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FR2901979
A1
DISPOSITIF DE SUSPENSION DE LATTES MONO PIECE
20,071,214
La présente invention concerne le domaine de la suspension élastique de lattes d'un sommier à lattes. Elle concerne plus précisément un dispositif de suspension de lattes de sommier comprenant au moins un embout présentant une partie supérieure qui comporte au moins un logement pour accueillir l'extrémité d'une latte, une partie inférieure, et une partie intermédiaire comportant au moins un élément de suspension reliant la partie inférieure à la partie supérieure, la partie inférieure comportant une plaque d'appui, le dispositif comportant en outre au moins un plot d'ancrage réalisé dans une matière plus rigide que celle de la plaque d'appui, ledit plot d'ancrage s'étendant perpendiculairement par rapport à la plaque d'appui tout en traversant celle-ci. On connaît déjà des dispositifs de ce type dans lesquels l'embout et le plot d'ancrage constituent deux pièces distinctes réalisées dans des matières de rigidités différentes. Jusqu'à présent, l'utilisateur final devait donc assembler ensemble l'embout et le plot d'ancrage afin d'obtenir le dispositif de suspension, ce dernier étant ensuite fixé au sommier. Un inconvénient est que, lors de la fabrication d'un sommier, cette étape d'assemblage de l'embout et du plot d'ancrage est répétée un grand nombre de fois si bien que le temps passé à assembler les embouts et les plots d'ancrage est important et pénalise le rendement de fabrication. Un autre inconvénient est le mouvement relatif du plot d'ancrage par rapport à la plaque d'appui de l'embout qui rend la phase de fixation au sommier délicate. Le but de l'invention est de remédier substantiellement à ces inconvénients. L'invention atteint son but par le fait que l'embout et le plot d'ancrage sont réalisés en une seule pièce par moulage. Grâce à la présente invention, l'embout et le plot d'ancrage forment une seule pièce comportant deux matières aux rigidités différentes. Le plot d'ancrage est réalisé dans une matière rigide tandis que la plaque d'appui est réalisée dans une matière souple. L'étape consistant à assembler l'embout et le plot d'ancrage est 35 donc supprimée de telle sorte que le montage du sommier est sensiblement plus rapide en utilisant le dispositif selon la présente invention. Un autre avantage est que le moulage en une seule pièce permet de s'assurer que le plot d'ancrage est correctement positionné par rapport à la plaque d'appui. On comprend en effet que la fixation au sommier est mauvaise dès lors que le plot d'ancrage n'est pas perpendiculaire à la plaque d'appui. Selon un premier mode de réalisation avantageux de la présente invention, le logement présente deux plus grandes dimensions et la plaque d'appui est sensiblement orthogonale au plan formé par lesdites deux plus grandes dimensions. Dès lors, on comprend que le plot d'ancrage s'étend sensiblement selon la direction d'insertion de la latte dans le logement. De manière préférentielle, le plot d'ancrage est disposé 15 sensiblement au milieu de la plaque d'appui considérée selon sa direction longitudinale. Avantageusement, le dispositif comprend une paire de plots d'ancrage afin d'obtenir une meilleure fixation du dispositif au sommier. Selon une variante avantageuse, le dispositif comprend deux 20 embouts munis respectivement d'un premier et d'un second plot d'ancrage, lesdits premier et second plots d'ancrage étant reliés ensemble par l'intermédiaire d'une entretoise. On comprend que cette entretoise permet par conséquent de relier les deux embouts entre eux par l'intermédiaire des plots d'ancrage. 25 On obtient ainsi facilement un dispositif de suspension formé d'une paire d'embouts munis de plots d'ancrage permettant ainsi une fixation plus rigide des embouts sur le sommier. De manière préférentielle, l'entretoise est réalisée dans la même matière que les plots d'ancrage, à savoir dans une matière plus rigide que 30 celle de l'embout. Un intérêt est d'avoir une liaison rigide entre les deux embouts. Selon un second mode de réalisation avantageux de la présente invention, la partie intermédiaire comporte deux éléments de suspension positionnés sur la plaque d'appui et le plot d'ancrage est disposé entre les 35 deux éléments de suspension. Dans les dispositifs déjà connus, le plot d'ancrage n'était pas placé à cet endroit car les deux éléments de suspension gênaient son insertion dans la plaque d'appui. Grâce à la présente invention, on comprend qu'il est aussi avantageusement possible d'exploiter cette nouvelle position du plot 5 d'ancrage. Selon une variante du second mode de réalisation, la plaque d'appui présente un premier prolongement s'étendant depuis un premier bord de la partie inférieure et le plot d'ancrage est disposé dans ce premier prolongement. 10 De manière préférentielle, la plaque d'appui comprend en outre un second prolongement s'étendant depuis un second bord de la partie inférieure opposé au premier bord et comprend un autre plot d'ancrage disposé dans le second prolongement. On comprend que les deux plots d'ancrage sont disposés de part et 15 d'autre de l'élément de suspension. Ces premier et second prolongements permettent également d'augmenter la surface de la plaque d'appui dans le but d'améliorer la stabilité du dispositif de suspension lorsque ce dernier est fixé au sommier. 20 Selon une autre variante, le dispositif selon l'invention comprend deux embouts reliés ensemble par les prolongements de leurs plaques d'appui respectives. De manière préférentielle, ces plaques d'appui respectives se chevauchent et un plot d'ancrage est disposé sur la zone de 25 chevauchement, c'est-à-dire que ce plot d'ancrage traverse les deux plaques d'appui dans la zone de chevauchement. On comprend qu'un tel agencement favorise la solidarisation entre les deux embouts. Avantageusement, le plot d'ancrage comprend une tige d'ancrage 30 ayant la forme d'une queue de sapin. La tige d'ancrage est la portion du plot d'ancrage qui réalise effectivement la fixation du dispositif de suspension au sommier. Avantageusement, le plot d'ancrage comprend une tige d'ancrage ayant la forme d'une ogive munie d'un trou débouchant. 35 Avantageusement, le plot d'ancrage comprend deux bras en V élastiquement déformables permettant un ancrage par clipsage. De manière préférentielle, le plot d'ancrage comprend un corps pourvu d'une tête, le plot d'ancrage étant arrangé de telle sorte que la plaque d'appui est disposée entre la tête et le corps. On comprend donc que la plaque d'appui vient en butée contre la 5 tête du plot d'ancrage en conséquence de quoi ladite tête participe au blocage axial du plot par rapport à la plaque d'appui. On comprend donc que grâce à la présente invention, le plot d'ancrage est solidement fixé à la plaque d'appui grâce à la liaison par moulage d'une part, et à la tête du plot en butée contre la plaque d'appui 10 d'autre part. De manière préférentielle, le plot d'ancrage comporte en outre une gorge disposée entre la tête et le corps. On comprend que lors du moulage de la plaque d'appui sur le plot d'ancrage, la matière devant constituer la plaque d'appui vient remplir la 15 gorge de telle sorte que la fixation du plot d'ancrage à la plaque d'appui est encore améliorée. Avantageusement, le plot d'ancrage comprend en outre un trou débouchant disposé entre la tête et le corps, le trou débouchant étant apte à contenir de la matière de l'embout. 20 On comprend que lors du moulage de la plaque d'appui sur le plot d'ancrage, la matière devant constituer la plaque d'appui vient remplir le trou débouchant. On comprend que ce trou débouchant permet d'améliorer encore la fixation du plot d'ancrage à la plaque d'appui de l'embout. 25 L'invention concerne en outre un procédé de fabrication du dispositif selon la présente invention, procédé dans lequel le moulage est réalisé par bi-injection. L'invention concerne enfin un procédé de fabrication du dispositif selon la présente invention, procédé dans lequel l'embout est surmoulé 30 sur le plot d'ancrage. De manière préférentielle, les températures de fusion des matières constituant l'embout et le plot d'ancrage, celle de l'embout étant plus faible. L'invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront 35 mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation indiqués à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, comprenant un unique plot d'ancrage ; la figure 2 montre une vue de côté en coupe selon un plan II-II représente sur la figure 1 ; la figure 3 montre une vue en perspective d'une variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, comprenant un unique plot d'ancrage ; la figure 4 montre une vue de côté en coupe du dispositif selon la présente invention dans lequel le plot d'ancrage comprend un trou débouchant ; la figure 5 est une vue en coupe du dispositif selon le plan V-V représenté sur la figure 4 ; la figure 6 est une vue en perspective d'une autre variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, comprenant une paire de plots d'ancrage, ladite vue montrant les tiges d'ancrage des plots d'ancrage ; la figure 7 est une vue en perspective du dispositif de la figure 6 montrant les têtes des plots d'ancrage ; la figure 8 montre, en vue de dos, une autre variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle le dispositif comprend deux embouts reliés par une entretoise ; la figure 9 montre, en vue de face, une autre variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle le dispositif comprend deux embouts reliés par une entretoise ; la figure 10 est une vue en perspective d'une variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle le plot d'ancrage a une tige d'ancrage ayant la forme d'une ogive ; 10 15 .. - 20 25 - 30 .. 35 la figure 11 est une vue de côté en coupe selon le plan de coupe XI-XI de la figure 10 ; - la figure 12 est une vue en perspective d'une variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle le plot d'ancrage comprend deux pattes élastiquement déformables ayant la forme d'un V ; la figure 13 est une vue de côté en coupe selon le plan de coupe XII-XIII de la figure 12 ; - la figure 14 est une vue en perspective d'une variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle le plot d'ancrage a une tige d'ancrage ayant la forme d'une queue de sapin à section rectangulaire; - la figure 15 est une vue de côté en coupe selon le plan de coupe XV-XV de la figure 14 ; - la figure 16 représente une vue en perspective du second mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, comprenant un unique plot d'ancrage ; la figure 17 montre une vue de côté en coupe selon un plan XVII-XVII représenté sur la figure 16 ; - la figure 18 est une vue en perspective d'une variante du second mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle deux plots d'ancrage sont disposés dans des prolongements de la plaque d'appui et la figure 19 est une vue en perspective d'une variante du second mode de réalisation du dispositif de suspension selon la présente invention, dans laquelle deux embouts sont reliés ensemble par l'intermédiaire de deux de leurs prolongements respectifs. Sur la figure 1, on a représenté un premier mode de réalisation d'un dispositif de suspension de lattes de sommier 10 selon la présente invention. Le dispositif 10 comprend un embout 12 présentant une partie supérieure 13 qui comporte deux logements 14, 16 pour accueillir par leurs ouvertures les extrémités de deux lattes parallèles (non représentées ici), une partie inférieure 18 et une partie intermédiaire 20 reliant la partie inférieure 18 à la partie supérieure 13. Comme on le constate plus particulièrement sur les figures 1 et 2, 5 chacun des logements 14, 16 présente deux plus grandes dimensions dl, d2 et une plus petite dimension d3. La partie intermédiaire 20 comporte des éléments de suspension constitués par deux manchons 22, 24 adjacents, présentant une section sensiblement ovale et qui s'étendent selon la direction transversale de 10 l'embout 10. Par ailleurs, chacun de ces deux manchons 22, 24 supporte l'un des deux logements 14,16. Sur les figures 1 à 19, on a représenté de manière non limitative un embout comprenant deux logements pour lattes ainsi que deux éléments de suspension, de telle sorte que l'on pourrait prévoir, sans sortir 15 du cadre de la présente invention, un embout ayant un ou plusieurs logements et un ou plusieurs éléments de suspension. La partie inférieure 18 de l'embout 12 comprend un plateau d'appui 26 portant un plot d'ancrage 28 disposé sensiblement au milieu de la plaque d'appui 26 considérée selon sa direction longitudinale. 20 Plus précisément et conformément à l'invention, le plot d'ancrage 28 s'étend sensiblement perpendiculairement par rapport à la plaque d'appui tout en traversant celle-ci, comme cela est bien visible sur la figure 2. La plaque d'appui 26 est notamment destinée à venir en appui 25 contre un long pan du sommier (non représenté ici). Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, la plaque d'appui s'étend sensiblement orthogonalement par rapport à un plan P défini par les deux plus grandes dimensions dl et d2 des logements 14,16, tout en s'étendant selon la direction longitudinale de l'embout 10. 30 Plus précisément, la plaque d'appui 26 forme sensiblement un angle droit avec un plateau 27 s'étendant parallèlement au plan P et soutenant les éléments de suspension 22,24. Qui plus est, la plaque d'appui 26 s'étend depuis l'extrémité des manchons 22,24 qui est située du côté des ouvertures des 35 logements. Comme on le constate sur la figure 2, le plot d'ancrage 28 comprend une tête 30 et un corps 32, la plaque d'appui 26 étant disposée entre la tête 30 et le corps 32 de telle sorte que la tête 30 forme un épaulement venant en butée contre une face de la plaque d'appui 26. De manière préférentielle mais non nécessairement, une gorge est disposée entre la tête 30 et le corps 32 afin d'améliorer la solidarisation entre la plaque d'appui 26 et le plot d'ancrage 28 Sur les figures 1 et 2, le plot d'ancrage 28 comprend de préférence mais non nécessairement une tige d'ancrage 34 ayant la forme d'une queue de sapin, ladite tige d'ancrage étant ici constituée par la portion du corps du plot d'ancrage émergeant de la plaque d'appui. Conformément à l'invention, le plot d'ancrage 28 est réalisé dans une matière ayant une rigidité supérieure à la matière de la plaque d'appui 15 26 de l'embout 12. On comprend qu'un intérêt de la matière rigide est d'obtenir une fixation solide du dispositif au sommier. De manière préférentielle mais non nécessairement, la partie intermédiaire est formée dans la même matière que celle de la plaque 20 d'appui si bien que le dispositif selon l'invention offre un amortissement souple tout en pouvant être fermement fixé au sommier. Par ailleurs, la tête 30 du plot d'ancrage 28 se présente sous la forme d'un disque épais ayant un diamètre supérieur à ce lui du corps 32 de manière que la plaque d'appui 26 soit en butée contre un épaulement 25 de la tête 30 du plot d'ancrage 28, par quoi on améliore encore la tenue du dispositif de suspension 10 lorsqu'il est fixé au sommier. La figure 3 représente une variante du premier mode de réalisation du dispositif de suspension selon l'invention dans laquelle, contrairement à l'exemple montré dans les figures 1 et 2, le corps du plot d'ancrage 30 s'étend dans le sens opposé à celui de l'insertion des lattes dans les logements 14,16. Dans cette variante, la plaque d'appui 26 s'étend depuis l'extrémité des manchons 22,24 éloignée des ouvertures des logements. Dans une autre variante représentée sur les figures 4 et 5, le plot 35 d'ancrage comprend un trou débouchant 36 disposé entre la tête 30 et le corps 32. Comme on le voit sur la figure 4, ce trou débouchant 36 s'étend transversalement par rapport au plot d'ancrage 28. De préférence mais non nécessairement, le trou est débouchant à chacune de ses deux extrémités. On comprend que lors du moulage du dispositif selon l'invention, de la matière de l'embout, encore liquide, remplit le trou débouchant du plot d'ancrage de sorte que l'on améliore encore la solidité de la liaison entre le plot d'ancrage 28 et la plaque d'appui 26. Sans sortir du cadre de l'invention, on pourrait prévoir un ou 10 plusieurs trous débouchants s'étendant diamétralement par rapport au plot d'ancrage. Les figures 6 et 7 montrent une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, dans laquelle le dispositif de suspension 10 comprend une paire de plots d'ancrage 28, 28' conformes à l'invention, 15 chacun des plots étant de préférence disposé sous l'un des deux manchons 22,24. Pour améliorer la rigidité des plots d'ancrage du dispositif selon l'invention, on peut prévoir que les têtes 30, 30' des deux plots d'ancrage 28,28' soient reliées entre elles par une platine 37 formée de préférence 20 dans la même matière que celle des plots d'ancrage 28, 28'. De manière préférentielle, la platine 37 s'étend le long de la face de la plaque d'appui 26. Les figures 8 et 9 montrent une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention dans laquelle le dispositif de suspension 10 25 comprend deux embouts 12, 12' conformes à l'invention. Sur l'exemple représenté, les deux embouts 12 et 12' sont identiques mais on pourrait naturellement prévoir, sans sortir du cadre de l'invention, d'autres configurations d'embouts conformes à l'invention. Chacun de ces deux embouts 12 et 12' comprend un unique plot 30 d'ancrage 28, 28' pourvu d'une tête 30,30'. Comme on le voit notamment sur la figure 9, les deux têtes 30 et 30' sont reliées par une entretoise 38 formant tige, de telle sorte que les deux embouts 12 et 12' sont disposés côte à côte tout en étant unis par l'intermédiaire de l'entretoise 38. 35 De manière préférentielle, l'entretoise est réalisée dans la même matière rigide que celle des plots d'ancrage 28, 28'. Un intérêt du dispositif représenté sur les figures 8 et 9 est de pouvoir fixer les embouts au sommier deux par deux, accélérant ainsi davantage la fabrication des sommiers. Sans sortir du cadre de l'invention, on pourrait prévoir un dispositif 5 comprenant plus de deux embouts juxtaposés et reliés par des entretoises afin d'accélérer encore la fabrication des sommiers. Les figures 10 et 11 montrent une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention dans laquelle le plot d'ancrage 40 a une tige d'ancrage 42 ayant la forme d'une ogive ou d'une demi-olive. 10 Comme on le constate sur la figure 11, la tige d'ancrage comporte un orifice débouchant transversal 44. La tige d'ancrage 42 est prévue pour être introduite dans un trou ménagé dans le long pan du sommier (non représenté ici), le trou présentant un diamètre légèrement plus petit que le plus grand diamètre 15 de la tige d'ancrage 42. Lors de l'insertion de la tige d'ancrage dans le trou, ses bords sont pincés l'un vers l'autre par les parois du trou de sorte que la tige s'écrase sur elle-même dans le volume délimité par l'orifice débouchant 44. Lorsque la tige est insérée dans le trou, les bords de la tige 20 d'ancrage 42 tendent à reprendre leur forme initiale en raison de l'élasticité du matériau, réalisant ainsi un blocage de la tige d'ancrage 42 dans le trou du long pan. On peut également prévoir l'introduction d'une clavette (non représentée ici) dans l'orifice débouchant afin de verrouiller la tige 25 d'ancrage 42 dans le long pan. De manière préférentielle, le plot d'ancrage 40 comprend également une tête 46 ainsi qu'une gorge 48 située entre la tête 46 et le corps constitué par la tige d'ancrage 42 permettant d'améliorer la solidarisation du plot d'ancrage 40 à la plaque d'appui 26. 30 Les figures 12 et 13 montrent une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention dans laquelle le plot d'ancrage 50 comprend deux bras en V 52, 54 élastiquement déformables permettant un ancrage par clipsage dans une ouverture ménagée dans un long pan (non représenté ici), cette ouverture ayant une longueur légèrement inférieure 35 à la distance séparant les extrémités libres des deux bras 52, 54 en position non montée. De manière préférentielle, les extrémités libres des bras 52,54 présentent la forme de crochets s'étendant vers l'extérieur du V . On comprend que lors de l'insertion du plot d'ancrage 50 dans l'ouverture ménagée dans le long pan, les deux bras 52,54 sont tout d'abord courbés l'un vers l'autre par les bords de l'ouverture puis, lorsque les extrémités libres des bras ont pénétré dans l'ouverture, les bras tendent à reprendre leur forme initiale en s'écartant l'un de l'autre, verrouillant ainsi par clipsage le plot d'ancrage dans l'ouverture grâce aux extrémités présentant la forme de crochets. Les figures 14 et 15 montrent une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention dans laquelle le plot d'ancrage 56 comprend une tige d'ancrage 58 en forme de queue de sapin ayant une section rectangulaire. On va maintenant décrire un second mode de réalisation du 15 dispositif selon l'invention 110 à l'aide des figures 16 à 19. Les éléments du second mode de réalisation du dispositif qui sont identiques à ceux du premier mode de réalisation portent la même référence augmentée de la valeur cent. Même si, par soucis de simplicité, on n'a représenté que des plots 20 d'ancrage ayant des tiges d'ancrage en forme de queue de sapin, les différents types de plots d'ancrage décrits ci-dessus sont évidemment utilisables dans le second mode de réalisation de l'invention. Dans l'exemple illustré sur les figures 16 et 17, la plaque d'appui 126 est constituée par la platine portant deux éléments de suspension 25 122,124 formant manchons. Comme on le voit sur la figure 16, la plaque d'appui 126 est sensiblement parallèle au plan Q défini par les deux plus grandes dimensions des logements 114 et 116. Un plot d'ancrage 128 s'étend sensiblement perpendiculairement à 30 la plaque d'appui 126 tout en traversant celle-ci, ce plot d'ancrage comprenant une tête 130 et un corps 132. Comme on le voit sur la figure 16, le plot d'ancrage 128 est disposé entre les deux éléments de suspension 122,124 de telle sorte que la tête 130 du plot d'ancrage 128 est en butée contre la face de la 35 plaque d'appui 126 située du côté des éléments de suspension 122,124, tandis que le corps s'étend depuis l'autre face de la plaque d'appui 126. L'embout 112 comporte également un cache 150 s'étendant perpendiculairement à la plaque d'appui 126. La figure 18 montre une variante du second mode de réalisation du dispositif dans laquelle la plaque d'appui 126 présente un premier prolongement 152 s'étendant depuis un premier bord 154 de la partie inférieure 118 de l'embout 112. Dans cette variante, le dispositif 110 comprend un premier plot d'ancrage 156 disposé dans ce premier prolongement 152 tout en traversant celui-ci. De manière préférentielle, la plaque d'appui 126 comprend en outre un second prolongement 158 s'étendant depuis un second bord 160 de la partie inférieure 118 de l'embout 112 opposé au premier bord 154. Comme on le voit sur la figure 18, le dispositif 110 comprend un second plot d'ancrage 162 similaire au premier plot d'ancrage 156 disposé dans le second prolongement tout en traversant celui-ci. Comme on le voit sur cette figure, les premier et second prolongements sont sensiblement coplanaires. Autrement dit, le dispositif 110 selon l'invention présente de préférence un plan de symétrie sensiblement orthogonal au plan Q et transversal à l'embout. Un intérêt de cette variante par rapport à celle représentée sur les figures 16 et 17 est que le dispositif comporte deux points d'ancrage constitués par les plots d'ancrage en conséquence de quoi la fixation au sommier est améliorée. La figure 19 montre une variante du second mode de réalisation du dispositif 180 conforme à l'invention. Dans cette variante, le dispositif de suspension 180 comprend des premier et second embouts 182, 182' identiques et similaires à celui représenté sur la figure 18 à ceci près que le premier prolongement s'étend dans un plan situé à distance du plan dans lequel s'étend le second prolongement. Comme on le voit sur la figure 19, les deux embouts 182 et 182' sont disposés côte à côte en étant reliés par l'intermédiaire de leurs plaques d'appui 126,126' respectives. Plus précisément, le premier prolongement 152 du premier embout 182 et le second prolongement 158' du second embout 182' se chevauchent sur une zone de chevauchement dans laquelle est disposée un plot d'ancrage 184 similaire aux plots d'ancrage 156 et 162. On comprend donc que le plot d'ancrage 184 traverse les prolongements des premier et second embouts 182,182' dans la zone de chevauchement, permettant ainsi la solidarisation entre les deux embouts 182,182'. Comme on le voit sur la figure 19, le second prolongement du premier embout 182 et premier prolongement 152' du second embout comprennent chacun un plot d'ancrage 186,186' conforme à l'invention. Un avantage de ce mode de réalisation est de pouvoir fixer les embouts deux par deux au sommier, permettant ainsi de diminuer le temps nécessaire à la fabrication d'un sommier de lattes. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un dispositif de suspension conforme à l'invention. Selon un premier procédé de fabrication, l'embout et le plot d'ancrage sont moulés ensemble par bi-injection. Selon un autre procédé de fabrication, l'embout est surmoulé sur le plot d'ancrage. Pour la réalisation du dispositif selon l'invention, on peut par 20 exemple utiliser comme matière du type rigide pour le plot d'ancrage : le polypropylène, le polyéthylène, le polystyrène ou le polyester. Comme matière du type souple pour la réalisation de l'embout, on peut utiliser à titre d'exemples non limitatifs des matériaux thermoplastiques élastomères du type SBS, SEBS, TPU, TPEE, EVA. 25 On pourrait aussi concevoir un procédé multi-injection afin de réaliser un embout bi-matière où les éléments de suspension sont réalisés dans une matière souple tandis que les logements de lattes sont réalisés dans une matière rigide
La présente invention concerne un dispositif (10) de suspension de lattes de sommier comprenant au moins un embout (12) présentant une partie supérieure (13) qui comporte au moins un logement (14, 16) pour accueillir l'extrémité d'une latte, une partie inférieure (18), et une partie intermédiaire (20) comportant au moins un élément de suspension (22, 24) reliant la partie inférieure à la partie supérieure, la partie inférieure comportant une plaque d'appui (26), le dispositif comportant en outre au moins un plot d'ancrage (28) réalisé dans une matière plus rigide que celle de la plaque d'appui (26), ledit plot d'ancrage (28) s'étendant perpendiculairement par rapport à la plaque d'appui (26) tout en traversant celle-ci.L'invention se caractérise en ce que l'embout (12) et le plot d'ancrage (28) sont réalisés en une seule pièce par moulage.
1. Dispositif de suspension (10, 110, 180) de lattes de sommier comprenant au moins un embout (12, 12', 112, 182, 182') présentant une partie supérieure (13) qui comporte au moins un logement (14, 114, 16, 116) pour accueillir l'extrémité d'une latte, une partie inférieure (18, 118), et une partie intermédiaire (20) comportant au moins un élément de suspension (22, 24, 122, 124) reliant la partie inférieure à la partie supérieure (13), la partie inférieure comportant une plaque d'appui (26, 126), le dispositif comportant en outre au moins un plot d'ancrage (28, 28', 40, 50, 56, 128, 156, 162, 180) réalisé dans une matière plus rigide que celle de la plaque d'appui, ledit plot d'ancrage s'étendant perpendiculairement par rapport à la plaque d'appui tout en traversant celle-ci, le dispositif étant caractérisé en ce que l'embout et le plot d'ancrage sont réalisés en une seule pièce par moulage. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le logement (14, 16) présente deux plus grandes dimensions (dl, d2) et en ce que la plaque d'appui (26) est sensiblement orthogonale au plan formé par lesdites deux plus grandes dimensions. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une paire de plots d'ancrage (28, 28'). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte deux embouts (12, 12') munis respectivement d'un premier (28) et d'un second plot d'ancrage (28'), lesdits premier et second plots d'ancrage étant reliés ensemble par l'intermédiaire d'une entretoise (38). 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le logement (114, 116) présente deux plus grandes dimensions (dl, d2) et en ce que la plaque d'appui (126) est sensiblement parallèle au plan formé par lesdites deux plus grandes dimensions. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en que la partie intermédiaire (120) comporte deux éléments de suspension (122, 124) positionnés sur la plaque d'appui (126) et en ce que le plot d'ancrage (128) est disposé entre les deux éléments de suspension. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la plaque d'appui présente un premier prolongement (152) s'étendant depuis un premier bord (154) de la partie inférieure (118), et en ce que le plot d'ancrage est disposé dans ce premier prolongement. 10 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la plaque d'appui comprend en outre un second prolongement (158) s'étendant depuis un second bord (160) de la partie inférieure (118) opposé au premier bord (154), et en ce qu'il comprend un 15 autre plot d'ancrage disposé dans le second prolongement. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux embouts (182, 182') reliés ensemble par les prolongements de leurs plaques d'appui respectives. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le plot d'ancrage (28, 28', 128) comprend une tige d'ancrage (34) ayant la forme d'une queue de sapin. 25 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le plot d'ancrage (40) comprend une tige d'ancrage (42) ayant la forme d'une ogive munie d'un orifice débouchant. 30 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le plot d'ancrage (50) comprend deux bras en V (52, 54) élastiquement déformables permettant un ancrage par clipsage. 35 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le plot d'ancrage (28, 28', 40, 50, 56, 128, 20156, 162, 184) comprend un corps (32, 42, 132) pourvu d'une tête (30, 130), le plot d'ancrage étant arrangé de telle sorte que la plaque d'appui est disposée entre la tête et le corps. 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le plot d'ancrage comporte en outre une gorge (48) disposée entre la tête (46) et le corps (42). 15. Dispositif selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que le 10 plot d'ancrage comprend en outre un trou débouchant (36) disposé entre la tête (30, 46, 130) et le corps (32, 42, 132), le trou débouchant étant apte à contenir de la matière de l'embout. 16. Procédé de fabrication d'un dispositif selon l'une quelconque des 15 1 à 15, caractérisé en ce que le moulage est réalisé par bi-injection. 17. Procédé de fabrication d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que l'embout est surmoulé 20 sur le plot d'ancrage.
A
A47
A47C
A47C 23
A47C 23/06
FR2902584
A1
PROCEDE ET CIRCUIT DE DECODAGE D'UN CODE LDPC
20,071,221
L'invention concerne l'utilisation de codes LDPC dans des transmissions, et en particulier le décodage de codes LDPC. Un code LDPC est un code correcteur d'erreur permettant d'approcher de la limite théorique de transmission de Shannon. Les codes LDPC sont des codes linéaires en bloc ayant des matrices de parité creuses de vérification de parité. Soit H(M,N) une matrice de parité, N étant la taille du mot de code. Pour N=8 et M=4, un exemple de matrice H est le suivant : ni n2 n3 n4 n5 n6 n7 n8 1 0 0 1 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 m2 H= 1 0 1 0 0 1 0 1 m3 0 1 0 1 0 1 1 0 m4 Ce même code peut être représenté de manière équivalente par le graphe de Tanner de la figure 1, qui établit chaque équation de parité par les relations entre les noeuds de vérification ml à m4 et les noeuds correspondant aux bits du mot de code nl à n8. Le décodage d'un code LDPC étant relativement simple et pouvant être effectué par des éléments matériels en parallèle, l'utilisation de codes LDPC est de plus en plus fréquente dans les télécommunications. La norme DVB-S2 de diffusion numérique par satellite utilise notamment un code LDPC irrégulier pour la protection des données descendantes. Lors de la conférence intitulée 2nd International Symposium on Turbo_Codes and Related Topics tenue à Brest en 2000 durant le second symposium international sur les turbo codes, des codes LDPC de la classe IRA pour Irregular Repeat and Accumulate ont été présentés. Ces codes présentent la propriété de pouvoir être générés par un algorithme d'encodage linéaire simple. Ces codes présentent en outre d'excellentes performances. Les procédés de décodage des codes LDPC actuellement utilisés mettent en oeuvre des calculs itératifs sur les symboles reçus, jusqu'à ce que les équations de parité convergent. Ces calculs itératifs requièrent un grand nombre d'opérations, ce qui implique un temps de traitement et un coût du circuit de réception importants. Il existe donc un besoin pour un circuit de décodage résolvant un ou plusieurs de ces inconvénients. L'invention porte ainsi sur un circuit de décodage comprenant : - des première et deuxième zones de mémoire vive, comprenant chacune au moins n lignes de stockage de P métriques, les métriques de chaque ligne définissant un polynôme de degré P-1 ; -une interface de réception de métriques d'un canal, inscrivant ces métriques sous formes de n paquets de P métriques dans la première zone; - une mémoire non volatile mémorisant la structure d'une matrice de parité présentant i lignes et j colonnes et dont chaque élément définit un polynôme de degré P-1 dont les coefficients sont booléens, cette mémoire mémorisant le nombre de coefficients non nuls pour chaque position (i,j), cette mémoire mémorisant en outre un couple comprenant le degré s associé à chaque terme dont le coefficient est non nul de chaque polynôme et une valeur de j associée; -un premier multiplicateur polynomial multipliant modulo XP-1 le polynôme d'une ligne j de la première zone par un monôme de degré s, s pouvant être interprété comme un opérateur réalisant un décalage circulaire ; - un module de contrôle parcourant la mémoire non volatile pour fournir séquentiellement la valeur j et le degré s de chaque couple de valeurs respectivement à la première zone et au premier multiplicateur ; -un module de mise à jour présentant : -une mémoire tampon recevant P métriques dont l'amplitude est égale à la différence entre P métriques de la ligne j de la deuxième zone et les P métriques fournies par le premier multiplicateur pour chaque premier coefficient non nul associé à chaque position dans la matrice de parité, ou recevant P métriques d'amplitude égale aux métriques de la ligne j de la deuxième zone pour les autres coefficients non nuls associés à chaque position dans la matrice de parité ; -un opérateur générant P métriques extrinsèques à partir de la différence entre P métriques de la ligne j de la deuxième zone et les P métriques fournies par le premier multiplicateur et inscrivant ces P métriques extrinsèques à la ligne j de la seconde zone ; -un circuit additionnant algébriquement les P métriques extrinsèques et les P métriques de la mémoire tampon ; -un deuxième multiplicateur polynomial réalisant l'opération inverse de celle réalisée par le premier multiplicateur sur le polynôme correspondant aux métriques fournies par le circuit d'addition; -un module cumulant les polynômes fournis par le deuxième multiplicateur pour une même position (i, j) et inscrivant les métriques correspondant à la ligne j de la première zone de mémoire vive lorsqu'un nombre de cumuls correspondant au nombre de coefficients non nuls mémorisé pour la position (i, j) a été effectué, le cumul des polynômes étant réinitialisé lors de l'inscription des métriques dans la première zone. Selon une variante, le circuit de décodage comprend un circuit de commande réinitialisant la seconde zone lorsque l'interface de réception inscrit les métriques dans la première zone. Selon encore une variante, le module de contrôle parcourt la mémoire non volatile de sorte que les couples fournis ne correspondent pas à des lignes successives de la matrice de parité. Selon une autre variante, le module de contrôle parcourt la mémoire non volatile de sorte que les lignes traitées successivement aient aussi peu que possible de coefficients non nuls en des positions identiques. Selon encore une autre variante, le module de contrôle parcourt la mémoire non volatile de sorte que les couples fournis correspondent successivement à des lignes impaires, puis successivement à des lignes paires. Par ailleurs, l'interface de réception comprend un décodeur souple appliquant les métriques du canal reçues dans la première zone mémoire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 illustre un graphe de Tanner illustrant des relations entre des bits de mots de code et des noeuds de parité ; - la figure 2 illustre un graphe de Tanner d'un code LDPC selon l'invention ; -la figure 3 illustre schématiquement un chemin de traitement selon l'état de la technique ; - la figure 4 illustre schématiquement un chemin de traitement selon l'invention. On va tout d'abord décrire une méthode de construction originale de codes LDPC de la classe IRA mentionnée précédemment. Cette méthode est destinée à organiser efficacement les données en vue de leur codage ou de leur décodage. Le principe de cette méthode est de lire un vecteur de bits par paquets de P bits consécutifs, puis d'interpréter ces paquets comme des polynômes. Les opérations se limitent alors à des opérations sur les polynômes formés. Le mot codé est destiné à présenter une redondance définie par R=r.P et présentera donc une longueur N=K+R=n.P Soit (uo,u,,...,u,_,) les K=k.P bits du mot à coder. Ces bits à coder sont groupés en k paquets de P bits consécutifs. Le je,,,e paquet de bits est traité comme un polynôme u (x) de degré maximum P-1 : . P-I U. (X)= u. X ,,,=o Une matrice G, de dimension (r,k) et dont les coefficients gij sont des polynômes gij(X) de degré maximum P-1 à coefficients dans {0, 1 }, est appliquée à la famille de polynômes U,(x). On construit alors les polynômes V ;(X) en multipliant le vecteur de polynômes U(X) par la matrice G : kù1 V'; (X) = gij (X)(Ji (X) mod (X -1) 0 i < r j=0 avec : gu(X)= E as;Xs as;; E {0,1} se{0,...,Pù1 } L'expression des V';(X) est donnée par une somme de produits polynomiaux de la forme : p-1 g(X)U(X) mod (XP -1)=1 asXs U(X) mod (X -1) les valeurs (as)0≤ k étant booléennes et correspondant aux coefficients 15 d'un polynôme g choisi parmi les gij. La mise en oeuvre des calculs des V ;(X) est ainsi simplement basée sur des décalages circulaires et (U0,...Uk-1, V'0, ..V'r-1) définit un code quasi-cyclique. De façon générale, l'opération X*A définira le produit de X par le 20 polynôme A dont on a supprimé le terme en XI'''. Un nombre r de polynômes vo(x),...,vr_l(x) de degré maximum P-1 est alors généré à partir des équations suivantes : r;.(x)+v.+,(x)=v';+,(x) o La mise en oeuvre des calculs des V;(X) est ainsi simplement basée sur une accumulation. On note alors W le vecteur suivant : 30 w =(u0(x),u,(x),...,Uk 1(x),V0(x),r,(x),...,v,._,(x)) 10 Comme les calculs des V'i(X) et des V;(X) sont basés respectivement sur des décalages circulaires et sur une accumulation, le codage de W appartient bien à la classe IRA. Le décodage en réception vise à déterminer les bits correspondant aux symboles reçus. Le décodage est généralement mis en oeuvre conformément à l'annexe A des directives de l'utilisateur ETSI TR 102.376 vl.1.1. Pour cela, un algorithme de décodage LDPC effectue de façon itérative des échanges entre des modules effectuant des calculs sur les noeuds de mots de code et les modules effectuant des calculs sur les noeuds de vérification. Un noeud de mot de code interagit avec plusieurs noeuds de vérification. Réciproquement, un noeud de vérification interagit avec plusieurs noeuds de mot de code. Le principe de l'algorithme consiste à déterminer la probabilité qu'un bit donné ait une valeur de 0 ou 1, en se basant sur les valeurs probables des autres bits dans le même mot de code. Les itérations font converger un bit vers sa valeur booléenne. En réception, un vecteur M présentant N métriques (mo,m,,...,mN_,) est fourni par un décodage souple. Ces N métriques sont groupées en n paquets de P métriques consécutives. Chaque paquet de métriques forme une ligne d'un tableau. Le jè'ne paquet de métriques est traité comme un polynôme M1(X) de degré maximum P-1 : PùI Mj(x)= mjP+sXs s==0 Le vecteur B=(Bo, .., Bi_1) où Bi est un polynôme de degré au plus P-1 à coefficients dans {0, 1}, est dans le code si et seulement si la relation H'B = 0 mod (XP -1) est vérifiée, avec la matrice H définie comme suit : 7 1 X* 1 1 0 G 1 1 30 H= H étant une matrice de parité réduite du code, dont la ligne i donne une équation de parité Ci, G étant une matrice ayant été définie précédemment. Lorsque le coefficient hie de H est non nul, ce coefficient est associé à hij(X) qui 10 est une somme de monômes Xs avec s E' U{*}. Alors, XsMM(X) mod(XP-1) participe à l'équation de parité Ci. On manipule ainsi P équations de parité simultanément. Cette organisation est indépendante de l'algorithme de décodage retenu. 15 Les coefficients des polynômes gij(X) peuvent notamment correspondre à une table définie dans l'annexe B du standard DVB-S2, pour un taux de codage donné. La jeII1e ligne d'une table de ce document peut par exemple servir à former la je'ne colonne de la matrice G préalablement remplie de 0. En notant c un entier figurant à une ligne j d'une table de l'annexe B du 20 standard DVB-S2, la division euclidienne de c par P s'écrit sous la forme c=i.P+s avec 0 s < P . Le terme Xs est alors ajouté en position (i,j) de la matrice G. Avec un polynôme non nul gi(X) de la ligne i de G : g;u(X)= E asfXs as e {0,1} 25 sE{*,0,...,P-I } On note alors MEM(i,j) l'ensemble des exposants s à la ligne i et à la colonne j tels que asi:j=1, pif le cardinal de l'ensemble MEM(i,j), et 8(i) la somme des pif pour une valeur de j comprise entre 0 et n-1, c'est à dire le nombre d'exposants tels que as=l à la ligne i. 7 30 L'opération O définira par la suite une opération associative combinant des métriques. Cette opération entre deux métriques x et y peut notamment être la suivante : x O+ y = sign(x) x sign(y){min(x, y) ù f (lx ù y)}, f étant une fonction correctrice connue en soi de l'homme de métier. 5 La figure 3 illustre schématiquement un circuit de décodage 3 de données décrit dans le document nommé High throughput LDPC decoder , IEEE Trans on VLSI Systems, 2002, écrit par Mrs Mansour et Shanbhag. 10 Ce circuit de décodage 3 présente une mémoire vive 31, initialisée avec les métriques du canal sous forme de n paquets de taille P identifiés par Mj, puis mise à jour durant le décodage. Le chemin de décodage présente en outre une mémoire vive 32 de mémorisation des métriques extrinsèques B, initialisées avec des valeurs nulles, puis mise à jour durant le décodage. Les mémoires 31 et 32 15 fournissent un paquet de taille P de métriques à un opérateur 33. L'opérateur 33 soustrait les métriques extrinsèques fournies par la mémoire 32 des métriques fournies par la mémoire 31. L'opérateur fournit le résultat à un circuit de mise à jour 34. Le résultat est mémorisé dans une mémoire tampon 35. Le circuit de mise à jour 34 comprend un module de mise à jour 36 effectuant une mise à jour des 20 métriques extrinsèques B en effectuant des corrections sur le résultat mémorisé dans la mémoire tampon 35. Les métriques extrinsèques mises à jour sont renvoyées à la mémoire 32. D'autre part, ces métriques mises à jour ainsi que le contenu de la mémoire tampon 35 sont fournis à l'opérateur 37. L'opérateur 37 ajoute les métriques qui lui sont fournies et inscrit le résultat du vecteur Mj mis à 25 jour dans la mémoire 31. La figure 4 représente schématiquement un circuit de décodage 4 modifié selon l'invention. Les éléments intégrés principalement ajoutés par rapport au circuit de la figure 3 sont entourés d'une ligne discontinue. Le circuit de décodage 30 4 comprend une mémoire vive 41, initialisée avec les métriques du canal sous forme de n paquets de taille P identifiés par Mj, puis mise à jour durant le décodage. Le circuit 4 comprend en outre une mémoire vive 42 de mémorisation des métriques extrinsèques B, initialisées avec des valeurs nulles, puis mise à jour durant le décodage. Le circuit 4 comprend en outre une mémoire non volatile 48, mémorisant le nombre pij pour chaque valeur de i et j dans la partie fonctionnelle ROMO, ainsi que des couples de valeurs de j et s dans la partie fonctionnelle ROM1. Lors du décodage, la mémoire 42 et la partie fonctionnelle ROM 1 mémorisant les couples (j,$) sont parcourues simultanément. Le contenu d'un couple (j,$) de la partie fonctionnelle ROM1 indique la ligne j de la mémoire 41 à lire et s indique le décalage circulaire à appliquer au contenu de cette ligne. Le décalage circulaire d'une ligne j de la mémoire 41 est effectué par un premier multiplicateur polynomial 49 multipliant le polynôme correspondant par le monôme Xs obtenu, modulo XP-1. Dans l'opérateur 54, les métriques B lues dans la mémoire 42 à une position correspondante sont transformées en leur opposées. Dans l'opérateur 43, la sortie de l'opérateur 54 est ajoutée au résultat fourni par le dispositif 49. L'opérateur 43 fournit en sortie le vecteur de métriques E(t). Pour le premier décalage circulaire effectué pour une valeur de pif donnée, c'est à dire pour le premier coefficient non nul à une position donnée dans la matrice de parité, l'organe 50 inscrit le vecteur de métriques E(t) dans la mémoire tampon 45 du module de mise à jour 44. Pour les décalages ultérieurs, l'organe 50 inscrit le vecteur de métriques issu de l'opérateur 54 (c'est à dire ùB) dans la mémoire tampon 45. Le vecteur de métriques inscrit dans la mémoire 45 sera noté Tamp(t). L'opérateur 43 fournit la valeur E(t) à un opérateur 46 du module 44. L'opérateur 46 génère des métriques extrinsèques et inscrit le vecteur de métriques B mis à jour dans la zone mémoire 42. La génération d'un vecteur de métriques B dans l'opérateur 46 est effectuée par des calculs connus en soi de l'homme de métier et ne sera donc pas détaillé. Le vecteur de métriques B mis à jour est ajouté algébriquement au vecteur de métriques Tamp(t) correspondant dans l'opérateur 53. Un décalage circulaire inverse est réalisé au niveau du dispositif 51, sur le résultat fourni par l'opérateur 53. Le résultat est ajouté au contenu d'une mémoire 52 par l'opérateur 47. Pour le dernier décalage circulaire effectué pour une valeur de donnée, le vecteur de métrique M mis à jour est inscrit dans la mémoire 41 et la mémoire 52 est remise à zéro. La première mise à jour des mémoires 41 et 42 a lieu après avoir parcouru les poi premières positions de la mémoire 42 et des couples (j,$). Une seconde mise à jour des mémoires 41 et 42 a lieu après avoir parcouru les pli positions suivantes de la mémoire 42 et des couples (j,$). Les mises à jour ultérieures sont effectuées de manière itérative de façon similaire. Une itération d'une ligne de la matrice H regroupe r mises à jour. La logique des opérateurs choisis, notamment les opérateurs 43, 53 et 54 est donnée à titre d'exemple, d'autres logiques pouvant aboutir au même résultat. L'algorithme standard mis en oeuvre dans le circuit de décodage décrit est le suivant : it est une variable entière initialement nulle définissant le nombre d'itérations ; itmax est une constante entière définissant le nombre maximal d'itérations autorisé ; i est un numéro de ligne de la matrice de parité H, c'est-à-dire un indice de l'équation de parité traitée ; j est un numéro de colonne de la matrice de parité H ; d est une variable entière utilisée comme indice de la valeur 5(i) ; t est une variable entière représentant un temps symbole ; u est une variable entière utilisée comme indice de la valeur pii ; e est un vecteur de P bits dont la valeur indique la convergence ou non d'une équation de parité ; E(t) est un vecteur de P métriques issu de l'opérateur 43 ; Tamp(t) est un vecteur de P métriques mémorisé dans la mémoire tampon 45 ; ibc est un booléen renvoyé par une fonction permettant de vérifier si une équation de parité est vérifiée ; B(i,t) est un vecteur de métriques extrinsèques à l'instant t dans la mémoire 42 ; Mj(X) un vecteur de P métriques fourni par la mémoire 41 ; M étant un vecteur de P métriques mémorisé dans la mémoire 52 ; Mettre à 0 les vecteurs B(i,t) ; Faire { ibc=0 ; De i=0 à r-1, faire Si VerifMAJ(i)=1 alors ibc=1 ; it=it+1 ; } Tant que (ibc=1 et it Fonction VerifMAJ(i) { t=0 ; e=0 ; De j=0 à n-1 faire { De u=0 à N-1 faire { Lire sä dans la mémoire 48 ; E(t)=Xs .Mj(X)(modulo(XP-I))-B(i,t) ; Tamp(t)=(E(t) si u=0, -B(i,t) sinon) ; e= e OU-EX signe(E(t)) ; t=t+l ; } } VerifMAJ(i)=0 si e ne contient que des 0 et 1 sinon ; De j=n-1 à 0 faire 30 { M=0 ; De u=pu- l à 0 faire { t=t-1 ; B(i,t)= E(t')] ; Lire sä dans la mémoire 48 ; M=M+X-su.[Tamp(t) + B(i,t)] modulo(XP-i) ; } Mj=M ; } Retourner VerifMAJ(i) ; } Contrairement au chemin de Mansour et Shanbhag, l'algorithme permet de prendre en compte la situation où le vecteur Mj de métriques de la mémoire 41 doit être utilisé plusieurs fois par la mise en oeuvre de la fonction VerifMAJ. L'organisation polynomiale et l'architecture du circuit de décodage 4 sont communes pour toute taille de paquet P. L'architecture du circuit 4 peut donc être partagée pour un même taux de codage entre des blocs de tailles différentes en faisant varier le degré des polynômes P. Une mémoire morte est avantageusement utilisée comme mémoire 48. Toutefois, toute mémoire non volatile adéquate peut être utilisée en remplacement. Avantageusement, on traite les lignes de la matrice H selon un ordre particulier accélérant la convergence. Pour cela, on traite successivement des lignes de la matrice H ayant aussi peu que possible de coefficients non nuls en des positions identiques. On peut par exemple traiter successivement les lignes d'indice pair puis ou d'abord les lignes d'indice impair. En effectuant des calculs sur des équations de parité successives peu corrélées entre elles, on peut ainsi 12 réduire le nombre d'itérations nécessaire pour obtenir une convergence lors du décodage
L'invention concerne un circuit (4), comprenant :-des première et deuxième zones de mémoire vive (41, 42) dans lesquelles des métriques définissent un polynôme;-un premier multiplicateur (49) multipliant un polynôme de la première zone (41) par un monôme;-un module (44) présentant :-une mémoire tampon (45) recevant métriques d'amplitude égale à la différence entre métriques de la deuxième zone et les métriques fournies par le premier multiplicateur pour chaque premier coefficient non nul (rhoij), ou recevant métriques d'amplitude égale aux métriques de la deuxième zone pour les autres coefficients non nuls associés;-un opérateur (46) générant métriques extrinsèques;-un circuit additionnant les métriques extrinsèques et les métriques de la mémoire tampon ;-un deuxième multiplicateur (51) réalisant l'opération inverse de celle réalisée par le premier multiplicateur (49) sur les métriques fournies par le circuit d'addition;-un module cumulant les polynômes du deuxième multiplicateur (51).
1. Circuit de décodage (4), caractérisé en ce qu'il comprend : - des première et deuxième zones de mémoire vive (41, 42), comprenant chacune au moins n lignes de stockage de P métriques, les métriques de chaque ligne définissant un polynôme de degré P-1 ; - une interface de réception de métriques d'un canal, inscrivant ces métriques sous formes de n paquets de P métriques dans la première zone (41); - une mémoire non volatile (ROMO, ROM1) mémorisant la structure d'une matrice de parité présentant i lignes et j colonnes et dont chaque élément définit un polynôme de degré P-1 dont les coefficients sont booléens, cette mémoire mémorisant le nombre de coefficients non nuls (K) pour chaque position (i,j), cette mémoire mémorisant en outre un couple comprenant le degré s associé à chaque terme dont le coefficient est non nul de chaque polynôme et une valeur de j associée; - un premier multiplicateur polynomial (49) multipliant modulo XP-1 le polynôme d'une ligne j de la première zone (41) par un monôme de degré s, s pouvant être interprété comme un opérateur réalisant un décalage circulaire ; -un module de contrôle parcourant la mémoire non volatile (ROMO, ROM1) pour fournir séquentiellement la valeur j et le degré s de chaque couple de valeurs respectivement à la première zone et au premier multiplicateur ; -un module de mise à jour (44) présentant : -une mémoire tampon (45)recevant P métriques dont l'amplitude est égale à la différence entre P métriques de la ligne j de la deuxième zone et les P métriques fournies par le premier multiplicateur pour chaque premier coefficient non nul (pii) associé à chaque position dans la matrice de parité, ou recevant P métriques d'amplitude égale aux métriques de la ligne j de la deuxième zone pour les autres coefficients non nuls associés à chaque position dans la matrice de parité ; -un opérateur (46) générant P métriques extrinsèques à partir de la différence entre P métriques de la ligne j de la deuxième zone et les P métriques fournies par le premier multiplicateur et inscrivant ces P métriques extrinsèques à la ligne j de la seconde zone ;-un circuit additionnant algébriquement les P métriques extrinsèques et les P métriques de la mémoire tampon ; -un deuxième multiplicateur polynomial (51) réalisant l'opération inverse de celle réalisée par le premier multiplicateur (49) sur le polynôme correspondant aux métriques fournies par le circuit d'addition; -un module cumulant les polynômes fournis par le deuxième multiplicateur (51) pour une même position (i, j) et inscrivant les métriques correspondant à la ligne j de la première zone de mémoire vive (41) lorsqu'un nombre de cumuls correspondant au nombre de coefficients non nuls mémorisé pour la position (i, j) a été effectué, le cumul des polynômes étant réinitialisé lors de l'inscription des métriques dans la première zone. 2. Circuit de décodage (4) selon la 1, comprenant un circuit de commande réinitialisant la seconde zone lorsque l'interface de réception inscrit les métriques dans la première zone. 3. Circuit de décodage (4) selon la 1 ou 2, dans lequel le module de contrôle parcourt la mémoire non volatile de sorte que les couples fournis ne correspondent pas à des lignes successives de la matrice de parité. 4. Circuit de décodage (4) selon la 3, dans lequel le module de contrôle parcourt la mémoire non volatile (ROMO, ROM1) de sorte que les lignes traitées successivement aient aussi peu que possible de coefficients non nuls en des positions identiques. 5. Circuit de décodage (4) selon la 3 ou 4, dans lequel le module de contrôle parcourt la mémoire non volatile de sorte que les couples fournis correspondent successivement à des lignes impaires, puis successivement à des lignes paires. 6. Circuit de décodage (4) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'interface de réception comprend un décodeur souple appliquant les métriques du canal reçues dans la première zone mémoire. 25 30
H,G
H03,G06
H03M,G06F
H03M 13,G06F 17
H03M 13/37,G06F 17/16
FR2889994
A1
UNITE PORTE-MOULE POUR MACHINE DE SOUFFLAGE DE CONTENEURS EN MATIERE THERMOFORMABLE
20,070,302
La présente invention concerne une unité porte-moule pour machine de soufflage de conteneur en matière thermoplastique. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit la structure et les composants principaux d'une machine de soufflage de conteneurs en matière thermoplastique. Un tel conteneur est d'abord produit sous forme d'une préforme qui comporte la quantité de matière nécessaire à la réalisation par moulage, de soufflage et ou étirage à l'intérieur d'un moule d'une forme initiale, qui a l'issue des opérations de soufflage et ou étirage, affectera la forme finale du conteneur désiré comme une bouteille. La préforme est, dans un exemple de réalisation classique, constituée par un tube creux de forme sensiblement cylindrique, fermé à une extrémité qui servira de fonds au conteneur de forme finale, et ouvert à l'autre extrémité qui servira de col au conteneur de forme finale. La préforme est introduite dans la machine de soufflage de conteneurs et présentée selon une première orientation, par exemple le col en haut, à l'entrée d'un four de chauffe qui va permettre d'élever la température de la préforme de façon à la rendre malléable avant les opérations de soufflage et/ou d'étirage, et de moulage de façon à appliquer ensuite la forme désirée au conteneur final. À cette fin, la préforme, chauffée à la sortie du four, est dirigée rapidement, de façon à ne pas se solidifier à nouveau, vers un ensemble de moules montés sur un plateau rotatif. Chaque moule associé au plateau rotatif de l'ensemble de moules concerné est composé d'une unité porte- moule et d'un moule proprement dit dont la partie supérieure est ouverte initialement de façon à permettre l'introduction de la préforme chauffé et d'un couvercle permettant de constituer un volume clos à l'intérieur du moule dans lequel la préforme chauffée a été introduite. Du fait que les préformes sont introduites dans la machine de soufflage à une cadence aussi élevée que possible, la durée pendant laquelle le moule est inactif doit être réduite au strict minimum. Du fait que le moule est monté sur un plateau rotatif, et que pour réduire les durées d'inactivité la rotation du plateau est exécutée à une vitesse aussi élevée que possible, on conçoit que les efforts auxquels sont soumis les moules sont extrêmement élevés. Par ailleurs, ainsi qu'on l'a décrit ci-dessus, chaque moule est réalisé en plusieurs parties, typiquement deux parties, articulées l'une sur l'autre de façon à être ouvertes lors de l'insertion de la préforme chauffée. Une fois celle-ci insérée dans l'espace qu'elle doit occuper, les deux parties de moule se referment et le couvercle supérieur venant s'adapter exactement en haut du moule, il est alors possible d'injecter de l'air sous pression à l'intérieur de la préforme insérée dans le moule clos, de façon à étirer la préforme chauffée et donc amollie en venant l'appliquer contre les parois intérieur des deux parties de moule fermées. Accessoirement, il est aussi précis d'utiliser une tige d'élongation qui pénètre le long de l'axe de symétrie de la préforme de façon à étirer celle-ci à l'intérieur du moule. Il en résulte donc que le moule reçoit une pression d'air chaud extrêmement élevée et donc un effort supplémentaire qui doit être compensé de façon à empêcher la déformation du moule lors du soufflage et ou de l'étirement. A défaut, la forme finale du conteneur soufflé et moulé n'est pas correcte et le conteneur doit être éliminé du lot de production, ce qui présente un coût de détection et d'élimination, mais aussi, le moule peut subir des déformations allant jusqu'à sa destruction. Dans l'état de la technique, on a déjà décrit un dispositif dénommé unité porte-moule à l'intérieur de laquelle les deux parties de moule sont fixées. L'unité porte-moule permet d'isoler les parties de moule de l'extérieur lors de l'opération de moulage d'une part et de manipuler les mouvements d'ouverture et de fermeture des parties de moule, d'autre part, en synchronisme avec le mouvement de rotation du plateau rotatif qui porte l'ensemble de moules associé à la machine de soufflage. Il en résulte que l'unité porte-moule joue aussi un rôle essentiel dans la rigidité de l'ensemble des parties de moule, tout en assurant une manipulation de la préforme et des parties de moule aussi précise et rapide que possible. À cette fin, l'état de la technique enseigne de former une unité portemoule comportant essentiellement un fonds et au moins deux parties portemoule adaptées: - - à entourer le fond de moule à leurs parties inférieures, et - - à supporter et soutenir les parties de moule. Dans l'état de la technique, il est connu de réaliser des plateaux rotatifs portant jusqu'à quarante-huit et même plus unités porte-moule identiques. Du fait que les vitesses de rotation sont extrêmement élevées d'une part, que les pressions régnant à l'intérieur des moule lors du soufflage sont extrêmement élevées, supérieures à 40 bar, les unités porte-moule doivent présenter suffisamment de matière rigide pour atteindre un degré de rigidité assurant un moulage correct du conteneur final. Or, jusqu'à présent un tel résultat a surtout été atteint en utilisant une quantité de matière supplémentaire, généralement en acier spécial, résistant à la fois à la chaleur, à la pression et à la force centrifuge produite lors de la rotation du plateau rotatif, à chaque fois que la cadence de production devait être augmentée. II en résulte qu'une unité porte-moule représente maintenant une masse considérable en mouvement, et que la fabrication, le transport d'une telle machine, sa maintenance, et encore son utilisation à des cadences élevées sont rendues plus difficiles si on veut obtenir une rigidité affectant positivement la qualité de moulage. L'invention apporte un perfectionnement aux unités porte-moule de l'état de la technique en ce que elle permet de réduire notablement la masse de matière nécessaire à l'obtention d'une rigidité suffisante pour une qualité de moulage donnée. En effet, la présente invention concerne une unité porte-moule caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un pan mobile en rotation, portant des oreilles d'articulation sur un premier bord et portant des oreilles de verrouillage sur un second bord. Le pan mobile comporte au moins une nervure permettant de rattacher au moins une oreille de verrouillage avec au moins une oreille d'articulation de sorte que la nervure apporte un renforcement de la rigidité de l'unité portemoule. Selon un aspect de l'invention, la largeur d'une nervure se raccordant à une oreille de verrouillage augmente lorsqu'on s'écarte de l'oreille de verrouillage. Selon un aspect de l'invention, la largeur d'une nervure se raccordant à une oreille d'articulation augmente lorsqu'on s'écarte de l'oreille d'articulation. Selon un aspect de l'invention, sur un pan mobile, une nervure issue d'une oreille d'articulation ou respectivement issue d'une oreille de verrouillage est raccordée par un pont de matière à au moins une nervure issue d'une oreille de verrouillage ou respectivement issue d'au moins une oreille d'articulation. Selon un aspect de l'invention, les nervures sont orientées de manière oblique relativement à l'axe central de l'unité porte-moule. Selon un aspect de l'invention, une oreille d'accrochage est reliée par plusieurs nervures à plusieurs oreilles d'articulation. Selon un aspect de l'invention, au moins une oreille de verrouillage sur un bord de verrouillage d'un pan mobile est constitué par une paire d'oreilles de verrouillage de sorte qu'un espace soit ménagé entre les deux oreilles pour l'intercalation d'une oreille de verrouillage d'un bord de verrouillage d'un autre pan de l'unité. Selon un aspect de l'invention, l'un des bords de verrouillage comporte une tige unique et une pluralité doigts, reliées chacune par une tige de liaison à ladite tige et les doigts étant destinées à pénétrer dans des perçages en regard des oreilles d'accrochage après la fermeture de l'unité porte-moule. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit et des figures parmi lesquelles: - - la figure 1 représente la mise en situation de quatre composants essentiels d'un mode particulier de réalisation d'une unité porte-moule selon l'invention; - - la figure 2 représente une partie d'une unité porte-moule selon un mode particulier de réalisation de l'invention vue du côté de son d'articulation d'ouverture; - - la figure 3 représente une vue en perspective de l'unité porte-moule de la figure 2 vue du côté de verrouillage pour un premier pan de l'unité porte-moule; et -- la figure 4 représente une vue en perspective de l'unité porte-moule de la figure 2 vue du côté de verrouillage pour un second pan de l'unité porte-moule. À la Figure 1, on a représenté la mise en situation de quatre composants essentiels d'un mode particulier de réalisation d'une unité porte-moule selon l'invention. L'unité porte-moule 1 de la figure 1 comporte deux pans 3 et 5, constitués par des plaques semi-cylindriques, présentant deux bords parallèles de direction verticale, un bord semi-circulaire inférieur destiné à venir border un fonds de moule 7, et un bord semi- circulaire supérieur destiné à former l'ouverture de l'unité porte-moule à travers laquelle la préforme et son dispositif de soufflage qui la supporte doit s'introduire lorsque l'unité porte-moule est ouverte. Pour éviter de surcharger sur les dessins suivants, on n'a pas représenté les deux parties de moule qui sont chacune montée sur la face semi cylindrique, visible à la figure 1, sur chacun des pans 3 et 5 de l'unité porte-moule 1. De même, le fond de moule 7 n'a pas été équipé de la partie fonds de moule proprement dite, qui est disposée sur la partie supérieure du fonds de moule 7. Chaque pan de moule comporte donc un bord portant des oreilles d'articulation, chaque oreille présentant un perçage destiné à recevoir un axe commun de charnière 9, et un espace vide étant prévu entre deux oreilles d'articulation sur un même bord de pan d'unité porte-moule, de façon à accueillir l'oreille réciproque de l'autre bord de l'autre pan de l'unité porte-moule. Le premier bord 13 du pan 3 à gauche porte quatre oreilles d'articulation respectivement 13 -- 1, 13 -- 2, 13 -- 3 et 13 -- 4. Le premier bord 11 du pan 5 à droite porte trois oreilles d'articulation, respectivement 11 - 1, 11 -- 2 et 11 -- 3. Une fois le montage du bord effectué, l'axe d'articulation 9 est inséré à travers les perçages non référencés des différentes oreilles de façon à constituer la charnière d'articulation de l'unité porte-moule. On conçoit ainsi que les deux pans puissent être mobiles l'un par rapport à l'autre autour de son axe commun de charnière 9 lors du fonctionnement de l'unité porte-moule assurant ainsi l'ouverture de l'unité porte-moule lors de l'éjection du conteneur moulé et de l'insertion de la préforme chauffée avant l'opération de soufflage. Le fond de moule 7 présente un bord périphérique 29 destiné à s'engager dans des gorges 27 des parties inférieures du pan 3 gauche et du pan 5 droite lorsque l'unité porte-moule est fermée. Lorsque l'unité portemoule est ouverte, le fond de moule 7 est descendu de façon à assurer le décollement du conteneur formé ainsi qu'aider à son transfert vers le conditionnement des conteneurs formés. Chaque pan de l'unité porte-moule présente ensuite un second bord destiné à porter des oreilles de verrouillage. Sur le second bord, dit bord de verrouillage, 15 du pan 3 gauche, on a représenté un ensemble de tiges composé d'une tige unique 19 et d'une pluralité de doigts de verrouillage 21 associées chacune par une tige de liaison comme la tige 23 à la tige unique 19 et mobilisées à l'aide d'une tirette 25 solidaire du bas de la tige 19. La tige 19 traverse plusieurs paires 15 -- 1,15 -- 2 et 15 -- 3 d'oreilles de verrouillage. Chaque paire d'oreilles de verrouillage, comme la paire 15 -- 1, comporte deux oreilles de verrouillage proprement dit, référencés a et b, dont l'espacement est calculé pour recevoir une oreille de verrouillage 17 -- 1 correspondant du second bord 17 ou bord de verrouillage du pan 5 mobile de droite. Lorsque l'unité porte-moule doit être fermée, la tirette 25 qui porte un suiveur de came non représenté, est animée d'un mouvement de descente qui entraîne chaque doigt 21 de verrouillage solidaire de la tige principale 19 par la tige horizontale 23, dans un mouvement de descente pour traverser des perçages sur les oreilles a et b de la paire d'oreilles 15 - 1 et de l'oreille qui s'engage entre eux, l'oreille 17-- 1 du bord de verrouillage du pan 5 de droite. Lors du déverrouillage, la tirette 25, entraînée par une came non représentée et disposée en relation avec le mouvement de rotation du plateau (non représenté) rotatif sur lequel est montée l'unité portemoule, est animée d'un mouvement de montée de sorte que les doigts 21 de verrouillage remontent et autorisent l'ouverture des deux pans 3 et 5 mobiles en rotation à l'aide d'un mécanisme d'ouverture d'unité portemoule non représenté à la figure 1. L'homme de métier se reportera aux documents publiés au nom du demandeur et qui décrivent les mécanismes d'ouverture d'unités porte-moule. Dans l'état de la technique, la disposition des oreilles de verrouillage d'une part et des oreilles d'articulation d'autre part est une mesure qui est réputée assurer une rigidité suffisante à condition d'utiliser des pans d'unité porte-moule suffisamment épais. Il en résulte, ainsi qu'on l'a déjà décrit, une augmentation de l'inertie de chaque unité portemoule ainsi que du plateau rotatif équipé. Selon l'invention, ainsi qu'il sera visible aux figures 2 à 4, la face externe, non visible à la figure 1, de chaque pan mobile en rotation de l'unité porte-moule est d'une épaisseur réduite de façon à limiter la quantité de matière nécessaire, mais est dotée de plusieurs rainures ou nervures de raidissement disposées ainsi qu'il va être décrit. A la Figure 2, une unité porte-moule selon un mode particulier de réalisation de l'invention a été représentée par l'arrière du côté de son articulation d'ouverture des pans 3 et 5 mobiles. Selon une disposition essentielle de l'invention, chaque oreille d'articulation de chaque pan mobile est associée à une nervure. Sur le pan 5 de la figure 2, trois oreilles d'articulation sont réparties de la manière suivante. Une oreille médian 11 - 2 d'une première largeur est entouré par deux oreilles latéraux haut 11-1 et bas 11-3 d'une seconde largeur, la première largeur étant supérieure à la dite seconde largeur. L'oreille médiane 11 - 2 est raccordée à une nervure 45 dont la largeur se réduit. Les deux oreilles extérieures 11-1 et 11-3 sont raccordées à leurs nervures 41 et 49. Les trois nervures successives 41, 45 et 49 sont donc séparées par deux rainures 43 et 47. Sur le pan 3 de la figure 2, quatre oreilles d'articulation sont réparties de la manière suivante. Chaque oreille d'articula- tion 13-1 à 13-4 est intercalée avec les trois oreilles d'articulation du pan 5. Les largeurs des quatre oreilles d'articulation 14-1 à 14-4 sont sensiblement identiques et chacune de ces oreilles d'articulation est raccordée aux nervures 31, 33, ou 39. La nervure 31 supérieure est d'une largeur croissante, ainsi que les nervures successives 41 à 49 sont donc séparées par deux rainures 43 et 47. A la Figure 3, on a représenté l'unité porte-moule de la figure 2, vue en perspective du côté du pan 5,. Les trois oreilles d'accrochage du bord d'accrochage du pan 5 sont de même largeur et le profil des rainures 43 et 47 qui séparent la nervure centrale 45 des nervures haute 41 et basse 49 augmentent lorsqu'on se rapproche des oreilles d'accrochage. A la Figure 3, on a aussi reporté les éléments permettant de réaliser le verrouillage de l'unité porte-moule lorsque celle-ci est fermée avant le début de l'opération de soufflage. Ils portent les mêmes numéros de référence que les éléments équivalents de la Figure 1 et ne seront pas plus décrits. Cependant, l'utilisation de ces éléments de verrouillage 19, 21, 25 concoure avec la disposition des nervures et rainures à la réalisation de l'objectif d'amélioration de la rigidité de l'ensemble. A la Figure 4, on a représenté l'unité porte-moule de la figure 2, vue en perspective du côté du pan 3, qui était vu à droite à la figure 2. Les trois paires d'oreilles d'accrochage comme la paire 15-1 avec ses oreilles a et b est raccordée à une unique nervure 51 tandis que la paire d'oreilles 15-2 est raccordée à une nervure 55. Les nervures 51-55 et 59ont des largeurs qui augmentent lorsque l'on s'éloigne de leur attache aux paires d'oreilles de verrouillage et inversement, les rainures 53 et 57 qui les sépare voient leur largeur se réduire ainsi qu'il est visible au dessin. En rapprochant les figures 3 et 4, on constate que selon une caractéristique de l'invention les nervures qui relient les oreilles de verrouillage aux oreilles d'articulation sur le pan 3 mobile sont disposées de façon à affecter un zigzag. Il en résulte que les efforts sont transmis de la paire centrale de verrouillage 15-2 vers les deux oreilles d'articulation haut 13-2 et 13-1 par la paire de nervures 33 et 31 accrochée par la nervure 55 et vers les deux oreilles d'articulation bas 13-3 et 13-4 par la nervure 39 (voir aux figures 2 et 4). De plus, la paire d'oreilles de verrouillage 15-1 haute à la Figure 4 est reliée par la nervure 51 à la paire de nervures 31 et 33 de sorte que les efforts sur cette paire d'oreilles de verrouillage 15-1 sont transmis à la paire d'oreilles d'articulation supérieur 13-1 et 13-2 par les deux rainures 31 et 33 qui sont reliés à la nervure 51 par un pont de matière 35. De plus, la paire d'oreilles de verrouillage 15-3 basse à la figure 4 est reliée par la nervure 59 à la nervures 39 de sorte que les efforts sur cette paire d'oreilles de verrouillage 15-3 sont transmis à la paire d'oreilles d'articulation inférieurs 13-3 et 13-4 par la rainure 39 qui est reliée à la nervure 59 et à la nervure 55. Particulièrement, l'intercalation entre les deux oreilles a et b de chaque paire d'oreilles de verrouillage sur l'un des bords avec une oreilles unique de verrouillage sur l'autre bord assure une répartition équilibrée des efforts à chaque plan central de verrouillage lorsque l'unité porte-moule est fermée. Cette disposition concoure à la rigidité de l'ensemble quand on réalise un croisement des reports d'efforts à l'aide des nervures vers plusieurs oreilles d'articulation. De plus, le report des efforts a été orienté selon des directions obliques relativement à l'axe central de l'unité porte-moule grâce à la disposition des nervures obliques et/ou en zig-zag qui ont été décrites ci-dessus
La présente invention concerne une unité porte-moule pour machine de soufflage de conteneur en matière thermoplastique.L'unité porte-moule est destinée à équiper une machine de fabrication de conteneurs obtenus par moulage et soufflage, et le cas échéant par élongation, sur la base d'une préforme en matériau thermoplastique. L'unité comporte au moins un pan (3, 5) mobile en rotation, portant des oreilles d'articulation (sur un premier bord et portant des oreilles de verrouillage (17 ; 15) sur un second bord, le pan mobile comportant au moins une nervure (31, 33, 39 ; 41, 45, 49) permettant de rattacher au moins une oreille de verrouillage avec au moins une oreille d'articulation de sorte que la nervure apporte un renforcement de la rigidité de l'unité porte-moule.
1 - Unité porte-moule pour machine de fabrication de conteneurs obtenues par soufflage ou étirage- soufflage, et le cas échéant par élongation, sur la base d'une préforme en matériau thermoplastique, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un pan (3, 5) mobile en rotation, portant des oreilles d'articulation (sur un premier bord et portant des oreilles de verrouillage (17; 15) sur un second bord, le pan mobile comportant au moins une nervure (31, 33, 39; 41, 45, 49) permettant de rattacher au moins une oreille de verrouillage avec au moins une oreille d'articulation de sorte que la nervure apporte un renforcement de la rigidité de l'unité porte-moule. 2 Unité porte-moule selon la 1, caractérisée en ce que la largeur d'une nervure (45) se raccordant à une oreille de verrouillage (17-2) augmente lorsqu'on s'écarte de l'oreille de verrouillage. 3 Unité porte-moule selon la 1 ou selon la 2, caractérisée en ce que la largeur d'une nervure (33) se raccordant à une oreille d'articulation (13-2) augmente lorsqu'on s'écarte de l'oreille d'articulation. 4 Unité porte-moule selon la 3, caractérisée en ce que, sur un pan (3) mobile, une nervure issue (33) d'une oreille d'articulation (13-2) ou respectivement issue (55) d'une oreille de verrouillage (15-2) est raccordée par un pont de matière (35, 37) à au moins une nervure issue (51, 55) d'une oreille de verrouillage (15-1, 15- 2) ou respectivement issue (33, 39) d'au moins une oreille d'articulation (13-2, 13-3). Unité porte-moule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les nervures sont orientées de manière oblique relativement à l'axe central de l'unité porte-moule. 6 Unité porte-moule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que une oreille d'accrochage est reliée par plusieurs nervures à plusieurs oreilles d'articulation. 7 Unité porte-moule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que au moins une oreille de verrouillage sur un bord de verrouillage d'un pan mobile est constitué par une paire d'oreille de verrouillage de sorte qu'un espace soit ménagé entre les deux oreilles (a, b) pour l'intercalation d'une oreille de verrouillage d'un bord de verrouillage d'un autre pan de l'unité. 8 Unité porte-moule selon la 7, caractérisé en ce que l'un des bords de verrouillage comporte une tige unique (19) et une pluralité de doigts (21), reliés chacun par une tige de liaison (23) à ladite tige (19) et les doigts étant destinées à pénétrer dans des perçages en regard des oreilles d'accrochage après la fermeture de l'unité porte-moule.
B
B29
B29C
B29C 49
B29C 49/56
FR2896779
A1
DISPOSITIF D'EXTRACTION D'UN PRODUIT ALIMENTAIRE D'UN RECIPIENT, TEL QU'UN BLOC DE FOIE GRAS ENTIER, SYSTEME DE CONDITIONNEMENT ET PROCEDE D'EXTRACTION DE CE PRODUIT
20,070,803
PRODUIT. 5 La présente invention concerne un dispositif d'extraction d'un produit alimentaire d'un récipient, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, un système de conditionnement d'un tel produit comprenant ce récipient et ce dispositif, et un procédé d'extraction de ce produit au moyen de 10 ce dispositif. L'invention s'applique d'une manière générale au démoulage de produits à consistance gélatineuse, notamment des blocs de foie gras ou des foies gras entiers, mais également des terrines ou des pâtés, à titre non limitatif. Il est connu, pour extraire d'un bocal de conservation un 15 produit alimentaire à consistance gélatineuse malaisé à démouler, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, d'utiliser un dispositif d'extraction coulissant de type comportant deux tiges d'extraction plates diamétralement opposées qui sont adaptées pour être montées contre les parois latérales du bocal. Ces tiges s'étendent usuellement à angle droit à partir d'un support 20 disposé sur le fond du bocal et recevant le produit alimentaire. Ces deux tiges se terminent par des moyens de préhension pour permettre, via une traction de celles-ci, le démoulage du produit disposé sur le support au contact de la paroi latérale du bocal. Le document FR-A-2 858 598 présente un tel dispositif d'extraction. 25 Un inconvénient majeur du dispositif d'extraction décrit dans ce document est que la traction exercée sur les tiges en vue de faire coulisser le support vers le col du bocal s'accompagne de la formation d'un vide d'air entre ce support et le fond dudit bocal, ce qui contribue à rendre malaisé le coulissement du support recouvert du produit du fait d'un effet de ventouse 30 résultant de ce vide d'air et, par conséquent, le démoulage dans de bonnes conditions de ce produit. 2 Un but de la présente invention est de proposer un dispositif d'extraction d'un produit alimentaire, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, hors d'un récipient qui est délimité par un fond et un col reliés entre eux par une paroi latérale et à l'intérieur duquel ledit dispositif est adapté pour être monté coulissant, ledit dispositif comportant un support pour ledit produit épousant sensiblement ladite paroi et des tiges d'extraction qui s'étendent à angle droit à partir d'un bord périphérique dudit support et qui présentent chacune une face externe tournée vers l'extérieur dudit support, qui remédie à cet inconvénient en étant pratique et efficace d'utilisation pour l'obtention d'un démoulage aisé et respectant l'intégrité du produit alimentaire. A cet effet, un dispositif d'extraction selon l'invention est tel que la face externe de chaque tige présente au moins une nervure qui est destinée à être montée au contact de ladite paroi et une zone en retrait de ladite ou chaque nervure de part et d'autre de celle-ci qui est adaptée pour laisser circuler de l'air entre chaque tige et ladite paroi, de sorte à maintenir une pression d'air suffisante entre ledit support et ledit fond lors du coulissement vers ledit col dudit support pourvu dudit produit via une traction exercée sur lesdites tiges. Par tige, on entendra de manière connue dans la présente description une pièce allongée d'épaisseur et de largeur réduites. On notera que chaque tige selon la présente invention présente une face externe qui n'est pas plane, contrairement aux tiges d'extraction utilisées dans l'art antérieur, mais qui est nervurée dans la direction longitudinale de la tige perpendiculaire au plan dudit support. Quant à la face interne de chaque tige, qui est tournée vers l'intérieur dudit support, elle peut présenter une surface plane ou bien en arc de cylindre. Cette face externe nervurée longitudinalement qui caractérise chaque tige d'extraction selon l'invention favorise la circulation d'air entre la paroi latérale du récipient et le produit à démouler, évitant ainsi tout vide d'air en dessous du support lors de la traction exercée sur les tiges, ce qui permet d'améliorer la praticité de l'opération de démoulage par suppression de l'effet de ventouse rencontré dans l'art antérieur. On notera que ladite ou chaque nervure formée sur la face externe de chaque tige peut être continue ou discontinue dans la direction longitudinale de celle-ci. Avantageusement, lesdites tiges sont au nombre de deux, 5 étant symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe central de symétrie dudit support. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite zone en retrait de ladite face externe peut comporter au moins deux rainures longitudinales s'étendant parallèlement à ladite ou chaque nervure. 10 Avantageusement, ladite ou chaque nervure est reliée auxdites rainures de sorte à conférer à ladite face externe une surface ondulée d'amplitude maximale au sommet de ladite ou chaque nervure. De préférence, ladite face externe de chaque tige comprend une unique nervure centrale qui définit un axe longitudinal de symétrie pour 15 cette tige. A titre encore plus préférentiel, lesdites rainures sont au nombre de deux et sont chacune délimitées transversalement par ladite nervure centrale et par un bord latéral de ladite face externe prévu en retrait du sommet de ladite nervure. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit bord périphérique dudit support peut être de forme elliptique, par exemple circulaire, ladite ou chaque nervure pouvant être de section sensiblement en arc d'ellipse, par exemple en arc de cercle, de sorte à pouvoir coulisser d'une manière sensiblement tangentielle sur ladite paroi latérale (i.e. via un contact 25 sensiblement linéaire). De préférence, ladite nervure centrale présente une largeur qui est inférieure ou égale à 50 % de la largeur totale de ladite face externe de chaque tige. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdites tiges 30 peuvent être pourvues de moyens de préhension en vue de les faire coulisser sur ladite paroi latérale. 4 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de préhension comportent des pattes souples formant des oreilles pour l'insertion de doigts, lesdites pattes étant respectivement articulées sur les extrémités libres desdites tiges. Conformément à ce premier mode, lesdites pattes s'étendent obliquement l'une vers l'autre à partir desdites tiges correspondantes et en s'éloignant dudit col. On notera que cette articulation permet de replier ou de déployer les pattes souples en dessous ou au-dessus dudit col, selon que l'on souhaite fermer le récipient ou en extraire son contenu, respectivement. Selon un second mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de préhension comportent au moins une anse plane qui est parallèle audit support et qui relie les extrémités libres desdites tiges entre elles. Conformément à ce second mode, lesdits moyens de préhension comportent une unique anse plane adaptée pour épouser sensiblement le demi-périmètre interne dudit col, telle qu'une anse en demi-cercle. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit support peut être ajouré en son centre, de sorte à présenter sensiblement une forme 20 de couronne. Un système de conditionnement selon l'invention d'un produit alimentaire, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, comprend un récipient et ledit dispositif d'extraction dudit produit qui est monté coulissant à l'intérieur dudit récipient et qui est tel que défini ci-dessus. Selon une autre caractéristique de l'invention, la paroi latérale dudit récipient présente avantageusement une forme sensiblement cylindrique et se termine par un col fileté destiné à recevoir par vissage un couvercle, ladite ou chaque nervure étant en contact sensiblement tangentiel (i.e. linéaire) avec ladite paroi latérale. Selon ledit premier mode de réalisation de l'invention, le système de conditionnement comprend des moyens de préhension dudit dispositif qui comportent deux pattes souples formant des oreilles pour 25 30 l'insertion de doigts, lesdites pattes étant respectivement articulées contre ledit col sur les extrémités libres desdites tiges. Selon ledit second mode de réalisation de l'invention, le système de conditionnement comprend des moyens de préhension dudit 5 dispositif qui comportent au moins une anse plane parallèle audit support qui relie les extrémités libres desdites tiges entre elles, ladite anse épousant sensiblement la demi-circonférence interne dudit col. Le procédé d'extraction selon l'invention d'un produit alimentaire à consistance gélatineuse, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, hors d'un récipient à l'intérieur duquel ledit produit est moulé en épousant sensiblement la paroi latérale dudit récipient, comprend l'exercice d'une traction sur des tiges d'extraction qui s'étendent à l'intérieur de ladite paroi à angle droit à partir d'un bord périphérique d'un support recevant ledit produit, pour faire coulisser ce dernier entre un fond et un col dudit récipient reliés entre eux par ladite paroi. Selon l'invention, ce procédé d'extraction comprend un coulissement desdites tiges sur ladite paroi de telle manière que seule une ou plusieurs nervure(s) de la face externe de chaque tige coulisse au contact de ladite paroi, pour maintenir une pression d'air suffisante entre ledit support et ledit fond lors du coulissement vers ledit col dudit support recevant ledit produit. D'autres caractéristiques, avantages et détails de la présente invention ressortiront à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en référence avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique en perspective et en transparence d'un système de conditionnement selon un premier mode de réalisation de l'invention comprenant un récipient contenant un dispositif d'extraction selon ce premier mode, la figure 2 est une vue en perspective du dispositif d'extraction illustré à la figure 1, 6 la figure 3 est vue en coupe longitudinale selon le plan III-III de la figure 4 du dispositif d'extraction correspondant, la figure 4 est une vue de côté en élévation du dispositif d'extraction illustré à la figure 3, la figure 5 est une vue de dessus du dispositif d'extraction illustré aux figures 3 et 4, la figure 6 est une vue schématique en perspective et en transparence d'un système de conditionnement selon un second mode de réalisation de l'invention comprenant un récipient contenant un dispositif 10 d'extraction selon ce second mode, la figure 7 est une vue en perspective du dispositif d'extraction illustré à la figure 6, la figure 8 est une vue de côté en élévation du dispositif d'extraction illustré à la figure 7, 15 la figure 9 est une vue en coupe selon le plan IX-IX de la figure 8 du dispositif d'extraction correspondant, et la figure 10 est un médaillon représentant une vue en coupe agrandie d'un détail du dispositif d'extraction de la figure 9. Le système de conditionnement 1 illustré à la figure 1 20 comprend un récipient 2 de type bocal comportant un fond 3 circulaire se prolongeant par une paroi latérale 4 cylindrique, laquelle se termine par un col fileté 5 également circulaire, et un dispositif d'extraction 6 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le dispositif d'extraction 6 comporte, dans cet exemple de 25 réalisation, un support 7 ajouré en forme de couronne et deux tiges d'extraction 8a et 8b diamétralement opposées s'étendant à angle droit à partir du bord circulaire 7a du support 7. Chaque tige 8a, 8b est pourvue à son extrémité libre d'une patte souple de préhension 9a, 9b de type oreille présentant un orifice oblong 10a, 10b pour permettre l'insertion d'un doigt de 30 l'utilisateur, en vue de la traction de la tige 8a, 8b correspondante. Comme cela est visible à la figure 1, l'articulation entre les pattes souples 9a, 9b et les tiges 8a, 8b correspondantes est située à 7 l'emplacement du col 5 du récipient 2, et cette articulation permet de replier ou de déployer les pattes souples 9a, 9b en dessous ou au-dessus de ce col 5, selon que l'on souhaite fermer le récipient 2 via un couvercle (non illustré) ou en extraire son contenu en saisissant ces pattes 9a et 9b, respectivement. A la figure 2 est notamment visible la face externe 11a de l'une des deux tiges d'extraction 8a (seule la face interne 12b de l'autre tige 8b est visible, sa face externe 11 b étant identique à la face externe 11 a). La figure 3 illustre la structure nervurée de la face externe 11 a, 11 b relative à chaque tige 8a, 8b montée sur le support 7, cette structure nervurée s'étendant dans la direction longitudinale de chaque tige 8a, 8b et se prolongeant sur la face externe 13a, 13b de chaque patte 9a, 9b. Les figures 4 et 5 montrent en combinaison la forme ondulée de la face externe 11 a, 11 b de chaque tige 8a, 8b. Sur cette face externe 11 a, 11 b sont formées une nervure centrale longitudinale 14a, 14b de section en arc de cercle et deux rainures 15a, 15b de section également en arc de cercle mais à bords 16a, 16b aplatis. Chaque rainure 15a, 15b est délimitée transversalement par la nervure centrale 14a, 14b et par un bord latéral 16a, 16b de la face externe 11 a, 11 b. Comme cela est visible à la figure 5, ce bord latéral 16a, 16b est formé en retrait du sommet de la nervure 14a, 14b, de sorte que chaque tige 8a, 8b soit en contact tangentiel (i.e. linéaire dans la direction longitudinale de la tige 8a, 8b) avec la paroi latérale 4 du récipient 2 uniquement par le sommet de la nervure 14a, 14b. La figure 4 illustre en outre le rapport de la largeur I de la nervure centrale 14a sur la largeur totale L de la face externe l la de chaque tige 8a, 8b : ce rapport est dans cet exemple sensiblement égal à 25 %. Dans cet exemple préférentiel de la figure 5, on voit en outre que le sommet de cette nervure 14a, 14b est situé légèrement à l'extérieur du bord circulaire 7a du support 7, en vue d'assurer le contact tangentiel précité sur la paroi latérale 4. Le système de conditionnement 101 illustré à la figure 6 comprend un récipient 102 de type bocal comportant un fond 103 circulaire se prolongeant par une paroi latérale 104 cylindrique, laquelle se termine par un 8 col fileté 105 également circulaire, à l'instar du récipient 2 de la figure 1, et ce système 101 comprend également un dispositif d'extraction 106 selon un second mode de réalisation de l'invention. Comme illustré aux figures 6 et 7, le dispositif d'extraction 106 comporte, à l'instar du dispositif 6, un support 107 ajouré en forme de couronne et deux tiges d'extraction 108a et 108b diamétralement opposées s'étendant à angle droit à partir du bord circulaire 107a du support 107. Mais à la différence du dispositif 6 selon le premier mode de l'invention, les deux tiges 108a et 108b sont reliées entre elles par une anse plane unique 109 en forme de demi-cercle s'étendant horizontalement (i.e. parallèlement au support 107) en regard et à l'intérieur du col 105 du récipient 102. Via un seul effort de traction exercé sur cette anse 109, il est ainsi possible de faire coulisser solidairement les deux tiges 108a, 108b. A la figure 7 est notamment visible la face externe 111a de l'une des deux tiges d'extraction 108a (seule la face interne 112b de l'autre tige 108b est visible, sa face externe 111 b étant identique à la face externe 111a). Les figures 8 à 10 illustrent en combinaison la structure nervurée et onduiée de la face externe 111a, 111 b relative à chaque tige 108a, 108b montée sur le support 107, cette structure nervurée s'étendant dans la direction longitudinale de chaque tige 108a, 108b. A l'instar de la face externe 11 a, 11 b de chaque tige 8a, 8b, on voit sur le médaillon de la figure 10 que sur la face externe 111a, 111 b sont formées une nervure centrale longitudinale 114a, 114b de section en arc de cercle de rayon R1 et deux rainures 115a, 115b de section également en arc de cercle de rayon R2 mais à bords 116a, 116b aplatis. Chaque rainure 115a, 115b est délimitée transversalement par la nervure centrale 114a, 114b et par un bord latéral 116a, 116b de la face externe 111a, 111b. Comme cela est visible aux figures 9 et 10, ce bord latéral 116a, 116b est formé en retrait du sommet de la nervure 114a, 114b, de sorte que chaque tige 108a, 108b soit en contact tangentiel (i.e. linéaire dans la direction longitudinale de la tige 9 108a, 108b) avec la paroi latérale 104 du récipient 102 uniquement par le sommet de la nervure 114a, 114b. La figure 10 illustre également la forme en arc de cylindre de la face interne 112a, 112b de chaque tige 108a, 108b (d'épaisseur e entre chaque bord 116a, 116b et la face interne 112a, 112b en regard), ainsi que le rapport de la largeur I de la nervure centrale 114a, 114b sur la largeur totale L de la face externe 111a, 111 b de chaque tige 108a, 108b : ce rapport est dans cet exemple sensiblement égal à 30 %. Pour extraire un produit alimentaire, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, du récipient 2, 102 au moyen du dispositif d'extraction 6 ou 106 préalablement disposé à l'intérieur de ce récipient 2, 102 de sorte que le support 7, 107 repose sur le fond 3, 103 et soit pourvu du produit alimentaire, on commence par retirer le couvercle du col fileté 5, 105 du récipient 2, 102 puis on saisit avec les doigts les moyens de préhension du dispositif 6, 106 - constitués des deux pattes 9a, 9b pour le dispositif 6 et de l'anse 109 pour le dispositif 106. On exerce alors une force de traction ascendante sur ces moyens de préhension dans le sens de la flèche F (voir figures 1 et 6) de sorte à faire coulisser les deux tiges 8a et 8b, 108a et 108b le long de la paroi latérale 4, 104 du récipient 2, 102 et en direction du col 5, 105. On notera que la nervure centrale 14a, 14b ou 114a, 114b favorise la circulation de l'air entre la paroi 4, 104 du récipient 2, 102 et le dispositif 6, 106 lors de cette traction, ce qui permet d'éviter de former un vide d'air en dessous du support 7, 107 et donc de faciliter le coulissement précité. Lorsque le produit alimentaire se trouve à la hauteur du col 5, 105, on l'extrait du support 7, 107 en totalité ou en partie par des moyens appropriés puis, après avoir replacé la partie restante éventuelle sur le support 7, 107, on fait coulisser ce dernier en sens inverse dans le sens de la flèche F' (voir figures 1 et 6) via une poussée exercée sur lesdits moyens de préhension pour le disposer à nouveau sur le fond 3, 103 du récipient 2, 102
La présente invention concerne un dispositif d'extraction d'un produit alimentaire d'un récipient, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, un système de conditionnement d'un tel produit comprenant ce récipient et ce dispositif, et un procédé d'extraction de ce produit au moyen de ce dispositif.Un dispositif (6) selon l'invention d'extraction de ce produit d'un récipient qui est délimité par un fond et un col reliés entre eux par une paroi latérale et à l'intérieur duquel le dispositif est adapté pour être monté coulissant, comporte un support (7) pour le produit épousant sensiblement la paroi et des tiges d'extraction (8a et 8b) qui s'étendent à partir du support et qui présentent chacune une face externe (11a, 11b).Ce dispositif est tel que la face externe de chaque tige présente au moins une nervure (14a) qui est destinée à être montée au contact de la paroi et une zone en retrait de la ou chaque nervure de part et d'autre de celle-ci qui est adaptée pour laisser circuler de l'air entre chaque tige et la paroi, de sorte à maintenir une pression d'air suffisante entre le support et le fond lors du coulissement vers le col du support via une traction exercée sur les tiges.
1) Dispositif d'extraction (6, 106) d'un produit alimentaire, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, hors d'un récipient (2, 102) qui est délimité par un fond (3, 103) et un col (5, 105) reliés entre eux par une paroi latérale (4, 104) et à l'intérieur duquel ledit dispositif est adapté pour être monté coulissant, ledit dispositif comportant un support (7, 107) pour ledit produit épousant sensiblement ladite paroi et des tiges d'extraction (8a et 8b, 108a et 108b) qui s'étendent à angle droit à partir d'un bord périphérique (7a, 107a) dudit support et qui présentent chacune une face externe (11a, 11b ou 111a, 111b) tournée vers l'extérieur dudit support, caractérisé en ce que la face externe de chaque tige présente au moins une nervure (14a, 14b ou 114a, 114b) qui est destinée à être montée au contact de ladite paroi et une zone en retrait (15a, 15b, 16a, 16b ou 115a, 115b, 116a, 116b) de ladite ou chaque nervure de part et d'autre de celle-ci qui est adaptée pour laisser circuler de l'air entre chaque tige et ladite paroi, de sorte à maintenir une pression d'air suffisante entre ledit support et ledit fond lors du coulissement vers ledit col dudit support pourvu dudit produit via une traction exercée sur lesdites tiges. 2) Dispositif d'extraction (6, 106) selon la 1, caractérisé en ce que ladite zone en retrait (15a, 15b, 16a, 16b ou 115a, 115b, 116a, 116b) de ladite face externe (11 a, 11 b ou 111a, 111b) comporte au moins deux rainures longitudinales (15a, 15b ou 115a, 115b) s'étendant parallèlement à ladite ou chaque nervure (14a, 14b ou 114a, 114b). 3) Dispositif d'extraction (6, 106) selon la 2, caractérisé en ce que ladite ou chaque nervure (14a, 14b ou 114a, 114b) est reliée auxdites rainures (15a, 15b ou 115a, 115b) de sorte à conférer à ladite face externe (11 a, 11 b ou 111a, 111b) une surface ondulée d'amplitude maximale au somrnet de ladite ou chaque nervure.Il 4) Dispositif d'extraction (6, 106) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ladite face externe (11 a, 11 b ou 111a, 111b) de chaque tige (8a et 8b, 108a et 108b) comprend une unique nervure centrale (14a, 14b ou 114a, 114b) qui définit un axe longitudinal de symétrie 5 pour cette tige. 5) Dispositif d'extraction (6, 106) selon les 3 et 4, caractérisé en ce que lesdites rainures (15a, 15b ou 115a, 115b) sont au nombre de deux et sont chacune délimitées transversalement par ladite 10 nervure centrale (14a, 14b ou 114a, 114b) et par un bord latéral (16a, 16b ou 116a, 116b) de ladite face externe (11 a, 11 b ou 111a, 111b) prévu en retrait du sommet de ladite nervure. 6) Dispositif d'extraction (6, 106) selon une des 15 précédentes, caractérisé en ce que ledit bord périphérique (7a, 107a) dudit support (7, 107) est de forme elliptique, par exemple circulaire, ladite ou chaque nervure (14a, 14b ou 114a, 114b) étant de section sensiblement en forme d'arc d'ellipse, par exemple d'arc de cercle, de sorte à pouvoir coulisser d'une manière sensiblement tangentielle sur ladite paroi latérale (4, 104). 20 7) Dispositif d'extraction (6, 106) selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite nervure centrale (14a, 14b ou 114a, 114b) présente une largeur (I) qui est inférieure ou égale à 50 % de la largeur totale (L) de ladite face externe (11 a, 11 b ou 111a, 111b) de chaque tige (8a et 8b, 25 108a et 108b). 8) Dispositif d'extraction (6, 106) selon une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites tiges (8a et 8b, 108a et 108b) sont au nombre de deux, étant symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe 30 central de symétrie dudit support (7, 107). 9) Dispositif d'extraction (6, 106) selon une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites tiges (8a et 8b, 108a et 108b) sont pourvues de moyens de préhension (9a et 9b ou 109) en vue de les faire coulisser sur ladite paroi latérale (4, 104). 10) Dispositif d'extraction (6) selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de préhension comportent des pattes souples (9a, 9b) formant des oreilles pour l'insertion de doigts, lesdites pattes étant respectivement articulées sur les extrémités libres desdites tiges (8a et 8b). 11) Dispositif d'extraction (6) selon les 8 et 10, caractérisé en ce que lesdites pattes (9a, 9b) s'étendent obliquement l'une vers l'autre à partir desdites tiges (8a et 8b) correspondantes et en s'éloignant dudit col (5). 12) Dispositif d'extraction (106) selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de préhension comportent au moins une anse plane (109) qui est parallèle audit support (107) et qui relie les extrémités libres desdites tiges (108a et 108b) entre elles. 13) Dispositif d'extraction (106) selon les 8 et 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de préhension comportent une unique anse plane (109) adaptée pour épouser sensiblement le demi- périmètre interne dudit col (105), telle qu'une anse en demi-cercle. 14) Dispositif d'extraction (6, 106) selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit support (7, 107) est ajouré en son centre, de sorte à présenter sensiblement une forme de couronne. 13 15) Système de conditionnement (1, 101) d'un produit alimentaire, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, comprenant un récipient (2, 102) et un dispositif d'extraction (6, 106) dudit produit monté coulissant à l'intérieur dudit récipient, caractérisé en ce que ledit dispositif est tel que défini à l'une des précédentes. 16) Système de conditionnement (1, 101) selon la 15, caractérisé en ce que la paroi latérale (4, 104) dudit récipient (2, 102) présente une forme sensiblement cylindrique et se termine par un col fileté (5, 105), ladite ou chaque nervure (14a, 14b ou 114a, 114b) étant en contact sensiblement tangentiel avec ladite paroi latérale. 17) Système de conditionnement (1) selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de préhension dudit dispositif (6) qui comportent deux pattes souples (9a et 9b) formant des oreilles pour l'insertion de doigts, lesdites pattes étant respectivement articulées contre ledit col (5) sur les extrémités libres desdites tiges (8a et 8b). 18) Système de conditionnement (101) selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de préhension dudit dispositif (106) qui comportent au moins une anse plane (109) parallèle audit support (107) qui relie les extrémités libres desdites tiges (1O8a, 1O8b) entre elles, ladite anse épousant sensiblement la demi-circonférence interne dudit col (105). 19) Procédé d'extraction d'un produit alimentaire à consistance gélatineuse, tel qu'un bloc de foie gras ou un foie gras entier, hors d'un récipient (2, 102) à l'intérieur duquel ledit produit est moulé en épousant sensiblement la paroi latérale (4, 104) dudit récipient, ledit procédé comprenant l'exercice d'une traction sur des tiges d'extraction (8a, 8b ou 1O8a, 1O8b) qui s'étendent à l'intérieur de ladite paroi à angle droit à partir d'un bord périphérique (7a, 1O7a) d'un support (7, 107) recevant ledit produit, 14 pour faire coulisser ce dernier entre un fond (3, 103) et un col (5, 105) dudit récipient reliés entre eux par ladite paroi, caractérisé en ce qu'il comprend un coulissement desdites tiges sur ladite paroi de telle manière que seule une ou plusieurs nervure(s) (14a, 14b ou 114a, 114b) de la face externe (11 a, 11 b ou 111a, 111b) de chaque tige coulisse au contact de ladite paroi, pour maintenir une pression d'air suffisante entre ledit support et ledit fond lors du coulissement vers ledit col dudit support recevant ledit produit.
B
B65
B65D
B65D 83,B65D 25
B65D 83/00,B65D 25/38
FR2899297
A1
EMBRAYAGE DE PRISE DE FORCE POUR UN VEHICULE DE TRAVAIL ET APPAREIL D'ACTIONNEMENT POUR CELUI-CI.
20,071,005
La présente invention se rapporte à un appareil d'actionnement pour un embrayage de prise de force monté dans un véhicule de travail tel qu'un tracteur agricole. Une structure d'actionnement d'embrayage de prise de force pour un tracteur agricole est décrite par exemple dans le document JP2005-83488. Dans cette construction, un frein de prise de force est disposé en aval (par rapport à une direction de transmission de puissance) d'un embrayage de prise de force du type multidisque qui est actionné de manière hydraulique. Le frein de prise de force peut être actionné pour une opération de freinage, en association avec un mouvement d'un élément de piston d'actionnement d'embrayage inclus dans l'embrayage de prise de force dans une direction de désengagement d'embrayage, en empêchant ainsi une rotation par inertie continue d'un outil qui a été déconnecté de la transmission de prise de force. La structure d'actionnement d'embrayage de prise de force ci-dessus procure des actionnements d'embrayage et des actionnements de freinage puissants grâce à la force hydraulique. Cette construction exige cependant des composants hydrauliques tels que des soupapes de commutation d'actionnement d'embrayage, des conduites d'huile, etc. La construction tend donc à être compliquée et coûteuse. La présente invention a été réalisée au vu de l'état de l'art décrit ci-dessus. Selon la présente invention, il est proposé un embrayage de prise de force pour un véhicule de travail et une structure d'actionnement pour l'embrayage de prise de force, comportant : un embrayage de prise de force ayant un élément d'embrayage et recevant une puissance d'entraînement en provenance d'un moteur ; 5 une commande d'embrayage reliée mécaniquement à l'élément d'embrayage afin d'actionner manuellement l'embrayage de prise de force par l'intermédiaire de l'élément d'embrayage ; un frein de prise de force disposé en aval de l'embrayage de prise de force -a.t.,ùp--,_ . à une direction Pa dans laquelle de la puissance est transmise, le frein de prise de force étant mobile vers une position de freinage en association avec une opération de désengagement 10 d'embrayage de l'élément d'embrayage ; et des moyens de retenue de commande destinés à retenir la commande d'embrayage dans une position de désengagement d'embrayage. Avec la construction décrite ci-dessus, en 15 désengageant la commande d'embrayage reliée mécaniquement à l'élément d'embrayage et en retenant la commande dans cette position, il est possible de maintenir l'application d'une force de freinage, en aval de l'embrayage de prise de force, dans la ligne de transmission de prise de force 20 déconnectée de la transmission de puissance, de telle sorte que la rotation par inertie continue de l'outil entraîné par prise de force après le désengagement d'embrayage peut être évitée d'une manière fiable. 25 La figure 1 est une vue de côté générale d'un tracteur, La figure 2 est une vue de côté en coupe verticale montrant une construction de transmission, La figure 3 est une vue de côté montrant un train 30 d'engrenage inclus dans la construction de transmission, La figure 4 est une vue de côté en coupe verticale montrant un embrayage de prise de force dans une condition engagée d'embrayage, La figure 5 est une vue de côté en coupe verticale montrant l'embrayage de prise de force dans une condition désengagée d'embrayage, La figure 6 est une vue de côté montrant une construction d'actionnement d'embrayage de prise de force dans la condition engagée d'embrayage, La figure 7 est une vue de côté montrant la construction d'actionnement d'embrayage de prise de force dans la condition désengagée d'embrayage, La figure 8 est une vue de face en coupe verticale montrant la construction d'actionnement d'embrayage de prise de force, et La figure 9 est une vue en plan montrant une autre forme de réalisation de moyens de retenue de commande inclus dans la construction d'actionnement d'embrayage de prise de force. Des formes de réalisation préférées de l'invention vont être décrites en se référant aux dessins annexés. La figure 1 montre une vue de côté générale d'un tracteur agricole à quatre roues motrices comme exemple de véhicule de travail. Dans ce tracteur agricole, afin de former un corps de véhicule, un carter d'embrayage 2 relié à un côté arrière d'un moteur 1 et un carter de transmission 3 sont reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un châssis 4 fabriqué en tôle. Un châssis avant 5 s'étendant vers l'avant depuis un côté inférieur du moteur 1 supporte un carter d'essieu avant 7 supportant des roues avant directrices 6, en permettant une action de roulis du carter d'essieu avant 7 par rapport à celui-ci. Des roues arrière 8 sont montées au niveau d'une partie arrière du carter de transmission 3. Le carter de transmission 3 est formé en reliant un carter avant 3f, un carter intermédiaire 3m et un carter de différentiel 3d l'un à l'autre. Les roues arrière 8 sont supportées de façon rotative sur les côtés droit et gauche du carter de différentiel 3d. A une partie supérieure du carter de différentiel 3d est relié un carter de vérin 10 supportant des bras de relevage 9. Les bras de relevage 9 sont entraînés de manière hydraulique afin de soulever/abaisser un mécanisme d'attelage à trois points 11 prévu pour le raccordement à un outil. Un arbre de prise de force arrière 12 dépasse vers l'arrière depuis une face arrière du carter de différentiel 3d. Un arbre de prise de force intermédiaire 13 est disposé afin de dépasser vers l'avant depuis un côté de partie inférieure du carter intermédiaire 3m. Comme cela est représenté dans la figure 2, le carter avant 3f renferme une section de changement de vitesse principale 15 et une section de commutation marche avant/marche arrière 16. Le carter intermédiaire 3m renferme une section de changement de vitesse auxiliaire 17. La section de changement de vitesse principale 15 est configurée afin de modifier la puissance du moteur appliquée sur un arbre d'entrée 18 en trois gammes de vitesse et transmet cette puissance à vitesse modifiée à un arbre intermédiaire 19. La section de commutation marche avant/marche arrière 16 est configurée afin de convertir la puissance à vitesse modifiée provenant de l'arbre intermédiaire 19 en une puissance de rotation en marche avant ou en marche arrière et transmet celle-ci à un arbre de sortie 20. Il est donc possible, à l'intérieur du carter avant 3f, d'effectuer des opérations de changement de vitesse principales dans les trois gammes de marche avant et les trois gammes de marche arrière. Plus particulièrement, l'arbre d'entrée 18 de la section de changement de vitesse principale 15 supporte un petit pignon libre Gl et un grand pignon libre G2, et un pignon de sélection G3 ayant un diamètre intermédiaire est monté au moyen de cannelures entre les petit et grand pignons libres Gl, G2. L'arbre intermédiaire 19 supporte de façon fixe un grand pignon G4 et un petit pignon G5 qui sont constamment en prise respectivement avec le petit pignon libre Gl et le grand pignon libre G2 et supporte également un pignon de diamètre intermédiaire G6. En fonctionnement, lorsque le pignon de sélection G3 est déplacé vers l'avant afin d'être engagé au moyen de cannelures avec une partie de bossage du petit pignon libre G1, de la puissance est transmise à une vitesse lente (première vitesse) à l'arbre intermédiaire 19 par l'intermédiaire du petit pignon libre G1 et du grand pignon G4. Lorsque le pignon de sélection G3 est déplacé vers une position intermédiaire d'avant en arrière afin d'être directement en prise avec le pignon G5, de la puissance est transmise à une vitesse moyenne (deuxième vitesse) à l'arbre intermédiaire 19. Lorsque le pignon de sélection G3 est déplacé vers l'arrière afin d'être engagé au moyen de cannelures avec une partie de bossage du grand pignon libre G2, de la puissance est transmise à une vitesse rapide (troisième vitesse) à l'arbre intermédiaire 19 par l'intermédiaire du grand pignon libre G2 et du petit pignon G5. L'arbre de sortie 20 supporte un pignon libre de transmission de rotation en marche avant G8 constamment en prise avec un pignon G7 de l'arbre intermédiaire 19 et un pignon libre de transmission de rotation en marche arrière G11 constamment en prise et relié de manière opérationnelle à un autre pignon G9 de l'arbre intermédiaire 19. De même, un manchon de sélection S est monté au moyen de cannelures sur cet arbre de sortie 20. En fonctionnement, lorsque le manchon de sélection S est déplacé afin d'être en prise de manière sélective avec une partie de bossage du pignon libre de transmission de rotation en marche avant G8 ou bien une partie de bossage du pignon libre de transmission de rotation en marche arrière Gil, la puissance à vitesse modifiée de l'arbre intermédiaire 19 est transmise en rotation de marche avant ou de marche arrière à l'arbre de sortie 20. La section de changement de vitesse auxiliaire 17 effectue des opérations de changement de vitesse en trois gammes entre un arbre de transmission (arbre de transmission de déplacement) 21 relié en butée bout-à-bout à l'arbre de sortie 20 et un arbre de sortie (arbre à pignon conique) 22, de telle sorte qu'un mécanisme de différentiel D est entraîné par l'intermédiaire d'un pignon conique Gp monté sur une extrémité arrière de l'arbre de sortie 22 de façon à entraîner les roues arrière droite et gauche 8 de manière différentielle. Plus particulièrement, l'arbre de transmission 21 supporte un grand pignon libre G12 et un petit pignon libre G13 au niveau de parties avant et arrière respectivement. En outre, un pignon de sélection G14 pouvant être déplacé entre les grand et petit pignons libres G12, G13 est monté au moyen de cannelures sur cet arbre de transmission 21. L'arbre à pignon conique 22 supporte de façon fixe un petit pignon G15 constamment en prise avec le grand pignon libre G12, un grand pignon G16 constamment en prise avec le petit pignon libre G13, et un pignon de diamètre intermédiaire G17 qui peut être directement en prise avec le pignon de sélection G14. En fonctionnement, lorsque le pignon de sélection GI4 est déplacé vers l'arrière afin d'amener sa partie de bossage en accouplement d'engrènement avec une partie de bossage du petit pignon libre G13, on obtient avec la transmission une vitesse lente avec un rapport d'engrenage entre le petit pignon libre G13 et le grand pignon G16. Lorsque le pignon de sélection G14 est déplacé vers une position intermédiaire d'avant en arrière afin d'être directement en prise avec le pignon de diamètre intermédiaire G17, on obtient avec la transmission une vitesse intermédiaire avec un rapport d'engrenage entre le pignon de sélection G14 et le pignon de diamètre intermédiaire G17. Lorsque le pignon de sélection G14 est déplacé vers l'avant afin d'amener sa partie de bossage en accouplement d'engrènement avec une partie de bossage du grand pignon libre G12, on obtient avec la transmission une vitesse rapide avec un rapport d'engrenage entre le grand pignon libre G12 et le petit pignon G15. A l'extrémité avant de l'arbre à pignon conique 22 qui a la vitesse modifiée selon les manières décrites ci-dessus est fixé un pignon de sortie G18 afin de transmettre de la puissance aux roues avant 6. En outre, un arbre de transmission d'entraînement de roue avant 23 est supporté entre et à travers le carter avant 3f et le carter intermédiaire 3m, de telle sorte que de la puissance prélevée sur cet arbre de transmission d'entraînement de roue avant 23 est transmise au carter d'essieu avant 7 par l'intermédiaire d'une structure de transmission de roue avant non illustrée. Un pignon de sélection G19 est monté au moyen de cannelures au niveau d'une extrémité arrière de l'arbre de transmission d'entraînement de roue avant 23. En fonctionnement, lorsque ce pignon de sélection G19 est déplacé vers l'avant afin d'être en prise avec le pignon de sortie GI8 de l'arbre à pignon conique 22, un mode d'entraînement à quatre roues motrices, dans lequel une puissance d'entraînement de roue avant d'une vitesse synchronisée avec une vitesse d'entraînement de roue arrière est prélevée sur l'arbre de transmission d'entraînement de roue avant 23, est prévu. Alors que, lorsque le pignon de sélection G19 est déplacé vers l'arrière afin d'être libéré de l'engrènement avec le pignon de sortie G18, un mode d'entraînement à deux roues arrière motrices est prévu, dans lequel seules les roues arrière 8 sont entraînées alors que l'entraînement des roues avant 6 est arrêté. La ligne de transmission de prise de force va ensuite être décrite. L'extrémité arrière de l'arbre d'entrée 18 supportée à travers la partie supérieure du carter avant 3f et un arbre de transmission de prise de force 25 supporté entre et à travers le carter avant 3f et le carter intermédiaire 3m sont disposés en butée coaxiale l'un avec l'autre. Et, par l'intermédiaire d'un embrayage unidirectionnel 26 et d'un embrayage de prise de force 27 prévus au niveau de cette partie de butée, l'arbre d'entrée 18 et l'arbre de transmission de prise de force 25 sont reliés de manière opérationnelle l'un à l'autre. Un arbre de transmission de relais 28 est relié coaxialement à l'extrémité arrière de l'arbre de transmission de prise de force 25. Et un petit pignon G20 monté au niveau de la partie d'extrémité arrière de cet arbre de transmission de relais 28 est en prise avec un grand pignon G21 monté sur l'arbre de prise de force arrière 12, de telle sorte que l'arbre de prise de force arrière 12 peut être entraîné à une vitesse constante, indépendamment de la ligne de déplacement. Comme cela est représenté sur la figure 4, l'embrayage unidirectionnel 26 comprend un élément d'embrayage du côté entraînement 30 qui est monté au moyen de cannelures sur une partie d'extrémité arrière de l'arbre d'entrée 18 afin de pouvoir coulisser dans la direction d'avant en arrière et poussé de façon coulissante vers l'arrière par un ressort 29 et un élément de transmission du côté entraîné 31 monté librement sur une partie d'extrémité avant de l'arbre de transmission de prise de force 25 afin d'être axialement immobile. L'élément d'embrayage 30 et l'élément de transmission 31 sont en prise et reliés de manière opérationnelle l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une partie d'engagement à cliquet incliné 32 prévue de façon adjacente à des extrémités mutuellement en butée des éléments 30, 31. La partie d'engagement à cliquet incliné 32 est pourvue d'une direction d'inclinaison de cliquet prévue de telle sorte que l'élément de transmission du côté entraîné 31 peut pousser de manière forcée vers l'avant l'élément d'embrayage 30 à l'encontre du ressort 29, alors que l'élément de transmission 31 peut tourner en avance par rapport à, c'est-à-dire précéder la rotation de, l'élément d'embrayage 30 dans le sens de rotation de l'arbre d'entrée. Avec cela, il est possible d'empêcher l'arbre d'entrée 18 d'être entraîné en rotation par l'entraînement en marche arrière provenant de la ligne de transmission de prise de force. Plus particulièrement, lorsqu'un outil ayant une inertie de rotation importante est entraîné en rotation par une force d'entraînement de prise de force, même si l'embrayage principal est désengagé afin d'arrêter le déplacement du véhicule et la transmission de puissance vers la ligne de transmission de prise de force est arrêtée, l'arbre d'entrée 18 tend à être toujours entraîné par l'inertie de rotation de l'outil, de telle sorte que le véhicule peut continuer à se déplacer par inadvertance. L'agencement décrit ci-dessus empêche efficacement cette possibilité. Comme cela est également représenté dans la figure 4, l'embrayage de prise de force 27 se compose d'un embrayage d'engrènement composé essentiellement de l'élément de transmission 31 disposé sur le côté entraîné de l'embrayage unidirectionnel 26, une couronne de transmission 33 supportée librement sur l'arbre de transmission de prise de force 25 et un élément d'embrayage 34 monté avec des cannelures sur cette couronne de transmission 33 afin de pouvoir coulisser en arrière et en avant. En fonctionnement, lorsque l'élément d'embrayage 34 est amené à coulisser vers l'avant afin d'être engagé avec et par l'intermédiaire de l'élément de transmission 31 et de la couronne de transmission 33, une condition embrayage engagé pour la transmission de puissance de l'élément de transmission 31 à la couronne de transmission 33 est prévue. Alors que, lorsque l'élément d'embrayage 34 est amené à coulisser vers l'arrière afin d'être libéré de l'élément de transmission 31, une condition embrayage désengagé afin d'interrompre la transmission de puissance de l'élément de transmission 31 à la couronne de transmission 33 est prévue. Au niveau d'une partie arrière de l'embrayage de prise de force 27 est disposé un frein de prise de force 35 pouvant fonctionner afin d'empêcher une rotation par inertie du côté aval de la transmission, en association avec une opération de désengagement d'embrayage . Le frein de prise de force 35 a une position de freinage et une position sans freinage. Ce frein de prise de force 35 est construit sous la forme d'un frein à friction multidisques ayant des disques de friction 36 montés avec des cannelures sur la couronne de transmission 33 et des disques de freinage 37 engagés de façon non rotative avec une paroi périphérique du carter intermédiaire 3m, avec les disques 36 et 37 qui sont superposés en alternance l'un avec l'autre. Un ressort hélicoïdal 38 est interposé entre l'élément d'embrayage 34 de l'embrayage de prise de force 27 et le frein de prise de force 35. Dans la condition embrayage engagé avec l'élément d'embrayage 34 amené à coulisser vers l'avant, le ressort hélicoïdal 38 a une longueur libre non comprimée, lorsque le frein de prise de force 35 n'est pas activé pour le freinage (position sans freinage). Dans la condition embrayage désengagé avec l'élément d'embrayage 34 amené à coulisser vers l'arrière, le déplacement de l'élément d'embrayage 34 est transmis par l'intermédiaire du ressort hélicoïdal 38 au frein de prise de force 35, de telle sorte que les disques de friction 36 et les disques de freinage 37 sont pressés l'un contre l'autre, en appliquant ainsi une force de freinage de rotation sur la couronne de transmission 33. A l'arrière du frein de prise de force 35 est prévu un mécanisme de sélection de mode de prise de force 40 capable de manière sélective de prévoir un mode de transmission dans lequel la puissance de prise de force transmise à la couronne de transmission 33 est transmise seulement à l'arbre de prise de force arrière 12, un autre mode de transmission dans lequel la puissance de prise de force est transmise seulement à l'arbre de prise de force intermédiaire 13, et encore un autre mode de transmission dans lequel la puissance de prise de force est transmise à la fois à l'arbre de prise de force arrière 12 et à l'arbre de prise de force intermédiaire 13. L'arbre de prise de force intermédiaire 13 est supporté sur un carter de prise de force 3c relié à la face inférieure du carter intermédiaire 3m, de telle sorte que la puissance de prise de force prélevée sur un pignon de sortie G22 monté librement sur une partie arrière de l'arbre de transmission de prise de force 25 est transmise par engrenage à l'arbre de prise de force intermédiaire 13. Plus particulièrement, le pignon de sortie G22 est en prise de manière opérationnelle avec un pignon G24 monté librement sur l'arbre de transmission de déplacement 21 par l'intermédiaire d'un pignon G23 monté librement sur l'arbre de transmission d'entraînement de roue avant 23, et un pignon G25 formé intégralement avec ce pignon G24 est en prise de manière opérationnelle avec un pignon G27 formé intégralement sur l'arbre de prise de force intermédiaire 13 par l'intermédiaire d'un pignon G26 monté librement sur un arbre de support intermédiaire 39. Le mécanisme de sélection de mode de prise de force 40 est configuré afin de procurer de manière sélective les modes de prise de force en déplaçant, en arrière et en avant, un élément de sélection 41 relié par des cannelures à une périphérie intérieure de la couronne de transmission 33. En fonctionnement, lorsque l'élément de sélection 41 est déplacé vers une position la plus en avant, l'élément de sélection 41 est en prise, dans sa périphérie intérieure, avec seulement une partie de cannelure 25a de l'arbre de transmission de prise de force 25, de telle sorte que la puissance transmise à la couronne de transmission 33 par l'intermédiaire de l'embrayage de prise de force 27 est transmise avec l'arbre de transmission de relais 28 à l'arbre de prise de force arrière 12 seulement. Comme cela est représenté dans la figure 4, lorsque l'élément de sélection 41 est déplacé vers une position intermédiaire d'avant en arrière, l'élément de sélection 41 est engagé au moyen de cannelures avec la partie de cannelure 25a de l'arbre de transmission de prise de force 25 et également avec une partie de bossage du pignon de sortie G22, de telle sorte que la puissance transmise à la couronne de transmission 33 par l'intermédiaire de l'embrayage de prise de force 27 est transmise à la fois à l'arbre de prise de force arrière 12 et à l'arbre de prise de force intermédiaire 13. Lorsque l'élément de sélection 41 est déplacé vers une position la plus en arrière, l'élément de sélection 41 est engagé au moyen de cannelures avec seulement la partie de bossage du pignon de sortie G22, de telle sorte que la puissance transmise à la couronne de transmission 33 par l'intermédiaire de l'embrayage de prise de force 27 est transmise à l'arbre de prise de force intermédiaire 13 seulement. Les figures 6 à 9 montrent une structure d'actionnement pour l'embrayage de prise de force 27. L'élément d'embrayage 34 de l'embrayage de prise de force 27 est engagé avec une fourchette de sélection 46 fixée de façon pivotante sur une paroi latérale du carter intermédiaire 3m par l'intermédiaire d'un arbre de fourchette 45. Une partie d'extrémité extérieure de cet arbre de fourchette 45 est reliée de manière opérationnelle, par l'intermédiaire d'un mécanisme à biellette 50, à un levier d'embrayage (un exemple de commande d'embrayage 1 48 qui se dresse sur un côté d'une section de conduite afin de pouvoir pivoter en arrière et en avant par intermédiaire d'un support 47. Le mécanisme à biellette 50 se compose essentiellement d'un bras opérationnel 51 relié de façon pivotante au support 47, d'un bras d'embrayage 52 relié de façon fixe à une extrémité extérieure de l'arbre de fourchette 45, d'une biellette 53 reliant une extrémité libre du bras opérationnel 51 et une extrémité libre du bras d'embrayage 52, et d'une biellette à genouillère 54 reliant de manière opérationnelle le levier d'embrayage 48 au bras opérationnel 51. En fonctionnement, lorsque le levier d'embrayage 48 est actionné vers une position d'engagement d'embrayage (MARCHE) prévue vers l'avant, l'élément d'embrayage 34 est déplacé vers l'avant, en procurant ainsi la condition embrayage engagé . Alors que, lorsque le levier d'embrayage 48 est déplacé vers une position de désengagement d'embrayage (ARRET) prévue vers l'arrière, l'élément d'embrayage 34 est déplacé vers l'arrière, en procurant ainsi la condition embrayage désengagé ainsi qu'une condition freinée du frein de prise de force 35. La biellette à genouillère 54 a une fonction de moyens de retenue de commande afin de déplacer de manière commutée le levier d'embrayage 48 en passant par un point mort entre la position d'engagement d'embrayage (MARCHE) et la position de désengagement d'embrayage (ARRET). Plus particulièrement, lorsque le levier d'embrayage 48 est actionné vers l'arrière depuis la position d'engagement d'embrayage (MARCHE), un pivot supérieur (p) de la biellette à genouillère 54 est déplacé vers l'arrière le long d'une trajectoire courbe s'étendant autour d'un axe de pivot (q) du levier d'embrayage 48, alors qu'un pivot inférieur (r) de la biellette à genouillère 54 est déplacé vers le bas le long d'une trajectoire courbe s'étendant autour d'un axe de pivot (s) du bras opérationnel 51, de sorte que le bras opérationnel 51 est amené à pivoter vers le bas et l'élément d'embrayage 34 est progressivement déplacé vers l'arrière (direction de désengagement d'embrayage). Lorsque le pivot inférieur (r) de la biellette à genouillère 54 a atteint une ligne virtuelle (point mort) L reliant le pivot supérieur (p) de la biellette à genouillère 54 à l'axe de pivot (q) du levier d'embrayage 48, le bras opérationnel 51 prend sa position pivotée le plus vers le bas, lorsque l'embrayage de prise de force 27 est totalement désengagé et le frein de prise de force 35 est dans la condition de freinage par l'intermédiaire du ressort hélicoïdal 38. Lorsque le levier d'embrayage 48 est amené à pivoter davantage vers l'arrière pour atteindre une position de limite d'actionnement en contact avec un bossage d'extrémité de base 51a du bras opérationnel 51, comme cela est représenté dans la figure 7, le pivot inférieur (r) de la biellette à genouillère 54 a passé légèrement vers l'avant la ligne virtuelle L reliant le pivot supérieur (p) de la biellette à genouillère 54 et l'axe de pivot (q) du levier d'embrayage 48. Dans cette condition, du fait de l'élasticité du ressort hélicoïdal comprimé 38, l'élément d'embrayage 34 est poussé de façon coulissante vers l'avant. Avec cette force de poussée vers l'avant appliquée sur l'élément d'embrayage 34, le bras d'embrayage 52 est poussé de façon pivotante vers le haut et le bras opérationnel 51 relié de manière opérationnelle à ce bras d'embrayage 52 est également poussé de façon pivotante vers le haut. Avec cela, le pivot inférieur (r) de la biellette à genouillère 54 est poussé vers le haut, en avant du point mort L. Le levier d'embrayage 48 est ainsi poussé de façon pivotante vers l'arrière, de sorte que le levier d'embrayage 48 est retenu dans la position de désengagement d'embrayage (ARRET). Incidemment, le support 47 supporte un contacteur de fin de course destiné à détecter que le bras opérationnel 51 a été actionné vers le bas et se trouve réellement dans la position de désengagement d'embrayage. Ce contacteur de fin de course est relié à un circuit de démarrage de moteur de façon à permettre un démarrage du moteur 1 seulement lorsque le contacteur de fin de course détecte le désengagement de l'embrayage de prise de force 27. Un disque 57 est fixé sur une partie qui dépasse vers l'extérieur de l'arbre de fourchette 45. Un mécanisme d'encliquetage 60 destiné à engager une bille d'encliquetage rappelée par ressort 59 dans une encoche 58 formée dans une périphérie extérieure du disque 57 est prévu. Ce mécanisme d'encliquetage 60 est activé pour l'engagement lorsque l'élément d'embrayage 34 se trouve dans la position d'engagement d'embrayage, en retenant ainsi de façon stable la condition d'embrayage engagé. Incidemment, une plaque de base 61a d'un support 61 supportant la bille d'encliquetage 59 est engagée avec une rainure périphérique extérieure 62 de l'arbre de fourchette 45, de telle sorte que cette plaque est utilisée comme un élément anti-retrait pour l'arbre de fourchette 45. Autres formes de réalisation (1) dans la forme de réalisation précédente, mécanisme à biellette destiné à relier de manière opérationnelle le levier d'embrayage (commande d'embrayage) 48 à l'arbre de fourchette 45 incorpore les moyens de retenue de commande destinés à déplacer de manière commutéele levier d'embrayage 48 au-delà du point mort L entre la position d'engagement d'embrayage (MARCHE) et la position de désengagement d'embrayage (ARRET). En variante, le levier d'embrayage 48 et l'arbre de fourchette 45 peuvent être reliés de manière opérationnelle par l'intermédiaire d'un mécanisme de liaison simple et le levier d'embrayage 48 peut être retenu en position par des moyens de retenue de commande dédiés. (2) Comme cela est représenté dans la figure 9, comme moyens de retenue de commande modifiés simples, le levier d'embrayage (commande d'embrayage) 48 peut être configuré afin de pouvoir être actionné ou déformé dans une direction latérale perpendiculaire à la direction d'actionnement de pivot, et le levier d'embrayage 48 peut 0 être retenu dans un renfoncement 66 défini dans le guide de levier 65, en étant ainsi retenu dans la position de désengagement d'embrayage (ARRET). (3) En outre, les moyens de retenue de commande peuvent être formés en utilisant une biellette à genouillère courbe 54 afin de passer un point mort. (4) L'outil d'actionnement de prise de force destiné à actionner l'embrayage de prise de force 27 et le frein de prise de force 35 peut en variante utiliser une pédale de prise de force qui peut être actionnée au pied vers l'avant et en sens inverse
Un embrayage de prise de force pour un véhicule de travail et une structure d'actionnement pour l'embrayage de prise de force comprennent : un embrayage de prise de force (27) ayant un élément d'embrayage (34) et recevant une puissance d'entraînement en provenance d'un moteur ; une commande d'embrayage reliée mécaniquement à l'élément d'embrayage (34) afin d'actionner manuellement l'embrayage de prise de force (27) par l'intermédiaire de l'élément d'embrayage (34) ; un frein de prise de force (35) disposé en aval de l'embrayage de prise de force (27) par rapport à une direction dans laquelle de la puissance est transmise, le frein de prise de force (35) étant mobile vers une position de freinage en association avec une opération de désengagement d'embrayage de l'élément d'embrayage (34), et des moyens de retenue de commande destinés à retenir la commande d'embrayage dans une position de désengagement d'embrayage.
1. Embrayage de prise de force pour un véhicule de travail et structure d'actionnement pour l'embrayage de prise de force, comportant : un embrayage de prise de force (27) ayant un élément d'embrayage (34) et recevant une puissance d'entraînement en provenance d'un moteur ; une commande d'embrayage (48) reliée mécaniquement à l'élément d'embrayage (34) afin d'actionner manuellement l'embrayage de prise de force (27) par l'intermédiaire de l'élément d'embrayage (34) ; un frein de prise de force (35) disposé en aval de l'embrayage de prise de force (27) par rapport à une direction dans laquelle de la puissance est transmise, caractérisés en ce que le frein de prise de force (35) est mobile vers une position de freinage en association avec une opération de désengagement d'embrayage de l'élément d'embrayage (34), et des moyens de retenue de commande {54) sont prévus pour retenir la commande d'embrayage (48) dans une position de désengagement d'embrayage. 2. Embrayage de prise de force et sa structure d'actionnement selon la 1, caractérisés en ce que ledit élément d'embrayage (34) et ladite commande d'embrayage (48) sont reliés de manière opérationnelle l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un mécanisme à biellette (50) ; etladite commande d'embrayage (48) est poussée par lesdits moyens de retenue de commande {54), au-delà d'un point mort, en direction d'une position d'engagement d'embrayage et en direction d'une position de désengagement 5 d'embrayage, respectivement. 3. Embrayage de prise de force et sa structure d'actionnement selon la 2, caractérisés en ce que ledit frein de prise de force (35) est fixé 10 intégralement sur ledit embrayage de prise de force {27) ; et ledit frein de prise de force (35) est poussé en direction d'une position de freinage par un ressort (38) interposé entre ledit élément d'embrayage (34) et ledit frein de prise de force (35). 15 4. Embrayage de prise de force et sa structure d'actionnement selon la 3, caractérisés en ce qu'ils comprennent en outre un mécanisme de sélection de mode de prise de force prévu en aval dudit frein de prise 20 de force (35) par rapport à la direction de transmission de puissance, ledit mécanisme de sélection de mode de prise de force étant capable de procurer de manière sélective un premier mode de transmission afin de procurer un premier mode de transmission de façon à transmettre la puissance de 25 prise de force seulement vers un arbre de prise de force arrière (12), un deuxième mode de transmission de façon à transmettre la puissance de prise de force seulement vers un arbre de prise de force intermédiaire {13) et un troisième mode de transmission de façon à transmettre la 30 puissance de prise de force à la fois vers l'arbre de prise de force arrière {12) et vers l'arbre de prise de force intermédiaire (13). 5. Embrayage de prise de force et sa structure d'actionnement selon la 2, caractérisés en ce que lesdits moyens de retenue de commande (54) sont incorporés dans ledit mécanisme à biellette (50). Embrayage de prise de force et sa structure d'actionnement selon l'une des 1 à 5, caractérisés en ce qu'ils comprennent en outre : un arbre de prise de force arrière qui dépasse au niveau d'une partie arrière d'un corps de véhicule et un arbre de prise de force intermédiaire qui dépasse au niveau d'une partie inférieure du corps de véhicule, les deux sur un côté aval dudit frein de prise de force {35) dans la direction de transmission de puissance. 7. Embrayage de prise de force et sa structure d'actionnement selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'ils comprennent en outre un embrayage unidirectionnel (26), disposé au niveau d'une position en amont dudit embrayage de prise de force (27), afin de permettre une rotation à l'avance d'une partie de transmission en aval par rapport à l'embrayage unidirectionnel (26).
F,B
F16,B60
F16D,B60K
F16D 67,B60K 17,B60K 25
F16D 67/02,B60K 17/28,B60K 25/06
FR2890257
A1
ELEMENT DE CIRCUIT A CAPACITE VARIABLE
20,070,302
La présente invention concerne un élément de circuit et un dispositif à capacités variables, qui peuvent être utilisés en particulier dans un oscillateur à fréquence contrôlée par une tension. Certaines applications de circuits électroniques nécessitent un condensateur à capacité variable. Il est connu de réaliser un tel condensateur sous la forme d'un élément de circuit constitué de deux varacteurs connectés en série. Les figures la et 1 b représentent une telle réalisation d'élément de circuit à capacité variable. Les deux varacteurs sont réalisés en technologie MOS (pour Métal-OxydeSemiconducteur). Un caisson de dopage N-, référencé 202, est formé dans un substrat semiconducteur de type P, référencé 200. Le caisson 202 est entouré par une barrière d'isolation électrique 201, par exemple du type STI (pour Shallow Trench Isolator en anglais). Une zone centrale 203 et deux zones latérales 204a et 204b, situées dans le caisson 202, ont un dopage renforcé de type N, noté N+. Une première grille MOS, référencée 205a, est formée sur la surface S du substrat 200 entre les zones 203 et 204a, et une seconde grille MOS, référencée 205b, est formée sur la surface S entre les zones 203 et 204b. Les grilles 205a et 205b sont isolées électriquement du caisson 202 par des couches isolantes 206a et 206b, respectivement. Chacun des deux varacteurs, référencés 10a et 10b, correspond donc à une structure modifiée de transistor MOS, dans laquelle la zone de canal d'une part, et les zones de source et de drain d'autre part, ont des dopages de même type mais de concentrations différentes en espèces dopantes. Les deux varacteurs 10a et 10b sont connectés en série par la zone commune 203. De préférence, ils sont identiques. Ils constituent ensemble l'élément de circuit à capacité variable 1. Les zones 203, 204a et 204b sont connectées électriquement par des connexions respectives 13, 14a et 14b qui sont reliées entre elles. Ces connexions forment une liaison intermédiaire de montage en série des varacteurs 10a et 10b (voir la figure 1 b). Les deux grilles 205a et 205b sont 30 connectées électriquement par des connexions respectives 12a et 12b et forment les deux sorties de l'élément de circuit 1. Une borne de polarisation 11 relie par ailleurs une zone dopée N+ supplémentaire, située dans le caisson 202. Cette borne constitue l'entrée de l'élément de circuit 1. La capacité de l'élément de circuit 1, mesurée entre les sorties 12a et 12b, varie en fonction d'une tension électrique de commande CI appliquée sur l'entrée 11. Un tel élément de circuit permet d'obtenir des variations minimales de capacité qui sont de l'ordre de 30 aF (aF pour attoFarad, 1 aF=10-18 F), pour les technologies MOS actuelles. Or ces variations minimales sont trop importantes pour certaines applications. En particulier, un oscillateur à fréquence contrôlée par une tension, ou VCO pour Voltage Controlled Oscillator en anglais, qui est adapté pour être utilisé avec une inductance de 1 nH (nanoHenry) environ dans un émetteur radio, nécessite un pas de fréquence de l'ordre de 100 Hz (Hertz) à 1 kHz (kiloHertz). Un tel pas de fréquence correspond approximativement à un pas de capacité de l'ordre de 1 à 10 aF. Un but de la présente invention est donc de fournir un élément de circuit à capacité variable, dont la variation de capacité peut être inférieure 5 aF. Pour cela, l'invention propose un élément de circuit électronique adapté pour posséder deux valeurs de capacité sélectionnées au moyen d'un signal de commande, qui comprend: - une liaison de transmission non-inverseuse et un inverseur recevant chacun en entrée le signal de commande, et transmettant en sortie deux signaux intermédiaires respectifs, ces signaux intermédiaires ayant des valeurs associées à deux états de commande distincts; et - deux composants électroniques connectés en entrée à la sortie de la liaison de transmission et à la sortie de l'inverseur, respectivement, chaque composant étant adapté pour posséder une capacité variable entre deux sorties de ce composant, et la capacité variant en fonction du signal intermédiaire transmis à ce même composant. En outre, les sorties des deux composants à capacité variable sont connectées en parallèle, et les deux composants à capacité variable sont différenciés par un paramètre de configuration de sorte que, pour au moins un des deux états de commande, la capacité de l'un des deux composants est différente de la capacité de l'autre composant pour l'autre état de commande. Les sorties des deux composants à capacité variable qui sont connectées en parallèle constituent deux sorties de l'élément de circuit. Elles présentent entre elles une capacité égale à la somme des capacités respectives de chacun des deux composants. Cette capacité de l'élément de circuit est égale à I-1(C1)+r2(C2), où r1 et F2 désignent les capacités respectives des deux composants pour les valeurs CI et C2 des signaux intermédiaires appliqués en entrée de chacun d'eux. Grâce à l'utilisation de la liaison de transmission non-inverseuse et de l'inverseur en entrée de chaque composant à capacité variable, la variation Ar de la capacité 1 de l'élément de circuit est: A = [r1(C1)+ r2(C2)] - [ri(C2)+r2(CI)] = Art A1-2 où Ar; (i=1, 2) représente la variation de capacité de chaque composant entre les deux valeurs de signal intermédiaire CI et C2. Ainsi, la variation de capacité de l'élément de circuit et égale à la différence entre les variations respectives de capacité des deux composants. Autrement dit, un élément de circuit selon l'invention possède une architecture différentielle, qui associe deux composants distincts à capacités variables. Ces composants sont différenciés par un paramètre de configuration, de sorte que la variation Af1 est différente de la variation A1-2, mais peut être très proche de cette dernière. Ainsi, si chacune des variations Ar i est de l'ordre de 30 aF, comme cela est actuellement réalisable avec des varacteurs MOS, la variation de capacité Ar de l'élément de circuit peut être très inférieure à 30 aF. De préférence, la variation de capacité de l'élément de circuit est inférieure à 5 aF, voire inférieure à 2 aF. De façon générale, la variation de capacité Ar de l'élément de circuit selon l'invention peut être au moins trois fois inférieure à la variation de capacité Ar; de chaque composant. De façon générale, un intérêt de l'invention est de réduire la sensibilité de la capacité variable par rapport à d'éventuelles fluctuations du signal de commande. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, chaque composant électronique à capacité variable comprend une paire de varacteurs connectés en série. Les varacteurs d'un même composant ont des entrées respectives reliées entre elles et formant l'entrée de ce composant pour le signal intermédiaire correspondant. Des premières sorties respectives des deux varacteurs de chaque composant sont reliées entre elles pour former la connexion en série, et des secondes sorties respectives des deux varacteurs forment les sorties de ce composant. La réalisation de l'élément de circuit peut alors présenter un niveau d'intégration élevé. En outre, l'entrée de chaque composant présente une capacité avec chacune des sorties de ce composant qui est une fraction de la capacité présente entre les deux sorties du composant. Lorsque les deux varacteurs d'un même composant sont identiques, la capacité entre l'entrée du composant et chacune de ses sorties est égale à la moitié de la capacité présente entre les deux sorties de ce composant. Une telle relation est avantageuse lorsque l'élément de circuit est utilisé dans un circuit qui a une configuration symétrique. En particulier, des interactions parasites entre des parties distinctes du circuit peuvent ainsi être réduites ou annulées. L'invention propose aussi un dispositif à capacité variable, qui comprend au moins un premier élément de circuit électronique tel que décrit précédemment, et au moins un second élément de circuit électronique à capacité variable, les premier et second éléments de circuit étant connectés en parallèle de sorte que leurs capacités respectives s'additionnent. Un tel dispositif peut posséder une variation de capacité qui est supérieure à celle du premier élément de circuit seul, puisqu'elle résulte d'une combinaison entre les variations de capacité respectives des premier et second éléments de circuit. En particulier, lorsque les premier et second éléments de circuit ont des entrées respectives séparées pour recevoir des signaux de commande différents, le dispositif présente trois ou quatre valeurs de capacité qui résultent de toutes les combinaisons possibles des valeurs de capacité respectives des deux éléments de circuit. Si les variations de capacité respectives des deux éléments de circuit sont différentes, le dispositif peut adopter quatre valeurs distinctes de capacité, en fonction des signaux de commande adressés à chaque élément de circuit. L'invention propose enfin un oscillateur à fréquence contrôlée par une tension, qui comprend une inductance ayant deux bornes connectées respectivement aux sorties d'un élément de circuit électronique à capacité variable ou d'un dispositif à capacité variable tel que décrit précédemment. Un tel oscillateur présente une variation de fréquence qui peut être très faible. Cette variation peut être inférieure à 1 kHz (kiloHertz), par exemple, voire inférieure à 100 Hz. L'oscillateur est alors particulièrement adapté pour réaliser un émetteur GSM, par exemple. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure la illustre une réalisation d'un élément de circuit à capacité variable selon l'art antérieur; - la figure 1 b est un schéma électrique de l'élément de circuit selon l'art antérieur de la figure la; - la figure 2a est un schéma synoptique d'un élément de circuit à capacité variable selon l'invention; - les figures 2b et 2c sont des schémas synoptiques de deux variantes de réalisation de l'invention; - la figure 3 est un schéma électrique d'un élément de circuit à capacité variable selon l'invention; - la figure 4 est un schéma électrique d'un dispositif à capacité variable selon l'invention; - la figure 5a est un schéma électrique d'un oscillateur VCO qui incorpore un dispositif à capacité variable selon l'invention; et - la figure 5b est un diagramme de variations de la capacité et de la fréquence d'un oscillateur VCO selon la figure 5a. Les figures la et 1 b, qui concernent un élément de circuit à capacité variable selon l'art antérieur, ont déjà été décrites et ne sont pas reprises. Conformément à la figure 2a, un élément de circuit selon l'invention, référencé 100, comprend une entrée 101 destinée à recevoir un signal de commande C. Le signal de commande C est transmis d'une part à une liaison de transmission 3, qui est non-inverseuse et peut comporter un adaptateur 30, et d'autre part à un inverseur 4. Une sortie de la liaison 3 est connectée à une entrée 11 d'un premier composant à capacité variable, référencé 1, et une sortie de l'inverseur 4 est connectée à une entrée 21 d'un second composant à capacité variable, référencé 2. Deux sorties 12a et 12b du composant 1 sont respectivement connectées à deux sorties 22a et 22b du composant 2. Les sorties 12a et 22a, connectées entre elles, forment une première sortie 102a de l'élément du circuit 100. De même, les sorties 12b et 22b forment une seconde sortie 102b de l'élément de circuit 100. La capacité variable de l'élément de circuit 100 est présente entre les sorties 102a et 102b. L'entrée 11 du composant 1 reçoit un signal intermédiaire C1 transmis par la liaison 3. Le composant 1 présente une capacité F1 entre ses deux sorties 12a et 12b, qui est déterminée par le signal C1. Ce dernier adopte des valeurs qui correspondent à deux états de commande distincts, dont un seul est sélectionné à chaque instant par la valeur du signal C. De préférence, la caractéristique du composant 1, qui illustre les variations de I-1 en fonction de C1, présente au minimum deux intervalles dans lesquels la capacité r1 dépend peu du signal C1, ou est indépendante de ce signal. En particulier, elle peut présenter deux plateaux distincts sensiblement parallèles à l'axe d'abscisse C1. Les valeurs du signal C1 pour les deux états de commande sont respectivement situées dans les deux plateaux, de sorte que la valeur de C1 peut éventuellement fluctuer sans que ces fluctuations n'affectent la valeur de r1. De la même façon, l'entrée 21 du composant 2 reçoit un signal intermédiaire C2 produit par l'inverseur 4. Le composant 2 possède un fonctionnement analogue à celui du composant 1: la capacité F2 présente entre les sorties 22a et 22b prend deux valeurs qui correspondent au signal C2 respectivement pour chacun des deux états de commande. Au moins une de ces valeurs de F2 est différente des valeurs de r, pour les deux états de commande, du fait d'un paramètre de configuration qui diffère entre les composants 1 et 2. Par exemple, la valeur de F2 qui correspond à la valeur de signal intermédiaire la plus élevée est plus grande que la valeur de 1-1 pour la même valeur de signal intermédiaire. Sur la figure 2a, la ligne discontinue représentée sur la caractéristique du composant 2 reproduit la caractéristique 1 o du composant 1, pour comparaison. Etant donné que les signaux intermédiaires CI et C2 sont produits respectivement par la liaison de transmission non-inverseuse 3 et par l'inverseur 4, ils sont complémentaires dans une logique binaire. Ainsi, à chaque instant, les signaux CI et C2 sélectionnent des points de fonctionnement respectifs des composants 1 et 2 qui n'appartiennent pas à un même plateau des caractéristiques r1(C1) et r2(C2). Une variation adaptée du signal de commande C engendre un échange entre ces deux points de fonctionnement. Selon une première variante de réalisation l'invention illustrée par la figure 2b, le signal de commande C appliqué à l'entrée 101 de l'élément de circuit 100 est un signal numérique. Il est noté Cn et peut être codé sur n bits, n étant un nombre entier supérieur à l'unité. L'élément de circuit 100 comprend alors en outre un convertisseur numérique-analogique, noté CNA et référencé 5, qui convertit le signal Cn en un signal de commande analogique Ca. La sortie du convertisseur 5 est reliée aux entrées respectives de la liaison 3 et de l'inverseur 4. L'adaptateur 30 compris dans la liaison 3 peut être un amplificateur à gain positif, et l'inverseur 4 peut être un amplificateur à gain négatif. Selon une seconde variante illustrée par la figure 2c, le signal de commande C est un signal analogique. L'adaptateur 30 compris dans la liaison 3 peut alors être un adaptateur de seuils. L'adaptateur 30 et l'inverseur 4 sont connectés chacun en alimentation à deux bornes ayant des potentiels électriques respectifs VA et VB. Les signaux intermédiaires CI et C2 sont des tensions électriques, et les potentiels VA et VB sont déterminés de sorte que les valeurs des signaux CI et C2 pour chaque état de commande correspondent aux plateaux des caractéristiques respectives des composants 1 et 2. De préférence, le signal C présente des variations entre les deux états de commande telles que l'adaptateur 30 et l'inverseur 4 fonctionnent en saturation. Dans ce cas, les signaux intermédiaires CI et C2 sont respectivement à peu près égaux à VA et VB, ou vice-versa, selon l'état de commande de l'élément de circuit 100. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, les composants électroniques à capacité variable 1 et 2 sont chacun du type illustré par les figures la et 1 b. Chacun des composants 1, 2 est donc composé de deux varacteurs 10a, 10b connectés en série, dont les entrées respectives reçoivent le signal intermédiaire CI ou C2 transmis à ce composant. Les sorties des varacteurs du composant 1 (resp. du composant 2) qui sont opposées à la connexion en série interne à ce composant constituent les deux sorties 12a et 12b (respect. 22a et 22b). Chaque varacteur est réalisé en technologie MOS. Il est réalisé dans un caisson de dopage 202 d'un type déterminé et formé dans un substrat semiconducteur 200. Le substrat 200 est par exemple en silicium monocristallin de type P, et le caisson 202 est de type N-. Avantageusement, les deux varacteurs d'un même composant 1 ou 2 sont réalisés dans le même caisson. Dans ce cas, les entrées des deux varacteurs d'un même composant sont confondues en une unique entrée 11 de signal intermédiaire CI ou C2 qui est partagée entre les deux varacteurs de ce composant. Ce signal intermédiaire polarise le caisson 202 par rapport aux grilles 12a et 12b. La première sortie de chaque varacteur, constituée par exemple par les connexions 13 et 14a, est reliée à deux zones de dopage renforcé du même type que celui du caisson, respectivement 203 et 204a, qui sont formées dans le caisson 202. Dans l'exemple de réalisation décrit ici, les zones de dopage renforcé sont du type N+. La seconde sortie de chaque varacteur est constituée par la connexion qui relie la grille MOS formée au dessus du caisson de dopage, entre les zones de dopage renforcé. Un varacteur réalisé en technologie MOS, tel que le varacteur 10a de la figure la, dans lequel les zones de dopage renforcé 203 et 204a ont un même type de dopage que le caisson 202, possède deux fonctionnements distincts, dits fonctionnements en déplétion et en accumulation. L'un de ces deux fonctionnements est sélectionné par le potentiel électrique correspondant au signal intermédiaire CI ou C2 qui est appliqué sur l'entrée du varacteur. Ce potentiel est aussi appelé potentiel intermédiaire. Le fonctionnement en déplétion est obtenu lorsque le potentiel intermédiaire C1 est inférieur à une première valeur de seuil, notée VDEP, et le fonctionnement en accumulation est obtenu lorsque le potentiel intermédiaire C1 est supérieur à une seconde valeur de seuil, notée VACC, supérieure à VDEP. Pour le fonctionnement en accumulation, c'est-à-dire pour C1>VACC, la capacité du varacteur entre, d'une part, les connexions 13 et 14a reliées entre elles et, d'autre part, la connexion de grille 12a, est égale à rACC. Pour le fonctionnement en déplétion, c'est-à-dire pour C1 Les deux varacteurs 10a et 10b sont conçus pour fonctionner simultanément en déplétion ou en accumulation, lorsqu'ils reçoivent en entrée le même potentiel intermédiaire C1. En particulier, les varacteurs 10a et 10b peuvent être identiques. La variation ir1 de capacité du composant 1 résulte d'une combinaison des variations de capacité des deux varacteurs 10a et 10b, entre leurs fonctionnements en accumulation et en déplétion. Les deux plateaux de la caractéristique r1(C1), respectivement pour C1< VDEP et pour C1>VACC, correspondent à ces deux fonctionnements. A 1 dépend notamment des surfaces des grilles 205a et 205b, mesurées parallèlement à la surface S du substrat 200. Dans le mode de réalisation décrit ici, le composant 2 possède une structure identique à celle du composant 1. Les composants 1 et 2 présentent donc des seuils de fonctionnement en déplétion et en accumulation qui sont sensiblement égaux. Par ailleurs, les composants 1 et 2 sont différenciés par un paramètre de configuration qui détermine les valeurs de r1 et F2 pour chaque plateau de leurs caractéristiques. Les variations de capacité respectives des composants 1 et 2 sont alors différentes: Af # AI-2. Le paramètre de configuration peut être, notamment, la surface de grille de l'un au moins des varacteurs de chaque composant 1, 2. Par exemple, les surfaces des grilles des deux varacteurs du composant 1 peuvent être 65 nm x 410 nm, et celles des deux varacteurs du composant 2 peuvent être 65 nm x 475 nm. Lorsque la surface de grille est choisie comme paramètre de configuration pour différencier les composants 1 et 2, la variation minimale de capacité de l'élément de circuit 100 qui est réalisable dépend de la technologie MOS utilisée. De façon connue, cette technologie est caractérisée par la dimension du pas de motif du masque de grilles. La figure 3 est un schéma électrique de l'élément de circuit 100 ainsi réalisé. Selon ce schéma, la liaison de transmission 3 est une simple connexion électrique. Le potentiel intermédiaire CI est alors identique au signal de commande C, qui varie entre deux valeurs respectivement inférieure à VDEP et supérieure à VACC. L'inverseur 4 est constitué de deux transistors 40 et 41, respectivement de type P-MOS et N-MOS. Les drains des transistors 40 et 41 sont connectés entre eux et constituent la sortie de l'inverseur 4. Les grilles des transistors 40 et 41 sont connectées entre elles et constituent l'entrée de l'inverseur 4. Les sources des deux transistors sont connectées respectivement à deux alimentations ayant des potentiels électriques respectivement égaux à VA et VB. Les valeurs de VA et VB sont choisies de sorte que le potentiel électrique produit par l'inverseur 4 à partir du signal de commande C, et qui correspond au potentiel intermédiaire C2, varie entre deux valeurs situées dans les plateaux de la caractéristique 1-2(C2) du composant 2. Les figures 4 et 5a illustrent une utilisation de l'élément de circuit à capacité variable 100 décrit précédemment, au sein d'un oscillateur VCO. De façon connue, un oscillateur VCO peut comprendre une inductance L, référencée 1001, un dispositif capacitif, référencé 1000, et un composant de résistance négative, noté gm et référencé 1004. Ces composants sont connectés chacun entre deux lignes conductrices 1002a et 1002b. La résistance négative gm compense une dissipation d'énergie de l'oscillateur, symbolisée par une résistance R référencée 1003 sur la figure 5a. Le dispositif 1000 comprend plusieurs éléments à capacités variables, connectés en parallèle entre les lignes 1002a et 1002b. L'un de ces éléments est l'élément 100, dont les sorties 102a et 102b sont connectées respectivement aux lignes 1002a et 1002b. A cause du comportement de l'inductance 1001 en régime continu, pour chaque composant à capacité variable 1, 2 de l'élément 100, l'entrée 11 et les connexions 13, 14a et 14b sont toutes à une même valeur de potentiel électrique continu, fixée par le signal de commande correspondant, Cl ou C2. Les autres éléments à capacité variable du dispositif 1000 sont référencés 110,..., 1 n0. Eventuellement, tous les éléments 100, 110,..., 1 nO peuvent être du type correspondant à l'invention. Alternativement, l'un de ces éléments peut être d'un autre type tel que, par exemple, une association en parallèle de plusieurs condensateurs, chaque condensateur étant activé ou désactivé au moyen d'un commutateur disposé à cette fin. Les éléments de circuit à capacité variable qui constituent le dispositif 1000 peuvent être commandés chacun par un bit de contrôle, noté bitO pour l'élément 100, bitl pour l'élément 110, etc, et bitn pour le dernier élément 1 n0. Selon un premier mode de commande, les bits bitO, bitl,..., bitn sont indépendants et les éléments 100, 110,..., 1 nO ont des variations de capacité identiques. De préférence, tous les éléments 100, 110,..., 1 nO sont identiques. Les bits bitO, bitl,..., bitn ont alors un même poids vis-à-vis de la commande du dispositif 1000. Un tel mode de commande est dit unitaire. Il permet d'obtenir une reproductibilité améliorée de la capacité totale du dispositif 1000 mesurée entre les lignes 1002a et 1002b. Selon un second mode de commande, les bits bitO, bitl,..., bitn constituent une valeur numérique de commande du dispositif à capacité variable 1000, notée C. Ainsi, l'entrée 101 de l'élément 100 reçoit la valeur du bit de rang le plus faible, bitO, l'entrée 111 de l'élément 110 reçoit la valeur du bit de second rang bit1, etc, et l'entrée 1 n1 de l'élément 1 nO reçoit la valeur du bit de rang le plus élevé, bitn. Dans ce cas, la variation de capacité de l'élément de circuit qui correspond à un bit donné est avantageusement égale à deux fois la variation de capacité de l'élément de circuit qui correspond au bit de rang juste inférieur. Ainsi, la variation de capacité de l'élément de circuit 110 est avantageusement égale à deux fois celle de l'élément de circuit 100. La valeur de l'inductance L est fixe et peut être de 1 nH par exemple. La fréquence f de l'oscillateur est alors directement fixée numériquement par la valeur de commande C, selon la formule: f= 1 Dans cette utilisation de l'élément de circuit 100 selon l'invention, les valeurs des potentiels intermédiaires CI et C2, pour chaque état de commande fixé par le premier bit du mot C (bit0), sont avantageusement éloignées des valeurs de seuil VDEP et VACC. Dans ce cas, les variations de la tension entre les lignes 1002a et 1002b, correspondant au signal de sortie de l'oscillateur, ne provoquent pas de variations secondaires de la capacité r, de l'élément de circuit 100, pour chaque valeur de bitO. La fréquence f de l'oscillateur est alors définie avec précision pour chaque valeur de commande C. Il est entendu que des modifications du mode de réalisation de l'invention qui a été décrit en détail ci-dessus peuvent être introduites tout en conservant certains au moins des avantages cités. En particulier, on peut citer les modifications suivantes qui sont facilement réalisables: - le substrat 200 peut être de type N, la zone 202 des varacteurs peut être dopée P" et les zones 203, 204a et 204b peuvent être dopées P+ ; - les composants 1 et 2 peuvent être réalisés avec des technologies MOS plus avancées que la technologie de 65 nm; - les composants 1 et 2 peuvent posséder une constitution autre que celle de deux varacteurs connectés en série. En particulier, ils peuvent être 2n LI,(C) La figure 5b illustre les variations de la capacité f du dispositif 1000 et de la fréquence f de l'oscillateur ainsi obtenues, en fonction de la valeur de commande C. constitués par tout élément MOS qui présente une capacité variant de façon monotone en fonction d'un signal de commande; et - l'entrée 11 peut être confondue avec la connexion 13, et éventuellement aussi avec les connexions 14a et 14b. Une connexion unique est alors disposée dans l'intervalle situé entre les grilles 12a et 12b, en contact avec la zone dopée 203. Des composants à capacité variable 1 et 2 symétriques sont ainsi réalisés, et l'élément de circuit 100 qui en résulte présente un fonctionnement vraiment différentiel
Un élément de circuit électronique (100) possède deux valeurs de capacité sélectionnées au moyen d'un signal de commande principal (C). L'élément comprend deux composants électroniques à capacité variable (1, 2) connectés en parallèle et recevant chacun des signaux de commande intermédiaires inverses (C1, C2), dérivés du signal de commande principal. Les deux composants à capacité variable (1, 2) sont différenciés par un paramètre de configuration. L'élément de circuit présente une variation de capacité correspondant à la différence entre les variations de capacité respectives des deux composants (F1, F2) lors d'une inversion du signal de commande principal. La variation de capacité de l'élément de circuit peut être inférieure à 5 attoFarads.
1. Elément de circuit électronique (100) adapté pour posséder deux valeurs de capacité sélectionnées au moyen d'un signal de commande (C), ledit élément comprenant: - une liaison de transmission non-inverseuse (3) et un inverseur (4) recevant chacun en entrée le signal de commande, et transmettant en sortie deux signaux intermédiaires respectifs (CI, C2), lesdits signaux intermédiaires ayant des valeurs associées à deux états de commande distincts; et - deux composants électroniques (1, 2) connectés en entrée à la sortie de la liaison de transmission (3) et à la sortie de l'inverseur (4), respectivement, chaque composant étant adapté pour posséder une capacité variable (FI, 1-2) entre deux sorties (12a, 12b, 22a, 22b) dudit composant, ladite capacité variant en fonction du signal intermédiaire (CI, C2) transmis au composant correspondant, élément de circuit dans lequel les sorties des deux composants à capacité variable (12a, 12b, 22a, 22b) sont connectées en parallèle, et dans lequel les deux composants à capacité variable (1, 2) sont différenciés par un paramètre de configuration de sorte que, pour au moins un des deux états de commande, la capacité de l'un des deux composants (1 I, 1-2) est différente de la capacité de l'autre composant pour l'autre état de commande. 2. Elément de circuit selon la 1, dans lequel la variation de capacité de l'élément de circuit (100) est au moins trois fois inférieure à la variation de capacité de chaque composant électronique (1, 2). 3. Elément de circuit selon la 1 ou 2, dans lequel chaque composant électronique (1, 2) comprend une paire de varacteurs (10a, 10b) connectés en série, les varacteurs d'un même composant ayant des entrées respectives reliées entre elles et formant l'entrée dudit composant pour le signal intermédiaire correspondant (11, 21), des premières sorties respectives (13, 14a, 14b) reliées entre elles pour former la connexion en série et des secondes sorties respectives formant les sorties dudit composant (12a, 12b, 22a, 22b). 4. Elément de circuit selon la 3, dans lequel chaque varacteur (10a, 10b) est réalisé dans un caisson de dopage (202) d'un type déterminé formé dans un substrat semiconducteur (200), et dans lequel, pour chaque varacteur, l'entrée (11) est disposée pour polariser ledit caisson par rapport au substrat, ladite première sortie (13, 14a, 14b) est reliée à deux zones (203, 204a, 204b) de dopage renforcé dudit type déterminé formées dans le caisson, et ladite seconde sortie (12a, 12b) est reliée à une grille MOS (205a, 205b) formée au dessus du caisson entre les deux zones de dopage renforcé. 5. Elément de circuit selon la 4, dans lequel les deux varacteurs (10a, 10b) d'un même composant (1) sont réalisés dans un même 15 caisson (202) associé audit composant, les entrées desdits deux varacteurs étant confondues. 6. Elément de circuit selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel le paramètre de configuration différenciant les deux composants à capacité variable (1, 2) comprend une surface de grille (205a, 205b) d'un au moins des varacteurs (10a, 10b) desdits composants. 7. Elément de circuit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la variation de capacité dudit élément est inférieure à 5 attoFarads. 8. Elément de circuit selon la 7, dans lequel la variation de capacité dudit élément est inférieure à 2 attoFarads. 9. Elément de circuit selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant en outre un convertisseur numérique/analogique (5) pour convertir un signal de commande numérique (Cn) en un signal de commande analogique (Ca), une sortie dudit convertisseur étant reliée aux entrées respectives de la liaison de transmission (3) et de l'inverseur (4). 10. Elément de circuit selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel la liaison de transmission (3) comprend un adaptateur de seuils (30), ledit adaptateur et l'inverseur (4) étant connectés chacun en alimentation à deux bornes ayant des potentiels électriques respectifs (VA, VB) déterminés de sorte que les valeurs des signaux intermédiaires (CI, C2) pour chaque état de commande correspondent à des plateaux de caractéristiques respectives des deux composants à capacité variable (1, 2). 11. Dispositif à capacité variable (1000) comprenant au moins un premier élément de circuit électronique (100) selon l'une quelconque des 1 à 10, et au moins un second élément de circuit électronique à capacité variable (110), les premier et second éléments de circuit étant connectés en parallèle de sorte que les capacités respectives desdits éléments s'additionnent. 12. Dispositif selon la 11, dans lequel les premier (100) et second (110) éléments de circuit ont des entrées respectives séparées (101, 111) pour recevoir des signaux de commande différents (bitO, bit1). 13. Dispositif selon la 11 ou 12, dans lequel dans lequel les premier (100) et second (110) éléments de circuit ont des entrées respectives séparées (101, 111) pour recevoir des signaux de commande indépendants (bitO, bit1), et dans lequel les variations de capacité respectives des premier (100) et second (110) éléments de circuit sont identiques. 14. Dispositif selon la 13, dans lequel les premier (100) et second (110) éléments de circuit sont identiques. 15. Dispositif selon la 11 ou 12, dans lequel les variations de capacité respectives des premier (100) et second (110) éléments de circuit sont différentes. 16. Dispositif selon la 15, dans lequel la variation de capacité du second élément de circuit (110) est sensiblement égale à deux fois la variation de capacité du premier élément de circuit (100). 2890257 -17- 17. Oscillateur à fréquence contrôlée par une tension comprenant une inductance (1001) ayant deux bornes connectées respectivement aux sorties d'un élément de circuit électronique (100) selon l'une quelconque des 1 à 10, ou d'un dispositif à capacité variable (1000) selon l'une quelconque des 11 à 16. 18. Oscillateur selon la 17, ayant une variation de fréquence inférieure à 1 kiloHertz. 19. Oscillateur selon la 18, ayant une variation de fréquence inférieure à 100 Hertz.
H
H03,H01
H03B,H01L
H03B 5,H01L 29
H03B 5/12,H01L 29/93
FR2896455
A1
GROUPE MOTOPROPULSEUR A MOTEUR AUXILIAIRE RACCORDE SUR UN ARBRE INTERMEDIAIRE DE LA BOITE DE VITESSES.
20,070,727
L'invention concerne le domaine des groupes motopropulseur pour véhicules automobiles, et en particulier le domaine des groupes motopropulseur ayant un moteur principal, un moteur auxiliaire et une boîte de vitesses à arbres parallèles. Dans ce domaine, la demande de brevet WO 2005/065 976 (EATON CORPORATION) a décrit une boîte de vitesses comprenant un arbre primaire plein et un arbre primaire creux coaxiaux reliés à un premier moteur par un embrayage double. L'arbre primaire creux comprend des cannelures entraînées en rotation par un rotor d'un deuxième moteur. Les rapports de la boîte de vitesses sont établis grâce à des synchroniseurs à crabot. Les séquences de transition d'un rapport de la boîte de vitesses à un rapport adjacent, compreqnent deux étapes. Une première étape où le synchroniseur à crabot 3u rapport adjacent est enclenché, puis une deuxième étape où le couple moteur bascule d'un arbre primaire sur l'autre arbre primaire. Ce ,.lui permet d'avoir une transition sous couple. Dans une telle boîte de vitesses, l'encombrement du deuxième moteur s'ajoute à la longueur de la boîte de vitesses. Les rapports de marche arrière, de deuxième et de quatrième sont activés par l'arbre primaire plein. Lorsque l'un de ces rapports est actif, un embrayage supplémentaire permet de relier le deuxième moteur au premier moteur. L'embrayage supplémentaire présente un encombrement qui s'ajoute encore à la longueur de la boîte de vitesses. L'invention propose un groupe motopropulseur ayant un moteur principal et un moteur auxiliaire qui remédie au inconvénients 30 précédents et notamment dont le moteur auxiliaire peut être relié, soit 2 au moteur principal, soit aux roues du véhicule, soit aux deux simultanément, et ce pour tous les rapports de la boîte de vitesses, et ceci sans nécessiter d'embrayage supplémentaire. Selon un mode de réalisation de l'invention, le groupe motopropulseur pour véhicule automobile, est équipé d'un moteur principal, d'un moteur auxiliaire et d'une boîte de vitesses à arbres parallèles. La boîte de vitesses comprend au moins un arbre primaire relié au moteur principal par un dispositif d'embrayage, au moins un arbre secondaire muni d'un pignon d'attaque engrenant avec une couronne de différentiel, un arbre intermédiaire non coaxial avec les arbres primaire et secondaire, et une pluralité de synchroniseurs aptes à solidariser de manière sélective en rotation un arbre primaire avec un arbre secondaire. L'arbre intermédiaire est muni d'une roue d'entraînement, reliée au moteur auxiliaire, et liée en rotation de manière permanente avec le ou les arbres primaires. Si il y a un seul arbre primaire, la roue d'entraînement est liée à cet arbre primaire. Si il y a plusieurs arbres primaires reliés au moteur principal par un dispositif d'embrayage, la roue d'entraînement est liée en rotation à chacun des arbres primaires. On conçoit que dans un tel groupe motopropulseur, le moteur auxiliaire peut être relié au moteur principal, et pas aux roues du véhicule, lorsque aucun synchroniseur n'établit de lien entre l'un des arbres primaires et l'un des arbres secondaires, et que le dispositif d'embrayage établit le lien entre le moteur principal et l'un des arbres primaires. Le moteur auxiliaire peut également entraîner les roues du véhicule selon la totalité des rapports de la boîte de vitesses, sans être relié au moteur principal. Pour cela, aucun embrayage n'établit de lien entre le moteur principal et l'un des arbres primaires, et au moins un des synchroniseurs établit un lien entre l'un des arbres primaires et 3 l'un des arbres secondaires. Le moteur auxiliaire peut également entraîner les roues du véhicule selon la totalité des rapports de la boîte de vitesses, tout en étant également relié au moteur principal. Dans ce groupe motopropulseur, il n'est pas nécessaire d'actionner un embrayage supplémentaire à celui ou à ceux entraînant le ou les arbres primaires. Selon une variante, le groupe motopropulseur comarend une boîte de vitesses robotisée, munie d'au moins un actionneur motorisé de commande de synchroniseurs et/ou du dispositif d'embrayage. Avantageusement, la boîte de vitesses comprend un arbre primaire principal et un arbre primaire auxiliaire reliés chacun de manière sélective au moteur principal par le dispositif d'embrayage, la roue d'entraînement étant montée fixe sur l'arbre intermédiaire, lequel arbre intermédiaire est muni d'un couple de pignons fixes de démultiplication, engrenant l'un avec un pignon fixe de l'arbre primaire principal, l'autre avec un pignon fixe de l'arbre primaire auxiliaire. Avantageusement, le dispositif d'embrayage présente une position enclenchée principale où l'arbre primaire principal est synchronisé avec le moteur principal, une position neutre où aucun arbre primaire n'est relié au moteur principal, et une position enclenchée auxiliaire où l'arbre primaire auxiliaire est synchronisé avec le moteur principal. Avantageusement, l'arbre intermédiaire est muni d'un pignon intermédiaire de marche arrière, engrenant avec un pignon .Je marche arrière monté sur l'arbre secondaire, un synchroniseur ce marche arrière étant monté soit sur l'arbre intermédiaire, soit s ar l'arbre secondaire. La vitesse de rotation de la roue d'entraînement peut être 4 supérieure à la vitesse de rotation du pignon intermédiaire le marche arrière. Avantageusement, le groupe motopropulseur comprend des moyens de fixation du moteur auxiliaire. La roue d'entraînemnent et un rotor du moteur auxiliaire sont reliés par une chaîne. La vitesse de rotation d'un rotor du moteur auxiliaire peut être supérieure à la vitesse de rotation du ou des arbres primaires. Avantageusement, le moteur principal est un moteur thermique et le moteur auxiliaire est un générateur apte à transformer de l'énergie mécanique en une autre énergie, notamment électrique. Selon une variante, la boîte de vitesses comprend un synchroniseur double à crabot, monté sur un des arbres secondaires, contribuant aux rapports de marche arrière et au rapport de première vitesse, une roue libre étant intercalée entre un baladeur dudit synchroniseur et un pignon fou de première, le pignon de première étant le pignon de l'arbre secondaire situé le plus proche du pignon d'attaque. Selon une autre variante, la boîte de vitesses comprend un synchroniseur double et un synchroniseur simple de type à cônes de friction montés sur l'un des arbres primaires, ledit synchroniseur double à friction contribuant à au moins trois rapports cte marche avant. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses présente cinq rapports de marche avant. Le synchroniseur double à friction et le synchroniseur double à crabot sont actionnés par un premier actionneur motorisé selon deux positions de sélection différentes. Le synchroniseur simple à friction solidarise un pignon de seconde situé du même coté dudit synchroniseur simple que le dispositif d'embrayage, ledit synchroniseur simple et le dispositif d'embrayage étant actionnés par un deuxième actionneur motorisé. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses présente six rapports de marche avant. Le synchroniseur 5 double à friction et le synchroniseur double à crabot sont actionnés par un premier actionneur motorisé selon deux positions de sélection différentes. Le synchroniseur simple à friction solidarise un pignon de seconde situé du coté opposé dudit synchroniseur simple par rapport au dispositif d'embrayage, ledit synchroniseur simple et le dispositif d'embrayage étant actionnés par un deuxième actionneur motorisé selon une même position de sélection. D'autres caractéristiques et avantages de l invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, selon lesquels : -la figure 1 est une coupe longitudinale selon le plan I-I de la figure 2, d'un premier mode de réalisation de boîte de vitesses robotisée hybride à six vitesses ; -la figure 2 est une coupe transversale partielle de la boîte de vitesses robotisée hybride à six vitesses montrant le système de commande des fourchettes ; et -la figure 3 est une coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation d'une boîte de vitesses robotisée hybride à cinq vitesses ; Comme illustré sur la figure 1, un mode de réalisation d'un groupe motopropulseur de véhicule, comprend une boîte de vitesses munie d'un carter principal 1 et d'un carter d'embrayage 2. Un dispositif d'embrayage 3 relie un arbre primaire principal 4 à un vilebrequin 5 d'un moteur thermique, non représenté, via un volant amortisseur 6, représenté en silhouette sur la figure 1. Un arbre 6 secondaire 7 est muni d'un pignon d'attaque 8 engrenant avec une couronne de différentiel 9 et est ainsi relié aux roues du véhicule de manière permanente. L'arbre primaire principal 4 s'étend sur toute la longueur de la boîte de vitesses, depuis un côté de la boîte de vitesses contenant le dispositif d'embrayage 3 jusqu'à une zone de fond 10 contenant une pluralité de synchroniseurs 11. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 12, parallèle et non coaxial avec l'arbre primaire principal 4 et avec l'arbre secondaire 7. L'arbre primaire principal 4 comprend successivement, de gauche à droite sur la figure 1, un palier à billes 13, un pignon fou 14 pour le second rapport de vitesse qui sera appelé par simplification pignon de seconde 14, un corps de synchroniseur simple 15 monté sur cannelures, un pignon fou 16 pour les quatrième et sixième rapports de vitesse qui sera appelé par simplification pignon de quatrième et de sixième 16, monté sur une bague 16a, un corps de synchroniseur double 17 monté sur cannelures, un pignon fou 18 pour les rapports de troisième ou de cinquième vitesse, qui sera appelé par simplification pignon de troisième et de cinquième monté sur une bague, une denture de marche arrière 19, une denture de première vitesse 20, un premier pignon de démultiplication 21 monté sur cannelures, un arbre primaire auxiliaire 22 en forme de manchon monté sur deux paliers à aiguilles 22a, un manchon 23 monté sur cannelures, et une cloche extérieure 24 enveloppant le dispositif d'embrayage 3 montée libre en rotation. L'arbre primaire auxiliaire 22 reçoit successivement .Je gauche à droite sur la figure 1, un deuxième pignon de démultiplication 25 rendu solidaire par des cannelures du manchon 22, un palier à billes 26 et des cannelures d'entraînement du dispositif d'embrayage 3. L'arbre 7 primaire auxiliaire 22 est coaxial à l'arbre primaire principal 4 par rapport auquel il peut tourner sur les paliers 22a. Le dispositif d'embrayage 3 comprend un ensemble multidisques principal 27 reliant la cloche extérieure 24 avec l'arbre primaire principal 4 et un ensemble multidisques auxiliaire 28 entraînant l'arbre primaire auxiliaire 22. Les deux ensembles multidisques 27 et 28 sont coaxiaux. L'ensemble multidisques auxiliaire 28 est légèrement décalé axialement par -apport à l'ensemble multidisques principal 27, du côté de l'arbre primaire auxiliaire 22. L'ensemble multidisques principal 27 comprend une pluralité de disques extérieurs liés en rotation avec la cloche extérieure 24 grâce à des crans coopérant avec une rainure ménagée dans une jupe 24a de la cloche extérieure 24. L'ensemble multidisques principal 27 comprend également une pluralité de disques intérieurs, intercalés avec la pluralité de disques extérieurs et solidaires en rotation d'un piston principal 29 grâce à des crans de chacun des disques de la pluralité de disques intérieurs coopérant avec des rainures. Les deux pluralités de disques de l'ensemble de disques principal 27 sont mobiles en translation entre la jupe 24a de la cloche extérieure 24 et une partie cylindrique correspondante 29a du piston principal 29. La cloche extérieure 24 comprend une butée axiale non représentée, empêchant la pluralité de disques extérieurs de se déplacer du côté gauche de la figure 1. Le piston principal 29 comprend une butée axiale 30 située à la droite de l'ensemble multidisques principal 27 apte à comprimer l'ensemble multidisques principal 27 contre la butée axiale de la cloche extérieure 24. Le piston principal 29, mobile axialement, est lié en rotation avec une cloche intérieure principale 31, solidaire du manchon 23 et 8 entraînant l'arbre primaire principal 4. Une butée à aiguilles 32 est disposée axialement entre la cloche extérieure 24 et la cloche intérieure principale 31. Un dispositif d'assistance principal 33 est disposé axialement entre la cloche intérieure principale 31 et le piston principal 29. L'ensemble multidisques auxiliaire 28 est composé d'une pluralité de disques extérieurs et d'une pluralité de disques intérieurs, intercalés entre eux. Les disques extérieurs sont solidaires d'une cloche extérieure auxiliaire 34 contournant le dispositif d'assistance 33 et l'ensemble multidisques principal 27. La cloche auxiliaire 34 est rigidement fixée à la cloche extérieure principale 24. Les disques intérieurs sont liés en rotation à un piston auxiliaire 35. Les deux pluralités de disques auxiliaires sont mobiles en translation le long de l'axe du dispositif d'embrayage 3 grâce à des rainures ménagées dans des parties de jupe 34a de la cloche extérieure auxiliaire 34 et 35a du piston auxiliaire 35. La cloche extérieure auxiliaire 34 comprend une butée axiale, non représentée, située à la droite de l'ensemble multidisques auxiliaire 28. Le piston auxiliaire 35 comprend une butée axiale 36 permettant de comprimer l'ensemble multidisques auxiliaire 28 vers la butée de la cloche auxiliaire 34. Le piston auxiliaire 35 est lié en rotation avec une cloche intérieure auxiliaire 37 grâce à des dispositifs d'assistance auxiliaires 38. Une butée axiale à aiguilles 40 est disposée axialement entre le piston principal 29 et le piston auxiliaire 35. Le piston auxiliaire 35 présente des doigts de commande 39 s'étendant axialement et traversant la cloche intérieure auxiliaire 37. Les doigts de commande 39 peuvent être actionnés par une Fourchette de commande F2b du dispositif d'embrayage 3 par l'intermédiaire d'un 9 palier à billes 39a. La cloche intérieure auxiliaire 37 entraîne l'arbre primaire auxiliaire 22 grâce à des cannelures. On va décrire maintenant le fonctionnement du dispositif d'embrayage 3. L'ensemble comprenant la fourchette de commande d'embrayage F2b, le piston auxiliaire 35, et le piston principal 29, forment un ensemble mobile axialement et comprimé par le dispositif de mise en pression 33a. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b n'est pas actionnée, le dispositif de mise en pression 33a maintient en position extrême vers la gauche de la figure 1, les pistons principal 29 et auxiliaire 35. L'ensemble multidisques principal 27 est à l'état comprimé et l'ensemble multidisques auxiliaire 28 est à l'état non comprimé. Cette position constitue une position d'enclenchement principal du dispositif d'embrayage 3. Dans cette position, le moteur est relié à l'arbre primaire principal 4. Dans cette position, l'adhérence a lieu entre la cloche extérieure principale 24 et la cloche intérieure principale 31 qui entraîne l'arbre primaire principal 4. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b est déplacée vers la droite de la figure 1, l'ensemble des deux pistons 29 et 35 comprime le dispositif de mise en pression 33a et permet aux disques extérieur et intérieur de l'ensemble multidisques principal 27 de s'écarter sans pour autant comprimer encore l'ensemble multidisques auxiliaire 28. Cette position de la fourchette F2b correspond à une position neutre du dispositif d'embrayage 3 dans laquelle le moteur n'est relié ni à l'arbre primaire principal 4, ni à l'arbre primaire auxiliaire 22. Lorsque la fourchette de commande d'embrayage F2b est déplacée encore vers la droite de la figure 1, l'ensemble multidisques principal 27 continue d'être à l'état libre et l'ensemble multidisques 10 auxiliaire 28 est comprimé. Cette position constitue une position d'enclenchement auxiliaire du dispositif d'embrayage 3 dans laquelle le moteur est relié à l'arbre primaire auxiliaire 22. On va maintenant décrire les pignons des autres arbres de la boîte de vitesses. L'arbre secondaire 7 comprend de gauche à droite sur la figure 1, un palier à billes 41, un pignon fixe de seconde 42, une bague entretoise 42a, un pignon fixe de quatrième et de sixième 43, une bague entretoise 43a, un pignon fixe 44 de troisième et de cinquième prenant appui axialement sur un épaulement 7a de l'arbre secondaire 7. L'arbre secondaire 7 comprend successivement, de gauche à droite à partir de l'épaulement 7a, un pignon fou 3e marche arrière 45, un corps de synchroniseur à crabot 46 monts sur des cannelures, un pignon fou de première 47 prenant appui axial ement sur le pignon d'attaque 8. L'extrémité droite de l'arbre secondaire 7 est montée en rotation sur un palier à rouleaux 48. La boîte de vitesses comprend également un arbre intermédiaire 12 monté à rotation sur deux paliers 49 et 50 situés à chacune de ses extrémités. L'extrémité située du côté du dispositif d'embrayage 3 est montée à rotation sur le palier à billes 50 fixé dans le carter d'embrayage 2. Un support rapporté 51 comprend une partie 52 fixée sur le carter principal 1 et une partie 53 faisant saillie radialement à l'intérieur du carter 1. La partie en saillie 53 reçoit le palier 49. La partie 52 est fixée sur le carter principal 1 par des moyens de fixation comprenant des vis 54. Grâce à l'existence du support rapporté 51, on comprend que le synchroniseur 17 peut être aisément logé dans le carter principal 1, malgré le fait que l'encombrement radial maximal du synchroniseur 17 dépasse l'extrémité de l'arbre intermédiaire 12. Les pignons 45 et 47, et le synchroniseur 46 correspondant aux rapports de marche arrière et 11 de première sont reportés sur l'axe secondaire 7, de manière à favoriser encore le rapprochement de l'arbre intermédiaire 12 et de l'arbre primaire principal 4. Grâce aux moyens de fixation du support rapporté 51 sur le carter principal 1, l'arbre intermédiaire 12 est immobilisé quelle que soit la direction des efforts radiaux s'exerçant sur lui. L'arbre intermédiaire 12 comprend successivement, de gauche à droite sur la figure 1, un pignon intermédiaire de marche arrière 55 mont: libre sur l'arbre intermédiaire 12, une roue d'entraînement 56, un premier pignon de démultiplication 57 et un deuxième pignon de démultiplication 58. La roue d'entraînement 56 et les deux Pignons de démultiplication 57 et 58 sont monoblocs avec l'arbre intermédiaire 12. La roue d'entraînement 56 coopère avec une chaîne 59 reliée à un rotor d'un moteur auxiliaire 71du véhicule, visible en figure 2. Le deuxième pignon de démultiplication 58 présente un nombre de dents inférieur au premier pignon de démultiplication 57. Lorsque le dispositif d'embrayage 3 est en position d'enclenchement principal, l'arbre principal 4 présente une vitesse de rotation ide ltique au vilebrequin 5. Le pignon fou 18 peut entraîner le véhicule selon le rapport de troisième. Lorsque le dispositif d'embrayage 3 est en position d'enclenchement auxiliaire, l'arbre primaire auxiliaire 22 présente une vitesse de rotation identique au vilebrequin 3. L'arbre primaire principal 4 est entraîné avec une vitesse de rotation supérieure à celle du vilebrequin 5, et le pignon fou 18 peut entraîner le véhicule selon le rapport de cinquième. Le synchroniseur simple 15 et le synchroniseur double 17 sont du type à cônes de friction, tels que décrits par exemple dans la demande de brevet français FR-A-2 821 652 à laquelle on pourra se référer. 12 Le pignon fou de première 47 est équipé d'une roue libre 47a, tel que décrit dans la demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT). Le synchroniseur double à crabot 46 est commande par une fourchette Flb. Le synchroniseur double à friction 17 est commandé par une fourchette F1 a. Le synchroniseur simple à friction 15 est commandé par une fourchette F2a et le dispositif d'embrayage 3 est commandé par la fourchette F2b. Le pignon fou de seconde 14 engrène avec le pignon fixe de seconde 42 et constitue, avec le synchroniseur simple 15, un module de seconde vitesse. Le pignon fou 16 et le pignon fixe 43 constituent avec une partie du synchroniseur double 17 un module de quatrième et de sixième vitesses. Le pignon fou 18 et le pignon fixe 44 constituent, avec l'autre partie du synchroniseur double à friction 17, un module de troisième et de cinquième vitesses. La denture 19 engrène avec le pignon intermédiaire de marche arrière 55, lequel engrène également avec le pignon fou 45 de marche arrière. La denture 19, le pignon intermédiaire de marche arrière 55 et le pignon fou 45 de marche arrière constituent, avec une partie du synchroniseur double 46, un module de marche arrière. La denture 20 engrène avec le pignon fou de première vitesse 47 et constitue, avec l'autre partie du synchroniseur 46, un module de première vitesse. Les premiers pignons de démultiplication 21 et 57 engrènent ensemble ainsi que les deuxièmes pignons de démultiplication 25 et 58. L'ensemble des modules de la boîte de vitesses sont situés dans un ensemble mécanique délimité d'un côté par le carter principal 1 et de l'autre par la cloison 2a du carter d'embrayage 2. Les paliers à billes 13 et 41 sont fixes dans le carter principal 1. Le palier à rouleaux 48 ainsi que les paliers à billes 26 et 50 sont fixés dans la cloison 2a du carter d'embrayage 13 La figure 2 montre un système de commande 70 du groupe motopropulseur ainsi que la couronne de différentiel 9, l'axe 4a des arbres primaires principal 4 et auxiliaire 22 et du dispositif d'embrayage 3, l'axe 12a de l'arbre intermédiaire 12, l'axe 7a de l'arbre secondaire 7. Le groupe motopropulseur comprend un moteur auxiliaire 71 relié à l'arbre intermédiaire 12 par la chaîne 59. Le moteur auxiliaire 71 est une machine électrique cumulant les fonctions de démarreur, d'alternateur, et de moteur d'entraînement. Le système de commande 70 comprend un premier actionneur motorisé 72 apte à faire pivoter un premier bloc de sélection 73 autour d'un axe 73a transversal par rapport aux arbres de la boîte de vitesses. Le premier bloc de sélection 73 est muni d'un premier doigt de passage 74 et d'un deuxième doigt de passage 75. Le; premier actionneur 72 est muni d'un dispositif de sélection 76 capable de déplacer en translation le premier bloc de sélection 73 entre une première position de sélection illustrée sur la figure 2 dans laquelle le premier doigt de passage 74 coopère avec une première tige d'entraînement de fourchette 77 et une deuxième position de sélection, non représentée sur la figure 2, dans laquelle le deuxième doigt de passage 75 coopère avec une deuxième tige d'entraînement de fourchette 78. La première tige d'entraînement de fourchette 77 entraîne la fourchette Flb pour actionner le synchroniseur à crabot 46. La deuxième tige d'entraînement de fourchette 78 entraîne la fourchette Fla pour actionner le synchroniseur double 17. Le système de commande 70 comprend également un deuxième actionneur motorisé 79 capable de faire pivoter un deuxième bloc de sélection 80 autour d'un axe transversal 80a. Le deuxième bloc de sélection 80 est muni d'un doigt de passage 81 coopérant avec une tige d'entraînement de fourchette 82 reliée d'une part à la fourchette F2a 14 d'entraînement du synchroniseur simple 15 et d'autre part, à la fourchette F2b d'actionnement du dispositif d'engrenage 3. Le premier actionneur 72 entraîne alternativement les fourchettes Fia et Flb selon deux positions de sélection dLfférentes. Le deuxième actionneur 79 entraîne alternativement les f)urchettes F2a ou F2b. On va maintenant décrire le fonctionnement de la boîte de vitesses. Le pignon fou de seconde 14 engrène avec le pignon fixe de seconde 42. Le pignon fou 16, de quatrième et de sixième, engrène avec le pignon fixe 43 correspondant. Le pignon fou 18, de troisième et de cinquième, engrène avec le pignon fixe 44 correspondant. La denture 19 de marche arrière engrène avec le pignon intermédiaire de marche arrière 55, lequel engrène également avec le pignon fou de marche arrière 45. La denture 20 de première vitesse engrène avec le pignon fou 47 correspondant. L'enclenchement d'un rapport de première vitesse ou de marche arrière nécessite tout d'abord d'actionner la fourchette d'embrayage F2b de façon à amener le dispositif d'embrayage 3 dans une configuration neutre. L'opération nécessite ensuite d'actionner la fourchette Flb vers le pignon fou correspondant 16 ou 18, puis de ramener la fourchette F2b en position d'enclenchement principal dans laquelle l'ensemble multidisques principal 27 est serré. La transition entre le rapport de première et le rapport de seconde se fait en enclenchant directement le synchroniseur simple 15 en déplaçant la fourchette F2a vers le pignon de seconde 14, c'est-à-dire vers la gauche de la figure 1. Cet enclenchement a lieu alors que la fourchette Flb reste en position de première enclenchée. La vitesse de rotation de l'arbre secondaire 7 est imposée par le synchroniseur de seconde 15. La roue libre 47a permet au pignon fou de première 47 15 d'avoir une vitesse de rotation inférieure à celle de l'arbre secondaire 7. La transition entre les rapports de première et de seconde a lieu sous couple. Lorsque le rapport de seconde est enclenché et que la vitesse du véhicule augmente, la transition de rapport à préparer n'est plus la transition de seconde vers le rapport de première et devient la transition du rapport de seconde vers un rapport de troisième ou de quatrième. Un calculateur, non représenté, commande au premier actionneur 72 de ramener la fourchette Flb en position neutre, puis de changer de position de sélection de manière à être prêt à actionner la fourchette Fia. La transition entre le rapport de seconde et le rapport de troisième ou de quatrième se fait en enclenchant directement la fourchette Fla vers le pignon correspondant 16 ou 18, simultanément avec le retour de la fourchette F2a à une position neutre. La coïncidence du mouvement d'enclenchement de la fourchette Fia avec le mouvement de déclenchement du rapport de seconde par la fourchette F2a permet de réaliser une transition sous couple sans agir sur le dispositif d'embrayage 3. La transition entre le rapport de troisième et le rapport de quatrième se fait avec une interruption du couple de courte durée. Le premier actionneur 72 déplace la fourchette Flb vers la gauche de la figure 1 et le synchroniseur double 17 passe d'une configuration de troisième enclenchée à une configuration neutre et immédiatement après à une configuration de quatrième enclenchée. La transition du rapport de troisième au rapport de .cinquième se fait en laissant la fourchette Fia enclenchée avec le pignon 18 et en déplaçant la fourchette F2b vers la droite de la figure 1. Le dispositif d'embrayage 3 passe d'une position d'enclenchement principal à une 16 position d'enclenchement auxiliaire en passant, de manière t-ansitoire, par une position neutre. La transition de troisième en cinquième est également une transition avec une interruption de couple de courte durée. Il en est de même pour la transition entre les rapports de quatrième et de sixième vitesses. Les pignons de démultipl: cation 57 et 58 permettent de dédoubler les rapports établis par le synchroniseur double 17 en agissant uniquement sur le dispositif d'embrayage 3. La transition entre le rapportde quatrième et le rapport de cinquième se fait en faisant coïncider le déplacement de la fourchette Fla par le premier actionneur 72 depuis le pignon 16 jusqu'au pignon 18 en passant par une position neutre et le déplacement de la fourchette F2b par le deuxième actionneur 79. La simultinéité des deux phases de transition du dispositif d'embrayage 3 et du synchroniseur double 17 permet d'obtenir une transition de quatrième à cinquième vitesse avec un temps d'interruption du couple ,f,galement de courte durée. La transition entre les rapports de cinquième et dl; sixième vitesse se fait en déplaçant uniquement la fourchette F 1 a et a lieu avec une interruption du couple de courte durée. Dans la boîte de vitesses, les transitions entre deux rapports quelconque de marche avant ont lieu, soit sous couple pour ze qui est des rapports inférieur ou égal à la troisième, soit avec une in ïerruption de couple de courte durée. La différence entre deux rapports de transmission supérieur ou égal à la troisième est plus faible que la différence entre deux rapports inférieur ou égal à la troisième. Les temps de transition entre deux rapports de courte durée sont quasiment insensibles au conducteur dont le véhicule se comporte quasiment comme s'il est équipé d'une boîte de vitesses à transition sous couple 17 pour l'ensemble de ces rapports. La durée de l'interruption de couple lors d'une transition de rapport est de quelques centaines de milliseconde, voire inférieure à 100 millisecondes. On va maintenant décrire le comportement de la boîte de vitesses reliée d'une part à un moteur thermique par le vilebrequin 5 et d'autre part au moteur auxiliaire 71 par la chaîne 59. Lorsque le moteur thermique et le véhicule sont à l'arrêt, la phase de démarrage se fait en positionnant la fourchette F2b en position d'enclenchement auxiliaire, les autres fourchettes de la boîte de vitesses étant en position neutre. Dans cette configuration, l'arbre secondaire 7 n'est entraîné par aucun pignon et le couple moteur transite moteur auxiliaire 71 agissant comme démarreur, au deuxième pignon de démultiplication 58, à l'arbre primaire auxiliaire 22, puis au moteur thermique et permet à celui-ci de démarrer. Inversement, lorsque le véhicule est à l'arrêt, que le moteur thermique tourne, le couple moteur est transmis soit par l'arbre primaire auxiliaire 22, soit par l'arbre primaire principal 4 vers le moteur auxiliaire 71 agissant en tant qu'alternateur qui peut alors recharger les batteries du véhicule. Lorsqu'un rapport de première ou de seconde est enclenché, le moteur thermique et le moteur auxiliaire 71 contribuent à fournir l'énergie mécanique à l'arbre primaire principal 4. Dans un fonctionnement du véhicule en milieu urbain, le moteur thermique peut être arrêté et le moteur auxiliaire 71 entraîne seul l'arbre primaire principal 4 par les premiers pignons de démultiplication 21 et 57. Le passage des rapports de marche arrière ou celui des quatre premiers rapports de vitesse, ont lieu comme précédemment décrit. 18 Dans un fonctionnement du véhicule sur route, le moteur auxiliaire 71 et le moteur thermique contribuent conjoi:itement à l'entraînement du véhicule. Lorsque le moteur thermique est sollicité à un régime pour lequel son rendement énergétique est médiocre, le moteur auxiliaire 71 fournit de l'énergie mécanique. Inversement, lorsque le véhicule est en descente, un calculateur peut configurer le moteur auxiliaire 71 pour que l'essentiel du frein moteur soit réalisé par le moteur auxiliaire 71 et l'énergie mécanique du véhicule est transformée en énergie électrique. La figure 3 illustre un autre mode de réalisation de l'invention sous la forme d'une boîte de vitesses hybride à cinq rapports de marche avant. On retrouve dans ce mode de réalisation l'ensemble des caractéristiques structurelles précédemment décrites en relation aux figures 1 et 2 hormis les caractéristiques liées au module des rapports de deuxième, de quatrième et de sixième ainsi que le mode d'actionnement de ces modules. Les pièces identiques ou similaires portent les mêmes références que sur les figures 1 et 2. On va maintenant décrire uniquement les parties différentes correspondant à la partie gauche de la figure 3. L'arbre primaire principal 4 comprend, de gauche à droite, le palier 13, un synchroniseur simple à cônes de friction 100 et un pignon fou de seconde quatrième vitesses 101 coopérant sur sa gauche avec un baladeur du synchroniseur simple 100 et sur sa droite avec un baladeur du synchroniseur double 17. Le synchroniseur simple 100 est actionné par une fourchette F' 2a entraînée par le deuxième actionneur 79 (figure 2). L'arbre secondaire 7 est muni de gauche à drcite sur la figure du palier à billes 41, puis d'une entretoise, d'un pignon 102, monté sur des cannelures de l'arbre secondaire 7. Le reste Ce la boîte 19 de vitesses, illustré sur la figure 3, est identique au mode de réalisation précédemment décrit en référence aux figures 1 et 2. Le pignon 101 engrène avec le pignon fou 101. Le deuxième actionneur 79 est muni d'un bloc de sélection à deux doigts (le passage opposés contribuant à pousser deux tiges d'entraînement de fourchette se déplaçant sur un même axe parallèle aux arbres de la boîte de vitesses. Lorsque le bloc de sélection du deuxième actionneur 79 tourne dans un sens de rotation, l'un des doigts de passage entraîne une tige d'entraînement de fourchette qui pousse la fourchette F2b vers la droite de la figure 3. Lorsque le même bloc de sélect] on tourne dans l'autre sens, l'autre doigt de passage tire une Lutre tige d'entraînement qui tire la fourchette F'2a également vers la droite de la figure 3. On va maintenant décrire les parties du fonctionnement de cette boîte de vitesses qui diffèrent du fonctionnement de la boîte de vitesses précédemment décrite. La transition entre le rapport de première et le rapport de seconde, se fait sous couple en actionnant la fourchette F'2a vers la droite de la figure 3 tandis que la fourchette Flb reste enclenchée. Lorsque le régime moteur est tel qu'il y a lieu de configurer la boîte de vitesses dans une position la préparant à une transition de seconde vers troisième, la fourchette Flb est ramenée en position neutre et le premier actionneur 72 change de position de sélection de manière à être prêt à déplacer la fourchette FI a vers la droite de la figure 3. Lors de la transition entre le rapport de seconde et le t apport de troisième ou de quatrième, le deuxième actionneur 79 ramène la fourchette F'2a en position neutre de manière simultanée avec l'enclenchement de la fourchette Fla soit vers le pignon fou 18 du rapport de troisième, soit vers la gauche de la figure 3 pour 20 synchroniser le pignon fou 101. La simultanéité de ces deux changements permet de réaliser une transition sous couple du rapport de seconde vers le rapport de troisième ou de quatrième. La transition du rapport de troisième au rapport de quatrième pré ;ente une interruption de couple de courte durée. Il en est de même de la transition du rapport de troisième au rapport de cinquième. Comme dans le mode de réalisation précédent, la transition entre le rapport de quatrième au rapport de cinquième consiste à synchroniser le déplacement de la fourchette Fla et de la fourchette F2b de manière que l'instant d'interruption de couple due au synchroniseur double à friction et au dispositif d'embrayage 3 coïncident. Dans ce mode de réalisation, le même pignon fou 101 peut être synchronisé à l'arbre primaire principal 4 soit par l'action du premier actionneur 72, soit par l'action du deuxième actionneur 79.15
Groupe motopropulseur pour véhicule automobile, équipé d'un moteur principal, d'un moteur auxiliaire et d'une boîte de vitesses à arbres parallèles. La boîte de vitesses comprend au moins un arbre primaire 4 relié au moteur principal par un dispositif d'embrayage 3, au moins un arbre secondaire 7 muni d'un pignon d'attaque 8 engrenant avec une couronne de différentiel 9, un arbre intermédiaire 12 non coaxial avec les arbres primaire 4 et secondaire 7, et une pluralité de synchroniseurs aptes à solidariser de manière sélective en rotation un arbre primaire 4 avec un arbre secondaire 7. L'arbre intermédiaire 12 est muni d'une roue d'entraînement 56, reliée au moteur auxiliaire, et liée en rotation de manière permanente avec le ou les arbres primaires 4, 22.
1 - Groupe motopropulseur pour véhicule automobile, équipé d'un moteur principal, d'un moteur auxiliaire (71) et d'une boîte de vitesses à arbres parallèles, laquelle boîte de vitesses comprend au moins un arbre primaire (4) relié au moteur principal par un dispositif d'embrayage (3), au moins un arbre secondaire (7) muni d'un pignon d'attaque (î) engrenant avec une couronne de différentiel (9), un arbre intermédiaire (12) non coaxial avec les arbres primaire (4, 22) et secondaire (7), et i, ne pluralité de synchroniseurs (15, 17, 46) aptes à solidariser de manière sélective en rotation un arbre primaire (4) avec un arbre secondaire (7), caractérisé par le fait que l'arbre intermédiaire (12) est muni d'une roue d'entraînement (56), reliée au moteur auxiliaire (71), et liée en rotation de manière permanente avec le (4) ou les (4, 22) arbres primaires. 2 - Groupe motopropulseur selon la 1, comprenant une boîte de vitesses robotisée munie d'au moins un actionneur motorisé (72, 79) de commande de synchroniseurs (15, 17, 46) et/ou cu dispositif d'embrayage (3). 3 - Groupe motopropulseur selon la 1 ou 2, comprenant un arbre primaire principal (4) et un arbre primaire auxiliaire (22) reliés chacun de manière sélective au moteur principal par le dispositif d'embrayage (3), la roue d'entraînement (56) étant montée fixe sur l'arbre intermédiaire (12), lequel arbre intermédiaire (12) est muni d'un couple de pignons fixes de démultiplication (57-58), engrenant l'un (57) avec un pignon fixe (21) de l'arbre primaire principal (4), l'autre (58) avec un pignon fixe (25) de l'arbre primaire auxiliaire (22). 4 - Groupe motopropulseur selon la 3, dans lequel le dispositif d'embrayage (3) présente une position enclenchée principale où l'arbre primaire principal (4) est synchronisé avec le moteur principal, une position neutre où aucun arbre primaire n'est relié au moteur 22 principal, et une position enclenchée auxiliaire où l'arb:-e primaire auxiliaire (22) est synchronisé avec le moteur principal. - Groupe motopropulseur selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel l'arbre intermédiaire (12) est muni 5 d'un pignon intermédiaire de marche arrière (55), engrenant avec un pignon de marche arrière (45) monté sur l'arbre secondaire (7), un synchroniseur de marche arrière (46) étant monté soit sur l'arbre intermédiaire (12), soit sur l'arbre secondaire (7). 6 - Groupe motopropulseur selon la 5, dans lequel la vitesse de rotation de la roue d'entraînement (56) est supérieure à la vitesse de rotation du pignon intermédiaire de marche arrière (55). 7 - Groupe motopropulseur selon l'une quelconques des précédentes, comprenant des moyens de fixation du moteur auxiliaire (71) et dans lequel la roue d'entraînement (56) et un rotor du moteur auxiliaire (71) sont reliés par une chaîne (59). 8 - Groupe motopropulseur selon l'une quelconques des précédentes, dans lequel la vitesse de rotation d'un rotor du moteur auxiliaire est supérieure à la vitesse de rotation du (4) ou des (4, 22) arbres primaires. 9 - Groupe motopropulseur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moteur principal est un moteur thermique et le moteur auxiliaire (71) est un générateur apte à transformer de l'énergie mécanique en une autre énergie, notamment électrique. 10- Groupe motopropulseur selon l'une quelconques des précédentes, comprenant un synchroniseur dout'le à crabot (46), monté sur un des arbres secondaires (7), contribuant aux rapports de marche arrière et au rapport de première vitesse, une roue libre (47a) étant intercalée entre un baladeur dudit synchroniseur (46) et un pignon fou de première (47), le pignon de première (47) étant le pignon de l'arbre secondaire (7) situé le plus proche du pignon d'attaque (8). 23 11-Groupe motopropulseur selon l'une quelconques des précédentes, comprenant un synchroniseur double (17) et un synchroniseur simple (15, 100) du type à cônes de friction montés sur l'un (4) des arbres primaires, ledit synchroniseur double (17) à friction contribuant à au moins trois rapports de marche avant. 12- Groupe motopropulseur selon les :; 10 et 11 prisent dans leur ensemble, présentant cinq rapports de marche avant, dans lequel le synchroniseur double (17) à friction et le synchroniseur double (46) à crabot sont actionnés par un premier actionneur motorise (72) selon deux positions de sélection différentes, dans lequel le synchroniseur simple (100) à friction solidarise un pignon de seconde (101) situé du même coté dudit synchroniseur simple (100) que le dispositif c' embrayage (3), ledit synchroniseur simple (100) et le dispositif d'embrayage (3) étant actionnés par un deuxième actionneur motorisé (79). 13- Groupe motopropulseur selon les 10 et 11 prises dans leur ensemble, présentant six rapports de marche avant, dans lequel le synchroniseur double à friction (17) et le synchroniseur double à crabot (46) sont actionnés par un premier actionneur motorisé (72) selon deux positions de sélection différentes, dans lequel le synchroniseur simple (15) à friction solidarise un pignon de seconde (14) situé du côté opposé dudit synchroniseur simple (15) par rapport au dispositif d'embrayage (3), ledit synchroniseur simple (15) et le dispositif d'embrayage (3) étant actionnés par un deuxième actionneur motorisé (79) selon une même position de sélection.25
B,F
B60,F16
B60L,F16H
B60L 50,F16H 3
B60L 50/16,F16H 3/093
FR2889733
A1
SYSTEME DE POMPE A CHALEUR AVEC DEUX COMPRESSEURS
20,070,216
La présente invention concerne un système de pompe à chaleur, comprenant au moins un premier compresseur, un 5 condenseur, un détendeur et un évaporateur. La présente invention concerne également un procédé pour exploiter un tel système de pompe à chaleur. La diminution des émissions de CO2 associées au chauffage tant individuel que collectif mène aux développements de solutions techniques économes en énergie. Les analyses en coût total: coût initial de l'éq-aipement plus coût de fonctionnement dû à la consommation énergétique, amènent à modifier significativement le cahier des charges des équipements de chauffage. Dans le domaine des pompes à chaleur à installer, tant en individuel qu'en collectif, cela amène à éliminer l'appoint de chauffage par résistance électrique lorsque la température extérieure est typiquement inférieure à -7 C. Cette solution classique pour assister le système thermodynamique qu'est la Pompe à Chaleur (PAC), lorsque la température est basse, peut se justifier pour limiter la taille du système thermodynamique. Mais ceci entraîne de nombreuses conséquences négatives quant à l'obtention d'un Coefficient de Performance élevé. Pour apporter une solu:ion en particulier à ce problème, il est donc maintenant nécessaire de développer des pompes à chaleur à haute efficacité énergétique qui présentent un coefficient de performance saisonnier intégrant donc toutes les températures d'air extérieur, typiquement de -20 C à + 14 C, c'est-à-dire de la température de référence la plus froide à la température de non chauffage. Les systèmes thermodynamiques que sont les pompes à chaleur doivent être conçus pour l'ensemble des écarts de température entre la source froide, par exemple l'air d'environnement extérieur, et le puits chaud, c'est-àdire le système de chauffage de l'habitat, rencontrés au cours de la saison de chauffe. Le niveau de température de ce puits chaud varie souvent entre 50 et 75 C lorsque l'eau chaude circule dans un réseau de radiateurs. Ceci entraîne une condensation du fluide frigorigène dans le condenseur de la PAC à une température environ 5 C supérieure à celle du réseau, soit de 55 à 80 C. De même l'écart de température entre l'air et le frigorigène à l'évaporateur sera d'environ 5 C, soit des températures d'évaporation variables entre -25 C et +9 C, ce qui entraîne des fonctionnements totalement différents de la PAC entre les températures extrêmes des cycles, évaporation à -25 C et condensation à +80 C, d'une part, et évaporation à +9 C et condensation à +55 C, d'autre part. Pour obtenir un Coefficient de Performance élevé, il faut donc disposer d'un système de variation de la puissance de la PAC. Le coefficient de performance pour une pompe à chaleur s'écrit COP = Puissance calorifique fournie / Puissance électrique consommée. La puissance électrique est celle appelée par le (ou les) moteur(s) électrique(s) du compresseur ainsi que le(s) moteur(s) électrique(s) des ventilateurs du système. Plusieurs systèmes existent, dont la variation de vitesse du moteur électrique du compresseur. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients des systèmes connus et de proposer une solution simple et économique répondant aux besoins précités. Suivant une première version de l'invention, le système de pompe à chaleur du type précité est caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième compresseur, et des moyens de liaison et des moyens de commande permettant le fonctionnement du système avec le premier compresseur seul, avec le deuxième compresseur seul, ou avec les deux compresseurs, le deuxième compresseur étant disposé en série en aval du premier compresseur. Suivant un premier mode de réalisation, ce système de pompe à chaleur comprend une première tubulure de sortie du premier compresseur, une deuxième tubulure d'entrée du deuxième compresseur, une troisième tubulure de sortie du deuxième compresseur s'étendant jusqu'à l'entrée du condenseur, une quatrième tubulure reliant la sortie du condenseur à l'entrée d'un premier détendeur disposé en amont de l'évaporateur, une cinquième tubulure reliant la sortie de l'évaporateur à l'entrée du premier compresseur, un premier bipasse du premier compresseur s'étendant de l'entrée du premier compresseur en direction de la deuxième tubulure, un deuxième bipasse du deuxième compresseur s'étendant de la troisième tubulure, en direction de la première tubulure et muni d'un clapet 2889733 4 anti-retour, au moins un organe de liaison adapté à relier, dans une première configuration, la première tubulure à la deuxième tubulure, et le premier bipasse au clapet anti-retour du second bipasse, et, dans une deuxième configuration, la première tubulure à la troisième tubulure et le premier bipasse à la deuxième tubulure. Suivant un mode de réalisation intéressant de l'invention, le système de pompe à chaleur comprend une vanne à quatre voies présentant une première entrée reliée à la première tubulure, une première sortie reliée à la deuxième tubulure, une deuxième entrée reliée au premier bipasse, une deuxième sortie reliée au clapet anti-retour prévu sur le deuxième bipasse, et un moyen mobile adapté à relier, dans une première configuration, la première entrée à la première sortie et la deuxième entrée à la deuxième sortie, et, dans une deuxième configuration, la première entrée à la deuxième sortie et la deuxième entrée à la première sortie. Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention, ce système de pompe à chaleur comporte des moyens pour prélever et détendre une petite proportion du fluide frigorigène sortant du condenseur, des moyens pour refroidir la proportion principale du fluide frigorigène par échange de chaleur entre la proportion principale du fluide frigorigène et la petite proportion prélevée après détente. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le système de pompe à chaleur comporte sur la quatrième tubulure un piquage alimentant un circuit de dérivation qui traverse un second détendeur, puis traverse un échangeur de chaleur également traversé par la quatrième tubulure puis est relié à la deuxième tubulure. Suivant une autre version de l'invention, le proc6dé pour exploiter un système de pompe à chaleur selon la première version de l'invention est caractérisé par les étapes suivantes: - dans une première configuration, on relie la sortie du premier compresseur à l'entrée du second compresseur, et on fait fonctionner le deuxième compresseur disposé en série en aval du premier compresseur, - dans une seconde configuration, on fait fonctionner le premier compresseur seul ou le second compresseur seul. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, ce procédé est caractérisé en ce que l'on prélève une petite proportion du fluide frigorigène sortant du condenseur, on la détend, et on refroidit la proportion principale de fluide frigorigène par échange de chaleur avec ladite petite proportion de fluide frigorigène ainsi détendue que l'on recycle. Le système objet de l'invention utilise 2 compresseurs qui disposent de puissances de chauffage différentes et qui de plus peuvent fonctionner, soit en série selon un cycle bi-étagé, soit en mono-étagé, et alors l'un ou l'autre des compresseurs peut fonctionner selon le besoin en puissance de chauffage. 2889733 6 Pour obtenir une gestion simple de ce passage d'un système biétagé à un système mono-étagé, il est important de définir une architecture tant du circuit que des organes de contrôle simples pour des raisons de coûts et de facilité de maintenance. L'architecture du système permet d'utiliser une simple vanne à 4 voies et un clapet anti-retour pour passer d'un cycle de fonctionnement bi-étagé à un cycle de fonctionnement mono-étagé en fonction des besoins de chauffage du bâtiment. Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est un schéma représentant un mode de réalisation du système de pompe à chaleur selon la présente invention en fonctionnement selon un cycle biétagé - la figure 2 est un schéma semblable à la figure 1, le système fonctionnant selon un cycle mono-étagé avec le compresseur le plus puisant seul; - la figure 3 est un schéma semblable à la figure 2, le système fonctionnant selon un cycle mono-étagé avec le compresseur le moins puissant seul; - la figure 4 est un diagramme de MOLLIER représentant le fonctionnement du système selon le cycle 25 bi-étagé schématisé à la figure 1. Décrivons de manière détaillée les réalisations des figures 1, 2 et 3 qui se réfèrent, en tant qu'exemples, à des solutions de fonctionnement biétagé et mono-étagé de la pompe à chaleur selon le niveau de la température extérieure. La description qui suit vise entre autres à montrer le rôle essentiel que joue la vanne à quatre voies 3 ainsi que le clapet anti-retour 4 dans la simplicité du circuit et de la régulation. Cette vanne évite l'utilisation de trois électrovannes qui sont sinon nécessaires à la gestion adéquate des trois variantes de fonctionnement. Lorsque la température extérieure est basse, typiquement de l'ordre de 20 Cà 0 C, il est nécessaire de faire fonctionner la pompe à chaleur en mode bi-étagé pour obtenir à la fois la puissance nécessaire de chauffage au condenseur 10 et un coefficient de performance élevé. La figure 1 montre le système en fonctionnement biétagé. Le compresseur basse pression 1 aspire le fluide frigorigène qui s'est évaporé dans l'évaporateur 9 récupérant ainsi la chaleur généralement de l'air extérieur. La source froide peut être éventuellement le sol ou l'eau. Généralement, il est préférable d'utiliser l'air extérieur. Le compresseur 1 comprime le fluide frigorigène, par exemple un mélange de HFC comme le R-407C, à la moyenne pression du système qui est fixée par le compresseur haute pression 2. Cette pression intermédiaire est fixée par le rapport des volumes balayés des compresseurs 1 et 2. La vanne à quatre voies 3 met: alors en rapport l'entrée 31 de cette vanne avec sa sortie 34. La tubulure de refoulement basse pression 5 est alors en liaison directe avec la tubulure d'aspiration 6 du compresseur 2. Le clapet anti-retour 4 empêche le fluide frigorigène haute pression sortant du compresseur 2 par la tuyauterie 21 de repasser à la basse pression du système par les tubulures 8 et 7. Dans le condenseur 10, l'eau du circuit de chauffage de l'habitat ici à chauffer est réchauffée par le fluide frigorigène qui y cède de la chaleur. L'eau entre dans le condenseur 10 après refroidissement dans le système de chauffage (radiateurs, connecteurs...) par la tuyauterie 19 et sort, à une température supérieure typiquement de 4 à 5 C, par la tuyauterie 20. Le piquage 17 sur la tuyauterie haute pression 18 de sortie du conde=nseur permet de prélever un certain débit d3 de fluide qui est évaporé dans l'échangeur de sous-refroidissement 11, après détente par le détendeur 12, ceci afin de sous-refroidir le débit d2. Le débit d2 est égal à dl - d3. Le débit dl est alors le débit total comprimé par le compresseur 2 et condensé dans le condenseur 10. Le débit d3 est beaucoup plus faible que d2. Le rapport des débits (exprimés en m3) est fixé par la relation suivante: d3 (h13 - h17) = d2 (h17 - h25) dans laquelle h13, h17 et h25 sont les enthalpies respectives du fluide frigorigène au point 13 situé sur le circuit de dérivation 26, à la sortie de l'échangeur 11, au point 17 situé sur la quatrième tubulure 18, à l'endroit du départ du circuit de dérivation 26, avant l'entrée dans l'échangeur 11, au point 25 situé sur la quatrième tubulure 18 à la sortie de l'échangeur il. Le point 25 est le point de sortie du débit d2 de l'échangeur de sousrefroidissement 11. Les enthalpies aux points respectifs 13, 17 et 25 sont représentées à la figure 4 sur un diagramme dit de Mollier, pression enthalpie, où est représenté le cycle bi-étagé correspondant au fonctionnement présenté la figure 1. Les longueurs respectives des segments montrent que le débit d2 est ici environ 8 fois plus grand que d3. Ce sous-refroidissement poussé permet d'obtenir un coefficient de performance beaucoup plus élevé avec un système bi-étagé que celui qui pourrait être atteint avec un système mono-étagé. Le piquage 16 de la tuyauterie 26 sur la tubulure 6 permet au compresseur haute pression 2 d'aspirer aussi le débit d3 évaporé dans l'échangeur de sous-refroidissement 11. Le débit d2 est alors amené par la tuyauterie 14 à 15 l'évaporateur 9, le fluide frigorigène étant détendu dans le détendeur 15. Lorsque les conditions climatiques sont plus clémentes, typiquement pour une température extérieure supérieure à 0 C, il est alors beaucoup plus efficace de faire fonctionner la pompe à chaleur en mode mono-étagé. La vanne à quatre voies 3, selon sa position, permet alors soit au premier compresseur 1 de fonctionner seul, soit au deuxième compresseur 2 de fonctionner seul. Le fonctionnement de l'un ou l'autre des compresseurs dépend de la puissance calorifique nécessaire, puisque le premier compresseur 1 est d'un volume balayé supérieur au compresseur 2 et donc d'une puissance supérieure, compte tenu de leur dimensionnement pour le fonctionnement biétagê. La figure 2 présente le fonctionnement avec le premier compresseur 1 en fonctionnement et le deuxième compresseur 2 à l'arrêt. Dans ce cas, l'entrée 31 de la vanne à quatre voies 3 est en liaison avec la sortie 32, mettant alors en liaison directement la canalisation de refoulement 5 du premier compresseur 1 avec la canalisation 8 qui bipasse le deuxième compresseur 2 et rejoint la canalisation 21 avant l'entrée au condenseur 10 via le piquage 22. D'autre part, dans ce cas, il n'y a pas de prélèvement de débit pour le sous-refroidissement puisque le deuxième compresseur 2 est à l'arrêt. Le débit total dl passe à travers l'échangeur 11 sans qu'il y ait de sousrefroidissement. La figure 3 montre le fonctionnement du deuxième compresseur 2 seul, le premier compresseur 1 étant à l'arrêt. Le deuxième compresseur 2 aspire le fluide frigorigène qui s'est évaporé dans l'évaporateur 9 via la tuyauterie 7 et le piquage 23 de la tuyauterie 24 de sortie de l'évaporateur 9. La vanne à quatre voies 3 met alors en communication cette tuyauterie 7 avec la tuyauterie d'aspiration 6 du deuxième compresseur 2 via la deuxième entrée 33 et la première sortie 34 de cette vanne à quatre voies 3. Le reste de la circulation du fluide frigorigène se fait à l'identique. Là encore l'échangeur de sous-refroidissement 11 n'est pas en fonctionnement. Il est donc traversé par le débit total dl. La vanne à quatre voies 3 est commandée 30 électriquement, pour déplacer un piston intérieur, mettant ainsi en communication la première entrée 31 soit avec la première sortie 34, soit avec la deuxième sortie 32. Dans ce dernier cas, la vanne à quatre voies 3 met en communication la deuxième entrée 33 avec la première sortie 34. Cette seule vanne à quatre voies 3 associée au clapet anti-retour 4 permet alors de développer une régulation simple en fonction de la température extérieure de l'environnement. Le régulateur 40 reçoit par la voie d'entrée 41 un signal électrique correspondant à la valeur analogique de la température extérieure mesurée par exemple par une sonde, schématisée en 46 (telle qu'une résistance platine). Lorsque cette température extérieure est inférieure à une température seuil Tl, par exemple 0 C, la vanne à quatre voies 3 est dans la position 1 du tableau A ci-dessous correspondant au fonctionnement présenté figure 1 où la tubulure 5 est en communication avec la tubulure 6, via la première entrée 31 et la première sortie 34 de la vanne à quatre voies. Le régulateur 40 envoie alors un signal électrique par la voie 42 pour mettre la vanne à quatre voies 3 en position 1. Le régulateur a aussi mis en fonctionnement les compresseurs 1 et 2 via les voies 44 et 45 du régulateur 40. D'autre part, la puissance calorifique de la pompe à chaleur est fixée par deux seuils, bas et haut, de la température d'entrée d'eau au condenseur. Cette température T eau est mesurée sur la tuyauterie 19 par une sonde, schématisée en 47, et sa valeur est reçue de manière analogique par le régulateur 40, via la voie 43. Lorsque la température T eau mesurée sur la tuyauterie 19 est supérieure au seuil haut de régulation, ce qui indique la satisfaction des besoins de chauffage, l'un au moins des compresseurs 1 et 2 arrêté. Lorsque la température de l'eau, toujours mesurée par la sonde 47 sur la tuyauterie 19, devient inférieure au seuil d'enclenchement, alors le régulateur 40 met en fonctionnement soit les compresseurs 1 et 2 ensemble en fonctionnement bi-étagé, soit l'un des compresseurs 1, 2, ceci en fonction de la température extérieure, comme indiqué ci-après dans le tableau A. Lorsque la température extérieure T ext est supérieure à la température seuil Tl mais inférieure à la température seuil T2, égale par exemple à 5 C, alors le régulateur 40 envoie, via la voie 42, la consigne position 2 à la vanne à quatre voies 3, telle que définie dans le tableau ci-dessous. Le régulateur 40 commande parallèlement le fonctionnement du premier compresseur 1 seul, comme présenté figure 2. La première entrée 31 est alors mise en communication avec la deuxième sortie 32. Lorsque la température extérieure T ext est supérieure au seuil T2, le régulateur 40 envoie, via la voie 42, la consigne de la même position 2 à la vanne à quatre voies 3, tel que cela est à nouveau défini dans le tableau ci-dessous. Parallèlement, le régulateur 40 commande le fonctionnement du deuxième compresseur 2 seul, comme représenté figure 3. La deuxième entrée 33 est donc mise en communication avec la première sortie 34. Dans les figures 2 et 3, la vanne à quatre voies 3 30 est dans sa position 2 inchangée, et c'est le compresseur 2889733 13 en fonctionnement, 1 ou 2, qui fait circuler le fluide frigorigène comme indiqué à la figure 2 ou 3 correspondante. Enfin lorsque la température extérieure T ext est 5 supérieure à la température seuil de non chauffage, T3, le système est arrêté. Tableau A T ext T ext En particulier, la vanne à quatre voies 3 bien connue dans le domaine de la climatisation apporte une solution très simple pour le passage de l'un à l'autre des modes de fonctionnement des figures 1 à 3. La vanne à quatre voies 3 pourrait être remplacée par des moyens équivalents remplissant les mêmes fonctions. Le second détendeur 12 peut être de façon classique un tube capillaire. Dans ce cas, il faut prévoir sur le circuit de dérivation 26 une électrovanne, schématisée en 27 aux figures 1 à 3, pour fermer le circuit 26, notamment dans le mode de fonctionnement schématisé à la figure 3. notamment dans le mode de fonctionnement schématisé à la figure 3. Le tube capillaire pourrait être remplacé par un autre type de détendeur. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, et on peut apporter à ces modes de réalisation de nombreux changements et modifications sans sortir du domaine de l'invention.2889733
Pompe à chaleur pouvant fonctionner en mode bi-étagé ou mono-étagé en fonction à la fois du niveau de la température extérieure et des besoins de chauffage qui sont évalués par la température d'entrée d'eau au condenseur (10).L'invention porte sur l'utilisation d'une simple vanne à quatre voies (3) et d'un clapet anti-retour (4) pour générer trois modes de fonctionnement différents : bi-étagé, mono-étagé avec le compresseur (1) le plus puissant, mono-étagé avec le compresseur (2) le moins puissant. D'autre part, une régulation simple permet de piloter le passage du mode mono-étagé au mode bi-étagé en fonction de la température extérieure et de la température de retour du circuit de chauffage.
1 Système (50) de pompe à chaleur, comprenant au moins un premier compresseur (1), un condenseur (10), un détendeur (15) et un évaporateur (9),caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième compresseur (2), et des moyens de liaison et des moyens de commande permettant le fonctionnement du système avec le premier compresseur (1) seul, avec le deuxième compresseur (2) seul, ou avec les deux compresseurs, le deuxième compresseur (2)étant disposé en série en aval du premier compresseur (1). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une première tubulure (5) de sortie du premier compresseur (1), une deuxième tubulure (6) d'entrée du deuxième compresseur (2), une troisième tubulure (21) de sortie du deuxième compresseur (2) s'étendant jusqu'à l'entrée du condenseur (10), une quatrième tubulure (18, 14) reliant la sortie du condenseur (10) à l'entrée d'un premier détendeur (15) disposé en amont de l'évaporateur (9), une cinquième tubulure (24) reliant la sortie de l'évaporateur (9) à l'entrée du premier compresseur (1), un premier bipasse (7) du premier compresseur (1) s'étendant de l'entrée du premier compresseur (1) en direction de la deuxième tubulure (6), un deuxième bipasse (8) du deuxième compresseur (2) s'étendant de la troisième tubulure (21), en direction de la première tubulure (5) et muni d'un clapet anti-retour (4), un organe de liaison (3) adapté à relier, dans une première configuration, la première tubulure (5) à la deuxième tubulure (6), et le premier bipasse (7) au clapet anti-retour (4) du second bipasse (8), et, dans une deuxième configuration, la première tubulure (5) à la troisième tubulure (21) et le premier bipasse (7) à la deuxième tubulure (6). 3. Système selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend une vanne à quatre voies (3) présentant une première entrée (31) reliée à la première tubulure (5), une première sortie (34) reliée à la deuxième tubulure (6), une deuxième entrée (33) reliée au premier bipasse (7), une deuxième sortie (32) reliée au clapet anti-retour (4) prévu sur le deuxième bipasse (8), et un moyen mobile (35) adapté à relier, dans une première configuration, la première entrée (31) à la première sortie (34) et la deuxième entrée (33) à la deuxième sortie (32), et, dans une deuxième configuration, la première entrée (31) à la deuxième sortie (32) et la deuxième entrée (33) à la première sortie (34). 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour prélever et détendre une petite proportion du fluide frigorigène sortant du condenseur (10), et des moyens (11) pour refroidir la proportion principale du fluide frigorigène par échange de chaleur entre la proportion principale du fluide frigorigène et la petite portion prélevée après détente. 5. Système selon la 4 et la 2, caractérisé en ce qu'il comporte sur la quatrième tubulure (18) un piquage (17) alimentant un circuit de dérivation (26) qui traverse un second détendeur (12), puis traverse un échangeur de chaleur (11) également traversé par la quatrième tubulure (18), puis est relié à la deuxième tubulure (6). 6. Procédé pour exploiter un système de pompe à chaleur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par les étapes suivantes: - dans une première configuration, on relie la sortie du premier compresseur (1) à l'entrée du second compresseur (2), et on fait fonctionner le deuxième compresseur (2) disposé en série en aval du premier compresseur (1) en même temps que ce dernier. - dans une seconde configuration, on fait fonctionner le premier compresseur (1) seul ou le second compresseur (2) seul. 7. Procédé selon la 6 pour exploiter un système de pompe à chaleur selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'on prélève une petite proportion du fluide frigorigène sortant du condenseur (10), on la détend, et on refroidit la proportion principale de fluide frigorigène par échange de chaleur avec ladite petite proportion de fluide frigorigène ainsi détendue que l'on recycle.
F
F25,F24
F25B,F24D
F25B 30,F24D 15,F24D 19,F25B 31,F25B 49
F25B 30/02,F24D 15/04,F24D 19/10,F25B 31/00,F25B 49/02
FR2896937
A1
INTERPHONE INTEGRE ET CODEUR DE CONTROLE D'ACCES RFID.
20,070,803
L'invention concerne de façon générale le domaine du contrôle d'accès de proximité pour les logements et en particulier, un interphone ayant un lecteur et codeur de proximité RFID intégré. Les badges de proximité, également connus sous le nom de porte-clés, sont de plus en plus populaires pour une utilisation dans le contrôle d'accès. Les badges de proximité fonctionnent d'ordinaire via une identification par radiofréquence, ou RFID, et sont couverts par un certain nombre de normes internationales telles que ISO 14443 et ISO 15693 publiées par l'Organisation Internationale de Normalisation (International Organization for Standardization), Genève, Suisse. Une utilisation des badges de proximité consiste à contrôler l'accès à de multiples bâtiments de logement, dans lequel chaque logement dans le bâtiment à logements multiples reçoit une pluralité de badges de proximité, d'ordinaire un badge par habitant. Un interphone est un téléphone d'intercommunication utilisé pour communiquer entre les logements dans un bâtiment à logements multiples. Un interphone a en outre d'ordinaire une fonction de contrôle d'accès, en permettant la communication depuis l'extérieur d'un bâtiment à logements multiples avec un habitant. L'habitant, après avoir communiqué avec une personne demandant à entrer, peut permettre l'entrée via un mécanisme de déverrouillage à distance intégré à l'interphone. Un système d'interphone peut en outre être doté d'un système de contrôle d'accès à badge de proximité permettant ainsi un accès sans clé aux habitants et un accès basé sur interphone pour les visiteurs. Un système de badge de proximité doit prévoir le remplacement de badge en cas de perte de badge. De préférence, chaque logement dans l'unité à logements multiples doit être doté de badges codés de sorte à indiquer le logement auquel il appartient, permettant ainsi le traçage, la sécurité, l'accès contrôlé et la facilité de remplacement et d'annulation en cas de changement de propriétaire. En outre, de préférence, chaque habitant de chaque logement possède un badge identifié séparément, de sorte que le remplacement et l'annulation d'un badge perdu ou égaré par un habitant ne porte pas préjudice aux autres habitants du logement. Les systèmes de badge de proximité sont dotés de codeurs de badge, qui sont d'ordinaire liés à un ordinateur, l'ordinateur et le codeur de badges étant d'ordinaire reliés dans un bureau de direction. Malheureusement, dans une unité à logements multiples, il est fréquemment nécessaire de remplacer des badges perdus et le besoin d'obtenir l'accès à l'installation sécurisée contenant l'ordinateur et le codeur de badges devient trop compliqué. Il est donc nécessaire de proposer un système d'accès contrôlé amélioré facilitant le remplacement des badges perdus. A cet effet, l'objet de l'invention est une platine d'interphone pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder des clés de remplacement, ladite platine d'interphone comprenant : un contrôleur ; un lecteur/codeur de badges de proximité répondant audit contrôleur ; et un trajet de conversation d'interphone répondant audit contrôleur, ledit trajet de conversation d'interphone créant un trajet de conversation entre un utilisateur et un habitant du bâtiment à logements multiples, ledit contrôleur étant utilisable pour coder un badge de proximité via ledit lecteur/codeur de badges de proximité avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logements et des informations de code de clé. Suivant des modes de réalisation la platine d'interphone comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - un clavier associé audit contrôleur, ledit contrôleur étant opérationnel pour coder le badge de proximité en réponse à un code prédéterminé entré via ledit clavier ; - un verrou contrôlé électroniquement répondant audit contrôleur, ledit contrôleur autorisant l'accès au bâtiment via le verrou contrôlé électroniquement ; - une base de données associée audit contrôleur, ladite base de données comprenant des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date, lesdites informations de marquage de date étant associées auxdites informations de code de clé, ledit contrôleur étant en outre utilisable pour coder le badge de proximité avec lesdites informations de marquage de date ; 3 - lesdites informations de code de clé sont associées à une couleur de clé unique ; - ladite couleur de clé unique est choisie parmi le bleu, le vert, le jaune, l'orange et le rouge ; - ledit contrôleur est en outre utilisable pour lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date à partir d'un badge détecté à proximité dudit lecteur/codeur de badges de proximité, et comparer lesdites informations lues auxdites informations sur ladite base de données ; -lesdites informations de marquage de date lues sont plus récentes que lesdites informations de marquage de dates stockées, ledit contrôleur est utilisable pour remplacer lesdites informations de marquage de date stockées par lesdites informations de marquage de dates lues ; - lesdites informations de marquage de date lues sont plus anciennes que lesdites informations de marquage de date stockées, ledit contrôleur est utilisable pour effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé dudit badge ; - ledit contrôleur est utilisable pour stocker au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé lues à partir d'au moins un badge dans ladite base de données, lesdites informations stockées étant utilisées pour limiter l'accès aux utilisateurs des badges ; et - lesdites informations de logement comprennent une d'une pluralité de noms associés au logement. L'invention a également pour objet un procédé de limitation d'accès et de 25 codage de badge comprenant les étapes consistant à : fournir une platine d'interphone ayant un lecteur/codeur de badges de proximité ; et coder un badge de proximité via ledit lecteur/codeur de badges de proximité avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé. 30 Suivant des modes de réalisation, le procédé de limitation d'accès et du codage de badge comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - recevoir un code prédéterminé, ledit codage répondant audit code prédéterminé reçu, -permettre l'accès en réponse à un badge de proximité détecté autorisé, -stocker les informations de bâtiment, les informations de logement, les informations de code de clé et les informations de marquage de date, lesdites informations marquage de date étant associées auxdites informations de code de clé ; et - coder le badge de proximité avec lesdites informations de marquage de date, - lesdites informations de code clé sont associées à une couleur de clé unique, - ladite couleur de clé unique est choisie parmi le bleu, le vert, le jaune, l'orange et le rouge, - détecter un badge à proximité dudit lecteur/codeur de badges de proximité prévu ; - lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date dudit badge détecté ; et - comparer lesdites informations lues auxdites informations stockées. - lesdites informations de marquage de date lues sont plus récentes que lesdites informations de marquage de date stockées, l'étape consistant à remplacer lesdites informations de marquage de date stockées par lesdites informations de marquage de date lues, - au cas où lesdites informations de marquage de date sont plus anciennes que lesdites informations de marquage de date stockées, effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé dudit badge détecté, - stocker au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé lues à partir d'au moins un badge, lesdites informations stockées étant utilisées pour limiter l'accès aux utilisateurs de badge, et - lesdites informations de logement comprennent une d'une pluralité de noms associés au logement. L'invention a également pour objet un procédé de sauvegarde d'une platine d'interphone via au moins un badge, ledit procédé comprenant les étapes consistant a. stocker des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé sur un badge ; au cas où il serait nécessaire de restaurer les informations à partir d'un badge : lire lesdites informations de bâtiment stockées à partir du badge ; et lire lesdites informations de logement à partir du badge ; et au cas où les unes ou les autres desdites informations de bâtiment ou desdites informations de logement n'auraient pas été stockées sur la platine d'interphone ; stocker au moins une desdites informations de bâtiment et desdites informations de logement sur ladite platine d'interphone, moyennant quoi des badges futurs sont autorisés sur la base desdites informations stockées sur ladite platine d'interphone. Suivant des modes de réalisation, le procédé d'une sauvegarde de platine d'interphone comporte l'une ou plusieurs caractéristiques suivantes : - au cas où il serait nécessaire de restaurer des informations à partir d'un badge, lire lesdites informations de code de clé stockées à partir du badge ; et - au cas où lesdites informations de code de clé n'auraient pas été stockées sur ladite platine d'interphone, stocker lesdites informations de code de clé lues sur ladite platine d'interphone, autorisant ainsi l'accès futur à un badge ayant lesdites informations de code de clé stockées ; - au cas où lesdites informations de code de clé ont été stockées sur ladite platine d'interphone, comparer un marquage de date desdites informations de code de clé lues auxdites informations de code de clé stockées, et au cas où ledit marquage de date desdites informations de code de clé stockées est plus ancien que lesdites informations de code de clé stockées, remplacer lesdites informations de code de clé stockées par lesdites informations de code de clé lues ; - au cas où ledit marquage de date desdites informations de code de clé stockées est plus récent que lesdites informations de code de clé stockées lues, effacer lesdites informations de code de clé dudit badge. L'invention a également pour objet une platine d'interphone pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder des clés de remplacement, ladite platine d'interphone comprenant : un contrôleur ; un lecteur/codeur de badges de proximité répondant audit contrôleur ; et une base de données associée audit contrôleur, ladite base de données comprenant des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date, lesdites informations de marquage de date étant associées auxdites informations de code de clé, ledit contrôleur étant en outre utilisable pour coder ledit badge de proximité avec lesdites informations de marquage de date. Suivant un mode de réalisation la platine d'interphone comporte l'une ou plusieurs caractéristiques suivantes : -ledit contrôleur est en outre utilisable pour lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date à partir d'un badge détecté à proximité dudit lecteur/codeur de badges de proximité, et comparer lesdites informations lues auxdites informations sur ladite base de données, et au cas où lesdites informations de marquage de date sont plus récentes que lesdites informations de marquage de date stockées, ledit contrôleur est utilisable pour remplacer lesdites informations de marquage de date stockées par lesdites informations de marquage de date lues, et au cas où lesdites informations de marquage de date lues sont plus anciennes crue lesdites informations de marquage de date stockées, ledit contrôleur est utilisable pour effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé dudit badge. En conséquence, un objet principal de la présente invention consiste à surmonter les inconvénients des systèmes d'accès contrôlé de l'art antérieur. Ceci est assuré dans la présente invention par une platine d'interphone à laquelle est associé un lecteur/codeur de badge de proximité d'accès contrôlé. La platine d'interphone est en outre dotée d'un panneau d'affichage et d'un clavier, le clavier étant utilisable par un personnel autorisé pour entrer des commandes, codant ainsi des badges de remplacement via le codeur de badge associé. Les badges d'un bâtiment à logements multiples sont de préférence chacun codés avec des informations de nombres de logements. Dans un mode de réalisation, les informations de nombre de logements comprennent un code numérique correspondant au nombre de logements, et dans un autre mode de réalisation, un ou plusieurs noms sont associés au logement et stockés avec le code numérique ou à la place du code numérique. De préférence, dans un bâtiment à logements multiples dans lequel l'invention est prévue, chaque badge appartenant à un logement spécifique est prévu dans une d'une pluralité de couleurs prédéterminées. Ainsi, chaque badge de chaque logement spécifique est visiblement codé via une couleur. En outre, de préférence, les couleurs sont choisies dans l'ordre de l'arc-en-ciel, en particulier, bleu, vert, jaune, orange et rouge. Au cas où des badges supplémentaires seraient requis, un badge à deux couleurs ayant une des couleurs ci-dessus avec une couleur secondaire, telle que le gris, est prévu. De préférence, les badges sont en outre codés avec une date, et de préférence en outre, une heure, de codage. Le système de contrôle d'accès associe la dernière date et éventuellement, le temps au code du badge de remplacement, désactivant ainsi les anciens badges. En outre de préférence, lorsqu'un badge désactivé est présenté au système, le système peut être utilisé pour effacer l'ensemble des données (lu badge désactivé. Dans un mode de réalisation préféré, chaque badge dans le système est en outre utilisé comme une sauvegarde du système, le code du bâtiment étant stocké sur celui-ci par le codeur de badges. Ainsi, en cas de remplacement d'une partie du système, le système effectue un chargement automatique à partir du badge. Dans un mode de réalisation, un badge de transfert est prévu, le badge de transfert stockant un ensemble complet d'informations stockées dans la platine (l'interphone. Le badge de transfert peut ainsi être utilisé comme une sauvegarde pour le système, ou pour copier l'ensemble des informations de code de clé et de logement pour le transfert à un poste de gestion. Dans un autre mode de réalisation, les badges sont utilisés pour charger des informations sur l'habitant dans la platine d'interphone. L'invention propose une platine d'interphone pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder des clés de remplacement, la platine d'interphone comprenant : un contrôleur ; un lecteur/codeur de badge de proximité répondant au contrôleur ; et un trajet de conversation d'interphone répondant au contrôleur, le trajet de conversation d'interphone créant un trajet de conversation entre un utilisateur et un habitant du bâtiment à logements multiples, le contrôleur étant utilisable pour coder un badge de proximité via le lecteur/codeur de badge de proximité avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logements et des informations de code de clé. Dans un mode de réalisation, la platine d'interphone comprend en outre un clavier associé au contrôleur, le contrôleur étant opérationnel pour coder le badge de proximité en réponse à un code prédéterminé entré via le clavier. Dans un autre mode de réalisation, la platine d'interphone comprend un verrou contrôlé électroniquement répondant au contrôleur, le contrôleur autorisant l'accès au bâtiment via le verrou contrôlé électroniquement. Dans un mode de réalisation, la platine d'interphone comprend en outre une base de données associée au contrôleur, la base de données comprenant des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date, les informations de marquage de date étant associées aux informations de code de clé, le contrôleur étant en outre utilisable pour coder le badge de proximité avec les informations de marquage de date. De préférence, les informations de code de clé sont associées à une couleur de clé unique. De préférence encore, la couleur de clé unique est choisie parmi le bleu, le vert, le jaune, l'orange et le rouge. Dans encore un autre mode de réalisation, le contrôleur est en outre utilisable pour lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date à partir d'un badge détecté à proximité du lecteur/codeur de badge de proximité, et comparer les informations lues aux informations sur la base de données. Dans encore un autre mode de réalisation, au cas où les informations de marquage de date lues sont plus récentes que les informations de marquage de dates stockées, le contrôleur est utilisable pour remplacer les informations de marquage de date stockées par les informations de marquage de dates lues. Dans encore un autre 9 mode de réalisation, au cas où les informations de marquage de date lues sont plus anciennes que les informations de marquage de date stockées, le contrôleur est utilisable pour effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé du badge. Dans encore un autre mode de réalisation, le contrôleur est utilisable pour stocker au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé lues à partir d'au moins un badge dans la base de données, les informations stockées étant utilisées pour limiter l'accès aux utilisateurs des badges. Dans un mode de réalisation, les informations de logement comprennent un d'une pluralité de noms associés au logeaient. Indépendamment, l'invention propose un procédé de limitation d'accès et de codage de badge, le procédé consistant à : fournir une platine d'interphone ayant un lecteur/codeur de badge de proximité ; et coder un badge de proximité via ledit lecteur/codeur de badge de proximité avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé. Dans un mode de réalisation, le procédé consiste en outre à : recevoir un code prédéterminé, le codage répondant au code prédéterminé reçu. Dans un autre mode de réalisation, le procédé consiste à : permettre l'accès en réponse à un badge de proximité détecté autorisé. Dans un mode de réalisation, le procédé consiste en outre à : stocker les informations de bâtiment, les informations de logement, les informations de code de clé et les informations de marquage de date, les informations de marquage de date étant associées aux informations de code de clé ; et coder le badge de proximité avec les informations de marquage de date. Dans encore un autre mode de réalisation, les informations de code de clé sont associées à une couleur de clé unique. De préférence, la couleur de clé unique est choisie parmi le bleu, le vert, le jaune, l'orange et le rouge. Dans encore un autre mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à détecter un badge à proximité du lecteur/codeur de badge de proximité prévu ; lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date du badge détecté ; et comparer les informations lues aux informations stockées. Dans encore un autre mode de réalisation, au cas où les informations de marquage de 10 date lues sont plus récentes que les informations de marquage de date stockées, il consiste à remplacer les informations de marquage de date stockées par les informations de marquage de date lues. Dans encore un autre mode de réalisation, au cas où les informations de marquage de date sont plus anciennes que les informations de marquage de date stockées, il comprend l'étape consistant à effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé du badge détecté. Dans encore un autre mode de réalisation, le procédé comprend l'étape consistant à stocker au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé lues à partir d'au moins un badge, les informations stockées étant utilisées pour limiter l'accès aux utilisateurs de badge. Dans un mode de réalisation, les informations comprennent un d'une pluralité de noms associés au logement. Indépendamment, l'invention propose un procédé de sauvegarde d'une platine d'interphone via au moins un badge, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : stocker des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé sur un badge ; au cas où il serait nécessaire de restaurer les informations à partir d'un badge ; lire les informations de bâtiment stockées à partir du badge ; lire les informations de logement à partir du badge ; et au cas où les unes ou les autres des informations de bâtiment ou des informations de logement n'auraient pas été stockées sur la platine d'interphone ; stocker au moins une des informations de bâtiment et des informations de logement sur la platine d'interphone, moyennant quoi des badges futurs sont autorisés sur la base des informations stockées sur la platine d'interphone. Dans un mode de réalisation, au cas où il serait nécessaire de restaurer des informations à partir d'un badge, le procédé comprend en outre les étapes consistant à : lire les informations de code de clé stockées à partir du badge ; et au cas où les informations de code de clé n'auraient pas été stockées sur la platine d'interphone, stocker les informations de code de clé lues sur la platine d'interphone, autorisant ainsi l'accès futur à un badge ayant les informations de code de clé stockées. Dans un autre mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à : au cas où les informations de code de clé ont été stockées sur la platine d'interphone, comparer un marquage de date des informations de code de clé lues aux informations de code de clé stockées, et au cas où le marquage de date des informations de code de clé stockées est plus ancien que les informations de code de clé stockées, remplacer les informations de code de clé stockées par les informations de code de clé lues. Dans encore un autre mode de réalisation, au cas où ledit marquage de date des informations de code de clé stockées est plus récent que les informations de code de clé stockées lues, il comprend l'étape consistant à effacer les informations de code de clé du badge. L'invention propose indépendamment une platine d'interphone pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder des clés de remplacement, la platine d'interphone comprenant : un contrôleur ; un lecteur/codeur de badge de proximité répondant au contrôleur ; et une base de données associée au contrôleur, la base de données comprenant des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date, les informations de marquage de date étant associées aux informations de code de clé, le contrôleur étant en outre utilisable pour coder le badge de proximité avec les informations de marquage de date. Dans un mode de réalisation, le contrôleur est en outre utilisable pour lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date à partir d'un badge détecté à proximité du lecteur/codeur de badge de proximité, et comparer les informations lues aux informations sur la base de données, et au cas où les informations de marquage de date sont plus récentes que les informations de marquage de date stockées, le contrôleur est utilisable pour remplacer les informations de marquage de date stockées par les informations de marquage de date lues, et au cas où les informations de marquage de date lues sont plus anciennes que les informations de marquage de date stockées, le contrôleur est utilisable pour effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé du badge. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront évidents à partir des dessins joints et de la description suivante. 12 Pour une meilleure compréhension de l'invention et afin de montrer comment celle-ci peut être mise en pratique, référence sera faite maintenant uniquement à titre d'exemple aux dessins annexés sur lesquels des chiffres toujours identiques désignent des éléments ou sections correspondants. Par référence maintenant spécifique aux dessins en détail, il faut souligner que les dessins particuliers représentés le sont à titre d'exemple et uniquement dans le but d'une discussion illustrative des modes de réalisation préférés de la présente invention, et sont présentés dans le but de fournir ce qui est considéré comme la description la plus utile et facilement compréhensible des principes et aspects conceptuels de l'invention. A cet égard, il n'est fait aucune tentative de représenter les détails structurels de l'invention plus en détail qu'il n'est nécessaire pour une compréhension fondamentale de l'invention, la description prise en conjonction avec les dessins faisant apparaître à l'homme de l'art les diverses formes de réalisation que peut prendre l'invention dans la pratique. Parmi les dessins annexés : la figure 1 illustre un mode de réalisation d'une platine d'interphone comportant un lecteur/codeur de badge, un clavier et un écran selon un principe de l'invention ; la figure 2 est un schéma de principe fonctionnel de la platine d'interphone de la figure 1 selon un principe de l'invention ; la figure 3 est un schéma fonctionnel d'un système selon un principe de l'invention dans lequel une seule plateforme portable de calcul de gestion est utilisée pour coder les badges, la plateforme de calcul de gestion étant en communication avec la platine d'interphone auquel elle est connectée ; la figure 4 est un schéma fonctionnel d'un système selon un principe de l'invention dans lequel une pluralité de plateformes de calcul de gestion sont prévues pour coder les badges pour une pluralité de bâtiments à logements multiples, chacun des bâtiments étant représenté par une platine d'interphone, le réseau étant en outre muni d'un serveur central ; la figure 5 illustre le codage de badge pour chaque habitant d'une habitation au moyen de couleurs selon un principe de l'invention ; la figure 6 est un organigramme fonctionnel du fonctionnement de l'interphone permettant la programmation de nouveaux badges selon un principe de l'invention ; la figure 7 est un organigramme fonctionnel du fonctionnement de 5 l'interphone permettant la programmation de badges de remplacement selon un principe de l'invention ; la figure 8 est un organigramme fonctionnel du fonctionnement de la platine d'interphonepermettant de restaurer l'information dans l'interphone à partir des badges selon un principe de l'invention ; et 10 la figure 9 est un organigramme fonctionnel du fonctionnement de la platine d'interphone permettant de contrôler l'accès à un bâtiment à logements multiples et d'effacer l'information de badges qui ont été remplacés selon un principe de l'invention. Les modes de réalisation présents valident une platine d'interphone qui est en 15 outre associée à un lecteur/codeur de badge de proximité d'accès contrôlé. La platine d'interphone est en outre munie d'un écran, et d'un clavier, le clavier étant utilisable par le personnel autorisé pour entrer les commandes codant ainsi les badges de remplacement via le codeur du badge associé. Les badges d'un bâtiment à logements multiples sont chacun codés de 20 préférence avec des informations de numéro du logement. Dans un mode de réalisation les informations de numéro du logement comprennent un code numérique correspondant au numéro du logement, et dans un autre mode de réalisation un ou plusieurs nom(s) est(sont) associé(s) au logement et stocké(s) avec le code numérique ou à la place du code numérique. 25 De préférence, dans un bâtiment à logements multiples dans lequel l'invention est proposée, chaque badge appartenant à un logement spécifique est proposé dans l'une d'une pluralité de couleurs prédéterminées. Ainsi, chaque badge de chaque logement spécifique est codé de manière visible par une couleur. De manière davantage préférée, les couleurs sont sélectionnées dans l'ordre de l'arc-en- 30 ciel, spécifiquement bleu, vert, jaune, orange et rouge. Au cas où des badges supplémentaires sont nécessaires, un badge bicolore ayant l'une des couleurs ci-dessus avec une couleur secondaire, telle que le gris, est proposé. De préférence, les badges sont en outre codés avec une date, et de manière davantage préférée un temps, de codage. Le système de contrôle d'accès associe la dernière date et le temps optionnellement avec le code du badge de remplacement, désactivant ainsi les anciens badges. De manière davantage préférée, lorsqu'il est présenté avec un badge désactivé, le système est utilisable pour effacer toutes les données du badge désactivé. Dans un mode de réalisation un badge de transfert est proposé, le badge de transfert stockant un ensemble complet d'informations stockées dans la platine d'interphone. Le badge de transfert peut ainsi être utilisé comme une sauvegarde pour le système, ou pour copier tous les codes clés et les informations de logement pour un transfert vers une station de gestion. Dans un mode de réalisation préféré chaque badge dans le système est en outre utilisé comme une sauvegarde du système, en ayant le code du bâtiment stocké dessus par le codeur de badges. Ainsi, dans le cas d'un remplacement d'une partie du système, le système s'auto-télécharge à partir du badge. Avant d'expliquer au moins un mode de réalisation de l'invention en détail, on doit comprendre que l'invention n'est pas limitée dans son application aux détails de la construction et de l'arrangement des composants exposés dans la description suivante ou illustrés dans les dessins. L'invention peut être appliquée à d'autres modes de réalisation ou être pratiquée ou mise en oeuvre de différentes façons. De plus, on doit comprendre que la phraséologie et la terminologie employées ci-après sont dans le but de la description et ne devraient pas être considérées comme limitatives. La figure 1 illustre un mode de réalisation d'une platine d'interphone 10 affichant un clavier 20, un écran 30, et un dispositif audio d'entrée/sortie 40, et un lecteur/codeur de badge 50 conformément au principe de l'invention. Le clavier 20 permet à un utilisateur de se connecter de manière sélective à un logement spécifique d'un bâtiment à logements multiples en saisissant un nom associé à un logement spécifique. Un habitant dans le logement visé communique avec l'utilisateur via le dispositif audio d'entrée/sortie 40 et s'il est disposé de la sorte, autorise l'entrée via une opération à distance d'un verrou électronique (non représenté) associé à la platine d'interphone 10. Le lecteur/codeur de badge 50 sert à lire un badge de proximité d'un habitant autorisé et autorise l'entrée en ouvrant le verrou électronique associé à la platine d'interphone 10. Chaque habitant du bâtiment à logements multiples est équipé d'un badge comme on va l'expliquer davantage ci-après et ci-dessous, et de préférence les badges de chaque logement dans le bâtiment à logements multiples sont munis d'un badge codé pour indiquer le logement auquel il appartient, de façon à permettre un traçage de sécurité, un accès contrôlé, et à faciliter le remplacement et l'annulation dans le cas d'un changement dans le contrat de location. De plus, chaque habitant de chaque logement est équipé d'un badge identifié séparément, de sorte que le remplacement et l'annulation d'un badge perdu ou égaré d'un habitant ne dérangent pas les autres habitants du logement. Dans un mode de réalisation préféré certains badges associés à un logement sont en outre codés avec un nom associé au logement. Par exemple, les badges associés aux parents d'un logement familial peuvent être codés avec le nom des parents, tandis que les badges des enfants qui seraient associés aux deux noms des parents peuvent être laissés sans codage de nom. L'interphone 10 sert en outre, comme on va l'expliquer davantage ci-après et ci-dessous, en réponse aux commandes spécifiques reçues via le clavier 20, à programmer les badges via un lecteur/codeur de badge 50. Ainsi de manière avantageuse l'interphone 10 permet un remplacement commode des clés perdues sans nécessiter l'utilisation d'une plate-forme informatique de gestion et d'un codeur de badge associé. En outre de manière avantageuse l'interphone 10 sert, comme on va l'expliquer davantage ci-après et ci-dessous, à retrouver des informations perdues à partir des différents badges de l'habitant et à désactiver les badges pour lesquels un remplacement a été effectué. La figure 2 est un schéma de principe de haut niveau d'une platine d'interphone 10 de la figure 1 conformément au principe de l'invention. La platine d'interphone 10 comprend : un contrôleur 100 ; un clavier 20 ; une commande d'affichage 110 ; un écran 30 ; une commande de lecteur/codeur de badge 120 ; un lecteur/codeur de badge 50 ; un trajet de conversation local 130 ; un dispositif audio d'entrée/sortie 40 ; une base de données 140 ; une connexion réseau 150 ; et un verrou électronique 160. La commande d'affichage 110 est connectée au contrôleur 100 et à l'écran 30. Le clavier 20 est connecté au contrôleur 100. La commande de lecteur/codeur de badge 120 est connectée au contrôleur 100 et au lecteur/codeur de badge 50. Le trajet de conversation local 130 est connecté au contrôleur 100 et au dispositif audio d'entrée/sortie 40. La base de données 140, la connexion réseau 150 et le verrou électronique 160 sont chacun connectés au contrôleur 100. Le lecteur/codeur de badge 50 et la commande de lecteur/codeur 120 sont disponibles dans le commerce depuis de nombreuses sources comprenant Gemplus International SA de Gemenos, France et Immotec Systems de Paris, France. Le trajet de conversation local 130 peut comprendre une pluralité de connexions vocales commutées entre le dispositif audio d'entrée/sortie 40 et le dispositif audio d'entrée/sortie local dans chaque logement. En variante, un seul réseau de voix codée adressée peut être proposé. Dans un mode de réalisation le trajet local 130 représente une voix sur le trajet de protocole Internet pour l'audio. La connexion réseau 150, qui est proposée en option, fournit une connexion aux plates-formes informatiques de gestion et à d'autres systèmes de base de données externes. Dans un mode de réalisation, la connexion réseau 150 comprend une connexion Internet, et dans un autre mode de réalisation la connexion réseau 150 est une connexion à un réseau local. Un dispositif audio d'entrée/sortie 40 peut comprendre un combiné téléphonique, ou un microphone haut-parleur. Dans un mode de réalisation, un dispositif audio d'entrée/sortie 40 est en outre muni d'une connexion vidéo comme décrit dans le brevet U.S. 5 612 994 délivré le 18 mars 1997 à Chen. La base de données 140 comprend de préférence une mémoire non volatile telle qu'une mémoire flash associée au contrôleur 100. L'utilisation d'une mémoire non volatile est préférée de façon à éviter la perte de mémoire dans le cas d'une coupure de courant ou d'une panne d'électricité. En fonctionnement, le contrôleur 100, répondant à une entrée du code prédéterminée via le clavier 20, actionne la commande de badge 120 pour actionner le lecteur/codeur de badge 50 en mode de codage. Le contrôleur 100 est en communication avec la base de données 140 pour obtenir les informations de code de bâtiment, les informations de logement et de manière optionnelle les informations de nom du logement pour stocker sur un badge désigné via le lecteur/codeur de badge 50. N'importe quel badge chargé via le contrôleur 100 est de préférence communiqué également via la connexion réseau optionnelle 150, de manière davantage préférée avec un temps de codage. Le code inséré sur le badge par le contrôleur 100 est en outre stocké en association avec un marquage de date, et de manière optionnelle un marquage temporel, sur la base de données 140. Le contrôleur 100 actionne en outre la commande d'affichage 110 pour afficher les informations de commande sur l'écran 30. En l'absence du code prédéterminé, le contrôleur 100 actionne la commande de badge 120 en mode de lecture. Les badges détectés par le lecteur/codeur de badge 50 sont identifiés, et comparés aux informations de badges autorisés stockées sur la base de données 140. Dans le cas où le badge est autorisé pour permettre l'entrée, le contrôleur 100 fonctionne l'accès via l'actionnement du verrou électronique 160. Le contrôleur 100 actionne en outre pour contrôler le trajet de conversation local 130 pour activer un trajet de conversation pour un utilisateur qui a entré un nom de logement via le clavier 20. Le trajet de conversation est activé entre l'utilisateur ayant un accès au dispositif audio d'entrée/sortie 40 et un dispositif audio d'entrée/sortie associé au logement d'entrée. De préférence, le logement a en outre un moyen d'envoyer une commande au contrôleur 100, pour autoriser l'accès à l'utilisateur via l'actionnement du verrou électronique 160. Dans un autre mode de réalisation le logement est muni d'une connexion directe au verrou électronique 160, contournant la nécessité d'envoyer une commande au contrôleur 100. La figure 3 est un diagramme de haut niveau d'un système 200 conformément au principe de l'invention dans lequel une plate-forme informatique de gestion 220 munie d'un codeur de badge 220 est utilisée pour coder les badges, la plate-forme informatique de gestion 210 étant en communication avec une platine d'interphone 10 à laquelle elle est connectée soit de manière permanente soit de manière temporaire. Il n'y a aucune nécessité pour une plate-forme informatique de gestion 20 à être connectée avec la platine d'interphone 10, et de manière avantageuse la platine d' interphone 10 peut être utilisée sans aucune plate-forme informatique de gestion 20 puisque chacune de la pluralité de platines d'interphone 10 affiche un lecteur/codeur de badge50 qui sert à lire et/ou coder les badges comme on va le décrire davantage ci-après et ci-dessous. La communication entre la plate-forme informatique de gestion 210 du système 200 et la platine d'interphone 10 est représentée comme une connexion câblée directe, cependant ceci n'est destiné en aucune façon à être limitatif. Une liaison sans fil, une connexion réseau, ou l'utilisation de composants de mémoire amovibles tels que des commandes USB, peuvent être utilisées sans dépasser la portée de l'invention. La plate-forme informatique de gestion 210 autorise de manière avantageuse le codage et le téléchargement d'une grande pluralité de badges associés à une platine d'interphone 10. Une telle grande pluralité d'interphones est codée, par exemple, sur l'occupation initiale d'un bâtiment de logements multiples. La plate-forme informatique de gestion 210 peut être chargée hors lieu avec des informations de l'habitant, et en outre afficher un clavier complet et un écran important simplifiant la tâche du codage et du téléchargement initial. Dans un autre mode de réalisation, la plate-forme informatique de gestion 210 est utilisée pour coder une grande pluralité de badges, et les informations de badge sont téléchargées sur la platine d'interphone 10 à partir des badges conformément au procédé décrit davantage ci-après et ci-dessous en relation avec la figure 9. Dans un tel mode de réalisation seulement le code du bâtiment a besoin d'être fourni à la platine d'interphone sur une base d'une seule fois, et les badges peuvent être fournis directement aux habitants sans nécessiter l'utilisation sur place de la plate-forme informatique de gestion 210. On doit comprendre que dans un tel mode de réalisation, que l'on va décrire davantage ci-après et ci-dessous en rapport avec la figure 9, la platine d'interphone 10 apprend les numéros de logement et de manière optionnelle les noms des habitants à partir des badges présentés avec le code de bâtiment chargé précédemment. La figure 4 illustre dans un diagramme de niveau supérieur un système 250 conformément à un principe de l'invention, dans lequel une pluralité de plateformes de traitement informatique de gestion 210, chacune étant pourvue d'un codeur de badge 220 pour coder des badges destinés à une pluralité de bâtiments comprenant plusieurs habitations, chacun de ces bâtiments présentant une platine d'interphone 10. Le système 250 est en outre pourvu d'un serveur 270 stockant de façon résidente une base de données destinée à contenir tous les badges autorisés dans le système 250. Ainsi, un badge autorisé pour donner l'accès à plusieurs bâtiments, tel qu'un badge d'un employé de la Poste, est communiqué à toutes les platines d'interphone 10 pour lesquelles un accès doit être autorisé. De plus, des données relatives aux badges codés au niveau d'une platine d'interphone 10 ou d'une plateforme de traitement informatique de gestion 210 sont stockées dans le serveur 270 ainsi que dans la base de données locales maintenue par chacune des platines d'interphone 10. La figure 5 illustre le codage de badges destinés à chacun des résidents d'une habitation dans une couleur conformément au principe de l'invention, où chaque bloc représente un badge spécifique à l'habitation. L'habitation 1 est montrée comme étant associée avec 3 badges, codés respectivement dans les couleurs bleue, verte et jaune. Ainsi, chaque résident de l'habitation se voit attribuer un badge d'une couleur spécifique au lieu d'un code numérique. Un tel usage d'un codage en couleurs des badges permet de remplacer et de supprimer des badges perdus, puisque l'utilisateur est plus apte à se souvenir d'une couleur que d'un code numérique. Par ailleurs, de manière avantageuse, les clés sont codées selon l'ordre des couleurs de l'arc-en-ciel, simplifiant ainsi l'installation et la mémorisation des couleurs. L'habitation 2 est représentée étant associée à 5 badges, codés respectivement dans les couleurs bleue, verte, jaune, orange et rouge. Les couleurs des badges utilisées dans l'habitation 1 sont de nouveau générées pour l'habitation 2, outre leur correspondance complémentaire aux couleurs de l'arc-en-ciel, toutefois, les badges rie sont pas interchangeables étant donné que le numéro de l'habitation est codé dessus. L'habitation 3 est représentée comme étant associée avec 7 badges, un nombre dépassant le nombre des codages en couleurs de base prévus. Afin de préserver la simplicité du système de codage en couleur, et de manière à assurer la facilité de la reconnaissance, 5 couleurs de base seulement sont de préférence utilisés, est il est fait usage d'une seconde couleur afin d'identifier un second ensemble comprenant jusqu'à 5 badges supplémentaires. Les badges de l'habitation 3 sont montrés comme étant codés en bleu, en vert, en jaune, en orange, en rouge, en bleu plus du gris et, enfin, en vert plus du gris. Les badges codés avec du gris ont de préférence une face dans la couleur grise, avec une autre face codée dans la couleur de l'identification. Les badges correspondant à un code en une seule couleur sont colorés en totalité avec la couleur indiquée sur toutes les faces du badge. Enfin, l'habitation 4 est représentée comme étant associée à 3 badges, codés respectivement dans les couleurs bleue, verte et jaune,. Les couleurs des badges utilisées dans l'habitation 1 sont de nouveau générées pour l'habitation 4, les badges ne sont toutefois pas interchangeables étant donné que le numéro de l'habitation est codé dessus. La figure 6 illustre dans un diagramme de niveau supérieur le fonctionnement de la platine d'interphone permettant la programmation de nouveaux badges comme décrits ci-dessus conformément à un principe de l'invention. Dans l'étape 1000, le fonctionnement du clavier est destiné à l'entrée d'un code de programmation prédéterminé d'un nouveau badge. De préférence, l'usage du code de programmation est restreint aux membres du personnel autorisés uniquement. À l'étape 1010, le lecteur/codeur de badge, tel que le lecteur/codeur de badge 50 de la figure 2, est activé. À l'étape 1020, le numéro de l'habitation et, de préférence, le nom associé au badge à coder sont reçus à la platine d'interphone. Dans un mode de réalisation préféré, une requête pour entrer le numéro de l'habitation ou un nom de résident est représentée sur un afficheur ou écran, tel que l'écran 30 de la figure 2, et le numéro de l'habitation ou le nom du résident entré sur le clavier en réponse est également reproduit sur l'écran. Une habitation peut être associée à un ou plusieurs noms de résidents, de façon caractéristique jusqu'à deux noms de résidents sont admis par habitation. Comme indiqué ci-dessus, les noms des résidents sont chargés dans la platine d'interphone de manière à permettre les communications normales d'un interphone par un utilisateur extérieur qui entrerait le nom du résident. À l'étape 1030, la couleur associée au badge à coder est reçue au niveau du panneau de l'interphone. Dans un mode de réalisation, la couleur du badge est entrée dans l'ordre alphabétique en utilisant le clavier pour répondre à une demande de couleur de clé indiquée sur l'afficheur. Dans un autre mode de réalisation, l'afficheur montre un code numérique à entrer pour chaque badge de couleur qui pourrait être associé à l'habitation, puis l'utilisateur entre le code numérique associé à la couleur du badge à coder. De préférence, le choix des couleurs s'effectue comme on le décrit ci-dessus en rapport avec la figure 5, et même de façon davantage préférée, seul le prochain badge de couleur qui peut être associé avec l'habitation conformément au plan décrit en rapport avec la figure 5, est affiché, la couleur étant extraite à partir de la base de données. Dans un autre mode de réalisation, les badges sont codés avec leur couleur avant d'être fournis pour une utilisation, donc le lecteur/codeur lit la couleur à partir du badge et, de façon facultative, affiche la couleur sur l'écran. À l'étape 1050, la couleur de badge est comparée avec la liste des couleurs de badge déjà générées et associées à l'entrée d'une habitation à l'étape 1020. Dans le cas où le badge ne serait pas dans une couleur qui aurait déjà été chargée dans la base de données et, de manière facultative, est de la couleur appropriée telle qu'il est décrit ci-dessus en rapport avec la figure 5, par exemple il s'agit d'un badge selon le plan des couleurs, à l'étape 1060, les informations relatives au bâtiment, telles qu'elles sont stockées dans la base de données, sont chargées sur le badge par l'intermédiaire du lecteur/codeur de badge de la platine d'interphone. À l'étape 1070, le numéro de l'habitation et/ou le nom tel qu'il a été entré à l'étape 1020 est chargé sur le badge par le lecteur/codeur de la platine d'interphone. À l'étape 1080, la date actuelle et, de préférence, l'heure du codage sont codées sur le badge. À l'étape 1090, la base de données est mise à jour avec la date et, de préférence, l'heure du codage si elles ont été codées, de manière à rejeter n'importe quel badge perdu. À l'étape 1100, la routine se termine. Au cas où, à l'étape 1050, le badge serait dans une couleur qui aurait déjà été chargée dans la base de données ou, de façon facultative, ne serait pas dans la couleur appropriée telle qu'il est décrit ci-dessus en rapport avec la figure 5, c'est-à-dire n'est pas conforme au plan des couleurs, à l'étape 1110 une erreur est détectée, étant donné que le badge qui doit être codé est soit une clé dupliquée soit n'est pas dans la couleur appropriée pour correspondre au plan des couleurs de la figure 5. À l'étape 1120, un message d'erreur est envoyé à l'afficheur ou écran de la platine d'interphone. De préférence, le message d'erreur indique les détails de l'erreur, soit en affichant une phrase telle que "couleur dupliquée" ou en indiquant un code d'erreur. La figure 7 illustre dans un organigramme de niveau supérieur le fonctionnement de la platine d'interphone permettant la programmation des badges de remplacement tels qu'il est décrit ci-dessus, conformément à un principe de l'invention. À l'étape 1500, le clavier a un fonctionnement permettant l'entrée d'un code de programmation de badge de remplacement prédéterminé. De préférence, l'usage du code de programmation est limité aux membres du personnel autorisés uniquement. À l'étape 1510, le lecteur/codeur de badge, tel que le lecteur/codeur de badge 50 de la figure 2, est activé. À l'étape 1520, le numéro de l'habitation et, de préférence, le nom associé au badge devant être codé, sont reçus au niveau de la platine d'interphone. Dans un mode de réalisation préféré, une demande pour entrer le numéro de l'habitation ou un nom de résident est montrée sur un écran, tel que l'écran 30 de la figure 2, et le numéro de l'habitation ou le nom du résident entré sur le clavier en réponse est également reproduit sur l'affichage. Une habitation peut être associée à un ou plusieurs noms de résidents, de façon caractéristique jusqu'à deux noms de résidents sont admis par habitation. Comme indiqué ci-dessus, les noms des résidents sont chargés dans la platine d'interphone de manière à permettre les communications normales d'un interphone par un utilisateur extérieur qui entrerait le nom du résident. À l'étape 1530, la couleur associée au badge devant être remplacé est reçu au niveau de la platine d'interphone. Dans un mode de réalisation, la couleur du badge est entrée dans l'ordre alphabétique en utilisant le clavier pour répondre à une requête de couleur de clé indiquée sur l'écran. Dans un autre mode de réalisation, l'écran indique un code numérique à entrer pour chaque badge de couleur qui pourrait être associé à l'habitation, puis l'utilisateur entre le code numérique associé à la couleur du badge à remplacer. Dans un autre mode de réalisation, les badges sont codés avec leur couleur avant d'être fournis pour une utilisation, le lecteur/codeur lit donc la couleur à partir du badge et, de façon facultative, affiche la couleur à l'écran. À l'étape 1540, la couleur du badge est comparée aux couleurs de la liste des couleurs des badges déjà générées et associées à l'entrée de l'habitation à l'étape 1520. Dans le cas où le badge serait d'une couleur qui aurait déjà été générée et qui est donc contenue dans la base de données, à l'étape 1550, les informations relatives au bâtiment telles que stockées dans la base de données sont chargées sur le badge par le lecteur/codeur de badge de la platine d'interphone . À l'étape 1560, le numéro de l'habitation et/ou le nom tel qu'entré(s) à l'étape 1520 sont chargés sur le badge par le lecteur/codeur de badge de la platine d'interphone . À l'étape 1570, la date actuelle et, de préférence, l'heure du codage, sont codées sur le badge. À l'étape 1580, la base de données est mise à jour de manière à intégrer la date et, de préférence, l'heure si elles ont été codées, de manière à rejeter n'importe quel badge perdu. À l'étape 1590, la routine se termine. Au cas où à l'étape 1540, le badge est d'une couleur qui n'a pas été générée, à l'étape 1600, une erreur est détectée, étant donné que le badge qui doit être codé n'est pas dans la même couleur que celle du badge perdu. À l'étape 1610, un message d'erreur est envoyé à l'écran de la platine d'interphone. De préférence, le message d'erreur indique les détails de l'erreur, soit en affichant une phrase telle que "couleur incorrecte" ou en indiquant un code d'erreur. La figure 8 est un organigramme de niveau supérieur du fonctionnement d'une platine d'interphone conformément à un principe de l'invention de manière à permettre la restauration des informations au niveau de la platine d'interphone à partir des badges. Dans les systèmes de l'art antérieur chaque clé se voit attribuer un code de série spécifique, la platine d'interphone reconnaît donc le code de série en correspondance avec une base de données préchargée. On notera que les badges selon l'invention du présent sujet présentent une mémoire dans laquelle le code du bâtiment, les informations relatives à l'habitation et l'indication horodatrice de création de date/heure sont stockés, de préférence, dans une zone protégée à mot de passe. Ainsi, en cas de défaillance ou de remplacement d'une platine d'interphone, les informations peuvent être restaurées sur la platine d'interphone à partir des badges. Les informations horodatrices de date/heure sont en outre utilisées pour contrôler l'accès dans le cas de la perte des badges comme il sera expliqué plus loin ci-dessous. À l'étape 2000, une instruction pour l'exécution d'une restauration du système à partir de badges est reçue au clavier de la platine d'interphone. L'instruction de restauration du système à partir des badges est donc activée par un utilisateur autorisé. À l'étape 2010, la platine d'interphone fait une vérification afin de s'assurer qu'un badge a bien été détecté. Au cas où un badge n'aurait pas été détecté, l'étape 2010 est répétée. Au cas où, à l'étape 2010, un badge serait détecté, les informations relatives au bâtiment sont extraites, à l'étape 2020, à partir du badge détecté. De préférence, les informations relatives au bâtiment sont stockées dans une zone protégée à mot de passe de la clé et la platine d'interphone se voit fournir le mot de passe. Dans une variante de réalisation, la platine d'interphone sollicite, par l'intermédiaire d'une invitation présentée à l'affichage, la fourniture du mot de passe par l'utilisateur par son entrée au clavier. À l'étape 2030, la base de données est interrogée afin de vérifier si les informations relatives au bâtiment ont déjà été stockées. Au cas où les informations relatives au bâtiment n'auraient pas encore été stockées dans la base de données, à l'étape 2040, les informations relatives au bâtiment extraites à l'étape 2020 sont stockées dans la base de données et, de préférence, un drapeau est défini de manière à indiquer que les informations relatives au bâtiment ont été stockées dans la base de données. Au cas où, à l'étape 2030, les résultats de l'interrogation indiquent que les informationsrelatives au bâtiment ont déjà été stockées dans la base de données, à l'étape 2050, les informations relatives au bâtiment extraites à l'étape 2020 sont comparées aux informations relatives au bâtiment stockées dans la base de données. Au cas où, à l'étape 2060, les informations relatives au bâtiment extraites à l'étape 2020 ne correspondent pas aux informations relatives au bâtiment présentes dans la base de données et une condition d'erreur est affichée sur la platine indiquant que le badge ne relève pas de ce bâtiment. Au cas où, à l'étape 2050, les informations relatives au bâtiment extraites à l'étape 2020 correspondent aux informations relatives au bâtiment contenues dans la base de données ou après l'étape 2040, le code de numéro de l'habitation et, de façon facultative, le nom s'il est stocké sur le badge, est (sont) extraits à partir du badge, à l'étape 2070. À l'étape 2080, la base de données est interrogée afin de vérifier si le code du numéro de l'habitation et, de façon facultative, le nom ont déjà été stockés dans la base de données. Au cas où le code du numéro de l'habitation et, de façon facultative, le nom, n'ont pas encore été stockés dans la base de données, le code du numéro de l'habitation et, de façon facultative, le nom, extrait à l'étape 2070, sont stockés, à l'étape 2090, dans la base de données et, de préférence, un drapeau est défini pour indiquer que le code du numéro de l'habitation et, de façon facultative, le nom ont été stockés dans la base de données. Au cas où à, l'étape 2080, le code du numéro de l'habitation extrait et, de façon facultative, le nom, à l'étape 2070 auraient été stockés dans la base de données ou après l'étape 2090, le code clé et l'indication horodatrice de date ainsi que, de façon facultative, l'indication horodatrice de l'heure du code clé, sont extraites à partir du badge, à l'étape 2100. À l'étape 2110, la base de données est interrogée afin de vérifier si le code clé associé au numéro de l'habitation extrait à l'étape 2070 a déjà été stocké dans la base. Au cas où le code clé associé au numéro de l'habitation aurait déjà été stocké dans la base de données, à l'étape 2120, l'indication horodatrice de date et, de façon facultative, l'indication horodatrice de l'heure, extraites à l'étape 2100 sont comparées avec l'indication horodatrice de date et, de façon facultative, avec l'indication horodatrice de l'heure associées au code clé stocké dans la base de données. Au cas où l'indication horodatrice de date et, de façon facultative, l'indication horodatrice de l'heure du code clé extraites à l'étape 2100 seraient plus récentes que l'indication horodatrice de date et, de façon facultative, de l'indication horodatrice de l'heure du code clé stocké dans la base de données, à l'étape 2130 l'indication horodatrice de date plus récente et, de façon facultative, l'indication horodatrice de l'heure plus récente, sont stockées dans la base de données en association avec le code clé. Ainsi, la l'indication horodatrice de date plus récente et, de façon facultative, l'indication horodatrice de l'heure plus récente remplacent les indications de date et d'heure stockées précédemment. Au cas où, à l'étape 2120, la date et, de façon facultative, l'heure du code clé extrait à l'étape 2100 seraient moins récentes que la date et, de façon facultative, l'heure, du code clé stockées dans la base de données, à l'étape 2140, le badge est rejeté en tant que clé non autorisée et, de préférence, toutes les informations quelles qu'elles soient, stockées dans le badge, sont effacées. De préférence, l'affichage est défini pour indiquer que le badge n'est pas valide. Comme décrit ci-dessus en rapport avec la figure 7, et comme il sera en outre décrit plus loin ci-dessous, un badge de remplacement est chargé, assorti d'une indication horodatrice de date plus récente et, de façon facultative, d'une indication horodatrice d'heure plus récente que l'indication ou les indications du badge perdu. L'indication horodatrice de date et, de façon facultative, l'indication horodatrice d'heure sont donc utilisées pour invalider les badges qui auraient été remplacés. Au cas où, à l'étape 2110, le code clé associé au numéro de l'habitation n'aurait pas été stocké dans la base de données, à l'étape 2150, l'indication horodatrice de date plus récente et, de façon facultative, l'indication horodatrice d'heure plus récente, sont stockées dans la base de données en association avec le code clé et le numéro de l'habitation extraits dans les étapes 2100 et 2070, respectivement. Ainsi, la routine de la figure 8 permet de restaurer les informations à destination de la platine d'interphone à partir des badges, permettant ce faisant l''utilisation des badges en tant qu'emplacement de sauvegarde. Comme décrit ci- dessus, dans un autre mode de réalisation, un simple badge de transfert est utilisé et toutes les informations relatives au bâtiment stockées dans la platine d'interphone sont sauvegardées sur le badge de transfert. Dans un tel mode de réalisation, un simple code de programmation prédéterminé suivi d'une période étendue de proximité entre le lecteur de badge et le badge de transfert téléchargeront toutes les informations de badge au lieu du recours aux procédés de téléchargement individuel de badge de la figure 8. De façon facultative, le procédé de téléchargement de badge de la figure 8 peut toutefois encore être exploité pour des badges individuels qui n'ont pas été sauvegardés sur le badge de transfert. La figure 9 est un schéma de principe de haut niveau du fonctionnement de la platine d'interphone pour contrôler l'accès à un bâtiment comprenant plusieurs logements, et effacer des informations des badges qui ont été remplacées en accord avec un principe de l'invention. A l'étape 3000, la platine d'interphone est dans un mode de fonctionnement normal, permettant la communication entre des visiteurs et (les logements individuels, via le trajet de conversation contrôlé. A l'étape 3010, un lecteur/codeur de badge, tel que le lecteur/codeur de badge 50 de la figure 1 est interrogé pour identifier si un badge a été examiné. Dans le cas où aucun badge n'a été examiné, l'étape 3000 est répétée. L'étape 3010 peut être accomplie automatiquement par un capteur de proximité ou sur la base d'une interrogation à heure fixe. Dans le cas où, à l'étape 3010, un badge a été examiné, à l'étape 3020 des informations de bâtiment sont lues sur le badge. A l'étape 3030, les informations de bâtiment lues à partir du badge à l'étape 3020 sont comparées aux informations de bâtiment stockées dans une base de données. De préférence, la base de données est locale, tel que cela est décrit ci-dessus en relation avec la base de données 140 de la figure 2 ; la base de données peut toutefois être stockée à distance sans dépasser la portée de l'invention. Dans le cas où, à l'étape 3030, les informations de bâtiment lues à l'étape 3020 ne correspondent pas aux informations de bâtiment stockées dans la base de données, à l'étape 3040 une erreur indiquant un accès non autorisé est générée. Dans un mode de réalisation donné à titre d'exemple, l'erreur est affichée sur l'écran de la platine d'interphone, tel que l'écran 30 de la figure 1. Dans un autre mode de réalisation, l'indication d'erreur et l'heure de la tentative d'accès non autorisée sont transmises à un serveur central, par exemple via la connexion réseau 150 de la figure 2. Dans le cas où, à l'étape 3030, les informations de bâtiment lues à l'étape 3020 ne correspondent pas aux informations de bâtiment stockées dans la base de données, à l'étape 3050, un code de numéro de logement et facultativement un nom d'habitant sont lus à partir du badge. A l'étape 3060, le code de numéro de logement et facultativement le nom de l'habitant lus à partir du badge à l'étape 3050, sont comparés aux codes de numéro de logement et facultativement aux noms d'habitants stockés dans une base de données. De préférence, la base de données est locale, tel que cela est décrit ci-dessus en relation avec la base de données 140 de la figure 2 ; la base de données peut toutefois être stockée à distance sans dépasser la portée de l'invention. Dans le cas où, à l'étape 3060, le code de numéro de logement et facultativement le nom de l'habitant lus à l'étape 3050 ne correspondent pas à un code de numéro de logement et facultativement au nom de l'habitant, stockés dans la base de données, dans une étape facultative 3070, une erreur indiquant un accès non autorisé est générée. Dans un autre mode de réalisation, le code de numéro de logement et facultativement le nom de l'habitant sont stockés dans la base de données. Dans un mode de réalisation donné à titre d'exemple, dans lequel une erreur est générée, l'erreur est affichée sur l'écran de la platine d'interphone, tel que l'écran 30 de la figure 1. Dans un autre mode de réalisation, l'indication d'erreur et l'heure de la tentative d'accès non autorisée sont transmises à un serveur central, par exemple via la connexion réseau 150 de la figure 2. De préférence, toutes les informations situées sur le badge sont effacées par le fonctionnement de la partie codeur du badge du lecteur/codeur de badge. Cela est préféré car le badge lu aux étapes 3020 et 3050 a des informations de bâtiment correctes et des informations de logement incorrectes, indiquant donc une quasi faille de sécurité. Dans le mode de réalisation alternatif, la sécurité est fournie en premier lieu par les informations de logement, et de nouveaux codes de numéro d'habitant et des noms d'habitants sont automatiquement chargés à partir des badges par l'exécution alternative de l'étape 3070. Après l'exécution alternative de l'étape 3070, l'étape 3080, telle que décrite ci-dessous, est exécutée. Dans le cas où, à l'étape 3060, le code de numéro de logement, et facultativement le nom de l'habitant, lus à l'étape 3050 correspondent à un code de numéro de logement, et facultativement au nom de l'habitant, stockés dans la base de données à l'étape 3080, le code clé et le marquage de la date, et facultativement le marquage de l'heure, sont lus sur le badge. A l'étape 3090, le code clé lu sur le badge à l'étape 3080 est comparé aux informations de code clé stockées dans une base de données associée au numéro de logement à l'étape 3050. De préférence, la base de données est locale, tel que cela est décrit ci-dessus en relation avec la base de données 140 de la figure 2 ; la base de données peut toutefois être stockée à distance sans dépasser la portée de l'invention. Dans le cas où, à l'étape 3090, les informations de code clé lues à l'étape 3080 ne correspondent pas aux informations de code clé associées avec le numéro de logement lues à l'étape 3050 stockées dans la base de données, à l'étape 3100, une erreur indiquant un accès non autorisé est générée et, de préférence, toutes les informations situées sur le badge sont effacées par le fonctionnement de la partie codeur de badge du lecteur/codeur de badge. Cela est préféré en conséquence du fait que le badge porte à la fois des informations de bâtiment et des informations de logement correctes, indiquant donc une quasi faille de sécurité. Dans un mode de réalisation exemplaire, l'erreur est affichée sur l'écran de la platine d'interphone, tel que l'écran 30 de la figure 1. Dans un autre mode de réalisation, l'indication de l'erreur et l'heure de la tentative d'accès non autorisée sont transmises à un serveur central, par exemple via la connexion réseau 150 de la figure 2. Dans le cas où, à l'étape 3090, le code clé lu à l'étape 3080 correspond au code clé stocké dans la base de données associée au numéro de logement lu à l'étape 3050, à l'étape 3110, le marquage de la date et facultativement le marquage de l'heure du badge lus à l'étape 3080 sont comparés au marquage de la date et facultativement au marquage de l'heure des informations de code clé associées au numéro de logement lues à l'étape 3060 stockées dans la base de données. Dans le cas où le marquage de la date et facultativement le marquage de l'heure sont plus récents que le marquage de la date et facultativement le marquage de l'heure stockés dans la base de données, à l'étape 3120, le marquage de la date et facultativement le marquage de l'heure situés dans la base de données sont remplacés par le marquage de la date et facultativement le marquage de l'heure lus à partir du badge à l'étape 3080. Le dernier marquage de date et facultativement le dernier marquage de l'heure sont ainsi stockés dans la base de données associée au code clé et au numéro de logement lus aux étapes 3080 et 3050, respectivement. Ainsi, l'existence d'une clé de remplacement est automatiquement identifiée par le procédé de la présente invention, et la base de données associée à la platine d'interphone est mise à jour. A l'étape 3130 l'accès est autorisé, de préférence par le fonctionnement d'un verrou électronique 160. Dans le cas où, à l'étape 3110, le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure sont plus récents que le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure stockés dans la base de données, à l'étape 3140, le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure du badge lus à l'étape 3080 sont comparés au marquage de date et facultativement au marquage de l'heure associés au code clé stocké dans la base de données. Dans le cas où le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure sont les mêmes que le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure stockés dans la base de données, à l'étape 3130, l'accès est autorisé, de préférence par le fonctionnement d'un verrou électronique 160. Dans le cas où, à l'étape 3140, le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure ne sont pas les mêmes que le marquage de date et facultativement le marquage de l'heure stockés dans la base de données, à l'étape 3150, une erreur indiquant un accès non autorisé est générée, et de préférence, toutes les informations situées sur le badge sont effacées par le fonctionnement de la partie codeur de badge du lecteur/codeur de badge. Ainsi, un badge qui a été remplacé par un badge ayant un nouveau marquage de date et facultativement un nouveau marquage de l'heure est rejeté en raison du marquage de date et facultativement du marquage de l'heure, et il est de préférence effacé pour empêcher toute utilisation non autorisée. Dans un mode de réalisation exemplaire, l'erreur est affichée sur l'écran de la platine d'interphone, tel que l'écran 30 de la figure 1. Dans un autre mode de réalisation, l'indication de l'erreur et l'heure de la tentative d'accès non autorisée sont transmises à un serveur central, par exemple, via la connexion réseau 150 de la figure 2. Ainsi, les présents modes de réalisation permettent à une platine d'interphone d'être associée à un lecteur/codeur de badge de proximité à accès contrôlé. La platine d'interphone est entre outre munie d'un écran et d'un clavier, le clavier étant utilisable par du personnel autorisé pour entrer des commandes codant par ce moyen des badges de remplacement via le codeur de badge associé. Les badges d'un bâtiment à logements multiples sont de préférence chacun codés avec des informations de numéro de logement. Dans un mode de réalisation, les informations de numéro de logement comprennent un code numérique correspondant au numéro de logement et, dans un autre mode de réalisation, un ou plusieurs noms sont associés au logement et stockés avec le code numérique ou à la place du code numérique. De préférence, dans un bâtiment à logements multiples dans lequel l'invention est proposée, chaque badge appartenant à un logement spécifique est proposé dans une couleur parmi une pluralité de couleurs prédéterminées. Ainsi, chaque badge de chaque logement spécifique est codé de manière visible par l'intermédiaire d'une couleur. Plus préférablement, les couleurs sont sélectionnées suivant l'ordre des couleurs de l'arc-en-ciel, à savoir, bleu, vert, jaune, orange et rouge. Dans le cas où des badges supplémentaires seraient requis, un badge bicolore ayant une des couleurs ci-dessus avec une couleur secondaire, telle que du gris, serait proposé. De préférence, les badges sont en outre codés avec une date, et plus préférablement une heure, de codage. Le système de contrôle d'accès associe la dernière date, et facultativement l'heure, au code de badge de remplacement, désactivant de cette manière les anciens badges. Plus préférablement, lorsqu'il lui est présenté un badge désactivé, le système peut être configuré pour effacer toutes les données du badge désactivé. Dans un mode de réalisation, un badge de transfert est proposé, le badge de transfert stockant un ensemble complet d'informations stockées dans la platine d'interphone. Le badge de transfert peut donc être utilisé comme sauvegarde pour le système ou pour copier toutes les informations de code clé et de logement pour un transfert vers une station de gestion. Dans un mode de réalisation préféré, chaque badge du système est en outre utilisé comme système de sauvegarde en ayant le code du logement y étant stocké par le codeur de badge. Ainsi, dans le cas d'un remplacement d'une partie du système, le système lui-même s' auto-char. ge à partir du badge. Il est apprécié que certaines caractéristiques de l'invention qui sont, dans un souci de clarté, décrites dans le contexte de modes de réalisation séparés, puissent également être proposées de manière combinée dans un mode de réalisation unique. A l'inverse, diverses caractéristiques de l'invention qui sont, dans un souci de brièveté, décrites dans le contexte d'un seul mode de réalisation, peuvent également être proposées séparément ou selon n'importe quelle sous-combinaison appropriée. Sauf définition contraire, tous les termes techniques et scientifiques utilisés dans la présente ont les mêmes significations et sont communément compris par l'homme du métier auquel s'adresse cette invention. Bien que des procédés similaires ou équivalents à ceux décrits dans la présente puissent être utilisés dans la pratique ou pour l'expérimentation de la présente invention, des procédés appropriés sont décrits dans la présente. En outre, les matériaux, procédés et exemples sont uniquement illustratifs et n'ont pas pour objet d'être limitatifs. Il sera apprécié de l'homme du métier que la présente invention ne soit pas limitée à ce qui a été montré et décrit en particulier ci-dessus. Au lieu de cela, la portée de la présente invention est définie par les revendications annexées et comprend à la fois des combinaisons et des sous-combinaisons des diverses caractéristiques décrites ci-dessus ainsi que des variations et des modifications des celles-ci qui pourraient apparaître à l'homme du métier à la lecture de la description susmentionnée
Une platine d'interphone (10) pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder les clés de remplacement, ledit platine d'interphone comprenant: un contrôleur (100) ; un lecteur/codeur de badges de proximité (50) répondant au contrôleur (100); et un trajet de conversation d'interphone répondant audit contrôleur (100), le trajet de conversation d'interphone créant un trajet de conversation entre un utilisateur et un habitant du bâtiment à logements multiples, le contrôleur (100) étant utilisable pour coder un badge de proximité via le lecteur/codeur de badges de proximité (50) avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé.
1. Platine d'interphone (10) pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder des clés de rernplacement, ladite platine d'interphone (10) comprenant : un contrôleur (100) ; un lecteur/codeur de badges de proximité (50) répondant audit contrôleur (100) ; et un trajet de conversation d'interphone répondant audit contrôleur (100), ledit trajet de conversation d'interphone créant un trajet de conversation entre un utilisateur et un habitant du bâtiment à logements multiples, ledit contrôleur (100) étant utilisable pour coder un badge de proximité via ledit 10 lecteur/codeur de badges de proximité (50) avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logements et des informations de code de clé. 2. Platine d'interphone (10) selon la 1, comprenant en outre un clavier (20) associé audit contrôleur (100), ledit contrôleur (100) étant opérationnel pour 15 coder le badge de proximité en réponse à un code prédéterminé entré via ledit clavier (20). 3. Platine d'interphone (10) selon l'une quelconque des 1 et 2, comprenant en outre un verrou contrôlé électroniquement répondant audit contrôleur 20 (100), ledit contrôleur (100) autorisant l'accès au bâtiment via le verrou contrôlé électroniquement. 4. Platine d'interphone (10) selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant en outre une base de données (140) associée audit contrôleur (100), 25 ladite base de données (140) comprenant des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date, lesdites informations de marquage de date étant associées auxdites informations de code de clé, ledit contrôleur (100) étant en outre utilisable pour coder le badge de proximité avec lesdites informations de marquage de date. 30 . Platine d'interphone (10) selon la 4, dans laquelle lesdites informations de code de clé sont associées à une couleur de clé unique. 6. Platine d'interphone (10) selon la 5, dans laquelle ladite couleur de 5 clé unique est choisie parmi le bleu, le vert, le jaune, l'orange et le rouge. 7. Platine d'interphone selon l'une quelconque des 4 à 6, dans laquelle ledit contrôleur est en outre utilisable pour lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date à partir d'un badge détecté à proximité dudit lecteur/codeur de badges de proximité, et comparer lesdites informations lues auxdites informations sur ladite base de données (140). 8. Platine d'interphone (10) selon la 7, dans laquelle au cas où lesdites informations de marquage de date lues sont plus récentes que lesdites informations de marquage de dates stockées, ledit contrôleur (100) est utilisable pour remplacer lesdites informations de marquage de date stockées par lesdites informations de marquage de dates lues. 9. Platine d'interphone (10) selon l'une quelconque des 7 et 8, dans laquelle au cas où lesdites informations de marquage de date lues sont plus anciennes que lesdites informations de marquage de date stockées, ledit contrôleur est utilisable pour effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé dudit badge. 10. Platine d'interphone (10) selon l'une quelconque des 4 à 9, dans laquelle ledit contrôleur (100) est utilisable pour stocker au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé lues à partir d'au moins un badge dans ladite base de données (140), lesdites informations stockées étant utilisées pour limiter l'accès aux utilisateurs des badges. 11. Platine d'interphone (10) selon l'une quelconque des 1 à 10, dans laquelle lesdites informations de logement comprennent une d'une pluralité de noms associés au logement. 12. Procédé de limitation d'accès et de codage de badge, le procédé comprenant les étapes consistant à : fournir une platine d'interphone (10) ayant un lecteur/codeur de badges de proximité (50) ; et coder un badge de proximité via ledit lecteur/codeur de badges de proximité (50) 10 avec au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé. 13. Procédé selon la 12, comprenant en outre l'étape consistant à : recevoir un code prédéterminé, 15 ledit codage répondant audit code prédéterminé reçu. 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 et 13, comprenant en outre l'étape consistant à : permettre l'accès en réponse à un badge de proximité détecté autorisé. 20 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14, comprenant en outre les étapes consistant à : stocker les informations de bâtiment, les informations de logement, les informations de code de clé et les informations de marquage de date, lesdites informations 25 marquage de date étant associées auxdites informations de code de clé ; et coder le badge de proximité avec lesdites informations de marquage de date. 16. Procédé selon la 15, dans lequel lesdites informations de code clé sont associées à une couleur de clé unique. 17. Procédé selon la 16, dans lequel ladite couleur de clé unique est choisie parmi le bleu, le vert, le jaune, l'orange et le rouge. 3018. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 17, comprenant en outre les étapes consistant à : détecter un badge à proximité dudit lecteur/codeur de badges de proximité (50) prévu ; lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date dudit badge détecté ; et comparer lesdites informations lues auxdites informations stockées. 19. Procédé selon la 18, comprenant en outre, au cas où lesdites informations de marquage de date lues sont plus récentes que lesdites informations de marquage de date stockées, l'étape consistant à remplacer lesdites informations de marquage de date stockées par lesdites informations de marquage de date lues. 20. Procédé selon l'une quelconque des 18 et 19, comprenant en outre, au cas où lesdites informations de marquage de date sont plus anciennes que lesdites informations de marquage de date stockées, l'étape consistant à effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé dudit badge détecté. 21. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 20, comprenant en outre l'étape consistant à stocker au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé lues à partir d'au moins un badge, lesdites informations stockées étant utilisées pour limiter l'accès aux utilisateurs de badge. 22. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 21, dans lequel lesdites informations de logement comprennent une d'une pluralité de noms associés au logement. 23. Procédé de sauvegarde d'une platine d'interphone via au moins un badge, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : stocker des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé sur un badge ; au cas où il serait nécessaire de restaurer les informations à partir d'un badge : lire lesdites informations de bâtiment stockées à partir du badge ; et lire lesdites informations de logement à partir du badge ; et au cas où les unes ou les autres desdites informations de bâtiment ou desdites informations de logement n'auraient pas été stockées sur la platine d'interphone ; stocker au moins une desdites informations de bâtiment et desdites informations de logement sur ladite platine d'interphone, moyennant quoi des badges futurs sont autorisés sur la base desdites informations stockées sur ladite platine d'interphone. 24. Procédé selon la 23, comprenant en outre les étapes consistant à : au cas où il serait nécessaire de restaurer des informations à partir d'un badge, lire lesdites informations de code de clé stockées à partir du badge ; et au cas où lesdites informations de code de clé n'auraient pas été stockées sur ladite platine d'interphone, à stocker lesdites Informations de code de clé lues sur ladite platine d'interphone, autorisant ainsi l'accès futur à un badge ayant lesdites informations de code de clé stockées. 25. Procédé selon la 24, comprenant en outre les étapes consistant à : au cas où lesdites informations de code de clé ont été stockées sur ladite platine d'interphone, à comparer un marquage de date desdites informations de code de clé lues auxdites informations de code de clé stockées, et au cas où ledit marquage de date desdites informations de code de clé stockées est plus ancien que lesdites informations de code de clé stockées, remplacer lesdites informations de code de clé stockées par lesdites informations de code de clé lues. 26. Procédé selon la 25, comprenant en outre l'étape consistant à : au cas où ledit marquage de date desdites informations de code de clé stockées est plus récent que lesdites informations de code de clé stockées lues, effacer lesdites informations de code de clé dudit badge. 27. Platine d'interphone pour un bâtiment à logements multiples utilisable pour contrôler l'accès et coder des clés de remplacement, ladite platine d'interphone comprenant : un contrôleur (100) ; un lecteur/codeur de badges de proximité (50) répondant audit contrôleur (100) ; et une base de données (140) associée audit contrôleur (100), ladite base de données (140) comprenant des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date, lesdites informations de marquage de date étant associées auxdites informations de code de clé, ledit contrôleur (100) étant en outre utilisable pour coder ledit badge de proximité avec lesdites informations de marquage de date. 28. Platine d'interphone (10) selon la 27, dans laquelle ledit contrôleur (100) est en outre utilisable pour lire au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement, des informations de code de clé et des informations de marquage de date à partir d'un badge détecté à proximité dudit lecteur/codeur de badges de proximité (50), et comparer lesdites informations lues auxdites informations sur ladite base de données (140), et au cas où lesdites informations de marquage de date sont plus récentes que lesdites informations de marquage de date stockées, ledit contrôleur (100) est utilisable pour remplacer lesdites informations de marquage de date stockées par lesdites informations de marquage de date lues, et au cas où lesdites informations de marquage de date lues sont plus anciennes que lesdites informations de marquage de date stockées, ledit contrôleur (100) est utilisable pour effacer au moins une des informations de bâtiment, des informations de logement et des informations de code de clé dudit badge.
H
H04
H04M,H04B,H04N
H04M 11,H04B 5,H04N 7
H04M 11/02,H04B 5/00,H04N 7/18
FR2894071
A1
TRANSISTOR A COUCHES MINCES ET MATRICE DE DIODES POUR UN ECRAN OU ANALOGUE D'UN SYSTEME IMAGEUR.
20,070,601
Des éléments photosensibles servant à convertir en signal électrique une énergie rayonnée incidente sont couramment employés dans des applications d'imagerie, par exemple des imageurs de radiographie et/ou des dispositifs du type télécopieurs. Du silicium amorphe hydrogéné (a ù Si) et des alliages de a ù Si sont couramment utilisés pour fabriquer des éléments photosensibles en raison des caractéristiques photoélectriques du a ù Si et/ou de la relative facilité de fabrication. En particulier, des éléments photosensibles tels que des photodiodes peuvent être formés conjointement avec des éléments de commande ou de commutation correspondants, comme des transistors à couches minces (TCM), sous la forme de matrices a superficie relativement grande, par exemple dans le but de former un écran de détection pour un système d'imagerie radiographique ou analogue. Les photodiodes peuvent ordinairement comporter un îlot ou un corps de matière photosensible telle que aùSi disposé entre deux électrodes couplées électriquement à des surfaces opposées du corps des photodiodes. De telles photodiodes sont ordinairement constituées d'une matière de type P, des matières de type intrinsèque et d'une matière de type N, on les appelle diodes PIN ou autres. A mesure qu'un rayonnement incident est absorbé dans le aùSi, des trous et des électrons peuvent être produits et se diriger vers la surface supérieure ou inférieure de la photodiode est fonction du champ électrique établi par les électrodes. La quantité de charge recueillie sur les électrodes est fonction du flux d'énergie de la lumière incidente. Des mesures périodiques de la charge recueillie sur une photodiode, et un rétablissement d'un état de charge connu de la diode peuvent être employés pour traiter des signaux électriques générés par la photodiode en réponse au rayonnement incident, par exemple des photons émis par une source de rayons X, qui frappent l'écran de détection dans un système d'imagerie radiographique. Il peut arriver qu'une matrice de TCM pour un système d'imagerie puisse être réalisée suivant un processus différent, à un moment différent et/ou à un emplacement différent, par exemple dans une usine de fabrication différente, en comparaison du processus par lequel la matrice de diodes est réalisée et intégrée avec la matrice de TCM afin de produire un écran de détection opérationnel pour un système d'imagerie radiographique ou analogue. Une telle matrice de TCM peut être fabriquée à l'aide du même procédé et/ou d'un procédé similaire à celui pour une matrice de TCM pour systèmes d'affichage. Cependant, un tel processus de fabrication, lorsqu'une matrice de photodiodes est intégrée avec la matrice TCM, risque de poser des problèmes défavorables à la fiabilité mécanique et/ou à l'intégrité de l'écran de détection. Parmi ces problèmes, on peut citer par exemple le fait que le film d'une diode risque de ne pas adhérer solidement à la matrice de TCM, que l'agent d'attaque par voie humide, constitué d'acide fluorhydrique (HF) utilisé pour éliminer par attaque chimique l'oxyde et le nitrure afin de former une structure à trous d'interconnexion afin de créer un contact avec le métal de source-drain (S/D) du TCM risque d'attaquer le métal de S/D, qu'on peut appeler la deuxième couche métallique, ou métal M2, et/ou d'amoindrir la fiabilité potentielle à long terme pour la diode en ce qui concerne les contacts avec le métal M2, car ce métal M2 de la matrice de TCM peut contenir et/ou être autrement constitué d'un alliage d'aluminium, ordinairement Mo/Al/Mo et/ou Mo/Al(Nd)/Mo. Généralement, les procédés habituels pour fabriquer une matrice de TCM risquent de ne pas être totalement compatibles avec des procédés de fabrication d'une matrice de photodiodes à intégrer avec la matrice de TCM afin de former un écran de détection pour un système d'imagerie ou analogue. Il est proposé un dispositif, comprenant : un substrat; et une première zone comportant au moins une ou plusieurs couches de métal, une couche de diélectrique disposée sur lesdites une ou plusieurs couches de métal et un ou plusieurs trous d'interconnexion formés dans le diélectrique pour coupler une couche de diodes à au moins une ou plusieurs couches du métal ; et une deuxième zone comportant zéro ou plusieurs trous d'interconnexion formés dans le diélectrique pour faire adhérer la couche de diodes au moins au substrat. Ladite couche de diodes peut comporter au moins une ou plusieurs photodiodes, une ou plusieurs diodes PIN, ou du silicium amorphe, ou une combinaison de ceux-ci. Lesdites une ou plusieurs couches métalliques peuvent comporter une première couche de métallisation et une deuxième couche de métallisation, au moins un ou plusieurs desdites trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la première couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation. Lesdites une ou plusieurs couches métalliques peuvent comporter une première couche de métallisation, une deuxième couche de métallisation et une troisième couche de métallisation, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation. Lesdites uns ou plusieurs couches métalliques peuvent comporter une première couche de métallisation, une deuxième couche de métallisation et une troisième couche de métallisation, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, une diode de ladite couche de diodes touchant le trou d'interconnexion de la deuxième couche de métallisation via la troisième couche de métallisation. Lesdites une ou plusieurs couches métalliques peuvent comporter une première couche de métallisation, une deuxième couche de métallisation et une troisième couche de métallisation, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, ladite troisième couche de métallisation étant constituée d'au moins un métal parmi le molybdène, l'alliage molybdène-tungstène, un alliage de molybdène, du titane ou un alliage de titane, ou des combinaison de ceux-ci. Lesdites au moins une ou plusieurs couches métalliques peuvent comporter une première couche de métallisation, une deuxième couche de métallisation et une troisième couche de métallisation, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, ladite troisième couche de métallisation étant constituée d'au moins un métal parmi le molybdène, l'alliage molybdène-tungstène, un alliage de molybdène, du titane ou un alliage de titane, ou des combinaisons de ceux-ci. Lesdites au moins une ou plusieurs couches métalliques peuvent comprendre une première couche de métallisation, une deuxième couche de métallisation et une troisième couche de métallisation, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, ladite troisième couche de métallisation étant essentiellement composée d'au moins un métal parmi le molybdène, un alliage de molybdène-tungstène, un alliage de molybdène, le titane ou un alliage de titane ou des combinaisons de ceux-ci. Au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion peuvent être constitués par des structures à parois latérales étagées. u moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion peuvent avoir une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher le substrat lorsque la couche de diodes est reçue dans lesdits trous d'interconnexion, lesdites trous d'interconnexion étant disposés sur au moins une zone parmi une zone vierge de bord à l'extérieur de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone très proche d'une ou plusieurs couches de métallisation situées sous une couche de nitrure de passivation de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone à l'intérieur d'une ouverture de grille de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone électriquement inactive de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone adjacente à un ou plusieurs contacts d'extrémités de ladite matrice de transistors à couches minces, ou sur un ou plusieurs contacts d'extrémités de ladite matrice de transistors à couches minces, ou des combinaisons de celles-ci. Les aspects revendiqués sont soulignés en particulier et sont revendiqués distinctement dans la partie qui conclut la description. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustrée par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est un schéma de principe d'un système d'imagerie selon une ou plusieurs formes de réalisation ; la Fig. 2 est un schéma de types de structures à trous d'interconnexion dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation ; la Fig. 3 est un schéma de vues en coupe transversale d'un niveau extérieur de contacts de balayage et d'adresses de données dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation ; la Fig. 4 est un schéma de vues en coupe transversale d'un niveau intérieur de contacts dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation ; la Fig. 5 est un schéma d'une vue en coupe transversale à trous d'interconnexion dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation ; la Fig. 6 est un schéma d'une vue en coupe transversale d'une diode contenant une couche supplémentaire de nitrure et une couche métallique supplémentaire selon une ou plusieurs formes de réalisation ; la Fig. 7 est un schéma d'une vue en coupe transversale de types à trous d'interconnexion de diodes selon une ou plusieurs formes de réalisation ; et la Fig. 8 est un organigramme d'un procédé de fabrication d'un écran de détection comportant une matrice de TCM et une matrice de diodes selon une ou plusieurs formes de réalisation. On notera que, pour simplifier et/ou rendre plus claire l'illustration, les éléments représentés sur les figures n'ont pas forcément été dessinés à l'échelle. Par exemple, pour plus de clarté, les dimensions de certains des éléments peuvent être exagérées par rapport à d'autres éléments. En outre, si on l'estime approprié, des repères ont été répétés d'une figure à une autre pour désigner des éléments correspondants ou analogues. Dans la description détaillée ci-après, de nombreux détails spécifiques sont présentés pour permettre une connaissance parfaite des points revendiqués. Cependant, il est entendu pour les spécialistes de la technique que les points revendiqués peuvent être mis en oeuvre sans ces détails spécifiques. Dans d'autres cas, des procédés, procédures, organes et/ou circuits bien connus n'ont pas été décrits en détail. Dans la description et/ou les revendications ci-après, les termes "couplés" et/ou "connectés", ainsi que leurs formes dérivées, peuvent être employés. Dans des formes de réalisation particulières, le mot "connectés" peut servir à indiquer que deux éléments ou davantage sont physiquement et/ou électriquement directement au contact les uns des autres. Le terme "couplés" peut signifier que deux éléments ou davantage sont physiquement et/ou électriquement directement au contact les uns des autres. Cependant, le terme "couplés" peut également signifier que deux ou plus de deux éléments peuvent ne pas être directement au contact les uns des autres mais néanmoins peuvent encore coopérer et/ou interagir les uns avec les autres. Par ailleurs, l'expression "et/ou" peut signifier "et", elle peut signifier "ou", elle peut signifier "ou exclusif', elle peut signifier "un seul", elle peut signifier "certains mais pas tous", elle peut signifier "ni l'un ni l'autre" et/ou elle peut signifier "les deux", bien que l'étendue des points revendiqués ne soit pas limitée à ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 1, on examinera un schéma de principe d'un système d'imagerie selon une ou plusieurs formes de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 1, le système d'imagerie 100 peut comprendre une source 110 de rayons X capable de générer et d'émettre des photons 112 adéquats pour produire une image. Dans une ou plusieurs autres formes de réalisation possibles, la source de rayons X peut être tout type de source apte à émettre des particules ou des ondes permettant de produire une image, et l'étendue des points revendiqués n'est pas limitée à ce sujet. Des photons 112 peuvent frapper une cible 114 qui, par exemple, peut être une cible animale et/ou humaine lorsque le système d'imagerie 100 est utilisé dans des applications médicales. Selon une autre possibilité, la cible 114 peut être toute cible appropriée lorsqu'une image de la cible 114 peut être souhaitable, par exemple pour l'examen d'objets manufacturés, bien que l'étendue des points revendiqués ne soit pas limitée à ce sujet. Au moins une partie des photons 112 peut passer à travers la cible 114 à des niveaux de flux variables correspondant au moins en partie à une densité de portions de la cible 114 où ces photons 112 traversant la cible 114 peuvent être détectés par un détecteur 116. Au moins en partie d'après les niveaux variables de flux de photons 112 détectés par le détecteur 116, le détecteur 116 peut fournir un signal de sortie à un circuit d'acquisition 118 apte à produire une image, et/ou des données représentatives d'une image, de la cible 114 à partir du signal de sortie. D'une façon générale, l'écran de détection 116 peut comporter des plots de connexion permettant un contact électrique avec des circuits extérieurs. Les contacts d'extrémités connectent les plots de connexion au bord de la zone active de la matrice de TCM, où ils peuvent se connecter électriquement à des lignes de balayage et/ou d'adresses de données, et/ou à l'électrode ou aux électrodes communes de la matrice de TCM. Un écran de détection d'un système d'imagerie radiographique ou analogue peut être formé sur un substrat sensiblement plat, ordinairement mais pas obligatoirement en verre. L'imageur peut comporter une matrice de pixels avec des éléments photosensibles, tels que des photodiodes, qui peuvent avoir des éléments de commutation correspondants, par exemple des transistors à couches minces (TCM). Pendant le fonctionnement, la tension des lignes de balayage, et donc celle des grilles des TCM des pixels correspondant aux lignes de balayage, peut être activée dans un ordre prédéterminé en permettant que la charge sur la photodiode d'une ligne balayée soit extraite via les lignes d'adresses de données. Les lignes de balayage et d'adresses de données peuvent normalement être disposées suivant un agencement perpendiculaire. Les lignes d'adresses constituent une région dans la matrice et la ou les régions à l'extérieur de la matrice comportent le ou les contacts d'extrémités et un plot de garde et un anneau de garde qui peuvent être électriquement isolés du plot de connexion. Le contact électrique avec l'anneau de garde peut se faire par l'intermédiaire de plots de connexion séparés qui peuvent n'être pas électriquement connectés à la matrice. L'anneau de garde est ordinairement maintenu au potentiel de terre pendant le fonctionnement. L'anneau de garde peut servir, par exemple, à protéger la matrice contre une décharge électrostatique pendant la formation du panneau de détection 116 et/ou pendant la connexion du panneau de détection à des circuits extérieurs. Le plot de connexion peut être constitué par une zone de matière conductrice disposée sur une surface du substrat sur une surface de plot. La région du plot de connexion peut comporter la région de contact de surface et/ou d'éventuelles régions supplémentaires avec des structures qui connectent électriquement le plot de connexion de surface au corps principal du contact d'extrémité. En général, le plot de connexion se trouve à l'extrémité du contact d'extrémité et l'anneau de garde peut être disposé à l'extérieur du plot de connexion. Dans une ou plusieurs formes de réalisation du panneau de détection 116, des lignes d'adresses peuvent avoir deux ou plus de deux contacts d'extrémités et plots de connexion, par exemple à des extrémités opposées de la matrice, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Le dispositif de commande 120 du système peut recevoir l'image produite par le circuit d'acquisition 118 et peut exécuter diverses fonctions de commande et de traitement pour le système d'imagerie 100. Par exemple, le dispositif de commande 120 du système peut être couplé à une unité d'alimentation électrique et de commande 122 pour commander le fonctionnement de la source 110 de rayons X. De même, le dispositif de commande 120 du système peut commander le fonctionnement du circuit d'acquisition 118 et/ou du détecteur 116 et peut en outre être couplé à un système d'entrée/sortie (E/S) 124. Le système d'E/S 124 peut comporter une ou plusieurs commandes pour permettre à un opérateur de faire fonctionner le système d'imagerie 100 et/ou peut se coupler à un ou plusieurs dispositifs pour afficher et/ou stocker des images de la cible 114 capturées par le détecteur 116. Par exemple, le système d'E/S 124 peut se coupler à un écran d'affichage à cristaux liquides (non représenté) ou analogue pour afficher des images capturées par le détecteur 116. Par ailleurs, le système d'E/S 124 peut se coupler à un lecteur de disque dur ou à d'autres types de supports de stockage pour stocker des images capturées par le détecteur 116. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le système d'E/S 124 peut se coupler à une carte réseau, à un modem et/ou à un routeur (non représenté), par exemple pour envoyer des images capturées par le détecteur à d'autres dispositifs et/ou noeuds sur un réseau. En outre, cette carte réseau, ce modem et/ou ce routeur peuvent permettre à un opérateur distant de télécharger et/ou d'examiner des images capturées par le détecteur 116, par exemple calculées et stockées sous la forme de fichiers de données, et/ou de recevoir et/ou d'examiner ces images en temps réel ou quasiment en temps réel et/ou de commander autrement le fonctionnement du système d'imagerie 100 depuis un emplacement distant, par exemple depuis une machine couplée au système d'imagerie 100 via l'Internet. Cependant, il ne s'agit là que d'exemples de formes de réalisation pour commander le système d'imagerie 100 et/ou pour communiquer avec ce dernier, et l'étendue du point revendiqué n'est pas limitée à ce sujet. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le dispositif de commande 120 du système peut comprendre au moins un ou plusieurs processeurs afin d'exécuter des fonctions de commande du système d'imagerie 100, de commander le processus de capture d'images par le système d'imagerie 100 et/ou pour le traitement électronique de capture d'images par le détecteur 116. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le dispositif de commande 120 du système peut comprendre un ou plusieurs processeurs polyvalents ayant un ou plusieurs coeurs de processeurs et, dans une ou plusieurs formes de réalisation, le dispositif de commande 120 du système peut comprendre un ou plusieurs processeurs spécialisés tels qu'un processeur de signaux numériques, servant par exemple à effectuer un traitement d'images sur des images capturées par le détecteur 116. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le dispositif de commande 120 du système peut comprendre une plate-forme informatique, un poste de travail et/ou un serveur polyvalents et, dans une ou plusieurs autres formes de réalisation possibles, le dispositif de commande 120 du système peut comporter une plate-forme spécialisée conçue pour des travaux d'imagerie. Cependant, il ne s'agit là que d'exemples de formes de réalisation du dispositif de commande 120 du système, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le détecteur 116 peut comprendre une matrice de photodiodes PIN en aûSi se couplant, par exemple, à une couche d'un scintillateur de radiographie telle qu'une couche d'iodure de césium (CsI) de bromure de césium (CsBr) ou autre, apte à convertir des photons 112 de rayons X émis par la source 110 de rayons X en photons visibles qui sont ensuite détectés par les photodiodes. Un tel détecteur en CsI à photodiodes en a-Si peut être appelé détecteur à conversion indirecte, dans lequel la couche de CsI peut servir de scintillateur de radiographie pour convertir les photons de rayons X en photons visibles, et la photodiode peut servir à détecter et à convertir les photons visibles en signal électrique représentatif d'une image de la cible 114. Les détecteurs à photodiodes/scintillateur de radiographie d'une telle matrice peuvent comporter une matrice correspondante de transistors, par exemple des transistors à couches minces (TCM) et d'autres circuits pour commander la matrice de détecteur à photodiodes/scintillateur de radiographie, et pour extraire des signaux des détecteurs à diodes d'après au moins en partie le flux et/ou l'intensité des photons 112 frappant les détecteurs à diodes. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le détecteur 116 peut comporter une matrice de pixels constitués d'un ou de plusieurs pixels secondaires qui peuvent être desservis individuellement par des amplificateurs à intégration de charge, des profileurs, des discriminateurs et/ou des circuits de comptage, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le détecteur 116 peut être un détecteur 116 à base de scintillateurs à semiconducteurs pour radiographie, par exemple une couche de détecteurs à scintillateurs de radiographie à semiconducteurs tels que de l'oxyde de plomb (PbO), du sélénium amorphe (Se), etc., capable de détecter des photons 112 de rayons X directement émis par la source 110 de rayons X. Un tel détecteur à base de scintillateur à semiconducteurs pour radiographie peut être appelé détecteur à conversion directe, dans lequel le scintillateur de radiographie à semiconducteurs sert à la fois de scintillateur de radiographie et de photodiodes et est donc apte à convertir directement les photons 112 issus de la source 110 de rayons X en un signal électrique représentatif d'une image de la cible 114. Les détecteurs à scintillateurs à semiconducteurs pour radiographie présents dans une telle matrice peuvent comporter une matrice correspondante de transistors, par exemple des transistors à couches minces (TCM) et d'autres circuits pour commander la matrice de détecteur à scintillateur à semiconducteurs pour radiographie, et pour extraire des signaux des détecteurs de diodes au moins en partie d'après le flux et/ou l'intensité des photons 112 frappant les détecteurs à diodes. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le détecteur 116 peut comporter une matrice de pixels constituée d'un ou de plusieurs pixels secondaires qui peuvent être desservis individuellement par des amplificateurs à intégration de charge, des profileurs, des discriminateurs et/ou des circuits de comptage, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 2, on va examiner un schéma de types de structures à trous d'interconnexion dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 2, dans une ou plusieurs formes de réalisation, quatre types de structures à trous d'interconnexion 200, 202, 204 et/ou 210 peuvent être ajoutés sur l'écran de détection 116. Le fait d'ajouter au moins une ou plusieurs des structures 200-206 à trous d'interconnexion sur l'écran de détection 116 peut permettre aux diodes photodétectrices de mieux adhérer à l'écran de détection 116. L'ampleur de cette adhérence accrue des diodes peut être au moins partiellement fonction de l'emplacement et/ou des emplacements de ces structures 200-206 à trous d'interconnexion, et/ou de ce qu'il y a ou n'y a pas une ou plusieurs couches métalliques sous une couche de passivation en nitrure. Par exemple, la structure 20 à trous d'interconnexion peut être utilisée dans ou à proximité de cellules de pixels, de contacts d'extrémités et/ou d'une grille métallique de l'écran de détection 116 et peut comporter une ou plusieurs couches disposées sur un substrat en verre 210. Ces contacts d'extrémités peuvent avoir une certaine fonction électrique qui peut être également limitée, mais ils peuvent également avoir certaines zones ou une région non fonctionnelles entre eux. Un ou plusieurs trous d'interconnexion peuvent être ajoutés sur et/ou à proximité de ces contacts d'extrémités. Une première couche 212 de nitrure de silicium (SiNx) peut être disposée sur le substrat en verre 210 et, dans une forme de réalisation, peut avoir une épaisseur d'environ 2300 angstrôms. Une première couche de métallisation 214 peut être disposée sur la couche 212 et, dans une forme de réalisation, peut avoir une épaisseur d'environ 3500 angstrôms. Une couche de grille 216 peut être disposée sur la couche de métallisation 214 et peut être constituée de nitrure de silicium et avoir une épaisseur d'environ 3500 angstrôms. Une deuxième couche de métallisation 218 peut être disposée sur la couche de grille 216 et peut avoir une épaisseur d'environ 2650 angstrdms. Une autre couche 220 de nitrure de silicium peut être disposée sur la couche de métallisation 218 et peut être constituée de nitrure de silicium sur une épaisseur d'environ 2500 angstrôms. Une troisième couche de métallisation 222 d'une épaisseur d'environ 700 angstrôms peut être disposée sur la couche 220 et encore une autre couche 224 de nitrure de silicium pouvant avoir une épaisseur d'environ 3000 angstrôms peut être disposée sur la couche de métallisation 222. Une diode 226 peut être disposée sur la couche 224 et, dans une ou plusieurs forme de réalisation, peut avoir une épaisseur d'environ 16000 angstrôms, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à une épaisseur particulière de la diode 226 ni à celle d'autres couches des structures 200-206 à trous d'interconnexion. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, on peut obtenir l'adhérence de la diode 226 aux couches de passivation en nitrure des transistors de l'écran de détection 116, ces structures 200-206 à trous d'interconnexion peuvent être formées dans l'écran de détection 116, par exemple lors de sa fabrication. Ces structures 200-206 à trous d'interconnexion peuvent par exemple être disposées, sur l'écran de détection 116, à des endroits où il n'y a pas de reliefs dans les structures à matrices de TCM, ni à l'extérieur de la matrice de TCM dans une ou plusieurs zones vierges de bords. On peut définir une zone vierge de bord sensiblement comme une zone fictive sans fonction électrique. Un ou plusieurs trous d'interconnexion, par exemple plusieurs milliers et/ou centaines de milliers dans certaines formes de réalisation, peuvent être ajoutés dans une telle zone vierge debord. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, des structures 200-206 à trous d'interconnexion peuvent être disposées à des endroits où un métal ordinaire se trouve sous le nitrure de passivation d'un transistor à effet de champ (TEC). Pendant une ou plusieurs opérations d'attaque, pour empêcher de l'acide fluorhydrique (HF) dilué d'attaquer l'aluminium contenu dans la couche de métallisation 18 au cours des processus de formation des diodes, du molybdène pur (Mo) ou presque pur, et/ou un alliage de molybdène-tungstène (MoW) dans la couche de métallisation 222 servant de couche d'arrêt d'attaque, et/ou pendant l'utilisation d'une gravure par voie sèche par plasma en remplacement, au moins en partie, de l'attaque par voie humide à l'acide fluorhydrique dans une ou plusieurs formes de réalisation. Une telle couche de métallisation 222 constituée de molybdène peut être utilisée dans une ou plusieurs des structures 200-206 à trous d'interconnexion afin de réduire et/ou d'éliminer d'éventuels problèmes de fiabilité à long terme du fait qu'un film de diodes en silicium amorphe (a-Si) pour la couche 226 de diodes se trouve directement au contact de la couche de métallisation 218 constituée d'aluminium ou analogue. Dans un tel agencement, le silicium amorphe de la diode 226 peut toucher la couche de métallisation 222 constituée au moins partiellement de molybdène, laquelle est disposée sur la couche de nitrure de silicium 220 au lieu d'être au contact de la couche de métallisation 218 constituée au moins en partie d'aluminium et/ou analogue. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, la couche de métallisation 214 peut être appelée métal Ml, lequel peut être le métal de grille d'un transistor TMC de l'écran de détection 116, la couche de métallisation 218 peut être appelée métal M2, et/ou la couche de métallisation 222 peut être appelée métal M3, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, la couche de métallisation 222 peut être constituée d'un métal et/ou d'un alliage métallique globalement meilleur pour l'adhérence à la matière dont est faite la diode 226, ordinairement du silicium amorphe (a-Si). Un tel métal pour la couche de métallisation 222 peut être un métal réfractaire ou analogue, par exemple du molybdène (Mo), un alliage de molybdène tel que le molybdène-tungstène (MoW), et/ou du titane (Ti) et/ou un alliage de titane ou autre. Ce métal pour la couche de métallisation 222 peut également convenir pour un traitement à une température plus élevée durant lequel est formée la diode 226. En outre, ce métal pour la couche de métallisation 222 peut également être chimiquement moins réactif, par exemple, avec l'acide fluorhydrique (HF) que le métal de la couche de métallisation 218 qui peut par exemple être constituée d'aluminium. Ce métal peut être plus approprié pour un contact direct avec la diode 226 que la couche de métallisation 218, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Ainsi, comme représenté sur la Fig. 2, la structure 200 à trous d'interconnexion peut être formée en ajoutant la couche de métallisation 222 et/ou la couche de nitrure de silicium 224 sur l'écran de détection 116 qui, autrement, peut contenir des couches classiques de transistors TMC, par exemple pour les pixels de l'écran de détection 116. Un tel agencement peut être utilisé dans des cellules de pixels, des contacts d'extrémités et/ou des grilles métalliques de l'écran de détection 116, dans lesquels la diode 226 peut être au contact de la couche de métallisation 222 plutôt que de la couche de métallisation 218. La structure 202 à trous d'interconnexion peut être similaire à la structure 200 à trous d'interconnexion, sauf que la couche de métallisation 218 peut toucher la couche de métallisation 214, par exemple dans les structures du type à anneaux de terre et/ou à réparation de balayage de l'écran de détection 116. La structure 204 à trous d'interconnexion peut ne pas contenir de couches de métallisation, par exemple entre des grilles métalliques, des interconnexions et/ou des connecteurs d'angles ou analogues. La structure 206 à trous d'interconnexion peut contenir une seule couche de métallisation 214, par exemple dans des plots d'identification pour haut débit ou analogues. Les structures 202, 204 et/ou 206 à trous d'interconnexion ne constituent que des exemples d'agencement de structures à trous d'interconnexion qui peuvent être formées sur l'écran de détection 116, par exemple dans le but d'accroître l'adhérence du silicium amorphe de la diode 226 à des couches de passivation en nitrure telles que la couche 220, et l'étendue du point revendiqué n'est pas limitée sur ces sujets. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, les structures 200-206 à trous d'interconnexion peuvent être disposées dans des zones vierges de bords à l'extérieur de zones actives de la matrice de l'écran de détection 116. Dans une forme de réalisation, une structure de grille métallique S/D à pas d'environ 1000 micromètres peut suffire. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, le fait d'ajouter une matrice de 100 à 200 micromètres d'une ou plusieurs ouvertures de grilles de structures à trous d'interconnexion peut convenir pour atténuer et/ou supprimer le décollement du film de diode d'avec le substrat en verre 210 dans une ou plusieurs zones vierges de bords lorsque l'épaisseur de la diode 226 est plus grande. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, une ou plusieurs des structures à trous d'interconnexion peuvent être ajoutées sur l'écran de détection 116 lorsqu'il existe une ou plusieurs couches de métallisation telles que la couche de métallisation 214 et/ou la couche de métallisation 218 sous des couches de passivation en nitrure de l'écran de détection 116, et/ou sur la structure de grille de la couche de métallisation 218 et/ou à l'intérieur de chaque ouverture de la grille. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, une ou plusieurs des structures 200-206 à trous d'interconnexion peuvent être utilisées pour remplir presque toutes les zones électriquement actives et/ou électriquement inactives lorsque cela convient pour atténuer et/ou réduire au moins partiellement la séparation des couches de films des diodes 226 d'avec l'écran de détection 116, que ce soit de façon temporaire et/ou permanente, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée sur ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 3 et la Fig. 4, des schémas de vues en coupe transversale d'un niveau extérieur de contacts d'extrémités pour balayage et adresses de données et des contacts d'extrémités de niveau intérieur dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation vont être présentés. Comme représenté sur la Fig. 3 et la Fig. 4, un autre aspect selon une ou plusieurs formes de réalisation peut consister à laisser un îlot de diodes par-dessus un ou plusieurs contacts d'extrémités. La Fig. 3 représente un agencement pour un contact d'extrémités extérieur, et la Fig. 4 représente un agencement pour un contact d'extrémité adjacent à la matrice de pixels de l'écran de détection 116. Afin d'assurer que le contact d'extrémité soit le point le plus haut, ou au moins suffisamment le plus haut pour permettre un contact électrique fiable avec le système d'essai de l'écran, une structure de contact d'extrémité peut être conçue comme représenté sur la Fig. 3 et la Fig. 4. Avant le traitement des diodes indiquées en 300 après la formation de structures à trous d'interconnexion pour les diodes, la couche de métallisation 222 peut être la couche la plus haute 301. Après une attaque de HRC illustrée en 302, la diode 226 peut être la couche la plus haute 303. Après l'attaque du nitrure d'arrêt illustrée en 304, la diode 226 peut rester la couche la plus haute 305 même après l'apport de la couche passante 310 et de la couche d'arrêt 312 de diode. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, des îlots de diodes constitués de diodes 226 peuvent être disposés dans la position la plus haute, ou au moins la position suffisamment la plus haute, mesurée à partir du substrat en verre 210. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, pour assurer que les diodes 226 dans les contacts d'extrémités sont les points les plus hauts, le diélectrique entourant un contact d'extrémité peut être éliminé, puis l'ouverture du contact d'extrémité peut être placée au-delà d'un bord de la couche de métallisation 218 (métal M2) et éventuellement à l'intérieur d'une couche de métallisation 222 (métal M3) de bord bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 5, on va examiner un schéma d'une vue en coupe transversale à trous d'interconnexion dans un écran de détection selon une ou plusieurs formes de réalisation. La Fig. 5 représente une vue en coupe transversale de structures 512 et 514 à trous d'interconnexion dans lesquelles une autre couche de métallisation 510, appelée métal M4, peut être électriquement connectée entre le dessus d'un îlot de diodes constitué par la diode 226 et d'autres couches de métallisation comme, par exemple, la couche de métallisation 222 (métal M3) et/ou la couche de métallisation 214 (métal Ml) sous l'îlot de diodes dans le type de contact d'extrémité. La couche de métallisation 218 constituée d'aluminium contenant du métal M2 qui, dans une forme de réalisation, peut être constituée par une couche de mince film d'aluminium, peut être délibérément éliminée par attaque dans le trou d'interconnexion 514 pour former un empilement robuste de métaux M3/Ml sans aluminium de la couche de métallisation 215 au contact de la couche de métallisation 222, comme illustré en 516, pour arrêter l'attaque par voie humide par HF du trou d'interconnexion 514. La couche de métallisation 510 (métal M4) peut être conçue pour créer un contact avec un tel empilement de métaux Ml/M3 en 516, lequel peut être conçu pour être électriquement connecté à la couche de métallisation 218 (métal M2) via un autre trou d'interconnexion (non représenté) préalablement ménagé entre la couche de métallisation 218 (métal M2) et la couche de métallisation 214 (métal Ml), par exemple. Dans un tel agencement, pendant l'attaque par voie humide par HF, toute attaque de HF sur l'aluminium de la couche de métallisation 218 (métal M2) peut être évitée. Des agencements similaires de structures à trous d'interconnexion peuvent de même être employés à un ou plusieurs autres endroits, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 6, on va examiner un schéma d'une vue en coupe transversale d'une diode comprenant une couche supplémentaire de nitrure et une couche métallique supplémentaire selon une ou plusieurs formes de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 6, la couche de métallisation 222, par exemple d'une épaisseur de 700 angstrôms, constituée de molybdène (Mo) ou analogue pur ou presque pur et/ou d'un alliage de molybdène tel que l'alliage de molybdène-tungstène (MoW) ou analogue peut être ajoutée entre la diode 226 et la couche de métallisation 218 (métal M2) et disposée sur la couche 220. La couche de métallisation 222 peut être appelée métal M3. De même, une couche supplémentaire 224 de nitrure de silicium, par exemple d'une épaisseur de 2500 angstrôms, peut être disposée entre la couche de métallisation 222 et la diode 226. La couche de métallisation 222 (métal M3) peut être électriquement connectée à une couche de métal de source et/ou e drain, par exemple la couche de métallisation 214, via un autre trou d'interconnexion tel que le trou d'interconnexion 514 de la Fig. 5 disposé à l'extérieur d'un îlot de diodes constitué par la diode 226, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, la diode 226 peut ne pas toucher directement la couche de métallisation 218 mais au contraire créer un contact électrique avec la couche de métallisation 218 via la couche de métallisation 222 afin d'éviter tout problème éventuel de fiabilité de diode lié à l'interdiffusion d'aluminium dans des jonctions électriques de la diode 226 à partir de la couche de métallisation 218, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 7, on va examiner un schéma d'une vue en coupe transversale de types à trous d'interconnexion de diodes selon une ou plusieurs formes de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 7, un premier trou d'interconnexion 700 de diodes peut avoir une structure qui s'étend vers le bas à travers la couche passante 310 de diodes et la couche 224 pour découvrir la couche de métallisation 222. Les couches situées sous la couche de métallisation 222 peuvent rester intactes et globalement planes par rapport au trou d'interconnexion 700 de diode. Dans un tel agencement, la couche de métallisation 222 ne touche pas la couche de métallisation 218 ni la couche de métallisation 214 dans la région située sous le trou d'interconnexion 700 de diode. Le trou d'interconnexion 700 de diode peut avoir une section transversale globalement en V afin de recevoir une couche de diodes pour former la diode 226 dans la région en V, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Un deuxième trou d'interconnexion 702 de diode peut comporter une structure qui s'étend vers le bas à travers la couche de métallisation 218 jusqu'à la couche de métallisation 214. La couche de métallisation 222 peut être disposée pour toucher la couche de métallisation 214 mais peut être isolée de la couche de métallisation 218 par une couche de diélectrique 220. D'une façon générale, la couche de métallisation 214 peut rester globalement plane tandis que l'attaque et/ou le dépôt de couches au-dessus de la couche de métallisation peut avoir pour conséquence une section transversale globalement en V et des parois latérales étagées du trou d'interconnexion 702 de diode. Ces structures à parois latérales étagées peuvent permettre une plus grande adhérence de la couche de diodes aux couches de TCM lorsque la diode 210 est formée à l'intérieur du trou d'interconnexion 702 de diode, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Un troisième trou d'interconnexion 704 de diode peut comporter une structure qui s'étend vers le bas à travers la couche de métallisation 218 pour atteindre la couche 212 qui, dans une forme de réalisation, peut être une région de contact de source et/ou de drain d'un TCM correspondant. La couche de métallisation 222 peut être disposée de manière à toucher la couche 212 mais à être isolée de la couche de métallisation 218 par la couche de diélectrique 220. D'une façon générale, les couches 214-212 peuvent rester globalement planes tandis que l'attaque et/ou le dépôt de couches au-dessus de la couche 212 peut avoir pour conséquence une section transversale globalement en V et des parois latérales étagées du trou d'interconnexion 704 de diode. De même que pour les parois latérales étagées du trou d'interconnexion 702 de diode, ces parois latérales étagées du trou d'interconnexion 704 de diode peuvent permettre une plus grande adhérence de la couche de diodes aux couches de TCM lorsque la diode 226 est formée à l'intérieur du trou d'interconnexion 704 de diode, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, des trous d'interconnexion de diodes tels que les trous d'interconnexion 200-206 de la Fig. 2 et/ou les trous d'interconnexion 700-704 de la Fig. 7 peuvent être formés dans une matrice de TCM à un ou plusieurs emplacements appropriés, et/ou en modifiant la densité, les dimensions et/ou la forme des trous d'interconnexion. De tels trous d'interconnexion peuvent améliorer l'adhérence des diodes au nitrure de passivation de TEC de la matrice de TCM. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, de telles structures à trous d'interconnexion peuvent être disposées à des emplacements, sur l'écran de détection 1116, ou il n'y a pas ou moins de reliefs dans la matrice et/ou à l'extérieur de la matrice dans une zone vierge de bord. Par ailleurs, dans une ou plusieurs formes de réalisation, de telles structures à trous d'interconnexion peuvent être disposées à des endroits où un métal ordinaire se trouve sous le nitrure de passivation de TEC. Afin d'empêcher que de l'acide fluorhydrique dilué n'attaque de l'aluminium dans la couche de métallisation 218 (métal M2) pendant les opérations de formation de diodes, la couche de métallisation 222 constituée par un empilement métallique 516 de Mo ou de MoW peut être ajoutée comme moyen d'arrêt d'attaque dans la région des trous d'interconnexion, et/ou éventuellement en utilisant une attaque par voie sèche par plasma pour remplacer et/ou réduire, lorsque cela est approprié, le processus d'attaque par voie humide par HF dilué. Afin d'améliorer la fiabilité à plus long terme du film de diode en a-Si, la couche de métallisation 222 peut être constituée de molybdène pur, ou presque pur, disposé par-dessus le nitrure de passivation de TEC de façon que l'a-Si de la couche de diodes puisse être directement au contact de la couche de métallisation 222 plutôt qu'au contact de la couche de métallisation 218 qui peut être constituée d'aluminium, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée à ce sujet. Considérant maintenant la Fig. 8, on va examiner un organigramme d'un procédé pour fabriquer un écran de détection comprenant une matrice de TCM et une matrice de diodes selon une ou plusieurs formes de réalisation. Le procédé 800 de la Fig. 8 peut comporter plus et/ou moins de blocs que représenté, et/ou les blocs du procédé 800 peuvent être disposés dans un ou plusieurs autres ordres, sachant que l'ordre représenté sur la Fig. 8 n'est pas forcément limitatif. Selon une ou plusieurs formes de réalisation, une matrice de TCM peut être réalisée au bloc 810, laquelle comporte une première et/ou une deuxième couche métalliques. Par exemple, une telle matrice de TCM peut comporter une couche de métallisation 214 et/ou une couche de métallisation 218. Des contacts d'extrémités peuvent être ajoutés à la matrice de TCM au bloc 812 dans lequel les contacts d'extrémités peuvent être le point ou les points les plus élevés sur la matrice de TCM. Des trous d'interconnexion peuvent être ajoutés dans la matrice de TCM au bloc 814, en divers endroits, pour améliorer l'adhérence de la couche de diodes à la matrice de TCM. Eventuellement, les trous d'interconnexion peuvent être formés par attaque par voie humide à l'acide fluorhydrique, ou encore par attaque par plasma, bien que l'étendue du point revendiqué ne soit pas limitée sur ce sujet. Une troisième couche de métallisation 222 peut être ajoutée sur la matrice de TCM au bloc 816, éventuellement ainsi qu'une couche supplémentaire de nitrure. Dans une ou plusieurs formes de réalisation, la troisième couche de métallisation 222 peut éventuellement être connectée à la première couche de métallisation 214, au bloc 818, en un seul ou plusieurs emplacements stratégiques. De même, dans une ou plusieurs formes de réalisation, la troisième couche de métallisation peut éventuellement être connectée à la deuxième couche de métallisation 218, au bloc 820, en un seul ou plusieurs emplacements stratégiques. Une couche de diodes peut être déposée sur le TCM pour former des diodes dans un ou plusieurs des trous d'interconnexion, au bloc 822. Les diodes peuvent être connectées, au bloc 824, à la troisième couche de métallisation 222. Une couche passante de diodes et/ou une quatrième couche de métallisation 510 peut être ajoutée, au bloc 826, sur la matrice de TCM. La quatrième couche de métallisation 510 peut être connectée aux diodes 226, au bloc 828. Eventuellement, la quatrième couche de métallisation 510 peut être connectée à la troisième couche de métallisation 222, au bloc 830. Le procédé 800 décrit un procédé par lequel l'écran de détection 116 comportant une matrice de photodiodes peut être formé sur une matrice de TCM, cependant divers autres procédés peuvent également être utilisés et l'étendue du point revendiqué n'est pas limitée sur ce sujet. 30 LISTE DES REPERES 100 Système d'imagerie 110 Source de rayons X 112 Photons 114 Cible 116 Détecteur 118 Circuit d'acquisition 120 Dispositif de commande du système 124 Système d'E/S 200 Structure à trous d'interconnexion 202 Structure à trous d'interconnexion 204 Structure à trous d'interconnexion 206 Structure à trous d'interconnexion 210 Substrat 212 Couche 214 Couche de métallisation (Ml) 216 Couche 218 Couche de métallisation (M2) 220 Couche 222 Couche de métallisation (M3) 224 Couche 226 Diode 300 Etape de traitement 301 Couche la plus haute 302 Etape de traitement 303 Couche la plus haute 304 Etape de traitement 305 Couche la plus haute 310 Couche passante de diodes 312 Couche d'arrêt 510 Couche de métallisation (M4) 512 Structure à trous d'interconnexion 514 Structure à trous d'interconnexion 516 Empilement métallique 700 Trou d'interconnexion de diode 702 Trou d'interconnexion de diode 704 Trou d'interconnexion de diode 800 Procédé 810 Bloc 812 Bloc 814 Bloc 816 Bloc 818 Bloc 820 Bloc 822 Bloc 824 Bloc 826 Bloc 828 Bloc 830 Bloc.25
Selon une ou plusieurs formes de réalisation, un écran de détection (116) d'un système d'imagerie (100) peut être réalisé à l'aide d'une matrice de photodiodes (226) intégrée avec une matrice de transistors à couches minces. La matrice de transistors à couches minces peut comporter un ou plusieurs trous d'interconnexion (200, 202, 204, 206) formés sur celle-ci pour accroître l'adhérence de la matrice de photodiodes (226) à la matrice de transistors à couches minces. Les trous d'interconnexion (200, 202, 204, 206) peuvent comporter des parois latérales à structure étagée. La matrice de transistors à couches minces peut comporter une première couche de métallisation (214) et une deuxième couche de métallisation (218). Une troisième couche de métallisation (222) peut être ajoutée sur la matrice de transistors à couches minces, troisième couche dans laquelle les diodes (226) de la matrice de photodiodes (226) peuvent toucher la troisième couche de métallisation (222). Les diodes (226) de la matrice de photodiodes (226) peuvent toucher la première couche de métallisation (214) et/ou la deuxième couche de métallisation (218) via la troisième couche de métallisation (222) sans toucher directement la première couche de métallisation (214) ni la deuxième couche de métallisation (218).
1. Dispositif, comprenant : un substrat (210) ; et une première zone comportant au moins une ou plusieurs couches de métal, une couche de diélectrique disposée sur lesdites une ou plusieurs couches de métal (214, 218, 222) et un ou plusieurs trous d'interconnexion (200, 202, 204, 206) formés dans le diélectrique pour coupler une couche de diodes à au moins une ou plusieurs couches du métal ; et une deuxième zone comportant zéro ou plusieurs trous d'interconnexion (200, 202, 204, 206) formés dans le diélectrique pour faire adhérer la couche de diodes au moins au substrat. 2. Dispositif selon la 1, ladite couche de diodes comportant au moins une ou plusieurs photodiodes (226), une ou plusieurs diodes PIN, ou du silicium amorphe, ou une combinaison de ceux-ci. 3. Dispositif selon la 1, lesdites une ou plusieurs couches métalliques comportant une première couche de métallisation (214) et une deuxième couche de métallisation (218), au moins un ou plusieurs desdites trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la première couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation. 4. Dispositif selon la 1, lesdites une ou plusieurs couches métalliques comportant une première couche de métallisation (214), une deuxième couche de métallisation (218) et une troisième couche de métallisation (222), au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation. 5. Dispositif selon la 1, lesdites uns ou plusieurs couches métalliques comportant une première couche de métallisation (214), une deuxième couche de métallisation (218) et une troisième couche de métallisation (222), au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sanstoucher la deuxième couche de métallisation, une diode (226) de ladite couche de diodes touchant le trou d'interconnexion de la deuxième couche de métallisation via la troisième couche de métallisation. 6. Dispositif selon la 1, lesdites une ou plusieurs couches métalliques comportant une première couche de métallisation (214), une deuxième couche de métallisation (218) et une troisième couche de métallisation (222), au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, ladite troisième couche de métallisation étant constituée d'au moins un métal parmi le molybdène, l'alliage molybdène-tungstène, un alliage de molybdène, du titane ou un alliage de titane, ou des combinaison de ceux-ci. 7. Dispositif selon la 1, lesdites au moins une ou plusieurs couches métalliques comportant une première couche de métallisation (214), une deuxième couche de métallisation (218) et une troisième couche de métallisation (222), au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, ladite troisième couche de métallisation étant constituée d'au moins un métal parmi le molybdène, l'alliage molybdène-tungstène, un alliage de molybdène, du titane ou un alliage de titane, ou des combinaisons de ceux-ci. 8. Dispositif selon la 1, lesdites au moins une ou plusieurs couches métalliques comprenant une première couche de métallisation (214), une deuxième couche de métallisation (218) et une troisième couche de métallisation (222), au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher la troisième couche de métallisation sans toucher la deuxième couche de métallisation, ladite troisième couche de métallisation étant essentiellement composée d'au moins un métal parmi le molybdène, un alliage de molybdène-tungstène, un alliage de molybdène, le titane ou un alliage de titane ou des combinaisons de ceux-ci. 9. Dispositif selon la 1, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion (200, 202, 204, 206) étant constitués par des structures à parois latérales étagées. 10. Dispositif selon la 1, au moins un ou plusieurs desdits trous d'interconnexion (200, 202, 204, 206) ayant une structure apte à permettre à la couche de diodes de toucher le substrat lorsque la couche de diodes est reçue dans lesdits trous d'interconnexion, lesdites trous d'interconnexion étant disposés sur au moins une zone parmi une zone vierge de bord à l'extérieur de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone très proche d'une ou plusieurs couches de métallisation situées sous une couche de nitrure de passivation de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone à l'intérieur d'une ouverture de grille de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone électriquement inactive de ladite matrice de transistors à couches minces, une zone adjacente à un ou plusieurs contacts d'extrémités de ladite matrice de transistors à couches minces, ou sur un ou plusieurs contacts d'extrémités de ladite matrice de transistors à couches minces, ou des combinaisons de celles-ci.
H
H01
H01L
H01L 27
H01L 27/146
FR2894199
A3
RETROVISEUR COMPORTANT UN BRAS CONSTITUE DE PLUSIEURS SECTIONS ARTICULEES ET VEHICULE EQUIPE DE CE RETROVISEUR
20,070,608
L'invention concerne un rétroviseur comprenant une embase, un miroir et un bras reliant le miroir à l'embase. Elle concerne également un véhicule automobile équipé de ce rétroviseur. Le brevet US 4 899 975 décrit un rétroviseur et un véhicule de ce type. Les embases des rétroviseurs des véhicules actuels peuvent être volumineuses. C'est le cas en particulier lorsque les véhicules sont équipés de divers capteurs implantés dans l'embase du rétroviseur intérieur. Cette dernière occupe alors un volume important ce qui gêne, dans certaines configurations, l'orientation du rétroviseur. Les positions extrêmes sont limitées et ne permettent pas d'orienter suffisamment le miroir pour des conducteurs très grands ou très petits. C'est le cas en particulier pour les utilisateurs extrêmes (5eme percentile, 95eme percentile) qui ne peuvent orienter suffisamment le rétroviseur pour obtenir une prestation confortable. En outre, de nombreux véhicules actuels sont équipés de pare-brise panoramiques également appelé pare-brise plein ciel. Ces pare-brise remontent haut et vers l'arrière au niveau du pavillon et le rétroviseur est implanté sur le pare-brise. L'implantation du rétroviseur est donc gênante car elle donne l'impression que ce dernier est implanté au milieu du pare-brise. Le résultat obtenu n'est donc pas satisfaisant du point de vue de la qualité perçue. De plus, cette implantation gâche l'effet panoramique du pare-brise. La présente invention a précisément pour objet un rétroviseur et un véhicule automobile qui remédient à ces inconvénients. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par le fait que le bras est constitué de plusieurs sections reliées entre elles par des articulations. Avantageusement les articulations sont des articulations à rotule. Le bras est par exemple constitué de deux sections. L'embase du rétroviseur est fixée sur le pavillon. Elle peut être dissimulée sous un habillage du pavillon. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la 20 description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence à la figure annexée. Sur cette figure on a représenté un rétroviseur et un véhicule conformes à la présente invention. Sur la figure unique le véhicule comporte 25 un pare-brise, par exemple un pare-brise panoramique 2. Ce pare-brise est raccordé, à sa partie inférieure, à une traverse inférieure de baie 4 et à sa partie supérieure, à un pavillon 6. Le rétroviseur comporte une embase 8 et un miroir 10. L'embase 8 est fixée sur 30 le pavillon 6 au niveau du plafonnier du véhicule, ce qui permet de dégager entièrement le pare-brise15 panoramique 2. Le miroir 8 et l'embase 10 sont reliés par un bras 12 constitué de plusieurs sections 14 et 16. La section 14 est articulée, à l'une de ses extrémités, à l'embase 8 par une articulation 18 et à son autre extrémité à la section 16 par une articulation 20. La section 16 est articulée à une extrémité, à la section 14 par l'articulation 20 et à son autre extrémité au miroir 10 par l'articulation 22. Les articulations 18, 20 et 22 sont par exemple des articulations à rotule. Grâce à ces caractéristiques, le miroir peut être orienté à loisir par rapport à l'embase 8, y compris lorsque cette dernière est volumineuse. Cela permet d'assurer une prestation confortable pour tous les utilisateurs, y compris les plus grands et les plus petits. Le pare-brise est dégagé et permet de découvrir complètement la panoramicité. Si nécessaire, l'alimentation du rétroviseur peut passer par le bras du rétroviseur, notamment dans le cas des rétroviseurs électrochromes. L'embase 12 peut être camouflée sous l'habillage du pavillon 6
Rétroviseur comportant un bras constitué de plusieurs sections articulées et véhicule automobile équipé de ce rétroviseur.Le rétroviseur comprend une embase (8), un miroir (10) et un bras (12) reliant le miroir (10) à l'embase (8). Le bras est constitué de plusieurs sections, par exemple deux sections (14, 16) reliées entre elles par des articulations. Ces articulations sont avantageusement des articulations à rotule. Le véhicule comporte un pavillon (6). L'embase (8) du rétroviseur est fixée sur le pavillon. Elle peut être dissimulée sous un habillage de ce dernier.
1. Rétroviseur comprenant une embase (8), un miroir (10) et un bras (12) reliant le miroir (10) à l'embase (8), caractérisé en ce que le bras (12) est 5 constitué de plusieurs sections (14, 16) reliées entre elles par des articulations. 2. Rétroviseur selon la 1, caractérisé en ce que les articulations sont des articulations à rotule. 3. Rétroviseur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le bras (12) est constitué de deux sections (14, 16). 4. Véhicule automobile comportant un pavillon (6), caractérisé en ce qu'il comporte un 15 rétroviseur selon l'une des précédentes et en ce que l'embase (8) du rétroviseur est fixée sur le pavillon (6). 5. Véhicule automobile selon la 4, caractérisé en ce que l'embase est 20 dissimulée sous un habillage du pavillon (6). 10
B
B60
B60R
B60R 1
B60R 1/04
FR2901683
A1
DOUCHE INDIVIDUELLE AUTONOME MOBILE
20,071,207
La présente invention appartient aux domaines des dispositifs sanitaires autonomes. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif sanitaire s de douche individuelle autonome et mobile. Afin de permettre de réaliser des installations permanentes, provisoires ou mobiles de sanitaires tels que des toilettes, des douches et/ou lavabos, sur des terrains de camping, ou caravaning, chantiers industriels io ou bases-vies, centres de loisirs ou stations de sports d'hiver, salons, foires ou expositions, camps militaires ou hôpitaux de campagne, il Est prévu, des cabines sanitaires adaptées à ces diverses activités. Ces genres de dispositifs doivent respecter certains critères, tels que, les ls normes d'hygiène, tout en respectant l'écologie, ou d'être résistant tout en étant élégant, simple et discret. Actuellement, il est connu des systèmes de caravanes ou de remorques sanitaires autonomes contenant des douches et/ou lavabo. Ces 20 remorques contiennent un ensemble de module de plusieurs douches et/ou lavabos, voire de toilettes, ainsi que des branchements hydrauliques et électriques. Ces systèmes de sanitaires connus sont, certes, pratiques mais 25 présentent l'inconvénient de nécessiter un groupe électrogène, une grande capacité pour le chauffe-eau (unité commune de chauffe-eau) et d'être très encombrant. De plus, ces dispositifs connus sont assez onéreux et ne sont surtout pas 30 adaptés, du fait de leur capacité à contenir un ou plusieurs modules de douches et/ou lavabos, pour des besoins de moindre importance, tels que, par exemple, une simple douche pour un campement de quelques personnes. La présente invention remédie aux inconvénients de l'art antérieur en proposant une douche individuelle autonome et mobile, qui contient un appareil intégré destiné à fournir de l'eau chaude. En outre, le dispositif selon l'invention d'une part permet l'utilisation d'une io douche individuelle sans nécessiter de groupe électrogène extérieur, et d'autre part présente des moyens structurels aboutissant à très faible encombrement, une fois le dispositif replié, et donc un volume réduit pour le transport ou le stockage. 15 De surcroît, le dispositif, selon l'invention, permet d'obtenir un grand confort pour le chauffage de la cabine, la température de l'eau exercée ainsi que les moyens mis à disposition. Les moyens structurels dudit dispositif, selon l'invention, proposent 20 également une mise en oeuvre rapide et facile. A cette fin, selon l'invention, le dispositif sanitaire de douche autonome et mobile comprenant des moyens d'alimentation en eau et en électricité ainsi que des moyens d'évacuation d'eau, est caractérisé en ce qu'il 25 comprend une cabine de douche individuelle unique où est intégrée une unité de chauffe autonome, et avantageusement, cette dernière est comprise dans un compartiment technique apte à s'intégrer dans un compartiment creux sous la cabine de douche. 5 De préférence, ladite unité de chauffe est liée fonctionnellement à une alimentation en combustible, d'un ensemble de batterie et de moyens d'évacuation de gaz, ledit ensemble de batteries pouvant être rechargé par des panneaux ou capteurs solaires ou par un réseau électrique. Lesdits moyens d'alimentation en combustible sont constitués par un contenant de combustible et par une canne d'alimentation. Lesdits moyens d'alimentation en eau incluent un réseau d'eau ou un io réservoir, ou sont reliés à une étendue d'eau, rivière ou ruisseau. De manière avantageuse, lesdits moyens d'évacuations sont munis de moyens permettant un recyclage et une réutilisation des eaux usées. is Selon une forme préférée de réalisation, ladite unité de chauffe comprend une chaudière, un échangeur, une pompe à combustible, une rosace d'échappement, un ensemble de pompe à eau ainsi qu'un ensemble de mitigeur/mélangeur. 20 Le dispositif comprend un coffret électrique accessible sur un des cotés dudit dispositif. Pour plus de commodité, le dispositif comprend une cabine de déshabillage. Egalement, des moyens de protection sont prévus incluant des moyens de fixation, des moyens de soutien sur tout son pourtour et du toit. Le dispositif avantageusement comporte une structure démontable et 30 repliable. 25 L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit, se rapportant à des exemples illustratifs, et en aucun cas limitatifs, de la présente invention, en référence aux dessins, ci-joints, dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement en perspective frontale le dispositif selon l'invention - les figures 2 et 3 sont des vues en perspective, de trois quart arrière, du dispositif selon l'invention ; les figures 4 et 5 sont respectivement des vues en perspective de io trois quart avant et de côté du dispositif selon l'invention en position repliée. la figure 6 est une vue partiellement éclatée schématique en perspective du dispositif selon l'invention ; les figures 7, 8 et 9 représentent respectivement une partie 15 intérieure inférieure et deux parties inférieures supérieures du dispositif selon l'invention - la figure 10 est une vue partielle en perspective de l'arrière du dispositif selon l'invention - les figures 11 à 14 illustrent schématiquement les moyens de 20 chauffe du dispositif selon l'invention ; L'objet de l'invention est de disposer d'une cabine de douche individuelle et autonome dans son fonctionnement. 25 La figure 1 représente en perspective frontale schématiquement le dispositif selon l'invention. Le dispositif selon l'invention comporte une cabine de douche 1, jouxtant une cabine de déshabillage 2 repliables sur un compartiment technique 3 30 inférieur. 20 s Les cabines 1 et 2 comportent des moyens de protection associés à des moyens de fixation 5, et des moyens de soutien 6 tels que des barres ou montants verticaux sur le pourtour du compartiment technique 3 et de la s cabine 2. La cabine 1 est constituée de deux parties, inférieure et supérieure. La partie inférieure comprend un compartiment inférieur 7 apte à recevoir le compartiment technique 3. De manière préférentielle, la cabine inclut des lo panneaux en polyester renforcé de fibre de verre. Sur la partie supérieure de la partie inférieure, il est prévu un receveur de douche 8, en polyester renforcé de fibre de verre blanc sanitaire, par exemple. Il est prévu, dans la partie intérieure supérieure de la cabine 1, une is colonne de douche 9. De manière alternative, un marchepied 10 rabattable monté sur pivot peut être prévu afin de faciliter le passage de la cabine de déshabillage 2 à la cabine de douche 1 voisine. Avantageusement, les cabines 1 et 2 possèdent, chacune, un toit 11 et 12, fermant ainsi le haut du dispositif. Les toits 11 et 12 sont, de forme générale parallélépipédique, de 25 dimension adaptée aux cabines 1 et 2. Ils sont constitués de matière plastique, par exemple, translucide. De manière alternative, ils peuvent contenir des panneaux ou capteurs solaires. 30 15 Les figures 2 et 3 sont des vues, en perspective, de trois quart arrière du dispositif selon l'invention. Le dispositif, selon l'invention, est repliable et comprend, de manière s avantageuse, les dimensions d'une douche individuelle. Il fonctionne grâce à une alimentation en eau par des moyens d'alimentation en eau 13, en combustible par des moyens d'alimentation en combustible 14 et en électricité par des moyens générateur d'électricité 15. to II est prévu d'inclure une sortie pour l'évacuation des gaz 16 et des ea!ix usées 17. De manière avantageuse, il peut être prévu un système de recyclage de l'eau et de filtre, de type connu en soi. Avantageusement, des moyens de préhension 18 ou poignées permettent la manutention de la cabine de douche, disposés sur le coté des panneaux du compartiment technique. 20 Les moyens de protection ou d'isolation 4 ou plus précisément les toiles ou bâches sont maintenues par les moyens de soutien 6 ou des tubes et par l'intermédiaire des moyens de fixation 5 qui se représentent sous la forme de sandows sur la partie inférieure des cabines 1 et 2 et d'oeillets sur le pourtour de la partie supérieure des cabines 1 et 2. 25 De manière avantageuse, le compartiment 7 comporte sur ses parois des grilles d'aération 19. Ces figures illustrent plus précisément les entrées d'alimentation 13, 14 et sorties d'évacuation de gaz et fluides 16 et 17 et d'électricité 15. 30 s Préférentiellement, l'alimentation en combustible 14 se réalise par l'intermédiaire d'un réservoir ou jerrican 20 ou tout autre contenant permettant de contenir du carburant. Ainsi, ce combustible permet à ce dispositif d'être plus compact et surtout autonome. Alternativement, le jerrican 20 peut être fixé à l'extérieur du compartiment 7 par l'intermédiaire d'ergots rabattables (non représentés pas de type connu en soir), par exemple, afin de faciliter la manutention du dispositif. io Les figures 4 et 5 sont respectivement des vues en perspective de trois quart avant et de côté du dispositif selon l'invention. Ces figures illustrent l'encombrement réduit du dispositif, selon l'invention, une fois replié. La mise en oeuvre de l'installation et son repliement sont 15 très aisés. En effet, il suffit de démonter les toiles 4 via les sandows, orillets...5, les tubes 6 ainsi que les toits 11 et 12. Une fois démontés, ces moyens structurels sont empilés sur la partie supérieure du compartiment technique 3. La marche 10 est également rabattue par un système de pivot. 20 Une fois repliée, la cabine possède un encombrement de moins de 1 m3. La cabine déployée possède une dimension d'environ 2 x 0,7x 1,8 m. Avantageusement, le dispositif selon l'invention, peut comprendre des 25 pieds 21 ou tout autre moyen lui permettant de se stabiliser sur le sol. La figure 6 est une vue schématique en perspective du dispositif selon l'invention. La cabine de douche 1 comprend, plus précisément, dans son compartiment creux 7, le compartiment technique 3. La partie supérieure du compartiment creux 7 reçoit le receveur de douche 8 et les raccords pour l'évacuation de l'eau (non représentés mais de type connus en soi). Les tubes 6 sont aptes à être positionnés tout autour de cette partie inférieure de la cabine 1, et servent ainsi d'ossature à la cabine 1. Les toiles 4 peuvent alors être disposées grâce aux moyens de fixation 5 prévus. to De manière avantageuse, la toile 4 est plastifiée et maintenue de manière générale aux quatre angles via les moyens de fixation 5 et de soutien 6 A titre d'exemple, les tubes 6 peuvent être constitués en aluminium et la toile 4 en PVC traitée pour un usage militaire. is De manière alternative, il est prévu des tamis d'aération 22 (représentés sur les figures 8 et 9) condamnables par des volets en toiles 23. Le toit 11 est ensuite positionné. Le raccord de l'arrivée d'eau se réalise par l'intermédiaire d'une colonne 20 de douche 9, qui comprend un ensemble de porte robinet 24. De manière avantageuse, la cabine 1 comprend une barre (non représentée mais de type connu en soi) apte à recevoir un rideau de douche monté par exemple sur des anneaux (non représentés mais de 25 type connu en soi). Il est prévu une bavette sur le pourtour intérieur (non représentés mais de type connu en soi) permettant de séparer et protéger les projections issues de la cabine 1 de la cabine de déshabillage 2. 30 La cabine de déshabillage 2 est montée de manière identique à la cabine 1. Elle comprend plus précisément un plancher 25 ainsi que des tubes 6 permettant par l'intermédiaire de moyen de fixation 5 de maintenir la bâche 4 plastifiée tout autour de la ou les cabines 1 et 2. Plus précisément, le plancher 25 est préférentiellement constitué en polyester renforcé en fibre de verre. La partie supérieure est, de manière avantageuse antidérapante. io Une porte en toile est disposée à l'entrée du dispositif, selon l'invention, dont la condamnation est assurée par une fermeture à glissière (non représentés mais de type connu en soi). De manière avantageuse, des portes manteaux et des poches ou tout 15 autre type de contenant souple sont prévus dans au moins une des cabines afin que l'utilisateur puisse déposer ses objets et effets personnels. Une fois les deux cabines 1 et 2 déployées, le branchement du dispositif 20 peut être réalisé. Sur la face arrière de la cabine 1, il est prévu des raccords pour l'alimentation en eau 13, en combustible 14 et en électricité 15 (si besoin est) ainsi que pour les évacuations d'eau 17 et de gaz 16. Les figures 7, 8 et 9 représentent respectivement une partie intérie ire 25 inférieure et deux parties intérieures supérieures du dispositif selon l'invention. La colonne 9 comporte, par exemple, un panneau en aluminium anodisé, un robinet temporisé ou bouton poussoir 26, une douchette 27 et son 30 flexible 28. Le flexible 28 passe à l'intérieur de la colonne 9 qui est, en is fait, le support de la douchette 27 et du bouton poussoir 26 pour arrivée d'eau. Avantageusement, le flexible 28 d'alimentation est relié à une unité de s chauffe 29 dans le compartiment creux 7 en dessous du receveur ue douche 8. Dans cet espace (entrefer entre le compartiment creux 7 et le receveur de douche 8) est également disposé le système d'évacuation de l'eau usée 17 ou des moyens permettant le recyclage d'eau et de son filtre (non représentés mais de type connu en soi). i0 Il peut être prévu, de manière alternative, une barre de fixation afin de pouvoir régler en hauteur la douchette 27 à celle-ci. De manière avantageuse, il peut être prévu un porte savon. La figure 10 est une vue, en perspective, de derrière du dispositif selon l'invention. Le compartiment technique 3 est assimilable à un contenant, par 20 exemple, en polyester renforcé de fibre de verre, comprenant l'unité de chauffe 29 prêt, à être disposé dans le compartiment creux 7 de la cabine Afin d'obtenir un dispositif sanitaire individuel et autonome, le chauffage 25 de l'eau se réalise grâce cette unité de chauffe 29 intégrée. Cette unité est alimentée par du combustible 14 et permet d'éviter l'utilisation d'un groupe électrogène ou le besoin d'un branchement sur un réseau électrique permanent. 15 Le dispositif est alimenté en combustible et préférentiellement en carburant, gazole ou en XP 63, par exemple. Le carburant peut être stocké dans un jerrican ou réservoir 20, par exemple. Une canne d'alimentation 30 est prévue à l'extrémité du flexible d'alimentation du carburant 14. Lorsqu'il n'est pas branché sur secteur, deux batteries 31 à déchargement lent permettent d'assurer son allumage et l'alimentation des pomp.s utilisées. Ces batteries permettent une autonomie de 200 douches environ. Les batteries 31 sont rechargées via un système de réseau électrique, ou des capteurs ou panneaux solaires pour le rechargement de ces dernières. L'alimentation en eau 13 se réalise par l'intermédiaire d'un raccordement au réseau d'eau ou par un réservoir souple militaire, de type connu en soi, voire d'une étendue d'eau, rivière, ruisseau... 20 La figure 11 à 14 illustrent schématiquement les moyens de chauffe du dispositif selon l'invention. Plus précisément, le compartiment technique 3 est constitué d'un ensemble de batteries 31 maintenu par des supports 32 et une chaudière 25 33. La chaudière 33 fonctionne, par exemple au gazole, un échangeur (chauffe eau) 34, une pompe à combustible 35, une rosace d'échappement 16, un ensemble de pompe à eau 36 ainsi qu'un 30 ensemble de mitigeur/mélangeur 37, par exemple. 5 De manière alternative, afin d'éviter les à-coups, il est prévu un réservoir tampon ou une vessie 38 pour assurer la pression et améliorer la durée de vie de la pompe 36. Afin d'assurer la sécurité du fonctionnement de la chaudière 33 fonctionnant au carburant, il est prévu un vase d'expansion 39 afin d'y placer un liquide de refroidissement. 10 De manière évidente, il est également prévu toutes les connexions, raccords ou tout autre moyen de connexion pour les pompes et les entrées et sorties de flux nécessaires précédemment cités. Avantageusement, un coffret électrique 40 est prévu sur un coté du 15 dispositif afin d'accéder faciiement à un disjoncteur 41 et un interrupteur de commande 42 pour la mise en fonction ou hors tension du dispositif. Il est peut être prévu également un chargeur de batterie 43. 20 Cette unité de chauffe 29 permet d'alimenter la cabine de douche 1 en eau chaude de façon continue. Le dispositif de l'invention est donc un système autonome ne nécessitant qu'une source d'eau froide. La consommation en gazole est de 0,251/heure permettant de manière 25 avantageuse de prendre 40h de douche avec 10 litres de combustible par exemple. L'autonomie électrique est d'environ 200 cycles douches pour une élévation de température de l'eau par exemple de 27 C pour donner à 30 l'utilisateur une température constante de 37 C. 20 Lorsque les deux cabines 1 et 2 sont complètement installées et que les branchements sont effectués, la mise en fonction se réalise de la manière suivante. II faut tout d'abord mettre en fonction la chaudière 33 par l'intermédiaire de l'interrupteur marche/arrêt 42 fonctionnant via le disjoncteur 41 et les batteries 31 (lorsque le dispositif n'est pas raccordé au réseau électrique). 10 II est prévu une sonde thermostat de régulation de la température de l'eau. Les pompes à eau 36 et à gasoil 35 se mettent en fonction afin d'obtenir ls l'alimentation en eau et assurer la pression jusqu'à l'échangeur à plaques 34 afin d'augmenter la température de l'eau. Il est peut être donc nécessaire d'attendre quelques minutes avant d'obtenir le réchauffement complet de l'eau. Ensuite, il suffit d'actionner sur le bouton poussoir 26 du robinet temporisé de la colonne 5 de douche pour faire couler l'eau. L'eau est régulée en température grâce à un mitigeur intégré 37. 25 L'entretien et les opérations de maintenance se réalisent aisément en prenant des précautions de sécurité préalable telles que le débranchement des batteries 31. L'accès à l'unité de chauffe se réalise lorsque les cabines sont démontées, en soulevant la cabine 1 après avoir débranché les moyens d'alimentation en eau ou tuyaux d'arrivée d'eau 13 30 et des moyens d'évacuation d'eau 17. Des rallonges électriques, câbles d'alimentation ou d'évacuation d'eau sont prévus. s Le chauffage interne des cabines 1 et 2 est assuré par dégagement de la chaleur généré par l'unité de chauffe 29. De manière avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de levage. lo Le dispositif selon l'invention permet donc d'obtenir une cabine individuelle repliable comprenant une chaudière intégrée autonome. Il possède donc par rapport aux dispositifs de l'art antérieur un avantage certain au niveau de son encombrement, confort, manutention et ls installation
Dispositif sanitaire de douche autonome et mobile comprenant des moyens d'alimentation en eau (13) et en électricité (15) ainsi que des moyens d'évacuation d'eau (17), caractérisé en ce qu'il comprend une cabine de douche (1 ) individuelle unique où est intégrée une unité de chauffe (29) autonome et comprise dans un compartiment technique (3) apte à s'intégrer dans un compartiment creux (7) sous la cabine de douche (1 ). Ladite unité de chauffe (29) est liée fonctionnellement à une alimentation en combustible (14), d'un ensemble de batterie (31) et de moyens d'évacuation de gaz (16). Ledit ensemble de batteries (31) peut être rechargé par des panneaux ou capteurs solaires ou par un réseau électrique.
1. Dispositif sanitaire de douche autonome et mobile comprenant des moyens d'alimentation en eau (13) et en électricité (15) ainsi que s des moyens d'évacuation d'eau (17), caractérisé en ce qu'il comprend une cabine de douche (1) individuelle unique où est intégrée une unité de chauffe (29) autonome. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite io unité de chauffe (29) est comprise dans un compartiment technique (3) apte à s'intégrer dans un compartiment creux (7) sous la cabine de douche (1). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ls ladite unité de chauffe (29) est liée fonctionnellement à une alimentation en combustible (14), d'un ensemble de batterie (31) et de moyens d'évacuatiJn de gaz (16). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que ledit 20 ensemble de batteries (31) peut être rechargé par des panneaux ou capteurs solaires ou par un réseau électrique. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation en combustible (14) sont 25 constitués par un contenant (20) de combustible et par une canne d'alimentation (30). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les dits moyens d'alimentation (13) en eau incluent un 20réseau d'eau ou un réservoir, ou sont reliés à une étendue d'eau, rivière ou ruisseau. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits s moyens d'évacuations (17) sont munis de moyens permettant un recyclage et une réutilisation des eaux usées. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite unité de chauffe (29) comprend une chaudière 10 (33), un échangeur (34), une pompe à combustible (35), une rosace d'échappement (16), un ensemble de pompe à eau (36) ainsi qu'un ensemble de mitigeur/mélangeur (37). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 15 en ce qu'il comprend un coffret électrique (40) accessible sur un des cotés dudit dispositif. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une cabine de déshabillage (2). .Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il possède des moyens de protection (4) incluant des moyens de fixation (5), des moyens de soutien (6) sur tout son pourtour et du toit (11, 12). 25 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractéi isé en ce qu'il est comporte une structure démontable et repliable.
A,E
A47,E04
A47K,E04H
A47K 3,E04H 1
A47K 3/28,E04H 1/12
FR2888213
A1
DISPOSITIF POUR EXTRAIRE UNITAIREMENT LE CONTENU DEFECTUEUX D'ALVEOLES EN PLAQUES OU EN NAPPE DANS UNE INSTALLATION DE CONDITIONNEMENT.
20,070,112
L'invention est relative à un dispositif pour extraire unitairement le contenu défectueux d'alvéoles en plaque ou nappe déplacée par pas dans une installation de conditionnement. On sait que, dans l'industrie pharmaceutique, un certain nombre de formes galéniques, telles que gélules, dragées, cachets, comprimés, etc.., qui seront par la suite désignés sous le terme générique de comprimés , sont conditionnées dans des plaquettes contenant plusieurs doses unitaires de médicament. Bien que visant plus spécialement le conditionnement dans l'industrie pharmaceutique de gélules, de dragées, de cachets, de comprimés, et même de doses de poudre, le dispositif s'applique au conditionnement de tout objet sous forme solide, tels que bonbons ou dragées, piles, petits articles de quincaillerie, ou de poudre ou encore de tous objets obtenus par compression de poudres. La fabrication et le conditionnement de ces plaquettes s'effectuent comme représenté sur la figure 1 annexée, en allant de la gauche vers la droite selon la flèche 21. Une feuille 2, en matière synthétique, tel que du PVC, ou en métal, tel que de l'aluminium, est dévidée d'une bobine 3 en direction d'un poste de formage 4. Ce dernier réalise, par exemple par gaufrage entre deux empreintes, 4a et 4b, des rangées parallèles d'alvéoles 5 définissant une section de la plaque alvéolée 6 dans laquelle seront découpés des éléments permettant le transport et/ou la distribution des formes galéniques conditionnées (blisters, bandes, emballages individuels). Après distribution des comprimés 1 par un dispositif 7 les répartissant dans les alvéoles, ceux-ci sont fermés par un film d'obturation 8, en matière synthétique ou en métal, collé ou thermoscellé sur la plaque alvéolée 6 au poste 9. Ensuite, à un poste de découpage 10, les éléments conditionnés, tels que les plaquettes ou blisters, sont séparés de la nappe ou plaque alvéolée continue pour former les conditionnements 12. La figure 1 concernant la fabrication de plaquettes montre que, après découpage, celles-ci sont récupérées par un convoyeur d'évacuation 13 qui les conduits vers un poste de mise en boite. Dans de telles installations, pour éviter que soient mises en boite des plaquettes ou blisters dont certains alvéoles sont vides ou contiennent des comprimés cassés, en fragments, incomplets ou ne répondant pas aux normes prévues, il est connu de disposer, en aval du poste de distribution 7, une barrière de détection 16 réagissant sur une unité de contrôle et de commande 17 et de disposer, avant le poste de distribution du film d'obturation 8, un poste 18 piloté par l'unité de commande 17 pour assurer l'extraction des comprimés défectueux, mais aussi de l'ensemble des comprimés contenus dans les alvéoles de la même plaquette. L'état de la technique décrit de nombreux dispositifs d'extraction dans lesquels le pas de déplacement de la plaque alvéolée dans l'installation correspond à la longueur d'une section de cette plaque et à la longueur des différents postes de l'installation, la dite section ayant une longueur au moins égale à la largeur d'une plaquette disposée transversalement par rapport à la direction de déplacement, comme décrit dans les documents EPO401103 et FR2727468, ou étant égale à la longueur d'un ou de plusieurs groupes successifs de plaquettes juxtaposées longitudinalement, comme décrit dans les documents EPO468792 et Dans les dispositifs d'extraction traitant une section de plaque alvéolée correspondant à plusieurs plaquettes, l'extraction par aspiration de tous les comprimés d'au moins une plaquette est réalisée par mise en communication instantanée et temporaire d'une source d'aspiration: - soit avec au moins une chambre d'aspiration ayant des dimensions voisines de celles d'une plaquette sous jacente, la dite chambre étant formée avec d'autres chambres dans un corps disposé au-dessus des plaquettes, comme décrit dans FR2727468 et EPO468792; - soit avec des corps tubulaires d'aspiration affectés chacun à l'un des 15 alvéoles de la section de plaque alvéolée et portés par un support disposé au dessus de la zone de traitement, comme décrit par WO95/19294. Après triage et enlèvement des déchets et fragments, les comprimés extraits par ces dispositifs sont reconditionnés. Cela réduit les pertes financières mais n'augmente pas le rendement qui reste affecté par le temps passé à conditionner des plaquettes qui, pour des défauts divers, sont détruites ultérieurement. Pour remédier à cela, il est actuellement envisagé de ne plus détruire les plaquettes présentant des défauts de remplissage, mais d'éliminer le défaut avant de fermer par la pellicule d'obturation la plaquette dont un ou plusieurs alvéoles ne sont pas remplis. La présente invention a pour objet de fournir un dispositif d'extraction permettant, dans une installation assurant le conditionnement de plaquettes ou blisters par sections de plaque alvéolée, sections formées par une ou plusieurs plaquettes, d'éliminer par aspiration les déchets affectant un ou plusieurs alvéoles dans une ou plusieurs plaquettes, y compris les éléments à conditionner partiels et/ou cassés, sans éliminer le contenu des alvéoles voisins. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif dans lequel, comme décrit dans le document WO95/19294, les moyens d'extraction par aspiration sont portés par une platine disposée au dessus de la trajectoire de la plaque alvéolée et comprennent autant de corps tubulaires d'aspiration qu'une section de plaque alvéolée comprend d'alvéoles, chaque corps tubulaire comportant une buse inférieure d'aspiration et étant apte à être traversé longitudinalement par un comprimé ou équivalent. Selon l'invention, chaque corps tubulaire débouche par son embout supérieur dans une chambre en dépression et est associé à des moyens aptes à le déplacer, par translation ou par rotation, entre une position de repos, dans laquelle sa buse inférieure est inefficace, et une position d'extraction, dans laquelle cette buse peut aspirer avec un débit optimal le produit défectueux contenu dans l'alvéole disposé sous lui. Ainsi chaque corps tubulaire dispose de moyens permettant de l'amener de l'une à l'autre de ses deux positions tout en commandant son alimentation pneumatique et, plus précisément, de sa position de repos, dans laquelle il ne peut pas prélever un comprimé, car trop éloigné et/ou insuffisamment alimenté, ce qui autorise le défilement sous le corps tubulaire des alvéoles non défectueux, à sa position d'extraction, dans laquelle sa buse reçoit le débit d'aspiration maximal et est dans sa position optimale pour aspirer le comprimé défectueux ou ses fragments. De façon connue, le passage de l'une à l'autre des positions est commandée par l'unité de contrôle et de commande et concerne uniquement le ou les corps tubulaires qui correspondent aux alvéoles reconnus défectueux dans une phase antérieure de détection des défauts d'une section de la plaque alvéolée. Après enlèvement des défauts, la plaque alvéolée passe aux autres postes de l'installation de conditionnement, qui assurent le dépôt du film d'obstruction, son collage ou thermoscellage puis le découpage des plaquettes composant chacune des sections de la plaque alvéolée. Grâce à l'acceptation d'un moindre nombre de comprimés dans 20 certaines plaquettes, le rendement de production est amélioré, puisque toutes les plaquettes conditionnées sont utilisées. Dans une forme d'exécution, le corps tubulaire est formé par la tige d'un vérin pneumatique, à simple ou double effet, dont le piston périphérique est monté coulissant dans la platine, entre des butées mécaniques constituées par une bague rapportée dans la platine et par un épaulement de l'alésage et définissant: - la première butée, la position de repos dans laquelle l'extrémité inférieure formant buse est éloignée de la face supérieure de la plaque alvéolée, - et la seconde, la position d'extraction dans laquelle la buse est près mais sans contact avec la plaque alvéolée, arrêtée sous elle, et son embout supérieur fournit une aspiration maximale. Ainsi, le mouvement de translation de chaque corps tubulaire définit non seulement la position verticale de la buse d'aspiration, mais aussi la valeur du débit d'aspiration. Pour des applications disposant de peu de hauteur et dans une autre forme d'exécution, chaque corps tubulaire est monté rotatif dans un alésage de la platine et comporte, une palette radiale en saillie pouvant circuler, entre une position de repos et une position d'extraction, dans une chambre en forme de couronne alimentée pneumatiquement, tandis que la buse inférieure présente une face extrême en biseau, de façon que le plan la contenant forme avec le plan de la face supérieure de la plaque alvéolée sous jacente, quand ce corps est en position d'extraction, un angle aigu a de quelques degrés et forme, quand ce corps est en position de repos, un angle ouvert b annulant les effets de l'aspiration sur l'alvéole. Dans les dispositifs d'extraction ayant un corps tubulaire par alvéole d'une section de plaque alvéolée, lorsque le pas entre deux alvéoles d'une même rangée et le pas entre deux rangées d'une plaquette sont inférieurs à l'encombrement diamétral des moyens de guidage et d'alimentation coopérant avec chaque corps tubulaire, il est impossible de juxtaposer dans une même platine autant de corps tubulaires qu'il existe d'alvéoles dans une section de la plaque alvéolée. La présente invention a également pour objet de fournir un dispositif remédiant à cet inconvénient. Dans cette forme d'exécution, la platine, qui est disposée au poste d'extraction et sous laquelle la plaque alvéolée avance par pas de longueur égale à celle d'une section de cette plaque, s'étend elle même sur une longueur égale à celle de plusieurs sections de plaque et correspondant à plusieurs zones d'arrêt de la plaque sous la platine, tandis que les corps tubulaires, en même nombre que les alvéoles d'une section de plaque, sont répartis dans les différentes zones de la platine en rapport avec le nombre Z d'alvéoles dans la plaque, avec l'espacement, respectivement, longitudinal et transversal entre ces alvéoles, la répartition des corps tubulaires étant différente entre les différentes zones de la platine, de manière que, à chaque arrêt de la plaque alvéolée après avancement d'un pas, tout ou partie des N corps tubulaires puisse assurer une extraction et que, en sortie du poste d'extraction, les N corps tubulaires des X zones aient eu chacun la possibilité de nettoyer l'une des Z alvéoles de la plaque. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé relative à l'application du dispositif à une installation dans laquelle la nappe est conformée pour former des plaquettes alvéolées transversales ou longitudinales. Figure 1 est un schéma d'une installation de conditionnment de 30 comprimés comportant un dispositif d'extraction; Figure 2 est une vue partielle de coté en coupe verticale montrant à échelle agrandie une première forme d'exécution du dispositif selon l'invention, quand un corps tubulaire est en position d'extraction et quand un autre est en position de repos; Figure 3 est une vue partielle de coté et en coupe d'un logement prévu dans la platine pour un corps tubulaire, en cours de mise en place; Figure 4 est une vue de coté en coupe de la bague associée à chaque corps tubulaire; Figures 5 et 6 sont des vues partielles de coté en coupe d'une autre 40 forme d'exécution de l'ensemble d'extraction formé par un corps tubulaire, sa bague de guidage et les moyens modifiant sa position, lorsque le corps tubulaire est, respectivement, en position de repos et en position d'extraction; Figure 7 est une vue en plan par- dessus d'un fragment de plaque alvéolée, lorsque ce fragment est au poste d'extraction et que les plaquettes ont des 5 alvéoles proches les uns des autres. Le dispositif selon l'invention porte à la figure 1 la référence 18 puisqu'il s'intègre dans une installation comprenant les éléments des installations décrites dans l'état de la technique, mais ne comprenant pas le dispositif 20, assurant en fin de cycle et sous la commande de l'unité 17, l'éjection des plaquettes qui ont été vidées de leur contenu au poste 18. Le dispositif d'extraction est composé d'une platine 22 disposée au dessus de la trajectoire de déplacement de la plaque alvéolée 6 et sur laquelle est fixé un couvercle étanche 23, délimitant une chambre d'aspiration 24. Comme montré schématiquement à la figure 1, la chambre 24 communique, d'une part, avec une pompe ou une turbine 25, la mettant en dépression de façon continue, et, d'autre part, avec un silo 26 de stockage des comprimés aspirés. A chaque arrêt de l'avancement de la nappe 2 dans l'installation, le poste 4 forme une section de plaque alvéolée ayant une longueur L de valeur égale au pas d'avancement de la nappe puis de la plaque. Comme montré à la figure figure 7, chaque section A, B, C et D est formée par la juxtaposition de plusieurs plaquettes identiques, par exemple P1, P2, P3 et P4, et comprend donc un nombre constant d'alvéoles 5. Le nombre de plaquettes dans une section, leur disposition longitudinale ou transversale dans celle-ci, de même que le nombre et la répartition des alvéoles dans une plaquette, dépendent des formes et dimensions des comprimés ou autres produits conditionnés. Les moyens d'extraction du dispositif comprennent des corps tubulaires 27 qui, en même nombre que les alvéoles 5 d'une section de plaque alvéolée 6, sont portés par la platine 22. Dans la forme d'exécution représentée aux figures 2 à 4, chaque corps tubulaire 27 est mobile en translation longitudinale et est constitué par la tige d'un vérin pneumatique à double effet. Ce dernier peut aussi être à simple effet et avoir un rappel par ressort dans un sens. La partie inférieure du corps tubulaire 27 est montée coulissante dans un alésage 29 de la platine, tandis que sa partie supérieure coulisse dans l'alésage 30 d'une bague 32 rapportée dans un alésage 33 de cette platine. Chaque corps comporte, sensiblement à mi longueur, un piston périphérique 28 coulissant dans un alésage épaulé 34 de la platine 22. Chaque bague est fixée par des vis longitudinales qui, schématisées par l'axe 35 à la figure 4, sont espacées angulairement et se vissent dans la platine 22. La figure 2 montre que le piston 28 divise l'alésage 34 en deux chambres, dont celle supérieure communique, par un fraisage 36 et un perçage 37 de la bague 32, avec un raccord pneumatique 38. La chambre inférieure communique par un perçage 39 avec un autre raccord pneumatique 40, visible sur la partie droite de la figure. Les raccords 39 et 40 sont reliès par des tuyaux souples à une électrovanne, non représentée, pilotée par l'unité de commande 17. Chaque corps tubulaire 27 est muni de part et d'autre du piston 28 de joints toriques 42. Son extrémité inférieure forme une buse d'aspiration 27b, tandis que son extrémité supérieure forme un embout de règlage 27a. Chaque corps 27 peut occuper: - soit une position de repos, montrée sur la partie droite de figure 2 et dans laquelle la face supérieure du piston 28 plaque le joint supérieur 42 contre une butée constituée par la face diamétrale de la bague 32, en ménageant autour de ce joint un espace facilitant l'amorcage du déplacement opposé, - soit une position d'extraction, montrée sur la partie gauche de la même figure et dans laquelle le joint 42 est plaqué par la face inférieure du piston 28 contre une butée opposée constituée par l'épaulement 31 entre les alésages 29 et 34 de la platine, en ménageant autour du joint une autre chambre d'amorcage. On notera que, en position de repos, l'extrémité inférieure de chaque corps tubulaire 27 est éloignée de la face supérieure de la plaque alvéolée 6 mais que, en position d'extraction, elle est au plus près, mais sans contact avec la dite face. La face en bout de cette extrémité, qui sur la partie droite de la figure 2 est représentée comme étant orthogonale à l'axe longitudinal du corps tubulaire 27, peut aussi être en biseau, comme montré sur la partie gauche, afin que, en position d'extraction, la buse ainsi formée enveloppe l'alvéole sous jacent, recentre l'aspiration et utilise sans déperdition la dépression d'aspiration amenée par le corps 27. L'embout supérieur 27a de chaque corps tubulaire 27 se termine par une face 41 qui, dans la forme d'exécution des figures 2 à 4, est inclinée par rapport à son axe longitudinal et forme un sifflet. Elle est destinée à venir en position de repos du corps 27, contre une face 43a lui faisant vis-à-vis, ayant la même inclinaison et formée dans un prolongement 43 de la bague 32. On observe sur la partie gauche de la figure 2, que, quand le corps 27 est en position d'extraction, son embout supérieur 27a est totalement dégagé, pour laisser passer le débit d'aspiration maximal, tandis que, quand ce corps 27 est en position de repos, comme montré sur la partie droite de la figure, l'appui de sa face 41 contre la face 43a n'obture pas la totalité de ce corps, mais laisse passer un faible débit, insuffisant pour aspirer un comprimé, mais nécessaire pour éviter des variations de débit trop important lors de l'ouverture du corps. La coopération des faces 41 et 43a impose de positionner angulairement chaque corps 27 par rapport à sa bague 32. A cette fin, une vis 44, qui est vissée radialement dans la bague 32, comprend un téton extrême 44a coulissant dans une rainure longitudinale 45 du corps tubulaire 27. Dans une variante de réalisation, non représentée, la face de l'embout 27a est orthogonale à l'axe longitudinal x'-x du corps 27 et cette face coopère avec une face en vis-à-vis formée sur un prolongement de la bague qui est coudé à angle droit et obture au moins partiellement l'alésage intérieur 51 du corps tubulaire 27. Chaque corps tubulaire 27 comporte encore, au dessus de sa partie formant piston 28, plusieurs canaux 46 espacés angulairement et allant de l'extérieur vers l'intérieur de l'alésage 51 et du bas vers le haut. Quand le corps est en position de repos, ces canaux 46 sont obturés par la paroi de la bague 32. Par contre, lors du déplacement du corps vers le bas pour venir en position d'extraction, les canaux 46 viennent dans la chambre supérieure du piston et permettent à l'air contenu dans cette chambre de passer à l'intérieur du corps 27, en ajoutant un effet de succion au débit d'aspiration traversant ce corps. Dans la forme d'exécution représentée aux figures 2 à 4, l'axe longitudinal x'-x de chacun des corps tubulaire 27 est contenu dans un plan vertical et longitudinal de la plaque alvéolée, et cet axe longitudinal x'-x est lui-même incliné par rapport à la verticale d'un angle u visible figure 3, de manière que son embout supérieur 27a soit plus en aval que sa buse inférieure 27b. Grâce à cela, la face en bout de sa buse inférieure 27b est inclinée par rapport à la face supérieure de la plaque alvéolée 6, ce qui favorise l'aspiration des comprimés de petites dimensions la, comme montré sur la partie gauche de figure 2, et des comprimés lb de grandes dimensions, comme montré sur la partie droite. Dans une variante, concernant par exemple une plaque alvéolée avec des plaquettes disposées transversalement ou comprenant des alvéoles oblongs disposés transversalement, chaque corps tubulaire 27 est incliné dans un plan vertical transversal. Pour accélérer le prélèvement du comprimé défectueux et, en particulier pour les comprimés ayant une dimension supérieure à 10 mm, tels que le comprimé oblong lb à la figure 2, chaque corps tubulaire est associé à une buse de soufflage 47 ménagée dans un corps oblong 48. La buse est alimentée par un raccord pneumatique 49 raccordé à un conduit souple provenant d'une électrovanne, non représentée. Dans la forme d'exécution représentée, le corps 48 de la buse est réglable en position pour adapter le dispositif à diverses dimensions de comprimés, et est monté dans une rainure oblongue 50 de la platine 22, rainure dans laquelle elle peut coulisser entre deux positions extrêmes, avant d'être bloquée par une vis 52. La buse de soufflage est disposée à l'opposé du corps 27 par rapport à l'alvéole la ou lb et de manière que son flux de soufflage vienne dans l'alvéole concerné pour décoller le comprimé défectueux la ou lb et le chasser en direction de la buse d'aspiration. Cette buse de soufflage 47 est alimentée de manière à souffler, juste avant que l'aspiration dans le corps tubulaire 27 atteigne son débit maximal, et suivant une direction qui est la même que celle de l'aspiration. La figure 2 montre par les flèches 51 que, après son aspiration dans le corps tubulaire 27, le comprimé extrait la se déplace dans la corps puis vient buter contre la face 43a qui, par son inclinaison, le renvoie dans la chambre 24 en direction d'un conduit l'amenant au silo de stockage 26, visible à la figure 1. La flèche 21 à la figure 2 donne une indication du sens de déplacement pas à pas de la plaque alvéolée et positionne le corps tubulaire et la buse de soufflage de chaque ensemble d'extraction par rapport à l'alvéole sous jacent, mais ce déplacement peut s'effectuer de façon inverse, sans aucune conséquence pour l'extraction, puisque celle-ci est réalisée à l'arrêt. Les figures 5 et 6 montrent une autre forme d'exécution des moyens d'extraction. Dans la description qui suit les éléments similaires à la forme d'exécution précédente portent une référence majorée de 100, tandis que les éléments nouveaux sont numérotés à partir de 60. Chaque corps tubulaire 127 est monté rotatif dans un alésage 129 de la platine 122 et dans un alésage 130 d'une bague 132, rapportée et fixée dans un alésage 133 de la platine. L'angle u d'inclinaison de l'axe longitudinal des alésages 129 et 133 par rapport à la verticale est de l'ordre de 75 , afin d'utiliser au mieux la rotation et non la translation comme moyen de rapprochement et d'éloignement de la buse inférieure127b. Le corps 127 est solidaire d'une palette radiale 60 pouvant circuler dans l'alésage 134 de la platine, entre deux positions délimitées par une paroi radiale, non représentée, ces positions étant espacées angulairement de sensiblement 180 . La palette et la paroi divisent l'espace annulaire entourant le corps tubulaire 127 en deux chambres distinctes 134a et 134b. Celles-ci sont alimentées unitairement par une électrovanne, non représentée, dont les circuits, respectivement, aller et retour aboutissent à deux raccords, respectivement 63 et 64, vissés dans la bague 132. Chaque raccord est mis en communication, par des canaux 137 et un fraisage 136, avec l'une des chambres 134a ou 134b. Comme précédemment, le corps tubulaire 127 communique par son embout supérieur 127a avec la chambre d'aspiration 124. Sa buse inférieure 127b présente une face en biseau 127c qui, lors de la rotation, passe d'une position de repos, montrée sur figure 5 et dans laquelle sa face est opposée au plan supérieur de la plaque alvéolée 106, à une position d'extraction, dans laquelle, comme montré sur la figure 6, sa face 127c est en vis-à-vis direct avec la face de la plaque 106, tout en formant avec elle un angle aigu a facilitant l'aspiration du comprimé 101b. En outre, son embout supérieur 127a est évasé et comporte à son 40 débouché d'une paroi transversale en demi lune 65 qui coopère avec une paroi similaire 66 de la bague 132. En position de repos et comme montré sur la figure 5, les parois en demilune 65 et 66 sont en opposition tout en laissant entre elles un passage pour un débit d'aspiration réduit, représenté par la flèche 67. En position d'extraction, montrée figure 6, les deux parois en demi lunes 65 et 66 sont l'une au dessous l'autre et dégagent une ouverture 68 laissant passer un débit plus grand. Ainsi, la forme d'exécution avec des corps 127 rotatifs permet, comme la réalisation précédente à corps mobiles en translation, d'obtenir: - en position d'extraction et par la buse en biseau127b, la meilleure position d'aspiration, et par les pièces en demi lune 65, 66, la formation de la plus grande section de passage 68, donc le meilleur débit d'aspiration, et, en position de repos, une buse 127b faiblement alimentée par le débit d'aspiration traversant le corps 127 et ayant une position empêchant ce débit d'aspiration d'être efficace pour extraire un comprimé. Les corps rotatifs 127 peuvent aussi copérer avec des buses de soufflage, non 15 représentées. La figure 7 illustre schématiquement l'aménagement donné au poste d'extraction lorsque les alvéoles 205 de chaque plaquette P1 à P4 d'une section de plaque alvéolée 206 ont un pas d'espacement E et sont réparties en rangées avec un espacement R, ayant tous les deux une valeur inférieure à l'encombrement diamétral maximal S d'un ensemble de corps tubulaire, à savoir du corps 27 avec sa bague 32. C'est par exemple le cas pour des plaquettes P1 à P4 comportant deux rangées de sept alvéoles carrées, pour des comprimés de 10 mm de diamètre, et dans lesquelles les valeurs de E et de R sont de 15 mm, avec un faible espacement entre deux rangées de deux plaquettes contigües, alors que la valeur de S est de 30 mm. Dans cette forme d'exécution, le poste d'extraction s'étend sur une longueur égale à plusieurs sections de la plaque alvéolée 206, et durant le conditionnement la dite plaque est soumise à autant d'arrêts à ce poste qu'il y a de sections, à savoir quatre, chacun des arrêts s'effectuant sous une zone référencée de A à D. La platine, non représentée et qui porte les ensembles de corps tubulaires, s'étend sur toute la longueur du poste au dessus des quatre zones d'arrêt A à D. Les N ensembles de corps tubulaires qui correspondent aux Z alvéoles d'une section de plaque, (par exemple à 7 alvéoles X 2 rangées X 4 plaquettes contigues = 56 alvéoles), sont répartis dans la platine et au dessus des quatre zones d'arrêt de la plaque. Cette répartition, qui est définie par l'homme de métier en fonction de l'organisation des alvéoles dans chaque nouvelle plaque alvéolée, a pour but d'éviter que deux ensembles d'extraction d'encombrement S puissent se télescoper, s'il faut extraire en même temps les comprimés de deux alvéoles voisins. Ainsi, comme le montre la figure 7, lors du premier arrêt de la plaque alvéolée 206 dans la zone A, les ensembles d'extraction Al, répartis en 4 rangées de 3 ensembles, ne peuvent aspirer que le contenu des alvéoles référencés A, à savoir un alvéole sur deux dans la rangée de droite de chaque plaquette PI àP4. Pendant le deuxième arrêt à la zone B, ce sont quatre ensembles B1 qui, pour chacune des plaquettes, peuvent intervenir pour aspirer les comprimés des 5 alvéoles marqués B, et qui sont ceux ayant été délaissés lors du traitement précédent dans la même rangée. A la zone d'arrêt C, ce sont trois alvéoles avec la référence C qui peuvent être traitées par trois ensembles C1, dans l'autre rangée de chacune des plaquettes. Enfin, à la zone D, les quatre ensembles D1 associés à chaque plaquette peuvent traiter les alvéoles référencés D, délaissés dans la phase précédente. En fin de cycle et comme le montre la figure 6 au poste D, chacun des alvéoles a pu être traité par le corps tubulaire qui lui est affecté, sans que des interactions aient pu géner les ensembles d'extraction. Dans cette dernière réalisation, le pas de répartition longitudinale des corps tubulaire 127 dans la platine 122 est un multiple entier du pas de répartition E des alvéoles, dans le même sens, afin que le même ensemble platine 122 et corps 127 puisse assurer l'extraction de sections ou plaquettes ayant des formats différents. Dans la réalisation antérieure, le pas de répartition des corps 27 dans le sens longitudinal ou dans le sens transversal de la platine 22 est commun soit au pas E entre alvéoles (5), soit au pas R entre rangées d'alvéoles dans la plaque alvéolée 6, afin qu'une même platine 22 permette le traitement de différents formats. La direction d'extraction qui est représentée comme étant longitudinale peut aussi être transversale, et, dans chacun de ces deux cas, peut s'effectuer dans un sens ou dans l'autre. Pour des comprimés oblongs, la direction de l'aspiration sortant de chaque corps tubulaire 27 ou 127 est orientée de manière à être dans l'axe de la 30 plus grande dimension de l'alvéole oblong 5b ou 105b sous jacent Enfin, les moyens décrits ci-dessus pour extraire des produits défectueux d'alvéoles identifiés dans une chaîne de conditionnement de plaquettes, peuvent aussi, dans une autre application concernant le conditionnement de comprimés sous plaquettes, être utilisés pour extraire dans chaque plaquette un nombre défini de comprimés, en augmentant le nombre de formats conditionnés par la même installation avec un type unique de plaque alvéolée. Ils peuvent aussi être utilisés pour extraire à la demande les éléments défectueux, entiers ou cassés, d'un ou de plusieurs alvéoles indépendants répartis 40 de manière quelconque dans des bandes continues juxtaposées, prémarquées ou non, dans la plaque alvéolée
Dans ce dispositif chaque section de plaque alvéolée 6 a une longueur correspondant au pas de déplacement de la plaque sous les divers postes d'une installation de conditionnement, et les moyens d'extraction 27 sont portés par une platine 22 disposée au dessus de la trajectoire de la plaque alvéolée 6 et comprennent autant de corps tubulaires d'aspiration 27 qu'une section de plaque comporte d'alvéoles 5, chaque corps 27 comportant une buse inférieure d'aspiration 27b et étant apte à être traversé longitudinalement par un comprimé 1a, 1b ou équivalent.Selon l'invention, chaque corps tubulaire 27 débouche par son embout supérieur dans une chambre en dépression 24 et est associé à des moyens 28 aptes à le déplacer, par translation ou par rotation, entre une position de repos, dans laquelle sa buse inférieure 27b est inefficace, et une position d'extraction, dans laquelle cette buse peut aspirer le produit défectueux 1a ou 1b contenu dans l'alvéole 5 disposé sous lui.
1. Dispositif pour extraire unitairement le contenu défectueux d'alvéoles faisant partie d'une section (A) de plaque alvéolée (6), cette section (A) de plaque ayant une longueur correspondant au pas de déplacement sous les divers postes d'une installation de conditionnement, dispositif dans lequel les moyens d'extraction (27, 127) sont portés par une platine (22, 122) disposée au dessus de la trajectoire de la plaque alvéolée (6) et comprennent autant de corps tubulaires d'aspiration (27, 127) qu'une section de plaque (A) comporte d'alvéoles (5), chaque corps (27, 127) comportant une buse inférieure d'aspiration (27b) et étant apte à être traversé longitudinalement par un comprimé (la, lb) ou équivalent, caractérisé en ce que chaque corps tubulaire (27, 127) débouche par son embout supérieur (27a) dans une chambre en dépression (24, 124) et est associé à des moyens (28, 60) aptes à le déplacer, par translation ou par rotation, entre une position de repos, dans laquelle sa buse inférieure (27b) est inefficace, et une position d'extraction, dans laquelle cette buse (27b) peut aspirer le produit défectueux (la ou lb) contenu dans l'alvéole (5) disposé sous lui. 2. Dispositif d'extraction selon la 1 caractérisé en ce que l'axe longitudinal x'-x du corps tubulaire (27, 127) d'une part, est dans un plan vertical parallèle au plan médian longitudinal ou transversal de la plaque alvéolée (6) et, d'autre part, est incliné par rapport à la verticale et de manière que son embout supérieur (27a) soit plus éloigné de l'alvéole que sa buse d'aspiration inférieure (27b). 3. Dispositif d'extraction selon la 1 caractérisé en ce que le corps tubulaire (27) est formé par la tige d'un vérin pneumatique, à simple ou double effet, dont le piston périphérique (28), est monté coulissant dans un alésage (34) de la platine (22), entre des butées mécaniques constituées par une bague (32) rapportée dans la platine (22) et par un épaulement de l'alésage (34) et définissant - la première, la position de repos du corps, dans laquelle la buse 30 d'aspiration inférieure (27b) de ce corps est éloignée de la face supérieure de la plaque alvéolée (6) sous jacente; - et la seconde, la position d'extraction, dans laquelle la buse (2713) est près mais sans contact avec la plaque alvéolée (6) arrêtée sous elle, et son embout supérieur (27a) fournit une aspiration maximale. 4. Dispositif d'extraction selon la 3 caractérisé en ce que l'embout supérieur (27a) du corps tubulaire se termine par une face (41) qui, par rapport à son axe longitudinal x'-x, est soit orthogonale, soit est inclinée en sifflet et qui, en position de repos, coopère avec une face (43a) lui faisant vis à vis et obturant au moins partiellement le dit corps tubulaire (27). 5. Dispositif selon l'ensemble des 1 et 3 caractérisée en ce que le corps tubulaire (27) comporte des canaux inclinés (46) qui, traversant sa paroi en allant de l'extérieur vers l'intérieur et du bas vers le haut, sont positionnés de manière que, en position de repos, ils soient obturés par la paroi de la bague (32), dans lequel ce corps tubulaire coulisse, et que, en position d'extraction, ils communiquent avec la chambre contenant le piston (28) et ajoutent à l'attraction du vide un effet de succion. 6. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le corps tubulaire (127) est monté rotatif dans la platine (122) et comporte, une palette radiale (60) pouvant circuler dans un espace annulaire (134), entre une position de repos et une position d'extraction, tandis que la buse inférieure (127b) présente une face extrême en biseau 127c, qui, lors de la rotation, passe d'une position de repos, dans laquelle cette face (127c) est opposée au plan supérieur de la plaque alvéolée (106), à une position d'extraction, dans laquelle la face biseautée (127c) est en vis-à-vis direct avec la face de la plaque alvéolée sous jacente, tout en formant avec elle un angle aigu a facilitant l'aspiration. 7. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que, à chaque corps tubulaire (27, 127) est associé une buse de soufflage (47) chassant le produit défectueux hors de l'alvéole (5) sous jacent en l'envoyant vers la buse d'aspiration (27b). 8. Dispositif selon la 7 caractérisé en ce que le corps tubulaire (27) et la buse de soufflage (47) sont disposés de façon à venir de part et d'autre de l'alvéole (5) à l'arrêt, avec la direction d'aspiration dans le prolongement et dans le même sens que celle de soufflage. 9. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'aspiration sortant de chaque corps tubulaire (27,127) est orientée de manière à être dans l'axe de la plus grande dimension de l'alvéole oblong (5b, 105b) sous jacent. 10. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'alimentation des moyens pneumatiques aptes à déplacer unitairement chacun des corps tubulaires (27, 127) entre ses positions respectives de repos et d'extraction, puis inversement, de même que l'alimentation de la buse de soufflage correspondante (47), sont assurées par des électrovannes pilotées par une unité centrale (17), commune à tous les moyens d'extraction, l'alimentation pneumatique de la buse de soufflage (47) étant organisée pour que cette buse ne souffle dans l'alvéole (5) qu'après que le corps tubulaire associé soit en position d'extraction et parcouru par une dépression maximale. 11. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que, la platine (122), qui est disposée au poste d'extraction et sous laquelle la plaque alvéolée (106) avance par pas de longueur L égale à celle d'une section (A) de cette plaque, s'étend elle-même sur une longueur égale à celle de plusieurs sections (A, B, C et D) de plaque et correspondant à plusieurs zones d'arrêt de la plaque sous la platine, tandis que les corps tubulaires (127), en même nombre que les alvéoles (105) d'une section de plaque, sont répartis dans les différentes zones de la platine (122) en rapport avec le nombre Z d'alvéoles (105) dans la plaque, avec l'espacement, respectivement, longitudinal et transversal entre ces alvéoles, la répartition des corps tubulaires (127) étant différente entre les différentes zones de la platine (122), de manière que, à chaque arrêt de la plaque alvéolée (106) après avancement d'un pas, tout ou partie des N corps tubulaires (127) puisse assurer une extraction et que, en sortie du poste d'extraction, les N corps tubulaires des X zones aient eu chacun la possibilité de nettoyer l'une des Z alvéoles de la plaque. 12. Dispositif selon l'ensemble des 1 et 10 caractérisé en ce que le pas de répartition des corps tubulaires (27, 127), dans le sens longitudinal ou dans le sens transversal de la platine (22, 122), est commun soit au pas entre alvéoles (5,105), soit au pas en rangées d'alvéoles dans la plaque alvéolée (6, 106), afin qu'une même platine (22, 122) permette le traitement de différents formats 13. Application du dispositif selon la 1 et l'une quelconque des 2 à 12 à l'extraction d'un ou de plusieurs comprimés (la ou lb) dans chacune des plaquettes (P1 à P4) de chaque section (A, B, C, ou D) de la plaque alvéolée (6) pour obtenir dans un nouveau format, des plaquettes contenant le même nombre de comprimés, ce nombre étant inférieur au nombre d'alvéoles (5) de chaque plaquette.
B
B65
B65B
B65B 57,B65B 63,B65B 69
B65B 57/10,B65B 63/00,B65B 69/00
FR2891124
A1
MEUBLE D'ASSISE ET/OU DE COUCHAGE AVEC DOSSIER DOUBLE
20,070,330
La présente invention concerne un meuble d'assise et/ou de couchage comprenant une partie de base, une partie d'assise et/ou de couchage, et une partie de dossier. Dans de tels meubles, il existe un besoin de possibilités de réglage afin d'adapter le meuble aux besoins de l'utilisateur respectif. En particulier, il est souhaitable de pouvoir augmenter, dans de tels meubles fonctionnels, la profondeur d'assise ou la surface de couchage, et de surélever le dossier. L'objectif de l'invention est de proposer un tel meuble fonctionnel, ce meuble devant pouvoir être réglé de la manière la plus simple possible pour l'utilisateur. Cet objectif est atteint par le fait que la partie de dossier est réalisée sous la foi me d'un dossier double qui comprend une partie de dossier fixe et une partie de dossier mobile. La partie de dossier mobile est articulée sur, la partie de base et capable de basculer entre une première position disposée devant la partie de dossier fixe et une seconde position disposée au-dessus de la partie de dossier fixe. Dans la première position, une surface d'appui est formée par la partie de dossier mobile, alors que dans la seconde position la surface d'appui est formée par les deux parties de dossier conjointement, la profondeur d'assise et/ou la surface de couchage étant augmentée et le dossier étant simultanément surélevé. L'invention est donc basée sur l'idée de subdiviser le dossier est en une partie de dossier fixe et une partie de dossier mobile. On observe ici une particularité en ce que la partie de dossier mobile ne forme pas seule le dossier du meuble dans toutes les configurations de ce meuble selon l'invention. Au contraire, on prévoit en supplément une partie de dossier fixe qui, alors que la partie de dossier mobile se trouve dans la première position, est agencée derrière celle-ci et qui forme elle-même une partie de la surface d'appui quand la partie de dossier mobile se trouve dans la seconde position. Ainsi, le meuble d'assise et/ou de couchage selon l'invention peut être utilisé dans deux configurations différentes: dans la première configuration, les deux parties de dossier sont agencées l'une derrière l'autre et elles sont agencées l'une au-dessus de l'autre dans la seconde configuration. Lorsqu'on déplace la partie de dossier mobile, on modifie d'une part simultanément la taille de la profondeur d'assise ou de la surface de couchage, et l'on modifie d'autre part la hauteur du dossier. Un avantage essentiel de l'invention, est que la fonctionnalité peut être réalisée au moyen d'une ferrure très simple, qui permet de faire basculer la partie de dossier mobile. En particulier, il n'est pas nécessaire de modifier soi-même la forme ou la taille de la partie de dossier mobile pour atteindre les fonctions selon l'invention. Selon d'autres caractéristiques optionnelles, prises seules ou en combinaison, le meuble peut être tel que: - la partie de dossier mobile est articulée sur la partie de base par au 20 moins un bras capable de basculer; - le bras est réalisé rigide; - le bras est capable de basculer par rapport à la partie de base autour d'un premier axe; - le premier axe est agencé sur la partie de base au-dessous d'une face 25 supérieure de la partie de dossier fixe; - la partie de dossier mobile capable de basculer autour d'un second axe par rapport au bras; - le second bras est agencé sur un côté, tourné vers la surface d'appui, de la partie de dossier mobile, lorsque la partie de dossier mobile se 30 trouve dans la première position; - le bras présente au moins un coudage; - le bras comprend deux tronçons de bras agencés l'un par rapport à l'autre sous un angle d'au moins approximativement 90 ; - un premier tronçon de bras, articulé sur le premier axe, est agencé en toute position de la partie de dossier mobile, à l'intérieur de la partie de base ou à l'intérieur de la section de la partie de base - un tronçon de bras, articulé sur le second axe, est réalisé à titre de butée pour la partie de dossier mobile, et en particulier le tronçon de bras articulé au niveau du second axe, s'étend parallèlement à la partie de dossier mobile lorsque la partie de dossier mobile est basculée vers la seconde position; - la partie de dossier fixe présente un évidement en forme de fente au moins dans une région de basculement du bras. L'invention sera décrite dans ce qui suit à titre d'exemple en se référant aux dessins, dont la figure unique montre une vue latérale partielle d'un mode de réalisation d'un meuble d'assise et/ou de couchage selon l'invention. Le meuble à rembourrage de l'invention est par exemple un fauteuil ou un canapé, et il peut être réalisé pour une ou pour plusieurs personnes. Le meuble comprend un corps stationnaire 11 (partie de base), et une partie d'assise et/ou de couchage 13, qui présente une surface d'assise et/ou de couchage 14. En outre, le meuble selon l'invention comprend un dossier double avec une partie de dossier stationnaire 15 et une partie de dossier basculante 17. La partie de dossier fixe 15 comprend un rembourrage, qui est agencé devant le corps où la partie de base 11. A cet égard, la partie de base 11, en particulier son tronçon qui dépasse vers le haut au-dessus de la surface d'assise et/ou de couchage 14, pourrait être considérée comme étant une partie de dossier fixe conjointement avec le rembourrage. La partie de dossier mobile 17 est articulée sur le corps 11 au moyen d'une ferrure de basculement. La ferrure comprend deux bras s'étendant 2891124 4 parallèlement et agencés en décalage l'un de l'autre qui sont tous les deux coudés, de 90 dans le mode de réalisation ici illustré, de sorte qu'il existe à chaque fois un tronçon de bras court et un tronçon de bras long. Chaque bras 19 est fixé par le tronçon de bras court sur le corps 11 et par le tronçon de bras long sur la partie de dossier mobile 17 et cela, dans le cas de ce dernier, sur un support 17a en forme de plaque qui porte un rembourrage 17b. Les bras 19 sont capables de basculer par rapport au corps 11 respectivement autour d'un axe 21 à l'extrémité libre du tronçon de bras court, alors que la partie de dossier mobile 17 est capable de basculer par rapport au bras 19 autour d'un axe 23 à l'extrémité libre du tronçon de bras long. Conformément à l'invention, la ferrure qui comprend les bras 19 est conçue de telle façon que la partie de dossier mobile 17 peut être basculée depuis une première position devant la partie de dossier fixe 15 vers une seconde position au-dessus de la partie de dossier fixe 15. Avec ce soulèvement de la partie de dossier mobile 17, il se produit simultanément un mouvement vers l'arrière, de sorte que les surfaces d'appui des deux parties de dossier 15 et 17 sont au moins sensiblement situées dans un plan commun 25 lorsque la partie de dossier mobile 17 se trouve dans la seconde position, et qu'elles forment ainsi conjointement la surface d'appui du meuble selon l'invention. Lors du basculement de la partie de dossier mobile 17 de la position inférieure à la position supérieure, on réalise non seulement une surélévation du dossier, mais on augmente simultanément la profondeur d'assise ou la surface de couchage 14. Quand la partie de dossier mobile 17 se trouve dans la position supérieure, le tronçon long du bras 19 s'étend parallèlement à la plaque de support 17a et, dans le mode de réalisation ici illustré, parallèlement à la surface d'appui définie par le rembourrage 17b, et un tronçon partiel du tronçon de bras long forme une butée pour la plaque de support 17a. La transition entre le tronçon de bras court et le tronçon de bras long, c'est-à-dire le coudage du bras 19, se trouve dans la région de la transition entre le corps fixe 11 et le rembourrage de la partie de dossier stationnaire 15, c'est-à-dire que dans chaque position de la partie de dossier mobile 17, les tronçons de bras courts se trouvent à l'intérieur du corps 11. Lors du déplacement de la partie de dossier mobile 17, le tronçon de bras long se déplace en traversant le rembourrage de la partie de dossier fixe 15. A cet effet, la partie de dossier fixe 15 est pourvue d'une fente, au moins dans la région de déplacement du tronçon de bras long. Dans une variante de réalisation, la ferrure pourrait être réalisée de telle manière que les bras qui portent en basculement la partie de dossier mobile 17 ne sortent pas hors de la surface d'appui de la partie de dossier fixe 15, mais latéralement, et qu'ils soient formés par exemple en forme de U pour parvenir à la partie de dossier mobile 17, en entourant ici la partie de dossier fixe 15. En tout cas, les tronçons visibles de la ferrure pourraient être employés comme éléments conscients du design. Pour cela, la ferrure pourrait par exemple être réalisée en acier inoxydable. Un avantage de l'invention est en particulier la réalisation simple de la ferrure. Il est simplement nécessaire qu'elle comporte deux bras coudés 19 et des articulations correspondantes 21 et 23, pour réaliser la fonction selon l'invention. Cela permet une construction particulièrement simple à manipuler, fiable et robuste. Liste des références 11. Partie de base, corps 13. Partie d'assise et/ou de couchage 14. Surface d'assise et/ou de couchage 15. Partie de dossier fixe 17. Partie de dossier mobile 17a. Support 17b. Rembourrage 19. Bras 21. Axe, articulation 23. Axe, articulation 25. Plan 2891124 7
Le meuble d'assise et/ou de couchage comprend une partie de base (11), une partie d'assise et/ou de couchage (13), et une partie de dossier (15, 17) réalisée sous la forme d'un dossier double qui comprend une partie de dossier fixe (15) et une partie de dossier mobile (17) La partie de dossier mobile (17) est articulée sur la partie de base (11) et capable de basculer entre une première position disposée devant la partie de dossier fixe (15), dans laquelle une surface d'appui est formée par la partie de dossier mobile (17), et une seconde position disposée au-dessus de la partie de dossier fixe (17) dans laquelle la surface d'appui est formée par les deux parties de dossier (15, 17) conjointement, la profondeur d'assise et/ou la surface de couchage étant augmentée et le dossier étant simultanément surélevé.
Revendications 1. Meuble d'assise et/ou de couchage comprenant une partie de base (11), une partie d'assise et/ou de couchage (13), et une partie de dossier (15, 17), caractérisé en ce que la partie de dossier (15, 17) est réalisée sous la forme d'un dossier double qui comprend une partie de dossier fixe (15) et une partie de dossier mobile (17), ladite partie de dossier mobile (17) étant articulée sur la partie de base (11) et capable de basculer entre une première position disposée devant la partie de dossier fixe (15), dans )0 laquelle une surface d'appui est formée par la partie de dossier mobile (17), et une seconde position disposée au-dessus de la partie de dossier fixe (15) dans laquelle la surface d'appui est formée par les deux parties de dossier (15, 17) conjointement, la profondeur d'assise et/ou la surface de couchage étant augmentée et le dossier étant simultanément surélevé. 2. Meuble d'assise et/ou de couchage selon la 1, caractérisé en ce que la partie de dossier mobile (17) est articulée sur la partie de base (11) par au moins un bras (19) capable de basculer. 3. Meuble. d'assise et/ou de couchage selon la 2, caractérisé en ce que le bras (19) est réalisé rigide. 4. Meuble d'assise et/ou de couchage selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le bras (19) est capable de basculer par rapport à la 25 partie de base (1 1) autour d'un premier axe (21). 5. Meuble d'assise et/ou de couchage selon la 4, caractérisé en ce que le premier axe (21) est agencé sur la partie de base (11) au-dessous d'une face supérieure de la partie de dossier fixe (15). 6. Meuble d'assise et/ou de couchage selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la partie de dossier mobile (17) est capable de basculer autour d'un second axe (23) par rapport au bras (19). 7. Meuble d'assise et/ou de couchage selon la 6, 2891124 8 caractérisé en ce que le second bras (23) est agencé sur un côté, tourné vers la surface d'appui, de la partie de dossier mobile (17), lorsque la partie de dossier mobile (17) se trouve dans la première position. 8. Meuble d'assise et/ou de couchage selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que le bras présente au moins un coudage. 9. Meuble d'assise et/ou de couchage selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que le bras comprend deux tronçons de bras agencés l'un i 0 par rapport à l'autre sous un angle d'au moins approximativement 90 . 10. Meuble d'assise et/ou de couchage selon l'une des 4 à 9, caractérisé en ce qu'un premier tronçon de bras, articulé sur le premier axe (21), est agencé en toute position de la partie de dossier mobile (17), à l'intérieur de la partie de base (11) ou à l'intérieur de la section de la partie de base (i l). 1 1. Meuble d'assise et/ou de couchage selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce qu'un tronçon de bras, articulé sur le second axe (23), est réalisé à titre de butée pour la partie de dossier mobile (19), et en particulier le tronçon de bras articulé au niveau du second axe (23) , s'étend parallèlement à la partie de dossier mobile (17) lorsque la partie de dossier mobile (17) est basculée vers la seconde position. 12. Meuble d'assise et/ou de couchage selon l'une des 2 à 11 caractérisé en ce que la partie de dossier fixe (15) présente un évidement en forme de fente au moins dans une région de basculement du bras (19).
A
A47
A47C
A47C 7
A47C 7/40
FR2891262
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONSERVATION ET DE DISTRIBUTION D'UN PRODUIT DANS UN RECEPIENT FERME.
20,070,330
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de conservation et de distribution d'un produit contenu dans un récipient ou une enceinte fermée, qui assure la conservation du produit tout en permettant d'en prélever une ou plusieurs parties. D'une façon générale, la fonction globale d'un récipient est d'être rempli en totalité ou partie d'un produit, de le contenir et le préserver en vue de sa distribution, le produit pouvant être fluide, liquide, pâteux, pulvérulent, granuleux ou constitué d'un ou plusieurs morceaux. Son utilisation consiste à le vider en tout ou partie, tout en maintenant à l'intérieur le produit restant pour assurer sa conservation jusqu'à son épuisement. Pour assurer sa fonction globale et son utilisation, un tel dispositif doit être muni de systèmes assurant des fonctions partielles. qui sont: _ 1) Une enceinte ou un récipient assurant la contenance et la préservation, à l'abri du milieu ambiant. 2) Un orifice d'entrée permettant le remplissage. 3) Un système de fermeture de cet orifice d'entrée 4) Un orifice de sortie permettant un prélèvement ou un vidage, 5) Un système de fermeture de cet orifice de sortie. _ 6) Un orifice d'entrée permettant l'entrée d'un fluide extérieur en remplacement du produit prélevé. 7) Un système de fermeture de cet orifice d'entrée Remarquons dès à présent que les fonctions 2), 4) et 6) qui sont le plus souvent et traditionnellement remplies par un même orifice, (par exemple un goulot pour une bouteille) peuvent aussi être assurées par des orifices différents. De même les fonctions 3), 5) et 7) qui sont en général remplies par un seul objet (par exemple un couvercle ou un bouchon). peuvent l'être par des systèmes différents. Mais ces systèmes traditionnels ne satisfont, en général, leur fonction de préservation que lorsqu'ils ont été correctement remplis et bouchés en milieu neutre et stérile et leur contenu subit souvent diverses détériorations lorsqu'ils ont été ouverts ou lorsqu'une partie de leur contenu a été prélevé. Cette détérioration du contenu est le plus souvent occasionnée par l'entrée d'air extérieur, venant remplacer le volume de produit prélevé. En effet cette entrée d'air apporte divers agents qui sont préjudiciables à une bonne conservation et qui sont susceptibles de dégrader les qualités et caractéristiques du produit. L'oxygène. le gaz carbonique. la vapeur d'eau contenues dans cet air sont susceptibles de réagir chimiquement avec le produit. de façon dommageable. Les poussières, les micro-organismes et autres polluants sont causes de détériorations diverses. Pour limiter ces effets néfastes plusieurs dispositifs et procédés sont déjà utilisés par l'homme de l'art. On peut par exemple maintenir le contenu à basse température pour limiter la prolifération des microbes, ce qui entraîne un ensemble de contraintes et de limitations. On peut, en remplissant le récipient en atmosphère neutre et stérile, obtenir une durée de conservation plus longue avant ouverture. On peut aussi ajouter un élément conservateur ou un antioxydant, ce qui, malheureusement, altère les caractéristiques du produit que Fon veut préserver. De plus, si le produit conservé est un produit alimentaire ou cosmétique, l'adjonction d'un adjuvant peut en détériorer les qualités ou même être préjudiciable à la santé. Un autre procédé consiste à maintenir le produit contenu, à l'abri de l'air. Il présente de nombreux avantages par rapport aux précédents. Il est mis en uvre dans divers dispositifs, tels que décrits par 5 exemple, _ dans la demande de brevet N de publication 2 8.59 188 N d'enregistrement national 03 10325 où une poche interne peut être vidée au moyen d'une pompe, en se déformant de façon à ce que son volume interne reste égal à celui du fluide contenu. ce qui évite la pénétration de l'air extérieur. dans la demande de brevet N de publication 2 837 184 N d'enregistrement national 02 09898 où de 10 même, une poche interne peut être vidée par gravité. De tels dispositifs ont l'inconvénient de nécessiter deux récipients distincts, l'un souple pour contenir le fluide et un autre, suffisamment rigide, pour contenir le récipient précédent et permettre sa manipulation. Cela entraîne des procédés de fabrication complexes et coûteux et l'utilisation de tels dispositifs est restreinte et malaisée. Ce procédé qui consiste à éviter l'introduction d'un volume d'air dans le récipient en remplacement d'un volume équivalent de produit prélevé s'avère donc coûteux et son champ d'application est limité. Si le procédé naturel et traditionnel d'utilisation d'un récipient est impropre à une bonne conservation, c'est parce qu'il consiste à remplacer le produit prélevé par un volume d'air équivalent. Pour palier à cet inconvénient, il suffit d'améliorer le procédé naturel de façon à ce que le fluide admis dans 20 le récipient soit un fluide dépourvu d'effets indésirables, par exemple de l'air purifié. En effet, ce n'est pas l'entrée d'air qui pose problème, mais seulement l'entrée de certains de ses éléments. Par exemple l'air contient environ 78 % d'azote, gaz qui, en général n'a aucun effet néfaste. Pour cela il suffit, conformément à l'objet de la présente invention, de ne laisser pénétrer dans l'enceinte contenante que de l'air filtré et débarrassé des éléments inopportuns, tout en n'autorisant pas l'introduction ou la réintroduction de produit pollué par un contact direct avec l'air ambiant. Ce procédé, facile à réaliser de façon peu onéreuse, assure une longue durée de conservation et permet d'utiliser la majeure partie du produit. Il est donc très économique car il évite le gaspillage et écologique car il diminue la quantité de détritus rejetés dans l'environnement ou traités par les usines de recyclage. Pour mener à bien ce procédé naturel amélioré. c'est à dire remplacer le volume de produit prélevé par un volume équivalent d'air débarrassé de ses éléments indésirables, il suffit d'adjoindre, de façon temporaire ou permanente, au récipient contenant le produit à prélever, un système filtrant qui empêche l'entrée de ces éléments indésirables, ce récipient pouvant être fixe ou déplaçable et/ou portable. Un des dispositifs selon l'invention sera donc un récipient, auquel est adjoint de façon permanente un système filtrant l'air ambiant, afin que Fair introduit lors d'un prélèvement de produit contenu dans ce 35 récipient, soit débarrassé des éléments préjudiciables à la conservation de ce produit. Dans une réalisation préférentielle, du dispositif selon l'invention, le système filtrant sera incorporé au système de fermeture du récipient par exemple un couvercle ou un bouchon. Il sera intéressant, pour de petites quantités de produit, que cc récipient soit facilement portable. Par exemple, s'il s'agit de conserver un produit tel que de la mayonnaise ou une sauce tomate, le récipient pourra être un flacon de modèle courant dont le bouchon est muni de dispositifs selon l'invention. Les produits à conserver étant de caractéristiques très diverses, les récipients et systèmes filtrants auront des formes et des caractéristiques adaptées à ces produits. La simplicité de fabrication du dispositif selon l'invention permettra à tout homme de l'art de procéder facilement à cette adaptation, afin de répondre aux cas les plus divers. Si le produit est pâteux, le récipient pourra être muni de moyens aptes à forcer la sortie du produit, par exemple un flacon de mayonnaise pourra être en matière plastique suffisamment souple, de façon à se qu'au moins une paroi puisse être comprimée. Si le produit est sensible à l'humidité de l'air, on utilisera un filtre déshumidificateur. S'il n'est sensible qu'aux micro-organismes et aux poussières un simple filtre micro-poreux suffira. En général, il sera particulièrement intéressant d'utiliser un système filtrant disposant de plusieurs couches de produits actifs de façon à débarrasser l'air de ses éléments susceptibles d'altérer la conservation du produit. Dans le cas où l'on désire une durée de conservation maximum, il peut être avantageux d'utiliser un filtre qui ne laisse passer que l'azote de l'air et les gaz neutres. Pour la fabrication de ces filtres on peut utiliser les diverses substances connues de l'homme de l'art. 20 Par exemple, pour absorber le gaz carbonique on peut utiliser de la chaux sodée. Pour déshumidifier l'air on peut utiliser des cristaux de chlorure de calcium ou de gel de silice. Pour l'oxygene on peut rajouter au chlorure de calcium, servant d'activant, de l'oxyde de fer qui piège l'oxygène en changeant de degré d'activation selon les réactions suivantes: FeFe2 +2e- ; O2+2H2O+4e-- 4OH Fe '+ + 2OH - - Fe(OH)-, ; 4 Fe(OH)2 + 02 +2 H2O - 4 Fe(OH)3. On peut aussi utiliser du charbon activé, de la silice activée, de la diatomite. de la zéolite, etc...toutes choses aptes à être disposées par exemple dans un étui (29 a), en en mélange et/ou en couches (29b), dont chacune joue son rôle de filtration. dans une cartouche filtrante (29), telle que décrite figure 5. Dans une réalisation d'un dispositif de principe selon le procédé de l'invention (figure 1), un récipient quelconque (1), pouvant disposer d'un système de soutirage et/ou d'un système de remplissage tel qu'un couvercle, une vanne ou un robinet est muni d'un orifice (2), équipé d'un système de fermeture (3) servant au remplissage du récipient, d'un orifice de sortie de produit (4), équipé d'un système de fermeture anti-retour (5) quelconque mais conforme à l'usage de l'art, par exemple déformable ou bien à valve ou à clapet, permettant la sortie du produit mais évitant l'entrée d'air et le retour de produit dans le récipient et d'un orifice d'entrée d'air (6), équipé d'un filtre (7) permettant l'entrée de l'air purifié de ses éléments indésirables. Ce dernier orifice petit en plus et avantageusement, dans la même réalisation, ou, dans une autre réalisation, être équipé d'une fermeture anti-retour (8), par exemple à valve ou à clapet, qui autorise l'entrée de l'air mais interdit la sortie du produit. De même pour augmenter l'étanchéité on peut prévoir un deuxième système anti-retour (5a) de sortie de produit. Dans une réalisation (figure 1). les fonctions anti-retour de sortie de produit ou d'entrée d'air sont remplies par des clapets qui s'ouvrent en pivotant autour d'axes charnières solidaires des parois des orifices de sortie et d'entrée. Ces éléments peuvent être semblables au clapet décrit (figure 2) constitué d'une palette en arc de cercle munie, sur la corde de l'arc, d'une partie flexible liée à la paroi de l'orifice et venant s'appuyer sur un épaulement pour assurer la fonction d'étanchéité, mais cette fonction de clapet peut être remplie par tout dispositif prévu et conforme à l'état de l'art, apte à remplir cette fonction. L'état de l'art dispose ainsi de nombreux systèmes pouvant remplir cet office. tels que soupapes, valves à bille, à membrane, à clapet. etc.... ainsi que tout dispositif dont une partie maintenue en appui sur un siège ou un épaulement d'étanchéité permet cette étanchéité anti-retour par des positionnements, des parties élastiques ou des ressorts. Cependant le système de fermeture à clapet décrit (figure 2) présente un intérêt certain et peut être utilisé dans Dune ou I autre des réalisations de l'invention. En effet ce systeme peut être fabriqué en matière plastique par divers procédés de moulage et de thermoformage bien connus et peut être usiné en même temps que le dispositif global avec lequel il fait corps. Il est constitué (figure 2), dune languette en matière plastique souple (9), venant s'appuyer sur un épaulement (12) aménagé entre la conduite de sortie (14) et la conduite d'émission (13) d'un orifice de sortie de produit ou d'entrée d'air_ de façon à obturer cet orifice et comportant une partie flexible (10) solidaire de la paroi (11) de cet orifice autorisant un mouvement de rotation de cette languette qui l'éloigne de sa position d'appui et dégage une ouverture permettant la sortie du produit contenu dans le récipient ou l'entrée de l'air avant ou après son passage dans le filtre. On peut aussi utiliser de façon préférentielle un système de fermeture à clapet (figure 3) comportant une pastille en matière souple et élastique (15) venant en appui de façon hermétique sur un siège d'étanchéité (18), munie d'un ou de plusieurs ergots de fixation (16) venant se loger dans une ouverture (17) située dans le siège de clapet (18) ,éventuellement. maintenue par un bossage (16a). Sous la pression d'un fluide quelconque admis dans le conduit d'émission (19), cette pastille s'écarte de son siège et laisse passer le fluide par l'ouverture (20). Lorsque cette pression cesse, la pastille revient en appui sur son siège, grâce à son élasticité et interdit le retour du fluide ou d'un autre élément. Ce système de fermeture à clapet peut lui aussi être utilisé, aussi bien dans l'orifice de sortie du produit que dans celui d'entrée d'air ambiant. avant ou après filtrage. Dans une réalisation préférentielle d'un dispositif selon l'invention, les orifices de sortie de produit et d'entrée d'air ainsi que les clapets et les systèmes filtrants sont intégrés dans un seul et même dispositif distributeur et filtrant qui sert à la fois de distributeur de produit et de filtre d'air ambiant. On peut alors adapter ses formes et dimensions extérieures de façon à ce qu'il constitue un bouchon, apte à boucher l'orifice de remplissage de n'importe quel récipient: par exemple un flacon. une bouteille un bocal ou un quelconque autre conteneur de produit fluide, liquide, pâteux, poudreux ou granuleux. Un tel dispositif (figure 4) remplissant l'office d'un bouchon (37) peut être constitué d'un corps (21) dont les dimensions sont adaptées au bouchage de l'orifice de remplissage du récipient qu'il doit permettre de vider tout en préservant la conservation du produit contenu. Il comprend une chambre d'admission (22) du produit à prélever, éventuellement un premier système anti-retour de sortie (23), par exemple à valve ou à clapet, permettant le passage du produit et se refermant après son passage, un second système anti-retour de sortie (24), par exemple à valve ou à clapet, permettant le passage du produit et se refermant après son passage, éventuellement une seconde chambre (25) située entre les deux clapets et destinée à contenir du produit en attente de sortie, un bec verseur (26) permettant de guider la sortie du produit. Ce bouchon comprend aussi un bloc filtre (29) venant se loger dans un conduit d'entrée d'air entre la chambre d'admission d'air ambiant (30) et la chambre de réception d'air filtré (31), dans laquelle se trouve un système anti-retour (32), par exemple à valve ou à clapet, s'ouvrant au passage de l'air filtré et interdisant le passage du produit. Ce bouchon peut comporter un orifice (33) qui permet le passage de l'air filtré dans le récipient et limite l'admission de produit dans la chambre de réception d'air filtré (31), il peut aussi comporter un couvercle pivotant (35) autour d'un point de fixation (36) le reliant au corps de bouchon (21). Les clapets peuvent être du type relié aux parois par des parties souples et élastiques (27) qui, en l'absence d'utilisation, les maintiennent en appui sur les sièges de clapet (28) intégrés au corps du dispositif et qui permettent leur ouverture lors du passage du fluide adéquat ( le produit ou l'air filtré) et leur retour en appui à la fin de ce passage, ou bien d'un autre type, en usage de l'art, apte à remplir la fonction anti-retour; par exemple à valve ou à clapet. Le dispositif, selon l'invention, faisant office de bouchon (figure 4) utilise des clapets reliés aux parois par une partie souple qui leur permet un mouvement d'ouverture et les applique de façon étanche contre les surfaces des sièges de clapet aménagés dans les parois du dispositif. Cependant, moyennant quelques modifications mineures et évidentes pour l'homme de l'art, il est possible d'utiliser, seuls ou en association, d'autres types de clapet. On peut, en particulier, utiliser un système de clapet (15), à pastille souple et élastique, venant en appui hermétique sur un siège (18), tel que décrit (figure 3), de même forme ou de forme adaptée au conduit dans lequel il est placé. Dans l'une ou l'autre des réalisations d'un dispositif selon l'invention, l'air ambiant est filtré avant d'être admis dans le récipient en remplacement du produit prélevé dans le but d'assurer la conservation du reste du produit. Il n'est donc pas toujours nécessaire que l'air soit parfaitement purifié, il suffit que le filtrage évite l'introduction d'éléments susceptibles de perturber cette conservation. En conséquence les caractéristiques du filtre dépendront des caractéristiques du produit et du récipient. Dans une réalisation préférentielle on peut utiliser un système de filtrage constitué par un récipient contenant un ou plusieurs éléments filtrants, par exemple un bloc filtre (figure 5) semblable au bloc filtre (29), utilisé dans le dispositif décrit (figure 4) et introduit dans le conduit d'admission d'air entre les chambres (30) et (31). Ce bloc filtre est constitué d'un corps (29a) de forme adaptée, (par exemple tubulaire comme le bloc filtre (29) décrit figure 4), et contient divers éléments filtrants et/ou absorbants et/ou purifiants (29b). Selon le degré de purification recherché. ces éléments (29b) peuvent être plus ou moins nombreux et disposés en mélange ou en plusieurs couches que l'air doit traverser avant d'être admis dans le récipient. Ils peuvent être constitués d'un simple corps filtrant les poussières plus ou moins fines, ou bien filtrant les poussières très fines et les micro-organismes. Si on recherche une purification très poussée un de ces éléments peut comporter un produit stérilisant. On peut aussi utiliser un filtre évitant le passage de corps gazeux indésirables. De même pour éviter l'introduction d'humidité dans le récipient on peut utiliser un élément déshumidifiant. Il est utile de rappeler, même si cela paraît évident, que, pour pouvoir remplir son office, un clapet, dans sa position de repos, est ordinairement maintenu en appui de façon hermétique sur une surface appelée siège, sous la contrainte de forces élastiques faisant partie du système global de fermeture par clapet et agissant dans ce sens, en l'absence de toute autre force et que l'ouverture d'un clapet permettant le passage d'un fluide se fait ordinairement sous la pression que ce fluide exerce sur la face ouvrante du clapet, tandis qu'une pression exercée sur sa face fermante ne fait que renforcer l'étanchéité ordinaire. Dans l'un ou l'autre des dispositifs selon l'invention, la pression que le fluide exerce, sur la face ouvrante pour écarter le clapet de sa position de repos et franchir cette barrière, est provoquée selon le cas, de façon évidente par les éléments propres au contexte ou bien par une pression provoquée volontairement par le manipulateur du dispositif C'est ainsi que, dans une réalisation préférentielle d'un dispositif selon l'invention (figure 6), un récipient (38) de forme quelconque, adéquate, apte à contenir un produit (39), est fermé par un bouchon (37) tel que décrit la figure (4). En position ordinaire de non utilisation, le produit est stationnaire et ne subit aucune sollicitation visant à le faire sortir du récipient. Si le couvercle (35) est hermétiquement fermé la pression â l'intérieur du récipient est approximativement indépendante de la pression extérieure. A l'ouverture du couvercle (35) la pression à l'intérieur du récipient s'équilibre avec la pression atmosphérique. En effet à l'ouverture, si cette pression intérieure est inférieure, alors, de l'air purifié est admis dans le récipient en passant par le filtre situé dans le conduit d'admission d'air et en ouvrant le clapet (32). Si la pression interne est supérieure à la pression ambiante. de l'air contenu dans le récipient s'échappe en ouvrant les clapets (24) (et s'il existe, le clapet (23)). servant à l'évacuation du produit. Il est à noter que le clapet (23), servant à retenir une réserve de produit (39b), après la première utilisation, contribue à renforcer l'étanchéité du système. sa présence est donc intéressante. Cependant dans une majorité des cas les clapets (24) de sortie de produit et (32) associé au filtre d'entrée d'air, suffisent à rendre le dispositif pleinement opérationnel. Selon que ce récipient contient un liquide ou un produit pâteux ou pulvérulent, le prélèvement de produit se fera tout naturellement en penchant ou renversant le récipient ou bien en exerçant une pression sur les parois élastiques de ce récipient. En effet, (figure 7), après avoir soulevé le couvercle (35), le récipient (38), qui contient un produit liquide (39), est penché pour permettre un prélèvement de produit. Dans le récipient, le liquide dont la surface reste toujours horizontale, passe dans la chambre d'admission (22) du bouchon (37). Ce liquide vient appuyer sur le clapet (24) (et éventuellement (23)). l'écarte de sa position fermée de repos puis coule en un flot de produit prélevé (39a). Il suffit ensuite de remettre le récipient dans sa position normale pour que les clapets (24) ( éventuellement aussi (23)) et (35) se referment sous l'effet de leurs propres mécanismes de fermeture. Le produit revient en position normale, sans avoir été pollué par de l'air extérieur. Cela est rendu possible par le fait que le produit liquide s'écoule facilement sous la seule contrainte de la force de gravité. Cette force voit sa composante naturellement verticale se décomposer en force de pression exercée sur toute surface s'opposant à l'écoulement du liquide, en particulier sur la face ouvrante du clapet (24) qui s'ouvre pour laisser passer le liquide. L'utilisation est donc facilité par rapport au cas général, se produisant lorsque l'on vide un flacon ordinaire. En effet, l'écoulement du produit diminue le volume de fluide contenu dans le récipient ordinaire et crée une dépression à l'intérieur du dit récipient dépression qui s'oppose à un bon écoulement régulier du fluide. Par contre dans la mise en oeuvre du procédé et de tout dispositif selon l'invention cet inconvénient est éliminé grâce au système de prélèvement d'air extérieur dont est muni le bouchon selon l'invention. Cela est du au fait que la différence de pression crée par l'écoulement de produit, entre l'intérieur et l'extérieur du récipient est constamment équilibrée par un flux d'air extérieur (Al) qui grâce à la pression atmosphérique traverse le système de filtre (29) et ouvre le clapet (32). L'air filtré (A2) pénètre alors dans le récipient et vient remplacer le liquide prélevé, par un volume sensiblement égal d'air purifié. Dans le cas où le flacon possède des parois élastiques, l'existence de ce clapet (32) du système de filtre d'air, procure un avantage supplémentaire en permettant d'accélérer la sortie du liquide car, en appuyant sur les parois, on crée une surpression à l'intérieur du flacon, ce qui ferme le clapet d'admission d'air (32) et exerce une pression sur la surface du produit pour accélérer son écoulement. Cette caractéristique sera aussi particulièrement avantageuse. dans le cas ou le produit est pâteux, pulvérulent ou si sa viscosité est importante. En effet. dans le cas d'une viscosité importante, les forces de liaison interne et les forces de frottement s'opposent à l'écoulement du produit. en contrariant l'action de la force de gravité. Il est alors nécessaire de créer volontairement des forces supplémentaires permettant l'extraction du produit. On peut par exemple faciliter l'action de la force de gravité en renversant le récipient et en le secouant. Mais il sera encore plus intéressant d'utiliser un récipient présentant une partie élastique déformable et créer une pression interne apte à éjecter le produit, en appuyant sur cette partie. Cela est rendu possible par le fait que le clapet d'admission d'air (32) s'oppose à la sortie de tout fluide intérieur, si bien que toute pression interne s'exerce principalement sur le clapet d'émission de produit (24) (et éventuellement (23)). Dans le cas ou le produit est peu liquide ou même très pâteux (figure 8), on aura donc intérêt à utiliser un récipient dont au moins une paroi est déformable, par exemple un récipient en matière plastique (38), ce qui permettra de prélever du produit en renversant le récipient et en exercant manuellement une pression sur la ou les parois déformables. Par exemple, les pressions (P 1) et (P2) exercées sur les parois créent une pression interne (P3) qui a pour effet de maintenir fermé le clapet d'admission d'air (32) et d'appliquer sur le produit (39) une pression qui le fait sortir (39b) du récipient en ouvrant le clapet (24) . Lorsque l'on cesse d'appuyer sur les parois du récipient, la pression (P3) s'inverse et devient une dépression qui a pour effet d'aspirer, a l'intérieur du récipient, le produit en instance de sortie, ce qui provoque la fermeture du clapet de sortie de produit (24) et l'ouverture du clapet d'entrée d'air (32).De l'air extérieur purifié vient alors remplacer le produit prélevé. Il suffit en suite de replacer le récipient dans sa position normale, en attente d-un autre prélèvement. Dans le cas où on utilise un flacon dont au moins une partie permet de créer une pression interne, par exemple un flacon (38) ayant au moins une paroi souple, le procédé selon l'invention se prête particulièrement bien à la réalisation de dispositifs de conservation et de distribution fractionnée de produits liquides, à forte viscosité, ou pâteux et permet l'utilisation de becs distributeurs particulièrement intéressants. Dans une réalisation d-un dispositif de principe selon le procédé de l'invention (figure 9), le corps de bouchon (40) destiné à être fixé sur un récipient (38). éventuellement par visage, au moyen d'un filetage (40. a), est équipé d'au moins un évent (41) d'entrée d'air extérieur (Al), d'un bloc filtre (42), composé d'au moins une couche de matière filtrante (43) et d'une soupape (44) permettant l'entrée d'air purifié (A2) mais interdisant sa sortie ainsi que celle du produit. Ce bouchon est muni d'une tête (45) de distribution de produit fluide, liquide, pâteux ou pulvérulent (F1), dont l'orifice de sortie, souple et élastique, normalement fermé, s'ouvre sous la pression du produit, induite par la pression (PI) que l'utilisateur exerce directement ou indirectement, sur au moins une paroi du récipient (38), ce qui lorsqu'il est penché ou retourné (fig. 10) se traduit par une pression interne (P2) qui provoque la sortie de ce produit (F2) par l'orifice de sortie (46). Cela est rendu possible par le fait que la pression (P2), étant supérieure à la pression atmosphérique provoque la fermeture de la soupape (44) et s'exerce ainsi sur toutes les surfaces internes au récipient et en particulier sur celle du produit. Lorsque l'utilisateur n'exerce plus cette pression, il se crée une dépression à l'intérieur du récipient sous l'action des forces de rappel des parois revenant à leur forme initiale. De ce fait, l'orifice de sortie. par exemple un bec de distribution (46) se referme hermétiquement, interdisant l'entrée d'air extérieur par cette issue, par contre cet air ambiant étant à la pression atmosphérique, peut pénétrer par l'évent (41)dans la chambre d'admission d'air ambiant (47) du bloc filtre (42). Il traverse les diverses couches filtrantes (43) ou il est purifié. arrive dans la chambre d'admission d-air purifié (48) et ouvre la soupape (44). L'air purifié (A2) pénètre alors dans le récipient et vient remplacer la charge de produit émis (F2) ce qui rétablit, à l'intérieur du récipient, une pression sensiblement égale à la pression atmosphérique. Le dispositif est prêt pour une nouvelle utilisation. Pour appliquer le procédé selon l'invention il est nécessaire de remplir deux objectifs principaux. 1) Il faut faire en sorte que l'air introduit dans le récipient soit uniquement de l'air purifié de ses éléments 5 indésirables. Pour cela tout dispositif selon l'invention doit être muni d'un filtre adéquat; ce qui sera le cas dans tous les exemples cités dans le présent descriptif. _ 2) II faut éviter que du produit avant été en contact avec l'air ambiant ne soit réintroduit dans le récipient. Pour cela, l'orifice de sortie doit être hermétiquement fermé quand on n'utilise pas le dispositif et il doit se refermer à la fin d'un prélèvement de telle façon que du produit émis ne soit pas réintroduit au contact du produit restant. Plusieurs types d'appareillage permettent d'atteindre ce deuxième objectif. On peut, on l'a vu, utiliser un clapet anti-retour mais aussi un bec de distribution déformable, comme par exemple (fig.9, fig. 10 et fig. 11). Dans ce cas, le bouchon est muni d'une pièce (45) disposant d'un bec de distribution (46). Cette pièce (45) fabriquée en matière souple et élastique est rendue solidaire du corps de bouchon (40), par vissage, sertissage, montage en force ou toute autre méthode de façon à ce qu'elle ne sorte pas de son logement tout en subissant des déformations causées par la pression interne (P2). Elle est munie d'une partie (50) venant se fixer et faire corps avec le corps de bouchon (40) et d'un bec, tubulaire ou plus ou moins elliptique, formant bec distributeur et se terminant par des parties, les lèvres (49), ayant une section interne nulle au repos. Dans cette position de repos, les lèvres (49) sont en contact les unes avec les autres et le conduit interne du bec verseur est hermétiquement fermé au niveau de ces lèvres. Lors d'une utilisation, bouchon vers le bas, le produit descend dans la pièce (45). La pression (P2) provoquée par l'utilisateur entraîne une déformation de cette pièce et en particulier du bec verseur (46), dont le conduit interne se remplit de produit. Ce produit se dirige vers la sortie, écarte les lèvres (49) et sort du récipient. Dès que la pression (P2) cesse, les lèvres (49) se referment hermétiquement, isolant le produit de l'air ambiant. Pour obtenir un effet décoratif. dans le cas d'un produit à consistance pâteuse, on peut voir (fig.11), un autre exemple de pièce (45) terminée par un bec distributeur (46) disposant de lèvres (49) qui écartées sous l'effet de la pression (P2) laissent passer un cordon elliptique, plat, de produit et se referment hermétiquement dès l'arrêt de cette pression. En (fig.12), on peut voir un autre exemple de pièce (45) où cette pièce (45a) est terminée par un bec distributeur (46.a) disposant de lèvres (49. a) du type bec de calmar . Au repos les lèvres disposées en croix sont hermétiquement fermées. Elles s'écartent sous la pression (P2) pour laisser passer un cordon dont la section en croix a un effet décoratif. Selon le but décoratif recherché, on peut disposer ces lèvres de forme adéquate, en nombre voulu_ pour obtenir la forme du cordon de produit désiré. Toutes les réalisations précédentes de dispositifs selon l'invention sont adaptées à la distribution de produit en position penchée ou renversée. On peut concevoir des dispositifs pouvant être utilisé en toute position. En particulier, on peut voir ( fig. 17) un système particulièrement intéressant. Les diverses composantes de ce système sont détaillées sur les figures précédentes (fig. 13). (fig. 14), (fig. 15). (fig. 16). Dans ce système, le dispositif (45) avec bec verseur, précédemment utilisé est remplacé par un appareillage un peu plus complexe [ (fig. 13). (fig. 14), (fig. 17) ]. composé de diverses pièces. _ 1 Une piece (51) en plastique qui forme une tête de distribution et vient se fixer par sa partie (50) sur le corps de bouchon (40). Cette pièce dont au moins la partie supérieure est souple et extensible comporte un orifice (52) qui permettra la sortie (F2) du produit (FI) contenu dans le flacon. 2 _ Le corps de bouchon (40) qui vient se fixer sur un récipient (38), dispose d'un pointeau (53) qui en position normale vient obturer l'orifice (52). Ce pointeau est solidaire du corps de bouchon par un support de pointeau constitué par des parties pleines (54) dans lesquelles sont aménagées des parties vides (55) formant des orifices par lesquels pourra passer le produit (F 1). La figure (15) montre le trajet emprunté par le produit lorsque la partie supérieure élastique de la pièce (51) se soulève sous la poussée du produit (FI) et s'écarte de la partie supérieure du pointeau (53) pour laisser sortir le produit distribué (F2). Dès que la pression (P 1) exercée sur les parois du flacon (38) s'interrompt, la pression (P3) exercée sur le produit devient inférieure ou égale à la pression atmosphérique et la partie supérieure élastique de la pièce (51) vient à nouveau s'appliquer de façon hermétique sur la surface supérieure du pointeau (53). 3 Un bloc filtre (42), muni d'un système de valve anti-retour (44), éventuellement à soupape ou à clapet_ comportant un ou plusieurs éléments filtrants (43), est fixé sur le corps de bouchon (40) et permet de filtrer l'air ambiant (Al) pénétrant dans la chambre d'admission (47) à travers au moins un évent ( 41) selon un processus semblable aux dispositifs précédents assurant ainsi, l'arrivée dans le flacon d'un air purifié (A2), à travers la chambre d'admission (48) et la valve anti- retour (44). 4 _ Un tube plongeur (56) aux parois souples dont la partie inférieure peut recueillir le produit jusqu'au fond du récipient et dont la partie supérieure est munie d'un système à soupape comportant un clapet souple et élastique (57) venant s'appuyer sur une partie plate (58) formant siège d'étanchéité et rendu solidaire du corps de bouchon (40) au niveau de sa partie (60). Ce clapet en matière élastique et souple peut être fixé dans un orifice de ce siège et maintenu par un ergot (59). _ 5 _ Un chapeau pelliculaire d'étanchéité (60), optionnel, comprenant une partie tubulaire (60e) coulissant sur le tube (56), une partie (60a) ayant la forme intérieure du flacon et coulissant sur sa surface intérieure et une partie pelliculaire (60b) constituée par une membrane souple et élastique reliant les parties (60a) et 60e). Ce chapeau dont la surface inférieure épouse étroitement la surface supérieure du produit est solidaire de cette surface et en suit les mouvements. Il isole le produit de l'air filtré (A2) ce qui renforce sa conservation et permet de maintenir la charge de produit dans la partie basse du flacon, quelle que soit la position de ce flacon, ce qui autorise son utilisation dans toutes les positions. _ 6 _ Un sur-bouchon (61) venant recouvrir la tête distributrice (51) et venant se fixer sur le corps de 35 bouchon (40). On peut voir (fig. 17) l'ensemble complet en état de fonctionnement, explicité par les figures (fig. 14) et (fig. 15). Lorsqu'on exerce une pression (P I) sur au moins une paroi du flacon cela se traduit par une pression (P3) à l'intérieur du flacon qui comprime l'air (A2) contenu dans le flacon et se transmet sur toutes les surfaces internes, en particulier sur le clapet de la soupape (44) qui s'appuie hermétiquement sur son siège de soupape et interdit la sortie, à travers le système filtrant (42), de cet air comprimé. Cet air comprimé appuie sur la surface du produit, directement ou par l'intermédiaire (fig. 17) de la membrane (60b) si le chapeau pelliculaire (60) a été mis en place. Sous l'effet de la pression interne (P3) le produit est admis dans le tube (56) soulève le clapet de la soupape (57) et pénètre dans une première chambre d'admission de produit ( 62) située dans le corps de bouchon, en dessous des parties (54) et 55). puis entre dans la seconde chambre (63) située à l'intérieur de la tête de distribution (51) après avoir traversé la partie vide (55) du support de pointeau (53). Après avoir rempli la seconde chambre d'admission (63), la poussée du produit soulève la partie supérieure élastique de la tête de distribution (51) qui, s'écartant du pointeau (53), libère l'orifice (52) permettant ainsi au produit (F2) de s'épancher à l'extérieur. Tant que la pression (P 1) est exercée. cela a pour effet d'appuyer sur la surface extérieure de la membrane (60b) en contact avec l'air (A2). Sous la pression (P3) cette membrane agit comme un piston et se déplace en direction du fond du récipient en repoussant le produit (F 1) qui trouve son exutoire en pénétrant dans le tube (56). Les parties (60a) et (60c) se déplacent elles aussi solidairement avec la membrane (60b), la partie (60a) coulissant contre les parois internes du flacon et la partie (60e) coulissant autour du tube (56). Le produit continue à sortir du flacon tant que l'utilisateur appuie sur le flacon. Dès que la pression (P 1) est interrompue, la pression (P3) disparaît puis est remplacée par une dépression interne crée par les forces de rappel de remise au repos des parois du flacon. Cette dépression stoppe la poussée du produit sur les parois de la tête de distribution (51) qui revient dans sa position de repos et obture hermétiquement l'orifice (52), stoppant ainsi l'émission de produit (F2). L'intérieur du flacon étant en dépression, l'air extérieur (A 1), qui se trouve à la pression atmosphérique, pénètre, par l'évent (41), dans la chambre d'admission (47), puis dans le bloc filtre (42), traverse les éléments filtrants (43) et arrive. purifié. dans la chambre d'admission (48). Sous l'effet de la pression atmosphérique, cet air filtré (A2) repousse le clapet de la soupape (44) et s'introduit dans le flacon de façon à remplacer le produit prélevé, en rééquilibrant les pressions internes et externes du flacon. Le dispositif est prêt pour une nouvelle utilisation. Si on veut arrêter les prélèvements et ranger le flacon, on place alors le sur-bouchon (61) qui renforcera la conservation du produit. En effet, ce sur-bouchon (61) est muni d'une réserve de produit (64) nettoyant et/ou stérilisant qui va stériliser la tête de distribution (51) et l'excédent de produit (F2) éventuellement resté sur la tête de distribution (51). Ce produit conservateur (64) est contenu dans un espace intérieur du sur-bouchon (61) aménagé entre les pièces intérieure souple (66) et extérieure (67) éventuellement dans une matière (65) absorbante élastique et poreuse (par exemple de la mousse de polyéthylène) . La partie supérieure de la pièce intérieure (66) est munie d'une ou plusieurs fentes formant des lèvres souples et élastiques (68) qui peuvent s'écarter sous une pression et laisser sortir du produit conservateur (64) et éventuellement de la matière absorbante élastique (65). Lorsque l'on ferme le flacon avec le sur-bouchon (61), éventuellement en le vissant au moyen d'un pas de vis (69) complémentaire du pas de vis (70) du corps de bouchon (40), la partie supérieure de la tête de distribution (51) vient appuyer sur les lèvres (68) qui s'écartent et compriment la matière élastique absorbante (65) qui libère ainsi du produit conservateur (64) qu'elle contient. Le mouvement d'enfoncement du sur-bouchon (61) se poursuivant. écarte de plus en plus les lèvres (68) ce qui laisse passer la partie élastique absorbante (65) formant ainsi une éponge (71) qui nettoie la partie supérieure de la tête de distribution (51) et en particulier les commissures de l'orifice (52). Ce genre de sur-bouchon dont la forme et les caractéristiques peuvent être adaptées à n'importe quelle tête de distribution de produit, peut équiper n'importe quel dispositif selon l'invention. Il apporte une sécurité de conservation supplémentaire car il nettoie et stérilise la tête de distribution, après un prélèvement et la maintient dans une atmosphère stérilisante. Le dispositif décrit figures (fig.13). (fig.14), (fig.17), est susceptible d'une amélioration avantageuse qui autorise la distribution fractionnée de produit (F2) en doses prédéterminées. Pour cela il suffit des dimensions adéquates et de construire la géométrie de la soupape ( 57). du corps de bouchon (40) et de la tête de distribution (51) de façon à ce que la distance entre la surface du siège de soupape (58) et la surface inférieure des parties (54) et 55) porteuses du pointeau (53) ait une valeur (d) prédéfinie, ces parties délimitant ainsi, avec leurs parties annexes, un volume (V) prédéterminé de la chambre d'admission (62). Pour que la dose de produit prélevé ait un volume sensiblement égal à (V) il suffit que la distance (d) soit inférieure à la course des parties supérieures périphériques de la soupape souple et élastique (57) qui alors viennent en appui sur la face inférieure de la partie (54) et obturent les orifices constitués par les parties vides (55). ce qui interrompt le passage du produit F1 de la chambre d'admission (62) vers la chambre d'admission (63). En effet. lorsque le produit (Fl) remonte le tube (56) sous l'effet de la pression (P3), il écarte la soupape (57) de son siège (58) et soulève ses parties périphériques et éventuellement la totalité de la soupape (57) selon l'élasticité de l'ergot (59) et la force de la pression (P3). II est alors possible de déterminer une distance (d) et une géométrie adéquate de la soupape (57) et de l'ergot (58) pour que le soulèvement de tout ou partie de la soupape vienne en appui sur la surface inférieure de la partie (54) et obstrue les orifices (55). Dans les dispositifs précédents nous avons surtout décrit des systèmes de valve munis d'une soupape ou 35 d'un clapet souple, cela ne constitue pas une limitation des dispositifs selon l'invention car tout système de valve anti-retour peut être utilisé. selon le contexte. On peut, en particulier, utiliser (fig.16) un système de valve à bille (72) qui peut s'insérer facilement dans tout orifice pour permettre le passage unilatéral d'un fluide. Ce système de valve (72), composé d'un corps de valve (73), d'une bille (74) maintenue en appui hermétique contre un orifice (75) par des ergots élastiques (76) se prête particulièrement bien à la miniaturisation et peut faire l'objet (fig.18) d'une réalisation très simple et très intéressante. Sous l'effet d'un fluide sous pression (F), la bille (74) repoussant les ergots élastiques (76) libère l'orifice (75), ce qui permet au fluide (F) de s'introduire dans l'orifice (75) puis de ressortir par l'orifice (77). Par contre la circulation dans l'autre sens est impossible, puisque l'orifice (75) est bouché par la bille (74). Il est à noter que selon l'utilisation et la géométrie des éléments, la valve (72) peut ne pas comporter d'ergots (76). On peut voir (fig.I8) un flacon aux parois souples et élastiques (38) pouvant être de faibles dimensions, équipé d'une valve à bille (72) insérée dans l'orifice central (78) d'un bloc filtre (42), disposant d'au moins une couche filtrante (43). Ce dispositif (fig.18) pouffait comporter une deuxième valve à bille pour permettre l'entrée d'air et interdire sa sortie, mais dans de nombreux cas le bloc filtre (42) peut en être démuni. En effet, il est possible de choisir la couche filtrante (43a). directement en contact avec le produit, de façon à ce qu'elle soit imperméable à ce produit mais perméable à l'air. On peut par exemple, utiliser un tissu de Téflon ou de silicone étroitement tissé. Dans ce cas, lorsqu'une pression (Pl) est exercée sur au moins une paroi du récipient (38). la pression (P2) crée à l'intérieur du flacon repousse le produit contre la bille (74) et la couche filtrante (43a). Le produit (F1) peut alors passer à travers la valve (72) et sortir en (F2) mais ne peut traverser la couche filtrante (43a), imperméable à ce produit. Lorsqu'on relâche la pression (PI). la pression (P2) est alors remplacée par une dépression sous l'effet des forces de rappel des parois revenant dans leur position de repos, ce qui permet à l'air ambiant (Al) de pénétrer dans le corps de filtre (72) et de se purifier en traversant les diverses couches filtrantes (43), y compris la couche (43a) qui est perméable à l'air. L'air purifié (A2) peut alors pénétrer dans le flacon et remplacer le volume de produit prélevé. Ce dispositif, particulièrement simple et facile à miniaturiser, est susceptible de nombreuses miniaturisations. Il peut être utilisé en cosmétique pour conserver des parfums ou en pharmacie pour contenir et conserver des médicaments utilisables en faibles doses. On utilise, par exemple en ophtalmologie, des produits ayant une posologie de seulement quelques gouttes par jour, très sensibles aux germes et aux polluants ambiants. Ces produits, une fois le flacon ouvert ont une durée de vie très limitée ce qui entraîne un gaspillage important ou l'adjonction d'un conservateur pouvant avoir des effets secondaires nocifs. Pour pallier à ce problème, on utilise des récipients à usage unique, non réutilisables et ne contenant qu'une seule dose, ce qui entraîne encore plus de gaspillage et augmente la quantité de déchets rejetés dans l'environnement ou ramassés par les services de collecte et ou de recyclage. Le dispositif selon l'invention constitue une réponse adéquate à ce problème. Il est à noter que ce dispositif simplifié peut lui aussi être doté d'un sur-bouchon nettoyant et stérilisateur, ce qui autorise une conservation de très longue durée, malgré un prélèvement fréquent de faibles quantités de produit. Un tel dispositif, (fig.19) particulièrement bien adapté aux collyres et médicaments liquides pris en gouttes, est constitué d'un flacon (38) équipé d'un bloc filtre (42) muni de plusieurs couches filtrantes dont une couche (43a) directement en contact avec le produit, imperméable à ce produit mais perméable à l'air. Comme précédemment, un système de distribution à valve est inséré dans l'orifice central du bloc filtre (42) . Ce système à valve peut être un système quelconque, conforme à l'usage de l'art, par exemple à bille comme précédemment. Mais on peu aussi utiliser, à la place d'une bille, un pointeau mobile (79) de géométrie et dimensions adéquates. muni d'ergots souples et élastiques (80) qui. au repos, maintiennent sa surface inférieure en appui sur son siège et des ergots souples et élastiques (81) qui, en position penchée et sous l'action de la pression (P 1) exercée par l'utilisateur, viennent en butée contre la partie supérieure de la tête de distribution et limitent la course du pointeau. Ce système a l'avantage de permettre le passage facile du liquide et de forcer la sortie complète de chaque goutte. Ce dispositif est complété. comme les précédents, par un sur-bouchon (61), contenant un produit conservateur (64) de façon à maintenir stérile la tête de distribution pendant les périodes de non utilisation
The method for storing materials uses containers (1) fitted with a filter (7) on a vent pipe (6). This removes impurities from atmospheric air entering the container to replace material taken from it. An independent claim is included for containers for sue in the method.
1) Procédé d'emmagasinage et de conservation d'un produit, dans un récipient ou une enceinte fermée, caractérisé en ce que l'air introduit dans l'enceinte, lors d'un prélèvement de produit, est de l'air ambiant préalablement filtré et débarrassé d'éléments indésirables par son passage à travers un dispositif filtrant dont est muni au moins une partie du récipient ou qui est associé à cette enceinte fermée de façon solidaire et permanente. 2) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un récipient (1) muni d'un orifice (2). équipé d'un système de fermeture (3) servant au remplissage du récipient, d'un orifice de sortie de produit (4), équipé d'un système de fermeture anti-retour (5) conforme à l'usage de l'art permettant la sortie du produit mais évitant son retour dans le récipient, éventuellement d'un deuxième système de fermeture anti-retour (5a), et d'un orifice d'entrée d'air (6), équipé d'un filtre (7) permettant l'entrée de l'air purifié de ses éléments indésirables. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'orifice d'entrée d'air est muni d'un système de fermeture anti-retour (8) conforme à l'usage de l'art qui autorise 15 l'entrée d'un air purifié mais interdit sa sortie et celle du produit. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les orifices de sortie de produit et d'entrée d'air ainsi que les systèmes anti-retour et le système filtrant pouvant être constitué de plusieurs éléments filtrants, sont intégrés dans un seul et même dispositif dont les formes et dimensions extérieures sont aptes à constituer un bouchon destiné à boucher l'orifice de remplissage d'un récipient au quel il est destiné: par exemple un flacon, une bouteille un bocal ou un quelconque autre conteneur de produit fluide, liquide. pâteux_ poudreux ou granuleux. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le dispositif (37) remplissant la fonction de bouchon est constitué d'un corps (21) dont les dimensions sont adaptées au bouchage de l'orifice de remplissage du récipient qu'il doit permettre de vider tout en préservant la conservation du produit contenu comprenant une chambre d'admission (22) du produit à prélever, au moins un système anti-retour de sortie de produit (24) permettant le passage du produit et se refermant après son passage, éventuellement une seconde chambre (25) et un bec verseur (26) permettant de guider la sortie du produit, ce bouchon comprenant aussi un bloc filtre (29) venant se loger dans un conduit d'entrée d'air entre la chambre d'admission d'air ambiant (30) et la chambre de réception d'air filtré (31) dans laquelle se trouve un système anti-retour (32) s'ouvrant au passage de l'air filtré et interdisant le passage du produit. ce bouchon pouvant comporter un orifice (33) qui permet le passage de l'air filtré dans le récipient et limite l'admission de produit dans la chambre de réception d'air filtré (31) et pouvant aussi comporter un couvercle pivotant (35) autour d'un point de fixation (36) le reliant au corps de bouchon (21). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système de fermeture anti-retour comporte une languette en matière plastique souple 9, venant s'appuyer sur un épaulement 12 aménagé entre la conduite de sortie 14 et la conduite d'émission 13 d'un orifice de sortie ou d'entrée, de façon à obturer cet orifice, cette languette étant munie d'une partie flexible 10 solidaire de la paroi 11 de cet orifice qui lui autorise un mouvement de rotation qui l'éloigne de sa position d'appui et permet de dégager une ouverture permettant la sortie du produit contenu dans le récipient ou l'entrée de l'air avant ou après son passage dans le filtre. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système de fermeture anti-retour comporte une pastille en matière souple et élastique (15) venant en appui de façon hermétique sur un siège d'étanchéité (18), munie d'un ou de plusieurs ergots de fixation (16) venant se loger dans une ouverture (17) située dans le siège de clapet (18) et,éventuellement, maintenue par un bossage (16a). 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système de fermeture anti-retour est un système à bille composé d'un corps de valve (73). d'une bille (74) pouvant boucher un orifice (75) éventuellement maintenue en appui hermétique contre cet orifice par des ergots élastiques (76). 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps de bouchon (40) destiné à être fixé sur un récipient (38), éventuellement par visage au moyen d'un filetage (40.a), est équipée d'au moins un évent (41) d'entrée d'air extérieur (Al), d'un bloc filtre (42), composé d'au moins une couche de matière filtrante (43) et d'une soupape (44) permettant l'entrée d'air purifié (A2) mais interdisant sa sortie ainsi que celle du produit; ce bouchon étant muni d'une tête (45) de distribution de produit fluide, liquide. pâteux ou pulvérulent (F l), dont l'orifice de sortie, souple et élastique, normalement fermé, s'ouvre sous la pression du produit, induite par la pression (P1) que l'utilisateur exerce directement ou indirectement. sur au moins une paroi du récipient (38) lorsqu'il est penché ou retourné, cette tête de distribution (45) fabriquée en matière souple et élastique, solidaire du corps de bouchon (40), disposant d'un bec de distribution (46) se terminant par des lèvres (49), avant une section interne nulle au repos mais s'ouvrant pour laisser passer le produit (F2), sous l'action de l'utilisateur, pour former, dans le cas où le produit est pâteux. un cordon de produit dont la section peut avoir un effet décoratif. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le récipient (38) est muni d'un corps de bouchon (40) sur lequel vient se fixer une tête de distribution (51) dont la partie supérieure souple et élastique comporte un orifice (52) de sortie du produit: ce corps de bouchon comportant un pointeau (53) venant obturer l'orifice (52) en position normale de repos, ce pointeau étant solidaire du corps de bouchon par un support de pointeau constitué par des parties pleines (54) dans lesquelles sont aménagées des parties vides (55) formant des orifices permettant le passage du produit qui, sous la pression (P1) exercée par l'utilisateur, sort de la tête de distribution par l'orifice (52), après avoir soulevé la partie supérieure de la tête (51) et l'avoir écartée du pointeau qui en bouchait l'orifice (52): ce corps de bouchon étant équipé d'un un évent (41) débouchant dans une chambre d'admission (47) du bloc filtre (42) comportant un ou plusieurs éléments filtrants (43) donnant sur une chambre d'admission (48) munie d'un système de valve anti-retour (44). 11) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un tube plongeur (56) aux parois souples dont la partie inférieure peut recueillir le produit jusqu'au fond du récipient et dont la partie supérieure est munie d'un système à soupape comportant un clapet souple et élastique (57) venant s'appuyer sur une partie plate (58) formant siège d'étanchéité et rendu solidaire du corps de bouchon (40) au niveau de sa partie (60), ce clapet en matière élastique et souple pouvant être fixé dans un orifice de ce siège et maintenu par un ergot (59), ce système de soupape ainsi que la tête de distribution (51) et le corps de bouchon (40) pouvant avoir des dimensions et une géométrie telle que la distance entre la surface du siège de soupape (58) et la surface inférieure des parties (54) et 55) porteuses du pointeau (53) ait une valeur (d) prédéfinie, ces parties délimitant ainsi, avec leurs parties annexes, un volume (V) prédéterminé de la chambre d'admission (62) de telle façon que la distance (d) soit inférieure à la course des parties supérieures périphériques de la soupape souple et élastique (57) venant en appui sur la face inférieure de la partie (54) et obturant les orifices constitués par les parties vides (55). 12) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un chapeau pelliculaire d'étanchéité (60) comprenant une partie tubulaire (60c) coulissant sur le tube (56), une partie (60a) ayant la forme intérieure du flacon et coulissant sur sa surface intérieure et une partie pelliculaire (60b) constituée par une membrane souple et élastique reliant les parties (60a) et 60e). 13) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes. caractérisé en ce qu'il est constitué d'un flacon aux parois souples et élastiques (38) pouvant être de faibles dimensions, équipé d'un bloc filtre (42), disposant d'au moins une couche filtrante (43), dans lequel est inséré une valve à bille (72), ce dispositif pouvant comporter une deuxième valve à bille pour permettre l'entrée d'air et interdire sa sortie ou pouvant comporter une couche filtrante (43a), directement en contact avec le produit, imperméable à ce produit mais perméable à l'air, par exemple en tissu de Téflon ou de silicone étroitement tissé. 14) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un flacon (38) équipé d'un bloc filtre (42) muni de plusieurs couches filtrantes dont une couche (43a) directement en contact avec le produit, imperméable à ce produit mais perméable à l'air et d'un système de distribution à valve inséré dans l'orifice central du bloc filtre (42), ce système à valve étant muni d'un pointeau mobile (79) de géométrie et dimensions adéquates, muni d'ergots souples et élastiques (80) qui. au repos, maintiennent sa surface inférieure en appui sur son siège, et des ergots souples et élastiques (81) qui sous l'action de la pression (P1) exercée par l'utilisateur viennent en butée contre la partie supérieure de la tête de distribution et limitent la course du pointeau, ce dispositif pouvant être complété par un sur-bouchon (61). contenant un produit conservateur (64). 1.8 15) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes. caractérisé en ce qu'il est équipé d'un sur-bouchon (61) muni d'une réserve de produit (64) nettoyant et/ou stérilisant contenu dans un espace intérieur du sur-bouchon (61) aménagé entre les pièces intérieure souple (66) et extérieure (67) éventuellement dans une matière (65) absorbante élastique et poreuse la partie supérieure de la pièce intérieure (66) étant munie d'une ou plusieurs fentes formant des lèvres souples et élastiques (68) qui peuvent s'écarter sous une pression et laisser sortir du produit conservateur (64) et éventuellement de la matière absorbante élastique (65).
B
B65
B65D
B65D 81,B65D 39,B65D 47
B65D 81/24,B65D 39/00,B65D 47/06
FR2896740
A1
ELEMENT DE LIAISON ET DE COUVERTURE ENTRE LE DOSSIER DES SIEGES ET LE COFFRE ARRIERE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,803
et de couverture, destiné à être sier des sièges, en particulier d'un véhicule automobile, et la de fermeture similaire, fixe ou pivotant vers le haut, qui s'étend usuellement au dessus du coffre situé derrière ces sièges à l'intérieur de l'habitacle de ce véhicule, en vue d'assurer la continuité de l'ensemble et notamment fermer l'espace libre qui 15 subsiste entre ceux-ci. Dans de nombreux véhicules automobiles, les sièges précités sont susceptibles d'être déplacés sur des glissières ou moyens de coulissement analogues, vers l'avant ou l'arrière du véhicule 20 selon l'axe de son habitacle, pour améliorer le confort des utilisateurs de ces sièges, voire pour augmenter ou diminuer le volume disponible du coffre. Il en résulte que l'espace libre entre la 25 tablette de fermeture et la partie arrière du dossier des sièges varie selon la position de ces derniers ; de plus, le pivotement de la tablette, vers le haut dans l'habitacle, pour faciliter l'accès au coffre, peut aussi modifier la distance 30 entre le bord de cette tablette voisine du dossier et ces derniers. Ces considérations démontrent donc l'intérêt d'un élément de recouvrement adaptable, propre à fermer en toutes circonstances cet espace pour éviter notamment que des objets quelconques ne 35 tombent de façon inconsidérée derrière ces sièges, dans la zone du coffre. 10 La présente invention est relative à un élément de liaison monté entre le dos des sièges arrieres tablette ou organe plus généralement On connaît déjà des solutions pour réaliser un tel élément de recouvrement de l'espace libre en question, consistant en particulier en une toile ou analogue, dont la lisière comporte des moyens d'accrochage sur le dossier des sièges et dont la partie courante s'enroule sur un mécanisme du genre dévidoir à ressort qui délivre la longueur de toile nécessaire, adaptée à la largeur de l'espace à recouvrir. Toutefois, ces éléments, tels que décrits notamment dans le brevet allemand 43 13 855, également dans le brevet japonais 60 234.048, sont complexes dans leur structure, exigent des mécanismes d'actionnement coûteux et dont la mise en oeuvre n'est pas très commode. La présente invention concerne un élément de liaison et de recouvrement qui pallie ces inconvénients. A cet effet, l'élément de liaison considéré, entre le dossier des sièges arrière et une tablette pivotante de recouvrement montée a la partie supérieure du coffre dans l'habitacle d'un véhicule automobile, cet élément de liaison se présentant sous la forme d'un textile souple dont la lisière qui s'étend selon un de ses bords comporte des moyens d'accrochage au dossier et dont le bord opposé est solidarisé de la tablette, ce textile assurant la fermeture de l'espace libre entre les sièges et la tablette dont la largeur varie selon le positionnement variable de cette tablette et de ces sièges dans l'axe de l'habitacle, se caractérise en ce qu'il présente une structure élastique extensible de manière à accommoder en permanence la variation de la largeur de cet espace. De préférence, le textile à structure élastique extensible est constitué par une toile tissée dont les fils de chaîne et/ou de trame sont constitués en en partie au moins d'un matériau élastique du genre élasthanne ou similaire. Dans un mode de réalisation préféré, le textile comporte de l'ordre de 93% de polyester et 7 % d'un polyuréthane. De préférence également, le textile à structure élastique extensible passe sur le dessus d'une barre rigide de guidage s'étendant transversalement dans l'habitacle, disposée sous et fixée à la tablette de fermeture. Dans un mode de réalisation particulier, le bord du textile de recouvrement à structure élastique extensible, opposé à la lisière liée au dossier des sièges, est solidarisé de la partie de la tablette la plus éloignée de ce dossier. En variante, le bord du textile de recouvrement à structure élastique extensible, opposé à la lisière liée au dossier des sièges, est solidarisé de la partie médiane de la tablette et s'enroule en permanence sur une tige transversale de renvoi vers le dossier, propre à ajuster la tension de ce textile selon la dimension transversale de la tablette. D'autres caractéristiques d'un élément de liaison et de couverture entre le dossier des sièges et le coffre arrière d'un véhicule automobile, établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence au dessin annexé, sur lequel . -La Figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale de la partie arrière de l'habitacle d'un véhicule automobile comportant un élément de liaison conforme à l'invention. - Les Figures 2 et 3 sont des vues en perspective illustrant la position variable des sièges arrière du véhicule vis-à-vis de la tablette de fermeture du coffre arrière. - La Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3, dans laquelle la tablette de fermeture est représentée en position soulevée. - Les Figures 5 et 6 sont des vues schématiques en coupe, illustrant deux variantes pour le montage 10 de l'élément de liaison selon l'invention. Sur la Figure 1, la référence 1 désigne schématiquement la partie arrière de l'habitacle 2 d'un véhicule automobile, comportant des sièges 3 dont seul le dossier 4 est plus particulièrement 15 représenté, la zone délimitée dans l'habitacle derrière ces sièges formant, comme il est usuel, le coffre 5 du véhicule. Le dessus du coffre 5 est généralement fermé par une tablette 6, dont le montage vis-à-vis de 20 l'habitacle met en oeuvre des moyens permettant de relever cette tablette pour faciliter l'accès par l'arrière de l'habitacle à l'intérieur de ce coffre. Ces moyens, en eux-mêmes classiques, utilisant par exemple des tourillons de pivotement de la tablette 25 coopérant avec les côtés de l'habitacle, ne sont pas décrits ici, n'important pas directement à l'invention. Le dossier 4 des sièges 3 comporte des moyens de fixation 7 appropriés avec la lisière ou le bord 30 d'un élément souple 8 assurant la liaison avec l'extrémité 9 la plus proche de la tablette de fermeture 6, cet élément souple 8 se prolongeant avantageusement sous la tablette pour être réuni à l'extrémité opposée 10 de celle-ci. 35 Conformément à l'invention, l'élément souple 8 assurant la liaison entre le dossier 4 des sièges arrière et la tablette de fermeture 6, est réalisé au moyen d'un textile extensible présentant une structure suffisamment élastique pour lui permettre en toutes circonstances d'accommoder les variations de la distance qui sépare la tablette des sièges arrière, en particulier lorsque ces sièges sont déplacés à l'intérieur de l'habitacle 2 vers l'avant ou vers l'arrière, selon le sens de la flèche 11 (Figure 1) ou encore lorsque la tablette subit un basculement relatif par rapport au siège pour faciliter l'accès au coffre 5. Les Figures 2 à 4 illustrent les différentes configurations possibles, avec les deux sièges arrière disposés sur le même plan (Figure 2), avec l'un des sièges décalé par rapport à l'autre dans la direction de l'axe du véhicule (Figure 3) ou encore avec la tablette 6 en position relevée. Le textile qui forme l'élément souple 8 est avantageusement constitué par une toile tissée dont les fils de chaîne et/ou de trame présentent une élasticité appropriée. Dans un mode de réalisation préféré, ce textile est formé de polyester à 93% et d'un polyuréthanne du genre élasthanne pour 7%. Selon le cas, ce textile peut être précontraint lorsque le dossier 4 des sièges est au plus près du bord 9 de la tablette 6, ou bien être étiré sur la longueur nécessaire lorsque la distance correspondante s'accroît, ce textile assurant en toutes circonstances la fermeture de l'espace correspondant au-dessus du coffre en évitant la chute intempestive d'objets quelconques à travers cet espace. Les Figures 5 et 6 illustrent deux modes de réalisation particuliers des moyens mis en oeuvre pour assurer la liaison entre le dossier 4 des sièges arrière et la tablette de fermeture 6. Dans l'exemple schématiquement représenté sur la Figure 5, la lisière d'extrémité du textile extensible 8 est en permanence fixée par les moyens d'accrochage 7 à l'arrière du dossier 4, par exemple par un crochet ou similaire, ce textile s'étendant sous et parallèlement à la tablette 6, en direction de l'extrémité la plus éloignée 10 de cette dernière. La lisière opposée du textile extensible est fixée sous la tablette par une barre d'appui 15. En outre, sous la tablette 6 est prévue une autre barre 12 de guidage et de maintien du textile lors des mouvements relatifs des sièges et de la tablette, le textile glissant sur elle lorsqu'il s'étire ou se rétracte. Dans la variante représentée sur la Figure 6, le textile extensible 8 toujours fixé par ses moyens 7 au dossier 4 du siège, après guidage comme précédemment sur la barre 12, s'enroule sur une tige transversale 13 de renvoi prévue au voisinage de l'extrémité opposée 10 de la tablette et revient s'immobiliser sous cette dernière au moyen d'une barre de liaison 14, ce montage permettant en permanence d'assurer une tension convenable sur le textile. On met ainsi en oeuvre, quelle que soit la variante retenue, un élément de liaison et de couverture extensible, simple et peu coûteux, qui permet en toutes circonstances d'occulter la zone du coffre indépendamment de la position des sièges dans l'habitacle, tout en permettant à chaque instant, un accès aisé à ce coffre par relèvement de la tablette, le textile formant cet élément de liaison restant en permanence tendu entre ses points de fixation, respectivement sur le dossier du siège et sur la tablette. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits et représentés sur les dessins annexes ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes entrant dans le champ des revendications ci-après
Elément de liaison et de couverture entre le dossier (4) des sièges arrière (3) et une tablette pivotante de recouvrement (6) montée à la partie supérieure du coffre (5) dans l'habitacle (2) d'un véhicule automobile, cet élément de liaison (8) se présentant sous la forme d'un textile souple dont la lisière qui s'étend selon un de ses bords comporte des moyens d'accrochage (7) au dossier (4) et dont le bord opposé est solidarisé de la tablette (6), ce textile assurant la fermeture de l'espace libre entre les sièges et la tablette dont la largeur varie selon le positionnement variable de cette tablette et de ces sièges dans l'axe de l'habitacle, caractérisé en ce qu'il présente une structure élastique extensible de manière à accommoder en permanence la variation de la largeur de cet espace.
1 - Elément de liaison et de couverture entre le dossier (4) des sièges arrière (3) et une tablette pivotante de recouvrement (6) montée à la partie supérieure du coffre (5) dans l'habitacle (2) d'un véhicule automobile, cet élément de liaison (8) se présentant sous la forme d'un textile souple dont la lisière qui s'étend selon un de ses bords comporte des moyens d'accrochage (7) au dossier (4) et dont le bord opposé est solidarisé de la tablette (6), ce textile assurant la fermeture de l'espace libre entre les sièges et la tablette dont la largeur varie selon le positionnement variable de cette tablette et de ces sièges dans l'axe de l'habitacle, caractérisé en ce qu'il présente une structure élastique extensible de manière à accommoder en permanence la variation de la largeur de cet espace. 2 - Elément de liaison selon la 1, caractérisé en ce que le textile à structure élastique extensible (8) est constitué par une toile tissée dont les fils de chaîne et/ou de trame sont constitués en tout ou en partie d'un matériau du genre élasthanne ou similaire. 3 - Elément de liaison selon la 2, caractérisé en ce que le textile comporte de l'ordre de 93% de polyester et 7 % d'un polyuréthane. 4 - Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le textile à structure élastique extensible (8) passe sur le dessus d'une barre rigide de guidage (12) s'étendant transversalement dans l'habitacle, disposée sous et fixée à la tablette de fermeture (6). 5 - Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le bord du textile de recouvrement à structure élastique extensible (8), opposé à la lisière liée au dossier des sièges, est solidarisé de la partie (10) de la tablette (6) la plus éloignée de ce dossier. 6 - Elément de liaison selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le bord du textile de recouvrement à structure élastique extensible (8), opposé à la lisière liée au dossier (4) des sièges, est solidarisé de la partie médiane (14) de la tablette (6) et s'enroule en permanence sur une tige transversale (13) de renvoi vers le dossier, propre à ajuster la tension de ce textile.
B
B60
B60R,B60N
B60R 5,B60N 2
B60R 5/04,B60N 2/90
FR2890391
A1
UTILISATION D'UN DERIVE DE PIPERAZINE COMME AGENT POUR INDUIRE ET/OU STIMULER LA POUSSE DES FIBRES KERATINIQUES ET/OU FREINER LEUR CHUTE
20,070,309
(Z)n B (I) 2890391 1 La présente invention se rapporte à l'utilisation d'un dérivé de pipérazine de formule particulière dans une composition de soin ou de maquillage des fibres kératiniques humaines, à application topique, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute. Elle se rapporte également à un procédé de traitement cosmétique, destiné à stimuler la croissance des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute. Plus spécialement, l'invention a trait à l'utilisation d'une quantité efficace d'un dérivé de pipérazine de formule particulière dans une composition de soin ou de maquillage des 15 cheveux ou des cils, destinée à augmenter leur densité et/ou améliorer leur aspect. La croissance des cheveux et leur renouvellement sont principalement déterminés par l'activité des follicules pileux et de leur environnement matriciel. Leur activité est cyclique et comporte essentiellement trois phases à savoir la phase anagène, la phase catagène et la phase télogène. A la phase anagène (phase active ou de croissance), qui dure plusieurs années et au cours de laquelle les cheveux s'allongent, succède une phase catagène très courte et transitoire qui dure quelques semaines. Au cours de cette phase, le cheveu subit une évolution, le follicule s'atrophie et son implantation dermique apparaît de plus en plus haute. La phase terminale ou phase télogène, qui dure quelques mois, correspond à une phase de repos du follicule et le cheveu finit par tomber. A la fin de cette période de 30 repos, un nouveau follicule est régénéré, sur place, et un autre cycle recommence. La chevelure se renouvelle donc en permanence et sur les 150 000 cheveux environ que comporte une chevelure, 10% environ sont au repos et seront remplacés en quelques mois. La chute ou perte naturelle des cheveux peut être estimée, en moyenne, à quelques cent cheveux par jour pour un état physiologique normal. Ce processus de renouvellement physique permanent subit une évolution naturelle au cours du vieillissement, les cheveux deviennent plus fins et leurs cycles plus courts. A l'âge adulte, le système vasculaire de la peau est parachevé et ne se modifie plus sauf au niveau des follicules pileux où il subit d'importantes variations à chaque cycle pilaire. Les follicules pileux sont en effet une structure cutanée richement innervée et très vascularisée. Le phénomène de développement de la microcirculation des follicules pileux est appelé angiogénèse. Au début de chaque phase anagène, il est nécessaire de développer une forte activation de l'angiogénèse afin de re-développer le microréseau vasculaire périfolliculaire. L'involution de ce microréseau et la disparition des capillaires sanguins de la papille dermique vont de pair avec le changement de phase et le passage en phase catagène. A ce stade, les microvaisseaux sanguins collapsent et disparaissent. Parallèlement, dans les zones alopéciques, une fibrose périfolliculaire s'installe, les follicules se miniaturisent cycle après cycle et progressivement, la vascularisation spécifique des bulbes s'amoindrie. Le phénomène d'angiogénèse observé au cours de la phase anagène dépend de nombreux facteurs trophiques, de cytokines ou d'autres molécules biologiquement actives apportées par la circulation sanguine ou localement produites en particulier par les fibroblastes de la papille dermique ou les kératinocytes du bulbe capillaire. Parmi ces facteurs trophiques on peut citer le facteur de croissance des cellules endothéliales (appelé également vascular endothelial growth factor (VEGF) en terminologie anglo-saxonne). Ce facteur est essentiel pour l'angiogénèse et augmente la perméabilité vasculaire. Des études ont montré que l'expression de ce facteur était augmentée au cours de la phase anagène du cycle pilaire. Ainsi, ce facteur contribue au maintien d'une microvascularisation fonctionnelle autour du follicule pileux, et notamment de la base du bulbe et de la papille dermique, ainsi qu'à l'apport de nutriments nécessaires à la bonne croissance du cheveu. La microcirculation périfolliculaire joue donc un rôle primordial dans le processus de croissance pilaire en apportant les facteurs et les nutriments nécessaires à la 20 croissance de ce follicule. La chute des cheveux peut être fortement accentuée et les cycles de renouvellement des follicules peuvent être fortement perturbés dans certaines dermatoses du cuir chevelu à caractéristique inflammatoire, telles que par exemple le psoriasis ou les dermatites séborrhéiques. D'autres causes peuvent entraîner une perte importante, temporaire ou définitive, des cheveux. Il peut s'agir de chute et d'altération des cheveux au décours d'une grossesse (post partum), au cours d'états de dénutrition ou malnutrition, de stress physiologique, de déséquilibres alimentaires ou encore au cours d'états d'asthénie ou de dysfonctionnement hormonal comme cela peut être le cas au cours ou au décours de la ménopause. Il peut également s'agir de chute ou d'altérations des cheveux en relation avec des phénomènes saisonniers. II peut s'agir également d'une alopécie, qui est essentiellement due à une perturbation du renouvellement capillaire entraînant dans un premier temps l'accélération de la fréquence des cycles au détriment de la qualité des cheveux, puis de leur quantité. Il se produit alors un appauvrissement progressif de la chevelure et une miniaturisation progressive des cheveux, conjointement à un isolement des bulbes par une progression de l'épaisseur de la matrice collagénique périfolliculaire et de la gaine conjonctive externe. La revascularisation est donc rendue plus difficile cycle après cycle. Les cycles de croissance successifs aboutissent à des cheveux de plus en plus fins et de plus en plus courts, se transformant peu à peu en un duvet non pigmenté. Des zones sont touchées préférentiellement, notamment les golfes temporaux ou frontaux chez l'homme et, chez la femme, on constate une alopécie diffuse du vertex. De par le rôle primordial de la microcirculation périfolliculaire énoncé plus haut, tout défaut de cette dernière entraînera une diminution de l'apport des éléments nutritifs et gazeux (Oxygène notamment) nécessaires à la croissance pilaire conduisant à des troubles de la croissance du cheveu et la mise en place progressive d'une alopécie. Le terme alopécie recouvre aussi toute une famille d'atteintes du follicule pileux ayant pour conséquence finale la perte définitive, partielle ou générale des cheveux. Il s'agit 2890391 3 plus particulièrement de l'alopécie androgénique. Dans un nombre important de cas, la chute précoce des cheveux survient chez des sujets prédisposés génétiquement, il s'agit alors d'alopécie andro-chrono-génétique; cette forme d'alopécie concerne notamment les hommes. Dans certaines dermatoses du cuir chevelu à caractéristique inflammatoire, telles que par exemple le psoriasis ou les dermatites séborrhéiques, la chute des cheveux peut être fortement accentuée ou entraîner des cycles des follicules fortement perturbés. De façon générale, tout facteur entraînant une augmentation de l'apport sanguin au niveau du follicule pileux soit en activant l'angiogénèse, soit en s'opposant à sa régression, soit encore en agissant sur les microvaisseaux pour limiter leur constriction, aura un effet bénéfique sur l'apport énergétique nécessaire à la bonne croissance de ce même follicule. On recherche depuis de nombreuses années, dans l'industrie cosmétique ou pharmaceutique, des compositions permettant de supprimer ou de réduire l'alopécie, et notamment d'induire ou de stimuler la croissance des cheveux ou de diminuer leur chute. L'une des voies explorées est justement le maintien de la vascularisation autour du follicule pileux. Ainsi, un des composés connu pour maintenir la vascularisation périfolliculaire est le vérapamil, qui est un antagoniste puissant des canaux calciques de type L. Le vérapamil et d'autres antagonistes de canaux calciques comme le diltiazem et la nifédipine sont décrits comme étant actifs dans le traitement de la chute des cheveux, en particulier par leurs effets sur la microcirculation (voir les documents de Shiseido JP88/062680 et de Coppe J. BE/89/000305). En outre, il existe des documents décrivant l'utilisation de donneurs de NO (monoxyde d'azote) pour application sur le cuir chevelu, pour stimuler la croissance de cheveux en agissant sur la microcirculation du cuir chevelu. Ainsi, le document brevet de Proctor (EP 0327263) décrit l'utilisation de composés producteurs du radical NO, en association avec des agents réducteurs, des anti-oxydants et avec des piégeurs de radical hydroxyle. Un autre document brevet de E. Fosse) (WO 99/13717) décrit l'utilisation de l'arginine et de ses dérivés, comme substrat de NOsynthase, pour la formation in vivo de NO et leur utilisation (entre autre) dans le traitement de l'alopécie. Un autre document brevet de Shiseido (JP-A-07316023) décrit également l'utilisation de l'arginine et de ses dérivés dans le traitement de l'alopécie. Ces substances connues présentent des effets indésirables. En particulier, elles présentent des activités multiples, pouvant perturber l'équilibre ionique et physiologique des cellules cutanées. Autrement dit, leur activité multiple rend difficile leur contrôle d'action sur les cellules. En particulier, le but de la présente invention est de proposer des composés ayant une activité anticalcique tout en offrant une biodisponibilité améliorée par rapport à d'autres agents inhibiteurs calciques connus. La demanderesse a trouvé de manière surprenante que des dérivés de pipérazine de formule (I) particulière que l'on définira plus loin étaient des inhibiteurs de canaux calcium (ou de flux calcique) comme le vérapamil ou I'alvérine et permettaient de remédier aux inconvénients ci- dessus. Ces dérivés de pipérazine présentent, entre autres, une activité locale, spécifique. Ils assurent une revascularisation du follicule pileux, de sa région périphérique et/ou du cheveu après chaque cycle de croissance. Ces dérivés de pipérazine sont d'une façon surprenante dotés d'une activité favorable à l'amélioration de la densité des fibres kératiniques humaines. Ainsi, ces composés ont un effet bénéfique sur la pousse des cheveux humains mais aussi sur la pousse des cils et de certains poils humains. Ces dérivés de pipérazine sont d'une façon surprenante dotés d'une biodisponibilité 10 améliorée par rapport aux agents anticalciques connus de structure proche comme la cinnarizine et la flunazirine. La présente invention a donc pour objet l'utilisation notamment cosmétique, comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines notamment les cils et les cheveux et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité, des dérivés de pipérazine de formule (I) particulière La présente invention a donc pour objet l'utilisation notamment cosmétique, comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines notamment les cils et les cheveux et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité, d'une quantité efficace d'au moins un composé choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR1R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR1R2 ou un groupe 3o NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR1R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR1R2, un groupe NR1COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2- C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en (Z)n A C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct 10 d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. Dans la formule (I), les groupes alkyle peuvent notamment être choisis, selon le cas, parmi les groupes: méthyle, éthyle, n-propyle, isopropyle, n-butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, hexyle, heptyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle, dodécyle, myristyle, et palmityle. En outre, dans le contexte de cette demande, on entend par "alkenyle" des radicaux pouvant comprendre une ou plusieurs doubles liaisons, conjuguées ou non. Ils peuvent notamment être choisis, selon le cas, parmi les groupes: vinyle, allyle, butényle ou pentényle. Enfin, des exemples de radicaux cycloalkyle sont les radicaux cyclobutyle, cyclopentyle et cyclohexyle. Par "substitués", on entend des radicaux, en particulier alkyle, qui peuvent être substitués par des groupements latéraux ou par des groupements situés à l'extrémité de la chaîne desdits radicaux. Ainsi, on entend notamment par "radical alkyle substitué par un radical phényle" des radicaux autrement désignés par "aralkyle". Comme sels du composé de formule (I), on peut citer les sels obtenus par addition du composé de formule (I) avec un acide inorganique, choisi notamment parmi les acides chlorhydrique, sulfurique et phosphorique, ou avec un acide organique, choisi en particulier parmi les acides acétique, propionique, succinique, fumarique, lactique, glycolique, citrique et tartrique. De préférence, le dérivé de pipérazine selon l'invention est tel que: lorsque B est un atome d'hydrogène, alors A est distinct d'un groupe phényle éventuellement substitué. En outre, selon une forme d'exécution avantageuse de l'invention, chacun des groupes Z désigne indépendamment un groupe choisi parmi: un atome de fluor, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe NR,COR2, un groupe COOR1 ou un groupe CF3. Plus préférentiellement, Z désigne un groupe OR1 ou un groupe COOR1, de préférence un groupe OR1. Selon une forme d'exécution préférée, R, et R2 désignent alors indépendamment: un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, de préférence un radical méthyle ou éthyle. En variante, le dérivé de pipérazine selon l'invention est tel que n = 0. En outre, selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, A désigne: 50 - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C8 ou ramifié en C3-C8, - un radical alkényle linéaire en C2-C8 ou ramifié en C3-C8, - un radical cycloalkyle en C3-C8, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: un radical oxo, un groupe CN, un groupe OR,, un groupe NR,R2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis dans la formule (I), ou - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis dans la formule (I). Mieux, on préfère que A désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, éventuellement substitué par au moins un groupe choisi parmi: un groupe cyano, un radical oxo, un groupe OR,, ou un radical phényle, où R, désigne de préférence un atome d'hydrogène ou peut désigner un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 tel qu'un radical méthyle. Par ailleurs, les dérivés de pipérazine préférés selon l'invention sont tels que B désigne un atome d'hydrogène; un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou en C3-C6 ramifié ; un groupe NR,R2; un groupe COR, ; ou un groupe OR,, où R, désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1C6, linéaire ou en C3-C6 ramifié, éventuellement substitué par un radical phényle. Mieux, B désigne un atome d'hydrogène, un groupe OR, ou un groupe COR, où R, désigne un radical alkyle linéaire en C1-C6 linéaire ou ramifié en C3C6, éventuellement substitué par un radical phényle. Des dérivés de pipérazine préférés pour une utilisation dans la présente invention sont listés dans le Tableau 1 ci-après. Ce Tableau indique également les valeurs de poids moléculaire et de cLogP des composés selon l'invention. La valeur de cLogP peut être calculée comme décrit dans Advanced Chemistry Development (ACD/Labs) Software Solaris V4.67. Dans le cadre de ses recherches sur la biodisponibilité des composés cosmétiques, la Demanderesse a en effet démontré que pour traverser le stratum corneum, qui est la couche superficielle de la peau, les composés cosmétiques et en particulier des composés ionisables comme les pipérazines devaient avoir un poids moléculaire inférieur à 400, et de préférence un poids moléculaire inférieur à 350, et/ou une valeur de cLogP (coefficient de partage octanol / eau calculé de préférence inférieur à 5 et si possible inférieur à 4. Comme il ressort du Tableau 1, les composés selon l'invention ont tous un poids moléculaire inférieur à 400 et/ou une valeur de cLogP inférieur à 5. Par comparaison, la cinnarizine et la flunarizine, qui sont deux anticalciques de référence ayant une structure proche des composés selon l'invention, ont respectivement une valeur de cLogP de 6.0 et 6.3 et un poids moléculaire respectivement de 368 et 404. Ainsi, les composés selon l'invention ont une meilleure biodisponibilité que les agents anti-calciques connus de structure proche. Exemples de dérivés de pipérazine selon l'invention TABLEAU 1 N RN NOM clogP PM composé 1 048203-82-3 Piperazine, 1-(3-phenyl-2propenyl)-4-(3- 4,5 320 phenylpropyl)- 2 056233-37-5 Piperazine, 1-(2phenylethyl)-4-(3- 4,0 308 phenylpropyl)- 3 067469-80-1 1Piperazineethanol, 4-(3-phenylpropyl)- 1,7 248 4 067514-13-0 1Piperazinepropanol, 4-(3-phenylpropyl)- 1,6 262 076087-26-8 Piperazine, 1ethyl-4-(3-phenylpropyl)- 2,5 232 6 076087-28-0 Piperazine, 1-(3phenylpropyl)-4-propyl- 3,1 246 7 076087-32-6 Piperazine, 1-butyl-4-(3phenylpropyl)- 3,6 260 8 076087-34-8 Piperazine, 1-(2-methylpropyl)-4-(33,4 260 phenylpropyl)- 9 076087-36-0 Piperazine, 1-pentyl-4-(3phenylpropyl)- 4,1 274 076087-38-2 Piperazine, 1-hexyl-4-(3-phenylpropyl)4,7 288 11 076087-40-6 Piperazine, 1-heptyl-4-(3-phenylpropyl)- 5,2 302 12 076087-44-0 Piperazine, 1-(3-phenylpropyl)-4-(2-propenyl)- 2,9 244 13 076087-46-2 Piperazine, 1-(2-butenyl)-4-(3-phenylpropyl)- 3,4 258 14 076087-54-2 Piperazine, 1,4-bis(3-phenylpropyl)- 4,6 322 076087-68-8 1Piperazineethanamine, N, N-diethyl-4-(3- 3,2 303 phenylpropyl)- 16 08207548-7 1-Propanone, 1-phenyl-3-[4-(3-phenylpropyl)- 3,7 336 1-piperazinyl]17 086621-39-8 Benzoic acid, 4-[2-[4-(3-phenylpropyl)-1- 4,5 380 piperazinyl]ethyl]-, ethyl ester 18 086621-53-6 Benzoic acid, 4-[2-[4-(3phenylpropyl)-1- 3,6 352 piperazinyl]ethyl]- 19 165377-43-5 Piperazine, 1[2-(3,4-dimethoxyphenyl)ethyl]-4- 3,7 368 (3-phenylpropyl)- 197451-51-7 Piperazine, 1-[2-(3,4-dimethoxyphenyl)ethyl]-4- 3,8 386 [3-(4fluorophenyl)propyl]- 21 200885-91-2 Piperazine, 1-(2-phenylpropyl)-4-(34,3 322 phenylpropyl)- 22 219659-23-1 Benzenamine, 2-[2-[4-(3phenylpropyl)-1- 2,7 323 piperazinyl]ethyl]- 23 219659-24-2 Benzenamine, 3-[2-[4-(3-phenylpropyl)-1- 2,7 323 piperazinyl]ethyl]- 24 219659-25-3 Benzenamine, 4-[2-[4-(3-phenylpropyl)-1- 2,7 323 piperazinyl]ethyl]219659-26-4 Piperazine, 1-[2-(2-methoxyphenyl)ethyl]-4-(3- 3,9 338 phenylpropyl)- 26 219659-27-5 Piperazine, 1-[2-(3-methoxyphenyl)ethyl]-4(3- 3,9 338 phenylpropyl)- 27 219659-28-6 Piperazine, 1-[2-(4methoxyphenyl)ethyl]-4-(3- 3,9 338 phenylpropyl)- 28 219659-40-2 1Piperazineethanamine, 4-(3-phenylpropyl)- 1,3 247 29 219659-41-3 1Piperazinepropanamine, 4-(3-phenylpropyl)- 1,7 261 219659-42-4 1Piperazinebutanamine, 4-(3-phenylpropyl)- 2,0 275 N RN NOM clogP PM composé 31 422575-11-9 1-Piperazinepropanamine, N-methyl-N-(2- 4,5 380 phenylethyl)-4-(3-phenylpropyl)- 32 425644-73-1 Phenol, 2-methoxy-4-[2-[4(3-phenylpropyl)-1- 2,9 354 piperazinyl]ethyl]- 33 652159-28-9 Phenol, 4[2-[4-[3-(4-fluorophenyl)propyl]-1- 3,0 372 piperazinyl]ethyl]-2-methoxy34 652159-29-0 Piperazine, 1-[2-(4-ethoxy-3-4,2 382 methoxyphenyl)ethyl]4-(3-phenylpropyl)- 652159-30-3 Piperazine, 1-[2-(4-ethoxy-3- 4,3 400 methoxyphenyl)ethyl]-4-[3-(4-fluorophenyl)propyl]- 36 690200-18-1 1Butanone, 1-(4-fluorophenyl)-4-[4-[3-(4- 4,1 398 methoxyphenyl)propyl]-1piperazinyl]- 37 703397-45-9 1-Piperazinepropanol, ^-phenyl-4-(3- 3,3 338 phenylpropyl)- 38 712261-46-6 Piperazine, 1-[2-(2,5-dimethoxyphenyl)ethyl] - 3,9 369 4-(3-phenylpropyl)- 39 732964-55-5 Piperazine, 1-[3-(3,4dimethoxyphenyl)propyl]- 4,8 397 4-(4-phenylbutyl)- 745775-91-1 Phenol, 4[3-[4-[2-(3,4-dimethoxyphenyl)ethyl]- 3,0 384 1-piperazinyl]propyl]- 41 759433-88-0 Piperazine, 1-[3-(3,4-dimethoxyphenyl)propyl]- 4,4 382 4-(3phenylpropyl)- 42 1-[4-(3-phenylpropyl)-piperazine-1-yl] octan-3- 4,2 330 one 43 1-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-l-yl] octan-3- 3,8 332 ol 44 Piperazine, 1-[2-(benzyloxy)ethyl]-4-(3- 3,8 338 phenylpropyl)-(2isopropyl-5-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1- 4,0 493 yl]-2-(3,4,5trimethoxyphenyl) pentane nitrile Parmi ces composés de formule (I), le composé (2-isopropyl-5-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl]-2-(3,4,5-tri methoxyphenyl) pentane nitrile (composé 45) de formule: o est nouveau en tant que tel et constitue un autre objet de l'invention. Les dérivés de pipérazine selon l'invention peuvent notamment être préparés selon le 10 schéma réactionnel suivant: (Z)n N (I) X=Br,I,CI, OTs, OMs par réaction de la 1-(3-phenylpropyl)-pipérazine (la) (1 éq.) préalablement solubilisée dans un solvant organique polaire (0,5 à 1M) tel que méthanol, éthanol, acétonitrile, DMF, DMSO, éventuellement additionné d'une base inorganique (1 à 5 éq.) tel que NaHCO3, Na2CO3, NaOH, KOH, avec le réactif (lb) (1 éq.). Le mélange est agité pendant une à dix heures, éventuellement chauffé jusqu'au reflux. La réaction est ensuite traitée et le produit purifié par des méthodes classiques. En variante, on peut remplacer le réactif (lb) par le réactif (Ic) : Les dérivés de pipérazine selon l'invention peuvent également être préparés comme 15 décrit par Zikolova, S. Sul. Trudova 1978, 10, 33-46 ou par Matecka, D. et al. J. Med. Chem. 1996, 32(24), 4704-4716. La quantité de dérivé de pipérazine utilisable selon l'invention est bien entendu fonction de l'effet recherché et peut donc varier dans une large mesure. Par augmenter la densité des fibres kératiniques, et notamment la densité capillaire, on entend augmenter le nombre de fibres kératiniques, notamment de cheveux, par cm2 de peau d'où émergent lesdites fibres telle que le cuir chevelu. L'invention se rapporte encore à l'utilisation cosmétique d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide, dans une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des fibres kératiniques humaines, pour réduire la chute des fibres kératiniques et/ou augmenter leur densité. Elle a encore pour objet l'utilisation d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide, pour la préparation d'une composition de soin et/ou de traitement des fibres kératiniques humaines, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. Les fibres kératiniques humaines auxquelles s'applique l'invention sont notamment les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe, de moustache et les poils pubiens. Plus spécialement, l'invention s'applique aux cheveux et/ou aux cils humains. Aussi, l'invention se rapporte encore à l'utilisation cosmétique d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide, dans une composition cosmétique de soin capillaire d'être humain pour traiter (réduire) la chute des cheveux et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie andro- chronogénétique. Elle a encore pour objet l'utilisation d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide, pour la préparation d'une composition capillaire, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cheveux humains et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie androgénique. En particulier, cette composition permet de maintenir en bon état la chevelure et/ou de lutter contre la chute naturelle des cheveux plus spécialement des hommes. L'invention se rapporte encore à l'utilisation cosmétique d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide ou une base, dans une composition cosmétique de soin capillaire d'être humain pour traiter l'alopécie d'origine naturelle et en particulier androgénique. L'invention se rapporte encore à l'utilisation d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou d'un de ses sels d'addition avec un acide ou une base, pour la préparation d'une composition de soin capillaire, destinée à traiter l'alopécie d'origine naturelle et en particulier androgénique. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide, dans une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des cils d'être humain, pour induire et/ou stimuler la croissance des cils et/ou augmenter leur densité ainsi que l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) ou d'un de ses sels d'addition avec un acide, pour la préparation d'une composition de soin et/ou de traitement des cils d'être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cils et/ou augmenter leur densité. Cette composition permet ainsi de maintenir en bon état les cils et/ou améliorer leur état et/ou leur aspect. L'invention a encore pour objet l'utilisation d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels d'addition avec un acide, pour la fabrication d'une composition destinée à traiter les désordres liés à une réduction de la microcirculation ou vascularisation cutanée et notamment du follicule pileux chez l'être humain. La quantité efficace d'un dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels correspond à la quantité nécessaire pour obtenir le résultat désiré (en particulier à savoir augmenter la densité des fibres kératiniques ou favoriser leur pousse). L'homme du métier est donc en mesure d'évaluer cette quantité efficace qui dépend de la nature de l'amine utilisée, de la personne à laquelle on l'applique, et du temps de cette application. Dans la suite du texte, et sauf indication contraire, les quantités des différents ingrédients de la composition sont données en pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition. Pour donner un ordre de grandeur, selon l'invention, le dérivé de pipérazine de formule (I) ou de l'un de ses sels, peut être utilisé en une quantité représentant de 10-3 % à 10% du poids total de la composition et préférentiellement en une quantité représentant de 10-2 % à 5% du poids total de la composition, par exemple de 0,5 % à 2 %. La composition de l'invention peut être à usage cosmétique ou pharmaceutique (notamment dermopharmaceutique). Préférentiellement, la composition de l'invention est à usage cosmétique. Aussi, la composition doit contenir un milieu physiologiquement acceptable non toxique et susceptible d'être appliqué sur la peau, y compris le cuir chevelu et les paupières, et sur les fibres kératiniques comme les cheveux et les cils. Par "cosmétique", on entend au sens de l'invention une composition d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. Le dérivé de pipérazine de formule (I) peut être utilisé dans une composition à ingérer, injecter ou appliquer sur la peau ou les fibres kératiniques (sur toute zone cutanée ou fibres à traiter). Les dérivés de pipérazine de formule (I) et leurs sels auxquels s'appliquent peuvent 10 être utilisés par la voie orale en une quantité de 0,1 à 300 mg par jour, 5 à 10mg/j. Une composition préférée de l'invention est une composition à usage cosmétique et en particulier d'application topique sur la peau et les fibres kératiniques, et plus spécialement sur le cuir chevelu, les cheveux et les cils. Cette composition peut se présenter sous toutes formes galéniques connues adaptées au mode d'utilisation. Pour une application topique sur la peau et les fibres kératiniques, y compris le cuir chevelu, la composition peut avoir la forme d'une solution ou suspension aqueuse, alcoolique, hydro-alcoolique ou huileuse, d'une émulsion ou dispersion de consistance plus ou moins fluide et notamment liquide ou semi-liquide, obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), d'une dispersion ou émulsion solide (H/E) ou (E/H), d'un gel aqueux, hydro- alcoolique ou huileux plus ou moins fluide ou solide, d'une poudre libre ou compactée à utiliser telle quelle ou à incorporer dans un milieu physiologiquement acceptable, ou encore de microcapsules ou microparticules, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. On peut également envisager une composition sous forme de mousse ou encore sous forme de spray ou d'aérosol comprenant alors un agent propulseur sous pression. La composition peut ainsi se présenter sous forme d'une lotion, sérum, lait, crème H/E ou E/H, gel, onguent, pommade, poudre, baume, patch, tampon imbibé, savon, pain, 35 mousse. En particulier la composition à application sur le cuir chevelu ou les cheveux peut se présenter sous forme d'une lotion de soin capillaire, par exemple d'application journalière ou bi-hebdomadaire, d'un shampooing ou d'un après-shampooing capillaire, en particulier d'application bihebdomadaire ou hebdomadaire, d'un savon liquide ou solide de nettoyage du cuir chevelu d'application journalière, d'un produit de mise en forme de la coiffure (laque, produit pour mise en pli, gel coiffant), d'un masque traitant, d'une crème ou d'un gel moussant de nettoyage des cheveux. Elle peut encore se présenter sous forme de teinture ou de mascara capillaire à appliquer au pinceau ou au peigne. Par ailleurs, pour une application sur les cils ou les poils, la composition à laquelle s'applique l'invention peut se présenter sous forme d'un mascara, pigmenté ou non, à appliquer à la brosse sur les cils ou encore sur les poils de barbe ou de moustache. Pour une composition à usage par injection, la composition peut se présenter sous forme de lotion aqueuse ou de suspension huileuse par exemple sous forme de sérum. Pour un usage par voie orale, la composition peut se présenter sous forme de capsules, de granulés, de sirops buvables ou de comprimés. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention se présente 5 sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing ou d'après-shampooing capillaire, de mascara capillaire ou pour cils. Les quantités des différents constituants du milieu physiologique de la composition selon l'invention sont celles généralement utilisées dans les domaines considérés. En 10 outre, ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Lorsque la composition est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 2 % à 80 % en poids, et de préférence de 5 % à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse est ajustée en fonction de la teneur en phase grasse et en composé(s) (I) ainsi que de celle des éventuels ingrédients additionnels, pour obtenir 100% en poids. En pratique la phase aqueuse représente de 5 % à 99,9% en poids. La phase grasse peut contenir des composés gras ou huileux, liquides à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg), généralement appelés huiles. Ces huiles peuvent être compatibles ou non entre elles et former une phase grasse liquide macroscopiquement homogène ou un système bi- ou triphasique. En plus des ces huiles, la phase grasse peut, contenir des cires, des gommes, des polymères lipophiles, des produits "pâteux" ou visqueux contenant des parties solides et des parties liquides. La phase aqueuse contient de l'eau et éventuellement un ingrédient miscible en toute proportion à l'eau comme les alcools inférieurs en C, à C8 tel que l'éthanol, l'isopropanol, les polyols comme le propylène glycol, le glycérol, le sorbitol ou encore l'acétone ou l'éther. Les émulsionnants et coémulsionnants utilisés pour l'obtention d'une composition sous forme d'émulsion sont ceux généralement utilisés dans les domaines cosmétique et pharmaceutique. Leur nature est, en outre, fonction du sens de l'émulsion. En pratique, l'émulsionnant et éventuellement le co-émulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 0,5 à 20 % en poids et mieux de 1 à 8%. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques et notamment des liposomes. Lorsque la composition est sous forme d'une solution ou d'un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition. Avantageusement, pour une application capillaire, la composition est une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydro-alcoolique et mieux une solution ou suspension eau/éthanol. La fraction alcoolique peut représenter de 5% à 99,9% et mieux de 8% à 80%. Pour une application mascara, la composition est en particulier une dispersion de ciredans-eau ou de cire-dans-huile, une huile gélifiée, un gel aqueux. Elle peut être 50 pigmentée ou non. La composition de l'invention peut comprendre, en outre, d'autres ingrédients usuellement utilisés dans les domaines concernés, choisis parmi les solvants, les épaississants ou gélifiants de phase aqueuse ou de phase huileuse, les matières colorantes solubles dans le milieu de la composition, les particules solides du type charges ou pigments, les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les électrolytes, les neutralisants, les agents bloqueurs d' U.V. comme les filtres solaires, les polymères filmogènes, les actifs cosmétiques et pharmaceutiques à action bénéfique pour la peau ou les fibres kératiniques, autres que les composés de formule (I) (comme les vitamines), leurs mélanges. Ces additifs peuvent être présents dans la composition selon les quantités généralement utilisées dans le domaine cosmétique et dermatologique et notamment à raison de 0,01 à 50% du poids total de la composition et mieux de 0,1 à 20% et par exemple de 0,1 à 10 %. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les vésicules lipidiques et notamment des liposomes. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention, notamment à savoir l'augmentation de la densité des fibres kératiniques, ne soient pas ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs en C2 à C8 comme l'éthanol, l'isopropanol, le propylène glycol et certaines huiles cosmétiques légères comme les alcanes en C6 à C16. Comme huiles utilisables dans l'invention, on peut citer les huiles d'origine minérale (huile de vaseline, isoparaffine hydrogénée), les huiles d'origine végétale (fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol, d'abricot, de soja, alcool ou acide gras), les huiles d'origine animale (perhydrosqualène), les huiles de synthèse (esters d'acide gras, huile de Purcellin), les huiles siliconées (polydiméthylsiloxanes linéaires ou cycliques, phényltriméthicones) et les huiles fluorées (perfluoropolyéthers). Comme cires, on peut citer les cires siliconées, les cires d'abeille, de candellila, de riz, de carnauba, de paraffine ou de polyéthylène. Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate ou laurate de glycérol, les stéarates ou oléates de sorbitol, les alkyl diméthiconecopolyol (avec alkyle 8) et leurs mélanges pour une émulsion E/H. On peut aussi utiliser le monostéarate ou monolaurate de polyéthylène glycol, le stéarate ou oléate de sorbitol polyoxyéthyléné, les diméthiconecopolyols et leurs mélanges pour une émulsion H/E. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3% à 30% en poids, et de préférence de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Comme gélifiants hydrophiles utilisables dans l'invention, on peut citer les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides tels que l'hydroxypropylcellulose, les gommes naturelles et les argiles, et comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les Bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium, la silice traitée hydrophobe, l'éthylcellulose, leurs mélanges. Comme actif cosmétique ou pharmaceutique autre que les amines de formule (I), la composition peut contenir un actif additionnel hydrophile choisi parmi les protéines ou les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, l'allantoïne, les sucres et les dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, les extraits végétaux (ceux d'Iridacées ou de soja) et les hydroxy-acides (acide de fruit, acide salicylique) ; et/ou un actif additionnel lipophile choisi parmi le rétinol (vitamine A) et ses dérivés notamment ester (palmitate de rétinol), le tocophérol (vitamine E) et ses dérivés notamment ester (acétate ou palmitate de tocophérol), les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles, les dérivés de l'acide salicylique comme le noctanoyl-5 salicylique, les esters des hydroxy acides, les phospholipides comme la lécithine, leurs mélanges. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on peut associer à l'ester de ((dialkylamino)alcoxy) éthanol de formule (I) ou à l'un de ses sels, au moins un composé additionnel favorisant la repousse et/ou limitant la chute des fibres kératiniques (cheveux ou cils). Ces composés additionnels sont notamment choisis parmi les inhibiteurs de lipoxygénase tels que décrits dans EP 0648488, les inhibiteurs de bradykinine décrits notamment dans EP 0845700, les prostaglandines et leurs dérivés notamment ceux décrits dans WO 98/33497, WO 95/11003, JP 97-100091, JP 96-134242, les agonistes ou antagonistes des récepteurs des prostaglandines, les analogues non prostanoïques de prostaglandines tels que décrits dans EP 1175891 et EP 1175890, WO 01/74307, WO 01/74313, WO 01/74314, WO 01/74315 ou WO 01/72268 et leurs mélanges. Comme autres composés additionnels favorisant la pousse du cheveu pouvant être présents dans la composition selon l'invention on peut citer les inhibiteurs de 15-hydroxyprostaglandine désydrogénase tels que ceux décrits dans la demande W003/090699, W004/028441, W004/039306, W004/047776, W004/069213, EP1505576. Comme autres composés additionnels favorisant la pousse du cheveu pouvant être présents dans la composition selon l'invention on peut citer les vasodilatateurs, les antiandrogènes, les cyclosporines et leurs analogues, les antimicrobiens et antifongiques, les anti-inflammatoires, les rétinoïdes, seuls ou en mélange. Les vasodilatateurs utilisables sont notamment les agonistes des canaux potassium incluant le minoxidil ainsi que les composés décrits dans les brevets US 3 382247, 5 756092, 5 772990, 5 760043, 5 466694, 5 438058, 4 973474, la cromakalim, le nicorandil et le diaxozide, seuls ou en association. Les antiandrogènes utilisables incluent notamment les inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens de 5a-réductase, comme le finastéride et les composés décrits dans US 5 516779, l'acétate de cyprostérone, l'acide azélaïque, ses sels et ses dérivés et les composés décrits dans US 5 480913, le flutamide, l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et les composés décrits dans les brevets US 5 411981, 5 565467 et 4 910226. Les composés antimicrobiens ou antifongiques peuvent être choisis parmi les dérivés du sélénium, l'octopirox, le triclocarban, le triclosan, le pyrithione zinc, l'itraconazole, l'acide asiatique, l'hinokitiol, la mipirocine, les tétracyclines, notamment l'érythromycine et les composés décrits dans EP 0680745, le chlorhydrate de clinycine, le peroxyde de benzoyle ou de benzyle, la minocycline et les composés appartenant à la classe des imidazoles tels que l'éconazole, le kétoconazole ou le miconazole ou leurs sels, les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle. Les anti-inflammatoires peuvent être choisis parmi les antiinflammatoires stéroïdiens comme les glucocorticoïdes, les corticostéroïdes (par exemple: l'hydrocortisone) et les antiinflammatoires non stéroïdiens comme l'acide glycyrrhétinique et l'abisabolol, la benzydamine, l'acide salicylique et les composés décrits dans EP 0770399, WO 94/06434 et FR 2268523. Les rétinoïdes peuvent être choisis parmi l'isotrétinoïne, l'acitrétine et le tazarotène. Comme autres composés additionnels actifs pour favoriser la pousse et/ou limiter la chute des cheveux utilisables en association avec le composé de formule (I), salifié ou non, on peut citer I'aminexil, le 6-0-[(9Z,12Z) -octadéca-9,12-diènoyl]hexapyranose, le chlorure de benzalkonium, le chlorure de benzéthonium, le phénol, I'cestradiol, le maléate de chlorphéniramine, les dérivés de chlorophylline, le cholestérol, la cystéine, la méthionine, le menthol, l'huile de menthe poivrée, le panthoténate de calcium, le panthénol, le résorcinol, les activateurs de la protéine kinase C, les inhibiteurs de la glycosidase, les inhibiteurs de glycosaminoglycanase, les esters d'acide pyroglutamique, les acides hexosaccharidiques ou acyl-hexosaccharique, les éthylènes aryl substitués, les amino-acides N-acylés, les flavonoïdes, les dérivés et analogues d'ascomycine, les antagonistes d'histamine, les saponines, les inhibiteurs de protéoglycanase, les agonistes et antagonistes d'estrogènes, les pseudotèrines, les cytokines et les promoteurs de facteurs de croissance, les inhibiteurs d'IL-1 ou d'IL-6, les promoteurs d'IL-10, les inhibiteurs de TNF, les benzophénones et I'hydantoïne, l'acide rétinoïque; les vitamines comme la vitamine D, les analogues de la vitamine B12 et le panthoténol; les triterpènes comme l'acide ursolique et les composés décrits dans US 5529769, US 5468888, US 5631282; les agents antiprurigineux comme la thénaldine, la triméprazine ou la cyproheptadine; les antiparasitaires, en particulier le métronidazole, le crotamiton ou les pyréthrinoïdes; les agents antagonistes de calcium, comme la cinnarizine, le diltiazem, la nimodipine, vérapamil, I'alvérine et la nifédipine; les hormones telles que I'estriol ou ses analogues, la thyroxine et ses sels, la progestérone; les antagonistes du récepteur FP (récepteur aux prostaglandines du type F) tels que le latanoprost, le bimatoprost, le travoprost, I'unoprostone;; leurs mélanges. On peut également envisager que la composition comprenant au moins un éther de ((dialkylamino)alcoxy) éthanol de formule (I), sous forme salifiée ou non soit sous forme liposomée, telle que notamment décrite dans le document WO 94/22468. Ainsi, le composé encapsulé dans les liposomes peut être délivré sélectivement au niveau du follicule pileux. La composition à laquelle s'applique l'invention peut être appliquée sur les zones alopéciques du cuir chevelu et des cheveux d'un individu, et éventuellement laissée en contact plusieurs heures et éventuellement rincée. On peut, par exemple, appliquer la composition contenant une quantité efficace d'un dérivé de pipérazine de formule (I), sous forme salifiée ou non, le soir, garder celle-ci au contact toute la nuit et éventuellement effectuer un shampooing le matin. Ces applications peuvent être renouvelées quotidiennement pendant un ou plusieurs mois suivant les individus. Ainsi, la présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent ces fibres dont le cuir chevelu et les paupières, destiné à stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et les cils d'être humain et/ou freiner leur chute, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et/ou la peau d'où émergent les fibres, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou un de ses sels d'addition avec un acide, à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau, et éventuellement à rincer les fibres kératiniques et/ou la peau. Ce procédé de traitement présente les caractéristiques d'un procédé cosmétique dans la mesure où il permet d'améliorer l'esthétique des fibres kératiniques et en particulier des cheveux et des cils en leur donnant une plus grande vigueur et un aspect amélioré. En outre, il peut être utilisé quotidiennement pendant plusieurs mois, sans prescription médicale. Plus spécialement, la présente invention a pour objet un procédé de soin cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou l'un de ses sels d'addition avec un acide, à laisser celle-ci au contact des cheveux et/ou du cuir chevelu, et éventuellement à rincer les cheveux et/ou le cuir chevelu. L'invention a encore pour objet un procédé de soin cosmétique et/ou de maquillage ces cils humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer une composition de mascara comprenant au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou l'un de ses sels d'addition avec un acide et à laisser celle-ci au contact des cils. Cette composition de mascara peut être appliquée seule ou en sous-couche d'un mascara pigmenté classique et être éliminée comme un mascara pigmenté classique. Avantageusement, dans le procédé selon l'invention, on applique sur les zones à traiter du cuir chevelu entre 5 et 500 pl d'une solution ou composition telle que définie précédemment, comprenant de 0,001% à 5 % de dérivé de pipérazine de formule (I). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux des exemples qui suivent, donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans ce qui suit, les proportions sont données en pourcentage massique, sauf indication contraire. Exemple 1: Synthèse de la 1,4-bis(3-phenylpropvl) piperazine (composé 14 du tableau 1) MeOH 6h reflux Dans un ballon, on a solubilisé 1g (4.9 mmoles) de 1-(3-phenylpropyl)-piperazine dans 20m1 de méthanol. Puis on a ajouté 0.85m1 (5.4 mmole) de 1-bromo-3-phenyl-propane et chauffé 6h au reflux. Le milieu réactionnel a ensuite été refroidi à température ambiante, et dilué avec de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse a été extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques ont ensuite été rassemblées, lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées, et concentrées sous vide. Le résidu brut a été purifié sur colonne de silice (EtOAc/Heptane), pour donner 0.65g (rendement = 41%) de 1,4-bis(3-phenylpropyl) piperazine sous forme d'une huile. Les analyses par spectrométrie de masse et par RMN étaient conformes à la structure attendue. Exemple 2: Synthèse de la 1-j(2E)-3-phenylprop-2-enyl]-4-(3-phenylpropvl) 20 piperazine (composé 1) Ce composé peut être obtenu en suivant le protocole de l'exemple 2, et en utilisant le bromure de cinnamoyle à la place du 1-bromo-3-phenyl-propane. Exemple 3: Synthèse de la 1-1'4-(3-phenylpropvl)-piperazine-1-vl] octan-3one (composé 42) N NrC5H1 o + EtOH C)H o Dans un ballon, on solubilise 1g (4.9 mmoles) de 1(3-phenylpropyl)-piperazine dans 10m1 d'éthanol. On ajoute 0.620g de 1octène-3-one (4.9 mmole) et on laisse réagir 15h à température ambiante. Le milieu réactionnel est dilué avec de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont ensuite rassemblées, lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées, et concentrées sous vide. Le résidu brut est purifié sur colonne de silice (EtOAc/Heptane), pour donner 1.3g (rendement = 81%) de 1-[4-(3-phenylpropyl)-piperazine-1-yl] octan-3-one sous forme d'une huile incolore. Les analyses par spectrométrie de masse et par RMN sont conformes à la structure 40 attendue. Exemple 4: Synthèse du 1-1'4-(3-phenvlpropvl)piperazine-1-vll octan-3-ol (composé 43) /--\ NI\N NaBH4 CaHii / NN OH CaHii Ethanol 2h ambiante Dans un ballon, on solubilise 1.62g (4.9 mmoles) de 1-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl] octan-3-one danslOml d'éthanol. On ajoute 0.278g de borohydrure de sodium en granules (7.35 mmoles) et on laisse réagir 2h à température ambiante. On ajoute ensuite de l'acétone pour éliminer le réducteur en excès. Le milieu réactionnel est dilué avec de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont ensuite rassemblées, lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées, et concentrées sous vide. Le résidu brut est purifié sur colonne de silice (EtOAc/Heptane), pour donner 1.1g (rendement = 67%) du 1-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl] octan-3-ol sous forme d'une huile incolore. Les analyses par spectrométrie de masse et par RMN sont conformes à la structure attendue. Exemple 5: Synthèse de la 1-1'2-(benzvloxv)ethvll-4-(3-phenvlpropvl)piperazine 20 (composé 44) + BrO MeOH 6H, reflux Dans un ballon, on a solubilisé 1g (4.9 mmoles) de 1-(3-phenylpropyl)-piperazine dans 20m1 de méthanol. On a ajouté 0.8m1 de benzyl-2-bromo-ethylether (4.9 mmole). On a ensuite chauffé le mélange à reflux pendant 6h. Le milieu réactionnel a été refroidi à température ambiante et dilué avec de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse a été extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques ont ensuite été rassemblées, lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées, et concentrées sous vide. Le résidu brut a été purifié sur colonne de silice (EtOAc/Heptane), pour donner 1. 3g (rendement = 79%) de 1-[2-(benzyloxy)ethyl]-4-(3-phenylpropyl)- piperazine sous forme d'une huile jaune. Les analyses par spectrométrie de masse et par RMN étaient conformes à la structure 35 attendue. Exemple 6: Synthèse de la 1-heptvl-4-(3-phenvlpropvl)piperazine (composé 11) N 1 3r'--'C H + 1e NH Dans un ballon, on a solubilisé 1g (4.9 mmoles) de 1-(3-phenylpropyl)-piperazine dans 25m1 de méthanol. On a ajouté 1. 17m1 (4.9 mmole) de 1-bromoheptane et chauffé 6h au reflux. Le milieu réactionnel a ensuite été refroidi à température ambiante, et dilué avec de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse a été extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques ont ensuite été rassemblées, lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées, et concentrées sous vide. Le résidu brut a été purifié sur colonne de silice (EtOAc/Heptane), pour donner 0.9g (rendement = 44%) de 1-heptyl-4-(3-phenylpropyl) piperazine sous forme d'une huile. Les analyses par spectrométrie de masse et par RMN étaient conformes à la structure 15 attendue. Exemple 7: (2-isopropvl-5-1'4-(3-phenvlpropvl)piperazine-1-v11-2-(3,4, 5trimethoxvphenvl) pentane nitrile (composé 45): O O Dans un ballon, solubiliser 1g (4.9 mmoles) de 1-(3-phenylpropyl)piperazine dans 20m1 d'acétonitrile. Ajouter 1.35g (9.8 mmoles) de K2CO3, puis 1.6g (4.9 mmoles) de 5-chloro-2-isopropyl-2-(3,4,5-trimethoxyphenyl) pentane nitrile. Porter à reflux pendant 4h. La réaction est refroidie à l'ambiante et diluée avec de l'acétate d'éthyle et de l'eau. La phase aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont ensuite rassemblées, lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées, et concentrées sous vide. Le résidu brut est purifié sur colonne de silice (EtOAc/Heptane), pour donner 1.8g. (Rdt = 74%) du (2-isopropyl5-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl]-2-(3,4,5-trimethoxyphenyl) pentane nitrile sous forme d'une huile jaune. SM.LS et RMN conformes. Exemple 8: Mise en évidence de l'effet myorelaxant des dérivés selon l'invention Exemple 8A: activité en test de co-culture nerf-muscle Les composés 14 et 1 ont été testés sur un modèle de co-culture nerfs-muscles qui permet de recréer un arc moteur en innervant des cellules musculaires striées humaines avec des explants de moelle épinière et de ganglions rachidiens d'embryons de rat. Ce test est prédictif d'un effet inhibiteur des contractions des fibres musculaires. Acétonitrile K2CO3 + 4h reflux Cl a) Protocole Des cellules musculaires humaines, issues de prélèvements de muscles striés de donneur sain, sont ensemencées dans des puits de 1,8 cm2 de section (boites de culture de 24 puits). Après 10 jours de culture, ces cellules forment une monocouche et fusionnent. A ce stade, des expiants de moelle épinière d'embryons de rat de 13 jours contenant les ganglions rachidiens sont déposées sur la culture. La croissance des neurites est visible en dehors de l'expiant de moelle épinière après un jour de culture. Les premières contractions des fibres musculaires sont observées après 5 à 6 jours de co-culture et après 3 semaines, toutes les fibres musculaires au voisinage des expiants se contractent. Le co-cultures sont utilisées après 21 jours, quand les fibres musculaires sont striées 15 et possèdent des jonctions neuromusculaires différenciées matures. Une fibre musculaire ayant des contractions régulières (au moins 60 contractions par minute) est alors sélectionnée dans trois puits de culture différents et le nombre de contractions est comptabilisé sur 30 secondes. Les composés testés, dilués dans le DMSO, sont ensuite incubés pendant 60 secondes dans ces puits, à la concentration de 10 pM pour lecomposé de l'Exemple 1 et de 10 et 100 pM pour le composé de l'Exemple 2. A la fin de l'incubation, le nombre de contractions est à nouveau comptabilisé sur 30 secondes. Le test est réalisé en triplicata. b) Résultats Composé Concentration % d'inhibition des contractions Composé 14 10 pM 65% 100pM 100% * Composé 1 10 pM 50 % 100pM 100% * Commercialisé par Chembridge (réf. :5428132) Les composés selon l'invention inhibent donc les contractions musculaires. De ce test et de l'enseignement de la demande EP1506767, on en déduit que ces composés présentent une forte probabilité d'avoir un effet bénéfique sur la croissance des fibres kératiniques humaines notamment les cils et les cheveux et/ou pour freiner leur chute et/ou l'augmentation de leur densité Exemple 8B: activité en test de binding sur canaux calciques de type L 40 a) Protocole On a évalué la capacité des composés 14, 43 et 44 (à 1 pM dans le DMSO) à inhiber par compétition la fixation d'agonistes de canaux calciques de type L. Les études sont réalisées à partir d'homogénats de cortex cérébral de rat (membranes isolées présentant à leur surface des canaux calciques de type L) selon la méthode décrite par Reynolds I.J. et al., 1986, J. Pharmacol. Exp. Ther., 237, p.731. Les conditions expérimentales sont les suivantes: Test Ligand Conc. Non Incubation Détection spécifique Canal Ca 2+ 0.5 nM D 600 (10 pM) 60 min. / 22 C s ntpation (L, site [D 888 verapamil) D888 qui est le [3H](-) desmethoxyverapamil sert de ligand spécifique radiomarqué et D600 qui est le chlorhydrate de ( )méthoxyvérapamil sert de molécule de référence. La liaison spécifique d'un ligand (D888 marqué) aux récepteurs (canaux calciques de type L, site vérapamil) est définie comme la différence entre la liaison totale et la liaison non spécifique déterminée en présence d'un excès de ligand froid (non radioactif). Les résultats sont exprimés en pourcentage d'inhibition de la liaison spécifique du témoin en présence du composé testé. b) Résultat s COMPOSE % inhibition de la liaison Composé 14 30% Composé 43 22% Composé 44 16% Les composés selon l'invention inhibent donc la liaison spécifique du témoin aux canaux calciques. En outre, un test similaire a montré que le composé 1 inhibait de 50% la liaison 25 spécifique du témoin aux canaux calciques, à une concentration de 50 pM. De ce test et de l'enseignement des demandes EP-1 053 745 et EP1506567, on en déduit que ces composés présentent une forte probabilité d'avoir un effet bénéfique sur la croissance des fibres kératiniques humaines notamment les cils et les cheveux et/ou pour freiner leur chute et/ou l'augmentation de leur densité. EXEMPLE 9: Lotion capillaire - Composé 1 1,00 g - Propylène glycol 30,00 g - Alcool éthylique 40,00 g - Eau qsp 100,00 g On applique cette lotion sur le cuir chevelu, une à deux fois par jour, pendant quelques mois, à raison d'1 ml par application, en massant légèrement le cuir chevelu pour faire pénétrer l'actif. La chevelure est ensuite séchée à l'air libre. Cette lotion est destinée à diminuer la chute des cheveux et/ou de favoriser leur repousse et/ou d'améliorer leur aspect. EXEMPLE 10: Mascara cire/eau - Cire d'abeilles 6,00 % - Cire de paraffine 13,00 % - Huile de jojoba hydrogénée 2 % - Polymère filmogène hydrosoluble 3 % - Stéarate de triéthanolamine 8 % - Composé 1 1 % - Pigment noir 5 % Conservateur qs - Eau qsp 100 % Ce mascara s'applique sur les cils comme un mascara classique avec une brosse à mascara. Il est destiné à d'améliorer l'aspect des cils
L'invention se rapporte à l'utilisation comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité, d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) suivante ou l'un de ses sels, isomères optiques ou solvates : dans laquelle :chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire ou ramifié, un radical alkényle ou ramifié, un radical cycloalkyle, un groupe CF3, un groupe OR1, un groupe NR1R2, un groupe COR1, un groupe COOR1, un groupe CONR1R2 ou un groupe NR1COR2 ;n va de 0 à 5 ;A désigne :- un atome d'hydrogène,- un radical alkyle ou ramifié ,- un radical alkényle ou ramifié,- un radical cycloalkyle,lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi : CN, oxo, OR1, NR1R2, COR1, COOR1, CONR1R2, NR1COR2, ou phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus- un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus ;B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou ramifié, un radical alkényle ou ramifié, un radical cycloalkyle, un groupe OR1, un groupe NR1R2, un groupe COR1, un groupe COOR1, un groupe CONR1R2 ou un groupe NR1COR2;- R1 et R2, identiques ou différents, désignent d'hydrogène, alkyle linéaire ou ramifié éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire ou ramifié, un radical cycloalkyle ou un radical phényle ;les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente.
1. Utilisation comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité, d'au moins un composé choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : B (Z)n (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C26 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3- C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 2. Utilisation cosmétique comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité d'au moins, d'au moins un composé choisi parmi choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : B (Z)n (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 3. Utilisation pour la préparation d'une composition de soin et/ou de traitement des fibres kératiniques d'être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité, d'au moins, d'au moins un composé choisi parmi les choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3- C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct 35 d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 4. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les fibres kératiniques sont des cheveux, des sourcils, des cils, des poils de barbe, de moustache et des poils pubiens. 5. Utilisation cosmétique dans une composition cosmétique de soin capillaire d'être humain, comme agent pour réduire la chute naturelle des cheveux et/ou augmenter leur densité et/ou traiter l'alopécie androchrono-génétique d'au moins, d'au moins un composé choisi parmi choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : (Z)n A (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3- C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct 35 d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 6. Utilisation pour la préparation d'une composition capillaire d'être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cheveux et/ou freiner leur chute et/ou traiter l'alopécie androgénique, d'au moins, d'au moins un composé choisi parmi les choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : (Z)n A B (Z)n (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 7. Utilisation cosmétique dans une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des cils d'être humain, pour induire et/ou stimuler la croissance des cils et/ou augmenter leur densité, d'au moins choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; (Z)n A A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis cidessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3- C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct 25 d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 8. Utilisation pour la préparation d'une composition de soin et/ou de traitement des cils d'être humain, destinée à induire et/ou stimuler la croissance des cils et/ou augmenter leur densité, d'au moins un composé choisi parmi choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, (Z)n A lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR, R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 9. Utilisation pour la fabrication d'une composition destinée à traiter les désordres liés à une réduction de la microcirculation ou vascularisation cutanée et notamment d'un follicule pileux chez l'être humain, d'au moins un composé choisi parmi les choisi parmi les dérivés de pipérazine de formule (I) : B (Z)n (I) dans laquelle: chacun des groupes Z désigne indépendamment un atome de fluor, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe CF3, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR1COR2; nvade0à5; A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C20 ou ramifié en C3-C20, - un radical alkényle en C2-C20 linéaire ou en C3-C20 ramifié, - un radical cycloalkyle en C3-C20, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: le radical CN, un radical oxo, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2, un groupe NR,COR2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus, - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis ci-dessus; B désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe COR,, un groupe COOR1, un groupe CONR,R2 ou un groupe NR,COR2; où R, et R2, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 éventuellement substitué par un radical phényle, un radical alkényle linéaire en C2-C6 ou ramifié en C3-C6, un radical cycloalkyle en C3-C6 ou un radical phényle; les pointillés désignent une double liaison potentielle, étant entendu que A est distinct d'un atome d'hydrogène lorsque cette double liaison est présente. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que 15 le dérivé de pipérazine est tel que: lorsque B est un atome d'hydrogène, alors A est distinct d'un groupe phényle éventuellement substitué. 11. Utilisation selon la 10, caractérisée en ce que le dérivé de pipérazine de formule (I) est tel que: chacun des groupes Z désigne indépendamment un groupe choisi parmi: un atome de fluor, un groupe OR,, un groupe NR,R2, un groupe NR,COR2, un groupe COOR1 ou un groupe CF3. Plus préférentiellement, Z désigne un groupe OR, ou un groupe COOR1, de préférence un groupe OR,. 12. Utilisation selon la 11, caractérisée en ce que le dérivé de pipérazine de formule (I) est tel que: R, et R2 désignent alors indépendamment: un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire en C1C6 ou ramifié en C3-C6, de préférence un radical méthyle ou éthyle. 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce 30 que le dérivé de pipérazine de formule (I) est tel que n = 0. 14. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que le dérivé de pipérazine de formule (I) est tel A désigne: - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle linéaire en C1-C8 ou ramifié en C3-C8, - un radical alkényle linéaire en C2-C8 ou ramifié en C3-C8, - un radical cycloalkyle en C3-C8, lesdits radicaux étant éventuellement substitués par au moins un groupe choisi parmi: un radical oxo, un groupe CN, un groupe OR,, un groupe NR,R2, ou un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis dans la formule (I), ou - un radical phényle éventuellement substitué par un à cinq groupes Z tels que définis dans la formule (I). 15. Utilisation selon la 14, où A désigne un atome d'hydrogène ou un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6, éventuellement substitué par au moins un groupe choisi parmi: un groupe cyano, un radical oxo, un groupe OR,, ou un radical phényle, où R, désigne de préférence un atome d'hydrogène ou peut désigner un radical alkyle linéaire en C1-C6 ou ramifié en C3-C6 tel qu'un radical méthyle. 16. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que le dérivé de pipérazine de formule (I) est tel que B désigne un atome d'hydrogène; un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou en C3-C6 ramifié ; un groupe NR,R2; un groupe lo COR, ; ou un groupe OR,, où R, désigne un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6, linéaire ou en C3-C6 ramifié, éventuellement substitué par un radical phényle. 17. Utilisation selon la 16, où B désigne un atome d'hydrogène, un 5 groupe OR, ou un groupe COR, où R, désigne un radical alkyle linéaire en C1-C6 linéaire ou ramifié en C3-C6, éventuellement substitué par un radical phényle. 18. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que le dérivé de pipérazine de formule (I) est choisi parmi les composés suivants N NOM composé 1 Piperazine, 1-(3-phenyl-2propenyl)-4-(3-phenylpropyl)- 2 Piperazine, 1-(2-phenylethyl)-4-(3phenylpropyl)- 3 1-Piperazineethanol, 4-(3-phenylpropyl)- 4 1Piperazinepropanol, 4-(3-phenylpropyl)-Piperazine, 1-ethyl-4-(3phenylpropyl)- 6 Piperazine, 1-(3-phenylpropyl)-4-propyl- 7 Piperazine, 1butyl-4-(3-phenylpropyl)- 8 Piperazine, 1-(2-methylpropyl)-4-(3phenylpropyl)- 9 Piperazine, 1-pentyl-4-(3-phenylpropyl)- Piperazine, 1hexyl-4-(3-phenylpropyl)- 11 Piperazine, 1-heptyl-4-(3-phenylpropyl)- 12 Piperazine, 1-(3-phenylpropyl)-4-(2-propenyl)- 13 Piperazine, 1-(2butenyl)-4-(3-phenylpropyl)- 14 Piperazine, 1,4-bis(3-phenylpropyl)-1Piperazineethanamine, N,N-diethyl-4-(3-phenylpropyl)- 16 1-Propanone, 1phenyl-3-[4-(3-phenylpropyl)-1- piperazinyl]- 17 Benzoic acid, 4-[2-[4-(3phenylpropyl)-1- piperazinyl]ethyl]-, ethyl ester 18 Benzoic acid, 4-[2[4-(3-phenylpropyl)-1- piperazinyl]ethyl]- 19 Piperazine, 1-[2-(3,4dimethoxyphenyl)ethyl]-4-(3- phenylpropyl)- Piperazine, 1-[2-(3,4dimethoxyphenyl)ethyl]-4-[3-(4- fluorophenyl)propyl]- 21 Piperazine, 1-(2phenylpropyl)-4-(3-phenylpropyl)- 22 Benzenamine, 2-[2-[4-(3-phenylpropyl) -1- piperazinyl]ethyl]- 23 Benzenamine, 3-[2-[4-(3-phenylpropyl)-1piperazinyl]ethyl]- 24 Benzenamine, 4-[2-[4-(3-phenylpropyl)-1piperazinyl]ethyl]- Piperazine, 1-[2-(2-methoxyphenyl)ethyl]-4-(3phenylpropyl)- N NOM composé 26 Piperazine, 1-[2-(3-methoxyphenyl)ethyl]4-(3- phenylpropyl)- 27 Piperazine, 1-[2-(4-methoxyphenyl)ethyl]-4-(3phenylpropyl)- 28 1-Piperazineethanamine, 4-(3-phenylpropyl)- 29 1Piperazinepropanamine, 4-(3-phenylpropyl)- 1-Piperazinebutanamine, 4-(3phenylpropyl)- 31 1-Piperazinepropanamine, N-methyl-N-(2-phenylethyl)-4(3-phenylpropyl)-32 Phenol, 2-methoxy-4-[2-[4-(3-phenylpropyl)-1piperazinyl]ethyl]- 33 Phenol, 4-[2-[4-[3-(4-fluorophenyl)propyl]-1piperazinyl]ethyl]-2-methoxy- 34 Piperazine, 1-[2-(4-ethoxy-3methoxyphenyl)ethyl]-4-(3- phenylpropyl)- Piperazine, 1-[2-(4-ethoxy-3methoxyphenyl)ethyl]-4-[3- (4-fluorophenyl)propyl]- 36 1-Butanone, 1-(4fluorophenyl)-4-[4-[3-(4-methoxyphenyl)propyl]-1-piperazinyl]- 37 1Piperazinepropanol, ^-phenyl-4-(3-phenylpropyl)- 38 Piperazine, 1-[2-(2,5dimethoxyphenyl)ethyl]-4-(3- phenylpropyl)- 39 Piperazine, 1-[3-(3,4dimethoxyphenyl)propyl]-4-(4- phenylbutyl)- Phenol, 4-[3-[4-[2-(3,4dimethoxyphenyl)ethyl]-1- piperazinyl]propyl]- 41 Piperazine, 1-[3-(3,4dimethoxyphenyl)propyl]-4-(3- phenylpropyl)- 42 1-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl] octan-3-one 43 1-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl] octan-3-ol 44 Piperazine, 1-[2-(benzyloxy)ethyl]-4-(3-phenylpropyl)-(2isopropyl-5-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl]-2-(3,4,5-trimethoxyphenyl) pentane nitrile 19. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les dérivés de pipérazine de formule (I) sont utilisés à une concentration allant de 10-3 5 à 10%, de préférence de 10-2 à 5%, par rapport au poids total de la composition. 20. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la composition est une composition à application topique. 21 Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la composition se présente sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing, d'après-shampooing, de mascara capillaire ou pour cils. 22. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la 15 composition est sous forme de solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou hydro-alcoolique. 23. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la composition contient d'autres ingrédients choisis parmi les solvants, les épaississants ou gélifiants de phase aqueuse ou de phase huileuse, les matières colorantes solubles dans le milieu de la composition, les charges, les pigments, les antioxydants, les conservateurs, les parfums, les électrolytes, les neutralisants, les polymères filmogènes, les agents bloqueurs d'U.V., les actifs cosmétiques et pharmaceutiques autres que les composés de formule (I), leurs mélanges. 24. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la 10 composition contient au moins un composé additionnel actif favorisant la repousse et/ou limitant la chute des fibres kératiniques. 25. Utilisation selon la 24, caractérisée en ce que le composé actif additionnel est choisi parmi l'aminexil, le 6-0-[(9Z,12Z)octadéca-9,12- diènoyl]hexapyranose, les inhibiteurs de lipoxygénase, les inhibiteurs de bradykinine, les prostaglandines et leurs dérivés, les agonistes ou antagonistes des récepteurs des prostaglandines, les analogues non prostanoïques de prostaglandines, les vasodilatateurs, les antiandrogènes, les cyclosporines et leurs analogues, les antimicrobiens, les anti-inflammatoires, les rétinoïdes, le chlorure de benzalkonium, le chlorure de benzéthonium, le phénol, l'cestradiol, le maléate de chlorphéniramine, les dérivés de chlorophylline, le cholestérol, la cystéine, la méthionine, le menthol, l'huile de menthe poivrée, le panthoténate de calcium, le panthénol, le résorcinol, les activateurs de la protéine kinase C, les inhibiteurs de la glycosidase, les inhibiteurs de glycosaminoglycanase, les esters d'acide pyroglutamique, les acides hexosaccharidiques ou acyl-hexosaccharique, les éthylènes aryle substitués, les amino-acides N-acylés, les flavonoïdes, les dérivés et analogues d'ascomycine, les antagonistes d'histamine, les saponines, les inhibiteurs de protéoglycanase, les agonistes et antagonistes d'estrogènes, les pseudotérines, les cytokines et les promoteurs de facteurs de croissance, les inhibiteurs d'IL-1 ou d'IL-6, les promoteurs d'IL-10, les inhibiteurs de TNF, les vitamines, les benzophénones, l'hydantoïne, l'acide rétinoïque, les agents antiprurigineux, les antiparasitaires, les antifongiques, les agents antagonistes de calcium, les hormones, les triterpènes, les agents antiandrogènes, les inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens des 5-a-réductases, les agonistes de canaux potassiques, les antagonistes du récepteur FP, les inhibiteurs de 15hydroxyprostaglandine désydrogénase et leurs mélanges. 26. Utilisation selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la composition contient, en outre, au moins un actif choisi parmi les protéines, les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols, l'urée, l'allantoïne, les sucres et dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, les extraits végétaux, les hydroxyacides, le rétinol, le tocophérol, les dérivés du rétinol ou du tocophérol, les acides gras essentiels, les céramides, les huiles essentielles, les dérivés de l'acide salicylique comme le n-octanoyl-5 salicylique, les esters des hydroxy-acides, les phospholipides, leurs mélanges. 27. Procédé cosmétique de traitement des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent lesdites fibres, afin de stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et/ou la peau, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou d'un de ses sels, isomères optiques ou solvates tel que défini dans les précédentes, à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent les fibres, et éventuellement à rincer les fibres kératiniques et/ou la peau. 28. Procédé cosmétique de traitement de l'alopécie andro-chrono-génétique, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux humains et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou d'un de ses sels, isomères optiques ou solvates tel que défini dans les précédentes, à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau, et éventuellement à rincer les fibres kératiniques et/ou la peau. 29. Procédé cosmétique de soin et/ou de maquillage des cils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cils et/ou les paupières supérieures, une composition de mascara contenant une quantité efficace d'au moins d'au moins un dérivé de pipérazine de formule (I) ou d'un de ses sels, isomères optiques ou solvates tel que défini dans les précédentes. 30. Composé (2-isopropyl-5-[4-(3-phenylpropyl)piperazine-1-yl]-2-(3,4, 5- trimethoxyphenyl) pentane nitrile (composé 45) de formule:
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61Q
C07D 295,A61K 8,A61Q 5
C07D 295/15,A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2890167
A1
DISPOSITIF DE MESURE DE MASSE PAR SOMMATION
20,070,302
n m=Em1 i=1 La présente invention concerne un dispositif de mesure de masse par sommation. Le domaine de l'invention est celui de la gestion des bouteilles de gaz raccordées à un équipement industriel. Plus particulièrement, il convient de connaître la qualité de gaz résiduelle dans une bouteille en cours d'utilisation afin d'anticiper son remplacement. Lorsqu'un gaz est stocké dans une bouteille sous haute pression, il est ainsi courant de disposer un manomètre à la sortie de la bouteille, en amont d'un détendeur qui fournit le gaz à la pression de service. L'indication du manomètre donne une idée de la quantité de gaz restant dans la bouteille. Cette indication est peu précise et elle impose l'adjonction d'un manomètre et de ses raccords dans la ligne de distribution de gaz. Par ailleurs, certaines industries, celle du semi-conducteur notamment, emploient des gaz extrêmement toxiques tels que le trifluorure de bore (BF3), le trihydrure d'arsenic (AsH3) ou le trihydrure de phosphore (PH3). Sont directement concernés les équipements d'implantation ionique. Pour des raisons de sécurité, les fournisseurs de gaz toxiques ont mis au point des bouteilles qui délivrent des flux gazeux à des pressions subatmosphériques. II est donc très difficile voire impossible de déterminer combien de gaz a été consommé ou, ce qui est équivalent, la quantité de gaz restant dans la bouteille. La présente invention a ainsi pour objet un dispositif de mesure de la quantité de gaz consommée ne nécessitant pas l'ajout d'un composant 25 supplémentaire dans la ligne de distribution. Selon l'invention, le dispositif de mesure de masse effectue la somme d'une succession de n masses élémentaires m; pour délivrer une masse consommée m: n m= Eml i=1 De plus, ce dispositif accède à une succession respective de n valeurs de débits massiques qm chacun associé à une durée D; et il comprend des moyens pour produire la ième masse élémentaire m; en faisant le produit de la valeur de débit massique correspondante g; et de la durée D; qui lui est associée. En effet, les équipements concernés comportent couramment un débitmètre sur chaque ligne de distribution de gaz. Les débitmètres mesurent généralement le flux gazeux qui les traversent. Ainsi, de préférence, le dispositif accède à une succession respective de n valeurs de flux g; et comprend des moyens pour convertir une valeur de flux en valeur de débit massique par multiplication avec un coefficient de conversion K. Ce coefficient de conversion est égal au rapport d'une masse molaire M au produit d'une constante R et de la température: K_ M R.T D'autre part, le dispositif comprend des moyens pour acquérir la masse molaire M. De plus, le dispositif comprend des moyens pour acquérir la température T. Avantageusement, les durées D; sont toutes égales à une valeur 15 prédéterminée. De préférence, le dispositif recevant un flux gazeux FI, il comprend des moyens pour produire une valeur de flux g; valant ce flux gazeux seulement si celui-ci excède un seuil prédéterminé. En outre, le dispositif est intégré dans un équipement de fabrication 20 microélectronique. En particulier, l'équipement est un implanteur ionique. La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant à l'unique figure annexée qui représente en vue de face un 25 synoptique du dispositif de mesure de masse par sommation. Pour mémoire, on rappelle l'équation des gaz parfaits: PÉV=nÉRÉT m n= M équation dans laquelle les différents symboles dont les unités sont exprimées dans le Système International sont les suivants: - n: nombre de moles (moles), - m: masse de la quantité de gaz (g), - M: masse molaire (g/mole), - R: constante des gaz parfaits = 83,14 mbar. I. K "'. mole -1, - P: pression (mbar), - V: volume (I), - T: température ("K). II s'ensuit que: m= MÉPÉV R.T Par définition, le débit massique qm est la variation de la masse de gaz par unité de temps t: m M PÉV qm t RT t En notant, q9 le flux gazeux mesuré par unité de temps: PÉV t Le débit massique s'écrit alors: M qui R.T. qe On obtient la qualité de gaz en intégrant le flux gazeux par rapport au temps: t Qg = ffggdt On en déduit la masse gazeuse consommée m(t) au temps (t) : m(t) = É fqg dt (1) R En référence à la figure, le dispositif de l'invention est couplé à une ligne 20 de distribution de gaz 10 pourvue d'un débitmètre 11 qui délivre un flux gazeux FI. Ce dispositif comporte un microprocesseur 20 qui reçoit le flux gazeux FL Du fait des dérives électroniques, le débitmètre 11 délivre rarement un signal de sortie nul lorsque le flux gazeux qui le traverse est nul. Ainsi, de préférence, le microprocesseur enregistre dans une mémoire de travail 21 en tant que valeur de flux g; le flux gazeux FI présent au temps t; seulement s'il excède un seuil prédéterminé. Les débitmètres sont généralement prévus pour délivrer un signal dont la valeur est exprimée dans le système d'unités des Etats-Unis d'Amérique, l'unité de flux gazeux étant le sccm (< Standard Cubic Centimeter per Minute en qg = anglais). Cette valeur est rapportée aux conditions normales de pression et de température, à savoir une pression de 1 atmosphère et une température de 0 Celsius. La conversion dans le Système International s'effectue compte tenu du 5 fait que: 1 sccm = . 10.2 mbar.l.s"1 60.103 Ainsi, en reprenant l'équation (1), la masse de gaz consommée mi pendant une durée Di à compter du temps ti vaut: mi= 1013 M 1ti+DI q dt 60.103. 83,14 T ti g Pendant une durée Di suffisamment courte pour que le débit puisse être considéré comme constant et égal à gi, cette nouvelle équation peut s'écrire: 1013 M mi = É É giÉDi 60.103. 83,14 T Les temps t; et durée Di peuvent être fixés librement. A titre d'exemple on adopte ici quelle que soit la valeur de i: ti = Di = 0,1 seconde Il s'ensuit que: mi =2,03.10-5. M. gi En échantillonnant le débitmètre à la périodicité Di: ti+1 = ti + Di Lors de la mise en service du dispositif, au temps ti, le microprocesseur 20 lit la valeur gi dans la mémoire de travail 21, calcule mi et enregistre le résultat dans une mémoire permanente 22 qui est sauvegardée en cas de coupure d'alimentation. Au temps t2, le microprocesseur 20 lit la valeur g2 dans la mémoire de travail 21, calcule m2 et l'additionne au contenu de la mémoire permanente 22 pour stocker le résultat de l'addition dans cette mémoire permanente. On réalise ainsi la même opération toutes les 0,1 seconde si bien qu'au temps t,,, le microprocesseur stocke dans la mémoire permanente: n m= m; 2890167 5 On remarque qu'il suffit d'initialiser la mémoire permanente 22 à zéro pour obtenir une procédure de calcul commune aux différents temps t. Le dispositif cornporte également un afficheur 23 et un clavier de saisie 24 comportant un nombre de touches réduit. Le clavier permet d'effectuer les opérations suivantes: - saisie de la constante des gaz parfaits: 83,14 mbar. I. K "'. mole "', -enregistrement de la nature du gaz, - enregistrement de la masse molaire du gaz, enregistrement de la température du gaz, - remise à zéro de la mémoire permanente 22 lors du changement de la bouteille. On remarque que la température T du gaz pourrait être directement acquise par le microprocesseur 20 au moyen d'un capteur. L'afficheur 23 permet d'obtenir les informations suivantes: - masse initiale du gaz dans la bouteille - masse de gaz consommée - masse de gaz restante - valeur instantanée du débitmètre - échelle du débitmètre (0, 1, 3, 5, 10...sccm) - nature du gaz utilisé. Les exemples de réalisation de l'invention présentés ci-dessus ont été choisis eu égard à leur caractère concret. II ne serait cependant pas possible de répertorier de manière exhaustive tous les modes de réalisation que recouvre cette invention. En particulier, tout moyen décrit peut être remplacé par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
L'invention concerne un dispositif de mesure effectuant la somme d'une succession de n masses élémentaires mi pour délivrer une masse consommée m : De plus, ce dispositif accédant à une succession respective de n valeurs de débits massiques qm chacun associé à une durée Di, il comprend des moyens pour produire la ième masse élémentaire mi en faisant le produit de la valeur de débit massique correspondante et de la durée Di qui lui est associée.
1) Dispositif de mesure de masse effectuant la somme d'une succession de n masses élémentaires m; pour délivrer une masse consommée m: n m= E i=1 caractérisé en ce que, accédant à une succession respective de n valeurs de débits massiques chacun associé à une durée Di, il comprend des moyens pour produire la ième masse élémentaire m; en faisant le produit de la valeur de débit massique correspondante et de la durée D; qui lui est associée. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, accédant à une succession respective de n valeurs de flux gi, il comprend des moyens pour convertir une valeur de flux en valeur de débit massique par multiplication avec un coefficient de conversion K. 3) Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit coefficient de conversion est égal au rapport d'une masse molaire M au produit d'une constante R et de la température: K_ M R.T 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour acquérir ladite masse molaire M. 5) Dispositif selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour acquérir ladite température T. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites durées D; sont toutes égales à une valeur prédéterminée. 7) Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que, recevant un flux gazeux FI, il comprend des moyens pour produire une valeur de flux g; valant ce flux gazeux seulement si celui-ci excède un seuil) prédéterminé. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est intégré dans un équipement de fabrication microélectronique. 9) Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que ledit équipement est un implanteur ionique.
G
G01
G01G,G01F
G01G 9,G01F 1
G01G 9/00,G01F 1/76
FR2895395
A1
PROCEDE D'AFFINAGE DU VERRE
20,070,629
i0 L'invention se rapporte au domaine de l'affinage du verre, notamment de verre présentant une viscosité élevée à l'état fondu. La qualité du verre est une préoccupation majeure des producteurs de verre, notamment de verre plat et dans les différentes étapes de la fabrication du 15 verre, l'affinage est une étape fondamentale. Cette opération consiste à éliminer autant que possible les inclusions gazeuses de tailles diverses, appelées bouillons , bulles ou puces , dont la présence dans le produit final est souvent strictement contrôlée et parfois rédhibitoire. Ainsi, les exigences de qualité en terme d'affinage sont-elles très strictes pour les applications 20 automobiles (notamment les pare-brise, qui doivent assurer une visibilité parfaite), et encore plus strictes pour les applications du verre plat dans le domaine électronique, notamment comme substrats d'écrans plats tels que les écrans à cristaux liquides (LCD), la présence d'inclusions gazeuses pouvant alors perturber le fonctionnement électrique et/ou déformer certains pixels constituant 25 l'image. Ces inclusions gazeuses ont plusieurs origines. Elles proviennent principalement de l'air emprisonné entre les grains des matières pulvérulentes et du dégazage dû à certaines réactions chimiques se produisant pendant l'étape de fusion du verre. Ainsi les matières premières carbonatées (comme par exemple le 30 carbonate de sodium, le calcaire, la dolomie) dégagent-elles de grandes quantités de dioxyde de carbone sous forme gazeuse. Les inclusions gazeuses peuvent également être dues à des réactions de désolubilisation de certains gaz dans certaines conditions, ou à des réactions chimiques ou électrochimiques -2 entre le verre fondu et certains matériaux présents dans les fours (céramiques réfractaires et/ou métaux). Les inclusions gazeuses se retrouvent emprisonnées dans la masse de verre fondu, dont elles peuvent s'échapper à une vitesse proportionnelle au carré de leur diamètre. Ainsi les petites bulles (parfois appelées puces ) ne peuvent-elles s'échapper qu'à des vitesses extrêmement faibles. La vitesse de remontée des bulles peut en outre être freinée par la viscosité du verre et par des mouvements de convection pouvant entraîner les bulles vers la sole du four. Les différents procédés d'affinage existants ont tous la caractéristique io commune de tenter d'augmenter la vitesse de déplacement des bulles dans le verre et/ou de diminuer la hauteur de verre pour raccourcir le trajet des bulles vers l'atmosphère du four. Le plus souvent un affinage chimique est réalisé : un composé chimique, appelé agent d'affinage et habituellement introduit avec les matières premières, 15 produit un intense dégagement gazeux dans le verre fondu, les grosses bulles ainsi formées venant coalescer avec les petites bulles et les entraîner plus rapidement à la surface. L'affinage des verres silico-sodo-calciques, qui représentent une grande partie des verres produits à l'échelle industrielle, est usuellement réalisé à l'aide 20 de sulfates. Une source de sulfates, généralement du sulfate de sodium (Na2SO4), est introduite avec les matières premières, qui produit un dégagement gazeux de SO2 à l'origine de l'affinage. Il s'est toutefois révélé que les sulfates n'étaient pas efficaces lorsqu'il s'agit d'affiner des verres présentant une viscosité élevée à l'état fondu. Par 25 verres présentant une viscosité élevée , on entend au sens de la présente invention des verres dont la température correspondant à une viscosité de 100 poises (appelée température Tlog2 ) est supérieure ou égale à 1480 C, une telle viscosité étant nécessaire pour assurer une remontée des bulles à une vitesse raisonnable. 30 Les oxydes d'arsenic ou d'antimoine sont usuellement utilisés pour l'affinage de ces verres, mais présentent toutefois l'inconvénient d'être toxiques. Ces oxydes sont en outre incompatibles avec le procédé de formage de verre plat 20 25 -3 dit procédé float , qui consiste à déverser le verre fondu sur un bain d'étain en fusion. Plus récemment, il a été proposé d'utiliser l'oxyde d'étain comme agent d'affinage, ce dernier étant compatible avec le procédé float . L'invention a pour but de proposer un procédé d'affinage amélioré pour les verres présentant une viscosité élevée à l'état fondu. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'affinage de verres dont la température correspondant à une viscosité de 100 poises (10 Pa.$) est supérieure ou égale à 1480 C, caractérisé en ce qu'on utilise des sulfures comme io agent d'affinage. Les inventeurs ont en effet découvert que de manière totalement inattendue les sulfures permettaient d'obtenir des résultats d'affinage très satisfaisants. Les verres affinés à l'aide de ce procédé présentent avantageusement une 15 température TIog2 supérieure ou égale à 1500 C ou 1550 C, voire à 1600 C. Il peut notamment s'agir : -de compositions de verre adapté à la fabrication de substrats pour écrans LCD, qui comprennent les oxydes suivants dans des teneurs pondérales variant dans les limites ci-après définies : SiO2 58-76% B2O3 2-18% AI2O3 4-22% MgO 0-8% CaO 1-12% SrO 0-5% BaO 0-6% R2O 0-10/0 (R2O désignant les oxydes alcalins) et plus particulièrement : 30 B 102 B2O3 AI2O3 MgO CaO 58-70% 3-15% 12-22% 0-8% 2-12% -4 io SrO BaO R2O ou encore : SiO2 TiO2 B2O3 AI2O3 CaO MgO BaO SrO ZnO R2O 0-3% <0.5% 0-1% 58 à 72 0,8 à 3 2 à 15 10 à 25 2 à 12 0à3 0à6 0à4 0à3 0 à 1 (R2O désignant les alcalins). 15 Ces 35.10-7/ C, compositions présentent des coefficients de dilatation inférieurs à et un strain point supérieur à 650 C. Le verre Eagle 2000 commercialisé par la société Corning Inc. est un exemple de cette famille de verres. de verres possédant de faibles coefficients de dilatation et utiles pour des 20 applications comme vitrages anti-feu : 25 SiO2 B2O3 AI2O3 MgO CaO Na2O K2O 78-86% 8-15% 0,9-5% 0-2% 0-1,5% 0-3% 0-7% Un exemple de ce type de compositions est le verre Pyrex commercialisé par la société Corning Inc. 30 - de verres utilisables en tant que substrat pour écrans de visualisation appelés écrans Plasma , notamment présentant la composition suivante : SiO2 AI2O3 40 à 75% 0 à 12% -5 Na2O 0à9% K2O 3,5 à 10% MgO 0 à 10% CaO 2 à 11% SrO 0 à 11% BaO 0 à 17% ZrO2 2à8% Les sulfures employés dans le cadre de la présente invention sont avantageusement ajoutés aux matières premières avant l'étape de fusion, de io préférence en une teneur supérieure ou égale à 0,05% en poids relativement au poids du verre final. Cette teneur est même avantageusement supérieure ou égale à o,1%, voire 0,3% et même 0,4% afin d'assurer un affinage optimal. Des teneurs trop élevées n'apportent toutefois aucun avantage sur la qualité du verre final et peuvent même parfois modifier les propriétés physiques du verre. Elles 15 sont donc de préférence limitées à moins de 2%, voire 1%, ou encore 0,8%. Il s'agit de préférence de sulfures dont les oxydes correspondants font partie de la composition du verre de manière à ce que l'utilisation des sulfures n'introduise pas dans la composition d'élément susceptible de modifier les propriétés du verre. L'introduction de sulfures de métaux alcalins dans une 20 composition pour substrats d'écrans LCD qui ne doit pas contenir d'oxydes alcalins est par exemple à éviter. Les sulfures employés peuvent être ajoutés sous forme de mélange de plusieurs sulfures différents. Des sulfures de métaux alcalins (Na2S, K2S, Li2S...), alcalino-terreux (CaS, MgS, BaS, SrS...) ou d'éléments de transition (ZnS, FeS...) peuvent être 25 employés dans le cadre du procédé selon l'invention, seuls ou en mélange. Le sulfure de zinc (ZnS) s'est révélé particulièrement approprié, même pour des compositions de verre ne contenant pas cet oxyde. Les sulfures peuvent également être apportés sous forme de laitier de haut-fourneau ou de fritte de verre enrichie en sulfure. 30 Il est avantageux de ne pas ajouter de sulfates aux matières premières en combinaison avec les sulfures, car il a été observé une dégradation de la qualité d'affinage. 2895395 -6 Afin d'améliorer encore la qualité d'affinage obtenue, il est particulièrement avantageux d'ajouter en combinaison avec les sulfures un agent capable d'oxyder lesdits sulfures, en particulier un oxyde d'un élément possédant plusieurs valences. Parmi les agents oxydants utilisables figurent par exemple les oxydes 5 de cérium (sous forme CeO2) ou d'étain (sous forme SnO2). Les oxydes d'arsenic ou d'antimoine possèdent également cette propriété intéressante, mais ne sont pas préférés du fait de leur toxicité. Compte tenu de l'effet colorant de l'oxyde de cérium, l'oxyde d'étain est préféré. Ces agents sont introduits de préférence en une teneur massique supérieure ou égale à 0,1 %, voire 0,2%, notamment 0,3% et io même 0,4% en poids relativement au poids du verre final. Leur teneur ne dépasse pas de préférence 2%, voire 1% ou même 0,8%. La température d'affinage employée est de préférence inférieure ou égale à 1750 C, voire 1700 C et même 1680 C. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication de verre, 15 notamment de substrats pour écrans LCD, comprenant une étape de fusion, une étape d'affinage selon l'invention et une étape de formage, cette dernière pouvant par exemple être une étape selon le procédé float , bien connu de l'homme du métier. L'invention a encore pour objet un objet en verre, notamment sous forme 20 de feuilles de verre plat, et en particulier un substrat pour écrans LCD, susceptible d'être obtenu par le procédé de fabrication selon l'invention. Cet objet est obtenu à partir d'un verre dont la température Tlog2 est supérieure ou égale à 1480 C, notamment 1500 C ou 1550 C, voire 1600 C, et se caractérise en particulier par le fait que sa composition chimique contient une 25 teneur en soufre, exprimée en parties par million (ppm) de SO3 supérieure ou égale à 40ppm, voire 60ppm (soit 0,004 ou 0,006% en poids relativement au verre final). La teneur en soufre est habituellement inférieure ou égale à 0,5%, voire 0,2% et même 0,1%. Un objet selon l'invention est en particulier un substrat pour écrans LCD 30 dont la composition comprend les oxydes suivants dans des teneurs pondérales variant dans les limites ci-après définies : SiO2 B2O3 58-76% 2-18% -7 Al2O3 4-22% MgO 0-8% CaO 1-12% SrO 0-5% BaO 0-6% R2O 0-1% SO3 0,004û0,1% A notre connaissance, aucun procédé d'affinage utilisant du soufre sous une quelconque de ses formes n'a été employé ou décrit pour produire des verres io présentant une viscosité élevée à l'état fondu, notamment des substrats pour écrans LCD, et par conséquent aucun substrat n'a été décrit, qui contienne une telle quantité de soufre dans sa composition. Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Une composition de verre comprenant les oxydes suivants dans les 15 teneurs pondérales ci-après définies a été fondue à partir d'un mélange de matières premières vitrifiables et affinée à 1650 C pendant une heure : 20 S 102 Al2O3 B2O3 CaO 63,8% 16,3% 11,3% 8,5% Pour l'exemple comparatif Cl, aucun agent d'affinage n'a été ajouté. Les exemples comparatifs C2, C3 et C4 ont été affinés respectivement à l'aide de 0,2% en poids de sulfate, introduit sous forme de gypse (CaSO4) et de 0,5 et 1% en poids d'oxyde d'étain (SnO2). 25 L'exemple 1, selon l'invention, a été obtenu par un procédé mettant en oeuvre une étape d'affinage utilisant du sulfure de zinc (ZnS) en une teneur de 0,5% en poids relativement au poids de verre final. Pour l'exemple 2, toujours selon l'invention, une teneur équivalente (0,5%) en oxyde d'étain (SnO2) a été ajoutée au mélange de matières premières en combinaison avec 0,5% de sulfure 30 de zinc. Le tableau 1 ci-après indique pour chaque essai le taux de bulles, exprimé en nombre de bulles par cm3 et le taux de soufre résiduel dans le verre, exprimé en ppm (parties par million) de SO3. 2895395 -8 Cl C2 C3 C4 1 2 Taux de bulles >1000 830 160 30 125 7 (/cm3) Taux de Souffre 15 20 15 15 80 60 résiduel exprimé en SO3 (ppm) Tableau 1 Les exemples comparatifs Cl et C2 montrent que le sulfate est un piètre 5 affinant pour ce type de verre, la faible amélioration constatée en terme de taux de bulles étant largement insuffisante. Les exemples C3 et C4 montrent qu'un affinage de bonne qualité peut être obtenu avec 1% de SnO2. L'ajout de 0,5% de sulfures, sous forme de sulfure de zinc (ZnS), dans io l'exemple 1 procure une amélioration notable par rapport à l'utilisation de sulfates. Il a en outre été observé que les bulles résiduelles présentaient une taille importante et pourraient être aisément éliminées par une prolongation minime de la durée d'affinage. La comparaison avec les exemples comparatifs C3 et C4 montre que ZnS est même plus efficace que SnO2 pour une teneur introduite 15 identique. L'ajout de 0,5% d'oxyde d'étain (SnO2) en combinaison avec 0,5% de ZnS améliore encore considérablement la qualité d'affinage, puisque le verre obtenu est presque totalement exempt d'inclusions gazeuses. La présente invention étant décrite dans ce qui précède à titre d'exemple, il 20 est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet tel que défini par les revendications. FT2 2005122 FR
L'invention a pour objet un procédé d'affinage de verre dont la température (Tlog2) correspondant à une viscosité de 100 poises (10 Pa.s) est supérieure ou égale à 1480 degree C, caractérisé en ce qu'on utilise des sulfures comme agent d'affinage. Elle concerne également l'objet en verre susceptible d'être obtenu par ce procédé.
1. Procédé d'affinage de verre dont la température (Tlog2) correspondant à une viscosité de 100 poises (10 Pa.$) est supérieure ou égale à 1480 C, caractérisé en ce qu'on utilise des sulfures comme agent d'affinage. 2. Procédé selon la précédente, dans lequel le verre présente une température Tlog2 supérieure ou égale à 1500 C, notamment 1600 C. 3. Procédé selon l'une des précédentes, tel que le verre présente une composition comprenant les oxydes suivants dans des teneurs io pondérales variant dans les limites ci-après définies : SiO2 58-76% B203 2-18% AI2O3 4-22% MgO 0-8% 15 CaO 1-12% SrO 0-5% BaO 0-6% R2O 0-1% (R2O désignant les oxydes alcalins) 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on 20 ajoute les sulfures aux matières premières avant l'étape de fusion. 5. Procédé selon la précédente, tel que les sulfures sont ajoutés dans une teneur comprise entre 0,1 et 0,8% en poids relativement au poids de verre final. 6. Procédé selon l'une des précédentes, tel que le sulfure est 25 le sulfure de zinc (ZnS). 7. Procédé selon l'une des précédentes, tel que l'on ajoute un agent capable d'oxyder les sulfures. 8. Procédé selon la précédente, tel que l'agent capable d'oxyder les sulfures est un oxyde d'un élément possédant plusieurs valences. 30 9. Procédé selon la précédente, tel que l'agent capable d'oxyder les sulfures est l'oxyde d'étain (sous forme SnO2). 10. Procédé de fabrication de verre, notamment de substrats pour écrans LCD, comprenant une étape de fusion, une étape d'affinage selon le procédé des 1 à 9 et une étape de formage. 15-10- 11. Objet en verre susceptible d'être obtenu par le procédé de fabrication selon la 10, et dont la composition chimique contient une teneur en soufre supérieure ou égale à 0,004%. 12. Objet selon la précédente, qui est un substrat pour écrans s LCD dont la composition comprend les oxydes suivants dans des teneurs pondérales variant dans les limites ci-après définies : SiO2 58-76% B2O3 2-18% AI2O3 4-22% MgO 0-8% CaO 1-12% SrO 0-5% BaO 0-6% R2O 0-1% SO3 0,004-0,1% 20
C
C03
C03B,C03C
C03B 5,C03C 3
C03B 5/225,C03C 3/091
FR2900328
A1
PORTE-PROTHESE POUR UNE CHIRURGIE ARTICULAIRE AVEC EFFRACTION MINIMALE AYANT UN FILETAGE INTERCHANGEABLE.
20,071,102
Contexte de l'invention La présente invention concerne des porte-prothèses chirurgicaux tels que des impacteurs, pour faciliter l'installation de prothèses orthopédiques et, plus particulièrement, des porte-prothèses faciles à stériliser pour l'installation d'implants acétabulaires dans la cavité acétabulaire. Des dispositifs mécaniques compliqués possèdent des fentes et des renfoncements qui sont difficiles, sinon presque impossibles, à nettoyer avec facilité. Des dispositifs qui ne sont pas correctement nettoyés et stérilisés courent le risque de transmettre une maladie d'un patient à un autre à la suite de l'apparition de certains prions qui ne sont pas tués par une stérilisation normale d'hôpital et qui nécessitent d'être éliminés physiquement par lavage et rinçage. En outre, dans des procédures chirurgicales dans lesquelles l'accès au site du traitement est limité, il est difficile d'utiliser les solutions actuelles sans soumettre le patient à une abrasion et à un traumatisme des tissus répétés lors de l'insertion et de l'extraction des instruments chirurgicaux. En outre, l'insertion de l'implant est souvent problématique et l'orientation de l'implant, particulièrement de tout orifice de fixation qui peut être préforé dans l'implant, est souvent cruciale pour minimiser le temps de récupération du patient. De plus, une fois que la position appropriée de l'implant est choisie, il est souvent difficile de s'assurer que la position ne changera pas lors de l'insertion de l'assemblage au travers de l'incision. Et en outre, il est nécessaire qu'un porteprothèse chirurgical possède une interface qui s'enclenche avec - 2 - la prothèse particulière que le chirurgien choisit pour les besoins particuliers du patient. Ainsi, pour que le chirurgien puisse positionner et insérer une variété de prothèses, il doit très souvent avoir un nombre correspondant de porte-prothèses, étant donné que l'interface n'est pas normalisée. Par conséquent, ce qui est requis est un porte-prothèse facilement réglable, démontable et nettoyable. En outre, ce qui est requis est un porte-prothèse qui permet au chirurgien d'avoir une meilleure position de manœuvre et installer un implant dans une orientation angulaire particulière. De plus, ce qui est requis est un porte-prothèse dans lequel l'interface seule, et non le porte-prothèse complet, puisse être changée pour permettre une interface avec la prothèse la plus appropriée sans nécessiter d'avoir un porte-prothèse spécial à portée de main pour chaque interface particulière. Résumé de l'invention Un porte-prothèse acétabulaire permet à un chirurgien de maîtriser l'installation d'une prothèse de cupule acétabulaire qui présente généralement une ouverture centrale femelle. Le porte-prothèse possède un boîtier qui soutient un mécanisme de commande doté, à l'extrémité distale, d'une interface de prise de la prothèse interchangeable (par ex., un filetage interchangeable) et, à l'extrémité opposée, une poignée qui facilite la rotation du mécanisme de commande par l'opérateur. Le porte-prothèse permet une orientation facile et contrôlée d'une prothèse attachée à son extrémité, ce qui est important puisque la prothèse possède souvent des trous préforés et, ainsi, ceux-ci doivent être positionnés correctement avant de l'attacher par ces trous. Un bon positionnement peut être imposé en raison - 3 - des attaches de différentes longueurs à engager avec l'os d'une épaisseur variable. Un objectif de l'invention est d'être facilement nettoyé par un démontage rapide et modulaire qui donne accès à toutes les surfaces afin qu'elles puissent être nettoyées, la réduction du nombre de coins internes de faible rayon, de fentes et de petits espaces et l'absence de trous borgnes. Un autre objet de l'invention est de proposer un porte-prothèse qui permet à l'implant d'être verrouillé dans une orientation angulaire avant l'installation de l'implant. Un autre objet de l'invention est de proposer un mécanisme double qui utilise des composants communs pour verrouiller l'implant en place ainsi que pour permettre un démontage facile pour le nettoyage et la stérilisation. Un autre objet de l'invention est de réduire le nombre de pièces et le risque de perdre des parties. Brève description des dessins Les dessins ci-joints représentent, à titre d'exemple, différents modes de réalisation de l'objet de l'invention. La figure lA est une vue latérale transversale du porte-prothèse de l'invention, y compris une vue latérale du mécanisme de commande séparé de l'invention. La figure 1B est une vue latérale du porte-prothèse de l'invention. - 4 -La figure 1C est une vue en perspective du porte-prothèse de l'invention qui montre un mécanisme de fermeture unidirectionnel. La figure 2A est une vue latérale en fonctionnement du porte-prothèse de l'invention. La figure 2B est une vue arrière en fonctionnement du porte-prothèse de l'invention. La figure 3A est une vue en perspective du porte-prothèse de l'invention, montrant une étape du démontage pour le nettoyage. 15 La figure 3B est une vue en perspective du porte-prothèse de l'invention, montrant une autre étape du démontage pour le nettoyage. La figure 3C est une vue en perspective du porte-20 prothèse de l'invention, montrant une étape du démontage pour le nettoyage. La figure 3D est une vue en perspective du porte-prothèse de l'invention, montrant une étape du 25 remontage après le nettoyage. La figure 4A est une vue en perspective de l'interface interchangeable assemblée de l'invention. 30 La figure 4B est une vue en perspective en gros plan de l'interface interchangeable démontée. La figure 4B' est une vue transversale de l'interface interchangeable. La figure 4C est une vue en perspective qui illustre une première étape du démontage d'une interface interchangeable assemblée. 35 - 5 - La figure 4D est une vue en perspective qui montre le retrait de l'interface interchangeable, d'une rainure à queue d'aronde dans l'assemblage de l'arbre d'entraînement. La figure 5 est une vue schématique d'un porte-prothèse de l'art antérieur. La figure 6 est une vue schématique du porte-prothèse 10 de l'invention en fonctionnement. Les figures 7A et 7B sont des vues en perspective (A) du boîtier du présent porte-prothèse avec une tête de porte-prothèse interchangeable attachée, et (B) avec 15 une tête de porte-prothèse interchangeable retirée. Les figures 7C et 7D sont respectivement des vues transversale et en perspective d'une tête de porte-prothèse. Les figures 8A et 8B illustrent le retrait et l'attachement manuels d'une tête de porte-prothèse à l'extrémité du porte-prothèse du boîtier de la présente invention. Les figures 9A et 9B sont (A) une vue assemblée et (B) une vue éclatée d'une tête de porte-prothèse alternative disposée sur le bossage du boîtier. 30 Description détaillée du ou des modes de réalisation préférés En faisant actuellement référence aux figures lA à 1C, un porte-prothèse acétabulaire (10) est proposé pour permettre au chirurgien de maîtriser l'installation 35 d'une prothèse (11) de cupule acétabulaire qui présente une ouverture centrale femelle (13). Le porte-prothèse (10) possède un boîtier (12) qui renferme un mécanisme de commande (14) doté, à l'extrémité distale, d'une interface (16) interchangeable de prise avec la 20 25 - 6 - prothèse (possédant de préférence un filetage de prise de la prothèse) et, à l'extrémité opposée, d'une poignée (20) qui facilite la rotation du mécanisme de commande par l'opérateur. Le boîtier (12) peut être en forme de C, comme montré, afin de minimiser l'effraction de la chirurgie en dégageant mieux les structures anatomiques et les tissus. L'interface (16) est découpée sur un bossage (22) susceptible de s'engager de manière amovible avec une bielle (24) qui glisse dans un trou axial (26) dans le boîtier (12). L'interface (16) est de préférence filetée. Le piston (24) est relié au moyen d'une première articulation en U (30) à un levier (32) qui glisse dans un manchon pivotant (34) fixé au boîtier (12) par un pivot (36). Le levier (32) est relié au moyen d'une seconde articulation en U (40) à un second levier pivotant (42) qui est fixé à un pivot dans une fermeture (44) sur un axe (46) de pivot. La fermeture (44) est essentiellement un creux ou un siège découpé dans le boîtier (12), contre lequel l'axe (46) de pivot du levier (42) est capturé lorsqu'une glissière (50) est glissée sur l'axe lorsqu'elle est engagée contre le siège. La figure 1A comprend une vue latérale du mécanisme de commande de l'invention. Un manchon coulissant (52) glisse sur le levier (42) et possède un tourillon (54) auquel une tige (56) est fixée de manière pivotante. La tige (56) passe à travers une fermeture unidirectionnelle (60) dans le boîtier (12). La fermeture unidirectionnelle (60) peut être un manchon à double opercule capturé (62) d'un diamètre intérieur qui correspond exactement au diamètre extérieur de la tige (56) et qui est capturé dans une cavité qui possède une surface conique correspondante qui entoure le manchon afin de permettre à la tige (56) de glisser dans le boîtier (12), mais d'empêcher la tige de glisser hors du boîtier sauf si un levier de - 7 - déverrouillage (non montré) est activé, un tel levier soulevant simplement le manchon (62) hors de la prise avec la surface conique de manière à ne pas se verrouiller et à permettre à la tige de sortir du boîtier. On peut utiliser tout dispositif de verrouillage unidirectionnel alternatif dont la sélection fait toutefois partie des compétences d'un homme du métier ordinaire dans ce domaine. En faisant maintenant référence à la figure 1C, un mode de réalisation alternatif du mécanisme de fermeture unidirectionnelle est montré. Dans ce mode de réalisation, la tige (56) passe à travers une fermeture unidirectionnelle (60) dans le boîtier (12). La fermeture unidirectionnelle (60) possède une cavité intérieure qui correspond au diamètre extérieur de la tige (56). La cavité intérieure possède un cliquet (non montré) qui se verrouille contre des dents triangulaires unidirectionnelles (67) afin de permettre à la tige (56) de glisser dans le boîtier (12), mais d'empêcher la tige de glisser hors du boîtier sauf si un levier de déverrouillage (68) est activé, un tel levier tirant simplement le cliquet loin des dents pour permettre à la tige de sortir du boîtier. Une tête (64) de porte-prothèse polymère est moulée sur l'extrémité du boîtier (12) pour absorber les contraintes des impacts qui se produisent pendant l'utilisation du porte-prothèse. La tête (64) est choisie de manière à posséder également de bonnes caractéristiques de frottement. Toutefois, une tête métallique non moulée peut également être utilisée avec des résultats satisfaisants. En faisant maintenant référence aux figures 2A et 2B, en cours de fonctionnement, l'interface (16) (de préférence filetée) du piston (24) est engagée dans le trou (13) de la prothèse (11). L'opérateur peut faire tourner la poignée (20) autour de son axe pour tourner - 8 - le mécanisme de commande (14) afin de connecter le piston (24) dans le trou (13) de ou pour orienter la prothèse dans ce qu'il croit être une position correcte ou de départ. Ensuite, une extrémité (42') du levier (42) est poussée vers le bas vers le boîtier (12). Un tel mouvement vers le bas agit par l'intermédiaire du mécanisme de commande (14) pour tirer le piston (24) dans le boîtier (12) et pour ainsi tirer la surface intérieure de la prothèse (11) contre la tête (64) de manière à créer une force normale entre l'intérieur de la prothèse et la tête de manière à empêcher une rotation de la prothèse (11) relativement au boîtier (12). L'opérateur peut utiliser le mécanisme de verrouillage unidirectionnel (62) pour verrouiller le levier (42) dans une position de manière à verrouiller la prothèse (11) contre la tête (64), permettant ainsi au chirurgien de prérégler et de verrouiller la position de la prothèse avant son installation. Notez que l'orientation de la prothèse (11) est importante, car la prothèse possède souvent des trous préforés (4) (montrés dans la figure 4A) et ceux-ci doivent alors être correctement positionnés avant d'attacher la prothèse par ces trous. L'objectif du facilement nettoyé de l'invention donne accès à toutes les surfaces, qui peuvent ainsi être nettoyées (les parties qui couvrent une autre partie peuvent être déplacées ou retirées pour exposer toutes les surfaces), à la suite de la réduction du :30 nombre de coins internes de faible rayon, des fentes et des petits espaces et de l'absence de trous borgnes. En faisant maintenant référence aux figures 3A à 3D, dans le mode de réalisation montré, le dispositif (10) 35 est démonté pour un nettoyage en glissant simplement la glissière (50) vers l'arrière afin de libérer le pivot (46) et en soulevant ensuite le mécanisme de commande (14) hors du boîtier, mais en lui permettant de rester relié de manière pivotante au pivot (36). Comme le - 9 - mécanisme de commande (14) pivote, le piston (16) est sorti du trou (26) dans le boîtier (12). Pour remonter le dispositif après le nettoyage, le piston (16) est réinséré dans le trou (26) et on fait pivoter le mécanisme de commande (14) jusqu'à sa position d'origine, le mécanisme de verrouillage unidirectionnel entrant dans son récepteur et le pivot (46) entrant de nouveau dans la fermeture (44). On glisse ensuite la glissière (50) sur le pivot (46) et le porte-prothèse (10) est de nouveau prêt pour utilisation. En faisant maintenant référence à la figure 4A, le piston interchangeable (16) est montré joint au mécanisme de commande (14) de manière à tourner comme une unité avec celui-ci à travers un coude à travers un joint universel (30). Le piston (16) possède une extrémité d'interface (16') qui est de préférence filetée avec des filetages (124) qui correspondent aux filetages d'une prothèse particulière (11). Sur une extrémité opposée (16") de celui-ci, le piston (16) possède un mécanisme de connexion amovible (23) qui comprend une queue d'aronde (25) (montrée plus clairement dans les figures 4B et 4D) et une virole filetée (27). En faisant maintenant référence à la figure 4B, la queue d'aronde (25) est formée de manière à avoir un profil bulbeux qui glisse dans et s'accouple avec la bielle (24) qui possède une ouverture transversale correspondante qui tient la queue d'aronde (25) d'une telle manière qu'elle est capturée une fois dans le trou (26) dans le boîtier (12). Notez que les extrémités (25') de la queue d'aronde (25) sont cylindriques pour offrir une surface de contact dans le glissement avec le trou (26). En faisant maintenant référence à la figure 4C, le piston (16) peut être retiré en dévissant la virole (27) manuellement (la partie annulaire moletée (27') - 10 - est utile à cette fin) de manière à libérer une force d'enfoncement générée lors du serrage de la virole pendant l'assemblage, la force d'enfoncement générée entre les parois cylindriques courbées de l'ouverture de la trielle (16) et les parois courbées correspondantes de la queue d'aronde (25). Toutefois, notez qu'un enfoncement n'est pas requis, mais qu'il assure simplement une connexion intégrale du piston (16) à la bielle (24). En faisant maintenant référence à la figure 4D, après la libération du couple, il s'agit d'une vue en perspective qui montre le retrait de l'interface interchangeable, d'une rainure de queue d'aronde dans l'assemblage de l'arbre d'entraînement. En référence aux figures 5 et 6, le porte-prothèse (115) et un porte-prothèse de l'art antérieur (15), respectivement, sont montrés comme passant à travers une incision miniature (35) dans la peau (30) d'un patient. Dans la figure 5, le porte-prothèse (15) est montré alors qu'il s'approche de l'acétabulum (40) dans une orientation souhaitable pour s'unir à la cavité (45). La difficulté avec la tige (15) de l'art antérieur est montrée alors que l'arbre (3) vient en contact avec l'incision miniature (35) au bord de l'incision (37). Les protocoles chirurgicaux actuels sont poussés aux limites et les dimensions d'incision sont réduites dans l'espoir d'augmenter la vitesse de récupération du patient. Dans certains cas, les chirurgiens utilisent une approche en deux incisions, une pour atteindre l'acétabulum et l'autre pour atteindre le fémur. Une technique soit à une soit à deux incisions cause un traumatisme moindre chez le patient, nécessitant que les instruments soient conçus de manière plus optimale pour compenser le manque d'espace d'opération. L'alésoir de la figure 6 montre un nouveau porte-prothèse (115), qui possède un boîtier plié (113) qui contient l'arbre d'entraînement (107). -11 - Il est important de placer les coudes dans le boîtier à des emplacements cruciaux pour passer à travers une incision miniature sans empiéter sur la peau (30) en (37) tout en maintenant encore le même protocole chirurgical. La raison pour laquelle l'extrémité de commande (104) et le mécanisme de maintien (120) doivent être en ligne ou sur un axe parallèle est pour que la force appliquée (130) cause un mouvement axial (140). Ceci permet au chirurgien de maintenir la technique existante puisque, par lui-même, le porte-prothèse (15) dans la figure 5 donnerait le même résultat puisqu'il possède un arbre d'entraînement (3) droit. Ceci permet au chirurgien d'appliquer une charge directement le long du parcours d'alésage. On doit noter qu'une seconde tête (non montrée) peut être installée sur le devant du dispositif (10), la tête étant formée de manière à épouser une surface d'un recouvrement de cupule acétabulaire, afin de permettre au dispositif de placer un recouvrement ainsi que la cupule. Les dessins ci-joints représentent, à titre d'exemple, 25 différents modes de réalisation de l'objet de l'invention. En fonctionnement, la prothèse est en premier lieu placée au-dessus ou vissée sur la pince (120) par un 30 trou fileté (122). Dans une deuxième étape, la prothèse (11) est orientée par rapport à la forme du porte-prothèse (10), afin de toucher le moins possible aux tissus mous. Dans une troisième étape, la poignée (160) du porte-prothèse (10) est saisie et la prothèse (11) 35 est placée à travers l'incision (35). Dans une quatrième étape, le porte-prothèse (10) est utilisé pour impacter la prothèse (11) en place en percutant la partie arrière du porte-prothèse avec un maillet, par exemple. Éventuellement, avec la conception actuelle, - 12 - il est prévu que la prothèse (11) soit insérée dans l'incision (35) dans une première étape, en profitant potentiellement de l'avantage de pouvoir la manoeuvrer plus librement dans l'incision et de la placer approximativement avant l'insertion de la pince (120) du porte-prothèse (10) dans un trou de raccordement dans la tête de l'outil. Si cette procédure optionnelle est utilisée, le bouton (20') du porte-prothèse peut ensuite être tourné par l'opérateur pour activer l'ouverture de la pince (120) et ainsi sa fixation à l'extrémité du porte-prothèse (10). Ces étapes optionnelles remplacent les quatre étapes mentionnées ci-dessus. Dans une cinquième étape, le bouton (20') est tourné dans une direction opposée afin de libérer la prothèse (11). Dans une étape finale, le porte-prothèse (10') est retiré de l'incision (35). Comme il est noté ci-dessus, dans un autre mode de réalisation préféré illustré dans les figures 7A à 9, le présent porte-prothèse (10) possède une tête insérée (64a) qui est amovible et qui peut être permutée avec une tête de porte-prothèse alternative configurée pour se raccorder à un dispositif de prothèse (11) alternatif correspondant. La figure 7A illustre ce mode de réalisation alternatif avec la tête (64a) du porte-prothèse interchangeable en place sur l'extrémité (80) du porte-prothèse du boîtier (12) du présent porte-prothèse (10) dans un état complètement assemblé. Dans la figure 7B, la tête (64a) du porte-prothèse est retirée de l'extrémité (80) du porte-prothèse du boîtier (12). Les figures 7C et 7D sont des vues transversale et en perspective de la tête (64a) du porte-prothèse qui montrent une cavité (84) de tête pour la réception serrée d'un bossage (86) de boîtier disposé à l'extrémité du porte-prothèse (80) du boîtier (12). Un moyen de retenue maintient la tête (64a) du porte-prothèse en place sur le bossage (86) du boîtier lorsqu'il est fixé au boîtier (12). Dans le mode de réalisation illustré, le moyen de retenue comprend une - 13 - rainure d'encliquetage (88) sur la surface extérieure du bossage (86) du boîtier et une bague de retenue (90) disposée dans une gorge de segment (92) dans la circonférence intérieure de la cavité (84) de tête. En pratique, lorsque le bossage (86) du boîtier est initialement reçu dans la cavité (84) de tête, la bague de retenue (90) est forcée dans un état dilaté jusqu'à ce que la bague (90) s'enclenche dans la rainure d'encliquetage (88) sur la surface extérieure du bossage (86) du boîtier pour maintenir la tête insérée (64a) en place sur le bossage (86). Comme cela est illustré dans les figures 8A et 8B, la tête (64a) du porte-prothèse est retirée en tirant manuellement la tête (64a) du bossage (86) et en surmontant l'inclinaison qui retient la bague de retenue (90) dans la rainure d'encliquetage (88). Les figures 9A et 9B sont (A) une vue assemblée et (B) une vue éclatée d'une tête alternative de porte- prothèse disposée sur le bossage du boîtier. Dans la vue éclatée, une tête (64a) de porte-prothèse interchangeable alternative est disposée à l'extrémité (80) du porte-prothèse du boîtier. La vue est éclatée pour montrer les détails des composants d'un mécanisme d'encliquetage disposé sur le bossage (86) du boîtier. L'objectif du facilement nettoyé de l'invention (10) donne accès à toutes les surfaces, qui peuvent ainsi être nettoyées (les parties qui couvrent une autre partie peuvent être déplacées ou retirées pour exposer toutes les surfaces), à la suite de la réduction du nombre de coins internes de faible rayon, de fentes et de petits espaces et de l'absence de trous borgnes. Un autre avantage est qu'il est simple de choisir une orientation souhaitée du dispositif de prothèse (11), ce qui permet au dispositif d'être verrouillé dans une orientation angulaire avant l'installation. En outre, - 14 - en raison du dessin de la prothèse (11) contre, et en contact étroit avec, la tête du porte-prothèse (64), le contact entre les deux est solide puisqu'elle est construite avec un jeu ou des espaces minimaux entre les deux, ce qui assure un bon support pendant l'inclusion. Encore un avantage est que le porte-prothèse (10) est simple et facile à utiliser, sans verrouillage activé avec le pouce qui peut être complexe et porter à confusion. Il est simple de choisir une orientation souhaitée de la prothèse (11). Encore un autre avantage est que, en raison du dessin de la prothèse (2) contre la tête d'inclusion (40), le raccord entre la prothèse (11) est solide alors que le raccord est fait sans aucun jeu ni espace entre les deux, ce qui assure un bon support pendant l'inclusion. Un objectif est de proposer un porte-prothèse (10) qui est facile à démonter et dont le démontage est facile à apprendre. Un autre objet de l'invention est de proposer un mécanisme double qui utilise des composants communs pour verrouiller l'implant en place ainsi que pour permettre un démontage facile pour le nettoyage et la stérilisation. Un autre objet de l'invention est de minimiser le nombre de pièces et le risque de perdre des parties. L'objet de l'invention est de proposer un porte-prothèse (10) qui permet à l'implant d'être verrouillé dans une orientation angulaire avant l'installation de l'implant. Alors qu'un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention ont été décrits, on doit - 15 - comprendre que divers changements, adaptations et modifications peuvent être effectués sans s'éloigner de l'esprit de l'invention et de la portée des revendications jointes.5
L'invention concerne un porte-prothèse acétabulaire (10) permettant à un chirurgien de maîtriser l'installation d'une prothèse de cupule acétabulaire (11) qui présente une ouverture centrale femelle (13). Le porte-prothèse comporte une tête (20) de porte-prothèse, un boîtier (12) et un mécanisme de verrouillage. Le boîtier (12) est attaché à la tête de porte-prothèse, le boîtier renfermant un mécanisme de commande (14) doté, à l'extrémité distale (134), d'un filetage (124) de prise de la prothèse et, à l'extrémité opposée (42'), d'une poignée (20) qui facilite la rotation du mécanisme de commande par l'opérateur. Le mécanisme de verrouillage est associé au boîtier, lequel mécanisme verrouille sélectivement le mécanisme de commande en position et donc la prothèse. L'extrémité opposée (42') du mécanisme de commande comporte un dispositif de verrouillage qui permet un retrait rapide du boîtier en vue du nettoyage et de la stérilisation.
Revendications 1. Porte-prothèse (10) pour permettre à un chirurgien de manipuler une prothèse (11) pendant l'installation de la prothèse, le porte- prothèse comprenant . (a) une tête de porte-prothèse (64) ; (b) un boîtier (12) attaché à la tête du porte-prothèse, le boîtier supportant un mécanisme de commande (14) doté, à l'extrémité distale (134), d'un piston interchangeable (16) qui possède une interface (124) de prise de la prothèse adaptée pour maintenir une prothèse contre un mouvement axial relatif de celle-ci et, à l'extrémité opposée (42'), une interface (20) de manipulation qui facilite la prise à l'aide d'un manipulateur pour la rotation du mécanisme de commande par l'opérateur ; et (c) un mécanisme de verrouillage (14, 44, 50, 52, 54, 56, 60, 62, 67, 68 ; 124, 130, 124) associé au boîtier qui verrouille sélectivement le mécanisme de commande en position et donc la prothèse, dans lequel le mécanisme de commande comporte un dispositif de verrouillage (52, 54, 56, 60, 62 ; 44, 50) vers l'extrémité opposée (42') du mécanisme de commande, un tel dispositif permettant de retirer rapidement le mécanisme de commande du boîtier en vue du nettoyage et de la stérilisation. 2. Porte-prothèse selon la 1, dans lequel le boîtier présente au moins un coude qui permet au boîtier d'éviter les structures anatomiques ou les tissus pendant son utilisation en chirurgie. - 17 - 3. Porte-prothèse selon la 1, dans lequel l'interface de manipulation (20) est une poignée. 4. Porte-prothèse (10) selon la 2, dans lequel le mécanisme de commande (14) comprend au moins une articulation en U (30') située de façon à transmettre un couple au travers d'au moins un coude dans le boîtier (12). 5. Porte-prothèse (10) selon la 2, dans lequel le boîtier (12) est en forme d'un C qui possède au moins deux coudes, afin de minimiser l'effraction de la chirurgie en dégageant mieux les structures anatomiques et les tissus. 6. Porte-prothèse (10) selon la 1, dans lequel le mécanisme de commande comprend en outre un levier de liaison (42) qui est supporté par le boîtier (12) de façon à tourner sur un point d'appui (32), de sorte que l'activation du levier de liaison tire un embout fileté (124) dans le sens axial vers l'extrémité distale du boîtier et, lorsque relié à une prothèse (11), tire la prothèse contre la surface d'inclusion (140a), dans laquelle une friction suffisante peut être générée entre elles pour verrouiller la prothèse en place. 7. Porte-prothèse (10) selon la 6, 30 dans lequel le levier de liaison (42) possède un bouton (20) attaché à une extrémité de celui-ci, le bouton permettant à un utilisateur d'orienter l'embout (124). 8. Porte-prothèse (10) selon la 6, 35 dans lequel une tige de verrouillage de longueur variable (56) est attachée entre le levier de liaison (42) et le boîtier (12) afin de permettre à l'utilisateur de varier la pression qu'une prothèse - 18 - attachée, qui est attachée à l'embout, peut exercer contre la surface d'inclusion (140a). 9. Porte-prothèse (10) selon la 8, dans lequel la tige variable (56) est variable à l'infini et peut être déverrouillée par un loquet (68) afin de permettre le relâchement de la pression sur la prothèse (11). 10. Porte-prothèse (10) selon la 9, dans lequel l'embout de prise (124) de la prothèse est relié au moyen d'une première articulation en U (30') à un levier (32) qui glisse sur un manchon pivotant (34) fixé au boîtier par le premier pivot (36). 11. Porte-prothèse (10) selon la 6, dans lequel un mécanisme de fermeture unidirectionnel (67) empêche une tige (56) reliée au levier de liaison (42) de se désengager du boîtier (12) à moins qu'un levier de déverrouillage (68) soit activé. 12. Porte-prothèse (10) selon la 1, dans lequel la tête (67) du porte-prothèse est couverte par un recouvrement (140) de tête de porte-prothèse, fait d'un matériau d'absorption des impacts, afin d'absorber les contraintes des impacts qui se produisent pendant l'inclusion du porte-prothèse. 13. Trousse chirurgicale comprenant le porte- prothèse selon la 1, divers pistons (16) pour différentes prothèses (11), une gamme de prothèses (11) et un étui pour loger à la fois le porte-prothèse, les pistons et les prothèses d'une manière organisée.
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FR2898679
A1
PROCEDE DE DETERMINATION D'UN INDICATEUR DES CONTRAINTES SUPPORTEES PAR UN PNEUMATIQUE DE DUMPER
20,070,921
L'invention concerne un sur une période donnée. Un dumper est un engin de Génie Civil , destiné à porter de lourdes charges, et circulant dans des carrières ou des mines. [0002] Ces véhicules comprennent habituellement un train avant directeur comportant deux roues directrices et un train arrière, le plus souvent rigide, comportant quatre roues motrices réparties deux à deux de chaque côté. Un train est défini comme un ensemble des éléments permettant de relier la structure fixe du véhicule au sol. [0003] Dans le cas de ces véhicules, notamment destinés à des usages dans des mines ou carrières pour le transport de charges, les difficultés d'accès et les exigences de rendement conduisent les fabricants de ces véhicules à augmenter leur capacité de charge. Il s'ensuit que les véhicules sont de plus en plus grands et donc eux-mêmes de plus en plus lourds et peuvent transporter une charge de plus en plus importante. Les masses actuelles des ces véhicules peuvent atteindre plusieurs centaines de tonnes et il en est de même pour la charge à transporter ; la masse globale peut atteindre jusqu'à 600 tonnes. [0004] La capacité de charge du véhicule étant directement liée à celle des pneumatiques, la conception des pneumatiques doit être adaptée à ces évolutions pour fournir des pneumatiques capables de supporter les contraintes d'utilisation. [00051 Les dimensions de ces pneumatiques sont donc importantes. En conséquence les dimensions des roues sont également importantes et la raideur des zones basses des pneumatiques nécessite que lesdites roues soient réalisées en plusieurs parties pour permettre le montage du pneumatique sur une jante. Le montage et le démontage des pneumatiques qui interviennent en cas de remplacement ou d'entretien nécessitent des manipulations longues et fastidieuses. Le nombre de pièces de serrage devant être manipulées lors de ces opérations peut être supérieur à 200, auquel s'associent des couples de serrage de ces pièces très importants. Le temps de ces opérations est en conséquence long et donc nuisible à la productivité recherchée dans le travail d'exploitation de ces mines. [0006] La demande actuelle s'orientant toujours vers une hausse de la capacité de charge de ces engins, les différents paramètres énoncés précédemment conduisent les concepteurs de pneumatiques à optimiser lesdits pneumatiques notamment en tenant compte de l'utilisation de ceux-ci. [0007] Les inventeurs se sont ainsi donnés pour mission de répondre à la demande des utilisateurs qui souhaitent voir encore une augmentation de la capacité de charge des engins porteurs, notamment utilisés dans les mines, les performances des pneumatiques étant optimisées. [0008] Ce but a été atteint selon l'invention par un procédé de détermination d'un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper sur une période donnée selon lequel le produit de la charge transportée par le véhicule par la distance parcourue par ledit véhicule durant ladite période, est corrigé par un facteur de correction intégrant des paramètres d'utilisation du véhicule. [0009] Par paramètres d'utilisation du véhicule, on entend au sens de l'invention des paramètres directement liés au véhicule, tels que sa direction, son inclinaison,... ainsi que des paramètres liés à son environnement tels que la température, la nature du sol, ... qui peuvent varier au cours de l'utilisation des pneumatiques sur le dumper. [0010] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le facteur de correction intègre des paramètres mesurés en temps réel durant ladite période tels la pente du terrain, le rayon des courbes, la surcharge, la largeur de la piste, l'enneigement, .... [0011] En effet de tels paramètres d'utilisation qui sont liés soit aux conditions d'utilisation soit au mode d'utilisation ont une influence directe sur les contraintes subis par un pneumatique donné du véhicule. [0012] La pente de la voie ou piste suivie par le véhicule va notamment modifier la répartition des charges par pneumatique. Un véhicule roulant dans le sens de la descente entraîne par exemple un report de charges sur le train avant alors que le même véhicule roulant dans le sens de la montée entraîne un report de charge sur le train arrière du véhicule. [0013] De la même façon, un parcours sinueux entraîne des répartitions de charges variant entre la gauche et la droite du véhicule selon le sens des courbes empruntées par le véhicule. Des virages à droite ou à gauche modifient effectivement les répartitions de charge entre les pneumatiques. [0014] Certains paramètres d'environnement qui peuvent être considérés comme les conditions d'utilisation du véhicule et donc des pneumatiques peuvent modifier les contraintes supportées par lesdits pneumatiques. [0015] La température par exemple agit sur le comportement du pneumatique et donc sur ses réactions vis-à-vis des contraintes qui lui sont imposées. La nature du sol, qu'il s'agisse par exemple d'un terrain caillouteux ou bien d'un terrain sablonneux ou argileux, intervient directement sur les contraintes du pneumatique. [0016] L'enneigement du terrain qui arrive dans certaines mines exploitées en altitude peut de même jouer un rôle sur les contraintes subies et ceci de différentes façons ; d'une part par la température associée, d'autre part par la modification éventuelle de la texture du sol et encore par l'éventuelle nécessité d'équiper les pneumatiques de chaînes pour renforcer la motricité, lesdites chaînes produisant des contraintes locales supplémentaires sur les pneumatiques. [0017] La largeur des pistes peut encore être un paramètre d'utilisation à prendre en compte, notamment lorsque la piste est étroite et que deux véhicules sont amenés à se croiser. En effet dans un tel cas, il n'est pas rare que deux pneumatiques appartenant chacun à l'un des véhicules frottent l'un contre l'autre, ce qui conduit à des contraintes supplémentaires pour lesdits pneumatiques. [0018] Il apparaît que pour certains de ces paramètres d'utilisation, il est possible de les définir une fois pour toute pour une exploitation donnée ; il s'agit par exemple de la nature du sol. Certains de ces paramètres pourront être définis sur des périodes relativement importantes ; il s'agit par exemple de la température, de l'enneigement, ... [0019] Par contre, certains paramètres d'utilisation tels que la valeur de la pente suivie, la trajectoire (rayon de courbure d'un virage) nécessitent des mesures fréquentes si l'on veut obtenir un rendu le plus fidèle possible des contraintes supportées par chacun des pneumatiques d'un véhicule. [0020] De telles exploitations minières possèdent habituellement un équipement permettant à l'exploitant de connaître à chaque instant la position des véhicules ainsi qu'un ensemble de mesures indiquant la plupart des paramètres d'utilisation telles que la charge transportée, la température, ... [0021] Il est donc possible de profiter de l'acquisition de ces paramètres pour définir l'indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper sur une période donnée. Cet indicateur peut avantageusement ainsi être déterminé avec une fréquence satisfaisante, considérant les vitesses de variations des différents paramètres d'utilisation que l'on souhaite prendre en compte. En effet, ces acquisitions sont faites habituellement à des intervalles inférieurs à une minute et pouvant être de l'ordre d'une demi minute. [0022] La prise en compte des différents paramètres dans le facteur de correction est avantageusement associée à des facteurs de pondération pour chacun de ces paramètres. En effet, l'influence des différents paramètres sur les contraintes supportées par les pneumatiques du véhicule peut être d'une importance plus ou moins grande selon le pneumatique considéré durant la période considérée. [0023] La détermination de ces facteurs de pondération est avantageusement définie de manière empirique ou bien par modélisation pour prendre en compte les conditions spécifiques du lieu de circulation du véhicule et de ses conditions de trajet. [0024] Les inventeurs ont su mettre en évidence que la spécificité des dumpers et plus particulièrement de leur utilisation nécessite une connaissance très précise desdites conditions d'utilisation lorsque l'on souhaite définir les contraintes supportées par les pneumatiques en vue de l'optimisation desdits pneumatiques. Une connaissance précise signifie une connaissance à tout moment de l'utilisation, les variations des conditions d'utilisation ou plus précisément la variation des paramètres évoqués précédemment conduisant à des variations non négligeables sur les contraintes supportées par les pneumatiques. [0025] Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé selon l'invention tel qu'il vient d'être décrit est mis en oeuvre pour déterminer l'indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper circulant sur les pistes d'une mine. [0026] Une réalisation préférée de l'invention prévoit que l'indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper est déterminé pour une période inférieure à une minute et de préférence pour une période inférieure à 40 secondes. [0027] Selon une variante avantageuse de l'invention, la détermination du facteur de correction est établie par un calculateur. En effet, la nécessité de prendre en compte les mesures de paramètres effectuées sur des périodes très courtes est facilitée par l'utilisation d'un calculateur pouvant être associé à un logiciel programmé pour tenir compte des facteurs de pondération correspondant à chacun des paramètres et prédéfinis pour la mine sur laquelle circule le dumper et pour chacun des pneumatiques d'un véhicule en fonction des trajectoires qu'il suit. [0028] En d'autres termes, l'invention propose ainsi un procédé de détermination d'un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper, circulant sur les pistes d'une mine, sur une période donnée, le dumper et/ou un dispositif de la mine comportant des moyens de mesures en temps réel de paramètres physiques, lesdits moyens étant reliés à des éléments de mémoire et à un calculateur, ledit procédé permettant d'établir, à l'aide dudit calculateur, un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique du dumper durant ladite période en effectuant le produit de la charge transportée par le véhicule telle que mesurée par un moyen de mesure de ladite charge transportée par la distance parcourue par ledit dumper telle que mesurée par un moyen de mesure de ladite distance, pour une période donnée, ledit produit étant corrigé par un facteur de correction intégrant au moins un paramètre physique de ladite mine et/ou des conditions d'utilisation du dumper, tel que mesuré par un moyen de mesure dudit paramètre physique. [0029] L'invention propose ainsi également une utilisation de paramètres mesurés sur un dumper lors de sa circulation et dans son environnement pour déterminer un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique dudit dumper. [0030] Par ailleurs, les études ont montré que l'utilisation et l'entretien de pneumatiques de dumper sont très spécifiques et doivent être réalisées avec beaucoup d'attention par des spécialistes. En effet, l'optimisation de la durée de vie de ce type de pneumatiques repose sur une utilisation précise tant en ce qui concerne la surveillance de pression, les permutations, les changements de sens, les réparations, etc... Il est usuellement reconnu que le meilleur spécialiste du pneumatique est son concepteur et donc le manufacturier. Il est donc en conséquence souhaitable que le fabricant du pneumatique ait la possibilité de suivre le pneumatique, son usage et ses conditions d'usage. Une solution possible est que le manufacturier reste propriétaire du pneumatique et que celui-ci soit loué à l'utilisateur. Dans une telle situation, le pneumatique ne fait donc plus l'objet d'une vente mais devient un produit de location pour lequel il reste à déterminer le prix à payer qui peut alors avantageusement ne pas être un coût standard mais un coût fonction de l'utilisation. [0031] Les inventeurs proposent ainsi de baser ce coût de location d'un pneumatique de dumper sur une utilisation réelle du pneumatique et notamment sur la somme des indicateurs des contraintes supportées par ledit pneumatique pour des périodes données. [0032] L'invention propose donc ainsi une utilisation de la somme des indicateurs des contraintes supportées par un pneumatique de dumper sur des périodes données pour déterminer le montant à payer pour une durée d'utilisation correspondant à la somme desdites périodes. [0033) Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le montant à payer est également déterminé à partir d'un coefficient monétaire fixé au préalable par rapport au prix auquel serait vendu le pneumatique. [0034] Avantageusement encore, cette détermination du coût de la location est prévue pour se voir substituer une valeur résiduelle déterminée en fonction de ce qui a déjà été payé ; une telle valeur résiduelle est appliquée en cas d'accidents ou de dommages irréparables causés au pneumatique du fait des conditions et du lieu d'utilisation. [0035] Il s'avère qu'une telle détermination du coût des pneumatiques d'un dumper contribue d'une part au bon fonctionnement desdits pneumatiques du fait des conditions d'utilisation optimales et d'autre part conduit indirectement à une augmentation de la durée de vie du pneumatique. En effet, ce principe de détermination du coût et donc le principe de la location des pneumatiques est lié au fait que le fabricant du pneumatique reste propriétaire de celui-ci et donc favorise, du fait du suivi des pneumatiques par le propriétaire, une utilisation dans les conditions les plus favorables possibles notamment en termes de pression de gonflage, de positionnement du pneumatique sur le véhicule, etc... Il s'ensuit que les pneumatiques roulant dans de meilleures conditions vont voir leur durée de vie moyenne augmentée, ce qui se traduit par une productivité du pneumatique améliorée. [0036] D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description d'un exemple de réalisation de l'invention. [0037] L'exemple décrit ci-après a été fait sur un ensemble de dumpers, chacun équipé de six pneumatiques de type 40.00R57, circulant sur les pistes d'une mine à ciel ouvert à 3100 mètres d'altitude. [0038] Les différents paramètres d'utilisation pris en compte sont les suivants : • Concernant les paramètres d'environnement, ont été pris en compte la nature du sol, la température et l'enneigement. • Concernant les paramètres d'utilisation, ont été pris en compte la trajectoire suivi par les dumper sur les pistes et plus précisément les 5 pentes et courbes desdites pistes ainsi que leurs largeurs ainsi que les surcharges éventuellement transportées. [0039] Les facteurs de pondération associés à chacun de ces paramètres sont définis initialement en fonction de la mine, du véhicule et du pneumatique considéré sur le véhicule. En effet, les contraintes supportées par chacun des six pneumatiques du 10 véhicule ne sont pas nécessairement équivalentes pour un paramètre donné ; par exemple le paramètre correspondant à la largeur des pistes n'aura aucune influence sur des pneumatiques axialement à l'intérieur sur un essieu, c'est-à-dire des pneumatiques qui ne présentent pas de flanc exposé à d'éventuels frottements contre un autre véhicule lors d'un passage étroit. De la même façon le passage du véhicule dumper dans une 15 courbe ou bien sur des passages en pente conduit à des transferts de charge, les contraintes supportées par certains pneumatiques augmentant alors que pour d'autres pneumatiques elles diminuent. [0040] L'indicateur Ct des contraintes supportées par un pneumatique de dumper pour une période t donnée peut s'exprimer de la façon suivante : 20 Ct = Fc x (PxD), Fc étant le facteur de correction pour ladite période t , P étant la charge transportée par le Dumper et D la distance parcourue par le dumper durant cette période t . [0041] Le facteur de correction Fc est encore comme expliqué précédemment 25 déterminé à partir de la somme de valeurs fi correspondant aux différents paramètres d'utilisation. chacune des valeurs fi étant multipliée par un facteur de pondération ki . [0042] Le facteur de correction peut ainsi s'exprimer de la façon suivante : Fc=1+E(kixfi). [0043] Chacune des valeur fi , associée à l'un des paramètres d'utilisation pris en compte est définie au préalable et peut varier en fonction de l'état du paramètre ; le facteur de pondération auquel elle est associée va lui notamment dépendre du pneumatique considéré, l'influence d'un paramètre variant éventuellement d'un pneumatique à l'autre. [0044] La mesure des différents paramètres d'utilisation traduits en valeurs fi va ainsi permettre de déterminer pour chacune des périodes considérées un indicateur des contraintes supportées par chacun des pneumatiques. [0045] Le recueil de ces informations peut apporter d'autres avantages. Par exemple, il est possible d'apporter des conseils à l'utilisateur, c'est-à-dire au conducteur du véhicule, notamment en lui faisant corriger sa conduite en certaines circonstances en vue de diminuer les contraintes supportées par certains pneumatiques sur une période donnée. Par exemple, préconiser un ralentissement sur une zone dans lequel cela ne semble pas nécessaire peut permettre de réduire un freinage ultérieur et de ce fait le report de charge créé sur les pneumatiques du train avant du véhicule. La connaissance des contraintes supportées par les différents pneumatiques durant les différentes périodes de leur trajet peut permettre de conseiller de tels choix de conduite en vu éventuellement d'une meilleure répartition dans le temps des contraintes supportées par un pneumatique. En effet, il peut être souhaitable d'augmenter les contraintes supportées par un pneumatique sur une première période pour éviter une valeur desdites contraintes très importante sur une période ultérieure. Une telle correction de la conduite peut ainsi permettre d'éviter de faire supporter aux pneumatiques des valeurs de contraintes trop importantes conduisant à d'éventuels dommages du pneumatique. [0046] Comme déjà évoqué précédemment, les informations sur les contraintes supportées sur une période par chacun des pneumatiques peuvent encore permettre de déterminer le coût à facturer pour la location d'un pneumatique. [0047] Conformément aux indications précédentes, le loyer Lt à payer pour la location d'un pneumatique de dumper pour une période donnée peut se calculer selon le mode suivant : Lt = K x Ct, K étant un coefficient monétaire préétabli en fonction notamment des coûts de production et des coûts des matières premières. [0048] En cas d'incident survenant du fait des conditions d'utilisation et conduisant à un endommagement irréparable du pneumatique, le prix à payer pour la location dudit pneumatique se voit substituer un prix résiduel à payer fonction de ce qui a déjà été payé l0 et de l'estimation qui peut être faite des loyers non encore perçus du fait de cette dégradation. Cette estimation est basée sur l'expérience déjà acquise sur ces pneumatiques dans les mêmes conditions d'utilisation. [0049] Ce mode de facturation des pneumatiques sous la forme de loyer présente comme déjà expliqué certains avantages du fait que le pneumatique reste la propriété du 15 manufacturier. En effet, la surveillance et le meilleur respect des consignes d'utilisation desdits pneumatiques va permettre d'augmenter sensiblement leur durée d'utilisation. [0050] Le gain peut encore être plus intéressant si l'on considère que le nombre des périodes d'immobilisation des dumpers pour changement de pneumatiques va de ce fait diminuer. 20 [0051] En outre, il s'avère que pour l'utilisateur le loyer n'est à payer que lorsque le dumper est opérationnel puisque d'une part, une distance doit être parcourue et que d'autre part, le dumper doit être chargé pour que les contraintes supportées soient non nulles et donc qu'un coût à payer soit calculé
L'invention concerne un procédé de détermination d'un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper sur une période donnée selon lequel le produit de la charge transportée par le véhicule par la distance parcourue par ledit véhicule durant ladite période est corrigé par un facteur de correction intégrant des paramètres d'utilisation du véhicule.L'invention propose également une mise en oeuvre du procédé.
1 û Procédé de détermination d'un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper caractérisé en ce que : -on mesure la charge transportée par le véhicule, - on mesure la distance parcourue pendant une période donnée, - on effectue le produit de la charge transportée par le véhicule par la distance parcourue par ledit véhicule durant ladite période, - on mesure des paramètres d'utilisation sur le véhicule et/ou dans son environnement d'utilisation, - on corrige ledit produit par un facteur de correction multiplicateur intégrant une somme des paramètres d'utilisation du véhicule, lesdits paramètres étant pondérés par des coefficients définis au préalable. 2 û Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le facteur de correction intègre des paramètres mesurés en temps réel durant ladite période tels la pente du terrain, le rayon des courbes, la surcharge, la largeur de la piste, l'enneigement, .... 3 û Mise en oeuvre du procédé selon la 1 ou 2, pour déterminer l'indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper circulant sur les pistes d'une mine. 4 û Mise en oeuvre du procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper est déterminé pour une période inférieure à une minute et de préférence pour une période inférieure à 30 secondes. 5 û Mise en oeuvre du procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la détermination du facteur de correction est établie par un calculateur. 6 ù Procédé de détermination d'un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique de dumper, circulant sur les pistes d'une mine, sur une période donnée, le dumper et/ou un dispositif de la mine comportant des moyens de mesures en temps réel de paramètres physiques, lesdits moyens étant reliés à des éléments de mémoire et à un calculateur ledit procédé permettant d'établir, à l'aide dudit calculateur, un indicateur des contraintes supportées par un pneumatique du dumper durant ladite période en effectuant le produit de la charge transportée par le véhicule telle que mesurée par un moyen de mesure de la charge transportée par la distance parcourue par ledit dumper telle que mesurée par un moyen de mesure de la distance, pour une période donnée, ledit produit étant corrigé par un facteur de correction multiplicateur intégrant au moins un paramètre physique de ladite mine et/ou des conditions d'utilisation du dumper, tel que mesuré par un moyen de mesure dudit paramètre physique. 7 ù Utilisation de paramètres mesurés sur un dumper lors de sa circulation et dans son environnement pour déterminer un indicateur des contraintes supportées par un 15 pneumatique dudit dumper.
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NOUVELLE ASSOCIATION D'UN INHIBITEUR DU COURANT IF SINUSAL ET D'UN INHIBITEUR CALCIQUE ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LA CONTIENNENT
20,070,622
-1- La presente invention concerne une nouvelle association d'un inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal et d'un inhibiteur calcique. Plus particulierement, la presente invention concerne une nouvelle association d'un inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal qui est 1'ivabradine ou 3-{3-[{[(7S)-3,4-dimethoxybicyclo[4.2.0]octa-1,3,5-tri en-7-yl]methyl} (methyl)amino]propyl} -7,8 -dimethoxy-1,3,4,5-tetrahydro-2H-3-benzazepin-2-one de formule (I) : OCH3 OCH3 (I) ainsi que ses hydrates, formes cristallines et sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable, et d'un inhibiteur calcique et plus particulierement un inhibiteur calcique de la 10 classe des dihydropyridines. Les inhibiteurs selectifs et specifiques du courant If sinusal et plus particulierement l'ivabradine, ainsi que ses hydrates, formes cristallines et ses sets d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable, et plus particulierement son chlorhydrate, possedent des proprietes pharmacologiques et therapeutiques tres interessantes, notamment des proprietes 15 chronotropes negatives (reduction de la frequence cardiaque), qui rendent ces composes utiles dans le traitement ou la prevention des differentes situations cliniques d'ischemie myocardique telles que 1'angine de poitrine, l'infarctus du myocarde et les troubles du rythme associes, ainsi que dans les differentes pathologies comportant des troubles du rythme, notamment supra-ventriculaires, et dans 1'insuffisance cardiaque. 20 La preparation et l'utilisation en therapeutique de 1'ivabradine et de ses sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable, et plus particulierement de son chlorhydrate, ont ete decrits dans le brevet europeen EP 0534 859. La demanderesse a presentement decouvert que, de fawn surprenante, les inhibiteurs selectifs et specifiques du courant If sinusal et plus particulierement l'ivabradine ou 3-{3- -2 [ {[(7S)-3,4-dimethoxybicyclo [4.2.0] octa-1,3,5-tri en-7-yl]methyl} (methyl)amino]propyl} -7,8-dimethoxy-1,3,4,5-tetrahydro-2H-3-benzazepin-2-one, utilises en association avec un inhibiteur calcique et plus particulierement un inhibiteur calcique de la classe des dihydropyridines, possedaient des proprietes tout a fait interessantes permettant de les utiliser en association dans le traitement de 1'angor. Les inhibiteurs calciques sont des molecules qui ont pour propriete essentielle de bloquer la permeabilite au calcium de certains canaux de la membrane cellulaire. Its empechent l'ouverture des pores des canaux voltage-dependants. Its s'opposent ainsi a la penetration du calcium dans les fibres musculaires lisses des vaisseaux. Its diminuent le taux de calcium libre intracellulaire, ce qui a pour consequence de reduire le tonus des muscles lisses des vaisseaux peripheriques et coronaires. Ainsi, ces composes, et plus particulierement ceux appartenant a la classe des dihydropyridines sont particulierement indiques dans le traitement de 1'angor car ils diminuent le retour veineux en soulageant ainsi le travail du ventricule gauche et diminuent la consommation myocardique en oxygene d'une part, et ils ameliorent le flux sanguin coronarien grace a leur action vasodilatatrice au niveau des grosses arteres epicardiques d'autre part. Une des consequences de 1'effet vasodilatateur peripherique des dihydropyridines est d'entrainer une tachycardie reflexe qui peut persister chez les patients traites pour angine de poitrine. On connait la relation forte qui existe entre 1'augmentation de la frequence cardiaque et la mortalite cardiovasculaire chez le coronarien. Ceci est a rapprocher du possible risque d'augmentation de la mortalite cardiovasculaire et des infarctus du myocarde rapportes avec les dihydropyridines. Les effets indesirables les plus frequents rencontres avec les dihydropyridines sont tachycardies, palpitations, cephalees, oedemes des membres inferieurs dose-dependants. Il y a donc un besoin reel de nouveaux traitements permettant de beneficier des effets positifs de ces composes tout en augmentant leur marge de securite, particulierement cardiovasculaire. La demanderesse a presentement decouvert que, de fawn surprenante, les inhibiteurs selectifs et specifiques du courant If sinusal et plus particulierement 1'ivabradine etaient -3- non seulement capables de potentialiser les effets des inhibiteurs calciques et plus particulierement ceux appartenant a la classe des dihydropyridines, mais ont montre de plus une excellente capacite a ameliorer le profil de securite de ces antagonistes calciques, et plus particulierement les effets indesirables cardiaques, les oedemes des membres inferieurs et les cephalees. Ce double effet permet d'envisager 1'utilisation de l'association selon l'invention dans le traitement de 1'angor avec une securite d'emploi accrue. Les inhibiteurs selectifs et specifiques du courant If sinusal dans 1'association selon l'invention sont plus particulierement l'ivabradine, la zatebradine et la cilobradine, ainsi que leurs hydrates, formes cristallines, et sels d'addition a un acide ou a une base pharmaceutiquement acceptable. Les inhibiteurs calciques dans 1'association selon l'invention sont plus particulierement ceux appartenant a la classe des dihydropyridines. A titre non limitatif, les inhibiteurs calciques dans 1'association selon l'invention sont : 1'amlodipine, la nifedipine, la felodipine et leurs hydrates, formes cristallines, et sels d'addition a un acide ou a une base pharmaceutiquement acceptable, et plus particulierement le besylate ou le maleate. Plus particulierement, l'invention concerne 1'association entre 1'ivabradine ou un de ses hydrates, formes cristallines, et sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable et plus particulierement son chlorhydrate, et un inhibiteur calcique ou un de ses hydrates, formes cristallines, et sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable. Encore plus preferentiellement, l'invention concerne 1'association entre l'ivabradine ou un de ses hydrates, formes cristallines, et sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable et plus particulierement son chlorhydrate, et 1'amlodipine ou un de ses hydrates, formes cristallines, et sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable et plus particulierement son besylate ou maleate. -4- L'invention concerne egalement les compositions pharmaceutiques contenant 1'association d'un inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal et d'un inhibiteur calcique, en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptable. Plus particulierement, l'invention concerne les compositions pharmaceutiques contenant 1'association d'un inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal qui est 1'ivabradine ainsi que ses hydrates, formes cristallines et sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable, et plus particulierement son chlorhydrate, et d'un inhibiteur calcique, et plus particulierement un inhibiteur calcique de la classe des dihydropyridines, en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptable. Parmi les compositions pharmaceutiques selon 1'invention, on pourra citer plus particulierement celles qui conviennent pour 1'administration orale, parenterale, nasale, les comprimes simples ou drageifies, les comprimes sublinguaux, les gelules, les tablettes, les suppositoires, les cremes, pommades, gels dermiques, etc... ainsi que les compositions pharmaceutiques avec liberation programmee, retardee, prolongee ou differee. Outre l'inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal et l'inhibiteur calcique, les compositions pharmaceutiques selon l'invention contiennent un ou plusieurs excipients ou vehicules choisis parmi des diluants, des lubrifiants, des liants, des agents de desintegration, des absorbants, des colorants, des edulcorants, etc... A titre d'exemple et de maniere non limitative, on peut citer : • pour les diluants : le lactose, le dextrose, le sucrose, le mannitol, le sorbitol, la cellulose, la glycerine, • pour les lubrifiants : la silice, le talc, 1'acide stearique et ses sels de magnesium et de calcium, le polyethylene glycol, • pour les liants : le silicate d'aluminium et de magnesium, 1'amidon, la gelatine, la 25 tragacanthe, la methylcellulose, la carboxymethylcellulose de sodium et la p o l yvinylp yrro l i done, -5 • pour les desintegrants : 1'agar, l'acide alginique et son sel de sodium, les melanges effervescents. La posologie utile vane selon le sexe, Page et le poids du patient, la voie d'administration, la nature de 1'affection et des traitements eventuellement associes et s'echelonne de 1 a 500 mg d'ivabradine par 24 heures et plus preferentiellement de 15 a 20 mg par jour. La dose de l'inhibiteur calcique pourra etre moindre que celle utilisee lorsqu'il est administre seul. Les exemples suivants illustrent l'invention et ne la limitent en aucune fawn. Compositions pharmaceutiques : Formule de preparation pour 1000 comprimes doses a 5 mg d'ivabradine et 10 mg d'amlodipine : Ivabradine, chlorhydrate 5 g Amlodipine, besylate 10 g Lactose monohydrate 62 g Stearate de Magnesium 1,3 g Povidone 9 g Silice colloidale anhydre 0,3 g Cellulose sodium glycolate 30 g Acide stearique 2,6 g Etude clinique : • Deux etudes cliniques realisees chez des patients traites par des antagonistes calciques de type dihydropyridine qui se plaignaient toujours de crises douloureuses d'angine de poitrine (malgre 1'antagoniste calcique) ont montre qu'un traitement concomitant avec 1ivabradine a permis de diminuer de fawn tres substantielle celles-ci (environ 60 %). 6 Tableau 1 : Evolution du nombre de crises angineuses chez des patients recevant des dihydropyridines a l'inclusion et ayant recu de l'ivabradine pendant 1 an. Nombre de crises d'angor de poitrine (par semaine) A l'inclusion Apres traitement % Etude 019 : n=27 1,9 2,8 0,7 1,3 -61,4 Etude 021 : n = 114 2,2 3,4 0,9 2,9 -58,9 n = nombre de patients • Par ailleurs, de fawn surprenante 1'association de l'ivabradine a 1'amlodipine a entrain une amelioration du profil de securite et d'acceptabilite de 1'amlodipine. En effet, dans le cadre du developpement clinique de l'ivabradine dans le traitement de 1'angine de poitrine, des etudes sur 1'acceptabilite d'ivabradine ont ete conduites en comparaison a l'amlodipine en monotherapie ou en association avec l'ivabradine. Les resultats montrent que lorsque 1'on associe l'ivabradine a l'amlodipine, la securite d'emploi, en particulier cardiaque de celle- ci augmente : Tableau 2 : Evenements indesirables chez des patients coronariens traites avec amlodipine seule ou 15 avec l'association amlodipine + ivabradine par 100 patients-annee d'exposition Ivabradine + antagonistes Amlodipine seule calciques n = 686 n = 401 Patients-annee : 262,6 Patients-annee : 94,8 40,0 58,0 28,6 35,9 2,3 5,3 1,9 3,2 0,4 2,1 1,1 3,1 22,9 33,5 3,8 9,5 Evenements indesirables cardiaques - Arythmies cardiaques - Angor instable - Infarctus du myocarde - Aggravation de la maladie coronaire -Palpitations Oedemes des membres inferieurs Cephalees n = nombre de patients - I1 apparait clairement un taux plus faible d'evenements indesirables lorsque 1'ivabradine est ajoutee a 1'amlodipine particulierement pour les evenements cardiaques a type d'arythmies cardiaques et d'evenements ischemiques coronariens (angor instable, infarctus du myocarde et aggravation de la maladie coronaire). II est important de noter que 1'incidence des oedemes des membres inferieurs qui sont pour 1'amlodipine 1'effet indesirable le plus frequent et la cause d'arret de traitement dans pres de 10% des cas diminue de facon tres marquee lorsque l'on ajoute ivabradine, ainsi que pour les cephalees
Association contenant un inhibiteur sélectif et spécifique du courant If sinusal et plus particulièrement l'ivabradine et un inhibiteur calcique.Médicaments
1. Association d'un inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal et d'un inhibiteur calcique. 2. Association selon la 1 dans laquelle l'inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal est 1'ivabradine ou 3-{3-[{[(7S) -3,4-dimethoxybicyclo[4.2.0]octa- 1,3,5-trien-7-yl]methyl} (methyl)amino]propyl} -7,8-di-methoxy-1,3,4,5-tetrahydro-2H-3-benzazepin-2-one, ou un de ses hydrates, formes cristallines ou sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable. 3. Association selon la 1 dans laquelle 1'inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal est 1'ivabradine ou 3-{3-[{[(7S) -3,4-dimethoxybicyclo[4.2.0]octa-1,3,5-trien-7-yl]methyl } (methyl)amino]propyl} -7, 8-di-methoxy-1,3,4,5-tetrahydro-2H-3-benzazepin-2-one, chiorhydrate ou un de ses hydrates ou formes cristallines. 4. Association selon la 1 dans laquelle l'inhibiteur calcique appartient a la classe des dihydropyridines. 5. Association selon la 1 dans laquelle l'inhibiteur calcique est 1'amlodipine, ou un de ses hydrates, formes cristallines ou sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable. 6. Association selon la 1 dans laquelle l'inhibiteur calcique est 1'amlodipine, besylate ou un de ses hydrates ou formes cristallines. -9 7. Association selon la 1 qui contient l'ivabradine ou un de ses hydrates, formes cristallines ou sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable, et 1'amlodipine ou un de ses hydrates, formes cristallines ou sels d'addition a un acide pharmaceutiquement acceptable. 8. Association selon la 1 qui contient 1'ivabradine, chlorhydrate ou un de ses hydrates ou formes cristallines, et 1'amlodipine besylate ou un de ses hydrates ou formes cristallines. 9. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif un inhibiteur selectif et specifique du courant If sinusal en association avec un inhibiteur calcique selon l'une des 1 A. 8, seuls ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. 10. Compositions pharmaceutiques selon la 9 contenant comme principe actif l'ivabradine, chlorhydrate ou un de ses hydrates ou formes cristallines en association avec 1'amlodipine besylate ou un de ses hydrates ou formes cristallines, seuls ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. 11. Compositions pharmaceutiques selon rune des 9 ou 10 utiles pour la fabrication d'un medicament pour le traitement de 1'angor. 12. Utilisation d'une association selon rune des 1 a 8 pour l'obtention de 20 compositions pharmaceutiques destinees au traitement de 1'angor.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 9
A61K 31/55,A61K 31/4422,A61P 9/10
FR2891444
A1
DISPOSITIF POUR SERVIR DE TABLETTE A UN ARTICLE TEL QUE CORSET SIEGE ET/OU FAUTEUIL OU UN LIT.
20,070,406
La présente invention concerne un dispositif pour servir de tablette à un corset siège ou un fauteuil ou un lit utilisé pour l'individu handicapé ou non, et, permettant par déport à cette tablette de s'escamoter, lui laissant ainsi le champ libre. Le retrait de la tablette ( d'une seule pièce) en rapport du corset siège est fait traditionnellement soit par décrochage sur tenons horizontaux ou verticaux soit par glissement dans des rails de chaque côté de ce corset siège: occasionnant ainsi par ces méthodes une difficulté pour la pose ou le retrait de la tablette, gênant ainsi l'individu avec pincement possible de celui ci et manipulation plus longue vis à vis du personnel soignant. De même un pivotement d'un côté de la tablette horizontale passant par la position verticale dégage le passage en s'arrêtant dans une position latérale. Pour basculer cette tablette, il y a obligation de déplacer vers l'avant cette dernière. Aucun réglage ou blocage n'est apporté quant à la position de cette dernière, celle-ci se rabattant contre la roue la freinant, par son frottement, empêche le déplacement aisé du fauteuil roulant. L'individu ne peut donc rester indéfiniment avec sa tablette rabattue obligeant ainsi de la repositionner horizontale d'office. Cela cause ainsi une gène avec le fauteuil roulant dans lequel ce corset siège est placé et bien souvent une obligation de retirer la tablette, ne donnant ainsi aucun avantage de cette méthode. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet 25 inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique, une tablette qui s'escamote par pivotement et/ou glissement en déport en rapport du corset siège et/ou du socle et/ou du fauteuil roulant, que cette tablette soit plate, en relief, avec rebord ou de forme prédéfinie. Selon des modes particuliers de réalisation non limitatifs en rapport du caractère de l'invention ne la limitant pas et pouvant se combiner entre eux de même qu'avec la description faite antérieurement et ci- dessous, complété par les dessins (qui ne la limitent pas non plus) . - des moyens de réglage peuvent limiter le positionnement de la tablette et/ou la fixer dans le sens antéro postérieur et/ou transversalement.. 2891444 2 - le déport permet à la tablette de se stabiliser dans la position dite horizontale en se mettant en porte à faux.Un ou des points d'appui sur le côté opposé à l'articulation du mécanisme permet de confirmer cette position. - la tablette peut être un plateau et/ou un support. - la tablette s'escamotant peut avoir un pivotement et/ou glissement relatif en rapport du corset siège ( avec ou sans socle et/ou fauteuil roulant par au moins un moyen de pivotement et/ou au moins un moyen de glissement. - en un même mouvement conjugué, la tablette peut avoir un glissement latéral par le moyen d'au moins un axe coulissant dans au moins une glissière dépendant de la tablette. Cet axe peut avoir rotation dans un tube, dépendant lui du corset siège et/ou du socle et/ou du fauteuil roulant, permettant le pivotement de la tablette, autorisant ainsi son escamotage. - des moyens de stabilisation et/ou de positionnement peuvent être intégrés pour stabiliser la tablette et ce par des moyens de réglage et/ou de fixation. Le même effet peut aussi être obtenu avec le pivotement fait en premier suivi du glissement ou les deux en même temps. - la tablette peut être détachable du corset siége et/ou du socle de stabilisation fixé à celui-ci. - la tablette peut recevoir dans le mécanisme du dispositif un réglage en rotation et/ou inclinaison pour autoriser son positionnement en rapport de l'individu. - la tablette d'une seule pièce peut se partager en au moins deux parties plus ou moins égales pour permettre, par pivotement sur un axe horizontal de chaque côté du corset siège ou fauteuil roulant, le passage de l'individu pour s'asseoir ou s'en extraire (axe(s) dépendant du socle ou alors monté(s) sur équerre fixée sur le corset siège ou le fauteuil roulant.). - le même effet peut être obtenu avec un pivotement dans le sens horizontal vers l'arrière avec axe vertical de pivotement dépendant du socle et/ou dépendant du corset siège et/ou du fauteuil roulant. - le pivotement de ces deux parties de tablette qui s'effacent peuvent laisser apparaître des accoudoirs placés de chaque côté sur les pivots pour la protection, le confort et le soulagement de l'individu pouvant ainsi s'y appuyer. 2891444 3 - les parties de tablette peuvent soit se rabattre intégralement en s'effaçant, soit servir elles même d'accoudoirs - le pivotement peut être décomposé pour autoriser, par au moins une articulation supplémentaire, la possibilité que la tablette puisse s'effacer complétement permettant son escamotage et ainsi ne donnant pas un encombrement supplémentaire au fauteuil roulant dans lequel le corset siège est placé, la tablette étant rabattue contre ce fauteuil roulant tout évitant de toucher la roue. - la tablette peut être suivant son utilisation un plateau ou un support pour un corset siège et/ou un fauteuil, entre autre roulant, ou un lit ou un article courant où il est possible d'additionner cette utilisation, sans que cette énumération soit limitative. Pour une meilleure compréhension, le terme tablette englobe la généralité de tablette, plateau et/ou support. - si la tablette a des ailerons s'étendant de chaque côté du corset siège il est possible, pour s'écarter du corset siége par un glissement, de déboîter ce plateau ou tablette vers l'avant pour permettre son basculement latéral tout en utilisant les réglages de positionnement et de limitation de déplacement relatif. - de même, afin d'éviter cette méthode de glissement, il est possible qu'au moins un aileron de la tablette, en principe l'aileron du côté opposé au(x) pivot(s) soit lui même articulé pour permettre son effacement en rapport du corset siège ou de l'individu permettant ainsi le basculement du plateau-tablette donc son escamotage. - pour cette bascule latérale la tablette peut être munie d'au moins un moyen de glissement entre autre d'au moins une glissière pour permettre le glissement de celle-ci sur le côté du corset siège. - le corset siège peut être utilisé seul ou avec l'adjonction d'un socle de stabilisation auquel cas le mécanisme permettant l'escamotage de la tablette peut se fixer soit sur le corset siége, au moins d'un côté (mais aussi de chaque côté) soit sur le socle de stabilisation soit partie sur le corset siège et partie sur le socle de stabilisation. Il est possible que la tablette soit reliée au fauteuil roulant permettant le même effet. 2891444 4 - la tablette peut avoir un rebord(s) et/ou nervure(s) sans qu'il y ait gène pour le fonctionnement du mécanisme d'escamotage. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en perspective le corset siège avec la 5 tablette et son mécanisme. La figure 2 représente en perspective le corset siège avec la tablette en deux parties. La figure 3 représente en perspective la tablette en partie ouverte. La figure 4 représente en perspective le déploiement de la tablette. La figure 5 représente en perspective la tablette avec un aileron articulé. La figure 6 représente en perspective l'aileron rabattu de la 15 tablette. La figure 7 représente en perspective l'une des solutions du mécanisme du dispositif. La figure 8 représente vue de face le dispositif décomposé. La figure 9 représente vue de face l'effacement de la tablette en 20 rapport de la figure 9. La figure 10 représente vue de dessus le socle avec le mécanisme en au moins deux articulations La figure 11 représente le socle vue de dessus avec le mécanisme en trois articulations. La figure 12 représente vue en perspective la tablette avec pivotement circulaire. La figure 13 représente vue de face la tablette et son mécanisme déployés suivant le modèle de la figure 10 La figure 14 représente vue de dessus le mécanisme représenté 30 figure 10 et figure 13. La figure 15 représente vue de dessus un mécanisme de glissement et pivotement (tablette en pointillé). En référence à ces dessins, le dispositif comporte une tablette ( 1) qui s'escamote par pivotement ( 2) en déport en rapport du corset siège ( 3) . Le mécanisme du dispositif permettant le pivotement se plaçant sur le socle de stabilisation ( 4) ( pouvant se placer aussi sur le corset siège ( 3) et/ou le fauteuil roulant), est généralement constitué d'un axe ( 5) plus 5 ou moins horizontal fixé à chacun de ses bouts sur un montant vertical ( 6) relié lui même à ce socle ( 4) ( et/ou corset siège ( 3) et/ou fauteuil roulant. La partie pivotante ( 7) du mécanisme se trouve elle reliée à la tablette sous le dessous de la tablette et de par sa conception elle est non seulement pivotante mais aussi coulissante dans le sens longitudinal en rapport du corset siège et de l'axe. Cette partie coulissante ( 7) peut être ouverte dans le sens longitudinal pour permettre à un moment du pivotement de retirer de l'axe l'ensemble de la tablette avec sa partie de mécanisme du dessous. La tablette peut être bloquée et limitée en position dite horizontale par le déport des montants sur lesquels elle repose,elle peut aussi se reposer sur un ou des appuis par son extrémité opposée au mécanisme d'escamotage. Dans la forme de réalisation selon la figure 2, la tablette se partage en au moins deux parties, ( 1) ( 1' ) ayant accessoirement une bordure ( 8) entre elles pour servir de joint, avec un même mécanisme de chaque côté du corset siège relié au socle, cela permet suivant la figure 3 de rabattre ces parties le long du corset siège donc du fauteuil roulant. Dans la forme de réalisation selon la figure 4 la tablette en position fermée (d'après les pointillés) s'ouvre et se place en position horizontale servant ainsi elle même d'accoudoirs ( 1) ( 1' ). Par contre d'après la forme de réalisation selon la figure 5, l'aileron ( 9) de la tablette, côté opposé au mécanisme d'escamotage, est lui même articulé ( 10) lequel en se rabattant figure 6 permet son effacement afin de dégager le passage à la tablette lors de son pivotement sans être obligé de tirer vers l'avant cette tablette. Dans la forme de réalisation selon la figure 7 le mécanisme est composé de montants verticaux en déport ( 2) permettant, par leur liaison suivant l'axe longitudinal ( 5), le pivotement, par escamotage, de la tablette par son tube ( 7) fixé sous la tablette et enfilé sur cet axe ou barre longitudinal ( 5) placé d'un côté du corset siége étant fixé sur le socle ( 4) de stabilisation. Ce tube peut être avec ouverture longitudinal pour 2891444 6 permettre le décrochage de la tablette de la barre longitudinale donc la séparer du corset siège. Ce tube étant moins long que la barre peut permettre son déplacement relatif en avant en rapport du corset siège dégageant ainsi les ailerons de la tablette (des réglages sont prévus pour positionnement et/ou fixation). Un appui ( 11) est placé de l'autre côté du corset siège à l'opposé du côté mécanisme pour que la tablette repose dessus et soit stabilisée à hauteur convenue en rapport du côté mécanisme. Des accoudoirs ( 12) ( 12' ) peuvent être placés sur la barre- mécanisme longitudinale et sur l'appui du côté opposé afin de servir de protection et de points de repos: le même effet peut être obtenu lorsque la tablette est placée sur un fauteuil roulant. Dans la forme de réalisation selon la figure 8, le déport qui est par le fait passif est remplacé par un principe actif: articulation ( 13) décomposée en au moins trois articulations ( 14) ( 15) ( 16) dont les montants se replient sur eux mêmes donnant, par déploiement, ainsi lors du pivotement de la tablette vers l'extérieur du fauteuil, le glissement et déboîtage de la tablette, permettant ainsi que celle ci s'escamote entièrement passant alors par dessus la roue ( 17) du fauteuil et se rabattant le long de cette roue sans la gêner ni s'y appuyer car retenue par butée(s) ( 18) : selon la figure 9 donnant le processus de déploiement ou escamotage de la tablette ( la tablette avec un rebord lors du déploiement lorsqu'elle est rabattue se trouve avec son rebord à l'intérieur) Dans la forme de réalisation selon la figure 10, pour permettre l'escamotage de la tablette, un axe ( 19) en U en déport ( 20) dont une des branches( branche A) est placée sous la tablette ( 1), est rendu solidaire à celle ci par le moyen d'au moins un tube avec embase ( 21) de positionnement et de fixation, tube dans lequel cette branche pivote tout en étant limitée par réglages antérieurement et postérieurement, ici par bagues ( 22) ( 22' ) réglables par vis de fixation ( 29) ( 29' ) sur cette branche A de part et d'autre du tube. Un cliquet et/ou poussoir ( 23) permet aussi le freinage et/ou fixation de cette branche en position voulue, le corps ( 24) reliant les deux branches du U ayant le déport. Ce déport permet non seulement à servir la fixation de la tablette en position horizontale grâce à un cliquet ( 23) le bloquant puis lors du déploiement de la tablette rabattue sur le côté, par butée ( 25), d'empêcher la tablette de frotter contre la roue mais aussi à l'autre branche (branche B) de se glisser sous l'accoudoir ( 12' ) du fauteuil roulant, pour pivoter, dans un tube également avec embase ( 26), supportant un cliquet ( 27) manuel mais automatique de fixation qui permet la retenue de cette branche en position, calée par sa bague réglable ( 28) par vis de fixation ( 29' ) contre le tube, tout en autorisant la rotation du corps entraînant la tablette. Ces rotations par pivots sont des rotations par articulations permettant le pivotement dirigée Ce montage laisse ainsi la possibilité à l'individu de se reposer dessus les accoudoirs soit du fauteuil roulant soit sur du corset siège et/ou du socle de stabilisation, ce montage pouvant être situé en rapport de ces trois solutions: fauteuil roulant, corset siège, socle. Accessoirement, il y a possibilité d'inclinaison de la tablette pour positionnement. Dans la forme de réalisation selon la figure 11 sur le socle de stabilisation ( 4) avec son mécanisme d'un côté sur l'axe longitudinal ( 5) et de l'autre côté l'appui ( 11) pour stabiliser la tablette ( 1), des accoudoirs ( 12) ( 12' ) ( en pointillés) sont placés de chaque côté: côté mécanisme et côté appui. Cette forme de réalisation présente son mécanisme en trois articulations ( 14) ( 15) ( 16), le mécanisme avec ses articulations sont en deux exemplaires mais il peut être unique sans nuire à la présente invention.. Dans la forme de réalisation selon la figure 12 les axes sont verticaux ( 30) dépendants des montants ( 6) placés de chaque côté , ce sont les montants qui se trouvent,déportés en rapport du corset siège ( 3), sur le socle ( 4) permettant le pivotement vers l'arrière des deux parties de la tablette dégageant ainsi le passage pour l'individu pour s'asseoir ou s'extraire. Le même effet peut être obtenu avec ces axes ( 30) placés directement sur le corset siège ( 3) et/ou fauteuil roulant à bonne hauteur au moyen d'équerre de déport.. Dans la forme de réalisation selon la figure 13, la vue de face montre le déport ( 20) de l'axe en U permettant d'une part son passage, par sa branche B, sous l'accoudoir du fauteuil roulant et son accrochage dans son tube de guidage ( 26) avec le blocage ( 23) ou positionnement fixe de la tablette en position horizontale et après déploiement (suivant les pointillés) et d'autre part ramenant cette tablette le long de la roue, une butée ( 25) faisant office de blocage pour éviter le frictionnement contre cette roue autorisant ainsi le déplacement facile du fauteuil roulant sans être obligé de le remettre d'office en position horizontale ( la tablette se trouve ainsi en cas de rebord avec son rebord vers l'extérieur). Dans la forme de réalisation selon la figure 14 la vue de dessus du U, corps ( 24) et branches ( A) ( B), représente une forme de mécanisme de positionnement et fixation: Les tubes ( 21) ( 26) sur les branches limités par bagues-réglages ( 22) ( 22' ) ( 28) dans leur course longitudinale pouvant laisser pivoter les branches mais avec dispositif de freinage et/ou de fixation ( 23) ( 27). Ce qui permet à la branche A de pivoter tout en se positionnant en rapport de la tablette et la branche B tout en pivotant d'avoir un déplacement longitudinal relatif jusqu'à la sortie de cette branche du tube ( le même effet peut être obtenu si l'on inverse les mécanismes d'une branche à l'autre). Dans la forme de réalisation selon la figure 15 l'axe rotatif ( 31) dans son tube ( avec son embase) de positionnement et/ou de fixation ( 32) glisse par ses deux bouts ( 33) ( 33' ) dans deux glissières ( 34) ( 34' ) situées de part et d'autre de cet axe dont le tube est, lui, situé en déport noyé dans l'accoudoir c'est à dire en respectant cet accoudoir pour fauteuil roulant et/ou corset siège et/ou socle. Cela permet donc le glissement latéral de la tablette de même que son pivotement autorisant ainsi son escamotage par effacement. La tablette représentée, vue de dessus, comporte un aileron qui étant articulé, lorsqu'il est replié, permet à la tablette de glisser et pivoter sans déplacement supplémentaire. Selon une variante non illustrée, pour faire l'escamotage de la tablette au moins une glissière transversale est fixée sous la tablette permettant son glissement latéral au moyen d'un axe coulissant et rotatif ( dépendant d'un tube situé sur une base 2891444 9 fixé sur corset siège et/ou socle et/ou fauteuil roulant) et par là, par son pivotement latéral, son effacement et son rabattement avec les réglages possibles déjà évoqués. Selon une autre variante non illustrée, le mécanisme comporte 5 au moins deux articulations. Selon une autre variante non illustrée, le mécanisme peut recevoir au moins un moyen de réglage en inclinaison permettant de mettre la tablette de la position horizontale à une position plus ou moins inclinée face à l'individu. Selon une autre variante non illustrée, le corps de la branche en U ( ce peut être en H) est en deux parties reliées entre elles par un tube ( en y rentrant dedans) comportant des fixations permettant le blocage en une position donnée de rotation et/ou d'écartement cela permet l'inclinaison de la tablette en rapport de l'horizontal. Le même effet peut être obtenu par la branche ( A) sur laquelle il est placé une pièce comportant une glissière circulaire dans le sens longitudinal avant-arrière, de même cette glissière peut être placée en rapport de la branche ( B pour obtenir un résultat identique, le tout peut être conforté dans cette inclinaison par des cales située sous la tablette et reposant alors sur les accoudoirs du fauteuil roulant ou les appuis dépendant du corset siège et/ou socle. Selon une autre variante non illustrée des butées placées sous la tablette permet de situer celle-ci en rapport du corset siège et/ou du fauteuil roulant: non seulement elles peuvent caler les ferrures (articulations et/ou branches) situées sous la tablette mais aussi, par des cliquets et/ou poussoirs, stabiliser la tablette afin qu'elle n'ait pas entre autre de balancement. Selon une autre variante non illustrée, le ou les articulations sont remplacés par au moins un flexible qui peut en partie s'étirer permettant l'escamotage. Selon une autre variante non illustrée, le corset siège peut ne pas avoir de socle de stabilisation auquel cas le mécanisme d'escamotage peut se placer sur ce corset siège. Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné non seulement à l'appareillage orthopédique et/ou médical, corset siège, appareil de verticalisation, fauteuil roulant mais aussi pour articles courants: fauteuil, siége, lit.. Ces descriptions et dessins ne sont pas limitatifs et peuvent se compléter mutuellement tout en restant dans le cadre de cette présente invention. 10 15 20 25 30
Dispositif pour servir de tablette à un article tel que corset siège et/ou fauteuil roulant ou un lit.L'invention concerne un dispositif servant de tablette avec mécanisme, utilisé par l'individu handicapé ou non, permettant à cette tablette de s'escamoter, lui laissant ainsi le champ libre pour se placer dans ou s'extraire de l'article.Il est constitué d'une tablette ( 1 ) qui s'escamote par pivotement en déport ( 2 ) en rapport du corset siège (3) et/ou du socle de stabilisation ( 4 ). Le mécanisme du dispositif permettant le pivotement, se plaçant sur le corset siège ( 3 ) et/ou le socle de stabilisation ( 4 )et/ou le fauteuil roulant.
1) Dispositif pour servir de tablette caractérisé en ce que la tablette ( 1) par son mécanisme en déport ( 2) situé sous elle, la rendant solidaire du corset siège ( 3) ( par ou avec ou sans son socle ( 4) de stabilisation) et/ou du fauteuil roulant, s'escamote pour laisser le passage pour que l'individu puisse se placer ou s'extraire de celui-ci. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'escamotage se fait par au moins un moyen de pivotement. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'escamotage se fait par au moins un moyen de glissement. 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tablette ( 1) se situe par rapport à son ou ses points d'appui ( 6' ) et/ou de situation. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie mécanisme dépendant du corset siège et/ou fauteuil est protégé par un accoudoir ( 12' ) de même pour le ou les points d'appui ( 12) placé de l'autre côté. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tablette ( 1) se partage en au moins deux parties ( 1) ( 1' ) avec à chaque un mécanisme d'escamotage. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tablette ( 1) s'efface par un mouvement circulaire vers l'arrière. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le mécanisme est remplacé par au 30 moins un flexible. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le mécanisme est décomposé en articulations ( 14) ( 15) ( 16) dont les montants se replient sur eux mêmes permettant le déport de la tablette lors de l'escamotage. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le mécanisme a au moins deux articulations avec un U ou H, situé par sa branche ( A) d'une 2891444 12 part à la tablette ( 1) d'autre part par sa branche ( B) au corset siège et/ou au socle et/ou au fauteuil roulant, qui supporte des réglages de positionnement et/ou de fixation aussi bien dans le sens horizontal et/ou latéral et/ou longitudinal et/ou transversal de la tablette que dans son sens déployé. 11) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un aileron ( 9) de la tablette est articulé pour permettre son effacement en rapport du corset siège permettant le basculement de la tablette et son escamotage.. 12) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tablette possède au moins un moyen de réglage en inclinaison 13) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tablette s'escamote par effacement au moyen de la conjugaison du moyen de glissement et du moyen de pivotement, et ce, par au moins une glissière ( 34) et au moins un axe rotatif ( 33). 14) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la tablette non seulement peut se placer par son mécanisme non seulement sur l'appareillage médical et/ou orthopédique mais aussi sur des articles courants. 30
A
A47
A47B,A47C
A47B 23,A47C 7
A47B 23/00,A47C 7/62
FR2892455
A1
DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT DE MACHINES AUXILIAIRES D'UN TURBOMOTEUR A DOUBLE CORPS
20,070,427
La présente invention concerne le domaine des turbomoteurs à turbine à gaz, multi-corps, appliqués en aéronautique, et vise un moyen de prélèvement de puissance mécanique sur les arbres de rotor. Ce moyen a pour objet notamment l'entraînement des machines auxiliaires. Un turbomoteur comprend, de façon générale, un groupe de compression d'air alimentant au moins en partie une chambre de combustion. Les gaz issus de cette dernière entraînent un ou plusieurs étages de turbine reliés mécaniquement aux compresseurs et fournissent au moins une partie de la poussée. Un moteur à double corps comprend deux ensembles de rotors, à arbres concentriques et tournant librement mécaniquement l'un par rapport à l'autre. On distingue le corps basse pression, dit BP, et le corps haute pression, dit HP. Les turboréacteurs ou turbopropulseurs civils comprennent un rotor de soufflante ou d'hélice entraîné par le corps BP et délivrant une grande part de la poussée du moteur. Une partie de la puissance fournie par le moteur est utilisée pour alimenter les servitudes à la fois du moteur lui-même et de l'avion dont il assure la propulsion. Cette puissance est actuellement prélevée, en partie mécaniquement, sur l'arbre de l'étage HP du moteur pour entraîner un arbre récepteur de puissance d'un boîtier d'accessoires. Ce boîtier est aussi désigné AGB, pour Accessory Gear Box. Dans un turboréacteur à soufflante avant, ce boîtier est disposé sur le carter de celle-ci. Son arbre récepteur est généralement entraîné par un arbre de transmission logé dans un des bras structuraux du carter, et relié à travers un boîtier de renvoi d'angle à un pignon de prise de mouvement solidaire de l'arbre HP. Différentes machines auxiliaires, telles que des générateurs et des pompes hydrauliques à huile ou à carburant, sont installées et entraînées sur ce boîtier à engrenages. Une autre partie du prélèvement est constituée par de l'air sous pression, soutiré au compresseur HP, pour assurer notamment la pressurisation et le conditionnement de la cabine de l'avion ou bien le dégivrage. La tendance actuelle vise à augmenter la part du prélèvement de puissance mécanique en raison de la part croissante des moyens électriques, réputés plus souples d'emploi. Cette demande croissante de fourniture électrique pour les équipements de l'avion ne permet plus pour des raisons de fonctionnement et de performance du moteur, principalement à des régimes de rotation faible, de prélever la puissance uniquement sur le corps HP. Cette augmentation de prélèvement de puissance pour les nouvelles applications de turbomoteurs nécessite donc la mise en oeuvre d'un système de prélèvement de puissance mécanique sur les corps HP et BP. L'invention a donc pour objet un moyen de prélèvement de puissance sur les deux rotors. Cependant les corps HP et BP tournent, de manière indépendante, à des vitesses différentes et possèdent des plages de fonctionnement différentes. Entre le régime de ralenti et le régime de plein gaz, le rapport des vitesses pour l'arbre HP est de l'ordre de deux ; la vitesse de rotation passe par exemple de 10.000 tours par minute à 20.000 tours par minute. En revanche, le rapport des vitesses pour l'arbre BP est de l'ordre de cinq ; sa vitesse passe par exemple de 900 tours par minute au ralenti à 4500 tours par minute au régime plein gaz. Il se pose alors le problème d'assurer un prélèvement compatible avec ces deux plages de fonctionnement distinctes. Ce problème est d'autant important à résoudre que les accessoires installés sur le boîtier sont adaptés pour fonctionner à l'intérieur de plages de vitesses compatibles avec celle du corps HP. On a vu qu'elle était nettement inférieure à celle du corps BP. La présente invention a ainsi pour objet également un moyen de prélèvement de puissance mécanique qui soit adapté à la plage de fonctionnement des accessoires montés sur le boîtier AGB. On parvient à réaliser ces objectifs, conformément à l'invention, avec un dispositif d'entraînement de machines auxiliaires d'un turbomoteur mufti-corps, notamment à double corps, avec un arbre BP et un arbre HP, les dites machines étant installées sur un boîtier d'accessoires comportant un arbre d'entraînement commun, caractérisé par le fait qu'il comprend un engrenage différentiel avec un premier et un deuxième arbres d'entrée et un arbre de sortie, le premier arbre étant relié par un accouplement sélectif soit à l'arbre BP soit à l'arbre HP, le deuxième arbre d'entrée étant relié à l'arbre HP, et l'arbre de sortie étant relié à l'arbre d'entraînement dudit boîtier d'accessoires.40 Plus particulièrement, le premier arbre est relié par l'accouplement sélectif à l'arbre BP quand le régime du moteur est inférieur à une valeur déterminée, et à l'arbre HP quand le régime est supérieur à ladite valeur. De préférence l'accouplement sélectif est de type à crabot. La solution de l'invention permet ainsi un prélèvement de puissance mécanique sur le corps BP suffisant pour préserver les performances du moteur et maintenir la rotation de l'arbre d'entraînement du boîtier d'accessoires dans une plage de vitesses compatible avec les machines qui y sont installées. On connaît les brevets FR 2.520.806 et FR 2.606.077 qui portent chacun sur un moteur à deux arbres et une prise de mouvement dans lequel cette dernière comporte un mécanisme différentiel relié à chacun des deux arbres et pourvu d'un arbre de sortie tournant à une vitesse fonction de la différence des vitesses des deux arbres. La plage de variation de la différence des vitesses étant plus faible que celle des arbres, on réduit le besoin d'adaptation des machines. Cependant on ne peut l'éliminer entièrement. On décrit plus en détail un mode de réalisation non limitatif de l'invention, ci-après représenté sur les dessins annexés, et sur lesquels La figure 1 est une représentation schématique d'un prélèvement de puissance mécanique selon l'invention dans une configuration de multiprélèvement. La figure 2 est une représentation du prélèvement de puissance mécanique dans une configuration de prélèvement HP seul. La figure 3 est un graphique illustrant l'évolution des vitesses de rotation de chacun des arbres, en fonction du régime moteur et montrant l'intérêt de 1' invention. Le turbomoteur n'est pas représenté, dans la mesure où l'invention ne porte pas sur lui. Il peut être quelconque. Il s'agit cependant nécessairement d'un turbomoteur multi-corps, notamment à double corps, tel que rapporté plus haut. Les arbres 1 et 3, BP et HP, sont concentriques, libres mécaniquement de tourner l'un par rapport à l'autre. Ils sont soit co-rotatifs, soit contrarotatifs. L'arbre BP est monté par des paliers appropriés à l'intérieur de l'arbre HP. Dans le cas d'un turboréacteur à double flux, il entraîne une soufflante, par exemple disposée sur l'avant. Chacun des deux arbres est pourvu d'un moyen de prise de mouvement de rotation représentés ici par deux pignons coniques, la et 3a respectivement. Un engrenage différentiel à train épicycloïdal 5 comporte un premier 5a et un deuxième 5b arbres d'entrée, ainsi qu'une sortie de puissance 5c reliée à l'arbre d'entraînement commun d'un boîtier d'accessoires 7. Sur la figure 1 cet arbre est confondu avec l'arbre de sortie de puissance 5c de l'engrenage différentiel. La transmission cinématique 8 entre la prise de mouvement la et l'entrée du différentiel 5 est constituée ici d'un pignon conique 8a en prise avec le pignon la et d'une ligne de transmission de mouvement 8b-8c. Cette ligne de transmission de mouvement comporte un moyen d'accouplement débrayable 8f, tel qu'un crabot, entre deux éléments, l'un 8b relié au pignon 8a et l'autre 8c relié à l'entrée 5a du différentiel 5. Une roue libre 8g est interposée en amont du crabot 8f, c'est-à-dire entre le pignon 8a et l'élément 8b de la transmission par exemple. Cette roue libre 8f est agencée de manière à être engagée lorsque le boîtier d'accessoires 7 fonctionne en récepteur, c'est-à-dire quand le moteur est en fonctionnement. La roue libre est désengagée, c'est-à-dire qu'elle ne transmet aucun mouvement de rotation entre l'élément 8b et le pignon 8a quand le boîtier 7 est moteur, c'est-à-dire au démarrage quand le démarreur est actionné pour en traîner le rotor HP. La description du fonctionnement au démarrage est présentée plus loin. La transmission 6 entre le pignon 3a et l'entrée 5b du différentiel est directe, sans accouplement débrayable. Un accouplement débrayable 10f est prévu entre les deux transmissions 6 et 8. Il est monté sur un arbre 10 en deux parties 10b et 10c de part et d'autre de l'accouplement : la partie 10b est reliée par engrenage 10bl-6b à l'arbre 6 et la partie 10c est reliée par engrenage 10cl-8d, à la partie 8c de l'arbre 8. L'accouplement est par exemple à crabot. Les deux accouplements 8f et 10f, formant un accouplement sélectif, sont commandés par un organe de commande approprié. Dans la configuration de la figure 1, l'accouplement par crabot 8f est en prise. Les parties 8b et 8c sont solidaires entre elles ; les deux parties 10b et 1Oc sont désolidarisées l'une de l'autre. L'arbre BP entraîne l'arbre d'entrée 5a du boîtier 5 et l'arbre HP entraîne l'arbre d'entrée 5b du boîtier 5. La figure 2 montre la même transmission que dans la figure 1, mais c'est l'accouplement 10f qui est en prise. Les parties 10b et 1Oc sont solidaires entre elles. Les parties 8b et 8c sont désolidarisées l'une de l'autre. Dans cette configuration, les deux entrées 5a et 5b, du différentiel 7 sont en prise avec l'arbre HP et entraînées par lui. Ce dernier assume seul la charge d'entraîner les machines auxiliaires montées sur le boîtier. On décrit le fonctionnement du dispositif en relation avec la figure 3. Cette figure montre dans un repère avec en abscisse le régime du moteur ou son niveau de puissance. I marque le régime de ralenti, et P le régime plein gaz, de décollage par exemple. En ordonnée est rapportée la vitesse de rotation exprimée en rapport sur la vitesse de ralenti. La courbe Rhp s'étend de I à p d'une valeur 1, correspondant à la vitesse de ralenti, jusqu'à une valeur, ici de 1,7. La plage de vitesses de fonctionnement du rotor HP de ce moteur est de 1 à 1,7 entre le ralenti est les pleins gaz. La courbe Rbp représente de la même façon la plage des vitesses de fonctionnement du rotor basse pression BP. La plage de vitesses du rotor BP est bien plus étendue que celle du rotor HP puisqu'elle passe delà5. La droite Rd montre la plage des vitesses de fonctionnement de l'arbre 5c. Entre le ralenti et un régime du moteur N pré-établi, l'accouplement 8f est en prise 10f est désaccouplé. La configuration est en multiprélèvement. L'arbre BP participe à l'entraînement des auxiliaires et cela est souhaitable car le régime du rotor HP n'est pas optimal pour effectuer un prélèvement de puissance. L'organe de commande des accouplements 8f et 10f est déterminé pour basculer l'accouplement entre les parties des arbres 8 et 10, de 8f à 10 Dans cette configuration, les deux entrées 5a et 5b sont entraînées par le même arbre, HP. La courbe d'évolution de la vitesse de la sortie du différentiel 5c est parallèle à la courbe Rhp. Dans cet exemple, la vitesse de l'arbre d'entrée du boîtier évolue donc dans une plage limitée, de 1 à 2,2. La plage des vitesses étant pilotée uniquement par le corps HP, on respecte les exigences des machines installées sur le boîtier. On comprend que si l'accouplement sélectif restait positionné sur le crabotage de 8f, la vitesse évoluerait comme la courbe en pointillé à partir du régime N. Le rapport des vitesses serait alors à peine inférieur à celui de Rbp. La seconde configuration correspondant à celle de la figure 2, est utilisée pour les régimes de rotation du moteur autorisant le prélèvement de puissance sur l'arbre HP seul. Pour le démarrage du moteur, un démarreur, non représenté, est branché sur le boîtier d'engrenage 7. La configuration, non représentée, diffère de celles représentée sur les figures 1 et 2. Dans ce cas l'accouplement sélectif est disposé de manière que les deux crabots 8f et 10f soient en prise en même temps ; les deux lignes de transmission 8b-8c d'une part et 10b-10c d'autre part sont accouplées. En raison de la transmission de puissance depuis le boîtier 7 vers le pignon 8a la roue libre 8g est désengagée. Comme dans la configuration de la figure 2, la puissance motrice du démarreur est transmise intégralement au rotor HP. En fin de démarrage, la commande libère le crabot 10f pour désaccoupler les arbres 10b et 10c l'un de l'autre. On en vient à la configuration 1. Après démarrage le boîtier 7 devenant récepteur, la roue libre est alors automatiquement engagée et on se trouve au ralenti dans la configuration de la figure 1. La roue libre 8g permet ainsi d'éviter au démarrage d'avoir à accélérer jusqu'au point de vitesse N préétabli pour le changement de configuration. Cette vitesse pouvant être trop élevée, et créant une poussée au sol excessive
La présente invention porte sur un dispositif d'entraînement de machines auxiliaires d'un turbomoteur à double corps avec un arbre BP et un arbre HP, les dites machines étant installées sur un boîtier d'accessoires (7) comportant un arbre d'entraînement commun. Le dispositif est caractérisé par le fait qu'il comprend un engrenage différentiel (5) avec un premier (5a) et un deuxième (5b) arbres d'entrée et un arbre de sortie (5c),le premier arbre étant relié par un accouplement sélectif (8f-10f) soit à l'arbre BP soit à l'arbre HP,le deuxième arbre d'entrée (5b) étant relié à l'arbre HP, etl'arbre de sortie (5c) à l'arbre d'entraînement du boîtier (7).
1. Dispositif d'entraînement de machines auxiliaires d'un turbomoteur à double corps avec un arbre BP et un arbre HP, les dites machines étant installées sur un boîtier d'accessoires (7) comportant un arbre d'entraînement commun, caractérisé par le fait qu'il comprend un engrenage différentiel (5) avec un premier (5a) et un deuxième (5b) arbres d'entrée et un arbre de sortie (5c), a. le premier arbre d'entrée (5a) étant relié par un accouplement sélectif (8f-10f) soit à l'arbre BP soit à l'arbre HP, b. le deuxième arbre d'entrée (5b) étant relié à l'arbre HP, et c. l'arbre de sortie (5c) à l'arbre d'entraînement du boîtier (7). 2. Dispositif selon la 1 dont le premier arbre (5a) est relié par l'accouplement sélectif (8f-10f)) à l'arbre BP quand le régime du moteur est inférieur à une valeur déterminée (N), et à l'arbre HP quand le régime est supérieur à ladite valeur. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2 dont l'accouplement sélectif est de type à crabot. 4. Dispositif selon la 3 dont l'accouplement sélectif à crabot comprend un premier crabot (8f) entre l'arbre d'entrée (5a) et l'arbre BP et un deuxième crabot (10f) entre l'arbre d'entrée (5a) et l'arbre HP 5. Dispositif selon la 4 comprenant un dispositif à roue libre (8g) dans la ligne de transmission mécanique entre le premier crabot (8f) et l'arbre BP agencé de manière à être engagé quand le moteur est en fonctionnement et désengagé quand le moteur est entraîné au démarrage par l'arbre (5c) du boîtier d'accessoires.
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/32,F02C 7/36
FR2901284
A1
DISPOSITIF DE FABRICATION DE NON-TISSES
20,071,123
La présente invention concerne un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées, un cylindre d'aspiration prévu pour être utilisé dans un tel dispositif, un procédé de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées réalisée à l'aide d'un tel dispositif et une nappe de fibres non-tissées réalisée à l'aide d'un tel procédé. L'industrie, et en particulier, l'industrie automobile, a un grand besoin de nappes réalisées à base de matériaux textiles non-tissés. Par exemple, l'insonorisation de l'intérieur d'un véhicule est réalisée à l'aide de telles nappes de non-tissés. On connaît un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées capable de produire une nappe continue de fibres textiles et d'épaisseur constante. La Fig. 1 représente un tel dispositif de fabrication 100 qui comprend un dispositif d'alimentation en fibres 124, un cylindre d'aspiration 108, un rouleau de pression 110 et un tapis d'éjection 112. Le dispositif d'alimentation en fibres 124 est prévu pour alimenter le cylindre d'aspiration 108 en fibres et il comprend un réservoir de fibres 102, un dispositif de 15 répartition et une carde 106. Les fibres sont constituées de fibres textiles ou synthétiques auxquelles a été ajouté un liant du type thermo-activable, comme par exemple une résine phénolique ou des fibres thermoplastiques. Ce liant permet, après un traitement approprié, de solidariser les fibres textiles entre elles afin que la nappe réalisée ait une certaine tenue 20 mécanique. Le principe de fonctionnement d'un tel dispositif de fabrication 100 est le suivant. En sortie du réservoir de fibres 102, les fibres 120a sont dirigées vers le dispositif de répartition qui est constitué de deux rouleaux 10.4 qui sont sensiblement tangents et qui tournent en sens inverse (flèche 114), ce qui permet de délivrer une 25 quantité de fibres définie pour la suite du processus de fabrication. Les fibres 120b qui sortent du dispositif de répartition passent, alors, sur la carde 106 qui vient les ouvrir. La carde 106 est constituée d'un cylindre muni de pointes ou d'un fil denté enroulé qui tournent dans le sens de la flèche 116 et qui viennent aérer les fibres 120b. En sortie de la carde 106, les fibres 120b sont alors projetées sur le cylindre d'aspiration 30 108 qui tourne dans le sens de la flèche 118. La paroi extérieure du cylindre d'aspiration 108 est plane et percée d'une multitude de perforations. Un dispositif d'aspiration aspire l'air à l'intérieur du cylindre 108 à travers ces perforations. Les fibres 120b projetées sur la paroi du cylindre d'aspiration 108 sont, alors, plaquées contre la paroi du cylindre d'aspiration 108 réalisant, ainsi, un amalgame de fibres 2 non-tissées 120c. Cet amalgame 120c passe ensuite sous le rouleau de pression 110 qui vient l'aplanir de manière à créer une nappe de fibres non-tissées 120 continue et d'épaisseur sensiblement constante. Cette nappe 120 est ensuite éjectée par le tapis d'éjection 112. La nappe de fibres non-tissées 120 ainsi éjectée passe ensuite dans un dispositif de post-traitement qui la rigidifie. Un tel dispositif de post-traitement peut être, par exemple, un tunnel chauffant où de l'air chaud vient agir sur le liant. La nappe de fibres non-tissées 120 ainsi rigidifiée est, ensuite, découpée en fonction des dimensions et de la forme définitive souhaitées et est moulée pour que la 10 portion de nappe ainsi découpée prenne sa forme définitive. Un tel dispositif de fabrication 100 génère des chutes importantes lors de la découpe. Ces chutes sont difficilement recyclables, ce qui augmente le prix de revient de chaque produit final. En outre, pour que l'insonorisation d'un véhicule soit optimale, l'épaisseur de la 15 nappe de fibres non-tissées doit être variable afin d'amortir au mieux les sons en fonction des positions des sources de bruits. Le procédé de fabrication de l'état de la technique ne permet pas de moduler facilement ni l'épaisseur, ni la forme du produit final obtenu. Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif de fabrication 20 d'une nappe de fibres non-tissées qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, est proposé un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non- tissées comprenant : - un dispositif d'alimentation en fibres ; 25 - une paroi d'aspiration alimentée en fibres par le dispositif d'alimentation en fibres, mobile relativement audit dispositif d'alimentation en fibres et munie de perforations ; - un dispositif d'aspiration prévu pour aspirer l'air au travers desdites perforations de manière à plaquer les fibres contre la paroi d'aspiration et à réaliser 30 une nappe ; le dispositif de fabrication étant tel que la paroi d'aspiration est conformée sous la forme d'un moule. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées comprend un dispositif d'arasement prévu pour araser la face de la nappe orientée vers l'extérieur du moule. Avantageusement, le dispositif d'alimentation en fibres comprend une carde et la carde constitue le dispositif d'arasement. Avantageusement, le dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées comprend un dispositif de récupération prévu pour récupérer 1,es fibres arasées par le dispositif d'arasement. Avantageusement, le dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées 1 o comprend un dispositif de retraitement prévu pour renvoyer les fibres récupérées par le dispositif de récupération vers le dispositif d'alimentation en fibres. Selon un mode de réalisation particulier, la paroi d'aspiration forme, au moins en partie, la paroi cylindrique d'un cylindre d'aspiration. L'invention propose également un cylindre d'aspiration d'un dispositif de 15 fabrication d'une nappe de fibres non-tissées dont la paroi cylindrique est constituée d'au moins une paroi d'aspiration qui est : - alimentée en fibres par un dispositif d'alimentation en fibres ; - mobile en rotation relativement audit dispositif d'alimentation en fibres ; - munie de perforations de manière à ce que l'air soit aspiré au travers desdites 20 perforations vers l'intérieur du cylindre afin de plaquer les fibres contre la paroi d'aspiration ; et - conformée sous la forme d'un moule. Selon un mode de réalisation particulier, l'intérieur du cylindre est divisé en une pluralité de secteurs et l'aspiration est réalisée de manière séquentielle à l'intérieur 25 desdits secteurs. L'invention propose également un procédé de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées comprenant : - une étape de présentation d'une paroi d'aspiration conformée sous la forme d'un moule ; 30 - une étape de remplissage de ladite paroi d'aspiration par des fibres à l'aide d'un dispositif d'alimentation en fibres par déplacement relatif de ladite paroi d'aspiration par rapport audit dispositif d'alimentation en fibres ; - une étape de moulage de la nappe par plaquage desdites fibres contre ladite paroi d'aspiration par aspiration de l'air au travers de perforations prévues dans ladite paroi d'aspiration ; et - une étape de démoulage de la nappe ainsi moulée. Selon un mode de réalisation particulier, l'étape de moulage est suivie d'une étape d'arasement de la face de la nappe orientée vers l'extérieur du moule. Avantageusement, l'étape de démoulage de la nappe est suivie d'une étape de moulage sous pression à chaud de la nappe. L'invention propose également une nappe de fibres non-tissées fabriquée par un procédé de fabrication selon une des variantes précédentes. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 représente un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées de l'état de la technique ; la Fig. 2 représente un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées selon l'invention dans une position de moulage d'une nappe de fibres non-tissées ; la Fig. 3 représente un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées selon l'invention dans une position de démoulage de la nappe de fibres non-tissées ; la Fig. 4a représente une coupe du moule rempli ; la Fig. 4b représente une coupe du moule au moment de l'arasement de la nappe de fibres ; et la Fig. 5 représente un exemple d'une nappe de fibres non-tissées selon l'invention. La Fig. 2 et la Fig. 3 représentent un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées 200 dont les éléments qui sont communs à ceux du dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées 100 de l'état de la technique portent les mêmes références. La Fig. 2 représente le dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées 200 lors du moulage d'une nappe de fibres non-tissées 220 et la Fig. 3 représente le dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées 200 lors du démoulage de la nappe de fibres non- tissées 220. La Fig. 5 représente une nappe de fibres non-tissées 220 qui est délimitée par un contour 502 et qui comprend un évidement 504 ainsi qu'une réduction d'épaisseur 506. Le dispositif de fabrication 200 comprend : - un dispositif d'alimentation en fibres 12 4; 5 - une paroi d'aspiration 208 alimentée en fibres par le dispositif d'alimentation en fibres 124, qui est munie de perforations et est mobile relativement au dispositif d'alimentation en fibres 124 ; - un dispositif d'aspiration prévu pour aspirer l'air au travers des perforations de manière à plaquer les fibres contre la paroi d'aspiration 208 et à réaliser une nappe 10 220. Pour réduire les chutes de matériaux lors de la fabrication de la nappe de fibres non-tissées 220, la paroi d'aspiration 208 est conformée sous la forme d'un moule 250. La paroi d'aspiration 208 comprend un fond et des parois latérales qui s'étendent de manière sensiblement orthogonale au fond de manière à délimiter un volume que les 15 fibres 220e viennent remplir de façon à former la nappe 220. La conformation sous forme du moule 250 permet de faciliter la réalisation de la nappe 220 et la forme du moule 250 est adaptée à la nappe 220 qui doit être obtenue. Le moule 250 présente ainsi des parois latérales de forme appropriée qui sont l'image de la nappe 220 devant être obtenue. 20 Afin d'obtenir une nappe 220 comprenant différentes épaisseurs, le fond de la paroi d'aspiration 208 n'est pas plan. En particulier, le moule 250 présente des creux et des bosses qui sont l'image de la nappe 220 devant être obtenue, c'est-à-dire que ces bosses et creux correspondent aux différentes épaisseurs à réaliser. Lorsqu'un trou doit être réalisé à un certain endroit dans la nappe 220, il suffit que le moule 250 possède 25 un noyau à cet endroit, ce qui évite à des fibres de venir s'y loger. Contrairement au procédé de l'état de la technique, il n'est plus nécessaire de découper ce trou postérieurement à la réalisation de la nappe. Ainsi dans le cas de la nappe 220 de la Fig. 5, les parois latérales du moule 250 prennent la forme du contour 502 et le fond du moule comprend un noyau qui permet 30 de réaliser l'évidement 504 et une bosse qui vient réduire l'épaisseur de la nappe 220 au niveau de la réduction d'épaisseur 506. Les perforations sont localisées sur le fond du moule 250 et éventuellement sur les parois latérales du moule 250. Le dispositif d'alimentation en fibres 124 comprend un réservoir de fibres 102, un dispositif de répartition et une carde 106. Le principe de fonctionnement du dispositif de fabrication 200 de l'invention est le suivant. En sortie du réservoir de fibres 102, les fibres 220a sont dirigées vers les deux rouleaux 104 tournant dans le sens des flèches 114 et constituant le dispositif de répartition. Les fibres 220b qui sortent du dispositif de répartition passent, alors, sur la carde 106 qui vient les ouvrir. En sortie de la carde 106, les fibres 220b sont alors projetées contre la paroi d'aspiration 208, c'est-à-dire à l'intérieur du moule 250 qui se remplit de fibres 220c. Pour éviter que seul un endroit du moule 250 ne soit rempli, la paroi d'aspiration 208 se déplace par rapport au dispositif d'alimentation en fibres 124, permettant, ainsi, un remplissage total du moule 250. Ce déplacement est représenté par la flèche 118. Dans un autre mode de réalisation, il est possible de prévoir que la paroi d'aspiration 208 soit fixe et que le dispositif d'alimentation en fibres 124 se déplace. La vitesse de déplacement de la paroi d'aspiration 208 est asservie au débit de fibres afin d'assurer une densité préférée de fibres à l'intérieur du moule 250. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur les Figs., la paroi d'aspiration 208 s'étend sur un arc d'un cylindre d'aspiration 108. En d'autres termes, la paroi d'aspiration 208 forme, au moins en partie, la paroi cylindrique d'un cylindre 108. Du fait des dimensions du cylindre 108, il est possible die disposer une pluralité de parois d'aspiration 208 et donc de moules 250 sur sa paroi cylindrique. Un tel agencement permet de réaliser une pluralité de nappes de fibres non-tissées 220 pouvant être identiques ou différentes. Le dispositif d'aspiration aspire l'air qui se situe à l'intérieur du moule 250 à travers les perforations de la paroi d'aspiration 208. La Fig. 4a représente une coupe du moule 250 rempli de fibres 220c en amont d'un dispositif d'arasement et la Fig. 4b représente une coupe du moule 250 rempli de fibres 220e au moment de l'arasement. Du fait du débit des fibres 220c dans le moule 250 au moment du remplissage, les fibres 220e viennent constituer la nappe 220 sous forme d'un matelas à épaisseur sensiblement constante (Fig. 4a). Afin d'éliminer l'épaisseur de fibres 220e qui n'est pas nécessaire, un dispositif d'arasement est prévu pour araser la face de la nappe à épaisseur sensiblement constante 220 qui est orientée vers l'extérieur du moule 250. Le dispositif d'arasement 7 est disposé en aval de l'endroit de remplissage du moule 250. Le dispositif d'arasement qui est, dans le mode de réalisation de l'invention décrit ici, constitué de la carde 106, comprend un ensemble de disques de coupe qui sont tangents à la face supérieure du moule 250. En l'espèce, la face supérieure du moule 250 correspond à la paroi extérieure du cylindre 108. Le mouvement de rotation de la carde 106 vient donc projeter les fibres 220b dans le moule 250 et araser l'excédant de fibres 220e. Après arasement, les fibres 220c restantes constituent un amalgame 220d qui est maintenu clans le moule 250 par l'aspiration. L'alimentation en fibres 220a se poursuit jusqu'au remplissage total du moule 250 et elle s'arrête lorsqu'il est rempli. La paroi d'aspiration 208 poursuit son mouvement de manière à positionner la nappe de fibres non-tissées 220 en vis-à-vis d'un dispositif de déchargement qui est, ici, constitué d'un tapis d'éjection 112. Dans la mesure où la nappe 220 n'est pas encore rigidifiée, il est préférable que l'éjection se fasse par la force de gravité, c'est pourquoi il est prévu que le mouvement de la paroi d'aspiration 208 s'accompagne d'un mouvement de retournement du moule 250. L'éjection de la nappe 220 se fait, alors, par arrêt de l'aspiration ou par une légère expiration à travers les perforations. La nappe de fibres non-tissées 220 ainsi éjectée passe ensuite dans un dispositif de post-traitement qui la rigidifie. Comme dans le cas du dispositif de fabrication 100 de l'état de la technique, le dispositif de post-traitement peut être un tunnel chauffant où de l'air chaud vient agir sur le liant. La nappe de fibres non-tissées 220 ainsi rigidifiée est, ensuite, moulée sous pression à chaud pour qu'elle prenne sa forme définitive. L'étape de découpe n'est alors plus nécessaire ce qui réduit les chutes et donc le prix de revient de chaque nappe 220. Afin d'améliorer encore la rentabilité, le dispositif de fabrication 200 comprend un dispositif de récupération 230 prévu pour récupérer les fibres arasées par le dispositif d'arasement 106. La flèche 232 montre le chemin suivi par les fibres arasées. Les fibres ainsi arasées n'ont subi aucun traitement particulier et peuvent donc être facilement ré-exploitées dans le dispositif de fabrication 200. A cet effet, il peut être prévu un dispositif de retraitement pour renvoyer les fibres récupérées par le dispositif de récupération 230 vers le dispositif d'alimentation en fibres 124. 8 Pour optimiser l'aspiration et/ou l'expiration au niveau de la paroi d'aspiration 208, le volume disposé sous la paroi d'aspiration 208 est divisé en une pluralité de secteurs 232 et 234. Ainsi, à l'aide d'un dispositif d'aspiration adapté, il est possible d'aspirer l'air au niveau de l'un des secteurs 234 tout en arrêtant l'aspiration ou en expirant de l'air au niveau de l'autre secteur 232. L'aspiration est, ainsi, réalisée de manière séquentielle à l'intérieur des secteurs 232 et 234. Dans le cas du cylindre d'aspiration 108, l'intérieur du cylindre 108 est divisé en une pluralité de secteurs 232 et 234 et au moment de l'éjection de la nappe 220, il est possible de maintenir l'aspiration dans le secteur référencé 234 et de l'arrêter dans le secteur référencé 232, ce qui permet une dépose progressive de la nappe 220 sur le tapis d'éjection 112. Comme cela est expliqué ci-dessus, le procédé de fabrication de la nappe de fibres non-tissées 220 comprend : - une étape de présentation de la paroi d'aspiration 208 conformée sous la forme 15 du moule 250 ; - une étape de remplissage de la paroi d'aspiration 208 par des fibres 220e à l'aide du dispositif d'alimentation en fibres 124 par déplacement relatif de la paroi d'aspiration 208 par rapport au dispositif d'alimentation en fibres 124 ; - une étape de moulage de la nappe 220 par plaquage des fibres 220c contre la 20 paroi d'aspiration 208 par aspiration de l'air au travers de perforations prévues dans la paroi d'aspiration 208 ; et - une étape de démoulage de la nappe 220 ainsi moulée. Ce procédé permet d'obtenir des nappes 220 en trois dimensions du fait que les faces suivent les courbes du moule 250 et dont l'isodensité est garantie quelle que soit 25 l'épaisseur de la nappe 220. L'étape de démoulage de la nappe 220 est suivie d'une étape de moulage sous pression à chaud de la nappe 220, au cours de laquelle certaines parties de la nappe 220 sont plus ou moins écrasées afin de moduler la densité à certains endroits en fonction des sources de bruits. 30 Pour moduler l'épaisseur de la nappe 220, l'étape de moulage est suivie d'une étape d'arasement de la face de la nappe 220 orientée vers l'extérieur du moule 250. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art
L'invention concerne un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) comprenant :- un dispositif d'alimentation en fibres (124) ;- une paroi d'aspiration (208) alimentée en fibres par le dispositif d'alimentation en fibres (124), mobile relativement audit dispositif d'alimentation en fibres (124) et munie de perforations ;- un dispositif d'aspiration prévu pour aspirer l'air au travers desdites perforations de manière à plaquer les fibres contre la paroi d'aspiration (208) et à réaliser une nappe (220) ;le dispositif de fabrication (200) étant caractérisé en ce que la paroi d'aspiration (208) est conformée sous la forme d'un moule (250)
1) Dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) comprenant : - un dispositif d'alimentation en fibres (124) ; - une paroi d'aspiration (208) alimentée en fibres par le dispositif d'alimentation en fibres (124), mobile relativement audit dispositif d'alimentation en fibres (124) et munie de perforations - un dispositif d'aspiration prévu pour aspirer l'air au travers desdites perforations de manière à plaquer les fibres contre la paroi d'aspiration (208) et à réaliser une nappe (220) ; le dispositif de fabrication (200) étant caractérisé en ce que la paroi d'aspiration (208) est conformée sous la forme d'un moule (250). 2) Dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'arasement (106) prévu pour araser la face de la nappe (220) orientée vers l'extérieur du moule (250). 3) Dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'alimentation en fibres (124) comprend une carde (106) et en ce que la carde (106) constitue le dispositif d'arasement. 4) Dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) selon une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de récupération (230) prévu pour récupérer les fibres arasées par le dispositif d'arasement (106). 5) Dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de retraitement prévu pour renvoyer les fibres récupérées par le dispositif de récupération (230) vers le dispositif d'alimentation en fibres (124). 6) Dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que la paroi d'aspiration (208) forme, au moins en partie, la paroi cylindrique d'un cylindre d'aspiration (108). 7) Cylindre d'aspiration (108) d'un dispositif de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (200) dont la paroi cylindrique est constituée d'au moins une paroi d'aspiration (208) qui est : - alimentée en fibres par un dispositif d'alimentation en fibres (124) ; - mobile en rotation relativement audit dispositif d'alimentation en fibres (124) - munie de perforations de manière à ce que l'air soit aspiré au travers desdites perforations vers l'intérieur du cylindre (108) afin de plaquer les fibres contre la paroi d'aspiration (208) ; et - conformée sous la forme d'un moule (250). 8) Cylindre d'aspiration (108) selon la 7, caractérisé en ce que l'intérieur du cylindre (108) est divisé en une pluralité de secteurs (232; 234) et en ce que l'aspiration est réalisée de manière séquentielle à l'intérieur desdits secteurs (232; 234). 9) Procédé de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (220) comprenant : -une étape de présentation d'une paroi d'aspiration (208) conformée sous la forme d'un moule (250) ; - une étape de remplissage de ladite paroi d'aspiration (208) par des fibres à l'aide d'un dispositif d'alimentation en fibres (124) par déplacement relatif de ladite paroi d'aspiration (208) par rapport audit dispositif d'alimentation en fibres (124) ; - une étape de moulage de la nappe (220) par plaquage desdites fibres contre ladite paroi d'aspiration (208) par aspiration de l'air au travers de perforations prévues dans ladite paroi d'aspiration (208) ; et - une étape de démoulage de la nappe (220) ainsi moulée. 10) Procédé de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (220) selon la 9, caractérisé en ce que l'étape de moulage est suivie d'une étape d'arasement de la face de la nappe (220) orientée vers l'extérieur du moule (250). 11) Procédé de fabrication d'une nappe de fibres non-tissées (220) selon une des 9 ou 10. caractérisé en ce que l'étape de démoulage de la nappe (220) est suivie d'une étape de moulage sous pression à chaud de la nappe (220).11 12) Nappe de fibres non-tissées (220) fabriquée par un procédé de fabrication selon une des 9 ou 10.
D
D04
D04H
D04H 1
D04H 1/00,D04H 1/54,D04H 1/60,D04H 1/72,D04H 1/736
FR2890586
A3
GUIDE DE COUPE
20,070,316
La présente invention à pour utilité de couper des aliments en servant de guide, Tout en offrant une sécurité de contre blessure. En effet la lame du couteau venant s'appuyer sur la partie droite ou gauche permet d'avoir une coupe au choix et à la verticale parfaite. i)La composition du guide de coupe est réalisée en deux parties (voir plan ci-joint) une partie support de base selon figure N 1 d'un format de, 30 cm de longueur, 12 cm de largeur et de 1,5 cm de hauteur. Une rainure de 1 cm de profondeur sur 1.5 à 1.6 mm de largeur et réalisée sur sa face supérieure permettant l'emboîtement du profil supérieur, celui ci pouvant être sorti à tout moment pour nettoyage. 2)Le profil supérieur est représenté sur quart de cercle,sollicitant l'engagement des aliments; Le format étant de 21 cm de longueur,8 cm de hauteur, 6 cm de profondeur,deux encoches d'emboîtement sont dessinées sur les extrêmes de la base du profil supérieur permettant un repos et une stabilité parfaite. Ce profil supérieur doit pouvoir offrir parla pression de la main un épousement des aliments divers. Les dessins anexés illustrent l'invention: Figure vue d'ensemble 1 Figure N i: représentant le support de base Figure N 2: représentant le profil supérieur 1 vue de face 1 vue de coupe 1 vue de dessus 1 vue de coupe 1 vue de face
* Dispositif de guidage de coupe des aliments* Réalisé en deux parties :- un support de base comportant une rainure permettant l'emboîtement du profil supérieur.- un profil supérieur en forme de quart de cercle, permettant l'engagement des aliments, et comportant deux encoches d'emboîtement.
* Dispositif de guidage de coupe des aliments * Réalisé en deux parties: un support de base comportant une rainure permettant l'emboîtement du profil supérieur. - un profil supérieur en forme de quart de cercle, permettant l'engagement des aliments, et comportant deux encoches d'emboîtement.
B
B26
B26D
B26D 7
B26D 7/26
FR2898971
A1
PROCEDE DE MESURE, SANS CONTACT, D'UNE CARACTERISTIQUE OPTO-GEOMETRIQUE D'UN MATERIAU, PAR SPECTROMETRIE INTERFERENTIELLE
20,070,928
La présente invention concerne un procédé de mesure, sans contact, d'une caractéristique opto- géométrique d'un matériau. L'invention concerne, en particulier, un procédé de mesure, sans contact, de l'épaisseur d'une couche transparente, dans une gamme d'épaisseurs allant de quelques micromètres à plusieurs centaines de micromètres. Elle s'applique aussi bien à des couches planes qu'à des couches de forme sphérique ou cylindrique ainsi qu'à des objets ne comportant qu'une couche transparente et à des empilements de plusieurs couches transparentes. La mesure se fait sans contact, avec une précision qui peut atteindre 10 nm. Précisons dès maintenant que, selon un aspect de l'invention, on combine, de façon originale, l'acquisition de spectres cannelés par spectrométrie interférentielle en lumière blanche et un opérateur mathématique, à savoir le périodigramme (ou périodogramme) de Lomb. Cette combinaison permet de mesurer, avec précision, des épaisseurs de matériaux dans un intervalle allant de 5 m à 500 }gym ; de telles épaisseurs sont supérieures à celles que l'on mesure par des techniques classiques et qui sont souvent inférieures à 1 m. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La spectrométrie interférentielle en lumière blanche, ou interférométrie spectrale en lumière blanche, a fait l'objet de nombreuses publications scientifiques et son principe est utilisé dans le domaine industriel, en particulier en microélectronique, pour la mesure d'épaisseurs et d'indices de réfraction de couches minces ou d'empilements de couches minces. Toutefois, les applications actuelles de cette technique sont restreintes à la caractérisation de couches dont l'épaisseur est inférieure à 1 }gym. De plus, jusqu'à présent, cette technique n'a jamais été utilisée pour mesurer l'épaisseur d'un objet qui n'est pas plan. En fait, peu de techniques permettent de mesurer les épaisseurs de dépôts ou d'objets creux dans l'intervalle [1 }gym ; 500 }gym]. Une technique connue, permettant de faire des mesures dans cet intervalle, utilise des sondes qui envoient des impulsions ultrasonores. Avec ces sondes, il est possible de caractériser des objets plans, comportant une ou plusieurs couches, dans l'intervalle [10 }gym ; 500 }gym]. Par contre, la mesure nécessite un contact avec les objets et la précision est au mieux de 1 }gym. La tomographie optique est une autre technique connue qui permet d'effectuer des mesures dans l'intervalle [1 }gym ; 500 }gym]. Il s'agit d'une technique de mesure sans contact qui s'applique à des objets transparents ou translucides. Elle peut être mise en oeuvre avec des objets non plans et des empilements multicouches. Par contre, cette technique ne permet pas d'obtenir des résolutions meilleures que 1 }gym. La méthode de mesure par spectrométrie interférentielle peut être mise en oeuvre à des distances qui varient de quelques centimètres à plusieurs dizaines de centimètres si l'on utilise une optique d'observation adaptée, telle qu'un microscope-télescope à miroirs, qui a l'avantage de ne pas être sensible à la longueur d'onde de la source de lumière utilisée. Ce système de mesure à distance peut être utile pour faire des mesures à l'intérieur d'enceintes à vide, à travers des hublots transparents. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention vise à résoudre le problème de la mesure, sans contact, de l'épaisseur d'un matériau, en particulier d'un objet non plan, et plus particulièrement pour des épaisseurs appartenant à l'intervalle [1 m ; 500 m], si l'indice de réfraction du matériau est connu, ou - de l'indice de réfraction du matériau, si l'épaisseur de ce dernier est connue. Pour ce faire, l'invention utilise la technique de spectrométrie interférentielle et, de préférence, utilise le périodigramme de Lomb pour exploiter les spectres obtenus par cette technique. De façon précise, la présente invention a pour objet un procédé de mesure, sans contact, d'une caractéristique opto-géométrique d'un matériau, à savoir l'épaisseur ou l'indice de réfraction de ce matériau, ce procédé étant caractérisé en ce que : - on illumine le matériau au moyen d'une source de lumière à large bande dans une plage de transparence du matériau, - on collecte une lumière qui est réfléchie et/ou transmise par le matériau, présente des interférences et résulte de cette illumination, - on analyse la lumière collectée, au moyen d'un spectromètre à haute résolution, ce qui conduit à un spectre cannelé, et - on détermine l'épaisseur du matériau en fonction de l'indice de réfraction de ce matériau ou l'indice de réfraction en fonction de l'épaisseur, à partir de ce spectre cannelé. On peut déterminer l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir de la transformée de Fourier du spectre cannelé. Dans ce cas, on peut déterminer l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir du ou des pics que comporte la transformée de Fourier. Mais, de préférence, on détermine l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir du périodigramme de Lomb du spectre cannelé. De préférence, on détermine l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir du ou des 10 pics que comporte le périodigramme de Lomb. Selon un premier mode de réalisation particulier de l'invention, la valeur de l'indice de réfraction du matériau est connue et l'on détermine 15 l'épaisseur du matériau à partir de cette valeur. Selon un deuxième mode de réalisation particulier, la valeur de l'épaisseur du matériau est connue et l'on détermine l'indice de réfraction du 20 matériau à partir de cette valeur. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation 25 donnés ci-après, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement des ondes réfléchies, créées lors de la traversée d'une 30 lame plane par un faisceau lumineux, 6 - la figure 2 représente schématiquement des ondes réfléchies, créées lors de la traversée d'une bicouche plane par un faisceau lumineux, - la figure 3 représente schématiquement un spectre cannelé, simulé par ordinateur et créé par une lame en verre BK7 de 80 }gym d'épaisseur, - la figure 4 représente schématiquement un spectre cannelé, simulé par ordinateur et créé par un objet constitué d'une lame de BK7 de 200 }gym d'épaisseur, superposée à une lame de verre de haut indice, en LaSFN9, de 50 }gym d'épaisseur, - la figure 5 montre le périodigramme de Lomb du spectre de la figure 3, -la figure 6 montre le périodigramme de Lomb du spectre de la figure 4, -la figure 7 représente un spectre faiblement bruité, généré par ordinateur et créé par une lame en verre BK7 de 80 }gym d'épaisseur, - la figure 8 montre le périodigramme de Lomb du spectre de la figure 7, - la figure 9 représente un spectre fortement bruité, généré par ordinateur et créé par une lame en verre BK7 de 80 }gym d'épaisseur, - la figure 10 montre le périodigramme de Lomb du spectre de la figure 9, - la figure 11 représente schématiquement la géométrie d'éclairement d'un objet plan (à gauche) et d'un objet sphérique (à droite) pour la mesure d'épaisseurs ou d'indices de réfraction par spectroscopie interférentielle, - la figure 12 représente schématiquement des ondes transmises, créées lors de la traversée d'une structure bicouche par un faisceau lumineux, - la figure 13 est une vue schématique d'un dispositif permettant d'acquérir des spectres cannelés, - la figure 14 montre les variations de l'indice de groupe du matériau constitutif d'une capsule, en fonction de la longueur d'onde, et - la figure 15 montre les variations de l'indice de réfraction de cette capsule en fonction de la longueur d'onde. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Les figures 1 et 2 illustrent schématiquement des procédés de mesure conformes à l'invention. Sur la figure 1, on voit des ondes réfléchies, créées lors de la traversée d'une lame plane par un faisceau lumineux, et, sur la figure 2, des ondes réfléchies, créées lors de la traversée d'une bicouche plane par un faisceau lumineux. La lame plane de la figure 1 a la référence 2 tandis que la bicouche plane de la figure 2 a la référence 4 et comporte deux lames planes 6 et 8, placées l'une contre l'autre. Dans les deux cas, l'objet à caractériser 2 ou 4 est placé dans l'air A et illuminé par une onde incidente Ei, issue d'une source de lumière à large bande (non représentée). Les interfaces rencontrées par la lumière lors de la traversée de l'objet entraînent l'apparition de plusieurs ondes réfléchies qui vont interférer entres elles. Comme on le voit, dans le cas de la figure 1, il y a deux interfaces et donc deux ondes réfléchies Er1 et Erg (on suppose que les réflexions d'ordres supérieurs sont négligeables) tandis que, dans le cas de la figure 2, il y a trois interfaces et donc trois ondes réfléchies Er1, Ey-2 et E,3. En collectant la lumière réfléchie et en l'analysant au moyen d'un spectromètre (non représenté), on obtient des spectres particuliers, qui présentent des modulations marquées en fonction de la longueur d'onde et qui constituent des spectres cannelés. La forme de chaque spectre est caractéristique de la structure de l'échantillon correspondant (lame, ou couche, 2 de la figure 1 ou bicouche 4 de la figure 2) et son analyse permet de remonter à l'épaisseur ou aux épaisseurs de l'objet testé. On considère ci-après l'expression analytique des spectres cannelés. Considérons tout d'abord le cas d'un objet à une seule couche. Pour un tel objet (figure 1), la forme du spectre cannelé de réflexion est donnée par l'expression :30 Isp(K) = r12 + r2 (tltl)2 + 2rlrztltl cos(42r/n(K)e) 1-n n-1 2 2n avec r= , rz= et ti= 1+n n+1 1+n 1+ n où K=1/2=k/2z est le nombre d'onde spectroscopique (inverse d'une longueur d'onde), e est l'épaisseur de la couche et n(K) l'indice de réfraction de cette couche en K ; r1 et r2 sont respectivement les coefficients de réflexion de Fresnel pour les interfaces d'entrée et de sortie de la couche ; et t1 et t'1 sont les coefficients de transmission de Fresnel relatifs à cette couche. Dans l'exemple de la figure 1, r1 correspond à Er1 et r2 à Er2. A titre d'exemple, la figure 3 représente le spectre cannelé (simulé par ordinateur) d'une lame en verre BK7 de 80 }gym d'épaisseur. Sur cette figure 3, K est exprimé en m-1 et en unité arbitraire. Pour cette lame, l'indice de réfraction du BK7 est donné par une loi de Briot : n2 = 2,27189 - 0,01021081 + 0,0 105925K2 + 0,00020817K4 K - 7,64725 x 10- 6 K6 + 4,9241 x 10-7 K8 Considérons maintenant le cas d'un objet à deux couches. Pour un tel objet (figure 2), l'équation du spectre cannelé de réflexion est donnée par l'expression : (1) 10 Isp(K) = N12 + N2 (t1t1)2 + N2(t1t1)2( + 2N1N2t1t1 cos[47ï1421(K)e1] + 2,N1N3tltlt2t2 cos[47cK(n1(K) e1 + n2(K) + 21'2'3 (titi) 2 t2t2 cos [47r/ n2 (K 1-n1 nl -n2 avec 1' = N2 = 1+n1 n1 +n2 2nl 2n2 t2 = et t2 = ni + n2 ni + n2 _ 1 _ 2 2n1 N3 +1' tl 1+n1 tl 1+n1 (2) où K=1/2=k/2;z- est le nombre d'onde spectroscopique, e1 et e2 sont les épaisseurs respectives des couches analysées, et n1(K) et n2(K) les indices de réfraction respectifs de ces couches ; r1r r2 et r3 sont respectivement les coefficients de réflexion de Fresnel pour les différentes interfaces de l'objet ; et t1r t2 et t'2 sont respectivement les coefficients de transmission de Fresnel des deux couches. Dans l'exemple de la figure 2, r1r r2 et r3 correspondent respectivement à Er1, Erg et Er3 et t1, t' l et ter t'2 correspondent respectivement aux transmissions aux interfaces air/couche 6 et couche 6/couche 8. A titre d'exemple, la figure 4 (mêmes unités que pour la figure 3) représente le spectre cannelé (simulé par ordinateur) d'une bicouche constituée d'une lame de BK7 de 200 }gym d'épaisseur, superposée à une lame de verre, en LaSFN9, de 50 }gym d'épaisseur. Les indices de réfraction respectifs du BK7 et du LaSFN9 sont donnés par une loi de Briot : - pour le BK7 : n2 = 2,27189 ù 0,011081 + 0,0105925K2 + 0,00020817K4 ù 7,64725 x 10-6K-6 + 4,9241 x 10-7 K8 K2 - et pour le LaSFN9 : n2 = 3, 29943 ù 0,01804 + 0,040133K2 + 0,0013264K4 + 4,74388 x 10ù 6 K6 + 7,85072 x 10ù 6 K8. K2 Les équations des spectres cannelés se généralisent facilement à des structures multicouches (à plus de deux couches). Considérons maintenant l'exploitation des spectres cannelés. Cette exploitation est effectuée par passage dans l'espace de Fourier. Le passage dans l'espace de Fourier est réalisé soit en calculant la transformée de Fourier du spectre, soit en calculant le périodigramme de Lomb. Dans ce qui suit, on s'intéresse à l'utilisation du périodigramme de Lomb car cette méthode est plus générale et fournit de meilleurs résultats que la transformée de Fourier. En pratique, un spectre cannelé expérimental est composé de N points de mesure =1sp (K1),12 = lsp (K2 ), JN = lsp (KN) . Le périodigramme de Lomb de ce spectre cannelé est défini par : Considérons maintenant le périodigramme de Lomb d'une structure à une seule couche. Le périodigramme de Lomb d'une telle structure (par exemple du genre de celle qui est représentée sur la figure 1) présente un pic unique (figure 5). La position p1 de ce pic est liée à l'épaisseur de l'objet testé par la formule suivante : 12 N (Ir - I)Sin f (K~ -r) r=1 N Sm(2 fKr) et tan (2 fr) = '1 COS(2 fKr ) PN(f) = r=1 _ N N Où I= - I l i , 1 (I.1)z N . N-1 1 r=1 2e p1 = KN )KN - n(K1 )K1 ) KN - K1 (4) Dans l'équation (4), e est l'épaisseur de la couche, LK1 ;KN] est l'intervalle de mesure du spectre 15 cannelé, n(K1) est l'indice de réfraction du matériau composant la couche en K1 et n(KN) l'indice de réfraction en KN. Sur la figure 5, on a représenté le périodigramme de Lomb du spectre cannelé de la figure 20 3. Sur cette figure 5, la variable u représente la différence de chemin optique (unité : m) ; Isp(u) est exprimé en unité arbitraire. Cette figure 5 fait apparaître un pic unique en p1 =245,1. Le spectre de la figure 3 s'étend de K1 =1,39 m 1 à KN =1,47 m-1 . L'indice de réfraction du BK7 est de 1,51257 à 1,39 }gym-1 et de 1,51361 à 1,47 }gym-l. En utilisant ces données dans l'équation (4), on obtient pour e une valeur de 80,01 }gym. Ainsi, l'épaisseur de la lame de BK7, mesurée à partir du spectre de la figure 3, après exploitation avec le périodigramme de Lomb, vaut 80,01 }gym. Cette valeur est à comparer à la valeur nominale de 80,00 } gym utilisée pour générer le spectre de la figure 3. L'erreur commise est de 10 nm. Considérons maintenant le périodigramme de Lomb d'une structure à deux couches. Le périodigramme de Lomb d'une telle structure (par exemple du genre de celle qui est représentée sur la figure 2), présente trois pics. Les positions p1, p2 et p3 de ces pics sont liées aux épaisseurs e1 et e2 des couches composant la structure testée par les formules suivantes : Pl = 2e1 (n1 (KN)KN - n1 (K1)K1 ) r KN - K1 P2 - 2e2 (n2 (KN)KN - n2 (K1)K1 ) KN - K1 P3 = p1 + p2 Sur la figure 6 (mêmes unités que pour la figure 5), on a représenté le périodigramme de Lomb du spectre cannelé de la figure 4. Le premier pic en p1=189 est lié à la lame de LaSFN9. La position de ce pic correspond à une épaisseur mesurée pour la couche de LaSFN9 de 49,92 }gym. L'épaisseur de la couche de LaSFN9, définie pour générer le spectre de la figure 3, (5) était égale à 50,00 }gym. L'erreur commise sur la détermination de l'épaisseur est donc de 80 nm. Le pic en p2=612,3 est lié à la couche de verre en BK7. La position de ce pic donne une épaisseur mesurée de 199,88 }gym. L'épaisseur de la couche de BK7, définie pour générer le spectre cannelé, était égale à 200,00 }gym. L'erreur commise sur la mesure est donc de 120 nm. Considérons maintenant le cas des structures à couches multiples. L'un des avantages de l'analyse au moyen du périodigramme de Lomb est qu'il n'est pas nécessaire de calculer l'équation des spectres cannelés pour remonter aux épaisseurs de l'objet analysé. En effet, pour un objet multicouche, plusieurs pics vont apparaître sur le périodigramme, chaque pic correspondant aux interférences créées par un couple d'ondes réfléchies. Par exemple, pour la structure à deux couches (figure 2), trois pics apparaissent sur le périodigramme. Le système d'interférences créé par Er1 et Ei2 est à l'origine d'un premier pic. Ce pic est porteur d'informations sur la couche d'indice n1 et permet de retrouver l'épaisseur e1 de cette couche. De même, le système d'interférences créé par Erg et Er3 entraîne l'apparition d'un second pic qui est porteur d'informations sur la couche d'indice n2 et permet de mesurer l'épaisseur e2. Enfin, les interférences créées par Er1 et Er3 sont à l'origine d'un troisième pic qui porte des informations sur l'épaisseur totale e,+e2 des deux couches réunies. Il convient de noter que, dans la présente invention, on relie les différents pics du périodigramme de Lomb aux différentes couches qui composent l'objet à tester. Pour un matériau à deux couches, le pic p3 correspond obligatoirement au système d'interférences créé par Er1 et Er.3. Par contre, il existe une ambiguïté concernant les pics p1 et p2 : il est nécessaire d'avoir une connaissance a priori de l'objet testé pour savoir quel pic est lié au système d'interférences créé par Er1 et Erg et quel pic correspond aux interférences créées par Erg et Er3. Cette connaissance est nécessaire car l'indice de réfraction de la couche à laquelle correspond chaque pic intervient dans le calcul des épaisseurs. Cependant, l'analyse des spectres par le périodigramme de Lomb est très intéressante car elle filtre très efficacement le bruit de mesure. A titre d'exemple, la figure 7 représente le spectre d'une lame de BK7 de 80 }gym d'épaisseur avec un faible bruit de mesure et la figure 8 représente le périodigramme de Lomb correspondant. Ce dernier présente un pic en p1 =245,1. Ce pic correspond à une épaisseur mesurée de 80,01 }gym, soit 10 nm d'erreur. La figure 9 représente le spectre d'une lame de BK7 de 80 }gym d'épaisseur avec un fort bruit de mesure. Le périodigramme de Lomb correspondant est représenté sur la figure 10. Ce périodigramme de Lomb montre un pic en p1 =245,4. Ce pic correspond à une épaisseur mesurée de 80,11 }gym, soit 110 nm d'erreur. Ainsi, même en présence d'un bruit de mesure très important, la méthode du périodigramme de Lomb permet d'effectuer une mesure d'épaisseur avec une excellente précision. Considérons maintenant la géométrie de l'objet examiné. Pour la mesure d'une épaisseur par 15 spectrométrie interférentielle, le front d'onde du faisceau lumineux incident doit être adapté à la géométrie de l'objet à caractériser. En particulier, - un objet plan doit être éclairé par un faisceau collimaté, un objet cylindrique ayant un axe géométrique A doit être éclairé par un faisceau cylindrique convergent sur A, et - un objet sphérique de centre 0 doit être éclairé par une onde sphérique de centre O. La figure 11 montre la géométrie d'éclairement pour un objet plan 10 et un objet sphérique 12, en vue d'une mesure d'épaisseur par spectrométrie interférentielle. D'un point de vue optique, les deux 30 géométries présentées sur la figure 11 sont équivalentes. Cette équivalence provient du fait que, 10 20 25 dans les deux cas (faisceau incident formé par une onde lumineuse plane pour l'objet 10 et par une onde lumineuse sphérique pour l'objet 12), le front d'onde du faisceau incident est adapté à la géométrie étudiée : les rayons du faisceau d'éclairement sont perpendiculaires à la surface de l'objet. Une autre façon de percevoir l'équivalence entre les deux géométries ci-dessus est de considérer le cas plan comme la limite du cas sphérique quand le rayon de la sphère tend vers l'infini. Dans ce qui précède, on a fait référence à des spectres cannelés de réflexion. La mesure repose alors sur l'analyse de la lumière réfléchie par l'objet caractérisé. Une mesure équivalente peut être effectuée en analysant la lumière transmise par cet objet. Comme pour la mesure en réflexion, les interfaces rencontrées par le faisceau lumineux, lors de sa propagation à travers l'objet, donnent naissance à plusieurs ondes transmises. A titre d'exemple, la figure 12 montre la bicouche 4 éclairée par le faisceau incident Ei et l'on voit les diverses ondes transmises Eto, Eti, Et2 et Et3 qui en résultent. Les ondes transmises interfèrent entre elles et l'analyse de la lumière transmise, au moyen d'un spectromètre, donne des spectres cannelés de transmission. Comme pour les spectres cannelés de réflexion, les spectres de transmission sont porteurs d'informations sur la structure de l'objet et leur analyse par le périodigramme de Lomb permet d'effectuer des mesures d'épaisseurs ou d'indices de réfraction. Toutefois, la mesure en transmission est moins intéressante que la mesure en réflexion. En effet, dans le cas de la mesure en transmission, la lumière transmise directement par l'objet (ordre 0) domine le signal et le contraste des franges sur les spectres cannelés est très faible. Il convient de noter qu'il est même possible d'effectuer une mesure conforme à l'invention en analysant à la fois la lumière réfléchie et la lumière transmise par l'objet. La figure 13 est une vue schématique d'un exemple de dispositif pour la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention. Il s'agit d'un dispositif de spectroscopie interférentielle pour la mesure d'épaisseurs sans contact. Ce dispositif comprend une source de lumière blanche 14, un ensemble de lentilles de mise en forme 16, un téléscope 18, une fibre optique 20 de transmission de signal, un spectromètre 22 et un ordinateur 24. La source de lumière 14, qui est utilisée pour éclairer l'objet à caractériser 26, est une source de lumière blanche dans l'exemple considéré. Le faisceau d'éclairement fourni par cette source est transmis par une fibre optique 28 et mis en forme par l'ensemble de lentilles 16, de façon à adapter le profil de ce faisceau à la géométrie de l'objet à étudier. Le télescope 18, par exemple du genre de celui qui est commercialisé par la société Questar sous la référence QM100, est utilisé pour éclairer l'objet à analyser et pour collecter la lumière réfléchie. Le téléscope QM100 autorise une distance de travail D allant de 15 cm à 38 cm. A la sortie du téléscope, le signal lumineux réfléchi est injecté dans la fibre optique 20 et acheminé jusqu'au spectromètre 22 pour faire l'acquisition du spectre cannelé. Un injecteur 30 est prévu pour injecter la lumière issue de la fibre 20 dans le spectromètre. Le spectre cannelé est transmis jusqu'à l'ordinateur 24 pour être analysé par la méthode du périodigramme de Lomb. Cet ordinateur est muni de moyens 32 d'affichage des résultats obtenus. On considère dans ce qui suit des applications de la présente invention. Cette invention peut être utilisée pour la mesure sans contact et non destructive de l'épaisseur d'objets plans, par exemple des films polymères tels que ceux qui sont utilisés dans l'industrie du conditionnement. Elle peut aussi être mise en oeuvre pour mesurer l'épaisseur de revêtements déposés sur un autre matériau. Il peut par exemple s'agir de peintures ou de dépôts de résines polymères qui sont utilisés pour protéger des surfaces contre l'abrasion. Elle peut également servir à mesurer l'épaisseur d'objets creux. On a par exemple utilisé une technique de spectrométrie interférentielle de réflexion conformément à l'invention pour mesurer l'épaisseur de sphères creuses de 2 mm de diamètre. Des mesures ont été effectuées sur des sphères de 11 }gym, 125 }gym et 175 }gym d'épaisseur. Ces résultats montrent la large plage d'application de l'invention en termes de mesure d'épaisseurs. De plus, le procédé de mesure, objet de l'invention, est particulièrement robuste vis-à-vis des vibrations. Cela le rend particulièrement intéressant par rapport à d'autres procédés interférométriques qui ne présentent généralement pas une telle robusteste pour des applications industrielles. Dans les exemples donnés plus haut, on a montré comment déterminer l'épaisseur d'un matériau simple, tel qu'une couche simple ou un objet creux, ou les épaisseurs correspondant à un matériau complexe tel qu'une couche multiple, lorsque l'on en connaît le ou les indices de réfraction. Cependant l'invention permet également de déterminer le ou les indices de réfraction d'un matériau simple ou complexe, qui est très faiblement dispersif c'est-à-dire pour lequel d- est peu différent de 0, lorsque la ou les épaisseurs de ce matériau sont connues. Dans ce qui suit, on présente la mesure de l'indice de réfraction, entre 500 nm et 900 nm, d'une capsule creuse en polymère, de 2 mm de diamètre et de 123,7 }gym d'épaisseur. Pour ce faire, des spectres cannelés ont été mesurés par pas de 10 nm, sur la plage de longueurs d'onde considérée, avec le dispositif qui a été décrit en faisant référence à la figure 13. Les spectres cannelés ont ensuite été exploités avec la méthode du périodigramme de Lomb. Le périodigramme de chaque spectre présente un pic unique. Conformément à l'équation (4), la position de ce pic est donnée par : 2e(n(KN )KN ù n(K1)K1) (6) où [ K 1 ; KN] est la plage d'acquisition du spectre cannelé considéré, e l'épaisseur de la capsule et n(K) son indice. La plage d'acquisition des spectres étant petite (KN K I peu différent de 0,08 }gym-l), est possible d'écrire : (n(KN )KN ù n(K1)K1) d [n(K)K] (7) KN ù K1 dK en xm d[n(K)K] Oë K. =(K1 +KN)/2 et est la dérivée dK de n(K)K par rapport à K et z signifie peu différent d[n(K)K] de . La grandeur est connue en optique comme dK étant l'indice de groupe ng du matériau. Avec l'indice de groupe, l'équation (6) prend la forme : p1 = KN ù K1 p1 =2xexng(Km) (8) Ainsi, connaissant p1 et e, il est possible de connaître l'indice de groupe du matériau. La figure 14 représente les valeurs d'indice de groupe de la capsule, entre 500 nm et 900 nm. Les valeurs mesurées expérimentalement sont représentées par les carrés noirs. Chaque valeur correspond à l'acquisition d'un spectre cannelé et à son exploitation avec le périodigramme de Lomb. Sur cette figure, X=1/K est exprimée en nm et l'indice de groupe ng est sans unité. Connaissant l'indice de groupe, il est possible de remonter à l'indice de réfraction n(K) du matériau. En effet, la dispersion d'un matériau (évolution de l'indice de réfraction en fonction de la longueur d'onde) peut être représentée par des lois optiques. A titre d'exemple et de manière non limitative, on peut citer les formules de Sellmeier, de Cauchy ou de Briot pour représenter la dispersion d'un matériau. Dans le cas présent, l'évolution de l'indice n de la capsule de polymère est bien représentée par une formule de Cauchy (présence d'une bande d'absorption dans le bleu) . n=~A+22 +2 (9) A partir de l'équation (8) il est possible de calculer une expression théorique pour ng(K). Cette expression est utilisée pour effectuer une régression sur les points expérimentaux de la figure 14 et trouver les paramètres A, B et C de l'équation (9). Sur la figure 14, la courbe continue représente le résultat de la régression surles points expérimentaux. Pour la capsule de polymère, la régression donne A = 2,46191, B = 0,0164228 11m2 et C = 0,000620526 }1m4. L'indice de la capsule est donc donné par : 0,0164 0,000621 n(2) = 2,46 + + (10) où 2 est exprimée en }gym. La figure 15 représente l'indice de réfraction de la capsule de polymère. Sur cette figure, 2 est exprimé en nm et n est sans unité
Procédé de mesure, sans contact, d'une caractéristique opto-géométrique d'un matériau, par spectrométrie interférentielle.Selon ce procédé, pour déterminer cette caractéristique, à savoir l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau (2), on illumine celui-ci au moyen d'une source de lumière à large bande (Ei) dans une plage de transparence du matériau, on collecte une lumière qui est réfléchie et/ou transmise par le matériau, présente des interférences et résulte de cette illumination, on analyse la lumière collectée, au moyen d'un spectromètre à haute résolution, ce qui conduit à un spectre cannelé, et l'on détermine l'épaisseur du matériau en fonction de l'indice de réfraction de ce matériau ou inversement, à partir de ce spectre cannelé. Ce procédé s'applique notamment à la mesure de l'épaisseur d'un objet non plan.
1. Procédé de mesure, sans contact, d'une caractéristique opto-géométrique d'un matériau (2, 4, 10, 12, 26), à savoir l'épaisseur ou l'indice de réfraction de ce matériau, ce procédé étant caractérisé en ce que : - on illumine le matériau au moyen d'une source de lumière à large bande (Ei, Ep, Es) dans une plage de transparence du matériau, - on collecte une lumière qui est réfléchie et/ou transmise par le matériau, présente des interférences et résulte de cette illumination, - on analyse la lumière collectée, au moyen d'un spectromètre à haute résolution, ce qui conduit à un spectre cannelé, et - on détermine l'épaisseur du matériau en fonction de l'indice de réfraction de ce matériau ou l'indice de réfraction en fonction de l'épaisseur, à partir de ce spectre cannelé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel on détermine l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau (2, 4, 10, 12, 26) à partir de la transformée de Fourier du spectre cannelé. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la transformée de Fourier comporte au moins un pic et l'on détermine l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir de ce pic. 30 4. Procédé selon la 1, dans lequel on détermine l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir du périodigramme de Lomb du spectre cannelé. 5. Procédé selon la 4, dans lequel le périodigramme de Lomb comporte au moins un pic (Pl, P2, P3) et l'on détermine l'épaisseur ou l'indice de réfraction du matériau à partir de ce pic. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la valeur de l'indice de réfraction du matériau est connue et l'on détermine l'épaisseur du matériau à partir de cette valeur. 15 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la valeur de l'épaisseur du matériau est connue et l'on détermine l'indice de réfraction du matériau à partir de cette 20 valeur. 10
G
G01
G01B
G01B 11
G01B 11/06
FR2894059
A1
APPAREIL DE PILOTAGE D'UN DISPOSITIF A CRISTAUX LIQUIDES
20,070,601
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), et plus particulièrement, un appareil et un procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, dans lequel la vitesse de réponse d'un cristal liquide peut être augmentée même sans utiliser une mémoire, empêchant ainsi une dégradation d'une qualité d'image. Des dispositifs d'affichage à cristaux liquides ont été utilisés dans de nombreux types différents d'équipements électroniques. Des dispositifs d'affichage à cristaux liquides ajustent un facteur de transmission de lumière de cellules de cristaux liquides selon un signal vidéo afin d'afficher une image. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides de type à matrice active a un élément de commutation formé pour toutes les cellules de cristaux liquides et est approprié à l'affichage d'une image animée. Un transistor en couche mince (TFT) est principalement utilisé en tant que l'élément de commutation dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides de type à matrice active. Cependant, le dispositif d'affichage à cristaux liquides a une vitesse de réponse relativement lente à cause de caractéristiques telles que la viscosité et l'élasticité inhérentes au cristal liquide, tel que les équations suivantes l et 2 permettent de le voir : [Equation 11 yd2 AsIVa2 - VF 21 où Tr est une durée d'élévation lorsqu'une tension est appliquée au cristal liquide, Va est la tension appliquée, VF est une tension de transition de Freederick au niveau de laquelle une inclinaison des molécules de cristaux liquides démarre, d est un écart de cellule de cristaux liquides, et y et la viscosité rotationnelle des molécules de cristaux liquides. [Equation 21 r a iu2 K où TF est une durée de retombée au cours dans laquelle le cristal liquide est renvoyé vers sa position d'origine à cause d'une force de restauration élastique après que la tension appliquée au cristal liquide a été coupée, et K est le module d'élasticité inhé- rente du cristal liquide. R:d3revets,26100`26171--061214-Demande dec - 15 décembre 2006 - 139 Dans un mode à nématique en hélice (TN), bien que la vitesse de réponse du cristal liquide puisse être différente selon les propriétés physiques et l'écart de cellule du cristal liquide, la durée d'élévation est communément de 20 à 80 ms et la durée de retombée est de 20 à 30 ms. Etant donné que cette vitesse de réponse du cristal liquide est plus longue qu'une période de trame (16,67 ms pour la norme américaine de codage de l'image couleur (NTSC : National Television Standards Committee)) d'une image animée, la réponse du cristal liquide passe à la trame suivante avant qu'une tension en cours de chargement sur le cristal liquide atteigne un niveau souhaité, tel que représenté sur la figure 1, entraînant un flou des mouvements dans lequel une image consécutive reste dans le plan de l'oeil. En se référant à la figure 1, un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ne peut exprimer une couleur souhaitée et une luminosité d'affichage d'une image animée en ce que, lorsque des données VD sont changées d'un niveau vers un autre niveau, le niveau de luminosité BL d'affichage correspondant est incapable d'atteindre une valeur souhaitée à cause d'une réponse lente du dispositif d'affichage à cristaux liquides. En conséquence, le flou de mouvements survient dans l'image animée, provoquant une dégradation d'un rapport de contraste et, à son tour, une dégradation de la qualité d'image. Afin de résoudre le problème de vitesse de réponse lente du dispositif d'affi-chage à cristaux liquides, le brevet U.S. n 5 495 265 et la publication PCT internationale n WO 99/09967 a proposé un procédé de modulation des données selon une variation de ces dernières à l'aide d'une table (le conversion (dénommée ciùaprès : "procédé de pilotage haute vitesse"). Ce procédé de pilotage haute vitesse est adapté pour moduler des données sur la base d'un principe tel que représenté sur la figure 2. En se référant à la figure 2, le procédé de pilotage haute vitesse classique comporte une modulation de données d'entrée VD et l'application des données modulées MVD à une cellule de cristaux liquides afin (l'obtenir un niveau (le luminosité souhaité MBL. Dans ce procédé de pilotage haute vitesse, afin d'obtenir le niveau de luminosité souhaité correspondant à la luminance des données d'entrée dans une période de trame, la réponse d'un cristal liquide est accélérée rapidement en augmentant IVa2--Vr21 dans l'Equation I sur la base d'une variation des données d'entrée. Par conséquent, le dispositif d'affichage à cristaux liquides classique utilisant le procédé de pilotage haute vitesse est capable de compenser une réponse lente d'un cristal liquide par modulation d'une valeur de données afin d'atténuer un flou des mouvements d'une image animée, afin d'afficher une image avec une couleur et une luminosité souhaitées. R Niecets25K^n:S35G,)(-::-vadTxTdoc- En détail afin de réduire la charge de capacité de mémoire de la mise en oeuvre matérielle, le procédé de pilotage haute vitesse classique effectue une modulation en comparant uniquement les bits les plus significatifs MSB respectifs d'une trame précédente Fnû1 et une trame en cour:; Fn en eux, tel que représenté sur la figure 3. En d'autres termes, le procédé de pilotage haute vitesse classique compare des données de bits les plus significatifs MSB respectifs de la trame précédente Fnû1 et d'une trame en cours Fn entre elles afin de déterminer s'il existe une variation entre les deux données de bits les plus significatifs MSB. S'il existe une variation entre les deux données de bits les plus significatifs, les données modulées MRGB con-es- Io pondantes sont sélectionnées à partir d'une table de conversion en tant que données de bits les plus significatifs MSB de la trame en cours Fn. la figure 4 représente la configuration d'un appareil de pilotage haute vitesse classique dans lequel le procédé de pilotage haute vitesse susmentionné est mis en oeuvre. 15 En se référant à la figure 4, l'appareil de pilotage haute vitesse classique comprend une mémoire 43 de trame raccordée à une ligne 42 de bus de bits les plus significatifs, et une table de conversion 44 raccordée en commun aux bornes de sortie de la ligne 42 de bus des bits les plus significatifs et d'une mémoire 43 de trame. 20 La mémoire 43 de trame stocke des données de bits les plus significatifs MSB pendant une période de trame et délivre les données stockées à la table de conversion 44. Ici, les données de bits les plus significatifs MSB sont réglées sur les quatre bits les plus significatifs de données de source 8ûbits RGB. La table de conversion 44 compare des données des bits les plus significatifs 25 MSB d'une trame en cours Fn entrées depuis la ligne 42 de bus de bits les plus significatifs avec les données des bits les plus significatifs MSB d'une trame précédente Fnû1 entrées depuis la mémoire 43 de trame, tel que dans le Tableau 1 ciûdessous, et sélectionne des données modulées MRGB correspondant au résultat de comparaison. Les données modulées MRGB sont ajoutées aux données de bits les moins significa- 30 tifs LSB à partir d'une ligne 41 de bus de bits les moins significatifs et sont ensuite délivrées à un dispositif d'affichage à cristaux liquides. Lorsque les données de bits les plus significatifs MSB sont limitées à quatre bits, les données modulées MRGB inscrites sur la table de conversion 44 de l'appareil de pilotage haute vitesse et son procédé sont : 35 R Rte, rot 25'00 f~ t S4,-060622 -tradTXT doc troll :1teo [Tableau 11 Trame pré- Trame en cours cédente 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 0 0 1 3 4 6 7 9 10 11 12 14 15 15 15 15 15 1 0 1 2 4 5 7 9 10 11 12 13 14 15 15 15 15 2 0 1 2 3 5 7 8 9 10 12 13 14 15 15 15 15 3 0 1 2 3 5 6 8 9 10 11 12 14 14 15 15 15 4 0 0 1 2 4 6 7 9 10 11 12 13 14 15 15 15 0 0 0 2 3 5 7 8 9 11 12 13 14 15 15 15 6 0 0 0 1 3 4 6 8 9 10 11 13 14 15 15 15 7 0 0 0 1 2 4 5 7 8 10 11 12 14 14 15 15 8 0 0 0 1 2 3 5 6 8 9 11 12 13 14 15 15 9 0 0 0 1 2 3 4 6 7 9 10 I2 13 14 15 15 0 0 0 0 1 2 4 5 7 8 10 11 13 14 15 15 11 0 0 0 0 0 2 3 5 6 7 9 11 12 14 15 15 12 0 0 0 0 0 1 3 4 5 8 10 12 13 15 15 13 0 0 0 0 0 1 2 3 4 6 8 IO 11 13 14 15 14 0 0 0 0 0 0 1 2 3 5 7 9 11 13 14 15 0 0 0 0 0 0 0 1 2 4 6 9 11 13 14 15 Dans le tableau 1 ci-dessus, la colonne d'extrême gauche représente la tension 5 de données VDnû1 de la trame précédente Fnû1 et la rangée extrême supérieure représente la tension de données VDn de la trame en cours Fn. De même, le Tableau 1 comporte des informations de table de conversion obtenues par expression de quatre bits les plus significatifs sous forme décimale. Dans l'appareil de pilotage haute vitesse susmentionné et son procédé, une 10 mémoire numérique, telle que la table de conversion 44, est utilisée afin de générer des données modulées MRGB en comparant les données de la trame précédente Fnû1 et la trame en cours Fn entre elles. L'utilisation de la mémoire numérique augmente la taille d'une puce ainsi que des coûts de fabrication. L'invention propose, selon un premier aspect, un appareil destiné à piloter un 15 dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : un panneau à cristaux liquides comportant une pluralité de lignes de gris (GLIûGLn) et une pluralité de lignes de données (DL1ûDLm) agencées perpendiculairement entre elles ; un dispositif de pilotage de grille qui délivre une impulsion de grille aux lignes de grille ; et un dispositif de pilotage de données qui échantillonne un signal de données numériques Nûbits (où N est un entier positif) d'entrée afin de générer une tension de données analogiques, génère une tension de données modulée selon une valeur de données M--bits (où M est un entier positif plus petit que ou égal à N) du signal de données numériques échantillonné, mélange la tension de données modulée à la tension de R "Brevets _5300'.253ib-060ti_2-n~dfXT ;foc _' .6 2006 5, données analogiques afin de former une tension de données mélangée, et délivre la tension de données mélangée aux lignes de données. De préférence, la tension de données mélangée a une grandeur supérieure à la tension de données analogiques. Selon un mode de réalisation, le dispositif de pilotage de données délivre la tension de données formée en mélangeant la tension de données modulée et la tension de données analogiques aux lignes de données (DL1-DLm) dans une première période (tl) de l'impulsion de grille et délivre la tension de données analogiques aux lignes de données dans une seconde période (t2) de l'impulsion de grille. De préférence, le dispositif de pilotage de données comprend : un registre à décalage qui génère un signal d'échantillonnage ; une bascule qui verrouille le signal de données numériques N-bits en réponse au signal d'échantillonnage et sort le signal de données numériques N-bits verrouillé en réponse à un signal de validation de sortie de données ; un convertisseur numérique/analogique qui convertit le signal de données numériques N-bits provenant de la bascule en une tension de données analogiques ; un modulateur qui génère la tension de données modulée selon un signal de données numériques N-bits provenant de la bascule ; et un mélangeur qui mélange la tension de données modulée à la tension de données analogiques afin de former la tension de données mélangée et sort la tension de données mélangée vers les lignes de données (DLI-DLm). De préférence, la tension de données modulée a un niveau et une largeur d'impulsion, dont au moins un est modulé selon le signal de données numériques M-bits. De préférence, le modulateur comprend : un générateur de tension modulée qui règle un niveau de la tension de données modulée ; un générateur de signal de commande de commutation qui génère un signal de commande de commutation afin de régler une largeur d'impulsion de la tension de données modulée ; et un commutateur qui délivre la tension de données modulée provenant du générateur de tension modulée vers le mélangeur en réponse au signal de commande de commutation. Selon un mode de réalisation, le générateur de tension modulée comprend : un premier décodeur qui décode le signal de données numériques M-bits afin de générer un premier signal décodé ; une première résistance (Rv) raccordée entre une borne de tension de pilotage et un noeud de sortie du générateur de tension modulée ; et une pluralité de résistances de division de tension (R1-R16) raccordées entre le nœud de sortie du générateur de tension modulée et le premier décodeur divisant une tension de pilotage provenant de la borne de tension de pilotage en réponse au premier signal décodé afin de faire varier un niveau de tension du nœud de sortie du générateur de tension modulée. R Bics ets'"_'5",rx,ls, 1(0621 tradfXT doc 27 juin UiUb - SI Selon un autre mode de réalisation, le générateur de tension modulée comporte des première et seconde résistances raccordées entre une borne de tension de pilotage et une source de tension de terre divisant une tension de pilotage provenant de la borne de tension de pilotage en la tension de données modulée d'un niveau fixe par leurs résistances et délivrant la tension divisée au commutateur. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : un second décodeur qui décode le signal de données numériques Mùbits afin de générer un second signal décodé ; et un compteur qui compte un signal d'horloge d'entrée grâce au second signal décodé afin de générer le signal l0 de commande de commutation avec une largeur d'impulsion différente, et délivre le signal de commande de commutation généré au commutateur. lle préférence, le signal de commande de commutation est délivré au commutateur de manière synchrone avec le signal de validation de sortie des données ou l'impulsion de grille. 15 Selon un mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comporte un compteur qui compte un signal d'horloge d'entrée par une valeur prédéterminée afin de générer le signal de commande de commutation avec une largeur d'impulsion fixe, et délivre le signal de commande de commutation généré au commutateur. 20 Selon un autre mode de réalisation, le signal de commande de commutation est délivré au commutateur de manière synchrone avec le signal de validation de sortie des données ou l'impulsion de grille. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée et une borne de commande du commutateur ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur et une source de tension de terre qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération qui décode la tension de données modulée sortie au travers du commutateur selon le signal de données numériques Mùbits afin de générer un signal 30 de libération ; et un transistor (MI) disposé entre la borne de commande du commutateur et la source de terre qui décharge une tension stockée dans le condensateur (CO en réponse au signal de libération. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comprend : un tampon qui met en tampon la tension de données modulée ; une 35 résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération qui est raccordée à une borne de commande du transistor (MI) et au tampon ; une pluralité de condensateurs (C lùC 16) raccordés en parallèle à la borne de sortie (nO) ; R Brevets 2S}5' 25366-060622-UadTXT doc äjmn 2no6 b 51 et un second décodeur qui sélectionne au moins un parmi la pluralité de condensateurs selon le signal de données numériques Mûbits. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comporte en outre un inverseur raccordé entre la borne de sortie et la borne de commande du transistor (MI ). Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un nœud de sortie (n0) du générateur de tension modulée et une borne de commande du commutateur ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur et une source de tension de terre qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération qui génère un signal de libération en utilisant la tension de données modulée sortie au travers du commutateur ; et un transistor (MI) disposé entre la borne de commande du commutateur et la source de tension de terre qui décharge une tension stockée dans le condensateur en réponse au signal de libé- ration. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comprend : un tampon qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie (n0) du générateur de signal de libération qui est raccordée à une borne de commande du transistor (Ml) et du tampon ; et un condensateur (CO raccordé entre la borne de sortie (n0) et la source de tension de terre. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comporte en outre un inverseur raccordé entre la borne de sortie et la borne de commande du transistor (M1). Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de pilotage de données comprend : un registre à décalage qui génère un signal d'échantillonnage ; une bascule qui verrouille le signal de données numériques Nûbits en réponse au signal d'échantillonnage et sort le signal de données numériques Nûbits verrouillé en réponse à un signal de validation de sortie de données ; un modulateur qui génère une tension de données modulée selon le signal de données numériques Mûbits sortie de la bascule ; et un convertisseur numérique/analogique qui convertit le signal de données numériques Nûbits provenant de la bascule en tension de données analogiques, génère des tensions de données positive et négative en mélangeant la tension de données analogiques et la tension de données modulée, et sort les tensions de données positive et négative générées vers les lignes de données (DL1ûI)Lm) selon un signal de commande de polarité. R 6reveis 25300' 253S6-0606ä-iradTXT lmn'npb 7 51 Selon un autre mode de réalisation, la tension de données modulée a au moins un niveau de tension et une largeur d'impulsion modulées selon le signal de données numériques Mùbits. Selon un autre mode de réalisation, le modulateur comprend : un générateur de tension modulée qui règle un niveau de la tension de données modulée ; un générateur de signal de commande de commutation qui génère un signal de commande de commutation afin de régler une largeur d'impulsion de la tension de données modulée ; et un commutateur qui délivre la tension de données modulée provenant du générateur de tension modulée vers le mélangeur en réponse au signal de commande de commutation. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de tension modulée comprend : un premier décodeur qui décode le signal de données numériques Mùbits afin de générer un premier signal décodé ; une première résistance (Rv) raccordée entre une borne de tension de pilotage et un noeud de sortie du générateur de tension modulée ; et une pluralité de résistances de division de tension raccordées entre le noeud de sortie du générateur de tension modulée et le premier décodeur divisant une tension de pilotage provenant de la borne de tension de pilotage en réponse au premier signal décodé afin de faire varier un niveau de tension du noeud de sortie du générateur de tension modulée. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de tension modulée comporte des première et seconde résistances raccordées entre une borne de tension de pilotage et une source de tension de terre divisant une tension de pilotage provenant de la borne de tension de pilotage en tension de données modulée d'un niveau fixé par leurs résistances et délivrant la tension divisée au commutateur. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : un second décodeur qui décode le signal de données numériques Mùbits afin de générer un second signal décodé ; et un compteur qui compte un signal d'horloge d'entrée grâce au second signal décodé afin de générer le signal de commande de commutation avec une largeur d'impulsion différente et délivre le signal de commande de commutation généré au commutateur. Selon un autre mode de réalisation, le signal de commande de commutation est délivré au commutateur de manière synchrone avec le signal de validation de sortie des données ou l'impulsion de grille. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comporte un compteur qui compte un signal d'horloge d'entrée grâce à une valeur prédéterminée afin de générer le signal de commande de commutation avec une largeur d'impulsion fixe, et délivre le signal de commande de commutation généré au commutateur. R'.Bue'etr253002535n-OtiO6'_'-^ndTXI duc 7juin '_OOO- H.il Selon un autre mode de réalisation, le signal de commande de commutation est délivré au commutateur de manière synchrone avec le signal de validation de sortie des données ou l'impulsion de grille. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée et une borne de commande du commutateur ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur et une source de tension de terre qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération qui décode la tension de données modulée sortie au travers du commutateur selon le signal de données numériques M--bits afin de générer un signal de libération ; et un transistor (Ml) disposé entre la borne de commande et le commutateur et la source de tension de terre qui décharge une tension stockée dans le condensateur en réponse au signal de libération. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comprend : un tampon qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération, qui est raccordée à une borne de commande du transistor, et le tampon ; une pluralité de condensateurs raccordés en parallèle à la borne de sortie ; et un second décodeur qui sélectionne au moins un parmi la pluralité de condensateurs selon un signal de données numériques Mùbits. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comporte en outre un inverseur raccordé entre la borne de sortie et la borne de commande du transistor (MI). Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée et une borne de commande du commutateur ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur et une source de tension de terre qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération qui génère un signal de libération en utilisant la tension de données modulée sortie au travers du commutateur ; et un transistor (M 1) disposé entre la borne de commande du commutateur et la source de tension de terre qui décharge une tension stockée dans le condensateur en réponse au signal de libération. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comprend : un tampon qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération, qui est raccordée à une borne de commande du transistor (MI), et le tampon ; et un condensateur (CO raccordé entre la borne de sortie et la source de tension de terre. R I3re.et5.5160253 5G-Obn622-Ir 1XTclac-~7jum1196 9 5I Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comporte en outre un inverseur raccordé entre la borne de sortie et la borne de commande du transistor (Ml). Selon un autre mode de réalisation, le convertisseur numérique/analogique comprend : un décodeur qui génère des tensions de données analogiques à polarités positive (+) et négative (û) en décodant le signal de données numériques Nûbits délivré par la bascule ; un mélangeur qui mélange les tensions de données analogiques à polarités positive (+) et négative (û) avec la tension de données modulée ; et un multiplexeur qui sélectionne l'une quelconque parmi les tensions de données à pola- rités positive (+) et négative (ù) mélangées selon un signal de commande de polarité, et sort la tension choisie. Selon un autre mode de réalisation, le mélangeur comprend : une partie d'addition qui génère la tension de données positive en ajoutant la tension de données modulée et la tension de données analogiques positive ; et une partie de soustraction qui génère la tension de données négative en soustrayant la tension de données modulée de la tension de données analogiques négative. Selon un autre mode de réalisation, le mélangeur comprend : une première partie d'addition destinée à générer la tension de données positive en ajoutant la tension de données modulée et la tension de données analogiques positive ; une partie d'inversion destinée à inverser la polarité de la tension de données modulée ; et une seconde partie d'addition destinée à générer la tension de données négative en ajoutant la tension de données modulée de la polarité inversée et la tension de données analogiques négative. La partie d'inversion est de préférence formée d'un amplificateur d'inversion. L'invention propose également, selon un autre aspect, un appareil de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : un panneau à cristaux liquides comportant une pluralité de lignes de grille et une pluralité de lignes de données agencées perpendiculairement entre elles ; un dispositif de pilotage de grille qui délivre une impulsion de grille aux lignes de grille ; et un dispositif de pilotage de données qui délivre une tension de données aux lignes de données, la tension de données ayant une première tension dans une première période (tl) de l'impulsion de grille et une seconde tension dans une seconde période (t2) de l'impulsion de grille, dans lesquelles la première tension est différente en terme de grandeur et de largeur d'impulsion, de la seconde tension. Selon un mode de réalisation, le dispositif de pilotage de données comprend : un mélangeur qui mélange une tension de données modulée avec une seconde tension afin de créer la première tension ; un générateur de tension modulée qui règle une grandeur de la tension de données modulée ; un générateur de signal de k 3 recets25300'25316-060622-trad1 XT doc 27 wn '_006 10,51 II commande de commutation qui génère un signal de commande de commutation afin de régler une largeur de la tension de données modulée ; et un commutateur qui délivre la tension de données modulée provenant du générateur de tension modulée vers le mélangeur en réponse au signal de commande de commutation. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de tension modulée comprend : une première résistance (Rv) raccordée entre une première borne de tension et un noeud de sortie du générateur de tension modulée ; et une pluralité de résistances de division de tension dont au moins une estsélectionnée afin de diviser une tension entre la première borne de tension et une seconde borne de tension. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de tension modulée comporte en outre un premier décodeur qui décode un signal de données numériques d'entrée afin de générer un premier signal décodé, et la au moins une résistance de division de tension est sélectionnée par le premier signal décodé. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de tension modulée comporte des première et seconde résistances raccordées entre une borne de tension de pilotage et une source de tension de terre, les première et seconde résistances divisant une tension de pilotage provenant de la borne de tension de pilotage afin de fournir une tension fixe au commutateur. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comporte un compteur qui compte un signal d'horloge d'entrée et génère le signal de commande de commutation, une largeur du signal de commande de commutation dépendant d'une sortie du compteur. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comporte un décodeur qui décode un signal de données numériques d'entrée afin de générer un signal décodé, et le compteur génère le signal de commande de commutation en fonction du signal décodé. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comporte un compteur qui compte un signal d'horloge d'entrée grâce à une valeur prédéterminée et génère le signal de commande de commutation d'une largeur d'impulsion fixe. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée et une borne de commande du commutateur ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur et une source de tension qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération qui reçoit la tension de données modulée sortie au travers du commutateur et génère un signal de libération ; et un transistor (M 1) disposé entre la borne de R Brevets' 5700'5356060622-tradTY doc- 27jwn 2006 - I ISI commande du commutateur et la source de tension qui décharge une tension stockée dans le condensateur en réponse au signal de libération. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération décode un signal de données numériques d'entrée afin de générer le signal de libération. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comprend : un tampon qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération, qui est raccordé à une borne de commande du transistor (M 1), et le tampon ; et une pluralité de condensateurs raccordés en parallèle à la borne de sortie, dont au moins un est sélectionné selon le signal de données numériques. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération comporte en outre un décodeur qui sélectionne le au moins un parmi la pluralité de condensateurs. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de commande de t5 commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée et une borne de commande du commutateur ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur et une source de tension de terre qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération qui génère un signal de libération en utilisant la tension de 20 données modulée sortie au travers du commutateur ; et un transistor (MI) disposé entre la borne de commande du commutateur et la source de tension de terre qui décharge une tension stockée dans le condensateur (Ct) en réponse au signal de libération. Selon un autre mode de réalisation, le générateur de signal de libération 25 comprend : un tampon qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération, qui est raccordée à une borne de commande du transistor (MI ), et le tampon ; et un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de sortie et la source de tension de terre. L'invention propose, selon un autre aspect, un procédé de pilotage d'un 30 panneau à cristaux liquides qui comporte une pluralité de lignes de grille (GL1ùGLn) et une pluralité de lignes de données (DLIùDLm) agencées perpendiculairement entre elles, comprenant les étapes consistant à : échantillonner un signal de données Nùbits (où N est un entier positif) d'entrée afin de générer une tension de données analogiques ; générer une tension de données modulée destinée à une accélération 35 d'une vitesse de réponse d'un cristal liquide selon une valeur de données M--bits (où M est un entier positif plus petit que ou égal à N) du signal de données numériques échantillonné ; délivrer une impulsion de grille aux lignes de grille ; et mélanger la tension de données modulée avec la tension de données analogiques afin de former R :Brevets_53 00 253 56-iw062_-Irad1Xr doe 27 3uin 2006 - I 71 une tension de données mélangée et délivrer la tension de données mélangée aux lignes de données de manière synchrone avec une impulsion de grille. De préférence, la tension de données mélangée est délivrée aux lignes de données (DL1ùDLm) dans une première période (t1) de l'impulsion de grille, et la tension de données analogiques est délivrée aux lignes de données (DL!--DLm) dans une seconde période (t2) de l'impulsion de grille. De préférence, la tension de données modulée a un niveau et une largeur d'impulsion, dont au moins un est modulé selon le signal de données numériques Mùbits. De préférence, l'étape consistant à générer la tension de données modulée comprend les étapes consistant à : régler le niveau de la tension de données modulée ; générer un signal de commande de commutation afin de régler la largeur d'impulsion de la tension de données rnodulée ; et commander un commutateur en réponse au signal de commande de commutation afin de générer la tension de données modulée ayant le niveau et la largeur d'impulsion réglés. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à régler le niveau de la tension de données modulée comprend les étapes consistant à : raccorder de manière sélective au moins deux résistances parmi une pluralité de résistances (RIùR16) en réponse au signal de données numériques Mùbits ; et diviser une tension de pilotage en utilisant les résistances raccordées de manière sélective afin de générer la tension de données modulée. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à régler le niveau de la tension de données modulée comprend l'étape consistant à diviser une tension de pilotage en tension de données modulée d'un niveau fixe en utilisant des première et seconde résistances raccordées entre la tension de pilotage et une source de tension de terre afin de générer la tension de données modulée. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer le signal de commande de commutation comprend l'étape consistant à : compter un signal d'horloge d'entrée dépendant du signal de données numériques Mùbits afin de géné- rer le signal de commande de commutation avec une largeur d'impulsion différente, et délivrer le signal de commande de commutation généré au commutateur. Selon un autre mode de réalisation, le signal de commande de commutation est délivré au commutateur de manière synchrone avec l'impulsion de grille. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer le signal de commande de commutation comprend l'étape consistant à compter un signal d'horloge d'entrée grâce à une valeur prédéterminée afin de générer le signal de commande de commutation avec une largeur d'impulsion fixe, et délivrer le signal de commande de commutation au commutateur. R ` Rrevels`2500.25356 )b062'_-16221X 3 doc juin 2006 - 1151 De préférence, le signal de commande de commutation est délivré au commutateur de manière synchrone avec l'impulsion de grille. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à générer le signal de commande de commutation comprend les étapes consistant à stocker la tension de données modulée entrée dans le commutateur dans un premier condensateur afin de générer le signal de commande de commutation ; mettre en tampon la tension de données modulée sortie au travers du commutateur et stocker la tension mise en tampon dans au moins un parmi une pluralité de seconds condensateurs au travers d'une résistance, en fonction du signal de données numériques Mùbits ; et générer un signal de libération selon la tension stockée dans le au moins un second condensateur afin de décharger la tension stockée dans le premier condensateur. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer le signal de commande de commutation comprend les étapes consistant à stocker la tension de données modulée entrée dans le commutateur, dans un premier condensateur afin de générer le signal de commande de commutation ; mettre en tampon la tension de données modulée sortie au travers du commutateur et stocker la tension mise en tampon dans un second condensateur au travers d'une résistance ; et générer un signal de libération selon la tension stockée dans le second condensateur afin de décharger la tension stockée dans le premier condensateur. Selon un autre mode de réalisation, un mélange de la tension de données modulée avec la tension de données analogiques comprend les étapes consistant à : générer des tensions de données analogiques positive et négative en décodant le signal de données numériques N--bits ; générer des tensions de données positive et négative en mélangeant la tension de données modulée avec les tensions de données analogiques positive et négative respectives ; et délivrer de manière sélective les tensions de données positive et négative à la ligne de données (DLm) selon un signal de commande de polarité. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer les tensions de données positive et négative comprend les étapes consistant à : générer la tension de données positive en ajoutant la tension de données modulée à la tension de données analogiques positive ; et générer la tension de données négative en soustrayant la tension de données modulée de la tension de données analogiques négative. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à générer les tensions de données positive et négative comprend les étapes consistant à générer la tension de données positive en ajoutant la tension de données modulée à la tension de données analogiques positive ; inverser la polarité de la tension de données modulée ; et générer le tension de données négative en ajoutant la tension de données modulée de la polarité inversée à la tension de données analogiques négative. R ,[ c,ets 25J60 25356-0606'_2-nadTXT dnc -27 juin'_006 - 11:31 La polarité de la tension de données modulée est de préférence inversée par un amplificateur d'inversion. Les dessins annexés, qui sont inclus afin de fournir une compréhension supplémentaire de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de cette demande, illustrent un/des mode(s) de réalisation de l'invention et, conjointe-ment avec la description, servent à expliquer le principe de l'invention. Sur les dessins : la figure 1 est un schéma de forme d'onde illustrant une variation de luminosité en fonction des données d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ; lo la figure 2 est un schéma de forme d'onde illustrant une variation de luminosité en fonction d'une modulation de données dans un procédé de pilotage haute vitesse classique d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides ; la figure 3 est une vue illustrant une modulation de données des bits les plus significatifs dans un appareil de pilotage haute vitesse classique d'un dispositif d'affi- 15 chage à cristaux liquides ; la figure 4 est un schéma de principe de l'appareil de pilotage haute vitesse classique ; la figure 5 est un schéma de principe représentant de manière simplifiée la configuration d'un appareil de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides 20 selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 6 est une vue schématique d'un dispositif de pilotage de données de la figure 5 ; la figure 7A est une vue illustrant les niveaux de tension gamma qui sont délivrés à un convertisseur numérique/analogique de la figure 6, ou les niveaux de ten-25 sions de données modulées qui sont sorties d'un modulateur de la figure 6 ; la figure 7B est une vue illustrant les niveaux des tensions de données modulées qui sont sorties du modulateur de la figure 6 ; la figure 8 est un schéma de forme d'onde illustrant des formes d'onde qui sont délivrées aux lignes de grille et aux lignes de données d'un panneau à cristaux liqui- 30 des de la figure 5 ; la figure 9 est une vue représentant un premier mode de réalisation du modulateur de la figure 6 ; la figure 10 est une vue représentant un deuxième mode de réalisation du modulateur de la figure 6 ; 35 la figure I1 est une vue représentant un troisième mode de réalisation du modulateur de la figure 6 ; la figure 1 2 est une vue représentant un premier mode de réalisation d'un générateur de signal de libération de la figure 1 1 ; R `Brevet '53GG 2 5 3 560606'2-IradTXT vioc ^ min 2006 - 15 1 la figure 13 est un schéma de forme d'onde illustrant des tensions stockées sur des condensateurs respectifs de la figure 12 ; la figure 14 est une vue représentant un deuxième mode de réalisation du générateur de signal de libération de la figure 1 1 ; la figure 15 est une vue représentant un quatrième mode de réalisation du modulateur de la figure 6 ; la figure 16 est une vue représentant la configuration d'un générateur de signal de libération de la figure 15 ; la figure 17 est une vue représentant un cinquième mode de réalisation du modulateur de la figure 6 ; la figure 18 est une vue représentant un sixième mode de réalisation du modulateur de la figure 6 ; la figure 19 est un schéma de principe représentant un dispositif de pilotage de données selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 20A est un schéma de forme d'onde représentant un mélange d'une tension de données modulée et d'une tension de données analogiques positive représentées sur la figure 19 ; la figure 20B est un schéma de forme d'onde représentant un mélange d'une tension de données modulée et d'une tension de données analogiques négative repré- sentées sur la figure 19 ; la figure 21 est un schéma de principe représentant un convertisseur numérique/analogique d'un autre type ; la figure 22 est un schéma de circuit représentant une partie d'inversion de la figure 21 ; et la figure 23 est un schéma de forme d'onde représentant un mélange d'une tension de données modulée et d'une tension de données analogiques négative représentée sur la figure 21. Il va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Là où cela est possible, les mêmes références numériques seront utilisées sur l'ensemble des dessins afin de faire référence aux mêmes parties ou parties identiques. La figure 5 est un schéma de principe représentant de manière simplifiée la configuration d'un appareil de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 5, l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention comprend un panneau 102 à cristaux liquides comportant une pluralité de lignes de grille GL1 à GLn et une pluralité de lignes de données DL1 à DLm agencées perpendiculairement R .Brevets 2531-^0 ,2 156-060622-IradTX 1 doc - _77uin 21,06 - 16'51 17 entre elles pour définir des zones de cellule, un dispositif de pilotage 106 de grille destiné à piloter les lignes de grille GL1 à GLn du panneau 102 à cristaux liquides, et un dispositif de pilotage 104 de données destiné à échantillonner un signal de données numériques Nûbits (où N est un entier positif d'entrée) Data, générer une tension de données analogiques Vdata correspondant au signal de données numériques Nûbits échantillonnées Data, générer une tension de données modulée Vmdata destinée à une accélération de la vitesse de réponse d'un cristal liquide selon une valeur de données Mûbits (où M est un entier positif plus petit que ou égal à N) du signal de données numériques Nûbits échantillonnées, mélanger la tension de données modulée Vmdata à la tension de données analogiques Vdata, et délivrer la tension de données mélangée aux lignes de données DL. L'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend en outre un dispositif de commande de rythme 108 destiné à commander des rythmes de pilotage des dispositifs de pilotage de données 104 et de grille 106 et délivrer le signal de données numé- riques data au dispositif de pilotage de données 104. Le panneau 102 à cristaux liquides comporte en outre une pluralité de transis-tors en couche mince TFT formés respectivement au niveau des intersections des lignes de grille GL.1 à GLn et des lignes de données DLI à DLm et une pluralité de cellules de cristaux liquides raccordées respectivement aux TFT. Chaque TFT délivre une tension de données analogiques provenant d'une des lignes de données associées DL 1 à DLm à l'une des cellules de cristaux liquides associées en réponse à une impulsion de grille provenant de l'une des lignes de grille associées GLI à GLn. Chaque cellule de cristaux liquides peut être appelée de manière équivalente un condensateur de cristaux liquides CLc car elle est pourvue d'une face d'électrode commune par le biais du cristal liquide et d'une électrode de pixel raccordée au TFT associé. Cette cellule de cristaux liquides comporte un condensateur de stockage de Cst destiné à maintenir une tension de données analogiques chargée sur le condensateur de cristaux liquides CLc jusqu'à ce que le signal de données suivant y soit chargé. Le dispositif de commande de rythme 108 agence des données de source RGB délivrées de manière externe à ce dernier en un signal de données numériques Data adéquat pour le pilotage du panneau 102 à cristaux liquides, et délivre le signal de données numériques agencé Data au dispositif de pilotage 104 de données. Le dispositif de commande de rythme 108 génère également un signal de commande de données DCS et un signal de commande de grille GCS en utilisant une horloge principale MCLK, un signal de validation de données DE, et des signaux synchrones horizontaux et verticaux Hsync et Vs}nc entrés de manière externe, et applique le signal de commande de données générées DCS et le signal de commande de grille R .Brevets '25300 2535 Lorsque le signal de données numériques M-bits Data entré depuis la bascule 122 est de 8 bits, le modulateur 130 génère des tensions de données modulées Vmdata ayant 256 niveaux différents et des largeurs d'impulsion. Cependant, lorsque le signal de données numériques M--bits Data entré dans le modulateur 130 est de 8 bits, le modulateur 130 subit une augmentation de taille. Pour cette raison, on suppose, dans la présente invention, que le signal de données numériques Data des quatre bits les plus significatifs MSBI à MSB4 des 8 bits sorti de la bascule 122 est délivré au modulateur 130. Ainsi, le modulateur 130 une tension de données modulée Vmdata ayant l'un quelconque parmi 16 niveaux différents et l'une quelconque parmi P F3re,ca'2510025}56-0606"-irad[XI do.-]7juin _006-19.51 20 16 largeurs d'impulsion différentes, tel que représenté sur la figure 7B, sur la base des quatre bits les plus significatifs MSB1 à MSB4 provenant de la bascule 122, et délivre la tension de données modulée générée Vmdata au mélangeur 126. Le mélangeur 126 mélange la tension de données modulée Vmdata provenant du modulateur 130 à la tension de données analogiques Vdata provenant du convertisseur numérique/analogique 124 et délivre la tension de données mélangée Vp à l'unité de sortie 128. L'unité de sortie 128 délivre la tension de données Vp, provenant du mélangeur 126, aux lignes de données DL. La figure 8 est un schéma de forme d'onde d'une impulsion de grille GP et d'une tension de données Vp qui sont délivrées au panneau 102 à cristaux liquides de la figure 5 pendant une période horizontale. En se référant à la figure 8, en rapport avec la figure 6, une impulsion de grille GP d'une certaine largeur W provenant du dispositif de pilotage 106 de grille est délivrée à la ligne de grille GL du panneau 102 à cristaux liquides. De manière synchrone avec cette impulsion de grille GP, le mélangeur 126 délivre la tension de données mélangée Vp de la tension de données analogiques Vdata provenant du convertisseur numérique/analogique 124 et la tension de données modulée Vmdata provenant du modulateur 130 à la ligne de données DL du panneau 102 à cristaux liquides pendant une première période tl de l'impulsion de grille GP dans laquelle une tension élevée de grille VGH est délivrée à la ligne de grille. Ensuite, la tension de données analogiques Vdata provenant du convertisseur numérique/analogique 124 est délivrée à la ligne de données DL du panneau 102 à cristaux liquides pendant une seconde période t2 de l'impulsion de grille GP ultérieure à la première période tl dans laquelle la tension élevée de grille VGH est délivrée à la ligne de grille. De préférence, la première période tl est plus courte que la seconde période t2. Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention, le cristal liquide est préûentraîné à l'aide d'une tension supérieure à la tension de données analogiques Vdata en délivrant la tension de données Vp comportant la tension de données modulée Vmdata à la ligne de données DL dans la première période tl de l'impulsion de grille GP qui est délivrée à la ligne de grille GL, et ensuite entraînée dans un état souhaité en délivrant une tension de données analogiques d'une échelle de grissouhaitée à la ligne de données DL dans la seconde période t2 de l'impulsion de grille GP. En d'autres termes, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention, le cristal liquide est entraîné à une vitesse élevée avec la tension de données mélan- R 13,, et, 25Y,O 2`350-060(.21. I IJdl X7 do, fuln 2I'06 20 21 gée de la tension de données modulée Vmdata et la tension de données analogiques Vdata dans la première période t 1 de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et ensuite normalement entraîné avec la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période tl. Ainsi, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention, il est possible d'augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide même sans utiliser une mémoire séparée afin d'empêcher en dégradation de la qualité de l'image. La figure 9 représente un premier mode de réalisation du modulateur 130 de l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention représenté sur les figures 5 et 6. En se référant à la figure 9 en rapport avec la figure 6, le modulateur 130 selon le premier mode de réalisation comporte un générateur de tension modulée 132 destiné à générer la tension de données modulée Vdata ayant le niveau différent selon un signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSB 1 à MSB4) provenant de la bascule 122, un générateur 134 de signal de commande de commutation destiné à générer un signal de commande de commutation SCS ayant une largeur d'impulsion différente selon le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSB1 à MSB4) provenant de la bascule 122, et un commutateur 136 destiné à délivrer la tension de données modulée Vrndata provenant d'un noeud de sortie nl du générateur de tension modulée 132 vers le mélangeur 126 en réponse au signal de commande de commutation SCS. Le générateur de tension modulée 132 comporte un premier décodeur 140 destiné à décoder le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSB 1 à MSB4) provenant de la bascule 122 et sortir le signal décodé au niveau d'une pluralité de bandes de sortie de ce dernier, une pluralité de résistances de division de tension RI à R16 raccordées respectivement aux bornes de sortie du premier décodeur 140, et une première résistance Rv raccordée électriquement entre une borne de tension de pilotage VDD et chacune des résistances de division de tension R1 à R16. Les résistances de division de tension RI à R16 ont des résistances différentes et sont raccordées électriquement entre le noeud de sortie n1 et les bornes de sortie correspondantes du premier décodeur 140. La première résistance Rv et la pluralité de résistances de division de tension RI à R16 constituent un circuit de division de tension destiné à régler le niveau d'une tension de données modulée par le décodage du premier décodeur 140. Le premier décodeur 140 décode le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSB 1 à MSB4) provenant de la bascule 122 pour raccorder de R Rese(r253OU 25356-0(,,)6'7-n di?,"Cdo -rj r' OOb -'I 51 manière sélective l'une quelconque parmi la pluralité de résistances de division de tension RI à R16 à une source de tension de terre interne. En conséquence, la tension de pilotage VDD est divisée par la première résistance Rv et la résistance de division de tension raccordée de manière sélective et la tension divisée apparaît au niveau du noeud de sortie ni en tant que la tension de données modulée Vmdata. A ce moment, la tension de données modulée Vmdata peut être exprimée par l'équation 3 suivante : [Équation 31 Vmdata = Rr x VDD Rv + Rx Dans l'équation 3, Rx est l'une quelconque parmi la pluralité de résistances de division de tension R1 à R16. De cette manière, le générateur de tension modulée 132 délivre la tension de données modulée Vmdata avec les niveaux différents au commutateur 136 en raccordant de manière sélective l'une quelconque parmi la pluralité de résistances de division de tension R1 à R16 à la source de tension de terre interne selon le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSBI à MSB4) provenant de la bascule 122. Le générateur 134 de signaux de commande de commutation comporte un second décodeur 142 destiné à décoder le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSBI à MSB4) provenant de la bascule 122, et un compteur 144 destiné à compter un signal d'horloge CLK de manière correspondant au signal décodé provenant du second décodeur 142 afin de générer le signal de commande de commutation SCS avec la largeur d'impulsion différente, et délivrer le signal de commande de commutation généré SCS au commutateur 136 de manière synchrone avec le signal de validation de sortie source SOE. Le second décodeur 142 décode le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSB 1 à MSB4) provenant de la bascule 122 et délivre le signal décodé résultant avec une valeur différente au compteur 144. Le compteur 144 compte le signal d'horloge CLK par la valeur décodée provenant du second décodeur 142 afin de générer le signal de commande de commutation SCS ayant la largeur d'impulsion correspondant à la valeur décodée, le compteur 144 délivre ensuite le signal de commande de commutation généré SCS au commutateur 136 de manière synchrone avec le signal de validation de sortie de source SOE. En variante, le compteur 144 peut délivrer le signal de commande de commutation généré SCS au commutateur 136 de manière synchrone avec l'impulsion de grille GP, et non le signal de validation de sortie source SOE. Le commutateur 136 est mis sous tension en réponse au signal de commande de commutation SCS provenant du compteur 144 dans le générateur 134 de signal de R `Bre,ets'_ 5'00','_5356-0606'_'-n adTXl dix '_7 ~u in ~ai!6 22,5! 23 commande de commutation afin de délivrer la tension de données modulée Vmdata provenant du noeud de sortie n l du générateur de tension modulée 132 au mélangeur 126. A ce moment, le commutateur 136 délivre la tension de données modulée Vmdata au mélangeur 126 pendant une période correspondant à la largeur d'impul- lion du signal de commande de commutation SCS. De cette manière, le modulateur 130 selon le premier mode de réalisation génère la tension de données modulée Vmdata et le signal de commande de commutation SCS selon le signal de données numériques à quatre bits les plus significatifs (MSB1 à MSB4) provenant de la bascule 122 et règle le niveau et la largeur d'impulsion de la tension de données modulée Vmdata à délivrer au mélangeur 126. Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cris-taux liquides comportant le modulateur 130 selon le premier mode de réalisation, le cristal liquide est entraîné à une vitesse élevée avec la tension de données mélangée de la tension de données modulée Vmdata avec un niveau et une largeur d'impulsion 15 correspondant au signal de données numériques Mùbits Data et la tension de données analogiques Vdata dans la première période tl de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et ensuite, entraîné normalement avec la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période tl. De préférence. le modulateur 130 selon le premier mode de réalisation 20 comporte en outre un tampon, non représenté, disposé entre le noeud de sortie n1 du générateur de tension modulée 132 et le commutateur 136. Le tampon fonctionne afin de mettre en tampon la tension de données modulée Vmdata provenant du noeud de sortie nl du générateur de tension modulée 132 et délivrer la tension de données mise en tampon au commutateur 136. 25 D'un autre côté, bien que le modulateur 130 selon le premier mode de réalisation ait été décrit tel qu'utilisant uniquement les quatre bits les plus significatifs du signal de données numériques 8 bits Daia sorti de la bascule 122, la présente invention n'y est pas limitée. Par exemple, le modulateur 130 peut générer et délivrer la tension de données modulée Vmdata avec le niveau et la largeur d'impulsion diffé- 30 rents au mélangeur 126 selon les 4 bits les plus significatifs jusqu'à obtention du signal de données numériques 8 bits entier Data. La figure 10 représente un deuxième mode de réalisation du modulateur 130 dans l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention représenté sur les figures 5 et 6. 35 En se référant à la figure 10, en rapport avec la figure 6, le modulateur 130 selon le deuxième mode de réalisation est le même en ternies de construction que celui selon le premier mode de réalisation représenté sur la figure 9, à l'exception du générateur 134 de signal de commande de commutation. Donc, une description sera R' B revets 25300 25356-060622-nad[Xl doc 7jua X906-'_Y51 omise quant aux composants autres que le générateur 134 de signal de commande de commutation. Le générateur 134 de signal de commande de commutation du modulateur 130 selon le deuxième mode de réalisation comporte un compteur 146 destiné à compter le signal d'horloge CLK jusqu'à une valeur prédéterminée afin de générer un signal de commande de commutation SCS avec une largeur d'impulsion fixe, et délivrer le signal de commande de commutation généré SCS au commutateur 136 de manière synchrone avec le signal de validation de sortie source SOE. Le compteur 146 compte le signal d'horloge CLK jusqu'à la valeur prédétermi- née afin de générer le signal de commande de commutation SCS. Le compteur 146 délivre ensuite le signal de commande de commutation SCS généré au commutateur 136 de manière synchrone avec le signal de validation de sortie source SOE. En variante, le compteur 146 peut délivrer le signal de commande de commutation généré SCS au commutateur 136 de manière synchrone avec l'impulsion de grille GP, et non le signal de validation de sortie source SOE. De cette manière, le générateur 134 de signal de commande de commutation du modulateur 130 selon le deuxième mode de réalisation génère le signal de commande de commutation SCS avec la largeur d'impulsion fixe au travers de l'utilisation du compteur 146 afin de commander le commutateur 136. En conséquence, une tension de données modulée Vmdata avec une largeur d'impulsion fixe est délivrée au mélangeur 126 quel que soit le signal de données numériques Mûbits Data. Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides comportant le modulateur 130 selon le deuxième mode de réalisation, le cristal liquide est entraîné à vitesse élevée avec la tension de données mélan- gée de la tension de données modulée Vmdata ayant une largeur d'impulsion fixe et un niveau correspondant au signal de données numériques Mûbits Data et la tension de données analogiques Vdata dans la première période t l de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et ensuite, entraînée normalement avec la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période t 1. La figure I l représente un troisième mode de réalisation du modulateur 130 dans l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention représenté sur les figures 5 et 6. En se référant à la figure 11, en rapport avec la figure 6, le modulateur 130 selon le troisième mode de réalisation est le même en termes de construction que celui selon le premier mode de réalisation représenté sur la figure 9, à l'exception du générateur 134 de signal de commande de commutation. Donc, une description sera R Bre,ets125300 25356-060622-6adTXT dor 27 juin 2006 - 24'SI omise quant aux composants autres que le générateur 134 de signal de commande de commutation. Le générateur 134 de signal de commande de commutation du modulateur 130 selon le troisième mode de réalisation comporte une résistance Rt raccordée électri- quement entre un premier noeud n 1, qui est le noeud de sortie du générateur de tension modulée 132, et un second noeud n2, qui est une borne de commande du commutateur 136, un premier condensateur Ct et un transistor M1 raccordé en parallèle entre le second noeud n2 et une source de tension de terre, et un générateur de signal de libération 244 destiné à décoder la tension de données modulée Vmdata l0 sortie au travers du commutateur 136 selon le signal de données numériques à 4 bits les plus significatifs (MSBI à MSB4) provenant de la bascule 122 afin de générer un signal de libération Cs destiné à mettre sous tension/couper le transistor MI. La résistance Rt délivre une tension au premier noeud nl jusqu'au second noeud n2. Le premier condensateur Ct constitue un circuit RC avec la résistance Rt afin de 15 mettre sous tension le second noeud n2, à savoir, le commutateur 136. En conséquence, bien qu'une tension soit chargée sur le premier cristal liquide Ct par le circuit RC du premier condensateur Ct et une résistance Rt, le commutateur 136 est mis sous tension afin de délivrer la tension de données modulée Vmdata provenant du générateur de tension modulée 132 vers le mélangeur 126. 20 Le transistor MI raccorde électriquement le second noeud n2 à la source de tension de terre en réponse au signal de libération Cs provenant du générateur de signaux de libération 244 afin de décharger la tension chargée sur le premier condensateur Ct. Le générateur de signaux de libération 244 décode la tension de données 25 modulée Vmdata qui est délivrée au mélangeur 126 au travers du commutateur 136, selon le signal de données numériques à 4 bits les plus significatifs (MSBI à MSB4) provenant de la bascule 122, afin de générer le signal de libération Cs. A cette fin, le générateur de signal de libération 244 comporte, tel que représenté sur la figure 12, un tampon 245 destiné à mettre en tampon la tension de 30 données modulée Vmdata qui est délivrée au mélangeur 126, une résistance Rd raccordée électriquement entre une borne de sortie nO du générateur de signal de libération 244, qui est raccordée à une borne de commande du transistor MI et au tampon 245, une pluralité de seconds condensateurs Cl à C16 raccordés en parallèle à la borne de sortie nO, et un second décodeur 242 destiné à sélectionner l'un 35 quelconque parmi les seconds condensateurs Cl à C16 selon le signal de données numériques à 4 bits les plus significatifs (MSBI à MSB4) provenant de la bascule 122. Le tampon 245 met en tampon la tension de données modulée Vmdata qui est délivrée au mélangeur 126 au travers du commutateur 136 et délivre la tension mise en tampon à la résistance Rd. Chacun des seconds condensateurs Cl à C16 a une première électrode raccor- dée électriquement à la borne de sortie n0, et une seconde électrode raccordée électriquement au second décodeur 242. Ces condensateurs Cl à c 16 ont différentes capacités, de sorte qu'ils ont des caractéristiques de chargement telles que représentées sur la figure 13. Le second décodeur 242 décode le signal de données numériques à 4 bits les plus significatifs (MSB1 à MSB4) provenant de la bascule 122 afin de raccorder de manière sélective la seconde électrode de l'une quelconque parmi la pluralité de seconds condensateurs C I à c 16 à une source de tension de terre interne. En conséquence, le second condensateur raccordé de manière sélective et la résistance Rd constituent un circuit RC. Dans cette configuration, le générateur de signal de libération 244 sélectionne l'un quelconque panai les seconds condensateur Cl à C16 selon le signal de données numériques à 4 bits les plus significatifs (MSBI à MSB4) provenant de la bascule 122 et raccorde le second condensateur sélectionné à la source de tension de terre, afin de charger la tension entrée au travers du tampon 245 sur le second condensateur sélectionné. Ainsi, le générateur de signal de libération 244 génère un signal de libération Cs correspondant à la tension chargée sur le second condensateur sélectionné par le second décodeur 242, et délivre le signal de libération généré Cs au transistor MI. Le signal de libération Cs a un premier état logique lorsque la tension chargée sur le condensateur sélectionné parmi les seconds condensateur Cl à C16 est inférieure à une tension seuil Vth du transistor M1, et un second état logique lorsque la tension chargée est supérieure ou égale à la tension seuil Vth du transistor Ml. De préférence, le second état logique a un niveau de tension capable de mettre sous tension le transistor MI, et le premier état logique a un niveau de tension capable de couper le transistor MI . Lorsqu'il est mis sous tension par le signal de libération Cs du second état logique généré en fonction de la capacité de chaque second condensateur Cl à C16, le transistor M1 décharge la tension au niveau du second noeud n2 vers la source de tension de terre. En conséquence, le générateur 134 de signal de commande de commutation règle la durée tl pour laquelle la tension de données modulée Vmdata es délivrée au mélangeur 126, en générant un signal de commande de commutation SCS avec une largeur d'impulsion différente sur la base du signal de libération Cs R 1Brevets:25300?25356-060622-uadl XT doc. 27 jmri 2006 - 26751 généré selon le signal de données numériques à 4 bits les plus significatifs (MSB1 à MSB4). En variante, le générateur de signal de libération 244 peut en outre comporter, tel que représenté sur la figure 14, un inverseur 246 raccordé entre la borne de sortie nO et la borne de commande du transistor MI . L'inverseur 246 inverse le signal de libération Cs provenant de la borne de sortie nO et délivre le signal de libération inversé à la borne de commande du transistor MI. Dans ce cas, le transistor M1 est de préférence du type P. En tant qu'une autre alternative, le générateur de signal de libération 144 peut en outre comporter deux inverseurs qui sont raccordés entre la borne de sortie nO et la borne de commande du transistor MI afin d'inverser le signal de libération Cs provenant de la borne de sortie nO deux fois et délivrer le signal de libération non inversé à la borne de commande du transistor MI. Dans ce cas, le transistor M1 est de préférence d'un type N. De cette manière, le générateur 134 de signal de commande de commutation dans le modulateur 130 selon le troisième mode de réalisation génère le signal de libération Cs correspondant au signal de données numériques Mùbits Data afin de commander le commutateur 136. Par conséquent, une tension de données modulée Vmdata avec un niveau différent et une largeur d'impulsion différente en fonction du signal de données numériques Mùbits Data est délivrée au mélangeur 126. En d'autres termes, le générateur 134 de signal de commande de commutation du modulateur 130 selon le troisième mode de réalisation met sous tension le commutateur 136 au travers de l'utilisation du premier condensateur Ct et la résistance Rt afin de délivrer une tension de données modulée Vmdata ayant une largeur d'impulsion différente et un niveau correspondant au signal de données numériques Mùbits Data au mélangeur 126 dans la première période t1 de l'impulsion de grille GP. Le générateur 134 de signal de commande de commutation coupe également le commutateur 136 en générant le signal de libération Cs correspondant au signal de données numériques Mùbits Data afin de décharger la tension stockée dans le premier condensateur Ct dans la seconde période t2 de l'impulsion de grille GP. Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides comportant le modulateur 130 selon le troisième mode de réalisation, le cristal liquide est entraîné à vitesse élevée avec la tension de données mélangée de la tension de données modulée Vmdata ayant une largeur d'impulsion diffé- rente et un niveau correspondant au signal de données numériques M--bits Data et la tension de données analogiques Vdata dans la première période tl de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et ensuite, entraînée normalement avec R Brevets`25300`25356-060622-tradTXTdoc 27 3uin 2006 -'_7'51 la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période tl. La figure 15 représente un quatrième mode de réalisation du modulateur 130 dans l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention représenté sur les figures 5 et 6. En se référant à la figure 15, en rapport avec la figure 6, le modulateur 130 selon le quatrième mode de réalisation est le même en termes de construction que celui selon le premier mode de réalisation représenté sur la figure 9, à l'exception du générateur 134 de signal de commande de commutation. Donc, une description sera omise quant aux composants autres que le générateur 134 de signal de commande de commutation. Le générateur 134 de signal de commande de commutation du modulateur 130 selon le quatrième mode de réalisation comporte une résistance Rt raccordée électriquement entre un premier noeud n1, qui est le noeud de sortie du générateur de tension modulée 132, et un second noeud n2, qui est une borne de commande du commutateur 136, un premier condensateur Ct et un transistor M1 raccordé en parallèle entre le second noeud n2 et une source de tension de terre, et un générateur de signal de libération 344 destiné à générer un signal de libération Cs destiné à mettre sous tension/couper le transistor MI, en utilisant la tension de données modulée Vmdata sortie au travers du commutateur 136. La résistance Rt délivre une tension au niveau du premier noeud nl vers le second noeud n2. Le premier condensateur Ct constitue un circuit RC avec la résistance Rt afin de mettre sous tension le second noeud n2, à savoir, le commutateur 136. En conséquence, bien qu'une tension soit chargée sur le premier condensateur Ct par le circuit RC du premier condensateur Ct et la résistance Rt, le commutateur 136 est mis sous tension afin de délivrer la tension de données modulée Vmdata depuis le générateur de tension modulée 132 vers le mélangeur 126. Le transistor M1 raccorde électriquement le second noeud n2 à la source de tension de terre en réponse au signal de libération Cs provenant du générateur de signal de libération 344 afin de décharger la tension chargée sur le premier condensateur Ct. Le générateur de signal de libération 344 génère le signal de libération Cs destiné à mettre sous tension/couper le transistor MI, en utilisant la tension de données modulée Vmdata qui est délivrée au mélangeur 126 au travers du commu- tateur 136. A cette fin, le générateur de signal de libération 344 comporte, tel que représenté sur la figure 16, un tampon 345 destiné à mettre en tampon la tension de données modulée Vmdata, une résistance Rd raccordée électriquement entre une R 11revets'25700'25356-060622-uadT\Tdoc- 27 juin 2_006-2851 borne de sortie nO du générateur de signal de libération 344, qui est raccordée à une borne de commande du transistor M1, et le tampon 345, et un second condensateur Cd raccordé électriquement entre la borne de sortie nO et la source de tension de terre. Le tampon 345 met en tampon la tension de données modulée Vmdata qui est délivrée au mélangeur 126, et délivre la tension mise en tampon à la résistance Rd. La résistance Rd et le second condensateur Cd coopèrent afin de retarder la tension de données modulée Vmdata délivrée depuis le tampon 345 par une constante de temps RC afin de générer le signal de libération Cs, et délivrer le signal de libération généré Cs à la borne de commande du transistor M1. La constante de temps RC de la résistance Rd et du second condensateur Cd est réglée sur une valeur destinée à mettre sous tension le transistor Ml en générant le signal de libération Cs pendant la seconde période t2 de l'impulsion de grille GP délivrée à la ligne de grille. En variante, le générateur de signal de libération 344 peut en outre comporter au moins un inverseur raccordé entre la borne de sortie nO et la borne de commande du transistor ML De cette manière, le générateur 134 de signal de commande de commutation dans le modulateur 130 selon le quatrième mode de réalisation met sous tension le commutateur 136 au travers de l'utilisation du premier condensateur Ct et la résis- tance Rt afin de délivrer une tension de données modulée Vmdata ayant une largeur d'impulsion fixe et un niveau correspondant au signal de données numériques Mùbits Data au mélangeur 126 dans la première période t1 de l'impulsion de grille GP. Le générateur 134 de signal de commande de commutation coupe également le commutateur 136 en déchargeant la tension stockée dans le premier condensateur Ct dans la seconde période t2 de l'impulsion de grille GP au travers de l'utilisation du générateur de signal de libération 344 et du transistor M1. Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides comportant le modulateur 130 selon le quatrième mode de réalisation, le cristal liquide est entraîné à vitesse élevée avec la tension de données mélan- gée de la tension de données modulée Vmdata ayant une largeur d'impulsion fixe et un niveau correspondant au signal de données numériques Mùbits Data et la tension de données analogiques Vdata dans la première période tl de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et ensuite, entraîné normalement avec la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période tl. La figure 17 représente un cinquième mode de réalisation du modulateur 130 dans l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de réalisation de la présente invention représenté sur les figures 5 et 6. R Brccei s' 25200`2z 56.060622-t'adl XT doc - 27 jum 1'006 2951 En se référant à la figure 17, en rapport avec la figure 6, le modulateur 130 selon le cinquième mode de réalisation, est le même en termes de construction que celui selon le premier mode de réalisation représenté sur la figure 9, à l'exception du générateur de tension modulée 132. Donc, une description sera omise quant aux composants autres que le générateur de tension modulée 132. Le générateur de tension modulée 132 du modulateur 130 selon le cinquième mode de réalisation comporte des première Rv et seconde Rf résistances de division de tension raccordées en série entre une tension de pilotage VDD et une tension de terre, et un noeud de sortie n1 prévu entre les première Rv et seconde Rf résistances to de division de tension et raccordées électriquement au commutateur 136. Les première Rv et seconde Rf résistances de division de tension coopèrent afin de diviser la tension de pilotage VDD par leurs résistances et délivrent la tension divisée d'un niveau fixe au commutateur 136. De cette manière, le générateur de tension modulée 132 du modulateur 130 15 selon le cinquième mode de réalisation génère la tension de données modulée Vmdata du niveau fixe au travers de l'utilisation des première Rv et seconde Rf résistances de division de tension et délivre le tension de données générée au commutateur 136. Donc, dans l'appareil et leprocédé de pilotage du dispositif d'affichage à 20 cristaux liquides comportant le modulateur 130 selon le cinquième mode de réalisation, le cristal liquide est entraîné à vitesse élevée avec la tension de données mélangée de la tension de données modulée Vmdata ayant un niveau fixe quel que soit le signal de données numériques Mùbits Data et une largeur d'impulsion basée sur le signal de données numériques Mùbits Data et une tension de données analogiques 25 Vdata dans la première période t 1 de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et entraîné ensuite normalement avec la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période tl. La figure 18 représente un sixième mode de réalisation du modulateur 130 dans l'appareil de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon le mode de 30 réalisation de la présente invention représenté sur les figures 5 et 6. En se référant à la figure 18, en rapport avec la figure 6, le modulateur 130 selon le sixième mode de réalisation est le même en termes de construction que celui selon le troisième mode de réalisation représenté sur la figure 11, à l'exception du générateur de tension modulée 132. Donc, une description sera omise quant aux 35 composants autres que le générateur de tension modulée 132. Le générateur de tension modulée 132 du modulateur 130 selon le sixième mode de réalisation comporte des première Rv et seconde Rf résistances de division de tension raccordées en série entre une tension de pilotage VDD et une tension de F revetc 2 5700 255o f -0606'_'_-tradTXdoc - 27 2006 - 30'51 terre, et un noeud de sortie n1 prévu entre les première Rv et seconde Rf résistances de division de tension et raccordées électriquement au commutateur I36. Les première Rv et seconde Rf résistances de division de tension coopèrent afin de diviser la tension de pilotage VDD par leurs résistances et délivrent la tension divisée d'un niveau fixe au commutateur 136. De cette manière, le générateur de tension modulée 132 du modulateur 130 selon le sixième mode de réalisation génère la tension de données modulée Vmdata du niveau fixe au travers de l'utilisation des première Rv et seconde Rf résistances de division de tension et délivre la tension de données générée au commutateur 136. Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cris-taux liquides comportant le modulateur 130 selon le sixième mode de réalisation, le cristal liquide est entraîné à vitesse élevée avec une tension de données mélangée d'une tension de données modulée Vmdata ayant un niveau fixe quel que soit le signal de données numériques M--bits Data et une largeur d'impulsion basée sur le signal de données numériques Nûbits Data et la tension de données analogiques Vdata dans la première période t 1 de la période de balayage du panneau 102 à cristaux liquides, et ensuite entraînée normalement avec la tension de données analogiques Vdata dans la seconde période t2 ultérieure à la première période tl. La figure 19 est un schéma de principe représentant un dispositif de pilotage de données selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 19, en référence à la figure 5, le dispositif de pilotage 104 de données du deuxième mode de réalisation de la présente invention comprend un registre à décalage 120 qui génère séquentiellement un signal d'échantillonnage, une bascule 122 qui verrouille un signal de données numériques Nûbits (Data) en réponse au signal d'échantillonnage, un modulateur 130 qui génère une tension de données modulée (Vmdata) destinée à une accélération d'une vitesse de réponse d'un cristal liquide selon une valeur de données Mûbits à partir du signal de données numériques Nûbits verrouillé (Data), une convertisseur numérique/analogique 224 qui génère une tension de données analogiques (Vdata) corres- pondant au signal de données numériques (Data) en sélectionnant l'une quelconque parmi une pluralité de tensions gamma (GMA) en réponse au signal de données numériques Nûbits verrouillé (Vdata), mélange la tension de données analogiques générée (Vdata) et la tension de données modulée (Vmdata) provenant du modulateur 130, et sort le résultat mélangé, et une unité de sortie 128 qui met en tampon la tension de données (Vp) mélangée dans le convertisseur numérique/analogique 224, et délivre la tension de données mise en tampon aux lignes de données (DL). Le registre à décalage 120 génère et délivre séquentiellement le signal d'échantillonnage à la bascule 122 en réponse à une impulsion de démarrage source (SSP) et R Rre,ets'25300, 2 2 060622 -tiadT\T doc. - 2/ 666 2006 31 SI une horloge de décalage source (SSC) incluses dans un signal de commande de données (DCS) provenant d'un dispositif de commande de rythme 108. La bascule 122 verrouille le signal de données numériques Nùbits (Data) provenant du dispositif de commande de rythme 108 en réponse au signal d'échan- tillonnage provenant du registre à décalage 120 sur une base de ligne horizontale par ligne horizontale. La bascule 122 délivre également le signal de données numériques Nûbits verrouillé (Data) d'une ligne horizontale au convertisseur numérique/analogique 224 en réponse à un signal de validation de sortie source (SOE) inclus dans le signal de commande de données (DCS) provenant du dispositif de commande de rythme 108. Le modulateur 130 génère la tension de données modulée (Vmdata) destinée à une accélération de la vitesse de réponse du cristal liquide selon le signal de données numériques (Data) des M bits des N bits sortis de la bascule 122 et délivre la tension de données générée (Vmdata) au convertisseur numérique/analogique 224. Le modulateur 130 peut être formé selon l'un quelconque parmi ceux selon les premier à sixième modes de réalisation, dont une explication détaillée sera omise. Le convertisseur numérique/analogique 224 comprend un décodeur 225, un mélangeur 226 et un multiplexeur 227. Le décodeur 225 génère des tensions de données analogiques de polarité positive (+) et négative (ù) (Vdata_P, Vdata_N) en décodant le signal de données numériques Nùbits (Data) délivré depuis la bascule 122. De même, le mélangeur 226 mélange les tensions de données analogiques de polarité positive (+) et négative (ù) (Vdata_P, VdataN) avec la tension de données modulée (Vmdata). Ensuite, le multiplexeur 227 sélectionne l'une quelconque parmi les tensions de données de polarité positive (+) et négative (--) (VpùP, Vp_N) mélan- gées depuis le mélangeur 226 selon un signal de commande de polarité (POL), et délivre la tension sélectionnée à l'unité de sortie 128. Par ailleurs, le décodeur 225 comprend un décodeur de polarité positive 225P destiné à générer la tension de données analogiques positive (Vdata_P), et un décodeur de polarité négative 225N destiné à générer la tension de données analogiques négative (Vdata N). Le décodeur de polarité positive 225P génère la tension de données analogiques positive (Vdata_P) en décodant l'une quelconque parmi la pluralité de tensions gamma (GMA) à polarité positive selon le signal de données numériques Nùbits (Data), et délivre la tension de données analogiques positive générée (Vdata P) au mélangeur 226. Le décodeur de polarité négative 225N génère la tension de données analogiques négative (Vdata_N) en décodant l'une quelconque parmi la pluralité de tensions gamma (GMA) à polarité négative selon le signal de données numériques Nùbits R.`,Brevets .25(tt 6 2-tradIXr doc 27 2mn 2006 -?2 SI (Data), et délivre la tension de données analogiques négative générée (Vdata_N) au mélangeur 226. Le mélangeur 226 comprend une partie d'addition 226A destinée à générer la tension de données positive (Vp P), et une partie de soustraction 226S destinée à générer la tension de données négative (Vp_P). Tel que représenté sur la figure 20A, la partie d'addition 226A génère la tension de données positive (Vp_P) en ajoutant la tension de données modulée (Vmdata) et la tension de données analogiques positive (VdataûP) provenant du décodeur de polarité positive 225P. Tel que représenté sur la figure 20B, la partie de soustraction 226S génère la tension de données négative (Vp_N) en soustrayant la tension de données modulée (Vmdata) de la tension de données analogiques négative (Vdata_N) du décodeur de polarité négative 225N. Le multiplexeur 227 sélectionne l'une quelconque parmi les tensions de données positive et négative (Vp_P, Vp N) délivrées de la partie d'addition 226A et de la partie de soustraction 226S du mélangeur 226 selon le signal de commande de polarité (POL) inclus dans le signal de commande de données (DCS) délivré du dispositif de commande de rythme 108, et délivre la tension sélectionnée à l'unité de sortie 128. L'unité de sortie 128 délivre la tension de données (Vp) délivrée du multiplexeur 227 du convertisseur numérique/analogique 224 aux lignes de données correspondantes (DL). La figure 21 est un schéma de principe représentant le convertisseur numérique/analogique 24 d'un autre type. Tel que représenté sur la figure 21, en référence à la figure 19, le convertisseur numérique/analogique 24 d'une autre forme comprend un décodeur 225, un mélangeur 226 et un multiplexeur 227. Le décodeur 225 génère des tensions de données analogiques à polarité positive (+) et négative (û) (Vdata P, Vdata_N) en décodant le signal de données numériques Nûbits (Data) délivré de la bascule 122. De même, le mélangeur 226 mélange les tensions de données analogiques à polarité positive (+) et négative (û) (Vdata P, Vdata_N) avec la tension de données modulée (Vmdata) délivrée du modulateur 130. Ensuite, le multiplexeur 227 sélectionne l'une quelconque parmi les tensions de données à polarité positive (+) et négative (û) (Vp_P, Vp N) mélangée depuis le mélangeur 226 selon un signal de commande de polarité (POL), et délivre la tension sélectionnée à l'unité de sortie 128. Par ailleurs, le décodeur 225 comprend un décodeur de polarité positive 225P destiné à générer une tension de données analogiques positive (Vdata_P), et un déco- R'.Bre.et :2530025356-060623-vadTXT dnc '7 juin '2006 3 1 SI deur de polarité négative 225N destiné à générer la tension de données analogiques négative (Vdata N). Le décodeur de polarité positive 225P génère la tension de données analogiques positive (Vdata_P) en décodant l'une quelconque parmi la pluralité de tensions gamma (GMA) à polarité positive selon le signal de données numériques Nùbits (Data), et délivre la tension de données analogiques positive générée (Vdata_P) au mélangeur 226. Le décodeur de polarité négative 225N génère la tension de données analogiques négative (Vdata_N) en décodant l'une quelconque parmi la pluralité de tensions gamma (GMA) à polarité négative selon le signal de données numériques Nùbits (Data), et délivre la tension de données analogiques négative générée (Vdata_N) au mélangeur 226. Le mélangeur 226 comprend une première partie d'addition 226A1 destinée à générer la tension de données positive (Vp P) en utilisant la tension de données modulée (Vmdata), une partie d'inversion 2261 destinée à inverser la polarité de la tension de données modulée (Vmdata), et une seconde partie d'addition 226A2 destinée à générer la tension de données négative (Vmdata) en utilisant la tension de données modulée (Vmdata) qui est inversée par la partie d'inversion 226I. Tel que représenté sur la figure 20A, la première partie d'addition 226A1 génère la tension de données positive (Vp_P) en ajoutant la tension de données modulée (Vmdata) et la tension de données analogiques positive (Vdata_P) provenant du décodeur de polarité positive 225P. La partie d'inversion 226I inverse la polarité de la tension de données modulée (Vmdata) délivrée du modulateur 130, et délivre la tension de données modulée de la polarité inversée à la seconde partie d'addition 226A2. Pour cela, tel que représenté sur la figure 22, la partie d'inversion 2261 comprend un amplificateur d'inversion (OP). A ce moment, la tension de données modulée (Vmdata) est délivrée à une borne d'inversion (ù) de l'amplificateur d'inversion (OP), et une tension de terre est délivrée à une borne de non inversion (+) de l'amplificateur d'inversion (OP). De même, une boucle de rétroaction est prévue entre la borne de non inversion (+) et la borne d'inversion (--) dans l'amplificateur d'inversion (OP). Tel que représenté sur la figure 23, la seconde partie d'addition 226A2 génère la tension de données négative (Vp_N) en ajoutant la tension de données modulée de la polarité inversée (BVmdata) délivrée de la partie d'inversion 2261 et la tension de données analogiques négative (Vdata_N) délivrée du décodeur de polarité négative 225N. R \Bree,*5,2530025356-0(06_2-nadi XT dor - 27 hum 200b - 33 51 Le multiplexeur 227 sélectionne l'une quelconque parmi les tensions de données positive et négative (Vp P, Vp_N) délivrée des première 226A1 et seconde 226A2 parties d'addition selon le signal de commande de polarité (POL) inclus dans le signal de commande de données (DCS) délivré du dispositif de commande de rythme 108, et délivre la tension sélectionnée à l'unité de sortie 128. Comme le montre la description ciùdessus, la présente invention fournit un appareil et un procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides dans lequel un cristal liquide est préùentraîné avec une tension de données modulée supérieure à une tension de données analogiques correspondant à un signal de données Io numériques en délivrant une tension de données comportant la tension de données modulée à une ligne de données dans une première période d'une impulsion de grille qui est délivrée à une ligne de grille, et entraîné ensuite dans un état souhaité en délivrant une tension de données analogiques d'une échelle de gris souhaitée à la ligne de données dans une seconde période de l'impulsion de grille. 15 Donc, dans l'appareil et le procédé de pilotage du dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention, il est possible d'augmenter la vitesse de réponse du cristal liquide sans utiliser de mémoire séparée afin d'empêcher une dégradation d'une qualité d'image. Par ailleurs, étant donné qu'une mémoire séparée n'est pas utilisée, il est possible de diminuer le coût de l'afficheur de cristaux liquides_ 20 L'homme du métier s'apercevra de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée des inventions. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications annexées et de leurs équivalents. 25 R \BrevetsV 25306'25356-060622-tradrXT doc - 27 juin 2006 - 35,51
L'appareil de pilotage comporte un panneau (102) à cristaux liquides avec des lignes de grille (GL1-GLn) et des lignes de données (DL1-DLm) agencées perpendiculairement entre elles, un dispositif de pilotage (106) de grille qui délivre une impulsion de grille aux lignes de grille, et un dispositif de pilotage (104) de données.Selon l'invention, le dispositif de pilotage de données (104) échantillonne un signal de données numériques N-bits d'entrée afin de générer une tension de données analogiques, génère une tension de données modulée destinée à une accélération d'une vitesse de réponse du cristal liquide selon une valeur de données M-bits du signal de données numériques échantillonnée, mélange la tension de données modulée avec la tension de données analogiques, et délivre la tension de données mélangée aux lignes de données.Application au pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides dans lequel la vitesse de réponse du cristal liquide peut être augmentée sans utiliser de mémoire numérique
1. Appareil de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : un panneau (102) à cristaux liquides comportant une pluralité de lignes de grille (GL1ùGLn) et une pluralité de lignes de données (DLIùDLm) agencées perpendiculairement entre elles ; un dispositif de pilotage (106) de grille qui délivre une impulsion de grille aux lignes de grille ; et un dispositif de pilotage (104) de données qui délivre une tension de données aux lignes de données, la tension de données ayant une première tension dans une première période (tl) de l'impulsion de grille et une seconde tension dans une seconde période (t2) de l'impulsion de grille, dans lesquelles la première tension est différente en terme de grandeur et de largeur d'impulsion, de la seconde tension. 2. Appareil selon la 1, dans lequel le dispositif de pilotage (104) de données comprend : un mélangeur (226) qui mélange une tension de données modulée avec une seconde tension afin de créer la première tension ; un générateur de tension modulée (132) qui règle une grandeur de la tension de données modulée ; un générateur (134) de signal de commande de commutation qui génère un signal de commande de commutation afin de régler une largeur de la tension de données modulée ; et un commutateur (136) qui délivre la tension de données modulée provenant du générateur de tension modulée vers le mélangeur en réponse au signal de commande de commutation. 3. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur de tension modulée (132) comprend : une première résistance (Rv) raccordée entre une première borne de tension et un noeud de sortie du générateur de tension modulée ; et une pluralité de résistances de division de tension (R1ùR16) dont au moins une est sélectionnée afin de diviser une tension entre la première borne de tension et une 35 seconde borne de tension. 4. Appareil selon la 3, dans lequel le générateur de tension modulée (132) comporte en outre un premier décodeur (140) qui décode un signal de R?[3revets,26100'26171--061214-Demande. doc - 14 décembre 2006 -3639 37 données numériques d'entrée afin de générer un premier signal décodé, et la au moins une résistance de division de tension est sélectionnée par le premier signal décodé. 5. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur de tension modulée (132) comporte des première et seconde résistances raccordées entre une borne de tension de pilotage et une source de tension de terre, les première et seconde résistances divisant une tension de pilotage provenant de la borne de tension de pilotage afin de fournir une tension fixe au commutateur. l0 6. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur (134) de signal de commande de commutation comporte un compteur (144 ; 146) qui compte un signal d'horloge d'entrée et génère le signal de commande de commutation, une largeur du signal de commande de commutation dépendant d'une sortie du compteur. 15 7. Appareil selon la 6, dans lequel le générateur (134) de signal de commande de commutation comporte un décodeur (225) qui décode un signal de données numériques d'entrée afin de générer un signal décodé, et le compteur (144 ; 146) génère le signal de commande de commutation en fonction du signal décodé. 20 8. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur (134) de signal de commande de commutation comporte un compteur (144 ; 146) qui compte un signal d'horloge d'entrée grâce à une valeur prédéterminée et génère le signal de commande de commutation d'une largeur d'impulsion fixe. 25 9. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur (134) de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée (132) et une borne de commande du commutateur (136) ; 30 un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur (136) et une source de tension qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération (244 ; 344) qui reçoit la tension de données modulée sortie au travers du commutateur (136) et génère un signal de libération ; et 35 un transistor (MI) disposé entre la borne de commande du commutateur et la source de tension qui décharge une tension stockée dans le condensateur en réponse au signal de libération. R:Brevets`26100'26171 -061214-Demande doc - 14 décembre 2006 - 3739 38 10. Appareil selon la 9, dans lequel le générateur de signal de libération (244 ; 344) décode un signal de données numériques d'entrée afin de générer le signal de libération. 11. Appareil selon la 10, dans lequel le générateur de signal de libération (244 ; 344) comprend : un tampon (245) qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération, qui est raccordé à une borne de commande du transistor (M1), et le tampon ; et une pluralité de condensateurs (CIùC16) raccordés en parallèle à la borne de sortie, dont au moins un est sélectionné selon le signal de données numériques. 12. Appareil selon la 11, dans lequel le générateur de signal de libération (244 ; 344) comporte en outre un décodeur (225) qui sélectionne le au moins un parmi la pluralité de condensateurs (C1-C16). 13. Appareil selon la 2, dans lequel le générateur (134) de signal de commande de commutation comprend : une résistance raccordée entre un noeud de sortie du générateur de tension modulée (132) et une borne de commande du commutateur (136) ; un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de commande du commutateur (136) et une source de tension de terre qui génère le signal de commande de commutation ; un générateur de signal de libération (244 ; 344) qui génère un signal de libéra- tion en utilisant la tension de données modulée sortie au travers du commutateur ; et un transistor (Ml) disposé entre la borne de commande du commutateur (136) et la source de tension de terre qui décharge une tension stockée dans le condensateur (Ct) en réponse au signal de libération. 14. Appareil selon la 13, dans lequel le générateur de signal de libération (244 ; 344) comprend : un tampon (245) qui met en tampon la tension de données modulée ; une résistance raccordée entre une borne de sortie du générateur de signal de libération, qui est raccordée à une borne de commande du transistor (M 1), et le tampon ; et un condensateur (Ct) raccordé entre la borne de sortie et la source de tension de terre. R:ABrevers26100,26171-0612 14-Demande.doc - 14 décembre 2006 - 38!39
G
G09,G02
G09G,G02F
G09G 3,G02F 1
G09G 3/36,G02F 1/1368
FR2900295
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE SIGNAUX
20,071,026
La présente invention a pour objet un dispositif hybride de distribution de signaux, utilisable de préférence à courte portée mais à grand débit. L'invention concerne plus particulièrement les avions dans lesquels il est nécessaire de distribuer des signaux de commande et ou de mesure tout le long de l'avion, ainsi que jusqu'aux extrémités des ailes. L'invention serait par ailleurs applicable aux édifices d'habitation ou de bureaux, typiquement pour l'aménagement de réseaux locaux de distribution de données informatiques ou de signaux de données de télévision. Un avantage principal de l'invention est de combiner par ailleurs un circuit de distribution de signaux électriques avec un circuit d'alimentation électrique, voire un circuit d'alimentation électrique de puissance, d'où la dénomination hybride. Dans le domaine de la transmission des signaux électriques et de l'alimentation électrique, on connaît divers moyens de transport. D'une part l'existence de moyens différenciés pour l'alimentation électrique et la transmission de signaux est connue. Elle conduit toutefois à utiliser des connexions électriques différenciées. II y a donc dans ce cas existence d'un réseau d'alimentation électrique se répandant de concert, côte à côte, d'un réseau de distribution de signaux électriques. Ce dernier, dans la plupart des cas, peut être constitué de liaisons par paires torsadées. Eventuellement la transmission de signaux électriques est effectuée par câble coaxial. L'inconvénient présenté par des réseaux doubles de ce type est le poids du matériel installé (particulièrement rédhibitoire à l'intérieur des avions), ainsi que le coût d'installation et de matière. On connaît les systèmes par courants porteurs qui permettent de véhiculer d'une part l'alimentation électrique et d'autre part les signaux de données numérisées sur une même connexion. L'inconvénient présenté par ces systèmes connus de transmission par courants porteurs se situe dans le débit. En effet, tout au plus avec des réseaux de ce type, sur des liaisons de l'ordre d'une centaine de mètres, et dans le respect des contraintes de compatibilité électromagnétique avion (CEM), on ne peut dépasser des débits de 20 Méga bits par seconde. Dans le domaine de l'avionique, ainsi que dans le domaine de la diffusion de signaux de télévision, on envisage des débits bien plus élevés, typiquement de l'ordre ou supérieur au Giga bits. Pour de tels débits, et dans ce contexte, tout système fondé sur des liaisons autres que les paires torsadées blindées, en liaison point à point, ne peut convenir. En pratique, si on veut atteindre ces hauts débits avec des câbles spécifiques, pour une dizaine de points de distribution, il faut dix liaisons : dix fois le poids, dix fois le prix matière, dix fois le prix d'installation. A l'opposé, les liaisons coaxiales permettent de distribuer une information à très haut débit. Mais la réalisation des points de prélèvements nécessite des dispositifs d'adaptation, et en définitive une perte de 3 dB à chaque fois qu'une bifurcation est rencontrée. Pour dix distributions situées sur un même câble, on atteint ainsi une perte en bout de 30 dB et donc de 300 dB s'il y a 100 points de distribution. Une telle solution n'est donc pas envisageable. D'autant que, par ailleurs, il reste à résoudre le problème de l'alimentation électrique. On connaît par ailleurs, par la demande de brevet européen EP-A-O 153 239, une réalisation comportant un câble coaxial à fuite, installable dans la voûte d'un tunnel, pour permettre une radiodiffusion à des véhicules qui circulent dans le tunnel. Le système proposé, basse fréquence car destiné aux ondes allant de 150 KHz à 1700 KHz, prévoit l'existence de deux câbles coaxiaux à fuite et rayonnants, alimentés en parallèle, et disposés de part et d'autre de la voûte du tunnel. Une telle solution ne convient pas aux structures des avions, notamment aux structures métalliques dans lesquelles des réflexions multiples peuvent produire des déficits de diffusion incompatibles avec la sécurité attendue de la transmission des données numérisées. En outre, le mode de diffusion empêche de concevoir des liaisons point à point avec échanges de données particulières aux deux points connectés. La demande de brevet US-A-2003/0052771 propose par ailleurs de combiner une alimentation électrique à une transmission de signaux à l'aide d'un même câble coaxial. Une telle solution décrite pour alimenter seulement deux extrémités souffrirait par ailleurs des inconvénients cités ci-dessus de la perte de puissance pour le dernier point de distribution s'il y en avait plusieurs. L'invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant une distribution par câble coaxial dans laquelle, au lieu de prévoir des prélèvements par des connexions électriques, on prévoit des prélèvements par radiations radioélectriques. Les radiations ne sont pas diffuses tout le long du câble, elles sont organisées seulement à l'endroit de points de distribution, notamment par la réalisation de petites ouvertures dans une tresse ou un blindage du câble, de façon à ne pas perturber les caractéristiques d'impédance du câble. II en résulte que, d'un bout à l'autre, le câble coaxial, qui peut être chargé par une impédance caractéristique en extrémité, ne laisse passer localement aux points de distribution que de très faibles quantités d'énergie radioélectrique. Ces très faibles pertes locales ne modifient ni l'impédance, ni la propagation du signal dans le câble. Selon l'invention, on réalise alors à l'endroit de chaque ouverture locale une antenne qui prélève la radiation radioélectrique. On conduit le signal ainsi prélevé sur une connexion qui aboutit au point de distribution. En pratique, on peut réaliser autant de points de prélèvement qu'on le désire, tout le long du câble, en n'importe quelle partie d'un avion desservie par un seul câble. En agissant ainsi, on résout efficacement le problème de la distribution partout des signaux électriques. Par ailleurs, à titre de perfectionnement, on utilise le câble coaxial, notamment son blindage ou sa tresse extérieure, comme une connexion de transmission d'une phase ou d'une polarité (continue ou alternative) d'une alimentation électrique. L'autre phase ou polarité est véhiculée soit par une masse d'une carcasse de la structure de l'avion (ou de l'édifice) ou par un autre câble coaxial. Mais dans les deux cas, le nombre de câbles installés dans l'édifice est réduit. L'invention a donc pour objet un dispositif de distribution de signaux comportant un premier câble coaxial formé par une âme conductrice, étendue dans une paroi cylindrique diélectrique, elle-même enveloppée par un blindage, caractérisé en ce qu'il comporte une ouverture réalisée dans le blindage sur une partie courante du câble, l'ouverture laissant présent du matériau diélectrique interposé, une antenne disposée dans l'ouverture et une connexion électrique reliée à l'antenne. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figures 1 a et 1 b : un dispositif de distribution de signaux électriques conforme à l'invention ; - Figure 2 : une vue en coupe schématique de détails de réalisation et d'utilisation du dispositif de distribution de l'invention ; - Figure 3 : une variante de réalisation d'un point de distribution local conforme à l'invention ; - Figure 4 : la représentation schématique d'une utilisation du dispositif de l'invention dans un avion. La figure 1 a et la figure 1 b montrent un dispositif 1 de distribution de signaux selon l'invention. Ce dispositif 1 comporte un premier câble coaxial 2. Le câble 2 comporte une âme conductrice 3 étendue à l'intérieur d'une paroi cylindrique diélectrique 4 elle-même enveloppée par un blindage 5, typiquement une tresse métallique, en particulier en cuivre. II serait toutefois envisageable de réaliser le blindage 5 sous la forme d'une bande continue et large enroulée en hélice autour de la paroi 4. Dans la pratique, l'âme conductrice 3 est en général en cuivre, la paroi cylindrique diélectrique 4 étant en silicone, et le blindage en cuivre également. L'aluminium peut aussi être utilisé. Le câble 2 possède une certaine souplesse et, d'une manière connue, la tresse 5 est contenue dans une gaine 6 isolante, typiquement en matière plastique. Le dispositif de distribution de signaux est caractérisé par une ouverture 7 réalisée dans le blindage 5, après avoir été pratiquée dans la gaine 6. De préférence, l'ouverture 7 est affleurante au-dessus de la paroi 4. II est toutefois possible qu'au moment de l'ouverture, pour des raisons de réalisation pratique et de sectionnement de la tresse 5, une partie superficielle de la paroi 4 soit arrachée. Dans tous les cas, l'ouverture 7 laisse présent du matériau diélectrique de la paroi 4 de manière à ce que l'âme 3 ne soit pas électriquement connectable par l'ouverture 7. Le dispositif de distribution comporte également une antenne 8 réalisée ici sous la forme d'un bec de cane relié à une connexion 9. A l'endroit de l'ouverture 7, les signaux résultants du courant passant dans l'âme 3 rayonnent un champ radioélectrique capté, en champ proche, par l'antenne 8. Compte tenu de la petite taille de l'ouverture 7 l'impédance du câble coaxial 2 et donc son mode de propagation ne sont pas affectés. La forme de l'ouverture 7 peut être quelconque. Dans la pratique, elle peut avoir une forme allongée, Figure 1 a, orientée selon la direction d'allongement de l'âme 3, ou, Figure 1 b, orientée perpendiculairement à cette direction d'allongement de l'âme 3. En variante, plutôt que d'être limitée par un fuseau étroit, l'ouverture 7 peut être aménagée sur tout le pourtour du câble 2, on verra plus loin comment. Des limites, 10 et 11, donnent une idée de l'extension longitudinale maximale que peut avoir l'ouverture 7. Typiquement, cette extension est de l'ordre au maximum, à plus ou moins 20 %, du diamètre du câble coaxial 2. La particularité de l'antenne 8 est de posséder une direction d'allongement, avec le bec de cane, dans un exemple sensiblement parallèle à l'extension de l'âme 3 dans le câble 2. Sur le plan pratique, la connexion électrique 9 est réalisée sous la forme d'un deuxième câble coaxial 12 possédant, comme le premier câble 2, une âme 13 formant la connexion 9, une paroi diélectrique cylindrique 14, un blindage 15 et une gaine 16. De préférence dans ce cas, le blindage 15 est électriquement connecté par une liaison galvanique 17 au blindage 5 du câble 2. Sur la figure 2, on montre que, de préférence, la liaison galvanique 17 forme un blindage continu tout autour de la connexion 9 et de l'antenne 7. En pratique dans ce cas, l'ouverture 7, notamment si elle est pratiquée longitudinalement entre les limites 10 et 11, résulte de l'enlèvement périphérique de la gaine 6 à son endroit et de l'enlèvement localisé, seulement à l'intérieur de l'ouverture 7, du blindage 5. En pratique, le dispositif 1 de distribution comporte structurellement deux demi-coquilles 18 et 19 venant enchâsser le câble 2 à l'endroit de l'ouverture 7. Les deux demi-coquilles 18 et 19 comportent par ailleurs des moyens pour être pressées l'une contre l'autre autour du câble 2. De préférence, une demi-coquille 19, située du côté de l'ouverture 7, possède d'une part des moyens de guidage d'un outil de taraudage pour tarauder précisément l'ouverture 7, dans la gaine 6 d'une part, et dans le blindage 5 d'autre part. Une fois que ce taraudage est fait, la coque 19 possède des reliefs permettant d'y maintenir un connecteur mécanique 20 contenant d'une part un blindage 17 entourant une paroi diélectrique 21 cylindrique qui maintient la connexion 9 et l'antenne 7. Le connecteur mécanique 20 est adapté à recevoir un connecteur mécaniquement complémentaire qui, lui, est fixé à un câble coaxial 12. Le connecteur coaxial 20 peut être de différents types, par exemple, il peut être de type BNC. En agissant ainsi, on s'assure que le prélèvement de signaux électriques dans l'ouverture 7 par l'antenne 8 ne résulte que d'une production ou d'une diffusion d'une petite quantité d'énergie de signaux radioélectriques. Un organe d'utilisation locale de ces signaux peut être un circuit de mesures ou un circuit de commandes. De manière à assurer le fonctionnement adéquat de ce circuit de mesures ou de ce circuit de commandes, on prévoit que le blindage 5, et donc le blindage 17 et le blindage 15 du câble 12, servent à distribuer une phase ou une polarité, ici positive, d'une alimentation électrique 22, ici continue. De préférence dans ce cas, le retour de courant se produira par une masse 23 de la structure dans laquelle serpente le câble 2. L'alimentation électrique pourrait cependant, plutôt qu'une alimentation électrique continue, être une alimentation électrique alternative basse fréquence, typiquement entre 50 Hz et 60 Hz, à 220 V voire 380 V. Une telle structure sera dans ce cas, en particulier un avion puisque sa carcasse métallique se prête bien à assurer le retour de courant 23. En variante, plutôt que d'avoir un seul câble coaxial 2 qui chemine tout le long de la structure, on peut en prévoir deux. Dans ce cas, le deuxième câble peut servir à véhiculer la deuxième phase ou la deuxième polarité de l'alimentation électrique. On pourrait éventuellement en prévoir trois dans le cadre d'une alimentation électrique triphasée. Dans ces cas, les câbles coaxiaux d'alimentation électrique cheminent de concert dans la structure. Dans tous les cas, de préférence, l'alimentation électrique est véhiculée par le blindage des câbles dont la surface est plus grande et conduit à pouvoir transporter plus de puissance que l'âme 3. En effet la puissance véhiculable par cette dernière est limitée par la longueur de sa périphérie. La figure 3 montre une variante de réalisation de l'antenne 8. Dans le câble coaxial 2 entre les limites 10 et 11, on prévoit que le câble coaxial 12 soit relié ou utilisant un empattement 24, en surépaisseur, seulement à l'endroit de l'ouverture 7. Par exemple, alors que la gaine 6 peut avoir été enlevée sur tout le pourtour du câble 2, le blindage 5, la tresse 5, n'a été enlevée, ou plus exactement n'a été redressée qu'à l'endroit de la fenêtre 7. De l'autre côté diamétral du câble 2, la tresse 7 à l'endroit 25 continue à rester plaquée contre la paroi diélectrique 4. Dans l'empattement en sur- épaisseur 24 l'antenne 8 a une forme filaire d'un ovale très aplati, avec un brin 26 plaqué contre la paroi 4 et deux brins de liaison de retour 27 et 28, éloignés de cette paroi 4. Elle forme une boucle électrique. Le brin 27 est de préférence relié à une extrémité relevée du blindage 5, alors que le brin 28 n'entre pas au contact du blindage 5 mais est au contraire connecté à la connexion 9 formant l'âme 13 du câble 12. Typiquement, le blindage 17 est également relié, à l'endroit 29 de la connexion du brin 27, au blindage 5. Une telle réalisation peut bien entendu être faite de manière artisanale. De préférence, un socle 30, montré par les hachures, est réalisé en silicone. II comporte l'antenne 8, en partie affleurante par son brin 26, sa connexion 9 et l'âme 13, la paroi 12 ainsi que le blindage 17. Le socle 30 est apte à recevoir, une fois qu'il est introduit dans l'ouverture 7 et plaqué sur le diélectrique 4, un rabattage du blindage 5 connecté par ailleurs à ce blindage 17. La figure 4 montre, d'une manière schématique, la mise en place d'un tel câble coaxial dans un avion 31. A l'endroit de chaque point local de distribution 32 à 34, un dispositif qui y est connecté 35 à 37 comporte un amplificateur A. L'amplificateur A peut être placé en début de la connexion 9. II prélève sa puissance électrique d'amplification sur l'alimentation électrique véhiculée par le câble coaxial 2 et par la masse 23 dans l'avion. Les extrémités de la liaison 13 17 sont dans tous les cas adaptées pour éviter toutes réflexions et ondes stationnaires. Le dispositif connecté, en émission ou en réception, comporte par ailleurs des moyens pour coder les signaux à distribuer à haut débit. Dans la pratique, ces signaux seront codés en utilisant de préférence un codage de type GSM typiquement avec les mêmes bandes de fréquence entre 900 MHz, 1800 MHz ou 2100 MHz, autant en émission qu'en réception. En pratique, un tel protocole permet par les différences des fréquences montantes et descendantes, de réaliser un multiplexage des transmissions. Pour simplifier, on pourra admettre que chaque appareil connecté puisse émettre autour d'une fréquence fi, par exemple ici, f1, f2, f3 pour les appareils connectés 35 à 37. En variante, plutôt que d'avoir un multiplexage fréquentiel, les appareils connectés 35 à 37 mettront en oeuvre un multiplexage temporel, typiquement du type de celui prévu dans le cadre du protocole GSM (Global System for Mobile - système de télécommunications pour les téléphones mobiles)
Dans l'invention, on prévoit pour améliorer la distribution de signaux électriques dans une petite structure, de l'ordre de 100 mètres de déploiement, de véhiculer les signaux électriques à distribuer avec un câble (2) coaxial. De place en place, à l'endroit des lieux de distribution, on prévoit de réaliser des petites ouvertures (7) dans le câble. Ces petites ouvertures conduisent à enlever localement le blindage (5), la tresse du câble coaxial, mais à préserver l'isolant (4) de l'âme (3) du câble coaxial. En face de l'ouverture, on place alors un petit élément (8) d'antenne. Avec le signal ainsi capté, par ailleurs amplifié, on peut distribuer, tant en émission qu'en réception, de multiples canaux sur un même câble coaxial.
1 - Dispositif (1) de distribution de signaux comportant un premier câble (2) coaxial formé par une âme (3) conductrice, étendue dans une paroi (4) cylindrique diélectrique, elle-même enveloppée par un blindage (5), caractérisé en ce qu'il comporte une ouverture (7) réalisée dans le blindage sur une partie courante du câble, l'ouverture laissant présent du matériau diélectrique interposé, une antenne (8) disposée dans l'ouverture et une connexion électrique (9) reliée à l'antenne. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la connexion électrique (17) comporte un autre câble (12) coaxial, dont le blindage (15) est relié au blindage du premier câble coaxial et forme un blindage continu à la jonction de ce premier câble avec cet autre câble. 3 - Dispositif selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que la connexion électrique comporte un connecteur coaxial (20). 4 - Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le blindage du câble coaxial est parcouru par un courant électrique d'alimentation électrique (22), un retour de ce courant d'alimentation électrique étant effectué par une masse (23) d'une structure dans laquelle ce dispositif de distribution est monté. 5 - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la structure est un avion (31). 6 - Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième câble coaxial cheminant de concert avec le premier câble coaxial dans une structure, un blindage d'un premier câble coaxial véhiculant une première polarité en phase d'un signal d'alimentation électrique, un blindage d'un deuxième câble coaxial véhiculant une deuxième polarité ou phase de ce signal d'alimentation électrique. 7 - Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un amplificateur (A) dans la connexion reliée à l'antenne. 8 - Dispositif selon l'une des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de coder les signaux à distribuer selon un protocole GSM. 9 - Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'ouverture est réalisée en partie sur une périphérie (10 - 11) entière du câble. 10 - Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le blindage est une tresse. 11 - Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs ouvertures (32 - 34) réalisées sur le premier câble coaxial et des moyens de multiplexage temporel et ou fréquentiel de signaux véhiculés par le câble coaxial, en émission et ou en réception. 12 - Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'antenne comporte une boucle électrique (26 - 28) reliant le blindage du câble à la connexion. 13 - Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que l'antenne comporte un socle (30) contre la paroi cylindrique.
H
H04,H01
H04B,H01R
H04B 3,H01R 9,H01R 11,H01R 13
H04B 3/54,H01R 9/05,H01R 11/11,H01R 13/719
FR2899209
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT PERMETTANT DE CONTROLER LA LIBERATION D'UN PRODUIT
20,071,005
-1- L'invention concerne le domaine du conditionnement (packaging). En particulier, la présente invention concerne un dispositif de conditionnement d'un produit permettant de contrôler la libération dudit produit ainsi que le procédé de fabrication dudit dispositif de conditionnement. I1 existe un certain nombre de situations dans laquelle le contrôle de la libération d'un produit contenu dans un conditionnement adapté à la vente est souhaité. Par exemple, il est préféré de contrôler la libération de petits 15 objets, du type graines, semences, vis, bonbons pour éviter leur perte par l'utilisateur. Au sens de la présente invention, un dispositif de conditionnement d'un produit correspond à tout dispositif destiné à faciliter la protection, la conservation, la présentation, la vente, la 20 mise à disposition ainsi que l'utilisation dudit produit. Les dispositifs de conditionnement d'un produit permettant le contrôle de la libération dudit produit sont notamment très utiles dans le domaine des diffuseurs. On entend par diffuseur tout dispositif permettant la libération 25 d'une substance organique dans l'atmosphère environnante. Il existe de nombreuses substances organiques d'utilité domestique dont l'action nécessite la libération dans l'atmosphère environnante, telles que des désodorisants, des compositions parfumantes ou des insecticides. 30 Généralement, ces produits sont conditionnés dans des dispositifs comprenant plusieurs ouvertures, lesdites ouvertures étant fermées lors de l'achat du produit, puis10 -2- ouvertes lorsque l'utilisateur désire utiliser le produit. Ce type de conditionnement présente l'inconvénient pour l'utilisateur de ne pas pouvoir contrôler la libération de la substance organique, et notamment de ne pas pouvoir l'arrêter lorsqu'il le souhaite. D'autres types de conditionnement comme celui décrit dans le brevet US 4, 280, 651 proposent des dispositifs permettant de contrôler la libération d'une substance organique. Ces dispositifs comprennent un élément interne contenant la substance organique. Cet élément comprend sur deux faces des ouvertures permettant à l'air de circuler et coopère avec un élément externe mobile pour réguler l'exposition de la substance organique à l'atmosphère ambiante et notamment la fermeture desdites ouvertures. La présente invention concerne un dispositif alternatif de conditionnement pour la libération contrôlée d'un produit comprenant un élément mobile contenant le produit à libérer. La libération du produit est initiée, contrôlée et/ou arrêtée par l'utilisateur, par déplacement manuel de l'élément mobile. La présente invention a pour objet un dispositif comprenant une plaque de support, sur laquelle est apposée une plaque de maintien, et au moins un élément, notamment un récipient, qui est mobile en rotation et/ou en translation, qui forme saillie par rapport aux deux plaques ci-dessus, qui comprend une face plane en contact avec la plaque de support et qui comprend en outre des moyens pour son maintien entre lesdites deux plaques. -3- Cette plaque de maintien comprend : - un premier évidement, ou un moyen de ménager un premier évidement, dont la surface est sensiblement égale à celle de la face plane de l'élément mobile, permettant le positionnement et le déplacement en rotation de l'élément mobile, et - optionnellement, au moins un second évidement, ou un moyen de ménager un second évidement, permettant le déplacement en rotation et/ou en translation de l'élément mobile entre les plaques de support et de maintien, ledit déplacement s'effectuant entre au moins deux positions; et cette plaque de maintien est fixée à la plaque de support de manière à générer un interstice entre les deux plaques autour du ou des évidements, permettant à l'élément d'être mobile en rotation et/ou en translation. On entend par plaque toute feuille d'une matière 20 souple ou rigide, plate et peu épaisse sur laquelle, optionnellement, peuvent être imprimés du texte et/ou des illustrations. On entend par plaque de support toute plaque capable de supporter le poids d'au moins un élément mobile, et par 25 plaque de maintien toute plaque comportant au moins une évidement ou un moyen de ménager au moins un évidement susceptible de recevoir au moins un élément mobile, et qui est fixée à la plaque de support de manière à maintenir ledit élément mobile en retenue entre les deux plaques et à 30 permettre son déplacement en rotation et/ou en translation. On entend par évidement tout orifice résultant de la libération d'une découpe de matière selon un contour donné, 10 15 -4- ledit évidement n'affectant pas le contour de la plaque sur laquelle il est pratiqué. Les plaques peuvent présenter une forme variée, circulaire, rectangulaire ou une forme représentant un objet, par exemple un cintre. Elles peuvent être réalisées en carton ou en plastique ou en toute matière appropriée, notamment polymère,. Les plaques comprennent chacune une face interne et une face externe. Chaque face externe peut présenter des impressions de texte et/ou d'illustrations. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la plaque de maintien comprend une pré-découpe, qui permet la libération d'une première découpe et ainsi la génération d'un premier évidement. Avantageusement, la première découpe, une fois détachée de la plaque de maintien, est transférée et fixée sur la face interne de la plaque de support ; la découpe transférée est positionnée sur la plaque de support de manière à être en contact avec la face plane de l'élément mobile. Suivant une autre variante, la première découpe est détachée de la plaque de maintien et une autre découpe, de préférence de même forme et de même taille, est fixée sur la face interne de la plaque de support de manière à être en contact avec la face plane de l'élément mobile. Avantageusement, cette autre découpe est réalisée en plastique, en métal notamment en aluminium ou en toute autre matière imperméable appropriée notamment en polymère. Ce mode de réalisation avantageux permet, lorsque l'élément mobile est transparent, d'assurer une continuité dans la visualisation du graphisme réalisé sur la face externe de la plaque de maintien. Avantageusement, la surface du premier évidement est égale à celle de la face plane de l'élément mobile, ce qui permet le positionnement de l'élément mobile au niveau de cet -5- évidement. Cet évidement peut présenter n'importe quel forme s'adaptant à la forme de l'élément mobile. L'interstice formé autour de ce premier évidement lors de la fixation des deux plaques permet d'une part de maintenir l'élément mobile en retenue entre les deux plaques et d'autre part de permettre à l'élément d'être mobile en rotation. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, la plaque de maintien comprend en outre une autre pré-découpe qui permet la libération d'une seconde découpe et ainsi la génération d'un second évidement. Le fait de ménager ce second évidement permet de déplacer de l'élément mobile, par glissement sur la plaque de support, ce glissement étant contrôlé par l'interstice autour de l'évidement formé lors de la fixation des deux plaques entre elles, étant entendu que l'élément mobile reste en contact avec la plaque de support par sa face plane. Ce second évidement peut présenter une forme variée, notamment rectangulaire, circulaire, oblongue. Dans un premier mode de réalisation de l'invention où l'élément mobile se déplace en translation verticale, i.e. du haut vers le bas ou du bas vers le haut du dispositif, le second évidement comprend une largeur égale à celle de la face plane de l'élément mobile et une hauteur inférieure, égale ou supérieure à celle de ladite face plane. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention où l'élément mobile se déplace en translation horizontale, i.e. du coté gauche vers le coté droit ou inversement, le second évidement comprend une hauteur égale à celle de la face plane de l'élément mobile et une largeur inférieure, égale ou supérieure à celle de ladite face plane. Avantageusement, ledit évidement a une hauteur suivant le premier mode de réalisation ou une largeur suivant le deuxième mode de réalisation égale à au moins deux fois la -6- hauteur ou la largeur de l'élément mobile. Ce mode de réalisation permet de déplacer l'élément mobile de sa position initiale vers d'autres positions. Dans un troisième mode de réalisation l'élément 5 mobile suit une trajectoire courbe, et la forme de l'évidement est réalisée pour répondre à la trajectoire voulue. Les plaques de support et de maintien sont fixées entre elles par leur face interne de manière à former un 10 interstice autour du ou des évidements permettant à l'élément d'être mobile en rotation et/ou en translation. Cet interstice est un espace entre les deux plaques de support et de maintien, qui peut être obtenu par une absence de moyen de fixation entre les deux plaques autour de l'évidement. 15 Suivant un premier mode de réalisation de l'invention, les plaques de support et de maintien peuvent être découpées séparément et fixées entre elles par leur face interne de manière à former un interstice autour du ou des 20 évidements. Suivant un second mode de réalisation de l'invention, les plaques de support et de maintien sont réalisées à partir d'une plaque unique qui est repliée selon une ligne de pliure pour former les plaques de support et de maintien, ces deux 25 plaques étant ensuite fixées entre elles de manière à former un interstice autour du ou des évidements. Cet interstice entre les deux plaques autour du ou des évidements permet par tout moyen approprié le maintien et le déplacement d'un élément mobile entre au moins deux 30 positions. -7- L'élément mobile comprend une face plane et peut présenter une forme variée dans la partie qui fait saillie par rapport aux deux plaques, par exemple une forme sphérique, tronconique, parallélépipédique ou encore une forme représentant un objet comme une fleur, une étoile, etc... Par exemple, l'élément mobile peut être une demi sphère, un triangle ou un rectangle. La partie de l'élément mobile faisant saillie par rapport aux deux plaques est préhensible par l'utilisateur et lui permet de déplacer manuellement l'élément mobile. L'élément mobile est positionné dans le dispositif de manière à ce que, d'une part sa face plane soit en contact avec la face interne de la plaque de support, et d'autre part, il soit retenu entre les deux plaques par tout moyen approprié. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, l'élément mobile comprend, comme moyen de retenue entre les deux plaques, des rebords plats solidaires du pourtour de sa face plane. Ces rebords plats ont de préférence une largeur inférieure à celle de l'interstice formé autour du ou des évidements lors de la fixation des plaques entre elles et coopèrent avec cet espace pour permettre la retenue de l'élément entre les deux plaques et le déplacement de l'élément dans l'évidement. On entend par pourtour de la face plane de l'élément mobile la surface bordant la ligne qui fait le tour de la face plane de l'élément mobile. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément mobile est un récipient, également appelé contenant, capable de retenir un produit. On entend par récipient (ou contenant) un élément creux destiné à contenir, conserver ou -8- transporter un produit quelconque, quel que soit sa forme et sa nature, liquide, gaz ou solide. De préférence, l'élément mobile est réalisé en matière plastique comme les polyoléfines, le polychlorure de vinyle, le polyester téréphtalate, le polystyrene et les différents complexes utilisables pour la formation de ces contenants. Suivant un premier mode de réalisation, l'élément mobile creux contient un produit dans sa partie faisant saillie par rapport aux deux plaques et est fermé par une membrane solidaire des rebords plats ; dans ce mode de réalisation, la membrane forme la face plane de l'élément mobile en contact avec la plaque de support. Suivant un second mode de réalisation, l'élément mobile creux contient un produit dans sa partie faisant saillie par rapport aux deux plaques et n'est pas fermé au niveau de la face plane de l'élément mobile en contact avec la plaque de support. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'élément 20 mobile est déplaçable entre une position de repos et au moins une autre position, dite position active. La position de repos est définie comme étant la position dans laquelle l'élément mobile est positionné lors de la fabrication du dispositif. Avantageusement, cette position 25 de repos correspond à une position dans laquelle le dispositif ne libère pas de produit, ci-après désignée sous le terme position off . Dans ce mode avantageux, la plaque de support et/ou la plaque de maintien sont rendues imperméables au produit par tout moyen approprié. Selon un premier mode de 30 réalisation, elles sont rendues imperméables par un pelliculage notamment en aluminium, en PE, PET, ou en plastique de type ACLARO ou BAREXO, sur leur face interne ou -9- leur face externe. Selon un deuxième mode de réalisation, elles sont rendues imperméables par un complexage de la plaque, i.e. la plaque de support et/ou de maintien est réalisée par deux couches de carton complexées comprenant entre elles un pelliculage. Dans une variante de l'invention, seule la première découpe présente dans la plaque de maintien et transférable sur la face interne de la plaque de support est rendue imperméable. La position active est définie comme étant une position atteinte par déplacement manuel de l'élément mobile par l'utilisateur, dans laquelle le dispositif libère le produit. Avantageusement, le dispositif libère le produit par au moins un évidement réalisé dans la plaque de support ou dans l'élément mobile. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comprend une position de repos et au moins une position active, de préférence deux, trois, quatre, cinq ou six positions actives. Dans un mode de réalisation de l'invention, le au moins un évidement réalisé sur la plaque de maintien est cranté de manière à arrêter l'élément mobile dans une position active préférentielle. Avantageusement, l'évidement comprend autant de crans qu'il est souhaité de positions actives. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, un évidement comprend un premier cran permettant l'arrêt de l'élément mobile dans une première position active, un deuxième cran permettant son arrêt dans une deuxième position active et un troisième cran permettant son arrêt dans une troisième position active. L'arrêt de l'élément mobile dans une première, deuxième ou troisième position active permet -10d'exposer respectivement une première surface de la face plane de l'élément mobile, une seconde surface, plus grande, de la face plane de l'élément mobile et la totalité de la surface de la face plane de l'élément mobile. Par exemple, la première et la seconde position active permettent respectivement l'exposition d'environ un tiers et deux tiers de la surface de la face plane de l'élément mobile. Avantageusement, les crans permettent le positionnement de l'élément mobile dans une position souhaitée, et sont tels que l'utilisateur peut forcer manuellement le passage de l'élément mobile vers une autre position sans les abîmer. Dans un mode de réalisation de l'invention, la plaque de support comprend au moins un moyen de libération d'une partie ou de la totalité du produit contenu dans l'élément mobile. Avantageusement, ce moyen de libération est au moins une perforation dans la plaque de support, en regard d'au 20 moins un évidement de la plaque de maintien. Selon une variante avantageuse, ce moyen de libération est au moins une pré-découpe, qui permet la libération d'une découpe et ainsi la génération d'un évidement dans la plaque de support, en regard d'au moins un évidement 25 de la plaque de maintien. Suivant un mode de réalisation, la surface de l'évidement de la plaque de support est inférieure à celle des évidements de la plaque de maintien, de manière à permettre la libération d'une partie seulement du produit contenu dans 30 l'élément mobile. Suivant un second mode de réalisation, la surface dudit au moins un évidement est égale ou supérieure à celle de -11- la face plane de l'élément mobile, permettant la libération instantanée de la totalité du produit contenu dans l'élément mobile. Dans une variante de réalisation de l'invention, il est recherché de libérer l'élément mobile. Dans cette variante, avantageusement, la plaque de maintien ou la plaque de support comprend au moins un moyen de libération des moyens de retenue de l'élément mobile. Suivant un premier mode de réalisation, la libération de l'élément mobile est obtenue en réalisant une prédécoupe sur la plaque de maintien, qui permet de détacher une découpe, dont la surface est égale ou supérieure à celle des moyens de retenue de l'élément mobile. Suivant un second mode de réalisation, la plaque de maintien comprend une prédécoupe qui permet de détacher une découpe et ainsi de libérer l'élément mobile par un des côtés du dispositif. Suivant un troisième mode de réalisation, la plaque de support comprend une prédécoupe qui permet de détacher une découpe et de générer un évidement dont la surface est supérieure à celle de l'élément mobile et de ses moyens de retenue. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif est un diffuseur de substance organique, notamment volatile odorante, caractérisé en ce que l'élément mobile contient un gel ou un solide comprenant ladite substance. Des exemples de gels sont notamment des matrices silicones, des solvants gélifiés par un sel d'aluminium 2-éthyl hexanoique ou par un silicone, des matrices polymères (silicones, ATPA, polyisobutadiene), des gels carraghenane ou stéarate. Des exemples de solides sont notamment des pots-pourris, des -12- billes de polymères poreux ou absorbants (Evatane, Pebax, Acurel), des cires, des poudres parfumées, notamment à base de céramique ou silice. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément mobile du dispositif contient un gel ou un liquide comprenant une substance, ledit élément mobile étant fermé hermétiquement par un film polymérique permettant la diffusion ou la perméation de la substance. Des exemples de polymères susceptibles d'être utilisés comme membrane sont notamment les polyoléfines PEbd, les polyoléfines PP, les polyesters thermoplastiques Ultradur (BASE), Hytrel, Dacron et Mylar (DuPont), le polychlorurevinyle, le polyacronitrile Barex (BP), le polyetherpolyurethane type Epurex Walotex ou Platilon (Bayer), le polyether copolyamide type Epurex ou Pebax (Arkema), les polyamides Capran (Honeywell) ou Rislan, les fluoropolymères Aclar (Honeywell), Teflon (DuPont), goretex (Gore), Scotchpack (3M), les silicones silastic (Dow Corning), Rhodorsil (Rhodia). Selon un mode de réalisation particulier, la substance est avantageusement un parfum, une composition parfumante ou aromatique, un insecticide, un insectifuge ou un produit phytosanitaire. La substance parfumante ou aromatisante peut appartenir notamment aux familles suivantes : - les hydrocarbures aromatiques, terpéniques et/ou sesquiterpéniques, notamment les huiles essentielles contenant ces molécules et plus particulièrement les huiles essentielles d'agrumes (citron, orange, pamplemousse, bergamote), noix de muscade, etc... -13- - les alcools aromatiques et plus particulièrement l'alcoolbenzylique, l'alcool phényléthylique, et l'alcool phénylpropylique. - les alcools non aromatiques primaires, secondaires ou tertiaires, saturés ou insaturés, cycliques ou acycliques et plus particulièrement le linalol, le citronnellol, le géraniol, le nérol, le dihydromyrcénol, le terpinéol, les alcools alicycliques gras dont la chaîne comprend de 4 à 10 atomes de carbone. - les aldéhydes et plus particulièrement les aldéhydes gras saturés et insaturés alicycliques dont la chaîne carbonée comprend de 4 à 12 atomes de carbone, les aldéhydes aromatiques telles que les aldéhydes cinnamique, alphaamyl-cinnamique et alpha hexyl-cinnamique, le lilial, et les aldéhydes aromatiques phénoliques telles que la vanilline etl'éthyl-vanilline. - les phénols et plus particulièrement les phénols aromatiques tels que l'eugénol, l'isoeugénol ainsi que leurs éthers méthyliques. - les esters d'acides carboxyliques, notamment les esters acétiques de l'alcool benzylique, du géraniol, du citronellol, du nérol, du terpinéol, du bornéol, et du linalol. - les esters d'acides aromatiques tels que les benzoates et les salicylates ainsi que les cinnamates estérifiés avec des alcools de la série aliphatique possédant une chaîne de 1 à 6 atomes de carbone. - les acides-phénol aromatiques principalement sous leur forme lactonique/aromatique tels que la coumarine et la 30 dihydrocoumarine. -les acides alcools carboxyliques sous leur forme lactonique et plus particulièrement les gamma octa-, gamma -14- undéca-, gamma dodéca-lactones, les delta déca-, delta undéca-, delta dodéca-lactones sous leur forme saturée ou insaturée. - les composés macrocycliques dont la chaîne carbonée contient 12 à 16 atomes de carbone. - les éthers et acétals aromatiques et/ou non aromatiques sous leur forme acyclique ou cyclique et plus particulièrement les acétals d'aldéhydes à chaîne carbonée de 4 à 10 atomes de carbone ainsi que des éthers cycliques furaniques substitués, pyraniques substitués ou non substitués. - les composés hétérocycliques contenant un atome d'azote et plus particulièrement les dérivés indolés, ainsi que les composés hétérocycliques contenant 2 atomes d'azote et plus particulièrement ceux de la série despyrazines. - les cétones en particulier les cétones aromatiques telles que la 4- (p- hydroxyphényl)-2-butanone et les cétones non aromatiques saturées ou insaturées, cycliques ou non cycliques et plus particulièrement celles de la série des pyrazines. - les sulfures, disulfures et mercaptans aromatiques ou non aromatiques. La substance organique peut être constituée d'une substance parfumante ci-dessus citée ou d'un mélange de telles substances. Les parfums hespéridés, fleuris et fruités se sont montrés particulièrement appropriés. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le dispositif tel que décrit précédemment permet de conditionner des produits alimentaires aromatisés, par exemple des capsules. -15- Le dispositif permet de conditionner des produits cosmétiques, de soin et d'hygiène, par exemple des crèmes, du gel, des laits, des lotions, du gel douche, du shampooing. Le dispositif permet aussi de conditionner des produits d'entretien et de détergence, par exemple des tablettes WC javel, des détergents pour lave-linge ou lave-vaisselle sous forme notamment de comprimés. D'autres exemples de produits pouvant être conditionnés dans le dispositif sont des produits électriques ou électroniques tels que des piles, des clés USB, des cartes mémoires, ou encore des produits de jardinage tels que des semences, des bâtonnets d' engrais... Dans un autre mode de réalisation préférentiel de l'invention, le dispositif tel que décrit précédemment permet de diffuser une substance organique dans un lieu clos. Notamment, le dispositif peut contenir des produits insecticides, insectifuges et phytosanitaires. Le dispositif peut contenir des désodorisants d'ambiance, par exemple pour W-C. ou voitures, ou pour parfumer du linge dans un sèche-linge ou dans un placard, etc... Le dispositif peut aussi contenir des parfums ou des huiles essentielles. Avantageusement, le dispositif comprend plusieurs éléments mobiles, contenant chacun des substances organiques différentes, ce qui permet à l'utilisateur de choisir la substance organique qu'il veut libérer ou de libérer plusieurs substances organiques en même temps. Avantageusement, le dispositif comprend des crans contrôlant différentes positions actives, ce qui permet à l'utilisateur de contrôler la libération de la substance organique. -16- La position off permet à l'utilisateur d'arrêter la libération de la substance organique. La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication dudit dispositif, comprenant les étapes de : - pré-découper dans la plaque de maintien au moins une surface, - détacher ladite découpe pour créer au moins un premier évidement - positionner le au moins un élément mobile dans le au moins premier évidement dans la plaque de maintien, -pré-découper dans la plaque de support au moins une surface et optionnellement, détacher ladite découpe, en vue de créer au moins un évidement en regard d'au moins un évidement de la plaque de maintien -fixer la plaque de support à la plaque de maintien par leur face interne, de manière à former un interstice entre les deux plaques autour du ou des évidements, pour permettre à l'élément d'être mobile en translation et/ou en rotation. L'ordre dans lequel ces différentes étapes sont réalisées 25 peut être modifié par l'homme du métier, en fonction des matériaux et outillages utilisés. Suivant un mode de réalisation préféré de 30 l'invention, le procédé comprend en outre l'étape d'imperméabiliser la plaque de support et/ou la plaque de maintien ou la première découpe de la plaque de maintien -17-transférable sur la plaque de support. Avantageusement, cette étape est préalable aux pré-découpes. Suivant un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé comprend après l'étape de détachement de la première découpe l'étape de fixer ladite première découpe sur la face interne de la plaque de support, de manière à ce que le graphisme imprimé sur la face externe soit visible à travers l'élément mobile transparent. Suivant un autre mode de réalisation, l'élément mobile est rempli avec le produit préalablement à la fixation de la plaque de support à la plaque de maintien. Suivant un mode de réalisation avantageux de l'invention, le procédé comprend en outre l'étape de pré-découper dans la plaque de maintien au moins une surface en vue de créer au moins un second évidement permettant la translation de l'élément mobile et optionnellement, de détacher cette découpe pour libérer directement ledit second évidement. Avantageusement, ledit second évidement est cranté de manière à ménager différentes positions actives. Suivant un autre mode de réalisation, le procédé comprend en outre l'étape de pré découper dans la plaque de maintien au moins une surface en vue de permettre à l'utilisateur du dispositif de détacher cette découpe pour libérer l'élément mobile. L'invention présente en outre l'avantage d'être 30 particulièrement simple d'utilisation et son mode de fonctionnement sera compris par n'importe quel utilisateur. -18- L'invention sera mieux comprise si l'on se réfère aux dessins annexés illustrant un exemple de dispositif où : - la figure 1 correspond au dispositif vu de face. - La figure 2 correspond au dispositif vu en coupe selon l'axe II. - la figure 3 correspond au dispositif vu de dos. - la figure 4 correspond au dispositif vu de face, après détachement de l'élément A. - la figure 5 correspond au dispositif vu de dos, après détachement de l'élément B. - la figure 6 correspond au dispositif vu de face (6A) et de dos (6B), lorsque l'élément mobile est déplacé dans une première position active. - la figure 7 correspond au dispositif vu de face (7A) et de dos (7B), lorsque l'élément mobile est déplacé dans une deuxième position active. - la figure 8 correspond audispositif vu de face (8A) et de dos (8B), lorsque l'élément mobile est déplacé dans une troisième position active. Les termes à signification directionnelle tel que haut , bas , avant , arriere , gauche et droite se réfèrent à l'orientation du dispositif tel qu'il peut être accroché à un crochet ou à une tringle dans cet exemple. Comme on peut l'observer sur la figure 1, le dispositif selon l'invention présente une forme de cintre. Ce dispositif comprend une plaque 1 de maintien, visible en vue de face sur la figure 1, et une plaque 2 de support, visible en vue de dos sur la figure 3. Les plaques 1 et 2 sont -19-réalisées en carton. Ce dispositif comprend également un élément mobile 3, qui est une demi sphère en plastique. Le plan en coupe selon l'axe II présenté dans la figure 2 montre que l'élément mobile 3 se trouve entre les plaques 1 et 2 et forme saillie par rapport aux plaques 1 et 2 à travers un évidement 4 réalisé dans la plaque 1 de maintien. L'évidement 4 a été réalisé par détachement d'une découpe 4a, qui a ensuite été transférée et fixée sur la face interne de la portion 9 de la plaque 2 de support. Sur la figure 2, on peut observer que les plaques 1 et 2 sont fixées entre elles par leur face interne de manière à former l'interstice 6. L'élément mobile 3 est maintenu entre les plaques 1 et 2 par des rebords plats 7, dont la largeur est inférieure à celle de l'interstice 6. L'élément mobile 3 est creux et a une face plane 5 qui n'est pas fermée par une membrane. Cette face plane 5 est en contact avec la découpe 4a fixée sur la face interne de la portion 9 la plaque 2 de support. Dans cet exemple, l'élément mobile 3 contient une matrice de silicone capable de diffuser un parfum ou une composition parfumante ou aromatique. La figure 1 montre l'élément mobile 3 en position de repos ou position off 8. La figure 3 montre le dispositif en vue de dos et particulièrement la portion 9 de la plaque 2 qui est en contact avec la découpe 4a. Dans cette position, le produit contenu dans l'élément mobile ne peut pas être libéré puisque la plaque 2 de support a été rendue imperméable par un pelliculage avec du polyéthylène (PE). Selon l'invention, le dispositif comprend un évidement 10 dans la plaque 1 de maintien, dont la largeur est égale à celle de l'élément mobile 3 et la hauteur est égale à -20- deux fois celle de l'élément mobile 3. Sur la figure 1, cet évidement 10 est obtenu en détachant la découpe 10a, qui a pour fonction de retenir l'élément mobile 3 en position off jusqu'à sa première utilisation. Selon l'invention, le dispositif comprend un évidement 11 dans la plaque 2 de support, dont la surface est inférieure à celle de la face plane 5 de l'élément mobile 3. Sur la figure 3, cet évidement 11 est libéré par le détachement de la découpe 11a. Les figures 4 et 5 montrent le procédé d'utilisation du dispositif, comprenant le détachement de la découpe 10a pour libérer l'évidement 10 réalisé sur la plaque 1 de maintien et le détachement de la découpe lla pour libérer l'évidement 11 réalisé sur la plaque 2 de support. L'action de détacher les découpes l0a et lla crée ainsi un orifice 13 dans le dispositif. Bien que non visible sur les figures, les plaques 1 et 2 ont été fixées entre elles de manière à former un interstice entre elles autour des évidements 10 et 11, permettant ainsi le déplacement de l'élément mobile 3 par glissement de ses rebords plats 7 dans cet interstice. On peut également observer sur la figure 4 des crans 12a et 12b sur les bords de l'évidement 10. Les crans 12a définissent une première position active sur le dispositif, tandis que les crans 12b définissent une deuxième position active sur le dispositif. L'élément mobile 3 peut être placé dans une troisième position située après les crans 12b sur le dispositif. Selon l'invention, le dispositif permet de contrôler la libération de la substance organique contenue dans l'élément mobile 3 et notamment d'arrêter la libération de cette substance lorsque l'utilisateur le désire, en remontant l'élément mobile en position off . -21- Les figures 6, 7 et 8 décrivent le procédé d'utilisation du dispositif pour contrôler la libération du parfum ou de la composition parfumante d'une matrice de silicone contenue dans l'élément mobile 3. La figure 6 montre en vue de face (6A) et de dos (6B) la position dans laquelle l'élément mobile 3 doit être placé par l'utilisateur pour que la libération du parfum ou de la composition parfumante soit faible. Cette position correspond à la première position active définie par les crans 12a présents sur les bords de l'évidement 10 de la plaque 1. En vue de dos, on observe que le placement de l'élément mobile 3 dans cette première position active permet l'exposition à l'atmosphère ambiante d'une petite surface 14 de la face plane de l'élément mobile 3 et donc du produit contenu dans l'élément mobile. La figure 7 montre en vue de face (7A) et de dos (7B) la position dans laquelle l'élément mobile 3 doit être placé par l'utilisateur pour que la libération du parfum ou de la composition parfumante soit plus forte. Cette position correspond à la deuxième position active définie par les crans 12b présents sur les bords de l'évidement 10 de la plaque 1. En vue de dos, on observe que le placement de l'élément mobile 3 dans cette deuxième position active permet l'exposition à l'atmosphère ambiante d'une plus grande surface 15 de la face plane 5 de l'élément mobile 3 et donc du produit contenu dans l'élément mobile. La figure 8 montre en vue de face (8A) et de dos (8B) la position dans laquelle l'élément mobile 3 doit être placé par l'utilisateur pour que la libération du parfum ou de la composition parfumante soit maximale. Cette position correspond à la troisième position active localisée après les crans 12b présents sur les bords de l'évidement 10 de la -22- plaque 1. En vue de dos, on observe que le placement de l'élément mobile 3 dans cette troisième position active permet l'exposition à l'atmosphère ambiante de la totalité 16 de la face plane de l'élément mobile 3 et donc du produit contenu dans l'élément mobile. Lorsque l'utilisateur désire arrêter la libération du parfum ou de la composition parfumante de la matrice de silicone contenue dans l'élément mobile 3, il replace l'élément mobile 3 dans sa position de repos ou position off comme on peut l'observer dans la figure 5. L'utilisateur peut utiliser ce dispositif en le suspendant à un crochet ou à une tringle pour parfumer un endroit clos tel que un placard à vêtements
Dispositif comprenant : - une plaque de support (2),- une plaque de maintien (1), et- au moins un élément mobile (3) en rotation et/ou en translation, qui forme saillie par rapport aux deux plaques (1) et (2), et qui comprend une face plane (5) en contact avec la plaque de support et des moyens pour son maintien entre lesdites deux plaques (1) et (2) ;ladite plaque de maintien (1) comprenant un premier évidement (4) , ou un moyen de ménager un premier évidement, dont la surface est sensiblement égale à celle de la face plane (5) de l'élément mobile (3), et étant fixée à la plaque de support (2) ) de manière à former un interstice (6) entre les deux plaques autour du ou des évidements,et procédé de fabrication dudit dispositif.
1. un dispositif comprenant : une plaque de support (2), - une plaque de maintien (1), et au moins un élément mobile (3) en rotation et/ou en translation, qui forme saillie par rapport aux deux plaques (1) et (2), et qui comprend une face plane (5) en contact avec ladite plaque de support et des moyens pour son maintien entre lesdites deux plaques (1) et (2) ; ladite plaque de maintien (1) comprenant un premier évidement (4) , ou un moyen de ménager un premier évidement, dont la surface est sensiblement égale à celle de la face plane (5) de l'élément mobile (3), et étant fixée à la plaque de support (2) de manière à former un interstice entre les deux plaques autour du ou des évidements. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif comporte au moins un second évidement (10), ou un moyen de ménager un second évidement. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2 caractérisé en ce que la première découpe (4a) détachée de la plaque de maintien (1) ou une autre découpe, de préférence de même forme et de même taille, est fixée sur la face interne de la plaque de support (2). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que ledit au moins un élément mobile (3) comprend des rebords plats (7) solidaires du pourtour de la face plane (5) dudit au moins un élément-24- (3), lesdits rebords plats (7) coopérant avec l'interstice formé autour du ou des évidements lors de la fixation des plaques entre elles. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que ledit au moins un second évidement (10) réalisé sur la plaque de maintien (1) permet à au moins un élément mobile (3) d'être déplaçable entre une position de repos et au moins une autre position. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que l'un et/ou l'autre des évidements (4) et (10) réalisé dans la plaque de maintien (1) est cranté. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) est un récipient contenant un produit. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que la plaque de support (2) et/ou la plaque de maintien (1) ou la première découpe (4a) sont rendues imperméables au produit contenu dans l'élément mobile (3) par tout moyen approprié. 25 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que la plaque de support (2) comprend au moins un moyen de libération d'une partie ou de la totalité du produit contenu dans au moins un 30 élément mobile (3). 10 15 20-25- 10. Dispositif selon la 9 caractérisé en ce que ledit moyen de libération est au moins une perforation dans la plaque de support (2), en regard d'au moins un évidement de la plaque de maintien (1). 11. Dispositif selon la 9 caractérisé en ce que ledit moyen de libération est au moins une pré-découpe, qui permet la libération d'une découpe et la génération d'un évidement dans la plaque de support (2), en regard d'au moins un évidement de la plaque de maintien (1). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que la surface dudit évidement dans la plaque de support (2) est inférieure à celle des évidements de la plaque de maintien (1). 13. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que la surface dudit évidement dans la plaque de support (2) est égale ou supérieure à celle de la face plane de l'élément mobile (3). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la plaque de maintien (1) ou la plaque de support (2) comprend au moins un moyen de libération de l'élément mobile (3). 15. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) contient un gel ou un solide comprenant une substance organique.-26- 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1.à 14, caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) contient un gel ou un liquide comprenant une substance organique, ledit élément mobile (3) étant fermé hermétiquement par un film polymérique. 17. Dispositif selon l'une quelconque des 15 ou 16, caractérisé en ce que la substance organique est un parfum, une composition parfumante ou aromatique, un insecticide, un insectifuge ou un produit phytosanitaire. 18. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) contient des produits alimentaires aromatisés. 19. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) contient des produits cosmétiques, de soin et d'hygiène. 20. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) contient des produits d'entretien et de détergence. 21. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le au moins un élément mobile (3) contient des produits électriques ou électroniques.-27- 22. Procédé de fabrication du dispositif comprenant les étapes suivantes : - pré-découper dans la plaque de maintien (1) au moins une surface (4a), -détacher ladite découpe (4a) pour créer au moins un premier évidement (4) - positionner le au moins un élément mobile (3) dans le au moins premier évidement (4) dans la plaque de maintien (1), - pré- découper dans la plaque de support (2) au moins une surface et optionnellement, détacher ladite découpe, en vue de créer au moins un évidement en regard d'au moins un évidement de la plaque de maintien (1), ou réaliser au moins une perforation dans la plaque de support (2) en regard d'au moins un évidement dans la plaque de maintien (1). - fixer la plaque de support (2) à la plaque de maintien (1) par leur face interne, de manière à former un interstice entre les deux plaques autour du ou des évidements. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape d'imperméabiliser la 25 plaque de support (2) et/ou la plaque de maintien (1) ou la première découpe (4a). 24. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 23, caractérisé en ce qu'il comprend, 30 après l'étape de détachement de la première découpe (4a), l'étape de fixer ladite première découpe (4a) ou une autre découpe, de préférence de même forme et de même taille, sur la-28- face interne de la plaque de support (2), de manière à ce que le graphisme imprimé sur la face externe de la plaque de maintien soit visible à travers l'élément mobile transparent. 25. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 24, caractérisé en ce que l'élément mobile (3) est rempli avec le produit préalablement à la fixation de la plaque de support (2) à la plaque de maintien (1) . 26. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 25, caractérisé en ce que le procédé comprend en outre l'étape de pré- découper dans la plaque de maintien (1) au moins une surface (10a) en vue de créer au moins un second évidement (10) permettant la translation de l'élément mobile et optionnellement, de détacher cette découpe (10a) pour libérer directement ledit second évidement (10). 27. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 26, caractérisé en ce que le procédé comprend en outre l'étape de pré découper dans la plaque de maintien (1) au moins une surface en vue de permettre à l'utilisateur de détacher cette découpe pour libérer l'élément mobile.30
B
B65
B65D
B65D 75
B65D 75/30,B65D 75/58
FR2888052
A1
PROCEDE DE FORMATION DE BROCHE DANS UNE DOUILLE POUR DISPOSITIF DE CONNEXION DE LUMINAIRE, ET DOUILLE AINSI OBTENUE
20,070,105
La présente invention concerne un procédé de formation de broche dans une douille DCL (dispositif de connexion de luminaire), et la douille DCL ainsi obtenue. On sait que pour remplacer les douilles de chantier, une norme UTE C 61390 impose depuis plusieurs années de prévoir un DCL normalisé constitué d'un socle comportant un puits standardisé dans lequel peut s'engager une douille DCL mâle également standardisée. La douille DCL comporte un corps ayant à une première extrémité deux, voire trois, broches dépassantes destinées à s'insérer dans le socle de connexion, et à une seconde extrémité deux contacts formés dans une partie de réception pour une ampoule, les contacts et les broches étant reliés par des lames conductrices. Dans la douille DCL connue par le document FR 2 818 032, le corps est formé de deux demi-coques moulées qui enferment entre elles les lames installées lors de la fabrication. Une extrémité des lames forme la broche et l'autre le contact. Le blocage longitudinal des lames est assuré par la coopération de reliefs ou indentations des lames et de parties de butées formées à l'intérieur du corps, la mise en place des lames indentées dans les reliefs étant possible du fait que l'intérieur du corps est accessible parce qu'il est réalisé en deux demi-coques. Une telle douille DCL présente cependant des inconvénients dans la mesure où elle nécessite, outre la mise en place des lames, l'étape supplémentaire de réunir entre elles et de fixer les deux demi-coques. L'invention a pour but de proposer une douille DCL ne présentant pas 2888052 2 ces inconvénients. Selon un premier aspect de l'invention, l'invention atteint son but grâce à une douille DCL dont le corps est monobloc. Selon un second aspect de l'invention, il est proposé un procédé de formation de broche, ainsi qu'une douille DCL mettant en oeuvre ce procédé, particulièrement bien adapté au cas d'une douille DCL monobloc dont l'intérieur est inaccessible et ne permet pas le blocage longitudinal des lames selon la technique antérieure. L'invention propose donc un procédé de formation de broche dans une douille DCL pour dispositif de connexion de luminaire, la douille DCL comportant un corps ayant à une première extrémité au moins une broche dépassante destinée à s'insérer dans le socle de connexion, et à une seconde extrémité au moins un contact formé dans une partie de réception pour une ampoule, le contact et la broche étant reliés par une lame conductrice, caractérisé en ce que l'on introduit la lame dans le corps par la seconde extrémité du corps, on lui fait traverser le corps et ressortir partiellement par la première extrémité du corps, on rabat sur elle-même l'extrémité ressortie de la lame de manière à faire venir buter l'extrémité rabattue contre le corps, moyennant quoi la broche est formée par la lame ainsi repliée à son extrémité. Ainsi, bien que la douille DCL soit monobloc et son intérieur inaccessible, on peut mettre en place la broche d'une façon à la fois efficace et sûre, la broche n'ayant pas de possibilité de recul au-delà de la butée prévue à cet effet. Avantageusement, l'avance de la broche est également bloquée grâce à une butée du contact, formé à l'autre extrémité de la lame, contre une partie appropriée du corps. On résout ainsi le problème de la fixation longitudinale de la broche d'une manière compatible avec la conception avantageusement monobloc de la douille DCL. L'utilisation de la lame repliée en double épaisseur pour former la 2888052 3 broche permet d'avoir une broche suffisamment résistante, notamment en flexion, tout en ayant une lame relativement mince (par exemple de l'ordre de quatre dixièmes de millimètre) et souple. Il en résulte un gain total de matière et donc de coût important. L'invention concerne également une douille DCL pour dispositif de connexion de luminaire, la douille DCL comportant un corps ayant à une première extrémité au moins une broche dépassante destinée à s'insérer dans le socle de connexion, et à une seconde extrémité au moins un contact formé dans une partie de réception pour une ampoule, le contact et la broche étant reliés par une lame conductrice, caractérisé en ce que la broche est formée par l'extrémité rabattue de la lame, dépassant de la première extrémité du corps, disposée en butée contre le corps. Avantageusement, le corps forme au voisinage de la broche un lamage de butée de l'extrémité rabattue de la lame. Avantageusement, le corps comporte un tunnel de guidage de lame convergent dans la direction allant de la seconde extrémité à la première extrémité du corps. Avantageusement, l'entrée du tunnel sert de butée au contact de la lame. Avantageusement, la seconde extrémité forme une douille filetée pour un culot de lampe à vis. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode avantageux de réalisation de l'invention. On se référera aux dessins annexés sur lesquels: - Les figures 1 à 4 sont des vues en coupe d'une douille DCL conforme à l'invention, à quatre étapes du montage d'un contact. - La figure 5 montre, en coupe selon deux plans parallèles représentés par la ligne V-V de la figure 4, la douille DCL obtenue selon le procédé de 2888052 4 l'invention. - La figure 6 est une vue en perspective de la douille DCL de l'invention avant introduction des contacts. - La figure 7 est une vue de détail de l'embouchure aval du tunnel de 5 guidage de lame de connexion. La douille DCL de l'invention comprend essentiellement un corps monobloc 10 sensiblement parallélépipédique laissant dépasser à une extrémité deux broches plates 11 destinées à s'enficher dans un socle DCL non représentée. L'autre extrémité du corps s'élargit pour former une douille cylindrique 12 dont l'intérieur fileté peut recevoir en vissage le culot à vis d'une ampoule destinée à se connecter à deux contacts souples 13 reliés électriquement aux broches 11. Conformément à l'invention, les. broches 11 sont formées par l'extrémité repliée des lames de connexion 14 elles-mêmes, les lames 14 étant par ailleurs liées aux contacts 13 ou formant ces contacts, et étant introduites dans la fiche par l'extrémité opposée aux broches 11, c'est-àdire par la partie de douille filetée 12. À cet effet, le corps 10 comporte intérieurement un tunnel 15 de guidage de lame 14, convergent. Le tunnel 15 est formé par des parois 16 sensiblement convergentes depuis l'entrée 17 du tunnel 15 jusqu'à une zone de sortie 18 formant un lamage au voisinage de la sortie des broches 11. Cette zone de sortie 18, en aval du tunnel de guidage, détaillée sur la figure 7, comporte un passage étroit 19, sensiblement de l'épaisseur d'une lame 14, suivi d'une partie élargie 20 sensiblement de l'épaisseur de deux lames 14. Un épaulement 21 relie les parties 19 et 20. Les quatre parois du tunnel 15 ne sont pas nécessairement convergentes de la même façon; deux parois opposées peuvent être sensiblement parallèles sur une partie de leur longueur. La lame 14 est présentée non pliée du côté de la douille 12 (figure 1) et 2888052 5 introduite dans le tunnel 15 où son extrémité 22 est guidée par les parois 16 jusqu'à dépasser le passage étroit 19 de l'extrémité aval 18 puis sortir du corps 10 d'une longueur sensiblement égale au double de la longueur finale de la broche 11 (figure 2). À ce moment, la partie de contact 13 vient en butée à l'entrée 17 du tunnel 15, grâce à des épaulements 23. L'extrémité 22 de la lame 14 est alors retournée sur la lame (figure 3) et le pli est écrasé pour former une épaisseur de lame double qui constituera la broche 11. Lors de l'écrasement, l'extrémité 22 de la lame 14 recule jusqu'à venir en butée contre l'épaulement 21 du passage 20. La broche 11 est ainsi formée (figure 4), et solidement fixée longitudinalement, dans les deux sens. Naturellement, le corps monobloc 10 peut recevoir des accessoires associés de manière détachable, comme par exemple la fiche à trois broches de connexion de luminaire
Cette douille DCL pour dispositif de connexion de luminaire, comporte un corps (10) ayant à une première extrémité au moins une broche dépassante (11) destinée à s'insérer dans le socle de connexion, et à une seconde extrémité au moins un contact (13) formé dans une partie de réception (12) pour une ampoule, le contact (13) et la broche (11) étant reliés par une lame conductrice (14) ; la broche (11) est formée par l'extrémité rabattue de la lame (14), dépassant de la première extrémité du corps, disposée en butée contre le corps (10).
1. Procédé de formation de broche (11) dans une douille DCL pour dispositif de connexion de luminaire, la douille DCL comportant un corps (10) ayant à une première extrémité au moins une broche dépassante (Il) destinée à s'insérer dans le socle de connexion, et à une seconde extrémité au moins un contact (13) formé dans une partie de réception (12) pour une ampoule, le contact (13) et la broche (11) étant reliés par une lame conductrice (14), caractérisé en ce que l'on introduit la lame (14) dans le corps par la seconde extrémité du corps (10), on lui fait traverser le corps (10) et ressortir partiellement par la première extrémité du corps (10), on rabat sur elle-même l'extrémité (22) ressortie de la lame (14) de manière à faire venir buter l'extrémité (22) rabattue contre le corps. 2. Douille DCL pour dispositif de connexion de luminaire, la douille DCL comportant un corps (10) ayant à une première extrémité au moins une broche dépassante (11) destinée à s'insérer dans le socle de connexion, et à une seconde extrémité au moins un contact (13) formé dans une partie de réception (12) pour une ampoule, le contact (13) et la broche (11) étant reliés par une lame conductrice (14), caractérisé en ce que la broche (11) est formée par l'extrémité (22) rabattue de la lame (14), dépassant de la première extrémité du corps, disposée en butée contre le corps (10). 3. Douille DCL selon la 2, caractérisée en ce que le corps (10) forme au voisinage de la broche (11) un lamage (18) de butée de l'extrémité (22) rabattue de la lame (14). 2888052 7 4. Douille DCL selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisée en ce que le corps (10) comporte un tunnel (15) de guidage de lame (14) convergent dans la direction allant de la seconde extrémité à la première extrémité du corps. 5. Douille DCL selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que la seconde extrémité du corps forme une douille (12) filetée pour culot de lampe à vis. 6. Douille DCL selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce que le corps (10) est monobloc.
H
H01
H01R
H01R 33
H01R 33/00,H01R 33/22
FR2902954
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE STOCKAGE D'UN INVENTAIRE DES SYSTEMES ET/OU SERVICES PRESENTS SUR UN RESEAU DE COMMUNICATION
20,071,228
La présente invention a pour objet un système et un procédé de stockage d'un inventaire des systèmes et/ou services présents sur un réseau de communication. Elle trouve notamment son application à tous les systèmes et procédés dans lesquels il est nécessaire de disposer d'un inventaire des systèmes et/ou services présents sur le réseau de communication utilisé. En particulier, l'invention trouve son application aux systèmes passifs de surveillance d'un réseau de communication et procédés associés, aux systèmes de détection et de prévention d'intrusion dans un réseau de communication et procédés associés, ou encore aux systèmes de gestion des mises à jour des services et/ou systèmes présents sur un réseau de communication. Par systèmes et/ou entités présentes sur un réseau de communication, on entend tout système ou service, par exemple de type système d'exploitation ou serveur (web, d'application, de messagerie, de base de données, etc...). Par souci de simplification, dans toute la suite de la description, on utilisera l'expression entités présentes sur le réseau de communication au lieu de l'expression systèmes et/ou services présents sur le réseau de communication . Généralement, dans tous ces systèmes dans lesquels il est nécessaire de disposer d'un inventaire des entités présentes sur le réseau de communication, on maintient une liste séquentielle de ces entités. Une telle liste n'est cependant pas optimale dans la mesure où sa mise à jour et la recherche d'une entité dans la liste sont coûteuses en temps de traitement. Par ailleurs, l'ajout d'une nouvelle dans une telle liste est une opération qui ne peut être réalisée de façon optimale. Par ailleurs, les performances des systèmes utilisant un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication sont primordiales. Ces systèmes nécessitent en effet généralement une analyse rapide car le traitement du trafic sur le réseau se fait en temps réel. Enfin, la question de la consommation mémoire se pose également. En effet, de tels systèmes sont généralement embarqués sur du matériel à faible capacité mémoire. Ces problèmes se posent de façon particulièrement importante dans le contexte d'une application aux systèmes de surveillance d'un réseau de communication et systèmes de détection de vulnérabilités. Dans ces applications, on distingue généralement entre les systèmes dits actifs qui vont initier les connexions vers les machines analysées, et les systèmes passifs qui se contentent d'analyser le trafic du réseau qu'ils protègent. Un système passif est tout particulièrement intéressant pour l'intégration dans un système plus général de détection et de prévention 15 des intrusions dans un réseau de communication. Les performances de ces systèmes reposent essentiellement sur la capacité à reconnaître une vulnérabilité d'un service ou d'un système donné, donc d'une entité, en temps réel. Or, les systèmes classiques utilisant des listes séquentielles des 20 entités présentes sur le réseau de communication n'atteignent pas les performances optimales, en raison notamment de la place qu'occupe la liste en mémoire, et de la complexité des règles de vulnérabilité. Avec de telles listes, il est également difficile de gérer les regroupements de versions d'entités, ainsi que de comparer ces versions 25 entre elles. Enfin, chaque introduction d'une nouvelle version provoque un bouleversement non négligeable de la liste. Tous ces inconvénients rendent les systèmes utilisant de telles listes compliqués et souvent peu performants. 30 Le problème qui se pose alors est donc de disposer d'un système de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication qui occupe peu de place en mémoire, qui soit facilement évolutif, et dont le parcours, c'est-à-dire la recherche d'informations dans ce système, soit rapide. En particulier, un tel système doit permettre de définir et gérer une entité avec toutes les versions sans mêmes les connaître à l'avance. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution au problème précité parmi d'autres problèmes. L'invention se rapporte donc, selon un premier aspect, à un système de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau 10 de communication. De façon caractéristique, le système de stockage comprend une base de données qui contient une première arborescence hiérarchique. Dans cette arborescence, les feuilles, c'est-à-dire les éléments de l'arborescence qui n'ont pas de fils, représentent des versions ou des 15 groupes de version d'entités, et les noeuds, c'est-à-dire les éléments de l'arborescence qui ont des fils, des groupes de versions d'entités. Par ailleurs, un noeud fils ou une feuille est lié à son noeud parent par une relation d'ordre telle que la version d'entité représentée par la feuille ou le groupe de versions d'entités représenté par la feuille ou le 20 noeud fils fait partie du groupe de versions d'entités représenté par son noeud parent. Ainsi, avec une telle structure de système de stockage de l'inventaire des entités présentes sur un réseau de communication, il est possible de manipuler une entité unique indépendamment de la façon de 25 la reconnaître sur le réseau. Il est possible également de gérer les regroupements de versions d'entités. Par ailleurs, un tel système génère un gain de place en mémoire car il permet une instanciation unique pour toutes les références à une entité donnée. Pour les noeuds générés, seuls les noeuds utilisés sont instanciés. 30 Enfin, un tel système permet de définir une entité avec toutes ses versions sans les connaître à l'avance, ces dernières étant raccrochées au fur et à mesure en tant que noeuds fils ou feuilles d'un noeud parent représentant un groupe de versions préalablement généré. Dans une première variante de réalisation, les feuilles d'un même noeud parent sont liées par une relation d'ordre telle que la version de l'entité représentée par une feuille est inférieure à la version représentée par sa soeur droite ou gauche. Ainsi, un tel système facilite le contrôle de la comparaison des versions d'un même groupe. Dans une autre variante de réalisation éventuellement en combinaison avec la précédente, un noeud de la première arborescence contient la signature de la version de l'entité ou du groupe de versions de d'entités qu'il représente. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, les noeuds de première arborescence contiennent des identificateurs de noeuds. Par ailleurs, le système contient également une deuxième arborescence hiérarchique des noms des noeuds de la première arborescence hiérarchique. Dans cette deuxième arborescence hiérarchique, la concaténation des chaînes de caractères contenues dans les noeuds d'une même lignée, à partir de la racine (c'est-à-dire le noeud ascendant de tous les autres noeuds ou feuilles), jusqu'à un noeud donné identifié par un identificateur donné, correspond au nom de la version de l'entité ou au nom du groupe de versions d'entités du noeud dans la première arborescence identifié par l'identificateur donné. Une telle caractéristique permet ainsi d'accélérer la recherche d'une entité à partir de sa signature, et de diminuer la mémoire utilisée pour stocker l'ensemble des entités représentées. Par ailleurs, avec une telle caractéristique, la recherche d'une entité à partir d'une signature n'est plus proportionnelle au nombre de noeuds à 30 évaluer. De plus, cela permet d'éviter le stockage d'un gros volume de texte pour chaque noeud, et d'éviter une certaine redondance entre les contenus respectifs des noeuds. La structure d'une deuxième arborescence permet donc de mettre en commun les textes qui ont le même commencement. Dans une variante de réalisation, les noeuds de la première arborescence contiennent uniquement des identificateurs de noeuds. Ainsi, les noeuds représentant les versions ou groupes de versions d'entités dans la première arborescence, ne stockent plus le nom de l'entité qu'ils représentent mais référencent un noeud dans la deuxième arborescence. L'invention se rapporte également, selon un deuxième aspect, à un procédé de mise en place d'un système de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication tel que présenté ci-dessus. De façon caractéristique, le procédé comprend une étape de déclaration d'un générateur unique pour toutes les versions d'entités présentes sur le réseau de communication. De préférence, le générateur décrit le nom de l'entité, et/ou le numéro de version. De préférence également, le procédé distingue les versions réelles d'entités des groupes de versions d'entités, et le générateur décrit l'appartenance à un groupe de versions d'entités. De préférence encore, le générateur décrit la relation d'ordre entre les versions au sein d'un groupe de versions d'entités. Ainsi, il est possible de définir une entité avec toutes ses versions sans les connaître à l'avance, et de définir l'étendue de la relation d'ordre entre les entités. L'invention se rapporte également, selon un troisième aspect, à un système passif de surveillance d'un réseau de communication. De façon caractéristique, le système passif de surveillance comprend un système de stockage d'un inventaire des entités présentes sur le réseau de communication tel que décrit précédemment. Dans une première variante de réalisation, le système passif de surveillance comprend une base de connaissances. Cette base de connaissances contient des règles de traitement de messages en provenance du réseau de communication, des règles de vulnérabilité des entités présentes sur le réseau de communication. Les règles de vulnérabilité décrivent les conditions de présence d'une vulnérabilité. Par ailleurs, la base de connaissances contient le système de stockage de l'inventaire des entités présentes sur le réseau de communication. De préférence, les règles de traitement des messages provenant du réseau de communication et contenues dans la base de connaissances, sont basées sur des hypothèses et décrivent les actions à effectuer lors de la réception des messages si les hypothèses sont vérifiées. De préférence encore, le système comprend un moteur d'inférences pour l'évaluation des hypothèses des règles de vulnérabilité et le déclenchement des actions à effectuer en fonction du résultat de l'évaluation. Dans encore une autre variante de réalisation éventuellement en combinaison avec une ou plusieurs quelconques des précédentes, le système comprend une base de faits. Cette base de faits contient des données dynamiques représentatives du réseau de communication. De préférence, les données dynamiques représentatives du réseau de communication contenues dans la base de faits, comprennent des adresses réseau et/ou des noms ou numéros de ports et/ou des noms ou numéros d'entités et/ou des vulnérabilités. L'invention se rapporte encore, selon un quatrième aspect, à un procédé de surveillance passive d'un réseau de communication, dans 30 lequel les messages provenant du réseau de communication et contenant une bannière sont analysés par un moteur d'inférence. De façon caractéristique, l'analyse comprend une étape d'extraction, au cours de laquelle la signature de l'entité concernée et/ou de la version de l'entité concernée, est extraite de la bannière. L'analyse comprend également une étape de recherche de la signature dans un inventaire des entités. Cette étape de recherche sélectionne un noeud dans une première arborescence hiérarchique. Cette première arborescence hiérarchique comprend des feuilles représentant des versions ou des groupes de version des entités, et des noeuds représentant des groupes de versions d'entités. Dans cette arborescence, un noeud fils ou une feuille est lié à son noeud parent par une relation d'ordre telle que la version de l'entité ou le groupe de versions d'entités représenté par la feuille ou le noeud fils fait partie du groupe de versions d'entités représenté par son noeud parent. Dans une variante de réalisation, l'étape de recherche retourne le noeud le plus profond dans la première arborescence qui contient la signature concordant sur la plus grande longueur avec la signature recherchée. De préférence, pour retourner le noeud dans la première arborescence qui contient la signature concordant sur la plus grande longueur avec la signature recherchée, on parcourt une deuxième arborescence hiérarchique des noms des noeuds de la première arborescence hiérarchique. Dans cette deuxième arborescence hiérarchique, la concaténation des chaînes de caractères contenues dans les noeuds d'une même lignée, à partir de la racine et jusqu'à un noeud donné identifié par un identificateur donné, correspond au nom de la version de l'entité ou au nom du groupe de versions d'entités du noeud dans la première arborescence identifié par l'identificateur donné. L'invention se rapporte également, selon un cinquième aspect, à un système de détection et de prévention d'intrusion dans un réseau de communication, caractérisé en ce qu'il comprend un système passif de surveillance tel que présenté précédemment. De préférence, le système de détection et de prévention d'intrusion comprend un module de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire, destiné notamment à extraire l'information utile pour le système passif de surveillance. Selon un sixième aspect, l'invention se rapporte également à un procédé de détection et de prévention d'intrusion dans un réseau de communication mis en oeuvre par le système de détection et de prévention d'intrusion présenté ci-dessus. L'invention se rapporte encore, selon un septième aspect, à un système de gestion des mises à jour d'entités présentes sur un réseau de communication, qui est caractérisé en ce qu'il comprend un système de stockage d'un inventaire de ces entité présentes sur le réseau de communication tel que présenté précédemment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation, lesquelles sont données à titres d'exemples non limitatifs, et en référence aux figures annexées suivantes. figure 1 : représente schématiquement une application particulière du système de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication, - figure 2 : représente schématiquement un exemple de première arborescence hiérarchique, - figure 3 : représente schématiquement un exemple de deuxième arborescence hiérarchique, La figure 1 représente schématiquement l'application du système de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication de l'invention, au domaine de la surveillance passive du 30 réseau de communication et de la détection et prévention d'intrusion dans ce réseau de communication. Le réseau de communication peut par exemple être constitué d'un réseau de type Internet 18 et/ou d'un réseau interne 19. Classiquement, un système de détection et de prévention d'intrusion dans le réseau de communication 18, 19 pourra comporter un pare-feu qui intègre un moyen de prévention des intrusions par détection des connexions, sur un point central et avant chaque branche du réseau. On pourra par exemple se référer au dispositif décrit dans le document FR 2 868 230. Ce système comprend un module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire. Ce module analyse le flux du réseau et envoie les messages à un système 12 passif de surveillance du réseau de communication 18, 19 selon l'invention. Les messages envoyés contiennent des champs protocolaires intéressants, notamment des en-têtes et/ou bannières. La détection automatique des protocoles réalisée par le module 17 est obtenue grâce à l'analyse protocolaire qui repose sur plusieurs modules de type plugins d'analyse de protocoles dédiés à un protocole donné (http, ftp, smtp, ...). Chacun de ces modules d'analyse de protocole peut effectuer les 20 opérations suivantes : - reconnaissance automatique du protocole, analyse du flux pour vérification de la conformité au protocole (pour générer d'éventuelles alarmes) et pour extraction des données protocolaires (pour envoi des messages au système 12 passif de 25 surveillance du réseau de communication 18, 19). Quand le module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire rencontre une nouvelle connexion, il interroge chacun des modules d'analyse de protocole donné pour déterminer si l'un de ces modules reconnaît le protocole en question. Ainsi, tout le contrôle 30 et l'analyse du trafic d'une connexion donnée sont délégués à un module d'analyse de protocole donné. Le module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire extrait donc l'information utile pour le système 12 passif de surveillance. Les messages envoyés à ce système 12 passif de surveillance peuvent contenir l'adresse réseau (adresse IP) et/ou le numéro de port de la machine impactée, un identifiant de message, et éventuellement des données d'extraction du protocole. Les messages émis par le module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire sont reçus par le moteur d'inférence 15 du système 12 passif de surveillance. Ce moteur d'inférence 15 gère les contextes des machines suivies dans une base de faits 16. En particulier, sont stockés les messages reçus préalablement épurés, les faits (par exemple port, service, système d'exploitation) et les vulnérabilités. Ce moteur d'inférence 15 est le composant central du système 12 passif de surveillance. Il réalise l'évaluation des hypothèses des règles stockées dans une base de connaissances 13. Ces règles sont des règles d'épuration des bannières de messages, de création de faits (port, service, système d'exploitation) et de vulnérabilité. Ces règles de traitement des messages décrivent donc les actions à effectuer lors de la réception d'un message en provenance du module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire. Ces règles permettent de définir des actions de prétraitement des messages avant leur stockage. Les règles de vulnérabilité stockées dans la base de connaissances 25 13 décrivent les conditions de présence d'une vulnérabilité. L'évaluation des règles de vulnérabilité réalisée par le moteur d'inférence 15 consiste en la vérification des hypothèses de ces règles. La définition des règles de vulnérabilité inclut les actions à effectuer lors de la réception d'un message si les hypothèses sont effectivement vérifiées. 30 Le moteur d'inférence 15 est donc chargé du déclenchement des actions spécifiques à effectuer en fonction du résultat de l'évaluation des règles. Les résultats de l'évaluation sont intégrés dans les contextes dans la base de faits 16. Par ailleurs, les résultats sont propagés par l'intermédiaire de 5 l'évaluation d'autres règles impactées par les nouveaux faits. Le moteur d'inférence 15 se charge également de l'envoi des résultats pour affichage sur des consoles d'administration, non représentées sur la figure 1. De préférence, les messages ont une durée limitée et expirent au 10 bout d'un certain nombre de jours, par exemple sept jours. Si, au bout de ce nombre de jours, un message n'a pas été réémis, tous les faits présents dans la base de faits 16 découlant de ce message sont effacés. Les mises à jour des messages sont gérées de la façon suivante. Un fait peut avoir des valeurs multiples, par exemple service = 15 Apache 1.3.31, Apache . Mais à un instant donné, seule la valeur plus précise est prise en compte, dans cet exemple service = Apache 1.3.31 . Lorsque la valeur d'un fait vient à expiration, le fait prend alors la valeur la plus précise parmi les valeurs récentes. Le moteur d'inférence 15 se charge également de l'extraction des 20 parties pertinentes des bannières envoyées par le module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire, encore appelée épuration des bannières. Ainsi, il est possible de ne réévaluer les règles qui découlent des bannières que si des informations pertinentes concernant le service ont 25 changé (par exemple la version). Par ailleurs, l'épuration des bannières permet de diminuer la taille des messages stockés. A titre d'exemple, les bannières peuvent être épurées de la façon suivante. Exemple 1 : 30 bannière en entrée : 220 www.comp.com SMTP Server (Microsoft Exchange Internet 11 Mail Service 5.5.2448.0) bannière épurée : MS Exchange 5.5.2448.0 . Exemple 2 : - bannière en entrée : 220-toto.com Microsoft SMTP MAIL ready at Thu, 7 Apr 2005 01:49:01 Version: 5.5.1877.197.19 bannière épurée : MSIlS5.5.1877.197.19 . La base de faits 16 contient des données dynamiques représentatives du réseau de communication 18, 19 surveillé. Par exemple, elle contient les numéros d'adresse réseau (adresse IP), les noms et/ou numéros de port, les entités (service et système) et les vulnérabilités. La base de connaissances 13 contient par ailleurs le système 14 de stockage d'un inventaire des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19. Ce système 14 contient une première arborescence hiérarchique 1 des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19, qui sera décrite plus en détail relativement aux figures 2 et 3. La figure 2 représente effectivement et schématiquement un exemple de cette première arborescence hiérarchique 1. Les services et systèmes, que l'on appelle entités, présents sur le réseau de communication 18, 19, sont représentés par des noeuds 2, 3, 4, 25 5, 6, 20, 21, 22, 23, 24, dans l'arbre 1. Les noeuds sont classés hiérarchiquement. On distingue les noeuds représentant un groupe de versions d'entités, des noeuds représentant des versions réelles d'entités. Par exemple, le noeud 23 représente le groupement d'entités IIS. 30 Les noeuds 21 et 22 représentent quant à eux des versions réelles d'entités, respectivement IIS 4.0 et 11S 5.0. Le noeud 4 représente le groupe de versions Apache, qui se scinde en sous-groupes. Le sous-groupe Apache 1.3.x représenté par le noeud 3 regroupe les trois versions réelles d'entités Apache 1.3.29, Apache 1.3.30, Apache 1.3.34, représentées respectivement par les noeuds 2, 5 et 6. Les noeuds qui n'ont pas de fils, tel que c'est le cas pour les noeuds 21, 22, 20, 2, 5 et 6, sont classiquement appelés des feuilles. Ces feuilles représentent généralement des versions réelles d'entités, sauf dans le cas de la feuille 20. En effet, il faut considérer une telle arborescence hiérarchique 1 comme un système de stockage évolutif qui permet de raccrocher à une feuille, ultérieurement, des versions réelles ou groupes de versions d'entités non connus à l'avance. Dans cet exemple, on comprend qu'il sera possible de rattacher facilement des noeuds fils ou feuilles, sous le noeud 20 représentant le groupe d'entités Apache 2.0.x. Le noeud 24, dans l'exemple représenté à la figure 2, est le noeud parent de tous les autres noeuds, classiquement appelé racine, et représente le groupe de versions d'entités de type Serveur HTTP. Cette première arborescence 1 définit donc un classement hiérarchique des entités ou groupes d'entités, avec une relation d'ordre. En effet, un noeud fils ou une feuille est lié à son noeud parent par une relation d'ordre telle que la version d'entités représentée par la feuille ou le groupe de versions d'entités représenté par le noeud fils, fait partie du groupe de versions d'entités représenté par son noeud parent. Eventuellement, il peut exister également une relation d'ordre horizontale , entre les noeuds représentant des versions réelles d'entités, c'est-à-dire entre les feuilles soeur issues d'un même noeud parent. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 2, la version Apache 1.3.29 représentée par la feuille 2, est inférieure à la version Apache 1.3.30 représentée par la feuille 5, elle-même inférieure à la version Apache 1.3.34 représentée par la feuille 6. De la même façon, la version d'entité IIS 4.0 représentée par la feuille 21, est inférieure à la version d'entité IIS 5.0 représentée par la feuille 22. Evidemment, le classement selon cette relation d'ordre horizontale pourrait tout aussi bien être réalisé de gauche à droite, au lieu de droite à gauche comme c'est le cas dans l'exemple représenté à la figure 2. Chaque noeud ou feuille contient la signature de la version d'entité ou du groupe de versions d'entités qu'il représente, tel que cela est schématisé dans l'exemple de la figure 2. Ceci permet de retrouver rapidement un noeud particulier à partir d'une bannière épurée, tel que cela a été expliqué précédemment. La recherche d'un noeud à partir d'une bannière se fait par la recherche de la signature. Cette recherche retourne le noeud le plus profond dans cette première arborescence 1 qui contient la signature qui concorde sur la plus grande longueur avec la signature recherchée. La recherche renvoie donc l'entité la plus précise avec une signature qui correspond le plus à la bannière épurée provenant du message émis par le module 17 de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire tel que représenté à la figure 1. Une telle arborescence hiérarchique 1 fournit des possibilités d'interrogation intéressantes et efficaces, telles que la comparaison ou la généralisation. Par exemple, dans l'exemple représenté à la figure 2, l'interrogation Apache 1.3.33 > Apache 1.3.28 renverra vrai . L'interrogation Apache 2.0.25 > Apache 2.0.53 renverra faux . L'interrogation Apache 2.0.6 > Apache 1.3.33 renverra impossible , car la comparaison ne peut pas se faire entre deux entités appartenant à deux domaines de comparaison différents. Autrement dit, comme cela a été expliqué précédemment, ce type de relation d'ordre horizontale n'existe qu'entre les feuilles soeurs issues d'un même noeud parent. Egalement, dans l'exemple représenté à la figure 2, une interrogation de généralisation peut être effectuée, du type Apache 1.3.30 est un Apache qui renvoie vrai , ou Apache 1.3.30 est un Serveur DNS qui renvoie faux . Dans la mise en place du système 14 de stockage de l'inventaire des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19, tel que présenté à la figure 1, on utilise une étape de déclaration d'un générateur 11 unique pour toute version d'entités présente sur le réseau de communication 18, 19. Le générateur décrit alors le nom du service, et/ou le numéro de version. II peut décrire également l'appartenance à un groupe donné de versions d'entités, c'est-à-dire la hiérarchie. Il peut décrire également la relation d'ordre horizontale entre les versions d'un même groupe de versions d'entités. Le générateur génère également les signatures. On comprend que cela permet de définir une entité avec toutes ses versions sans les connaître à l'avance, et de définir l'étendue de la relation d'ordre. A titre d'exemple, le générateur 11 représenté à la figure 2 pour 20 toutes les versions d'entités de type apache, peut être présenté sous la forme du script suivant : Generator : Apache Parent : HTTP Server Suffix : . . 25 StartOrderingAtLevel :2 Signature: apache/Signature:Apache/ Pour optimiser le système 14 de stockage de l'inventaire des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19, on peut prévoir 30 l'utilisation d'une deuxième arborescence hiérarchique 7 qui stocke les noms des noeuds de la première arborescence hiérarchique 1 d'une façon particulière, dérivée de ce que l'on appelle classiquement un arbre de type patricia tree ou radix tree . C'est donc ce qui est décrit relativement à la figure 3. La figure 3 représente en effet schématiquement un exemple de 5 cette deuxième arborescence hiérarchique 7, associé à un exemple de première arborescence hiérarchique 1. Les noeuds de la première arborescence 1 contiennent des identificateurs id. Dans cet exemple, le noeud 5 qui représente le groupement de 10 versions d'entités Apache est identifié par l'identificateur 2, le noeud 6 qui représente le groupe de versions d'entités AdvancedServer est identifié par l'identificateur 4, le noeud 2 qui représente la version réelle d'entités Apache _l est identifié par l'identificateur 5, le noeud 3 qui représente la version réelles d'entités Apache _2 est identifié par l'identificateur 6, et le 15 noeud 4 qui représente la version réelle d'entités Apache 4 est identifié par l'identificateur 7. La deuxième arborescence hiérarchique 7 est constituée de noeuds contenant des chaînes de caractères et des identificateurs id. La concaténation des chaînes de caractères contenues dans les noeuds 20 d'une même lignée, à partir de la racine 8 de cette arborescence hiérarchique 7, jusqu'à un noeud donné identifié par un identificateur donné, correspond au nom de la version d'entité ou au nom du groupe de versions d'entités d'un noeud dans la première arborescence identifiée par l'identificateur donné. 25 A titre d'exemple, tel que cela est représenté à la figure 3, la concaténation des chaînes de caractères contenues dans les noeuds de la lignée à partir de la racine 8 jusqu'au noeud 10 identifié par l'identificateur 7, correspond au nom de version d'entité Apache Tomcat qui est bien identifié par le même identificateur 7 dans la première arborescence 30 hiérarchique 1. Idéalement, dans une telle configuration, la première arborescence hiérarchique 1 ne stocke plus que les identificateurs id. La présence de cette deuxième arborescence hiérarchique correspond à une optimisation du système 14 de stockage de l'inventaire des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19 de la figure 1, dans le souci de respecter les contraintes liées aux applications de type détection et prévention d'intrusion dans un réseau. Ces contraintes sont essentiellement de deux types : performance et consommation mémoire. Il est en effet nécessaire de pouvoir réaliser une analyse rapide car le traitement du trafic réseau doit être effectué en temps réel. Par ailleurs, ce type de système est embarqué sur du matériel avec une faible capacité mémoire. Il est donc important de réduire la consommation mémoire au minimum. Ces contraintes de performance et de consommation mémoire sont respectées avec une configuration à double arborescence hiérarchique 1 et 7, tel que représenté à la figure 3. En effet, la recherche des noeuds à partir de leur signature est accélérée, et la mémoire utilisée pour stocker l'ensemble des noeuds représentés est diminuée. La recherche d'un noeud à partir d'une signature n'est plus proportionnelle au nombre de noeuds à évaluer puisqu'il n'est plus nécessaire d'énumérer et d'évaluer la signature sur tous les noeuds. Chacun des noeuds de la première arborescence hiérarchique 1 ne stocke plus que les identificateurs, ce qui réduit considérablement le volume de texte stocké et la redondance d'informations entre les deux. A titre d'exemple, si l'on n'utilise pas la deuxième arborescence hiérarchique 7 telle que présentée ci-dessus, le texte Apache est stocké dans la première arborescence hiérarchique 1 sur chacun des noeuds de la famille Apache . Une telle structure arborescente 7 permet donc de mettre en commun les textes qui ont le même commencement. Ainsi, pour identifier 30 un texte dans la deuxième arborescence hiérarchique 7, il suffit de référencer l'identificateur id du noeud dans cet arbre. De la sorte, les noeuds représentant des versions d'entités ou groupes de versions d'entités dans la première arborescence hiérarchique 1 ne stockent plus le nom de l'entité mais référencent un noeud dans la deuxième arborescence hiérarchique 7, que l'on pourrait encore appeler l'arbre des noms. Ainsi, un tel système de stockage de l'inventaire des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19 permet de simplifier considérablement les règles que le moteur d'inférence 15 doit évaluer. De telles règles sont par exemple du type service < Apache 1.3.28 , ce qui constitue une formulation bien plus simple que celles utilisées dans tout autre système d'évaluation de règles. On comprend également que l'abstraction des services modélisés rend l'utilisation du système plus simple, notamment en facilitant la relecture des règles de vulnérabilité. Par ailleurs, pour un service donné, un tel système de stockage de l'inventaire des entités présentes sur le réseau permet de manipuler une entité unique, indépendamment de la façon de la reconnaître sur le réseau. De plus, les signatures des entités peuvent être gérées de façon 20 centralisée et unique. Comme il a été expliqué également précédemment, l'abstraction des services modélisés permet de gérer le regroupement des versions, et permet de faciliter et de contrôler la comparaison des versions. L'optimisation, notamment en termes de consommation mémoire, a 25 déjà été présentée plus haut. Elle constitue un avantage important du système de l'invention. Il est ainsi possible d'utiliser une instanciation unique pour toutes les références à un service (entité) donné. De plus, pour les noeuds générés, seuls les noeuds utilisés sont instanciés. Egalement, l'exhaustivité d'un tel système a été mentionnée 30 précédemment, dans la mesure où ce système permet de définir une entité avec toutes ses versions sans les connaître à l'avance. Comme il a été expliqué plus haut, le moteur d'inférence 15 décrit relativement à la figure 1, se charge également de l'envoi des résultats pour affichage sur des consoles d'administration. Ces résultats peuvent être une liste donnant une visibilité des 5 équipements réseau et présentant des vulnérabilités, un suivi des vulnérabilités clients-serveur. Contrairement aux systèmes actifs de surveillance et systèmes à audit récurrent, dans le système de l'invention, le contrôle des vulnérabilités est continu. 10 Par ailleurs, les nouvelles machines ou entités (services, systèmes) ajoutées sur le réseau sont immédiatement détectées. Intégré dans un système de prévention et détection des intrusions dans le réseau, le système 12 de surveillance passif de l'invention basé sur l'utilisation du système 14 de stockage de l'inventaire des entités 15 présentes sur le réseau, permet l'application des signatures de détection d'attaque dans le contexte des services protégés. A titre d'exemple, les alarmes d'exploitation de vulnérabilité de type IIS seront uniquement générées si le système de prévention et de détection des intrusions protège un service de type IIS. 20 Enfin, le système 14 de stockage d'un inventaire des entités présentes sur le réseau de communication 18, 19, tel qu'il a été présenté relativement aux figures précédentes, peut être intégré dans un système de gestion des mises à jour des entités présentes sur un réseau de communication 18,19. 25 Plus généralement, toute application nécessitant la gestion des entités (système et services) présentes sur un réseau de communication peut tirer parti du système 14 de stockage de l'inventaire de ces entités présentes sur le réseau 18, 19, tel que décrit dans la présente description. Il est rappelé que l'ensemble de la description ci-dessus est donné 30 à titre d'exemple et n'est donc pas limitatif de l'invention
L'invention concerne un système et procédé de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication.Le système comprend une base de données contenant une arborescence hiérarchique avec des feuilles représentant des versions ou groupes de version d'entités, et des noeuds représentant des groupes de versions d'entités.Un noeud fils ou une feuille est lié à son noeud parent par une relation d'ordre telle que la version ou groupe de version d'entité représenté par la feuille ou le noeud fils fait partie du groupe de versions d'entités représenté par son noeud parent.Cette structure permet notamment de manipuler une entité unique indépendamment de la façon de la reconnaître sur le réseau, gérer les regroupements de versions d'entités, gagner en place mémoire, définir une entité avec toutes ses versions sans les connaître à l'avance.
1. Système (14) de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication (18, 19) caractérisé en ce qu'il comprend une base de données contenant une première arborescence hiérarchique (1) dans laquelle les feuilles (2, 5, 6) représentent des versions d'entités et les noeuds (3, 4) représentent des groupes de version d'entités, et dans laquelle un noeud fils (3) ou une feuille (2, 5, 6) est lié à son noeud parent (4) par une relation d'ordre telle que la version d'entité représentée par ladite feuille (2, 5, 6) ou groupe de versions d'entités représenté par ledit noeud fils (3) fait partie du groupe de versions d'entités représenté par son noeud parent (4). 2. Système (14) selon la 1, caractérisé en ce que les feuilles (2, 5, 6) issues d'un même noeud parent (3, 4) sont liées par une relation d'ordre telle que la version d'entité représentée par une feuille (2) est inférieure à la version représentée par sa feuille soeur droite (5) ou gauche (6). 3. Système (14) selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'un noeud (2, 3, 4, 5, 6), de la première arborescence (1) contient la signature de la version d'entité ou du groupe de versions d'entités qu'il représente. 4. Système (14) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les noeuds (2, 3, 4, 5, 6) de la première arborescence (1) contiennent des identificateurs (id) de noeud, et en ce que ledit système contient une deuxième arborescence hiérarchique (7) des noms des noeuds de la première arborescence hiérarchique (1) dans laquelle la concaténation des chaînes de caractère contenues dans les noeuds (8, 9, 10) d'une même lignée, à partir de la racine (8) jusqu'à un noeud donné (10) identifié par un identificateur donné (id) correspond au nom de la version d'entitéou au nom du groupe de versions d'entités du noeud (2, 3, 4, 5, 6) dans ladite première arborescence (1) identifié par ledit identificateur donné (id). 5. Système (14) selon la 4, caractérisé en ce que les noeuds (2, 3, 4, 5, 6) de la première arborescence (1) contiennent uniquement des identificateurs (id) de noeud. 6. Procédé de mise en place d'un système (14) de stockage d'un inventaire des entités présentes sur un réseau de communication (18, 19) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de déclaration d'un générateur (11) unique pour toutes les versions d'entités présentes sur ledit réseau de communication (18, 19). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le générateur (11) décrit le nom de l'entité, et/ou le numéro de version. 8. Procédé selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce qu'il distingue les versions réelles d'entités des groupes de versions d'entités, et en ce que le générateur (11) décrit l'appartenance à un tel groupe de versions d'entités. 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que le générateur (11) décrit la relation d'ordre entre les versions d'un groupe de versions d'entités. 10. Système (12) passif de surveillance d'un réseau de communication (18, 19), caractérisé en ce qu'il comprend un système (14) de stockage d'un inventaire des entités présentes sur ledit réseau de communication (18, 19) selon l'une quelconque des 1 à 5. 11. Système (12) selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend une base de connaissances (13) contenant des règles de traitement de messages en provenance du réseau de communication (18, 19), des règles de vulnérabilité des entitésprésentes sur ledit réseau de communication (18, 19) qui décrivent les conditions de présence d'une vulnérabilité, et contenant le système (14) de stockage de l'inventaire des entités présentes sur ledit réseau de communication (18, 19). 12. Système (12) selon la 11, caractérisé en ce que les règles de traitement des messages provenant du réseau de communication (18, 19) contenues dans la base de connaissances (13) sont basées sur des hypothèses et décrivent les actions à effectuer lors de la réception desdits messages si lesdites hypothèses sont vérifiées. 13. Système (12) selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend un moteur d'inférence (15) pour l'évaluation des hypothèses des règles de vulnérabilités et le déclenchement des actions à effectuer en fonction du résultat de ladite évaluation. 14. Système (12) selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend une base de faits (16) contenant des données dynamiques représentatives du réseau de communication (18, 19). 15. Système selon la 14, caractérisé en ce que les données dynamiques représentatives du réseau de communication (18, 19) contenues dans la base de faits (16) comprennent des adresses réseau et/ou des noms ou numéros de ports et ou des noms ou numéros d'entités et/ou des vulnérabilités. 16. Procédé de surveillance passive d'un réseau de communication (18, 19) dans lequel des messages provenant dudit réseau de communication (18, 19) et contenant une bannière sont analysés par un moteur d'inférence (15), caractérisé en ce que ladite analyse comprend : - une étape d'extraction au cours de laquelle la signature de l'entité concernée et/ou de la version d'entité concernée, est extraite de ladite bannière,une étape de recherche de ladite signature dans un inventaire des entités par sélection dans une première arborescence hiérarchique (1) dans laquelle les feuilles (2, 5, 6) représentent des versions d'entités et les noeuds (3, 4) représentent des groupes de version d'entités, et dans laquelle un noeud fils (3) ou une feuille (2, 5, 6) est lié à son noeud parent (4) par une relation d'ordre telle que la version d'entité ou groupe de versions d'entités représenté par ladite feuille (2, 5, 6) ou ledit noeud fils (3) fait partie du groupe de versions d'entités représenté par son noeud parent (4). 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'étape de recherche retourne le noeud (2, 3, 4, 5, 6) le plus profond dans la première arborescence (1) et qui contient la signature qui concorde sur la plus grande longueur avec la signature recherchée. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que pour retourner le noeud dans la première arborescence (1) qui contient la signature qui concorde sur la plus grande longueur avec la signature recherchée, on parcours une deuxième arborescence hiérarchique (7) des noms des noeuds de la première arborescence hiérarchique (1) dans laquelle la concaténation des chaînes de caractères contenues dans les noeuds (8, 9, 10) d'une même lignée, à partir de la racine (8) jusqu'à un noeud (10) donné identifié par un identificateur donné (id) correspond au nom de la version d'entité ou au nom du groupe de versions d'entités du noeud (2, 3, 4, 5, 6) dans ladite première arborescence (1) identifié par ledit identificateur donné (id). 19. Système de détection et de prévention d'intrusions dans un réseau de communication (18, 19), caractérisé en ce qu'il comprend un système (12) passif de surveillance selon l'une quelconque des 10 à 15. 20. Système selon la 19, caractérisé en ce qu'ilcomprend un module (17) de détection automatique de protocole et d'analyse protocolaire, destiné notamment à extraire l'information utile pour le système (12) passif de surveillance. 21. Procédé de détection et de prévention d'intrusions dans un réseau de communication (18, 19) mis en oeuvre par le système selon l'une quelconque des 19 et 20. 22. Système de gestion des mises à jour des entités présentes sur un réseau de communication (18, 19), caractérisé en ce qu'il comprend un système (14) de stockage d'un inventaire des entités présentes sur ledit réseau de communication (18, 19) selon l'une quelconque des 1 à 5.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 12,G06F 17
H04L 12/26,G06F 17/30
FR2900671
A1
CONSTRUCTION TEMPORAIRE ET PROCEDE D'ASSEMBLAGE ASSOCIE
20,071,109
L'invention concerne le domaine des constructions temporaires. Dans le cadre de l'aide humanitaire et des loisirs notamment, il est souvent nécessaire de disposer de constructions pour un usage temporaire plus ou moins long (de l'ordre de quelques semaines, quelques mois ou parfois même quelques années), pour former par exemple des abris destinés à recevoir des sanitaires, des écoles ou des habitats. A cet effet, il est connu d'utiliser des kits ou colis de pièces détachées comprenant notamment des panneaux isolants permettant d'ériger rapidement et facilement de telles constructions par assemblage des panneaux. Le document WO 2005/045147 décrit un procédé de fabrication d'une construction temporaire comprenant des panneaux de toiture (appelés rampants) et des panneaux de façade (appelés lonpans). Les panneaux sont assemblés entre eux par des membranes souples s'étendant dans le prolongement des panneaux. Ces membranes forment des articulations entre les panneaux et participent à rendre la construction étanche. Un inconvénient toutefois de ce type de construction est que ces liaisons ont tendance à se détériorer au cours du temps. En effet, chaque membrane d'un panneau est reliée à un panneau adjacent par un système de bandes Velcro (marque déposée). Ces bandes sont fixées par collage sur la membrane et le panneau. Or la colle est susceptible de se détériorer sous l'effet du climat (rayonnement ultraviolet, humidité, température, etc.) II en résulte que la rigidité et l'étanchéité de la construction sont susceptibles de se dégrader au cours du temps. Un but de l'invention est de proposer une construction temporaire présentant une rigidité et une tenue dans le temps améliorées. Ce problème est résolu dans le cadre de la présente invention grâce à une construction temporaire comprenant un panneau de toiture, un panneau de façade, et un organe de fixation du panneau de toiture au panneau de façade, l'organe de fixation présentant une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de toiture et une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de façade, l'une des extrémités de l'organe comprenant un crochet apte à coopérer avec un orifice prévu dans l'un des panneaux ou dans un élément fixé au panneau, pour mettre l'organe en tension de manière à maintenir le panneau de toiture en appui sur le panneau de façade. L'utilisation d'organes de fixation présentant des crochets permet de maintenir la toiture en appui sur la façade et de limiter les risques de 10 décollement de la toiture. La construction peut en outre présenter les caractéristiques suivantes : - l'organe de fixation présente une longueur définie entre les extrémités de l'organe, l'organe comprenant un moyen de réglage de la 15 longueur, - la construction comprend un profilé de renfort fixé au panneau de toiture, le profilé de renfort présentant un orifice destiné à recevoir un crochet de l'organe de fixation, - le profilé présente une pluralité d'orifices aptes à recevoir le 20 crochet, - le profilé de renfort est apte à réaliser une liaison entre plusieurs panneaux de toiture, - le panneau de toiture est apte à être arqué pour former une toiture courbe, 25 - la construction comprend un câble tenseur apte à maintenir l'arc de la toiture, - la construction comprend un profilé de renfort fixé au panneau de façade, le profilé de renfort présentant un orifice destiné à recevoir un crochet de l'organe de fixation, 30 - le profilé présente une pluralité d'orifices aptes à recevoir le crochet, - chaque extrémité de l'organe de fixation comprend un crochet, - les crochets s'étendent dans un même plan, dans des directions opposées, - le crochet présente une portion courbée se prolongeant par une portion d'extrémité droite, - la construction comprend un premier panneau de façade, un premier profilé de renfort fixé sur le premier élément de façade, un deuxième élément de façade, un deuxième profilé fixé sur le deuxième élément de façade, et un élément de jonction des premier et deuxième profilés, chaque profilé comprenant une nervure, l'élément de jonction étant formé d'un profilé apte à venir enserrer les nervures pour assembler les panneaux entre eux. L'invention se rapporte également à un procédé d'assemblage d'une construction temporaire comprenant un panneau de toiture, un panneau de façade, et un organe de fixation du panneau de toiture au panneau de façade, l'organe de fixation présentant une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de toiture et une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de façade, selon lequel on fixe une extrémité de l'organe comprenant un crochet dans un orifice prévu dans l'un des panneaux ou dans un élément fixé au panneau, pour mettre l'organe en tension de manière à maintenir le panneau de toiture en appui sur le panneau de façade. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 représente de manière schématique une construction temporaire conforme à un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente de manière schématique la construction temporaire, selon une vue en coupe, - la figure 3 représente de manière schématique plus en détail une 30 liaison entre un panneau de toiture et un panneau de façade de la construction temporaire, - la figure 4 représente de manière schématique un organe de fixation d'un câble tenseur à un profilé de renfort de toiture, - la figure 5 représente de manière schématique un organe de fixation d'un profilé de renfort de toiture à un profilé de renfort de façade, - la figure 6 représente de manière schématique, en coupe, un panneau isolant, - la figure 7 représente de manière schématique, en coupe transversale, un profilé de renfort permettant une jonction entre deux panneaux de toiture ou de façade, - la figure 8 représente de manière schématique, en coupe un profilé de bordure de toiture ou de façade, - la figure 9 représente de manière schématique une jonction entre des panneaux de façade au niveau d'un angle de la contruction temporaire, - la figure 10 représente de manière schématique une jonction entre des panneaux de toiture ou de façade, - les figures 11 à 19 illustrent de manière schématique des étapes d'assemblage d'une construction temporaire, conforme à un mode de mise en oeuvre de l'invention. Sur la figure 1, la construction temporaire comprend une bâche de sol 10, une façade 100 et une toiture 200. La façade 100 comprend deux lonpans 110, 120 et deux pignons 130, 140 destinés à être disposés verticalement par rapport au sol pour délimiter un espace intérieur de forme générale parallélépipédique de la construction. Chaque lonpan 110, 120 comprend une pluralité de panneaux de façade 111, 121 et des profilés de renfort 112, 122 s'étendant entre les panneaux de façade 111, 121 pour relier les éléments de façade entre eux. De même, chaque pignon 130, 140 comprend une pluralité de panneaux de façade 131, 141 et des profilés de renfort 132, 142 s'étendant entre les panneaux de façade 131, 141 pour relier les éléments de façade entre eux. La toiture 200 est destinée à être positionnée en appui sur les lonpans 110, 120 pour couvrir l'espace intérieur de la construction. La toiture 200 comprend une pluralité de panneaux de toiture 201 et des profilés de renfort 202, chaque profilé de renfort 202 s'étendant entre deux panneaux adjacents de toiture 201 pour relier les panneaux de toiture 201 entre eux. Les profilés de renfort 202 s'étendent dans une direction générale transversale de la toiture 200. Les panneaux de toiture 201 sont arqués pour former une toiture 200 présentant un profil courbe. Une pluralité de câbles tenseurs 203 permet de maintenir l'arc de la toiture 200. La construction comprend en outre une pluralité de bâches 113, 123, 133, 143, chaque bâche 113, 123, 133, 143 étant étant respectivement fixée par un bord aux panneaux de façade 111, 121, 131, 141 à proximité d'un bord inférieur d'un lonpan 110, 120 ou d'un pignon 130, 140. Les bâches 113, 123, 133, 143 s'étendent sur la bâche de sol 10, autour de la façade. Les bâches 113, 123, 133, 143 peuvent être maintenues au sol au moyen de lestes déposés sur les bâches 113, 123, 133, 143 ou d'éléments de fixation (de type sardines ou fers à béton). Les bâches 113, 123, 133, 143 participent ainsi à la fois au maintien au sol de la construction et à l'étanchéité de la partie inférieure de la construction. La construction temporaire comprend en outre de cordes d'arrimage 207 reliées au sol au moyen de piquets ou retenues par des lestes. Comme illustré sur les figures 2 et 3, la construction comprend un câble tenseur 203 et des organes de fixation 204 disposés à chaque extrémité du câble tenseur 203 pour fixer chaque extrémité du câble tenseur 203 à un même profilé de renfort 202. Plus précisément, (comme illustré sur la figure 4) chaque organe de fixation 204 présente une direction longitudinale et deux extrémités, chaque extrémité comprenant un crochet 214, 224. L'un des crochets 214 est destiné à être fixé à un câble tenseur 203, tandis que l'autre crochet 224 est destiné à être fixé à un profilé de renfort 202 de toiture. Le crochet 214 destiné à être fixé au câble tenseur 203 comprend une portion courbée tandis que le crochet 224 destiné à être fixé à un profilé de renfort 202 de toiture comprend une portion courbée et une portion d'extrémité droite prolongeant la portion courbée, la portion d'extrémité droite d'étendant dans une direction générale perpendiculaire à la direction longitudinale de l'organe de fixation 204. En outre, les crochets s'étendent dans un même plan, dans des directions opposées par rapport à la direction générale longitudinale de l'organe de fixation 204. L'organe de fixation 204 comprend en outre des moyens de réglage 234 de la longueur de l'organe. Comme illustré sur la figure 3, le profilé de renfort 202 comprend des orifices 212 apte à recevoir les crochets 224 des organes de fixation 204 pour fixer une extrémité du câble tenseur 203 au profilé 202. Le profilé de renfort 202 est ainsi maintenu courbé par la tension du câble 203. Les moyens de réglage 234 de la longueur des organes 204 permettent de régler la tension du câble tenseur 203 et de resserrer le câble 203 lorsque celui-ci est détendu. En effet, le câble tenseur 203 peut avoir tendance à se détendre lors du vieillissement de la construction ou à cause d'une mauvaise manipulation. Du fait que la toiture 200 est formée d'une pluralité de panneaux de toiture 201 et que chaque panneau de toiture 201 s'étend d'un lonpan 110 à l'autre 120, la toiture 200 présente une étanchéité améliorée. En effet, la toiture ne présente pas d'articulation au niveau de son sommet et aucun raccord longitudinal des panneaux n'est nécessaire. Par ailleurs, la toiture 200 est en appui, à proximité de chacun de ses bords longitudinaux, sur les panneaux de façade 111 et 121. Comme illustré sur la figure 2, la construction comprend en outre des organes de fixation 204 pour fixer la toiture 200 aux Ion pans 110, 120, chaque organe de fixation 204 s'étendant entre un profilé de renfort 112, 122 de la façade 100 et un profilé de renfort 202 de la toiture 200 pour maintenir la toiture 200 en appui sur les lonpans 110 et 120. Le crochet 214 est destiné à être fixé à un profilé de renfort de toiture 202, tandis que le crochet 224 présentant une portion d'extrémité droite est destiné à être fixé à un profilé de renfort de façade. En outre la construction comprend des organes de fixation 205 pour fixer la toiture 200 aux pignons 130, 140. Plus précisément, (comme illustré sur la figure 5) chaque organe de fixation 205 présente une direction longitudinale et deux extrémités, chaque extrémité comprenant un crochet 215, 225. L'un des crochets 215 est destiné à être fixé à un profilé de renfort de toiture 202, tandis que l'autre crochet 225 est destiné à être fixé à un profilé de renfort 132, 142 de façade. Le crochet 215 destiné à être fixé au profilé de renfort de toiture 202 une portion courbée tandis que le crochet 225 destiné à être fixé à un profilé de renfort de façade 132, 142 comprend une portion courbée et une portion d'extrémité droite prolongeant la portion courbée, la portion d'extrémité droite d'étendant dans une direction générale perpendiculaire à la direction longitudinale de l'organe de fixation 205. En outre, les crochets s'étendent dans des plans orthogonaux. L'organe de fixation 205 comprend en outre des moyens de réglage 235 de la longueur de l'organe. La toiture 200 est ainsi maintenue en appui sur la façade 100 par l'intermédiaire des organes de fixation 204 et 205. Les moyens de réglage 214, 215 de la longueur des organes de fixation 204, 205 permettent de régler la tension des organes 205 et de resserrer les organes 205 si nécessaire. La fixation de la toiture 200 sur la façade 100 au moyen des organes 205 réglables permet d'adapter la construction temporaire aux irrégularités du terrain sur lequel la construction est installée. Par ailleurs, on notera que plusieurs orifices peuvent être prévus dans les profilés de renfort 202 de toiture et dans les profilés de renfort 112, 122 de façade pour pouvoir modifier la position d'attache des crochets. Cette caractéristique permet de régler ou de modifier la tension des organes de fixation en fonction des irrégularités du terrain sur lequel est installée la construction temporaire ou pour resserrer les organes de fixation. La figure 7 représente de manière schématique, en coupe, un panneau isolant 111 tel qu'il peut être utilisé pour former un panneau de façade. Toutefois, le même type de panneau est utilisé pour former des panneaux de façade 111, 121, 131, 141 ou des panneau de toiture 201. Le panneau 111 est un panneau sandwich comprenant une âme 1111 en matériau isolant (par exemple en matériau plastique expansé) et deux plaques de parement 1112 et 1113 s'étendant de part et d'autre de l'âme 1111 (par exemple en matériau plastique non-expansé). Le panneau 111 comprend des nervures de jonction 1114 s'étendant-entre les plaques de parement 1112 et 1113 et permettant de maintenir les plaques de parement à distance l'une de l'autre et de rigidifier le panneau. En outre, les plaques de parement 1112 et 1113 se rejoignent au niveau de chacun des bords longitudinaux du panneau 111 en formant une gorge 1115 s'étendant le long du bord du panneau. On notera que les panneaux de parement, les nervures et les gorges peuvent être formés en une seule pièce par extrusion de matière plastique, la matière isolante étant ensuite introduite dans les cavités formées entre les nervures pour remplir les cavités. La figure 7 représente de manière schématique, en coupe, un profilé de renfort 202 permettant de relier entre deux panneaux adjacents pour former une toiture ou une façade. Le profilé de renfort 202 peut être formé par extrusion de matière plastique. Le profilé de renfort 202 présente une section symétrique. Le profilé 202 comprend deux paires d'ailes 2021 et 2022, chaque paire d'aile délimitant une gorge 2011, 2012 s'étendant entre les ailes. Comme cela est illustré sur la figure 10, chaque paire d'ailes 2021, 2022 est apte à venir enserrer un bord d'un panneau 111 lorsque le bord du panneau 111 est introduit dans la gorge 2011, 2012 formée entre les ailes 2021, 2022. Le profilé 202 comprend en outre des nervures 2031 et 2032 s'étendant au fond des gorges 2011, 2012, chaque nervure 2031, 2032 étant apte à être introduite dans une gorge 1115 d'un bord d'un panneau 111 lorsque le panneau 111 est introduit dans la gorge 2011, 2012 du profilé de renfort 202. La coopération des nervures 2031, 2032 du profilé 202 avec les gorges 1115 des panneaux permet de maintenir les panneaux 111 dans le profilé pour lier les panneaux 111 entre eux de manière rigide. En outre, les paires d'ailes 2021, 2022 permettent de réaliser une jonction étanche entre les panneaux 111. Le profilé de renfort 202 permet ainsi de joindre deux panneaux adjacents. Le profilé de renfort 202 réalise une jonction rigide et étanche entre les panneaux. Le profilé 202 comprend entre outre une nervure longitudinale 2023 s'étendant perpendiculairement aux ailes des paires d'ailes 2021, 2022, la nervure longitudinale 2023 comprenant un bord libre formant un bourrelet de renfort 2024. La nervure longitudinale 2023 est destinée notamment à être pourvue d'orifices 212 permettant de venir accrocher des organes de fixation 204, 205 tels que décrits précédemment. Par ailleurs, le profilé de renfort comprend également une gorge longitudinale 2025 s'étendant d'un côté opposé au côté présentant la nervure 2024, la gorge 2025 étant apte à recevoir un élément de rigidification, tel qu'un jonc par exemple. Ainsi le profilé de renfort 202 permet dans le cas où il est utilisé pour joindre deux panneaux adjacents de façade de participer au support de la construction. Enfin, comme cela est illustré sur la figure 8, le profilé peut être utilisé comme profilé 202' de bordure de toiture ou de bordure de façade. Dans ce cas, un couple d'ailes 2021 s'étendant d'un côté du profilé et les nervures de fond de gorge2031, 2032 sont supprimées. Des profilés de bordure 202' ainsi formés sont utilisés comme cela est illustré sur la figure 3. Un profilé de bordure 202' est fixé le long du bord longitudinal supérieur d'un lonpan 110, 120. A cet effet, les bords libres supérieurs des panneaux de façade sont introduits dans la gorge 2012 formée entre la paire d'ailes 2022 du profilé 202' de sorte que les ailes 2022 viennent enserrer les panneaux de façade 111, 121. De même, un profilé de bordure 202' est fixé le long du bord longitudinal de la toiture 200. A cet effet, les bords libres longitudinaux des panneaux de toiture 201 sont introduits dans la gorge 2012 formée entre la paire d'ailes 2022 du profilé 202' de sorte que les ailes 2022 viennent enserrer les panneaux de toiture 201. Par ailleurs, un profilé de bordure 202' est également fixé le long des bords longitudinaux inférieurs des lonpans 110, 120. Les profilés de bordure 202' permettent la fixation des bâches 113, 123, 133 et 143 aux panneaux de façade. A cet effet, chaque bâche 113, 123, 133, 143 présente le long d'un bord un bourrelet (ou jonc) apte à être introduit par coulissement dans la gorge 2025 du profilé de bordure 202'. Comme illustré sur la figure 3, le profilé de bordure 202' fixé à la toiture 200 vient en appui sur la nervure 2023 du profilé de bordure 202' fixé à la façade 100. En outre, la nervure 2023 du profilé de bordure de la toiture 200 vient masquer la jonction entre la toiture 200 et la façade 100. En particulier, la nervure 2023 du profilé de bordure de la toiture 200 participe à rendre la jonction étanche. Par ailleurs, comme cela est illustré sur la figure 9, les profilés peuvent être utilisés comme profilés de jonction d'angle. A cet effet, un élément d'angle 206 sous la forme d'un profilé présentant une section en forme de C peut être disposé pour venir enserrer les nervures longitudinales 2023 de profilés 202" adjacents disposés à un angle de la construction. Un tel élément d'angle 206 permet de rendre étanche la jonction entre les panneaux 111, 141 formant un angle de la façade 100. Cet élément d'angle 206 permet en outre d'améliorer l'isolation de la construction temporaire. On va maintenant décrire des étapes de montage de la construction temporaire. Selon une première étape illustrée sur la figurel 1, une bâche est dépliée et disposée sur le sol pour couvrir une zone du sol sur laquelle doit être installée la construction temporaire. La bâche est fixée au sol à l'aide de sardines insérées dans des orifices munis d'oeillets prévus à cet effet dans la bâche. Selon une deuxième étape illustrée sur la figure 12, la toiture 200 comprenant les panneaux de toiture 201 est dépliée. Selon une troisième étape illustrée sur la figure 13, des câbles tenseurs 203 sont accrochés au niveau de l'une de leurs extrémités aux profilés de renfort 202 de toiture. Chaque câble tenseur 203 est accroché à un profilé de renfort 202 à l'aide d'un organe de fixation 204. Selon une quatrième étape illustrée sur la figure 13, la toiture 200 comprenant les différents panneaux de toiture 201 est arquée. A cet effet, une première équipe d'opérateurs maintient un bord longitudinal de la toiture tandis qu'une deuxième équipe d'opérateur soulève l'autre bord pour courber les profilés de renfort 202 et les panneaux de toiture 201. Les opérateurs de la deuxième équipent attachent accrochent ensuite les extrémités libres des câbles tenseurs 203 au profilés de renfort 202 à l'aide d'organes de fixation 204 de manière à mettre en tension les câbles tenseurs 203 pour maintenir le cintrage de la toiture 200. Selon une cinquième étape illustrée sur la figure 15, la façade 100 comprenant les lonpans 110, 120 et les pignons 130, 140 est déployée et disposée verticalement sur la bâche. Selon une sixième étape illustrée sur la figure 16, les panneaux adjacents formant les angles de la façade 100 sont assemblés au moyen des éléments d'angle 206. Selon une septième étape illustrée sur la figure 17, la toiture 200 est positionnée au dessus de la façade 100 de manière à couvrir l'espace intérieur de la construction. La toiture 200 est disposée en butée contre les pignons 130, 140. Selon une huitième étape illustrée sur la figure 18, la toiture 200 est fixée à la façade 100 au moyen d'organes de fixation 204 disposés de chaque côté longitudinal de la toiture. Chaque organe de fixation 204 s'étend entre un profilé de renfort 202 de toiture 200 et un profilé de renfort 112 ou 122 de la façade 100 correspondante. Les organes de fixation 204 sont mis en tension à l'aide des moyens de réglage 234. Selon une neuvième étape illustrée sur la figure 19, la construction temporaire est fixée au sol à l'aide de cordes d'arrimage 207 reliées au sol au moyen de piquets ou retenues par des lestes 208. La construction temporaire qui vient d'être décrite permet une fixation rigide de la toiture 200 sur la façade. L'utilisation d'organes de fixation présentant des crochets permet de maintenir la toiture en appui sur la façade et de limiter les risques de décollement de la toiture. La toiture 200 cintrée permet de limiter les risques d'infiltration d'eau dans la construction. En effet, la toiture ne présente pas d'articulation au niveau de son sommet et aucun raccord longitudinal des panneaux n'est nécessaire. La toiture 200 cintrée peut présenter en outre une portée importante (plus importante qu'une toiture à rampants). Cela permet de réaliser des constructions temporaires présentant une largeur accrue. L'aspect de la toiture est également amélioré. Le cintrage permet d'éviter les vagues et ondulations des panneaux de toiture générées dans les toitures à rampants par l'utilisation de bandes souples et de cordelettes. Par ailleurs, le système de cintrage de la toiture 200 au moyen de câbles tenseurs ainsi que le système de fixation de la toiture 200 sur la façade 100 au moyens d'organes présentant des moyens de réglage permet d'adapter la construction aux irrégularités du terrain et de détendre ou resserrer les différents systèmes au cours du temps si nécessaire. Les systèmes de cintrage et de fixation constituent ainsi des systèmes évolutifs qui peuvent être réglés en fonction des contraintes climatiques. En outre, il est possible de supprimer un pignon de façade de manière à former une construction à trois murs. Le système de jonction entre les panneaux adjacents permet une meilleure isolation thermique qu'un système de jonction à membrane
L'invention concerne une construction temporaire comprenant un panneau de toiture (201 ), un panneau de façade (111), et un organe de fixation (204) du panneau de toiture (201 ) au panneau de façade (111 ), l'organe de fixation (204) présentant une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de toiture et une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de façade, l'une des extrémités de l'organe comprenant un crochet apte à coopérer avec un orifice (212) prévu dans l'un des panneaux (201, 111) ou dans un élément (202) fixé au panneau, pour mettre l'organe (204) en tension de manière à maintenir le panneau de toiture (201 ) en appui sur le panneau de façade (111 ) L'organe peut avantageusement comprendre un moyen de réglage en longueur pour resserrer la fixation si nécessaire.
1. Construction temporaire comprenant un panneau de toiture (201), un panneau de façade (111, 121, 131, 141), et un organe de fixation (204, 205) du panneau de toiture (201) au panneau de façade (111, 121, 131, 141), l'organe de fixation (204, 205) présentant une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de toiture et une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de façade, l'une des extrémités de l'organe comprenant un crochet (224, 225) apte à coopérer avec un orifice (212) prévu dans l'un des panneaux (201, 111, 121, 131, 141) ou dans un élément (202, 112, 122, 132, 142) fixé au panneau, pour mettre l'organe (204, 205) en tension de manière à maintenir le panneau de toiture (201) en appui sur le panneau de façade (111, 121, 131, 141). 2. Construction selon la 1, dans laquelle l'organe (204, 205) présente une longueur définie entre les extrémités de l'organe, l'organe (204, 205) comprenant un moyen de réglage (234, 235) de la longueur. 3. Construction selon l'une des 1 ou 2, comprenant un profilé de renfort (202) fixé au panneau de toiture (201), le profilé de renfort (202) présentant un orifice (212) destiné à recevoir un crochet (214, 215) de l'organe de fixation (204, 205). 4. Construction selon la 3, dans laquelle le profilé (202) présente une pluralité d'orifices (212) aptes à recevoir le crochet (214, 215). 5. Construction selon l'une des 3 ou 4, dans laquelle le profilé de renfort (202) est apte à réaliser une liaison entre plusieurs panneaux de toiture (201). 6. Construction selon l'une des qui précèdent, dans laquelle le panneau de toiture (201) est apte à être arqué pour former une toiture (200) courbe. 7. Construction selon la 6, comprenant un câble tenseur (203) apte à maintenir l'arc de la toiture (200). 8. Construction selon l'une des qui précèdent, comprenant un profilé de renfort (112, 122, 132, 142) fixé au panneau de façade (111, 121, 131, 141), le profilé de renfort présentant un orifice destiné à recevoir un crochet (224, 225) de l'organe de fixation (204, 205). 9. Construction selon la 8, dans laquelle le profilé (112, 122, 132, 142) présente une pluralité d'orifices aptes à recevoir le crochet (224, 225). 10, Construction selon l'une des qui précèdent, dans laquelle chaque extrémité de l'organe de fixation (204, 205) comprend un crochet (214, 215, 224, 225). 11. Construction selon l'une des qui précèdent, dans laquelle les crochets (214, 224) s'étendent dans un même plan, dans des directions opposées. 25 12. Construction selon l'une des qui précèdent, dans lequel le crochet (224) présente une portion courbée se prolongeant par une portion d'extrémité droite. 13. Construction selon l'une des qui précèdent, 30 comprenant un premier panneau de façade (111), un premier profilé de renfort (202") fixé sur le premier élément de façade (111), un deuxième élément de façade (141), un deuxième profilé (202") fixé sur le deuxième20élément de façade (141), et un élément de jonction (206) des premier et deuxième profilés (202"), chaque profilé (202") comprenant une nervure (2023), l'élément de jonction (206) étant formé d'un profilé apte à venir enserrer les nervures (2023) pour assembler les panneaux entre eux (111, 141). 14. Procédé d'assemblage d'une construction temporaire comprenant un panneau de toiture (201), un panneau de façade (111, 121, 131, 141), et un organe de fixation (204, 205) du panneau de toiture (201) au panneau de façade (111, 121, 131, 141), l'organe de fixation (204, 205) présentant une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de toiture (201) et une extrémité destinée à être fixée sur le panneau de façade(111, 121, 131, 141), selon lequel on fixe une extrémité de l'organe (204, 205) comprenant un crochet (224, 225) dans un orifice (212) prévu dans l'un des panneaux (201, 111, 121, 131, 141) ou dans un élément (202, 112, 122, 132, 142)) fixé au panneau, pour mettre l'organe (204, 205) en tension de manière à maintenir le panneau de toiture (201) en appui sur le panneau de façade (111, 121, 131, 141).20
E
E04
E04B,E04H
E04B 1,E04H 1
E04B 1/343,E04H 1/02
FR2898786
A1
MOBILIER D'EXTERIEUR
20,070,928
D'EXTERIEUR. L'invention concerne un mobilier d'extérieur à usage du public. Il existe des vestiaires à casiers dits consigne que l'on trouve dans les gares ou dans les aéroports. On connaît également les vestiaires à casiers installés dans des établissements privés (entreprises privées) ou dans des établissements publics (entreprises publiques, milieu scolaire, hôtels). Ces casiers consignes sont la plupart du temps des armoires ou des panneaux d'éléments encastrés dans un mur ou scellés contre le mur. Jusqu'à ce jour, personne ne s'est posé le problème que s'est posé le déposant à savoir la réalisation de vestiaires plein air permettant de laisser en consigne des affaires personnelles en toute sécurité et à l'abri. Le déposant a constaté en particulier, que le besoin de vestiaires était ressenti sur des lieux de loisir, promenades pédestres ou en bord de mer notamment sur les plages. En effet, ce besoin est particulièrement ressenti sur la plage. Il est connu que de nombreux baigneurs se contraignent à apporter le minimum d'affaires personnelles sur la plage pour ne pas prendre le risque d'un vol, d'autres, moins prudents, laissent leur affaires : sacs, montre, chaussures, vêtements, sur la plage sans surveillance et de nombreux vols se produisent. Pour remédier à ce problème, la présente invention propose un mobilier d'extérieur permettant de laisser des affaires personnelles en consigne, à l'abri et en toute sécurité, ce mobilier comportant pour cela une partie inférieure servant d'assise, une partie intermédiaire formant un corps qui comprend une pluralité de casiers munis Ref : 0222-Moreau de portes pouvant être verrouillées, et une partie supérieure assurant l'étanchéité. Pour permettre un montage et un démontage aisé du mobilier, le corps, la partie inférieure et la partie supérieure sont des pièces indépendantes qui se fixent au montage. Pour permettre une adaptation de la taille du mobilier aux besoins d'un lieu à un autre, le corps du mobilier est modulaire. Selon un mode de réalisation, le corps du mobilier comporte un empilement de modules horizontaux, chaque module comporte une base et des montants séparateurs formant les casiers. Pour faciliter le montage et la stabilité de la structure du mobilier, la base des modules comprend des découpes permettant un emboîtement sur les montants du module inférieur et pour le module inférieur, un emboîtement de la partie inférieure. Selon un autre mode de réalisation le corps du mobilier comporte une juxtaposition de modules colonnes, chaque module comprend une caisse et des plateaux séparateurs formant une pluralité de casiers, les bases inférieures et supérieures de la caisse comprenant une découpe permettant leur emboîtement respectivement à la partie inférieure et à la partie supérieure. Pour permettre un montage et une fixation aisés, la partie supérieure comporte des découpes sur la face destinée à reposer sur le corps, permettant son emboîtement sur ce corps. Dans l'exemple de réalisation donné, la partie supérieure assurant l'étanchéité comprend deux éléments indépendants, une tête d'étanchéité s'emboîtant sur le corps et un chapeau ou parasol de protection placé sur la tête. Le chapeau est porté par un mât logé dans un axe central du corps. Ref : 0222-Moreau De façon pratique et avantageuse, le mobilier se présente sous la forme d'une rotonde. Selon le premier mode de réalisation, chaque module horizontal formant le corps se présente sous la forme d'une rangée circulaire de casiers, indépendante, dans laquelle chaque casier présente un volume délimité par des parois latérales de forme trapézoïdale. Selon le deuxième mode de réalisation, chaque module formant le corps se présente sous la forme d'une colonne trapézoïdale de casiers indépendante, dans laquelle chaque casier présente un volume délimité par des parois latérales de forme trapézoïdale. Bien entendu, d'autres formes telles que parallélépipédiques ou cubiques peuvent être envisagées. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est faite ci-après et qui est donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et en regard des figures sur lesquelles : - la figure 1 représente un mobilier d'extérieur selon l'invention, - la figure 2 représente le corps du mobilier sans les portes, - la figure 3, représente un module horizontal de type, rangée, -la figure 4 représente un module vertical de type, colonne. Dans les exemples illustrés par les figures 1 à 4 le mobilier d'extérieur correspond à une réalisation sous la forme de rotonde. Il s'agit d'un exemple qui peut être avantageux pour une installation sur des plages. Le mobilier peut bien sur, être réalisé sous d'autres formes géométriques. Ref : 0222-Moreau Le mobilier illustré selon une vue d'ensemble sur la figure 1, permet de remplir la fonction de vestiaire à casiers (ou consigne), en milieu extérieur typiquement sur les plages. Il pourrait être posé directement sur le sable ou sur un caillebotis (comme illustré par la figure 1). A cette fin, le mobilier 1 comprend une partie inférieure 2 assurant une assise stable au mobilier. La fonction vestiaire à casier est réalisée par une partie intermédiaire formant un corps 3 au dessus de la partie inférieure. Le mobilier comporte en outre une partie supérieure 4 au dessus du corps 3, assurant une étanchéité vis-à-vis des intempéries. Le corps comporte une pluralité de casiers 30 munis de portes 31 que l'on peut verrouiller soit avec une clé mécanique soit avec une clé électronique. Les portes possèdent une serrure 32 mécanique ou électronique à cet effet. La partie supérieure 4 peut se présenter en une ou deux pièces 40, 41 superposées que l'on fixe au dessus du corps 3 par blocage et éventuellement avec la contribution d'un mât 43 qui se loge dans l'axe central du corps. La pièce 42 est similaire à la partie inférieure 2 et peut servir à obturer le corps dans le cas du mode de réalisation de la figure 3. Dans tous les cas, la pièce 42 assure une étanchéité, la pièce 41 fournissant une protection supplémentaire de l'ensemble et des utilisateurs. La partie inférieure 2, le corps 3 et la partie supérieure 4 sont de préférence des éléments indépendants que l'on assemble au moment de l'installation du mobilier sur un site. Ces pièces ont des formes présentant une complémentarité de manière à permettre un montage aisé et l'emboîtement des faces qui se trouvent en vis à vis. Ref : 0222-Moreau Sur la figure 2 on a représenté de façon plus détaillée le corps du mobilier sans les portes. Ainsi, l'intérieur des casiers 30 est visible tout comme les gongs 33. Le corps 3 comporte des casiers 30 disposés en rangées ou colonnes. Dans le mode de réalisation illustré, c'est-à-dire une structure en rotonde, les casiers présentent un volume délimité par des parois latérales de forme trapézoïdale. Comme on peut le voir sur cette figure, les parois 35, 36, 37 sont trapézoïdales, le fond 38 est rectangulaire. La forme générale du volume des casiers est pyramidale du fait de la structure en rotonde du mobilier. La figure 3, illustre une réalisation de l'invention selon un premier mode. Dans ce mode de réalisation, le corps 3 est réalisé par un empilement de modules circulaires 300 constituant des rangées de casiers 30. Chaque module comprend une base 304 et des parois latérales 35,37. La face inférieure de chaque base 304 présente des découpes 301 de forme complémentaire avec la partie supérieure 302 des parois latérales 35, 37 des casiers de manière à permettre un blocage des modules par emboitement lorsque on les superpose. La partie supérieure 4 comporte une face inférieure de forme identique à la base 304 des module de manière à obturer le module supérieur du corps. En outre, dans le cas de la réalisation pratique décrite pour laquelle la partie supérieure 4 est constituée de la tête 42 et du chapeau 41, le coeur 303 des modules comporte un axe évidé 306 permettant le montage et le bocage de ces éléments sur le corps, au moyen du mât 43. La figure 4 illustre une réalisation de l'invention selon un deuxième mode de réalisation. Selon cet exemple, le corps 3 comporte une juxtaposition de modules verticaux 400, chaque module 400 formant une colonne de casiers 30. Chaque module comprend une caisse 405 et des plateaux séparateurs 406 formant les casiers, les bases inférieures 401 et supérieures 403 de la caisse 405 comprenant une Ref : 0222-Moreau découpe permettant leur emboîtement respectivement à la partie inférieure et à la partie supérieure 4 du mobilier. La face supérieure de la partie inférieure 2 et la face inférieure de la partie supérieure 4 sont identiques c'est- àdire qu'elles ont la même forme, les mêmes empreintes pour permettre un emboîtement des colonnes. La face supérieure 201 de la partie inférieure 2 est illustrée sur la figure 4. La face inférieure de la pièce 42 est identique à cette face 201. Les caisses 405 (colonnes) ont une base inférieure 401 et une base supérieure 402. La base inférieure 401 repose sur la partie inférieure 2. Les bases de chaque caisse 405 (colonne 400) comportent une découpe 402 ou 404 permettant un emboîtement respectivement sur la partie inférieure ou de la partie supérieure 4. La face supérieure de la partie 2, tout comme la face inférieure de la tête 42 possèdent à cet effet, des empreintes 20 de formes complémentaires pour recevoir les colonnes et permettre un blocage par emboitement. Dans l'exemple illustré de réalisation pratique, la forme générale étant une rotonde, les colonnes 400 sont disposées circulairement autour de l'axe central vertical 306 de l'ensemble de la structure du mobilier. Quelque soit le mode de réalisation, les modules verticaux ou horizontaux peuvent être réalisés en bois ou en métal ou en plastique. Selon le matériau utilisé, les techniques de fabrication seront adaptées, une préfabrication des différents éléments : socle, modules à casiers, élément de protection et portes est particulièrement adaptée avec la structure proposée du mobilier. La préfabrication va permettre d'une part de fabriquer le socle, la partie supérieure et les portes. Cette préfabrication va permettre également de pré-assembler les pièces permettant de réaliser les différents modules. On Ref : 0222-Moreau procédera à un assemblage et collage de pièces de bois pour former chaque module ou à un assemblage et fixation par rivets ou soudure de plaques métalliques, ou à un moulage pour former chaque module lorsque ces derniers sont en matière plastique. Mais dans tous les cas, la fabrication sera simple et peu onéreuse puisqu'elle se prête aux techniques de grandes séries. Lors de l'installation sur un site les différents éléments de la structure sont montés et fixés par collage ou 10 autre moyen équivalent. Ref : 0222-Moreau
La présente invention concerne un mobilier d'extérieur permettant de laisser des affaires personnelles en consigne, à l'abri et en toute sécurité, ce mobilier comporte pour cela une partie inférieure en forme de socle (2), un corps porté (3) par la partie inférieure comprenant une pluralité de casiers (30) munis de portes (31) pouvant être verrouillées, et une partie supérieure formant un élément de protection et d'étanchéité (4) surmontant le corps.
1. Mobilier d'extérieur permettant de laisser des affaires personnelles en consigne, en toute sécurité et à l'abri, ce mobilier comportant pour cela une partie inférieure servant d'assise (2), une partie intermédiaire (3) formant un corps qui comprend une pluralité de casiers (30) munis de portes pouvant être verrouillées, et une partie supérieure (4) assurant l'étanchéité. 2 Mobilier d'extérieur selon la 1, caractérisé en ce que le corps (3), la partie inférieure (2) et la partie supérieure (4), sont des pièces indépendantes qui se fixent au montage et en ce que le corps du mobilier est modulaire. 3 Mobilier d'extérieur selon la 1, caractérisé en ce que le corps (3) du mobilier comporte un empilement de modules horizontaux (300), chaque module comporte une base (304) et des montants séparateurs (37) formant les casiers. 4 Mobilier d'extérieur selon la 3, caractérisé en ce que la base des modules comprend des découpes (301) permettant un emboîtement sur les montants (37) du module inférieur et pour le module inférieur, un emboîtement de la partie inférieure (2). 5 Mobilier d'extérieur selon la 1, caractérisé en ce que le corps (3) du mobilier comporte une juxtaposition de modules colonnes (400), chaque module Ref : 0222-Moreau 9 comprend une caisse (405) et des plateaux séparateurs (406) formant une pluralité de casiers, les bases inférieures (401) et supérieures (403) de la caisse comprenant une découpe permettant leur emboîtement respectivement à la partie inférieure et à la partie supérieure. 6 Mobilier d'extérieur selon la 5, caractérisé en ce que la partie supérieure (4) comporte des découpes sur la face destinée à reposer sur le corps permettant son emboîtement sur le corps. 7 Mobilier d'extérieur selon la 1, caractérisé en ce que la partie supérieure (4) assurant l'étanchéité comprend deux éléments indépendants, une tête d'étanchéité (42) s'emboîtant sur le corps (3) et un chapeau (41) ou parasol de protection placé sur la tête. 8 Mobilier d'extérieur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le 20 mobilier se présente sous la forme d'une rotonde. 9 Mobilier d'extérieur selon la 3 et 8, caractérisé en ce que chaque module horizontal (300) formant le corps se présente sous la forme d'une rangée circulaire 25 de casiers, indépendante, dans laquelle chaque casier présente un volume délimité par des parois latérales de forme trapézoïdale. 10 Mobilier d'extérieur selon la 5 et 8, 30 caractérisé en ce que chaque module formant le corps se présente sous la forme d'une colonne (400) trapézoïdale de casiers indépendante, dans laquelle chaque casier présente un volume délimité par des parois latérales de forme trapézoïdale. Ref : 0222Moreau
A
A47
A47B
A47B 81,A47B 61
A47B 81/00,A47B 61/00
FR2892803
A1
BOITE COLLECTRICE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR, NOTAMMENT POUR EVAPORATEUR DE CLIMATISATION, ECHANGEUR COMPORTANT UNE TELLE BOITE
20,070,504
RFR0242 Boîte collectrice pour échangeur de chaleur, notamment pour évaporateur de climatisation, échangeur comportant une 5 telle boîte L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur et notamment aux échangeurs destinés à être parcourus par un fluide sous haute pression. 10 A cet égard, l'invention se rapporte plus particulièrement aux évaporateurs de climatisation susceptibles d'être parcourus par un fluide réfrigérant à l'état supercritique, comme c'est le cas de gaz tels que, par exemple, le dioxyde 15 de carbone ou CO2. De tels échangeurs trouvent une application particulière dans les véhicules automobiles. On rappellera que, dans un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant à l'état supercritique, 20 ce fluide reste essentiellement à l'état gazeux et sous une pression très élevée qui est actuellement comprise entre 100 et 150 bars. Il en résulte que de tels échangeurs de chaleur, et notamment leurs boîtes collectrices, doivent pouvoir résister à de telles pressions élevées, les 25 pressions d'éclatement préconisées étant généralement de trois fois la valeur de la pression nominale de fonctionnement. Ces exigences sont également étendues aux tubulures de raccordement d'entrée et de sortie du fluide réfrigérant. 30 On connaît déjà des boîtes collectrices, généralement obtenues par brasage, qui sont conçues pour résister à de telles pressions élevées. 1 Dans une première solution, connue par US 2004/211,551, les tubulures d'entrée et de sortie sont directement insérées dans la boîte collectrice par des ouvertures réalisées dans celle-ci. Cette solution présente des problèmes importants de fuites. Dans une seconde solution, connue par WO 02/066918, un bloc de connexion est usiné et est brasé sur la boîte collectrice par une plaque intermédiaire. Ce bloc est propre à recevoir les tubulures d'entrée et de sortie de fluide réfrigérant. Cette solution présente l'inconvénient d'utiliser un bloc de poids élevé qui peut induire des problèmes de brasage. D'autres solutions existent pour relier des tubulures d'entrée et de sortie de fluide réfrigérant à la boîte collectrice par une pièce intermédiaire, connues par exemple par WO 01/88445, mais ces solutions ne sont pas adaptées pour supporter de très fortes pression telles que celles rencontrées dans les évaporateurs précités. L'invention vise à améliorer la situation. A cet effet, l'invention propose une boîte collectrice d'échangeur de chaleur, comprenant une plaque collectrice et un couvercle. La plaque collectrice est munie d'ouvertures de réception pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur et d'au moins une ouverture d'entrée/sortie de fluide. La boite collectrice comporte en outre au moins un manchon comportant un moyen de retenue, lequel manchon est disposé dans une des ouvertures d'entrée/sortie. Le moyen de retenue coopère avec la plaque collectrice pour le maintien du manchon, le manchon étant propre à recevoir une tubulure d'entrée/sortie de fluide. Une telle boîte collectrice est particulièrement avantageuse en ce que le manchon peut être brasé avec une surface de brasage optimale sur la plaque collectrice par son collet. Cela permet notamment d'éviter la présence de placage sur le manchon et limite les problèmes d'assemblage. D'autre part, la disposition du manchon permet de réaliser la connexion aux tubulures d'entrée/sortie de fluide dans l'encombrement de la boîte collectrice, dans une direction sensiblement parallèle aux tubes d'échange de chaleur. Un mode de réalisation prévoit que le moyen de retenue est un collet. Dans un autre mode de réalisation, la plaque collectrice 20 est emboutie au niveau de l'ouverture d'entrée/sortie de fluide pour former un logement de forme homologue de celle du collet, et le collet du manchon est logé dans ce logement. Avantageusement, le logement a une profondeur sensiblement 25 égale à l'épaisseur du collet. Ce mode de réalisation permet d'optimiser l'espace occupé par la boîte collectrice et de ne pas modifier l'agencement intérieur de celle-ci. 30 La boîte collectrice peut comporter une plaque de distribution accolée à la plaque collectrice, entre celle-ci et le15 couvercle, et le manchon peut être logé entre la plaque collectrice et la plaque de distribution. La manchon peut être brasé avec la plaque collectrice au 5 niveau de son collet et de l'ouverture entrée/sortie de fluide. Ces modes de réalisation sont particulièrement adaptés aux échangeurs de chaleur et plus particulièrement aux 10 évaporateurs parcourus par des fluides réfrigérants à l'état supercritique. Enfin, le manchon peut être réalisé par emboutissage et la boîte collectrice peut comporter deux ouvertures 15 d'entrée/sortie. L'invention concerne également un échangeur de chaleur comprenant un faisceau de tubes et au moins une boîte collectrice telle que décrite précédemment. Dans un mode de réalisation, cet échangeur est réalisé sous la forme d'un évaporateur pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant à haute pression, en particulier un fluide fonctionnant à l'état supercritique. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description, à titre d'exemples et non de limitation, tirés des dessins sur lesquels : - la figure 1 montre une vue en perspective d'un échangeur de chaleur selon l'invention ; 20 25 30 - la figure 2 montre une vue partielle en perspective éclatée d'une boîte collectrice de l'échangeur de la figure 1 ; - la figure 3 montre la boîte collectrice de la figure 2 une fois montée ; et - la figure 4 montre une vue en coupe schématique de la boîte collectrice de la figure 3. On se réfère d'abord à la figure 1 qui montre un échangeur de chaleur 10 comportant un faisceau 12 monté entre une boîte collectrice supérieure 14 et une boîte collectrice inférieure 16, l'échangeur de chaleur 10 étant considéré en position verticale. Le faisceau 12 est composé de deux rangées de tubes 18 (dont une seule est visible sur la figure 1) et d'intercalaires ondulés communs aux deux rangées de tube (non représentés sur la figure 1). La boîte collectrice 14 est munie de deux tubulures 22 et 24 servant respectivement à l'admission et à l'évacuation du fluide parcourant les tubes du faisceau 12. Dans l'exemple, l'échangeur de chaleur 10 est réalisé sous la forme d'un évaporateur propre à être parcouru par un fluide réfrigérant fonctionnant à l'état supercritique, en particulier du CO2, dont la pression peut atteindre des valeurs de l'ordre de 100 à 150 bars. Ce fluide échange de la chaleur avec un flux d'air qui balaie le faisceau de tubes pour produire un flux d'air climatisé, en particulier dans un véhicule automobile. 6 On se réfère maintenant à la figure 2 qui représente une vue éclatée d'une partie de l'échangeur de la figure 1. On voit que la boîte collectrice 14 comporte une plaque collectrice 26 munie d'ouvertures 28 de réception des tubes du faisceau 12. Les ouvertures 28 sont de forme allongée et disposées suivant deux rangées en correspondance des deux rangées de tubes 18. La plaque collectrice 26 est de forme générale rectangulaire et elle comporte, le long de ses deux grands côtés, des bords 30 dont le rôle sera précisé ci-après. Elle comporte un prolongement 32 dans lequel sont aménagés des orifices 34 et 36 pour le montage respectif des tubulures 22 et 24. Les orifices 34 et 36 sont chacun bordés d'un emboutissage 38 qui est réalisé vers le côté de la plaque collectrice 26 qui reçoit le faisceau 12. Au-dessus de la plaque collectrice 26, sont placés deux manchons 40 comportant chacun un moyen de retenue (42), le moyen de retenue étant ici un collet 42. Les manchons et leurs collets 42 sont réalisés par emboutissage ou par usinage. Les manchons 40 sont de forme sensiblement cylindrique et présentent un diamètre externe sensiblement égal à celui des orifices 34 et 36. Leur diamètre interne est sensiblement égal au diamètre externe des tubulures 22 et 24. Le collet 42 a des dimensions et une forme homologues de celles de l'emboutissage 38, c'est-à-dire que l'emboutissage 38 a une profondeur sensiblement égale à l'épaisseur du collet 42. Ainsi, l'emboutissage 38 constitue un logement pour le collet 42 lorsque le manchon 40 est reçu dans un des orifices 34 ou 36. D'autre part, les dimensions respectives du logement 38 et du collet 42 font que la face de la plaque collectrice 26 qui reçoit les manchons apparaît plane. Au-dessus des manchons 40, est placée une plaque de distribution 44 comportant deux rangées de fentes 46 communiquant chacune avec un tube 18. Ces fentes 40 contribuent à définir des chambres qui permettent la distribution du fluide et sa circulation dans les tubes du faisceau selon un parcours défini. La plaque de distribution 44 comporte en outre un prolongement 48 et deux orifices 50 et 52 correspondant aux orifices 34 et 36 de la plaque collectrice 26. Ainsi, les collets 42 sont pris en sandwich entre ladite plaque collectrice 26 et ladite plaque de distribution (44). Le collet 42 est lié par brasage à la fois avec la plaque collectrice (26) et avec la plaque de distribution 44. Au-dessus de la plaque de distribution 44 est placé un couvercle 52 destiné à être maintenu contre la plaque collectrice, ce qui permet d'emprisonner la plaque de distribution 44 notamment grâce au brasage des bords 30 sur des bords latéraux du couvercle 52. Le couvercle 52 est réalisé sous la forme d'une plaque (extrudée ou emboutie) comportant un bord périphérique 54 brasé avec le bord 30. Ce couvercle comporte, en outre, une série de bossages 56, au nombre de six, dans l'exemple représenté, suivant la largeur, délimitant respectivement des chambres 58 communiquant avec les chambres de la plaque de distribution 44. Ces bossages sont convenablement disposés pour permettre au fluide réfrigérant de pénétrer à l'intérieur de la boîte collectrice 14 via la tubulure 22, de circuler ensuite dans30 8 les tubes 18 du faisceau 12 entre la boîte collectrice 14 et la boîte collectrice 16 puis de quitter l'échangeur 10 par la tubulure de sortie 24. La manière dont la circulation du fluide s'effectue dans le faisceau ne sera pas décrite en détail, s'agissant d'une disposition en elle-même connue de l'homme du métier. La boîte collectrice 16 est similaire à la boîte collectrice 14 à cela près qu'elle ne comporte pas de 10 prolongements 32 et 48. Dans l'exemple ici décrit, la plaque collectrice 26 comporte un bord de brasage sur le bord périphérique du couvercle et de la plaque intermédiaire. Cependant, tout 15 autre dispositif de liaison de ces éléments est envisageable par l'homme du métier. Les composants de boîtes collectrices sont réalisés à partir d'une plaque métallique, de préférence en alliage 20 d'aluminium, avec une épaisseur suffisante pour résister aux pressions importantes du fluide réfrigérant. Les bossages 56 permettent de former les chambres 58 de volume restreint limitant l'effet de la pression du fluide 25 sur les composants de la plaque collectrice 16. Ces composants sont destinés à être assemblés par brasage une fois un assemblage provisoire réalisé. 1l est donc nécessaire de prévoir un placage de brasure. Cet assemblage provisoire est montré plus avant sur la figure 3. Comme on peut le voir sur cette figure, les manchons 40 sont reçus dans les orifices 34 et 36 et sont 30 9 recouverts de la plaque de distribution 44 qui est elle-même recouverte du couvercle 52. La réalisation du logement 38 de forme et de dimension homologues de celles du collet 42 des manchons 40 permet d'obtenir un serrage et une étanchéité optimale de la plaque de distribution 44 sur la plaque collectrice 26. De même, les bords 30 sont de dimension prévue pour couvrir l'intégralité des bords 54 du couvercle 52. La figure 4 est une vue en coupe partielle de la figure 3 permettant de montrer la répartition des placages de brasure nécessaires à la bonne tenue de l'échangeur 10. La tubulure 22 a été représentée sur cette figure pour mieux préciser cette répartition. D'une manière générale, l'ensemble de la face de la plaque collectrice 26 qui reçoit les manchons et est recouverte par la plaque de distribution 44 et le couvercle 52 reçoit un placage de brasure 60. On qualifiera cette face de face intérieure. Ce placage permet de lier le bord 30 au bord 54 ainsi qu'au bord de la plaque de distribution 44. En outre, le logement 38 permet d'offrir une plus grande surface de brasage au manchon 40 par le brasage non seulement le long de la périphérie du manchon 40 dans les orifices 32 et 34, mais également sur la surface de contact du collet 42 et de ces derniers. Les manchons 40 sont ainsi maintenus en place de manière 30 très forte et propre à résister aux pressions du fluide réfrigérant. On remarquera que la tubulure 22 est disposée dans le manchon 40 sans brasage et que le manchon 40 d'une manière générale n'est pas recouvert de placage de brasure. En effet, le placage de brasure induit des effets néfastes pour l'assemblage avec les tubulures. Après brasage de l'échangeur 10, les tubulures 22 et 24 peuvent être reliées au manchon 40 par un dispositif mécanique ou encore par brasage. Un autre mode de réalisation, où la plaque de distribution est omise, propose que une boite collectrice dans laquelle le collet est pris en sandwich entre une plaque collectrice et un couvercle. Dans cette variante, le collet sera lié par brasage avec la plaque collectrice et ledit couvercle. La boîte collectrice de l'invention est susceptible de nombreuses autres variantes de réalisation. Il est notamment envisageable de répartir les manchons et orifices de réception des tubulures d'entrée/sortie sur les deux boîtes collectrices. Elle trouve une application principale aux échangeurs de chaleur parcourus par un fluide réfrigérant sous haute pression, en particulier aux évaporateurs de climatisation parcourus par un fluide à l'état supercritique comme le CO2, tels que ceux destinés aux véhicules automobiles
L'invention propose une boîte collectrice d'échangeur de chaleur, comprenant une plaque collectrice (26) et un couvercle (52). La plaque collectrice est munie d'ouvertures de réception (28) pour l'insertion de tubes (18) d'échange de chaleur et d'au moins une ouverture d'entrée/sortie de fluide. La boite collectrice comporte en outre au moins un manchon (40) comportant un moyen de retenue (42), lequel manchon est disposé dans une des ouvertures d'entrée/sortie (34,36). Le moyen de retenue coopère avec la plaque collectrice pour le maintien du manchon, le manchon étant propre à recevoir une tubulure d'entrée/sortie de fluide.
Revendications 1. Boîte collectrice d'échangeur de chaleur, comprenant une plaque collectrice (26) et un couvercle (52), ladite plaque collectrice (26) étant munie d'ouvertures de réception (28) pour l'insertion de tubes (18) d'échange de chaleur et d'au moins une ouverture d'entrée/sortie de fluide (34, 36), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un manchon (40) comportant un moyen de retenue (42), lequel manchon (40) est disposé dans une desdites ouvertures d'entrée/sortie (34, 36), et ledit moyen de retenue (42) coopérant avec la plaque collectrice (26) pour le maintien dudit manchon (40), le manchon (40) étant propre à recevoir une tubulure d'entrée/sortie de fluide (22, 24). 2. Boite collectrice selon la 1 dans laquelle ledit moyen de retenue (42) est pris en sandwich entre ladite plaque collectrice (26) et ledit couvercle (52). 3. Boite collectrice selon la précédente dans laquelle ledit moyen de retenue (42) est lié par brasage avec ladite plaque collectrice (26) et ledit couvercle (52). 4. Boîte collectrice d'échangeur de chaleur selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit moyen de retenue est un collet (42). 5. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle la plaque collectrice (26) est emboutie au niveau de l'ouverture d'entrée/sortie de fluide 1130(34, 36) pour former un logement (38) de forme homologue de celle du moyen de retenue (42), et en ce que le moyen de retenue (42) du manchon (40) est logé dans ledit logement (38). 6. Boîte collectrice selon la précédente, dans laquelle le logement (38) a une profondeur sensiblement égale à l'épaisseur du collet (42). 10 7. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite boite collectrice comporte en outre une plaque de distribution (44) accolée à la plaque collectrice (26), entre celle-ci et le couvercle (52). 15 8. Boite collectrice selon la précédente, dans laquelle ledit collet (42) est pris en sandwich entre ladite plaque collectrice (26) et ladite plaque de distribution (44). 9. Boite collectrice selon l'une des précédentes dans laquelle ledit collet (42) est lié par brasage avec ladite plaque collectrice (26) et ladite plaque de distribution (44). 10. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle le manchon (40) est brasé avec la plaque collectrice (26) au niveau de son collet (42) et de l'ouverture d'entrée/sortie de fluide (34, 36). 11. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle le manchon (40) est réalisé par emboutissage. 20 25 30 12. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, dans laquelle ladite boite collectrice comporte deux ouvertures d'entrée/sortie (34, 36). 13. Echangeur de chaleur comprenant un faisceau (12) de tubes et au moins une boîte collectrice (14) selon l'une des 1 à 12. 10 14. Echangeur de chaleur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'un évaporateur pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant à haute pression, en particulier un fluide fonctionnant à l'état supercritique.5
F,B
F28,B60,F25
F28F,B60H,F25B,F28D
F28F 9,B60H 1,F25B 39,F28D 1
F28F 9/18,B60H 1/32,F25B 39/02,F28D 1/053
FR2892519
A1
DISPOSITIF DE MESURE AVEC CAPTEUR D'ACCELERATION ET GONIOMETRE
20,070,427
La présente invention concerne un dispositif de mesure comportant un capteur d'accélération qui délivre au moins un signal d'accélération, dont la valeur correspond à une accélération du capteur d'accélération dans une direction de mesure prédéfinie par le capteur d'accélération, un goniomètre étant prévu, qui délivre au moins un signal angulaire, dont la valeur correspond à un angle entre la direction de mesure, prédéfinie par le capteur d'accélération, et une direction spatiale, prédéfinie par voie externe. to État de la technique Lorsque des accélérations doivent être mesurées dans une direction déterminée avec un capteur d'accélération, il faut alors que le capteur d'accélération soit orienté avec sa direction de mesure exactement dans cette direction. Cela est nécessaire, d'une part, parce 15 que, dans le cas contraire, le capteur d'accélération délivre une valeur erronée pour l'accélération intéressée, laquelle se différencie de manière typique d'un facteur cos phi de la valeur réelle, phi étant l'angle entre la direction de l'accélération et la direction de mesure prédéfinie par la structure et l'orientation du capteur d'accélération. En outre, un 20 capteur d'accélération, dont la direction de mesure n'est pas exactement orientée sur la direction des accélérations intéressées, enregistre aussi des composantes d'accélération dans d'autres directions orthogonales à la direction de l'accélération intéressée, qui doivent être séparées de manière complexe des accélérations concernées, pour autant que cela 25 soit d'ailleurs possible avec le signal d'accélération du capteur d'accélération. Concrètement, dans le cas de mesures d'oscillations, par exemple, sur des aéronefs ou véhicules spatiaux, il est souvent nécessaire que les capteurs d'accélération utilisés à cet effet soient orientés exactement 30 dans le sens vertical, c'est-à-dire parallèlement à l'axe z dans le système de coordonnées xyz classique. Pour faciliter cette orientation, on connaît des capteurs d'accélération avec des alésages, dans lesquels peuvent être enfichés des pointeurs, qui indiquent la direction de mesure du capteur d'accélération. Ces pointeurs sont utilisés pour orienter à vue d'oeil les capteurs d'accélération connus, des erreurs étant inévitables dans ce cas. Une autre possibilité connue pour détecter l'orientation des capteurs d'accélération consiste à poser ceux-ci le long d'une surface structurelle et de déterminer l'angle de la surface structurelle à partir de dessins techniques, afin de corriger avec cet angle la valeur du signal d'accélération du capteur d'accélération. Cette procédure est cependant complexe et entachée d'erreurs, car elle ne détecte pas l'orientation réelle de la direction de mesure du capteur d'accélération. Un dispositif de mesure comportant un capteur d'accélération du genre mentionné dans l'introduction est connu du document DE 32 33 029 Al. Ledit document décrit un dispositif de navigation gyroscopique, qui comporte un capteur d'accélération. Le capteur d'accélération comporte deux axes sensibles, dont les positions actuelles sont mesurées par des goniomètres. Le dispositif de navigation gyroscopique connu n'est pas prévu pour l'utilisation de capteurs d'accélération dans des conditions de place étroites et ne convient pas à une telle utilisation. But de l'invention Le but de l'invention est de proposer un dispositif de mesure comportant un capteur d'accélération qui délivre au moins un signal d'accélération, dont la valeur correspond à une accélération du capteur d'accélération dans une direction de mesure prédéfinie par le capteur d'accélération, un goniomètre étant prévu, qui délivre au moins un signal angulaire, dont la valeur correspond à un angle entre la direction de mesure, prédéfinie par le capteur d'accélération, et une direction spatiale, prédéfinie par voie externe, lequel dispositif peut également être utilisé lorsque la place disponible pour le montage du capteur d'accélération est étroite, de telle sorte qu'il est impossible d'intégrer le capteur d'accélération et le goniomètre dans un boîtier commun. Solution Le but de l'invention est atteint par un dispositif de mesure caractérisé en ce qu'entre le capteur d'accélération et le goniomètre est réalisée une interface mécanique amovible, qui oriente le goniomètre de manière définie par rapport au capteur d'accélération. Des modes de réalisation préférés du nouveau dispositif de mesure sont décrits dans io la description qui va suivre. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - il est prévu sur l'interface mécanique amovible une partie, qui est associée au goniomètre et qui est interchangeable ou destinée à recevoir différents adaptateurs de raccordement ; 15 -l'interface mécanique entre le capteur d'accélération et le goniomètre comporte des contacts électriques destinés à transmettre le signal angulaire depuis le goniomètre sur une ligne de transmission de signaux reliée au capteur d'accélération ; - un afficheur optique pour le signal angulaire est prévu sur le 20 goniomètre ; - le goniomètre est relié à un instrument d'affichage par l'intermédiaire d'une ligne de transmission de signaux. - le goniomètre et/ou le capteur d'accélération sont/est relié(s) à une unité d'analyse des signaux par l'intermédiaire d'une voie de 25 transmission de signaux sans fil ; - les variations dans le temps du signal angulaire du goniomètre sont contrôlées par un dispositif de contrôle ; - le signal angulaire du goniomètre correspond à un angle par rapport à la verticale ; - une unité d'analyse du signal d'accélération du capteur d'accélération effectue une correction de la valeur du signal d'accélération en fonction de la valeur du signal angulaire du goniomètre. Description de l'invention Dans le nouveau dispositif de mesure, le goniomètre n'est pas relié en permanence avec le capteur d'accélération, mais est relié de manière amovible à celui-ci, la liaison étant si précise que le signal io angulaire du goniomètre indique réellement l'angle concerné entre la direction de mesure prédéfmie par le capteur d'accélération et la direction spatiale prédéfinie par voie externe, par rapport à laquelle le goniomètre effectue les mesures. L'interface mécanique amovible entre le capteur d'accélération et le goniomètre peut être un assemblage par 15 enfichage connu en soi, lorsque celui-ci possède des qualités de guidage mécaniques suffisantes pour l'orientation souhaitée du goniomètre par rapport à le capteur d'accélération. En lieu et place d'un assemblage par enfichage dont les parties sont, de manière typique, assemblées fermement, d'une part, avec le boîtier du capteur d'accélération et, 20 d'autre part, avec le boîtier du goniomètre, il est aussi possible que les boîtiers du capteur d'accélération et du goniomètre constituent eux- mêmes l'interface mécanique amovible pour l'orientation réciproque du goniomètre et du capteur d'accélération. Une fois que le capteur d'accélération a été orienté avec sa direction de mesure par rapport à la 25 direction spatiale prédéfinie par voie externe et que chaque orientation incorrecte subsistante a été détectée par le signal angulaire du goniomètre, le goniomètre peut être séparé du capteur d'accélération par la désolidarisation de l'interface mécanique, à la suite de quoi le nouveau dispositif de mesure à l'emplacement du capteur d'accélération 30 n'exige plus que la place nécessaire à le capteur d'accélération. Le5 goniomètre peut alors être utilisé pour l'orientation d'autres capteurs d'accélération. Pour utiliser le goniomètre avec différents capteurs d'accélération, les différences des capteurs d'accélération pouvant aussi résider dans le fait que leurs directions de mesure doivent être orientées différemment par rapport à la direction spatiale prédéfmie par voie externe, il est possible qu'une partie, associée au goniomètre, dans l'interface mécanique amovible, soit prévue de manière interchangeable ou pour recevoir différents adaptateurs de raccordement. Lorsqu'il est question Io d'orientations différentes de capteurs d'accélération identiques en soi, ces pièces interchangeables ou adaptateurs peuvent comporter des cornières. L'interface mécanique entre le capteur d'accélération et le goniomètre peut aussi comporter des contacts électriques pour la 15 transmission du signal angulaire du goniomètre sur une ligne de transmission de signaux raccordée à le capteur d'accélération. Par l'intermédiaire de cette ligne de transmission de signaux, le signal angulaire associé à le capteur d'accélération peut alors être transféré à une unité d'analyse et y être mémorisé. Il n'est pas nécessaire d'associer 20 manuellement le signal angulaire à le capteur d'accélération. Alors que le transfert du signal angulaire, cité en dernier lieu, vers une unité d'analyse présente des avantages, lorsque le signal angulaire doit être utilisé pour corriger le signal d'accélération, il est avantageux pour obtenir l'orientation souhaitée de la direction de 25 mesure du capteur d'accélération, qu'un afficheur optique du signal angulaire soit prévu sur le goniomètre. Lors de la mise en place du capteur d'accélération, le signal angulaire affiché peut être observé et utilisé pour effectuer l'orientation souhaitée de la direction de mesure du capteur d'accélération. Concrètement, le goniomètre peut être relié, par l'intermédiaire d'une ligne de transmission de signaux raccordée, à un instrument d'affichage, qui affiche visuellement le signal angulaire. Il peut s'agir par exemple ici d'un instrument d'affichage numérique. Il est aussi possible que le goniomètre et/ou le capteur d'accélération soit/soient relié(s) à une unité de traitement des signaux par l'intermédiaire d'une voie de transmission des signaux sans fil, moyennant quoi un câblage du nouveau dispositif de mesure est en grande partie inutile. La possibilité d'utilisation de voies de to transmission des signaux sans fil dépend cependant dans chaque cas de l'environnement de mesure. Si un dispositif de contrôle est utilisé pour contrôler les variations dans le temps du signal angulaire du goniomètre, ce contrôle pouvant être continu ou discontinu, le goniomètre pouvant être démonté à 15 nouveau du capteur d'accélération concerné entre les différentes mesures angulaires, il est possible d'obtenir un indice signalant que le capteur d'accélération est encore fermement monté avec l'orientation souhaitée ou qu'il s'est détaché ou a déjà perdu partiellement ou totalement son orientation pour d'autres raisons. 20 Concrètement, le goniomètre peut être un capteur d'inclinaison, dans lequel le signal angulaire correspond à un angle par rapport à la verticale. Avec un tel goniomètre, il est possible d'orienter verticalement, par exemple, des capteurs d'accélération destinés à mesurer des oscillations sur des aéronefs ou véhicules spatiaux. 25 Dans le nouveau dispositif de mesure, il est possible de prévoir une unité d'analyse automatique pour le signal d'accélération du capteur d'accélération, laquelle effectue une correction de la valeur du signal d'accélération en fonction de la valeur du signal angulaire du goniomètre, afin de compenser les orientations incorrectes subsistantes de la direction de mesure du capteur d'accélération par rapport à la direction spatiale prédéfmie. Des modes de réalisation améliorés avantageux de l'invention ressortent des revendications, de la description et des dessins. Les avantages des caractéristiques et des combinaisons de plusieurs caractéristiques, mentionnés dans l'introduction de la description, sont uniquement présentés à titre d'exemple, sans qu'ils soient nécessairement obtenus par les modes de réalisation selon l'invention. D'autres caractéristiques ressortent des dessins - en particulier des géométries représentées et des dimensions relatives de plusieurs composants les uns par rapport aux autres, ainsi que de leur agencement relatif et de leur liaison active. La combinaison de caractéristiques de différents modes de réalisation de l'invention ou de caractéristiques de différentes revendications est également possible en s'écartant des références choisies et est incitée par la présente. Cela concerne aussi des caractéristiques qui sont représentées sur des dessins séparés ou qui sont citées dans la description de ceux-ci. Ces caractéristiques peuvent aussi être combinées à d'autres caractéristiques. De même, des caractéristiques définies par la suite peuvent être supprimées dans d'autres modes de réalisation de l'invention. Brève description des dessins L'invention est expliquée et décrite ci-après de manière plus 25 détaillée à l'appui d'exemples de réalisation concrets par référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente la structure schématique d'un mode de réalisation du nouveau dispositif de mesure ; la figure 2 représente les deux parties d'une interface mécanique 30 du dispositif de mesure selon la figure 1 ; et la figure 3 représente le goniomètre d'un autre mode de réalisation du nouveau dispositif de mesure. Description des figures La figure 1 représente un dispositif de mesure 1 destiné à mesurer des accélérations. À cet effet, le dispositif de mesure 1 comporte un capteur d'accélération 2. Le capteur d'accélération 2 délivre un signal d'accélération par l'intermédiaire d'une ligne de transmission de signaux 3, lequel correspond à l'accélération du to capteur d'accélération 2 dans une direction de mesure, qui est ici perpendiculaire au plan du dessin sur la figure 1. Le signal d'accélération est acheminé par l'intermédiaire de la ligne de transmission de signaux 3 vers une unité d'analyse 4, conçue sous la forme d'un ordinateur 5. L'unité d'analyse 4 calcule à partir de la valeur 15 du signal d'accélération l'accélération du capteur d'accélération 2 dans la direction de mesure. Le dispositif de mesure 1 comporte un goniomètre 6 pour pouvoir orienter exactement la direction de mesure du capteur d'accélération 2 par rapport à une direction spatiale prédéfmie par voie externe et pour 20 pouvoir détecter des divergences subsistantes de la direction de mesure par rapport à l'orientation souhaitée, lors de l'utilisation du dispositif de mesure 1. Le goniomètre 6 délivre un signal angulaire dont la valeur correspond à un angle entre la direction de mesure prédéfmie par le 25 capteur d'accélération 2 et une direction spatiale prédéfmie par voie externe, qui est la direction de référence utilisée par le goniomètre 6. Le signal angulaire peut également être transmis par l'intermédiaire de la ligne de transmission de signaux 3 vers l'unité d'analyse 4. Pour orienter exactement le goniomètre 6 par rapport à le capteur 30 d'accélération 2 et, dans le mode de réalisation du dispositif de mesure 1 selon la figure 1, pour raccorder également le goniomètre 6 à la ligne de transmission de signaux 3 en vue de la transmission du signal angulaire, il est prévu une interface 7 entre le goniomètre 6 et le capteur d'accélération 2. L'interface 7 est formée par deux parties 8 et 9, la partie 8 étant assemblée au goniomètre 6 de manière fixe, c'est-à-dire dans une orientation définie, et la partie 9 étant assemblée à le capteur d'accélération 2 de manière fixe, c'est-à-dire également dans une orientation définie. L'interface 7 est amovible, sachant que, dans la to position assemblée représentée sur la figure 1, le capteur d'accélération 2 et le goniomètre 6 sont orientés exactement l'un avec l'autre par les surfaces de guidage des parties 8 et 9. Après l'orientation souhaitée de la direction de mesure du capteur d'accélération 2 et la constatation d'une éventuelle orientation 15 incorrecte subsistante, le goniomètre 6 peut être détaché du capteur d'accélération 2 en désolidarisant l'interface 7 entre les parties 8 et 9. La figure 2 représente l'interface 7 selon la figure 1 sur une vue en élévation des parties 8 et 9 du goniomètre 6 et du capteur d'accélération 2. La partie 8 comporte un évidement 10 destiné à 20 recevoir la partie 9 selon une orientation exacte du goniomètre 6 par rapport à le capteur d'accélération 2. De plus, des ergots 18 et 19 complémentaires sont prévus sur les parties 8 et 9, lesquels permettent un assemblage des deux parties 8 et 9 dans une seule orientation relative, de telle sorte qu'après l'assemblage, le goniomètre 6 est orienté 25 par rapport à le capteur d'accélération 2 en étant défini totalement, c'est-à-dire par rapport à un signe des directions. En outre, des plots de contact 11 sont prévus sur la partie 8 et des douilles 12 sont prévues sur la partie 9, afin de pouvoir transmettre le signal angulaire du goniomètre 6 au-delà de l'interface 7. Io L'interface 7 peut cependant aussi être une interface purement mécanique, lorsque le signal angulaire du goniomètre 6 est transmis d'une autre manière vers l'unité d'analyse 4, par exemple sans fil ou par l'intermédiaire d'une autre ligne de transmission de signaux raccordée au goniomètre 6. En outre, il est possible d'afficher la valeur du signal angulaire du goniomètre 6 directement sur le goniomètre 6. Dans ce cas également, l'interface 7 peut être une interface purement mécanique. Un tel affichage du signal angulaire du goniomètre 6 sur le goniomètre 6 est esquissé sur la figure 3. Sur celle-ci, une ligne de I o transmission de signaux 13 part du goniomètre 6 et est raccordée à un instrument d'affichage 15 par l'intermédiaire d'une fiche 14. L'instrument d'affichage 15 affiche dans le cas présent deux valeurs 16 et 18, qui indiquent l'inclinaison du goniomètre 6 par rapport à deux directions x et y horizontales, orthogonales l'une à l'autre. À partir de 15 ces deux valeurs 16 et 17, il est possible de déterminer totalement l'orientation de la direction de mesure d'un capteur d'accélération 2, raccordé au goniomètre 2 selon la figure 1 par l'intermédiaire de l'interface 7. Si les deux valeurs 16 et 17 sont nulles, la direction de mesure du 20 capteur d'accélération 2 est exactement perpendiculaire au plan projeté par la direction x et la direction y, c'est-à-dire exactement verticale, comme il est souhaité pour de nombreuses applications. Une orientation incorrecte subsistante du capteur d'accélération 2 peut être compensée sur la base des valeurs 16 et 17, du fait que le signal 25 d'accélération du capteur d'accélération 2 est corrigé par des facteurs de correction correspondants. LISTE DES REPERES 1 dispositif de mesure 2 capteur d'accélération 3 ligne de transmission de signaux 4 unité d'analyse 5 ordinateur 6 goniomètre 7 interface t o 8 partie 9 partie évidement 11 plot de contact 12 douille 13 ligne de transmission de signaux 14 fiche 15 instrument d'affichage 16 valeur 17 valeur 18 ergot 19 ergot
Le dispositif de mesure comporte un capteur d'accélération (2), qui délivre au moins un signal d'accélération, dont la valeur correspond à une accélération du capteur d'accélération (2) dans une direction de mesure prédéfinie par le capteur d'accélération (2). En outre, il est prévu un goniomètre (6), qui délivre au moins un signal angulaire, dont la valeur correspond à un angle entre la direction de mesure, prédéfinie par le capteur d'accélération (2), et une direction spatiale, prédéfinie par voie externe.
1. Dispositif de mesure comportant un capteur d'accélération, qui délivre au moins un signal d'accélération dont la valeur correspond s à une accélération du capteur d'accélération dans une direction de mesure prédéfinie par le capteur d'accélération, un goniomètre étant prévu qui délivre au moins un signal angulaire, dont la valeur correspond à un angle entre la direction de mesure, prédéfinie par le capteur d'accélération, et une direction spatiale, prédéfmie par voie 1 o externe, caractérisé en ce qu'entre le capteur d'accélération (2) et le goniomètre (6) est réalisée une interface (7) mécanique amovible qui oriente le goniomètre (6) de manière définie par rapport au capteur d'accélération (2). 2. Dispositif de mesure selon la 1, caractérisé en 15 ce qu'il est prévu sur l'interface (7) mécanique amovible une partie (8) qui est associée au goniomètre (6) et qui est interchangeable ou destinée à recevoir différents adaptateurs de raccordement. 3. Dispositif de mesure selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'interface (7) mécanique entre le capteur 20 d'accélération (2) et le goniomètre (6) comporte des contacts électriques (11, 12) destinés à transmettre le signal angulaire depuis le goniomètre (6) sur une ligne de transmission de signaux (3) reliée au capteur d'accélération (2). 4. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des 25 1 à 3, caractérisé en ce qu'un afficheur optique pour le signal angulaire est prévu sur le goniomètre (6). 5. Dispositif de mesure selon la 4, caractérisé en ce que le goniomètre (6) est relié à un instrument d'affichage (15) par l'intermédiaire d'une ligne de transmission de signaux (13). 30 6. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le goniomètre (6) et/ou lecapteur d'accélération (2) sont/est relié(s) à une unité d'analyse des signaux par l'intermédiaire d'une voie de transmission de signaux sans fil. 7. Dispositif' de mesure selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les variations dans le temps du signal angulaire du goniomètre (6) sont contrôlées par un dispositif de contrôle. 8. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le signal angulaire du to goniomètre (6) correspond à un angle par rapport à la verticale. 9. Dispositif de mesure selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'une unité d'analyse (4) du signal d'accélération du capteur d'accélération (2) effectue une correction de la valeur du signal d'accélération en fonction de la valeur 15 du signal angulaire du goniomètre (6).
G
G01
G01P
G01P 15
G01P 15/00
FR2890534
A1
DISPOSITIF POUR LE TRANSPORT ET LE TRANSFERT DES PATONS.
20,070,316
i0 s La présente invention concerne un dispositif pour le transport et le transfert des pâtons en boulangerie destinés à la fermentation et à la cuisson. De nombreux dispositifs pour le transport des pâtons existent dans l'art antérieur. A titre d'exemples, la demande de brevet français FR 7805126 et les demandes de brevet allemand DE 202004007084 et DE 1977402 contiennent de tels dispositifs. En général, les fours de boulangers sont équipés d'un premier dispositif enfourneur pour déposer ou enfourner les pâtons dans le four et d'un deuxième dispositif pour disposer les pâtons dans l'armoire à fermentation. Le procédé de transport comprend deux étapes: d'abord le transfert des 20 pâtons du dispositif utilisé pour le processus de fermentation vers le dispositif enfourneur, puis le transfert du dispositif enfourneur dans le four. Le dispositif le plus utilisé pour la fermentation est celui appelé communément couche automatique , ce dispositif étant illustré dans le brevet français FR 9303846. Une fois le cycle de fermentation terminé, les pâtons sont déposés sur le dispositif enfourneur par la couche automatique . Par ailleurs, il existe des dispositifs qui permettent de réaliser successivement la dépose des pâtons dans l'armoire de fermentation et ensuite l'enfournement des pâtons dans le four sans faire appel à d'autre dispositif, comme par exemple le dispositif enfourneur mentionné cidessus. s C'est notamment le cas du dispositif de la demande de brevet français FR7907478 qui est utilisé pour la fermentation et aussi pour la cuisson des pâtons. Il permet d'utiliser un seul dispositif pour disposer les pâtons dans l'armoire de fermentation et, après le cycle de fermentation, enfourner ?es io pâtons dans le four. Pour cela, ce dispositif connu comprend deux longerons parallèles, deux rouleaux reliés aux des extrémités des longerons, un tapis sans fin, et une poignée fixée aux deux longerons. Ce dispositif est associé à une barre fixée is au four et permet d'enfourner les pâtons dans le four. En effet, les pâtons disposés sur le tapis sans fin sont déposés sur une sole ou surface du four du fait du déplacement du tapis sans fin par rapport au dispositif. Le tapis, retenu par la barre de retenue ou de butée, se déroule par rapport au dispositif, par l'intermédiaire des deux rouleaux, et du fait du retrait du dispositif par rapport au four par le mouvement de l'utilisateur tirant la poignée. Néanmoins, ce dispositif présente des inconvénients. La poignée présente des dimensions qui doivent être adaptées aux dimensions du four et de l'armoire de fermentation. Il y a donc un espace à prévoir dans le four et dans l'armoire de fermentation pour recevoir la poignée, ce qui constitue un inconvénient. Par ailleurs, le ruban du type appelé Velcro utilisé ne tient pas à l'utilisation et l'utilisation de la barre de retenue est peu pratique. s Enfin, ce dispositif ne peut être utilisé pour l'enfournement que d'un seul côté. La présente invention se propose de résoudre les problèmes liés à l'art antérieur à l'aide d'un dispositif pour le transport et le transfert de pâtons en lo boulangerie destinés à la fermentation et à la cuisson, comprenant un cadre support sur lequel sont solidarisés: au moins une poignée, un tapis sans fin sur lequel sont susceptibles d'être déposés lesdits pâtons, ce tapis étant déplaçable par un moyen de préhension solidaire de ce dernier caractérisé en ce qu'il présente une structure solidaire du cadre support apte à permettre de changer la position de la poignée par rapport au cadre support. Dans un premier mode de réalisation préféré, la poignée s'emboîte dar:- la dite structure située au centre du cadre support et est coulissante vis-à-vis du cadre support de manière à pouvoir dépasser de l'un ou l'autre des côtés du cadre support. La structure est située, plus exactement, dans ce mode de réalisation, sous le cadre support et la poignée a une longueur, dans la direction d'avancement du tapis, sensiblement égale à celle du cadre support. La poignée est formée d'éléments cylindriques du type tiges métalliques, ces tiges métalliques étant emboîtables dans le cadre support par la structure, la structure étant un tube creux fixé à la tige métallique transversale Dans un deuxième mode de réalisation, la poignée est amovible et s'emboîte dans la dite structure située sur les côtés du cadre support. Dans un troisième et un quatrième mode de réalisation, la dite structure est s un arbre de pivotement situé sensiblement au niveau de l'intersection de deux côtés du cadre support, la poignée s'emboîte dans la structure et pivote autour de la dite structure entre une position escamotée et une position active où elle peut être saisie par l'utilisateur. Zo Le dispositif comprend au moins un élément de préhension du tapis solidaire de ce dernier, faisant saillie par rapport au plan du tapis, apte à coopérer avec un moyen de retenue ou butée prévu sur un four. Le dit moyen de retenue ou de butée peut être une porte de four ou un 1s élément de butée, un système à crochet. L'élément de préhension du tapis peut être un tube fendu, une lame métallique, une couture. Le tapis sans fin est en toile Un matériau résistant à la chaleur peut être disposé sur la poignée. Avantageusement, le dispositif peut comporter au moins une roulette solidaire du cadre support. Le cadre support parallélépipédique comprend au moins deux longerons longitudinaux et fixés transversalement à une grille, cette grille étant située entre deux parties du tapis sans fin, le tapis présentant une partie supérieure et une partie inférieure, ces deux parties étant espacées par le moyen d'entraînement, en l'occurrence, deux rouleaux parallèles entre eux, au moins une tige métallique transversale à la dite longueur, fixée aux deux longerons et située sous la partie inférieure du tapis. Dans les deuxième, troisième et quatrième modes de réalisation, la poignée 5 est une tige métallique qui s'encliquète sur la structure par des moyens d'encliquetage aux extrémités des longerons ou à l'intérieur des longerons. Le four présente des dimensions complémentaires à celles du dispositif, plusieurs étages pour poser le dispositif, une porte par étages. De même que pour le four, l'armoire de fermentation présente des dimensions complémentaires au dispositif, plusieurs étages pour poser le dispositif. is La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs, et nullement limitatifs de la portée de la présente invention, et à partir des dessins suivants dans lesquels: - La figure 1 représente une vue de face d'un four dans lequel est disposé le 20 dispositif de transport et de transfert de pâtons, équipée d'une poignée selon l'invention; - La figure 2 représente une vue de dessous du dispositif selon un premier mode de réalisation préféré de l'invention sur laquelle la poignée est en 25 position escamotée ou inactive; - La figure 3 représente une vue similaire à la figure 2 où la poignée dépasse du dispositif en position active; i0 - La figure 4 représente une vue de détail du dessous du cadre support du dispositif montrant la structure dans laquelle s'emboîte la poignée; - La figure 5 représente une vue de détail du dessous du cadre support du s dispositif selon le premier mode de réalisation et en particulier d'une grille; - La figure 6 représente une vue en perspective de dessus d'un deuxième mode de réalisation du dispositif, avec une poignée amovible fixée aux extrémités des deux longerons; - La figure 7 représente un troisième mode de réalisation du dispositif équipé d'une poignée qui pivote le long d'un longeron; - La figure 8 représente un quatrième mode de réalisation du dispositif équipé 15 d'une poignée qui pivote en-dessous du cadre support. -La figure 9 représente une vue en perspective de dessus du dispositif équipé avec au moins une roue; -La figure 10 représente en perspective de côté les différentes étapes du procédé de transport des pâtons entre un four et une armoire de fermentation; Dans toute la suite de la description, le terme avant est utilisé pour désigner la zone située à proximité de la face avant du four, le terme arrière la zone située à proximité du fond du four. Par ailleurs, le terme longitudinal désigne la longueur du dispositif et le terme latéral la largeur du dispositif. La lettre A désigne un premier côté latéral du dispositif et la lettre B 5 un deuxième côté latéral qui se situe en face du premier. Le terme supérieur désigne le côté du dispositif qui reçoit les pâtons et le terme inférieur le côté qui supporte le poids du dispositif posé sur une surface horizontale, comme par exemple une sole de four, un étage d'une io armoire de fermentation, une table, un chariot. Le terme position active désigne une position de la poignée du dispositif dans laquelle la poignée dépasse du dispositif et position escamotée la position dans laquelle la poignée ne dépasse pas. La figure 1 représente une vue de face d'un four 1 dans lequel est disposé le dispositif 2 de transport et de transfert de pâtons équipé d'une poignée 3, selon l'invention, cette poignée 3 étant tenue par la main 3A d'un utilisateur. Le dispositif 2 est disposé sur une sole 4 du four 1. Le four 1 comporte plusieurs étages 5 horizontaux et parallèles, disposés les uns au-dessus des autres, et encadrés par une armature 6 métallique. Un écran tactile de type connu pour régler les conditions opératoires et notamment la température, non représenté sur la figure 1, est situé au niveau de chaque étage 5 sur l'armature 6. Chaque étage 5 est identique et présente une partie chauffante comprenant une sole 4 ou surface, une porte 9 située près de la paroi avant 10 du four 1, et un rebord 11 horizontal pour poser le dispositif 2. s La porte délimite la partie chauffante et l'isole thermiquement de l'extérieur. Un levier 8 commande l'ouverture de la porte 9 et permet de placer celleci selon trois positions différentes. Une position inclinée présentant un angle par rapport à l'horizontale, une position parallèle au rebord 11 dite position Zo ouverte et une position sensiblement verticale au rebord 11 dite position fermée. La position fermée de la porte 9 est réalisée entre le rebord 11 et la sole 4 au niveau d'une rainure. La porte 9 est montée sur une structure de pivotement 12 située au-dessus 15 de chaque sole 4 par l'intermédiaire de vis. La porte 9 peut être en verre ou en tout type de matériau résistant thermiquement. Le four 1 dispose de plusieurs étages, par exemple de 8 étages. Les dimensions du dispositif 2 sont adaptées ou complémentaires à celles des étages. Le rebord 11 peut être conçu pour que le dispositif 2 tienne en équilibre, sans être introduit dans la partie chauffante. Le dispositif 2 selon l'invention, représenté reposant sur une sole 4 de four 1, montre, sur la figure 1, un cadre support 13, une poignée 3, un tapis 15, un tube fendu 16 fixé au tapis 15. Le tube fendu 16 est, dans le four 1, proche de la porte 9 donc situé au niveau de la paroi avant 10. Par ailleurs, il est à une extrémité du tapis 15. II est donc situé au niveau de la paroi avant 10 du four 1. Il doit toujours se situer au niveau de la paroi avant 10 et à l'extrémité du 10 tapis 15 située au niveau de la paroi avant 10, lorsque le dispositif 2 est introduit dans le four 1 pour enfourner les pâtons. La poignée 3 s'appuie sur le rebord 11 et est solidarisée au dispositif 2 par un côté inférieur 17 du cadre support 13. Le cadre support 13 et le tapis 15 sont représentés de façon plus visible sur la figure 2. La figure 2 représente une vue de dessous du dispositif 2, selon un premier mode de réalisation de l'invention, sur laquelle la poignée 3 ne dépasse pas du dispositif 2, c'est-à-dire est en position escamotée ou inactive. Un cadre support 13, deux tiges métalliques transversales 18 et 19 à la longueur du dispositif 2, la poignée 3, une structure 20 solidaire du cadre support 13 et un tapis sans fin 15 sont dessinés en traits pleins et deux rouleaux 21 et 22 en traits pointillés. La poignée 3 est emboîtée dans la structure 20 solidaire du cadre support 13. Le cadre support 13 présente un profil parallélépipédique plat, par exemple s peut être assimilé à une planche et sa longueur est selon un axe x-x'. De plus, son profil est symétrique par rapport à l'axe x-x'. Le cadre support 13 présente sur chacun de ses bords longitudinaux selon la direction x-x', deux longerons 25 et 26 parallèles et reliés par une grille 27 non visible sur la figure 2, cette grille 27 étant enveloppée par le tapis 15. Les deux rouleaux 21 et 22 sont fixés à chacune des extrémités des longerons 25 et 26 transversalement à l'axe longitudinal xx', selon l'axe y-y'. La longueur du cadre support 13 est dans la direction de l'axe x-x', l'axe 1s longitudinal de symétrie du dispositif 2. Sa largeur est dans la direction y-y', la direction y-y' est une perpendiculaire à l'axe x-x' dans le plan du dispositif 2, et correspond, par exemple, à la direction des tiges métalliques du dispositif 2. Son épaisseur perpendiculaire au plan formé par les axes x-x' et y-y' est très inférieure à sa longueur et à sa largeur. Les longerons 25 et 26 ont une forme vus en coupe, selon l'axe y-y', non 25 visible sur la figure 2 et illustrés figure 5, de U dissymétrique. Les deux branches 28 et 29 dissymétriques du U sont situées dans la direction y-y', et la base 30 du U est dans la direction de l'épaisseur du dispositif 2. Les longerons 25 et 26 s'étendent dans la direction de la longueur du tapis 15, x-x', et présentent des extrémités coupées 31 et 32. Les longerons 25 et 26 sont disposés symétriquement de chaque côté du tapis 15. s Les branches 28 et 29 extérieures dissymétriques des longerons 25 et 26 constituent la surface de contact du dispositif 2 avec les surfaces sur lesquelles le dispositif 2 sera posé. Un espace est prévu entre les longerons 25 et 26 et le tapis 15 pour que ce 10 dernier puisse se déplacer sans frottements avec les longerons 25 et 26. La longueur du tapis 15 est selon la direction x-x' et sa largeur selon la direction y-y'. Son épaisseur est perpendiculaire au plan formé par les axes x-x' et y-y'. La poignée est située sensiblement au milieu du dispositif 2. Elle peut être réalisée plus proche des longerons 25 et 26. La poignée est formée par deux anses, et présente une symétrie par rapport 20 aux plans de symétrie du dispositif 2. La poignée 3 est constituée de tiges métalliques 36, 37, 38, 39 soudées entre elles. Ces tiges métalliques 36, 37, 38, 39 forment ensemble sensiblement un rectangle et présentent des angles d'une tige à la suivante légèrement supérieurs à 90 . La poignée 3 présente deux tiges longitudinales 36 et 37 et deux tiges latérales 38 et 39. Deux rouleaux 21 et 22 sont situés aux extrémités de la longueur du tapis 15, aux extrémités A et B du cadre support 13 et s'étendent, selon l'axe y-y', sur toute la largeur du dispositif 2 entre les deux longerons 25 et 26 opposés. Ils sont soudés à leurs extrémités aux longerons 25 et 26. Ces deux rouleaux 21 et 22 permettent de disposer le tapis 15 sans fin de façon à ce que le tapis 15 s'enroule autour du cadre support 13. Le tapis 15 peut par exemple être en toile. io Ces deux rouleaux 21 et 22 permettent, par leur rotation, le déplacement en translation du tapis 15. La direction d'avancement du tapis 15 est donc suivant sa longueur, c'est-à-dire l'axe x-x', et le sens dépend du sens de la rotation des rouleaux 21 et 22. is Le déplacement du tapis 15 est dû au mouvement d'un moyen d'entraînement du tapis 15 par rapport au cadre support 13, ce moyen d'entraînement étant nommé élément de préhension. D'autres dispositifs d'entraînement du tapis 15 sont possibles. Par ailleurs, les rouleaux 21 et 22 séparent, par leurs positions sur le cadre support 13 et leurs tailles, deux parties pour le tapis 15, une partie dite supérieure du tapis 15 située sur le dessus du dispositif 2, et donc non représentée sur la figure 2, et une partie dite inférieure 41 du tapis 15 représentée sur la figure 2. Le tapis 15 est, en réalité, en un seul élément mais pour pouvoir illustrer le fonctionnement du dispositif 2 il est nécessaire de distinguer les deux parties. Ces deux parties se rejoignent par leurs bords au niveau d'un tube fendu 16 transversal non illustré sur la figure 2, ce tube fendu 16 se trouvant sur les figures 1, 6 et suivantes, sur la partie supérieure. Ce tube fendu 16 est l'élément de préhension solidaire du tapis 15 et fait saillie par rapport au plan du tapis 15. Il est apte à coopérer avec un moyen de retenue ou butée, prévu sur un four 1. II peut être remplacé, par exemple, par une lame métallique, une couture. Le moyen de retenue ou butée de l'élément de préhension du tapis 15 est une porte 9 de four 1 ou un élément de butée, un système à crochet. 1s Le mécanisme de blocage de l'élément préhension par le moyen de retenue ou butée situé dans le four 1 sera précisé en figure 9. Deux tiges métalliques parallèles et transversales 18 et 19 sont dessinées sur toute la largeur du dispositif 2 selon la direction y-y'. Elles sont soudées à chacune de leurs extrémités aux longerons 25 et 26 et montrent chacune deux zones courbes 43 et 44 formant un profil, dans la direction y-y', en U arrondi. La poignée 3 peut comporter une partie en matériau isolant thermiquement 25 sur une de ses tiges, pour sa préhension par l'utilisateur, qui n'est pas représentée sur la figure 2. Les tiges métalliques transversales 18 et 19, la structure 20 et la poignée 3 permettent aussi de soutenir la partie inférieure du tapis 15, ce qui lui évite de pendre en-dessous du cadre support 13. s On distingue aussi des points de soudure qui correspondent aux points de fixation d'une grille 27, non représentée figure 2, sur la branche intérieure 29 la plus longue du U du longeron, autrement dit la branche 29 située au niveau du côté supérieur du dispositif 2. Le dispositif 2 peut présenter d'autres structures analogues à celle décrite dans cette demande et le nombre des éléments n'est pas limitatif. La poignée 3 peut n'être constituée que d'une tige ayant une variation de diamètre, la structure 20 solidaire du cadre support 13 ne logeant que cette tige, et le cadre support 13 que d'une tige métallique 18. De plus, la disposition des tiges métalliques 18 et 19 peut être réalisée aux extrémités du cadre support 13 ou de façon plus espacée. Par ailleurs, les longerons 25 et 26 peuvent présenter chacun une rainure, associée à deux rails situés de chaque côté de la sole 4 du four 1 pour guider le déplacement du dispositif 2 dans le four 1 et faciliter son déplacement. La figure 2 n'est pas limitative. La figure 3 est une vue de dessous du dispositif 2 selon le premier mode de réalisation de l'invention sur laquelle la poignée 3 dépasse du dispositif 2, c'est-à-dire est en position active. Elle illustre le blocage de la poignée 3 dans la structure 20. L'angle entre la tige longitudinale de la poignée 3 et des tubes creux 53 et 54 de la structure 20 empêche le mouvement selon x-x' dans le sens qui va de B vers A, et les frottements limitent le mouvement selon x-x' dans le sens qui s va de Avers B. En effet, l'utilisateur doit exercer une certaine force selon le sens de A vers B pour que la poignée 3 coulisse dans les tubes creux 53 et 54 de la structure 20. Ce blocage n'existe dans le sens de B vers A, de la même façon que dans le sens de A vers B, qu'à partir d'un certain déplacement de la poignée 3 par rapport à la structure 20 et est fonction de l'angle formé par les quatre côtés de la poignée 3. La figure 4 est une vue de détail du dessous du cadre support 13 du dispositif 2 montrant la structure 20 dans laquelle s'emboîte la poignée 3. Les mêmes éléments que ceux des figures 2 et 3 y sont représentés. Ces deux zones courbes 43 et 44 permettent de souder une structure 20 solidaire du cadre support 13 dans laquelle va venir s'emboiter la poignée 3. Le U est orienté de telle sorte que la base 45 du U est en contact avec la partie inférieure 41 du tapis 15. La structure 20 est constituée par deux tubes creux 53 et 54 soudés chacun, à chacune de leurs extrémités, aux deux zones courbes symétriques 43 et 44 appartenant à chacune des deux tiges métalliques transversales 18 et 19. Ces deux tubes creux 53 et 54 permettent d'emboîter ou de loger la poignée 3, c'est-à-dire que les tiges métalliques 36 et 37, qui constituent la poignée 3, viennent s'emboîter à l'intérieur des deux tubes creux 53 et 54, qui constituent la structure 20. Par ailleurs, ces deux tubes creux 53 et 54 limitent la longueur du déplacement de la poignée 3 dans la structure 20, ou bloquent le déplacement de la poignée 3 à partir d'une certaine course de celle-ci dans les tubes creux 53 et 54 du cadre support 13. Ceci résulte du fait que les angles des côtés, formés par les tiges métalliques de la poignée 3, sont légèrement supérieurs à 90 . En effet, les tiges métalliques 36 et 37 de la poignée 3 se déplacent à l'intérieur des deux tubes creux 53 et 54 jusqu'au moment où elles sont bloquées par les frottements de leurs parois 44 et 45 avec les surfaces intérieures 46 et 47 des deux tubes creux 53 et 54 de la structure 20, ce qui est rendu possible car les angles des côtés des rectangles légèrement supérieurs à 90 . Ce système de blocage est simple à réaliser et peu onéreux. De plus, il est résistant à l'utilisation. Néanmoins, d'autres systèmes de blocage de la poignée 3 dans la structure 20 peuvent être prévus. Par exemple, un agrandissement de diamètre des tiges métalliques de la poignée 3 permettant aux tiges de venir en butée sur la structure 20 par l'intermédiaire de leur diamètres extérieurs plus grands que le diamètre extérieur de la structure 20. Par ailleurs, les tiges métalliques dessinées sur toute la largeur du dispositif 2 selon la direction y-y' peuvent présenter une base du U dans l'autre sens ou d'autres formes. La figure 5 représente une vue de détail du dessous du cadre support 13 du dispositif 2, selon le premier mode de réalisation, et en particulier de la grille 27 et de la tige métallique transversale 18. La grille 27 et la tige 18 sont fixées au dispositif 2 par soudure au niveau de la branche supérieure 28 du longeron pour la première et de la branche inférieure 29 du longeron 25 pour la seconde. La grille 27 permet de séparer les deux parties supérieure et inférieure 41 du tapis 15 sans fin, évitant qu'elles ne se collent l'une à l'autre, par exemple lorsqu'elles sont humides, permet de guider la translation du tapis 15 par des barres longitudinales de la grille 27, et de soutenir le poids des pâtons. La figure 6 représente une vue en perspective de dessus d'un deuxième mode de réalisation du dispositif 2, avec une poignée 3, amovible, fixée aux extrémités des deux longerons 25 et 26. La poignée 3 et la structure 20 solidaire du cadre support 13 sont nouvelles 25 par rapport au premier mode de réalisation. Comme dans le premier mode de réalisation, la poignée 3 s'emboîte dans la structure 20. La poignée 3 est constituée d'une tige incurvée 56 ayant deux extrémités pliées ayant la forme de tubes. La poignée 3 peut présenter d'autres formes. Elle vient se bloquer sur les deux extrémités des longerons 25 et 26 sur une s nouvelle structure 20 prévue à chacune des extrémités des longerons 25 et 26, du type tube débouchant creux selon l'axe y-y', c'est-à-dire par exemple perpendiculaire aux longerons 25 et 26 du cadre support 13. Ainsi la structure 20 n'est plus disposée sur la partie inférieure du dispositif 2, 10 mais au contraire sur la partie supérieure. Elle peut, de la même façon que pour la structure 20 des figures précédentes, bloquer la poignée 3 par frottements. 1s Tout autre un système par encliquetage ou tout système simple de blocage peut être prévu. Ce mode de réalisation permet de détacher facilement la poignée 3 du dispositif 2, et évite les frottements entre la poignée 3 et la surface de la sole 4 du four 1, tout en permettant l'utilisation de la poignée 3 des deux côtés du dispositif 2. La poignée 3 est associée à chacun des côtés A et B. Il est possible de disposer une poignée 3 à chaque extrémité des longerons 25 et 26, par exemple, ici, quatre poignées 3 pourraient être disposées au maximum. s Par ailleurs, la structure 20 solidaire du cadre support 13, du type tube débouchant creux, pourrait être disposée à l'intérieur des longerons 25 et 26, à chaque extrémité des longerons 25 et 26, suivant la direction x- x'. Elle serait donc, dans ce mode de réalisation, parallèle au cadre support 13. De la même façon que dans le mode de réalisation précédent, il serait possible de disposer quatre poignées 3 sur le cadre support 13 La figure 7 représente un troisième mode de réalisation du dispositif 2 équipé d'une poignée 3 qui pivote le long du longeron 25. La poignée 3 pivote à l'extérieur du cadre support 13, le long du longeron 25, autour d'un axe de rotation (A), par l'intermédiaire d'une structure 20, fixée 15 sur le longeron 25 et orientée vers l'extérieur. De plus, elle peut venir se loger dans deux appuis 57 et 58. Auquel cas, elle varie entre deux positions diamétralement opposées et symétriques par rapport à l'axe de rotation (A), ces positions correspondant à celles des appuis 57 et 58. Ces deux positions correspondent à la position active de la poignée et la position escamotée. La structure 20 est, par exemple, une structure 20 cylindrique avec un trou débouchant latéral dans lequel la poignée 3 est fixée, par exemple, par un 25 système de vis-écrou. La poignée est représentée d'un côté du cadre support mais il peut être disposé des poignées à chacune des extrémités des longerons 25 et 26. D'autres variantes de ce mode de réalisation sont possibles. La poignée 3 pourrait, par exemple, être à l'intérieur du cadre support 13 toujours le long du longeron. La structure 20 solidaire du cadre support 13 s pourrait être une sphère ou tout élément capable d'entrainer la rotation de la poignée 3 et pourrait être solidarisée différemment à la poignée 3. Les appuis présentent une certaine flexibilité afin de pouvoir loger la poignée 3 et sont fixés sur le côté extérieur du longeron 25 par des vis. D'autres io systèmes de blocage de la poignée 3 par rapport au longerons 25 et 26 sont envisageables, tels que des structures à clip, des attaches. La figure 8 représente un quatrième mode de réalisation du dispositif 2 15 équipé d'une poignée 3 qui pivote en-dessous du cadre support 13. Elle est reliée à deux extrémités des longerons 25 et 26, par un axe de rotation qui constitue la structure 20, et s'étend entre les deux positions active et escamotée. Pour chacune de ces positions, la poignée 3 est bloquée par des systèmes de clip, d'attache ou d'appuis comme décritsci-dessus en figure 7, et qui ne sont pas représentés en figure 8. Une deuxième poignée présentant les mêmes caractéristiques est disposée aux deux autres extrémités des longerons 25 et 26. Ce mode de réalisation est simple à réaliser et à utiliser, et fiable à l'utilisation. La figure 9 représente une vue en perspective de dessus du dispositif 2 équipé avec au moins une roulette 52. Le longeron 25 présente un évidement 64 sur la base du 30 du U. La roulette 52 est fixée sur le côté intérieur du longeron 25, et ne dépasse pas du longeron 25 selon l'axe y-y'. s Sa solidarisation au cadre support 13 est illustrée sur la figure 9 a, qui est une vue en coupe selon le plan défini par les flèches F, plan parallèle à celui du tapis 15, de dessus agrandie d'un manchon 58, de la roulette 52 et du longeron 25. Le manchon 58 a une extrémité aplatie 63, présente un trou 59 à son autre extrémité 60 correspondant au passage d'un brin 61. La roulette 52 vient s'appuyer sur le côté intérieur du longeron 25 au niveau de l'épaisseur de la base 30 du U. D'autres modes de fixation de la roulette 52 au cadre support 13 sont envisageables, le principal est qu'ils assurent la rotation de la roulette 52, la 1s tenue adéquate de la roulette 52 au cadre support 13, et le remplacement simple de la roulette 52. La roulette 52 peut être fixée à différentes hauteurs sur le cadre support 13. Néanmoins, un mode de réalisation préféré est celui où l'extrémité basse des roulettes 52 se situe exactement au niveau de la partie inférieure 17 du cadre support 13. En effet, cela permet aux roulettes 52 de ne pas supporter le poids du dispositif 2, le poids étant supporté par la partie inférieure 17 du cadre support 13, c'est-à-dire le côté extérieur du longeron 25, et donc de ne pas user les roulettes 52. Dans ce cas, les roulettes 52 permettent donc juste de faciliter le déplacement du dispositif 2 sur une surface plane et donc d'aider l'utilisateur. On peut toutefois envisager des roues 52 qui dépassent du cadre support 13 et qui supportent le poids du dispositif 2. Autant de roulettes 52 que souhaité peuvent être disposées sur chacun des longerons 25 et 26 du cadres support 13, par exemple, quatre roulettes 52 peuvent y être fixées. De même, leurs positions, suivant l'axe x'-x, dans le s sens de la longueur du cadre support 13, ne sont pas fixées. Par exemple, il peut être disposé des roulettes 52 aux extrémités ou au milieu des longerons 25 et 26. La figure 10 représente les différentes étapes du procédé de transport des io pâtons 66 entre un four 1 et une armoire de fermentation 65. La figure 10 a montre le dispositif 2 du mode de réalisation préféré, présenté devant la porte 9 du four 1, avec la poignée dépassant du dispositif 2 en position active. La figure 10 b montre le dispositif 2 enfourné sur une sole 4, la porte 9 étant bloquée, par le levier 8, sur le tube fendu 16. La figure 10 c montre le dispositif 2, tiré dans le sens de la flèche, et le dépôt 20 des pâtons sur la sole 4 qui résulte, comme l'art antérieur le décrit, du déplacement du tapis 15 sans fin par rapport au cadre support 13. La figure 10 d montre le dispositif 2 enlevé du four 1, le tube fendu de préhension 16 passant sous la porte 9 en position inclinée, à nouveau 25 comme l'art antérieur le décrit. La figure 10 e montre le dispositif 2 sur lequel est disposé un nouveau pâton 66 et présenté devant l'armoire de fermentation 65 avec la poignée 3 qui ne dépasse plus du cadre support 13. La figure 10 f montre le dispositif 2 présenté devant le four 1 par le côté B opposé au côté A avec lequel il a été présenté au four 1 sur la figure 10 a. La poignée 3 permet de gagner en rapidité et en fiabilité par rapport aux systèmes connus. Le dispositif 2 est résistant à l'utilisation, permet d'utiliser le tapis 15 avec ses deux parties, de conjuguer le dispositif de couche automatique avec le tapis enfourneur. lo A ce dispositif 2, le four 1 associé présente des dimensions complémentaires à celles du dispositif 2, plusieurs étages 5 pour poser le dispositif 2, une porte 9 par étages. De la même façon, l'armoire de fermentation 65 présente des dimensions is complémentaires à celles du dispositif 2, plusieurs étages 5 pour poser le dispositif (2)
Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons en boulangerie destinés à la fermentation et à la cuisson, comprenant un cadre support (13) sur lequel sont solidarisés : au moins une poignée (3), un tapis (15) sans fin sur lequel sont susceptibles d'être déposés lesdits pâtons, ce tapis (15) étant déplaçable par un moyen de préhension solidaire de ce dernier, caractérisé en ce qu'il présente une structure (20) solidaire du cadre support (13) apte à permettre de changer la position de la poignée (3) par rapport au cadre support (13).
1. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons en boulangerie destinés à la fermentation et à la cuisson, comprenant un cadre support (13) sur lequel sont solidarisés: au moins une poignée (3), un tapis (15) sans fin sur lequel sont susceptibles d'être déposés lesdits pâtons, ce tapis (15) étant déplaçable par un moyen de préhension solidaire de ce dernier, caractérisé en ce qu'il présente une structure (20) solidaire du cadre support (13) apte à io permettre de changer la position de la poignée (3) par rapport au cadre support (13). 2. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la 1, caractérisé en ce que la poignée (3) s'emboîte dans la dite structure (20). 3. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la 2, caractérisé en ce que la poignée (3) est située au centre du cadre support (13) et est coulissante vis-à-vis du cadre support (13), de manière à pouvoir dépasser de l'un ou l'autre des côtés opposés du cadre en position active. 4. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la 1, caractérisé en ce que la dite structure (20) est un arbre de pivotement située sensiblement au niveau de l'intersection de deux côtés du cadre support (13), et en ce que la poignée (3) pivote autour de la dite structure (20) entre une position escamotée et une position active où elle peut être saisie par l'utilisateur. 5. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la 1, caractérisé en ce que la poignée (3) est amovible et s'emboîte dans la dite structure (20) située sur les côtés du cadre support (13). 6. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la 3, caractérisé en ce que la structure (20) est située sous le cadre support (13) et en ce que la poignée (3) a une longueur, dans la direction d'avancement du tapis (15), sensiblement égale à celle du cadre support (13). 7. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend l'élément de préhension du tapis (15) solidaire de ce dernier, et faisant saillie par rapport au plan du tapis (15) apte à coopérer avec un moyen de retenue ou butée, prévu sur un four (1). 8. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il peut comporter au moins une roulette (52) solidaire du cadre support (13). 9. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le cadre support (13), parallélépipédique, comprend au moins deux longerons (25) et (26) situés dans la longueur du cadre support (13) et fixés à une grille (27), cette grille (27) étant située entre deux parties du tapis (15) sans fin, le tapis (15) présentant une partie supérieure et une partie inférieure (41), ces deux parties étant espacées par deux rouleaux (21) et (22) parallèles entre eux, au moins une tige métallique transversale (18) à la dite longueur, fixée aux deux longerons (25) et (26) et située sous la partie inférieure (41) du tapis (15). 10. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la 5, caractérisé en ce que la poignée (3) est une tige métallique (56) qui s'encliquète à la structure (20) par des moyens d'encliquetage aux extrémités s des longerons (25) et (26) ou à l'intérieur des longerons (25) et (26). 11. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon l'une des 2, 3, caractérisé en ce la poignée (3) est formée d'éléments cylindriques du type tiges métalliques (36, 37, 38, 39), ces tiges métalliques lo (36, 37, 38, 39) étant fixables au cadre support (13) par la structure (20), la structure (20) comprenant au moins un tube creux fixé à la tige métallique transversale (18). 12. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon la is 7, caractérisé en ce que le moyen de retenue ou butée de l'élément de préhension du tapis (15) est une porte (9) de four (1) ou un élément de butée, un système à crochet. 13. Dispositif pour le transport et le transfert de pâtons selon l'une des 7, 12, caractérisé en ce que l'élément de préhension est un tube fendu (16), une lame de fer, une couture, et en ce que le tapis (15) sans fin est en toile, et en ce qu'un matériau résistant à la chaleur est disposé sur la poignée (3). 14. Four de cuisson caractérisé en ce qu'il présente des dimensions complémentaires à celles du dispositif selon l'une des précédentes, plusieurs étages (5) pour poser le dispositif, une porte (9) par étages. 15. Armoire de fermentation caractérisée en ce qu'elle présente des dimensions complémentaires à celles du dispositif selon l'une des 1 à 13, plusieurs étages (5) pour poser le dispositif. 10 15 20 25 30 35 40
A
A21
A21B,A21C
A21B 3,A21B 7,A21C 9
A21B 3/07,A21B 7/00,A21C 9/08
FR2889413
A1
PROCEDE PERMETTANT A L'HUITRE PERLIERE DE PRODUIRE UNE COUCHE NACRIERE AUX FORMES IMPOSEES ET AUX RELIEFS IMPOSES
20,070,209
Le procédé concerne la manipulation de 1' huitre perlière ( pinctada margaritifera) pour obtenir, par 1' intervention de la nature et par 1' action de 1' animal, une protubérance nacrière contre la paroi interne de la nacre aux formes imposées et aux reliefs imposés. On introduisait jusque-là dans 1' animal, des nucléus ( noyau de silex ou de roche dure) ne permettant alors que 1' obtention, sur la face interne de la coquille, de protubérances en formes de larme, de coeur, d' ovale recouvertes d' une couche nacrière sans pouvoir obtenir de dessins en relief: ce produit porte le nom de "mabe". Le "mabe" est découpé dans la nacre et peut être traité de manière brute ou délicatement sculpté pour offrir un aspect ciselé au produit. Les "mabe" sont commercialisés en tant que pendentifs, colliers, 15 et autres bijoux. Le procédé, aujourd' hui soumis, autorise cet aspect sculpté et façonné de la nacre sans 1' intervention ultérieure de 1' homme. Le phénomène de biominéralisation ( processus responsable de la formation d' une couche nacrière) opère sur la nacre après 1' introduction d' une pierre finement sculptée en granit, en plastique, en os ou tout autre matériau supporté par 1' animal. A 1' aide d' un écarteur, 1' huître est entrouverte et une partie de la lèvre de 1' animal est sectionnée. La pierre sculp- tée en relief ( ex: un dauphin) est introduite dans la nacre adulte et est collée à la place de la lèvre sectionnée de 1' animal. La nacre refermée est remise à la mer. Au bout de six mois, les résultats sont optimaux: la nacre est sortie de 1' eau pour être traitée. Le phénomène de biominé- ralisation a opéré : une couche nacrière a recouvert la pierre et révèle les pointes et reliefs de la pierre sculptée. Débarrassée de 1' animal, la nacre ainsi façonnée, peut être découpée et exploitée en tant que bijou ou objet d' art. Les dessins annexés illustrent les différentes étapes de transformation. La figure 1 représente la nacre ouverte et les principaux éléments la composant: coquille, zone nacrée, lèvre, poche perlière. La figure 2 représente la lèvre sectionnée découvrant une zone nacrée. Sur la figure 3,la pierre sculptée est introduite et soigneusement collée à la place libérée par la lèvre sectionnée. La figure 4 illustre la nacre après six mois: la couche nacrière a recouvert la pierre sculptée en respectant ses formes et ses reliefs. L' animal a été ôté sur la figure 5 et la nacre sculptée peut être découpée
Le procédé concerne la formation d' une protubérance nacrière recouvrant une pierre sculptée introduite dans la nacre. Après avoir sectionné une partie de la lèvre de l'animal (1), une pierre finement sculptée est placée et collée à sa place (2). Au bout de six mois , une couche nacrière a recouvert la pierre sculptée en respectant ses formes et ses reliefs (3).L' animal est alors retiré et la nacre ciselée est prête à être exploitée en tant que bijou ou objet d' art ( 4 ).
3 1) Le procédé visant à introduire une pierre fine dans une nacre vivante caractérisé en ce que la pierre est sculptée. 2) le procédé selon la 1 caractérisé par le matériau de la pierre fine, en os, en plastique, en granit ou autres matériaux non rejetés par 1' animal.
A
A01
A01K
A01K 61
A01K 61/00
FR2893308
A1
BOITE COMPRENANT UN LIEN SOUPLE POUR SA MISE EN VOLUME
20,070,518
-1 Domaine technique La présente invention concerne une boîte agencée pour avoir une position à plat (notamment pour son stockage), une position d'utilisation fermée ou ouverte en volume, et comprenant un lien souple permettant d'assister sa mise en volume. La présente invention concerne aussi un flan découpé à partir duquel est réalisée une boîte selon l'invention. Une telle boîte peut grâce à ce lien être mise en volume avec aisance sans grande agilité ou force, et peut ainsi faciliter le quotidien de personnes âgées ou handicapées. Le domaine de l'invention est plus particulièrement, mais de manière non limitative, celui des boîtes ou des colis postaux à la mise en volume facilitée. Etat de la technique antérieure Un exemple de récipient pouvant être mis à plat pour son rangement et en volume pour son utilisation est décrit dans le document W003/084822. Un tel récipient comprend un fond, un couvercle, et quatre parois latérales. La mise en volume du récipient et son maintien dans sa position d'utilisation sont assurés par un lien souple assujetti à la paroi arrière et adapté à coulisser dans des coulisses ménagées dans les trois autres parois latérales. Le maintien de la boîte dans la position d'utilisation étant assuré par le lien souple, il suffit de couper ce lien ou que ce lien se brise pour ouvrir le récipient. Le but de l'invention est de proposer une boîte comprenant un lien souple agencé pour assurer la mise en volume de la boîte, mais pas le maintien dans la position d'utilisation. Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec une boîte comprenant un fond, un couvercle, des parois latérales dites de face avant, de face arrière, de côté droit et de côté gauche, et un lien souple agencé pour assurer la mise en volume de la boîte, ledit lien souple étant assujetti à la paroi de face arrière et adapté à coulisser dans des coulisses ménagées dans ou sur la paroi de face avant, lesdites parois latérales, le fond et le couvercle étant découpés dans un même flan, lesdites parois latérales étant reliées au fond le long de -2 lignes de pliage, le couvercle étant relié à l'une des parois latérales le long d'une ligne de pliage, caractérisée en ce que les parois de côté sont reliées à la paroi de face arrière et à la paroi de face avant par des éléments de liaison, lesdits éléments étant agencés pour coupler lors de la mise en volume de la boîte un redressement de la paroi de face avant et/ou arrière par rapport au fond avec un redressement des parois de côté par rapport au fond. La boîte peut être de forme sensiblement parallélépipédique. Les éléments de liaison peuvent être découpés dans le même flan. Les éléments de liaison peuvent posséder chacun : - une première ligne de pliage bordant latéralement une des parois de côté transversalement à la ligne de pliage entre le fond et ladite paroi de côté, et - une seconde ligne de pliage fixée sur une des parois de face. Les éléments de liaison peuvent être sensiblement triangulaires. La seconde ligne de pliage peut former un angle sensiblement égal à quarante cinq degrés avec la ligne de pliage entre le fond et ladite une des parois de face. La seconde ligne de pliage peut être située le long d'un côté d'un rabat, ledit rabat étant rabattu par pliage sur ladite une des parois de face, le long d'une troisième ligne de pliage bordant ladite une des parois de face transversalement à la ligne de pliage entre le fond et ladite une des parois de face et étant fixée sur ladite une des parois de face. Les rabats peuvent être sensiblement triangulaires. La partie du lien assujettie à la paroi arrière peut être maintenue fixe entre les rabats fixés à la paroi de face arrière et la paroi de face arrière. Les coulisses peuvent être comprises entre les rabats fixés sur la paroi de face avant et la paroi de face avant, et peuvent être sensiblement parallèles à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond. Les rabats peuvent être fixés aux parois de face au moyen d'agrafes ou de colle. La boîte selon l'invention peut comprendre sur ou dans les parois de face des encoches de positionnement pour le lien souple. Les éléments de liaison peuvent être agencés pour être en butée sur la paroi de face avant ou arrière lorsque la boîte est mise en volume. La partie médiane continue du lien peut s'étendre le long de la paroi de face arrière à laquelle elle est assujettie. La boîte selon l'invention peut comprendre en outre des moyens de maintien du lien souple portés sur la paroi de face avant. Les moyens de maintien peuvent comprendre une fente de maintien taillée dans la paroi de face avant, la fente de maintien partant du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond. La boîte selon l'invention peut comprendre en outre un oeillet porté par la paroi de face avant et agencé pour permettre le passage du lien souple à travers la paroi de face avant. Le couvercle peut être muni de deux rebords latéraux et d'un rebord frontal le long de lignes de pliage. Le rebord frontal peut être muni de deux languettes articulées le long d'une ligne de pliage parallèle à la ligne de pliage entre le rebord frontal et le couvercle, et une des parois latérales peut être munie de deux fentes de fermeture, lesdites fentes de fermeture étant agencées pour recueillir les languettes. La boîte selon l'invention peut comprendre des moyens de fixation du rebord frontal sur l'extérieur de la paroi de face avant, et des moyens pour détacher le rebord frontal de la paroi de face avant. Les moyens de fixation peuvent par exemple consister en une bande de ruban adhésif double face, située sur la face interne du rebord frontal. Les moyens pour détacher le rebord frontal de la paroi de face avant peuvent consister en une bande longitudinale déchirable. La boîte selon l'invention peut comprendre en outre en position fermée un rebord de protection le long de tous les bords des parois de côté, ce rebord étant orienté transversalement aux parois de côté. Un tel rebord de protection permet de diminuer à l'intérieur de la boîte les effets des chocs extérieurs. Le lien souple peut longer les parois de côté à l'extérieur de la boîte. La paroi de face avant peut être reliée à une extension de face avant, le long du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond, et par l'intermédiaire d'une double ligne de pliage, ladite extension de face avant étant agencée pour se rabattre à l'intérieur de la boîte en butée avec la paroi de face avant. -4 Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un flan découpé dont la mise en oeuvre conduit à une boîte selon l'invention, comprenant un fond, un couvercle, des parois latérales dites de face avant, de face arrière, de côté droit et de côté gauche, lesdites parois latérales étant reliées au fond le long de lignes de pliage, le couvercle étant relié à l'une des parois latérale le long d'une ligne de pliage, les parois de côté étant reliées à la paroi de face arrière et à la paroi de face avant par des éléments de liaison, les éléments de liaison possédant chacun d'une part une première ligne de pliage bordant latéralement une des parois de côté transversalement à la ligne de pliage entre le fond et ladite paroi de côté, et d'autre part une seconde ligne de pliage située le long d'un côté d'un rabat, ledit rabat étant agencé pour être rabattu par pliage sur une des parois de face le long d'une troisième ligne de pliage bordant ladite une des parois de face et étant transversale à la ligne de pliage entre le fond et ladite une des parois de face, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des encoches de positionnement pour un lien souple. Les éléments de liaison peuvent être sensiblement triangulaires. Les rabats peuvent être sensiblement triangulaires. Le couvercle peut être muni de deux rebords latéraux et d'un rebord frontal. Le rebord frontal peut être muni de deux languettes articulées le long d'une ligne de pliage parallèle à la ligne de pliage entre le rebord frontal et le couvercle, et une des parois latérales peut être munie de deux fentes de fermeture agencées pour recueillir les languettes. Le rebord frontal peut être muni de moyens de fixation du rebord frontal sur l'extérieur de la paroi de face avant, et de moyens pour détacher le rebord frontal de la paroi de face avant. La paroi de face avant peut être reliée à une extension de face avant, le long du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond, et par l'intermédiaire d'une double ligne de pliage. Les lignes de pliage entre le fond et les parois de côté, ainsi que les lignes de pliage entre le couvercle et les rebords latéraux peuvent être des doubles lignes de pliage. -5 La paroi de face avant peut porter des moyens de maintien d'un lien souple, ces moyens pouvant comprendre une fente de maintien taillée dans la paroi de face avant et partant du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond. La paroi de face avant peut porter un oeillet agencé pour permettre le passage d'un lien souple à travers la paroi de face avant. Description des figures et modes de réalisation D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de mises en oeuvre nullement limitatives, et des dessins annexés suivants : - la figure 1 illustre un exemple de flan découpé à partir duquel est réalisée une boîte selon l'invention, - la figure 2 illustre une position à plat d'un exemple de boîte selon l'invention, obtenue après pliage et collage de certaines parties du flan découpé de la figure 1, - la figure 3 illustre un exemple de boîte selon l'invention, dans une position intermédiaire entre la position à plat de la figure 2 et une position d'utilisation, et - la figure 4 illustre l'exemple de boîte selon l'invention, illustrée sur les figures 2 et 3, dans une position d'utilisation ouverte. On va tout d'abord décrire, en référence à la figure 1, un exemple de flan découpé selon l'invention. Ce mode de réalisation nullement limitatif de flan selon l'invention correspond au mode de réalisation préférentiel. Le flan selon l'invention comprend un fond 1, un couvercle 6, des parois latérales dites de face avant 4, de face arrière 5, de côté droit 2 et de côté gauche 3. Le fond, le couvercle et les parois latérales sont de formes rectangulaires. Les quatre parois latérales 2, 3, 4, 5 sont chacune reliées au fond le long d'une ligne de pliage 14, 15, 16, ou 18, et le couvercle est relié à la paroi de face arrière le long d'une ligne de pliage 17 opposée et parallèle à la ligne de pliage 16 entre le fond et la paroi de face arrière. Les parois de côté droit 2 et gauche 3 sont reliées à la paroi de face arrière 5 et à la paroi de face avant 4 par quatre éléments de liaison 10, 11, -6 12, 13. Ces éléments de liaison sont sensiblement triangulaires et possèdent chacun d'une part une première ligne de pliage 19, 20, 21, ou 22 bordant latéralement une des parois de côté 2 ou 3 transversalement et sensiblement perpendiculairement à la ligne de pliage 18 ou 14 entre le fond et ladite paroi de côté, et d'autre part une seconde ligne de pliage 23, 24, 25, ou 26 située le long d'un côté d'un rabat 27, 28, 29, ou 30. Ce rabat est lui aussi sensiblement triangulaire, et est agencé pour pouvoir être rabattu par pliage sur une des parois de face, le long d'une troisième ligne de pliage 51, 52, 53 ou 54 bordant ladite une des parois de face et étant transversale et sensiblement perpendiculaire à la ligne de pliage 15 ou 16 entre le fond et ladite une des parois de face. Chacun de ces rabats comprend une encoche de positionnement 31, 32, 33, ou 34 pour un lien souple. Le couvercle 6 est muni de deux rebords latéraux 37, 38 et d'un rebord frontal 39. Le rebord frontal 39 est muni de deux languettes 40, 41 articulées le long d'une ligne de pliage parallèle à la ligne de pliage entre le rebord frontal et le couvercle. La paroi de face avant est munie de deux fentes de fermeture 42, 43, agencées pour recueillir les languettes. Le rebord frontal comprend des moyens de fixation 44 du rebord frontal 39 sur l'extérieur de la paroi de face avant 4. Ces moyens de fixation peuvent par exemple consister en une bande de ruban adhésif double face, située sur la face interne du rebord frontal. Ce rebord frontal peut comprendre en outre des moyens pour détacher 45 le rebord frontal de la paroi de face avant, pouvant consister par exemple en une bande longitudinale déchirable. Les lignes de pliage 14, 18 entre le fond et les parois de côté, ainsi que les lignes de pliage entre le couvercle 6 et les rebords latéraux 37, 38 sont des doubles lignes de pliage. Les doubles lignes de pliage 14, 18 entre le fond et les parois de côté comprennent des évidements dans le prolongement des lignes de pliage 15, 16 entre le fond et les parois de face avant et arrière, de sorte que l'épaisseur du flan ne gène pas un pliage du flan. La paroi de face avant porte un oeillet 36 permettant le passage d'un lien souple à travers la paroi de face avant. -7 La paroi de face avant est reliée à une extension 46 de face avant, le long du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage 15 entre la paroi de face avant et le fond, et par l'intermédiaire d'une double ligne de pliage 47. Cette extension de face avant est agencée pour pouvoir se rabattre à l'intérieur de la boîte en butée avec la paroi de face avant. La paroi de face avant comprend en outre des moyens de maintien d'un lien souple, qui peuvent par exemple consister en une fente de maintien 35 taillée dans la paroi de face avant 4, la fente de maintien partant du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage 15 entre la paroi de face avant et le fond. L'extension de face avant étant agencée pour être rabattue en butée avec la paroi de face avant, la fente de maintien 35 est prolongée sur l'extension de face avant et sur la double ligne de pliage 47 qui la borde. On va maintenant décrire, en référence aux figures 2, 3, et 4 un exemple de boîte selon l'invention, obtenue à partir du flan illustré sur la figure 1. Ce mode de réalisation nullement limitatif de boîte selon l'invention correspond au mode de réalisation préférentiel. Tous les éléments 1 à 6 et 10 à 54 précédemment décrits sont présents sur les figures 2, 3 ou 4. Ces figures illustrent une position à plat, une position d'utilisation ouverte et une position intermédiaire de la boîte selon l'invention. Pour obtenir une boîte de forme sensiblement parallélépipédique à partir du rabat illustré sur la figure 1, on ajoute tout d'abord un lien souple 7 passant par les encoches de positionnement 31, 32, 33, 34. Chaque rabat est alors fixé au moyen de colle ou d'agrafes sur la paroi de face avant ou arrière qu'il borde. De manière préférentielle, la partie médiane continue du lien 7 s'étend le long de la paroi de face arrière 5. Le lien est disposé entre la paroi de face arrière 5 et les rabats 27, 29 fixés sur la paroi de face arrière, de sorte que le lien souple est pris dans de la colle ou dans des agrafes et est ainsi assujetti à la paroi de face arrière. Le lien 7 est de plus disposé entre la paroi de face avant 4 et les rabats 28, 30 fixés sur la paroi de face avant, mais de sorte que le lien souple n'est pas pris dans de la colle ou dans des agrafes, et peut ainsi coulisser dans des coulisses 8, 9 comprises entre les rabats 28, 30 fixés sur -8- la paroi de face avant et la paroi de face avant 4. De manière préférentielle, ces coulisses sont sensiblement parallèles à la ligne de pliage 15 entre la paroi de face avant et le fond. Les deux extrémités du lien souple sont ensuite passées à travers la paroi de face avant et vers l'extérieur de la boîte-par l'oeillet 36. Ainsi, le lien souple n'est pas directement fixé aux parois de côté 2, 3, mais longe les parois de côté à l'extérieur de la boîte. De plus, on fixe sur la face intérieure du fond, au moyen de colle ou d'agrafes, la face intérieure des doubles lignes de pliage 14, 18 entre le fond et les parois de côté. De même, on fixe sur la face intérieure du couvercle, au moyen de colle ou d'agrafes, la face intérieure des doubles lignes de pliage entre le couvercle et les rebords latéraux. De cette manière, en position fermée, la boîte selon l'invention comprend un rebord de protection le long de tous les bords des parois de côté 2, 3, ce rebord étant orienté transversalement et sensiblement perpendiculairement aux parois de côté. Ce rebord est constitué d'une partie de chaque rabat rabattu sur la paroi de face avant ou arrière, des doubles lignes de pliage 14, 18 entre le fond et les parois de côté et rabattues sur le fond, et des doubles lignes de pliage entre le couvercle et les rebords latéraux et rabattues sur le couvercle. La mise en volume de la boîte se déroule de la manière suivante. Lorsqu'un utilisateur tire sur les extrémités du lien souple 7, le lien souple coulisse dans les coulisses 8, 9 et la longueur de lien souple comprise à l'intérieur de la boîte diminue, ce qui a pour effet de diminuer la distance entre la paroi de face avant 4 et la paroi de face arrière 5. Cette diminution de distance se traduit par un redressement de la paroi de face arrière et de la paroi de face avant par rapport au fond 6. Les parois de côté 2, 3 sont reliées par l'intermédiaire des éléments de liaison 10, 11, 12, 13 à des lignes de pliage 23, 24, 25, ou 26 fixées sur une des parois de face 4 ou 5. Lors du redressement des parois de face avant et de face arrière, chaque paroi de côté 2 ou 3 bordée de deux éléments de liaison subit des forces de fléchissement qui entraînent un redressement des parois de côté 2, 3 par rapport au fond 1. Les éléments de liaison 10, 11, 12, 13 sont agencés pour -9 être en butée sur la paroi de face avant 4 ou arrière 5 lorsque la boîte est mise en volume en position d'utilisation. L'extension de face avant 46 est ensuite rabattue à l'intérieur de la boîte en butée avec la paroi de face avant 4. La boîte est alors en position d'utilisation ouverte. Le lien souple peut être maintenu dans la fente de maintien 35. Cette fente de maintien assure le maintien du lien souple. Le maintien de la boîte dans sa position d'utilisation n'est pas assuré par le lien souple, mais par l'ensemble des parois rigides reliées par des lignes de pliage. En mettant les languettes 40, 41 dans les fentes de fermeture 42, 43, la boîte est en position d'utilisation fermée, le rebord frontal 39 repose sur la face extérieure de la paroi de face avant et les rebords latéraux 37, 38 sont à l'intérieur de la boîte. Cette position fermée peut être maintenue grâce aux moyens de fixation 44. Pour ouvrir une boîte en position fermée, on tire et déchire la bande déchirable 45. La partie du rebord frontal comprenant la bande adhésive 44 et fixée à la paroi de face avant est alors séparée du couvercle, et la boîte peut être ouverte. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent 20 d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Bien que dans l'exemple préféré décrit et représenté la face arrière soit celle opposée à l'utilisateur en position normale d'utilisation de la boîte, ceci afin de faciliter l'action de l'utilisateur sur le lien, les termes "face 25 arrière", "face avant", "côté gauche" et "côté droit" doivent s'entendre comme choisis arbitrairement pour désigner respectivement la paroi à laquelle est assujetti le lien souple, la paroi opposée à celle-ci, et les parois situées à gauche et à droite lorsque la face avant est dirigée vers l'utilisateur. 30
La présente invention concerne une boîte de forme sensiblement parallélépipédique, comprenant un fond (1), un couvercle (6), des parois latérales dites de face avant (4), de face arrière (5), de côté droit (2) et de côté gauche (3), et un lien souple (7) agencé pour assurer la mise en volume de la boîte. Le lien souple est assujetti à la paroi de face arrière et adapté à coulisser dans des coulisses (8, 9) ménagées dans ou sur la paroi de face avant. Les parois de côté (2, 3) sont reliées à la paroi de face arrière (5) et à la paroi de face avant (4) par des éléments de liaison (10, 11, 12, 13), lesdits éléments étant agencés pour coupler lors de la mise en volume de la boîte un redressement de la paroi de face avant (4) et/ou arrière (5) par rapport au fond (1) avec un redressement des parois de côté (2, 3) par rapport au fond (1). La présente invention concerne aussi un flan découpé à partir duquel est réalisée une boîte selon l'invention.La boîte selon l'invention peut être appliquée au domaine des colis postaux et peut être mise en volume avec aisance sans grande agilité ou force.
1. Boîte comprenant un fond (1), un couvercle (6), des parois latérales dites de face avant (4), de face arrière (5), de côté droit (2) et de côté gauche (3), et un lien souple (7) agencé pour assurer la mise en volume de la boîte, ledit lien souple étant assujetti à la paroi de face arrière et adapté à coulisser dans des coulisses (8, 9) ménagées dans ou sur la paroi de face avant, lesdites parois latérales (2, 3, 4, 5), le fond (1) et le couvercle (6) étant découpés dans un même flan, lesdites parois latérales (2, 3, 4, 5) étant reliées au fond le long de lignes de pliage (18, 14, 15, 16), le couvercle étant relié à l'une des parois latérales le long d'une ligne de pliage (17), caractérisée en ce que les parois de côté (2, 3) sont reliées à la paroi de face arrière (5) et à la paroi de face avant (4) par des éléments de liaison (10, 11, 12, 13), lesdits éléments étant agencés pour coupler lors de la mise en volume de la boîte un redressement de la paroi de face avant (4) et/ou arrière (5) par rapport au fond (1) avec un redressement des parois de côté (2, 3) par rapport au fond (1). 2. Boîte selon la 1, caractérisée en ce que les éléments de liaison sont découpés dans le même flan. 3. Boîte selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les éléments de liaison possèdent chacun: - une première ligne de pliage (19, 20, 21, 22) bordant latéralement une des parois de côté (2, 3) transversalement à la ligne de pliage (18, 14) entre le fond et ladite paroi de côté, et - une seconde ligne de pliage (23, 24, 25, 26) fixée sur une des parois de face (4, 5). 4. Boîte selon la 3, caractérisée en ce que la seconde ligne de pliage est située le long d'un côté d'un rabat (27, 28, 29, 30), ledit rabat étant rabattu par pliage sur ladite une des parois de face, le long d'une troisième ligne de pliage (51, 52, 53, 54) bordant ladite une des parois de face transversalement à la ligne de pliage (15, 16) entre le fond-11 et ladite une des parois de face et étant fixée sur ladite une des parois de face. 5. Boîte selon la 4, caractérisée en ce que la partie du lien assujettie à la paroi arrière est maintenue fixe entre les rabats (27, 29) fixés à la paroi de face arrière et la paroi de face arrière (5). 6. Boîte selon l'une des 4 ou 5, caractérisée en ce que les coulisses sont comprises entre les rabats (28, 30) fixés sur la paroi de face avant et la paroi de face avant (4), et sont sensiblement parallèles à la ligne de pliage (15) entre la paroi de face avant et le fond. 7. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend sur ou dans les parois de face (4, 5) des encoches de positionnement (31, 32, 33, 34) pour le lien souple. 8. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les éléments de liaison (10, 11, 12, 13) sont agencés pour être en butée sur la paroi de face avant (4) ou arrière (5) lorsque la boîte est mise en volume. 9. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la partie médiane continue du lien (7) s'étend le long de la paroi de face arrière (5) à laquelle elle est assujettie. 10. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens de maintien du lien souple (7) portés sur la paroi de face avant (4). 30 11. Boîte selon la 10, caractérisée en ce que les moyens de maintien comprennent une fente de maintien (35) taillée dans la paroi de face avant (4), la fente de maintien partant du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage (15) entre la paroi de face avant et le fond. 35-12-- 12. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un oeillet (36) porté par la paroi de face avant (4) et agencé pour permettre le passage du lien souple (7) à travers la paroi de face avant. 13. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le couvercle est muni de deux rebords latéraux (37, 38) et d'un rebord frontal (39) le long de lignes de pliage. 10 14. Boîte selon la 13, caractérisée en ce que le rebord frontal (39) est muni de deux languettes (40, 41) articulées le long d'une ligne de pliage parallèle à la ligne de pliage entre le rebord frontal et le couvercle, et en ce qu'une des parois latérales est munie de deux fentes de fermeture (42, 43), lesdites fentes de fermeture étant agencées pour 15 recueillir les languettes. 15. Boîte selon l'une des 13 ou 14, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de fixation (44) du rebord frontal (39) sur l'extérieur de la paroi de face avant (4), et des moyens pour détacher (45) 20 le rebord frontal de la paroi de face avant. 16. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre en position fermée un rebord de protection le long de tous les bords des parois de côté (2, 3), ce rebord étant orienté 25 transversalement aux parois de côté. 17. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le lien souple (7) longe les parois de côté (2, 3) à l'extérieur de la boîte. 30 18. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la paroi de face avant est reliée à une extension (46) de face avant, le long du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond, et par l'intermédiaire d'une double ligne de 35 pliage (47), ladite extension de face avant étant agencée pour se rabattre à l'intérieur de la boîte en butée avec la paroi de face avant.5-13- 19. Flan découpé dont la mise en oeuvre conduit à une boîte selon l'une des 1 à 18, comprenant un fond (1), un couvercle (6), des parois latérales dites de face avant (4), de face arrière (5), de côté droit (2) et de côté gauche (3), lesdites parois latérales (2, 3, 4, 5) étant reliées au fond le long de lignes de pliage (14, 15, 16, 18), le couvercle étant relié à l'une des parois latérale le long d'une ligne de pliage (17), les parois de côté (2, 3) étant reliées à la paroi de face arrière (5) et à la paroi de face avant (4) par des éléments de liaison (10, 11, 12, 13), les éléments de liaison possédant chacun d'une part une première ligne de pliage (19, 20, 21, 22) bordant latéralement une des parois de côté (2, 3) transversalement à la ligne de pliage (18, 14) entre le fond et ladite paroi de côté, et d'autre part une seconde ligne de pliage (23, 24, 25, 26) située le long d'un côté d'un rabat (27, 28, 29, 30), ledit rabat étant agencé pour être rabattu par pliage sur une des parois de face le long d'une troisième ligne de pliage (51, 52, 53, 54) bordant ladite une des parois de face et étant transversale à la ligne de pliage (15, 16) entre le fond et ladite une des parois de face, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des encoches de positionnement (31, 32, 33, 34) pour un lien souple. 20. Flan selon la 19, caractérisé en ce que le couvercle (6) est muni de deux rebords latéraux (37, 38) et d'un rebord frontal (39). 21. Flan selon l'une des 19 ou 20, caractérisé en ce que la paroi de face avant (4) est reliée à une extension (46) de face avant, le long du bord de la paroi de face avant opposé à la ligne de pliage entre la paroi de face avant et le fond, et par l'intermédiaire d'une double ligne de pliage (47). 22. Flan selon l'une des 20 ou 21, caractérisé en ce que les lignes de pliage (14, 18) entre le fond et les parois de côté, ainsi que les lignes de pliage entre le couvercle et les rebords latéraux sont des doubles lignes de pliage.
B
B65
B65D
B65D 5
B65D 5/42,B65D 5/36,B65D 5/66
FR2900424
A1
DISPOSITIF DE STOCKAGE ET DE TRAITEMENT DE L'EAU DE PLUIE
20,071,102
La présente invention concerne un . L'eau généralement utilisée dans les habitations provient des réseaux d'eau potable. Or, certaines installations, telles que les toilettes, les machines à laver ou l'arrosage des jardins, ne nécessitent pas une eau potable. Certains dispositifs permettent de récupérer l'eau de pluie dans des citernes. Ainsi, le brevet WO 2005111324 décrit une citerne destinée à stocker l'eau de pluie, et qui est munie d'un système permettant de drainer l'eau. D'autres dispositifs permettent, outre le stockage de l'eau de pluie, sa purification en vue d'une réutilisation ultérieure, plus particulièrement dans des installations sanitaires. Ainsi, le brevet FR 2 729 168 décrit notamment un dispositif destiné à la récupération, au filtrage, au brassage et à la réutilisation de l'eau de pluie. Ce dispositif comprend plusieurs cuves munies de grilles, du sable filtrant de granulométrie variable en fonction du niveau de filtration souhaitée, ainsi qu'un dispositif permettant de maintenir l'eau sous pression afin qu'elle puisse être utilisée dans des installations telles que les chasses d'eau, ou pour l'arrosage des jardins. Le brevet GB 2 022 437 décrit un dispositif dans lequel l'eau de pluie passe dans une colonne où elle est guidée à l'aide de cônes. Elle est ensuite filtrée dans cette même colonne. Divers agents chimiques peuvent être injectés dans la colonne à des fins de stérilisation et de floculation de l'eau. Les divers systèmes permettant de stocker et de réutiliser l'eau de pluie font appel à une filtration. Cependant, aucune purification automatique de l'eau n'a lieu, sauf à ajouter des agents chimiques lors de cette purification. L'invention se propose de remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif destiné à récupérer, à filtrer et à traiter l'eau de pluie, permettant une filtration et une purification automatiques, sans ajout ultérieur de produits traitants, permettant notamment de neutraliser l'acidité de l'eau de pluie, afin qu'elle puisse être utilisée dans des installations sanitaires, telles que les chasses d'eau ou les machines à laver. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie à partir d'une toiture, caractérisé en ce qu'il est constitué : - d'un filtre destiné à éliminer les impuretés grossières, telles que les feuilles, les brindilles, ou toutes autres matières organiques ou solides, - d'une cuve de stockage reliée au filtre par un système de raccordement, ladite cuve de stockage étant munie d'une colonne dans laquelle est disposé un module de purification de l'eau de pluie, le module de purification étant constitué d'une pluralité de bacs superposés contenant des média filtrants disposés en cascade, - d'un clapet flottant de sécurité déclenchant une alarme en cas de niveau de remplissage de la cuve de stockage trop bas, d'un siphon de trop-plein, d'un dispositif de permutation destiné à modifier l'arrivée d'eau dans les installations sanitaires. La récupération de l'eau de pluie est réalisée à partir de la toiture, passe dans les gouttières puis arrive dans le dispositif proprement dit. Ce dispositif se compose d'un système de filtration disposé en amont de la cuve de stockage, destiné à éliminer les impuretés les plus grossières. La cuve de stockage est munie d'un module de purification de l'eau, destiné notamment à neutraliser l'acidité de la pluie. L'ensemble est raccordé à un système d'alimentation prévu dans l'habitation auquel le dispositif se destine. On comprendra mieux l'invention en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une habitation équipée du dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie, la figure 2 représente le système de filtration, avec ses deux grilles, - la figure 3 représente le dispositif de traitement de l'eau tel qu'il est disposé dans la cuve de stockage de l'eau de pluie, la figure 4 représente le siphon de trop-plein disposé en aval de la cuve de stockage, la figure 5 représente le tableau de permutation, permettant de modifier l'arrivée d'eau dans les installations sanitaires. Le dispositif selon l'invention permet de récupérer l'eau de pluie à partir de la pente de la toiture. L'eau ruisselle sur cette pente, pour arriver au niveau des gouttières en bas desquelles elle est récupérée par le dispositif selon l'invention. Ce dispositif comprend un réseau d'alimentation 1 permettant à la fois de drainer l'eau provenant des gouttières vers le dispositif de filtration et de traitement selon l'invention, puis de ramener l'eau filtrée et purifiée vers le lieu de l'habitation à laquelle elle se destine par l'intermédiaire d'un second réseau d'alimentation distinct. En amont du dispositif de récupération, de purification et de traitement de l'eau de pluie, est disposé un regard 2 destiné à contrôler l'installation selon l'invention, et plus particulièrement le système de filtration et de traitement de l'eau. Ce regard 2 se trouve généralement dans toutes les installations de récupération et de filtration de l'eau, et de ce fait ne fait pas l'objet de la présente invention. A travers le réseau d'alimentation 1 a, l'eau de pluie traverse un filtre 3 dans lequel seront éliminées les impuretés grossières, telles que les feuilles, les brindilles, ou toutes autres matières organiques ou matières solides. Le filtre 3 aura une capacité de filtration variable en fonction de la surface du toit. En effet, la quantité d'eau récupérée est fonction de la surface de la toiture. De plus, pour une surface de toiture importante, le filtre 3 sera préférentiellement muni d'un dispositif de nettoyage automatique de la grille de filtration, qui se déclenche en cas de forte pluie, de manière à éliminer les impuretés qui ont pu s'accumuler sur le filtre. Lorsque la surface de la toiture est moins importante, le filtre 3 est nettoyé manuellement. Le filtre 3 est muni de deux grilles formant un tamis dont la taille des mailles variera en fonction de la finesse de la filtration que l'on souhaite obtenir. La grille par laquelle l'eau entre aura des mailles plus grossières que la deuxième grille de manière à parfaire la filtration. Entre ces deux grilles, est disposé un média filtrant, tel qu'un matériau géotextile qui va retenir les particules contenues dans l'eau de pluie. Cette première étape de filtration permet de purifier l'eau de ses particules grossières de manière à ce que, lors de son arrivée dans la cuve de stockage 4, elle puisse être traitée sans autre étape de filtration. Selon la disposition de l'habitation et du dispositif selon l'invention, le filtre 3 est enterré ou disposé contre un mur. Après son passage dans le filtre 3, le réseau d'alimentation 1 a assure ensuite l'arrivée de l'eau de pluie dans la cuve de stockage 4. La cuve de stockage 4 est enterrée ou aérienne. La face supérieure de la cuve de stockage 4 est munie d'un trou d'homme 4a, de manière à pouvoir remplacer et entretenir le dispositif de traitement de l'eau disposé dans la cuve de stockage 4. La cuve de stockage 4 est réalisée de manière habituelle en béton, en plastique, ou en composite. Dans la cuve de stockage 4, est disposée une colonne 4b surmontée d'un tampon de visite 4c, permettant de changer et d'entretenir le module de traitement de l'eau. Au niveau de l'arrivée de l'eau de pluie, et sous le tampon de visite 4c, est disposée une grille 4d, permettant à la fois la diffusion de l'eau et son oxygénation, permettant ainsi à l'eau de pluie de ne pas arriver en bloc et d'un seul coup dans la colonne 4b. Sous la grille 4d, sont disposés un récupérateur et un canalisateur 4e permettant de centraliser et de guider l'eau dans la colonne 4b. Sous ces différents éléments, plusieurs média filtrants 4f sont superposés dans des bacs. Ces bacs 4f sont décalés les uns par rapport aux autres de manière à permettre à l'eau de pluie de tomber en cascade, et favoriser ainsi sa descente vers le fond de la cuve de stockage 4. Ces média filtrants 4f sont munis de divers éléments, notamment des bases, permettant notamment de neutraliser l'acidité de l'eau de pluie, en faisant remonter son pH, jusqu'à la neutralité. Les média filtrants sont destinés également à purifier l'eau par leur action bactéricide. Dans ce cas précis, le bac 4f peut être muni d'un média à base de cuivre et/ou de zinc, à titre d'exemple, ces éléments étant connus notamment pour leur activité bactéricide. Les média filtrants remplissant les bacs 4f peuvent être constitués d'éléments identiques ou différents selon les besoins de purification de l'eau de pluie. Les média filtrants présents dans les bacs 4f varient en fonction des besoins du type d'eau, du climat, et de l'environnement dans lequel se trouve le dispositif selon l'invention. Les bacs 4f contenant les média filtrants ont une forme de coupole de manière à ce que l'eau, par débordement dans un des bacs 4f, passe dans le suivant, avec un mouvement de cascade. Sous les bacs 4f, au fond de la colonne 4b, est disposé un dernier média 4g, dit média de finition, contenant préférentiellement de la minéralite. Entre le média de finition 4g et le dernier média filtrant 4f, sont disposés plusieurs coudes 4h sur toute la périphérie de la colonne 4b. Ces coudes permettent à l'eau de pluie préalablement filtrée puis traitée de ressortir de la colonne 4b pour être stockée dans la cuve 4, après s'être chargée des éléments contenus dans le média 4g. L'eau remonte vers les coudes par simple pression. La présence des coudes évite à l'eau d'être brassée lors de son arrivée dans la cuve de stockage, et de faire remonter les éventuelles particules restantes disposées au fond de la cuve 4. La colonne 4b peut être munie d'une pompe à air 4i disposée au-dessus du tampon de visite. Cette pompe à air 4i est destinée à faire des bulles dans l'eau de pluie, de manière à faciliter son passage dans les différents média filtrants 4f. Cette pompe à air trouve particulièrement son utilité en cas d'arrivée d'eau de pluie en volume important, permettant ainsi de ne pas saturer les média filtrants. La cuve de stockage 4 est munie d'une ouverture en cas d'un remplissage trop important de la cuve de stockage 4. Cette ouverture est équipée d'un siphon 5 munie d'une grille 5a, et d'un clapet 5b. En cas de trop-plein de la cuve de stockage 4, l'eau de pluie passe au niveau de la grille 5a puis ressort par une ouverture 5c pour aller dans un puits perdu. La grille 5a évite le passage de nuisibles dans le siphon. Le clapet 5b, ayant une forme de boule, bloque l'accès de l'eau vers la cuve de stockage, mais pas son accès vers le puits perdu, afin d'éviter la contamination de la cuve de stockage 4. Le système de diffusion permis notamment grâce à la colonne 4b et ses différents composants évite tout brassage superflu de l'eau. Il permet également de diriger les éventuelles particules restantes dans l'eau vers les angles au fond de la cuve de stockage 4. Le dispositif selon l'invention est muni d'un système de permutation 6 destiné à changer l'alimentation du réseau, soit en eau de ville, c'est-à-dire en eau potable, soit en eau de pluie traitée selon le niveau de réserves de la cuve de stockage 4. Un second réseau d'alimentation 1 b permet le retour de l'eau de pluie traitée vers l'habitation à laquelle elle se destine. Cette habitation présente un système de permutation 6, constitué de deux systèmes d'alimentation 6a, 6b alimentant respectivement les installations en eau de pluie traitée et en eau de ville. Un manchon 6c est raccordé au système d'alimentation 6d des installations sanitaires auxquelles le dispositif selon l'invention se destine. Sur la figure 5, le manchon 6c permet aux installations sanitaires d'utiliser l'eau de ville, par exemple quand la cuve de stockage 4 n'est pas suffisamment remplie. La cuve de stockage 4 est munie d'un clapet flottant vers son extrémité inférieure de manière à déclencher une alarme quand le niveau d'eau dans la cuve de stockage est trop bas, afin que l'eau de ville remplace l'eau de pluie dans les installations sanitaires alimentées avec le dispositif selon l'invention. Le clapet sera disposé à une vingtaine de centimètres du fond de la cuve de stockage 4. Le déclenchement de l'alarme permet à l'utilisateur du dispositif de fermer manuellement la vanne 6e destinée à l'arrivée d'eau de pluie dans les installations sanitaires. Une inversion de la position du manchon 6c permet d'utiliser l'eau de ville en cas de réserves insuffisantes dans la cuve 4, ou l'eau de pluie filtrée et traitée en cas de réserves importantes. Le tableau de permutation est muni à son arrivée d'un module de filtration 6e permettant d'éliminer les métaux et les pesticides de l'eau de pluie. Le dispositif de permutation 6 est équipé d'une pompe permettant l'arrivée de l'eau de pluie dans les installations sanitaires, si la vanne du dispositif de permutation 6 est disposée en ce sens. Le dispositif selon l'invention peut être relié à toutes les installations sanitaires ne nécessitant pas d'eau potable, telles que les toilettes, les machines à laver, l'arrosage extérieur, le nettoyage des voitures à titre d'exemple non limitatif. La disposition des différents éléments, comme on peut le voir sur la figure 1, nécessite une certaine inclinaison de manière à ce que l'eau de pluie puisse s'écouler facilement vers la cuve de stockage 1. Ainsi, entre la cuve de stockage 4 et le filtre 3, une inclinaison de 1% au minimum est nécessaire. Une pompe permet de faire revenir l'eau purifiée vers l'habitation à laquelle elle se destine. Un dispositif de vidange est prévu. II relie le filtre 3 ainsi que la réserve 4 vers le puits perdu. Il permet ainsi de vidanger les détritus collectés dans le filtre 3, et le trop-plein d'eau de pluie dans la cuve de stockage 4. Bien que l'invention ait été décrite avec des moyens de réalisation particuliers, elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits. 20 25 30
Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie à partir d'une toiture, destinée aux installations sanitaires telles que les toilettes, les machines à laver, ou à l'arrosage des jardins, caractérisé en ce qu'il est constitué :- d'un réseau d'alimentation 1 destiné à drainer l'eau provenant des gouttières et à alimenter l'habitation à laquelle ledit dispositif s'applique,- d'un filtre 3 destiné à éliminer les impuretés grossières, telles que les feuilles, les brindilles, ou toutes autres matières organiques ou solides,- d'une cuve de stockage 3 reliée au filtre 3 par un système de raccordement 1, ladite cuve de stockage étant munie d'une colonne 4f dans laquelle est disposé un module de purification 4 de l'eau de pluie, le module de purification étant constitué d'une pluralité de bacs 4f superposés contenant des média filtrants disposés en cascade,- d'un clapet flottant de sécurité déclenchant une alarme en cas de niveau de remplissage de la cuve de stockage 4 trop bas,- d'un siphon de trop-plein 5,- d'un dispositif de permutation destiné à modifier l'arrivée d'eau dans les installations sanitaires.
1. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie à partir d'une toiture, destinée aux installations sanitaires telles que les toilettes, les machines à laver, ou à l'arrosage des jardins, caractérisé en ce qu'il est constitué : - d'un réseau d'alimentation 1 destiné à drainer l'eau provenant des gouttières et à alimenter l'habitation à laquelle ledit dispositif s'applique, - d'un filtre 3 destiné à éliminer les impuretés grossières, telles que les feuilles, les brindilles, ou toutes autres matières organiques ou solides, - d'une cuve de stockage 3 reliée au filtre 3 par un système de raccordement 1, ladite cuve de stockage étant munie d'une colonne 4f dans laquelle est disposé un module de purification 4 de l'eau de pluie, le module de purification étant constitué d'une pluralité de bacs 4f superposés contenant des média filtrants disposés en cascade, d'un clapet flottant de sécurité déclenchant une alarme en cas de niveau de remplissage de la cuve de stockage 4 trop bas, - d'un siphon de trop- plein 5, d'un dispositif de permutation destiné à modifier l'arrivée d'eau dans les installations sanitaires. 2. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon la 1, caractérisé en ce que le filtre 3 contient deux grilles, la première ayant des mailles plus espacées que la seconde, entre lesquelles est disposé un média filtrant ou un matériau géotextile. 3. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon la 1, caractérisé en ce que la cuve 4 contient -une colonne 4b surmontée d'un tampon de visite 4c, - une grille 4d disposée au niveau de l'arrivée de l'eau de pluie et destinée à la diffusion et à l'oxygénation de l'eau, - un récupérateur et un canalisateur 4e disposés sous la grille 4d. 4. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon la 3, caractérisé en ce que la colonne 4b contient une pluralité de bacs 4f, décalés les uns par rapport aux autres, et munis de média filtrants. 5. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon la 4, caractérisé en ce que les média filtrants sont composés d'éléments destinés à neutraliser l'eau de pluie et/ou ayant une activité bactéricide. 6. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que les média filtrants sont constitués de cuivre et/ou de zinc. 7. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie inférieure de la colonne 4b contient un média de finition 4g à base de minéralite. 8. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie inférieure de la colonne 4b présente une pluralité de coudes 4h, permettant la sortie de l'eau de pluie de la colonne 4b vers la cuve de stockage 4. 9. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la colonne 4b contient une pompe à air 4i, disposée au-dessus du tampon de visite 4c. 10. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la cuve de stockage 4 est munie d'une ouverture équipée d'un siphon 5, muni d'une grille 5a et d'un clapet 5b destiné à bloquer l'accès de l'eau vers la cuve de stockage 4. 11. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon l'une des 1 ou 3, caractérisé en ce que la cuve de stockage 4 est en béton, en plastique ou en composite. 12. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon la 1, caractérisé en ce que le tableau de permutation est muni d'une vanne 6e, permettant d'inverser la position d'un manchon 6c.io 13. Dispositif de récupération, de filtration et de traitement de l'eau de pluie selon la 1, caractérisé en ce que le tableau de permutation est équipé d'un module de filtration destiné à éliminer les métaux et les pesticides.5
E,C
E03,C02
E03B,C02F
E03B 3,C02F 1,E03B 1
E03B 3/02,C02F 1/00,E03B 1/04
FR2900867
A1
UNITE D'IMPRESSION A SUPPORT DEFORMABLE
20,071,116
La présente invention concerne une unité d'impression d'une machine d'impression à jet d'encre du type comprenant une tête à jet d'encre, une platine de support de la tête, une console de fixation de l'unité d'impression à une ma-chine d'impression, et des moyens de réglage de l'orientation de la tête par rap- port à la console de fixation. De telles unités d'impression sont utilisées sur des machines d'impression à jet d'encre, une machine comportant généralement plusieurs uni-tés d'impression disposées parallèlement vers un même objet à imprimer. Pour l'impression en couleur, au moins quatre unités d'impression sont io disposées côte à côte, chacune pour une couleur primaire et le noir. Afin d'obtenir toutes les couleurs, des gouttes de plusieurs couleurs sont superposées sur le support. Il convient donc que les têtes des unités d'impression soient rigoureusement positionnées les unes parallèlement aux autres afin que les gouttes pro-jetées, après déplacement des unités d'impression d'un nombre de pas adapté, ls soient rigoureusement superposées, sans quoi, les gouttes sont décalées, réduisant la qualité de l'impression obtenue. Les unités d'impression sont généralement montées sur le bâti de la machine grâce à une console de fixation réglable, par l'intermédiaire par exemple de systèmes de rails parallèles commandés par des arrangements à vis/écrou. 20 Sur chaque unité d'impression, la tête d'impression est généralement réglable afin de définir précisément la direction du jet d'encre. Les moyens de réglage de l'unité d'impression sont classiquement des systèmes de rails sur lesquels la tête coulisse. De tels systèmes manquent de précision et sont encombrants. Suivant une autre solution, les têtes d'impression sont placées dans 25 des alvéoles pratiqués dans une tôle-support. Les têtes sont entourées de tas-seaux fixés sur la tôle et des vis de poussée montées dans les tasseaux contrôlent la position des buses dans les alvéoles. La position ainsi que le parallélisme des buses sont réglés par des vis antagonistes, ce qui nécessite de desserrer la vis opposée à celle qui doit effectuer le déplacement. De tels réglages sont ex- 30 trêmement longs et fastidieux et malgré le fait qu'ils ne doivent être réalisés que lors d'un changement de buses, la légèreté des réglages rend ces réglages peu fiables dans le temps. L'invention a pour but de proposer une unité d'impression comprenant des moyens de réglages précis notamment dans plusieurs directions et fiables 5 dans le temps. A cet effet, l'invention a pour objet une unité d'impression du type pré-cité, caractérisée en ce que les moyens de réglage de l'orientation de la tête comprennent au moins un poussoir de réglage appliqué sur la platine, et la platine est déformable élastiquement suivant au moins une direction sous l'action du io ou de chaque poussoir de réglage. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - la platine est monobloc ; - la platine est une pièce massive usinée ; - la platine délimite un quadrilatère déformable dont un côté forme une is poutre portante rigide, un actionneur s'appliquant parallèlement à la poutre portante rigide en un point du quadrilatère espacé de la poutre portante rigide ; - la platine comprend outre la poutre portante, une poutre rigide de support de la tête et deux branches reliant les deux poutres portante et de support, la tête étant solidaire de la poutre de support, l'actionneur de réglage étant 20 appliqué sur la poutre de support de la tête ; - la platine délimite un bras de réglage solidaire de la poutre portante et la résistance à la flexion de chacune des branches est inférieure à la résistance à la flexion du bras de réglage, l'actionneur de réglage étant interposé entre le bras de réglage et la poutre de support de la tête ; 25 - l'actionneur de réglage comprend un poussoir agissant sur la poutre ; - l'actionneur de réglage comprend un ressort de sollicitation de la poutre de support de la tête vers le poussoir ; - la console de fixation comprend une poutre rigide de réglage, la pla- tine comprend une poutre portante rigide et est déformable angulairement de 30 manière élastique par rapport à la poutre, l'unité comprenant un actionneur de réglage interposé entre la poutre rigide et la poutre de réglage ; - la platine comporte une portion formant charnière entre la poutre rigide et la console de fixation ; - la platine comprend au moins une rainure d'affaiblissement rectiligne, perpendiculaire à la poutre, formant la charnière entre la poutre rigide de réglage 5 et la console de fixation ; - l'actionneur de réglage comprend un poussoir agissant entre la poutre portante et la poutre de réglage ; et -l'actionneur de réglage comprend un ressort de sollicitation de la poutre portante vers le poussoir. lo L'invention a également pour objet une machine d'impression à jet d'encre, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression telle que décrite ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux figures annexées 15 parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue générale en perspective d'une machine à jet d'encre munie de quatre unités d'impression ; - la figure 2 est une vue en perspective d'une unité d'impression de la machine de la figure 1 ; 20 - la figure 3 est une vue de dessus de l'unité d'impression de la figure 2; - la figure 4 est une vue en coupe transversale de l'unité d'impression ; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de l'unité d'impression selon l'axe V-V de la figure 3 ; et 25 - la figure 6 est une vue de profil de l'unité d'impression. L'unité d'impression selon l'invention est destinée à équiper une ma-chine d'impression à jet d'encre pour l'impression en série de flacons, par exemple. Dans l'exemple considéré, la machine d'impression 1, représentée sur 30 la figure 1, comprend quatre unités d'impression 3, 4, 5 et 6 selon l'invention, montées parallèlement les unes aux autres sur un chariot 7 monté coulissant sur deux rails 8 solidaires du bâti de la machine d'impression. Les unités d'impression sont dirigées vers un convoyeur 9 où sera posé l'objet à imprimer. Le chariot 7 et le convoyeur 9 sont déplaçables perpendiculaires l'un à l'autre dans un plan perpendiculaire à la direction d'impression des unités 3 à 6. Le chariot 7 et le convoyeur 9 sont mus par des moteurs pas à pas comme connu en soi. Chaque unité d'impression telle que l'unité 3 représentée sur les figures 2 et 3 comprend essentiellement une platine 11 de support et une tête 15 d'impression à jet d'encre montée sur la platine. La platine 11 est une plaque monobloc usinée de forme rectangulaire, io comprenant deux faces principales formant une face avant 16 et une face arrière 17, parallèles au plan défini par des directions X et Y. L'épaisseur de la plaque définit la direction Z. La platine de support 11 comprend une console de fixation 25 permet-tant la solidarisation de la platine 11 au chariot 7 par des vis 28 visibles sur la 15 figure 4. La tête 15 de forme rectangulaire est positionnée dans une encoche 39 sur la face avant 16 de la platine 11, l'ouverture de la tête étant orientée vers le porte-objet. La tête 15 est fixée à la platine 11, côté face arrière 17, par des vis de fixation vissées à travers une plaque de fixation 36, visible sur les figures 1 et 20 4. La tête 15 comprend deux ergots 37 de positionnement de la tête dans l'encoche 39. La tête 15 est alimentée par un tuyau d'encre et des câbles électriques 19 fixés à la tête par un connecteur 20. La platine 11 comprend deux fentes latérales 41 et 43 et une fente intérieure 45. Les deux fentes latérales 41 et 43 sont rectilignes et parallèles, suivant la direction Y. Les fentes 41 et 43 sont chacune ouvertes en une extrémité sur un côté 46 de la platine, et définissent deux bras parallèles formant, à une extrémité, un bras de réglage 47 et, à l'autre extrémité, la console de fixation 25. Chaque bras comprend une première extrémité liée solidairement au reste de la platine et une seconde extrémité libre. 30 La console de fixation 25 définit le côté de la platine 11 par lequel la platine est liée au chariot 7. Le bras de réglage 47 supporte une vis micrométrique 48 de réglage avec bouton de commande moleté, montée à travers le bras de réglage 47 à son extrémité libre. La vis micrométrique 48 fait pression sur la platine 11 en passant par 5 lafente 41. Le côté 46 de la platine 11 présente deux décochements 49 et 50, en saillie de part et d'autre de l'encoche 39, espacés de la largeur de la tête 15, la tête étant légèrement en retrait par rapport aux deux décochements. La fente intérieure 45 a une forme de U dont chacune des jambes io longe parallèlement chacune des deux fentes latérales 41 et 43. Les deux fentes latérales 41 et 43 et la fente en U 45 délimitent dans la platine Il, au-delà de la console de fixation 25, une poutre 51 portante et une poutre 52 de support de la tête 15. Les deux poutres 51 et 52 sont reliées par deux branches 53. L'ensemble constitué par les deux poutres et les deux branches forme un parallé- 15 lograrnme 54. La poutre portante 51 est prolongée à une extrémité par le bras de réglage 47 et est reliée à son autre extrémité à la console 25. La zone de jonction entre l'extrémité de la console 25 et la poutre portante 51 est affaiblie par deux rainures 55A et 55B de chaque côté de la platine, 20 dans le prolongement de la fente latérale 43 pour former une charnière d'axe s'étendant dans le plan de la platine 11 perpendiculaire à la poutre portante 51. La largeur e des branches 53 est inférieure à la largeur E du bras 47 et de la console 25. La console 25 comprend un trou 56 transversal, visible sur la figure 4, 25 au voisinage de son extrémité libre selon la direction X. Ce trou 56 renferme un ressort 57 en appui, par une extrémité, sur un bouchon 58 solidaire de la console 25, son autre extrémité étant appuyée sur le parallélogramme 54 dans le prolongement de la poutre de support 52 suivant l'axe de celle-ci. Les spires du ressort 57 sont comprimées selon la direction X entre la console 25 et le parallélo- 30 gramme 54. Le ressort est propre à repousser la poutre 52 de support de tête vers le bras de réglage 47 à l'encontre de l'action de la vis micrométrique 48. La console 25 intègre, outre une partie de la platine 11, une poutre rigide de réglage 61 rigide suivant son épaisseur, disposée le long de la platine 11, cette poutre 61 étant liée de manière rigide à la console au travers du chariot 7. La poutre de réglage 61, représentée sur les figures 5 et 6, est soli- daire du chariot 7. Elle est fixée au chariot par des vis de fixation 63. La poutre de réglage 61 supporte une vis 64 de centrage à bout fileté engagée dans un trou épaulé 67 de la poutre. La vis de centrage 64 est vissée dans la platine 11, sa tête étant coulissante dans le trou épaulé 67. Un ressort comprimé 73 est interposé entre l'épaulement 71 et la tête de la vis 64. io Le ressort tend à rapprocher la platine 11 de la poutre 61 par action sur la vis 64 liée à la platine. La vis 64 est de préférence liée à la platine à l'écart de la console 25. Une seconde vis micrométrique 75 avec bouton de commande moleté est interposée entre la platine 11 et la poutre de réglage 61. La vis micrométrique 15 75 est dans une direction Z perpendiculaire à celle de la vis micrométrique 48. La vis 75 est appliquée à l'écart de la console 25 au voisinage du ressort 73. Le positionnement de l'unité d'impression 3 par rapport au chariot, et donc aux autres unités d'impression, se fait grâce aux deux vis micrométriques 20 48 et 75. La vis micrométrique 48 entraînée manuellement en rotation fait pression dans la direction X contre la poutre de support 52, laquelle est sollicitée en sens inverse par le ressort comprimé 57. La poutre 52 est sollicitée suivant son axe depuis une extrémité par le 25 ressort 57 et depuis son autre extrémité par la vis micrométrique 48. Le ressort et la vis agissent tous deux pour repousser la poutre 52. La largeur E du bras de réglage 47 et de la console 25 étant supérieure à la largeur e des branches 53, la poutre 52 se trouve déplacée par rapport au bras de réglage 47 par déformation du parallélogramme 54, les branches 53 se déformant et s'articulant en particulier 3o aux extrémités des poutres indéformables 51 et 52. Au repos, c'est-à-dire en l'absence de la sollicitation du ressort 57 et de la vis micrométrique 48, le parallélogramme 54 est supposé être un rectangle, les poutres 51 et 52 étant parallèles, de même que les branches 53. Ainsi, pour déplacer la poutre 52 vers la console 55, l'utilisateur agit sur la vis 48 pour comprimer le ressort 57. En revanche, pour déplacer la poutre 52 vers le bras de réglage 47, l'utilisateur desserre la vis micrométrique 48, de sorte que la poutre 52 est déplacée sous l'action du ressort 57. L'action combinée du ressort 57 et de la vis micrométrique 48 permet un déplacement de la poutre 52 et donc de la tête 15 de part et d'autre de la position d'équilibre du parallélogramme 54. De la même manière, la poutre portante 51 est déplacée angulaire-ment par rapport à la console 25 sous les actions antagonistes de la vis micrométrique 75 et de ressorts 73. En effet, au repos, c'est-à-dire en l'absence de la vis micrométrique et 15 du ressort 73, la poutre portante 51 est supposée parallèle à la poutre 61. Pour écarter l'extrémité libre de la poutre 51 de la poutre 61, la vis micrométrique 75 est serrée, conduisant à une compression accentuée du ressort 73. En revanche, pour rapprocher l'extrémité de la poutre 51 de la poutre 61, la vis 75 est desserrée et le ressort 73 toujours comprimé rappelle l'extrémité de la 20 poutre 51. Le déplacement de la poutre 51 se fait par articulation autour de la charnière délimitée par les deux rainures 55A, 55B. On comprend qu'avec un tel dispositif, la vis 75, combinée à l'action du ressort 73, permet d'assurer un positionnement angulaire satisfaisant de chacune 25 des têtes d'impression 15 afin d'assurer leur parallélisme parfait. De même, l'action sur la vis micrométrique 48 combinée au ressort 57 assure un positionnement exactement identique des têtes 15 suivant la direction X perpendiculaire au chariot. La platine 11 étant formée d'un seul bloc, et celle-ci étant déformable 30 élastiquement, le support de la tête 15 est relativement simple à fabriquer et peu coûteux tout en permettant un positionnement fiable et précis de chaque tête d'impression. Les ressorts 57, 73 et les vis micrométriques 48, 75 formant actionneurs sont propres à assurer des déplacements de la tête de +/- 0,4 mm, soit l'écartement entre deux buses de têtes d'impression dans lesquelles les buses sont espacées de 0,32 mm (80 dpi). Les deux décochements 49 et 50 de la pièce de support entre lesquels la tête 15 est positionnée, légèrement en retrait, permettent que la tête 15 ne vienne jamais au contact de l'objet à imprimer, même en cas de fausse manipula- i() tion lors du réglage. La tête 15, pièce fragile et coûteuse, est ainsi protégée
L'unité d'impression (3) d'une machine à impression à jet d'encre comprend :- une tête à jet d'encre (15) ;- une platine (11) de support de la tête, laquelle platine (11) comporte une console (25) de fixation de la platine (11) de support de la tête (15) à une machine d'impression (1) ; et- des moyens de réglage (48, 57, 75) de l'orientation de la tête (15) par rapport à la console de fixation (25).Les moyens de réglage (48, 57, 75) de l'orientation de la tête (15) comprennent au moins un actionneur de réglage (48, 57, 75) appliqué sur la platine (11), et la platine (11) est déformable élastiquement suivant au moins une direction (X, Z) sous l'action du ou de chaque actionneur de réglage (48, 57, 75).
1. Unité d'impression (3) d'une machine à impression à jet d'encre, du type comprenant : - une tête à jet d'encre (15) ; - une platine (11) de support de la tête, laquelle platine (11) comporte une console (25) de fixation de la platine (11) de support de la tête (15) à une machine d'impression (1) ; et - des moyens de réglage (48, 57, 73, 75) de l'orientation de la tête (15) par rapport à la console de fixation (25) io caractérisée en ce que les moyens de réglage (48, 57, 73, 75) de l'orientation de la tête (15) comprennent au moins un actionneur de réglage (48, 57, 73, 75) appliqué sur la platine (11), et la platine (11) est déformable élastiquement suivant au moins une direction (X, Z) sous l'action du ou de chaque actionneur de réglage (48, 57, 73, 75). 15 2. Unité d'impression (3) selon la 1, caractérisée en ce que la platine (11) est monobloc. 3. Unité d'impression (3) selon la 2, caractérisée en ce que la platine (11) est une pièce massive usinée. 4. Unité d'impression (3) selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisée en ce que la platine (11) délimite un quadrilatère (54) déformable dont un côté forme une poutre portante rigide (51), un actionneur (59) s'appliquant parallèlement à la poutre portante rigide (51) en un point du quadrilatère (54) espacé de la poutre portante rigide (51). 5. Unité d'impression (3) selon la 4, caractérisée en ce 25 que la platine (11) comprend outre la poutre portante (51), une poutre rigide (52) de support de la tête et deux branches (53) reliant les deux poutres portante et de support (51, 52), la tête (15) étant solidaire de la poutre de support (52), l'actionneur de réglage (48, 57) étant appliqué sur la poutre (52) de support de la tête. 30 6. Unité d'impression (3) selon la 5, caractérisé en ce que la platine (11) délimite un bras de réglage (47) solidaire de la poutre portantei0 (51) et la résistance à la flexion de chacune des branches (53) est inférieure à la résistance à la flexion du bras de réglage (47), l'actionneur de réglage (48, 57) étant interposé entre le bras de réglage (47) et la poutre (52) de support de la tête. 7. Unité d'impression (3) selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que l'actionneur de réglage comprend un poussoir (48) agissant sur la poutre (52). 8. Unité d'impression (3) selon la 7, caractérisée en ce que l'actionneur de réglage comprend un ressort (57) de sollicitation de la poutre io (52) de support de la tête vers le poussoir (48). 9. Unité d'impression (3) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la console de fixation (25) comprend une poutre rigide (61) de réglage, la platine (11) comprend une poutre portante rigide (51) et est déformable angulairement de manière élastique par rapport à la poutre (61), 15 l'unité comprenant un actionneur (73, 75) de réglage interposé entre la poutre rigide (51) et la poutre de réglage (61). 10. Unité d'impression (3) selon la 9, caractérisée en ce que la platine (11) comporte une portion formant charnière (55A, 55B) entre la poutre rigide (11) et la console de fixation (25). 20 11. Unité d'impression (3) selon la 10, caractérisée en ce que la platine (11) comprend au moins une rainure (55A, 55B) d'affaiblissement rectiligne, perpendiculaire à la poutre (61), formant la charnière entre la poutre rigide (51) de réglage et la console de fixation (25). 12. Unité d'impression (3) selon l'une quelconque des 25 9, 10 et 11, caractérisée en ce que l'actionneur de réglage comprend un poussoir (75) agissant entre la poutre portante (51) et la poutre de réglage (61). 13. Unité d'impression (3) selon la 12, caractérisée en ce que l'actionneur de réglage comprend un ressort de sollicitation de la poutre portante (51) vers le poussoir (75). 14. Machine d'impression (1) à jet d'encre, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une unité d'impression (3) suivant l'une quelconque des précédentes.
B
B41
B41J
B41J 25,B41J 2
B41J 25/304,B41J 2/145
FR2898207
A1
DISPOSITIF D'ETUDE DU PROCESSUS DE CHANGEMENT D'ETAT D'UN LIQUIDE
20,070,907
La présente invention concerne le domaine de l'étude et de l'observation des phénomènes physiques, et plus particulièrement du processus de changement d'état d'un liquide. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans les laboratoires de collèges ou de lycées, on a longtemps utilisé une technique rudimentaire pour étudier, et éventuellement observer, les changements d'état, et en particulier les processus de congélation d'un liquide. Pour cela, on utilisait un mélange réfrigérant formé de glace pilée et de sel, dans lequel on plantait un tube à essai contenant le liquide à étudier, à savoir de l'eau, du cyclohexane, de l'eau sa- lée, ou du glycérol. La glace pilée et le sel constituent un mélange réfrigérant qui abaisse la température jusqu'à une température de l'ordre de -15 C à -18 C. L'évolution de la température du liquide étudié était surveillée à partir d'un thermomètre plongé dans le li- quide contenu dans le tube à essai. Une telle manipulation est très contraignante, tant pour la préparation (il faut congeler à l'avance une quantité suffisante de glace, la piler, rajouter du sel) que pour la manipulation (en particulier, le mélange glace-sel perd rapide- ment de son efficacité du fait de la fusion de la glace, ce qui ne permet pas d'étudier plusieurs liquides lors d'une même séance). De plus, lorsque l'on veut agiter le liquide à étudier, on utilise dans la pratique comme agitateur le thermomètre servant à mesurer la température, ce qui n'est pas satisfaisant. On a récemment proposé un autre système permettant une meilleure observation du processus de congélation. On utilise alors un module à effet Peltier inséré entre 2 un refroidisseur à eau formant radiateur et une platine supportant une cuve à fond transparent. Le refroidisseur à eau est constitué par un simple tube coudé qui est soudé contre la face inférieure d'une plaque de cuivre. La platine, également réalisée en cuivre, supporte la cuve à fond transparent en porte-à-faux, de façon à pouvoir mettre en place une caméra dont l'axe optique est coaxial avec l'axe de la cuve à fond transparent. Un tel dispositif présente cependant de nombreux inconvénients pratiques qui sont résumés ci-après. Le refroidissement nécessite un branchement à un circuit d'eau (arrivée/évacuation), ce qui exclut une utilisation sur paillasse sèche. De plus, la consommation d'eau n'est pas négligeable. Enfin, rien n'est prévu pour la fixation du dispositif, ni pour le maintien du thermomètre utilisé ou d'un agitateur, ce qui rend son utilisation très difficile tant pour les élèves que pour les professeurs. OBJET DE L'INVENTION La présente invention a pour objet de concevoir un dispositif d'étude plus performant que le dispositif précité utilisant un module à effet Peltier, et ne pré-sentant pas les inconvénients des dispositifs anté- rieurs. L'invention a également pour objet de concevoir un dispositif d'étude dont la structure permet une étude du processus de congélation sur paillasse sèche (c'est-à-dire sans nécessité de disposer d'un circuit d'alimentation/évacuation en eau), et dans des conditions pratiques et ergonomiques optimales au regard notamment de la stabilité, de la sécurité, et du support d'accessoires tels que thermomètre ou agitateur. 3 L'invention a aussi pour objet de concevoir un dispositif d'étude permettant d'éviter les erreurs de manipulation par les élèves, et permet également d'effectuer plusieurs manipulations successives, chaque manipulation pouvant être mise en oeuvre dans un temps raisonnable, par exemple de l'ordre de 5 à 10 minutes, et les composants du dispositif étant en outre choisis pour permettre une réalisation à un prix très compétitif. DEFINITION GENERALE DE L'INVENTION Le problème technique précité est résolu conformé-ment à l'invention grâce à un dispositif d'étude du processus de changement d'état d'un liquide, caractérisé en ce qu'il comporte une cuve contenant un grand vo- lume de liquide dans lequel est immergé un élément dissipateur thermique, ledit liquide et ledit dissipateur thermique constituant un moyen d'évacuation de la chaleur émise par une face inférieure chauffante d'un module refroidisseur à effet Peltier alimenté électrique- ment, laquelle face inférieure chauffante est disposée contre la face supérieure de l'élément dissipateur thermique, ledit module refroidisseur à effet Peltier ayant une face supérieure refroidissante contre la-quelle est disposée la face inférieure d'une embase surmontée d'une cheminée dont l'espace intérieur est destiné à contenir un petit volume de liquide à étudier. Ainsi, grâce à la superposition de l'élément dissipateur thermique, du module refroidisseur à effet Peltier, et de l'embase surmontée de sa cheminée, on profite au maximum des performances et du rendement du module refroidisseur à effet Peltier dont la face chaude et la face froide sont directement au contact 4 des composants adjacents. A ce titre, il est avantageux de prévoir une couche de pâte thermoconductrice pour optimiser la conduction thermique entre les faces du module refroidisseur à effet Peltier et les faces en regard de celles-ci, respectivement de l'élément dissipateur thermique et de l'embase. De préférence, la cuve est fermée supérieurement par un couvercle contre la face inférieure duquel est fixé l'élément dissipateur thermique, et sur la face supérieure duquel est fixée l'embase surmontée de sa cheminée, le module refroidisseur à effet Peltier étant pris en sandwich entre ledit élément dissipateur thermique et ladite embase. Avantageusement encore, l'embase présente un contour périphérique qui correspond essentiellement à celui de la face supérieure refroidissante du module refroidisseur à effet Peltier. En particulier, l'embase présente des oreilles en saillie de son contour périphérique, lesdites oreilles étant traversées par des vis de serrage qui se vissent directement dans l'élément dissipateur thermique. Un tel montage est à la fois simple, et évite une perte de rendement pour le module refroidisseur à effet Peltier. De préférence, l'élément dissipateur thermique se- ra réalisé sous la forme d'un radiateur à ailettes. Avantageusement aussi, il est en outre prévu au moins un fusible de protection thermique qui est calibré pour couper automatiquement l'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier lorsque la température de la face chauffante du module refroidisseur à effet Peltier ou de la face supérieure de l'élément dissipateur thermique dépasse un seuil prédéterminé. Un tel système de sécurité permet en particu- lier d'éviter la destruction du module refroidisseur à effet Peltier dans le cas où celui-ci serait alimenté sans présence d'eau dans la cuve, ou pour toute autre raison accidentelle. 5 De préférence alors, un premier fusible de protection thermique est fixé de manière à être directement en contact avec la face supérieure de l'embase et/ou un deuxième fusible de protection thermique est fixé de manière à être directement en contact avec la face su- périeure de l'élément dissipateur thermique. En particulier, le ou chaque fusible de protection thermique est de type réarmable. Ceci évite d'avoir à remplacer un composant comme ce serait le cas avec un fusible classique, la disparition de l'erreur rétablissant ins- tantanément le circuit. Le module à refroidisseur à effet Peltier étant réversible, on peut inverser l'alimentation électrique concernée à la fin d'un processus de congélation, afin d'extraire et de visualiser la carotte gelée qui se dé-tache alors de la cheminée. On peut cependant préférer, pour éviter tout risque d'échauffement inopportun, interdire une telle inversion du courant d'alimentation, et prévoir que le ou chaque fusible de protection thermique soit associé à une diode de protection. De préférence encore, l'espace intérieur de la cheminée est dimensionné pour permettre l'immersion de différents types de capteur de température dans le liquide à étudier. Avantageusement alors, le dispositif comporte un support de capteur de température fixé sur la cuve ou le couvercle fermant ladite cuve. En particulier, le support de capteur de température est agencé sous la forme d'un barillet d'axe vertical décalé par rapport à 6 l'axe de la cheminée, ledit barillet étant monté pour pouvoir tourner autour de son axe vertical et coulisser dans la direction de celui-ci, et étant porté par une potence rabattable montée pour pivoter sur le couvercle fermant la cuve. De préférence, l'embase et la cheminée forment une pièce unitaire qui est réalisée dans un matériau à conduction thermique et résistance chimique compatibles avec les liquides à étudier. Conformément à un mode d'exécution particulier, on pourra prévoir que le dispositif comporte des bornes associées à l'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier, lesdites bornes permettant éventuellement un branchement inversé dudit module re- froidisseur pour observer un processus de décongéla- tion. De préférence encore, le dispositif comporte un carter de protection enfermant le module refroidisseur à effet Peltier, ainsi que l'embase et la partie inférieure de la cheminée associée, ledit carter comportant supérieurement un orifice pour le passage de la cheminée, et inférieurement des orifices pour les bornes qui sont associées à l'alimentation électrique dudit module refroidisseur. Avantageusement alors, le carter de protection est solidaire du couvercle de la cuve, et il est réalisé en deux parties séparables, dont une partie inférieure qui reste associée audit couvercle ou est d'une pièce avec celui-ci, et une partie supérieure qui présente l'orifice de passage de la cheminée. En particulier, la partie supérieure du carter de protection est clipsable sur la partie inférieure dudit carter, et présente des orifices d'aération permettant l'évaporation d'un éven- 7 tuel liquide résiduel présent sur la cheminée ou au fond du carter. Avantageusement enfin, la cuve a un fond qui pré-sente une empreinte femelle de forme homologue à la forme mâle définie par la partie supérieure du carter et la partie supérieure de la cheminée, pour permettre un empilement de plusieurs dispositifs les uns sur les autres. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre et des dessins annexés, illustrant un mode de réalisation particulier. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux figures du dessin an- nexé où . la figure 1 est une vue en perspective illustrant un dispositif d'étude du processus de changement d'état d'un liquide conforme à l'invention, tel qu'il se pré-sente au moment de son utilisation ; la figure 2 est une vue en perspective éclatée des différents composants du dispositif précité ; la figure 3 est une vue en coupe par un plan ver-tical du dispositif prêt à fonctionner, avec sa cuve contenant un grand volume de liquide, en général de l'eau, et sa cheminée contenant un petit volume de liquide dont on veut étudier un processus de changement d'état, dans lequel est immergé un capteur de température ; la figure 4 est une vue en perspective éclatée permettant de mieux distinguer la disposition et le branchement du module refroidisseur à effet Peltier, grâce au dégagement de la partie supérieure clipsable 8 du carter de protection équipant le couvercle de la cuve. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE Les figures 1 à 4 permettent de distinguer un dis-positif d'étude du processus de changement d'état, notamment de congélation, d'un liquide, ayant la référence générale 10. La structure de ce dispositif, qui va être décrite plus en détail ci-après, est telle que ledit dispositif est tout à fait adapté à un usage en lycée ou collège par des élèves devant observer un processus de congélation d'un liquide à étudier, cette structure permettant une manipulation aisée et en toute sécurité par l'élève. Le dispositif 10 comporte une cuve 11, générale-ment en matière plastique, contenant un grand volume de liquide, ladite cuve étant fermée supérieurement par un couvercle 12. Le couvercle 12 est naturellement amovible pour permettre le nettoyage de la cuve, et il est mis en place sur la cuve 11, la fixation se faisant par encliquetage d'une lèvre périphérique 14 du couvercle 12 sur une nervure 13 prévue en saillie sur le bord de la cuve 11. Sur la figure 1, on distingue ainsi le dis-positif prêt à être utilisé. On constate également la présence d'un bouchon à languette 17, dont l'extrémité présente un doigt 16 venant s'encliqueter dans une en-coche associée d'une ouverture 15 ménagée dans le couvercle. Ce bouchon 17 permet, quand il est dégagé, une vérification visuelle immédiate du niveau du liquide à l'intérieur de la cuve 11. On pourra également prévoir une saillie 55 dans la paroi de la cuve 11, facilitant cette inspection visuelle, ladite saillie indiquant un niveau de remplissage satisfaisant de ladite cuve. 9 Lorsque le dispositif 10 est prêt à l'emploi, comme cela est illustré sur la figure 1, les composants fonctionnels sont totalement protégés par un carter de protection 40 qui est solidaire du couvercle 12 de la cuve 11. Le carter de protection 40 est réalisé en deux parties séparables 41, 42, dont une partie inférieure 41 qui est ici d'une pièce avec le couvercle 12, et une partie supérieure 42 qui présente un orifice 43 pour le passage d'une cheminée 25 dans laquelle on dispose le petit volume de liquide à étudier. On notera que la partie légèrement surélevée en forme de dôme prévue sur la partie supérieure 42 du carter 40 comporte une lèvre 44 venant au contact de la paroi latérale extérieure de la cheminée 25, ceci afin d'éviter toute intrusion de liquide lors du remplissage de la cheminée par le liquide à étudier, ou en cas de débordement lors de l'insertion d'un capteur de température dans l'espace intérieur noté 29 de la cheminée 25. Ainsi que cela est mieux visible sur les figures 2 à 4, et conformément à une caractéristique essentielle de l'invention, un élément dissipateur thermique 20 est immergé dans la cuve 11 contenant un grand volume de liquide 200, ledit liquide et ledit dissipateur thermique constituant un moyen d'évacuation de la chaleur émise par une face inférieure chauffante 51 d'un module refroidisseur à effet Peltier 50 alimenté électrique-ment, laquelle face inférieure chauffante 51 est disposée contre la face supérieure 21 de l'élément dissipateur thermique 20, ledit module refroidisseur à effet Peltier 50 ayant une face supérieure refroidissante 52 contre laquelle est disposée la face inférieure 28 d'une embase 24 surmontée d'une cheminée 25, dont 10 l'espace intérieur 29 est destiné à contenir le petit volume de liquide à étudier 300. Le liquide 200 contenu dans la cuve 11. sera en général de l'eau, considérée comme froide, c'est-à-dire à une température de 15 à 25 C, ce qui correspond à la température de l'eau d'alimentation dans une salle d'expérience de collège ou de lycée. L'élément dissipateur thermique 20, qui est immergé dans l'eau de la cuve 11, est ici réalisé sous la forme d'un radiateur à ailettes, en étant découpé dans un profilé de façon à présenter des ailettes de dissipation, et sa face supérieure 21 présente des taraudages 22 destinés à la fixation de l'embase 24 par des vis 27, en prenant en sandwich le module refroidisseur à effet Peltier 50. Comme cela est bien visible sur la coupe de la figure 3, on constate que la face supérieure 21 de l'élément dissipateur thermique 20 est au contact de la face 51 (face inférieure chauffante) du module refroidisseur à effet Peltier 50, et que la face 52 (face supérieure refroidissante) dudit module refroidisseur à effet Peltier 50 est au contact de la face inférieure 28 de l'embase 24. Cette superposition directe permet d'obtenir un rendement optimal du module refroidisseur à effet Peltier en limitant au maximum les pertes ther- miques. Il sera avantageux de prévoir une couche de pâte thermoconductrice (non représentée ici) pour optimiser la conduction thermique entre les faces 51, 52 du module refroidisseur à effet Peltier 50 et les faces en regard de celles-ci, respectivement de l'élément dissi- pateur thermique 20 et de l'embase 24. Ainsi, la cuve 11 est fermée supérieurement par le couvercle 12 contre la face inférieure 18 duquel est fixé l'élément dissipateur 20, et sur la face supé- 11 rieure 19 duquel est fixée l'embase 24 surmontée de sa cheminée 25, le module refroidisseur à effet Peltier 50 étant pris en sandwich entre ledit élément dissipateur thermique et ladite embase. Ainsi que cela est mieux visible sur les vues en perspective des figures 2 et 4, l'embase 24 présente un contour périphérique qui correspond essentiellement à celui de la face supérieure refroidissante 52 du module refroidisseur à effet Peltier 50, avec des oreilles 26 en saillie de son contour périphérique. En l'espèce, on a prévu quatre oreilles 26, qui se terminent par une encoche débouchante dans laquelle passe une vis de fixation 27. Les quatre oreilles 26 prennent appui sur la face supérieure 19 du couvercle 12, au niveau d'une découpe centrale 23 du couvercle dans laquelle est dis-posé le module refroidisseur à effet Peltier 50. Ces vis de serrage 27 se vissent directement dans des taraudages 22 ménagés dans la face supérieure de l'élément dissipateur thermique 20. En l'espèce, on a prévu que l'embase 24 et la cheminée 25 forment une pièce unitaire, laquelle est réalisée dans un matériau à conduction thermique et résistance chimique compatibles avec les liquides à étudier, par exemple de l'aluminium ou du zamak. Comme cela est visible sur la figure 3, l'espace intérieur 29 de la cheminée 25 est dimensionné pour permettre l'immersion de différents types de capteur de température, par exemple un capteur 39, dans le liquide étudié 300. En l'espèce, on a prévu un support 35 de capteur de température qui est fixé sur le couvercle 12 fermant ladite cuve. Ici, le support de capteur de température est agencé sous la forme d'un barillet 35 pré-sentant une encoche verticale 35.1 permettant la fixa- 12 tion par clipsage d'un capteur de température 39. On pourra prévoir d'autres barillets additionnels, par exemple rangés dans un logement 54 ménagé en partie haute d'une poignée creuse de préhension 32 qui est so-lidaire de la cuve 11, ceci pour permettre la fixation de différentes sortes de capteurs 39, avec des diamètres différents. Le barillet 35 est monté sur une tige 36 d'axe Xl, de section circulaire ou cruciforme, qui présente un étrier de base 37 monté pour pivoter autour d'un axe horizontal X2, en étant clipsé sur la partie supérieure 42 du carter de protection. La tige 36 et l'étrier 37 constituent ainsi une potence rabattable, pouvant pivoter entre une position relevée d'utilisation (représentée ici), et une position cou- chée de rangement, en étant alors reçue dans un loge-ment associé 38 ménagé dans la partie 42. L'étrier 37 est aisément démontable pour permettre une substitution par une autre potence rabattable. Le barillet 35 est agencé pour pouvoir tourner autour de son axe Xl, et coulisser verticalement le long dudit axe Xl. Il est à noter que l'axe Xl du barillet 35, tout en étant vertical, est décalé légèrement par rapport à l'axe central noté X de la cheminée 25, de façon que la sonde de température 39 soit positionnée sensiblement selon l'axe central de ladite cheminée, pour une mesure aussi précise que possible de la température du liquide à étudier 300. Pour ce qui est de la sonde de température, on pourra utiliser aussi bien une sonde de coefficient thermique faible, un capteur à tige immergée, ou encore un thermomètre à bulbe à dilatation (alcool, mercure) classique. Dans la pratique, on préférera une sonde de 13 coefficient thermique faible, car celle-ci occasionne une perturbation minimale. Le carter de protection 40 enfermant le module refroidisseur à effet Peltier 50 ainsi que l'embase 24 et la partie inférieure de la cheminée 25, comporte supérieurement l'orifice 43 associé au passage de la cheminée 25, et inférieurement, deux orifices au niveau d'un logement en saillie 34 pour les bornes 45.1, 45.2 qui sont associées à l'alimentation électrique dudit module refroidisseur. Il est à noter que la partie supérieure 42 du carter de protection 40 présente des pattes d'encliquetage 53 permettant d'éviter un démontage inopiné par l'élève effectuant la manipulation. La partie supérieure 42 est donc clipsable sur la partie infé- rieure 41, et elle présente en outre des orifices d'aération 49 facilitant l'évaporation d'un éventuel liquide résiduel présent en condensation sur la cheminée 25, ou encore présent dans l'espace intérieur du carter de protection 40. Sur la figure 2, on a référencé 50.1, 50.2 les fils d'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier 50. Sur la figure 4, on a représenté les bornes 45.1 et 45.2 qui sont insérées dans leur orifice associé, chacune de ces bornes permettant un enfichage par le dessous d'une prise traditionnelle de branchement 47, ce qui permet une disposition à la fois discrète et protégée du branchement du dispositif. Du côté intérieur au carter de protection 40, chaque borne 45.1, 45.2 présente un fil de sortie noté 46.1, 46.2 respectivement. Ceci permet d'assurer l'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier 50, qui est alimenté par exemple ainsi en tension continue de 6 ou 12 volts. 14 Comme on le verra par la suite, cette alimentation peut être prévue réversible, c'est-à-dire qu'en inversant les fiches d'alimentation, on est capable d'inverser le sens du courant et de transformer la sur- face refroidissante du module refroidisseur à effet Peltier 50 en surface chauffante et vice versa. Dans ce cas, les bornes permettent un branchement inversé du module refroidisseur à effet Peltier pour observer un processus de décongélation. Cependant, les aspects sécuritaires du fait d'une utilisation par des jeunes élèves priment sur le caractère ludique de l'observation d'une carotte de glace. C'est pour cette raison que, dans la pratique, on prévoira plutôt, comme cela est visible sur la figure 4, la présence d'une diode de protection 48 interdisant l'inversion du courant d'alimentation. Conformément à cet aspect sécuritaire, il est pré-vu au moins un fusible de protection thermique qui est calibré pour couper automatiquement l'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier 50 lorsque la température de la face chauffante 52 du module refroidisseur à effet Peltier 50 ou de la face supérieure 21 de l'élément dissipateur thermique 20 dé-passe un seuil prédéterminé correspondant aux limites admissibles par le module refroidisseur à effet Peltier qui est utilisé. En l'espèce, on a prévu un premier fusible de protection thermique 30 qui est fixé de manière à être directement en contact avec la face supérieure 33 de l'embase 24, ainsi qu'un deuxième fusible de protection thermique 60 qui est fixé de manière à être directement en contact avec la face supérieure 21 de l'élément dissipateur 20. Le fusible de protection thermique 30 est 15 maintenu en place au moyen d'une patte élastique 31 réalisée sous la forme d'un cavalier dont la base est traversée par l'une des vis de fixation 27. Le bloc paralèlipédique représentant ce fusible de protection thermique 30 est ainsi au contact direct de la face supérieure 33 de l'embase 24. Pour ce qui est de son branchement, comme cela est illustré sur la figure 4, le fusible thermique 30 est branché en série, et l'on trouve, d'une part, le fil 46.1 de la borne 45.1 qui est relié directement à un fil du module 5C), et d'autre part le fil 46.2 de la borne 45.2, associé à la diode de protection 48, qui est relié au fusible de protection thermique 30, lequel est à son tour relié à l'autre fil du module 50. Pour ce qui est du deuxième fusible de protection thermique 60, celui-ci est agencé dans une encoche ou une réservation 61 associée du couvercle 12, en étant maintenu par une plaquette associée 62, de façon à pouvoir être en contact direct avec la face supérieure 21 de l'élément dissipateur thermique 20, son branchement (non représenté ici) étant alors effectué par des fils logés à l'intérieur du carter de protection 40. De préférence, chaque fusible de protection thermique 30, 60 est de type réarmable, la disparition de l'incident ou de l'erreur rétablissant instantanément le circuit . Ceci permet donc le redémarrage du dispositif après le retour à des conditions normales d'utilisation sans avoir à changer de pièce (comme cela serait le cas avec un fusible classique). Un tel agencement de fusibles de protection thermique permet de faire face à différentes situations de négligence, en particulier le simple oubli de remplir la cuve 11 du dispositif. En effet, dans ce dernier 16 cas, le dissipateur thermique 20 ne serait plus refroidi par l'eau et viendrait à s'échauffer rapidement, avec une surface pouvant atteindre 100 C. Dans ce cas, cet échauffement serait communiqué à la cheminée et aux différents composants du dispositif. Par ailleurs, on a associé une diode de protection 48 au fusible de protection thermique 30, mais il va de soi que, si l'on utilise le deuxième fusible de protection thermique 60, que ce soit seul ou en combinaison avec le premier fusible 30, on prévoira également un branchement en série d'une diode de protection telle que la diode 48, interdisant l'inversion du courant d'alimentation. Enfin, comme cela est visible sur la figure 3, il est avantageux de prévoir que la cuve 11 a un fond 110 qui présente une empreinte femelle de forme homologue à la forme mâle définie par la partie supérieure du car-ter 40 et par la partie supérieure de la cheminée 25, pour permettre un empilement de plusieurs dispositifs 10 les uns sur les autres. On distingue ainsi une empreinte femelle formée des contours 110. 1 correspondant à la partie supérieure du carter 40 du dispositif inférieur, et une forme de puits 110.2 permettant de recevoir la partie supérieure de la cheminée 25 dudit dis- positif inférieur, lequel est schématisé ici par une ligne en trait mixte F. Sur les figures 1, 2 et 4, on a également illustré un agitateur manuel 100. Cet agitateur se présente sous la forme d'une équerre, avec une branche supérieure 101 horizontale, et une branche verticale 102 se terminant par une couronne circulaire 103 interrompue. Ainsi que cela est aisé à comprendre, l'agitateur 100 peut être inséré lorsque la sonde de température 39 est en place 17 grâce à la forme en couronne ouverte de la partie inférieure 103, et l'agitation du liquide à étudier 300 est aisément réalisée par des mouvements de va-et-vient verticaux de l'agitateur 100. Bien entendu, le barillet 35 destiné à supporter la sonde de température 39 est monté pour pouvoir à la fois tourner autour de son axe vertical Xl et coulisser dans la direction de celui-ci, de façon à positionner idéalement la sonde de température 39 qui a été mise en place. On est ainsi parvenu à réaliser un dispositif d'étude du processus de changement d'état, en particulier du processus de congélation, d'un liquide, dont la structure est à la fois simple et parfaitement adaptée à une utilisation en collège ou lycée. Le liquide utilisé pour l'étude du processus sera en général de l'eau, un mélange d'eau et de sel, du glycérol, ou du cyclohexane. La manipulation s'effectue en toute sécurité, grâce à l'utilisation d'au moins un fusible de protection thermique qui évitetoute surchauffe de l'embase au-delà d'environ 40 C. Enfin, chaque manipulation peut être effectuée rapidement, dans un temps de l'ordre de 5 à 10 minutes. Ceci permet de concentrer au maximum l'attention de l'élève effectuant la manipulation, et permet également d'effectuer plusieurs manipulations successives, dans la mesure où une manipulation n'implique qu'un très léger réchauffement de l'eau con-tenue dans la cuve, par exemple de l'ordre d'environ 3 C. Après plusieurs manipulations successives, la cuve sera vidée, et remplie à nouveau d'eau fraîche. La cheminée 25 est quant à elle vidée à la pipette. 18 Enfin, comme cela a été dit plus haut, pour favoriser le transfert thermique optimal entre les faces en contact, on utilisera avantageusement une pâte de type connu qui est à la fois conductrice thermique et permet de combler l'air isolant pouvant être présent au niveau d'irrégularités de surface ou de jonctions imparfaites. La structure du dispositif qui vient d'être décrit ne comporte que des composants qui sont à la fois de forme simple et de coût modique. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit, mais englobe au contraire toute variante reprenant, avec des moyens équivalents, les caractéristiques essentielles énoncées plus haut
La présente invention concerne un dispositif d'étude du processus de changement d'état d'un liquide.Conformément à l'invention, le dispositif (10) comporte une cuve (11) contenant un grand volume de liquide (200) dans lequel est immergé un élément dissipateur thermique (20), ledit liquide et ledit dissipateur thermique constituant un moyen d'évacuation de la chaleur émise par une face inférieure chauffante (51) d'un module refroidisseur à effet Peltier (50) alimenté électriquement, laquelle face inférieure chauffante (51) est disposée contre la face supérieure (21) de l'élément dissipateur thermique (20), ledit module refroidisseur à effet Peltier (50) ayant une face supérieure refroidissante (52) contre laquelle est disposée la face inférieure (28) d'une embase (24) surmontée d'une cheminée (25) dont l'espace intérieur (29) est destiné à contenir un petit volume de liquide à étudier (300).
1. Dispositif d'étude du processus de changement d'état d'un liquide, caractérisé en ce qu'il comporte une cuve (11) contenant un grand volume de liquide (200) dans lequel est immergé un élément dissipateur thermique (20), ledit liquide et ledit dissipateur thermique constituant un moyen d'évacuation de la chaleur émise par une face inférieure chauffante (51) d'un module refroidisseur à effet Peltier (50) alimenté électriquement, laquelle face inférieure chauffante (51) est disposée contre la face supérieure (21) de l'élément dissipateur thermique (20), ledit module refroidisseur à effet Peltier (50) ayant une face supé- rieure refroidissante (52) contre laquelle est disposée la face inférieure (28) d'une embase (24) surmontée d'une cheminée (25) dont l'espace intérieur (29) est destiné à contenir un petit volume de liquide à étudier (300). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la cuve (11) est fermée supérieurement par un couvercle (12) contre la face inférieure (18) duquel est fixé l'élément dissipateur thermique (20), et sur la face supérieure (19) duquel est fixée l'embase (24) surmontée de sa cheminée (25), le module refroidisseur à effet Peltier (50) étant pris en sandwich entre ledit élément dissipateur thermique et ladite embase. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'une couche de pâte thermoconductrice est prévue pour optimiser la conduction thermique entre les faces (51, 52) du module refroidisseur à effet Peltier (50) et les faces en regard de celles-ci, respective- 20 ment de l'élément dissipateur thermique (20) et de l'embase (24). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'embase (24) présente un contour périphérique qui correspond essentiellement à celui de la face supérieure refroidissante (52) du module refroidisseur à effet Peltier (50). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce l'embase (24) présente des oreilles (26) en saillie de son contour périphérique, lesdites oreilles étant traversées par des vis de serrage (27) qui se vissent directement dans l'élément dissipateur thermique (20). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément dissipateur thermique (20) est réalisé sous la forme d'un radiateur à ai-lettes. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est en outre prévu au moins un fusible de protection thermique (30 ; 60) qui est calibré pour couper automatiquement l'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier (50) lorsque la température de la face chauffante (52) du module refroidisseur à effet Peltier (50) ou de la face supérieure (21) de l'élément dissipateur thermique (20) dépasse un seuil prédéterminé. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'un premier fusible de protection thermique (30) est fixé de manière à être directement en contact avec la face supérieure (33) de l'embase (24) et/ou un deuxième fusible de protection thermique (60) est fixé de manière à être directement en contact avec la face 21 supérieure (21) de l'élément dissipateur thermique (20). 9. Dispositif selon la 7 ou la 8, caractérisé en ce que le ou chaque fusi- ble de protection thermique (30 ; 60) est de type réarmable. 10. Dispositif selon la 7 ou la 8, caractérisé en ce que le ou chaque fusible de protection thermique (30 ; 60) est associé à une diode de protection (48) interdisant l'inversion du courant d'alimentation. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'espace intérieur (29) de la cheminée (25) est dimensionné pour permettre l'immersion de différents types de capteur de température (39) dans le liquide à étudier (300). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte un support (35) de capteur de température fixé sur la cuve (11) ou le couvercle (12) fermant ladite cuve. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le support de capteur de température est agencé sous la forme d'un barillet (35) d'axe vertical (Xl) décalé par rapport à l'axe (x) de la cheminée (25), ledit barillet étant monté pour pouvoir tourner autour de son axe vertical (Xl) et coulisser dans la direction de celui-ci, et étant porté par une potence rabattable (36, 37) montée pour pivoter sur le couvercle (12) fermant la cuve (11). 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que l'embase (24) et la cheminée (25) forment une pièce unitaire qui est réalisée dans 22 un matériau à conduction thermique et résistance chimique compatibles avec les liquides à étudier. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 9 et 11 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte des bor- nes (45.1, 45.2) associées à l'alimentation électrique du module refroidisseur à effet Peltier (50), lesdites bornes permettant éventuellement un branchement inversé dudit module refroidisseur pour observer un processus de décongélation. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte un carter de protection (40) enfermant le module refroidisseur à effet Peltier (50) ainsi que l'embase (24) et la partie inférieure de la cheminée associée (25), ledit carter com- portant supérieurement un orifice (43) pour le passage de la cheminée (25), et inférieurement des orifices pour les bornes (45.1, 45.2) qui sont associées à l'alimentation électrique dudit module refroidisseur. 17. Dispositif selon les 2 et 16, caractérisé en ce que le carter de protection (40) est solidaire du couvercle (12) de la cuve (11), et il est réalisé en deux parties séparables (41 ; 42), dont une partie inférieure (41) qui reste associée audit couvercle (12) ou est d'une pièce avec celui-ci, et une par- tie supérieure (42) qui présente l'orifice (43) de pas- sage de la cheminée (25). 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que la partie supérieure (42) du carter de protection (40) est clipsable sur la partie inférieure (41) dudit carter, et présente des orifices d'aération (49) permettant l'évaporation d'un éventuel liquide résiduel présent sur la cheminée ou au fond du carter. 23 19. Dispositif selon l'une des 1 à 18, caractérisé en ce que la cuve (11) a un fond (110) qui présente une empreinte femelle (110.1, 110.2) de forme homologue à la forme mâle définie par la partie supérieure du carter (40) et la partie supérieure de la cheminée (25), pour permettre un empilement de plu-sieurs dispositifs (10) les uns sur les autres.
G
G09
G09B
G09B 23
G09B 23/16
FR2892514
A1
DETECTEUR D'ONDES ELECTROMAGNETIQUES A BANDE PASSANTE TERAHERTZ
20,070,427
TERAHERTZ. Le domaine de l'invention est celui de la détection d'ondes électromagnétiques à haute fréquence. L'invention peut s'appliquer à une très large gamme de bandes passantes, mais le domaine d'application privilégié est le domaine des fréquences térahertz. Ce domaine de fréquences situé à la frontière entre l'infrarouge lointain et les ondes millimétriques présente plusieurs intérêts techniques et industriels dans la mesure où les propriétés d'absorption ou de réflexion de la matière peuvent être sensiblement différentes dans cette gamme de longueurs d'onde. On citera notamment les applications dans le domaine de l'imagerie médicale et les applications pour certains systèmes de contrôle et de sécurité. Ces dispositifs sont également utilisés pour des applications en métrologie. La détection d'ondes électromagnétiques à très haute fréquence est cependant relativement difficile à réaliser et constitue un obstacle majeur au développement des technologies térahertz. L'offre actuelle de détecteurs est relativement faible, et ces derniers sont complexes. On citera parmi les plus couramment utilisés les bolomètres qui mesurent la variation thermique d'un film supraconducteur induite par le champ électrique de l'onde à détecter. Si les bolomètres présentent de très bonnes sensibilités, ils doivent néanmoins fonctionner à des températures très faibles de l'ordre de quelques kelvins, imposant ainsi des contraintes très lourdes d'utilisation. On peut également utiliser des cellules dites de Golay où l'évaluation de la puissance incidente se fait notamment au moyen de la mesure optique du changement de pression d'une cellule gazeuse, induit par l'onde électromagnétique incidente. Bien que très sensibles, ces détecteurs son extrêmement fragiles et ne supportent que de faibles niveaux d'illumination. L'objet de l'invention est de proposer un dispositif de détection qui soit sensible dans cette bande spectrale haute fréquence et qui ne présente pas les inconvénients précédents. Comme on le verra, le dispositif peut fonctionner à température ambiante et ne comporte pas de composants complexes. De plus, en réalisant une matrice de détecteurs selon l'invention, il devient alors possible de faire soit de l'imagerie térahertz, soit de la spectroscopie térahertz. Le coeur de l'invention consiste à utiliser un matériau dit actif dont le coefficient d'absorption dans le domaine optique dépend de l'intensité du signal térahertz à détecter. En mesurant les variations du coefficient d'absorption, on détermine ainsi l'intensité du signal térahertz. Par ce moyen, on réalise une transposition de fréquences dans un domaine de fréquences où la mesure ne pose plus de problèmes techniques. Pour l'ensemble du texte de la description et des figures, les conventions suivantes ont été adoptées : • Le signal externe à détecter est appelé signal électromagnétique. Il est représenté par des chevrons sur les différentes figures ; • Le signal interne au détecteur est appelé signal optique. Il est représenté par des surfaces ou des flèches dont le motif de remplissage est 20 un quadrillage de points sur les différentes figures ; • Le milieu dont l'absorption varie avec l'intensité dudit signal électromagnétique est appelé milieu actif ; • L'ensemble des composants optiques, opto-mécaniques et opto-électroniques utilisés pour la génération, la mise en forme et la 25 détection du signal optique est appelée sonde optique ; • Le détecteur interne à la sonde optique, destiné à recevoir le signal optique, est appelé photodétecteur. Plus précisément, l'invention a pour objet un détecteur d'un signal 30 électromagnétique émis dans une première bande passante, caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement : • Un milieu actif éclairé par ledit signal électromagnétique, absorbant dans une seconde bande passante électromagnétique, l'absorption dudit milieu dans cette seconde bande passante dépendant de 35 l'intensité dudit signal électromagnétique ; 3 • Une sonde optique comprenant : • des moyens d'émission d'un signal optique dans ladite seconde bande passante ; • des moyens opto-mécaniques agencés de façon que le signal optique traverse le milieu absorbant ; • au moins un photodétecteur agencé de façon à recevoir le signal optique après traversée du milieu absorbant. Avantageusement, le milieu actif peut être constitué d'un matériau semi-conducteur massif ou épitaxié sur un substrat transparent au signal optique, la longueur d'onde du signal optique est alors choisie supérieure à la longueur d'onde d'absorption de ce matériau semi-conducteur, la modification de l'absorption étant réalisée par effet Franz-Keldysh. Le milieu actif peut également être une structure à puits quantiques symétriques, la longueur d'onde du signal optique est alors sensiblement voisine de celle d'une transition inter-bande ou intra-bande de ladite structure, la modification de l'absorption étant réalisée par effet Stark confiné quantiquement. Par exemple, la structure comporte un empilement comprenant plusieurs dizaines de couches planes, parallèles entre elles et épaisses de plusieurs dizaines d'Angstrcems, les matériaux composant les couches étant alternativement du Ga.531n.47As et du AI.521n.48As, les couches étant épitaxiées sur un substrat d'InP semi-isolant dopé fer. Le milieu actif peut également être une structure à puits quantiques dissymétriques. Dans ce cas, la longueur d'onde du signal optique est égale à celle d'une transition inter-bande ou intra-bande de ladite structure. Avantageusement, le milieu actif comporte un réseau de diffraction adapté pour fonctionner dans la bande passante du signal électromagnétique. Si le milieu a une structure quantique, la partie du signal électromagnétique diffractée par ledit réseau a alors une direction sensiblement parallèle au plan moyen des couches de matériau composant la structure à puits quantiques. Avantageusement, le milieu actif comporte au moins une antenne adaptée à la première bande passante du signal à détecter, le signal optique étant focalisé par les moyens d'émission au voisinage de ladite antenne. Dans ce cas, le milieu actif peut comporter une lentille hémisphérique centrée sur l'antenne et réalisée dans un matériau sensiblement transparent 4 au signal électromagnétique. Il est également possible d'utiliser un milieu actif ayant, dans la zone de l'antenne, la forme d'une membrane de faible épaisseur, l'épaisseur de ladite membrane étant très inférieure à la longueur d'onde moyenne du signal électromagnétique. Avantageusement, la sonde optique peut fonctionner par réflexion, le détecteur comportant des moyens optiques aptes à réfléchir le signal optique après qu'il ait traversé le milieu absorbant. Si le milieu comporte une antenne, l'antenne peut comprendre au moins une électrode utilisée comme miroir pour le signal optique. On peut également améliorer l'absorption du signal optique en utilisant une cavité optique résonnante dans laquelle est située le milieu actif, le signal optique étant focalisé par les moyens d'émission au voisinage de ladite cavité. Dans ce cadre, les moyens optomécaniques comportent au moins une optique de séparation placée de façon à séparer le signal optique émis avant traversée du milieu actif du signal optique réfléchi par le milieu actif. La séparation des faisceaux émis et reçus peut être réalisée en utilisant un signal optique polarisé, les coefficients de réflexion et de transmission de l'optique de séparation dépendant alors de la polarisation dudit signal. Avantageusement, la sonde optique peut comporter, en outre, une 20 voie optique de référence comprenant : • des seconds moyens opto-mécaniques agencés de façon qu'une partie du signal optique ne traverse pas le milieu absorbant ; • au moins un second photodétecteur agencé de façon à recevoir ladite partie du signal. 25 Le signal optique est émis soit dans l'ultra-violet, soit dans le visible soit dans l'infra-rouge. L'invention s'applique également à une matrice ou à une barrette comportant une pluralité de détecteurs élémentaires, ayant les 30 caractéristiques précédentes, les photodétecteurs élémentaires étant alors regroupés en une matrice de type CCD, acronyme anglo-saxon signifiant Charge Coupled Device. Dans ce cas, il est préférable que le milieu actif soit commun à tous les détecteurs élémentaires de la matrice et que les moyens d'émission 35 soient également communs à tous les détecteurs élémentaires de la matrice, le signal optique unique émis étant séparé en une pluralité de signaux élémentaires dédiés à chaque détecteur élémentaire au moyen d'une matrice de micro-optiques. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente le schéma de principe de fonctionnement d'un détecteur selon l'invention ; • Les figures 2 et 3 représentent les variations d'absorption en fonction du temps et de l'amplitude du champ électrique du signal électromagnétique incident sur le milieu actif du détecteur pour deux variations d'absorption différentes ; • Les figures 4a et 4b représentent les variations d'absorption en fonction de la longueur d'onde du signal optique en présence ou en l'absence de champ électrique du signal électromagnétique, dans le cas où le milieu actif est de type semiconducteur ; • Les figures 5a, 5b et 6a, 6b représentent les variations d'absorption en fonction de la longueur d'onde du signal optique en présence ou en l'absence de champ électrique du signal électromagnétique, dans le cas où le milieu actif est de type à puits quantiques ; • La figure 7 représente le schéma de principe de fonctionnement d'un détecteur selon l'invention comportant une antenne ; • La figure 8 représente une forme possible d'antenne ; 25 • Les figures 9 et 10 représentent une première et une seconde variantes de la disposition de la figure 7 ; • La figure 11 représente un détecteur selon l'invention dont le milieu actif comporte un réseau de diffraction ; • La figure 12 représente une première disposition possible d'un 30 détecteur comportant une sonde optique fonctionnant par réflexion ; • La figure 13 représente une seconde disposition possible d'un détecteur comportant une sonde optique fonctionnant par réflexion ; • La figure 14 représente un exemple de traitement des signaux issus de la sonde optique ; • La figure 15 représente une matrice de détecteurs selon l'invention ; • Les figures 16 et 17 représentent deux applications possibles du dispositif de la figure 15. Un détecteur selon l'invention est représenté en figure 1. Le signal électromagnétique 10 à détecter est émis dans une première bande passante. Le détecteur comporte : • Un milieu actif 100 éclairé par ledit signal électromagnétique 10, absorbant dans une seconde bande passante électromagnétique, l'absorption dudit milieu dans cette seconde bande passante dépendant de l'intensité dudit signal électromagnétique ; • Une sonde optique 200 comprenant : • des moyens d'émission 201 d'un signal optique 20 dans ladite seconde bande passante ; • des moyens opto-mécaniques agencés de façon que le signal optique 20 traverse le milieu absorbant 100 ; • au moins un photodétecteur 202 agencé de façon à 20 recevoir le signal optique 20 après traversée du milieu absorbant 100. Pour détecter le signal électromagnétique continu, l'effet physique qui modifie l'absorption du milieu actif en présence du signal 25 électromagnétique doit entraîner des fluctuations à moyenne non nulle de l'absorption. Les figures 2 et 3 illustrent ce principe. La figure 2 représente un matériau dont l'absorption a en fonction du champ électromagnétique E du signal électromagnétique est représentée par une courbe à symétrie impaire 30 centrée sur le champ électromagnétique E nul. Dans ce cas, l'absorption a suit les variations sinusoïdales du champ E en fonction du temps et la variation moyenne aMOYEN est nulle. Cette variation est représentée par un trait en pointillés sur la figure 2. Un tel matériau ne saurait convenir à la détection. Par contre, comme illustré en figure 3, si l'absorption a en fonction 35 du champ électromagnétique E du signal électromagnétique n'est pas une 7 courbe à symétrie impaire, alors l'absorption a ne suit pas les variations sinusoïdales du champ E en fonction du temps et la variation moyenne OMOYEN n'est plus nulle. Dans le cas de la figure 3, le coefficient d'absorption reste positif quelque soit le signe du champ électromagnétique E. Dans ce dernier cas, la vitesse du phénomène physique induisant la variation d'absorption limite la bande passante électromagnétique du détecteur. La mesure de la variation d'absorption moyenne, en sondant le milieu actif avec une sonde optique, va permettre de quantifier la puissance de l'onde électromagnétique incidente sur le détecteur. Cette mesure peut être effectuée, par exemple, avec une photodiode dont la sensibilité est adaptée aux longueurs d'onde du signal optique émis et dont la bande passante est inférieure à la fréquence du signal électromagnétique à caractériser. Il existe différents types de matériau présentant des coefficients d'absorption a à variation moyenne non nulle. Un premier type de milieu actif est constitué d'un semi-conducteur qui peut être massif ou épitaxié sur un substrat transparent au signal optique. Plus précisément, pour que le substrat soit transparent, il suffit que la longueur d'onde du signal optique soit supérieure à la longueur d'onde d'absorption du substrat. La modification de l'absorption dans le milieu actif est due à l'effet Franz-Keldysh induit par le champ électrique du signal électromagnétique incident. Cet effet est indépendant du signe du champ électrique. Par conséquent, la variation de l'absorption du milieu actif est non nulle en moyenne. L'effet Franz-Keldysh est un effet rapide, la variation d'absorption se faisant dans des temps inférieurs à 100 femtosecondes, permettant la détection de signaux électromagnétiques dans le domaine des fréquences téraHertz. La figure 4a représente l'absorption en fonction de la longueur d'onde pour un matériau semi-conducteur. La courbe notée E≠0 en trait continu représente l'absorption en présence du signal électromagnétique et la courbe notée E=0 en traits pointillés représente l'absorption en l'absence du signal électromagnétique. La variation du coefficient d'absorption notée Au est maximale pour des longueurs d'onde Xo très légèrement supérieures à la longueur d'onde d'absorption a,g du matériau semi-conducteur. Ainsi, comme on peut le voir sur la figure 4b qui représente classiquement les niveaux d'énergie des bandes de valence Bv et de conduction Bc du matériau semi-conducteur, si le champ électromagnétique E est nul, un signal optique à la longueur d'onde 2o est transmis sans absorption. Si, au contraire, le champ E n'est plus nul, la longueur d'onde 20 est absorbée. Dans ce cas, une transition électronique a lieu entre la bande de valence et la bande de conduction, symbolisée par la montée d'un électron sur la figure 4b. Le contraste d'absorption engendré par la présence ou non d'un champ électrique est maximum. Afin d'augmenter la sensibilité au champ électrique du signal électromagnétique, le milieu actif semi-conducteur peut être remplacé par un empilement de couches de matériau formant des puits quantiques symétriques. Cornme indiqué sur la figure 5b, en l'absence de champ E appliqué, ces puits présentent des niveaux d'énergie discrets N1 et N2. L'application d'un champ électrique E perpendiculaire au plan des couches se traduit par une variation de l'écart d'énergie entre les états du puits, cet effet est appelé effet Stark confiné quantiquement. Cette variation de l'écart d'énergie entraîne une modification de l'absorption optique en fonction de la longueur d'onde comme illustré sur la figure 5a. La courbe en trait continu notée E≠0 représente l'absorption de la structure à puits quantiques en présence de champ E et la courbe en traits pointillés notée E=0 représente l'absorption de la structure à puits quantiques en l'absence de champ E. Dans ce cas, comme on peut le voir sur la figure 5b, si le champ électromagnétique E est nul, une longueur d'onde X0 proche de la longueur d'onde a,12 d'une transition inter-bande ou intra-bande de la structure à puits quantiques est transmise sans absorption. Si, au contraire, le champ E n'est plus nul, la longueur d'onde a,o est absorbée, provoquant des transitions électroniques du niveau N1 vers le niveau N2. Ainsi, on maximise la variation d'absorption induite Au par la variation d'énergie inter-niveaux. Pour une structure symétrique, cet effet est indépendant du signe du champ électrique appliqué permettant ainsi la détection de signaux électromagnétiques continus. De plus, cet effet est rapide et permet la détection de champs 35 électromagnétiques jusqu'au domaine des fréquences térahertz. Enfin, le 9 confinement quantique se traduit par une sensibilité accrue de l'absorption au champ électromagnétique E. A titre d'exemple, une structure à multi-puits quantiques formant le milieu actif est composée d'un empilement comprenant 50 couches planes, parallèles entre elles et épaisses de 100 Angstroems, l'empilement ayant une épaisseur totale de 500 nanomètres. Les matériaux composant les couches sont alternativement du Ga.53ln,47As et du AI.521n.48As. Ces couches sont épitaxiées sur un substrat d'InP semi-isolant dopé fer. La longueur d'onde correspondant à la transition inter-bande dans un puits quantique est de 1.55 micron. Il est également possible d'utiliser un empilement des puits quantiques dissymétriques en réalisant une structure dans laquelle la largeur du puits du niveau inférieur est différente de celle du puits du niveau supérieur comme indiqué sur la figure 6b. Cette dissymétrie permet d'augmenter la sensibilité au champ électromagnétique. Comme précédemment, l'application d'un champ électrique perpendiculaire au plan des couches se traduit par une variation de l'écart d'énergie entre les états du multi-puits quantique. Cette variation de l'écart d'énergie entraîne une modification de l'absorption optique en fonction de la longueur d'onde comme illustré sur la figure 6a. Les courbes en trait continu notées E<0 et E>0 représentent l'absorption de la structure à puits quantiques en présence de champ E et la courbe en trait pointillé notée E=0 représente l'absorption de la structure à puits quantiques en l'absence de champ E. Les courbes en traits continu sont symétriques. La longueur d'onde ?o du signal optique est choisie en fonction de la configuration des puits, de manière à optimiser la détection. Dans ce cas, comme on peut le voir sur la figure 6b, il est préférable que la longueur d'onde ao soit choisie égale à la longueur d'onde X12 de la transition de la structure à puits quantiques. Ainsi, si le champ électromagnétique E est nul, la longueur d'onde ?,o est absorbée, provoquant des transitions électroniques du niveau NI vers le niveau N2. Si, au contraire, le champ E n'est plus nul, la longueur d'onde Xo est transmise. Ainsi, la variation d'absorption induite Au par la variation d'énergie inter-niveaux est identique quelque soit le signe de E, induisant une variation de l'absorption non nulle en moyenne. Pour améliorer la détectivité du détecteur et/ou pour changer la direction du champ du signal électromagnétique de façon à améliorer la sensibilité du milieu actif, il est intéressant de disposer sur le milieu actif de moyens de concentration du signal électromagnétique à détecter. La façon la plus simple de procéder est de déposer à la surface du semi-conducteur une antenne 101 adaptée à la fréquence de l'onde à détecter comme indiqué sur la figure 7. Elle permet de concentrer le champ électrique à détecter proportionnellement au facteur de qualité de l'antenne au niveau de l'espace inter-électrode de l'antenne. L'aménagement de l'espace inter-électrode contribue à l'augmentation locale du champ électrique. Cet espace inter-électrode doit présenter une capacité C suffisamment faible afin que le temps caractéristique -r correspondant à sa charge ou plus généralement à son changement d'état soit inférieur à la période du signal électromagnétique à détecter. avec ti=RC, R étant la résistance de rayonnement de l'antenne. Les caractéristiques et la forme de l'antenne sont adaptées en fonction des caractéristiques de fréquences et de bande passante du signal électromagnétique. Sur la figure 7, l'antenne a la forme simple d'un dipôle. Dans ce cas, si le signal électromagnétique a une longueur d'onde effective moyenne A, la longueur de l'antenne doit être sensiblement de A/2. D'autres formes sont également possibles comme les antennes dites papillon et les antennes dites spirale qui présentent l'avantage d'une très grande bande passante. Le matériau de l'antenne peut être de l'or. Bien entendu, le signal optique doit être focalisé au voisinage de ladite antenne, là où la concentration du signal électromagnétique et la variation d'absorption qu'il induit sont les plus importantes. A titre d'exemple, la figure 8 représente une antenne 101 appropriée à la détection des ondes ayant des fréquences voisines du térahertz. Cette antenne de type dipôle est composée de deux parties symétriques et identiques. Sa longueur totale L vaut 40 microns. Chaque partie comporte un brin dont la largeur W vaut 800 nanomètres. Chaque brin est terminé par un demi-cercle dont le diamètre vaut 4 microns. La fente séparant les deux demi-cercles a une largeur d de 200 nanomètres. Cette fente constitue l'espace inter-électrode de l'antenne. Le signal optique de la sonde se réfléchit sur les deux demi-cercles. La largeur de la fente étant très inférieure à la longueur d'onde optique, l'intégralité de la surface constituée par les deux demi-cercles est réfléchissante. Cette antenne présente une résonance autour de 1 térahertz. Elle fige ainsi la bande de détection à quelques pour cents. Dans ce cas, le signal optique de la sonde est focalisé au centre 10 des deux demi-cercles. Pour améliorer la sensibilité de détection, le gain de l'antenne peut être augmenté grâce à une lentille hémisphérique 102 centrée sur l'antenne comme indiqué sur la figure 9. Le matériau utilisé pour cette lentille doit être 15 transparent pour le signal électromagnétique à caractériser. Ainsi, on peut réaliser cette lentille en saphir, en quartz, en téflon, en polyéthylène ou en matériau semi-conducteur à faible concentration de porteurs libres comme le silicium ultra-résistif ou l'arséniure de gallium semi-isolant. A titre d'exemple, une lentille hémisphérique d'un diamètre de 5 20 millimètres peut être centrée et collée sur l'antenne de la figure 8. Un second mode de réalisation pour augmenter le gain de l'antenne est indiqué en figure 10. L'antenne est réalisée sur une membrane 103 dont l'épaisseur effective est très inférieure à la longueur d'onde de 25 l'onde électromagnétique à caractériser. Ainsi, le milieu actif reste transparent au signal électromagnétique. On sait que les structures à puits quantiques ne sont sensibles qu'aux champs électriques perpendiculaires au plan moyen des couches. 30 Comme on l'a vu, il est possible de redresser le champ du signal électromagnétique au moyen d'une antenne. Il est également possible d'obtenir cet effet au moyen d'un réseau de diffraction 104 disposé sur le milieu actif et adapté pour fonctionner dans la bande passante du signal électromagnétique comme indiqué sur la figure 11. Le réseau est alors 35 agencé de façon que la partie du signal électromagnétique diffractée par ledit réseau ait une direction sensiblement parallèle au plan moyen des couches de matériau composant la structure à puits quantiques. Ainsi, la polarisation du signal électromagnétique qui est perpendiculaire à la direction de propagation est sensiblement perpendiculaire au plan des couches du milieu actif. On a vu que le choix de la longueur d'onde du signal optique conditionne les performances du système. Il est avantageux de choisir des sources émettant sur une bande spectrale étroite et stables. Les lasers sont particulièrement bien adaptés à ce type de dispositif. Les moyens d'émission du signal optique sont, par exemple, des lasers de type DFB, acronyme anglosaxon signifiant Distributed FeedBack. Ces lasers émettent généralement dans le proche infra-rouge. Ils peuvent être fibrés, l'émission du laser étant transmis dans une fibre optique monomode. Leur puissance de sortie peut être facilement modulée. La sonde optique peut fonctionner soit par transmission, soit par réflexion. Le second mode de fonctionnement présente l'avantage de dissocier le signal électromagnétique et le signal optique qui peuvent être disposés de part et d'autre du milieu actif. Dans ce cas, si le milieu comporte une antenne, une des électrodes de cette antenne peut être utilisée comme miroir pour le signal optique. Pour améliorer la sensibilité de détection, on peut augmenter la longueur d'interaction effective de la sonde avec le milieu actif. Pour ce faire, on place le milieu actif dans une cavité optique résonante. Celle-ci peut être formée : • d'un premier coté du milieu actif, par l'électrode métallique de l'antenne qui peut avoir un coefficient de réflexion voisin de 100% et • du côté opposé du milieu actif, par un miroir qui peut être un miroir métallique, diélectrique ou de Bragg à base de matériaux diélectriques ou de semi-conducteurs. La réflectivité de ce second miroir est optimisée pour maximiser la variation de la puissance optique rétro-transmise par cavité en fonction de la variation d'absorption dans le milieu actif. L'épaisseur optique de la cavité optique résonante doit être choisie de façon que les aller-retours du signal optique interfèrent positivement. Dans le cas d'un fonctionnement par réflexion, il faut nécessairement que la sonde comporte des moyens opto-mécaniques disposés de façon à séparer le signal optique émis avant traversée du milieu actif du signal optique réfléchi par le milieu actif. La figure 12 montre un premier exemple de réalisation de sonde 10 optique fonctionnant par réflexion et comportant de tels moyens. Plus précisément, la sonde comporte : • des moyens d'émission 201 du signal optique. Ces moyens d'émission sont par exemple une diode laser émettant dans le rayonnement visible ou infra-rouge ; 15 • des moyens opto-mécaniques agencés de façon que le signal optique traverse le milieu absorbant. Ces moyens comportent : • des lentilles de collimation et de focalisation 204, 209 et 210 ; • une lame séparatrice 207. Si la source d'émission émet 20 une lumière polarisée linéairement, cette lame peut être une lame séparatrice de polarisation. Dans ce cas, les coefficients de réflexion et de transmission de cette lame dépendent de la polarisation du signal et sont optimisés de façon à réfléchir et à transmettre le signal optique avec des rendements équilibrés. Pour changer la polarisation du signal optique 25 incident, on peut, par exemple, placer une lame quart d'onde 206 entre la lame séparatrice 207 et le milieu actif 100. Dans ce cas, si la lame est convenablement orientée, la polarisation du signal optique réfléchi par lemilieu actif et ayant traversé deux fois la lame quart d'onde a tourné de 90 degrés par rapport à la polarisation initiale du signal. On peut compléter ce 30 dispositif au moyen d'une lame de réglage demi-onde 205 ou au moyen de réglages mécaniques permettant, par exemple, d'orienter la source d'émission. • au moins un photodétecteur 202 agencé de façon à recevoir le signal optique 21 après traversée du milieu absorbant. 35 La figure 13 montre un second exemple de réalisation de sonde optique fonctionnant par réflexion. Plus précisément, la sonde comporte : • des moyens d'émission 201 du signal optique 20 ; • des premiers moyens opto-mécaniques agencés de façon que 5 le signal optique traverse le milieu absorbant. Ces moyens comportent : • une lentille de collimation 204, un miroir de renvoi 208 et une lentille de focalisation 209 disposés à la sortie des moyens d'émission 201 et qui permettent de focaliser le signal optique sur le milieu absorbant ; • une lentille de focalisation 210. 10 • au moins un photodétecteur 202 agencé de façon à recevoir le signal optique 21 après traversée du milieu absorbant et des lentilles 209 et 210. La sonde optique peut comporter, en outre, une voie optique de 15 référence comme indiqué sur la figure 12 comprenant : • des seconds moyens opto-mécaniques 208 agencés de façon qu'une partie du signal optique 22 ne traverse pas le milieu absorbant ; • au moins un second photodétecteur 203 agencé de façon à recevoir ladite partie du signal appelé signal référence. 20 Cette disposition permet d'obtenir une détection indépendante des variations d'intensité du signal optique émis. La figure 14 illustre un dispositif de détection de ce type. Les photodétecteurs 202 et 203 sont des photodiodes comportent une résistance de charge 211. La sortie de ces photodiodes est connectée aux entrées 25 d'une détection synchrone 212. Un modulateur 213 émet un signal modulé qui commande la modulation du signal optique 20 émis par les moyens d'émission. Ce signal modulé est également fournie à la détection synchrone. En sortie de la détection synchrone, on obtient une tension proportionnelle à la différence d'intensité des signaux de mesure 21 et de 30 référence 22. Dans ce cas, il est intéressant qu'en l'absence de signal électromagnétique, les signaux de mesure et de référence soient égaux. Ainsi, l'absence de signal donne une tension nulle en sortie de détection synchrone. Il est aisé de réaliser cette égalité de signaux en jouant sur les différents paramètres optiques de la sonde optique. 35 II est, bien entendu, possible de regrouper une pluralité de détecteurs élémentaires pour former une matrice ou une barrette de détecteurs. Dans ce cas, les photodétecteurs élémentaires sont alors regroupés en une matrice de type CCD, acronyme anglo-saxon signifiant Charge Coupled Device. Il est également préférable, dans ce cas, que le milieu actif soit commun à tous les détecteurs élémentaires de la matrice et que les moyens d'émission soient également communs à tous les détecteurs de la matrice, le signal unique émis étant séparé en une pluralité de signaux élémentaires dédiés à chaque détecteur élémentaire au moyen d'une matrice de micro-optiques. La figure 15 représente un dispositif de détection 30 comportant une telle matrice. Il comprend : • un milieu actif 100 comportant une pluralité de zones de détection. Chaque zone peut comporter une antenne 101. Dans ce cas, l'écartement entre les différentes antennes donne la résolution spatiale du dispositif sachant qu'il faut éviter un trop grand recouvrement des lobes de réception des antennes ; • des moyens d'émission 201 du signal optique. Ces moyens 20 d'émission sont par exemple une diode laser émettant dans le rayonnement visible ou infra-rouge ; • des rnoyens opto-mécaniques agencés de façon que le signal optique traverse le milieu absorbant 100 et soit focalisé dans les zones de détection. Ces moyens comportent : 25 • une lentille de collimation 204 et un réseau de micro-lentilles 212 assurant la focalisation du signal optique sur les zones de détection ; • une lame séparatrice 207 fonctionnant par polarisation. Cette lame est placée entre une lame demi-onde 205 et une lame 30 quart d'onde 206 ; • une barrette ou une matrice CCD 211 recevant les signaux optiques réfléchis par les différentes zones de détection. De tels dispositifs peuvent être utilisés pour faire de l'imagerie 35 téraHertz. Dans ce cas, comme indiqué sur la figure 16, une optique de focalisation 31 transparente aux ondes térahertz est disposée devant le dispositif de détection 30. Ils peuvent également être utilisés pour faire de la spectroscopie térahertz. Dans ce cas, comme indiqué sur la figure 17, un prisme de dispersion ou un réseau de diffraction 32 et une lentille de focalisation 33 sont disposées devant le dispositif de détection 30. Un signal électromagnétique qui a la forme d'une onde plane est ainsi décomposé par ce dernier dispositif en signaux monochromatiques focalisés sur la barrette ou la matrice de détecteurs.10
Le domaine de l'invention est celui de la détection d'ondes électromagnétiques à haute fréquence. L'invention peut s'appliquer à une très large gamme de bandes passantes, mais le domaine d'application privilégié est le domaine des fréquences térahertz.Le coeur du dispositif de détection consiste en un matériau dit actif (100) dont le coefficient d'absorption dans le domaine optique dépend de l'intensité du signal térahertz à détecter. En mesurant les variations du coefficient d'absorption au moyen d'une sonde optique (200), on détermine ainsi l'intensité du signal térahertz. Par ce moyen, on réalise une transduction de fréquences dans un domaine de fréquences où la mesure ne pose pas de problèmes techniques. On peut notablement améliorer la sensibilité du détecteur en disposant d'antennes (101) adaptées sur le milieu actif, en utilisant des matériaux semi-conducteurs ou à puits quantiques.Par ce moyen, il est également possible de réaliser une matrice ou une barrette de détecteurs térahertz permettant ainsi de faire soit de l'imagerie soit de la spectroscopie térahertz.
1. Détecteur d'un signal électromagnétique (10) émis dans une première bande passante, caractérisé en ce qu'il comporte essentiellement : • Un milieu actif (100) éclairé par ledit signal électromagnétique (10), absorbant dans une seconde bande passante électromagnétique, l'absorption dudit milieu dans cette seconde bande passante dépendant de l'intensité dudit signal électromagnétique ; • Une sonde optique comprenant : • des moyens d'émission (201) d'un signal optique (20) dans ladite seconde bande passante ; • des moyens opto-mécaniques (204, 205, 206, 207) agencés de façon que le signal optique (20) traverse le milieu actif absorbant ; • au moins un photodétecteur (202) agencé de façon à recevoir le signal optique après traversée du milieu absorbant. 2. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que d'une part, le milieu actif (100) est constitué d'un matériau semi-conducteur massif ou épitaxié et que d'autre part, la longueur d'onde du signal optique est supérieure à la longueur d'onde d'absorption du matériau semi-conducteur, l'absorption étant réalisée par effet Franz-Keldysh. 3. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que d'une part, le milieu actif (100) est une structure à puits quantiques symétrique et que d'autre part, la longueur d'onde du signal optique est sensiblement voisine de celle d'une transition inter-bande ou intra-bande de ladite structure. 4. Détecteur selon la 3, caractérisé en ce que la structure comporte un empilement comprenant plusieurs dizaines de couches planes, parallèles entre elles et épaisses de plusieurs dizaines d'Angstrcems, les matériaux composant les couches étant alternativement duGa.531n.47As et du AI.521n.48As, les couches étant épitaxiées sur un substrat d'InP semi-isolant dopé fer. 5. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que d'une part, le milieu actif (100) est une structure à puits quantiques dissymétrique et que d'autre part, la longueur d'onde du signal optique est sensiblement égale à celle d'une transition inter-bande ou intra- bande de ladite structure. 6. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que le 10 milieu actif (100) comporte un réseau de diffraction (104) adapté pour fonctionner dans la bande passante du signal électromagnétique. 7. Détecteur selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que le réseau (104) est configuré de façon que la partie du signal 15 électromagnétique diffractée par ledit réseau ait une direction sensiblement parallèle au plan moyen des couches de matériau composant la structure à puits quantiques. 8. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que le 20 milieu actif (100) comporte au moins une antenne (101) adaptée à la première bande passante du signal à détecter, le signal optique (20) étant focalisé par les moyens d'émission au voisinage de ladite antenne. 9. Détecteur selon la 8, caractérisé en ce que 25 l'antenne est de type dipôle et est composée de deux parties symétriques et identiques, chaque partie comportant un brin terminé par un demi-cercle, la fente séparant les deux parties ayant une largeur très inférieure à la longueur d'onde du signal optique. 30 10. Détecteur selon la 8, caractérisé en ce que le milieu actif (100) comporte une lentille hémisphérique (102) centrée sur l'antenne (101) et réalisée dans un matériau sensiblement transparent au signal électromagnétique. 11. Détecteur selon la 8, caractérisé en ce que le milieu actif (100) a, dans la zone de l'antenne, la forme d'une membrane (103) de faible épaisseur, l'épaisseur de ladite membrane étant inférieure à la longueur d'onde moyenne du signal électromagnétique. 12. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que la sonde optique fonctionne par réflexion, le détecteur comportant des moyens optiques aptes à réfléchir le signal optique après qu'il ait traversé le milieu absorbant. 13. Détecteur selon les 8 à 12, caractérisé en ce que l'antenne (101) comprend au moins une électrode utilisée comme miroir pour le signal optique. 15 14. Détecteur selon la 13, caractérisé en ce que ledit détecteur comporte une cavité optique résonnante dans laquelle est située le milieu actif, le signal optique étant focalisé par les moyens d'émission au voisinage de ladite cavité. 20 15. Détecteur selon l'une des 12 à 14, caractérisé en ce que les moyens opto-mécaniques comportent au moins une optique de séparation (207) placée de façon à séparer le signal optique émis avant traversée du milieu actif du signal optique réfléchi par le milieu actif. 25 16. Détecteur selon la 15, caractérisé en ce que le signal optique est polarisé et que les coefficients de réflexion et de transmission de l'optique de séparation (207) dépendent de la polarisation dudit signal. 30 17. Détecteur selon la 1, caractérisé en ce que la sonde optique comporte, en outre, une voie optique de référence comprenant : • des seconds moyens opto-mécaniques (204, 208) agencés de façon qu'une partie du signal optique (20) ne traverse pas le milieu 35 absorbant ; 10• au moins un second photodétecteur (203) agencé de façon à recevoir ladite partie du signal. 18. Détecteur selon l'une des précédentes, 5 caractérisé en ce que le signal optique est émis soit dans l'ultra-violet, soit dans le visible soit dans l'infra-rouge. 19. Matrice ou barrette de détecteurs comportant une pluralité de détecteurs élémentaires, caractérisée en ce que lesdits détecteurs sont selon 10 l'une des précédentes et que les photodétecteurs élémentaires sont regroupés en une matrice (211) de type CCD. 20. Matrice ou barrette de détecteurs selon la 19, caractérisé en ce que le milieu actif est commun à tous les détecteurs 15 élémentaires de la matrice. 21. Matrice ou barrette de détecteurs selon la 19, caractérisé en ce que les moyens d'émission sont communs à tous les détecteurs de la matrice, le signal unique émis étant séparé en une pluralité 20 de signaux élémentaires dédiés à chaque détecteur élémentaire au moyen d'une matrice de micro-optiques (212).
G
G01
G01N
G01N 21
G01N 21/31
FR2889750
A1
DISPOSITIF RECEPTEUR DES DONNEES D'IMAGERIE STEREOSCANOGRAPHIQUE VOLUMETRIQUE (MULTICOUPES)
20,070,216
Dispositif récepteur des données d'imagerie stéréoscanograhique volumétrique (multicoupes) 1. Domaine technique 5. La présente invention concerne un dispositif récepteur des données de projection de densité photonique en balayage hélicoïdal apte à réaliser une imagerie de très haute définition spécifiquement stéréoscanographique volumétrique, multicoupes et multisources. Elle s'applique, en particulier, à l'amélioration de haute technologie des réseaux de détection des photons de l'imagerie en transmission X, en radioscanographie quadridimensionnelle (4D) à 10. balayage hélicoïdale et en imagerie TEP- TDM ou SPECT-TDM. 2. Etat de la technique antérieure 2.1. Technologie de Tomodensitométrie (TDM) 3D 15. Dès sa naissance en 1972 le scanner n'a eu de cesse de s'améliorer: 1972: Scanner séquentiel: EMi Mark I, puis trois générations différentes quant au déploiement du réseau de détection se sont succédées. 1909: Scanner hélicoïdal. Le faisceau conique en éventail lui; tel qu'illustré la figure 1, n'a pas beaucoup varié depuis la troisième génération des scanners jusqu'à ce jour, tout comme le système de collimation du 20. faisceau, tel qu'illustré par la figure 2, de sorte que les erreurs de troncation (truncated view artifacts) dues à la collimation du faisceau de balayage et au manque de résolution longitudinale perturbe toujours et encore le calcul informatique d'une image de qualité, en particulier dans la troisième dimension de l'espace. Si la tomodensitométrie produit essentiellementoune image calculée, il est cependant clair qu' 25. un mcdéle mathématique doit en principe consister à transposer la réalité en équation ou système d'en uations. Cela siêgeifie prévoir le comportement du système dans teiies eu telles conditions. Il permettra aussi à préciser l'erreur probablement commise. Ce qui valide le modèle, d'un point de vue mathématique, est de trouver une solution simple pour cela. Un modèle n'ayant aucune scluution, comme c'est encore te cas en tomodensitométrie, ne décrit 2889750 2 pas la réalité. Ceci est en effet possible, dans certains cas, si aucune solution n'est explicite, - c'est-à-dire incalculable heureusement nous n'en sommes pas encore là en tomodensitométrie hélicoïdale, - c'est la tentative des chercheurs pour connaître les propriétés qualitatives: sa variabilité dans le temps ou l'espace, etc., qui laisse à désirer. Et enfin, une approximation 5. numérique devient ici préférable pour pallier à toute difficulté. D'où le foisonnement d'algorithmes pour tout faire en tomodensitométrie. Il est fait alors usage d'ordinateur pour produire une image esthétique, dont l'interprétation subjective peut donner lieu à n'importe quelle signification physique (D'où la grande variabilité sémiotique et inter-observateur généralement observée dans l'art), par où l'on voit que l'on s'écarte de l'opération perceptive 10. pour joindre l'objet qu'elle appréhende. C'est ici que se situe le lieu de passage d'une cosmologie procédant de l'esthétique et de l'iconolâtrie, à une cosmologie mécanique en conformité avec le monde ambiant. À cet égard, la vision binoculaire stéréoscopique qui caractérise le Stéréoscanner X améliore clairement la production d'images en volume dans la production d'une proportion infime de bruit du signal en supprimant complètement tout ce qui 15. est superflu, en particulier l'interpolation des données, le cumul longitudinal dans l'acquisition des données au moyen d'une avance constante et invariable de la table d'examen ainsi qu'un double échantillonnage par un faisceau biconique de balayage. Pourtant, pendant les 15 dernières années, le domaine de la tomographie assistée (TDM) par ordinateur a été révolutionné par deux technologies principales: l'introduction de la tornoden- 20. sitométrie (TDM) hélicoïdale en tant que technique monocoupe en 1989 et le développement de la TDM hélicoïdale multicoupes tridimensionnelle (3D), grâce à la technologie de gravitation slip ring du statif. Mais, l'espace dans lequel évolue un tel système est considéré comme un espace euclidien bidimensionnel (2D) voire représenté de temps en temps sous forme tridimensionnel (3D) relativement a l'espace bidimensionnel. 25. Rappelons que la théorie physique de la relativité générale est avant tout une théorie de gravitation et la scanographie se situe en plein dans un système gravitationnel pour ne pas lui appliquer les lois inhérentes à cette physique singulière. Le monde y est considéré de façon absolu comme un espace-temps à quatre dimensions (trois d'espace et une du temps), où les distances spatio-temporelles plus généralement la géométrie - sont déterminées au voisi- 30. nage de chaque peint par une métrique, définie par ses fonctions g;,fj des quatre coordonnées d'espace-temps (les indices a et prenant les valeurs 1, 2, 3 et 4). L'isotropie du système réside dans la mesure exacte et identique quelle que soit la direction des intervalles d'échantillonnage de l'objet. Cette métrique est comme on le voit complètement tributaire de la précision des coordonnées, au milieu desquelles il n'y a pas de place pour des données manquantes, qu'il s'agira par la suite de suppléer par quelques artifices mathématiques. Pour appartenir, par exemple, à un plan de coordonnées za deux points ont besoin non seulement d'avoir la même coordonnée zo, mais encore il faut qu'ils aient exactement la même cardon- 5. née t de l'instant t;. Ceci ne laisse pas non plus, comme nous le verrons plus loin, de place pour une éventuelle accumulation des points appartenant à des cycles de gravitation différents, ceci même si ces points sont distants d'un multiple de h, Ceci dit, l'introduction de la technologie hélicoïdale a sans conteste changé la tomodensitométrie de bidimensionnelle (2D) à une modalité d'image tridimensionnelle (3D), 10. dans la mesure où la technique hélicoïdale produit des séries de données de volume tranche par tranche; puis, des images en coupes sont reconstruites secondairement et reformatées en 2D et 3D. Cependant, des restrictions pratiques de taille existent: courant du tube ainsi que temps de balayage du volume limités, au cours des premières années. L'espace géométrique dans lequel se déroule cette tomodensitométrie est encore strictement euclidien 15. A telle enseigne que nous pouvons conclure ici qu'il n'y a pas d'avenir dans le formalisme actuel, qui ignore une des inconnues du système d'équations, pour résoudre un système d'équations à quatre inconnues. L'absence dans l'échantillonnage 3D de l'art ancien de la composante z ne permet pas en effet de faire aboutir les recherches entreprises sur les divers formalismes à partir d'une base empirique des connaissances risquent de ne rien ap- 20_ porter de plus dans la résolution des limites physiques et technologiques auxquelles est confronté l'art ancien. La collimation nécessaire du faisceau (cf. figure 2) rend la tomographie 3D inapte à explorer la direction z en même temps qu'il la rend indifférente à la contraction et a contrario à la dilatation des distances qui s'exercent dans cette direction par le biais du pas de vis et ouvre grande la porte à l'arbitraire de position de coupe dans cette même direction. 25. Aucune exigence, comme nous le verrons dans les calculs qui vont suivre, ne subsiste quant à la précision des coordonnées z et c'est un comble pour les reformatages volumiques, tributaires de cette imprécision et de cette approximation tout comme du non respect de la perspective. L'une des conséquences palpables qui résume ce phénomène est la troncature de vue qui donne erreurs et artefacts bien connus dans l'art (truncated vieiv artefact et se 30. trouve à l'origine du long object problem). En d'autres termes, l'absence d'échantillonnage correct de i'obiet examiné en direction de la quatrième dimension, z, ampute l'art ancien d'un élément essentiel pour sa narrativité iconique (expression). Les erreurs et incompatibilités de ce système, auxquelles pallient autant que faire se peut l'arsenal d'outils mathématiques qui n'a eu de cesse d'être développé depuis, viennent du déficit technologique d'ouverture de champ, en direction longitudinale, du faisceau de balayage ainsi que de l'intervalle de balayage longitudinal, déterminé par les césures entre 5. les coupes et finalement de l'épaisseur de coupe elle-même. Césures qui sont par essence non informatives, puisque vide de tout échantillonnage (ou gap), mais qui constituent les joints dès lors que l'on envisage de représenter l'empilement des coupes en 3D. Cette incohérence devient donc encore plus criante quand on veut représenter les choses dans les trois directions x, y,z de l'espace de distribution, dont z est justement partie intégrante. 10. Comme pour le balayage en TDM séquentielle conventionnelle, sinon, le choix de la collimation du faisceau de balayage de la TDM hélicoïdale 3-D est, dans l'état actuel de l'art, basée en grande partie sur l'organe d'intérêt et sur le but diagnostique de l'examen scanographique pratiqué : la lésion. Le changement de référentiel de distribution qui se produit entre la géométrie 3D et 4D ne valide pas ce mode de raisonnement, même si la 15. visée de l'organe reste d'un intérêt certain, encore faut-il chercher à être systématiquement fonctionnel, dans la démarche diagnostique. Il détecte le dysfonctionnement en même temps que la lésion. Cette décision est aussi prise de la même manière que dans le balayage séquentiel circulaire: 5 à 8 millimètres de collimation utilisé en général dans 1' abdomen, 7 à 10 millimètres de collimation pour le thorax, 5 millimètres de collimation d'habitude utilisé 20. dans le col de l'utérus et finalement un collimation de 2 à 3 mil! imèutrGnaJ pour r les petites les petites de 2 ++++ structures, comme les ganglions lymphatiques et!es petits vaisseaux sanguins et enfin 1 millimètre pour les rochers. Cette collimation du faisceau nécessaire à l'acquisition en TDM 2-D et 3-D est autrement appelée ((épaisseur nominale de coupe (nT). La résolution du systéme y est caractérisée d'une façon pas tout à fait équivalente par la transformée de 25. Fourier du profil de sensibilité de la tranche, SSP (ou fonction de transfert de modulation). La SSP est de principe mesurée pour la TDM conventionnelle (2D) en situation de balayage et de reconstruction des images chevauchées (pour au moins 50 % de recouvrement) ce qui est loin d'être les conditions habituelles d'un examen scanographique de routine. Mais, les fonctions de dispersion qui en résultent ne peuvent être mesurées 4u'au-delà des points tom- 30. bés à la valeur maximale de 0.001. Cela aboutit à la troncature de la fonction de dispersion de la ligne de transfert de modulation de fréquence, qui traduit l'incohérence dont il était déjà question ci- dessus. Les scanners 3D à balayage hélicoïdal sont maintenant bien connus dans l'art (depuis le brevet US 5 485 493, cité en référence, qui décrit le principe du scanner hélicoïdal (spiralé) deux couronnes des détecteurs et le brevet US 5 524 130 décrivant un certain nombre de méthodes pour utiliser un scanner à simple couronne des détecteurs, etc. De tels radioscan- 5. ners comprennent un tube à rayons X, monté sur un portique annulaire, afin de graviter continuellement autour du sujet examiné. Le sujet se trouve sur un lit qui est déplacé continuellement dans une direction, z, perpendiculaire au plan x, y de révolution du tube (= plan de coupe axiale) à travers un tunnel du portique en même temps que le tube à rayons X gravite. Conjonction de deux axes de symétrie: l'axe de translation et l'axe de rotation, dont 10. la fusion s'opère à l'isocentre du système. Un réseau de détecteurs des rayons X est disposé à l'opposé du tube à rayons X par rapport au plan du lit d'examen et recueille, les radiations transmises par le sujet, selon une distribution spatio-temporelle bien définie. Sachant qu'une telle distribution se traduit par la notion classique de fonction gup des quatre coordonnées d'espace-temps qui permet une for- 15. mutation mathématique correcte des concepts abstraits, telle que la densité des points matériels, des coordonnées spatio- temporelles, la densité spatiale de simple et de double couche, l'intensité instantanée d'une source ponctuelle, l'on peut dores et déjà entrevoir l'impasse physique et technologique dans laquelle se trouve un système qui table uniquement sur deux (x,y) ou trois (x,y,t) seulement des coordonnées de la distribution 20. spatio-temporelle x, y, z, et t, tout en ignorant la m'attifa' me dimension sans laquelle le changement des référentiels perturbateurs pour la qualité de l'image et la fidélité de représentation de l'objet échantillonné aux référentielles plus en harmonie avec la transformation objet - image, dont la particularité est la symétrie entre la distribution des coordonnées des points échantillonnés et celle des points images correspondants dans l'espace vectoriel de 25. projection. Il faut apprécier également que cette technologie 3D soit, en définitive, essentiellement torncgraphique (2D) même si l'empilement de ces coupes leur donne une certaine hauteur volumique. 2.2. Technologies de TDM 3D Multicoupes et de la Stérzoscanographie 4D 30. Le premier Scanner hélicoïdal 3D à double tranche a été présenté en 1992 et fut constitué de deux rangées paral!é es de détecteurs, qui ont permis d'acquisition simultanée de deux hélices entrelacées dont les données modifièrent la vision de l'imagerie volumique de l'empilement d'une succession des coupes bidimensionnelles, 1(xi,y;), en un produit de la fenêtre temporelle par la coupe bidimensionnelle f(x,y) x At ou scanner 3D volumique (multicoupes). 1994: le Scanner hélicoïdal Twin-Elscint est effectivement commercialisé. Ensuite, en 1998, le concept de TDM à double tranche a été promu en tomographe hélicoïdal 5. 3D Multicoupes [Multidetector computed tomography (MDCT) (muitislice CT (MSCT), multidetector row CT or multisection CT)], qui devait achever de transformer la tomodensitométrie d'une technique en coupe transaxiale en un outil d'imagerie de technique tridimensionnelle (3-D), dans laquelle les différents réseaux de huit à 34 - 36 - 40 rangées de détecteurs selon les constructeurs sont déjà disponibles sur le marché, produisant ainsi (si- 10. multanément quatre tranches et quatre hélices entrelacées jusqu'à 40 canaux dits (simultanées par gravitation du tube. L'année suivante le concept technologique de radiostéréoscanner quadridimensionnel (4D) fut introduit, avec un minimum (entrée de gamme) de 100 véritables coupes simultanées de 250 pm (M-100) d'épaisseur par gravitation du tube muftiscan jusqu'à 1000 véritables coupes simultanées (M-1000) de 250 pm d'épaisseur, pour 15. la radioscanographie du 216me siècle, en signant l'entrée en lisse de la quatrième dimension, grâce au référentiel 4D (x,y,z,t} de l'espace-temps. Depuis l'année dernière les constructeurs traditionnels continuent d'annoncer l'arrivée prochaine sur le marchée de tomographes 3D multicoupes à 64 canaux! La vitesse de translation longitudinale, en direction de l'axe z, s'est certes considérablement 20. accrue, dans le référentiel (xy,t) , avec la T DM 3D multicoupes. Cependant, il est important d'observer que c'est le nombre M des coupes acquises simultanément qui déterminent la vitesse d'acquisition et non la technologie sous-jacente (ni les outils mathématiques associés, ni non plus le nombre des canaux). La vitesse d'acquisition est en effet augmentée par le facteur M (= nombre de coupes simultarées non chevauchées). 25. C'est pourquoi une remarque, du point de vue sémantique, s'impose ici quant au nombre des canaux adoptés dans ce type de technologie, sachant, comme nous le verrons plus loin, que l'accumulation des données est une nécessité vitale de la technologie tomographique 3D évoluant dans le référentiel;x,y,t). Avec un tomographe MM-4 par exemple, dont la détection exclusivement dans le seul plan x,y tel qu'illustré par la figure 3, il est possible d' 30. acquérir 4 coupes jointives ou espacées simultanées (pas de vis > 1), en une seule gravitation du tube à rayons X; mais, pour les coupes chevauchées (pas de vis < 1) il faut en revanche s'y prendre à 2, 3 ou 4 fois pour réaliser 4 coupes en définitive. Dans ces conditions précises, il est difficile de parler de quatre coupes simultanées, mais plutôt judicieusement 5. d'un tomographe à 4 canaux. C'est pourquoi M-4 nous semble tout à fait inapproprié pour ce type de scanners à 4 canaux, évoluant exclusivement dans le référentiel 3D fx,y,t} et en relation directe avec la collimation du faisceau de balayage en direction de z (cf. figures 1, 2 et 3). 2.2.1. Reconstruction d'image et prétraitement des données brutes La reconstruction des coupes axiales en TDM 3D Multicoupes suivent, par ailleurs, les mêmes principes que le tomographe hélicoïdal 3D monocoupe assisté par ordinateur avec une grande flexibilité de position z, élasticité des coordonnées spatiales qui rend possible 10. une certaine illusion d'optique, appelée pseudo-isotropismel, dès lors qu'on affine l'épaisseur et qu'on condense tout et on écrase la perspective par un pas de vis et une reconstruction chevauchants, sans compter l'arbitraire des coordonnées en direction de z. Dans le référentiel 3D f x, y,t}, les principes connus de 180 LI (Linear interpolation) peuvent bien sûr être étendus à l'acquisition multicoupes 180 MLi (Muitislice Linear Interpolation). 15. Cependant tout le monde a recherché une solution plus flexible, appelé z-fiftered approach (FDK) : tous les points des données disponibles en direction de z, comprenant les données manquantes synthétisées, sont pondérées par un filtre z avant la rétroprojection. Conséquences x 1 Q3 -105 le temps de calcul des données, du fait de l'interpolation (= combinaison des points [d'information] ou synthétisation de l'information à partir des données bru- 20. tes. D'ou la possibilité, dans ce référentiel, de clonage des coupes qui éloigne la technique d'une meilleure définition des détails). Cet algorithme 180 MLI permet de réduire les artéfacts de transition des données, qui sont typiques des algorithmes 360 MLi, dans le référentiel fx,y,t}. La largeur du filtre z y est utilisée pour sélectionner l'épaisseur effective de la coupe Szff au temps de la reconstruction. 25. La méthode d'interpolation / filtration-z peut ainsi être résumée comme suit: Pour un rayon donné dans les conditions des valeurs mesurées p(zi) à des positions z; sont disponibles. La valeur interpolée PzR', correspondant à un ensemble des données planaires à la position de reconstruction ZR, est alors données par l'équation de pondération w(z; zR) . p (z;) FI PzR = w(zi - zR) Typiquement le coefficient de pondération w(z) est de forme triangulaire ou trapézoïdale avec sa largeur automatiquement déterminée de telle sorte que la largeur de coupe effective désirée en résulte. En d'autres termes, il est possible de calculer les images ayant une épaisseur arbitraire et des niveaux du bruit réduite proportionnellement pour la résolution à 5. faible contraste en combinant des données ( = synthèse digitale des données). Il est important de remarquer que la TDM 3D mutticoupes autorise de varier dans une large gamme l'image elle-même et rétrospectivement les caractéristiques de qualité d'image. Si n'importe quel point dans un volume balayé, situé à une distance (0 = 1 r < 1) de l'isocentre, irradié selon un angle a par un appareil ayant M canaux, avec une collimation S et 10. un pas de vis p (0.25 = p = 2), évoluant dans un référentiel {x,y,t}, les coordonnées longitudinales de différentes mesures disponibles pour l'interpolation sont: Z,,q,a = (A f 2n. Mp + i. Mp + q + bt a / 2fr. Mp) S, oit i E Z (gravitations successives du tube à rayons X), q E {0, ..., M-1) (nombre des barrettes), S E (0,1) (rayon direct ou complémentaire) et Aa = n +2. arc sin (r.sle al Ir2 - 2r.cos a + 1). 15. Le profil des rayonnements pondérés (Weighted Radiation Profile ("WRP")) est: WRPa.p(Z) Wz 141,8 Hz i,q,s(Z) (2.1) iEZ,gE (0,...,M-1), 8E(0,1) dans lequel Wz i,q,6 est le pondération attribuée à la mesure Z i, qs dans l'interpolation, et Hzr, (Z) une fonction rectangulaire de largeur S centré sur Z0. 20. Le profil WRP comparé au profile de la largeur de coupe nominale rectangulaire idéale, sur la base des critères de largeur (= distance des rayons pondérés de la coupes vers les bords), et l'hétérogénéité de celleci ( = variation de l'écart type de WRP à l'intérieur de la coupe). a) en interpolation linéaire: Les pas de vis (dits optimaux) classiquement recommandés, selon les constructeurs (0.875 et 1.125), 0.75 et 1.5 ne correspondent pas aux optima (minima) du diagramme d'échantillonnage. De plus ces,optima sont éminemment variables avec la distance à iisocentre. Les justif,cations historiques n'étant pas valables, les recommandations des constructeurs devraient, en terme de "pas de vis", bénéficier de nouveaux travaux. 30. b) en int4rpclation filtrée: Par exemple la comparaison de 2 modes d'acquisitions opposés: - "étroit" : i.e. coupes de 3 mm d'épaisseur obtenues avec une collimation de 2.5 mm et un filtre étroit de dimensions variant de 3 à 4.4 mm. - "large" : coupes de 3 mm obtenues avec une collimation de 1 mm collimation et un filtre 5. large de 4.5 mm). En conclusion: É Des largeurs WRP comparables et indépendantes du pas de vis peuvent certes peuvent être obtenues dans les deux modes. Cependant, cette propriété se perd en mode "étroit" hors isocentre (off isocentre) (r = 0.4), alors que le mode;large, demeure parti- 10. culièrement stable. É Pour l'hétérogénéité, le mode "large" est certes distinctement meilleur que le mode "étroit". Cependant il se détériore avec l'intensification du pas de vis et la distance à I'isocentre (r = 0.2 et r = 0.4). É Un pas de vis = 1 permet de conserver d'excellentes propriétés quelque soit la distance 15. à l'isocentre en mode "large . Le besoin de contraction de l'image par rapport à l'objet prouve à suffisance que les conditions d'isotropie ne sont pas remplies, dans le référentiel {x,y,t), sauf pour un pas de vis = 1. De plus, cette contraction n'est pas proportionnelle à l'agrandissement de l'image, mais faite da lo forÉn la orbi roirrÉ -el d nni4.. .L. d'isotropie a _ a vv,u, uvvn a v,uo t,aifc yu Jvit, intcauit uc parler Uaouui quant aux résultats obtenus 20. avec ce procédé et ce référentiel. L'illusion de pouvoir reconstruire les coupes dans n'importe quelle direction est rendue possible d'une part par la redondance des données elle-même rendue possible par l'écrasement de la perspective ou contraction (ou encore condensation) de l'image (due au chevauchement et à l'effet d'accumulation générée par ce procédé), et accessoirement enrichi par la synthèse, générée par l'algorithme d'interpolation, des données 25. supplémentaires manquantes, en direction de z. Ce contexte référentiel flottant pour au moins deux directions z et t rend possible les reformatages 2D et 3D dans d'autres directions de l'espace que la direction axiale voire même de reformation curvilinéaire, sans aucune rigueur topologique. 2.2.2. Ecresament et dilatation de la perspective de l'image antinomiques à l'isotropie 30. De plus du fait du besoin d'accumulation des données brutes, dans ce référentiel, la résolution temporelle donne l'illusion d'être meilleure quand paradoxalement fa fenêtre temporelle augmente. Le chevauchement de 50 % multiplie en effet le temps d'acquisition d'une coupe par 1,5. Par exemple pour une rotation de 0,5 s par révolution l'acquisition d'une coupe est effectivement réalisée en 0,75 s; pour 0,42 s/révolution on a 0,42 s x 1,5 = 0,63 s; et enfin pour 0,3 s/révolution on aura 0,3 x 1,5 = 0,45 s. Du fait de cette nécessité de cheveu- 5. chement (overlapping) le procédé entraîne un gain marginal de performance occasionnant des investissements onéreux pour des évolutions technologiques de vitesses de gravitation du système qui passent à peine de 0,5 à 0,3 s et de perdre ensuite ce dit gain par allonge-ment de la fenêtre temporelle destinée à l'accumulation des données et à la condensation de l'image. Le pas de vis rend donc compte, même de façon imperceptible dans le référentiel 3D 10. (x,y,t) de l'état de condensation ou de relaxation des points images par rapport aux points objet échantillonnés, mais encore de l'importance de la désorganisation ainsi que des distorsions dues à l'incohérence du référentiel {x,y,t}. Cette capacité de contraction et de relaxation des points images peut s'appeler déformation de la perspective de l'image. Cette perspective peut en effet être déformante (pas de vis 1) 15. ou non (pas de vis = 1) . Le vexe) n'est pas modifié pour autant puisque le reforrnatage des coupes est fait selon une épaisseur des coupes différentes et non de façon proportionnelle à la contraction de volume. Il n'est pas étonnant que dans cette contraction-relaxation on se rapproche sans le savoir du facteur d'agrandissement permettant de corriger malgré soi la majoration de l'épaisseur de la coupe. Mais, faut-il encore le noter il n'est pas question dans lo référentiel rio Port anci n que1que UG l trique it, lutaÉ a' rti fi w. nrv,v wt unta9vt, uG LIUG liUlI14UG que %e Jo l ilâ J l w #v"..lv1 plUlUl Udllil&cb pifométriques plus ou moins heureux, avec lesquels on parvient à ses fins par essais et erreurs. Il reste néanmoins une équation à deux inconnues, z et t, insoluble dans ce système de trois équations à quatre inconnues, de sorte que quand on écrase z, il se produit une dilatation de t, qu'il faut encore arrêter par de procédures de synchronisation pour y voir clair. 25. De ce fait, puisqu'il ne s'agit pas, dans ce référentiel incohérent, d'espace métrique il ne peut donc pas être question non plus d'isotropie dans la mesure où aucune composante directionnelle de l'intensité des rayons X (éclairement d'un voxet, p. ex.) n'est pas prise en compte dans les trois dimensions de l'espace. Et que les moyens actuels de visualisation d'image par projection des points sur un plan 2D (MIP, MPR, SSD, VRT, etc.) ne peuvent 30. concrétiser pour réaliser de l'ampleur de la désorganisation des repères ainsi que les distorsions spatiotemporelles qui en découlent et pour lesquelles on abuse avec plus ou moins de succès des procédés de lissage de contours d'images, en direction des axes des x et des y. Ceci est dans l'ensemble incompatible avec les fonctions gpa de la métrique du système gravitationnel 4D (de plus de 4 équations à 4 inconnues) qui a besoin des coordonnées x,y,z,t précises de leur distribution spatio-temporelle des points échantillonnés dans un référentiel 4D {x,y,z,t} de distribution différente ainsi qu'une correspondance parfaites des 5. coordonnées 2D et 3D des points images, quelle que soit la direction de l'espace considérée de précession de l'orbite. Comme en mathématique pure, la géométrie euclidienne appliquée à la TDM montre là ses limites dès lors qu'il s'agit des applications nécessitant des repères dans un espace à plus de trois dimensions. Avec la notion de distribution spatio-temporelle, on exprime de plus l'impossibilité de calculer la valeur précise d'une grandeur physique en un 10. un point donné : on ne mesure en fait ici que ses valeurs moyennes dans un voisinage suffisamment lâche au lieu d'être restreint en un point pour assimiler la limite de la suite qu'elles forment à la valeur cherchée (coefficient d'atténuation). Le signal ne peut s'exprimer que sous la forme réductrice d'un pixel bidimensionnel. Et en tenant compte des trois directions de l'espace du référentiel de distribution 3D{x,y,t} cettevaleur cherchée ne peut 15. être, dans ces conditions de grande approximation, idéalement isotopique que dans deux directions sur trois (CQFD). La condition devant mener à l'isotropie du système est en principe donnée par la relation qui existe, si on restreint les nombres des dimensions de l'espace, entre une fonction de distribution (spectre d'amplitudes et de fréquences) et sa transformation dans le domaine fréquentiel suivante: 20. Si j>3(x)dx = 1, alors il existe une et une seule distribution qui coïncide avec f(y) dans U(y) pour tout y C ( i..2) (relation fondamentale). e). Toutefois, l'insuffisance chronique de puissance informatique de calcul, occupée pour une grande partie dans des proportions de 103 à 105 par le prétraitement des données n'est pas complètement étrangère à cette problématique irréductible. La loi du moindre effort s'y est 25. imposée depuis le début et le référentiel 3D { xi)/ t) était devenu la règle. Pourtant, aujourd'hui plus que jamais, l'épistémologie scanographique se fesse en terme de comment passer du tomographe volumique 3D assisté par ordinateur (géométrie euclid erre) eu scanner volumétrique 4D conforme à !a gravitation dû tube mulliscan dans l'espace-temps qui immerge son orbite ? La meilleure définition de détail de l'image, en relation avec la géo- 30. métrie de projection cor que hélicoïdale, est essentiellement contenue dans la limite physique d'échantillonnage de Shannon ? Il faut sortir de cette impasse avec une tcchnolcgie appropriée permettant d'elier au-delà du inor de fréquence iii., sé pic i'el t nci::n. Ee effet l'état de l'art actuel répond en multipliant un plan (x,y) par la fenêtre temporelle d'observation, At, et il en découle une fonction de distribution 3D du type f(x,y).At. ou f(x,y,t). Mais, lorsque la littérature renvoie systématiquement et de façon exclusive aux formalismes mathématiques pour résoudre cette question, elle n'entre pas, en général, dans des détails technologiques 5. sous-jacents qui sont cependant nécessaires pour une analyse correcte des présupposés et des conséquences épistémologiques véritables de certains développements, qui ne peuvent pas produire des avancées spectaculaires. Le formalisme lui- même résulte de l'inversion systématique des positions de l'empirisme au sein du même paradigme. Il suffit de faire remarquer cette nécessaire (abstraction des contenus formels de l'image , essentielle pour 10. l'analyse proposée dans cette invention et avec elle, doivent se produire dans le référentiel 4D {x,y,z,t} pour rendre évidente la présence de l'obstacle formaliste qui jusque-là occupe une position dominante dans l'art actuel. Les éléments de détection du système produisent, dans le référentiel 3D x, y,t} des signaux qui sont certes proportionnels au flux incident des photons des rayons atténués, dont la dé- 15. composition spectrale n'est possible que dans deux directions de l'espace. Les signaux 2D sont ensuite prétraités pour produire des données d'atténuation, qui sont des points images correspondant aux points échantillonnés de l'objet et sont utilisées dans la reconstruction des images du sujet (objet). Dores et déjà deux conclusions essentielles se dégagent de ce premier constat: Il s'établit ainsi des espaces topologiques de part et d'autre du plan de pro- 20. jection, qui autorisent soit une asymétrie de transformation, soit encore la transformation de l'objet aboutit, dans ce référentiel, à une représentation 3D incohérente et non énantiomorphe de l'objet. L'image n'est donc pas une traduction fidèle de l'objet. On sait que, dans cette transformation scanographique, le trajet du tube de rayons X décrit un parcours hélicoïdal autour de l'axe z de translation du sujet et les données d'atténuation des rayons X sont obte- 25. nues grâce au réseau de détection des rayons X et correspondent à une série (de vues angulaires hélicoïdalement disposées dans le sujet. Normalement la conjonction des deux mouvements, gravitationnels et translationnels, doit non seulement produire une symétrie en miroir de part et d'autre du plan de projection; mais, encore des fonctions d'une métrique rigoureuse pour le calcul matriciel bi- et tridimensionnel. Or, il n'en est rien, l'élément repré30. sentatif de la conjonction de ce double mouvement reste toujours le pixel 2D, sur lequel sont généralement projectés et moyennes plusieurs points images confondus des points objet échantillonnés distincts regroupés, à la lumibre de ce qui précède, en un concept au contours très flous le vexe( 3D du référentiel ix,y,t} de l'état de l'art. 2.2.3. La quatrième dimension de l'espace-temps et le référentiel 4D x,y, z,t} Rappelons que dans les scanners de la troisième génération (3-G), le réseau de détecteurs est de principe monté sur le portique afin de graviter solidairement avec le tube à rayons X, 5. tandis que dans des scanners de quatrième génération, les colonnes des détecteurs sont rangées dans un anneau, qui est généralement stationnaire. Que si l'essentiel des efforts d'amélioration les plus récents portent en partie sur la puissance des tubs; mais, c'est surtout le réseau des détecteurs qui d'une année sur l'autre modifie les capacités exploratoires de cet instrument dans ses applications médicales, entre autres, et alimentent 10. la fameuse (guerre du nombre des coupes ou des canaux , dont on sait maintenant qu'elle a à peine dépasser, même avec les foyers commutant, 20 mm de largeur de balayage en direction de z. Foyers commutant qui sont une variante du mode pulsé de fonctionnement de la stérêoscanographie, autrement appelé double z scanning technologie, ou (double z sampling technology (Dans les deux cas, l'allusion à la technologie stéréoscanographique 15. ne laisse aucun doute sur les performances dont est capables les variantes de cette haute technologie et les résultats auxquels parviennent ces imitations partielles sont déjà révélateurs des caractéristiques exceptionnelles de la Stéréoscanographie, dans un des modes préférentiels de la réalisation à double faisceau [stéréo] de balayage). Il est évident que pour construire, en tornographie 3D assistée par ordinateur, un plan reflé- 20. tant une tranche de section transversale du sujet a une position axiale désirée, basée sur les vues de balayage hélicoïdale ou projections, il faut que des valeurs d'atténuation effectives pour chacun de la pluralité de points autour de la circonférence d'une tranche plate soient dérivées par interpolation des données obtenues dans les projections du parcours original. Que pour chacune de la pluralité de points, les valeurs d'atténuation effectives respectives 25. correspondent ainsi, dans la tranche plate, à l'atténuation approximative le long des rayons qui passent par le point. Les données de base se présentent sous forme d'une matrice 2D des données brutes auxquelles s'ajoutent les données synthétisées par coupe axiale. Lesquelles données sont codées en fonction de l'horloge du système: le temps (dans la norme 3D). Le logiciel de reconstruction prend alors en compte plan par plan cette acquisition 30. tomographique de parcours de balayage de type hélicoïdal pour différents reformatages. Pour une reconstruction de 360 (full scan), comme on sait le faire dans l'art de la tomographie 3D assistée par ordinateur, la pluralité de points est distribuée autour d'une circonférence entière de la tranche et intégrés dans une matrice 2D planaire. Pour une reconstruction de 180 (half scan), aussi connue dans l'art de fa tomographie 3D assistée par ordinateur, les points sont distribués à une étendue égale à la moitié de la circonférence plus d'angle d'éventail du faisceau de balayage, c'està-dire, le champ de vue angulaire couvert par les rayons en éventail dudit faisceau de balayage. De la sorte l'angle de reconstruction 5. sera typiquement de 360 (full scan) ou de 180 (half scan). En général, pour dériver des valeurs d'atténuation effective pour un angle de vues et une position axiale données, il est nécessaire d'interpoler pour trouver une nouvelle distribution spatiale entre des données brutes d'au moins deux vues différentes à cet angle, mettant entre parenthèses la position axiale de la tranche plate. Les deux vues étant acquises dans des segments successifs de 10. balayage, séparées par un angle de reconstruction complète (27E). Parce que les données de deux segments successifs différents de balayage doivent typiquement être combinées pour reconstruire chaque tranche d'image plate, les données de la plus antérieure des deux balayages doivent être entre-temps stockées dans une mémoire tampon. Deux balayages complets, comprenant deux fois l'angle de reconstruction total (41), sont ainsi nécessaires 15. pour produire une image croisée simple. La reconstruction de chaque tranche d'image plate traîne derrière elle l'acquisition des données des balayages antérieures au moins au temps que prend le tube à rayons X pour faire un autre balayage complet autour du sujet. Par comparaison, dans les scanners séquentiels, des vues successives peuvent être traitées dans un flux de données en @pipeli- Lê. Île, à teÎ point que i'image en trcinchc soit vé.czuali e avec un retard m.r?Imûl, après l'?chéve- ment d'un balayage simple. La reconstruction d'un balayage en retard est particulièrement désavantageuse quand l'image TDM est utilisée pour suivre à la trace le progrès d'un processus, au cours d'une insp esstion physiologique, comme par exemple le flux d'un bolus de contraste, voire pour l'homogénéité da rehaussement. Les valeurs d'atténuation efficaces interpo- 25. fées sont filtrées et rétroprojetées pour produire une image transaxiale, mais la fenêtre temporelle a ici une grande importance. C'est donc exclusivement une imagerie densitométrique contrastée en coupes, moyennant la valeur d'atténuation par pixel et dont le volume ne se conçoit, dans le référentiel 3D x.y,t}, qu'en fonctiion de la fenêtre temporelle, dont on sait par ailleurs que son estimation est sous l'influence de l'accumulation des données sur 2n7t. 30. De préférence pour la reconstruction d'une coupe TDM de 360 , la largeur du réseau de détecteurs qui est exposée à le radiation, mesurée dans une direction parallèle à l'axe de translation, est considérablement plus grand que le pas de vis de la trajectoire hélicoïdale. Pour la reconstruction de 180 , la largeur du réseau de détecteurs qui est exposé à la radiation est considérablement plus grande que la moitié du pas de vis de la trajectoire hélicoïdale. Pour chaque angle de vue, les deux ou plus rangées du réseau produisent simultanément des signaux d'atténuation de la ligne correspondante. Ces signaux sont, dans le référentiel 3D {x,y, t} systématiquement prétraités, comme on sait le faire dans l'art ancien. 5. Les données d'atténuation de la ligne résultante sont interpolées pour produire des valeurs d'atténuation efficaces géométriquement corrigées, qui sont associées aux tranches plates à travers le corps et généralement perpendiculaires à l'axe de translation. Les valeurs d'atténuation efficaces corrigées sont filtrées et rétroprojetées aux valeurs tomodensitométriques (TDM) calculées, qui sont utilisées pour mettre à jour des images tomodensitométriques 10. (TDM) en coupes transversales en substance en ttemps réel* (entendez en ciné mode display). Le dernier développement technique est l'introduction de la tomodensitométrie (TDM) hélicoïdale 3D à 16 tranches, qui a été présentée pour 1a première fois à la communauté radiologique au Congrès (RSNA) de la Société Radiologique de l'Amérique du Nord, en 2001. Ce dernier peut muer en 32 canaux, 40 canaux voire 64 canaux, dans certaines conditions, 15. depuis l'année dernière, sans aucun changement technologique radical, Nous pouvons ajouter maintenant une nouvelle thèse à ce sujet: à savoir que l'acquisition tomographique ne peut se fondre complètement en un volume par un quelconque équilibre d'empilement réalisé, selon un ordre de temps, avec des images d'une tranche plate simple à une position axiale choisie à une autre postérieurement acquise, comme décrit ci-dessus, 20. utilisant des données acquises d'un [ balayage hélicoïdal ses d'un balayage au voisinage de la position (ceci n'est pas anodin parce que les coordonnées spatio-temporelles sont de ce fait non précises. Nous y reviendrons plus loin). Une telle conciliation ne fait qu'additionner les obstacles voire des erreurs, sachant que chaque image dans la séquence est reconstruite à partir de données acquises au cours d'une ccfenêtre de temps différent d'un cycle voire de plusieurs cycles. 25. Heureusement que la somme d'erreur réalisée est fondue dans la moyenne réalisée sur l'ensemble de la surface d'un pixel bidimensionnel. Aussi le passage à la représentation volumique 3D nécessite-4A une multiplication par ta fenêtre temporelle, At, d'une fonction de distribution f(x,y). Etant entendu que l'accumulation fausse aussi la précision sur.fit, au moins une fois sur deux. Priais, l'impasse apparente sur laquelle on débouche n'en est pas une puis- 30. que les images successives dans la séquence sont de préférence traitées et visualisées en ligne, comme décrit, comme par exemple dans la demande de brevet israélien numéro 120227, intitulée 41a Reconstruction d'Image Dynamique en temps réel:, enregistré le 20 février 1997 et dans une autre demande de brevet PCT correspondante au même titre enregistré WO 98136691 (PCTfIL98100075). Une autre solution consiste à utiliser d'emblée comme dans la haute technologie du dispositif de la présente invention, un détecteur bidimensionnel non cloisonné, de types semiconduc- 5. teurs (IV) intensificateur d'image radiologique, à type de transfert de charge (CCD) ou un semiconducteur supraconducteur, et à acquérir un ensemble des fonctions gai bidimensionnelles du signal, sur 360 voire même sur 180 , des quatre coordonnées de l'espace x,y,z,t par gravitation complète. Les fonctions gt,13 sont interprétées comme les potentiels de gravitation (ou force du signal), dont l'essence apparaît en géométrie quadridimensionnelle (4D) du 10. référentiel {x,y,z,t} de l'orbite de ladite gravitation. Leur détermination par des repères géométriques très précis pour un système gravitationnel donné ainsi que celle du mouvement hélicoïdal de balayage repose sur la résolution d'équations qui relient gQ0 et leurs dérivées à la distribution spatio-temporelle des points échantillonnés et des points images (ou impulsions du signal périodique) ou encore projections qui en résultent. 15. Le changement fondamental est que le signal s'exprime d'emblée sous la forme d'un pixel 3D isotropique et la décomposition spectrale donne une composante pour chaque direction de l'espace-temps. Les données de base se présentent en définitive sous forme des matrices 3D des données brutes, codées en fonction du temps, selon l'horloge du système (norme 4D) . Pour autant la gestion des ces informations n'est pas à l'origine d'un surcroît de travail qui ne 20. serait pas récompensé par des avantages tévidents , dans la mesure où ce tout nouveau système s'est totalement affranchi de procédures de prétraitement et de la corvée de synthèse des données. L'image quadridimensionnelle (4D) du volume est reconstruite directement à partir de ces acquisitions, comme dans le tomographe 3D (3 dimensions) décrit dans un article référencé (1) à la fin de cette nouvelle description-ci. La transition TOM 3D 25. Scanographie 4D est réalisée par un échantillonnage isotropiquement réparti dans les quatre directions de l'espace, en ouvrant le faisceau de balayage jusque-là fermé (collimation selon la plan de détection x,y) en direction de z (cf. figure 1) et en ayant une fonction de distribution des points échantillonnés de la forme f(x,y.z).dt. Aucune désorganisation tcpolcgique, ni déformation de la perspective de l'image n'est possi-30. bile par rapport au voluTe exploré de l'objet. Pas besoin non plus des refumiatages chevauchants, envisagés en TDM 3D, puisque la singularité de l'information contenue dans chaque coupe (ou contenu formel) est privilégiée par rapport à tout autre résultat esthétique. Ii y a donc exigence de précision topolcfique et d'homothétie entre les fonctions g;,fs de l'objet 2889750 17 et gp de l'image évaluées dans différents plans de la matrice 3D de Fourier. De plus le double système d'échantillonnage s'effectue une fois avec avance de phase et une autre fois avec de retard de phase par rapport à l'axe de centrage du statif rééquilibrant le déplacement topologique longitudinal des données acquises par rapport aux coordonnées de référence en 5. direction de l'axe longitudinal z. La nouvelle norme 4D nécessite des nouveaux développements des techniques particulières de post-traitement, tenant compte non seulement des coordonnées en quatre dimensions de l'espace- temps ainsi que du nouveau pixel 3D, p(dx,dy,dz), et qui permettent de retrouver au moins un système d'équations à quatre inconnues x,y,z, et tau complet, grâce au référentiel 4D {x,y,z,t}, mais aussi de l'exigence de la 10. vision binoculaire dudit dispositif de la présente invention. 2.3. Algorithmes numériques et signal Dans toute pratique scientifique il y a toujours des éléments épistémologiques qui jouent sur le déroulement de la pratique scientifique, soit en l'appuyant soit en lui faisant obstacle. L'algorithme numérique est un outil mathématique tout à fait utile pour l'étude des systèmes 15. en général, lorsque ces derniers sont définis par des fonctions continues, à condition de dis-poser d'un référentiel dont les repères n'engendrent pas de désorganisation ni de distorsions irréductibles. Cependant depuis l'apparition de l'ordinateur, les signaux avec lesquels on travaille sont de plus en plus des signaux numériques ou discrets qu'il faut situer dans l'environnement de l'espace et du temps. De ce fait, nous devons étendre notre description du nou- 20. veau référentiel 4D f x,y,z,t} aux propriétés de la transformée de Fourier de signaux numériques en scanographie hélicoïdale multicouches. L'échantillonnage d'une fonction dans le domaine des fréquences se traduit par l'obtention d'une fonction périodique dans le domaine du temps. Il nous faut donc nous intéresser à la transformée de Fourier de signaux 3D échantillonnés dans le temps. Mathématiquement, on peut représenter un signal discret, ou numé- 25. rique, comme le produit d'un signal analogique (fonction continue), f(t), avec une fonction peigne bidimensionnelle tl.l(t. Cn peut donc écrire la fonction échantillonnée sous is forme: f(te) = f(t).114(t) = Ya _ xf(nAt) .n.t) (2.3) avec st = où T est la durée totale de l'acquisition du signal, et N le nombre de points échantillonnés. En tenant compte de ces définitions, on peut aussi établir la relation suivante: t = nT/N, n = 0, 1, ..., N-1 (2.1) 30. Pour évaluer la transformée de Fourier de la fonction discrète f(t), on peut faire appel aux propriétés de la convolution: f(t ) = f(t) . LLW) (2. 5) F(un) = F(u) * 14(u) (2.6) cz;,i F(un) = F(u) * 1/At 6(u - Au), avec n entier (2.7) 5. Ainsi au facteur 1/At près, la transformée de Fourier de la fonction échantillonnée f(tt) est égale à la transformée de Fourier de la fonction continue f(t). Néanmoins, l'échantillonnage introduit une périodicité au niveau de la fonction F(un), cernée dans l'intervalle Fu e [-1/2t, 1/2At] ou [-IMAM] du domaine fréquentiel de l'espace-temps. Il faut remarquer à ce niveau l'importance de la valeur de At sur l'aspect de F(un). En effet, 10. si la fonction échantillonnée s'étend sur un spectre compris entre -uc et +uc, il est impératif d'utiliser, telle que illustré dans la figure 7, une fréquence d'échantillonnage supérieure ou égale à 2u,, si on ne veut pas que les motifs périodiques obtenus dans le domaine des fréquences fusionnent et modifient ainsi l'aspect de la fonction attendue. L'option technique et technologique doit, comme nous le verrons ci-après, s'opérer entre l'approximation et la pré- 15. cision de détail aussi bien au niveau instrumental qu'au niveau des outils informatiques intervenant dans le système. Ceci constitue le théorème de l'échantillonnage de Shannon et détermine le mur de fréquence d'échantillonnage exprimé par la formule de Nyquist, dont on a déjà pariée. Résoudre, du point de vue technologique, cette limite physique en échantillonnant à deux fois um (au-.delà du mur de fréquence d'échantillonnage), dans le même cycle 20. de gravitation du système et ce faisant se passer du besoin d'accumulation des données, fut l'objectif poursuivi dans la première demande de brevet, tout en laissant dans l'ombre un certain nombre des caractéristiques liées à la diffraction et à l'interférence des faisceaux de balayage, pour des raisons inhérentes à une autre technologie associée à la scanographie, l'informatique, qui fort heureusement progresse d'une année sur l'autre, depuis l'année 2000, 25. date d'antériorité des toutes premières descriptions partielles de cette invention concernant les aspects stéréoscanûgraphiques. 2.4. Calcul de la transformée de Fourier discrète du signal 30. Nous savons à présent qu'à un facteur près, et en respectant le théorème de t' échantillonnage, :es transfierrnéis de Fourier des fonctions continues et discréte,s sont 5. égales. Soit la fonction discrète f(t ) échantillonnée N fois pendant le temps T. L'intervalle de temps, At, entre les échantillons est donné par l'équation 2.7. La transformée de Fourier de cette série de points sera aussi une série des points donnée par l'équation 2.8. F(um) = EN+1'1 3nm f(t ) , m = -N/2, N/2 (2.8) avec um = m(T (2.9) et 3nm = exp(-iwmtp) = exp(-i 2n nm/N) (2.10) A titre d'exemple, nous allons calculer ici la transformée de Fourier de quatre points de coordonnées x;, yi, échantillonnés régulièrement au cours du temps, t; : F(uo) =1. f(fo) + 1. f(f1) + 1. W2) +1. f(f3) 10. F(u1) = 1. f(to) + 1(-i) . MI) + (-1) . f(t2) + 1. f(t3) F(u2) =1. f(to) + (-1) . f(t1) + 1. f(t2) + (-1) . f(t3) (2.11) F(u3) =1; f(to) + i. f(t1) + (-1) . f(t2) + (-i) . f(t3) Cette équation peut s'écrire sous la forme matricielle suivante: F(uo) 1 1 1 1 f(to) F(u1) 1 -i -1 i f(t1) F(u2) 1 -1 1 -1 f(t2) F(u3) 1 i -1 -1 f(t3) (2,12) où la matrice des coefficients peut être considérée non seulement comme une matrice code de Fourier permettant la conversion des données du domaine temporel au domaine fréquen-20. tiel mais aussi ses modules comme de fonctions g,,rj des coordonnées évoquées ci- dessus. Le code inverse g, 1 1 permettant la conversion des données du domaine fréquentiel au domaine temporel: f(to) 1 1 1 1 F(uo) f(t1) 1 -1 -i F(u1) f(t2) 1 -1 1 -1 r v2 r( ) f(t3) 1 - i -1 i F(u3) (2.13) ce qui peut aussi s'écrire: f(tt) _ Em _u2 nm-1 F(um) , n = 0, N 1 (2.14) où : snm-1 = (1/N) exp(i 2n nm/N) (2.15) Pour les équations 2.8 et 2.14, ii n'y a aucune restriction quant à la valeur du nombre de points N. Lorsque te nombre des points n'est pas trop élevé (de l'ordre de 1024), les ordina- 5. teurs à processeur de 32 bits sont suffisamment rapides pour que l'on se contente de cet-te formule. Cependant, le nombre de points augmentent énormément et devient vite prohibitif lorsqu'il faut, en vertu du théorème de Shannon, suréchantillonner. Un processeur 64 bits (type AMD 64 3500+) au moins s'impose sinon 128 bits (2 x AMD 64 3500+). On peut remarquer que l'équation 2.8 nécessite N multiplications et N 1 additions pour évaluer cha- 10. cun des N points constituant le spectre F(um). Fort heureusement, il existe une certaine redondance des valeurs dans la matrice de Fourier. Ceci est déjà visible dans la matrice code de quatre points décrite par l'équation 2.12. Ces redondances ont été exploitées en 1965 par Cooley et Tukey qui ont mis en place une procédure de calcul qui permet de réduire le nombre de multiplication de N2 à N log2N, dans 15. le cas particulier où N est une puissance de 2: N = 2P, p = 2, 3, 4... (2. 16). Les algorithmes permettant de réduire le temps de calcul des transformées de Fourier ont pris le nom de transformée de Fourier rapide ou encore FFT de l'anglais Fast Fourier Transform. Depuis l'algorithme originel de Cooley et Tukey, beaucoup de transformées de 20. Fourier rapides ont été développées. Les plus courantes sont basées sur la méthodologie proposée par Cooley-Tukey (Radix 2), mais utilisent des nombres de multiplications et additions différents suivant les ordinateurs employés. Ainsi, si l'ordinateur est plus efficace pour effectuer des additions que des multiplications, on utilisera un algorithme qui privilégiera les additions par rapport aux multiplications. 25. Il est aussi possible de trouver des algorithmes qui ne nécessitent pas un nombre de points qui soit une puissance de 2. Ces algorithmes sont plus complexes, mais sont toujours basés sur la redondance des matrices code de Fourier (Radix 2, 4. 5...y Le calcul de la FFT, utilisant même l'assembleur n'est quelquefois pas suffisamment rapide. On recourt alors à des cartes spéciales (circuits intégrés) que on branche dans l'ordinateur qui permettent et- 30. fectuer ie calcul de la transformée de Fourier quasiment en temps réel (environ 1 ms pour 1024 points et un processeur 32 bits). Sur le plan pratique, on constate que les processeurs actuels sont tous passés non seulement à 64 bits mais aussi le développement récent de processeur à double coeur (dual core) aptes à accomplir deux tâches distinctes simultanément, conformément à la loi de Moore, qui veut que la nanotechnologie fasse de nos jours progresser tous les 18 mois les circuits intégrés (processeurs et mémoires), en doublant leurs capacités respectives, comme par exemple les mémoires vives (Random Ac- 5. cess Memory, (RAM et SRAM), permettant d'emmagasiner provisoirement des informations juste avant, pendant et armés leur traitement, et accessoirement pour faire face non seulement au problème d'échantillonnage mais encore à celui très pénalisante pour la puissance et le temps de calcul de l'ordinateur qu'est le prétraitement des données pour d'une part corriger les données manquantes et d'autre part corriger la conicité de projection 10. du faisceau unique de balayage, dans un parcours hélicoïdal d'un faisceau conique unique de balayage! Des fonctions de haute technologie à très grande valeur ajoutée vont venir compléter une offre industrielle déjà très performante du 4D, changeant radicalement la donne par une entrée remarquée dans 'le domaine de l'imagerie moléculaire et microscopique. 15. 2.5. Considération sur la qualité d'image L'avantage que présente une étude du développement des connaissances remontant jusqu'à leurs racines est de fournir une réponse à la question mal résolue dans la direction des démarches cognitives initiales. Se pose alors à ce niveau de l'exposé le problème de la prise de conscience des résultats, intentions et mécanisme de l'acte, autrement dit de sa traduction 20. en termes de pensée conceptualisée, La faible densité spécifique d'échantillonnage reste un problème technologique d'ab,rd avant d'être, comme le conçoit l'art ancien, celui d'outils mathématiques formalistes devant pallier à cette carence. Dans tout domaine il existe un seuil d'exactitude dx, dy, dz, dt vers lequel tendent ces intervalles d'échantillonnage. Autrement dit, au niveau même du déploiement des propriétés abstraites de l'espace des 25. géométries, subsisterait une contrainte intrinsèque d'approximation. On voit ainsi que l'opposition entre valeur exacte et valeur approchée repose, d'une part, sur la corrélation nécessaire de tout objet mathématique et d'un système d'opérations, d'autre part sur la reconnaissance que certaines opérations sont indéfiniment itérables.Examinons brièvement le processus sur l'exemple d'application du théorème de Stone Weierstrass, qui 30. nous occupe dans cette invention. Ce théorème dit qu'on peut toujours approcher d'aussi près qu'on voudra une fonction continue réelle (signe!), définie sur un intervalle fermé borné R (p.ex. un pixel et son corollaire le voxel), par un polynôme à coefficients dans R (coefficient d'atténuation). Dans le domaine fréquentiel d'échantillonnage, l'espace de discrétisation du système métrique cubique définie, dans les trois directions de l'espace, par des intervalles d'échantillonnage dx, dy et dz ne doit en aucun cas se modifier lors de la transformée de Fourier. Cette transformation doit par conséquent s'opérer avec une symétrie parfaite, dans 5. un système volumétrique quadridimensionnel de référentiel (x,y,z,t) réalisant une isotropie parfaite de mesure au niveau du voxel 4D, v(dx,dy,dz,df), et du pixel 3D, p(dx,dy,dz). Performance jamais égalée à ce jour et qui ne peut être atteinte en tomographie assistée par ordinateur que par la stéréoscanographie 4D volumétrique disposant d'un tube à rayons X stéréoscopique multiscan, très différent du tube de Coolidge à anode tournante (ou tube de 10. Brouwers) en usage en TDM 3D, autorisant d'échantillonner l'objet exploré à intervalles isotropiques réguliers dans toutes les 4 directions de l'espace-temps. li y a en effet des désavantages à l'art tomodensitométrique tridimensionnel ancien: la résolution 3D est améliorée mais reste relativement non informative; large gamme des paramètres limitants; augmentation du nombre d'images en coupe (lecture, workflow, et 15. stockage problématique) en conflit avec l'augmentation exponentielle en prétraitement du nombre d'opérations informatiques soumises à l'unité centrale (CPU) du système. Mais surtout en raison de sa conception comme système moyennant sur une surface image donnée les données d'atténuation des rayons X transmis. On substitue donc ici à l'objet mathématique, le signal, inaccessible en général en termes finis (impulsions), en tant que 20. valeu exactes de la fonction en chaque point; Un autre oblat eathématiqser rnonnlata tant calculable par une moyenne statistique (coefficient d'atténuation) qui le représente. Ce nouvel objet mathématique peut être choisi de façon à ne différer que d'aussi peu que l'on voudra de celui que l'on vise (il suffit pour ce faire de choisir convenablement le degré et les coefficients en jouant dans le cas présent sur les dimensions du pixel 2D du récepteur). 25. Le signal en tant que fonction périodique disparaît derrière ce procédé. La manière dont est obtenue cette approximation, maîtrisant et légitimant le vague inéluctable avec lequel est connu l'objet primitif (signal), est particulièrement instructive, et nous en indiquerons sommairement les moments essentiels plus loin. Dores et déjà. du point de vue physique: bruit de quantification tout comme résolution en direction de z restent, entre autres, liés non 30. seulement à la césure tomographique du concept technologique 3D (effet de bord), à la nécessité de remodelage 2D du faisceau de balayage par collimation (cf. figure 2) et au pas de vis variable du parcours hélicoïdal du faisceau de balayage, mais encore à la disparition de l'inflexion ponctuelle du signal en tant qu'entité première de l'atténuation des rayons X et son remplacement par une surface bidimensionnelle élémentaire de l'image, le pixel 2D. Il faut tout d'abord considérer non plus l'objet mathématique isolé - ici telle fonction continue f(x,y,t) ou f(x,y,z,t) - mais l' espace constitué par l'ensemble de tous les objets mathémati- 5. ques de même espèce (points échantillonnés), le référentiel 3D (x,y,t) ou 4D (x,y,z,t}. Sachant que la collimation engendre nécessairement un souséchantillonnage marqué en direction de z, auquel tendent de pallier la contraction de la perspective par un pas de vis chevauchant et quelques formalismes mathématiques d'appoint. Cet ensemble peut être ici muni d'une structure d'espace vectoriel, si l'on définit de façon assez naturelle la somme de 10. deux fonctions (ou convolution), et le produit d'une fonction par un nombre (scalaire) dans cet espace (aux repères bien précisés). Il faut ensuite donner un sens précis à la différence entre deux objets mathématiques (coordonnées différentes), ou si l'on préfère à leur proximité (la distance qui les sépare), que l'on mesurera par un nombre réel positif, ds, et qu'on appellera distance, par analogie avec l'espace intuitif. La définition d'une telle distance est libre, sauf 15. à convenir de respecter quelques propriétés formelles, telles que: d(A,B) = d(B,A) ; d(A,B) _ 0 si et seulement si A est confondu avec B; d(A,B) + d(B,C) ? d(A,C) dans tout ((triangle quelconque A,B,C. Le problème de l'approximation consiste alors à choisir dans l'espace CR des fonctions continues, un sous-ensemble PR de kt bonnes fonctions calculables en termes finis, dense 20. dans CR, - c'est-à-dire tel que toute fonction f de CR - tout point de l'espace CR - soit la limite, en un sens précis, d'une suite de fonction distinguée - d'une suite de points de PR. C'est justement ce à quoi tend la technologie de la nouvelle invention. Supprimer par ailleurs le sous-échantillonnage (des points ol:jet) par une technologie 4D est justement l'objectif poursuivi par le stéré scanner et le polystéréoscanner X, tels que présentés dans!es deman- 25. des de brevet antérieures concernant les mêmes dispositifs quand dans cette nouvelle description. Le théorème repose sur le fait que l'espace CR est une algèbre, et que certaines sous-algèbres de CR - dont celle qu'engendrent les fonctions de la forme: x -> xn - sont justement denses dans l'espace CR. Sous sa forme la p'us générale, le théorème justifie non seulement l'approximation par des polynômes ordinaires, mais aussi l'approximation par des 30. polynômes trigonométr; ques, qu'engendrent alors les fonctions distinguées de la forme: x -* x, n entier. C'est de cette densité (ou compacité) indispensable a la représentation de l'objet que provient la nécessité de la cnrrnrtion du cous-échantillonnage inhérent + i de.0 +vu vu.. u..uiuuvu. particulièrement à l'art ancien. Une modalité exploratoire devient plus opérateur-dépendante tant qu'elle manque de précision de détail ainsi que d'objectivité de narrativité iconique voire d'expressivité iconique par la force du détail. De sorte que sa sémiotique spécifique ne pourra permettre qu'un décodage et un agrément inter-opérateur plus souvent divergents. Il faut donc aboutir à une 5. très forte narrativité iconique pour que la sémiotique et la sémiologie diagnostique du système plus spécifiquement ne prêtent pas plus souvent à équivoque et soient à la portée de tout (e monde (démocratisation de la lecture d'image, en science diagnostique, qui déborde le cadre restreint de I'hyperspécialiste très entraîné à dépister non les lésions mais plutôt les faux positifs et les faux négatifs et autres images construites surajoutées ou soustraites). 10. La largeur désirée Seff des images reconstruites est par ailleurs jugée dans l'état actuel de l'art en bon accord avec les valeurs de FWHM des profiles mesurés, voire même jugée pseudo-isotropique, lorsque cette dernière valeur approche le millimètre dans le référentiel {x,y,t} de la TDM 3D. Le bruit mesuré tout comme la déviation standard des valeurs TDM 3D reconstruites et normalisées à la même dose par longueur de volume balayé (axe longitudi- 15. nal z) sont essentiellement fonction du pas de vis. De plus, le bruit est relié à Seff selon la règle de la racine carrée bien connue dans l'art. Cette dernière constatation est certes une découverte positive à laquelle répond une grande flexibilité (en balayage complet), qui peut ainsi être assurée et les valeurs du pas de vis peuvent de ce fait être adaptée librement aux ( besoins cliniques. Cependant, si la réduction de l'intervalle d'échantillonnage n'était pas la 20. solution, il y aurait que tous les constructeurs seraient revenus depuis bien longtemps à la tomographie 2D conventionnelle ou encore se seraient résolus à la solution de facilité consistant à standardiser, par exemple, l'épaisseur de coupe de 10 mm ou plus pour une couverture conséquente du volume balayé de l'objet exploré. Or, l'évolution s'est faite et continue à se faire paradoxalement dans le sens de la poursuite en TDM 3D de la réduction 25. de cette épaisseur de coupe, tout en maintenant la couverture maximale utilisée par gravitation à environ 20 mm (2 x 10 mm, 4 x 5 mm, 8 x 2,5 mm, 16 x 1,25 mm, 32 x 0,65, etc.) avec plus souvent des zones ON et OFF sur le récepteur des rayons X, en coupes fines (ex. 16 x 0.5 mm), réduisant de feçon proportionnelle la surface de moyennage (averaging effect) de la valeur d'atténuation des rayons X transmis, mais sans atteindre la vraie valeur r&cher- 30. chée du signal, seul témoin fidèle du point image. Mais ces zones ON et OFF rendent au moins compte d'une chose en TOM 3D de l'inutilité des largeurs affichées (p. ex. 20 cm, 32 cm, etc.) des réseaux de détection; llors que seuls 20 cm centraux sont couramment couverts par les rayons du faisceaux de balayage. L'expérience nous prouve également que lorsque la fenêtre temporelle d'observation At diminue, même dans des proportions infimes comme lorsqu'on passe, en TDM 3D, d'une gravitation de 1s à 0,5 s; 0,4 s voire 0,3 s la fréquence d'échantillonnage, u s'accélère et la résolution spatiale ou ((résolution en densité ou encore en contraste bénéficie dans les 5. mêmes proportions de ce petit surplus de fréquence de suréchantillonnage, Au. Il est clair que c'est dans cette direction du suréchantillonnage avec des intervalles de plus en plus petits qu'il fallait faire évoluer la technologie scanographique; non par petite touche mais en réalisant un bond de géant, comme ce fut déjà le cas avec la Stéréophotographie, capable d'obtenir simultanément un échantillonnage double avec des potentialités intactes d'appré- 10. hender au plus près le signal transmis sous forme d'une série d'impulsions 3D par cycle de gravitation. En d'autres termes le temps de gravitation est, dans tes conditions d'un référentiel 4D (x,y,z,t), au minimum divisé par deux par rapport à la fréquence apparente. Et quand on sait que les deux échantillonnages successifs dans le même cycle ne sont distants que d'une phase on réalise tout de suite le caractère infinitésimal de l'intervalle dt. Mais aussi la décom- 15. position spectrale d'une impulsion 3D en ses composantes directionnelles, selon dx, dy et dz, donne la petitesse (compacité du détail) de l'ordre des grandeurs à laquelle peuvent descendre le Stéréoscanner X 4D et le Polystéréoscanner X 4D volumétriques. Or, dans ce domaine le temps d'échantillonnage de l'ancien art tomographique 3D du référentiel {x,y,t) tend toujours à aller au-delà d'une simple gravitation en vertu du besoin 20. d'accumulation des données de cette dernière technologie, dès qu'on met sur pied un protocole d'exploration pouvant permettre de parfaire un tant soit peu un reformatage 3D. Ceci multiplie par 2, 3, 4 voire plus le temps de gravitation du système tomographique 3D, antinomique de résolution temporelle adéquate; car pour représenter un seul point objet avec le moins d'erreur possible il est nécessaire de le re-échantillonner plusieurs fois pour 25. que sa probabilité soit la plus grande possible autour d'un nuage des points images correspondants. Un tel investissement en temps d'échantillonnage reste indispensable, même si au demeurant celui-ci s'opère en une seule apnée (de type quasi-cadavérique), il se produit un gaspillage énorme de temps et une surexposition aux rayons, de surcroît tout à fait inutile. Surtout que les données cumulées ne sont pas contemporaines et appartiennent à 30, des cycles successifs différents. D'où l'accumulation d'erreurs statistiques sur St et sur la topologie spatio-temporelle du point image résultant de cette opération partiellement gommée d'abord par l'opération de condensation du point et ensuite quasi-complètement par moyennage des signaux et l'addition aux signaux des données de synthèse (interpolation). Tout se passe comme si dans cette manière de faire c'est bien le non discernement qui était recherché et non l'exactitude des détails. 2.6. Considérations sur la dose 5. Des études sur fantôme ont révélé une augmentation possible de l'irradiation lorsque les protocoles d'imagerie de TDM 3D muttitranches sont devenus en réalité cruciaux, dans le cas des études de TDM hélicoïdales rnultitranches, comme la vitesse élevée de balayage permet l'acquisition séparée des phases de perfusion artérielle, parenchymateuse et veineuse porte, de courte durée, mais doivent atteindre un degré maximal de contraste. Pour 10. ce faire divers systèmes de synchronisation foisonnent. Les études de fantôme ont également révélé une possible augmentation importante de l'exposition à l'irradiation lorsque les protocoles d'imagerie des TDM 3D multicoupes ont été comparés à ceux des scanners monocoupe équivalents. En général, les valeurs de dose d'énergie de l'abdomen augmentaient par exemple de 2. 6-fois avec la TDM 3D multitranches comparée à la TDM monocoupe 15. et en balayage hélicoïdal du faisceau. Pour prendre le plein avantage du potentiel de la TDM hélicoïdale 3D multicoupes, des protocoles d'imagerie doivent ainsi être adaptés et optimisés, mais la dose d'irradiation doit être également prise en considération. Les caractéristiques de la dose d'une TDM 3D Multicoupes et ses différents modes de balayage sont davantage spécifiées par chaque largeur de collimation du faisceau de balaya- -eo 20. ge, nCTDlico,ak = 11M.S. j 5o D(z) . dz, en utilisant cette formule la dose monocoupe et multicoupes des TDM 3D hélicoïdales reste comparable. Mais avec cette formule disparaît la notion de temps d'exposition et sa prépondérance dans la quête, déjà classique en Radiologie standard, de réduction de dose par la réduction du temps d'exposition. Par exemple, quand pour faire une certaine exploration, le temps d'exposition est divisé par deux, 25. la dose est automatiquement réduite de 50 %. Cela est vrai de façon exponentielle en sens inverse multiplier le temps par deux, pour satisfaire au besoin d'accumulation des données brutes (overlap technique) , par exemple, augmente ia dose de 100 %. Il est donc plus efficient d'agir sur le facteur temps dans le sens de sa réduction que sur les kVp et sur!es mA qui dans les meilleurs de cas baissent la dose d'à peine 30 ,'o, si par ailleurs ce gain peut 30. être immédiatement perdu par l'allongement de la fenêtre de temps pour réaliser lesdites accumulations des données brutes. Il est clair que tout développement d'une pratique scientifique présuppose la critique et l'annulation de l'obstacle épistémologique dominant, qu'est dans ce cas d'espace l'échantillonnage insuffisant de l'objet, en provoquant, dans le même mouvement, un déplacement dans la hiérarchie des obstacles. C'est ce qui a été réalisé dans les demandes 5. antérieures des brevets concernant la stéréoscanographie (cf. figures 4a et 4b tout comme l'analogie à l'Expérience d'Young de la figure 5) et la polystéréoscanographie (cf. figures 4) 4D, en déplaçant la problématique loin de préoccupations formalistes strictement algorithmiques de l'art ancien, en faisant d'une pierre deux coups puisque la suppression de ce carcan se traduit ipso facto en gain de puissance informatique correspondant. 10. En scanographie 4D volumétrique, ce ne sont plus en effet les développements mathématiques qui règlent les limites technologiques, mais la haute technologie du dispositif de la présente invention en elle-même franchit des obstacles épistémologiques et s'affranchit dans le même mouvement de la servitude des outils mathématiques superflus, excepté pour l'indispensable calcul de l'image à proprement parler sur lequel repose le principe même de 15. l'imagerie radioscanographique. Ceci dans la mesure où interpolation et pondération angulaire voire correction d'obliquité de la conicité des faisceaux se font de façon optique entre les rayons des deux sources en interaction (figure 4a) et le double échantillonnage réalisé par ce moyen appartient au même cycle avec un déphasage très discret dans le cycle, de sorte que l'on peut dire que ces deux événements se produisent à un instant t; dt1 donné. r,,... .+ t. ny'G É +,,. A,, l+, a.: /AI-11 É i.., L. Ceci a au!! u ai!c! +iJtfè,±;tFFv ut'. ï'.,h3 i.iuîlJ34ui3!!sÉÉÉitl ul33?Gl tVt. IJU F. PUItf[ uc vue qui nous intéresse, on voit bien que le vague se trouve pour ainsi dire à la fois reconnu, dominé et conjuré. Cette technologie 4DD établit le moyen de fixer les objets dont la détermination exacte échappait jusque-là à toute suite finie d'opérations. Cependant, un tout autre aspect du vague peut être décelé en mathématique, qui se manifeste tout d'abord explicite- 25. ment dans les considérations spatiotemporelles des référentiels qui précèdent mais aussi dans les questions relatives à l'échantillonnage de l'objet utilisant des distances comme intervalles d'échantillonnage. 2.7. Problème de l'échantillonnage et résolution de la limite de Shannon 30. La recherche scientifique préliminaire à cette invention s'est effectuée par l'adéquation entre e sujet et l'objet de la connaissance, et, cette adéquation définit la vérité déjà connue dat jet is l'art et développée en son temps par Shannon (10) d'une part at la non prise en compte du signal périodique dans l'évaluation de l'atténuation des rayons X transmis. La principale limite technologique actuelle est, du point de vue physique, en rapport trés étroit avec un mur de fréquence , déterminée par le critère de Nyquist, et, du point de vue technologique, dans la faible prise en compte du signal (remplacé par le coefficient d'atténuation). Pour aller au-delà 5. de cette barrière physique il fallait trouver une technologie très performante comme la Stéréoscanographie 4D, dont on a déjà vu qu'elle s'est d'emblée afi anchie de la géométrie euclidienne pour mieux évoluer dans l'espace-temps. Pour ce faire, la haute technologie 4D du dispositif de la présente invention échantillonne à la fois à une fréquence double de la fréquence habituelle en tomodensitométrie 3D et fait rentrer la scanographie en mécanique 10. relativiste des photons animés de très grandes vitesses, comparable à celle de la lumière (domaine relativiste), où la géométrie euclidienne cesse d'être valable. Il est aussi important de remarquer que les concepts classiques apparaissent être des approximations des nouvelles théories induites par la haute technologie 4D de la stéréoscanographie. 2.71. Critère de Nyquist 15. Lorsque l'on travaille avec des données échantillonnées, il est important de bien réaliser que même en l'absence de bruit, nous ne connaissons plus complètement l'allure périodique du signal dès lors qu'un ensemble des signaux est moyenné sur une surface (Ax. iy), appelé pixel de détection. Nous ne sommes donc certains que des valeurs réellement enregistrées par pixel 2D (ou données brutes). Cependant, on peut montrer que la transformée de Fourier 20. discrète fournit toujours correctement la fréquence et l'amplitude de cette nouvelle distribution (différente de la distribution des points échantillonnés), augmentée des valeurs de synthèse, si l'on dispose de suffisamment de points du signal par unité de temps, lors de l'échantillon-nage de l'objet exploré. Ce que confirme l'expérience quotidienne de la scanographie hélicoïdale: la nécessité d'un certain seuil de quantification des photons par cellule bidimen- 25. sionnelle (2D) de détection des rayons X atténués transmis par l'objet exploré. Le critère de Nyquist nous indique la vitesse minimale d'échantillonnage é utiliser. Ii est fort utile de se situer nettement au-dessus d'une fréquence butoir. Or l'art actuel est en général en dessous et compense ce fait par des formalismes mathématiques d'appoint. De façon plus spécifique, - le critère de Nyquist.. nous indique que, pour échor; filscnne;r correctement mc une sinu- 30. solde, il est nécessaire d'avoir au moins deux points par période (cf. figure 6). La sanction est le bruit de quantification dont une des manifestations est le repliement des fréquences qui ne saisit que le côté ;apparent et les aspects isolés des faits, pour passer au concept techno- logique qui découvrent les déterminations fondamentales de leurs limites physiques et technologiques; de la même manière, ii faut passer du concept aux conclusions (logiquement enchaînées, qui rendent compte de la liaison interne entre ces différents phénomènes. La figure 7 schématise bien ce qui arrive lorsque la vitesse d'échantillonnage est insuffisante, 5. par rapport notamment à la vitesse apparente d'un objet mobile. A cela la solution de l'art ancien est de figer le temps et le mouvement pour y voir clair. C'est pourquoi il existe en tomodensitométrie toutes sortes de synchronisations destinées à arrêter l'écoulement du temps pour saisir une image à un instant t; difficile à identifier autrement dans les données de l'image. Dans ces conditions, le besoin d'accumulation des données est encore plus grand 10. pour réaliser les techniques itératives. Diverses synchronisations et protocolisations de la démarche diagnostique gérées par la même unité centrale (CPU), qui finit forcément par être saturée en termes de puissance de calcul (processing power) l'ensemble du système. Pouvoir se passer de tous ces artifices ne peut que faire progresser d'autant la vitesse d'exécution du CPU. C'est juste un des paris technologiques de la Stéréoscanographie X. 15. 2.7.2. Repliement des fréquences Moldaves" ou aaliasing ) 11 va sans dire qu'un signal périodique de haute fréquence paraît, comme nous venons de le voir avec la figure 6, avoir une fréquence plus faible lorsqu'il n'est pas échantillonné assez rapidement. Cet effet est connu sous des termes anglo-saxons divers, tels que foldover ou aliasing (apparition d'alias) ou repliement des fréquences. Un exemple classique de ce phé20. nomène est le mouvement apparent au cinéma d'une roue de diligence, des mouvements respiratoires ou de battements cardiaques nécessitant pour ces derniers un certain synchronisme et une apnée quasi-cadavérique, tandis que le film cinématographique ne peut être enregistré avec ce type de subterfuges. En effet, la caméra cinématographique échantillonne le mouvement à une certaine vitesse (24 images seconde-1). Lorsque la diligence démarre, 25. par exemple, la vitesse d'échantillonnage est suffisamment élevée pour que le critère de Nyquist soit respecté, et les roues paraissent tourner dans le bon sens, Mais, au fur et à meure que la diligence accélère, il arrive que le critère de Nyquist ne soit plus respecté ; ainsi les roues semblent s'immobiliser, puis tourner en sens inverse du mouvement prévu. Cet effet est la base du principe du stroboscope et devient intelligible grâce au critère de 30. Nyquist, qu'il faut utiliser comme un tremplin physique et non comme un écueil en soi. Pour une fréquence d'échantillonnage donnée, la plus haute fréquence que l'on puisse extraire de la transformée de Fourier est la fréquence de Nyquist: UNyquist = Uéchantillonnage / 2 (2.17) La radiostéréoscanographie est justement basée sur le principe que pour retrouver la fréquence réelle u pouvant permettre une inspection physiologique en temps réel, il faut échantillonner à fréquence 2u. Ce qui donne UNyquist = 2uectianrnonnagel 2 > uréeie. (2.18) 5. Lorsque urée) est inférieur à UNyquist on a: nappaient = Urée) (2.19) Cependant, la plupart des signaux échantillonnés sont préalablement filtrés, et l'on connaît la bande passante (intervalle de fréquences) de filtres utilisés qui permet de temps en temps de retomber sur ses pieds. D'où la nécessité d'algorithmes à n'en pas finir et pour si peu de gain. Néanmoins, si on veut être sûr comme dans la figure 7, qu'un pic donné dans un spectre de 10. fréquence u n'a pas été sous-échantillonné (moins de deux points par période), il suffit d'échantillonner à nouveau le signal périodique avec une fréquence d'échantillonnage plus élevée (2 x u par exemple). Les points échantillonnés apparaissent à des fréquences qui sont fonction de la fréquence d'échantillonnage (selon une topologie plus précise). Le sous-échantillonnage peut être utilisé sciemment lorsque l'on connaît l'ordre de grandeur de la fré- 15, quence, mais que l'on ne veut pas accumuler un nombre trop grand de points, tout en enregistrant le signal pendant une durée assez longue (= accumulation). Dans un tel cas, on peut aussi utiliser des techniques de mixage. Bien que le critère de Nyquist soit suffisant pour connaître précisément la fréquence d'un signal périodique, il de sur-échantillonner pour avoir, sur un É est généralement indispensable:iII Jut iiLi ILIiiiJli i pour avoir, 20. spectre, suffisamment de points par pic (la précision augmentant avec la racine carrée du nombre de points). C'est à cette précision que s'emploie la présente description de l'innovation qu'est le stéréoscanner X 4D volumétrique, qui échantillonne l'objet non seulement dans les quatre directions de l'espace selon des intervalles infinitésimaux respectifs de dx, dy, dz et dt aboutissant à une série d'impulsions données du signal à des 25. amplitudes par pixel 3D, p(dx, dy, dz) bien déterminées. A cet égard on peut en commenter quelques traits intéressants, eu égard à la résolution numérique. 2.7.3. La Résolution numérique de l'image Le critère de Nyquist nous indique la fréquence minimum, vÉ hariiircr a; ; à utiliser pour échan- 30. tillonner correctement un signal temporel. D'une manière générale quand on parle de résolution spatiale, résolution en denské, résolution en contraste il s'agit plus souvent de la résolution numérique (qui est très loin d'exprimer. comme nous le verrons plus loin, le pouvoir séparateur du système mais le potentiel informatique associé en vue de la représentation et de l'affichage des images). Aussi le nombre maximum de points que l'on peut enregistrer, N, est-il limité par la taille de la mémoire interne et la mémoire vive (RAM et SRAM), ou de la mémoire tampon de l'ordinateur, ou encore de l'unité d'acquisition que l'on utilise. Il existe par 5. conséquent une période d'acquisition limite, T, donnée par les caractéristiques suivantes: Uéchantillonnage. T = N (2.20) Cette relation montre déjà que N est d'abord bridé et lié de façon directement proportionnelle par la fréquence d'échantillonnage avant de l'être de façon tout aussi directe par la fenêtre T. Augmenter N suppose préalablement, dans la mesure où la technologie ne peut échantillon- 10. ner plus rapidement, d'augmenter T. C'est cette limite inopérante sur le stéréoscanner 4D volumétrique, dont on verra dans la description qui va suivre les énormes potentialités évolutives qui ne manqueront pas de se développer encore au fur et à mesure de l'évolution de l'informatique, qui bride encore la tomodensitométrie 3D dans toutes ses applications. Il faut dores et déjà apprécier que fort avantageusement les processeurs de 64 bits (par ex. I' 15. AMD 64 3500+) permettent déjà d'en concrétiser un certain nombre. En tenant compte de l'équation 2.9, on sait que l'espace entre les points du spectre obtenu après transformée de Fourier est égal à l/T Hz, soit d'après l'équation 2.20 (Uechantironnagel N) Hz/point. Finalement, pour une bande passante denrée, l'équation 2.17 permet d'écrire la relation suivante: 20. espace entre les points du spectre (en Hz/point) = 2. bandepassante (en HzyN (2.21) Cette équation pose tout de suite un dilemme à l'état de l'art, dilemme auquel s'est justement attelé le dispositif de la présente invention peur rompre enfin le cercle vicieux. Dans le cas des signaux analogiques; nous savons que la largeur à mi-hauteur d'un pic est inversement proportionnelle à la période d'acquisition. Ainsi, pour avoir le maximum de précision possible 25. quant à la valeur d'une fréquence, il faut observer/échantillonner à cette fréquence, comme cela se produit souvent en tomographie 3D assistée par ordinateur, pendant un temps le plus long possible (ou.accumulation). C'est une caractéristique inhérente et bien connue de l'art ancien mais qui s'estompe dès lors que l'échantillonnage se produit à une fréquence très élevée, de l'ordre du double en Stéréoscanographie 4D Multicouches et 4D volumétrique tout 30. comme en pelystéréoscansographie à phases multiples de balayage. En outre, plus le temps d'échantillonnage est long (dénominateur) plus l'intervalle entre les points est petit, ou, en d'autres termes, meilleure est la résolution numérique. Malheureusement, l'équation 2.21 nous impose en revanche une limite quant à la durée d'acquisition d'un signal, qui ne peut durer indéfiniment; elle nous impose donc une (imite quant à la résolution numérique. On lut retenir que la résolution numérique d'un signal augmente certes avec la durée d'acquisition (balayage chevauché ou overlapping est entre 5. autres moyens utilisé pour rallonger celle durée d'acquisition). Cependant, si l'on considère une sinusoïde fortement amortie, il est clair que ce sera la résolution analogique qui imposera (a limite de résolution, tandis que dans le cas d'une sinusoïde très faiblement amortie, on aura certainement affaire à une limite de résolution numérique. II faut donc opter pour un système à même de rendre compte de ces derniers 10. aspects par des amplitudes amples du signal périodique (D'où le sens particulier donné à la différentielle signal sur bruit). Par ailleurs, dans l'espace à quatre dimensions du référentiel 4D x,y,z, t), deux points n'ayant pas le même instant t dt; ne peuvent se cumuler à quelque fin que ce soit. C'est la norme de la haute technologie volumétrique 4D du dispositif de la présente invention, introduite avec la Stéréoscanographie X, où s'opère avantageuse- 15. ment une addition d'ondes électromagnétiques dont ('influence est très appréciable sur la gamme dynamique d'échantillonnage. Nous n'insisterons jamais assez sur le fait que la technologie volumétrique 4D du dispositif de la présente invention n'a nullement besoin d'accumulation des données et par conséquent de procédé algorithmique itératif (essais et erreurs) et autres procédés usités (yen TOM 3D puisque la différentielle signal sur bruit y est U C. rAtn nvnnf.3nnfie.e )f ln frsnnInn; W. .. avrintag use e, la t^pologl syr^4êrigiue (dualité) des sites espaces vectoriels Nur reproduire les points de coordonnées 4D de l'objet échantillonné (ou voxels 3D) en des points images symétriques (projections), dont les valeurs d'amplitudes des impulsions du signai périodique d'une part et les valeurs des fréquences desdites impulsions d'autre part sont simultanément rétroprojetées dans deux matrices 3D distinctes, constituées des pixels 3D, 25. p(dx,dy,dz), eux-mêmes tridimensionnels. 2.8. Gamme dynamique d'échantillonnage Au cours du paragraphe précédent, nous nous sommes intéressés à la résolution spectrale 2.8.1. Utilisation des entiers ou des réels lors des calculs du signal 5. On doit tout d'abord prendre conscience du fait que les calculs des transformées de Fourier rapides effectuées par des processus FFT (cartes spéciales, branchées dans les ordinateurs) emploient un système arithmétique rigide, où chaque point (ou pixel image) est représenté par un nombre de bits allant de 16 à 64. Dans le cas où l'on ne dispose pas de carte FFT dans son ordinateur, on peut écrire un programme pour effectuer le calcul et, suivant le type 10. de variables choisi, on aura à disposition une gamme dynamique de 16, 32 voire 64 bits (264 niveaux de gris). En outre, la discrétisation s'effectue à l'aide d'un circuit (convertisseur analogue/numérique ou ADC: analog-to-digital convertir) qui ne possède généralement, qu'une gamme dynamique restreinte de 8 à 16 bits. Le circuit ADC, échantillonne puis transforme, à une cadence choisie, le signal analogique en signal numérique. 15. En l'absence du bruit, la gamme dynamique d'un transitoire (signal temporel) peut être définie comme le rapport entre le signal (coefficient d'atténuation des rayons X) le plus important et le signal (coefficient d'atténuation des rayons X) le moins important. Rappelons tout simplement ici que le réseau d'interférences du radiostéréoscanner 4D volumétrique du dispositif de la présente invention additionne les signaux par impulsions engendrées par la 20. convergence, deux par deux, des rayons des deux faisceaux de balayage sur un point de détection, avec une amplitude double du signal et génère de ce fait très peu de bruit pour des raisons déjà exposées ci-dessus. Par exemple, si le signal le plus faible observé sur une surface élémentaire de détection avec te dispositif de l'art ancien correspond à un seul bit de IADC, alors le signal échantillonné ne pourra dépasser 256 fois la signal le plus faible, (28) 25. pour un ADC de 8 bits. L'ADC limite immédiatement la gamme dynamique d'un transitoire (2561 pour un ADC de 8 bits, tandis qu'à 20 bits il y aura 220 = 1 048 576 niveaux de gris, soit 1 Méga), en tomodensitométrie de l'art ancien. Supposons, pour illustrer ce qui précède, que, l'on ait à disposition d'une part un AOC, dont la gamme dynamique soit égale à d, et que d'autre part la mémoire de RAM de l'ordinateur ait 30. une échelle dynamique limitée a w bits. En l'absence de brait, le nombre maximum de transitoires que l'on pourra accumuler dans la mémoire de RAM de l'ordinateur (addition successive des transitoires issus de l'AOC) sera donné par: ne, = (2.22) Puisque, par ailleurs, l'amplitude du signal augmente d'un bit à chaque fois que n (nombre d'accumulations) double, il est préférable de doubler délibérément n. C'est essentiellement sur cette dernière formule que bute l'essentiel de la stratégie tomodensitomètrique de l'art ancien pour compenser des limites technologiques par des performances mathématiques 5. toujours croissantes des formalismes algorithmiques sans lesquels le développement technologique de l'art ancien ne peut être possiblement envisagé. Par exempte, si la gamme dynamique de I'ADC est égale à 12 bits, et que la gamme dynamique de la RAM de l'ordinateur vaut 16 bits, alors on ne pourra co-additionner que 16 transitoires [2(16-12)], si l'on ne veut pas dépasser la capacité de stockage de la mémoire interne et vive de l'ordinateur (overflow). 10. La stèréoscanographie 4D volumétrique du dispositif de la présente invention, dont il faut dores et déjà distinguer deux déclinaisons: une en mode tornographique haute définition apte à réaliser une imagerie multicouche de 100 à 250 pm d'épaisseur de coupes simultanées (description reprise en référence à la demande de brevet référencée [1]), et une autre en mode très haute définition dont la description est faite ci-après, apte à réaliser une acqui- 15. sition d'emblée volumétrique et accessoirement affiner une exploration par la réalisation des coupes centrées sur une lésion de l'ordre de 0,5 A à 1000 A (0,05 à 100 pm) d'épaisseur de coupe, va au-delà de ces limites techniques par un choix judicieux d'une gamme dynamique de la RAM au moins égal à 64 bits ainsi qu'une gamme de I'ADC de 64 bits minimum, apte à appréhender non l'amplitude de moyennes des valeurs d'atténuation par pixel 2D mais 20plutôt ri im Ilsinns inrti,liduelles du signai périodique Il faut afro conscient que même en -IUMI U 1111 UIIV11 lttUti,V,,V11 L41 413 11UI VtIVU UV. ! 1VV VUV VV, KV. 4JV V V V l'absence de bruit, l'algorithme de la FFT peut introduire des distorsions dans le spectre à cause des erreurs d'arrondi qui se produisent durant le calcul. Ces erreurs sont généralement très faibles, mais peuvent poser des pnsblèmes pour certaines applications de la tomodensitométrie 3D. C'est pourquoi, il est bon d'être attentif quant au nombre de bits utilisés pour le 25. calcul de la FFT, comme Liu et Kaneko ont dans une publication limpide et bien compréhensible traité cette question. 2.3.2. Gamme dynamique de l'ARC et bruit d'image On considère normalement le bruit comme un paramètre indésirable qui doit être minimisé le 20. plus possible. Cependant, lorsqu'un spectre possédant une gamme dynamique importante est représenté par des valeurs discrètes, nous allons voir que l'on peut améliorer le résultat de l'acquisition de ta tomodensitométrie en ajoutant du bruit au signal détecté (dans les conditions habituelles de travail) ! Nous allons voir aussi que l'utilisation d'un ADC peu précis (peu de bits) peut produire un spectre dont le rapport signal-sur- bruit est excellent (ou mieux dont la différentielle signal sur bruit A(S B) est élevée). Rappelons ici que contrairement au spectre de fréquence le spectre d'amplitude de f est le diagramme en bâtons obtenu en représentant An (amplitude) en fonction de con = nos. 5. Dans le cas où le développement est écrit sous forme complexe f(x) = 1:cCn einGX (2.23) le spectre d'amplitude représente les variations de Icnj en fonction de Wn (n E Z). De la même façon, on définit parfois le spectre de phase représentant tpn en fonction de (On = nco. Le spectre d'amplitude et le spectre de phase caractérisent sans ambiguïté la fonction de distri- 10. bubon spatio-temporelle des points échantillonnés, dont on verra qu'elle n'est pas précise dans le système incohérent de représentation du référentiel 3D;x,y,t} de l'art ancien. Nous y reviendrons plus loin avec plus de détail. La situation typique rencontrée en spectroscopie utilisant la transformée de Fourier est que la gamme dynamique (résolution verticale) lors de l'acquisition d'un seul signal (coefficient d'at- 15. ténuation) est limitée aux caractéristiques de I'ADC (8-16 bits). Fort heureusement, les mémoires interne et vive des ordinateurs, où s'additionnent les signaux échantillonnés, possèdent dans l'art des gammes dynamiques qui peuvent être de 16, 32 bits ou beaucoup plus importantes. Ceci est un gros avantage car, lorsqu'un signal est perturbé par du bruit aléatoire (bruit indépendant du signal), on peut améliorer le rapport signal-sur-bruit (SNR 20. signai-to-noise ratio) en additionnant les signaux échantillonnés. C'est pourquoi l'art ancien, particulièrement la tomographie 3D lmulticoupes assistée par ordinateur, abuse de procédures d'accumulation des données et de chevauchement de tranches aussi bien en acquisition qu'en reconstruction et gagne ainsi en rapport signal-sur- bruit, au prix d'une durée d'exposition At plus longue. On peut démontrer que cette amélioration est, en fait, proportion- 25. nette à la racine carrée du nombre d'accumulations nécessaires des données SNR1 = SNR1 ti'n (2,24) Avec SNR1 la valeur du spectre, et n le nombre d'accumulations effectuées (overlapping). Nous avons vu dans le paragraphe précédent qu'il était possible, connaissant les caractéristiques de ('AOC et de la mémoire interne et vive de l'ordinateur, d'évaluer tee nombre 30. maximum d'accumulations (éq. 2.23). Ceci étant cependant valable dans le cas d'un signal sans bruit. Ce qui est loin d être le cas dans la pratique courante de ia tomcdensitcmétrie de l'art ancien. Dans le cas où du bruit est associé, n',nac devient important comme l'indique l'équation ci-dessous: -1 + [1 + 4 SNRI (SNR-1 + 1) 2(w-d) ]n 2 SNR 5. H faut se souvenir que la notion de signal sur bruit est, tout comme l'effet de volume partiel, fortement lié à la notion tomodensitométrique de contraste d'image: L'explication, selon laquelle les paramètres fondamentaux de qualité d'image radiographique sur le film sont le contraste, la non acuité ou définition et le grain, comme étant à l'origine de la qualité d'image, il serait nécessaire d'insister plutôt sur le contraste se rapportant à l'image 10. par rapport au contraste de l'objet mais c'est toujours plus difficile. Mais, avec ce qui précède, il semble que c'est seulement une variable parmi d'autres qu'il faut considérer pour évaluer la qualité d'image dans l'image scanographique digitale. (Ceci dit) si deux intensités de deux régions adjacentes la et lb, le contraste C est le rapport (la lb) I (la + lb). L'idéal serait que la diffère clairement de lb, que la distance entre la et lb soit la plus petite possible et que ces 15. deux valeurs n'empruntent vraiment rien l'une à l'autre (par le biais d'une moyenne voire même d'une interpolation), ce qui donne 10 et l dans la formule finale, devenue classique en tomodensitométrie 3D. Rappelons, d'autre part, qu'en radiographie en temps réel (RTR) et en radioscanoscopie 4D volumétrique (high tech) du dispositif de la présente invention, le grain d'image est remplacé par le bruit de l'image. 20. Tandis que la différence de densité entre l'image et l'objet, compte tenu du contexte de la radiographie, est appelé le contraste d'image ou la réponse ou encore la modulation. La résolution en contraste se réfère à la capacité de détecter des petites différences contrastées entre deux régions adjacentes. Quantitativement, le contraste en tomodensitométrie 3D peut être défini comme la différence de pourcentage des coefficients d'atténuation 25. linéaires (ou nombre TDM équivalent) d'un signal et son contexte (arrière fond) : p (signal) p (fond) 'oC= x100 p (fond) La résolution en contraste peut alors être définie comme le contraste minimal d'un signal d'une taille et d'une forme spécifique, qui peut juste être discriminée. Un avantage majeur de 30. la scanographie est justement la démonstration de différences des tissus mous, dont le faible contraste différentiel ne peut pas être détecté sur des radiographies ordinaires. La capacité (225) de détecter un signal de faible contraste dans une image dépend du contraste du signal en comparaison avec l'amplitude du bruit de fond. Certains des facteurs, utiles a connaître, qui déterminent la résolution en contraste sont les suivants: A. Contraste de l'objet 5. 1. Limitation inhérente: atténuation des rayons X de l'objet par rapport au contexte (fond) à l'énergie efficace utilisée. 2. D'autres facteurs: a) le diffusé ; et b) l'Épaisseur de Section par rapport à la taille de l'objet. B. Bruit de fond 10. 1. (imitation inhérente: bruit de photon (dose de radiation) 2. d'autres facteurs: a) efficacité de Détecteur; b) bruit mécanique et électronique; c) fonction de Filtre; et d) Artefacts. Pour la détection du contraste seuil des objets circulaires, le contraste du signal doit être d'environ 10 fois l'amplitude du bruit du pixel (Zatz, 1978). Au seuil de détection le contraste 15. du signal et sa taille varie inversement. On peut voir des lésions de contraste faible seulement s'ils sont relativement grands. Au contraire, on peut voir de petites lésions seulement s'ils ont le contraste relativement élevé. Puisque le niveau du bruit, ou la précision, des meilleurs scanners 3D principaux sont approximativement de 0.5 %, il pourrait être supposé qu'une exigence d'un rapport signal sur 20. bruit multiplié par 10 permettrait seulement!a détection de lésions excédant le contraste de 5 % (gain marginal). Comme indiqué précédemment, le bruit, ou la précision, spécifiée pour un scanner CT représentent la variation de pixel à pixel. Le bruit est considérablement diminué quand on considère des secteurs d'unité plus grand que le pixel 2D. C'est-à-dire que cette notion a un rapport direct avec le pouvoir de séparation intrinsèque du système, dont on sait 25. qu'il est très médiocre à l'intérieur d'un pixel 2D qu'entre deux pixels 2D différents. À cause de l'importance de détecter des lésions de faible contraste en scanographie, le niveau du bruit dans une image de CT est probablement le facteur le plus important dans la détermination de la qualité d'image. Ça plus, les mesures de la détectabilité de contraste faible sont beaucoup plus difficiles que!es mesures de résolution spatiale. Déterminer la dé30. tectabilité des objets à faible contraste exige, tout au moins en tomodensitométrie 3D, la mesure de la perception de signaux dans unie image par un observateur avec toute la variabilité et des biais que ce processus présente (incohérence du référentiel 3D ( x;y,t; variabilité inter-obervateurt méthodologie opérateur-dépendante, etc.) reste à ce jour une entreprise pifométrique très risquée, contrairement au calcul du pouvoir séparateur dans le référentiel 4D;x, y,z,t} cohérent du dispositif de la présente invention. La gamme dynamique doit ici décrire objectivement combien d'information un détecteur peut 5. détecter. La gamme dynamique détermine ainsi la capacité d'un détecteur à détecter et à différencier un grand choix d'intensités des rayons X, de préférence directement au niveau du signal recueilli (plutôt qu'indirectement par une moyenne souvent statistiquement non significative et donc non représentative du signal périodique effectif, mais plutôt d'un mélange en proportions variables du bruit et du signal!). "La gamme dynamique d'un détecteur ne 10. décrit- elle pas la gamme d'expositions aux rayons X du détecteur auquel le système peut répondre sans saturation et produire des images d'échelle de gris satisfaisantes (Morgan, 1983) ?" Les systèmes TDM courants ont une gamme dynamique approximative de 1 000 000 (1 Méga) à 1 et 1100 vues ou projections par seconde. C'est-à-dire que les systèmes tomodensitométriques ont la capacité de répondre à 1 000 000 d'intensités différentes 15. des rayons X à raison de 1100 vues environ par seconde. Malheureusement, tes systèmes d'exposition (en particulière le nombre de bits limité à 8 de I'ADC) et la perception visuelle humaine limitent la pleine utilisation de cette somme massive de données. Mais, à quoi s'arrêter à cet outil, l'ceil humain, dont on sait pertinemment qu'il est très limité dans le discernement des détails ? 20. Il faut au contraire aller dans le sens d'une acuité de la perception toujours plus aiguisée. C'est la fonction de prolonger 'se sens humain au-delà de certaines limites que doivent jouer les instruments technologiques. Un des objectifs de cette invention est de porter le nombre de bits à 64 au moins, proportionnellement au nombre de photons incidents qui sensibilisent le récepteur par unité de surface et de temps, quand bien même en routine il ne pourra être 25. calibré que pour fonctionner par exemple à 220 (1 C48 576 -- 10s) niveaux de gris (= 1 Méga) pour le mode multicoupes M-100 basique à 1 Gigabits (1 073 741 824 niveaux de gris = 2 ) pour le mode volumétrique de haute définition pour que la machine devienne apte à détecter ce que l'oeil humain ne peut pas discerner. Par ailleurs, le système en temps réel peut être étudié complètement en connaissant la fonc- 30. tien de Transfert de Modulation F M) M) du système entier. La courte de FT M est une forme spéciale de diagramme de contraste!taiile de détail dans lequel le contraste d'image est tracé par rapport à Ra fréquence spatiale d'un objet test mesuré en paires de ligne par millimètre (plimm). La FTM des courbes est largement utilisée pour mesurer les caractéristiques d'équipement optique, particulièrement pour évaluer la contribution d'éléments individuels dans un système de transfert d'image complexe et des courbes de performance. La FTM caractérise essentiellement la performance du système de convolution. Cependant, la gêné- 5. ration de telles courbes est une tâche ennuyeuse que nous ne décrirons pas en détail dans cette description. Tous ces concepts: la FTM et le rapport signal-sur-bruit (SNR), voire même le contraste d'image, peuvent se récapituler en un seul concept, le pouvoir de Séparation, dont l'usage se révèle autrement plus simple et plus pratique, en routine, comme cela apparaître dans la suite de l'exposé. 10. 2.8.2.1 Contraste et rapport Signal-sur-bruit L'intensité respective de signal d'un pixel 2D dépend de la moyenne du facteur d'atténuation proportionnellement au bruit et se trouve de ce fait nivelée sur l'ensemble de l'aire dudit pixel. Plus forte sera la contribution des photons à l'atténuation par pixel 2D, mieux sera la qualité 15. d'image en tomodensitométrie de l'art ancien. Puisque lac signaux peuvent, outre le fait d'être moyennés par pixel 2D, être déformés par le bruit. Le but du système est d'obtenir le meilleur rapport signal-sur-bruit possible (SNR) de la faible proportion du signal qu'il peut réaliser. Comme nous avons déjà vu, le signal (entendez plutôt coefficient d'atténuation) faisant la moyenne sur la surface du pixel du récepteur, l'addition et l'interpolation des données sont, 20. dans l'état d'incohérence actuelle de l'art, quelques pas en avant et en arrière en direction de ce but. Tous ces algorithmes ad hoc consomment du temps, dans des proportions dépendant des facteurs déformant la résolution de temps dans l'image, sans compter avec la correction du caractère divergent de rayons coniques, les diverses synchronisations sur différents mouvements physiologiques, qui allongent égaiement le temps pendant lequel les patients 25. sont retenus dans la machine. L'intensité de bruit dépend du nombre de rayons pénétrant les cellules du récepteur de détection. Cr l'angle conique conjugué à la présence des septa intercellulaires réduit sensiblement ladite quantité des rayons pénétrants au fur et à mesure que l'on s'éloigne de ï'isccentre. Par exemple, une cellule de détection de 5 pm séparée de sa voisine par une cloison tle 250 30. pm absorbe 113 des rayons incidents, à i'isocentre. Quand on passe à des cellules semiconductrices de 250 pm, la même cloison absorbe '/i rayons incidents; et enfin, une cellule de 100 pm séparée de sa voisine par la même cloison de 250 pm absorbe 75 0/0 des rayons incidents à l'isocentre. En périphérie du réseau de détection ces proportions sont encore majorées par l'angle d'incidence 0, en raison de l'obliquité des rayons. Le rôle de la cellule détectrice est ainsi de plus en plus marginalisé et devient même dissuasif quant à l'augmentation de la largeur du réseau de détection et surtout quant à la miniaturisation des cellules détectrices, en mono-faisceau conique (cone- beam) de balayage. L'enregistrement 5. du bruit devient ainsi prépondérant, en 3D TDM, aux dépens du signal effectif. L'état de l'art actuel a pour ce faire mis en oeuvre une technologie réellement innovante des foyers commutant ou encore mieux la double z sampling technology, qui n'est autre qu'une des variantes de la stéréoscanographie en mode pulsé de fonctionnement du tube. Il est donc impératif à ce stade de développement technologique de passer au capteur plan pour escom- 10. pter enregistrer 100 % d'énergie radiante et de réduire de ce fait la dose d'exposition. Le système tend vers une limite nulle, où le système ne détecte plus aucun rayons X. Le corollaire à cela étant le besoin de correction algorithmique d'obliquité du faisceau en TDM 3D alors que la technologie 4D du dispositif de la présente invention opère directement par correction optique, telle que dans la figure B (illustrant une double source (a) et une sour- 15. ce simple (b)), de cette conicité du faisceau. Les besoins de l'image sont tout de suite au-dessus des potentiels de prélèvement d'échantillons d'une TDM 3D hélicoïdale multicoupes, quels que soient en comparaison la résolution spatiale, la largeur de volume parcourue, le calendrier technologique et le temps mort nécessaire pour accomplir les contraintes physiques de l'art ancien, dès que l'on cherche à augmenter le nombre des coupes et à élargir le 20. volume explorer par gravitation du tube à rayons X. La seule solution consiste à prélever directement!es spectres d'intensité (amplitudes) et des fréquences du signal périodique au moyen des impulsions unitaires produites par addition, deux par deux, des rayons convergeant sur le récepteur d'un dispositif ayant deux sources distinctes du faisceau de balayage en vue de produire des zones d'ombre et de lumière, destinées à améliorer effectivement le 25. pouvoir séparateur du système et accessoirement le rapport signal sur bruit. Le seuil maximal du bruit de fond peut également être défini et soustrait à la valeur d'amplitude du signal périodique, de telle sorte que le calcul du signal en tienne compte et soit égal à la DSB, A(S B). 2.8.2.2 effets de Volume Confras)és et Partiels en TDM 3D de l'état de l'art Comme dans d'autres méthodes d'image numérisées du référentiel (x,y. t} la taille de voxel 30. 3D et du pixel 2D influencent la résolution spatiale et ainsi le contraste. Toutes les structures anatomiques dans un élément de volume s'ajoutent à l'intensité moyenne du signal de cet élément particulier dans l'image finale, en tomographie 3D assistée par ordinateur. Si le voxel 3D v(dx,dy,dt) a un grand volume, il peut contenir beaucoup de structures différentes et des types différents de densité de tissu. Dans le pixel 2D d'image p(dx,dy) final ils seront indiscernables. Si le voxel 3D, et rien d'autre, ne peut tendre vers l'infiniment petit en raisons des limites physiques et technologiques, les structures seront représentées par un pixel bidi- 5. mensionnel simple (p(dx,dy)) et donc la résolution spatiale ainsi que le contraste seront d'autant meilleurs mais pas plus informatifs - que ledit pixel sera petit. Ce n'est que de cette façon que nous sommes en train d'évoluer avec des techniques d'interpolation, qui prennent des données à partir d'éléments voisins pour créer l'information et les données manquantes dans leur espace d'intervalle. Nous savons que la caractéristique de floue et du bruit de ces 10. dernières images sont causés par le fait de moyennage (averaging effect) de structures différentes: ceux-ci sont des effets de moyennage ou de volume partiels. Plus petite sera la taille du pixel 2D en effet moins il y aura du bruit, comme nous le verrons plus tard avec le théorème de Pythagore dans un espace bi- voire même par extension tridimensionnel, meilleure sera la suppression de volume partiel dans l'image résultante. Au-delà de ces trois 15. dimensions des repères de l'art ancien, le théorème de Pythagore n'est plus apte à rendre compte de quoi que ce soit et les dimensions du pixel bidimensionnelle (2D) ne rentrent plus dans la détermination du pouvoir séparateur d'un système scanographique volumétrique. La taille du pixel 2D et du voxel 3D (cf. figure 9) en TDM 3D est en effet sous l'influence irréductible du moyennage (averaging) des différentes intensités du signal par pixel 2D ainsi 20. que de l'interpolation des données brutes entre deux pixels 2D voisins. H est évident que l'interpolation mathématique affecte sévèrement la distribution spatiale et l'isotropie de mesure, en agissant exactement comme le feraient des rayons diffusés sur la matrice du récepteur et en introduisant, de ce fait, encore plus de bruit d'image et d'artefacts au dépens del'information. L'information dépend directement du signal périodique produit sur le récep- 25. teur des rayons X et n'accepte pas d'approximation pour parvenir à un pouvoir séparateur performant. La richesse de l'information réside dans le moindre détail qu'elle est capable de révéler: centimétrique, miiiimétrique, micrométrique, nanométrique. L'information est donc essentielle et reste en rapport étroit avec le pouvoir séparateur du système et ton, comme on l'a cru jusque-là en TOM 3D, la seule technologie du réseau de détection des rayons X. Celte 30. nécessité a par ailleurs été jusque-là par la force des choses été mise en veilleuse par une autre limite technologique de la tomodensitométrie assistée par ordinateur: la puissance informatique de l'unité centrale informatique (CPU), utilisée pour l'essentiel en TOM 3D dans des innombrables calculs algorithmiques de prétraitement des données d'image. 2.8.3. Nécessaire réduction des données en imagerie numérique 3D de l'état de l'art 2.8.3.1. Explosion de données et comme corollaire les limites du système de l'art ancien Sans aucun doute un grand défi de I,a scanographie hélicoïdale multicoupes est celui de l'explosion de données' informatique, même avec un pouvoir de séparation de l'ordre de 5. deux pixels 2D. Par exemple, un examen abdominal typique produit en ce moment environ 300-500 images axiales (collimation 4 millimètres x 2,5 millimètres et la reconstruction incrémente 1.6 millimètres). II a été démontré que l'utilisation ordinaire d'une épaisseur de tranche de < 5 millimètres et un chevauchement de 50 % des reconstructions, qui sont disponibles en TDM hélicoïdale 3D multicoupes de l'art ancien n'améliorent pas par exemple 10. la sensibilité scanographique pour détecter de petites (< 1.5 cm et en moyenne de 0.7 cm) métastases hépatiques. Cependant, une tendance vers une meilleure performance a été observée avec des tranches de 2.5 millimètres qui ne pouvaient pas être statistiquement significatives, compte tenu du faible nombre des cas d'étude. Des tranches encore plus minces avec des reconstructions se chevauchant ont des implications principales sur la 15. productivité du radiologue (il prend plus longtemps pour passer en revue plus de tranches) et des dépenses d'exploitation (l'impression de film ou l'archivage dans le réseau de communication Picture Archiving Communication System [PACS]. L'avantage clinique des systèmes 3D multicoupes restait donc à démontrer, comme nous le faisons dans cette invention, avant que ces dépenses aussi élevées ne puissent se justifier (Haider MA, Amitai 20. MM, Rappaport DC, et al: Multidetector row helical CT in preoperative assessment of small (< 1.5 cm) liver metastases: is thinner collimation better ? Radiology 2002; 225(1) : 137-42). Par ailleurs, il n'est fait mention dans la littérature d'aucune amélioration de la sensibilité de détection de l'hépatocarcinome (HCC) hypervasculaire, par exemple, avec l'utilisation de coupes très minces, en TDM 3D multicoupes, à telle enseigne qu'il en est déduit qu'une col- 25. limation de 5 millimètres était optimale pour évaluer des lésions hépatiques hypervasculaires focales. Quelques auteurs ont cependant montré que l'utilisation ordinaire d'une épaisseur de tranche de < 5 millimètres sans reconstructions chevauchantes supplémentaires des coupes n'améliore pas du tout la sensibilité de la TDM 3D pour détecter le petit HCC (.e 20 millimètres) chez des patients atteints de cirrhose. De plus les images de coupes minces 30. produites à partir des protocoles TDM 3D multicoupes en coupe épaisse ont été associées à des niveaux plus élevés de bruit puisque les milliAmperes devaient être dans ces conditions optimisées eu égard à !a coupe épaisse (Kawata S, Murakami T, Kim T, et al, : Multidetector CT: diagnostic impact of slice thickness on detection of hypervascular hepatocellular carcinoma. Am J Roentgenol 2002; 179(1) : 61-6.), etc. Dans tous les cas on retrouve toujours une limite technologique inhérente au système 3D qui explique les piètres performances de l'art ancien pour répondre aux attentes du moment. 5. Par ailleurs, l'affichage d'images en volume tridimensionnel d'angiographie scanographique des séries de données fournit une exposition clef compréhensive de l'anatomie artérielle et veineux nécessaire pour déterminer correctement la resécabilité du cancer pancréatique par exemple. Avec le développement continu dont a déjà fait montre le scanner 3D multidétecteur, incluant l'introduction de scanners à plusieurs rangées de détecteurs aptes au balayage plus 10. rapide et à la production d'importantes séries des données, il faut parier que le rôle et l'exactitude de l'angioscanner continueront à augmenter en scanographie 4D volumétrique. Le défi sera de manipuler des séries encore plus grandes de ces données de volume de façon interactive. Cela devrait être possible comme le matériel informatique, dont la capacité est appelée à doubler tous les dix-huit mois, est régulièrement présenté sur le marché avec 15. un impératif immédiat incontournable: celui de la suppression, entre autres, des formalismes mathématiques de prétraitement d'image, voire même ceux de synchronisation par rapport aux mouvements physiologiques, etc. 2.8.3.2. Virage de la tomodensitométrie 3D muiticoupes à la scanographie 4D volumétrique Si les radiologues doivent prendre le piein avantage des scanners muiticoupes, ils devront 20. changer nécessairement la manière d'interpréter, de transférer et stocker des données TDM. Le film n'est plus une option valable en Radiodiagnostic. Au lieu de cela, un examen sur une base de console de travail pour les reconstructions multiplanaires et l'interprétation est déjà devenue une nécessité avec la tomodensitométrie 3D muiticoupes. De plus, la visualisation alternative tout comme l'analyse utilisant des outils volumiques, comme des options cinéma- 25. tographique (ciné-mode dispiay) et tridimensionnelles, y compris des projections d'intensité maximales (MIP), des expositions de surface (SSD) et le rendu de volume (VRT), se développent de plus en plus et ne doivent pas être en routine considéré comme un luxe (en pratique quotidienne). C'est sur cette prise de conscience de la nouvelle géométrie a quadridiii ension nel!e dans laquelle il est pessaire de se représenter les choses qu'il faut aborder aujourd' 30. hui la Stéréoscanographie 4D volumétrique qui amplifie encore tous ces phénomènes, notamment dans les applications dynamiques multiphasiques d'inspection physiologique et restitue fldéietnent et el l ieute o1 et tiv+e la réalité par!a grande rigueur de sa sémiotique. il faut souligner ici que les diverses réformations (reformatages) ne sont pas exactement un substitut aux images transversales et que la corrélation de réformations 2D et 3D avec des images transverses sources reste, en TDM 3D, impérative. C'est-à-dire qu'il n'y a pas d'isotropie véritable en tomodensitométrie 3D Multicoupes et l'utilité des réformations 2D et 5. 3D réside probablement encore dans la seule facilitation de l'interprétation des images transversales, par exempte, quant à l'exactitude ou le degré de confiance élevé de lecture d'image, dans le confinement incohérent du référentiel 3D {x,y,t}. En d'autres termes, il est difficile de se représenter une fonction de distribution dans un espace 4D avec à chaque fois deux coordonnées flottantes (z et t) sur quatre et un degré de précision lié au pixel du récepteur. 10. Mais, le point de controverse qui capitalise à lui tout seul l'essentiel des contradictions du paradigme actuel de la tomodensitométrie hélicoïdale 3D, entretenu en cela par le fait que toute nouvelle augmentation de puissance informatique est aussitôt captée par l'augmentation parallèle indispensable de la puissance d'algorithmes de correction d'obliquité du faisceau de balayage et de prétraitement des données brutes; ceci au fur et à mesure que le 15, nombre M des canaux ou des coupes simultanées augmente, nécessitant toujours plus de mémoire interne et accaparant de ce fait régulièrement l'essentiel de la puissance informatique acquise. Il reste que sans ce cercle vicieux la tomodensitométrie multiplierait probable-ment sa vitesse d'exécution d'un facteur au moins égal aux dernières évolutions des ressources informatiques, systématiquement annihilées par ces différents formalismes évolutifs. 20. Un autre des principaux problèmes que pose, comme nous venons de le voir, la représentation des données sous forme numérique est leur stockage (? 106 points pour un spectre RMN 2D, par exemple) à chaque étape du traitement d'image. Une fois la transformée de Fourier effectuée, on pourrait imaginer de ne stocker en effet que certaines portions du spectre; le reste du spectre serait alors détruit et ne pourrait pas servir d'information de référence. En 25. examinant d'un peu plus près le contenu des signaux généralement échantillonnés, on se rend effectivement compte qu'il n'est pas nécessaire en effet, dans l'art ancien, de numériser les transitoires avec une grande précision verticale pour déterminer les fréquences. C'est pourquoi une technologie 4D volumétrique (high tech) du dispositif de la présente invention, dépouillée de tous ces préalables algorithmiques, qui encombrent!'outillage informatique d'un 30. certain nombre des calculs supplémentaires, réalise une interpolation optique, ure correction optique d'obliquité de la projection conique, etc. Mais, ceci n'est peut être pas non plus complètement étranger à la limite d'un autre outil de l'art, actuellement utilisé en tomodensitométrie 3D muiticoupes, IADC, et on verra plus loin qu'en plus du spectre de fréquence, le spectre d'amplitude du signal périodique a son importance dans la qualité finale de l'image. Tout ce dont l'art ancien a besoin en ce moment est de savoir si le signal périodique était positif ou négatif à certains instants. Est-ce suffisant, dans ce système complètement bridé de tous les côtés ? Alors qu'il n'a pas encore livré 5. toutes les espérances et promesses que son avènement avait suscitées. La réponse à cette question n'est-elle pas plutôt dans l'extrême compacité du processus d'échantillonnage ? La nécessaire réduction actuelle des données d'image semble en effet de prime abord en contradiction avec le besoin d'une accumulation vu précédemment en TDM 3D, et, dont la juste interprétation serait qu'à l'origine de celui-ci il y ait un échantillonnage incorrecte de l'objet qu' 10. ii est nécessaire de compenser secondairement par une accumulation des données, une interpolation et un écrasement de la perspective de l'image non seulement au niveau du pas de vis mais encore au cours de la reconstruction d'images pour avoir des condensations d'images des coupes, etc. Pour nous en convaincre considérons combien la réduction d'épaisseur des coupes en direc- 15. Lion de z améliore non seulement la définition des détails dans une coupe axiale, comme par exemple quand on passe d'une coupe de 10 mm à une coupe de 1 mm, mais également dans tout empilement des coupes qui est meilleur dès lors qu'on affine de plus en plus la coupe et donc l'intervalle d'échantillonnage Az. Ceci prouve si besoin en était l'existence d'une forte proportionnalité entre l'intervalle d'échantillonnage, Az, ainsi choisi et la résolution 20. spatiale par l'image des détails examinés dans l'objet. C'est aussi un fait. d'expérience que la qualité de l'image ne peut pas non plus être indéfiniment améliorée sur la seule base de la réduction de taille du pixel bidimensionnel p(Ax,Ay), dont l'effet sur le volume partiel reste indéniable, dans la mesure où la taille du pixel bidimensionnelle du récepteur des données d'image n'est pas indéfiniment réductible et que celle-ci atteint très rapidement ses limites et 25. donne un gain marginal dès que l'on passe par exemple de la matrice 5122 à celle de 10242. Ce n'est pas seulement l'effet de la limite physique de détection de l'oeil humain, mais encore celui de la limite physique de détection de pixel 2D liée à leurs dimensions. Il est impossible de détecter une information en dessous des dimensions du pixel 2D surtout par effet numérique de zoom arrière ou de zoom avant qui n'ajoute aucune nouvelle information à l'image. 30. C'est donc une entreprise vouée à l'échec, dans la mesure où l'échantillonnage sous-jacent ne suit pas la même évolution cohérente en direction de l'infiniment niment petit ou compacité forte; cette incohérence se traduit par un surcroît énorme de travail du CPU avec le contrecoup des coûts marginaux ingrats et des optima pratiques, comme celles exposés ci-dessus! Qu'une telle entreprise ait finalernent échoué n'empêche pas qu'elle demeure extraordinairement instructive, et permettent justement de mettre en lumière les problèmes philosophiques et technologiques posés en permanence dans l'art ancien par les rapports des formes aux contenus. Les objets de ces sciences ne peuvent être constitués que dans la 5. mesure où les contenus de ((signification , qui caractérisent en ce cas les phénomènes, sont susceptibles d'être transposés dans des modèles formels abstraits. C'est pourquoi il faut présenter les choses plutôt du point de vue du pouvoir séparateur intrinsèque d'un imageur, qui prend en compte l'échantillonnage de l'objet, point par point, pour en déduire le point image correspondant. Les problèmes y sont posés presque constamment en fonction des 10. deux concepts majeurs: celui de contenu formel (signal coefficient d'atténuation) et celui de la dualité opérations objets (représentation de l'objet ou imagerie). 2.8.3.3. Le ((pouvoir séparateur intrinsèque d'un système d'imagerie et la haute définition La faible densité spécifique d'échantillonnage est un problème technologique d'importance en scanographie hélicoïdale et les solutions y apportées essentiellement avec des outils mathé- 15. matiques ne nous semblent pas à la hauteur ni des enjeux, ni du défi technologique non plus. Aussi avons-nous établi, conformément à la géométrie noneuclidienne, une loi empirique du pouvoir de séparation, Al, séparant dans un espace tridimensionnel deux points distincts les plus proches discernés par tomodensitométrie 2D et 3D, AP = Lx2 + Ly2 (2.26) (théorème de Pythagore). Le pouvoir séparateur d'un tel système est en théorie, gomme nous l'avons déjà 20. dit précédemment, directement proportionnel aux dimensions du pixel bidimensionnel du récepteur Lx et Liy sur lequel on a toujours tablé avec succès dans le référentiel {x,y,t} de la tomodensitométrie 3D pour avoir un gain substantiel par rapport à l'effet de volume partiel. Ceci se conçoit parfaitement quand on peut se rappeler que, dans le référentiel {x,y,t} les valeurs d'atténuation sont moyennées sur l'ensemble d'un pixel 2D et que dans ces candi- 25. tiens ce n'est pas à l'intérieur d'un même pixel 2D que l'on pourra séparer deux points discernables, mais au minimum entre deux pixels distincts sur une longueur au moins égale à la diagonale du pixel 2D, sachant que le coefficient d'atténuation est déjà sur interpolé entre ces deux pixels voisins at fausse donc le calcul sur ces deux seuls pixels. Il en faudrait plus pour rendre compte du pouvoir séparateur effectif. Le carré de cette diagonale étant égale à 30. la somme des carrés des côtés du pixel. Or, l'interpolation entre deux rangées de données pratiquée en tomodensitométrie revient grosso modo à moyenner les valeurs d'atténuation des rayons X sur deux pixels voisins et le pouvoir séparateur du système devrait se calculer non pas sur la distance séparant deux pixels, mais sur la diagonale des quatre pixels voisins en ligne. On comprend pourquoi un tel système ne peut être performant en terme de pouvoir séparateur et pourquoi ce type de construction génère autant de bruit dans l'image. Une métrique géométrique a été développée par Rieman, tel que dse = dx2 + dy2 + dz2 (2.27), 5. soit la plus courte distance séparant deux points dans un espace tridimensionnel de distribution x, y,z et il faut remarquer ici que les points non échantillonnés ne peuvent pas être détectés et que seuls ceux qui le sont avec des coordonnées bien déterminées ont une probabilité élevée d'être perçus par le système évoluant dans ce référentiel 3D {x,y,z}, Ce n'est donc pas entre deux échantillonnages qu'il faut chercher le pouvoir de séparation, mais 10. plutôt à chaque fois qu'il y a un point séparé d'un autre point par un intervalle d'échantillonnage déterminé se décomposant aisément dans les 3 directions de distribution de l'espace. Alors dx, dy, dz sont ces intervalles d'échantillonnage décomposés dans les trois directions de l'espace correspondant à la nouvelle définition du cvoxel (alors que l'ancienne se référer avant tout au pixel 2D utilisé et accessoirement à l'épaisseur de la coupe), qui de- 15. vient dans le référentiel 4D (x,y,z, t) de l'espace-temps = v(dx, dy. dz. dt) (2.28). Il est évident que la formule de Rieman est beaucoup plus précise que l'extension précédente du théorème de Pythagore à l'espace tridimensionnel x,y t et on se rend tout de suite compte qu'une des coordonnées de l'espace tridimensionnel ne rentre pas en ligne de compte dans l'énoncé du théorème de Pythagore appliqué à la TDM 3D. Or, c'est justement là que nous 20. voulons agir avec la présente invention faire en sorte que la troisième dimension de l'espace rentre bien en ligne de compte aussi bien dans les outils mathématiques, où tous les points objet et tous les points image sont représentés par des coordonnées déterminées dans les 4 directions x,y,z,t de distribution de l'espace-temps, que dans la technologie de la présente invention elle-même chargée d'explorer à la fois ces quatre directions de l'espace-temps. 25. C'est en cela que la formule de Rieman qui s'avère plus appropriée doit désormais s'appli- quer par extension au référentiel scanographique 4D (x,y,z,t). Cette extension à l'espace- temps quadridimensionnel (4D) a déjà été concrétisée du point de vue technologique par l'invention de la Stéréoscanographie hélicoïdale 4D muiticoupes ainsi que par celle de la polystéréoscanographie hélicoïdale 4D rnuiticaupes à phases multiples de balayage. Le pou- 30, voir de séparation eddiitionne, dans le référentiel 4D f x,y,z,t j, un terme supplémentaire é la formule de Rieman traduisant l'intervalle de temps d'échantillonnage ou l'instant, dt. Cela signifie que le passage à la quatrième dimension de l'espace-temps, doit nécessairement tenir compte des composantes d'échantillonnage de l'objet dans es différentes directions de l'espace-temps. Cette relation nécessaire et suffisante vérifie qu'il n'y a pas de place pour l'accumulation inhérente à l'art ancien, puisque ce dernier péjore encore plus le pouvoir de séparation, dont la formule s'exprime alors: ds2 = dx2 + d y2 + dz2 + dt2 (2.29). On peut tout de suite apprécier le fait que quand un système d'imagerie parvient à des inter- 5. valles d'échantillonnage dt de l'ordre de 10-4 à 10-5 s, ce dernier facteur au carré devient infiniment petit (négligeable et donc simplifiable à souhait, mais jamais figé). D'où l'intérêt de la scanographie submilliseconde qu'est le Stéréoscanner X 4D, qui appartient dans ses premiers aspect de réalisation, à la catégorie des appareils de Stéréoscanographie multicoupes et multisources (exclusivement inframillimétriques). Avec les aspects de cette 10. nouvelle description, objet de la présente invention, le Stéréoscanner X et le Polystéréoscanner X appartiennent désormais également à la catégorie de Stéréoscanners de haute définition (micrométriques) voire même à celle de très haute définition (nanométriques). Il peut être déduit de ce qui précède toute la faiblesse de la notion très vague de ((rapport signal sur bruit, dans le référentiel 3D {x,y,t}, à laquelle nous avons toujours préféré le con- 15. sept de différentielle signal sur bruit [DSB ou A(S - B)j, qui rend mieux compte de l'amplitude utile du signal périodique, à la transformation réussie et précise de ('objet en sa représentation fidèle, l'image haute fidélité (uhi fi imaging), Ceci dans la mesure où le signal périodique est, dans cette technologie 4D (high tech) de la présente invention, généralement pris en compte impulsion par impulsion et quand il est fait appel à un train d'onde ou de pa- 20. quets d'ondes, les harmoniques ne sont pas perdue et leurs contributions au point échantillonné voire même au point image peuvent être retrouvées avec précision en régime de suréchantillonnage du référentiel 4D (x.y.z,t). La figure 7 illustre parfaitement ce propos et montre combien on peut gagner en précision en préférant un suréchantillonnage à tout artifice de synthèse des données manquantes par opé- 25. ration d'interpolation, de clonage de coupes tcmodensitométriques, d'accumulation des points par chevauchement de balayage et donc surexposition (l'exposition étant entendu comme la dose multipliée par le temps) tout comme condensation des points images, de sorte que ce nouveau concept rend mieux compte de la suppression quasi totale du bruit de quantification dans l'image, et de l'amélioration du rendement quantique du système 4D de haute définition 30. déjà partiellement décrit dans les demandes de brevet antérieures susmentionnées. En ce moment-là le concept de DSB prend plus de sens que le grossier rapport signal sur bruit qui: i préoccupe '. niveau dans utiiï i 8 C..O,. que trés {;,,;i du du bruit i'iln3e, Pour,i, pouvoir T de 2889750 49 séparation élevé, des intervalles d'échantillonnage dx, dy, dz et dt les plus petits possibles doivent être utilisés, sachant que le pouvoir de séparation le plus élevé est celui qui permet de distinguer entre eux deux points très rapprochés l'un de l'autre. Autrement dit le pouvoir de séparation atteint vite et de façon exponentielle des chiffres prohi- 5, bitifs, dans le référentiel 3D (x,y, tl, comme par exemple en ce moment 1 cm de diamètre minimum pour la détection (toutes techniques radiologiques confondues) la plus précoce d'un nodule pulmonaire malin. Et il en est de même d'un nodule hépatique malin, en tomodensitométrie 3D du même référentiel, dans un contexte cirrhotique! Ainsi, on est pourtant amené par exemple à réduire chaque point du transitoire à 1 bit (clipping), pour effectuer la 10, transformée de Fourier et ensuite reconstruire l'image, en incluant entre autres des techniques tel que le zero-fling dans une perspective de tels optima pratiques de (a technologie TDM 3D de l'état de l'art. Ne pas tenir compte de toutes les inflexions du signal dans l'image et en sacrifier au passage rend compte de l'incapacité dans laquelle se trouve l'état de l'art à descendre en dessous d'un certain seuil de détection, celui du moyennage 15. (averaging effect) du pixel et de l'interpolation de voisinage. Sachant que ('averaging effect traduit à sa façon cette même incapacité à séparer deux points (contenu) d'un même pixel, et au- delà des ces deux points d'un même pixel deux pixels voisins sur lesquels s'est opéré un clonage d'information. C'est pourquoi le pouvoir séparateur ne peut s'estimer que sur plusieurs pixels d'un tel récep- 20. Leur pour définir le contenu d'une image pour être sûr de trouver une information propre fondamentalement différente quant aux formalismes mathématiques appliqués pour avoir la plus courte distance Al entre deux points distincts susceptibles d'être discernés par ce système d'imagerie. Il faut, au contraire, mettre sur pied de système à même de descendre en dessous de ces optima et rendre le diagnostic encore plus précoce, dans l'histoire naturelle 25. de l'évolution de tout processus expansif, que ne le faisait déjà grossièrement une coupe tomographique conventionnelle (détection à partir de 1 cm de diamètre de nodule pulmonaire malin dans un polytome à balayage complexe: où est donc le progrès de la TDM 3D multicoupes ?). La présente invention entend donc multiplier avantageusement!es trois dimensions d'un 30. même système métrique de l'espace dx x dy x dz par une quatrième du même système système v f' rv uûu:uiv ut même af,z,r1i. métrique dt, appelé yinstant d'échantillonnage, avec une fonction de distribution du type f(x,y,z,t) pour parvenir à un voxel 4D réellement isotropique v(dx,dy,dz,dt), défini par les intervalles d'échantillonnage équivalents décomposés d'une part en spectre de fréquence et d'autre part en spectre d'amplitude des impulsions (ou inflexions) du signal périodique dans les quatre directions de distribution de l'espace-temps (dx = dy = dz = dt). Dans le domaine fréquentiel d'échantillonnage, il faut que les espaces de discrétisation ainsi définis ne subis-sent pas de modifications au cours de la transformation du système métrique d'échantillonna- 5. ge de l'objet (points objet ou voxel) en système fréquentiel de distribution des points images, par exemple. Une telle invariance de transformation préservant la métrique dans le référentiel 4D {xy,z,t} est appelée transformation volumétrique 4D calculée et ne doit pas être confondue avec la transformation volumique 3D du référentiel (x,y,t) de l'art ancien. Quiconque cherche à se faire une idée du monde scanographique et de la place de détec- 10. teurs dans les évolutions scanographiques doit tenir compte non seulement des acquis et des perspectives offertes, mais aussi de la problématique de la géométrie de projection hélicoïdale conique en scanographie. Cette vérité ne se révèle pas d'emblée à nous, c'est peut être pourquoi la tomodensitométrie a connu l'évolution qui fut jusque-là la sienne. De fait, si les dernières évolutions high tech de la technologie 4D de la présente invention donnent à 15. voir des vrais horizons, c'est pour une part en raison des dissonances existant entre la géométrie dans le référentiel 3D {x,y,t) tel qu'il a évolué et le sens commun et, au départ, ces dissonances sont pourtant perçues comme négatives dans les analyses faites dans la littérature spécialisée. Il peut sinon se passer quelques temps avant que tout le monde ne les interprète comme des indices de profondeur du message pour en tirer les leçons qui s'imposent. 20: C'est en cela que résident l'originalité et la nouveauté technologique de la Stéréoscanographie volumétrique d'abord et de la polystéréoscanographique volumétrique ensuite, conçues pour remplir toutes les gammes informatives possibles de l'inframillimetrique eu nanométrique. En partant de l'instrument muiticoupes fines aux instruments plus sophistiqués de haute et de très haute définition. Il faut distinguer donc; 25. selon le pouvoir séparateur du système: l'entrée de gamme des Stéréoscanner X 4D (M-100 (dont la description est brièvement reprise ci-dessous pour le besoin de clarté de l'exposé), M- 150, M-200, etc.) multicoupes [infrarrdlimétrique et subseconde] et le polystéréoscanner X 4D (M-300, M-450, M-600) Muitisources [ipframifirmétrique et submilliseccndel, objets des demandes précédentes de brevet, de la moyenne gamme volumétrique de haute définition 30. [échelle micrométrique et de l'ordre de la microseconde (ps)] et de la haute gamme volumétrique de très haute définition [échelle nanométrique et de l'ordre de la nanoseconde (ris)]. 2889750 51 2.8.3.4. Stéréoscanner X volumétrique 4D Multicoupes Un document référencé (1) décrit un Stéréoscanographe 4D dans un mode de sa réalisation (bas de gamme) à gravitation continue enchaînant les acquisitions multitranches simultanées par gravitation du tube et translation constante de la table dans le sens crânien, en explora- 5. tien en simple phase, et une fois dans le sens crânien et une autre foisdans le sens caudal (ou plusieurs aller et retour au cours d'une même apnée), en exploration multiphasique. Un autre document décrit le tube stéréographique multiscan (2) ainsi que ses applications en scanographie 4D multicoupes, sans aucune appréciation à l'époque de leur pouvoir séparateur intrinsèque: 10. En effet, le Stéréoscanner X, dans les modes de réalisations décrites dans les demandes antérieures, admet un détecteur de 25 mm de large avec 1 000 pixels de 250 pm x 250 pm, la largeur de la coupe est égale au pixel: 250 pm, on a une électrode par point élémentaire et un espace mort entre deux pixels pour éviter les courts-circuits: - on effectue une gravitation; avec une seule dose de rayonnement, on fait 100 coupes pour inspecter une largeur de 50 mm en obtenant une information par pixel; à partir des données acquises, on peut reconstruire tout le volume sur 25 mm pour avoir une vision globale etlou reconstruire sur des largeurs plus petites à choisir. Autrement dit, avec ce procédé, pour inspecter un volume dont la hauteur maximum ccrres-20. pond à la hauteur formée par l'empilement des couronnes de détecteurs on peut procéder de plusieurs façons: On peut sélectionner une couronne ou un ensemble de couronne pour réaliser une image haute résolution de la zone choisie à l'aide d'un procédé de sommation de la réponse des couronnes (barrettes) ; puis, on reconstruit; On peut partitionner ou échantillonner fa zone d'examen: par exemple on a 100 coupes simultanées (M-100) par gravitation du tube multiscan avec un pas de 250 pm; On peut faire une reconstruction tous les millimètres avec une hauteur de coupe de 250 pm, on peut reconstruire une coupe tous les millimètres avec une résolution de 1 mm; On peut faire une coupe de hauteur 10 mm, par addition des données brutes des coupes simples (nominales) correspondantes. L'invention permet sinon dans son mode préféré de fonctionnement d'obtenir une meilleure définition de l'image par coupes simultanées systématiques couvrant à chaque gravitation la totalité de la surface de détection (sans zones OFF possibles) parce que les coupes nominales peuvent faire 250 pm de hauteur alors que les dispositifs de l'art antérieur du 5. référentiel 3D {x,y,t} donnent en fonctionnement normale des coupes plus larges et de fluctuations d'épaisseur en fonction de la collimation. Un document référencé (4) décrit un appareil de détection de radiations sous forme d'impulsions de durée prédéterminée, comprenant un réseau multibarrettes de détecteurs à semiconducteur de type IV, qui crée une charge électronique (ou signal périodique) sous 10. l'action du rayonnement incident, le détecteur étant destiné à recevoir une partie au moins des impulsions des radiations incidentes. Un dispositif de traitement de signaux est couplé en courant altematif au détecteur à semiconducteur et destiné à former un signal électrique de sortie représentant avec précision (par le coefficient d'atténuation) les radiations incidentes. Le dispositif de traitement de signaux (coefficient d'atténuation) a un filtre ne permettant la 15. contribution au signal électrique de sortie (coefficient d'atténuation) que des composantes dont la fréquence se trouve dans une bande prédéterminée de fréquences, cette bande étant déterminée en fonction de la durée des impulsions incidentes si bien que le signal électrique de sortie ne présente pas de distorsions dues aux variations des caractéristiques électriques internes du détecteur à semiconducteur. 20. Un document référencé (4) décrit un détecteur semiconducteur connecté à un circuit de lecture par bille d'indium, pour lequel une application est possible en tomographie (TDM 3D multicoupes tout comme en scanographie 4D multicoupes). L'utilisation de ces détecteurs semiconducteurs de type IV pour la détection de rayonnement ionisant, dans le cadre de l'imagerie médicale (scanographique multicoupes et scanographie 25. volumétrique ou de médecine nucléaire: TEP-Scanographie et SPECT-Scanographie) ou de contrôle non destructif, permet d'envisager de nouvelles fonctionnalités sur les dispositifs de détection telle que faire l'acquisition simultanée de plusieurs coupes (M-100) voire d'un volume d'emblée (acquisition volumétrique). Pour la simplicité de la présentation la description à venir concerne pour l'essentiel un tube 30. stéréoscopique multiscan des rayons X à double faisceau de balayage, à côté duquel existe bien sûr une présentation à triple (M-150) et à quadruple (M-200) faisceau de balayage, etc., qui peuvent atteindre M-300, M-450, M-600, etc., dans les modes de réalisation en phases multiples de balayage, décrits dans nos demandes de brevets antérieures. Sachant que ces types de radioscanners se déclinent également, selon d'autres modes de réalisation, en version TEPScanographe et SPECT-Scanographe. 2.8.3.5. Le pouvoir séparateur du Stéréoscanner X volumétrique 4D 5. La présente invention, qui a déjà pour partie fait l'objet d'autres demandes de brevet référencées dans le résumé et la description ci-dessus du Stéréoscanner M-100, concerne un dispositif d'imagerie stéréoscanographique 4D multicoupes comprenant une source stéréoscopique multiscan de rayonnement ionisant, fonctionnant en mode pulsé ((double z sampling technology*) ou en mode continu (4interference and diffraction sampling technology*,1DST), 10. et un agencement d'un système plan de détection des rayons X apte à recevoir ledit rayonnement après traversée d'un ensemble, caractérisé en ce que ce système de détection peut, dans un des modes préférés de réalisation, être constitué des détecteurs bidimensionnels associés les uns aux autres afin de réaliser plusieurs couronnes de détection, tel que dans la description du brevet n 00/17333 - 2 819 140 reprise comme composante du scan- 15. ner faisant déjà l'objet de demande de brevet 00117335 - 2 819 141 et 01/16812 - 2 834 179, apte à graviter autour dudit ensemble afin de permettre l'acquisition simultanée de plusieurs coupes d'imagerie, ou mieux dans un autre mode de réalisation décrit dans cette nouvelle invention des capteurs plans bidimensionnels, apte à graviter autour dudit ensemble tel que dans les scanners de 3e génération ou tel que dans les scanners de 48 génération, afin de 20. permettre l'acquisition d'emblée d'un volume exploré: Conformément au paradigme et pour la simplification de la description faite alors aucune mention n'a été faite du pouvoir séparateur intrinsèque de ce nouveau système, lié à l'interaction des rayons entre eux du double faisceau de balayage, en ce qui concerne le mode de réalisation à double anode dudit tube stéréoscopique multiscan. 25. La présente invention a pour essentiel objet de développer et de prolonger l'analyse conceptuelle ainsi que la description de nos demandes précédentes référencée ci-dessus et d'utiliser un ensemble des nouveaux systèmes des capteurs plans des rayons X pour réaliser un dispositif d'imagerie volumétrique de haute et de très haute définitions, conforme à la gamme complète des performances technologiques du stéréosca0nner X 4D M-100. 30. Comme dans les demandes précédentes, ce dernier aspect de l'invention a des applications. médicales et industrielles, en particulier dans des dispositifs d'imagerie en transmission X, dont on sait que les rayons subissent une diffraction dans!e milieu de l'objet traversé, et, dès lors qu'il s'agit d'une double source en interaction, l'interférence électromagnétique et la diffraction des deux faisceaux seront l'élément prédominant du signal périodique proportionnellement à l'atténuation des rayons X transmis par l'objet examiné. Avant de dire un mot sur le pouvoir séparateur du réseau de détection du système stéréoscanographique, voyons d'abord des outils mathématiques qui nous ont permis d'étudier en théorie et en 5. simulation informatique que sont les calculs asymptotiques des interactions avec les milieux traversés par un double faisceau synchrone, d'une part, et d'autre part l'interaction des rayons des deux sources isospectrales du faisceau scanographique 4D de balayage du référentiel (x,y,z,f). Ci-après quelques aspects de considérations théoriques en simulation de l'énergie électromagnétique du double faisceau de balayage du dispositif de la présente 10. invention d'abord avec le milieu traversé, ensuite sa transmission par l'objet et enfin le recueil et la mesure sur un analyseur (réseau de détection ou capteur plan). Mais également cette simulation rend compte de la restructuration possible de l'espace par le nouveau référentiel. 2.8.4. Calculs asymptotiques pour la simulation de la diffraction du faisceau de balayage L'étude de la diffraction du double faisceau de balayage du stéréoscanner X a été conduite au moyen des programmes basés sur les calculs asymptotiques. Les méthodes asymptotiques permettent certes d'obtenir, non pas la solution, mais son développement asymptotique, très souvent limité en pratique dans les applications au premier terme, en puissances lever- 20. ses, entières ou fractionnaires, du nombre d'onde k. En pratique, il est fait appel aux revêtements à pertes. Dans ce cas, il est possible de remplacer le problème avec conditions de transmission par un problème plus simple. L'objet étant décrit par une condition aux limites, dite d'impédance, reliant les champs électriques et magnétiques tangentiels â la surface extérieure de l'objet. 25. La première méthode asymptotique inventée pour décrire l'interaction des ondes électromagnétiques avec des objets est l'Optique Géométrique. Elle a été établie bien avant les équations de Maxwell, et même avant la notion d'équation aux dérivées partielles. L'Optique Géométrique LOG) est fondée sur la notion, très intuitive physiquement, de rayons. Les rayons sont déterminés suivant (es lois de ta réflexion et de ta réfraction, qui découlent du 30. principe de Fermat: ce sont les trajectoires qui minimisent le chemin optique. Le principal inconvénient de cette théorie est de prévoir des champs nuls dans les zones d'ombre géométriques, où ne pénètre aucun rayon, ce que contredit l'expérience. Par exemple, l'OG est incapable de décrire les interférences produites dans l'expérience des trous d'Young. La Théorie Géométrique de la Diffraction (TGD) est une méthode inventée par J.B. Keller dans les années 60 pour pallier ce défaut de l'OG. Elle consiste à ajouter aux rayons de 1'OG des rayons tdiftractés), notamment par des arêtes, pénétrant dans les zones d'ombre. Ces rayons sont déterminés par un principe de Fermat généralisé. Le champ diffracté apparaît, 5. comme en Optique Géométrique, comme la somme de contributions de divers rayons. La TGD garde l'aspect intuitif de l'OG et permet, dans la majorité des cas, de calculer le champ diffracté par les objets même complexe. Elle est fondée sur des principes, non démontrés, mais très intuitifs. La phase varie linéairement le long d'un rayon et la puissance se conserve (dans un tube de rayons), comme en Optique Géométrique dans un tube des rayons. 10. Le champ diffracté porté par un rayon ne dépend que des propriétés locales du champ incident et de l'objet au point d'intersection de l'objet et du rayon. Ce postulat est appelé principe de localité. H permet pour chaque contribution à la diffraction, de remplacer l'objet réel par un objet simple, dit canonique, localement équivalent à l'objet réel, mais exactement soluble. La partie difficile de la TGD réside dans la résolution des problèmes canoniques, et 15. plus encore, dans l'interprétation des solutions obtenues en termes de rayons. Cette interprétation permet de calculer le rapport du champ sur le rayon diffracté au champ sur le rayon incident, appelé coefficient de diffraction. Ce travail a été réalisé par Keller et ses continuateurs. La TGD se ramène donc, du point de vue de l'utilisateur, à une recherche, purement géométrique, des rayons contribuant au champ diffracté, et au calcul du champ le 20. long de chaque rayon à l'aide des principes énoncés plus haut et d'une bibliothèque préétablie de coefficients de diffraction. L'utilisateur peut donc résoudre son problème sans même savoir qu'il s'agit, en définitive, d'un problème aux limites difficile en Physique Mathématique. L'inconvénient majeur de la TGD est qu'elle prédit, dans certaines zones, comme les envelop 25. -pes de rayons, appelées caustiques, des résultats infinis. D'autre part, ses fondements mathématiques ne sont pas explicites. Pour les comprendre, il faut considérer le problème de diffraction par un obstacle comme un problème aux limites sur les équations de Maxwell, où intervient, comme petit paramètre, la longueur d'onde A, ou l'inverse du nombre d'onde k. Ce problème peut en revanche être résolu analytiquement par la méthode des développements 30. asymptotiques, par rapport à ce petit paramètre. L'idée est toujours de postuler, à partir d'une connaissance partielle du comportement de la solution, une forme particulière, appelée Ansatz, de la solution. Cet Ansatz prend la forme du produit d'une exponentielle, rapidement variable, d'une phase par une amplitude A(x). Il permet paradoxalement de déduire toutes les lois de l'OG. En particulier, les rayons seront retrouvés comme les courbes caractéristiques de l'équation eikonale, elle-même obtenue comme première approximation des équations de Maxwell. De plus, d'autres Ansatz un peu plus généraux permettent de comprendre les fondements de la TGD, et d'en cerner les limites de validité : la TGD ne s'applique que dans 5. les zones où le champ est un champ de rayons , c'est-à-dire est bien représenté localement par une onde plane, se propageant dans la direction du gradient de la phase. Dans certaines zones, cette hypothèse n'est pas vérifiée: l'amplitude du champ varie rapidement perpendiculairement au gradient de la phase. Ces zones sont appelées, par analogie avec la mécanique des fluides, couches limites. Leur épaisseur tend vers 0 avec la 10. longueur d'onde. Elles sont en général situées au voisinage de la surface de l'objet, ou sur les frontières ombre-lumière, ou encore au voisinage des caustiques. La phase et l'amplitude dans ces couches limites dépendent de fonctions a priori arbitraires de coordonnées étirées, c'est à dire multipliées par une puissance fractionnaire kPQ du nombre d'onde k, adaptées à l'objet diffractant et à la physique du problème. 15. Le choix de fa puissance p/q des étirements de coordonnées, ainsi que la forme possible du développement asymptotique, est obtenue à partir d'un problème canonique, ou bien par étude directe des équations à résoudre, A l'aide d'un Ansatz bien choisi, on parvient à satisfaire les équations de Maxwell, la condition de radiation, et les conditions aux limites sur l'objet. On dispose donc du développement asymptotique (tout au moins de son premier ter- 20. me) de la solution du problème de diffraction. La méthode de la couche-limite permet en particulier de calculer le champ dans les zones où la TGD ne s'applique pas. Elle fournit de plus un fondement mathématique solide à la TGD. Elle permet enfin de déterminer les coefficients de diffraction sans recourir aux problèmes canoniques. Les méthodes précédentes doivent être adaptées quand le champ incident n'est plus un 25. champ de rayons, ou quand des champs de couche-limite sont rediffractés par l'obstacle. La Théorie Spectrale de la Diffraction (TSD), est une technique efficace et générale de traitement de l'interaction de ces champs complexes avec des structures. Elle consiste à représenter par une superposition, ou plus précisément un spectre d'ondes planes. 1,e champ diffracté s'écrit alors, puisque notre problème est linéaire, comme la superposition des 30. champs diffractés par l'obstacle éclairé par les ondes planes du spectre incident. La méthode de la couche-limite donne en général la solution sous des formes différentes dans les couche-limite et hors de ces couches. Le but des méthodes uniformes est de donner une formule unique, valide à l'intérieur comme à l'extérieur des couche-limite. Les théories uniformes sont fondamentales pour les applications pratiques et ont fait l'objet de nombreux travaux. (( n'existe pas de méthode univoque pour obtenir des solutions uniformes, si bien que plusieurs théories uniformes concurrentes ont été développées en électromagnétisme. D'autres méthodes d'uniformisation des solutions obtenues par la technique des développe- 5. ments asymptotiques raccordés ont aussi été mises au point en mécanique des fluides. La méthode des développements asymptotiques raccordés permet en principe de calculer le champ dans tout l'espace. Toutefois, sa mise en oeuvre devient très technique dans les zones où se chevauchent de multiples couche-limite. Il est alors plus commode d'utiliser une représentation intégrale de la solution. La seule condition à imposer sur cette représentation 10. intégrale est que, lorsqu'on lui applique la méthode de la phase stationnaire, on retrouve le résultat d'une méthode de rayons. L'utilisateur a donc (e choix de la représentation intégrale la plus commode. Les mathématiciens spécialistes des équations aux dérivées partielles ont accompli sur ce sujet un important travail, qui a débouché sur la théorie des opérateurs intégraux de Fourier-Maslov-Hôrmander. Nous montrons enfin comment l'évaluation asymp- 15. totique des intégrales obtenues par l'une ou l'autre de ces méthodes permet d'obtenir le champ sur les caustiques à l'aide de fonctions universelles, dont la plus simple et la plus connue est la fonction d'Airy que nous avons appliquée à l'objet exploré pour en étudier l'importance des interactions électromagnétiques rayons incidents milieux traversés, au cours de l'exploration. 20. Une autre manière d'obtenir une représentation intégrale du champ diffracté est de passer par l'intermédiaire du champ de surface et de calculer le champ dans l'espace en faisant rayonner les courants de surface: on obtient la Théorie Physique de la Diffraction et ses généralisations. 25. 2.9. Description en simulation des rayons transmis par le principe de Fermat généralisé La Théorie Géométrique de la Diffraction est une généralisation de l'Optique Géométrique, conçue pour traduire notamment la pénétration du champ dans les zones d'ombre. Elle va 30. adjoindre, aux rayons de l'Optique Géométrique, des rayons diffractés. Les rayons de l'Optique sont déterminés par le principe de Fermat: les rayons sont tes trajectoires de longueur minimale entre deux points. Dans l'espace libre, le principe de Fermat impose donc aux rayons d'être des droites, et de se réfléchir suivant la loi de Descartes. Les rayons diffractés sont ainsi déterminés par le principe de Fermat généralisé, énoncé par Keller [Ki, K2] : les rayons diffractés sont les trajectoires de longueur minimales entre deux 5. points, mais parmi une classe de trajectoire restreinte, vérifiant des contraintes. Le fait de chercher des minima avec contraintes va engendrer de nouvelles solutions, donc de nouveaux rayons. Aux rayons de l'Optique Géométrique, s'ajoutent naturellement des rayons diffractés par les arêtes et discontinuités et des rayons rampants à la surface de l'objet. Ces deux types de rayons rendent compte de la pénétration du champ dans la zone d'ombre. 10. Une fois les rayons connus il faut calculer la phase, l'amplitude, et la polarisation du champ suivant ces rayons. On postule que tous les rayons vérifient les lois de l'Optique Géométrique, exposés ci-après, pour déterminer en simulation informatique les coefficients de diffraction et vérifier que les rayonnements du dispositif de la présente invention respecte les lois fondamentales de l'optique. 15. 2.9.1.Les lois de l'Optique Géométrique Considérons un ensemble de rayons dans l'espace à trois dimensions. C'est une famille (ou congruence) de droites à deux paramètres. Cette congruence de droites possède une surface enveloppe, appelée surface caustique. Les lois de l'Optique Géométrique permettent de 20. calculer le champ en tout point d'un rayon dès qu'on le connaît en un point donné de ce rayon. a) Propagation de la phase La variation de la phase le long d'un rayon entre deux points est égale au produit du nombre d'ondes k = ui c (w est la pulsation, c la vitesse de la lumière) par la distance antre ces deux points. La phase est de plus continue au point de diffraction. Enfin, la phase présente des 25. sauts au point de contact du rayon avec son enveloppe, c'est-à-dire sur la caustique. b) Conservation de la puissance Le flux de puissance, est égal au flux du vecteur de Poyting. Dans le cas d'une onde plane, et donc d'un champ de rayons, ce flux est proportionnel au carré du module du champ. Ce flux se conserve dans un tube de rayons. Le module du champ sera donc inversement propor- 30. tienne! à la racine carrée de la section du tube de rayons. c) Conservation de la polarisation La polarisation se conserve le long d'un rayon. Les lois de l'Optique Géométrique permettent le calcul de la phase, du module et de la polarisation, donc du champ en tout point d'un rayon dès qu'on le connaît au point de diffraction. D'autre part, les équations de Maxwell étant linéaires, le champ diffracté au point de diffraction est le produit d'une matrice 2 x 2 par 5. le champ incident. Il ne reste plus qu'à déterminer cette matrice, appelée coefficient de diffraction, pour achever le calcul du champ. 2.9.2. Détermination du coefficient de diffraction en simulation Le coefficient de diffraction est calculé en remplaçant l'objet, en vertu du principe de locali- 10. salien, par un objet (canonique de forme voisine de celle de l'objet réel près du point de diffraction, et pour lequel le problème de diffraction est exactement soluble. La procédure précise de détermination des coefficients de diffraction et les coefficients les plus usuels sont donnés au 1-5 et permet de rendre compte notamment de la radiation incidente ainsi que de celle de faible angle de diffusion, qui contribuent avantageusement à fa densité photonique 15. mesurée au niveau du récepteur proportionnellement à l'atténuation détectée sur le récepteur. H est également possible, dans un autre mode de réalisation de la simulation, de ne s'intéresser qu'à la densité photonique en fonction de la seule absorption des rayons X. 2.9.3.Conclusions: la TGD vue comme une méthode de rayon an simulation 20. Grèce au principe de localisation, il est possible de ramener le problème global de la diffraction d'un champ incident, à un calcul de contributions distinctes associées à des rayons diffractés. Ces rayons sont déterminés par le principe de Fermat généralisé. L'amplitude et la phase le long de ces rayons sont calculées en suivant les lois de l'Optique Géométrique. Les coefficients de diffraction, qui relient l'amplitude des champs incidents et diffractés sont 25. obtenus, conformément au principe de localisation, en remplaçant l'objet au voisinage du point de diffraction par un objet canonique. L'intérêt de ?a TGD vie comme une méthode de rayon est de donner une image intuitive des phénomènes de diffraction: on visualise bien les mécanismes de diffraction. Sur des objets assez simples, elle fournit de plus des formules explicites, qui peuvent être assez précises. 30. Elle présente par contre quelques inconvénients: les principes évoqués ne sont pas universels, en particulier, le champ n'est pas, en tout point de l'espace, un champ de rayon. Toutefois, même dans ces zones, la TGD donne au moins quelques indications qu'il faudra bien sûr compléter par d'autres techniques plus sophistiquées pour obtenir la vraie valeur du champ. Mais, pour rendre compte dans la diffraction des phénomènes d'interférence entre deux sour-ces il est nécessaire de procéder par l'analyse spectrale des impulsions électromagnétiques 5. générées par les ondes stationnaires (cf. figure 10) à la surface du récepteur, qui, selon le mode de réalisation du Stéréoscanner, peut être du type 4D multicoupes M-100 sur la base d'un réseau de couronne des détecteurs, tel que décrit précédemment, ou du type 4D volumétrique de haute définition (micrométrique) et très haute définition (manométrique) avec un capteur plan de semiconducteur ou une double plaque supraconductrice de type Il coup- 10. lée par effet Josephson ou encore une plaque de semiconducteur couplé aux systèmes CCD de transfert de charge, tel qu'il sera précisément décrit ci-après. Le principe de base appliqué dans les types haute définition et très haute définition étant l'interférométrie, telle qu'en spectroscopie, permettant d'accéder à l'infiniment petit détail grâce à des intervalles d'échantillonnage dx,dy,dz et dt infinitésimaux. Pour différencier le mode 4D multicoupes M- 15. 100 de 250 pm d'épaisseur de coupe et les modes 4D volumétriques, haute et très haute définitions des objets de la présente demande de brevet, une introduction du mode de fonctionnement haute et très haute définition s'impose ci-après. 2.10. L'interférométrie en spectroscopie et fonctionnement en modes de détection haute et très haute définition du Stéréoscanner 4D volumique Un réseau formé de traits distants de a donne des maximums d'éclairement distants de 1/a. Mais a est une variable réduite. Si a' est la distance entre 2 traits évaluée avec une unité de longueur indépendante de la longueur d'onde (par exemple en cm) a = a'/A et la distance entre maximums successifs est,Va'. Il y a étalement des fréquences autour de chaque 25. maximum, à l'exception du maximum central obtenu pour x = 0 et indépendant de la fréquence. L'utilisation du réseau en spectroscopie est trop connue pour qu'il soit besoin d'insister d'avantage ici. Considérons par contre un dispositif interférentiel à deux sources. Il donne une figure d'interférences (cf. figure 11) : 1 + cos 2;rbu, (2.30) où b est mesuré en longueur d'onde. L;?b'uU 30. Si on prend une unité courante pour mesurer, il vient + cos (2.31) c Si l'on éclaire ce dispositif avec une lumière non monochromatique, chaque fréquence qui la compose va donner son propre phénomène d'interférences, et les différentes fréquences donnant des vibrations incohérentes, ce sont les éclairements élémentaires qui s'ajoutent. Nous désignerons par b(u)du l'énergie élémentaire transportée par le faisceau lumineux dans 5. une bande de fréquence du.b(u) représente le spectre de la lumière incidente. Si ce spectre est continu, b est une fonction; si c'est un spectre de raies, b est la somme de distribution de Dirac, et ceci n'entraîne aucune autre particularité. Le phénomène d'interférence résultant est alors L(u) = 1000 [1 + cos 2nb'uu/c] b(u) du (2.32) 10. L'aspect périodique des franges a disparu. Si le spectre couvre une grande largeur de bande, comme c'est le cas pour la lumière dite blanche, il ne subsiste que quelques franges autour de la valeur u = O. Si le spectre est étroit, il peut subsister un très grand nombre de franges. C'est ce type de réglage qu'il faut obtenir sur le tube stéréoscopique multiscan pour un rendement quantique optimale. Prenons pour illustrer ceci un spectre constant entre us Au, 15. us + Au, nul en dehors. L'intégration n'offre aucune difficulté. sin 27rb'Auu/c L(u) =1 + cos 2rrb'u0ulc. (2.33) 27tb'Auu/c Le terme sinusoïdal subsiste et convient parfaitement pour la lecture du plan k du dispositif de la présente invention, mais son amplitude est modifiée par un facteur de la forme (sin nit, 20. avec t = 2ab'Auu/c, qui n'est pas en définitive néfaste dans ta mesure où il correspond au facteur de convolution généralement utilisé dans l'art. Au voisinage de t = 0, cefacteur diffère peu de 1, et tes franges apparaissent inaltérées. Quand u croit, ce facteur décroît d'autant plus vite que Au est plus grand (donc une période d'échantillonnage suffisamment petite la fonction devient une somme d'impulsions de Dirac), pour s'annuler pour t = n c'est-à-dire à 25. une abscisse u = c/2b'Au inversement proportionnelle à la largeur de bande. On trouvera une étude détaillée de ceci dans des traités d'optique. Une conséquence importante doit néanmoins être tirée de la formule cidessus. Supposons qu'à l'aide d'un détecteur insensible à la fréquence (une cellule photoélectrique pour une bande pas trop large par exemple), nous enregistrons la valeur de l'élairement en un certain point uo du champ. Faisons alors varier 30. b'. Nous pourrons ainsi décrire la fonction 1L(tio) = 0 [1 + cos2zb'uou'c] b(u) du (2.34) Pour interpréter simplement cette équation, considérons la fonction s(u), paire, égale a b(u) pour les fréquences positives. Soit S(t) sa transformée de Fourier S(O = j:s(u) exp (2niut) du (2.35) Compte tenu de la parité de s, la partie imaginaire de cette intégrale est nulle, et sa partie 5. réelle se réduit à S(t) = 2 0 s(u) cos 2itut du = 2 0 b(u) cos 21tut du (2.36) Avec ces notations, L(ue) = S(0) + 1/2 S(b'udc). (2.37) La connaissance de l'éclairement en un point uo du champ pour toutes les valeurs de b' fournit donc la transformée de Fourier du spectre de la lumière étudiée. Cette connaissance est équivalente à celle du spectre. Nous avons ici la même situation que dans le paragraphe 10. précédent. Un instrument classique permet de former une image d'un objet ou un spectre; un dispositif interférométrique à deux sources permet d'obtenir la transformée de Fourier de l'objet ou du spectre. Ceci a reçu une application pratique, en remplaçant le système interférentiel décrit ici par un interféromètre de Michelson à 2 miroirs et à lame séparatrice. On fait varier b' en déplaçant un des miroirs parallèlement à lui-même. 15. Ce spectromètre interférentiel semble avoir d'excellentes performances, en simulation, et donne une idée précise du rendement quantique en scanographie volumétrique 4D. Mais, il ne s'agit pas d'en faire directement un usage en tant que récepteur de détection des rayons en radiostéréoscanographie 4D où nous avons déjà décrit, selon les modes de réalisation préférée des demandes précédentes de brevet, l'effet de correction d'optique de la projection 20. conique, tel que schématisé par la figure 12a, par interaction électromagnétique des rayons des deux faisceaux synchrones, et, nous décrivons dans la présente description ciaprès un réseau de détection sur lequel ce double faisceau de balayage agit comme un auto--oscillateur à impulsions et détermine un maillage ombre-lumière du signal périodique (cf. figure 11) qui peut ainsi être, telle une impulsion (signai), quantifié de façon ponctuelle, maille 25. par maille ou par groupe des mailles (maillage interférentiel) défini sur un ensemble donné d'harmoniques et enregistré sous forme d'une matrice des données (fonctions g(o) par angle de vue. C'est la notion du signai (contenu formel) mesurable de la même manière dans les différentes directions de l'espace, proportionnellement à l'atténuation des rayons X, tant en longueur 30. (pdx), en largeur (pdy), en profondeur (pdz) et en intensité d'inflexion (une amplitude, A) du signal périodique, puisque l'impulsion unitaire n'est autre que l.e frange d'interférence cernée par deux noeuds, qui prédomine dans l'impulsion unitaire stéréoscanographique plutôt que celle d'atténuation mesurée uniquement en direction de x (px) et de y (py) ainsi que le moyennage p des coefficients d'atténuation des rayons X tombés sur une cellule (pixel) de détection, inhérents à la tomodensitométrie 3D et omniprésente dans l'art ancien. Cette 5. distinction fondamentale n'est pas seulement d'ordre sémantique et les nuances qu'elle définit inclut une technologie de capteur pian de haute ou de très haute définition de la présente invention, d'une part, et vaut la peine d'être, du point de vue conceptuel, précisée et démontrée ci-après, avant même la description de nouveaux aspects technologiques de la série d'inventions qui en découlent. La forme est portée par le signal périodique, tandis que le 10. coefficient d'atténuation est un contenu grossier de ce signal tandis que l'impulsion du signal un contenu très proche de l'information. Sans doute est-il trivial de remarquer qu'il n'est de forme sans contenu ni de contenu sans forme. Cependant, il arrive bien souvent que le philosophe hypostasie l'un ou l'autre élément, et feigne de le pouvoir considérer comme une entité autonome. Or il faut bien voir que, non 15. seulement il s'agit ici d'une relation, dont tes termes n'ont par conséquent de statut que confrontés l'un à l'autre, mais encore que ce statut est susceptible de variation. Ce qui fonctionne comme forme, en conservant pourtant une identité objective sous d'autres rapports. Le concept de signal périodique fonctionne comme forme, soit parce qu'il est lui-même conçu comme structure complexe (une résultante statistique du nombre des photons, 20. abstraitement définie), soit parce qu'il est caractérisé par sa fonction d'onde électromagnétique dans une structure (interférence et diffraction). Dans son rôle de contenu (impulsions, harmoniques), le concept ne s'introduit pas nécessairement du reste comme donnée empirique. Il suffit qu'il constitue un élément non expliqué (onde ou particule), c'est-à-dire non encore inséré fonctionnellement dans une structure. Mais cette insertion elle-même 25. est relative à un niveau déterminé du développement de la connaissance. Cette relativité inéluctable de la fonction formelle et de la fonction matérielle du concept, il nous semble qu'on en pourrait autrement formuler le sens le plus général et le plus profond. Elle exprime en effet; sous l'un de ses aspects, le trait essentiel par lequel l'acte de cognition même pourrait être défini, à savoir la reconnaissance et l'exploitation d'une dualité de l'opéra- 30. fion (projections coniques et reconstruction d'image à partir des projections) et de l'objet (échantillonnage). C'est en mathématique que cette dualité est le plus clairement saisissable. Ainsi la notion da groupe est-elle apparue d'abord comme système de permutations comparables et inversibles portant sur des objets numériques les racines d'une équation algébrique. C'est bien alors le jeu des règles gouvernant les opérations (projections, reconstruction) qui est mis en vedette, et par te moyen duquel on parvient à déterminer les objets (sémiotique). Puis la notion de groupe abstrait est dégagée explicitement par Cayley (1854), dans laquelle on considère cette fois un système d'objets quelconques, muni d'une loi 5. de composition. Il s'agit de la mise au jour de la notion de dualité dans les espaces vectoriels: une forme linéaire, qui est définie comme opérateur (projection) sur un espace vectoriel sur un ensemble spécifiquement structuré d'objets peut être considérée comme un objet, élément d'un nouvel espace vectoriel de même dimension que le premier, qui en est dit le ((dual . 10. Espace d'objets (d'échantillonnage) et espaces d'opérations (de projection et de détection) sont réciproques l'un l'autre (gap = gau), c'est-à-dire qu'il est possible de permuter les perspectives qui font considérer les éléments de l'un ou de l'autre, soit comme opérateurs (projections) soit comme objets (échantillonnage) ; et cette correspondance de dualité peut même être idempotence en ce sens que, sous certaines conditions, le dual du dual d'un 15. espace peut lui être identifié. L'espace environnant doit être structuré en vertu de ces nouvelles exigences. Ainsi se trouve exemplairement réalisé le va-etvient de l'opération â l'objet que nous désignons en général par le mot de dualité. Moins exemplairement sans doute, mais de façon tout aussi essentielle, ce va-et-vient nous apparaît caractériser le mouvement de compréhension des phénomènes dans les sciences empiriques. Car ici la 20. détermination TOM 3D complète des objets par les opérations (projection, reconstructions) se trouvent indéfiniment ajournée, et l'objectivation des systèmes opératoires est toujours entachée d'indétermination. Pourtant, dans tous les champs de la connaissance scientifique, on reconnaîtrait ce même trait qui donne chaque fois son sens effectif à la corrélation d'un contenu et d'une forme. La notion de contenu n'étant qu'illusoirement, ou du moins provisoi- 25. rement, des entités posées (coefficient d'atténuation), c'est la position de leur corrélation qui nous informe, dans la mesure où les conditions n'en sont nullement arbitraires: car cette position est un travail qui rencontre des obstacles dont la nature dépend du niveau auquel se situe notre expérience d'une réalité : la traduction radiologique spécifique du contenu formel. D'où la narrativité iconique du système considéré de reconnaissance et d'exploitation de la 30. dualité de l'opération et de l'objet qui permet l'interprétation fidèle des images. L'interprétation de l'imagerie doit certes tenir compte à la fois des paramètres cliniques mais encore des caractéristiques radiologiques spécifiques (contenu formel). Dores et déjà, les descriptions faites dans cette partie de la présente demande de brevet ont pour but non de faire double emploi avec ce qui sera fait dans les chapitres 3, 4 et surtout 5 qui vont suivre. Mais, elles ont pour rôle de familiariser dores et déjà le lecteur avec les aspects technologiques antérieurement décrites ainsi que celles qui vont l'être en donnant d' 5. emblée à l'ensemble un soubassement plus large, et surtout en différenciant la notion vague du signal (e coefficient d'atténuation, le niveau le plus extrême dépouillement du signal) de la TDM 3D à un concept impulsionnel du signal périodique en rapport plus étroit avec la sensibilisation ponctuelle de la surface de détection par des groupes des photons captés (densité photonique) par rayon du dispositif de la présente invention. C'est alors que la dualité dei' 10. opératoire (projection) et de l'ttobjectal prend sa signification la plus manifeste, car l'objet n'est ici rien d'autre ni rien de plus que l'invariant, ou le support, d'un système d'opérations (projections et reconstructions). Son contenu est le complexe de régies qui définit le système opératoire. Celui-ci ne peut fonctionner sans points fixes, tel est sans doute le sens de l'exigence fondamentale de non-contradiction en logique. Tandis que dans un système opé- 15. ratoire contradictoire, telle que la TDM 3D, un même objet virtuel peut être à la fois posé et non posé, et cesse pour autant de jouer le rôle invariant exigé par la pensée dans son fonctionnement élémentaire. 2.11. Impulsion électromagnétique, système opératoire et contenu formel 20. Les processus d'approximations l'art ancien ainsi que l'introduction d'un formalisme fe d'objets (ou êtres) mathématiques quelconques traitent en somme le vague comme une donnée inhérente à certains objets mathématiques de la numérisation d'image en général et de la scanographie lie en,.i+ p8+ rt...,Rul+i-+. On considère alors, dans + F 1.d plupart objets scanographie des dS cas, des Glr;;,t5 ma- 25. thématiques (coefficient d'atténuation, etc.) pourvus d'un contenu complexe et prégnante qu'une définition (signal) ou une simple inspection ne paraît pas devoir épuiser. lis sont alors pris comme tels, et c'est en quelque sorte de leur opacité que vient la part de vague qui subsiste dans leur saisie, le jeu. + mathématicien consistant à rendre indifférents a t" GJe, du obs- cur (algorithmes) ses raisonnements et ses calculs. L'axiomatisation à laquelle nous allons 30. nous adonner ci-après vise; quant à elle tout au contraire, à constituer d'emblée des objets non-vagues, les impulsions du signal, dont un système d'énoncés primitifs devrait suffire à nous donner une parfaite maîtrise (sur le signal). On absentera, du reste, que le point de vue de l'objet exploré comme invariant; et l'essai d'une thématisation du vague dans une théorie non-vague, que nous avons considérés en dernier, nous rapprochaient sensiblement de la conception qu'on vient d'introduire. Mais c'est assurément avec la méthode axiomatique que la conjuration du vague devient, jusqu'à un certain point, le moteur même d'une pensée, dont on peut ainsi entrevoir l'importance pour le dispositif de la présente invention, mais aussi les 5. limites. 2.11.1. Définition d'une impulsion du signal périodique produit par deux faisceaux synchrones et isospéctraux des photons X. L'impulsion est un signal de très brève durée; il se répète à des cadences fixes ou variables 10. et à des intervalles de temps pouvant être sensiblement plus longs que sa durée. (La taille élémentaire du système de détection ne rentre pas en ligne de compte dans la définition de l'impulsion produite par un rayons X transmis, contrairement à l'atténuation des rayons X dont le coefficient est généralement une moyenne obtenue sur une surface élémentaire du récepteur et accessoirement interpolée avec la valeur moyenne d'atténuation du pixel voisin). 15. On comprend pourquoi il n'est commode de parier de signal (forme) en tomodensitométrie 3D mais plutôt de coefficient d'atténuation des rayons X (contenu dégradé). 2.11.2. Spectre des impulsions (= contenus formels) 2.11.2.1. Spectre d'une impulsion rectangulaire 20. Considérons une impulsion u(t) rectangulaire de largeur tp répétée T fois par seconde. Choisissons Oy comme origine des temps. Remplaçons en abscisse le temps t par une grandeur proportionnelle sans dimension: le radian; et écrivons: 8 = 21 tIT. (2.38) L'origine des temps choisie nous donne une fonction paire, et son développement en série s'écrit: u(8) = U0 + Ut cos 8 + U2 cos 6 + ... + Un cos n8 + ... (2.39) 25. avec U, = % n f u(e) cos ne de, ( 2.40) avec u(e) = A pour 21 tt/2 2;r f i2 t, _ .< =00 (2.31)T T T L'intégration donne l'amplitude de l'harmonique de rang n; 2A t, 2A 30. Un = sin ne = sin n 80 (2.42) T flit On a aussi, d'après les règles de développement en série: Us =%z u(8) d8 e A tplT (2.43) tp n.- x sin n8o On aura donc: u(t) = A [1 + 2 cos ne] (2.44) T n=1 n80 5. Remarque: On tire de la dernière expression de Un (2.45) Un 1 sin n S0 (2.46) Ui n sin e0 Le second membre de (2.39) comporte deux termes: le premier, A tp/ T donne la valeur moyenne de ce signal périodique le second sous le signe E donne une série infinie de raies espacées, en fréquence, de l'intervalle 1/T. Rappelons l'amplitude de ta raie de rang n: 2A tp sin ne0 Un = sin neo = rA (2.47) nn T n80 Considérons ce terme général. Il comporte comme expression paramétrique la fonction neo. n 20. est le rang de l'harmonique (raie spectrale). Ce développement physique est donc identique et valable pour une densité photonique d'une frange d'interférence représentant, comme dans la présente invention, une impulsion unitaire ou inflexion du signal périodique. a) Définition de la largeur de bande d'une impulsion (densité photonique) du signal. Appelons 1/T = fp la fréquence de répétition des impulsions (ou franges d'interférence). On 25. constate alors que l'harmonique de rang n a pour fréquence ri/T-= nfp. Son amplitude a pour expression (2, 41). Dans ce qui suit, nous serons amenés à ne conserver que les n premières raies de l'impulsion pour la transmission. La dernière, de rang no et de fréquence n0fp, limite le spectre. Nous écrivons que la largeur de bande retenue pour l'impulsion est égale à n0fp. b) La propagation fidèle de cette impulsion exige théoriquement que chacune de ses composantes soit transmise en amplitude et en phase dans les circuits de transfert, et cela jusqu'à l'harmonique de rang n0. 2889750 68 c) La largeur de bande est affaire de choix, elle est déterminée, comme nous le verrons ci-après, par la fidélité de transmission retenue sur un ensemble d'harmoniques données. 5. 2.11.2.2. Choix de le largeur de bande d'un système de transmission d'une impulsion rectangulaire Elle peut se définir usuellement de deux façons: A). Limitation à un affaiblissement donné de l'amplitude de l'harmonique de rang no Cette pratique est très courante et assez souvent arbitraire, elle s'applique au rapport U JU1 10. donné par la formule (2. 40). B). Transmission d'un pourcentage donné de la puissance de l'impulsion rectangulaire. Le signal périodique u(t) de l'équation (2.39), appliqué à une résistance, délivrera une puissance proportionnelle à [u(t)j2. En limitant la transmission du spectre de u(t) jusqu'à l'harmonique de rang no, la fonction de la puissance transmise s'écrira, toute simplification faite: n = no sin n0o for (1 + 2E cos ne)2 dB n=1 n8o fo n = x sinned r + 2 E cos 43)2 de n=1 n90 20. Le choix nid dans les formules (2.40) ou (2.42) permet de déterminer la largeur de bande (ou du signal élémentaire et donc de l'impulsion). Remarquons que: r+a = trnfptp (2.49) Ce paramètre est le seul qui intervient dans le calcul des largeurs de bande d'après (2.40) et (2.43), et finalement l'épaisseur de coupe, en déterminant dz (= dx = dy = dt). 25. 2.11.3. Applications du contenu formel et conséquences expérimentales a) Conservons tp, la durée d'impulsion constante. Scient n1, fp1 les nouveaux paramètres permettant d'écrire: elfpltp = n0fta, d'où n;fp1 La mcdifcation de fp en fp1 consiste â faire varier l'intervalle de répétition. Cr, ni f,1 = nefp = 3 (2.50) (2.48) nofg, En conclusion: la largeur de bande de l'impulsion rectangulaire est indépendante de la fréquence de répétition. b) Faisons varier la durée d'impulsion (densité photonique) Soit tp, cette nouvelle durée. Nous devrons écrire: nifptp, = nofptp, 5. ou bien, puisque fp reste invariable: nitry = nota Ecrivons: nofp = 80, n1fp = B1 De ces équations, on tire: B, = Bo. mina = Bstp (2.51) En conclusion: la largeur de bande de l'impulsion rectangulaire, toute autre chose égale par ailleurs, est inversement proportionnelle à la largeur de l'impulsion (densité photonique). 2.11.4. Généralisation: Spectre et largeur de bande d'une impulsion de forme quelconque Les remarques que nous venons de faire sont valables pour une forme quelconque d'impulsion. En particulier pour une somme de ces impulsions deux à deux, trois par trois, 15. quatre par quatre etc. Notez qu'il n'y a pas dans l'évaluation de l'épaisseur de coupe de place pour l'arbitraire, imputable au degré d'entropie propre à l'art ancien dans la distribution des coordonnées des points images, dans une métrique très précise des coordonnées spatio-temporelles des points échantillonnés de l'objet et de leurs correspondants dans l'image résultante de l'objet. Utile dans les multiplex à impulsions dans les machines à calculer, par 20. exemple, ce recours au signal périodique détecté par photon ou groupe de photons captés par le récepteur se révèle apte à donner une information détaillée à un niveau de finesse choisie: impulsion ou signal photonique élémentaire (contenu), impulsion ou signal périodi- que (forme) d'un groupe des photons frappant le récepteur à l'instant tE avec les coordonnées spatiales xi, yi.zi correspondant à un angle de vue e;. Ainsi la moindre petite inflexion du sig- 25. nal (contenu) prend du sens dans l'image en représentant l'atténuation du rayons dont la pression des photons sur 'e récepteur s'exerce sur ce point précis et en amont d'un vecteur de projection d'un point de coordonnées très précises échantillonné par ledit rayon atténué. Une excellente horlcge peut se construire à partir d'un oscillateur suivi d'un dispositif d'écrêtage ou d'ébasage de l'impulsion ou de leur somme deux à deux, trois par trois, quatre 30. par quatre pour faire une série des lignes de lecture d'impulsion par impulsion (telle que des trains d'ondes dans l'accélérateur linéaire des particules) (= contenu) réalisant un espace k 10. une., variation. 2889750 bidimensionnel de Fourier. Cela revient à la résolution d'un système bien connu dans l'art, notamment en IRM, où on procède ligne par ligne et du centre vers la périphérie notamment dans une imagerie rehaussée en contraste. Mais, ici cette lecture va être instantanée et simultanée de l'ensemble des lignes d'un espace k de Fourier par degré de gravitation du tu- 5. be à rayons X multiscan sur son orbite au sein du statif du dispositif de la présente invention. 2.12. Méthode de simulation de Calcul des Circuits à Impulsions. 10. Cette méthode est bien connue dans l'art et a été utilisé dans la programmation de la simulation informatique du dispositif de la présente invention en supposant que ht2e = 0; h22e = 0 dans ledit algorithme de simulation (du contenu formel). Ces dernières approxima-tions signifient qu'il n'y a aucune réaction du circuit collecteur sur le circuit d'entrée, et que le circuit collecteur se présente comme une source parfaite de courant (impédance dynamique 15. infinie, comme cela peut se voir avec les supraconducteurs). Lorsque l'on veut étudier un phénomène physique, il est essentiel de ne considérer que le phénomène fondamental. Ensuite, lorsque les conséquences de ce phénomène sont bien connues et autant que possible chiffrées, on peut, on doit y ajouter les phénomènes secondaires normaux intervenant dans le circuit et, enfin, les phénomènes parasites. Ces 20. dernières beaucoup plus subtiles seront d'autant mieux cernées que ceux qui précédent auront été mieux étudiés. Cette façon de procéder n'est peut être pas la seule, toutefois elle nous a toujours parfaitement réussi, car elle nous a permis de pondérer l'influence des divers paramètres dans un résultat expérimental, et souvent de chiffrer leurs divers ordres de grandeur, en fonction des bases de temps. 25. Les bases de temps sont des circuits qui délivrent des signaux simples dont l'amplitude est définie de façon précise en fonction du temps. Par voie de conséquence, la mesure à un instant donné de l'amplitude de ce signal périodique donne la valeur du temps écoulé depuis son origine. Si l'on prend sein de déclencher ce signal périodique à l'origine d'un phénomène et l'amplitude du signal de mesure permet de chiffrer en unités de temps l'évolution de ce 30. phénomène. La forme idéale du signal de base de temps est une droite. Ceux principes fondamentaux régissent la conception des circuits de base de temps: 1 }. Base de temps produisant une de tension ein linéaire en, rorct: rcn d du temps Dans ce cas, le circuit, si compliqué soit-il, a pour but de charger un condensateur à courant constant. La tension aux bornes du condensateur s'écrit au bout du temps t: u = q/C = if/C. Pour que la variation de u soit proportionnelle au temps, il faut que i soit constante. 2 ). Base de temps produisant une variation de courant linéaire en fonction du temps 5. Dans ce cas, le principe de réalisation des circuits consiste à brancher une inductance aussi peu résistante que possible aux bornes d'une source à tension constante. Exemple: Soit une inductance de 1 H, placée aux bornes d'une tension continue de 1 V. Lorsque le courant atteindra la valeur de 1A, le temps écoulé depuis l'application de la tension sera égal à 1H x 1A 10. t = = 1s (2.52) 1V Nous avons volontairement choisi cet exemple car il s'accorde avec la plus récente définition du henry dans le système moderne (SI) d'unités. Les limitations de la précision de ce schéma sont fixées par la valeur de la résistance R. 3 ). Exemple de circuit (simplifié) de balayage R0C0 15. Lorsqu'on applique la tension continue E, le condensateur se charge suivant la loi bien connue: - liRpco u=E(1 e) Lorsque u atteint la tension d'ionisation u, du thyrathron T, le condensateur se décharge à travers r Le thyrathron e comporte comme une force contre-électromotrice en de faible 20, impédance et si r -Ro, la décharge est rapide et l'emporte sur l'écoulement de i à travers R,. L'évolution de u pendant la charge sera d'autant plus rectiligne que i variera peu, ce qui aura lieu tant que u E. A la décharge, lorsque la tension u devient suffisamment faible. le thyratron se désionise et le phénomène recommence. Un phénomène perturbe cette belle harmonie: le bruit de quantification lié non seulement à 25. la précision de L'instr. ment de mesure, mais surtout à sa sensibilité par rapport à l3 perception réelle par ledit instrument du signal recueilli; mais encore par sa traduction en données numériques utilisables dans 'es différents traitements et post- traitements de l image calculée. (2.53) 2889750 72 2.13. Estimation du Bruit de quantification: atténuation et densité photonique L'imagerie scanographique par transmission de l'art actuel table essentiellement sur le coefficient d'atténuation photonique pour la catégorisation de voxel, tandis que la Stéréosca- 5. nographie 4D permet d'introduire par le biais du signal produit par chaque photon ou groupes des photons (ou impulsion du signal périodique) d'un rayon incident transmis un nouveau concept d'imagerie en densité photonique , grâce d'une part à la mesure impulsionnelle des inflexions du signal périodique et d'autre part à la disparition des septa de cloisonnement intercellulaire au niveau du réseau de détection des rayons X. Cette dernière innovation de 10. capteur plan est introduite avec la nouvelle description ci-après de la Stéréoscanographie du dispositif de la présente invention. barrettes z Zi Z2 Z3 Z4 75 Z6.. Z Nbre de photons pk p P2 P3 P4 p5 P6 pr, 15. Supposons que la loi de distribution aléatoire du nombre des photons [(x) z]pz soit donnée sous la forme d'un tableau, ou chaque colonne représente une ligne (barrette) du réseau de détection du dispositif de scanographie hélicoïdale multicoupes ou une ligne matricielle par angle de vue d'un Stéréoscanner 4D volumétrique du dispositif de la présente invention (dont on sait, tel qu'il ressort de la figure 4) que la distribution suit la loi gaussienne normale de 20. distribution). Considérons une fonction de la variable aléatoire z, y = f(z). Les valeurs de la fonction yk = f(zk) seront les valeurs aléatoires de y. Soit f(z) et en vertu du théorème selon lequel la densité de la variable aléatoire z(pz), alors la probabilité pour que la valeur de la variable aléatoire pz tombe dans un certain intervalle [43] est égale à l'intégrale définie de la fonction 25. P(a < z < = jaR f(z) dz (107 photons / cellule), dans laquelle dz est appelé à devenir toujours plus petit pour atteindre les dimensions dx,dy,dz d'une impulsion élémentaire de durée dt ou signal élémentaire. Nous pouvons donc, connaissant la densité de probabilité d'une variable aléatoire pz, déterminer la probabilité pour que cette variable aléatoire prenne sa valeur ( 107 photons I cellule évalués dans le système TDM 3D où l'on sait qu'il y a prédominance du bruit sur le signal) dans l'intervalle dz de la ligne matricielle considérée. Quand cette valeur minimale n'est pas atteinte il se produit du bruit au détriment du signal (contenu formel). D'où le deuxième théorème selon lequel, la probabilité pour que la valeur aléatoire discrète pz prenne une valeur appartenant à l'intervalle [a] d'une barrette est égale à l'accroisse-5. ment de la fonction de répartition sur cet intervalle, P(a < pz < (3) = F(0) - F(a). Exprimons la probabilité pour que la variable aléatoire pz tombe dans l'intervalle [a[3] P(a < NZ < Q) = f(z) dz -1 f(z)dz - J_x f(z)dz (2.54) Notons que la densité de probabilité f(z) et la fonction de répartition correspondante F(x) sont liées par la relation F'(x) = f(z) =f(x). Cela découle du théorème de la dérivation d'une intégra 10. -le définie par rapport à sa limite supérieure. La probabilité d'appartenance d'une valeur de la variable aléatoire à un intervalle donné en périphérie d'une distribution gaussienne tombe rapidement non seulement dans l'intervalle (a,b) d'une ligne matricielle (= 'barrette') périphérique d'un système matriciel (= 'multibarrettes') ; mais, aussi avec la diminution de ta largeur de ligne matricielle (= barrette plus fine), dz, 15. aggravée par la conicité du faisceau et la difficulté d'enfiler les rayons dans l'axe des septa intercellulaires. D'où la mise au point des systèmes de faisceau de balayage à foyers commutant de l'art ancien. La suppression des septa permet déjà de se passer de cet effet des septa intercellulaires sur la détection des rayons X et sur la contribution de ces derniers au signal, mieux évalué par impulsions et densité photonique (contenu formel) que par coef- 20. ficient d'atténuation (contenu). Ce bruit de quantification est d'autant plus faible que le nombre de niveaux possibles d'échantillonnage est grand, c.-à-d. que le nombre des impulsions ou chiffre de chaque groupe de code est grand et qu'il n'y a pas d'effet des septa au niveau d'un système cohérent de récepteur (= capteur plan). Le dispositif de la présente invention tend à supprimer sinon à 30. réduire la part du bruit, en agissant sur les principes énumérés ci-dessous: 2.13.1. Suppression de bruit de quantification du contenu formel - Le sous-echantillonnage chronique entraîne nécessairement le bruit, particulièrement en présence d'un grand pixel inadapté, comme dans l'état d'art actuellement. A contrario, le signal périodique accru par un double échantillonnage aux dépens du bruit entraîne une excellente richesse d'information et des détails dans les images et le calibrage par harmonisation des influences des deux sources sur le récepteur. Le bruit additionnel traditionnel (repliement des fréquences, distorsions géométriques et para- 5. !faxe d'interpolation) est réduit ou même supprimé, selon la théorie d'efficacité de rendement quantique de Rose (A. Rose: Vision -- Human and Electronic. New York: Plenum; 1974), lorsque le rapport S/B (signal sur bruit ou SIN) est trois fois plus élevé. De cela nous avons défini un coefficient, celui de t l'efficacité quantique de détection optimale a, k, du récepteur du dispositif de la présente invention (C'est l'éclairement du réseau de détection qui donne 10. le meilleur rendement quantique, DQE, (Detective Quantum Efficiency)). Pour atteindre ce but, la nouvelle scanographie ne devait pas être entièrement conçue sans aucune dépense marginale. Les mesures du spectre d'intensité du bruit (NPS) ont été faites en exposant les détecteurs du dispositif de la présente invention à un rayon uniforme de radiation, en mesurant simultanément l'irradiation dans la partie inférieure du champ. Le NPS a été déterminé 15. par l'analyse bidimensionnelle de Fourier des données d'image. En téléphonie par exemple: Soit n ce nombre on peut distinguer 2^ niveaux et on montre que le rapport signal/bruit pour un signal sinusoidal d'amplitude maximale est de l'ordre de: S/B = 6n +3 dB. Un mode à 5 chiffres (32 niveaux) donne ainsi un rapport signal sur bruit de 33 dB; ceci est très suffisant et assure une intelligibilité parfaite de conversation téléphonique. On 20. peut en effet s'en contenter! Par contre, un code à 7 chiffres (128 niveaux) donne un rapport signal sur bruit de 45 dB, ce qui assure une excellente qualité téléphonique (hifi). C'est pourquoi en général on utilisa pratiquement pour la téléphonie de codes à 6 ou 7 chiffres binaires. L'expérience le prouve avec le tracé de la figure 7. 25. 2.13.2. Trois questions peuvent nous aider à comprendre cette problématique: É Quel genre de la relation y'a-t-il entre échantillonnage de l'objet et reconstruction de l'image ? É Quel genre de la relation y'at-il entre la discr, tisation de l'objet et la résolution longitudinale et temporelle ? É Y'a-t-il finalement quelque chose, une lien par exemple, entre le mode d'acquisition (3-D ou 4-D) et la résolution spatiotemporale ? De ces trois questions, la science fait apparaître que (met en évidence) les limites spatio-temporelles dans lesquelles la rationalité scanographique s'est, depuis le début, enfermées. Et combien de distorsions, tout à fait tolérables dans le référentiel 3D {x,y,z} tant qu'il y aura une démarcation rendant désormais évident l'importance d'une grande ouverture d'angle co- 5. nique du système. Nous pouvons successivement considérer les conséquences sur: 1 Processus de reconstruction. Bien qu'en théorie les méthodes de reconstruction analogiques soient possibles, en pratique ce sont les techniques numériques qui sont employées sur tous les dispositifs commercialisés. Ainsi, le processus de reconstruction basé sur des mesures élémentaires échantillon- 10. nées m par projection et p la projection par acquisition sera m x p mesures par acquisition conduiront à une matrice d'image, dont le contenu de chaque pixel représente le coefficient d'atténuation d'un volume (voxel), dont la section est égale au pixel (0.5 à 2 millimètres de côté) et la profondeur est égale à la largeur du faisceau des rayons traversant le patient (la gamme: 1 à 10 millimètres) par coupe. 15.2 Les Aspects de reconstructions comprenant: Correction de profils; compensation électronique; normalisation des données et calibrage des détecteurs, etc., ou prétraitement. Convolution de chaque profil corrigé ; et Rétroprojections (les seules vraiment nécessaires en mode quadridimensionnel de 20. vitesse constante de va et vient du stéréoscanner hélicoïdal). 3. Exposé de l'invention 25. L'invention concerne un dispositif bidimensionnel de détection des rayons constitué dans un de mode préférentiel d'agencement en capteur plan semiconducteur en connexion avec un système particulier de double acquisition bidimensionnelle simultanée des données des fréquences d'impulsions du signal périodique et des données d'amplitudes du signal, constitué dans le mode préféré de réalisation, des systèmes de transfert de charge d'une part et d' 30. un système de lecture des données avec deux microprocesseurs 64 bits (p. ex. AMD 64 3500 +) intégrés en parallèle et une multitude de mémoires internes et vives (type 1024 Mo DDR 4400 C2,2 Corsair; SRAM (1 à 16 Mbit) ; Flash (Nor- et Nand-Flash) : 16 Mbit à 128 Mbit) aptes à emmagasiner les données en pipeline au fur et à mesure de leur acquisition sous la forme de matrices bidimensionnelles des données des spectres de fréquences (gamme fréquentielle) d'impulsions et d'amplitudes (gamme dynamique) des mêmes impulsions du 5. signai distribuées par angle de vue de balayage hélicoïdal, dans le référentiel volumétrique 4D(x,y,z,t) de distribution spatio-temporelle du dispositif de la présente invention. Les données recueillies sont stockées sous forme numérique autorisant l'affichage sur écran moniteur ainsi que le traitement d'image. Dans l'autre mode de réalisation le capteur plan semiconducteur est constitué de deux pie- 10. ques supraconductrices reliées par une très mince couche d'isolant pour réaliser un effet Josephson et permettre une mesure de l'énergie électrique emmagasinée dans le réseau vortex de la plaque la plus superficielle servant de substrat ou associé à un substrat sensible aux rayons X et recueillant l'énergie radiante par franges ou impulsions (contenu formel). L'objectif de cette invention est en effet de fournir un dispositif de détection de haute et de 15. très haute définition ainsi que des procédés de mise en oeuvre apte à produire des données d'image par impulsion du signal périodique permettant la reconstruction d'emblée tridimensionnelle d'images en ligne à partir des données volumétriques de balayage hélicoïdal, sous forme d'une matrice 3D, en Stéréoscanographie hélicoïdale 4D multicoupes et multisources et particulièrement en scanographie volumétrique du dispositif de la présente 20. invention. Elle prolonge en cela, améliore et précise, en matière de compacité forte d'échantillonnage inhérente au système stéréoscopique multiscan, les demandes de brevets n 00/17333 - 2 819 140 et 01/16812 - 2 834 179, en ce qui concerne les autres aspects de réalisation de haute et très haute définitions de cette invention tout comme la demande 00/17335 - 2 819 141, en ce qui concerne le tube à rayons X stéréoscopique et stéréographi- 25. que multiscan utilisé à cet effet, dans le stéréoscanner et le polystéréoscanner et dont les priorités, remontent au 29 décembre 2000 et 24 décembre 2001 respectivement. La forte compacité d'échantillonnage et du signal détecté du dispositif de la présente invention est ici synonyme de grande précision avec pour conséquence que la distribution spatio-temporelle de l'image est proche de la distribution même de l'objet, dans le référentiel 30. 4D {x,y,z,f}, conduisant à une imagerie de haute fidélité ainsi qu'à une topologie d'image aussi proche que possible de la topologie de l'objet échantillonné. Ce que ne permet pas la divergence des rayons coniques (conicité du faisceau de balayage en TDM 3D) et surtout la diffusion divergente des rayons incidents transmis par l'objet exploré. Mais, c'est justement ce qu'autorise par contre la convergence de la vision binoculaire du double faisceau stéréoscopique du dispositif de la présente invention; vision binoculaire à laquelle s'ajoute tout naturellement les effets d'interférence et de la diffraction, dans les conditions précises d' 5. irradiation (réalisée) décrites ci-après. Pour ce faire le système informatique du dispositif de la présente invention est doté d'un double canal monté soit en parallèle avec deux microprocesseurs de 64 bits chacun soit encore avec le nouveau microprocesseur à double coeur (dual core) pour effectuer simultanément des calculs horizontaux des gammes de fréquences (transformée 2D de Fourier pour le spectre de fréquences) en même temps que 10. des calculs verticaux d'amplitudes (spectre d'amplitudes) des signaux, en plus ou en lieu et place du traditionnel système ADC, connu dans l'art. Dans le mode de réalisation dit multicoupes du dispositif de la présente invention, déjà exposé en détail dans ses modes préférentiels de réalisation, dans la demande de brevet (n 00/17333 - 2 819 140) référencée 12], les données brutes acquises par ledit dispositif en 15. utilisant un réseau de détecteurs multirangées comprennent donc des données de CT scanners multicoupes, tel que décrit dans les demandes antérieures de brevet, mentionnées ci-dessus, doté d'un tube stéréographique multiscan; tandis que dans les modes de réalisation de haute et de très haute définition du dispositif de la présente invention, les données brutes sont acquises au moyen des capteurs plans à base d'un récepteur semicon- 20. ducteur doté, dans le premier cas, des systèmes CCD de transfert des charges, et, dans le deuxième cas, d'un couple des plaques semiconductrices supraconductrices de type Il ou non, aptes à détecter les rayons X incidents en un réseau d'interférence et de diffraction d'au moins deux faisceaux de balayage synchrones et isospéctraux, délivrés par le tube stéréoscopique multiscan du dispositif de la présente invention, avec préservation de l'addi- 25. Lion d'intervalles des coupes et de l'invariance proportionnelle de C2T2 R2 ou énantiomorphisme de projection objet image, défini par la symétrie g, 43 = g1 (3.1). Cette relation signifie qu'un dispositif est d'autant plus performant qu'il détermine avec exactitude les repères spatio-temporels des événements qui se produisent dans son milieu d'immersion. Dans ce dernier aspect du dispositif de la présente invention, !es phénomènes optiques d'in- 30. terférence électromagnétique détermine un maillage du capteur plan avec des zones précises d'addition d'ondes électromagnétiques stationnaires se comportant comme autant d'impulsions élémentaires du signal périodique sur la surface du capteur, qui dans le mode de réalisation intégrant d'une part une plaque supraconductrice de type Il est apte à permettre une lecture directe du plan dudit capteur pian dans son état vortex, tel que dans l'espace k de Fourier en scanographie par rémanence magnétique (RM). D'autre part, ce capteur plan du dispositif de la présente invention est dans un autre mode de sa réalisation du type semiconducteur doté d'un système de transfert de charge, qui pour la simplicité de la 5. présentation sera le seul mode de réalisation décrite ci-après. La lecture simultanée de cette surface de topologie des interférences électromagnétiques du dispositif de la présente invention par transformée (partielle ou complète) de Fourier du spectre de fréquence, d'une part, et par transformée (partielle ou complète) du spectre d'amplitudes respective des signaux, permet, d'autre part, d'inscrire de façon instantanée et 10. par angle de vue du parcours hélicoidal du faisceau de balayage, chaque impulsion dans une case d'une matrice bidimensionnelle et d'acquérir d'emblée à l'issue d'une gravitation complète ou d'une série de gravitations du statif le volume balayé en entier, en half scan (au terme d'une demi rotation de 180 par gravitation dudit tube multiscan), ou mieux, en full scan (au terme d'une rotation complète de 360 par gravitation du tube multiscan). Ces différentes 15. matrices 2D topologiques angulaires des interférences électromagnétiques avec leurs modules et leurs coordonnées angulaires respectifs permettent ensuite de constituer par transformée 3D de Radon, au moyen des formules exactes telles que celles proposées par Grangeat dans les références 11, 12 et 13, une matrice tridimensionnelle (3D) à l'issue du balayage d'un volume donné choisi et d'avoir une représentation tridimensionnelle cohérente 20. de l'ensemble (ou image 3D), non basée sur un empilement multiplanaire des coupes, mais avec pour point de départ la matrice 3D, en supprimant ainsi les césures trop fréquentes dans le volume inhérentes à l'imagerie tomographique 3D en coupes exclusives du référentiel de distribution spatiale 3D ix,y,t), dans le contexte d'un faisceau conique de balayage essentiellement divergent de l'art ancien, responsables entre autres des arféfacts en marches 25. d'escalier, qui conjuguent effet de borda un discret cisaillement imputable, malgré la longue apnée généralement observée, aux mouvements physiologiques intermédiaires. La technologie 4D du référentiel {x,y,z,t) du dispositif de la présente invention est avantageusement mise à profit ici, dans les aspects de réalisation décrits antérieurement dans les demandes de brevet susmentionnées, du phénomène de convergence des rayons biconi- 30. ques du tube stéréographique multiscan, dont on sait qu'il redresse mieux et de façon optique l'obliquité du faisceau conique en périphérie du récepteur (cf. figure 8), s'agissant de l'imagerie en coupes exclusives de l'art ancien, à telle enseigne que l'on peut se permettre, sans encombre, des largeurs constantes de barrettes de 100 à 250 pm, y compris hors isocentre en périphérie du réseau de détection (off isocentre), avec le dispositif de la présente invention. L'utilisation du dispositif pour réaliser a posteriori une imagerie mufticoupes, ou en tomographie assistée par ordinateur, utilisation rendue possible par les coordonnées précises, en di- 5. direction de z, du référentiel 4D (x,y,:,t) a également été décrite antérieurement dans les demandes de brevet citées ci-dessus du dispositif de la présente invention. De telles coordonnées, stables dans le temps pour un double rayonnement croisé du dispositif de la pré-sente invention, permettent en effet de reconstruire a posteriori des coupes avec toutes les données brutes répondant à ces coordonnées sans aucun besoin prétraitement des données 10. mais par simple sélection des données dont les coordonnées xi, y;, z,, tr coïncident avec le plan choisi de coupe 2D, quel qu'il soit: axial, frontal, oblique, sagittal curviligne, etc. Par ailleurs, il est techniquement parlant difficile, en raison de la limite physique de l'angle conique de balayage, d'aligner avec la technologie 3D un grand nombre de détecteurs sur un même réseau de barrettes de détecteurs, et quand on y parvient il y aurait plus de barrettes 15. OFF en périphérie du dispositif qu'il y en a qui sont ON, aux environs de l'isocentre, dès que l'on cherche à affiner les coupes. Garniture plus souvent gadget qu'effectivement utile, dans la mesure où l'on ne peut s'en servir que pour faire de coupes épaisses grossières moins informatives qu'en tomoradiographie. A contrario, il n'est pas techniquement facile non plus de construire en scanographie une cellule de détection la plus fine possible tout comme il est 20. difficile, du point de vue physique, d'avoir par après un grand nombre des rayons pénétrants dans les différentes barrettes très minces, sans s'exposer dangereusement aux bruits de quantification, dans la mesure où les septa devenant plus nombreux dès qu'on affine encore plus la largeur des barrettes et qu'on augmente leur nombre au millimètre de la largeur du réseau, l'essentiel de l'éclairement des rayons transmis risque d'être dans ces conditions ab25. sorbés par les septa intercellulaires; mais un capteur plan, tel que dans le dispositif de la présente invention, est relativement facile à mettre en oeuvre et n'est pas handicapé par les effets des septa intercellulaires, puisqu'il n'y en a pas, surtout si les rayons incidents dudit dispositif sont en plus redressés de façon optique, comme illustré dans la figure 8, et que ('imagerie d'addition des rayons provenant des deux foyers d'anode différents du dispositif 30. de la présente invention se fait essentiellement en densité photonique entre les franges d'interférence de ces deux sources, proportionnellement à l'amplitude individuelle des impulsions du signal périodique réparti sur l'ensemble de l'espace k de lecture de Fourier. Améliorant avantageusement, suite à l'expérience acquise, chaque barrette élémentaire du capteur décrit dans la demande de brevet n 00/17333 - 2 819 140, dans un aspect de réalisation du dispositif de la présente invention, grace aux moyens de transfert de charges, charge-coupled devices (CCD), par arrangements linéaires sur un substrat plan des capa5. cités métal-isolant-semiconducteur (MIS ou MOS) fonctionnant en mode haute fréquence apte à recueillir l'énergie des rayons X transmis. Innovant en intégrant avantageusement, dans un autre mode de réalisation du dispositif de la présente invention, les supraconducteurs de deuxième type plongé dans un état vortex, comme récepteur plan des rayons X, apte à appréhender l'ordre de grandeur de la demi-Ion- 10. gueur d'onde d'énergies captées des rayons X, dans le réseau d'interférence et de diffraction des faisceaux incidents de balayage lors de leur impact sur le plan de détection et de lecture (espace k de Fourier) ou impulsion du signal périodique. Avantageusement le dispositif de la présente invention comporte, dans l'un et l'autre des applications exposées ci-dessus, un circuit électronique de mesure doté d'un (dual cote) ou 15. de deux microprocesseurs 64 bits (famille RISC), selon le mode de réalisation, apte(s) à opérer simultanément et en parallèle sur deux tâches distinctes, et un circuit de lecture (circuit intégré) qui est dépor-té du faisceau incident par l'intermédiaire d'un support de connexion, qui parcours toute la surface du capteur, ligne par ligne (en l'occurrence un circuit intégré supraconducteur), de sorte que la lecture de l'ensemble du plan récepteur est lu de 20. façon simultanée, en fréquence et en amplitude, pour lensemble de la matrice 2D correspondant à un angle de vue donné. L'instant d'après le système lira le plan matriciel bidimensionnel de l'angle de vue suivant et ainsi de suite pour parvenir à une matrice 3D par la transformée de Radon, des données brutes des différents angles de vue en fonction de la largeur du volume exploré choisi en entier. 25. Le dispositif de la présente invention est apte à acquérir des fonctions g p des quatre coordonnées de l'espace x,y,z,t par degré d'angle de gravitation complète en un ensemble des données d'images bidimensionnelles doubles sur 360 voire même sur 180 qui se distribuent simultanément en deux matrices 2D simultanées: lecture du plan de Fourier en fréquences et en amplitudes. Les matrices 2D des données acquises par angle de vue ainsi 30. constituées résultent des impacts des rayons diffractés de l'énergie radiante transmise par l'objet exploré et sont en interaction interférentielle, conformément à leur double origine; interférence traduite par des franges d'addition des photons des rayons atténués dont le maillage très fin permet d'isoler des impulsions infinitésimales du signal périodique et d'en décomposer les spectres de fréquences et d'amplitudes respectifs dans les quatre directions x,y,z,t de l'espace-temps. Proportionnelles à l'atténuation de l'énergie radiante des rayons incidents captés par le dispositif de la présente invention, sous formes d'addition d'ondes stationnaires (cf. figure 12) d' 5. énergie électromagnétique sur la surface de détection, ces impulsions sont la réponse élémentaire du récepteur aux stimulations photoniques (= signal élémentaire) sur un point image (pixel) des dimensions isotopiques dx, d y, dz, et des coordonnées spatio-temporelles x, y, z, t, précises, mais aussi le résultat de l'échantillonnage d'un point de l'objet (voxel v(dx, dy, dz,dt)) des coordonnées spatio-temporelles précises x,, y;, t;, par une succession des photons du 10. rayon considéré dans le référentiel 4D {x,y,z,t} du dispositif de la présente invention. L'invention concerne également un procédé d'imagerie et de mise en oeuvre de ce dispositif, caractérisé en ce que, à partir d'une seule dose extrêmement réduite de rayonnement ionisant permettant de réaliser une double acquisition d'emblée volumétrique des fonctions go, sous forme de spectre des fréquences spatiales des signaux et sous forme de spectre 15. d'amplitudes des signaux, aptes à permettre secondairement de procéder à une tomographie assistée par ordinateur (CAT imagerie en coupes axiales de position z et t très précises, mais aussi des coupes dans tous les autres plans quelconques de l'espace). La hauteur de coupe axiale dz pouvant être choisie après l'étape d'acquisition, en fonction de la longueur choisie du train d'ondes et en fonction de la zone d'intérêt exploré, mise en évidence au moment de 20.1a reconstruction 3D d'images volumétriques; en réalisant lesdites coupes 2D dans n'importe quelle direction de l'espace, par la contribution d'un nombre choisi de valeurs de la matrice isotropique de Radon correspondant exactement aux coordonnées 4D du plan choisi dans le référentiel 4D;x,y,z,t) du dispositif de la présente invention. Ce qui correspond parfaitement à (a bonne définition d'une métrique isotopique; ceci quelle que soit ('épaisseur voulue de (a 25, coupe qui peut aller de 1 A à 2.500 A , selon la puissance informatique embarquée pour le calcul de la matrice 3D isotropique de Radon et donc du nombre d'harmoniques mises à contribution à la définition du point échantillonné ou du voxel 4D, v(dx,dy,dz,dt). dz peut être augmentée pendant l'acquisition en sommant la réponse de plusieurs pixels tridimensionnels (3D) sur une ligne de hauteur de coupe donnée, sans arbitraire quant à la position en direc- 30. tion de z, mais dans le respect des coordonnées précises du référentiel 4D (x,y,z,t) des points image contribuant à l'image 2D ou 3D à reconstruire. Aucun reformatage 2D ou 3D, tel que prévu dans le référentiel 3D (x,y,t) de l'art n'est donc possible par incompatibilité des référentiels 3D et 4D respectifs. Il y a à cela des impératifs incontournables: un contenu formel précis de l'image en relation étroite avec des coordonnées spatio- temporelles définis non seulement par les intervalles d'échantillonnage et donc les voxels quadridimensionnels (4D) de l'objet exploré précisément repérés mais aussi des points images également repérés de façon précise dans le référentiel 4D (x,y,z,t}. Sachant que des voxels 4D donnent des pi- 5. xels 3D, en Stéréoscanographie tomographique et volumétrique 4D dudit référentiel {x,y,z,t}. Ce pixel isotropique tridimensionnel, dans une matrice elle-même tridimensionnelle (3D de Radon), est la garantie d'une imagerie volumétrique de très grande valeur ajoutée, en termes de qualité d'image et de représentation tridimensionnelle de l'objet, en même temps qu'il réconcilie la science diagnostique radiologique avec ses fondamentaux: la richesse de l'inter- 10, mation dans le contenu formel de l'image et meilleure narrativité iconique. La Stéréoscanographie 4D tomographique et volumétrique vint, pourrait-on dire, et la quête iconoiétre de l'esthétique et de l'image pour l'image, autrement appelée imagerie (figuration), aura ainsi vécue! Cette parenthèse qui a longtemps perduré peut se refermer sur un retour en grâce du Radiodiagnostic (science diagnostique) et de la sémiotique radiologique fine, microscopique 15. au besoin à l'ère où la science diagnostique tend à descendre à l'échelle moléculaire. Contrairement à l'art ancien, où une première coupe est donnée par reconstruction d'image de la réponse des pixels 2D de la première colonne de tous les détecteurs plans, qui résulte en une coupe 2D, le dispositif de la présente invention acquiert en même temps, dans l'un de modes préférentiels de réalisation déjà décrits dans les demandes antérieures citées ci-des- 20. sus, autant de coupes simultanées qu'il y a de lignes matricielles (p.ex., M-100, M-150, M-300, etc.) sur le réseau 2D de détection; la hauteur de coupe étant définie par la dimension du pixel 3D élémentaire, p(dx,dy,dz), la visualisation de l'image à partir de la matrice 3D de Radon permet d'envisager avec le dispositif de la présente invention, en fonction de l'évolution technologique de l'outil informatique associé, la radiostéréoscanoscopie 4D vole- 25. métrique en temps réel destinée à l'inspection physiologique au cours d'une exploration de tout organe dans son contexte fonctionnel, sans modifier au besoin l'activité physiologique dudit organe. L'étude d'une artériographie n'est-elle pas plus agréable, plus confortable et surtout efficace et intelligente, lorsque l'on peut l'éclairer avec des données hémodynamiques (radioscanoscopiques ou cinématographiques) ? Le malade est ainsi mieux compris, la mala- 30. die bien appréhendée; et le traitement ne devient-il pas enfin raisonné ? La capacité informatique (processing power) devient ici le seul facteur limitant du dispositif de la présente invention. 1! peut être apprécié que si la matrice 2D carrée acquise à chaque angle de vue est seulement de 10242, par exemple, 1 048 576 fonctions go seront acquises deux fois simultanément par angle de vue: une fois à partir du spectre de fréquences et une deuxième fois à partir du spectre d'amplitude. Supposons que cet échantillonnage se renouvelle tout le degré de gravitation, il y aura à l'issue d'une gravitation 377 487 360 valeurs x 2 devant servir à constituer deux matrices 3D distinctes par la transformée 3D de Radon (Cet 5. exemple est celui d'un aspect de réalisation de bas de gamme de la technologie micrométrique du dispositif de la présente invention, qu'il faut revoir à la hausse pour un haut de gamme (20482, p.ex.) et surtout pour la technologie nanométrique du dispositif de la présente invention). Une première matrice 2D dudispositif de la présente invention donne l'intensité du signal en nombre de bits (à partir d'un processeur du type AMD 64 3500 +, p.ex.) voire en 10. nombre des photons pour le spectre d'amplitudes, et une deuxième matrice 2D (idem processeur AMD 64 3500, p. ex.) pour le spectre habituel de fréquences, avec des moyens d'avance de la table dans le sens crânien classique, en exploration simple, et des moyens d'avance et de recul, selon les phases rapides d'acquisition, en exploration multiphasique. On conçoit parfaitement que cette haute technologie du dispositif de la présente invention 15. puisse n'utiliser la puissance informatique que pour accroître ses performances propres sans autre ajoute que ses processeurs de calcul éclatés par angle de vue ainsi que la capacité de l'unité centrale (CPU) à triple microprocesseur et carte graphique 3D, tel que dans les derniers jeux vidéo, pour mettre sur pied la double matrice 3D de Radon, à partir de laquelle de logiciels plus évolués de visualisation permettront d'accéder aux différentes nouvelles possi- 20. blutés du post-traitement conforme à la 4e dimension de l'espace-temps et d'ôtre capable d'utiliser les données des matrices 3D de Radon et des pixels image 3D. De plus la vision binoculaire du dispositif impose de considérer à chaque fois une double projection synchrone de données des matrices 3D de Radon pour une visualisation adéquate des images conformes aux conditions de prise de vue au moyen d'un double faisceau de balayage du dispositif 25. de la présente invention. Il sera apprécié qu'un triple processeur de 192 bits au moins (trois double processeur de 64 bits ou encore trois double coeur (dual core)) équipe le CPU du dispositif de la présente invention et fasse le travail jusque-là dévolu aux consoles de post-traitements, tandis que des systèmes micro-ordinateurs associés calculent les matrices 2D des données par angle de gravitation (= réunion du traitement et du post-traitement dans la 30. consoles de commande du scanner). Les consoles de post-traitement classiques n'auront plus que le rôle de serveur (terminales d'affichage) de l'unité centrale, la base de toute opération étant la console de commande de l'appareil et son CPU, et pourront également s'occuper du post-traitement pour permettre un workflow plus rapide de la console de commande. Sinon l'invention permet quant à elle de descendre toujours plus et à tout moment de l'évolution de la technologie informatique en s'adaptant à la capacité information du moment 5. dans l'infiniment petit, grâce au maillage d'interférence de l'ordre 0,5 A 0,1 A dans un aspect de réalisation ou plus modestement d'obtenir des mesures avec une résolution fine due au faible espacement entre les lignes de détection du dispositif de la présente invention, dans toutes les directions de l'espace-temps, de l'ordre de 100 à 250 pm 5 pm; alors que dans les dispositifs de l'art ancien, la précision, sachant que le sujet exploré se déplace avec 10. la table par rapport à la couronne de détection, est, dans le sens longitudinal de déplacement du sujet, de l'ordre de quelques mm (SD = 3 à 5 mm), sans compter l'erreur sur les différentes opérations algorithmiques intervenant dans le pré-traitement des données d'image et sans compter les mouvements physiologiques. II sera apprécié que la présente invention vise à se défaire de ces algorithmes afin de multi plier au plus, toute chose égale par ailleurs, la 15. vitesse et le temps d'exécution scanographique par 106 à 1010 et d'affecter toute la puissance informatique uniquement à la seule reconstruction 3D de l'image volumétrique dynamique, au besoin en temps réel, en vue d'une inspection physiologique d'emblée en temps réel par radiostéréoscanoscopie volumétrique. Pour être correctement résolu, un problème doit poser les objectifs à atteindre; dans le 20. domaine radiologique, nous devons exprimer les paramètres physiologiques à mesurer; puis nous devons rechercher les tests permettant d'accéder à ces mesures, au lieu de chercher à figer le temps par quelques artifices de synchronisation et de prendre ainsi le chemin inverse. Bien souvent, en effet, il est procédé de manière opposée au bon sens, du fait du matériel déjà existant ou imposé par le marché (avec ses innombrables paramètres d'images et de re- 25. constructions d'images, qui sont autant des facteurs (imitants du système auxquels il nous est proposé de nous adapter et d'adapter nos procédures exploratoires par 1a protocolisation et le protocolisme). Ces anachronismes de l'art sont certainement en rapport avec la présence ou l'absence, d'un point de vue strictement technologique, d'un système vraiment efficace. Le dispositif de la présente invention peut non seulement être utilisé en tomographie 3D (ima- 30. gerie 2D en coupes) et en scanographie volumétrique 4D (imagerie 3D d'emblée et accessoi- rement 2D pour préciser certains aspects diagnostiques et fonctionnels de la lésion organi- que) médicales, mais aussi pour réaliser un contrôle non destructif, en tomographie 4D et scanographie volumétrique industrielle, ou encore en imagerie de fusion TEP-Scanographie 2889750 85 ou SPECT- Scanographie. L'intérêt essentiel est, alors, que la dispositif de la présente invention permet de réaliser non seulement un gain en temps considérable pour contrôler un volume donné et de détecter une zone en défaut, par exemple en tomographie 4D assistée par ordinateur ou en scanographie volumétrique 4D de propulseur de fusée, dans l'inspection 5. de fuselage d'aéronef, ainsi qu'en tomographie et scanographie 4D de céramique, etc. Mais encore le dispositif de la présente invention affine toutes ces explorations dans le moindre détail grâce à la grande performance de son pouvoir séparateur par rapport à l'art actuel. 1o. 4. Brève description des dessins Pour simplifier la schématisation du dispositif de la présente invention qui va suivre, l'exemple généralement considéré ci-après sera celui de la 4D stéréoscanographie par transmission X à tube stéréographique multiscan, expressément limité à deux sources synchrones isospéctraies, décrites dans nos demandes de brevet antérieures (EP 2819141/00 17335; 2819140/ 15. 00 17333 et 2834179/01 16812) ; se référer aux descriptions spécifiques référencées à la fin de la description pour plus de détails, sur des points déjà décrits précédemment). La figure 1 Projection conique d'un tube à rayons X collimaté dans le pian x,y (échantillonnage de l'objet à intervalles réguliers dx et dy sur une fenêtre temporelle At) et schéma de conformation en éventail (5), dans le plan x,y, du faisceau conique de balayage 20. pour épouser exactement le réseau de détection des rayons X transmis (9) par l'objet exploré (2). On peut apprécier que la quantification photonique s'effectue uniquement dans deux directions de l'espace x et y et selon des intervalles Lux et Ay que sont les dimensions du pixel 2D du récepteur sur lequel se moyennent les différentes contributions photoniques à l'atténuation des rayons X transmis non seulement en TDM 2D (ou séquentielle) mais aussi 25. en TDM 3D mono- et multicoupes à faisceau collimaté La figure 2 schématise le dispositif de collimation primaire (2a) du faisceau de balayage de la tomodensitométrie 2D et 3D ainsi que l'enfilement correct des cellules détectrices par les rayons pénétrants, qu'il détermine dans le seul et unique plan x,y de détection des rayons X, au niveau de la collimation secondaire (2b). La figure 3 illustre les incohérences entre la collimation primaire (10) de la figure 3a et les diverses avances de la table par rapport au plan x, y unique de détection, ceci quel que soit le nombre nominal des coupes simultanées tout comme le nombre des canaux (81, 82, 83, 84) d'une TDM 3D hélicoïdale mono- ou multicoupes ainsi que la difficulté à comprendre la notion, différente selon les constructeurs et le locuteur, de pitch dans l'usage le plus courant de l'art. La figure 3b montre différents pitch commerciaux et le chevauchement des coupes qu'ils 5. déterminent en vue d'une accumulation des données d'image. Les figures 4a et 4b montrent l'ouverture du champ du double faisceau de balayage du dispositif de la présente invention, avec possibilité d'échantillonnage en direction de z, ainsi que la courbe gaussienne de distribution 3D de la fréquence d'échantillonnage, dont la décomposition fréquentielle donne une fréquence spécifique à cette même nouvelle direction 10. z jamais explorée auparavant. La figure 5 schématise l'analogie de la figure ci-dessus (cf. figure 4) avec l'Expérience classique des fentes d'Young (a). Sur l'écran g, chacune des fentes FI et F2 donne une tâche de diffraction, les intensités correspondantes en direction x étant lt(x) et 12(x) (traits pleins de la figure (b). Le rapprochement peut non seulement être fait avec le dispositif de la présente 15. invention, lorsque les deux fentes FI et F2 sont simultanément ouvertes, l'intensité 1(x) recueillie sur l'écran n'est pas la somme 11(x) + 12(x) (traits tiretés sur la figure b et c), mais présente des oscillations dues à l'interférence entre les champs électriques rayonnés par F, et F2 (trait plein de la figure c). Mais, ceci est à rapproché également de la figure 4 en ce qui concerne la quantification infinitésimale de la fréquence d'échantillonnage par intervalle très 20. tenu d'échantillonnage choisi, en direction de z, du dispositif de la présente invention. La figure 6 schématise l'effet de la vitesse d'échantillonnage sur la fréquence apparente d'une sinusoïde aboutissant à la falsification des fréquences (aliasing) et au bruit de quantification, tel que cela est connu dans la technologie TDM 3D de l'état de l'art. 25. La figure 7 montre la précision d'échantillonnage à fréquence élevée, 2u, par rapport à l'approximation de la fréquence usuelle u simple. Cette figure administre la démonstration schématique de l'influence d'un suréchantillonnage dans l'exactitude de 1a représentation de l'objet échantillonné, en fonction de la fréquence d'échantillonnage, et finalement dans la précision de distribution spatiale (= résolution spatiale) des points images par rapport aux 30. points échantillonnés de l'objet exploré avec le dispositif de la présente invention. La figure 8 illustre la correction optique d'obliquité des rayons X d'une double source de faisceaux coniques de balayage (a) par rapport à une source unique de faisceau conique (b). Cette figure schématise en effet la correction automatique par l'optique de la conicité du double faisceau de balayage du dispositif de la présente invention (4D Stéréoscanner X), tel que l'on peut l'observer sur deux diagrammes représentant le modèle réduit d'un brise-lames: les rayons résultants de la superposition des ondes provenant des deux sources différentes sont 5. relativement plus convergents que dans le cas d'une source unique où la divergence prédomine. On observe en effet à gauche, le long de OC et des autres lignes épaisses, un renforcement des vagues à partir de P et Q qui produit des crêtes élevées (addition d'ondes) et des creux profonds. On obtient une eau presque calme avec l'annulation produite le long des lignes plus fines. Le diagramme de droite, représentatif de la technologie du faisceau de 10. balayage du système TDM 3D montre qu'aux points A, C et E de la digue placée à l'arrière du brise-lames, les vagues présentent des sommets et des creux très marqués. Aux points B et D, l'eau est pratiquement calme. Mais les lignes résultantes restent très inclinées par rapport au récepteur. La figure 9 illustre le schéma géométrique du pixel 2D et du voxel 3D (polyèdre irrégulier). 15. Cette figure empruntée à McCullough (Radiology 1977; 124: 99-107) illustre ce qu'il faut entendre exactement par voxel 3D et par pixel 2D, en TDM 2D et 3D du référentiel fx,y,t} de distribution spatiale de l'art. La figure 10 schématise des Ondes électromagnétiques stationnaires, comme cela se produit dans le réseau d'interférence. Le champ électrique E des rayons transmis agit sur les 20. porteurs de charge dans un semiconducteur pour donner une densité de courant j, et ensuite un champ magnétique B réagit avec ce curant induit pour donner une force de Lorentz F. La figure 11 montre une expérience dans un tunnel aérodynamique. On y voit l'effet de grille causé par deux faisceaux laser dans un interféromètre utilisé pour visualiser l'écoulement de l'air dans un tunnel aérodynamique. 25. La figure 12 schématise le principe d'addition d'ondes électromagnétique provenant de deux sources différentes d'énergie radiante, tel que dans le dispositif de la présente invention. La figure 13 illustre le schéma de principe de fonctionnement d'une capacité MOS. Sachant qu'une structure MIS sur substrat dopé p (par exemple, sensible aux rayons X) est telle que les charges électriques accumulées à l'interface semiconducteur-isolant dépendent de la 30. tension appliquée: il y a accumulation de trous majoritaires, pour Vc < 0, appauvrissement si Vc > 0, puis inversion au-delà d'un certain seuil de tension. C'est donc le régime transitoire entre deux situations décrites ci-dessus (transfert de charges majoritaires et mise en place du stockage de charge d'inversion) qui est mis à profit dans le fonctionnement des CCD. La figure 14 illustre le schéma de principe de l'interconnexion d'une ligne à deux ou trois phases d'un détecteur avec une électronique de mesure dans le dispositif: Une grille (élé- 5. ment d'un CCD) a une largeur La figure 15 représente schématiquement un CCD à canal ((enterré (BCCD). Le handicap le plus important pour améliorer les performances d'un CCD provient du rôle joué par les dé-10. fauts cristallins (pièges) à l'interface isolant-semiconducteur. La figure 16 schématise de bandes d'énergie sans polarisation (a) et sous polarisation en forte inversion (b) qui permettent de mettre en évidence la distance xp dans le semiconducteur au-delà de laquelle le milieu est électriquement neutre et la distance x; où le niveau de Fermi EF du semiconducteur passe au-dessus de EF1 et donc qu'il devient an . La 15. courbure des bandes dans le semiconducteur représente la variation de l'énergie potentielle des électrons, laquelle décroît depuis xp jusqu'à l'interface en x = O. La figure 17 illustre la détermination d'un point d'échantillonnage par addition d'un nombre donné d'harmonique, tel que dans le dispositif de la présente invention. La figure 18 schématise, en mécanique quantique, une fonction p(x) des trois ondes, dont 20. on connaît la similitude en optique à propos des énergies électromagnétiques, tels que les rayons X émis par deux sources synchrones dont les rayons interagissent. En x = 0, les trois ondes sont en phase et interfèrent constructivement; lorsqu'on s'écarte de x = 0, elles se déphasent les unes des autres et interfèrent destructivement pour x = A x / 2. Sur la partie inférieure de la figure, on a représenté Re ( yr(x) } . La courbe en traits tiretés correspond à la 25. fonction [1 + cos(Ak 12 x)] qui donne I Ji(x)l (c'est-à-dire la forme du paquet d'ondes assez proche de ce qui se produit dans une frange d'interférence, en mécanique relativiste). 5. Exposé détaillé de modes de réalisation L'objectif du dispositif stéréoscanographique 4D volumétrique de la présente invention est de faire entrer la scanographie hélicoïdale multicouches dans des considérations physiques, 5. géométriques et surtout technologiques conformes à l'espace à quatre dimensions (espace-temps) dans lequel évoluent ses moyens d'exploration. La description du dispositif d'invention ne sera pas simple dans la mesure où le paradigme de cette discipline et tout ce qui a été rendu accessible au public avant la date de cette nouvelle demande de brevet entretient dans l'art un certain nombre de confusions sémantiques et syntaxiques, qui nous obligent plus sou- 10. vent que nécessaire à définir d'abord l'acception dans laquelle il faut comprendre les termes que nous-mêmes utilisons afin de rendre l'exposé intelligible exactement dans le sens où il faut le comprendre. Cette précaution j'ai appris à la prendre à mes dépens comme préalable. Une invention n'est-elle pas considérée comme nouvelle que si et seulement si elle n'est pas comprise dans l'état 15. de la technique. J'ai certes souvent exposé la nouveauté que constitue la Stéréoscanner tomographique et volumétrique 4D dans des forums des spécialistes et c'est là que je me suis rendu compte à quel point existait une confusion des mots et des concepts d'usage courant dans le domaine. Une invention n'est-elle pas considérée comme impliquant une activité inventive si, pour un homme du métier, elle ne découle pas d'une manière évidente 20. de l'état de la technique ? A telle enseigne que des gens de très bonne foi finissaient par poser à la fin de l'exposé cette question exaspérante qui vous donne l'impression d'avoir fait oeuvre inutile: mais, on ne voit pas ce vous apporter de différents par rapport aux autres systèmes déjà existant qui se disent isotropiques, dynamiques, en temps réel, etc. Il en est des notions aux contours flous, telle que reconstruction d'image confondue avec reformatage 25. à partir d'images axiales reconstruites, reconstruites, signal confondue avec coefficient d'atténuation, des termes vides de sens comme résolution temporelle, résolution longitudinale, une terminologie où des rapports (ratios), comme le pas de vis (pitch), acceptent en fonction des constructeurs des scanners, de l'utilisateur de la machine, de l'endroit où l'on se trouve, plusieurs définitions auxquelles nous préférons par exemple la précision du terme pas de 30. vis qui ne laisse de place à aucune ambiguïté quant à savoir si le nombre d'étages dans un immeuble change ou non selon que l'on emprunte l'ascenseur ou les escaliers ou encore si l'on escalade la façade de l'immeuble. Plusieurs définitions se rencontrent également dans la littérature pour les termes, tels que collimation, voxel, etc. Il est dans ces conditions difficile de retrouver précisément ce qu'est le paradigme exact de l'art qui se cache derrière cette inflation des sens du lexique utilisé et cette accommodation du verbe à ses propres désirs. Je n'ai pas hésité moi-même, en révisant mes articles préparés en vue de la divulgation partielle de cette invention, lorsque se présentait à moi une expression plus exacte, plus clai- 5. re ou plus heureuse, à la substituer à l'ancienne ou à en rétablir le sens, et à corriger quelques erreurs tel qu'on s'en apercevra tout au long de cette description. On trouvera dans ces conditions en effet non pas exactement des redites d'explications, mais des chevauchements et de reprises explicites dans des disciplines différentes constituant la présente description, comme la géométrie, l'optique physique, la physique statistique, la mécanique quan10. tique, la mécanique relativiste, et l'électromagnétisme, etc. 11 m'a semblé que la contrepartie de ces inconvénients était de présenter au lecteur plusieurs états d'une même pensée, et plu-sieurs formulations propres à mieux dégager le sens. La suite des sous-chapitres descriptifs ci-après se construit autour des notions intelligibles de contenu formel , qui forme la trame de l'image, et de corrélation opérations -objets, qui caractérise l'espace de projection. 15. La description ci-après met également en lumière le rôle de l'opposition statique, dynamique, temps-réel et mode cinématographique pour expliquer certaines impossibilités grammaticales, et comporte une étude minutieuse de la question conceptuelle: résolution spatiale (contenu formel) et effet de moyennage (averaging effect) de la valeur d'atténuation des rayons transmis, réseau matriciel de détection et matrice 2D ou 3D de Radon, etc. En lieu et place 20. de reformatage, basé sur un contenu non formel (le moyennage = contenu dégradé) nous avons recours à la terminologie de reconstruction d'images à partir des données brutes acquises du signal (contenu formel) ayant des coordonnées définies dans un référentiel 4D donné et dont les coordonnées spatio-temporelles se situent exactement dans le plan donné par rapport à la matrice 3D (de Radon) desdits données brutes. Quant au thème gnoséologi- 25. que central, qui commande véritablement l'unité de la pensée, c'est celui de la signification, des pouvoirs et des limites de la pensée formelle du formalisme mathématique, comme instrument de connaissance scientifique et de ses rapports aux contenus; ceci eu égard à la propriété d'anisotropie de la TOM 3D et de l'incohérence du référentiel 3D (x,y,t)et d'isotro- c pie 4D du dispositif stéréoscanographiqu!e de la présente invention et de la cohérence du 30. référentiel 4D;x,y,z,f) de distribution spatiotemporelle. L'examen de cet ensemble de faits syntaxiques nous a obligé à établir une typologie nouvelle, selon des critères sémantiques, qui permettent de rendre compte d'un certain nombre de restrictions linguistiques, physiques, et géométriques. Ce n'est qu'à ce prix que l'on peut appréhender la véritable nouveauté du système de la présente invention, qui dessine , reproduit fidèlement la figure de l'objet, sans spécifications aucunes (paramètres d'images et paramètres de reconstruction) ni contraintes auxquelles toute manipulation symbolique de l'objet est soumise. L'exacte coïncidence de ces deux perspectives, objet image, se manifeste dans les métapropriétés 5. du calcul des énoncés qui pourrait aussi bien être dénommé calcul de l'objectivité. Les résultats obtenus sur une console de post-traitement (terminal ou serveur) sont souvent confondus avec les performances du radioscanner luimême. Puisque tous les scanners utilisent les mêmes graphismes dans le post-traitement; où est donc la différence ? C'est en effet du pareil au même quand on regarde les scanners à partir des résultats des algorithmes 10. et encore des formalismes mathématiques qui équipent les consoles de post-traitement. Il est difficile en ce moment-là de faire comprendre qu'il faut comparer ce qui est comparable: les consoles de posttraitement avec d'autres consoles de post-traitement, en leur qualité de simples terminales, les algorithmes avec d'autres algorithmes, et les scanners entre eux, en tant que serveurs. Dans la description qui va suivre, il n'est pas question de console en tant 15. que partie intégrante du scanner ni non plus de logiciels de post-traitement. Il s'agit bien des radioscanners et de leurs procédures de mise en oeuvre. On compare à tort généralement les résultats de post-traitement des consoles pour connaître les performances technologiques des scanners. Le rôle des scanners est avant tout l'acquisition des données brutes d'image par échantillonnage de l'objet. C'est de ce type de performance dont il sera question dans la 20. présente invention, sachant que le post- traitement peut être ultérieurement programmé de façon adaptée aux exigences des performances d'un radioscanner donné. La grande valeur ajoutée du dispositif évolutif de la présente invention est ici évidente par rapports aux coûts marginaux engendrés par les systèmes 3D en fin d'évolution pour une amélioration générale-ment insignifiante (le gain acquis étant souvent enrayé par les nombreux inconvénients, qui 25. sont aussitôt engendrés). Sinon, toute la description ci-après fait appel à une terminologie volontiers précise. Dans la mesure du possible toutefois et pour simplifier l'exposé, la terminologie traditionnelle sera utilisée et la terminologie du fonctionnalisme explicité au besoin entre parenthèses, telle qu' elle est présentée dans la littérature. Mais, au fur et à mesure les termes, que nous utilisons 30. dans une acception autre que leur acception traditionnelle ou fonctionnelle, seront expliqués. Plus encore peut-être parce qu'il règne une certaine confusion terminologique entre différents exposés dans la littérature, nous précisons tout de suite que la description ci-après fait énormément appel à des développements mathématiques sans lesquels il est difficile d'échapper à la confusion de genre. Des rappels historiques rattachent ces développements à leurs initiateurs et la transposition, que nous avons fait pour les appliquer en scanographie, expliquée. De nouvelles nuances apparaissent au fur et à mesure de cet exposé entre par exemple tomodensitométrie ou tomographie (2D et 3D) assistée par ordinateur ou tomodensitomé- 5. trie appartenant à l'imagerie en coupes du référentiel 3D (x,y,t) et la Stéréoscanographie 4D, terme plus générale d'imagerie volumétrique de balayage hélicoidale, plus propice à désigner dans le référentiel 4D (x,y,zt} le dispositif de la présente invention, dans laquelle intervient sans doute la tomographie (2D et 3D)) centrée sur une région d'intérêt, un peu comme en Radiologie conventionnelle, pour expliciter en cas de besoin un aspect particulier d'une ima- 10. ge lésionnelle déjà détectée sur une vue 3D d'ensemble, au besoin en radioscanoscopie 3D. 5.1. La quatrième dimension scanographique du dispositif d'invention Intégrer les résultats symbolisés d'une expérience nouvelle revient, en somme, à créer un 15. canevas nouveau, un groupe de transformations plus complexe et plus compréhensif. Par où l'on voit nettement que l'objet véritable de la science est le système des relations et non pas les termes supposés qu'ils relient. L'adjonction d'une relation nouvelle transforme l'ancien canevas et les incohérences se dissipent. En mathématique, l'adjonction de racines imaginaires, c'est-à-dire l'extension du sens de la transformation appelée multiplication 20. algébrique par l'introduction de l'identité i2 = - 1, rend cohérente la théorie des intersections de courbes algébriques. Quand le théorème prévoit trois intersections au lieu des deux qui sont réelles, la troisième est t imaginaires . L'espace géométrique vulgaire se trouve ainsi enrichi de points nouveaux, encore qu'ils échappent à l'intuition sensible. Mais l'espace euclidien du géomètre n'est déjà sensible que par métaphore et ses points ne sont, à la rigueur, 25. guère moins imaginaires que ceux du domaine complexe. Toute découverte en physique revient de même à l'institution d'un nouvel (espace dit de coniguration par les théoriciens modernes de la lumière (électromagnétisme), où !es relations aberrantes de l' espace antérieur s'intègrent régulièrement dans un nouveau groupe, donnant apparemment naissance à des (êtres nouveaux. 30. Cette idée dun canevas représentatif des liaisons phénoménales, nous la trouvons déjà chez Descartes, avec la notion de (dimension; . J'appelle dimension, dit-il, le mode et la manière selon laquelle un objet quelconque est considéré comme mesurable (Régul. XIV). A l'analyse des variables requises par l'inventeur de la géométrie analytique, on ajoute aujourd'hui la détermination d'un certain ordre dans les combinaisons à envisager. Tel est déjà par exemple le sens des axiome% des mécaniques quantiques avec leurs statistiques diverses. L'espace de base où se jouent les relations d'une science enveloppe désormais un 5. type d'ordre spécifié et un type de mesure. C'est en effet ainsi que l'édifice mathématique implique une discipline de base qui est la théorie des ensembles, et cette théorie même suppose une théorie antérieure qui n'est autre que la détermination du canevas de la déduction et de la prédication. De 1916 jusqu'à sa mort en 1955, Einstein s'est efforcé de construire au- delà de la relativité 10. générale une théorie unifiant la gravitation et l'électromagnétisme. Dans le plan de la géométrie euclidienne, la distance Al entre deux points infiniment voisins, de coordonnées cartésiennes (x, y) et (x + L,x, y + Ay), est donnée par la relation de Pythagore A? = dx2 + Ay2. Si la surface n'est pas plane ou si le système de coordonnées n'est pas cartésien, la distance sera donnée en général par une relation de la forme AP = g Axe + 2g,2L1y + gzz11y2, où g,,, 15. g12 et gn sont des coefficients éventuellement variables selon le point considéré. Compte tenu de tout ce qui précède cet aspect de chose convient parfaitement à l'analyse faite sur le pouvoir séparateur de la tomodensitométrie 3D, dans le référentiel non cartésien 3D (x,y,t}, où les variables z et t flottent en dehors du plan (x,y) au gré des constructeurs et des protocoles des utilisateurs, et sont a posteriori rattachées aux variables x et y selon une topo- 20. logie arbitraire au niveau de l'image. De façon analogue, dans la géométrie de la relativité générale, les points M d'espace-temps sont repérés par quatre coordonnées x,y,z et t (avec f = cf), et la distance spatio-temporelle infinitésimal ds est donnée par la relation: ds2 = g,,dx2 + g,z dxdy + g2,dydx + ... + g34dzdt + gedtdy + gsedt2 (expression qui ici peut être positive, négative ou nulle). Les coefficients g0 25. (a,1 =1, 2, 3, 4) varient a priori, dans l'espace et le temps: ce sont des fonctions du point M considéré (point échantillonné de ('objet, p. ex.). Ils définissent la métrique de l'espace-temps, dont la gravitation est la traduction physique. En relativité générale, la métrique est symétrique (go = g) et regroupe donc dix fonctions go indépendantes (ou, en termes algébriques, système d'équations à quatre variables ou inconnues). 30. La relativité générale relie la géométrie de l'espace-temps (donc les champs de gravitation) à la distribution de matière (points objet) et d'énergie (de ses mouvements) par des équations différentielles (cf. Equations de Grangeat reférencés [11)[12][130. Sous forme condensée, ces équations dites d'Einstein, ou équations de champ, s'écrivent: Rafj 1/z gap R= Tao Termes de courbure Mature inergie où les termes de courbure Rap et R sont des quantités construites à partir de la métrique gap et de ses dérivées. Si de cette détemmiriation constante de son oeuvre par la pensée naît la 5. rigueur de la connaissance, d'où les structures nouvelles tirent-elles donc leur fécondité ? Quelle est l'origine de l'enrichissement progressif des concepts structuraux, de leur ascension vers la complexité concrète ? Puisque toute structure est finalement figurée, et pour les plus simples même, dans un espace quasi perceptif, on est tenté d'accorder à la spatialité des symboles une fécondité propre, chacune de science se ramenant à une particu- 10. fière géométrie. Telle est en gros l'idée de Kurt Lewin, qui l'applique à l'esquisse d'une psychologie (topologique . Pour se faire une idée un peu juste de cette valeur de la figuration, il faudrait transférer le pouvoir synthétique de l'espace kantien aux espaces analogiques de la science. Mais Kant partait d'une notion perceptive de l'espace, et toute la critériologie post-kantienne 15. concourt précisément, bon gré, mal gré, à distinguer radicalement l'espace de la perception des espaces de la science, l'objet de la perception de celui de la science. Non pas, certes, que l'un soit moins (construit$ que les autres, mais parce que le premier est immédiat par rapport au sensible, les autres n'étant plus à des degrés divers que des structures de structures. 20. En imagerie de densité photonique de la technologie du dispositif de la présente invention, c'est la longueur d'onde associée à la particule photonique qui est en jeu dans le maillage ombre-lumière et rentre ainsi en ligne de compte dans le pouvoir séparateur ds du système. Deux franges successives d'interférence nettement discernées par le système 4D du dispositif de la présente invention étant en effet séparés par une longueur d'onde A. Mais comme 25. les points échantillonnés le sont par train d'ondes, le pouvoir séparateur ds du système est proportionnel à n. A (n étant le nombre d'harmoniques et A la longueur d'onde), dont on peut déterminer non seulement l'énergie photonique hu des particules radiantes en évaluant l'amplitude de l'impulsion du signal périodique sachant que l'impulsion photonique p est un sous multiple du carré de l'amplitude de l'impulsion du signal périodique au point considéré, 30. mais aussi le nombre des photons par impulsion du signai périodique ainsi que le paramètre ondulatoire (pulsation ci) = 2tru et vecteur d'onde k, où lkj = 2rr l A, u étant la fréquence et A la longueur d'onde) ; ces derniers sont liés par les relations fondamentales: E = hu = tu p = Pik (relation de Planck Einstein) où Ti = h 12rr est définie à partir de la constante de Planck h: h = 6,6210-34 Joule x seconde t+ = 2rr / f kj = h /pl (relation de L. de Broglie). Il sera d'autant plus facile de vérifier que le pouvoir séparateur, dans un système d'espace 5. tridimensionnel {x, y,z} , donné par la formule suivante de Rieman ds2 = dx2 + dy2 + dz2, sera d'autant plus petit et le système plus performant dans la détection des moindres détails. En scanographie hélicoïdale tridimensionnelle anisotropique de l'art ancien, cette équation du pouvoir séparateur intrinsèque du système hélicoïdal 3D (multicoupes ou non) à faisceau unique collimaté de balayage s'écrit plutôt, ceci quel que soit le nombre des coupes, simulta- 10. nées ou non, réalisées par gravitation du tube à rayons X, dans le référentiel 3D {x, y,tt incohérent de la manière suivante: ds2 = dx2 + dy2 + df2. Comme la quantification photonique au niveau du récepteur y est moyennée sur l'ensemble d'un pixel de dimensions dx et dy, l'effet de moyennage de l'atténuation des rayons (coefficient d'atténuation p) y tient lieu de signal, contrairement à l'IRM où chaque proton produit un signal individualisable qui 15. fait partie intégrante des harmoniques de lecture sur une épaisseur donnée de coupe (de là le concept de densité protonique' dont la somme vectorielle donne un grand vecteur résultant), qui donnent lieu à un vecteur signal résultant, et df représente dans ce système l'épaisseur élargie par le parcours hélicoïdal de balayage de la coupe nominale par le faisceau conique. Comme on le verra plus loin, dans la suite de la description du dispositif stéréoscanographi- 20. que 4D de la présente invention, les résultats auxquels nous-mêmes sommes parvenus en expérimentant avec l'équation de Rieman dans des conditions de parfaite isotropie du système 4D cohérent de représentation du référentiel {.x,y.z,t) de l'espace temps dans lequel est complètement plongée la Stéréoscanographie 4D du dispositif de la présente invention. L'impossibilité dans laquelle se trouve le système 3D de l'art actuel d'intégrer et d'utiliser adé- 25. quatement le facteur temps et par conséquent de raisonner dans le temps, le temps qu'il est préférable d'arrêter par toutes sortes d'artifice: synchronisations cardiaque, respiratoire, péristaltique, etc. ; plus souvent ignoré parce qu'il n'y a aucun repère auquel rattaché cette variable, liée au temps qui s'égrène, et quand bien même il se trouverait des gens pour prétendre que dans ces conditions ('exploration est vécue comme dynamique (on fait beau- 30. coup appel aux cinq sens et à l'intuition que l'on peut avoir subjectivement) -éloigne et ampute les sciences diagnostiques d'une dimension essentielle l'inspection physiologique et fonctionnelle de la séquence des événements au cours de l'examen. Il est par exemple vrai que l'on se trouve a posteriori devant des images jugées synchrones au pic escompté de contraste après injection i.v., sans aucun déroulement probant des faits. Reste à savoir si le chronométrage réalisé était aussi parfait que on l'a cru et que les conditions de l'expérimentation sont exactement les mêmes que celles du bolus test, de sorte 5. que l'avant et l'après pic n'intéresse en rien l'exploration ni le bilan réalisé et donc la manière dont s'effectue le remplissage et l'évacuation vasculaire de contraste. On va de ce fait jusqu'à ignorer d'éventuel retard de remplissage vasculaire pourvu qu'il y ait un rehaussement manifeste de contraste (peu importe le vin, pourvu qu'il y ait l'ivresse!). En quoi un tel système est-il dynamique ou pire s'effectue-t-il en temps réel ? 10. Ce n'est donc pas une représentation de haute fidélité (hifi) ni de la séquence des événements ni de la physiologie organique et tissulaire, tel que l'on peut s'en rendre compte quand on compare, par exemple, la narrativité iconique d'une endoscopie conventionnelle à une endoscopie virtuelle reformatée à partir des données de la TDM 3D multicoupes par exemple. Les images de haute définition de l'endoscopie classique ajoutées à l'exploration 15. visuelle de la filière ou de la cavité naturelle sont plus proches de représenter exactement ce qu'est l'objet que ne les sont celles grossières et statiques de l'endoscopie virtuelle. Ceci a pour conséquence un agrément inter-observateur plus problématique dans le deuxième test moins informatif que le premier. La sensibilité et la spécificité de l'identification des lésions endocavitaires, en particulier des lésions muqueuses plates ou ulcérées, de ces deux méthodes affichent actuellement un déficit au détriment de l'endoscopie virtuelle par TDM 3D 20. multicoupes. Il existe sans aucun doute un problème de définition fine des lésions qui nécessite pour être résolu une approche différente de celle incohérente du référentiel 3D fx,y,t}. C'est pourquoi te dispositif de cette invention a donné lieu à une nouvelle conceptualisation. 5.2. Géométrie des espaces métriques de Rieman 1880) en scanographie 25. 5.2.1. La notion de contenu formel L'expression ((contenu formel peutelle être autre chose que l'un de ces oxymorons qu'affectent volontiers de construire les philosophes ? Recouvre-t-elle, sous le jeu verbe!, une notion, ou plutôt un problème, digne d'intérêt ? Nous essaierons de donner ici les éléments d'une réponse positive. Ce que suggère la formule, c'est de reprendre sous l'une de ses faces la question de l'analytique et du synthétique dans la connaissance scientifique. S'il est possible de caractériser certains aspects de cette connaissance comme formels, et en même temps de leur reconnaître un contenu, on aura peut-être efficacement déplacé le problème posé par la fécondité d'un savoir prétendument analytique, et substitué à l'idée du synthétique a priori celle de (contenu formel). Or, dire d'une notion qu'elle a un contenu, 5. c'est présupposer qu'attribuée à un sujet ou entrant dans une relation, elle nous apporte une information. Une information s'exprime dans un énoncé s'opposant virtuellement à une pluralité d'autres énoncés qui, d'un certain point de vue seront dits avoir la même forme (mais pas du tout le même contenu). La forme est donc justement ici le cadre invariant à l'intérieur duquel le contenu fonctionne 10. comme porteur d'information. Comment, dés lors, cette forme elle-même peut elle véhiculer une information par quoi se manifesterait son contenu propre ? Tel est le paradoxe. Il s'agit de chercher à mettre en évidence le mode d'information susceptible d'être attaché à une forme, et si possible d'en décrire la nature. Mais, il convient auparavant de donner plus de précision à cette opposition de la forme et du contenu, en Scanographie 4D. 15. Il sera également apprécié que cette question soit éminemment non trivial dans cette description technique et technologique et cela pour trois raisons. D'abord: on parle beaucoup en technologie de contraste et de résolution d'image, mais pas assez sinon jamais du (pouvoir de séparation d'un système scanographique (définition de détail ou information). L'expérience prouve pourtant que c'est l'élément essentiel (contenu) des évolutions technologiques 20. des systèmes d'imagerie, dont le résultat est la perfection de la traduction iconique de tout objet échantillonné, point par point, dans l'espace géométrique ambiant. Cela revient à ac-quérir à chaque fois des fonctions gup des quatre coordonnées x,y,z,t par gravitation complète en un ensemble d'images bidimensionnelles sur 360 voire même, selon les cas, sur 180 . Secundo, les distributions des coordonnées des points (information) des espaces topologi- 25. ques respectifs de l'objet, sujet examiné, et de sa représentation, l'image, n'ont jamais été considérées, du point de vue métrique de cohérence spatio-temporelle de transformation, de sorte que la notion d'isotropie du paradigme actuel de l'art reste une notion vide de sens en tomodensitométrie 3D et la façon dont on y accède est d'un développement très douteux faisant la part belle à l'arbitraire. S'il en est ainsi, on ne saurait accepter sans réserve la no- 30. tien kantienne de formes de l'intuition sensible. Les formes de l'intuition sensible re peuvent alors avoir le statut de cadres définitifs et a priori, en ce sens qu'ils détermineraient nos représentations indépendamment de toute visée symbolique. Le formel qui se détache dans nos perceptions des phénomènes n'est certes pas arbitraire, et il joue bien le rôle de conditionnement a priori de l'expérience; mais seulement dans les limites où cette expérience est visée comme exprimable par les symboles. C'est là une des grandes dissonances du paradigme actuel par rapport au sens commun. Une expérience technique qui serait totalement asymbolique n'aurait aucun moyen de dissocier des formes. Il est vrai que 5. la fiction d'une telle expérience n'est sans doute qu'une hyperbole philosophique; mais, il nous semble qu'on peut cependant concevoir, ou imaginer, une visée du sensible qui nous y enferme et exclut toute expression, comme pour z voire même t en TDM 3D, en même temps qu'elle ferait disparaître toute opposition d'un contenu et d'une forme. Or, jusqu'à l'avènement de la 4D stéréoscanographie du dispositif de la présente invention, une telle géométrie sans 10. laquelle les problèmes de compacité faible et de symétrie de la transformation objet image restaient de conception difficile, l'isotropie avait toujours fait radicalement défaut au voxel 3D du référentiel {x,y,t} dans le paradigme tomodensitométrique 2D et 3D de l'état de l'art. Tertio, Sachant que si l'interaction des rayons X avec l'objet exploré se traduit par la diffraction de ces rayons, élément prédominant dans l'art ancien, il est évident que dans les 15. applications de cette invention l'élément prédominant est sans conteste l'interaction entre les rayons isospéctraux de faisceaux synchrones des deux sources du tube stéréographique multiscan. La description qui va suivre rend compte de toute la difficulté à quantifier l'élément diffraction dans un faisceau unique; là où l'interféromètre suffit à quantifier les interférences, en tant qu'éléments fondamentaux d'une interaction entre des ondes électromagnétiques 20. issues des deux sources différentes orientées pour interagir l'une envers l'autre par recoupement des rayons dans un même champ de vue (cf. Figures 4a, 4b, et 5). La géométrie de l'espace pluridimensionnelle de Rieman met particulièrement en lumière un certain nombre des incohérences dans 'es applications à la physique scanographique et à la géométrie de la projection conique en balayage hélicoïdal 3D. C'est, de ce point de vue, un 25. outil conceptuel de première force, sans lequel la description ciaprès ne serait pas limpide, et permet de clarifier de façon moins laborieuse et élégante le paradigme scanographique 3D par ailleurs très confus. Des opérations marketing basées sur un pseudo-isotropisme fluide ces derniers temps chez divers constructeurs et une proposition très souvent avancée est celle concernant les corrélations isotropiques proportionnelles à la seule épaisseur des cou- 30. pes enrichie par un chevauchement desdites coupes réalisant une contraction de la perspective de l'image. Cette vision du réel est, comme nous allons le voir dans les développements qui vont suivre, erronée et justifie une si longue entrée en matière; elle ne peut être sauvée par aucune spéculation la plus Adébridée , fusse-t-elle mathématique. 5.2.2. Choix de la largeur de bande (barrette') du dispositif d'invention: épaisseur de coupe, intervalle d'échantillonnage, pixel et voxel Isotropisme vrai Rieman est certainement le mathématicien qui s'est le plus affranchi, en géométrie, de la nécessité d'une cohérence de représentation physique. La notion de l'espace conformément 5. à Rieman fut reprise et généralisée par Cartan (1669-1951) ; les deux ou les trois dimensions prises en compte en géométrie classique (plane ou dans l'espace) ne correspondent plus aujourd'hui qu'à des cas particuliers: on étudie les propriétés des espaces à n dimensions, en transposant dans l'analyse de langage de la géométrie. Rieman a été amené à définir un espace abstrait, en calculant l'élément de distance ds entre deux points infiniment voisins, en 10. fonction des éléments différentiels dx, dy, dz des coordonnées d'un point M(x, y,z) ; il aboutit ainsi à l'équation ds2 = C4,î2 dy2 dlz-2 (5.1) qui n'est autre que l'expression la plus correcte et cohérente du pouvoir séparateur entre deux points les plus voisins discriminés dans le cadre d'une image immergée dans un espace 15. à trois dimensions x,y,z. Plus petit sera dx, dy et dz ou intervalles d'échantillonnage de l'objet dans les trois directions de l'espace, meilleure sera le pouvoir de séparation ds2 de l'image représentant l'objet dans un espace à trois dimensions, dont la métrique devient isotropique quand dx = dy = dz. Mais, nous savons que ta scanographie se déroule normalement dans un espace à quatre dimensions plutôt, où le point M a pour coordonnées x,y,z,t, le pouvoir de 20. séparation s'exprime donc de la manière suivante: ds2 = dx2 + dy2 + dz2 + dP. Rappelons ici l'usage devenu anecdotique en tomodensitométrie 2D et 3D de la notion des dizaines des paires de lignes par centimètre utilisée en radiographie pour évaluer la même donne, dans l'espace à deux dimensions {x,y}, et dont la simplification donne des paires de lignes par millimètre. L'unité de temps en scanographie est la seconde comme dans le nombre de cyc- 25. les de gravitation du tube à rayons X par seconde. De là nous pouvons traduire le pouvoir de séparation en unités métriques en mm-s. Ce qui dans l'espace-temps quadridimensionnel du référentiel}x;y,z, t} devient mm2-s2 et dont la valeur doit être toujours inférieure ou au plus égale au nombre n des dimensions de l'espace géométrique considéré. Il ressort de la pertinence de la relation de Rieman que pour calculer le pouvoir séparateur 30. d'un système évoluant dans le référentiel 4D f x,y, z,t) de l'espace-temps, pour dx = 1 mm, dy = 1 mm, dz = 1 mm et di = 1 s, par exemple, on trouve ds2 = 12 + 12 + 12 + 12 = 4 validant la relation (2.2), car dans toute les direction l'intervalle d'échantillonnage reste unitaire. Le pouvoir de séparation idéal doit donc, selon ce principe énoncé par nous, être s 4 dans le système isotopique cohérent de représentation du référentiel 4D (x,y,z,t). Dans la pratique quotidienne de la tomodensitométrie 3D multicoupes, en revanche, les dimensions dx et dy du pixel 2D du récepteur tendent certes à devenir généralement millimétriques dans quelques 5. applications et le résultat obtenu, riche en détail, reste sinon affecté par le bruit de quantification et le durcissement des rayons X n,écessare pour ces types d'application; pendant que dz tout comme dt ont tendance à être respectivement supérieurs à 1 mm et à 1 s (du fait du jeu d'accumulation des données qui peuvent aller jusqu'à 4 re-échantillonnages sinon plus) et cumulent énormément du bruit de quantification imputable au sous-échantillonnage concen- 10. tré sur ces deux vecteurs flottants. Ceci, que le balayage se fasse de manière séquentielle (2D) ou qu'il se fasse avec un parcours hélicoïdal (2D et 3D) du tube à rayons X (et donc du faisceau de balayage) , mono- ou multicouches. On comprend que le pouvoir de séparation y soit toujours médiocre avec un aspect granuleux de l'image, qui donne aux reformations 2D et 3D surtout un aspect granuleux, disgracieux, typique de figurines en patte à modeler ou en 15, papier mâché, inhérent à l'incohérence de représentation du référentiel 3D (x,y,tA de l'art, Si dx et dy se sont considérablement améliorés dans l'expérience d'échantillonnage et de la représentation scanographique en ayant particulièrement raison de l'effet de volume partiel dans l'image par une action sur les intervalles d'échantillonnage respectif au niveau du pixel 2D du récepteur, il n'en ait pas de même de dz avec des contingences des artefacts de tron- 20. cature liés à la nécessaire collimation du faisceau en direction de z tout comme celles du mouvement de translation majorant de ce fait la largeur de l'épaisseur de coupe, et dt faible-ment compacte en raison de la nécessité d'accumulation des valeurs des points re-échantillonnés et de la faible marge de progression de la vitesse de gravitation du faisceau de balayage, en incohérence avec l'espace-temps en général et en particulier avec les espaces 25. métriques, qui résultent du point de vue physique en conflits, tels qu'artefacts irréductibles et repliement de fréquence (allasing), imputables au déplacement longitudinal de l'objet en cours d'observation ainsi qu'au pas de vis du mouvement hélicoïdal de l'orbite de gravitation du tube à rayons X autour de l'objet. Mais, quand on échantillonne avec le dispositif de la présente invention dans un réseau inter- 30. férentiel de 1 A de longueur d'onde (= 10-i nanomètre), non seulement on entre de plein pied dans la nanotechnolcgie1, mais aussi on échantillonne à une fréquence spatiale très élevée d'une frange toute le 10-1 mm. Soit 101 impulsions (= nombre de photons) par mm 1 II s'agit ici de maitriser, en Scanographie, la matère et l'information à l'échelle du milliardième de mètre. qu'une bande passante organise en points échantillonnés par train d'ondes, en fonction des capacités informatiques associées au système. La technologie informatique ne constitue plus un frein à une mise en oeuvre rapide du mode nanométrique de fonctionnement du stéréoscanner du dispositif de la présente invention, comme ce fut le cas en 1999 lors de la 5. mise au point des aspects de réalisation du dispositif de la présente invention présentés dans les demandes de brevets antérieurs citées ci-dessus. Tous les 18 mois (a capacité de processeur est appelée à doubler, et le dispositif de la présente invention n'a d'autre préoccupation que celle de mettre à disposition de la seule reconstruction d'image, sans avoir besoin de développer des logiciels de pré-traitement et de synthèse des données d'image, dont on 10. sait qu'ils sont non seulement chronophages mais encore dilapident la puissance informati- que et ralentit de ce fait la vitesse d'exécution du système en saturant la mémoire interne. Le pouvoir de séparation de valeur la plus faible avec laquelle un dispositif multicoupes de la présente invention peut travailler et une gravitation du tube multiscan de 0,5 s pour réaliser 100 coupes simultanées (non chevauchées) sur un volume exploré de 50 mm par gravitation 15. dudit tube multiscan est alors de ds2 = (104)2 + (10-7)2 + (10-7)2 + (0,5(50.105 x 1)2 = 4.10-ta mm2-s2. Dans cette dernière relation l'isotropisme de mesure est plus qu'évident: tous les termes sont à la puissance -14 et l'addition des 4 termes donne 4 vecteurs unitaires orientées dans les quatre directions de l'espace-temps vérifiant la relation (2.2) et la cohérence du système de représentation du dispositif de la présente invention dans le référentiel 4D {x,y,z,t}. 20. Cette métrique va encore plus loin, puisque la tépartition de la mesure d'atténuation des rayons X proportionnellement aux points échantillonnés dans les quatre directions de l'espace à savoir dpx, dpi, dpz, dpt s'effectue de façon équivalente par décomposition spectrale du signal périodique. Le voxel 4D isotropique v(dx,dy,dz, d f) comme le pixel 3D isotropique p(dx,dy,dz) ne sont 25. plus de simples fictions mais deviennent grâce à cette nouvelle technologie du dispositif de la présente invention des réalités physiques mesurables par le biais des intervalles d'échantillonnage. De la pertinence de ce constat, on tire le concept de scanographie volumétrique 4D , par référence à la métrique de la géométrie de Rieman appliquée à la scanographie hélicoïdale multicoupes, devant remplacer la notion vague de l'incohérent système du référe-30. ntiel {x,y,t)de l'art ancien, la tomodensitométrie volumique 3D. En revanche I'isotropisme est, dans les conditions d'impossibilité d'obtenir un voxel 3D exactement cubique et au-delà d'inscription un vexe( cubique dans la quadrature de la projection conique hélicoïdale à faisceau unique de balayage de l'art ancien, resté pendant tout ce temps un rêve inaccessible du point de vue technologique, jusqu'à l'avènement de la vision binoculaire croisée du double faisceau de balayage du tube stéréographique multiscan du dispositif de la présente invention. Ce tube multiscan permet de faire un saut qualitatif important vers plus de cohérence et vers l'infiniment petit, en particulier en direction de z et 5. de t., que seul peut permettre le réseau d'interférence du dispositif de la présente invention sur le récepteur des rayons X sous forme d'ondes stationnaires, peut être lu non seulement comme des spectres d'impulsions (arnplitude), ou comme une fonction échantillonnée, f, périodique (T = 27t/a)), développable en série de Fourier qui donnent une idée très précise sur l'amplitude respective des impulsions des signaux avec leurs coordonnées matricielles de 10. topologie très exacte; mais aussi simultanément et en parallèle comme des spectres de fréquences d'impulsions. En d'autres termes, la discrétisation doit dans ce contexte avoir les propriétés d'infiniment petit pour que l'image d'un point ne soit pas grossière, tout comme la définition des deux points très proches soient toujours distingués par le système du dispositif de la présente invention. Ceci rejoint tout à fait la définition de la fonction de transfert de mo- 15. dulation (FTM), qui est optimale dès lors que toute inflexion de la fonction peut et doit être représentée par une image caractéristique (cf. figure 7) très précise. D'où la richesse et la définition de détail attendues dans le rendu du langage iconique avec un retentissement forcément meilleur sur la caractérisation tissulaire et la sémiotique radiologique de Radiodiagnostic. La seule résolution en contraste et en densité du concept 20. tomodensitométrique ne suffisent plus en science diagnostique du 21e siècle, tout comme le sentence du genre l'imagerie telle analyse mieux... . Le lecteur de tout examen n'hésitera plus à s'engager personnellement en mettant sa personne en avant plutôt que la technique. Il faut donc dépasser l'étape de la simple densitométrie assistée par ordinateur, multicouches ou non, moyennant des signaux, pour ne détecter que des nodules pulmonaires malins, par 25. exemple, de 1cm3 exactement comme sur la radiographie simple ou encore sur la scintigraphie pulmonaire, et inaugurer avec cette nouvelle technologie du dispositif de la présente invention l'ère de la 4D Stéréoscanographie à fort pouvoir séparateur et àtrès grande définition, tant à l'échelle de la haute définition qu'à l'échelle de la très haute définition. C'est l'objectif atteint par la présente invention que celle de mettre au point un instrument à très 30, grande valeur ajoutée dans tous les domaines de ses applications. A ternie, le dispositif de la présente invention surclassera même l'angiographie numérisée dans toutes ses indications, dans la mesure où cette dernière ne peut donner qu'une seule incidence de vue 2D sinon deux, contre une infini de possibilités 2D et 3D pour le dispositif de la présente invention. Si voxel 3D et pixel 2D ne sont ailleurs que des divisions élémentaires sommables de l'espace géométrique tridimensionnel et bidimensionnel respectivement, alors la pondération du procédé d'interpolation, quand bien même celui-ci se ferait de façon proportionnelle aux distances séparant les valeurs échantillonnées, la sommation qui ramasse nombre de ces 5. éléments constitue une négation, du point de vue technologique, du besoin de la division élémentaire, ceci dans la mesure où la somme de ce double travail en sens inverse s'annule voire même constitue une contradiction par rapport au bénéfice escompté dans le processus même de division élémentaire, qui se veut de surcroît, la plus fine possible, y compris dans le référentiel 3D (x,y,t} de l'art ancien. C'est là le paradoxe d'incohérence de ce système. Tan- 10. dis qu'en Scanographie 4D du dispositif de la présente invention les rayons respectifs des deux sources se croisent sur des points échantillonnés du volume exploré en réalisant une interpolation optique ainsi qu'une pondération angulaire complémentaire non seulement au niveau des différents voxels 4D mais encore au niveau des différents pixels 3D du récepteur. 15. 5.2.3. En Physique statistique Il s'agit cette fois non d'aenrégimenter des intuitions encore vagues (contenu) dans des formes réduites plus précises, mais de formuler les règles d'une combinatoire dont le jeu est censé déterminer entièrement les objets (ou êtres) mathématiques utilisés (contenu formel). Pourquoi vouloir, par exemple, avoir un pixel 2D de 0,5 mm de côté (forme) si par ailleurs 20. l'interpolation réalise une sommation sur deux rangées de pixels 2D, soit sur 1 mm de largeur? Pixel 2D sur lequel s'effectue déjà un moyennage des signaux individuels d'atténuation des rayons X, en aggravant de ce fait l'imprécision en amont par rapport à l'échantillonnage de l'objet (points objet exploré) au moyen des rayons, quant à la distribution spatiotemporelle des valeurs d'atténuation respectives des signaux (contenu) ou points 25. image (représentation de l'objet exploré). A quoi bon affiner un examen (quant à la forme), si tout de suite après le moyennage gomme (nivelle) les détails (contenu). C'est un non-sens si par ailleurs on ne supprimait pas le moyennage au niveau du pixel 2D, pour influer sur les paramètres radiologique (= caractéristiques du signal ou contenu formel) ? Supposons que le réseau de détection puisse capter une dizaine des rayons sur sa surface 30. et que chaque rayon transmettant une cascade énergétique de 106 photons (1 Mtégaphotons). La pression de 107 photons sera moyennée sur cette surface cellulaire de détection (ou élément de détection). C'est un fait d'expérience que cette contribution de 10 rayons au coefficient d'atténuation est statistiquement peu significatif; c'est-à-dire qu'elle est éloignée de la valeur réelle du signal ainsi estimé et constitue par conséquent du bruit de quantification. En revanche, 1000 rayons plus énergétiques transmettant une cascade de 107 photons par rayon produire une pression de 109 photons (1 Giga-photons), évaluée plutôt en eV, sur la même surface de détection. La valeur moyenne d'atténuation de l'énergie radiante devient ici 5. statistiquement très proche de celle que l'on mesurerait par impulsion du signal périodique (qui une fois répartie par quantum serait assez proche de l'énergie transportée par chaque photon). Pour s'en rapprocher il faut se situer autour d'une pression cellulaire supérieure à 107 photons pour que la moyenne statistique effectuée sur l'ensemble dudit pixel devienne représentative, à cet endroit précis et pas à un autre, de l'atténuation des rayons transmis par 10. l'objet exploré. C'est une évidence de la physique statistique. Par exemple, dans un système TOM 3D multicoupes 4 canaux, qui effectue 4 accumulations avec des rayons de 100 Méga-photons de pression: lere accumulation: 100 Méga-photons; 2e accumulation: 75 Méga-photons; 3e accumulation: 50 Méga-photons, et enfin 4e accumulation: 25 Méga-photons ayant échantillonné la même tranche de volume sur quatre 15. révolutions. Soient au total 200 Méga-photons, sachant que le bruit se situe à 100 Mégaphotons (107 photons), qui résultent en 4 coupes et un volume exploré de 4 mm de long (4 x 1 mm). Le signal utile, A(S B), sera de 200 100 = 100 Méga-photons. Tandis que dans le système d'addition d'onde des rayons on peut s'attendre, avec l'exemple ci-dessus, à ce qu'une addition des rayons de Méga-photons donne lieu à des rayons des centaines de 20. Méga-photons concentrés sur la même surface autorisant de ce fait une baisse avantageuse de la tension du générateur d'un tube multiscan. Ainsi, toutes choses égales par ailleurs, une seule rotation du tube donnera d'emblée l'addition deux par deux de dix rayons de 100 Mégaphotons x 2 = 200 Méga-photons par surface équivalente de pixel 2D. Le volume ainsi exploré est de 50 mm de hauteur par rotation ce qui représente 100 coupes simultanées et 25. au bout de 4 rotations du tube 200 mm de hauteur de volume exploré (équivalant à 400 coupes de 250 pm en full scan (2nr) et 800 coupes jointives de 250 pm en hait scan (;t)). Le corollaire à cela est l'énergie enregistrée par impulsion est proportionnelle au nombre de photons d'énergie hv et que seuls les signaux de ce type sont à même de rendre compte de la finesse d'échantillonnage en amont des rayons X transmis, sur le vecteur d'irradiation. 30. L'incohérence et la manière de faire, décrite dans le cas de l'imagerie en coupes exclusives de la tomodensitométrie 3D multicoupes ne peuvent se conformer à un tel raisonnement propre à la Stéréoscanographie 4D tomographique et volumétrique de haute fidélité du dispositif de la présente invention. Dans le même ordre d'idée, il est difficile d'exiger dans ce cas d'approximation une grande finesse de la source des rayons X, en tomodensitométrie 3D. Ce qui est loin d'être le cas en stéréoscanographie, où les deux foyers du tube muttiscan des rayons X doivent être fins pour s'affranchir de tout effet de pénombre au niveau des franges d'interférence et donc du bruit de fond de l'image. Il en va de la finesse de détail dans l'image. 5. Si l'on considère le signal périodique (forme) du point de vue de l'impulsion provoquée par chaque rayon individuellement (contenu) ou comme dans le cas du dispositif de la présente invention par l'addition des deux rayons provenant des deux sources du tube stéréoscopique multiscan dudit dispositif, l'impulsion produite par la pression des photons, dans les conditions d'addition des rayons vecteurs, est toujours directement proportionnelle à l'atténuation 10. du ou des rayons transmis sur un vecteur de projection d'un point échantillonné de l'objet, des coordonnées définies, sur un point image des coordonnées établies par le plan de détection du signal, il s'établit ainsi une relation de cause à effet immédiate et tout à fait claire, qui n'a pas besoin de transiter par une moyenne statistique ni amplification. pour s'exprimer. Et si, par exemple, une impulsion de 30 eV correspond à un rayon de kilo-photons, l'énergie 15. photonique du rayon considéré sera environ égale à (30 eV)2 / 103 (Ce 30 eV peuvent également se convertir au niveau de I'ADC en 30 bits, par exemple). Le raisonnement inverse permet de connaître le nombre de photons intervenant dans l'amplitude d'une impulsion (contenu) d'un signal périodique (forme). Connaissant l'énergie à l'entrée de ('objet, il est possible d'en déduire le nombre de photons absorbés tandis que celui des photons transmis 20. est mesuré à la surface de l'analyseur. Et avec la contribution de chaque photon à l'impulsion (contenu) du signal périodique (forme) on peut estimer l'impulsion individuelle de chaque photon par simple division de l'énergie par le nombre de photons (contenu) au niveau du point d'impact (impulsion). Autant de possibilité d'affiner la détection du contenu du signal périodique par le dispositif de la présente invention pour détecter l'indétectable à l'oeil nu: 25. c'est de la microscopie radioscanographique. La stéréoscanographie du dispositif de la présente invention réalise une densité forte des rayons X par unité de surface d'analyse et rétablit ainsi la compacité forte, qui manquait tant dans l'art ancien, grâce aux rayons optiquement coordonnés et juxtaposés, issus des deux sources distinctes en cohérence totale avec les repères spatio-temporels, à partir de préré- 30. quis qui sont: la topologie faible dans les espaces de Bamach du référentiel 3D {x,y,t} de l'art ancien, l'optique monoculaire de balayage des systèmes projectifs de l'art ancien, et ia caractérisation des compacts forts dans le système d'entrée (échantillonnage) de la stéréoscanographie en vision binoculaire du balayage stéréoscanographique multiscan du dispositif de la présente invention. La théorie ondulatoire fournit une interprétation toute naturelle des franges d'interférence des ces deux sources des rayons X. L'intensité lumineuse en un point de l'écran récepteur & est proportionnelle au carré de l'amplitude du champ électrique en ce point (amplitude de l'impulsion du signal détecté). Si El(x) et E2(x) 5. représentent, sur la figure 12, en notation complexe, les champs électriques produits en x par les fentes FI et F2 respectivement (elles se comportent comme des sources secondaires), te champ total régnant en ce point lorsque F, et F2 sont toutes deux ouvertes est (en champ polarisé) : E(x) = El(x) + E2(x) (5.2) En utilisant la notation complexe, on aura donc: I(x) a IE(x)I2 = IE,(x) +E2(x)I2 (5.3) 10. Comme d'autre part les intensités li(x) et 12(x) sont respectivement proportionnelles à IEI(x)I2 et IE2(x)I2, la formule (5.3) montre que 1(x) diffère de 11(x) + 12(x) par un terme d'interférence, qui dépend de la différence de phase entre Et et E2, et dont la présence explique les franges. Rappelons ici le critère de compacité forte dans 11 unidimensionnel: Soit C une partie bornée de Il. C est relativement compact si et seulement si lima supx c I x(i) I = 0, c'est-à-dire si 15. lue I x(r) I tend uniformément vers 0 pour x E C, ou encore si les suites (x e C) sont uniformément sommables. Or, 3 s > 0 dans l'art ancien, ceci dans toutes les directions de l'espace et plus particulièrement dans le sens de z et de t, considérés comme variables flottantes dans le référentiel 3D; x,y, t) . L'expérience a pourtant montré que dans ce dernier référentiel 3D toute valeur de t définie 20. par un système d'écarts différentiels At, par la catégorisation d'un paradigme, était toujours dans un sens intuitif une valeur positionnelle, une place (un domaine) dans un ((espace abstrait (x,y,t) décomposé en domaines par un système de discontinuités (ou discrétisation) à une fréquence spatiale faible atteignant à peine 0,5 cycleimm et une entropie topologique engendrée par l'interpolation des données synthétisées par rapport aux données brutes ou 25. encore à la contraction ou au relâchement de la perspective par le biais du pas de vis du parcours hélicoïdal du faisceau de balayage. At devient lu quand on considère la coupe 2D axiale et non le volume. On peut apprécier, par exemple, qu'avec deux épaisseurs usuelles, 5 mm et 2, 5 mm, de coupe en TD Y1 3D multicoupes, la notion de définition de détail d'une image en fonction de l'épaisseur de coupe s'enrichit proportionnellement à la finesse de la 30. coupe. Selon le cas, on note une perte ce définition de la coupe 2,5 mm à la coupe 5 mm et inversement un gain de définition de la coupe 5 mm à ta coupe 2,5 mm. C'est ce qu'on appelle avec quelques petites nuances imperceptibles tantôt trésolution spatiale , tantôt 1 07 résolution en densité , tantôt résolution temporelle , tantôt résolution longitudinale . Mais on remarquera bien qu'il s'agit bien exclusivement des coupes axiales et non des coupes dans les différentes directions de l'espace, coupes curvilignes comprises. Le but essentiel de ce chapitre est de caractériser les parties faiblement compactes dans 5. l'espace d'observation de l'objet et les espaces de mesures scanographiques. Le point de départ de la théorie est le théorème de Schur, dont les prérequis sont: topologie faible dans les espaces Banach; systèmes projectifs; et la caractérisation des compacts forts. Rappelons que le critère de compacité fort dans T1 (théorème). Soit C une partie limitée de T1. Alors C est relativement compact si et seulement si lime supx E c Ix(i)l = O. C'est-à-dire 10. que si > n. lx(i)) tend uniformément vers 0 pour {x E C}. Maintenant la largeur de rangées dans le système de détection des scanners actuels se distribue de part et d'autre de l'axe de la rangée (2 barrettes centrales du réseau de détection) centrale autour d'un E > 0. Nous avons montré que toute valeur définie de z par un vide différentiel Lez, par la catégorisation d'un paradigme, était toujours, dans un sens intuitif, une valeur positionnelle 15. (coordonnées), une place (un domaine) dans "un espace" abstrait décomposé en des domaines par une discontinuité ou un système de discrétisation. ... espace z mesurable de points-mesure de compacité faibles ou points-mesure de compacité forts. On appelle, par définition, une mesure (réelle) sur un espace mesurable (T, z) toute application p de t dans R vérifiant ladite propriété d'additivité a: si A E t et {An J n E N) est 20. une partition t de A, alors p (A) _ rn = a p (An) (spectre d'amplitudes). Métrique ou Opération sur les mesures: le produit d'une mesure par une fonction intégrale et le problème inverse (théorème de Radon-Nikodym), dont les préalables sont: te produit tensoriel algébrique de 2 espaces vectoriels: si on a une fonction de distribution f de 3 variables et que l'on désire noter l'intégral d'une fonction partielle, par exemple z -> f (x, y, z) 25. en comparaison avec une mesure p, la notation que nous adopterons est celle utilisée en Probabilités: ! f (x, y, z) p (dz), considérée dans un référentiel 3D {x,y,z} et non celle qui prévaut en tomographie 3D {x,y,t} puisque p n'y est pas estimé, de façon @précise par rapport à des repères fixes, en direction de z ni de t non plus. La composante Az du pouvoir séparateur de ce système incohérent de représentation du 30. référentiel 3D {x.y.f}, auquel s'ajoute naturellement l'élargissement E de la coupe et la déviation standard (écart type), est égale â (Az + + SD)2 = 52 + 2 + SD2 + 10.E + 10.SD, sans compter les effets d'interposition dont on a déjà vu l'influence sur le pouvoir séparateur. Les meilleurs scanners 3D multicoupes déclarent un pouvoir séparateur, hors effet d'interpolation, entre 3 et 10 mm et ne peuvent donc pas être considérés comme des appareils submillimétriques . C'est pourquoi le pouvoir de séparation reste médiocre dans 5. ce système de l'art ancien, en comparaison avec le système haute définition, par exemple, du dispositif multicoupes de la présente invention, quant on sait que l'épaisseur de coupe y est de l'ordre de 10 à 20 fois inférieure (250 pm) (dz2 = 0.252), sachant qu'il n'y a aucun majoration de la largeur de coupe, du fait des rayons croisés des deux sources du tube multiscan, et que la variabilité de l'écart type, SD2, y est négligeable. La figure 7 montre à 10. quel degré de précision mène le suréchantillonnage du dispositif de la présente invention. On appréciera, dans un autre aspect de réalisation, que les scanners 4D du dispositif de la présente invention sont, en haute définition, micrométriques et nanométriques en triés haute définition. Nous retiendrons de cette description du dispositif de la présente invention les idées suivan-15. tes: (i) L'appareil de mesure du dispositif de la présente invention ne peut donner que certains résultats privilégiés, que nous appellerons résultats propres ou impulsions. Dans l'expérience ci-dessus, il n'y a que deux résultats possibles: le photon franchit l'analyseur, ou il est arrêté. On dit qu'il y a quantification du résultat de la mesure, par opposition au cas classique où 20. l'intensité transmise peut varier de façon continue par pixel, suivant la valeur de l'angle d'incidence 0, entre 0 et L (ii) Lorsque l'état avant la mesure est quelconque, on ne peut prédire que les probabilités d'obtenir les différents résultats propres. Pour trouver ces probabilités, on décompose l'état du corpuscule en une combinaison linéaire des divers états propres des corpuscules d'un 25. rayon X; ici, pour ep quelconque, on écrit: ep = ex cos 0 + ey sin 0 (5.4) La probabilité d'obtenir un tel résultat propre sur un écran plan bidimensionnel est alors proportionnelle au carré du module du coefficient dont est affecté l'état propre correspondant (le facteur de proportionnalité est déterminé par la condition que la somme de toutes ces probabilités soit égale à 1). De (5.4), on déduit donc que chaque photon a une probabilité 30. cos" 0 de franchir l'analyseur, et sin 0 d'y être absorbé (on a bien cos" 0 + sin' 0 = 1). Cette règle est appelée le principe de décomposition spectrale. Il faut remarquer que la décomposition dépend du type d'appareil de mesure considéré, puisqu'il faut utiliser les états propres qui lui correspondent: dans la formule (5.4), le choix des axes Ox et 0y est défini par l'analyseur. Ce n'est plus un tomographe assisté par ordinateur à proprement parler, comme le prouve la description ci-après du dispositif de la présente invention dans le mode préféré de sa réalisa- 5. tien, mais un scanographe différent de l'acception ordinaire dans ce sens qu'il partage avec les instruments d'imagerie en coupes de l'art ancien l'acquisition par balayage de l'objet mais s'en distingue nettement non seulement par sa raison primaire, qui n'est plus de faire d'emblée de la tomographie, puisque sa correction optique de l'obliquité de la projection conique illustré par la figure 8, sans compter sa capacité d'interpolation optique en pondéra- 10. tien angulaire, ni le maillage optique par interaction des deux source d'énergie électromagnétique, tel qu'illustré par (a figure 11, l'en dispensent; mais aussi sa capacité de réaliser une imagerie 3D volumétrique dynamique et accessoirement des coupes 2D focalisées, à partir d'un récepteur des données d'image, constitué d'arrangements linéaires de capacités MIS ou MOS, illustrées dans les figures 15, 16 et 17, entre lesquelles sont opérés des trans- 15. ferts de porteurs de charges vers des systèmes de lecture de cet espace k de Fourier. Inventées en 1969, ces capacités du dispositif de la présente invention permettent en effet, dans le mode préférentiel de sa réalisation, le traitement d'une information stockée simultanément sous forme de charge électrique bidimensionnelle par angle de vue; là où le système tomodensitométrique de l'art ancien réalise d'abord systématiquement des données 20. destinées à la construction d'une série des coupes axiales et ensuite un empilement a posteriori volumique grossier de ladite série des coupes (ou tomographie) axiales, acquises en multicouches sur un réseau de barrettes linéaires contiguës. La figure 15 montre en effet que l'introduction de la charge signal (porteuse de l'information ou impulsion) met en jeu un transistor placé en tête du CCD, par ligne de lecture du capteur 25. plan du dispositif de la présente invention dans le mode préféré de sa réalisation, sur le même substrat dudit capteur plan. Dans ce transistor, le role du drain est assuré par le puits de potentiel sous Ge. Lorsque ce puits est généré, il reçoit les porteurs provenant de la source a travers le canal d'inversion que contrôle le signal appliqué sur la grille d'entrée. A la sortie, de la même façon, un transistor MOS, dont le drain (polarisé en inverse par rapport au 30. substrat) recueille la charge qui apparaît sur la dernière grille Gn; cette dernière joue alors le rôle, comme dans tout système COD, de la source du transistor. La grille de sortie Gs peut éventuellement être utilisée pour découpler le COD du circuit extérieur qui le charge (n est multiple de trois dans un COD à trois phases). t 10 Dans les applications du dispositif de la présente invention, selon le mode préféré de réalisation, on cherche à transférer un grand nombre de; paquets de charges* différents entre eux mais proportionnelle à la densité photonique captée et qu'on applique successivement à l'entrée du CCD (face d'impact de l'énergie radiante sur le substrat du cap- 5. teur plan à système de transfert des charges CCD). Il est impératif que la transmission dans le dispositif n'entraîne ni superposition des informations ni interférence supplémentaire. Cette condition étant remplie par l'état stationnaire de l'alternance ombre lumière sur le capteur plan. Les grilles adjacentes ne doivent donc jamais contenir deux informations successives, dans la mesure où ici le principe de moyennage (averaging) du signal voire celui d'interpola- 10. fion entre valeurs voisines n'est pas de mise en stéréoscanographie du dispositif de la présente invention. Le plus souvent, on fait se succéder à raison d'une grille tous les trois éléments. H faut donc trois signaux d'horloge décalés de 3 rr/2 pour actionner le CCD (on a alors affaire à un CCD à trois phases). Le signal de sortie est proportionnel à la densité de charges présente dans la dernière capacité du CCD. Le temps de transit d'une grille à l'autre 15. dépend de la vitesse de diffusion des porteurs et du champ électrique transversal à l'interface (D'où l'intérêt d'utiliser le semiconducteur supraconducteur comme récepteur, dans un autre mode de réalisation de la présente invention). Les grilles sont connectées à des lignes de signaux d'horloge. H est évident que la fréquence de l'horloge de commande de la ligne CCD doit être limitée de sorte que le transfert des charges soit aussi complet que possible pour 20. que l"information transportée par elle reste significative. Pour éviter par ailleurs cet inconvénient de proximité des grilles ont été mis au point des dispositifs dits à canal enterré, illustré par la figure 17, dans lesquels les puits de potentiel peuvent être générés non à l'interface isolant-semiconducteur mais dans un canal qui se forme dans le volume semiconducteur au voisinage de la zone de déplétion, qui apparaît 25. tout le long de la jonction qui s'installe entre la couche Sin réalisée sur le substrat Sip. Des contacts sont pris aux deux extrémités de ce canal pour entrer et sortir le signal du dispositif. Chaque détecteur élémentaire est composé d'une plaque de semiconducteur ayant sur la face irradiée (ou face Sip du substrat) une électrode homogène et sur l'autre face en regard une multitude de petites électrodes indépendantes. Chaque petite électrode délimite la taille 30. d'un pixel 2D ou cellule de la matrice de détection par degré d'angle de vue. Elle est connectée sur une bande métallique d'un support d'interconnexion par ia technique des billes métalliques par exemple à base d'indium, ou mieux de circuit intégré ou tout autre moyen connu dans l'art. Cette bande métallique est connectée à une é'ectronique de lecture dotée o d'un microprocesseur 64 bits à double coeur ou deux microprocesseurs 64 bits (AMD 64 3500+) en parallèle déportés sur le côté du capteur plan 2D. La figure 16 illustre le champ électrique transmis E qui induit une densité de courant j = Q E dans le conducteur du capteur plan, et l'interaction entre celle-ci et le champ magnétique B 5. résulte en une force de Lorentz dirigée en son sein. La force totale par unité de surface agissant sur le conducteur ou impulsion du signal périodique est de F = iZEEo1Eo12 (5.5.) C'est cette pression de radiation agissant sur le récepteur semiconducteur qui est mesurée, comme impulsion du signal périodique proportionnellement à l'atténuation de l'énergie radian-10. te transmise. Ce résultat peut être re-dérivé et compris de manière différente si l'on regarde le faisceau incident comme un flot de photons (d'un rayon donné). Pour une onde électromagnétique de fréquence u chaque photon a une énergie de E = hu, et un moment de p = E/c = h/A, où h est la constante de Planck. Les photons se déplacent avec une vélocité égale à c (vitesse de 15. la lumière), et chaque relation p = Et s'applique bien entendu à n'importe quelle particule en mouvement à cette vitesse. Dans un rnilieu diélectrique les photons se déplacent à une vélocité moindre que celle de c, mais la relation p = h/A s'y applique encore. Le nombre m de photons tombant sur le récepteur par unité de surface et par unité de temps est obtenu par le vecteur de Poyting moyenné en temps, m = Nlhu. Cette relation montre l'énorme potentialité 20. que possède le dispositif de la présente invention d'évaluer le signal périodique en termes essentiellement de nombre des photons pour évaluer l'amplitude du signal plutôt qu'en terme de niveau de gris habituelle. Cette dernière éventualité est à même de permettre de réduire énormément le besoin en photons (actuellement entre 107 et 1014 par pixel du récepteur) de l'énergie radiante néces- 25. saire au signal pour rendre compte de l'atténuation de l'intensité de ladite énergie radiante, ceci d'autant plus que le niveau du bruit de quantification serait à un niveau beaucoup plus bas dans le dispositif cohérent de la présente invention que dans le système incohérent de l'art ancien et que le signal lui-même proportionnel à l'addition des rayons convergeant sur le point de lecture de l'impulsion du signal périodique de l'analyseur, à partir des deux sources 30. respectives des rayons X du tube multiscan dudit dispositif. En supposant que tous les photons soient réfléchis à la surface du capteur plan, le changement total en moment est de AP = m.2h/A = 2N/u = EE01Eol2 (5.6), où u est la vélocité de propagation des rayons X dans le diélectrique (substrat) du capteur plan de la présente invention. Puisque ce changement de moment est la pression de l'énergie radiante sur la surface du capteur, on aboutit à l'Eq. (5.5) pour évaluer l'impulsion du signal périodique avec le dispositif de la présente invention. 5. Cette interprétation nous permet aussi de calculer avec le dispositif de la présente invention la pression de rayonnement, lorsque le faisceau incident n'est pas nom! A la surface ou lorsque un des milieux n'est pas conducteur (le substrat par exemple). Quel que soit le milieu ou la direction d'irradiation de l'énergie, un faisceau de puissance N par unité transporte un moment P = N/ hu. h/A = n. N / c par unité de surface et par unité de temps, où n est l'index 10. de réfraction. Les photons ont des moments angulaires intrinsèques, de valeur h l tir (= h). Dans un faisceau polarisé de façon circulaire à droite, le moment angulaire de tous les photons est en direction de propagation. Par conséquent, un faisceau de ce type transporte un moment angulaire total J = N / hu.hik = N / w.lk (5.7) par seconde et par unité de surface, oü w est la fréquence angulaire de rayonnement et ik est un vecteur unité dans la direction de 15. propagation. Un faisceau polarisé de façon circulaire à gauche aurait d en direction de ik. Le dispositif de la présente invention calcule cette impulsion par rayon transmis, par unité de temps et par unité de surface affectée par l'impulsion, à des fins d'imagerie scanographique par addition des rayons des deux faisceaux en interférence, déterminant un maillage et un état stationnaire de l'énergie captée par l'écran de lecture ou capteur plan. Il est possible à 20. partir de ces considérations de calculer pour le tube stéréoscanoscopique mu/Ume la distance interfocale de 2k cm, donnée dans le descriptif de demande de brevet n 00/17335 2 819 141 du dispositif de la présente invention pour représenter l'intervalle entre les deux axes optiques des faisceaux photoniques caractérisé en ce que le facteur k, qui est en situation d'acquisition multicoupes le coefficient d'efficacité optimale de rendement quantique 25. de détection (DQE, Detective quantum efficiency). largeur du réseau de détection (en cm) x 2 k= (5.8) (nombre de faisceau X + 1) x 2 cm régie également la rentabilité a maximale nn franges nS d'interférence mde l'énergie e e radiante!!biIti En sur la surface du récepteur des rayons X (système de détection) du dispositif de la présente 30. invention conformément à ce qui précède. Aussi les équations de Maxwell, étant linéaires et homogènes, admettentelles le principe de superposition: si E, et E2 sont deux solutions de ces équations, alors E = k,E, + k2E2, où k, et k2 (à ne pas confondre avec le coefficient k ci-dessus) sont des constantes (proportionnelles à la longueur d'onde), et aussi une solution pour un rentabilité maximale de l'énergie radiante à la surface de détection du dispositif de la présente invention. C'est ce principe de superposition qui explique en optique classique les phénomènes de type ondulatoire (interfé- 5. rence, diffraction) et sur lequel repose justement le maillage en réseau matriciel du plan de lecture du dispositif de la présente invention. En physique quantique, l'interprétation de E(r,t) comme amplitude de probabilité est donc essentielle pour que de tels phénomènes persistent. Nous verrons plus loin l'analogie parfaite, en mécanique relativiste, avec la cohérence du système d'échantillonnage de l'objet et de formation des données d'images dans un parcours 10. hélicoïdal de balayage du double faisceau du dispositif de (a présente invention. 5.3. Technologie des Stéréoscanners du dispositif de la présente invention et de leurs réseaux de détection à transfert de charges (CCD) 15. La Figure 8 empruntée à une demande antérieure de la présente invention illustre schématiquement la dimension Z du secteur de détection couvert simultanément par le double faisceau de balayage 3 et 4, pour réaliser 100 coupes simultanées de 250)am sur une révolution de 360 du portique, conformément à l'aspect muiticoupes de réalisation de la présente invention. Le dispositif scanographique du dispositif de la présente invention est 20. composé, selon un mode de réalisation de l'invention, d'une double source 3, 4 de rayonnement X et d'un ensemble de détecteurs semiconducteurs 19 déjà décrit dans une demande de brevet antérieure (n 00/17333 - 2 819 140), dans lequel la couronne de détection est elle-même composée de plusieurs lignes des détecteurs plans accolées les unes aux autres de manière à former un ensemble continu de réseau de détection des rayons X. Les 25. éléments des détecteurs plans sont disposés de façon à ce que la perpendiculaire à chaque plan cellulaire (par exemple l'axe z) passe par le foyer de la source de rayons X. Rappelons qu'entre tube à rayons X multiscan et réseau de détection des rayons X transmis est disposé un lit d'examen, sur lequel s'allonge un sujet ou un objet en général pendant qu'une région donnée de son corps est en train d'être examiné, dans un mouvement de translation, à ira- 30. vers un tunnel d'un portique, associée à la gravitation simultanée de la source du faisceau de balayage du dispositif de la présente invention. Comme le lit avance, ledit tube à rayons X multiscan gravite et décrit un parcours hélicoïdal autour de l'axe longitudinal du lit, en même temps que son faisceau de balayage échantillonne point par point l'objet exploré, selon une distribution spatio-temporelle donnée. Le lit se déplace à une vitesse substantiellement constante, pour que le parcours ait un pas de vis constant, de préférence égal à l'unité (pitch 1:1). 5. 5.3.1. Principes de détection des photons X et gammas Dans les modes de réalisation décrite dans les demandes successives antérieures déjà mentionnées du dispositif de la présente invention, le récepteur est constitué essentiellement d'un réseau des éléments semiconducteurs. Les semiconducteurs sont des matériaux 10. isolants à très basse température, mais qui deviennent plus ou moins conducteurs quand leur température s'accroît, ou quand ils sont éclairés avec une lumière d'une longueur d'onde donnée. La première théorie cohérente est due à Félix Bloch (1905 1983), en 1929, et complétée en 1930. Ces travaux ont servi à l'élaboration de la théorie de l'effet transistor des semiconducteurs. Ces matériaux sont appliqués dans les premiers modes de réalisation du 15. dispositif de la présente invention, grâce à leurs propriétés de détection des rayons X. L'invention concerne, dans la présente description, le même dispositif, tel que décrit ci-dessus du type certes connu dans l'art comme un Scanner hélicoïdal, caractérisé cependant en ce qu'il est également apte à acquérir d'emblée sur son réseau spécifique de détection des mesures d'impulsions dans un plan matriciel bidimensionnel (2D), qui couvre à chaque 20. angle de vue toute la largeur du volume balayé, animé d'un mouvement de gravitation autour de l'objet examiné, en lieu et place des rangées (ou barrettes) des détecteurs semiconducteurs d'un autre mode de réalisation décrite ci-dessus. A chacune de la pluralité des emplacements choisis du tube à rayons X multiscan, généralement uniformément espacé le long de ce parcours hélicoïdal du double faisceau de balayage, le circuit d'acquisition des 25. données acquiert une matrice 2D des données, c'est-à-dire, le circuit reçoit des signaux de chaque élément du maillage primaire (frange simple) ou secondaire (groupe de franges) du réseau sensible à l'atténuation de rayons X le long des rayons du double faisceau de balayage du dispositif de la présente invention. Il faut apprécier en effet que les principes de détection du dispositif de la présente invention 30. et les méthodes propres de reconstruction d'image, devant être décrites ci-dessous, caractérisés en ce que chaque analyseur bidimensionnel de détection des rayons X du dispositif de la présente invention est, dans ce dernier cas, réalisé par exemple à partir desdits capteurs plans supraconducteurs semiconducteurs de haute résistivité, dans un réseau à transfert de charges (CCD), monté selon la configuration de la 3e ou de la 4e génération des scanners X, de façon à former une surface plane de détection uniforme, elle-même connectée à un circuit de lecture simultanée de l'ensemble de la surface constituant, 5. comme en 1RM, l'espace k de Fourier. (La miniaturisation de ce système du dispositif de la présente invention permet une grande compacité d'acquisition des données notamment dans le cadre de l'état vortex des supraconducteurs de type Il (= semiconducteurs)). On appréciera également que, pour chaque vue angulaire, le circuit d'acquisition des données du dispositif de la présente invention n'exécute aucune opération de normalisation 10. de signal et des opérations, tel que connu dans l'art, pour dériver des données d'atténuation des rayons X correspondant à chacun des éléments du récepteur grâce au moyennage (averaging effect) par cellule de l'intensité transmise des rayons X. Le circuit de reconstruction d'image ne perd pas non plus du temps à exécuter des opérations d'interpolation, qui absorbe 104 à 106 la puissance de calcul du système informatique, pour tirer des valeurs d'at- 15. ténuation manquantes puisque celles-ci ne manquent pas avec le dispositif de la présente invention et sont au contraire redondantes à toute position choisie le long de l'axe z, en raison du double balayage, avec un premier faisceau en avance de phase et un deuxième en retard de phase, selon le mode biconique de réalisation du faisceau de balayage, par rapport à l'axe de centrage du balayage du dispositif de la présente invention. 20. Le gain de temps qui résulte de cette disposition du dispositif de la présente invention multi-plie le temps de fonctionnement du système par au moins 106. Pour chacune de la pluralité de points échantillonnés de l'objet, chacune de telle valeur des données d'atténuation qui en résultent correspond effectivement à ('atténuation dans un angle de vue donné dans la franche qui passe par les points images donnés de coordonnées x. y,z, et t correspondant à la fin 25. des vecteurs de cet espace de projection, dans des conditions de parfaite symétrie (ou ((dualité dans les espaces vectoriels de projection) des modules g p (object) et g1a (image) respectifs (espaces d'objets [échantillonnage] et espaces d'opérations [projection] sont donc réciproques l'un l'autre). La réalisation préférée du dispositif de la présente invention décrite ici, en ce qui concerne la reconstruction 360 (full scan) pour produire une matrice des don- 30. nées par angle de vue, mais ledit dispositif permet aussi l'utilisation possible de la reconstruction de 1300 (ou half scan). Dans la reconstruction 1800 (haif scan), ledit dispositif utilise des matrices des données des angles de vues d'une demi-révolution seulement, avec des vues couvrant 180 , comme cela est par ailleurs connu dans l'art. La technique de 180 donne une reconstruction plus rapide, aux dépens de la résolution et du contraste réduits et/ou des artefacts d'images accrus (sous-échantillonnage). L'utilisation de la reconstruction 180 permet au parcours hélicoïdal dudit tube à rayons X multiscan du dispositif de la présente invention dans sa réalisation multicoupes (M-100 en full scan) d'avoir 5. un pas de vis inchangé qui permet de cloubler le nombre des coupes simultanées par deux (M-200 en half scan) par gravitation de 360 (27t). Dans les descriptions-ci des réalisations préférées de la présente invention il faut comprendre, à moins que ce ne soit indiqué autrement, que les techniques décrites en ce qui concerne la reconstruction de 360 (full scan) sont aussi applicables à la reconstruction de 180 (half scan) et vice versa, avec des 10. angles de balayage convenablement ajustés lorsque cela est nécessaire. Ces valeurs effectives du signal périodique sont finalement collectées dans deux matrices 3D distinctes, puis filtrées, rétroprojetées et affichées sur l'écran de visualisation multiphasique d'abord en 3D ensuite, selon les besoins, en une série des coupes 2D fines des différents plans de l'espace, en fonction des exigences de caractérisation tissulaire, de phases de rehaussement 15. en contraste par rapport aux images avant injection, d'illustration et de documentation de la lésion et du dysfonctionnement organique qui découlent de l'inspection physiologique en temps réel et au besoin en fonction des phases de remplissages vasculaires et de perfusion tissulaire. Dans un autre mode de réalisation ie réseau de détection est construit est exclusivement 20. monté selon la disposition de l'ensemble tube détecteurs des statifs scanographiques de 3e génération (3-G) connu dans l'art, destiné à la radio-Stéréoscanographie ou à la Polystéréoscanographie du dispositif de la présente invention et dans le même statif superposé ou décalé, un deuxième réseau de détection, destiné aux photons gamma provenant de l'objet exploré, et disposé dans le même statif dudit dispositif de la présente 25. invention pour recueillir lesdits rayons gammas, selon les principes d'une tomographie à émission de positons (TEP) ou d'un SPECT, destiné à donner des images de médecine nucléaire en vue d'une fusion d'images TEP-Scanographie ou SPECTScanographie à partir des données des trois matrices 3D distinctes de Radon: une enregistrant les données des spectres d'amplitude du signal scanographique, une deuxième matrice 3D enregistrant les 30, données des spectres de fréquences du signal scanographique et une troisième matrice destinée à recueillir, selon le cas, les données du spectre d'amplitudes du signal PET ou SPECT. Le dispositif de la présente invention étant par ailleurs doté des moyens connus dans l'art de fusion d'images de cette double modalité. 117 5.3.2. Transfert des charges par réseau CCD Dans un aspect de réalisation du capteur plan du dispositif de la présente invention, ledit réseau de détection est caractérisé en ce qu'il comprend une structure MIS sur substrat dopé 5. p (par exemple), de telle sorte que les charges électriques accumulées à l'interface semiconducteur-isolant dépendant de la tension grille VG appliquée: il y a accumulation de trous majoritaires, pour VG < 0, appauvrissement si VG > 0, puis inversion au-delà d'un certain seuil de tension. II peut être apprécié que les modifications de l'état de charge à l'interface semiconducteur- 10. isolant du dispositif de la présente invention ne soient pas spontanées. Puisque si les mécanismes d'accumulation et d'appauvrissement sont de simples transferts de porteurs majoritaires du substrat, il en va différemment pour la formation d'une couche d'inversion. En effet, celle-ci se constitue à partir d'urne part des électrons minoritaires du substrat et, principalement, de ceux qui se libèrent lors des ruptures de liaisons coalescentes dans la 15. zone de déplétion (et dont on sait qu'ils génèrent des courants inverses faibles et très faibles dans les jonctions p-n). Le temps nécessaire à la constitution de la charge Q, à l'équilibre, de la couche d'inversion peut être important (c'est le temps de stockage) comparativement à celui qui est nécessaire au transfert de porteurs majoritaires. En outre, les états d'interface doivent être pris en considération, puisqu'ils combinent leurs effets à celui de la tension Vc 20. appliquée. C'est le régime transitoire entre les deux situations décrites ci-dessus (transfert de charges majoritaires et mise en place du stockage de charge d'inversion) qui est mis à profit dans le fonctionnement des CCD du dispositif de la présente invention. Un autre mode de réalisation de la présente invention est caractérisé en ce qu'une capacité 25. MOS idéale , c'est-à-dire sans effet d'interfaces, comportant une structure élémentaire de base des circuits de transfert de charges (fig. 13, 14, 15). Les schémas de bandes d'énergie sans polarisation de la figure 16 (fig. 16a) et sous polarisation en (forte inversion de la figure (fig. 16b) permettent de mettre en évidence la distance xp dans le semiconducteur au-delà de laquelle le milieu est électriquement neutre et la distance x; oïl le niveau de Fermi EF 30. du semiconducteur passe au-dessus de EF, et donc qu'il devient n . La courbure des bandes dans le semiconducteur représente la variation de l'énergie potentielle des électrons, laquelle décroît depuis xp jusqu'à l'interface en x = O. 5.4. Clonage partiel et degré de précision des coupes en TDM 3D A ce stade de notre exposé, une question qui a à la fois trait à la physique et à la géométrie projective du système demeure entière: celle du balayage avec un faisceau 2D en éventail, 5. encore généralement pris comme référence, dans la littérature, pour des études comparatives en sous-entendant que ce serait là un système susceptible en mode séquentiel de donner le meilleur résultat. Dans un but de simplification schématique, nous avons pensé distribuer des méthodes appropriées à chaque catégorie technologique entre scanners 3-D à faisceau conique de balayage et scanners 4-D à faisceau biconique de balayage. De ce point de vue, 10, les méthodes de reconstruction approximatives, tel que l'algorithme de rétroprojection filtrée de Feldkamp et collaborateurs (1984) (FDK) [36], sont plus appropriées à l'incohérence du mode scanographique d'acquisition 3D du référentiel (x,y, f) . Cet algorithme (ou groupe d'algorithmes approximatifs) a été à l'origine conçu pour la géométrie TDM séquentielle standard, où l'orbite de gravitation est exclusivement circulaire, et a été ultérieurement gêné- 15. ralisée [37, 38, 39) aux trajectoires plus complexes qui différent du cercle originel pour procurer des données suffisantes pour une reconstruction exacte [37, 38, 39j des images en coupes. Cela suppose que les efforts se concentrent sur une définition axiale d'image de type tomographique dans le plan (x,y), sans aucune maîtrise, comme on finira par s'en apercevoir, de la troisième dimension z. Existe-t-il une autre classification qui satisfasse à toutes les 20. exigences de représentation tridimensionnelle voire d'isotropie ? Oui, heureusement sur bases des algorithmes exacts! Quand l'ouverture de l'angle du champ du faisceau de balayage excède brusquement un certain seuil, des techniques exactes et cohérentes deviennent alors nécessaires et sont comprises comme une fonction des seuls paramètres variables x,y,z,t, déterminantes pour tout le reste comme la résolution spatiale en rapport 25. avec l'échantillonnage de l'objet, le rapport signal sur bruit en relation directe avec la méthodologie de collecte du signal et d'évitement du bruit ainsi que la géométrie de l'objet en relation avec la topologie d'échantillonnage, et surtout la fidélité de représentation de l'objet par l'image par une symétrie parfaite de l'espace vectoriel de projection. La résolution spatiale et la résolution de contraste peuvent être de plus dans l'art ancien changées soit par 30. des données de prétraitement soit par le post-traitement d'images spécifique à la TDM 3- D en balayage hélicoïdal. Ainsi le protocole optimal pour n'importe quelle application serait, en TDM 3D hélicoïdale, établi eu égard aux exigences cliniques, basées sur des études comparatives, et en utilisant des proportions entre les index de qualité d'image et les nombreux paramètres limitants d'imagerie [41]. La thèse extrême du logicisme consiste finalement à dénier aux mathématiques tout apport d'information, et à récuser ainsi, implicitement, toute idée de contenu formel aux opérations d'interpolation des données. Les mathématiques ne seraient alors que la pure forme d'un discours sans objets, se réduisant à 5. travers d'infinis détours et fioritures, à la simple reconnaissance de la partition tautologique: a ou non-a (information spécifique = pas d'interpolation ni moyennage possible avec le dispositif de la présente invention). Pour éviter ce type de technique, en scanographie 41) volumétrique, il est utile de savoir comment le clonage des coupes est programmé et appliquée en tomographie 3D de l'art 10. ancien. En supposant que la reconstruction de 180 soit utilisée, une image correspondant à la position axiale zo peut être reconstruite en utilisant des données acquises à partir de la RANGEE 1 et de la RANGEE 2 sur la fenêtres de temps allant de To à To + TRI2. Une deuxième image peut de la même façon être reconstruite à Zo en utilisant des données acquises de la RANGEE 2 et de la RANGEE 3 sur la fenêtre de temps allant de Ta + TR/2 à 15. To + TR. Une telle autre image peut par la suite être reconstruite à partir de la RANGEE 3 et de la RANGEE 4, et de même une image à Zo peut être reconstruite à partir de données acquises sur n'importe quelle demi- révolution dans l'intervalle de temps de To à 3 TR/2. Chacune des images reconstruites représente de cette manière et de façon substantielle la même information de tranche transversale à travers le sujet examiné, vu dans une fenêtre de 20. temps respectif différente, et partagée finalement et moyennée entre des coupes voisines. Cette technique déroge à l'exigence pour chaque coupe d'apporter à l'image une information spécifique et enrichissante pour l'ensemble en répliquant partiellement la même information. De préférence, les images correspondant aux fenêtres de temps successives sont reconstruites à la façon de pipeline, pendant le balayage et sont affichées en ligne par l'écran de visua- 25. lisation, comme si elles étaient intrinsèquement partant différentes. De façon plus préférable encore, les images sont affichées successivement en un mode ((cinés quasicontinu, et montrent des changements survenant dans le corps du sujet examiné à la position de tranche Zo, alors même qu'une partie de l'infiermation véhiculée par ladite coupe emprunte quelque chose aux tranches voisines, qui elles-mêmes empruntent à leur tour quelque chose de la 30. tranche Zo. Alternativement ou en plus, les images à Zo ayant des fenêtres de temps se chevauchant peuvent être reconstruites et (affichées) visualisées de cette manière. Dans ce cas, pour réduire l'effort informatique, l'image entière n'est pas de préférence reconstruite pour chaque fenêtre de temps. D'où la grande imprécision sur l'intervalle d'échantillonnage \t. C'est plutôt pour chaque fenêtre successive, enchevauchant sur la fenêtre, une matrice correspondante de la première moitié de la fenêtre est soustraite. Alternativement, la nouvelle matrice peut faire une moyenne avec la matrice correspondante de la fenêtre précédente, afin de modifier 5. et ou améliorer la qualité de l'image. Les méthodes de modification et de mise à jour de l'image sont davantage décrites ailleurs. Une série de tranches plates est ainsi reconstruite à une série correspondante de positions axiales couvrant une gamme d'intérêt dans le corps du sujet examiné. Z0 peut, par exemple, être la première position dans une telle série; suivi par les positions suivantes Z1, Z2, etc., le 10. long de l'axe Z. Le circuit de reconstruction d'image reçoit des données sur une gamme angulaire substantiellement égale à l'angle de reconstruction et reconstruit une première tranche d'image plate à Z4,, comme décrit ci-dessus. Tandis que la tranche à Zo est reconstruite, les données sont acquises sur une gamme angulaire semblable aux alentours de Z,. De préférence, la tranche d'image à Zo est affichée par l'écran de visualisation pendant 15. que la tranche à Z, est reconstruite. Ce processus d'acquisition, de reconstruction et d'affichage, est répété eu égard à z2, et ainsi de suite, sur la série entière. Il accepte la procédure d'itération des algorithmes approximatifs du type Feldkamp (FDK) . De façon encore plus préférable, les données acquises aux alentours de chacune des positions Z0, Z,, Z2, etc., sont stockés, en sollicitant la mémoire vive, et utilisées dans le frai- 20. tement d'image suivant la reconstruction et l'affichage. Ainsi par exemple, au moins certaines des données utilisées dans la reconstruction de la tranche à Zo sont incorporées dans la reconstruction de la tranche à Z,, et ainsi de suite. En utilisant de tels jeux de données de chevauchement dans la reconstruction de tranches d'image aux positions successives, des tranches étroitement situées peuvent être produites, pour que l'on puisse voir des caractéris- 25. tiques à l'intérieur du corps du sujet dans le plus grand détail. De plus, le circuit de reconstruction d'image est de préférence adapté pour reconstruire deux ou plus de telles tranches simultanément, pour que des tranches multiples puissent être reconstruites et visualisées en un enchaînement rapide. II sera évident à ceux experts dans l'art que les principes de la présente invention peuvent 30. être appliqués aux CT scanners hélicoïdaux de types divers, y compris en mode tomographique des scanners multitranches qui produisent simultanément des tranches d'image plates multiples et des scanners obliques, qui produisent des tranches d'image le long des plans à angles obliques par rapport au long axe du corps du sujet, à partir du moment où aucune contrainte topologique en direction de z ne s'exerce sur les données d'images, dans cet espace vectoriel de projection, et où s'applique une désorganisation et une distorsion de la perspective d'image. D'où la particularité du double faisceau de balayage du Stéréoscanner X 4D du dispositif de la présente invention, qui accepte les algorithmes 5. exacts de reconstruction d'image par la transformée de 3D de Radon. 5.5. Particularités du double faisceau de balayage du tube radio-scopique et graphique multiscan du dispositif d'invention 10. Il existe tous les scientifiques sont d'accord sur ce point deux façons de décrire la lumière en particulier et les ondes électromagnétiques en général: comme une onde d'énergie électromagnétique ou comme de minuscules particules d'énergie appelées photons. Dans certaines circonstances, seule la théorie corpusculaire peut expliquer le comportement de la lumière alors que, dans d'autres, il faut nécessairement recourir à la théorie ondulatoire. L'in15. terférence et la diffraction sont deux phénomènes importants qui ne peuvent s'expliquer que si l'on considère l'aspect d'onde des ondes électromagnétiques. Dès leur découverte, en effet, on utilisa les phénomènes d'interférence et de la diffraction pour étayer la théorie ondulatoire et infirmer les autres idées contradictoires émises sur la nature de la lumière. La description complémentaire du dispositif de la présente invention se fonde sur l'interféren- 20. ce et la diffraction du double faisceau de balayage stéréoscanographique, d'une part dans des modes de réalisations préférées du dispositif de la présente invention, et sur une détection matricielle 2D des données d'images destinées à la fusion Scan-TEP ou Scan-SPECT, d'autre part, dans d'autres modes de réalisation du dispositif de la présente invention. 25. 5.5.1. L'interférence et la diffraction du double faisceau de balayage stéréoseano graphique Le phénomène d'interférence fut découvert, en 1801, par le physicien anglais Young. Pour son expérience, illustrée par le schéma de la figure 5, il fit passer une lumière issue d'une source ponctuelle par deux petites ouvertures pratiquées dans une feuille de carton, les deux 30. faisceaux résultants frappant ensuite un écran placé derrière. Il obtint une succession de bandes éclairées et de bandes sombres. D'une façon ou d'une autre, la lumière provenant des deux faisceaux produisait donc des zones d'obscurité alternant avec des zones de clarté. Aussi étrange qu'ait pu paraître la découverte de Young, la théorie ondulatoire permit de l'expliquer tés simplement. Les franges trillantes correspondaient au renforcement réciproque des ondes des deux faisceaux, là où leurs crêtes coïncidaient. On donna à ce phénomène le nom d'interférence constructive. Les franges obscures correspondaient au point de ren- 5. contre entre la crête d'une onde et le creux d'une autre onde. Dans ce dernier cas, les ondes interféraient négativement, s'annulant mutuellement pour provoquer des zones obscures. Ce type de maillage se prête, comme nous le verrons, parfaitement à la description d'un contenu formel du signal. La distance entre la crête et le creux suivant d'une onde est sa longueur d'onde, À. La largeur 10. des franges illuminées et de franges sombres est donc liée directement à la grandeur de la longueur d'onde de la lumière (onde électromagnétique) concernée. Ces franges lumineuses, sombres et claires, résultant du phénomène d'interférence, permirent pour la première fois aux scientifiques de déterminer les longueurs d'ondes de la lumière. Ils furent étonnés de découvrir à quel point elles étaient petites. La longueur d'onde de la lumière rouge par exem- 15. ple était inférieure à un millième de centimètre. Plus récemment, la précision qu'offrent les spectres d'interférences pour mesurer des distances aussi faibles a été utilisée pour fixer les étalons de longueurs fondamentaux, à partir desquels toutes les mesures scientifiques sont maintenant effectuées. La mesure de la longueur d'onde dans le spectre du gaz krypton pourrait donner plus d'un million et demi de 20. longueurs d'ondes sur un seul mètre. La scanographie ne devait pas continuer à échapper à cette nouvelle exigence. L'interférence est largement employée dans l'industrie des verres optiques, où elle permet de révéler les minuscules imperfections superficielles des lentilles. Ce procédé est particulière-ment valable pour vérifier les plats' optiques, plaques de verre conçues spécialement pour 25. offrir des surfaces rigoureusement planes. Lorsqu'elles sont placées contre une surface plane de référence, et qu'on les éclaire, les inégalités du verre apparaîtront comme des irrégularités dans ce qui devrait être une alternance de bandes claires et de bandes absolument parallèles et équidistantes. Les défauts de planéité parfaite s'apprécient en franges' d'interférence. C'est à ce niveau de pouvoir de séparation qu'il faut faire évoluer la scanographie du 21e 30. siècle. La faiblesse de ses longueurs d'ondes est importante si l'on veut expliquer par exemple le comportement de la lumière, domaine où l'interférence a été le plus étudiée (qu'en Radiologie). La raison pour laquelle les ondes lumineuses semblent se déplacer suivant des lignes droites, en projetant des ombres nettes, tient au fait qu'elles sont incomparablement plus petites que les objets ordinaires. Mais, si nous examinons attentivement le comporte-ment de la lumière lorsqu'elle passe à travers un petit trou ou le long d'une arête rectiligne, nous verrons qu'elle s'incurve dans une certaine mesure à partir de la perforation ou de l'arê- 5. te, tel qu'illustré par la figure 16a. En s'infléchissant, cette lumière subit aussi un type d'interférence avec elle-même, qui crée une succession caractéristique de franges lumineuses claires et sombres. Ce phénomène est appelé diffraction (cf. figure 11). Les effets de la diffraction sont plus évidents encore lorsque la lumière traverse des réseaux de diffraction spéciaux. Ces réseaux sont des surfaces de verre ou de plastique optique creu- 10. sées de milliers de lignes parallèles très rapprochées. Les réseaux modernes ne comportent pas moins de 87 000 lignes par centimètre (8 700 lignes par mm soient 4 350 pl par mm). La lumière qui rencontre le réseau est diffractée par la multitude de stries pour former un dessin particulier sur un écran placé derrière, tel qu'illustré par la figure 11. A l'instar du dessin ordinaire déterminé par les interférences, la projection des diffractions permet aux chercheurs 15. de mesurer en routine les longueurs d'ondes de la lumière avec un degré de précision remarquable. Chose plus importante encore, les ondes lumineuses de différentes longueurs d'ondes ne sont pas diffractées de la même quantité, ce qui implique que la lumière, avec son mélange de longueurs d'ondes, sera scindée en un spectre coloré par ces réseaux de diffraction (cf. figure 11). Cette invention table sur ces différentes propriétés d'interférence et 20. de diffraction des rayons X produits par un tube stéréoscopique et stéréographique multiscan pour détecter les impulsions respectives de chaque rayon faisant pleuvoir une pluie des photons sur une surface donnée d'un capteur plan sensible à cette énergie radiante et apte à la discerner. Il s'agit essentiellement dans le dispositif de la présente invention de la diffraction d'ondes 25. électromagnétiques de haute fréquence par des objets explorés. Depuis 1950, ce domaine d'interférence a fait en effet l'objet de recherches intensives, en grande partie tournée vers la prédiction du champ diffusé par une cible illuminée par une onde radar. Rappelons que les rayons diffusés (effet Compton) sont une gêne considérable dans l'art ancien, mais que dans le dispositif de cette invention les rayons à angle faible de diffusion sont au contraire mis à 30. contribution dans l'évaluation du signal des rayons transmis. Les recherches centrées sur la diffraction ont débouché sur des méthodes pratiques et précises de calcul du champ diffusé, largement utilisées par les ingénieurs, et que s'approprie le dispositif de la présente invention, en particulier dans ses expérimentations en simulation informatique. Plusieurs méthodes, assez différentes en apparence, ont été élaborées: la Théorie Géométrique de la Diffraction de J.B. Keller, la Théorie Physique de la Diffraction de P.Y. Ufimtsev, les théories unitormes, et la théorie spectrale de la diffraction. En parallèle, les mathématiciens spécialistes des équations aux dérivées partielles ont mis au 5. point d'autres outils puissants d'étude des problèmes de diffraction. V.M. Babitch et ses élèves ont adapté à ces problèmes les méthodes de développements asymptotiques raccordés initialement développées en mécanique des fluides, en leur donnant un solide fondement théorique. V. Maslov, L. Hormander, ont établi la théorie des opérateurs de Fourier-Maslov-Hérmander, qui permet d'obtenir des représentations intégrales cohérentes 10. du champ diffracté. Toutefois, ces développements n'ont pas été poussés jusqu'à l'obtention de résultats explicites. C'est pourquoi le dispositif de la présente invention y fait appel uniquement dans ses développements Théoriques, dont le recoupement permet de valider les expérimentations de simulation informatique. Les rayons X sont faut-il encore le rappeler! comme des ondes lumineuses des radia- 15. tiens électromagnétiques. La particule associée est dans tous les cas le photon X. fi est possible de traiter un faisceau de rayons X soit comme une onde électromagnétique, soit comme un faisceau de particules. Les longueurs d'onde couramment utilisées sont de l'ordre de l'Angstrom (angstrom = unité de mesure de longueur d'onde et de dimensions atomiques. Unité de mesure valant le 10e du nanomètre =10-1 m =10.7 mm). L'interaction rayons X 20. matière, à l'origine des phénomènes de diffraction, se décrit de façon simple et correcte à l'aide des équations de Maxwell, mettant en jeu le couplage entre les champs électrique et magnétique de l'onde incidente et les charges des électrons et du noyau d'un atome. La masse apparente d'un photon X de 1 A étant de l'ordre du dixième de la masse de l'électron, l'interaction prépondérante est réalisée avec les électrons des atomes, l'interaction avec le 25. noyau étant de ce fait négligeable. L'absence de charge autorise une bonne pénétration des faisceaux dans la matière et conduit facilement à des études en volume. L'énergie ho associée à un photon X de 1 A est de l'ordre de 104 eV. Les effets mettant en jeu l'énergie, en milieu diffractant, concernent surtout les transitions des électrons entre couches électroniques, associées à l'absorption 30. des photons. Que va-t-il se passer au niveau quantique, c'est-à-dire lorsque i est suffisamment faible pour que les photons arrivent un à un sur l'analyseur ? Tout d'abord, on n'enregistrera jamais dans le détecteur de photons une 4fraction de photon : ou bien le photon franchit l'analyseur, ou bien il est entièrement absorbé. Ensuite, on ne va pas prédire avec certitude si tel photon qui arrive va passer ou être absorbé ; on ne peut connaître que les probabilités correspondantes. Enfin si l'on envoie l'un après l'autre un grand nombre N de photons, on va retrouver la loi (gaussienne: cf. figures 4a et 4b) classique, en ce sens qu'on en détectera pratiquement N cos2 0 (5.9). 5. Les couplages avec des états peu énergétiques des solides (par exemple rayons X phonons) restent des phénomènes observables mais mineurs. Dans la traversée de l'organisme humain, la réfraction peut également entrer en ligne de compte, mais le contexte de cette invention est, pour la simplicité de la description un double faisceau synchrone et isospéctral des rayons X, celui où les phénomènes prépondérants seront l'addition des ondes provenant 10. des deux sources des rayons X du tube multiscan de balayage scanographique du dispositif de la présente invention, avec pour corollaire l'induction des ondes électromagnétiques stationnaires au niveau de la surface de détection, telle que dans la figure 10, ou signaux sous forme d'impulsions électriques et magnétiques lisibles à la surface de détection, telle que sur la figure 11, singularisant la cohérence dans le référentiel 4D {x,y,z,f} des modes 15. très originaux de voxellisation 4D et de surêchantillonnage de l'objet exploré, aux points respectifs d'intersection des deux rayons issus des deux sources d'ondes électromagnétiques, tout comme celui de pixellisation 3D, aux points respectifs d'addition deux par deux des rayons convergents issus des deux sources d'énergie radiante, de l'image représentant l'objet exploré du dispositif de la présente invention. 20. La pierre angulaire de ces méthodes est la cohérence de la relation entre des projections au moyen d'un faisceau conique et par transformée 3D de Radon [11, 12 et 13]. Conçu comme une méthode pour concrétiser, comme nous l'avons vu ci-dessus, l'isotropie en radioscanographie, la projection bi-conique peut être utilisée pour obtenir l'objet intégral mesuré particulièrement pour un vertex donné, dans n'importe quel plan contentant ce vertex. 25. C'est la raison pour laquelle sans modifier soit ses principes soit ce détail, ce résultat peut être directement exploitable pour reconstruire au moyen de la transformée 3D de Radon, l'objet étant alors reconstruit en utilisant des méthodes standard d'inversion de la transformée 3D de Radon. On connaît cette méthode comme l'algorithme de Radon". Alternativement, les formules exactes de Grangeat [11, 121 peuvent servir à dériver un algorithme de rétropro- 30. jection filtrée (FBP) ; dans lequel chaque projection du faisceau conique est indépendamment traitée [13] (équations différentielles). C'est précisément la pertinence de l'utilisation de ce système quasi-exact ou mieux exact dans un but très particulier, considéré comme isotropique que se situe le pivot du dispositif de la présente invention. Qu'est-ce qui rend un système si parfait et non encore généralisé à être relativement peu connu ? On peut répondre d'abord que le public est peu ou pas du tout disposé à apprécier des innovations plus pratiques, que l'engouement va lui-même plutôt vers les vérités absolument passagères et que Grangeat a rencontré beaucoup de résistance durable que Feldkamp (FDK). D'autre 5. part, il y a eu le double handicap technologique informatique d'un côté et de l'autre une transition difficile d'un référentiel 3D {x;y,f} accommodant à celui 4D {x,y,z,f} pas du tout accommodant au mode de raisonnement qui a toujours prévalu en tomodensitométrie 3D, pour expliquer ce retard qu'est venu combler la cohérence spatio-temporelle du référentiel 4D {x,y,z,t} du dispositif stéréoscanographique de la présente invention. De plus, la nécessité 10. de concevoir un post- traitement qui tienne absolument compte de la vision binoculaire du système stéréoscanographique et non monoculaire comme dans les projections MIP, MPR, VRT, etc., connues dans l'art et conçues eu égard au référentiel 3D {x,y,t} et pour se conformer à l'incohérence structurelle du référentiel 3D {x,y,t}. 15. 5.5.2. Echantillonnage, voxellisation de l'objet exploré et distribution spatio-temporelle des points de l'objet et de l+image par rapport au plan de projection L'interaction rayons X et milieu intérieur du volume exploré donne lieu à d'autres phénomènes connus dans l'art, comme par exemple la réfraction. Mais, dans la configuration d'une double source d'irradiation le phénomène d'addition des ondes des rayons X émanant 20. des deux sources du tube des rayons X et dont les axes optiques des faisceaux respectifs sont orientés dans le même sens, tel que dans le dispositif de la présente invention, il y a diffraction des ondes électromagnétique. La résultante étant comme dans la figure 18 des ondes stationnaires sur le trajet d'un rayon. En utilisant n'importe quelle méthode numérique précédente pour résoudre les équations de Maxwell, on est conduit à des calculs sur de très 25. grandes matrices (dont la plupart des éléments peuvent être regroupés) donnant le champ électromagnétique en chaque point pour les instants passés et présents. Les éléments non négligeables dépendent des interférences physiquement significatives définies selon les performances électriques requises par les spécifications. Les matrices mentionnées plus haut sont calculées de sorte que la simulation du champ électromagnétique prenne en compte la 30. propagation des signaux parasites dus aux interférences sur des lignes de plus en plus éloignées des lignes perturbatrices (différentes énergies des spectres du double faisceau de balayage). Le propos de ce paragraphe est d'acquérir les outils théoriques nécessaires à une modélisation topologique des interférences électromagnétiques afin de regrouper les éléments non négligeables le plus prés possible de la diagonale principale des matrices impliquées dans les équations de propagation du champ électromagnétique, et afin de faciliter leur résolution 5. numérique, notamment pour les rayons à faible angle de diffusion qui contribuent avantageusement aux données d'atténuation des rayons transmis par le corps examiné. a) La réfraction des rayons X par les matériaux correspond toujours à un milieu d'indice très proche de 1 par valeurs inférieures. L'indice de réfraction est donné par la relation: Nre Zp 10. n = 1 b=1---A2 (5.10) 2rr i qui permet d'évaluer la part de la réfraction des rayons (effet Compton) par rapport à l'ensemble des rayons incidents du double faisceau de balayage du dispositif de la présente invention. Il faut se rappeler par ailleurs que cette réfraction augmente avec l'angle d'incidence du faisceau sur la surface du récepteur. Plus l'angle d'incidence 9 du faisceau conique se- 15. ra large plus la réfraction des rayons sera importante et vice versa. Mais avec des angles respectifs d'incidence de 1O des faisceaux isospéctraux utilisés en stéréoscanographie du dispositif de la présente invention la réfraction est réduite au minimum et est généralement à angle très faible. D'où l'importance de la correction de cet angle, tel qu'illustré par la figure 8, par interaction 20. électromagnétique due à la conjonction des deux faisceaux isospéctraux d'axes optiques parallèles du dispositif de la présente invention. Le corollaire à cette correction optique est avantageusement l'augmentation de la part due à la réfraction à faible angle de diffusion, qui se surajoute à la grande part des rayons non déviés par le milieu traversé pour accroître l'ampleur de l'énergie radiante au signal. C'est aussi la part de ces rayons qui explique pour 25. partie le nouveau concept technique d'finterpolation optique , la majeure partie étant l'interpolation angulaire entre les rayons incidents directs des deux sources du tube à rayons X. b) Addition de deux ondes des rayons X polychromatiques, polarisés rectilignement se 30. propageant respectivement de façon rechigne et convergente vers un vexe! v(dx, dy, dz, dt d'un objet, défini par le point d'intersection des deux rayons synchrones issus des deux sources isospectrales du tube à rayons X stéréoscopique multiscan du dispositif de la présente invention. Le même raisonnement peut être tenu pour des rayons transmis par deux voxels proches polychromatiques, polarisés rectilignement se propageant respectivement et de façon convergente vers un pixel p(dx, dy), le pixel étant le point où deux rayons synchrones issus de deux sources isospectrales dudit tube à rayons multiscan; le champ 5. électrique étant le plan xOz. On décrit ces ondes par leur champ électrique (cf. figure 12) :.... 1 Quelle propriété utilise-t-on pour additionner ces deux champs ? Celle d'interférence plus que celle de diffraction. 2 On suppose queKI =Kul et K2=Ku2avec K=2rr/ÀÀ.... 10. Cette addition contribue à accroître la hauteur d'amplitude des signaux de l'ordre au moins du double de ce qu'elle est habituellement en scanographie traditionnelle, en raison du réseau d'interférence établi par le balayage en double faisceau conique améliorant de ce fait avantageusement la différentielle signal-sur-bruit, A(S B) du fait d'un pouvoir séparateur très performant et de la cohérence d'ensemble du système. Le corollaire est la réduction consécu 15. -tive de la dose nécessaire au niveau de la tension aux bornes du tube multiscan à rayons X de l'ordre de 60 à 110 kVp et du courant du tube, qui sont au contraire systématiquement durcis pour avoir une meilleure pénétration au niveau de la détection dans l'art ancien. Sachant que quand on baisse de 140 kVp à 120 kVp, dans le dispositif de l'art ancien, la dose d'exposition est de ce fait uniquement réduite de 30 %. 20. Par comparaison avec le détecteur Micromégas utilisé en radiographie basse dose EOS qui divise la dose de 10 à 30 fois par rapport au système conventionnelle de radiographie numérisée, le dispositif de la présente invention atteint de facteur de division de l'exposition de l'ordre de 100 à 300 fois la dose habituelle, comme le démontre le raisonnement suivant: en stéréoscanographie 4D volumétrique de la présente invention, en effet, ce type de réduction, 25. sans compter le temps d'exposition qui est divisé dans des proportions de 97 à 98 % en passant des expositions de 15 à 20 s en moyenne à 10' à 10-3, peut atteindre de niveau insoupçonné de l'ordre de 50 à 60 kVp (en pédiatrie p.ex), sans trop descendre dans les rayons inefficaces parce que trop mous, dès que le signal périodique pourra être évalué au niveau des pressions photoniques simples (photon par photon) au lieu de l'être en fonction 30. de l'addition des rayons, par densité photonique de franges, comme suit: A noter que: cri' = 1/2!an jbni 1/2 N'an' + bn2 = 1/2 An (5.11) L'addition des ondes (paquet d'ondes à un instant donné) permet d'en déduire que cn1 (source 1) s'ajoute à cn2 (source 2) pour donner une amplitude An (112 Ani + % An2), sur la- quelle s'applique la formule de Bessel-Parseval pour estimer l'énergie du signal périodique et la numériser secondairement en termes de bits voire de groupe des photons dans la frange 5. par impulsion de signal analysée, que l'on peut évaluer par la formule de Bessel Perseval ci-après. c) Formule de Bessel Perseval pour le calcul du spectre d'amplitude du signal périodique 10. Soit f une double distribution périodique (T = 2E/o) , développable en série de Fourier f(x) = E-:x en eP'' Ix (5.12) dont la décomposition dans la base des fonctions en(x) = einwx (n E Z) fait apparaître que le coefficient en comme une composante de f sur en. Ces fonctions en (n E Z) forment de plus une base orthonormée pour le produit scalaire généralisé. En conclusion, le développement 15. en série de Fourier de f, f{x) = E: en x représente donc la décomposition de f dans la base orthonormée (ei x, n E Z. I en résulte que en = (f, en) = 11T f(x) e'x dx et sous réserve de a convergence de la série En_jcnj2 et en notant = (f,f), on obtient la formule de Bessel-Parseval: jjuIj2 = x =+ jCnj2. n 20. En tenant compte de jcnj2 = jc-nj2 = (an2 + bn2) 14 et jcoj2 = ao2, on obtient, en pratiquant la sommation sur N: 1)1)2 = 1/T f_\ F(x) dx = ao2 + 2 n=1x (an' + bn2) / 4, dont la signification physique est la suivante: si f représente un signal périodique du temps, 11T J?(t) dt représente le carré de la valeur efficace ou encore l'énergie du signal notée E(t). Rappelons que E(t) est dans le cas qui nous concerne égal à E(fi) + E(f2). L'énergie de 'harmonique de 25. rang n est donc: E(un) = 1/T1l(an cos not + bn sin not)' dt (ant cos' not + bn2 sine not + 2 anbn sin not cos no) dt E(un)=1/T E(un) =1/T J (an2 [1 + cos 2n:otj/2 + bn2[1 cos 2 not]/2 + anbn sin 2n ot) dt E(un) = l/T (ant + bn2) x T/2 = (an2 + bn2)/2 Et dans le cadre de l'addition d'énergie des ondes stationnaires des deux faisceaux isospéctraux de balayage du stéréoscanner X du dispositif de la présente invention, E(un) _ 5. an2 + bn2. On retrouve le facteur %2 et sa simplification par addition d'ondes (f1 et f2) n'est pas sans rappeler le facteur %2 limitant de la fonction de la fréquence spatiale d'échantillonnage (1/2 v,) du mur de fréquence de Shannon levé par la technologie de double échantillonnage de la stéréoscanographie X du dispositif de la présente invention. La simplification de ce facteur s'opère automatiquement sans que l'on ait besoin d'intervenir d'une manière ou d'une 10. autre dans ce processus autrement que par la seule technologie de double faisceau de balayage du tube stéréoscopique muitiscan du dispositif de la présente invention. La formule de Bessel-Perseval pouvant s'interpréter en terme d'énergie, nous aurons donc: E(t) = fmoy2 + E(un) (5.13) n=1 en particulier, si fmoy = 0, l'énergie du signal périodique est la somme des énergies des har- 15. maniques, dont l'analyse peut se faire dans le dispositif de la présente invention soit par filtre sélectif du circuit R(L)C, soit à l'aide d'un multiplicateur ou, selon le mode de réalisation, la combinaison des deux. Rappelons ici que si l'énergie hu du photon est connue, il est facile d'en déduire le nombre de photon et d'exprimer cette énergie en termes de bits classiques ou en termes de densité photonique ou encore mieux en termes de nombre de photon par impul- 20. sien du signal périodique. d) Point d'échantillonnage, signal périodique et voxeiiisation de précision du dispositif d'invention La décomposition en série de Fourier permet d'écrire un signal périodique (T = 2e/0) comme 25. une somme infinies de termes sinusoïdaux An cos (not (pn), dont les pulsations on sont des multiples de ce. La recomposition du signal périodique à partir de son spectre de fréquence nécessite de se limiter à un nombre fini d'harmoniques (N) pour déterminer un point des coordonnées définies. 2889750 131 Soit 1(t) = + en en' 0t. On se propose d'évaluer 1(t) à partir de fN(t) _ En N en emilt. En tenant compte de l'expression de cn on obtient: fN(t) _ En=-N+N 1fT(jAf(0)e-in 0 dO) e}n t fN(f) =En JNA 1fT Af(0)etett-et do =1fT Af(8)(E_N''' etnNt-e))d8 Or, En JN ,v ei = sin (N +'/4wx / sin Y2 ox 5. D'où fN(t) =1/Tji(0) . sin (N + %z)w(t - 0) I sin % w(t - 0) . dO (5.14) En posant hN(f) = sin (N + '/2)wt / sin % wf, fN s'exprime sous la forme d'un produit de convolution fN(t) = (f * hN)(t). II reste à déterminer N pour que le signal 1(f) soit convenable-ment reconstitué 6.partir de fN(t) et en fonction du nombre de pixels image voulus sur l'analyseur. Exemple, en se limitant à un nombre fini d'harmoniques, on obtient les points suivants 10. (cf. figure 17) : harmoniques 1 + 3, 1+ 2 + 3; harmoniques 1 + 3 + 5, 1 + 2 + 3 + 4 + 5; harmoniques 1 + 3 + 5 + 7, 1 +2+3+4+5+6 +7, etc. Quel que soit le nombre d'harmoniques pris en compte, on constate des oscillations de part et d'autre des valeurs limites extrêmes (choisies) du signal: c'est le phénomènes de Gibbs qui permet de déterminer la largeur du point = voxel (p.ex. voxel 10 harmoniques = train d'on- 15. des), selon une topologie très précise et par conséquent la taille du pixel image. Selon les évolutions de la miniaturisation, il est toujours possible de revoir à la baisse le nombre d'harmoniques constituant un point échantillonné ou voxel isotropique du dispositif de la présente invention. La figure 17 illustre une superposition d'états stationnaires montre une analogie avec ce qui 20. se fait en mécanique quantique avec les équations de Schrédinger où tes états stationnaires ont pour fonctions d'onde: t) = rp (r) e-Ent1' (5.15). Cette analogie permet de retrouver les relations de correspondance connues entre la mécanique quantique et la mécanique relativiste. Les états stationnaires de la mécanique relativiste de l'optique d'une particule dans un poten- 25. tel (carré , qui pour la simplicité de la présentation sera considérée ci-après dans une seule dimension s'appliquent au dispositif de la présente invention, quant aux franges résultant de l'interférence entre les rayons qui s'additionnent et s'annihilent à intervalle régulier, h (ce dernier prend les valeurs dx, dy, dz et dl dans le référentiel 4D {x,y,z,t). Dans une région où le potentiel a une valeur constante V, l'équation aux valeurs propres s'écrit: [ h2 / 2m d2 / dx2 + V] cp(x) = &p(x) (5.16) ou encore [d2 / dx2 + 2m / h2 (E V)] rp(x) = 0 (5.17). Or il existe en optique une équation tout à fait analogue. Considérons à ce propos un milieu transparent dont l'indice n ne dépend ni de r, ni du temps. Ce milieu peut être le siège d'on- 5. des électromagnétiques dont le champ électrique E(r, t) est indépendant de y et de z, et est de la forme: E(r,t) = eE(x) e-int (5.18), où e est un vecteur unitaire perpendiculaire à Ox. E(x) doit alors vérifier: [d2 / dx2 + n2S12 / ci E(x) = 0 (5.19). On voit que les équations (5.17) et (5.19) deviennent identiques si l'on pose: 2m l f (E V) = n2Ç 2 / c2 (5.20). 10. D'autre part, en un point x où l'énergie potentielle V [et par suite l'indice n donné par (5.20)] subit une discontinuité, les conditions de raccordement pour rp(x) et E(x) sont les mêmes: ces deux fonctions, ainsi que leurs dérivées premières, doivent rester continues. L'analogie de structures entre les deux équations (5.17) et (5.19) permet donc d'associer à un problème de mécanique quantique un problème d'optique semblable à celui du dispositif de la présente 15. invention: celui de la propagation d'une onde électromagnétique de pulsation 0 dans un milieu dont l'indice n subit des discontinuité du même type: d'après (5.20), la relation entre les paramètres optiques et mécaniques est: n(0.) =1/hû \12mc2 (E V) (5.21). Une région où E > V correspond pour l'onde électromagnétique à un milieu transparent dont l'indice est réel; l'onde sera alors de la forme eue. Que se passe-t-il lorsque V > E ? La for- 20. mule (5.20) donne un indice imaginaire pur; dans (5.19), n2 est négatif, et la solution est de la forme e-P'x: c'est l'analogue d'une onde évanescente ; la situation rappelle par certains aspects la propagation d'une onde électromagnétique dans un milieu métallique. D'autre part envisageons une modélisation topologique des interférences occasionnées par le double faisceau de balayage de la Stéréoscanographie du dispositif de la présente invention pouvant 25. permettre de prévoir le comportement d'un analyseur donné pour ces énergies radiantes transmises. Ce raisonnement est aussi celui qui prévaut dans l'établissement du coefficient k du tube multiscan, eu égard aux différents systèmes de détection des rayons X du dispositif de la présente invention, pour obtenir un rendement optimal du capteur plan avec une densité photonique maximale au niveau des franges d'addition et une densité faible sinon nulle à 30. hauteur des creux. Le rapport k donne un écartement optimal des sources du faisceau de balayage du dispositif de la présente invention. 5.5.3. Modélisation topologique des interférences électromagnétiques (paquet d'ondes) L'analyse topologique des interférences électromagnétiques est basée sur la théorie des graphes orientés. Ciaprès, nous expliquons comment appliquer la théorie des graphes orientés à l'analyse des interférences électromagnétiques dans les systèmes électroniques 5. pour établir un procédé de partition de, réseau propre à obtenir des profils matriciels proches des matrices diagonales pour la résolution numérique des équations de Maxwell. Etant donné un ensemble N des points appelés noeuds , un réseau d'interconnexion est un sous-ensemble de (N x N) l'ensemble des bipoints ou couple de n uds . Définissons quelques éléments des réseaux d'interconnexion électrique qui nous intéressent. Chaque 10. équipotentielle est définie comme un conducteur connecté à au moins deux noeuds sous même tension continue tandis que la partie connectée ayant au plus deux noeuds sous même tension continue est appelée un brin . Dans tout réseau d'interconnexion, par ailleurs, chaque brins peut être divisé en plusieurs segments de lignes droites ou segments . Commençons par une définition essentielle: s 15. étant un réel positif, la zone d'influence électromagnétique autour d'une partie A de l'espace occupée par des conducteurs est définie par le domaine D(A), tel que M E D(A) : 11G(M, M')I(> E VM' E A. G étant fe noyau de Green attaché à fa solution élémentaire de l'équation de propagation avec pertes et pli étant son module. Alors, J'influence électromagnétique d'une équipcten20i fie/le A sur une autre B est dite physiquement significative si: B re D(A) e 0 Appliquons la théorie des graphes aux interférences électromagnétiques du dispositif de la présente invention: Soit un ensemble E dans lequel les éléments sont des équipotentielles (ou conducteurs) d'un réseau d'interconnexions. Nous définissons une application surective V de E sur E telle que v AEE * V(A)EE (5.22) si et seulement s'il peut y avoir une perturbation électromagnétique, physiquement significative, d'une équipotentielle A active sur l'équipotentielle V(A) passives. On crée un graphe orienté { E, V} dont les sommets sont les équipotentielles telles que A, et!es arcs orientés sont des perturbations électromagnétiques, physiquement significatives, comme {A, V(A)}, 30. Avant d'aborder les applications des graphes orientés à la Stéréoscanographie, considérons les graphes orientés E, V^ i, k étant un nombre entier (k E jN a définis récursivement par: 25. Vk-l(A) E E v Vk(A)e E avec V (A) = A.Vj(A) = V(A) (5.23) Signifiant que le graphe orienté {E, Vk:} contient seulement les sommets de {E, V} connectés par une séquence de ka arcs adjacents de {E, V}. L'ensemble V (A) v VI(A) ee V2(A) v Vk(A) contient tous les sommets de {E, V}, connectés à au plus (k arcs de {E, Vk}. Sa- 5. chant que l'ensemble ÇVk (A) définit la fermeture transitive de A, et en se limitant aux interférences physiquement significatives, nous sommes amenés à considérer les fermetures transitives tronquées limitées au rang gym selon: Tm(A) = UkVk(A). L'application A T--%-e Tm (A) crée le graphe orienté {E, Tm}. Un tel graphe devient un arbre si les perturbations électromagnétiques revenant des équipotentielles perturbées sur n'importe quelle équipoten-10. tielle active sont négligeables. Au contraire, le graphe {E, Tm} prélevé sur l'analyseur du dispositif de la présente invention est fortement connecté dés que, physiquement, n'importe quelle équipotentielle peut être perturbée par au moins une autre équipotentielle appartenant à E (induit par la pression des rayons transmis détectés en des points de coordonnées définis au niveau du récepteur). Res- 15. te à déterminer, comme ci-après, une répartition de tel graphe en réseau d'interconnexions électriques pour une lecture optimale des impulsions (espace k de Fourier ou matrice 2D) par le dispositif de la présente invention (cf. calcul du coefficient k du tube stéréoscopique multiscan édicté ci-dessus, dans des conditions d'un meilleur rendement quantique de détection, DQE (Detective Quantum Efficiency)). 20. 5.5.4. Partition du réseau d'interconnexions électriques du dispositif d'invention, en fonction des interférences électromagnétiques (signal élémentaire). Etablissons une modélisation topologique plus complète; Un ensemble de (brins parallèles et de même longueur { W1, W2... Wr) tel que le graphe { U, = W;Tk} soit fortement connexe, 25. définit un cylindre topologique de taille r relatif à l'application Tk du dispositif de la présente invention. Une équipotentielle topologique n'est qu'un ensemble de brins connectés en série sans aucune bifurcation. Ainsi, toute équipotentielle physique ayant des bifurcations doit être divisée en autant d'équipotentielle topologiques qu'il y a de bifurcations. Ce qui permet de définir un réseau de détection de type matriciel, tel que dans le dispositif de la présente invention. Sachant que l'union de deux cylindres est un nouveau cylindre si et seulement si toute équipotentielle topologique traversant l'un traverse l'autre et si leur intersection n'est pas vide. Dans le cas contraire, l'union des cylindres est seulement un graphe fortement connexe (E, Th), tel que dans la Topologie d'un réseau électrique dans des substrats mufti- 5. couches du capteur plan du dispositif de la présente invention. Pour découper le réseau électrique en relation avec les interférences électromagnétiques physiquement significatives, on choisit d'abord une équipotentielle active, et, ensuite, on recherche tous les cylindres relatifs à l'application T contenant cette équipotentielle active. La première étape est d'assigner un premier rang i - à toutes les équipotentielles appartenant 10. au même graphe fortement connexe (E, Tm) auquel appartient l'équipotentielle active (ou perturbatrice). La seconde étape est d'assigner un deuxième rang à toutes les équipotentielles de (E, Tm), de telle sorte que chaque équipotentielle appartenant à la couche topologique de rang a j B définie par: V (A0)j s m (A0 étant la première équipotentielle active), ait le deuxième rang 15. a j A. Comme V (A0) = Ao, le deuxième rang de la première équipotentielle active est 0. j. est appelé : rang de la couche topologique dans le graphe fortement connexe {E, Tm). La troisième étape consiste à assigner un troisième rang k à chaque équipotentielle appartenant à la couche topologique de rang a. j dans le graphe fortement connexe (E, Tm). Et la dernière étape consiste à assigner un quatrième rang à chaque cylindre (topologique) 20. dont le graphe fortement connexe est constitué. Néanmoins, ce quatrième rang doit être calculé de façon récursive. Remarquons d'abord qu'une équipotentielle est entièrement définie par la connaissance de 3 nombres entiers (i,j,k,l}, et on peut le ncter A;;k ou A(i,j,k). De même, un abrite) topologique, est complètement défini par la connaissance de 4 nombres entiers {i, j, k, l), on peut le noter 25. +N; rh, ou W(i,j,k,l) et: VI, W c A. C'est exactement ce dont a besoin le dispositif de la présente invention pour un référentiel 4D {x,y,z,t) de 4 variables définissant un brin topologique les matrices 2D par angle de grue des données d'image. Nous exprimons mathématiquement, dans le cadre de notre théorie, que deux équipotentielles telles que A,,k sont en diaphonie de la manière suivante. Puisque V(W e) ap-30. partient à (E, Tm), il existe au moins deux entiers (k, k') tels que: Pour tout j tel que: 0 < j m 1 V(A,k) n V(A;,i +;,k) # 0. De la même manière, on exprime qu'un (brin tel que Wijki est en diaphonie avec un autre ainsi: il existe au moins deux nombres entiers (k, k') tels que: V(Wnkl) re V(W;,, +l,k,,r) 0 pour j > Q donné avec j < m (5.25) Soit L x L' l'ensemble des couples (I E L, 1' E L') satisfaisant la relation 5.25: chaque couple 5. correspond physiquement à une zone de diaphonie entre les deux équipotentielles définies respectivement par les triplets (i, j, k) et (i,j +1,k'). Quatre cas doivent être considérés: 1. les deux équipotentielles ont seulement un brin possédant une influence électromagnétique significative sur l'autre. Alors, L x L' a un seul élément (L x L') comme dans la figure 12. 11. Alors on peut choisir: =1', (5.26) et le rang de chaque brin suit l'ordre dans lequel on le rencontre en parcourant chaque équipotentielle Aie, A,} +,,k dans une direction souhaitable. 2. les deux équipotentielles ont deux brins en interférence électromagnétique significative: alors, L x L' possède deux éléments (!r, ri) et (i2, l'2), comme dans l'exemple de deux diaphonies. Supposons que: 12 > 11,"2 > 1'1 (5.27) 17. Dans ce cas, il est toujours possible de dessiner un chemin orienté (pour une impulsion électromagnétique quelconque) suivant chaque équipotentielle A;;k, +I,k tel que la règle du rang 5.26 devienne: 1a=1'r inf(12,1'2) --* inf(12, 1'2) +sup(12 11, I'2 -1'1) inf(12 -1'2 ri) } (5.28) sup(12, "2) -- sup(12, I'2) 3. L x L' possède au moins trois éléments Op, 1'p), 1 5 p r, r > 3 comme dans l'exemple de trois diaphonies, la règle du rang 5.28 est applicable successivement à chaque paire d'éléments (/p, 1'p), (!p+,, fiel)) depuis p = 1 jusqu'à p = r 1, si et seulement s'il y a des chemins orientés sur chaque équipotentielle Ak, +,,k - telles que: <12 4. quand les équipotentielles A,Jk, A;j + ;,k ' ont des interférences électromagnétiques significatives avec au mains trois brins chacune et qu'elles ne sont pas simultanément orientables. Nous sommes conduits à une (chirurgie topologique sur A1, i +,,k É qui consiste à la parta ger en sous-équipotentielles, chacune d'entre elles étant simultanément orientable avec l'équipotentielle active A*. Alors chaque sous-équipotentielles doit être considérée comme un membre de bifurcation et doit être hiérarchisée comme une nouvelle équipo- 5. tentielle topologique. Dans ce cas:, nous sommes obligés de revenir à la troisième étape de numérotation des équipotentielles et de leurs (brins . Enfin, nous ajoutons la règle suivante à propos de k' : k' = 1 pour l'équipotentielle Al,)+i,kÉ en interférence électromagnétique significative avec le brin Wk, de A; ayant la plus faible valeur de I. Alors, nous choisissons k' = 2 pour la deuxième équipotentielle, distincte de la 10. première, correspondant à la plus faible valeur 12 de I, plus grande que li, d'un brin W,l de Ai)k distinct du brin précédent et ainsi de suite. Pour finir, on peut être conduit à des valeurs négatives de 1' pour certains brins W;,i +1,k.r. Alors un décalage numérique est nécessaire pour obtenir seulement les nombres entiers non négatifs dérogeant de ce fait à la règle (5.6) ou à (5.8). 15. En conclusion, les champs électromagnétiques se propagent normalement le long des discontinuités créées par les frontières entre conducteurs et diélectriques dans un milieu d'interconnexion. Ces discontinuités, où résident des courants et des charges, se comportent comme des ruptures du champ électromagnétique ce qui entraîne le phénomène de propagation. Cependant, les formulations intégrales rigoureuses de leur analyse électromagnéti- 20. ques complète et leurs approximations numériques ne sont pas compatibles pratiquement avec la complexité des réseaux d'interconnexions. Cette complexité doit être réduite grâce à une analyse topologique des interférences électromagnétiques entre les conducteurs des réseaux d'interconnexion avant tout calcul de champ électromagnétique ou de grandeur dérivée du champ (courants, potentiels -a signaux, impulsions), qui permet une analyse de 25. contenu formel d'un signal. Il est donc nécessaire de passer par la notion physique d'impulsion (contenu) du signal périodique pour exploiter avantageusement le réseau d'interférence (forme) au niveau d'un récepteur, off le pixel se définit par impulsion ou par groupe d'impulsions (contenu) du signal périodique (forme) dont les coordonnées spatio-temporelles correspondent exactement, tels 30. des groupes définis d'un espace vectoriel donné ou des espaces vectoriels donnés, aux coordonnées spatio-temporelles des points de l'objet échantillonné, Vecteurs dont l'origine est le point échantillonné (voxel 4D) et l'aboutissement le point image (pixel 3D) correspondant, sachant que 'es deux concepts, vexel et pixel, sont utilisés ici dans cur nouvelle acception déterminée par des côtés équivalents aux intervalles respectifs d'échantillonnage, dx, dy, dz et dt, selon les quatre variables de l'espace-temps. De sorte que le pouvoir séparateur ds représenté par la longueur d'onde A qui sépare deux franges successives distinguées par le dispositif de la présente invention on en déduit A2 = dx2 +dy2 + 5. dz2 + dt2 et (nA)2 = dx2 +dy2 + dz2 + dt2 lorsqu'on englobe n harmoniques dans le point échantillonné. Le volume 4D du vexe( de la première formule tout comme celui de son pixel 3D sont multipliés par un facteur n dans la deuxième formule. La visualisation des tels volumes élémentaires et des tels éléments d'image résultants doit faire systématiquement appel à des procédés de projections binoculaires (à partir des deux 10. kernels distincts) ou double angle de projection simultanée ou encore de vision de l'image, tel que dans l'ancienne méthode de Stéréoradiologie permettant de regarder simultanément l'image de l'objet à partir des deux points distincts (ou kernels) du champ d'observation de l'espace, contrairement à la projection à partir d'un seul angle de vue, de rendre compte de l'effet de volume et de perspective de l'objet (distribution spatio-temporelle) dans sa représe- 15, ntation, l'image (distribution des points image dans l'espace tridimensionnel de représentation) en même temps que de s'adapter à la perception visuelle humaine qui elle-même est binoculaire. La Stéréoradiologie superposait jadis deux images bidimensionnelles projetées du même objet prises à partir des deux vertex différents, le principe reste valable pour la Stéréoscanographie 4D multicoupes et volumétrique, dans une métrique très précise et une 20. transformation objet image symétrique (dualité des fonctions dans les deux espaces vectoriels). 5.5.5. Pixel p(dx,dy,dz) du récepteur et mesure d'atténuation proportionnelle aux rayons X par impulsion ou groupe d'impulsions du signal périodique par angle de vue et par unité de temps 26. 5.5.5,1. Ondes stationnaires et régime stationnaire de fonctionnement des circuits CCD 1 Exemple de superposition des ondes incidente et réfléchie Considérons donc la diffraction d'un champ électromagnétique harmonique incident Ec, H nc. (une onde plane pour nos applications), dont la dépendance en temps est exp( i wt), ou w est la pulsation du champ, par des obstacles bornés. 31. C'est un problème bien posé de la théorie des équations aux dérivées partielles pour des champs incidents convenables, i.e. dans des espaces d'énergie locale finie. Il est possible de démontrer que, dans un espace fonctionnel approprié, qui dépend de la régularité des surfaces frontières, comprenant les interfaces diélectriques et le noyau conducteur de 0, ta solution du problème existe et qu'elle est unique [1]. Considérons également l'équation des ondes acoustiques, car la diffraction d'une onde élec- 5. tromagnétique par un cylindre infini se ramène à un problème acoustique. Dans le cas d'une onde en incidence normale, le problème à résoudre est le suivant: trouver le champ diffracté u vérifiant - l'équation des ondes acoustiques (A + kl)u = 0; - les conditions de continuité aux interfaces de u et de sa dérivée normale; -l'annulation de u + uitto (resp. a(u + u")1 an total sur les surfaces parfaitement molles (resp. dures) ; et la condition de radiation de Sommerfeld: à la distance r très grande de l'objet diffractant, le champ diffracté u est O(lNr), 8u / 8r iku est o(1/"lr) en dimension 2. Ce problème admet, comme le précédent, une solution unique dans un espace d'énergie 15. localement finie. La démonstration de l'existence et de l'unicité ne fournit pas la solution explicite du problème. On peut alors soit avoir recours à des méthodes d'éléments finis de volume ou de surface pour calculer numériquement la solution. Ces méthodes imposent de mailler l'objet suivant un pas qui est une fraction de la longueur d'onde A = 2lrwlc, variable suivant la forme et la taille de l'objet, la nature des éléments finis employés, et la précision 20. recherchée. A110 est une valeur souvent citée, mais il est possible de se satisfaire de A15, dans certaines applications, comme il peut être nécessaire de mailler en Al20, pour calculer le champ diffracté dans des directions où il est très faible. C'est la démarche inverse à celle de tout à l'heure mais qui montre l'importance d'un maillage, qui fait qu'on est heureux de constater que le dispositif de la présente équation exécute un maillage optique déjà très 25. convenable. En tout état de cause, le nombre de degrés de liberté croit avec la fréquence et les méthodes d'éléments finis, si perfoninantes soient elles, sont limitées à haute fréquence par des problèmes de temps calcul et de place mémoire, dans l'état actuel de la technologie informatique. Nous y reviendrons plus loin. Dans l'espace tridimensionnel}x, y,z} , et en particulier le demi-espace z > 0 (figure 12) de 30. lecture, les ondes incidentes et réfléchies, par exemple, se superposent: on observe des interférences entre ces deux ondes: E E; + Er et B = Bi + Br, qui est dans le cas d'espèce une superposition d'états stationnaires, dont on sait parfaitement calculer les états de chaque particule. C'est-à-dire, en utilisant les notations précédentes: Ex I0 Ex = Ep + E,r _ 2Eosin Kz sin wt E= i 0 et B= i By avec. { I 0 t o BY = By; + BYr _ 2Bacos Kz cos wt On constate sur cette onde électromagnétique résultante que les variables z et t sont décou- 5. plés: a wt Kz a wt et u Kz . Si ceci est vrai pour l'exemple des ondes incidentes et réfléchies de sens opposé, les mêmes constatations sont renforcées dans le cadre des ondes incidentes provenant des deux sources différentes, irradiant dans la même direction et conforme à l'expérience de Young comme dans le cas du dispositif de la présente invention. 9. Par conséquent: a) L'amplitude des champs dans l'exemple ci-dessus dépend essentiellement de z: amplitude de E = 2Eosin Kz amplitude de B = 2Bocos Kz Donc: I1 existe des points pour lesquels l'amplitude est nulle et d'autres points pour lesquels l'amplitude est maximale. Ceci permet en imagerie de déterminer avec précision la hauteur 15. de la coupe dans l'image 3D. amplitude nulle de E sin Kz = 0 Kz = n Tr (n entier) amplitude nulle de B H cos Kz = 0 H Kz = (2n + 1) Trl2 (n entier) Les points d'amplitude nulle s'appellent noeuds amplitude maximale de E 4 sin Kz = 1 H Kz = (2n + 1) Tr/2 (n entier) 20. amplitude maximale de B +3 cos Kz: = 1 H Kz = n Tr (n entier) Les points d'amplitude maximale s'appellent ventres. On constate que les noeuds de E coïncident avec les ventres de B et inversement; respectivement Kz = n Tr et Kz = (2n + 1) TT!2. Nous pouvons exprimer les positions de ces noeuds par rapport à la longueur d'onde K = 2Tr/A conduit aux relations: 25. Noeuds de E et ventres de B: z= n A/2 Ventres de E et noeuds de B: z (2n + 1) A/4 Par exemple, en z = 0, il y a un noeud de champ électrique et un ventre de champ magnétique. Selon que l'on considère les signaux électriques ou les signaux magnétiques correspondant à une position sur l'axe de z, il est toujours possible de reconstruire une coupe 30. avec des valeurs d'atténuation des rayons X intrinsèques et sans aucune nécessité d'interpolation des valeurs d'atténuation des deux plans contiguës.(5.30) 5. Sur ce même plan (surface du conducteur), la densité de courant a pour composantes: js( = 0; js, = (2801p0) cos wt. Pour des ondes stationnaires à fa surface d'un conducteur parfait, ff y a un noeud de champ électrique et un ventre de champ magnétique. b) La phase des champs ne dépend que du temps: il n'y a donc plus propagation. De part et d'autre d'un noeud, il y a opposition de phase à chaque instant. Ainsi, la phase étant stationnaire, l'onde résultante s'appelle onde stationnaire ou signal. c) En un point d'abscisse z quelconque, les champs électrique et magnétique sont en quadrature. La description d'un système d'ondes stationnaires est réalisée grâce à des fonctions séparées des variables spatiale et temporelle: f(t, r) fj(t)f2(r) Ce qui non seulement permet d'intégrer de façon précise dans la haute technologie du dispositif de la présente invention et dans le raisonnement scanographique qu'elle permet de 15. développer,les définitions des concepts; immergés de ta réalité de l'espace et du temps, tout comme le besoin de compacité forte et finalement d'infiniment petit, qui autorisent d'aller au-delà de la vision limitante de calcul différentiel grossier, mais permettent encore d'avoir plusieurs paramètres cohérents de représentation d'image dans ses moindres détails perceptibles ou non à l'oeil humain, comme la fréquence et l'amplitude du signal périodique, 20. ceci d'autant plus que: Il y a en principe un signal périodique mesurable tous les 0,5 A = 0,5. 10-10 m de distance ds de détection du système ou pouvoir séparateur. Le plus petit pixel de détection est ici de cet ordre de grandeur et plusieurs pixels peuvent être regroupés en une surface plus ou moins importante pour répondre aux exigences technologiques liées essentiellement à la 25. miniaturisation informatique, en particulier dans les systèmes de transfert de charge du dispositif de ta présente invention pour traduire ces données en pixels image. Ce regroupement peut ainsi constituer la largeur virtuelle et évolutive de la ligne matricielle (barrette), sachant que: 1 nanomètre = 10-e m = un milliardième de m = 10.6 mm; 1 pm = 10-6m=10-3mm;et1pm=l0-12m=10-9mm. 30. 1 barrette de 100 pm = signal résultant de plusieurs impulsions élémentaires sous harmoniques de 0,5 A . 1 ligne de 50 lem = 50. 10.3 mm. Surface = 2 500. 10-3 mm2 = 107 signaux (électriques et magnétiques) mesurables proportionnellement à l'atténuation p1 et pz des faisceaux incidents. Résultante de 107 signaux par pixel tridimensionnel (3D) de 50 pm de côté sur un réseau calibré hors atténuation d'un supraconducteur, selon un maillage défini par le réseau d'interférence des rayons X incidents provenant de deux sources de balayage scanographique, alternant frange claire et frange sombre (impulsion ou harmonique). Ceci 5. nous amène à exposer ici le fonctionnement des circuits CCD en régime stationnaire. 2 Dispositifs de transfert de charges lei Mécanisme de transfert de charges Considérons trois capacités MOS adjacentes sur un même substrat Sir). On peut réaliser un transfert d'électrons de l'une aux autres en agissant sur leur polarisation. En effet, si le temps 10. de transit des porteurs d'une capacité à l'autre est très inférieur au temps de stockage, on peut installer une couche d'inversion dans la seconde (puis la troisième) capacité MOS en transférant des électrons issus de la première: il suffit pour cela que les tensions de polarisation appliquées aux grilles soient réglées pour entraîner ce mécanisme (figure 15). - Supposons G portée au potentiel VGS, celui de G2 et G3 maintenu à 0. 15. Si au temps to on injecte des électrons sous G, (la charge totale Q est caractéristique du signal à transmettre), on crée un régime de forte inversion. Pour transférer la charge Q sous G2, on porte cette dernière au potentiel VGS, celui de G3 restant nul. Un puits de potentiel s'établit sous G2 tandis qu'on fait décroître progressivement le potentiel de G, (ce qui entraîne l'effacement du puits de potentiel qu'elle 20. maintenait). Alors, un champ électrique, parallèle à l'interface (transversal), s'installe entre les deux capacités, champ qui facilite le transfert des électrons de la première à la seconde capacité. - Le même processus peut être appliqué entre G2 et G3, ce qui entraîne la progression de la charge Q sous G3. 25. II faut faire remarquer ici qu'il est essentiel qu'il y ait conservation aussi rigoureuse que possible de la charge d'espace Q au cours de ces transferts afin que l'information dont elle est porteuse ne soit pas altérée. Dans les applications, on cherche à transférer un grand nombre de paquets de charges différents entre eux et qu'on applique successivement à l'entrée du CCD. Il est impératif que la transmission dans le dispositif n'entraîne ni superposition des informations ni interférence. Les galles adjacentes ne doivent donc jamais contenir deux informations successives. Le plus souvent, on les fait se succéder à raison d'un tous les trois éléments (grilles). Il faut donc trois signaux d'horloge décalés de 3 7r12 pour actionner le CCD (on a affaire alors à un CCD à trois phases). Il existe également des CCD â deux phases. Ligne CCD à deux ou trois phases (figure 16) 6. Un tel dispositif à transfert de charges comporte généralement un grand nombre de capacités (plusieurs centaines voire plus) auquel il faut adjoindre un système d'injection (contrôlé par le signal à transmettre) et un système d'extraction de la charge signal (sortie). L'introduction de la charge signal (porteuse de l'information) met en jeu un transistor MOS placé en tête du 10. CCD sur le même substrat. Dans ce transistor, le rôle du drain est assuré par le puits de potentiel sous G,. Lorsque ce puits est généré, il reçoit les porteurs provenant de (a source à travers le canal d'inversion que contrôle le signal appliqué sur la grille d'entrée. A la sortie, de la même façon, un transistor MOS dont le drain (polarisé en inverse par rapport au substrat) recueille la charge qui apparaît sur la dernière grille Gn qui joue alors le 15. rôle de la source du transistor. La grille de sortie Gs peut éventuellement être utilisée pour découpler le CCD du circuit extérieur qui le charge (n est multiple de trois dans un CCD à trois phases). Le signal périodique produit de sortie est proportionnel à la densité de charges présente dans la dernière capacité du CCD. Le temps de transit d'une grille à l'autre dépend de la vitesse de diffusion des porteurs et du champ électrique transversal à l'interface. Les 20. grilles sont connectées à des lignes de signaux d'horloge. Il est évident que la fréquence de l'horloge de commande de la ligne CCD doit être limitée de sorte que le transfert des charges soit aussi complet que possible pour que l'information transportée par elle reste significative. Par ailleurs, les défauts cristallins qui existent à l'interface et qui sont autant de pièges temporaires vis-à-vis des porteurs induisent également des pertes de charges ou un ralentissement 25. de leur transport. La fraction b de la charge totale qui est perdue à chaque transfert porte le nom ((d'inefficacité de transfert . L'expérience montre que si une très faible partie SQ des charges est freinée ou recombinée, c'est-à-dire est transférée avec retard (avec une constante de temps T(), on peut écrire: ti = 1 - AQ. xp-ttz, (5.31). L'inefficacité de transfert est un paramètre technolo-gique essentiel car il permet de fixer le nombre maximum de 30. grilles qui peuvent être mises en jeu sans que le signal perde l'information qu'il porte. Si Qeo est la charge à l'entrée, elle devient sous la n,re grille: On = Qeo (1 5)n e- Q,) (1 nb) si 6 est petit (5.32) Par exemple, si l'on peut accepter une erreur maximum de 10 % sur le signal de sortie avec un 6 de l'ordre de 104, le nombre n de grilles possible est de 103. Actuellement on obtient b < 10.4 et des fréquences d'horloge qui peuvent atteindre 500 MHz avec des CCD en GaAs. La fréquence d'horloge minimum est imposée par le processus même de fonctionnement du 5. dispositif: il faut donc que le transferts de charge se fassent en des temps tels que Qe ne soient pas affectées par l'apportde ((porteurs thermiques , générés lors des ruptures de liaisons covalences dans les zones de déplétions (puits de potentiels sous les grilles). CCD à canal ((enterré (BCCD) Le handicap le plus important pour améliorer les performances d'un CCD provient du r6le 10. joué par les défauts cristallins (pièges) à l'interface isolant-semiconducteur. Pour éviter cet inconvénient ont été mis au point des dispositifs dits à canal enterré (figure 15) dans lesquels les puits de potentiel peuvent être générés non à l'interface isolant-semiconducteur mais dans un canal qui se forme dans le volume semiconducteur au voisinage de la zone de déplétion qui apparaît tout le long de la jonction qui s'installe entre la couche Sin réalisée sur 15. le substrat Sip. Des contacts sont pris aux deux extrémités de ce canal pour entrer et sortir le signal du dispositif. En l'absence de signal d'entrée, une tension > 0 appliquée à une grille crée un puits de potentiel dans la ((parois du canal enterré. Quand on injecte à l'entrée un ((paquet d'électrons , il cheminera le long du canal, de puits en puits de potentiel apparaissant sous 20. l'action d'une tension > 0 appliquée aux grilles successives. Les transferts de charges se font dans le volume cristallin où leur mobilité est plus grande qu'à une interface isolant-semiconducteur et donc l'efficacité du transfert peut être améliorée. Par contre, les paquets de charges porteurs du signal sont deux à trois fois plus faibles que dans les CCD. Les CCD sont utilisés dans beaucoup de fonctions analogiques ou numériques et, dans un 25. de mode de réalisation du dispositif de la présente invention: en éclairant les zones de charges d'espace d'un CCD (entre les grilles), on y génère des porteurs en quantité liée à l'intensité du rayonnement reçu. Les électrons sont attirés sous chaque grille et contribuent à former le couche d'inversion. Pendant un intervalle de temps At, on laisse ainsi se constituer des paquets de charges dont l'importance dépend de l'éclairement de chaque surface été-- 30. mentaire du dispositif (pixel 3D). On peut sortir l'information reçue dans cet intervalle de temps At si le temps de transfert est très court par rapport à At. On réalise ainsi une double matrice (spectres d'amplitude et de fréquence) à deux dimen- sions sous forme de densité de charges. Il est naturellement nécessaire d'associer ces dis- positifs optiques à des systèmes électroniques de conduite permettant de lire et de traduire 4. ces informations ou de les stocker momentanément, comme des lignes de retard. Les lignes en retard Le signal appliqué à l'entrée à l'instant to est reçu à la sortie avec un retard proportionnel au nombre d'éléments du dispositif. Les modèles courants sont constitués de 512 à 1024 grilles pour des fréquences de transfert comprises entre 10 kHz et 20 MHz. Il est de plus en plus possible, comme on le verra, d'augmenter encore le nombre de grille tout comme la fréquen- 10. ce de transfert. Le signal analogique d'entrée est échantillonné à la fréquence de l'horloge, les impulsions obtenues transformées en paquets de charges par l'étage d'entrée. Chaque paquet de char-ges est directement proportionnel à l'amplitude de l'impulsion (signal). Il progresse au rythme de l'horloge. A la sortie, on reconstitue le signal analogique du départ (et éventuelles 15. harmoniques). Le retard i est fixé par le nombre n de transferts et la fréquence de l'horloge fo: = nlfc. T peut atteindre quelques dixièmes, voire une seconde. 3 Régime stationnaire des circuits CCD du dispositif de la présente invention L'application de la tension VG créé par la pénétration des rayons X dans le semiconducteur 20. d'un circuit CCD crée à son tour une situation de déplétion profonde (schématisée par les figures 13 et 14). Les densités de porteurs libres sont données: g4hFI q(I)F, dans la zone neutre par: no = n; exp po = r; exp KBT KBT (où n; est la densité des porteurs intrinsèques). 25. qV q[V(x) 4)FI] dans le charge d'espace: n(x) = no exp = n; expKBT KBTq[V(x) F] p(x) = n; exp KBT 30. et pour x = 0, si Vs > rl)Fi p(x = 0) = ps < ns, on est en régime d'inversion . Par ailleurs, la charge d'espace en x dans le semiconducteur s'écrit: p(x) = q[Nd(X) - Na()O + p(x) - n(x)] (5.33) avec Na(x) et Nd(x) les densités d'atomes accepteurs et donneurs en (x). Dans le cas présent 5. Na > Nd. Si on suppose ces dopages uniformes et tous les atomes ionisés: Nd(x) - Na(X) = Nd - Na = no - po - qV(x) qV(x) et p(x) = - q[po (exp - 1) - no(exp - 1)] (5.34)KBT KBT 10. Il est alors possible à partir de l'équation de Poisson de calculer le potentiel et le champ électrique régnant à l'abscisse x et plus particulièrement en x = 0, c'est-à-dire à l'interface isolantsemiconducteur. Connaissant le champ C(x), on peut alors calculer (en utilisant le théorème de Gauss), la densité totale des charges qui apparaissent dans le semiconducteur. Sans entrer dans les détails de ces calculs, il est facile de se rendre compte que, dans le 15. régime d'inversion (Vs > ([)Ft), la charge correspondante s'ajoute à la charge de déplétion, laquelle garde une épaisseur très supérieure (xp)t xi) figure 16a. Quant au potentiel et au champ électrique qui règnent aux interfaces, ils sont représentés figures 16b et 16c. Le champ électrique en x = 0 s'écrit: QsolEi avec ei constante diéléctrique de l'isolant 20. (là= avec eso constante diéléctrique du semiconducteur expression dans lesquelles Ose est la charge totale régnant dans la zone de déplétion du semiconducteur. Qso résultant de la charge des ions de la zone de déplétion Qdap = - q Na xp1 et des charges apportées lors de l'inversion Qsc = - q Na xp + Q,dv Or, si Ci = e;/l est la capacité de l'isolant par unité de surface: Q = - Ci. AV, et donc la 25. tension grille Vs est donnée par: Vc = Vin - Qsc/C. Vs le seuil de forte inversion est atteint, par définition, lorsque les charges d'inversion nm qui sont attirées à l'interface semiconducteurisolant: Q(V , - 4 Fi) nid = ni exp (5.35) KBT 30. deviennent égales aux charges de déplétion Qaa,, alors n, = Na = po ce qui conduit à Vin = 24'F,. Alors Vcs = 2 FI + 1/Ci (4q Na. Esc. 4F,)fn (5. 36). 4 Régime transitoire du dispositif de la présente invention Lorsque la capacité MOS est soumise à une tension qui passe de 0 à VGS, les divers régimes 5. de fonctionnement, nous l'avons dit, se mettent en place dans des temps très différents selon que ce sont les porteurs minoritaires ou majoritaires qui sont sollicités. C'est cette grande différence entre les constantes de temps qui est mise à profit dans les CCD du dispositif de la présente invention. Dans un premier temps les trous sont repoussés de l'interface isolantsemiconducteur et se 10. dispersent dans la zone neutre du matériau: une région de déplétion s'établit dans un temps très court (de l'ordre de 1012 seconde) à 300 K. Ce temps s'allonge quand la résistivité du semiconducteur croît (donc quand la température décroît). Dès qu'est atteinte la tension de seuil Vcs, il se forme une couche superficielle d'électrons qui proviennent d'une part du tri des porteurs issus des paires électron-trou rompues par agitation thermique tri effectué par 15. le champ électrique qui règne dans la zone de déplétion d'autre part par les électrons minoritaires provenant de la zone neutre et qui diffusent vers l'interface. Ce processus de formation de la couche d'inversion est beaucoup plus long que celui de mise en place de la zone de déplétion et donc s'instaure une période transitoire au cours de laquelle évoluent les répartitions des charges de part et d'autre de l'isolant. Le temps qui 20. s'écoule entre l'instant (t = 0) où l'on applique une tension grille > VGS et celui où la couche d'inversion est installée est appelé temps de stockage qui s'écrit: Ts = 2 Na/ni Tm (avec Tm = 1/CmNR où Cm est un coefficient de capture des électrons et NR la densité de centres de recombinaison dans le semiconducteur). Donc Ts est directement lié à Tm. Il est d'autant plus grand que Na est élevé, donc le dopage important. 25. Dans un bon silicium dopé p,Tm10-5s,sini=1016m-3,Na=1021Tsre 1 à 2m à 300 K. On peut dans des monocristaux de Si à faible taux de défauts atteindre des TS de plusieurs minutes, Comme n; est 'très sensible aux variations de température, on augmente T3 (variation exponentielle) en abaissant la température, notamment dans le mode de réalisation à capteur plan semiconducteur supraconducteur avec jonction de Josephson, dont le principe est 30. brièvement rappelé ci-après. Le dispositif de la présente invention fonctionne également avec une capacité de type MOS. 5 Capacité MOS en régime de forte inversion du dispositif de la présente invention L'isolant, d'une part, la zone de charge d'espace dans le semiconducteur, d'autre part, se comporte comme des capacités. La chute de tension dans l'isolant est &1 = Vc V ,. La capacité de l'isolant: Ci = e;/l par unité de surface ou encore Ci = Ge / dVi = CL/Vo Vin, car 5. parité qui a la même valeur en régimes statique et dynamique. Les capacités de la zone de charge d'espace dans le semiconducteur s'expriment par: Csc = dQsc / dVG (car Qsc = Qm), mais Qsc est constitué d'une part de la charge d'espace due aux ions de la zone de déplétion, d'autre part de celle résultant des porteurs libres à l'interface: il existe donc deux capacités Cdep et en parallèle: 1/C =1/Ci + 1/C , +Cd, 10. On peut apprécier que sur le marché existe actuellement de capteur CCD haute résolution de plus de 7 mégapixels par surface de 1 pouce x 1,8 pouce avec une résolution de 3.072 x 2.304 pixels, en photographie et en caméra vidéo numériques pouvant graviter à 30 images par seconde. La miniaturisation de ce type de capteur ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Sachant qu'un pouce est égal à 25,4 mm, on a donc environ 90 pixels par millimètre avec de 15. pixels de 10-2 mm de côté. Il est prévu de changer le substrat et le semiconducteur du système par des semiconducteurs sensibles à l'énergie des rayons X pour avoir un système de transfert de charge adapté à cette énergie, sur un réseau comme celui du stéréoscanner X avec environ 50 mm de large x 400 mm de longueur. Cela représente 200 mégapixels (et 300 mégapixels pour une largeur du réseau de 75 mm) et autant de mesures par angle de 20. vue, qu'il faut répéter 100 fois par gravitation pour avoir de matrices de mesure sur 360 (= 2.1010 de mesure de fréquences porteuses + 2.1010 des spectres d'amplitudes du signal périodique) pour une hauteur de volume exploré de 5 cm par gravitation du tube multiscan à rayons X (de 0,5 s pour la simplification de la description, dans la gamme d'entrée du Stéréoscanner X, et une vitesse d'avance de table de 10 cm par seconde). A l'issue deux 25. matrices 3D distincts évaluant pour l'une la fréquence porteuse et l'autre l'amplitude du signal périodique ou sa phase, en série avec un circuit ADC. Par comparaisons avec le LightSpeed Matrix Detector de GE qui fait 912 canaux par 16 rangées = 14.592 éléments individuels sur une largeur de 20 mm et un arc de 55 , autant des données brutes du signai calculées par angle de vue et derrière lesquelles il faut prévoir une procédure de prétraiternent et de 30. correction de la conicité du faisceau unique avant de procéder à la reconstruction d'image. H faut remarquer ici que lorsqu'on superpose à une tension de polarisation VG (supérieure à la tension d'inversion) une modulation dVG, les variations des charges Q et Qae, sont différentes et dépendent de la fréquence de la modulation: la capacité C est donc différente en basse et en haute fréquences car en particulier les variations des charges d'inversion ne 5. suivent plus celle de la modulation dès que la fréquence s'élève trop. La frontière basse et haute fréquence dépend du taux de génération-trou, donc de la température et (éventuellement) des mécanismes d'interaction électron-rayonnements. En régime d'inversion et en basse fréquence, la variation de la charge sur la grille métallique est compensée par une variation sensiblement égale de la charge d'inversion. En haute fré- 10. quence, la compensation est assurée par une modulation de l'épaisseur de la zone de déplétion. 5.6. Informatique embarqué du dispositif de la présente invention 15. Depuis le calculateur E.N.I.A.C. qui effectuer 300 multiplications par seconde. Puis l'ordinateur UNIVA qui traitait des nombres et du texte, vendu à 56 exemplaires dans le monde, L'informatique n'a eu de cesse de progresser gràce entre autre à la miniaturisation de ses éléments constitutifs, tels les circuits électroniques et la capacité des mémoires. Le microprocesseur est le coeur de l'ordinateur: il traite et fait circuler les données. Plus cette 20. circulation d'information est rapide, plus l'ordinateur est jugé performant. La fréquence d'horloge contrôle et synchronise le microprocesseur, et les composants associés. Sa vitesse (fréquence) est exprimée en mégahertz (MHz), million de cycles/seconde. 5.6.1. Le circuit intégré dans le dispositif de la présente invention 25. Permettent une réduction considérable de volume et de poids (miniaturisation). On peut estimer que cette réduction est de l'ordre de 1000 à 1 en l'espace d'une dizaine d'années à partir des débuts de l'utilisation des circuits intégrés. Constituant des éléments de calcul arith-Q métiques. Ils s'accordent avec les circuits électriques de base utilisés en Algèbre de Boole. Le 12 septembre 1958, un jeune ingénieur de l'université de l'Illinois (USA), Jack St Clair 30. Kilby, récemment embauché par Texas instruments, montrait à quelques collaborateurs le résultat de ses travaux: l'assemblage sur un même support unique de quelques transistors et condensateurs. Cette découverte devait révolutionner le monde de l'électronique. Ce premier circuit intégré a fait l'objet d'un brevet, déposé en 1959 et accordé en 1964. Au terme d'un procès de 20 ans, Gilbert Hyatt a été reconnu le 17 juillet 1990 par le US Patent Office (le Bureau de brevets américain) comme il'inventeur du microprocesseur. Son brevet, déposé en 5. décembre 1970, est le premier à faire référence à un unique circuit intégré qui contiendrait tous les éléments nécessaire à l'ordinateur (d'où le terme (puces). Le premier (microchip commercial de l'histoire, lintel 4004 fut conçu en 1971 par Marcian E. Hoff, Federico Faggin et Stanley Mazor, d'Intel Corporation. Intel comptait alors 12 salariés! En trente ans, le rapport taille-puissance des microprocesseurs a progressé de manière stupéfiante et conti- 10. nue encore de progresser. Vient de sortir le processeur à double coeur (dual cote: Opteron dual core et Intel dual core) : deux processeur en un aptes à accomplir deux tâches simultanément. C'est aujourd'hui le 40e anniversaire de la loi de Moore qui veut que le nombre de transistor double tous les 18 mois grâce à la miniaturisation. I1 existe aujourd'hui dans l'art de circuits intégrés aptes à calculer le FFT et l'espace k de 15. Fourier, tel que décrit dans le dispositif de la présente invention, en ce qui concerne la double matrice 2D (spectre des fréquences et des amplitudes) par angle de vue. Les différentes transformées 3D de Radon étant réalisée au niveau du CPU de l'ordinateur de la console de commande du dispositif de la présente invention. 5.6.2. Mémoires requises pour le dispositif de la présente invention Il s'agit de stocker des informations sous forme numérique, le 1 par exemple correspondant à un (paquet de charges , l'absence de charge désignant le zéro. Pour éviter que l'information se détériore il est nécessaire de la régénérer périodiquement, ce qui implique déjà un bouclage du CCD sur luimême à travers un circuit de régénération qui fait (tourner l'infor- 25. mation stockée, le signal d'horloge actionnant les transferts de charges nécessaires entre éléments du dispositif, tels que: o Mémoire interne (1947) La mémoire interne d'un ordinateur est le dispositif permettant d'emmagasiner provisoirement des informations juste avant, pendant et juste après leur traitement. 30. En 1947, l'Anglais F.C. Williams a expérimenté à l'université de Manchester des tubes électrostatiques en guise de mémoire. En 1949, I'EDSAC, l'un des premiers ancêtres de l'ordinateur, utilisait à l'université de Cambridge des lignes à retard. C'étaient des tuyaux remplis d'eau ou de mercure, bouchés aux extrémités par des cristaux transformant les signaux électriques en vibrations sonores. Le son voyageant moins vite que l'électricité, on pouvait y stocker quelques informations. La légende affirme qu'Alan Turing (voir Colossus, page 86) préconisait que l'on mit du gin dans 5. les lignes à retard. A partir de 1949, Jay Forester utilisa des tores de ferrite pour la mémoire du Whirlwind. Les tores se sont imposés jusqu'en 1964, date à laquelle ils ont cédé le pas aux semiconducteurs. o Mémoire vive (1970) ou RAM (pour Random Access Memory ou mémoire centrale) La mémoire vive, sur laquelle on peut à la fois lire et écrire, forme la mémoire de travail utili- 10. sable des ordinateurs. C'est l'endroit où l'ordinateur stocke temporairement les données et programmes qu'il est en train d'utiliser. Lorsque l'on éteint la machine le contenu de la mémoire vive est perdu. C'est pourquoi il faut sauvegarder son travail sur un disque dur de très grande capacité. Le premier composant de mémoire vive dynamique ou DRAM (Dynamic Random Access 15. Memory: mémoire dynamique à accès aléatoire) a été produit en 1970 par Intel. Ce circuit, mis au point par Bob Abbott sous la direction de Les Vadasz, portait la référence 1103 dans la firme américaine et n'avait qu'une capacité de 1K bit (1024 bits ou unités d'information). C'est Texas Instruments qui détient la plupart des brevets relatifs aux DRAM. H sera apprécié que le dispositif de la présente invention nécessite de fonctionner avec, selon te mode de 20. réalisation du dispositif d'invention, un minimum de 4 à 10 Go de mémoire vive. Ce type de mémoire à semiconducteur, qui conserve l'information tant qu'elle est sous tension, domine le marché actuellement, avec des éléments comme: SRAM (1993) Les Japonais (Sony, Hitachi et Toshiba notamment) semblent actuellement en avance dans 25. le domaine de SRAM (Static Random Access Memory). Contrairement à une DRAM, une SRAM n'a pas besoin d'être constamment réactivée pour conserver les informations stockées dans ses millions de cellules. Disque dur I1 sera davantage apprécié que les réalisations préférées décrites ci-dessus sont citées par 30. voie d'exemple de ce que le dispositif de la présente invention intègre dans son système, et la pleine portée de l'invention est limitée seulement selon les revendications contenues dans la présente description mais aussi clans les descriptions précédentes des demandes de brevets antérieurs ci-dessus mentionnées et référencées 1, 2, et 3, à la fin de la présente description, comme par exemple le mode de réalisation du capteur plan par utilisation de l'effet Josephson de la supraconductivité. 5. Aujourd'hui, tout est devenu gourmand d'espace mémoire: l'environnement informatique demande au moins 300 Mo et 100 Mo au moins n'importe quelle application et souvent beau-coup plus. Et les fichiers et examens que l'on réalise grossissent, surtout dès que l'on aborde une exploration multiphasique volumétrique. C'est pourquoi toute superfluité (algorithmes d'interpolation MLI, calcul de coefficient d'atténuation p, diverses synchronisations et prote- 10. cotes d'examen, tels que low-dose, etc., etc.) est systématiquement écarté du dispositif de la présente invention pour en alléger le fonctionnement et ne garder que l'essentiel: la reconstruction d'images 3D et 2D pour le plus grand bénéfice de la science diagnostique, en conditions physiologiques. Le reste étant confié au soin de la technologie: correction de l'obliquité de la projection conique et de celle de l'effet des cloisons intercellulaires, correction 15. de la fréquence apparente et du bruit de l'image, etc., etc. - 5.6.3. Supraconductivité (1911) Certains matériaux, à très basse température, perdent toute résistance au passage de l'électricité. On dit qu'ils deviennent supraconducteurs. Le physicien hollandais Heike Kamer- 20. lingh Onnes (1853-1926) a découvert ce phénomène en 1911 avec le mercure refroidi à une température de 4 K (-260 C), puis avec le plomb (7 K), l'étain (3,7 K) et le nobium (9,2 K). La nécessité d'obtenir ces très basses températures a longtemps interdit tout emploi pratique. Vers 1950, ont été mis au point des alliages de nobium, supraconducteurs pour des températures de l'ordre de 20 K et supportant des champs magnétiques intenses. Dix ans 25. après, apparurent des bobines supraconductrices pour équiper des appareils de laboratoire: accélérateurs de particules, RMN, etc. C'est dans cette catégorie de supraconducteurs que se trouve, selon un des modes de réalisation, le capteur plan supraconducteur du dispositif de la de la présente invention. - 5.6.3.1 La théorie BCS (1957) 30. Elaborée en 1957 par les physiciens John Bardeen, L. Cooper et J. Schrieffer, elle explique le phénomène supraconducteur, qui se situe dans le cadre de la mécanique quantique. Audessous d'une certaine température, les électrons du matériau forment des paires de Cooper,. Ces paires d'électrons sont soumises à une loi qui leur impose toutes le même comportement. Dans un conducteur, les électrons ont leur comportement habituel, qui est chaotique. Ils se cognent et créent ainsi un échauffement (l'effet Joule). Dans un supraconducteur, les paires de Cooper suivent toutes, sans résistance, le même comporte- 5. ment. - 5.6.3.2 Effet Josephson L'Américain Brian Josephson a mis en évidence en 1962 l'effet qui porte son nom en séparant deux plaques supraconductrices par une trés mince couche d'isolant. Ce dispositif présente deux propriétés remarquables: d'une part, il permet de mesurer avec une très gran- 10. de précision la tension, au point que l'on envisage de s'en servir comme étalon de tension; d'autre part, il est très sensible aux champs magnétiques et a donné naissance aux SQUID. Le dispositif de la présente invention utilise cette propriété pour capter l'énergie radiante des rayons X photon par photon. Ce qui permet de réduire la dose d'irradiation est d'augmenter encore la sensibilité et la spécificité du système par un pouvoir séparateur nanométrique. 15. - 5.6.3.3 Records et promesses A partir de 1986, furent découvertes, des familles de céramiques qui deviennent supraconductrices à des températures de 80 à 125 K, températures qui peuvent être obtenues avec l'azote liquide (travaux de Johannes G Bednorz, Allemagne, et Kart A. Müller, Suisse, tous deux prix Nobel de physique 1987). L'enthousiasme saisit alors nombre d'industriels qui envi- 20. rageaient des applications concrètes. Les réalisations sont encore limitées: appareils d'imagerie médicale et bogies du Maçilev, le prototype de train à sustentation magnétique japonais (voir Trains magnétiques). Dans un avenir très proche, les matériaux supraconducteurs pourraient permettre le transport de l'électricité, en particulier au niveau des cellules de détection ou de capteur plan du dispo- 25. sitif de la présente invention. On envisage également d'utiliser la supraconductivité non seulement pour les bobines de réception des téléphones mobiles mais aussi dans les circuits intégrés d'acquisition et de transfert des données. Ce qui améliorerait beaucoup les transmissions. 30. Références [1] Christophe Mwanza Chabunda: Helical Stereoscanner X. E.P. 2 819 140 (00 17335). [2] Christophe Mwanza Chabunda: Multiscan Stereographic x-ray tube. EP 2 819 141 (017 333). 5. [3] Christophe Mwanza Chabunda: The isotropic helical scan CT is possible: Reflection on 3-D acquisition (submitted) [4] Francis Glasser et Olivier Peyret: Dispositif d'imagerie muiticoupes. E.P. 2 745 640 (96 02548). [5] Daniel Bouche et Frédéric Molinet: Méthodes asymptotiques en électromagnétisme. Spri- 10. nger Verlag, Paris, New-York, Londres, Tokyo, Hong-Kong, Barcelone, Budapest, 1994. [6] Joseph Baixeras: Les supraconducteurs. Applications à l'électronique et à l'électrotechnique. Collection Sciences et techniques de l'ingénieur dirigée par Suzanne Laval, Paris, 1992. [7] Christophe Mwanza Chabunda: Volumetric CT (submitted). 15. [8] Christophe Mwanza Chabunda: Isotropic constant speed helical scan CT is possible: Reflection about symmetry between object and image elements (submitted). [9] Christophe Mwanza Chabunda: Shannon barrier in 3D helical CT scan Technology (submitted). [10] C.E. Shannon and W. Weaver: The Mathematical Theory of Communication. Urbana: 20. University of Illinois Press, 1949. [11] P. Grangeat: Analyse d'un système d'imagerie 3-D par reconstruction à partir de radiographies X en géométrie conique. PhD Thesis. Ecole Nationale Supérieure des Télécommunications; 1987. [12] P. Grangeat: Mathematical framework of cone-beam 3D reconstruction via the first 25. derivate of the Radon transform. Mathematical Methods in Tomography (Lecture Notes in Mathematics 1497) ed G.T. Herman, A.K. Louis and F. Natterer (Berlin: Springer) ; 1991: pp. 66-69. [13] P. Grangeat, P. Sire, R. Guillaume and V. La: Indirect cone-beam three-dimensional image reconstruction. Contemporary Perspectives in Three-dimensional Biomedical 30. imaging (Studies in Health Technology and Informatics 30), ed C. Roux and J.L. Coatieux (Amsterdam:10S Press) ; 1997: 2952, 343-350
L'invention concerne un scanographe hélicoïdal par rayons X, multicoupes ou multisources, doté d'un système de formation d'images comprenant une source bifocale (1 et 2), caractérisée en ce que deux faisceaux en éventail (3 et 4), diaphragmés de façon symétrique, émergent simultanément en continu ou en mode pulsé avec un parallélis-me rigoureux de l'enceinte sous vide (14) par deux fenêtres en titane distinctes et un disposi-tif de formation d'images (19) opposés à la source des rayons X émis à travers l'objet à examiner pour former d'emblée une image radiologique 3D, à partir d'un double échantillon-nage (20) avec des moyens d'enregistrer les données brutes par angle de vue dans deux matrices 2D distinctes et ensuite une transformée 3D de Radon. Le dispositif et le procédé de sa mise en oeuvre sont caractérisés en ce que les axes optiques des deux faisceaux en éventail sont à une distance égale à 2k cm, déterminée par le rendement quantique du récepteur des données d'acquisition volumétrique 3-D des images, qui tient compte de l'ouverture des champs respective des faisceaux coniques des rayons X, de la symétrie de leur projection sur les récepteurs et surtout de la distribution spatiale de la fréquence d'échantillonnage apte à déterminer un maillage matriciel du capteur plan, qui est constitué des plaques d'un substrat semiconducteur et ou superconducteur associé ou non au système CCD de transfert de charge et à des moyens spécifiques de lecture de l'espace k de Fourier.
Revendications 1. Dispositif d'imageries volumétriques et multicoupes comprenant, selon le mode préféré de réalisation dudit dispositif stéréoscanographique ou polystéréoscanographique, une 5. double source (3) et (4) de rayonnement ionisant du faisceau de balayage ainsi qu'un agencement de détecteurs, semiconducteurs et ou supraconducteurs (19) apte à recevoir ledit rayonnement (11) après traversée d'un ensemble objet (14), caractérisé en ce que ces détecteurs semiconducteurs et ou supraconducteurs sont des détecteurs bidimensionnels associés en un ensemble au tube à rayons X, selon le mode du statif des scan- 10. ners de 3e ou 4e générations, afin de réaliser simultanément plusieurs matrices bidimensionnelles des données brutes d'image par détection d'un signal périodique, alternant ombre et lumière des franges d'interférence des rayons X, par angle de vue de gravitation du tube à rayons X, afin de permettre l'acquisition d'une série des doubles matrices 2D synchrones par angle de vue destinées à produire deux matrices 3D par transformée 15. de Radon, par phase de balayage, par translation aller et ou retour de la table d'examen et par apnée. Les matrices des données ainsi obtenues sont stockées sous forme numérique autorisant l'affichage sur écran ainsi que le traitement 3D d'emblée de l'image et 2D a posteriori, dans les différents plans de l'espace quadridimensionnel du nouveau référentiel {x,y,z,t} de distribution spatio-temporelle. 20. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il peut être monté selon un mode de réalisation TEP-SCAN en vue d'une fusion d'images des ces deux modalités, disposant pour ce faire d'un double réseau de détecteurs, de 3e et de 4e générations, dont le premier est destiné à la détection des rayons X transmis par l'objet exploré et provenant du double faisceau de balayage du tube à rayons X et l'autre, décalé ou en 25. superposition dans le même portique, destiné à la détection simultanée des photons gammas émis par les radiomarqueurs au sein de l'objet exploré. La différence d'énergie des photons permettant de distinguer ce qui provient du tube à rayons X de ce qui provient des marqueurs isotopiques. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chaque détecteur bidimensionnel est réalisé non seulement, selon les modes déjà décrits dans les demandes antérieures, à partir de détecteurs élémentaires semiconducteurs de haute résistivité ; mais aussi au moyen d'un système de capteur plan semiconducteur, substrat d'un dispositif CCD de transferts des charges. 4. Dispositif selon les 1, 2 et 3, caractérisé en ce que ledit détecteur semiconducteur est, selon les modes de réalisation, constitué non seulement d'un maté- 5. riau pris dans les familles de semiconducteurs de type IV (SiGe), Il-VI (ZnS), I11-V (GaAs, Inp), Il-VII (Hgi2) ou encore un semiconducteur supraconducteur de type Il; mais peut aussi constituer un substrat à un système CCD de transfert des charges. 5. Dispositif selon les 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit électronique de mesure, de calcul et de mémoire interne de grande capacité qui est déporté 10. du faisceau incident par l'intermédiaire d'un support de connexion, qui lui-même peut être un circuit intégré spécifique, apte à lire un espace k de Fourier, avec plots sur lequel s'insère ledit électronique de lecture ci-dessus mentionnée. 6. Dispositif selon les 1 à 5, caractérisé en ce que l'électronique de lecture est connectée aux détecteurs semiconducteurs par l'intermédiaire d'un support de conne- 15. xion (p.ex. circuit intégré) et en ce que cette électronique est protégée du rayonnement par un blindage en matériau absorbant. 7. Dispositif selon les 1 à 5, caractérisé en ce que l'interférence et la diffraction des rayons provenant des deux sources de radiation du tube à rayons X détermine un maillage, déterminé par des zones d'ombre et de lumière ou franges, au 20. niveau d'un capteur plan composé, selon les modes de réalisation préférée, d'une plaque semiconducteur ayant sur la face irradiée une électrode homogène et sur l'autre face en regard une multitude de petites électrodes indépendantes ou des systèmes CCD de transfert des charges. La taille du pixel 3D, p(dx, dy,dz) est délimitée d'abord par le maillage 2D d'interférence des deux sources, proportionnellement à la longueur d'onde des 25. rayons X, ensuite par transformée de Radon 3D; tandis que le voxel 4D, v(dx,dy,dz, df), est déterminé par les intervalles d'échantillonnage dans les quatre directions de l'espace-temps de distribution du nouveau référentiel 4D 1' x,y,z,f). 8. Dispositif selon les 1 à 7, caractérisé en ce que l'électronique de lecture lit simultanément deux types des spectres: le spectre de fréquences et le spectre d'ampli- tudes (associé ou non à un ADC) du signal périodique scanographique, comprenant des moyens et méthodes: de stockage des données acquises le long de la partie prédéterminée du parcours hélicoïdal de balayage, dans laquelle traiter les données acquises le long de la 5. deuxième partie du parcours de balayage comprend le traitement des données acquises le long de la deuxième partie ensemble avec les données stockées acquises le long de la partie prédéterminée pour reconstruire une matrice 2D (carrée de préférence) des données par angle de vue, avant la transformée 3D de Radon. Une méthode selon n'importe laquelle de 1-7, dans laquelle traiter les 10. données comprend l'affichage de l'image 3D et de la deuxième image 3D en mode ciné, voire même en temps réel. Une méthode pour reconstruire une série de tranches d'image plates dans un CT scanner en mode hélicoïdal ayant non seulement des angles de reconstruction volumétrique et des coordonnées z prédéterminés, mais aussi des coordonnées x, Y, 15. z ainsi que t précises et incluant un capteur plan, la méthode comprenant: la reconstruction de ladite tranche en utilisant des données volumétriques acquises, en fonctions de leurs coordonnées spatio-temporelles x;,y;,z;, et t; ; et la reconstruction de ladite tranche en utilisant des données volumétriques acquises pendant une fenêtre de temps, déterminée par l'avance de phase et le retard de 20. phase par rapport au centrage du double faisceau de balayage, pour déterminer l'ensemble des points disposé en fonctions des repères précis dans le plan des coupes, déterminés par l'ouverture de champ du double faisceau de balayage. Mais encore, caractérisé en ce que, dans le mode de réalisation d'une association TEP-CT, une troisième matrice 3D, destiné au signal TEP est acquise concomitamment ou en 25. légère différée avec les deux matrices (fréquences et amplitudes) du signal périodique scanographique, en modes tomographique et ou volumétrique. 9. Procédé d'imagerie et des moyens de mise en oeuvre du dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la reconstruction d'image comporte d'emblée une image volumétrique 3D, construite à partir des données des deux matrices 30. 3D de Radon, dans le CPU non seulement d'un scanner 4D multicouches et/ou multisources multicouches à parcours hélicoïdal du faisceau de balayage, mais aussi à partir d'un scanner 4D volumétrique; lesquelles matrices 3D sont rétroprojetées à partir des données des matrices 2D ayant un angle de reconstruction prédéterminé et incluant un réseau de détecteur ayant n lignes et n colonnes (matrice n2), n étant un entier plus grand que 1, ladite méthode comprenant: l'acquisition des données du signal périodique par impulsion, proportionnellement à l'atté- 5, nuation d'un double faisceau des Rayons X sur un capteur plan le long d'une position z prédéterminée d'un parcours de balayage hélicoïdal, à une vitesse constante et un pas de vis invariablement égal à un, dans le voisinage d'une position axiale correspondant à la tranche d'un volume de l'objet exploré, où la partie prédéterminée a une étendue angulaire qui est généralement égale à l'angle de reconstruction 3D; et le traitement des 10. données pour reconstruire d'emblée une image d'un volume, en utilisant des données, acquises en substance sur une matrice 2D, seulement dans la partie prédéterminée du parcours de balayage du faisceau bi-conique par gravitation du tube, selon le cas, de t ou de 2n. 10. Procédé d'imagerie et des moyens de mise en oeuvre du dispositif selon les revendica- 15. tions 4 à 8, caractérisé en ce qu'à partir d'une seule dose d'énergie radiante du double faisceau de balayage du dispositif, selon le mode stéréoscopique préféré de réalisation, permettant de réaliser une acquisition tomographique 4D et ou volumétrique 4D, la hauteur de coupe peut être choisie dans n'importe quelle direction de l'espace après l'étape d'acquisition 4D, au moment de la reconstruction d'images, en sommant la contri- 20. bution d'un nombre choisi d'harmoniques, dont les repères déterminent le plan choisi permettant de sélectionner au moins une épaisseur de coupe etlou de la faire varier, en fonction de besoin et de la capacité informatique disponible. Comprenant: Une méthode selon n'importe laquelle des précédentes dans laquelle traiter les données des matrices 3D de Radon pour reconstruire l'image comprend le 25. traitement desdites données pour une partie donnée du balayage hélicoïdal pendant que les données 3D sont en train d'être acquises, à partir des matrices 2D par angles de vue. Une méthode selon la 6, dans laquelle traiter les données 2D acquises le long de la portion prédéterminée du parcours de balayage hélicoïdal et rétroproje- 30. tées dans les deux matrices 3D, comprend l'affichage de l'image tout en acquérant des données le long de la deuxième portion de balayage du volume exploré. Une méthode et des moyens selon la 6 ou 7, et comprenant (l'inclusion) le traitement des données 2D acquises le long de la deuxième portion du parcours de balayage pour reconstruire une matrice carrée. Une méthode et des moyens d'avance et de recul de la table d'examen dans le tunnel 5. du statif dudit dispositif d'invention, le long de l'axe longitudinal z pour réaliser plusieurs phases d'imagerie d'un même volume (le coeur par exemple), balayé dans le sens hélicoïdal (translation positive) habituel et dans le sens antihélicoidal (translation négative), au cours d'une même apnée (mouvements de va-et-vient couvrant un volume donné devant être exploré). 10.
G
G03
G03B
G03B 42
G03B 42/02
FR2902837
A1
CAPOT POUR TUYERE DE TURBOMACHINE MUNI DE MOTIFS TRIANGULAIRES A DOUBLES SOMMETS POUR REDUIRE LE BRUIT DE JET
20,071,228
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général de la réduction de bruit de jet en sortie d'une tuyère de turbomachine. Elle vise plus particulièrement un capot pour tuyère de turbomachine de type à flux séparés qui est muni de motifs pour réduire le bruit de jet. La pollution sonore est devenue aujourd'hui l'un des sujets de préoccupation pour les motoristes qui sont de plus en plus confrontés à la nuisance acoustique de leurs turbomachines. Les sources de bruit d'une turbomachine sont nombreuses mais il a été constaté que le bruit de jet en sortie de tuyère est le bruit prédominant lors de la phase de décollage d'un avion. Les autorités de certification étant de plus en plus exigeantes face aux émissions acoustiques des turbomachines, des efforts ont été demandés aux motoristes pour réduire le bruit de leurs turbomachines, et notamment le bruit de jet en sortie de tuyère. Typiquement, une tuyère à flux séparés de turbomachine se compose d'un capot primaire centré sur l'axe longitudinal de la turbomachine, d'un capot secondaire disposé concentriquement autour du capot primaire de façon à définir un premier canal annulaire pour l'écoulement d'un flux externe (ou flux froid), et d'un corps central disposé concentriquement à l'intérieur du capot primaire de façon à définir un second canal annulaire pour l'écoulement d'un flux interne (ou flux chaud), le capot primaire s'étendant au-delà du capot secondaire. Dans une telle tuyère, le bruit de jet provient des mélanges entre les flux froid et chaud et entre le flux froid et l'air externe contournant la tuyère. Ce bruit est un bruit à large bande de fréquence généré par deux types de source acoustique : un bruit à haute fréquence provenant des petites structures turbulentes du mélange entre les flux chaud et froid et perçu essentiellement près de la tuyère ; et un bruit à basse fréquence provenant des grosses structures tourbillonnaires apparaissant loin du jet. Pour réduire le bruit de jet, l'un des moyens utilisés est d'augmenter efficacement le mélange entre ces flux. A cet effet, il est bien connu de munir l'un des capots de la tuyère d'une pluralité de motifs répétitifs répartis sur toute la circonférence du bord de fuite du capot. Par la mise en place de tels motifs sur le bord de fuite du capot de la tuyère, le mélange entre les flux s'effectue par la création de tourbillons (ou vortex) près de la tuyère pour mieux dissiper l'énergie cinétique, et par conséquent réduire l'intensité turbulente des gros tourbillons constituant les sources de bruit majeures. Par exemple, le brevet US 6,532,729 prévoit de munir le bord de fuite des capots primaire et secondaire de la tuyère d'une pluralité de motifs répétitifs de forme triangulaire (appelés chevrons) qui permettent de favoriser le mélange entre les flux chaud et froid. De même, la publication US 2002/0164549-Al propose de munir le bord de fuite des capots primaire et secondaire de la tuyère d'une pluralité de motifs répétitifs de forme trapézoïdale (appelés créneaux). Bien que favorisant le mélange entre les flux, les motifs évoqués ci-dessus ne sont pas entièrement satisfaisants. En effet, même si de tels motifs permettent de diminuer la composante à basse fréquence du bruit de jet, cela est généralement réalisé au détriment de sa composante à haute fréquence qui reste à un niveau trop élevé. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant une forme géométrique de motifs à réduction de bruit de jet pour capot de tuyère de turbomachine permettant de diminuer à la fois les composantes à basse et haute fréquence du bruit de jet. Ce but est atteint grâce à un capot annulaire pour tuyère de turbomachine, comportant une pluralité de motifs disposés dans le prolongement d'un bord de fuite du capot et espacés circonférentiellement les uns des autres, chaque motif ayant un contour de forme sensiblement triangulaire avec une base formée par une partie du bord de fuite du capot et deux sommets espacés vers l'aval de la base et raccordés chacun à celle-ci par un côté, et dans lequel, conformément à l'invention, pour chaque motif, les sommets présentent chacun un contour sensiblement courbe et sont reliés entre eux par une portion sensiblement courbe à rayon de courbure supérieure à ceux du contour des sommets, chaque côté se raccorde au bord de fuite du capot selon un contour sensiblement courbe à rayon de courbure supérieur à ceux du contour des sommets et supérieur à celui du contour de la portion courbe reliant lesdits sommets, et les sommets et la portion courbe les reliant sont inclinés radialement vers l'intérieur du capot par rapport au bord de fuite de celui-ci avec la portion courbe reliant lesdits sommets qui est décalée radialement vers l'extérieur par rapport aux sommets. Cette géométrie particulière des motifs à réduction de bruit reprend le principe des mélangeurs utilisés dans les tuyères de turbomachine à flux mélangés. En effet, la présence de la portion courbe qui relie les deux sommets du motif entre eux et qui a une inclinaison radiale moins importante que celles des sommets permet d'obtenir un croisement localisé entre les flux chaud et froid, et par conséquent une accélération de leur mélange. Il résulte de ce meilleur mélange entre les flux une diminution du bruit de jet dans les basses et hautes fréquences. Selon une disposition avantageuse, les sommets de chaque motif sont situés à des hauteurs par rapport à la base sensiblement égales. Selon une autre disposition avantageuse, au moins l'un des 20 motifs présente une symétrie par rapport à un plan médian au motif et passant par l'axe de révolution du capot. L'invention a également pour objet une tuyère de turbomachine dont le capot primaire et/ou le capot secondaire est un capot tel que défini précédemment. 25 L'invention a encore pour objet une turbomachine comportant au moins un capot tel que défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 30 ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une tuyère de turbomachine équipée d'un capot selon un mode de réalisation 35 de l'invention ; - la figure 2 est une vue élargie d'un motif à réduction de bruit de jet du capot de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des vues du motif de la figure 2, respectivement de face et de profil ; et - la figure 5 est un graphique montrant des courbes comparatives de bruit engendré par des tuyères à flux séparés. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente, de façon très schématique et en 10 perspective, une tuyère 10 à flux séparés de turbomachine. La tuyère 10, de forme axisymétrique par rapport à son axe longitudinal X-X, est typiquement formée d'un capot primaire 14, d'un capot secondaire 16 et d'un corps central 18 qui sont centrés sur l'axe longitudinal X-X de la tuyère. 15 Le capot primaire 14, de forme sensiblement cylindrique ou tronconique, s'étend selon l'axe longitudinal X-X de la tuyère. Le corps central 18 est disposé concentriquement à l'intérieur du capot primaire 14 et se termine par une partie sensiblement conique. Le capot secondaire 16, également de forme sensiblement 20 cylindrique ou tronconique, entoure le capot primaire 14 tout en lui étant concentrique et s'étend également selon l'axe longitudinal X-X de la tuyère. Le capot primaire 14 s'étend longitudinalement vers l'aval au-delà du capot secondaire 16. On notera que, sur l'exemple de réalisation de la figure 1, le 25 corps central 18 de la tuyère 10 est de type externe, c'est à dire que le corps central 18 s'étend longitudinalement au-delà du bord de fuite 14a du capot primaire 14. Toutefois, l'invention peut également s'appliquer à une tuyère à flux séparés de type interne dans laquelle le bord de fuite du capot 30 primaire s'étend longitudinalement au-delà du corps central de façon à recouvrir complètement ce dernier. De même, l'invention peut aussi s'appliquer à une tuyère dite à flux mélangés dans laquelle le bord de fuite du capot secondaire s'étend longitudinalement au-delà de celui du capot primaire. 35 La tuyère à flux séparés ainsi définie est fixée sous une aile d'avion (non représentée sur les figures) par l'intermédiaire d'un pylône de support 20 s'appuyant sur le capot secondaire 16 de la tuyère et se prolongeant à l'intérieur du capot secondaire jusqu'au capot primaire 14. L'assemblage concentrique des éléments de la tuyère 10 permet de définir, d'une part entre les capots primaire 14 et secondaire 16, un premier canal annulaire 22 pour l'écoulement de l'air issu de la turbomachine et appelé flux secondaire ou flux froid, et d'autre part, entre le capot primaire 14 et le corps central 18, un second canal annulaire 24 pour l'écoulement d'un flux gazeux interne issu de la turbomachine et appelé aussi flux primaire ou flux chaud. Les flux primaire et secondaire s'écoulant dans ces deux canaux annulaires 22, 24 se mélangent entre eux au niveau d'un bord de fuite 14a du capot primaire 14. De même, le flux secondaire se mélange à un flux d'air externe contournant la tuyère au niveau d'un bord de fuite 16a du capot secondaire 16. Au moins l'un des deux capots 14, 16 de la tuyère 10 comporte une pluralité de motifs 26 répétitifs qui sont destinés à réduire le bruit de jet en sortie de la tuyère. Sur l'exemple de réalisation de la figure 1, les motifs 26 à réduction de bruit de jet sont disposés sur le capot primaire 14. Cependant, ils pourraient tout aussi bien être disposés seulement sur le capot secondaire 16 ou bien à la fois sur le capot primaire et le capot secondaire de la tuyère. Les motifs 26 à réduction de bruit de jet sont disposés dans le prolongement du bord de fuite 14a du capot primaire 14 et sont régulièrement espacés les uns des autres dans le sens circonférentiel. Comme représenté plus en détails sur la figure 2, chaque motif 26 présente un contour de forme générale sensiblement triangulaire avec une base 28 formée par une partie du bord de fuite 14a du capot 14, et deux sommets (ou bosses) 30, 31 espacés vers l'aval par rapport à la base 28 et raccordés chacun à celle-ci par un côté 32 à profil parabolique. Le motif 26 présente donc une forme générale de triangle dans lequel on aurait pratiqué une découpe sensiblement triangulaire au niveau de son extrémité aval. En outre, chaque motif 26 à réduction de bruit selon l'invention présente un certain nombre de caractéristiques géométriques. En particulier, les sommets 30, 31 du motif 26 présentent chacun un contour sensiblement courbe à rayons de courbure respectifs ri, 1-2. Ils sont reliés entre eux par une portion 34 sensiblement courbe à rayon de courbure R1 supérieure à ceux ri, r2 du contour des sommets 30, 31. On notera que la courbure de la portion 34 reliant les sommets 30, 31 du motif est inverse par rapport à celle desdits sommets. Ainsi, la portion courbe 34 présente un point bas 36 correspondant au point de la portion courbe qui est le plus proche de la base 28 du motif (le point bas 36 se situe à une distance L1 de la base 28 qui est inférieure à celle L2 à laquelle sont situés les sommets). A titre d'exemple, le rapport L1 L2 peut être compris entre 9/10 et 1/2. Les sommets 30, 31 sont donc les points du profil géométrique du motif 26 qui sont le plus en aval par rapport à la base 28 de celui-ci, le point bas 36 les reliant étant situé longitudinalement entre ladite base et lesdits sommets. Toujours selon l'invention, chaque côté 32 du motif 26 se raccorde au bord de fuite 14a du capot 14 selon un contour sensiblement courbe à rayon de courbure R2 supérieur à ceux ri, r2 du contour des sommets 30, 31 et supérieur à celui R1 du contour de la portion courbe 34 reliant lesdits sommets (R2 > R1 > r1, r2). Sur l'exemple de réalisation de la figure 2, la référence 38 désigne le raccord courbé entre chaque côté 32 du motif 26 et le bord de fuite 14a du capot 14. On notera que les profils de ces raccords 38 sont continus avec ceux des raccords entre les motifs adjacents et le bord de fuite du capot. En outre, comme représenté sur la figure 3, les sommets 30, 31 du motif 26 selon l'invention et la portion courbe 34 les reliant sont inclinés radialement vers l'intérieur du capot 14 par rapport au bord de fuite 14a de celui-ci, avec la portion courbe 34 qui est décalée radialement vers l'extérieur par rapport aux sommets. En d'autres termes, le motif 26 pénètre radialement dans le canal annulaire 24 d'écoulement du flux chaud avec une pénétration plus importante au niveau de ses deux sommets 30, 31 qu'au niveau du point bas 36 de la portion courbe 34 les reliant. Ainsi, les sommets 30, 31 du motif sont situés sensiblement sur une même ligne circulaire 40 qui est concentrique à la ligne appelée apex symbolisant le bord de fuite 14a du capot et qui possède un diamètre inférieur à celui de l'apex. Quant au point bas 36 de la portion courbe 34 reliant les sommets, il est situé sur une ligne circulaire 42 qui est également concentrique à l'apex et qui possède un diamètre inférieur à celui-ci mais supérieur à celui de la ligne 40 passant par les sommets. Par ailleurs, on notera que l'inclinaison radiale globale du motif 26 est de préférence limitée de façon à ce que le motif se situe à l'intérieur d'une couche limite générée par l'écoulement des flux gazeux autour du profil du capot 14. Comme représenté de façon schématique sur la figure 4, un tel profil de motif à réduction de bruit permet de faire converger vers le centre du motif les flux gazeux F1 externe au motif générés au niveau des sommets 30, 31 de celui-ci de façon à confiner le flux gazeux F2 interne au motif et sortant au niveau de la portion courbe 34 reliant lesdits sommets. En outre, étant donné qu'il existe un décalage radial entre les sommets 30, 31 du motif et la portion courbe 34 reliant ces derniers, les flux externe F1 se croisent avec le flux interne F2 en aval du motif. Le mélange entre les flux interne et externe est donc augmenté. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention représentée sur la figure 2, les sommets 30, 31 de chaque motif 26 sont situés à des hauteurs L2 par rapport à la base 28 qui sont sensiblement égales entre elles. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention également représentée sur la figure 2, la forme des motifs 26 présente une symétrie par rapport à un plan S médian audit motif et passant par l'axe longitudinal du capot. Il résulte d'une telle symétrie que le point bas 36 de la portion courbe 34 reliant les sommets 30, 31 du motif est situé dans le plan S de symétrie, que les rayons de courbure ri, r2 des sommets 30, 31 sont égaux et que les côtés 32 du motif ont le même profil parabolique. Des simulations numériques du niveau de bruit engendré par une tuyère à flux séparés dont le capot primaire est équipé de motifs à réduction de bruit selon l'invention ont été réalisées. Les résultats de ces simulations sont représentés dans le graphique comparatif de la figure 5. Le graphique de cette figure illustre, sous forme de courbes, les écarts de bruit en décibels en fonction de la fréquence pour une tuyère dont le capot primaire est muni de motifs à réduction de bruit ayant une forme simplement triangulaire (courbe 100) et pour une tuyère dont le capot primaire est muni de motifs à réduction de bruit selon l'invention (courbe 110). Les écarts de bruit sont calculés par rapport à une courbe 120 correspondant au bruit engendré par une tuyère à flux séparés dont le capot primaire est dépourvu de motifs à réduction de bruit. De ce graphique, on constate que l'utilisation de motifs à réduction de bruit selon l'invention permet de diminuer le bruit à basse fréquence (inférieur à 1000 Hz environ), non seulement par rapport à une tuyère dépourvue de motifs (courbe 120) mais également par rapport à une tuyère dont le capot primaire est équipé de motifs simplement triangulaires (courbe 100). La géométrie particulière des motifs selon l'invention a pour autre avantage de limiter l'augmentation de la composante à haute fréquence du bruit (supérieure à 1000 Hz environ) par rapport aux motifs simplement triangulaires. En particulier, on constate que la forme particulière des motifs selon l'invention permet de générer un bruit à haute fréquence qui est voisin de celui généré par une tuyère dont le capot primaire est dépourvu de motifs à réduction de bruit
L'invention concerne un capot (14) pour tuyère de turbomachine, comportant une pluralité de motifs (26) ayant chacun un contour de forme triangulaire avec une base (28) et deux sommets (30, 31) espacés vers l'aval et raccordés à celle-ci par un côté (32). Pour chaque motif, les sommets (30, 31) présentent chacun un contour courbe et sont reliés entre eux par une portion courbe (34) à rayon de courbure (R1) supérieure à ceux (r1, r2) du contour desdits sommets, chaque côté (32) se raccorde au bord de fuite (14a) du capot (14) selon un contour courbe à rayon de courbure (R2) supérieur à ceux (r1, r2) du contour des sommets et supérieur à celui (R1) du contour de la portion courbe, et les sommets (30, 31) et la portion courbe (34) sont inclinés radialement vers l'intérieur du capot avec la portion courbe qui est décalée radialement vers l'extérieur par rapport aux sommets.
1. Capot annulaire (14, 16) pour tuyère (10) de turbomachine, comportant une pluralité de motifs (26) disposés dans le prolongement d'un bord de fuite (14a, 16a) dudit capot et espacés circonférentiellement les uns des autres, chaque motif (26) ayant un contour de forme sensiblement triangulaire avec une base (28) formée par une partie du bord de fuite du capot et deux sommets (30, 31) espacés vers l'aval de la base et raccordés chacun à celle-ci par un côté (32), caractérisé en ce que, pour chaque motif (26) : - les sommets (30, 31) présentent chacun un contour sensiblement courbe et sont reliés entre eux par une portion (34) sensiblement courbe à rayon de courbure (R1) supérieure à ceux (ri, r2) du contour desdits sommets ; - chaque côté (32) se raccorde au bord de fuite (14a, 16a) du capot (14, 16) selon un contour sensiblement courbe à rayon de courbure (R2) supérieur à ceux (ri, r2) du contour des sommets (30, 31) et supérieur à celui (R1) du contour de la portion courbe (34) reliant lesdits sommets ; et - les sommets (30, 31) et la portion courbe (34) les reliant sont inclinés radialement vers l'intérieur du capot (14, 16) par rapport au bord de fuite (14a, 16a) de celui-ci avec la portion courbe reliant lesdits sommets qui est décalée radialement vers l'extérieur par rapport aux sommets. 2. Capot selon la 1, dans lequel les sommets (30, 31) de chaque motif (26) sont situés à des hauteurs (L2) par rapport à la base (28) qui sont sensiblement égales. 3. Capot selon l'une des 1 et 2, dans lequel au moins l'un des motifs (26) présente une symétrie par rapport à un plan (S) médian au motif et passant par l'axe de révolution (X-X) du capot (14). 4. Tuyère (10) de turbomachine, comportant un capot primaire 35 (14) disposé selon un axe longitudinal (X-X) de la tuyère et un capot secondaire (16) disposé concentriquement autour du capot primaire (14),caractérisée en ce que le capot primaire (14) et/ou le capot secondaire (16) est un capot selon l'une quelconque des 1 à 3. 5. Turbomachine comportant une tuyère (10) ayant au moins un 5 capot (14, 16) selon l'une quelconque des 1 à 3.
F
F02
F02K
F02K 1,F02K 3
F02K 1/00,F02K 3/02
FR2893453
A1
DISPOSITIF TRES BASSE TENSION DE SECURITE DE DISTRIBUTION CONNEXION ELECTRIQUE POUR BANDE THERMIQUE
20,070,518
Dispositif Très Basse Tension de Sécurité (TBTS) de distribution -connexion électrique pour bande thermique. La présente invention concerne un dispositif de distribution - connexion électrique, destiné à relier des fils électriques de toutes sections, à une bande thermique comportant des conducteurs multiples plats: La commercialisation récente des bandes thermiques, explique qu'il n'existe pas de 5 branchement dit tout en un . Le problème posé est : raccorder des fils électriques phase + neutre de toute section, grosseur, à des conducteurs plats, larges, multiples sur une largeur variable. Le ou les branchements nécessitent le raccordement ou non de chaque conducteur (Y1, Y2, Y3, Y4 ...) soit à la phase, soit au neutre ( fig. 1 et fig. 2 ) ou à aucun, selon la tension appliquée et la chaleur désirée. Ceci 10 avec une épaisseur minimum. On peut effectuer des branchements car on commercialise des cosses rondes percées au centre. Reliées à leur fil électrique respectif, puis montées en araignée, on les fixe sur chaque conducteur par un oeillet. Les inconvénients sont multiples : perte de temps, fils apparents, trop épais, risque de court circuit. 15 On commercialise aussi des clips plats. Procédé de branchement plus rapide, qui nécessite tout de même le raccordement de chaque clip à leur fil électrique respectif, mais les autres inconvénients demeurent; surtout le risque de court circuit. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients et surtout permet la 20 connexion tout en un . U comporte en effet selon une première caractéristique une mise sous tension TBTS en courant alternatif ou continu, par au moins 2 électrodes allongées de type barrette ( A et B ), parallèles, recouvertes d'un isolant découpé distributeur répartiteur de courant E, insérées dans un boîtier CC' que l'on peut ouvrir et fermer. Les conducteurs de la bande thermique sont appliqués sur ce dispositif. Afin d'assurer un contact optimum entre ce 25 dispositif et les conducteurs, un pressostat F est placé au dos de la bande thermique, et enfin pour éviter à la bande de glisser sur les électrodes, un arrêtoir G la bloque. Parmi les divers modes de réalisation, 1- Les électrodes devront être de formes allongées tandis que la section devra supporter les 30 intensités plus ou moins importantes en fonction des voltages TBTS. Pour transmettre des intensités importantes; plusieurs électrodes barrettes seront disposées et alignées bout à bout (fig.4). Les électrodes seront connectées respectivement au neutre, à la phase 12 volts, à la phase 24 volts, à la phase 38 volts ... comme fig. 5 en électrodes simples ou multiples ou montage mixte. - L'isolant distributeur répartiteur de courant F pourra être : • simple, formé d'une feuille isolante découpée selon la nécessité de laisser passer le courant sur tel ou tel autre conducteur( fig. 3 ) • ou cassable, selon la répartition du courant à distribuer ( fig. 6 ) formé par une 5 plaquette isolante pré marquée de forme plane ou bombée ( fig.6.2 ou fig.6.3 ), permettant ainsi de faire à la fois pressostat et frein. • Ou à géométrie variable. Les zones d'isolation et de passage du courant sont formées de languettes superposées se déplaçant les unes par rapport aux autres (fig.7) collectivement ou individuellement. 10 3- Un pressostat indépendant ou fixé au couvercle C' sera appliqué au dos de la bande thermique. Il sera formé soit : * par une feuille souple de faible épaisseur ayant les dimensions des électrodes. * ou de bandes souples appuyant exactement au dos de la bande thermique à l'aplomb des électrodes, assurant aussi la fonction de frein. 15 * ou par 2 filets en saillie sur le couvercle de fond C' en aplomb de chaque électrode, légèrement plus distants l'un de l'autre que la largeur de l'électrode respective, appuyant au dos de la bande thermique ( fig. 8 ) assurant la double fonction de frein et de pressostat. 4- Un arrêtoir formé d'une vis centrale traversant l'ensemble du dispositif assurera les fonctions 20 de centreur, de frein et de pressostat ( fig. 9.1 fig.9.2 ). L'arrêtoir pourra être multiple à vis ou à pressions comme fig.9.3 positionnées entre chaque conducteur ou groupe de conducteurs, pour une pression régulière uniforme sur toute la largeur de la bande thermique. 25 Dans une première application, Les électrodes ( épaisseur 8/10' de millimètre largeur 6 millimètres ), seront déposées dans les cavités du demi boîtier C. Les cavités auront une profondeur inférieure à l'épaisseur des électrodes. Les électrodes dépasseront donc du boîtier afin de permettre le contact électrique. Sur les électrodes, viendra le distributeur répartiteur de courant formé d'une feuille isolante 30 découpée (fig.3 ) La bande thermique sera placée dessus, les conducteurs en contact sur les électrodes. Le couvercle C' du boîtier C venant fermer le tout. La pression, le centrage et le blocage seront assumer par la vis centrale G. Pour la connexion finale, chaque électrode sera raccordée à la phase ou / et au neutre. -3- REFERENCES• A Electrode barrette A + B Electrode barrette B - C Boîtier socle C' Boîtier couvercle E Isolant répartiteur F Pressostat G Vis frein X Bande thermique Y1,2,3... Conducteurs de la bande thermique
The device has two bar type elongated electrodes (A, B) inserted between top and bottom cases (C, C`) for providing very low safe allowable voltage. A current distribution insulator (E) is formed of a cut insulating sheet and has a variable geometry. A pressure switch (F) independent or fixed to the case (C`) is formed by flexible sheet of low thickness or by flexible band supported between the electrodes.
1. Dispositif TBTS de distribution û connexion électrique pour bande thermique, destiné à relier des fils électriques de toutes sections, à une bande thermique comportant des conducteurs multiples plats, caractérisé par le fait qu'il comporte une mise sous tension TBTS en courant alternatif ou continu, par au moins 2 électrodes allongées de type barrette ( A et B ), parallèles, insérées dans un boîtier CC' que l'on peut ouvrir et fermer, pour transmettre des intensités importantes, plusieurs électrodes barrettes seront disposées et alignées bout à bout. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'un isolant distributeur répartiteur de courant pourra être simple formé d'une feuille isolante découpée. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'un isolant distributeur répartiteur de courant pourra être cassable selon la répartition du courant à distribuer, formé par une plaquette isolante pré marquée de forme plane ou bombée, permettant ainsi de faire à la fois pressostat et frein. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'un isolant distributeur répartiteur de courant pourra être à géométrie variable. 5. Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé en ce qu'un pressostat indépendant ou 20 fixé au couvercle C' sera formé par une feuille souple de faible épaisseur 6. Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé en ce qu'un pressostat fixé au couvercle C' sera formé de bandes souples appuyant exactement à l'aplomb des électrodes, assurant aussi la fonction de frein. 7. Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé en ce qu'un pressostat sera formé par 2 filets en saillie sur le couvercle de fond C' en aplomb de chaque électrode, légèrement plus distants l'un de l'autre que la largeur de l'électrode respective, appuyant au dos de la bande thermique assurant la double fonction de frein et de pressostat. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par le fait qu'un arrêtoir assurera les fonctions de centreur, de frein et de pressostat, formé d'une vis centrale; multiple à vis ou à pressions. 15 25 30
H
H01
H01R
H01R 12
H01R 12/24
FR2892223
A1
DISPOSITIF DE FABRICATION DE PASTILLES COMBUSTIBLE NUCLEAIRE ET PROCEDE DE FABRICATION METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF
20,070,420
La présente invention se rapporte à un dispositif de fabrication de pastilles de combustible nucléaire, notamment de MOX et à un procédé de fabrication mettant en oeuvre un tel dispositif. Les pastilles de combustible nucléaire, notamment de type MOX (mélange d'oxyde de plutonium et d'oxyde d'uranium) sont utilisées dans la réalisation des assemblages de combustible nucléaire destinés à alimenter des réacteurs nucléaires. Les caractéristiques des pastilles, telles que leurs dimensions, leur densité et leur composition, doivent être précisément maîtrisées afin d'assurer un fonctionnement sûr et optimum des réacteurs. Ces pastilles sont obtenues par pressage de poudre dans des matrices et frittage de ces pastilles pressées. Plusieurs contrôles de ces caractéristiques sont effectués tout au long de la fabrication d'une pastille, par exemple à la sortie de la presse et ensuite après le frittage des pastilles, avant leur mise en place dans une gaine. Le contrôle en sortie de presse est particulièrement complexe. En effet, la presse comporte plusieurs matrices (ou moules), chacune d'entre elles permettant le pressage d'une pastille. Afin d'effectuer un contrôle efficace, il est nécessaire de vérifier le bon fonctionnement de chaque matrice, en terme notamment de remplissage et de pressage. Il est connu du document EP 01 534 065, un dispositif de détection de la présence de fêlures dans les pastilles, cette détection étant effectuée directement dans la presse, la presse étant rotative et permettant la réalisation de plusieurs pastilles en même temps. Ce contrôle consiste à mesurer des vibrations et à les comparer à des vibrations représentatives de pastilles défectueuses. Ce dispositif ne permet pas, par exemple, le contrôle de la densité des pastilles. En outre, il effectue un contrôle systématique sur chaque pastille, ce qui allonge le temps de fabrication des pastilles. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif de fabrication permettant un contrôle de la densité des pastilles fabriquées. C'est également un but de la présente invention d'offrir un procédé de fabrication permettant le contrôle des pastilles sans allongement du cycle de fabrication. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ce but est atteint par un dispositif de fabrication, permettant de repérer chacune des pastilles en fonction de sa matrice de provenance et d'en prélever au moins une pour l'analyser. Ainsi, il est possible de détecter si une matrice est défectueuse 30 et d'intervenir en conséquence. 25 En d'autres termes, le dispositif selon la présente invention permet d'identifier chaque pastille, ainsi il est simple de vérifier le bon fonctionnement d'une matrice déterminée en contrôlant une pastille provenant de ladite matrice. La présente invention a alors principalement pour objet un dispositif de fabrication comportant une presse munie de matrices, un convoyeur destiné à transporter les pastilles de la presse vers une zone de frittage, des moyens de transfert des pastilles de la presse vers le convoyeur, et des moyens de contrôle d'au moins une pastille de combustible nucléaire en sortie d'une presse, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle comportent des moyens pour identifier chaque pastille selon sa matrice d'origine. Les moyens d'identification sont, de manière avantageuse, portés par le convoyeur et formés par une succession de logements sur la surface du convoyeur, aptes à recevoir chacun une pastille. En outre, ces logements sont perpendiculaires à une direction de déplacement du convoyeur. Avantageusement, la distance séparant deux logements adjacents est égale à celle séparant deux 25 matrices, dont les projections respectives sur une droite parallèle à la direction de déplacement du convoyeur sont les plus proches. Le convoyeur peut également comporter des moyens pour aligner les logements avec les matrices. Dans un exemple de réalisation, le convoyeur est déplacé par des rouleaux, un tour complet 30 de rouleau correspondant à un déplacement d'un nombre déterminé de logements. Dans un mode particulier, les logements sont adaptés pour recevoir les pastilles allongées. Le convoyeur peut, par exemple, être une bande sans fin. De manière avantageuse, les logements sont délimités par des ailettes sensiblement perpendiculaires à la bande. Le dispositif selon la présente invention, peut comporter au moins un moyen de prélèvement d'au moins une pastille d'une matrice déterminée vers un dispositif d'analyse. Ce moyen de prélèvement peut être formé par un piston apte à coulisser parallèlement à l'axe des logements et poussant une pastille déterminée hors de son logement, lorsque le logement repéré est en face du piston. Les moyens de transfert, quant à eux, comportent, avantageusement, un peigne apte à coulisser sur les matrices perpendiculairement à la direction de déplacement du convoyeur. Le peigne peut comporter des doigts séparés par des espaces, le nombre d'espaces étant au moins égal au nombre de matrices. Ces espaces sont, de manière préférée, de forme évasée en direction du convoyeur pour accueillir les pastilles. De manière avantageuse, les moyens de transfert sont aptes à permettre une rotation autour d'un axe parallèle à la direction de déplacement du convoyeur. Selon un exemple de réalisation, la presse comporte une extrémité longée par le convoyeur comportant un biseau vers le bas en direction du convoyeur. Le dispositif selon la présente invention peut comporter également un dispositif d'analyse des pastilles prélevées. Il peut également comporter des moyens pour introduire les pastilles prélevées dans le dispositif de fabrication en aval des moyens de prélèvement, lorsque leurs caractéristiques sont acceptables. La présente invention a également pour objet un procédé de prélèvement de pastilles après leur pressage pour leur contrôle mettant en oeuvre le dispositif selon la présente invention, comportant les étapes . - de remplissage des matrices avec de la poudre, - de pressage de la poudre de transfert des pastilles sur le convoyeur, - d'actionnement du convoyeur, - de prélèvement d'une pastille d'une matrice déterminée, -d'acheminement des pastilles vers une zone de frittage. De manière avantageuse, lors de l'étape de 30 prélèvement, la pastille prélevée provient d'une matrice différente de celle de la pastille prélevée lors d'une étape de prélèvement précédente. Dans un exemple de réalisation, lors de l'étape d'actionnement du convoyeur, on peut prévoir que celui-ci déplace un nombre de logements égal au nombre de pastilles chargées plus un. Dans un autre exemple de réalisation, on peut prévoir, que lors de l'étape de l'actionnement du convoyeur, celui-ci déplace un nombre de logements égal au nombre de pastilles chargées. Lors de l'étape de transfert, le convoyeur peut, par exemple, s'immobiliser par rapport à la presse, de manière à aligner chaque matrice avec un logement. De manière avantageuse, lors de l'étape de transfert, les pastilles basculent autour d'un axe parallèle à la direction de déplacement du convoyeur, d'une position debout vers une position couchée. Il peut également être prévu une étape, dans laquelle si une pastille prélevée est considérée comme acceptable, elle est réintroduite dans la chaîne de fabrication. Le dispositif selon la présente invention s'intègre parfaitement à la chaîne de fabrication et ne ralentit pas ou peu la cadence de fabrication. De plus, il permet une détection rapide des défauts. Le dispositif selon la présente invention prévoit avantageusement de réaliser un contrôle par échantillonnage, ce qui permet de ne pas perturber de manière excessive la chaîne de production. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins en annexe, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif de fabrication selon la présente invention ; - la figure 2 est une vue de coté d'un détail d'un convoyeur selon la présente invention, -la figure 3 est une vue de dessus du convoyeur de la figure 2 ; - la figure 4 est une représentation schématique d'un détail du dispositif de fabrication selon la présente invention vue de dessus ; - les figures 5a et 5b sont des schémas de deux étapes de transfert de pastilles selon la présente invention ; - la figure 6 est une représentation schématique d'une bande selon un mode préféré de 20 réalisation. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur la figure 1, on peut voir un schéma d'un dispositif selon la présente invention comportant une presse 2 de pastilles P, un convoyeur 4 apte à 25 transporter les pastilles P de la presse vers une nacelle 6, la nacelle 6 étant destinée à circuler dans un four (non représenté) pour effectuer le frittage des pastilles qu'elle contient. La presse 2 comporte une table 8 munie de 30 matrices 10 (figure 2) formant des moules, dans 10 15 lesquelles de la poudre est pressée à l'aide de poinçons (non représentés). Les pastilles produites P ont sensiblement la forme d'un cylindre régulier. Le remplissage des matrices 10 s'effectue à l'aide d'un sabot 12, alimenté en poudre par une trémie 14. Le sabot 12 est destiné à se déplacer au dessus des matrices pour distribuer, de manière sensiblement uniforme, la poudre dans les matrices 10. 10 Sur la figure 2, on peut voir la distribution des matrices sous la forme de deux rangées R1, R2, les matrices étant décalées transversalement l'une par rapport à l'autre, de manière à ce qu'en regardant selon la flèche 16, une matrice de la rangée 15 R1 se trouve entre deux matrices de la rangée R2. Dans l'exemple de réalisation représentée, chaque rangée R1,R2 comporte sept matrices disposées parallèlement à un axe X. Le dispositif de fabrication selon la 20 présente invention, permet un contrôle de la qualité de fabrication de chaque matrice et en particulier des poinçons, pour cela il comporte des moyens pour vérifier les caractéristiques des pastilles telles que, la densité. La densité est par exemple calculée à 25 partir de la masse de la pastille, qui est obtenue par pesée et du volume de la pastille ; le diamètre de la pastille est défini lors du paramétrage de la presse et la hauteur de la pastille est mesurée en sortie de presse, la pastille peut comporter des chanfreins au 30 niveau de ses extrémités, leurs dimensions sont définies lors du paramétrage.5 Selon la présente invention, le convoyeur 4 comporte des logements 20 aptes à recevoir individuellement une pastille d'une matrice 10 déterminée. Le convoyeur est formé, avantageusement, d'une bande sans fin 22 portant des logements 20. La bande sans fin est enroulée autour d'au moins un rouleau d'entraînement et au moins un rouleau de guidage séparés d'une distance suffisante pour tendre la bande. Chaque rouleau est mobile en rotation autour d'un axe, les axes étant parallèles. La rotation du rouleau d'entraînement provoque le déplacement de la bande, qui est guidée à une deuxième extrémité par le rouleau de guidage. On pourrait également prévoir deux rouleaux d'entraînement synchronisés. La distance séparant deux logements 20 adjacents est sensiblement égale à celle séparant deux matrices 10, dont les projections respectives sur une droite parallèle à la direction de déplacement du convoyeur sont les plus proches. (Figure 4) Les logements sont aptes à recevoir chacun une pastille allongée. La dimension transversale de la bande est, de manière avantageuse, au moins aussi grande que la dimension longitudinale des pastilles P, pour améliorer leur maintien sur la bande. Les logements 20 sont, par exemple, rapportés sur la bande 22 ou avantageusement d'un seul tenant, avec la bande, par exemple réalisés par moulage. La bande est par exemple réalisée en élastomère, résistant aux radiations. Sur la figure 6, on peut voir un exemple de réalisation des logements 20. La bande comporte des ailettes 40 sensiblement perpendiculaires à la bande et délimitant des compartiments formant logements 20. Ce type de bande permet d'assurer le positionnement de la pastille au droit du dispositif d'éjection. De manière avantageuse, le dispositif d'éjection est situé sur une partie inclinée de la bande, cette partie inclinée permet à la pastille de rouler et de se positionner contre une ailette du convoyeur. Ainsi la pastille est toujours positionnée de la même façon pour l'éjection vers le dispositif de contrôle dimensionnel. On peut prévoir également des logements à section transversale en V ou en U. Le convoyeur 4 se déplace dans le sens indiqué par la flèche 24, pour acheminer les pastilles P vers une zone de chargement en vue d'une opération de frittage. Dans l'exemple représenté, la bande se déplace de quatorze logements ou de quinze logements, laissant dans ce dernier cas, un logement vacant entre chaque chargement suite à un coup de presse. Lorsque la bande se déplace de quinze logements, elle laisse libre un logement entre chaque passe de presse, ce qui permet de repérer visuellement la position de la pastille pressée dans le poinçon disposé en premier dans la presse dans le sens de déplacement de la bande de chaque coup de presse. Ceci est particulièrement adapté à la fabrication en continu des pastilles. Lorsqu'un contrôle dimensionnel est nécessaire, la bande se déplace d'un logement à la fois, avec à chaque fois une évacuation de la pastille vers le dispositif de contrôle dimensionnel. Ceci est répété quatorze fois afin de prélever les quatorze pastilles correspondant aux quatorze poinçons de la presse. Le dispositif de fabrication comporte également des moyens pour permettre l'alignement des encoches 20 avec les matrices 10. Selon l'invention, il est avantageusement prévu qu'une révolution d'un rouleau autour de son axe 15 représente un déplacement de quatorze ou quinze logements, selon le mode de chargement prévu. Ainsi avec un simple capteur de rotation, il est possible de contrôler le déplacement de la bande. Il suffit alors de régler l'alignement des encoches et des matrices en 20 début de cycle de fabrication. On peut également prévoir que le déplacement du nombre nécessaire de logements corresponde, par exemple, à un demi-tour, un quart ou à plus d'un tour de rouleau. 25 De manière avantageuse, lors du chargement des pastilles sur le convoyeur, celui-ci est à l'arrêt. Le dispositif selon la présente invention comporte également des moyens pour transférer les pastilles de la presse sur le convoyeur 4, formés par 30 un peigne 26 apte à se déplacer parallèlement à la surface de la table et comportant des doigts 2810 s'étendant perpendiculairement à l'axe X en direction du convoyeur. Le peigne est disposé suffisamment haut pour éviter toute interaction avec le poinçon inférieur et suffisamment bas pour assurer un maintien perpendiculaire des pastilles par rapport au plan de la table lors du déplacement de celles-ci. Si la presse comporte n matrices, le peigne comporte avantageusement n + 1 doigts délimitant deux par deux un espace 30 aligné avec une matrice 10 selon un axe orthogonal à l'axe X. Par exemple, la presse comporte quatorze matrices et le peigne comporte quinze doigts (figure 2). Ainsi chaque matrice 10 est associée à un espace 30. Lors du transfert des pastilles sur le convoyeur, les pastilles sont en saillie de la table au niveau de leur matrice d'origine, leur axe étant orthogonal au plan de la table. Le peigne se déplace en direction du convoyeur 4, chaque pastille est alors reçue dans l'espace 30 associé. Le peigne 26 déplace les pastilles jusqu'à ce qu'elles basculent sur le convoyeur (figure 5a). Chaque pastille P est alors allongée dans un logement 20 (figure 5b). De maniere avantageuse, chaque doigt comporte une extrémité 32 orientée en direction du convoyeur, biseautée de manière à délimiter des espaces 30 évasés, améliorant le maintien des pastilles P lors de leur déplacement sur la table. De manière avantageuse, le peigne est fixé 30 sur une extrémité du sabot 12 de remplissage. Comme on peut le voir sur les figures 5a et 5b, le convoyeur longe une extrémité de la table, qui comporte avantageusement un biseau 36 vers le bas en direction du convoyeur, de manière à faciliter le pivotement des pastilles. Cette position couchée des pastilles sur le convoyeur facilite la préhension des pastilles. Après chaque chargement de la bande, la bande se déplace de manière à présenter à nouveau n 10 logements 20 libres en face des n matrices. Le dispositif de fabrication selon la présente invention, comporte également des moyens de prélèvement d'au moins une pastille pour permettre son contrôle. De tels moyens de prélèvement peuvent être 15 formés par un piston apte à coulisser selon un axe orthogonal à la direction X et de dimensions inférieures à celles d'un logement 20. Des moyens de commande permettent de d'actionner le piston lorsqu'un logement déterminé 20 passe devant le piston. Le piston est actionné, par exemple de manière pneumatique, hydraulique ou électromécanique. De maniere avantageuse, le convoyeur s'immobilise un court instant pour le prélèvement de la 25 pastille. Chaque logement, lors du chargement, est aligné avec une matrice déterminée, puis les chargements suivants s'effectuent de manière déterminée par un déplacement organisé de la bande. Ainsi, à tout 30 moment, la provenance de chaque pastille est connue. Ceci permet d'effectuer, d'une part un contrôle non redondant à chaque coup de presse, c'est-à-dire qu'il est possible de prélever une pastille provenant d'une matrice différente de celle de la pastille précédemment contrôlée. Ainsi, il est aisé de faire un contrôle systématique de toutes les matrices de manière cyclique. D'autre part, la connaissance de la matrice d'origine permet d'intervenir de manière ciblée sur la matrice en cause, rendant les réparations plus rapides et plus faciles. Le contrôle peut s'effectuer, soit : - par échantillonnage de la pastille issue du poinçon n 1 lors du premier coup de presse, de la pastille issue du poinçon n 2 lors du deuxième coup de presse, etc... - par échantillonnage de quatorze pastilles issues d'un même coup de presse. Si, en revanche les contrôles ne détectent aucune divergence intolérable des caractéristiques de la pastille prélevée par rapport à des intervalles déterminés de valeurs, la pastille est réintroduite dans le dispositif de fabrication. Si les contrôles, par contre, mettent à jour une divergence d'au moins une caractéristique de la pastille, par rapport aux critères fixés, la pastille est mise de côté. Le dispositif de fabrication peut alors être arrêté pour intervenir sur la presse De manière avantageuse, il est prévu de prélever une seule pastille sur les quatorze produites. De plus à chaque coup de presse, une pastille provenant d'une matrice différente de celle de la pastille précédemment prélevée est contrôlée. Ce contrôle par échantillonnage fournit des informations très pertinentes sur la qualité des pastilles produites. Le convoyeur 4 transporte, de manière avantageuse, les pastilles jusqu'à un autre dispositif de transport 38, par exemple un convoyeur à bande qui acheminera les pastilles jusqu'à un dispositif de chargement de nacelles. Les nacelles sont ensuite déplacées à l'aide de sabots à l'intérieur d'un four pour fritter les pastilles. Le procédé de fabrication selon la présente invention comporte les étapes suivantes : - remplissage des matrices, - pressage de la poudre, -transfert des pastilles sur le convoyeur selon la présente invention, -prélèvement d'au moins une pastille pour le contrôle de ses caractéristiques et le contrôle de celle-ci, acheminement des pastilles vers une zone de frittage. Nous allons maintenant détailler les étapes du procédé selon la présente invention. Lors de l'étape de remplissage, le sabot 12 effectue des mouvements d'aller et retour sur les surfaces de la table, permettant une répartition homogène de la poudre dans les matrices. Lorsque le remplissage est terminé, le 30 sabot est éloigné des matrices pour permettre l'action25 d'un poinçon inférieur et d'un poinçon supérieur pour presser la poudre dans chaque matrice. Lorsque le pressage est terminée, la table, de manière avantageuse, s'abaisse, les poinçons inférieurs restés immobiles provoquent l'émergence des pastilles hors des matrices, l'axe des pastilles est alors perpendiculaire au plan de la table. Le peigne, porté par le sabot, se déplace ensuite en direction du convoyeur 4, poussant les 10 pastilles vers le convoyeur. Lorsque les pastilles arrivent à l'extrémité de la table longée par le convoyeur, celles-ci basculent autour d'un axe parallèle à la direction de déplacement du convoyeur, d'une position debout vers une position couchée. Lors de cette étape de transfert et avant le basculement des pastilles, le convoyeur s'est avantageusement immobilisé, de manière à ce que les logements 20 soient alignés avec les matrices 10. Ensuite, le convoyeur peut déplacer un 20 nombre de logements égal au nombre de pastilles à charger ou un nombre de logements égal au nombre de pastilles à charger plus un en fonction des réglages choisis. Lors de l'étape de prélèvement, on prévoit 25 avantageusement de ne prélever qu'une seule pastille, la pastille prélevée provenant d'une matrice différente de celle de la pastille prélevée lors d'une étape de prélèvement précédente. Lors de l'étape d'acheminement, le 30 convoyeur transporte les pastilles restantes vers une zone de chargement de nacelles pour le frittage 15 desdites pastilles. On peut également prévoir une réintroduction de la pastille prélevée et contrôlée, lorsqu'il a été constaté qu'elle est acceptable.5
La présente invention a principalement pour objet un dispositif de fabrication comportant une presse, un convoyeur (4) destiné à transporter les pastilles de la presse vers une zone de frittage, des moyens de transfert (26) des pastilles de la presse vers le convoyeur (4), et des moyens de contrôle d'au moins une pastille de combustible nucléaire en sortie d'une presse, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle comportent des moyens (20) pour identifier chaque pastille selon sa matrice d'origine.
1. Dispositif de fabrication de pastilles de combustible nucléaire comportant une presse (2) munie de matrices (10), un convoyeur (4) destiné à transporter des pastilles (P) de la presse (2) vers une zone de frittage, des moyens de transfert (26) des pastilles de la presse (2) vers le convoyeur (4), et des moyens de contrôle d'au moins une pastille de combustible nucléaire en sortie d'une presse (2), caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle comportent des moyens pour identifier chaque pastille selon sa matrice (10) d'origine. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les moyens d'identification sont portés par le convoyeur (4). 3. Dispositif selon la 20 précédente, dans lequel les moyens d'indentification sont formés par une succession de logements (20) sur la surface du convoyeur (4), aptes à recevoir chacun une pastille (P). 4. Dispositif selon la précédente, dans lequel les logements (20) sont perpendiculaires à une direction (X) de déplacement du convoyeur. 30 5. Dispositif selon la 3 ou 4, dans lequel la distance séparant deux logements (20) 25adjacents est égale à celle séparant deux matrices (10), dont les projections respectives sur une droite parallèle à la direction de déplacement du convoyeur sont les plus proches. 6. Dispositif selon la précédente, dans lequel le convoyeur (4) comporte des moyens pour aligner les logements avec les matrices. 7. Dispositif selon l'une des 3 à 6, dans lequel le convoyeur est déplacé par des rouleaux et dans lequel un tour complet de rouleau correspond à un déplacement d'un nombre déterminé de logements (20). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 7, dans lequel les logements (20) sont adaptés pour recevoir les pastilles (P) allongées. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel les logements (20) sont délimités par des ailettes (40) sensiblement perpendiculaires à la bande. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 25 précédentes, dans lequel le convoyeur (4) est une bande sans fin (22). 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant au moins un 30 moyen de prélèvement d'au moins une pastille (P) d'une matrice (10) déterminée vers un dispositif d'analyse. 10 15 20 12. Dispositif selon la précédente, dans lequel le moyen de prélèvement est un piston apte à coulisser parallèlement à l'axe des logements (20) et poussant une pastille (P) déterminée hors de son logement (20), lorsque le logement (20) repéré est en face du piston. 13. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens de transfert comportent un peigne (26) apte à coulisser sur les matrices (10) perpendiculairement à la direction (X) de déplacement du convoyeur. 14. Dispositif selon la précédente, dans lequel le peigne (26) comporte des doigts (28) séparés par des espaces (30), le nombre d'espaces (30) étant au moins égal au nombre de matrices (10). 15. Dispositif selon la précédente, dans lequel les espaces (30) sont de forme évasée en direction du convoyeur pour accueillir les pastilles (P). 16. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15 en combinaison avec la 4, dans lequel les moyens de transfert sont aptes à permettre une rotation autour d'un axe parallèle à la direction de déplacement du convoyeur (4). 17. Dispositif selon l'une quelconque des précédente, dans lequel la presse comporte une extrémité longée par le convoyeur, comportant un biseau (36) vers le bas en direction du convoyeur. 18. Dispositif selon l'une quelconque des précédente, comportant également un dispositif d'analyse des pastilles prélevées. 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédente, comportant des moyens pour introduire les pastilles prélevées dans le dispositif fabrication en aval des moyens de prélèvement, lorsque leurs caractéristiques sont acceptables. 20. Procédé de fabrication de pastilles de combustible nucléaire mettant en oeuvre le dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant les étapes : - de remplissage des matrices (10) avec de la poudre, - de pressage de la poudre, - de transfert des pastilles (P) sur le 25 convoyeur (4), - d'actionnement du convoyeur (4), - de prélèvement d'une pastille (P) d'une matrice (10) déterminée, -d'acheminement des pastilles (P) vers 30 une zone de frittage. 21. Procédé selon la précédente, dans lequel lors de l'étape de prélèvement, la pastille (P) prélevée provient d'une matrice (10) différente de celle de la pastille prélevée lors d'une étape de prélèvement précédente. 22. Procédé selon la 20 ou 21, dans lequel lors de l'étape d'actionnement du convoyeur (4), celui-ci déplace un nombre de logements (20) égal au nombre de pastilles (P) chargées plus un. 23. Procédé selon l'une des 20 à 22, dans lequel lors de l'étape de l'actionnement du convoyeur (4), celui-ci déplace un nombre de logements (20) égal au nombre de pastilles (P) chargées. 24. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 23, dans lequel lors de l'étape de transfert, le convoyeur (4) s'immobilise par rapport aux matrices (10), de manière à aligner chaque matrice (10) avec un logement (20). 25. Procédé selon l'une quelconque des 25 20 à 24, dans lequel lors de l'étape de transfert, les pastilles (P) basculent autour d'un axe parallèle à la direction de déplacement du convoyeur, d'une position debout vers une position couchée. 30 26. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 25, comportant une étapesupplémentaire d'introduction d'une pastille prélevée dans le dispositif de fabrication après les moyens de prélèvement, lorsqu'elle est considérée comme acceptable.
G
G21
G21C
G21C 3,G21C 21
G21C 3/02,G21C 21/00
FR2890506
A1
DISPOSITIF QUI PERMET AU CORPS ENSEIGNANT DES ETABLISSEMENTS SCOLAIRES DE TRANSMETTRE, DU LIEU OU IL ENSEIGNE, UN APPEL PREENREGISTRE VERS LE TELEPHONE PORTABLE D'UN ASSISTANT D'EDUCATION.
20,070,309
La présente invention concerne un dispositif qui doit équiper les établissements scolaires pour permettre à un enseignant de téléphoner, du lieu où il enseigne, par message vocal interposé et préenregistré, à un assistant d'éducation muni d'un téléphone sans fil et de demander son intervention immédiate auprès de lui, et cela sans composer de numéro de téléphone, sans parler, sans coût de communication, sans abonnement, et sans modifier en aucune manière les habitudes de travail de chacun. Actuellement, suite à un évènement exceptionnel, le corps enseignant n'a aucun moyen à sa disposition pour demander l'aide d'un assistant d'éducation qui par sa fonction est amené à se déplacer dans toute l'enceinte de l'établissement scolaire et reste difficilement joignable. Même en cas d'urgence ou d'extrême nécessité l'enseignant ne doit pas laisser les élèves dont il a la responsabilité sans surveillance, il n'a d'autre solution que celle de demander le concours d'un élève pour aller chercher un assistant d'éducation ou aller informer le conseillé principal d'éducation, avec les possibilités de déformation des faits et la lenteur due au trajet. Le dispositif selon l'invention permet de remédier efficacement à ces inconvénients par sa conception de technologies hybrides et par l'utilisation de différents médias pour transmettre différents types d'information. Selon des modes particuliers de réalisation les boutons-poussoirs peuvent être remplacés ou doublés avec les couples télécommandes plus émetteurs. Le dispositif selon l'invention est constitué de différents éléments successifs qui transmettent l'information et qui modifient la nature même de cette information. L'information est relayée suivant les étapes suivantes: - La première information qui déclenche le processus est de type tout ou rien, elle est réalisée par l'appui sur un bouton-poussoir et agit sur un contact normalement fermé,ou à l'aide de télécommandes radio (format de poche) en liaison avec un récepteur. - Quatre boutons-poussoirs par émetteur sont raccordés en filaire, 5. rue des Frères Lumière 78370 PLAISIR Tél. : 01 30 07 52 90 Fat:01 3054 16 72 l'utilisation de cet émetteur permet de réduire l'importance des travaux en tirage de câbles et perçage des murs, et diminue donc les temps de travaux dans chaque bâtiment. - Un récepteur pouvant regrouper huit émetteurs, soit trente-deux entrées, est ensuite sollicité, chacune de ses sorties est utilisée pour 35 sélectionner un message vocal enregistré sur un transmetteur vocal. - Le contenu de chaque message vocal demande d'intervenir et précise le lieu où l'intervention doit être effectuée. - Le transmetteur vocal est relié à l'autocommutateur d'un réseau interne composé de postes téléphoniques fixes ou mobiles. Le transmetteur vocal établit la communication avec une des bases des téléphones, si on a effectué un renvoi d'appel vers un des portables déclarés sur cette même base alors, la personne munie du portable reçoit l'appel partout où elle se trouve. - Le transmetteur vocal renouvelle plusieurs fois l'appel sur un poste prédéterminé. L'usager doit acquitter l'appel par composition d'un code. Sur non réponse d'un numéro au-delà d'un nombre maximum de tentative, un autre numéro est composé selon une grille de configuration, le choix des numéros successifs doit être effectué pour assurer une prise en compte de l'appel et rendre le système infaillible. - Ce réseau interne peut être relié par une ligne téléphonique au réseau 50 interne de l'établissement et éventuellement au réseau R.T.0 par son intermédiaire. - La dernière étape est que l'assistant d'éducation est informé d'une demande d'intervention et qu'il a, à sa disposition, des possibilités de communication avec le réseau interne de notre système et éventuellement au réseau interne de l'établissement, voir au réseau R.T.C. - La succession de ces étapes produit un système fiable de haute technologie dont le coût d'utilisation se réduit à celui de la consommation électrique des alimentations. Le principe de fonctionnement permet une prise en compte ultra rapide des appels, pas de numérotation à effectuer, pas 5. rue des Frères Lumière 78370 PLAISIR Tél.: 01 30 07 52 90:0130541672 en compte ultra rapide des appels, pas de numérotation à effectuer, pas d'ordre ni d'explications à prononcer, le message est tout de suite compréhensible car il est clair et attendu dans sa forme. 5. nie des Frères Lumière 78370 PLAISIR Tél. :01 30 07 52 90 01 30 54 16 72
Dispositif pour le corps enseignant dans les établissements scolaires afin de lui permettre de transmettre, du lieu où il enseigne, par message vocal interposé et préenregistré, à un assistant d'éducation muni d'un téléphone sans fil et de demander son intervention immédiate auprès de lui, et cela sans composer de numéro de téléphone, sans parler, sans coût de communication, sans abonnement, et sans modifier en aucune manière les habitudes de travail de chacun.Il est constitué de différents éléments successifs qui transmettent l'information et qui modifient la nature même de cette information : bouton-poussoir, émetteur 4 canaux, récepteur 8 à 32 canaux, transmetteur vocal, PABX, téléphone fixe avec base et un flotte de 1 à 99 portables.Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné aux établissements scolaires pour mettre en relation le corps enseignant et les assistants d' éducation.
1) Dispositif pour le corps enseignant dans les établissements scolaires afin de lui permettre de transmettre, du lieu où il enseigne, par message vocal interposé et préenregistré, à un assistant d'éducation muni d'un téléphone sans fil et de demander son intervention immédiate auprès de lui, et cela sans composition de numéro de téléphone, sans parler, sans signal sonore ou lumineux, sans coût de communication, sans abonnement, et sans modifier en aucune manière les habitudes de travail de chacun. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'appel d'un assistant d'éducation s'effectue par un simple appui sur un boutonpoussoir ou à l'aide de télécommandes radio (format de poche). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la première partie du message porte sur une demande d'intervention immédiate, brève, de façon générique et que la suite du message stipule le lieu d'intervention qui est aussi le lieu où se situe la personne qui a déclenché la demande d'intervention. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que lorsqu'un renvoi d'appel a été effectué de la base du téléphone appelé vers le portable d'un assistant d'éducation, celui-ci centralise tous les appels partout où il se trouve, dans tous ses déplacements et peut répondre à l'urgence. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il existe toute une succession des différentes transmissions de l'information et différents changements dans la nature même de l'information. L'aspect caractéristique est que l'information est relayée suivant toutes les étapes suivantes: - La première information qui déclenche le processus est de type tout ou rien, elle est réalisée par l'appui sur un boutonpoussoir et agit sur un 5. rue des Frères Lumière 78370 PLAISIR Tél.: 01 30 07 52 90 É Fax:01 30 54 16 72 8.xd contact normalement fermé dans le cas d'un circuit filaire. Elle peut aussi être obtenue par l'intermédiaire d'une télécommande et d'un récepteur. - Quatre boutons-poussoirs sont raccordés en filaire à un émetteur. - Un récepteur pouvant regrouper huit émetteurs, soit trente-deux entrées est ensuite sollicité, chacune de ses sorties est utilisée pour sélectionner un message vocal enregistré sur un transmetteur vocal. - Le contenu de chaque message vocal demande d'intervenir et précise le lieu où l'intervention doit être effectuée. - Le transmetteur vocal est relié à l'autocommutateur d'un réseau interne composé de postes téléphoniques fixes ou mobiles. Le transmetteur vocal établit la communication avec une des bases des téléphones, dans le cas où l'on a effectué un renvoi d'appel vers un des portables déclarés sur cette même base alors, la personne munie du portable reçoit l'appel partout où elle se déplace. - Le transmetteur vocal renouvelle plusieurs fois l'appel sur un numéro jusqu'à réception d'un acquittement. Sur non réponse d'un numéro et audelà d'un nombre maximum de tentative alors, un autre numéro est composé. - Ce réseau interne peut être relié par une ligne téléphonique au réseau interne de l'établissement et éventuellement au réseau R.T.0 par son intermédiaire. - La dernière étape est que l'assistant d'éducation est informé d'une demande d'intervention et qu'il a, à sa disposition, des possibilités de communication avec le réseau interne de notre système et éventuellement au réseau interne de l'établissement, voir au réseau R.T.C. 5, rue des Frères Lumière 78370 PLAISIR Tél. : 01 30 07 52 90 Fax: 01 30 54 16 72
H,G
H04,G08
H04B,G08B,H04Q
H04B 7,G08B 1,H04Q 7
H04B 7/26,G08B 1/08,H04Q 7/38
FR2892328
A1
PROCEDE DE SOUDAGE PAR FAISCEAU LASER AVEC CONTROLE DE LA FORMATION DU CAPILLAIRE DE VAPEURS METALLIQUES
20,070,427
L'invention porte sur un procédé de soudage laser dans lequel on contrôle l'hydrodynamique du bain liquide grâce à un débit gazeux focalisé sur le capillaire se formant au point d'impact du faisceau laser, durant le soudage. En soudage par faisceau laser, la réalisation d'une soudure entre deux pièces repose sur le phénomène de fusion et de vaporisation de la matière au point d'impact du faisceau laser. Pour des densités de puissance spécifiques, suffisamment élevées, c'est à dire de quelques MW/cm2, un capillaire ou keyhole rempli de vapeurs métalliques se forme dans le matériau et permet un transfert direct de l'énergie au coeur de la matière. Les parois du capillaire sont formées de métal en fusion et sont maintenues grâce à un équilibre dynamique s'établissant avec les vapeurs internes. En fonction du mouvement, le métal fondu contourne le capillaire pour former à l'arrière de ce dernier un bain liquide . La présence de cette cavité au coeur du bain liquide constamment en mouvement est à l'origine d'instabilités qui donnent naissances à de nombreux défauts susceptibles de dégrader la qualité de la soudure ainsi obtenue. En effet, en observant la scène de soudage à l'aide d'une caméra, on constate que de fortes instabilités se développent à la surface du bain de soudage au contact des vapeurs éjectées, en formant des "vagues". Les vapeurs métalliques éjectées du capillaire entraînent de temps en temps aussi des gouttelettes de métal liquide. Le bain liquide peut parfois, sous l'action de son poids, s'effondrer et obstruer temporairement le capillaire provoquant de fortes instabilités Alors, les aspects de surface des cordons sont souvent très rugueux et tourmentés, des porosités apparaissent et fragilisent le cordon de soudure obtenu. En d'autres termes, les cordons de soudage obtenus sont de mauvaise qualité. Le document Kamimuki et al, Prevention of welding defect by side gas flow and its monitoring method in continuous wave Nd:Yag laser welding, J. of Laser Appl., 14(3), p. 136-145, 2002, explique qu'un jet de gaz latéral émis au travers d'une buse cylindrique classique, de petit diamètre et positionnée uniquement à l'arrière du keyhole, peut parfois diminuer les projections ainsi que les porosités dans un cordon de soudure. Toutefois, un problème majeur de cette solution réside dans la grande difficulté de positionnement de la buse. En effet, il suffit que la pression du jet de gaz soit un peu trop importante ou bien décalée de quelques millimètres à l'arrière du capillaire pour refermer ce dernier et augmenter les instabilités du bain liquide, ce qui conduit à l'effet inverse de celui recherché. De plus, avec une telle buse, on ne peut souder que dans un seul sens, ce qui n'est pas pratique au plan industriel où des soudures doivent pouvoir être faites selon plusieurs direction en fonction de la complexité des pièces à souder. Le problème qui se pose alors est d'améliorer les procédés de soudage laser existants de manière à accroître la qualité des cordons de soudure, en évitant des phénomènes néfastes susmentionnés. La solution de l'invention doit également être utilisable au plan industriel, c'est à dire être d'architecture simple et présenter une grande souplesse d'utilisation, en particulier ne pas être limitée à un sens de soudage. La solution de l'invention est un procédé de soudage par faisceau laser d'au moins une pièce métallique, de préférence de deux pièces métalliques l'une avec l'autre, dans lequel : a) on met en oeuvre un faisceau laser, un premier flux de gaz et une buse de soudage munie d'un orifice de sortie, ledit orifice étant traversé par le faisceau laser et par le premier flux de gaz, et b) on réalise un soudage de la ou des pièces par fusion du métal de la ou des pièces à souder, au point d'impact du faisceau laser avec la ou les pièces à souder, avec formation d'un capillaire ou keyhole rempli de vapeurs métalliques. Selon l'invention, durant le soudage, on dirige le premier flux de gaz uniquement vers l'ouverture du capillaire de vapeurs métalliques et selon une direction perpendiculaire à la ou aux pièces à souder de manière à y exercer une pression dynamique gazeuse. Dans le cadre de l'invention, on appelle "ouverture du capillaire (ou keyhole) de vapeurs métalliques", la zone du capillaire se trouvant à la surface de la tôle à souder et par laquelle s'échappent les vapeurs métalliques. A ce titre, le schéma de la Figure 5 illustre une vue en coupe longitudinale de la zone de soudage en cours de processus de soudage par faisceau laser 10. On y distingue, d'une part, une représentation du capillaire 11 duquel s'échappent des vapeurs métalliques 12 et, d'autre part, les parois de métal liquide 14 qui forment un bain à l'arrière 13. La flèche désignant le sens S du soudage. Selon le cas, le procédé de l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - on utilise le premier flux de gaz pour exercer une pression dynamique gazeuse continue et constante sur l'ouverture du capillaire de vapeurs. - on utilise le premier flux de gaz pour opérer une stabilisation de l'écoulement du bain liquide de métal en fusion. - on met en oeuvre, en outre, un deuxième flux de gaz de protection distribué périphériquement au premier flux de gaz. - on met en oeuvre un deuxième flux de gaz de protection distribué coaxialement au premier flux de gaz par rapport à l'axe du faisceau laser. - le débit du premier gaz est de l'ordre de 10 à 20 I/min et le débit du deuxième gaz est de l'ordre de 20 à 30 I/min. les pièces à souder sont empilées et soudées par transparence. - le flux du premier gaz a une section comprise entre 0,1 et 10 mm2. - le flux du premier gaz a un diamètre compris entre 0,5 mm et 3 mm. - la buse est une buse coaxiale. - le premier et le deuxième gaz sont choisis parmi l'argon, l'hélium, l'azote, l'air et leurs mélanges, et éventuellement en plus faible proportion du 002, de l'oxygène ou de l'hydrogène . - le faisceau laser est généré par un générateur laser de type Nd:YAG , fibre d'Ytterbium ou 002. - la buse de soudage est portée par un bras robotisé. - la ou les pièces métalliques à souder sont en acier au carbone, revêtu ou non, en aluminium ou en acier inoxydable. La présente invention repose donc sur une stabilisation de l'écoulement du bain liquide durant le soudage, en agissant sur l'ouverture du keyhole via un premier jet ou flux de gaz "rapide" orienté vers ou sur ladite ouverture du capillaire de sorte d'exercer une pression dynamique gazeuse à cet endroit pour en stabiliser la forme, voire l'agrandir, et ainsi résoudre les problèmes susmentionnés. En effet, grâce à cette pression dynamique, le capillaire reste ouvert et les vapeurs métalliques générées dans le capillaire peuvent s'échapper sans être perturbées par le bain de métal en fusion avoisinant. Le nombre de projections s'en trouve notablement réduit et l'écoulement hydrodynamique du métal liquide facilité, conduisant à un aspect des cordons de soudure amélioré et une réduction des porosités dans la soudure puisque les vapeurs métalliques ne s'y trouvent plus ou beaucoup moins piégées. En complément, un second jet de gaz de protection à débit plus lent, tel qu'habituellement utilisé en soudage par laser, est distribué périphériquement de sorte de protéger le bain de soudage de l'oxydation en formant une protection ou couverture gazeuse autour de la zone de soudage. En d'autres termes, la solution de l'invention met donc préférentiellement en oeuvre un premier jet de gaz "rapide" de stabilisation distribué de manière symétrique par rapport à l'axe du faisceau laser dirigé ou focalisé sur l'ouverture du keyhole et un second jet de gaz "lent" de couverture ou protection de la zone de soudage. Le gaz focalisé est dit rapide s'il possède ou acquiert une énergie cinétique suffisante pour exercer une pression dynamique suffisante sur le keyhole afin de le maintenir ouvert. Par opposition, le gaz de couverture est dit lent car il ne doit pas perturber l'écoulement du bain liquide mais juste prévenir le contact de ce dernier avec l'oxygène de l'air ambiant. Les débits sont de l'ordre de 10 à 20 I/min pour le premier gaz rapide et de 20 à 30 I/min pour le deuxième gaz lent de couverture. La section de passage du gaz rapide est typiquement comprise entre 0.1 et 10 mm2. En fait, le diamètre de passage du gaz est juste supérieur de quelques 10e de millimètre à celui du faisceau laser à la sortie de la buse. Les débits de gaz mis en jeu dépendent directement de la densité du gaz mis en oeuvre pour obtenir une pression dynamique efficace. Cette pression est typiquement de l'ordre de quelques kPa. Le choix particulier des débits gazeux les plus appropriés pour une opération de soudage donnée peut donc être fait empiriquement par l'homme du métier en fonction des conditions de soudage qu'il souhaite mettre en oeuvre, notamment du type de matériau qu'il doit souder, de la nature du gaz dont il dispose, de la puissance du générateur laser qu'il va utiliser. Les jets ou flux de gaz peuvent être distribués par une buse unique de type à "double flux", c'est à dire distribuant deux flux de gaz coaxiaux l'un par rapport à l'autre, encore appelée buse "coaxiale", comme montré en Figures 1 à 4. Ce principe peut être étendu à plusieurs flux gazeux concentriques, notamment trois. De manière alternative, le gaz rapide de focalisation peut être délivré ainsi par plusieurs buses agencées de manière appropriées, par exemple quatre buses de faible diamètre, typiquement inférieur à 3 mm, concourantes avec un angle entre 20 et 45 par rapport à l'axe du faisceau, positionnées en étant régulièrement réparties à la périphérie d'une buse annulaire de protection classique distribuant le gaz lent . Il est à noter qu'on utilise préférentiellement des gaz identiques en tant que premier et deuxième flux de gaz. Toutefois, ces gaz peuvent aussi être différents. Ainsi, en soudage laser de type Nd:YAG, on utilise en général de l'argon comme gaz de protection du faisceau laser, alors qu'en soudage laser de type 002, l'hélium est nécessaire pour éviter le phénomène de claquage. Toutefois, pour certaines applications, on peut aussi utiliser des mélanges gazeux de type hélium/azote, hélium/argon ou tout autre mélange à base d'hélium pour les faisceaux issus de générateurs lasers de type 002 ainsi que tout gaz neutre pour les faisceaux issus de générateurs lasers de type YAG. De même, on peut utiliser de l'argon, de l'azote, de l'hélium ou des mélanges de ces gaz, additionnés en plus d'un ou plusieurs constituants additionnels en teneur faible (quelques %) tels que l'oxygène, le 002, l'hydrogène . Les Figures 1 à 4 schématisent plusieurs modes de réalisation de buses "coaxiales" selon l'invention. Comme on le voit sur ces Figures 1 à 4, une buse coaxiale est une buse formée d'au moins deux circuits de distribution de gaz concentriques. La figure 1 présente une première version de buse coaxiale. Le jet de gaz rapide est distribué au centre de la buse à travers un orifice 1 de diamètre compris entre 0.2 et 3 mm vers l'ouverture du keyhole. Le gaz de couverture est quant à lui diffusé dans la couronne 2 concentrique à l'ouverture 1. Le profil de la couronne 2 peut être choisi tel qu'un effet de paroi soit obtenu, c'est à dire que la direction d'écoulement du gaz lent suive la courbure de la paroi comme le montre le vecteur 3. La figure 2 présente une version de buse dans laquelle l'effet de paroi est utilisé pour focaliser l'écoulement du gaz rapide le long de l'axe du faisceau laser. Dans ce mode de réalisation, trois circuits de passage du gaz sont prévus : un circuit axial 4 pour une distribution de gaz lente et de faible débit, servant principalement à éviter les remontées de pollutions vers les optiques du laser, un premier circuit 5 périphérique canalisant le gaz rapide vers l'ouverture du keyhole et un deuxième circuit 6 distribuant le gaz lent de couverture. La figure 3 illustre une réalisation dans laquelle la couverture gazeuse du gaz lent est élargie grâce à une distribution en tourbillon , c'est à dire avec une composante de rotation qui tend à chasser le gaz horizontalement en sortie de la buse. La figure 4 présente une buse dans laquelle le gaz rapide est accéléré au travers d'une tuyère, c'est à dire d'un orifice convergent-divergent. Un intérêt majeur de l'utilisation d'une buse coaxiale réside dans sa facilité de positionnement et son indépendance par rapport au sens de déplacement de la tête de soudage portant la buse. Ceci implique qu'elle peut, par exemple, se mettre directement au bout du bras d'un robot dans le cas d'un soudage avec laser de type Nd :YAG où le faisceau laser est généré par un générateur de type Nd:YAG avant d'être acheminé via une fibre optique jusqu'à la tête laser portant la buse. Dans tous les cas, en mettant en oeuvre le procédé de l'invention avec une telle buse coaxiale, un premier jet de gaz est accéléré et confiné en direction de l'ouverture du capillaire, ce qui permet de modifier l'écoulement à l'arrière du capillaire. Le capillaire est alors plus ouvert le long de la direction de soudage et l'écoulement du bain liquide est régulier, continu et sans aucune oscillation en surface. Dans le cas d'un soudage avec oscillateur laser de type Nd:YAG, le cordon de soudure est très lisse et la "structure en chevron" caractéristique du soudage par laser Nd :YAG, peut être complètement supprimée. Naturellement, le débit du jet de gaz doit être plus élevé qu'un écoulement classique mais pas trop important non plus afin d'éviter l'éjection de métal fondu. Une mise en oeuvre de l'invention présente aussi l'avantage de conduire aussi à une augmentation notable la profondeur de pénétration de soudage. Ainsi, des essais réalisés avec un jet de gaz dirigé et confiné sur l'ouverture du capillaire ont montré un gain en pénétration de 25%. Ceci peut s'expliquer par le fait que, si on considère que le capillaire est allongé par le jet de gaz selon l'invention, le faisceau laser est beaucoup moins interrompu par les fluctuations du front arrière du capillaire. De plus, du fait de l'ouverture plus importante du capillaire du fait du jet de gaz, on obtient un plasma moins dense et par conséquent absorbant moins le faisceau laser lors d'un soudage avec oscillateur laser de type CO2 par exemple. L'allongement du capillaire permet également de fortement diminuer les porosités générées dans le cordon de soudure, pendant le soudage laser. Lorsque l'écoulement du bain liquide est stabilisé via le jet de gaz convergent de l'invention, on atténue les éclaboussements de métal en fusion et le phénomène d'éjection de gouttelettes métalliques peut être complètement éliminé. L'utilisation d'une buse coaxiale qui confine le jet de gaz rapide sur l'ouverture du capillaire peut efficacement contrôler l'hydrodynamique du bain liquide. L'écoulement de ce dernier peut être alors très bien stabilisé et les projections de gouttelettes métalliques complètement supprimées, ce qui permet d'arriver à une très bonne qualité de cordon de soudure avec une profondeur de pénétration améliorées, à basse vitesse de soudage, c'est à dire à moins de 3 m/min Cette méthode de soudage avec jet rapide est donc adaptée aux applications de soudage laser des moyennes épaisseurs, c'est-à-dire de 1 à 5 mm environ. Elle est aussi adaptée aux cas de soudage de tôles minces empilées, notamment lorsque deux ou trois tôles, revêtues d'une couche contenant du zinc, comme par exemple pour les applications automobile, sont superposées pour être soudées par transparence.25
L'invention concerne un procédé de soudage par faisceau laser d'au moins une pièce métallique, de préférence de deux pièces métalliques l'une avec l'autre, dans lequel on met en oeuvre un faisceau laser, un premier flux de gaz et une buse de soudage munie d'un orifice de sortie, ledit orifice étant traversé par le faisceau laser et par le premier flux de gaz, et on réalise un soudage de la ou des pièces par fusion du métal de la ou des pièces à souder, au point d'impact du faisceau laser avec la ou les pièces à souder, avec formation d'un capillaire ou keyhole rempli de vapeurs métalliques. Durant le soudage, on dirige le premier flux de gaz uniquement vers l'ouverture du capillaire de vapeurs métalliques et selon une direction perpendiculaire à la ou aux pièces à souder de manière à y exercer une pression dynamique gazeuse.
Revendications 1. Procédé de soudage par faisceau laser d'au moins une pièce métallique, de préférence de deux pièces métalliques l'une avec l'autre, dans lequel : a) on met en oeuvre un faisceau laser, un premier flux de gaz et une buse de soudage munie d'un orifice de sortie, ledit orifice étant traversé par le faisceau laser et par le premier flux de gaz, et b) on réalise un soudage de la ou des pièces par fusion du métal de la ou des pièces à souder, au point d'impact du faisceau laser avec la ou les pièces à souder, avec formation d'un capillaire ou keyhole rempli de vapeurs métalliques, caractérisé en ce que, durant le soudage, on dirige le premier flux de gaz uniquement vers l'ouverture du capillaire de vapeurs métalliques et selon une direction perpendiculaire à la ou aux pièces à souder de manière à y exercer une pression dynamique gazeuse. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on utilise le premier flux de gaz pour exercer une pression dynamique gazeuse continue et constante sur l'ouverture du capillaire de vapeurs. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'on utilise le premier flux de gaz pour opérer une stabilisation de l'écoulement du bain liquide de métal en fusion. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre, en outre, un deuxième flux de gaz de protection distribué périphériquement au premier flux de gaz. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on met en oeuvre un deuxième flux de gaz de protection distribué coaxialement au premier flux de gaz par rapport à l'axe du faisceau laser. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le débit du premier gaz est de l'ordre de 10 à 20 I/min et le débit du deuxième gaz est de l'ordre de 20 à 30 I/min. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la buse est une buse coaxiale. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le premier et le deuxième gaz sont choisis parmi l'argon, l'hélium, l'azote et leurs mélanges, et éventuellement en plus faible proportion du CO2, de l'oxygène ou de l'hydrogène . 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le faisceau laser est généré par un générateur laser de type Nd:YAG, fibre d'Ytterbium 15 ou CO2. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la buse de soudage est portée par un bras robotisé. 20 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la ou les pièces métalliques à souder sont en acier au carbone, revêtu ou non, en aluminium ou en acier inoxydable. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que 25 les pièces à souder sont empilées et soudées par transparence. 13. Procédé selon les 1 à 12, caractérisé en ce que le flux du premier gaza une section comprise entre 0,1 et 10 mm2. 30 14. Procédé selon les 1 à 13, caractérisé en ce que le flux du premier gaz a un diamètre compris entre 0,5 mm et 3 mm.
B
B23
B23K
B23K 26
B23K 26/14
FR2899586
A1
DIMERES DE DERIVES D'ARTEMISININE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE
20,071,012
La présente invention se rapporte à des dimères de dérivés d'artémisinine, à leur préparation et à leur application en thérapeutique. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à des dimères de dérivés d'artémisinine présentant une activité anticancéreuse, et en particulier une activité inhibitrice de la prolifération cellulaire. A ce jour, la plupart des composés commerciaux utilisés en chimiothérapie posent des problèmes irnportants d'effets secondaires, de tolérance par les patients ou encore de résistance. Ainsi, il y a un besoin important pour de nouvelles classes de composés susceptibles d'agir en tant qu'agents anti-cancéreux. Parmi les produits naturels, l'artémisinine est un endoperoxide sesquiterpene qui a été isolé en 1971 de la plante Artemisia annua et présente des propriétés anti- malariques. Certains dérivés simples tels que la dihydroartéminine ou l'artéméther ont été préparés et présentent également des propriétés anti-malariques. En plus de cette activité, il a été démontré que certains dérivés et dimères de l'artémisinine présentent des propriétés anti-cancéreuses (J. Med. Chem. 2003, 46, 987-994 ; demande de brevet US 6,790,863). Le problème que se propose de résoudre la présente invention est d'obtenir de nouveaux produits sous forme de dimères d'artémisinine présentant une activité anti-cancéreuse. (I) dans laquelle : a) A est un groupe divalent choisi parmi ûS-, -SO-, SO2, -NRa-, -N+(O-)Ra-, - La présente invention a pour objet les produits répondant à la formule générale (I) H ~. /A XZ (CI-12)n\(C2 CONRa-, -NRaSO2-, -CO-, -COO-, -NRaCONRb-, -NRaSO2NRb-, -OP(0)(ORa)O-, -OCONRa-, -OCOO-, -0-, -C(=N-ORa)-, un groupe époxyde, (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcényle, (C,-C6)alcynyle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, ces neuf derniers groupes pouvant éventuellement être substitués par un ou plusieurs substituants Ra ou Rb ; b) X, et X2 sont identiques ou différents, et sont choisis parmi N, O, S ; c) B, et B2 sont identiques ou différents, et représentent un groupe -(CF2)p-R, dans lequel R, est indépendamment F, (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcényle, (C,- C6)alcynyle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, -COR,, -COOR,, -CONR,R2 , -OR1, -SR,, ces groupes pouvant éventuellement être substitués par un ou plusieurs substituants Ra ou Rb, identiques ou différents, et p a pour valeur 1, 2 ou 3 ; d) n, et n2 sont identiques ou différents, et ont pour valeur 0, 1, 2, 3 ou 4 ; e) Ra et Rb sont identiques ou différents, et sont indépendamment choisis parmi: H, halogène, -(C,-C6)alkyle, -(C,-C6)alkyle-COO-R,, -(C,-C6)alkyle- NR,R2, -(C,-C6)alkyle-aryle, -(C,-C6)alcényle, -(C,-C6)alcynyle, aryle, hétéroaryle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, hétérocyclyle, -OR1, - 000R,, -COR,, -000R1, -CONR,R2, -NR,R2, -NR,COR2, -SR,, -S02R,, -CN ; f) R, et R2 sont identiques ou différents, et sont indépendamment choisis parmi H, (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcényle, (C,-C6)alcynyle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. Parmi les produits de formule générale (I) objets de l'invention, on peut notamment citer les produits pour lesquels B, et B2 sont identiques et sont CF3. Parmi les produits de formule générale (I) objets de l'invention, on peut également citer les produits de formule générale (I) pour lesquels X, et X2 sont identiques et sont O. Parmi ces produits, des produits préférés sont ceux pour lesquels A est ùS-, -SO-ou encore -SO2- . D'autres produits de formule générale (I) sont ceux pour lesquels A est -N(CH3)- . Selon la présente invention, n, et n2 sont préférentiellement identiques et ont pour valeur 2, 3 ou 4. Les produits de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les produits de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels peuvent être préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des produits de formule (I) font également partie de l'invention. Les produits de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par : - un atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode ; - un groupe alkyle : un groupe aliphatique saturé linéaire ou ramifié. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc ; - un groupe cycloalkyle : un groupe alkyle cyclique. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, méthylcyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc ; un groupe fluoroalkyle : un groupe alkyle dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor ; - un groupe alcényle : un groupe aliphatique mono- ou poly-insaturé, linéaire ou ramifié, comprenant par exemple une ou deux insaturations éthyléniques; -un groupe alcynyle : un groupe aliphatique mono- ou poly-insaturé, linéaire ou ramifié, comprenant par exemple une ou deux insaturations acétyléniques ; - un groupe alcoxy : un radical -0-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini ; - un groupe aryle : un groupe aromatique cyclique comprenant de 5 à 14 atomes de carbone. Les substituants phényle, napht-1-yle ; napht-2-yle ; anthracen-9-yl ; 1,2,3,4-tétrahydronapht-5-yle ; et 1,2,3,4-tétrahydronapht-6-yle sont des exemples de substituant aryle; - un groupe hétéroaryle : un groupe aromatique cyclique comprenant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. Les substituants pyrrol-1-yle ; pyrrol2-yle ; pyrrol3-yle ; furyle ; thienyle ; imidazolyle ; oxazolyle ; thiazolyle ; isoxazolyle ; isothiazolyle ; 1,2,4-triazolyle ; oxadiazolyle ; thiadiazolyle ; tétrazolyle ; pyridyle ; pyrimidyle ; pyrazinyle ; 1,3,5-triazinyle; indolyle ; benzo[b]furyle; benzo[b]thiényle; indazolyle ; benzimidazolyle ; azaindolyle ; quinoléyle ; isoquinoléyle ; carbazolyle ; et acridyle sont des exemples de substituant hétéroaryle. Le terme hétéroatome fait référence ici à un atome au moins divalent, différent du carbone. N; O; S; et Se sont des exemples d'hétéroatome. - un groupe cycloalkyle : un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 3 à 12 atomes de carbone. Les substituants cyclopropyle; cyclobutyle; cyclopentyle; cyclopentènyle; cyclopentadiényle; cyclohexyle; cyclohexènyle; cycloheptyle; bicyclo[2.2.1 ]heptyle ; cyclooctyle; bicyclo[2.2.2]octyle ; adamantyle ; et perhydronapthyle sont des exemples de substituant cycloalkyle. - un groupe hétérocyclyle : un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. De préférence, le substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé sera monocyclique et comportera 4 ou 5 atomes de carbone et 1 à 3 hétéroatomes. II est entendu que le groupe divalent A est susceptible d'être lié dans les deux sens possibles. Par exemple, lorsque le groupe divalent A est -NHSO2-, le produit de formule générale (I) peut être : H o\ 0 X. X \ / N-S\ / (CH)n, (CH2)n2 ou o`o H X: \ /sN\ (CH2)n- (CH2)n2 Conformément à. la présente invention, les produits de formule générale (I) peuvent 30 être préparés selon les méthodes conventionnelles de la chimie organique. Un exemple de synthèse d'un dimère de dérivés d'artémisinine est illustré dans le '' CF3 CFr H + mCPBA 1,5 eq. CH2Cl2 5 Schéma 1 ci-dessous, dans lequel les produits de départ et les réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'Homme du métier. Schéma 1 Bru V o5o il o Un objet de la présente invention concerne un procédé de préparation d'un produit de formule générale (I) caractérisé en ce que le produit de formule générale (III) 10 suivante : dans lequel B représente un substituant B1 ou B2 tel que défini précédemment, subit une substitution de l'atome de brome à l'aide d'un nucléophile tel qu'un bromo- alcool, pour donner un produit de formule générale (II) suivante : dans lequel X représente un substituant X, ou X2, tel que défini précédemment, n représente n, ou n2, tel que défini précédemment, et G représente un groupe partant tel qu'un atome de brome, puis subit une substitution nucléophile pour former un dimère de formule générale (I) ou un précurseur d'un produit de formule générale (I). On entend par groupe partant, un groupe pouvant être facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un méthanesulfonate, benzènesulfonate, p-toluènesulfonate, triflate, acétate, etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des références pour leur préparation sont donnés dans Advances in Organic Chemistry , J. March, 3rd Edition, Wiley Interscience, p. 310-316. Les exemples suivants décrivent la préparation de certains produits conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Abréviations : C degré Celsius ; CCM chromatographie sur couche mince ; 8 déplacement chimique ; d doublet ; dd doublet de doublets ; DMSO-d6 diméthylsulfoxyde deutéré ; dt doublet de triplets ; éq. équivalent ; ES+/- electrospray (modes positif / négatif) ; g gramme ; h heure ; Hz hertz ; IC50 constante d'inhibition à 50% d'activité ; J constante de couplage ; m multiplet ; mg milligramme ; MHz mégahertz ; mL millilitre ; pL microlitre ; mm millimètre ; pm micromètre ; mmol millimole ; ppm parties par million ; q quadruplet ; Rf rapport frontal ; RMN 1H résonance magnétique nucléaire du proton ; s singulet ; sl singulet large ; t triplet ;; U.V. ultraviolet EX1: (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10, 10'-[thiobis(2,1-éthanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10(trifluorométhyl)-3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine EX1 a) Etape 1: Préparation de (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10(2bromoéthoxy)decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3,12-époxy-12Hpyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine 2 Br" F 1 2 A une solution de 942 mg (2,27 mmol) de 3,12-epoxy-12H-pyrano[4,3-1]-1,2-benzodioxepin, (3S,5aS,6R,8aS,9R,10S,12R,12aR)-10-(bromo)decahydro-3,6,9-trimethyl-10(trifluoromethyl)- 3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine 1 (préparé selon Or-g. Lett. 2002, 4, 757-759), dans 20 mL de dichlorométhane, sont ajoutés successivement à température ambiante 1,2 ml d'héxafluoropropanol (5 éq.), puis 1,6 mL de bromo-2-éthanol (10 éq.). Le mélange réactionnel est ensuite agité à température ambiante pendant 2 heures 15 minutes, puis 10 mL d'une solution saturée de bicarbonate de sodium sont ajoutés. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, et évaporée à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% du mélange B [(Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V)] dans A (Heptane). 217 mg (21%) du produit attendu 2 sont obtenus sous forme d'une huile. Rf = 0,45 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V) ES : m/z=481 (MNa+) RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant chloroforme û dl (CDCI3-dl) référencé à 7,27 à la température de 303K : 0,92 (m partiellement masqué, 1 H) ; 0,96 (d, J = 6,5 Hz, 3H) ; 1,01 (d large, J = 7,5 Hz, 3H) ; de 1,21 à 1,58 (m, 4H) ; 1,42 (s, 3H) ; de 1,65 à 2,08 (m, 5H) ; 2,38 (m, 1 H) ; 2,88 (m, 1 H) ; de 3,45 à 3,57 (m, 2H) ; 4,02 (m, 1 H) ; 4,17 (m, 1 H) ; 5,57 (s, 1 H) . b) Etape 2: préparation l'EX1 A une solution de 215 mg (0,47 mmol) de 2 dans 16 mL d'éthanol anhydre, sous atmosphère inerte d'argon à une température voisine de 20 C, sont ajoutés après 10 minutes 18 mg (0,234 mmol) de sulfure de sodium. L'agitation est maintenue à cette température pendant environ 190 heures. 20 mL d'une solution saturée en chlorure de sodium sont ensuite ajoutés. Le mélange est extrait par 3 x 20 mL d'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont regroupées, lavées avec 20mL d'une solution saturée en NaCl, séchées sur sulfate de magnésium et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% du mélange B [(Heptane/Acétate d'éthyle), (85/15), (VN)] dans A (Heptane). 60 mg (33%) du produit attendu EX1 sont obtenus sous forme de meringue. Rf = 0,20 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V) ES: m/z=835 (M+HCOOHûH)- RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide û d6 30 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 303K : 0,86 (m partiellement os 6 EX1 2 masqué, 2H) ; 0,90 (d, J = 6,5 Hz, 6H) ; 0,93 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; 1,22 (m, 2H) ; de 1,27 à 1,60 (m, 8H) ; 1,31 (s, 6H) ; 1,66 (m, 2H) ; de 1,75 à 1,89 (m, 4H) ; 2,04 (m, 2H) ; 2,21 (m, 2H) ; 2,67 (m, 2H) ; de 2,71 à 2,87 (m, 4H) ; 3,64 (m, 2H) ; 3,94 (m, 2H) ; 5,58 (s, 2H) EX2 :(3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,1 O'R,12'R,12'aR)- 10,10'-[sulfinylbis(2, 1-éthanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine et EX3: (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10, 10'-[sulfonylbis(2,1-éthanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10(trifluorométhyl)-3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine EX1 äCF, CF H //\\ 0 0 EX3 A une solution de 35 mg (0,044 mmol) de l'EX1 dans 3 mL de dichlorométhane à une température voisine de 20 C, sont ajoutés lentement 16,4 mg (0,066 mmol) d'acide meta-chloroperbenzoïque. L'agitation est maintenue à cette température pendant environ 3 heures puis 3 mL d'une solution saturée en bicarbonate de sodium sont ajoutés. Le mélange est extrait par 3 x 10 mL d'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont regroupées, lavées avec 2x 10 mL d'une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% d'acétate d'éthyle dans l'heptane. 14,5mg (40%) du produit EX3 sont obtenus sous forme d'un solide blanc : Rf = 0,60 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (50/50), (VN) ES : m/z=867 (M + HCOOH ù H) RMN 1H à 500 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-500 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide ù d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 298K: 0,85 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,89 (d, J = 6,5 Hz, 6H) ; 0,92 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; 1,18 (m, 2H) ; 1,32 (s, 6H) ; 1,36 (m, 2H) ; de 1,47 à 1,58 (m, 6H) ; 1,62 (m, 2H) ; 1,71 (m, 2H) ; 1, 84 (m, 2H) ; 2,04 (m, 2H) ; 2,21 (m, 2H) ; 2,68 (m, 2H) ; 3,48 (m, 2H) ; 3, 59 (m, 2H) ; 3,83 (m, 2H) ; 4,19 (m, 2H) ; 5,63 (s, 2H). ainsi que 12,4 mg (35%) du produit EX2 sous forme de meringue blanche : Rf = 0,22 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (50/50), (V/V) ES : m/z=851(M -• HCOOH ù H) - RMN 1H à 500 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-500 avec les déplacements chimiques (S en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide ù d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 298K (un mélange 50% -50 0/0 d'isomères) :0,85 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,88 (d, J = 6,5 Hz, 3H) ; 0,90 (d, J = 6,5 Hz, 3H) ; 0,93 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; de 1,14 à 1,89 (m, 16H) ; 1,31 (s, 3H) ; 1,32 (s, 3H) ; 2,03 (m, 2H) ; 2,20 (m, 2H) ; 2,67 (m, 2H) ; 2, 98 (m, 2H) ; 3,12 (m, 2H) ; 3,79 (m, 1 H) ; 3,87 (m, 1 H) ; de 4 , 1 1 à 4, 20 (m, 2H) ; 5,58 (s, 1 H) ; 5,61 (s, 1H). EX4: (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10, 10'-[thiobis(3,1-propanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10(trifluorométhyl)- 3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine 'l,CF3 S OF3 O O EX4 a) Etape 1: Preparation du (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10(3-25 bromopropoxy)decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-époxy-12H-pyrano[4,3-/]-1,2-benzodioxépine 3 3 Br A une solution de 471 mg (1,14 mmol) de 1 dans 7 mL de dichlorométhane, sont ajoutés successivement à température ambiante 0,607 ml d'héxafluoropropanol (5 éq.), puis 1,03 mL de bromo-3-propanol (10 éq.). Le mélange réactionnel est ensuite agité à température ambiante pendant 2 heures 30 minutes, puis 5 mL d'une solution saturée de bicarbonate de sodium sont ajoutés, la phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionnée au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% du mélange B [(Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V)] dans A (Heptane). 229 mg (43%) du produit attendu 3 sont obtenus sous forme d'une huile. Rf = 0,38 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V) IC : m/z=490 (MNH4)+; m/z=354 (m/z=490 û BrCH2CH2CH2OH + 2H)+ RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant chloroforme û dl (CDCI3-dl ) référencé à 7,27 ppm à la température de 303K : 0,90 (m partiellement masqué, 1H) ; 0,97 (d, J == 6,5 Hz, 3H) ; 1,00 (d large, J = 7,5 Hz, 3H) ; de 1,22 à 1,54 (m, 4H) ; 1,44 (s, 3H) ; de 1,60 à 1,73 (m, 2H) ; 1,82 (m, 1 H) ; 1,91 (m, 1 H) ; de 2,00 à 2,20 (m, 3H) ; 2,39 (m, 1 H) ; 2,87 (m, 1 H) ; de 3,45 à 3,55 (m, 2H) ; 3,80 (m, 1 H) ; 3,94 (m, 1 H) ; 5,41 (s, 1H). b) Etape 2: préparation de l'EX4 'CF3 CF Br EX4 A une solution de 220 mg (0,46 mmol) du produit 3 dans 16 mL d'éthanol anhydre, sous atmosphère inerte d'argon à une température voisine de 20 C, sont ajoutés après 10 minutes 18,2 mg (0,23 mmol) de sulfure de sodium, l'agitation est maintenue à cette température pendant environ 80 heures puis 20 mL d'une solution saturée en chlorure de sodium sont ajoutés. Le mélange est extrait par 3 x 20 mL d'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont regroupées, lavées avec 20mL d'une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chrornatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% du mélange B [(Heptane/Acétate d'éthyle), (85/15), (VN)] dans A (Heptane). 103 mg (54%) du produit attendu EX4 sont obtenus sous forme d'un solide blanc. Rf = 0,20 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V) ES : m/z=841 MNa+ RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (S en ppm) - dans le solvant chloroforme û dl (CDCI3-dl) référencé à 7,27 à la température de 303K : 0,93 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,97 (d, J = 6, 5 Hz, 6H) ; 1,00 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; de 1,22 à 1,38 (m, 4H) ; 1,43 (s, 6H) ; de 1,44 à 1,55 (m, 4H) ; de 1,63 à 1,74 (m, 12H) ; 2,04 (m, 2H) ; 2,38 (m, 2H) ; de 2,51 à 2,66 (m, 4H) ; 2,85 (m, 2H) ; 3,71 (m, 2H) ; 3,91 (m, 2H) ; 5,37 (s, 2H) . EX5 :(3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,1 O'R,12'R,12'aR)-10,10'-[sulfinylbis(3,1-propanediyloxy)]bis[décahydro-3,6, 9-triméthyl-10(trifluorométhyl)-3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-/]-1,2-benzodioxépine et EX6: (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10, 10'-[sulfonylbis(3,1-p ropanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-époxy-12H-pyrano[4,3-/]-1,2-benzodioxépine 'CF3 O~/S,/O EX4 0.,,,CF3 \\// CF O EX5 + O "'CF3 ~S CF3 O EX6 A une solution de 21,4 mg (0,026 mmol) de l'EX4 dans 2 mL de dichlorométhane à une température voisine de 20 C, sont ajoutés lentement 9,1 mg (0,036 mmol) d'acide meta chloroperbenzoïque. L'agitation est maintenue à cette température pendant environ 3 heures puis 3 mL d'une solution saturée en bicarbonate de sodium sont ajoutés. Le mélange est extrait par 3 x 10 mL d'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont regroupées, lavées avec 2x 10 mL d'une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% d'acétate d'éthyle dans l'heptane. 7,7 mg (34%) du produit EX6 sont obtenus sous forme d'un solide blanc. Rf = 0,68 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (50/50), (V/V) ES : m/z=873 MNa+ RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (S en ppm) - dans le solvant chloroforme û dl (CDCI3-dl ) référencé à 7,27 à la température de 303K :0,92 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,97 (d, J = 6,5 Hz, 6H) ; 1,00 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; de 1,23 à 1,38 (m, 4H) ; 1,43 (s, 6H) ; de 1,44 à 1,72 (m, 8H) ; 1,83 (m, 2H) ; 1,92 (m, 2H) ; 2,05 (m, 2H) ; 2,12 (m, 4H) ; 2,38 (m, 2H) ; 2,87 (m, 2H) ; 3,00 (m, 2H) ; 3,13 (m, 2H) ; 3,75 (m, 2H) ; 3,97 (m, 2H) ; 5,34 (s, 2H). ainsi que 8,5 mg (39%) du produit EX5 sous forme de meringue blanche. Rf = 0,20 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (50/50), (VN) ES : m/z=857 MNa+ RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant chloroforme û dl (CDCI3- dl) référencé à 7, 27 à la température de 303K (un mélange 50%-50% d'isomères): 0,90 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,97 (d, J = 6,5 Hz, 6H) ; 1,00 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; de 1,24 à 1,36 (m, 4H) ; 1,43 (s, 6H) ; de 1,45 à 1,72 (m, 8H) ; 1,82 (m, 2H) ; 1,92 (m, 2H) ; de 2,00 à 2,11 (m, 6H) ; 2,38 (m, 2H) ; de 2,68 à 2,82 (m, 4H) ; 2,86 (m, 2H) ; 3,77 (m, 2H) ; 3,96 (m, 2H) ; 5,33 (s, 1H) ; 5,35 (s, 1H) EX7: (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10, 10'-[thiobis(4,1-butanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10(trifluorométhyl)- 3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine o CF3 CF3 o EX7 a) Etape 1: preparation du (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'aR)-10(4bromobutoxy)decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3,12-époxy-12Hpyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine, 4 Br 4 A une solution de 1,07 g (2,58 mmol) de 1 dans 15 mL de dichlorométhane, sont ajoutés successivement à température ambiante 1,36 ml d'héxafluoropropanol (5 éq.), puis 2,5 g de bromo-4-butanol (6,3 éq.) Le mélange réactionnel est ensuite agité à température ambiante pendant 3 heures, puis 6 mL d'une solution saturée de bicarbonate de sodium sont ajoutés. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium, filtrée et évaporée à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 100% du mélange B [(Heptane/Acétate d'éthyle), (90/10), (V/V)] dans A (Heptane). 90 mg (7%) du produit attendu 4 sont obtenus sous forme d'une huile. Rf = 0,40 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (9/1), (V/V) IC : m/z=504 MNH4+ RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide û d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 298K : 0,92 (m partiellement masqué, 1 H) ; 0,97 (d, J = 6,0 Hz, 3H) ; 1,00 (d large, J = 7,5 Hz, 3H) ; de 1,05 à 1,62 (m partiellement masqué, 6H) ; 1,43 (s, 3H) ; de 1,65 à 2,10 (m, 7H) ; de 2,33 à 2,45 (m, 1H);2,84(m, 1H) ; de 3,40 à 3,51 (m, 2H) ; 3,63 (m, 1H);3,88(m, 1H); 5,32 (s, 1 H) . b) Etape 2: préparation de l'EX7 H - o ""CF3 CF 4 EX7 A une solution de 90 mg (0,19 mmol) de 4 dans 5 mL d'éthanol anhydre, sous atmosphère inerte d'argon à une température voisine de 20 C, sont ajoutés après 10 minutes 5,7 mg (0,073 mmol) de sulfure de sodium. L'agitation est maintenue à cette température pendant environ 42 heures puis 5 mL d'une solution saturée en chlorure de sodium sont ajoutés. Le mélange est extrait par 3 x 5 mL d'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont regroupées, lavées avec 5 mL d'une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient linéaire de 0 à 20% d'acétate d'éthyle dans l'heptane. 33 mg (50%) du produit attendu EX7 sont obtenus sous forme d'une meringue. Rf = 0,20 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (9/1), (V/V) ES : m/z=891 (M + HCOOH û H) RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8 en ppm) - dans le solvant diméthylsulfoxide û d6 (DMSO-d6) référencé à 2,50 ppm à la température de 298K : 0,93 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,97 (d, J = 6,0 Hz, 6H) ; 1,00 (d large, J = 7,5 Hz, 6H) ; de 1,22 à 1,37 (m, 4H) ; 1,43 (s, 6H) ; 1,50 (m, 4H) ; de 1,62 à 1,86 (m, 14H) ; 1,91 (m, 2H) ; 2,04 (m, 2H) ; 2,38 (m, 2H) ; 2,54 (m, 4H) ; 2,84 (m, 2H) ; 3,62 (m, 2H) ; 3,85 (m, 2H) ; 5,33 (s, 2H) . EX8: 2-[[(3R,5aS,6R,8aS,9R,1 OR,12R,12aR)-decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépin-10-yl]oxy]-N-[2-[[(3R,5aS,6R, 8aS,9R,1 OR,12R,12aR)-decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-epoxy-12H-pyrano[4, 3-j]-1,2-benzodioxépin-10-yl]oxy]éthyl]-N-méthyl-éthanamine "' CF3 O 3~ _ O H OO 2 EX8 A une solution de 100 mg (0,218 mmol) du composé 2 dans 0,6 ml de tétrahydrofurane, sous atmosphère inerte d'argon à une température voisine de 20 C, sont ajoutés successivement 33 mg (0,218 mmol) d'iodure de sodium et 0,545 ml (1,09 mmol) d'une solution de méthylamine 2M dans le tétrahydrofurane. L'agitation est maintenue à 40 C pendant environ 20 heures. Le mélange réactionnel est repris par 3ml d'une solution aqueuse saturée en bicarbonate de sodium, puis extrait par 3x3 ml de dichlorométhane. Les phases organiques sont regroupées puis séchées sur sulfate de magnésium, filtrées et évaporées à sec sous pression réduite. Le résidu huileux obtenu est chromatographié sur gel de silice conditionné au préalable dans l'heptane, puis élué par un gradient de 0 à 30% d'acétate d'éthyle dans l'heptane. 15 mg (18%) du produit attendu EX8 sont obtenus sous forme d'un solide blanc. 25 Rf = 0,25 dans le système (Heptane/Acétate d'éthyle), (7/3), (V/V) ES : m/z=788 MH+ RMN 1H à 400 MHz sur spectromètre BRUKER AVANCE DRX-400 avec les déplacements chimiques (8en ppm) - dans le solvant chloroforme ù dl (CDCI3-dl ) référencé à 7,27 à la température de 303K après addition d'une goutte d'acide acétique-d4-(CD3OD-d4) : 0,91 (m partiellement masqué, 2H) ; 0,95 (d, J = 6,5 Hz, 6H) ; 0,98 (d large, J = 7,0 Hz, 6H) ; 1,28 (m, 2H) ; de 1,33 à 1,63 (m, 8H) ; 1,39 (s, 6H) ; 1,69 (m, 2H) ; 1,78 (m, 2H) ; 1,89 (m, 2H) ; 2,02 (m partiellement masqué, 2H) ; 2,36 (m, 2H) ; 2,86 (m partiellement masqué, 2H) ; 2,89 (s, 3H) ; 3,38 (m, 4H) ; 4,19 (m, 4H) ; 5,38 (s, 2H) . Activité antiproliférative des produits préparés: Les produits selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques permettant de déterminer leur activité antiproliférative. Elle a été déterminée par mesure de l'inhibition de la prolifération cellulaire de cellules HCT116. Les cellules sont ensemencées dans un milieu de culture cellulaire à une concentration de 10 000 cellules par puits, dans 0.17 mL de milieu, et 20 pL de produit à tester, à différentes concentrations, et 10 pL de Thymidine [methyl-14C] (100 pCi/ml ù activité spécifique 47.90 mCi/mmol; NEN Technologies référence NEC568 batch 3550-001) sont ajoutés, puis les cellules sont incubées à 37 C et 5% de CO2. Milieu utilisé pour la culture de cellules HCT116 : milieu DMEM 2 mM L-glutamine, 200 Ul/ml pénicilline, 200 pg/ml streptomycine and 10% (V/V) Sérum de veau foetal (Life Technologies). Après 96 heures, l'incorporation de 14C-thymidine est comptée dans un compteur à scintillation liquide 1450 Microbeta Wallac Trilux. Les résultats R sont exprimés en cpm (coups par minute) et convertis en pourcentage d'inhibition de croissance Gl% en faisant premièrement la soustraction de la moyenne du nombre de cpm des puits sans cellules B et en divisant ensuite par le nombre de cpm des puits des cellules non traitées C comprenant 20pL de milieu de dilution du produit contentant 1% d'éthanol. (GI % = (R - B) x 100 / C %). Les valeurs d'IC50 sont calculées à l'aide de l'équation 205 du logiciel XLFit (IDBS company, UK) par analyse de régression non linéaire utilisant l'algorithme Marquardt (Donald W. MARQUARDT, J.Soc.industry.appl, vol 11, No. 2, June, 1963). Les produits présentent une IC50 sur les cellules HCT116 généralement inférieure à 10pM et de préférence inférieure à 100nM. Exemples IC50 (nM) /HCT116 EX1 47 EX2 23 EX3 21 EX8 30 Les produits selon l'invention peuvent donc être utilisés pour la préparation de médicaments. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un produit de formule (I) ou un sel d'addition de ce dernier à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat. Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement du cancer. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, un produit selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un produit selon l'invention ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit produit, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'Homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intra-trachéale, intra-nasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intra-trachéale, intraoculaire, intra-nasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les produits selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un produit selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants : Produit selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscaramellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg II peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés ; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un produit selon l'invention ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats. Les produits de la présente invention peuvent être administrés seuls ou en mélange avec d'autres anticancéreux. Parmi les associations possibles on peut citer: • les agents alkylants et notamment le cyclophosphamide, le melphalan, l'ifosfamide, le chlorambucil, le busulfan, le thiotepa, la prednimustine, la carmustine, la lomustine, la semustine, la steptozotocine, la decarbazine, la témozolomide, la procarbazine et l'hexaméthylmélamine • les dérivés du platine comme notamment le cisplatine, le carboplatine ou l'oxaliplatine • les agents antibiotiques comme notamment la bléomycine, la mitomycine, la dactinomycine • les agents antimicrotubules comme notamment la vinblastine, la vincristine, la vindésine, la vinorelbine, les taxoïdes (paclitaxel et docétaxel) • les anthracyclines comme notamment la doxorubicine, la daunorubicine, l'idarubicine, l'épirubicine, la mitoxantrone, la losoxantrone les inhibiteurs de topoisomérases des groupes I et II telles que l'étoposide, le teniposide, l'amsacrine, l'irinotecan, le topotecan et le tomudex • les fluoropyrimidines telles que la 5-fluorouracile, l'UFT, la floxuridine • les analogues de cytidine telles que la 5-azacytidine, la cytarabine, la gemcitabine, la 6-mercaptomurine, la 6-thioguanine • les analogues d'adénosine tels que la pentostatine, la cytarabine ou le phosphate de fludarabine • le méthotrexate et l'acide folinique • les enzymes et produits divers tels que la L-asparaginase, l'hydroxyurée, l'acide trans-rétinoique, la suramine, la dexrazoxane, l'amifostine, l'herceptine ainsi que les hormones oestrogéniques, androgéniques • les agents antivasculaires tels que les dérivés de la combretastatine, par exemple la CA4P, des chalcones ou de la colchicine, par exemple le ZD6126, et leurs prodrogues. • Les inhibiteurs de kinases tels que l'ertonilib ou l'imatinib Les agents biothérapeutiques comme les anticorps tels que le rituximab, le bevacizumab, le cetuximab, le trastuzumab ou l'alemtuzumab • Les inhibiteurs du protéasome tel que le bortesomib Il est également possible d'associer aux produits de la présente invention un traitement par des radiations. Ces traitements peuvent être administrés simultanément, séparément, séquentiellement. Le traitement sera adapté par le praticien en fonction du malade à traiter
La présente invention concerne de nouveaux dimères de dérivés d'artémisinine spécifiques, leur préparation, des compositions les contenant, et leur utilisation comme médicament, en particulier en tant qu'agents anticancéreux.
1. Produit répondant à la formule générale (I) suivante : /q /x2 (CH2)n\(CH2)n2 (I) dans laquelle : a) A est un groupe divalent choisi parmi ùS-, -SO-, -S02-, -NRa-, -N+(O-)Ra-, - CONRa-, -NRaSO2-, -CO-, -COO-, -NRaCONRb-, -NRaSO2NRb-, - OP(0)(ORa)O-, -OCONRa-, -OCOO-, -0-, -C(=N-ORa)-, un groupe époxyde, (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcényle, (C,-C6)alcynyle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4- C8)cycloalcènyle, aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, ces neuf derniers groupes pouvant éventuellement être substitués par un ou plusieurs substituants Ra ou Rb ; b) X, et X2 sont identiques ou différents, et sont choisis parmi N, 0, S ; c) B, et B2 sont identiques ou différents, et représentent un groupe -(CF2)p-Rc dans lequel R, est indépendamment F, (C,-C6)alkyle, (C,-C6)alcényle, (C,-C6)alcynyle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, -CORI, -COOR1, -CONR1R2 , -OR,, -SRI, ces groupes pouvant éventuellement être substitués par un ou plusieurs substituants Ra ou Rb, identiques ou différents, et p a pour valeur 1, 2 ou 3 ; d) n, et n2 sont identiques ou différents, et ont pour valeur 0, 1, 2, 3 ou 4 ; e) Ra et Rb sont identiques ou différents, et sont indépendamment choisis parmi: H, halogène, -(C,-C6)alkyle, -(C,-C6)alkyle-COO-R,, -(C,-C6)alkyle-NRIR2, -(C,-C6)alkyle-aryle, -(C,-C6)alcényle, -(C,-C6)alcynyle, aryle, hétéroaryle, (C3-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, hétérocyclyle, -OR,, - OCOR1, -COR,, -COOR1, -CONR,R2, -NR1R2, -NR,COR2, -SR,, -S02R,, -CN ; f) R, et R2 sont identiques ou différents, et sont indépendamment choisisparmi H, (C1-C6)alkyle, (C1-C6)alcényle, (C1-C6)alcynyle, (03-C8)cycloalkyle, (C4-C8)cycloalcènyle, aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. 2. Produit de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que B1 et B2 sont identiques et sont CF3 ; 3. Produit de formule (I) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que X1 et X2 sont identiques et sont O ; 4. Produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que A est ùS- ; 5. Produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que A est -SO-; 6. Produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que A est -SO2- ; 7. Produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que A est -N(CH3)- ; 8. Produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que n1 et n2 sont identiques et ont pour valeur 2, 3 ou 4. 9. Produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi : (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12' a R)-10,10'-[thiobis(2,1-éthanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10(trifluorométhyl)- 3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine ; -(3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12' aR)-10,10'-[sulfinylbis(2, 1-éthanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine ; (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12' aR)-10,10'-[sulfonylbis(2,1-éthanediyloxy)]bis[décahydro-3,6, 9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine ; (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12' aR)-10,10'-[thiobis(3,1-propanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl- 10-(trifluorométhyl)- 3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine ; 3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'a R)-10,10'-[sulfinylbis(3,1-propanediyloxy)]bis[décahydro-3,6, 9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine ; (3S,5aS,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12' aR)-10,10'-[sulfonylbis(3,1-propanediyloxy)]bis[décahydro-3,6, 9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1, 2-benzodioxépine ; -3S,5a.S,6R,8aS,9R,10R,12R,12aR,3'S,5'aS,6'R,8'aS,9'R,10'R,12'R,12'a R)-10,10'-[thiobis(4,1-butanediyloxy)]bis[décahydro-3,6,9-triméthyl-10(trifluorométhyl)- 3,12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépine ; -2-[[(3R,5aS,6R,8aS,9R, 1 OR,12R,12aR)-decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-époxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépin-10-yl]oxy]-N-[2-[[(3R,5aS,6R, 8aS,9R,1 OR,12R,12aR)-decahydro-3,6,9-triméthyl-10-(trifluorométhyl)-3, 12-epoxy-12H-pyrano[4,3-j]-1,2-benzodioxépin-10-yI]oxy]éthyl] -N-méthyl-éthanamine. 10. Produit de formule générale selon l'une quelconque des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il est sous forme 1) non chirale, ou 2) racémique, ou 3) enrichie en un stéréo-isomère, ou 4) enrichie en un énantiomère ; et en ce qu'il est éventuellement salifié. 11. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 10, ou un sel d'addition de ce produit à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du produit de formule (I). 12. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 11, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce produit, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 13. Procédé de préparation d'un produit de formule générale (I) selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le produit de formule générale (III) suivante : dans lequel B représente un substituant B, ou B2 tel que défini précédemment, subit une substitution de l'atome de brome à l'aide d'un nucléophile tel qu'un bromo-alcool, pour donner un produit de formule générale (II) suivante : dans lequel X représente un substituant X, ou X2, tel que défini précédemment, n représente n, ou n2, tel que défini précédemment, et G représente un groupe partant tel qu'un atome de brome, puis subit une substitution nucléophile pour former un dimère de formule générale (I) ou un 15 précurseur d'un produit de formule générale (I). 14. Utilisation d'un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 12 pour la fabrication d'un médicament utile pour traiter un état pathologique. 15. Utilisation selon la 14, caractérisée en ce que l'état 20 pathologique est le cancer. 10 25
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 493,A61K 31,A61P 35,C07D 313,C07D 321,C07D 323
C07D 493/22,A61K 31/357,A61P 35/00,C07D 313/04,C07D 321/04,C07D 323/04
FR2895977
A1
CONTENEUR RIGIDE ENVELOPPANT UNE POCHE EXTRA SOUPLE MUNIE D'UN APPENDICE
20,070,713
I5, 20 25 30 I La présente invention concerne les récipients types permettant le transport, la conservation et le prélèvement total ou partiel de leurs contenus. Les divers conditionnements connus de ce genre pour transporter des liquides ou des denrées comestibles et autres. Depuis l'ancestrale amphore jusqu'aux récipients à parois souples, demande de brevet P.V. n 77 875 en date du 26 Juillet 1966, en passant par le fut, le tonneau, la bouteille en verre ou en plastique, les cubitainers et autres récipients en carton, présentent les mêmes inconvénients après leur utilisation, certains de ces récipients sont jetés, détruits ou abandonnés, ce qui occasionne un important gaspillage et provoque une nocivité à l'environnement. Le but de l'invention vise à présenter un nouveau type de conditionnement qui élimine ces inconvénients et favorise, en partant d'une nouvelle technique, un conteneur portable caractérisé en ce qu'il se compose d'une caisse rigide parallélépipédique comprenant trois pièces principales pour sa réalisation : la ceinture formant le pourtour du conteneur, les deux faces planes de chaque côté du conteneur, une poche extra souple munie d'un appendice pour son remplissage (la poche occupe l'espace volumétrique de l'intérieur de la caisse parallélépipédique). La ceinture à quatre faces enveloppe la caisse rigide parallélépipédique comportant un rail à son pourtour de chaque côté pour maintenir et stabiliser, inviolabiliser les surfaces faces planes latérales. La destination polyvalente du conteneur est liée à recevoir et associer une poche ou des poches extra souples, celle-ci caractérisée par plusieurs feuilles de film thermoplastique extrudé contrecollées entre elles-mêmes, un appendice greffé à la poche permettant son remplissage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante et à l'examen des dessins annexés qui montrent graphiquement à titre d'exemplaire le non limitatif d'un modèle de réalisation d'un conteneur rigide associé volumétriquement en son intérieur d'une poche extra souple munie d'un appendice. La figure 1 est une vue perspective montrant un exemple de réalisation du conteneur parallélépipédique. La figure 2 représente l'étalement des six faces du conteneur. La figure 3 est une vue de détail en coupe qui montre la forme du rail incorporé dans la ceinture. La figure 4 montre un conteneur capot ouvert à la verticale suivi d'un appendice de la poche sous vide. La figure (5) montre un conteneur capot ouvert à la verticale suivi accolé d'un appendice pour permettre le remplissage de la poche extra souple. En se référant aux dessins, le conteneur comporte une caisse rigide parallélépipédique (1) maintenu par une ceinture (2) étalée sur 4 côtés dont 3 faces . fixes et une face mobile (5). Cette partie mobile est reliée aux faces fixes (4) par charnières pivotant sur broches (6) sur la face (5) est fixée une poignée (7) permettant le transport du conteneur, en ôtant une des broches (6) en tirant sur la poignée (7), le capot s'ouvre pour accéder à l'appendice (8), le bouchon (12) enlevé, et faire le plein de la poche extra souple sous vide (Il). La ceinture munie d'un rail (3) circulairement I0• en chaque côté du conteneur (1) pour maintenir les deux faces latérales (9) dont l'une des faces latérales (9) est trouée à sa base pour permettre un dispositif venant de la poche extra souple (11) de fixer un goulot, celui-ci reçoit un bouchon ou un robinet (10)
The container, parallepiped in shape with two flat sides (9) and four edges (2), has an opening top (5) with a carrying handle and an inner supple pouch to hold a liquid. The pouch is made from a number of extruded layers of thermoplastic film that are stuck together and has a tube welded to the top for filling and dispensing the liquid. The tube is attached to the inner surface of the container lid so that it is unfolded when opened, allowing the liquid to be poured out once a cap (12) on its open end is removed.
1) Conteneur pour le conditionnement des liquides type à double enveloppe, caractérisé en ce qu'il se compose d'une caisse rigide (1) constituée par une ceinture rectangulaire (2) divisée en 4 faces (4) dont une ouvrable (5). 2) A l'intérieur de la caisse rigide, celle-ci reçoit une poche ou des poches 5- extra souples (11) munies d'un appendice 3) Conteneur selon la (1) caractérisé en ce que la caisse réalisée en quatre faces formant rectangle (2). 4) Conteneur selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé en ce que les deux faces latérales (9) sont serties par ladite ceinture comportant un rail' IO circulaire (3) faisant saillie extérieurement assurant la rigidité de la caisse (1). 5) Conteneur selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'une des faces de la ceinture (2) est ouvrable, porteur d'une poignée (7) à son extérieur, et d'un appendice (8) à son intérieur. b) , Conteneur selon l'une quelconque des précédentes 15 caractérisé en ce que l'une des faces latérales (9) est pourvue à la base d'une ouverture (10) au diamètre de l'embout greffé sur la poche intérieure extra souple (II).
B
B65
B65D
B65D 77
B65D 77/06
FR2893594
A1
ASSERVISSEUR MECANIQUE A DETECTION D'UN PRESSION DE CHARGE REPARTIE EN NOMBRE DE LA FONCTION FERMETURE D'UN CONTENANT
20,070,525
L'invention concerne un dispositif mécanique, installé à l'intérieur d'un contenant et permettant d'asservir la fonction fermeture du contenant à la présence simultanée de d'au moins deux objets dans deux emplacements précis distincts et réservés, du dit contenant. Sur ce dispositif, est monté un réceptacle compartimenté. Les compartiments sont des casiers pour rangement et sont placés les uns au dessus des autres. Dans chaque casier arrive un plateau mobile. Chacun des plateaux arrive suivant un contact flottant à l'intérieur de chaque casier, au voisinage de l'objet. C'est la présence des objets dans les casiers qui permet d'établir de vrais contacts mécaniques, stables et fonctionnels entre les divers éléments opérants dans le réceptacle. BREVET ARRIERE PLAN TECHNIQUE On sait asservir la fonction de fermeture d'un contenant à la présence d'un objet dans un emplacement précis à l'intérieur d'un réceptacle installé dans le contenant. On dispose d'un dispositif qui permet d'opérer cet asservissement par le moyen de la tête de fermeture située sur la partie mobile qui vient fermer le contenant. Un autre dispositif permettant l'asservissement par le socle de fermeture installé sur la partie fixe du système de fermeture est connu. L'un ou l'autre de ces deux dispositifs peut servir pour opérer l'asservissement de la fonction fermeture par la présence d'au mois deux objets simultanément, dans deux emplacements précis et distincts dans le réceptacle. Pour la présente réalisation, nous disposons des protocoles (30), (40) et (50) transformé qui permettent un asservissement par le socle de fermeture. Le protocole (30) permet la détection d'une certaine pression de charge. Si la dite pression de charge est détectée, cela se traduit par l'arrivée d'un aimant sur le plateau du protocole (50) transformé, cet protocole (50) transformé est disposé entre les protocoles (30) et (40) dans un environnement du protocole (40). Le protocole (40) permet de détecter un champ magnétique. Lorsque le champ magnétique est détecté, ce protocole (40) exécute l'action d'ouverture de l'accès à la fonction de fermeture du contenant (42). BREVET DESCRIPTION DE L'INVENTION Planches 1 et 5 Le dispositif selon l'invention subordonne la fermeture d'un contenant à la présence simultanée d'au moins deux objets dans des emplacements précis 20 et distincts à l'intérieur du contenant. L'invention est composée d'un réceptacle (1) compartimenté en casiers, ce réceptacle est fixé au plancher, sur une assise (9), cette assise fixé au plancher du contenant(42) est reliée à une barrette (11) par trois ressorts (23), (24) et (25). Sur la barrette (11), est fixé un manche qui vient dans un 25 dégagement. Ce manche porte un plateau (12) sur lequel est fixé un aimant (13). Dans le casier (4) le plus bas, par une ouverture (22a) pratiquée dans son fond, arrive par un manche (19a), un plateau (8a). Ce plateau (8a) y arrive par un contact flottant au voisinage de l'objet. Un autre plateau (7a) est fixé sur l'extrémité du manche (19b). Ce plateau (7a) arrive dans le 30 casier du bas. Un deuxième compartiment (3) est posé au dessus du compartiment (4). Un plateau fixé sur le manche (19b) arrive dans ce compartiment (3) par une ouverture (22b) au fond, et arrive par un contact flottant dans le compartiment (3) au voisinage de l'objet. Des éléments fixés aux extrémités latérales du plateau sont des assises (17) posées au fond du compartiment (3). Un autre compartiment (2) enfin est posé exactement comme le précédent au dessus du compartiment (3), et présente la même configuration. En haut dans le réceptacle (1), est fixé un élément (27). Sur cet élément (27), est fixé un autre élément (26) en butée de contact pour pression. Lorsqu'on range l'objet dans le casier du bas, le plateau flottant et surplombant ce casier empêche le rangement libre et aisé de l'objet ; et le rangement adéquat de l'objet sur le plateau flottant au dessus dans ce casier provoque le déplacement du plateau surplombant vers le haut, pour dégager de l'espace pour le rangement du dit objet. Ce plateau vient au contact avec le dessous du compartiment (3) ; un premier contact est obtenu. Comme précédemment, les objets sont placés les uns après les autres dans leur casier. Au dernier casier, l'épaisseur h de l'espace disponible sous le plateau (26) est inférieure à l'épaisseur suivant laquelle sera rangé l'objet. Et si H est l'épaisseur suivant laquelle sera rangé l'objet, les ressorts (23),(24) et (25) peuvent être réglés de telle sorte que le rangement adéquat du dernier objet provoque la compression des ressorts (23), (24) et (25) d'un raccourcissement égale à H- h, et que ce raccourcissement de H ûh des dits ressorts, soit égale au raccourcissement que provoquerait la pression d'une charge minimale permettant la détection d'un champ magnétique. Ce qui donne la possibilité de fermeture d'un contenant.30 BREVET DESCRIPTION DES DESSINS ET DE LEURS AGENCEMENTS Planche 1 10 La fig. 1 est une coupe de la partie supérieure du réceptacle (1). La fig.2 est une vue en volume du plateau (26) et de son support de fixation sur le réceptacle (1). Planche 2 15 Fig. 1 c'est une vue de dessous du plateau qui arrive par contact flottant dans son casier (8), le plateau (7) qui surplombe le compartiment de bas, (17) les éléments d'assises qui posent au plancher dans le compartiment, (19) le manche de fixation. Fig.2 vue en volume du casier de rangement (2) (3) (4), sur les côtés les 20 passages glissières (15), dans le fond conduit pratiqué dans le fond pour faire passer le manche fixé sur le plateau Planche 3 Fig.i coupe d'un casier. Le réceptacle (1), un plateau (8), un patin de coulissage sur glissières (18), (15) les passages glissières, (7) un plateau 25 flottant et surplombant un casier de dessous. Fig.2 (19) un manche de fixation, (17) des éléments d'assises Fig.3 vue de dessus en volume d'un plateau (8), (7) un plateau flottant et surplombant, (18) un patin de coulissage. 4 30 Planche 4 La barrette flottante sur ressort (5), les ressorts (23), (24),(25) et (26), l'assise (9). Planche 5 Figl Le contact fixe, organisé en un plateau (26), un support de fixation (27), 10 cet ensemble est fixé sur le réceptacle (1). Fig2 c'est une vue de dessus de l'ensemble du contact fixe avec son plateau (26) et sont support de fixation (27). Il sera aménagé ultérieurement une ouverture dans une partie du plateau (26), à l'intérieur du plateau (26). Dans une cavité, Un mécanisme à ressort sera monté 15 sur un autre plateau (32). Ce plateau (32) sera prolongé d'une tête de pression (29), puis viendra se fixer sur ressorts (33) et (34) dans la cavité pratiquée sur le plateau (26). BREVET DESCRIPTION ET AGENCEMENT 20 FONCTIONNEMENT DE L'ESPACE DE BALAYAGE DE L'AIMANT Notons X le raccourcissement maximum des ressorts (23), (24), (25). Prenons H-h = X /2 25 Planche 6 Deux frontières A0 et C bordent l'espace de balayage de l'aimant. Deux autres frontières à l'intérieur B et D découpent cet espace en trois zones A, B1 et B2. L'espace A est d'une épaisseur de X/4 30 L'espace B1 est d'une épaisseur de X/4 L'espace B2 est d'une épaisseur de X/2 L'aimant interceptera autour de la frontière B un espace d'épaisseur X/2 et l'arrivée de l'aimant sur la frontière B permet le rangement libre et adéquat du dernier objet tout en permettant la détection d'un champ magnétique autorisant la fermeture du contenant. Toute position de l'aimant dans un espace d'épaisseur e, e BREVET DESCRIPTION DE LA SOLUTION TECHNIQUE PERMATTANT LE RETRAIT DU DERNIER OBJET HORS DU 15 RECEPTACLE Planche 7 C'est le dessin du mécanisme permettant un contact flottant d'une partie du 20 plateau (26), cette partie du plateau (26) est un autre plateau (32), le plateau (32) fait légèrement saillie grâce aux ressorts (33) et (34) et surplombe ainsi le dernier casier. Ce plateau (32) peut s'encastrer dans le plateau (26). Le plateau (32) porte sur sa face supérieure une butée de réception de pression, les deux ressorts (33) et (34) partent de cette face supérieure du plateau (32) pour venir se 25 fixer chacun sur chacun des appuis fixés sur la paroi supérieure du réceptacle (1). À l'intérieur de la cavité pratiquée sur le plateau (26), arrive une tête de pression (31), cette tête de pression (31) arrive dans la cavité par un manche portant un plateau, et ce plateau y est présent par un contact flottant. La tête de pression (31) repose sur une embouchure surélevé et aménagé sur le dessus du 30 réceptacle lorsque le casier du dessous est vide. Lorsque le dernier plateau (2) est vide, la tête repose à l'embouchure, et lorsque les plateaux (3) et (4) ont reçus chacun son objet, les plateaux à l'intérieur du réceptacle (1), leurs épaisseur,la profondeur des casiers, les plateaux surplombants et flottants intérieurs, leur épaisseur et leur position relative sont tels que l'avant dernier plateau (3) étant chargé, l'épaisseur disponible pour le rangement du dernier objet dans son casier, est inférieur à l'épaisseur suivant laquelle l'objet doit être rangé sur le plateau dans le casier. Nous savons que la différence entre ces deux épaisseurs est égale à X12, et que le rangement forcé de l'objet sur le plateau provoque simultanément, l'encastrement du plateau (32) dans la cavité, le raccourcissement des ressorts (23), (24) et (25) d'une longueur de X/2 et la migration utile et nécessaire du plateau de la tête de pression (31) à l'embouchure. Mais le raccourcissement des ressorts (23), (24) et (25) de la longueur X/2 permet la détection du champ magnétique, puis la possibilité de fermeture du contenant. Il est utile de préciser que c'est la présence simultanée des tous les objets, chacun dans son casier, qui fait obtenir les contacts nécessaires et indispensables au fonctionnement du mécanisme (30). L'agencement des casiers et de leurs différents plateaux sera réalisé en conséquence. BREVET DESCRIPTION DU FONCTIOINNEMENT DU 25 DISPOSITIF ASSERVISSEUR Le rangement des objets se fait toujours du casier le plus bas vers le casier le plus haut, chaque objet dispose d'un casier de rangement. Planches 1,7 et 8 30 Le réceptacle est vide On range l'objet dans le casier (4), cela provoque la migration du plateau surplombant et flottant vers le haut, ce plateau s'applique sur le dessous du casier (3). On range ensuite l'objet suivant dans le casier (3), cela provoque la migration du second plateau surplombant et flottant vers le haut, ce plateau s'applique sur le dessous du casier (2). Il reste le dernier objet. Cet objet dispose d'un espace insuffisant pour être rangé dans le casier (2),et son rangement forcé dans le casier provoque, l'encastrement du plateau (32) dans la cavité puis le raccourcissement des ressorts (23),(24),et (25) d'une longueur de X/2 en compensation du déficit en espace offert. Comme la longueur de ce raccourcissement fait obtenir la détection du champ magnétique, alors on obtient aussi l'ouverture de l'accès à la fonction fermeture du contenant (42) , cela grâce à la coopération généreuse du mécanisme à ressort installé dans la cavité pratiquée sur le plateau (26). Lorsqu'on souhaite retirer les objets du réceptacle (1) , on commence toujours par retirer le dernier objet rangé. Pour obtenir ce retrait, on presse la tête de pression (31), cela provoque grâce à la détente généreuse des ressorts (33) et (34, le déplacement du plateau (32) vers le bas . Ce plateau (32) entraîne l'objet vers les bas par transmission de la pression reçue de la tête (31), ce qui provoque un raccourcissement supplémentaire des ressorts (23), (24) et (25) pour donner la possibilité de retrait des objets hors du réceptacle. Je vais maintenant exposer avec plus de détails le fonctionnement du dispositif. Lorsque les casiers dans le réceptacle (1) sont vides, aucune charge n'est détectée par le dispositif (30) par conséquent, aucun champ magnétique ne peut être détecté par le dispositif (40). L'élément (47) reste caché par l'élément (46), toute fermeture du contenant (42) est impossible. On range les objets les uns après les autres dans les casiers, du casier (4) au casier (3) (toujours du casier le plus bas au casier le plus haut) les contacts deviennent fixes et stables. Au casier (2), on dispose d'un espace insuffisant pour ranger librement et aisément l'objet dans son casier. Le rangement forcé de l'objet dans le casier (2) provoque l'encastrement du plateau (32) dans le plateau (26), grâce à la compression généreuse des ressorts (33) et (34). Le plateau de la tête de pression (31) migre utilement à l'embouchure. Le contact forcé de l'objet avec le plateau (26) provoque simultanément le raccourcissement des ressorts (23), (24) et (25) d'une longueur de X12, et l'encastrement du plateau flottant surplombant (32) dans la cavité. Le raccourcissement des ressorts (23), (24) et (25) fait arriver l'aimant (13) dans un voisinage opérationnel de l'aimant. Et l'arrivée de l'aimant dans ce voisinage permet la détection du champ magnétique par le dispositif (40) qui s'exécute, grâce au concours généreux des ressorts (35), (36), (37) et (38). La plaquette métallique (43) est attirée, elle entraîne l'élément (45). L'élément (45) coulisse et entraîne le cache (46) solidaire. Ce cache vient dévoiler l'élément du système de fermeture (47), pour ouvrir l'accès à la fonction fermeture du contenant. Le contenant est ouvert On veut récupérer les objets. En première étape, on appuie sans lâcher sur la tête de pression (31) cela provoque, grâce à la coopération généreuse des ressorts (33) et (34), puis du plateau (32) qui transmet la pression de charge, un deuxième raccourcissement des ressorts (23), (24) et (25), ce raccourcissement des ressorts permet de libérer de l'espace sous le plateau (26), puis l'arrivée de l'objet entier dans le casier. On récupère l'objet puis, en seconde étape, on relâche la pression sur la tête de pression (31). On retire ensuite les autres objets sans autre difficulté comme ils ont été rangés. Un exemple d'application : avoir toujours dans le contenant les trois objets simultanément, chacun dans son casier. Un autre exemple : trois objets témoins pouvant constatés puis validés des actes qui sont : soit exécutés par trois témoins, soit exécutés en présence de trois témoins. Un dernier exemple : valider un ordre d'enlèvement ou un ordre de livraison d'objets par la présence des trois objets témoins, par trois personnes sur une échelle hiérarchique, la dernière personne étant celle la plus importante hiérarchiquement. Le rangement se fait dans l'ordre croissant de la hiérarchie. Le système de fermeture qui vient d'être mis en place puis développé sera nommé système de fermeture HUISSIER ou tout simplement fermeture HUISSIER, encore un HUISSIER Un contenant équipé d'un tel système de fermeture sera dit contenant HUISSIER ou un HUISSIER, lorsque sa fermeture sera subordonnée à la présence simultanée de deux ou plusieurs objets. Et lorsque la fermeture du contenant sera subordonnée à la valeur de la charge du contenu on parlera de contenant à système de fermeture HUISSIER ou tout simplement d'un contenant à fermeture HUISSIER. 30
The device has a closing system and a spring and load pressure detector mechanism (30) mounting a receptacle, where the mechanism is mounted on a plate (8a). The receptacle is divided into two lockers, where the lockers are utilized for storing an object one after another so that the receptacle is empty when one desires to close a container. The plate extended from a pressure head is fixed on springs (23, 24, 25) in a cavity, where the springs are shortened.
1) Dispositif qui asservit la fermeture d'un contenant à la présence simultanée d'au moins deux objets distincts en au moins deux emplacements précis et distincts à l'intérieur du dit contenant, est caractérisé par l'existence d'un réceptacle (1) monté sur un mécanisme 10 asservisseur (30), un aimant (13) et un mécanisme de détection magnétique (40) et d'ouverture de la fonction fermeture du contenant. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'existence d'un réceptacle, que ce réceptacle est compartimenté en casiers, que le casier du fond est relié au mécanisme asservisseur (30) par une barrette (5), que 15 cette barrette porte un manche (19), que ce manche passe à travers un passage pratiqué sous le casier, puis que sur ce manche est fixé un plateau à l'intérieur du casier, et qu'enfin ce plateau y est présent par un contact flottant. 3) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé par l'existence de 20 casiers dans le réceptacle (1) qu'à l'intérieur de chaque casier arrive un plateau, que ce plateau est relié par un manche à un autre plateau surplombant et flottant dans le casier du dessous, que ce manche passe au travers d'un conduit aménagé dans le fond du réceptacle, que le plateau à l'intérieur du casier repose sur des assisses (17). 25 4) Dispositif selon les 1,2, et 3 caractérisé en l'existence de casiers , de plateaux de casiers,et de plateaux surplombants et flottants au dessus des casiers,que pour le dernier casier, le plateau (32) surplombant et flottant est une partie d'un plateau (26) fixé sur le fond de la paroi supérieure du réceptacle (1) , que ce plateau flottant est fixé sur 30 ressorts (33) et (34), que ces ressorts (33) et (34) sont logés dans une cavité pratiquée dans ce plateau (26) fixe, que cette cavité est la loge où vient s'encastrer le plateau (32) surplombant et flottant lorsque l'objet est présent dans le dernier casier. 5) Dispositif selon la 4 caractérisé par l'existence d'une cavité, qu'à l'intérieur de cette cavité, arrive par un petit plateau fixé sur manche, une tête de pression (31). Que le manche passe à travers une embouchure présentant une légère saillie, que cette saillie permet une meilleure prise manuelle de la tête (31). 6) Dispositif selon les 4 et 5 caractérisé par l'existence d'un plateau surplombant (32) et d'une cavité, que sur le plateau (32) est aménagé une butée de réception et de transmission de la pression de charge appliquée sur la tête (31). 7) Dispositif selon les 1, 2, et 3 caractérisé par l'existence de casiers, que ces casier sont montés sur glissières (15) dans le réceptacle (1) et que le coulissage sur glissière se fait sur (patins (18). 8) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'existence d'un mécanisme asservisseur (30) que ce mécanisme lorsque le dernier objet est rangé dans son casier, permet de compenser le déficit en espace disponible, et que cette compensation de déficit se traduit par un raccourcissement des ressorts (23), (24) et (25) d'une longueur donnée. Que cette longueur de raccourcissement permet le rangement adéquat de l'objet ; puis la détection d'un champ magnétique suffisant par la plaquette (43) ; et que cette détection donne la possibilité de fermeture du contenant 9) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'asservissement se fait par la présence d'objets, que cet asservissement peut aussi s'opérer par la présence d'un seul objet, que dans ce cas, seul le casier du bas sera maintenu, les autres casiers supprimés. 10) Dispositif selon la 5 caractérisé par l'existence d'une cavité, d'un plateau (32) et de ses ressorts (33) et (34), d'une tête de pression (31), que l'ensemble de ce dispositif participe à la possibilité du retrait à volonté du dernier objet rangé et par conséquent de tous les autres objets hors du réceptacle (1). 15 20 25 30
B
B65
B65D
B65D 55,B65D 25
B65D 55/00,B65D 25/04
FR2891049
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DE PARAMETRES DE VISSAGE
20,070,323
La présente invention se rapporte, de manière générale, à un procédé de détermination de paramètres de vissage d'un assemblage comprenant une bougie d'allumage à visser à travers un joint, suivant une direction de vissage, dans un puits de réception. Il est connu que ce puits de réception soit muni d'un taraudage adapté à la bougie d'allumage à visser, et que, pendant le vissage, on mesure un couple de serrage et un angle de serrage de la bougie d'allumage dans le taraudage. Généralement, lorsque l'on désire visser convenablement une bougie d'allumage en particulier sur une culasse, il est important que cette bougie d'allumage ne soit pas sur-serrée, ce qui dégrade la bougie d'allumage, ni qu'elle soit sous-serrée, ce qui provoque divers problèmes parmi lesquels, les plus importants sont des fuites de gaz et un risque de cliquetis destructif du moteur par formation d'un point chaud, sur la bougie d'allumage, dû à une mauvais conductibilité thermique. La conductibilité thermique et l'étanchéité sont assurées par un joint qu'il convient d'écraser de manière adéquate en serrant la bougie d'allumage sur la culasse. On entend par manière adéquate que le joint est dans les environs de la limite entre ses états élastique et plastique, le joint étant alors au moins partiellement plastifié. Les paramètres mesurés pour déterminer un tel vissage optimisé sont un couple de serrage ainsi qu'un angle de serrage. Ainsi, pendant des essais préalables à un procédé 2891049 2 industriel de vissage, on mesurera un couple et un angle de serrage sur des prototypes d'essais. Lors de ces mesures, on trace une courbe de serrage en reportant l'angle de serrage en fonction du couple de serrage. Cette courbe permet d'identifier les différentes étapes, représentées par différentes zones sur le graphique de la courbe, constituant un procédé de serrage, c'est-àdire, la zone d'accostage du joint, qui est fait normalement lors d'un pré-vissage, la zone élastique du joint, qui représente l'écrasement du joint dans la mesure où il peut toujours reprendre sa forme initiale, la zone de plastification du joint, zone dans laquelle le joint ne retourne plus à sa forme initiale, la zone de plateau plastique de l'assemblage, une zone dans laquelle au moins le joint est détérioré, et la zone de fusible de l'assemblage. Toutes ces étapes sont caractérisées en ce qu'elles ont une pente spécifique sur la courbe. Un serrage optimisé selon ce procédé est un serrage auquel on aura appliqué un couple correspondant au début de l'étape de plastification, l'étape de plastification correspondant au moment pendant lequel le joint est écrasé de manière irréversible. En effet, durant l'étape de plastification, le joint va se plastifier et perdre toute possibilité de relaxation. Ensuite, pendant l'étape de plateau plastique de l'assemblage, l'assemblage commence à se détériorer, par exemple, au niveau du filetage de la bougie d'allumage ou du taraudage du puits de réception, etc. Ces mesures permettent de tracer une courbe d'écrasement des joints de bougie d'allumage sur presse. Egalement, il est habituel, lors d'une étude préalable, d'effectuer des écrasements de joints sur bougie d'allumage après différents paliers de serrage et ensuite de démonter ces joints pour une étude de métrologie. Néanmoins, l'étude du couple de serrage et de l'angle de serrage reste approximative. En effet ces paramètres ne représentent, ni ne quantifient le serrage de la bougie d'allumage dans un taraudage. Il n'existe aucun moyen de mesure pour vérifier le besoin fonctionnel en effort en tension de serrage, ou force de tenue, lors d'un assemblage d'une bougie d'allumage et de son taraudage. De plus, en général, lors des études d'écrasement de joint, une étape de démontage est nécessaire pour pouvoir effectuer une métrologie. Dans ce contexte, il existe un besoin de réaliser des essais préalables avec acquisitions de différents paramètres, ainsi qu'un besoin d'un moyen permettant d'établir des paramètres avec davantage de précision afin de diminuer les défaillances dues à un mauvais serrage. Ainsi, la présente invention a comme objectif de proposer un procédé qui, typiquement lors d'essais préalables, détermine avec précision les différents paramètres à utiliser, typiquement lors d'une étape industrielle ultérieure. La présente invention a aussi pour but de supprimer l'étape de démontage inhérente à l'étude d'écrasement du 25 joint par métrologie. Un autre but de la présente invention est l'amélioration des connaissances sur l'assemblage des bougies d'allumage. Encore un autre but de la présente invention est de permettre des économies importantes sur les pièces de prototypes, culasse et bougie d'allumage, ainsi qu'une 2891049 4 diminution du nombre d'essais de caractérisation, des gammes de serrage manuel et électrique. A cette fin, le procédé de la présente invention, par ailleurs conforme à la définition générique donnée ci- avant, est essentiellement caractérisé en ce que l'on mesure en outre par un dispositif de mesure de l'effort de tension, pendant le vissage, un effort de tension créé par le vissage de la bougie d'allumage dans le puits de réception. L'effort de tension tel qu'entendu ici représente la force de tenue de la bougie d'allumage dans son taraudage; cet effort a deux composantes: une composante de torsion et une composante de traction. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, on utilisera cet effort de tension mesuré qui assure la tenue de la bougie d'allumage dans le but d'optimiser d'autres paramètres. De préférence, le dispositif de mesure de l'effort de tension sera un capteur de pression, et préférablement ce capteur de pression comprendra une rondelle de force disposée entre la bougie d'allumage, ou un joint de celle-ci, et le puits de réception. De même, pendant l'étape de vissage suivant une étape de pré-vissage, on mesurera de préférence et en outre un déplacement de la bougie d'allumage dans le puits de réception, dans la direction de vissage, via un capteur de déplacement, afin de déterminer l'amplitude de ce déplacement entre une position initiale correspondant au début du vissage et une position finale correspondant à un écrasement du joint généralement supérieur à celui désiré. Un écrasement de joint désiré signifie que ce joint écrasé procure une étanchéité ainsi qu'une conductivité thermique telle que désirée. Il est également considéré comme utile et favorable que les mesures du couple de serrage, de l'angle de serrage, de l'effort de tension (c'est-àdire de tenue mécanique) de l'assemblage voire du déplacement de la bougie d'allumage, soient effectuées simultanément. Ainsi, il est possible de tracer plusieurs courbes de serrage, selon les paramètres mesurés, en temps réel. De plus, selon un autre aspect de la présente invention, on conseil de conduire les étapes suivantes: - mise en place d'un dispositif de mesure dudit effort de tension, - pré-vissage de la bougie d'allumage dans le 15 puits de réception jusqu'au contact avec le dispositif de mesure de l'effort de tension, - mise en place du capteur de déplacement de la bougie d'allumage, dans le puits de réception, - mise à zéro du capteur de déplacement. - - un vissage jusqu'à serrage complet de la bougie d'allumage, avec mesures au moins dudit couple de serrage et de l'effort de tension de l'assemblage. Selon encore un autre aspect de la présente invention, le procédé comprendra en outre, favorablement, une étape pendant laquelle sera déterminé un couple de serrage de référence correspondant à une valeur de l'effort de tension au début de la zone de plastification du joint déterminée par l'enregistrement des mesures de couple et de l'effort de tension lors de l'étape de vissage. 2891049 6 Egalement, selon un aspect de l'invention, on détermine aussi. - un angle de serrage de référence correspondant à une valeur de l'effort de tension située lors d'un début de plastification du joint, par l'enregistrement des mesures d'angle et de l'effort de tension lors de l'étape de vissage - une distance de déplacement de la bougie d'allumage correspondant à un écrasement de référence du joint. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 représente schématiquement un appareillage pour une prise de mesure suivant un mode de réalisation préféré de la présente invention. - la figure 2 représente des courbes d'évolution du couple de serrage C et de l'effort de tension F d'une bougie d'allumage sur un taraudage, en fonction de l'angle de serrage (a). - la figure 3 représente des courbes d'évolution de l'effort de tension F d'une bougie d'allumage sur un taraudage, en fonction du déplacement D de ladite bougie dans le taraudage. Sur la Figure 1, on voit un dispositif conforme à l'invention. Ce dispositif comprend une bougie d'allumage 1 présentant un épaulement inférieur 9, un joint 2, un dispositif de mesure de l'effort de tension 3 (en l'occurrence une rondelle de force), un capteur de déplacement 4, et une culasse 5 qui possède un puits de réception 6 d'axe la et muni d'un taraudage 7. Lors d'un essai de serrage, une première étape consiste à la mise en place de la rondelle de force 3. Cette rondelle de force 3 est disposée de telle manière qu'elle se situe entre la bougie d'allumage 1, ou son joint 2, et le puits de réception 6. Il est possible de faire un lamage (le plus petit possible) dans le puits de réception 6 afin d'y mettre la rondelle de force 3. Ensuite, on procède à un pré-vissage de la bougie d'allumage 1 dans le taraudage 7, de telle manière que la bougie d'allumage 1 traverse la rondelle de force 3, jusqu'à ce qu'ici elle prenne juste appui sur la face supérieur de la rondelle de force 3 par son épaulement inférieur 9. On peut ensuite commencer le vissage de serrage et la prise simultanée de mesures, à l'aide d'un appareil de vissage électrique, par exemple, jusqu'à serrage complet. Dans le présent mode, avant le vissage, le capteur de déplacement 4 est mis en place de manière à être en contact avec une extrémité de la bougie d'allumage 1 ayant traversé la rondelle de force 3, plus particulièrement avec l'électrode de masse 10. Ce capteur de déplacement 4 permet de déterminer l'amplitude du déplacement de la bougie d'allumage 1 entre une position initiale correspondant au début du vissage de serrage et une position finale correspondant à un écrasement du joint 2. Une fois tous ces éléments en place, le capteur de déplacement 4 est mis à zéro. La figure 1 montre également un moyen de mesure 11 du couple de serrage et de l'angle de serrage qui peut être un moyen de vissage, préférablement une visseuse. La rondelle de force 3 est reliée électriquement à une unité de traitement 31 qui recueille ce signal correspondant à l'effort de tension mesuré. Le couple de serrage et l'angle de serrage mesurés par le moyen de mesure 11, ainsi que l'effort de tension mesuré par la rondelle de force 3 et l'unité de traitement 31, et le déplacement de la bougie d'allumage 1 dans le taraudage 7 mesuré par le capteur de déplacement 4, sont ensuite envoyés dans une base de donnée 50 afin de déterminer des paramètres optimisés. Sur la Figure 2 est représenté un exemple de courbes de serrage qui illustre les mesures effectuées. Sur ce graphique, les courbes G et H, représentent respectivement, en fonction de l'angle de serrage, l'évolution de l'effort de tension (F) et du couple de serrage (C). Ces courbes proviennent des valeurs de la base de données 50. Ainsi, pour un angle de serrage défini, on peut aisément déterminer l'effort de tension ainsi que le couple désiré. On remarque sur ces courbes la présence de trois pentes distinctes avec trois phases de serrage, la première est appelée la zone d'accostage Al du joint 2 qui est une phase préliminaire, la seconde est la zone élastique Bl du joint 2 pendant laquelle le joint 2 est écrasé de manière réversible, et la troisième représente la plastification Cl du joint 2 pendant laquelle le joint 2 est comprimé de manière irréversible. A partir de chaque courbe, on peut déterminer avec précision les valeurs de couple et d'angle de serrage ainsi 2891049 9 que de l'effort de tension optimum correspondant au début de la zone de plastification, plus précisément dans la partie de cette zone adjacente à la zone élastique dans laquelle une reprise élastique du joint 2 est encore possible malgré le début de plastification. Ainsi, on pourra déterminer les valeurs correspondant à un bon transfert thermique (effet plastique) et une bonne étanchéité. Une fois que la gamme de valeurs optimales de couple et d'angle a été déterminée, on donne aux opérateurs d'un procédé industriel cette gamme de valeurs de couple devant être appliquée pour le montage de bougies d'allumage 1 correspondant à la bougie d'allumage 1 ayant fait l'objet de l'essai préalable sur la culasse 5. Cette gamme de valeurs permet un bon positionnement de la gamme de serrage électrique avec des bornes de couple et d'angle de serrage (a), de l'effort de tension et d'écrasement de joint 2. Sur la figure 3 sont représentée des courbes d'évolution du déplacement (D) de la bougie d'allumage 1 dans son taraudage 7 en fonction de l'effort de tension (F). Les courbes correspondent à différents types de joints a, b, c et d. On remarque aisément les différentes zones de serrage sur ces courbes, c'est-à-dire, la zone d'accostage A2, la zone élastique B2, et la zone de plastification C2. On remarquera aussi une zone élasto-plastique de transition D2. Cette zone D2 est due à la nature du joint 2, ici, un joint a ou b, et notamment à un type de forme de joint, en S ou en C. Grâce à un tel graphique, on peut donc supposer qu'un effort de tension (ou force de retenue) de 15 kN est sans doute une valeur adéquate pour un serrage d'un joint 2, mais que, selon le joint 2, cet effort de tension sera atteint pour des déplacements de bougie 1 différents. 10 15 20 25
L'invention se rapporte à une procédé de détermination de paramètres de vissage d'un assemblage comprenant une bougie d'allumage (1) à visser à travers un joint (2), suivant une direction de vissage, dans un puits de réception (6), ledit puits de réception (6) étant muni d'un taraudage (7) adapté à la bougie d'allumage (1) à visser, ce procédé étant tel que, pendant le vissage, on mesure un couple de serrage et un angle de serrage de la bougie d'allumage (1) dans le taraudage (7), caractérisé en ce que l'on mesure en outre un effort de tension créé par l'assemblage entre la bougie d'allumage (1) et le puits de réception (6).
1. Procédé de détermination de paramètres de vissage d'une bougie d'allumage (1) dans un puits de réception (6), suivant une direction de vissage (la) ce procédé étant tel que l'on visse la bougie d'allumage (1) et pendant ce vissage, on mesure un couple de serrage de cette bougie (1), caractérisé en ce que l'on mesure en outre par un dispositif de mesure de l'effort de tension, pendant le vissage, un effort de tension créé par le vissage de la bougie d'allumage (1) dans le puits de réception (6). 2. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon la 1, dans lequel le dispositif de mesure de l'effort de tension est un capteur de pression. 3. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon la 2, dans lequel le capteur de pression comprend une rondelle de force (3) disposée entre la bougie d'allumage (1) et le puits de réception (6). 4. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel, pendant le vissage, on mesure en outre un déplacement de la bougie d'allumage (1) dans le puits de réception (6) dans la direction de vissage (la). 5. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon la 4, dans lequel le déplacement de la bougie d'allumage (1) est mesuré par un capteur de déplacement (4), afin de déterminer l'amplitude de ce déplacement entre une position initiale correspondant au début du vissage et une position finale correspondant à l'écrasement d'un joint (2) disposé entre la bougie d'allumage (1) et le puits de réception (6). 6. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on mesure également un angle de serrage de la bougie d'allumage (1) dans le puits de réception (6). 7. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon les 4 et 6, dans lequel les mesures du couple de serrage, de l'effort de tension, du déplacement de la bougie d'allumage (1) et de l'angle de serrage sont effectuées simultanément. 8. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon l'une quelconque des précédentes, comprenant les étapes suivantes: - une mise en place d'un dispositif de mesure de l'effort de tension, - un pré-vissage de la bougie d'allumage (1) dans le puits de réception (6) jusqu'au contact avec le dispositif de mesure de l'effort de tension, et - un vissage jusqu'à serrage complet de la bougie d'allumage (1), avec mesures au moins dudit couple de serrage et de l'effort de tension de l'assemblage. 9. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon les 5 et 8, comprenant, en outre, entre les étape de prévissage et de vissage une étape de mise à zéro du capteur de déplacement (4) de la bougie d'allumage (1), préalablement mis en place. 10. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre, après l'étape de vissage, une étape de détermination d'un couple de serrage de référence correspondant à une valeur de l'effort de tension lors d'un début de plastification du joint (2) et déterminée par l'enregistrement des mesures de couple et de l'effort de tension lors de l'étape de vissage. 11. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon les 6 et 10, comprenant en outre, après l'étape de vissage, une étape de détermination d'un angle de serrage de référence correspondant à une valeur de l'effort de tension lors d'un début de plastification du joint (2) et déterminée par l'enregistrement des mesures d'angle de serrage et de l'effort de tension lors de l'étape de vissage. 12. Procédé de détermination de paramètres de vissage selon la 10 ou 11, comprenant en outre, après l'étape de vissage, une étape de détermination d'une distance de déplacement de référence de la bougie d'allumage (1) suivant ladite direction de vissage (la) correspondant à un écrasement de référence du joint (2).
G
G01
G01L,G01M
G01L 5,G01M 99
G01L 5/24,G01M 99/00
FR2890459
A1
PROCEDE DE TRANSITION D'UN AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES
20,070,309
La présente invention concerne, de manière générale, un procédé destiné à la transition d'un affichage à cristaux liquides (LCD). Plus précisément, la présente invention concerne un procédé destiné à la transition d'un affichage à cristaux liquides à compensation optique de biréfringence (OCB: optical compensated birefringence). ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Des affichages à cristaux liquides sont divisés selon divers types conformément à une molécule de cristal liquide, un procédé d'entraînement et un agencement d'une source de lumière. L'affichage à cristaux liquides à compensation optique de biréfringence (LCD OCB) présente un avantage d'une réponse rapide afin de fournir une bonne qualité d'affichage, en particulier lors d'un affichage d'un film ou d'un dessin animé. Cependant, les molécules de cristaux liquides à OCB du LCD OCB devraient d'abord subir une transition vers un état courbé depuis un état aplati afin d'être dans un état d'attente, et ainsi, le LCD OCB peut présenter une caractéristique de réponse rapide. La figure 1A est un schéma représentant des molécules de cristaux liquides à OCB dans un état aplati. La figure 1B est un schéma représentant des molécules de cristaux liquides à OCB dans un état plié. Tel que représenté sur les figures 1A et 1B, le LCD OCB 100 a des molécules 130 de cristaux liquides à OCB qui sont disposées entre un substrat 110 de filtre coloré et un substrat 120 à matrice de transistors en couche mince. Le substrat 110 de filtre coloré a une électrode commune 112 tandis que le substrat 120 à matrice de transistors en couche mince a une pluralité d'électrodes 122 de pixel (uniquement une électrode de pixel est représentée sur le dessin). Sur la figure 1A, lorsque aucune tension n'est appliquée sur l'électrode commune 112 et l'électrode 122 de pixel, les molécules 130 de cristaux liquides à OCB sont agencées sous un état aplati car aucun champ électrique n'est formé afin d'agir sur les molécules 130 de cristaux liquides à OCB. Sur la figure 1B, lorsqu'une tension est appliquée entre l'électrode commune 112 et l'électrode 122 de pixel, les molécules 130 de cristaux liquides à OCB subissent une transition vers un état plié car un champ électrique de transition E est formé entre le substrat 110 de filtre coloré et le substrat 120 à matrice de transistors en couche mince, et alors, le LCD OCB 100 est dans un état d'attente. Cependant, dans le LCD OCB 100 classique, la procédure de transition durant plusieurs minutes est nécessaire avant de faire fonctionner les pixels du LCD OCB 100. C'est-à-dire, une longue durée de préparation est requise avant que le LCD OCB 100 n'entre dans un état d'attente. Le LCD OCB 100 classique ne parvient pas à satisfaire l'exigence d'une mise sous tension suivie d'une utilisation directe. Donc, une transition rapide d'un LCD OCB est requise. Les procédés classiques de résolution du problème ci-dessus sont les suivants. Dans l'un des procédés classiques, une tension élevée est appliquée entre le substrat 110 de filtre coloré et le substrat 120 à matrice de transistors en couche mince, tel que représenté sur la figure 1B. Lorsqu'un champ électrique de transition élevée agit sur les molécules 130 de cristaux liquides à OCB, les molécules 130 de cristaux liquides à OCB peuvent subir une transition vers un état plié depuis un état aplati, rapidement. Cependant, seuls quelques circuits intégrés (CI) source peuvent être utilisés dans ce procédé d'entraînement à tension élevée, et ce procédé présente une consommation de puissance élevée. Un autre procédé classique consiste à ajouter un polymère dans la couche de cristaux liquides à OCB afin d'accroître un angle de pré-basculement des molécules de cristaux liquides à OCB. Le polymère est un composé qui est réactif lorsqu'il est soumis à un rayonnement de lumière ultraviolette (UV). L'angle de pré-basculement est un angle de basculement entre un axe principal des molécules de cristaux liquides et une direction du champ électrique. Si les molécules de cristaux liquides ont un angle de pré-basculement plus élevé, la durée de transition des molécules de cristaux liquides à OCB peut être réduite. Cependant, le processus d'ajout du polymère dans la couche de cristaux liquides à OCB est plus complexe et ce dernier peut détériorer un rendement de processus. L'autre procédé classique est une conception de structures de pixels spécifiques, dans lesquelles un champ électrique de pliage est formé au niveau d'une région prédéterminée à cause des structures de pixels spécifiques, et ainsi, la durée de transition des molécules de cristaux liquides à OCB peut être réduite. En détail, des fentes ou des saillies sont formées sur les électrodes de pixels ou une électrode commune. Un champ électrique de pliage sera formé au niveau de la région où les fentes ou saillies ont été formées, et la durée de transition des molécules de cristaux liquides à OCB peut être réduite grâce au champ électrique de pliage. Cependant, le processus de fabrication des structures de pixels est également plus complexe. EXPOSE DE L'INVENTION Par conséquent, la présente invention est destinée à un procédé de transition d'un affichage à cristaux liquides capable de faire subir une transition rapide à des molécules de cristaux liquides à OCB dans un état plié depuis un état aplati afin de raccourcir la durée de préparation du LCD OCB en utilisant une tension d'entraînement ayant une fréquence basse et/ou une tension basse d'entraînement. Selon un mode de réalisation de la présente invention, un procédé destiné à la transition d'un affichage à cristaux liquides est fourni. L'affichage à cristaux liquides comprend un panneau à cristaux liquides comportant une première électrode, une seconde électrode et une couche de cristaux liquides à alignement vertical entre les première et seconde électrodes. Le procédé comprend l'étape consistant à effectuer une étape de préentraînement comprenant l'application d'une tension de référence sur la première électrode et l'application d'une tension d'entraînement sur la seconde électrode afin de former un champ électrique entre les première et seconde électrodes, dans lequel la fréquence de la tension d'entraînement est une fréquence à variation de niveau de tension. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite fréquence de la tension d'entraînement n'excède pas 50 Hz. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite fréquence de la tension d'entraînement se situe entre 0,250 Hz. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite tension d'entraînement comporte un premier niveau de tension et un second niveau de tension, et la tension d'entraînement varie entre les premier et second niveaux de tension, dans lesquels la différence entre les premier et second niveaux de tension n'excède pas 30 V. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite tension d'entraînement est une tension d'impulsion d'onde carrée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite tension d'entraînement est une tension d'impulsion d'onde triangulaire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite tension d'entraînement est une tension d'impulsion d'onde sinusoïdale. 2890459 6 Selon un mode de réalisation de la présente invention, la tension de référence est une tension continue. Selon un mode de réalisation de la présente 5 invention, la tension de référence se situe entre 0-10 V. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la différence entre la tension d'entraînement et la tension de référence n'excède pas 30 V. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend en outre une étape consistant à effectuer une étape d'affichage afin de fournir un signal d'image à l'affichage à cristaux liquides afin d'afficher une image sur le panneau à cristaux liquides conformément au signal d'image. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'affichage à cristaux liquides comprend en outre un module de rétroéclairage et le module de rétroéclairage est mis sous tension lorsque l'étape d'affichage est effectuée. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'affichage à cristaux liquides est un affichage à cristaux liquides à compensation optique de biréfringence. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le panneau comprend un substrat de filtre coloré et un substrat à matrice de transistors en couche mince, et la première électrode est disposée au- dessus du substrat de filtre coloré et la seconde électrode est disposée au-dessus du substrat à matrice de transistors en couche mince. La première électrode est une électrode commune. La seconde électrode comprend une pluralité d'électrodes de pixel. Dans la présente invention, la tension d'entraînement ayant une fréquence basse et/ou une tension basse est utilisée au cours de l'étape de préentraînement de sorte que la couche de cristaux liquides à OCB entre les première et seconde électrodes peut subir une transition rapide vers un état plié depuis un état aplati afin de réduire la durée de préparation nécessaire au LCD. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les dessins joints sont inclus afin de fournir une meilleure compréhension de l'invention, et sont incorporés dans et constituent une partie de ce mémoire descriptif. Les dessins illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. La figure 1A est un schéma représentant des molécules de cristaux liquides à OCB dans un état aplati. La figure 1B est un schéma représentant des molécules de cristaux liquides à OCB dans un état plié. La figure 2 est une vue en coupe transversale représentant un LCD OCB selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 est un organigramme représentant un 30 procédé de transition d'un LCD OCB selon un mode de réalisation de la présente invention. Les figures 4-6 sont des dessins représentant des relations entre des tensions d'entraînement et des durées de mise sous tension d'un LCD OCB et d'un module de rétroéclairage. La figure 7 est un schéma de circuit représentant un LCD OCB selon un mode de réalisation de la présente invention. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS Il va maintenant être fait référence en détail aux présents modes de réalisation préférés de l'invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Lorsque cela est possible, les mêmes références numériques sont utilisées sur les dessins et la description afin de faire référence aux mêmes parties ou à des parties identiques. Dans la présente invention, un champ électrique de transition généré à partir d'une tension d'entraînement ayant une fréquence basse et/ou une tension basse est formé de sorte que la couche de cristaux liquides à OCB puisse subir une transition rapide vers un état plié depuis un état aplati afin de réduire la durée de préparation du LCD. La description détaillée est présentée dans la suite du document mais n'est pas limitée à la présente invention. L'homme du métier constatera de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la structure de la présente invention sans s'écarter de la portée ou de l'esprit de l'invention. La figure 2 est une vue en coupe transversale représentant un LCD OCB selon un mode de réalisation de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 2, l'affichage 200 à cristaux liquides comprend un panneau 210 à cristaux liquides comportant une première électrode 212, une seconde électrode 214 et une couche 216 de cristaux liquides à OCB entre les première et seconde électrodes 212, 214. La première électrode 212 est formée sur un substrat 202 et la seconde électrode 214 est formée sur un autre substrat 204. Le substrat 202 est un substrat de filtre coloré, par exemple. Le substrat 204 est un substrat à matrice de transistors en couche mince, par exemple. Dans un mode de réalisation, la première électrode 212 est une électrode commune tandis que la seconde électrode 214 comprend des électrodes de pixel (uniquement une électrode de pixel est représentée sur le dessin) si le LCD est un LCD à matrice active, et chaque électrode 214 de pixel est en outre raccordée électriquement à un dispositif actif (tel qu'un transistor en couche mince). Dans un autre mode de réalisation, une couche 213 de filtre coloré est en outre formée entre le substrat 202 et la première électrode 212. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, le LCD OCB comprend en outre un module de rétroéclairage 220 disposé sous le panneau 210 à cristaux liquides afin de fournir une lumière superficielle pour un affichage. La figure 3 est un organigramme représentant un procédé de transition d'un LCD OCB selon un mode de réalisation de la présente invention. En se référant aux figures 2 et 3, le procédé S300 comprend l'étape consistant à effectuer une étape de préentraînement S310 qui est l'application d'une tension de référence (Vcom) sur la première électrode 212 et l'application d'une tension d'entraînement (Ventr) sur la seconde électrode 214 afin de former un champ électrique de transition E' entre les première et seconde électrodes 212, 214, dans lequel la fréquence de la tension d'entraînement (Ventr) est une fréquence de variation de niveau de tension. Dans un mode de réalisation, la fréquence de la tension d'entraînement (Ventr) n'excède pas 50 Hz. De préférence, la fréquence de la tension d'entraînement (Ventr) se situe entre 0,250 Hz. De plus, le procédé S300 comprend en outre l'étape consistant à effectuer une étape d'affichage S230 afin de fournir un signal d'image à l'affichage 200 à cristaux liquides afin d'afficher une image sur le panneau 210 à cristaux liquides conformément au signal d'image. Dans un mode de réalisation, lorsque l'étape d'affichage S320 est menée, ce dernier comprend en outre la mise sous tension du module de rétroéclairage 200 afin de fournir une lumière superficielle au panneau 210 à cristaux liquides. En particulier, divers procédés peuvent être utilisés afin de former le champ électrique de transition E' décrits comme suit. Les figures 4-6 sont des dessins représentant des relations entre des tensions d'entraînement et des durées de mise sous tension d'un LCD OCB et d'un module de rétroéclairage. Tel que représenté sur la figure 4, la tension d'entraînement Ventr peut être une tension d'impulsion d'onde carrée dans un mode de réalisation. Lorsque l'étape de préentraînement S310 est menée, la tension d'entraînement Ventr est appliquée, dans laquelle la tension d'entraînement Ventr a un premier niveau de tension Ventre et un second niveau de tension Ventr2 et la tension d'entraînement Ventr varie entre les premier et second niveaux de tension Ventre, Ventr2. La différence entre les premier et second niveaux de tension Ventre, Ventr2 n'excède pas, par exemple, 30V. La fréquence de la tension d'entraînement Ventr n'excède pas 50 Hz. Ainsi, le LCD 200 est entraîné sous une condition de fréquence basse. Dans un mode de réalisation préféré, la fréquence de la tension d'entraînement Ventr se situe, par exemple, entre 0,2 Hz et 50 Hz de sorte que la couche 216 de cristaux liquides à OCB puisse subir une transition rapide vers un état plié depuis un état aplati. Tel que représenté sur les figures 2 et 4, la tension de référence Vcom est une tension continue et est constante. Dans un mode de réalisation, la tension de référence Vcom se situe entre 0 V et 10 V, par exemple, et est de préférence de 5,8 V. On remarquera que la différence entre la tension d'entraînement Ventr et la tension de référence Vcom est inférieure à ou égale à 30 V. C'est-à-dire, le LCD 200 est entraîné sous une condition de tension basse. Concernant les explications précédentes, la couche 216 de cristaux liquides à OCB est entraînée sous la condition de fréquence basse et/ou la condition de tension basse de sorte que la couche 206 de cristaux liquides à OCB puisse subir une transition rapide vers un état plié depuis un état aplati. Donc, la durée de préparation du LCD 200 peut être réduite à 1-3 secondes. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, la tension d'entraînement Ventr peut être une tension d'impulsion d'onde triangulaire, telle que représentée sur la figure 5. En variante, la tension d'entraînement Ventr peut également être une tension d'impulsion d'onde sinusoïdale, telle que représentée sur la figure 6. Afin de réduire la puissance d'entraînement du LCD 200, lorsque le LCD 200 est mis sous tension pendant un préentraînement de t secondes, le module de rétroéclairage 220 (tel que représenté sur les figures 4-6) reste dans un état de mise hors tension. Après l'étape de préentraînement, le signal d'image est entré dans le LCD 200. A ce moment, le module de rétroéclairage 220 est mis sous tension afin d'afficher une image sur le panneau 210 à cristaux liquides. Dans un mode de réalisation, la durée t de préentraînement est de 1-3 secondes, par exemple. La figure 7 est un schéma de circuit représentant un LCD OCB selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans le mode de réalisation, le LCD OCB est un LCD à matrice active. En se référant aux figures 2 et 7, le LCD 200 comprend en outre un circuit gamma 230 (représenté sur la figure 7). Lorsque la tension d'entraînement Ventr est appliquée sur l'électrode 214 de pixel, une pluralité de lignes de données 240 raccordées électriquement aux électrodes 214 de pixel sont raccordées électriquement les unes aux autres au travers du circuit gamma 230 de sorte que les tensions d'entraînement Ventr appliquées sur toutes les électrodes 214 de pixel sont les mêmes. Donc, toutes les molécules de cristaux liquides de la couche 216 de cristaux liquides à OCB subissent une transition rapide vers un état plié depuis un état aplati à cause du champ électrique de transition E' généré à partir de la tension d'entraînement Ventr ayant une fréquence basse et/ou une tension basse. Par conséquent, le procédé d'entraînement d'un LCD a les avantages suivants. Dans la présente invention, une tension d'entraînement ayant une fréquence basse et/ou une tension basse est appliquée sur l'électrode de pixel afin de former un champ électrique de transition entre l'électrode de pixel et l'électrode commune. La couche de cristaux liquides à OCB peut subir une transition rapide vers un état plié depuis un état aplati, et ainsi, la durée de préparation du LCD peut être réduite. De plus, le module de rétroéclairage est mis sous tension après que la procédure de transition de la couche de cristaux liquides à OCB a été terminée. Ainsi, la consommation de puissance du LCD peut être réduite. De plus, étant donné que la tension d'entraînement basse est appliquée dans le procédé, ce dernier peut satisfaire aux exigences des CI d'entraînement actuels. Donc, divers CI d'entraînement actuels peuvent être utilisés dans la présente invention. L'homme du métier constatera de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la structure de la présente invention sans s'écarter de la portée de l'invention. Au vu de ce qui précède, il est prévu que la présente invention couvre des modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications suivantes et de leurs équivalents
Un procédé destiné à la transition d'un affichage (200) à cristaux liquides est fourni. L'affichage (200) à cristaux liquides comporte un panneau (210) de cristaux liquides comportant une première électrode (212), une seconde électrode (214) et une couche (216) de cristaux liquides à alignement vertical entre les première (212) et seconde (214) électrodes. Le procédé comporte l'étape consistant à effectuer une étape de préentraînement comportant l'application d'une tension de référence (Vcom) sur la première électrode (212) et l'application d'une tension d'entraînement (Ventr) sur la seconde électrode (214) afin de former un champ électrique entre les première (212) et seconde (214) électrodes, dans lesquelles la fréquence de la tension d'entraînement (Ventr) est une fréquence de variation de niveau de tension.
1. Procédé destiné à la transition d'un affichage à cristaux liquides (200) comprenant un panneau (210) à cristaux liquides comportant une première électrode (212), une seconde électrode (214) et une couche (216) de cristaux liquides à compensation optique de biréfringence (OCB) entre les première et seconde électrodes, le procédé comprenant les étapes consistant à : effectuer une étape de préentraînement comprenant l'application d'une tension de référence (Vcom) sur la première électrode et l'application d'une tension d'entraînement (Ventr) sur la seconde électrode afin de former un champ électrique entre les première et seconde électrodes, dans lequel la fréquence de la tension d'entraînement est une fréquence de variation de niveau de tension. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la fréquence de la tension d'entraînement (Ventr) n'excède pas 50 Hz. 3. Procédé selon la 1, dans lequel 25 la fréquence de la tension d'entraînement (Ventr) se situe entre 0,250 Hz. 4. Procédé selon la 1, dans lequel la tension d'entraînement (Ventr) comporte un premier niveau de tension et un second niveau de tension, et la tension d'entraînement varie entre les premier et second niveaux de tension, dans lequel la différence entre les premier et second niveaux de tension n'excède pas 30 V. 5. Procédé selon la 1, dans lequel la tension d'entraînement Ventr est une tension d'impulsion d'onde carrée. 6. Procédé selon la 1, dans lequel la tension d'entraînement (Ventr) est une tension d'impulsion d'onde triangulaire. 7. Procédé selon la 1, dans lequel la tension d'entraînement (Ventr) est une tension d'impulsion d'onde sinusoïdale. 8. Procédé selon la 1, dans lequel la tension de référence (Voom) est une tension continue. 9. Procédé selon la 1, dans lequel la tension de référence (Voom) se situe entre 0-10 V. 10. Procédé selon la 1, dans lequel la différence entre la tension d'entraînement (Ventr) et 25 la tension de référence (Voom) est égale à ou n'excède pas 30 V. 11. Procédé selon la 1, comprenant en outre l'étape consistant à effectuer une étape 30 d'affichage afin de fournir un signal d'image à l'affichage (200) à cristaux liquides afin d'afficher une image sur le panneau (210) à cristaux liquides conformément au signal d'image. 12. Procédé selon la 11, dans lequel l'affichage (200) à cristaux liquides comprend en outre un module de rétroéclairage (220), et le module de rétroéclairage est mis sous tension lorsque l'étape d'affichage est effectuée. 13. Procédé selon la 1, dans lequel l'affichage (200) à cristaux liquides est un affichage à cristaux liquides à compensation optique de biréfringence. 14. Procédé selon la 1, dans lequel le panneau (210) à cristaux liquides comprend un substrat (213) de filtre coloré et un substrat (202-204) à matrice de transistors en couche mince, et la première électrode (212) est disposée au-dessus du substrat de filtre coloré et la seconde électrode (214) est disposée au-dessus du substrat à matrice de transistors en couche mince. 15. Procédé selon la 14, dans 25 lequel la première électrode (212) est une électrode commune. 16. Procédé selon la 14, dans lequel la seconde électrode (214) comprend une pluralité d'électrodes de pixels.
G
G02,G09
G02F,G09F
G02F 1,G09F 9
G02F 1/13363,G02F 1/1368,G09F 9/35
FR2889052
A1
DISPOSITIF POUR L'INSEMINATION ARTIFICIELLE INTRA-UTERINE D'ANIMAUX D'ELEVAGE INTEGRANT DES MOYENS D'OBSTRUCTION DU CERVIX
20,070,202
La présente invention concerne le domaine de la conception et de la réalisation des instruments utilisés pour l'insémination artificielle des animaux d'élevage. La présente invention trouve tout particulièrement, mais non exclusivement, son application dans le cadre de l'insémination artificielle des truies. Plus précisément, la présente invention se rapporte à un dispositif pour l'insémination artificielle de tels animaux d'élevage destiné à acheminer une dose de semence jusqu'à l'utérus d'une femelle. L'Insémination Artificielle (IA) est la plus ancienne des biotechnologies de la reproduction, largement utilisée depuis les années 60 dans les espèces bovines et équines. L'IA n'a connu un essor en espèce porcine que dans les années 80. L'IA, toute espèce confondue, a très fortement contribué à l'architecture générale des dispositifs d'évaluations des reproducteurs et de la création du progrès génétique. Elle joue également un rôle important dans la diffusion rapide et massive des gènes des reproducteurs mâles, et ce, dans les meilleures conditions sanitaires. L'acte de l'IA a donc contribué à : - éradiquer un certain nombre de pathologies ou à limiter leur propagation; - améliorer les performances des animaux; développer l'échange de matériel génétique. Jusqu'à ce jour on dénombre trois types de techniques d'IA. L'IA classique: ce concept regroupe une sonde venant se verrouiller au col de l'utérus, un raccord et un contenant renfermant la dose de semence. Cette dernière peut être injectée de deux manières; soit par gravité (aspiration par la truie), soit par pression (réalisée par l'éleveur sur le contenant). L'auto-insémination: cette technique consiste en un procédé d'insémination tout en un , où la réserve de semence, entourant le corps de la sonde et introduite dans la truie qui en assure elle-même le réchauffement. Lorsque la température et suffisante, l'orifice vers l'embout de la sonde qui était bouché par une cire se liquéfie à 35 C. La semence se libère et la truie s'auto- insémine. Deux avantages principaux à l'auto-insémination peuvent être soulignés, la simplicité de l'acte de l'IA par un système tout en un et le gain de temps car le réchauffement externe et ses contraintes disparaissent. L'IA intra-utérine: méthode d'insémination profonde intra-utérine non chirurgicale. Le procédé correspondant permet, à l'aide d'un cathéter, d'inséminer au-delà du col de l'utérus au plus proche des conduits ovariens. Le but de l'IA intra-utérine est d'optimiser la fécondation, et donc les performances, du fait du rapprochement du lieu de dépôt de la semence dans le corps de l'utérus. Cette technique permet notamment une réduction du volume de la dose de semence ainsi que de la concentration des spermatozoïdes dans cette dernière. Grâce à cette méthode, on assiste à une réduction importante des refoulements de semence. On peut également souligner que le réchauffement n'est plus utile. Le matériel utilisé compte une sonde qui est bloquée dans le col de l'utérus. Dans cette sonde coulisse un cathéter qui pénètre le cervix de la truie (formé par des tubercules cervicaux) et dépose la semence dans le corps de l'utérus. Dans la pratique, on relève que la méthode de l'IA intra-utérine telle que pratiquée jusqu'à ce jour oblige l'utilisateur à manipuler plusieurs outils pour un même acte. En effet, le système actuel compte une sonde qui se bloque dans le col de l'appareil reproducteur de la truie. L'objectif de cette sonde est de rendre étanche le col et d'interdire de ce fait le refoulement de la semence dans le vagin. Dans cette sonde doit coulisser un cathéter; le déplacement de ce dernier se fait jusqu'au corps de l'utérus. Le blocage du cathéter, une fois en position, se fait au niveau de la jonction entre le tube de sonde et le tube du cathéter coulissant, et ce, par l'intermédiaire d'un raccord de jointure. Le raccordement du cathéter à la dose de semence se fait par l'intermédiaire d'un tuyau souple pré-assemblé sur ledit tube du cathéter. De cette méthode se détachent plusieurs inconvénients: - l'ensemble de l'outil de dépose de la semence compte plusieurs pièces à manipuler (sonde, cathéter, raccord, tuyau de raccordement à la dose de semence) ; l'étanchéité, interdisant le refoulement de la semence se fait seulement au niveau du col de l'utérus par l'intermédiaire de l'embout de sonde (la semence qui est refluée jusqu'à cet endroit est perdue) ; - l'introduction au préalable de la sonde peut stresser la truie et provoquer une contraction des muscles vaginaux et cervicaux interdisant pour un moment le passage du cathéter. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique d'insémination profonde qui permette d'améliorer les performances de l'insémination comparée aux solutions de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui permette d'envisager une réduction du volume des doses de semences utilisées pour l'insémination. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui recourt à un nombre de pièces réduit comparé aux solutions connues. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit peu stressante pour l'animal. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit simple de conception, facile à mettre en oeuvre et peu coûteuse à réaliser. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage tels que des truies, du type comprenant un cathéter destiné à être introduit jusqu'au corps de l'utérus dudit animal, caractérisé en ce que ledit cathéter porte des moyens d'obstruction du cervix. De cette façon, la semence délivrée est cantonnée dans le corps de l'utérus. En d'autres termes, on évite tout refoulement en direction du col, par l'intermédiaire du prolongement de celui-ci. La performance de l'insémination s'en trouve donc accrue, ce qui permet 10 d'envisager une réduction du volume des doses. En outre, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, un tel dispositif implique le recours à un nombre d'organes limité et s'avère par conséquent plus simple à manipuler que les solutions connues de l'art antérieur. Par ailleurs, un dispositif selon l'invention permet de conserver les 15 avantages de l'insémination profonde, à savoir: optimisation de la fécondation, du fait du rapprochement du lieu de dépôt de la semence dans le corps ou l'utérus; - suppression du réchauffement de la semence. Selon une solution préférée, lesdits moyens d'obstruction sont mobiles 20 entre au moins deux positions: une position repliée pendant l'introduction dudit cathéter jusqu'audit corps de l'utérus; - une position déployée dans laquelle ils obstruent le cervix. On limite ainsi considérablement le stress de l'animal pendant 25 l'introduction du cathéter, ceci grâce au fait que les moyens d'obstruction occupent un encombrement réduit. Préférentiellement, lesdits moyens d'obstruction comprennent au moins un élément à mémoire de forme tendant à entraîner le passage de ladite position repliée à ladite position déployée. Le déploiement des moyens d'obstruction peut ainsi s'opérer automatiquement lorsque l'espace le permet, c'est-à-dire une fois que les moyens d'obstruction parviennent dans le corps de l'utérus. Selon une solution avantageuse, lesdits moyens d'obstructions comprennent des portions de collerette susceptibles de s'étendre les unes contre les autres le long dudit cathéter dans ladite position replié et, dans ladite position déployée, de former une collerette étanche. On obtient ainsi une solution simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Préférentiellement, le dispositif comprend des moyens de retenue amovible desdits moyens d'obstruction dans ladite position repliée. Dans ce cas, selon un premier mode de réalisation, lesdits moyens de retenue comprennent une gaine dans laquelle sont maintenus lesdits moyens d'obstruction, ladite gaine étant susceptible d'être tirée vers l'arrière du cathéter, par rapport au sens d'introduction de celui-ci, de façon à libérer lesdits moyens d'obstruction et à permettre le passage de ceux-ci en position déployée. L'utilisation d'un tel dispositif s'avère très simple pour l'utilisateur qui a juste à opérer l'introduction du cathéter et une traction sur la gaine pour déployer les moyens d'obstruction avant le dépôt de la semence. Selon une première variante de ce premier mode de réalisation, ladite gaine recouvre lesdits moyens d'obstruction et s'étend jusqu'à l'extrémité dudit cathéter destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus, de façon à recouvrir celle-ci. Dans ce cas, ladite gaine présente préférentiellement, au niveau de ladite extrémité du cathéter destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus, une partie fusible réalisée en un matériau destiné à fondre à la température dudit corps de l'utérus. Selon une deuxième variante du premier mode de réalisation, ladite gaine recouvre lesdits moyens d'obstruction et vient s'accrocher sur ledit cathéter au voisinage desdits moyens d'obstruction. Selon un deuxième mode de réalisation, lesdits moyens de retenue comprennent une cage dans laquelle lesdits moyens d'occultation sont retenus en position d'occultation, ladite cage renfermant à l'une de ses extrémités ladite extrémité du cathéter destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus, l'autre extrémité de ladite cage étant susceptible de coulisser sur ledit cathéter. Dans ce cas, ladite cage présente avantageusement, au voisinage de ladite extrémité du cathéter destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus, une partie fusible réalisée en un matériau destiné à fondre à la température dudit corps de l'utérus. Préférentiellement, ladite cage présente une cavité périphérique dans laquelle ledit col de l'utérus est destiné à s'inscrire au moins partiellement de façon que ladite cage soit retenue au niveau dudit col de l'utérus tandis que ledit cathéter coulisse en direction dudit corps de l'utérus. Selon une solution avantageuse, ledit cathéter présente, à son extrémité opposé à l'extrémité du cathéter destinée à être placée dans ledit corps de 15 l'utérus, des graduations. Il est ainsi possible pour l'utilisateur de visualiser la longueur de cathéter introduite et, ainsi, d'évaluer à quel moment le cathéter atteint le corps de l'utérus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de quatre modes de réalisation préférentiels de l'invention, donné à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels: la figure 1 est une vue schématique d'une partie d'un appareil reproducteur d'un animal; - les figures 2 et 3 sont des vues d'un dispositif d'insémination selon un premier mode de réalisation de l'invention, respectivement en configuration de dépôt de semence et en configuration d'introduction; la figure 4 est une vue de face du dispositif illustré par la figure 2; les figures 5 et 6 sont des vues d'un dispositif d'insémination selon un deuxième mode de réalisation; les figures 7 et 8 sont des vues d'un dispositif d'insémination selon un troisième mode de réalisation; les figures 9 à 12 illustrent différentes phases de la mise en place d'un dispositif selon le troisième mode de réalisation; les figures 13 à 15 sont des vues de moyens d'obstruction destinés à équiper un dispositif selon l'invention; - les figures 16 et 17 sont des vues d'un dispositif d'insémination selon un quatrième mode de réalisation. En référence à la figure 1, un appareil reproducteur d'une truie, comprend le vagin 1, le corps de l'utérus 3, ce dernier étant séparé du vagin par le cervix. Le cervix comprend le col de l'utérus 2 et un prolongement 21 de ce dernier comprenant des anneaux 211 appelés tubercules cervicaux. Le prolongement 21 débouche à une extrémité 212, dite extrémité proximale (représenté symboliquement en traits pointillés) dans le corps de l'utérus 3. Le principe de l'invention concerne un cathéter destiné à être introduit jusqu'au corps de l'utérus et réside dans le fait de pourvoir ce cathéter de moyens d'obstruction du cervix (au niveau ou à proximité de l'extrémité proximale de celui-ci). Les figures 2 et 3 illustrent un premier mode de réalisation d'un dispositif d'insémination selon l'invention. Tel qu'illustré, le dispositif comprend un cathéter 4 présentant une extrémité proximale 41 destinée à être amenée dans le corps de l'utérus de l'animal (cette extrémité présentant un orifice au travers duquel la semence est délivrée dans le corps de l'utérus), et une extrémité distale 42 manipulée par l'utilisateur. Selon le principe de l'invention, le cathéter 4 porte des moyens d'obstruction 5 constitués, selon le présent mode de réalisation, par une pièce telle que celle illustrée par les figures 13 à 15. Tel que cela apparaît sur les figures 13 à 15, les moyens d'obstruction comprennent une pluralité de portions de disques 51 réalisées en un matériau à mémoire de forme de telle sorte que, en dehors de toute contrainte, les portions 51 forment ensemble une collerette. Ces portions de disque 51 sont solidaires d'un manchon 52 destiné à être emmanché sur le cathéter 4. En référence aux figures 2 et 3, les collerettes 51 sont susceptibles de prendre deux configurations: l'une pendant l'introduction du cathéter dans laquelle les portions 51 sont repliées contre le cathéter en se chevauchant les unes sur les autres, et l'autre dans laquelle, par l'effet du matériau à mémoire de forme, elles se déploient pour former une collerette étanche (figures 2 et 4). On note que l'étanchéité de la collerette est obtenue de façon satisfaisante en prévoyant les dimensions des portions de telle sorte que, même en position déployée, les portions 51 présentent un léger chevauchement entre elles. On note que la pièce illustrée par les figures 13 à 15 est celle également mise en oeuvre dans les deux autres modes de réalisation qui vont être décrits par la suite. En outre, le dispositif comprend des moyens de retenue amovibles en position repliée des moyens d'obstruction. Selon le présent mode de réalisation, ces moyens de retenue sont formés par une gaine 6 qui s'étend le long du cathéter jusqu'à l'extrémité proximale 41 20 du cathéter, en recouvrant celle-ci. Cette gaine 6 constitue un moyen de retenue amovible en ce qu'elle définit un volume étroit contraignant les portions 51 à prendre et rester dans une position repliée, et en ce qu'elle peut être retirée de façon à libérer les collerettes qui se déploient du fait du matériau à mémoire de forme dans lequel elles sont réalisées. Pour libérer les portions 51, l'extrémité 61 de la gaine 6 (placée au voisinage de l'extrémité proximale 41 du cathéter) est rompue et la gaine 6 est retirée jusqu'à libérer les portions 51, le dispositif étant alors dans une configuration telle que celle illustrée par la figure 2. Avantageusement, l'extrémité 61 de la gaine 6 est constituée par un bouchon de cire prévu pour fondre après quelques instants de présence dans le corps de l'utérus. La rupture de l'extrémité 61 s'opère donc naturellement. Par ailleurs, on note que le cathéter présente des graduations 43 qui permettent à l'utilisateur d'évaluer, lors de l'introduction du cathéter, le moment où ce dernier atteint le corps de l'utérus de l'animal. A titre indicatif, le cathéter présent une longueur d'environ 800 mm et les moyens d'obstruction s'étendent sur une portion allant de 40 à 60 mm environ à partir de l'extrémité proximale 41 du cathéter. L'utilisation d'un dispositif d'insémination tel que celui qui vient d'être décrit est la suivante. Après détection des chaleurs, l'opérateur retire de son emballage le cathéter d'insémination. Il introduit le cathéter dans le vagin de la truie, passe le col jusqu'à ce que l'extrémité proximale du cathéter atteigne le corps de l'utérus ou que cette dernière rencontre un blocage. A ce moment, l'opérateur tire sur la gaine de protection (sur environ 3 à 4 cm), libérant ainsi la collerette qui se déploie dans le corps de l'utérus, au niveau de l'extrémité proximale du cervix. Cette collerette ainsi déployée assure l'étanchéité entre le prolongement du col et le corps de l'utérus. A ce stade, le cathéter est positionné, il ne reste plus à l'opérateur qu'à connecter une dose de semence sur l'extrémité distale du cathéter et effectuer l'insémination. Une fois l'insémination réalisée, l'opérateur retire le cathéter. La collerette étant souple, cette dernière se replie vers l'avant au passage des anneaux, évitant ainsi des traumatismes potentiels. Il est également envisageable de retirer la gaine (et donc de permettre le déploiement partiel de la collerette) après que le cathéter ait atteint le col de l'utérus, puis de poursuivre l'introduction du cathéter jusqu'au corps de l'utérus. Les figures 5 et 6 décrivent un deuxième mode de réalisation proche du premier mode de réalisation qui vient d'être décrit. Selon ce deuxième mode de réalisation, la gaine 6 recouvre les moyens d'obstruction 5 et présente une extrémité 62 ancrée sur le cathéter directement au voisinage des moyens d'obstruction 5. L'utilisation d'un tel dispositif est similaire à celle décrite précédemment, à la différence qu'une traction sur la gaine 6 entraîne la séparation de l'extrémité 62 (qui reste ancrée sur le cathéter) du reste de la gaine. Les figures 7 et 8 illustrent un troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, les moyens de retenue amovibles des moyens d'obstruction 5 sont constitués par une cage 7 positionnée au voisinage de l'extrémité proximale 41 du cathéter et de façon à englober celle-ci. L'extrémité de la cage 7 opposée à celle voisine de l'extrémité proximale du cathéter est prévue pour pouvoir coulisser sur le cathéter. L'extrémité de la cage voisine de l'extrémité proximale du cathéter est quant à elle formée d'un bouchon de cire 7 prévu pour fondre après quelques instants de présence dans le col de l'utérus. De plus, la cage 7 présente une gorge périphérique 72 destinée à coopérer avec le col de l'utérus (celui-ci venant s'inscrire partiellement dans la gorge 72) de façon à retenir la cage au niveau du col tandis que l'utilisateur poursuit l'introduction du cathéter jusqu'au col. L'utilisation d'un dispositif d'insémination tel que celui qui vient d'être décrit est la suivante. Après détection des chaleurs, l'opérateur retire de son emballage le cathéter d'insémination. Il introduit le cathéter dans le vagin de la truie, jusqu'au col de l'utérus. L'extrémité proximale du cathéter est protégée par la cage. Cette cage vient se bloquer sur le col de l'utérus. Après quelques instants d'attente, le bouchon de cire fond, permettant ainsi le passage du cathéter dans le prolongement du col de l'utérus. L'opérateur introduit donc le cathéter dans ce prolongement, libérant du même fait la collerette qui se déploie. Le cathéter passe les tubercules cervicaux, jusqu'à atteindre le corps de l'utérus ou jusqu'à ce que ce dernier rencontre un blocage. Il contrôle l'avancée du cathéter grâce aux graduations sur le tube. A ce moment, l'opérateur, s'il le désire, peut faire reculer le cathéter, ce qui permet d'inverser l'ouverture de la collerette, optimisant ainsi l'étanchéité. A ce stade le cathéter est positionné, il ne reste plus à l'opérateur qu'à connecter sa dose de semence sur l'extrémité distale du cathéter et effectuer l'insémination. Une fois l'insémination réalisée, l'opérateur retire le cathéter, la collerette étant souple, cette dernière se replie vers l'avant au passage des anneaux, évitant ainsi les traumatismes potentiels. Dans le mode de réalisation représenté en référence aux figures 16 et 17, les moyens d'obstructions 5 sont constitués par deux collerettes 5a,5b. Chaque collerette est constituée de portions reliées entre elles par des lignes de faiblesse, et présente une forme de dôme. La gaine 6 est quant à elle également constituée de deux parties 6a et 6b. La partie 6a est renflée et conçue pour recouvrir les collerettes et la partie 6b épouse la forme du cathéter. Lors du positionnement de l'extrémité du cathéter 4 dans le corps de l'utérus, la partie renflée 6b est arrêtée par le col de l'utérus (voir partie 2 sur figure 1), ce qui autorise le déploiement des collerettes 5a et 5b dans le cervix. Les parties 6a et 6b de la gaine ne pénètrent donc pas dans l'utérus et notamment pas dans le corps de celui-ci ce qui permet d'éviter tout risque de contamination de l'utérus par des germes éventuels présents dans le vagin
L'invention a pour objet un dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage tels que des truies, du type comprenant un cathéter (4) destiné à être introduit jusqu'au corps de l'utérus dudit animal en passant par le cervix,caractérisé en ce que ledit cathéter (4) porte des moyens d'obstruction (5) du cervix.
1. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage tels que des truies, du type comprenant un cathéter (4) destiné à être introduit jusqu'au corps de l'utérus (3) dudit animal en passant par le cervix, caractérisé en ce que ledit cathéter (4) porte des moyens d'obstruction (5) du cervix. 2. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obstruction (5) sont mobiles entre aux moins deux positions: une position repliée pendant l'introduction dudit cathéter (4) jusqu'audit corps de l'utérus (3) ; une position déployée dans laquelle ils obstruent le cervix. 3. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obstruction (5) comprennent au moins un élément à mémoire de forme tendant à entraîner le passage de ladite position repliée à ladite position déployée. 4. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obstructions (5) comprennent des portions de collerette (51) susceptibles de s'étendre les unes contre les autres le long dudit cathéter (4) et, dans ladite position déployée, et de former une collerette étanche. 5. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de retenue amovible desdits moyens d'obstruction (5) dans ladite position repliée. 6. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue comprennent une gaine (6) dans laquelle sont maintenus lesdits moyens d'obstruction (5), ladite gaine (6) étant susceptible d'être tirée vers l'arrière du cathéter (4), par rapport au sens d'introduction de celui-ci, de façon à libérer lesdits moyens d'obstruction (5) et à permettre le passage de ceux-ci en position déployée. 7. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 6, caractérisé en ce que ladite gaine (6) recouvre lesdits moyens d'obstruction (5) et s'étend jusqu'à l'extrémité dudit cathéter (4) destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus (3) , de façon à recouvrir celle-ci. 8. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 7, caractérisé en ce que ladite gaine (6) présente, au niveau de ladite extrémité du cathéter (4) destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus (3), une partie fusible réalisée en un matériau destiné à fondre à la température dudit corps de l'utérus. 9. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 6, caractérisé en ce que ladite gaine (6) recouvre lesdits moyens d'obstruction (5) et vient s'accrocher sur ledit cathéter (4) au voisinage desdits moyens d'obstruction. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 9 caractérisé en ce que ladite gaine (6) comprend une partie renflée (6a) conçue pour être arrêtée par le col de l'utérus (2). 11. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue comprennent une cage (7) dans laquelle lesdits moyens d'occultation (5) sont retenus en position d'occultation, ladite cage (7) renfermant à l'une de ses extrémités ladite extrémité du cathéter (4) destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus (3), l'autre extrémité de ladite cage étant susceptible de coulisser sur ledit cathéter (4). 12. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon la 11, caractérisé en ce que ladite cage (7) présente au voisinage de ladite extrémité du cathéter (4) destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus (3), une partie fusible réalisée en un matériau destiné à fondre à la température dudit corps de l'utérus. 13. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon les 11 et 12, caractérisé en ce que ladite cage (7) présente une cavité périphérique dans laquelle ledit col de l'utérus (2) est destiné à s'inscrire au moins partiellement de façon que ladite cage (7) soit retenue au niveau dudit col de l'utérus tandis que ledit cathéter coulisse en direction dudit corps de l'utérus. 14. Dispositif pour l'insémination artificielle d'animaux d'élevage selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que ledit cathéter (4) présente, à son extrémité opposé à l'extrémité du cathéter destinée à être placée dans ledit corps de l'utérus, des graduations (43).
A
A61
A61D
A61D 19
A61D 19/02
FR2891916
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE CONTROLE DE CIRCUIT
20,070,413
La présente invention concerne de façon générale un procédé de contrôle de circuit. De façon classique, des circuits électroniques sur un substrat sont réalisés en utilisant des circuits intégrés (CI) et des micro-ordinateurs montés en boîtier (enrobés dans une résine), du fait de leur facilité de manipulation et de leur résistance aux influences de l'environnement. Cependant, la demande de systèmes plus complexes et à fonctionnalité élevée dans des unités de commande électroniques (ECU pour "Electronic Control Unit") pousse à l'augmentation de la taille des circuits électroniques, en dépit d'un espace limité réservé pour les ECU. La limitation imposée aux ECU conduit à une réduction du volume des circuits électroniques par l'utilisation de circuits intégrés plus petits (composants en boîtier, boîtiers de la taille d'une puce, puces nues [puces de CI sans enrobage de résine], ou autres). Dans ce cas, la réduction de l'écartement entre les bornes et/ou la taille réduite des bornes sur les circuits intégrés plus petits rendent plus difficile l'accomplissement d'un contrôle de qualité par l'établissement de contacts avec les bornes. Le Document de Brevet du Japon JP-A-H5-72280 décrit un procédé de contrôle de circuits électroniques pour l'assurance de qualité qui contrôle les circuits électroniques dans un état dans lequel ils sont montés sur une carte. Cependant, des circuits périphériques sont connectés au circuit électronique monté sur la carte, ce qui fait que ce dernier est soumis à l'influence des circuits périphériques pendant le contrôle et une erreur est introduite dans le résultat de contrôle. Ainsi, des contrôles critiques en termes de qualité de produit, comme le contrôle du courant de fuite, le contrôle fonctionnel, ou autres, ne peuvent pas être effectués sur le circuit électronique dans l'état dans lequel il est monté sur la carte. Compte tenu des problèmes décrits ci-dessus, ainsi que d'autres, un but de la présente invention est de procurer un procédé pour contrôler un circuit électronique dans un état de montage sur une carte, sans subir l'influence d'autres circuits qui ne sont pas inclus dans le contrôle. Le procédé de contrôle de la présente invention pour contrôler un circuit électronique formé sur une carte avec un circuit périphérique comprend des étapes consistant à établir une borne pour faire entrer et sortir un signal électronique (en relation avec le circuit électronique), établir un moyen d 'augmentation d'impédance pour augmenter une impédance d'une connexion électrique entre le circuit électronique et le circuit périphérique, et établir un moyen de contrôle pour contrôler le circuit élec- tropique, et est caractérisé en ce que le moyen d 'augmentation d'impédance effectue un processus de prévention d'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique, et/ou un processus de prévention de sortie du courant électrique à partir du circuit électronique vers le circuit périphérique, avant l'accomplissement d 'un processus de contrôle du circuit électronique avec le moyen de contrôle, le moyen de contrôle accomplit le processus de contrôle du circuit électro- nique en couplant électriquement la borne au moyen de contrôle et en effectuant des opérations d'entrée et de sortie d'un signal de contrôle entre le moyen de contrôle et le circuit électronique, et le moyen d 'augmentation d'impédance accomplit un processus de couplage électrique entre le circuit électronique et le circuit périphérique après le processus de contrôle. En variante, le procédé pour contrôler un cir- cuit électronique formé sur une carte avec un circuit périphérique, comprenant les étapes consistant à établir une borne pour faire entrer et sortir un signal électronique; établir un moyen d'augmentation d'impé- dance pour augmenter une impédance d'une connexion électrique entre le circuit électronique et le circuit périphérique; et établir un moyen de contrôle pour contrôler le circuit électronique, est caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance empêche l'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique, et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique vers le circuit périphérique en présence d'un état de non-application de signal de contrôle qui est établi dans le circuit électronique par le moyen de contrôle; le moyen d'augmentation d'impédance maintient l'empêchement de l'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique en présence d'un état d'application de signal de contrôle qui est établi dans le circuit électronique par le moyen de contrôle en couplage électrique avec la borne; et le moyen d'augmentation d'impédance établit une connexion électrique entre le circuit électronique et le cir- cuit périphérique en présence d'un état de non-application de signal de contrôle qui est établi dans le circuit électronique par le moyen de contrôle. En variante encore, le procédé pour contrôler un circuit électronique réalisé sur une carte avec un circuit périphérique, en utilisant un moyen de contrôle, comprenant les étapes consistant à : établir un moyen d'augmentation d'impédance; et établir une borne; est caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance est utilisé pour empêcher l'en- trée d'un courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique, et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique vers le circuit périphérique avant le contrôle; le moyen de contrôle est utilisé pour appliquer un signal de contrôle au circuit électronique avec un couplage électrique entre le circuit électronique et le moyen de contrôle, par l'intermédiaire de la borne, en plus d'une utilisation du moyen d'augmentation d'impédance pour maintenir l'empêchement de l'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique pendant le contrôle; et le moyen d'augmentation d'impédance est utilisé pour établir le couplage électrique entre le circuit électronique et le circuit périphérique après le contrôle. Le circuit électronique considéré qui doit être contrôlé peut être soustrait à l'influence d'au- tres circuits en augmentant l'impédance du circuit électronique considéré lui-même, par rapport au circuit périphérique. De cette manière, un contrôle de courant de fuite ou un contrôle fonctionnel du circuit électronique peut être effectué dans un état de montage sur la carte. Le procédé pour contrôler le circuit électronique formé sur une carte peut également être décrit sous la forme de conditions de circuits électroniques en relation avec le circuit périphérique. Ainsi, l'entrée / sortie du courant électrique en relation avec le circuit électronique est empêchée en augmentant l'impédance du circuit électronique avec l'unité d'augmentation d'impédance, dans une condition initiale, et une condition de coupure de courant élec- trique est maintenue pendant le contrôle. Le signal de contrôle est fourni à la borne à partir de l'unité de contrôle pendant le contrôle. L'impédance du circuit électronique est abaissée après le contrôle pour avoir le couplage électrique entre le circuit élec- tronique et le circuit périphérique. La troisième version de la description du contrôle est plus directe que les précédentes. Le contrôle du circuit électronique est exécuté en aug-mentant en premier lieu l'impédance du circuit électronique avec l'unité d'augmentation d'impédance, et un signal de contrôle est fourni au circuit avec l'impédance accrue maintenue au même niveau. Après le contrôle, l'impédance est abaissée pour rétablir la connexion électrique entre le circuit électronique et le circuit périphérique. Selon un autre aspect de la présente invention, l'unité d'augmentation d'impédance est établie sous la forme d'un interrupteur. Par exemple, on peut utiliser un interrupteur MOS pour augmenter de façon sûre l'impédance du circuit électronique en utilisant un faible courant de commande, dans une structure de circuit simple, sans occasionner un courant de fuite. Selon encore un autre aspect de la présente invention, l'unité d'augmentation d'impédance peut être établie en omettant une connexion de circuit pour coupler électriquement le circuit électronique au circuit périphérique. Ainsi, l'impédance du cou- plage électrique entre des plages de connexion est commandée sans utiliser l'interrupteur ou autres, lorsque la connexion de circuit entre les plages de connexion n'est pas formée. Dans encore un autre aspect supplémentaire de la présente invention, le moyen d'augmentation d'impédance est établi en utilisant une diode d'une manière qui empêche l'entrée du courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique, et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique vers le circuit périphérique. De cette manière, le circuit électronique peut être livré sous la forme d'un produit complet après le contrôle, sans aucune opération de câblage. En outre, la caractéristique de la diode incorporée dans un circuit intégré du circuit périphérique peut être changée aisément après le contrôle, pour commander l'impédance. Selon encore un autre aspect supplémentaire de la présente invention, le moyen d'augmentation de l'impédance peut être établi en utilisant un circuit à trois états qui procure un niveau d'alimentation, une masse, et l'isolation du circuit périphérique vis-à-vis du circuit électronique, respectivement dans un premier, un deuxième et un troisième état de fonctionnement. De cette manière, le circuit électronique peut être examiné comme un produit fini du fait qu'il n'est pas nécessaire d'effectuer une opération de câblage après le contrôle. Selon encore un autre aspect supplémentaire de la présente invention, le moyen d'augmentation d'impédance comporte un ensemble de connexions de circuit qui est connecté de façon équipotentielle à une pre- mière plage de connexion et le circuit. périphérique comporte un ensemble de connexions de circuit qui est connecté de façon équipontentielle à une deuxième plage de connexion isolée de la première plage de connexion. De cette manière, le nombre de plages de connexion pour augmenter l'impédance est diminué. Selon encore un autre aspect supplémentaire de la présente invention, le circuit électronique et le circuit périphérique sont disposés sur une même carte. De cette manière, l'objet du contrôle, c'est- à-dire le circuit électronique, et le circuit périphérique sont formés sur la même carte à contrôler comme un produit presque fini, pour parvenir à une meilleure qualité de produit. L'invention a également pour objet un système de contrôle pour contrôler un circuit électronique disposé sur une carte avec un circuit périphérique, comprenant : une borne pour faire entrer et sortir un signal électronique; un moyen d'augmentation d'impé- dance pour augmenter une impédance d'une connexion électrique entre le circuit électronique et le cir- cuit périphérique; et un moyen de contrôle pour contrôler le circuit électronique; caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance empêche l'en- trée d'un courant électrique dans le circuit électronique à partir du circuit périphérique, et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique vers le circuit périphérique avant le contrôle du circuit électronique par le moyen de contrôle; le moyen de contrôle contrôle le circuit électronique en couplant électriquement la borne au circuit électronique et en effectuant des opérations d'entrée et de sortie de signal de contrôle entre le moyen de contrôle et le circuit électronique; et le moyen d'augmentation d'impédance couple électrique-ment le circuit électronique au circuit périphérique après le contrôle. D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront davantage de la description détaillée suivante, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels . La figure 1 montre un schéma synoptique d'une configuration de circuit sur une carte concernant un mode de réalisation de la présente invention; La figure 2 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un premier mode de réalisation; La figure 3 montre un schéma de la configura-25 tion de circuit sur la carte dans un deuxième mode de réalisation; La figure 4 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un troisième mode de réalisation; 30 La figure 5 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un quatrième mode de réalisation; La figure 6 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un cinquième mode 35 de réalisation; La figure 7 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un sixième mode de réalisation; La figure 8 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un septième mode de réalisation; La figure 9 montre un schéma de la configura-5 tion de circuit sur la carte dans un huitième mode de réalisation; et La figure 10 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un neuvième mode de réalisation. 10 Des modes de réalisation de la présente inven- tion sont décrits en référence aux dessins. La figure 1 montre un schéma synoptique d'une configuration de circuit sur une carte 10 concernant un mode de réalisation de la présente invention. La 15 présente invention porte essentiellement sur la manière selon laquelle l'impédance d'une partie du circuit est augmentée par une unité d'augmentation d'impédance (unité HiZ) 11, en relation avec un contrôle d'un circuit intégré sur la carte. 20 La carte 10 comporte le circuit intégré ICI, 12, monté sur la carte en tant qu'objet de test, et chaque borne du circuit ICi 12 est connectée à l'uni-té HiZ 11 par une connexion 13. Un circuit intégré IC2 14 et une résistance de rappel au potentiel bas, 25 ou un composant similaire, sont également connectés au circuit ICI 12 par une autre connexion 13. De plus, une source d'énergie 16 et une masse 17 sont connectées au circuit ICI 12 et au circuit IC2 14 pour fournir un courant d'alimentation. Dans ce cas, 30 le circuit IC2 14, la source d'énergie 16, la masse 17, des éléments électriques tels que la résistance de rappel au potentiel bas, et autres, sont considérés comme un circuit périphérique 15. L'impédance du circuit ICI 12 est augmentée en utilisant l'unité HiZ 35 11 sur chacune des bornes du circuit ICI 12 pour effectuer des contrôles tels que des tests de fuite et des tests fonctionnels. De cette manière, une entrée / sortie du courant électrique entre le circuit ICI 12 et le circuit périphérique 15 est empêchée. L'uni-té HiZ 11 appliquée dans un circuit pratique est décrite dans la description suivante. Premier mode de réalisation La figure 2 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte 10 dans un premier mode de réalisation. Dans le mode de réalisation présent, le circuit ICI 12 qui est l'objet de test est connecté à un interrupteur 26 qui constitue l'unité HiZ 11, et au circuit périphérique 15 qui comprend le circuit IC2 14, une résistance de rappel au potentiel bas 20, un condensateur 21 sur la carte 10, ainsi qu'une uni-té de contrôle 24, un ampèremètre 22 et un générateur de signal 23 pour tester l'objet de test. La résistance de rappel au potentiel bas 20 et le condensateur 21 sont connectés au circuit ICI 12 par l'intermédiaire de la connexion 13, et le circuit IC2 14 comprend un circuit de sortie analogique tel qu'un amplificateur opérationnel 25, comme représenté sur la figure 2. Le circuit ICI 12 est connecté à la résistance de rappel au potentiel bas 20, au condensateur 21, et au circuit IC2 14 par l'interrupteur 26 qui constitue l'unité HiZ 11. Dans les modes de réalisation suivants, la résistance de rappel au poten- tiel bas 20 et le condensateur 21 sont connectés à la masse 17, sauf mention contraire. De plus, le circuit ICI 12 a une borne de test TP 27 pour la connexion à des dispositifs externes tels qu'une unité de contrôle 24. La procédure de test pour le circuit ICI 12 est décrite dans la description suivante. On isole électriquement le circuit ICI 12 vis- àvis du circuit périphérique 15 en actionnant l'in- terrupteur 26 qui constitue l'unité HiZ 11. L'in- fluence du circuit périphérique 15 est ainsi évitée. Ensuite, on utilise la borne TP 27 pour connecter l'unité de contrôle 24 au circuit ICI 12 pour le contrôle de fuite et le contrôle fonctionnel', sans l'influence du circuit périphérique 15. L'interrupteur 26 peut être incorporé sous la forme d'un interrupteur mécanique ou peut être incor-paré sous la forme d'un interrupteur à semiconducteur en utilisant un élément semiconducteur tel qu'un transistor p-MOS, un transistor n-MOS ou un interrupteur analogique. Deuxième mode de réalisation La figure 3 montre un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un deuxième mode de réalisation. La différence entre le mode présent et un mode de réalisation précédent réside en ce que l'unité HiZ 11 est établie en omettant une connexion. Dans le mode de réalisation présent, des éléments semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. L'augmentation de l'impédance dans le mode de réalisation présent est obtenue en ne disposant pas la connexion 13 entre deux plages de connexion 30 qui sont utilisées à la place de l'interrupteur 26, comme représenté sur la figure 3. De cette manière, l'impédance est augmentée en n'ajoutant aucun circuit sup- plémentaire tel que l'interrupteur 26 pour obtenir le même effet que dans le premier mode de réalisation. En outre, les plages de connexion 30 sont utilisées comme des bornes TP 27 pendant le contrôle. Les deux plages de connexion 30 sont électriquement connectées après le contrôle. De cette manière, le nombre de bornes TP27 est diminué. Troisième mode de réalisation La figure 4 montre un schéma de la configura- tion de circuit sur la carte dans un troisième mode de réalisation. La différence entre le mode de réali- sation présent et les modes de réalisation précédents réside en ce que la résistance de rappel au potentiel bas 20 et le condensateur 21 sont montés sur la carte 10 après le contrôle, et l'interrupteur 26 est disposé entre le circuit ICI 12 et l'amplificateur opérationnel 25 dans le circuit IC2 14. Dans le mode de réalisation présent, des éléments semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. Le circuit ICI 12 est isolé de la masse 17 en n'incorporant pas le condensateur 21 et la résistance 20, et l'interrupteur 26 dans le circuit IC2 14 est utilisé pour isoler l'amplificateur opérationnel 25 vis-à-vis du circuit ICI 12, afin d'augmenter l'impédance et de supprimer l'influence du circuit périphé- rique 15, comme représenté sur la figure 4. Ensuite, les bornes TP 27 sont utilisées pour introduire un signal de contrôle. Après le contrôle, le condensateur 21 et la résistance 20 sont montés sur la carte 10. De cette manière, l'influence du circuit périphé- rique 15, incluant le circuit IC2 14, la masse 17, ou autres, est évitée pendant le contrôle du circuit ICI 12. Aucun circuit supplémentaire ou autres n'est exigé sur la carte 10 pour effectuer le contrôle. Dans ce cas, l'interrupteur 26 peut être dis- posé sur une partie de la connexion dirigée vers un point A, au lieu d'être à l'intérieur du circuit IC2 14. Les composants utilisés pour isoler le circuit ICI 12 peuvent ne pas être nécessairement le condensateur 21 et la résistance 20. Ainsi, d'autres compo- sants électroniques peuvent ne pas encore être montés sur la carte 10 pendant le contrôle. Quatrième mode de réalisation La figure 5 montre un schéma de la configura- tion de circuit sur la carte dans un quatrième mode de réalisation. La différence entre le mode de réali- sation présent et un mode de réalisation précédent réside en ce que les interrupteurs 26 sont disposés respectivement entre la résistance de rappel 'au potentiel bas 20 / le condensateur 21 et la masse 17. Dans le mode de réalisation présent, des éléments semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. L'interrupteur 26 entre la résistance 20 et la masse 17, et l'interrupteur 26 entre le condensateur 21 et la masse 17 sont respectivement ouverts pour isoler la résistance 20 / le condensateur 21 vis-à-vis de la masse 17, comme représenté sur la figure 5. L'interrupteur 26 qui est ouvert pendant le contrôle peut augmenter l'impédance, et l'interrupteur 26 est fermé pour connecter le circuit ICI 12 a la masse 17 après le contrôle. De cette manière, l'influence du circuit périphérique est évitée pendant le contrôle. Ainsi, le mode de réalisation présent a le même effet que le mode de réalisation précédent. L'interrupteur 26 peut être incorporé sous la forme d'un interrupteur mécanique ou peut être incorporé sous la forme d'un interrupteur à semiconducteur en utilisant un élément à semiconducteur tel que le transistor p-MOS, le transistor n-MOS ou un interrupteur analogique. Cinquième mode de réalisation La figure 6 montre un schéma de la configura- tion de circuit sur la carte dans un cinquième mode de réalisation. La différence entre le mode de réali- sation présent et un mode de réalisation précédent réside en ce que la connexion 13 n'est pas disposée respectivement entre la résistance de rappel au po- tentiel bas 20 / le condensateur 21 et la masse 17. Dans le mode de réalisation présent, des éléments semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. L'interrupteur 26 disposé entre la résistance 20 / le condensateur 21 et la masse 17 est remplacé par les deux plages de connexion 30, et l'isolation de la résistance 20 / du condensateur 21 vis-à-vis de la masse 17 est établie en ne connectant pas les deux plages de connexion 30. Les deux plages de connexion 30 sont court-circuitées par la connexion 13 ou par soudage après le contrôle en utilisant les bornes TP 27. Les connexions 13 ayant une tension équipotentielle sont connectées en commun à une seule plage de connexion 30, comme représenté. sur la figure 6, pour avoir un plus petit nombre des plages 30. De cette manière, la présente invention parvient à un nombre réduit d'étapes de processus et à un moindre coût de composants pour le soudage ou la reconnexion après le contrôle, et à une taille de circuit réduite, en plus de l'effet attendu dans le quatrième mode de réalisation. Sixième mode de réalisation La figure 7 montre un schéma de la configura-tion de circuit sur la carte dans un sixième mode de réalisation. La différence entre le mode de réalisation présent et des modes de réalisation précédents réside en ce que le circuit ICI 12 a une alimentation externe 16. Dans le mode de réalisation présent, des composants semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. L'alimentation 16 est connectée au circuit IC 12 à partir de l'extérieur. Dans ce cas, l'interrupteur 26 est incorporé entre l'alimentation 16 et la résistance de rappel au potentiel haut 20, pour constituer l'unité HiZ 11. De cette manière, une structure simple est établie pour couper le courant élec- trique provenant du circuit périphérique 15 ou dirigé vers celui-ci. L'interrupteur 26 peut être disposé dans une section comprise entre la résistance de rap- pel au potentiel haut 20 et un point B, au lieû d'une section comprise entre l'alimentation 16 et la résistance de rappel au potentiel haut 20. Septième mode de réalisation La figure 8 est un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un septième mode de réalisation. La différence entre le mode de réalisation présent et un mode de réalisation précédent réside en ce qu'une diode zener 80 est utilisée comme unité HiZ 11. Dans le mode de réalisation présent, des éléments semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. La diode zener 80 utilisée à la place de l'in- terrupteur 26 en tant qu'unité HiZ 11 est représentée sur la figure 8. Dans ce cas, la diode zener 80 ne peut pas être utilisée si le contrôle applique à la borne TP27 une tension VTP qui est supérieure à une tension de seuil Vf de la diode zener 80, du fait que la tension VTP supérieure à la tension Vf occasionne un courant de boucle vers l'alimentation 16. Le contrôle peut être effectué de façon appropriée si la configuration de circuit admet la tension V23 de l'alimentation 16. Ainsi, le contrôle peut être ef- fectué lorsque la tension V23 est fixée de façon à être supérieure à la somme de la tension VTP et de Vf. De cette manière, la circulation du courant électrique provenant de l'alimentation 16 (c'est-à- dire le circuit périphérique 15) est évitée en utilisant seulement un seul exemplaire de la diode zener 80. Huitième mode de réalisation La figure 9 est un schéma de la configuration de circuit sur la carte dans un huitième mode de ré- alisation. La différence entre le mode de réalisation présent et des modes de réalisation précédents' réside en ce qu'un circuit de sortie numérique à trois états est utilisé dans le circuit IC2 14. Dans le mode de réalisation présent, des éléments semblables ont des numéros de référence semblables en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments semblables sont omises. Le circuit ICI 12 est connecté' à un condensateur 21 et un transistor 90, et le circuit IC2 14 comporte un circuit de sortie numérique de type CMOS ou similaire formé à l'intérieur, comme représenté sur la figure 9. Le condensateur 21 et lé transistor 90 sont isolés du circuit ICI 12 par l'interrupteur 26. L'impédance du circuit de la présente invention est augmentée selon trois états en utilisant un circuit ayant un transistor p-MOS 91 et un transistor n-MOS 92 (c'est-à-dire un circuit symétrique ou "push-pull"). Ainsi, les états prévus sont un état haut (H) ayant une tension de sortie provenant de l'alimenta- tion 16, un état bas (B) ayant une tension de sortie provenant de la masse 17, et un état à haute impédance (HiZ) qui n'est ni l'un ni l'autre des états précédents. Le contrôle du circuit ICI 12 est effectué dans l'état à haute impédance en connectant l'unité de contrôle 24 aux bornes TP27. L'état à haute impédance du circuit symétrique est supprimé et l'interrupteur 26 est fermé après le contrôle. Le circuit symétrique à trois états peut être formé dans le circuit IC2 14 sans aucune influence dans le cir- cuit périphérique 15 sur la carte 10. Le circuit symétrique peut augmenter l'impédance seulement lorsque le circuit symétrique reçoit un signal d'entrée (c'est-à-dire un signal de contrôle ou autres). L'interrupteur 26 peut être rem- placé par les plages de connexion 30 pour l'isolation du transistor 90 et du condensateur 21 vis-à-vis du circuit ICI 12, comme représenté sur les figures 3 et 6. Neuvième mode de réalisation La figure 10 montre un schéma de laconfiguration de circuit sur la carte dans un neuvième mode de réalisation. La différence entre le mode de réalisa- tion présent et des modes de réalisation précédents réside en ce que l'unité HiZ 11 ayant la résistance de rappel au potentiel bas 20 et la diode zener 80 est formée dans le circuit IC2 14. Dans le mode de réalisation présent, des éléments similaires ont des numéros de référence similaires en relation avec le mode de réalisation précédent, et des descriptions des éléments similaires sont omises. Le circuit ICI 12 est connecté au circuit IC2 14, et la résistance de rappel au potentiel bas 20 est formée dans le circuit IC2 14. La diode zener 80 est disposée entre la masse 17 et la résistance de rappel au potentiel bas pour isoler la résistance 20 dans le circuit IC2 14 vis-à-vis de la masse 17 dans le circuit IC2 14. Le fait d'incorporer la diode ze- ner 80 augmente l'impédance et évite l'influence de la résistance de rappel au potentiel bas 20 sur le circuit ICI 12. Le contrôle du circuit ICI 12 est effectué dans cet état d'impédance accrue en connectant l'unité de contrôle 24 aux bornes TP 27. Le contrôle ne peut pas être effectué de façon appropriée si la tension appliquée aux bornes TP 27 est supérieure à une tension de claquage VB de la diode zener 80. La diode zener 80 peut être court-circuitée après l'accomplissement du contrôle par une opération appelée "zapping" (processus de réglage en terme de caractéristique résistance / tension appliquée à un semi-conducteur dans un processus de fabrication en utilisant un laser), ce qui permet de supprimer l'influence de la diode zener 80 sur un fonctionnement normal du circuit IC2 14. La diode zener 80 du mode de réalisation pré-sent peut être remplacée par l'interrupteur 26 qui est représenté sur la figure 7. Bien que la présente invention ait été décrite complètement en relation avec ses modes de réalisation préférés, en référence aux dessins annexés, il faut noter que divers changements et modifications apparaîtront à l'homme de l'art. On doit considérer que de tels changements et modifications entrent dans le cadre de la présente invention
Un procédé pour contrôler un circuit électronique (12) formé sur une carte (10) avec un circuit périphérique (15) comprend des étapes consistant à établir une borne (27) pour faire entrer et sortir un signal électronique, établir un moyen d'augmentation d'impédance (11) pour augmenter une impédance d'une connexion électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit périphérique (15), et établir un moyen de contrôle (24) pour contrôler le circuit électronique (12). L'impédance du circuit électronique (12) est augmentée pour éviter l'influence du circuit périphérique (15) avant et pendant le contrôle du circuit électronique (12) et l'augmentation de l'impédance est supprimée après le contrôle.
1. Procédé pour contrôler un circuit électronique (12) formé sur une carte (10) avec un circuit périphérique (15), comprenant les étapes consistant à. établir une borne (27) pour faire entrer et sortir un signal électronique; établir un moyen d'augmentation d'impédance (11) pour augmenter une impédance d'une connexion 10 électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit périphérique (15); et établir un moyen de contrôle (24) pour contrôler le circuit électronique (12), caractérisé en ce que le moyen d'augmentation 15 d'impédance (11) effectue un processus de prévention d'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique (12) à partir du circuit. périphérique (15), et/ou un processus de prévention de sortie du courant électrique à partir du circuit électronique 20 (12) vers le circuit périphérique (15) avant l'accomplissement d'un processus de contrôle du circuit électronique (12) avec le moyen de contrôle (24)'; le moyen de contrôle (24) accomplit le processus de contrôle du circuit électronique (12) en cou- 25 plant électriquement la borne (27) au moyen de contrôle (24) et en effectuant des opérations d'entrée et de sortie d'un signal de contrôle entre le moyen de contrôle (24) et le circuit électronique (12); et 30 le moyen d'augmentation d'impédance (11) accomplit un processus de couplage électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit périphérique (15) après le processus de contrôle. 2. Procédé pour contrôler un circuit électro-35 nique (12) formé sur une carte (10) avec un circuit périphérique (15), comprenant les étapes consistant a:établir une borne (27) pour faire entrer et sortir un signal électronique; établir un moyen d'augmentation d'impédance (11) pour augmenter une impédance d'une connexion 5 électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit périphérique (15); et établir un moyen de contrôle (24) pour contrôler le circuit électronique (12), caractérisé en ce que le moyen d'augmentation 10 d'impédance (11) empêche l'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique (12) à partir du circuit périphérique (15), et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique (12) vers le circuit périphérique (15) en présence d'un état de 15 non-application de signal de contrôle qui est établi dans le circuit électronique (12) par le moyen de contrôle (24); le moyen d'augmentation d'impédance (11) main-tient l'empêchement de l'entrée d'un courant électri- 20 que dans le circuit électronique (12) à partir du circuit périphérique (15) en présence d'un état d'application de signal de contrôle qui est établi dans le circuit électronique (12) par le moyen de contrôle (24) en couplage électrique avec la borne (27); et 25 le moyen d'augmentation d'impédance (11) établit une connexion électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit périphérique (15) en présence d'un état de non-application de signal de contrôle qui est établi dans le circuit. électronique 30 (12) par le moyen de contrôle (24). 3. Procédé pour contrôler un circuit électronique (12) réalisé sur une carte (10) avec un circuit périphérique (15), en utilisant un moyen de contrôle (24), comprenant les étapes consistant à : 35 établir un moyen d'augmentation d'impédance (11) ; et établir une borne (27); caractérisé en ce que le moyen d'augmentationd'impédance est utilisé pour empêcher l'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique (12) à partir du circuit périphérique (15), et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit élec- tronique (12) vers le circuit périphérique (15) avant le contrôle; le moyen de contrôle (24) est utilisé pour appliquer un signal de contrôle au circuit électronique (12) avec un couplage électrique entre le circuit électronique (12) et le moyen de contrôle (24), par l'intermédiaire de la. borne (27), en plus d'une utilisation du moyen d'augmentation d'impédance (11) pour maintenir l'empêchement de l'entrée d'un courant électrique dans le circuit électronique (12) à partir du circuit périphérique (15) pendant le contrôle; et le moyen d'augmentation d'impédance (11) est utilisé pour établir le couplage électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit périphérique (15) après le contrôle. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance (11) est établi en utilisant un interrupteur (26). 5. Procédé selon l'une quelconque des revendi- cations 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance (11) est établi en omettant une connexion de circuit (13) pour coupler électriquement le circuit électronique (12) au circuit périphérique (15). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance (11) est établi en utilisant une diode (80) d'une manière qui empêche l'entrée du courant électrique dans le circuit électronique (12) à partir du circuit périphérique (15), et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique (12) vers le circuit périphérique (15). 7. Procédé selon l'une quelconque des revendi-cations 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance (11) est établi en utilisant un circuit à trois états qui procure un niveau d'alimentation dans un premier état du fonctionne- ment, une masse (GND) dans un deuxième état de fonctionnement et l'isolation du circuit périphérique (15) vis-à-vis du circuit électronique (12), dans un troisième état de fonctionnement. 8. Procédé selon la 5, caracté- risé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance (11) comporte un ensemble de connexions de circuit (13) qui est connecté de façon équipotentielle à une première plage de connexion (30); et le circuit périphérique (15) comporte un ensemble des connexions de circuit (13) qui est connecté de façon équipotentielle à une seconde plage de connexion (30) isolée de la première plage de connexion (30). 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le circuit élec- tronique (12) et le circuit périphérique (15) sont disposés sur la même carte (10). 10. Système de contrôle pour contrôler un circuit électronique (12) disposé sur une carte (10) avec un circuit périphérique (15), comprenant : une borne (27) pour faire entrer et sortir un signal électronique; un moyen d'augmentation d'impédance (11) pour augmenter une impédance d'une connexion électrique entre le circuit électronique (12) et le circuit pé-riphérique (15); et un moyen de contrôle (24) pour contrôler le circuit électronique (12); caractérisé en ce que le moyen d'augmentation d'impédance (11) empêche l'entrée d'un courant élec- trique dans le circuit électronique (12) à partir du circuit périphérique (15), et/ou la sortie du courant électrique à partir du circuit électronique (12) vers le circuit périphérique (15) avant le contrôle ducircuit électronique (12) par le moyen de contrôle (24); le moyen de contrôle (24) contrôle le circuit électronique (12) en couplant électriquement la borne (27) au circuit électronique (12) et en effectuant des opérations d'entrée et de sortie de signal de contrôle entre le moyen de contrôle (24) et le circuit électronique (12); et le moyen d'augmentation d'impédance (11) cou-10 ple électriquement le circuit électronique (12) au circuit périphérique (15) après le contrôle.
G,H
G01,H05
G01R,H05K
G01R 31,H05K 13
G01R 31/28,H05K 13/08
FR2892438
A1
ECHAFAUDAGE DE SECURITE
20,070,427
-1-.1tCC;HAFAUDAGE DE SEC-URI E La présente invention concerne le domaine technique général des matériels d'échafaudage destinés à assurer la protection des interventions dans la construction de bâtiments ou ouvrages assimilés telles que les maisons individuelles L'invention concerne plus précisément le domaine technique des garde corps et des matériels d'échafaudage suspendus ne reposant pas sur le sol et destinés par tout moyen approprié à être posés sur des éléments porteurs faisant partie de la façade d'un bâtiment ou d'une ossature en bois. L'invention concerne particulièrement mais non exclusivement les matériels de garde corps de protection et d'échafaudage dans le montage de la charpente ainsi que la mise en place des rives d'égouts et débords de toit, auvents, lucarnes. Ces travaux sont réalisés à ce jour très souvent à l'échelle . Des éléments d'échafaudage peuvent également être réalisés à l'aide de consoles telles que celles décrites par exemple dans le brevet FR-A-1 190417. La console décrite dans ce document est fixée par ancrage directement dans le mur de la façade. Un tel mode de fixation nécessite le perçage du mur de la façade, ce qui n'est pas toujours possible et qui de plus constitue une détérioration ponctuelle du mur. La présente invention est conçue pour permettre une pose facile et rapide de protection anti-chute tout en bénéficiant des fonctions d'échafaudage sans générer les inconvénients cités ci-dessus. Les buts assignés de l'invention visent à réaliser un échafaudage intérieur ou extérieur qui assure en simultané la protection de la personne des deux côtés. Mon invention se caractérise par son moyen de fixation à crosse en partie haute ne nécessitant pas de perçage ni de vissage Les avantages ci-dessus mentionnés assurent la facilité de réalisation des débords d'égouts dans le domaine de la charpente. La figure 1 représente une vue complète des consoles de sécurité avec les 40 potences garde corps(10) et les 2 niveaux de planchers. La figure 2 est une vue d'une console sans ses équipements. 35 2 La figure 3 montre selon la vue latérale un exemple d'utilisation de l'invention en intervention sur l'extérieur avec ses platelages. La figure 4 montre en vue latérale son utilisation à l'intérieur, d'une construction avec sa potence garde corps à l'extérieur et possibilité de deux plate-formes d'échafaudage pouvant faciliter différentes interventions. 10 La figure 5 est une vue d'une console avec double potence. DESCRIPTION DE L' 15 L'échafaudage de sécurité selon l'invention est caractérisé en ce qu'il est composé d'au moins deux consoles(1)destinées à être accrochées à un mur, chacune des dites consoles étant constituée : d'une pièce métallique horizontale supérieure(2)possédant à l'une de ses 20 extrémités une accroche(3)assurant son maintien au mur, d'une pièce métallique horizontale inférieure(5)d'une longueur moindre que la pièce supérieure métallique(2)et destinée à assurer l'appui au mur(4), d'un montant métallique(6) vertical reliant les deux pièces mentionnées ci-dessus, le dit montant étant équipé d'équerres de support(7)destinées à recevoir 25 les gardes corps, d'un contreventement métallique(8)assurant la stabilité. La pièce métallique supérieure(2)étant par ailleurs équipée de plusieurs ergots(9)destinés à recevoir au moins une potence de sécurité(10)équipée elle aussi d'équerres(7). 30 Deux triangles métalliques(11)reliant les barres horizontales aux montants, permettent d'assurer une certaine rigidité à la console. Les consoles sont destinées à recevoir un platelage(12).5
L'invention concerne un échafaudage de sécurité qui est composé de deux consoles(1), chacune des consoles étant constituée d'une pièce métallique supérieure(2) équipée d'une accroche(3) assurant son maintien au mur, d'une pièce métallique inférieure(5) de longueur moindre que la pièce supérieure et assurant l'appui au mur, d'un montant métallique vertical reliant les deux pièces 2 et 5. Un contreventement métallique assure la stabilité.La pièce métallique (2) est équipée de plusieurs ergots(9) recevant une potence de sécurité (10).
1)Echafaudage de sécurité (1)caractérisé en ce qu'il est composé d'au moins deux consoles destinées à être accrochées à un mur, chacune des dites consoles étant constituée d'une pièce métallique supérieure(2) possédant à l'une de ses extrémités une accroche(3) assurant son maintien au mur, d'une pièce métallique inférieure(5) d'une longueur moindre que la pièce supérieure métallique(2) et destinée à assurer l'appui au mur(4), d'un montant métallique(6) reliant les pièces 2 et 3, ledit montant étant équipé d'équerres de support(7) destinées à recevoir les gardes corps, d'un contreventement métallique(8) assurant la stabilité. la pièce métallique supérieure(2) étant par ailleurs équipée de plusieurs ergots(9)destinés à recevoir au moins une potence de sécurité(10) équipée elle aussi d'équerres(7). 2) Echafaudage de sécurité(1)selon la 1 caractérisé en ce que le montant(6)fixé aux pièces métalliques haute(2) et basse(5) constituées de barres, est renforcé par deux triangles métalliques soudés( 11). 3) Echafaudage de sécurité(1) selon l'une ou l'autre des 1 ou 2 caractérisé en ce que deux potences de sécurité(10) peuvent équiper chacune des consoles par emboîtement dans les ergots(9) 4) Echafaudage de sécurité (1) selon l'une ou l'autre des 2 ou 3 caractérisé en ce que l'une ou l'autre des barres(2 ou 5)reçoit un platelage(12).
E
E04
E04G
E04G 3
E04G 3/20
FR2897379
A1
SYSTEME DE FERMETURE MAGNETIQUE POUR TRAPPE OU PORTE D'ACCES
20,070,817
La présente invention concerne le domaine des dispositifs permettant de fixer et libérer un élément d'obturation d'un accès. L'invention concerne plus particulièrement un système de fermeture magnétique pour trappe ou porte d'accès. Il est connu dans l'art antérieur des dispositifs utilisant des vis, spécifiques ou non, pour obturer un accès par un panneau. Un inconvénient de ces dispositifs est que les vis sont fréquemment perdues, et restent difficiles à manipuler. Un autre type de fermeture utilise des serrures, en to général avec une clé spécifique pour libérer un loquet, par exemple une clé triangulaire dans le cas des armoires électriques et des poteaux de l'éclairage public ou de feux de circulation. Un inconvénient des systèmes à serrure est qu'ils sont sujets au vandalisme, les serrures étant endommagées même s'il n'y a pas eu d'ouverture. 15 Il existe certes des équipements d'autorisation d'accès très sécurisés qui permettent de limiter les infractions, par exemple des systèmes utilisant de l'électronique ou des signaux électriques, pouvant nécessiter un code, etc. Toutefois, de tels équipements spécifiques sont encombrants, coûteux et ne sont pas adaptés pour être utilisés pour des applications 20 d'obturation d'une simple porte, panneau ou trappe. Il existe donc un besoin, notamment pour des applications dans le domaine du mobilier urbain, de l'électricité et de l'éclairage, de systèmes de fermeture subissant moins les effets de vandalisme tout en restant simple de conception. 25 Par ailleurs, il est connu d'utiliser dans des meubles de la maison des portes coulissantes ayant un verrou pivotant incluant un aimant, de façon à ce que les enfants ne puissent pas ouvrir ces portes. Ainsi selon le brevet US 6 000 735, une clé à aimant permet de débloquer de l'extérieur du meuble le mouvement de coulissement des portes. Un positionnement contre la porte, au niveau du verrou, permet à l'aimant de la clé d'exercer une répulsion sur l'aimant du verrou qui bascule alors vers une position permettant le coulissement de la porte. Toutefois, ce type de mécanisme n'est applicable qu'à un type de fermeture spécifique, qui n'est en général jamais utilisé dans un environnement public. En outre, la résistance de ce type de verrou est en général limitée et il est facile pour un adulte de forcer l'accès. La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un système de fermeture io sécurisé simple d'utilisation, non susceptible d'être vandalisé, particulièrement résistant et adapté à des utilisations en extérieur. Ce but est atteint par un système de fermeture magnétique pour trappe ou porte d'accès, comprenant un élément fixe, un élément déplaçable de fermeture apte à être solidarisé avec l'élément fixe, au moins un verrou 15 pour retenir l'élément de fermeture dans une disposition fermée dans laquelle l'élément de fermeture rejoint l'élément fixe, et au moins une chambre pour loger le verrou, caractérisé en ce que le verrou est guidé par des moyens de guidage et comprend une pièce en matériau ferreux pour pouvoir être déplacé sous l'action d'un élément d'attraction magnétique, le 20 verrou ayant au moins un degré de liberté en rotation et étant mobile entre une position en saillie permettant de bloquer en rotation l'élément de fermeture dans sa disposition fermée et une position en retrait permettant une rotation de l'élément de fermeture. Ainsi, le système de fermeture obtenu selon l'invention ne requiert 25 aucune vis ou serrure et permet avantageusement une obturation particulièrement résistante par interposition d'un verrou en saillie pour bloquer la rotation de l'élément d'obturation. Selon une autre particularité, le verrou comprend au moins une surface courbée en contact avec les moyens de guidage. 30 Ainsi, les frottements du verrou sont limités et le déplacement de ce dernier par l'intermédiaire d'une force d'attraction magnétique est facilité. Selon une autre particularité, un logement intérieur adjacent à la chambre loge une pièce magnétique prévue pour retenir le verrou dans sa position en retrait, en exerçant une force d'attraction sur la pièce en matériau ferreux. Ainsi, un maintien du verrou dans sa position de retrait est assuré sans qu'il y ait d'obstacle sur la trajectoire du verrou. Selon une autre particularité, l'élément de fermeture comprend une face extérieure ayant au moins un bord adapté pour prolonger une face extérieure complémentaire de l'élément fixe, la chambre et le verrou étant to disposés en arrière d'une surface formée par ces faces extérieures. Ainsi, il n'y a aucun accès direct possible au verrou depuis l'extérieur. Selon une autre particularité, le système selon l'invention comprend un élément d'attraction magnétique indépendant, de force d'attraction 15 supérieure à la force antagoniste d'attraction et/ou de rappel élastique exercée, par exemple sur la pièce en matériau ferreux, par la pièce magnétique ou un ressort, cette force d'attraction étant suffisante pour déplacer le verrou entre ses deux positions lorsque cet élément d'attraction magnétique est positionné, de l'extérieur, contre le système de fermeture 20 dans une zone en correspondance avec une localisation souhaitée de la pièce en matériau ferreux. Ainsi, seule l'utilisation d'une clé à aimant puissant peut permettre de déplacer le verrou malgré les forces s'opposant à ce déplacement qui sont dues notamment à la gravité et/ou à la retenue du verrou à l'intérieur du 25 système par un aimant de moindre attraction ou un ressort. Selon une autre particularité, la chambre comprend un emplacement principal situé dans l'élément fixe pour recevoir l'intégralité du verrou et un emplacement en vis-à-vis prévu dans l'élément de fermeture pour recevoir une partie du verrou. 30 Selon une autre particularité, la chambre comprend un emplacement principal situé dans l'élément de fermeture pour recevoir l'intégralité du verrou et un emplacement en vis-à-vis est prévu dans l'élément fixe pour recevoir une partie du verrou. Selon une autre particularité, la pièce en matériau ferreux est constituée essentiellement d'une bille. Selon une autre particularité, le verrou est une bille comprenant la pièce en matériau ferreux. Ainsi, le verrou peut simplement consister en une bille dont le mouvement est libre à l'intérieur de son emplacement et qui peut s'opposer directement à l'ouverture du système. to Selon une autre particularité, le verrou consiste en une bille en matériau ferreux recouverte d'un revêtement d'acier inoxydable, la chambre étant pourvue d'une couche en acier inoxydable interposée entre le verrou et un matériau amagnétique. Selon une autre particularité, le verrou est une bille, de diamètre 15 déterminé, mobile dans une chambre cylindrique formée par un emplacement principal prévu dans l'élément fixe et un prolongement de ce dernier dans l'élément de fermeture, la bille ayant dans ladite position en saillie du verrou un plan médian coïncidant sensiblement avec la jonction entre l'élément fixe et l'élément de fermeture. 20 Selon une autre particularité, la pièce magnétique est disposée à une extrémité de la chambre cylindrique. Selon une autre particularité, le système de fermeture magnétique selon l'invention comprend des moyens de guidage pour guider le verrou selon une trajectoire à composante verticale, le verrou étant mobile entre 25 une position haute de son centre de gravité et une position plus basse de son centre de gravité. Selon une autre particularité, la pièce magnétique prévue pour retenir le verrou dans sa position en retrait est remplacée par une pièce magnétique retenant le verrou dans sa position en saillie. 30 Selon une autre particularité, l'élément fixe est doté de moyens de retenue du verrou qui est prévu libre en rotation et mobile entre une extrémité de la chambre et les moyens de retenue. Ainsi, le verrou est rendu imperdable, ce qui facilite les manipulations d'un opérateur. Selon une autre particularité, l'élément fixe et/ou l'élément de fermeture comprennent une paroi d'épaisseur au moins égale à 3 mm s séparant la pièce en matériau ferreux d'une zone de surface extérieure prévue pour positionner l'élément d'attraction magnétique servant à déplacer la pièce en matériau ferreux. Ainsi, il n'est pas possible de déplacer le verrou à l'aide d'un aimant conventionnel de faible attraction. Un aimant industriel puissant doit plutôt io être utilisé. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'un premier mode 15 de réalisation du système selon l'invention, les figures 2A et 2B représentent chacune une vue en perspective du système de fermeture de la figure 1, respectivement en position bloquée et en position débloquée, la figure 3A représente une vue de face d'un élément fixe formant 20 une partie haute du système de la figure 1 et la figure la figure 3B représente une vue de face d'un élément de fermeture formant une partie basse du système de la figure 1, la figure 4A représente une perspective éclatée d'une forme de réalisation dérivée de l'exemple de la figure 1, dans laquelle la 25 bille est rendue imperdable, la figure 4B montre une vue en perspective de l'élément fixe d'un système selon l'invention permettant de rendre la bille imperdable, les figures 4C et 4D montrent sous deux angles de perspective 3o différents un élément de fermeture pouvant être associé à l'élément fixe de la figure 4B, la figure 5 représente un second mode de réalisation du système selon l'invention, la figure 6 illustre le système de fermeture de la figure 1, dans le cas où la partie haute du système est montée sur la trappe ou porte d'accès, les figures 7A, 7B et 7C représentent chacune le système de la figure 1 en position verrouillée, respectivement selon une vue de dessus, de face et de côté, la figure 8A illustre un exemple d'application du système de io fermeture magnétique de l'invention et la figure 8B montre un détail (A) de la figure 8A. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1, 2A et 2B. Le système de fermeture (1) incorpore dans un logement intérieur 15 (10) une pièce magnétique (4), par exemple sous la forme d'un aimant du type plot de faible épaisseur. Un verrou (2) est positionné dans une chambre intérieure (L, 40) du système (1), notamment dans un emplacement principal (L) de cette chambre (L, 40), et permet de retenir un élément de fermeture (12) dans une disposition fermée, dans laquelle l'élément de fermeture (12) 20 rejoint un élément fixe (11) du système (1). La figure 2A illustre un blocage en rotation par le verrou (2) de l'élément de fermeture (12) lorsque le verrou (2) est en saillie par rapport à l'emplacement principal (L), tandis que les figures 1 et 2E3 montrent une position en retrait occupée par ce verrou (2) pour permettre de libérer ou rapprocher l'élément de fermeture (12) par 25 rotation. On peut noter que le verrou (2) fait simplement opposition à l'ouverture par rotation de l'élément de fermeture et ne s'oppose pas à un coulissement/translation de l'élément de fermeture (12) dans le sens de l'éloignement par rapport à l'élément fixe (11). L'élément de fermeture (12) comprend par exemple une face 30 extérieure (120) ayant au moins un bord adapté pour prolonger une face extérieure (110) complémentaire de l'élément fixe (11). Ainsi, le système (1) présente un aspect extérieur plan. L'emplacement (L) et le verrou (2) sont naturellement disposés en arrière de la surface formée par ces faces extérieures (110, 120). Autrement dit le mécanisme d'ouverture et fermeture est un mécanisme interne. Dans un mode de réalisation de l'invention, le verrou (2) se déplace uniquement à l'intérieur d'une chambre (L, 40) formée par l'emplacement (L) recevant le verrou (2) et par un emplacement (40) complémentaire recevant la partie du verrou en saillie lorsque ce dernier est en position de blocage de l'élément de fermeture (12). Le verrou (2) comprend une pièce en matériau ferreux (20) pour io pouvoir être déplacé sous l'action d'un élément d'attraction magnétique (3) séparé. Le verrou (2) comporte par exemple au moins une surface courbée en contact avec les parois de guidage de la chambre (L, 40). La pièce en matériau ferreux (20) peut être constituée essentiellement d'une bille. Le système de fermeture (1) est donc du type magnétique (1) et utilise la pièce 15 magnétique (4) placée dans le logement intérieur (10) pour le maintien du verrou (2) dans sa position en retrait. L'aimant constitué par la pièce magnétique (4) est suffisamment proche d'une extrémité de l'emplacement (L) pour exercer une force d'attraction sur la pièce en matériau ferreux (20) de façon à maintenir le verrou en retrait. Pour passer d'une position à l'autre 20 du verrou (2), l'élément d'attraction magnétique (3) indépendant doit simplement être positionné, de l'extérieur, contre le système de fermeture (1) dans une zone (30) en correspondance avec la localisation souhaitée de la pièce en matériau ferreux (20). L'élément d'attraction magnétique (3) indépendant possède une 25 force d'attraction supérieure à la force d'attraction exercée sur la pièce en matériau ferreux (20) par la pièce magnétique (4) et suffisante pour déplacer le verrou (2) entre ses deux positions. Ainsi, l'opérateur souhaitant ouvrir ou fermer une trappe ou une porte d'accès équipée du système de fermeture (1) doit simplement apposer une clé à aimant ou un simple élément 30 d'attraction magnétique suffisamment forte pour actionner le système (1). Dans un mode de réalisation, l'élément d'attraction magnétique (3) exerce une force d'attraction supérieure à la force antagoniste d'attraction et/ou de rappel élastique exercée, par exemple sur la pièce en matériau ferreux (20), par la pièce magnétique (4) ou par un ressort. On entendra par ressort tout moyen de rappel élastique connu exerçant une poussée ou une traction sur le verrou (2) pour maintenir le verrou (2) dans une position déterminée (par exemple la position de fermeture). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'élément fixe (Il) et/ou l'élément de fermeture (12) comprennent une paroi d'épaisseur (e, figure 4C) au moins égale à 3 mm séparant la pièce en matériau ferreux (20, 20') d'une zone (30) de surface extérieure prévue pour positionner l'élément d'attraction to magnétique (3) servant à déplacer la pièce en matériau ferreux (20, 20'). Cela permet d'empêcher des individus mal-intentionnés d'ouvrir le système avec un aimant conventionnel, peu puissant. L'épaisseur (e) peut être de l'ordre de 5,4 mm pour un élément d'attraction magnétique (3) capable de soulever un poids de plusieurs kilogrammes. A titre d'exemple non limitatif, 15 un aimant d'une force portante d'au moins 6 kilogrammes peut constituer ledit élément d'attraction magnétique (3) pour ce type d'épaisseur (e). La ou les pièces magnétiques utilisées (4, 4') sont naturellement choisies avec une force portante très inférieure, par exemple 100 fois inférieure. On comprend ainsi que la pièce magnétique (4) peut simplement avoir une force portante 20 de 650 g par exemple. Le verrou (2, 2') est évidemment d'un poids suffisamment faible, par exemple et de manière non limitative inférieure à 600 g pour pouvoir être déplacé convenablement. D'autres valeurs pour les forces portantes des aimants (3, 4, 4') et le poids du verrou (2, 2') peuvent naturellement être envisagées comme l'appréciera l'homme du métier. Une 25 épaisseur (e) moindre peut également être prévue. Un repère visuel ou des aspérités quelconques peuvent être placés à l'un des deux endroits où placer l'élément (3) permettant l'ouverture et la fermeture du système (1). Ces deux endroits correspondent par exemple aux extrémités de la zone (30) illustrée dans les figures 2A et 2B. La pièce 30 magnétique (4) est suffisamment en retrait par rapport à la surface extérieure (110, 120) du système (1, 1') et par exemple au moins à 5 mm de la surface extérieure où doit être positionnée l'élément d'attraction magnétique (3) indépendant. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le verrou (2) est une bille comprenant la pièce en matériau ferreux (20). Dans une variante, le verrou (2') peut être un autre type d'élément mobile, par exemple pivotant autour d'un axe (15) comme illustré à la figure 5. Avantageusement, le verrou (2, 2') est guidé par des moyens de guidage pour être déplacé selon une trajectoire à composante verticale. Le verrou (2, 2') est ainsi mobile entre une position haute de son centre de gravité (G) et une position plus to basse de son centre de gravité (G). L'élément (3) permet donc par aimantation de soulever ou d'abaisser le verrou (2, 2'). Comme illustré aux figures 2A, 2B, 7A, 7B et 7C, la bille constituant le verrou (2) a un diamètre déterminé et est mobile dans la chambre cylindrique (L, 40) formée par l'emplacement (L) et un prolongement de ce 15 dernier dans I"élément de fermeture (12). La bille a, dans sa position en saillie par rapport à l'emplacement principal (L), un plan médian (P) qui coïncide sensiblement avec la jonction entre l'élément fixe (11) et l'élément de fermeture (12). Dans un mode de réalisation de l'invention, la pièce magnétique (4) disposée dans le logement intérieur (10) est dans 20 l'alignement de l'axe de symétrie (X) de la chambre cylindrique (L, 40) et affleure par exemple la bille déplacée dans sa position de retrait à l'aide de l'aimant extérieur (3). Lors du retrait de l'aimant extérieur (3), l'aimant intérieur constituant ladite pièce magnétique (4) maintient la bille en suspension et permet à l'utilisateur d'ouvrir le système (1). En positionnant 25 l'aimant extérieur (3) en bas de la zone (30), il est permis de fermer le système (1), la bille retombant dans la cavité ou emplacement (40) de l'élément (11) inférieur. En référence aux figures 1 et 3A, la chambre (L, 40) recevant la bille peut être cylindrique avec un diamètre (D) déterminé par exemple de l'ordre 30 d'un centimètre ou de plusieurs centimètres et correspondant sensiblement au diamètre de la bille. Les emplacements (L, 40) formant la chambre sont répartis l'un dans l'élément fixe (11), l'autre dans l'élément déplaçable de fermeture (12). La gravité permet un maintien de la bille dans la position basse de verrouillage. La position en retrait est situé à un niveau de hauteur plus élevé, la différence de hauteur (h) entre les deux positions étant par exemple d'au moins 6 mm. Dans l'exemple des figures, l'élément fixe (11) correspond à la partie haute du système (1) et inclut le logement intérieur (10) dans lequel est insérée la pièce magnétique (4). Alternativement, un système selon invention peut prévoir l'élément fixe (11) comme partie basse, la pièce magnétique (4) prévue pour retenir le verrou (2, 2') exerçant alors cette fois une force d'attraction pour retenir le verrou (2, 2') dans sa position io en saillie. Dans l'exemple de la figure 1, l'emplacement principal (L) est situé dans l'élément fixe (11) et permet de recevoir l'intégralité du verrou (2, 2'), tandis que l'emplacement (40) en vis-à-vis complémentaire prévu dans l'élément de fermeture (12) reçoit la partie du verrou (2, 2') en saillie. 15 Comme illustré à la figure 6, on comprend qu'un système de fermeture selon l'invention est également obtenu lorsque l'emplacement principal (L) est prévu dans l'élément supérieur de fermeture (12') de conception analogue à l'élément supérieur dit fixe (11) illustré à la figure 1. L'emplacement complémentaire (40) est alors disposé en vis-à-vis dans l'élément fixe (11') 20 inférieur illustré à la figure 6 pour recevoir une partie du verrou (2, 2'). Cela revient à déplacer chacun des éléments (11, 12) d'une position en haut de trappe comme illustré dans l'exemple de la figure 3 vers une position en bas de trappe. Dans ce cas, la pièce magnétique (4) est placée dans l'élément supérieur de fermeture (12') pour maintenir le verrou (2, 2') en retrait dans 25 l'élément déplaçable (12). En référence à la figure 1, la bille constituant le verrou (2) peut être composée en matériau ferreux et recouverte d'un revêtement d'acier inoxydable. L'emplacement principal (L) comprend par exemple un manchon en acier inoxydable interposé entre le verrou (2) et la chambre en matériau 30 amagnétique. La chambre (L, 40) peut plus généralement être pourvue d'une couche en acier inoxydable interposée entre le verrou (2) et un matériau amagnétique. Le reste du système de fermeture (1) peut être ainsi 2897379 Il en aluminium ou tout autre matériau amagnétique approprié (cuivre, acier au manganèse, plastique, etc.). Un revêtement en acier inoxydable recouvrant les parois intérieures de la chambre (L, 40) permet d'éviter tout phénomène de couple entre l'acier inoxydable et l'aluminium constitutif du système (1). 5 Dans la variante de réalisation illustrée à la figure 5, le système de fermeture (1') se distingue du système (1) des autres figures par une structure différente du verrou (2'). Toutes les autres caractéristiques susmentionnées s'appliquent par ailleurs à ce système (1') de fermeture magnétique. En particulier, le verrou (2') est actionné de façon similaire et to possède des fonctions analogues à celle du verrou (2) des autres figures. Le guidage du verrou (2') s'effectue par exemple via un pivot cylindrique de support. En référence à la figure 5, l'emplacement principal (L) peut consister en un évidement qui permet de recevoir un verrou (2') articulé sur un axe 15 (15). Ce verrou (2') comprend par exemple une pièce en matériau ferreux (20') à une première extrémité et un élément bloquant résistant à une autre extrémité pour permettre de bloquer la rotation de l'élément de fermeture (12). Le centre de gravité du verrou (2') peut être déplacé entre une position haute et une position plus basse pour laquelle l'élément bloquant joue un 20 rôle analogue à celui de la bille illustrée à la figure 2A. L'axe (15) supporte une liaison entre la pièce en matériau ferreux (20') l'élément bloquant et permet notamment de guider la trajectoire du verrou (2'). La pièce magnétique (4) est disposée à une extrémité de la chambre cylindrique (L, 40), avantageusement à proximité de la pièce en matériau 25 ferreux (20') lorsque le verrou (2') est dans sa position de retrait. En positionnant l'élément d'attraction magnétique (3) dans la partie haute de la zone (30') sur la surface extérieure (110, 120) du système (1'), on peut déplacer dans ce mode de réalisation le verrou vers la position de blocage. L'attraction plus élevée de l'aimant séparé (3) permet de libérer la pièce en 30 matériau ferreux (20') de l'attraction exercée par pièce magnétique (4). En référence aux figures 1 à 3B et 7A à 7C, les éléments (11, 12) du système de fermeture magnétique peuvent être fixés chacun à des parois d'une construction par l'intermédiaire d'étriers (51, 52) ou éléments de maintien analogues. Comme illustré à la figure 7C, des moyens de fixation (510) sont par exemple prévus au dos (111) de l'élément fixe (11) pour rendre cet élément (11) solidaire d'un étrier (51). Des moyens de fixation (520) peuvent également être prévus au dos (112) de l'élément déplaçable de fermeture (12) pour rendre cet élément (12) solidaire d'un étrier (52). L'élément fixe (11) peut avoir une hauteur (H) de l'ordre de deux tiers par rapport à sa largeur (I). En référence à la figure 3A, le diamètre (D) de la chambre cylindrique (L, 40) peut être inférieur au tiers de cette largeur (I). Dans l'exemple des figures 4A à 4D, les éléments (11, 12) du système de fermeture magnétique peuvent simplement être dotés de rainures respectives (R, R') alignées. Des moyens de fixation (F) permettent le raccord du système à des parois insérées dans les rainures respectives (R, R') de chacun des éléments (11, 12) du système de fermeture. Un exemple d'application industrielle de l'invention est une utilisation dans le domaine de l'éclairage urbain, comme illustré aux figures 8A et 8B. Le système de fermeture magnétique (1, 1') selon l'invention peut être installé aisément sur un poteau électrique ou similaire (6). Une trappe (60) de faible largeur prévue sur un candélabre à mat cylindro-conique comme illustré à la figure 8A peut être équipé du système (1, 1') selon l'invention. En référence aux figures 4A à 4D, le système selon l'invention peut comprendre une bille ou pièce arrondie analogue en matériau ferreux (20), montée imperdable dans les moyens de guidage formés par les parois de la chambre (L, 40). Dans l'exemple des figures 4A et 4B, l'élément fixe (11) est doté de moyens de retenue (44) du verrou (2). On comprend que le verrou, formé par exemple d'une bille, est prévu libre en rotation et mobile entre une extrémité de la chambre (L, 40) et les moyens de retenue (44). Une partie en saillie (41) de l'élément fixe (11) vers l'élément de fermeture (12) peut porter un téton positionné en travers par rapport au déplacement de la bille pour rendre ainsi la bille imperdable. Comme illustré à la figure 4D, l'élément de fermeture (12) qui se referme par rotation sur l'élément fixe (11) dispose dans son dos d'une ouverture (400) qui peut être traversée par le téton ou autre organe de retenue (44) équivalent. Les dos de l'élément de fermeture (12) peut comporter une surface en retrait apte à s'appuyer sur la partie en saillie (41) porteuse du téton lors de la fermeture. Une seconde pièce magnétique (4') peut aussi être prévue à l'autre extrémité de la chambre (L, 40), comme illustré à la figure 4A. Un logement (10') adjacent à l'emplacement (40) complémentaire peut être prévu pour le positionnement de cette seconde pièce magnétique (4'). L'utilisation de deux pièces magnétiques de part et d'autre de la chambre (L, 40) est avantageuse pour une disposition à composante latérale de cette chambre Io (L, 40). En effet, lors d'une phase d'installation dans lequel le système entier est à l'horizontale ou bien pour un mode d'ouverture de type latéral, il est utile d'exercer une attraction sur la pièce en matériau ferreux (20, 20') pour que le verrou (2, 2') occupe la position de fermeture (aucune influence de la gravité dans ce cas de figure). Pour cela, la seconde pièce magnétique (4') 15 est placée près de l'emplacement complémentaire (40) pour maintenir le verrou dans sa position en saillie. La première pièce magnétique (4) peut être conservée pour faciliter le retour à la position en retrait. La surface (45) de l'élément fixe (11) en vis-à-vis l'élément de fermeture (12) peut être légèrement oblique pour faciliter l'accès de l'élément 20 de fermeture (12) pivotant vers la position d'alignement dans laquelle le verrouillage peut s'effectuer. La surface (45') correspondante de l'élément de fermeture (12) peut aussi être oblique. Alternativement, une seule de ces surfaces (45, 45') est inclinée faciliter l'approche/l'éloignement de la position d'engagement entre les éléments (11, 12) du système. 25 Un des avantages du système selon l'invention est de permettre une fermeture aisée à l'aide d'un aimant spécifique, sans requérir de vis, d'outil particulier ou de clé mécanique. L'accès est alors restreint de manière effective et des intrus disposant des outils habituels (clés triangulaires, tournevis) pour forcer un accès seront démunis pour ouvrir le système 30 d'ouverture magnétique selonl'invention. La discrétion, la robustesse du système et la simplicité de son ouverture fait qu'il peut être utilisé dans le domaine du mobilier urbain, sur des armoires électriques en particulier, et pour de nombreuses trappes ou portes d'accès prévues notamment dans des systèmes électriques, de canalisation, etc. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le système (1) peut simplement être constitué de 5 pièces : les deux éléments (11, 12) dans laquelle est formée la chambre (L, 40), l'aimant intérieur (4), l'aimant extérieur (3) et le verrou (2) en forme de bille placé dans la chambre, par exemple à l'aplomb de l'aimant intérieur. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de lo l'invention comme revendiqué. En particulier, l'élément déplaçable dit de fermeture (12) peut tout aussi bien constituer à lui seul constituer l'élément obturant l'accès ou être rendu solidaire d'un battant ou d'un élément amovible d'obturation d'accès
Le système de fermeture magnétique pour trappe ou porte d'accès comprend un élément fixe (11), un élément déplaçable de fermeture apte à être solidarisé avec l'élément fixe, au moins un verrou (2) tel qu'une bille ayant un degré de liberté en rotation pour retenir l'élément de fermeture (12), et au moins une chambre (L, 40) pour loger le verrou. Le verrou (2) comprend une pièce en matériau ferreux (20) pour pouvoir être déplacé sous l'action d'un élément d'attraction magnétique (3), le verrou étant mobile entre une position en saillie permettant de bloquer en rotation l'élément de fermeture (12) dans sa disposition fermée et une position en retrait permettant une rotation de l'élément de fermeture.Le verrou peut être retenu dans sa position en retrait par une pièce magnétique (4) exerçant une force d'attraction sur la pièce en matériau ferreux (20) et occupant un logement (10) intérieur adjacent à la chambre.
1. Système de fermeture magnétique (1, 1') pour trappe ou porte d'accès, comprenant un élément fixe (11), un élément déplaçable de fermeture (12) apte à être solidarisé avec l'élément fixe (11), au moins un verrou (2, 2') pour retenir l'élément de fermeture (12) dans une disposition fermée dans laquelle l'élément de fermeture (12) rejoint l'élément fixe (11), et au moins une chambre (L, 40) pour loger le verrou (2, 2'), caractérisé en ce que le verrou (2, 2') est guidé par des moyens de guidage et comprend une pièce en matériau ferreux (20, 20') pour pouvoir être déplacé sous io l'action d'un élément d'attraction magnétique (3), le verrou (2, 2') ayant au moins un degré de liberté en rotation et étant mobile entre une position en saillie permettant de bloquer en rotation l'élément de fermeture (12) dans sa disposition fermée et une position en retrait permettant une rotation de l'élément de fermeture (12). 15 2. Système de fermeture magnétique selon la 1, dans lequel le verrou (2, 2') comprend au moins une surface courbée en contact avec les moyens de guidage. 3. Système de fermeture magnétique selon la 1 ou 2, dans lequel un logement (10) intérieur adjacent à la chambre (L, 40) loge 20 une pièce magnétique (4) prévue pour retenir le verrou (2, 2') dans sa position en retrait, en exerçant une force d'attraction sur la pièce en matériau ferreux (20, 20'). 4. Système de fermeture magnétique selon la 3, comprenant un élément d'attraction magnétique (3) indépendant, de force 25 d'attraction supérieure à une force antagoniste exercée sur la pièce en matériau ferreux (20, 20') par la pièce magnétique (4) ou par un ressort, cette force d'attraction étant suffisante pour déplacer le verrou (2, 2') entre ses deux positions lorsque cet élément d'attraction magnétique (3) est positionné, de l'extérieur, contre le système de fermeture (1, 1') dans unezone (30) en correspondance avec une localisation souhaitée de la pièce en matériau ferreux (20, 20'). 5. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 4, dans lequel l'élément de fermeture (12) comprend une face extérieure (120) ayant au moins un bord adapté pour prolonger une face extérieure (110) complémentaire de l'élément fixe (11), la chambre (L, 40) et le verrou (2, 2') étant disposés en arrière d'une surface formée par ces faces extérieures (110, 120). 6. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 5, dans lequel la chambre (L, 40) comprend un emplacement principal (L) situé dans l'élément fixe (11) pour recevoir l'intégralité du verrou (2, 2') et un emplacement (40) en vis-à-vis prévu dans l'élément de fermeture (12) pour recevoir une partie du verrou (2, 2'). 7. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 5, dans lequel la chambre (L, 40) comprend un emplacement principal (L) situé dans l'élément de fermeture (12) pour recevoir l'intégralité du verrou (2, 2') et un emplacement en vis-à-vis prévu dans l'élément fixe (11) pour recevoir une partie du verrou (2, 2'). 8. Système de fermeture magnétique selon une des 20 1 à 7, dans lequel la pièce en matériau ferreux (20) est constituée essentiellement d'une bille. 9. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 8, dans lequel le verrou (2) est une bille comprenant la pièce en matériau ferreux (20). 25 10. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 9, dans lequel le verrou (2) consiste en une bille en matériau ferreux recouverte d'un revêtement d'acier inoxydable, la chambre (L, 40) étant pourvue d'une couche en acier inoxydable interposée entre le verrou (2) et un matériau amagnétique. 11. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 6 et 8 à 10, dans lequel le verrou (2) est une bille, de diamètre déterminé, mobile dans une chambre cylindrique formée par un emplacement principal (L) prévu dans l'élément fixe (12) et un prolongement de ce dernier dans l'élément de fermeture (12), la bille ayant dans ladite position en saillie du verrou (2) un plan médian coïncidant sensiblement avec la jonction entre l'élément fixe (11) et l'élément de fermeture (12). 12. Système de fermeture magnétique selon la 11 combinée à la 3, dans lequel la pièce magnétique (4) est io disposée à une extrémité de la chambre cylindrique (L, 40). 13. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 12, comprenant des moyens de guidage pour guider le verrou (2, 2') selon une trajectoire à composante verticale, le verrou (2, 2') étant mobile entre une position haute de son centre de gravité (G) et une position plus 15 basse de son centre de gravité (G). 14. Système de fermeture magnétique selon la 3, caractérisé en ce que la pièce magnétique (4) prévue pour retenir le verrou (2, 2') dans sa position en retrait est remplacée par une pièce magnétique retenant le verrou (2, 2') dans sa position en saillie. 20 15. Système de fermeture magnétique selon une des 1 à 14, dans lequel l'élément fixe (11) est doté de moyens de retenue (44) du verrou (2) qui est prévu libre en rotation et mobile entre une extrémité de la chambre (L, 40) et les moyens de retenue (44). 16. Système de fermeture magnétique selon une des 25 1 à 15, dans lequel l'élément fixe (11) et/ou l'élément de fermeture (12) comprennent une paroi d'épaisseur (e) au moins égale à 3 mm séparant la pièce en matériau ferreux (20, 20') d'une zone (30) de surface extérieure prévue pour positionner l'élément d'attraction magnétique (3) servant à déplacer la pièce en matériau ferreux (20, 20').
E
E05
E05B
E05B 47
E05B 47/00
FR2888664
A1
PROCEDE DE REALISATION D'UN TRANSISTOR BIPOLAIRE A HETEROJONCTION
20,070,119
La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un transistor bipolaire à hétérojonction par empilement de couches semi-conductrices épitaxiées, et plus particulièrement un tel procédé comprenant les étapes consistant à épitaxier à partir d'un support au moins une couche de collecteur (pour une configuration E-up), respectivement d'émetteur (pour une configuration C-up), au moins une couche de base, et au moins une couche d'émetteur, respectivement de collecteur, Un transistor bipolaire à hétérojonction est composé par l'empilement de trois régions semiconductrices, émetteur, base et collecteur, où l'émetteur présente une largeur de bande interdite supérieure à celle de la base. Son extension latérale (dans chacun des plans des régions précédentes) est composée de deux zones: l'une, dite intrinsèque ou active, est définie par la surface de la jonction émetteur-base; l'autre, dite extrinsèque ou parasite, se situe à la périphérie de la première, entre celle-ci et les contacts électriques (base et collecteur) du transistor. L'optimisation de la rapidité du TBH se fait en réduisant de façon conjointe, d'une part le temps de transit des porteurs entre l'émetteur et le collecteur et d'autre part les effets parasites (capacités et résistances série) associés à la zone extrinsèque. La réduction du temps de transit peut être obtenue par plusieurs approches, largement décrites dans la littérature: injection balistique dans la base (hétérojonction abrupte de type I), base fine, gradient de dopage et/ou de concentration dans la base (quasi-champ électrique), collecteur fin, injection balistique dans le collecteur (hétérojonction abrupte de type Il), collecteur Schottky... La réduction des effets parasites est, d'une manière générale, obtenue par la réduction de la largeur de la zone périphérique et par l'utilisation de matériaux appropriés (i.e. faible résistivité pour les résistances d'accès, faible permittivité électrique pour les capacités). La présente invention permet la réduction de la capacité base-collecteur avec la réduction du temps de transit décrite plus haut. L'invention permet en effet de réaliser des TBH, notamment à couche de base en GaAsSb, ayant à la fois une base fine et contrainte et une jonction base-collecteur profondément sous-gravée. Ces deux points, jusqu'ici incompatibles dans un même transistor, permettent une amélioration notable de ses performances dynamiques. Le premier agit principalement sur les conditions du transport électronique (discontinuité de bande à l'interface émetteur-base, masse effective des porteurs, résistivité de la base, résistivité du contact de base...) alors que le second permet une réduction drastique de la capacité parasite base-collecteur (i.e. associée à la partie extrinsèque de la jonction base- collecteur). On connaît les TBH GaAsSb par le document "Ultra-high performance staggered lineup ( Type-II ) InP/GaAsSb/InP npn Double Heterojonction Bipolar Transistor" C. R. Bolognesi, M.W.Dvorak, N.Matine, O.J.Pitts et S. P.Watkins, Jpn. J. Appl. Phys. Vol.41 Part 1(2B) 1131 (2002). Ces transistors ont montré des résultats remarquables (fT=fmax=300 GHz), en net progrès par rapport à l'état de l'art de l'époque obtenu avec des structures InP/InGaAs. Les mêmes auteurs ont montré que la composition d'antimoine utilisée dans la couche de base était sensiblement inférieure à la concentration donnant l'accord de maille avec InP ([Sb]=0,5). La technologie employée a limité la sous-gravure de la couche collecteur à 750 nm sous le contact de base alors que ce dernier déborde de 1,5 m du doigt d'émetteur. La confrontation des résultats expérimentaux à ceux issus de la simulation laisse envisager des performances nettement supérieures (i.e. < 500 GHz) pour un rapport unité des aires des jonctions émetteur- base et base-collecteur. Enfin l'apport du GaAsSb à la rapidité du transistor a été clairement établi. Le document "InP/InGaAs SHBTs with 75 nm collector and fT > 500 GHz" W. Hafez, Jie-Wei Lai, et M.Feng, Electron. Lett. 39(20) (2003) décrit par ailleurs un empilement InP/InGaAs permettant d'obtenir des fréquences supérieures à 500 GHz. Ces résultats ont démontré l'importance de réduire à la fois les temps de transit des électrons en réduisant l'épaisseur des différentes couches semiconductrices (en particulier la couche de collecteur) et les dimensions latérales du composant. Un TBH GaAsSb possède typiquement la structure montrée au tableau 3 ciaprès. Au cours de la fabrication du transistor, la couche d'InP du collecteur est gravée latéralement sur une forte profondeur de façon à réduire la capacité base-collecteur. Cette gravure ne peut se faire que par voie chimique car il n'existe pas de gravure sèche assez anisotrope pour cet usage. On utilise la très forte sélectivité de la gravure chimique d'InP par rapport aux arséniures (ici GaAsSb et InGaAs) dans, par exemple, une solution H3PO4:HCI. La base étant très fine (typiquement entre 20 et 50 nm), elle ne présente pas une rigidité suffisante pour s'auto-porter sur une aussi grande longueur (typiquement 1,5 à 2 m). Le procédé de fabrication connu prévoit donc de préserver la couche d'émetteur E aux mêmes cotes que celles de la base B pendant la sous-gravure de la couche d'InP située dans le collecteur C (figure la). A cet état d'avancement du procédé, la structure connue jusqu'à maintenant présente un grave défaut dans le cas de base en GaAsSb ayant un taux d'antimoine inférieur à 50%. En effet, l'émetteur (InP ou InGaAlAs) devant impérativement être épitaxié à l'accord de maille avec InP, il existe un important écart de paramètre cristallin entre les deux couches constituant le surplomb de base (E et B figure la) en surplomb de la sous-gravure d'InP. Sous l'action de cette contrainte, ce surplomb se déforme (figure 1 b) pouvant créer un court-circuit entre la base et le collecteur et rendant en tout état de cause difficile l'introduction de résine entre la couche de base et la couche de contact collecteur CC. C'est cet inconvénient que la présente invention se propose de pallier en introduisant une nouvelle couche de quaternaire InGaAlAs dans le collecteur. La symétrie (même approximative) de l'empilement des couches dans le surplomb de base équilibre les contraintes et réduit très fortement les déformations. L'invention a également pour but de rendre possible l'utilisation dans un TBH, d'une base en GaAsSb dont le taux d'antimoine peut être ajusté en fonction des besoins, pour fournir un nouveau degré de liberté dans la conception de ces transistors. A cet effet, l'invention a tout d'abord pour objet un procédé de réalisation d'un transistor bipolaire à hétérojonction par empilement de couches semi-conductrices épitaxiées, comprenant les étapes consistant à épitaxier à partir d'un support au moins une couche de collecteur, respectivement d'émetteur, au moins une couche de base, et au moins une couche d'émetteur, respectivement de collecteur, procédé dans lequel l'étape consistant à épitaxier ladite couche de collecteur, respectivement d'émetteur, comprend les sous-étapes consistant à épitaxier au contact de ladite couche de base au moins une première sous- couche d'équilibre des contraintes dues à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, et notamment une sous-couche sensiblement de même composition que ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, et au moins une deuxième sous-couche du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, pour la réalisation d'un transistor dans lequel ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, comprend deux sous-couches dont une première sous-couche au contact de la couche de base et une deuxième sous-couche du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche, ladite première sous-couche de collecteur, respectivement d'émetteur, est sensiblement de même composition que la première sous-couche d'émetteur, respectivement de collecteur. L'invention a également pour objet un transistor bipolaire à hétérojonction comprenant un support et, épitaxiées à partir de ce support, au moins: une couche de collecteur, respectivement d'émetteur; au moins une couche de base; et au moins une couche d'émetteur, respectivement de collecteur; transistor dans lequel ladite couche de collecteur, respectivement d'émetteur, comprend: - au moins une première sous-couche au contact de ladite couche de base, d'équilibre des contraintes dues à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, notamment une sous-couche sensiblement de même composition que ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur; et - au moins une deuxième sous-couche du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. Dans un mode de réalisation particulier, ladite deuxième sous-couche est sous-gravée à une extension latérale minimale comprise entre celle de la base et celle de la jonction émetteur- base, respectivement collecteurbase. Optimalement, cette extension latérale serait de l'ordre de celle de la jonction émetteur-base, respectivement collecteur-base. En pratique toutefois elle sera légèrement supérieure, mais bien entendu inférieure à celle de la base. Egalement dans un mode de réalisation particulier, ladite 5 couche d'émetteur, respectivement de collecteur, comprend: - au moins une première sous-couche au contact de ladite couche de base, sensiblement de ladite composition; et - au moins une deuxième sous-couche du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. Dans un mode de réalisation particulier, ladite deuxième sous-couche est sous-gravée à une extension latérale de l'ordre de celle de la jonction émetteur-base, respectivement collecteur-base. Ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, peut notamment comprendre: au moins une première sous-couche au contact de ladite couche de base, sensiblement de ladite composition; et au moins une deuxième sous-couche du côté opposé à 20 ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. L'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'un transistor tel que décrit ci-dessus, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : - épitaxier lesdites couches et sous-couches; - graver les couches supérieures à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur; ledit procédé comprenant en outre les étapes consistant à : sous-graver ladite deuxième sous-couche de collecteur, 30 respectivement d'émetteur; - remplir d'un matériau isolant l'espace dégagé par ladite sous-gravure entre ladite première sous-couche de collecteur, respectivement d'émetteur, et la couche située en dessous de la deuxième sous-couche; et - graver ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, pour la réalisation d'un transistor comportant une couche de contact émetteur, respectivement collecteur, et un contact métallique, ce procédé comprend l'étape consistant à encapsuler ledit contact émetteur, respectivement collecteur, et le contact métallique dans un matériau de protection contre la gravure. Pour la réalisation d'un transistor dans lequel ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, comprend deux sous- couches dont une première sous-couche au contact de la couche de base et une deuxième souscouche du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche, l'étape consistant à graver les couches supérieures à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, peut être suivie d'une étape consistant à graver la deuxième sous-couche d'émetteur, respectivement de collecteur. Dans un mode de réalisation, particulier, l'étape d'encapsulation comprend l'encapsulation de la partie non gravée de la deuxième sous- couche d'émetteur, respectivement de collecteur, située entre la première sous-couche d'émetteur, respectivement de collecteur et la couche de contact émetteur, respectivement collecteur. L'invention a également pour objet un procédé ou un transistor tel que décrit ci-dessus, dans lequel: ladite couche de base est en GaAsSb; lesdites premières sous-couches sont en InGaAlAs; et lesdites deuxièmes sous-couches sont en InP. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, un mode de fabrication d'un transistor particulier conforme à l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels: - la figure 1 illustre l'état de la technique, les dimensions qui y sont données (en m) ne l'étant qu'à titre indicatif; - la figure 2 illustre les étapes du procédé de réalisation des contacts métalliques; - la figure 3 montre l'évolution de la forme du contact au cours de l'étape représentée à la figure 2 f) ; - la figure 4 illustre les étapes de gravure des couches semiconductrices; et On décrira ici le procédé dans une application à la fabrication de transistors bipolaires à hétérojonction (TBH) ultrarapides (f > 500 GHz), mais il peut être appliqué dans le cadre de la réalisation d'autres dispositifs. Le procédé d'ensemble comprend essentiellement trois groupes d'étapes: la réalisation de l'empilement épitaxié, la réalisation des contacts métalliques et la gravure des couches semiconductrices. Réalisation de l'empilement épitaxié Les premières étapes du procédé selon l'invention, décrite ici dans le cadre d'une configuration E-up (émetteur sur le dessus), consistent à épitaxier de façon connue en soi, les matériaux semiconducteurs utilisés pour la réalisation du TBH. Ces étapes sont mises en oeuvre couche par couche sur un substrat (ici InP) qui impose à l'ensemble de la structure sa maille cristalline. Un exemple des caractéristiques des différentes couches est donnée dans le tableau ci-après: Couche Matériau Dopage typ. Epaisseur typ. (cm-3) (nm) CE contact émet. InGaAs >1x1019 100 E2 émetteur 2 InP > 1x1019 50 El émetteur 1 InGaAIAs 3-10 x1017 30 à 70 B base GaAsSb > 5x1019 20 à 50 Cl collecteur 1 InGaAlAs 5x1016 50 à 100 C2 collecteur 2 InP 5x1019 100 à 200 C3 etch-stop coll. InGaAs >1x1019 10 à 50 C4 etchstop coll. InP >1x1019 10 à 50 C5 contact coll. InGaAs >1x1019 10 à 50 Tableau 1 On ne décrira ci-après en détail que les couches situées au voisinage de la couche de base. La couche de base est réalisée en GaAsSb. Elle est très fortement dopée de type p au carbone (>5x1019 cm-3). Son épaisseur dépend du niveau de dopage choisi, elle peut varier ici entre 20 et 50nm. Son taux d'antimoine est quelconque (typiquement compris entre 25 et 75%). Le taux d'antimoine, comme le niveau de dopage peut présenter un gradient pour réduire le temps de transit des électrons dans la base. GaAsSb est un matériau particulièrement adapté pour les raisons suivantes: II présente avec les matériaux à large bande interdite disponibles sur substrat InP une discontinuité dans la bande de valence (0,79 eV avec InP, 0,63 eV avec InAlAs) très grande devant kBT qui rend, quelque soient le niveau de dopage de la base et le matériau utilisé dans l'émetteur, le courant de trous injectés dans l'émetteur négligeable devant celui porté par les électrons injectés dans la base. Il peut présenter un très fort niveau de dopage de type p en substituant aux atomes de site V des atomes de carbone. La limite de dopage au carbone est supérieure à 2x102 cm-3. Dans cette gamme de dopage, la mobilité des trous, mesurée par effet Hall, est constante. Toute augmentation de dopage se traduit donc par la même augmentation de conductivité électrique de la couche de base. Le coefficient de diffusion du carbone dans GaAsSb étant très faible, les profils de dopage après épitaxie sont abrupts et les effets de vieillissement du transistor observés pour d'autres dopants (p.ex. béryllium) sont considérés comme négligeables. - II présente avec l'alliage quaternaire InGaAlAs une discontinuité dans la bande de conduction qui est positive (i.e. de type I) lorsque le taux d'aluminium (concentration relative à l'ensemble des sites III) est supérieur à 38,5% et négative (i.e de type II) dans le cas inverse. Ceci introduit une grande souplesse dans la conception de la structure. Il présente un piégeage du niveau de Fermi en surface situé dans la bande interdite à 0,22 eV de la bande de valence, ce qui a deux conséquences majeures pour le TBH: d'une part la résistivité spécifique des contacts ohmiques pris sur cette couche (contact de base) est très faible (pc< 10"6 Qcm2), d'autre part les vitesses de recombinaison de surface (recombinaison à la surface de la base extrinsèque) sont négligeables. - Il présente une très forte adaptabilité à la maille cristalline que lui impose la couche semiconductrice sous-jacente. Cette propriété due à la présence d'antimoine, permet d'épitaxier sur des semiconducteurs en accord de maille avec InP, une couche de GaAsSb dont le taux d'antimoine peut varier dans une très large proportion. On a démontré un effet transistor dans des TBH ayant un taux d'antimoine dans la base en GaAsSb aussi varié que 50% (accord de maille avec InP), 25% (en tension sur InP) et 75% (en compression sur InP). Cette très grande flexibilité (unique dans l'ensemble des semiconducteurs III-V) ouvre de larges possibilités par la modification de paramètres cristallins fondamentaux (masse effective, les discontinuités de bandes, les durées de vie...) qui ont un impact fort sur les performances du TBH. En particulier, pour chacune des propriétés citées plus haut, il existe une concentration pour laquelle l'effet est optimal. La couche d'émetteur, adjacente à la couche de base, est réalisée en InP ou en alliage quaternaire InGaAlAs, ou encore comme ici, sous la forme de deux sous-couches, à savoir une première sous-couche en alliage quaternaire InGaAlAs au contact de la couche de base et une deuxième souscouche en InP à l'opposé de la couche de base par rapport à la première sous-couche. On choisit préférentiellement un quaternaire InGaAlAs dont le taux d'aluminium est supérieur à 38.5% (p.ex. InAlAs) de façon à créer une injection balistique d'électrons dans la base. Son niveau de dopage est choisi entre 3 et 10x1017 cm-3. Son épaisseur peut varier dans une fourchette assez large, avec une valeur typique d'environ 30 à 70 nm. La couche de collecteur est composée de deux matériaux. La première souscouche adjacente à la base est réalisée en alliage quaternaire InGaAlAs. Son taux d'aluminium est inférieur à 38,5% pour éviter les problèmes liés à la collection sélective des hétérojonctions de type I. On choisit préférentiellement un taux d'aluminium proche de 25 - 30% de façon à créer une injection balistique d'électrons dans la jonction base- collecteur (AEc compris entre 90 et 150 meV). Son niveau de dopage (typiquement 5x1016 cm-3) est choisi tel que la densité de courant au seuil de l'effet Kirk est supérieure à la densité de courant collecteur nécessaire pour atteindre les fréquences souhaitées. Son épaisseur (typiquement entre 50 et 100 nm) est le résultat d'un compromis entre rapidité du transistor (faible épaisseur donc faible temps de transit) et tenue mécanique du surplomb de base. La deuxième sous-couche de la couche collecteur est réalisée en InP. C'est cette partie qui, comme on le verra ci-après est fortement sousgravée (gravure chimique sélective) pour réduire la capacité basecollecteur du TBH. Elle est fortement dopée de type n (typiquement 1x1019 cm-3). Son épaisseur (typiquement entre 100 et 200 nm) est suffisante pour assurer de bonnes conditions à la gravure chimique. Les autres couches de l'empilement comprennent, entre le substrat et la deuxième sous-couche de collecteur, une couche de contact collecteur en InGaAs, et une première et une deuxième couche d'arrêt de gravure (etchstop) respectivement en InP et en InGaAs, et au-dessus de la deuxième sous-couche d'émetteur, une couche de contact d'émetteur. Réalisation des contacts métalliques Les étapes suivantes du procédé consistent à réaliser le contact métallique sur la couche de contact émetteur. Une couche de tungstène est tout d'abord uniformément déposée sur la surface de l'empilement des couches épitaxiées dans lesquelles seront gravés les TBH ultérieurement (ou tout autre empilement de couche semiconductrices). Le tungstène est choisi pour un ensemble de raisons: II forme un contact ohmique de faible résistivité spécifique avec le semiconducteur très fortement dopé de type n (typiquement InGaAs) situé au sommet de l'empilement du TBH dans les configurations E-up ou C-up. - Il forme un excellent contact Schottky (i.e. faible courant de fuite) avec le semiconducteur faiblement dopé de type n situé au sommet de l'empilement du TBH dans la configuration C-up. - Son caractère réfractaire assure une très bonne tenue aux élévations de température. II peut donc supporter sans dommage, ni pour lui ni pour le semiconducteur sous-jacent, les différents recuits inhérents au procédé de fabrication du transistor (y compris une éventuelle implantation ionique et son recuit à haute température (>700 C)). - Son très faible coefficient de diffusion dans les semiconducteurs en fait un candidat de choix pour améliorer la fiabilité du composant donc son impact industriel. Le même procédé peut être utilisé avec une couche de siliciure de tungstène WSi, matériau largement utilisé dans l'industrie du silicium pour sa conductivité électrique supérieure à celle du tungstène. Un masque 1 est réalisé à la surface du tungstène par un des nombreux procédés connus de la technologie des semiconducteurs (figure 2a). On peut par exemple utiliser un masque de résine photosensible dont la forme est définie par photolithographie UV. Le choix du matériau constituant le masque est en fait très large (résine électro-sensible, de nombreux métaux ou diélectriques) puisqu'il suffit qu'il soit résistant aux deux solutions chimiques (dans le cas du présent exemple) qui seront utilisées par la suite pour graver le tungstène d'une part et le semiconducteur d'autre part. Ce point facilite l'insertion de ce procédé dans la chaîne de fabrication complexe des dispositifs. Une première gravure de la couche de tungstène transfère la géométrie du masque dans la couche de tungstène (figure 2b). On utilise une gravure sèche réactive (ions fluor) qui permet d'obtenir des flancs présentant une faible inclinaison par rapport à la normale à la surface. Ensuite une sous-gravure par voie chimique sélective (solution connue à base de KOH) de la couche de tungstène est réalisée pour définir une première ébauche 2 de sa forme (figure 2c). Cette ébauche est "généralement cylindrique", mais dans tous les cas les flancs du tungstène issus de ces gravures sont légèrement sortants. On peut supposer qu'une optimisation poussée des procédés de gravure sèche réactive (RIE) et chimiques pourrait conduire à des flancs quasiverticaux, en aucun cas ils ne conduiraient à des flancs rentrants. Ces flancs sortants sont incompatibles avec une technologie auto-alignée, nécessaire à la réalisation des TBH ultrarapides. En effet ce profil conduirait, au moment des dépôts métalliques constituant soit les contacts ohmiques de base et de collecteur, soit les ponts de sortie de contact, à la réalisation de courts-circuits entre l'émetteur et la base. L'étape suivante consiste à graver puis sous-graver par voie chimique sélective la première couche 3 de semiconducteur de l'empilement épitaxié (figure 2d). Ceci introduit une contrainte dans la conception de l'empilement de ces couches. Dans le cas du TBH de la filière InP, cette contrainte est très faible puisque la couche de contact est toujours réalisée en InGaAs (pour la très faible résistivité du contact ohmique qui peut y être réalisé). Il s'agit ensuite de placer sous la couche d'InGaAs, une couche semiconductrice qui, sans nuire aux propriétés électriques du composant, servira de couche d'arrêt à la gravure chimique. D'autre part cette dernière couche doit être choisie parmi les semiconducteurs à large bande interdite (principe du TBH) en accord de maille avec les autres couches semiconductrices. Pour chacun de ces semiconducteurs (InP, InGaAlAs, InGaAsP dans la filière InP, ou AlGaAs, InGaP dans la filière GaAs) des solutions chimiques sont connues pour graver très préférentiellement InGaAs par rapport ces matériaux. L'étape suivante consiste à graver chimiquement le flanc de la couche de tungstène pour obtenir le profil et les cotes désirés (figure 2e). L'existence de la sous-gravure de la couche d'InGaAs permet à la solution chimique de graver le tungstène sur sa face inférieure. C'est la gravure conjointe de la face inférieure et du flanc qui vont permettre d'obtenir le profil souhaité. Une fois l'épaisseur de la couche de tungstène fixée (par exemple 400 ou 600nm d'épaisseur) les cotes du profil sont obtenues par un contrôle du temps de gravure (figure 3). La qualité de ce contrôle est alors subordonnée à la vitesse de gravure de la solution chimique utilisée ainsi qu'à la rugosité du flanc de tungstène après gravure. On observera que le procédé qui vient d'être décrit de réalisation du contact métallique d'émetteur (ou de collecteur dans la configuration Cup), dans le cadre de l'empilement épitaxié particulier décrit plus haut, pourrait très bien s'appliquer à un empilement traditionnel du type: Couche Matériau Dopage typ. Epaisseur typ. (cm-3) (nm) CE contact émet. InGaAs 1x1019 100 E émetteur InGaAlAs 3x1017 50 B base GaAsSb 5x1019 20 à 50 C collecteur InP 5x1016 100 CC contact coll. InGaAs 1x1019 50 Tableau 2 Gravure des couches semiconductrices Les dimensions de la base extrinsèque sont définies suivant tout procédé connu. La réalisation du transistor se poursuit par les étapes suivantes. On grave la couche E2 d'InP de l'émetteur (figure 4b). On utilise la solution chimique H3PO4:HCI qui présente une très forte sélectivité avec les autres semiconducteurs de la structure. La couche C2 d'InP du collecteur est également partiellement gravée (la couche C2 a été choisie plus épaisse que la couche E2). On réalise, à l'aide d'une résine photosensible, une encapsulation latérale 4 de protection des parties restantes de la couche de contact émetteur CE et de la couche E2, ainsi que du contact métallique. On notera que cette encapsulation est rendue plus facile par la présence du surplomb dans le contact émetteur, ici réalisé en tungstène. On réalise une sous-gravure profonde de la couche C2 d'InP du collecteur (figure 4c). On utilise la solution chimique H3PO4:HCI qui présente une très forte sélectivité avec les autres semiconducteurs de la structure. Les autres couches ne sont donc pas gravées, en particulier les deux couches adjacentes: celle en alliage quaternaire, Cl, et celle en InGaAs, C3. La couche E2 d'InP de l'émetteur est protégée par l'encapsulation latérale de résine photosensible. On réalise ensuite une encapsulation de la sous-gravure profonde (figure 4d). La cavité réalisée sous le surplomb de base est emplie d'un matériau qui présente à la fois une viscosité suffisamment faible pour emplir la cavité, une bonne adhérence aux surfaces semiconductrices et la possibilité d'être durci une fois en place pour augmenter la tenue mécanique du surplomb de base. On utilise par exemple une résine photosensible qui est ensuite polymérisée par un recuit à 170 C pendant une heure. D'autres matériaux sont également disponible dans le commerce polyimide, BCB... On grave la couche El d'InGaAlAs de l'émetteur (figure 4e). Cette couche fait partie intégrante de l'émetteur (type n). Elle doit être retirée pour pouvoir déposer le contact ohmique sur la base. On utilise une solution chimique (p.ex. acide citrique: H202) qui grave sélectivement l'alliage quaternaire InGaAlAs par rapport à GaAsSb (la couche de base doit garder son épaisseur initiale pour ne pas augmenter la résistance d'accès à la base). La couche C3 stop-etch en InGaAs du collecteur est également gravée durant cette gravure. La couche C4 stop-etch en InP du collecteur n'est pas gravée. La gravure latérale de la couche El peut être minimisée de façon que le doigt d'émetteur soit plus large au niveau de la couche El que de la couche E2. Dans ces conditions, l'excédent de largeur de la couche El est entièrement déplété de porteur, de sorte qu'il a une action de réduction des recombinaisons des électrons minoritaires à la surface de la base extrinsèque. On grave la couche C4 stop-etch en InP du collecteur (figure 4f) pour découvrir la couche C5 de contact collecteur où sera déposé le contact ohmique collecteur. On utilise la solution chimique H3PO4:HCI qui présente une très forte sélectivité avec les autres semiconducteurs de la structure (les autres couches en InP étant protégées). On isole électriquement les transistors par une gravure profonde des couches C5 et sous-jacentes (non représenté). On dépose les contacts ohmiques (figure 3.g). Les surplombs présents entre l'émetteur et la base (dû à la forme tronconique du contact) d'une part et entre la base et le collecteur d'autre part sont mis à profit pour réaliser les contacts de base 5 et de collecteur 6 en une seule fois (dans le cas de l'émetteur, il s'agit d'un épaississement du contact en tungstène). Cet auto-alignement permet de réduire de façon contrôlée la distance entre le contact de base et la zone active du transistor (typiquement entre 100 et 200 nm). Le dépôt métallique est optimisé pour réduire la résistance de contact sur la couche de GaAsSb. On peut utiliser à cet effet un empilement Pt/Ti/Pt/Au. A ce stade le transistor est terminé. Il sera par la suite relié électriquement aux sorties de contact ou aux autres composants du circuit. Le procédé qui vient d'être décrit met en jeu une seule photolithographie. Entièrement auto-aligné, il permet, en s'affranchissant des contraintes dues aux machines d'alignement de masques, de réaliser à faible coût des dispositifs dont les dimensions sont largement sub-microniques
L'invention concerne un transistor bipolaire à hétérojonction comprenant un support et, épitaxiées à partir de ce support, au moins:- une couche de collecteur, respectivement d'émetteur;- au moins une couche de base (B) ; et- au moins une couche d'émetteur, respectivement de collecteur ;La couche de collecteur, respectivement d'émetteur, comprend :- au moins une première sous-couche (C1) au contact de ladite couche de base, sensiblement de même composition que ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur ; et- au moins une deuxième sous-couche (C2) du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche.
1 - Procédé de réalisation d'un transistor bipolaire à hétérojonction par empilement de couches semi-conductrices épitaxiées, comprenant les étapes consistant à épitaxier à partir d'un support au moins une couche de collecteur, respectivement d'émetteur, au moins une couche de base, et au moins une couche d'émetteur, respectivement de collecteur, caractérisé par le fait que l'étape consistant à épitaxier ladite couche de collecteur, respectivement d'émetteur, comprend les sous-étapes consistant à épitaxier au contact de ladite couche de base au moins une première sous-couche (Cl) d'équilibre des contraintes dues à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, et au moins une deuxième sous-couche (C2) du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. 2 - Procédé selon la 1, dans lequel ladite première souscouche (Cl) est sensiblement de même composition 20 que ladite couche d'émetteur respectivement de collecteur. 3 - Procédé selon la 1, pour la réalisation d'un transistor dans lequel ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, comprend deux sous-couches dont une première sous- couche (El) au contact de la couche de base et une deuxième sous-couche (E2) du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche, procédé dans lequel ladite première sous-couche de collecteur, respectivement d'émetteur, est sensiblement de même composition que la première souscouche d'émetteur, respectivement de collecteur. 4 - Transistor bipolaire à hétérojonction comprenant un support et, épitaxiées à partir de ce support, au moins: une couche de collecteur, respectivement d'émetteur; 35 - au moins une couche de base (B) ; et - au moins une couche d'émetteur, respectivement de collecteur; caractérisé par le fait que ladite couche de collecteur, respectivement d'émetteur, comprend: au moins une première sous-couche (Cl) au contact de ladite couche de base, d'équilibre des contraintes dues à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur; et au moins une deuxième souscouche (C2) du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. Transistor selon la 4, dans lequel ladite une première sous-couche (Cl) est sensiblement de même composition que ladite couche d'émetteur respectivement de collecteur. 6 Transistor selon l'une quelconque des 4 et 5, dans lequel ladite deuxième sous-couche est sous-gravée à une extension latérale minimale comprise entre celle de la base et celle de la jonction émetteur-base, respectivement collecteur-base. 7 - Transistor selon l'une quelconque des 4 à 6, dans lequel ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, comprend: au moins une première sous-couche (El) au contact de ladite couche de base, sensiblement de ladite composition; et au moins une deuxième souscouche (E2) du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche. 8 Procédé de réalisation d'un transistor selon l'une quelconque des 4 à 7, comprenant les étapes 30 consistant à : épitaxier lesdites couches et sous-couches; graver les couches supérieures à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur; caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à : - sous-graver ladite deuxième sous-couche de collecteur, respectivement d'émetteur; - remplir d'un matériau isolant l'espace dégagé par ladite sous-gravure entre ladite première sous-couche de collecteur, respectivement d'émetteur, et la couche située en dessous de la deuxième sous-couche; et - graver ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur. 9 - Procédé selon la 8, pour la réalisation d'un transistor comportant une couche de contact émetteur, respectivement collecteur, et un contact métallique, procédé comprenant l'étape consistant à encapsuler ledit contact émetteur, respectivement collecteur, et le contact métallique dans un matériau (4) de protection contre la gravure. - Procédé selon l'une quelconque des 8 et 9, pour la réalisation d'un transistor dans lequel ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, comprend deux sous-couches dont une première sous-couche au contact de la couche de base et une deuxième sous- couche du côté opposé à ladite couche de base par rapport à ladite première sous-couche, procédé dans lequel l'étape consistant à graver les couches supérieures à ladite couche d'émetteur, respectivement de collecteur, est suivie d'une étape consistant à graver la deuxième sous- couche d'émetteur, respectivement de collecteur. 11 Procédé selon l'ensemble des 9 et 10, dans lequel l'étape d'encapsulation comprend l'encapsulation de la partie non gravée de la deuxième sous-couche d'émetteur, respectivement de collecteur, située entre la première sous-couche d'émetteur, respectivement de collecteur et la couche de contact émetteur, respectivement collecteur. 12 Procédé ou transistor selon les précédentes, dans lequel: ladite couche de base est en GaAsSb; lesdites premières souscouches sont en InGaAlAs; et lesdites deuxièmes sous-couches sont en InP.
H
H01
H01L
H01L 21,H01L 29
H01L 21/331,H01L 29/737
FR2897257
A1
REFERENTIEL OPTIQUE POUR LA FORMATION D'IMAGES EN TROIS DIMENSIONS
20,070,817
La présente invention concerne les référentiels optiques pour la formation d'images en trois dimensions, dites en 31D, qui trouvent une application particulièrement avantageuse, notamment mais non exclusivement, dans la réalisation des systèmes permettant d'aider les praticiens pour l'implantation, par exemple, d'une prothèse dentaire dans une mâchoire. Il est connu que certains Praticiens sont parfois amenés à procéder à des interventions de type chirurgical ou analogue, par exemple pour la mise en place d'implants. Tel est le cas par exemple de l'implantation de prothèses ou analogues dans le domaine orthopédique, en oto-rhino-laryngologie (ORL), dans le domaine dentaire, etc. A cette fin, le Praticien est, presque à chaque fois, obligé de réaliser des percées dans des parties osseuses pour y placer les tiges des implants. On conçoit facilement que la réalisation de telles percées dans certaines parties osseuses, par exemple des vertèbres ou des mâchoires, est relativement délicate car il est absolument nécessaire que la mèche de l'outil de perforation ne touche pas des éléments sensibles comme la moelle épinière pour les vertèbres, un nerf dentaire pour une mâchoire, le nerf ophtalmique, etc. Pour effectuer ces opérations délicates, il est fait généralement confiance à l'expérience du Praticien, mais cette expérience ne peut pas résoudre à elle seule tous les problèmes. Il a donc été mis au point des systèmes pour aider le Praticien dans le guidage de l'outil par rapport à la partie du corps humain dans laquelle doivent être effectuées les percées. Ces systèmes comportent, de façon générale, des moyens pour réaliser une première image en trois dimensions d'un premier ensemble comprenant la partie de corps humain et un premier référentiel lié à cette partie de corps humain, des moyens pour réaliser une deuxième image en trois dimensions d'un second ensemble comprenant l'outil et un deuxième référentiel optique lié à cet outil, la deuxième image étant réalisée par rapport au premier référentiel, des moyens pour réaliser une troisième image constituée par une superposition des deux première et deuxième images de façon que les représentations du premier référentiel contenues respectivement dans les première et deuxième images soient sensiblement confondues, et des moyens pour projeter cette troisième image dans le champ de vision d'un oeil du Praticien pendant qu'il est apte à manipuler l'outil. Le deuxième référentiel de type optique mentionné ci-dessus est essentiellement constitué d'une pluralité de points ayant une luminosité contrastée par rapport à celle de leur environnement, par exemple constitués par des billes métalliques montées sur des tiges de support associées à un corps de support, par exemple celui de l'outil mentionné ci-dessus, de façon qu'au moins trois de ces points soient toujours visibles d'un point de l'espace, par exemple par l'objectif d'une caméra ou analogue quelles que soient la position du corps dans cet espace et la position de la caméra. En outre, de façon préférentielle, les points de luminosité contrastée associés au corps de support sont répartis tout autour de ce corps sensiblement de façon régulière et dans deux plans sensiblement parallèles entre eux et non confondus, chacun de ces deux plans comportant au moins trois de ces points. En général, les points de luminosité contrastée, constitués par exemple de billes sphériques, sont de couleur sombre et le corps est en un matériau 20 relativement clair. Ce référentiel donne de très bons résultats mais, dans certains cas, il peut ne pas donner le résultat souhaité lorsque se présentent certains problèmes, essentiellement les deux problèmes suivants. Le premier problème se pose quand un ou plusieurs des points foncés 25 de luminosité contrastée sont vus sur des fonds, eux aussi foncés, qui appartiennent à l'espace environnant. Le manque de contraste entre les points de luminosité contrastée et le fond rend alors impossible, ou presque impossible, la réalisation d'une image de ce référentiel, et donc le référencement de l'image dans sa globalité. 30 Le second problème se pose quand deux billes se trouvent sur la même direction de vision et sont donc vues se chevauchant, ce qui empêche de former des images de points de repère sphériques, notamment dans les vues vidéo métriques. La présente invention a pour but de réaliser un référentiel optique pour la formation, dans un espace donné, d'images en trois dimensions, qui solutionne au moins le second problème évoqué ci-dessus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un référentiel 5 optique pour la formation, dans un espace donné, d'images en trois dimensions, comportant : • un corps ayant sensiblement la forme d'un cylindre de révolution de rayon r, • au moins deux points ayant une luminosité contrastée par rapport à 10 celle du corps, les deux dits points étant situés sensiblement dans un même plan transversal sensiblement perpendiculaire à l'axe du cylindre de révolution, et • au moins deux plots pour lier respectivement les deux points de luminosité contrastée avec ledit corps de façon que les deux dits points de 15 luminosité contrastée soient situés à une même distance R de l'axe de révolution du dit cylindre, R étant supérieure à r, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre une ailette solidaire du corps, ladite ailette étant située entre les deux dits plots sensiblement dans un plan longitudinal contenant l'axe du cylindre de révolution, la hauteur de ladite ailette 20 prise à partir du dit axe étant déterminée pour que son sommet soit sensiblement situé sur une droite dite "de vision" passant sensiblement par les deux points de luminosité contrastée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre 25 illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : La figure 1 représente, vu en perspective cavalière, le schéma bloc de principe d'un mode de réalisation d'un référentiel optique selon l'art antérieur pour la formation d'images en 3D, La figure 2 représente, vu en plan, un schéma de principe d'un mode de 30 réalisation du référentiel optique selon l'invention pour la formation d'images en 3D, ce schéma permettant d'expliciter la structure et le fonctionnement de ce référentiel, et 4 La figure 3 représente une vue schématique en perspective cavalière d'une partie d'un mode de réalisation du référentiel optique selon l'invention en accord avec la représentation de la figure 2. II est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement un seul mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. II est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. La figure 1 représente, sous forme schématique, un référentiel optique selon l'art antérieur constituant un repère pour la formation, dans un espace donné, d'images en trois dimensions, dites en 3D. Un tel référentiel optique comporte essentiellement un corps 1 ayant sensiblement la forme d'un cylindre de révolution de rayon r, ou une forme qui peut être assimilable à un tel cylindre de révolution, c'est-à-dire un corps oblong et d'une section transversale générale relativement uniforme. Il comporte en outre au moins deux points, avantageusement une pluralité de points 21-25, 31-35, ayant une luminosité contrastée par rapport à celle du corps, situés sensiblement dans un même plan transversal, avantageusement deux PI, P2 comme illustré sur la figure 1, sensiblement perpendiculaire à l'axe du cylindre de révolution. Ces points de luminosité contrastée sont liés au corps 1 par des plots de façon à être situés à une même distance R de l'axe de révolution cylindre, R étant supérieure à r. Le nombre de ces points dans chaque plan PI, P2 est déterminé de façon qu'au moins trois soient toujours visibles depuis un point de l'espace, par exemple par l'objectif d'une caméra ou analogue, quelle que soit la position du corps dans cet espace. En plus des éléments mentionnés ci-dessus, le référentiel selon l'invention comporte en outre, par référence aux figures 2 et 3, une ailette 106 solidaire du corps 107, cette ailette 106 étant située entre les deux plots 104, 105 sensiblement dans un plan longitudinal P,9 contenant l'axe 103 du cylindre de révolution, la hauteur de l'ailette 106 prise à partir de l'axe 103 étant déterminée pour que son sommet soit sensiblement situé sur une droite dite "de vision" Dä passant sensiblement par les deux points de luminosité contrastée 101, 102. Le schéma selon la figure 2 ne représente que deux plots 104, 105 avec un point de luminosité contrastée 101, 102 associé à chaque plot, et une ailette 106 entre les deux plots. Cependant, un référentiel tel que réellement réalisé et utilisé dans un domaine comme celui mentionné au préambule de la présente description, comportera, comme illustré sur la figure 1, une pluralité de points de luminosité contrastée et, entre les plots, des ailettes ayant une structure comme celle qui est décrite ci-dessus. La figure 3 représente une partie d'un référentiel selon l'invention visualisant trois points de luminosité contrastée respectivement associés à trois plots, et deux ailettes situées entre ces plots. Une ailette peut se trouver dans n'importe quelle position angulaire entre deux plots. Cependant, il est avantageux qu'elle se trouve dans le plan bissecteur de l'angle compris entre les deux droites passant, dans le plan transversal, par les deux points de luminosité contrastée 101, 102 et l'axe 103 du cylindre de révolution. Si cet angle a une valeur égale à a et si l'ailette 106 est située dans ce plan bissecteur, la hauteur de l'ailette est sensiblement égale à : H=Rcos(2). Cependant, de façon avantageuse, les points de (luminosité contrastée 101, 102, ... sont constitués par des éléments sensiblement sphériques 111, 112 dont les centres sont sensiblement situés à la distance R de l'axe 103 du cylindre de révolution. Ces éléments sphériques, par exemple en métal, matière plastique ou analogue, comportent des moyens pour les associer au sommet des plots. Ces derniers moyens peuvent être de tout type et ne présentent aucune difficulté de réalisation pour un homme du métier. Un exemple possible pour cette réalisation sera donné ci-après. De façon préférentielle, le corps 107, les plots 104, 105 et l'ailette 106 sont plus clairs que les points de luminosité contrastée 101, 102 ou les éléments sphériques 111, 112. Par exemple : le corps, les ailettes et les plots sont de couleur blanche ou analogue, et les points de luminosité contrastée ou les éléments sphériques, sont de couleur noire ou analogue. Selon une réalisation avantageuse, le corps 107, (les plots 104, 105 et l'ailette 106 sont réalisés d'une seule pièce en un premier matériau, et les éléments sensiblement sphériques 111, 112 sont réallisés en un second matériau. Par exemple, le premier matériau est une matière plastique de couleur claire et le corps, les plots et l'ailette sont avantageusement réalisés d'une seule pièce par exemple par moulage. Dans ce cas, il est possible de réaliser les éléments sphériques lors du même moulage, mais avec une matière plastique de couleur noire, sombre ou analogue. Comme mentionné ci-dessus, la fonction des ailettes est d'éviter que, pour une direction de vision donnée, certains des points de luminosité contrastée ne soit vus se chevauchant. Or, il est bien évident que, dans la pratique, ces points ne seront jamais des points sans dimension, mais seront constitués par des éléments sphériques comme illustré sur la figure 2. Si on suppose que ces éléments sphériques ont un diamètre de valeur X non négligeable, il existe alors une zone spatiale Z dans laquelle deux éléments sphériques 111, 112 peuvent être vus se chevauchant au moins partiellement. Cette zone spatiale Z est la zone qui est comprise entre deux plans parallèles perpendiculaires au plan l'un passant par les centres des deux éléments sphériques 111,112, l'autre étant tangent en 101' et 102' à ces deux éléments sphériques. Les droites Dä et Dvt représentent la trace de ces deux plans dans le plan de la figure 2. Pour éviter un tel chevauchement, il est donc préférable que, lorsque l'ailette 106 est située dans le plan bissecteur P,9 défini ci-avant, sa hauteur soit sensiblement égale à H' = H + 2 . La partie d'ailette correspondant à la différence de hauteur entre H' et H, égale à X , est représentée avec des hachures croisées sur la figure 2 et référencée S. La longueur des ailettes, prise suivant une direction parallèle à l'axe 103 du cylindre, est déterminée de façon empirique en tenant compte par exemple de la distance séparant les deux plans PI et P2 définis auparavant, de l'amplitude du champ de vision de la caméra vidéo ou analogue utilisée pour la réalisation des images en 3D, etc. La détermination de cette longueur ne pose en fait aucune difficulté à un homme du métier, d'autant plus qu'elle peut être maximale par sécurité, à la condition que la hauteur des ailettes soit toujours déterminée selon la caractéristique de l'invention définie ci-dessus. Les ailettes 106 telles que définies ci-dessus permettent d'éviter le chevauchement de deux éléments sphériques de luminosité contrastée 111, 112 dans le champ par exemple de l'objectif d'une caméra vidéo. En plus, on constate que la présence de toutes ailettes 106 entre tous les plots 104, 105 pris deux par deux, figures 2 et 3, permet de solutionner, aussi, le premier problème évoqué au préambule de la présente description, relatif au manque de contraste lumineux entre le référentiel et le fond sur lequel est vu le référentiel dans son ensemble
La présente invention concerne les référentiels optiques.Le référentiel optique selon l'invention se caractérise essentiellement par le fait qu'il comporte un corps 107 ayant la forme d'un cylindre de révolution de rayon r, deux points 101, 102 de luminosité contrastée par rapport à celle du corps, deux plots 104, 105 pour lier respectivement les deux points avec le corps de façon que les deux points soient situés à une même distance R de l'axe de révolution du cylindre, R étant supérieure à r, et une ailette 106 solidaire du corps 107 et située entre les deux plots 104, 105 sensiblement dans un plan longitudinal Plg contenant l'axe 103 du cylindre de révolution, la hauteur de l'ailette 106 prise à partir de l'axe 103 étant déterminée pour que son sommet soit sensiblement situé sur une droite dite "de vision" Dv, Dvt passant par les deux points 101, 102.Application, notamment, pour la formation d'images optiques en 3D.
1. Référentiel optique constituant un repère pour la formation, dans un 5 espace donné, d'images en trois dimensions, comportant : • un corps (1, 107) ayant sensiblement la forme d'un cylindre de révolution de rayon r, • au moins deux points (21-25, 31-35, 101-102) ayant une luminosité contrastée par rapport à celle du corps, les deux dits points étant situés 10 sensiblement dans un même plan (PI, P2) transversal sensiblement perpendiculaire à l'axe (103) du cylindre de révolution, • au moins deux plots (104, 105) pour lier respectivement les deux points de luminosité contrastée avec ledit corps de façon que les deux dits points de luminosité contrastée soient situés à une même distance R de l'axe 15 de révolution du dit cylindre, R étant supérieure à r, caractérisé par le fait qu'il comporte en outre une ailette (106) solidaire du corps (107), ladite ailette (106) étant située entre les deux dits plots (104, 105) sensiblement dans un plan longitudinal (P,9) contenant l'axe (103) du cylindre de révolution, la hauteur de ladite ailette (106) prise à partir du dit axe (103) 20 étant déterminée pour que son sommet soit sensiblement situé sur une droite dite "de vision" (Dä) passant sensiblement par les deux points de luminosité contrastée (101-102). 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait que le corps 25 (107), les plots (104, 105) et l'ailette (106) sont plus clairs que les points de luminosité contrastée (101, 102). 3. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que, si l'angle compris entre les deux droites passant, dans ledit plan 30 transversal, par les deux dits points de luminosité contrastée (101, 102) et l'axe (103) du cylindre de révolution a une valeur égale à a et si ladite ailette (106) est située dans le plan bissecteur du dit angle, la hauteur de ladite ailette est sensiblement égale à : H=Rcos(2). 4. Système selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que les points de luminosité contrastée (101, 102) sont constitués par des éléments sensiblement sphériques (111, 112) dont les centres sont sensiblement situés à la distance R de l'axe (103) du cylindre de révolution. 5. Système selon la 4, caractérisé par le fait que, si le diamètre X des dits éléments sensiblement sphériques (111, 112) a une valeur non négligeable, la hauteur de ladite ailette (106) est sensiblement égale à : H' = H + X 2 6. Système selon l'une des 4 et 5, caractérisé par le fait que ledit corps (107), les plots (104, 105) et l'ailette (106) sont réalisés d'une seule pièce en un premier matériau et que les éléments sensiblement sphériques (111, 112) sont réalisés en un second matériau. 7. Système selon la 6, caractérisé par le fait que ledit premier matériau est une matière plastique, ledit corps, les plots et l'ailette étant réalisés d'une seule pièce par moulage.
A
A61
A61B,A61C
A61B 19,A61C 19
A61B 19/00,A61C 19/00
FR2900097
A1
PNEUMATIQUE A MOBILITE ETENDUE COMPORTANT DEUX STRUCTURES DE RENFORT ET UNE ZONE BASSE SOUPLE.
20,071,026
[0001] La présente invention concerne un pneumatique à mobilité étendue de type à flancs autoporteurs, dont les caractéristiques de montabilité, de résistance aux chocs, de roulage en mode de pression dégradée, notamment de résistance au décoincement du siège de jante, sont optimales. 2] On connaît différents types de pneumatiques à flancs autoporteurs. Par exemple, certaines architectures impliquent une seule structure de renfort de type carcasse. Ce type de pneumatique est relativement facile à monter, mais possède des caractéristiques limitées de résistance aux chocs et aux agressions. Pour pallier ces inconvénients, il existe différents arrangements architecturaux avec deux structures de renfort : le plus classique est celui ou les deux structures de renfort sont 1s retournées sous la tringle. Ce type de pneumatique est réglé soit pour avoir un montage aisé, mais au détriment de la résistance au décoincement. A l'inverse, il peut être réglé de sorte à bien résister au décoincement, mais au détriment de la montabilité. Ces deux caractéristiques étaient, à ce jour, incompatibles sur un tel type de pneumatique. 20 [0003] On connaît également des architectures à deux structures de renfort de type carcasse dont une seule est retournée sous la tringle, de l'intérieur vers l'extérieur, l'autre structure de renfort étant disposée du côté extérieur de la tringle, sans passer sous celle-ci. Grâce à un tel arrangement, on peut obtenir de bonnes caractéristiques 25 de montabilité et de résistance au décoincement. Par contre, cela est au détriment de la résistance aux chocs et agressions. 4] L'incompatibilité de certaines caractéristiques des pneumatiques ont jusqu'à présent conduit les fabricant à privilégier l'un ou l'autre aspect, en fonction du type 30 d'utilisation ou du type de véhicule. En ce qui concerne les caractéristiques préalablement citées, il s'agit à ce jour de compromis plus ou moins satisfaisants. P10-1837fr [0005] Pour pallier ces différents inconvénients, l'invention propose un pneumatique adapté pour roulage à mobilité étendue, comportant deux structures de renfort de type carcasse ancrées de chaque côté dudit pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, ledit bourrelet comportant une tringle et un mélange d'ancrage disposé radialement extérieurement à la tringle et entouré de part et d'autre par au moins une portion de structure de renfort, chacun desdits bourrelets s'étendant sensiblement radialement extérieurement sous la forme de flancs, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, les structures de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le ~o bourrelet vers ledit flanc, une armature de sommet, chacun desdits flancs étant renforcé par un insert de flanc constitué de composition de caoutchouc susceptible de supporter une charge correspondant à une partie du poids du véhicule lors d'une situation dans laquelle la pression de gonflage est sensiblement réduite ou nulle, lesdites structures de renfort de type carcasse étant agencées de sorte qu'une 1s première structure comporte un retournement autour de la tringle et une portion retournée, axialement extérieure à la tringle, s'étendant le long du mélange d'ancrage et munie d'une extrémité, la seconde structure de renfort comportant une extrémité située axialement intérieurement par rapport à un axe radial virtuel passant par le centre C géométrique de la tringle. 20 [0006] Grâce à une telle disposition, l'extrémité de la structure de renfort non retournée ne dépasse pas, dans la zone de la tringle, une position axiale allant au-delà du centre géométrique de ladite tringle. De ce fait, cette seconde structure ne comporte pas de retournement. Toutefois, la présence de la seconde structure de 25 renfort du côté axialement intérieur permet de conforter les caractéristiques de résistance aux chocs externes. Un tel pneumatique possède par ailleurs une bonne facilité de montage et une bonne résistance au décoincement. Enfin, il se montre performant en fonctionnement en mode dégradé sur un parcours sinueux. Ce pneumatique possède donc, de façon surprenante, des qualités favorables dans des 30 domaines de performances jusqu'ici incompatibles. P10-1837fr 15 25 [0007] Selon un mode de réalisation avantageux, l'extrémité se situe axialement intérieurement par rapport à la portion radialement inférieure de la tringle. 8]Ainsi, une seule structure de renfort de type carcasse chemine le long de la s portion radialement interne de la tringle. L'extrémité de cette seconde structure s'arrête soit immédiatement avant de passer sous la tringle, soit avant cette limite. Le fait de libérer cette zone de la seconde structure permet d'atténuer le niveau des contraintes présentes. Ainsi, les caractéristiques de montabilité sont particulièrement favorisées. i0 [0009] Selon un autre mode de réalisation avantageux, la structure de renfort la plus à l'extérieur est disposée axialement intérieurement par rapport au mélange d'ancrage. Cela confère une protection optimale de la zone axialement intérieure par exemple contre les chocs, la fatigue, etc. [0010] Selon une variante avantageuse, la structure de renfort comportant un retournement est celle disposée la plus à l'intérieur (par rapport à la cavité du pneumatique). Ce mode réalisation permet d'optimiser à la fois les caractéristiques techniques du pneumatique et celles de fabrication. 20 [0011]Selon une autre variante avantageuse, la structure de renfort comportant un retournement est celle disposée la plus à l'extérieur (par rapport à la cavité du pneumatique). Ce mode réalisation permet d'optimiser en particulier les caractéristiques techniques du pneumatique. [0012] L'extrémité de la structure de renfort se situe radialement intérieurement par rapport à la zone radialement extérieure de la portion adaptée au crochet de jante. 3]Tous les détails de réalisation sont donnés dans la description qui suit, 3o complétée par les figures 1 à 7 dans lequelles: P10-1837fr5 [0014] Les figures 1, 2 et 3 illustrent des coupes radiales montrant essentiellement un bourrelet, un flanc, et la moitié du sommet d'exemples de réalisation de type connus : avec une seule structure de renfort à la figure 1 ; avec deux structures de renfort aux figures 2 et 3 ; [0015] la figure 4 illustre une coupe radiale montrant essentiellement un bourrelet, un flanc, et la moitié du sommet d'un exemple de réalisation d'un pneumatique selon l'invention; lo [0016] les figures 5, 6 et 7 présentent des variantes de réalisation du pneumatique de la figure 4. 7] Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, 15 les termes classiques tels que nappes , etc, sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme renfort de type carcasse ou renfort de flanc est valable pour désigner les fils de renforts d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les fils correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un 20 procédé sans semi-finis. Le terme zone d'ancrage pour sa part, peut désigner tout autant le "traditionnel" retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les filaments circonférentiels, la composition de caoutchouc et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal. 25 [0018] Dans la présente description, le terme "fil" désigne en toute généralité aussi bien des monofilaments que des multifilaments ou des assemblages comme des câbles, des retors ou encore tout type d'assemblage équivalent, et ceci, quels que soient la matière et le traitement de ces fils. Il peut s'agir par exemple de traitements de surface, enrobage ou pré-encollage pour favoriser l'adhérence sur le caoutchouc. 30 L'expression fil unitaire désigne un fil composé d'un seul élément, sans P10-1837fr assemblage. Le terme multifilaments désigne au contraire un assemblage d'au moins deux éléments unitaires pour former un câble, un retors, etc. 9] Par caractéristiques du fil, on entend par exemple ses dimensions, sa 5 composition, ses caractéristiques et propriétés mécaniques (notamment le module), ses caractéristiques et propriétés chimiques, etc. 0] Dans la présente description, on entend par "contact" entre un fil et une couche de gomme de liaison le fait qu'au moins une partie de la circonférence extérieure du fil est en contact intime avec la composition de caoutchouc constituant io de la gomme de liaison. [0021]On désigne "flancs" les portions du pneumatique le plus souvent de faible rigidité de flexion situées entre le sommet et les bourrelets. On appelle "mélange flancs" les mélanges caoutchoutiques situés axialement extérieurement relativement aux fils de la structure de renforcement de la carcasse et à leur gomme de liaison. 15 Ces mélanges ont habituellement un bas module d'élasticité. 2] On appelle "bourrelet" la portion du pneumatique adjacente radialement intérieurement au flanc. [0023] On entend par "module d'extension MAI 0" d'un composition de caoutchouc, un module d'extension sécant apparent obtenu à une déformation d'extension 20 uniaxiale de l'ordre de 10% mesuré à 23 C selon la norme ASTM D 412. 4] Pour rappel, "radialement vers le haut", ou "radialement supérieur" ou "radialement extérieurement" signifie vers les plus grands rayons. 25 [0025] Une structure de renfort ou de renforcement de type carcasse sera dite radiale lorsque ses fils sont disposés à 90 , mais aussi, selon la terminologie en usage, à un angle proche de 90 . P10-1837fr [0026] La figure 4 illustre la zone basse, notamment le bourrelet 1 d'une première forme d'exécution du pneumatique selon l'invention. Le bourrelet 1 comporte une portion axialement externe 2 prévue et conformée de façon à être placée contre le rebord d'une jante. La portion supérieure, ou radialement externe de la portion 2 forme une portion adaptée 5 au crochet de jante. Cette portion est souvent incurvée axialement vers l'extérieur, tel qu'illustré à la figure 4. La portion 2 se termine radialement et axialement vers l'intérieur par un siège de bourrelet 4, adapté pour être disposé contre un siège de jante. Le bourrelet comporte également une portion io axialement interne 3, s'étendant sensiblement radialement depuis le siège 4 vers le flanc 6. 7] Le pneumatique comporte également une première structure de renfort 10 ou de renforcement de type carcasse pourvue de renforts avantageusement configurés 15 selon un agencement sensiblement radial. Cette structure peut être agencée de façon continue d'un bourrelet à l'autre, en passant par les flancs et le sommet du pneumatique, ou encore, elle peut comporter deux ou plusieurs parties, agencées par exemple le long des flancs, sans couvrir la totalité du sommet. 20 [0028] Un insert de flanc 30, constitué d'une composition de caoutchouc spécifique, s'étend sensiblement radialement entre la région de la base du flanc, jusqu'à la région de l'épaule du pneumatique. Cet insert a pour fonction principale de permettre au pneumatique de supporter une certaine charge lors d'une utilisation à faible pression, voire à pression nulle. Le module MA10 de l'insert se situe 25 avantageusement entre 6.5 et 9.5 MPa. 9] Bien que les figures illustrent un insert de dimension importante, une fonction similaire pourrait être remplie par un ou plusieurs inserts de taille sensiblement différente, notamment plus petite. P10-1837fr 30 [0030] Dans une proportion importante de la hauteur du flanc, l'insert 30 occupe une largeur supérieure à 50 % de l'épaisseur totale de la paroi du flanc. 1] La composition de caoutchouc de chacun desdits inserts comprend de préférence (pce : parties en poids pour cent parties d'élastomère(s)) : de 20 à 100 pce de caoutchouc naturel ou d'un polyisoprène de synthèse à fort taux d'enchaînements cis-1,4, et de 80 à 0 pce d'un polybutadiène et/ou d'un copolymère du butadiène et d'un monomère vinyl aromatique, tel qu'un copolymère styrène-butadiène. io [0032] De manière avantageuse, la composition de caoutchouc de chacun desdits inserts comprend : de 20 à 50 pce de caoutchouc naturel ou d'un polyisoprène de synthèse à fort taux d'enchaînements cis-1,4, et 15 de 80 à 50 pce d'un polybutadiène et/ou d'un copolymère du butadiène et d'un monomère vinyl aromatique, tel qu'un copolymère styrène-butadiène. 3] La structure de renfort de type carcasse 10, chemine le long du flanc selon un parcours préférentiel voisin dudit insert 30. Ainsi, dans l'exemple de la figure 4, ladite 20 structure 10 est posée axialement extérieurement par rapport à l'insert 30 et chemine avantageusement en contact direct avec l'insert, sur la plus grande partie du parcours du flanc. 4] Le contact direct entre la structure de renfort et l'insert permet d'optimiser les 25 caractéristiques de rigidité et de résistance mécanique du flanc. 5] L'ancrage de la première structure de renfort de type carcasse est réalisé de façon typique, par enroulement autour d'une tringle 7, avantageusement constituée d'un arrangement multifils de type connu. Un tel type d'ancrage comporte un 30 retournement 11 de la première structure de renfort de type carcasse 10 autour de la tringle 7 de façon à former, le long d'une portion radialement intérieure de la tringle, P10-1837fr une portion de retournement de la structure de renfort depuis un point axialement intérieur à la tringle vers un point axialement extérieur à celle-ci puis s'étendant radialement extérieurement depuis la base de ladite tringle de façon à former une section ou portion retournée 12 se terminant par une extrémité 13 de préférence libre. Ce type d'ancrage, classiquement connu et largement utilisé, est simple à réaliser, économique, et durable. [0036] Le pneumatique comporte une seconde structure de renfort de type carcasse 20, disposée extérieurement à la première, de préférence au voisinage immédiat de celle-ci. Par voisinage immédiat, on entend que les deux structures concernées sont to sensiblement côte à côte, bien que les fils de renfort constituant ces structures ne soient pas en contact. Un mélange caoutchoutique de calandrage, dans lequel les fils de chacune des deux structures sont intégrées, permet de séparer lesdits fils et ainsi d'éviter tout contact entre eux. 15 [0037] De manière avantageuse, ledit insert de flanc est disposé axialement intérieurement par rapport auxdites structures de renfort 10 et 20. Les structures de renfort sont alors disposées axialement extérieurement, optimisant ainsi leur parcours en zone de tension. Ceci est particulièrement favorable au niveau de l'endurance. [0038] Le pneumatique comporte par ailleurs un sommet, surmonté d'une bande de 20 roulement. [0039] La boucle fermée ou quasi-fermée formée par le retournement 11 de la structure de renfort de type carcasse 10 autour de la tringle 7 et de la portion retournée 12, est de préférence remplie d'un matériau caoutchoutique de remplissage 40, ou d'ancrage, dont le module est plus élevé que celui du matériau 25 occupant la portion externe de cette même boucle. Cette zone de remplissage est définie radialement intérieurement par la tringle 7, latéralement par les deux portions axialement interne et externe de structure de renfort de type carcasse 10 et 20 d'un côté et la section retournée 12 de l'autre, et radialement extérieurement par l'extrémité 13 de la section retournée 12 de la structure de renfort de type carcasse. P10-1837fr [0040] Le diamètre intérieur nominal de la tringle, Dl, est 4,0 mm +/- 0,7 mm plus important que le diamètre D de la jante. Des exemples de diamètres de tringles en fonction des diamètres correspondants de sièges du pneu sont présentés dans le tableau suivant : Diamètre au Diamètre D Diamètre siège nominal de la intérieur [pouce] jante [mm] nominal de la tringle, Dl [mm] 16 405,6 409,6 17 436,6 440,6 18 462,0 466,0 19 487,4 491,4 20 512,8 516,8 [0041] Le positionnement du bord extérieur de la tringle, L, se situe entre 3.5 et 7.0 mm de l'extérieur du bourrelet adjacent à la tringle (voir Figure 4). ~o [0042]Selon l'invention, les deux structures de renfort 10 et 20 sont disposées côte à côte et axialement intérieurement par rapport à la zone définie par le mélange d'ancrage 40. Seule la portion retournée 12 est disposée de l'autre côté de cette zone. Cette présence dans la zone axialement interne du bourrelet d'une configuration avec double structure de renfort, au moins sur une portion de cette 15 zone, contribue à renforcer les caractéristiques de résistances aux chocs et agressions. [0043] La seconde structure de renfort 20 longe donc la première depuis le sommet, dans les flanc, jusqu'aux bourrelets 1. A ce niveau, la seconde structure de renfort 20 se termine par une extrémité 21. Cette extrémité est de préférence disposée 20 également au voisinage immédiat de la première structure de renfort. P10-1837fr 2900097 io [0044] Dans l'exemple de réalisation de la figure 5, l'extrémité 21 est située d'une part radialement intérieurement par rapport à un axe axial virtuel passant par le centre C géométrique de la tringle 7, et axialement intérieurement par rapport à un axe radial virtuel passant par le centre C géométrique de la tringle 7. De ce fait, cette seconde 5 structure ne comporte pas de retournement. Dans cet exemple, l'extrémité 21 se situe axialement intérieurement par rapport à la portion radialement inférieure 71 de la tringle 7. Ainsi, une seule structure de renfort de type carcasse chemine le long de la portion radialement interne de la tringle. L'extrémité de cette seconde structure s'arrête avant de passer sous la tringle. io [0045] Les caractéristiques architecturales de l'invention permettent en outre les d'obtenir les effets suivants. Le passage de la première structure de renfort autour de la zone de remplissage 40 et la présence de la deuxième structure de renfort au niveau des flancs permettent la fonction roulage à pression réduite ou nulle sur un is circuit très sinueux tout en contribuant à la fonction anti-décoincement grâce à la rigidité de structure en dessous du sommet. 6] Le passage et la terminaison de la deuxième structure de renfort assurent une haute résistance aux chocs et agressions en roulage mode gonflé dans les zones du 20 pneu les plus critiques. 7] Le fait qu'une seule structure de renfort passe en dessous de la tringle permet un dimensionnement optimisé du développement de la tringle qui assure à la fois une 25 facilité de montage et un niveau d'anti-décoincement élevé. 8] En effet, dans les configurations de l'art antérieur comportant deux structures de type carcasses qui passent en dessous de la tringle, le concepteur est obligé de choisir entre une facilité de montage et un niveau d'anti-décoincement élevé, mais ne 30 peut pas obtenir ces deux effets simultanément. Pour un développement de tringle P10-1837fr 15 qui correspond à un bon niveau d'anti-décoincement (c'est-à-dire, un développement minimisé), la pression générée entre le bourrelet et la jante augmente fortement avec le passage d'une deuxième structure de type carcasse en dessous de la tringle, à cause de l'effet Poisson. Cette pression élevée empêche un montage facile. En revanche, on pourrait augmenter le diamètre de la tringle pour permettre un montage plus facile, mais au détriment d'un bon niveau d'anti-décoincement. [0049] Le tableau qui suit présente les performances relatives de différentes constructions de type connu en comparaison avec les performances obtenues dans le cadre d'un pneumatique selon l'invention. On voit la supériorité de la solution retenue. C'est la seule qui permet de satisfaire l'ensemble des critères recherchés. Toutes les autres solutions présentent au minimum un type de performance de niveau non satisfaisant. L'art antérieur L'invention Mono-Nappe Bi-Nappe Carcasse (2 Bi-Nappe Carcasse Bi-Nappe Carcasse retournements) (1 retournement, Carcasse 2eme NC passe à (N 2 arrête en l'extérieur) ZB) Figure 1 Figur 2 Figure 3 Figure 4 Facilité de ++ ou +%~pu + ++ ++ montage Anti-décoincement + ++ ou - Du - - ++ ++ Résistance aux _ - ++ chocs et - - agressions (road hasards) Roulage à plat sur - + + + circuit virageux Où : - - < - < + < ++, en termes de performance relative [0050] La figure 6 montre la limite radialement extérieure préférentielle de la position de l'extrémité 21 de la structure de renfort qui se situe radialement intérieurement par rapport à la zone radialement extérieure de la portion adaptée 5 au crochet de jante. 20 [0051] La figure 7 présente un autre mode de réalisation de l'invention, dans lequel la structure de renfort comportant un retournement 11 est celle 20 disposée la plus à l'extérieur par rapport à la cavité du pneumatique. P10-1837fr
Pneumatique adapté pour roulage à mobilité étendue, comportant deux structures de renfort de type carcasse (10, 20), des flancs étant renforcés, lesdites structures de renfort de type carcasse (10, 20) étant agencées de sorte qu'une première structure (10) comporte un retournement (11) autour de la tringle (7) et une portion retournée (12) axialement extérieure à la tringle, s'étendant le long du mélange d'ancrage (40) et munie d'une extrémité (13), la seconde structure de renfort comportant une extrémité (21) située axialement intérieurement par rapport à un axe radial virtuel passant par le centre (C) géométrique de la tringle (7). Avec une telle architecture, le pneumatique possède une bonne facilité de montage et une bonne résistance au décoincement et se montre performant en fonctionnement en mode dégradé sur un parcours sinueux.
1. Pneumatique adapté pour roulage à mobilité étendue, comportant deux structures de renfort de type carcasse (10, 20) ancrées de chaque côté dudit pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à être montée sur un siège de jante, ledit bourrelet (1) comportant une tringle (7) et un mélange d'ancrage (40) disposé radialement extérieurement à la tringle et entouré de part et d'autre par au moins une portion de structure de renfort, chacun desdits bourrelets s'étendant sensiblement radialement extérieurement sous la forme de flancs (6), les flancs lo rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, les structures de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le bourrelet vers ledit flanc, une armature de sommet, chacun desdits flancs étant renforcé par un insert de flanc (30) constitué de composition de caoutchouc susceptible de supporter une charge correspondant à une partie du poids du véhicule lors d'une situation dans 1s laquelle la pression de gonflage est sensiblement réduite ou nulle, lesdites structures de renfort de type carcasse (10, 20) étant agencées de sorte qu'une première structure (10) comporte un retournement (11) autour de la tringle (7) et une portion retournée (12) axialement extérieure à la tringle, s'étendant le long du mélange d'ancrage (40) et munie d'une extrémité (13), la seconde structure de renfort 20 comportant une extrémité (21) située axialement intérieurement par rapport à un axe radial virtuel passant par le centre (C) géométrique de la tringle (7). 2. Pneumatique selon la 1, dans lequel ladite extrémité (21) se situe axialement intérieurement par rapport à la portion radialement inférieure (71) de 25 la tringle (7). 3. Pneumatique selon l'une des 1 ou 2, dans lequel la structure de renfort la plus à l'extérieur (20) est disposée axialement intérieurement par rapport au mélange d'ancrage (40). 4. Pneumatique selon l'une des 1 à 3, dans lequel la structure de 30 renfort comportant un retournement est celle (10) disposée la plus à l'intérieur. P10-1837fr 5. Pneumatique selon l'une des 1 à 3, dans lequel la structure de renfort comportant un retournement est celle (20) disposée la plus à l'extérieur. 6. Pneumatique selon l'une des précédentes, dans lequel l'extrémité (21) de la structure de renfort se situe radialement intérieurement par rapport à la zone radialement extérieure de la portion adaptée (5) au crochet de jante. P10-1837fr
B
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B60C 15/00
FR2892977
A1
CADRE D'OCCULTATION POUR PAVILLON VITRE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,511
Le domaine de l'invention est celui des véhicules automobiles, et notamment des véhicules présentant une surface vitrée importante au niveau du pavillon. Plus précisément, l'invention concerne l'occultation de telles surfaces vitrées, notamment pour se protéger des rayons du soleil. La tendance actuelle, en matière de véhicule automobile, est de proposer de plus en plus de surfaces vitrées. Ainsi, notamment, on a proposé des véhicules présentant un pavillon équipé d'un ou plusieurs éléments vitrés. Dans certains cas, l'intégralité du pavillon est en verre ou en un matériau similaire laissant passer les rayons du soleil. On a également proposé des surfaces vitrées multiples, par exemple sous la forme de deux ou trois éléments, dont certains peuvent former toits ouvrants. On comprend qu'il est alors nécessaire de prévoir des moyens d'occultation, pour protéger l'habitacle et ses occupants du soleil. Lorsque le pavillon est équipé d'un toit ouvrant, on a pensé à l'équiper d'un volet rigide, pouvant coulisser dans le pavillon. Cette solution pourrait éventuellement être étendue au cas où plusieurs zones vitrées existent, sous réserve qu'il reste suffisamment d'espace dans le pavillon pour dissimuler les volets lorsque ceux-ci ne sont pas utilisés pour occulter la surface vitrée correspondante. Clairement, en revanche, une telle solution ne peut pas être envisagée lorsque le pavillon est intégralement, ou essentiellement, vitré. Pour les surfaces vitrées horizontales, on connaît également les stores à enrouleur, que l'on peut déployer pour se protéger du soleil. Suivant le document FR-04 13374 au nom du même titulaire que la présente demande de brevet, cette technique du store à enrouleur, et plus généralement de tout type de toile d'occultation, est adaptable à des surfaces de grandes tailles et généralement non planes, telles que le sont par exemple les pavillons de véhicules actuels ou futurs qui sont le plus souvent incurvés ou galbés dans le sens de la largeur et également parfois dans le sens de la longueur. Une technique connue de l'art antérieur propose d'entraîner la toile d'un store à enrouleur au moyen d'une barre de tirage rigide guidée en translation à chacune de ses extrémités dans un rail de guidage. Chacun de ces deux rails est pour cela fixé au châssis, encore appelé carrosserie, de chaque côté de la surface vitrée. Il est classique de proposer que la barre de tirage d'un store à enrouleur soit manoeuvrée à la main au moyen d'une ou de plusieurs poignées fixées directement sur la barre de tirage. Cette technique s'avère cependant souvent contraignante pour l'utilisateur, qui doit tirer sur la barre de façon homogène et sans à-coup, au risque qu'elle ne se coince en prenant une position légèrement oblique par rapport à la direction transverse à celle des rails. Il est pour cela préférentiellement proposé une autre technique par entraînement mécanique coordonné des deux extrémités de la barre de tirage, en agissant sur la longueur de deux câbles ou de deux filins identiques reliés chacun à une des extrémités de la barre. Le dispositif mis en oeuvre par cette technique comprend généralement des moyens conventionnels pour pousser et tirer les deux câbles dans des directions opposées autour d'une position moyenne le long d'un chemin de câble de façon à réaliser l'allongement ou réciproquement le raccourcissement d'une longueur identique de câbles entre l'extrémité du câble lié à la barre et la position moyenne. Ces câbles sont par ailleurs communément maintenus sous tension par l'intermédiaire de poulies, placées le long du chemin de câble. Le dispositif mis en oeuvre par cette technique peut habituellement être manoeuvré au moyen d'une manivelle, ou bien actionné par un moteur électrique commandé par pression sur un bouton-poussoir. Il apparaît toutefois que les opérations de fixation et d'assemblage des différents éléments employés par ces techniques (rails, câbles, store à enrouleur, moteur électrique...) présentent des difficultés, puisqu'il s'agit d'effectuer le montage directement dans l'habitacle du véhicule. Un autre inconvénient de ces techniques réside dans l'opération, fréquente, d'ajustage de la position et de la disposition des différents éléments de chaque véhicule d'une même série. Cette contrainte provient de la présence souvent inévitable au sein d'une série de véhicules, appartenant à une même chaîne de production, de variations sensibles des dimensions dans l'assemblage des éléments du châssis. Une autre difficulté de ces techniques est, au moins dans certains cas, le passage des câbles dans des gaines de faibles dimensions. Il est par ailleurs peu aisé de contrôler le bon fonctionnement du dispositif, en raison des jeux existants dans les véhicules automobiles, ou pouvant apparaître avec les temps. Ces problèmes sont encore plus sévères lorsque la surface vitrée est importante et que la carrosserie du pavillon est particulièrement bombée. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'état de l'art. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique d'occultation d'une paroi vitrée du pavillon d'un véhicule automobile mettant en oeuvre un cadre pour store à enrouleur qui soit adapté aux formes de plus en plus complexes des pavillons des véhicules automobiles modernes. Un second objectif de l'invention est de maintenir efficacement les éléments de déploiement et d'entraînement du store à enrouleur. Un troisième objectif de l'invention est de proposer un dispositif d'occultation d'une paroi vitrée qui soit d'un seul bloc, pour faciliter son positionnement et sa fixation dans l'habitacle des véhicules automobiles. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette de réduire la masse du dispositif d'occultation. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique, qui soit de fabrication aisée, simple à mettre en oeuvre, et peu coûteuse. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif, qui soit rigide et permette de réduire des écarts et des jeux entre différents éléments. Encore un objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui conserve l'ensemble des avantages des stores à enrouleur, et notamment : aspect esthétique affleurant ; encombrement réduit; facilité et coût réduit de fabrication ; Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif d'occultation d'un pavillon vitré d'un véhicule automobile, comprenant au moins un store à enrouleur entraîné par un moteur électrique, comprenant avantageusement un cadre monobloc destiné à être solidarisé au châssis dudit véhicule et présentant des moyens de fixation dudit store à enrouleur et dudit moteur, de façon à être solidarisé pré-équipé audit châssis. Ainsi, l'invention propose une solution technique simple et efficace aux divers problèmes relatifs au montage dans l'habitacle d'un véhicule d'un dispositif occultation de surfaces vitrées du pavillon équipé d'un store à enrouleur. Avantageusement, le cadre présente au moins un des éléments appartenant 20 au groupe comprenant : - au moins un crochet de clippage pour le maintien temporaire dudit cadre sous ledit pavillon ; au moins un fût de fixation, permettant le passage d'une vis. Ainsi les opérations de fixation du cadre, et notamment de vissage à la 25 structure de garniture du pavillon, sont facilitées, le crochet permettant de soutenir le cadre lors de cette opération. De façon préférentielle, le ou les fûts de fixation sont équipés d'une bague anti-fluage. Ainsi on évite les déformations du cadre. Selon un mode de réalisation avantageux, le cadre présente au moins un plot de centrage, facilitant la mise en place dudit dispositif dans ledit véhicule. Préférentiellement, le cadre présente au moins un passage de câble d'entraînement actionné par le moteur. Ainsi il n'est pas obligatoire de prévoir une gaine pour le câble. Selon un autre aspect préférentiel, le ou les passages comprennent chacun un réceptacle à formes opposées en alternance. Ainsi le câble peut être inséré dans son passage par pression et il y a diminution des risques de coincer le câble dans les chicanes ou les courbes du 10 passage de câble. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le cadre présente deux rails de guidage d'une barre de tirage entraînant la toile du store. Avantageusement, le cadre est réalisé par moulage. Le coût de fabrication du cadre peut être ainsi réduit. 15 De façon avantageuse, le cadre présente au moins une cheminée de réception d'un crochet de clippage d'une pièce d'habillage. Il est ainsi possible de donner un aspect esthétique extérieur satisfaisant au dispositif d'occultation tout en conservant une accessibilité aux éléments nécessitant un entretien (moteur, ...). 20 L'invention concerne également un procédé de montage d'un dispositif d'occultation d'un pavillon vitré d'un véhicule automobile comprenant au moins un store à enrouleur entraîné par un moteur électrique, tel qu'il comprend au moins les deux étapes : assemblage du dispositif en un bloc ; 25 - assemblage dudit bloc sur le véhicule. Ainsi, le nombre d'opérations d'assemblage à l'intérieur de l'espace confiné de l'habitacle est limité. L'invention concerne encore un véhicule automobile à pavillon vitré, comprenant un dispositif d'occultation du pavillon vitré tel que décrit ci-dessus. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 présente le cadre selon l'invention intégrant le store à 5 enrouleur et son moteur électrique; les figures 2A et 2B illustrent le système de fixation du cadre à la structure de garnissage du toit dans une vue en perspective respectivement de dessus et de dessous; les figures 3A et 3B, sont des vues de détail du montage du store à 10 enrouleur et du système de guidage de la barre de tirage dans les rails formés dans le cadre; la figure 4 illustre le système de gainage des câbles intégré au cadre et présente les réservations prévues pour mettre en place le cadre d'habillage. 15 Comme déjà mentionné, le dispositif est avantageusement un store à enrouleur actionné par un moteur électrique. Le mode de réalisation, décrit par la suite, concerne un dispositif comprenant un cadre monobloc 11 réalisé en plastique moulé par injection, ainsi que cela est illustré figure 1. Le cadre comprend une fenêtre 12 correspondant à la surface de vitrage à 20 occulter. Le store à enrouleur 13 est monté sur un premier côté 111 du cadre 11. Il comprend une toile flexible dans laquelle sont glissées des baleines dont les extrémités sont équipées de patins coulissant dans des rails de guidage. Le moteur électrique 14 est fixé sur le côté 112 du cadre, opposé au côté 111, au moyen de trois inserts métalliques 151, 152, 153. Pour faciliter les opérations de maintenance 25 du moteur électrique, celui-ci est fixé sur la face inférieure du cadre de façon à y accéder directement après avoir retiré le cadre d'habillage du cadre 11. Sur les côtés de plus grande longueur 113 et 114, des chemins de rail 16 parallèles sont formés dans le cadre 11. Avantageusement le matériau plastique du cadre est de type thermoplastique, tel que du polychlorure de vinyle (PVC) ou du polypropylène renforcé par vingt pourcents de fibre de verre. L'ensemble ainsi constitué par le dispositif constitue donc un bloc qui peut être pointé par un procédé de soudure TIG (en anglais Tungsten Inert Gas , pour soudage à l'électrode de tungstène sous gaz inerte), ou encore MIG-MAG (en anglais Metal Inert gas ù Metal Activ gas , pour soudage à l'électrode métallique sous gaz inerte ù soudage à l'électrode métallique sous gaz actif), ou tout autre procédé de soudure, à la structure de garniture du pavillon au niveau de pattes de soudure solidaires du cadre. On présente, en relation avec les figures 2A (vue de dessus) et 2B (vue de dessous), un mode de réalisation de l'assemblage du dispositif à la structure de garniture. Dans ce mode de réalisation, le nombre de points de fixation du cadre sur le châssis est réduit à la quantité minimale nécessaire pour assurer une fixation mécanique correcte du cadre au châssis. Le positionnement est réalisé au moyen de deux plots de centrage 211, 212 encastrés dans le cadre. Ces plots sont destinés à être insérés dans des pièces solidaires du châssis et de formes ajustées de façon à permettre le centrage du dispositif par rapport à la vitre. Le maintien du cadre sur le châssis est réalisé en insérant six crochets de clippage 221, 222, 223, 224, 225, 226, prévus à cet effet, dans des formes correspondantes sur le châssis. Cette opération effectuée, il devient alors aisé d'assembler définitivement le dispositif au châssis. Huit fûts de fixation 231, 232, 233, 234, 235, 236, 237, 238 destinés au passage des vis d'assemblage sont répartis régulièrement sur le pourtour du cadre 11. Des bagues en acier (241 à 248) sont placées sur la partie arasée des fûts entre le cadre et le châssis pour éviter le phénomène de fluage. L'assemblage réalisé assure donc un maintien rigide du cadre, limitant les déformations. On présente figure 3A le détail du système de montage du tube 31 du store à enrouleur sur le cadre 11. Chaque extrémité ou tête du tube à enrouleur 32 est posée sur un palier. Avantageusement les paliers sont des coussinets ou des bagues autolubrifiées, obtenus par frittage de particules de métaux non ferreux. Les logements 33 de ces paliers sont clippés sur le cadre 11. Le détail du mécanisme de coulissement de la barre de tirage 34 de la toile du store à enrouleur, en relation avec la figure 1, est illustré figure 3B. Cette barre de tirage 34 présente une flexibilité selon sa direction principale de façon à adopter la courbure du vitrage et est articulée avec des patins 35 permettant son coulissement dans les rails de guidage 16. Elle est de longueur développée supérieure à l'espacement entre les deux chemins de rail parallèles 16. Les patins 35 sont de forme adaptée aux rails de guidage de façon à ce que l'angle formé par l'extrémité de la barre 36 avec l'horizontale soit de valeur non nulle et permette de cintrer la barre de guidage. Un câble 37 est relié au patin 35 pour permettre le mouvement de l'extrémité de la barre de tirage 36. Le câble 37 est par exemple de marque TELEFLEX , revêtu d'un film thermoplastique (polytétrafluoroéthylène (PTFE), ...) et comprend un embout surmoulé lié aux moyens conventionnels permettant de tirer ou pousser le câble. La figure 4 illustre un mode de réalisation préférentiel d'un passage de câble d'entraînement, encore appelé chemin ou gaine de câble d'entraînement, 411, 412 intégré au cadre. Ce chemin de câble est conçu de façon à permettre un maintien et un guidage correct du câble 37 tout en réduisant la masse du cadre. Il se compose d'un passage cylindrique délimité par des formes 43, encore appelées languettes ou pattes, incurvées selon le rayon de courbure interne du passage. Les languettes 43 sont de largeur sensiblement équivalente au diamètre du passage cylindrique et sont disposées alternativement de chaque côté du chemin de câble. Bien entendu de nombreux autres types de conception peuvent être envisagés pour réaliser le chemin de câble, sans sortir du cadre de l'invention. Ces différentes solutions peuvent différer en forme et en nombre notamment. Chaque chemin de câble s'étend préférentiellement suivant une forme générale en U à deux branches de longueurs différentes de part et d'autre de la fenêtre 12 du cadre. Les chemins de câble sont disposés de manière symétrique par rapport à l'axe de symétrie 44 du cadre. Le moyen conventionnel 45 pour tirer et pousser ces câbles, solidaire du moteur électrique 14, est fixé sur le côté 112 du cadre sensiblement au voisinage de l'axe 44. Il peut être envisagé de nombreuses variantes à ce moyen. Par exemple l'entraînement coordonné des câbles peut être mis en oeuvre au moyen d'un mécanisme comprenant un axe fixe autour duquel est enroulée la seconde extrémité des câbles et un dispositif à deux crémaillères à déplacements opposés qui réalise l'allongement ou réciproquement le raccourcissement de la longueur déroulée des câbles. Six réservations 461, 462, 463, 464, 465, 466, sous la forme de cheminées de réception de crochet de clippage permettent de fixer aisément un cadre d'habillage 47 au cadre 11 du dispositif. D'autres formes et d'autres moyens de fixation du cadre d'habillage au cadre 11 sont bien sûr envisageables. Ceux-ci peuvent varier, en forme et en nombre notamment. D'autre part, les modes et les variantes de réalisation suivants sont envisageables dans le cadre de l'invention, sans que cela constitue néanmoins une liste exhaustive : le matériau du cadre 11 est de type SMC (en anglais Sheet Molding Compound , pour préimprégné en feuilles) et est obtenu par un procédé de moulage par compression ; Le cadre 11 comprend des moyens de fixation de dispositifs d'éclairage de l'habitacle du véhicule ; Les surfaces de la face supérieure du cadre 11 visibles au travers de l'élément vitré du pavillon sont dissimulées, par exemple, par de la sérigraphie rapportée sur l'élément vitré
L'invention concerne un dispositif d'occultation d'un pavillon vitré d'un véhicule automobile, comprenant au moins un store à enrouleur 13 entraîné par un moteur électrique 14.Selon l'invention, le dispositif comprend un cadre monobloc 11 destiné à être solidarisé au châssis du véhicule et présente des moyens de fixation du store à enrouleur 13 et du moteur 14, de façon à être solidarisé pré-équipé audit châssis.
1. Dispositif d'occultation d'un pavillon vitré d'un véhicule automobile, comprenant au moins un store à enrouleur (13) entraîné par un moteur électrique (14), caractérisé en ce qu'il comprend un cadre monobloc (11) destiné à être solidarisé au châssis dudit véhicule et présentant des moyens de fixation dudit store à enrouleur et dudit moteur, de façon à être solidarisé pré-équipé audit châssis. 2. Dispositif d'occultation selon la 1, caractérisé en ce que ledit cadre (11) présente au moins un des éléments appartenant au groupe comprenant : - au moins un crochet de clippage (221) pour le maintien temporaire dudit cadre sous ledit pavillon ; - au moins un fût de fixation (231), permettant le passage d'une vis. 3. Dispositif d'occultation selon la 2, caractérisé en ce que le ou lesdits fûts de fixation (231) sont équipés d'une bague anti-fluage (241). 4. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit cadre (11) présente au moins un plot de centrage (211), facilitant la mise en place dudit dispositif dans ledit véhicule. 5. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit cadre (11) présente au moins un passage de câble 20 d'entraînement (411) actionné par ledit moteur (14). 6. Dispositif d'occultation selon la 5, caractérisé en ce que le ou lesdits passages comprennent chacun un réceptacle à formes (43) opposées en alternance. 7. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 6, 25 caractérisé en ce que ledit cadre (11) présente deux rails de guidage (16) d'une barre de tirage (34) entraînant la toile dudit store. 8. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit cadre (11) est réalisé par moulage. 9. Dispositif d'occultation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit cadre (11) présente au moins une cheminée de réception d'un crochet de clippage (461) d'une pièce d'habillage (47). 10. Procédé de montage d'un dispositif d'occultation d'un pavillon vitré d'un véhicule automobile comprenant au moins un store à enrouleur (13) entraîné par un moteur électrique (14), caractérisé en ce qu'il comprend au moins les deux étapes : assemblage du dispositif en un bloc ; assemblage dudit bloc sur le véhicule. 11. Véhicule automobile à pavillon vitré, comprenant un dispositif d'occultation dudit pavillon vitré, comprenant au moins un store à enrouleur (13) entraîné par un moteur électrique (14), caractérisé en ce qu'il comprend un cadre monobloc (11) destiné à être solidarisé au châssis dudit véhicule et portant des moyens de fixation dudit store à enrouleur 15 et dudit moteur, de façon à être solidarisé pré-équipé audit châssis.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/00
FR2888555
A1
CAPOT AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,119
La présente invention concerne un capot avant de véhicule automobile assurant une protection améliorée notamment en cas de choc avec un piéton, tout en incluant une fonction d'insonorisation à l'égard du bruit généré par le moteur thermique du véhicule automobile. Les exigences actuelles sur les plans économiques, du confort des utilisateurs, de la réglementation en matière de sécurité exigent que les capots avant de véhicules automobiles soient à la fois légers, peu coûteux à fabriquer, aptes à absorber le bruit émis par le moteur thermique et capable d'absorber le choc de la tête d'un piéton heurtant le capot à faible vitesse. De plus, l'épaisseur du capot doit être relativement faible pour ne pas réduire l'espace disponible sous le capot, c'est-à-dire dans le compartiment moteur, tout en présentant une rigidité structurelle suffisante. Les capots avant de véhicules automobiles comportent généralement un panneau extérieur en acier, en aluminium ou en matière synthétique. Ce panneau extérieur est doublé par un panneau intérieur dont la périphérie est liée à la périphérie du panneau extérieur par sertissage, soudage ou collage. L'insonorisation peut être assurée par un revêtement en matière absorbante acoustique. Le but de la présente invention est de créer un capot avant de véhicule automobile répondant aux exigences actuelles en matière de coût, confort et sécurité. Suivant l'invention, le capot avant de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur et un panneau intérieur de doublure dont la périphérie est liée à la périphérie du panneau extérieur, est caractérisé en ce que le panneau intérieur de doublure présente une ouverture dont la surface représente une partie prépondérante de la surface totale du panneau intérieur de doublure, cette ouverture étant recouverte par un panneau de couverture dont la périphérie est fixée sur le pourtour de l'ouverture et dont la surface comporte une série de cavités parallèles et allongées dans la direction de l'axe du capot, ce panneau de couverture comportant une multitude de petits trous. Ces petits trous sont répartis au moins dans lesdites cavités et, de préférence, sur l'ensemble de la surface du panneau de couverture. Les cavités allongées réalisées dans le panneau de couverture du panneau de doublure confèrent à l'ensemble du capot la rigidité mécanique exigée. Grâce aux petits trous réalisés dans le panneau de doublure, les cavités de celui-ci fonctionnent comme des résonateurs de Helmholtz en absorbant l'énergie acoustique émise par le moteur. De préférence, le panneau de couverture est recouvert par un revêtement absorbant acoustique. Ce revêtement complète ainsi l'effet d'absorption acoustique procuré par les résonateurs d'Helmholtz précités. Dans une version avantageuse de l'invention, le revêtement absorbant acoustique est constitué par une plaque insonorisante intercalée entre le panneau extérieur et le panneau de couverture. Avantageusement, l'une des faces de la plaque insonorisante est plane et est appliquée contre la face intérieure du panneau extérieur et l'autre face de la plaque insonorisante porte des reliefs allongés qui sont engagés dans les cavités allongées réalisées dans le panneau de couverture. De préférence, les reliefs de la plaque insonorisante remplissent une partie du volume intérieur des cavités du panneau de couverture et le volume vide existant entre chaque relief et chaque cavité communique avec l'extérieur par les petits trous formés dans le panneau de couverture. Cette disposition confère au capot d'excellentes propriétés acoustiques, mécaniques, tout en répondant aux exigences en matière de sécurité et de faible coût de fabrication. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: - la figure 1 est une vue en perspective éclatée montrant les différents composants d'un capot avant de véhicule automobile selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe transversale du capot selon l'invention, -la figure 3 est une vue en coupe à échelle agrandie du détail A de la figure 2, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 concernant une variante, - la figure 5 est une vue en perspective partielle de la plaque de couverture du capot selon l'invention, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5 concernant une variante de réalisation de la plaque de couverture. La figure 1 représente un capot avant de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur 1 et un panneau intérieur de doublure 2 dont la périphérie 2a est destinée à être liée à la périphérie la du panneau extérieur 1. Le panneau intérieur de doublure 2 présente une ouverture 3 dont la surface représente une partie prépondérante de la surface totale du panneau intérieur de doublure 2. L'ouverture 3 du panneau de doublure 2 est destinée à être recouverte par un panneau de couverture 4 dont la périphérie 4a est destinée à être fixée sur le pourtour 3a de l'ouverture 3. La surface du panneau de couverture 4 comporte une série de cavités 5 parallèles et allongées dans la direction de l'axe de symétrie du capot. Ce panneau de couverture 4 comporte (voir figures 5 et 6) une multitude de petits trous 6 répartis sensiblement sur l'ensemble de sa surface. Le panneau extérieur 1 est par exemple en acier, ou en aluminium ou encore en matière synthétique. Le panneau de doublure 2 et le panneau de couverture 4 sont réalisés dans la même matière que le panneau extérieur 1. La périphérie 2a du panneau de doublure 2 est fixée, de façon continue, à la périphérie la du panneau extérieur 1 par soudage, collage et/ou sertissage. La périphérie 4a du panneau de couverture 4 est fixée sur la périphérie 3a de l'ouverture 3 du panneau de doublure 2 par des vis ou des agrafes. Les petits trous 6 formés sur les cavités allongées 5 et sur les parties situées entre celles-ci (voir figures 5 et 6) peuvent avoir un diamètre compris entre 0,5 et 5 mm environ. La profondeur de ces cavités 5 peut être de l'ordre de 0,5 à 2 cm. Les figures 3 et 4 montrent le détail de deux modes d'assemblage entre le panneau de couverture 4 et le bord du panneau de doublure 2. Dans la version préférée de l'invention, le panneau de couverture 4 est recouvert par un revêtement absorbant acoustique 7. Dans l'exemple représenté (voir figures 1, 3 et 4), le revêtement absorbant acoustique 7 est constitué par une plaque insonorisante intercalée entre le panneau extérieur 1 et le panneau de couverture 4. Comme montré par les figures 3 et 4, l'une 7a des faces de la plaque insonorisante 7 est plane et est appliquée contre la face intérieure du panneau extérieur 1 et l'autre face de la plaque insonorisante 7 porte des reliefs allongés 8 qui sont engagés dans les cavités allongées 5 réalisées dans le panneau de couverture 4. Les figures 3 et 4 montrent en outre que les reliefs 8 de la plaque insonorisante 7 sont séparés par des faces planes qui sont en contact avec les faces planes qui séparent les cavités allongées 5 du panneau de couverture 4. Autrement dit, la plaque insonorisante est prise en sandwich entre les panneaux 1 et 4. Par ailleurs, les reliefs 8 de la plaque insonorisante 7 remplissent une partie du volume intérieur des cavités 5 du panneau de couverture 4. De plus, le volume vide existant entre chaque relief 8 et chaque cavité communique avec l'extérieur par les petits trous 6 formés dans le panneau de couverture 4. Les principaux avantages du capot avant de véhicule automobile que l'on vient de décrire sont les suivants. Du fait de sa structure, le capot est à la fois léger, rigide et satisfait la réglementation en matière de sécurité en cas, notamment, de choc avec un piéton. Les cavités allongées 5 réalisées dans la plaque de couverture 4 jouent à la fois un rôle important dans la rigidité du capot et dans son aptitude à absorber les chocs et également dans l'absorption de l'énergie acoustique générée par le moteur thermique. En effet, ces cavités 5 qui communiquent avec le compartiment moteur par des trous 6 de faible section, se comportent comme des cavités résonnantes de Helmholtz. L'effet d'absorption acoustique procuré par les cavités 7 est renforcé significativement par la présence de la plaque insonorisante 7 intercalée entre le panneau de couverture 4 et le panneau extérieur 1. A cet effet, les reliefs 8 réalisés sur la plaque insonorisante 7 au droit des cavités 5 accentuent l'effet d'absorption acoustique du fait de l'épaisseur de ces reliefs. Par ailleurs, du fait que ces reliefs 8 ne remplissent que 5 partiellement les cavités 5, celles-ci peuvent assurer leur fonction de cavités résonnantes d'une manière optimale
Capot avant de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur (1) et un panneau intérieur de doublure (2) dont la périphérie est liée à la périphérie du panneau extérieur (1), caractérisé en ce que le panneau intérieur de doublure (2) présente une ouverture (3) dont la surface représente une partie prépondérante de la surface totale du panneau intérieur de doublure (2), cette ouverture (3) étant recouverte par un panneau de couverture (4) dont la périphérie est fixée sur le pourtour de l'ouverture (3) et dont la surface comporte une série de cavités (5) parallèles et allongées dans la direction de l'axe du capot, ce panneau de couverture (4) comportant une multitude de petits trous.
1. Capot avant de véhicule automobile comprenant un panneau extérieur (1) et un panneau intérieur de doublure (2) dont la périphérie est liée à la périphérie du panneau extérieur (1), caractérisé en ce que le panneau intérieur de doublure (2) présente une ouverture (3) dont la surface représente une partie prépondérante de la surface totale du panneau intérieur de doublure (2), cette ouverture (3) étant recouverte par un panneau de couverture (4) dont la périphérie est fixée sur le pourtour de l'ouverture (3) et dont la surface comporte une série de cavités (5) parallèles et allongées dans la direction de l'axe du capot, ce panneau de couverture (4) comportant une multitude de petits trous (6). 2. Capot selon la 1, caractérisé en ce que les petits trous (6) sont répartis au moins dans les cavités 5. 3. Capot selon la 1, caractérisé en ce que les petits trous (6) sont répartis sur l'ensemble du panneau de couverture (4). 4. Capot avant selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le panneau de couverture (4) est recouvert par un revêtement absorbant acoustique. 5. Capot avant selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le revêtement absorbant acoustique est constitué par une plaque insonorisante (7) intercalée entre le panneau extérieur (1) et le panneau de couverture (4). 6. Capot avant selon la 5, caractérisé en ce que l'une des faces de la plaque insonorisante (7) est plane et est appliquée contre la face intérieure du panneau extérieur (1) et l'autre face de la plaque insonorisante (7) porte des reliefs (8) allongés qui sont engagés dans les cavités allongées (5) réalisées dans le panneau de couverture (4). 7. Capot avant selon la 6, caractérisé en ce que les reliefs (8) de la plaque insonorisante (7) sont séparés par des faces planes qui sont en contact avec les faces planes qui séparent les cavités allongées (5) du panneau de couverture (4). 8. Capot avant selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que les reliefs (8) de la plaque insonorisante (7) remplissent une partie du volume intérieur des cavités (5) du panneau de couverture (4). 9. Capot avant selon la 8, caractérisé en ce que le volume vide existant entre chaque relief (8) et chaque cavité (5) communique avec l'extérieur par les petits trous (6) formés dans le panneau de couverture (4).
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 21
B62D 25/12,B60R 21/34
FR2898609
A1
PROCEDE DE PROTECTION D'UNE COLORATION DU LINGE DANS UNE MACHINE A LAVER ET /OU SECHER LE LINGE
20,070,921
-1- La présente invention concerne d'une part une machine à laver le linge. Elle concerne également un procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge de manière à éviter le transfert d'une couleur d'une pièce de linge à une autre pièce de linge, et d'autre part, une machine adaptée à mettre en oeuvre le procédé de protection d'une coloration du linge conforme à l'invention. Ce procédé permet également de détecter une coloration du bain de lavage et / ou de rinçage. De manière générale, l'invention concerne les machines à laver le linge, et plus particulièrement les machines à usage domestique. On connaît d'une part des machines à laver le linge qui proposent un procédé permettant d'identifier et de quantifier les composants d'un produit lessiviel dans un bain par une mesure optique. Par ailleurs, on connaît le document DE19908803 qui décrit une machine à laver le linge permettant de reconnaître si dans la charge il y a une pièce de linge dont la couleur déteint. La détection de la coloration de l'eau de lavage est réalisée par un capteur optique de turbidité. Cependant, ces machines à laver le linge ont l'inconvénient d'introduire une quantité d'eau fraîche pour diluer les colorants présents dans l'eau de lavage. Cette opération effectuée à la suite de la détection d'une décoloration de certaines pièces de linge ne permet pas de s'affranchir des risques de migration des colorants sur les autres pièces de linge présentes dans le tambour de la machine à laver le linge. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer une machine à laver le linge avec un procédé de protection du linge permettant de garantir l'évacuation des colorants détectés dans le bain lessiviel de manière rapide et fiable. A cet effet, la présente invention vise un procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge comprenant une cuve remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge, un capteur pour la surveillance d'une coloration dudit liquide de lavage et de rinçage, ledit capteur comprenant un émetteur de lumière et un récepteur de lumière, ledit capteur étant adapté à émettre et recevoir selon au moins trois différentes plages étroites de longueurs d'ondes 2, lesdites trois plages de longueurs d'ondes étant adaptées à reconnaître des couleurs dans ledit liquide de lavage et de rinçage. Selon l'invention, le procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge comprend les étapes suivantes exécutées consécutivement : une phase de détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage ; -2- û une phase de vidange du bain de lavage de la cuve. Ainsi, les colorants présents dans le bain lessiviel sont éliminés en majeure partie de manière à ne pas provoquer la coloration des pièces de linge. Ce procédé de protection d'une coloration des pièces de linge permet d'assurer la sécurité du linge en évitant la coloration du linge, notamment des pièces de linge claires, par des pièces de linge déteignant au cours d'un cycle de lavage dans une machine à laver le linge. Ce procédé de protection d'une coloration des pièces de linge permet la détection d'une coloration du bain lessiviel par des pièces de linge colorées et une réaction immédiate pour éviter toute dégradation de teinte sur les autres pièces de linge. Ladite phase de vidange du bain de lavage de la cuve est réalisée sans une phase d'essorage pour empêcher le risque de coloration des pièces de linge. Lesdites étapes du procédé de protection d'une coloration du linge sont suivies par au moins une phase de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un seuil Ne où les pièces de linge sont immergées dans le bain lessiviel. De cette manière, les résidus de colorants sont dilués et éliminés pour empêcher toute coloration des pièces de linge contenues dans le tambour de la machine à laver le linge. Ladite au moins une phase de rinçage avec un fort volume d'eau permet de faire chuter la température du bain lessiviel et par conséquent de limiter la déteinte de pièces de linge. Le dégorgement des colorants de pièces de linge est sensible à la température. Chaque phase de rinçage du procédé de protection d'une coloration du linge est suivie d'au moins une phase d'essorage intermédiaire où la vitesse de rotation du tambour est faible. La vitesse de rotation du tambour lors des phases d'essorages intermédiaires est limitée à un seuil de l'ordre de 450 tours par minute. La faible vitesse de rotation du tambour pendant les phases d'essorage intermédiaires permet d'éviter le tassement des pièces de linge et par conséquent de limiter la migration des colorants entre les pièces de linge. Ladite au moins une phase de rinçage et au moins une phase d'essorage intermédiaire sont suivies d'une phase d'essorage final. Le procédé de protection d'une coloration du linge comprend une phase d'essorage final dont la vitesse de rotation du tambour est inférieure ou égale à un seuil V,, le seuil V, de la vitesse de rotation du tambour est au maximum de 800 tr/min. Ainsi, l'extraction de l'eau contenue dans la cuve de lavage et dans le linge est réalisée sans l'accompagnement de colorants lié à une trop forte sollicitation du linge. La dernière étape du procédé de protection d'une coloration du linge comprend une phase de défoulage du linge dont la vitesse de rotation du tambour est inférieure ou égale à un seuil V2, le seuil V2 de la vitesse de rotation du tambour est au maximum de 50 tr/min. -3- Ladite phase de défoulage se déroule jusqu'à ce que l'utilisateur commande l'ouverture de la porte de la machine à laver le linge. Cette phase permet d'éviter que le linge ne soit en contact étroit pendant une certaine durée. De cette manière, les pièces de linge humides ne sont pas entassées de façon statique dans le tambour de la machine à laver le linge puisque la coloration accidentelle par contact humide est possible. Selon une caractéristique préférée de l'invention, le capteur émet et reçoit lesdites au moins trois longueurs d'ondes 1 différentes alternativement pendant une période T1, et l'émission et réception d'une des trois longueurs d'ondes 1 par le capteur étant suivie d'une période d'extinction de l'émetteur de lumière dudit capteur. Selon une autre caractéristique préférée de l'invention, la surveillance d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage s'effectue par des cycles consécutifs comprenant l'alternance d'émission et réception desdites au moins trois longueurs d'ondes 1 du capteur pendant une période Ti respectivement pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes 1 et les périodes d'extinction T2 de l'émetteur de lumière du capteur pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes 1 ayant une durée D inférieure à 5 minutes, et préférentiellement de l'ordre de 1 minute. La période Ti d'émission et réception desdites au moins trois longueurs d'ondes 1 du capteur est comprise dans une plage s'étendant entre 5 secondes et 1 minute, et préférentiellement de l'ordre de 15 secondes. La période T2 d'extinction de l'émetteur de lumière du capteur est comprise entre 2 secondes et 20 secondes, et préférentiellement de l'ordre de 5 secondes. Lesdites au moins trois longueurs d'ondes 1 émises et reçues par le capteur correspondent aux couleurs suivantes : le rouge, le vert, et le bleu. A chaque émission et réception d'une longueur d'ondes 1, une alternance entre les mesures pour lesdites au moins trois longueurs d'ondes a, correspondant au bleu, au rouge et au vert est nécessaire pour éviter les interférences. L'alternance d'émission et de réception de chaque longueur d'ondes 1 est liée aux composants constituant le capteur ayant des temps de réponse incompressibles. La phase de détection d'une coloration du bain lessiviel prend en compte la durée de chaque mesure de longueur d'ondes 1 pour chacune des trois couleurs et la durée globale D pour la détection d'une déteinte. La durée globale D pour la détection d'une déteinte d'une pièce de linge dans le bain lessiviel est relativement courte. La phase de détection d'une coloration du bain lessiviel est réalisée en continu au cours d'un cycle de lavage et tout particulièrement au cours de la phase de chauffage du bain lessiviel. La phase de montée en température du bain lessiviel est la période où le risque de déteinte d'une pièce de linge dans le bain lessiviel est le plus important. La -4- déteinte d'une pièce de linge pendant la phase de montée en température du bain lessiviel est plus rapide qu'à tout autre instant du cycle de lavage de la machine à laver le linge. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la 5 description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : - la figure 1 représente une vue schématique en coupe partielle d'une machine à laver le linge ; la figure 2 est une vue schématique et en perspective d'un dispositif de 10 recirculation d'une machine à laver le linge conforme à l'invention ; la figure 3 est une vue agrandie et en coupe du détail A de la figure 2. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 une machine à laver le linge 1 adaptée à mettre en oeuvre la présente invention. Cette machine à laver le linge peut être une machine à laver le linge à usage 15 domestique ou une lavante-séchante. On a illustré sur ce mode de réalisation une machine à chargement par le dessus. Bien entendu, la présente invention s'applique à tous les types de machine à laver, et notamment à chargement frontal. De manière classique, une telle machine à laver le linge 1 comprend une cuve de 20 lavage 3 et un tambour 4 monté en rotation, ici suivant un axe de rotation horizontal 9, à l'intérieur de ladite cuve de lavage 3. Une porte située sur la face supérieure de la machine 1 permet à l'utilisateur d'avoir accès à l'intérieur de la cuve 3 et du tambour 4 pour introduire ou retirer le linge. Un tableau de commande 5 est également prévu en partie supérieure de la 25 machine 1. Seuls les moyens spécifiques à la mise en oeuvre du procédé de protection d'une coloration du linge conforme à l'invention seront décrits ci-après. Bien entendu, la machine à laver le linge conforme à l'invention comporte l'ensemble des équipements et moyens nécessaires à la mise en oeuvre d'un processus 30 de lavage classique dans une telle machine à tambour rotatif. En particulier, dans ce mode de réalisation, la machine à laver le linge 1 comprend un capteur 6 permettant de détecter une coloration excessive du bain lessiviel. Ainsi, le déroulement du cycle de lavage peut être modifié pour supprimer la possibilité de reteinte du linge entre les différentes pièces. 35 Ledit capteur 6 permet de détecter dès le début du cycle de lavage s'il y a une pièce de linge contenue dans le tambour 4 dont la couleur déteint, et tout particulièrement les colorants se diffusant dans le bain lessiviel. -5Une phase de détection de la coloration du bain lessiviel est réalisée par le capteur 6 servant à surveiller la couleur du bain lessiviel pendant toutes les phases du cycle de lavage. La coloration de l'eau crée un trouble différent de celui occasionné par les détergents. Le signal reçu par le capteur 6 est différent suivant la nature du trouble telle que le type de détergent, la coloration du bain lessiviel par une pièce de linge ou encore les salissures. Par conséquent, la détection d'une coloration du bain lessiviel peut être effectuée à temps pour empêcher que les pièces de linge contenues dans le tambour 4 ne soient teintes. Pour détecter la coloration du bain lessiviel, le capteur 6 peut être basé sur le principe décrit ci-après. Une lumière émise est plus ou moins absorbée par une solution colorée en fonction de la couleur et de l'intensité de la couleur. Un récepteur adapté renvoie l'information détectée à un moyen de commande 5 pouvant être un microcontrôleur (non représenté). Ledit capteur 6 peut par exemple être un capteur de turbidité. Ce moyen de commande 5 est notamment adapté à commander la vitesse de rotation du tambour 4, le fonctionnement des éléments chauffants (non représentés), la durée et la succession des différentes phases de lavage, rinçage et d'essorage dans le processus de lavage, l'alimentation et l'évacuation des différents bains de lavage et de rinçage ... Ledit microcontrôleur est de préférence intégré sur une carte électronique placée au niveau des moyens de commande 5. On va décrire à présent le procédé de protection d'une coloration du linge mis en oeuvre dans une machine à laver le linge telle que décrite précédemment. Le procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge comprend une cuve 3 remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour 4 rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge 5, un capteur 6 pour la surveillance d'une coloration dudit liquide de lavage et de rinçage, ledit capteur 6 comprenant un émetteur de lumière 7 et un récepteur de lumière 8, ledit capteur 6 étant adapté à émettre et recevoir selon au moins trois différentes plages étroites de longueurs d'ondes X, lesdites trois plages de longueurs d'ondes étant adaptées à reconnaître des couleurs dans ledit liquide de lavage et de rinçage. Ledit procédé de protection d'une coloration du linge comprend au moins les étapes suivantes exécutées consécutivement : - une phase de détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage ; - une phase de vidange du bain de lavage de la cuve 3. La phase de vidange du bain de lavage de la cuve 3 est enchaînée -6-immédiatement après la phase de détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage. Cet enchaînement a pour but de limiter au maximum le temps entre les deux phases et d'éviter la déteinte d'une pièce de linge sur une autre pièce de linge. Dès la détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage, le processus de lavage classique est interrompu et le procédé de protection d'une coloration du linge est déclenché. Ledit procédé de protection d'une coloration du linge correspond à une procédure d'urgence. Cette procédure d'urgence permet de déclencher une phase de vidange bain de lavage de la cuve 3 de manière immédiate en ouvrant au moins une vanne d'extraction du liquide de lavage et de rinçage. Ledit procédé de protection d'une coloration du linge peut être exécuté plusieurs fois dès qu'une phase de détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage signale une déteinte d'une pièce de linge. Ledit procédé de protection d'une coloration du linge peut être exécuté au cours des étapes composant ledit procédé et notamment lors. Afin de balayer toutes les couleurs possibles des pièces de linge, au moins un capteur 6 est nécessaire pour détecter la coloration du bain lessiviel. Lesdites au moins trois longueurs d'ondes émises et reçues par le capteur 6 correspondent aux couleurs suivantes : le rouge, le vert, et le bleu. Il s'agit des couleurs primaires. Ledit au moins un capteur 6 peut comprendre des diodes électroluminescentes ou utiliser des fibres optiques. Dans un mode de réalisation, l'émetteur de lumière 7 du capteur 6 comprend une seule diode de lumière blanche et le récepteur de lumière 8 dudit capteur 6 comprend trois diodes ayant des plages de longueurs d'ondes X. spécifiques. Ces plages de longueurs d'ondes spécifiques correspondent aux couleurs rouge, vert et bleu. Dans un autre mode de réalisation, le capteur 6 comprend trois diodes émettrices 7 ayant des plages de longueurs d'ondes spécifiques avec un récepteur 8 unique. Les trois diodes émettrices 7 peuvent être disposées au sein d'un même composant électronique. Le récepteur de lumière 8 peut être une photodiode ou encore un phototransistor. La longueur d'ondes émise par l'émetteur de lumière 7 pour la couleur rouge est sensiblement de 617nm, pour le vert sensiblement de 528nm et pour le bleu sensiblement de 470nm. Le capteur 6 émet et reçoit lesdites au moins trois longueurs d'ondes X différentes alternativement pendant une période Ti, et l'émission et réception d'une des trois -7- longueurs d'ondes par le capteur 6 étant suivie d'une période d'extinction T2 de l'émetteur de lumière 7 dudit capteur 6. La surveillance d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage s'effectue par des cycles consécutifs comprenant l'alternance d'émission et réception desdites au moins trois longueurs d'ondes du capteur 6 pendant une période Ti respectivement pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes 2L, et les périodes d'extinction T2 de l'émetteur de lumière 7 du capteur 6 pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes ayant une durée D inférieure à 5 minutes, et préférentiellement de l'ordre de 1 minute. La période Ti d'émission et réception desdites au moins trois longueurs d'ondes du capteur 6 est comprise dans une plage s'étendant entre 5 secondes et 1 minute, et préférentiellement de l'ordre de 15 secondes. La période T2 d'extinction de l'émetteur de lumière 7 du capteur 6 est comprise entre 2 secondes et 20 secondes, et préférentiellement de l'ordre de 5 secondes. On a illustré ici à titre d'exemple le positionnement du capteur 6 en fond de cuve de lavage 3. Cette position du capteur 6 en fond de cuve 3 permet de limiter fortement les perturbations dues au mouvement du bain lessiviel et de limiter l'encrassement de celui-ci. Dans un autre mode de réalisation illustré aux figures 2 et 3, le capteur 6 est disposé dans un dispositif de recirculation 10 du liquide de lavage et de rinçage. Cette position du capteur 6 dans le dispositif de recirculation 10 permet d'obtenir une mesure de la turbidité du bain lessiviel sans décalage dans le temps par rapport aux colorants introduits dans le bain lessiviel suite à une déteinte d'une pièce de linge. Cette position est particulièrement avantageuse puisque le liquide du bain lessiviel alimente directement le dispositif de recirculation 10. En outre, ce capteur 6 peut être disposé sur une machine à laver existante sans avoir à modifier le moule de la cuve de lavage 3. Par ailleurs, cette position du capteur 6 dans le dispositif de recirculation 10 permet de limiter l'encrassement dudit capteur 6. Le positionnement du capteur 6 est particulièrement important de manière à limiter au maximum les perturbations liées au brassage du bain lessiviel, avec notamment les bulles d'air. Le signal fournit par le capteur 6 est suivi et interprété par un moyen de commande 5 pouvant être un microcontrôleur tout au long du cycle de lavage. Le moyen de commande 5 reçoit les informations d'absorption de la lumière. Les valeurs reçues par le moyen de commande 5 sont moyennées pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes X. Pour obtenir des résultats comparables pour chacune desdites au -8- moins trois longueurs d'ondes ?, un coefficient particulier à chaque longueur d'ondes ? est appliqué. La détection d'une coloration du bain lessiviel peut s'effectuer par des valeurs seuils correspondant à chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes a,. Lorsque la réponse fournit par le capteur 6 et traitée par le moyen de commande 5 dépasse un certain seuil prédéfini, la machine à laver le linge 1 peut déclencher un signal sonore et / ou visuel pour alerter l'utilisateur. Ledit signal sonore peut être déclenché plusieurs fois au cours du procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge, ou encore avertir de manière continue. De manière préférentielle, la machine à laver le linge 1 déclenche un déroulement particulier pour éviter tout risque de reteinte des pièces de linge en attendant que l'utilisateur vienne retirer le linge de ladite machine à laver le linge 1. Ce déroulement particulier comprend préférentiellement une première phase correspondant à une phase de vidange du bain de lavage de la cuve 3. Ainsi, les colorants présents dans le bain lessiviel sont éliminés en majeure partie de manière à ne provoquer la coloration des pièces de linge. Le procédé de protection d'une coloration des pièces de linge permet d'assurer la sécurité du linge en évitant la coloration du linge, notamment des pièces de linge claires, par des pièces de linge déteignant au cours d'un cycle de lavage dans une machine à laver le linge. Ce procédé de protection d'une coloration des pièces de linge permet la détection d'une coloration du bain lessiviel par des pièces de linge colorées et une réaction immédiate pour éviter toute dégradation de teinte sur les autres pièces de linge. Ce procédé de protection d'une coloration des pièces de linge comprend au moins une phase de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un seuil N. où les pièces de linge sont immergées dans le bain lessiviel. Bien entendu, le nombre de phases de rinçage peut être au nombre d'une seule telle que définie ci-dessus mais aussi au nombre de deux, trois ou plus suivant les paramètres détectés par les moyens de commande 5. Ensuite, il comprend une phase d'essorage final dont la vitesse de rotation du tambour 4 est inférieure ou égale à un seuil V,, le seuil V, de la vitesse de rotation du tambour 4 est au maximum de 800 tr/min. La fin du processus de lavage se termine par une phase de défoulage du linge dont la vitesse de rotation du tambour 4 est inférieure ou égale à un seuil V2, le seuil V2 de la vitesse de rotation du tambour 4 est au maximum de 50 tr/min. Le procédé de protection d'une coloration du linge peut être exécuté au cours des étapes composant ledit procédé et notamment lors des phases de remplissage de la cuve 3, d'essorage et de rinçage. De cette manière, la surveillance d'une coloration du linge est -9- exécutée continuellement. Dans un mode de réalisation amélioré, le procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge peut comprendre des moyens de reconnaissance des pièces de linge du type RFID. Ces moyens de reconnaissance des pièces de linge permettent de déterminer la pièce de linge incriminée par une coloration du bain lessiviel. Ladite pièce de linge incriminée peut être enregistrée dans une mémoire volatile des moyens de commande 5 de la machine à laver le linge 1. Lors du chargement du linge dans le tambour 4, les moyens de commande 5 peuvent signaler que ladite pièce de linge a provoqué une coloration du bain lessiviel lors d'un processus de lavage. Lesdits moyens de reconnaissance des pièces de linge peuvent également déterminer la couleur de la pièce de linge ayant déteinte à l'aide des informations transmises par le capteur 6. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit précédemment sans sortir du cadre de l'invention
Un procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge comprend une cuve (3) remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour (4) rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge (5), un capteur (6) pour la surveillance d'une coloration dudit liquide de lavage et de rinçage, ledit capteur (6) comprenant un émetteur de lumière et un récepteur de lumière, ledit capteur (6) étant adapté à émettre et recevoir selon au moins trois différentes plages étroites de longueurs d'ondes (lambda), lesdites trois plages de longueurs d'ondes (lambda) étant adaptées à reconnaître des couleurs dans ledit liquide de lavage et de rinçage.Ce procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge comprend au moins les étapes suivantes exécutées consécutivement une phase de détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage et une phase de vidange du bain de lavage de la cuve (3).Utilisation notamment dans une machine à laver le linge à chargement par le dessus.
1- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge comprenant une cuve (3) remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour (4) rotatif de chargement du linge, des moyens de commande d'un programme de lavage du linge (5), un capteur (6) pour la surveillance d'une coloration dudit liquide de lavage et de rinçage, ledit capteur (6) comprenant un émetteur de lumière (7) et un récepteur de lumière (8), ledit capteur (6) étant adapté à émettre et recevoir selon au moins trois différentes plages étroites de longueurs d'ondes (X), lesdites trois plages de longueurs d'ondes (2\,) étant adaptées à reconnaître des couleurs dans ledit liquide de lavage et de rinçage, caractérisé en ce qu'il comprend au moins les étapes suivantes exécutées consécutivement : une phase de détection d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage , une phase de vidange du bain de lavage de la cuve (3). 2- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (6) émet et reçoit lesdites au moins trois longueurs d'ondes (X) différentes alternativement pendant une période (Ti), et l'émission et réception d'une des trois longueurs d'ondes (~,) par le capteur (6) étant suivie d'une période d'extinction (T2) de l'émetteur de lumière (7) dudit capteur (6). 3- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'émetteur de lumière (7) du capteur (6) comprend une seule diode de lumière blanche et le récepteur de lumière (8) dudit capteur (6) comprend trois diodes ayant des plages de longueurs d'ondes (X) spécifiques. 4- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites au moins trois longueurs d'ondes (X) émises et reçues par le capteur (6) correspondent aux couleurs suivantes : le rouge, le vert, et le bleu. 5- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la surveillance d'une coloration du liquide de lavage et de rinçage s'effectue par des cycles consécutifs comprenant l'alternance d'émission et réception desdites au moins trois longueurs d'ondes (~,) du capteur (6) pendant une période (T1) respectivement pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes (X) et les -11- périodes d'extinction (T2) de l'émetteur de lumière (7) du capteur (6) pour chacune desdites au moins trois longueurs d'ondes (X) ayant une durée (D) inférieure à 5 minutes, et préférentiellement de l'ordre de 1 minute. 6- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la période (Ti) d'émission et réception desdites au moins trois longueurs d'ondes (X) du capteur (6) est comprise dans une plage s'étendant entre 5 secondes et 1 minute, et préférentiellement de l'ordre de 15 secondes. 7- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la période (T2) d'extinction de l'émetteur de lumière (7) du capteur (6) est comprise entre 2 secondes et 20 secondes, et préférentiellement de l'ordre de 5 secondes. 8- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur (6) est disposé au fond de la cuve (3). 9- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le capteur (6) est disposé dans un dispositif de recirculation du liquide de lavage et de rinçage. 10- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une phase de rinçage dont le niveau d'eau est supérieur à un seuil (Ne) où les pièces de linge sont immergées dans le bain lessiviel. 11- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une phase d'essorage final dont la vitesse de rotation du tambour (4) est inférieure ou égale à un seuil (V,), le seuil (V,) de la vitesse de rotation du tambour (4) est au maximum de 800 tr/min. 12- Procédé de protection d'une coloration du linge dans une machine à laver le linge selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une phase de défoulage du linge dont la vitesse de rotation du tambour (4) est inférieure ou égale à un seuil (V2), le seuil (V2) de la vitesse de rotation du tambour (4) est au maximum de 50 tr/min.
D
D06
D06F
D06F 39,D06F 33
D06F 39/00,D06F 33/02
FR2891677
A1
PROCEDE D'AUTHENTIFICATION D'UN CLIENT, FOURNISSEURS D'IDENTITES ET DE SERVICES, SIGNAUX DE REQUETE D'AUTHENTIFICATION ET D'ASSERTION D'AUTHENTIFICATION, ET PROGRAMMES D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS
20,070,406
CORRESPONDANTS. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de l'authentification. Plus précisément, l'invention concerne l'authentification de clients lors d'une demande d'accès à un ou plusieurs services proposés par un fournisseur de services. 2. Solutions de l'art antérieur 2.1 Art antérieur Les systèmes de gestion d'identités sont définis par différents organismes de normalisation tels que la Liberty Alliance (qui propose les spécifications ID-FF pour Identity Federation Framework , Cadre de Fédération d'Identité ), ou OASIS (qui définit SAML pour Security Assertions Markup Language , Langage à balise d'assertions de sécurité ). Les architectures de ces systèmes se basent sur les notions de fournisseurs de service ( SP pour Service Provider ), de fournisseurs d'identités ( IdP pour Identity Provider ), et de client: - Le client correspond à n'importe quel type d'entité (par exemple un 20 utilisateur individuel, un groupe d'utilisateurs, une entité organisationnelle, une machine, une application logicielle...) qui peut être identifiée et authentifiée. - Le fournisseur de services (SP) propose un ou plusieurs services qui sont accessibles au client quand celui-ci s'est authentifié. Cela peut être, par exemple, un site internet de vente en ligne fournissant des produits et/ou des prestations et dont la commande et/ou le paiement n'est possible qu'à l'authentification du client. - Le fournisseur d'identités (IdP) est une entité à laquelle les fournisseurs de services (SP) peuvent déléguer l'authentification d'un client. Ces systèmes offrent donc aux clients des fonctionnalités d'authentification unique ( single sign on SSO ), qui permettent d'accéder successivement à différents fournisseurs de services sans nécessiter une authentification systématique du client à chaque accès à un nouveau service. Classiquement, au sein de ces architectures d'authentification, le déroulement d'une interaction entre un fournisseur de services et un fournisseur d'identités est le suivant: 1. le client demande l'accès à un service au niveau du SP (par exemple, accès à son compte d'utilisateur). 2. le SP redirige alors le client vers l'IdP pour que le SP obtienne une assertion d'authentification, de la part de 1'IdP, assurant que le client est identifié. 3. le client est invité à s'authentifier (s'il ne l'a pas déjà fait auparavant, au cours de l'accès à un autre service) au niveau de l'IdP. 4. En cas de succès, l'IdP redirige le client vers le SP. Dans le même temps, il fournit au SP une assertion d'authentification, qui contient les informations nécessaires à la création d'une session d'authentification pour le client au niveau du SR Le client peut ensuite accéder au service demandé. Ce déroulement assure donc au fournisseur de service que le client est correctement identifié et authentifié, tout en évitant au client de s'authentifier à de multiples reprises. En effet, quand différents fournisseurs de services font appel à un même fournisseur d'identités, alors le client n'a pas besoin de s'authentifier à chaque accès à un service de ces différents SP. 2.2 Inconvénients de l'art antérieur Un premier inconvénient de cette technique de l'art antérieur est que lors des demandes d'authentification entre l'IdP et le SP et lors des traitements internes à 1'IdP, les systèmes de gestion d'identités actuels ne permettent pas de faire la distinction entre les différents types de clients: par exemple des utilisateurs individuels, des groupes d'utilisateurs (utilisateurs collectifs), des entités organisationnelles, des machines. Ces différents types de clients peuvent être amenés à coexister dans un même IdP. Un autre inconvénient de cette technique de l'art antérieur est qu'un système donné est voué à ne traiter qu'un type de client particulier. Par exemple; tel IdP sera chargé de gérer des personnes physiques et un autre des entités organisationnelles. Un corollaire de l'inconvénient précédent est que dans le cas où un système générique est conçu sur la base d'un IdP gérant différents types d'identités tels que les personnes physiques et des entités organisationnelles, alors cet IdP ne fait aucune distinction entre les différents types de client qui pourraient coexister, et va donc demander à un utilisateur individuel de s'authentifier plusieurs fois en fonction de l'identité requise lors de l'accès à un service. Par exemple, dans le cas d'un opérateur de télécommunications, la notion générale de client regroupe: l'utilisateur individuel d'une part, qui est une identité individuelle pour le système de gestion d'identités, - son foyer d'autre part, qui est à la fois un groupe d'identités individuelles et une identité collective pour le système de gestion d'identités. Dans ce cas de figure, l'identité collective peut être associée à un accès, par exemple une ligne téléphonique fixe, et être authentifiée de manière implicite (sans interaction avec l'utilisateur) par son adresse sur le réseau de télécommunication, contrairement à l'authentification individuelle qui requiert une interaction (entrer un identifiant et un mot de passe par exemple). Un client possède donc deux identités imbriquées: une identité individuelle et une identité collective. Or, les systèmes de gestion d'identités (IdP) actuels ne peuvent pas faire coexister l'entité individuelle et l'entité collective et ne fonctionnent donc qu'avec la notion la plus générique, celle d'utilisateur individuel. Un SP collectif ne peut en fait gérer les droits d'accès à son service que sur une base d'identités individuelles. Un autre inconvénient de cette technique est donc la complexification des 30 opérations de mise à jour d'informations au sein de ce SP puisque au lieu d'autoriser simplement l'accès à une identité collective, on autorise l'accès à l'ensemble des identités individuelles qui la composent. Encore un autre inconvénient de cette technique de l'art antérieur est lié au fait qu'il se pose alors des problèmes de sécurité, les droits d'administration de l'identité collective étant alors délégués à l'ensemble des entités individuelles qui la composent. Un nouvel inconvénient découlant de cette technique de l'art antérieur est la génération de comportement nécessitant une sur-authentification alors même que cela n'est pas nécessaire, comme décrit dans l'exemple suivant: un utilisateur accédant depuis sa ligne fixe à son service collectif de messagerie vocale (de la famille, par exemple le répondeur téléphonique) est contraint par 1'IdP à s'authentifier explicitement de manière individuelle alors que le SP aurait pu se contenter d'une authentification collective implicite (l'authentification par l'adresse réseau du combiné téléphonique). Un dernier inconvénient de cette technique de l'art antérieur est la perte des bénéfices apportés par le principe d'authentification unique ( SSO ) entraînant, par exemple, une authentification systématique de l'utilisateur avec différents profils, en fonction des informations demandées par le fournisseur de services. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un premier objectif de l'invention est de fournir un système de gestion d'identités qui permette de faire la distinction entre les différents types d'identités d'un même client. Par exemple, le système devra être capable de gérer des identités collectives et les identités individuelles qui les composent et ainsi permettre de mettre en oeuvre un fournisseur d'identités qui soit capable de traiter les demandes d'authentification des fournisseurs de services, tant en termes d'identités individuelles qu'en termes d'identités collectives. Ainsi un même système pourra tout aussi bien prendre en charge, et de manière appropriée, l'authentification d'un utilisateur physique et l'authentification de l'organisation à laquelle il appartient, afin de fournir des services en adéquation avec le niveau d'identification requis, ce dont sont incapables les fournisseurs d'identités actuels. De plus, le système pourra hiérarchiser les identités afin d'être en mesure de proposer au client une méthode d'authentification en adéquation avec le niveau d'identité requis pour accéder au service. Un deuxième objectif de l'invention est de donner la possibilité à l'IdP de présenter au SP le niveau d'identité requis, sans avoir besoin d'une nouvelle authentification de la part du client. Par exemple, les services de l'opérateur de télécommunications s'adressent aux identités individuelles (par exemple un service de messagerie électronique), aux identités collectives (par exemple un service de messagerie vocale sur une ligne téléphonique fixe) ou aux deux. L'IdP serait alors chargé de présenter au SP l'identité qui convient à sa requête. L'invention a pour troisième objectif de simplifier le fonctionnement et la gestion des services au sein du fournisseur de services en déléguant l'ensemble des tâches d'authentification au fournisseur d'identités, et en supprimant les tâches complexes de mises à jour des clients d'un certain type au sein du SP. Ainsi, il ne sera plus nécessaire à un SP dit collectif d'avoir connaissance de l'ensemble des entités individuelles qui le compose pour pouvoir fournir son service. Encore un autre objectif est de permettre une augmentation significative de la sécurité d'accès aux services en s'assurant que seuls des clients individuels puissent posséder des droits d'administration. L'invention a enfin pour objectif d'offrir plus de commodité aux utilisateurs notamment en facilitant la navigation sur les sites Internet, et en respectant le principe d'authentification unique ( SSO ). 4. Résumé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services, ledit fournisseur de services interrogeant un fournisseur d'identités pour vérifier l'identité dudit client et autoriser ce dernier à accéder audit service, Selon l'invention, un tel procédé comprend avantageusement: - au moins une étape de vérification auprès dudit fournisseur d'identités qu'un niveau d'identité correspondant à au moins une authentification antérieure dudit client est mémorisé au sein dudit fournisseur d'identités, une étape de délivrance audit client d'une autorisation d'accès audit service, ladite étape étant effectuée: - soit directement à la suite de ladite étape de vérification, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est inférieur audit niveau d'identité mémorisé, - soit à la suite des étapes suivantes, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est supérieur audit niveau d'identité mémorisé ou bien dans le cas où aucune authentification du client n'est disponible: demande d'authentification dudit client répondant audit niveau d'identité requis, - remplacement dudit niveau d'identité mémorisé par ledit niveau d'identité requis si ledit client est authentifié par ledit fournisseur d'identités à la suite de l'étape de ladite demande d'authentification. Ainsi, l'invention repose sur une approche inventive de l'authentification de client au sein d'un système de fourniture d'identités, en procurant à ce système la capacité à intégrer des niveaux d'identités pour un même client. Ces niveaux d'identités correspondent à des résultats d'authentification du client par différentes méthodes, en fonction de requêtes émises par les fournisseurs de services, afin d'authentifier ce client. Selon un mode de mise en oeuvre avantageux de l'invention, ladite 30 autorisation d'accès audit service délivrée audit client se présente sous la forme d'une assertion d'authentification transmise par ledit fournisseur d'identités audit fournisseur de services, ladite assertion comprenant l'indication dudit dernier niveau d'identité mémorisé par ledit fournisseur d'identités. Ainsi, la transmission du dernier niveau d'identité mémorisé est réalisée au travers d'une déclaration identifiée au sein d'une structure existante sans qu'il soit nécessaire de faire appel à un nouveau protocole d'échange de données entre le fournisseur d'identités et le fournisseur de services. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ledit niveau d'identité requis par ledit fournisseur de services pour l'accès à un service prédéfini donné est inséré par ledit fournisseur de services dans sa requête de demande d'authentification d'un client transmise audit fournisseur d'identités. Cette insertion au sein d'une requête d'authentification permet d'utiliser les modes d'interrogation des fournisseurs de service pour transmettre une information supplémentaire à destination des fournisseurs de services. Ainsi, ces derniers disposent, dans une même requête, de l'ensemble des informations nécessaires à l'authentification du client, comme par exemple: l'adresse du fournisseur de services, l'identifiant du client, le niveau d'identité demandé, etc. L'invention concerne également une structure arborescente de hiérarchisation d'une pluralité de niveaux d'identités d'au moins une entité E parmi une pluralité d'entités composant ladite structure, au moins une desdites identités composant ladite structure comprenant au plus un parent et n enfants, n étant un entier naturel. Selon l'invention, dans une telle structure: - au moins l'une desdites identités composant ladite structure comprend un niveau unique de hiérarchie d'identités dans ladite structure; - ledit niveau de hiérarchie d'identités desdits n enfants d'une identité 1 de ladite entité E est supérieur au niveau de hiérarchie d'identités de ladite identité 1, de façon que si une demande d'authentification de ladite entité E est transmise par un fournisseur de services à un fournisseur d'identités, ce dernier compare le niveau d'identité requis compris dans ladite demande d'authentification reçue dudit fournisseur de services, avec un dernier niveau de hiérarchie d'identités mémorisé suite à une authentification antérieure de ladite entité E. Dans une telle structure, chaque client dispose de plusieurs niveaux d'identités. Ces niveaux d'identités d'une même entité E sont disposés dans la structure arborescente de telle sorte que les niveaux d'identités des feuilles de l'arbre de la structure sont ceux qui vont résulter de l'authentification la plus forte qu'il est possible de réaliser par le fournisseur d'identités. Par exemple, l'identité d'une personne physique en tant que membre d'une entité organisationnelle, sera d'un niveau supérieur (sous- entendu nécessitera une plus fine granularité de la gestion des droits ou des données d'accès ou d'authentification) à la seule identité de l'entité organisationnelle. L'identité de cette personne physique pourra donc, par exemple, être une feuille de l'arbre de la structure tandis que l'identité de l'entité organisationnelle pourra être le parent de l'identité de la personne physique dans la structure. Cette structure peut par exemple être décrite par un schéma XML ou être mise en oeuvre au sein d'une base de données. L'invention concerne encore un dispositif d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services, ledit fournisseur de services interrogeant un fournisseur d'identités pour vérifier le niveau d'identité requis pour autoriser ledit client à accéder audit service, Selon l'invention, un tel dispositif comprend: au moins un moyen de vérification auprès dudit fournisseur d'identités qu'un niveau d'identité correspondant à au moins une authentification antérieure dudit client est mémorisé au sein dudit fournisseur d'identités; - des moyens de comparaison dudit niveau d'identité requis pour l'accès audit service par rapport audit niveau d'identité mémorisé ; des moyens de délivrance audit client d'une autorisation d'accès audit service, directement à la suite de la vérification, par ledit moyen de vérification, que le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est bien inférieur audit niveau d'identité mémorisé ; des moyens de demande d'authentification dudit client répondant audit niveau d'identité requis, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est supérieur audit niveau d'identité mémorisé ou bien dans le cas où aucune authentification du client n'est disponible; des moyens de remplacement dudit niveau d'identité mémorisé par ledit niveau d'identité requis, si ledit client est authentifié en réponse à la requête effectuée par lesdits moyens de demande d'authentification. Avantageusement un tel dispositif peut être mis en oeuvre au sein d'un fournisseur d'identités. Ainsi, un seul système est responsable de l'authentification des clients souhaitant accéder aux services. Dans un mode de réalisation alternatif de l'invention, un tel fournisseur d'identités peut également être réparti au sein d'un réseau et disposer de moyens permettant aux différents fournisseurs d'identités, mettant en oeuvre ce dispositif, de communiquer entre eux, fournissant de cette manière la capacité implicite au réseau d'authentifier n'importe quel client, quelque soit le service auquel ce client souhaite accéder. L'invention concerne encore un dispositif de demande d'authentification par un fournisseur de services auprès d'un fournisseur d'identités de l'identité d'un client, sous la forme d'une autorisation d'accès permettant audit client d'accéder à un service dudit fournisseur de services. Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens d'obtention, auprès dudit fournisseur d'identités, d'au moins une information représentative d'un niveau d'identité requis pour l'accès audit service. Avantageusement un tel dispositif peut être mis en oeuvre au sein d'un 25 fournisseur de services. L'invention concerne également un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Selon l'invention, un tel programme comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre des étapes du procédé d'authentification. L'invention concerne encore un signal d'assertion d'authentification destiné à être échangé entre au moins un fournisseur d'identités et au moins un fournisseur de services, suite à une demande d'accès d'un client à l'un au moins des services dudit fournisseur de services et à une demande d'authentification dudit client transmise par ledit fournisseur de services audit fournisseur d'identités. Selon l'invention un tel signal comprend au moins une information représentative d'un niveau d'identité requis par ledit fournisseur de services. L'invention concerne enfin un signal de requête d'authentification destiné à être échangé entre au moins un fournisseur d'identités et au moins un fournisseur de services, suite à une demande d'accès d'un client à l'un au moins des services dudit fournisseur de services. Selon l'invention, un tel signal comprend au moins une information représentative d'un niveau d'identité requis par ledit fournisseur de services. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 illustre, de façon schématique, la structure matérielle d'un fournisseur d'identités; - la figure 2 illustre, de façon schématique, la structure matérielle d'un fournisseur de services; - la figure 3 décrit le déroulement d'une interaction entre un SP et un IdP dans le cadre d'un système gérant plusieurs niveaux d'identité ; - la figure 4 présente un exemple de modélisation de la structure arborescente des identités présente sur l'IdP. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse donc à la prise en compte d'un niveau d'identité des clients par un fournisseur d'identités dans le contexte d'authentification des clients. On entend par authentification la vérification de l'identité d'un client. On se place ici dans un contexte général où la notion de client n'est pas limitée à celle d'un individu physique acheteur auprès d'un prestataire ou d'un fournisseur de biens, mais où le client est considéré comme toute entité pouvant accéder à des ressources, et faisant partie d'un groupe d'entités, pouvant lui-même faire partie d'un groupe d'entités plus global, et ce sans limitation d'imbrication, tel que: - un élève dans une classe, une classe dans une école; - un employé dans une entreprise; - une machine dans un parc informatique; une application informatique distribuée; - une entité individuelle dans une entité organisationnelle, une entité organisationnelle dans une autre entité organisationnelle. Dans le cas, par exemple, d'écoliers, un élève dans une classe possède plusieurs 15 niveaux d'identités qui sont: - son identité en tant qu'individu; - son identité en tant qu'élève appartenant à une classe; son identité en tant qu'élève appartenant à une école. L'invention propose donc de définir un fournisseur d'identités (IdP) ayant des capacités de gestion de ces types clients et de leurs différents niveaux d'identités et les interactions de cet IdP avec les différents SP avec lequel il est en relation. La structure du fournisseur d'identités est illustrée schématiquement par la figure 1. Il comprend une mémoire M 11, et une unité de traitement 10 équipée d'un microprocesseur P, qui est piloté par un programme d'ordinateur (ou application) Pg 12. L'unité de traitement 10 reçoit en entrée, via un module d'interface d'entrée réseau E 13, des requêtes et/ou des réponses clients 14, que le microprocesseur p P traite, selon les instructions du programme Pg 12, pour générer des commandes et/ou des réponses 11, qui sont transmises via un module d'interface de sortie réseau S 15. La structure d'un fournisseur de services est illustrée schématiquement par la figure 2. Il comprend une mémoire M 21, et une unité de traitement 20 équipée d'un microprocesseur [uP, qui est piloté par un programme d'ordinateur (ou application) Pg 22. L'unité de traitement 20 reçoit en entrée, via un module d'interface d'entrée réseau E 23, des requêtes et/ou des réponses clients 24, que le microprocesseur P traite, selon les instructions du programme Pg 22, pour générer des commandes et/ou des réponses 22, qui sont transmises via un module d'interface de sortie réseau S 25. Le principe général de l'invention repose sur: - La gestion, au sein de 1'IdP, de niveaux d'identités différents, ainsi que des relations d'appartenance entre ces niveaux, composant une structure arborescente. - Par exemple, on définit un niveau identité collective et un niveau identité individuelle et on définit des liens (par le biais 15 de la structure arborescente) qui décrivent le fait qu'une identité individuelle appartient à une identité collective. - Chaque client déclaré dans la structure arborescente est associé à un unique niveau. - Une identité d'un niveau donné (par exemple, un utilisateur individuel) dispose d'autant d'identités (en plus de la sienne) dans le système de gestion d'identités qu'il existe de niveaux d'identités auxquels son niveau d'identité appartient (par exemple dans notre cas un utilisateur individuel dispose de deux identités, une individuelle et une collective). - L'ajout d'un nouveau paramètre dans les requêtes et les réponses échangées entre l'IdP et le SP lors de la phase d'authentification, permettant: au SP de préciser le niveau d'identité désiré dans la requête d'authentification, - à l'IdP de préciser le niveau d'identité renvoyé dans la réponse d'authentification. - On définit enfin un processus de traitement permettant à 1'IdP de réaliser des manipulations entre les différentes identités d'un utilisateur: - Si une identité d'un niveau inférieur (au sens de l'appartenance) au niveau demandé par le SP est déjà authentifiée au niveau de 1'IdP, alors 1'IdP n'a pas besoin pour générer sa réponse d'authentification de réauthentifier l'utilisateur au niveau demandé par le SP. Dans un mode de réalisation particulier, la structure arborescente peut être définie comme une base de données des utilisateurs, qui permet de définir les relations entretenues entre les niveaux d'identités de ces derniers. Dans un autre mode de réalisation, la structure arborescente peut être définie comme un simple fichier XML de description des niveaux d'identités et dont les extrémités (les feuilles) représentent des identités individuelles. On présente en relation avec la figure 3, le déroulement d'une interaction entre un SP 31 et un IdP 32 dans le cadre d'un système gérant plusieurs niveaux d'identités. Dans cet exemple, la structure arborescente des identités contient deux branches principales (BRA 3331 et B RB 3332) ayant chacune trois niveaux d'identités (A, AA, AAA et B, BB, BBB). Chacun de ces trois niveaux d'identité donne accès à des services spécifiques au sein du SP 31. On suppose que l'utilisateur est déjà authentifié au sein de 1IdP 32 à l'aide de son identité individuelle de niveau III (AAA3). L'interaction entre le SP 31 et 1IdP 32 se déroule alors de la manière suivante: 1. L'utilisateur 33 demande (331) l'accès à un service au niveau du SP 31. 2. Le SP 31 le redirige (332) vers l'IdP 32 pour qu'il obtienne une assertion d'authentification, en précisant dans sa requête 3321 qu'il désire une identité de niveau "Niveau II". 3. 1IdP 32 vérifie (333) que l'utilisateur 33 est déjà authentifié en son sein sous l'identité de niveau "Niveau III" AAA3. L'IdP 32 déduit donc que l'identité AA2 est aussi authentifiée (d'après la règle de traitement d'inclusion des niveaux d'identités). 4. l'IdP 32 redirige (334) l'utilisateur 33 vers le SP 31 et fournit (334) au SP 31 une assertion d'authentification 3341, indiquant qu'AA2 est authentifié. Cette assertion 3341 contient les informations nécessaires à la création d'une session d'authentification pour l'utilisateur 33 au niveau du SP 31. 1'IdP 32 précise en même temps que l'identité renvoyée est bien de niveau "Niveau II". L'utilisateur 33 peut ensuite accéder au service demandé. Dans un autre mode de réalisation il est possible qu'une identité d'un niveau donné puisse appartenir à plusieurs identités d'un niveau immédiatement supérieur. Dans ce cas de figure, l'IdP effectue une étape complémentaire du choix de l'une ou l'autre des identités immédiatement supérieures en fonctions de règles qui peuvent être prédéfinies ou d'un contexte d'exécution. Ainsi, dans l'exemple précédent, AA3 pourrait ainsi appartenir à AA2 et à AA1. Ceci équivaudrait dans une situation concrète à une personne ayant une ligne téléphonique dans sa résidence principale et une dans sa résidence secondaire. Cette personne physique est alors modélisée dans le système de gestion d'identités comme une identité individuelle appartenantà deux identités collectives. Suivant le contexte (c'est-à- dire le point d'accès utilisé, principal ou secondaire), le système sait quelle identité collective choisir. Dans un autre mode d'implémentation, il est aussi possible d'associer un ou plusieurs rôles à une identité d'un niveau donné par rapport à une identité d'un niveau immédiatement supérieur plutôt que de gérer la seule notion d'appartenance. Ceci pourrait équivaloir, dans un contexte réel, à un environnement dans lequel des utilisateurs appartiennent à un groupe et dans ce groupe, un des utilisateurs a le rôle d'administrateur. Par exemple, en ajoutant à la structure arborescente des identités des informations de rôles, l'arbre se lit alors comme suit: "AAA1 appartient à AA1" - "AAA2 appartient à AAI et de plus, est administrateur de AA1". Par la suite, on présente notamment le cas d'une implémentation dans la norme SAML d'OASIS. Il est clair cependant que l'invention ne se limite pas à cette application particulière, mais peut également être mise en oeuvre dans d'autres systèmes d'authentification, et par exemple dans ceux définis par la norme WS-trust et plus généralement dans tous les cas où les objectifs listés par la suite sont intéressants. 6.2 Description d'un mode de réalisation On s'intéresse ici à la description d'un mode de réalisation particulier de l'invention dans le cadre de la norme SAML d'OASIS, en lien avec les interactions entre le SP et l'IdP définies dans le paragraphe précédent et présentés en lien avec la figure 3. 6.2.1 Structure arborescente des identités On présente, en relation avec la figure 4, un exemple de modélisation (selon le langage de modélisation unifié UML ) de la structure arborescente des identités présente sur l'IdP. Dans cette modélisation, l'arborescence d'identité comporte trois niveaux. Chaque niveau est représenté comme un objet (41, 42, 43). Le niveau 41 est le niveau d'identité le plus faible. Le niveau 42 hérite des propriétés du niveau 41 tout en augmentant son niveau d'identité. Le niveau 43 hérite des propriétés du niveau 42 et par voie de conséquence de celles du niveau 41, tout en augmentant son niveau d'identité. L'avantage de ce type de modélisation est la possibilité de définir des propriétés d'accès et/ou des rôles de bas niveau pour les identités s'intégrant dans le niveau 41 et d'attribuer de plus en plus de droits pour les identités des niveaux inférieurs. L'implémentation de cette structure peut, par exemple, être réalisée sous la forme d'une base de données relationnelle définissant les identités et les relations entretenues entre elles. Dans un autre mode de réalisation, la structure arborescente peut être définie comme un document XML, permettant de hiérarchiser les identités en fonction d'une identité de base définie comme étant la racine du document XML en question. Ainsi, l'ajout d'un utilisateur dans la structure est facilité, car il peut être réalisé directement dans le fichier. 6.2.2 Implémentation SAML Actuellement, les cadres de travail ( framework ) de gestion d'identités comme SAML v2 (dont Liberty IDFF 1.2 est un sous-ensemble) ne prennent pas en compte le fait qu'un système puisse gérer différents niveaux d'identités. Ainsi, dans les requêtes/réponses d'authentification lors des échanges entre l'IdP et le SP, il n'existe pas d'élément XML dont la fonction corresponde à la gestion de ces niveaux. Une implémentation de l'invention au sein de SAML consiste donc à créer un nouvel élément XML pour les requêtes et les réponses d'authentification. Ce nouvel élément a la définition suivante: [optional] Spécifie le niveau d'identité pour le client indiqué. Si ce paramètre optionnel est omis, le fournisseur d'identités doit utiliser lors de sa réponse, la valeur par défaut associée à l'émetteur (SP). L'émetteur de la requête peut utiliser la valeur "urn:oasis:names:tc:SAML:2.0:subjecttype:any" pour spécifier que le niveau d'identité pour le client indiqué est indifférent. Les autres valeurs spécifiques requises sont dépendantes de la structure arborescente définissant le modèle d'identité implémenté par de fournisseur d'identité (IdP). On trouve cidessous l'exemple d'une requête d'authentification, respectant la norme SAML , envoyée par le SP à destination de son IdP avec ce paramètre: le SP précise qu'il désire une identité de niveau collectif (identifié par les balises et ) : < AuthnRequest ProviderName="http://www.provider.com" IsPassive="false" AssertionConsumerServicelndex=" 1 " Issuelnstant="2005-07-02T 16:58:03. 343Z" Destination="http://identityprovideruri.com/idp?Module=Authn" 20 30 Version="2.0" ID="dc7de3de-396f-42a5-965e-58b8b4e15363" xmlns="urn:oasis:names:tc:SAML:2.0:protocol" xmlns:saml="urn:oasis:names:tc:SAML:2.0:assertion"> http://serviceprovider.com < saml:SubjectType> urn: oasis: names: tc: SAML:2.0: subjecttype: collective < /AuthnRequest> En réponse à la requête précédente, l'IdP renvoie une réponse d'authentification (assertion) dans laquelle il précise qu'il renvoie une identité de niveau collectif (identifié par les balises < saml:SubjectType> et ) : < StatusCode Value="urn:oasis:names:tc:SAML:2.0:status:Success"/> < /Status> http://identityprovideruri.com/< /saml:Issuer> < saml:Issuer>http://identityprovideruri.com/ < saml:Subject> DSODSOKDSO < saml:SubjectConfirmation Method="urn:oasis:names:tc:SAML:2. 0:cm:bearer"> urn: oasis: names: tc: SAML:2.0: subjecttype: collective < /saml:Subject> urn:oasis:names:tc:SAML:2. 0:ac:classes:InternetProtocolPassword < /saml:Assertion> 6.3 Scénario d'usage On examine dans ce scénario le cas d'un opérateur téléphonique gérant deux types d'identité : - des utilisateurs, qui sont des identités individuelles, des foyers, qui sont des identités collectives. Au sein de la famille Martin qui compte trois personnes, Robert, Julie et Alice, cette dernière veut accéder à des services via sa connexion Internet. Elle dispose notamment des services suivants (fournis par son fournisseur de services) : 10 15 20 une messagerie vocale collective pour son téléphone utilisant la connexion Internet (téléphone sous IP), - un album photo collectif, - une messagerie électronique individuelle. 1. Elle accède au SP collectif "messagerie vocale du téléphone IP". 2. Le SP génère une requête d'authentification à destination de l'IdP du fournisseur d'accès à Internet de la famille Martin. Il précise dans la requête qu'il désire une identité de niveau "collectif". 3. L'IdP identifie la famille Martin de manière implicite grâce à l'adresse réseau de leur connexion Internet et renvoie au SP une assertion d'authentification contenant l'identité collective "famille Martin" et précise que l'identité renvoyée est de niveau "collectif". 4. Alice peut alors consulter les messages vocaux (sur le répondeur téléphonique) de la famille Martin. 5. Elle désire ensuite consulter ses e-mails. Elle accède au SP de messagerie électronique, qui génère une requête d'authentification à destination de l'IdP en précisant qu'il désire une identité de niveau "individuel". 6. L'IdP, qui ne dispose pas de session d'authentification de niveau individuel pour Alice, lui demande de s'authentifier en renseignant son nom d'utilisateur et son mot de passe. Cela crée une session de niveau individuel pour Alice au niveau de l'IdP qui remplace la session collective précédente. L'IdP renvoie ensuite au SP une assertion d'authentification contenant l'identité individuelle "Alice Martin" et précise que l'identité renvoyée est de niveau "individuel". 7. Alice peut alors consulter ses messages électroniques personnels. 8. Alice désire accéder au SP collectif d'album photo. Celui-ci génère une requête d'authentification à destination de 1'IdP en précisant qu'il désire une identité de niveau "collectif". 9. L'IdP dispose d'une session d'authentification individuelle pour Alice. Il sait qu'Alice appartient à l'identité collective "Famille Martin", par le biais de la 30 structure arborescente, donc que c'est la famille Martin qui est authentifiée par le biais d'Alice. Il génère donc une assertion d'authentification pour le SP contenant l'identité collective "famille Martin" et précise que l'identité renvoyée est de niveau "collectif". 10. Alice peut alors consulter l'album photo familial. 11. Si Alice veut accéder plus tard à un service individuel, dans la mesure où sa session individuelle est toujours présente au niveau de l'IdP, elle n'aura pas à se réauthentifier
L'invention concerne un procédé d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services, ledit fournisseur de services interrogeant un fournisseur d'identités pour vérifier l'identité dudit client et autoriser ce dernier à accéder audit service, comprenant :- au moins une étape de vérification auprès dudit fournisseur d'identités qu'un niveau d'identité correspondant à au moins une authentification antérieure dudit client est mémorisé au sein dudit fournisseur d'identités,- une étape de délivrance audit client d'une autorisation d'accès audit service, ladite étape étant effectuée :- soit directement à la suite de ladite étape de vérification, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est inférieur audit niveau d'identité mémorisé,- soit à la suite des étapes suivantes, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est supérieur audit niveau d'identité mémorisé ou bien dans le cas où aucune authentification du client n'est disponible :- demande d'authentification dudit client répondant audit niveau d'identité requis,remplacement dudit niveau d'identité mémorisé par ledit niveau d'identité requis si ledit client est authentifié par ledit fournisseur d'identités à la suite de l'étape de ladite demande d'authentification.
1. Procédé d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services, ledit fournisseur de services interrogeant un fournisseur d'identités pour vérifier l'identité dudit client et autoriser ce dernier à accéder audit service, caractérisé en ce qu'il comprend: - au moins une étape de vérification auprès dudit fournisseur d'identités qu'un niveau d'identité correspondant à au moins une authentification antérieure dudit client est mémorisé au sein dudit fournisseur d'identités, - une étape de délivrance audit client d'une autorisation d'accès audit service, ladite étape étant effectuée: soit directement à la suite de ladite étape de vérification, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est inférieur audit niveau d'identité mémorisé, soit à la suite des étapes suivantes, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est supérieur audit niveau d'identité mémorisé ou bien dans le cas où aucune authentification du client n'est disponible: demande d'authentification dudit client répondant audit niveau d'identité requis, remplacement dudit niveau d'identité mémorisé par ledit niveau d'identité requis si ledit client est authentifié par ledit fournisseur d'identités à la suite de l'étape de ladite demande d'authentification. 2. Procédé d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services selon la 1, caractérisé en ce que ladite autorisation d'accès audit service délivrée audit client se présente sous la forme d'une assertion d'authentification transmise par ledit fournisseur d'identités audit fournisseur de services, ladite assertion comprenant l'indication dudit dernier niveau d'identité mémorisé par ledit fournisseur d'identités. 3. Procédé d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit niveau d'identité requis par ledit fournisseur de services pour l'accès à un service prédéfini donné est inséré par ledit fournisseur de services dans sa requête de demande d'authentification d'un client transmise audit fournisseur d'identités. 4. Structure arborescente de hiérarchisation d'une pluralité de niveaux d'identités d'au moins une entité E parmi une pluralité d'entités composant ladite structure, au moins une desdites identités composant ladite structure comprenant au plus un parent et n enfants, n étant un entier naturel, lorsqu'elle est mise en oeuvre dans un procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que: au moins l'une desdites identités composant ladite structure comprend un niveau unique de hiérarchie d'identités dans ladite structure; le niveau de hiérarchie d'identités desdits n enfants d'une identité I de ladite entité E est supérieur au niveau de hiérarchie d'identités de ladite identité I, de façon que si une demande d'authentification de ladite entité E est transmise par un fournisseur de services à un fournisseur d'identités, ce dernier compare le niveau d'identité requis compris dans ladite demande d'authentification reçue dudit fournisseur de services, avec un dernier niveau de hiérarchie d'identités mémorisé suite à une authentification antérieure de ladite entité E. 5. Dispositif d'authentification d'un client souhaitant accéder à un service d'un fournisseur de services, ledit fournisseur de services interrogeant un fournisseur d'identités pour vérifier le niveau d'identité requis pour autoriser ledit client à accéder audit service, caractérisé en ce qu'il comprend: au moins un moyen de vérification auprès dudit fournisseur d'identités qu'un niveau d'identité correspondant à au moins une authentification antérieure dudit client est mémorisé au sein dudit fournisseur d'identités; des moyens de comparaison dudit niveau d'identité requis pour l'accès audit service par rapport audit niveau d'identité mémorisé ; des moyens de délivrance audit client d'une autorisation d'accès audit service, directement à la suite de la vérification, par ledit moyen de vérification, que le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est bien inférieur audit niveau d'identité mémorisé ; des moyens de demande d'authentification dudit client répondant audit niveau d'identité requis, dans le cas où le niveau d'identité requis pour l'accès audit service est supérieur audit niveau d'identité mémorisé ou bien dans le cas où aucune authentification du client n'est disponible; des moyens de remplacement dudit niveau d'identité mémorisé par ledit niveau d'identité requis, si ledit client est authentifié en réponse à la requête effectuée par lesdits moyens de demande d'authentification. 6. Dispositif de demande d'authentification par un fournisseur de services auprès d'un fournisseur d'identités de l'identité d'un client, sous la forme d'une autorisation d'accès permettant audit client d'accéder à un service dudit fournisseur de services, lorsqu'il met en oeuvre dans un procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'obtention, auprès dudit fournisseur d'identités, d'au moins une information représentative d'un niveau d'identité requis pour l'accès audit service. 7. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre des étapes du procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 3. 8. Signal d'assertion d'authentification destiné à être échangé entre au moins un fournisseur d'identités et au moins un fournisseur de services, suite à une demande d'accès d'un client à l'un au moins des services dudit fournisseur de services et à une demande d'authentification dudit client transmise par ledit fournisseur de services audit fournisseur d'identités, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une information représentative d'un niveau d'identité requis par ledit fournisseur de services, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 3, 9. Signal de requête d'authentification destiné à être échangé entre au moins un fournisseur d'identités et au moins un fournisseur de services, suite à une demande d'accès d'un client à l'un au moins des services dudit fournisseur de services, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une information représentative d'un niveau d'identité requis par ledit fournisseur de services, lorsqu'il est mis en oeuvre dans un procédé selon l'une quelconque des 1 à 3,.
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/32
FR2901360
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT POUR ANALYSE BIOLOGIQUE
20,071,123
destiné à recevoir les déchets en fin d'analyse. Il n'est indiqué aucune méthode de lecture des résultats La demande de brevet DE4313807A, d'Olympus Optical décrit un système compact pouvant contenir des réactifs ou des anticorps, comportant un système de code à barre contenant certaines informations de période de validité, d'utilisation, etc... La réaction sang-réactifs n'est pas réalisée dans les contenants du système. Ce système ne comporte pas de contenant destiné à recevoir les déchets en fin d'analyse. Le brevet US5788928 de CHIRON DIAGNOSTIC CORPORATION décrit un pack ayant une forme spécifique facilitant le mélange de liquides, destiné à recevoir des doses de réactifs. Un dispositif d'agitation par balancement permet un mélange des réactifs de manière automatique. Les réactifs ne sont pas inclus directement dans le pack et sa forme est prévue pour s'intégrer dans un appareil d'analyse particulier. Enfin, ce dispositif ne comporte pas de système d'information relative à l'analyse à pratiquer sur l'échantillon, ni de contenant destiné à recevoir les déchets en fin d'analyse. Le brevet US5578272 de HOFFMAN LA ROCHE décrit les caractéristiques d'un kit de réactifs intégré dans une cartouche pouvant être utilisé dans un automate d'analyse de biochimie. L'échantillon à analyser n'est pas inclus dans la cartouche. Les réactifs, intégrés dans la cartouche, sont percés par une aiguille qui vient prélever le liquide pour le transférer dans une cuve réactionnelle, elle-même non incluse dans la cartouche. Le kit est également équipé d'un code à barre qui permet de lire les données concernant les réactifs. Le mélange de la réaction se fait à part, à l'aide d'un système d'agitation. La cuve réactionnelle n'est pas intégrée dans le pack. Le code à barres ne comporte pas d'information sur le type d'analyse à effectuer ni sur la méthode à employer. Ce kit ne comporte pas de contenant destiné à recevoir les déchets en fin d'analyse. Ainsi bien que des dispositifs pour analyse automatisée d'échantillon liquide existent, on comprend qu'il demeure un besoin de dispositif regroupant non seulement l'échantillon à analyser et les réactifs nécessaires à l'analyse dudit échantillon, mais également un container permettant la récupération des déchets et, éventuellement leur neutralisation, mais également les informations nécessaires à la réalisation de ladite analyse par l'automate, particulièrement dans le cadre d'analyse biologique. L'invention a pour objet un , caractérisé en ce qu'il comprend au moins un échantillon à analyser, au moins un réactif, au moins un contenant permettant la récupération des déchets issus de l'analyse, et au moins un système d'information contenant l'information nécessaire à la réalisation d'au moins une analyse dudit échantillon à analyser. Le dispositif selon l'invention est particulièrement bien adapté à l'analyse 10 d'échantillon(s) de liquides biologiques, particulièrement de sang, très particulièrement du sang total. Le dispositif selon l'invention présente l'avantage qu'il peut être préparé à l'avance. II contient ainsi de manière disponible, le (ou les réactifs) nécessaire(s) à l'analyse (ou aux analyses) qui devra(ont) être réalisée(s), éventuellement déjà 15 dilué(s) et prêt(s) à l'emploi en quantité nécessaire et suffisante pour la réalisation de l'analyse (ou des analyses) envisagée(s), ainsi que l'ensemble des informations nécessaires à l'automate dans lequel il sera introduit pour la réalisation de l'analyse (ou des analyses). De plus, il permet la récupération des déchets de l'analyse. A cet égard, le dispositif selon l'invention peut en outre 20 comporter au moins un moyen pour neutraliser les déchets. Ainsi préparé, le dispositif peut être stocké dans des conditions compatibles avec la conservation des éléments qu'il contient, jusqu'à ce que l'on y introduise l'échantillon à analyser et que l'on introduise le dispositif ainsi "chargé" de l'échantillon dans l'automate d'analyse, ledit automate interprétant 25 les informations portées par le dispositif et réalisant ainsi de manière autonome la (ou les) analyse(s) de l'échantillon. L'objet de l'invention est particulièrement utile dans un automate de petite taille. II permet de réaliser des analyses spécifiques à moindre coût. De plus, la présence du système d'information directement sur le support, ainsi que tous les 30 réactifs dans les contenants, permet une utilisation de l'invention de façon complètement autonome et fiable. Dans le cas d'une utilisation dans un automate, l'opérateur n'a pas besoin d'intervenir pour entrer ou sélectionner des données concernant la méthode de mesure ou les réactifs. Ce qui constitue un gain de temps et une réduction des erreurs de manipulation. L'objet de l'invention peut servir une ou plusieurs fois. II peut être jetable après analyse ou réutilisable une fois nettoyé et stérilisé. Ce type de dispositif est particulièrement adapté pour les analyses spécifiques ou pour des appareils ne faisant que peu d'analyses (concept du Doctor Test ). Plus précisément, le dispositif selon l'invention comprend - au moins un emplacement destiné à recevoir un réactif, - au moins un emplacement destiné à recevoir un échantillon biologique à analyser ; - au moins un emplacement destiné à recevoir les déchets issus de l'analyse ; et au moins un support des informations nécessaires à la réalisation de ladite analyse par l'automate. Selon l'invention au moins un des réactifs peut être éventuellement un agent neutralisant les déchets de l'analyse. Selon une forme particulière de réalisation de l'invention, l'agent neutralisant peut être directement introduit dans l'emplacement destiné à recevoir les déchets. Dans une forme de réalisation particulière, le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre au moins un emplacement destiné à recevoir une référence. Dans encore une autre forme de réalisation particulière, le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre au moins un emplacement dans lequel d'effectueront les réactions nécessaires à l'analyse. Dans le présent texte on entend par : - support : l'enveloppe permettant de maintenir l'ensemble des contenants. Cette enveloppe étant également le support du système d'information. - contenant : un tube ou une cavité directement pratiquée dans le support, pouvant contenir le(s) réactif(s), la(es) référence(s) et l'(les) échantillon(s), le(s) contrôle(s) qualité et les déchets de l'analyse. L'ensemble des contenants peut être intégré dans le support ; - réactifs : l'ensemble des produits nécessaires à la réaction visée et/ou à la neutralisation des déchets, par exemple des composés chimiques, des anticorps, des colorants ou encore des enzymes ; - référence : le (ou les) réactifs permettant l'étalonnage de l'appareil (calibrant) et/ou le contrôle positif ou négatif de l'analyse. Il s'agit d'une référence de mesure et/ou de réaction qui permet un contrôle qualité interne ; système d'information : tout dispositif qui permet la lecture et/ou l'écriture d'informations relatives à l'analyse visée, particulièrement par l'automate d'analyse : - analyseur sur sang total : les analyseurs effectuant les analyses sur un tube de sang comportant la totalité des éléments du sang en opposition avec les appareils fonctionnant sur plasma ou sérum (appareils dits "pour la biochimie"). A titre d'exemple d'analyseur sur sang total on peut citer le compteur de cellules ; - incubateur : un espace permettant de stocker et éventuellement d'agiter une solution contenue dans un contenant, pendant la période nécessaire à la réaction chimique ou biochimique. La température, la luminosité, la pression et l'agitation pouvant être contrôlées à l'intérieur de l'incubateur ; - fonctions pré analytiques : les actions qui préparent l'échantillon avant son passage dans l'analyseur de sang total. Les actions sur l'échantillon de sang total pouvant être l'aération du contenant, l'agitation, la lecture des informations liées à l'analyse, la gestion des contrôle qualité, la recherche des caillots dans l'échantillon et le déplacement des échantillons, le contrôle du niveau de sang dans le contenant, la préparation d'une réaction chimique nécessitant une incubation, la mise à une certaine température de l'échantillon ; -profil diagnostic : l'association de plusieurs paramètres hématologiques, biochimiques et/ou immunologiques permettant d'orienter le diagnostic ; -agent neutralisant les déchets : toute molécule chimique ou biologique ou organique, ou toute composition renfermant l'une de ces molécules sous forme solide ou liquide, permettant d'inactiver au moins un des composants de la réaction. Par exemple un agent neutralisant les microorganismes, ou encore un désinfectant ou un détoxifiant permettant de préserver l'environnement. Selon l'invention, le support d'information peut être tout moyen capable de stocker des informations concernant l'analyse à réaliser. Il peut être placé sur le support et pour être lu par un lecteur adapté, éventuellement intégré dans l'appareil d'analyse dans lequel le dispositif selon l'invention viendra s'intégrer. Ainsi ledit support d'information peut être un code à barres, une puce électronique comme par exemple une puce RFID, une bande ou étiquette magnétique ou encore une combinaison d'au moins deux de ces éléments Ledit support d'information peut comprendre des informations relatives à la méthode de mesure et/ou à l'utilisation des réactifs et/ou au traitement de l'échantillon à analyser. II peut également comprendre toute information relative à la conservation des produits qu'il contient comme en particulier une date de péremption. Par exemple, le système d'information peut comprendre les informations nécessaires au déclenchement et/ou à la durée de l'agitation et/ou de l'incubation nécessaire au bon déroulement de la réaction, et/ou les informations sur la méthode d'utilisation et/ou les caractéristiques du (ou des) réactif(s) contenu(s) dans le dispositif, et/ou encore peut permettre de gérer la calibration et/ou le contrôle qualité des différents types d'analyse et/ou permettre d'établir l'historique des informations. Il peut encore comprendre toute information nécessaire à la gestion des déchets et/ou leur neutralisation. Dans une forme de réalisation particulière, le dispositif selon l'invention peut en outre comprendre au moins un ou plusieurs moyen(s), éventuellement mécanique(s), permettant de faciliter la manipulation et/ou l'agitation et/ou la régulation thermique des substances contenues dans le dispositif. Par moyen permettant de faciliter la manipulation on entend tout moyen qui permet d'introduire ou de faire sortir le dispositif de l'analyseur parmi lesquels un rail coulissant ou une trappe latérale permettant d'accéder au dispositif. Par moyen permettant l'agitation on entend un système mécanique formé d'une plateforme rigide et d'un axe mobile sur lequel le dispositif vient se positionner et permettant une rotation de ce dispositif sur cet axe. Par moyen permettant la régulation thermique on entend tout moyen qui permet de conduire l'échantillon à analyser et/ou le ou les réactifs à une température compatible avec l'analyse à effectuer. Ce moyen peut donc être chauffant ou réfrigérant. A cet égard on peut citer un appareillage à effet Peltier. Selon l'invention, le support peut être rigide ou souple. Il peut être en toute matière présentant une bonne résistance à la température, aux chocs et/ou aux réactifs chimiques. II peut être préférentiellement en matière plastique. Parmi ces matières plastiques dites techniques, on peut citer les principales résines fluorocarbonées dont le polytétrafluoroéthylène (PTFE), l'éthylène-propylène fluoré (FEP), le perfluoroalkoxy (PFA), le polyfluorovinylidène (PVDF), un copolymère modifié d'éthylène et de tétrafluoroéthylène (ETFE) ou encore l'éthylène/chlorotri-fluoroéthylène (ECTFE). Certains thermoplastiques de type polyéthylènes haute densité (PEND) peuvent également être utilisés. Selon l'invention, le dispositif peut prendre toutes les formes imaginables dans la mesure où celles-ci restent compatibles avec l'automate destiné à le recevoir. L'Homme du Métier sait adapter la forme du dispositif en fonction dudit automate. Selon l'invention, les emplacements destinés, dans le dispositif, à recevoir le réactif ou l'échantillon à analyser ou les déchets ou éventuellement l'emplacement où se réalise la réaction, simultanément ou non, peuvent être une cavité, de forme quelconque, qui peut recevoir soit directement le réactif et/ou l'échantillon et/ou les déchets et/ou le mélange réactionnel soit un contenant, par exemple un tube, dans lequel se trouve le réactif et/ou l'échantillon et/ou les déchets et/ou le mélange réactionnel. On comprend que selon le besoin, l'un ou l'autre desdits emplacements, ou les deux simultanément, peuvent recevoir directement ou indirectement le réactif et/ou l'échantillon. On cite à titre d'exemple un dispositif dans lequel le (ou les) réactif(s) sont introduits directement dans I' (les) emplacement(s) destiné(s) à le (les) recevoir et l'échantillon est introduit dans un contenant, par exemple un tube, lui-même introduit dans l'emplacement du dispositif destiné à le recevoir. Préférentiellement selon l'invention, l'emplacement destiné à recevoir l'échantillon de liquide biologique à analyser est façonné pour recevoir un contenant dans lequel se trouve ledit échantillon. Dans la forme de réalisation particulière dans laquelle le réactif et/ou l'échantillon est (sont) directement introduit(s) dans l'emplacement, celui-ci peut en outre recevoir tout moyen permettant de le fermer. On peut citer par exemple un bouchon s'adaptant parfaitement à l'emplacement, éventuellement se vissant dans l'emplacement, ou encore un opercule réalisé dans toute matière adéquate, scellé sur le dispositif afin d'obstruer totalement l'emplacement contenant le réactif. On comprend que le moyen permettant de fermer l'emplacement dans lequel se trouve le réactif pourra soit être retiré avant l'introduction du dispositif dans l'automate soit être prévu en une matière qui peut être transpercée par exemple par une aiguille directement pilotée par l'automate. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé dans tout appareil d'analyse biologique y compris utilisant un mode manuel. Avantageusement, le dispositif peut être utilisé dans un appareil à modes automatique ou semi automatique. Parmi les appareils dans lesquels on peut utiliser le dispositif selon l'invention on peut citer un automate d'hématologie. Le dispositif selon l'invention peut être envisagé en au moins deux versions : Une première version dans laquelle le support comporte une série d'emplacements contenant tous le même réactif permettant une série de tests identiques et un emplacement contenant une référence. Dans cette version, plusieurs échantillons différents peuvent donc subir la même analyse. Une deuxième version dans laquelle le support comporte une série d'emplacements contenant chacun des réactifs différents permettant chacun un seul test et un emplacement contenant une référence. Dans cette version, un même échantillon peut donc subir plusieurs traitements. L'invention a encore pour objet un procédé d'analyse biologique caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un dispositif tel que décrit précédemment. L'invention a encore pour objet un automate d'analyse biologique, particulièrement un automate d'analyse de liquide biologique, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un dispositif tel que décrit précédemment. Les figures montrent le support dans une certaine configuration qui peut varier selon la mise en oeuvre. En particulier, la forme du support n'est qu'indicative ; on peut penser réaliser un support circulaire dans lequel les contenants sont positionnés selon un cercle. De plus la forme, le nombre et la disposition des différents contenants peuvent varier. Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre illustratif, non limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente un dispositif selon l'invention, présenté en perspective (1A) ou selon une vue latérale (1B), La figure 2 présente en perspective (2A) ou selon une vue latérale (2B), correspond à un dispositif selon l'invention. La figure 3 présente schématiquement un analyseur avec un dispositif selon l'invention intégré. La figure (1) correspond à un dispositif selon l'invention, présenté en perspective (1A) ou selon une vue latérale (1B), dimensionné avec des contenants intégrés 2 et un emplacement dimensionné 11 pour accueillir un tube conventionnel destiné à l'échantillon. Le dispositif 1 est en plastique rigide, les emplacements 2 et 4 sont directement moulés à l'intérieur du support et font partie intégrante de celui-ci. Deux types d'emplacements sont ici représentés, un emplacement 4 destiné à recevoir la référence et des emplacements 2 renfermant les réactifs destinés à l'analyse. Le système d'information 3 (ici, une puce RFID), contenant les informations sur les réactifs et la méthode d'utilisation de ceux-ci est disposé le long du dispositif afin de pouvoir être lu par un lecteur adapté disposé dans l'analyseur. Les emplacements fermés de manière hermétique, seront percés avec ou sans percussion de manière à permettre l'accès au réactif. Les doses de réactif(s) nécessaires à l'analyse sont alors automatiquement transférés dans l'emplacement contenant l'échantillon où se déroule la réaction. Un tel dispositif permet également que l'analyse soit réalisée par transfert automatique de dose prédéterminée de l'échantillon à analyser dans chacun des emplacements qui alors contiennent la dose requise de réactif. Dans cet exemple le dispositif est également équipé d'un contenant 14 destiné à recevoir, après utilisation, les liquides biologiques et chimiques utilisés lors de l'analyse de l'échantillon, ce contenant peut-être équipé d'un réactif solide ou liquide qui permettra la neutralisation des déchets issus de l'analyse. Dans cet exemple, le dispositif vient se loger dans un compartiment lui étant dédié dans l'appareil et son positionnement se fait par l'intermédiaire de plusieurs encoches 5. La figure 2 présentée en perspective (2A) ou selon une vue latérale (2B), correspond à un dispositif selon l'invention 1 dimensionné avec des emplacements intégrés dans le support. Le dispositif 1 est ici en plastique rigide, les emplacements 9, 10 et 12 sont directement moulés à l'intérieur du support et font partie intégrante de celui-ci. Trois types d'emplacements sont ici représentés, un emplacement 9 destiné à recevoir la référence, un emplacement 10 destiné à recevoir l'échantillon à analyser et des emplacements 12 renfermant les réactifs destinés à l'analyse. Le système d'information 8 (ici, une puce RFID), contenant les informations sur les réactifs et la méthode d'utilisation de ceux-ci, est disposé le long du support afin de pouvoir être lu par un lecteur adapté disposé dans l'analyseur. Les emplacements fermés de manière hermétique seront percés avec ou sans percussion de manière à permettre l'accès au réactif. Les modes d'utilisation de cette variante du dispositif selon l'invention sont identiques à ceux décrits pour la variante de la figure 1. La figure (3) présente schématiquement un analyseur avec un dispositif selon l'invention intégré. Le dispositif 1 en mode automatique vient dans ce cas s'intégrer dans un compteur de globules sur sang total équipé d'un emplacement dédié à cet effet 13. Le dispositif peut être introduit dans le compteur de globules par la face avant de celui-ci mais des configurations peuvent permettre une introduction par le côté ou par l'arrière. Le dispositif se positionne dans le prolongement du bloc d'analyse. Les exemples suivants d'utilisation du dispositif selon l'invention illustrent l'invention sans la limiter. Exemple 1 : Un échantillon de sang est analysé sur un appareil automatique selon les méthodes multi paramétriques décrites dans le brevet français N 01/02489. Consécutivement à l'analyse des globules blancs dans un échantillon de sang total, il est observé la présence d'éléments dans une zone ne permettant pas leur séparation et leur énumération précise à cause de la proximité de sous-populations limitrophes : les monocytes et les lymphocytes. Cette observation peut ou non générer une alarme sur l'analyseur, néanmoins une analyse complémentaire de contrôle s'avère nécessaire pour séparer et éventuellement identifier les éléments de cette zone. En pareil cas, le contrôle consisterait à réaliser un frottis et à faire le comptage cellulaire de la formule leucocytaire au microscope sur quelques centaines de cellules au maximum. Une relation uniquement supputatoire et statistique est faite entre le résultat obtenu et le résultat de l'analyse automatique. S'il est effectivement possible d'obtenir sensiblement le même résultat en cytométrie de flux, une fois encore, la relation directe avec la première analyse obtenue en routine n'existe pas et réduit l'intérêt et la précision de l'ensemble. L'invention permet d'apporter un contrôle supplémentaire donc un complément d'information à une première analyse. Elle consiste à mettre en évidence par un marquage spécifique une ou plusieurs sous-population(s) en superposition à l'analyse normale. Pour effectuer la différenciation dans notre exemple, l'anticorps anti-CD45 est utilisé simultanément à l'analyse de routine afin de marquer positivement les éléments normaux. Ce marqueur est exprimé spécifiquement sur les éléments leucocytaires tels que les lymphocytes, les polynucléaires éosinophiles, les monocytes, les polynucléaires basophiles et les polynucléaires neutrophiles (ordre décroissant d'expression) Dans ce cas, le dispositif utilisé est un dispositif mono réactif (première version) contenant l'anticorps anti-CD45, les réactifs, éventuellement des solutions de lavages, une référence et un emplacement pour recevoir les déchets. Dans une phase pré analytique il est possible de contrôler l'appareil grâce à la référence contenue dans le dispositif, cette référence permet de vérifier la qualité des organes de mesures optiques avant le passage de l'échantillon. Étant donné la durée d'incubation de l'échantillon, cette calibration peut se faire en temps masqué. Cette analyse se fait de la manière suivante : • Mise en place du dispositif selon l'invention dans l'appareil • Lecture des informations contenues sur le système d'information (ici une puce) collé sur le support • Enregistrement des données concernant la méthode d'analyse et les caractéristiques du réactif • Prélèvement de 50pl du sang total à analyser • Mélange avec 50pl de solution d'anticorps monoclonaux anti-CD45 conjugués à un colorant fluorescent dans un des contenants du dispositif • Nettoyage de l'aiguille de prélèvement • Agitation du dispositif afin de permettre une meilleure réaction • Incubation de la solution dans le dispositif à température ambiante, maintenue par le système de maintien en température autour du dispositif • Prélèvement de la référence dans le dispositif • Calibration de la cellule de mesure pendant l'incubation • Nettoyage de l'aiguille de prélèvement • Prélèvement de la solution sang / anticorps par l'aiguille de l'analyseur de prélèvement. • Injection d'un réactif de coloration des acides nucléiques pour l'analyse et l'identification leucocytaire de routine • Transfert de la solution ainsi obtenue vers le banc optique pour 25 analyse • Injection de la solution dans la cuve optique à circulation pour la mesure des paramètres suivants - Volume des éléments par impédance (RES) permettant le comptage cellulaire 30 Mesure de lumière diffractée dans l'axe (FSC) Mesure de lumière diffusée orthogonale (SSC) Mesure de la fluorescence orthogonale du colorant des acides nucleiques (FL1) Mesure de la fluorescence orthogonale du colorant conjugué à l'anticorps anti-CD45 (FL2). • Acquisition et traitement des données. Rendu des résultats et de l'imagerie. • Renvoie dans l'aiguille de la solution contenant l'échantillon de sang et les réactifs utilisés lors de l'analyse • Dépôt dans le contenant destiné à la récupération et à la neutralisation des liquides biologiques et chimiques issus de l'analyse Les quatre premiers paramètres sont des paramètres utilisés en routine et 10 le dernier paramètre (FL2) est réservé à des fonctions de vérification d'identification cellulaire comme expliqué précédemment. Exemple 2 : Dans cette version, le dispositif selon l'invention utilisé contient plusieurs réactifs plus une référence (deuxième version). 15 Il a été montré que l'expression de l'antigène de surface CD64 sur la population des cellules leucocytaires neutrophiles est une réponse biologique caractéristique des phénomènes inflammatoires. Par ailleurs, l'antigène de surface CD163 est fortement exprimé à la surface des macrophages. Il est lui aussi caractéristique des phénomènes 20 inflammatoires. Les réactifs utilisés sont 2 anticorps monoclonaux (un anti-CD64 et un anti-CD163) qui permettent de mettre en évidence les caractéristiques inflammatoires de l'expression antigénique de surface des cellules leucocytaires. La référence est une suspension de billes fluorescentes utilisée pour la 25 calibration de l'instrument et la standardisation de la méthode réactive L'analyse se fait de la façon suivante : • Mise en place du dispositif dans l'appareil • Lecture des informations contenues sur la puce collée sur le support du dispositif 30 • Enregistrement des données concernant la méthode d'analyse • Prélèvement de 50p1 du sang total à analyser • Mélange avec 50pl de solution d'anticorps monoclonaux anti-CD64 et anti-CD163, chacun d'eux étant conjugué à un colorant fluorescent différent, dans un contenant • Nettoyage de l'aiguille de prélèvement • Prélèvement de la solution de billes calibrantes dans le dispositif • Agitation du dispositif afin de permettre une meilleure réaction • Incubation de la solution dans le dispositif à température ambiante maintenue par le système de maintien en température autour du dispositif • Calibration de la cellule de mesure pendant l'incubation • Injection de la solution érythrolytique (lyse des globules rouges) • Prélèvement de la solution sang / anticorps par l'aiguille de prélèvement • Transfert de la solution ainsi obtenue vers le banc optique pour analyse • Injection de la solution dans la cuve optique à circulation du banc optique pour la mesure des paramètres suivants : Volume des éléments par impédance (RES) et comptage - Mesure de lumière diffractée dans l'axe (FSC) Mesure de lumière diffusée orthogonale (SSC) - Mesures de fluorescence orthogonale des colorants conjugués aux anticorps anti-CD64 et anti-CD163 (FL1 vs FL2). • Acquisition et traitement des données. Rendu des résultats et de l'imagerie. • Renvoie dans l'aiguille de la solution contenant l'échantillon de sang et les réactifs utilisés lors de l'analyse • Dépôt dans le contenant destiné à la récupération et à la neutralisation des liquides biologiques et chimiques issus de l'analyse
L'invention a pour objet un dispositif de conditionnement pour analyse biologique automatisée, caractérisé en ce qu'il comprend l'(es) échantillon(s) à analyser, le(s) réactif(s), et l'(es) information(s) nécessaire(s) à la réalisation de une (ou plusieurs) analyse(s) d'un échantillon de liquide biologique et un emplacement destiné à recevoir les déchets de l'analyse et à éventuellement les traiter.
1 Dispositif de conditionnement pour analyse biologique, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un échantillon à analyser, au moins un réactif, au moins un contenant permettant la récupération des déchets issus de l'analyse, et au moins un système d'information contenant l'information nécessaire à la réalisation d'au moins une analyse dudit échantillon à analyser. 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un emplacement destiné à recevoir un réactif, au moins un emplacement destiné à recevoir un échantillon biologique à analyser ; au moins un emplacement destiné à recevoir les déchets issus de l'analyse et un support des informations nécessaires à la réalisation de ladite analyse par l'automate. 3 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'(es)échantillon(s) biologique(s) est un échantillon de liquides biologiques, particulièrement de sang, très particulièrement du sang total. 4 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un des réactifs est un agent neutralisant les déchets de l'analyse. 5 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'agent neutralisant est directement introduit dans l'emplacement destiné à recevoir les déchets. 6 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un emplacement destiné à recevoir une référence.307 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un emplacement dans lequel s'effectuent les réactions nécessaires à l'analyse. 8 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'emplacement destiné à recevoir le réactif et/ou l'échantillon à analyser et/ou les déchets issus de l'analyse et/ou éventuellement l'emplacement où se réalise la réaction, est une cavité qui peut recevoir soit directement le réactif et/ou l'échantillon et/ou les déchets et/ou le mélange réactionnel soit un contenant dans lequel se trouve le réactif et/ou l'échantillon et/ou les déchets et/ou le mélange réactionnel. 9 -Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le support d'information permet de stocker les informations relatives à la méthode de mesure et/ou l'utilisation des réactifs et/ou le traitement de l'échantillon à analyser et/ou des informations relatives à la conservation des produits qu'il contient. 10 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le support d'information est une puce électronique, un code à barres, une étiquette magnétique ou une combinaison d'au moins deux de ces éléments. 11 -Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système, éventuellement mécanique, permettant de faciliter la manipulation et/ou l'agitation et/ou la régulation thermique des substances contenues dans le dispositif. 12 -Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est en une matière présentant une bonne résistance aux chocs et/ou aux réactifs chimiques, préférentiellement en matière plastique.13 -Dispositif selon la 12, caractérisé en ce qu'il est en résine fluorocarbonée. 14 - Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que la résine fluorocarbonée est choisie parmi le polytétrafluoroéthylène (PTFE), l'éthylène-propylène fluoré (FEP), le perfluoroalkoxy (PFA), le polyfluorovinylidène (PVDF), un copolymère modifié d'éthylène et de tétrafluoroéthylène (ETFE) ou encore l'éthylène/chlorotri-fluoroéthylène (ECTFE). Certains thermoplastiques de type polyéthylènes haute densité (PEI-ID) peuvent également être utilisés. - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte une série d'emplacements contenant tous le même réactif permettant une série de tests identiques, un emplacement 15 contenant une référence et un emplacement destiné à recevoir les déchets. 16 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte une série d'emplacements contenant chacun des réactifs différents permettant chacun un seul type de test, un emplacement contenant une référence et un emplacement destiné à recevoir les déchets. 17 - Utilisation d'un dispositif tel que décrit dans l'une quelconque des 1 à 16 dans un procédé d'analyse biologique. 18 - Utilisation d'un dispositif tel que décrit dans l'une quelconque des 1 à 16 dans un automate d'analyse de liquide biologique.
G
G01
G01N
G01N 35
G01N 35/00
FR2900510
A1
ENVELOPPE ANTIDEFLAGRANTE COMPORTANT UN JOINT A SURFACES CONIQUES
20,071,102
L'invention concerne le domaine des enveloppes antidéflagrantes pour appareillages électriques. Elle concerne plus particulièrement des enveloppes antidéflagrantes destinées à contenir des appareils électriques tels que des appareils de jonction, de commande ou de mesure susceptibles de chauffer ou de provoquer des étincelles. Une telle enveloppe antidéflagrante est adaptée à résister à la surpression conséquente à l'inflammation ou l'explosion d'un gaz détonnant en son sein provoquée par les appareils électriques qu'elle contient et à empêcher la transmission de la détonation ou de l'inflammation à l'atmosphère extérieure à l'enveloppe, cette atmosphère pouvant également être constituée d'un gaz détonnant. Une telle inflammation ou détonation est donc confinée à l'intérieur de l'enveloppe antidéflagrante. Le document FR 2 749 734 décrit une enveloppe antidéflagrante qui comprend un boîtier présentant sur l'une de ses faces une ouverture circulaire fermée par un couvercle également circulaire. L'ouverture et le couvercle comportent chacun un filetage permettant de fermer l'ouverture par vissage du couvercle. Des moyens d'articulation sont prévus pour relier la porte au boîtier tout en permettant la rotation de la porte en vue du vissage de celle-ci dans l'ouverture. Par ailleurs, la norme NF EN 60079-1 intitulée Matériel électrique pour atmosphère explosive gazeuse autorise la réalisation de telles enveloppes antidéflagrantes à l'aide de joints comprenant des surfaces coniques. Le but de l'invention est d'améliorer ce type d'enveloppes antidéflagrantes. A cet effet, l'invention vise une enveloppe antidéflagrante pour appareillages électriques, comportant un corps muni d'une paroi de façade présentant une ouverture ainsi qu'un couvercle relié au corps, l'enveloppe admettant une configuration de fermeture dans laquelle le couvercle ferme l'ouverture selon un joint antidéflagrant à surfaces coniques, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de guidage distincts des surfaces coniques du joint antidéflagrant adaptés à centrer les surfaces coniques du joint antidéflagrant juste avant la position de fermeture et adaptés à maintenir les surfaces coniques du joint antidéflagrant à l'écart l'une de l'autre, au moins dans une configuration autre que la configuration de fermeture. 2 Une telle enveloppe antidéflagrante présente des moyens de fermeture extrêmement simples et robustes par rapport aux enveloppes antidéflagrantes de l'art antérieur. Les surfaces coniques du joint antidéflagrant sont protégées par les moyens de guidage permettant un guidage du couvercle par rapport au corps et prévenant tout frottement relatif des surfaces coniques. Les surfaces coniques n'entrent en contact que lorsque l'enveloppe est dans sa configuration de fermeture et non pendant le mouvement de fermeture du couvercle. Tout risque de grippage est donc éliminé, contrairement aux 10 enveloppes antidéflagrantes se fermant par vissage du couvercle ou joint cylindrique. La protection du joint antidéflagrant, et donc sa longévité, est un gage de sécurité, ce qui est un critère déterminant et la priorité absolue pour ce type d'enveloppes antidéflagrantes prévues pour fonctionner en atmosphère explosible. 15 Par ailleurs, le couvercle n'étant pas prévu pour être vissé dans l'ouverture, il peut être monté sur charnières par rapport au corps sans dispositif de rotation autre que celui permettant l'ouverture et la fermeture du couvercle. Un tel couvercle, une fois fermé, a toujours la même orientation angulaire par rapport au corps, ce qui permet d'y monter des équipements tels que des voyants ou des 20 manettes adaptés à coopérer avec des appareils électriques disposés à l'intérieur de l'enveloppe de sorte que, lorsque le couvercle est fermé, ces équipements sont disposés toujours en face des appareils électriques pour lesquels ils sont prévus. Les dispositifs d'articulation qui peuvent être ici employés pour permettre l'ouverture et la fermeture du couvercle par rapport au corps sont 25 également plus simples et plus robustes que les dispositifs antérieurs nécessaires pour permettre le vissage du couvercle dans l'ouverture. Selon des caractéristiques préférées : - le couvercle comporte une collerette saillante présentant sur son pourtour une portion tronconique mâle, et l'ouverture présente sur son bord une 30 surface tronconique femelle de même conicité que la surface tronconique mâle de la collerette ; - la conicité de la surface tronconique femelle et de la surface tronconique mâle est inférieure ou égale à 10 ; 3 - la conicité de la surface tronconique femelle et de la surface tronconique mâle est d'environ 10 ; - le joint antidéflagrant présente un interstice maximum de 0,1 mm lorsque l'enveloppe est dans sa configuration de fermeture (le joint antidéflagrant étant protégé, cet interstice est préservé) ; - la longueur du joint est antidéflagrante, par exemple inférieure ou égale à 28 mm; - l'enveloppe antidéflagrante comporte une pluralité de vis réparties sur le pourtour du joint antidéflagrant et adaptées à serrer le couvercle sur la paroi 10 de façade ; - le couvercle est relié au corps par un dispositif de charnière comportant une première articulation disposée sensiblement en vis-à-vis d'un premier bord du couvercle et comportant une deuxième articulation disposée sensiblement en vis-à-vis d'un deuxième bord du couvercle opposé au premier 15 bord du couvercle ; - la première articulation et la deuxième articulation sont alignées de manière à définir un axe d'articulation unique pour le dispositif de charnière qui forme ainsi une charnière simple dont la position garantit également la protection des surfaces coniques du joint antidéflagrant ; 20 - l'extrémité supérieure de la première articulation est au droit dudit premier bord, et l'extrémité inférieure de la deuxième articulation est au droit dudit deuxième bord ; - le dispositif de charnière s'étend selon un axe d'articulation vertical et lesdits moyens de guidage sont disposés sur des parties inférieures 25 respectivement du corps et du couvercle ; - le corps comporte une première casquette et une deuxième casquette encadrant la paroi de façade et adaptées chacune à coopérer avec une extrémité du dispositif de charnière ; - la première articulation comporte un arbre monté serré sur la 30 première casquette et monté tournant sur le couvercle, et la deuxième articulation comporte un arbre monté serré sur la deuxième casquette et monté tournant sur le couvercle ; 4 - le corps comporte un évidement et le couvercle comporte une languette adaptée à se loger dans l'évidement lorsque le couvercle est dans sa position d'ouverture ; - le dispositif de charnière présente un axe de charnière disposé en vis-à-vis de l'entrée du joint antidéflagrant ; - les moyens de guidage comportent une surface de contact disposée sur le corps et une surface de guidage disposée sur le couvercle, les moyens de guidage étant adaptés à définir, lorsque l'enveloppe est dans sa configuration de fermeture, la position du couvercle selon un axe sensiblement perpendiculaire à ladite surface de contact ; - le corps comporte une rampe sur laquelle est disposée ladite surface de contact ; - la rampe comporte en outre une surface oblique par rapport à la paroi de façade ; -le couvercle comporte une encoche définissant la surface de guidage, ce qui autorise la complète ouverture du couvercle par rapport à la paroi de façade ; - la rampe comporte une pièce saillante transversalement à la paroi de façade ; - la surface de contact est sensiblement transversale à la paroi de façade de sorte à maintenir un écartement prédéterminé entre un axe transversal au couvercle et un axe transversal à la paroi de façade lorsque le couvercle est sollicité en direction de sa position de fermeture. L'enveloppe garantit ainsi un accostage des deux surfaces coniques sans contrainte. Selon un autre objet, l'invention vise un procédé de fabrication d'une enveloppe antidéflagrante, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - réaliser séparément un couvercle et un corps comportant une paroi de façade ; - usiner sur la paroi de façade du corps une ouverture présentant sur 30 son bord une surface tronconique femelle ; - usiner sur le couvercle une surface tronconique mâle de même conicité que la surface tronconique femelle ; - assembler parallèlement le couvercle et le corps dans une configuration de fermeture, de sorte que le couvercle ferme l'ouverture, en maintenant un écartement prédéterminé entre la paroi de façade et le couvercle sur tout le pourtour du couvercle ; 5 - percer une pluralité de trous sur tout le pourtour des surfaces tronconiques femelle et mâle assemblées, chaque perçage traversant le couvercle et la paroi de façade. Le couvercle et le corps peuvent ensuite être assemblés et bloqués par des vis toutes serrées au même couple prédéterminé. Le procédé peut en outre comporter les étapes suivantes : - usiner sur le corps une surface de contact en dehors de la surface tronconique femelle ; - usiner sur le couvercle une surface de guidage en dehors de la surface tronconique mâle ; de sorte que la surface de contact et la surface de guidage forment des moyens de guidage adaptés à maintenir les surfaces tronconiques mâle et femelle à l'écart l'une de l'autre au moins dans une configuration autre que la configuration de fermeture. Par ailleurs, l'étape d'assembler parallèlement le couvercle et le corps dans une configuration de fermeture peut se faire également en orientant angulairement le couvercle par rapport au corps de sorte que des éléments de charnière solidaires du couvercle soient centrés par rapport à des éléments de charnières solidaires du corps. Le procédé peut également comporter en outre, le couvercle étant assemblé à la paroi de façade avec un écartement prédéterminé entre la paroi de façade et le couvercle sur tout le pourtour du couvercle, l'étape suivante : - effectuer un perçage selon un axe de charnière, ce perçage traversant à la fois le corps et le couvercle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : 6 - la figure 1 est une vue en perspective d'une enveloppe antidéflagrante selon l'invention, le couvercle étant fermé ; - la figure 2 est une vue en perspective de l'enveloppe antidéflagrante de la figure 1, le couvercle étant ouvert ; - la figure 3 est une vue de face de l'enveloppe antidéflagrante des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue selon la coupe IV û IV de l'enveloppe antidéflagrante de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe similaire à la figure 4, le couvercle étant ouvert ; - la figure 6 est une vue partielle selon la vue VI û VI de l'enveloppe antidéflagrante de la figure 3 ; - la figure 7 est un agrandissement de l'encart VII de la figure 4 ; - la figure 8 est une vue partielle selon la coupe VIII û VIII de l'enveloppe antidéflagrante de la figure 3 ; - la figure 9 est une vue de face du couvercle seul ; - la figure 10 est une vue de profil du couvercle de la figure 9 ; - la figure 11 est une vue de l'arrière du couvercle de la figure 9 ; - la figure 12 est une vue selon la coupe XII û XII du couvercle de la figure 11 ; - les figures 13 et 14 sont des vues schématiques en coupe illustrant le mode de fermeture du couvercle de l'enveloppe antidéflagrante des figures 1 à 5, représentant respectivement le couvercle en position d'ouverture et en position de fermeture. La figure 1 est une vue générale d'une enveloppe antidéflagrante 1 pour appareillages électriques selon l'invention. Cette enveloppe antidéflagrante 1 peut assurer, dans le présent exemple, une fonction d'armoire électrique destinée à fonctionner en atmosphère explosible. Cette enveloppe antidéflagrante 1 comporte un corps 2 généralement parallélépipédique muni d'une paroi de façade 3 avec laquelle coopère un couvercle 4. 7 Cette enveloppe antidéflagrante 1 est représentée à la figure 2 avec le couvercle 4 en position ouverte. L'intérieur de l'enveloppe 1 visible sur cette figure 2 est destiné à recevoir des appareils électriques (non représentés) généralement montés sur une plaque de montage (non représentée) qui peut ici être fixée sur des supports 5 saillant de la paroi de fond du corps 2. Cette paroi de fond du corps 2 comporte également des nervures de renforts 6. L'enveloppe antidéflagrante 1 peut être vissée contre un mur ou fixée sur un quelconque support par l'intermédiaire de quatre évidements 7 du corps 2. Le corps 2 comporte une ouverture 8 de forme circulaire. Le corps 2 comporte, sur le pourtour de l'ouverture 8, des trous taraudés 9 qui permettent, lorsque le couvercle 4 est fermé, le verrouillage de ce couvercle 4 grâce à des vis 10 vissées dans ces trous taraudés 9. Les bords de l'ouverture 8 présentent une surface tronconique femelle 11 tandis que le couvercle 4 comporte une collerette saillante 12 vers l'intérieur du corps 2 et présentant sur son pourtour une surface tronconique mâle 13. Lorsque le couvercle 4 est en position de fermeture (voir figure 1), la surface tronconique mâle 13 et la surface tronconique femelle 11 coopèrent pour former un joint antidéflagrant adapté à empêcher la transmission à l'atmosphère extérieure d'une explosion survenant à l'intérieur de l'enveloppe antidéflagrante 1. Le corps 2, ainsi que le couvercle 4, peuvent être réalisés en un quelconque matériau, tel que l'acier, la fonte ou un alliage d'aluminium, permettant d'obtenir la tenue mécanique nécessaire pour ce type d'application. De même, tout type de mise en forme connu, tel que moulage ou construction mécano- soudée, peut être employé pour la réalisation du corps 2 et du couvercle 4. Le corps 2 comporte une casquette haute 14 et une casquette basse 15, toutes deux saillantes du corps 2 de manière à encadrer respectivement la partie supérieure et la partie inférieure de la paroi de façade 3. Le couvercle 4 est articulé sur le corps 2 par l'intermédiaire d'un dispositif de charnière à axe de rotation vertical comportant une articulation supérieure 16 par laquelle le couvercle 4 est relié à la casquette haute 14, ainsi qu'une articulation inférieure 17 par laquelle le couvercle est relié à la casquette basse 15. 8 La vue de la figure 3 montre le couvercle 4 en position fermée contre la paroi de façade 3, cette figure comportant un arraché du couvercle 4 dans sa partie inférieure droite montrant l'ouverture 8. Sur la vue en coupe de la figure 4, le corps comporte, en plus des nervures de renfort 6, des nervures de renfort extérieures 19 sur la paroi de fond 20 qui a une forme bombée. La figure 4 rend compte de la coopération des surfaces tronconiques femelle 11 et mâle 13 pour former un joint antidéflagrant lorsque le couvercle 4 est fermé. La figure 4, et son détail figure 7, montre également la position de l'axe 21 du dispositif de charnière permettant l'ouverture du couvercle 4 comme montré à la figure 5. L'angle des surfaces tronconiques femelle 11 et mâle 13 et la position de l'axe 21 du dispositif de charnière sont tels qu'ils permettent l'ouverture de la porte, conformément à la figure 5. La vue latérale partielle de la figure 6 rend compte quant à elle de la position de l'axe 21 du dispositif de charnière dans le sens de la profondeur lorsque l'enveloppe antidéflagrante 1 est dans la position des figures 1 et 2. L'articulation inférieure 17 est visible sur cette figure 6. Cette articulation 17 est constituée d'une embase 22 solidaire du couvercle 4, d'un arbre 23 emmanché en force dans la casquette basse 15 et emmanché selon un ajustement tournant sur l'embase 22, le couvercle 4 tournant ainsi autour de cet arbre 23 par l'intermédiaire de l'embase 22. Ce mouvement de rotation est facilité par une ou plusieurs rondelles anti-friction 24 intercalées entre l'embase 22 et la casquette basse 15. L'arbre 23 peut être constitué par exemple d'une goupille ou de tout moyen équivalent. La paroi de façade 3 comporte un évidement 25 adapté à recevoir l'embase 22 lorsque le couvercle 4 est en position ouverte (voir figures 4 et 5). L'articulation supérieure 16 est constituée de manière similaire à cette articulation inférieure 17. L'extrémité supérieure de l'embase 22 est située au droit du bord supérieur du couvercle 4 et l'extrémité inférieure de l'embase 22 de l'articulation inférieure 17 est située au droit du bord inférieur du couvercle 4. 9 La figure 7, qui est une vue de détail agrandie de la figure 4, montre le joint antidéflagrant formé par les surfaces tronconiques femelle 11 et mâle 13. La longueur de joint 26 est, dans le présent exemple, de 26 mm. Les surfaces tronconiques femelle 11 et mâle 13 ont la même conicité. Ces surfaces 11, 13 forment, dans le présent exemple, un angle de 5 par rapport à un axe perpendiculaire au couvercle 4, ce qui correspond à une conicité (angle au sommet du cône) de 10 . L'axe 21 du dispositif de charnière est disposé sensiblement en vis-à-vis de l'entrée du joint antidéflagrant (voir figure 7). En référence à la figure 8, correspondant à la coupe partielle VIII û VIII de la figure 3, l'enveloppe antidéflagrante comporte de plus une rampe 27 saillante de la paroi de façade 3 (également visible sur la figure 2). Cette rampe 27 comporte une surface de contact 28 perpendiculaire à la paroi de façade 3 ainsi qu'une surface oblique 29 formant, dans le présent 15 exemple, un angle de 30 avec la surface de contact 28. Le couvercle 4, représenté seul aux figures 9 à 12, comporte une encoche 30 définissant une surface de guidage 31 s'étendant dans l'épaisseur du couvercle 4 et sensiblement parallèle au plan dans lequel s'étend le couvercle 4. Cette surface de guidage 31 est adaptée à coopérer avec les surfaces 20 de contact 28 et oblique 29 de la rampe 27 pour garantir un positionnement adapté du couvercle 4 par rapport au corps 2 lors de la fermeture du couvercle 4. Le couvercle 4 comporte également une languette 32 prévue pour se loger dans un évidement 33 du corps 2 lorsque le couvercle 4 est en position ouverte (voir figure 5), ce qui permet d'ouvrir le couvercle 4 à 120 par rapport à la 25 paroi de façade 3 et cela bien que le dispositif de charnière soit à axe simple. Les figures 13 et 14 illustrent schématiquement le comportement du couvercle 4 lors de sa fermeture sur la paroi de façade 3. Sur la figure 13, le couvercle 4 est représenté en position d'ouverture, et sollicité en direction de l'ouverture 8. La surface de guidage 31 est destinée à 30 s'aligner avec la surface de contact 28 de la rampe 27 de sorte que la base de la surface tronconique femelle 11 soit alignée avec la base de la surface tronconique mâle 13. Si cet alignement n'a pas lieu en raison du poids du couvercle 4, la surface oblique 29 coopère avec la surface de guidage 31, lors de la fermeture du 10 couvercle 4, pour ramener la surface de guidage 31 sur la surface de contact 28, de sorte que les surfaces tronconiques femelle 11 et mâle 13 n'entrent en contact l'une avec l'autre que lorsque le couvercle 4 a atteint sa position de fermeture (voir figure 14). La surface de contact 28 permet de définir la position du couvercle 4 selon un axe perpendiculaire à cette surface de contact 28. Cette position du couvercle 4 est définie pour que les surfaces tronconiques 11, 13 ne se touchent pas lors de la fermeture. La surface de contact 28 étant ici perpendiculaire à la paroi de la façade 3, la rampe 27 permet de maintenir en permanence un écartement prédéterminé entre un axe perpendiculaire au couvercle 4 et un axe perpendiculaire à la paroi de façade 4. L'enveloppe antidéflagrante 1 qui vient d'être décrite peut être réalisée par le procédé de fabrication indiqué ci-après. Tout d'abord, le corps 2 et le couvercle 4 sont réalisés séparément, par exemple par moulage. La surface tronconique femelle 11 est ensuite réalisée sur le corps 2 par usinage des bords de l'ouverture 8 de sorte que cette surface tronconique soit disposée selon un cône dont l'axe est perpendiculaire à la paroi de façade 3. La surface tronconique mâle 13 est ensuite réalisée par usinage de la collerette 12 du couvercle 4 selon un cône de conicité égale à celle de la surface tronconique femelle 11 et dont l'axe est perpendiculaire au couvercle 4. Le couvercle 4 est ensuite monté sur le corps 2 de sorte que les surfaces tronconiques femelle 11 et mâle 13 forment le joint antidéflagrant. Le couvercle 4 est positionné de sorte qu'un écartement 34 (voir figure 7) prédéterminé soit constant sur tout le pourtour de la collerette 12. Dans le présent exemple, l'écartement 34 vaut 8 mm. Une fois cet ajustement réalisé, le couvercle 4 et le corps 2 sont percés pour former les trous 9 sur le corps 2 et les passages des vis 10 sur le couvercle 4, avec, pour chaque perçage, perçage à la fois du couvercle 4 et de la paroi de façade 3 en garantissant la coaxialité de ces deux perçages. Par exemple, une fois le perçage du couvercle 4 réalisé, le perçage de la façade 3 peut être réalisé par un contre-perçage, c'est-à-dire en se servant du perçage du couvercle 4 11 comme guide durant le perçage de la paroi de façade 3. De manière préférée, chaque perçage du couvercle 4 et son perçage correspondant de la paroi de façade 3 sont réalisés en une seule opération. Le couvercle 4 est ensuite séparé du corps 2 pour permettre le taraudage des trous 4 puis, le couvercle 4 est remonté sur le corps et est cette fois-ci vissé, les vis 10 étant toutes serrées au même couple. La réalisation du dispositif de charnière peut alors avoir lieu. Pour chaque articulation 16, 17, l'embase 22 et la casquette 14, 15 sont percées en une seule opération de perçage en vue du montage de l'arbre 23. Ces perçages en une seule opération permettent l'obtention de trous coaxiaux, de même que précédemment. Le couvercle 4 est ensuite à nouveau démonté pour agrandir légèrement les trous qui viennent d'être percés dans les embases 22. Le couvercle 4 est enfin mis en place sur le corps 2 avec les rondelles 24 et les arbres 23 de manière que les arbres 23 soient emmanchés en force dans les caquettes haute 14 et basse 15 mais puissent tourner dans les trous qui viennent d'être agrandis des embases 22. Le couvercle 4 est ainsi parfaitement ajusté au corps 2 qui lui correspond et permet ainsi de former un joint antidéflagrant conforme aux 20 exigences de cette application à chaque fermeture du couvercle 4. Des variantes de réalisation de cette enveloppe antidéflagrante peuvent être envisagées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Notamment, l'ajustement des arbres 23 dans les trous des embases 22 et des casquettes haute 14 et basse 15 peut être inversé, c'est-à-dire que l'arbre 23 peut être monté 25 tournant sur les casquettes haute 14 et basse 15 et monté serré dans les embases 22. Cependant, le dispositif de charnière peut être réalisé par tout autre moyen connu d'articulation. L'enveloppe antidéflagrante peut par ailleurs comporter un couvercle supplémentaire 4 sur sa paroi de fond et coopérant avec le corps 2 de la même manière que le couvercle 4 ici décrit
L'enveloppe antidéflagrante (1) pour appareillages électriques comporte un corps (2) muni d'une paroi de façade (3) présentant une ouverture (8) ainsi qu'un couvercle (4) relié au corps (2), l'enveloppe (1) admettant une configuration de fermeture dans laquelle le couvercle (4) ferme l'ouverture (8) selon un joint antidéflagrant à surfaces coniques.
1. Enveloppe antidéflagrante (1) pour appareillages électriques, comportant un corps (2) muni d'une paroi de façade (3) présentant une ouverture (8) ainsi qu'un couvercle (4) relié au corps (2), l'enveloppe (1) admettant une configuration de fermeture dans laquelle le couvercle (4) ferme l'ouverture (8) selon un joint antidéflagrant à surfaces coniques, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de guidage distincts des surfaces coniques du joint antidéflagrant adaptés à centrer les surfaces coniques du joint antidéflagrant juste avant la position de fermeture et adaptés à maintenir les surfaces coniques du joint antidéflagrant à l'écart l'une de l'autre, au moins dans une configuration autre que la configuration de fermeture. 2. Enveloppe antidéflagrante selon la 1, caractérisée en ce que le couvercle (4) comporte une collerette (12) saillante présentant sur son pourtour une portion tronconique mâle (13), et en ce que l'ouverture (8) présente sur son bord une surface tronconique femelle (11) de même conicité que la surface tronconique mâle (13) de la collerette (12). 3. Enveloppe antidéflagrante selon la 2, caractérisée en ce que la conicité de la surface tronconique femelle (11) et de la surface tronconique mâle (13) est inférieure ou égale à 10 . 4. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le joint antidéflagrant présente un interstice maximum de 0,1 mm lorsque l'enveloppe est dans sa configuration de fermeture. 5. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la longueur du joint est antidéflagrante. 6. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte une pluralité de vis (10) réparties sur le pourtour du joint antidéflagrant et adaptées à serrer le couvercle (4) sur la paroi de façade (3). 7. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les moyens de guidage comportent une surface de contact (28) disposée sur le corps (2) et une surface de guidage (31) disposée sur le couvercle (4), les moyens de guidage étant adaptés à définir, dans une 13 configuration autre que la configuration de fermeture, la position du couvercle (4) selon un axe sensiblement perpendiculaire à ladite surface de contact (28), grâce à quoi les surfaces coniques du joint antidéflagrant sont rendues coaxiales entre elles. 8. Enveloppe antidéflagrante selon la 7, caractérisée en ce que le corps comporte une rampe (27) sur laquelle est disposée ladite surface de contact (28). 9. Enveloppe antidéflagrante selon la 8 caractérisée en ce que la rampe (27) comporte en outre une surface oblique (29) par rapport à la paroi de façade (3). 10. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 7 à 9, caractérisée en ce que le couvercle (4) comporte une encoche (30) définissant la surface de guidage (31). 11. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que la rampe (27) comporte une pièce saillante transversalement à la paroi de façade (3). 12. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 7 à 11, caractérisée en ce que la surface de contact (28) est sensiblement transversale à la paroi de façade (3) de sorte à maintenir un écartement prédéterminé entre un axe transversal au couvercle (4) et un axe transversal à la paroi de façade (3) lorsque le couvercle (4) est sollicité en direction de sa position de fermeture. 13. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que le couvercle (4) est relié au corps (2) par un dispositif de charnière comportant une première articulation (16) disposée sensiblement en vis- à-vis d'un premier bord du couvercle (4) et comportant une deuxième articulation (17) disposée sensiblement en vis-à-vis d'un deuxième bord du couvercle (4) opposé au premier bord du couvercle (4). 14. Enveloppe antidéflagrante selon la 13, caractérisée en ce que la première articulation (16) et la deuxième articulation (17) sont alignées de manière à définir un axe d'articulation unique pour le dispositif de charnière. 15. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 13 et 14, caractérisée en ce que l'extrémité supérieure de la première articulation (16) est 14 au droit dudit premier bord, et en ce que l'extrémité inférieure de la deuxième articulation (17) est au droit dudit deuxième bord. 16. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 13 à 15, caractérisée en ce que le dispositif de charnière s'étend selon un axe d'articulation vertical et en ce que lesdits moyens de guidage sont disposés sur des parties inférieures respectivement du corps (2) et du couvercle (4). 17. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 13 à 16, caractérisée en ce que le corps (2) comporte une première casquette (14) et une deuxième casquette (15) encadrant la paroi de façade (3) et adaptées chacune à coopérer avec une extrémité du dispositif de charnière. 18. Enveloppe antidéflagrante selon la 17, caractérisée en ce que la première articulation (16) comporte un arbre (23) monté serré sur la première casquette (14) et monté tournant sur le couvercle (4), et en ce que la deuxième articulation (17) comporte un arbre (23) monté serré sur la deuxième casquette (15) et monté tournant sur le couvercle (4). 19. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 1 à 18, caractérisée en ce que le corps (2) comporte un évidement (33) et en ce que le couvercle (4) comporte une languette (32) adaptée à se loger dans l'évidement (33) lorsque le couvercle (4) est dans sa position d'ouverture. 20. Enveloppe antidéflagrante selon l'une des 13 à 19, caractérisée en ce que le dispositif de charnière présente un axe de charnière disposé en vis-à-vis de l'entrée du joint antidéflagrant. 21. Procédé de fabrication d'une enveloppe antidéflagrante, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - réaliser séparément un couvercle (4) et un corps (2) comportant une paroi de façade (3) ; -usiner sur la paroi de façade (3) du corps (2) une ouverture (8) présentant sur son bord une surface tronconique femelle (11) ; - usiner sur le couvercle (4) une surface tronconique mâle (13) de 30 même conicité que la surface tronconique femelle (11) ; - assembler parallèlement le couvercle (4) et le corps (2) dans une configuration de fermeture, de sorte que le couvercle (4) ferme l'ouverture (8), en 15 maintenant un écartement prédéterminé entre la paroi de façade (3) et le couvercle (4) sur tout le pourtour du couvercle (4) ; - percer une pluralité de trous (9) sur tout le pourtour des surfaces tronconiques femelle (11) et mâle (13) assemblées, chaque perçage traversant le couvercle (4) et la paroi de façade (3). 22. Procédé de fabrication selon la 21, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes suivantes : - usiner sur le corps (2) une surface de contact (28) en dehors de la surface tronconique femelle (11) ; - usiner sur le couvercle (4) une surface de guidage (31) en dehors de la surface tronconique mâle (13) ; de sorte que la surface de contact (28) et la surface de guidage (31) forment des moyens de guidage adaptés à maintenir les surfaces tronconiques mâle (13) et femelle (11) à l'écart l'une de l'autre au moins dans une configuration autre que la configuration de fermeture. 23. Procédé de fabrication selon l'une des 21 et 22, caractérisé en ce que l'étape d'assembler parallèlement le couvercle (4) et le corps (2) dans une configuration de fermeture se fait également en orientant angulairement le couvercle (4) par rapport au corps (2) de sorte que des éléments de charnière (22) solidaires du couvercle (4) soient centrés par rapport à des éléments de charnières (14, 15) solidaires du corps (2). 24. Procédé de fabrication selon l'une des 21 à 23, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, le couvercle (4) étant assemblé à la paroi de façade (3) avec un écartement prédéterminé entre la paroi de façade (3) et le couvercle (4) sur tout le pourtour du couvercle (4), l'étape suivante : - effectuer un perçage selon un axe de charnière (21), ce perçage traversant à la fois le corps (2) et le couvercle (4). 25. Procédé de fabrication selon la 24, caractérisé en ce qu'il comporte, après l'étape d'effectuer un perçage selon un axe de charnière (21), l'étape suivante : - monter un arbre (23) dans ledit perçage de sorte que l'arbre (23) coopère avec le corps (2) et le couvercle (4) pour former un dispositif de charnière16 adapté à guider le couvercle (4) en rotation par rapport au corps (2) autour dudit axe de charnière (21).
H
H02,H05
H02B,H05K
H02B 1,H05K 5
H02B 1/28,H05K 5/02
FR2895070
A1
DISPOSITIF DE GENERATION DE GAZ POUR SYSTEME DE SECURITE
20,070,622
SECURITE. La presente invention se rapporte au domaine des systemes de securite pour la protection de biens et/ou de personnes, notamment dans un vehicule automobile. Elie se rapporte plus particulierement a un dispositif de generation de gaz raccorde a un coussin gonflable pour 1'absorption de choc comportant une charge explosible formee au moins par un compose pyrotechnique primaire et un compose secondaire. L'art anterieur connait deja la demande de brevet WO 0189885, deposee au nom de la demanderesse, qui decrit un tel dispositif de generation de gaz. Dans ce systeme, le compose pyrotechnique primaire pilote la decomposition d'un compose secondaire. Le compose primaire est conditionne dans une premiere chambre associee a un initiateur muni d'une charge renforgatrice. Il se produit au moins une interaction des produits de combustion du compose primaire et du compose secondaire par reaction d'oxydoreduction dans un volume faiblement confine. Par volume faiblement confine, on entend un volume tel que la pression des gaz reagissant dans ce volume soit inferieure a quelques centaines de bars. Dans un mode prefere de realisation decrit dans cette demande de brevet, le compose secondaire se presente d'un compose solide pulverulent, generalement du nitrate d' ammonium. Or, it existe un risque que de la poudre soit ejectee par les orifices d'evacuation des gaz avant decomposition totale du compose secondaire. Un des objectifs de la presente invention est par consequent d'ameliorer le dispositif decrit dans la demande de brevet WO 0189885 afin de prevenir ce risque. A cet effet, elle propose un dispositif de generation de gaz pour dispositif de securite comprenant une charge explosible formee au moins par un compose pyrotechnique primaire, dans une premiere chambre, initie par au moins un initiateur muni d'une charge renforgatrice et un compose secondaire, dans une seconde chambre, dont la decomposition est pilotee par le compose primaire, une interaction des produits de combustion du compose primaire et du compose secondaire par reaction d'oxydoreduction se produisant dans un volume faiblement confine, la premiere chambre communiquant avec ladite seconde chambre par 1'intermediaire d'une tuyere centrale et ladite seconde chambre etant pourvue au niveau d'une premiere zone voisine de ladite premiere chambre d'orifices peripheriques d'evacuation des gaz et renfermant au niveau d'une seconde zone ledit compose secondaire, caracterise en ce qu'un moyen formant obstacle au passage des gaz est installe dans ladite seconde chambre entre lesdites premiere et seconde zones, ledit moyen formant obstacle laissant passer les gaz dans une partie centrale et faisant obstacle a leur passage dans une partie peripherique avec une transparence suffisante pour que le volume d'interaction reste faiblement confine. Le jet de propergol qui pilote la decomposition de la charge secondaire a un cheminement dans ladite seconde zone, du fait de la presence d'un obstacle peripherique a 1'entree de cette zone, qui cree un volume de recirculation dans lequel la temperature est maximale et 1'energie cinetique minimale. Par ailleurs, le moyen formant obstacle dans une partie peripherique limite les possibilites de mouvement de la poudre. Il resulte de tout cela que la poudre n'est pas ejectee comme c'est le cas dans le dispositif de 1'Art anterieur. Avantageusement, ledit moyen formant obstacle est une grille avec mailles en losanges a transparence de 40 a 60% pourvue d'un orifice central. 10 Avantageusement, ladite grille a une transparence de 50%. Alternativement, ledit moyen formant obstacle est une plaque metallique percee de trous circulaires disposes 15 autour d'un orifice central circulaire de plus grand diametre. Avantageusement, ledit moyen formant obstacle est en inox et a une epaisseur comprise entre 0,5 et 1,5 mm. Avantageusement, la grille en inox a une epaisseur comprise entre 0,7 et 1 mm. Alternativement, ledit orifice circulaire est 25 remplace par une zone centrale de moindre epaisseur adaptee a etre brisee par le jet de gaz provenant de ladite tuyere. Avantageusement, ledit moyen formant obstacle est maintenu par un epaulement annulaire menage sur la 30 peripherie interieure de ladite seconde chambre, entre lesdites premiere et seconde zones. 20 La presence du moyen formant obstacle assure la combustion totale de la poudre a 1'interieur du dispositif, de sorte qu'il n'y a pas d'ejection de poudre. Selon un autre aspect de la presente invention, la taille des orifices peripheriques d'evacuation des gaz est telle que la pression de fonctionnement dans la seconde chambre est comprise entre 50 et 250 bars. Avantageusement, la pression de fonctionnement est comprise entre 100 et 200 bars. Avantageusement, un dispositif interieur d'operculage desdits orifices d'evacuation assure la fermeture de ces orifices, ledit dispositif etant adapte a se rompre lorsque la pression dans la seconde chambre atteint un niveau donne. Avantageusement, ledit niveau de pression pour lequel 20 ledit dispositif interieur d'operculage se rompt est compris entre 30 et 170 bars. Avantageusement, ledit niveau de pression est compris entre 70 et 130 bars. Avantageusement, ledit dispositif est une bande metallique maintenue sur la paroi interieure de la chambre par une autre piece metallique ou un adhesif. 30 Selon un autre aspect de la presente invention, ladite seconde partie de la seconde chambre contenant le compose secondaire est fermee hermetiquement au moyen d'un opercule adapte a se rompre sous la pression du gaz issu de ladite tuyere. 25 Avantageusement, ledit opercule comporte des lignes d'amorces de rupture en &toile. I1 peut s'agir de zones de plus faibles epaisseurs ou pre-affaiblies. Alternativement, 1'ensemble de 1'opercule peut avoir une plus faible &paisseur. Selon un autre aspect de la presente invention, ledit 10 opercule est install& contre ledit moyen formant obstacle. Alternativement, ledit moyen est directement opercul&. 15 Avantageusement, ladite tuyere a une forme d'ouverture en bilboquet avec une partie cylindrique centrale et deux evasements. Avantageusement ces evasements ont un angle 20 d'ouverture entre 10 et 120 . Cette forme permet de creer et d'ajuster une densit& d'energie facilitant 1'allumage du nitrate d'ammonium. 25 Avantageusement, ladite seconde chambre est ferm&e par un bouchon adapt& a etre introduit dans ladite seconde chambre et comprenant une gorge p&riph&rique permettant sa fixation par sertissage. 30 Selon un autre aspect de la presente invention, ledit compose secondaire comprend du nitrate d'ammonium et un additif r&ducteur a base de derives de guanidine. 5 6 Avantageusement, ledit additif a base de guanidine comprend du nitrate de guanidine, eventuellement additive d'anti-mottant. Alternativement, ledit additif a base de guanidine comprend de la nitroguanidine a petits grains stabilise notamment avec ses impuretes intrinseques. On doit noter qu'une utilisation du dispositif selon 10 1'invention consiste en 1'actionnement de dispositif pretensionneur de ceinture. On doit noter qu'une autre utilisation du dispositif selon 1'invention consiste en la pressurisation d'enceintes 15 ou de verins. On comprendra mieux l'invention a l'aide de la description, faite ci-apres a titre purement explicatif, de plusieurs exemples de realisation de 1'invention, en 20 reference aux figures annexees : - la figure 1 illustre une vue en coupe longitudinale d'une premiere variante du dispositif selon l'invention ; - la figure 2 illustre une vue en plan d'une grille pour le dispositif de la figure 1 ; 25 -la figure 3 illustre une vue en plan d'une grille pour le dispositif de la figure 1 selon un autre mode de realisation ; - la figure 4 illustre une vue en plan d'un opercule pour le dispositif de la figure 1 ; 30 -la figure 5 illustre une vue en coupe longitudinale d'une seconde variante du dispositif selon l'invention ; -la figure 6 illustre une vue en coupe longitudinale d'une troisieme variante du dispositif selon l'invention ; et -la figure 7 illustre une vue en coupe longitudinale d'une quatrieme variante du disposif selon 1'invention ; Les methodes de mise en oeuvre du dispositif selon 1'invention pour un element de securite sont identiques a ce qui est decrit dans la demande de brevet WO 0189885 et ne seront pas decrites plus avant ici. Par ailleurs, dans son architecture generale, le dispositif selon 1'invention est proche du dispositif decrit par ce brevet, et les elements commun ne seront pas decrits en details. Le dispositif 1 selon 1'invention est un dispositif de mise en oeuvre d'un element de securite tel qu'un coussin gonflable de securite. I1 comporte une charge explosible formee par un compose pyrotechnique primaire et un compose pyrotechnique secondaire. Le flux de gaz de combustion du compose primaire echauffe le compose secondaire dont la decomposition est ainsi pilotee. Les gaz produits par le compose primaire et par le compose secondaire interagissent en milieu faiblement confine par une reaction d'oxydoreduction. Le compose pyrotechnique primaire est constitue par un propergol. Le compose secondaire comprend principalement du nitrate d'ammonium et un additif reducteur a base de guanidine. Le dispositif 1 est renferme dans un manchon cylindrique a paroi epaisse 60. Un element primaire 10 comprend un initiateur 11 muni d'une charge renforgatrice et une chambre primaire 18 renfermant le compose pyrotechnique primaire.30 L'element primaire 10 est de forme cylindrique adaptee a 1'introduction dans le manchon 60. Une partie arriere 15 portant 1'initiateur 11 est pourvue d'une gorge peripherique 62 permettant la fixation de 1'element primaire dans le manchon par sertissage (emboutissage du manchon) et adaptee a recevoir un joint d'etancheite 64. Elie est egalement pourvue d'une seconde gorge positionnee plus vers 1'interieur du dispositif et adaptee a recevoir un joint d'etancheite 70. Un element intermediaire entre le primaire et le secondaire est constitue par un disque 16 de diametre correspondant au diametre interieur du manchon 60 afin de fermer la chambre primaire. Un orifice de sortie de type tuyere 12 est menage dans la partie centrale de cet element 16. Le manchon 60 est pourvu d'une surepaisseur peripherique interieure 19 formant restriction annulaire. Cette restriction annulaire offre un epaulement contre lequel vient buter le disque 16. Le disque 16 est pourvu d'une gorge peripherique 61 contenant un joint d'etancheite. La tuyere 12 est menagee au centre du disque 16, de sorte qu'elle s'etend suivant 1'axe central du dispositif 1. Cette tuyere a une forme d'ouverture en bilboquet avec une partie cylindrique centrale 13 et deux evasements 14 a 120 . Un element secondaire 20 comprend une chambre secondaire dont une premiere zone est constituee par une chambre de reaction 30 dans laquelle se produit la post- 9 combustion et une seconde zone est constituee par une chambre 40 contenant le compose secondaire. La chambre de reaction 30 a une forme cylindrique et elle est constituee par un cylindre creux de diametre exterieur adapte a 1'insertion dans le manchon 60 au niveau de la surepaisseur peripherique interieure 19 formant restriction annulaire. La longueur de cette restriction annulaire correspond a la longueur de la chambre 30. Le cylindre formant la chambre 30 est pourvu d'un rebord annulaire exterieur 21 qui vient buter contre la surepaisseur 19. Ce rebord 21 offre une surface de contact contre laquelle peut venir buter 1'ensemble grille-opercule qui sera decrit par la suite. La chambre 30 est pourvue d'orifices peripheriques d'evacuation des gaz disposes a intervalles reguliers et correspondant a des orifices menages dans le manchon 60. La chambre contenant le compose secondaire 40 est constituee par un cylindre creux de diametre exterieur adapte a 1'insertion dans le manchon 60. Ce cylindre est ouvert au niveau de son extremite tournee vers le primaire et ferme a son autre extremite. Un bouchon 50, de diametre adapte a 1'insertion dans le manchon 60, comprend une gorge peripherique 63 permettant sa fixation par sertissage et adaptee a recevoir un joint d'etancheite. Par ailleurs, ce bouchon comporte une seconde gorge, plus proche de 1'interieur du dispositif, permettant 1'installation d'un joint d'etancheite 71. En fonctionnement, les chambres 30 et 40 sont en communication, de sorte que 1'interaction des produits de combustion des composes primaires et secondaires se produise dans un volume faiblement confine. Toutefois, selon 1'invention, un ensemble separateur 70 est interpose entre ces chambres 30 et 40. Ainsi qu'on le voit sur la figure 1, cet ensemble separateur est pris en sandwich entre le cylindre de la chambre 30 contre le rebord 21 duquel it vient en butee et le cylindre de la chambre 40. En reference aux figures 1 a 4, cet ensemble separateur 70 comprend un moyen de cloisonnement 90 adapte a se rompre sous la pression des gaz emis par la tuyere 12 et un moyen 80 ;180 formant obstacle au passage des gaz adapte a laisser passer les gaz dans une partie centrale 81 ;181 autour de 1'axe du dispositif et a faire obstacle a leur passage dans une partie peripherique 84 ;184 avec une transparence suffisante pour que le volume d'interaction reste faiblement confine. En reference a la figure 2, le moyen formant obstacle est une grille en inox 80 avec mailles 82 en losanges a transparence de 50% pourvue d'un orifice central 81 circulaire. Cette grille intervient contre le retrecissement 22 a 1'extremite de la chambre et recouvre donc toute la surface de communication entre cette chambre 40 et la chambre 30. Par exemple, dans le cas d'un diametre du manchon 60 de 35 mm, la grille a un diametre de 32,2 mm, 1'orifice central a un diametre de 8 mm, les fils de mailles ont un diametre de 0,8 mm et les mailles mesurent 4 mm sur 8 mm. Cette grille est de faible epaisseur. Par exemple, 1'epaisseur de cette grille est de 0,8 mm. La figure 3 represente un moyen formant obstacle au passage des gaz selon un deuxieme mode de realisation. I1 s'agit a nouveau d'une grille en inox mais, cette fois, elle est constituee d'une plaque metallique 180 percee de 11 trous circulaires 182 disposes en deux cercles autour d'un orifice central 181 de plus grand diametre correspondant au diametre de 1'orifice 81 de la grille 80. En reference a la figure 4, le moyen de cloisonnement est un opercule 90. Cet opercule ferme hermetiquement la chambre 40 au repos. L'epaisseur de cet opercule est prevu pour quill se rompe sous la pression du gaz projete par la tuyere 12. Afin de faciliter la rupture de 1'opercule et de faire en sorte de bien degager le passage des gaz, 1'opercule est pourvu de lignes d'amorces de rupture 91 en etoile. 11 peut s'agir de zones de plus faibles epaisseurs ou pre-affaiblies. Par ailleurs, en reference a la figure 1, une bande interieure 100 d'operculage des orifices d'evacuation 17 est installee entre le cylindre de la chambre 30 et le manchon 60, au niveau de la surrepaisseur interieure 19. Cette bande assure la fermeture hermetique de ces orifices au repos. Elie est adaptee a se rompre lorsque la pression dans la seconde chambre atteint un niveau donne. Par exemple, cette bande se rompt pour une pression dans la chambre 30 de 1'ordre de 100 bars. I1 faut noter que le nombre et la taille des orifices peripheriques d'evacuation des gaz 17 sont prevus pour que la pression de fonctionnement dans la seconde chambre soit comprise entre 50 et 250 bars et plus precisement entre 100 et 200 bars. I1 faut egalement noter que le compose secondaire comprend principalement du nitrate d'ammonium et un additif reducteur a base de derive de guanidine. Cet additif comprend principalement du nitrate de guanidine 12 Alternativement, 1'additif comprend de la nitroguanidine a petits grains stabilise avec ses impuretes intrinseques. I1 faut egalement noter que 1'element primaire 10 avec 1'initiateur et la charge renforgatrice, d'une part, et le cylindre 40 contenant le compose secondaire avec la grille et 1'opercule constituent des sous-ensembles qui peuvent etre fabriques independamment (manipulables, classes au transport, existant eventuellement pour d'autres applications). La figure 5 represente une variante de realisation de la presente invention. Un dispositif 101 est renferme dans un manchon cylindrique 160. Un element primaire 110 comprend un initiateur 111 muni d'une charge renforgatrice et une chambre primaire 118 renfermant le compose pyrotechnique primaire. 20 L'element primaire 110 est de forme cylindrique adaptee a etre introduite dans le manchon 160. Une partie arriere est pourvue d'une gorge peripherique adaptee a recevoir un joint d'etancheite 170. 25 La fixation de 1'element primaire par sertissage ne se fait pas, comme dans le mode de realisation precedent, par emboutissage d'une partie peripherique du manchon dans une rainure menagee dans 1'element primaire mais par sertissage a bord rabattu de 1'extremite arriere du manchon 30 contre la surface arriere 116 de 1'element primaire. Un element intermediaire 115 pourvu d'une tuyere 112 est similaire a 1'element 16 decrit clans le mode de realisation decrit precedemment.15 Un element secondaire 120 comprend, comme dans le mode de realisation decrit precedemment, une chambre secondaire dont une premiere zone est constituee par une chambre de reaction 130 dans laquelle se produit la post-combustion et une seconde zone est constituee par une chambre 140 contenant le compose secondaire. La chambre de reaction 130 est delimitee par une surepaisseur peripherique interieure 119 formant restriction annulaire du manchon 160 comme dans le mode de realisation precedent. La chambre contenant le compose secondaire 140 est constituee par un cylindre creux de diametre exterieur adapte a 1'insertion dans le manchon 160. Ce cylindre est ouvert au niveau de son extremite tournee vers le primaire et ferme a son autre extremite. Un bouchon 150, de diametre adapte a 1'insertion dans le manchon 160, comprend une gorge peripherique permettant 1'installation d'un joint d'etancheite 171. La fixation du bouchon par sertissage ne se fait pas, comme dans le mode de realisation precedent, par emboutissage d'une partie peripherique du manchon dans une rainure menagee dans le bouchon mais par sertissage a bord rabattu de 1'extremite avant du manchon contre la surface avant 151 du bouchon. Comme dans le mode de realisation precedent, un ensemble separateur 170 est interpose entre les chambres 130 et 140, cet element comprenant un moyen de cloisonnement adapte a se rompre sous la pression des gaz emis par la tuyere 112 et une grille 80. 14 L'ensemble separateur 170 est porte par un bouchon dont le corps est constitue par un opercule de cloisonnement 173 du type decrit en reference a la figure 1 et un rebord peripherique cylindrique 172 venant prendre appui contre la surepaisseur peripherique interieure 119 du manchon 160. La grille 80 vient prendre appui contre 1'opercule de cloisonnement 173. La grille 80 est donc ecartee de 1'extremite de la surepaisseur peripherique interieure 119 du manchon 160 d'une distance correspondant a la longueur du rebord 172. Par ailleurs, la grille 80 se trouve en butee contre un epaulement interieur 174 menage a proximite de 1'ouverture de la chambre 140. La grille est donc prise en sandwich entre le bouchon 173 et 1'epaulement 174. En pratique, 1'epaulement 174 est constitue par emboutissage vers 1'interieur de la chambre 140. Une bande exterieure 175 d'operculage des orifices d'evacuation 17 est installee sur la peripherie du manchon 160. I1 s'agit d'une piece metallique adaptee a se deformer sous la pression des gaz lorsque la pression dans la seconde chambre atteint un niveau donne, de maniere a jouer un role de deflecteur. Par exemple, cette bande se deforme pour une pression dans la chambre 30 de 1'ordre de 100 bars. Par ailleurs, une bande d'operculage interieur 176 identique a celle decrit dans 1'exemple precedent s'etend contre les trous 117. L'element primaire 110 avec 1'initiateur et la charge renforgatrice, d'une part, et le cylindre 140 contenant le compose secondaire avec la grille et 1'opercule constituent des sous-ensembles qui peuvent etre fabriques independamment. Le sous ensemble secondaire est tres simple a fabriquer, puisqu'il suffit de d'abord remplir le cylindre du melange, puis de positionner la grille et enfin de fixer le bouchon. La figure 6 represente encore une autre variante de realisation de la presente invention. Dans cette variante, it n'y a pas de manchon, les elements primaire et secondaire, constitues de cartouches a paroi epaisse, etant directement ancres sur une piece centrale dans laquelle est menagee une tuyere 212. La piece centrale 215 est un disque aux deux extremites duquelle sont menages des manchons cylindriques coaxiaux 216 et 214, le manchon 216 ayant le meme diametre que le disque 215, tandis que le manchon 214 est legerement plus petit. Un element primaire 210 comprend un element cylindrique a paroi epaisse ferme a une extremite a 1'interieur de laquelle sont menages des logements pour accueillir un initiateur 211 muni d'une charge renforgatrice. L'autre extremite, ouverte est adaptee a venir s'emmancher a 1'interieur du manchon 216 de telle sorte que le disque 215 ferme entierement 1'interieur de 1'element 210, definissant ainsi une chambre primaire reliee a la chambre secondaire par la tuyere 212. Avantageusement, un opercule est rapporte sur la partie ouverte de 1'element primaire 210 afin de fermer la chambre 210 avant montage sur la piece centrale 21.5. Cet opercule est adapte a etre brise au niveau de la tuyere sous 1'effet de la pression des gaz. La fixation de 1'element primaire sur 1'element central est assuree par sertissage. 16 Un element secondaire 220 comprend un element cylindrique a paroi epaisse, ferme au niveau de 1'une de ses extremites et ouvert a 1'autre. La paroi de cet element secondaire est plus fine au niveau de son extremite ouverte, apres un epaulement 274. Le diametre interieur de cet element secondaire au niveau de son extremite a paroi plus mince correspond au diametre exterieur du cylindre 214 de sorte que ce dernier est adapte a venir s'emmancher dans 1'element secondaire. Une grille 80 est adaptee a etre installee a l'interieur de 1'element secondaire 220, en butee contre 1'epaulement 274. Un bouchon 270 pourvu d'un opercule adapte a etre rompu sous la pression de gaz, comme dans 1'exemple precedent, vient s'intercaler entre la grille est une piece cylindrique formant chambre de postcombustion 230 pourvue de trous d'evacuation communiquant avec des trous d'evacuation 217 menages sur la peripherie de 1'element 220. La chambre 230 vient, lors de 1'emmanchement du cylindre 214, en butee contre 1'extremite de ce dernier, de sorte que 1'ensemble constitue par la grille, le bouchon et la chambre est immobilise a l'interieur de 1'element secondaire 220. Le verrouillage de 1'element secondaire sur 1'element central se fait par sertissage. La cartouche secondaire 220 peut etre fabriquee independamment (remplissage de melange, positionnement de la grille et enfin fermeture par soudage du bouchon. De meme, la cartouche primaire 210 avec 1'initiateur et la charge renforgatrice peut etre fabriquee independamment (remplissage de melange et fermeture par soudage ou collage de 1'opercule). 17 La figure 7 represente encore une autre variante de realisation de la presente invention. Cette variante est similaire a la precedente, a la difference que le manchon 314 de la piece centrale 315 ne forme pas moyen d'ancrage d'une cartouche a. paroi epaisse mais manchon a paroi epaisse dans lequel un element primaire 310 vient s'inserer exactement de la meme fagon que dans le mode de realisation decrit en reference a la figure 5, avec verrouillage par emboutissage de 1'extremite du manchon contre la surface arriere de l'element primaire. L'element secondaire 320 est, comme dans 1'exemple precedent, une cartouche a paroi epaisse qui vient s'ancrer a la piece centrale 315. Comme dans les exemples precedents, les elements primaire et secondaire peuvent etre fabriques independamment. L'invention est decrite dans ce qui precede a titre d'exemple. I1 est entendu que 1'homme du metier est a meme de realiser differentes variantes de 1'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet.25
La présente invention se rapporte à un dispositif (1) de génération de gaz pour système de sécurité. Ce dispositif comprend une charge explosible formée au moins par un composé pyrotechnique primaire, dans une première chambre (10), initié par au moins un initiateur (11) muni d'une charge renforçatrice et un composé secondaire, dans une seconde chambre (20) pourvue au niveau d'une première zone (30) voisine de ladite première chambre d'orifices (17) périphériques d'évacuation des gaz et renfermant au niveau d'une seconde zone (40) ledit composé secondaire. Un moyen (70) formant obstacle au passage des gaz est installé dans ladite seconde chambre entre lesdites première et seconde zones, ledit moyen formant obstacle laissant passer les gaz dans une partie centrale et faisant obstacle à leur passage dans une partie périphérique avec une transparence suffisante pour que le volume d'interaction des gaz soit faiblement confiné.
1. Dispositif (1 ;101 ;201 ;301) de generation de gaz pour systeme de securite comprenant une charge explosible formee au moins par un compose pyrotechnique primaire, dans une premiere chambre (10 ;110 ;210 ;310), initie par au moins un initiateur (11 ;111 ;211 ;311) muni d'une charge renforgatrice et un compose secondaire, dans une seconde chambre (20 ;120 ;220 ;320), dont la decomposition est pilotee par le compose primaire, une interaction des produits de combustion du compose primaire et du compose secondaire par reaction d'oxydoreduction se produisant dans un volume faiblement confine, la premiere chambre communiquant avec ladite seconde chambre par 1'intermediaire d'une tuyere centrale (12 ;112 ;212 ;312) et ladite seconde chambre etant pourvue au niveau d'une premiere zone (30 ;130 ;230 ;330) voisine de ladite premiere chambre d'orifices (17 ;117 ;217 ;317) peripheriques d'evacuation des gaz et renfermant au niveau d'une seconde zone (40 ;140 ;240 ;340) ledit compose secondaire, caracterise en ce qu'un moyen (80 ;180) formant obstacle au passage des gaz est installe dans ladite seconde chambre entre lesdites premiere et seconde zones, ledit moyen formant obstacle laissant passer les gaz dans une partie centrale (81 ;181) et faisant obstacle a leur passage dans une partie peripherique (84 ;184) avec une transparence suffisante pour que le volume d'interaction reste faiblement confine. 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que ledit moyen formant obstacle est une grille (80). 3. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que ladite grille (80) est une grille avec mailles19 (82) en losanges a transparence comprise entre 40% et 60% pourvue d'un orifice central (81). 4. Dispositif selon la 1, caracterise 5 en ce que ledit moyen formant obstacle est une plaque metallique (180) percee de trous circulaires (182) disposes autour d'un orifice central circulaire (181) de plus grand diametre. 10 5. Dispositif selon 1'une quelconque des 2 a 4, caracterise en ce que ledit moyen formant obstacle (80 ;180) est en inox et a une epaisseur comprise entre 0,5 et 1,5 mm. 15 6. Dispositif selon 1'une quelconque des 2 a 5, caracterise en ce que ledit moyen formant obstacle est maintenue par un epaulement annulaire (174 ;274 ;374) menage sur la peripherie interieure de ladite seconde chambre (120 ;220 ;320), entre lesdites 20 premiere (130 ;230 ;330) et seconde (140 ;240 ;340) zones. 7. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que la taille des orifices (17 ;117 ;217 317) peripheriques d'evacuation 25 des gaz est telle que la pression de fonctionnement dans la seconde chambre (20 ;120 ;220 ;320) est comprise entre 50 et 250 bars. 8. Dispositif selon la 7, caracterise 30 en ce que la pression de fonctionnement est comprise entre 100 et 200 bars. 9. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce qu'un 20 dispositif (100 ;175) d'operculage desdits orifices (17 ;117 ;217 ;317) d'evacuation assure la fermeture de ces orifices, ladite bande etant adaptee a se rompre lorsque la pression dans la seconde chambre (20 ;120 ;220 ;320) atteint un niveau donne. 10. Dispositif selon la 9, caracterise en ce que ledit niveau de pression pour lequel ledit dispositif interieur d'operculage se rompt est compris entre 30 et 170 bars. 11. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que ladite seconde zone (40 ;140 ;240 ;340) de la seconde chambre (20 ;120 ;220 ;320) contenant le compose secondaire est fermee hermetiquement au moyen d'un opercule (90) adapte a se rompre sous la pression du gaz issu de ladite tuyere (12 ;112 ;212 ;312). 12. Dispositif selon la 11, caracterise en ce que ledit opercule (90) comporte des lignes (91) d'amorces de rupture en etoile. 13. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que ladite tuyere (12 ;112) a une forme d'ouverture en bilboquet avec une partie cylindrique centrale (13) et deux evasements (14) a 120 . 14. Dispositif selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que ledit compose secondaire comprend du nitrate d'ammonium et un additif reducteur a base de guanidine.
F,B,C
F42,B60,C06
F42B,B60R,C06D
F42B 3,B60R 21,B60R 22,C06D 5
F42B 3/04,B60R 21/26,B60R 22/195,C06D 5/00
FR2900199
A1
PROCEDE DE CREATION D'UN COUPLE NEGATIF PAR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET DE REGLAGE DE LA VALEUR DUDIT COUPLE
20,071,026
[0001 La présente invention concerne la création d'un couple négatif par un moteur à combustion interne. Le procédé permet également de régler la valeur du couple négatif créé à une valeur de consigne souhaitée, laquelle qui peut être variable au cours du temps. [0002] Il est souhaitable, dans certaines conditions d'utilisation d'un véhicule automobile, de créer un couple négatif dont la valeur absolue est maximum. Par exemple, afin de ralentir un véhicule on créé un couple négatif, désigné par couple frein moteur, en relâchant la pédale d'accélérateur. De même, pour passer à un rapport supérieur de la boite de vitesses, quelque soit son type, on fait chuter rapidement le régime moteur en créant un couple négatif, la chute de régime étant d'autant plus rapide que le couple négatif, en valeur absolue, est important. On diminue ainsi le temps nécessaire pour passer à un rapport de vitesse supérieur et on diminue également l'usure de l'embrayage. [0003] De façon conventionnelle et évidente, un couple négatif est créé par coupure de l'injection de combustible dans les cylindres du moteur, qu'il soit de type essence ou Diesel, et en fermant le papillon d'entrée d'air pour les moteurs à essence. [0004] Des méthodes plus sophistiquées ont été proposées, consistant à agir sur le cycle d'ouverture et de fermeture des soupapes. Ainsi le brevet français FR 2 547 352, publié le 14 décembre 1984, décrit un dispositif de frein moteur provoquant l'ouverture de la soupape d'échappement d'un cylindre à la fin du temps de compression. Le brevet français FR 2 798 701, publié le 23 mars 2001, concerne un dispositif assurant le freinage moteur en compression moteur à deux cycles. Pour se faire, au moins une soupape d'échappement est ouverte au voisinage de la position du point mort haut du piston associé à ladite soupape d'échappement, tandis qu'au moins une 2 soupape d'admission est ouverte au voisinage de la position du point mort bas du piston associé à ladite soupape d'admission. [0005] La présente invention propose un procédé de création d'un couple négatif qui est relativement simple par rapport aux procédés de l'art antérieur, en ne modifiant que le fonctionnement d'une ou plusieurs soupapes d'admission. Lorsque les soupapes d'admission sont pilotées de façon électromagnétique ou électrohydraulique, le procédé utilise la flexibilité des diagrammes d'admission afin d'augmenter sensiblement le couple négatif permis par le moteur. Cette stratégie, qui mise sur le cycle d'ouverture/fermeture d'une ou plusieurs soupapes d'admission, permet d'améliorer l'asservissement de la valeur du couple négatif à une valeur de consigne, laquelle est généralement variable dans le temps. [0006] De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de création d'un couple négatif par un moteur à combustion interne fonctionnant selon un cycle à quatre phases, chaque cylindre du moteur comportant au moins une soupape d'échappement et au moins une soupape d'admission, selon lequel on fait varier le diagramme d'ouverture/fermeture des soupapes du moteur. Selon l'invention, durant le cycle à quatre phases, la soupape d'admission d'au moins l'un des cylindres du moteur n'est en position ouverte qu'au voisinage du point mort bas du piston pendant la phase d'admission, avant d'atteindre le point mort bas et jusqu'à la fin de la phase d'admission. En d'autres termes, la soupape d'admission n'est ouverte que vers la fin de la phase d'admission. [0007] De façon avantageuse, la soupape d'admission est également 25 ouverte au début de la phase de compression qui suit la phase d'admission, puis fermée pendant le reste du temps de la phase de compression. [0008] Selon un mode de réalisation, la quantité d'air admis dans le cylindre durant la période d'ouverture de la soupape d'admission est réglable, afin d'ajuster la valeur absolue du couple négatif créé à une valeur de consigne 3 souhaitée. La quantité d'air peut être réglée en contrôlant la durée d'ouverture de la soupape d'admission et/ou le temps du début d'ouverture de la soupape d'admission. [0009] Selon un autre mode de réalisation, la valeur absolue du couple négatif créé par le moteur est ajustée à une valeur de consigne souhaitée en choisissant le nombre de soupapes d'admission du moteur fonctionnant selon le procédé défini précédemment. [0010] La valeur de consigne souhaitée étant généralement variable dans le temps, la valeur absolue du couple négatif créé est ajustée en fonction de 10 l'évolution de la valeur de consigne. [0011] Les soupapes d'admission sont avantageusement commandées de façon électromagnétique ou électrohydraulique. [0012] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de 15 l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 illustre un exemple d'application de l'invention pour lequel la création d'un couple négatif est utile, - la figure 2 est un diagramme qui couvre les quatre phases d'un cycle et qui 20 montre la levée des soupapes d'échappement et d'admission, conformément à l'invention, en fonction de la rotation du vilebrequin du moteur, - la figure 3 est un diagramme montrant les variations de la pression dans un cylindre en fonction du volume du cylindre au cours du déplacement du piston dans le cylindre, et 25 - la figure 4 est un agrandissement de la figure 3 pour les basses pressions. [0013] La figure 1 illustre un exemple de demande de création d'un couple négatif par un moteur d'un véhicule automobile associé à une boite de vitesse pilotée ou automatique. Il s'agit de passer d'un rapport de boîte de vitesse au rapport supérieur, sous contrôle d'un superviseur (un circuit logique ou un microprocesseur) qui pilote le régime moteur en fonction de valeurs de consigne de couple moteur. L'axe des abscisses représente le temps t et l'axe des ordonnées représente le régime de rotation du moteur, de 800 à 1.800 tours/minute, ou la valeur du couple de consigne commandé au moteur. Les valeurs de consigne sont déterminées par le superviseur selon un algorithme et en fonction de paramètres propres à chaque motoriste. Le changement de rapport de boîte de vitesse est illustré par la courbe 10 : au temps tC, on passe du rapport illustré par le segment de droite 12 au rapport supérieur illustré par le segment de droite 14. Les courbes 16 et 18 représentent respectivement la valeur consignée du couple commandé au moteur et le régime réel du moteur en fonction du temps t. On remarque qu'à partir du moment où le couple moteur chute, le régime moteur chute également et qu'une demande de couple négatif existe à partir du temps t1 jusqu'à sensiblement l'instant tC. Plus la valeur du couple négatif créé est élevée, plus la chute de régime moteur est importante et plus le laps de temps pour passer au rapport supérieur est court. D'autre part, la chute de régime plus rapide permet de diminuer l'énergie dissipée dans l'embrayage lors du passage de vitesse et ainsi d'augmenter sa durée de vie. [0014] Selon l'invention, on modifie le diagramme de distribution des soupapes d'admission (ou au moins de l'une d'entre elles) d'un moteur à combustion interne, de façon à obtenir un couple de valeur négative et donc une chute de régime moteur en un temps donné. La figure 2 représente la levée L, ou l'ouverture, de la soupape d'échappement 20 et de la soupape d'admission 22 d'un cylindre en fonction de l'angle de rotation Vil du vilebrequin du moteur. Le moteur fonctionne selon un cycle classique à quatre temps (ou phases) et peut être un moteur essence ou Diesel. Le cycle commence sur la figure 2 par le point mort haut de la phase de combustion PMH COMB. L'ouverture de la soupape d'admission, représentée par la courbe 20, s'effectue de façon classique du point mort bas de la phase d'échappement PMB ECH au point mort haut du cycle d'admission PMH ADM, le vilebrequin ayant effectué une rotation d'un angle Vil égale à 180 5 (entre deux points morts successifs de la figure 2, le vilebrequin effectue une rotation de 180 ). [0015] Dans un cycle classique, la soupape d'admission est ouverte de PMH ADM jusqu'au point mort bas de la phase d'admission PMB ADM. Selon l'invention, la soupape d'admission reste fermée entre PMH ADM et PMB ADM, mais est placée en position ouverte un peu avant que le piston n'atteigne le point mort bas de la phase d'admission PMB ADM. La soupape d'admission est ensuite fermée, soit lorsque le piston atteint le PMB ADM, soit comme indiqué sur la figure 2 pendant la phase de compression qui débute à PMB ADM. L'ouverture de la soupape d'admission est représentée sur la figure 2 par la courbe 22. [0016] Pendant la phase d'admission, la soupape d'admission (et d'échappement) est fermée. Lors de la descente du piston, l'air emprisonné dans le cylindre est détendu jusqu'à une pression voisine de 0,2 bar. L'ouverture de la soupape d'admission en toute fin d'admission et éventuellement en début de la remontée du piston permet d'emmagasiner de l'air qui sera ensuite comprimé après la fermeture de la soupape d'admission. [0017] Les figures 3 et 4 représentent la pression P dans le cylindre en fonction du volume V du cylindre, pour les phases d'un cycle à quatre temps. La pression P dans le cylindre est donné en pourcentage de la pression maximale atteinte lors du cycle, au point mort haut de la phase de combustion PMH COMB. Sur les figures 2 et 3, le volume minimal est indiqué égal en zéro par convenance : en fait il n'est pas nul mais il est égal à la différence des volumes du cylindre lorsque le piston est au point mort bas et lorsque le piston est au point mort haut. Au point mort haut de la 6 phase de combustion PMH COMB, le volume V est minimal et la pression P est maximale. Lorsque le piston descend, sachant qu'il n'y a pas eu de combustion et que les soupapes d'échappement et d'admission sont fermées, la pression diminue et le volume augmente (courbe 30, phase de détente) jusqu'à atteindre le point mort bas de la phase d'échappement PMB ECH. La soupape d'échappement est alors ouverte. Lorsque le piston remonte, la pression P reste sensiblement constante alors que le volume V diminue (courbe 32, phase d'échappement), jusqu'à devenir minimal au point mort haut de la phase d'admission PMH ADM. La soupape d'échappement est alors fermée, mais la soupape d'admission reste fermée. Lorsque le piston redescend, la pression diminue rapidement au début pour ensuite se stabiliser à une valeur minimale (courbe 34, phase d'admission) alors que le volume V passe de sa valeur minimale à sa valeur maximale au point mort bas de la phase d'admission PMB ADM. Vers la fin de cette phase d'admission et en début de la phase suivante de compression, la soupape d'admission est ouverte brièvement de façon à emmagasiner une quantité maximale d'air dans la chambre de combustion. La pression augmente alors à une valeur proche de la pression atmosphérique. Ensuite, lorsque le piston remonte pour passer de PMB ADM à PMH COMB, la pression remonte à sa valeur maximale alors que le volume V atteint sa valeur minimale (courbe 36, phase de compression). [0018] Pour un cycle normal avec combustion, la courbe 30 de la phase de détente se trouve au dessus de la courbe 36 de la phase de compression. En effet, dû à la combustion, la pression augmente dans le cylindre. En revanche, pour un cycle sans combustion tel qu'utilisé dans l'invention, la courbe 30 de détente se trouve en dessous de la courbe 36 de compression. La pression, à volume constant, a en effet diminué pour les raisons suivantes : lorsque le piston remonte dans le cylindre pendant la phase de compression, l'air s'échauffe puis se refroidit lorsque le piston descend pendant la phase de détente du fait principalement de la compression et de la détente du gaz. Pendant ces deux phases, la température élevée du gaz 7 comprimé provoque des pertes thermiques par les parois du cylindre. Il en résulte une diminution de pression. De plus, les segments du piston ne sont pas parfaitement étanches, ce qui donne lieu à des fuites d'air et donc à une diminution correspondante de pression. [0019] Les courbes 36 et 30 (compression puis détente) forment une boucle, appelée boucle haute pression, dont la surface correspond à un travail indiqué fourni par le moteur. Ce travail est appelé indiqué car il résulte d'un calcul effectué à partir des courbes P-V alors que le travail effectif est le travail mesuré directement à la sortie de l'arbre moteur ou du vilebrequin. La différence entre le travail indiqué et le travail effectif provient des frottements internes dans le moteur. Le travail, indiqué ou effectif, se traduit directement en couple moteur. Le travail indiqué calculé à partir des courbes 30 et 36 est un travail négatif parce que la courbe 30 de détente est en dessous de la courbe 36 de compression. Il en est de même du couple correspondant à ce travail négatif. On a donc bien création d'un couple négatif. [0020] Il convient maintenant d'examiner la boucle basse pression délimitée par les courbes 32 et 34 (phases d'échappement et d'admission). Quand la soupape d'échappement est ouverte, la pression dans le cylindre est celle de l'échappement (légèrement supérieure à la pression atmosphérique). Lors de la descente du piston depuis PMH ADM (phase d'admission), la soupape d'admission est fermée et le gaz est donc détendu et la pression diminue jusqu'à environ 0.2 bar : les pertes d'énergie par détente du gaz sont donc très importantes. L'aire de la boucle basse pression, qui correspond au travail indiqué, est très grande. Le travail indiqué de la boucle basse pression du cycle est donc très négatif. Il en est de même du couple correspondant au travail indiqué. [0021] Des essais effectués sur un moteur, dont les soupapes d'admission étaient pilotées conformément à l'invention et de façon électromagnétique, ont montré un gain de 20% sur la valeur absolue du couple négatif par 8 rapport à la valeur du couple négatif produit par un moteur dont les soupapes étaient commandées à l'aide d'un arbre à cames. [0022] De façon avantageuse, les soupapes d'admission sont commandées de façon électromagnétique ou électrohydraulique, donc sans arbre à cames, ni dispositif supplémentaire pour modifier le diagramme classique de l'ouverture/fermeture des soupapes. Il en résulte une très grande flexibilité pour actionner les soupapes d'admission à un temps et pour une durée souhaités. [0023] Selon l'invention, on peut pour chaque cycle régler la valeur absolue du couple négatif créé en fonction d'une valeur de consigne. En effet, il suffit pour cela de faire varier la quantité d'air admis dans le cylindre lors de l'ouverture de la soupape d'admission. Pour ce faire, il suffit d'ajuster, soit la durée de la période pendant laquelle la soupape est en position ouverte (largeur à mi-hauteur de la courbe 22, figure 2), soit le temps du début d'ouverture de la soupape d'admission, soit les deux paramètres à la fois. [0024] En considérant le couple négatif fourni par l'ensemble des pistons, et donc fourni par le moteur et non plus par un seul cylindre, il est possible de régler la valeur absolue du couple négatif en agissant sur le nombre des pistons fournissant un couple négatif, certains produisant un couple négatif conformément à l'invention, d'autres fonctionnant selon le cycle normal à quatre temps et produisant en conséquence un couple négatif de valeur absolue plus faible. Par exemple, pour un moteur à quatre cylindres, un seul pourrait fonctionner selon l'invention à un instant considéré alors qu'à un autre instant les quatre cylindres pourraient fonctionner selon l'invention si la demande en couple négatif, en valeur absolue, est plus importante. De plus, si chaque cylindre comporte deux soupapes d'admission, il est possible de régler la valeur du couple négatif créé en ouvrant une seule ou les deux soupapes d'admission selon le procédé de l'invention. De façon générale, on peut choisir le nombre de soupapes du moteur qui seront pilotées selon 9 l'invention en fonction de la valeur de consigne du couple négatif, cette valeur de consigne étant généralement variable dans le temps. [0025] On remarque que l'invention procure une grande souplesse permettant d'asservir à chaque instant la valeur du couple négatif créé à une valeur de consigne variable dans le temps. L'invention permet également d'obtenir une grande dynamique de commande de couple, aussi bien négatif que positif, puisque l'on passe aisément de l'un à l'autre par la simple adaptation du diagramme d'ouverture/fermeture des soupapes d'admission
L'invention concerne un procédé de création d'un couple négatif par un moteur à combustion interne fonctionnant selon un cycle à quatre phases. Le procédé permet également de régler la valeur du couple négatif créé à une valeur de consigne.Selon l'invention, durant le cycle à quatre phases, la soupape d'admission (22) d'au moins l'un des cylindres du moteur n'est en position ouverte qu'au voisinage du point mort bas du piston (PMB ADM) pendant la phase d'admission (34), avant d'atteindre le point mort bas et jusqu'à la fin de la phase d'admission. De façon avantageuse, la soupape d'admission est également en position ouverte au début de la phase de compression (36) qui suit la phase d'admission (34), puis fermée pendant le reste du temps de la phase de compression. La valeur du couple négatif créé peut être réglée en contrôlant la durée d'ouverture et/ou le temps du début d'ouverture de la soupape d'admission.
1. Procédé de création d'un couple négatif par un moteur à combustion interne fonctionnant selon un cycle à quatre phases, chaque cylindre du moteur comportant au moins une soupape d'échappement (20) et au moins une soupape d'admission (22), procédé selon lequel on fait varier le diagramme d'ouverture/fermeture des soupapes du moteur, caractérisé en ce que, durant le cycle à quatre phases, la soupape d'admission (22) d'au moins l'un des cylindres du moteur n'est en position ouverte qu'au voisinage du point mort bas du piston (PMB ADM) pendant la phase d'admission (34), avant d'atteindre le point mort bas et jusqu'à la fin de la phase d'admission (34). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la soupape d'admission est également en position ouverte au début de la phase de compression (36) qui suit la phase d'admission (34), puis fermée pendant le reste du temps de la phase de compression (36). 3. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la quantité d'air admis dans le cylindre durant la période d'ouverture de la soupape d'admission est réglable, afin d'ajuster la valeur absolue du couple négatif créé à une valeur de consigne souhaitée. 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que la quantité d'air est réglée en contrôlant la durée d'ouverture de la soupape d'admission. 5. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que la quantité d'air est réglée en contrôlant le temps du début d'ouverture de la soupape d'admission. 6. Procédé selon les 4 et 5 caractérisé en ce que la quantité d'air est réglée en contrôlant la durée d'ouverture et le temps du début d'ouverture de la soupape d'admission. 7. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la valeur absolue du couple négatif créé par le moteur est ajustée à 11 une valeur de consigne souhaitée en choisissant le nombre de soupapes d'admission du moteur fonctionnant selon le procédé défini à l'une des précédentes. 8. Procédé selon l'une des 3 à 7 caractérisé en ce que, la valeur de consigne souhaitée étant variable dans le temps, la valeur absolue du couple négatif créé est ajustée en fonction de l'évolution de la valeur de consigne. 9. Procédé selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les soupapes d'admission sont commandées de façon électromagnétique ou électrohydraulique. 20 25
F
F02,F01
F02D,F01L
F02D 13,F01L 9
F02D 13/04,F01L 9/00
FR2897120
A1
PIVOT D'AUBE A ANGLE DE CALAGE VARIABLE DE TURBOMACHINE ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UNE TELLE AUBE
20,070,810
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général de la commande d'aubes à angle de calage variable. Elle trouve une application particulière dans le domaine de l'aéronautique, notamment pour la commande des positions angulaires d'aubes directrices d'entrée d'air dans des compresseurs de turbomachine. Les dispositifs connus pour la commande d'aubes à angle de calage variable dans une turbomachine comportent habituellement un organe de commande sous forme d'un anneau entourant un carter de la turbomachine et une pluralité de leviers ou biellettes, chaque biellette ayant une première extrémité reliée à l'anneau de commande par une articulation et une deuxième extrémité montée sur le pivot d'une aube respective. La modification synchronisée de la position angulaire des aubes est réalisée par rotation de l'anneau autour de l'axe de la turbomachine. Afin de pouvoir suivre le mouvement de rotation de l'anneau, la liaison entre chaque biellette et l'anneau comprend au moins un degré de liberté en rotation autour d'un axe dirigé sensiblement radialement par rapport à l'anneau. Toutefois, la biellette étant montée rigidement sur le pivot de l'aube correspondante, la rotation de l'anneau induit d'autres mouvements relatifs entre l'anneau et la partie de la biellette montée sur le pivot de l'aube. Afin de s'accommoder de ces mouvements supplémentaires, ou d'au moins une partie d'entre eux, il est bien connu de réaliser la liaison sous forme d'une rotule ou d'une pièce analogue qui, outre la rotation autour d'un axe sensiblement radial par rapport à l'anneau, autorise une rotation autour d'un axe ayant une direction sensiblement circonférentielle autour de l'axe de la turbomachine. L'articulation mécanique entre le pivot de l'aube et l'extrémité de la biellette montée sur celui-ci peut être réalisée de différentes manières. Par exemple, le pivot de l'aube peut comporter une extrémité filetée qui traverse un orifice percé dans la biellette de commande, un écrou serré sur l'extrémité filetée du pivot permettant de lier en rotation l'ensemble de ces pièces. On connaît ainsi des articulations dans lesquelles l'entraînement de la biellette de commande est réalisé au moyen d'un carré d'entraînement sans rattrapage de jeu. Dans cet art antérieur, l'imprécision d'entraînement en rotation de la biellette de commande par rapport au pivot de l'aube varie de 0,5 à 0,7 (due aux tolérances de fabrication). Cette imprécision provient du fait que l'articulation entre le pivot de l'aube et l'extrémité de la biellette montée sur celui-ci a tendance à se dégrader sous les efforts engendrés par la répétition des divers mouvements relatifs entre l'anneau de commande et l'extrémité de la biellette. Un jeu s'installe alors entre le pivot et l'extrémité de la biellette montée sur celui-ci. Il en résulte une imprécision au niveau de l'entraînement de la biellette qui est particulièrement préjudiciable au bon fonctionnement de l'ensemble. Selon un autre mode de réalisation décrit dans le document US 5,024,580, il est prévu une bague de pincement d'une biellette de faible épaisseur sur le pivot de l'aube, ce dernier présentant une forme tronconique. L'ensemble est lié à l'aide d'une vis qui traverse la bague de pincement et la biellette et qui est visée sur le pivot de l'aube. Dans cet art antérieur, le jeu d'entraînement en rotation de la biellette de commande par rapport au pivot de l'aube est nul. Cependant, la biellette ne suffit pas à elle seule à rattraper le jeu d'entraînement de sorte que ce type de mécanisme d'entraînement nécessite la présence de pièces supplémentaires. Une telle augmentation de pièces se fait au détriment de l'efficacité, du coût et du poids total du mécanisme d'entraînement. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un pivot d'aube à angle de calage variable permettant d'obtenir un maintien sans jeu de la biellette sur le pivot de l'aube à commander afin de supprimer l'imprécision d'entraînement sans nécessiter l'ajout de pièces supplémentaires. Ce but est atteint grâce à un pivot d'aube à angle de calage variable pour compresseur de turbomachine, ledit pivot étant destiné à recevoir une extrémité d'une biellette dont l'extrémité opposée est articulée sur un anneau de commande, et dans lequel, conformément à l'invention, le pivot comporte au moins une face plane qui est inclinée par rapport à un axe longitudinal du pivot de façon à former un angle ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre, la face plane inclinée du pivot étant destinée à coopérer avec une face plane inclinée correspondante de la biellette. La présence d'au moins une face plane inclinée coopérant avec une face correspondante de la biellette présente de nombreux avantages. Notamment, ce type de contact entre faces planes inclinées supprime les imprécisions d'entraînement tout en conservant, voire en augmentant, la dimension des surfaces de contact offertes au matage. En particulier, les surfaces de matage peuvent être doublées pour un même empattement d'entraînement. A titre d'exemple, il peut être obtenu une tolérance de plus ou moins 0,025 mm par face plane inclinée générant une variation de la plage de manoeuvre de la biellette de 0,07 (par excès ou par défaut). Ceci peut permettre, dans certains cas, de doubler les tolérances de fabrication par rapport aux critères actuels, tout en obtenant une précision d'entraînement angulaire jusqu'à dix fois supérieure à ce qui existe actuellement. En outre, le pivot d'aube selon l'invention est applicable à toutes les tailles de pivot et ne nécessite qu'un minimum de pièces pour obtenir des résultats satisfaisants. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le pivot comporte deux faces planes inclinées qui sont symétriques par rapport à 25 un plan longitudinal du pivot. Alternativement, le pivot peut comporter deux faces planes inclinées qui sont dissymétriques par rapport au plan longitudinal du pivot. Le ou les faces planes inclinées du pivot forment un angle par rapport à l'axe longitudinal du pivot compris entre 15 et 20 , et qui est 30 de préférence de 17 . Selon une autre caractéristique particulière, le pivot comporte une face plane inclinée et une face plane qui est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du pivot. Par rapport à un mode de réalisation à deux faces planes inclinées, cette solution assure un détrompage entre le bord 35 d'attaque et le bord de fuite de la biellette. Selon encore une autre caractéristique particulière, la première extrémité de la biellette de commande présente une épaisseur de préférence supérieure à la hauteur sur laquelle s'étendent les faces planes inclinées. Selon encore une autre caractéristique particulière, le pivot comporte un filetage au niveau de son extrémité libre sur lequel est destiné à être serrée un écrou. L'invention a aussi pour objet une aube à angle de calage variable comportant un pivot tel que défini précédemment. L'invention a encore pour objet un dispositif de commande d'aube à angle de calage variable pour compresseur de turbomachine, comportant une biellette, des moyens de fixation d'une première extrémité de la biellette sur un pivot d'une aube à commander, et des moyens de liaison formant articulation entre une seconde extrémité de la biellette et un anneau de commande, caractérisé en ce que le pivot comporte au moins une face plane qui est inclinée par rapport à un axe longitudinal du pivot de façon à former un angle ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre, la face plane inclinée du pivot coopérant avec une face plane inclinée correspondante de la première extrémité de la biellette. L'invention a encore pour objet un compresseur et une turbomachine comportant au moins un dispositif de commande d'aube à angle de calage variable tel que défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - les figures 1 et 2 sont des vues en perspective et en éclaté d'un dispositif de commande selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 3 et 4 sont des vues en coupe du dispositif assemblé de la figure 1, respectivement selon III-III et IV-IV ; - la figure 5 est une vue en perspective d'un dispositif de 35 commande selon un autre mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 6 est une vue en coupe longitudinale du dispositif assemblé de la figure 5. Description détaillée d'un mode de réalisation Les figures 1 et 2 représentent de façon très partielle une aube 10 à angle de calage variable qui est disposée, par exemple, en entrée de compresseur haute-pression d'une turbomachine. De façon connue en soi, une telle aube 10 à angle de calage variable se termine à une extrémité radiale externe (ou tête d'aube) par un pivot de commande 12 (ou pivot supérieur) et à une extrémité radiale interne (ou pied d'aube) par un pivot de guidage (ou pivot inférieur) non représenté sur les figures. Le pivot de commande 12 de l'aube est de forme générale cylindrique. Il traverse une enveloppe de stator (non représentée) de la turbomachine et coopère avec un organe de commande de l'orientation des aubes. A cet effet, le pivot de commande 12 se termine par une tête 14 sur laquelle est engagée une première extrémité 16a d'une biellette de commande 16 dont la seconde extrémité 16b coopère avec un anneau de commande 18 par des moyens de liaison formant articulation. Par exemple, cette articulation peut être réalisée par un axe ou doigt traversant la première extrémité 16a de la biellette et engagé dans un logement de l'anneau de commande 18. L'anneau de commande 18 est centré sur l'axe de la turbomachine et sa rotation autour de celui-ci permet de faire tourner les biellettes de commande 16 et ainsi de modifier simultanément l'orientation de toutes les aubes 10 à angle de calage variable d'un même étage du compresseur haute-pression. Conformément à l'invention, le pivot de commande 12 de l'aube 10 comporte au moins une face plane 20a, 20b qui est inclinée par rapport à un axe longitudinal X-X du pivot de façon à former un angle e ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre, la face 20a, 20b plane inclinée du pivot de commande étant destinée à coopérer avec une face plane inclinée correspondante 22a, 22b de la première extrémité 16a de la biellette de commande 16. Plus précisément, la première extrémité 16a de la biellette de commande 16 présente une ouverture pour le passage du pivot de commande 12, cette ouverture ayant une empreinte de forme complémentaire à la forme du pivot de commande. Comme représenté sur la figure 2, cette empreinte présente donc au moins une face plane inclinée 22a, 22b et au moins une portion de face qui est courbée. Dans un premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 4, le pivot de commande 12 de l'aube 10 comporte deux faces planes 20a, 20b inclinées. Comme illustré sur la figure 3, ces faces inclinées 20a, 20b peuvent être disposées de façon symétrique par rapport à un plan longitudinal P du pivot de commande, ce plan longitudinal P passant par les axes longitudinaux X-X et Y-Y respectifs du pivot de commande 12 et de la biellette 16. Alternativement, les faces inclinées pourraient être disposées de façon dissymétrique par rapport au plan longitudinal P de façon à assurer un détrompage entre le bord d'attaque et le bord de fuite de la biellette. Les faces inclinées 20a, 20b forment chacune un angle e identique qui est ouvert en direction d'une base du pivot de commande opposée à son extrémité libre (c'est-à-dire opposée à sa tête 14). En outre, ces faces inclinées 20a, 20b du pivot de commande 12 sont destinées à coopérer avec deux faces planes inclinées correspondantes 22a, 22b formées dans la première extrémité 16a de la biellette de commande 16. Comme représenté sur la figure 3, la première extrémité 16a de la biellette de commande 16 présente une épaisseur qui est de préférence supérieure à la hauteur sur laquelle s'étendent les faces inclinées 20a, 20b du pivot de commande 12. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les faces inclinées 20a, 20b forment un angle e par rapport à l'axe longitudinal X-X du pivot de commande 12 qui est compris entre 15 et 20 , et qui est de préférence de 17 . Avec une telle disposition, les précisions d'entraînement du dispositif de commande sont augmentées tout en conservant, voire en augmentant, la dimension des surfaces de contact offertes au matage. Ceci est notamment visible sur la figure 4. Sur cette figure 4, la surface hachurée représente la surface de contact réelle entre l'une des faces inclinées 20a du pivot de commande 12 et la face inclinée correspondante de la première extrémité 16a de la biellette. Comme les faces inclinées 20a, 20b sont distantes du diamètre de l'extrémité libre du pivot de commande 12, le passage du pivot de commande au travers de la biellette ne vient pas (ou peu) consommer de surface de contact. Il en résulte que cette surface de contact est nettement supérieure à celle qu'offre un pivot de commande de l'art antérieur. En variante de ce mode de réalisation, il est possible d'écarter ou de rapprocher les faces planes inclinées 20a, 20b du pivot de commande 12 par rapport à l'axe longitudinal X-X de ce dernier. Dans un second mode de réalisation illustré sur les figures 5 et 6, le pivot de commande 12' de l'aube selon l'invention comporte une face plane 20' inclinée et une face plane 24 qui est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal X-X du pivot. En outre, la première extrémité 16a de la biellette présente une empreinte de forme complémentaire à la forme du pivot de commande, c'est-à-dire qu'elle comporte notamment une face plane inclinée 22' et une face plane 26 qui parallèle à l'axe longitudinal X-X du pivot de commande 12. Ces deux faces planes 20', 24 du pivot de commande 12' sont disposées de part et d'autre du plan longitudinal P du pivot (plan passant par les axes longitudinaux respectifs X-X et Y-Y du pivot de commande 12' et de la biellette 16). Comme indiqué précédemment, la face inclinée 20' du pivot de commande 12' forme un angle e ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre (l'angle e par rapport à l'axe longitudinal X-X du pivot étant de préférence compris entre 15 et 20 , et avantageusement de 17 ). Comme représenté sur la figure 6, la première extrémité 16a de la biellette de commande 16 présente une épaisseur qui est de préférence supérieure à la hauteur sur laquelle s'étendent les faces planes 20', 24 du pivot de commande 12'. Par rapport au mode de réalisation précédent, l'utilisation d'une face plane inclinée et d'une face plane parallèle à l'axe longitudinal du pivot permet d'obtenir un détrompage entre le bord d'attaque et le bord de fuite de la biellette. Quelque soit le mode de réalisation du pivot de commande 12, 12' selon l'invention, celui-ci comporte également des moyens de fixation de la première extrémité 16a de la biellette 16 sur le pivot. De tels moyens peuvent se composer d'un filetage 28 formé au niveau de l'extrémité libre du pivot de commande 12, 12' (c'est-à-dire au niveau de sa tête 14) et d'un écrou de serrage 30. Par ailleurs, suivant la décision du concepteur et les tolérances de fabrication, l'extrémité de la biellette sur laquelle est reçu le pivot de commande peut comporter une ouverture cylindrique simple pour le passage du pivot ou une ouverture de forme oblongue pour le passage du pivot et de l'écrou de serrage. Dans le cas d'une ouverture oblongue, celle-ci aura de préférence une direction orthogonale à la direction principale du ou des faces planes inclinées
L'invention concerne un pivot (12) d'aube à angle de calage variable pour compresseur de turbomachine, ledit pivot étant destiné à recevoir une extrémité (16a) d'une biellette dont l'extrémité opposée est articulée sur un anneau de commande. Le pivot comporte au moins une face plane (20a, 20b) qui est inclinée par rapport à un axe longitudinal (X-X) du pivot de façon à former un angle (theta) ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre, la face plane inclinée (20a, 20b) du pivot étant destinée à coopérer avec une face plane inclinée correspondante (22a, 22b) de la biellette.
1. Pivot (12, 12') d'aube à angle de calage variable pour compresseur de turbomachine, ledit pivot étant destiné à recevoir une extrémité (16a) d'une biellette (16) dont l'extrémité opposée (16b) est articulée sur un anneau de commande (18), ledit pivot étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins une face plane (20a, 20b ; 20') qui est inclinée par rapport à un axe longitudinal (X-X) du pivot de façon à former un angle (0) ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre, la face plane inclinée (20a, 20b ; 20') du pivot étant destinée à coopérer avec une face plane inclinée correspondante (22a, 22b ; 22') de la biellette (16). 2. Pivot (12) selon la 1, comportant deux faces planes inclinées (20a, 20b) qui sont symétriques par rapport à un plan longitudinal (P) du pivot. 3. Pivot (12) selon la 1, comportant deux faces planes inclinées qui sont dissymétriques par rapport à un plan longitudinal (P) du pivot. 4. Pivot (12, 12') selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le ou les faces planes inclinées (20a, 20b ; 20') forment un angle (6) par rapport à l'axe longitudinal (X-X) du pivot compris entre 15 et 20 . 5. Pivot (12, 12') selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le ou les faces planes inclinées (20a, 20b ; 20') forment un angle (6) de 17 par rapport à l'axe longitudinal (X-X) du pivot. 6. Pivot (12') selon la 1, comportant une face plane inclinée (20') et une face plane (24) qui est sensiblement parallèle à l'axe longitudinal (X-X) du pivot. 35 7. Pivot (12, 12') selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la première extrémité (16a) de la biellette de commande30(16) présente une épaisseur supérieure à la hauteur sur laquelle s'étendent le ou les faces planes inclinées (20a, 20b ; 20'). 8. Pivot (12, 12') selon l'une quelconque des 1 à 5 7, comportant en outre un filetage (28) au niveau de son extrémité libre sur lequel est destiné à être serré un écrou (30). 9. Aube (10) à angle de calage variable pour compresseur de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comporte un pivot (12, 12') selon 10 l'une quelconque des 1 à 8. 10. Dispositif de commande d'aube à angle de calage variable pour compresseur de turbomachine, comportant une biellette (16), des moyens de fixation (28, 30) d'une première extrémité (16a) de la biellette 15 sur un pivot (12, 12') d'une aube (10) à commander, et des moyens de liaison formant articulation entre une seconde extrémité (16b) de la biellette et un anneau de commande (18), caractérisé en ce que le pivot (12, 12') comporte au moins une face plane (20a, 20b ; 20') qui est inclinée par rapport à un axe longitudinal (X-X) du pivot de façon à former 20 un angle (0) ouvert en direction d'une base du pivot opposée à son extrémité libre, la face plane inclinée (20a, 20b ; 20') du pivot coopérant avec une face plane inclinée (22a, 22b ; 22') correspondante de la première extrémité (16a) de la biellette (16). 25 11. Compresseur de turbomachine caractérisé en en ce qu'il comporte au moins un dispositif de commande d'aube à angle de calage variable selon la 10. 12. Turbomachine caractérisée en ce qu'elle comporte au moins 30 un dispositif de commande d'aube à angle de calage variable selon la 10.
F
F04,F01
F04D,F01D
F04D 29,F01D 17
F04D 29/56,F01D 17/12
FR2896983
A1
SYSTEME DE TRAITEMENT DE LESIONS SUR UNE BIFURCATION DE VAISSEAU SANGUIN
20,070,810
La présente invention concerne le domaine des systèmes de traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux sanguins. La présente invention concerne plus précisément un système de pose d'endoprothèses à cet effet. On connaît conventionnellement le traitement des sténoses décelées sur des artères coronaires par la mise en place d'endoprothèses formées de corps tubulaire ajourés en grillage et expansibles, grâce à un guide, sur le site sténosé. Le plus souvent l'expansion de ces endoprothèses est provoquée 10 par gonflage d'un ballon situé à l'intérieur des endoprothèses, le ballon étant retiré par la suite. Ce système de pose usuel d'une endoprothèse a déjà rendu de grands services. Cependant, il ne donne pas totalement satisfaction. En particulier, le déposant a constaté qu'il ne donne pas 15 totalement satisfaction lorsque, comme cela est fréquent, la sténose est située au niveau d'une bifurcation de vaisseau sanguin. En effet, dans ce cas, la disposition de deux endoprothèses distinctes destinées à être placées respectivement dans les différentes branches de la bifurcation et dont le positionnement relatif doit être 20 ajusté au plus près pour couvrir au moins la zone de bifurcation nécessite l'utilisation de deux systèmes de pose distincts au cours de deux procédures réalisées en parallèle. Ces deux procédures distinctes voient se multiplier les risques de croisement des guides mettant en place les endoprothèses sur la zone 25 de bifurcation, rendant alors complexe le traitement des sites sténosés sur les bifurcations de vaisseaux sanguins. Un but premier de la présente invention est de perfectionner les systèmes de pose des endoprothèses pour faciliter et améliorer le traitement des sténoses sur les bifurcations de vaisseaux sanguins. 30 Un second but de la présente invention est de proposer un système de pose d' endoprothèses laissant le choix à l'opérateur de poser soit une soit deux endoprothèses dans la zone de bifurcation d'un vaisseau sanguin au cours de la même procédure. 2 Un autre but de l'invention est de proposer un système de pose limitant les risques de croisement de guides entre deux instruments de pose associés à deux endoprothèses destinées chacune à une branche d'une bifurcation de vaisseau. Il est: également désirable de proposer un système de pose d'endoprothèses simple d'utilisation et de fabrication tout en conservant une efficacité maximale. Ces buts sont atteints dans le cadre de la présente invention grâce à un système de traitement de lésions sur une bifurcation de vaisseau 10 sanguin comprenant une première branche et une seconde branche, le système étant caractérisé en ce qu'il comprend - une première endoprothèse adaptée pour être positionnée en partie dans la première branche de la bifurcation; - une seconde endoprothèse adaptée pour être placée dans la 15 seconde branche de la bifurcation et être introduite dans cette seconde branche par engagement à travers un orifice de la première endoprothèse une fois celui-ci dilaté et, - un instrument de pose présentant un premier axe longitudinal, ledit instrument de pose comprenant: 20 - un premier ballon adapté pour être introduit dans la seconde branche à travers l'orifice de la première endoprothèse et pour dilater cet orifice; - un second ballon, aligné avec le premier ballon le long du premier axe longitudinal, adapté pour recevoir la seconde 25 endoprothèse et la dilater. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif et grâce aux dessins annexés parmi lesquels : 30 - La figure 1 illustre une vue schématique latérale d'un instrument de pose associé à une endoprothèse principale dédiée à une première branche d'une bifurcation d'un vaisseau sanguin; La figure 2 illustre une vue schématique latérale d'un instrument de pose à double ballon associé à une endoprothèse secondaire dédiée à une seconde branche d'une bifurcation d'un vaisseau sanguin; - Les figures 3a et 3b illustrent des vues en coupe, respectivement, d'une endoprothèse principale dédiée à une première branche d'une bifurcation d'un vaisseau sanguin et d'une endoprothèse secondaire biseautée dédiée à une seconde branche de la bifurcation; - La figure 4 illustre une vue en perspective des endoprothèses des figures 3a et 3b disposées au niveau de la bifurcation d'un vaisseau 10 sanguin; - La figure 5a illustre une vue latérale d'un système de pose d'endoprothèses selon l'invention comprenant l'instrument de pose à double ballon de la figure 2 coopérant avec l'instrument de pose de la figure 1 dans une endoprothèse; 15 - La figure 5b illustre une vue latérale de la mise en place d'un système de pose d'endoprothèses selon l'invention comprenant l'instrument de pose à double ballon de la figure 2 coopérant avec l'instrument de pose de la figure 1; - La figure 5c illustre une vue latérale du déploiement de l'endoprothèse 20 portée par l'instrument de pose de la figure 1, par inflation d'un premier ballon de l'instrument de pose à double ballon de la figure 2; La figure 5d illustre une vue latérale du déploiement de l'endoprothèse portée par l'instrument de pose de la figure 1, par déploiement du ballon de ce dernier ; 25 - La figure 5e illustre une vue latérale de la mise en place de l'endoprothèse secondaire par l'instrument de pose à double ballon associé dans une branche de la bifurcation d'un vaisseau sanguin; -La figure 5f illustre une variante de la figure 5c avec l'endoprothèse secondaire déployée; 30 - Les figures 6a, 6b, 6c illustrent les mouvements relatifs coordonnés des deux instruments de pose d'un système de pose selon l'invention lors de la mise en place d'endoprothèses au niveau de la bifurcation d'un vaisseau sanguin. 1. Système de pose d'endoprothèses pour le traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux On va tout d'abord décrire un système de pose d'endoprothèses 5 pour le traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux sanguins conforme à la présente invention. a. Les_ instruments du systeme de pose Ce système de pose va permettre de poser soit une soit deux 10 endoprothèses, selon les besoins du vaisseau V à traiter, au cours d'une même procédure. Il comprend, d'une part, un premier instrument de pose 300 présentant un ballon principal 310 prévu pour dilater une endoprothèse dite principale 100 destinée à être placée dans une première branche Bl 15 de la bifurcation et un tronçon principal P, en amont de la bifurcation d'un vaisseau sanguin V à traiter, comme on le voit en particulier sur la figure 4. Ce ballon principal 310 est associé à une lumière de guidage 323 pouvant recevoir un premier élément de guidage 800 destiné à diriger le 20 ballon dans la première branche B1 de la bifurcation. D'autre part, le système de pose comprend un second instrument de pose 400 à double ballon dédié à la mise en place éventuelle d'une endoprothèse dite secondaire 200 dans la seconde branche B2 de la bifurcation du vaisseau sanguin V à traiter. 25 Ce second instrument de pose 400 est prévu pour coopérer avec le premier. Il comprend un premier ballon 500 adapté pour être introduit dans la deuxième branche B2 à travers un orifice 140 de l'endoprothèse principale 100, le premier ballon 500 étant également adapté pour 30 dilater l'orifice 140 de l'endoprothèse principale 100. Il comprend également un second ballon 600 adapté pour recevoir l'endoprothèse secondaire 200 et la dilater, ladite endoprothèse étant destinée à être introduite dans la seconde branche (B2) par engagement à travers l'orifice (140) de la première endoprothèse (100), une fois celui-ci dilaté. D'autre part, il comporte, avantageusement, des moyens de réception 530 pouvant recevoir en partie le premier élément de guidage 5 800 du premier instrument de pose 300 de façon à maintenir solidaires les deux instruments de pose 300 et 400 pendant la progression du système de pose vers la bifurcation du vaisseau V à traiter. On va maintenant décrire, plus précisément, la structure du second instrument de pose 400 à double ballon, représenté sur la figure 10 2. Pour l'essentiel, cet instrument de pose 400, présentant un axe longitudinal 1, comprend le premier 500 et le second ballons 600, le plus proximal, disposés en enfilade le long de cet axe 1. Ces deux ballons 500 et 600 sont formés, respectivement, de 15 préférence, d'éléments tubulaires 510 et 610 allongés généralement cylindriques, centrés sur l'axe 1 et, dont les extrémités respectives 511, 512 et 611, 612 sont globalement arrondies. Plus précisément, ces ballons 500 et 600 sont, respectivement, fixés sur deux tubes internes creux 520 et 620 s'étendant parallèlement 20 à l'axe 1 et traversant axialement lesdits ballons 500 et 600. Ils comprennent, respectivement, au moins une lumière de guidage 522,622 recevant un élément de guidage de type guide 700 métallique souple d'angioplastie. Les ballons 500 et 600 se prolongent, respectivement, à leurs 25 extrémités proximales 511 et 611 par deux tubes de gonflage respectifs 521 et 621 s'étendant sensiblement selon l'axe 1 et adaptés pour gonfler les ballons. De préférence, ces tubes de gonflage 521 et 621 entourent le guide 700. Plus précisément, de préférence, chacun d'entre eux 30 comprend deux lumières: une première lumière 524, 624 qui reçoit le guide métallique 700 et débouche dans la lumière de guidage du tube interne associé 520 et 620 et une seconde lumière 525, 625 utilisée 6 pour le gonflage qui débouche dans le volume interne des ballons 500 et 600. Il est: à noter que les tubes internes 520 et 620 et premières lumières 524 et 624 précitées sont isolés du volume interne des ballons 5 500 et 600. D'autre part, les premier et second ballons 500 et 600, alignés le long de l'axe 1, sont séparés par le tube de gonflage 521 du premier ballon 500, sur une longueur de quelques mm. De plus, ce tube de gonflage 521 se prolonge et débouche dans le 10 tube interne 620 associé au second ballon 600, lui même se prolongeant dans le tube de gonflage 621 de ce dernier. Ainsi, le tube de gonflage 621 du ballon 600 le plus proximal est composé, plus précisément, de trois lumières: une lumière de guidage 624 commune aux deux ballons 500 et 600, qui reçoit le guide 15 métallique 700, une première lumière de gonflage 525 du premier ballon 500 qui débouche dans le tube interne 520 associé et une seconde lumière 625 utilisée pour le gonflage du second ballon 600 qui débouche dans le volurne interne de ce ballon 600. Par conséquent, les deux tubes de gonflage 521 et 621 associés 20 aux deux ballons 500 et 600 sont fixés ensemble à l'extrémité proximale 611 du second ballon 600 sur une grande partie de leur longueur. De préférence, ils sont soudés ensemble. Ils forment alors un élément commun 410 possédant trois lumières respectives 430, 440, 450 en liaison respective avec les tubes 25 et plus précisément les lumières de guidage 624 et de gonflage 525, 625 précitées de ceux ci. Ainsi, les deux ballons 500 et 600 sont solidaires, joints sur la plus grande partie de leurs tubes de gonflage 521 et 621 et ils présentent une lumière de guidage 624 commune recevant le guide 700 30 métallique dirigeant l'ensemble dans la seconde branche B2 de la bifurcation. Ils vont, par conséquent, se déplacer ensemble au cours d'une procédure éventuelle de pose de l'endoprothèse secondaire 200. Par ailleurs, l'élément commun 410 du second instrument de pose 400 est muni à son extrémité proximale, opposée au second ballon 600, de deux systèmes de connexion 445 et 455 avec des sources de fluide et en liaison respective avec les lumières de gonflage 440 et 450 permettant l'expansion des ballons 500 et 600. Il présente également des moyens de fixation réversibles et, plus particulièrernent, un système de connexion 435 avec un torqueur T et en liaison avec la lumière de guidage 430 permettant la fixation du guide 700. Ces systèmes de connexion 430, 440 et 450 peuvent être, par exemple, du type connu sous la dénomination luer lock . En variante, les moyens de connexion 445 et 455 pour le gonflage des ballons précités peuvent être adaptés pour recevoir un embout de seringue de gonflage classique. Il est important que les moyens de connexion précités 445 et 455 autorisent une expansion séparée des deux ballons 500 et 600. Dans sa partie proximale proche des systèmes de connexion, l'élément cornmun 410 présente un repère de couleur R1 qui va être utilisé pour placer en bonne position l'endoprothèse secondaire 600 dans la seconde branche B2 de la bifurcation. Ce repère R1, d'une longueur de l'ordre de 20 mm, est placé de façon à correspondre, lors des mouvements du second instrument de pose 400, avec les repères situés sur le premier instrument de pose 300 comme cela sera décrit plus loin en relation avec les figures 6. De plus, chacun des deux ballons 500 et 600 est muni, de préférence, de repères radio opaque. Plus précisément, le premier ballon 500 présente un repère 540 porté par son tube interne 520 et placé à mi longueur de ce dernier tandis que le second ballon 600 présente un repère 640 situé à l'extrémité proximale 611 du ballon 600 et porté par le tube interne 620 associé. Par ailleurs, avantageusement, le tube interne 520 du premier ballon 500 se prolonge hors de celui-ci, à son extrémité distale 512, 8 opposée au tube de gonflage 521, par un tube appelé nez 523 du ballon 500 s'étendant le long de l'axe 1. La lumière de guidage 522 associée au tube interne 520 débouche dans le nez 523 du premier ballon 500 et le guide 700 émerge du nez 5 523 par son extrémité distale 526 libre et ouverte. Ce nez 523 du premier ballon 500 présente, également, à cette extrémité 526, des moyens de réception apte à recevoir le premier élément de guidage 800 guidant le premier instrument de pose 300. Les deux instruments de pose 300 et 400 des endoprothèses 100 10 et 200 vont alors pouvoir coopérer ensemble lors du placement respectif de ces dernières dans les branches B1 et B2 de la bifurcation comme cela sera décrit plus loin en relation avec les figures 5. Ces moyens de réception comprennent un tube dit auxiliaire 530 creux, centré sur un axe 5. 15 Il s'étend le long de l'axe 5 de l'extrémité distale 526 du nez 523 du premier ballon 500 vers le premier ballon 500 dans une direction légèrement inclinée par rapport à l'axe 1. Il présente une extrémité distale 531 en biseau, le biseau étant défini par un plan parallèle à l'axe 1 et perpendiculaire au plan de la 20 feuille. A partir de cette extrémité distale 531, il est fixé, par collage ou soudage, à l'extrémité libre 523 du nez du premier ballon 500 sur la longueur du biseau. Cette longueur est de l'ordre de quelques mm. D'autre part, ce tube auxiliaire 530 est adapté pour recevoir, à 25 son extrémité proximale 532, ouverte, une extrémité du mandrin 800 ou du guide métallique guidant le premier instrument de pose 300. Concernant ce premier instrument de pose 300, illustré sur la figure 1, il comprend un ballon principal 310 centré sur un axe 2 associé à un tube interne 320, un tube de gonflage 322 et un nez 321 30 sensiblement identiques à ceux décrits en relation avec la figure 2 pour le premier ballon 500. Ainsi, le premier instrument de pose 300 comprend une lumière de guidage 323 commune aux différents tubes 320 et 322 et au nez 321 apte à recevoir le mandrin 800 guidant l'instrument de pose 300 lors de sa progression dans l'artère coronaire vers la première branche B1 de la bifurcation. Ce mandrin 800 débouche hors de l'instrument de pose 300, à 5 l'extrémité libre 327 du nez 321 du ballon 310 et vient se placer dans le tube auxiliaire 530 du second instrument de pose 400. Pour permettre la fixation du mandrin 800 dans le tube auxiliaire 530, le tube de gonflage 322 du ballon principal 310 est muni, à son extrémité proximale, de moyens de fixation réversibles et plus 10 précisément. d'un système de connexion 325 avec un torqueur T2 et en liaison avec la lumière de guidage 323. Les instruments de pose respectifs 300 et 400 des deux endoprothèses principale 100 et secondaire 200 sont alors solidaires, fixés ensemble au niveau de leur nez 321 et 523 respectif. 15 Par ailleurs, le premier instrument de pose 300 comprend, également, un système de connexion 326 avec des sources de fluide de type luer-lock et en liaison avec une lumière de gonflage 324 permettant l'expansion du ballon principal 310. De plus, il comporte, sur son tube de gonflage 322 deux repères 20 de couleurs R3 et R2 séparés de quelques dizaines de mm servant de repères lors du placement de l'endoprothèse secondaire 200 dans la seconde branche B2. Le repère R3, le plus distal, et le repère R2 s'étendent, chacun, sur une longueur de l'ordre de 20 mm et sont séparés d'une distance, par exemple, de 27 mm. 25 Le ballon principal 310 présente, aussi, deux repères radio opaques 313 et 314 portés par son tube interne 320 et disposés, respectivement, à chacune de ses deux extrémités 312 et 311. Ces repères 313 et 314 s'étendent sur une longueur de l'ordre de 2 mm. Selon un mode de réalisation particulier, bien entendu non 30 limitatif, les deux instruments de pose 300 et 400 respectifs des endoprothèses principale 100 et secondaire 200 répondent aux dimensions suivantes : 10 - Les premier et second ballons 500 et 600 possèdent une longueur adaptée pour prendre position dans la seconde branche B2 de la bifurcation du vaisseau V tandis que ballon principal 310 possède une longueur adaptée pour prendre position dans la première branche B1 et le tronçon principal P du vaisseau V; - Les premier et second ballons 500 et 600 ont une longueur respective de 14 mm et de 12 mm et possèdent un diamètre à l'état gonflé de l'ordre de 2.0 mm à 3.0 mm ; -Le ballon principal 310 possède une longueur de l'ordre de 20 mm et un diamètre externe à l'état gonflé de l'ordre de 2.5 à 4 mm ; - Le calibre externe des instruments de pose 400 et 300 solidaires à l'état affaissé des ballons 500 et 600 est, de préférence, adapté pour progresser dans un cathéter guide 6F ; - Les lumières de guidage 624,524 et 323 des deux instruments de pose 400 et 300 ont une longueur de l'ordre de 110 à 135 cm et un diamètre interne adapté pour recevoir un guide souple ou mandrin métallique de diamètre 0.014 inches; - Le premier ballon 500 est séparé du second 600 par son tube de gonflage 521 sur une distance de 30 à 34 mm; -Le premier ballon 500 a un nez d'une longueur de 10.5 à 11 mm tandis que le nez 321 du ballon principal 310 s'étend sur une longueur de l'ordre de 3 mm; - Le tube auxiliaire 530 est fixé au nez 522 du premier ballon 500 sur une longueur de l'ordre de 6 mm. b__Les endoprothèses On va maintenant décrire les deux endoprothèses destinées à être placées au niveau de la zone de bifurcation comme on le voit en particulier sur la figure 4. Concernant l'endoprothèse secondaire 200, illustrée sur les figures 3b et 4, et destinée éventuellement à être disposée dans la seconde branche B2 de la bifurcation du vaisseau V à traiter, elle comprend un tronçon 220 tubulaire centré sur un axe 4. De préférence, le tronçon 220 est formé d'un élément tubulaire 221 ajouré en grillage de sorte que la structure du tronçon 220 autorise une expansion en section droite de celui ci. Le dessin en maillage du tronçon peut faire l'objet de diverses variantes. Il peut s'agir par exemple d'un dessin en forme de losange ou d'hexagone, comme représenté respectivement sur les figures 3b et 4 donnant un aspect de grillage lors de leur expansion par le second ballon 600 interne, sur la paroi interne de la branche B2 de la bifurcation. La structure de base de tels éléments tubulaires 221 expansibles et le matériau constituant ceux ci étant connus de l'homme de l'art, ces dispositions ne seront pas décrites dans le détail par la suite. Comme illustré sur la figure 3b, l'extrémité proximale 202 du tronçon 220 destinée à être placée à l'origine de la seconde branche B2 de la bifurcation, au niveau de la carène de la bifurcation, est munie sur sa zone périphérique d'un biseau 240. Ce biseau 240 peut être défini par un plan incliné par rapport à l'axe 4 et perpendiculaire au plan de la feuille. Ainsi, l'ouverture angulaire de la paroi du tronçon croît à partir de l'extrémité proximale 202 jusqu'à couvrir 360 c'est-à-dire une forme tubulaire complète autour de l'axe 4 à l'extrémité opposée 201. Selon un mode de réalisation particulier, donné à titre d'exemple non limitatif, la longueur du biseau 240 est de l'ordre de 7 à 9 mm et le diamètre interne de l'endoprothèse secondaire 200 de l'ordre de 2.0 à 3.0 mm. Une variante de réalisation prévoit une endoprothèse secondaire 200 comprenant plusieurs biseaux à son extrémité proximale 202. D'autre part, à cette extrémité 202, l'endoprothèse 200 présente un repère 230 radio opaque. Celui ci est placé à l'extrémité 241 du biseau 240, extrémité la plus proche de l'extrémité distale 201 du tronçon 220 et destinée à être placée près de la carène de la bifurcation. En position développée, comme illustré sur la figure 4 lorsque l'endoprothèse 200 est mise en place dans la seconde branche B2, l'extrémité proximale 202 biseautée vient se mettre en place de façon harmonieuse au niveau de l'orifice 140 de l'endoprothèse principale 100 situé à l'entrée de la seconde branche B2, afin de recouvrir au maximum la zone de bifurcation. A propos de l'endoprothèse principale 100, illustrée sur les figures 3a et 4, elle comprend un tronçon 110 tubulaire s'étendant suivant un axe 3 et centré sur ce dernier. Ce tronçon 110 est formé de deux portions distale 130 et proximale 120, coaxiales, destinées à être engagées, respectivement, 10 dans la prernière branche B1 et dans le tronçon principal P du vaisseau V. A une extrémité longitudinale 113 parallèle à l'axe 3, en amont de la portion distale, le tronçon 110 présente l'orifice 140 dessiné de telle sorte qu'il réalise la forme de l'entrée de la seconde branche B2 au 15 niveau de laquelle il va venir se placer. Il se présente, par exemple, sous la forme d'un demi arc de cercle 141 débouchant vers l'extérieur du tronçon 110. Avantageusement, il est formé d'une maille particulière. Cette maille est plus large que la maille définissant l'élément 20 tubulaire 101 ajouré en grillage formant le tronçon 110. Un tel élément 101 ayant déjà été décrit en référence avec la figure 3b pour l'endoprothèse secondaire 200, il ne sera pas décrit en détail par la suite. En position développée, lorsque l'endoprothèse principale 100 est 25 mise en place au niveau de la bifurcation du vaisseau V, l'orifice 140 vient se placer en regard de la seconde branche B2, prêt à recevoir le second instrument de pose 400. Plus précisément, la maille particulière de l'orifice 140 est dessinée de telle sorte qu'elle puisse recevoir le premier ballon 500 du 30 second instrument 400 et s'ouvrir largement sans se déformer lors de l'expansion de ce premier ballon 500 à l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation. 13 D'autre part, elle est dessinée de manière à s'adapter à la forme de l'endoprothèse secondaire 200 sertie sur le second ballon 600 de l'instrument de pose 400, la dite endoprothèse 200 devant s'engager dans ladite maille ouverte devant l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation et la traverser avant d'être disposée dans la branche B2, comme cela sera décrit en relation avec les figures 5. Par ailleurs, un repère 102 radio opaque, d'une longueur d'environ 1 mm, est fixé sur l'orifice 140. Il peut être placé sur la périphérie de ce dernier. Par exemple,sur la figure 3a, il est situé au milieu de l'arc de cercle 141. De façon générale, ce repère 102 radio opaque est placé de façon à correspondre lors de l'installation des deux endoprothèses 100 et 200 dans les deux branches de la bifurcation avec le repère 230 radio opaque disposé sur le biseau 240 de l'endoprothèse secondaire 200. Dans un exemple non limitatif de l'invention, le tronçon 110 de l'endoprothèse principale 100 présente une longueur de l'ordre de 17 à 18 mm et l'orifice 140 présente un diamètre interne de l'ordre de 3 mm. De préférence, l'endoprothèse principale 100 est une endoprothèse de type chrome cobalt. 2.Procédé_de__ mise en oeuvre du _système de pose d'endoprothèsesour_Ie _traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux On va maintenant décrire un procédé de mise en oeuvre du 25 système de pose conforme à l'invention et, plus particulièrement, la mise en place d'une ou deux endoprothèses par ce système_ a.Mise en place du système de pose des endoprothèses En premier lieu, on place l'instrument de pose 400 de 30 l'endoprothèse secondaire 200 dans l'endoprothèse principale 100 portée par le ballon principal 310. Plus précisément, en référence à la figure 5a, le nez 523 du premier ballon 500 du second instrument de pose 400 est introduit à l'extrémité proximale 112 de la portion proximale 120 de l'endoprothèse principale 100 et s'engage, ensuite, hors de l'endoprothèse principale 100, à travers la maille de l'orifice 140, jusqu'à mi longueur du tube interne 520 du premier ballon 500. On place ensuite, par son extrémité distale, le mandrin 800 dans la lumière de guidage 323 du premier instrument de pose 300 jusqu'à ce qu'il débouche hors du nez 321 du ballon principal 310. Comrne illustré sur les figures 5a et 5b, ce mandrin 800 est alors introduit dans le tube auxiliaire 530 du second instrument de pose 400, 10 l'ensemble étant fixé en vissant le torqueur T2 au système de connexion 325 associé à la lumière de guidage 323. Les deux nez 523 et 321 du ballon principal 310 et du premier ballon 500 des deux instruments de pose 300 et 400 sont ainsi maintenus solidaires l'un à l'autre. 15 On notera, par ailleurs, que les deux instruments de pose 300 et 400 sont, ainsi, sensiblement situés en enfilade et l'encombrement en diamètre de l'ensemble du système de pose est réduit dans l'artère coronaire. Les deux instruments de pose 300 et 400 solidaires et les 20 endoprothèses 100 et 200 qu'ils portent sont ensuite introduits dans le cathéter guide associé. Le guide 700 souple, préalablement placé dans la seconde branche B2 de la bifurcation, est alors introduit par son extrémité proximale dans l'extrémité libre 526 du nez 523 du premier ballon 500 25 du second instrument de pose 400. L'ensemble comprenant les deux instruments de pose 300 et 400 solidaires progresse sur ce guide 700 à travers le cathéter guide puis le tronçon principal P du vaisseau sanguin V à traiter jusqu'à atteindre la bifurcation. 30 Ainsi, l'ensemble tube auxiliaire 530/mandrin 800 amovible tenant solidaire les deux nez 522 et 321 du premier ballon 500 et du ballon principal 310 pendant leur progression sur le guide 700 unique vers la bifurcation permet de supprimer les risques de croisement de guides. On arrête la progression du système de pose au niveau de la carène de la bifurcation et on libère le nez 523 du premier ballon 500 retenu par le mandrin 800 rigide. Pour cela, dans un premier temps, on devisse le torqueur T2 du 5 système de connexion 325 du tube de gonflage 322 du ballon principal 310, le mandrin 800 est alors libre de mouvement. On retire., dans un deuxième temps, ce mandrin 800 du tube auxiliaire 53C) libérant les deux nez 523 et 321 des deux ballons 310 et 500. 10 On le remplace, ensuite, dans la lumière de guidage 323 associé au ballon principal 100 par un guide souple qui est poussé dans la première branche B1 de la bifurcation. On pousse alors sur chacun des deux guides pré positionnés dans les deux branches B1 et B2 de la bifurcation. 15 Les deux ballons 500 et 310, libres l'un de l'autre, et les instruments de poseassociés 400 et 300 avancent sur leur guide souple respectif et se séparent respectivement, dans les deux branches B1 et B2 de la bifurcation. Suite à ce mouvement, d'une part, la portion distale 130 de 20 l'endoprothèse principale 100 est située dans la première branche B1, l'endoprothèse 100 ayant avancée sur son guide jusqu'à ce que l'orifice 140 soit placé à l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation. D'autre part, le nez 523 et une première moitié du premier ballon 500 traversant l'orifice 140 se sont engagés dans la seconde branche B2 25 de la bifurcation tandis que la seconde moitié du premier ballon 500 et le reste du second instrument de pose 400 placés dans la portion proximale 120 de l'endoprothèse principale 100 sont situés dans le tronçon principal P du vaisseau sanguin V. Cette position précise est repérée par la correspondance des 30 repères radio opaques 540 et 102 respectifs du premier ballon 500 et de l'orifice 140 situés au niveau de la carène de la bifurcation. Le système de pose est maintenant en place et prêt à traiter les lésions de la bifurcation. 16 b. Déploiement du système de pose des endoprothèses Jusque là, l'ensemble des ballons est resté à l'état dégonflé. Comme la position de l'orifice 140 et du premier ballon 500 au niveau de la carène de la bifurcation a été assurée grâce aux repères radio opaques 102 et 540, on peut procéder au gonflage des ballons. Pour déployer le système, dans un premier temps, le premier ballon 500 du second instrument de pose 400 est gonflé par l'intermédiaire de son tube de gonflage 521. Comme illustré sur la figure 5c, son gonflement permet d'une part, de dilater la maille de l'orifice 140 qu'il traverse et de conformer ce dernier à l'entrée de la seconde branche B2 de la bifurcation. D'autre part, il permet également de dilater la portion proximale 120 de l'endoprothèse principale 100. Ce ballon 500 est ensuite dégonflé. Dans un second temps, comme illustré sur la figure 5d, l'inflation du ballon principal 310 permet de déployer entièrement l'endoprothèse principale 100 associée, bien ouverte. Le ballon principal 310 est ensuite dégonflé. A ce niveau, le grillage de l'élément tubulaire 101 de l'endoprothèse principale 100 vient recouvrir la première branche Bi de la bifurcation et le tronçon principal P du vaisseau et se place en regard de la seconde branche par son orifice 140 en présentant une maille dilatée traversée par le premier ballon 500 du second instrument de pose 400. Dans un troisième temps, connaissant la distance séparant les deux repères de couleurs R1 et R2, respectivement portés par l'élément commun 410 du second instrument de pose 400 et par le tube de gonflage 322 du premier instrument de pose 300, on retire le ballon principal 310 de sorte que le repère de couleur R2 coïncide avec le repère de couleur R1 de l'élément commun 410, fixe comme illustré sur les figures 6a et 6b. On réalise alors un contrôle angiographique. Si le résultat de la pose de l'endoprothèse principale 100 est satisfaisant et optimal au niveau des deux branches Bi et B2 de la bifurcation, il n'est pas nécessaire de prévoir le déploiement de l'endoprothèse secondaire 200 dans la seconde branche B2. On retire 5 alors tout simplement les deux instruments de pose 300 et 400 et la procédure est terminée. Dans le cas contraire, si le résultat n'est pas optimal dans la seconde branche B2, on déplace le second instrument de pose 400 de sorte que le second ballon 600 portant l'endoprothèse secondaire 200 10 soit placé dans la seconde branche B2 après avoir traversé l'orifice 140 de l'endoprothèse principale 100. Avantageusement, comme illustré sur la figure 5e, l'arrangement linéaire des deux ballons 500 et 600 du second instrument de pose 400 facilite le refranchissement de la maille de l'orifice 140 par le second 15 ballon 600 pour implanter l'endoprothèse secondaire 200. Connaissant la distance séparant les deux repères de couleur R3 et R2 porté par le tube de gonflage 322 du premier instrument de pose 300, on réalise ce mouvement en repoussant le second instrument de pose 400 pour faire correspondre le repère de couleur R1 avec le repère 20 R3 comme l'illustre la figure 6c. La position du second ballon 600 est également contrôlée par la correspondance des deux repères radio opaques 102 et 230 placés respectivement sur l'orifice 140 et sur le biseau 202 des endoprothèses principale 100 et secondaire 200 comme l'illustre les figures 5e et 5f. 25 Après avoir vérifié que le second ballon 600 était bien placé, on le gonfle pour céployer l'endoprothèse secondaire 200. Celle ci se conforme, d'une part, à la paroi de la seconde branche B2 et d'autre part, vient épouser à son extrémité biseautée l'orifice 140 dilatée de l'endoprothèse principale 100. 30 Comme illustré sur les figures 4 et 5f, les endoprothèses principale 100 et secondaire 200 sont alors déployées pour recouvrir les deux branches B1 et B2 de la bifurcation et le tronçon principal P du vaisseau V traité. 18 Le traitement des lésions au niveau de la bifurcation est ainsi complet. On réalise un dernier contrôle angiographique afin de vérifier que la disposition et le déploiement des deux endoprothèses 100 et 200 sont 5 optimaux. Si oui, on retire les deux instruments de pose 300 et 400 en même temps et le traitement des lésions de la bifurcation du vaisseau sanguin V grâce au système de pose conforme à l'invention est terminé. Si non, il est aussi possible de refaire un nouveau gonflement du 10 ballon principal :310 et du premier ballon 500, ensemble, par une technique connue dite technique de kissing-balloon qui ne sera pas décrite ici. L'homme de l'art appréciera un système d'angioplastie pour le traitement de lésions sur des bifurcations de vaisseaux sanguins qui, par 15 rapport aux dispositifs connus de l'état de l'art, présente un système de pose qui permet de mettre en place une endoprothèse dans une première branche Bi de la bifurcation et laisse le choix à l'opérateur d'en poser une seconde, dans la seconde branche B2, si besoin est, au cours de la même procédure. 20 De plus, un tel système de pose peut être utilisé de manière simple, fiable et efficace sans risque de croisement des guides métalliques dirigeant les deux endoprothèses 100 et 200 dans les branches respectives B1 et B2 de la bifurcation. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes 25 de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit. En particulier, la présente invention n'est pas limitée aux dessins annexés. Les références spécifiques illustrées dans les paragraphes précédents sont des exemples non limitatifs de l'invention
L'invention concerne un système de traitement de lésions sur une bifurcation de vaisseau sanguin présentant une première branche (B1) et une seconde branche (B2) comprenant ;- une première endoprothèse (100) adaptée pour être positionnée dans la première branche;- une seconde endoprothèse (200) adaptée pour être placée dans la seconde branche (B2) par engagement à travers un orifice (140) de la première endoprothèse (100) une fois celui-ci dilaté et,- un instrument de pose (400) présentant un axe longitudinal (1), et comprenant:- un premier ballon (500) adapté pour être introduit dans la seconde branche à travers l'orifice (140) de la première endoprothèse (100) et pour dilater ledit orifice (140);- un second ballon (600), aligné avec le premier ballon (500) le long de l'axe longitudinal (1), adapté pour recevoir la seconde endoprothèse (200) et la dilater.
1. Système de traitement de lésions sur une bifurcation de vaisseau sanguin comprenant une première branche (B1) et une seconde branche (B2), le système étant caractérisé en ce qu'il comprend : une première endoprothèse (100) adaptée pour être positionnée en partie dans la première branche (B1) de la bifurcation; - une seconde endoprothèse (200) adaptée pour être placée dans la seconde branche (B2) de la bifurcation et être introduite dans cette seconde branche (B2) par engagement à travers un orifice (140) de la première endoprothèse (100) une fois celui-ci dilaté et, - un instrument de pose (400) présentant un axe longitudinal (1), ledit instrument de pose (400) comprenant: - un premier ballon (500) adapté pour être introduit dans la seconde branche (B2) à travers l'orifice (140) de la première endoprothèse (100) et pour dilater ledit orifice (140); - un second ballon (600), aligné avec le premier ballon (500) le long dudit axe longitudinal (1), adapté pour recevoir la seconde endoprothèse (200) et la dilater. 2. Système selon la précédente caractérisé en ce que le premier et le second ballons (500,600) comprennent une première lumière de guidage (624) commune s'étendant le long de l'axe longitudinal (1) de l'instrument de pose (400), ladite première lumière de guidage étant apte à recevoir un élément de guidage (700) associé à la seconde endoprothèse (200) et destiné à diriger l'ensemble des deux ballons (500,600) dans la seconde branche (B2) de la bifurcation. 3. Système selon la précédente caractérisé en ce que le premier et le second ballons (500,600) se prolongent chacun, à une extrémité proximale (511,611), par un tube de gonflage (521,621) apte à gonfler le ballon (500,600) et comprenant une lumière de guidage (524,624) apte à recevoir ledit élément de guidage (700) associé à la seconde endoprothèse (200), lesdits tubes de gonflage (521,621), s'étendant sensiblement parallèlement audit axe longitudinal (1) de l'instrument de pose (400), étant fixés ensemble sur une partie de leur longueur. 4. Système selon la précédente caractérisé en ce que les tubes de gonflage (521,621) sont soudés ensemble sur une partie de leur longueur. 5. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la première endoprothèse (100) est associée à un instrument de pose additionnel (300) comprenant au moins un ballon principal (310) adapté pour porter et dilater la première endoprothèse (100), ledit ballon principal (310) étant prolongé à une extrémité proximale, par un tube de gonflage (322) apte à gonfler ledit ballon (310) et comprenant une lumière de guidage (323) apte à recevoir un élément de guidage (800) associé à la première endoprothèse (100) et destiné à diriger le ballon principal (310) dans la première branche (B1) de la bifurcation. 6. Système selon la précédente caractérisé en ce que ledit instrument de pose (400) possède des moyens de réception (530) aptes à recevoir en partie ledit élément de guidage (800) associé à la première endoprothèse (100) et ledit instrument de pose (300) additionnel possède des moyens de fixation réversibles (325) dudit élément de guidage (800) associé à la première endoprothèse (100) aux moyens de réception (530) de façon à maintenir solidaires les deux instruments de pose (300,400) pendant leur progression sur ledit élément de guidage (700) associé à la seconde endoprothèse (200) jusqu'à la bifurcation. 7. Système selon la précédente caractérisé en ce que les moyens de réception (530) comprennent un tube auxiliaire creux adapté pour recevoir à une extrémité proximale (532) ledit élément de guidage (800) associé à la première endoprothèse (100) et, pour se fixer à une extrémité distale (531) à un tube dit nez (523) comprenant la première lumière de guidage, ledit nez (523) prolongeant le premier ballon (500) à partir de son extrémité distale parallèlement audit axe longitudinal (1) dudit instrument de pose (400). 8. Système selon l'une des 6 à 7 précédentes caractérisé en ce que les moyens de fixation réversibles (325) comprennent un système de connexion avec un torqueur (T2) et en liaison avec la lumière de guidage (323) du tube de gonflage (322) dudit instrument de pose (300) additionnel pour fixer ledit élément de guidage (800) associé à la première endoprothèse (100) aux moyens de réception (530). 9. Système selon l'une des 5 à 8 précédentes caractérisé en ce que ledit élément de guidage (800) associé à la première endoprothèse (100) est un mandrin. 10.Système selon l'une des 7 à 9 précédente caractérisé en ce que le tube auxiliaire (530) est un tube s'étendant à partir du nez (523) dans une direction inclinée par rapport à l'axe longitudinal (1) dudit instrument de pose (400) vers le premier ballon (500). 11. Système selon l'une des 7 à 10 précédentes caractérisé en ce que le tube auxiliaire (530) comprend une extrémité distale (531) en biseau apte à être fixée par collage ou soudage au nez (523). 12.Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'orifice (140) possède une maille adaptée pour recevoir le premier ballon (500) et s'ouvrir largement sans se déformer lors de son expansion et apte à se conformer à la forme de la seconde endoprothèse (200) portée par le second ballon (600) qui la traverse à l'entrée de la seconde branche (B2) de la bifurcation. 13. Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la seconde endoprothèse (200) présente une extrémité proximale (202) comportant au moins un biseau (240). 14. Système selon la précédente caractérisée en ce que les tubes de gonflage (621,322) comprennent des repères de couleur. 15.Système selon l'une des précédentes caractérisé en ce que chaque ballon (500,600) et chaque endoprothèse (100,200) possède au moins un repère radio opaque.20
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/06,A61F 2/856,A61F 2/954,A61F 2/958
FR2900586
A1
DISPOSITIF DESTINE A AMELIORER LA PRECISION POUR TRAVAUX REALISABLES AVEC PERCEUSES PORTATIVES, PAR VISUALISATION DE L'AXE DES TRAVAUX A EXECUTER.
20,071,109
-1- La présente invention concerne un dispositif adaptable sur perceuses électriques portatives, permettant d'exécuter suivant l'angle de l'axe demandé des travaux de perçage, de taraudage, de filetage, de fraisage. Les travaux cités ci-dessus sont très difficiles, voir impossible, à effectuer manuellement 5 en respectant parfaitement l'angle désiré, en général 90 , et ceci sans l'aide d'un support approprié. Le dispositif selon l'invention permet d'exécuter ces travaux sans support, avec précision et une très grande facilité tant par des professionnels que des bricoleurs même débutants. D'un poids de 0,450 kg environ il s'adapte et se règle sur la perceuse en moins de trois 10 minutes. Après avoir effectué les réglages détaillés ci-après la seule contrainte pour obtenir de très bons résultats se limitera en phase travail d'avoir toujours le voyant 9 allumé. Les dessins annexés page 1/2 et 2/2 illustrent le dispositif selon l'invention,. les tubes rep 1- 3 et 11 sont représentés par un seul trait afin d'obtenir une lecture plus aisée des figures 15 La figure 1 représente l'invention en position non travaillante, soit maintenue verrouillée en position recul par la vis décolletée 13' engagée en guidage dans la lumière 13 du tube coulissant 3. Lequel tube 3 est emmanché serré sur l'ensemble 4 qui reçoit un voyant 9, un support réglable 5, une vis de réglage 7, un ressort poussoir 8, et un contact à poussoir 6. A l'intérieur du tube 3 on trouve une pile de 1,5 volt 10, un ressort de poussée 22 (ou autre 20 système de poussée), et un tube entretoise 11.A l'intérieur du tube 11 il y a un système d'amortisseur de détente du ressort 22 ( non représenté, pour problème de clarté sur les différentes figures ) voir le détail F annexé pagel/2.I1 est composé d'un obturateur 0, d'un piston P en polymère ajusté glissant à l'intérieur du tubel 1, d'un axe A glissant sans jeu à l'intérieur du bouchon F et solidaire par vissage à une extrémité du piston P et à l'autre 25 extrémité d'une bague de poussée E. Lors du déverrouillage du ressort 22 il se crée une pression entre le piston P et le bouchon de fermeture F et une dépression entre le piston P et l'obturateur 0, ce qui a pour effet de freiner la vitesse de détente de celui-ci. Cet ensemble tube 3 coulisse sans jeu, à l'intérieur du tube 1, équipé de deux bagues de glissement 2, ainsi que d'un obturateur 12 fixé par vis à tête f 12'. Le tube 1 est monté 30 glissant dans l'ensemble rotule15 û 16 ainsi que les 3 vis de vis de verrouillage 17 et les trois rondelles élastiques l '7'( voir fig. 7 représenté à une échelle supérieure des plans annexés page 2/2 ), lequel ensemble est solidaire du support 14, lui-même fixé au collier d'adaptation 18 au moyen de 2 vis tête f 18'. Une cale élastomère 19 permet d'épouser le collet de la perceuse P lors du serrage de l'ensemble dispositif suivant l'invention. - -2- La figure 2 représente le réglage du dispositif après fixation de celui-ci sur la perceuse. En premier il faut régler le contact poussoir 6 afin qu'il permette l'allumage du voyant 9, en fonction de la précision à assurer (en règle générale 0,05 mm pour tous travaux) Réglage que l'on effectue à l'aide d'une petite plaque plane que l'on vient appliquer contre le bouton poussoir 5 et la face d'applique du rep 4 en ayant intercalé entre la plaque et la face d'applique une cale d'épaisseur 0,05mm, ensuite effectuer le réglage à l'aide de la vis 7 afin d'obtenir l'allumage du voyant 9. Ce réglage n'est pas à répéter par la suite même si l'on désolidarise le dispositif de la perceuse. Il est impératif que les axes x x et y y soit parfaitement parallèles en tous plans entre eux pour ceci le réglage est très simple et rapide, il suffit d'avoir recours à l'outillage rep 21 composé d'une platine rigide d'une largeur égale au minimum au diamètre de l'embase 4 et d'un axe monté serré su r la platine, parfaitement perpendiculaire en tous plans à la face d'applique de celle-ci. Il suffit alors de monter l'outillage sur le mandrin de la perceuse, de déverrouiller la partie coul ssante du dispositif par une légère rotation de celui-ci, la face R 5 d'applique du rep 4 vient alors s'appliquer contre la face de l'outillage 21. Ensuite débloquer légèrement les \is 17 afin de libérer la rotule 15, positionner la face d'applique du rep 4 contre l'outillage 21 de façon à allumer le voyant 9, resserrer les vis 17. Ce réglage n'est qu'à effectuer après remontage de l'ensemble dispositif si on l'a désolidarisé de la perceuse. Voir figure 2. 20 La figure 3 montre le perçage d'une plaque 23 effectué à 90 . Une fois la perceuse bien orientée, l'applique du rep 4 déclenche l'allumage du voyant 9 qui indique que l'on peut percer correctement. Attention au coi, 's du perçage ou autres opérations de la perceuse taraudage-fraisage etc... maintenir toujours la perceuse en position voyant 9 allumé. Pour le perçage ou taraudage sur chant d'un panneau P ou d'un profilé on peut avoir 25 recours à un outillage 0, venant s'appliquer contre le chant de P, maintenu par la vis de serrage O' lequel outillage comportera une surface d'applique OA suffisante pour positionner le rep 4. Voir figure 4. Pour les travaux à effectuer en angle il suffit d'appliquer un rapporteur d'angle ou une cale C usinée à l'angle demande ou un outillage réglable en contre la face d'applique de la 30 pièce P et de travailler voyant 9 allumé. Si l'on a à travailler sur chant on peut employer l'outillage O que l'on positionnerait à l'angle demandé. Voir figure 5. Pour amorcer correctement une filière il suffit de matérialiser à 90 en tous sens l'axe du rond à fileter par une référence d'applique F, le porte filière PF étant serré dans le mandrin -3- de la perceuse. Voir figure 8. Dans tous les cas de figure il faut toujours matérialiser l'axe de la machine y y par rapport aux travaux à effectuer. Vcir pour exemple le perçage d'une pièce de petite dimension : la pièce P à percer ou tarauder est maintenue plaquée par l'étau E contre une référence d'applique F. Voir figure {- . Pour effectuer des petits fraisages monter la cale de guidage 24 comme indiqué sur (vue suivant a) la pièce P étant maintenue plaquée contre une référence F déplacer la perceuse longitudinalement en gardant la cale 24 en appui contre la réglette R et le voyant 9 allumé. Voir figure 9. De même on peut usiner en copiage en remplaçant la cale 24 par une cale triangulaire ce qui permettra de suivre un profil. Les exemples cités ci-dessus ne sont pas limitatifs et quels que soient les configurations des travaux de perçage, de taraudage, de fraisage que l'on ait à exécuter à l'aide du dispositif selon l'invention cm trouvera très souvent une méthode pour matérialiser l'axe de travail à respecter. Le collier d'adaptation 18 fixé au dispositif par 2 vis TF 18' est interchangeable suivant le type de perceuse auquel on veut l'adapter, voir diamètre 43mm environ pour une perceuse à fil et diamètre 60nun environ pour perceuse sans fil. Ce dispositif selon l'invention est bien sur destiné en premier aux travaux de bricolage car il peut remplacer dans bien des cas une perceuse à colonne, mais il a aussi sa place dans beaucoup de domaines de l'artisanat et de l'industrie û voir entre autres pour des interventions-sur site ou l'on ne dispose pas de machines-outils -il peut aussi être employé par des maquettistes pour la fabrication de petites pièces. Le design bien sur peut être modifié et vu son faible encombrement et son faible poids le dispositif selon l'invention peut être intégré pour la fabrication d'un nouveau type de 25 perceuse
Dispositif destiné à améliorer la précision pour travaux réalisables avec perceuses portatives, par visualisation de l'axe des travaux à exécuter.Travailler à l'aide d'une perceuse portative sans support et obtenir des résultats identiques à des travaux exécutés avec une machine-outils est très difficile même pour un professionnel mais est facilement réalisable avec le dispositif selon l'invention.Il est constitué d'une partie mobile 3 supportant un ensemble 4 équipé d'un contacteur 6, d'un voyant 9 et d'une pile 10 de 1,5volt. Cet ensemble poussé par un ressort 22, coulisse à l'intérieur d'un tube 1 qui est supporté par une rotule de réglage 15 solidaire du collier 18.Les axes x x et y y étant réglés parfaitement parallèles en tout plans, il suffit d'orienter la perceuse de manière à ce que la face d'applique F du rep 4 vienne parfaitement plaquer contre la face de référence de la pièce à usiner 23 pour déclencher le contact 6 et allumer le voyant 9. Le voyant étant éclairé on est certain d'être à 90 degree de la pièce 23 on peut donc percer en gardant toujours le voyant 9 allumé. Ceci n'est qu'un exemple de perçage.Le dispositif selon l'invention vu ses nombreuses possibilités de perçage, de taraudage, de filetage, de fraisage est destiné à l'industrie, à l'artisanat, au bricolage et aux maquettistes.
Revendications 1) Dispositif adaptable sur perceuses portatives avec ou sans fil permettant de visualiser l'axe du travail demandé afin d'effectuer des travaux de perçage, de taraudage, de filetage, de fraisage en respectant les cotes à obtenir, caractérisé en ce qu'il comporte une platine d'applique (4) équipée d'un contacteur (6) ainsi que d'un voyant lumineux (9) l'axe de l'ensemble platine (4) étant réglé identique à l'axe de la perceuse (P) la face d'applique de (4) une fois appliquée par poussée du ressort 22 contre la paroi à usiner ou tout autre face de référence le contacteur (6) allume le voyant (9) lequel voyant indique que la perceuse est correctement positionnée. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble rotule rep (14)-(16)-(15) lequel dispositif une fois réglé parfaitement parallèle en tous plans à l'axe de la perceuse, ceci à l'aide de l'outillage (21), sera maintenu en position statique par serrage des 3 vis (17). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un amortisseur de détente du ressort (22) voir le tube (11) les obturateurs (F) et (0) le piston (P) la tige de liaison (T) du piston (P) au ressort (22) et la bague d'appui E. 4) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce qu'en matérialisant l'axe du travail à réa iser par un outillage (0) permettant l'applique complète de la face de référence (F) du support ensemble (4), de travailler sur des pièces de très petites dimensions, de même en employant des systèmes identiques voir en exemple la FIG 6. 5) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce qu'à l'aide d'un outillage (C) réglable, il permet de travailler à tous les angles demandés. 6) Dispositif selon les précédentes caractérisé en ce que vu son faible poids et son faible encombrement il peut être intégré à la réalisation de nouveaux types de matériel.
B
B23
B23B
B23B 45
B23B 45/14
FR2898921
A1
STRUCTURE COUVERTE POUR SERRE AGRICOLE OU BATIMENT D'ELEVAGE
20,070,928
La présente invention concerne une structure cou-verte, notamment par une bâche, une toile ou un filet, permettant d'isoler une partie du sol de l'influence climatique ambiante pour soit la consacrer à une agriculture contrôlée, soit pour constituer un abri notamment pour l'élevage animal. Ce type de structure existe sous de nombreuses formes et dimensions. On mentionnera les structures à toit plat destinées notamment aux pays où il ne pleut pas et les structures dites à "toit d'usine" pour les pays soumis à des précipitations de pluie ou de neige. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION La conception de ces constructions n'a jamais vraiment fait l'objet d'une réflexion de fond, si bien que leur montage et leur entretien présente de nombreux inconvénients. OBJET DE L'INVENTION La structure de la présente invention résulte d'une conception rationnelle grâce à laquelle le toit est adapté à tous les climats et l'accès à l'espace couvert est très amélioré. En outre, elle présente de nombreuses possibilités de ventilation naturelle. RESUME DE L'INVENTION A cet effet donc, la présente invention concerne une structure couverte pour serres agricoles ou bâtiments d'élevage, comportant une pluralité de poteaux définissant une nef formée de vaisseaux longitudinaux et de travées transversales, et une armature filaire reliant le sommet de chaque poteau à celui de chaque poteau voisin, formant charpente de soutien d'une couverture en filet et/ou en feuille. Selon l'invention, la pente de char-pente de chaque vaisseau latéral de la nef est d'autant plus grande que le vaisseau est éloigné de l'axe longitudinal de cette dernière. Cette caractéristique permet de tendre les fils ou une nappe de fils dans le sens transversal à la structure avec pour effet de cette tension de plaquer contre la charpente, normalement augmentée d'une nappe de fils de support, une toile ou un matériau en feuille ou en fi-let de manière régulière et permanente notamment sur les arêtes longitudinales de chaque rupture de pente. La structure filaire de charpente comprend au moins un câble transversal et un câble longitudinal asso- cié à chaque poteau, chaque câble longitudinal étant si-tué à la rupture de pente de la couverture de deux vais-seaux adjacents, chaque câble transversal délimitant avec ses voisins deux travées de la structure. De manière préférée, chaque poteau sera de sec- tion carrée et la structure filaire comprendra deux câbles transversaux et deux câbles longitudinaux associés à chaque poteau pour encadrer celui-ci au voisinage de son sommet. De manière connue, la structure ainsi constituée comporte une première nappe de fils reposant sur la char-pente, ces fils pouvant être parallèles ou croisés, un matériau en feuille (bâche ou filet) et une seconde nappe de fils au-dessus du matériau en feuille. En outre, chaque poteau périphérique est associé à au moins un hauban d'ancrage de la structure au sol s'étendant à l'extérieur du périmètre couvert. Chaque hauban est pourvu d'une ancre d'extrémité enterrée dans le sol et de manière préférée l'ancre est en forme de tarière. De manière avantageuse, notamment pour la ventilation, le faîtage de la nef est recouvert par un filet anti-insectes. Enfin, les poteaux périphériques forment le support de fils pour le maintien de parois latérales en toile pleine ou en toile ajourée ou filet anti-insectes. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description donnée ci-après de quelques exemples de réalisation d'une structure conforme à l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue schématique transversale d'une demi structure conforme à l'invention, - la figure 2 illustre par une vue partielle de dessus un angle de la structure conforme à l'invention, - la figure 3 est une illustration partielle de la structure de l'invention vue en élévation, - la figure 4 illustre un détail de réalisation d'un détail selon l'invention au sommet de chaque poteau, - la figure 5 est une vue d'une variante de la figure 4, - la figure 6 est une vue de détail au niveau du sommet d'un poteau périphérique de la structure selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En se reportant à ces figures, et tout d'abord à la figure 1, on constate que cette dernière représente par une demi vue transversale schématique, une demi structure couverte possédant une nef à dix vaisseaux latéraux. Sur la figure, seuls cinq de ces dix vaisseaux sont représentés. Le plan médian longitudinal de la structure est noté M sur la figure 1. Dans le sol 1, sont donc plantés pour chaque travée, un poteau central 2 et, de chaque côté de celui-ci, cinq poteaux latéraux notés 3, 4, 5, 6 et 7. La hauteur de ces poteaux est décroissante à partir du poteau central de manière que la différence entre les hauteurs de deux poteaux adjacents augmente à mesure que l'on s'éloigne du poteau central 2. Une charpente reposant sur le sommet de chacun de ces po- teaux présente donc une partie 8a couvrant le vaisseau A d'une pente plus faible que celle de la partie 8b couvrant le vaisseau B et ainsi de suite jusqu'à la partie 8e couvrant le vaisseau le plus extérieur E. Dans un exemple numérique, si la pente de la partie 8a est de 5 , celle de la partie 8b de 7 , puis 9 , 11 et 13 pour la partie 8e couvrant le vaisseau E et si on souhaite que la hauteur du poteau 7 soit de deux mètres, on obtiendra les données numériques suivantes : hauteur du poteau 6 : 3,15 m, hauteur du poteau 5 : 4,12 m, hauteur du poteau 4 : 4,91 m, hauteur du poteau 3 : 5,52m, hauteur du poteau 2 : 5,96m, 15 pour une largeur de vaisseau égale à 5m. Dans la mesure où on souhaite réaliser une structure moins large, par exemple à huit ou six vaisseaux, tout en conservant une hauteur du poteau périphérique égale à 2m et une largeur de vaisseau égale à 5m, on constate comme représenté à la 20 figure 1 que dans le premier cas la hauteur H du poteau central sera limitée à 4,81 m et dans le deuxième cas cette hauteur h sera de 3,84 m. La structure comporte en outre, en guise de char-pente, un réseau de câbles qui relie chaque poteau de 25 chaque travée et chaque poteau de chaque vaisseau. La figure 2 illustre partiellement cette char-pente filaire ou de câbles par des double câbles transversaux 9 et 10 de façade et situés entre les première et deuxième travées Tl et T2 et les double câbles 11 et 12 30 courant le long du long pan longitudinal de la structure et entre le vaisseau le plus extérieur E et le vaisseau adjacent D. La figure 3 fait apparaître par une vue de côté partielle les mêmes éléments que ceux représentés vus de 35 dessus à la figure 2 avec les mêmes références. Sur ces 10 figures, on notera également la présence de poteaux périphériques intercalaires tant en façade 13 qu'en long pan 14, ainsi que la présence de hauban 15 d'ancrage de tous les poteaux périphériques de la structure. Ces haubans sont inclinés et scellés dans le sol au moyen d'une ancre qui peut par exemple affecter la forme d'une tarière comme on le voit schématiquement sur la figure 1 sous la référence 16. A la figure 4, on a représenté un mode de réali- cation de la liaison de chacun des poteaux comme le poteau 6, avec la charpente filaire formée par les câbles 9, 10, 11 et 12. Sur le schéma, le poteau 6, comme tous les autres poteaux, est de section carrée et encadré par les câbles transversaux 9, 10 et les câbles longitudinaux 11, 12. Des serre-câbles 17 connus en eux-mêmes permettent de relier rigidement chaque poteau à chacun des quatre câbles qui l'encadrent. Cette charpente forme un maillage supérieur de la structure, carré, si la largeur de chaque travée est égale à la largeur de chaque vaisseau, par exemple cinq mètres. Elle constitue le support d'une nappe de fils 18 qui va elle-même former le support d'une couverture en toile ou en filet. La nappe de fils 18 peut soit être constituée de fils uniquement transversaux, parallèles donc aux câbles 9 et 10 et dont l'écartement est par exemple de 40 cm pour l'exemple numérique déjà donné. De manière préférée cette nappe de fils pourra également comprendre des fils longitudinaux au même pas courant donc sur toute la longueur de la structure. On notera, toujours dans le cadre du même exemple numérique, que la structure de l'invention peut comprendre vingt travées, c'est-à-dire être d'une longueur de 100 mètres. A la figure 5 on a représenté une variante 6a d'un poteau de la structure qui est ici circulaire et qui possède en partie supérieure des encoches 19 capables d'accueillir un câble tel que 9 et un câble tel que 11 se croisant à l'intérieur du poteau et réunis par un lien 20. Dans cet exemple, la charpente ne comporte entre chaque travée et chaque vaisseau qu'un seul câble au lieu d'une paire de câbles comme dans l'exemple précédent, dont on aura bien entendu calculé la section pour qu'il puisse présenter la résistance suffisante à la traction qui sera imposée à cette charpente par l'intermédiaire des haubans 15 équipés de manière connue par des tendeurs de réglage des efforts d'ancrage. A la figure 6 on a représenté le sommet d'un poteau périphérique tel que 7 encadré par les câbles de charpente 9, 10, 11 et 12 eux-mêmes supportant la nappe 18 dont un seul fil est représenté à la figure. Sur cette nappe 18, et par-dessus le sommet de chacun des poteaux périphériques, on a disposé une bâche 21 qui retombe latéralement en périphérie de la structure, cette bâche étant maintenue plaquée sur la nappe de fils 18 par une autre nappe de fils 22 dont au moins les fils transver- saux sont attaché à un fil périphérique 23 courant tout autour de la structure au voisinage du sommet des poteaux périphériques. La tension notamment des fils transversaux de la nappe 22 assure un parfait plaquage de la toile 21 contre la nappe 18 et notamment au niveau des ruptures de pente comme déjà dit plus haut. On notera enfin sur la figure 6 la présence d'une boucle 24 permettant l'accroche des haubans d'ancrage de la structure. Cette structure pourra être complétée par une pa- roi latérale, par exemple un film en matière plastique, qui sera attaché à chacun des poteaux périphériques ou à une structure filaire de palissage s'étendant en périphérie de la structure. Cette paroi latérale pourra simple-ment être formée par un filet anti-insectes de manière à laisser se créer une aération permanente du volume ainsi couvert. On remarquera que le profil transversal de la couverture de la structure selon l'invention est un pro-fil en dôme, ce qui permet, si on dispose au sommet de cette structure un filet anti-insectes laissant s'échapper l'air chaud, on réalise des conditions de ventilation optimales du volume couvert. La bâche 21 formant la couverture de la structure peut affecter toutes sortes de couleurs en fonction de l'éclairement qu'on souhaite à l'intérieur de l'espace couvert. La structure selon l'invention se prête à de multiples variations de dimensions. Elle présente l'avantage de n'encombrer qu'au minimum l'espace couvert qu'elle circonscrit. Alors que la structure décrite comporte dix vaisseaux adjacents, ce n'est pas sortir de l'invention que de concevoir une structure avec un nombre de vais-seaux différent et même un nombre de vaisseaux impair, le vaisseau central ou la nef principale pouvant être bordé par des poteaux d'égale hauteur. Ce serait d'ailleurs sur cette nef que pourrait être installé le filet d'aération de la structure
Structure couverte pour serres agricoles ou bâtiments d'élevage, comportant une pluralité de poteaux (2, 3, 4, 5, 6, 7), définissant une nef formée de vaisseaux (A, B, C, D, E) longitudinaux et de travées transversales (T1, T2) et une armature filaire (9, 10, 11, 12) reliant le sommet de chaque poteau à celui de chaque poteau voisin, formant charpente de soutien d'une couverture en filet et/ou en feuille. Selon l'invention, la pente de charpente de chaque vaisseau latéral de la nef est d'autant plus grande que le vaisseau est éloigné de l'axe longitudinal (M) de cette nef.
1. Structure couverte pour serres agricoles ou bâtiments d'élevage, comportant une pluralité de poteaux (2, 3, 4, 5, 6, 7), définissant une nef formée de vais-seaux (A, B, C, D, E) longitudinaux et de travées transversales (Tl, T2) et une armature filaire (9, 10, 11, 12) reliant le sommet de chaque poteau à celui de chaque poteau voisin, formant charpente de soutien d'une couver- ture en filet et/ou en feuille, caractérisée en ce que la pente de charpente de chaque vaisseau latéral de la nef est d'autant plus grande que le vaisseau est éloigné de l'axe longitudinal (M) de cette nef. 2. Structure selon la 1, caractéri- sée en ce que l'armature filaire de charpente comprend au moins un câble transversal (9) et un câble longitudinal (11) associés à chaque poteau. 3. Structure selon la 2, caractérisée en ce que chaque poteau est de section carrée et l'armature filaire comprend deux câbles transversaux (9, 10) et deux câbles longitudinaux (11, 12) associés à chaque poteau (6) pour encadrer celui-ci au voisinage de son sommet. 4. Structure selon l'une des pré- cédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte une première nappe de fils (18) reposant sur la charpente, un matériau en feuille (bâche ou filet) (21) et une seconde nappe de fil (22) au-dessus du matériau en feuille (21). 5. Structure selon l'une des pré- cédentes, caractérisée en ce que chaque poteau périphérique est associé à au moins un hauban (15) d'ancrage de la structure au sol. 6. Structure selon la 5, caractérisée en ce qu le hauban (15) est pourvu d'une ancre (16) d'extrémité enterrée dans le sol. 7. Structure selon la 6, caractérisée en ce que l'ancre (16) est en forme de tarière. 8. Structure selon l'une des 4 à 7, caractérisée en ce que le faîtage de la nef est recou- vert par un filet. 9. Structure selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les poteaux périphériques forment le support de fil de palissage pour des parois latérales en toile ou en filet. 10. Structure selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle possède en périphérie des poteaux intercalaires (13, 14) au milieu de chaque vaisseau et de chaque travée.
E,A
E04,A01
E04B,A01G,E04H
E04B 7,A01G 9,E04H 15
E04B 7/12,A01G 9/14,E04B 7/08,E04H 15/18
FR2887786
A1
ROTOR POUR BROYEUR, BROYEUR ET LAME POUR UN ROTOR DE BROYEUR
20,070,105
La présente invention concerne un rotor pour broyeur, un broyeur comprenant au moins un tel rotor, ainsi qu'une lame destinée à équiper un rotor de broyeur. De façon connue, et comme illustré à la figure 1, un broyeur 1 comprend une trémie 2 d'introduction de déchets à broyer, débouchant dans une chambre de coupe 3. Après passage au travers d'une grille de calibrage, les particules broyées tombent dans un bac de réception 4 situé sous la chambre de coupe 3, d'où ils sont régulièrement évacués. Dans la chambre de coupe 3 sont placées des lames fixes (non 10 représentées), et des lames mobiles montées sur un rotor tournant. Un tel rotor de l'art antérieur est représenté sur la figure 2. Le rotor 5 comprend un arbre 6 d'axe 7 sur lequel sont fixés des flasques 8, espacés les uns des autres le long de l'axe 7. Les flasques 8 portent des lames 9 dont une première extrémité 10 forme une arête de coupe et dont la deuxième extrémité 11 est située en regard d'une face d'appui 12 d'un flasque 8. Les premières extrémités 10 des lames 9 s'inscrivent dans un cercle dont le diamètre est dit diamètre de coupe . Les lames 9 sont fixées sur les flasques 8 au moyen d'une plaque 13 et de vis 14 coopérant avec des trous oblongs pratiqués dans les lames. Lors du broyage, les lames s'usent, et il est donc nécessaire de les réaffûter régulièrement. Or, pour un bon fonctionnement du broyeur, il est nécessaire que l'entrefer, c'est-à-dire la distance entre les lames mobiles et les lames fixes, demeure sensiblement constant. En d'autres termes, le diamètre de coupe doit être maintenu sensiblement constant. A cet effet, il est prévu des moyens de réglage de l'écartement entre la deuxième extrémité 11 d'une lame 9 et la face d'appui 12 d'un flasque 8. Ces moyens de réglage sont constitués par une vis 15 d'axe orthogonal à la face d'appui 12 et un écrou 16, tous deux disposés entre la deuxième extrémité 11 d'une lame 9 et la face d'appui 12 d'un flasque 8. Par actionnement de l'écrou 16, on peut, au fur et à mesure du réaffûtage de la lame 9, augmenter l'écartement précité et, en conséquence, maintenir un diamètre de coupe sensiblement constant. Ce type de rotor donne généralement satisfaction, mais il présente un inconvénient important. En effet, les particules broyées ont tendance à s'accumuler entre la lame 9 et le flasque 8, autour des moyens de réglage (voir zone entourée sur la figure 2). Afin de garantir un fonctionnement correct du broyeur, il est nécessaire d'éliminer régulièrement ces particules. Cela est encore plus crucial dans le cas du broyage de matières plastiques recyclables, car il est alors indispensable de procéder à cette élimination avant l'introduction dans le broyeur de déchets d'une couleur différente de celle des déchets précédemment broyés, afin d'éviter le mélange des couleurs qui nuirait à la qualité des matières recyclées. Il est ainsi possible que le nettoyage soit nécessaire chaque jour, ce qui est particulièrement contraignant. Cette opération de nettoyage est effectuée manuellement. Elle est longue et souvent difficile, car les particules ont généralement été tassées, 10 formant ainsi une masse compacte et très dure. De plus, cette opération peut s'avérer dangereuse pour l'opérateur, car lors du nettoyage, il peut accidentellement faire tourner le rotor et risquer de se couper avec les lames. La présente invention vise à remédier aux inconvénients 15 mentionnés cidessus. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention concerne un rotor pour broyeur, comprenant: - un arbre sur lequel est fixé au moins un flasque comportant une face d'appui et une face de serrage pour une lame; - au moins une lame montée sur le flasque et présentant une première extrémité formant arête de coupe et une deuxième extrémité située en regard de la face d'appui ménagée sur le flasque; - des moyens de réglage de l'écartement entre la face d'appui du flasque et la deuxième extrémité de la lame, entre un écartement minimal et un écartement maximal, lesdits moyens de réglage étant disposés entre la face d'appui du flasque et la deuxième extrémité de la lame; - des moyens de fixation de la lame sur le flasque dans la position correspondant à l'écartement souhaité. Selon une définition générale de l'invention, le rotor comprend en outre des moyens de protection agencés pour fermer sensiblement l'espace situé entre la deuxième extrémité de la lame, la face d'appui et la face de serrage du flasque et dans lequel sont logés les moyens de réglage, quelle que soit la valeur dudit écartement comprise dans la plage d'utilisation. Cet espace étant fermé, les particules broyées ne peuvent y pénétrer et s'y accumuler. Les moyens de protection sont prévus pour enclore cet espace aussi bien dans la position d'écartement minimal, lorsque la lame est neuve, que dans la position d'écartement maximal, lorsque la lame a été réaffûtée plusieurs fois et qu'il s'agit de sa dernière utilisation avant d'être remplacée par une lame neuve, mais également dans toutes les positions intermédiaires. De préférence, cet espace est fermé, mais il peut aussi présenter des ouvertures de dimensions très réduites dans lesquelles les particules ne peuvent pas passer. Selon une réalisation possible, la lame comprend une première face placée contre la face de serrage du flasque et une deuxième face opposée à la première face, et les moyens de protection associés à chaque flasque comprennent une bride qui, en position montée sur le rotor, comporte: une paroi principale prenant appui sur la deuxième face de la lame, ladite paroi principale étant adjacente à la face d'appui du flasque; - deux ailes latérales dépassant de la paroi principale en direction de la face de serrage, lesdites ailes latérales étant adjacentes à la face d'appui, à la face de serrage et à la deuxième extrémité de la lame, et présentant une hauteur perpendiculairement à la face d'appui égale ou supérieure à la valeur maximale de l'écartement entre la face d'appui du flasque et la deuxième extrémité de la lame; la bride, la lame et le flasque étant agencés pour permettre un mouvement relatif de la bride par rapport à la lame et/ou au flasque entre une première position relative correspondant à l'écartement minimal et une deuxième position relative correspondant à l'écartement maximal, les deux ailes latérales de la bride restant adjacentes à la deuxième extrémité de la lame et à la face d'appui du flasque quelle que soit ladite position relative. Par adjacent , on entend que les éléments concernés sont soit réellement en contact (l'un reposant sur l'autre), soit directement accolés (l'un étant à proximité immédiate de l'autre), afin de permettre la création d'un espace fermé. Lors du déplacement de la lame par rapport au flasque (suite à un réaffûtage), la bride peut ainsi rester fixe par rapport au flasque et coulisser par rapport à la lame tout en assurant toujours un recouvrement avec celle-ci du fait de la hauteur suffisante des ailes latérales. A l'inverse, la bride peut rester fixe par rapport à la lame et coulisser par rapport au flasque en assurant un recouvrement avec celui-ci. Enfin, la bride peut coulisser par rapport à la lame et au flasque et assurer un recouvrement avec ces deux pièces. Par exemple, les ailes latérales font saillie sensiblement perpendiculairement de la paroi principale de la bride, lesdites ailes latérales présentant une face inférieure située sensiblement dans le même plan que la face inférieure de la paroi principale et une hauteur inférieure à la hauteur de la paroi principale, de sorte que la bride présente, en vue latérale, sensiblement la forme d'un L. La lame peut comprendre au moins une encoche pratiquée depuis sa deuxième extrémité et traversant la lame de la première face à la deuxième face, dans laquelle sont destinées à être logées les ailes latérales de la bride, la hauteur de l'encoche étant supérieure à la différence entre l'écartement minimal et l'écartement maximal entre la face d'appui du flasque et la deuxième extrémité de la lame. La lame peut notamment comprendre deux encoches disjointes destinées chacune à recevoir une aile latérale de la bride, une encoche présentant une forme complémentaire de l'aile correspondante. Selon un premier mode de réalisation, lorsque la bride est montée sur le flasque, la face inférieure de la paroi principale et des ailes latérales de la bride reposent sur la face d'appui du flasque. Dans ce cas, la largeur de la bride peut être sensiblement égale à la largeur d'un flasque. Selon un deuxième mode de réalisation, le flasque comprend une face de butée située sensiblement en prolongement de la deuxième face de la lame et s'étendant depuis la face d'appui à l'opposé de la lame, la bride étant destinée à être disposée de sorte que sa paroi principale s'appuie contre ladite face de butée du flasque et soit en regard de la lame, et de sorte que les ailes latérales soit placées de part et d'autre des faces latérales du flasque et en contact avec celles-ci, la bride pouvant coulisser perpendiculairement à la face d'appui le long de ladite face de butée. Les moyens de fixation de la lame sur le flasque comportent par exemple un organe de fixation apte à être engagé dans un orifice ménagé dans la paroi principale de la bride, une lumière oblongue ménagée dans la lame, et un orifice ménagé dans la face de serrage du flasque, lesdits orifices et ladite lumière étant disposés sensiblement en regard. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un broyeur comprenant une chambre de coupe dans laquelle sont destinés à être introduits les déchets à broyer et un bac de réception des particules broyées, ainsi qu'au moins un rotor tel que précédemment décrit. Enfin, selon un troisième aspect, l'invention concerne une lame destinée à être montée sur un flasque comportant une face d'appui et une face de serrage et fixé sur un rotor de broyeur, ladite lame comprenant: -une première et une deuxième faces, la première face étant 5 destinée à être placée contre la face de serrage du flasque; - une première extrémité formant arête de coupe et une deuxième extrémité destinée à être placée en regard de la face d'appui du flasque avec interposition de moyens de réglage de l'écartement entre la deuxième extrémité de la lame et la face d'appui du flasque; et - une lumière oblongue destinée à la fixation de la lame sur le flasque en permettant le réglage de l'écartement entre la deuxième extrémité de la lame et la face d'appui du flasque; - au moins une encoche pratiquée depuis sa deuxième extrémité et traversant la lame de la première face à la deuxième face, ladite encoche étant destinée à recevoir une partie de moyens de protection agencés pour fermer sensiblement l'espace situé entre la deuxième extrémité de la lame, la face d'appui et la face de serrage du flasque. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures 20 annexées: La figure 1 est une vue latérale d'un broyeur; La figure 2 est une vue en perspective d'un rotor de broyeur de l'art antérieur; La figure 3 est une vue en perspective éclatée d'un rotor de 25 broyeur selon un premier mode de réalisation de l'invention; La figure 4 est une vue en perspective du rotor de la figure 3, à l'état monté ; La figure 5 est une vue frontale partielle de la lame équipant le rotor de la figure 3; La figure 6 représente le rotor de la figure 3, vu latéralement selon une direction axiale; La figure 7 est une vue en perspective d'une bride permettant de fixer la lame sur le rotor de la figure 3; La figure 8 est une vue en coupe du rotor de la figure 3 selon un 35 plan transversal à l'axe du rotor, et sensiblement médian à la bride; La figure 9 est une vue agrandie du détail A de la figure 4; Les figures 10 et 11 sont des vues en coupe selon la ligne BB de la figure 8, montrant la position de la lame par rapport au rotor, respectivement lorsque la lame est neuve et lorsqu'elle a été réaffûtée, ce qui correspond aux positions d'écartement minimal et maximal; La figure 12 est une vue en coupe transversale d'un rotor de broyeur selon un deuxième mode de réalisation de l'invention; La figure 13 est une vue en coupe selon la ligne CC de la figure 12, dans la position d'écartement minimal; Les figures 14, 15 et 16 représentent des détails d'un rotor de broyeur selon un troisième mode de réalisation de l'invention, respectivement en coupe transversale, en coupe selon la ligne DD de la figure 14, et vu selon la flèche E de la figure 14, dans la position d'écartement minimal; et Les figures 17, 18 et 19 représentent des détails d'un rotor de broyeur selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, respectivement en coupe transversale, en coupe selon la ligne FF de la figure 17, et vu selon la flèche G de la figure 17, dans la position d'écartement minimal. Un rotor 20 selon l'invention est destiné à être placé dans la chambre de coupe 3 d'un broyeur 1, par exemple similaire à celui représenté sur la figure 1. L'invention s'applique en particulier au broyage de matières plastiques, mais peut bien entendu être utilisée pour d'autres types de déchets (bois, etc.). Le rotor 20 comprend un arbre 21 d'axe 22 sur lequel sont fixés des flasques 23, ici au nombre de trois, espacés les uns des autres le long de l'axe 21. Les flasques 23 portent des lames 24 dont une première extrémité 25 forme une arête de coupe et dont la deuxième extrémité 26 est située en regard d'une face d'appui 27 d'un flasque 23. Les premières extrémités 25 des lames 24 s'inscrivent dans un cercle 28 dont le diamètre est le diamètre de coupe du rotor 20. L'entrefer entre les lames fixes et les lames mobiles est de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres. Dans les réalisations représentées, le rotor 20 présente trois lames 24 disposées à 120 les unes des autres, chacune s'étendant le long de l'axe 21 en regard des trois flasques 23 et étant associée à chacun des trois flasques 23. Entre la deuxième extrémité 26 d'une lame 24 et la face d'appui 27 de chaque flasque 23 sont disposés des moyens de réglage 29 de l'écartement e entre ladite deuxième extrémité 26 et ladite face d'appui 27. Ces moyens de réglage 29 comprennent une vis 30 d'axe 31 orthogonal à la face d'appui 27 et un écrou 32 engagé autour de la vis 30. La tête de la vis 30 prend appui sur ladite face d'appui 27, la vis 30 étant engagée dans un trou taraudé 33 ménagé dans la lame 24. En outre, la lame 24 comprend en regard de chaque flasque 23 5 une lumière 34 oblongue située au voisinage de la deuxième extrémité 26 et s'étendant orthogonalement à la face d'appui 27. Préalablement au montage de la lame 24 sur les flasques 23, un opérateur actionne l'écrou 32 des moyens de réglage 29 afin que, en position montée, l'écartement e soit tel qu'on obtienne la valeur prédéfinie du diamètre de coupe. Un gabarit peut être utilisé afin d'obtenir l'écartement e désiré. Puis la lame 24 est disposée perpendiculairement à la face d'appui 27, une première face 35 sensiblement plane de la lame venant au contact d'une face de serrage 36 ménagée sur chaque flasque 23. Au niveau de chaque flasque 23, une bride 37 est alors mise en place contre la deuxième face 38 sensiblement plane de la lame 24, comme on le verra plus loin, puis une vis 39 est introduite dans un orifice 40 de la bride 37, la lumière 34 de la lame et un orifice 41 pratiqué dans la face de serrage 36 du flasque 23, afin d'assurer la fixation de la lame 24 sur le flasque dans la position adéquate. Les orifices 40 et 41 présentent sensiblement le même axe 42, et la forme oblongue des lumières 34 permet le passage de la vis 39 quelle que soit la valeur de l'écartement e. On décrit à présent plus particulièrement un premier mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures 3 à 11. Dans ce mode de réalisation, le rotor 20 est du type à pales: les faces 35, 38 des lames 24 sont globalement transversales au mouvement de rotation du rotor 20, les lames 24 étant entraînées par les faces de serrage 36. Comme illustré sur la figure 5, la lame 24 présente, vue de face, une forme générale rectangulaire ou légèrement trapézoïdale, les bords latéraux 43 étant inclinés par rapport aux première et deuxième extrémités 25, 26 d'un angle a de l'ordre de 87 . En regard de chacun des flasques 23, la lame 24 comprend une encoche 44 pratiquée depuis sa deuxième extrémité 26 sur une portion de sa hauteur, l'encoche étant traversante de la première face 35 à la deuxième face 38 de la lame 24. L'encoche 44 présente une largeur M4 correspondant sensiblement à la largeur du flasque 23, ici environ 40 mm, et une hauteur h légèrement supérieure à la différence entre l'écartement maximal emax et l'écartement minimal emin. Dans la réalisation représentée, h est d'environ 6 mm. Dans toute la description, le terme hauteur s'entend perpendiculairement à la face d'appui 27, et le terme largeur s'entend 5 parallèlement à l'axe 22 du rotor 20. La lumière oblongue 34 débouche dans l'encoche 44, et est décalée latéralement par rapport au milieu de l'encoche 44, afin de permettre le passage des moyens de réglage 29 entre la lumière 34 et un premier bord latéral 45 de l'encoche 44. La bride 37 comprend une paroi principale 46 sensiblement parallélépipédique, présentant une face inférieure 47 sensiblement plane et une face supérieure 48 en biseau. Le terme inférieur est utilisé à fin de simplification, mais il est évident que la bride peut prendre différentes positions dans l'espace, notamment lors de la rotation du rotor 20. De la paroi principale 46 font saillie sensiblement perpendiculairement une première et une deuxième ailes latérales 49, 50, dont la longueur L est sensiblement égale à l'épaisseur de la lame 24, c'est-à-dire à la distance entre les première et deuxième faces 35, 38 de la lame 24. La face inférieure 51 des ailes 49, 50 est située sensiblement dans le même plan que la face inférieure 47 de la paroi principale 46 de la bride 37. En outre, les ailes 49, 50 présentent une hauteur H supérieure à l'écartement maximal emax entre la deuxième extrémité 26 de la lame 24 et la face d'appui 27 du flasque 23. Ici, H est de l'ordre de 15 mm. La largeur M9 de la première aile 49 est sensiblement égale à la distance entre le deuxième bord latéral 52 de l'encoche 44 et la lumière oblongue 34, soit environ 9 mm. En revanche, la largeur t50 de la deuxième aile 50 est inférieure à M9, afin que la deuxième aile 50 puisse se loger entre le premier bord latéral 45 de l'encoche 44 et les moyens de réglage 29, comme illustré sur les figures 10 et 11. Par exemple, M9 est de l'ordre de 4 mm. L'orifice 40 est pratiqué dans la paroi principale 46 de la bride 37, de façon latéralement décalée vers la première aile 49 afin de pouvoir être sensiblement en regard de la lumière 34 elle-même décalée dans l'encoche 44. La paroi principale 46 comprend une zone en retrait 53 pratiquée depuis sa face d'où font saillie les ailes latérales 49, 50. La valeur du retrait est d'environ 0,5 mm. L'orifice 40 débouche dans ladite zone en retrait 53. Ainsi, lorsque la lame 24 est serrée contre le flasque 23, l'effort d'appui exercé par la vis 39 n'est pas localisé autour de l'orifice 40 mais réparti sur la zone de la paroi principale 46 de la bride 37 entourant la zone en retrait 53 Cet appui sur la périphérie de la paroi principale 46 permet d'améliorer le serrage et d'éviter la déformation de la lame 24. Une fois réglés les moyens de réglage 29 pour obtenir l'écartement e souhaité, la lame 24 est mise en place contre le flasque 23, la bride 37 est positionnée, puis la vis 39, introduite dans l'orifice 40, la lumière 34 et l'orifice 41, assure le serrage de la lame 24 contre le flasque 23 dans la position souhaitée (figures 8 à 11). Dans ce premier mode de réalisation, en position montée, la face inférieure 47, 51 de la bride 37 repose toujours sur la face d'appui 27 du flasque 23. La largeur de la bride 37 est sensiblement égale à la largeur de la face d'appui 27, entre les deux faces latérales 54, 55 du flasque 23. Les ailes latérales 49, 50 sont engagées dans l'encoche 44, de part et d'autre de la lumière 34, en contact respectivement avec le premier bord 45 et le deuxième bord 52 de l'encoche 44. L'extrémité libre des ailes 49, 50 est en contact avec la face de serrage 36 du flasque 23. Il peut également être prévu que la bride 37 soit en butée, à l'opposé de la face de serrage 36, avec un épaulement 56 ménagé sur le flasque 23. Lorsque la lame est neuve, l'écartement e entre la deuxième extrémité 26 de la lame 24 et la face d'appui 27 du flasque 23 est minimal (emin), comme représenté sur la figure 10. Dans cette position, les faces supérieures 57 des ailes latérales 49, 50 de la bride 37 sont sensiblement en contact avec la face formant le fond 58 de l'encoche 44. Au fur et à mesure de l'usure de la lame 24 et de son réaffûtage, l'écartement e augmente jusqu'à atteindre sa valeur maximale emax au-delà duquel il faudra changer la lame 24 pour en mettre une neuve. Dans cette position (figure 11), le fond 58 de l'encoche 44 est écarté de la face supérieure 57 des ailes latérales 49, 50 de la bride 37, mais il existe toujours un recouvrement entre les ailes 49, 50 de la bride 37 et la lame 24, de l'ordre de 0,5 à 1 mm. Ainsi, quelle que soit la position de la lame 24 (entre les écartements minimal et maximal), l'espace 59 situé entre la deuxième extrémité 26 de la lame 24, la face d'appui 27 et la face de serrage 36 du flasque 23, et dans lequel sont logés les moyens de réglage 29, est toujours fermé et non accessible aux particules broyées. Ceci est possible pour peu que les relation suivantes soient vérifiées: H > emax et h = emax em;n + r, où r est le recouvrement minimal souhaité entre la lame 24 et la bride 37. Bien entendu, la paroi principale 46 de la bride 37 recouvre toujours la lumière oblongue 44. Selon un deuxième mode de réalisation, illustré sur les figures 12 et 13, cette disposition constructive peut s'appliquer au cas d'un rotor 20 du type à lames tangentielles, dans lequel la face d'appui 27 des flasques 23 est sensiblement radiale. On retrouve les mêmes éléments que dans le premier mode de réalisation, à savoir une bride 37 similaire à celle de la figure 7 et une lame 24 similaire à celle de la figure 5, dans laquelle est toutefois ménagée une cavité 60 débouchant dans la deuxième face 38, pour recevoir la bride 37. La bride 37 présente également une cavité 61 ménagée en regard de la lame 24, pour permettre de loger les moyens de réglage 29. Le positionnement relatif des différents éléments constitutifs du rotor 20 est globalement similaire à ce qui a été décrit en relation avec le premier mode de réalisation: la bride 37 repose sur la face d'appui 27 du flasque 23 et présente une largeur sensiblement égale à celle du flasque 23. Le troisième mode de réalisation, illustré sur les figures 14 à 16, diffère du deuxième mode de réalisation essentiellement par le fait que la lame 24 ne comprend plus une seule mais deux encoches 44 disjointes, écartées latéralement l'une de l'autre. Chacune des encoches 44 reçoit une aile latérale 49, 50 de la bride 37, et présente une forme complémentaire de l'aile correspondante. Dans cette réalisation, la lumière 34 est fermée (c'est-à-dire qu'elle ne débouche pas dans une encoche) et est disposée entre les deux encoches 44, de façon décentrée pour permettre le passage des moyens de réglage 29. En outre, les ailes 49, 50 présentent ici des largeurs f49, f50 sensiblement identiques. Par ailleurs, la lame 24 et la bride 37 sont dépourvues de cavités 60, 61. Bien entendu, il est possible d'utiliser une lame 24 pourvue de deux encoches 44 disjointes dans le cas d'un rotor à pales similaire à celui de la figure 3. Enfin, selon un quatrième mode de réalisation, représenté sur les figures 17 à 19, le rotor 20 est du type à lames tangentielles. Le flasque 23 comprend une face de butée 62 située sensiblement en prolongement de la deuxième face 38 de la lame 24, à l'état monté, et s'étendant depuis la face d'appui 27, sensiblement parallèlement à la face de serrage 36, à l'opposé de la lame 24. La bride 37 est disposée de sorte que sa paroi principale 46 s'appuie contre la face de butée 62 du flasque 23 et contre la deuxième face 38 de la lame 24. Dans ce quatrième mode de réalisation, la distance entre les ailes latérales 49, 50 de la bride 37 est sensiblement égale à la largeur du flasque 23. Les ailes latérales 49, 50 sont placées de part et d'autre des faces latérales 54, 55 du flasque 23 et en contact avec celles-ci. Ainsi, la bride enserre le flasque 23. Quant à la lame 24, elle est dépourvue d'encoche 44. Dans la position correspondant à l'écartement minimal emin entre la deuxième extrémité 26 de la lame 24 et la face d'appui 27 du flasque 23 (figure 18), les faces supérieures 57 des ailes latérales 49, 50 de la bride 37 sont sensiblement en contact avec la deuxième extrémité 26 de la lame 24. Lorsque l'écartement e augmente, la bride 37 est déplacée par rapport au flasque 23. Le passage entre la position d'écartement minimal et la position d'écartement maximal correspond à un coulissement de la bride 37 le long de la face de butée 62, perpendiculairement à la face d'appui 27. Toutefois, en réalité, l'opérateur ne fait pas réellement coulisser la bride 37, puisqu'elle est mise en place contre la lame 24 une fois que la lame 24 elle- même a été positionnée avec l'écartement e souhaité. Quelle que soit la valeur de l'écartement e, les faces supérieures 57 des ailes latérales restent en contact avec la deuxième extrémité 26 de la lame 24. En position d'écartement maximal, il existe un recouvrement entre les ailes 49, 50 de la bride 37 et les faces latérales 54, 55 du flasque 23, de l'ordre de 0,5 à 1 mm. Ainsi, quelle que soit la position de la lame 24 (entre les écartements minimal et maximal), l'espace 59 situé entre la deuxième extrémité 26 de la lame 24, la face d'appui 27 et la face de serrage 36 du flasque 23, et dans lequel sont logés les moyens de réglage 29, est toujours fermé et non accessible aux particules broyées. En variante, ce quatrième mode de réalisation peut être mis en oeuvre avec une lame 24 munie d'une ou de deux encoches 44 dans lesquelles les ailes latérales 49, 50 de la bride 37 pourraient être engagées. On obtiendrait ainsi une liberté de déplacement de la bride 37 à la fois par rapport à la lame 24 et par rapport au flasque 23. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante en permettant d'éviter l'encrassement des rotors de broyeurs, ce qui, dans l'art antérieur, nuit à l'efficacité du broyage et représente une source de risques pour l'opérateur. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au 5 contraire toutes les variantes de réalisation
Sur l'arbre (21) du rotor (20) est fixé un flasque (23) comportant une face d'appui (27) et une face de serrage (36). Une lame est montée sur le flasque. Elle présente une extrémité (26) située en regard de la face d'appui du flasque.Des moyens de réglage (29) permettent de régler l'écartement entre la face d'appui et l'extrémité de la lame, entre un écartement minimal et un écartement maximal. La lame est fixée sur le flasque dans la position correspondant à l'écartement souhaité via une vis (39).Une bride (37) est agencée pour fermer l'espace situé entre l'extrémité de la lame, la face d'appui et la face de serrage et dans lequel sont logés les moyens de réglage, quelle que soit la valeur dudit écartement comprise dans la plage d'utilisation.
1. Rotor pour broyeur (1), comprenant: - un arbre (21) sur lequel est fixé au moins un flasque (23) 5 comportant une face d'appui (27) et une face de serrage (36) pour une lame (24) ; - au moins une lame (24) montée sur le flasque (23) et présentant une première extrémité (25) formant arête de coupe et une deuxième extrémité (26) située en regard de la face d'appui (27) ménagée sur 10 le flasque (23) ; - des moyens de réglage (29) de l'écartement (e) entre la face d'appui (27) du flasque (23) et la deuxième extrémité (26) de la lame (24), entre un écartement minimal (emin) et un écartement maximal (emax), lesdits moyens de réglage (29) étant disposés entre la face d'appui (27) du flasque (23) et la deuxième extrémité (26) de la lame (24) ; - des moyens de fixation (39) de la lame (24) sur le flasque (23) dans la position correspondant à l'écartement souhaité ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de protection (37) agencés pour fermer sensiblement l'espace (59) situé entre la deuxième extrémité (26) de la lame (24), la face d'appui (27) et la face de serrage (36) du flasque (23) et dans lequel sont logés les moyens de réglage (29), quelle que soit la valeur dudit écartement comprise dans la plage d'utilisation. 2. Rotor selon la 1, caractérisé en ce que la lame (24) comprend une première face (35) placée contre la face de serrage (36) du flasque (23) et une deuxième face (38) opposée à la première face (35), et en ce que les moyens de protection associés à chaque flasque (23) comprennent une bride (37) qui, en position montée sur le rotor, comporte: - une paroi principale (46) prenant appui sur la deuxième face (38) de la lame (24), ladite paroi principale (46) étant adjacente à la face d'appui (27) du flasque (23) ; - deux ailes latérales (49, 50) dépassant de la paroi principale (46) en direction de la face de serrage (36), lesdites ailes latérales (49, 50) étant adjacentes à la face d'appui (27), à la face de serrage (36) et à la deuxième extrémité (26) de la lame (24), et présentant une hauteur (H) perpendiculairement à la face d'appui (27) égale ou supérieure à la valeur maximale de l'écartement entre la face d'appui (27) du flasque (23) et la deuxième extrémité (26) de la lame (24) ; la bride (37), la lame (24) et le flasque (23) étant agencés pour permettre un mouvement relatif de la bride (37) par rapport à la lame (24) et/ou au flasque (23) entre une première position relative correspondant à l'écartement minimal et une deuxième position relative correspondant à l'écartement maximal, les deux ailes latérales (49, 50) de la bride (37) restant adjacentes à la deuxième extrémité (26) de la lame (24) et à la face d'appui (27) du flasque (23) quelle que soit ladite position relative. 3. Rotor selon la 2, caractérisé en ce que les ailes latérales (49, 50) font saillie sensiblement perpendiculairement de la paroi principale (46) de la bride (37), lesdites ailes latérales (49, 50) présentant une face inférieure (51) située sensiblement dans le même plan que la face inférieure (47) de la paroi principale (46) et une hauteur (H) inférieure à la hauteur de la paroi principale (46), de sorte que la bride (37) présente, en vue latérale, sensiblement la forme d'un L. 4. Rotor selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la lame (24) comprend au moins une encoche (44) pratiquée depuis sa deuxième extrémité (26) et traversant la lame (24) de la première face (35) à la deuxième face (38), dans laquelle sont destinées à être logées les ailes latérales (49, 50) de la bride (37), la hauteur (h) de l'encoche (44) étant supérieure à la différence entre l'écartement minimal et l'écartement maximal entre la face d'appui (27) du flasque (23) et la deuxième extrémité (26) de la lame (24). 5. Rotor selon la 4, caractérisé en ce que la lame (24) comprend deux encoches (44) disjointes destinées chacune à recevoir une aile latérale (49, 50) de la bride (37), une encoche (44) présentant une forme complémentaire de l'aile correspondante. 6. Rotor selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que, lorsque la bride (37) est montée sur le flasque (23), la face inférieure (47, 51) de la paroi principale (46) et des ailes latérales (49, 50) de la bride (37) reposent sur la face d'appui (27) du flasque (23). 7. Rotor selon la 6, caractérisé en ce que la largeur de la bride (37) est sensiblement égale à la largeur d'un flasque (23). 8. Rotor selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que le flasque (23) comprend une face de butée (62) située sensiblement en prolongement de la deuxième face (38) de la lame (24) et s'étendant depuis la face d'appui (27) à l'opposé de la lame (24), la bride (37) étant destinée à être disposée de sorte que sa paroi principale (46) s'appuie contre ladite face de butée (62) du flasque (23) et soit en regard de la lame (24), et de sorte que les ailes latérales (49, 50) soit placées de part et d'autre des faces latérales (54, 55) du flasque (23) et en contact avec celles-ci, la bride (37) pouvant coulisser perpendiculairement à la face d'appui (27) le long de ladite face de butée (62). 9. Rotor selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que les moyens de fixation de la lame (24) sur le flasque (23) comportent un organe de fixation (39) apte à être engagé dans un orifice (40) ménagé dans la paroi principale (46) de la bride (37), une lumière oblongue (34) ménagée dans la lame (24), et un orifice (41) ménagé dans la face de serrage (36) du flasque (23), lesdits orifices (40, 41) et ladite lumière (34) étant disposés sensiblement en regard. 10. Rotor selon les 4 et 9, caractérisé en ce que la lumière oblongue (34) débouche dans l'encoche (44). 11. Rotor selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que la paroi principale (46) de la bride (37) comprend une zone en retrait (53) pratiquée depuis sa face d'où font saillie les ailes latérales (49, 50), l'orifice (40) de la paroi principale (46) débouchant dans ladite zone en retrait (53). 12. Broyeur comprenant une chambre de coupe (3) dans laquelle sont destinés à être introduits les déchets à broyer et un bac de réception (4) des particules broyées, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un rotor (20) selon l'une des précédentes. 13. Lame destinée à être montée sur un flasque (23) comportant une face d'appui (27) et une face de serrage (36) et fixé sur un rotor (20) de broyeur (1), ladite lame (24) comprenant: - une première et une deuxième faces (35, 38), la première face 5 (35) étant destinée à être placée contre la face de serrage (36) du flasque (23) ; - une première extrémité (25) formant arête de coupe et une deuxième extrémité (26) destinée à être placée en regard de la face d'appui (27) du flasque (23) avec interposition de moyens de réglage (29) de l'écartement entre la deuxième extrémité (26) de la lame (24) et la face d'appui (27) du flasque (23) ; et - une lumière oblongue (34) destinée à la fixation de la lame (24) sur le flasque (23) en permettant le réglage de l'écartement entre la deuxième extrémité (26) de la lame (24) et la face d'appui (27) du flasque (23) ; caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une encoche (44) pratiquée depuis sa deuxième extrémité (26) et traversant la lame (24) de la première face (35) à la deuxième face (38), ladite encoche (44) étant destinée à recevoir une partie de moyens de protection (37) agencés pour fermer sensiblement l'espace (59) situé entre la deuxième extrémité (26) de la lame (24), la face d'appui (27) et la face de serrage (36) du flasque (23). 14. Lame selon la 13, caractérisée en ce que la lumière oblongue (34) débouche dans l'encoche (44). 15. Lame selon la 13 ou 14, caractérisée en ce que la lumière oblongue (34) est décalée latéralement par rapport au milieu de l'encoche (44), afin de permettre le passage des moyens de réglage (29) entre la lumière (34) et un bord latéral (45) de l'encoche (44).
B
B02,B29
B02C,B29B
B02C 18,B29B 17
B02C 18/18,B29B 17/04
FR2889099
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF ASSOCIE POUR LE MOULAGE D'UNE PARTIE D'UN COMPOSANT CREUX ; COMPOSANT CREUX ET PROCEDE DE FIXATION SUR UN RESERVOIR
20,070,202
Procédé et dispositif associé pour le moulage d'une partie d'un composant creux; composant creux et procédé de fixation sur un réservoir L'objet de la présente invention concerne un procédé pour le moulage d'au moins une partie d'un composant creux en matière plastique. Elle porte aussi sur un dispositif pour mettre en oeuvre ledit procédé, ainsi que sur un composant creux obtenu par ledit procédé. Les réservoirs à liquides et à gaz en usage dans l'industrie ou embarqués dans des véhicules de nature diverse doivent généralement satisfaire à des normes d'étanchéité et de pettnéabilité en rapport avec le type d'usage pour lequel ils sont conçus ainsi qu'aux exigences en matière d'environnement qu'ils doivent respecter. Les limites d'émissions permises sont devenues tellement faibles que les pertes liées aux fuites et à la perméabilité aux interfaces composant/réservoir ont pris une proportion relative plus élevée dans les pertes totales du système réservoir + accessoires. Pour réduire la perméabilité aux interfaces entre composant et réservoir, on peut fixer un composant sur le pourtour d'une ouverture dans un réservoir à carburant en munissant une partie du composant d'un joint qui assure l'étanchéité avec le réservoir. Or, pour un composant injecté, on réalise généralement ledit composant (et en particulier la partie du composant destinée à porter le joint d'étanchéité) au moyen d'un moule en deux parties ou demi-coquilles. Le moulage au moyen d'un moule en deux parties crée donc dans la zone de contact du joint d'étanchéité avec la surface de la gorge, une ligne de joint et donc deux traces de plan de joint au niveau de la zone de jonction entre les deux demi-coquilles du moule. Cette trace de plan de joint (ou ligne de joint), même minime, peut être à l'origine d'un chemin de fuite et donc d'une perte d'étanchéité dans la zone de contact entre le joint d'étanchéité et la gorge, favorisant l'augmentation des pertes évaporatives à l'interface composant/réservoir. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient grâce à un procédé de moulage d'un composant ne présentant pas de ligne de joint sur sa surface en contact avec un joint d'étanchéité grâce auquel l'étanchéité à l'interface composant/réservoir est améliorée. A cet effet l'invention concerne un procédé pour le moulage d'au moins une partie d'un composant creux en matière plastique ayant une surface destinée à être en contact avec un joint d'étanchéité au cours duquel on réalise la partie du composant dans un moule comprenant un noyau et une empreinte, par moulage dans un espace délimité par le noyau et l'empreinte, de façon que la partie moulée ne présente pas de ligne de joint. Par composant creux on entend désigner toute pièce comprenant une partie vide, comme par exemple un canal, reliant au moins deux extrémités du composant de façon à ce qu'un fluide puisse circuler entre ces extrémités. Dans le procédé selon l'invention on réalise une partie du composant qui est destinée à porter un joint d'étanchéité dans un moule comprenant une empreinte et un noyau. L'empreinte est une pièce en général mobile constituant la partie externe du moule. Le noyau est une broche aussi en général mobile, au moins partiellement à l'intérieur du moule. L'empreinte et le noyau possèdent de préférence des parties en relief complémentaires, destinées à donner la forme souhaitée à ladite partie du composant. Les deux pièces sont généralement réalisées en un métal apte à résister aux conditions de mise en oeuvre (température et pression) de la matière plastique. Selon l'invention, on réalise le moulage de ladite partie de composant dans un espace délimité par le noyau et l'empreinte, de préférence par injection de matière fondue sous pression. On règle les positions relatives du noyau et de l'empreinte pour fixer les dimensions de l'espace de moulage de manière à obtenir l'épaisseur souhaitée pour la partie du composant à mouler. Selon l'invention, on procède de façon à ce que la partie moulée ne présente pas de ligne de joint à sa surface destinée à être en contact avec le joint d'étanchéité. Par ligne de joint on entend désigner un relief sur une surface, créé lors du moulage d'une pièce. Dans un procédé de moulage utilisant un moule comprenant une empreinte et un noyau, l'un et l'autre pouvant être constitués de plusieurs parties, ce relief est généralement créé dans un plan de contact entre au moins deux parties du noyau (pour un relief sur une surface intérieure du composant moulé) ou entre au moins deux parties de l'empreinte (pour un relief sur une surface extérieure dudit composant). Donc, dans le procédé en instance, on moule ladite partie du composant grâce à un noyau et une empreinte qui ne sont pas en plusieurs parties dans la zone destinée à y placer le joint d'étanchéité. Dans une forme de réalisation particulière du procédé, la partie moulée comprend une gorge destinée au logement du joint. La gorge a en général un profil en U. De façon préférée, la gorge comprend une partie flexible c.-à-d. une partie ou un prolongement du profil en U qui présente un caractère flexible. Celle-ci est obtenue lors du moulage de la gorge soit en jouant sur les conditions opératoires de moulage, soit en choisissant une matière qui a des propriétés élastiques adéquates après moulage, soit en donnant à la partie moulée une épaisseur appropriée pour obtenir l'élasticité souhaitée, ... Dans une forme de réalisation particulière, on positionne le noyau dans l'empreinte de façon à créer un espace délimité par deux parties en relief complémentaires du noyau et de l'empreinte. On moule dans cet espace la partie du composant comprenant la gorge. On dégage ensuite le noyau hors de l'empreinte et on démoule la partie moulée comprenant la gorge par un mouvement de l'empreinte de façon à créer la flexion de la partie flexible de la gorge, la partie en relief sur l'empreinte formant une contre-dépouille par rapport à la partie flexible de la gorge. Cela revient à dire qu'il faut faire subir une flexion à la partie flexible de la gorge pour démouler la partie moulée. De façon plus préférée encore, on réalise une gorge comprenant un siège annulaire et au moins deux lèvres flexibles pour la rétention du joint. Celles-ci forment une paroi discontinue sur la partie moulée, plus apte à subir une flexion. L'invention porte aussi sur un dispositif pour le moulage d'au moins une partie d'un composant creux en matière plastique munie d'un joint et comprenant au moins une empreinte et un noyau mobiles, ayant deux parties en relief complémentaires délimitant un espace pour le moulage de ladite partie, la géométrie de l'espace de moulage étant telle que la partie en relief sur l'empreinte constitue une contre-dépouille par rapport à ladite partie lors du démoulage de celle-ci. Le noyau et l'empreinte sont en outre chacun constitués d'une seule pièce dans l'espace de moulage. En outre, l'invention porte sur un composant creux pour réservoir à carburant comprenant au moins une partie munie d'un joint, à base de matière plastique et qui ne comprend pas de ligne de joint. Le composant réalise généralement la communication de fluide entre l'intérieur et l'extérieur du réservoir à carburant. On considère de préférence que le fluide est un gaz (vapeurs de carburant par exemple) ou un liquide (carburant par exemple). De manière avantageuse et non limitative, le composant peut être choisi parmi une pipette, un embout, une goulotte, un clapet ou une tubulure. Par réservoir à carburant on considère une enceinte fermée, de folmes diverses, généralement étanche vis-à-vis de l'extérieur et qui peut être équipée de divers accessoires internes ou traversant la paroi de l'enceinte. Le réservoir peut contenir tout type de carburant liquide. En particulier, il peut contenir du carburant pour l'alimentation de moteurs thermiques automobiles et, en particulier, l'essence et le gasoil. De manière préférée, le joint d'étanchéité est situé dans une gorge exempte de ligne de joint. Le joint d'étanchéité permet en général de réaliser une obturation étanche à l'interface entre la partie du composant fixée au réservoir et celui-ci. Par obturation étanche, on désigne la faculté d'empêcher la communication de liquide et/ou de gaz entre le composant ou le réservoir et l'extérieur, dans les conditions de température et de pression d'utilisation normale du réservoir. Le joint torique est avantageusement constitué d'un élastomère, de préférence un fluoroélastomère car cette matière possède de bonnes propriétés de résistance chimique au contact avec des carburants sous forme liquide ou gazeuse. Il peut se présenter sous différentes foimes. Par exemple, il peut être un joint d'étanchéité torique. Un joint d'étanchéité torique de section circulaire a donné de bons résultats. Selon l'invention, le composant est essentiellement constitué d'une matière plastique. Le réservoir à carburant selon l'invention est également réalisé avec une paroi en matière plastique. Par matière plastique, on entend toute matière polymérique de synthèse, thermoplastique ou thermodurcissable, se présentant à l'état solide dans les conditions ambiantes, ainsi que les mélanges d'au moins deux de ces matières. Les polymères visés comprennent aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative: les copolymères à distribution aléatoire (copolymères "statistiques"), les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Les polymères thermoplastiques, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges, sont préférés. Tout type de polymère ou de copolymère theunoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. Un polymère souvent employé est le polyéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus avec du polyéthylène haute densité (PEHD). On trouve en général dans le composant des polyoléfines, des polyoléfines greffées, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. On utilise avantageusement du POM (ou poly-oxyméthylène) comme matière du composant. De manière avantageuse, la paroi du réservoir peut présenter une structure multicouche comprenant au moins une couche d'une matière thermoplastique et au moins une couche en matériau barrière, c.-à-d. un matériau, généralement de nature polymérique, qui possède une très grande imperméabilité à certains liquides et gaz. On peut incorporer un matériau barrière à l'une des couches de la paroi du réservoir ou insérer à l'intérieur de la structure une couche supplémentaire particulière constituée essentiellement d'un matériau barrière. De préférence, on insère à l'intérieur de la structure une couche supplémentaire constituée essentiellement d'un matériau barrière. Des exemples de matériaux barrière sont, de manière non limitative: les résines à base de polyamides ou copolyamides, les copolymères statistiques d'éthylène et d'alcool vinylique (EVOH), ou encore les polymères à cristaux liquides thermotropiques tels que les copolyesters de l'acide p-hydroxybenzoïque et, soit de l'acide 6-hydroxy-2-naphtoïque, soit de l'acide téréphtalique et du 4,4'-biphénol (par exemple les copolyesters commercialisés sous la marque XYDAR ). Le composant peut être en tout matériau de résistance mécanique et chimique (aux carburants) adéquate. Il est, selon l'invention, réalisé en matière plastique. Tout type de matière plastique peut convenir. De préférence, on choisit une matière plastique dont la stabilité dimensionnelle est bonne dans un milieu soumis à des variations de température de l'ordre de plusieurs dizaines de degrés Celsius. On choisit de préférence aussi une matière plastique dont la stabilité dimensionnelle est peu affectée par le contact avec les liquides et les gaz susceptibles d'être contenus dans le réservoir, et qui y est peu perméable. Les polyacétals, les polyamides, les polyesters et les polyhalogénures de vinyle donnent de bons résultats. Des matières plastiques qui conviennent bien sont les polyacétals et en particulier, le POM (ou poly-oxy-méthylène). De manière tout particulièrement préférée, le composant est en matière plastique injectée, c.-à-d. ayant été mise en forme par une technique de moulage par injection sous pression dans un moule. De préférence, lorsque le composant est à base de polyéthylène, il est traité pour réduire sa perméabilité. Le traitement consiste par exemple en la sulfonation ou la fluoration du composant. Lorsque le réservoir comprend une couche barrière, de manière préférée, le joint d'étanchéité est en contact avec ladite couche barrière. Le fait que le joint d'étanchéité soit en contact avec la couche barrière de la paroi du réservoir permet de réduire les fuites de gaz ou de liquide à l'interface entre le composant et le réservoir. L'invention porte aussi sur un procédé pour la fixation d'au moins une partie d'un composant creux en matière plastique sur le pourtour d'une ouverture dans un réservoir à carburant. Au cours de ce procédé, on réalise la partie du composant selon un procédé de moulage comme décrit ci-dessus. Ensuite on place le joint d'étanchéité sur la partie moulée. Dans une forme de réalisation particulière, il peut s'agir d'un joint d'étanchéité torique placé sur une surface périphérique du composant et, de préférence, dans une gorge. On fixe ensuite le composant sur le réservoir de manière à ce que le joint réalise l'étanchéité entre la partie moulée et le pourtour de l'ouverture dans le réservoir. Toute technique de fixation connue de l'homme du métier peut être envisagée, comme par exemple la soudure de moyens de fixation du composant sur la paroi du réservoir ou la coopération de ces moyens de fixation avec d'autres moyens de fixation fixés sur le pourtour de l'ouverture dans le réservoir. L'ouverture peut être réalisée par toute technique connue, par exemple par découpe de la paroi du réservoir. Les figures qui suivent sont données dans le but d'illustrer l'invention, sans vouloir en restreindre la portée. Les figures 1 et 2 illustrent un composant selon l'art antérieur; les figures 3 à 5 ont pour but d'illustrer le principe d'une variante préférée de l'invention et les figures 6 à 8, un cas concret d'une telle variante. Dans la figure 1 on a illustré un composant selon l'art antérieur où un joint d'étanchéité (11) est placé dans une gorge à sa périphérie et est en contact avec un siège annulaire (9) de la gorge. Le joint d'étanchéité (11) est retenu par une partie (10') rigide du composant. Pour réaliser ce composant, on a procédé à son moulage dans un moule comprenant plusieurs empreintes comme illustrées ((3') et (3")) à la figure 2. Au niveau du plan de joint entre les empreintes (3') et (3"), une ligne de joint (12) est créée lors du moulage, en relief sur le siège annulaire (9). La figure 3 illustre une réalisation selon l'invention dans laquelle le joint d'étanchéité (11) se trouve dans une gorge dont une partie de la paroi est composée de lèvres (10) flexibles. Aucune ligne de joint n'existe au niveau du siège annulaire (9), zone de contact avec le joint d'étanchéité (11). Les figures 4 et 5 montrent 2 étapes du procédé de moulage d'une partie d'un composant comprenant une gorge pour un joint (11) (comme illustré à la figure 3). L'empreinte (3) est en une seule partie. Dans la figure 5 on a représenté le démoulage de la partie moulée par un mouvement de l'empreinte (3) tel que les lèvres flexibles (10) subissent une flexion de façon à être démoulées de l'empreinte (3). La figure 6 illustre la disposition des parties d'un moule lors du moulage d'une partie du composant (4) destinée à être fixée sur un réservoir à carburant. La pièce (1) correspond au noyau mobile tandis que les pièces (2) et (3) correspondent à une pièce intermédiaire (2) et à l'empreinte (3) du moule. Le composant (4) a sa partie moulée (5) destinée à être fixée sur le réservoir, toujours à l'intérieur du moule constitué par les pièces (1), (2), (3). La figure 7 représente une vue éclatée de ces pièces ainsi que le composant (4) ayant la partie moulée (5) démoulée. La partie (5) comprend une gorge comprenant un siège annulaire (9) et un ensemble de lèvres flexibles (10) qui ont pour rôle de retenir un joint (non représenté). La figure 8 représente une autre vue éclatée dans laquelle on visualise les parties en relief (6) et (7) respectivement sur l'empreinte (3) et le noyau (1). La flèche (8) indique le sens du mouvement du noyau (1), de la pièce intermédiaire (2) et de l'empreinte (3) lors du démoulage. Le démoulage se déroule en plusieurs étapes: après l'injection de matière dans un espace délimité par le noyau (1) et l'empreinte (3), on retire le noyau (1) de l'empreinte (3) dans la direction indiquée par la flèche (8), puis on déplace la pièce intermédiaire (2) dans la même direction et enfin on démoule la partie moulée en déplaçant l'empreinte (3) selon la même direction indiquée par la flèche (8)
Procédé pour le moulage d'au moins une partie d'un composant creux en matière plastique au cours duquel on réalise ladite partie dans un moule comprenant un noyau et une empreinte, par moulage dans un espace délimité par le noyau et l'empreinte, de façon que la partie moulée ne présente pas de ligne de joint à sa surface destinée à être en contact avec un joint d'étanchéité. Dispositif pour réaliser ce procédé. Composant creux pour réservoir à carburant comprenant une partie munie d'un joint d'étanchéité, à base de matière plastique et ne comprenant pas de ligne de joint dans la zone où se situe le joint d'étanchéité. Procédé de fixation d'un tel composant sur le pourtour d'une ouverture dans un réservoir à carburant.
1. Procédé pour le moulage d'au moins une partie (5) d'un composant (4) creux en matière plastique ayant une surface destinée à être en contact avec un joint d'étanchéité au cours duquel on réalise la partie (5) du composant (4) dans un moule comprenant un noyau (1) et une empreinte (3), par moulage dans un espace délimité par le noyau (1) et l'empreinte (3), de façon que la partie (5) moulée ne présente pas de ligne de joint. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la partie (5) moulée comprend une gorge destinée au logement du joint. 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la gorge comprend une partie flexible. 4. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu' É on positionne le noyau (1) dans l'empreinte (3) de façon à créer un espace délimité par deux parties (6, 7) en relief complémentaires du noyau (1) et de 15 l'empreinte (3) ; É on moule dans cet espace la partie (5) du composant (4) comprenant la gorge; É on dégage le noyau (1) hors de l'empreinte (3) ; et É on démoule la partie moulée comprenant la gorge (9) par un mouvement de l'empreinte (3) de façon à créer la flexion de la partie flexible de la gorge, la 20 partie (6) en relief sur l'empreinte (3) formant une contre-dépouille par rapport à la partie flexible de la gorge. 5. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la gorge comprend au moins un siège annulaire (9) et deux lèvres (10) de rétention pour le joint. 6. Dispositif pour le moulage d'au moins une partie (5) d'un composant (4) creux en matière plastique munie d'un joint d'étanchéité et comprenant au moins une empreinte (3) et un noyau (1) mobiles, ayant deux parties (6, 7) en relief complémentaires délimitant un espace pour le moulage de la partie (5), la géométrie de l'espace de moulage étant telle que la partie en relief (6) sur l'empreinte (3) constitue une contre-dépouille par rapport à la partie (5) lors du démoulage de celle-ci, l'empreinte (3) et le noyau (1) étant constitués chacun d'une seule pièce dans l'espace de moulage. 7. Composant (4) creux pour réservoir à carburant comprenant au moins une partie (5) munie d'un joint, caractérisé en ce que cette partie (5) est à base de matière plastique et ne comprend pas de ligne de joint. 8. Composant (4) selon la précédente, caractérisé en ce que le joint est situé dans une gorge exempte de ligne de joint. 9. Composant (4) selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce que la gorge comprend un siège annulaire et au moins deux lèvres (10) de rétention pour le joint. 10. Composant (4) selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi une pipette, un embout, une goulotte, un clapet ou une tubulure. 11. Procédé pour la fixation d'au moins une partie (5) d'un composant (4) creux en matière plastique selon l'une quelconque des 7 à 10 sur le pourtour d'une ouverture dans un réservoir à carburant, comprenant les étapes suivantes: É on réalise la partie (5) selon l'une quelconque des 1 à 5 et/ou à l'aide d'un dispositif selon la 6; É on place un joint sur la partie (5) moulée; on fixe le composant (4) sur le réservoir de manière à ce que le joint réalise l'étanchéité entre la partie (5) moulée et le pourtour de l'ouverture dans le réservoir.
B
B29
B29C,B29L
B29C 33,B29C 45,B29L 22
B29C 33/44,B29C 45/26,B29C 45/37,B29L 22/00
FR2899909
A1
DISPOSITIF A GABARIT VARIABLE POUR L'EPANDAGE DE GRAVILLONS SUR UNE CHAUSSEE
20,071,019
La présente invention a pour objet un . Elle concerne également un véhicule gravillonneur équipé à son extrémité arrière d'un tel dispositif. Un dispositif gravillonneur classique, tel que décrit par exemple dans le document FR 2 528 085, est monté à une extrémité d'un châssis roulant, tracté ou automoteur, qui supporte une benne pivotante contenant les gravillons à épandre. Le dispositif comporte une série de trappes juxtaposées associée à un rouleau extracteur et montées en sortie de benne. En jouant sur l'ouverture ou la fermeture de certaines trappes, on peut faire varier la largeur de la zone d'épandage et occulter certaines zones. La présence, en aval du rouleau extracteur, d'une bavette de répartition des gravillons permet de les épandre sur la chaussée sur une largeur supérieure à celle du dispositif, laquelle ne doit pas excéder le gabarit routier, à savoir 2,50 m. Sur les gravillonneurs traditionnels, les bennes sont articulées à l'arrière du châssis. Certaines machines, usuellement appelées bi-répandeurs permettent de déposer simultanément (en une seule passe) un liant et une couche de gravillons sur la chaussée. Une telle machine est décrite par exemple dans le document FR 2 576 336. La présente invention s'applique aussi bien à un gravillonneur simple qu'à un bi-répandeur. On connaît également des dispositifs gravillonneurs qui comportent un bac tampon, alimenté en gravillons à partir de la benne. Un dispositif de ce genre fait l'objet, par exemple, du document FR 2 781 825. Dans cette réalisation connue, la benne est articulée au châssis à son extrémité avant, et le transfert des gravillons dans le bac tampon est réalisé au moyen d'une paire de tapis transporteurs disposés côte à côte longitudinalement au fond de la benne. Le bac tampon est équipé à sa base de moyens de distribution et de répartition classiques, tels que décrits par exemple dans le FR 2 528 085 précité ou dans le FR 2 647 131, comprenant une série de trappes, un rouleau extracteur, et une bavette de répartition permettant d'augmenter la largeur de l'épandage. L'invention s'adresse à un dispositif gravillonneur qui, comme celui du FR 2 781 825, comporte un bac tampon. Un objectif de l'invention est de proposer un dispositif gravillonneur de ce type ayant une structure permettant d'épandre les gravillons de manière précise, sur une largeur de travail variable, pouvant excéder notablement le gabarit routier, et s'étendre vers l'un et/ou l'autre côté de la machine, cette largeur pouvant être modifiée en cours de travail, et ceci en continu. Un autre objectif de l'invention est de proposer un agencement qui permette d'occulter certaines zones de travail, c'est-à-dire ne pas traiter certaines zones de chaussée, par fermeture momentanée de trappes situées à l'aplomb de ces zones, ceci aussi bien dans la partie centrale de la machine, s'inscrivant dans le gabarit routier, que dans les zones latérales sortant du gabarit. Un autre objectif de l'invention est de proposer un dispositif à la fois fiable et compact. Le dispositif faisant l'objet de la présente invention est un donc un dispositif à gabarit variable, pour l'épandage de gravillons sur une chaussée. Il comprend un bac tampon, dit caisson principal , qui est monté fixement à une extrémité d'une benne contenant les gravillons portée par un châssis mobile, et qui est alimenté en gravillons à partir de cette benne ledit caisson principal s'étendant transversalement sur toute, ou pratiquement toute, la largeur de la benne, largeur qui correspond au gabarit routier, le bac tampon étant ouvert à sa base pour laisser s'écouler les gravillons par gravité. Les objectifs énoncés plus haut sont atteints grâce au fait que, conformément à l'invention, ce caisson principal surplombe une paire de caissons, dits secondaires , juxtaposés et disposés l'un devant l'autre si on considère la direction d'avance du véhicule, et que chaque caisson secondaire, d'une part, est adapté pour recueillir des gravillons qui s'échappent du caisson principal et pour les épandre sur la chaussée, via une série de trappes distributrices disposés à sa base et, d'autre part, est déplaçable transversalement sur une course d'amplitude variable, des moyens de commande étant prévus qui permettent de le positionner, sélectivement, soit dans une position dite rétractée dans laquelle il rentre également à l'intérieur du gabarit routier, soit dans une position dite d'extension dans laquelle il fait saillie latéralement du gabarit routier, le transfert des gravillons dans chacun des caissons secondaires, et leur épandage sur la chaussée via ladite série de trappes distributrices étant possible aussi bien lorsque ce caisson se trouve en position rétractée que lorsqu'il se trouve en position d'extension. Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques avantageuses, mais non limitatives, de l'invention : - lesdits caissons secondaires sont des caissons identiques aptes chacun à être déplacé l'un sur le côté droit, et l'autre sur le côté gauche du caisson 5 principal ; - lesdits caissons secondaires ont une largeur sensiblement égale, ou légèrement inférieure, à celle du caisson principal ; - lesdits caissons secondaires s'inscnvent sensiblement dans l'encombrement du caisson principal ; 10 -le dispositif comporte une vis d'Archimède, d'axe transversal et horizontal, montée à l'intérieur du caisson principal ; - il comporte une vis d'Archimède, d'axe transversal et horizontal, montée à l'intérieur de chaque caisson secondaire ; - il comporte des grilles horizontales disposées à la base du caisson 15 principal, que les gravillons traversent lorsqu'ils passent du caisson principal dans l'un des caissons secondaires ; - chacun des caissons secondaires est pourvu à sa base d'un rouleau extracteur associé à ladite série de trappes ; - le caisson principal est alimenté en gravillons à partir de la benne au 20 moyen d'une paire de tapis transporteurs disposés côte à côte longitudinalement et aptes à déverser les gravillons dans les moitiés gauche et droite du caisson principal. L'invention a également pour objet un véhicule gravillonneur comprenant un châssis mobile qui porte une benne contenant les gravillons, cette benne étant équipée à son extrémité arrière d'un dispositif présentant en tout ou 25 partie des caractéristiques énoncées ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: La figure 1 est une vue générale, de côté, et partiellement en coupe, 30 d'un véhicule gravillonneur de type bi-répandeur conforme à l'invention ; Les figures 2 et 3 sont des vues de côté, et partiellement en coupe, du dispositif gravillonneur situé à l'arrière de ce véhicule, respectivement au repos et en cours de travail ; Les figures 4A, 5A et 7A sont des vues schématiques, en perspective, 35 du groupe de caissons composant le dispositif, représenté sous des angles différents. La figure 6A est une vue de dessus du même groupe de caissons ; Sur les figures 4A, 5A, 6A et 7A, les caissons secondaires sont en position rétractée. Les figures 4B, 5B et 6B et 7B sont des vues similaires à celles des figures 4A, 5A, 6A et, respectivement, 7A, mais avec les deux caissons secondaires 5 en position d'extension maximale ; La figure 8 est un schéma du dispositif vu de l'arrière, avec les deux caissons secondaires en position d'extension maximale ; La figure 9A est un schématique, vu de dessus, du groupe de caissons, sur laquelle les caissons secondaires se trouvent en position rétractée ; 10 La figure 9B est une vue similaire à celle de la figure 9A, mais avec les deux caissons secondaires en position d'extension maximale ; Les figures 10A, 10B, 10C illustrent différentes conditions de travail qui correspondent à trois états différents de chaque série de trappes. Le véhicule gravillonneur 1 illustré sur la figure 1 est un véhicule 15 automoteur comprenant un châssis 10 monté sur roues 100 et équipé d'une cabine de conduite 11. Il s'agit d'un bi-répandeur, le châssis 10 supportant une citerne à liant 80 et une benne à gravillons 2. La citerne 80 alimente, de manière connue, une rampe 8 apte à diffuser 20 de jets de liant sur la chaussée C à traiter. La benne 2 est articulée à son extrémité avant autour d'un axe horizontal transversal 21. Des moyens appropriés tels que des vérins hydrauliques, par exemple, permettent de faire pivoter la benne vers le haut, dans le sens de la flèche K ou, au contraire, de l'abaisser en position horizontale. 25 Le fond de la benne est pourvu d'une paire de convoyeurs, en l'occurrence de deux tapis convoyeurs 9 disposés longitudinalement et côte à côte, symétriquement de chaque côté du plan longitudinal vertical médian du véhicule. Ils sont guidés chacun à leurs extrémités par des rouleaux de renvoi 22, 23, le rouleau arrière 22 étant moteur. 30 Les brins supérieur aller et inférieur retour portent respectivement les références 90, 91. Des galets de support et de guidage intermédiaires confèrent aux brins aller un profil en forme d'auge (voir figure 8). La portion d'extrémité aval (ou arrière) -désignée 9H sur la figure 1-35 de chaque tapis convoyeur 9 est articulée par rapport au reste du tapis, de sorte qu'elle reste sensiblement horizontale quelle que soit l'inclinaison de la benne 2. Sur les figures 1 et 2, la référence 13 désigne un dispositif de sécurité anti-encastrement, solidaire du châssis 10. Le dispositif gravillonneur objet de l'invention, qui porte la référence 3, est monté à l'extrémité arrière du véhicule 1, et est solidaire du châssis 10. Il est essentiellement composé d'un bac tampon, ou caisson principal 4, qui est monté fixement à l'arrière du châssis. Ce caisson a approximativement la forme d'un parallélépipède rectangle, à paroi en tôles, ouvert sur le dessus, dont la face frontale arrière (verticale) porte la référence 45 et les faces latérales, ou flasques, (également verticales) la référence 44 (voir notamment la figure 5A). Sa largeur correspond sensiblement à celle du véhicule, et du gabarit routier, soit 2,50 m. Du côté avant, tourné vers le tapis 9, la paroi du caisson 4 possède une partie supérieure qui forme une cloison 43 inclinée vers le haut et vers l'arrière. A l'intérieur de ce caisson, derrière la cloison 43, est montée une vis d'Archimède 40, d'axe transversal et horizontal, dont les extrémités sont convenablement guidées en rotation dans les flasques latéraux 44. Elle est à double sens de rotation, et entraînée par un moyens approprié non représenté, tel qu'un moteur électrique ou hydraulique par exemple. Le caisson 4 est subdivisé en deux parties homologues, de part et 20 d'autre d'un plan vertical longitudinal médian. De chaque côté de ce plan, il présente à sa base une ouverture en forme de fenêtre rectangulaire, destinée à permettre l'écoulement, sous l'effet de la gravité, des gravillons contenus dans le caisson. Chaque fenêtre possède un grand côté (dimension transversale) de 25 longueur sensiblement égale, ou légèrement inférieure, à la moitié de la largeur du caisson (soit 1,25 m). Elle est munie d'une grille horizontale 42a, 42b, dont la largeur de maille est légèrement supérieure à la plus grande dimension des gravillons, afin que ceux-ci puissent s'écouler facilement, mais en douceur. 30 Si on considère la direction longitudinale, et le sens d'avance du véhicule, les deux ouvertures de sortie, ainsi que les grilles 42a, 42b qui les recouvrent, sont décalées, la grille 42a étant située dans la zone correspondant aux trois-quarts arrière, et la grille 42b dans la zone correspondant aux trois-quarts avant du caisson 4. 35 Des cloisons déflectrices 41a, 41b disposées à l'intérieur du caisson 4, sur une demi largeur de celui-ci, sont adaptées pour canaliser une partie du flux de gravillons contenu dans le caisson 4 vers la grille arrière 42a et, respectivement, vers la grille avant 42b. Les extrémités aval des tapis 90 débouchent dans l'ouverture supérieure du caisson 4, approvisionnant chacun naturellement l'une des deux 5 moitiés latérales du caisson. Sur la figure 3, la flèche f symbolise le sens de rotation des rouleaux de renvoi et d'entraînement des tapis 9. La mise en rotation de la vis d'Archimède, dans un sens ou dans l'autre, permet de refouler au besoin des gravillons d'un côté ou de l'autre du 10 caisson, pour les y répartir de manière homogène et/ou pour privilégier leur échappement par l'une ou l'autre des deux grilles 42a, 42b. En dessous du caisson principal 4 sont disposés, l'un devant l'autre, deux caissons similaires 5a, 5b placés tête bêche. Chacun d'eux possède des parois verticales transversales avant et arrière, et sont fermées à leurs extrémités latérales, 15 d'un côté par un carter 51a, respectivement 51b, et de l'autre par une cloison 52a, respectivement 52b. Chaque caisson 5a, 5b est ouvert en partie supérieure, présentant une ouverture de passage des gravillons apte à se positionner exactement, lorsque le caisson est en position rétractée, sous une grille 42a, 42b. 20 Chacune de ces ouvertures est bordée par une paire de tiges cylindriques 54a, respectivement 54b. Chaque paire de tiges 54a, 54b, est fixée à l'une de ses extrémités au carter 5la ou 5 lb, et à l'autre extrémité à la cloison 52a ou, respectivement 52b. Chaque tige est la tige d'un vérin hydraulique à double effet, dont le 25 piston est guidé dans un corps de cylindre fixé au caisson principal 4, la tige traversant le corps de vérin coaxialement. Les deux vérins d'une même paire sont branchés en parallèle et commandés concomitamment, dans un sens ou dans l'autre, afin de déplacer transversalement l'un des caissons secondaires. Ils assurent donc à la fois le guidage 30 en translation et la commande de déplacement de ce caisson secondaire. Lorsqu'une paire de vérins est rétractée, le caisson secondaire correspondant 5a, 5b se trouve escamoté sous le caisson principal 4, dans l'encombrement de ce dernier ; lorsqu'elle est en extension, ce caisson fait saillie latéralement par rapport au caisson principal 4, sur une course donnée, mais qui, 35 comme on le verra plus loin, est variable. Pour déplacer chaque caisson, on pourrait faire usage en lieu et place d'une paire de vérins, d'un vérin unique (disposé à l'avant ou à l'arrière du caisson) et, de l'autre côté, d'une simple glissière, cette dernière étant munie d'un capteur de déplacement. A l'intérieur de chaque caisson secondaire 5a, 5b, sont montés (du haut vers le bas), une vis d'Archimède 50a, 50b, d'axe transversal et horizontal, une série de trappes 6a, 6b, et un rouleau extracteur rotatif 7a, 7b. La vis d'Archimède 50a, 50b et le rouleau extracteur 7a, 7b sont entraînés en rotation par des moyens de commande appropriés, par exemple des moto-réducteurs électriques ou des moteurs hydrauliques logés dans le carter 51a, respectivement 5 lb. La mise en rotation d'une vis d'Archimède 50a, 50b, permet au besoin de refouler des gravillons vers l'extrémité extérieure du caisson 5a ou 5b, et de les y répartir de manière homogène en fonction de la demande. Les trappes peuvent être commandées par des moyens connus, par exemple des vérins pneumatiques ou hydrauliques, et peuvent avoir une conception similaire de celle prévue dans le FR 2 647 131 déjà cité, auquel on pourra se reporter au besoin. Dans cette réalisation, les trappes sont des volets ayant un profil en arc 20 de cylindre, centré sur leur axe de pivotement. Mais on pourrait bien sûr, sans sortir du cadre de l'invention, utiliser d'autres types de trappes, notamment à guillotine (volets coulissants). Chaque trappe 6a, 6b peut être commandée individuellement, pour être ouverte ou fermée, indépendamment des autres trappes de la série. 25 Toutes les trappes sont identiques, d'égale largeur. A titre indicatif, il est prévu par exemple dix trappes par série (et par caisson secondaire), de largeur égale à 200 mm. Des cloisons internes idoines canalisent les gravillons du haut vers le bas vers les trappes 6a, 6b ; lorsqu'une trappe est ouverte, le rouleau rotatif 7a, 7b 30 dont le sens de rotation est symbolisé par les flèches ga, respectivement gb, sur la figure 3, provoque l'extraction de gravillons à travers cette trappe et les entraîne de telle façon qu'ils soient déposés sur la chaussée. Les lignes en trait pointillé désignées Ta et Tb sur la figure 3 illustrent le cheminement de deux flux de gravillons déversés par les tapis 9 dans le caisson 35 principal 4 et qui traversent ensuite les caissons secondaires 5a, 5b, pour être finalement déposés sur la chaussée C. Les différents organes de commande, notamment des tapis 9, des vis d'Archimède 40, 50a et 50b, des trappes 6a, 6b, des rouleaux extracteurs 7a, 7b, ainsi que des vérins assurant les déplacements transversaux des caissons secondaires 5a, 5b, sont contrôlés par un ordinateur. Celui-ci est piloté, par exemple à l'aide d'un écran tactile et d'un joystick, par un opérateur présent au poste de conduite, dans la cabine 11 du véhicule, en fonction d'un programme prédéterminé, tout en étant asservi à différentes données fournies en temps réel par des capteurs. Parmi ces capteurs, qui peuvent être de type connu en soi, on peut citer des capteurs de la vitesse du véhicule 1, de l'inclinaison de la benne 2, du volume de gravillons contenu dans cette dernière, du volume des gravillons contenus dans le caisson principal 4 et de la répartition transversale des gravillons dans celui-ci, du volume des gravillons contenus dans chaque caisson secondaire 5a, 5b et de la répartition transversale des gravillons dans ces derniers, et de la position de chaque caisson secondaire 5a, 5b (c'est-à-dire de leur degré d'extension). Ces derniers capteurs sont avantageusement des capteurs inductifs. Le déplacement transversal des caissons secondaires se fait de manière discrète, avec un pas correspondant à la largeur d'une trappe. Dans le cas d'une série de 10 trappes de 200 mm, chaque caisson secondaire 5a, 5b est donc susceptible d'occuper sélectivement cinq positions différentes, plus ou moins déportée vers l'extérieur, par rapport à sa position neutre (ou rétractée) centrale, sous le caisson principal 4 (soit 6 positions différentes possibles au total, et 36 combinaisons possibles pour les deux caissons secondaires). En référence aux figures 9A et 9B, on comprend que lorsque chacun des caissons secondaires 5a et 5b est dans sa position rétractée, leur largeur globale (dimension transversale hors tout) rentre dans le gabarit routier 1, qui correspond à une largeur de 2,50 m. En revanche, lorsque les deux caissons secondaires sont déployés au 30 maximum vers l'extérieur, leur largeur globale L est notablement supérieure à 1, par exemple de 4 mètres. Sur les schémas des figures 10A à 1OC sont représentées les deux séries de trappes équipant chaque caisson secondaire, désignées Sa et Sb ; chaque trappe est symbolisée par une case carrée, qui est vide si la trappe est ouverte et qui 35 est barrée d'une croix si elle est fermée. La situation de la figure 10A correspond à une position rétractée des deux caissons, qui occupent une largeur globale minimale Lo. Sur la moitié de la série Sa, du côté correspondant au tapis 9 normalement affecté à l'alimentation du caisson secondaire 5a, les cinq vannes sont ouvertes ; les cinq autres vannes, situées de l'autre côté, sont fermées. Dans ces conditions, les gravillons sont épandus régulièrement sur une bande de largeur Lo. La situation de la figure 10B correspond à une position d'extension maximale des deux caissons, qui occupent une largeur globale maximale L1. Dans ces conditions, les gravillons peuvent être épandus régulièrement sur une bande de largeur L1 dès lors qu'on ouvre l'ensemble des trappes ; cependant il est possible à tout moment d'occulter une zone de largeur donnée Z de la chaussée, en fermant les trappes correspondantes. Ainsi, dans l'exemple représenté, 3 trappes de la série Sa sont fermées. La situation de la figure 10C correspond à une position d'extension intermédiaire des deux caissons, qui occupent une largeur globale intermédiaire L2. Plus précisément, l'un des caissons secondaires, qui porte la série de trappes Sa, est dans sa position rétractée (comme sur la figure 10A) tandis que l'autre est partiellement en extension ; l'ensemble de ses trappes qui se trouvent au-delà de l'axe longitudinal médian du dispositif, du côté de l'extension, sont ouvertes. Le reste des trappes (au nombre de deux) qui se trouve en regard de trappes ouvertes de l'autre série, sont fermées. Il est essentiel, bien entendu, que le programme d'épandage interdise que deux trappes en vis-à-vis de chaque série soient simultanément ouvertes, sauf à 25 doubler le débit d'épandage en cet endroit. Selon le profil de la chaussée, la présence d'obstacles latéraux, la présence de zones à occulter (plaques d'égout par exemple), on peut épandre les gravillons de manière optimale en jouant à la fois sur le déplacement latéral, dans un sens ou dans l'autre de chaque caisson secondaire, et sur l'ouverture ou la 30 fermeture de chaque trappe, ceci en continu. En cas de surplus de gravillons, ou au contraire de manques de gravillons, au niveau de l'un des caissons secondaires ou de certaines trappes, on peut jouer sur la mise en route des vis d'Archimède pour en corriger la répartition. Si le dispositif équipe un bi-répandeur, comme c'est le cas pour le 35 mode de réalisation illustré à la figure 1, la rampe à liant 8 a également une longueur variable. A cet effet, elle est par exemple composée d'une partie centrale io fixe et deux tronçons latéraux mobiles transversalement, de sorte que sa largeur de travail avec asservie à celle du dispositif gravillonneur et varie concomitamment avec elle. De plus, l'état des buses de diffusion de liant est asservie à celui des trappes, la (ou les) buse(s) en regard d'une trappe donnée (ou d'un jeu de trappes) devant naturellement être obturée(s) lorsque ladite trappe est fermée, et active(s) lorsque ladite trappe est ouverte
Ce dispositif (3) comprend un caisson principal (4) formant bac tampon, alimenté en gravillons à partir de la benne (2) contenant les gravillons ce caisson principal (4) s'étendant transversalement sur la largeur de la benne, largeur qui correspond au gabarit routier, et étant ouvert à sa base pour laisser s'écouler les gravillons ; le caisson principal (4) surplombe une paire de caissons secondaires (5a, 5b) juxtaposés, adaptés chacun pour recueillir des gravillons qui s'échappent du caisson principal (4) et pour les épandre sur la chaussée (C), via une série de trappes distributrices (6a, 6b), et déplaçables transversalement sur une course d'amplitude variable, des moyens de commande étant prévus qui permettent de les positionner, sélectivement, soit dans une position rétractée, rentrant dans le gabarit routier, soit dans une position d'extension, sortant de ce gabarit, l'épandage des gravillons étant possible quelle que soit la position de chaque caisson (5a, 5b).Confection et réparation des chaussées.
1. Dispositif à gabarit variable, pour l'épandage de gravillons sur une chaussée, qui comprend un bac tampon, dit caisson principal , qui est monté fixement à une extrémité d'une benne (2) contenant les gravillons portée par un châssis mobile (10), et qui est alimenté en gravillons à partir de cette benne, ledit caisson principal (4) s'étendant transversalement sur toute, ou pratiquement toute, la largeur de la benne, largeur qui correspond au gabarit routier, le caisson principal (4) étant ouvert à sa base pour laisser s'écouler les gravillons par gravité, caractérisé par le fait que ce caisson principal (4) surplombe une paire de caissons (5a, 5b), dits secondaires , juxtaposés et disposés l'un devant l'autre si on considère la direction d'avance du véhicule, et que chaque caisson secondaire (5a, 5b), d'une part, est adapté pour recueillir des gravillons qui s'échappent du caisson principal (4) et pour les épandre sur la chaussée (C), via une série de trappes distributrices (6a, 6b) disposés à sa base et, d'autre part, est déplaçable transversalement sur une course d'amplitude variable, des moyens de commande étant prévus qui permettent de le positionner, sélectivement, soit dans une position dite rétractée dans laquelle il rentre également à l'intérieur du gabarit routier, soit dans une position dite d'extension dans laquelle il fait saillie latéralement du gabarit routier, le transfert des gravillons dans chacun des caissons secondaires (5a, 5b), et leur épandage sur la chaussée via ladite série de trappes distributrices (6a, 6b) étant possible aussi bien lorsque ce caisson (5a, 5b) se trouve en position rétractée que lorsqu'il se trouve en position d'extension. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits caissons secondaires (5a, 5b) sont des caissons identiques aptes chacun à être déplacé l'un sur le côté droit, et l'autre sur le côté gauche du caisson principal (4). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que lesdits caissons secondaires (5a, 5b) ont une largeur sensiblement égale, ou légèrement inférieure, à celle du caisson principal (4). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que, vus de dessus, en position rétractée, lesdits caissons secondaires (5a, 5b) s'inscrivent sensiblement dans l'encombrement du caisson principal (4). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte une vis d'Archimède (40), d'axe transversal et horizontal, montée à l'intérieur du caisson principal (4). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé par le fait qu'il comporte une vis d'Archimède (50a, 50b), d'axe transversal et horizontal, montée à l'intérieur de chaque caisson secondaire (5a, 5b). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait qu'il comporte des grilles horizontales (42a, 42b) disposée à la base du caisson principal (4), que les gravillons traversent lorsqu'ils passent du caisson principal (4) dans l'un des caissons secondaires (5a, 5b) . 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé par le fait que chacun des caissons secondaires (5a, 5b) est pourvu à sa base d'un rouleau 10 extracteur (7a, 7b) associé à ladite série de trappes (6a, 6b). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que le caisson principal (4) est alimenté en gravillons à partir de la benne (2) au moyen d'une paire de tapis transporteurs (90) disposés côte à côte longitudinalement et aptes à déverser les gravillons dans les moitiés gauche et droite 15 du caisson principal (4). 10. Véhicule gravillonneur (1) comprenant un châssis mobile (10) qui porte une benne (2) contenant les gravillons, caractérisé par le fait que ladite benne (2) est équipée à son extrémité arrière d'un dispositif (3) conforme à l'une quelconque des précédentes.
E
E01
E01C
E01C 19
E01C 19/20,E01C 19/21
FR2898707
A1
PROCEDE, DISPOSITIF ET SYSTEME DE GESTION D'INFORMATIONS STRUCTUREES AU SEIN D'UNE SCENE GRAPHIQUE
20,070,921
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de l'accès et de la transmission de contenus et, plus précisément, de contenus d'animations graphiques, entre des terminaux clients formant récepteurs, tels que des radio-téléphones, des organiseurs électroniques (PDA), etc., et des serveurs de tels contenus. Plus précisément, l'invention s'applique à un grand nombre d'applications, par exemple du type RichMedia, qui nécessitent de prendre en compte une description des agencements spatio-temporels entre les objets graphiques définissant un contenu d'animations graphiques pour que soit parfaitement restituée sur le terminal client (dit récepteur) le comportement d'une scène graphique d'une application donnée. Il est à noter que la technique de l'invention peut s'appliquer de façon non limitative, à tous les types de descriptions d'animations graphiques existant actuellement, notamment : MPEG-4/BIFS, SVG, SMIL, XHTML, etc. A titre de remarque préliminaire, il est à noter que pour des raisons de clarté de la description, un certains nombres d'informations techniques ont été regroupées en annexe. IL est bien entendu que l'ensemble de ces informations figurant dans ces différentes annexes font partie intégrante de la présente description. 2. État de la technique On connaît à ce jour plusieurs techniques qui permettent de traiter simultanément une base de donnée d'informations structurées et une scène graphique s'appuyant sur de telles informations structurées et sur une suite d'instructions simples permettant d'automatiser certaines tâches et de définir le comportement des objets graphiques contenus dans la scène. Un inconvénient majeur de l'utilisation de telles instructions est qu'elles font partie d'un langage de programmation (ou script) qui doit nécessairement être 30 préalablement interprété ou compilé, c'est-à-dire préalablement traduit dans un langage binaire directement compréhensible par le processeur du terminal sur lequel l'animation graphique doit être restituée. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, un tel inconvénient constitue aujourd'hui une entrave à la possibilité de récupérer sur un terminal récepteur une information structurée représentative par exemple d'un guide électronique de programmes disponible auprès d'un terminal serveur de télévision numérique et à la présentation directe de ce guide sous la forme d'une animation graphique correspondante, sur le terminal récepteur ayant requis l'affichage d'un tel guide. En effet, la prise en compte de l'ensemble du guide de programme ne peut se faire au moyen des solutions connues de l'art antérieur sans que soit réalisé une modification de la programmation et/ou du design du lecteur équipant le terminal. En outre, la prise en compte des informations contenues dans ce guide de programmes ne peut en aucun cas s'effectuer en un seul bloc d'information, ce qui a pour inconvénient supplémentaire d'impliquer au contraire une prise en compte itérative de l'information contenu dans le guide du programme, avec pour conséquence des risques de désynchronisation entre l'information disponible sur le serveur à un instant t et sa la restitutioin de cette dernière sur le terminal récepteur à un instant t+dt. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique ou un mécanisme simple de gestion d'informations structurées au sein d'une scène graphique, qui : ^ Soit générique en terme de mise en oeuvre ; ^ Puisse s'intégrer au sein de n'importe quelle représentation graphique sous une forme non compilée, sans plus nécessiter comme dans les solutions connues de l'art antérieur, l'utilisation d'un interpréteur de script comme ECMAScript, par exemple, ou encore l'exécution d'une machine virtuelle JAVA (marque déposée) ; ^ Permette la mise en place d'un système d'anticipation de la gestion d'informations structurées, dans le but d'optimiser les ressources matérielles requises pour le traitement de l'application. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique, qui soit simple et peu coûteuse à mettre en oeuvre, tout en permettant de répondre aux différents problèmes techniques suivants : Gérer la variation du volume d'information dans la base d'informations structurées utilisée par le moteur de rendu graphique au sein des scènes graphiques. - Anticiper une ou plusieurs requêtes de valorisation d'objets graphiques et d'interaction sur le comportement d'objets graphiques. - Sauvegarder temporairement l'état de la base d'informations structurées en rapport avec l'état de la scène graphique à un instant donné. - Réduire au minimum les traitements sur la base d'informations structurées et sur les informations structurées, afin de favoriser au maximum le rendement du rendu graphique. L'intérêt technique de l'invention peut se résumer en les trois principaux points techniques suivants : Réduction de la mémoire utilisée ; Gain dans l'utilisation des ressources de calcul ; Compatibilité avec les techniques classiques de décodage. L'invention permet encore de prendre en compte dans un contenu d'animation graphique, des informations structurées éventuellement récupérées auprès d'un serveur de contenus particulier, sans avoir de contrainte de programme ou de design sur le lecteur utilisé sur le terminal récepteur client. Un autre objectif de l'invention est de fournir une technique qui permette la prise en compte d'un bloc d'information structurée dans la description de scène multimédia, ou dans la description d'un contenu graphique d'animation et donc, qui évite tout risque de désynchronisation d'information comme dans les techniques connues de l'art antérieur. Un dernier objectif de l'invention consiste à fournir une telle technique qui permette de s'affranchir de toute contrainte de modification du lecteur dédié à la lecture du contenu graphique d'animation ou de la scène multimédia, ou encore, toute contrainte de re-programmation. 4. Résumé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de gestion d'une pluralité d'informations structurées reçue par un terminal client, dite récepteur, en réponse à une requête de récupération d'un contenu d'animations graphiques auprès d'un terminal serveur de tels contenus. Selon l'invention n un tel procédé comprend avantageusement les étapes suivantes : émission d'une requête de récupération d'au moins un contenu d'animation graphique par ledit terminal client, à destination dudit terminal serveur de contenus ; récupération par ledit terminal client d'au moins un fichier de description dudit contenu d'animation graphique, ledit au moins un fichier décrivant l'agencement spatio-temporel entre les objets graphiques dudit contenu d'animation et comprenant au moins une fonction de gestion d'information structurée apte à automatiser : la création et l'exécution de requête d'attribution d'au moins une valeur donnée à au moins un attribut d'au moins un desdits objets graphiques et/ou la création et l'exécution d'au moins une valeur d'interaction avec au moins un desdits objets graphique et tenant compte de ladite pluralité d'informations structurées. Les fonctions de gestion d'information structurée interroge la base de données contenant la pluralité d'informations structurées (par exemple celles relatives à la prise en compte ou à l'intégration dans un contenu d'animations graphiques ou d'une scène multimédia, d'un guide électronique de programmes). Elle permettent de relier un modèle sémantique d'information et un modèle de présentation d'informations sur un terminal client récepteur. Une telle approche suivant le procédé selon l'invention permet en outre avantageusement de s'affranchir de tout mécanisme de script et de toute re- programmation d'un contenu à restituer sur un terminal l'ayant requis. Le procédé permet en outre avantageusement de synchroniser le rendu d'un contenu d'animation graphique sur le terminal client, au moyen d'un modèle déterministe formé par la pluralité d'information structurée prise en compte par les fonctions de gestion, lesquelles sont directement intégré dans le fichier de description du contenu d'animation ou de la scène multimédia. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, ladite pluralité d'informations structurées est stockée dans une mémoire dudit terminal récepteur. Dans une variante du procédé selon l'invention, ladite pluralité d'informations structurées est reçue par ledit terminal récepteur depuis un serveur indépendant de gestion d'informations structurées relativement à une pluralité de contenus d'animations graphiques. Dans ce mode de réalisation les fonctions de gestion d'informations structurées tiennent compte d'un lien d'adressage (préférentiellement une URL) pointant vers les différentes informations structurées à utiliser pour la restitution d'un contenu graphique prédéterminé, lesquelles sont hébergées sur le serveur de gestion d'information structurée indépendant. Dans une variante de l'invention, le serveur de gestion d'information structurée indépendant et le serveur de contenus d'animations graphiques peuvent être regroupés sous la forme d'un serveur unique. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : les figures 1, 2 et 3 présentent des exemples d'architecture et d'échange de flux entre les différents éléments du système de transmission et de gestion d'information structurées au sein d'une scène graphique ; la figure 4 illustre un exemple d'un guide électronique de programmes ; les figures 5, 6 et 7 présentent des exemples de page d'un guide électronique de programmes tel qu'illustré en figure 2. 6. Description d'un mode de réalisation préféré de l'invention Le principe général de l'invention repose donc sur un procédé permettant d'intégrer une information structurée dans une scène graphique (ou contenu d'animation graphique) devant être restituée sur un terminal récepteur client. L'invention peut notamment être utilisée dans un grand nombre d'applications qui nécessitent une description d'agencements spatio-temporel d'objets graphiques pour représenter le comportement graphique des dites applications et une base de données d'information structurées mise à jour régulièrement pour valoriser les objets graphiques et interagir sur leur comportement et ainsi présenter sémantiquement l'information à un utilisateur. L'objet de l'invention consiste donc à décrire un dispositif de transmission, de décodage et de traitement de fonctions de gestion d'information structurée (ne fournissant pas d'indication graphique) au sein de scènes graphiques (ou contenus graphique d'animation). De nombreux cas d'usages requièrent l'utilisation de scènes graphiques pour présenter sur un terminal des informations structurées qui sont envoyées sur ce dit terminal par un moyen différent. Selon l'invention, des fonctions de gestion d'information structurée (dénommées FGIS par les inventeurs) au sein de scènes graphiques, décrites dans ce document, permettent de gérer : des requêtes de valorisation des objets graphiques par les informations structurées, ces requêtes de valorisation ayant pour objectif l'affectation d'au moins une valeur à au moins un attribut d'un objet graphique contenu dans la scène ou le contenu d'animation graphique (par exemple : fixer la taille d'un objet rectangle, changer la couleur d'un objet, dire à un objet graphique s'il doit être visible ou invisible, en transparence, etc.) ; des suites d'instructions simples (de niveau de structuration variable), permettant d'automatiser l'exécution de ces requêtes, leur transmission et leur réutilisation au sein de plusieurs scènes graphiques. Une telle représentation relativement bas-niveau des fonctions de gestion permet d'avoir une interaction fine entre les scènes graphiques et les informations structurées envoyées. La technique selon l'invention permet avantageusement de gagner en facilité de maintenance sur la création de contenus d'animation graphique. En particulier, l'utilisation d'un mécanisme intégré au processus de rendu de commandes graphiques permet une dépendance forte entre le contenu et l'utilisation des informations structurées et ne nécessite aucun processus de déboguage (i.e., rechercher et si possible retirer les erreurs) additionnel pour la validation des requêtes de valorisation (ie d'attribution d'au moins une valeur à au moins un attribut de l'objet graphique visé) et d'interaction auprès des objets graphiques. Le scénario suivant donne un exemple de mise en oeuvre de l'invention dans un contexte donné d'application : Un récepteur demande un contenu d'animation graphique à la source (serveur A). Le serveur renvoie un contenu qui décrit l'agencement spatio-temporel 25 des objets graphiques, sous la forme d'un bloc d'informations structurées. Dans ce dernier contenu sont intégrées et décrites des fonctions de gestion d'information structurée (FGIS). Ces dernières peuvent être agencées comme une suite d'instructions simples aptes à permettre 30 l'automatisation des requêtes de valorisation et d'interaction ciblant au moins certains objets graphiques du contenu d'animation graphique requis par le récepteur (terminal client). Elles indiquent notamment qu'un ensemble d'informations structurées stockées en mémoire dans le récepteur, sera accessible ou pas et que 5 dans le cas échéant un traitement (i.e., valorisation et interaction sur un objet graphique) sera effectué. - Les informations structurées sont reçues par le récepteur via un serveur (serveur B) qui peut être indépendant du serveur A. Différentes commandes peuvent être utilisées pour modifier un ensemble 10 de propriétés d'une scène à un instant donné. Les commandes qui doivent être exécutées à un instant précisé par la scène graphique sont décrites comme des URLs activées suite à une interaction utilisateur. Des exemples de ces commandes sont donnés dans l'annexe B, qui fait partie intégrante de la présente description. Des exemples de résultats de ces 15 commandes sont illustrés par les figures 2 à 5. Dans le but de modifier l'apparence de la scène graphiques, les objets graphiques à valoriser, ou qui peuvent subir une interaction, doivent pouvoir être référencés par une clef unique (nommé ID ou DefName suivant les techniques de représentation de scènes graphiques). 20 De telles commandes permettent de définir les types d'informations utilisées par la scène et les noeuds de cette dernière qui doivent recevoir ces informations. Elles comprennent notamment une liste des éléments nécessaires à l'obtention de l'information structurée intégrée dans une description de scène 25 multimédia ou dans un contenu d'animation graphique. Un exemple de syntaxe et de sémantique d'une telle commande est donné ici à titre illustratif : cmd://?=&=< pppp>&... Où: définit le type d'interrogation de la base (ou bloc) 30 d'informations structurées ; et représentent les types d'information à chercher ; et représentent des éléments de ce type d'information. Un autre exemple de définition de noeuds d'une scène graphique est également donné ici à titre illustratif : cmd://?=&...&idT=< yyyy>&idA= où : définit le type d'action à réaliser sur les objets graphiques : • étant l'objet graphique à modifier ; • étant l'objet graphique sur lequel il faut interagir si l'information existe. On présente ici un exemple d'implantation de l'invention. Le fonctionnement du procédé de gestion d'informations structurées au sein d'une scène graphique peut se décrire selon les étapes suivantes, en considération de la figure 1 : 1-Saisie des données de description de scènes graphiques et d'informations structurées, via des connexions réseaux ou des lectures de fichiers ; 2-Décompression de ces données afin d'obtenir une description des objets graphiques directement utilisables par un moteur de rendu audio et graphique ; 3- Décompression éventuelle de ces données afin d'obtenir une description des éléments d'informations structurées directement utilisables par les modules interrogeant la base d'informations structurées ; 4- Composition des objets graphiques entre eux pour créer une scène graphique ; 5- Activation des commandes décrivant les fonctions de gestion d'information structurée (FGIS) suivant le modèle d'exécution utilisé par le moteur de rendu (cf. figure 1) ; 6- Traitement des commandes décrivant les FGIS (cf. figure 1). - Rendu (i.e., affichage d'objets visuels ou jeu d'un son) des objets audio et graphiques ; 8Prise en compte des interactions utilisateurs (i.e., clique du pointeur, pression d'une touche, etc.) et enregistrement des activations des FGIS éventuelles ; 9- Etablissement d'une connexion à une source d'information locale ou distante si besoin ; 10- Retour au 1 si aucun mécanisme d'arrêt n'est activé. Ainsi, suite à une requête d'un utilisateur, le système selon l'invention va 10 ouvrir une connexion vers le serveur et récupérer un flux binaire. Ce flux binaire sera analysé par le lecteur (ou player) lequel va alors créer la scène graphique qui contiendra des éléments textuels à rendre. Si une URL contient une commande contenant des FGIS est analysée dans le flux binaire, alors le lecteur l'enregistre et exécutera les FGIS avant le rendu de 15 la prochaine représentation de la scène graphique sur le récepteur (e.g., représentation directe des pixels à l'écran). Une telle approche nouvelle et inventive s'avère particulièrement intéressante en ce qu'elle permet de prendre en compte au niveau du lecteur un bloc d'informations structurées nécessaire à la restitution d'une prochaine 20 représentation de la scène graphique sur le récepteur, sans plus avoir à reprogrammer le lecteur et donc, d'une façon totalement générique. Tout le design d'une scène multimédia ou d'un contenu graphique d'animation est désormais directement effectué dans la scène ou le contenu d'animation. Comme résumé sur la figure 1, le fonctionnement du système et procédé 25 de gestion des FGIS selon l'invention peut se être résumé par les étapes suivantes: 1- Récupération des instructions d'information structurées venant du dispositif de rendu. 2- Etablissement d'une connexion à une source d'information locale ou distante si besoin. 3- Interrogation de la base d'informations structurées et stockage des réponses aux requêtes. 4- Attente et traitement des commandes décrivant les FGIS (cf. étape 6 du rendu, précitée). 5- Retour au 1 si aucun mécanisme d'arrêt n'est activé. Le procédé et système selon l'invention permet avantageusement de conférer à des scènes graphiques ou à des contenus d'animation graphique, par exemple du type richMedia , la possibilité d'accéder à des informations structurées, en leur apportant de nouvelles commandes directement dans leur description, commandes qui seront ensuite directement lues et interprétées par un moteur de rendu, par exemple un moteur de rendu CBMS (selon la norme CBMS du même nom, pour Convergence Broadcast Mobile Services ). Un tel procédé permet avantageusement en outre : de s'affranchir de la contrainte de programmation, tous le rendu 15 graphique d'une scène étant désormais intégré au fichier de description de la scène ; de s'affranchir de toute contrainte de codage en dur de la scène, notamment pour ce qui concerne certaines catégories d'objets graphiques ; 20 de ne plus être contraint par la gestion d'un nombre limité et prédéterminé d'objets graphiques dans une scène. Selon l'invention, une scène multimédia ou un contenu d'animations graphiques est désormais capable de : définir des filtres sur des données ; 25 réaliser une sélection d'un ou de plusieurs objet par la mise en oeuvre d'un filtre préalablement défini ; charger dans la scène des objets graphiques ainsi indexés sur la sélection réalisée ; modifier un ou plusieurs index de la sélection ; 30 - rechercher des valeurs d'attributs pour un objet sélectionné ; tester la valeur d'un attribut d'un objet donné.5 Annexe A : Nouvelles instructions proposées 1 ù Liste des nouvelles commandes 1.1 Commandes d'arithmétique SET cmd://var_set?name=variableName&value=X Qui définit et/ou positionne la valeur d'une variable ADD cmd//var add?name=variableName&value=X -i Qui ajoute X à la valeur d'une variable 10 SUB cmd://var_sub?name=variableName&value=X Qui retranche X à la valeur d'une variable 1.2 Commandes CBMS et de définition de requête 15 cmd://Cbms_filterDef ?name=filtername&expr=expression où : ^ name correspond à un nom qui permet de référencer ce filtre par la suite ; ^ expr est une expression dans un langage de requête comprise par le 20 parser CBMS. Les mots suffixés par $ font référence à des noeuds Textes, ils sont à remplacer par la valeur du noeud correspondant à l'exécution de la requête. On définit en plus dans le cadre de l'invention, une pluralité de requêtes nouvelles complémentaire suivantes : 25 AllServices : tous les services commandés à partir d'un numéro de service ou serviceNumber ; AI1Tv : Tous les services de type TV (télévision) commandés à partir d'un numéro de service ou serviceNumber ; AllRadio: Tous les services de type radio commandés à partir d'un 30 numéro de service ou serviceNumber ; NOW : Tous les services en commande à partir d'un numéro de service ou serviceNumber ; NEXT : Tous les services qui font l'objet d'une nouvelle commande attachée à un numéro de service ou serviceNumber . 1.3 Chargement D'IDs d'éléments basé sur un filtre Les commandes suivantes permettent de charger un bloc d'ID dans la scène selon un filtre donné, et d'activer des noeuds en fonction de l'existence ou non d'une partie du bloc d'ID. 1.3.1 Indexé par valeur La commande indexée par valeur permet sur une commande atomique au niveau de la scène de charger un set cohérent de données. Ainsi on va accéder à n éléments correspondant à un filtre donné, afin de récupérer les ID de ces N éléments et déclencher des noeuds s'il y a bien un élément ou pas. cmd://cbms_loadlD?type=agiventype&filter=filtername& index=variablen ame&idt=DEFS&ids=DEFS&idh=DEFS où : ^ Type est une valeur, cela peut actuellement prendre la valeur service ou program (requis) ^ Filter est une référence à un filtre défini au préalable (requis) ^ Index est une référence à une variable définie au préalable (requis) ^ Idt correspond à une liste de DEF séparés par une virgule qui vont recevoir les valeurs des ID des n éléments selon le filtre défini à partir d'un index. (facultatif) ^ idS correspond à une liste de DEF séparés par une virgule qui seront démarrés s'il y a une ième valeur de présente dans la requête. (facultatif) ^ idH correspond à une liste de DEF séparés par une virgule qui seront démarrés s'il y n'a pas de ième valeur de présente dans la requête. (facultatif) 1.3.2 Indexé par ID La commande indexée par ID permet sur une commande atomique au niveau de la scène de charger un set cohérent de données. Ceci permet charger un set de données de manière que l'élément ayant l'ID ID se trouve à la place indiqué e par la valeur de delta. cmd://cbms_loadlD?filter=filtername&type=agiventype& idindex=id&delt a=avalue&idt=DEFS&I ds=DEFS&idh=DEFS où : ^ Type est une valeur, cela peut actuellement prendre les valeurs service ou program (requis) ; ^ Filter est une référence à un filtre défini au préalable (requis) ^ idindex est un id (requis) ; ^ delta est le décalage que l'on souhaite pour l'id donné dans la requête. ^ Idt correspond à une liste de DEF séparés par une virgule qui vont recevoir les valeurs des ID des n éléments selon le filtre défini à partir d'un index. (facultatif) ; ^ idS correspond à une liste de DEF séparés par une virgule qui seront démarrés s'il y a une ième valeur de présente dans la requête. (facultatif) ; ^ idH correspond à une liste de DEF séparés par une virgule qui seront démarrés s'il y n'a pas de sème valeur de présente dans la requête. 20 (facultatif). 1.4 Récupération d'une valeur d'un élément, Permet de valuer un attribut d'un noeud de scène à partir de la valeur d'un attribut d'un élément que l'on adresse à l'aide de son identifiant. cmd://cbms_getattr type=agiventype&name= 25 atributeName&target=DEF&IDS=DEF&IDH=DEF&ID= agivenlD&format=idformat où : ^ Type est une valeur, cela peut actuellement prendre les valeurs service ou program (requis) ; 30 ^ Name est le nom de l'attribut à récupérer (requis) ; ^ Target est le DEF du noeud pour lequel on va positionner l'attribut si on le trouve (facultatif) ; ^ idS est le DEF d'un noeud qui sera démarré si l'on trouve un attribut ayant une valeur de défini (facultatif) ^ idH est le DEF d'un noeud qui sera démarré si l'on ne trouve pas un attribut ou bien que sa valeur est indéfinie (facultatif) ^ ID est l'id de l'élément en question (requis) ^ Format (facultatif) correspond à un formatage de l'attribut, pas de formatage si absent. 1.5 Test de la valeur d'un élément Ceci permet de tester la valeur d'un attribut d'un élément donné. cmd://cbms_testattr ?type=agiventype&name=atributeName&value= avalue&IDS=DEF&IDH=DEF&ID=agivenlD&format=idformat où : ^ Type est une valeur, cela peut actuellement prendre les valeurs service ou program (requis) ^ Name est le nom de l'attribut à tester (requis) ^ Value est la valeur à laquelle on doit comparer l'attribut. ^ idS est le DEF d'un noeud qui sera démarré si le test est positif. 20 (facultatif) ^ idH est le DEF d'un noeud qui sera démarré si le test est négatif, ou s'il n'y a pas de valeur (facultatif) ^ ID est l'id de l'élément en question. (requis) ^ Format (facultatif) corresponds à un formatage de l'attribut, pas de 25 formatage si absent. 2 ù Abstraction de la structure La structure complexe CBMS est abstraite pour le niveau scène ainsi on ne manipule uniquement des informations d'éléments de Type service ou de type 30 Program. Il est à la charge du CBMS Presenter d'abstraire la complexité de la structure interne de données. Service : ^ shortName ^ narre ^ description ^ serviceNumber ^ servicelD ^ sdp ^ logo ^ freetoAir ^ cleartoair Program : 15 ^ Start ^ End ^ Duration ^ servicelD ^ name 20 ^ description ^ theme ^ parentalrating (La casse et les listes d'attributs sont données à titre indicatif et non limitatif) 10 25 Annexe B Construction du "Panneau Nom de Service" 1Text DEF=text="currentProgramName"/> 10 11'ext DEF= "c urrentProgramS tartT i me "I> 1Text DEF="nextProgramName"/> 1Text DEF="nextProgramEndTime"/> 1Text active="false" DEF="sid"/> 4T> 15 Paramétrage des actions de recherche d'information 1Text active="fal se"DEF="prgnext"/> 30 Une présentation simple à 2 items Construire la carte Définition de scènes pour l'affichage des services 11' def="group2"> 1Text DEF="grand" text="service2"/> 11' def="groupNext"> 1T def="groupPrev"> 4T> Affichage de la carte des services Put the cbms commands to fil he map 35 // formalisme simplifie 40 45 // formalisme simplifie 15
L'invention concerne un procédé de gestion d'une pluralité d'informations structurées reçue par un terminal client, dite récepteur, en réponse à une requête de récupération d'un contenu d'animations graphiques auprès d'un terminal serveur de tels contenus.Selon l'invention, un tel procédé comprend les étapes suivantes:- émission d'une requête de récupération d'au moins un contenu d'animationgraphique par ledit terminal client, à destination dudit terminal serveur decontenus ;- récupération par ledit terminal client d'au moins un fichier de descriptiondudit contenu d'animation graphique, ledit au moins un fichier décrivantl'agencement spatio-temporel entre les objets graphiques dudit contenud'animation et comprenant au moins une fonction de gestion d'informationstructurée apte à automatiser :- la création et l'exécution de requête d'attribution d'au moins unevaleur donnée à au moins un attribut d'au moins un desdits objetsgraphiques et/ou- la création et l'exécution d'au moins une valeur d'interaction avecau moins un desdits objets graphiqueet tenant compte de ladite pluralité d'informations structurées.
1. Procédé de gestion d'une pluralité d'informations structurées reçue par un terminal client, dite récepteur, en réponse à une requête de récupération d'un contenu d'animations graphiques auprès d'un terminal serveur de tels contenus, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : émission d'une requête de récupération d'au moins un contenu d'animation graphique par ledit terminal client, à destination dudit terminal serveur de contenus ; récupération par ledit terminal client d'au moins un fichier de description dudit contenu d'animation graphique, ledit au moins un fichier décrivant l'agencement spatio-temporel entre les objets graphiques dudit contenu d'animation et comprenant au moins une fonction de gestion d'information structurée apte à automatiser : la création et l'exécution de requête d'attribution d'au moins une 15 valeur donnée à au moins un attribut d'au moins un desdits objets graphiques et/ou la création et l'exécution d'au moins une valeur d'interaction avec au moins un desdits objets graphique et tenant compte de ladite pluralité d'informations structurées. 20 2. Procédé de gestion selon la 1, caractérisé en ce que ladite pluralité d'informations structurées est stockée dans une mémoire dudit terminal récepteur. 3. Procédé de gestion selon la 1, caractérisé en ce que ladite pluralité d'informations structurées est reçue par ledit terminal récepteur depuis 25 un serveur indépendant de gestion d'informations structurées relativement à une pluralité de contenus d'animations graphiques.
G,H
G06,G09,H04
G06F,G06T,G09G,H04N
G06F 17,G06T 15,G09G 5,H04N 7
G06F 17/30,G06T 15/70,G09G 5/00,H04N 7/24
FR2898502
A1
TISSU PROTHETIQUE TRIDIMENSIONNEL A FACE DENSE RESORBABLE
20,070,921
La présente invention porte sur un tissu prothétique tridimensionnel, utile notamment pour l'obtention de prothèses de renfort en chirurgie pariétale et/ou viscérale, et particulièrement adapté à la prévention des adhérences post-chirurgicales en cas d'utilisation par voie infra-péritonéale. Les adhérences post-chirurgicales comprennent toutes les liaisons fibreuses non anatomiques, induites fortuitement par un acte chirurgical lors du processus normal de cicatrisation. Elles peuvent survenir dans toutes les disciplines chirurgicales quel que soit le geste considéré. Elles sont généralement d'autant plus sévères que le traumatisme chirurgical est important et que les tissus assurant normalement les plans de clivage (tissu conjonctif interstitiel, les synoviales, les gaines tendineuses, séreuses péritonéale et pleurale...) ont été touchés. Tout traumatisme chirurgical tissulaire est suivi d'une cascade d'évènements physiologiques dont les principaux temps peuvent être simplifiés comme suit : temps zéro (t0) : traumatisme chirurgical, effraction capillaire ; temps zéro plus quelques minutes : coagulation, formation du réseau fibrineux, libération des facteurs chimiotactiques ; temps zéro CO) plus 12 à 48 heures : afflux leucocytaire à dominante 20 polynucléaire ; temps zéro (tO) plus 24 heures à 5 jours : afflux leucocytaire à dominante macrophagique ; temps zéro (tO) plus 4 à 8 jours : afflux fibroblastique ; temps zéro (t0) plus 5 à 14 jours : différenciation conjonctive de la réaction 25 cicatricielle ; - temps zéro (tO) plus 15 à 180 jours : remodelage cicatriciel. Même si les mécanismes exacts sont pour certains encore inconnus, notamment en ce qui concerne le déterminisme de l'intensité de la réaction, il apparaît donc que les premiers jours sont déterminants puisqu'ils 30 conditionnent l'afflux fibroblastique responsable de la formation d'adhérences. De ce fait, de telles adhérences post-chirurgicales peuvent provoquer des syndromes pouvant se classer principalement en douleurs chroniques, syndromes occlusifs, et infertilité féminine. Par ailleurs, elles augmentent très sensiblement les risques de fausses routes lors d'une 35 réintervention, (effraction myocardique ou intestinale lors de la thoracotomie ou laparotomie itérative), tout en prolongeant les temps opératoires, la dissection préalable pouvant être dans de tels cas très fastidieuse. Par ailleurs, en chirurgie viscérale et pariétale, la prothèse de renfort doit présenter une certaine résistance mécanique lui permettant de remplir sa fonction en tant qu'élément de reconstruction chirurgicale. De manière générale, les tissus prothétiques connus notamment dans le traitement des insuffisances pariétales, par exemple hernies et éventrations, apportent un complément de résistance mécanique à la reconstruction chirurgicale. De tels tissus sont d'autant plus efficaces et leur tolérance locale d'autant meilleure que leur intégration tissulaire est intime et précoce. Pour cette raison, des tissus prothétiques particulièrement performants dans ces indications sont des tissus tridimensionnels qui présentent une porosité importante, et sont conçus de façon à être intégrés dans le corps le plus rapidement possible. De tels tissus prothétiques tridimensionnels ajourés sont par exemple décrits dans WO99/05990. Pour tenter de pallier le problème des adhérences chirurgicales viscérales consécutives à une intervention d'implantation d'une telle prothèse de renfort en site intra-péritonéal, on a proposé d'interposer une barrière physique entre ledit tissu prothétique tridimensionnel de la prothèse de renfort et les structures organiques adjacentes que l'on souhaite ne pas voir adhérer. L'effet barrière recherché pose toutefois le problème du pouvoir adhésiogène intrinsèque de cette barrière. En effet, si la barrière est constituée d'un matériau non résorbable, elle peut être à l'origine elle-même d'adhérences au cours du temps ; et si elle est résorbable, sa résorption doit être suffisamment peu inflammatoire pour ne pas engendrer elle-même des adhérences. En particulier, pour éviter ce dernier phénomène, on a proposé de recouvrir une face de la prothèse de renfort par un matériau lisse et non poreux de façon à ne pas offrir d'espace à une recolonisation cellulaire. Ainsi, dans WO99/06079 et WO99/06080, on a proposé un tissu prothétique tridimensionnel ajouré recouvert sur l'une de ses faces d'un film résorbable lisse et non poreux soit à base de polysaccharides, soit à base de collagène. Toutefois, la fabrication de telles prothèses demande l'association de deux étapes différentes, à la suite l'une de l'autre, à savoir, dans un premier temps, la réalisation de la structure textile tridimensionnelle puis, dans un deuxième temps, le traitement d'une face de la prothèse textile afin de la rendre lisse et non poreuse. Une méthode de traitement de cette face consiste à tremper la prothèse textile dans un hydrogel pour en imprégner ladite face. L'ensemble est ensuite soumis à une opération de séchage, pour que l'hydrogel se transforme en un film sec continu lisse et non poreux. Alternativement, on peut réaliser une prothèse composite, associant une face textile à une face polymérique anti-adhérences, résorbable ou non résorbable. Dans ces prothèses composites, les deux faces, respectivement textile et polymérique, sont collées l'une à l'autre. Quelle que soit la méthode de traitement utilisée, cette dernière présente des désavantages : longue et fastidieuse dans le premier cas, peu performante dans le deuxième cas du fait de la fragilité et de l'instabilité de la liaison face textile-face polymérique dans le cas de la prothèse composite. Ainsi, il existe le besoin d'une prothèse de renfort simple et facile à fabriquer, fiable, qui présenterait d'une part les propriétés mécaniques suffisantes pour assurer son rôle de renforcement d'une paroi tissulaire mais qui d'autre part limiterait, voire empêcherait le développement des adhérences post-chirurgicales sur la face au contact des viscères. La présente invention vise à remédier à ce besoin en proposant un tissu tridimensionnel, en particulier fait d'une seule pièce, présentant une face poreuse pour favoriser la colonisation cellulaire, et une face dense résorbable. La présente invention porte sur un tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, caractérisé en ce que ladite deuxième face est dense et réalisée en au moins un premier fil, résorbable. Le tissu selon l'invention est particulièrement adapté à une utilisation en tant que prothèse de renfort en chirurgie pariétale et viscérale. La présente invention porte encore sur une prothèse pour renforcer, protéger ou soutenir une paroi tissulaire, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par découpage à partir d'un tissu prothétique tel que décrit ci-dessus. Le tissu et/ou la prothèse selon l'invention permettent une intégration tissulaire la plus rapide possible de la face au contact de la paroi à renforcer, procurant un ancrage mécaniquement satisfaisant, sans fibrose extensive source d'inconfort ou de douleur, tout en empêchant la formation d'adhérences post-chirurgicales au contact des organes environnant la face viscérale ou intra-péritonéale. Par ailleurs, du fait du caractère résorbable de la face dense du tissu et/ou prothèse selon l'invention, la quantité de matériau non résorbable est réduite et toute réaction inflammatoire chronique potentielle au contact dudit matériau non résorbable est ainsi limitée. Ainsi, la prothèse selon l'invention possède un pouvoir inflammatoire intrinsèque long terme considérablement diminué par rapport à toute autre prothèse classique ne comportant pas une face dense résorbable. Dans la présente demande, on entend, par tissu , un assemblage ou arrangement de fils, monofilament ou multifilaments, obtenu par tricotage et/ou tissage. Dans la présente demande, par tissu prothétique , on entend un tissu destiné à être implanté dans le corps humain ou animal sous la forme d'une prothèse ou de toute autre pièce façonnée au moins en partie avec ledit tissu. Dans la présente demande, on entend par tissu tridimensionnel un tissu présentant une épaisseur significative, de préférence supérieure ou égale à 0,5 mm. Dans la présente demande, on entend par face poreuse une face dont la surface présente une certaine rugosité, par exemple des alvéoles, trous ou orifices, débouchant dans sa surface, répartis régulièrement ou non, favorisant toute colonisation cellulaire. La face poreuse est la face du tissu prothétique destinée à être au contact avec, puis à s'intégrer à, la paroi tissulaire à renforcer ou à protéger. Dans la présente demande, on entend par face dense une face présentant par endroits des espaces poreux mais dont la surface globale présente une certaine unité et une homogénéité générales. Cette face dense est destinée à être exposée aux viscères adjacents à la paroi tissulaire, pendant la réparation ou régénération de cette dernière. Dans la présente demande, on entend par résorbable la caractéristique selon laquelle un matériau est absorbé par les tissus biologiques et disparaît in vivo au bout d'une période donnée, par exemple en moins de 3 mois, ou encore en moins 4 semaines, ou encore en moins de quelques jours. Dans la présente demande, on entend, par entretoise , la ou les nappes qui relie(nt) les deux faces d'un tissu tridimensionnel l'une à l'autre, constituant ainsi l'épaisseur d'un tel tissu. Selon la présente invention, la face dense est réalisée en un premier fil résorbable. Ce ou ces fils résorbables sont aptes à se transformer partiellement ou totalement in vivo, au contact des tissus organiques et de leurs sécrétions, en un hydrogel continu capable d'assurer la fonction de prévention des adhérences. De préférence, ledit premier fil résorbable est constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible choisi parmi les polyesters, les polycaprolactones, les polydioxanones, les polyamides, les polyéthers, les polysaccharides et leurs mélanges. Les polyesters peuvent être choisis parmi les polyhydroxyacides, de préférence les polymères d'acide glycolique, les polymères d'acide lactique, les polymères d'acide hydroxybutyrique et leurs mélanges. Les polysaccharides peuvent être choisis parmi l'acide hyaluronique, l'acide alginique, l'acide polyglucuronique, le chitosan, l'amidon, les dérivés de cellulose solubles, leurs sels et leurs mélanges. Ledit polysaccharide peut être réticulé. L'acide polyglucuronique peut être d'origine bactérienne, comme le polysaccharide sécrété par la souche mutante de Rhizobium meliloti M5N1CS(NCIME3 40472), selon l'enseignement du brevet WO9318174, ou encore il peut être obtenu par oxydation sélective des hydroxyles primaires de la cellulose. Les dérivés de cellulose solubles peuvent être choisis parmi les éthers de cellulose, comme la carboxyméthylcellulose, les celluloses oxydées et leurs mélanges. De préférence, les celluloses oxydées sont choisies parmi la cellulose oxydée où l'alcool primaire en C6 est partiellement ou totalement oxydé en acide carboxylique, par exemple pour donner de l'acide polyglucuronique, la cellulose oxydée sous forme de polyaldéhydes par l'acide périodique, la cellulose de type viscose , fabriquée à partir d'une pâte de cellulose solubilisée puis régénérée et oxydée, et leurs mélanges. Plusieurs variétés de cellulose régénérée ont été développées industriellement, On peut citer par exemple le procédé viscose qui est basé sur la solubilité du xanthate de cellulose dans une solution diluée d'hydroxyde de sodium. On peut aussi citer le procédé dit procédé cupro-ammonium mis en oeuvre par exemple par la société Bemberg en Italie ou la société Asahi Chemical Industries au Japon, et qui consiste à dissoudre la cellulose dans une solution ammoniacale de cuivre. Un autre procédé de préparation de cellulose régénérée convenant à la présente invention est le procédé de dissolution de cellulose en phase organique par l'oxyde de N-méthylmorpholine (N.M.M.O.), dit procédé Lyocell , mis en oeuvre par exemple par la société Lenzing en Autriche. Filée à travers une plaque perforée, la viscose coagule en milieu acide et forme de longs filaments continus de cellulose régénérée, qui sont séchés et réunis en fils multifilaments. On obtient un fil de cellulose régénérée présentant une bonne résistance mécanique. De façon générale, un tel fil de cellulose régénérée n'est pas résorbable. Ainsi, comme il sera décrit plus loin dans la présente demande, de préférence, on réalisera dans un premier temps la face dense du tissu selon l'invention avec un tel fil de cellulose régénérée puis dans un deuxième temps, on soumettra cette face dense à un procédé d'oxydation afin de rendre ledit fil de cellulose régénérée résorbable. A titre d'exemple, on peut citer comme fil de cellulose régénérée convenant à la présente invention le fil multifilaments 90 decitex commercialisé sous le nom CUPRO Cusio par la société italienne Bemberg. Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments de cellulose régénérée et oxydée. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments composite d'acide polyglycolique et de cellulose oxydée sous forme d'acide polyglucuronique. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil de chitosan, ou un fil d'acide hyaluronique réticulé. Un tel fil d'acide hyaluronique réticulé est à base d'un polymère réalisé avec un faible degré de réticulation tel qu'il puisse s'hydrater rapidement et se dégrader en moins de quatre semaines. Dans encore une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est obtenu par mélange d'un polysaccharide de charge négative, choisi parmi l'acide alginique, l'acide hyaluronique, l'acide polyglucuronique et leurs mélanges, et d'un polysaccharide de charge positive, comme le chitosan. Selon une forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments composé de multiples filaments définissant entre eux des espaces intersticiels, et ledit fil multifilaments est imprégné, au niveau desdits espaces intersticiels, d'un polysaccharide choisi parmi l'acide hyaluronique, l'acide alginique, l'acide polyglucuronique, le chitosan, l'amidon, les dérivés de cellulose solubles et leurs mélanges. L'imprégnation par une solution visqueuse de polysaccharides est de préférence réalisée par passage des fils secs dans un bain de la solution ou plusieurs bains successifs de solutions différentes. En sortie, les fils peuvent être séchés directement avant d'être bobinés. La phase de séchage peut être précédée d'une phase de coagulation des polysaccharides dans un solvant volatile de type acétone ou isopropanol. Ce solvant peut apporter en même temps un agent de réticulation des chaînes de polysaccharides tel qu'un réactif bifonctionnel de type biépoxyde, comme le butane-diol-diglycidyl-ether, qui réagira avec le polysaccharide à chaud pendant la phase de séchage. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, la réticulation des polysaccharides est obtenue par des liaisons électrostatiques naturelles entre les charges opposées de deux polysaccharides mélangés de charge opposée et de préférence par dépôts successifs d'une première couche de chitosan de charge positive, puis d'une deuxième couche d'un polysaccharide de charge négative, comme par exemple l'acide hyaluronique. Grâce à cette imprégnation le fil devient très hydrophile en surface et le polysaccharide choisi sera libéré ou hydraté rapidement en présence de l'humidité des tissus biologiques, ou grâce à un mouillage du tissu prothétique selon l'invention avant implantation chez le patient, créant un gel visqueux ancré dans les mailles du tissu, grâce à sa viscosité et sa réticulation éventuelle. La création spontanée de ce gel continu confère au tissu selon l'invention des propriétés de prévention des adhérences. La nature résorbable de la face dense du tissu selon l'invention, en particulier lorsque les fils résorbables constituant cette face dense sont imprégnés de polysaccharides comme décrit ci-dessus, permet de transformer une face textile discontinue, par exemple réalisée par tricotage, en une face gélifiée continue, par un mouillage préalable à l'implantation ou par la simple mise au contact des tissus biologiques à réparer et à protéger. Ainsi, ledit premier fil résorbable peut être un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné d'acide polyglucuronique. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné d'un mélange d'acide polyglucuronique et de chitosan. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil 5 résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné d'un mélange d'acide hyaluronique et de chitosan. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné de hyaluronate réticulé par le 1-4-butane-diol-diglycidyl-éther. 10 Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments de cellulose oxydée imprégné de chitosan. Selon une forme de réalisation de l'invention, ladite première face, poreuse, est réalisée en au moins un deuxième fil, résorbable ou non, constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible. 15 De préférence, ledit deuxième fil est non résorbable. La fonction de renfort mécanique du tissu est ainsi garantie de manière définitive et les risques de récidives de hernies par résorption de l'implant sont évitées. Selon une forme de réalisation de l'invention, ledit deuxième fil est constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère 20 biocompatible choisi parmi le polypropylène, le polyéthylène-téréphtalate le polytetrafluoroethylene, le polyamide, le polyvinyldifluorene et leurs mélanges. Dans une autre forme de réalisation, la face poreuse est réalisée en au moins un deuxième fil résorbable, par exemple en acide polylactique. Ce cas est particulièrement adapté lorsque les risques de récidive sont faibles ou 25 encore lorsque la qualité de la régénération tissulaire peut être optimale. Selon une forme de réalisation de l'invention, ladite première face et ladite deuxième face sont reliées l'une à l'autre par une entretoise réalisée en au moins un troisième fil résorbable ou non, constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible. 30 De préférence, ledit troisième fil est résorbable. Ce cas est particulièrement préféré lorsque la fonction de renfort peut être remplie par une seule face poreuse non résorbable. Ainsi, de préférence, ledit troisième fil est résorbable et est constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère 35 biocompatible choisi parmi les polyesters, les polycaprolactones, les polydioxanones, les polyalkanoates, les polyamides, les polyphosphazènes, les polyacétals, les polyuréthanes, les polyorthoesters, les polycarbonates, les polyanhydrides et leurs mélanges. Les polyesters peuvent être choisis parmi les polyhydroxyacides, de préférence parmi les polymères d'acide glycolique, les polymères d'acide lactique, les polymères d'acide hydroxybutyrique et leurs mélanges. Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit troisième fil est un fil multifilaments en acide polylactique. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit troisième fil est un fil multifilaments en acide polyglycolique. Dans encore une autre forme de réalisation de l'invention, ledit troisième fil est un fil multifilaments en acide polylactique et glycolique. Dans une autre forme de réalisation ledit troisième fil est non résorbable. C'est par exemple le cas pour des surfaces et/ou des volumes de paroi à réparer très importantes ou soumises à des tensions anatomiques supérieures à la moyenne. La paroi régénérée est ainsi renforcée de façon permamente par un tissu non résorbable plus épais que la seule face poreuse. Selon une forme de réalisation de l'invention, ladite face dense comprend au moins une nappe de premiers fils, tricotés serrés et déterminant une face unie mais perméable. Le tricotage serré des fils résorbables de la face dense permet l'obtention d'un hydrogel continu, par imprégnation aqueuse du tissu ou de la prothèse selon l'invention préalablement à l'implantation, ou lors du contact de ces fils avec l'humidité naturelle des tissus organiques, une fois que le tissu ou la prothèse selon l'invention est implanté(e). Selon une forme de réalisation de l'invention, ladite face poreuse 25 comprend au moins deux nappes de deuxièmes fils, tricotés, déterminant des ouvertures de forme hexagonale. Dans une forme de réalisation de l'invention, ladite entretoise comprend au moins une nappe de troisièmes fils, s'étendant sensiblement perpendiculairement depuis la face poreuse vers la face dense, lesdits 30 troisièmes fils étant distribués, au niveau de ladite face poreuse, selon les bords périphériques desdites ouvertures hexagonales. De préférence, lesdits troisièmes fils forment des canaux transversaux, sensiblement parallèles les uns aux autres, dont la section interne est exempte de fils, lesdits canaux débouchant de part et d'autre du 35 tissu, sur la face poreuse selon lesdites ouvertures hexagonales, et sur la face dense, respectivement. De préférence, le diamètre moyen des canaux transversaux est égal ou supérieur à 0,3 mm, de préférence allant de 0,7 à 3 mm, et de préférence encore allant de 1,3 à 1,7 mm. De préférence, les canaux transversaux présentent une longueur, 5 correspondant à l'épaisseur dudit tissu, allant de 0,5 à 5 mm, de préférence encore allant de 1,5 à 3 mm. De préférence, l'entretoise détermine pour chaque canal une paroi interne poreuse d'interconnexion avec les canaux voisins, ladite paroi interne poreuse définissant des interstices de passage entre canaux. 10 Avantageusement, lesdits interstices de passage entre canaux ont une largeur allant de 100 à 300 microns. La porosité de la paroi des canaux est déterminée en particulier par l'agencement textile desdits troisièmes fils qui peuvent présenter à titre d'exemple un diamètre compris entre 10 et 15 pm. 15 Les parois des canaux fournissent une zone d'ancrage pour la réaction fibreuse sous dépendance de la prothèse (environs immédiats de chaque fil), ce qui contribue néanmoins à une intégration tissulaire du tissu prothétique relativement intime et précoce. De surcroît, lorsque la section interne de chaque alvéole ou canal est substantiellement exempte de tout fil de 20 liaison, on diminue d'autant la réaction inflammatoire du tissu prothétique in vivo, limitant ainsi la formation de capsule fibreuse périphérique responsable de contraction cicatricielle secondaire. Cette structure tridimensionnelle très poreuse du tissu selon l'invention permet une différenciation d'un tissu conjonctif histoiogiquement normal au coeur de la prothèse. La porosité 25 multidirectionnelle favorise en outre le drainage du site et limite ainsi les risques associés aux collections de liquides (séromes, hématomes, sepsis). Une fois le tissu prothétique implanté, les cellules, présentes au centre du volurne créé par la structure tridimensionnelle, se trouvent à au moins 750 pm de tout matériel prothétique, si les conditions dimensionnelles 30 définies ci-dessus sont respectées et comme montré plus loin sur la figure 1 accompagnant la présente description. Ainsi, les cellules colonisatrices sont loin de toute influence pouvant retarder ou perturber les mécanismes de différenciation, tout en étant à moins de un millimètre du tissu receveur, c'est-à-dire proches des éléments fournissant les éléments indispensables à une 35 réhabitation rapide (cellules souches progénitrices, capillaires sanguins, etc...). Ces conditions permettent d'obtenir un ancrage mécaniquement satisfaisant tout en préservant une différenciation achevée à coeur, telle que rencontrée dans un tissu conjonctif normal. Lorsque cette entretoise est constituée de fils résorbables, toute réaction inflammatoire aura disparu après résorption de ces fils. Le tissu conjonctif recréé reste stable, pour autant qu'il a pu se développer et se différencier dans l'architecture poreuse des prothèses selon l'invention. Grâce à l'architecture de l'espace créé par le tissu et/ou la prothèse tridimensionnelle selon l'invention, et notamment la dimension des pores et 10 leurs interconnexions, le tissu et/ou la prothèse selon l'invention permettent une colonisation cellulaire et une intégration tissulaire optimales. De plus, une fois que le tissu ou la prothèse selon l'invention est implanté(e), un tissu de régénération se développe progressivement au niveau de la face dense, au contact du tissu régénéré dans la face poreuse et 15 l'entretoise. Ce tissu de régénération recrée un feuillet tissulaire de couverture, bien structuré et stable, même après dégradation de la face dense résorbable. Ce feuillet tissulaire met définitivement tout organe adjacent à distance de la partie non résorbable du tissu ou de la prothèse limitant ainsi les risques d'adhérences viscérales post-chirurgicales. 20 Par ailleurs, la face dense du tissu ou prothèse selon l'invention faisant partie intégrante dudit tissu ou de ladite prothèse, avant implantation, cette face dense est parfaitement stable et ne risque pas de se séparer ou de se délaminer dudit tissu ou de ladite prothèse, comme par exemple dans le cas des prothèses composites réalisées en deux temps par exemple par collage. 25 Dans les tissus et prothèses selon l'invention, lesdits premiers, deuxièmes et troisièmes fils peuvent être identiques ou différents. En particulier, le tissu et la prothèse selon l'invention peuvent être entièrement résorbables, par exemple dans le cas où la fonction de renfort de paroi tissulaire de la prothèse n'est souhaitée que pour une période provisoire. 30 En général toutefois, la fonction de renfort de la prothèse sera souhaitée de façon permanente et lesdits deuxièmes fils, constitutifs de la face poreuse, seront différents desdits premiers fils constitutifs de la face dense, et seront non résorbables. Dans ce cas, lesdits troisièmes fils, constitutifs de l'entretoise, pourront être non résorbables, identiques ou non auxdits 35 deuxièmes fils, ou bien résorbables, identiques ou non auxdits premiers fils constitutifs de la face dense. Enfin, les tissus et prothèses selon l'invention sont particulièrement simples et rapides à fabriquer. En effet, selon un premier mode de réalisation de l'invention, le procédé de préparation des tissus et prothèses de l'invention peut être réalisé en une seule étape, par exemple par tricotage ou encore par tissage, et ce procédé ne nécessite pas alors d'opération spécifique de traitement d'une face du tissu pour rendre la face dense résorbable. Ceci est particulièrement vrai lorsqu'on peut choisir, avant tricotage ou tissage, un fil simple ou composite de nature résorbable en vue de constituer la face dense. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le procédé de préparation des tissus etprothèses de l'invention comprend une première étape de fabrication du tissu, par exemple tricotage ou tissage, puis une étape ultérieure d'oxydation dudit tissu. Dans un tel cas, il est possible de choisir, comme fil destiné à servir de fil constitutif de la face dense un fil non résorbable avant oxydation, et résorbable après oxydation. C'est par exemple le cas lorsqu'on choisit, comme fil destiné à servir de fil constitutif de la face dense, un fil en cellulose régénérée, par exemple non oxydée. Le fil en cellulose régénérée non oxydée devient résorbable après une étape d'oxydation. Dans tous les cas, la formation d'un film d'hydrogel continu, au niveau de la face dense du tissu et des prothèses selon l'invention, comme vu plus haut, ne nécessite pas d'étape particulière de fabrication : ce film se forme par simple mouillage du tissu ou de la prothèse selon l'invention avant implantation, ou lors du contact du tissu ou de la prothèse selon l'invention avec les sécrétions aqueuses des tissus organiques à protéger. Un autre objet de l'invention porte sur un procédé de préparation d'un tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, ladite deuxième face étant dense et résorbable, comprenant une étape de fabrication d'un tricot tridimensionnel sur un métier chaîne ou Rachel selon au moins une nappe de fils définissant la face poreuse, au moins une nappe de fils définissant l'épaisseur dudit tissu, et au moins une nappe de fil définissant ladite face dense, caractérisé en ce que ladite nappe définissant ladite face dense est obtenue à l'aide d'une barre à passettes enfilée pleine avec au moins un premier fil, résorbable. Encore un autre objet de l'invention porte sur un procédé de préparation d'un tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, ladite deuxième face étant dense et résorbable, comprenant une étape de fabrication d'un tricot tridimensionnel sur un métier chaîne ou Rachel selon au moins une nappe de fils définissant la face poreuse, au moins une nappe de fils définissant l'épaisseur dudit tissu, et au moins une nappe de fil définissant ladite face dense, caractérisé en ce que, - dans une première étape, ladite nappe définissant ladite face dense est obtenue à l'aide d'une barre à passettes enfilée pleine avec au 10 moins un premier fil en cellulose régénérée, et - dans une deuxième étape, ledit tissu est soumis à une étape d'oxydation. Dans une forme de réalisation de l'invention, ledit tissu est soumis à une oxydation par l'acide périodique 10 mM, pendant 15 heures à 15 température ambiante, puis rincé dans une solution aqueuse d'acétone, et lavé à l'acétone pure avant séchage. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, ledit tissu est soumis à une oxydation par le dioxyde d'azote dans un solvant non aqueux approprié puis lavé par une solution aqueuse d'isopropanol. II est possible 20 d'utiliser le NO2 dans un gaz comme le CO2 ou l'azote ou dans des solvants liquides chlorés ou perfluorés, comme le tétrachlorure de carbone, les fréons ou leurs produits de substitution, selon l'enseignement du brevet US 3, 364, 200. Il est également possible d'utiliser le NO2 dans un gaz comme le CO2 ou l'azote maintenu dans un état dense ou supercritique comme décrit dans la 25 demande WO2006018552. De préférence, un agent plastifiant, tel que la glycérine ou le polyéthylène glycol est ajouté à l'étape de lavage. Dans une forme de réalisation de l'invention, lesdits premiers fils de la nappe définissant la face dense sont tricotés selon le barème 1112/1110//. 30 Dans une autre forme de réalisation de l'invention, lesdits premiers fils de la nappe définissant la face dense sont tricotés selon le barème 2223/1110//. Selon une forme de réalisation de l'invention, le tissu est ensuite stabilisé par passage au four à une température allant de 80 à 150 C. Les différentes formes de réalisation et les avantages de la présente invention vont maintenant ressortir des dessins annexés dans lesquels : la Figure 1 est une vue au microscope électronique à balayage HITACHI type S 800 , grossissement X20, de la face poreuse d'un tissu selon l'invention, la Figure 2 est une vue au microscope électronique à balayage IHITACHI type S 800 , grossissement X30, de l'entretoise et de la face dense d'une variante du tissu selon l'invention, - la Figure 3 est une vue au microscope électronique à balayage HITACHI type S 800 , grossissement X30, de la face dense du tissu de la figure 2, - la Figure 4 est une vue au microscope électronique à balayage HITACHI type S 800 , grossissement X30, d'une section verticale de la face poreuse, de l'entretoise et de la face dense du tissu de la figure 2, les Figures 5a et 5b sont des dessins schématiques de deux variantes d'armures de tricotage pour obtenir l'entretoise d'un tissu selon l'invention, - les Figures 6 et 7 sont des dessins schématiques de deux variantes d'armures de tricotage pour obtenir la face dense d'un tissu selon les figures 2-4, la Figure 8 est un dessin schématique d'une armure de tricotage pour obtenir la face poreuse d'un tissu selon la figure 1 La figure 1 montre un exemple de face poreuse d'un tissu prothétique tridimensionnel selon l'invention. Selon cette figure, la face poreuse est indépendante et elle présente des ouvertures de forme hexagonale. Les ouvertures de cette face sont définies par des bords périphériques, formés avec les fils constitutifs de cette face. De préférence, ces fils sont non résorbables afin d'assurer la fonction permanente de renfort de paroi tissulaire du tissu ou de la prothèse. Dans le cas où cette fonction de renfort n'est souhaitée que pour un temps déterminé, ces fils peuvent être résorbables. Dans le mode d'exécution représenté sur la figure 1, le fil constitutif de la face poreuse est un fil multifilaments de polyester 50 décitex. La face poreuse représentée sur la figure 1 est tricotée sur un métier Rachel à double fonture avec deux nappes de fils (1,2), selon l'armure de tricotage représentée sur la figure 8, selon un schéma de représentation classique pour l'homme du métier et qui ne sera pas décrit plus en détails ici. Les barres du métier à tricoter, correspondant aux fils 1 et 2 sont enfilées un plein-un vide. Selon l'armure décrite à la figure 8, les fils sont tricotés selon les barêmes suivants : 1211/1011/1211/1011/1222/3222/1222/3222// pour la nappe de fils 1 -1222/3222/1222/3222/1211/1011/1211/1011// pour la nappe de fils 2. Comme il apparaît nettement sur la figure 1, un tel tricotage donne une face poreuse à ouvertures hexagonales de diamètre moyen allant d'environ 1,3 mm à 1,7 mm. Une telle face poreuse est donc tout à fait propice à une bonne colonisation cellulaire et une bonne intégration tissulaire. En effet, comme indiqué, une fois le tissu prothétique implanté, les cellules, présentes au centre du volume créé par la structure tridimensionnelle, se trouvent ainsi à au moins 750 pnn de tout matériel prothétique. Ainsi, les cellules colonisatrices sont loin de toute influence pouvant retarder ou perturber les mécanismes de différenciation, tout en étant à moins de un millimètre du tissu biologique receveur, ce qui représente des conditions optimales pour obtenir un ancrage mécaniquement satisfaisant tout en préservant une différenciation achevée à coeur, telle que rencontrée dans un tissu conjonctif normal. Sur les figures 2-4 est représenté un tissu selon l'invention dont la face poreuse (A) est réalisée selon la même méthode que la face poreuse de la figure 1, mais avec du fil monofilament en polypropylène de diamètre 0,1 mm : un tel fil est disponible commercialement sous le nom CRINLENE auprès de la société italienne SIDER ARC. Comme on peut le voir sur les Figures 2 et 4, la face poreuse (A) et la face dense (C) sont reliées entre elles par l'entretoise (B) qui, sur les figures 2 et 4, comprend une nappe de fils, appelée aussi nappe de liaison intermédiaire, qui s'étend sensiblement perpendiculairement depuis la face poreuse (A) vers la face dense (C). Les fils constitutifs de cette nappe de liaison sont distribués selon les bords périphériques des ouvertures hexagonales de la face poreuse. Les fils de liaison ainsi distribués forment des canaux transversaux, sensiblement parallèles les uns aux autres, dont la section interne est exempte de fils. Ces canaux transversaux débouchent de part et d'autre du tissu, sur la face poreuse et la face dense respectivement. Conformément à l'invention, les fils de liaison sont disposés en sorte que chaque canal ou alvéole transversal ait une paroi interne poreuse d'interconnexion latérale avec les canaux voisins, ces interstices ayant un diamètre compris entre 100 et 300 pm. Les canaux transversaux augmentent la vitesse de colonisation cellulaire, une fois le tissu implanté in vivo, car ils facilitent l'acheminement ou l'afflux cellulaire au site de l'implantation. Par ailleurs, la quasi-absence de fils dans le volume même des canaux transversaux permet de baisser la réaction inflammatoire du tissu prothétique, ce qui favorise encore une bonne implantation de ce dernier. L'entretoise représentée sur les figures 2 et 4 est tricotée sur un métier Rachel à double fonture avec une nappe de fils 3, selon l'armure de tricotage représentée sur la figure 5a, selon un schéma de représentation classique pour l'homme du métier. Le fil utilisé est du fil de cellulose régénérée multifilaments 90 decitex, disponible commercialement sous le nom CUPRO Cusio auprès de la société italienne Bemberg. La barre du métier à tricoter, correspondant aux fils 3 est enfilée pleine comme montré sur la figure 5a. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, cette barre peut être enfilée un plein-un vide comme représenté sur la figure 5b. Dans encore une autre forme de réalisation de l'invention, cette barre peut être enfilée à disposition irrégulière de pleins et de vides. Selon les armures décrites aux figures 5a et 5b, les fils sont tricotés selon le barême suivant : 0101/0000//. Sur la figure 3 est représentée la face dense d'un tissu selon l'invention. Comme il apparaît sur cette figure, cette face dense peut être indépendante et elle présente une face unie, dense mais toutefois perméable. Les fils constitutifs de cette face dense sont résorbables et de préférence tricotés serrés comme il apparaît sur la figure 3. Ce tricotage serré et la nature résorbable de ces fils les rendent aptes, lors d'un mouillage préalable à l'implantation ou au contact des tissus organiques in vivo, à transformer cette face dense en hydrogel capable d'assurer la fonction de prévention des adhérences. La face dense représentée sur la figure 3 est tricotée sur un métier Rachel à double fonture avec une nappe de fils 4, selon l'armure de tricotage représentée sur la figure 6, selon un schéma de représentation classique pour l'homme du métier. Le fil utilisé pour l'étape de tricotage est le même que pour l'entretoise, à savoir du fil de cellulose régénérée multifilaments 90 decitex, disponible commercialement sous le nom CUPRO Cusio auprès de la société italienne Bemberg. Comme vu plus haut, ce fil n'est pas résorbable avant oxydation. Le tissu est donc tricoté avec ce fil de cellulose régénérée, puis il est soumis à une étape d'oxydation pour oxyder la cellulose et rendre ce fil de cellulose résorbable. Dans le cas du tissu des figures 2 à 4, l'entretoise et la face dense seront donc en fils résorbables après oxydation. La barre du métier à tricoter, correspondant aux fils 4 est enfilée pleine. Un tel enfilage plein permet une meilleure homogénéité et une bonne densité de la face. Selon l'armure décrite à la figure 6, les fils 4 sont tricotés selon le barème suivant : 1112/1110//. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, la face dense est tricotée selon l'armure représentée sur la figure 7. Dans un tel cas, la barre du métier à tricoter, correspondant aux fils 4 est enfilée pleine et les fils sont tricotés selon le barême suivant : 2223/1110//. Le tissu tridimensionnel représenté sur la figure 4 peut ainsi être réalisé par tricotage en chaîne des quatre nappes de fils (1, 2, 3, 4) décrites ci-dessus, selon la technique dite de mailles jetées sur métier Rachel. De préférence, les différentes nappes 1 à 4 sont toutes tricotées en même temps. Ainsi, les fils de liaison sont distribués selon les bords périphériques des ouvertures de la face poreuse et s'étendent sensiblement perpendiculairement depuis cette face poreuse vers la face dense, en ménageant des interstices d'interconnexion latérale avec les autres canaux, et en évitant que des fils de liaison occupent une partie trop importante du volume des canaux transversaux qui sont formés. Après oxydation, le tissu final peut ensuite être stabilisé simplement par passage au four à une température comprise entre environ 80 C et 150 C. L'épaisseur du tissu obtenu est de l'ordre de 1,5 à 5 mm, et d'un poids d'environ 100 à 250g/m2. Dans une autre forme de réalisation de l'invention, le tissu 30 tridimensionnel est réalisé selon la technique de tricotage dite de mailles cueillies , ou maille trame . Le tissu tridimensionnel selon l'invention peut aussi être réalisé en tissage, par la technique velours, double nappe, comme par exemple décrit dans l'ouvrage de C. VILLARD Manuel de théorie du tissage , à la page 35 229, Lyon, 1948. La présente invention va maintenant être illustrée par les exemples suivants. Exemple 1 : On réalise sur un métier Rachel, selon la technique décrite aux figures 1 à 8 ci-dessus, un tissu tricoté contenant trois types de fils différents pour respectivernent la face poreuse, l'entretoise et la face dense. La face poreuse est réalisée en un fil non résorbable multifilaments de polyéthylène-téréphtalate. L'entretoise est réalisée en fil multifilaments d'acide polylactique (PLA). La face dense est réalisée en fil multifilaments de cellulose régénérée. Une fois le tissu tricoté réalisé, il est soumis à une étape d'oxydation par le NO2. Cette oxydation est réalisée en faisant agir le NO2 selon l'enseignement du brevet US 3364200. Le NO2 est dissous dans un solvant non aqueux de type CO2 ou N2 à l'état gazeux, liquide ou supercritique, ou dans un solvant liquide, de type tétrachlorure de carbone, ou fréon 113, ou ses substituts perfluorés. L'oxydation est suivie d'un lavage par le solvant, puis de préférence par un lavage en isopropanol, ou en acétone. Le tissu est ensuite séché sous vide, puis découpé sous formes de prothèses de renfort qui sont emballées et stérilisées à l'oxyde d'éthylène. Selon ce procédé d'oxydation, seule la cellulose est oxydée. Elle devient progressivement hydrosoluble et résorbable après implantation de la 25 prothèse dans le corps du patient. Un trempage de la prothèse dans l'eau, juste avant implantation, accélère si nécessaire la transformation de la face dense en hydrogel continu, la présence de cet hydrogel continu étant souhaitable le plus tôt possible pour la prévention d'éventuelles adhérences post-opératoires. 30 Exemple 2 : On réalise un tissu tridimensionnel et des prothèses tricotés selon la méthode décrite dans l'exemple 1 en remplaçant les fils utilisés dans 35 l'exemple 1 par les fils suivants : - un fil multifilaments de polypropylène pour la face poreuse, - un fil multifilaments en acide polyglycolique (PGA) pour l'entretoise, La face dense est réalisée en fil de cellulose régénérée comme dans l'exemple 1. Le tissu ainsi tricoté est ensuite soumis à une oxydation comme dans l'exemple 1. Exernple 3 : 10 On réalise sur métier Rachel une prothèse tricotée selon la technique de tricotage décrite aux figures 1 à 8 ci-dessus contenant trois types de fils différents pour respectivement la face poreuse, l'entretoise et la face dense. 15 La face poreuse est réalisée en un fil non résorbable multifilaments de polyéthylène-téréphtalate. L'entretoise est réalisée en fil multifilaments d'acide polylactique (PLA). La face dense est réalisée en fil composite PGACellulose oxydée sous forme d'acide polyglucuronique. 20 Exemple 4 : On réalise sur métier Rachel une prothèse tricotée selon la technique de tricotage décrite aux figures 1 à 8 ci-dessus contenant trois types de fils différents pour respectivement la face poreuse, l'entretoise et la face 25 dense. La face poreuse est réalisée en un fil non résorbable multifilaments et/ou monofilarnent de polypropylène. L'entretoise est réalisée en fil multifilaments d'acide polylactique et glycolique (PLGA). La face dense est réalisée en fil de hyaluronate. Exemple 5 : On réalise sur métier Rachel une prothèse tricotée selon la technique de tricotage décrite aux figures 1 à 8 ci-dessus contenant trois types 35 de fils différents pour respectivement la face poreuse, l'entretoise et la face dense. 30 La face poreuse est réalisée en un fil non résorbable multifilaments de polyéthylène-téréphtalate. L'entretoise est réalisée en fil multifilaments d'acide polylactique (PLA). La face dense est réalisée en fil multifilaments d'acide polyglycolique, imprégné de hyaluronate et/ou d'acide polyglucuronique. Exemple 6 : On réalise un tissu similaire à celui de l'exemple 5, dans lequel le fil 10 de la face dense est imprégné d'un mélange d'acide hyaluronique et de chitosan. Exernple 7 : 15 On réalise sur métier Rachel une prothèse tricotée selon la technique de tricotage décrite aux figures 1 à 8 ci-dessus contenant trois types de fils différents pour respectivement la face poreuse, l'entretoise et la face dense. La face poreuse est réalisée en un fil non résorbable multifilaments 20 de polypropylène. L'entretoise est réalisée en fil multifilaments d'acide polylactique (PLA). La face dense est réalisée en fil multifilaments d'acide polyglycolique (PGA), imprégné de hyaluronate selon la méthode suivante : le fil multifilaments d'acide polyglycolique est imprégné de hyaluronate à pH 9, puis réticulé à chaud par le 1-4-butane-diol-diglycidyl-ether, avant tricotage, au 25 moment du séchage acétonique du fil composite de PGA. Dans les exemples 5, 6 et 7, les fils imprégnés constitutifs de la phase dense deviennent très hydrophiles en surface et, pour chacun d'eux, le 30 polysaccharide choisi sera libéré ou hydraté rapidement par un mouillage préalable et/ou en présence de l'humidité des tissus biologiques, créant un gel visqueux ancré dans les mailles du tissu selon l'invention, grâce à sa viscosité et sa réticulation éventuelle. La création spontanée de ce gel continu confère au tissu selon l'invention des propriétés de prévention des adhérences. 35
La présente invention porte sur un tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, caractérisé en ce que ladite deuxième face est dense et réalisée en au moins un premier fil, résorbable. Elle porte également sur un procédé de préparation d'un tel tissu et sur une prothèse obtenue à partir d'un tel tissu.
1. Tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, caractérisé en ce que ladite deuxième face est dense et réalisée en au moins un premier fil, résorbable. 2. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible choisi parmi les polyesters, les polycaprolactones, les polydioxanones, les polyamides, les polyéthers, les polysaccharides et leurs mélanges. 3. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que les polyesters sont choisis parmi les polyhydroxyacides, de préférence les polymères d'acide glycolique, les polymères d'acide lactique, les polymères d'acide hydroxybutyrique et leurs mélanges. 4. Tissu selon la 2, caractérisé en ce que les polysaccharides sont choisis parmi l'acide hyaluronique l'acide alginique, l'acide polyglucuronique, le chitosan, l'amidon, les dérivés de cellulose solubles, leurs sels et leurs mélanges. 5. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que ledit polysaccharide est réticulé. 6. Tissu selon la 4, caractérisé en ce que les dérivés de cellulose solubles sont choisis parmi les éthers de cellulose, comme la carboxyméthylcellulose, les celluloses oxydées et leurs mélanges. 7. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que les celluloses oxydées sont choisies parmi la cellulose oxydée où l'alcool primaire en C6 est partiellement ou totalement oxydé en acide carboxylique, par exemple pour donner de l'acide polyglucuronique, la cellulose oxydée sous forme de polyaldéhydes par l'acide périodique, la cellulose de type viscose , fabriquée à partir d'une pâte de cellulose solubilisée puis régénérée et oxydée, et leurs mélanges. 8. Tissu selon la 7, caractérisé en ce que ledit 35 premier fil résorbable est un fil multifilaments de cellulose régénérée et oxydée. 9. Tissu selon les 3 et 7, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments composite d'acide polyglycolique et de cellulose oxydée sous forme d'acide polyglucuronique. 10. Tissu selon la 4, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est obtenu par mélange d'un polysaccharide de charge négative, choisi parmi l'acide alginique, l'acide hyaluronique, l'acide polyglucuronique et leurs mélanges, et d'un polysaccharide de charge positive, comme le chitosan. 11. Tissu selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable étant un fil multifilaments composé de multiples filaments définissant entre eux des espaces intersticiels, ledit fil multifilaments est imprégné, au niveau desdits espaces intersticiels, d'un polysaccharide choisi parmi l'acide hyaluronique, l'acide alginique, l'acide polyglucuronique, le chitosan, l'amidon, les dérivés de cellulose solubles et leurs mélanges. 12. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné d'acide polyglucuronique. 13. Tissu selon la 11, caractérisé en ce que ledit 20 premier fil résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné d'un mélange d'acide polyglucuronique et de chitosan. 14. Tissu selon la 11, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné d'un mélange d'acide hyaluronique et de chitosan. 25 15. Tissu selon la 11, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments d'acide polyglycolique imprégné de hyaluronate réticulé par le 1-4-butane-diol-diglycidyl-éther. 16. Tissu selon la 11, caractérisé en ce que ledit premier fil résorbable est un fil multifilaments de cellulose oxydée imprégné de 30 chitosan. 17. Tissu selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite première face, poreuse, est réalisée en au moins un deuxième fil, résorbable ou non, constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible. 35 18. Tissu selon la précédente caractérisé en ce que ledit deuxième fil est non résorbable. 19. Tissu selon la 18, caractérisé en ce que ledit deuxième fil est constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible choisi parmi le polypropylène, le polyéthylènetéréphtalate le polytetrafluoroethylene, le polyamide, le polyvinyldifluorene et leurs mélanges. 20. Tissu selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite première face et ladite deuxième face sont reliées l'une à l'autre par une entretoise réalisée en au moins un troisième fil résorbable ou non, constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible. 21. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que ledit troisième fil est résorbable. 22. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que ledit troisième fil est constitué de monofilaments et/ou multifilaments d'un matériau polymère biocompatible choisi parmi les polyesters, les polycaprolactones, les polydioxanones, les polyalkanoates, les polyamides, les polyphosphazènes, les polyacétals, les polyuréthanes, les polyorthoesters, les polycarbonates, les polyanhydrides et leurs mélanges. 23. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que les polyesters sont choisis parmi les polyhydroxyacides, de préférence parmi les polymères d'acide glycolique, les polymères d'acide lactique, les polymères d'acide hydroxybutyrique et leurs mélanges. 24. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que ledit troisième fil est un fil multifilaments en acide polylactique. 25. Tissu selon la 23, caractérisé en ce que ledit troisième fil est un fil multifilaments en acide polyglycolique. 26. Tissu selon la 23, caractérisé en ce que ledit troisième fil est un fil multifilaments en acide polylactique et glycolique. 27. Tissu selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite face dense comprend au moins une nappe de premiers fils, tricotés serrés et déterminant une face unie mais perméable. 28. Tissu selon l'une quelconque des 17 à 27, caractérisé en ce que ladite face poreuse comprend au moins deux nappes de deuxièmes fils, tricotés, déterminant des ouvertures de forme hexagonale. 29. Tissu selon les 20 et 28, caractérisé en ce que ladite entretoise comprend au moins une nappe de troisièmes fils, s'étendantsensiblement perpendiculairement depuis la face poreuse vers la face dense, lesdits troisièmes fils étant distribués, au niveau de ladite face poreuse, selon les bords périphériques desdites ouvertures hexagonales. 30. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits troisièmes fils forment des canaux transversaux, sensiblement parallèles les uns aux autres, dont la section interne est exempte de fils, lesdits canaux débouchant de part et d'autre du tissu, sur la face poreuse selon lesdites ouvertures hexagonales, et sur la face dense, respectivement. 31. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que le diamètre moyen des canaux transversaux est égal ou supérieur à 0,3 mm, de préférence allant de 0,7 à 3 mm, et de préférence encore allant de 1,3 à 1,7 mm. 32. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que les canaux transversaux présentent une longueur, correspondant à l'épaisseur dudit tissu, allant de 0,5 à 5 mm, de préférence allant de 1, 5 à 3 mm. 33. Tissu selon l'une quelconque des 30 à 32, caractérisé en ce que l'entretoise détermine pour chaque canal une paroi interne poreuse d'interconnexion avec les canaux voisins, ladite paroi interne poreuse définissant des interstices de passage entre canaux. 34. Tissu selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits interstices de passage entre canaux ont une largeur allant de 100 à 300 microns. 35. Prothèse pour renforcer, protéger ou soutenir une paroi tissulaire, caractérisée en ce qu'elle est obtenue par découpage à partir d'un tissu prothétique selon l'une quelconque des 1 à 34. 36. Procédé de préparation d'un tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, ladite deuxième face étant dense et résorbable, comprenant une étape de fabrication d'un tricot tridimensionnel sur un métier chaîne ou Rachel selon au moins une nappe de fils définissant la face poreuse, au moins une nappe de fils définissant l'épaisseur dudit tissu, et au moins une nappe de fil définissant ladite face dense, caractérisé en ce que ladite nappe définissant ladite face dense est obtenue à l'aide d'une barre à passettes enfilée pleine avec au moins un premier fil, résorbable. 37. Procédé de préparation d'un tissu prothétique tridimensionnel comprenant une première et une deuxième faces, ladite première face et ladite deuxième face étant opposées et séparées l'une de l'autre par l'épaisseur dudit tissu, ladite première face étant poreuse, ladite deuxième face étant dense et résorbable, comprenant une étape de fabrication d'un tricot tridimensionnel sur un métier chaîne ou Rachel selon au moins une nappe de fils définissant la face poreuse, au moins une nappe de fils définissant l'épaisseur dudit tissu, et au moins une nappe de fil définissant ladite face dense, caractérisé en ce que, - dans une première étape, ladite nappe définissant ladite face dense est obtenue à l'aide d'une barre à passettes enfilée pleine avec au moins un premier fil en cellulose régénérée, et - dans une deuxième étape, ledit tissu est soumis à une étape d'oxydation. 38. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que ledit tissu est soumis à une oxydation par l'acide périodique 10 mM, pendant 15 heures à température ambiante, puis rincé dans une solution aqueuse d'acétone, et lavé à l'acétone pure avant séchage. 39. Procédé selon la 37, caractérisé en ce que ledit tissu est soumis à une oxydation par le dioxyde d'azote dans un solvant non aqueux approprié puis lavé par une solution aqueuse d'isopropanol. 40. Procédé selon la 38 ou 39, caractérisé en ce qu'un agent plastifiant, tel que la glycérine ou le polyéthylène glycol est ajouté à l'étape de lavage. 41. Procédé selon l'une quelconque des 36 à 40, 25 caractérisé en ce que lesdits premiers fils de la nappe définissant la face dense sont tricotés selon le barème 1112/1110//. 42. Procédé selon l'une quelconque des 36 à 40, caractérisé en ce que lesdits premiers fils de la nappe définissant la face dense sont tricotés selon le barème 2223/1110//. 30 43. Procédé selon l'une quelconque des 36 à 42, caractérisé en ce que le tissu est ensuite stabilisé par passage au four à une température allant de 80 à 150 C.
A
A61
A61L
A61L 31
A61L 31/12
FR2899506
A1
DISPOSITIF DE MARQUAGE POUR INSTRUMENTS A MAIN
20,071,012
La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs utilisés pour le marquage de pièces ou outils divers afin de permettre leur identification et le suivi de leur utilisation. Dans une application préférée mais non exclusive, l'invention concerne le domaine du marquage des instruments chirurgicaux à main tels que par exemple les pinces, les scalpels, les ciseaux sans que cette liste ne puisse être considérée comme exhaustive. Le marquage des instruments médicaux ou chirurgicaux peut être réalisé de différentes manières et notamment sous la forme de micro déformations réalisées à la surface de chaque instrument au moyen par exemple d'un dispositif de marquage à micro-percussion. Ce marquage peut par ailleurs être réalisé lors de la fabrication de l'instrument avant sa livraison ou au contraire après la livraison et parfois même après utilisation de l'instrument lorsqu'il est mis en place dans l'institution détentrice de l'instrument une politique de suivi de l'utilisation des instruments. Si dans le premier cas, le marquage ne pose pas de problème particulier dans la mesure où, étant réalisé sur le lieu de fabrication, il est effectué par un personnel qualifié qui est à même de reprendre un marquage défectueux, dans le second cas, le marquage est réalisé par du personnel médical de, sorte que le dispositif de marquage doit permettre d'obtenir à coup sûr un marquage de qualité sans faire intervenir une technicité ou un temps de réglage trop important. Il est donc apparu le besoin de pouvoir mettre à la disposition des utilisateurs, en milieu hospitalier notamment, un dispositif de marquage qui soit simple d'utilisation et efficace de manière à garantir un marquage durable et de qualité dans la plupart des cas. Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un dispositif de marquage d'instruments à main, de pièces ou d'objets manipulables à la main comprenant : un châssis, des moyens de marquage solidaires du châssis et adaptés pour réaliser un marquage dans au moins une zone 2 prédéfinie d'une fenêtre de marquage ainsi qu'une unité de commande des moyens de marquage. Selon l'invention, le dispositif de marquage est caractérisé en ce qu'il comprend en outre : • des moyens, solidaires du châssis, de maintien temporaire d'un instrument à marquer en relation avec la fenêtre de marquage, ^ des moyens de visualisation adaptés pour permettre une visualisation de la partie de l'instrument disposée en relation avec la fenêtre de marquage et pour simuler la position de la zone prédéfinie de marquage sur la partie de l'instrument visualisée. La mise en oeuvre des moyens de maintien temporaire en association avec les moyens de visualisation permet à l'utilisateur du dispositif de marquage selon l'invention de placer rapidement et de manière certaine chaque instrument à marquer dans une position garantissant la qualité du marquage réalisé. En effet, dans de nombreux cas, l'instrument ou l'objet à marquer est de petite taille et ne présente qu'un nombre limité d'endroits susceptibles de pouvoir recevoir le marquage à effectuer. Ainsi, les moyens de visualisation permettent à l'utilisateur de positionner précisément l'instrument à marquer tout en lui offrant la possibilité, par la simulation de la position de la zone prédéfinie de marquage, de s'assurer que la région placée en regard de la fenêtre de marquage est suffisamment étendue pour recevoir le marquage à réaliser. Selon l'invention, les moyens de maintien temporaire peuvent être réalisés de toute manière appropriée. Dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation du dispositif de marquage selon l'invention, les moyens de maintien temporaire comprennent : ^ un mors fixe qui délimite la fenêtre de marquage et qui possède, à l'opposé des moyens de marquage, une face d'appui pour l'instrument à marquer, 3 ^ un mors mobile qui est déplaçable entre une position d'ouverture et une position de fermeture et qui est adapté pour, en position de fermeture, maintenir l'instrument à marquer contre la face d'appui. Une telle forme de réalisation des moyens de maintien temporaire de l'instrument à marquer présente l'avantage de définir précisément et de manière reproductible la position de la surface à marquer dans la mesure où cette dernière est toujours placée en butée contre la face d'appui du mors fixe, de sorte que la distance entre les moyens de marquage et l'instrument ou l'objet à marquer est toujours la même quelles que soient les dimensions de cet instrument. De la même manière, la surface à marquer de l'instrument étant toujours placée au même endroit, la focalisation des moyens de visualisation n'a pas à être modifiée en fonction de la taille de l'instrument, de sorte que l'utilisateur peut réaliser la mise en place et le marquage de l'instrument sans réglage préalable du dispositif de marquage selon l'invention. Cette caractéristique de l'invention est également particulièrement avantageuse lorsque les moyens de marquage mettent en oeuvre un rayon laser. En effet, la focalisation du laser peut alors être réglée une fois pour toutes en fonction de la position, qui reste fixe, de la surface d'appui et aucun ajustement n'est nécessaire pour tenir compte des dimensions de l'instrument ou de l'objet à marquer. Selon une caractéristique de l'invention, le mors mobile est asservi en position de fermeture par des moyens de rappel et manoeuvré en position d'ouverture par des moyens d'ouverture comprenant un levier équipé d'une poignée accessible à un utilisateur du dispositif. Un tel mode de réalisation des moyens de maintien temporaire rend le dispositif de marquage selon l'invention particulièrement pratique d'utilisation dans la mesure où l'opérateur peut d'une main agir sur le levier pour ouvrir les moyens de maintien temporaire, tandis que de l'autre il peut positionner l'instrument ou l'objet à marquer contre la face d'appui du mors fixe tout en visualisant l'emplacement où sera réalisé le marquage et affiner alors de manière simple la position de l'instrument ou de l'objet. De plus, la mise en oeuvre de 4 moyens de rappel pour ramener le mors mobile en position de fermeture permet de garantir que la force exercée sur l'instrument à marquer sera suffisante pour l'immobiliser efficacement sans toutefois risquer de l'endommager. Par ailleurs, les moyens de rappel permettent à l'utilisateur ou opérateur d'avoir ses mains disponibles, une fois la mise en place réalisée, pour effectuer d'autres opérations telles que par exemple le lancement de l'opération de marquage. Selon une autre caractéristique de l'invention, les mors fixe et mobile sont amovibles. Cette caractéristique de l'invention rend possible le remplacement des mors fixe et mobile en fonction de leurs usures ou encore de la conformation des instruments à marquer. Ainsi, dans une forme préférée de réalisation, le dispositif de marquage selon l'invention comprend plusieurs mors mobiles susceptibles d'être adaptés sur les moyens de maintien et présentant différentes formes de manière à permettre une prise en charge par le dispositif de marquage d'instruments de formes et de tailles différentes. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de marquage est caractérisé en ce que : ^ les moyens de marquage comprennent un chariot qui porte un organe de marquage et qui est mobile entre une position de travail dans laquelle l'organe de marquage est placé en relation avec la fenêtre de marquage et une position de repos dans laquelle l'organe de marquage est décalé par rapport à la fenêtre de marquage, ^ et les moyens de visualisation comprennent au moins un miroir de renvoi mobile qui est porté par le chariot des moyens de marquage de manière à être placé en relation avec la fenêtre de marquage pour renvoyer l'image de cette dernière lorsque le chariot est en position de repos. Un tel mode de réalisation est particulièrement avantageux dans la mesure où il permet de n'avoir qu'un seul élément constitutif des moyens de visualisation qui soit mobile, les autres éléments constitutifs des moyens de visualisation pouvant être fixes ce qui leur évite les dérèglements résultants généralement des mouvements appliqués à des systèmes optiques. Ce mode de réalisation est donc particulièrement avantageux lorsque les moyens de visualisation font intervenir des composants électroniques. Bien entendu, selon l'invention, les moyens de visualisation peuvent aussi être uniquement 5 constitués de composants optiques. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les moyens de visualisation comprennent une caméra vidéo reliée à l'unité de commande et/ou à une unité de traitement comportant un écran de visualisation. Il sera alors particulièrement avantageux de combiner l'utilisation d'une caméra vidéo avec le mode précédent de réalisation des moyens de visualisation de manière à pouvoir maintenir la caméra vidéo fixe, la seule pièce mobile étant le miroir de renvoi. Il est ainsi possible de prévenir, par la fixité de la caméra, les dérèglements éventuels des moyens de visualisation. Dans le cadre de la mise en oeuvre d'une caméra vidéo et selon une caractéristique de l'invention, l'unité de traitement et/ou l'unité de commande est adaptée pour assurer une lecture de contrôle du marquage réalisé par les moyens de marquage. Cette caractéristique de l'invention autorise un contrôle du marquage juste après la réalisation de ce dernier, ce qui permet à l'opérateur de s'assurer de la qualité du travail effectué. Selon l'invention, le marquage peut être réalisé selon différentes techniques appropriées tel que le marquage au moyen d'un laser et dans une forme préférée de réalisation du dispositif de marquage, les moyens de marquage sont adaptés pour réaliser un marquage par micro-percussion à la surface de l'instrument à marquer. Selon encore une autre caractéristique, le dispositif de marquage selon l'invention est associé à un dispositif de lecture du marquage d'instruments ayant été marqués au moyen du dispositif de marquage, le dispositif de lecture comprenant une zone de positionnement des instruments qui présente une configuration géométrique analogue à celle de la région de la fenêtre de marquage, de manière à garantir que le marquage réalisé sur un instrument au moyen du dispositif de marquage associé pourra être relu par 6 le dispositif de lecture. En effet, dans le cas d'instruments présentant des formes complexes et notamment des instruments courbes, l'association d'un dispositif de marquage et d'un dispositif de lecture présentant des géométries analogues au niveau de leur zone de travail, i.e. zone de marquage et zone de lecture, permet de garantir qu'un instrument qui aura reçu un marquage réalisé au moyen du dispositif de marquage pourra faire l'objet d'une identification par le dispositif de lecture qui sera à même de relire ledit marquage. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées ci-dessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes des autres. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence au dessin annexé qui montre, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une perspective schématique d'une forme préférée de réalisation d'un dispositif de marquage selon l'invention. La fig. 2 est une perspective analogue à la fig. 1 montrant d'une part un écran faisant partie des moyens de visualisation et d'autre part un instrument à marquer placé au niveau des moyens de maintien temporaire du dispositif de marquage. La fig. 3 est une perspective schématique d'un dispositif de lecture associé au dispositif de marquage selon l'invention. Un dispositif de marquage selon l'invention, tel qu'illustré à la fig. 1 et désigné dans son ensemble par la référence 1, comprend un châssis 2 qui supporte des moyens de marquage 3, des moyens 4 de maintien d'un instrument à marquer et des moyens de visualisation 5. Les moyens de marquage 3 peuvent être de différents types comme par exemple décrits dans la demande de brevet FR 2 875 172 au nom de la demanderesse. Selon l'exemple illustré, les moyens de marquage 3 7 comprennent un système à micro-percussion électromagnétique 6 qui possède, en tant qu'organe de marquage, une pointe de marquage 7, dont l'extrémité est destinée à venir impacter la surface d'un instrument à marquer pour y réaliser des conformations en creux ou points d'impacts, comme cela apparaîtra par la suite. Dans la mesure où la pointe de marquage 7 réalise des conformations sensiblement ponctuelles et où il est souhaité réaliser des signes en deux dimensions, le dispositif de marquage 1 comprend, en outre, des moyens de déplacement 10 de l'organe de marquage 7. Selon l'exemple illustré, les moyens de déplacement 10 comprennent une voie de guidage en translation 11 réalisée sous la forme d'un rail de guidage, tel que ceux, par exemple, commercialisés par la Société T. H. K. Selon la forme de réalisation illustrée, la voie de guidage 11 est liée au châssis par l'intermédiaire d'un berceau oscillant autour d'un axe SZ parallèle à la voie de guidage 11. Les moyens de déplacement 10 comprennent, également, un chariot 13 qui est adapté sur la voie de guidage 11, de manière à être mobile en translation selon une direction A, parallèle à l'axe a Le système à micro-percussion comportant la pointe de marquage 5 est alors adapté sur le chariot 13 à l'opposé de la voie de guidage 11 de manière que, selon l'exemple illustré, la pointe 5 se trouve orientée vers le bas. Afin d'assurer le déplacement de l'organe de marquage 5 parallèlement à la direction 0 et perpendiculairement à cette direction pour réaliser un marquage à deux dimensions, il est également prévu des moyens, non représentés, de déplacement en translation du chariot 13 et des moyens, également non représentés, de déplacement en rotation du berceau 12. Les moyens de déplacement en rotation et en translation sont alors pilotés par une unité de commande 15 qui contrôle également le fonctionnement du système à micro-percussion 5. Un tel mode de réalisation et de contrôle des moyens de marquage est largement connu de l'homme du métier et ne nécessite donc pas de plus amples explications. 8 Les moyens de marquage 3 ainsi réalisés sont en mesure de réaliser un marquage par micro-percussion au niveau d'une zone de marquage se trouvant dans la région couverte par les déplacements en translation et en rotation de la pointe de marquage 6. Afin de permettre la mise en place et l'immobilisation d'un instrument, d'une pièce ou d'un objet à marquer dans cette région, le dispositif de marquage 1 selon l'invention comprend les moyens de maintien 4 qui, selon l'exemple illustré, comprennent un mors fixe 20 et un mors mobile 21, tous deux solidaires du châssis 2. Le mors fixe 20 est ici réalisé sous la forme d'une plaquette fixée de manière amovible au moyen de vis 22 sur une potence 23 liée de manière complète au châssis 2. Le mors fixe 20 définit alors, au niveau de son extrémité libre, une fenêtre de marquage 24 qui est située dans la zone accessible à l'organe de marquage 6. Le mors fixe 20 définit également, par sa face située à l'opposé des moyens de marquage 3, une surface d'appui fixe pour un objet à marquer comme cela apparaîtra par la suite. Le mors mobile 21 est, quant à lui, placé du côté de la face d'appui du mors fixe 20, à l'opposé par rapport à ce dernier des moyens de marquage 3. Le mors 21 est mobile entre une position de fermeture illustrée à la fig. 1 dans laquelle il est en contact avec la face d'appui du mors fixe 20 et une position d'ouverture telle que par exemple illustrée à la fig. 2 dans laquelle le mors mobile 21 est situé à distance du mors fixe 20. Selon l'exemple illustré et afin de permettre ce mouvement, le mors 21 est adapté de manière amovible sur un piston 25 qui est asservi en position de fermeture par des moyens de rappel formés, par exemple, par un ressort hélicoïdal 26 et qui est déplacé en ouverture par des moyens d'ouverture comprenant un levier 27 équipé d'une poignée 28 s'étendant à l'extérieur du châssis 2 de manière à être facilement accessible à un utilisateur du dispositif de marquage 1. Afin de faciliter la mise en place et le réglage de la position d'un instrument à marquer entre les mors fixe 20 et mobile 21 au niveau de la fenêtre de marquage 24, les moyens de visualisation 5 comprennent une 9 caméra vidéo 30 fixe qui est liée de manière complète au châssis 2. La caméra vidéo 30 est alors associée à deux miroirs de renvoi 31 et 32 dont le premier fixe 31 est lié de manière complète au châssis 2 tandis que le second mobile 32 est fixé sur le chariot 13. Le miroir de renvoi mobile 32 est alors disposé sur le côté du chariot 13 de manière à se trouver dans l'alignement de la fenêtre 24 lorsque le chariot 13 se trouve dans une position de repos décalée sur le côté par rapport à la fenêtre 24 comme illustré à la fig. 1. Dans cette situation, l'image de la fenêtre 24 est réfléchie par le miroir mobile 32 vers le miroir fixe 31 qui la renvoie à la caméra 30. En revanche, lorsque le chariot 13 est en position de travail, non représentée, la pointe de marquage 7 étant placée au niveau de la fenêtre 24, le miroir 32 est décalé et n'est plus placé dans l'alignement de la fenêtre 24 et du miroir fixe 31. Selon l'exemple illustré, les moyens de visualisation comprennent également une source lumineuse 40 éclairant la fenêtre 24 du mors fixe 20. Les moyens de visualisation comprennent en outre une unité de traitement 35 qui est raccordée, par une ligne 36, à la caméra 30 et qui comprend un écran 37 permettant une visualisation des images prises par la caméra 30. L'unité de traitement 35 est également raccordée, par une ligne 38, à l'unité de commande 15 et comprend un clavier 39 permettant de saisir des instructions pour le pilotage des moyens de marquage 4, notamment en ce qui concerne la géométrie du marquage réalisé ainsi que le déclenchement et éventuellement l'arrêt des séquences de marquage. Le dispositif de marquage selon l'invention ainsi constituée est utilisé de la manière suivante. Lorsqu'un opérateur souhaite procéder au marquage d'un instrument tel que par exemple une pince P, il tire sur la poignée 28 au moyen de la main gauche dans le sens de la flèche F1 de manière à ouvrir ou abaisser le mors mobile 21 dans le sens de la flèche F2. L'opérateur peut alors placer avec sa main droite la pince P entre le mors fixe 20 et le mors mobile 21. Pendant cette opération, l'opérateur peut voir sur l'écran 37 l'image de la fenêtre 24 et de la partie de la pince P située en relation avec 10 cette dernière. Selon une caractéristique essentielle de l'invention et afin de garantir la qualité du marquage réalisé, les moyens de visualisation sont adaptés pour simuler ou faire apparaître à l'écran 37 la position d'une zone prédéfinie 38 à l'intérieur de laquelle le marquage sera effectué. Selon l'exemple illustré, la matérialisation de la zone prédéfinie 38 est réalisée au moyen d'un logiciel mis en oeuvre par l'unité 35 qui fait apparaître à l'écran une mire à la forme de la zone 38 dans la fenêtre de marquage 24 comme le montre la fig. 2. Ainsi, la matérialisation de la zone 38 à l'écran permet à l'opérateur de positionner l'instrument à marquer P de manière que la zone 38 se trouve en relation avec une région suffisamment étendue de l'instrument P. Une fois ce réglage réalisé, l'opérateur relâche la poignée 28 et l'instrument à marquer P se trouve alors plaqué et parfaitement immobilisé par le mors mobile 21, contre la face d'appui du mors fixe 20. Afin de sécuriser cette immobilisation, la face d'appui du mors fixe 20 peut alors être recouverte d'un revêtement antidérapant 40. L'opérateur peut ensuite déclencher une séquence de marquage au cours de laquelle l'organe de marquage 7 est placé, par un déplacement du chariot 13, en relation avec la fenêtre de marquage 24. Ensuite, l'unité de commande 15 pilote le fonctionnement coordonné des moyens de déplacement en translation du chariot 13 et en rotation du berceau 12 ainsi que du système de micro-percussion 6 à la fin de réaliser un marquage exactement dans la zone prédéfinie 38 telle que visualisée à l'écran 37. Il sera noté que dans la mesure où la face d'appui du mors 21 définit une surface de référence fixe, la qualité du marquage est garantie quelles que soient les dimensions de l'objet à marquer. Lorsque le marquage est achevé, le chariot 12 retourne à sa position de repos de sorte que le miroir mobile 32 est à nouveau en regard de la fenêtre de marquage 24 et, dans une forme avantageuse de réalisation du dispositif de marquage selon l'invention, l'unité de contrôle 35 est adaptée pour vérifier à partir de l'image du marquage issu de la caméra 30 la qualité de ce marquage et informer l'opérateur du succès ou non de l'opération de 11 marquage. La lecture du marquage effectué par la caméra 30 peut également être mise à profit pour transmettre les informations issues de cette lecture à un système d'inventaire et de suivi des instruments ou objets marqués. Afin de faciliter les opérations de relecture ultérieure des marquages réalisés au moyen du dispositif de marquage 1 selon l'invention, ce dernier est associé à un dispositif de lecture 50 plus particulièrement illustré à la fig. 3. Le dispositif de lecture 50 comprend une zone de positionnement 51 des instruments qui présentent une configuration géométrique analogue à celle de la région de la fenêtre de marquage 24 du dispositif de marquage 1, de manière à garantir que le marquage réalisé sur un instrument P au moyen du dispositif de marquage associé 1 pourra être relu par le dispositif de lecture 50. À cet effet, la zone de lecture 51 , d'une part, présentera une largeur L1 inférieure ou égale à la largeur L2 mesurée sur le dispositif de marquage 1 comme illustré à la fig. 2 et, d'autre part, sera dégagée sur les côtés. Ainsi, quel que soit le rayon de courbure de l'instrument, si ce dernier a pu être marqué au moyen du dispositif de marquage 1, il sera possible de placer le marquage réalisé contre la zone de lecture 51. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées au dispositif de marquage sans sortir du cadre de la présente invention. À cet égard, il sera remarqué qu'il est possible d'utiliser des mors mobiles de différentes formes. Ainsi, selon l'exemple illustré, le dispositif de marquage 1 est équipé de quatre mors supplémentaires 60 à 63 qui présentent des faces de travail de formes différentes. Chacun des mors 60 à 63 peut alors être utilisé pour remplacer le mors mobile 21 selon le type d'instrument à marquer. Par ailleurs, selon l'exemple décrit précédemment, le dispositif de marquage est principalement utilisé pour marquer des instruments médicaux. Toutefois, selon l'invention, le dispositif de marquage peut aussi être utilisé pour marquer des pièces mécaniques ou des objets manipulables à la main
Dispositif de marquage d'instruments à main, de pièces ou d'objets manipulables à la main comprenant :▪ un châssis (2),▪ des moyens de marquage (3) solidaires du châssis et adaptés pour réaliser un marquage dans au moins une zone prédéfinie d'une fenêtre de marquage (24),▪ une unité (15) de commande des moyens de marquage,caractérisé en ce qu'il comprend en outre :▪ des moyens (4), solidaires du châssis, de maintien temporaire d'un instrument à marquer (P) en relation avec la fenêtre de marquage (24),▪ des moyens (5) de visualisation adaptés pour permettre une visualisation de la partie de l'instrument disposée en relation avec la fenêtre de marquage (24) et pour simuler la position de la zone prédéfinie de marquage sur la partie de l'instrument visualisée.
1 - Dispositif de marquage d'instruments à main, de pièces ou d'objets manipulables à la main comprenant : ^ un châssis (2), ^ des moyens de marquage (3) solidaires du châssis et adaptés pour réaliser un marquage dans au moins une zone prédéfinie (38) d'une fenêtre de marquage (24), • une unité (15) de commande des moyens de marquage, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : ^ des moyens (4), solidaires du châssis, de maintien temporaire d'un instrument à marquer (P) en relation avec la fenêtre de marquage (24), ^ des moyens (5) de visualisation adaptés pour permettre une visualisation de la partie de l'instrument disposée en relation avec la fenêtre de marquage (24) et pour simuler la position de la zone prédéfinie de marquage (38) sur la partie de l'instrument visualisée. 2 - Dispositif de marquage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien (4) comprennent : ^ un mors fixe (20) qui délimite la fenêtre de marquage (24) et qui possède à l'opposé des moyens de marquage une face d'appui pour 20 l'instrument à marquer (P), ^ un mors mobile (21) qui est déplaçable entre une position d'ouverture et une position de fermeture et qui est adapté pour, en position de fermeture, maintenir l'instrument à marquer (P) contre la face d'appui. 3 - Dispositif de marquage selon la 2, caractérisé en ce que 25 le mors mobile (21) est asservi en position de fermeture par des moyens de rappel (26) et manoeuvré en position d'ouverture par des moyens d'ouverture comprenant un levier (27) équipé d'une poignée (28) accessible à un utilisateur du dispositif. 4 - Dispositif de marquage selon la 2 ou 3, caractérisé en 30 ce que les mors fixe (20) et mobile (21) sont amovibles. 13 -Dispositif de marquage selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs mors mobiles (60, 61, 62, 63) susceptibles d'être adaptés sur les moyens de maintien (4) et présentant différentes formes de manière à permettre une prise en charge par le dispositif de marquage 5 d'instruments de formes et de tailles différentes. 6 - Dispositif de marquage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que : ^ les moyens de marquage (3) comprennent un chariot (13) qui porte un organe de marquage (7) et qui est mobile entre une position de travail dans laquelle l'organe de marquage est placé en relation avec la fenêtre de marquage (24) et une position de repos dans laquelle l'organe de marquage (7) est décalé par rapport à la fenêtre de marquage (24), les moyens de visualisation (5) comprennent au moins un miroir de renvoi mobile (32) qui est porté par le chariot (13) de manière à être placé en relation avec la fenêtre de marquage (24) pour renvoyer l'image de cette dernière lorsque le chariot (13) est en position de repos. 7 - Dispositif de marquage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de visualisation (5) comprennent une caméra vidéo (30) reliée à l'unité de commande (15) et/ou à une unité de traitement (35) comportant un écran de visualisation (37) . 8 - Dispositif de marquage selon la 7, caractérisé en ce que l'unité de traitement (15) et/ou l'unité de commande (35) est adaptée pour assurer une lecture de contrôle du marquage réalisé par les moyens de marquage (3). 9 - Dispositif de marquage selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de marquage (3) sont adaptés pour réaliser un marquage par micro-percussion à la surface de l'instrument à marquer. 10 - Dispositif de marquage selon l'une des 1 à 9 caractérisé en ce qu'il est associé à un dispositif (50) de lecture du marquage d'instruments ayant été marqués au moyen du dispositif de 14 marquage, le dispositif de lecture comprenant une zone (51) de positionnement des instruments qui présente une configuration géométrique analogue à celle de la région de la fenêtre de marquage (24) de manière à garantir que le marquage réalisé sur un instrument (P) au moyen du dispositif de marquage associé pourra être relu par le dispositif de lecture.
B
B25,B23
B25H,B23Q
B25H 7,B23Q 1
B25H 7/04,B23Q 1/01
FR2890743
A1
METHODE DE DOSAGE DES AMINES PRIMAIRES A TRES FAIBLE CONCENTRATION
20,070,316
La présente invention appartient au domaine de l'analyse chimique de haute sensibilité des molécules aminées présentes dans les fluides biologiques, en particulier des protéines et des peptides. Plus précisément l'invention se rapporte à un kit et une méthode de marquage des amines primaires dans des échantillons complexes tels que des échantillons issus de milieux biologiques. L'invention permet d'identifier et de doser des amines à des concentrations très faibles dans des échantillons de très petite taille. L'invention permet aussi de détecter et de quantifier les amines primaires de façon simple, rapide et précise. Grâce à l'excellente sélectivité de la méthode sur laquelle elle repose, l'invention permet notamment de distinguer les différentes amines primaires d'un même échantillon, mais aussi d'identifier les amines primaires identiques présentes dans des échantillons différents. L'étude des fluides biologiques rend indispensable la séparation et la détection de molécules en très faible concentration, c'est-à-dire à des concentrations micromolaires, nanomolaires voire picomolaires. Les méthodes de séparation de ces molécules sont maintenant bien établies. Elles reposent toutes sur les techniques de chromatographie liquide (ou LC) telles que la chromatographie HPLC, la chromatographie liquide capillaire, la nano-LC, ou sur les techniques d'électrophorèse (électrophorèse capillaire de zone, chromatographie micellaire électrocinétique, électrochromatographie capillaire, l'électrophorèse sur veine liquide). Par contre, les méthodes de détection et de dosage à ces très faibles concentrations sont beaucoup moins développées, ce qui constitue un limite importante à la progression des connaissances et à la mise au point de nouvelles méthodes thérapeutiques. On sait que la protéomique étudie l'ensemble des protéines présentes dans un organisme. Elle peut avoir par exemple pour objet d'étudier l'expression génique en se fondant sur le profil protéique d'une cellule ou plus largement d'un système biologique. On peut aussi chercher à établir une comparaison entre cellules normales et de cellules anormales, afin de connaître quelles sont les protéines dont les proportions varient entre un organisme sain et un organisme malade. Une telle comparaison permet d'identifier certaines protéines comme cibles thérapeutiques et d'élaborer de nouveaux médicaments. Pour ce faire, des méthodes de séparation telles que l'électrophorèse bidimensionnelle sur gel haute résolution sont employées. Puis, un travail d'identification des protéines est nécessaire ainsi qu'une étude quantitative des protéines identifiées (c'est ce qu'on appelle la protéomique quantitative). A l'heure actuelle on utilise communément deux méthodes d'analyse, à savoir la spectrométrie de masse (MS), et l'électrophorèse sur gel, avec la méthode appelée DIGE pour DIfferential Gel Electrophoresis (Somiari R.I., Somiari S., Russell S., Shriver C.D., J. Chromatogr. B. Analyt. Technol. Biomed. Life Sci., 2005; 815, pp. 21525.), associée à la fluorimétrie classique ou la fluorimétrie induite par laser (LIF). La peptidomique est quant à elle une discipline encore balbutiante, mais qui connaît un succès grandissant en marge de la protéomique (Svensson M., Skold K., Svenningsson P., Andren P.E., J. Proteome Res., 2003, 2, pp. 213-9). Elle a pour objet de doser de manière relative et absolue les peptides contenus dans un milieu. Une de ses applications est, par exemple, en neurochimie, la mesure dans des microdialysats de cerveaux de rats, de la variation en fonction du temps de la concentration de différents neuropeptides (substance P, neurotensine, angiotensine, ...). Il s'agit là d'analyser un grand nombre d'échantillons de faible volume (de l'ordre du pl) contenant des peptides, connus ou inconnus, ainsi que d'autres amines telles que des acides aminés et des catécholamines, ces molécules étant présentes à des concentrations nanomolaires. Il faut donc avoir recours à des méthodes de séparation et de détection qualitatives et quantitatives performantes en terme de sélectivité et de sensibilité. Les microtechniques de séparation telles que la HPLC, la nanoLC, l'électrophorèse capillaire, sont adaptées à ces petits volumes d'échantillons et sont en principe susceptibles d'être associées à la spectrométrie de masse et à la fluorimétrie. Qu'ils soient dédiés à la protéomique ou à la peptidomique, les dosages quantitatifs peuvent être réalisés soit par fluorimétrie soit par spectrométrie de masse tandis que la détermination de la structure des molécules est réalisée par spectrométrie de masse. Ces deux techniques d'analyse sont donc complémentaires et doivent être réalisées de concert pour disposer de données complètes. Dans les deux cas, les molécules à étudier doivent être marquées avant de pouvoir être détectées. Dans la technique de DIGE/fluorescence, on utilise des marqueurs caractérisés par leurs propriétés de fluorescence tels que des cyanines, les marqueurs pouvant être excitées respectivement à 532 nm et à 633 nm (par exemple les marqueurs Cy3 et Cy5 commercialisés par Pharmacia). Pour comparer des protéines issues d'organismes différents (par exemple l'un sain et l'autre malade), on utilise une paire de marqueurs fluorescents excitables (et donc émettant) à des longueurs d'onde distinctes, communément les colorants Cy3 et Cy5. La comparaison des intensités des signaux de fluorescence donne la concentration relative pour la même protéine entre l'organisme sain et l'organisme anormal. La fluorimétrie et la fluorimétrie induite par laser (LIF) sont maintenant bien maîtrisées pour permettre la détection de molécules fluorescentes à très faibles concentrations (Somiari, id.). Dans les techniques de spectrométrie de masse, on utilise des marqueurs isotopiques non radioactifs, c'est à dire des marqueurs différant uniquement par leur masse, leur formule chimique restant identique. Dans un des deux marqueurs, n atomes de deutérium ont pris la place de n atomes d'hydrogène, la différence de masse entre les deux marqueurs étant donc égale à n. Le même principe peut être réalisé en remplaçant des atomes de carbone C12 avec du carbone lourd C13. Par exemple pour étudier deux populations différentes de protéines en spectrométrie de masse, on associe chaque population à un des marqueurs. Dans le spectre de masse, la fragmentation des molécules aboutit à la formation de certains ions caractéristiques des marqueurs et des molécules étudiées. Les pics correspondant à des ions qui différent de n unités de masse sont repérés et leur intensité relative représente la proportion d'une protéine donnée dans chaque population. On peut ainsi effectuer des comparaisons relatives entre les populations protéiques de cellules ou d'organes sains et anormaux. Les données de spectrométrie de masse permettent ainsi de reconstituer la structure des molécules. On peut aussi utiliser la spectrométrie de masse pour la réalisation des dosages quantitatifs, à condition de disposer d'un étalon interne isotopique, c'est-à-dire de la même molécule que celle qui est étudiée, mais marquée isotopiquement avec plusieurs atomes de deutérium ou de C13. De la sorte, d'une part la molécule à doser et son étalon isotopique interne peuvent être obtenus dans les mêmes conditions par les techniques de séparation chimique (par co-migration en chromatographie liquide ou par les techniques électrophorétiques), et d'autre part, en revanche ils peuvent être identifiés et distingués sur le spectre de masse, grâce à leur différence de masse moléculaire. Aujourd'hui la méthode de spectrométrie de masse faisant appel à un étalon interne la plus utilisée pour la protéomique quantitative est la méthode dite ICAT pour "Isotope-Coded Affinity Tag" (Gygi S.P., Rist B., Griffin T.J., Eng J., Aebersold R., J. Proteome Res. 2002, 1, pp. 47-54). Cependant, cette méthode présente un certain nombre d'inconvénients. D'une part, la réaction d'association avec le marqueur ICAT n'est jamais totale, ce qui est un problème en soit, mais aussi implique une étape de purification de l'échantillon avant le passage en MS pour éliminer les molécules non marquées. Par ailleurs, du fait de la faible réactivité chimique des marqueurs ICATs, elle ne permet pas de doser les molécules à faible concentration (nanomolaire). En outre, ce type de marqueurs ne réagit que sur les groupements thiols des cystéines. Plus généralement, une autre limitation importante des méthodes de dosage par spectrométrie de masse est qu'en pratique, il n'est pas toujours possible de disposer d'un étalon isotopique interne car cela nécessite de réaliser une synthèse avec des isotopes lourds des composés à doser. Aussi une méthode a-t-elle été proposée, consistant à dériver les composés avec un groupement contenant lui-même des isotopes lourds. Par exemple la demande de brevet US 2003 0054570 propose de modifier les cystéines par des composés contenant un groupement arginine et pouvant se lier à la fonction thiol des cystéines grâce à une chaîne carbonée contenant des isotopes légers ou lourds. Dans la demande US 2003 0087322, le marqueur peut contenir différents isotopes lourds et possède une fonction ayant une affinité biologique donnée permettant d'isoler sélectivement les molécules dérivées sur colonne d'affinité. Néanmoins, ces marqueurs isotopiques souffrent tous d'un déficit de réactivité et ne permettent pas de doser des molécules en très faible concentration. Ils demandent un protocole de préparation long et délicat. D'autres marqueurs isotopiques ont été décrits dans la littérature, mais tous sont limités quant à la sensibilité à atteindre. De telles méthodes ne s'adressent au demeurant qu'à certaines familles chimiques et fournissent donc des résultats partiels sur le protéome ou le peptidome étudié. Comme déjà indiqué, les dosages quantitatifs sont réalisés soit par fluorimétrie soit par spectroscopie de masse, tandis que la détermination de la structure des molécules est réalisée par spectroscopie de masse, ces deux techniques d'analyse complémentaires devant être réalisées ensemble pour disposer de données utiles complètes. Or, outre les inconvénients précédemment exposés, elles sont longues et complexes à mettre en oeuvre et rien n'existe pour mener ce travail en régime de routine. En particulier, l'emploi de marqueurs spécifiques, chacun étant susceptible d'être détecté par une technique, augmente encore la lourdeur du travail préparatoire des analyses. Pour éviter ce problème, il a été proposé de réaliser un marquage à l'aide d'un colorant de fluorescence lui-même dérivé par un groupement fonctionnel détectable après fragmentation en spectrométrie de masse. Le marqueur fluorogène utilisé est le naphthalène 2,3 dialdéhyde (NDA), marqueur bien connu pour réagir avec les amines primaires en donnant des composés fluorescents. Celui-ci est dérivé, selon la méthode retenue, soit par un ion cyanure, soit par un groupement 13-mercaptoéthanol. Cependant, sur les peptides, la réaction de marquage utilisant le NDA et le cyanure n'est pas totale. Le cyanure réagit lentement et incomplètement avec le NDA. Ceci conduit à un taux de substitution médiocre et à des résultats d'analyse biaisés: l'analyse quantitative est difficile, et en outre des espèces en faible concentration peuvent tout simplement ne pas être identifiées. Le groupe CN présente au demeurant des risques liés à sa toxicité lors des manipulations, et il est de toutes façons d'un intérêt très limité. D'une part il ne peut pas fournir un marqueur isotopique car un seul atome de carbone pourrait être remplacé, ce qui est insuffisant pour obtenir des résultats interprétables en spectrométrie de masse. D'autre part, contrairement aux marqueurs de la présente invention, on ne peut pas modifier sa structure par dérivation pour avoir deux marqueurs différents utilisables dans la même analyse, l'un pouvant par exemple servir à fournir un étalon interne. En ce qui concerne le 13-mercaptoéthanol, les possibilités de substitutions isotopiques sont encore extrêmement réduites, tout comme les possibilités de dérivation. De plus, le rendement d'ionisation de l'espèce marquée avec le 13-mercaptoéthanol est faible. On évite de au demeurant autant que possible son emploi du fait de sa forte et désagréable odeur. Ainsi, à l'heure actuelle, ces méthodes n'ont pas donné de résultats probants, ni apporté d'amélioration notable en spectrométrie de masse. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients. Plus précisément, un objectif de la présente invention est de disposer de moyens de marquage moléculaire permettant aussi bien le dosage quantitatif que la détermination structurale des entités étudiées. Un second objectif de la présente invention est de disposer d'un marqueur de haute réactivité chimique autorisant l'analyse de substances biologiques en concentration micromolaire ou moindre encore. Un autre objectif de la présente invention est de disposer d'une méthode de grandes sélectivité et sensibilité vis-à-vis des molécules cibles. Un objectif de l'invention est aussi de permettre le dosage de la plus grande partie des molécules représentatives du profil protéique ou peptidique d'un milieu étudié, à savoir celles portant une fonction amine primaire. Encore un autre objectif de l'invention est de pouvoir réaliser le dosage simultané des amines primaires présentes dans deux milieux d'origine différente, par une seule série de mesures réalisée sur un échantillon unique, pour comparer directement les profils protéiques ou peptidiques des deux milieux. Ce but est atteint d'une part grâce à un procédé et à un kit de marquage des amines primaires et d'autre part grâce à un procédé d'analyse des amines primaires, objets de l'invention. Plus précisément l'invention se rapporte à un procédé de marquage d'entités portant une fonction amine primaire (N) en vue de leur analyse quantitative et structurale consistant essentiellement à faire réagir en une étape lesdites amines primaires avec: - un réactif (F) capable de former un composé fluorescent avec lesdites amines primaires, et - un réactif (S) capable de substituer le réactif (F) avec un groupement ionisable et de former un ion majoritaire par fragmentation dudit composé. Un autre objet de l'invention est un kit comprenant au moins: - un réactif (F) capable de former un composé fluorescent avec les amines primaires (N), - un réactif (S) capable de substituer le réactif (F) avec un groupement ionisable et de former un ion majoritaire par fragmentation dudit composé. Les trois composants, à savoir l'amine primaire à analyser, le réactif colorant (F) et le réactif de substitution (S) réagissent en une étape, avec un rendement réactionnel proche de 100%. Les composés obtenus sont fluorescents. Ils donnent par ionisation une fragmentation préférentielle résultant en la perte de la chaîne latérale apportée par le réactif de substitution (S) facilement identifiable en spectrométrie de masse. Cette fragmentation très spécifique permet par exemple de réaliser des expériences de suivi dans le temps de la fragmentation unique ou multiple ("single réaction monitoring" ou "multiple réaction monitoring") très efficaces, sélectives et sensibles. Il a pu être développé également sur la base du procédé de marquage et du kit selon l'invention, un procédé d'analyse des amines primaires, de haute sensibilité, fiable, rapide et facile à mettre en oeuvre, destiné à l'étude des peptides et des protéines ou encore des acides aminés, contenus dans de très faibles volumes et/ou à très faibles concentrations, à la fois en termes quantitatifs (dosage) et en termes de structure (identification). Certains des colorants de fluorimétrie utilisables en tant que marqueurs des amines primaires dans la présente invention sont déjà connus. Cependant, ces marqueurs de fluorescence n'ont été utilisés jusqu'à présent que pour une détermination quantitative de molécules connues (par comparaison à un étalon), l'émission à la longueur d'onde de fluorescence étant proportionnelle à la concentration dans l'échantillon. L'utilisation de ce type de réactifs est proposée ici pour l'étude à la fois quantitative et structurale des amines primaires, en vue d'une identification complète de molécules d'intérêt. Ce résultat particulièrement intéressant est obtenu notamment grâce à la dérivation de ces molécules fluorogènes par des groupements ionisables, rendant ainsi ces marqueurs utilisables pour le dosage en spectrométrie de masse des très faibles concentrations d'amines primaires. On obtient alors un marqueur binaire associé à la molécule cible, les produits de réaction étant détectables tels quels par deux méthodes d'analyse distinctes, même à des concentrations micromolaires, voire nanomolaires. En effet, de manière inattendue, la réaction des amines primaires avec le marqueur binaire selon l'invention présente un rendement et une spécificité excellents, la totalité des amines primaires et elles seules réagissant avec les réactifs de marquage. Les techniques d'analyse employées montrent également une sensibilité exceptionnelle vis-à-vis des amines marquées selon l'invention, ce qui permet d'atteindre le résultat souhaité. Sans chercher à fournir une théorie explicative à l'effet synergique observé, l'hypothèse peut être formulée que la présence d'un réactif apportant un groupement ionisable favorise l'association des trois composants amine primaire-réactif fluorogène-réactif de substitution. Il semble même que la présence de l'amine soit décisive pour la fixation du réactif de substitution ionisable sur le réactif fluorogène. Dans la description qui va suivre et sauf indication contraire explicite, l'invention s'étendra à toute entité portant une fonction amine primaire, c'est-à-dire aussi bien aux protéines, aux peptides et aux acides aminés, qu'à d'autres molécules portant une telle fonction pouvant exister dans un milieu, biologique ou non, à étudier. La fonction amine primaire est une des fonctions les plus répandues parmi les molécules biologiques. Cette prévalence est mise à profit par la présente invention, qui a ainsi pour objet un procédé de dosage des amines primaires, destiné à l'étude des entités aminées. Dans le procédé et le kit selon l'invention, le réactif (F) correspond à une molécule capable de former un composé fluorescent avec les amines primaires. Le réactif (F) est de préférence un dialdéhyde aromatique fluorogène, qui peut être choisi avantageusement parmi les alpha-dialdéhydes aromatiques donnant des dérivés fluorescents de la famille des isoindoles. De façon non limitative, il est choisi parmi les réactifs suivants naphthalène2, 3dialdéhyde (NDA), orthophthal-dialdéhyde (OPA), anthracène dialdéhyde (APA), et leurs dérivés substitués. O naphthalène2,3dialdéhyde (NDA) orthophthal-dialdéhyde (OPA) O anthracène dialdéhyde (APA) Ces réactifs dorment avec les amines primaires des dérivés ayant de bons rendements de fluorescence. La stabilité des composés formés a été vérifiée par des études de spectrométrie de masse: elle est suffisante pour conduire les analyses dans de bonnes conditions (Manica D.P., Lapos J.A., Jones A.D., Ewing A.G. , Anal. Biochem., 2003, 322, pp.68-78). Dans le procédé et le kit selon l'invention, le réactif (S) correspond à une molécule capable de substituer le réactif (F) avec un groupement ionisable et de former un ion majoritaire par fragmentation dudit composé. La faculté d'ionisation du groupement apporté par le réactif (S) est considérée avant fixation sur le réactif (F). Dans la présente invention, un groupement ionisable est défini comme un groupe dont le pKa est compris entre 2 et 12. Les expressions "groupement ionisable", "thiol ionisable", ... feront quant à elles référence à la faculté d'ionisation dudit groupement avant ou après sa fixation au réactif (F). Le réactif (S) est de préférence capable de substituer le réactif (F) en alpha de l'amine primaire (N). C'est avantageusement un thiol ionisable, qui peut être choisi parmi les composés de formule R SH, où R est une chaîne carbonée linéaire ou ramifiée portant un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'une amine primaire. De tels thiols de formule générale R SH sont en effet facilement ionisables. Utilisés en combinaison avec le dialdéhyde aromatique ils forment, après réaction avec l'amine à étudier, des composés fluorescents dérivés par un groupement soufré. La perte spécifique de la chaîne thiol lors de la fragmentation du composé marqué aboutit à la formation d'un ion caractéristique majoritaire, bien identifiable en spectrométrie de masse, ce qui explique la haute sélectivité de la méthode. Il est recommandé, pour éviter les confusions avec les amines à étudier, de ne pas utiliser un composé de formule R SH où R porterait un groupement fonctionnel amine primaire. De manière préférée, le réactif (S) est un composé de formule R SH, où R est une chaîne carbonée du type (CH2)x A, avec x 2, et A est un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'un groupe amine primaire. Selon un mode de réalisation préféré non limitatif de l'invention, le groupement fonctionnel A est choisi parmi les groupes amine secondaire, amine tertiaire, amine quaternaire ou du type guanidinium, ou parmi les groupes acides COOH, SO4H, SO3H, BO3H. La présence d'un tel groupement fonctionnel sur le thiol accroît la polarité du thiol, ce qui d'une part augmente sa réactivité vis-à-vis du réactif (F) et d'autre part favorise la formation d'un ion caractéristique majoritaire jouant excellemment son rôle de marqueur en spectrométrie de masse. Les aminothiols et les carboxythiols sont particulièrement préférés. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le kit de marquage est utilisé pour le marquage d'amines dans des échantillons différents, souvent en vue de réaliser une comparaison entre les milieux desquels proviennent ces échantillons, qui peuvent par exemple être prélevés sur deux organismes différents à comparer du point de vue de leur profil protéique ou peptidique. Cette paire d'échantillons peut aussi être constituée d'un échantillon provenant d'un milieu à étudier et d'un échantillon étalon. Les réactifs de substitutions (S) du type R SH sont facilement synthétisés et il est facile d'obtenir un réactif (S) marqué isotopiquement soit par des atomes de deutérium soit par des atomes de C 13 (réactif lourd) et gardant les mêmes qualités chromatographiques que le réactif léger. C'est le cas en particulier des aminothiols (par exemple aminothiols linéaires de formule BIB2N (CH2)x SH, où BI et B2 ne sont pas l'hydrogène en même temps) et des carboxythiols (par exemple carboxythiols linéaires de formule HOOC (CH2)x SH) qui permettent d'obtenir des étalons isotopiques bons marchés, pouvant être utilisés en fluorimétrie, en fluorimétrie induite par laser et en spectrométrie de masse. Il est également aisé de synthétiser des réactifs (S) du type A (CH2)x SH dont le groupement A (CH2)x est différent: on peut par exemple faire varier la valeur de x pour avoir des chaînes (CH2)x plus ou moins longues, ou bien faire varier B I et B2 portés par l'amine dans les aminothiols. Ainsi, dans le procédé de marquage selon l'invention, un au moins des atomes du réactif (S) peut être remplacé par un isotope stable. Le kit de marquage correspondant comprend alors i) un premier réactif (S) et ii) un second réactif (S') de même formule que le premier réactif (S) dont au moins un atome est remplacé par un isotope lourd stable. De préférence, en spectrométrie de masse, quatre atomes au moins sont substitués par leur isotope lourd. De manière alternative ou simultanée, dans le procédé de marquage selon l'invention, un au moins des atomes du réactif (F) peut également être remplacé par un isotope stable. Dans ce cas, le kit de marquage correspondant comprend i) un premier réactif (F) et ii) un second réactif (F') de même formule que le premier réactif (F) dont au moins un atome est remplacé par un isotope stable. Lorsque l'on utilise deux versions (S) et (S') du réactif de substitution ou deux versions (F) et (F') du réactif colorant, on appelle "réactif léger" celui qui ne contient pas d'isotope et "réactif lourd" celui qui contient au moins un isotope lourd stable d'un de ses atomes. Par extension, on appellera "composé léger" le composé marqué avec le réactif léger et "composé lourd" celui qui est marqué avec le réactif lourd. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le kit de marquage d'entités portant une fonction amine primaire présentes dans deux échantillons comprend un premier réactif (Si) et un second réactif (S2) de formules respectives RI SH et R2 SH, dans lesquels RI et R2 sont des chaînes carbonées linéaires ou ramifiées portant un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'une amine primaire, et où RI et R2 ont des masses différentes. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux car il évite d'avoir recours à la synthèse d'un composé lourd servant d'étalon interne en spectrométrie de masse. Lorsque l'on utilise deux versions (Si) et (S2) du réactif de substitution, on appelle "réactif léger" celui qui a la chaîne carbonée la plus courte, et "réactif lourd" celui qui a la chaîne carbonée la plus longue. Par extension on appelle "composé léger" le composé marqué avec le réactif léger et "composé lourd" celui qui est marqué avec le réactif lourd. Selon un autre mode particulier de réalisation du procédé et du kit de marquage selon l'invention, le réactif (S) comprend au moins un carbone asymétrique et il est optiquement pur. On peut de la sorte facilement séparer les couples d'énantiomères d'une amine primaire optiquement active. En effet, ce réactif forme avec une amine primaire ayant un carbone asymétrique un couple de diastéréoisomères dont certaines propriétés physiques sont différentes, notamment leur hydrophobie. Les diastéréoisomères, élués à des vitesses différentes, pourront donc être séparés et analysés individuellement. Selon une caractéristique intéressante du procédé de marquage selon l'invention, les réactifs (F) et (S) peuvent être introduits dans un échantillon biologique pour marquer les entités portant une fonction amine primaire dudit échantillon biologique. En effet, comme déjà indiqué, dans le procédé selon l'invention, les deux réactifs sont capables de réagir sélectivement avec les amines primaires, en une étape, pour donner des composés détectables tels quels, par fluorimétrie et par spectroscopie de masse. Cette réaction présente le grand avantage de conserver un bon rendement et une grande sélectivité vis-à-vis des amines primaires même dans un milieu complexe tel qu'un milieu biologique. Les entités marquées, formées avec l'ensemble des amines primaires présentes dans ledit milieu, peuvent ensuite être séparées, identifiées et quantifiées grâce au procédé d'analyse selon l'invention qui sera décrit plus loin. Le procédé de marquage et le kit conformes à l'invention ci-dessus décrite peuvent être appliquées au marquage des amines primaires provenant de toutes sortes de milieux biologiques, par exemple humain, animal, végétal, microbiologique, viral et de tout type d'environnement et de prélèvements,d'organismes sains, malades ou présentant une quelconque anomalie. Ils sont particulièrement adaptés au marquage des amines primaires dans un échantillon biologique. Enfin, un autre objet de l'invention est un procédé d'analyse des amines primaires présentes dans un échantillon, mettant en oeuvre le procédé de marquage précédemment décrit. Ce procédé d'analyse comprend essentiellement les étapes consistant à : a) marquer les amines primaires par le procédé de marquage tel que décrit ci-dessus, b) traiter l'échantillon par au moins une technique séparative pour obtenir des fractions, c) soumettre les fractions obtenues à une au moins des techniques analytiques suivantes: fluorimétrie, spectrométrie de masse. Le kit de marquage selon l'invention peut bien entendu être avantageusement utilisé pour la mise en oeuvre du procédé d'analyse cidessus. Le procédé d'analyse selon l'invention permet aussi l'analyse des amines primaires présentes dans deux échantillons, en ayant recours à deux réactifs de substitutions ou à deux réactifs colorants formant les couples "léger-lourd" décrits précédemment notés [(F),(S)] à savoir un couple S-S', S1-S2, ou F-F'. Ce procédé comprend essentiellement les étapes suivantes: a) marquer les amines primaires des deux échantillons par un procédé de marquage tel que décrit précédemment, chacun à l'aide d'un couple de réactifs de marquage [(F),(S)] différent, b) traiter les échantillons par au moins une technique séparative pour obtenir deux séries de fractions distinctes, c) soumettre les deux séries de fractions obtenues à une au moins des techniques analytiques suivantes: fluorimétrie, spectrométrie de masse. Bien entendu, le procédé d'analyse peut être réalisé à l'aide du kit de marquage des amines primaires décrit précédemment en utilisant différents couples de réactifs. De manière particulièrement avantageuse, le procédé d'analyse selon l'invention permet de réaliser l'analyse des amines primaires présentes dans deux milieux distincts, en une seule série de mesures sur un échantillon unique obtenu par réunion des deux milieux. Le procédé comprend alors essentiellement les étapes suivantes: a) marquer les amines primaires des deux milieux par un procédé de marquage tel que décrit précédemment, chacun à l'aide d'un couple de réactifs de marquage [(F),(S)] différent, b) réunir les deux milieux en un échantillon unique, c) traiter l'échantillon par au moins une technique séparative pour obtenir une série unique de fractions, d) soumettre les fractions obtenues à une au moins des techniques analytiques suivantes: fluorimétrie, spectrométrie de masse. On appellera "milieu" une solution contenant des substances connues ou indéterminées en plus ou moins grand nombre, pouvant provenir par exemple d'un prélèvement biologique, ou encore préparée pour les besoins expérimentaux, et on appellera "échantillon" la fraction prélevée sur un milieu en vue de la soumettre à l'analyse. A noter que dans le cas général, un échantillon donné est prélevé à partir d'un milieu donné et les deux termes pourront être synonymes. On forme ainsi après marquage, un échantillon unique à partir de deux prélèvements sur des milieux distincts, pour obtenir par une seule série de mesures des informations qualitatives et quantitatives sur les deux milieux, qu'il est alors possible de comparer de manière directe. Ce mode d'analyse est de ce fait extrêmement puissant et constitue un résultat particulièrement important de la présente invention. Le procédé d'analyse selon l'invention peut être mis en oeuvre selon divers protocoles présentant différents avantages, ce que permet parfaitement la méthode de marquage des amines primaires revendiquée. Selon un mode de réalisation intéressant, dans le procédé d'analyse selon l'invention le second échantillon comprend au moins une amine primaire connue à une concentration connue. Il peut ainsi constituer un étalon interne vis-à-vis du premier échantillon, permettant un dosage quantitatif. Selon un autre mode de réalisation intéressant, dans le procédé d'analyse selon l'invention, les étapes de marquage sont réalisées après l'étape de séparation. Selon encore un autre mode de réalisation intéressant du procédé de l'invention, seules les fractions fluorescentes sont analysées par spectrométrie de masse. Ceci permet de n'enregistrer que les résultats utiles provenant des fractions contenant une molécule d'intérêt et d'optimiser le travail de traitement des données en aval. Le procédé d'analyse selon l'invention s'applique particulièrement à l'analyse quantitative et structurale des amines primaires présentes dans des échantillons biologiques. L'échantillon peut provenir de différentes origines. Il peut être par exemple humain, animal, végétal, microbiologique, viral. Il peut provenir de tout type d'environnement et de prélèvements, d'organismes sains, malades ou présentant une quelconque anomalie. L'intérêt de disposer d'un marqueur unique de haute réactivité chimique pour les études en spectrométrie de masse et fluorimétrie classique ou induite par laser est multiple, du fait des potentialités offertes par le double marquage permettant un puissant couplage de ces techniques, notamment: - distinguer et identifier des molécules ayant les mêmes temps de migration en techniques séparatives: elles donnent des pics identiques en fluorimétrie, alors que la spectrométrie de masse permettra leur séparation et leur quantification grâce à la mesure de l'abondance des ions de ratios m/z différents. - avoir deux méthodes de détection totalement différentes permettant de confirmer l'exactitude et la précision du résultat obtenu par une des méthodes et ainsi diminuer le risque d'erreur. - signaler à l'expérimentateur que des molécules en très faible concentration, détectées par fluorimétrie induite par laser, ne pourront pas l'être en spectrométrie de masse (dont les seuils de détections des concentrations sont supérieurs). - lorsque le détecteur de fluorescence est installé entre l'étape de séparation et la source d'ionisation ou la plaque de dépôt (MALDI), on pourra effectuer des acquisitions de données en spectrométrie de masse uniquement pour les molécules marquées: les molécules fluorescentes peuvent être détectées et orientées rapidement vers la source d'ionisation ou la plaque de dépôt. - pouvoir identifier plus facilement des molécules autres que les amines primaires (et donc non marquées) à partir d'un même spectre de masse, par analyse d'abord des données se rapportant aux amines primaires puis des données restantes. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans les exemples suivants qui illustrent des modes de réalisations possibles de la présente invention sans toutefois la limiter à ceux-ci. La puissance et l'universalité de la méthode de marquage et d'analyse des amines primaires seront particulièrement mis en relief. Exemple 1 Marquage, séparation et analyse d'un échantillon Dans cet exemple, un protocole type est décrit, avec les indications nécessaires à son adaptation à différents types de milieux à étudier. Le réactif fluorogène est le NDA. Le réactif de substitution est le N,Ndiméthylaminoéthylthiol de formule HS-CH2--CH2-N(Me)2. Le marquage d'un échantillon d'un volume de 1 l contenant des peptides ou des protéines à des concentrations de l'ordre de la nM, est réalisé en une étape, à température ambiante. On ajoute 5 l d'une solution de NDA à 5 pmol/l dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7, avec 5 l d'une solution d'aminothiol à 15 'amolli dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7. On mélange au vortex pendant une minute, on laisse réagir au moins 10 minutes. Pour une bonne fiabilité des résultats, on considère que la quantité de NDA doit être au moins 3 à 10 fois plus importante que la quantité totale des amines primaires. La concentration en aminothiol doit être de préférence au moins 2 à 3 fois plus importante que celle du NDA. Pour un échantillon particulièrement concentré en protéines, peptides et acides aminés, on peut augmenter les volumes des solutions de NDA et de thiol afin que toutes les molécules contenant des fonctions amines primaires soient marquées, le reste des manipulations restant identique. Dans un second temps, l'échantillon marqué est soumis aux techniques séparatives connues avant analyse. Par exemple, 1 l d'échantillon marqué est injecté en HPLC phase inverse (colonne C18, 3 pm, 3 mm de diamètre interne, 15 cm de longueur) à un débit de 5 l/mn. On utilise un solvant tel que acétonitrile/eau acidifiée avec 0,1% de TFA (acide trifluoroacétique) selon un gradient du type suivant: Temps (min) % H2O; 0,1% TFA; pH = 2 % AcN 0 64 36 9 64 36 30 70 Un autre solvant, par exemple un solvant méthanol / eau avec un gradient adapté en fonction des différentes molécules à analyser peut aussi être utilisé pour faire migrer les différentes molécules. Tout type de colonne chromatographique peut être employé, les colonnes de phase inverse étant très habituellement choisies pour ce sujet, mais des colonnes échangeuses d'ions peuvent aussi être utilisées sans difficulté avec des conditions d'élution adaptées. La séparation peut également être réalisée par électrophorèse capillaire (CE). Dans un troisième temps, l'échantillon est analysé par fluorimétrie etlou par spectrométrie de masse. Un détecteur de fluorescence induite par laser (ZETALIF 2000TM, modèle 410 ou 442, Picometrics, Ramonville, France) est connecté en sortie de colonne chromatographique pour recevoir les fractions obtenues. L'excitation de l'échantillon est réalisée à une longueur d'onde de 442 nm ou de 410 nm qui sont les deux longueurs d'onde proches des maxima d'absorption dans le visible des composés isoindoles. L'émission fluorescente est détectée au dessus de 460 nm ou de 430 nm. A la sortie du fluorimètre, est connectée la source ESI d'un spectromètre de masse (ESIQtof, UltimaTM, Micromass Waters), ou un "spotter" (déposeur automatique d'échantillons) pour l'ionisation MALDI. Exemple 2 Étude quantitative sans standard isotopique par analyse en infusion directe en spectrométrie de masse (MS) ionisation electrospray (ESI). Le but est de déterminer la masse d'un acide aminé ou d'un peptide donné contenu dans un échantillon, sans séparation préalable. Principe On utilise un marqueur de fluorescence (F) et deux marqueurs de substitution (S 1 et S2). Dans cet exemple le marqueur (F) est le NDA. Les marqueurs S1 et S2 sont des aminothiols portant des substituants différents, à savoir le marqueur léger N,Ndiméthyl-aminoéthylthiol (Sigma) , noté G1, et le marqueur lourd N,N diéthylaminoéthylthiol (Sigma), noté G2. Lors de la fragmentation, chacun des ions moléculaires perd la chaîne aminothiol. Ainsi, le premier perd une chaîne de masse 105, le second perd une chaîne de masse 133, donnant chacun le même fragment à m/z = 704, 6. Réalisation d'un courbe étalon Une gamme de concentration du peptide à doser est réalisée à partir d'une préparation standard du commerce. Le marquage du peptide est réalisé avec NDA+G2 comme décrit à l'exemple 1. Le peptide marqué avec G1, à une concentration fixe, est aussi présent dans chaque solution. Les différentes solutions sont analysées. Lors de la fragmentation, chacun des ions moléculaires perd la chaîne aminothiol. Ainsi, le premier perd une chaîne de masse 105, le second perd une chaîne de masse 133, donnant chacun le même fragment à m/z = 704,6. A partir du spectre de masse, on repère les pics et on calcule le rapport de la hauteur des pics correspondant au peptide marqué avec NDA+G1, et avec NDA+ G2. En faisant varier la concentration du peptide marqué avec NDA+G2 et en gardant constante la concentration du peptide marqué avec NDA+G1, on obtient une droite d'étalonnage: le rapport des teneurs mesurées expérimentalement (peptide marqué NDA+G2 / peptide marqué NDA+G1) est porté en ordonnée. Le rapport calculé à partir des valeurs de la gamme utilisée est porté en abscisse. Dosage du peptide dans un échantillon Pour déterminer la concentration du peptide dans un échantillon quelconque, il suffit de faire réagir les marqueurs NDA+G1 (de rapport m/z = 809,7) avec les amines primaires dudit échantillon, d'y ajouter une quantité connue du peptide marqué avec NDA+ G2 (de rapport m/z = 837,8) puis de déterminer le rapport (peptide marqué NDA+G2 / peptide marqué NDA+G1) expérimental à partir des valeurs obtenues sur le spectre de masse. On lit alors le rapport théorique correspondant d'où on tire la concentration du peptide dans l'échantillon étudié. Illustration: dosage de la leucine-enképhaline Le dosage a été réalisé sur un échantillon test de composition connue, afin de valider la méthode. É Protocole de marquage - Solution 1: 10 pl de marqueur G1 à 2 mmol/1(diluée dans H2O), 10 pl de NDA (Sigma) à 0,2 mmol/l, 2 pl de NEt3 à 1.00 mmol/l (Sigma) et 80 l de leucine-enképhaline standard (Sigma) à 10 molli dans l'eau. - Gamme de solutions 2:10 l de marqueur G2 à 2 mmol/l (diluée dans H2O), 10 gl de NDA (Sigma) à 0,2 mmol/l, 2 l de NEt3 à 100 mmol/l (Sigma) et 80 l de leucine-enképhaline standard (Sigma) aux concentrations de 0,5 mmol/l à 50 mol/l dans l'eau. É Protocole de dilution -10 l de solution 1 et 10 l de solution 2 sont introduits dans 980 l de solution acétonitrile/eau (1:1) avec 0.1% de HCOOH. La solution diluée est introduite par infusion dans la source ESI du spectromètre de masse ESIQtof (Ultima, Micromass Waters), grâce à une pompe à seringue. La concentration en leucine-enképhaline marquée G2 des différentes solutions diluées se situe donc entre 5 nmoll et 500 nmol/1 et la concentration en leucine-enképhaline marquée G1 est de 100 nmol/1 dans toutes les solutions diluées. É La courbe étalon obtenue est présentée Figure 1. C'est une droite d'équation y = 0,982 x 0,061, avec un coefficient de régression linéaire R2 = 0,996. La pente est très proche de 1 et l'ordonnée à l'origine est proche de zéro. Ce résultat montre d'une part que la méthode de dosage est linéaire sur une échelle de concentration de deux décades, la limite de quantification en spectrométrie de masse simple étant inférieure à 5 nmole/1 niveau inégalé à ce jour , et d'autre part que la dérivation des marqueurs n'affecte pas les propriétés d'ionisation du peptide marqué. Cette propriété très importante permet d'atteindre des seuils de sensibilité inédits, et qui n'ont pas pu être atteints en utilisant comme co-réactif le KCN (voir les études menées de façon comparable, par exemple K. Linnemayr et al., J. Mass Spectrom., 1999, 34, pp. 427-434). Le spectre de masse présenté Figure 2 à titre d'exemple, illustre le type de graphe que l'on obtient. Il s'agit ici du spectre de la leucineenképhaline à 10-6 molli, marquée avec NDA+G 1 et NDA+G2 dans la proportion de 1:2. - Le pic de rapport m/z = 837,8 est celui de l'ion moléculaire monochargé (M+H)+ correspondant à la leucine-enképhaline marquée avec NDA+G2. - Le pic de rapport m/z = 809,7 est celui de l'ion moléculaire monochargé (M+H)+ correspondant à la leucine-enképhaline marquée avec NDA+G1. - Le pic de rapport m/z = 704,6 est celui du fils des deux ions moléculaires précédents; il représente le total de la leucine-enképhaline marquée avec NDA+G 1 et NDA+G2, et ayant perdu le co-réactif aminothiol (G1 ou G2). - On constate que le pic de rapport m/z = 809,7 est environ deux fois supérieur au pic de rapport m/z = 837,8, ce qui correspond bien au rapport des concentrations injectées de G1 et G2. Le fait que la fragmentation donne une perte abondante du marqueur aminothiol permet de caractériser avec certitude le peptide marqué et non pas un autre ion isobare, ayant le même rapport m/z, mais non marqué (des molécules ne portant pas de fonction amine primaire). Par exemple, pour un marqueur aminothiol donnant un ion de masse 133, il est facile de repérer un couple de pics distants de 133 unités, correspondant à l'ion moléculaire d'un peptide et à son marqueur. La fragmentation des peptides marqués selon l'invention au niveau de l'aminothiol étant particulièrement importante, la perte du groupe marqueur est bien visible et facilement identifiable, ce qui confère une sélectivité quasi totale à la méthode. Le fait de pouvoir distinguer avec certitude les amines primaires des autres molécules apporte un avantage très appréciable pour l'étude des milieux complexes. Enfin, cet exemple montre bien la relation linéaire, établie par la droite étalon, entre le rapport des hauteurs de pic et le rapport des concentrations, même lorsque les deux co-réactifs (G1 et G2) sont différents. Dans cet exemple, G1 et G2 peuvent être aussi une molécule de même structure chimique, avec G2 contenant 6 atomes de deutérium, ou de C13. Sur les mêmes échantillons, en reportant le rapport d'intensité des deux pics des composés lourds sur les deux pics des composés légers en fonction de la concentration de l'enképhaline marquée avec la chaîne lourde, on obtient une courbe d'étalonnage qui est une droite. Le dosage de l'enképhaline peut aussi être fait en CE/LIF, en HPLC/fluorescence, ou en HPLC/fluorescence. Exemple 3 Étude quantitative sans standard isotopique interne, par analyse par fluorimétrie laser (LIF) et spectrométrie de masse par ionisation electrospray (ESI-MS), avec marquage précolonne. Le marquage est réalisé avant la séparation par chromatographie. On peut faire appel aussi bien à la chromatographie liquide (LC) qu'à la technique d'électrophorèse capillaire (CE). Le détecteur LIF est connecté à la sortie de la colonne chromatographique (ou sur le capillaire). A la sortie du fluorimètre, est connectée la source d'un spectromètre de masse Le but est de déterminer la quantité d'un acide aminé ou d'un peptide donné contenu dans un échantillon, avec séparation préalable. L'espèce à doser doit être identifiée avec certitude avant analyse quantitative. Plusieurs espèces peuvent être étudiées dans un même échantillon. Selon la méthode proposée, la MS permet d'identifier les espèces amines primaires préalablement séparées, et notamment de nouveaux peptides, protéines ou acides aminés marqués. Ces peptides ou protéines ou acides aminés marqués, sont aisément identifiables par la perte de neutre du marqueur ionisable (S) (dans le présent exemple, un aminoacylthiol). La détection LIF permet de quantifier les amines primaires correspondantes grâce à la surface des pics. La MS permet en outre la détermination structurale des nouvelles molécules détectées. Le mode opératoire suivi est illustré dans le présent exemple par le dosage d'une solution modèle d'arginine. Préparation des échantillons L'arginine (Sigma) est marquée par le NDA et l'aminothiol G1 (N,N diméthyl2aminoéthylthiol) selon le principe décrit à l'exemple 1. On prend 1 l d'échantillon d'arginine à diverses concentrations (de 50 nmol/1 à 1000 nmol/1), puis on ajoute 5 l de solution de NDA à la concentration de 5 pmol/1 dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7, avec 5 l d'aminothiol G1 à 15 mol/1 dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7. Séparation et analyse La séparation a lieu en chromatographie liquide (Chromatographe HPLC Alliance Waters) sur une colonne de 3,5 m, 2,1x150 mm (Waters X-Terra RP-182E), avec un débit de 400 l/mn et un solvant préparé à partir du tampon A = (eau, 1% d'acide trifluoroacétique, pH=2) et de 1acétonitrile. Le gradient d' élution est de 64% de tampon A / 36% d'acétonitrile pour le To en conditions isocratiques pendant 9 minutes, puis gradient linéaire jusqu'à 30% de tampon A / 70% d'acétonitrile, en 21 minutes. D'autres gradients de migration peuvent être choisis sans difficulté par l'homme de l'art. Le volume d'injection est de 5 l (ou plus petit). A la sortie de la colonne est connecté un capillaire sur lequel est fixé le détecteur LIF (ZETALIF 2000, Picometrics, 410 nm). Le capillaire est connecté à la source ESI d'un spectromètre de masse ESIqTOF. Sur le spectre de masse, on repère l'ion moléculaire (M+H)+, on note le rapport masse/charge (m/z). Cet ion est obtenu par la perte importante et sélective par l'arginine marquée par le NDA+GI d'un groupe (M+H-105) correspondant à l'aminothiol G1. La perte est sélective de l'ion parent (M+H)+. On répète l'analyse avec les échantillons à différentes concentrations en arginine et on établit la courbe étalon mettant en relation la concentration en arginine (exprimée en nmol/1) et la surface du pic chromatographique. La courbe étalon (non représentée) est une droite d'équation y = 6.710-4 [arginine] + 0.089. Pour un échantillon à étudier, la MS permet d'abord d'identifier l'arginine sans ambiguïté grâce à l'ion de masse (M+H-105) associé à l'ion moléculaire, tandis que la fluorescence détectée par le détecteur LIF permet de doser l'acide aminé identifié grâce à la courbe étalon. Le spectre MS apporte aussi des données quantitatives, permettant la confirmation du dosage par fluorimétrie. Exemple 4 Étude quantitative avec standard isotopique interne, par analyse par fluorimétrie (LIF) et spectrométrie de masse par ionisation electrospray (ESI-MS), avec marquage précolonne. Principe Le principe et le but du dosage sont les mêmes qu'à l'exemple 3, le dispositif d'analyse est identique (colonne de séparation, fluorimètre, MS). Par contre, on travaille ici avec un étalon interne (donc sans recourir à une courbe étalon). Le composé à doser étant connu (l'arginine dans le présent exemple), on effectue la réaction de marquage avec un couple de marqueurs (F)+(S léger) dans le milieu à étudier, et on prépare une solution contenant ledit composé à une concentration définie, celui-ci étant marqué avec un couple de marqueurs (F)+(S lourd). Les deux solutions sont réunies en un échantillon unique qui est analysé. Préparation des échantillons L'arginine à doser est marquée par le NDA et l'aminothiol léger Gl (N,N diméthyl2aminoéthylthiol) selon le principe décrit à l'exemple 1. On prépare en parallèle une solution d'arginine standard à 100 nmol/l, qu'on marque avec le NDA et l'aminothiol lourd G2 (N,N diéthyl2aminoéthylthiol). - NDA: 5 pl de solution à 5 mol/l dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7; - aminothiol: 5 l à 15!amolli dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7. Puis les deux solutions sont mélangées volume à volume pour former un échantillon unique qui est soumis à analyse comme décrit à l'exemple précédent. Les composés marqués sont élués à des vitesses différentes selon le marqueur associé, et donnent deux signaux fluorescents distincts proportionnels à leur concentration. Le spectre de masse permet de vérifier la nature du composé dosé par la masse des deux ions moléculaires associés un ion fils unique, le rapport des hauteurs des pics donnant le rapport des concentrations en arginine "lourde" (étalon interne) et "légère" (à doser). On peut ainsi faire un dosage quantitatif de l'arginine dans un milieu quelconque. Exemple 5 Analyse comparative d'échantillons provenant de deux milieux différents par spectrométrie de masse ESI-MS et détection LIF, avec marquage précolonne. Le marquage est réalisé avant la séparation par chromatographie liquide (LC) ou électrophorèse capillaire (CE). Comme dans l'exemple 3 le détecteur LIF est connecté en sortie de colonne LC ou sur le capillaire de CE, puis le capillaire entre dans la source du spectromètre de masse. Le but est de fournir un outil permettant de comparer des milieux complexes, tels que des milieux biologiques, par exemple des microdialysats, l'un issu d'un organisme sain et l'autre d'un organisme présentant une anomalie (maladie ou autre). Ils contiennent un mélange de peptides dont on souhaite connaître la proportion relative dans chaque milieu. Les différences relevées entre les deux milieux permettront de sélectionner certains peptides pour les étudier quantitativement et qualitativement en vue par exemple de mieux connaître les mécanismes de la maladie et la traiter, ou de disposer d'une molécule indicatrice de son évolution. Un fois ce ou ces peptides sélectionnés, on pourra appliquer les méthodes décrites dans les exemples précédents, ou des variantes de celles-ci adaptées au type d'information recherchée, pour approfondir leur étude spécifique. Principe On utilise ici un marqueur de fluorescence (F) et deux marqueurs de substitution (S) et (S'). Les marqueurs (S) et (S') seront chimiquement identiques, mais dans (S'), certains atomes d'hydrogène ou de carbone ont été remplacés par un isotope lourd stable. Selon la méthode proposée, le premier milieu (Ml) est traité avec le couple de marqueurs (F)+(S) (léger), le deuxième milieu (M2) est traité avec le couple de marqueurs (F)+(S') (lourd). Tous les composés portant une fonction amine primaire présents dans les milieux vont être marqués par l'un ou l'autre couple de marqueurs. Après marquage, les milieux sont mélangés pour former un échantillon mixte, qui est analysé. 10 Le spectre de masse permet d'identifier les pics correspondants aux composés lourds et légers associés à un même peptide présent dans les deux milieux, et de calculer le ratio lourd/léger pour faire un dosage relatif, en se fondant sur la différence d'intensité des ions dont le rapport m/z diffère du nombre d'atomes de deutérium ou de C13 introduits dans le marqueur de substitution (S'). En effet, comme précédemment expliqué, chacun des composés marqués est identifié grâce à sa perte spécifique à haut rendement du marqueur de substitution. La détection LIF permet quant à elle de quantifier de façon absolue la concentration totale des composés marqués (F)+(S) et (F)+(S') (lourd + léger) qui co- migrent. Illustration: analyse de deux solutions contenant de la met-enképhaline Le mode opératoire suivi est illustré dans le présent exemple par l'analyse de deux solutions modèles de met-enképhaline. Dans cet exemple le marqueur (F) sera le NDA. Le marqueur (S) sera l'aminothiol G1 (HS-CH2CH2-N(CH3)2) et (S') sera l'hexadeutérodiméthyl2 aminoéthylthiol (HS-CH2CH2-N(CD3)2), noté G1D. Ces deux marqueurs ont une différence de masse = 6. É Analyse qualitative Préparation des échantillons On prépare les deux solutions modèles de met-enképhaline représentant les milieux M1 et M2 de concentrations Cl et C2 inconnues (ici de 500 nmol/1 et 100 nmol/1, respectivement), qui devront être déterminées. On prend 1pl de milieu M1, on ajoute 5 pl de solution de NDA à 5 pmol/1 dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7 avec 5 pl d'aminothiol léger G1 à 15 gmol/1 dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7. On répète l'opération avec le milieu M2, le NDA et l'aminothiol G1D. Puis les deux solutions sont mélangées volume à volume. Séparation et analyse La séparation est effectuée en chromatographie liquide (Chromatographe HPLC Alliance Waters) sur une colonne de 3,5 m, 2,1 x150 mm (Waters X-Terra RP-18k), avec un débit de 400 gl/mn et un solvant préparé à partir du tampon A = (eau, 1% d'acide trifluoroacétique, pH=2) et de lacétonitrile. Le gradient d'élution est de 64% de tampon A / 36% d'acétonitrile pour le To en conditions isocratiques pendant 9 minutes, puis gradient linéaire jusqu'à 30% de tampon A / 70% d'acétonitrile, en 21 minutes. D'autres gradients de migration peuvent 10 15 être définis sans difficulté par l'homme de l'art. Le volume d'injection est de 5 pl (ou plus petit). A la sortie de la colonne est connecté un capillaire sur lequel est fixé le détecteur LIF (ZETALIF 2000, Picometrics, 410 nm). Le capillaire est aussi connecté à la source ESI d'un spectromètre de masse ESIqTOF. Le spectre de masse obtenu (non représenté) montre des ions (M+H)+ (pic m/z = 827,6) et (M+H+6)+ (pic m/z = 833,6) correspondant au composé marqué avec l'un ou l'autre des couples de marqueurs. A ces ions on peut associer un ion fils unique obtenu après la perte d'une part de la molécule marquée de NDA + Gl (à M+H-105 pour la perte de l'aminothiol léger G1) et d'autre part de la molécule marquée NDA + G1D (à M+H-6-105 pour la perte de daminothiol lourd G1D). Insistons encore une fois sur le fait que la perte est massive et est sélective de l'ion parent (M+H)+ ou (M+6+H)+. Le repérage de couples de pics présentant une différence de rapport m/z = 105 ou 105+6, permet d'affirmer que le composé détecté a bien été soumis au marquage et est donc bien une amine primaire. La masse de cet ion fils est de 827,7 ce permet d'identifier la méthionine enképhaline avec certitude. Le rapport des hauteurs des deux pics (M+H)+ / (M+H+6)+ mesuré sur le spectre est de 5. On conclut donc que le rapport des concentrations de la met-enképhaline dans le deux milieux étudiés est de 5. É Analyse quantitative Réalisation d'une courbe étalon Le composé étudié étant identifié, on peut maintenant préparer des solutions de différentes concentrations avec un produit du commerce pour établir une courbe étalon. Le protocole de dosage de la met-enképhaline marquée par NDA+G1 est le suivant. On mélange 111l de solution de met-enképhaline (Sigma) à diverses concentrations (de 50 nmol/1 à 1000 nmol/l), avec 5 pl de solution de NDA à 5 p.mol/l dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7, 5 l d'aminothiol G1 à 15 mol/1 dans un tampon tétraborate de sodium à pH=8,7. Les différentes solutions sont analysées en HPLC-LIF selon le même mode opératoire que ci-dessus. La fluorescence détectée par le détecteur LIF au niveau du pic du chromatogramme correspondant au composé étudié est fonction de la concentration en met-enképhaline. La courbe étalon obtenue est une droite d'équation (avec la concentration exprimée en nmol/l) : y = 310-4 [met-enképhaline] + 0,170. Dosage dans l'échantillon mixte Les couples de marqueurs utilisés pour préparer l'échantillon mixte de cet exemple étant chimiquement identiques, les molécules de met-enképhaline marquées comigrent et forment un pic unique en chromatographie, dont la fluorescence est proportionnelle à la concentration de met-enképhaline. La valeur de la fluorescence mesurée est de 0,350 RFU (Relative Fluorescence Unit). Il suffit de reporter l'intensité de la fluorescence mesurée au niveau du pic chromatographique sur la courbe étalon pour obtenir la valeur absolue de la concentration totale en met-enképhaline de l'échantillon mixte. Elle est égale à 600 nmol/l en tenant compte de la dilution. La concentration respective dans chaque milieu est calculée à partir du rapport 1:5 précédemment obtenu. Le résultat du calcul indique que le milieu M1 contient 500 nmol/l, tandis que le milieu M2 contient 100 nmol/l, ce qui est conforme aux concentrations fixées pour les solutions modèles de cet exemple. Ainsi, le dosage relatif en MS et absolu en fluorescence permet de déterminer la concentration absolue du peptide léger dans le mélange lourd plus léger. La MS permet de le doser et de l'identifier sans ambiguïté grâce à la masse des ions (M+H-105), et M+H-111). Remarque Pour améliorer la sensibilité de détection on peut doser la molécule en MS/MS par la méthode dite "père recherche fils" (single ion monitoring ou multiple ion monitoring) ou encore "fils recherche père", bien connues de l'homme du métier. Ceci permet de disposer d'une valeur obtenue par une technique distincte à partir d'un même échantillon. Exemple 6 Marquage post colonne Les molécules portant une fonction amine primaire peuvent être marquées après la séparation chromatographique. Dans ce cas, le flux de liquide est soumis à la réaction de marquage en sortie de colonne chromatographique, puis dosé par détection LIF, et enfin entre dans la source ESI-MS. Cette méthode évite à l'expérimentateur d'effectuer la réaction de marquage précolonne. Cette technique est illustrée par le marquage avec le marqueur de fluorescence (F)=aminothiol Gl et marqueur de substitution (S)=NDA. La séparation se fait en milieu pH=8,7 dans une micro-colonne C18 de 0,3 mm de diamètre avec un débit de 5 l/mn. A la sortie de la colonne est disposée une puce de réaction (Upchurch) à deux entrées-une sortie comportant une chambre de mélange. Le flux de liquide provenant de la colonne chromatographique entre dans l'entrée 1, un mélange NDA (4,3!mol) et d'aminothiol G1 (12,9 pmol/l) entre dans l'entrée 2 avec un débit de 5 pl/mn. La réaction de marquage se fait dans la puce de réaction. La sortie de la puce de réaction est raccordée au détecteur de fluorescence ou au détecteur LIF puis au spectromètre de masse, pour réaliser l'analyse comme précédemment décrit. Exemple 7 Marquage par des couples de réactifs [(F),(S)] différents, de même hydrophobie. L'objectif ici est de mimer la technique d'électrophorèse DIGE (Dlfferencial Gel Electrophoresis) c'est-à-dire de d'utiliser deux agents fluorogènes excitables à deux longueurs d'onde différentes, mais ayant la même hydrophobie (Marouga R., David S., Hawkins E., Anal. Bioanal. Chem., 2005, 382, pp. 669-78). Par la technique DIGE on peut distinguer par fluorimétrie des composés ayant été co-élués. Cependant, une fois la fraction intéressante identifiée sur le gel, sa récupération en vue d'analyse complémentaire est problématique. L'intérêt de la méthode d'analyse selon l'invention est d'obtenir des composés marqués co-élués en sortie de chromatographe, pouvant être analysés par fluorimétrie et par MS sans traitement intermédiaire. On utilise pour cela deux couples de marqueurs [(F1),(SI)] et [(F2),(S2)]. - [(F1),(S1)] : anthracène dialdéhyde (ADA) et aminothiol à chaîne carbonée courte par exemple HSCH2N(CH3)2 - [(F2),(S2)] : naphtalène dialdéhyde (NDA) et aminothiol à chaîne carbonée plus longue par exemple HSCH2N(CH2CH3)2. L'hydrophobie du groupement fluorescent peut être modulée en utilisant des colorants portant des chaînes carbonées plus ou moins ramifiées. Après marquage, on obtient les adduits qui, ayant la même hydrophobie en HPLC en phase inverse, ont le même temps d'élution. La sortie de la colonne HPLC est connectée au détecteur LIF, puis le capillaire entre dans la source du spectromètre de masse. Le protocole opératoire est similaire à celui qui est présenté dans l'exemple 4. Les composés co-élués ont des propriétés de fluorescence différentes, des propriétés d'ionisation en MS proches, mais des masses différentes. Ainsi, par fluorescence et MS associées, ces composés sont différentiables et identifiables (analyse qualitative). Il sont dosables quantitativement si on dispose des amines primaires étalon interne. 15 20 25 30
L'invention se rapporte à un procédé de marquage d'entités portant une fonction amine primaire consistant essentiellement à faire réagir en une étape lesdites amines primaires avec : - un réactif (F) capable de former un composé fluorescent avec lesdites amines primaires, et - un réactif (S) capable de substituer le réactif (F) avec un groupement ionisable et de former un ion majoritaire par fragmentation dudit composé.L'amine primaire à analyser, le réactif colorant (F) et le réactif de substitution (S) réagissent en une étape, avec un rendement réactionnel proche de 100%. Les composés obtenus sont fluorescents et donnent par ionisation une fragmentation préférentielle facilement identifiable en spectrométrie de masse.L'invention permet aussi bien le dosage quantitatif que la détermination structurale des molécules aminées présentes en faible concentration dans les fluides biologiques, en particulier des protéines et des peptides. Elle permet également de comparer directement les profils protéiques ou peptidiques des deux milieux par le dosage simultané des amines primaires présentes dans ces deux milieux, en une seule série de mesures sur un échantillon unique.Sont également revendiqués un kit de marquage et un procédé d'analyse des amines primaires.
1- Procédé de marquage d'entités portant une fonction amine primaire (N) en vue de leur analyse quantitative et structurale caractérisé en ce qu'il consiste essentiellement à faire réagir en une étape lesdites amines primaires avec: - un réactif (F) capable de former un composé fluorescent avec lesdites amines primaires, et - un réactif (S) capable de substituer le réactif (F) avec un groupement ionisable et de former un ion majoritaire par fragmentation dudit composé. 2- Procédé de marquage selon la 1 caractérisé en ce que le réactif (F) est un dialdéhyde aromatique fluorogène. 3- Procédé de marquage selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le réactif (F) est choisi parmi les alpha-dialdéhydes aromatiques donnant des dérivés fluorescents de la famille des isoindoles. 4- Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le réactif (F) est choisi parmi le naphthalène2, 3dialdéhyde (NDA), l'orthophthaldialdéhyde (OPA), l'anthracène dialdéhyde (APA), et leurs dérivés substitués. 5- Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le réactif (S) est capable de substituer le réactif (F) en alpha de l'amine primaire (N). 6- Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le réactif (S) est un thiol comportant un groupement ionisable. 7- Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le réactif (S) est un composé de formule R SH, où R est une chaîne carbonée linéaire ou ramifiée comportant un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'une amine primaire. 8- Procédé de marquage selon la précédente caractérisé en ce que le réactif (S) est un composé de formule R SH, où R est une chaîne carbonée du type -(CH2)x A, avec x 2, et A est un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'un groupe amine primaire. 9- Procédé de marquage selon la précédente caractérisé en ce que le groupement fonctionnel A est choisi parmi les groupes amine secondaire, amine tertiaire, amine quaternaire ou du type guanidinium, ou parmi les groupes acides COOH, SO4H, SO3H, BO3H. 10- Procédé de marquage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un au moins des atomes du réactif (S) est remplacé par un isotope lourd stable. 11- Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que un au moins des atomes du réactif (F) est remplacé par un isotope lourd stable. 12- Procédé de marquage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le réactif (S) comprend au moins un carbone asymétrique et est optiquement pur. 13- Procédé de marquage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les réactifs (F) et (S) sont introduits ensemble dans un échantillon biologique pour marquer les entités portant une fonction amine primaire dudit échantillon biologique. 14- Kit de marquage d'entités portant une fonction amine primaire (N) présentes dans un échantillon caractérisé en ce qu'il comprend au moins: un réactif (F) capable de former un composé fluorescent avec lesdites amines primaires, - un réactif (S) capable de substituer le réactif (F) avec un groupement ionisable et de former un ion majoritaire par fragmentation dudit composé. 15- Kit de marquage selon la précédente caractérisé en ce que le réactif (F) est un dialdéhyde aromatique fluorogène. 16- Kit de marquage selon la 14 ou 15 caractérisé en ce que le réactif (F) est choisi parmi les alpha-dialdéhydes aromatiques donnant des dérivés fluorescents de la famille des isoindoles. 17- Kit de marquage selon l'une des 14 à 16 caractérisé en ce que le réactif (F) est choisi parmi le naphthalène2,3dialdéhyde (NDA), l'orthophthaldialdéhyde (OPA), l'anthracène dialdéhyde (APA), et leurs dérivés substitués. 18- Kit de marquage selon l'une des 14 à 17 caractérisé en ce que le réactif (S) est capable de substituer le réactif (F) en alpha de l'amine (N). 19- Kit de marquage selon l'une des 14 à 18 caractérisé en ce que le réactif (S) est un thiol comportant un groupement ionisable. 20- Kit de marquage selon l'une des 14 à 19 caractérisé en ce que le réactif (S) est un composé de formule R SH, où R est une chaîne carbonée linéaire ou ramifiée comportant un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'une amine primaire. 21- Kit de marquage selon la 14 à 20 caractérisé en ce que le réactif (S) est un composé de formule R SH, où R est une chaîne carbonée du type (CH2)x-A, avec x >_ 2, et A est un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'un groupe amine primaire. 22- Kit de marquage selon la 14 à 21 caractérisé en ce que le groupement fonctionnel A est choisi parmi les groupes amine secondaire, amine tertiaire, amine quaternaire ou du type guanidinium, ou parmi les groupes acides COOH, SO4H, SO3H, BO3H. 23- Kit de marquage d'entités portant une fonction amine primaire, lesdites entités étant présentes dans deux échantillons distincts caractérisé en ce qu'il comprend i) un kit de marquage selon l'une quelconque des 14 à 22 comprenant le premier réactif (S) et ii) un second réactif (S') de même formule que le premier réactif (S) dont au moins un atome est remplacé par un isotope lourd stable. 24- Kit de marquage d'entités portant une fonction amine primaire, lesdites entités étant présentes dans deux échantillons distincts caractérisé en ce qu'il comprend i) un kit de marquage selon l'une quelconque des 14 à 22 comprenant le premier réactif (F) et ii) un second réactif (F') de même formule que le premier réactif (F) dont au moins un atome est remplacé par un isotope lourd stable. 25- Kit de marquage d'entités portant une fonction amine primaire, lesdites entités étant présentes dans deux échantillons distincts caractérisé en ce qu'il comprend i) un kit de marquage selon l'une des 14 à 22 comprenant le premier réactif (Si) de formule R1 SH et ii) un second réactif (S2) de formule R2 SH, dans lesquels RI et R2 sont des chaînes carbonées linéaires ou ramifiées portant un groupement fonctionnel à caractère acide ou basique autre qu'une amine primaire, et RI et R2 sont différents. 26- Kit de marquage selon l'une des 14 à 25 caractérisé en ce que le réactif (S) comprend au moins un carbone asymétrique. 27- Application du kit de marquage selon l'une des 14 à 26 au marquage des amines primaires dans des échantillons biologiques. 28- Procédé d'analyse des amines primaires présentes dans un échantillon, caractérisé en ce que il comprend essentiellement les étapes suivantes: a) marquer les amines primaires par un procédé selon l'une des 1 à 13, b) traiter l'échantillon par au moins une technique séparative pour obtenir des fractions, c) soumettre les fractions obtenues à une au moins des techniques analytiques suivantes: fluorimétrie, spectrométrie de masse. 29- Procédé d'analyse des amines primaires présentes dans deux échantillons caractérisé en ce que il comprend essentiellement les étapes suivantes: a) marquer les amines primaires des deux échantillons par un procédé selon l'une des 1 à 13, chacun à l'aide d'un couple de réactifs de marquage [(F),(S)] différent, b) traiter les échantillons par au moins une technique séparative pour obtenir deux séries de fractions distinctes, c) soumettre les deux séries de fractions obtenues à une au moins des techniques analytiques suivantes: fluorimétrie, spectrométrie de masse. 30- Procédé d'analyse des amines primaires présentes dans deux milieux distincts caractérisé en ce que il comprend essentiellement les étapes suivantes: a) marquer les amines primaires des deux milieux par un procédé selon l'une des 1 à 13, chacun à l'aide d'un couple de réactifs de marquage [(F),(S)] différent, b) réunir les deux milieux en un échantillon unique, c) traiter l'échantillon par au moins une technique séparative pour obtenir une série unique de fractions, d) soumettre les fractions obtenues à une au moins des techniques analytiques suivantes: fluorimétrie, spectrométrie de masse. 31- Procédé d'analyse selon la 29 ou 30 caractérisé en ce que le second échantillon ou le second milieu comprend au moins une amine primaire connue à une concentration connue. 32- Procédé d'analyse selon l'une des 28 à 31 caractérisé en ce que l'étape de marquage est réalisée après l'étape de séparation. 33- Procédé d'analyse selon l'une des 28 à 32 caractérisé en ce que seules les fractions fluorescentes sont analysées par spectrométrie de masse. 34- Procédé d'analyse selon l'une des 28 à 33 caractérisé en ce que l'étape a) de marquage des amines primaires est réalisée à l'aide d'un kit de marquage selon l'une des 14 à 26. 35- Application du procédé selon l'une des 28 à 34 à l'analyse quantitative et structurale des amines primaires présentes dans des échantillons ou dans des milieux biologiques. 25 30
G
G01
G01N
G01N 21,G01N 27
G01N 21/76,G01N 21/64,G01N 27/62
FR2899880
A1
SUREMBALLAGE POUR LE TRANSPORT ET LA PRESENTATION A LA VENTE DE PRODUITS DE FORME GENERALE TRIANGULAIRE, PAR EXEMPLE DE TYPE SANDWICH
20,071,019
La présente invention concerne un suremballage de type prêt à vendre (connu aussi sous l'appellation de Shelf Ready Packaging ), c'est-à-dire un conditionnement adapté pour le transport de produits et aussi pour la présentation à la vente de ces produits. De manière classique, les produits destinés à être proposés à la vente sur les rayonnages des grandes ou des moyennes surfaces sont convenablement regroupés dans un suremballage qui sert uniquement à leur transport jusqu'au lieu de vente. La mise en rayon est ensuite réalisée par un opérateur, qui est habituellement obligé de prendre chaque produit unitairement dans le suremballage de transport pour le ranger convenablement sur ou dans un présentoir adapté. On comprend alors que cette opération de mise en rayon est souvent longue et fastidieuse, en particulier lorsque les volumes de produits à traiter sont importants. Pour faciliter et optimiser cette opération de mise en rayon, une tendance actuelle consiste à conditionner les produits dans des suremballages dits prêts à vendre . De tels suremballages permettent le regroupement des produits pour faciliter leur transport ; ils sont de plus aptes à être divisés en plusieurs parties dont certaines constituent le présentoir de mise en vente. Mais les suremballages prêts à vendre actuels ne sont pas vraiment adaptés pour toutes les formes de produits. C'est notamment le cas des produits ayant une section triangulaire ou une section de forme générale triangulaire (autrement dit en forme générale de demi-parallélépipède, coupé selon un plan oblique passant par deux arêtes opposées diagonalement) comme certaines denrées alimentaires conditionnées dans des emballages triangulaires, par exemple certains sandwiches triangulaires ou certaines portions de fromages. En effet, les suremballages prêts à vendre actuels ne sont pas adaptés pour être remplis de manière optimale par de tels produits de forme générale triangulaire ; de plus, bien souvent, ils ne sont pas non plus adaptés pour assurer une présentation efficace de ces produits aux consommateurs. Au vu de ces inconvénients, la demanderesse a développé une structure de 30 suremballage particulièrement adaptée pour les produits triangulaires ou de forme générale triangulaire. Ce suremballage, de conception simple, permet d'optimiser le transport de tels produits en limitant les espaces vides, en particulier sous forme palettisée ; de plus, il est facilement conformable en moyen de présentation à la vente, ce qui offre aux 35 opérateurs une solution intéressante pour une mise en rayon rapide et efficace des lots de produits. Le suremballage en question a une forme générale parallélépipédique composée d'une ceinture de quatre parois longitudinales carrées ou rectangulaires, agencées en regard et parallèlement deux à deux, fermée à ses deux extrémités par des parois latérales agencées également en regard et parallèlement l'une à l'autre. Les parois longitudinales précitées sont raccordées à l'équerre deux .à deux, au niveau de leurs bordures en regard, par quatre arêtes longitudinales, de la manière suivante : - une première arête et une seconde arête, opposées diagonalement, sont formées chacune par une ligne de pliage raccordant les bordures longitudinales en regard de deux desdites parois longitudinales à l'équerre, lesquels couples de parois longitudinales constituent chacun un ensemble appelé par la suite élément diédrique ; - une troisième arête longitudinale est formée par la juxtaposition des bordures longitudinales en regard de deux parois longitudinales à l'équerre, ces deux bordures étant solidarisées par le biais de moyens de liaison désactivables, et - la quatrième arête longitudinale, opposée diagonalement à ladite troisième arête, est formée par une ligne de pliage, destinée à former une charnière d'articulation entre les deux éléments diédriques précités. Du fait de cette structure particulière, le suremballage est apte à être conformé en deux parties présentoirs, après la désactivation des moyens de liaison et l'articulation des deux éléments diédriques autour de la quatrième arête formant charnière ; les parties présentoirs ainsi formées sont chacune composées de l'un desdits éléments diédriques muni sur les côtés de structures latérales correspondant à une partie desdites parois latérales, et elles sont aptes chacune à contenir un lot aligné de produits. Selon une caractéristique particulièrement intéressante, l'une au moins des bordures longitudinales des parois formant la troisième arête, où sont prévus les moyens de liaison désactivables, est prolongée par au moins un volet qui s'étend en regard de l'autre paroi longitudinale du même élément diédrique, cela de manière à former un moyen de maintien des produits en particulier lors de la conformation dudit suremballage en deux parties présentoirs. Selon une première forme de réalisation, le ou les volets de maintien sont flottants ; ils prolongent la bordure longitudinale de la paroi longitudinale associée par l'intermédiaire d'une simple ligne de pliage, ladite ligne de pliage formant une charnière pour l'articulation dudit volet. Selon une deuxième forme de réalisation possible, le ou les volets de maintien sont fixes, solidarisés avec l'une au moins des structures latérales de la partie présentoir correspondante. Dans ce cas, le volet de maintien peut être muni sur l'un au moins de ses côtés d'un logement apte à recevoir un tenon de verrouillage s'étendant en saillie à partir de la structure latérale en regard, cela pour assurer son maintien en position. De préférence, alors, les deux bordures longitudinales formant la troisième arête sont chacune prolongées par un volet de maintien, lesquels volets de maintien comportent chacun deux logements latéraux. L'une des structures latérales d'une partie présentoir et la structure latérale opposée de l'autre partie présentoir sont munies d'un tenon de verrouillage en saillie, lesquels tenons sont adaptés, d'une part, pour assurer la fixation des volets de maintien, et d'autre part, pour venir s'encastrer dans le logement en regard du volet de maintien de l'autre partie présentoir de manière à constituer des moyens de liaison désactivables du suremballage. De manière alternative, le volet de maintien d'une partie présentoir est muni de pattes latérales solidarisées par collage avec les structures latérales de la même partie présentoir. Selon une autre particularité, l'une au moins des bordures longitudinales des parois longitudinales formant la troisième arête est prolongée par au moins une languette de verrouillage munie d'au moins une ligne de prédécoupe. La ou les languettes de l'une desdits parois longitudinales comportent au moins une partie solidarisée avec l'autre desdites parois longitudinales pour former les moyens de liaison, ladite languette étant apte à être divisée au niveau de ladite ligne de prédécoupe pour libérer les bordures longitudinales précitées et pour conformer le suremballage en deux parties présentoirs. Encore selon une autre particularité, les deux parois latérales sont chacune composées de deux structures latérales s'étendant chacune entre les bordures d'extrémité des deux parois longitudinales de l'un des éléments diédriques, les bordures libres desdites structures latérales venant en regard l'une de l'autre. Selon une autre caractéristique de réalisation, la quatrième arête formant charnière entre les deux parties présentoirs comporte une prédécoupe destinée à permettre, par sa rupture, une division complète du suremballage en deux parties présentoirs indépendantes. L'invention a encore pour objet le flan de carton convenablement découpé et rainé pour l'obtention d'un suremballage tel que décrit ci-dessus. Selon une forme de réalisation intéressante, ce flan de carton comporte une bande de matière rectangulaire divisée selon deux rectangles ou carrés, identiques ou similaires, par une ligne de pliage transversale destinée à former la quatrième arête du suremballage. Ces rectangles ou carrés sont chacun divisés selon deux panneaux longitudinaux identiques ou sensiblement identiques, rectangulaires ou carrés, par une ligne de pliage transversale, lesdites lignes de pliage étant destinées à former les première et seconde arêtes du suremballage. Ces panneaux longitudinaux, destinés à constituer les deux éléments diédriques, sont chacun prolongés sur les côtés par des volets aptes à être solidarisés ensemble pour former les parois latérales du suremballage. La bande de matière est encore prolongée au niveau de ses deux bordures d'extrémité libres par un volet, les deux volets correspondants étant chacun destinés à former l'un des volets de maintien des produits. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante de trois formes de réalisation particulières, données uniquement à titre d'exemples, et représentées sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective, d'un suremballage parallélépipédique conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe transversale, schématique, du suremballage de la figure 1, les produits conditionnés étant représentés en traits pointillés ; - la figure 3 est une vue générale en perspective du suremballage conforme aux figures 1 et 2, ledit suremballage étant représenté ici en position ouverte, c'est-à-dire conformé en deux parties présentoirs reliées par une charnière d'articulation ; - la figure 4 est une vue générale, en perspective, d'une partie présentoir appartenant au suremballage conforme aux figures 1 à 3, suite à la rupture de la charnière d'articulation précitée ; - la figure 5 est une vue de dessus d'un flan de carton adapté pour l'obtention, par sa mise en volume, du suremballage conforme aux figures 1 à 4 ; - la figure 6 est une vue générale, en perspective, d'une première variante de réalisation du suremballage conforme à l'invention, représenté ici en position ouverte ; - la figure 7 est une vue générale en perspective du suremballage conforme à la figure 6, ledit suremballage étant ici représenté en position fermée parallélépipédique ; - la figure 8 est une vue de dessus d'un flan de carton adapté pour l'obtention, par sa mise en volume, du suremballage des figures 6 et 7 ; - la figure 9 montre une seconde variante de réalisation d'un suremballage conforme à l'invention, représenté aussi en position ouverte ; - la figure 10 est une vue de dessus d'un flan de carton convenablement découpé et rainé pour l'obtention du suremballage selon la figure 9 ; - la figure 11 montre une troisième variante de réalisation d'un suremballage conforme à l'invention, représenté encore en position ouverte ; - la figure 12 est une vue de dessus d'un flan de carton convenablement découpé et rainé pour l'obtention du suremballage selon la figure 11. Les figures 1 à 4 représentent une première structure possible d'un suremballage 1 conforme à l'invention. Comme détaillé ci-dessous, ce suremballage 1 est destiné en particulier à contenir des produits dont la section est triangulaire ou de forme générale triangulaire ; c'est le cas par exemple des denrées alimentaires de type sandwiches conditionnées dans des emballages triangulaires, connus sous le nom de club sandwich . De manière générale et à titre préliminaire, le suremballage des figures 1 et 2, en conformation fermée, peut être ouvert pour obtenir la structure de la figure 3, cette structure ayant elle-même la possibilité d'être séparée en deux éléments présentoirs dont l'un d'eux est représenté sur la figure 4. Le suremballage 1 est ici réalisé en matériau semi-rigide de type carton, par exemple en carton ondulé. Ce suremballage 1, en configuration fermée, présente une forme générale parallélépipédique. Il comprend une ceinture de quatre parois longitudinales rectangulaires 2, 3, 4 et 5, fermée à ses extrémités par deux parois latérales carrées 6. Les parois longitudinales 2, 3, 4 et 5 sont agencées en regard et parallèlement deux à deux ; en l'occurrence, les parois repérées 2 et 3 sont respectivement disposées en regard de celles repérées 4 et 5. Ces parois longitudinales 2, 3, 4 et 5 sont raccordées à l'équerre deux à deux, au niveau de leurs bordures longitudinales en regard, par des arêtes longitudinales 7, 8, 9 et 10 particulières. Deux des arêtes du suremballage 1 opposées diagonalement, en l'occurrence les arêtes 7 et 9, correspondent à des lignes de pliage raccordant respectivement les bordures longitudinales en regard des parois longitudinales 2-3 et 4-5. Pour simplifier la suite de la description, les arêtes 7 et 9 sont appelées respectivement première arête et seconde arête ; les couples de parois longitudinales 2 - 3 et 4 - 5 sont désignés respectivement comme des éléments diédriques 12 et 13. La troisième arête longitudinale 10 du suremballage 1 est formée par la juxtaposition des bordures longitudinales en regard 2' et 5' des parois longitudinales à l'équerre 2 et 5. Ces bordures longitudinales 2' et 5' sont maintenues l'une contre l'autre par le biais de moyens de liaison désactivables 14, qui sont constitués par exemple par un ruban adhésif. La quatrième arête longitudinale 8, opposée diagonalement à la troisième arête 10 précitée, est constituée par une ligne de pliage raccordant les bordures en regard des parois longitudinales 3 et 4, appartenant respectivement aux éléments diédriques 12 et 13. Sur la figure 2, on remarque que les deux bordures longitudinales 2' et 5' de la troisième arête 10 sont respectivement prolongées par des volets 15 et 16, plaqués l'un contre l'autre. Ces volets 15 et 16 sont orientés principalement vers l'arête 8 opposée diagonalement, et ils forment un angle de l'ordre de 45 avec les parois longitudinales 2 et 5 associées. Ces volets 15 et 16 comportent ici respectivement deux pattes de collage latérales 15' et 16' (visibles sur la figure 1), fixées chacune contre la face externe de la paroi latérale 6 en regard. Par ailleurs, les deux parois latérales 6 du suremballage 1 sont constituées chacune de deux structures latérales 6', de forme générale identique en triangle rectangle, qui sont délimitées notamment par une bordure libre 6". On remarque que les bordures libres 6" de deux structures latérales 6' se situent en regard et sont juxtaposées l'une par rapport à l'autre sur au moins une partie de leur longueur. Plus précisément, chaque structure latérale 6' raccorde les bordures d'extrémité des deux parois longitudinales (2-3 ou 4-5) de l'un des éléments diédriques 12 ou 13 ; leur bordure libre 6" s'étend sur une partie de sa longueur entre les bordures longitudinales opposées diagonalement de l'élément diédrique associé 12 ou 13, c'est-à-dire entre d'une part la bordure longitudinale 2' ou 5', et d'autre part la bordure au niveau de l'arête 8. Dans cette conformation parallélépipédique, le suremballage 1 contient deux alignements de produits 11 de section triangulaire, disposés tête-bêche les uns par rapport aux autres, avec leurs faces avant en regard l'une de l'autre (visibles sur la figure 2) ; ces produits 11 juxtaposés occupent ainsi un encombrement ou un espace de forme parallélépipédique correspondant au jeu près à l'espace délimité par les parois du suremballage. Ainsi, on comprend bien que le suremballage 1 permet une protection efficace des produits qu'il contient. De plus, pour le transport, ce suremballage 1 a l'intérêt d'optimiser l'agencement des produits les uns par rapport aux autres, sans espaces vides ; il permet en plus une palettisation optimale des suremballages les uns par rapport aux autres. Bien entendu, les dimensions du suremballage 1 sont adaptées pour épouser au mieux l'encombrement défini par les deux alignements de produits 11 disposés tête-bêche. Par exemple, les produits 11 présentent des côtés dont la longueur est comprise entre 14 cm et 15 cm, et une largeur comprise entre 8 cm et 10 cm. Le suremballage 1 est composé quant à lui de parois longitudinales 2, 3, 4 et 5 dont la largeur correspond, au jeu près, aux côtés des produits 11 (entre 14 cm et 15 cm), et dont la longueur est de l'ordre de 30 cm. Un tel suremballage 1 conditionne donc six produits triangulaires 11 (rangés selon deux lignes de trois produits). De plus, comme abordé précédemment, le suremballage parallélépipédique 1 peut être conformé selon deux parties présentoirs adaptées pour la mise en rayon des produits. Les figures 3 et 4 montrent la manière pour obtenir ces deux parties présentoirs. Pour cela, l'opérateur doit tout d'abord désactiver les moyens de liaison 14 ménagés au niveau de la troisième arête 10 du suremballage 1 (par exemple, dans le cas de ruban adhésif, par découpe à l'aide d'un outil tranchant ou par arrachage). Une fois ces moyens de liaison 14 désactivés, les bordures longitudinales 2' et 5', formant l'arête 10 précitée, sont libres l'une par rapport à l'autre. L'opérateur peut alors ouvrir le suremballage 1 en exerçant une action d'écartement sur les bordures 2' et 5' en regard ; cette action fait subir un pivotement aux éléments diédriques 12 et 13, l'un par rapport à l'autre, autour de la quatrième arête 8 formant charnière d'articulation. Lors de ce pivotement, les produits 11 sont maintenus contre les éléments diédriques 12 et 13 en question, respectivement par les volets de maintien 15 et 16. On obtient alors la conformation ouverte représentée sur la figure 3. En l'occurrence, sur cette figure 3, le suremballage 1 est conformé selon deux parties présentoirs 17 (décrites en détail par la suite en relation avec la figure 4), comportant un alignement de produits 11 ; ces parties présentoirs 17 sont ici encore reliées par la charnière 8 précitée. La dernière opération en vue de la mise en rayon consiste à séparer entièrement les deux parties présentoirs 17 par une rupture de l'arête 8 formant charnière. A cet effet, une prédécoupe adaptée (non visible) est ménagée sur la longueur de cette arête 8 pour faciliter la séparation correspondante La partie présentoir 17 obtenue est représentée en détail sur la figure 4. Cette partie présentoir comprend l'un des éléments diédriques 12 ou 13, muni sur ses côtés des structures latérales 6'. L'une des parois longitudinales 2, 5 est destinée à reposer sur un plan d'appui ; cette paroi longitudinale 2, 5 est prolongée sur l'avant par le volet de maintien 15, 16 dont les pattes de collage latérales 15', 16' sont fixées sur la face externe des structures latérales 6' associées. Ces volets de maintien 15. 16 recouvrent partiellement la face avant des produits 11, et forment ici un moyen de maintien des produits dans leur partie présentoir 17. D'une manière générale, on comprend bien que la transformation du suremballage parallélépipédique en ces deux parties présentoirs nécessite seulement quelques manipulations simples et rapides. De plus, les parties présentoirs ainsi obtenues facilitent la mise en rayon des produits, en supprimant les manipulations individuelles habituelles. A titre d'alternative, les parties présentoirs 17 peuvent être maintenues reliées par la charnière 8, et être pivotées de sorte à venir dos à dos (avec les parois longitudinales 3 et 4 l'une contre l'autre). On obtient alors une structure comportant deux parties présentoirs, agencées symétriquement l'une par rapport à l'autre. Un flan de carton adapté pour obtenir un tel suremballage 1 est représenté sur la figure 5. Le flan de carton 20 correspondant comprend principalement une bande centrale de matière 21, de forme générale rectangulaire qui est divisée en deux carrés 12 et 13 par la ligne de pliage 8. Cette ligne de pliage 8 correspond à la quatrième arête longitudinale formant charnière d'articulation entre les deux éléments diédriques du suremballage 1. Les deux carrés 12 et 13 sont respectivement divisés par les lignes de pliage 7 et 9 pour former quatre rectangles identiques 2, 3, 4 et 5, correspondant aux parois longitudinales du suremballage 1. Ces carrés 12 et 13 sont prolongés, au niveau de leurs bordures latérales, par des volets 22 destinés à former ensemble les parois latérales 6 du suremballage. En l'occurrence, les rectangles 2, 3, 4 et 5 formant les carrés 12 et 13 sont chacun prolongés, au niveau de leurs bordures latérales, par l'un des volets 22 ; et deux volets 22 prolongeant l'une des bordures latérales d'un carré 12 ou 13, destinés à former une structure latérale 6', présentent ensemble une forme générale trapézoïdale, avec chaque volet 22 comportant une bordure libre composée principalement d'une première partie 22', parallèle à la bordure latérale du rectangle 2, 3, 4 ou 5 associé, et une seconde partie 22", inclinée selon un angle de l'ordre de 45" par rapport à ladite bordure latérale associée précitée. Les carrés 12 et 13 sont encore prolongés, au niveau de leurs bordures d'extrémité, par des volets 15 et 16 destinés à former les volets de maintien précités. Ces volets de maintien 15 et 16 sont ici chacun prolongés sur leurs côtés par des pattes de collage 15' et 16', destinées à être fixées sur l'un des volets 22 en regard. La mise en volume d'un tel flan de carton est avantageusement mécanisée. Pour cela, les produits 11 peuvent être posés sur ce flan de carton plat 20, qui est ensuite convenablement mis en volume autour de ces produits. De manière alternative, le flan de carton 20 est tout d'abord mis en volume et les produits 11 sont conditionnés dans le suremballage 1 en configuration ouverte (figure 3) avant sa fermeture et son verrouillage en configuration parallélépipédique (figure 1). Les figures 6 et 7 représentent un suremballage constituant une variante de réalisation de celui décrit ci-dessus en relation avec les figures 1 à 4. II en diffère uniquement par la structure des moyens de liaison prévus pour la troisième arête 10, à savoir en forme générale de languette de verrouillage, à désactiver par sa rupture. En l'occurrence, sur les figures 6 et 7, on retrouve un suremballage 23 composé de deux parties présentoirs 17 reliées par la ligne de pliage 8 formant charnière d'articulation. Ces deux parties présentoirs 17 sont chacune composées d'un élément diédrique 12, 13, composé respectivement par deux des parois longitudinales 2-3 et 4-5, qui est bordé sur les côtés par deux structures latérales 6'. Dans la présente variante de réalisation, comme on peut le voir sur la figure 6, la bordure longitudinale 5' de la paroi longitudinale 5, destinée à former la troisième arête du suremballage parallélépipédique, est prolongée par un volet de maintien 16 et aussi par une languette de verrouillage 24 ; cette dernière est destinée à former les moyens de liaison désactivables 14 du suremballage parallélépipédique, comme détaillé ci-après en relation avec la figure 7. Le volet de maintien 16 précité est ici composé de deux parties 16a et 16b, entre lesquelles est située la languette de fermeture 24. Ces parties 16a et 16b du volet de maintien 16 sont chacune prolongées, au niveau de leurs bordures latérales opposées, par un volet de collage 16' qui est fixé contre la face externe de la structure latérale 6' en regard. La languette de verrouillage 24 comporte une partie trapézoïdale 24a, située du côté de la paroi longitudinale 5 associée, qui est prolongée par une partie 24b de forme générale rectangulaire. Les bordures longitudinales de la partie trapézoïdale 24a sont reliées à la bordure 5' de la paroi longitudinale 5 et à la bordure en regard de la partie rectangulaire 24b par le biais de lignes de prédécoupes, repérées respectivement 24c et 24d. Par ailleurs, la bordure longitudinale 2' de la paroi longitudinale 2, destinée à former l'autre partie de la troisième arête longitudinale 10, est quant à elle prolongée par un volet de maintien 15, monobloc. Les côtés de ce volet 15 sont prolongés chacun par des pattes de collage latérales 15', fixées contre la face externe de la structure latérale 6' en regard. La paroi longitudinale 2 comporte encore deux orifices 25, ici en forme générale de demi-cercle, ménagés à proximité de la bordure longitudinale 2' précitée. Le pivotement des deux parties présentoirs 17 autour de l'arête 8 permet le rapprochement de leurs bordures longitudinales 2' et 5', jusqu'à ce qu'elles viennent au contact l'une de l'autre pour former la troisième arête 10(figure 7). La languette de verrouillage 24 de la paroi longitudinale 5 est ensuite fixée contre la face externe de la paroi longitudinale 2 juxtaposée, cela par collage de sa partie trapézoïdale 24a et/ou de sa partie rectangulaire 24b. Sur la figure 7, on peut voir que les deux orifices 25 sont situés alors de part et d'autre de la languette 24 ; de plus, ils sont positionnés et dimensionnés pour être obturés partiellement par la partie trapézoïdale 24a de la languette de verrouillage 24. Les deux parties présentoirs 17 sont ainsi verrouillées sous la forme du suremballage parallélépipédique recherchée. Sur le site de mise en rayon, le suremballage 23 peut être conformé selon deux éléments présentoirs 17, après désactivation de ses moyens de liaison 14. Pour cela, l'opérateur saisit la partie trapézoïdale 24a de la languette de verrouillage 24, et exerce une traction adaptée sur celle-ci pour rompre les deux lignes de prédécoupes 24c et 24d ; la languette 24 est ainsi divisée. On note que la saisie de la partie trapézoïdale 24a est facilitée par la possibilité de passer les doigts au travers des orifices 25 précités. Un flan de carton convenablement conformé pour obtenir ce suremballage 23 est représenté sur la figure 8. Le flan de carton 26 correspondant est similaire à celui décrit précédemment en relation avec la figure 5. Ainsi, on retrouve une bande de matière rectangulaire 21 divisée selon quatre parois longitudinales 2, 3, 4 et 5 par des lignes de pliage 7, 8 et 9. Les bordures latérales de ces parois longitudinales 2, 3, 4 et 5 sont chacune prolongées par des volets 22 destinés à former ensemble les parois latérales 6. L'un des carrés 12 est prolongé, au niveau de sa bordure d'extrémité 2', par un volet 15 destiné à former le volet de maintien monobloc précité. Deux orifices 25, en forme générale de demi-cercle, sont ménagés dans la paroi longitudinale 2 et à proximité de la bordure d'extrémité 2' en question ; ils sont destinés à former les ouvertures pour le passage des doigts de l'opérateur. L'autre des carrés 13 est quant à lui prolongée, au niveau de sa bordure d'extrémité 5', par un volet 24, destiné à former la languette de maintien précitée, et par deux volets 16a et 16b, destinés à former le volet de maintien de l'une des parties présentoirs 17. Le volet 24, correspondant à la languette de maintien, comprend une partie trapézoïdale 24a bordée par deux lignes de prédécoupes 24c et 24d, raccordées respectivement à la bordure d'extrémité 5' et à la bordure en regard de la partie rectangulaire 24b. La figure 9 représente un suremballage constituant une autre variante de réalisation de celui décrit en relation avec les figures 1 à 4. Ce suremballage 28 se distingue encore au niveau de la forme des moyens de liaison prévus pour la troisième arête 10 et au niveau de la structure des volets de maintien 15, 16. En l'occurrence, sur la figure 9, on retrouve deux parties présentoirs 17 reliées par la ligne de pliage 8 formant charnière d'articulation. Ces deux parties présentoirs 17 sont chacune composées d'un élément diédrique 12, 13, comportant respectivement les deux parois longitudinales 2 - 3 et 4 - 5, muni sur les côtés de deuxstructures latérales 6'. On retrouve encore les volets de maintien 15 et 16 prolongeant les bordures longitudinales 2' et 5' des parois longitudinales 2 et 5. Dans cette variante de réalisation, les volets de maintien 15 et 16 sont chacun munis de deux logements latéraux 29, de forme générale oblongue. L'une des structures latérales 6' de chaque partie présentoir 17, opposées l'une à l'autre, est prolongée par un tenon en saillie 30 au niveau de sa bordure libre 6". Comme on peut le voir sur la figure 9, chaque tenon 30 vient s'encastrer dans le logement 29 en regard du volet de maintien 15 ou 16 associé, pour assurer son maintien en position. En outre, ces ensembles logements 29/tenons 30 ont l'intérêt de permettre la conformation des deux parties présentoirs 17 en un suremballage parallélépipédique, cela en constituant les moyens de liaison de la troisième arête 10 du suremballage ainsi obtenu. Pour cela, le pivotement des deux parties présentoirs 17 autour de l'arête 8 permet le rapprochement des bordures longitudinales 2' et 5'. A la fin de ce mouvement, le tenon 30 d'une partie présentoir 17 vient se loger au sein du logement libre 29 en regard de l'autre élément présentoir 17, verrouillant ainsi lesdites deux parties présentoirs sous la forme du suremballage parallélépipédique recherché. Le suremballage parallélépipédique peut ensuite être conformé selon deux éléments présentoirs 17, par simple désactivation des moyens de liaison formés par les ensembles logements 29/tenons 30 en exerçant un effort d'écartement approprié. Un flan de carton convenablement conformé pour obtenir ce suremballage 28 est présenté sur la figure 10. Le flan de carton 31 correspondant est similaire à celui décrit précédemment en relation avec la figure 5. Il s'en distingue uniquement par la forme des volets d'extrémité 15 et 16, et aussi par la présence de deux tenons en saillie 30. Plus précisément, sur cette figure 10, on retrouve une bande de matière rectangulaire 21 divisée selon quatre parois longitudinales 2, 3, 4 et 5 par des lignes de pliage 7, 8 et 9. Les bordures latérales de ces panneaux longitudinaux 2, 3, 4 et 5 sont chacune prolongées par des volets 22 destinés à former ensemble les parois latérales 6. Les volets de maintien 15 et 16 comportent ici chacun deux ouvertures en forme de logements latéraux oblongs 29. Deux volets 22 prolongeant respectivement les parois longitudinales 2 et 5, située de part et d'autre de la bande de matière 21 et diagonalement opposés sur le flan 31, sont munis d'un tenon 30 précité, destiné à coopérer avec le logement oblong 29 disposé à proximité, tel que décrit ci-dessus en relation avec la figure 9. Encore une variante de réalisation du suremballage est représentée sur la figure 11. Le suremballage 35 en question est similaire à celui décrit en relation avec la figure 1, et il s'en distingue uniquement par la présence de volets de maintien 15 et 16 dits flottants , c'est-à-dire dépourvus de moyens de solidarisation avec les structures latérales 6'. On retrouve ainsi deux parties présentoirs 17 reliées par une ligne de pliage 8 (formant charnière), et qui comportent chacune un élément diédrique 12 ou 13 bordé par des structures latérales 6'. En l'occurrence, les volets de maintien 15 et 16 prolongent la bordure d'extrémité libre 2' et 5' de l'une des parois longitudinales 2 et 5, et sont aptes à pivoter par rapport à cette paroi. Cette particularité peut permettre de faciliter le remplissage et l'extraction des produits. Un flan de carton conformé pour permettre l'obtention d'un tel suremballage 35 est représenté sur la figure 12. Le flan de carton correspondant 36 est similaire à celui décrit précédemment en relation avec la figure 5, et s'en distingue uniquement par le fait que les volets 15 et 16 sont de forme générale rectangulaire, dépourvus de moyens structurels permettant leur solidarisation avec les volets 22 destinés à constituer les structures latérales 6' des parties présentoirs 17. D'une manière générale, comme indiqué précédemment, les suremballages conformes à l'invention, permettent d'optimiser le regroupement et la présentation à la vente de produits ayant une forme triangulaire. Leur manipulation par un opérateur s'avère très simple, ce qui permet d'améliorer les rendements de mise en rayon. De plus, l'opération de conformation du suremballage parallélépipédique en éléments présentoirs ne produit dans la plupart des cas aucun déchet de carton
La présente invention concerne un suremballage en carton pour le transport et la présentation à la vente de produits dont la section est triangulaire ou de forme générale triangulaire. Ce suremballage (1) présente une forme générale parallélépipédique composée d'une ceinture de quatre parois longitudinales (2, 3, 4, 5) fermée à ses extrémités par deux parois latérales (6). Les parois longitudinales précitées sont raccordées par quatre arêtes longitudinales (7, 8, 9, 10) :- des première et seconde arêtes (7, 9), opposées diagonalement, sont formées chacune par une ligne de pliage, et constituent chacune l'arête d'un « élément diédrique » (12, 13),- la troisième arête longitudinale (10) est formée par la juxtaposition des bordures longitudinales en regard (2', 5') de deux parois longitudinales à l'équerre (2, 5), lesdites bordures longitudinales étant solidarisées par le biais de moyens de liaison désactivables (14), et- la quatrième arête longitudinale (8), consiste en une ligne de pliage formant une charnière d'articulation entre les deux éléments diédriques (12, 13).Ce suremballage (1) est apte à être conformé en deux parties présentoirs (17), après la désactivation des moyens de liaison (14) et l'articulation des deux éléments diédriques (12, 13) autour de la quatrième arête (8) formant charnière, lesdites parties présentoirs (17) étant aptes chacune à contenir un alignement de produits (11).
1.- Suremballage en matériau semi-rigide de type carton pour le transport et la présentation à la vente de produits dont la section est triangulaire ou de forme générale triangulaire, par exemple des denrées de type sandwich conditionnées dans des emballages triangulaires ou de forme générale triangulaire, lequel suremballage (1, 23, 28, 35) présente une forme générale parallélépipédique composée d'une ceinture de quatre parois longitudinales (2, 3, 4, 5) carrées ou rectangulaires, agencées en regard et parallèlement deux à deux, fermée à ses extrémités par deux parois latérales (6) agencées également en regard et parallèlement l'une à l'autre, lesdites parois longitudinales (2, 3, 4, 5) étant raccordées à l'équerre deux à deux, au niveau de leurs bordures longitudinales en regard, par des arêtes longitudinales (7, 8, 9, 10), caractérisé en ce que : - une première arête (7) et une seconde arête (9), opposées diagonalement, sont formées chacune par une ligne de pliage raccordant les bordures longitudinales en regard de deux desdites parois longitudinales à l'équerre (2, 3 ; 4, 5), lesquels couples de parois longitudinales (2, 3 ; 4, 5) constituent chacun un élément diédrique (12, 13), - la troisième arête longitudinale (10) est formée par la juxtaposition des bordures longitudinales en regard (2', 5') de deux parois longitudinales à l'équerre (2, 5), lesdites bordures longitudinales étant solidarisées par le biais de moyens de liaison désactivables (14), et - la quatrième arête longitudinale (8), opposée diagonalement à ladite troisième arête (10), consiste en une ligne de pliage destinée à former une charnière d'articulation entre les deux éléments diédriques (12, 13), lequel suremballage (1, 23, 28, 35) est apte à être conformé en deux parties présentoirs (17), après la désactivation desdits moyens de liaison (14) et l'articulation desdits deux éléments diédriques (12, 13) autour de ladite quatrième arête (8) formant charnière, lesdites parties présentoirs (17) étant alors chacune composée de l'un desdits éléments diédriques (12, 13) munis sur les côtés de structures latérales (6') correspondant à une partie desdites parois latérales (6), lesdites parties présentoirs (17) étant chacune apte à contenir un alignement de produits (11). 2.- Suremballage selon la 1, caractérisé en ce que l'une au moins des bordures longitudinales (2', 5') des parois longitudinales (2, 5) formant la troisième arête (10), munie des moyens de liaison désactivables (14), est prolongée par au moins un volet (15, 16) qui s'étend en regard de l'autre paroi longitudinale (3, 4) du même élément diédrique (12, 13), lequel ou lesquels volets (15, 16) forment un moyende maintien des produits (11) en particulier lors de la conformation dudit suremballage (1, 23, 28, 35) en deux parties présentoirs (17). 3.- Suremballage selon la 2, caractérisé en ce que le ou les volets de maintien (15, 16) sont flottants, et prolongent la bordure longitudinale (2', 5') de la paroi longitudinale (2, 5) associée par l'intermédiaire d'une simple ligne de pliage, ladite ligne de pliage étant apte à former une charnière pour l'articulation dudit volet (15, 16). 4.- Suremballage selon la 2, caractérisé en ce que le ou les volets de maintien (15, 16) sont fixes, solidarisés avec l'une au moins des structures latérales (6') de la partie présentoir (17) correspondante. 5.- Suremballage selon la 4, caractérisé en ce que le volet de maintien (15, 16) est muni sur l'un au moins de ses côtés d'un logement (29) apte à recevoir un tenon de verrouillage (30) s'étendant en saillie à partir de la structure latérale (6') en regard, cela pour assurer son maintien en position. 6.- Suremballage selon la 5, caractérisé en ce que les deux bordures longitudinales (2', 5') formant la troisième arête (10) sont chacune prolongées par un volet de maintien (15, 16), lesquels volets de maintien (15, 16) comportent chacun deux logements latéraux (29), et en ce que l'une des structures latérales (6') d'une partie présentoir (17) et la structure latérale (6') opposée de l'autre partie présentoir (17) sont munies d'un tenon de verrouillage (30) en saillie, lesquels tenons (30) sont adaptés, d'une part, pour assurer la fixation des volets de maintien (15, 16), et d'autre part, pour venir s'encastrer dans le logement (29) en regard du volet de maintien (15, 16) de l'autre partie présentoir (17) de manière à constituer les moyens de liaison désactivables (14). 7.- Suremballage selon la 4, caractérisé en ce que le ou les volets de maintien (15, 16) sont munis de pattes latérales (15', 16') solidarisées par collage avec les structures latérales (6') de la même partie présentoir (17). 8.- Suremballage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'une au moins des bordures longitudinales (2', 5') des parois longitudinales (2, 5) formant la troisième arête (10) est prolongée par au moins une languette de verrouillage (24) munie d'au moins une ligne de prédécoupe (24p, 24d), laquelle ou lesquelles languettes (24) de l'une desdites parois longitudinales (2, 5) comportent au moins une partie (24a, 24b) solidarisée avec l'autre desdites parois longitudinales (2, 5) pour former les moyens de liaison (14), ladite languette (24) étant apte à être divisée au niveau de ladite ligne de prédécoupe (24p, 24d) pour libérer lesdites bordureslongitudinales (2', 5') et pour conformer le suremballage en deux parties présentoirs (17). 9.- Suremballage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les deux parois latérales (6) sont chacune composées de deux structures latérales (6') s'étendant chacune entre les bordures d'extrémité des deux parois longitudinales (2, 3 ; 4, 5) d'un des éléments diédriques (12, 13), les bordures libres (6") desdites structures latérales (6') venant en regard l'une de l'autre. 10.- Suremballage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la quatrième arête (8) formant articulation entre les deux parties présentoirs (17) comporte une prédécoupe destinée à permettre, par sa rupture, une division complète dudit suremballage (1, 23, 28, 35) en deux parties présentoirs (17) indépendantes. 11.- Partie présentoir obtenue par la division complète du suremballage selon la 10. 12.- Flan de carton convenablement découpé et rainé pour l'obtention d'un suremballage selon l'une quelconque des 1 à 10. 13.- Flan de carton selon la 12, caractérisé en ce qu'il comporte une bande de matière rectangulaire (21) divisée selon deux rectangles ou carrés (12, 13), identiques ou similaires, par une ligne de pliage transversale (8), destinée à former la quatrième arête du suremballage, lesquels rectangles ou carrés (12, 13) sont chacun divisés selon deux panneaux longitudinaux (2, 3 ; 4, 5) identiques ou sensiblement identiques, rectangulaires ou carrés, par une ligne de pliage transversale (7, 9), lesdites lignes de pliage étant destinées à former les première et seconde arêtes du suremballage, lesquels panneaux longitudinaux (2, 3 ; 4, 5), destinés à constituer les deux éléments diédriques (12, 13) du suremballage, sont chacun prolongés sur les côtés par des volets (22) aptes à être solidarisés ensemble pour former les parois latérales (6) du suremballage, laquelle bande de matière (21) est prolongée au niveau de ses deux bordures d'extrémité libres par au moins deux volets (15, 16), ces derniers étant destinés à former les deux volets de maintien des produits (11).
B
B65
B65D
B65D 85,B65D 5,B65D 71
B65D 85/72,B65D 5/54,B65D 71/00
FR2890256
A1
PROCEDE ET MONTAGE D'ALIMENTATION ELECTRIQUE D'UN COMPOSANT ACTIF AUTONOME
20,070,302
L'invention concerne un procédé d'alimentation électrique d'au moins un composant actif d'un système électronique autonome faisant partie d'un montage comprenant un palier à roulement, ainsi qu'un tel montage. Dans le cadre de l'utilisation de tels montages, il est de plus en plus souvent nécessaire de bénéficier d'informations sur des paramètres de fonctionnement et/ou d'identification dudit montage. En particulier, de telles informations sont utilisées pour optimiser le fonctionnement du montage et/ou sa maintenance. io Pour ce faire, il est connu de prévoir un système électronique comprenant un composant actif apte à fournir les informations pertinentes lorsque celles-ci sont nécessaires. En particulier, dans nombres d'applications, il est souhaitable de prévoir un is composant actif qui est autonome en énergie électrique, de sorte notamment à s'affranchir d'une liaison filaire entre celui-ci et l'environnement du montage. Dans ces réalisations, il se pose toutefois le problème de l'alimentation électrique dans le temps du composant actif autonome. Pour tenter de résoudre ce problème, un grand nombre de réalisations ont été développées. En particulier, on a proposé d'utiliser un élément de type piézoélectrique comprenant une masse sismique pour transformer en énergie électrique une énergie mécanique générée lors du fonctionnement du montage. Toutefois, ce type de solution est limité par les contraintes d'intégration du système électronique et de son alimentation électrique dans le montage, et ce notamment en termes dimensionnels et de poids. Par conséquent, pour chaque intégration envisagée, il est nécessaire de prévoir un développement spécifique tant du système électronique que de l'élément piézoélectrique, ce qui limite la modularité des solutions connues. L'invention vise notamment à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en proposant un procédé et un montage qui permettent d'utiliser une source d'énergie propre audit montage pour alimenter électriquement un composant actif, et ce en améliorant la modularité de la solution vis-à- vis des contraintes mécaniques et électriques d'intégration. À cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé d'alimentation électrique d'au moins un composant actif d'un système électronique autonome faisant partie d'un montage comprenant un palier à roulement, ledit montage comprenant au moins une zone présentant des variations d'au moins un état lors de la rotation du palier, ledit procédé prévoyant: d'équiper ladite zone avec un substrat comprenant des moyens de conversion desdites variations en signal électrique, lesdits moyens étant agencés pour, en fonction des caractéristiques des variations et de celles de la zone, fournir une énergie électrique suffisante pour l'alimentation du composant actif; ls d'intégrer au système électronique un dispositif d'exploitation qui est agencé pour transformer le signal électrique en courant nécessaire à l'alimentation électrique du composant actif; - de monter le système électronique sur le substrat en mettant en communication électrique le composant actif avec les moyens de conversion par l'intermédiaire du dispositif d'exploitation de sorte à alimenter ledit composant actif avec le courant électrique. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un montage comprenant un palier à roulement et un système électronique autonome comprenant au moins un composant actif, ledit montage comprenant au moins une zone présentant des variations d'au moins un état lors de la rotation du palier, ledit montage étant caractérisé en ce que ladite zone est équipée d'un substrat qui comprend des moyens de conversion desdites variations en signal électrique, ledit système électronique étant monté sur le substrat avec le composant actif en communication électrique avec les moyens de conversion par l'intermédiaire d'un dispositif d'exploitation du signal électrique qui est intégré audit système, ledit dispositif d'exploitation étant agencé pour transformer le signal électrique en courant nécessaire à l'alimentation électrique du composant actif. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique d'un montage comprenant un s roulement dont la bague extérieure est équipée d'un substrat sur lequel un système électronique est monté de sorte à alimenter en électricité un composant actif dudit système; la figure 2 est une vue en perspective d'un montage comprenant un roulement de roue de véhicule automobile, la bague extérieure dudit io roulement étant équipée selon la figure 1. En relation avec les figures, on décrit un montage comprenant un roulement de roue de véhicule automobile. Toutefois, l'invention n'est nullement limitée à cette application spécifique puisqu'elle s'applique à tous types de montage comprenant un palier à roulement, que ce soit pour l'industrie automobile ou pour d'autres domaines techniques. Selon la figure 2, le roulement comprend une bague extérieure fixe 1, une bague intérieure tournante 2 et des corps roulants disposés de façon connue entre lesdites bagues pour permettre la rotation relative des bagues 1, 2. La bague fixe 1 comprend une bride 5 pourvue de quatre saillies 5a disposées sensiblement à 90 les unes des autres, dans chacune desquelles un trou 6 de fixation au châssis est formé. Lors de l'utilisation du montage, la bride 5 subit des contraintes mécaniques importantes qui induisent une déformation de celle-ci. En particulier, lors de la rotation du roulement, le passage périodique des corps roulants induit des déformations locales périodiques de la bague extérieure 1 et donc celle de la bride 5. Selon une réalisation, l'invention propose d'utiliser ces déformations locales périodiques pour alimenter au moins un composant actif d'un système électronique 8 faisant partie du montage. En variante ou en complément, d'autres zones du montage présentant des déformations mécaniques ou des variations d'un autre état, comme les vibrations du montage ou la température, peuvent être utilisées pour générer une énergie électrique. En particulier, la bague intérieure tournante peut être équipée selon l'invention. Le composant actif peut être formé d'au moins un capteur d'un paramètre de fonctionnement du montage, tel qu'un capteur de vibration, de position, de vitesse, de température, d'humidité, d'usure. En outre, ou de façon alternative, on peut prévoir au moins un composant io d'identification actif, telle qu'une étiquette radiofréquence de type REID dans laquelle des informations concernant le montage ou son environnement peuvent être écrites et/ou lues. Le système électronique 8 est autonome en électricité de sorte notamment à s'affranchir de toute liaison filaire entre le montage et l'environnement extérieur à celui-ci. Ainsi, le fonctionnement du système électronique 8 n'interfère pas avec celui du montage. Pour ce faire, l'invention prévoit d'équiper la bride 5 avec un substrat 9 comprenant des moyens de conversion 10 des déformations en signal électrique. Les moyens 10 sont agencés, notamment en ce qui concerne leur géométrie et/ou leur disposition sur la zone, pour fournir une énergie électrique suffisante pour l'alimentation du composant actif. Cette adaptation des moyens de conversion est notamment fonction des caractéristiques des déformations, de celles de la zone et des conditions d'utilisation du montage, de sorte à fournir une puissance électrique suffisante. Par ailleurs, un dispositif d'exploitation qui est agencé pour transformer le signal électrique en courant nécessaire à l'alimentation électrique du composant actif est intégré au système électronique 8. En particulier, le dispositif d'exploitation permet la mise en forme du signal électrique et l'adaptation de celui-ci au composant actif. L'intégration du dispositif d'exploitation dans le système électronique 8 permet de répondre de façon satisfaisante aux contraintes de montage et de standardisation, en particulier du fait qu'elle ne prévoit pas l'implantation d'un système électronique distinct pour la génération d'énergie électrique. Selon l'invention, il est prévu de monter le système électronique 8 sur le substrat 9 en mettant en communication électrique le composant actif avec les moyens de conversion par l'intermédiaire du dispositif d'exploitation de sorte à alimenter ledit composant actif avec le courant électrique. Ainsi, il est possible de développer un système électronique 8 standard, io notamment présentant un boîtier de conditionnement standard, pour une gamme de montage, qui est monté sur un substrat 9 spécifique à la zone de sorte à fournir l'alimentation électrique nécessaire. Cette réalisation permet notamment d'utiliser le même système électronique 8 pour différents montages, ou pour un même montage dans des conditions d'utilisation ou des zones différentes. En outre, le système électronique 8 étant monté sur le substrat 9, l'intégration dudit système dans le montage en est simplifié. Par ailleurs, il est possible de configurer le substrat 9 de sorte qu'il présente des caractéristiques mécaniques de protection du système électronique 8 lors du fonctionnement du montage. En effet, le substrat 9 fait fonction d'interface entre le système électronique 8 et la zone du montage. En relation avec les figures, on décrit un mode de réalisation d'un montage dans lequel les moyens de conversion 10 sont à base d'un matériau piézoélectrique. En variante, lorsque l'état variant lors de la rotation du palier est la température, les moyens de conversion 10 peuvent être à base d'un matériau thermoélectrique. En outre, on peut prévoir des moyens de conversion 10 à base de matériau piézoélectrique et de matériau thermoélectrique. Dans la réalisation représentée, le substrat 9 est formé d'une plaque de matériau, par exemple céramique, qui est associée sur une face latérale de la bride 5, par exemple par collage ou analogue. En particulier, la zone équipée du substrat est choisie pour présenter des déformations importantes, par exemple entre deux premières saillies 5a. Le substrat comprend un revêtement formé d'un réseau discret du matériau piézoélectrique, par exemple polymérique. Cette réalisation permet de localiser la conversion d'énergie sur des zones du substrat où les amplitudes des déformations périodiques sont maximales, par exemple en optimisant la disposition du matériau piézoélectrique. En outre, le substrat 9 présente une fonction de transmission des déformations qui peut être optimisée, de sorte par io exemple à concentrer lesdites déformations au niveau du matériau piézoélectrique. En variante, on peut prévoir un revêtement continu ou que le substrat soit réalisé directement en matériau piézoélectrique par exemple de type céramique. Dans ces réalisations, la forme, la surface et l'épaisseur du matériau piézoélectrique peuvent être adaptées, notamment en fonction des caractéristiques des déformations périodiques, pour fournir une puissance électrique suffisante pour alimenter en électricité le composant actif. Typiquement, dans le montage selon la figure 2, la puissance récupérable est de l'ordre de 300 W/crn3 par effet piézoélectrique et de l'ordre de 40 W/cm3 par effet Peltier. Dans les réalisations décrites, les moyens de conversion piézoélectrique 10 sont dépourvus de masse sismique, ce qui facilite leur intégration dans le 25 montage. Le système électronique 8 est par exemple sous la forme d'un microsystème électronique ou d'un système microélectromécanique (MEMS) qui intègre un dispositif d'exploitation par exemple formé d'un circuit électronique connu de l'homme du métier. Ce type de système 8 présente l'avantage de pouvoir intégrer plusieurs fonctions dans un encombrement réduit, en assurant une protection des composants électroniques. En outre, il peut être connecté de façon standardisée, par exemple au moyen de pattes de connexion prévues saillantes du boîtier de conditionnement. Le système électronique 8 peut intégrer au moins l'un des moyens choisis dans le groupe comprenant: - des moyens de stockage et de gestion de l'énergie, par exemple sous la forme d'une batterie rechargeable; des moyens de traitement des signaux issus du composant actif, par exemple sous la forme de moyens logiciels et de stockage des données qui peuvent être intégrés dans un ASIC; des moyens de communication radioélectrique avec le composant actif; par exemple comprenant un transmetteur radiofréquence faible consommation à antenne intégrée qui permet la communication entre le composant actif et une centrale extérieure de réception et de traitement du signal. Bien que la description soit réalisée en relation avec un substrat solidarisé à la bague extérieure du roulement, on peut prévoir d'équiper une autre zone du montage ou du roulement, par exemple un joint d'étanchéité ou la bague tournante de ce dernier. En outre, on peut prévoir plusieurs substrats équipant des zones différentes pour alimenter électriquement plusieurs composants actifs qui seraient nécessaires au montage
L'invention concerne un procédé d'alimentation électrique d'un composant actif autonome et un montage comprenant un palier à roulement et un système électronique autonome (8) comprenant au moins un composant actif, ledit montage comprenant au moins une zone présentant des variations d'au moins un état lors de la rotation du palier, ledit montage étant caractérisé en ce que ladite zone est équipée d'un substrat (8) qui comprend des moyens de conversion (10) desdites variations en signal électrique, ledit système électronique étant monté sur le substrat (8) avec le composant actif en communication électrique avec les moyens de conversion (10) par l'intermédiaire d'un dispositif d'exploitation du signal électrique qui est intégré audit système, ledit dispositif d'exploitation étant agencé pour transformer le signal électrique en courant nécessaire à l'alimentation électrique du composant actif.
1. Procédé d'alimentation électrique d'au moins un composant actif d'un système électronique autonome (8) faisant partie d'un montage comprenant un s palier à roulement, ledit montage comprenant au moins une zone présentant des variations d'au moins un état lors de la rotation du palier, ledit procédé prévoyant: d'équiper ladite zone avec un substrat (9) comprenant des moyens de conversion (10) desdites variations en signal électrique, lesdits moyens io étant agencés pour, en fonction des caractéristiques des variations et de celles de la zone, fournir une énergie électrique suffisante pour l'alimentation du composant actif; d'intégrer au système électronique (8) un dispositif d'exploitation qui est agencé pour transformer le signal électrique en courant nécessaire à 15 l'alimentation électrique du composant actif; de monter le système électronique (8) sur le substrat (9) en mettant en communication électrique le composant actif avec les moyens de conversion (10) par l'intermédiaire du dispositif d'exploitation de sorte à alimenter ledit composant actif avec le courant électrique. 2. Procédé d'alimentation électrique selon la 1, caractérisé en ce que les variations d'état sont choisies dans le groupe comprenant les vibrations, les déformations périodiques du palier induit par la rotation dudit palier et les variations de température. 3. Procédé d'alimentation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la géométrie et/ou la disposition des moyens de conversion (10) est adaptée pour fournir une énergie électrique suffisante pour l'alimentation du composant actif. 4. Montage comprenant un palier à roulement et un système électronique autonome (8) comprenant au moins un composant actif, ledit montage comprenant au moins une zone présentant des variations d'au moins un état lors de la rotation du palier, ledit montage étant caractérisé en ce que ladite zone est équipée d'un substrat (8) qui comprend des moyens de conversion (10) desdites variations en signal électrique, ledit système électronique étant monté sur le substrat (8) avec le composant actif en communication électrique avec les moyens de conversion (10) par l'intermédiaire d'un dispositif d'exploitation du signal électrique qui est intégré audit système, ledit dispositif d'exploitation étant agencé pour transformer le signal électrique en courant nécessaire à l'alimentation électrique du composant actif. 5. Montage selon la 4, caractérisé en ce que le système io électronique (8) comprend au moins un composant actif formé d'un capteur d'un paramètre de fonctionnement du montage. 6. Montage selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le système électronique (8) comprend au moins un composant d'identification actif. 7. Montage selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le système électronique (8) intègre au moins l'un des moyens choisis dans le groupe comprenant des moyens de stockage de l'énergie, des moyens de traitement des signaux issus du composant actif, des moyens de communication radioélectrique avec le composant actif. 8. Montage selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que les moyens de conversion (10) sont à base d'un matériau piézoélectrique et/ou d'un matériau thermoélectrique. 9. Montage selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que le substrat (9) intègre les moyens de conversion (10). 10. Montage selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce 30 que le substrat (9) comprend un revêtement intégrant les moyens de conversion (10). 11. Montage selon la 10, caractérisé en ce que le revêtement comprend un réseau discret de moyens de conversion (10). io 12. Montage selon l'une quelconque des 4 à 11, caractérisé en ce que le substrat (9) est solidarisé à un élément (1, 5) du palier à roulement. 13. Montage selon la 12, caractérisé en ce que l'élément est choisi dans le groupe comprenant les bagues (1) du roulement et un joint d'étanchéité du roulement.
H
H02
H02N
H02N 11
H02N 11/00
FR2894096
A1
GENERATEUR DE FORMES D'ONDES TRIANGULAIRES DE PRECISION
20,070,601
Cette invention se rapporte de manière générale à des convertisseurs de puissance modulés en largeur d'impulsion et, plus particulièrement, à un générateur de formes d'ondes triangulaires de précision qui génère une onde triangulaire utilisée, par exemple, dans les amplificateurs à modulation de largeur d'impulsion entrelacée. L'amplification à modulation de largeur d'impulsion (PWM) pour les applications audio a été utilisée pour augmenter l'efficacité en incorporant des dispositifs de sortie qui agissent comme des commutateurs par opposition aux dispositifs linéaires qui doivent dissiper une quantité importante de puissance. Dans les amplificateurs PWM, un signal d'entrée audio est converti en forme d'onde modulée en largeur d'impulsion. A cette fin, un signal audio est fourni à l'amplificateur pour moduler la largeur d'une forme d'onde rectangulaire basée, par exemple, sur l'amplitude du signal audio. La forme d'onde modulée est utilisée pour commander un ou plusieurs dispositifs de sortie comme des commutateurs qui sont soit entièrement saturés ou éteints. Les dispositifs de sortie, souvent implémentés en utilisant des transistors de puissance de commutation, peuvent être alignés par paires de demi-ponts de sorte qu'un dispositif de la paire commute une tension positive vers la sortie, alors que l'autre dispositif commute une tension négative vers la sortie. Les signaux de sortie commutés peuvent être fournis à l'entrée d'un filtre passe-bas afin de supprimer les signaux harmoniques et les bandes latérales qui sont au-delà du spectre de la forme d'onde de sortie désirée. Le signal analogique filtré est utilisé pour commander la charge, comme par exemple un haut-parleur. Les générateurs de formes d'ondes triangulaires sont utilisés pour moduler le signal audio afin de générer les formes d'ondes modulées en largeur d'impulsion. Ces générateurs de formes d'ondes triangulaires peuvent utiliser des oscillateurs commandés en tension dont la fréquence réagit à une certaine tension de commande. L'onde triangulaire générée par un tel générateur de formes d'ondes triangulaires peut être verrouillée en phase sur une fréquence de référence. L'onde triangulaire peut être modulée par la tension de commande pour faire correspondre l'amplitude à la largeur d'impulsion. Actuellement, les générateurs de formes d'ondes triangulaires ne sont pas capables de contrôler simultanément l'amplitude, la fréquence, la symétrie et/ou la phase de l'onde. On a donc besoin de systèmes et de procédés permettant de contrôler plus précisément la qualité de la forme d'onde triangulaire. C'est pourquoi la présente invention concerne un générateur de formes d'ondes triangulaires qui comprend un élément capacitif, un régulateur et un circuit de contrôle. Le régulateur est configuré pour charger l'élément capacitif en réponse à un premier signal de contrôle et pour décharger l'élément capacitif en réponse à un second signal de contrôle. Le circuit de contrôle réagit à une forme d'onde de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle. Selon l'invention, le circuit de contrôle génère les premier et second signaux de contrôle en réponse à l'amplitude, la fréquence, la phase et la symétrie de la forme d'onde de référence. Selon un mode de réalisation de l'invention le générateur de forme d'ondes comprend un générateur de formes d'ondes de référence fournissant un premier et un second signal de référence, un générateur de formes d'ondes triangulaires générant un premier signal de forme d'onde triangulaire en suivant la fréquence et la phase du premier signal de référence et générant un second signal de forme d'onde triangulaire en suivant la fréquence et la phase du second signal de référence. L'invention concerne de même un amplificateur comprenant un étage de puissance, un générateur de formes d'ondes de référence fournissant les premier et le second signaux de référence possédant des phases différentes, un générateur de formes d'ondes triangulaire générant un premier signal de forme d'onde triangulaire en suivant l'amplitude, la fréquence et la phase du premier signal de référence et générant un second signal de forme d'onde triangulaire en suivant l'amplitude, la fréquence et la phase du second signal de référence, un amplificateur à modulation de largeur d'impulsion (PWM) entrelacée générant des impulsions PWM entrelacées en réponse à un signal d'entrée et aux premier et second signaux de formes d'ondes triangulaires pour commander l'étage de puissance. Selon un autre mode de réalisation de l'invention le générateur de formes d'ondes triangulaires comprend un dispositif de stockage d'une charge électrique, un dispositif de régulation permettant de charger et décharger le dispositif de stockage, où le dispositif de régulation réagit à un premier signal de contrôle pour charger le dispositif de stockage et à un second signal de contrôle pour décharger le dispositif de stockage ; et un dispositif de contrôle permettant de générer les premier et second signaux de contrôle en réponse à une forme d'onde de référence. L'invention concerne enfin un procédé permettant de générer une forme d'onde triangulaire comprenant le chargement d'un élément capacitif en réponse à un premier signal de contrôle pour générer une première rampe de la forme d'onde triangulaire, le déchargement de l'élément capacitif en réponse à un second signal de contrôle pour générer une seconde rampe complémentaire de la forme d'onde triangulaire, le suivi de la phase et la fréquence d'un signal de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle. D'autres systèmes, procédés, caractéristiques et avantages de l'invention vont sembler évidents, ou devenir évidents, pour les hommes de métier lors de l'examen des figures et de la description détaillée qui ;suivent. Il est prévu que tous ces systèmes, procédés, caractéristiques et avantages supplémentaires soient inclus dans cette description, entrent dans le champ de l'invention et soient protégés par les revendications suivantes. L'invention peut être mieux comprise en se référant aux dessins et à la description qui suivent. Les composants sur les figures ne sont pas nécessairement à l'échelle, l'accent étant plutôt mis sur l'illustration des principes de l'invention. En outre, sur les figures, les numéros de référence identiques désignent des parties correspondantes sur toutes les vues. La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un amplificateur modulé 30 en largeur d'impulsion possédant un ordre d'entrelacement de 2. La figure 2 est un schéma fonctionnel d'un système de contrôle de phase-fréquence exemplaire qui peut être utilisé dans le système montré sur la figure 1. La figure 3 est un schéma fonctionnel d'un système de génération d'ondes triangulaires exemplaire qui peut être utilisé dans le système montré sur la figure 1. La figure 4 est un schéma fonctionnel d'un autre système de 10 contrôle de phase-fréquence exemplaire qui peut être utilisé dans le système montré sur la figure 1. La figure 5 est un schéma fonctionnel d'un autre système de génération d'ondes triangulaires exemplaire qui peut être utilisé 15 dans le système montré sur la figure 1. La figure 1 est un schéma fonctionnel d'un exemple d'amplificateur modulé en largeur d'impulsion (PWM) 100 à pont complet 20 avec un entrelacement de deux (N=2). L'amplificateur PWM entrelacé 100 reçoit un signal d'entrée en provenance d'une source de signaux 110. Le signal d'entrée peut être séparé en une première branche 112 et en une seconde branche 114. La première branche 112 inclut un bloc inverseur 120 configuré pour 25 inverser le signal d'entrée. Le bloc inverseur 120 est connecté à un premier modulateur de largeur d'impulsion 130, désigné par PWM A. PWM A 130 est connecté à un premier demi-pont 150, désigné par demi-pont A. La sortie du demi-pont A 150 est ensuite connectée à une charge 160. 30 Le signal d'entrée inversé peut être modulé sur une première forme d'onde triangulaire avec une modulation PWM N=2 par PWM A 130. La production de la première forme d'onde triangulaire implique la production d'une fréquence de commutation (Fs) pour chaque canal de sortie fournie à la charge 160 en utilisant un système de contrôle de phase-fréquence 170. La (les) fréquence(s) de commutation (Fs) peut (peuvent) être utilisée(s) par un système de génération d'ondes triangulaires 180 pour générer la première forme d'onde triangulaire. La modulation du signal d'entrée inversé sur la première forme d'onde triangulaire entraîne un premier signal de contrôle. Le premier signal de contrôle peut être fourni au premier demi-pont 150 pour contrôler la puissance délivrée vers la charge 160. La seconde branche 114 inclut un bloc non inverseur 125 qui est connecté à un second modulateur de largeur d'impulsion 135, désigné par PWM B. PWM B 135 module de manière similaire le signal d'entrée non inversé sur une seconde forme d'onde triangulaire pour générer un second signal de contrôle en utilisant un système de contrôle de phase-fréquence 170 et un système de génération d'ondes triangulaires 180. Le second signal de contrôle peut être fourni au second demi-pont 155, désigné par PWM B, pour contrôler la sortie de puissance délivrée vers la charge 160. Dans un exemple, le système de contrôle de phase-fréquence 170 et le système de génération d'ondes triangulaires 180 peuvent être fournis fonctionnellement sous la forme d'un circuit intégré. Un tel circuit intégré permettrait de réduire le coût et la taille. Les multiples canaux de génération de formes d'ondes triangulaires pourraient être inclus à l'intérieur d'un seul boîtier. Le circuit intégré peut être commandé à partir d'une horloge de référence commune avec un contrôle de phase rigoureux. Dans d'autres exemples, le système de contrôle de phase-fréquence 170 et le système de génération d'ondes triangulaires 180 peuvent être formés comme des composants séparés ou dans toute combinaison de composants séparés et d'un ou plusieurs circuits intégrés. La figure 2 est un schéma fonctionnel d'un exemple de système de contrôle de phase-fréquence 200 pour un modulateur de largeur d'impulsion. Le système de contrôle de phase-fréquence 200 peut être formé comme un circuit intégré et/ou comme des composants indépendants interconnectés. La discussion suivante d'un exemple de configuration est basée sur un système de contrôle de phase-fréquence 200 formé dans un circuit intégré. Sur la Figure 2, un oscillateur maître 202 est actionné avec un quartz maître 204 pour générer un signal de sortie d'oscillateur maître sur une ligne de sortie maîtresse 206 quand il est activé par un signal maître/esclave (M/S) 207. Le quartz maître 204 peut être situé à l'extérieur du circuit intégré tel qu'indiqué par les cercles sur la figure 2 qui représentent des broches d'entrée/sortie sur le circuit intégré. Le quartz maître 204 peut dicter une fréquence prédéterminée, telle que 16 MHz, à partir de la vaste plage de fréquences pour laquelle un quartz peut être utilisé pour générer une fréquence. Le premier signal de sortie 206 peut être fourni à une porte OU 208. Un oscillateur commandé en tension 210 peut fournir un signal de sortie commandé en tension sur une ligne commandée en tension 212 à la porte OU 208 quand il est activé par un signai maître/esclave (M/S) 216. L'oscillateur commandé en tension 210 peut recevoir un signal de contrôle d'une pompe de charge de détecteur de phase-fréquence 218.30 L'oscillateur commandé en tension 210 peut être un esclave qui fonctionne indépendamment de l'oscillateur maître 202 quand l'oscillateur maître 202 est indisponible. Dans un autre mode de réalisation, puisque l'oscillateur maître 202 fonctionne avec une fréquence prédéterminée fixée, l'oscillateur maître 202 peut être désactivé et: l'oscillateur commandé en tension 210 peut être activé pour faire fonctionner le système de contrôle de phase-fréquence 200 à une fréquence autre qu'une fréquence prédéterminée fixée. Une sortie Cie la porte OU 208 peut être fournie à. un premier compteur synchrone 224 et à un second compteur synchrone 226. Les premier et second compteurs synchrones 224 et 226 sont configurés pour compter la longueur pleine et fournir des bits de sortie qui changent tous en même temps pour fournir le contrôle de phase entre une pluralité de canaux de sortie 228. Dans un exemple, les premier et second compteurs synchrones 224 et 226 peuvent être des compteurs synchrones de 6 bits. Les premier et second compteurs synchrones 224 et 226 peuvent être actionnés avec un registre de phase-fréquence 232 qui fournit une première valeur au premier compteur synchrone 224. Dans un autre mode de réalisation, les premier et second compteurs synchrones 224 et 226 peuvent avoir des registres indépendants et séparés. Le(s) registre(s) 232 des premier et second compteurs synchrones 224 et 226 peut (peuvent) être non volatile(s) et chargé(s) avec des valeurs qui entraînent un contrôle de fréquence fixe par le système de contrôle de phase-fréquence 200. Dans un autre mode de réalisation, le(s) registre(s) 232 peut (peuvent) être volatile(s) et chargé(s) avec une ou plusieurs valeurs qui entraînent une fréquence variable. Par exemple, seul le second compteur synchrone 226 peut être doté d'une mémoire non volatile dans laquelle une valeur peut être stockée. Dans cet exemple, en suivant la procédure de mise sous tension et l'opération d'incrémentation du second compteur synchrone 226, le second compteur synchrone 226 peut charger une valeur dans le premier compteur synchrone 224 quand le second compteur synchrone 226 compte jusqu'à un état prédéterminé. Dans encore un autre mode de réalisation, l'une des valeurs ou les deux valeurs peuvent être chargées dans le(s) registre(s) 232 par un signal I2C sur une ligne de signaux I2C 234. Dans d'autres exemples, tout autre système de communication et/ou protocole peuvent être utilisés pour télécharger les valeurs dans le(s) registre(s) 232. Les canaux de sortie 228 commutent les signaux de fréquence (Fs) qui sont maintenus comme des signaux internes à l'intérieur du circuit intégré et qui sont fournis à un système de génération d'ondes triangulaires 180 (FIGURE 1). Sur la FIGURE 2, il y a quatre canaux de sortie 228 ; dans d'autres exemples, n'importe quel autre nombre de canaux de sortie 228 peut être généré selon la charge qui est fournie. Un premier signal de fréquence de commutation peut être fourni sur un premier canal (Ch 1 Fs) 236. Le premier signal de fréquence de commutation peut être généré à partir du premier compteur synchrone 224 quand une valeur prédéterminée est atteinte sur un bit prédéterminé, tel qu'un bit Q5, du compteur synchrone 224. Le premier signal de fréquence de commutation peut être retardé par une mémoire tampon 238 et peut ensuite être fourni comme entrée à une ;seconde bascule de canal de sortie 240. La seconde bascule de canal de sortie 240 peut être basculée sur la base d'un signal d'horloge fourni comme une valeur de sortie à partir du compteur synchrone 224. La valeur de sortie peut être un autre bit, tel qu'un bit Q3, du premier compteur synchrone 224. La sortie de la seconde bascule de canal de sortie 240 peut être un second signal de fréquence de commutation (Fs) fourni sur un second canal (Ch2 Fs) 242. Une troisième bascule de canal de sortie 244 et une quatrième bascule de canal de sortie 246 peuvent être encore retardées de manière séquentielle avant de générer un troisième signal de fréquence de commutation fourni sur un troisième canal (Ch3 Fs) 248 et un quatrième signal de fréquence de commutation fourni sur un quatrième canal (Ch4 Fs) 250, respectivement. Chacun des premier, second, troisième et quatrième signaux de fréquence de commutation peut être décalé par rapport aux autres d'un degré prédéterminé de sorte que le convertisseur de puissance entrelacé produise des vecteurs qui sont répartis uniformément (par exemple d'environ 22,5 degrés). Dans d'autres exemples, d'autres systèmes et procédés peuvent ètre utilisés pour générer les premier, second, troisième et quatrième signaux de fréquence de commutation décalés sur les canaux respectifs. Le système de contrôle de phase-fréquence 200 inclut également un diviseur de fréquence 260, un récepteur équilibré 262 et un émetteur équilibré 264. Le diviseur de fréquence 260 peut être utilisé pour générer une fréquence inférieure quand l'oscillateur commandé en tension 210 est activé. La fréquence générée peut être inférieure à la fréquence d'une horloge de référence externe 266 fournie à partir d'une autre horloge maîtresse, telle qu'un autre circuit intégré ou une source d'alimentation. L'horloge de référence externe 266 peut être fournie au diviseur de fréquence 260 par le récepteur équilibré 262. L'horloge de référence externe 266 peut être reçue en provenance d'une source extérieure au circuit intégré du présent exemple, tel qu'illustré par les cercles représentant les broches d'entrée/sortie du circuit intégré. Le récepteur équilibré 262 peut fonctionner comme une mémoire tampon qui est équilibrée pour réduire les champs électromagnétiques (EMF) et améliorer les rapports signal sur bruit (S/N) à. l'intérieur du circuit intégré. Par conséquent, quand l'oscillateur maître 202 n'est pas disponible (ou désactivé), l'oscillateur commandé en tension 210 et la pompe de charge de détecteur de phase-fréquence 218 peut fonctionner à la fréquence de référence et/ou à une ou plusieurs fréquences réduites fournies par le diviseur de fréquence 260 sur la base de la référence de fréquence fournie au récepteur équilibré 262. Quand l'oscillateur maître 202 est activé, l'émetteur équilibré 264 peut être activé de manière similaire avec le même signal maître/esclave 207. L'émetteur équilibré 264 peut fournir un signal représentatif de l'oscillateur maître 202 comme horloge de référence externe 266. Quand l'oscillateur maître 202 fonctionne, l'horloge de référence externe 266 peut être fournie comme référence de fréquence aux autres dispositifs externes au circuit intégré. Durant le fonctionnement, le système de contrôle de phase-fréquence 200 est capable de générer une pluralité de canaux de signaux de fréquence de commutation (Fs) qui sont décalés en phase les uns par rapport aux autres d'un degré déterminé. Le modulateur de largeur d'impulsion peut moduler les formes d'ondes sous la forme de formes d'ondes triangulaires qui codent les informations d'amplitude en informations de largeur d'impulsion sur la base des signaux de fréquence de commutation (Fs). La capacité de contrôle de la phase des signaux de fréquence de commutation (Fs) est utile pour minimiser l'altération des signaux résultant de la diaphonie des bruits de commutation. Si tous les canaux de sortie 236, 242, 248 et 250 fonctionnent en synchronisation précise, les chances qu'une diaphonie se produise sont maximales. La mise en phase des canaux de telle sorte qu'il y ait un maximum de temps entre les événements de commutation minimise l'altération des signaux résultant de la diaphonie. En d'autres termes, la distance entre la commutation des paires de commutateurs peut être maximisée pour minimiser la diaphonie. Le système de contrôle de phase-fréquence 200 peut inclure un contrôle précis de la phase relative pour diviser la période de modulation en intervalles tempérés régulièrement entre l'ensemble des canaux de sortie 236, 242, 248 et 250. Le système de contrôle de phase-fréquence 200 peut également fonctionner pour contrôler la phase quand une modulation entrelacée est requise à des entrelacements de quatre ou plus. Une seule forme d'onde triangulaire est adéquate pour un entrelacement de deux tel qu'illustré sur la figure 2. La figure 3 est un schéma fonctionnel d'un système de génération d'ondes triangulaires 300 qui peut être utilisé pour implémenter le système de génération d'ondes triangulaires 180 illustré sur la Figure 1. Le système de génération d'ondes triangulaires 300 peut être formé comme un circuit intégré et/ou comme des composants indépendants interconnectés. La discussion suivante d'un exemple de configuration est basée sur un système de génération d'ondes triangulaires 300 formé dans un circuit intégré.30 Sur la figure 3, le système de génération d'ondes triangulaires 300 inclut un oscillateur commandé en tension 301 et une pompe de charge de détecteur de phase-fréquence 303. Une onde triangulaire est formée avec l'oscillateur commandé en tension 301 en chargeant ou en déchargeant élément capacitif tel qu'un condensateur Ct 302. Le condensateur Ct 302 peut avoir une forme avantageuse pour un circuit intégré en ce sens qu'il possède une extrémité mise à la terre et l'autre extrémité pilotée. Cela peut être avantageux puisque la capacité latérale est relativement importante dans les condensateurs de circuit intégré et que la capacité latérale est maintenant parallèle à la capacité prévue. Le condensateur Ct 302 peut être chargé et déchargé sélectivement avec un régulateur de charge 304 et un régulateur de décharge 306. Le régulateur de charge 304 inclut un commutateur de courant de charge 308 et une source de courant de charge 309. Le régulateur de décharge 306 inclut un commutateur de courant de décharge 310 et une source de courant de décharge 311. La source de courant de charge 309 et la source de courant de décharge 311 peuvent être dotées d'une tension d'alimentation (Vdd) 314, telle qu'un courant continu de 5 volts, et d'une masse. En outre, l'intensité de courant fournie par chacune des sources de courant 309 et 311 et les commutateurs de courant 308 et 310 peut être contrôlée. La commutation sélective des commutateurs de courant respectifs 308 et 310 et le contrôle des sources de courant respectives 309 et 311 peuvent contrôler une tension (Vt) 316 présente sur le condensateur Ct 302. La tension (Vt) 316 peut être comparée à une tension de potentiel positif Vtp 318 et à une tension de potentiel négatif Vtn 320 par un premier comparateur 322 et un second comparateur 324 inclus dans l'oscillateur commandé en tension 301.. Les tensions de potentiel positif et négatif Vtp 318 et Vtn 320 peuvent être représentatives des rails de sortie de l'amplificateur PWM 100 illustré sur la FIGURE 1. Les tensions de potentiel positif et négatif Vtp 318 et Vtn 320 peuvent être centrées sur une tension déterminée telle qu'une tension continue CMOS de 2,5 volts ou une tension de potentiel de terre des composants séparés, ou zéro volts. La tension (Vt) 316 peut être tamponnée par une mémoire tampon 328 avant d'être comparée par les premier et second comparateurs 322 et 324. Les premier et second comparateurs 322 et 324 peuvent former un détecteur de fenêtre. Les sorties de comparateurs peuvent être utilisées pour basculer un commutateur à hystérésis 329, tel qu'une bascule R-S. Le commutateur à hystérésis 329 peut activer le contrôle du chargement et du déchargement des courants qui manipulent la charge sur le condensateur Ct 302. Le contrôle du chargement et du déchargement des courants fournis par la source de courant de charge 309 et la source de courant de décharge 311 peut être effectué avec la pompe de charge de détecteur de phase-fréquence 303. L'oscillateur commandé en tension 301 peut générer des ondes triangulaires quand la source de courant de charge 309 et la source de courant de décharge 311 sont programmées par des signaux de contrôle de fréquence communs fournis par la pompe de charge de détecteur de phase-fréquence 303. La pompe de charge de détecteur de phase- fréquence 303 peut contrôler les courants de la source de courant de charge 309 et de la source de courant de décharge 311 pour suivre les courants qui sont à peu près égaux et opposés en intensité. Dans le système de génération d'ondes triangulaires 300, la source de courant de charge 309 et la source de courant de décharge 311 sont régulées séparément pour permettre un contrôle précis des deux rampes qui forment la forme d'onde triangulaire. Un premier signal de sortie de comparateur de fenêtre sur une première ligne de sortie de comparateur de fenêtre 330 et un second signal de sortie de comparateur de fenêtre sur une seconde ligne de sortie de comparateur de fenêtre 322 peuvent ètre fournis comme une logique un ou une logique zéro par le commutateur à hystérésis 329. Les sorties du commutateur à hystérésis 329 sont fournies à la pompe de charge de détection de phase-fréquence 303 et sont également fonctionnelles pour contrôler le fonctionnement des commutateurs de courant de charge et décharge 308 et 310 dans les premier et second régulateurs respectifs 304 et 306. La pompe de charge de détection de phase-fréquence 303 inclut un premier détecteur de phase-fréquence 340 et un second détecteur de phase-fréquence 342. Durant le fonctionnement, les premier et second détecteurs de phase-fréquence 340 et 342 comparent chacun un front de l'onde triangulaire à un signal de fréquence de commutation de référence (Fs) 344 et à un signal de fréquence de commutation de référence inversé /Fs 346. Le signal de fréquence de commutation de référence (Fs) 344 est fourni par le système de contrôle de phase-fréquence 200 (Figure 2). Les premier et second détecteurs de fréquence 340 et 342 comparent les fronts et les signaux de référence en ce qui concerne la fréquence et la symétrie Les détecteurs de phase-fréquence 340 et 342 peuvent être des détecteurs numériques qui effectuent la comparaison et activent un groupe de pompes de charge 350 de manière à réaliser les contrôles prévus. Plus spécifiquement, le groupe de pompes de charge 350 inclut un premier ensemble de pompes de charge 352 qui est actionné pour générer un signal de contrôle de courant de charge sur une ligne de contrôle de courant de charge 354. En outre, un second ensemble de pompes de charge 356 est activé pour générer un signal de contrôle de courant de décharge sur une ligne de contrôle de courant de décharge 358. Ainsi, deux boucles de contrôle séparées et assez indépendantes peuvent contrôler indépendamment la source de courant de charge 309 et la source de courant de décharge 311. Le premier groupe de pompes de charge 352 inclut une première pompe de charge principale 362 et une première pompe de charge couplée transversalement 364. De manière similaire, le second ensemble de pompes de charge 356 inclut une seconde pompe de charge principale 366 et une seconde pompe de charge couplée transversalement 368. Dans d'autres exemples, le nombre d'ensembles de pompes de charge et/ou le nombre de pompes de charge utilisé peut être augmenté ou diminué. Durant le fonctionnement, les premier et second détecteurs de phase- fréquence 340 et 342 peuvent tous deux converger sur une erreur de degré zéro. Dans des conditions d'erreur de degré zéro, à la fois les sorties " ascendantes " et "descendantes " des premier et second détecteurs de phase-fréquence 340 et 342 sont en fonctions, ce qui allume les pompes de charge 362, 364, 356, 358 de manière égale et opposée, ce qui aboutit à zéro aux sorties sur les lignes de contrôle de courant de charge et décharge 354 et 358. Dans un exemple de système de contrôle, chaque détecteur 340 et 342 peutmanipuler la pompe de charge qui contrôle la rampe qui a activé le front du commutateur à hystérésis 329 qui a été comparé au signal de fréquence de commutation de référence semblable (Fs). Toutefois, cette approche n'offre pas un système convergent. L'augmentation de la vitesse de rampe d'un front va faire avancer la séquence d'événements d'un front supérieur au front prévu. L'interaction totale des fronts peut entraîner un conflit entre les deux boucles de contrôle durant le fonctionnement. Quand un événement est avancé, cela avance l'autre événement, ce qui amène l'autre dispositif de contrôle à retarder les deux événements. Dans un autre exemple de système de contrôle représenté sur la figure 3, pour améliorer la stabilité, l'interaction entre les deux événements peut être une séquence convergente. Quand un dispositif de contrôle augmente sa vitesse de rampe, l'autre vitesse de rampe peut être atténuée et vice-versa. Cependant, si un dispositif de contrôle devait toujours corriger ses effets avec une contre correction exacte de l'autre dispositif de contrôle, cela limiterait la capacité du système de génération d'ondes triangulaires 300 à obtenir un contrôle de la fréquence de l'oscillateur commandé en tension 301 et à se verrouiller sur le signal de fréquence de commutation de référence (Fs), alors que la période d'oscillateur totale pourrait être dépourvue de contrôle réel. Pour mettre en oeuvre et maintenir un contrôle réel, le filtrage des signaux de contrôle qui sont lents par rapport aux principaux signaux qui sont traités et régulés peut être utilisé. De gros condensateurs, comme par exemple des condensateurs supérieurs aux condensateurs de 100 picofarads, peuvent être inclus dans le système de génération d'ondes triangulaires 300 pour le filtrage dans les circuits de contrôle. Puisque l'intégration de gros condensateurs dans un circuit intégré peut être difficile, des bornes de boîtier ajoutées peuvent être incluses pour connecter le circuit intégré aux condensateurs externes. Dans un autre mode de réalisation, un circuit de pompe de charge dans le circuit intégré, tel que représenté sur la figure 3, peut être utilisé pour filtrer les signaux de contrôle plus lents au lieu des gros condensateurs. Un tel circuit de pompe de charge peut fonctionner de la même manière qu'une pompe de charge utilisée avec un détecteur numérique de phase-fréquence sur une boucle à verrouillage de phase ou à verrouillage de retard. Le point de verrouillage peut être situé à la phase zéro quand les signaux de contrôle deviennent très étroits et impulsifs. Aux degrés zéro, les impulsions ascendantes et descendantes de charge peuvent devenir très étroites et coïncider temporellement, ce qui annule la sortie de charge de manière réciproque. Avec peu de ou pas d'ondulation dans des conditions de verrouillage, il peut être relativement facile de filtrer un tel signal en utilisant uniquement de petits condensateurs dans un circuit à faible fuite. L'ondulation peut être importante lors du déverrouillage, mais il ne s'agit pas d'un mode de fonctionnement. Les quatre pompes de charge 362, 364, 366 et 368 peuvent permettre l'implémentation d'un dispositif de contrôle convergent dans le générateur d'ondes triangulaires 301. Les pompes de charge couplées transversalement 364 et 368 peuvent être pondérées (Facteur K) avec une intensité de courant, qui est inférieure aux pompes de charge principales 362 et 366. C'est-à- dire que le facteur K doit être inférieur à un. Si K est égal à un, le contrôle de la fréquence peut être diminué. Si K est supérieur à un, le contrôle de la fréquence peut être divergent. Par conséquent, K peut être un nombre positif supérieur à zéro, mais inférieur à un. Un exemple de valeur de K est K = 0,5. Pour être stable, chaque boucle de contrôle peut se voir introduire un zéro dans sa boucle de contrôle. C'est le but d'un circuit RC monté en série 370 inclus dans un réseau de stockage de charge de chacun des premier et second ensembles de pompes de charge 352 et 356. Chacun des circuits RC 370 inclut au moins une résistance 372 et au moins un condensateur 374. Dans d'autres exemples, des quantités et configurations de résistances et de condensateurs différentes de celles qui sont illustrées peuvent être utilisées. La valeur de résistance de la résistance (des résistances) 327 peut être relativement importante, mais peut ne pas nécessiter de précision. Ainsi, la résistance (les résistances) 372 peut être facilement intégrée dans un processus de signaux mélangés CMOS. Le système de génération d'ondes triangulaires 300 peut également inclure un ajustement de l'amplitude des formes d'ondes triangulaires pour activer une compensation avec action prévisionnelle d'un gain de convertisseur à boucle ouverte. Cela peut être réalisé en rendant les formes d'ondes triangulaires proportionnelles en amplitude aux tensions d'alimentation dans les étages de convertisseur de puissance, les demi ponts 150 et 155 de la Figure 1. Quand les formes d'ondes triangulaires sont maintenues proportionnelles en amplitude aux tensions d'alimentation, le gain peut devenir constant et indépendant des tensions d'alimentation. Sans cette compensation, le gain peut être directement proportionnel aux tensions d'alimentation. Le système de génération d'ondes triangulaires 300 peut également fonctionner avec des fréquences de modulation différentes. Par exemple, un convertisseur de puissance utilisé comme un simple amplificateur audio de classe D peut être conçu avec une capacité de bande passante complète et peut effectuer une modulation à 500 KHz alors que si le convertisseur de puissance était conçu pour être utilisé uniquement à des basses fréquences, le convertisseur pourrait effectuer une modulation à 50 KHz. Les demandes de modulation de fréquence et d'amplitude peuvent agir ensemble pour augmenter considérablement la plage des pentes de l'onde triangulaire qui sont utilisées. Le système de génération d'ondes triangulaires 300 peut être utilisé dans une plage de modulation allant de 1 MHz à environ 50 MHz en raison de la vaste plage de pentes possibles pouvant être obtenue sur la base d'une variation contrôlable de la vitesse de rampe de l'onde triangulaire. Dans un autre exemple, le système de génération d'ondes triangulaires 300 peut être utilisé dans une plage de modulation allant de 50 KHz à 500 KHz. La mise en correspondance de l'amplitude avec la largeur d'impulsion se fait en grande partie sans distorsion parce que les formes d'ondes triangulaires sont très linéaires et ont une symétrie sensiblement exacte. C'est-à-dire que la pente ascendante uniforme de la forme d'onde triangulaire est en grande partie égale en amplitude à la pente descendante. Permettre une erreur de symétrie, c'est introduire un spectre PWM non désiré dans la sortie fournie à une charge suite à l'ajout d'une modulation de phase à la forme d'onde PWM de sortie. Le système de génération de formes d'ondes triangulaires 300 peut également fonctionner sans bruit extérieur sur la forme d'onde pour éviter les erreurs de bruit potentielles apparaissant dans la sortie PWM. Ces erreurs sont grossies par la tension d'alimentation d'étage de sortie effective. Durant le fonctionnement, le système de contrôle résultant peut effectuer des ajustements aux points les plus opportuns de la forme d'onde triangulaire. Ces points opportuns peuvent être, par exemple, aux extrémités où la discontinuité naturelle dans la forme d'onde triangulaire apparaît aux limites du processus de modulation. En d'autres termes, le contrôle peut saisir la forme d'onde triangulaire au niveau de ces points et la réguler. Le contrôle peut être formé pour être fortement convergent en ce sens que à la fois la vitesse de rampe excédentaire et la vitesse de rampe déficitaire peuvent être corrigées proportionnellement à leur erreur pour réguler le résultat. La figure 4 est un schéma fonctionnel d'un autre circuit qui peut être utilisé pour implémenter le contrôle de phase-fréquence 170 montré sur la figure 1. Des circuits similaires à ceux utilisés sur la figure 2 sont montrés avec des numéros de référence identiques. Comme le circuit utilisé sur la figure 2, le circuit 400 peut être actionné dans l'un des deux modes opérationnels. Dans un mode d'horloge maîtresse, le signal d'horloge maîtresse 404 est généré sur la base d'un signal interne fourni par l'oscillateur maître 202 en association avec le quartz 204. Dans un mode asservi, le signal d'horloge maîtresse 404 est généré par VCO 210 sur la base de la sortie d'une pompe de charge de détecteur de phase- fréquence 218 qui, à sont tour, réagit au signal d'horloge de référence externe 266. Dans l'exemple montré sur la figure 4, le circuit de contrôle de phase-fréquence 400 génère deux signaux de référence 406 et 408, bien que le circuit 400 puisse être étendu pour générer des signaux de référence supplémentaires. Les signaux de référence 406 et 408 dans le circuit 400 peuvent avoir la même fréquence et peuvent être en phase ou déphasés l'un de l'autre. Les signaux 406 et 408, à leur tour, sont utilisés comme signaux de référence par le générateur d'ondes triangulaires 180 pour générer les ondes triangulaires multiples qui sont utilisées par les modulateurs de largeur d'impulsion 130 et 135. Chaque compteur de temps 226 atteint son compte terminal. Un signal est généré à la ligne 410 vers le compteur 224 qui ordonne au compteur 224 de charger la valeur stockée dans le registre de mode 412 à l'intérieur du compteur 224. Dans l'exemple illustré, seules les données stockées aux bits D8 à D13 du registre de mode 412 sont chargés dans le compteur 224. Des bits de sortie Q4 et Q5 du compteur 224 sont connectés aux entrées d'un multiplexeur 412. Le bit de sortie Q5 est également fourni à l'entrée d'un diviseur 414 qui, à son tour, divise la fréquence à laquelle le bit de sortie Q5 est transmis à la ligne 416. Dans cette architecture exemplaire, les entrées du multiplexeur 412 comprennent un premier signal ayant une fréquence de MCIk/32, un second signal ayant une fréquence de MClk/64 et un troisième signal ayant une fréquence de MClk/ 128. La fréquence du signal d'horloge fourni à la sortie du multiplexeur 418 vers l'entrée d'horloge d'une bascule 420 est déterminée par l'état des bits de sortie D14 et D15 du registre de mode 412. De manière similaire, les bits de sortie D14 et D15 peuvent être utilisés pour déterminer le facteur par lequel la fréquence du signal à Q5 est divisée, ainsi que la fréquence du signal de sortie 406. Ensemble, les données de phase des bits D8 à D13 et les données de fréquence des bits D14 et D15 coopèrent pour ordonner au circuit 400 de générer les signaux de référence 406 et 408 à la fréquence désirée et à la phase relative. La figure 5 est un schéma fonctionnel d'une autre version d'un système de génération d'ondes triangulaires 500 qui peut être utilisé pour implémenter le système de génération d'ondes triangulaires 180 illustré sur la figure 1. Le système 500 est similaire à de nombreux égards au système 300 montré sur la figure 3 et, par conséquent, des numéros de référence identiques sont utilisés. A la différence du système 300, le condensateur 505 n'est pas une référence à la masse réelle. Au lieu de cela, le condensateur 505 est connecté à une borne négative d'un amplificateur opérationnel 520 de sorte qu'il est chargé en tenant compte de la tension de masse virtuelle ayant un niveau de tension Vrsrc. Cette architecture facilite un chargement et un déchargement précis du condensateur 505 en réduisant les problèmes d'implémentation à l'intérieur des régulateurs 304 et 306. Bien que diverses applications de l'invention aient été décrites, il sera évident pour les hommes de métier que de nombreuses autres applications entrant dans le cadre de l'invention sont possibles. Par conséquent, l'invention n'est pas limitée, sauf à la lumière des revendications jointes et de leurs équivalents
Un générateur de formes d'ondes triangulaires qui comprend un élément capacitif, un régulateur et un circuit de contrôle. Le régulateur est configuré pour charger l'élément capacitif en réponse à un premier signal de contrôle 170 et pour décharger l'élément capacitif en réponse à un second signal de contrôle. Le circuit de contrôle réagit à une forme d'onde de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle. Selon un exemple, le circuit de contrôle génère les premier et second signaux de contrôle en réponse à l'amplitude, la fréquence, la phase et la symétrie de la forme d'onde de référence.
Revendications1. 15 2. 20 3. 25 30 Un générateur de formes d'ondes triangulaires (180, 300, 500) caractérisé en ce qu'il comprend : un élément capacitif (302); un régulateur (304, 306) configuré pour charger et décharger l'élément capacitif, dans lequel le régulateur réagit à un premier signal de contrôle pour charger l'élément capacitif et à un second signal de contrôle pour décharger l'élément capacitif ; et un circuit de contrôle (170, 200, 400) réagissant à une forme d'onde de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 1, caractérisé en ce que le circuit de contrôle (170, 200, 400) génère les premier et second signaux de contrôle en réponse à la fréquence et à la phase de la forme d'onde de référence. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 2, caractérisé en ce que le circuit de contrôle comprend : un premier ensemble de pompes de charge (352) adapté pour générer le premier signal de contrôle ; et un second ensemble de pompes de charge (356) adapté pour générer le second signal de contrôle, dans lequel les premier et second ensembles de pompes de charge sont couplés transversalement entre eux pour générer les premier et second signaux de contrôle. 4. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 2, caractérisé en ce que le circuit de contrôle comprend : un circuit de détection de fenêtre générant un signal de comparateur de fenêtre en réponse à une forme d'onde triangulaire générée ; un premier détecteur de phase-fréquence générant un signal de sortie en réponse au signal de comparateur de fenêtre et à la forme d'onde de référence ; et un second détecteur de phase-fréquence générant un signal de sortie en réponse à une version inversée du signal de comparateur de fenêtre et à une version inversée de la forme d'onde de référence. 5. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 4, caractérisé en ce que le circuit de contrôle comprend en outre : un premier ensemble de pompes de charge (352) adapté pour générer le premier signal de contrôle ; et un second ensemble de pompes de charge (356) adapté pour générer le second signal de contrôle. 6. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 5, caractérisé en ce que les premier et second ensembles de pompes de charge sont couplés transversalement entre eux pour générer les premier et second signaux de contrôle. 7 Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 5, caractérisé en ce que le premier ensemble de pompes de charge (352) comprend : une pompe de charge principale (362) réagissant au signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge principale fournit un courant commuté Ir utilisé pour générer le premier signal de contrôle ; et une pompe de charge secondaire (364) réagissant au signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge secondaire fournit un courant commuté K*Ir utilisé pour générer le premier signal de contrôle. 8. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 7, caractérisé en ce que le second ensemble de pompes de charge (356) comprend : une autre pompe de charge principale réagissant au signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence, dans lequel ladite autre pompe de charge principale fournit un courant commuté Ir utilisé pour générer le second signal de contrôle ; et une autre pompe de charge secondaire (368) réagissant au signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge secondaire fournit un courant commuté K*Ir utilisé pour générer le second signal de contrôle.9. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 4, caractérisé en ce que le circuit de détection de fenêtre (330) comprend : un premier comparateur (322) disposé pour comparer la forme d'onde triangulaire générée avec une tension de seuil supérieure pour générer un signal de sortie correspondant ; un second comparateur (324) disposé pour comparer la forme d'onde triangulaire générée avec une tension de seuil inférieure pour générer un signal de sortie correspondant ; et une bascule (420) réagissant aux signaux de sortie des premier et second comparateurs pour générer le signal de comparateur de fenêtre. 10. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 9, caractérisé en ce que la bascule réagit en outre aux signaux de sortie des premier et second comparateurs pour générer la version inversée du signal de comparateur de fenêtre. 11. Un générateur de formes d'ondes caractérisé en ce qu'il comprend : un générateur de formes d'ondes de référence fournissant un premier et un second signaux de référence ; un générateur de formes d'ondes triangulaires générant un premier signal de forme d'onde triangulaire en suivant la fréquence et la phase du premier signal de référence et générant un second signal de forme d'onde triangulaire en suivant la fréquence et la phase du second signal de référence.12. Le générateur de formes d'ondes selon la 11, caractérisé en ce que le générateur de formes d'ondes de référence est opérationnel dans un mode maître dans lequel les premier et second signaux de référence sont générés en réponse à un signal d'horloge fixé généré à l'intérieur du générateur de formes d'ondes de référence et dans un mode asservi dans lequel les premier et second signaux de référence sont générés en réponse à un signal d'horloge (266) généré de manière externe. 13. Le générateur de formes d'ondes selon la 11, caractérisé en ce que le générateur de formes d'ondes de référence comprend : un registre de phase/fréquence (232) adapté pour recevoir des données correspondant à la fréquence et à la phase de chacun des premier et second signaux de référence ; et un compteur réagissant à un signal d'horloge (266) et aux données dans le registre de phase/fréquence pour générer un ou plusieurs signaux de contrôle utilisés pour la production des premier et second signaux de référence. 14. Le générateur de formes d'ondes selon la 11, caractérisé en ce que le générateur de formes d'ondes triangulaires comprend : un premier élément capacitif (302) ; un premier régulateur (304) configuré pour charger et décharger le premier élément capacitif, dans lequel le premier régulateur réagit à un premier signal de contrôle pour charger le premier élément capacitif et à un second signal de contrôle pour décharger le premier élément capacitif ; un premier circuit de contrôle réagissant au premier signal de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle ; un second élément capacitif ; un second régulateur (306) configuré pour charger et décharger le second élément capacitif, dans lequel le second régulateur réagit à un troisième signal de contrôle pour charger le second élément capacitif et à un quatrième signal de contrôle pour décharger le second élément capacitif ; et un second circuit de contrôle réagissant au second signal de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle. 15. Le générateur de formes d'ondes selon la 14, caractérisé en ce que le premier circuit de contrôle génère les premier et second signaux de contrôle en réponse à la fréquence et à la phase du premier signal de référence. 16. Le générateur de formes d'ondes selon la 15, caractérisé en ce que le premier circuit de contrôle comprend : un premier ensemble de pompes de charge (352) adapté pour générer le premier signal de contrôle ; et un second ensemble de pompes de charge (356) adapté pour générer le second signal de contrôle, dans lequel les premier et second ensembles de pompes de charge sont couplés transversalement entre eux pour générer les premier et second signaux de contrôle.Le générateur de formes d'ondes selon la 16, caractérisé en ce que le premier circuit de contrôle comprend en outre : un premier ensemble de pompes de charge (352) adapté pour générer le premier signal de contrôle ; et un second ensemble de pompes de charge (356) adapté pour générer le second signal de contrôle. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 18, caractérisé en ce que les premier et second ensembles de pompes de charge sont couplés transversalement entre eux pour générer les premier et second signaux de contrôle. 17. Le générateur de formes d'ondes selon la 15, caractérisé en ce que le premier circuit de contrôle comprend : un circuit de détection de fenêtre générant un signal de comparateur de fenêtre en réponse à la première forme d'onde triangulaire ; un premier détecteur de phase-fréquence générant un signal de sortie en réponse au signal de comparateur de fenêtre et à la première forme d'onde de référence ; et un second détecteur de phase-fréquence générant un signal de sortie en réponse à une version inversée du signal de cornparateur de fenêtre et à une version inversée de la première forme d'onde de référence. 10 15 18. 20 19. 25 30 20. Le générateur de formes d'ondes selon la 19, caractérisé en ce que le premier ensemble de pompes de charge (352) comprend : une pompe de charge principale (362) réagissant au signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge principale fournit un courant commuté Ir utilisé pour générer le premier signal de contrôle ; et une pompe de charge secondaire (364) réagissant au signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge secondaire fournit un courant commuté K*Ir utilisé pour générer le premier signal de contrôle. 21. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 20, caractérisé en ce que le second ensemble de pompes de charge (356) comprend : une autre pompe de charge principale (366) réagissant au signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du second détecteur de phase-fréquence, dans lequel l'autre pompe de charge principale fournit un courant commuté Ir utilisé pour générer le second signal de contrôle ; et une autre pompe de charge secondaire (368) réagissant au signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du premier détecteur de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge secondaire fournit un courant commuté K*Ir utilisé pour générer le second signal de contrôle. 32 22. Le générateur de formes d'ondes selon la 17, caractérisé en ce que le circuit de détection de fenêtre (330) comprend : un premier comparateur (322) disposé pour comparer la première forme d'onde triangulaire avec une tension de seuil supérieure pour générer un signal de sortie correspondant ; un second comparateur (324) disposé pour comparer la première forme d'onde triangulaire avec une tension de seuil inférieure pour générer un signal de sortie correspondant ; et une bascule réagissant aux signaux de sortie des premier et second comparateurs pour générer le signal de comparateur de fenêtre. 23. Le générateur de formes d'ondes selon la 22, caractérisé en ce que la bascule réagit en outre aux signaux de sortie des premier et second comparateurs pour générer la version inversée du signal de comparateur de fenêtre. 24. Un amplificateur caractérisé en ce qu'il comprend : un étage de puissance ; un générateur de formes d'ondes de référence fournissant les premier et second signaux de référence possédant des phases différentes ; un générateur de formes d'ondes triangulaires générant un premier signal de forme d'onde triangulaire en suivant l'amplitude, la fréquence et la phase du premier signal de référence et générant un second signal de forme d'onde 5 25. 10 15 20 26. 25 27. 30 triangulaire en suivant l'amplitude, la fréquence et la phase du second signal de référence ; un amplificateur (100) à modulation de largeur d'impulsion (PWM) entrelacée générant des impulsions PWM entrelacées en réponse à un signal d'entrée et aux premier et second signaux de formes d'ondes triangulaires pour commander l'étage de puissance. Un générateur de formes d'ondes triangulaires caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif de stockage d'une charge électrique ; un dispositif de régulation permettant de charger et décharger le dispositif de stockage, dans lequel le dispositif de régulation réagit à un premier signal de contrôle pour charger le dispositif de stockage et à un second signal de contrôle pour décharger le dispositif de stockage ; et un dispositif de contrôle permettant de générer les premier et second signaux de contrôle en réponse à une forme d'onde de référence. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 25, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle génère les premier et second signaux de contrôle en réponse à la fréquence et à la phase de la forme d'onde de référence. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 26, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle comprend : un premier dispositif de pompes de charge (352) adapté pour générer le premier signal de contrôle ; et 28. 15 20 29. 25 30 30.un second dispositif de pompes de charge (356) adapté pour générer le second signal de contrôle, dans lequel les premier et second dispositifs de pompes de charge sont couplés transversalement entre eux pour générer les premier et second signaux de contrôle. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 26, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle comprend : un dispositif de détection de fenêtre permettant de générer un signal de comparateur de fenêtre en réponse à une forme d'onde triangulaire générée ; un premier dispositif de détection de phase-fréquence permettant de générer un signal de sortie en réponse au signal de comparateur de fenêtre et à la forme d'onde de référence. un second dispositif de détection de phase-fréquence permettant de générer un signal de sortie en réponse à une version inversée du signal de comparateur de fenêtre et à une version inversée de la forme d'onde de référence. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 27, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle comprend en outre : un premier dispositif de pompes de charge permettant de générer le premier signal de contrôle ; et un second dispositif de pompes de charge permettant de générer le second signal de contrôle. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 29, caractérisé en ce que les premier et second dispositifs de pompes de charge sont couplés transversalement entre eux pour générer les premier et second signaux de contrôle. 31. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 29, caractérisé en ce que le premier dispositif de pompes de charge (352) comprend : un dispositif principal de pompes de charge (362) permettant de fournir un courant commuté Ir utilisé pour générer le premier signal de contrôle en réponse au signal de sortie du premier dispositif de détection de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du premier dispositif de détection de phase-fréquence ; et un dispositif secondaire de pompes de charge (364) permettant de fournir un courant commuté K*Ir utilisé pour générer le premier signal de contrôle en réponse au signal de sortie du second dispositif de détection de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du second dispositif de détection de phase-fréquence. 32. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 31, caractérisé en ce que le second dispositif de pompes de charge (356) comprend : un autre dispositif principal de pompes de charge (366) permettant de fournir un courant commuté Ir utilisé pour générer le second signal de contrôle en réponse au signal de sortie du second dispositif de détection de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du second dispositif de détection de phase-fréquence ; et un autre dispositif secondaire de pompes de charge (368) permettant de fournir un courant commuté K*Ir utilisé pour générer le second signal de contrôle en réponse au signal de sortie du premier dispositif de détection de phase-fréquence et à une version inversée du signal de sortie du premier dispositif de détection de phase-fréquence, dans lequel la pompe de charge secondaire fournit le courant. 33. Le générateur de formes d'ondes triangulaires selon la 30, caractérisé en ce que le dispositif de détection de fenêtre (330) comprend : un premier dispositif de comparaison permettant de générer un signal de sortie en réponse à une comparaison entre la forme d'onde triangulaire générée et une tension de seuil supérieure ; un second dispositif de comparaison permettant de générer un signal de sortie en réponse à une comparaison entre la forme d'onde triangulaire générée et une tension de seuil inférieure ; et une bascule réagissant aux signaux de sortie des premier et second dispositifs de comparaison pour générer le signal de cornparateur de fenêtre. 34. Un procédé permettant de générer une forme d'onde triangulaire caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : le chargement d'un élément capacitif en réponse à un premier signal de contrôle pour générer une première rampe de la forme d'onde triangulaire ; le déchargement de l'élément capacitif en réponse à un second signal de contrôle pour générer une seconde rampe complémentaire de la forme d'onde triangulaire ;le suivi de la phase et la fréquence d'un signal de référence pour générer les premier et second signaux de contrôle.
H
H03,H02
H03K,H02M
H03K 4,H02M 3
H03K 4/12,H02M 3/06
FR2895831
A1
SOURCE COMPACTE A FAISCEAU DE RAYONS X DE TRES GRANDE BRILLANCE
20,070,706
fr texte â déposer.doc 2895831 1 La présente invention concerne les dispositifs à anode tournante 5 permettant de générer un faisceau de rayons X. On connaît déjà, comme décrit par exemple dans le document EP 0 170 551, un dispositif radiologique comportant un tube radiogène à anode tournante. Le tube radiogène comprend une enceinte sous vide, limitée par une paroi étanche, et dans laquelle est disposée une cathode adaptée pour générer un 10 flux d'électrons. Dans l'enceinte sous vide se trouve également une anode tournante, entraînée en rotation autour d'un axe de rotation par un rotor à paliers magnétiques. L'anode tournante reçoit sur sa périphérie le flux d'électrons provenant de la cathode, et émet ainsi des rayons X qui sont dirigés vers une sortie. Les paliers magnétiques sont pilotés de façon à déplacer le rotor le long de 15 son axe de rotation, et de façon à déplacer ainsi l'anode tournante, en réponse à un capteur de position du faisceau de rayons X en sortie, pour maintenir fixe la position du faisceau de rayons X en sortie. On supprime ainsi l'influence néfaste des déplacements parasites de l'anode tournante pouvant résulter notamment des dilatations thermiques ou des déformations de certains éléments du dispositif. 20 Les dispositifs émetteurs de rayons X à anode tournante actuellement connus sont relativement encombrants, car, outre l'anode tournante et son dispositif d'entraînement en rotation dans une enceinte à vide, ils nécessitent une pompe à vide externe pour la génération et l'entretien du vide dans l'enceinte à vide. 25 En outre, les moyens connus d'entraînement en rotation des anodes tournantes génèrent des vibrations qui limitent les possibilités d'utilisation dans certaines applications telles que la microscopie électronique, le contrôle de cristallisation des polymères, la mesure de petites structures ou de multicouches dans la fabrication de semi-conducteurs. 30 En outre, les générateurs de rayons X à anode tournante actuellement utilisés sont coûteux, et réclament beaucoup de maintenance. De plus, la brillance de la source est insuffisante, et il y a un intérêt à augmenter cette brillance pour améliorer la focalisation du rayonnement sur de petits échantillons. La présente invention vise tout d'abord à réduire l'encombrement ainsi 35 que le coût des dispositifs de génération de rayons X à anode tournante. Un autre but de l'invention est de réduire les vibrations résultant de la mise en rotation de l'anode tournante. 106158fr texte à déposer.doc 2895831 2 Un autre but de l'invention est d'augmenter la brillance de la source de rayons X, en réduisant simultanément les conséquences de l'usure inévitable de l'anode tournante soumise à un faisceau d'électrons puissant. Un autre but de l'invention est d'augmenter la durée de vie de l'anode 5 tournante dans une telle source de rayons X à grande brillance. Pour atteindre ces buts ainsi que d'autres, l'invention met à profit l'observation selon laquelle les pompes à vide de type moléculaire, turbomoléculaire ou hybride sont devenues actuellement des dispositifs entraînés à très grande vitesse, avec des vitesses de rotation pouvant dépasser 40 000 tours 10 par minute, sans vibrations sensibles. L'idée selon l'invention est alors d'utiliser la pompe à vide elle-même à la fois pour générer le vide dans l'enceinte à vide du générateur de rayons X, et pour produire la rotation de l'anode tournante. Ainsi, l'invention propose un dispositif pour l'émission de rayons X, 15 comprenant : - une enceinte sous vide, limitée par une paroi étanche, - une pompe à vide, comportant dans une enveloppe périphérique étanche un stator, un rotor et des moyens d'asservissement du rotor permettant sa rotation stable à très haute vitesse, et raccordée à l'enceinte sous vide pour y générer et 20 entretenir un vide, - une cathode, dans l'enceinte sous vide, adaptée pour générer un flux d'électrons, - une anode tournante, dans l'enceinte sous vide, entraînée en rotation autour d'un axe de rotation, et recevant sur sa périphérie le flux d'électrons provenant de la cathode pour émettre des rayons X vers une sortie, 25 et dans lequel : - l'anode tournante est solidaire du rotor de la pompe à vide, disposée coaxialement avec le rotor, - l'enveloppe périphérique étanche de la pompe à vide constitue elle-même tout ou partie de la paroi étanche de l'enceinte sous vide. 30 Grâce à cette combinaison, le dispositif est beaucoup plus compact et on minimise son encombrement total. On réduit simultanément son coût, puisqu'un seul dispositif en rotation assure à la fois la génération et le maintien du vide et l'entraînement en rotation de l'anode tournante. On profite des grandes qualités de stabilité et d'absence de vibrations de la pompe à vide. Simultanément, la grande 35 vitesse de rotation de la pompe à vide permet de donner à l'anode tournante une grande vitesse de rotation, permettant à l'anode tournante de supporter une plus 106158fr texte à déposer. doc 2895831 3 grande énergie de faisceau d'électrons et d'émettre un faisceau de rayons X à plus grande brillance. De préférence, l'anode tournante peut être une pièce rapportée en bout d'un arbre coaxial du rotor. L'anode tournante peut ainsi être une pièce 5 interchangeable, aisément remplacée après usure. Dans un souci de produire un dispositif émetteur de rayons X à très grande brillance, on projette sur l'anode tournante un faisceau d'électrons à grande énergie. Mais cela produit un échauffement rapide de l'anode tournante. Il est alors utile d'isoler thermiquement la pompe à vide vis-à-vis de l'anode tournante, afin 10 d'éviter son propre échauffement et sa dégradation. Par exemple, des moyens d'isolation thermique peuvent être interposés entre l'arbre du rotor et l'anode tournante elle-même portée par l'arbre. De tels moyens d'isolation thermique peuvent comprendre, par exemple, une couche de céramique réalisée sur la surface correspondante de l'arbre. La céramique est moins conductrice de la 15 chaleur que les métaux constituant l'arbre et l'anode tournante, réalisant ainsi une barrière qui freine la propagation d'énergie thermique vers la pompe à vide. Ce moyen d'isolation est simple et efficace, et, grâce à la dureté de la céramique, ne dégrade pas la stabilité de l'anode tournante. En alternative, les moyens d'isolation thermique peuvent comprendre 20 une bague isolante ou peu conductrice de la chaleur, par exemple une bague en acier inoxydable. En pratique, l'anode tournante peut avoir la forme générale d'un disque épais, sa surface périphérique constituant au moins une cible qui reçoit le flux d'électrons provenant de la cathode. Une telle structure est simple et peu 25 encombrante. Dans un souci de réduire l'échauffement parasite de la pompe à vide, et dans un souci de limiter l'usure de l'anode tournante, on peut prévoir des moyens favorisant le transfert de chaleur de l'anode tournante vers l'extérieur pendant son fonctionnement. 30 Pour cela, le dispositif peut comprendre en outre au moins un élément refroidisseur, fixé au stator de pompe à vide ou à l'enveloppe périphérique étanche en regard de l'une des faces radiales principales de l'anode tournante, pour absorber l'énergie thermique de rayonnement émise par l'anode tournante en fonctionnement. De préférence, on prévoit deux éléments refroidisseurs disposés 35 respectivement en regard de l'une et l'autre des faces radiales principales de l'anode tournante. 106158fr texte à déposer.doc 2895831 4 Le ou les éléments refroidisseurs peuvent avantageusement comporter un circuit interne de refroidissement parcouru par un fluide caloporteur qui évacue vers l'extérieur l'énergie calorifique. On peut favoriser encore l'extraction d'énergie calorifique de l'anode 5 tournante en prévoyant que les surfaces opposées des éléments refroidisseurs et de l'anode tournante sont revêtues d'une couche de matériau à haute émissivité tel que le nickel noir ou le chrome noir. Un moyen supplémentaire pour favoriser l'extraction d'énergie calorifique de l'anode tournante est de prévoir une anode en matériaux et structure aptes à 10 supporter des températures plus élevées, associée à des moyens d'isolation thermique à grande efficacité vis-à-vis de la pompe à vide. Il en résulte que l'anode tournante présente en surface une température accrue qui favorise le rayonnement et donc le transfert de chaleur vers le ou les éléments refroidisseurs. Egalement, pour améliorer la capacité de refroidissement, les surfaces 15 opposées des éléments refroidisseurs et de l'anode tournante peuvent être dentelées de manière concentrique, augmentant la surface de rayonnement. La présence d'un gaz approprié dans l'atmosphère intérieure de la pompe à vide entre les surfaces opposées des éléments refroidisseurs et de l'anode tournante peut favoriser encore, par convexion, l'extraction d'énergie 20 calorifique de l'anode. Des moyens seront prévus pour limiter la propagation du gaz vers la zone traversée par le flux d'électrons entre la cathode et l'anode tournante. De préférence, la pompe à vide sera de type pompe moléculaire, turbomoléculaire ou hybride, permettant l'obtention d'une grande vitesse de rotation et la réalisation d'un vide poussé. La brillance de la source de rayons X peut ainsi 25 être augmentée. En cours de fonctionnement, l'impact du faisceau d'électrons sur la surface périphérique de l'anode tournante provoque son usure progressive. Il peut en résulter une variation dimensionnelle de l'anode tournante, et donc une déviation et/ou un défaut de focalisation du faisceau de rayons X en sortie du 30 dispositif. Pour réduire ce phénomène, on peut prévoir, selon l'invention, des moyens pour déplacer le rotor le long de son axe de rotation, modifiant ainsi la zone d'impact du faisceau d'électrons sur la périphérie de l'anode tournante. En pratique, le rotor peut être sollicité par des paliers magnétiques pilotés par une électronique de commande de paliers, l'ensemble déterminant la 35 position axiale et la position radiale du rotor dans le stator. L'électronique de commande de paliers peut être adaptée pour modifier volontairement au moins la position axiale du rotor le long de son axe de rotation. 106158fr texte à déposer.doc 2895831 En particulier, l'électronique de commande peut être adaptée pour modifier la position axiale du rotor en fonction de l'usure de l'anode tournante, pour déplacer une zone usée de l'anode tournante à l'écart de la zone d'impact du faisceau d'électrons. 5 Selon une autre possibilité, en alternative ou en complément, l'électronique de commande peut déplacer en va-et-vient le rotor le long de son axe de rotation pendant le fonctionnement, déplaçant ainsi la zone d'impact du faisceau d'électrons sur une surface périphérique plus étendue de l'anode tournante, et répartissant ainsi l'usure sur une plus grande surface. Selon une autre possibilité, la surface périphérique de l'anode tournante peut être constituée de plusieurs bandes annulaires adjacentes, constituées chacune de matières distinctes, pour être adaptées chacune à la production de rayons X selon une énergie déterminée distincte. L'électronique de commande de paliers permet alors de déplacer axialement le rotor pour placer sous le faisceau incident d'électrons une bande annulaire choisie correspondant à l'application envisagée. Selon une autre possibilité, l'électronique de commande de paliers peut être en outre adaptée pour modifier volontairement la position radiale du rotor afin de rattraper l'usure de l'anode tournante et de maintenir ainsi, à travers un dispositif de collection, la focalisation du faisceau de rayons X sur une zone de convergence précise en sortie. Une autre fonction que l'on peut remplir par modification de la position radiale du rotor est de déplacer le point focal pour modifier dans le temps la zone d'impact du rayonnement X sur le dispositif de collection et augmenter ainsi la durée de vie du dispositif de collection. Grâce aux améliorations des propriétés d'un tel dispositif, l'invention prévoit son utilisation comme source de rayons X dans un système de contrôle de cristallisation, ou comme source de rayons X dans un microscope à rayons X dans la fenêtre de l'eau, ou comme source de rayons X pour la mesure de petites structures ou de multicouches dans la fabrication de semi-conducteurs. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique de côté en coupe longitudinale d'un dispositif 35 de génération de rayons X selon un mode de réalisation de la présente invention ; et 106158fi. texte à déposer.doc 2895831 6 - la figure 2 est une vue de côté partielle en coupe longitudinale d'un dispositif de génération de rayons X selon un second mode de réalisation de la présente invention. Le dispositif illustré sur la figure 1 comprend une pompe à vide 1, de 5 type moléculaire, turbomoléculaire ou hybride, une anode tournante 2, une cathode 3 générant un faisceau d'électrons 4, et un dispositif de collection 5 qui recueille et conditionne le faisceau de rayons X 6 produit par le dispositif. La pompe à vide 1 est constituée, de façon connue en soi, d'un rotor la mobile en rotation autour d'un axe 1-I dans un stator 1 b, entraîné en rotation par un 10 moteur 1c, et maintenu en position par des paliers ou roulements 10a, 10b, 10c, 10d et 10e schématiquement illustrés. Les paliers ou roulements 10a-10e, peuvent être des structures habituellement utilisées dans les pompes à vide, par exemple des roulements à bille ou à aiguille, des paliers lisses, des paliers à gaz, ou des paliers magnétiques. 15 Ces derniers permettent des rotations rapides à plus de 40 000 tours par minute, sans vibration, avec une stabilité contrôlée de l'ordre du micron. Le rotor la est raccordé au moteur 1c par un arbre moteur 1d. L'anode tournante 2 est solidaire du rotor la de la pompe 1, disposée coaxialement avec le rotor la. En pratique, l'anode tournante 2 est une pièce 20 rapportée en bout d'un arbre le coaxial du rotor la. Les éléments aspirants de la pompe à vide 1, tels que le rotor la, le stator lb et l'arbre 1d, sont contenus dans une enveloppe périphérique étanche 1f, pouvant être en partie constituée par le stator lb, et munie d'une sortie d'évacuation 1g par laquelle sont refoulés les gaz pompés. 25 L'enveloppe périphérique étanche 1f de la pompe entoure également l'anode tournante 2, et constitue elle-même au moins une partie de la paroi étanche d'une enceinte sous vide 7 dans laquelle se propagent le faisceau d'électrons 4 et le faisceau de rayons X 6. Ladite enceinte sous vide 7 contient pour cela l'anode tournante 2, ainsi que la cathode 3, et le dispositif de collection 5. Le faisceau 30 d'électrons 4 produit par la cathode 3 se propage dans le vide, depuis la cathode 3, et vient frapper la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2, produisant le faisceau de rayons X 6 qui se propage vers le dispositif de collection 5. Le dispositif de collection 5 peut être contenu dans une enceinte sous vide 7 monobloc. En alternative, le dispositif de collection 5 peut être contenu dans une partie rapportée sur l'enceinte sous vide 7. Dans la réalisation illustrée sur la figure 1, la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2 est cylindrique, coaxiale avec l'axe I-I. La cathode 3 est I06158fr texte à déposer.doc 2895831 7 orientée de façon que le faisceau incident d'électrons 4 soit incliné par rapport à l'axe 1-I, ce qui produit un faisceau émis de rayons X 6 également incliné. En alternative, la surface périphérique 2a d'anode tournante qui reçoit le faisceau d'électrons 4 peut être une portion périphérique d'une face radiale 2b ou 5 2c de l'anode tournante 2. Dans sa portion d'extrémité portant l'anode tournante 2, l'arbre le est recouvert d'une couche 1h de céramique, de sorte que l'anode tournante 2 est au contact de la couche de céramique 1h qui assure une isolation thermique. De part et d'autre de l'anode tournante 2, dans le sens axial, on dispose 10 un premier élément refroidisseur 8 et un second élément refroidisseur 9, tous deux fixés au stator lb ou corps de pompe, ou à l'enveloppe périphérique étanche 1f de la pompe, en regard de l'une des faces radiales principales 2b ou 2c de l'anode tournante 2, laquelle est sous forme d'un disque épais. Les éléments refroidisseurs 8 et 9 sont à proximité des faces radiales principales 2b et 2c de l'anode tournante 15 2, et reçoivent l'énergie thermique de rayonnement émise par l'anode tournante 2 en fonctionnement. Les éléments refroidisseurs 8 et 9 comportent un circuit interne de refroidissement, respectivement 8a et 9a, parcouru par un fluide caloporteur qui évacue vers l'extérieur l'énergie calorifique reçue de l'anode tournante 2. 20 L'élément refroidisseur 8 est revêtu d'une couche 8b de matériau à haute émissivité tel que le nickel noir ou le chrome noir. Il en est de même de l'élément refroidisseur 9 qui est revêtu d'une couche similaire 9b. De même, les faces radiales principales 2b et 2c de l'anode tournante 2 peuvent être revêtues chacune d'une couche de matériau à haute émissivité tel que 25 le nickel noir ou le chrome noir. On augmente ainsi le transfert d'énergie calorifique par rayonnement depuis l'anode tournante 2 vers les éléments refroidisseurs 8 et 9, favorisant le refroidissement de l'anode tournante 2. De préférence, on prévoit en outre des moyens pour déplacer le rotor 1 a le long de son axe de rotation 1-I. On comprend qu'un tel déplacement axial du 30 rotor la provoque le même déplacement axial de l'anode tournante 2, et réalise une modification de la zone d'impact 4a du faisceau d'électrons 4 sur la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2. Par exemple, le rotor la peut être sollicité par des paliers magnétiques 10a à 10e, schématiquement représentés, pilotés par une électronique de 35 commande de paliers 10f, l'ensemble déterminant la position axiale et la position radiale du rotor 1 a dans le stator 1 b. 106158fr texte à déposer.doc 2895831 8 Les paliers magnétiques tels qu'habituellement utilisés dans les pompes à vide comprennent une pluralité de pôles magnétiques indépendants, répartis sur le bâti et sur l'arbre de la pompe à vide, et dont le champ magnétique est généré par des bobines alimentées par l'électronique de commande de paliers en fonction 5 de signaux provenant de capteurs de position également répartis entre le bâti et l'arbre de la pompe à vide. On pilote la position du rotor selon cinq axes, comprenant l'axe longitudinal et quatre axes radiaux contenus dans les plans de deux sections droites différentes. 10 Dans les pompes à vide habituelles, l'électronique de commande de paliers est programmée pour maintenir les plus constantes possibles les positions axiale et radiale du rotor la dans le stator 1b. Selon l'invention, dans un premier mode de réalisation, les éléments radiaux 10a à 10d des paliers magnétiques, qui assurent normalement le 15 positionnement radial du rotor la, maintiennent constante cette position radiale. Simultanément, les éléments axiaux 10e des paliers magnétiques, qui assurent le positionnement axial du rotor, sont agencés de façon que l'électronique de commande de paliers 10f puisse modifier volontairement la position axiale du rotor la le long de son axe de rotation 1-I. On comprend que l'on modifie pour cela la 20 consigne de position axiale reçue par l'électronique de commande de paliers 10f, ladite consigne de commande étant générée par un circuit de commande 10g. Selon un second mode de réalisation, en alternative ou en complément, l'électronique de commande de paliers 10f peut également commander les éléments radiaux 10a à 10d des paliers magnétiques, pour modifier volontairement 25 la position radiale du rotor la dans le stator 1b. On modifie ainsi pour cela la consigne de position radiale, générée par le circuit de commande 10g. Quant à lui, le circuit de commande 10g peut générer les consignes de position axiale et/ou radiale en fonction d'informations reçues de capteurs disposés sur les autres organes du dispositif de l'invention. 30 Par exemple, on peut prévoir un capteur d'usure 10h permettant de détecter l'usure de la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2, et le signal reçu de ce capteur d'usure 10h est utilisé par le circuit de commande 10g pour déplacer la zone usée d'anode tournante à l'écart de la zone d'impact 4a du faisceau d'électrons 4, par un déplacement axial de l'anode tournante 2. 35 Selon une autre possibilité, le circuit de commande 10g et l'électronique de commande de paliers 10f peuvent déplacer en va-et-vient le rotor la le long de son axe de rotation 1-1 pendant le fonctionnement. Il en résulte que l'on déplace I06158fr texte à déposer.doc 2895831 9 ainsi la zone d'impact 4a du faisceau d'électrons 4 sur une surface périphérique de l'anode tournante 2, répartissant ainsi l'usure sur une plus grande surface, et réduisant simultanément l'usure locale de chaque partie de surface périphérique 2a de l'anode tournante 2. 5 En alternative ou en complément, on peut prévoir des moyens pour modifier la position et/ou l'orientation de la cathode 3, modifiant ainsi la zone d'impact 4a du faisceau d'électrons 4 sur la zone périphérique 2a de l'anode tournante 2. La surface périphérique 2a de l'anode tournante 2 peut être de 10 préférence en un matériau tel que le cuivre, le molybdène, la céramique oxyde, ou l'aluminium anodisé. Le matériau sera choisi en fonction de l'énergie nécessaire pour l'application à laquelle est destinée la source de rayons X. L'anode tournante 2 peut être entièrement constituée d'un même matériau. En alternative, elle peut être constituée en aluminium et localement 15 revêtue du matériau nécessaire à la formation des rayons X selon sa surface périphérique 2a. Le cuivre permet la formation de rayons X à 8keV. Le molybdène permet la formation de rayons X à 17keV. On pourra trouver intérêt à réaliser l'anode tournante 2 en métal, le métal pouvant contribuer à mieux répartir et évacuer l'énergie thermique produite 20 par l'impact du faisceau d'électrons 4, en comparaison des oxydes qui conduisent mal la chaleur à haute température. Autrement dit, le métal contribue à évacuer la chaleur dans toute l'anode tournante 2, en évitant que l'énergie thermique reste localisée sur la zone d'impact 4a du faisceau d'électrons 4. Les éléments refroidisseurs 8 et 9 peuvent avantageusement être 25 réalisés en métal bon conducteur de la chaleur, par exemple le cuivre. Dans un mode de réalisation particulier, la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2 peut être constituée de plusieurs bandes annulaires adjacentes de matières distinctes adaptées chacune à la production de rayons X selon une énergie déterminée distincte. Par exemple, on peut prévoir une première bande 30 annulaire en cuivre, une seconde bande annulaire en molybdène. L'électronique de commande de paliers 10f permet alors de déplacer axialement le rotor pour placer sous le faisceau incident d'électrons 4 une bande annulaire choisie. En plaçant la bande annulaire de cuivre sous le faisceau d'électrons 4, on pourra produire des rayons X à 8keV, tandis qu'en plaçant la bande annulaire de molybdène sous le 35 faisceau d'électrons 4, on pourra produire des rayons X à 17keV. D'autres propriétés des rayons X peuvent être obtenues par exemple avec des bandes en d'autres matières telles que l'acier inoxydable, l'inconel. 106158fr texte à déposer.doc 2895831 10 L'anode tournante 2 peut être symétriquement usinée, de manière à pouvoir être retournée complètement une fois usée. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, on retrouve les principaux éléments constitutifs du dispositif de l'invention, à savoir l'anode 5 tournante 2 montée en bout de l'arbre le, le premier élément refroidisseur 8, le second élément refroidisseur 9, et la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2. Dans ce mode de réalisation, les surfaces en regard 8b et 9b des éléments refroidisseurs 8 et 9 et les surfaces radiales principales 2b et 2c de 10 l'anode tournante 2 sont dentelées de manière concentrique, formant une succession de nervures annulaires concentriques à profil triangulaire, de manière à augmenter la surface d'échange de refroidissement par rayonnement. En considérant à nouveau la figure 1, on comprend qu'une usure de la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2 tend à déplacer vers le rotor 1 a la 15 zone d'impact 4a du faisceau d'électrons 4, ce qui simultanément tend à déplacer dans le même sens la zone de convergence 11 du faisceau de rayons X 6 émis. Ainsi le capteur d'usure 10h, placé comme illustré sur la figure, détecte le déplacement de la zone de convergence 11. Pour rattraper cette usure, l'électronique de commande de paliers 10f peut être adaptée pour modifier 20 volontairement la position radiale du rotor la, vers la droite sur la figure 1, pour rattraper l'usure de l'anode tournante 2 et maintenir ainsi la focalisation du faisceau de rayons X sur la zone de convergence 11 précise en sortie. Pour cela, on peut détecter un éventuel déplacement de la zone de convergence 11 en sortie, par le capteur d'usure 10h, et envoyer le signal ainsi produit au circuit de commande 10g 25 qui pilote l'électronique de commande de palier 10f afin de déplacer radialement le rotor la et l'anode tournante 2 dans le sens réduisant ce déplacement de zone de convergence 11. On prévoit en bout de l'arbre le un dispositif de connexion électrique permettant la polarisation de l'anode tournante 2 et l'évacuation du courant 30 électrique résultant de l'impact du faisceau d'électrons 4. Ce dispositif peut être une structure conductrice par contact glissant. En alternative, la conduction électrique peut être assurée en prévoyant, entre au moins une partie de l'anode tournante 2 et une partie fixe conductrice, une zone de décharge électrique dans un gaz conducteur. 35 Sur la figure 2, l'anode tournante 2 est en forme de disque dont les extrémités sont légèrement inclinées pour diriger le faisceau de rayons X vers le dispositif de collection 5. 106158fr texte à déposer.doc 2895831 11 Le fonctionnement des pompes turbomoléculaires repose sur une vitesse périphérique des aubes de l'ordre de la vitesse thermique des molécules, soit plusieurs centaines de mètres par seconde. Ainsi, l'utilisation de la technologie des pompes à vide pour faire tourner l'anode tournante 2 permet une rotation à très 5 haute vitesse de la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2, avec un asservissement très précis et une absence quasi-totale de vibrations. La rotation très rapide de l'anode tournante 2 permet d'augmenter la puissance du faisceau d'électrons 4 incident, réalisant ainsi une source de rayons X à très grande brillance. 10 De préférence, on rapproche la cathode 3 au plus près de la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2, et on positionne le dispositif de collection 5 également au plus près de la surface périphérique 2a de l'anode tournante 2. De la sorte, on augmente encore la compacité de la source de rayons X, on améliore la capacité de convergence du faisceau de rayons X émis en améliorant ainsi le flux 15 sur un échantillon placé dans la zone de convergence 11, et on réduit les pertes. On réalise ainsi une source à rayons X compacte, sans vibrations, qui délivre un faisceau monochromatique de grande brillance focalisé sur une zone de convergence 11 de très petite taille. Grâce aux qualités d'une telle source de rayons X, on peut envisager 20 son application dans desdomaines jusqu'à présent inexploités. Selon un premier domaine, le dispositif peut être utilisé comme source de rayons X dans un système de contrôle de cristallisation. A cet égard, la petite taille de la source de rayons X selon l'invention permet d'envisager son utilisation comme moyen de contrôle systématique de la cristallisation de protéines. Un tel 25 contrôle, actuellement fait avec des sources à anode tournante coûteuses et encombrantes, peut être réalisé plus aisément avec une source de rayons X selon l'invention, qui produit un faisceau de grande intensité avec des propriétés bien définies (pureté spectrale, divergence et stabilité). La détection par rayons X permet ainsi de surveiller la cristallisation de manière plus précise et automatisée. 30 Selon une seconde application, on peut utiliser le dispositif selon l'invention comme source de rayons X dans un microscope à rayons X dans la fenêtre de l'eau. A cet égard, la microscopie dans la fenêtre de l'eau est une technique très prometteuse, mais aujourd'hui limitée car elle nécessite une source de rayonnement à synchrotron, très onéreuse, qui permet d'émettre un 35 rayonnement X de puissance et de monochromaticité satisfaisante. Le coût de ces sources de rayonnement empêche leur développement. Avec une source de rayons 106158fr texte à déposer.doc 2895831 12 X selon l'invention, on peut atteindre une puissance de rayons X suffisante pour une application en microscopie dans la fenêtre de l'eau. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et 5 généralisations qui sont à la portée de l'homme du métier. 106158fr texte à déposer.doc
Un dispositif d'émission de rayons X selon l'invention comprend une pompe à vide (1) dont l'enveloppe périphérique étanche (1f) contient une cathode (3) d'émission de flux d'électrons (4), une anode tournante (2), montée en bout d'arbre (1e) de la pompe à vide (1), et un dispositif de collection (5) collectant un faisceau émis de rayons X (6). On réduit ainsi considérablement l'encombrement de la source de rayons X, et, grâce à la rotation très rapide et stable de l'anode tournante (2) solidaire du rotor (1a) de la pompe à vide (1), on réalise une source à très grande brillance. On peut en outre déplacer axialement l'anode tournante (2) pour compenser l'usure qu'elle subit par l'impact du faisceau incident d'électrons (4) provenant de la cathode (3).
1 ù Dispositif pour l'émission de rayons X, comprenant : - une enceinte sous vide (7), limitée par une paroi étanche (1f), - une pompe à vide (1), comportant dans une enveloppe périphérique étanche (1f) un stator (1b), un rotor (la) et des moyens d'asservissement (10a-10e) du rotor (la) permettant sa rotation stable à très haute vitesse, et raccordée à l'enceinte sous vide (7) pour y générer et entretenir un vide, - une cathode (3), dans l'enceinte sous vide (7), adaptée pour générer un flux d'électrons (4), - une anode tournante (2), dans l'enceinte sous vide (7), entraînée en rotation autour d'un axe de rotation (1-I), et recevant sur sa périphérie (2a) le flux d'électrons (4) provenant de la cathode (3) pour émettre des rayons X (6) vers une sortie (11), caractérisé en ce que : - l'anode tournante (2) est solidaire du rotor (la) de la pompe à vide (1), disposée coaxialement avec le rotor (la), - l'enveloppe périphérique étanche (1f) de la pompe à vide (1) constitue elle-même tout ou partie de la paroi étanche de l'enceinte sous vide (7). 2 ù Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'anode tournante (2) est une pièce rapportée en bout d'un arbre (le) coaxial du rotor (la). 3 ù Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que des moyens d'isolation thermique (1h) sont interposés entre l'arbre (le) et l'anode tournante (2). 4 ù Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'isolation thermique comprennent une couche (1h) de céramique réalisée sur la surface correspondante de l'arbre (1e). 5 ù Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'isolation thermique comprennent une bague en acier inoxydable interposée entre l'arbre (le) et l'anode tournante (2). 6 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, 30 caractérisé en ce que en ce que l'anode tournante (2) a la forme générale d'un disque épais, sa surface périphérique (2a) constituant au moins une cible qui reçoit le flux d'électrons (4) provenant de la cathode (3). 7 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un élément refroidisseur (8, 9) 35 fixé au stator (lb) de pompe à vide ou à l'enveloppe périphérique étanche (1f) en regard de l'une des faces radiales principales (2b, 2c) de l'anode tournante (2) pour 1061588 texte à déposer.doc 2895831 14 absorber l'énergie thermique de rayonnement émise par l'anode tournante (2) en fonctionnement. 8 ù Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'on prévoit deux éléments refroidisseurs (8, 9) disposés respectivement en regard de l'une et 5 l'autre des faces radiales principales (2b, 2c) de l'anode tournante (2). 9 ù Dispositif selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le ou les éléments refroidisseurs (8, 9) ont un circuit interne de refroidissement (8a, 9a) parcouru par un fluide caloporteur qui évacue vers l'extérieur l'énergie calorifique. 10 10 ù Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que les surfaces opposées (8b, 9b, 2b, 2c) des éléments refroidisseurs (8, 9) et de l'anode tournante (2) sont revêtues d'une couche de matériau à haute émissivité tel que le nickel noir ou le chrome noir. 11 ù Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 10, 15 caractérisé en ce que les surfaces opposées (8b, 9b, 2b, 2c) des éléments refroidisseurs (8, 9) et de l'anode tournante (2) sont dentelées de manière concentrique. 12 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la pompe à vide (1) est une pompe moléculaire, 20 turbomoléculaire ou hybride. 13 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (10e, 10f, 10g) pour déplacer le rotor (la) le long de son axe de rotation (1-1), modifiant ainsi la zone d'impact (4a) du faisceau d'électrons (4) sur la périphérie (2a) de l'anode tournante (2). 25 14 ù Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que le rotor (la) est sollicité par des paliers magnétiques (10a-10e) pilotés par une électronique de commande de paliers (10f) qui détermine sa position axiale et sa position radiale dans le stator (lb), l'électronique de commande de paliers (10f) étant adaptée pour modifier volontairement au moins la position axiale du rotor (la) le long de son axe de rotation (I-I). 15 ù Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que l'électronique de commande (10f) modifie la position axiale du rotor (la) en fonction de l'usure de l'anode tournante (2) pour déplacer une zone usée de l'anode tournante (2) à l'écart de la zone d'impact (4a) du faisceau d'électrons (4). 16 ù Dispositif selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que l'électronique de commande (10f) déplace en va-et-vient le rotor (la) le long de son axe de rotation (1-1) pendant le fonctionnement, déplaçant ainsi la zone 106158fr texte à déposer.doc 2895831 15 d'impact (4a) du faisceau d'électrons (4) sur une surface périphérique de l'anode tournante (2). 17 ù Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que la surface périphérique (2a) de l'anode tournante (2) est constituée de plusieurs 5 bandes annulaires adjacentes de matières distinctes adaptées chacune à la production de rayons X selon une énergie déterminée distincte, l'électronique de commande de paliers (10f) permettant de déplacer axialement le rotor (la) pour placer sous le faisceau incident d'électrons (4) une bande annulaire choisie. 18 ù Dispositif selon l'une quelconque des 14 à 17, 10 caractérisé en ce que l'électronique de commande de paliers (10f) est en outre adaptée pour modifier volontairement la position radiale du rotor (1a) afin de rattraper l'usure de l'anode tournante (2) et de maintenir ainsi la focalisation du faisceau de rayons X (6) sur une zone de convergence (11) précise en sortie. 19 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18 utilisé 15 comme source de rayons X dans un système de contrôle de cristallisation. 20 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18 utilisé comme source de rayons X dans un microscope à rayons X dans la fenêtre de l'eau. 21 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18 utilisé 20 comme source de rayons X pour la mesure de petites structures ou de multicouches dans la fabrication de semi-conducteurs.
H
H01,H05
H01J,H05G
H01J 35,H05G 1
H01J 35/10,H01J 35/16,H05G 1/26
FR2893723
A1
APPAREIL DE LECTURE DE CONTOUR DE DRAGEOIR DE CERCLE DE MONTURE DE LUNETTES
20,070,525
La présente invention concerne de manière générale des appareils de mesure dimensionnelle intervenant dans la fabrication d'une paire de lunettes adaptée à un porteur particulier. Elle concerne plus particulièrement un appareil de lecture de contour d'un drageoir de cercle d'une monture de lunettes, l'appareil de lecture de contour comportant des moyens de maintien de la monture de lunettes et un palpeur qui est apte à pivoter autour d'un axe de rotation et qui comprend soit un doigt de palpage pointant selon un axe de palpage et adapté à palper le fond du drageoir, soit une palette de palpage s'étendant selon un plan de palpage et adaptée à palper le fond du drageoir. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse par son application aux lunettes comportant des montures fortement galbées. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur une monture sélectionnée par un porteur. Ce montage se décompose en cinq opérations principales : -la lecture du contour des drageoirs des cercles de la monture sélectionnée par le porteur, c'est-à-dire du contour des rainures qui parcourent l'intérieur de chaque cercle de la monture, - le centrage de chaque lentille qui consiste à déterminer la position qu'occupera chaque lentille sur la monture afin d'être convenablement centrée en regard de l'oeil du porteur, - le palpage de chaque lentille qui consiste à déterminer les coordonnées des points caractérisant la géométrie du contour souhaité des lentilles, puis, - le détourage de chaque lentille qui consiste à usiner ou à découper son contour à la forme souhaitée, compte tenu des paramètres de centrage définis, et enfin, - le biseautage qui consiste à réaliser un biseau destiné à maintenir la lentille dans le drageoir que comporte la monture. Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse à la première opération de lecture du contour des drageoirs des cercles de la monture. Il s'agit concrètement, pour l'opticien, de palper le contour intérieur des cercles de la monture des lunettes sélectionnées afin de déterminer précisément les coordonnées de points caractérisant le contour du fond du drageoir. La connaissance de ce contour permet à l'opticien de déduire la forme que devront présenter les lentilles une fois détourées et biseautées afin de pouvoir être montées sur cette monture. L'opticien utilise généralement, afin de réaliser cette opération, un appareil de lecture de contour de drageoir tel que celui décrit dans le document EP 0819967 ou encore tel que celui décrit dans le document EP 1037008. Ces appareils comportent un palpeur qui est apte à pivoter autour d'un axe de rotation normal au plan moyen de la monture et qui comprend un doigt de palpage pointant selon un axe orthogonal à cet axe de rotation. Le doigt de palpage comporte en particulier une extrémité apte à s'insérer dans le drageoir afin de déterminer les coordonnées spatiales du contour du drageoir. L'objectif de cette opération est en particulier de suivre très exactement le fond du drageoir que comporte le cercle à lire de manière à pouvoir mémoriser une image numérique précise de la géométrie du drageoir. La demanderesse a constaté que pour certaines formes et tailles de montures, en particulier pour les montures fortement galbées (c'est-à-dire présentant une courbure importante), les appareils connus ne donnent pas entière satisfaction ce qui peut impliquer des difficultés de montage des lentilles sur ce type de montures. OBJET DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de proposer un appareil de lecture de contour non seulement plus précis dans la lecture de contour de drageoirs mais également plus polyvalent, c'est-à-dire adapté à lire correctement un plus grand nombre de formes et de tailles de montures. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un appareil de lecture de contour de drageoir dans lequel il est prévu que le doigt ou la palette de palpage, au moins lorsqu'il ou elle est disposé dans une zone temporale du cercle de la monture, pointe obliquement vers le cercle de la monture et vers son côté arrière destiné à être disposé en vis-à-vis des yeux d'un porteur, en formant un angle de palpage non nul avec un plan orthogonal à l'axe de rotation du palpeur. Ainsi, grâce à l'invention, l'extrémité du doigt de palpage du palpeur reste en contact avec le fond du drageoir. En effet, la demanderesse s'est aperçue que l'erreur de lecture du drageoir provenait du fait que, sous certaines conditions, l'embout de lecture du doigt de palpage ne pouvait pas atteindre le fond du drageoir. En effet, lorsque la monture d'une paire de lunettes présente une courbure importante (on dit que la monture est fortement galbée), souvent pour des raisons esthétiques, le drageoir présente lui aussi une courbure importante. Par ailleurs, cette courbure est généralement associée à un vrillage du drageoir. On dit dans ce cas que le drageoir de la monture des lunettes est localement versé . C'est pourquoi, lors de la lecture du contour d'un drageoir d'un cercle de telles lunettes, l'axe de palpage étant parallèle au plan général de la monture, le doigt de palpage entre en contact avec le bord du drageoir à lire. Ce conflit mécanique du doigt de palpage avec le bord du drageoir empêche par conséquent l'extrémité du doigt de palpage d'atteindre le fond du drageoir. L'extrémité du doigt de palpage glisse donc le long d'une surface latérale du drageoir. Or on souhaite acquérir la géométrie du fond du drageoir. Ce glissement fausse donc la lecture du fond du drageoir. L'inclinaison bien choisie du doigt de palpage permet de remédier à ce problème puisque, lorsque la monture est fortement versée, il n'interagit plus avec le bord du drageoir à lire, permettant à son extrémité de palper le fond du drageoir. Selon une première caractéristique de l'invention, le doigt ou la palette de palpage, lorsqu'il ou elle est disposé dans une zone nasale du cercle de la monture, pointe obliquement soit vers le cercle de la monture et vers son côté arrière, soit vers le cercle de la monture et vers son côté avant avec un angle inférieur à 20 degrés. Avantageusement, le doigt ou la palette de palpage pointe obliquement vers le cercle de la monture et vers son côté arrière quelque soit l'endroit du cercle où il, ou elle, est disposé. Selon une autre caractéristique de l'appareil de lecture de contour conforme à l'invention, la position de l'axe de rotation par rapport à la monture est indépendante de la plus grande dimension hors tout de la monture. Avantageusement, la plus grande dimension hors tout du cercle de la monture est comprise entre 125 et 150 millimètres. Avantageusement, le palpeur est apte à réaliser une rotation de 360 degrés autour de son axe de rotation. Avantageusement, les moyens de maintien de la monture définissent un plan général qui est orthogonal à l'axe de rotation du palpeur. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'angle de palpage est inférieur ou égal 40 degrés lorsque le palpeur palpe la zone temporale du cercle de la monture. En outre, il existe au moins une position du palpeur dans laquelle l'angle de palpage est supérieur ou égal à 5 degrés. Ainsi, d'une part, le palpeur est adapté à être suffisamment incliné au moins dans la zone du cercle (la zone temporale)qui est la plus courbée par rapport au plan général (confondu avec le plan général de la monture), et, d'autre part, il est adapté à ne pas être trop incliné de manière à pouvoir également lire le cercle dans les zones qui ne sont pas ou peu courbées par rapport au plan général de la monture (zone nasale). Par conséquent, l'angle de palpage présenté par le palpeur prévient toute interférence mécanique entre le palpeur et le cercle de la monture, quelle que soit la zone du cercle qui est lue. Avantageusement, le doigt de palpage présente une extrémité terminale pourvue d'un embout de lecture sensiblement sphérique. Avantageusement alors, l'extrémité terminale du doigt de palpage présente une épaisseur inférieure au diamètre de l'embout de lecture. Ainsi, l'embout de lecture s'insère plus aisément dans le drageoir de la monture, cette faible dimension de l'extrémité terminale du palpeur participant à la prévention de toute interférence mécanique du palpeur avec le cercle de la monture. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'angle de palpage est fixe pendant la lecture du cercle de la monture. Avantageusement alors, l'angle de palpage est compris entre 10 et 20 degrés, de préférence 15 degrés. Ainsi, une telle valeur de l'angle de palpage permet aussi bien de lire le cercle d'une monture dans une zone très inclinée que dans une zone qui n'est pas inclinée. Cette valeur permet également de lire le contour des drageoirs des cercles de montures peu galbées. Avantageusement, le doigt de palpage est amovible. Ainsi, si le doigt de palpage se brise ou s'abîme, il est possible de le changer aisément. Il peut également être changé par un doigt de palpage dont l'angle de palpage est différent et est plus adapté à la monture de lunettes à palper. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'appareil de lecture de contour comporte au moins deux doigts de palpage interchangeables présentant, une fois montés, des angles de palpage différents. Ainsi, lorsque l'opticien détecte visuellement que la monture à lire est très galbée, il peut échanger le doigt de palpage initialement monté sur le palpeur par un doigt de palpage plus adapté au galbe de la monture à lire. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil de lecture de contour comporte plusieurs doigts de palpage sélectivement activables. Ainsi, le changement d'un doigt de palpage par un autre doigt de palpage peut être réalisé automatiquement sans intervention manuelle de l'opticien. En outre, après un premier palpage du cercle de la monture, si l'appareil détecte une erreur de lecture de contour, il peut éventuellement effectuer un second palpage du cercle de la monture en ayant automatiquement changé de doigt de palpage. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, l'angle de palpage est variable pendant la lecture du cercle de la monture. Avantageusement alors, l'angle de palpage est maximum lorsque le palpeur palpe la zone temporale du cercle de la monture et minimum lorsque le palpeur palpe la zone nasale du cercle de la monture. Ainsi, l'angle de palpage peut varier lors de la lecture d'un cercle de manière à s'adapter précisément et automatiquement à la forme des cercles de la monture de lunettes à lire. Avantageusement selon cette variante de réalisation, le palpeur comporte plusieurs doigts de palpage sélectivement activables pendant la lecture du cercle de la monture. Ainsi, afin de s'adapter à la forme de la monture, le doigt de palpage initialement actif peut être changé en cours de lecture par un doigt plus adapté à la cambrure de la zone en cours de lecture par le palpeur. Avantageusement encore, l'angle de palpage varie continûment pendant la lecture du cercle de la monture en fonction de la position spatiale du doigt de palpage. Ainsi, afin de s'adapter à la forme de la monture, le doigt de palpage peut varier en continue de manière à s'adapter automatiquement et très précisément à la courbure de la zone en cours de lecture par le palpeur. Il est par conséquent possible d'adapter en temps réel l'orientation du doigt de palpage à l'orientation du drageoir du cercle à lire. Toute possibilité d'interférence du doigt de palpage avec le cercle à lire est par conséquent écartée. On propose aussi selon l'invention un appareil de lecture de contour qui comprend un plateau tournant monté en rotation autour de l'axe de rotation par rapport aux moyens de fixation de la monture, ce plateau tournant portant un sous-ensemble de lecture qui comporte le palpeur mobile d'une part selon une direction parallèle à l'axe de rotation et d'autre part selon un plan transversal à l'axe de rotation, le sous-ensemble de lecture comporte en outre un autre axe de rotation dénommé axe porteur transversal à la surface du plateau tournant et un bras porteur qui, à l'une de ses extrémités, est monté tournant autour dudit axe porteur et sur lequel est embarqué, à l'autre de ses extrémités, ledit palpeur dont ledit doigt ou ladite palette de palpage est tourné vers l'extérieur du plateau tournant et vers l'extérieur du cercle décrit par le bras porteur avec un angle non nul par rapport à sa direction orthoradiale autour de l'axe porteur. Avantageusement, l'axe de palpage présente un angle compris entre 10 et 20 degrés, de préférence 15 degrés, par rapport à ladite direction orthoradiale. Ainsi, avec un tel appareil de lecture de contour, l'axe de palpage passe à proximité du centre de rotation du plateau tournant quelque soit la position du palpeur autour de l'axe porteur. Cette caractéristique permet alors au doigt de palpage de cet appareil de lecture de contour de se présenter globalement perpendiculairement à la direction tangente au contour du drageoir dans un plan orthogonal à l'axe porteur. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un appareil de lecture de contour recevant une monture de lunettes dont la forme des cercles est destinée à être relevée par un palpeur ; - les figures 2 et 3 sont des vues en perspective du dessous du plateau tournant extrait de l'appareil de la figure 1, ces figures 2 et 3 permettant de voir selon deux angles différents le sous-ensemble de lecture porté par le plateau tournant ; - les figures 4A et 4B sont des vues en plan de côté et de dessus du palpeur ; - la figure 5 est une vue en coupe des cercles dont la forme est relevée par le palpeur ; - la figure 6 est une vue de dessus de la monture de lunettes permettant d'observer la cambrure de chacun des cercles ; - les figures 7A et 7B sont des vues en coupe du drageoir d'un des deux cercles en deux points distincts du contour du cercle ; - la figure 8 une vue en plan de côté du palpeur selon une première variante de réalisation de l'invention ; - la figure 9A est une vue en plan de côté d'un palpeur selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et la figure 9B est une vue en perspective du dessous du plateau tournant extrait de l'appareil de la figure 1 portant un palpeur selon une variante du deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 est une vue générale d'un premier mode de réalisation d'un appareil de lecture de contour 1 tel qu'il se présente à son utilisateur. Cet appareil comporte un capot supérieur 2 recouvrant l'ensemble de l'appareil à l'exception d'une portion supérieure centrale. L'appareil de lecture de contour 1 comporte également un jeu de deux mâchoires 3 dont au moins une des mâchoires 3 est mobile par rapport à l'autre de sorte que les mâchoires 3 peuvent être rapprochées ou écartées l'une de l'autre pour former un dispositif de serrage. Chacune des mâchoires 3 est de plus munie de deux pinces formées chacune de deux plots 4 mobiles pour être adaptés à serrer entre eux une monture 10 de lunettes. La monture 10 peut alors être maintenue immobile sur l'appareil de lecture de contour 1. Les points de contact entre les plots 4 d'une même pince définissent un plan général K correspondant au plan général des montures 10 lorsque ces dernières sont disposées dans l'appareil de lecture de contour 1. On entend par plan général K de la monture 10 le plan qui est normal au plan de symétrie de la monture 10 et qui passe par les points d'appui de la monture sur les plots 4. Dans l'espace laissé visible par l'ouverture supérieure centrale du capot 2, un châssis 5 est visible. Une platine (non visible) peut se déplacer en translation sur ce châssis 5 selon un axe de transfert D. Sur cette platine est monté tournant un plateau tournant 6. Ce plateau tournant 6 est donc apte à prendre deux positions sur l'axe de transfert D, une première position dans laquelle le centre du plateau tournant 6 est disposé entre les deux paires de plots 4 fixant le cercle correspondant à l'oeil droit de la monture 10, et une seconde position dans laquelle le centre du plateau tournant 6 est disposé entre les deux paires de plots 4 fixant le cercle correspondant à l'oeil gauche de la monture 10. Le plateau tournant 6 possède un axe de rotation B défini comme l'axe normal à la face avant de ce plateau tournant 6 et passant par son centre. La position de cet axe par rapport à la monture 10 est par conséquent indépendante de la plus grande dimension hors tout de la monture 10. Le plateau tournant 6 comporte par ailleurs une lumière 7 oblongue en forme d'arc de cercle à travers laquelle saille un palpeur 8 comportant une tige support 8A et, à son extrémité, un doigt de palpage 9 pourvu d'un embout de lecture 9C destiné à suivre par contact le contour de la monture 10 palpée. Le plateau tournant 6 est guidé en rotation autour de son axe de rotation B par trois galets de guidage (non représentés) disposés régulièrement le long de sa périphérie et maintenus sur la platine de l'appareil de lecture de contour 1. Alternativement, ces galets sont commandés par un moteur-codeur (non représenté) permettant une rotation pilotée du plateau tournant 6 et un relevé de sa position angulaire T à tout instant. On constate que, dans cet exemple, la lumière 7 en arc de cercle présente une longueur correspondant approximativement au rayon du plateau tournant 6 et s'étend entre le centre du plateau tournant 6 et sa périphérie. L'arc de cercle décrit par la lumière 7 est centré autour d'un axe porteur A. Après démontage de l'appareil 1, le plateau tournant 6 peut être extrait du châssis 5. II se présente alors tel que représenté sur les figures 2 et 3. La vue en perspective de la figure 2 fait apparaître une rainure 14 disposée sur la tranche du plateau tournant 6, sur toute sa circonférence. Cette rainure 14 coopère avec les galets de guidage de la platine. Le plateau tournant 6 porte un sous-ensemble de lecture 15. Les figures 2 et 3 permettent de voir le sous-ensemble de lecture 15 selon deux angles de vue différents. Le sous-ensemble de lecture 15 comporte un palier 16 sur lequel est monté un arbre porteur 17 monté en rotation sur le plateau tournant 6. Cet arbre porteur 17 possède comme axe l'axe porteur A. En référence à la figure 2, un bras porteur 18 est monté sur l'arbre porteur 17. Le bras porteur 18 comporte à l'une de ses extrémités une bague 20 permettant au bras porteur 18 un mouvement de rotation autour de l'axe porteur A ainsi qu'un mouvement de translation le long de cet axe. À son extrémité opposée à la bague 20, le bras porteur 18 comporte un support cylindrique 21 sur lequel est fixée la tige support 8A du palpeur 8 de manière à ce que l'axe de cette tige support 8A reste parallèle à l'axe porteur A. Ce montage permet au palpeur 8 de présenter un mouvement en arc de cercle le long de la lumière 7, dans un plan orthogonal à l'axe de rotation B du plateau tournant 6, cet axe de rotation B étant ici parallèle à l'axe A. De plus, le palpeur 8 peut effectuer un mouvement d'entrée/sortie par rapport à la face avant du plateau tournant 6, lorsque le bras porteur 18 coulisse le long de l'axe A. Le sous-ensemble de lecture 15 comporte également un bras de guidage 22 rattaché à la base de l'arbre 17. Ce bras de guidage 22 a une longueur suffisante pour atteindre la lumière 7. Le bras de guidage 22 comporte une portion semi-circulaire dentée 26 centrée sur l'axe porteur A. Les dents de la portion semi-circulaire 26 engrènent avec un pignon intermédiaire 27 qui engrène lui-même avec le pignon (non visible) d'un moteur-codeur 28 monté sur une chape 29 qui est fixée sur le plateau tournant 6. Les dents du pignon intermédiaire 27 n'ont pas été représentées pour rendre les dessins plus clairs. Le bras de guidage 22 comporte une chape verticale 30, disposée parallèlement à l'axe porteur A, sur laquelle est fixé un moteur-codeur 31 dont le pignon 32 engrène avec une crémaillère 33 fixée sur la bague 20 du bras porteur 18. La crémaillère 33 est disposée parallèlement à l'axe porteur A. Les dents du pignon 32 n'ont pas été représentées pour les mêmes raisons de clarté que précédemment. Le moteur-codeur 28 est donc apte à faire pivoter le palpeur 8 autour de l'axe porteur A. Il permet donc d'exercer un effort transversal Ft sur le palpeur 8 selon un axe d'effort E. Cet axe d'effort E est défini comme étant l'axe passant par l'axe de la tige support 8A et tangent à l'arc de cercle décrit par la lumière 7. Le moteur-codeur 31 est quant à lui apte à translater le palpeur selon un axe parallèle à l'axe porteur A. Il exerce donc un couple dit de compensation de masse Cz permettant d'exercer un effort axial Fa sur le palpeur 8 selon un axe parallèle à l'axe porteur A. Ces deux efforts axial Fa et transversal Ft permettent de créer un effort global F sur le palpeur. L'effort axial Fa correspond donc à la composante axiale de l'effort global F et l'effort transversal Ft correspond à la composante transversale de l'effort global F. Les figures 4A et 4B représentent l'extrémité supérieure du palpeur 8 comportant le doigt de palpage 9. Ce doigt de palpage 9 comprend deux extrémités fonctionnelles. Il comprend tout d'abord, sur une première extrémité, un support 9A de forme sensiblement parallélépipédique. Ce support 9A permet de fixer le doigt de palpage 9 à la tige support 8A du palpeur 8 par l'intermédiaire de moyens de fixation 11,12. Ces moyens de fixation 11,12 comprennent ici un plot de centrage 12 et une vis coopérant avec un trou fileté percé dans la tige support 8A. Le doigt de palpage 9 est par conséquent amovible. D'autre part, le doigt de palpage 9 est pourvu sur sa deuxième extrémité, l'extrémité terminale 9B, d'un embout de lecture 9C sensiblement sphérique destiné à coopérer avec le fond du drageoir 10A de la monture 10. Le doigt de palpage 9, du support 9A vers l'extrémité terminale 9B, présente une forme allongée qui s'affine. Ainsi, vu de profil dans le plan XY, l'embout de lecture 9C présente un diamètre supérieur à l'épaisseur de l'extrémité terminale 9B. Cette caractéristique permet d'éviter toute interférence entre l'extrémité terminale 9B et la monture 10, ce qui empêcherait tout contact entre l'embout de lecture 9C et le fond du drageoir 10A de la monture 10. Avantageusement, comme le montre la figure 5, le doigt de palpage 9 25 s'étend selon un axe de palpage C présentant un angle de palpage Al non nul par rapport au plan général K de la monture 10. Comme le montrent la figure 4A, cet axe de palpage C présente, dans le plan XZ, par rapport à l'axe X, un angle de palpage Al d'environ 15 degrés dans le sens trigonométrique. Ainsi, la monture 10 des lunettes et le palpeur 8 sont 30 agencés de telle sorte que, lorsque la monture 10 est positionnée dans les moyens de fixation 3,4, le doigt de palpage 9 pointe obliquement vers le cercle de la monture 10 et vers le côté arrière de la monture 10 destiné à être disposé en vis-à-vis des yeux du porteur. Par ailleurs, comme le montre la figure 4B, l'axe de palpage C présente, dans le plan XY orthogonal à l'axe de rotation B du palpeur 8, par rapport à l'axe d'effort E tangent à la lumière 7, un angle AB d'environ 15 degrés, dans le sens trigonométrique inverse. Ainsi, le doigt de palpage 9 est tourné vers l'extérieur du plateau tournant 6 et vers l'extérieur de l'arc de cercle décrit par la lumière 7 par rapport à sa direction orthoradiale d'axe porteur A. Le doigt de palpage 9 peut avantageusement être remplacé par un autre doigt de palpage dont l'axe de palpage présente un angle de palpage différent plus adapté à d'autres types de montures. En variante, le doigt de palpage 9 peut être réalisé en une seule pièce venue de formation avec le reste du palpeur 8. Il peut également être courbé. On définit alors l'axe de palpage C comme l'axe tangent à l'extrémité du doigt de palpage 9. Lorsqu'une monture 10 est disposée dans l'appareil de lecture de contour 1, on peut définir chaque point de la monture 10 par trois coordonnées spatiales. L'origine du repère correspondant au centre de la face avant du plateau tournant 6, on peut se placer dans un repère cylindrique orthonormal dont le troisième axe correspond à l'axe de rotation B du plateau tournant 6 et définit une altitude Z du point palpé. Un point de la monture est donc repéré par son rayon, sa position angulaire T et son altitude Z. L'appareil de lecture de contour 1 comporte par ailleurs un dispositif électronique et/ou informatique permettant, d'une part, de piloter les moteurs-codeurs 28,31, et, d'autre part, de récupérer et d'enregistrer les données que lui transmettent ces moteurs-codeurs 28,31. Dans notre cas d'étude, on s'intéresse tout particulièrement aux montures fortement galbées, c'est-à-dire fortement cambrées par rapport au plan général des cercles de la monture 10. Un exemple d'une telle monture est représenté sur la figure 5. Le galbe (ou la cambrure) d'une monture peut être quantifié à l'aide d'un angle de galbe J. Cet angle de galbe J correspond à l'angle formé entre le plan général K de la monture 10 et l'axe L défini comme étant l'axe qui passe par deux points opposés du drageoir 10A (typiquement, l'un disposé près de la partie nasale du cercle et l'autre près de la partie temporale du cercle) et qui présente la plus grande inclinaison par rapport au plan général K des cercles de la monture 10. On entend ici par fortement galbée une monture dont l'angle de galbe J est supérieur à 20 degrés. Ce type de montures 10 fortement galbées présente généralement aussi un vrillage du drageoir 10A communément appelé versage . Ainsi, comme le montre la figure 6, on peut considérer que chaque cercle d'une monture 10 possède globalement quatre zones distinctes. - On distingue tout d'abord une première zone située à proximité du nez du porteur, entre PO et P1. Cette première zone est peu cambrée et peu versée . On distingue également une deuxième zone située sur la partie basse de la monture, entre P1 et P2. Le long de cette zone, la cambrure et le versage de la monture 10 augmentent rapidement. L'importance du versage de la monture dans cette zone est plus particulièrement illustrée sur la figure 7A. On distingue une troisième zone, entre P2 et P3. Le long de cette zone, la cambrure et le versage de la monture atteignent leur valeur maximum puis décroissent. L'importance du versage de la monture dans cette zone est plus particulièrement illustrée sur la figure 7B. - On distingue enfin une quatrième zone, entre P3 et P0. Le long de cette zone, le versage et la cambrure du drageoir 10A décroissent fortement. On notera que chacun des points P0, P1, P2, P3 possède une position selon un axe Z notée respectivement ZO, Z1, Z2, Z3. Ces positions des points selon l'axe Z sont ici appelées altitude. On notera en outre que lorsque la monture 10 est installée dans l'appareil de lecture de contour 1, l'axe Z est parallèle à l'axe de rotation B. Préalablement au démarrage du palpage, la monture 10 des lunettes est insérée entre les plots 4 des mâchoires 3 de sorte que chacun des cercles de la monture 10 soit prêt à être palpé selon un trajet démarrant par l'insertion du palpeur entre deux plots 4 correspondant à la partie inférieure de la monture 10, puis suivant le drageoir 10A de la monture 10, afin de couvrir toute lacirconférence du cercle de la monture 10. A la suite de cette insertion, le dispositif électronique et/ou informatique étalonne le couple de compensation de masse Cz de sorte que le palpeur 8 soit à l'équilibre quelque soit son altitude Z. En fonctionnement, le palpeur 8 est tout d'abord inséré dans le cercle correspondant à l'oeil droit du porteur. Pour cela, la platine sur laquelle est monté le plateau tournant 6 se déplace à l'aide d'un moteur et d'une liaison crémaillère (non représentés) de telle sorte que le centre du plateau tournant 6 soit disposé entre les deux paires de plots 4 des deux mâchoires 3 fixant le cercle de la monture 10 correspondant à l'oeil droit du porteur. Le doigt de palpage 9 se place alors automatiquement à une altitude ZO. Cette altitude ZO est connue et correspond à l'altitude des points situés à mi-hauteur entre les deux plots 4 de fixation de la monture 10. Afin de placer l'embout de lecture 9C à cette altitude ZO, le sous-ensemble de lecture 15 dispose d'un mécanisme embarqué permettant le mouvement du palpeur 8 parallèlement à l'axe A. Ce mécanisme comporte le moteur-codeur 31 qui est adapté à disposer la bague 20, et par conséquent le bras porteur 18, à la hauteur désirée sur l'arbre 17. Le palpeur 8 peut ainsi présenter un mouvement selon l'axe Z. Le doigt de palpage 9 se déplace alors dans le plan de fixation des montures 10 en direction du point PO correspondant au point situé entre les deux plots 4 de fixation de la monture 10 sur sa partie basse. Pour cela, un mouvement conjoint de rotation autour de l'axe A est permis au bras de guidage 22 et au bras porteur 18, ce qui permet au bras de guidage 22, entraîné par le moteur 28, d'entraîner lui-même le palpeur 8 en rotation autour de l'axe A, le long de la lumière 7. Dans cette position initiale, lorsque l'embout de lecture 9C est disposé au point P0, le plateau tournant 6 définit une position angulaire T nulle. Les galets de guidage du plateau tournant 6 sont alors en mesure de faire pivoter le sous- ensemble de lecture 15 par rapport au châssis fixe 5, le sous-ensemble de lecture 15 étant embarqué sur le plateau tournant 6. Le moteur-codeur (non représenté) qui entraîne les galets insérés dans la rainure 14 non seulement provoque la rotation du plateau tournant 6 mais permet aussi au dispositif électronique et/ou informatique de connaître la valeur de la position angulaire T que présente le palpeur 8 par rapport à sa position initiale. Lorsque le plateau tournant 6 commence à pivoter, la valeur de la position angulaire T du palpeur 8 croît. Le palpeur 8 se déplace le long du fond du drageoir et est guidé en rayon et en altitude Z par ce drageoir 10A. Le palpeur étant inséré dans le cercle de la monture 10 correspondant à l'oeil droit du porteur, le palpeur 8 se déplace dans le sens trigonométrique. Avantageusement, l'axe de palpage C présentant un angle de palpage Al non nul par rapport au plan général K de la monture 10, aucune interférence mécanique ne se produit entre le doigt de palpage 9 et le cercle palpé de la monture 10. L'embout de lecture 9C du doigt de palpage 9 reste donc en contact avec le fond du drageoir 10A. En effet, l'axe de palpage C présentant un angle de palpage Al d'environ 15 degrés par rapport au plan général K de la monture 10, lorsque le drageoir est versé d'environ 15 degrés, le doigt de palpage 9 se présente sensiblement orthogonalement au drageoir 10A dans le plan XZ (figure 4A). Par ailleurs, lorsque la monture 10 n'est pas versée , cet angle de palpage Al est suffisamment faible pour ne pas provoquer d'interférence mécanique. De la même manière, lorsque le versage de la monture 10A est très important, la valeur de cet angle de palpage Al permet d'éviter toute interférence mécanique. Le mouvement d'avance du palpeur 8 sur le plateau tournant 6 étant réalisé par une rotation autour de l'axe A, l'angle présenté par l'axe de palpage C du doigt de palpage 9 dans le plan XY (figure 4B) permet de présenter le palpeur 8 de manière sensiblement orthogonale à la tangente du drageoir de la monture au point palpé. La conservation du contact de l'embout de lecture 9C avec le drageoir 10A est assurée par les moteurs-codeurs 28,31. Ces derniers exercent en effet un effort global constant sur le palpeur 8 qui permet à l'embout de lecture 9C de rester en contact du fond du drageoir 10A. L'effort global exercé correspond à un effort transversal Ft permettant de maintenir le palpeur contre le drageoir 10A et à un effort axial Fa permettant de contrer le poids du palpeur 8 et du bras porteur 18. Pendant la rotation du plateau tournant 6, le moteur-codeur 31 est donc actif mais il agit aussi en tant que codeur pour repérer les positions successives du bras porteur 18 le long de l'axe A. Ces positions permettent au dispositif électronique et/ou informatique de connaître à tout instant les coordonnées radiales et angulaires de l'embout de lecture 9C par rapport au plateau 6. Connaissant les coordonnées du centre du plateau tournant 6 par rapport au châssis 5, le dispositif électronique et/ou informatique peut alors déterminer les coordonnées radiales et angulaires de l'embout de lecture 9C, dans un repère fixe attaché au châssis 5. De la même manière, le moteur-codeur 31 exerce lui aussi un couple dit de compensation de masse Cz destiné à annuler artificiellement le poids de l'ensemble formé par le bras porteur 18 et le palpeur 8. Le moteur-codeur 31 fonctionne par ailleurs simultanément en codeur ce qui permet au dispositif électronique et/ou informatique de connaître l'altitude Z de l'embout de lecture 9C du palpeur 8. Ainsi, l'ensemble des moteurscodeurs permet, d'une part, au palpeur 8 de palper l'ensemble du drageoir de la monture, et d'autre part, au dispositif électronique et/ou informatique de déterminer les coordonnées spatiales du point palpé par le palpeur 8 et par conséquent les coordonnées spatiales d'un ensemble de points caractérisant le contour du fond du drageoir lorsque le palpeur 8 a palpé avec précision l'ensemble du fond du drageoir 10A. Le système électronique et informatique pilote donc la position angulaire du palpeur 8 jusqu'à ce qu'elle atteigne 360 degrés. Les galets de guidage du plateau tournant 6 s'arrêtent alors. Le drageoir 10A du cercle correspondant à l'oeil droit du porteur présente alors un contour de forme connue. Afin de palper le second cercle de la monture, le palpeur 8 descend selon l'axe Z sous la monture 10. La platine se déplace alors transversalement selon l'axe de transfert D afin d'atteindre sa deuxième position dans laquelle le centre du plateau tournant 6 est positionné entre les plots 4 des deux pinces 3 enserrant le cercle correspondant à l'oeil gauche du porteur. Le palpeur 8 est alors placé automatiquement à la hauteur ZO à l'intérieur du second cercle de la monture 10 à mesurer, contre le drageoir de ce second cercle, entre les deux plots 4 de fixation de la partie basse de ce cercle de la monture 10. Le palpage du drageoir est alors réalisé de la même manière que précédemment mais dans le sens trigonométrique inverse. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. Ainsi, selon une variante de réalisation de l'appareil de lecture de contour 1 représentée sur la figure 8, la tige support 8A peut être munie d'au moins deux palpeurs 9,9' sélectivement activables. Ici, le palpeur 8 comporte deux doigts de palpage 9,9', un premier doigt de palpage 9 identique à celui précédemment décrit, et un second doigt de palpage 9'. Ce second doigt de palpage 9' comprend également un support 9A' et une extrémité terminale 9B' pourvue d'un embout de lecture 9C'. En revanche, ce second doigt de palpage 9' pointe selon un axe de palpage C' présentant un angle de palpage Al' par rapport au plan général K de la monture 10 différent de l'angle de palpage Al. Cet angle de palpage Al' peut par exemple être égal à 25 degrés. Le second doigt de palpage 9' est ici destiné à palper des montures présentant un angle de galbe J très important. Dans cette variante de réalisation, l'extrémité haute de la tige support 8A présente deux méplats parallèles au plan YZ. Ces deux méplats sont destinés à accueillir dos-à-dos les supports 9A,9A' des deux doigt de palpage 9,9' si bien que ces derniers pointent selon deux axes C,C' coplanaires. Avantageusement, les supports 9A et 9A' ne sont pas disposés symétriquement par rapport au plan médian de la tige support 8A. Ils sont en effet décalés verticalement (selon l'axe Z) de telle sorte que les embouts de lecture 9C,9C' de chacun des doigts de palpage 9,9' sont disposés symétriquement par rapport à ce même plan médian. Par ailleurs, le palpeur 8 présente ici un degré de mobilité supplémentaire. Plus précisément, le palpeur 8 est adapté à pivoter de 180 degrés autour de l'axe N de la tige support 8A au moyen d'un moteur (non représenté) lié à sa partie inférieure. Un tel dispositif permet par conséquent au palpeur 8, lorsque la monture 10 est très galbée, de s'adapter au galbe de cette monture 10. La mise en oeuvre de la méthode de palpage est selon cette variante de réalisation sensiblement la même que celle précédemment décrite. Le palpage de chacun des cercles de la monture 10 est réalisé à l'aide du premier doigt de palpage 9. Cependant, lorsque le dispositif électronique et/ou informatique mesure un altitude de drageoir Z4 (par exemple 30 millimètres), la plateau tournant 6 s'arrête. Le palpeur 8 pivote alors de 180 degrés autour de l'axe N de la tige support 8A. Les embouts de lecture 9C,9C' étant symétriques par rapport au plan médian de cette tige support 8A, l'embout de lecture 9C' du second doigt de palpage 9' s'insère dans le drageoir 10A de la monture 10 à la place exacte qu'occupait l'embout de lecture 9C du premier doigt de palpage 9. Le plateau tournant 6 continue alors sa rotation. Puis, lorsque le dispositif électronique et/ou informatique mesure un altitude de drageoir Z5 (par exemple 29 millimètres), le plateau tournant 6 s'arrête à nouveau et le palpeur 8 pivote de nouveau de 180 degrés autour de l'axe N de la tige support 8A. L'embout de lecture 9C du premier doigt de palpage 9 s'insère alors dans le drageoir 10A de la monture 10 à la place exacte qu'occupait l'embout de lecture 9C' du second doigt de palpage 9'. L'appareil de lecture de contour 1 achève alors la palpage du drageoir 10A avec ce premier doigt de palpage 9. Selon un deuxième mode de réalisation de l'appareil de lecture de contour 1, la tige support 40 du palpeur est munie d'un doigt de palpage 45 pointant selon l'axe de palpage C avec un angle de palpage Al par rapport au plan général K de la monture 10 variable en continu pendant la lecture d'un cercle de la monture 10 de lunettes. Ici, comme le montre la figure 9A, la tige support 40 est percée longitudinalement d'un conduit débouchant 41 décentré par rapport à l'axe de la tige support 40. Par ailleurs, son extrémité haute comporte deux nervures 41A parallèles au plan XZ qui définissent entre elles un espace libre. Ces deux nervures 41A présentent une forme de triangle dont le sommet supérieur est percé d'une ouverture. Les deux ouvertures percées dans les nervures accueillent en force un axe cylindrique 44 qui s'étend selon l'axe Y. Le doigt de palpage 45 se présent quant à lui sous la forme d'une tige cylindrique portant, à une de ses extrémités un embout de lecture 45C semblable à l'embout de lecture décrit dans le premier mode de réalisation de l'invention. Ce doigt de palpage 45 est en outre percé transversalement d'un alésage engagé sur l'axe cylindrique 44. Le doigt de palpage 45 est ainsi adapté à pivoter dans ledit espace libre autour de l'axe cylindrique 44 de telle sorte que l'axe de palpage C vers lequel pointe le doigt de palpage 45 présente un angle de palpage Al variable par rapport au plan général K de la monture 10. Afin de contrôler la valeur de cet angle de palpage Al, un fil métallique 42 est fixé à l'extrémité du doigt de palpage 45 opposée à l'embout de lecture 45C. Ce fil métallique 42 est inséré dans le conduit débouchant 41 de la tige support 40. L'autre extrémité du fil métallique 42 est reliée à une bobine solidaire d'un moteur (non représentés) autour de laquelle il s'enroule. L'enroulement du fil autour de la bobine permet ainsi de diminuer la longueur utile du fil métallique 42, et par conséquent d'augmenter la valeur de l'angle de palpage Al. Afin de diminuer la valeur de l'angle de palpage Al, la tige support 40 comporte des moyens de rappel du doigt de palpage 45 permettant de le ramener dans une position parallèle au plan général K de la monture 10 lorsque la bobine déroule le fil métallique 42. Ces moyens de rappel comprennent un ressort de compression 43 disposé entre l'extrémité du doigt de palpage 45 à laquelle est attaché le fil métallique 42 et l'extrémité haute de la tige support 40, autour de l'embouchure du conduit débouchant 41. Ainsi, lorsque le moteur déroule la bobine, le ressort de compression 43 exerce un effort vertical sur l'extrémité du doigt de palpage 45, ce qui entraîne la diminution de la valeur de l'angle de palpage A1. La mise en oeuvre de la méthode de palpage est sensiblement identique à celle décrite dans le premier mode de réalisation de l'invention. Plus précisément, le doigt de palpage 45 est tout d'abord inséré dans le drageoir 10A du cercle de la monture 10, entre les deux paires de plots 4 des deux mâchoires 3 fixant le cercle de la monture correspondant à l'oeil droit du porteur. Durant cette étape, le moteur lié à la bobine de fil métallique 42 est arrêté de telle sorte que l'angle de palpage Al est nul. Le plateau tournant 6 commence alors à pivoter de manière à ce que l'embout de lecture 45C du doigt de palpage 45 se déplace au fond du drageoir 10A. Le système électronique et/ou informatique est alors conçu pour piloter la variation de l'angle de palpage Al en fonction de l'altitude lue du drageoir 10A. En variante, il pourrait être conçu pour piloter cet angle en fonction de la position angulaire T du plateau tournant 6 ou encore en fonction du rayon lu du point palpé sur le drageoir 10A par rapport au centre du plateau tournant 6. Quoi qu'il en soit, le système électronique et/ou informatique pilote l'angle de pilotage Al de sorte qu'il est maximal en zone temporale des cercles de la monture 10 et minimal en zone nasale, quelque soit la plus grande dimension hors tout des cercles de la monture comprise entre 125 et 150 millimètres. On entend par zone temporale la zone de chaque cercle au voisinage du point d'accroche d'une branche de la monture et par zone nasale la zone de chaque cercle au voisinage du point d'accroche du pontet de la monture. La plus grande dimension hors tout de chaque cercle correspond au plus grand diamètre de chaque cercle de la monture. Ici, lorsque le système électronique et/ou informatique mesure une altitude du drageoir Z inférieure à Z0, le moteur lié à la bobine de fil métallique 42 maintient la bobine en position de telle sorte que l'angle de palpage Al reste nul. En revanche, lorsqu'il mesure une altitude du drageoir supérieure à Z0, il modifie continûment la valeur de l'angle de palpage selon la formule : Al = f (Z û ZO), les altitudes Z et ZO étant exprimées en millimètres et l'angle de palpage Al en degrés. Ici, la fonction f pourra par exemple être la fonction Identité . Ici, lorsque le moteur fait pivoter la bobine afin de modifier l'angle de palpage Al, le système électronique et/ou informatique pilote les moteurs-codeurs 28,31 ainsi que la position angulaire du plateau tournant 6 de manière à ce que l'embout de lecture 45C reste en contact avec le point palpé du drageoir 10A. Ce pilotage permet de faire varier l'altitude Z de la tige support 40 ainsi que sa position radiale sur le plateau tournant 6 si bien que le point palpé par l'embout de lecture 45C reste le même malgré la variation de l'angle de palpage Al. En variante, comme le montre la figure 9B, afin de modifier l'angle de palpage Al pendant la lecture du drageoir 10A de chaque cercle, le palpeur 50 peut être monté pivotant autour d'un axe P vers lequel pointe le bras porteur 18. Selon cette variante de réalisation, le palpeur 50 est composé d'une simple tige cylindrique 51 portant un doigt de palpage 52 venu de formation avec elle. Ce doigt de palpage 52 comprend ici également une extrémité terminale 52B à l'extrémité de laquelle est disposé un embout de lecture 52C sensiblement sphérique. L'appareil de lecture de contour 1 comprend ici encore un bras porteur 18 monté sur l'arbre porteur 17. Le bras porteur 18 comporte à l'une de ses extrémités une bague 20 permettant au bras porteur 18 un mouvement de rotation autour de l'axe porteur A ainsi qu'un mouvement de translation le long de cet axe. À son extrémité opposée à la bague 20, le bras porteur 18 comporte un support cylindrique 53 monté pivotant autour de l'axe P vers lequel pointe ce bras. Ce support cylindrique 53 est entraîné en rotation par un moteur (non représenté) solidaire du bras porteur 18. Ici, le pivotement de la bague 53 par rapport au bras porteur 18 permet de modifier la direction de l'axe de palpage C vers lequel pointe le doigt de palpage 52, et donc l'angle de palpage Al. La mise en oeuvre de la méthode de palpage est identique à celle 5 précédemment décrite dans ce second mode de réalisation de l'invention
La présente invention concerne un appareil de lecture de contour d'un drageoir de cercle d'une monture de lunettes, l'appareil de lecture de contour comportant des moyens de maintien de la monture de lunettes et un palpeur (8) qui est apte à pivoter autour d'un axe de rotation et qui comprend soit un doigt de palpage (9) pointant selon un axe de palpage (C), soit une palette de palpage s'étendant selon un plan de palpage.Selon l'invention, le doigt ou la palette de palpage, au moins lorsqu'il ou elle est disposé dans une zone temporale du cercle de la monture, pointe obliquement vers le cercle de la monture et vers son côté arrière destiné à être disposé en vis-à-vis des yeux d'un porteur, en formant un angle de palpage (A1) non nul avec les plans orthogonaux à l'axe de rotation du palpeur.
1. Appareil de lecture de contour (1) d'un drageoir (10A) de cercle d'une monture (10) de lunettes, l'appareil de lecture de contour (1) comportant des moyens de maintien (3,4) de la monture (10) de lunettes et un palpeur (8) qui est apte à pivoter autour d'un axe de rotation (B) et qui comprend soit un doigt de palpage (9 ; 9' ; 45) pointant selon un axe de palpage (C) et adapté à palper le fond du drageoir (10A), soit une palette de palpage s'étendant selon un plan de palpage et adaptée à palper le fond du drageoir (10A), caractérisé en ce que le doigt ou la palette de palpage (9 ; 9' ; 45 ; 52), au moins lorsqu'il ou elle est disposé dans une zone temporale du cercle de la monture (10), pointe obliquement vers le cercle de la monture (10) et vers son côté arrière destiné à être disposé en vis-à-vis des yeux d'un porteur, en formant un angle de palpage (Al) non nul avec un plan orthogonal à l'axe de rotation (B) du palpeur (8). 2. Appareil de lecture de contour selon la précédente, dans lequel le doigt ou la palette de palpage (9 ; 9' ; 45 ; 52), lorsqu'il ou elle est disposé dans une zone nasale du cercle de la monture (10), pointe obliquement soit vers le cercle de la monture (10) et vers son côté arrière, soit vers le cercle de la monture (10) et vers son côté avant avec un angle inférieur à 20 degrés. 3. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel le doigt ou la palette de palpage (9 ; 9' ; 45 ; 52) pointe obliquement vers le cercle de la monture (10) et vers son côté arrière quelque soit l'endroit du cercle où il, ou elle, est disposé. 4. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel la position de l'axe de rotation (B) par rapport à la monture (10) est indépendante de la plus grande dimension hors tout de la monture (10). 5. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel la plus grande dimension hors tout du cercle de la monture (10) est comprise entre 125 et 150 millimètres. 6. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel le palpeur (8) est apte à réaliser une rotation de 360 degrés autour de son axe de rotation (B). 7. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel les moyens de maintien (3,4) de la monture (10) définissent un plan général (K) orthogonal à l'axe de rotation (B) du palpeur (8). 8. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel l'angle de palpage (Al) est inférieur ou égal à 40 degrés lorsque le palpeur (8) palpe la zone temporale du cercle de la monture (10). 9. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel il existe au moins une position du palpeur (8) dans laquelle l'angle de palpage (Al) est supérieur ou égal à 5 degrés. 10. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel le doigt de palpage (9 ; 9' ; 52) présente une extrémité terminale (9B ; 9B' ; 52B) pourvue d'un embout de lecture (9C ; 9C' ; 52C) sensiblement sphérique. 11. Appareil de lecture de contour selon la précédente, dans lequel l'extrémité terminale (9B ; 9B' ; 52B) du doigt de palpage (9 ; 9' ; 52') présente une épaisseur inférieure au diamètre de l'embout de lecture (9C ; 9C' ; 52C). 12. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, dans lequel l'angle de palpage (Al) est fixe pendant la lecture du cercle de la monture (10). 13. Appareil de lecture de contour selon la précédente, dans lequel l'angle de palpage (Al) est compris entre 10 et 20 degrés, de préférence 15 degrés. 14. Appareil de lecture de contour selon l'une des 12 et 13, dans lequel le doigt de palpage (9) est amovible. 15. Appareil de lecture de contour selon la précédente, comportant au moins deux doigts de palpage (9) interchangeables présentant, une fois montés, des angles de palpage (Al) différents. 16. Appareil de lecture de contour selon l'une des 12 à 15, comportant plusieurs doigts de palpage (9,9') sélectivement activables. 17. Appareil de lecture de contour selon l'une des 1 à 11, dans lequel l'angle de palpage (Al) est variable pendant la lecture du cercle de la monture (10). 18. Appareil de lecture de contour selon la précédente, dans lequel l'angle de palpage (Al) est maximum lorsque le palpeur (8) palpe la zone temporale du cercle de la monture (10). 19. Appareil de lecture de contour selon l'une des 17 et 18, dans lequel l'angle de palpage (Al) est minimum lorsque le palpeur (8) palpe la zone nasale du cercle de la monture (10). 20. Appareil de lecture de contour selon l'une des 17 à 19, dans lequel le palpeur comporte plusieurs doigts de palpage (9,9') sélectivement activables pendant la lecture du cercle de la monture (10). 21. Appareil de lecture de contour selon l'une des 17 à 19, dans lequel l'angle de palpage (Al) varie continûment pendant la lecture du cercle de la monture (10) en fonction de la position spatiale du doigt de palpage (45). 22. Appareil de lecture de contour selon l'une des précédentes, qui comprend un plateau tournant (6) monté en rotation autour de l'axe de rotation (B) par rapport aux moyens de fixation (3,4) de la monture (10), ce plateau tournant (6) portant un sous-ensemble de lecture (15) qui comporte le palpeur (8) mobile d'une part selon une direction parallèle à l'axe de rotation (B) et d'autre part selon un plan transversal à l'axe de rotation (B), le sous-ensemble de lecture (15) comporte en outre un autre axe de rotation dénommé axe porteur (A) transversal à la surface du plateau tournant (6) et un bras porteur (18) qui, à l'une de ses extrémités, est monté tournant autour dudit axe porteur (A) et sur lequel est embarqué, à l'autre de ses extrémités, ledit palpeur (8) dont ledit doigt ou ladite palette de palpage (9) est tourné vers l'extérieur du plateau tournant (6) et vers l'extérieur du cercle décrit par le bras porteur (18) avec un angle non nul par rapport à sa direction orthoradiale autour de l'axe porteur (A). 23. Appareil de lecture de contour selon la précédente dans lequel l'axe de palpage (C) présente un angle compris entre 10 et 20 degrés, de préférence 15 degrés, par rapport à ladite direction orthoradiale.
G
G02
G02C
G02C 13
G02C 13/00
FR2896616
A1
DISPOSITIF D'IDENTIFICATION A COMMANDE MAGNETIQUE
20,070,727
La présente invention se rapporte à un dispositif d'identification à commande magnétique comportant un récepteur et un émetteur de type déterminé correspondant au récepteur. Il est connu par le brevet US 6,348,861 un détecteur employant un récepteur et un émetteur à code magnétique correspondant. L'émetteur est constitué d'un assemblage de parties magnétiques et de parties non-magnétiques combinées et le récepteur comporte un circuit électrique doté de plusieurs interrupteurs en série pilotables par effet magnétique. Les interrupteurs du circuit peuvent être normalement ouverts et normalement fermés. A un interrupteur normalement ouvert du circuit électrique correspond une partie magnétique de l'émetteur et à un interrupteur normalement fermé correspond une partie non-magnétique de l'émetteur. Lorsque l'émetteur est approché et aligné par rapport au récepteur, chaque partie magnétique commande la fermeture de l'interrupteur normalement ouvert correspondant alors que les parties non-magnétiques n'ont aucune influence sur les interrupteurs normalement fermés. Le circuit électrique est donc fermé ce qui active un module d'alarme chargé de détecter un changement d'état de chacun des interrupteurs. Le récepteur peut être fixé à la partie fixe d'une fenêtre et l'émetteur à la partie mobile de la fenêtre pour détecter une intrusion. Lorsque la fenêtre est fermée, l'émetteur est parfaitement aligné sur le récepteur et tous les interrupteurs sont fermés. Lors d'une ouverture de la fenêtre, par exemple par effraction, l'ouverture des interrupteurs normalement ouverts est alors détectée par le module d'alarme. De même, si, fenêtre fermée, un émetteur externe non-approprié est approché, les interrupteurs normalement fermés réagissent et s'ouvrent ce qui active le module d'alarme et alerte d'une tentative d'effraction. Un tel dispositif fonctionne avec des interrupteurs de type à lames souples ("reed" en anglais). Un interrupteur de ce type comporte deux lames souples qui se rapprochent jusqu'à fermeture par la simple présence d'un champ magnétique, généré par exemple par un aimant permanent. Le dispositif décrit dans ce document est difficile à mettre en oeuvre pour les raisons suivantes : - Il est particulièrement imposant car, afin de disposer d'un code suffisamment complexe, il nécessite l'assemblage de plusieurs parties magnétiques et non-magnétiques et l'emploi d'un interrupteur par partie magnétique ou non-magnétique. Il s'avère donc peu discret pour être utilisé dans un système d'alarme. - Il n'est pas très sûr en terme d'identification car les interrupteurs de type à lames souples commutent par la simple présence d'un champ magnétique quelle que soit l'orientation de ce champ. Il sera donc plus facile à tromper. - Il ne dispose pas d'une grande précision de commutation car il est difficile de pouvoir associer exactement un interrupteur à une partie magnétique ou à une partie non-magnétique. Le but de l'invention est de proposer un dispositif d'identification à 15 commande magnétique qui soit discret, précis et présentant un degré de sécurité supérieur aux dispositifs de l'art antérieur. Ce but est atteint par un dispositif d'identification à commande magnétique comprenant : 20 un récepteur comportant une pluralité de micro-interrupteurs, chacun doté d'un élément mobile entre deux positions, une position d'ouverture et une position de fermeture, un émetteur de type déterminé correspondant au récepteur et comportant un aimant permanent créant un champ magnétique, 25 un circuit électrique commandé par les micro-interrupteurs, caractérisé en ce que lorsque l'émetteur qui correspond au récepteur est dans une position rapprochée par rapport au récepteur, les lignes de champ magnétique de l'aimant permanent présentent une orientation créant une aimantation 30 dans chaque élément mobile afin de provoquer le changement de position des éléments mobiles de tous les micro-interrupteurs et ainsi commander le circuit électrique. 10 Selon l'invention, par émetteur correspondant au récepteur, on entend un émetteur qui présente des caractéristiques déterminées permettant de commander le récepteur. Par position rapprochée de l'émetteur par rapport au récepteur, on entend une position de travail déterminée, dans laquelle l'émetteur correspondant au récepteur commande le récepteur. Le dispositif selon l'invention permet donc, non pas seulement de détecter la présence de l'émetteur, mais de l'identifier de manière simple et précise. Les micro- interrupteurs utilisés dans l'invention sont sensibles à l'orientation des lignes de champ magnétique et donc à la position de l'aimant permanent, à son aimantation et à sa forme. Cela procure un degré de sécurité supérieur au dispositif de l'art antérieur dans lequel les micro-interrupteurs de type à lames souples sont seulement sensibles à la présence du champ magnétique et à l'alignement de l'émetteur par rapport au récepteur. Selon un mode de réalisation particulier, le circuit électrique est composé d'un circuit électrique d'autorisation commandé par un premier micro-interrupteur et un circuit électrique d'interdiction commandé par un second micro-interrupteur, et en position rapprochée de l'émetteur, le premier micro-interrupteur est fermé et le second micro-interrupteur est ouvert. En utilisant des micro-interrupteurs sensibles à l'orientation des lignes de champ magnétique, l'émetteur peut, grâce à un seul aimant permanent, commander tous les micro-interrupteurs simultanément, que ces micro-interrupteurs soient associés à un circuit électrique d'autorisation ou à un circuit électrique d'interdiction. L'utilisation de deux circuits électriques distincts commandés par des micro-interrupteurs pilotés par un même aimant permanent renforce encore la sécurité du dispositif. Selon une particularité de ce mode de réalisation, le dispositif d'identification comporte des moyens de traitement des signaux générés en sortie du circuit d'autorisation et du circuit d'interdiction. Selon une particularité du dispositif d'identification, les micro-interrupteurs sont soudés ou collés sur un support de circuit intégré. Selon une autre particularité, le support de circuit intégré est flexible. Selon une autre particularité, le support de circuit intégré est multicouches. Selon une autre particularité, les micro-interrupteurs sont encapsulés dans un boîtier. Selon une autre particularité, les micro-interrupteurs sont protégés par un capot amagnétique. Selon une autre particularité, l'élément mobile comporte une membrane montée sur le support, présentant un axe longitudinal et apte à pivoter entre ses différentes positions selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal, ladite membrane présentant au moins une couche faite dans un matériau magnétique. Selon une autre particularité, les micro-interrupteurs sont fabriqués selon une technologie de type MEMS ou LEMS. Contrairement au dispositif de l'art antérieur, le dispositif selon l'invention est donc peu imposant, simple, précis et doté d'un haut niveau de sécurité en utilisant un seul aimant permanent et des micro-interrupteurs en quantité réduite. D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : La figure 1 représente en vue de dessus le récepteur d'un dispositif d'identification selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Sur cette figure 1, le schéma du circuit électrique employé n'est pas représenté et l'émetteur situé au-dessus du récepteur est représenté en pointillés. La figure 2 représente le dispositif d'identification de la figure 1 en coupe suivant B-B de la figure 1. La figure 3 représente le dispositif d'identification de la figure 1 en coupe suivant C-C de la figure 1. Les figures 4A et 4B montrent un exemple de circuit électrique employé dans le dispositif d'identification selon l'invention. La figure 5 représente en perspective un micro-interrupteur selon l'invention. Les figure 6A à 6C illustrent les différentes positions prises par un micro-interrupteur en fonction de l'orientation des lignes de champ générées par un aimant permanent. La figure 7 représente un exemple de réalisation d'un dispositif d'identification selon l'invention. Le dispositif de détection à commande magnétique selon l'invention comporte un récepteur 2 et un émetteur 1 de type déterminé correspondant au récepteur 2. Dans la suite de la description, on entend par émetteur 1 correspondant au récepteur 2, un émetteur 1 présentant des caractéristiques déterminées lui permettant, dans une position déterminée, de commander le récepteur 2. Le récepteur 2 selon l'invention comporte plusieurs micro-interrupteurs 20 magnétiques sensibles à l'orientation des lignes de champ magnétique. En référence à la figure 5, un micro-interrupteur 20 est doté d'un élément mobile par exemple constitué d'une membrane 24 en matériau ferromagnétique montée sur une surface plane 30 d'un support 3 fabriqué dans des matériaux comme le silicium, le verre, des céramiques ou sous forme de circuits imprimés. La membrane 24 présente un axe longitudinal (A) et est relié par une de ses extrémités à un plot 23 d'ancrage solidaire du support 3 par l'intermédiaire de deux bras 22a, 22b de liaison. Un contact 21 mobile est par exemple monté sur la membrane 24 à proximité de l'extrémité libre de la membrane 24 et fait face à la surface 30 du support 3. Le support 3 porte sur sa surface 30 au moins deux pistes conductrices planes identiques 31, 32 espacées et destinées à être reliées électriquement par le contact mobile 21 du micro- interrupteur 20 afin d'obtenir la fermeture d'un circuit électrique. Par l'intermédiaire de ses deux bras 22a, 22b, la membrane 24 est apte à pivoter par rapport au support 3 suivant un axe (P) parallèle à l'axe décrit par les points de contact de la membrane 24 avec les pistes conductrices et perpendiculaire à l'axe longitudinal (A) de la membrane 24. Les bras 22a, 22b de liaison forment une liaison élastique entre la membrane 24 et le plot 23 d'ancrage. Dans une telle configuration, le pivotement de la membrane 24 est donc obtenu par flexion des bras 22a, 22b de liaison. D'autres formes de réalisation du micro-interrupteur peuvent bien entendu être envisagées. Le micro-interrupteur 20 décrit dans l'invention peut être réalisé par une technologie de duplication planaire de type MEMS (pour "Micro Electro-Mechanical System") ou LEMS (pour "Laminated Electro-Mechanical System", voir demande de brevet US 2005/057329). La réalisation par dépôt de couches successives dans un processus itératif se prête bien à la fabrication de tels objets. Dans ce cas, la membrane 24 ainsi que les bras 22a, 22b sont par exemple issus d'une même couche de matériau ferromagnétique. Cependant, dans une autre configuration, les bras 22a, 22b de liaison et une couche inférieure de la membrane 24 peuvent être issus d'une couche métallique. Une couche d'un matériau ferromagnétique est déposée sur cette couche métallique pour générer la partie supérieure de la membrane 24. Une telle configuration peut permettre d'optimiser les propriétés mécaniques des bras 22a, 22b de liaison en utilisant, pour le pivotement de la membrane 24, un matériau mécaniquement plus adapté que le matériau ferromagnétique. De plus, la couche métallique peut faire office de contact pour la fermeture d'un circuit électrique. Le matériau ferromagnétique est par exemple du type magnétique doux et peut être par exemple un alliage de fer et de nickel ( permalloy Ni$oFezo). La fabrication en technologie MEMS permet de rapporter le micro-interrupteur 20 sur un circuit électronique ou de fabriquer directement le micro-interrupteur MEMS sur un circuit CMOS. Le micro-interrupteur 20 peut ainsi être intégré avec des fonctions de traitement du signal ou avec des fonctions de communication par radio-fréquence. Pour obtenir un récepteur 2 autonome, on peut également intégrer les micro-interrupteurs avec des micro-batteries et/ou des cellules génératrices d'électricité à partir d'une autre source d'énergie (thermique, mécanique, lumineuse...). Dans le cas où une technologie de type LEMS est employée pour sa fabrication, le récepteur 2 peut être flexible de manière à pouvoir être fixé sur des surfaces non planes. En référence aux figures 6A à 6C, sous l'action d'un champ magnétique généré par exemple par un aimant permanent 10 de forme parallélépipédique, la membrane 24 ferromagnétique est apte à prendre deux positions extrêmes distinctes. Dans une première position extrême (figure 6B), l'extrémité de la membrane 24 portant le contact 21 est relevée et n'est pas en appui contre les pistes conductrices 31, 32. Le circuit électrique associé est donc ouvert. Dans sa seconde position extrême (figure 6C), l'extrémité de la membrane 24 portant le contact 21 est en appui contre les pistes conductrices 31, 32. Dans cette seconde position, le circuit électrique est fermé. En l'absence d'un minimum de champ rémanent, la membrane 24 est maintenue parallèle à la surface 30 du support 3 (figure 6A). La membrane 24 se déplace entre ses deux positions extrêmes en s'alignant sur les lignes de champ L magnétique générées par l'aimant permanent 10 (figures 6B et 6C). L'aimant permanent 10 crée un champ magnétique présentant des lignes de champ L dont l'orientation génère une composante magnétique BP0, BPI dans la couche ferromagnétique de la membrane du micro-interrupteur 20 suivant son axe longitudinal (A). Cette composante magnétique BP0, BPI générée dans la membrane 24 engendre un couple magnétique imposant à la membrane 24 de prendre l'une de ses positions extrêmes de fermeture (figure 6C) ou d'ouverture (figure 6B). Les figures 1 à 3 présentent un mode de réalisation particulier d'un dispositif d'identification selon l'invention. L'émetteur 1 comporte par exemple un unique aimant permanent 11 permettant, en position de travail rapprochée par rapport au récepteur 2, de commuter simultanément, selon le principe décrit ci-dessus, plusieurs micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d identiques, du type de celui décrit ci-dessus, montés sur le support 3 pour commander un circuit électrique. Contrairement à un interrupteur de type à lames souples qui commute lors de la simple présence d'un champ magnétique quelle que soit son orientation, les micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d utilisés dans le dispositif de l'invention sont sensibles à l'orientation des lignes de champ. L'orientation des lignes de champ de l'aimant permanent 11 par rapport à un micro-interrupteur 20 commandé est définie par la forme de l'aimant, par son aimantation et par sa position. Par conséquent ces caractéristiques doivent être parfaitement déterminées pour pouvoir commuter précisément tous les micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d simultanément selon leur position par rapport à l'émetteur. En déplaçant l'aimant permanent 11 par rapport au micro-interrupteur ou en inversant l'orientation d'un micro-interrupteur 20a, 20b, 20c, 20d, les lignes de champ magnétique appliquées à la membrane du micro-interrupteur 20a, 20b, 20c, 20d ont une courbure inversée ce qui entraîne un changement de position de la membrane du micro-interrupteur. Le circuit électrique est par exemple composé d'un circuit électrique d'autorisation CA et d'un circuit électrique d'interdiction Cl. Deux micro-interrupteurs en série 20a, 20b commandent le circuit électrique d'autorisation CA tandis que deux autres micro-interrupteurs en parallèle 20C, 20d commandent le circuit électrique d'interdiction Cl. Le circuit électrique d'interdiction Cl comporte donc deux branches C11, C12 commandées chacune par un micro-interrupteur 20c, 20d. Lorsque l'émetteur 1 correspondant au récepteur 2 est en position de travail, c'est-à-dire dans une position déterminée par rapport au récepteur 2, le circuit électrique d'autorisation CA est fermé par les deux micro-interrupteurs 20a, 20b tandis que le circuit électrique d'interdiction Cl est ouvert par les deux micro-interrupteurs 20c, 20d. Lorsque l'émetteur 1 est en position de travail, les micro-interrupteurs 20a, 20b du circuit électrique d'autorisation CA peuvent donc être considérés comme normalement ouverts et les micro-interrupteurs 20c, 20d du circuit électrique d'interdiction Cl peuvent être considérés comme normalement fermés. Des moyens de traitement 5 récupérant les signaux de sortie des deux circuits CA, Cl permettent de commander le verrouillage ou le déverrouillage du dispositif selon la nature des signaux reçus. Pour commander le déverrouillage du dispositif, les moyens de traitement doivent recevoir un signal du circuit d'autorisation CA et ne recevoir aucun signal des deux branches du circuit d'interdiction Cl. Si les deux branches C11, C12 du circuit d'interdiction Cl sont toutes deux ouvertes et le circuit d'autorisation CA complètement fermé (figure 4A), cela signifie que l'émetteur 1 correspondant au récepteur 2 est présenté devant le récepteur 2 dans la position adéquate. En revanche si l'un des micro-interrupteurs 2 du circuit d'interdiction se ferme ou l'un des micro-interrupteurs du circuit d'autorisation reste ouvert (figure 4B), cela signifie que l'émetteur 1 présenté ne correspond pas au récepteur 2 ou n'est pas dans la bonne position par rapport au récepteur 2. Dans ce cas, les moyens de traitement 5 ne commandent par le déverrouillage du dispositif. En référence à la figure 1, les quatre micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d sont par exemple disposés en losange de sorte que deux micro-interrupteurs 20a, 20b sont positionnés suivant un premier axe (Al) confondu avec l'axe longitudinal de leur membrane 24 et que les deux autres micro-interrupteurs 20c, 20d sont positionnés suivant un second axe (A2), perpendiculaire au premier axe et confondu avec l'axe longitudinal de leur membrane. Suivant chaque axe (Al, A2) du losange, les micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d sont orientés de manière opposée, leur plot d'ancrage 23 étant situé vers l'intérieur. Les micro-interrupteurs 20a, 20b normalement ouverts sont placés suivant le grand axe du losange tandis que les micro-interrupteurs 20c, 20d normalement fermés sont placés suivant le petit axe du losange. L'état ouvert ou fermé des micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d dépend de leur position par rapport à l'aimant 11 ainsi que de leur orientation polaire (à un emplacement donné, un micro-interrupteur ouvert dans un sens sera fermé si on le tourne sur lui-même de 180 ). Les micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d sont collés ou soudés sur le support 3 et sont par exemple encapsulés dans un boîtier ou simplement protégés par un capot amagnétique (non représenté sur les figures). Le support 3 est par exemple multicouches de manière à pouvoir tracer un circuit de routage enterré permettant de connecter les différents points de contact électrique suivant le circuit électrique décrit ci-dessus et représenté en figures 4A et 4B. En l'absence de l'émetteur 1, les membranes sont parallèles au support 3 comme représenté en figure 6A. La tolérance d'alignement de l'émetteur 1 par rapport au récepteur 2 dépend principalement de la disposition des micro-interrupteurs. Selon l'invention, les micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d sont donc disposés de façon déterminée sur le support 3 de manière à répondre simultanément à l'approche, jusqu'à une position déterminée, de l'émetteur 1 correspondant au récepteur 2. Un décalage de l'émetteur 1 par rapport aux micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d ou l'utilisation d'un autre émetteur verrouille le dispositif. L'émetteur 1 se compose par exemple d'un aimant torique 11 à aimantation axiale (X) générant des lignes de champ internes L2 et des lignes de champ externes L1. Correctement positionné, ses lignes de champ externes L1 présentent une orientation imposant aux micro-interrupteurs normalement ouverts 20a, 20b de prendre la première position extrême et donc de fermer le circuit électrique d'autorisation CA (figure 2) et ses lignes de champ internes L2 présentent une orientation imposant aux micro-interrupteurs 20c, 20d normalement fermés de prendre la seconde position extrême et donc d'ouvrir le circuit électrique d'interdiction Cl (figure 3). L'émetteur 1 correspondant au récepteur 2 étant présenté dans la position appropriée, les moyens de traitement 5 commandent le déverrouillage du dispositif. Si l'émetteur 1 n'est pas correctement positionné par rapport au récepteur, les micro-interrupteurs 20a, 20b, 20c, 20d ne sont pas tous commandés à l'ouverture ou à la fermeture. Le circuit électrique d'autorisation CA n'est donc pas complètement fermé ou le circuit électrique d'interdiction Cl pas complètement ouvert. Le dispositif reste donc verrouillé. Un aimant torique à aimantation axiale est présenté ici à titre d'exemple cependant on peut envisager l'emploi d'un aimant avec n'importe quelle forme spécifique usinée pour offrir un niveau supérieur de sécurité. De même, en référence à la figure 7, on peut imaginer employer un émetteur 1 comportant plusieurs aimants avec plusieurs micro- interrupteurs 20 associés à chaque aimant. La figure 7 présente un mode de réalisation particulier dans lequel l'émetteur 1 est assimilé à une clé et le récepteur 2 au barillet correspondant à cette clé. L'émetteur 1 comporte par exemple trois aimants permanents 11a, 11 b, 11c montés suivant un axe et le récepteur 2 comporte quatre micro-interrupteurs 20 associés à chaque aimant. Tant que l'émetteur 1 n'est pas positionné correctement par rapport au récepteur 2, par exemple si la clé n'est pas suffisamment enfoncée dans le barillet ou si l'émetteur 1 ne correspond pas au récepteur 2, tous les micro- interrupteurs 20 ne sont pas commandés et aucune autorisation ne peut être délivrée. Les micro-interrupteurs 20 sont par exemple montées en série de manière à délivrer, lorsqu'ils sont tous fermés, un signal électrique d'autorisation à des moyens de traitement 6, pour commander le déverrouillage d'un système. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
La présente invention concerne un dispositif d'identification à commande magnétique comprenant un récepteur (2) comportant une pluralité de micro-interrupteurs (20a, 20b), chacun doté d'un élément mobile entre deux positions pour commander un circuit électrique, un émetteur (1) de type déterminé correspondant au récepteur (2) et comportant un aimant permanent (11) créant un champ magnétique. Lorsque l'émetteur (1) qui correspond au récepteur (2) est dans une position rapprochée par rapport au récepteur (2), les lignes de champ magnétique (L1) de l'aimant permanent (11) présentent une orientation créant une aimantation dans chaque élément mobile afin de provoquer le changement de position des éléments mobiles de tous les micro-interrupteurs (20a, 20b) et ainsi commander le circuit électrique.
1. Dispositif d'identification à commande magnétique comprenant : un récepteur (2) comportant une pluralité de micro-interrupteurs (20, 20a, 20b, 20c, 20d), chacun doté d'un élément mobile (24) entre deux positions, une position d'ouverture et une position de fermeture, un émetteur (1) de type déterminé correspondant au récepteur (2) et comportant un aimant permanent (11, 11a, 11b, 11c) créant un champ magnétique, un circuit électrique (CA, Cl) commandé par les micro-interrupteurs (20), caractérisé en ce que lorsque l'émetteur (1) qui correspond au récepteur (2) est dans une position rapprochée par rapport au récepteur (2), les lignes de champ magnétique (L1, L2) de l'aimant permanent (11) présentent une orientation créant une aimantation dans chaque élément mobile (24) afin de provoquer le changement de position des éléments mobiles de tous les micro-interrupteurs (20) et ainsi commander le circuit électrique (CA, Cl). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le circuit électrique est composé d'un circuit électrique d'autorisation (CA) commandé par un premier micro-interrupteur (20a, 20b) et un circuit électrique d'interdiction (Cl) commandé par un second micro-interrupteur (20c, 20d), et en ce que, en position rapprochée de l'émetteur (1), le premier micro-interrupteur (20a, 20b) est fermé et le second micro-interrupteur (20c, 20d) est ouvert. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement (5) des signaux générés en sortie du circuit d'autorisation (CA) et du circuit d'interdiction (Cl). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les micro-interrupteurs (20) sont soudés ou collés sur un support (3) de circuit intégré. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le support (3) de circuit intégré est flexible. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le support (3) de circuit intégré est multicouches. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les micro-interrupteurs (20) sont encapsulés dans un boîtier. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les micro-interrupteurs (20) sont protégés par un capot amagnétique. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément mobile comporte une membrane (24) montée sur le support (3), présentant un axe longitudinal (A) et apte à pivoter entre ses différentes positions selon un axe (P) perpendiculaire à l'axe longitudinal (A), ladite membrane (24) présentant au moins une couche faite dans un matériau magnétique. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les 15 micro-interrupteurs (20) sont fabriqués selon une technologie de type MEMS ou LEMS.
H,G
H01,G08
H01H,G08B
H01H 36,G08B 13
H01H 36/00,G08B 13/08,G08B 13/22
FR2890017
A3
VEHICULE COMPORTANT UN DISPOSITIF D'HABILLAGE DE PAVILLON ET UN PARE SOLEIL
20,070,302
La présente invention se rapporte à un véhicule comportant un dispositif d'habillage de pavillon et un pare soleil. Elle se rapporte en particulier à un tel véhicule qui comporte une traverse supérieure de pare brise située sensiblement au dessus de la tête d'un occupant, le dispositif d'habillage interne du pavillon de véhicule comportant le pare soleil et un panneau de garniture de pavillon recouvrant la traverse. Dans beaucoup de véhicules connus, le pare soleil est fixé sur la traverse par l'intermédiaire d'une entretoise de fixation avec un axe de rotation, l'entretoise serrant souvent en outre le panneau contre la traverse. Le pare soleil comporte une entretoise de fixation à chaque extrémité d'un côté longitudinal. En position inactive, le pare soleil est contre le panneau, côté habitacle. En position active, le pare soleil est placé sensiblement parallèlement au pare brise. Il faut faire tourner le pare soleil autour de l'axe de rotation pour le mouvoir entre les positions active et inactive. Un problème posé par ce type de pare soleil est que les entretoises sont des pièces dures, souvent saillantes par rapport au reste de l'habillage environnant. En cas d'accident avec un choc violent, la tête d'un occupant peut entrer en contact avec l'entretoise, le contact pouvant être sensiblement ponctuel ou du moins très local. L'invention vise à améliorer un habillage interne de pavillon de véhicule. L'invention a pour objet un véhicule comportant une traverse supérieure de pare brise située sensiblement au dessus de la tête d'un occupant et comportant un dispositif d'habillage interne du pavillon de véhicule comportant un panneau de garniture de pavillon recouvrant la traverse et un pare soleil, caractérisé en ce que le pare soleil est une plaque montée mobile à coulissement entre la traverse et le panneau, une portion de la plaque étant située entre la traverse et le panneau lorsque la plaque est mobile entre une position rétractée et une position déployée, la portion de la plaque étant un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie. La portion de la plaque peut être montée mobile entre la traverse et le panneau dans une enveloppe, l'enveloppe pouvant être un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie. L'enveloppe peut comporter une paroi inférieure, un jeu étant présent entre une face inférieure de la portion de la plaque et la paroi inférieure. L'enveloppe peut être un fourreau comportant des glissières latérales de coulissement de la plaque. La plaque peut comporter des crans d'indexation adaptés à coopérer avec une lame élastique. La lame élastique peut être placée au dessus de la plaque. La plaque peut comporter une butée de coulissement en saillie sur sa face supérieure. Le véhicule peut comporter une couche de matériau absorbant d'énergie mécanique entre la traverse et le panneau. La couche de matériau absorbant d'énergie mécanique peut être située entre la plaque et le panneau. La portion de la plaque peut être située entre la traverse et le panneau, quelle que soit la position de la plaque entre des positions extrêmes rétractée et déployée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective éclaté de trois quart avant et de dessus d'un pare soleil et de son enveloppe selon l'invention, - la figure 2 est une section selon la ligne 11-1 1 de la figure 1, sensiblement selon un plan vertical, longitudinal et médian du pare soleil quand il est monté dans son enveloppe, - la figure 3 est une section selon la ligne III-111 de la figure 1, sensiblement selon un plan vertical et longitudinal du pare soleil quand il est monté dans son enveloppe, - la figure 4 est une section sensiblement selon un plan vertical et longitudinal du pare soleil, dans son enveloppe qui est montée dans le véhicule selon l'invention. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé d'une carrosserie avec un pavillon 10 et une traverse supérieure de baie 12. Un pare brise 14 est monté sur la carrosserie. Un dispositif d'habillage interne du pavillon comporte un panneau 16 de garniture de pavillon. Le panneau 16 de garniture de pavillon recouvre la traverse. La traverse supérieure 12 de pare brise est souvent située sensiblement au dessus de la tête 20 d'un occupant, ici représentée à la figure 4 par une sphère de mannequin d'essai de choc entrant en contact avec le panneau 16 au niveau de la traverse 12. Le dispositif d'habillage interne du pavillon comporte un ensemble pare soleil 22. Dans l'exemple de véhicule selon l'invention décrit, le panneau 16 est monté sur le pavillon à son extrémité avant par exemple par collage, par l'intermédiaire d'agrafes ou par l'intermédiaire de tout autre moyen de fixation connu par l'homme du métier et qui ne constitue pas d'organe saillant au niveau de la traverse au dessus de la tête d'un occupant. Selon l'invention, l'ensemble pare soleil 22 comporte une plaque 24 montée mobile à coulissement entre la traverse 12 et le panneau 16. La plaque 24 est mobile entre une position rétractée pour être cachée par le panneau 16 et une position déployée pour masquer le soleil et éviter l'éblouissement d'un occupant. Une portion de la plaque 24 est située entre la traverse 12 et une partie avant du panneau 16 sensiblement horizontale. Ladite portion de la plaque 24 est située entre la traverse 12 et le panneau 16, quelle que soit la position de la plaque entre ses positions extrêmes rétractée et déployée. Avantageusement, la portion de la plaque 24 est un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie dans le cas d'un choc de la tête dans le panneau au niveau de la traverse. La plaque est formée dans un matériau qui peut être comprimé lors d'un choc, pour absorption d'énergie. Par exemple la plaque comporte une âme en mousse ou en nid d'abeille suffisamment rigide pour pouvoir être manipulé et suffisamment souple pour être comprimé en épaisseur lors d'un choc. La plaque 24 est montée mobile dans une enveloppe 26 L'enveloppe 26 comporte une paroi inférieure 26A et une paroi supérieure 26B, reliées par une paroi arrière 26C. Une paroi avant 26D de l'enveloppe délimite une ouverture 27 traversée par la plaque 24. L'enveloppe 26 est un fourreau comportant deux demi coquilles raccordées par une charnière 28 arrière, afin de faciliter le moulage et l'assemblage avec la plaque 24. Afin de voir le logement interne de l'enveloppe, la paroi 26D est représentée séparée des autres parois de l'enveloppe 26 à la figure 1. L'enveloppe 26 est formée dans un matériau qui peut être déformé en absorbant de l'énergie mécanique. Un jeu 29 est présent entre une face inférieure 24A de la plaque 24 et la paroi inférieure 26A de l'enveloppe, en particulier au niveau de la traverse. En cas de choc du bas vers le haut de la tête 20 dans de dispositif d'habillage, le jeu 29 permet une déformation de la paroi inférieure 26A de l'enveloppe, avec absorption d'énergie mécanique. L'enveloppe 26 est donc aussi un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie dans le cas d'un choc de la tête dans le panneau au niveau de la traverse. Dans l'exemple décrit, l'enveloppe 26 est un fourreau comportant des glissières latérale 31 de coulissement de la plaque 24. Les glissières latérales 31 présentent pour avantage de ne pas constituer un organe dur et saillant. Une lame élastique 30 avec une protubérance est fixée sur la paroi supérieure 26B de l'enveloppe, à l'intérieur de cette dernière, au dessus de la plaque. La plaque 24 comporte des crans d'indexation 32 en creux sur sa face supérieure 24B. Afin de permettre l'indexation selon plusieurs positions déployées de la plaque pare soleil 24, la protubérance est prévue pour coopérer avec un cran 32 et pour pouvoir glisser sur cette dernière. La lame élastique participe aussi à étouffer d'éventuelles vibrations de la plaque dans l'enveloppe. Avantageusement, comme la lame élastique est placée au dessus de la plaque, elle ne forme pas de protubérance sous la plaque et ne dégrade pas l'amortissement de la plaque pour absorber de l'énergie lors d'un choc. La plaque 24 comporte une butée de coulissement 34, en saillie sur sa face supérieure 24B. La butée permet d'arrêter la course de la plaque 24 dans l'enveloppe 26, en position extrême de déploiement de la plaque, quand elle coopère avec une contre butée 35 de la paroi supérieure 26B de l'enveloppe 26. Avantageusement, comme la butée 34 est placée au dessus de la plaque, elle ne forme pas de protubérance sous la plaque et ne dégrade pas l'amortissement de la plaque pour absorber de l'énergie lors d'un choc. Le dispositif d'habillage selon l'invention comporte aussi une couche 40 de matériau absorbant d'énergie mécanique entre la traverse et le panneau, plus précisément entre le panneau 16 et la paroi inférieure 26A de l'enveloppe, au niveau ou au droit de la traverse 12. La couche 40, par exemple de type mousse, est donc aussi un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie dans le cas d'un choc de la tête dans le panneau au niveau de la traverse. Il est à remarquer que le ou les dispositifs de sécurité absorbeurs d'énergie de pare soleil selon l'invention sont compacts et présentent comme avantage de ne pas être plus volumineux que des pare soleils pivotants classiques, au bénéfice de la garde au toit disponible pour les occupants. Un véhicule selon l'invention peut comporter, pour les vitres latérales, des pares soleils latéraux par exemple sous forme de plaques coulissantes ou bandes à déployer en les déroulant latéralement le long de la vitre
Véhicule comportant une traverse supérieure (12) de pare brise (14) située sensiblement au dessus de la tête (20) d'un occupant et comportant un dispositif d'habillage interne du pavillon de véhicule comportant un panneau de garniture (16) de pavillon recouvrant la traverse et un pare soleil (22). Le pare soleil est une plaque (24) montée mobile à coulissement entre la traverse (12) et le panneau (16), une portion de la plaque (24) étant située entre la traverse (12) et le panneau (16) lorsque la plaque est mobile entre une position rétractée et une position déployée, la portion de la plaque étant un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie.
1) Véhicule comportant une traverse supérieure (12) de pare brise (14) située sensiblement au dessus de la tête (20) d'un occupant et comportant un dispositif d'habillage interne du pavillon de véhicule comportant un panneau de garniture (16) de pavillon recouvrant la traverse et un pare soleil (22), caractérisé en ce que le pare soleil est une plaque (24) montée mobile à coulissement entre la traverse (12) et le panneau (16), une portion de la plaque (24) étant située entre la traverse (12) et le panneau (16) lorsque la plaque est mobile entre une position rétractée et une position déployée, la portion de la plaque étant un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie. 2) Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la portion de la plaque (24) est montée mobile entre la traverse (12) et le panneau (16) dans une enveloppe (26) et en ce que l'enveloppe est un dispositif de sécurité absorbeur d'énergie. 3) Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que l'enveloppe (26) comporte une paroi inférieure (26A), un jeu (29) étant présent entre une face inférieure (24A) de la portion de la plaque (24) et la paroi inférieure (26A). 4) Véhicule selon l'une quelconque des 2 à 3, caractérisé en ce que l'enveloppe (26) est un fourreau comportant des glissières latérales (31) de coulissement de la plaque (24). 5) Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque (24) comporte des crans d'indexation (32) adaptés à coopérer avec une lame élastique ( ). 6) Véhicule selon la précédente, caractérisé 30 en ce que la lame élastique (30) est placée au dessus de la plaque (24). 7) Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque (24) comporte une butée (34) de coulissement en saillie sur sa face supérieure (24B). 8) Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une couche (40) de matériau absorbant d'énergie mécanique entre la traverse (12) et le panneau (16). 9) Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que la couche (40) de matériau absorbant d'énergie mécanique est située entre la plaque (24) et le panneau (16). 10) Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portion de la plaque (24) est située entre la traverse (12) et le panneau (16), quelle que soit la position de la plaque (24) entre des positions extrêmes rétractée et déployée.
B,F
B60,F16
B60R,B60J,F16F
B60R 21,B60J 3,F16F 7
B60R 21/055,B60J 3/02,F16F 7/00
FR2896534
A1
SYSTEME D'INTRODUCTION DE GAZ DANS UNE LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,727
La présente invention concerne un , équipée de moyens de dépollution. Les polluants issus de la combustion d'un moteur Diesel ou essence d'un véhicule automobile sont majoritairement des hydrocarbures imbrûlés, des oxydes d'azote (monoxyde d'azote NO et dioxyde d'azote NO2), des oxydes de carbone (monoxyde de carbone CO) et dans le cas des moteurs Diesel et des moteurs à injection directe essence, des particules. Afin de respecter les normes environnementales internationales, la 10 maîtrise des émissions de HC, de CO, de NOx et de particules est impérative et des technologies de post-traitement sont indispensables. Les systèmes de post-traitement Diesel sont constitués actuellement d'un catalyseur d'oxydation et dans un certain nombre de cas, d'un filtre à parti-cules. 15 Pour les moteurs essence, le post- traitement est basé sur des catalyseurs trois voies, permettant de traiter CO, HC et NOx simultanément lorsque le moteur fonctionne à la stoechiométrie (richesse = 1). Enfin, les technologies de piège à NOx et de DeNOx par SCR (sélective catalytic reduction) à partir de NH3 et d'hydrocarbures, sont connues pour le traitement des NOx en mélange pauvre. 20 Le filtre à particules et le piège à NOx sont des technologies basées sur le prin- cipe du stockage et de l'élimination lors d'une régénération. Dans le premier cas, cette régénération se fait par augmentation de la température des gaz d'échappement et dans le second cas, par modification de la richesse des gaz d'échappement jusqu'à dépasser la richesse stoechiométri- 25 que. Pour les différentes applications de post-traitement, l'intérêt d'introduire des gaz supplémentaires dans la ligne d'échappement a été démontré. C'est le cas en Diesel pour la SCR où le gaz introduit concerné peut être de l'ammoniac NH3 ou des hydrocarbures. Pour la régénération d'un filtre à particu- 30 les, l'introduction d'hydrocarbures peut permettre de générer de la chaleur au niveau du catalyseur afin de brûler les particules stockées dans ce filtre à particules. Pour le piège à NOx, tant en Diesel qu'en essence, l'introduction d'hydrocarbures, d'H2 ou de CO permet de purger le piège et de convertir les NOx stockés. 2 Cependant, l'une des contraintes d'introduction des gaz à l'échappement est la nécessité d'obtenir un mélange homogène entre les gaz introduits et les gaz d'échappement. Un mauvais mélange peut être à l'origine par exemple de l'incapacité du catalyseur à convertir les gaz introduits ou de points chauds sur ce catalyseur. Le rendement global du système est alors de toute façon abaissé. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'introduction de gaz dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, équipée de moyens de dépollution, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'introduction des gaz dirigés vers l'amont de la ligne d'échappement afin d'introduire le gaz à contre-courant des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement et permettre une meilleure homogénéisation du mélange entre ces gaz introduits et les gaz d'échappement. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens d'introduction se présentent sous la forme d'un tube cou-dé vers l'amont de la ligne d'échappement ; - les moyens d'introduction se présentent sous la forme d'un tube pré-sentant une ouverture latérale dirigée vers l'amont de la ligne d'échappement ; et - le moteur est associé à un turbocompresseur et les moyens d'introduction sont placés en sortie de ce turbocompresseur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig.1 représente un schéma synoptique illustrant un système d'introduction selon l'invention ; - les Fig. 2 et 3 représentent différentes configurations d'un tel système ; - les Fig. 4 et 5 illustrent l'implantation de thermocouples dans un cata-30 lyseur permettant d'analyser les performances d'un système d'introduction selon l'invention ; et - la Fig.6 représente un tableau montrant les résultats de cette ana- lyse. 3 On a en effet illustré sur la figure 1, un système d'introduction de gaz dans une ligne d'échappement désignée par la référence générale 1 d'un moteur de véhicule automobile, équipée de moyens de dépollution. Cette ligne présente n'importe quelle structure classique et ne sera donc pas décrite plus en détail par la suite. Selon l'invention, ce système comporte des moyens d'introduction des gaz désignés par la référence générale 2, qui sont dirigés vers l'amont de la ligne d'échappement 1, afin d'introduire les gaz à contre-courant des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement et permettre une meilleure homo- généisation entre ces gaz introduits et les gaz d'échappement circulant dans cette ligne d'échappement. Dans l'exemple de réalisation illustré sur cette figure 1, ces moyens d'introduction des gaz se présentent sous la forme d'un tube coudé vers l'amont de la ligne d'échappement et par exemple centré par rapport à cette ligne. Ce tube est alors raccordé à une source de gaz à introduire qui se présente par exemple sous la forme de moyens de stockage des gaz sous pression ou encore de moyens de génération par vaporisation ou sublimation de ceux-ci. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envi- sagés et ces moyens d'introduction peuvent par exemple se présenter sous la forme d'un tube présentant une ouverture latérale dirigée vers l'amont de la ligne d'échappement. Comme cela a été indiqué précédemment, cette ouverture peut être centrée ou non par rapport à la ligne d'échappement et l'angle d'introduction vers l'amont des gaz, peut par exemple être compris entre + et -20 par rapport au flux des gaz d'échappement dans cette ligne. Un tel système peut par exemple être utilisé pour une ligne d'échappement d'un moteur à explosion essence ou Diesel. Dans le cas d'un moteur Diesel, celui-ci est avantageusement équipé d'un turbocompresseur. Le système peut alors être utilisé pour assurer l'introduction d'hydrocarbures, de NH3, d'H2 ou d'autres gaz, tels que par exemple des gaz réducteurs et plus particulièrement l'introduction d'hydrocarbures pour la régénération d'un filtre à particules, d'un piège à NOx, ou DeNOx permanente. 4 A titre d'exemple, et dans le cas où le moteur Diesel est associé à un turbocompresseur, les moyens d'introduction peuvent être placés entre le turbo-compresseur et le catalyseur, en sortie de ce turbocompresseur et de préférence aussi proche que possible de la sortie de celui-ci. II peut également être placé après un précatalyseur. Les figures 2 et 3 donnent des exemples de configuration de tels systèmes, l'un de l'état de la technique sur la figure 2 et l'autre selon l'invention, sur la figure 3. Le cas visé est celui de l'injection d'HC à l'échappement d'un moteur turbocompressé à injection directe en géométrie catalyseur - filtre à particules en sortie du moteur avec une distance de mélange faible. On reconnaît en effet sur cette figure, le turbocompresseur désigné par la référence générale 3, le tube d'introduction des gaz désigné par la référence générale 4 et la ligne d'échappement désignée par la référence générale 6. Des essais ont été réalisés pour analyser les performances de ce sys- tème. Des thermocouples ont été placés dans un catalyseur comme cela est illustré sur les figures 4 et 5 pour mesurer la différence de température en différents points de celui-ci. Ces mesures ont été réalisées sur banc moteur sur un point de fort débit (190 Kg/h) et à forte température amont du catalyseur (380 C) avec un dé-bit de. gaz introduits (hydrocarbure) permettant d'engendrer 250 C d'exotherme dans le catalyseur. Les thermocouples dont l'un est par exemple désigné par la référence générale 7 sur ces figures 4 et 5 ont été régulièrement répartis sur ce catalyseur, 25 à partir du centre vers l'extérieur de celui-ci. Le tableau de la figure 6 illustre les résultats obtenus et montre que grâce au système d'introduction selon l'invention, on obtient un gain en homogénéité par rapport à une injection vers l'aval de la ligne d'échappement. Les températures sont en effet plus homogènes au sein du catalyseur, ce qui correspond 30 à un meilleur mélange des gaz introduits avec les gaz d'échappement. On observe alors un gain en efficacité de traitement de HC. On conçoit alors que le système selon l'invention permet d'optimiser le mélange gaz introduits/gaz d'échappement et l'efficacité du catalyseur vis-à-vis des gaz introduits. De plus, un tel système permet une diminution des sollicitations en particulier thermiques des catalyseurs lors de l'introduction des gaz, en raison de la diminution des points chauds. De nombreuses applications, telles que par exemple de post- 5 traitement des moteurs de Diesel équipés de filtre à particules, de moteurs équipés de turbocompresseurs ou non, de moteurs à injection à haute pression ou non peuvent être envisagées
Ce système d'introduction de gaz dans une ligne d'échappement (1) d'un moteur de véhicule automobile, équipée de moyens de dépollution, est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2) d'introduction des gaz dirigés vers l'amont de la ligne d'échappement (1) afin d'introduire le gaz à contre-courant des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement et permettre une meilleure homogénéisation du mélange entre ces gaz introduits et les gaz d'échappement.
1. Système d'introduction de gaz dans une ligne d'échappement (1) d'un moteur de véhicule automobile, équipée de moyens de dépollution, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2) d'introduction des gaz dirigés vers l'amont de la ligne d'échappement (1) afin d'introduire le gaz à contre-courant des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement et permettre une meilleure homogénéisation du mélange entre ces gaz introduits et les gaz d'échappement. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'introduction (2) se présentent sous la forme d'un tube coudé vers l'amont de la ligne (1) d'échappement. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'introduction (2) se présentent sous la forme d'un tube présentant une ouverture latérale dirigée vers l'amont de la ligne d'échappement (1). 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, 15 caractérisé en ce que le moteur est associé à un turbocompresseur et en ce que les moyens d'introduction (2) sont placés en sortie de ce turbocompresseur.
F
F01
F01N
F01N 13,F01N 3
F01N 13/08,F01N 3/08,F01N 3/30
FR2898989
A1
COMMUNICATION ENTRE CAPTEURS EQUIPES ET UN ENREGISTREUR
20,070,928
Les mises en oeuvre des diverses technologies décrites par la suite se rapportent généralement à une acquisition de données sismiques. Une étude sismique comprend généralement un système d'acquisition consistant en une pluralité de sources sismiques qui soumettent la terre à une énergie, un enregistreur et une pluralité de capteurs équipés configurés pour enregistrer des signaux représentant les effets de l'énergie produite par les sources sismiques, qui sont généralement connus sous le nom de données sismiques. D'une manière générale, les données sismiques peuvent être envoyées à l'enregistreur via un réseau de noeuds de transport qui exécutent des applications configurées pour collecter les données sismiques en provenance des capteurs équipés au moyen d'une technique d'interrogation et relayer les données sismiques vers l'enregistreur. Il est décrit par la suite les mises en oeuvre de diverses technologies applicables à un système d'acquisition de données sismiques. Dans certaines applications, le système d'acquisition de données sismiques comprend un enregistreur comportant une mémoire dans laquelle réside une application de protocole de communication et un ou plusieurs capteurs équipés en communication avec l'enregistreur via un réseau de communications. Chaque capteur équipé peut comporter une mémoire dans laquelle réside l'application de protocole de communication Il est également décrit les mises en oeuvre de diverses technologies d'envoi de données sismiques à un enregistreur par un capteur équipé. Dans une mise en oeuvre, la méthode comprend l'échantillonnage de données sismiques provenant d'un capteur équipé, l'envoi des données sismiques à l'enregistreur via un protocole de communication et la réception d'un signal accusant réception des données sismiques par l'enregistreur. Il est également décrit les mises en oeuvre de diverses technologies pour un capteur équipé dans un système d'acquisition de données sismiques. Dans une mise en oeuvre, le capteur équipé comprend un capteur, un processeur et une mémoire contenant des instructions de programme exécutables par le processeur pour échantillonner des données sismiques provenant du capteur et envoyer les données sismiques au moyen d'un protocole de communication. L'invention n'est pas limitée aux mises en oeuvre qui résolvent l'un ou l'autre ou la totalité des inconvénients constatés. La Figure 1 illustre un système d'acquisition de données sismiques 10 en conformité avec les mises en oeuvre de diverses technologies décrites dans les présentes. La Figure 2 illustre un schéma d'un capteur équipé en conformité avec les mises en oeuvre de diverses technologies décrites dans les 15 présentes. La Figure 3 illustre un schéma d'un enregistreur en conformité avec les mises en oeuvre de diverses technologies décrites dans les présentes. La Figure 4 illustre un organigramme d'une méthode d'envoi de données sismiques en conformité avec les diverses technologies décrites dans les présentes. 25 La Figure 1 illustre un système d'acquisition de données sismiques 100 en conformité avec les mises en oeuvre de diverses technologies décrites. Dans une mise en oeuvre, le système d'acquisition de données sismiques 100 est utilisé à terre. Toutefois, il convient de comprendre que dans certaines mises en oeuvre, le système d'acquisition de données 30 sismiques 100 pourra être utilisé dans d'autres configurations telles que des configurations marines. Le système d'acquisition de données sismiques 100 pourra comprendre des capteurs équipés 110, 120 et 130 en communication avec un réseau de communications 140. Bien que seulement trois capteurs équipés soient présentés, il convient de comprendre que, dans certaines 35 mises en oeuvre, plus ou moins de trois capteurs équipés pourront être 20 utilisés dans le système d'acquisition de données sismiques 100. Chaque capteur équipé sera décrit de manière plus détaillée en référence à la Figure 2. Le système d'acquisition de données sismiques 100 comprend également un enregistreur 150 en communication avec le réseau de communications 140. De cette manière, les capteurs équipés peuvent communiquer avec l'enregistreur 150 via le réseau de communications 140, qui peut être n'importe quel type de réseau de communications, incluant des liaisons câblées, des liaisons sans fil, des fibres optiques, un réseau Ethernet et assimilés. Dans une mise en oeuvre, le réseau de communications 140 relie chaque capteur équipé à deux ou plusieurs voies de communication vers l'enregistreur 150, qui est configurable pour recevoir des données sismiques et les stocker dans des enregistrements. L'enregistreur 150 sera décrit de manière plus détaillée dans les paragraphes ci-dessous en référence à la Figure 3. La Figure 2 illustre le schéma d'un capteur équipé 200 en conformité avec les mises en oeuvre de diverses technologies décrites dans les présentes. Dans une mise en oeuvre, le capteur équipé 200 peut comporter un processeur de signaux numériques 210, une mémoire système 220, un bus système 230 qui relie le processeur de signaux numériques 210 à la mémoire système 220. La mémoire système 220 peut comporter une mémoire vive (RAM) 225 et une mémoire morte (ROM) 228. Le processeur de signaux numériques 210 peut comporter un microprocesseur. Un dispositif d'entrées/sorties de base contenant les routines de base qui contribuent au transfert des informations entre les composants au sein de l'ordinateur, lors du démarrage par exemple, peut être stocké dans la ROM 228. Le capteur équipé 200 peut également comporter un capteur 250, qui est configuré pour détecter l'énergie sismique sous la forme de mouvements du sol ou d'une onde de pression dans un fluide et la transformer en une impulsion électrique. Le capteur 250 peut également porter dans l'industrie de l'acquisition de données sismiques la désignation de récepteur. Dans une mise en oeuvre, le capteur 250 peut être un accéléromètre configurable pour mesurer l'accélération d'un navire ou d'un aéronef, ou pour détecter les accélérations du sol produites par des vibrations acoustiques dans des forages ou à la surface de la terre. Les hommes de l'art seront sensibles au fait que divers types de capteurs sont utilisables dans les mises en oeuvre des diverses technologies décrites dans les présentes. De plus, bien que le capteur équipé 200 soit décrit comme comportant un unique capteur, il convient de comprendre que, dans certaines mises en oeuvre, le capteur équipé 200 peut comporter plusieurs capteurs. Le capteur équipé 200 peut également comporter un périphérique de stockage 240 destiné à héberger un système d'exploitation 245, une application de protocole de commande de transmission/protocole Internet (TCP/IP) 246, une application d'acquisition de données sismiques 248 et d'autres modules de programmes exécutables par le processeur de signaux numériques 210. Le système d'exploitation 245 est configurable pour commander le fonctionnement du capteur équipé 200. Le système d'exploitation 245 peut être Windows XP, Mac OS X, des variantes de Unix telles que Linux et BSD et assimilés. L'application de protocole TCP/IP 245 peut être définie comme étant une architecture logicielle par couches qui permet aux capteurs équipés de communiquer avec l'enregistreur 150 sur le réseau de communications 140. Le protocole TCP/IP peut également porter la désignation courante de langage ou protocole de communication de base de l'Internet. Par suite, les capteurs équipés peuvent utiliser l'application de protocole TCP/IP 245 pour transférer les données sismiques à l'enregistreur 150. Bien que les mises en oeuvre susmentionnées soient décrites en référence à un protocole TCP/IP, il convient de comprendre que certaines mises en oeuvre peuvent utiliser d'autres types de protocoles de communications, tels que les protocoles orientés connexion de bout en bout, l'interconnexion de systèmes ouverts (OSI), le mode de transfert asynchrone (ATM) et assimilés. L'application d'acquisition de données sismiques 248 est configurable pour échantillonner des données sismiques provenant du capteur 250 et envoyer les données sismiques à l'enregistreur 150 via l'application de protocole TCP/IP 246. La méthode selon laquelle les données sismiques sont transférées entre les capteurs équipés et l'enregistreur sera décrite de manière plus détaillée dans les paragraphes suivants en référence à la Figure 4. Le périphérique de stockage 240 peut être raccordé au processeur de signaux numériques 210 via le bus système 230 et un contrôleur de mémoire de masse (non illustré). Le périphérique de stockage 240 et son support associé lisible par un ordinateur sont configurables afin de constituer une mémoire non volatile pour le capteur équipé 200. Les hommes de l'art seront sensibles au fait que le support lisible par ordinateur pourra être constitué de tout support disponible accessible par le capteur équipé 200. Par exemple, le support lisible par ordinateur pourra comporter un support de mémoire informatique et un support de communication. Le support de mémoire informatique comprend des supports volatiles et non volatiles et des supports amovibles et fixes implantés en conformité avec toute méthode ou technologie de stockage des informations telles que des instructions lisibles par ordinateur, des structures de données, des modules de programmes ou autres données. Le support de mémoire informatique comprend également de manière non exhaustive une RAM, une ROM, une mémoire morte effaçable et programmable (EPROM), une mémoire morte effaçable et programmable électriquement (EEPROM), une mémoire flash ou autre technologie de mémoire à base de semi-conducteurs, CD-ROM, disques numériques polyvalents (DVD) ou autre stockage optique, cassettes magnétiques, bandes magnétiques, stockage sur disque magnétique ou autres périphériques de stockage, ou tout autre support utilisable pour stocker les informations désirées et accessible par le capteur équipé 200. Le capteur équipé 200 peut être raccordé au réseau de communications 140 via une interface de réseau équipée 260 reliée au bus système 230. Il convient d'apprécier que l'interface de réseau équipée 260 est également utilisable pour établir un raccordement avec d'autres types de réseaux et systèmes informatiques déportés. La Figure 3 illustre un schéma d'un enregistreur 300 en conformité avec les mises en oeuvre des diverses technologies décrites dans les présentes. Dans une mise en oeuvre, l'enregistreur 300 peut comporter une CPU 310, une mémoire système 320, un périphérique de stockage 340, un bus système 330 qui relie la CPU 310 à la mémoire système 320 et au périphérique de stockage 340. La CPU 310 est configurable pour traiter divers modules de programmes hébergés par le périphérique de stockage 340, dont certains seront décrits de manière plus détaillée dans les paragraphes suivants. La mémoire système 320 peut comporter une mémoire vive (RAM) 325 et une mémoire morte (ROM) 328. Un dispositif d'entrées/sorties de base contenant les routines de base qui contribuent au transfert des informations entre les composants au sein de l'ordinateur, lors du démarrage par exemple, peut être stocké dans la ROM 328. Le périphérique de stockage 340 peut comporter un système d'exploitation 345, une application de protocole TCP/IP 346, une application de réception et d'accusé de réception 348 et d'autres modules de programmes exécutables par la CPU 310. Le système d'exploitation 345 est configurable pour commander le fonctionnement de l'enregistreur 300. Le système d'exploitation 345 peut être Windows XP, Mac OS X, des variantes de Unix telles que Linux et BSD et assimilés. L'application de protocole TCP/IP 346 pourra permettre à l'enregistreur 300 de communiquer avec le capteur équipé 200 via le réseau de communications 140. Ainsi qu'il est mentionné ci-dessus, il convient de comprendre que dans certaines mises en oeuvre, d'autres protocoles de communications tels que ATM, OSI et assimilés sont utilisables pour faciliter les communications entre le capteur équipé 200 et l'enregistreur 300. L'application de réception et d'accusé de réception 348 est configurable pour recevoir des données sismiques provenant du capteur équipé 200 et renvoyer une signal d'accusé de réception au capteur équipé 200 via l'application de protocole TCP/IP 346. Le périphérique de stockage 340 et son support lisible par ordinateur associé sont configurables pour fournir une mémoire non volatile à l'enregistreur 300. Les hommes de l'art seront sensibles au fait que le support lisible par ordinateur pourra être constitué de tout support disponible accessible par l'enregistreur 300. Par exemple, le support lisible par ordinateur pourra comporter un support de mémoire informatique et un support de communication. Le support de mémoire informatique comprend des supports volatiles et non volatiles et des supports amovibles et fixes implantés en conformité avec toute méthode ou technologie de stockage des informations telles que des instructions lisibles par ordinateur, des structures de données, des modules de programmes ou autres données. Le support de mémoire informatique comprend également de manière non exhaustive une RAM, une ROM, une mémoire morte programmable effaçable (EPROM), une mémoire morte programmable effaçable électriquement (EEPROM), une mémoire flash ou autre technologie de mémoire à base de semi-conducteurs, CD-ROM, disques numériques polyvalents (DVD) ou autre stockage optique, cassettes magnétiques, bandes magnétiques, stockage sur disque magnétique ou autres périphériques de stockage, ou tout autre support utilisable pour stocker les informations désirées et accessible par l'enregistreur 300. L'enregistreur 300 peut être raccordé au réseau de communications 140 via une interface de réseau équipée 360 reliée au bus système 330. Il convient d'apprécier que l'interface de réseau équipée 360 est également utilisable pour un raccordement à d'autres types de réseaux et de systèmes informatiques déportés. La Figure 4 illustre l'organigramme d'une méthode 400 d'envoi de données sismiques à un enregistreur en conformité avec diverses technologies décrites dans les présentes. A l'étape 410, un ordre d'envoi de données sismiques à une adresse IP est reçu par le capteur équipé 200. Dans une mise en oeuvre, l'adresse IP est l'adresse IP de l'enregistreur 300. En réponse à la réception de l'ordre généré par l'enregistreur 300, le capteur équipé 200 échantillonne les données sismiques et envoie les données sismiques via le réseau de communications 140 au moyen de l'application de protocole TCP/IP 246 à l'enregistreur 300 (étape 420). Dans une mise en oeuvre, le capteur équipé 200 exécute l'étape 420 sans attendre l'ordre de requête de l'enregistreur 300. Dans une autre mise en oeuvre, les données sismiques peuvent être envoyées à l'enregistreur 300 au moyen d'un autre protocole de communication tel que OSI et assimilés. A l'étape 430, un signal d'accusé de réception émis par l'enregistreur 300 est reçu par le capteur équipé 200. Le capteur équipé 200 peut continuer d'échantillonner et d'envoyer des données sismiques à l'enregistreur 300 jusqu'à l'achèvement du processus d'acquisition de données sismiques. Dans une mise en oeuvre, si aucun signal d'accusé de réception émis par l'enregistreur n'est reçu, alors le capteur équipé 200 peut renvoyer les données sismiques via une autre voie du réseau de communications 140. De cette manière, le capteur équipé 200 peut simplement renvoyer un lot de données sismiques via une autre voie au cas où le lot de données sismiques serait perdu pendant la transmission antérieure, sans avoir à analyser si la défaillance de communication s'est produite entre le capteur équipé 200 et le réseau de communications 140 ou entre le réseau de communications 140 et l'enregistreur 300
Système d'acquisition de données sismiques. Dans une mise en oeuvre, le système d'acquisition de données sismiques comprend un enregistreur (150) comportant une mémoire dans laquelle réside une application de protocole de communication et un ou plusieurs capteurs (110, 120, 130) équipés en communication avec l'enregistreur via un réseau de communications (140). Chaque capteur équipé peut comporter une mémoire dans laquelle réside l'application de protocole de communication.
Revendications 1. Système d'acquisition de données sismiques (100), comprenant : un enregistreur (150) comportant une première mémoire dans laquelle réside une application de protocole de communication ; et un ou plusieurs capteurs (110, 120, 130) équipés en communication avec l'enregistreur via un réseau de communications (140), où chaque capteur équipé comprend une deuxième mémoire dans laquelle réside l'application de protocole de communication. 2. Système d'acquisition de données sismiques selon la 1, caractérisé en ce que l'application de protocole de communication est un protocole de commande de transmission/protocole Internet (TCP/IP). 3. Système d'acquisition de données sismiques selon la 1, caractérisé en ce que l'enregistreur comprend également un processeur et où la première mémoire comprend également des instructions de programme exécutables par le processeur pour recevoir des données sismiques provenant d'un ou de plusieurs capteurs équipés et envoyer un signal d'accusé de réception à un ou plusieurs capteurs équipés. 4. Système d'acquisition de données sismiques selon la 3, caractérisé en ce que les données sismiques sont reçues et le signal d'accusé de réception est envoyé au moyen de l'application de protocole de communication. 5. Système d'acquisition de données sismiques selon la 1, caractérisé en ce que chaque capteur équipé comprend également un processeur et la deuxième mémoire comprend également des instructions de programme exécutables par le processeur pour échantillonner des données sismiques et envoyer les données sismiques à l'enregistreur. 6. Système d'acquisition de données sismiques selon la 5, caractérisé en ce que les données sismiques sont envoyées à l'enregistreur via l'application de protocole de communication. 7. Système d'acquisition de données sismiques selon la 1, caractérisé en ce que le réseau de communications est un réseau sans fil. 8. Méthode d'envoi de données sismiques à un enregistreur (150) par un capteur équipé (200), comprenant : l'échantillonnage de données sismiques provenant d'un capteur (250) du capteur équipé (200) ; l'envoi des données sismiques à l'enregistreur via un protocole de communication ; et la réception d'un signal accusant réception des données sismiques par l'enregistreur. 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que le protocole de communication est le TCP/IP. 10. Méthode selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comprend également la réception d'un ordre d'envoi des données sismiques à une adresse IP. 11. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que les données sismiques sont envoyées à l'enregistreur via un réseau de communications. 12. Méthode selon la 11, caractérisée en ce que le réseau de communications est un réseau sans fil. 13. Méthode selon la 11, caractérisée en ce qu'elle comprend également l'envoi des données sismiques à l'enregistreur via une autre voie du réseau de communications, si aucun signal d'accusé de réception n'est reçu par le capteur équipé. 14. Capteur (200) équipé destiné à un système d'acquisition de données sismiques, comprenant : un capteur (250) ; un processeur (210) ; et une mémoire (220) comprenant des instructions de programme exécutables par le processeur pour : échantillonner les données sismiques provenant du capteur ; et envoyer les données sismiques au moyen d'un protocole de communication. 15. Capteur équipé selon la 14, caractérisé en ce que le protocole de communication est le TCP/I P. 16. Capteur équipé selon la 14, caractérisé en ce que le protocole de communication est un protocole à mode de transfert asynchrone (ATM). 17. Capteur équipé selon la 14, caractérisé en ce que les données sismiques sont envoyées à un enregistreur. 18. Capteur équipé selon la 14, caractérisé en ce que la mémoire comprend également des instructions de programme exécutables par le processeur pour recevoir un accusé de réception des données sismiques. 19. Capteur équipé selon la 14, caractérisé en ce que la mémoire comprend également des instructions de programme exécutables par le processeur pour recevoir un ordre de lancement d'envoi de données sismiques à un enregistreur. 20. Capteur équipé selon la 14, caractérisé en ce que le processeur est un processeur de signaux numériques. 25 30 35
G
G01
G01V
G01V 1
G01V 1/00
FR2902566
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE ET SON PROCEDE DE FABRICATION.
20,071,221
La présente invention concerne un dispositif d'affichage qui améliore les propriétés de sortie d'un signal et empêche des défauts provoqués par une ligne de signaux déconnectés, et son procédé de fabrication. Généralement, un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) affiche des images grâce à la commande d'un facteur de transmission de la lumière dans un cristal liquide. Le dispositif LCD est composé d'un panneau LCD qui comporte une pluralité de régions de pixels agencées selon une configuration en matrice ; et un circuit de pilotage qui entraîne le panneau LCD. Le circuit de pilotage comporte un dispositif de pilotage de grille pour entraîner des ligne de grille ; un dispositif de pilotage de données pour entraîner des lignes de données ; et un dispositif de commande de rythme pour commander les dispositifs de pilotage de grille et de données. Le dispositif de pilotage de grille comporte un registre à décalage pour sortir des impulsions de balayage en séquence. Le registre à décalage est composé d'une pluralité d'étages associés en cascade entre eux, dans lesquels la pluralité d'étages sortent séquentiellement les impulsions de balayage pour balayer les lignes de grille du panneau LCD, en séquence. Au moins une parmi une pluralité d'impulsions d'horloge ayant les différences de phase séquentielles sont appliquées à la pluralité d'étages. Par conséquent, le registre à décalage a besoin d'une pluralité de lignes de signaux qui délivrent les impulsions d'horloge. Cependant, si le registre à décalage est formé dans un substrat de réseau de transistors en couches minces (TFT) du panneau LCD, la pluralité de lignes de signaux sont formées sur le substrat de réseau de TFT, provoquant de ce fait les problèmes suivants. Lors d'une formation des lignes de signaux sur le substrat, les lignes de signaux sont formées du même matériau métallique que les ligne de grille ou de données, et la largeur de chacune parmi les lignes de signaux est de plusieurs micromètres. De même, étant donné que la ligne de signaux est formée en une seule ligne, la ligne de signaux a une petite aire en coupe transversale. Lors d'une transmission d'un signal électrique au travers de la ligne de signaux, une résistance est augmentée en raison de la petite aire en coupe transversale de la ligne de signaux. En conséquence, le temps de transmission du signal électrique au travers de la ligne de signaux est retardé de sorte que les propriétés de sortie d'un registre à décalage sont détériorées. Dans le R:\Brevets\26600\26621-070601-teztedépôt.doc - 5 juin 2007 - 1/16 processus de fabrication du dispositif, la ligne de signaux est aisément déconnectée, moyennant quoi le taux de défectuosité est augmenté. Par conséquent, la présente invention concerne un dispositif d'affichage et son procédé de fabrication qui parent sensiblement un ou plusieurs problèmes dus aux 5 limitations et inconvénients de la technique apparentée. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif d'affichage qui améliore les propriétés de sortie d'un signal et empêche des défauts provoqués par une ligne de signaux déconnectés, et son procédé de fabrication. Pour parvenir à ces objets et autres avantages et conformément au but de 10 l'invention, comme réalisé et largement décrit ici, un dispositif d'affichage comprend un circuit de pilotage formé sur un substrat ; au moins une première ligne de signaux comportant des lignes inférieure et supérieure se chevauchant entre elles avec une couche d'isolation intercalée entre elles, la première ligne de signaux formée au niveau d'un côté du circuit de pilotage ; et au moins une deuxième ligne de signaux 15 pour connecter la première ligne de signaux au circuit de pilotage. Selon un mode réalisation, au moins une saillie fait saillie depuis au moins une parmi les lignes inférieure et supérieure. Selon un autre mode réalisation, la deuxième ligne de signaux est connectée aux lignes inférieure et supérieure au travers de premier et second trous de contact et 20 pour exposer les lignes inférieure et supérieure de la première ligne de signaux. Selon un autre mode réalisation, la deuxième ligne de signaux est connectée à la saillie de la ligne inférieure exposée par le premier trou de contact, et est égale-ment connectée à la ligne supérieure exposée par le second trou de contact. Selon un autre mode réalisation, la deuxième ligne de signaux est formée en 25 tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure. Selon un autre mode réalisation, la ligne supérieure comporte des parties ouvertes prédéterminées. Selon un mode réalisation, une autre deuxième ligne de signaux est connectée à une autre première ligne de signaux, et l'autre deuxième ligne de signaux croise les 30 parties ouvertes prédéterminées de la ligne supérieure de la première ligne de signaux. Selon un mode réalisation, il comprend une électrode de contact qui est connectée à la ligne inférieure exposée par le premier trou de contact formée dans la portion ouverte de la ligne supérieure et qui est également connectée à la saillie de la 35 ligne supérieure exposée par le second trou de contact. Selon un autre mode réalisation, la ligne inférieure est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de grille. R \Brevets\26600'\26621--070601-textedépôt.doc - 5 juin 2007 - 2/16 Selon un autre mode réalisation, la ligne supérieure est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de données. Selon un autre mode réalisation, la deuxième ligne de signaux est formée du même matériau transparent et sur la même couche qu'une électrode de pixel. Selon un autre mode réalisation, la première ligne de signaux est formée par soudage des lignes inférieures et supérieure ensemble, ou est formée en connectant électriquement les lignes inférieure et supérieure entre elles au travers du trou de contact prévu dans la couche d'isolation. L'invention propose également un procédé consistant à fabriquer un dispositif to d'affichage comprenant les étapes consistant à : former au moins une première ligne de signaux comportant des lignes inférieure et supérieure en chevauchement entre elles avec une première couche d'isolation intercalée entre elles ; et former au moins une deuxième ligne de signaux pour connecter électriquement la première ligne de signaux à un circuit de pilotage. 15 Selon un mode réalisation, l'étape consistant à former la première ligne de signaux comprend les étapes consistant à : former la ligne inférieure sur un substrat ; former la première couche d'isolation pour couvrir la ligne inférieure sur le substrat ; et former la ligne supérieure en chevauchement avec la ligne inférieure sur la première couche d'isolation. 20 Selon un autre mode réalisation, l'étape consistant à former les lignes inférieure ou supérieure comprend l'étape consistant à former au moins une saillie en tant qu'un seul corps avec les lignes inférieure ou supérieure. Selon un autre mode réalisation, la ligne supérieure a des parties ouvertes pré-déterminées. 25 Selon un mode réalisation, une autre deuxième ligne de signaux est connectée à une autre première ligne de signaux, l'autre deuxième ligne de signaux croisant les parties ouvertes prédéterminées de la ligne supérieure de la première ligne de signaux. Selon un autre mode réalisation, l'étape consistant à former la deuxième ligne 30 de signaux comprend les étapes consistant à : connecter la deuxième ligne de signaux aux lignes inférieure et supérieure par les premier et second trous de contact et, et connecter la deuxième ligne de signaux à la saillie formée dans les lignes inférieure et supérieure. Selon un autre mode réalisation, la deuxième ligne de signaux est formée en 35 tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure. Selon un autre mode réalisation, la ligne inférieure est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de grille lors du processus consistant à former la ligne de grille. R:1Bresets'26600 2662 1--070601-textedépdt.doc - 5 juin 2007 - 3/16 Selon un autre mode réalisation, la ligne supérieure est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de données dans le processus consistant à former la ligne de données. Selon un autre mode réalisation, la deuxième ligne de signaux est formée du 5 même matériau transparent et sur la même couche qu'une électrode de pixel dans le processus consistant à former l'électrode de pixel. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. 10 La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue simplifiée illustrant un dispositif LCD selon le mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 2 est une vue simplifiée illustrant un registre à décalage inclus dans le 15 dispositif de pilotage de grille de la figure 1 ; les figures 3A à 3C sont des vues en plan illustrant diverses lignes de signaux de la figure 2 selon des modes de réalisation préférés de la présente invention ; la figure 4A est une vue en plan illustrant une structure de contact de lignes de signaux selon le mode de réalisation préféré de la présente invention ; 20 la figure 4B est une vue en coupe transversale de lignes de signaux le long de la ligne IVùIV' de la figure 4A ; la figure 5A est une vue en plan illustrant une autre structure de contact de lignes de signaux selon le mode de réalisation préféré de la présente invention ; et la figure 5B est une vue en coupe transversale de lignes de signaux le long 25 d'une ligne VùV' de la figure 5A. Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. Partout où cela est possible, les mêmes numéros de référence seront utilisés tout au long des dessins et feront référence aux mêmes parties ou à des parties identiques. 30 La figure 1 est une vue simplifiée illustrant un dispositif LCD selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. Comme représenté sur la figure 1, le dispositif LCD selon le mode de réalisation préféré de la présente invention est composé d'un panneau LCD 20 qui comporte une pluralité de lignes de grille et de données formées sur un substrat de réseau de 35 TFT 10 ; une pluralité de films de circuits de données 50 qui comportent une pluralité de dispositifs de pilotage de données 30 pour entraîner la pluralité de lignes de données, dans lesquels la pluralité de dispositifs de pilotage de données 30 sont R:ABrevets'26600A2662 I--070601-teztedépdt_doc - 5 juin 2007 - 3/16 respectivement montés sur les films de circuits de données 50 ; et un dispositif de pilotage de grille 40 qui entraîne la pluralité de ligne de grille. Le panneau LCD 20 comporte un transistor en couches minces (TFT) qui est formé dans chaque région de pixels définie par la pluralité de lignes de grille et de données ; et une électrode de pixel qui entraîne des molécules de cristal liquide. Le transistor en couches minces (TFT) délivre un signal de données d'une ligne de données à l'électrode de pixel en réponse à une impulsion de balayage d'une ligne de grille. Chaque dispositif de pilotage de données 30 est monté sur le film de circuit de Io données 50 moyennant quoi le dispositif de pilotage de données 30 est connecté entre le panneau LCD 20 et une carte de circuit intégré (PCB) de données. Le dispositif de pilotage de données 30 convertit des données vidéo numériques externes en données vidéo analogiques ; et délivre les données vidéo analogiques pour une ligne horizon-tale à la ligne de données à chaque période horizontale. C'estûàûdire, le dispositif de 15 pilotage de données 30 sélectionne une tension gamma ayant un niveau prédéterminé sur la base d'une valeur d'échelle de gris de données vidéo analogiques ; et délivre la tension gamma sélectionnée aux lignes de données. Le dispositif de pilotage de grille 40 comporte un registre à décalage qui génère séquentiellement des impulsions de balayage. En réponse à l'impulsion de 20 balayage, le transistor en couches minces (TFT) est mis sous tension. De même, le registre à décalage est formé dans et intégré au substrat de réseau de TFT 10. La figure 2 est une vue schématique illustrant le registre à décalage inclus dans le dispositif de pilotage de grille de la figure 1. Comme représenté sur la figure 2, le registre à décalage est composé de "n" 25 étages (ST1 à STn) associés en cascade entre eux ; et un étage fictif (STn+l). Les "n" étages (ST1 à STn) et un étage fictif (STn+1) sortent les impulsions de balayage (Vout1 à Voutn+l) en séquence. A ce moment, les impulsions de balayage (Voutl à Voutn+l) sorties des "n" étages (ST1 à STn) sont délivrées séquentiellement aux ligne de grille de sorte que les ligne de grille sont balayées en séquence. 30 Pour cela, on délivre aux "n+l" étages (ST1 à STn+l) des première et seconde tensions de pilotage en commun. De même, on délivre aux "n+l" étages (ST1 à STn+1) une pluralité d'impulsions d'horloge, par exemple, au moins une parmi des première à troisième impulsions d'horloge (CLK1 à CLK3). Une pluralité de lignes de signaux sont formées de la circonférence d'un registre à décalage de sorte que les 35 impulsions d'horloge et les tensions de pilotage soient délivrées au registre à décalage. En particulier, les lignes de signaux sont formées en une structure à couches conductrices doubles en intercalant une couche d'isolation entre une couche conductrice inférieure et une couche conductrice supérieure. Les couches conductrices infé- R: \Brevets\26600\2662 I-070601-textedépôt.doc - 5 juin 2007 - 5/16 rieure et supérieure sont connectées en parallèle de sorte qu'une résistance de lignes de signaux puisse être diminuée et que la déconnexion d'une ligne de signaux puisse être empêchée. L'explication détaillée de la ligne de signaux sera proposée dans les paragraphes suivants. De même, on délivre au premier étage (ST 1) une impulsion de démarrage (SP), et on délivre aux étages compris entre le deuxième étage et l'étage fictif (ST2 à STn+l) les signaux de sortie d'étages précédents, en séquence, dans lesquels les signaux de sortie d'étages précédents fonctionnent en tant que signaux de déclenchement. De même, on délivre aux premier à "n" étages (ST1 à STn) les signaux de sortie d'étages suivants en tant que signaux de remise à l'état initial. La première tension de pilotage (VDD) est une tension de mise sous tension de grille (VGON), et la seconde tension de pilotage (VSS) est une tension de mise hors tension de grille (VGOFF). Les figures 3A à 3C sont des vues en plan illustrant les diverses lignes de signaux de la figure 2 selon les modes de réalisation préférés de la présente inven- tion. Comme représenté sur la figure 3A, la ligne de signaux 103 peut comporter une ligne inférieure 100 et une ligne supérieure 102, dans lesquelles la ligne inférieure 100 est formée sur le substrat (non représenté), et la ligne supérieure 102 est en chevauchement avec la ligne inférieure 100. Une couche d'isolation (non représentée) est intercalée entre la ligne inférieure 100 et la ligne supérieure 102, et la ligne inférieure 100 comporte une saillie prédéterminée 101. La ligne inférieure 100 est formée du même matériau que la ligne de grille d'une zone d'affichage. En détail, une couche métallique de grille est formée sur le substrat par pulvérisation, puis est imprimée par photolithographie et attaque chimi- que, formant de ce fait la ligne de grille et la ligne inférieure 100. En plus, la saillie 101 est formée dans la ligne inférieure 100. Chacune parmi la ligne de grille et la ligne inférieure 100 a une épaisseur d'environ 2000 A. De même, la ligne de grille et la ligne inférieure 100 peuvent être formées d'aluminium (Al), d'aluminium néodyme (AlNd), de molybdène (Mo), de tungstène (W), de titane (Ti) ou de chrome (Cr), dans lesquels chacune parmi la ligne de grille et la ligne inférieure 100 est formée en une structure à couche unique ou une structure multicouche. Bien que non représentée, la couche d'isolation est modifiée sur une surface entière du substrat comportant la ligne inférieure 100 et la ligne de grille. La couche d'isolation peut être formée d'un matériau d'isolation inorganique, par exemple, du nitrure de silicium (SiN) ou de l'oxyde de silicium (SiO2). La ligne supérieure 102 et la ligne de données de la zone d'affichage sont formées du même matériau. A ce moment, la ligne supérieure 102 est formée au R:\Brevets\26600\26621--070601-textedépôt. doc - 5 juin 2007 - 6/16 dessus de la ligne inférieure 100. En détail, une couche métallique de données est formée sur le substrat par pulvérisation puis est imprimée par photolithographie et attaque chimique, modifiant de ce fait la ligne de données et la ligne supérieure 102. Bien que non représentée, une saillie peut être formée dans la ligne supérieure 102. Chacune parmi la ligne de données et la ligne supérieure 102 a une épaisseur d'environ 3000 À. De même, la ligne de données et la ligne supérieure 102 peuvent être formées d'aluminium (Al), d'aluminiumûnéodyme (AINd), de molybdène (Mo), de tungstène (W), de titane (Ti) ou de chrome (Cr), chacune parmi la ligne de données et la ligne supérieure 102 étant formée en une structure à couche unique ou une to structure multicouche. D'un autre côté, la ligne supérieure 102 peut être formée d'une couche conductrice transparente en tant que l'électrode de pixel de la zone d'affichage. Mais, dans un dispositif d'affichage de type transflectif (transmittifûréflectif), la ligne supérieure 102 peut être formée d'un matériau métallique réflectif qui est le même qu'une élec- 15 trode réflective. Comme représenté sur la figure 3B, la ligne de signaux 103 peut comporter une ligne inférieure 100 et une ligne supérieure 102, dans lesquelles la ligne inférieure 100 est formée sur le substrat (non représenté), et la ligne supérieure 102 chevauche la ligne inférieure 100. A ce moment, on trouve la couche d'isolation entre la ligne 20 inférieure 100 et la ligne supérieure 102, en chevauchement l'une avec l'autre. En plus, une pluralité de points de contact 104 et 105 sont prévus pour connecter électriquement les lignes inférieure et supérieure 100 et 102 entre elles. Les lignes inférieure 100 et supérieure 102 sont connectées électriquement entre elles au travers de la pluralité de points de contact 104 et 105 par soudage ou 25 formation de trous de contact dans la couche d'isolation. Par conséquent, la ligne de signaux 103 d'une structure à couche double, comportant les lignes inférieure et supérieure 102, est formée selon une épaisseur d'environ 5000 A, moyennant quoi une résistance de la ligne de signaux est abaissée à cause d'une augmentation d'une coupe transversale d'une ligne de signaux. La résistance d'une ligne de signal peut 30 être changée sur la base de la coupe transversale d'une ligne de signaux ainsi que l'environnement alentour, par exemple, la température ou la pression atmosphérique. Dans la mesure où la résistance d'une ligne de signaux est établie en proportion inverse de la coupe transversale d'une ligne de signaux, les propriétés de sortie d'un signal sont améliorées à cause de la coupe transversale de grande taille d'une ligne de 35 signaux 103. Bien que non représentée, même si la ligne inférieure 100 ou la ligne supérieure 102 est déconnectée dans le processus de formation de la ligne de signaux 103, R*Brevets 126600\26621 -070601-textedépol.doc - 5 juin 2007 - 7/16 aucune déconnexion électrique du dispositif ne survient grâce à la pluralité de points de contact, diminuant de ce fait le rapport de défectuosité du dispositif. Comme représenté sur la figure 3C, la ligne de signaux 103 comporte une ligne inférieure 100 et une ligne supérieure 102, dans laquelle la ligne inférieure 100 est formée sur le substrat (non représenté), et la ligne supérieure 102 chevauche la ligne inférieure 100 dans un état de lequel une couche d'isolation est intercalée entre elles. La ligne supérieure 102 a des parties ouvertes prédéterminées. Dans la circonférence des parties ouvertes, on trouve une pluralité de points de contact 106 et 107 au travers desquels la ligne inférieure 100 est connectée électriquement à la ligne supé- rieure 102. Les parties ouvertes de la ligne supérieure 102 peuvent être formées par photo-lithographie et attaque chimique lors du processus de formation de la ligne supérieure 102. Au travers des parties ouvertes d'une ligne supérieure 102, il est possible de compenser la différence de hauteur de la deuxième ligne de signaux formée par le processus suivant. La figure 4A est une vue en plan illustrant une structure de contact de lignes de signaux selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 4B est une vue en coupe transversale de lignes de signaux le long d'une ligne IVûIV' de la figure 4A. Comme représenté sur les figures 4A et 4B, la ligne de signaux comporte une première ligne de signaux 103 qui est formée de lignes inférieure 100 et supérieure 102 se chevauchant entre elles avec une couche d'isolation 500 intercalée entre elles ; et une deuxième ligne de signaux 201 qui est connectée à la première ligne de signaux 103 au travers d'une pluralité de trous de contact 202 et 203. Par ailleurs, la ligne inférieure 100 de la première ligne de signaux 103 comporte une saillie 101. De même, la deuxième ligne de signaux 201 est orthogonale par rapport à la première ligne de signaux 103 dans un état dans lequel une seconde couche d'isolation 600 est intercalée entre elles. La première ligne de signaux 103 est connectée électriquement au dispositif de pilotage de grille au travers de la deuxième ligne de signaux 103. En détail, la deuxième ligne de signaux 201 est connectée électriquement à la ligne supérieure 102 de la première ligne de signaux 103 par un premier trou de contact 202 passant à travers la seconde couche d'isolation 600. De même, la deuxième ligne de signaux 201 est connectée électriquement à la saillie 101 formée dans la ligne inférieure 100 de la première ligne de signaux 103 par un second trou de contact 203 passant à travers les première et seconde couches d'isolation 500 et 600. Par conséquent, la deuxième ligne de signaux 201 peut se connecter aux lignes inférieure 100 et supérieure 102 de la première ligne de signaux, en parallèle. Au R:'Brevets\26600\26621--070601-textedépdt. doc - 5 juin 2007 - 8/16 travers des premier et second trous de contact 202 et 203, une zone de contact entre les première et deuxième lignes de signaux 103 et 201 est augmentée dans une proportion plus grande que celle de la ligne unique de la technique apparentée, moyennant quoi, les propriétés de sortie d'une transmission de signaux sont amélio- rées. Un procédé de formation de la ligne de signaux selon la présente invention sera expliqué en référence à la figure 4B. Tout d'abord, une couche métallique de grille correspondant à une première couche conductrice est déposée sur le substrat 10 par pulvérisation, elle est ensuite to imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait la ligne infé- rieure 100 et la saillie 101 en tant qu'un seul corps. Puis, une couche d'isolation de grille correspondant à une première couche d'isolation 500 est formée sur le substrat 10 pour couvrir la ligne inférieure 100 par PECVD (dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma). La première couche 15 d'isolation 500 est formée d'un matériau d'isolation inorganique de nitrure de silicium (SiN) ou d'oxyde de silicium (SiO2) ou d'un matériau d'isolation organique. Ensuite, une couche métallique de données correspondant à une deuxième couche conductrice est déposée sur la première couche d'isolation 500 par pulvérisation, puis est imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait 20 la ligne supérieure 102 en chevauchement avec la ligne inférieure 100. Puis, une couche de passivation correspondant à une seconde couche d'isolation 600 est formée sur le substrat 10 afin de couvrir la ligne supérieure 102 par un procédé de dépôt par PECVD ou un procédé de revêtement sans centrifugation. Après quoi, la seconde couche d'isolation 600 est imprimée par photolithographie et 25 attaque chimique, formant de ce fait les premier et second trous de contact 202 et 203 pour exposer la saillie 101 et des portions prédéterminées de la ligne supérieure 102. A ce moment, la seconde couche d'isolation 600 est formée d'un matériau d'isolation inorganique de nitrure de silicium (SiN) ou d'oxyde de silicium (SiO2) ou d'un matériau d'isolation organique. 30 Afin de former la deuxième ligne de signaux 201, une troisième couche conductrice est formée dans un procédé de dépôt par pulvérisation, puis est imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait la deuxième ligne de signaux 201. A ce moment, la deuxième ligne de signaux 201 peut être formée de la même couche conductrice transparente que l'électrode de pixel. La couche conduc- 35 trice transparente peut être composée d'ITO (oxyde d'indiumûétain), d'IZO (oxyde d'indiumûzinc), d'ITZO (oxyde d'indiumûétainûzinc), ou de TO (oxyde d'étain). Dans le cas d'un dispositif d'affichage de type transflectif (transmittifûréflectif), la R:\Brevets\26600\2662 I--070601-teztedépdt.doc - 5 juin 2007 - 9/16 deuxième ligne de signaux 201 peut être formée d'un matériau métallique réflectif qui est le même qu'une électrode réflective de la zone d'affichage. La figure 5A est une vue en plan illustrant une autre structure de contact de lignes de signaux selon le mode de réalisation préféré de la présente invention. La 5 figure 5B est une vue en coupe transversale de lignes de signaux le long d'une ligne VùV' de la figure 5A. Comme représenté sur les figures 5A et 5B, la ligne de signaux comporte une première ligne de signaux 103 qui est formée de lignes inférieure 100 et supérieure 102 se chevauchant entre elles avec une première couche d'isolation 500 intercalée 10 entre elles ; une deuxième ligne de signaux 501 qui est formée en tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure 102 ; et une électrode de contact 300 qui est connectée électriquement aux lignes inférieure 100 et supérieure 102 par des premier et second trous de contact 302 et 303. Par ailleurs, une saillie 301 est formée dans la ligne supérieure 102, dans 15 laquelle la saillie 301 de la ligne supérieure 102 est exposée par le second trou de contact 303. De même, la ligne inférieure 100 est exposée par le premier trou de contact 302 formé de façon adjacente au second trou de contact 303. Afin de former le premier trou de contact 302, on trouve des parties ouvertes prédéterminées de la ligne supérieure 102 dans la zone de chevauchement entre les lignes inférieure 100 et 20 supérieure 102. L'électrode de contact 300 connecte électriquement les lignes inférieure 100 et supérieure 102 entre elles par les premier et second trous de contact 302 et 303. L'électrode de contact 300 est connectée électriquement à la ligne inférieure 100 de la première ligne de signaux 103 par le premier trou de contact 302 passant à 25 travers les première et seconde couches d'isolation 500 et 600. De même, l'électrode de contact 300 est connectéeélectriquement à la saillie 301 formée dans la ligne supérieure 102 de la première ligne de signaux 103 par le second trou de contact 303 passant à travers la seconde couche d'isolation 600. Par conséquent, l'électrode de contact 300 connecte les lignes inférieure 100 et supérieure 102 de la première ligne 30 de signaux 103 en parallèle. Sans utiliser l'électrode de contact 300, les lignes inférieure 100 et supérieure 102 peuvent être directement connectées l'une à l'autre par soudage. La deuxième ligne de signaux 501 est formée en tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure 102 de la première ligne de signaux 103, dans laquelle la deuxième 35 ligne de signaux 501 et la ligne supérieure 102 de la première ligne de signaux 103 sont formées du même matériau métallique. En d'autres termes, la deuxième ligne de signaux 501 est en saillie depuis la ligne supérieure 102 de la première ligne de signaux 103 et est également orthogonale par rapport à une troisième ligne de R:'Brevets\26600\26621--070601-textedépôt.doc - 5 juin 2007 - 10/16 signaux 402, moyennant quoi la deuxième ligne de signaux 501 est connectée électriquement au dispositif de pilotage de grille. La troisième ligne de signaux 402 croisant la deuxième ligne de signaux 501 est prévue avec une ligne supérieure 401 qui a des parties ouvertes prédéterminées, empêchant de ce fait la déconnexion entre la ligne supérieure 401 de la troisième ligne de signaux 402 et la deuxième ligne de signaux 501. Même si des parties ouvertes apparaissaient dans la ligne supérieure 401, la deuxième ligne de signaux 501 est connectée électriquement à la ligne inférieure 400 de la troisième ligne de signaux 402 grâce à une pluralité de points de contact 403 et 404. Bien que non représentées, les lignes supérieures des premières lignes de signaux sont formées sur le substrat, dans lesquelles les premières lignes de signaux sont formées du même matériau que celui des deuxièmes lignes de signaux. Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'effectuer le processus supplémentaire consistant à former la deuxième ligne de signaux, simplifiant de ce fait le processus de fabrica- tion d'un dispositif d'affichage. Un procédé de formation d'une autre ligne de signaux selon le mode de réalisation préféré de la présente invention sera expliqué en référence à la figure 5B. Tout d'abord, une couche métallique de grille correspondant à une première couche conductrice est déposée sur le substrat 10 par pulvérisation, puis est imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait la ligne inférieure 100. Puis, une couche d'isolation de grille correspondant à une première couche d'isolation 500 est formée sur le substrat 10 pour couvrir la ligne inférieure 100 par PECVD (dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma). La première couche d'isolation 500 est formée d'un matériau d'isolation inorganique de nitrure de silicium (SiN) ou d'oxyde de silicium (SiO2) ou d'un matériau d'isolation organique. Ensuite, une couche métallique de données correspondant à une deuxième couche conductrice est déposée sur la première couche d'isolation 500 par pulvérisation, puis est imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait la ligne supérieure 102 en chevauchement avec la ligne inférieure 100. A ce moment, la ligne supérieure 102 a des parties ouvertes prédéterminées et une saillie 301. La ligne supérieure 102 peut être formée d'un matériau conducteur transparent qui est le même que celui d'une électrode de pixel d'une zone d'affichage. La couche conductrice transparente peut être composée d'ITO, d'IZO, d'ITZO, ou de TO. Dans le cas d'un dispositif d'affichage de type transflectif (transmittifûréflectif), la ligne supérieure 102 peut être formée d'une couche métallique réflective qui est la même que celle d'une électrode réflective d'une zone d'affichage. Après quoi, une couche de passivation correspondant à une seconde couche d'isolation 600 est formée suivant un procédé de dépôt par PECVD ou un procédé de R:\Brevets\26600\26621--070601-textedépdt.doc - 5 juin 2007 - I I /16 revêtement sans centrifugation, moyennant quoi la couche de passivation couvre la ligne supérieure 102 et la saillie 301. Puis, la seconde couche d'isolation 600 est imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait des premier et second trous de contact 302 et 303 pour exposer la saillie 301 et la portion prédé- terminée d'une ligne supérieure 102. A ce moment, la seconde couche d'isolation 600 peut être formée d'un matériau d'isolation inorganique de nitrure de silicium (SiN) ou d'oxyde de silicium (SiO2) ou d'un matériau d'isolation organique. Puis, une couche d'électrodes de contact correspondant à une troisième couche conductrice est formée par pulvérisation et est ensuite imprimée par photolithographie et attaque chimique, formant de ce fait l'électrode de contact 300. L'électrode de contact 300 connecte électriquement la ligne inférieure 100 et la saillie 301 entre elles. Comme mentionné ciûdessus, le dispositif d'affichage selon la présente invention et son procédé de fabrication présentent les avantages suivants. 15 Pour le dispositif d'affichage selon la présente invention, la première ligne de signaux est formée dans la structure à couches doubles comportant les lignes inférieure et supérieure connectées électriquement entre elles, améliorant de ce fait les propriétés de sortie d'un signal. De même, il est possible d'empêcher les défauts de dispositif provoqués par la déconnexion de la première ligne de signaux. 20 Par ailleurs, la deuxième ligne de signaux est formée en tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure, simplifiant de ce fait le processus de fabrication d'un dispositif d'affichage. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciûdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et 25 d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R.\Brevets\26600\26621-070601-textedcpp6I doc - 5 juin 2007 - 12/16
Un dispositif d'affichage comprend un circuit de pilotage formé sur un substrat ; au moins une première ligne de signaux (103) comportant des lignes inférieure (100) et supérieure (102) se chevauchant entre elles avec une couche d'isolation intercalée entre elles, la première ligne de signaux (103) étant formée au niveau d'un côté du circuit de pilotage ; et au moins une deuxième ligne de signaux (201) pour raccorder la première ligne de signaux (103) au circuit de pilotage.Application à un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) empêchant des défauts provoqués par déconnexion d'une ligne de signaux.
1. Dispositif d'affichage comprenant : - un circuit de pilotage formé sur un substrat (10) ; - au moins une première ligne de signaux (103) comportant des lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102) en chevauchement entre elles avec une couche d'isolation (500) intercalées entre elles, la première ligne de signaux (103) étant formée au niveau d'un côté du circuit de pilotage ; et - au moins une deuxième ligne de signaux (201, 501) pour connecter la 10 première ligne de signaux (103) au circuit de pilotage. 2. Dispositif d'affichage selon la 1, comprenant en outre au moins une saillie (101, 301) qui fait saillie depuis au moins une parmi les lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102). 3. Dispositif d'affichage selon la 2, dans lequel la 15 deuxième ligne de signaux (201, 501) est connectée aux lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102) au travers de premier et second trous de contact (202, 302) et (203, 303) pour exposer les lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102) de la première ligne de signaux (103). 4. Dispositif d'affichage selon la 3, dans lequel la 20 deuxième ligne de signaux (201, 501) est connectée à la saillie (101, 301) de la ligne inférieure (100, 400) exposée par le premier trou de contact (202, 302), et est égale-ment connectée à la ligne supérieure (102) exposée par le second trou de contact (203, 303). 5. Dispositif d'affichage selon la 2, dans lequel la 25 deuxième ligne de signaux (201, 501) est formée en tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure (102). 6. Dispositif d'affichage selon la 5, dans lequel la ligne supérieure (102) comporte des parties ouvertes prédéterminées. 7. Dispositif d'affichage selon la 6, comprenant en outre 30 une autre deuxième ligne de signaux (201, 501) connectée à une autre première ligne de signaux (103), dans lequel l'autre deuxième ligne de signaux (201, 501) croise les parties ouvertes prédéterminées de la ligne supérieure (102) de la première ligne de signaux (103). 8. Dispositif d'affichage selon la 6, comprenant en outre : 35 - une électrode de contact (300) qui est connectée à la ligne inférieure (100, 400) exposée par le premier trou de contact (202, 302) formée dans la portion ouverte de la ligne supérieure (102) et est également connectée à la saillie (101, 301) de la ligne supérieure (102) exposée par le second trou de contact (203, 303). R:\Brevets\26600\26621--070601-textedépôt.doc - 5 juin 2007 - 13/16 9. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel la ligne inférieure (100, 400) est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de grille. 10. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel la ligne supérieure (100, 400) est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de données. 11. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel la deuxième ligne de signaux (201, 501) est formée du même matériau transparent et sur la même couche qu'une électrode de pixel. 12. Dispositif d'affichage selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel la première ligne de signaux (103) est formée par soudage des lignes inférieures (100, 400) et supérieure (102) ensemble, ou est formée en connectant électriquement les lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102) entre elles au travers du trou de contact prévu dans la couche d'isolation (500). 13. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage comprenant les étapes consistant à : - former au moins une première ligne de signaux (103) comportant des lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102) en chevauchement entre elles avec une première couche d'isolation (500) intercalée entre elles ; et - former au moins une deuxième ligne de signaux (201, 501) pour connecter électriquement la première ligne de signaux (103) à un circuit de pilotage. 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'étape consistant à former la première ligne de signaux (103) comprend les étapes consistant à : - former la ligne inférieure (100, 400) sur un substrat (10) ; - former la première couche d'isolation (500) pour couvrir la ligne inférieure (100, 400) sur te substrat (10) ; et - former la ligne supérieure (102) en chevauchement avec la ligne inférieure (100, 400) sur la première couche d'isolation (500). 15. Procédé selon la 14, dans lequel l'étape consistant à former les lignes inférieure (100, 400) ou supérieure (102) comprend l'étape consistant à former au moins une saillie en tant qu'un seul corps avec les lignes inférieure (100, 400) ou supérieure (102). 16. Procédé selon la 15, dans lequel la ligne supérieure (102) a des parties ouvertes prédéterminées. 17. Procédé selon la 16, comprenant en outre une autre deuxième ligne de signaux (201, 501) connectée à une autre première ligne de signaux (103), dans lequel l'autre deuxième ligne de signaux (201, 501) croise les Rt\Brevets\26600\2662 1--0 7060 1-textedépôt.doc - 5juin 2007 -14/16parties ouvertes prédéterminées de la ligne supérieure (102) de la première ligne de signaux (103). 18. Procédé selon la 16, dans lequel l'étape consistant à former la deuxième ligne de signaux (201, 501) comprend les étapes consistant à : - connecter la deuxième ligne de signaux (201, 501) aux lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102) par les premier et second trous de contact (202, 302) et (203, 303), et connecter la deuxième ligne de signaux (201, 501) à la saillie (101, 301) formée dans les lignes inférieure (100, 400) et supérieure (102). 19. Procédé selon la 18, dans lequel la deuxième ligne de signaux (201, 501) est formée en tant qu'un seul corps avec la ligne supérieure (102). 20. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 19, dans lequel la ligne inférieure (100, 400) est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de grille lors du processus consistant à former la ligne de grille. 21. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 20, dans lequel la ligne supérieure (102) est formée du même matériau métallique et sur la même couche qu'une ligne de données dans le processus consistant à former la ligne de données. 22. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 21, dans lequel la deuxième ligne de signaux (201, 501) est formée du même matériau transparent et sur la même couche qu'une électrode de pixel dans le processus consistant à former l'électrode de pixel. R:\Brevetst26600'26621--070601-textedépèt.doc - 5 juin 2007 - 15/16
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FR2892920
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INJECTEUR ET CARTOUCHE DE PLIAGE D'IMPLANT OPHTALMIQUE
20,070,511
La présente invention concerne une cartouche de pliage d'un implant ophtalmique. Il est connu pour le traitement de la cataracte qu'un chirurgien injecte dans l'ceil du patient un implant ophtalmique ayant par exemple la forme d'une lentille équipée latéralement de deux bras arqués diamétralement op-posés. L'implant est injecté dans l'oeil du patient par l'intermédiaire d'une canule d'injection, en étant poussé par un piston au travers de cette canule. Pour le passage au travers de la canule, l'implant est enroulé sur lui-même en spirale autour d'une direction diamétrale reliant les deux bras de l'implant. L'enroulement de l'implant sous forme de spirale est désigné par pliage et est effectué dans une cartouche de pliage. Cette cartouche comporte la canule d'injection et est adaptée pour être rapportée après charge- ment sur un mécanisme d'injection comportant un corps de support et un poussoir coulissant. Les cartouches de pliage connues comportent deux branches articulées l'une par rapport à l'autre pour former une pince. Chaque branche pré-sente au voisinage de l'articulation un canal semi-cylindrique s'étendant pa-rallèlement à l'axe d'articulation. Les canaux des deux branches s'ouvrent en regard l'un de l'autre de sorte que lorsque les deux branches sont accolées, les canaux forment un conduit de confinement de l'implant. La section semi-circulaire des canaux permet lors du rapprochement des deux branches, de replier la lentille constituant l'implant sur elle-même de sorte que les bords extrêmes se trouvent rapprochés en regard l'un de l'autre. La poursuite de l'enroulement de l'implant sur lui-même pour former une spirale s'effectue en poussant l'implant au travers de la canule, laquelle canule présente à cet effet une surface intérieure tronconique dont le diamètre varie du conduit de confinement de l'implant jusqu'à l'extrémité de sortie. Ainsi, l'enroulement en spirale de l'implant est initié lors du rapprochement des deux branches alors que l'implant est maintenu entre les deux canaux. Les deux canaux assurent un rapprochement des bords opposés de l'implant de sorte que celui-ci forme sensiblement un cylindre. Pour former une spirale, il convient que les deux bords opposés se chevauchent, l'un passant à l'intérieur et l'autre passant à l'extérieur. Ce chevauchement s'effectue aléatoirement dans un sens ou dans l'autre, notamment en fonction du positionnement initial de l'implant par le chirurgien entre les deux canaux. Par ailleurs, dans certaines circonstances, les deux bords se trouvent rigoureusement en regard l'un de l'autre lorsque les deux branches sont ac- cotées de sorte que lorsque l'implant pénètre dans la canule à profil intérieur tronconique, les deux bords sont comprimés l'un contre l'autre, ce qui peut provoquer un endommagement de l'implant. L'invention a pour but de proposer une cartouche de pliage évitant l'endommagement de l'implant lors de sa phase de pliage. A cet effet, l'invention a pour objet une cartouche de pliage du type précité, caractérisée en ce que en position accolée des deux branches, au moins deux des rives en regard des deux canaux sont décalés transversalement au conduit dans le plan de jonction des deux branches de sorte qu'une branche délimite un épaulement d'appui de l'implant faisant saillie en regard du canal ménagé dans l'autre branche. Selon des modes particuliers de réalisation, la cartouche comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'épaulement a dans le plan de jonction une largeur moyenne mesurée transversalement à la direction des canaux comprise entre 0,1 et 0,8 mm ; - les deux rives décalées sont plus éloignées de l'axe d'articulation des deux branches que les deux autres rives, lesquelles autres rives sont confondues lorsque les deux branches sont accolées ; - la cartouche comporte une canule d'injection à surface interne convergente dans le prolongement du conduit de confinement de l'implant lorsque les deux branches sont accolées ; - les deux canaux sont de section sensiblement semi-circulaire ou semi-elliptique ; l'épaulement est sensiblement plan et l'axe du conduit formé des deux canaux s'étend sensiblement dans le plan défini par l'épaulement ; -chaque branche présente au-delà du canal, du côté opposé à l'axe d'articulation, une aile de manoeuvre et l'épaulement prolonge une aile de manoeuvre de l'une des branches ; et - les deux branches comportent, au voisinage des rives des canaux, en dehors des canaux, des profils d'emboîtement complémentaires en saillie et en creux dimensionnés de sorte que les profils sont emboîtés lorsque les deux branches sont accolées. L'invention a également pour objet un injecteur d'implant comportant une cartouche telle que définie ci-dessus et un mécanisme d'injection comprenant un corps de liaison à la cartouche et un poussoir propre à pousser l'implant contenu dans la cartouche. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en perspective d'un injecteur d'implant ophtalmique équipé d'une cartouche prêt pour une injection ; - la Figure 2 est une vue en perspective de l'injecteur de la Figure 1, la cartouche étant partiellement recouverte de son étui de protection ; - la Figure 3 est une vue en perspective éclatée de la cartouche de pliage ouverte, de l'étui de protection et du piston ; - la Figure 4 est une vue en perspective de la cartouche de pliage reçue partiellement dans l'étui avec les deux branches ouvertes et un implant avant déformation maintenu entre les deux branches; - la Figure 5 est une vue en coupe transversale de la cartouche prise suivant le plan V-V de la Figure 4 ; - la Figure 6 est une vue en coupe de la cartouche prise suivant la ligne VI-VI de la Figure 7 ; - la Figure 6A est une vue agrandie d'une partie de la Figure 6 ; - la Figure 7 est une vue en élévation de la cartouche de pliage refermée ; - la Figure 8 est une vue en section de la cartouche prise suivant la ligne VIII-VIII de la Figure 6 lors du déplacement de l'implant ; et - la Figure 9 est une vue en section transversale de la cartouche de pliage, lors du rapprochement des deux branches montrant un mauvais po- sitionnement de l'implant. L'injecteur d'implant 10 représenté sur la Figure 1 est destiné à introduire dans l'oeil du patient un implant ophtalmique 11 visible sur la Figure 4 et comprenant notamment une lentille ayant généralement la forme d'un disque. Comme connu en soi, l'injecteur comporte une cartouche de pliage 12 contenant l'implant à injecter et un mécanisme d'injection 14 formé d'un corps tubulaire 16 présentant à une extrémité des moyens d'accrochage de la cartouche de pliage et un poussoir 18 monté coulissant au travers du corps dans le prolongement de la cartouche de pliage. Plus précisément, le corps 16 comporte un tube 20 présentant à une extrémité arrière une collerette périphérique 22 formant un appuie-doigt. A son extrémité opposée, le tube 20 présente des empreintes anti-dérapantes 24 facilitant sa préhension. Le corps tubulaire 16 est fendu à son extrémité opposée à celle par laquelle pénètre le poussoir 18 d'une encoche 26 propre à recevoir une excroissance radiale de la cartouche de pliage 12 et permet-tant une liaison axiale de la cartouche 12 et du corps 16. Ainsi, l'encoche 26 présente à son extrémité débouchant à l'extrémité du tube 20 un passage étroit prolongé par une lumière évasée permettant une liaison par baïonnette de la cartouche 12 et du corps 16. Le poussoir 18 comporte une tige d'actionnement 28 propre à traverser de part en part le tube 20 et à l'extrémité arrière de la tige 28 une pastille 30 formant appuie-doigt. Comme illustré sur la Figure 2, l'injecteur comporte en outre un étui de protection 32 de l'extrémité d'injection de la cartouche de pliage. Cet étui est visible avec la cartouche ouverte sur la Figure 3. La cartouche 12 comporte deux branches 34, 36 articulées l'une par rapport à l'autre autour d'une charnière 38 dont l'axe s'étend parallèlement à l'axe X-X d'injection de l'implant défini par la cartouche. Les deux branches articulées sont prolongées suivant l'axe d'injection X-X d'un côté par une canule 40 et de l'autre côté par un manchon 42 de réception d'un piston d'injection 44 propre à être déplacé suivant l'axe X-X sous l'action du poussoir 18. Plus précisément, les deux branches 34, 36 présentent chacune au voisinage de l'articulation 38 un canal 46, 48. Ces deux canaux s'étendent parallèlement l'un à l'autre et s'ouvrent l'un en regard de l'autre lorsque les deux branches sont accolées. Ces canaux s'étendent parallèlement à la di-rection d'articulation de la charnière. Ils ont chacun un section semi- circulaire ou plus précisément semi-elliptique. Les deux branches sont articulées de sorte que lorsque les branches sont écartées, les deux canaux 46, 48 s'étendent sensiblement parallèle-ment l'un à l'autre et délimitent transversalement deux cavités successives. En revanche, lorsque les deux branches 34, 36 sont accolées, les deux cavaux 46, 48 se superposent pour former un conduit délimitant un contour fermé. Les canaux 46, 48 sont délimités longitudinalement par des rives sensiblement parallèles. Ainsi, chaque canal est délimité par une rive intérieure 46A, 48A ménagée le long de la charnière 38. Ces rives s'étendent parallèlement l'une à l'autre et sont telles que lorsque les deux branches 34, 36 sont accolées, les deux rives intérieures 46A, 48A sont rigoureusement alignées et confondues, les deux canaux se prolongeant continûment et tangentiellement au niveau des rives intérieures accolées 46A, 48A. Les deux canaux 46, 48 sont de l'autre côté délimités par deux rives extérieures 46B, 48B ménagées à distance de l'articulation 38. Les rives extérieures 46B, 48B sont décalées transversalement par rapport à l'axe du conduit comme cela sera décrit en détail dans la suite de sorte que lorsque les deux branches sont accolées, les deux rives extérieures 46B, 48B sont décalées l'une à l'autre sans être confondues en formant entre elles un épaulement 49 visible sur la Figure 6A. En particulier, les deux rives 46B, 48B sont concourantes lorsque les deux branches sont accolées en un point d'extrémité situé immédiatement en sortie du manchon 42. La rive 48B diverge de la rive 46B en direction de la canule 40 en s'écartant de la rive 48B vers l'intérieur du conduit défini par les deux canaux. Ainsi, l'épaulement 49 est généralement triangulaire ou tropézoïdale, sa largeur augmentant en direction de la canule 40. Avantageusement, l'épaulement 49 a une largeur moyenne mesurée perpendiculairement à la direction des canaux 46, 48 comprise entre 0,1 mm et 0,8 mm. Plus précisément, et compte tenu de sa forme triangulaire, sa largeur varie de 0 mm au voisinage du manchon 42 à une valeur comprise entre 0,2 et 1 mm et notamment égale à 0,4 mm au niveau de la canule 40. L'épaulement 49 est plat. Pour ménager l'épaulement 49, les deux canaux ont une largeur différente, les rives 46A, 46B du canal 46 ayant un écartement supérieur aux rives 48A, 48B du canal 48 à l'écart du manchon 42. Chaque branche 34, 36 présente au-delà du canal 46, 48 associé du côté opposé à la charnière 38 une aile de manoeuvre 50, 52. Ces deux ailes sont de forme générale rectangulaire. Elles présentent l'une en regard de l'autre des surfaces d'appui planes 50A, 52A propres à s'appliquer l'une sur l'autre lorsque les deux branches sont accolées. Ces ailes s'étendent radialement par rapport à la charnière 38. L'épaulement 49 s'étend dans le pro- longement de la surface plane 52. Suivant leur bord libre opposé à la charnière 38, les ailes 50, 52 comportent des encoches respectives 54, 56 disposées tête-bêche. A l'inverse, les ailes 50, 52 comportent sur la surface d'appui 50A, 52A, au droit de l'encoche de l'aile complémentaire des saillies d'encliquetage 58, 60. Ces saillies sont propres à être reçues dans les encoches 54, 56 ménagées sur l'aile en regard. Elles présentent suivant leur extrémité en regard des profils d'enclenchement élastique complémentaires présentant des profils associés en saillie et en creux permettant un maintien des deux branches accolées l'une sur l'autre, les canaux constituant ensemble un conduit à section fer- mée. Le long des rives extérieures 46B, 48B des canaux, dans la partie médiane des ailes 50, 52 est prévue une saillie 62 ménagée sur l'aile 50 et une cavité de forme correspondante 64 ménagée dans l'aile 52 est propre à recevoir la saillie 62. La saillie 62 prolonge la surface du canal 46 à laquelle elle est reliée tangentiellement. En revanche, la cavité 64 est ménagée à distance de la rive 48B de sorte qu'une partie 66 de l'épaulement 49 s'étend entre la cavité 64 et le canal 48. Le piston 44 est fixé à l'extrémité du poussoir 18 et est propre à circuler au travers du manchon 42, du conduit délimité par les deux canaux 46, 48 et de la canule 40. Le manchon 42 et la canule 40 sont ménagés de part et d'autre du canal 42. Elles prolongent celui-ci à chaque extrémité et s'étendent suivant l'axe X-X du canal. Le conduit intérieur du manchon 42 est de section sensiblement circu- taire et constante sur sa longueur. Le conduit intérieur délimité par la canule 40 est convergeant des canaux 46, 48 vers l'extrémité libre de la canule. Ainsi, intérieurement, la canule présente une surface tronconique de section décroissante des canaux 46, 48 vers l'extrémité d'injection. Extérieurement, la canule 48 présente deux encoches 70 de positionnement propres à coopérer avec des saillies 72 ménagées dans l'étui de protection. L'étui de protection 32 est constitué d'un boîtier 73 présentant une ouverture 74 d'introduction de la canule 40 ménagée au centre d'une face d'extrémité. La longueur du boîtier est supérieure à la longueur de la canule. Extérieurement, l'ouverture 74 est bordée sur plus de la moitié de son pour-tour par une lèvre 76 présentant à chaque extrémité des surfaces d'appui 78, 80 s'étendant radialement par rapport à l'ouverture 74 et propre à recevoir les ailes 50, 52 de la cartouche lorsque les branches 34, 36 sont écar- tées comme cela est illustré sur la Figure 4. La cartouche de pliage 12 est illustrée en position ouverte sur les Figures 4 et 5 alors qu'un implant 11 est disposé entre les canaux 46, 48. Un tel implant présente comme connu en soi une lentille 92 constituée d'un dis- que transparent et deux bras arqués 94, 96 symétriques l'un de l'autre par rapport à l'axe de la lentille. Les deux bras sont diamétralement opposés par rapport à la lentille. L'implant est formé dans un matériau polymère déformable élasti- quement. L'implant est mis en forme alors que la canule de la cartouche est maintenue dans l'étui de protection, les deux ailes s'appuyant sur les surfa-ces 78, 80. La lentille est placée en appui dans les canaux 46, 48 dans leur partie médiane, c'est-à-dire dans la région de la saillie 62 et de l'évidement 64, les deux bras 94, 96 étant disposés de part et d'autre respectivement du côté du manchon 42 et de la canule 40. L'implant est représenté dans cette position sur la Figure 4. Dans cette position, l'implant 11 est en contact de part et d'autre avec les surfaces des canaux 46, 48 et prend en appui sur ceux-ci en des points sensiblement diamétralement opposés. On conçoit que le rapprochement des deux branches 34, 36 par basculement autour de l'articulation 38 provoque le repliement de l'implant 11 autour d'un axe parallèle à l'axe des canaux 46, 48 lorsque ce repliement est initié par le chirurgien appuyant par exemple au moyen d'une pince au centre de l'implant. En particulier, la partie centrale de la lentille se trouve appliquée sur la charnière 38 alors que les bords opposés de la lentille se trouvent rapprochés l'un de l'autre au contact des canaux 46, 48 comme illustré sur la Figure 6 lorsque les deux branches sont accolées. Dans la position et comme illustré sur la Figure 7, les deux branches sont maintenues accolées par coopération des profils d'accrochage 58, 60. Dans la position de la Figure 6, le bord de la lentille du côté du canal 46 prend appui sur la plage de l'aile 52 formant l'épaulement 49 et faisant saillie à l'intérieur du conduit délimité par les deux canaux 46, 48. En revanche, l'extrémité de la lentille en appui contre le canal 48 se trouve fléchi lé- gèrement à l'intérieur de l'extrémité opposée de la lentille, préfigurant ainsi l'enroulement de la spirale de la lentille. Comme illustré sur la Figure 8, l'épaulement 49 s'étend sur l'essentiel de la longueur des canaux 46, 48. Ainsi, lorsque la lentille 92 est avancée sous l'action du piston 44 au travers du conduit, les bords opposés de la lentille se chevauchent en garantissant que le bord en appui sur l'épaulement 49 se trouve à l'extérieur du bord recourbé par le canal 48 grâce à l'épaulement 49. La présence de l'épaulement 49 assure que lors de l'enfoncement de l'implant au travers de la canule, et lors de la poursuite de l'enroulement en spirale de l'implant, les bords opposés soient correctement décalés radiale-ment et superposés, permettant un enroulement satisfaisant de l'implant sur lui-même, sans que les deux bords ne s'appuient l'un sur l'autre. De plus, le sens de roulement de l'implant est garanti puisque imposé par la forme des canaux 46, 48 et la présence de l'épaulement 49. On conçoit par ailleurs que la présence de la saillie 62 et de l'évidement complémentaire 64 assure qu'en cas de mauvais positionne-ment initial de l'implant, il soit difficile d'accoler les deux ailes l'une à l'autre comme illustré sur la Figure 9. En effet, si l'un des bords de l'implant s'échappe de l'un des canaux 46, 48, ce bord constitue une barrière interposée entre la saillie 62 et la cavité 64 interdisant que la saillie pénètre dans l'évidement. Ainsi, le chirurgien sent un point dur lors de sa tentative de rapprochement des deux branches et est ainsi informé du mauvais positionne- ment de l'implant. En revanche, en cas de positionnement correct de l'implant, comme illustré sur la Figure 7, la saillie 62 est reçue complètement dans la cavité 64
La cartouche (12) de pliage d'implant ophtalmique (11) comporte une pince formée de deux branches articulées (34, 36), les deux branches (34, 36) présentant des canaux (46, 48) sensiblement coaxiaux bordés chacun par deux rives longitudinales (46A, 46B, 48A, 48B), les canaux (46, 48) s'ouvrant l'un en regard de l'autre et délimitant lorsque les deux branches (34, 36) sont accolées un conduit de confinement de l'implant (11) partiellement replié. En position accolée des deux branches (34, 36), au moins deux des rives (46B, 48B) en regard des deux canaux (46, 48) sont décalés transversalement au conduit dans le plan de jonction des deux branches (34, 36) de sorte qu'une branche (36) délimite un épaulement (49) d'appui de l'implant (11) faisant saillie en regard du canal (46) ménagé dans l'autre branche (34).
1.- Cartouche (12) de pliage d'implant ophtalmique (11) comportant une pince formée de deux branches articulées (34, 36), les deux branches (34, 36) présentant des canaux (46, 48) sensiblement coaxiaux bordés cha- cun par deux rives longitudinales (46A, 46B, 48A, 48B), les canaux (46, 48) s'ouvrant l'un en regard de l'autre et délimitant lorsque les deux branches (34, 36) sont accolées un conduit de confinement de l'implant (11) partielle-ment replié, caractérisé en ce que en position accolée des deux branches (34, 36), au moins deux des rives (46B, 48B) en regard des deux canaux (46, 48) sont décalés transversalement au conduit dans le plan de jonction des deux branches (34, 36) de sorte qu'une branche (36) délimite un épaulement (49) d'appui de l'implant (11) faisant saillie en regard du canal (46) ménagé dans l'autre branche (34). 2.- Cartouche selon l'une quelconque des , caractéri- sée en ce que l'épaulement (49) a dans le plan de jonction une largeur moyenne mesurée transversalement à la direction des canaux comprise entre 0,1 et 0,8 mm. 3.- Cartouche selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les deux rives (46B, 48B) décalées sont plus éloignées de l'axe d'articulation (38) des deux branches (34, 36) que les deux autres rives (46A, 46B), les-quelles autres rives sont confondues lorsque les deux branches (34, 36) sont accolées. 4.- Cartouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cartouche comporte une canule d'injection (40) à surface interne convergente dans le prolongement du conduit de confinement de l'implant (11) lorsque les deux branches sont accolées. 5.- Cartouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les deux canaux (46, 48) sont de section sensiblement semi-circulaire ou semi-elliptique. 6.- Cartouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'épaulement (49) est sensiblement plan et l'axe du conduit formé des deux canaux (46, 48) s'étend sensiblement dans le plan défini par l'épaulement (49). 7.- Cartouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce chaque branche (34, 36) présente au-delà du canal (34, 36), du côté opposé à l'axe d'articulation (38), une aile de manoeuvre (50, 52) et en ce que l'épaulement (49) prolonge une aile (52) de manoeuvre de l'une des branches (48). 8.- Cartouche selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les deux branches (34, 36) comportent, au voisinage des rives (48A, 48B) des canaux, en dehors des canaux, des profils d'emboîtement complémentaires (62, 64) en saillie et en creux dimension-nés de sorte que les profils sont emboîtés lorsque les deux branches (34, 36) sont accolées. 9.- Injecteur d'implant comportant une cartouche selon l'une quel-conque des précédentes et un mécanisme d'injection comprenant un corps de liaison à la cartouche et un poussoir propre à pousser l'implant contenu dans la cartouche.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/16
FR2888929
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE PERMETTANT LA DETECTION DE DEFAUT D'UN DISPOSITIF DE MESURE DE PRESSION D'AIR
20,070,126
L'invention concerne un dispositif et un procédé permettant la détection de défaut d'un dispositif de mesure de pression d'air. L'invention trouve une utilité particulière en aéronautique où les mesures de pression sont primordiales pour la conduite de vol d'un aéronef. En effet, l'altitude d'un niveau de vol requis pour un aéronef est déterminée par la pression statique de l'air entourant l'aéronef. Par ailleurs, le trafic aérien augmentant, les autorités de contrôle du trafic cherchent à réduire l'écart entre deux niveaux de vol voisins. La détection d'un défaut d'un capteur de pression est essentielle pour garantir la sécurité du trafic aérien. Pour mesurer la pression de l'air ambiant on utilise couramment des capteurs de pression comportant une chambre maintenue à une pression de référence généralement proche du vide. Un exemple de ce type de capteur est décrit dans la demande de brevet français FR 2 687 783. Le capteur de pression mesure une différence de pression entre la chambre et l'air. La garantie de la précision dans la mesure de pression dépend essentiellement du maintien du vide régnant à l'intérieur de la chambre pendant toute la durée de vie d'un capteur, ou tout au moins entre deux calibrations du capteur de pression. Plusieurs phénomènes peuvent dégrader le vide régnant dans la chambre, comme notamment des fuites pouvant se produire aux jonctions de différents composants des parois de la chambre ou encore le dégazage des parois ou des composants situés dans la chambre. Le capteur de pression décrit dans la demande de brevet français FR 2 687 783 comporte un résonateur dont une extrémité est soumise à un effort fonction de la différence de pression entre l'intérieur de la chambre et l'air ambiant. Le principe de la mesure de pression consiste à mesurer la fréquence de résonance du résonateur. On a constaté par ailleurs qu'à pression constante de l'air, la température ambiante influait sur la valeur de la fréquence de résonance. Il est possible d'adjoindre au capteur de pression un capteur de température. Lors d'une phase de calibration on établit une fonction combinant la température mesurée et la fréquence de résonance pour déterminer la pression. Cette fonction peut être établie de façon empirique. Cette correction ne permet pas de tenir compte d'une éventuelle modification de la pression dans la chambre. A ce jour, seule une recalibration du dispositif de mesure de pression permet de connaître une telle modification. L'invention a pour but d'améliorer la connaissance du niveau de précision du capteur de pression durant son utilisation et d'éviter l'obligation de recalibrer périodiquement le capteur de façon préventive. Un autre but de l'invention est de maintenir un niveau de précision de l'ordre de 0,1 hPa. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de mesure de pression d'air comportant un capteur de pression et une chambre maintenue o à une pression de référence, le capteur de pression mesurant une différence de pression entre la chambre et l'air, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection d'une variation de pression dans la chambre. L'invention a également pour objet un procédé d'utilisation d'un dispositif de mesure de pression d'air comportant un capteur de pression et une chambre maintenue à une pression de référence, le capteur de pression mesurant une différence de pression entre la chambre et l'air, le capteur comportant un résonateur excité par une oscillation contrôlée par des moyens de contrôle automatique d'amplitude caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens de détection d'une variation de pression dans la chambre et en ce que le procédé consiste à comparer un premier gain du contrôle automatique de l'amplitude de l'excitation mesuré lors de la mesure de pression avec un second gain du contrôle automatique de l'amplitude de l'excitation calculé à la fréquence de l'excitation mesurée à partir de paramètres définis lors d'une calibration du dispositif de façon à détecter un défaut du dispositif lorsque la différence entre les deux gains est supérieure à une valeur donnée. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation 3o donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel: la figure 1 représente sous forme de schéma bloc un exemple de dispositif conforme à l'invention; - la figure 2 représente un exemple de réalisation d'une partie du schéma de la figure 1. La figure 1 représente un dispositif de mesure de pression d'air comportant un capteur de pression 1 et une chambre 2 maintenue à une pression de référence, en générale proche du vide. Le capteur de pression 1 mesure une différence de pression entre la chambre 2 et l'air entourant le capteur de pression 1. Avantageusement, le dispositif comporte un résonateur 3 et des moyens de mesure d'une fréquence de résonance du résonateur 3. Le résonateur 3 est par exemple réalisé au moyen d'une lame de silicium 4 pouvant entrer en résonance sous l'effet d'un signal d'excitation électrique E. io La lame de silicium 4 est situé dans la chambre 2. La lame de silicium 4 est encastrée à l'une de ses extrémités 5 dans un corps 6 du résonateur 3 et à l'autre de ses extrémités 7 sur une paroi 8 amincie de la chambre 2. La paroi 8 est soumise sur une de ses faces à la pression de l'air, pression à mesurer, et sur l'autre de ses faces à la pression de la chambre 2. La paroi 8 se déforme en fonction de la différence de pression entre la chambre 2 et l'air. Cette déformation de la paroi 8 entraîne une contrainte dans la lame de silicium 4. La contrainte évolue en fonction de la différence de pression entre l'air et la chambre 2. La fréquence de résonance de la lame de silicium 4 est donc également en fonction de la différence de pression entre l'air et la chambre 2. Une explication plus détaillée de la réalisation de cet exemple de résonateur peut être obtenue en lisant la demande de brevet français FR 2 687 783. Il est bien entendu possible d'utiliser un autre type de capteur de pression mettant en oeuvre un résonateur et dans lequel le résonateur est situé hors d'une chambre maintenue à une pression de référence. La détection de la résonance se fait par effet capacitif entre la lame de silicium 4 et le corps 6 du résonateur 3 au moyen d'un signal électrique D prélevé au niveau du corps 6 du résonateur 3. Le signal électrique D est amplifié par un amplificateur 9 puis filtré au moyen d'un filtre passe bande 10 pour ne conserver que la fréquence de résonance et être délivré à des moyens de contrôle automatique de l'amplitude du signal d'excitation E, moyens communément appelés contrôle automatique de gain et portant le repère CAG sur la figure 1. Le contrôle automatique de gain est piloté par une consigne C. Le contrôle automatique de gain délivre le signal d'excitation E. le signal d'excitation E forme le signal Fp utilisé par un calculateur 14 pour déterminer la pression de l'air. Le dispositif comporte en outre des moyens 15 de mesure de la température de l'air. Les moyens 15 comportent par exemple une résistance à coefficient de température négatif. Les moyens 15 délivrent un signal St au calculateur 14 pour corriger la mesure de pression de l'air. Cette correction est par exemple calculée en fonction du siignal St et du signal Fp au moyen d'une fonction polynomiale définie lors d'une calibration du dispositif. Cette calibration est effectuée à l'aide d'une campagne de mesures de pression réalisées à des températures différentes. La fonction polynomiale est par exemple de la forme: P = AO + Al.Fp +A2. St + A3.Fp.St + A4. Fp2.St + A5 Fp.St2... où P représente la pression de l'air et où Ai représentent des constantes. On a constaté qu'une fonction polynomiale du cinquième ordre permet d'obtenir une précision suffisante pour la valeur de la pression P. Selon l'invention, le dispositif comporte des moyens de détection d'une variation de pression dans la chambre 2. Ces moyens délivrent avantageusement une information représentative du coefficient de qualité du résonateur à la fréquence de résonance, par exemple sous forme d'un gain S3 du contrôle automatique de gain délivré au calculateur 14 pour détecter un défaut du dispositif. Par ailleurs, lors de la calibration, on a mesuré le signal S3 pour chaque mesure de pression effectuée. Les mesures faites lors de la calibration permettent de calculer, pour toute mesure ultérieure de pression, une valeur que devrait prendre le signal S3 si la pression de la chambre restait inchangée. Comme précédemment, on a constaté que le signal S3 est fonction des signaux Fp et St et que cette fonction peut être approchée au moyen d'une fonction polynomiale. Pour détecter un défaut du dispositif, un procédé consiste à comparer un premier signal S3 mesuré lors de la mesure de pression avec un second signal S3 calculé à partir de paramètres définis lors de la calibration du dispositif et en fonction des signaux Fp et St mesurés. Le dispositif est alors déclaré en défaut si la différence entre le signal S3 mesuré et le signal S3 calculé est supérieure à une valeur donnée. La comparaison et les différents calculs sont effectués par le calculateur 14. Avantageusement, il est possible de corriger la mesure de différence de pression entre la chambre 2 et l'air en fonction de la différence entre les deux signaux S3. On calcule par exemple la pression P en fonction des signaux Fp, St et S3 mesuré. Ce calcul peut se faire au moyen d'une fonction dont les paramètres sont définis lors de la phase de calibration. La fonction est ici encore par exemple polynorniale. Ainsi, même si le capteur de pression 1 devait dériver, du fait d'une dérive de pression de la chambre 2, il est possible de compenser cette dérive en utilisant le gain S3 du contrôle automatique de l'amplitude du signal d'excitation E du résonateur 3. La figure 2 représente un exemple de réalisation d'une partie du schéma de la figure 1. Pour ne pas surcharger la figure 2, le calculateur 14 et les moyens 15 de mesure de la température de l'air n'ont pas été i o représentés. L'amplificateur 9 et le filtre passe bande 10 sont formés autour d'un amplificateur opérationnel 20 attaqué sur son entrée inverseuse par le signal D. L'entrée non inverseuse de l'ampllificateur opérationnel 20 est reliée à une masse. Une contre réaction de l'amplificateur opérationnel est formée par une résistance 21 et un condensateur 22 reliés en parallèle entre l'entrée inverseuse et la sortie de l'amplificateur opérationnel 20. Un condensateur 23 est relié à la sortie de l'amplificateur opérationnel 20 pour délivrer un signal au contrôle automatique de gain CAG qui peut affaiblir ce signal au moyen d'une résistance 24 et d'un transistor à effet de champ 25. Le signal ainsi affaibli est polarisé et mis en forme en traversant un circuit 26. la tension de polarisation est une tension Vo fournie au circuit 26. La sortie du circuit 26 fournit le signal d'excitation E. Le signal Fp est formé à partir du signal E au travers d'un circuit 27 dont la fonction est de dépolariser le signal E au moyen d'un condensateur 28 et d'amplifier le signal E au moyen d'un amplificateur opérationnel 29. le signal Fp est ensuite redressé au moyen d'un circuit 30 pour être délivré au contrôle automatique de gain CAG. Le contrôle automatique de gain CAG est piloté par une consigne C. Le contrôle automatique de gain CAG comporte un premier étage d'intégration réalisé autour d'un amplificateur opérationnel 31 dont la sortie forme le signal S3 qui pilote une grille G du transistor à effet de champ 25
L'invention concerne un dispositif et un procédé permettant la détection de défaut d'un dispositif de mesure de pression d'air. Le dispositif comporte un capteur de pression (1) et une chambre (2) maintenue à une pression de référence, le capteur de pression (1) mesurant une différence de pression entre la chambre (2) et l'air. Selon l'invention, le dispositif comporte en outre des moyens de détection (CAG) d'une variation de pression dans la chambre (2). Selon un mode de réalisation particulier, le capteur de pression comporte un résonateur et on se sert de la tension de commande d'un contrôle automatique de gain de l'amplitude d'un signal d'excitation (E) du résonateur pour déterminer une éventuellle variation de pression dans la chambre (2).
1. Dispositif de mesure de pression d'air comportant un capteur de pression (1) et une chambre (2) maintenue à une pression de référence, le capteur de pression (1) mesurant une différence de pression entre la chambre (2) et l'air, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection (CAG) d'une variation de pression dans la chambre (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le capteur de pression (1) comporte un résonateur (3) et des moyens de mesure d'une fréquence de résonance du résonateur (3). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de détection (CAG) d'une variation de pression dans la chambre (2) délivrent une information (S3) représentative du coefficient de qualité du résonateur (3) à la fréquence de résonance. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de mesure d'une fréquence de résonance du résonateur comporte des moyens de contrôle automatique (CAG) de l'amplitude d'une oscillation d'excitation (E) du résonateur (3), et en ce qu'un gain (S3) du contrôle automatique (CAG) de l'amplitude forme l'information représentative du coefficient de qualité du résonateur (3). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure de température (15). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte de moyens de correction (14) de la pression mesurée par le capteur de pression (1) en fonction d'une information provenant des moyens de détection (CAG) d'une variation de pression dans la chambre (2). 7. Procédé d'utilisation d'un dispositif de mesure de pression d'air comportant un capteur de pression (1) et une chambre (2) maintenue à une pression de référence, le capteur de pression (1) mesurant une différence de pression entre la chambre (2) et l'air, le capteur de pression (1) comportant un résonateur (3) excité par une oscillation (E) contrôlée par des moyens de contrôle automatique (CAG) d'amplitude, caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens de détection (CAG) d'une variation de pression dans la chambre (2) et en ce que le procédé consiste à comparer un premier gain (S3 mesuré) du contrôle automatique de l'amplitude de l'excitation mesuré lors de la mesure de pression avec un second gain (S3 calculé) du contrôle automatique de l'amplitude de l'excitation calculé à la fréquence de l'excitation mesurée à partir de paramètres définis lors d'une calibration du o dispositif de façon à détecter un défaut du dispositif lorsque la différence entre les deux gains est supérieure à une valeur donnée. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif comporte des moyens de mesure de température (15) et en ce que le procédé consiste à calculer le second gain (S3 calculé) en fonction de la fréquence (Fp) de l'excitation (E) et de la température (St) mesurée lors de l'excitation. 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en 20 ce qu'il consiste à corriger la mesure de différence de pression entre la chambre (2) et l'air en fonction de la différence entre les deux gains.
G
G01
G01L,G01P
G01L 27,G01P 21
G01L 27/00,G01P 21/00
FR2902923
A1
ACTIONNEMENT PAR CAME CYLINDRIQUE D'UN DISJONCTEUR SECTIONNEUR D'ALTERNATEUR
20,071,228
5 DOMAINE TECHNIQUE L'invention se rapporte au domaine de l'appareillage électrique équipant les dispositifs d'évacuation d'énergie des alternateurs dans les centrales de production d'énergie. L'invention concerne 10 l'actionnement des différents éléments de coupure de sorte que les disjoncteurs d'alternateur soient de structure plus simple. Plus particulièrement, l'invention concerne un disjoncteur d'alternateur couplé à un sectionneur 15 dans lequel les différents mouvements relatifs entre contacts se font au moyen d'une came cylindrique permettant d'optimiser la synchronisation et la vitesse de séparation entre les contacts, tout en conservant la compacité du disjoncteur. 20 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE En sortie de centrale, par exemple pour chaque alternateur, une option de sécurité est de disposer d'un disjoncteur permettant d'isoler le circuit concerné avant le transformateur relié à une 25 ligne de transport d'énergie. Ce type d'appareillage, sous une tension de l'ordre de 15 kV à 36 kV, assure alors les fonctions de passage de fort courant permanent (de l'ordre de plusieurs milliers d'ampères) et de coupure de fort courant de défaut (de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers d'ampères), tout en isolant le circuit. Au vu de l'intensité de courant présente à titre nominal dans le circuit, la coupure est effectuée en deux étapes grâce à deux interrupteurs en parallèle, l'un permettant le passage de courant nominal permanent et l'autre assurant la coupure du courant de court-circuit, définissant ainsi un circuit principal et un circuit auxiliaire . Les contacts de l'interrupteur du circuit principal pour ces disjoncteurs d'alternateur sont suffisamment massifs pour supporter des courants nominaux élevés sans s'échauffer exagérément, et ils définissent un volume relativement important. L'interrupteur de coupure comprend classiquement une ampoule de dimensions réduites, disposée à l'intérieur de ce volume et comprenant des contacts d'arc mobiles l'un par rapport à l'autre, qui ne supportent de fait que le courant de coupure du disjoncteur. De façon usuelle, les contacts principaux s'écartent tout d'abord et parcourent une distance suffisante avant que le courant ne commute sur les contacts d'arc, qui s'ouvrent alors et provoquent l'interruption du courant. Il est habituel que le disjoncteur d'alternateur soit associé à un sectionneur, qui n'a aucun pouvoir de coupure : il s'ouvre uniquement lorsque le disjoncteur est ouvert et donc lorsque le courant ne transite plus dans le circuit. Il est connu que le sectionneur puisse être intégré au disjoncteur sectionneur de centrale décrit par exemple dans EP 0 877 405. L'actionnement des différents éléments de coupure d'un tel disjoncteur sectionneur doit être réalisé dans l'ordre précité, et en optimisant les vitesses de séparation. Or, au vu de la taille et du poids de l'ensemble, toutes les solutions ne peuvent être envisagées. En particulier, selon l'état de la technique, l'actionnement se fait de façon usuelle (EP 0 877 405) par l'intermédiaire de leviers munis de ressorts, qui posent cependant le problème du dimensionnement de ces derniers, et surtout de leur fatigue et leur détérioration à terme. Une autre option concerne la réalisation de systèmes de guidage de bielles (document EP 0 878 817, demande de brevet n FR 06 50156), qui sont cependant très difficiles à concevoir et d'encombrement important. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a pour objet de rendre les disjoncteurs d'alternateurs plus compacts et simples à réaliser grâce à un nouveau système d'actionnement à commande unique. Plus particulièrement, l'invention concerne sous l'un de ses aspects un disjoncteur sectionneur d'alternateur comprenant un interrupteur de commutation en parallèle avec un interrupteur de coupure, par exemple une chambre à vide ; chacun des interrupteurs comprend une paire de contacts mobiles en translation l'un par rapport à l'autre selon un axe respectif, grâce à des moyens d'actionnement. Le disjoncteur comprend en outre un interrupteur de section, avantageusement en série avec l'interrupteur de coupure, qui comprend une paire de contacts mobiles l'un par rapport à l'autre, avantageusement en translation, grâce à des moyens d'actionnement. De préférence, les trois axes de déplacement des contacts sont confondus. Usuellement, un seul contact de chaque paire est mobile, l'autre étant fixe. Les moyens d'actionnement de l'un des interrupteurs, ou de plusieurs, peuvent être couplés au contact correspondant par l'intermédiaire d'une tige de connexion, afin de laisser une certaine distance entre les contacts. Le disjoncteur comprend par ailleurs des moyens de synchronisation permettant, lors d'une coupure, de séparer successivement et dans cet ordre les contacts de l'interrupteur de commutation, puis de l'interrupteur de coupure, puis du sectionneur ; les moyens de synchronisation permettent également de refermer successivement les contacts dans l'ordre inverse. Une fermeture de l'interrupteur de coupure, en particulier s'il s'agit d'une ampoule à vide, en fin de manoeuvre d'ouverture peut être prévue. Avantageusement, les moyens de synchronisation sont couplés aux moyens d'actionnement et permettent, par une commande unique, la mise en oeuvre de chacune des interruptions. Selon l'invention, à des fins de compacité du disjoncteur et de simplicité de la commande, les moyens d'actionnement et de synchronisation d'au moins les premier et deuxième interrupteurs comprennent une came cylindrique, c'est-à-dire un cylindre muni de lumières coopérant avec des éléments coulissants permettant l'actionnement des contacts. De préférence, le cylindre actionne également le sectionneur. Le cylindre est commandé en rotation par un système approprié, par exemple une chaîne de transmission ou un ensemble de bielles actionnées par levier. Les lumières d'actionnement et synchronisation comprennent une partie hélicoïdale, dont le sens d'enroulement dépend de la direction de translation du contact concerné, et dont la pente dépend de la vitesse de séparation relative des contacts. Pour générer les latences entre l'ouverture des contacts des interrupteurs, les parties hélicoïdales des lumières sont décalées l'une par rapport à l'autre par la présence de parties de pente nulle (c'est-à-dire s'étendant autour du cylindre de façon orthogonale à l'axe) ou faible. Il est avantageux que le contact mobile d'un interrupteur au moins, ou de préférence de tous les interrupteurs, soit actionné par l'intermédiaire de plusieurs éléments coulissants répartis autour de sa périphérie, par exemple deux éléments diamétralement opposés ; ces éléments coulissants peuvent être couplés au contact par l'intermédiaire de tiges dont une extrémité est fixée au contact et l'autre porte l'élément coulissant. Chaque élément coulissant coopère avec une lumière correspondante du cylindre, les lumières permettant l'actionnement d'un unique contact étant de profil similaire mais décalées sur la périphérie du cylindre. Si des tiges entre élément coulissant et contact sont présentes, il est préféré que la pluralité de tiges d'actionnement d'un même contact soient couplées entre elles par l'intermédiaire d'une pièce assurant leurs positions géométriques, par exemple une barre. Selon un mode de réalisation préféré, les moyens d'actionnement sont guidés en translation par la présence d'ergots coopérant avec des rainures rectilignes situées sur l'enveloppe du disjoncteur. En particulier, les éléments coulissants sont prolongés perpendiculairement à l'axe de déplacement par ces ergots. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre et en référence aux dessins annexés, donnés à titre illustratif et nullement limitatifs. La figure 1 illustre schématiquement le principe de coupure d'un disjoncteur sectionneur selon l'invention. Les figures 2A et 2B montrent un mode de réalisation préféré du disjoncteur selon l'invention, en positions totalement ouverte et totalement fermée. Les figures 3A et 3B illustrent schématiquement deux éléments faisant partie de moyens d'actionnement et synchronisation selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Le principe de fonctionnement d'un disjoncteur, et en particulier d'un disjoncteur d'alternateur 1 selon l'invention, est schématisé en figure 1, avec un circuit principal dans lequel circule en fonctionnement une intensité Io proche de l'intensité nominale I, et un circuit auxiliaire sollicité pour la coupure de court-circuit. Pour un disjoncteur d'alternateur, le passage d'un courant I d'une intensité nominale supérieure à plusieurs milliers d'ampères nécessite l'utilisation sur le circuit principal d'un interrupteur 10 dont les contacts sont particulièrement conducteurs, par exemple en cuivre ; leur pouvoir de coupure est cependant limité en raison de la génération d'arcs électriques. Un deuxième interrupteur 20 de coupure est mis en parallèle avec le premier 10 afin d'effectuer la fonction de coupure proprement dite, l'ouverture du premier interrupteur 10 commutant de fait le courant I du circuit principal sur ce circuit auxiliaire ; les contacts de ce deuxième interrupteur 20, par exemple en tungstène, sont de performance limitée en ce qui concerne le passage du courant nominal I, mais possèdent un fort pouvoir de coupure. Ainsi, les fonctions de transmission du courant permanent et de coupure de court-circuit sont séparées : en cas de sollicitation, le premier interrupteur 10 est tout d'abord activé, le courant I passe alors totalement dans le circuit auxiliaire et entraîne l'ouverture du deuxième interrupteur 20 pour obtenir la fonction de coupure. En outre, un troisième interrupteur 30 est ensuite ouvert : sa fonction est principalement une fonction de sécurité, son association sur le circuit auxiliaire permettant d'éviter une baisse de tenue diélectrique du deuxième interrupteur 20 qui pourrait accidentellement permettre le passage de courant dans la branche associée. Pour refermer un tel disjoncteur, l'ordre est inversé : le sectionneur 30 est d'abord refermé, puis l'interrupteur de coupure 20, et enfin le premier interrupteur 10. Chacun des interrupteurs 10, 20, 30 comprend une paire de contacts mobiles l'un par rapport à l'autre ; avantageusement, le premier contact 12, 22, 32 de chaque paire est fixe, et le deuxième contact 14, 24, 34 est mobile par rapport au premier. En particulier, le premier interrupteur 10 peut être du type à gaz ; il peut aussi, notamment si le courant nominal est très élevé, s'agir lui-même d'un appareil de commutation comprenant deux interrupteurs mis en parallèle l'un par rapport à l'autre. De préférence cependant, tel qu'illustré en figures 2, le premier interrupteur 10 est un interrupteur dans l'air comprenant un premier contact 12 tubulaire fixe autour d'un axe AA dans lequel peut s'insérer un deuxième contact 14 tubulaire également. Le deuxième interrupteur 20 peut être un disjoncteur à gaz, du type SF6 ; de préférence, comme le courant I - Io le traversant est faible en fonctionnement normal, il s'agit d'une ampoule à vide : ceci permet d'éviter l'utilisation de l'hexafluorure de soufre, ce qui augmente les performances écologiques et réduit les coûts. Enfin, le troisième interrupteur 30 peut comprendre un contact fixe 32 dans lequel peut s'insérer un autre contact mobile 34 le long de l'axe AA d'ouverture/fermeture, du type tige. De préférence, les premier et deuxième interrupteurs 10, 20 sont coaxiaux : cette coaxialité des circuits électriques est favorable à la commutation du courant du circuit principal vers le circuit secondaire ; les contacts des deux interrupteurs s'étendent ainsi dans la même direction longitudinale et sont déplacés en translation parallèlement à cette direction AA. Dans le mode de réalisation préféré, les contacts du troisième interrupteur 30 se déplacent eux aussi en translation et les trois axes le long desquels se déplacent les contacts 14, 24, 34 sont confondus. Le fonctionnement de pôle du disjoncteur sectionneur 1 est tel que la manoeuvre des contacts de chaque interrupteur 10, 20, 30 est assurée de préférence par une commande unique liée aux pôles par une cinématique de synchronisation permettant d'assurer la séquence de fonctionnement. Selon l'invention, chaque contact mobile 14, 24, 34 est actionné par l'intermédiaire d'un dispositif d'actionnement et de synchronisation utilisant un système de came rotative localisée dans une enveloppe 5 du disjoncteur 1. Cette solution permet de déterminer le mouvement de chaque interrupteur 10, 20, 30 dans une construction coaxiale qui favorise la compacité ; de conception aisée et robuste au cours du temps, le système à came 40 est localisé dans le disjoncteur 1 existant, sans augmenter son encombrement. En particulier, les moyens d'actionnement et de synchronisation comprennent un cylindre 40, de préférence de révolution autour de l'axe de translation AA des contacts 14, 24, 34 du disjoncteur 1. Sur la paroi du cylindre 40 sont usinées des lumières 42, à raison d'au moins une lumière par contact à actionner : une première lumière 421 commande le mouvement d'ouverture et/ou de fermeture du premier interrupteur principal 10, une deuxième lumière 422 commande l'ouverture et/ou la fermeture du deuxième interrupteur secondaire 20, et une troisième lumière 423 sert à actionner l'interrupteur de section 30. Le dessin des lumières 42 permet la synchronisation des mouvements, ainsi que la détermination des vitesses de translation relatives. L'actionnement de chacun des interrupteurs est effectué par l'intermédiaire d'un élément 44 apte à coulisser dans la lumière 42 correspondante du cylindre 40 et solidarisé de façon fixe au contact. Si le contact est éloigné du cylindre 40, l'élément coulissant 44 peut être couplé à une extrémité d'une tige de connexion 46 qui est solidarisée, par son autre extrémité, de façon fixe au contact ; pour permettre une meilleure lisibilité, c'est ce dernier mode de réalisation qui est illustré en figure 3A, mais il faut comprendre que, dans la majorité des cas et à des fins de compacité, la tige de connexion 46 est absente et les éléments coulissants 44 sont partie intégrante du contact à déplacer. Ainsi, lors de la rotation du cylindre 40 (flèche R), selon le dessin de la lumière 42, l'élément coulissant 44 se déplace dans la lumière 42 et le contact, par exemple par l'intermédiaire de la tige 46, est animé en translation (flèche T). De préférence, le contact, les éléments coulissants 44 et/ou les tiges de connexion 46 sont localisées à l'intérieur du cylindre 40 rotatif d'actionnement et synchronisation : le profil des lumières 42 peut ainsi être plus précis au vu du diamètre supérieur du cylindre 40, qui est également plus robuste. Afin d'éviter tout effort de torsion sur le contact, et notamment toute rotation parasite d'une tige 46, de préférence, l'élément coulissant 44 lui-même est guidé en translation, ou la tige de connexion 46 est guidée longitudinalement. Avantageusement, le guidage est effectué par coopération entre un ergot 48 solidaire de l'élément coulissant 44 et/ou de la tige 46 et une rainure 50 parallèle à l'axe de translation AA du contact, par exemple localisée sur l'enveloppe 5 du disjoncteur 1. En particulier, l'élément coulissant 44 dans la lumière 42 du cylindre 40 peut être prolongé vers l'extérieur par un ergot 48 coulissant dans une rainure 50 de l'enveloppe 5. Les lumières d'actionnement et de synchronisation sont dessinées de façon à maîtriser les caractéristiques de vitesse et de synchronisation entre le mouvement de chacun des interrupteurs 10, 20, 30. Ainsi par exemple, dans un exemple illustré préféré, le cylindre 40 est localisé entre les premier et deuxième contacts 14, 24 qui se déplacent en sens opposés, le sectionneur 30 étant animé d'un mouvement similaire au premier interrupteur 10. Un dessin de lumières 42 est illustré en figure 3B, dans une version déroulée du cylindre 40. La première lumière 421 du cylindre 40 comprend une partie d'extrémité initiale 421i qui est hélicoïdale dans un premier sens : dès l'actionnement R du cylindre 40, le premier contact 14 du premier interrupteur 10 est sollicité en translation pour une séparation afin de couper le plus rapidement possible le courant. La pente de la première lumière 421 dépend de la vitesse relative T à obtenir en fonction de la vitesse de rotation R imprimée au cylindre 40 par ses moyens de commande 52. Une fois les contacts du premier interrupteur 10 ouverts, il n'est plus nécessaire de les actionner, et avantageusement, la première lumière 421 comprend une partie d'extrémité finale 421f qui est rectiligne, normale à l'axe AA. Il est possible également de prévoir une translation plus lente par un changement de pente, ou une inversion de mouvement... La deuxième lumière 422 comprend quant à elle une partie d'extrémité initiale 422i qui n'est pas pentue mais linéaire selon un périmètre de la paroi : pendant un premier temps après l'actionnement, le deuxième interrupteur 20 n'est pas sollicité ; au contraire, il reste fermé de sorte que le courant passe du circuit principal au circuit auxiliaire. Grâce au dessin de la partie d'extrémité initiale 422i de la deuxième lumière, la rotation du cylindre 40 n'entraîne dans un premier temps aucune translation de l'élément coulissant 44 et donc du deuxième contact 24. Une fois les contacts du premier interrupteur 10 sépares, il importe d'ouvrir l'interrupteur secondaire 20 : après la partie d'extrémité initiale 422i, la deuxième lumière 422 se prolonge par une partie médiane hélicoïdale 422mr dont la pente dépend de la vitesse relative d'ouverture de l'interrupteur 20. Dans le cadre représenté, le sens d'enroulement de la deuxième lumière 422m est inverse de celui de la partie d'extrémité initiale 421i de la première lumière, les deux contacts 14, 24 se déplaçant en sens opposé ; ceci n'est qu'illustratif. La longueur de la partie d'extrémité initiale de la deuxième lumière 422i dépend de la durée de latence avant l'actionnement du deuxième interrupteur 20 ; de préférence, l'arc couvert par la deuxième partie d'extrémité initiale 422i est inférieur à celui couvert par la première partie d'extrémité initiale 421ir une ouverture suffisante de l'interrupteur principal 10 étant juste définie pour permettre l'ouverture de l'ampoule à vide 20 sans risque d'amorcer. Par ailleurs, au vu des dimensions dans le cas d'une ampoule à vide 20, on note que la longueur de la partie médiane 422m de la lumière est très faible, la distance de séparation des contacts 22, 24 étant restreinte. De la même façon, l'actionnement du troisième contact 34 est décalé par rapport au déplacement du deuxième contact 24 : la troisième lumière 423 comprend une partie d'extrémité initiale linéaire 423i plus longue que la partie d'extrémité initiale 422i de la deuxième lumière et de la partie médiane 422m de cette deuxième lumière, de fait déterminée pour être supérieure à la distance correspondant au temps d'arc maximal ; il est possible naturellement d'imprimer à la place un mouvement de translation lente . Un enroulement hélicoïdal de la troisième lumière 423f est ensuite prévu, dans le sens d'enroulement de la première lumière 422i pour ce mode de réalisation où sectionneur 30 et premier interrupteur 10 fonctionnent dans le même sens même si l'inverse serait possible. Ici encore, il est avantageux que la partie d'extrémité finale 422f de la deuxième lumière soit linéaire et que les contacts 22, 24 ne bougent plus (au moins pendant un certain temps) une fois l'ouverture atteinte. Par le choix de la pente de chacun des enroulements 421ir 422mr 423f, il est possible d'ajuster la vitesse de séparation des contacts sans modifier la vitesse de rotation du cylindre 40 : les moyens de commande peuvent donc être simplifiés, et l'animation en rotation de la came cylindrique 40 peut être effectuée par tout système 52 adapté, par exemple par des bielles isolantes montées sur un levier, ou par un système de chaînes d'entraînement. Grâce au choix des profils de lumière 42, on note en outre que la séquence de fermeture est également respectée. Il est possible d'adapter les dessins aux séquences souhaitées, et par exemple de prévoir des ouvertures en deux temps, ou de concevoir plus de deux ou trois parties pour chacune des lumières 421r 422, 423. En particulier, et tel que représenté sur la figure 3B, il est possible, afin de la protéger, de refermer l'ampoule à vide 20 une fois la section effectuée. A cette fin, la partie d'extrémité dite finale 422f de la deuxième lumière est de fait prolongée par une seconde partie médiane 422m,, de sens opposé à la partie médiane 422mr qui permet de refermer les contacts 22, 24 de l'ampoule ; une seconde partie linéaire finale 422f, peut également être prévue. De plus, la commande et la synchronisation par came peuvent être choisies pour actionner les deux premiers interrupteurs 10, 20 seulement, si par exemple un sectionneur 30 à couteau est choisi. Selon un mode de réalisation avantageux (illustré dans une configuration particulière en figure 3A), pour équilibrer les efforts sur un contact, deux éléments coulissants 44, 44' y sont solidarisés de façon diamétralement opposée, et coulissent dans une lumière correspondante du cylindre 40 : le cylindre possède alors une paire de premières, respectivement deuxièmes et/ou troisièmes, lumières 42, 42', chaque lumière de la paire étant identique et décalée de 180 avec l'autre. Dans ce cas, de préférence, chaque élément coulissant 44, 44' comporte un ergot 48, 48' de guidage dans une rainure 50, 50' opposée de l'enveloppe 5 du disjoncteur 1. En particulier si le contact est éloigné du cylindre d'actionnement 40, chaque élément coulissant 44, 44' peut être connecté au contact par l'intermédiaire d'une tige 46, 46'. Avantageusement, les extrémités des tiges 46, 46' qui comprennent les éléments de coulissement 44, 44' sont reliées entre elles, à l'intérieur du cylindre 40, par une barre 54 orthogonale assurant leur écartement et leur maintien en position afin de limiter les efforts. Il est entendu que le mode de réalisation avec deux éléments coulissants 44, 44' est donné à titre d'exemple et qu'on peut par exemple concevoir plusieurs éléments, répartis de façon régulière ou non, sur la périphérie du contact. Chacun des interrupteurs de préférence, ou seulement certains d'entre eux, peuvent comprendre deux éléments coulissants. Selon un mode de réalisation avantageux, seul un des interrupteurs, par exemple l'ampoule à vide, est actionné par l'intermédiaire de tiges d'actionnement, reliées ou non entre elles par des barres. Grâce à l'actionnement selon l'invention, il est possible de contrôler les différents mouvements d'ouverture/fermeture des interrupteurs 10, 20, 30 de manière indépendante les uns des autres. De plus, à l'inverse du ressort, ce contrôle n'est pas altéré au cours du temps. L'actionnement par came 40 permet en outre de conserver une compacité au pôle de disjoncteur 1, le cylindre 40 prenant place au sein du disjoncteur usuel 1. La coaxialité des circuits peut donc être maintenue, même s'il est possible, en particulier en réalisant une tige d'actionnement 46 externe au cylindre 40, d'utiliser un disjoncteur sectionneur d'axes sécants tel que présenté dans la demande FR 06 50156
Un disjoncteur sectionneur de générateur selon l'invention comporte une came cylindrique (40) pour réaliser de façon optimale la séquence d'ouverture/fermeture des premier interrupteur de commutation (10), deuxième interrupteur de coupure (20) et sectionneur (30). La came (40) comprend une paroi cylindrique dans laquelle sont définies trois lumières (42), et de préférence trois paires de lumières, de profils différents ; dans chaque lumière coulisse un élément d'extrémité d'un élément entraînant un des contacts d'interrupteur respectif.
1. Disjoncteur sectionneur d'alternateur (1) comprenant : un premier interrupteur (10) comprenant une première paire de contacts (12, 14) mobiles l'un par rapport à l'autre en translation selon un premier axe (AA), un deuxième interrupteur (20) de coupure comprenant une deuxième paire de contacts (22, 24) mobiles l'un par rapport à l'autre en translation selon un deuxième axe, le deuxième interrupteur (20) étant mis en parallèle du premier interrupteur (10), un troisième interrupteur (30) sectionneur comprenant une troisième paire de contacts (32, 34) mobiles l'un par rapport à l'autre, des moyens (40, 44, 46) d'actionnement d'un contact (14, 24, 34) de chaque interrupteur (10, 20, 30), des moyens de synchronisation (40, 42) permettant, lors d'une interruption, la séparation des contacts du premier interrupteur (10) avant la séparation des contacts du deuxième interrupteur (20), qui eux-mêmes se séparent avant que les troisièmes contacts (32, 34) ne se séparent entièrement, caractérisé en ce que : • les moyens d'actionnement des premier et deuxième interrupteurs et les moyens de synchronisation sont couplés et comprennent un cylindre (40) rotatif autour d'un axe (AA) et présentant sur sa paroi au moins despremière et deuxième lumières (421r 422) partiellement hélicoïdales ; • les moyens d'actionnement du premier interrupteur (10) comprennent au moins un premier élément (44) coulissant dans une première lumière (421) et solidarisé de façon fixe à un contact (14) du premier interrupteur (10) ; • les moyens d'actionnement du deuxième interrupteur (20) comprennent au moins un deuxième élément (44) coulissant dans une deuxième lumière (422) et solidarisé de façon fixe à un contact (24) du deuxième interrupteur (2 0) . 2. Disjoncteur selon la 1 dans lequel les premier axe de translation, deuxième axe de translation et axe de rotation du cylindre (40) sont confondus. 3. Disjoncteur selon l'une des 1 ou 2 dans lequel le troisième interrupteur (30) est en série avec le deuxième interrupteur (20), et leur ensemble est en parallèle avec le premier interrupteur (10). 4. Disjoncteur selon l'une des 1 à 3 dans lequel les contacts (32, 34) du troisième interrupteur (30) sont mobiles en translation selon un troisième axe. 5. Disjoncteur selon la 4 dans lequel les quatre axes (AA) sont confondus. 6. Disjoncteur selon l'une des 4 ou 5 dans lequel le cylindre (40) présente une troisième lumière (423) partiellement hélicoïdale, et un troisième élément coulissant (44) au moins est fixé à un contact (34) du troisième interrupteur (30) et coulisse dans la troisième lumière (423), les moyens de synchronisation et d'actionnement des trois interrupteurs (10, 20, 30) étant couplés. 7. Disjoncteur selon l'une des 1 à 6 dans lequel les éléments coulissants (44) d'au moins deux interrupteurs (10, 20) sont localisés à l'intérieur du cylindre (40). 8. Disjoncteur selon l'une des 1 à 7 dans lequel le cylindre (40) présente deux premières, respectivement deuxièmes et/ou troisièmes, lumières (421) de même dessin décalées de 180 l'une de l'autre autour de l'axe (AA) du cylindre (40), et dans lequel le premier, respectivement deuxième et/ou troisième, contact est solidarisé fixement à deux premiers, respectivement deuxièmes et/ou troisièmes, éléments coulissants (44, 44') qui coulissent dans les deux premières, respectivement deuxièmes et/ou troisièmes, lumières (421). 9. Disjoncteur selon l'une des 1 à 8 dans lequel un élément coulissant (44) au moins est fixé au contact concerné par l'intermédiaire d'une tige (46) de connexion. 10. Disjoncteur selon la 8 dans lequel les deux éléments coulissants (44) sont fixés à au moins un contact par l'intermédiaire d'une tige (46) de connexion et comprenant en outre une barre de connexion (54) reliant entre elles les deux tiges de connexion (46, 4 6') à l'intérieur du cylindre (4 0) . 11. Disjoncteur selon l'une des 1 à 10 comprenant des moyens (48, 50) pour maintenir au moins un contact (14) parallèle à son axe (AA) de déplacement. 12. Disjoncteur selon la 11 dans lequel les moyens de maintien sont des rainures (50) de guidage dans une enveloppe (5) du disjoncteur (1). 13. Disjoncteur selon l'une des 1 à 12 dans lequel le profil de chaque lumière comprend au moins deux parties d'inclinaisons différentes par rapport à l'axe (AA) du cylindre (40). 14. Disjoncteur selon la 13 dans lequel la partie hélicoïdale de la deuxième lumière (422) est comprise entre une partie d'extrémité initiale (4221) et une partie d'extrémité finale (422f) d'inclinaisons supérieures à la partie hélicoïdale (422m) par rapport à l'axe (AA). 15. Disjoncteur selon l'une des 1 à 14 dans lequel le sens d'enroulementdes parties hélicoïdales des première et deuxième, respectivement troisième, lumières (421i, 422m) sont opposés. 16. Disjoncteur selon l'une des 1 à 15 comprenant des moyens de commande (52) du cylindre (40), de préférence sélectionnés parmi une chaîne et des bielles d'entraînement. 17. Disjoncteur selon l'une des 1 à 16 dans lequel le deuxième interrupteur (20) est une ampoule à vide.
H
H01
H01H
H01H 33
H01H 33/666
FR2899809
A1
COMPOSITION COMPRENANT UN MONOMERE CYANOACRYLATE, UN POLYMERE CATIONIQUE ET PROCEDES DE TRAITEMENT COSMETIQUE
20,071,019
La présente invention est relative à une composition comprenant , au moins un monomère cyanoacrylate et au moins un polymère cationique non saccharidique hydrosoluble ou en dispersion aqueuse , à son utilisation pour le traitement cosmétique des fibres kératiniques et à un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre une telle composition. Dans le domaine de la cosmétique, on cherche à modifier les propriétés superficielles des fibres kératiniques telles que les cheveux, par exemple pour apporter aux cheveux un effet conditionnant comme la douceur, ou de la brillance ou un effet coiffant permettant d'apporter du corps, de la masse ou du volume aux cheveux. Pour ce faire, on utilise généralement des compositions cosmétiques à base d'agents de conditionnement tels que des silicones ou des polymères ayant une forte affinité pour les fibres kératiniques, et notamment pour les cheveux. Cependant, ces agents de conditionnement ou de coiffage ont tendance à s'éliminer au cours de lavage avec des shampoings, rendant nécessaire le renouvellement des applications des compositions sur les cheveux. Pour accroître la rémanence de dépôt de polymères, il peut être envisagé d'effectuer une polymérisation radicalaire de certains monomères directement sur les cheveux. Toutefois, on constate une forte dégradation des fibres capillaires liées probablement aux amorceurs de polymérisation et les cheveux ainsi traités sont difficilement démêlables. La demanderesse vient de découvrir qu'il est possible d'obtenir une amélioration du corps, de la masse ou du volume de la chevelure et ce de façon durable, en associant au moins un polymère cationique défini plus loin, au moins un monomère électrophile tel que décrit ci-dessous et au moins un solvant organique. En effet, l'application d'une composition comprenant une telle association conduit à la formation d'un revêtement ou gainage rémanent notamment aux shampoings, même après plusieurs lavages de la chevelure. Le gainage obtenu peut apporter, en plus des propriétés de coiffage rémanent, des propriétés de brillance et de conditionnement. En outre, les cheveux restent de manière surprenante parfaitement individualisés et peuvent être coiffés sans problème. Sans que cette explication soit limitative, il semble que ce soit les ions hydroxyde contenus dans l'eau absorbée par les cheveux qui enclenchent le processus de polymérisation anionique à l'interface composition de traitement-cheveux. Le polymère ainsi formé in situ par polymérisation anionique interfaciale se présente sous forme d'un dépôt homogène, lisse et possède une excellente adhésion sur cheveux. L'invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant : au moins un monomère cyanoacrylate , et au moins un polymère cationique non saccharidique, hydrosoluble ou en dispersion aqueuse. Un autre objet de la présente invention consiste en l'utilisation de ladite composition pour le traitement cosmétique des fibres kératiniques, et plus particulièrement des cheveux. L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques, et plus particulièrement des cheveux, mettant en oeuvre ladite composition. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et de l'exemple qui suit. Par polymère non saccharidique, on entend un polymère ne contenant pas de portion monosaccharidique (i.e. monosaccharide ou oside ou sucre simple) ou de portion oligosaccharidique (chaînes courtes formées de l'enchaînement d'unités monosaccharidiques, éventuellement différentes) ou de portion polysaccharidique [longues chaînes constituées d'unités monosaccharidiques, éventuellement différentes, i.e. polyholosides ou polyosides (homopolyosides ou hétéropolyosides)]. Les compositions selon l'invention comprennent de préférence au moins un solvant organique liquide. Par solvant organique, on entend une substance organique capable de dissoudre une autre substance sans la modifier chimiquement. De préférence, le solvant organique liquide est différent du polymère cationique et du monomère cyanoacrylate. Plus particulièrement, le solvant n'est pas cationique. Le solvant organique est par exemple choisi parmi : les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en C10-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques synthétique ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à C10 ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides et leurs mélanges. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en C1-C20 liquides et d'alcools en C1- C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10-C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 , l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétra-isostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions alpha et oméga (85, 3% en poids), ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone ou un mélange de silicones tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, la viscosité de la silicone et/ou du mélange de silicones à 25 C est comprise entre 0.1 cst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les silicones suivantes : le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega- dihydroxylé/cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega-dihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1503 Fluid - le mélange de diméthicone /cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; Et les mélanges respectifs de ces huiles. Les compositions selon l'invention peuvent contenir, outre le ou les solvants organiques liquides, de l'eau. De préférence les compositions sont anhydres c'est-à-dire qu'elles contiennent moins de 1% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le ou les solvants organiques de la composition représentent généralement de 0,01 à 99 %, de préférence de 0,1 à 50 %, en poids par rapport au poids total de la composition. Le ou les monomères cyanoacrylate présents dans la composition de l'invention sont de préférence choisis parmi les monomères de formule (I) :35 (1) RI CN >-< R2 COXR' 3 dans laquelle : • X désigne NH, Sou O, ^ R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, -un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C,-C,o. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, 5 tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2),,-(CF2)m-CF3 ou -(CH2)n (CF2)m-CHF2 avec n=1 à20etm=1 à20. Les substituants R1 et R2 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoiques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. De préférence R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène, R'3 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou35 plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en De préférence R'3 est un groupe hydrocarboné saturé comportant de 1 à 10 atomes de carbone. De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (I), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylate de polyfluoroalkyle 15 tels que : l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : (II) CN COOCH2CF2CHF2 ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule : (III) CN COOCH2CF3 b) les 2-cyanoacrylate d'alkyle ou d'alcoxyalkyle (IV) R1 \\ù ÇN R2 COOR' 3 dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C1-C10, un radical alcényle en C2-C10 ou alcoxy(C1-C4) alkyle(C1-C10). 20 25 30 On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2- cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de methoxypropyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n- octyle le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de méthoxypropyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylate d'octyle de formule V et leurs mélanges : (V) CN \COOR'3 dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, - CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, -(CH2)5-CH(CH3)-CH3, -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Le monomère cyanoacrylate particulièrement préféré selon l'invention est le méthylheptyl 2-cyanoacrylate vendu sous la référence commerciale RITELOK CDN 1064 par la société Chemence. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Dans le cadre de l'invention, les monomères cyanoacrylates sont des monomères capables de polymériser par voie anionique en présence d'un agent nucléophile. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Les monomères cyanoacrylate de formule (I) selon la présente invention peut être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement du US 3 527 224, US 3 591 767, US 3667472, US 3995641, US 4 035 334 et US 4650826. Les compositions mises en oeuvre conformément à l'invention ont généralement une concentration en monomère cyanoacrylate selon l'invention allant de 0,1 à 80 %, de préférence de 1 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition, plus particulièrement de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxyles contenus dans l'eau. On entend par " carbanion ", les espèces chimiques définies dans " Advanced Organic Chemistry, Third Edition ", de Jerry March, page 141. Les agents nucléophiles peuvent être peut être appliqués indépendamment de la composition de l'invention. Il peut aussi être ajouté à la composition de l'invention au moment de l'emploi. L'agent nucléophile est un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N NH2 , Ph3C-, R3C PhNH pyridine, ArS R-C-C RS SH RO R2NH, ArO-, N3 , OH ArNH2, NH3, 1 Br", Cr, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO", CN NO3-, C1O4 , H2O, Ph représentant un groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en C1-C10. Les monomères électrophiles peuvent être synthétisés selon les méthodes connues décrites dans la technique. En particulier, les monomères cyanoacrylates peuvent être synthétisés selon l'enseignement du US 3 527 224, US 3 591 767, US 3 667 472, US 3 995 641, US 4 035 334 et US 4 650 826. On peut introduire dans les compositions des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène- ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30% en poids et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. Dans la présente demande, l'expression "polymère cationique" désigne un polymère contenant des groupements cationiques ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui comprennent des motifs comportant des groupements amines primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne polymère soit être portés par un substituant latéral. Les polymères cationiques utilisés ont de préférence une masse moléculaire comprise entre 1000 et 15.106 environ. Les polymères cationiques utilisés sont notamment ceux qui 15 contiennent au moins 10 % en poids de motifs comportant des groupements amines ou des groupements ammonium quaternaires dont le taux de quaternisation, exprimé en équivalent cationique par gramme de polymère, est par exemple au moins égal à 0,05 méq cationique/g (méq : milliéquivalent). 20 Lorsque le polymère cationique porte des groupements amine ou ammonium quaternaire portés par un substituant latéral, la chaîne polymère est par exemple une chaîne acrylique, vinylique, siliconée, peptidique. Parmi les polymères cationiques on peut citer plus particulièrement les 25 protéines quaternisées, les silicones aminés et les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Les polymères peuvent être linéaires, ramifiés, à structure bloc, à structure peigne, à structure dendritique et/ou sous forme de latex dans l'eau 30 ou dans une solution saline concentrée. 1/ les protéines quaternisées Les protéines quaternisées sont en particulier des polypeptides modifiés chimiquement portant en bout de chaîne, ou greffés sur celle-ci, des 35 groupements ammonium quaternaires. Parmi ces protéines on peut citer notamment : 10 a/ les hydrolysats de collagène portant des groupements triéthylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "QUATPRO E" par la société MAYBROOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Triéthonium Hydrolyzed Collagen Ethosulfate"; b/ les hydrolysats de collagène portant des groupements chlorure de triméthylammonium ou de triméthylstéarylammonium,vendus sous la dénomination de QUAT-PRO S par la société MAYBROOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Steartrimonium Hydrolyzed Collagen"; c/ les hydrolysats de protéines portant sur la chaîne polypeptidique des groupements ammonium quaternaire comportant au moins un radical alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. Parmi ces hydrolysats de protéines, on peut citer entre autres, vendus par la société CRODA. le CROQUAT L , le CROQUAT M, le CROQUAT S, le CROTEIN Q. ; ou les produits vendus par la Société INOLEX, sous la dénomination "LEXEIN QX 3000"; appelé dans le dictionnaire CTFA "Cocotrimonium Collagen Hydrolysate". Parmi les protéines quaternisées, on peut également citer les protéines végétales quaternisées, telles que les protéines de blé, de maïs ou de soja ; comme protéines de blé quaternisées, on peut citer celles commercialisées par la société CRODA sous les dénominations "HYDROTRITICUM WQ ou QM, appelées dans le dictionnaire CTFA "cocodimonium hydrolysed wheat protein", "HYDROTRITICUM QL" appelée dans le dictionnaire CTFA "Laurdimonium hydrolysed wheat protein", ou encore sous la dénomination "HYDROTRITICUM QS" appelée dans le dictionnaire CTFA "Steardimonium hydrolysed wheat protein". 2/ les silicones aminées On désigne par silicone aminée toute silicone comportant au moins une amine primaire, secondaire, tertiaire ou un groupement ammonium quaternaire. On peut ainsi citer : a) les silicones aminées répondant à la formule : R'aG3-a-Si(OSiG2)ä-(OSiGbR'2_b)m-O-SiG3_a-R'a (l) dans laquelle : G, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène, ou un groupement phényle, alkyle en C1-C8, par exemple méthyle, a identiques ou différents, désignent le nombre 0 ou un nombre entier de 1 à 3, en particulier 0, b désigne 0 ou 1, et en particulier 1, m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2 000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1 999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2 000, et notamment de 1 à 10 ; R', identiques ou différents, désignent un radical monovalent de formule -CqH2qL dans laquelle q est un nombre de 2 à 8 et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements : - NR"-Q-N(R")2 - N(R")2 - N+(R")3 A- -N+H(R")2 A- - N+H2(R") A- - N(R")-Q-N+R"H2 A- -NR"-Q-N+ (R")2H A--NR"-Q-N+ (R")3 A- dans lesquels R" peut désigner hydrogène, phényle, benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent, par exemple un radical alkyle ayant de 1 à 20 atomes de carbone ; Q désigne un groupement de formule CrH2r, linéaire ou ramifié, r étant un entier allant de 2 à 6, de préférence de 2 à 4 ; et A- représente un ion halogénure tel que par exemple fluorure, chlorure, bromure ou iodure. Un groupe de silicones aminées correspondant à cette définition est représentée par les silicones dénommées "triméthylsilylamodiméthicone", répondant à la formule : n (CH3)3 Si CH3 1 OùSi CH3 OSi(CH m dans laquelle n et m ont les significations données ci-dessus (cf formule II). De tels polymères sont décrits par exemple dans la demande de brevet EP-A-95238. La masse moléculaire moyenne en poids des silicones aminées va de préférence de 2000 à 1000000 et encore plus particulièrement de 3500 à 200.000. Les masses moléculaires moyennes en poids de ces silicones aminées sont mesurées par Chromatographie par Perméation de Gel (GPC) à température ambiante en équivalent polystyrène. Les colonnes utilisées sont des colonnes p styragel. L'éluant est le THF, le débit est de 1 ml/mn. On injecte 200 pl d'une solution à 0,5% en poids de silicone dans le THF. La détection se fait par réfractométrie et UVmétrie. Selon l'invention la viscosité à 25 C de la silicone aminée est notamment supérieure à 1000 cSt (mm2/s) et de préférence va de 3000 à 200000 cSt (mm2/s Ces silicones aminées, ont de préférence un indice d'amine inférieur ou égal à 0,4 meq./g, de préférence allant de 0,001 à 0,2 meq./g, et plus particulièrement allant de 0,01 à 0,1 meq./g. L'indice d'amine est le nombre de milli-équivalents amine par gramme de composé. Cet indice est déterminé de façon tout à fait classique par des méthodes de titrage par indicateur coloré ou par titrage potentiométrique. Lorsque ces silicones aminées sont mises en oeuvre, une forme de réalisation particulièrement intéressante est leur utilisation sous forme d'émulsion huile dans eau. L'émulsion huile dans eau peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs. 10 Les tensioactifs peuvent être de toute nature mais de préférence cationiques et/ou non ioniques. La taille moyenne en nombre des particules de silicone dans l'émulsion va généralement de 3 nm à 500 nanomètres, de préférence de 5 nm à 300 nanomètres et plus particulièrement de 10 nm à 275 nanomètres et encore plus préférentiellement de 150 à 275 nanomètres. Un autre groupe de silicones aminées correspondant à cette définition est représenté par la formule suivante (III): CH3 H3C SiùCH3 CH3 ICH3 OùSiùCH CH3 3 m dans laquelle : 15 m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2 000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1 999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2 000, et notamment de 1 à 10 ; A désigne un radical alkylène linéaire ou ramifié ayant de 4 à 8 atomes 20 de carbone et de préférence 4 atomes de carbone. Ce radical est de préférence ramifié. La masse moléculaire moyenne en poids des silicones aminées va de préférence de 500 à 1000000 et encore plus particulièrement de 1000 à 200.000. 25 Les masses moléculaires moyennes en poids de ces silicones aminées sont mesurées par Chromatographie par Perméation de Gel (GPC) à température ambiante en équivalent polystyrène. Les colonnes utilisées sont des colonnes p styragel. L'éluant est le THF, le débit est de 1 ml/mn. On injecte 200 pl d'une solution à 0,5% en poids de silicone dans le THF. La détection se fait par réfractométrie et UVmétrie. Selon l'invention la viscosité à 25 C de la silicone aminée est notammentsupérieure à 500 cSt (mm2/s) et de préférence va de 1000 à 200000 cSt (mm2/s). et plus particulièrement de 1500 à 10000 cSt (mm2/s). Ces silicones aminées, ont de préférence un indice d'amine supérieur à 0,4 meq./g, de préférence allant de 0,5 à 3 meq./g, et plus particulièrement allant de 0,5 à 1 meq./g. L'indice d'amine est le nombre de milli-équivalents amine par gramme de composé. Cet indice est déterminé de façon tout à fait classique par des méthodes de titrage par indicateur coloré ou par titrage potentiométrique. Lorsque ces silicones aminées sont mises en oeuvre, une forme de réalisation particulièrement intéressante est leur utilisation sous forme d'émulsion huile dans eau. L'émulsion huile dans eau peut comprendre un ou plusieurs tensioactifs. Les tensioactifs peuvent être de toute nature mais de préférence cationiques et/ou non ioniques. La taille moyenne en nombre des particules de silicone dans l'émulsion va généralement de 3 nm à 500 nanomètres, de préférence de 5 nm à 300 nanomètres et plus particulièrement de 10 nm à 275 nanomètres et encore plus préférentiellement de 150 à 275 nanomètres. Une silicone répondant à cette formule est par exemple la DC2-8566 Amino fluid de DOW CORNING. c) les silicones aminées répondant à la formule (IV) : Ci) R6ùC CHOH CùN(R5)3Q~ H2 H2 - (R )3,S Si û O Si O R5 ûr Si (R5)3 dans laquelle : R5 représente un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, ou alcényle en C2-C18, par exemple méthyle ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par exemple en C1-C8 relié au Si par une liaison SiC; Q- est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique (acétate ...); r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 20 et en particulier de 2 à 8 ; s représente une valeur statistique moyenne de 20 à 200 et en particulier de 20 à 50. De telles silicones aminées sont décrites plus particulièrement dans le brevet US 4 185 087. d) les silicones ammonium quaternaire de formule : R7 2X- R7 SiùR6-CH2-CHOH-CH2-N-R8 R7 R7 r R7 OH R8-N-CH2-CH-CH2 R6 R7 (V) dans laquelle : R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18 ou un cycle comprenant 5 ou 6 atomes de carbone, par exemple méthyle ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent, notamment un radical alkylène en C1-C18 ou un radical alkylèneoxy divalent en C1-C18, par exemple en C1-C8 relié au Si par une liaison SiC ; R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, et en particulier un radical alkyle en C1-C18, un radical alcényle en C2-C18, un radical -R6-NHCOR7 ; X- est un anion tel qu'un ion halogénure, notamment chlorure ou un sel d'acide organique (acétate ...); r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 200 et en particulier de 5 à 100 ; Ces silicones sont par exemple décrites dans la demande EP-A-0530974. e) les silicones aminées de formule : R1 - R3 Siù0 Si R5 1 1 R2 _ x R4 dans laquelle : - R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement phényle, 15 - R5 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement hydroxyle, - n est un entier variant de 1 à 5, - m est un entier variant de 1 à 5, et dans laquelle x est choisi de manière telle que l'indice d'amine varie de 0,01 à 1 meq/g. 20 f) les silicones aminées polyoxyalkylénées de type (XY); , X étant un bloc polysiloxane et Y étant un bloc polyoxyalkyléné comportant au moins un groupement amine pouvant, de préférence, être constituées d'unités répétitives de formule générale suivante: 25 [SiMe2-0- (SiMe2O)XSiMe2 -R-N(H)-R'-O -(C2H4O)a - (C3H6O)b - R'- N(H)-R-] (XI) dans laquelle : - a est un nombre entier supérieur ou égal à 1, de préférence allant de 5 à 200 et encore plus particulièrement de 5 à 100 ; 10 Si 1 (?,il-12n) NH (ÇmH2m) NH2 (VI) 0 3 - b est un nombre entier allant de 0 à 200, de préférence allant de 4 à 200 et encore plus particulièrement de 5 à 100 ; - x est un nombre entier allant de 1 à 10000 et encore plus particulièrement de 10 à 5000 ; - R, identiques ou différents, représentent un groupe organique divalent qui est lié à l'atome de silicium adjacent par une liaison carbone-silicium et à un atome d'azote, - R', identiques ou différents, représentent un groupe organique divalent qui est lié à l'atome d'oxygène adjacent par une liaison carbone- oxygène et à un atome d'azote, R est de préférence un radical hydrocarboné en C2-C12 comportant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène. Plus particulièrement, R désigne un radical éthylène, propylène linéaire ou ramifié, butylène linéaire ou ramifié ou -CH2CH2CH2OCH(OH)CH2-. R' est de préférence un radical hydrocarboné en C2-C12 comportant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène. Plus particulièrement R' désigne un radical alkylène divalent comme par exemple l'éthylène, le propylène linéaire ou ramifié ou le butylène linéaire ou ramifié. Les blocs siloxane représentent généralement de 50 à 95% en moles par rapport au poids total de la silicone et plus particulièrement de 70 à 85% en moles. Le taux d'amine va généralement de 0,02 à 0,5 meq/g de copolymère dans une solution à 30% dans le dipropylèneglycol et plus particulièrement de 0,05 à 0,2. Le poids moléculaire moyen en poids de la silicone de formule (XI) est de préférence allant de 5000 à 1000000 et encore plus particulièrement de 10000 à 200000. La silicone particulièrement visée par cette formule (XI) est celle commercialisée sous la marque Silsoft A-843 Organosilicone Copolymer par OSI. Les silicones aminées particulièrement préférées conformément à l'invention sont celles de formule (I) à (VI) et plus particulièrement celles de formule (I), (IV), (V), (VI),. On citera de préférence les produits suivants : DC929 de DOW CORNING DC 2-8566, X2-8260 et X2-8646 de DOW CORNING Q2 7224 de DOW CORNING SLM 55051/3 , VP1653, VP1480M de WACKER 176-12096G de GE BAYER KF-860, 861, 864 de SHIN ETSU. 3/ Les polymères du type polyamine, polyaminoamide, polyammonium quaternaire, Ces polymères utilisables conformément à la présente invention sont par exemple 10 choisis parmi : (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: 13 ùCHùCù2 C 15 0=C 01 I X- A 1 R4 N+ùR6 1 R5 R4 N R6 R5 X dans lesquelles: R3 , identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou 5 un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; R1 et R2 , identiques ou différents, représentent hydrogène ou un groupe 10 alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou 15 plusieurs motifs dérivant de monomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. 20 Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, 25 - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - le copolymères d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium vendus sous la dénomination RETEN par la société 30 HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non. Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573, et sont notamment commercialisés sous la dénomination "GAFQUAT" par la Société GAF CORPORATION comme 35 par exemple "GAFQUAT 734 ou 755" ou bien le produit dénommé "COPOLYMERE 937". - les terpolymères méthacrylate de diméthyl amino éthyle/ vinylcaprolactame/ vinylpyrrolidone, - les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamidopropyl dimethylamine. - et les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylamino- propyle quaternisé. (2) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.162.025 et 2.280.361 ; (3) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par 15 polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bishalohydrine, un bis-azétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé 20 bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polymaoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs 25 fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.252.840 et 2.368.508 ; (4) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une 30 alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipique-diacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1.583.363. 35 Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "CARTARETINE F, F4 ou F8" par la société SANDOZ. (5) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre le polyalkylène polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5 : 1 et 1,8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3.227.615 et 2.961.347. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "HERCOSETT 57" par la société Hercules Inc. par la société HERCULES dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylènetriamine. (6) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (I) ou (l') :20 / (CH )k -(CH2)t- CR12 C(R12)-CH2- H2C CH2 (1) N ; Y- / / (CH2)k CR12 Ci(R12)-CH2- formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (C1-C4) ou R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2.080.759 et dans son certificat d'addition 2.190.406. R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammonium vendu sous la dénomination "MERQUAT 100" par la société NALCO (et ses homologues de faibles masses molaires moyenne en poids) et les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide . -(CH2)t- (7) les polymères de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule : R13 R15 N±AlùN+ùB1 (Il) R14 X R16X- formule (Il) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un 10 second hétéroatome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ; 15 Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, 20 alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; Al, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre si Al désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, BI 25 peut également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des 30 formules suivantes : -(CH2-CH2-O)x-CH2-CH2--[CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH-; De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse molaire moyenne en nombre généralement comprise entre 1000 et 100000. 15 Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2.320.330, 2.270.846, 2.316.271, 2.336.434 et 2.413.907 et les brevets US 2.273.780, 2.375.853, 2.388.614, 2.454.547, 3.206.462, 2.261.002, 2.271.378, 3.874.870, 4.001.432, 3.929.990, 3.966.904, 4.005.193, 4.025.617, 20 4.025.627, 4.025.653, 4.026.945 et 4.027.020. On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : R R3 + ùN-(CH2)ùNù(CH2)p (a) R2 X- R4 X- 25 dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. 30 Un composé de formule (a) particulièrement préféré est celui pour lequel R1, R2, R3 et R4, représentent un radical méthyle et n = 3, p = 6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA). 10 (8) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant des motifs de formule (III): R1 s 720 X- N+ (CH2) - NH - CO - (CH2)q - CO - NH - (CH2)s - N A-I R19 (III) formule dans laquelle : R18, R1 g, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, 3-hydroxyéthyle, 8-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous 10 réserve que R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, q est égal à o ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, 15 X- désigne un anion tel qu'un halogénure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -CH2-CH2-O-CH2-CH2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet 20 EP-A-122 324. On peut par exemple citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol A 15", "Mirapol AD1", "Mirapol AZ1" et "Mirapol 175" vendus par la société Miranol. 25 (9) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F. (10) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) 30 trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou la copolymérisation étant suivie X- R21 d'une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. (11) Les polyalkylènes imines en particulier les polyéthylèneimines 5 et leurs dérivés. Ces polymères sont notamment décrits dans les demandes EP1426035 et W02005/092274. Les polyéthylèneimines sont notamment décrites dans les documents : KIRK-OTHMER ENCYCLOPEDIA OF CHEMICAL 10 TECHNOLOGY , 3ème édition, vol.20, 1982, p.214-216, et Polyethyleneimine Prospective Application H.N. Feigenbaum, Cosmetics & Toiletries, 108, 1993, p.73. Les polyéthylèneimines (PEI) utilisables selon l'invention présentent 15 généralement la formule suivante : -(CH2-CH2-NH)ä- où n est le nombre moyen d'unités éthylèneimine, n étant compris entre 5 et 10 000. Les homopolymères d'éthylèneimine peuvent être branchés. 20 On peut citer en particulier la PEI-7 (n=7), la PEI-15 (n=15), la PEI-30 (n=30), la PEI-45 (n=45), la PEI-275 (n=275), la PEI-700 (n=700), la PEI-1000 (n=1000), la PEI-1400 (n=1400), la PEI-1500 (n=1500), la PEI-1750 (n=1750), et la PEI-2500 (n=2500). 25 On citera par exemple les polyéthylèneimines de la gamme LUPASOL, notamment les produits commercialisés sous les dénominations LUPASOL G35, FG, PS, HF, P, et le POLYMIN SK de BASF. Les polyéthylènemimines (PEI) peuvent être modifiées par des greffons 30 hydrophiles (par exemple polyéthylèneglycol (PEG), polyvinylacétate (PVA), polyacrylate) ou par des greffons hydrophobes (par exemple silicone et/ou chaînes grasses carbonées en C8-C30) comme décrit dans les brevets W097/20879, W097/23456, W002/095122, W002/15854, US 5 756 080, EP 0524612 ainsi que dans la publication H Petersen et al, Macromolecules, 2002, 35 35, p6867. Les PEI-PEG sont notamment vendues sous les dénominations Lupasol SC61B, SC62J, LU158 et HEO1 parla société BASF. Les PEI à chaînes grasses sont notamment vendues sous les dénominations LUPASOL ESA 51685 ou LU157 par la société BASF. 12) les homopolymères ou copolymères comportant un motif 5 vinylamine II s'agit par exemple d'homopolymères de vinylamine, ou de copolymères vinylamine/vinylformamide qui peuvent être éventuellement modifiés par des greffons hydrophiles ou hydrophobes. Ces polymères sont décrits dans les brevets suivants US6060566, 10 US6048945, US5324792, US5334287, US4421602. 13) les polymères dérivés d'acides aminés Les polymères utilisables dans la composition selon l'invention peuvent également être choisis parmi les polymères comprenant au moins 2 unités d'un 15 ou plusieurs acides aminés basiques. Le ou lesdits acides aminés basiques sont choisis de préférence parmi l'ornithine, l'aspargine, la glutamine, la lysine et l'arginine. Lesdits polymères contenant au moins 2 unités d'un ou plusieurs acides aminés basiques utilisables dans la composition selon 10 l'invention contiennent généralement 2 à 10000 20 unités d'acide aminé basique. Ces polymères peuvent être modifiés par des greffons hydrophiles (Polyéthylène glycol, PVA(polyacétate de vinyle), polyacrylate) ou hydrophobes (PDMS (polydiméthylsiloxane à chaînes grasses carbonée en C8-C30). 25 On citera par exemple la publication suivante pour la synthèse de polylysine û PEG : GL Kenausis et al, Journal of Physical Chemistry B, 2000, 104, p3298. On citera également le brevet suivant WO 00/071601 : synthèse de 30 poly(acides aminés basiques) alcoxylés, notamment les polylysinepolyéthylèneglycol. Les polylysines sont également décrites dans le brevet JP2003040724. On citera par exemple les Poly-epsilon-lysine et ses dérivés siliconés 35 produits par CHISSO sous les noms polylysine 14) les dendrimères aminés Par dendrimères contenant des amines primaires en position terminale, on entend des composés polymères étant constitués d'un coeur et de génération d'unités de base, monomères ou fuseaux, sur lesquels un groupe terminal T porteur d'une fonction amine primaire a été greffé. On peut citer par exemple les dendrimères polyamidoamines, tels que ceux commercialisés sous la référence commerciale STARBURST PAMAM par la société DENDRITECH (copolymères séquencés d'éthylène diamine et d'acrylate de méthyle), ou ceux commercialisés sous la référence commerciale ASTROMOLS (DAB) par la société DSM. 15) Les polyallylamines II s'agit des polyallylamines telles que celles produites par Nitto Boseki Co et de leurs dérivés tels que ceux décrits dans la demande WO2005/092274. 16) les latex cationiques Les latex cationiques utilisables selon la présente invention sont notamment décrits dans les demandes de FR2845279 et FR2740033. 20 On entend par latex dans la présente invention une suspension de particules de polymère synthétique, obtenue par polymérisation radicalaire en émulsion dans l'eau, généralement en présence d'agents tensioactifs. La polymérisation en émulsion est une technique de polymérisation bien connue 25 et l'on pourra se référer pour de plus amples détails notamment à l'ouvrage "Latexes, Preparation, Characterisation and Applications", édité par E. S.Daniels aux éditions ACS Symposium Series (ISBN 0-8412-2305-X). Les monomères formant les latex utilisés dans la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux connus dans la technique, susceptibles d'être 30 polymérisés en émulsion aqueuse. Les particules de latex de la présente invention ont de préférence une forme sphérique, mais il peut également s'agir de particules de forme aléatoire. Leur structure interne peut être de type noyau-enveloppe, en sandwich ou il peut s'agir de particules résultant de l'agglomération de sphères ("framboise"). 35 Pour plus de détails concernant les diverses structures de latex, on pourra se référer aux pages 235 û 238 de l'ouvrage précité "Latexes, Preparation, Characterisation and Applications".15 Le caractère cationique des latex utilisés dans les compositions de la présente invention est exprimé par le potentiel zêta (g), a savoir par la différence de potentiel existant entre le plan de cisaillement (plan de coupure hydrodynamique) proche de la surface des particules et le sein du liquide de suspension. Pour rappel, ce plan de cisaillement se trouve au voisinage du plan extérieur d'Helmholtz, c'est-à-dire entre la couche rigide (couche de Stern) et la couche diffuse (couche de Gouy û Chapman) d'ions entourant les particules. Le potentiel zêta s'exprime en Volts, le millivolt étant l'unité la plus couramment utilisée en raison des faibles valeurs de différence de potentiel mesurées. Le potentiel zêta est déterminé classiquement par électrophorèse, c'est-à-dire par mesure de la vitesse de déplacement des particules dans un champ électrique. Cette vitesse est déterminée par diffusion de la lumière avec effet Doppler. De tels appareils de mesure du potentiel zêta (électrophorèse + laser à effet Doppler) sont commercialisés notamment par la société MALVERN INSTRUMENT sous la dénomination Zetasizer ou Zetamaster. Pour plus de détails concernant la définition du potentiel zêta et la mesure de celui-ci, on pourra se référer à l'ouvrage intitulé "Phénomènes d'interfaces, Agents de surface" de J. Briant, publié aux éditions Technip (ISBN 2.7108.0578-2) respectivement aux pages 165 û 203 et aux pages 223 û 243. La valeur du potentiel zêta dépend fortement des conditions de mesure et notamment de la composition du milieu de suspension (force ionique, pH). Toutes les valeurs de potentiel zêta indiquées dans la présente demande ont été mesurées dans les conditions standard suivantes : appareil de mesure : Zetamaster, société MALVERN, suspension de particules à 50 ppm de matière active (latex) dans de l'eau déminéralisée Milli-Q, pH = 7, ajusté par addition d'HCI ou de KOH, force ionique du milieu fixée par addition de 1,3 mM/l de KCI, température : 25 C. Le potentiel zêta des latex cationiques utilisés dans les compositions de la présente invention est de préférence supérieur à +40 mV, et en particulier supérieur à +60 mV. On citera par exemple les composés suivants : EUDRAGIT RL30D ou E100 de Rohm BASOPLAST 250D, 265D, 860D de BASF RAIPRINT 300 de RAISIO ESTAPOR LO 10 de RHODIA Le ou les polymères cationiques représentent généralement de 0,01 à 80 % en poids, de préférence de 0,1 à 30 %, en poids par rapport au poids total de la composition et plus particulièrement de 0,5 à 10% en poids. Les compositions conformes à l'invention peuvent également contenir au moins un pigment. Cela permet d'obtenir une coloration visible sur tout type de fond sans décoloration au préalable. Cette coloration est rémanente aux shampooings. Les pigments utiles dans la présente invention sont choisis parmi tous les pigments organiques et / ou minéraux connus de la technique, notamment ceux qui sont décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann. Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte 15 pigmentaire. Ils peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments conformes à l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les pigments blancs ou colorés, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges. A titre d'exemples de pigments minéraux blancs ou colorés, on peut 20 citer le dioxyde de titane, traité ou non traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Par exemple, les pigments minéraux suivants peuvent être utilisés : Ta2O5, Ti3O5, Ti2O3, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb2O5, CeO2, ZnS. 25 A titres d'exemples de pigments organiques blancs ou colorés, on peut citer les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. 30 En particulier, les pigments organiques blancs ou colorés peuvent être choisis parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous 35 les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les réfénces Cl 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références Cl 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771. On peut utiliser des pâtes pigmentaires de pigment organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom : - JAUNE COSMENYL 10G : Pigment YELLOW 3 (Cl 11710) ; - JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (Cl 11680) ; - ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (Cl 71105) ; - ROUGE COSMENYL R : Pigment RED 4 (Cl 12085) ; - CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (CI 12490) ; - VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (Cl 51319) ; - BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (Cl 74160) ; - VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (Cl 74260) ; - NOIR COSMENYL R : Pigment BLACK 7 (Cl 77266). Les pigments conformes à l'invention peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau. Par laque, on entend les colorants adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation. Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. A titre d'exemples de laques, on peut citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (Cl 45 380), D & C Orange 5 (Cl 45 370), D & C Red 27 (Cl 45 410), D & C Orange 10 (Cl 45 425), D & C Red 3 (Cl 45 430), D & C Red 7 (Cl 15 850:1), D & C Red 4 (Cl 15 510), D & C Red 33 (Cl 17 200), D & C Yellow 5 (Cl 19 140), D & C Yellow 6 (CI 15 985), D & C Green (Cl 61 570), D & C Yellow 1 0 (Cl 77 002), D & C Green 3 (Cl 42 053), D & C Blue 1 (Cl 42 090). Par pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation...). Ils s'opposent par-là même aux pigments blancs ou colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique. A titre d'exemples de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. A titre de pigments nacrés, on peut citer les nacres Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-TiO2-laque), Prestige commercialisée par Eckart (Mica-Ti02), Colorona commercialisée par Merck (Mica-Ti02-Fe203). On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Geometric Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation. Les quantum dots sont des nanoparticules semi conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nm et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être fabriqués selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the American Chemical Society, vol 119, N 30, pp 7019-7029. La variété des pigments qui peuvent être utilisés dans la présente invention permet d'obtenir une riche palette de couleurs, ainsi que des effets optiques particuliers tels que des effets métalliques, interférentiels. Selon un mode de réalisation particulier, les pigments sont des pigments colorés. On entend par pigment coloré des pigments autres que les pigments blancs. La taille du pigment utile dans le cadre de la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 pm, de préférence entre 20 nm et 80 pm, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 pm. Le ou les pigments sont chacun généralement présents dans la composition conforme à l'invention dans des quantités généralement comprises entre 0,05 et 50 % du poids total de la composition, de préférence de 0,1 à35%. Les compositions conformes à l'invention peuvent également contenir au moins un agent utilisé habituellement en cosmétique, choisi, par exemple, parmi des agents réducteurs, des corps gras, des plastifiants, des adoucissants, des agents anti-mousse, des agents hydratants, des pigments, des argiles, des charges minérales, des filtres UV, des colloïdes minéraux, des peptisants, des solubilisants, des parfums, des conservateurs, des tensio-actifs anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, des polymères fixants ou non, des polyols, des protéines, des vitamines, des colorants directs ou d'oxydation, des agents nacrants, des propulseurs, et des épaississants minéraux ou organiques tels que le benzylidène-sorbitol et les N-acylaminoacides, les cires oxyéthylénées ou non, les paraffines, les acides gras en C10-C30 tels que l'acide stéarique, l'acide laurique, les amides gras en C10-C30 tel que le diéthanolamide laurique, les esters solides d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges. Ces agents ou le(s) polymère(s) cationique(s) peuvent être éventuellement encapsulés. La capsule peut être de type polycyanoacrylate. La composition est utilisée de préférence sur les fibres kératiniques comme les cheveux, de préférence en présence d'un agent nucléophile, pour leur traitement cosmétique. Elle est notamment utilisée pour conférer un effet de conditionnement tel que de la douceur ; du démêlage; de la brillance ; du volume et/ou un effet coiffant comme le maintien de la chevelure. Un procédé de traitement cosmétique selon l'invention comprend l'application d'une composition telle que définie ci-dessus, sur les fibres kératiniques comme les cheveux, de préférence en présence d'un agent nucléophile tel que défini ci-dessous. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxydes contenus dans l'eau à pH neutre. On entend par carbanion , les espèces chimiques définies dans Advanced Organic Chemistry, Third Edition , de Jerry March, page 141. Les agents nucléophiles peuvent être constitués par un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N-, NH2 , Ph3C-, R3C-, PhNH-, pyridine, ArS-, R-C=C RS SH, RO-, R2NH, ArO-, N3 , OH-, ArNH2, NH3, 1-, Br", Cr, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO CN-, NO3-, C104 et H2O, Ph représentant le groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en CI-Clo. De préférence, l'agent nucléophile est l'eau. Cette eau peut être apportée par une humidification préalable. Il est également possible, afin de moduler la cinétique de réaction, de préalablement humidifier les fibres kératiniques comme les cheveux, à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. L'acide et/ou la base peuvent être inorganiques ou organiques. Il est également possible de moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique en pré-imprégnant les fibres kératiniques comme les cheveux, à l'aide d'un agent nucléophile autre que l'eau. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie des fibres kératiniques comme les cheveux, par transformation chimique de la matière kératinique. A titre d'exemple de transformation chimique, on peut citer la réduction des ponts di-sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: - thiosulfate de sodium anhydre, métabisulfite de sodium en poudre, thiourée, sulfite d'ammonium, acide thioglycolique, acide thiolactique, thiolactate d'ammonium, mono-thioglycolate de glycérol, thioglycolate d'ammonium, thioglycérol, acide 2,5- dihydroxybenzoique, di-thioglycolate de diammonium, thioglycolate de strontium, thioglycolate de calcium, formosulfoxylate de zinc, thioglycolate d'isooctyle, dl-cystéine, thioglycolate de monoéthanolamine. Pour moduler la cinétique de polymérisation par voie anionique, et plus précisément réduire la vitesse de polymérisation des monomères de l'invention, il est possible d'augmenter la viscosité de la composition. Pour ce faire, on peut ajouter à la composition de l'invention un ou des polymères ne présentant pas de réactivité sur les monomères conformes à l'invention. Dans ce cadre, on peut citer de façon non exhaustive le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA) ou encore les copolymères à base de cyanoacrylate tels qu'ils sont décrits dans le brevet US 6,224,622. Afin d'améliorer entre autres l'adhésion du poly(cyanoacrylate) formé in situ, on peut pré-traiter la fibre avec tous types de polymères, ou réaliser un traitement capillaire avant application de la composition de l'invention, comme une coloration directe ou d'oxydation, une permanente ou encore un défrisage. L'application des compositions telles que décrites ci-dessus peut être suivie ou non d'un rinçage. Elles peuvent se présenter sous la forme de lotion, de spray, de mousse. La composition conforme à l'invention peut se présenter telle quelle ou résulter du mélange au moment de l'emploi de deux compositions. Par exemple, la première composition peut comprendre le ou les monomères cyanoacrylates et la deuxième composition peut comprendre le ou les polymères cationiques. La composition comprenant le ou les monomères cyanoacrylates est anhydre. La composition comprenant le ou les polymères cationiques peut être anhydre, aqueuse, alcoolique et éventuellement se présenter sous forme d'émulsions eau-dans-huile ou huile-dansùeau. Lorsque le polymère cationique se présente sous forme de solutions ou dispersions aqueuse ou alcoolique (notamment éthanolique), la composition le contenant est généralement aqueuse ou alcoolique sous forme d'émulsions eau-dans-huile ou huile-dans eau. Le procédé selon la présente invention comprend l'application sur les fibres kératiniques d'une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un polymère cationique et au moins un monomère cyanoacrylate telle que définie précédemment en présence d'au moins un agent nucléophile. Selon une variante du procédé de l'invention, l'application de la composition conforme à l'invention est réalisée en au moins deux étapes, une des étapes consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition comprenant le ou les polymère cationiques et avec ou sans rinçage intermédiaire, une autre étape consistant à appliquer sur les fibres kératiniques une composition comprenant le ou les monomères cyanoacrylates, l'ordre des étapes étant indifférent. Un autre mode de réalisation particulier de l'invention consiste en ce que l'application d'au moins un monomère cyanoacrylate se fait avant l'application d'au moins un polymère cationique. Un mode de réalisation particulier de l'invention consiste en ce que l'application d'au moins un polymère cationique se fait avant l'application d'au moins un monomère cyanoacrylate. Un mode de réalisation préféré de l'invention consiste en un procédé comprenant les étapes consistant à : (1) appliquer sur les cheveux une composition comprenant de 0,1 à 60 % en poids, et mieux encore 0,25-25 % en poids de polymère cationique, les pourcentages étant exprimés par rapport au poids total de la solution ou de la dispersion, (2) appliquer sur les cheveux, après un éventuel rinçage intermédiaire, une composition comprenant 0,1-40 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids de monomère(s) cyanoacrylate(s) tel(s) que défini(s) ci-dessus, les pourcentages étant exprimés par rapport au poids total de la composition. L'ordre des deux étapes (1) et (2) peut être inversé. L'application d'un produit cosmétique peut en outre précéder la première étape ou suivre la deuxième étape. Chaque étape peut être également interrompue par un rinçage et éventuellement par un séchage, le séchage pouvant être réalisé au moyen d'un casque, d'un sèche-cheveux et/ou d'un fer plat ou à friser. Les étapes des procédés décrits ci-dessus peuvent être répétées de manière à obtenir plusieurs couches selon le type de dépôt que l'on recherche en termes de nature chimique, résistance mécanique, épaisseur, aspect et/ou toucher. L'invention a encore pour objet un kit comprenant une première composition contenant au moins un monomère cyanoacrylate tel que défini ci-dessus et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire tel que défini ci-dessus, ainsi qu'une deuxième composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un polymère cationique et éventuellement une troisième composition qui contient l'agent nucléophile. La présente invention a aussi pour objet un kit (pour le traitement des fibres kératiniques), comprenant une composition comprenant au moins un polymère cationique et une composition comprenant au moins un monomère cyanoacrylate tel que défini précédemment et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation. Selon un mode de réalisation particulier du kit conforme à l'invention, la composition comprenant le ou les polymères cationiques selon l'invention comprend de plus au moins un agent nucléophile tel que défini précédemment. Selon un autre mode de réalisation particulier du kit conforme à l'invention, le kit contient de plus une composition comprenant au moins un agent nucléophile tel que défini précédemment. Selon une première variante de l'invention, la composition comprenant le ou les polymères cationiques et la composition comprenant le ou les monomères acrylates et éventuellement le ou les inhibiteurs de polymérisation sont présents dans une seule composition anhydre. Selon une deuxième variante, la composition comprenant le ou les polymères cationiques est une composition aqueuse et la composition comprenant le ou les monomères cyanoacrylates et éventuellement le ou les inhibiteurs de polymérisation est une composition anhydre. Le ou les monomères acrylates sont présents dans la composition les comprenant dans une concentration généralement comprise entre 0,05 et 30 % en poids environ du poids total de la composition, de préférence entre 0,01 et 50 % en poids, et encore plus préférentiellement entre 0,1 et 20 % en poids. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif de la présente invention. Dans les exemples suivants, toutes les quantités sont indiquées en pour cent en poids de matière active par rapport au poids total de la composition, sauf indication contraire. EXEMPLES35 Exemple 1 La composition A suivante est réalisée : LUPASOL P* de BASF 10gMA Eau 90g * solution de PEI (Polyéthylèneimine ) à 50% en poids dans l'eau 10 La composition suivante B est réalisée : Poly(alpha-omega dihydroxyl-diméthylsiloxane/ cyclopentadiméthylsiloxane) (14,7/85,3) (DC 1501 Fluid de DOW CORNING) 45g Cyclopentadiméthylsiloxane 15 (DC 245 Fluid de DOW CORNING) 44.75g Méthylheptylcyanoacrylate de CHEMENCE 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition A est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propres 20 et humides. La mèche peut être ensuite éventuellement séchée. 0.5g de la composition B est appliquée ensuite. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche obtenue est enrobée, les cheveux sont individualisés , le toucher est 25 lisse et rémanent Exemple 2 30 La composition D suivante est réalisée BASOPLAST 265D* de BASF 5 g MA Eau 95g * dispersion d'un latex cationique (copolymère styrène/ méthacrylamide de 35 diméthylaminopropyle / acrylates de butyle)à 20% en poids d'extrait sec dans l'eau La composition suivante B est réalisée : 405 DC 1501 Fluid 45g DC 245 Fluid 44.75g Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition D est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. La mèche peut être éventuellement séchée. 0.5g de la composition B est appliquée ensuite. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-10 cheveux pendant 2 minutes. 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche obtenue est enrobée, les cheveux sont individualisés individualisées, le toucher est lisse et rémanent 15 Exemple 3 La composition suivante est réalisée : 45g DC 1501 Fluid DC 245 Fluid 41.75g DC 2-8566 amino fluid* de DOW CORNING 3 g Méthylheptylcyanoacrylate de CHEMENCE 10g Acide acétique 0.25g * Polydiméthylsiloxane à groupements aminés 0.5g de la composition est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propres et humides. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 30 minutes. La mèche obtenue est enrobée, les cheveux sont individualisés individualisées, le toucher est lisse et rémanent 20 25 Exemple 4 La composition A suivante est réalisée 10g LUPASOL P* de BASF Eau 90g * solution de PEI (Polyethylèneimine) à 50% en poids dans l'eau 45g La composition suivante B' est réalisée : DC 1501 Fluid DC 245 Fluid 34.75g Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisé par ECKART sous le nom Prestige Bronze Méthylheptylcyanoacrylate de CHEMENCE 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition A est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propres et humides. 20 La mèche peut être éventuellement séchée. 0.5g de la composition B' est appliquée ensuite. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche obtenue est enrobée, les cheveux sont individualisés individualisées, le 25 toucher est lisse et rémanent Exemple 5 La composition D suivante est réalisée 5 g BASOPLAST 265D* de BASF Eau 95g * dispersion à 20% d'extrait sec dans l'eau 45g La composition suivante B' est réalisée : DC 1501 Fluid DC 245 Fluid 34.75g Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 30 35 commercialisée par ECKART sous le nom Prestige Bronze 10g Méthylheptylcyanoacrylate de CHEMENCE 10g Acide acétique* 0.25g 5 0.5g de la composition A est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. La mèche peut être éventuellement séchée. 0.5g de la composition B' est appliquée ensuite. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-10 cheveux pendant 2 minutes. 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche obtenue est enrobée, les cheveux sont individualisés individualisées, le toucher est lisse et rémanent 15 Exemple 6 La composition suivante est réalisée : 45g DC 1501 Fluid DC 245 Fluid 31.75g DC 2-8566 amino fluid de DOW CORNING 3 g Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisée par ECKART sous le nom Prestige Bronze Méthylheptylcyanoacrylate de CHEMENCE 10g Acide acétique* 0.25g 0.5g de la composition est appliquée sur une mèche de 1g de cheveux propre et 30 humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. La mèche obtenue est enrobée, les cheveux sont individualisés, le toucher est 35 lisse et rémanent 20 25
La présente invention concerne une composition cosmétique comprenant-au moins un monomère cyanoacrylate,- au moins un polymère cationique non saccharidique, hydrosoluble ou en dispersion aqueuse.L'invention est aussi relative à un procédé de traitement mettant en oeuvre cette composition et à son utilisation pour conférer un effet de conditionnement et/ou un effet coiffant aux fibres kératiniques.
1. Composition cosmétique comprenant au moins un 5 monomère acrylate et au moins un polymère cationique non saccharidique, ledit polymère cationique étant hydrosoluble ou en dispersion aqueuse. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (I): R1 \ CN R2 COXR' 3 (I) dans laquelle : X désigne NH, S ou O, 15 R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : -un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de 20 carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -0O0R, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, 25 -un groupement polyoxyalkylène, R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou 30 plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-C10, R'3 représentant un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné 35 saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement 10un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-C10. 3. Composition cosmétique selon la 2, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères de formule (IV) : R1 \ CN R2 COOR' 3 15 dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en CI-C10, alcényle en C2-C10 ou alcoxy(C1-C4) alkyle(C1-C10). 4. Composition cosmétique selon la 3, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi le 2-cyanoacrylate 20 d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2-cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2- 25 méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de méthoxyropyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle. 5. Composition cosmétique selon la 4, caractérisée en 30 ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-C10. 6. Composition cosmétique selon la 5, caractérisée en ce que le monomère cyanoacrylate est choisi parmi les monomères les 35 cyanoacrylates d'octyle de formule (V) et leurs mélanges :10CN COOR'3 (V) dans laquelle : R'3 =-(CH2)7-CH3, -CH(CH3)-(CH2)5-CH3, -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3, - (CH2)5-CH(CH3)-CH3, - (CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les monomères cyanoacrylate sont fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de monomère cyanoacrylate va de 0,1 à 80 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée par le fait que le polymère cationique est choisi parmi les protéines quaternisées, les silicones aminées et les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. 10. Composition selon la 9, caractérisée par le fait que les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire sont choisis parmi : (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: 46A 1 R4 N+ùR6 R5 13 ùCHùC 2 ùC X dans lesquelles: R3 , identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; R1 et R2 , identiques ou différents, représentent hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. (2) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées,éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères (3) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; (4) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels (5) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique (6) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium (7) les polymères de diammonium quaternaire contenant des 20 motifs récurrents répondant à la formule : R13 R15 N±AlùN+ùB1 (Il) X- R X- R14 16 formule (II) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 25 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié 30 substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou - CO-NH-RI 7-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ; Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques 35 contenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés,15saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; A1, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre si Al désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des formules suivantes : -(CH2-CH2-O)x-CH2-CH2- - [CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent - CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH- ; X- est un anion (8) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant 30 des motifs de formule (III): R18 720 - N+ - (CH2) - NH - CO - (CH2)q - CO - NH - (CH2)s - N+ A-X- 1 1 R19 (III) X- R21 formule dans laquelle : 10 15 20 25R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, R-hydroxyéthyle, R-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à o ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R1 g, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X- désigne un anion tel qu'un halogénure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -C H 2-C H 2-O-C H 2-C H 2-. (9) vinylimidazole, Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de (10) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium, (11) Les polyalkylènes imines, 12) les homopolymères ou copolymères comportant un motif vinylamine 13) les polymères dérivés d'acides aminés 14) les dendrimères aminés 15) Les polyallylamines 30 16) les latex cationiques. 11- Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le ou les polymères cationiques représentent de 0,01 à 35 80 % en poids, de préférence de 0,1 à 30 %, en poids par rapport au poids total de la composition . 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en qu'elle comprend au moins un solvant organique liquide. 13. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le solvant organique est choisi parmi les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en Cao-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à cm; les acides gras liquides, les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras et leurs mélanges. 14. Composition selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisée en ce que le solvant organique représente de 0,01 à 99 %, de préférence de 0,1 à 50 %, en poids par rapport au poids total de la composition. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition est anhydre. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition contient des inhibiteurs de polymérisation. 30 17. Composition selon la 16, caractérisée en ce que les inhibiteurs sont des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires. 18. Composition selon la 16 ou 17, caractérisée en ce que les inhibiteurs de polymérisation sont choisis parmi le dioxyde de soufre, 35 l'oxyde nitrique, la lactone, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que le monoéthyléther d'hydroquinone, la tert-butylhydroquinone (TBHQ), la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butylcatéchol et le méthoxycatéchol, l'anisole et ses dérivés tels25que le méthoxyanisole, l'hydroxyanisole ou le butylhydroxyanisole, le pyrogallol, le 2,4-dinitrophénol, le 2,4,6-trihydroxybenzène, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyltoluène, les sulfates d'alkyle, les sulfites d'alkyle, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène, les acides minéraux ou organiques et leurs mélanges. 19. Composition selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisée en ce que le ou les inhibiteurs de polymérisation sont présents en une quantité allant de 10 ppm à 20 % par rapport au poids total de la composition. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition contient en outre au moins un agent choisi parmi les agents réducteurs, les corps gras, les plastifiants, les adoucissants, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les pigments, les argiles, les charges minérales, les filtres UV, les colloïdes minéraux, les peptisants, les solubilisants, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polymères fixants ou non, les polyols, les protéines, des vitamines, les colorants directs ou d'oxydation, les agents nacrants, les propulseurs et les agents épaississants minéraux ou organiques. 21. Utilisation de la composition selon l'une quelconque des précédentes, pour le traitement cosmétique des fibres kératiniques. 22. Utilisation selon la 21, pour conférer de la douceur, du démêlage, de la brillance, du volume et/ou du maintien aux cheveux. 23. Utilisation selon la 21 ou 22, en présence d'un agent nucléophile. 24. Utilisation selon la 23, caractérisée en ce que l'agent nucléophile est choisi parmi les composés moléculaires, les oligomères, les dendrimères ou polymères possédant des fonctions nucléophiles choisies parmi : R2N NH2 , Ph3C-, R3C-, PhNH pyridine, ArS-, RS SH, RO-, R2NH, ArO-, N3 , OH-, ArNH2, NH3, 1-, Br , Cr, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCOE, CN-, NO3, C104 et H2O, Ph représentant le groupephényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en C1-Clo. 25. Utilisation selon la 23, caractérisée en ce que l'agent nucléophile est l'eau. 26. Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques, comprenant l'application d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 21, sur les fibres kératiniques en présence d'un agent nucléophile. 27. Procédé selon la 26, caractérisé en ce que l'agent nucléophile est choisi parmi les composés moléculaires, les oligomères, les dendrimères ou polymères possédant des fonctions nucléophiles choisies parmi: R2N NH2 , Ph3C-, R3C-, PhNH-, pyridine, ArS R-CC-, RS., SH RO R2NH, ArOE, N3 , OH ArNH2, NH3, 1 Br-, Cl-, RCOO., SCN ROH, RSH, NCO-, CN-, NO3-, CI04 et H2O, Ph représentant le groupe phényle, Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe aryle en CI-Clo. 28. Procédé selon la 26, caractérisé en ce que l'agent nucléophile est l'eau. 29. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 28, caractérisé en ce que l'on applique la composition sur les fibres kératiniques préalablement humidifiées à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. 30. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 29, caractérisé en ce que les fibres kératiniques sont pré-imprégnées à l'aide d'un agent nucléophile différent de l'eau. 31. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 30, caractérisé en ce que les fibres kératiniques sont préalablement réduites avant application de la composition. 32. Procédé selon l'une des 26 à 31, caractérisé en ce que l'application de la composition est suivie d'un rinçage.35 33. Procédé selon l'une des 26 à 32, caractérisé en ce que les fibres kératiniques sont les cheveux. 34. Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques, comprenant au moins deux étapes, une étape comprenant l'application d'au moins un polymère cationique, et avec ou sans rinçage intermédiaire, une autre étape comprenant l'application d'au moins un monomère cyanoacrylate. 35. Procédé selon la 34, caractérisé en ce que l'application d'au moins un polymère cationique se fait avant l'application d'au moins un monomère cyanoacrylate. 36. Procédé selon la 34, caractérisé en ce que l'application d'au moins un monomère acrylate se fait avant l'application d'au moins un polymère cationique. 37. Procédé selon la 34, caractérisé en ce qu'il comprenant les étapes consistant à : (1) appliquer sur les cheveux une composition comprenant de 0,1 à 40 % en poids, de polymère cationique, les pourcentages étant exprimés par rapport au poids total de la solution, (2) appliquer sur les cheveux, après un éventuel rinçage intermédiaire, une composition comprenant de 0,1 à 40 % en poids, de préférence 1 à 20 % en poids, de monomère(s) cyanoacrylate(s) tel(s) que défini(s) ci-dessus, les pourcentages étant exprimés par rapport au poids total de la composition. 38. Kit comprenant une première composition comprenant au moins un monomère cyanoacrylate tel que défini dans les 1 à 8, et éventuellement au moins un inhibiteur de polymérisation anionique et/ou radicalaire, ainsi qu'une deuxième composition comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un polymère cationique.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/00
FR2892048
A1
FOND DE MOULE POUR MOULE DE FABRICATION DE RECIPIENTS THERMOPLASTIQUES, ET DISPOSITIF DE MOULAGE EQUIPE D'AU MOINS UN MOULE EQUIPE D'UN TEL FOND.
20,070,420
La présente invention concerne, d'une manière générale, le domaine de la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET. Plus spécifiquement, l'invention concerne des perfectionnements apportés dans la conception d'un fond de moule pour un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients ayant un corps et ayant un fond du type dit pétaloïde avec cinq pieds qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées rayonnantes à fond d'étendue radiale curviligne convexe, lequel fond du récipient se raccorde au corps du récipient par une zone de raccordement sensiblement cylindrique de révolution ayant un diamètre cl) d'environ 85 à 95 mm, ledit fond de moule comportant, pour le moulage du susdit fond des récipients, cinq cavités qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe du fond de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales rayonnantes à crête d'étendue concave, les fonds desdites cavités étant distribués sur un contour sensiblement circulaire ayant un diamètre de base D compris entre environ 60 et 66 mm. Par le terme de "dorsale", on entend désigner une partie saillante, allongée sensiblement radialement, du fond de moule qui conduit, dans le fond du récipient moulé, à la formation d'une susdite "vallée" séparant deux pieds consécutifs. La partie des récipients qui est la plus délicate à fabriquer est le fond. C'est en effet le fond qui supporte le poids de la colonne de liquide contenu dans le récipient et, dans le cas où il présente une résistance mécanique insuffisante, il perd sa forme et le récipient ne peut plus reposer de façon stable sur un support. Or le fond, précisément pour qu'il puisse présenter la résistance mécanique souhaitée, possède une épaisseur de paroi sensible, proportionnellement plus grande que celle du reste du récipient. Il en résulte qu'il exige, de façon relative, plus de matière que le corps du récipient dont la paroi atteint actuellement une épaisseur très faible qu'il devient difficile de réduire. Le fond constitue donc la partie du récipient dans laquelle des réductions d'épaisseur, et donc des économies de matière thermoplastique, peuvent encore être envisagées. Au surplus, le fond constitue la région du récipient dont le formage correct par l'opération de soufflage ou d'étirage-soufflage est le plus difficile à réaliser, du fait même que l'épaisseur sensiblement plus importante de matière conduit à un étirage plus lent et à une prise de forme moins facile. Or, pour améliorer sa résistance mécanique, le fond présente en général une forme complexe, voire très complexe, avec de nombreux reliefs en creux et en saillie dont la conformation correcte conduit à la résistance mécanique souhaitée. Ces difficultés et inconvénients, qui sont d'ordre général, se trouvent encore aggravés dans le cas de récipients pourvus de fonds de forme complexe à pieds saillants multiples dits fonds pétaloïdes . En effet, ces fonds pétaloïdes présentent, périphériquement, une alternance de plots en saillie sensiblement axiale formant des pieds et de creux ou vallées les séparant et dont les fonds s'étendent radialement approximativement sur une enveloppe hémisphérique : l'étirage, notamment en direction axiale, de la matière au cours du processus de soufflage présente donc des amplitudes très différentes selon qu'il s'agit des pieds ou des vallées. Or, en tout endroit du fond, il faut que la résistance mécanique soit suffisante pour éviter l'affaissement du fond sous l'action du poids du liquide et de la pression interne (ce type de récipient étant souvent destiné à contenir des liquides carbonatés), ce qui est assuré en prévoyant une épaisseur sensiblement accrue de matière. En outre, la forme complexe des fonds pétaloïdes exige une grande maîtrise des conditions de soufflage, et notamment de la pression de soufflage, pour parvenir à la formation de fonds corrects. Par ailleurs, les fabricants de récipients en matière thermoplastique recherchent de façon permanente à améliorer les conditions économiques de production, en tentant de produire des récipients nécessitant une moindre quantité de matière thermoplastique, et avec des cadences de production toujours accrues. L'invention a précisément pour objet de répondre à ces attentes de la pratique et de proposer une solution technique perfectionnée concernant la fabrication du fond des récipients, qui soit apte à conduire à des économies sensibles en matière première en même temps qu'à une augmentation sensible de la cadence de production. A ces fins, selon un premier de ses aspects, l'invention propose un fond de moule pour un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, comme mentionné au préambule, lequel fond de moule se caractérise, étant agencé conformément à l'invention, par la combinaison des dispositions qui suivent : - le fond de chaque cavité, propre à former une surface d'appui d'un pied du récipient, possède une largeur 1, considérée parallèlement à la périphérie, comprise 10 entre environ 1,5 et 3,5 mm ; -chaque dorsale possède un rayon de crête de dorsale r qui est compris entre environ 2 et 5 mm ; - chaque dorsale possède des flancs qui sont concaves dans une direction approximativement axiale et dont 15 les plans tangents à l'origine forment un angle a compris entre environ 52 et 88 ; et - la hauteur de dorsale H est comprise entre environ 16,5 et 18 mm. Par hauteur de dorsale H, on entend désigner la 20 hauteur de la crête de la dorsale à l'aplomb du contour ayant le diamètre de base D précité. De préférence, on prévoit que les flancs des dorsales sont en outre concaves en direction radiale, de sorte que les flancs de vallées des fonds de récipient 25 obtenus avec ce fond de moule soient bombés de façon tridimensionnelle. De préférence également, on prévoit que les crêtes des dorsales d'étendue radiale sensiblement concave s'étendent sur une surface de révolution à section droite 30 sensiblement en anse de panier, notamment sensiblement ovale. Grâce à cette disposition, on réduit sensiblement la hauteur de dorsale H par rapport à ce que serait la hauteur de dorsale dans le cas où les crêtes des dorsales s'appuieraient sur une surface hémisphérique. L'adoption, conformément à l'invention, d'une largeur 1 des fonds des cavités aussi faible que 1,5 à 3,5 mm va certes à l'encontre de la solution classiquement adoptée d'une largeur des fonds de cavités plus substantielle, typiquement d'au moins 6 mm : des cavités larges facilitent l'évacuation de l'air emprisonné entre la paroi du moule et la paroi du pied du récipient en cours de soufflage, ce qui permet à la paroi en matière thermoplastique en cours de déformation d'atteindre effectivement la paroi du moule et donc d'obtenir un récipient ayant des pieds correctement conformés. Certes, en tant que telles, des cavités de faible largeur comme préconisé dans le cadre de la présente invention rendent les pieds plus difficilement soufflables dans leur forme correcte. Toutefois, l'invention associe à la réduction de largeur des fonds des cavités une hauteur de dorsale réduite entre environ 16,5 et 18 mm, contre une hauteur supérieure à 18 mm dans un moule conventionnel : la déformation de la matière thermoplastique rendue d'un côté plus difficile dans les fonds des cavités en raison de la largeur plus faible desdits fonds est, par ailleurs, facilitée au niveau des dorsales en raison de la moindre hauteur de dorsale. Au surplus interviennent aussi favorablement la forme concave des flancs de dorsale et l'angle très ouvert de 52 à 88 , contre un angle de l'ordre de 49 dans les conformations actuelles, des flancs de dorsale. Finalement, le bilan global procuré par un fond de moule agencé selon l'invention réside dans un fond de récipient moulé de façon plus précise et qui est capable de mieux résister à la pression et à la chaleur. Un exemple typique de réalisation correspond à la combinaison des valeurs suivantes : cl, = 87,9 mm 1 = 1,94 mm r = 3,5 mm a = 80 H = 16,7 mm De façon avantageuse, on peut prévoir que les cavités possèdent un rayon Rg compris entre environ 5 et 10 10 mm, et de préférence d'environ 8,5 mm. On soulignera ici que, outre les avantages énoncés plus haut qui sont procurés grâce à la mise en oeuvre des dispositions de l'invention, un fond de récipient fabriqué à l'aide d'un moule ayant un fond de moule conforme à 15 l'invention présente une surface développée légèrement plus faible que celle d'un fond de récipient traditionnel, entraînant une réduction du volume, et donc du poids de matière qui, bien que restreinte (typiquement de l'ordre de 2 % en poids), n'en est pas moins réelle. 20 Selon un autre de ses aspects, l'invention propose un dispositif de moulage pour la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients ayant un corps et ayant un fond du 25 type dit pétaloïde avec cinq pieds qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées rayonnantes à fond d'étendue radiale curviligne convexe, 30 lequel fond du récipient se raccorde au corps du récipient par une zone de raccordement sensiblement cylindrique de révolution ayant un diamètre cl) d'environ 85 à 95 mm, lequel dispositif de moulage comporte au moins un moule constitué en au moins trois parties dont un fond de moule comportant, pour le moulage du susdit fond des récipients, cinq cavités qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèle- ment à l'axe du fond de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales rayonnantes à crête concave, les fonds desdites cavités étant distribués sur un contour sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné D compris entre environ 60 et 66 mm, lequel dispositif de moulage, étant agencé conformément à l'invention, se caractérise en ce que le fond de moule met en oeuvre l'une et/ou l'autre des dispositions exposées plus haut. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la 15 description détaillée qui suit faite en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'un fond de moule de soufflage ou d'étirage-soufflage agencé conformément à l'invention ; 20 - la figure 2 est une vue en coupe diamétrale selon la ligne II-II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de dessus en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne 25 IV-IV d'une partie du fond de moule de la figure 1 ; la figure 5 est une vue en perspective de trois quarts par le dessus du fond de moule des figures 1 à 5 ; et - la figure 6 est une vue en perspective 30 isométrique de trois quarts par le dessous d'un fond de récipient fabriqué à l'aide du fond de moule des figures 1 à 5. En se reportant maintenant aux figures 1 à 5, il y est représenté un fond 1 de moule destiné à équiper un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET. Comme montré à la figure 6, les récipients 2 devant être fabriqués avec ce moule possèdent un corps 3 et possèdent un fond 4 du type dit pétaloïde présentant cinq excroissances formant pieds 5, qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 6 du récipient et qui sont séparés les uns des autres par des vallées 7 rayonnantes à fond 8 d'étendue radiale curviligne convexe. Toutes les vallées 7 convergent au centre du fond qui est constitué sous forme d'un plateau 10 en légère saillie extérieure. Le fond 4 du récipient se raccorde au corps 3 du récipient par une zone 9 de raccordement sensiblement cylindrique de révolution ayant un diamètre d'environ 85 à 95 mm. En se reportant maintenant aux figures 1 à 5, le fond 1 de moule comporte, pour le moulage du susdit fond 4 des récipients 2, des cavités 11 (pour la formation des pieds du fond des récipients) en nombre égal à cinq, qui sont distribuées angulairement de façon équidistante (écartement angulaire mutuel de 72 ), qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 12 du fond 1 de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales 13 rayonnantes (c'est-à-dire des parties saillantes, allongées sensiblement radialement, du fond de moule qui conduisent, dans le fond du récipient moulé, à la formation des susdites vallées). Chaque dorsale 13 possède une crête 14 d'étendue concave. Les fonds 15 des cavités 11 sont distribués sur un contour 16 sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné D compris entre environ 60 et 66 mm, ce diamètre correspondant au diamètre de l'assise du fond 4 des récipients (diamètre du contour circulaire sur lequel sont réparties les zones des pieds 5 par lesquelles les récipients reposent sur un support plan). Conformément à l'invention, le fond 1 de moule est agencé de manière à présenter la combinaison des dispositions qui suivent : - le fond 15 de chaque cavité 11, propre à former une surface d'appui d'un pied 5 du récipient 2, possède une largeur 1, considérée parallèlement à la périphérie, comprise entre environ 1,5 et 3,5 mm ; - chaque dorsale 13 possède un rayon de crête 14 de dorsale r qui est compris entre environ 2 et 5 mm ; - chaque dorsale 13 possède des flancs 17 qui sont concaves dans une direction approximativement axiale (c'est-à-dire dans un plan de section sensiblement droite comme illustré à la figure 4) et dont les plans tangents à l'origine (c'est-à-dire à l'emplacement où s'arrête l'arrondi de la crête 14) forment entre eux un angle a compris entre environ 52 et 88 ; et - la hauteur de dorsale H (hauteur de la crête 14 à l'aplomb du contour 16 de diamètre D sur lequel sont distribués les fonds 15 des cavités 11, comme illustré à la figure 2) est comprise entre environ 16,5 et 18 mm. Comme on le voit sur la figure 1 et sur la figure 30 5, il est souhaitable que les flancs 17 des dorsales 13 soient en outre concaves en direction radiale, de sorte que les flancs de vallée correspondants des fonds de récipients soient bombés de façon convexe tridimensionnellement, c'est-à-dire aussi bien radialement que verticalement, ce qui accroît leur résistance. L'abaissement de la hauteur de dorsale H peut être obtenu de façon simple en prévoyant que les crêtes 14 des dorsales 13 s'étendent sur une surface de révolution de section droite sensiblement en anse de panier, comme cela est visible dans la représentation de la moitié gauche du fond 1 de moule donnée à la figure 2. La forme exacte de cette surface de révolution n'a pas d'influence sensible dans la mesure où la réduction de la hauteur H est significative. De façon pratique, on choisira une surface de révolution dont la section droite est de construction géométrique simple, telle qu'une ellipse ou, comme illustré à la figure 2, un ovale de grand rayon Ri et de petits rayons extrêmes R2. Ainsi constituée, la surface de révolution sur laquelle s'appuient les crêtes 14 des dorsales se raccorde tangentiellement à l'empreinte de moulage du corps cylindrique de révolution tout en ayant une hauteur inférieure au diamètre de cette empreinte du corps. De façon avantageuse, on prévoit que les cavités possèdent un rayon Rg compris entre environ 5 et 10 mm, de sorte que les pieds correspondants des fonds de récipients sont sensiblement plus fins que ceux des fonds antérieurs. Dans un exemple typique, on prévoit la combinaison des valeurs suivantes pour un diamètre cl) = 87,9 mm qui est notamment le diamètre courant de bouteilles d'une contenance de 1,5 litres : 1 = 1,94 mm r = 3,5 mm a = 80 H = 16,7 mm Rg = 8,5 mm 30 Les dispositions conformes à l'invention trouvent une application tout particulièrement préférée dans un dispositif de moulage pour la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients 2, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients 2 ayant un corps 3 et ayant un fond 4 du type dit pétaloïde avec cinq pieds 5 qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 6 du récipient 2 et qui sont séparés les uns des autres par des vallées 8 rayonnantes à fond d'étendue radiale curviligne convexe, lequel fond 4 du récipient se raccorde au corps 3 du récipient par une zone 9 de raccordement sensiblement cylindrique de révolution ayant un diamètre cl) d'environ 85 à 95 mm, lequel dispositif de moulage comporte au moins un moule constitué en au moins trois parties dont un fond 1 de moule comportant, pour le moulage du susdit fond 4 des récipients 2, cinq cavités 11 qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 12 du fond 1 de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales 13 rayonnantes à crête 14 d'étendue radiale concave, les fonds 15 desdites cavités 11 étant distribués sur un contour sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné D compris entre environ 60 et 66 mm, lequel dispositif de moulage, étant agencé conformément à l'invention, est équipé d'un fond 1 de moule mettant en œuvre l'une et/ou l'autre des dispositions exposées plus haut
Fond (1) de moule pour un moule de soufflage ou étirage-soufflage de récipients thermoplastiques ayant un fond pétaloïde avec 5 pieds qui sont séparés par des vallées rayonnantes à fond radialement curviligne convexe, ce fond se raccordant au corps avec un diamètre Phi de 85 à 95 mm ; le fond de moule comporte 5 cavités (11) séparées par des dorsales (13) rayonnantes à crête (14) radiale concave ayant un rayon de 2 à 5 mm ; les fonds (15) des cavités (11) ont chacun une largeur de 1,5 à 3,5 mm et sont distribués sur un contour (16) circulaire de diamètre de base D de 60 à 66 mm ; la hauteur (H) de dorsale est de 16,5 à 18 mm ; les flancs (17) des dorsales sont axialement concaves et les plans tangents à l'origine forment un angle de 52 degree à 88 degree .
1. Fond (1) de moule pour un moule de fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients (2), notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients (2) ayant un corps (3) et ayant un fond (4) du type dit pétaloïde avec cinq pieds (5) qui sont distribués angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèle- ment à l'axe (6) du récipient (2) et qui sont séparés les uns des autres par des vallées (7) rayonnantes à fond (8) d'étendue radiale curviligne convexe, lequel fond (4) du récipient (2) se raccorde au corps (3) du récipient (2) par une zone (9) de raccordement sensiblement cylindrique de révolution ayant un diamètre clD d'environ 85 à 95 mm, ledit fond (1) de moule comportant, pour le moulage du susdit fond (4) des récipients, cinq cavités (11) qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe (12) du fond (1) de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales (13) rayonnantes à crête (14) d'étendue radiale concave, les fonds (15) desdites cavités (11) étant distribués sur un contour (16) sensiblement circulaire ayant un diamètre de base D compris entre environ 60 et 66 mm, caractérisé par la combinaison des dispositions qui suivent . - le fond (15) de chaque cavité (11), propre à former une surface d'appui d'un pied (5) du récipient (2), possède une largeur 1, considérée parallèlement à la périphérie, comprise entre environ 1,5 et 3,5 mm ; - chaque dorsale (13) possède un rayon de crête (14) de dorsale r - qui est compris entre environ 2 et 5 mm ;- chaque dorsale (13) possède des flancs (17) qui sont concaves dans une direction approximativement axiale et dont les plans tangents à l'origine forment un angle a compris entre environ 52 et 88 ; et - la hauteur de dorsale H est comprise entre environ 16,5 et 18 mm. 2. Fond de moule selon la 1, caractérisé en ce que les flancs (17) des dorsales (13) sont en outre concaves en direction radiale. 3. Fond de moule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les crêtes (14) des dorsales (13) d'étendue radiale sensiblement concave s'étendent sur une surface de révolution de section droite sensiblement en anse de panier, ce grâce à quoi on réduit la hauteur de dorsale H. 4. Fond de moule selon la 3, caractérisé en ce que les crêtes (14) des dorsales (13) d'étendue radiale sensiblement concave s'étendent sur une surface de révolution de section droite sensiblement ovale. 5. Fond de moule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, en combinaison : = 87,9 mm 1 = 1,94 mm r = 3,5 mm a = 80 H = 16,7 mm 6. Fond de moule selon l'une quelconque des 30 1 à 5, caractérisé en ce que les cavités (11) possèdent un rayon Rg compris entre environ 5 et 10 mm. 7. Fond de moule selon la 6, caractérisé en ce que les cavités (11) possèdent un rayon Rg d'environ 8,5 mm. 8. Dispositif de moulage pour la fabrication, par soufflage ou étirage-soufflage, de récipients (2), notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lesdits récipients (2) ayant un corps (3) et ayant un fond (4) du type dit pétaloïde avec cinq pieds (5) qui sont distribués angulairement de façon équidis- tante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe (6) du récipient (2) et qui sont séparés les uns des autres par des vallées (7) rayonnantes à fond (8) d'étendue radiale curviligne convexe, lequel fond (4) du récipient (2) se raccorde au corps (3) du récipient (2) par une zone (9) de raccordement sensiblement cylindrique de révolution ayant un diamètre (cl)) d'environ 85 à 95 mm, lequel dispositif de moulage comporte au moins un moule constitué en au moins trois parties dont un fond (1) de moule comportant, pour le moulage du susdit fond (4) des récipients, cinq cavités (11) qui sont distribuées angulairement de façon équidistante, qui s'étendent approximativement parallèlement à l'axe (12) du fond (1) de moule et qui sont séparées les unes des autres par des dorsales (13) rayonnantes à crête (14) d'étendue radiale concave, les fonds (15) desdites cavités (11) étant distribués sur un contour (16) sensiblement circulaire ayant un diamètre de base donné (D) compris entre environ 60 et 66 mm, caractérisé en ce que le fond (1) de moule est agencé 30 selon l'une quelconque des 1 à 7.
B
B29
B29C
B29C 49
B29C 49/48
FR2891940
A1
SYSTEME D'AFFICHAGE.
20,070,413
La présente invention a pour objet un comprenant un afficheur à écran plat logé dans un boîtier contenant des circuits électroniques de commande et des moyens d'alimentation. On connaît déjà de nombreux systèmes d'affichage comprenant soit un unique afficheur, soit plusieurs afficheurs groupés en une rangée d'afficheurs ou en une colonne d'afficheurs ou encore en plusieurs rangées et plusieurs colonnes d'afficheurs de façon à former un mur d'écrans. De tels systèmes d'affichage sont utilisés dans de nombreux domaines pour visualiser des informations et/ou des images fixes ou mobiles. Ces systèmes d'affichage sont utilisés par exemple dans les gares routières, dans les gares maritimes, dans les gares ferroviaires, dans les stations de métro, dans les aéroports ou dans d'autres lieux publics ou privés, pour délivrer par exemple des informations aux voyageurs ou des images fixes ou mobiles, par exemple des images publicitaires. Pour des raisons évidentes d'économie de place et/ou d'esthétique des afficheurs à écran plat, utilisant des diodes électroluminescentes, des cristaux liquides ou des plasmas, par exemple, sont souvent utilisés. Ces afficheurs à écran plat présentent un problème de vieillissement prématuré et un problème de marquage, c'est-à-dire que l'écran peut rester marqué avec l'information ou l'image lorsque celle-ci est restée affichée de façon fixe pendant une durée relativement longue. Ces deux problèmes sont liés notamment à une température excessive à l'intérieur du boîtier contenant l'afficheur. Par exemple un écran TFT (Thin Film Transistor) ne peut fonctionner correctement que dans une plage de température comprise entre 0 et 50 C. Au delà de cette température l'écran risque d'être détérioré de manière irréversible si une sécurité ne coupe pas l'alimentation. Des moyens de refroidissement (ventilateur ou climatiseur) aptes à créer une circulation d'air de refroidissement dans le boîtier sont généralement utilisés pour évacuer du boîtier les calories engendrées dans celui-ci par le fonctionnement du système d'affichage. De plus, les systèmes d'affichage doivent présenter une bonne étanchéité à la poussière et à l'eau pour ne pas risquer d'endommager les circuits électroniques de commande, les moyens d'alimentation et l'afficheur. Pour satisfaire cette contrainte, les moyens de refroidissement comportent généralement un système de filtrage. Cela présente l'inconvénient que le filtre constitue un barrage à la circulation de l'air de refroidissement dans le boîtier. Ces moyens de refroidissement entraînent donc une forte consommation d'énergie et/ou l'utilisation d'un grand nombre de ventilateurs pour assurer un refroidissement efficace du système d'affichage. L'encrassement du filtre est également un inconvénient de ces systèmes de refroidissement, notamment lorsque le système d'affichage est utilisé dans une gare ferroviaire à cause de la présence de poussières métalliques. En effet, lorsque le filtre s'encrasse, la circulation de l'air dans le boîtier s'effectue de moins en moins bien. Pour que le refroidissement du système d'affichage reste efficace, le filtre doit donc être changé périodiquement. Cela entraîne un coût et une contrainte pour le client, d'autant plus qu'il est difficile de définir la périodicité à laquelle le filtre doit être changé. Ainsi, les moyens de refroidissement utilisés actuellement sont coûteux et leur efficacité est limitée. La présente invention a pour but de proposer un système d'affichage qui évite au moins certains des inconvénients précités, qui 20 soit simple à utiliser, économique et efficace. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'affichage comprenant un afficheur à écran plat logé dans un boîtier contenant des circuits électroniques de commande et des moyens d'alimentation, ledit boîtier comportant au moins une entrée d'air frais et au moins une sortie 25 d'air chaud pour permettre la circulation d'air de refroidissement dans ledit boîtier, le côté aspiration d'au moins un ventilateur étant relié à ladite sortie d'air chaud, caractérisé en ce que ledit boîtier comporte une première enveloppe de protection étanche dans laquelle sont logés lesdits circuits électroniques de commande et lesdits moyens d'alimentation, 30 ledit boîtier comportant une deuxième enveloppe de protection étanche dans laquelle est logé ledit écran plat, l'air de refroidissement étant apte à circuler librement dans ledit boîtier, à l'extérieur desdites première et deuxième enveloppes de protection. Avantageusement, lesdites première et deuxième enveloppes de 35 protection sont réalisées en aluminium. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite au moins une sortie d'air chaud est disposée sur la paroi supérieure dudit boîtier. De préférence, ladite paroi supérieure comporte une portion inclinée sur laquelle ladite au moins une sortie d'air chaud est disposée. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite au moins une entrée d'air frais est disposée sur la paroi inférieure dudit boîtier. De préférence, ladite paroi inférieure comporte une portion inclinée sur laquelle ladite au moins une entrée d'air frais est disposée. Selon un mode de réalisation de l'invention, le système d'affichage comporte plusieurs sorties d'air chaud, un ventilateur étant relié à chacune desdites sorties d'air chaud. Avantageusement, une trappe est disposée sur la face arrière dudit boîtier, ladite trappe étant mobile entre une position de fermeture dans laquelle elle ferme de manière étanche ledit boîtier et une position d'ouverture dans laquelle elle permet l'accès auxdits circuits électroniques de commande et auxdits moyens d'alimentation. L'invention sera mieux comprise, et d'autre buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1 est une vue arrière schématique simplifiée du système d'affichage selon un mode de réalisation de l'invention, la trappe d'ouverture ayant été retirée ; - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II de la figure 1 ; et - la figure 3 est une vue schématique simplifiée similaire à la figure 2 montrant trois systèmes d'affichage superposés. En se référant aux figures 1 et 2, on voit un système d'affichage 1 comprenant un afficheur à écran plat 2. Le système d'affichage 1 comporte un boîtier 3. Le boîtier 3 a globalement la forme d'un parallélépipède rectangle et comporte une paroi frontale 4, une paroi arrière 5, une paroi supérieure 6, une paroi inférieure 7 et deux parois latérales 8 et 9. La paroi supérieure 6 comporte une portion 6a avant sensiblement horizontale et une portion arrière 6b inclinée vers le bas d'un angle a. La paroi inférieure 7 comporte une portion avant 7a sensiblement horizontale et une portion arrière 7b inclinée vers le haut d'un angle 13. Par exemple, a= O. La paroi inférieure 7 du boîtier 3 comporte, sur sa portion inclinée 7b, des entrées d'air frais 10. Les entrées d'air frais 10 sont par exemple des ouvertures sensiblement circulaires réalisées dans la portion inclinée 7b. La paroi supérieure 6 du boîtier 3 comporte, sur sa portion inclinée 6b, des sorties d'air chaud 11, qui peuvent être des ouvertures réalisées dans la portion inclinée 6b. La circulation de l'air du bas vers le haut est bien adaptée puisque l'air chaud monte. Une autre configuration des entrées d'air frais et des sorties d'air chaud est cependant possible. Le système d'affichage 1 comporte des moyens de refroidissement par air pour faire circuler de l'air de refroidissement dans le boîtier 3 entre les entrées d'air frais 10 et les sorties d'air chaud 11. Les moyens de refroidissement comportent des ventilateurs, chaque sortie d'air chaud étant fixée au côté aspiration d'un ventilateur. La figure 1 montre un exemple de réalisation dans lequel le système d'affichage comporte trois ventilateurs 12 associés respectivement à trois sorties d'air chaud 11. On notera que l'air circule sensiblement librement entre les entrées d'air frais 10 et les sorties d'air chaud 11 du fait de l'absence d'obstacle, notamment du fait de l'absence de filtre. Ainsi, le nombre de ventilateurs peut être réduit, de même que la consommation d'énergie du système d'affichage 1. Par exemple, deux ventilateurs peuvent suffire pour refroidir de manière efficace un écran TFT de 40 pouces. A l'intérieur du boîtier 3 sont logés l'afficheur 2, des circuits électroniques de commande 15 et des moyens d'alimentation 16. Les circuits électroniques de commande 15 et les moyens d'alimentation 16 sont disposés à proximité de la paroi arrière 5 du boîtier 3 et sont recouverts par une enveloppe de protection 17 étanche qui permet de les isoler du reste de l'intérieur du boîtier 3. L'enveloppe de protection 17 a une forme sensiblement parallélépipédique et comporte une face ouverte 18 qui est fixée de manière étanche à la paroi arrière 5 du boîtier 3. Le volume intérieur de l'enveloppe de protection 17 est adapté pour pouvoir contenir l'ensemble des circuits électroniques de commande 15 et des moyens d'alimentation 16. L'enveloppe de protection 17 comporte des ouvertures 19 pour permettre le passage de connecteurs 20. La jonction entre les connecteurs 20 et les ouvertures 19 est réalisée de manière étanche. Pour que l'afficheur 2 soit visible depuis l'extérieur du boîtier 3, la paroi frontale 4 du boîtier 3 est munie d'une fenêtre derrière laquelle est placé l'écran plat de l'afficheur 2. L'afficheur 2 est recouvert par une enveloppe de protection 21 étanche qui permet de l'isoler du reste de l'intérieur du boîtier 3. Par exemple, l'enveloppe de protection 21 peut être réalisée monobloc avec la paroi frontale 4 du boîtier 3. Dans ce cas, l'enveloppe de protection 21 a une forme sensiblement parallélépipédique et présente, le long du bord de sa paroi arrière 23, une excroissance 24 destinée à s'engager sur les parois latérales 8, 9 et sur les portions horizontales 6a, 7a des parois supérieure 6 et inférieure 7 du boîtier 3. La paroi arrière 23 de l'enveloppe de protection 21 comporte des parties en saillie 25 adaptée à la forme de l'afficheur 2. Les parties en saillie 25 comportent des ouvertures 26 pour permettre le passage de connecteurs 27. La jonction entre les connecteurs 27 et les ouvertures 26 est réalisée de manière étanche. Les connecteurs 20 et 27 sont notamment destinés à permettre la connexion entre l'afficheur 2 et les circuits électroniques de commande 15 par des câbles (non représentés). Les enveloppes de protection 17, 21 sont par exemple réalisées en aluminium. L'aluminium présente l'avantage d'être résistant à la corrosion et d'être un bon conducteur. La paroi arrière 5 du boîtier 3 comporte une trappe 28, disposée au niveau de l'enveloppe de protection 17, et dont la taille est par exemple sensiblement égale à la taille de la face ouverte 18. La trappe 28 est fixée de manière détachable au restant du boîtier 3 pour pouvoir être enlevée et donner accès à l'intérieur de celui-ci, par exemple pour permettre l'installation des éléments susmentionnés dans le boîtier 3 ou encore d'autres éléments du système d'affichage 1, ou pour permettre des opérations de maintenance ou de réparation. La figure 1 montre une vue de l'arrière du système d'affichage 1 lorsque la trappe 28 a été retirée. Dans cette position, l'ensemble des circuits électroniques de commande 15 et des moyens d'alimentation 16 sont accessibles par la paroi arrière 5 du boîtier 3. Les moyens d'alimentation 16 sont aptes à fournir les tensions et les courants électriques nécessaires au fonctionnement de l'afficheur 2 et des circuits électroniques de commande 15. Les circuits électroniques de commande 15 comprennent un bloc de commande 30 apte à commander l'ensemble des éléments du système d'affichage 1. Les circuits électroniques de commande 15 comprennent également une carte de contrôle 31, reliée à des capteurs (non représentés), qui permet le contrôle de la température interne du boîtier 3 et de la ventilation, ainsi que la transmission d'informations relatives à la température et à l'état des ventilateurs 12 à destination d'un réseau de données, par exemple pour permettre une télémaintenance. Le système d'affichage comporte par exemple un capteur disposé à proximité de la carte de contrôle 31, et trois capteurs répartis sur l'écran 2, de préférence au niveau de points chauds prédéfinis de l'écran 2. La carte de contrôle 31 commande un relais de commande de puissance 32 apte à couper la puissance d'alimentation lorsque la température interne du boîtier 3 dépasse un seuil critique prédéfini. Cela permet d'éviter une détérioration de l'afficheur 2 en cas de température trop élevée. Un système d'alerte peut être prévu, par exemple sous forme d'un affichage sur un écran de contrôle (non représenté) d'un opérateur, pour alerter l'opérateur lorsque le système d'affichage 1 atteint une température critique. On va maintenant décrire le fonctionnement du système d'affichage 1. Lors de la mise sous tension du système d'affichage 1, la carte de contrôle 31 reçoit des informations de température provenant des différents capteurs. Lorsque la température à l'intérieur du boîtier 3 atteint un seuil d'allumage prédéfini, le bloc de commande 30 commande l'allumage des ventilateurs 12. Lorsqu'ils sont allumés, les ventilateurs 12 créent un flux d'air à l'intérieur du boîtier 3. De l'air frais entre par les entrées d'air frais 10, circule dans le boîtier 3 en se réchauffant, notamment contre les enveloppes de protection 17, 21, et ressort du boîtier 3 par les sorties d'air chaud 11. L'air de refroidissement circulant contre les enveloppes de protection 17, 21 a pour effet de les refroidir. L'aluminium étant un bon conducteur, il absorbe la chaleur provenant de l'intérieur des enveloppes de protection 17, 21 et la conduit jusqu'à la périphérie des enveloppes de protection où l'air de refroidissement circule. Le refroidissement de l'afficheur 2 et des circuits électroniques de commande 15 est ainsi réalisé de manière efficace. De l'eau peut également être projetée sur les ventilateurs 12 et/ou les entrées d'air frais 10, soit accidentellement, par exemple en cas de pluie lorsque le système d'affichage est disposé en extérieur, soit volontairement, par exemple pour refroidir le système d'affichage. La présence d'eau à l'intérieur du boîtier 3 ne présente pas de risque pour l'afficheur, les circuits électroniques de commande et les moyens d'alimentation, puisque ceux-ci sont protégés par les enveloppes de protection 17, 21 qui sont étanches. De manière similaire, la présence de poussière n'est pas non plus problématique. Ainsi, contrairement aux boîtiers de l'art antérieur, le boîtier 3 n'a pas besoin d'être étanche, ce qui facilite d'une part sa réalisation et d'autre part son aération. En se référant à la figure 3, on voit trois systèmes d'affichage superposés. Chaque système d'affichage est identique au système d'affichage 1 décrit précédemment. Du fait des portions inclinées 6a et 7a, la circulation de l'air à l'intérieur des boîtiers 3 n'est pas gênée par la superposition des boîtiers. D'autres variantes sont possibles. Par exemple, le nombre de ventilateurs n'est pas limitatif et dépend de la taille de l'afficheur, du milieu d'implantation du système d'affichage, de son application, du type de ventilateur utilisé, etc. L'invention est particulièrement adaptée à des utilisations professionnelles nécessitant un fonctionnement continu dans des milieux difficiles, mais elle pourrait également convenir pour d'autres types d'utilisation, par exemple des utilisations privées. L'utilisation d'une unique enveloppe de protection pour l'ensemble des circuits électroniques de commande et des moyens d'alimentation facilite l'accès à ces composants et donc la maintenance. Cependant, plusieurs enveloppes de protection pourraient être prévus. En outre, la forme des enveloppes de protection pourrait être différente. Par exemple, l'enveloppe de protection de l'afficheur pourrait être réalisée séparément du boîtier et fixée à celui-ci de manière étanche. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Système d'affichage (1) comprenant un afficheur (2) à écran plat logé dans un boîtier (3) contenant des circuits électroniques de commande et des moyens d'alimentation, ledit boîtier comportant au moins une entrée d'air frais et au moins une sortie d'air chaud pour permettre la circulation d'air de refroidissement dans ledit boîtier, le côté aspiration d'au moins un ventilateur étant relié à ladite sortie d'air chaud, ledit boîtier comportant une première enveloppe de protection (17) étanche dans laquelle sont logés lesdits circuits électroniques de commande et lesdits moyens d'alimentation, ledit boîtier comportant une deuxième enveloppe de protection (21) étanche dans laquelle est logé ledit écran plat, l'air de refroidissement étant apte à circuler librement dans ledit boîtier, à l'extérieur desdites première et deuxième enveloppes de protection.
1. 10 15 2. 20 3. 25 4. 5. 30 6. 35 Système d'affichage (1) comprenant un afficheur (2) à écran plat logé dans un boîtier (3) contenant des circuits électroniques de commande (15) et des moyens d'alimentation (16), ledit boîtier comportant au moins une entrée d'air frais (10) et au moins une sortie d'air chaud (11) pour permettre la circulation d'air de refroidissement dans ledit boîtier, le côté aspiration d'au moins un ventilateur (12) étant relié à ladite sortie d'air chaud, caractérisé en ce que ledit boîtier comporte une première enveloppe de protection (17) étanche dans laquelle sont logés lesdits circuits électroniques de commande et lesdits moyens d'alimentation, ledit boîtier comportant une deuxième enveloppe de protection (21) étanche dans laquelle est logé ledit écran plat, l'air de refroidissement étant apte à circuler librement dans ledit boîtier, à l'extérieur desdites première et deuxième enveloppes de protection. Système d'affichage selon la 1, caractérisé en ce que lesdites première et deuxième enveloppes de protection (17, 21) sont réalisées en aluminium. Système d'affichage selon la 1, caractérisé en ce que ladite au moins une sortie d'air chaud (11) est disposée sur la paroi supérieure (6) dudit boîtier (3). Système d'affichage selon la 3, caractérisé en ce que ladite paroi supérieure (6) comporte une portion inclinée (6b) sur laquelle ladite au moins une sortie d'air chaud (11) est disposée. Système d'affichage selon la 1, caractérisé en ce que ladite au moins une entrée d'air frais (10) est disposée sur la paroi inférieure (7) dudit boîtier (3). Système d'affichage selon la 5, caractérisé en ce que ladite paroi inférieure (7) comporte une portion inclinée (7b) sur laquelle ladite au moins une entrée d'air frais (10) est disposée. 7. Système d'affichage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs sorties d'air chaud (11), un ventilateur (12) étant relié à chacune desdites sorties d'air chaud. 8. Système d'affichage selon la 1, caractérisé en ce qu'une trappe (28) est disposée sur la face arrière (5) dudit boîtier (3), ladite trappe étant mobile entre une position de fermeture dans laquelle elle ferme de manière étanche ledit boîtier et une position d'ouverture dans laquelle elle permet l'accès auxdits circuits électroniques de commande (15) et auxdits moyens d'alimentation (16).
G
G09,G12
G09F,G12B
G09F 9,G12B 15
G09F 9/30,G12B 15/04
FR2901936
A1
DISPOSITIF OPTO-ELECTRONIQUE D'ETALONNAGE ET D'ASSERVISSEMENT POUR SYSTEME DE TRANSMISSIONS OPTIQUES A MULTIPLEXAGE EN LONGUEUR D'ONDE
20,071,207
Le domaine de l'invention est celui des télécommunications à fibres optiques utilisant pour la transmission des signaux le multiplexage en longueur d'onde, connu sous l'acronyme anglo-saxon WDM signifiant Wavelength Division Multiplexing. Ces systèmes émettent sur une série de canaux optiques. Les fréquences optiques de ces canaux appartiennent à une même bande spectrale et sont régulièrement espacées selon un peigne donné. Ces systèmes de télécommunications comportent généralement une pluralité de répéteurs. Dans de tels systèmes, des amplificateurs optiques sont prévus à intervalles réguliers pour compenser les pertes dues à la ligne de transmission. Dans une telle chaîne d'amplificateurs, on cherche à obtenir une puissance optique constante pour chaque canal transmis en sortie de chacun des amplificateurs afin de limiter les effets non linéaires, toujours préjudiciables au bon fonctionnement du système, surtout lorsque les débits sont élevés. Dans le cas de transmissions à multiplexage en longueur d'onde, ce problème est d'autant plus délicat que tous les canaux possibles ne sont pas nécessairement présents sur toute la chaîne de transmission. En effet, selon la topologie du réseau, certains canaux peuvent n'être présents que sur certaines portions du réseau. D'autre part, à la suite de pannes de composants opto-électroniques ou de ruptures de fibres optiques, certains canaux peuvent disparaître du réseau. Si seuls quelques canaux sont présents, les amplificateurs apportant une puissance constante, elle va nécessairement se répartir sur les canaux présents. Ces canaux seront ainsi fortement amplifiés, nuisant ainsi à leur bonne transmission. Une première solution consiste à ajuster la puissance de sortie des amplificateurs en fonction de leur puissance d'entrée. Ils fonctionnent ainsi dans un régime de gain constant et non plus de puissance de sortie constante. La réponse spectrale encore appelée courbe de gain ou fonction de transfert d'un amplificateur dépendant de son point de fonctionnement, c'est-à-dire de la répartition spectrale du signal d'entrée et de la puissance de ses pompes, une telle solution ne peut faire face à une très grande variation du nombre de canaux et se limite à de courtes transmissions. Une seconde solution possible consiste à ajouter une longueur d'onde de charge aux différentes longueurs d'onde du signal encore appelé multiplex ou peigne de longueurs d'onde. La puissance à l'émission de cette longueur d'onde de charge peut être ajustée de façon à maintenir constante la puissance de sortie des signaux utiles du multiplex. Cette solution présente cependant certains inconvénients. La puissance de la longueur d'onde de charge peut être très supérieure à celles des signaux du multiplex, provoquant une dégradation de la transmission pour les longueurs d'onde du multiplex proches de cette longueur d'onde de charge. On estime que de trois à cinq canaux sont ainsi inutilisables. Par ailleurs, la forme du gain des amplificateurs dépend de la répartition spectrale du signal d'entrée. Ainsi, la réponse spectrale de l'amplificateur est optimisée pour une charge homogène sur toute sa bande. Pour un nombre réduit de canaux, la répartition de puissance évolue. Elle se concentre autour de la longueur d'onde de charge, ce qui modifie la courbe de gain de l'amplificateur, créant une disparité entre les canaux. Cette disparité va s'accentuer à chaque amplificateur rencontré. Pour minimiser cet effet, une solution consiste à utiliser plusieurs longueurs d'onde de charge réparties sur la bande utile de l'amplificateur, ce qui complexifie le contrôle du système et rend à nouveau inutilisable certains canaux WDM. Une troisième solution possible consiste à remplacer la ou les longueurs d'onde de charge utilisant la même grille de longueurs d'onde que les canaux utiles par une pluralité de longueurs d'onde situées entre les canaux utiles du spectre WDM. On évite en grande partie les problèmes précédents. Le brevet européen EP 0 994 585 déposé par le présent demandeur propose une solution de ce type. Pour réaliser le signal de charge large bande, le dispositif décrit comporte une source blanche traversant une série de filtres réjecteurs, les filtres éliminant dans le spectre de la lumière blanche les longueurs d'onde situées au voisinage des longueurs d'onde du multiplex. Cependant, la réalisation pratique de ce type de dispositif peut poser des problèmes de réalisation technique. En effet, si le nombre de canaux est important, l'atténuation finale apportée par la cascade des filtres réjecteurs devient trop importante. De plus, cette cascade de filtres produit une pente encore appelée en terminologie anglo-saxonne tilt sur le signal de charge qu'il faut compenser à nouveau par un filtre. Ces systèmes posent également un second problème. Lorsqu'on installe ce type de systèmes, il est important de tester, à l'installation, tous les canaux potentiellement disponibles, même si ceux-ci ne sont pas immédiatement mis en service. Ces tests sont généralement réalisés au moyen de lasers dont la longueur d'onde d'émission doit être parfaitement adaptée aux canaux du système. Sur les systèmes actuels, le nombre de canaux potentiels peut atteindre la centaine. Le coût d'installation devient alors très important. Aussi, le dispositif selon l'invention permet de résoudre simplement à la fois les problèmes d'installation et les problèmes d'harmonisation de puissance des différents canaux le long du système de transmission optique. Le coeur de l'invention repose sur l'utilisation d'un entrelaceur/désentrelaceur optique à deux entrées optiques permettant de délivrer des signaux comportant des peignes de fréquences optiques régulièrement espacés. Un simple commutateur permet de passer d'une position d'étalonnage et de contrôle à une position d'asservissement. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif optoélectronique d'étalonnage et d'asservissement pour un système de télécommunications à fibres optiques de type à multiplexage en longueur d'onde dans lequel les canaux utiles appartiennent à une bande spectrale donnée et dont les fréquences optiques sont régulièrement espacées selon un peigne donné, ledit dispositif comprenant au moins : un amplificateur à émission spontanée de type ASE fournissant un signal optique sur une bande spectrale sensiblement équivalente à la bande spectrale du système de télécommunications ; caractérisé en ce que ledit dispositif opto-électronique comprend également : • un dispositif d'ajustement de la puissance optique issue de l'amplificateur : • un commutateur optique à deux positions disposé à la sortie dudit atténuateur ; • un entrelaceur/désentrelaceur de spectres optiques possédant une première, une seconde entrée et une sortie, la sélection de l'entrée reliée à la sortie de l'atténuateur optique étant assurée par ledit commutateur, ledit entrelaceur/désentrelaceur comportant des moyens optiques permettant d'émettre, à partir du spectre issu de l'amplificateur : o lorsque la première entrée de l'entrelaceur/désentrelaceur est connectée à l'amplificateur, un premier signal comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées correspondant au peigne des fréquences du système de télécommunications ; o lorsque la seconde entrée de l'entrelaceur/désentrelaceur est connectée à l'amplificateur, un second signal comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées et entrelacées avec les fréquences du peigne précédent ; • des premiers moyens de couplage dudit entrelaceur/désentrelaceur au système de télécommunications à fibres optiques ; • des moyens d'asservissement comprenant : o des moyens de mesurer la puissance totale émise par le système de télécommunications et le dispositif opto-25 électronique ; o des moyens, en fonction de cette mesure, de contrôler la puissance de l'ASE par le dispositif d'ajustement de la puissance optique. Avantageusement, un dispositif de filtrage optique est placé après 30 l'amplificateur afin d'émettre un spectre plat. L'invention concerne également un système de télécommunications à fibres optiques comportant au moins un dispositif optoélectronique d'étalonnage et d'asservissement comme défini précédemment, le système comportant également un second dispositif d'asservissement 35 comprenant : • un second amplificateur à émission spontanée de type ASE et fournissant un signal optique sur une bande spectrale sensiblement équivalente à la bande spectrale du système de télécommunications ; • un second dispositif d'ajustement de la puissance optique à atténuation variable disposé à la sortie de l'amplificateur à émission spontanée ; • un second entrelaceur/désentrelaceur de spectres optiques connecté audit atténuateur comportant des moyens optiques permettant d'émettre, à partir du spectre issu de l'amplificateur un troisième signal comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées entrelacées avec le peigne des fréquences du système de télécommunications ; • des seconds moyens de couplage dudit entrelaceur/désentrelaceur au système de télécommunications à fibres optiques ; • des seconds moyens d'asservissement comprenant : o des moyens de mesurer la puissance totale émise par le système de télécommunications et le second dispositif optoélectronique ; o des moyens de régler, en fonction de cette mesure, l'atténuation du second atténuateur variable. Avantageusement, un dispositif de filtrage optique est disposé également entre le second amplificateur et le second atténuateur du second dispositif d'asservissement. Avantageusement, les dispositifs d'ajustements de la puissance optique peuvent être soit des atténuateurs optiques à atténuation variable, soit des moyens de contrôle du courant de pompe de l'amplificateur à émission spontanée. Cette seconde solution a l'avantage de la simplicité. Elle ne permet pas cependant un ajustement aussi fin que l'utilisation d'un atténuateur optique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente un schéma de principe d'un dispositif opto-électronique d'étalonnage et d'asservissement selon l'invention ; • La figure 2 représente la répartition spectrale des signaux issus de l'entrelaceur/désentrelaceur ; • Les figures 3a, 3b et 3c représentent les variations de l'amplitude du spectre issu de l'entrelaceur/désentrelaceur après couplage avec les canaux utiles, en fonction du nombre de canaux présents dans le signal émis ; • La figure 4 représente un schéma de principe d'un système de télécommunication selon l'invention comportant deux dispositifs d'asservissement selon l'invention. La figure 1 représente un schéma de principe d'un système de 15 télécommunications comportant un dispositif opto-électronique d'étalonnage et d'asservissement selon l'invention. Il comprend : • Un système de couplage 2 de type à multiplexage en longueur d'onde WDM émettant un signal composé de canaux appartenant à une bande spectrale donnée et dont les fréquences optiques sont régulièrement 20 espacées selon un peigne donné . Ce multiplexeur est généralement précédé d'un certain nombre de sources émettant chacune sur une fréquence précise et qu'il multiplexe pour former un signal unique ou multiplex ; • Le dispositif opto-électronique 1 d'étalonnage et 25 d'asservissement proprement dit ; • L'ensemble de la chaîne de transmission et de réception 3 qui n'est pas détaillée sur cette figure. Le dispositif opto-électronique 1 comprend essentiellement : 30 • un amplificateur 11, source d'émission spontanée encore appelé ASE qui est typiquement un EDFA, acronyme anglo-saxon signifiant Erbium Doped Fiber Amplifier ou un amplificateur optique à. semi conducteur encore appelé SOA. Cet amplificateur fournit un signal optique sur une bande spectrale sensiblement équivalente à la bande spectrale du système de télécommunications. La répartition spectrale de ce signal est représentée sur le diagramme 101 intégré à la figure 1 ; • un dispositif 12 de filtrage optique disposé à la sortie de l'amplificateur permettant d'obtenir en sortie un signal de puissance 5 constante sur une grande partie du spectre d'émission comme représenté sur le diagramme 102 de la figure 1 ; • un atténuateur optique 13 à atténuation variable disposé à la sortie du dispositif de filtrage 12 ; • un commutateur optique 14 à deux positions disposé à la 10 sortie dudit atténuateur ; un entrelaceur/désentrelaceur de spectres optiques 15 possédant une première, une seconde entrée et une sortie. En terminologie anglo-saxonne, le terme employé est interleaver . La sélection de l'entrée reliée à la sortie de l'atténuateur optique 13 est assurée par le commutateur 15 14, ledit entrelaceur/désentrelaceur comporte des moyens optiques permettant d'émettre, à partir du spectre issu de l'amplificateur 11 des signaux comportant des peignes de fréquences optiques régulièrement espacées; • des premiers moyens de couplage 16 dudit 20 entrelaceur/désentrelaceur 15 au système de télécommunications à fibres optiques. Ce sont généralement un coupleur optique de type Y à deux entrées et une sortie ; • des moyens d'asservissement comprenant : ^ des seconds moyens de couplage 17 du dispositif 1 au système de télécommunications à fibres optiques. Ce sont généralement un coupleur optique de type Y. Ces moyens de couplage sont disposés après les premiers moyens de couplage 16 de façon à prendre en compte à la fois le signal utile et le signal issu de l'entrelaceur/désentrelaceur ; ^ des moyens de photo-détection du signal total émis par l'émetteur 2 et le dispositif opto-électronique 1 ; ^ des moyens de régler, en fonction de cette mesure, l'atténuation de l'atténuateur variable 13. 25 30 II est à noter que les différents composants clu dispositif optoélectronique sont des composants opto-électroniques ou optiques qui ne présentent pas de difficultés de réalisation pour l'homme du métier. II est également à noter qu'il serait possible de remplacer l'atténuateur variable par tout autre moyen d'ajuster la puissance optique émise par l'ASE. En particulier, il serait possible d'agir directement sur la puissance émise en contrôlant le courant de pompe de l'amplificateur à émission spontanée. La figure 2 représente la forme du signal émis par l'entrelaceur/désentrelaceur en fonction des entrées choisies 151 ou 152 . Lorsque la première entrée 151 de l'entrelaceur/désentrelaceur 15 est connectée à l'amplificateur 11, le premier signal S1 comporte un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées correspondant au peigne des fréquences du système de télécommunications . Lorsque la seconde entrée 152 de l'entrelaceur/désentrelaceur 15 est connectée à l'amplificateur 11, le second signal S2 comporte un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées et entrelacées avec les fréquences du peigne précédent S1. La ligne verticale en pointillés de la figure 2 met en évidence le décalage de fréquences entre les deux spectres. Comme il a été dit, le dispositif opto-électronique 1 a un double fonctionnement. II peut être utilisé soit pour étalonner le système de télécommunications à fibres optiques, soit pour asservir la puissance transmise le long du réseau. Lorsqu'il est utilisé pour étalonner le système, les canaux utiles sont éteints ou les moyens de couplage 16 sont déconnectés et le commutateur 14 est mis en position de sélectionner la première entrée de l'entrelaceur. Dans cette configuration, on injecte au moyen du coupleur optique 16 le signal S1 dans la chaîne de transmission et de réception 3. Le signal S1 comporte un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées correspondant au peigne des fréquences du système de télécommunications. Il est, par conséquent, possible d'étalonner l'ensemble de la chaîne avec ce signal. Lorsque le dispositif opto-électronique 1 est utilisé pour asservir la 35 puissance transmise le long du réseau, les différents canaux WDM sont activés et émettent un signal S. Le commutateur 14 est mis en position de sélectionner la seconde entrée de l'entrelaceur/désentrelaceur. Dans cette configuration, on injecte au moyen du coupleur optique 16 le signal S2 dans la chaîne de transmission et de réception 3 où il vient se superposer aux différents canaux venant de la source d'émission. On obtient ainsi un signal total dont le spectre comporte deux peignes de fréquences entrelacées. Le coupleur Y 17 récupère une partie de ce signal. Ce signal est mesuré par les moyens de photodétection 18. L'atténuation de l'atténuateur variable 13 est fonction de cette mesure de façon que la puissance totale du signal reste sensiblement constante. Les figures 3a, 3b et 3c illustrent ce principe de fonctionnement. Ces figures représentent les amplitudes des peignes de fréquence des signaux S et S2 dans différentes configurations. Sur la figure 3a, tous les canaux utiles sont présents. Dans ce cas, la puissance du signal S est importante et le dispositif d'asservissement maintient le signal S2 à une puissance faible. Sur la figure 3b, quelques canaux sont absents. Dans ce cas, la puissance du signal S est moins importante et le dispositif d'asservissement augmente le signal S2 à des niveaux plus importants pour compenser la perte de puissance du signal S. Sur la figure 3c, la plupart des canaux sont absents. Dans ce cas, la puissance du signal S a fortement diminuée et le dispositif d'asservissement augmente le signal S2 de façon à compenser la perte de puissance du signal S. Cependant, les puissances maximales du peigne de fréquences du signal S2 restent du même ordre de grandeur que celles du peigne de fréquences du signal S. Ainsi, quelque soit le nombre de canaux présents, la puissance totale émise dans l'ensemble de la chaîne de transmission et de réception 3 reste sensiblement constante et bien répartie sur tout le spectre d'émission de l'émetteur, ce qui est le but recherché. A titre d'exemple, le bilan énergétique de l'émetteur et du dispositif 30 opto-électronique s'établit comme suit : • Partie émettrice : Elle comprend 96 canaux émettant respectivement 0 dBm, soit au total environ 20 dBm qui sont multiplexés par un multiplexeur. L'atténuation de ce multiplexeur atteint généralement 14 dB. Par conséquent, la puissance du signal en sortie de multiplexeur est d'environ 6 dBm. Si le coupleur 16 est un coupleur Y 80/20, il transmettra donc dans la chaîne de transmission un signal utile de 5 dBm. • Dispositif opto-électronique : L'amplificateur 11 peut émettre 18 dBm après filtrage. L'atténuateur a une atténuation minimale de 1 dB. A la sortie de l'atténuateur, le signal a encore une puissance de 17 dBm. L'entrelaceur a une atténuation globale de 5 dB. Par conséquent, les signaux S1 et S2 ont une puissance totale de l'ordre de 12 dBm. Avec le coupleur Y 80/20 défini précédemment, les signaux S1 et S2 transmis auront donc une puissance maximale de 5 dBm, comparable à celle du signal utile, ce qui est le but recherché. Comme illustré en figure 4, il est possible d'utiliser un second dispositif d'asservissement. Une chaîne de transmission et de réception 3 comporte généralement • Un ou plusieurs premiers ensembles de transmission- amplification 31 comportant une ou plusieurs liaisons par fibres optiques 311 et des amplificateurs optiques 310. Sur la figure 4, deux ensembles 31 sont représentés ; • un ou plusieurs multiplexeurs à insertion/extraction 32 de signaux encore appelé OADM, acronyme anglo-saxon signifiant Optical Add-Drop Multiplexer. Chaque ensemble comporte généralement au moins un ensemble démultiplexeur 321 û multiplexeur 324, des dispositifs de réception et d'émission électro-optiques 322 et 323 et des dispositifs de couplage permettant d'émettre ou de recevoir des signaux externes à la chaîne de transmission 26 et 27. Après la traversée d'un OADM, certains canaux ont pu être extraits, d'autres ont pu être ajoutés. Par conséquent, il peut être intéressant de réintroduire un signal de type S2 comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées et entrelacées avec les fréquences du peigne du signal principal. On retrouve ainsi, en sortie du module 27, un signal dont la puissance totale est constante et répartie de façon homogène. Cette fonction est assurée, comme indiqué en figure 4, par un dispositif 20 voisin de celui déjà mis en oeuvre au niveau de la source. Ce dispositif comporte essentiellement : • un second amplificateur 21 à émission spontanée de type ASE fournissant un signal optique sur une bande spectrale sensiblement équivalente à la bande spectrale du système de télécommunications ; • un dispositif de filtrage optique 22 disposé à la sortie dudit amplificateur 21 ; • un second atténuateur optique 23 à atténuation variable disposé à la sortie de l'amplificateur 21 à émission spontanée Il est également à noter qu'il serait possible de remplacer l'atténuateur variable par tout autre moyen d'ajuster la puissance optique émise par I'ASE. En particulier, il serait possible d'agir directement sur la puissance émise en contrôlant le courant de pompe de l'amplificateur à émission spontanée.; • un second entrelaceur/désentrelaceur 25 de spectres optiques connecté audit atténuateur comportant des moyens optiques permettant d'émettre, à partir du spectre issu de l'amplificateur un troisième signal comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées et entrelacées avec le peigne des fréquences du système de télécommunications ; • des seconds moyens de couplage 26 dudit entrelaceur 25 au système de télécommunications à fibres optiques ; • des seconds moyens d'asservissement comprenant : o des seconds moyens de couplage 27 du dispositif 20 au système de télécommunications à fibres optiques. Ce sont généralement un coupleur optique de type Y. Ces moyens de couplage sont disposés après les seconds moyens de couplage 26 ; o des moyens de photo-détection du signal total émis par le système de télécommunications et le dispositif opto- électronique 20 ; o des moyens de régler, en fonction de cette mesure, l'atténuation de l'atténuateur variable 23. On ne détaillera pas le fonctionnement de ce second dispositif dans la mesure où il est identique à celui du dispositif 1 décrit plus haut quand celui-ci fonctionne en mode asservissement. Sur la figure 4, le dispositif 20 est introduit en sortie d'un OADM. II 5 serait possible de le disposer à l'intérieur même d'un OADM pour asservir une partie seulement des signaux
Le domaine de l'invention est celui des télécommunications à fibres optiques, et plus particulièrement les systèmes de transmissions par fibres optiques à multiplexage en longueur d'onde connus sous l'acronyme anglo-saxon WDM. L'invention propose de disposer entre les organes d'émission et la chaîne de transmission et de réception un dispositif (1) optoélectronique d'étalonnage et d'asservissement permettant d'injecter dans la chaîne des signaux comportant des peignes de fréquences optiques régulièrement espacées correspondant au peigne des fréquences du système de télécommunications ou à son spectre entrelacé. Ce dispositif comporte essentiellement un amplificateur (11), un atténuateur variable (13), un commutateur (14) et un entrelaceur/désentrelaceur de spectres (15). En mode asservissement, il est ainsi possible d'injecter un signal large bande de charge contrôlé afin de maintenir la puissance totale constante et uniformément répartie sur le spectre de transmission.
1. Dispositif opto-électronique d'étalonnage et d'asservissement (1) pour un système de télécommunications à fibres optiques de type à multiplexage en longueur d'onde dans lequel les canaux appartiennent à une bande spectrale donnée et dont les fréquences optiques sont régulièrement espacées selon un peigne donné, ledit dispositif comprenant au moins : • un amplificateur (11) à émission spontanée de type ASE et fournissant un signal optique sur une bande spectrale sensiblement équivalente à la bande spectrale du système de télécommunications ; caractérisé en ce que ledit dispositif opto-électronique comprend également : 10 • un dispositif (13) d'ajustement de la puissance optique issue de l'amplificateur • un commutateur optique (14) à deux positions disposé à la sortie dudit atténuateur ; • un entrelaceur/désentrelaceur (15) de spectres optiques possédant 15 une première, une seconde entrée et une sortieä la sélection de l'entrée reliée à la sortie de l'atténuateur optique étant assurée par ledit commutateur, ledit entrelaceur/désentrelaceur comportant des moyens optiques permettant d'émettre, à partir du spectre issu de l'amplificateur : 20 o lorsque la première entrée de l'entrelaceur/désentrelaceur est connectée à l'amplificateur, un premier signal comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées correspondant au peigne des fréquences du système de télécommunications ; 25 o lorsque la seconde entrée de l'entrelaceur/désentrelaceur est connectée à l'amplificateur, un second signal comportant un peigne de fréquences optiques régulièrement espacées et entrelacées avec les fréquences du peigne précédent ; • des premiers moyens de couplage (16) dudit 30 entrelaceur/désentrelaceur au système de télécommunications à fibres optiques ;• des moyens d'asservissement comprenant : o des moyens (17, 18) de mesurer la puissance totale émise par le système de télécommunications et par le dispositif optoélectronique ; o des moyens de régler, en fonction de cette mesure, la puissance optique émise au moyen du dispositif d'ajustement (13). 2. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé 10 en ce qu'un dispositif de filtrage optique (12) est disposé entre l'amplificateur et le dispositif d'ajustement de la puissance optique. 3. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'ajustement de la puissance optique est un 15 atténuateur optique à atténuation variable. 4. Dispositif opto-électronique selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'ajustement de la puissance optique comprend des moyens de contrôle du courant de pompe de l'amplificateur à émission 20 spontanée. 5. Système de télécommunications à fibres optiques comportant au moins un dispositif opto-électronique d'étalonnage et d'asservissement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le système 25 comporte un second dispositif d'asservissement (20) comprenant : • un second amplificateur (21) à émission spontanée de type ASE et fournissant un signal optique sur une bande spectrale sensiblement équivalente à la bande spectrale du système de télécommunications ; • un second dispositif (23) d'ajustement de la puissance optique issue 30 de l'amplificateur ; • un second entrelaceur/désentrelaceur (25) de spectres optiques connecté audit atténuateur comportant des moyens optiques permettant d'émettre, à partir du spectre issu de l'amplificateur un troisième signal comportant un peigne de fréquences optiquesrégulièrement espacées et entrelacées avec le peigne des fréquences du système de télécommunications ; • des seconds moyens de couplage (26) dudit entrelaceur/désentrelaceur au système de télécommunications à fibres optiques ; • des seconds moyens d'asservissement comprenant : o des moyens (27, 28) de mesurer la puissance totale émise par le système de télécommunications et par le second dispositif opto-électronique ; o des moyens de régler, en fonction de cette mesure, l'atténuation du second atténuateur variable la puissance optique émise au moyen du dispositif d'ajustement (23). 6. Système de télécommunications selon la 3, 15 caractérisé en ce qu'un dispositif de filtrage optique (22) est disposé entre le second amplificateur et le second atténuateur.
H
H04
H04B,H04J
H04B 10,H04J 14
H04B 10/073,H04B 10/294,H04J 14/02
FR2899830
A1
"APPAREIL DE POSE D'AGRAFES DEFORMABLES"
20,071,019
La présente invention est relative à un appareil de pose d'agrafes déformables d'un état ouvert à un état fermé, comprenant au moins une tête de pose, des moyens d'alimentation de la tête de pose avec de telles agrafes à l'état ouvert et des moyens mécaniques de déformation d'une agrafe placée dans la tête, propres à faire passer l'agrafe dans son état fermé. Plus particulièrement, la présente invention est relative à un tel appareil à contrôle de fonctionnement renforcé. On connaît de nombreux appareils de ce type, couramment appelés agrafeuses, conçus pour des usages domestiques ou professionnels. A cet égard, la demanderesse fabrique et commercialise sous la marque Getra un appareil référencé Agrafeuse sellerie Hog Ring CRT toutes versions dans ses catalogues, conçu pour des usages professionnels, en sellerie automobile, en literie, dans l'industrie du bâtiment, etc... Comme représenté à la figure 1 du dessin annexé, cet appareil comprend une paire de mâchoires 1, 2 montées pivotantes autour d'axes 3, 4 respectivement, à une de leurs extrémités. Leurs autres extrémités 5, 6 définissent une tête de pose 7 d'agrafes, du type C par exemple, telles que celle représentée en 8 à la figure 2 du dessin. Un vérin pneumatique placé dans une partie arrière 9 de l'appareil (partiellement représentée à la figure 1) permet d'actionner ces mâchoires 1, 2 de manière qu'elles se rapprochent en pinçant entre elles l'agrafe 8. Celle-ci se déforme alors pour passer de son état ouvert, représenté en trait plein à la figure 2, à son état fermé en passant par une suite d'états transitoires dont l'un (8') est représenté en trait interrompu à cette figure. Dans son état fermé, l'agrafe établit une liaison mécanique entre deux pièces à assembler, telles que deux tiges 10, 11 par exemple, comme représenté à la figure 2. Cet appareil est tenu manuellement par un opérateur au moyen d'une poignée 12. Une gâchette 13 permet la commande manuelle du vérin qui actionne les mâchoires 1, 2. Des moyens d'alimentation en agrafes (non représentés) assurent les transports des agrafes successives jusque dans la tête de pose 7. Ces moyens sont bien connus de l'homme de métier. Le contrôle de la mise en place correcte de l'agrafe est normalement réalisé par simple examen visuel. Cependant, dans certaines circonstances, ce contrôle visuel est impossible. C'est le cas, notamment en sellerie automobile, quand l'opérateur doit introduire la tête de pose entre deux éléments de rembourrage d'un siège, pour fixer un revêtement, tissu ou cuir par exemple, sur ces éléments, par agrafage sur des armatures disposées sous les éléments. L'opérateur travaille alors en aveugle, souvent à des cadences élevées. Faute d'un contrôle visuel direct et immédiat sur ce qui se passe au niveau de la tête de pose, l'opérateur ne peut alors détecter un défaut d'agrafage résultant d'un défaut d'alimentation des mâchoires en agrafes, de l'éjection d'une agrafe hors de la tête de pose avant fermeture, ou encore d'une fermeture défectueuse de l'agrafe, par exemple. Ce n'est que lors d'un contrôle postérieur aux opérations d'agrafage que l'opérateur peut constater les défauts et y porter remède après démontage des pièces en cause. La présente invention a précisément pour but de fournir des moyens permettant à l'opérateur d'être prévenu immédiatement de l'occurrence d'un défaut d'agrafage quand bien même celui-ci ne serait pas détecté ou détectable par une contrôle visuel simultané à l'opération d'agrafage elle-même. II est alors possible à l'opérateur de corriger immédiatement ce défaut en procédant à la pose d'une agrafe de remplacement. On atteint ce but de l'invention, ainsi que d'autres qui apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, avec un appareil de pose d'agrafes du type énoncé en préambule de la présente description, remarquable en ce qu'il comprend des moyens sensibles à la déformation d'une agrafe placée dans la tête de pose, sous l'action des moyens mécaniques de déformation de cette agrafe, pour délivrer un signal représentatif de la pose, ou de la non-pose, de l'agrafe. Comme on le verra plus loin en détail, ces moyens sensibles à la déformation de l'agrafe peuvent se substituer à un contrôle visuel direct, notamment quand celui-ci n'est pas possible, pour valider l'opération d'agrafage. Selon d'autres caractéristiques, optionnelles, de la présente invention : - les moyens sensibles comprennent un organe de palpage placé en appui sur une agrafe disposée dans la tête de pose, pour être sensible à la déformation de l'agrafe sous l'action des moyens mécaniques, -l'organe de palpage est constitué par une butée mobile disposée dans la tête de pose de manière à coopérer avec les moyens mécaniques pour faire passer une agrafe placée dans la tête dans son état fermé, - les moyens mécaniques sont constitués par une paire de mâchoires disposées de manière à pincer l'agrafe pour la conformer dans son état fermé, - les moyens sensibles comprennent un capteur répondant à un déplacement de l'organe de palpage par l'émission du signal représentatif de la pose/non-pose de l'agrafe, - l'appareil comprend des moyens d'amplification du déplacement de l'organe de palpage, interposés entre celui-ci et le capteur, - les moyens d'amplification sont constitués par un levier, - l'appareil comprend des moyens de comptage du nombre d'agrafes posées, commandés par le signal représentatif de la pose/non-pose des agrafes, - le capteur est un capteur inductif, - en variante, le capteur est constitué par un détecteur pneumatique de position, - l'appareil comprend des moyens de blocage temporaire de son fonctionnement à la suite de la détection de la non-pose d'une agrafe par les moyens sensibles, - l'appareil étant équipé d'un vérin pneumatique d'actionnement des mâchoires et de moyens de commande pneumatique de ce vérin, ces moyens de blocage comprennent une liaison pneumatique entre le capteur constitué par un détecteur pneumatique de position et ces moyens de commande, pour bloquer temporairement le fonctionnement de ces derniers, à la suite de la détection de la non-pose d'une agrafe, - les moyens sensibles comprennent un organe de transmission à seuil disposé en ligne avec l'organe de palpage pour ne transmettre le déplacement de ce dernier que lorsque l'effort subi par celui-ci dépasse un seuil prédéterminé, - l'organe de transmission est un pot à ressort. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen du dessin annexé dans lequel : - la figure 1 est une vue en plan, en coupe partielle, d'un premier mode de réalisation de l'appareil de pose d'agrafes suivant la présente invention, déjà partiellement décrit en préambule de la présente description, - la figure 2 est une vue en plan agrandie de la tête de pose de l'appareil de la figure 1, et - la figure 3 est une vue en coupe partielle d'un deuxième mode de réalisation de l'appareil suivant l'invention. On se réfère aux figures 1 et 2 du dessin annexé pour décrire la structure et le fonctionnement d'un premier mode de réalisation des moyens incorporés, suivant l'invention, à l'appareil décrit en préambule de la présente description, pour atteindre le but énoncé plus haut. Sur ces figures, et notamment sur la figure 2, il apparaît qu'une agrafe 8 classique en C installée dans la tête de pose 7 présente un dos 8a en appui sur une butée 14 creusée d'une gorge 15 dans laquelle la partie extérieure de ce dos est engagée. Cette gorge 15 coopère avec des gorges analogues formées classiquement dans les mâchoires 1 et 2 de l'appareil, pour guider l'agrafe pendant sa fermeture sous les efforts appliqués par les mâchoires 1 et 2. Suivant une caractéristique de la présente invention, cette butée d'agrafe 14 est montée sur l'appareil de pose de manière à être mobile suivant l'axe de symétrie X de la tête de pose 7 (voir figure 1). Elle s'étend suivant cet axe et présente une extrémité 14a en appui sur un pot à ressort 16, pour une raison qui sera donnée plus loin. Comme illustré par la figure 2, lorsque les mâchoires 1,2 se rapprochent l'une de l'autre pour faire passer une agrafe 8 de son état ouvert initial (représenté en trait plein) à son état fermé, le cintrage du dos de l'agrafe s'accroît comme représenté en trait interrompu sur la figure 2. Cet accroissement du cintrage, ou de la courbure, du dos de l'agrafe tend à repousser la butée 14 dans le sens de la flèche F, en chargeant plus fortement son extrémité 14a contre le pot à ressort 16. Il apparaît qu'ainsi, suivant la présente invention, la butée mobile 14 se comporte en organe de palpage, sensible à la déformation subie par l'agrafe quand celle-ci passe de son état ouvert à son état fermé. On dispose ainsi d'un moyen permettant de déterminer l'état de l'agrafe autrement que par un examen visuel, examen qui n'est pas toujours possible comme on l'a vu plus haut. Le recul r subi par la butée 14 (voir figure 2) pendant la fermeture de l'agrafe est d'amplitude relativement faible. A titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement, on a pu mesurer sur un appareil expérimental un recul d'une valeur maximale de 0,3 mm, sous un effort supérieur à 200 N transmis par l'agrafe à la butée 14 lors d'un actionnement des mâchoires 1, 2 de l'appareil conduisant à une fermeture réussie de l'agrafe. Il s'agit donc de s'assurer de la réalisation de ces conditions pour conclure à l'occurrence, ou à la non-occurrence, d'une telle fermeture réussie. Pour ce faire, l'appareil suivant l'invention peut comprendre avantageusement, comme représenté à la figure 1, des moyens de détection et d'amplification (16,17,18) du recul maximal subi par la butée 14 pendant une opération de fermeture d'agrafe. A titre d'exemple illustratif et non limitatif seulement, ces moyens comprennent un pot à ressort 16, un levier 17 articulé sur un axe 19 et un capteur 18 inductif, ou à réluctance magnétique variable. Comme représenté à la figure 1, le pot à ressort 16 est traversé classiquement par un axe 20 chargé par un ressort 21. Comme cela est bien connu, la charge appliquée par ce ressort à cet axe 20 établit un seuil en dessous duquel une charge de sens contraire ne peut provoquer un déplacement de cet axe 20 dans le pot. Une extrémité de l'axe 20 est en appui sur l'extrémité 14a de la butée mobile 14 alors que l'autre extrémité de l'axe est en appui sur l'extrémité d'un bras 17a du levier 17. L'extrémité de l'autre bras 17b de ce levier fait face au capteur inductif et porte une pièce 22 en matériau ferromagnétique définissant, avec le capteur 18, un entrefer dont la largeur, et donc la réluctance, varie quand le levier bascule sous la poussée de la butée 14 transmise par l'axe 20 du pot à ressort. La longueur du bras 17b du levier 17 est très supérieure à celle du bras 17a. II en résulte une amplification de la variation de la largeur de l'entrefer par rapport à l'amplitude du recul de la butée 14 lors de la fermeture d'une agrafe. Le capteur 18 délivre ainsi un signal électrique d'une amplitude suffisante pour permettre une détection sûre du recul de la butée 14 pendant la fermeture de l'agrafe. De nombreux capteurs inductifs du commerce peuvent être utilisés pour constituer le capteur 18. A titre d'exemple illustratif et non limitatif, on pourra ainsi choisir le détecteur de proximité inductif référencé XS1 N05 PA310 dans les catalogues de la société française dite TELEMECANIQUE . Le fonctionnement de l'appareil de pose d'agrafes suivant l'invention s'établit alors comme suit. L'opérateur ayant appuyé sur la gâchette 13 pour commander la pose d'une agrafe 8 placée dans la tête de pose 7 de l'appareil, cette action active le vérin qui ferme les mâchoires 1, 2 de l'appareil sur cette agrafe. Si cette fermeture provoque l'application à la butée 14 d'un effort suffisant pour surpasser l'effort de sens contraire appliqué par le ressort 21, convenablement taré, du pot 16, ce dernier transmet le recul subi par la butée 14 au levier 17 qui l'amplifie et le transmet à son tour au capteur 18. La variation de la largeur de l'entrefer de ce dernier qui en résulte provoque la formation d'un signal électrique représentatif d'une pose d'agrafe réussie. Si, au contraire, il n'y a pas d'agrafe dans la tête de pose quand l'opérateur appuie sur la gâchette 13, ou si la fermeture des mâchoires de l'appareil ne provoque pas un recul de la butée 14 d'amplitude suffisante pour que ce recul soit transmis par le pot à ressort 16 au levier 17 et au capteur 18, la largeur d'entrefer de celui-ci ne subit pas de variation et il en résulte une absence de production du signal évoqué ci-dessus. Cette absence est significative d'une non-pose, ou d'une pose défectueuse, de l'agrafe, exigeant une intervention correctrice de la part de l'opérateur. Cette intervention peut consister en une réparation des moyens d'alimentation en agrafes de la tête de pose, ou en un dégagement d'une agrafe bloquée dans la tête de pose, par exemple. Les signaux de sortie du capteur 18 peuvent être exploités de diverses manières. C'est ainsi qu'ils peuvent servir à actionner des moyens d'alerte visuelle ou sonore de l'opérateur. Ils peuvent aussi être transmis à des moyens de comptage et d'affichage 23 du nombre d'agrafes correctement posées ou à un automate de gestion. Ils peuvent encore, en cas d'incident, servir à bloquer le fonctionnement de l'appareil jusqu'à ce qu'une intervention de l'opérateur le rétablisse dans son bon fonctionnement. On se réfère maintenant à la figure 3 du dessin annexé pour décrire un deuxième mode de réalisation de l'invention. Sur cette figure, des références numériques, éventuellement affectées d'un "prime", identiques à des références utilisées sur les figures 1 et 2, désignent des éléments ou organes identiques ou analogues. C'est ainsi que ce deuxième mode de réalisation se distingue essentiellement du premier par l'utilisation d'un détecteur pneumatique en lieu et place du capteur inductif installé dans le premier mode de réalisation. On tire ainsi parti du fait que cet appareil, comme le précédent du reste, exige un branchement du vérin pneumatique qui actionne les mâchoires de l'appareil à une source d'air sous pression, source qui peut ainsi alimenter également le détecteur pneumatique de position. Sur la vue en coupe de la figure 3, analogue à celle de la figure 1, ce vérin est référencé 24. Il actionne de manière connue, non représentée, les mâchoires 1 et 2. On retrouve sur cette figure la butée mobile 14, le pot à ressort 16 et le levier 17 du mode de réalisation précédent. Le capteur inductif 18 de ce mode de réalisation est remplacé par un détecteur pneumatique de position 18' choisi parmi les nombreux détecteurs de ce type disponibles dans le commerce. C'est ainsi que l'on pourra choisir, par exemple, celui référencé 81-290-501 dans les catalogues de la société française dite CROUZET. Le vérin 24 est alimenté en air sous pression à travers une soupape de distribution 25, l'air arrivant par un conduit 26. La soupape 25 est traversée par une tige 27 mobile entre des première et deuxième positions qui commandent une entrée d'air dans le vérin soit d'un côté, soit de l'autre, respectivement, du piston (non représenté) de ce vérin. C'est ainsi que cette soupape assure classiquement l'ouverture ou la fermeture des mâchoires 1,2 de l'appareil de pose d'agrafes suivant l'invention. La tige de soupape 27 vient dans la position assurant la fermeture des mâchoires 1, 2 par le vérin, sous la commande d'une pression exercée par l'opérateur sur une gâchette 13'. La position enfoncée de cette gâchette 13' est détectée par un capteur 28. Avantageusement, ce capteur peut être constitué par un détecteur pneumatique de position du même type que le détecteur 18'. Le capteur 28 est alors alimenté en air sous pression par un conduit 29. Lorsqu'une pression est exercée sur la gâchette 13', cet air sous pression parvient jusque dans une chambre étanche 31 accueillant une extrémité de la tige de soupape 27, par l'intermédiaire d'un conduit 30 reliant la sortie du détecteur 28 à cette chambre. La tige est alors poussée vers la droite (du point de vue de la figure) dans la position qui commande la fermeture des mâchoires 1, 2 de l'appareil. Classiquement, le retour de la tige de soupape 27 à sa position d'origine est assuré par un ressort de rappel. Suivant la présente invention, on propose d'assurer ce retour par une pression d'air dont l'application est commandée par le détecteur 18'. Pour ce faire la sortie du détecteur 18', alimenté en air sous pression par un conduit 32, est connectée par une liaison pneumatique constituée par un conduit 33 à une chambre étanche 34 accueillant l'extrémité de la tige 27 opposée à celle qui est logée dans la chambre 31. L'application d'air sous pression dans cette chambre 34 a pour effet de renvoyer la tige de soupape 27 vers la gauche, du point de vue de la figure, dans sa position d'origine. Avantageusement, en outre, ce renvoi n'est possible que sur basculement du détecteur 18', tel que celui provoqué par la pose correcte d'une agrafe. En cas d'incident, par conséquent, ce basculement n'intervient pas et la tige de soupape reste bloquée dans une position qui interdit un nouvel actionnement des mâchoires 1, 2, et donc toute nouvelle tentative de pose d'agrafe. Ce n'est qu'après rétablissement du bon fonctionnement de l'appareil, et réarmement du détecteur 18' par une pression sur un bouton de réarmement (non représenté) de ce détecteur, que la pose d'agrafe pourra reprendre en toute sécurité. Il apparaît maintenant que l'invention permet bien d'atteindre les buts annoncés, à savoir permettre à un opérateur de l'appareil de pose d'agrafes suivant l'invention, de diagnostiquer un éventuel défaut de fonctionnement de cet appareil en toutes circonstances, y compris lorsque la tête de pose de cet appareil opère dans un endroit caché à sa vue. Il peut ainsi, avantageusement, y porter immédiatement remède. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. C'est ainsi, notamment, que des capteurs de types autres que ceux cités plus haut pourraient équiper l'appareil suivant l'invention, tels que des capteurs d'effort, des capteurs de position photosensibles ou capacitifs, etc associés ou non à des moyens d'amplification, suivant les besoins. De même, l'invention n'est pas limitée à la pose d'agrafes en C et s'étend évidemment à des appareils de pose d'agrafes d'autres types, Hog Ring ou Oméga, par exemple. Egalement, le vérin pneumatique utilisé pour actionner les mâchoires pourrait être remplacé par un organe moteur d'un autre type, tel qu'un moteur électrique par exemple. Enfin l'invention n'est pas limitée à un appareil de pose d'agrafes tenu manuellement par un opérateur. Elle est adaptable à un robot de fabrication, par exemple
L'appareil comprend une tête de pose (7), des moyens d'alimentation de la tête de pose (7) avec des agrafes à l'état ouvert et des moyens mécaniques (1,2) de déformation d'une agrafe (8) placée dans la tête, propres à faire passer cette agrafe dans son état fermé. Suivant l'invention, cet appareil comprend des moyens (14,16,17,18) sensibles à la déformation d'une agrafe (8) placée dans la tête (7) sous l'action des moyens mécaniques (1,2) pour délivrer un signal représentatif de la pose, ou de la non-pose, de l'agrafe (8).
1. Appareil de pose d'agrafes déformables d'un état ouvert à un état fermé, comprenant au moins une tête de pose (7), des moyens d'alimentation de ladite tête de pose (7) avec de telles agrafes à l'état ouvert et des moyens mécaniques (1,2) de déformation d'une agrafe (8) placée dans ladite tête, propres à faire passer ladite agrafe dans son état fermé, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (14,16,17,18 au 18') sensibles à la déformation d'une agrafe (8) placée dans ladite tête (7), sous l'action desdits moyens mécaniques (1,2), pour délivrer un signal représentatif de la pose, ou de la non-pose, de ladite agrafe (8). 2. Appareil conforme à la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens sensibles comprennent un organe de palpage (14) placé en appui sur une agrafe (8) disposée dans ladite tête de pose (7), pour être sensible à la déformation de ladite agrafe (8) sous l'action desdits moyens mécaniques (1,2). 3. Appareil conforme à la 2, caractérisé en ce que ledit organe de palpage (14) est constitué par une butée mobile disposée dans ladite tête de pose (7) de manière à coopérer avec lesdits moyens mécaniques (1,2) pour faire passer une agrafe (8) placée dans ladite tête (7) dans son état fermé. 4. Appareil conforme à la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens (1,2) sont constitués par une paire de mâchoires disposées de manière à pincer ladite agrafe (8) pour la conformer dans son état fermé. 5. Appareil conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens sensibles comprennent un capteur (18; 18') répondant à un déplacement dudit organe de palpage (14) par l'émission dudit signal représentatif de la pose/non-pose de ladite agrafe (8). 6. Appareil conforme à la 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'amplification (17) du déplacement dudit organe de palpage (14) , interposés entre celui-ci et ledit capteur (18; 18'). 7. Appareil conforme à la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amplification (17) sont constitués par un levier. 8. Appareil conforme à l'une quelconques des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de comptage (23) du nombre d'agrafes posées, commandés par ledit signal représentatif de la pose/nonpose desdites agrafes. 9. Appareil conforme à l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que ledit capteur est un capteur inductif (18). 10. Appareil conforme à l'une quelconque des 5 à 9, caractérisé en ce que ledit capteur est constitué par un détecteur pneumatique de position (18'). 11. Appareil conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de blocage temporaire (18',33,34) de son fonctionnement à la suite de la détection de la non-pose d'une agrafe par lesdits moyens sensibles (14,16,17,18 oul8') . 12. Appareil conforme à l'ensemble des 10 et 11, équipé d'un vérin pneumatique d'actionnement desdites mâchoires (1,2) et de moyens de commande pneumatique (25) dudit vérin, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage (18',33,34) comprennent une liaison pneumatique (33) entre ledit détecteur pneumatique de position (18') et lesdits moyens de commande (25), pour bloquer temporairement le fonctionnement de ces derniers à la suite de la détection de la non-pose d'une agrafe. 13. Appareil conforme à l'une quelconque des 5 à 12, caractérisé en ce que lesdits moyens sensibles (14,16,17,18 ou 18') comprennent un organe de transmission à seuil (16) disposé en ligne avec ledit organe de palpage (14) pour ne transmettre le déplacement de ce dernier que lorsque l'effort subi par celui-ci dépasse un seuil prédéterminé. 14. Appareil conforme à la 13, caractérisé en ce que ledit organe de transmission (16) est un pot à ressort. 15. Utilisation de l'appareil conforme à l'une quelconque des précédentes pour la pose d'agrafes du type C, HR ou Oméga.
B
B25
B25C
B25C 5
B25C 5/00
FR2901569
A1
SEMELLE POUR COULISSE ET COULISSE DE VOLET EQUIPEE D'UNE TELLE SEMELLE
20,071,130
Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention . - la semelle est apte à coiffer l'extrémité inférieure d'un profilé avec le fond incliné d'un angle compris environ entre 0 et 10 par rapport au bord de coupe ; - la semelle est apte à coiffer l'extrémité inférieure d'un profilé avec le fond en appui contre le bord de coupe au niveau d'une première paroi latérale du profilé et distant du bord de coupe au niveau de la deuxième paroi latérale du profilé ; - la semelle comporte des portions en saillie par rapport au fond, qui définissent des logements de réception de parois de l'extrémité inférieure d'un profilé ; - les portions en saillie comprennent deux pans extérieurs d'appui sur la face extérieure de chaque paroi latérale d'un profilé et deux pans intérieurs d'appui contre la face intérieure de chaque paroi latérale du profilé ; -le fond comporte une fente centrale de forme correspondante à une rainure longitudinale du profilé et destinée à être placée dans le prolongement de cette rainure lorsque la semelle coiffe l'extrémité inférieure du profilé ; la semelle est constituée en un matériau synthétique souple ; la semelle comporte au moins une partie sécable destinée à coiffer un compartiment creux éventuel du profilé ; - la partie sécable comporte au moins un plot d'appui contre une paroi du compartiment creux, ce plot étant en saillie par rapport au fond. L'invention a également pour objet une coulisse de volet roulant, comprenant un profilé de coulisse comportant une rainure longitudinale de guidage d'un tablier de volet roulant et comprenant en outre une semelle telle que décrite ci-dessus. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui va suivre de trois modes de réalisation d'une coulisse de volet roulant comprenant une semelle selon l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue partielle en perspective éclatée d'une coulisse de volet roulant conforme à un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une coupe longitudinale selon le plan II de la figure 1, la semelle étant montée sur la coulisse ; - la figure 3 est une vue en perspective à plus grande échelle de la semelle visible à la figure 1 ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective d'un profilé de coulisse de volet roulant conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 pour un profilé de coulisse de volet roulant conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention. La coulisse 1 de volet roulant représentée à la figure 1 comprend un profilé 3 de coulisse et une semelle 5 destinée à coiffer l'extrémité inférieure 35 du profilé 3. Le profilé 3 comporte une rainure 3-'_ longitudinale, délimitée par les parois latérales 32 du profilé 3 et une paroi 34 transversale au profilé 3. La rainure 31 est prévue pour accueillir les extrémités des lames d'un tablier de volet roulant non représenté et guider celles-ci longitudinalement de part et d'autre d'une ouverture, telle qu'une fenêtre. L'embouchure de la rainure 31 est pourvue de deux gorges 33, disposées en regard l'une de l'autre et destinées chacune à recevoir un joint non représenté configuré pour faciliter le glissement des lames du volet roulant pendant son utilisation. Le profilé 3 comporte également un compartiment 37 creux, séparé de la rainure 31 par la paroi transversale 34 et délimité par les parois latérales 32 du profilé 3 et une deuxième paroi transversale 36. Un tel profilé 3 de coulisse à compartiment creux est classiquement utilisé pour l'installation de volets roulants de type rénovation, traditionnel ou bloc baie. La semelle 5, représentée à plus grande échelle à la figure 3, comporte un fond 51 sensiblement plan, à partir duquel s'élèvent des portions en saillie de mise en prise de la semelle 5 avec l'extrémité inférieure 35 du profilé 3. Ces portions en saillie comprennent deux pans extérieurs 53 destinés à venir en appui contre les faces extérieures 32A des parois latérales 32 du profilé 3. De plus, une portion en saillie 55 à section en U, présentant une forme sensiblement complémentaire de la rainure 31, est prévue pour venir en prise à l'intérieur de la rainure 31. La paroi centrale 55B du U est configurée pour venir en appui contre la paroi transversale 34 de la rainure 31, alors que les branches latérales 55A du U sont prévues pour venir en appui contre les faces intérieures 32B des parois latérales 32 délimitant la rainure 31. Ainsi, les pans extérieurs 53 et les pans intérieurs 55A définissent entre eux un logement 54 de réception des parois latérales 32 du profilé 3 au niveau de la rainure 31. La semelle 5 comporte également un plot 57 en saillie par rapport à une partie centrale du fond 51. En outre, deux plots 59 en saillie sont prévus pour venir en appui contre les faces intérieures 32B des parois latérales 32, au voisinage de la paroi transversale 36 du compartiment 37. Ces plots 59 définissent, avec les pans extérieurs 53, des logements 58 de réception des parois latérales 32 du profilé 3 au niveau du compartiment 37. Grâce aux logements 54 et 58 de formes sensiblement complémentaires des parois latérales 32 du profilé 3, le profilé 3 et la semelle 5 sont aptes à être solidarisés, par mise en prise des parois latérales 32 dans les logements 54 et 58 au niveau de l'extrémité inférieure 35 du profilé 3. La semelle 5 coiffe alors l'extrémité 35, le fond 51 étant en regard du bord de coupe 351 de l'extrémité 35. Le fond 51 comporte une fente centrale 515, de forme analogue à la rainure 31 et destinée à être placée dans le prolongement de la rainure 31 lorsque la semelle 5 est en place sur l'extrémité 35. Ainsi, le fond 51 ne bloque pas le passage des extrémités des lames du volet roulant guidées dans la rainure 31. Dans ce mode de réalisation, le profilé 3 est constitué en aluminium, alors que la semelle 5 est constituée en un matériau synthétique relativement souple, tel que du polyamide. En variante le profilé 3 peut être constitué en un matériau synthétique rigide, tel que du PVC. De manière classique, le bord de coupe 351 de l'extrémité inférieure 35 du profilé 3 est sensiblement perpendiculaire l'axe longitudinal X3 du profilé 3. La semelle 5 est apte à coiffer l'extrémité 35 du profilé 3 avec son fond 51 en appui contre le bord de coupe 351 au niveau de chaque paroi 32, 34 et 36 du profilé 3. Le fond 51 est alors sensiblement parallèle au bord de coupe 351. En variante, la semelle 5 est apte à coiffer l'extrémité inférieure 35 du profilé 3 avec son fond 51 incliné par rapport au bord de coupe 351. En effet, la hauteur des portions en saillie 53, 55 et 59, ainsi que la souplesse du matériau synthétique constitutif de la semelle 5, est telle qu'elle permet de maintenir la solidarisation de la semelle 5 avec l'extrémité inférieure 35 du profilé 3 lorsque le fond 51 est incliné d'un angle a non nul par rapport au bord de coupe 351, comme visible à la figure 2. Dans cette position, le fond 51 est en appui contre le bord de coupe 351 au niveau d'une première paroi latérale 32 du profilé 3, représentée sur la gauche de la figure 2, et distant du bord de coupe 351 au niveau de la deuxième paroi latérale 32 du profilé 3, représentée sur la droite de la figure 2. Dans le mode de réalisation décrit, les portions en saillie 53, 55 et 59 ont une hauteur comprise environ entre 0,5 cm et 1 cm, ce qui permet d'obtenir un angle a d'inclinaison du fond 51 compris environ entre 0 et 10 . Ainsi, grâce à l'inclinaison possible du fond 51 de la semelle 5, la coulisse 1 conforme à l'invention est à même de reposer en appui de manière jointive contre un bord inférieur de l'ouverture qu'elle équipe, quelle que soit l'inclinaison de ce bord inférieur. La coulisse 1 est particulièrement adaptée pour des ouvertures à bords inclinés destinés à l'évacuation d'eau de pluie, pour lesquelles l'inclinaison est de l'ordre de quelques degrés. Toutefois, l'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté, et il est possible d'envisager une conception de la semelle 5 permettant d'obtenir un angle d'inclinaison du fond 51 par rapport au bord de coupe 351 supérieur à 10 . Comme visible plus particulièrement à la figure 3, le fond 51 comporte deux fentes 511 et 513, transversales par rapport à la semelle 5, formant des lignes de coupure de la semelle 5. Les fentes 511 et 513 définissent deux parties sécables SI et aptes à être coupées par rapport à la semelle 5 pour former respectivement deux nouvelles semelles 5A et 5B. Ces semelles 5A et 5B sont destinées à équiper les profilés de coulisse standards 103 et 203 représentés aux figures 4 et 5 pour former des coulisses de volet roulant conformes respectivement aux deuxième et troisième modes de réalisation de l'invention. Ainsi, grâce aux fentes de coupure 511 et 513, la semelle 5 conforme à l'invention est modulable et adaptable à différents types de profilés de coulisse standards. Dans le deuxième mode de réalisation d'une semelle et d'une coulisse de volet roulant selon l'invention, le profilé 103 de coulisse standard, représenté à la figure 4, est coiffé au niveau de son extrémité inférieure de la semelle 5A, représentée à la figure 3. Le profilé 103 comporte une rainure 131 de guidage des extrémités des lames d'un volet roulant, cette rainure 131 étant sensiblement identique à la rainure 31 du profilé 3 du mode de réalisation précédent. La rainure 131 est délimitée par deux parois latérales 132 du profilé 103 et une paroi transversale 134. La paroi transversale 134 intègre une rainure 138 de réception d'une tête de vis de fixation du profilé 103 sur une structure. Le profilé 103 comporte en outre un compartiment 137 creux, séparé de la rainure 131 par la cloison 134 et délimité par les parois latérales 132 et par une paroi transversale 136. Dans ce deuxième mode de réalisation, le compartiment 137 a une taille réduite par rapport au compartiment 37 du premier mode de réalisation. Un tel profilé 103 est classiquement utilisé pour l'installation de volets roulants de type traditionnel ou bloc baie. La semelle 5A comporte les logements 54 de la semelle 5, aptes à recevoir les parois latérales 132 du profilé 103, et le plot 57, apte à venir en appui contre la paroi transversale 136 afin de stabiliser la semelle 5A lorsqu'elle coiffe l'extrémité inférieure du profilé 103. De manière analogue au mode de réalisation précédent, la hauteur des portions en saillie 53, 55 et 57, ainsi que la souplesse du matériau synthétique constitutif de la semelle 5A, permet d'incliner le fond 51 de la semelle 5A par rapport au bord de coupe de l'extrémité inférieure du profilé 103. Dans le troisième mode de réalisation d'une semelle et d'une coulisse de volet roulant selon l'invention, le profilé 203 de coulisse standard, représenté à la figure 5, est coiffé au niveau de son extrémité inférieure de la semelle 5B, représentée à la figure 3. Le profilé 203 comporte une rainure 231 de guidage des extrémités des lames d'un volet roulant, cette rainure étant sensiblement identique à la rainure 31 du premier mode de réalisation. La rainure 231 est délimitée par des parois latérales 232 du profilé 203 et une paroi transversale 234. La paroi transversale 234 intègre une rainure 238 de réception d'une tête de vis de fixation du profilé 203 sur une structure. Le profilé 203 ne comporte pas de compartiment creux dans le prolongement de la rainure 231. Un tel profilé 203 est classiquement utilisé pour l'installation de volets roulants de type traditionnel. La semelle 5B comporte les logements 54 de la semelle 5, aptes à recevoir les parois latérales 232 du profilé 203. Ainsi, la semelle 5B est apte à coiffer l'extrémité inférieure du profilé 203. De manière analogue aux modes de réalisation précédents, la hauteur des portions en saillie 53 et 55, ainsi que la souplesse du matériau synthétique constitutif de la semelle 5B, permet d'incliner le fond 51 de la semelle 5B par rapport au bord de coupe de l'extrémité inférieure du profilé 203. Une semelle 5, 5A ou 5B pour coulisse de volet roulant conforme à l'invention est donc apte à compenser l'inclinaison d'une pièce de menuiserie ou de maçonnerie destinée à recevoir l'extrémité inférieure de la coulisse. Il en résulte un montage jointif et esthétique d'une coulisse selon l'invention dans une ouverture, quelle que soit l'inclinaison du bord d'appui inférieur de l'ouverture En outre, une semelle pour coulisse conforme à l'invention est susceptible d'être modulable et adaptable à différents types de profilés de coulisse standards. Cette modularité permet une fabrication unique et économique des semelles de coulisse de l'invention pour différents types de profilés de coulisse
Cette semelle (5) pour coulisse de volet roulant comporte un fond (51) sensiblement plan et est destinée à coiffer l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3) de coulisse avec le fond (51) en regard du bord de coupe (351) de l'extrémité inférieure. Le fond (51) est apte à être incliné d'un angle non nul par rapport au bord de coupe, de façon à compenser une inclinaison éventuelle d'une pièce d'appui destinée à recevoir l'extrémité inférieure du profilé.
1. Semelle (5 ; 5A ; 5B) pour coulisse de volet roulant, comportant un fond (51) sensiblement plan et destinée à coiffer l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3 ; 103 ; 203) de coulisse avec ledit fond (51) en regard du bord de coupe (351) de l'extrémité inférieure, caractérisée en ce que ledit fond (51) est apte à être incliné d'un angle (a) non nul par rapport au bord de coupe (351). 2. Semelle pour coulisse de volet roulant selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est apte à coiffer l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3 ; 103 ; 203) avec ledit fond (51) incliné d'un angle (a) compris environ entre 0 et 10 par rapport au bord de coupe (351). 3. Semelle pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est apte à coiffer l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3 ; 103 ; 203) avec ledit fond (51) en appui contre ledit bord de coupe (351) au niveau d'une première paroi latérale (32) du profilé et distant du bord de coupe (351) au niveau de la deuxième paroi latérale (32) du profilé. 4. Semelle pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des portions (53, 55, 57, 59) en saillie par rapport audit fond (51), qui définissent des logements (54, 58) de réception de parois (32 ; 132 ; 232) de l'extrémité inférieure (35) d'un profilé (3 ; 103 ; 203). 5. Semelle pour coulisse de volet roulant selon la 4, caractérisée en ce que les portions ensaillie comprennent deux pans extérieurs (53) d'appui sur la face extérieure (32A) de chaque paroi latérale (32) d'un profilé (3 ; 103 ; 203) et deux pans intérieurs (55A) d'appui contre la face intérieure (32B) de chaque paroi latérale (32) du profilé (3 ; 103 ; 203). 6. Semelle pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit fond (51) comporte une fente centrale (515) de forme correspondante à une rainure (31) longitudinale du profilé (3 ; 103 ; 203) et destinée à être placée dans le prolongement de cette rainure lorsque la semelle (5 ; 5A ; 5B) coiffe l'extrémité inférieure (35) du profilé. 7. Semelle pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est constituée en un matériau synthétique souple. 8. Semelle (5 ; 5A) pour coulisse de volet roulant selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une partie sécable (Si, S2) destinée à coiffer un compartiment (37 ; 137) creux éventuel du profilé (3 ; 103). 9. Semelle (5 ; 5A) pour coulisse de volet roulant selon la 8, caractérisée en ce que la partie sécable (S1r S2) comporte au moins un plot (57, 59) d'appui contre une paroi (32 ; 132 ; 136) du compartiment (37 ; 137) creux, ce plot étant en saillie par rapport audit fond (51). 10. Coulisse (1) de volet roulant, comprenant un profilé (3 ; 103 ; 203) de coulisse comportant une rainure (31 ; 131 ; 231) longitudinale de guidage d'un tablier de volet roulant, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une semelle (5 ; 5A ; 5B) selon l'une quelconque des précédentes.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/58
FR2891602
A1
ARTICLE COMPORTANT UN ELEMENT DE FERMETURE ET UNE PIECE DE BLOCAGE DU DIT ELEMENT .
20,070,406
La présente invention a une portée générale, intéressant tous les domaines mettant en oeuvre un élément de fermeture, qui doit présenter une position de blocage. Elle concerne plus particulièrement le domaine de l'habillement, principalement les articles chaussants. Elle peut concerner également des accessoires, du type porte-clé ou porte-fiches, pour la protection d'éléments plans. S'agissant d'une chaussure à lacet, le blocage de l'élément de fermeture que constitue le lacet se fait par nouage des deux extrémités libres de celui-ci. On retrouve ce même principe lorsqu'un lien est mis en oeuvre pour la fermeture d'un sac, d'une capuche ou similaire. La technique de laçage présente de nombreux inconvénients. Si le noeud n'est pas assez serré, le lien n'est plus bloqué. Par contre si le noeud est trop serré, l'utilisateur a de grandes difficultés de débloquer le lien en cas de besoin. On a déjà proposé un dispositif de blocage permettant de pallier au moins les inconvénients précités de la technique de laçage. Ce dispositif comprend une pièce principale creuse percée latéralement d'un trou traversant, une pièce auxiliaire, faisant office de bouton-poussoir, montée coulissante à l'intérieur de la pièce principale et percé également d'un trou traversant. La pièce auxiliaire est repoussée par un ressort. En position d'introduction, la pièce auxiliaire est déplacée en sorte de comprimer le ressort, les deux trous traversants communiquant l'un avec l'autre et permettant l'introduction des deux extrémités libres du lien. En position de blocage, le ressort repousse la pièce auxiliaire qui coulisse à l'intérieur de la pièce principale et réalise le blocage du lien entre les deux dites pièces. Ce dispositif qui est le plus généralement mis en oeuvre pour le blocage des deux extrémités libres d'un lien peut bien sûr être utilisé pour le blocage d'une portion unique d'un lien, comme dans le document FR.2.607.678. Un tel dispositif présente divers inconvénients. Sa fabrication est complexe, nécessitant la production et l'assemblage de deux pièces indépendantes et d'un ressort. Il occupe nécessairement un volume important du fait de l'introduction du ou des liens à travers les trous traversants. Il laisse libre l'extrémité du lien, au-delà de la portion bloquée entre les deux pièces principales et auxiliaires. De plus il nécessite, pour sa mise en oeuvre, l' utilisation des deux mains et une certaine dextérité. Enfin, il peut arriver que le ou les liens sortent de manière incontrôlée des trous traversants et que le dispositif soit perdu. Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients précités. Elle a pour objet un article comportant un corps principal, un élément de fermeture et un dispositif de blocage dudit élément. De manière caractéristique: a) l'élément de fermeture comporte au moins une portion de lien ayant au repos un diamètre DO donné, b) le dispositif de blocage est une simple pièce de blocage qui comporte: - une rainure de blocage délimitée par deux parois dont l'écartement minimum Dl est inférieur ou égal à DO et des moyens anti-glissement, disposés au moins localement soit sur la surface interne d'au moins une paroi de ladite rainure soit sur la surface extérieure de la portion du lien, lesdits moyens étant aptes à empêcher le coulissement de la portion du lien insérée dans la rainure et la pièce de blocage est solidarisée ou solidarisable au corps principal de l'article. Ainsi, il n'y a pas enfilage de l'extrémité libre du lien à travers un trou traversant, mais simplement application de la portion de lien dans la rainure de blocage. L'épaisseur de la pièce peut, en conséquence, être limitée, la seule contrainte étant la profondeur de la rainure ou le diamètre du lien. De plus la pièce, solidarisée au corps principal de l'article, peut avoir une configuration générale plane, courbe ou toute autre configuration adaptée à son utilisation. Elle peut être indépendante et rapportée par des moyens adéquats sur l'article ou être intégrée à celui-ci. Dans une variante préférée de réalisation, au moins la portion du lien à insérer dans la rainure est élastique, ayant un diamètre D2 à l'état étiré qui est inférieur à l'écartement minimum Dl de la rainure, ladite portion de lien élastique étant introduite dans ladite rainure à l'état tendu. De ce fait l'introduction est grandement facilitée puisqu'il suffit à l'utilisateur d'exercer une traction sur la portion de lien tout en appliquant celle-ci à l'intérieur de la rainure. Même si cette variante est préférée, il est néanmoins possible d'utiliser une portion de lien non élastique dont l'application à l'intérieur de la rainure se fait en exerçant une certaine pression pour que celle-ci pénètre entre les parois de la rainure de blocage, le lien étant de préférence dans un matériau souple et déformable. Quelle que soit la variante de réalisation du lien, les moyens antiglissement peuvent consister soit dans des dents ou des crans formés sur la surface interne d'au moins une paroi de la rainure soit dans une configuration en chicane donnée à ladite rainure soit dans une texture rugueuse de la surface extérieure de la portion du lien. L'article de la présente invention peut être un article d'habillement, équipé d'au moins un élément de fermeture, notamment lacet ou sangle, la portion de lien étant dans ce cas soit une portion de lacet soit un lien prolongeant la sangle. Cet article d'habillement peut notamment être une chaussure. La pièce de blocage peut être indépendante de l'article, notamment de la chaussure, mais dans ce cas elle comporte des moyens amovibles de solidarisation avec l'article. Selon un mode de réalisation, la pièce de blocage est intégrée dans l'un des composants de la chaussure, à savoir la tige, la semelle ou la languette. Selon un autre mode de réalisation, la pièce de blocage est intégrée dans la semelle au niveau du talon, la rainure étant disposée verticalement ou transversalement. 2891602 4 Selon un autre mode de réalisation, la chaussure comporte deux pièces de blocage pour le blocage des deux extrémités libres d'un lacet. Selon un autre mode de réalisation, le lacet de la chaussure étant fixé à la tige par un moyen de fixation, la chaussure comporte une seule pièce de blocage pour l'autre extrémité libre dudit lacet. Selon un mode de réalisation, la pièce de blocage est fixée sur la partie de tige bordant l'ouverture pour le passage de la languette. Selon un mode de réalisation, la pièce de blocage est fixée sur la partie supérieure de la languette. Selon un mode de réalisation, la chaussure comporte des éléments de guidage du lacet jusqu'à la pièce de blocage, éléments qui sont rapportés sur ou intégrés dans l'un des composants de la chaussure. Ces éléments de guidage peuvent être du type passant ou glissière. C'est un autre objet de la présente invention que de proposer un article dont le corps principal est constitué par une seconde pièce de blocage du type précité, l'élément de fermeture comportant deux portions de lien aptes à être bloquées dans les rainures des deux dites pièces de blocage et les deux pièces de blocage étant solidarisées par ledit élément de fermeture. Cet article se présente notamment comme un ensemble de protection d'un élément donné, cet ensemble comprenant un lien et deux pièces de blocage tels que définis ci-dessus pour le blocage de deux portions dudit lien. Ces deux pièces de blocage sont agencées pour délimiter entre elles un espace de rangement pour l'élément donné. La rainure de blocage de chaque pièce est formée dans la face qui est à l'opposé de l'espace de rangement. A titre d'exemple, cet ensemble de protection est du type porte-clé, permettant la protection d'au moins une clé plate dont la tête comporte un orifice de passage du lien. Chaque pièce est pourvue d'un trou débouchant au niveau d'une extrémité de la rainure de blocage, moyennant quoi la ou les clés étant placées entre les deux pièces de blocage, le lien passe dans l'alignement des trous débouchants et du ou des orifices de passage et est bloqué dans les deux rainures de blocage formées dans les faces extérieures des pièces de 2891602 5 blocage. De préférence les deux rainures de blocage sont configurées avec des chicanes. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'exemples de réalisation d'un article comportant un corps principal, un élément de fermeture présentant une portion d'un lien élastique et une pièce de blocage de ladite portion, de chaussures dont le dispositif de fermeture comporte une ou deux pièces de blocage et d'un porte-clé comprenant deux pièces de blocage, illustrée par le dessin annexé dans lequel: La figure 1 est une illustration schématique du blocage d'un lien élastique dans une pièce de blocage, La figure 2 est une représentation schématique d'une pièce de blocage à rainure crantée, La figure 3 est une représentation schématique d'une pièce de blocage à rainure dentée, La figure 4 est une représentation schématique d'une pièce de blocage à rainure en chicane, La figure 5 est une représentation schématique d'une pièce de blocage dont la rainure présente des zones de pincement, La figure 6 est une représentation schématique de côté d'une chaussure dont le dispositif de fermeture, à sangle, est équipé d'une pièce de blocage intégrée sur la partie supérieure de la tige, La figure 7 est une représentation schématique partielle et de côté d'une chaussure dont le dispositif de laçage est équipé d'une pièce de blocage montée transversalement sur la partie supérieure de la languette, La figure 8 est une représentation schématique de face d'un dispositif de laçage de chaussure équipé d'une pièce de blocage indépendante, solidarisée sur le lacet, La figure 9 est une représentation schématique en plan d'un porteclé constitué par l'assemblage de deux pièces de blocage et d'un même lien élastique, La figure 10 est une représentation schématique illustrant la mise en place des clés dans le porte-clé de la figure 9 et 2891602 6 La figure 11 est une représentation schématique de côté du porte-clé de la figure 9 garni de clés, les deux pièces de blocage étant solidarisées par le lien. La présente invention a pour objet un article comportant un corps principal, un élément de fermeture qui comporte au moins une portion d'un lien ayant au repos un diamètre DO donné et une simple pièce de blocage de ladite portion de lien, à savoir une pièce de fabrication simplifiée, étant de préférence de structure monobloc, sans ressort ou autres composants mobiles les uns par rapport aux autres. La pièce de blocage 1 de la portion 2 de lien 3 comporte une rainure 4 délimitée par deux parois latérales 5, 6 dont l'écartement Dl est inférieur ou égal au diamètre DO au repos de ladite portion 2. La surface d'au moins une paroi 5, 6 de ladite rainure 4 - ou éventuellement la surface extérieure de la portion de lien - est pourvue au moins localement de moyens anti-glissement 7, lesquels moyens sont aptes à empêcher le coulissement de la portion 2 du lien 3 une fois que celui-ci est inséré dans ladite rainure 4. Dans la description détaillée qui va être faite ci-après, le lien 3 ou au moins la portion 2 du lien 3 est élastique, ayant un diamètre D2 à l'état étiré qui est inférieur à l'écartement minimum Dl de la rainure 4. Ceci facilite grandement l'insertion de la portion 2 à l'intérieur de la rainure 4. En effet lorsque cette portion 2 n'est pas étirable, c'est-àdire lorsque son diamètre DO reste constant, l'insertion dans la rainure nécessite que l'utilisateur applique une certaine pression du doigt pour réaliser la pénétration de ladite portion 2 entre les deux parois 5, 6 de la rainure 4, quand bien même le diamètre DO de la portion 2 est égal à l'écartement minimum Dl entre les deux dites parois 5, 6. Sur la figure 1, sont illustrées les étapes de réalisation du blocage d'une portion 2 élastique d'un lien 3 dans la pièce de blocage 1. L'utilisateur se saisit du lien 3 et exerce une traction sur celui-ci (flèche F et /ou flèche G) réalisant ainsi l'étirement de la portion 2 et donc sa réduction de diamètre de la valeur au repos DO à la valeur à l'état étiré D2. Il insère la portion étirée 2' du lien 3 entre les deux parois latérales 5, 6 de la rainure 4 (figure 1B) puis il relâche ledit lien 3. Ce faisant, la portion 2 retrouve son diamètre initial DO. La portion 2 2891602 7 du lien 3, ainsi insérée dans la rainure 4 est empêchée de coulisser dans ladite rainure 4 grâce aux moyens antiglissement 7. On a illustré sur les figures 2 à 5, des exemples de moyens antiglissement 7. Sur la figure 2, ces moyens consistent en des crans 8 formés sur la surface interne des deux parois 5, 6 délimitant la rainure 4. Sur la figure 3, ces moyens anti-glissement consistent en des dents 9 formées sur la surface interne des deux parois 5, 6. Ces crans 8 et ces dents 9 forment autant de zones d'accrochage entre la portion 2 du lien 3 et la rainure de blocage 4, empêchant le coulissement de ladite portion 2 lorsque le lien 3 est soumis à une force de traction selon l'une des flèches F ou G. Dans les exemples illustrés aux figures 2 et 3, les crans 8 et les dents 9 sont disposés sur les deux parois 5, 6 en regard les uns des autres. Ceci n'est pas limitatif. La répartition des crans 8 et des dents 9 peut être alternée d'une face sur l'autre, voire même n'exister que sur une seule des deux faces. Sur la figure 4, les moyens anti-glissement sont constitués par une configuration particulière de la rainure 4, qui n'est pas strictement rectiligne mais qui comporte des chicanes 10. Cette disposition particulière permet de créer des forces antagonistes au coulissement naturel du lien dans la rainure. De préférence, la surface interne desdites parois 5, 6 présente un coefficient de frottement élevé avec la surface périphérique de la portion 2 du lien 3. Cet état de surface d'une ou des deux parois latérales 5, 6 peut lui-même constituer les moyens anti-glissements, dans le cas d'une rainure rectiligne comme sur la figure 1A. Sur la figure 5, les moyens anti-glissement combinent à la fois une configuration en chicanes et un effet de pincement qui peut tout particulièrement être mis en oeuvre avec une portion 2 élastique. Sur cette figure 5, la rainure 11 présente, entre ses deux parois latérales 12, 13, un écartement qui varie localement entre une valeur D3 qui correspond sensiblement au diamètre DO de la portion 14 d'un lien élastique au repos et la valeur D2 qui correspond au diamètre de la portion 14 à l'état étiré. Plus 2891602 8 précisément, de la gauche vers la droite de la figure, la rainure 11 est composée de quatre tronçons l la à 11d. Dans le premier tronçon 11a, les deux parois 12, 13 se rapprochent progressivement l'une de l'autre, depuis un écartement donné, qui peut être notamment D3, jusqu'à un écartement D4, inférieur à D3. Dans le second tronçon llb, la rainure est configurée avec deux chicanes, les parois 12, 13 gardant sensiblement le même écartement D4. Dans le troisième tronçon 11c, les deux parois 12, 13 se rapprochent l'une de l'autre depuis la valeur D4 jusqu'à la valeur D2, qui correspond au diamètre de la portion 14 du lien élastique à l'état étiré. Dans le quatrième tronçon 11d, l'écartement entre les deux parois 12, 13 est égal à D3. Sur la figure 5, on a représenté le blocage de la portion 14 qui correspond à l'extrémité d'un lien 15 qui est introduite dans la rainure 11 de la pièce de blocage 16 de la gauche vers la droite. Dans le premier 11a et troisième 11c tronçons, le rétrécissement de la rainure 11 provoque sur la portion 14 du lien 15 de chacun de ces tronçons un effet de serrage conique qui se combine avec l'effet de frottement provoqué par la présence des deux chicanes 17 dans le deuxième tronçon 1lb. Ce sont donc ces trois premiers tronçons 11a, lib, 11c qui réalisent le blocage en position de la portion 14 du lien 15. Quant au quatrième tronçon 11d, il sert simplement de zone de stockage de l'extrémité libre 14a de la portion 14, extrémité libre dont la longueur peut varier. L'intérêt de donner à ce quatrième tronçon 11d une valeur D3 pour l'écartement entre les deux parois latérales 12, 13 est de faciliter la préhension de cette extrémité libre 14a pour le déblocage de la portion 14 du lien 15. N'étant soumis à aucune contrainte, cette extrémité libre 14a peut se dégager très facilement de ce quatrième tronçon 11d de la rainure 11. Il revient bien sûr à l'homme du métier de choisir les moyens antiglissement appropriés ainsi que la configuration de la rainure de blocage en fonction des applications concernées. Il va être développé ci-après deux exemples d'articles selon la présente invention, sachant toutefois que cette description n'est pas limitative. 2891602 9 La première application concerne le domaine de l'habillement et plus particulièrement de la chaussure, la pièce de blocage étant alors mise en oeuvre dans le cadre de la fermeture d'une chaussure à lacet ou équivalent. Dans l'exemple de réalisation de la figure 6, il s'agit d'une chaussure 10 dont le dispositif de fermeture 18 comporte une sangle 19 dont une extrémité 19a est fixée sur la tige 20 de la chaussure et qui passe dans des oeillets de guidage 21 disposés en quinconce de part et d'autre de la portion languette 22 de ladite tige 20. L'extrémité libre 19b de la sangle 19 est prolongée par un lien 23 terminé par une tête de préhension 24. Dans l'exemple illustré, la pièce de blocage 25 est intégrée dans la partie supérieure 20a de la tige 20 qui s'étend latéralement le long de l'ouverture 20c de ladite tige 20. La rainure de blocage 26 est formée dans l'épaisseur de cette partie supérieure 20a de la tige 20. Il peut également s'agir d'une pièce rapportée sur la face externe de cette partie supérieure 20a. La rainure 26 a une configuration en chicane. Elle se termine par un évasement 27 dans lequel peut être logée la tête de préhension 24. Lorsque l'utilisateur enfile la chaussure 17, l'ouverture 20c de la tige est suffisamment ouverte avec la languette 22 qui peut être rabattue vers l'avant. Une fois la chaussure 17 enfilée, l'utilisateur remet en place la languette 22 et exerce une traction à partir de l'extrémité libre 19b de la sangle afin d'obtenir la fermeture adéquate de la chaussure 17. Partant de cette configuration, il applique le lien 23 dans la rainure 26 et vient placer la tête de préhension 24 dans son logement 27. Le blocage du lien 23 dans la rainure 26, notamment grâce aux chicanes, permet le maintien en place de la sangle 19 dans la position requise pour la fermeture de la chaussure 17. Dans l'exemple de réalisation qui est illustré à la figure 7, la chaussure 29 comporte un système de fermeture 28 à lacet 30. Dans cet exemple, la pièce de blocage 31 est une pièce rapportée sur la partie supérieure 32a de la languette 32. La pièce de blocage 31 est disposée de manière à ce que la rainure de blocage 33 ait une direction transversale par rapport à la partie supérieure 32a de la languette 32. Cette rainure de blocage 33 est pourvue de dents 34. La pièce de blocage 31 comporte des zones 31a qui permettent la fixation de ladite pièce 31 sur la languette 32 notamment par couture. Dans l'exemple de réalisation de la figure 8, il s'agit d'une chaussure pourvue également d'un système de fermeture 35 à lacet 36. La pièce de blocage 37 qui est ici mise en oeuvre est indépendante de la chaussure. Elle comporte des moyens amovibles de solidarisation avec la chaussure ou le dispositif 30 de laçage. En l'occurrence ces moyens amovibles de solidarisation consistent dans un crochet, non visible sur la figure 8, qui se trouve sur la face de la pièce 37 qui est opposée à la rainure 38. Cette rainure est du type à crans 39. Sur la figure 8 est représentée la portion de tige 40 qui se trouve à l'aplomb de la languette 41, avec ses deux bords longitudinaux 40a, 40b définissant la fenêtre d'écartement de la tige pour le passage du pied dans l'ouverture de la chaussure. Le système à lacet 36 est solidarisé à ces bords latéraux 40a, 40b. Plus précisément ce système à lacet comporte deux portions de lacets 36a, 36b dont une extrémité est fixée à la partie supérieure des bords longitudinaux 40a, 40b. Ces deux portions 36a, 36b passent, de manière croisée, dans des oeillets solidaires desdits bords longitudinaux 40a, 40b, dont seuls sont visibles sur la figure 8 les oeillets terminaux 42 situés en partie basse des bords longitudinaux 40a, 40b. Ces deux portions 36a, 36b sont raccordées à un élément de jonction 43 qui est prolongé par un lien de blocage 44 lui-même terminé par une tête de préhension 45. La pièce de blocage 37 est solidarisée aux deux portions 36a, 36b de lacet vers la partie haute des deux bords longitudinaux 40a, 40b de la portion de tige 40, un crochet étant pris dans les deux dites portions 36a, 36b au niveau de leur première intersection. Dans cette position, la rainure 38 a une direction longitudinale. Une fois que l'utilisateur a enfilé la chaussure et rabattu la languette 41, il resserre l'un vers l'autre les deux bords longitudinaux 40a, 40b en exerçant une traction sur les deux portions 36a, 36b par l'intermédiaire de la tête de préhension 45 ou éventuellement de l'élément de jonction 43. Une fois que le serrage du système de lacet 36 est réalisé, il suffit à l'utilisateur de venir appliquer le lien 44 dans la rainure 38 pour obtenir le blocage dudit lien 44 et donc du système de fermeture à lacet. Le lien 44 de l'exemple de la figure 8 et éventuellement le lacet 30 de l'exemple de la figure 7 peuvent être élastiques. Les trois exemples de réalisation décrits ci-dessus dans le domaine des chaussures ne sont pas limitatifs. La pièce de blocage peut être intégrée ou rapportée sur n'importe lequel des composants de la chaussure, que ce soit la languette ou une portion de la tige comme décrit et illustré ci-dessus, mais encore une portion de semelle, en particulier étant intégrée dans la portion de semelle se trouvant à l'arrière de la chaussure, au niveau du talon. Dans ce cas la rainure de blocage peut être disposée soit verticalement soit transversalement. En particulier dans ce mode de réalisation, mais éventuellement dans d'autres, la chaussure peut avantageusement être équipée d'éléments de guidage du lacet jusqu'à la pièce de blocage, éléments qui sont rapportés sur l'un des composants de la chaussure ou encore intégrés dans l'un des composants de la chaussure. Les éléments de guidage peuvent être du type passants ou glissières. Dans les exemples précités, la pièce de blocage ne comportait qu'une seule rainure pour le blocage d'un seul lien. Bien sûr s'il s'agit de bloquer en position les deux extrémités libres d'un lacet, la pièce de blocage comportera deux rainures ou encore la chaussure sera équipée de deux pièces de blocage pour chaque extrémité. La deuxième application qui va maintenir être détaillée concerne un accessoire de protection d'au moins un élément plan par exemple du type porte-clé ou porte-fiches. S'agissant d'un porte-clé, le ou les éléments plans sont notamment des clés de serrure plates, dont la tête d'actionnement est percée d'un orifice de passage. Sur la figure 11 est représenté un porte-clé 50, conforme à la présente invention, garni de trois clés plates 51. Ce porte-clé 50 est constitué de deux 2891602 12 pièces de blocage 52, 53 et d'un seul lien 54, qui solidarise entre elles les deux dites pièces. Sur la figure 9 est représenté de dessus le porte-clé 50 de la figure 11, seule étant visible la pièce de blocage supérieure 52 et la portion 54a du lien 54 qui est bloquée dans la rainure de blocage 55 formée dans la face supérieure 52a de la pièce 52. Cette rainure 55 est du type à chicane. Elle s'étend longitudinalement d'un seul côté d'un orifice débouchant 56 formé dans ladite pièce 52. La pièce de blocage inférieure 53 peut être strictement identique à la pièce supérieure 52 qui vient d'être décrite. Toutes deux présentent une face inférieure 52b et 53b qui est plane. La mise en oeuvre du porte-clé 50 est réalisée comme suit, en relation avec la figure 10. L'utilisateur commence par faire passer une portion d'extrémité 54b du lien 54 dans le trou débouchant 56 de la pièce inférieure 53 et à insérer ladite portion d'extrémité 54b dans une partie de la rainure 57 de cette même pièce 53. Ce faisant, il obtient le blocage de cette portion d'extrémité 54b du lien 54 sur la pièce inférieure 53. Il vient ensuite disposer les différentes clés sur la face plane 53b de la pièce inférieure 53, face qui est à l'opposé de la rainure 57, en introduisant le lien 54 dans chacun des orifices de passage se trouvant dans les têtes d'actionnement desdites clés 58. Il fait ensuite passer le lien 54 dans le trou débouchant 56 de la pièce supérieure 52 de blocage et, lorsqu'il y a une exacte superposition des deux pièces de blocage 52, 53 et, entre elles, des clés 58, il insère le lien 54 dans toute la rainure de blocage 55 de la pièce supérieure 52. Enfin il replie l'extrémité libre 54c du lien sur la face supérieure 53a de la pièce inférieure 53 pour pénétrer dans la partie extrême non utilisée de la rainure 57. On obtient ainsi un blocage intégral de l'ensemble constitué par les deux pièces 52, 53 et la superposition des clés 58. Bien sûr la longueur du lien 54 est déterminée en sorte que ledit porte-clé 50 puisse accueillir une certaine gamme d'épaisseurs de clés 58 entre les deux pièces 52, 53. Selon l'épaisseur effective, il pourra ou non subsister une certaine longueur de la rainure de blocage 57 de la pièce inférieure 53 non utilisée. C'est ce qui est représenté sur la figure 11. De préférence également dans cette application, le lien 54 est élastique
L'article comporte un corps principal, un élément de fermeture comportant au moins une portion d'un lien ayant au repos un diamètre D0 donné, et un dispositif de blocage dudit élément qui est une simple pièce comportant une rainure délimitée par deux parois dont l'écartement minimum D1 est inférieur ou égal à D0 et des moyens anti-glissement, disposés au moins localement soit sur la surface interne d'au moins une paroi de ladite rainure soit sur la surface extérieure de la portion du lien. Les moyens anti-glissement sont aptes à empêcher le coulissement de la portion du lien insérée dans la rainure et la pièce de blocage est solidarisée ou solidarisable au corps principal.Il peut s'agir d'un article d'habillement équipé d'au moins une pièce pour le blocage d'une portion d'un lien appartenant à une fermeture à lacet ou à sangle.Il peut s'agir d'un ensemble de protection comprenant un lien et deux pièces pour le blocage de deux portions dudit lien, agencées pour délimiter entre elles un espace de rangement pour un élément, la rainure de blocage de chaque pièce étant tournée vers l'extérieur.
1. Article comportant un corps principal, un élément de fermeture et un dispositif de blocage dudit élément, caractérisé en ce que: a) l'élément de fermeture comporte au moins une portion d'un lien ayant au repos un diamètre DO donné, b) le dispositif de blocage est une simple pièce de blocage qui comporte: - une rainure de blocage délimitée par deux parois dont l'écartement minimum Dl est inférieur ou égal à DO et - des moyens anti-glissement, disposés au moins localement soit sur la surface interne d'au moins une paroi de ladite rainure soit sur la surface extérieure de la portion du lien, lesdits moyens étant aptes à empêcher le coulissement de la portion du lien insérée dans la rainure et c) la pièce de blocage est solidarisée ou solidarisable au corps principal de 15 l'article. 2. Article selon la 1 caractérisée en ce qu'au moins la portion du lien à insérer dans la rainure est élastique, ayant un diamètre D2 à l'état étiré qui est inférieur à l'écartement minimum Dl de la rainure, ladite portion étant introduite dans ladite rainure à l'état tendu. 3. Article selon l'une des 1 ou 2 caractérisée en ce que les moyens anti-glissement consistent dans des dents ou des crans formés sur la surface de la paroi de la rainure. 4. Article selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que les moyens anti-glissement consistent dans une configuration en chicanes donnée 25 à la rainure avec ou sans zones de rétrécissement. 5. Article selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que les moyens anti-glissement consistent dans la texture rugueuse de la surface extérieure de la portion de lien. 6. Article d'habillement, selon l'une des 1 à 5, notamment 30 chaussure, équipé d'au moins une pièce de blocage pour le blocage d'une portion d'un lien appartenant à un élément de fermeture, à lacet ou à sangle. 7. Chaussure à lacet selon la 6 caractérisée en ce que la pièce de blocage est indépendante de la chaussure et comporte des moyens amovibles de solidarisation avec la chaussure ou le système de laçage de la chaussure. 8. Chaussure selon la 6 caractérisée en ce que la pièce de blocage est intégrée dans l'un des composants de la chaussure, à savoir la tige, la semelle ou la languette. 9. Chaussure selon la 8 caractérisée en ce que la pièce de blocage est intégrée dans la semelle au niveau du talon, la rainure étant disposée verticalement ou transversalement. 10. Chaussure selon la 9 caractérisée en ce qu'elle comporte deux pièces de blocage pour le blocage des deux extrémités libres du lacet. 11. Chaussure selon la 9 caractérisée en ce que le lacet est fixé à la tige par un moyen de fixation et en ce qu'elle comporte une seule pièce de blocage pour l'extrémité libre dudit lacet. 12. Chaussure selon la 6 caractérisée en ce que la pièce de blocage est fixée sur la partie de tige bordant l'ouverture pour le passage de la languette. 13. Chaussure selon la 6 caractérisée en ce que la pièce de blocage est fixée transversalement sur la partie supérieure de la languette. 14. Chaussure selon la 6 caractérisée en ce qu'elle comporte des éléments de guidage du lacet jusqu'à la pièce de blocage, rapportés sur ou intégrés dans l'un des composants de la chaussure, lesdits éléments de guidage pouvant être du type passants ou glissières. 15. Article selon l'une des 1 à 5 destiné à constituer un ensemble de protection d'un élément caractérisé en ce qu'il comprend un lien et deux pièces de blocage pour le blocage de deux portions dudit lien, lesdites pièces étant agencées pour délimiter entre elles un espace de rangement pour ledit élément, la rainure de blocage de chaque pièce étant tournée vers l'extérieur dudit élément. 16. Article selon la 15, notamment porte-clé, pour la protection d'au moins un élément plat, notamment une clé plate, comportant un orifice de passage du lien caractérisé en ce que chaque pièce est pourvue d'un trou débouchant au niveau d'une extrémité de la rainure de blocage moyennant quoi l'élément plat étant placé entre les deux pièces de blocage, le lien passe dans l'alignement des trous débouchants et de l'orifice de passage et est bloqué dans les deux rainures tournées vers l'extérieur. 17. Article selon la 16 caractérisé en ce que les rainures de blocage sont du type à chicanes, au moins à proximité des trous débouchants des deux pièces de blocage. 18. Article selon l'une des 15 à 17 caractérisé en ce que la longueur du lien est déterminée en sorte que les deux extrémités libres du lien sont aptes à être bloquées dans la rainure d'une même pièce de blocage, pour la solidarisation des deux pièces l'une à l'autre.
F,A
F16,A41,A43
F16G,A41F,A43C
F16G 11,A41F 1,A43C 1,A43C 7
F16G 11/00,A41F 1/00,A43C 1/00,A43C 7/00,A43C 7/02