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FR2893127
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A1
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CAPTEUR DE TEMPERATURE
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L'invention concerne un capteur de température. Un tel capteur de température comporte un élément à thermistance destiné à la détection de la température et peut être par exemple monté sur un convertisseur catalytique dans un système d'échappement pour véhicule automobile, afin de détecter une température anormale, détecter la détérioration du catalyseur, etc. Un capteur de ce type est connu du document de brevet FR 2 783 602. Ce capteur comporte un élément de thermistance, un élément de câblage connecté à l'élément de thermistance, destiné à conduire son signal et constitué de deux fils d'électrode, une poudre en matière isolante contenant les deux fils et un élément tubulaire en matière isolante recouvrant l'élément de thermistance. Cet ensemble est contenu dans un boîtier métallique qui, dans le mode de réalisation décrit dans ce document, est constitué d'un fourreau contenant la poudre en matière isolante et d'un capuchon le fermant. Selon un autre mode de réalisation, tel que décrit dans le document de brevet JP 57-52834, la poudre isolante est remplacée par un corps cylindrique en matière isolante dans lequel est inséré l'élément de câblage. Dans ce cas, l'ensemble formé par l'élément de thermistance, l'élément de câblage et ce corps cylindrique peut être introduit dans un fourreau métallique fermé à son extrémité. A ce dernier type de capteur, il peut être ajouté un élément tubulaire en matière isolante recouvrant l'élément de thermistance, le corps cylindrique et l'élément tubulaire étant aboutés l'un à l'autre par leur extrémité. Cependant, l'insertion dans le fourreau métallique s'avère être alors relativement complexe. En effet, l'élément tubulaire n'est maintenu, lors de cette insertion, que par appui ou au mieux frottement sur l'élément de thermistance. Si l'ensemble formé par l'élément de thermistance, l'élément 2 de câblage, le corps cylindrique et l'élément tubulaire est par exemple incliné, l'élément tubulaire peut aisément tomber. L'invention résout ce problème technique et, pour ce faire, elle propose un capteur de température comportant un élément de thermistance, un élément de câblage connecté au dit élément de thermistance et destiné à conduire son signal et un corps cylindrique en matière isolante contenant ledit dément de câblage, caractérisé en ce qu'il comporte également un élément tubulaire en matière isolante recouvrant ledit élément de thermistance, ledit corps cylindrique et ledit élément tubulaire étant aboutés l'un à l'autre par leur extrémité et reliés l'un à l'autre. L'invention présente également l'avantage d'assurer un positionnement relatif de l'élément tubulaire sur le corps cylindrique et donc sur l'élément de thermistance qui soit défini et précis. Selon un mode de réalisation préféré, ledit corps cylindrique et ledit 15 élément tubulaire sont reliés l'un à l'autre par coopération de leur forme à leur dite extrémité. Avantageusement, ledit corps cylindrique présente au moins une rainure débouchante à sa dite extrémité et ledit élément tubulaire présente au moins une languette emboîtée dans ladite rainure. 20 Le corps cylindrique peut être fabriqué par moulage et frittage. Le corps cylindrique peut être également fabriqué par extrusion et ladite rainure débouchante peut être réalisée sur toute la longueu du dit corps cylindrique. Ledit corps cylindrique et ledit élément tubulaire sont de préférence 25 en céramique. Ledit élément tubulaire peut être fermé à son extrémité opposée à sa dite extrémité aboutée. L'ensemble constitué de l'élément de thermistance, de l'élément de câblage, du corps cylindrique et de l'élément tubulaire assemblés est inséré 30 de préférence dans un fourreau métallique fermé à une de ses extrémités. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide des figures ne représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. 3 La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un capteur de température et la figure 2 une vue de détail de cette première figure. La figure 3 est une vue partielle en perspective d'un capteur de température conforme à l'invention, avant assemblage. La figure 4 est une vue partielle en perspective d'un capteur de température conforme à l'invention. Comme visible sur les figures 1 et 2, un capteur de température comporte un élément de thermistance 2, un élément de câblage connecté au dit élément de thermistance, destiné à conduire son signal et constitué de deux fils d'électrode 3 et un corps cylindrique 4 en matière isolante, de préférence en céramique, contenant les fils 3, un élément tubulaire 1 en matière isolante, de préférence en céramique, recouvrant l'élément de thermistance 2, le corps cylindrique 4 et l'élément tubulaire 1 étant aboutés l'un à l'autre par leur extrémité et reliés l'un à l'autre, d'une façon qui sera explicité plus loin. Cet ensemble est contenu dans un fourreau métallique 5 qui peut retenir un système de fixation, par exemple un écrou 6, afin de permettre sa fixation sur une structure support. A son extrémité ouverte, le fourreau peut être fermé par un cylindre en matière élastomère 7 assurant l'étanchéité du capteur et le passage de l'élément de câblage vers un calculateur, par exemple. Les caractéristiques essentielles de l'invention sont visibles sur les figures 3 et 4. Le corps cylindrique 4 et l'élément tubulaire 1 sont reliés l'un à l'autre par coopération de leur forme à leur extrémité aboutée et, selon l'exemple représenté, le corps cylindrique 4 présente au moins une rainure débouchante 4A, 4B à cette extrémité et l'élément tubulaire 1 présente au moins une languette 1 A, 1B emboîtée dans cette rainure. Par exemple, ces rainures et languettes sont au nombre de deux et diamétralement opposées. Le corps cylindrique 4 peut être fabriqué par extrusion et alors, de préférence, la rainure débouchante est réalisée sur toute la longueur du corps cylindrique. 4 Selon l'exemple représenté, l'élément tubulaire 1 est fermé à son extrémité opposée à son extrémité aboutée, ayant une forme de capuchon. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté au cas où les fils d'électrode 3 ne sont pas bloqués axialement dans le corps cylindrique, par exemple lorsque les fils sont logés dans des cavités longitudinales aménagées dans le corps. L'élément tubulaire peut également être ouvert à son extrémité opposée à son extrémité aboutée, lorsque les fils d'électrode 3 sont axialement bloqués dans le corps cylindrique 4, par exemple lorsque ce corps est surmoulé sur les fils. En effet, dans ce dernier cas, il n'est pas indispensable d'isoler l'élément de thermistance vis-à-vis de l'extrémité du fourreau métallique. L'élément tubulaire peut présenter une cavité interne cylindrique. Avantageusement, il peut également présenter une cavité présentant des pans, telle qu'une cavité de section hexagonale, sur lesquels viennent se bloquer au moins deux faces de l'élément de thermistance. Cette variante assure que cet élémént de thermistance ne puisse tourner, un fois l'élément tubulaire mis en place. De plus, elle permet de réduire le volume d'air à l'intérieur de l'élément tubulaire ce qui assure une meilleure conductivité et améliore le fonctionnement du capteur. La coopération de forme entre le corps cylindrique et l'élément tubulaire de type capuchon assure un maintien par appui et frottement des parties emboîtées suffisant pour retenir l'élément tubulaire en place lors de l'insertion de l'ensemble constitué de l'élément de thermistance, de l'élément de câblage, du corps cylindrique et de l'élément tubulaire à l'intérieur du fourreau métallique 5. Et ceci quelle que soit la position de cet ensemble. De plus, s'il est nécessaire d'avoir un positionnement relatif défini de l'élément tubulaire et de l'élément de thermistance, l'invention l'assure grâce à un positionnement précis des parties d'emboîtement.30
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L'invention concerne un capteur de température comportant un élément de thermistance, un élément de câblage connecté au dit élément de thermistance et destiné à conduire son signal et un corps cylindrique en matière isolante contenant ledit élément de câblage.Selon l'invention, il comporte également un élément tubulaire en matière isolante recouvrant ledit élément de thermistance, ledit corps cylindrique et ledit élément tubulaire étant aboutés l'un à l'autre par leur extrémité et reliés l'un à l'autre.
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1. Capteur de température comportant un élément de thermistance (2), un élément de câblage (3) connecté au dit élément de thermistance et destiné à conduire son signal et un corps cylindrique en matière isolante (4) contenant ledit élément de câblage, caractérisé en ce qu'il comporte également un élément tubulaire en matière isolante (1) recouvrant ledit élément de thermistance, ledit corps cylindrique (4) et ledit élément tubulaire (1) étant aboutés l'un à l'autre par leur extrémité et reliés l'un à l'autre. 2. Capteur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit corps cylindrique (4) et ledit élément tubulaire (1) sont reliés l'un à l'autre par coopération de leur forme à leur dite extrémité. 3. Capteur selon la précédente, caractérisé en ce que ledit corps cylindrique (4) présente au moins une rainure débouchante (4A, 4B) à sa dite extrémité et ledit élément tubulaire (1) présente au moins une languette (1 A, 1 B) emboîtée dans ladite rainure. 4. Capteur selon la précédente, caractérisé en ce que ladite rainure débouchante (4A, 4B) est réalisée sur toute la longueur du dit corps cylindrique. 5. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit corps cylindrique (4) et ledit élément tubulaire (1) sont en céramique. 6. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit élément tubulaire (1) est fermé à son extrémité opposée à sa dite extrémité aboutée. 7. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble constitué de l'élément de thermistance, de l'élément de câblage, du corps cylindrique et de l'élément tubulaire assemblés est inséré dans un fourreau métallique fermé à une de ses extrémités.
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G
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G01
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G01K
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G01K 7
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G01K 7/22
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FR2897506
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A1
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DISPOSITIF ADAPTABLE SUR TONDEUSE POUR TAILLE BORDURE
| 20,070,824 |
La présente invention concerne un dispositif de taille bordure adaptable sur tondeuse tractée/autoportée . Actuellement, pour la taille des bordures, pourtours d'arbres, on utilise d'autres appareils autonomes en énergie ùélectrique / thermique. Ce dispositif permet d'éliminer les autres sources de puissance, également de supprimer les risques liés, entre autre, à l'utilisation de rallonge. Le dispositif de la présente invention se clipse sur une tondeuse ou tout autre matériel de coupe d'herbe, équipé d'un moteur. Une prise de force s'adapte directement sur l'arbre moteur ou autre élément en rotation. Les utilisations possibles sont : matériel libre mis en oeuvre par l'utilisateur - matériel fixé sur le bord de la tondeuse. Le dispositif est constitué d'un renvoi d'angle sur l'axe moteur, d'une courroie de transmission avec tendeur, reliée à une poignée faisant office d'embrayage-débrayage. Un câble souple, logé dans une gaine, assure la rotation. A l'extrémité se trouve un porte-outil équipé d'un fil nylon ou de lames. Les 5 figures annexées illustrent l'invention. • la figure 1 est une vue générale du dispositif de l'invention (Plan 1/2). • La figure 2 est une vue complémentaire de la partie clipsée à l'arbre moteur d'une tondeuse tractée/autoportée . • Figures 3 ù 4 ù 5 (Plan 2/2). En référence à ces figures, le dispositif de coupe le long de bordures selon l'invention est constitué - D'une gaine souple (2) dans laquelle tourne un arbre souple (11), - A l'extrémité, un outil (10), - Une portion rigide coudée au porte-outil (9) assure la jonction, - La tête de coupe est protégée par un carter (8). A l'autre extrémité, Un dispositif de liaison (1) permet le déclipsage rapide de l'ensemble (Figure 1), Des ressorts (3) empêchent le pliage de la gaine souple, En (4), une poignée ergonomique avec un levier (5) pour débrayer, L'embrayage est verrouillable par un dispositif (7). PLAN 2/2 : Figure 3 : Tondeuse équipée du dispositif sur le côté gauche ou droit de celle-ci, avec bride (14) Figure 4 : Dispositif en position taille-bordure Figure 5 : Dispositif en position taille bord de terrasse
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The device has a flexible sheath (2) including a flexible shaft that is clipped by a connection device on a motor of a towed/self-supported lawnmower. The sheath extends towards a tool e.g. cutting head (10), by a bent rigid portion (6). A tool holder ensures a junction with the cutting head that is protected by a case. A handle locked by a blocker, is positioned between the sheath and the rigid portion. A clutch system (13) positioned on the motor is controlled by the handle, where the motor rotates the shaft via a tensioning device (15).
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1.-- Dispositif de coupe d'herbe le long de bordures, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une gaine souple (2) à l'intérieur de laquelle tourne un arbre souple (11) clipsé par un moyen de Iiaison (1) sur le moteur d'une tondeuse tractée/autoportée, ladite gaine se prolongeant jusqu'à la tête de coupe (I0) par une portion rigide coudée (6). Un porte outil (9) assure la jonction avec la tête de coupe équipée d'un carter (8). 2.- Dispositif de coupe selon la 1 caractérisé en ce qu'une poignée (4) verrouillable par bloqueur (7) est positionnée entre la gaine (2) et la jonction rigide (6). 3. Dispositif de coupe selon la 2. caractérisé en ce qu'un système d'embrayage (13) positionné sur le moteur, est commandé par la poignée (5), entraînant en rotation l'arbre souple via un tendeur (15). 2
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A
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A01
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A01D
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A01D 43,A01D 101
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A01D 43/16,A01D 101/00
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FR2896413
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A1
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COMPOSITION HUILEUSE COLOREE
| 20,070,727 |
La présente invention a pour objet une composition cosmétique huileuse colorée comprenant au moins un ester de polyol et d'acide gras oxyéthyléné, et son utilisation dans le domaine cosmétique, notamment comme huile de bain. Il est connu d'ajouter des huiles, notamment des huiles parfumées, dans l'eau du bain. En effet, on sait que les huiles ont un effet bénéfique sur la peau car elles assurent une protection et une nutrition de la peau, et qu'elles permettent de maintenir la douceur et la flexibilité de la peau en évitant notamment la perte d'eau. Par ailleurs, les huiles de bain parfumées permettent à l'utilisatrice de se parfumer délicatement le corps avec son parfum habituel tout en prenant son bain. Ces huiles de bain sont de préférence limpides, et elles sont généralement colorées de façon à avoir un aspect visuel plus attrayant. Pour colorer ces huiles, seuls les colorants miscibles aux huiles peuvent être utilisés puisque la composition ne contient que de l'huile. Toutefois, du fait de la législation, tous les colorants ne peuvent être utilisés en cosmétique, et il est parfois impossible de trouver des colorants liposolubles autorisés correspondant à la couleur recherchée. Par ailleurs, s'il est possible de trouver des colorants hydrosolubles autorisés ayant la teinte souhaitée, leur utilisation pose des problèmes de compatibilité puisque ces colorants ne sont pas miscibles aux huiles, et il est impossible d'obtenir une huile de bain limpide avec de tels colorants car le colorant va se déposer sous forme de grumeaux au fond du flacon ou, s'il est en solution aqueuse, il va rester en suspension sous forme de gouttelettes colorées dans l'huile. Le problème se pose plus particulièrement pour certains colorants tels que les colorants rouges car les colorants rouges liposolubles sont interdits par la législation, et ceux autorisés sont hydrosolubles. Par ailleurs, quand les huiles de bain sont parfumées, le problème de leur coloration est encore plus complexe car il faut que les colorants n'altèrent pas les propriétés des parfums et qu'ils soient compatibles avec le mélange d'huiles et de parfum. Il subsiste donc le besoin d'une composition huileuse colorée qui puisse contenir un colorant hydrosoluble. La demanderesse a trouvé de manière surprenante que l'introduction de tensioactifs particuliers permettait d'introduire un colorant hydrosoluble dans une composition huileuse et d'obtenir ainsi une composition huileuse colorée. Les tensioactifs sélectionnés ont permis non seulement d'introduire des colorants hydrosolubles dans les huiles mais aussi d'avoir une huile colorée dont la couleur reste stable dans le temps. Ainsi, la présente invention a pour objet une composition cosmétique huileuse anhydre, comprenant (1) au moins une huile, (2) au moins un tensioactif non ionique choisi parmi les esters de polyol et d'acide gras ramifié ou d'acide gras insaturé, comportant au moins 5 groupes oxyéthylénés, et (3) un colorant hydrosoluble. Le tensioactif sert de vecteur d'introduction du colorant hydrosoluble dans l'huile et il permet aussi d'avoir une couleur stable dans le temps. Il est en outre utile pour solubiliser le parfum dans l'huile et pour solubiliser l'huile dans l'eau du bain si la composition constitue une huile de bain. Dans ce cas, il est de préférence en quantité suffisante pour émulsionner l'huile de bain dans l'eau, ce qui donne un aspect laiteux à l'eau du bain. Une telle émulsification permet une répartition homogène de l'huile dans l'eau du bain et aussi une répartition homogène du parfum s'il est présent. En outre, une bonne émulsification de l'huile dans l'eau du bain évite l'apparition de gouttelettes d'huile à la surface de l'eau, ce qui est désagréable et peut salir les parois de la baignoire. La composition selon l'invention est généralement utilisée pour le bain, mais elle peut être utile pour toutes les applications habituelles des huiles dans le domaine cosmétique, notamment des huiles parfumées, et par exemple comme huile pour la peau du corps ou pour les cheveux. On entend par acide gras ramifié , un acide comportant de 8 à 24 atomes de carbone et de préférence de 12 à 22 atomes de carbone, et comportant une ramification. Comme acide gras ramifié, on peut citer notamment l'acide isostéarique. On entend par acide gras insaturé , un acide comportant de 8 à 24 atomes de carbone et de préférence de 12 à 22 atomes de carbone, et comportant une insaturation. Comme acide gras insaturé, on peut citer notamment l'acide oléique. La composition selon l'invention étant une composition cosmétique, donc destinée à une application topique, elle contient un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau, les muqueuses, les cheveux et le cuir chevelu et les yeux. On entend par "anhydre" dans le cadre de la présente demande, une composition ne contenant pas d'eau ou une quantité d'eau d'au plus 0,2 % et de préférence d'au plus 0,15% en poids par rapport au poids total de la composition. Colorants hydrosolubles La composition peut contenir tout colorant hydrosoluble approprié en vue d'obtenir la couleur recherchée. Comme colorants, on peut citer par exemple les colorants rouges C117200 et C114700, les colorants jaunes C147000, C119140 et C115985, le colorant bleu C142090 et le colorant violet C160730, et leurs mélanges On utilise des mélanges de colorants quand on veut obtenir des couleurs impossibles à avoir avec des colorants purs, telles que le rose, ou le vert. La quantité de colorant(s) hydrosoluble(s) dépend de l'intensité de coloration que l'on veut obtenir et du colorant utilisé. Cette quantité en matière active peut aller par exemple de 0,00001 % à 0,0010 % en poids, de préférence de 0,00001 à 0,0005 % en poids et mieux de 0,00005 à 0,0002 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition peut éventuellement contenir en outre un ou plusieurs colorants liposolubles, l'addition de tels colorants permettant de compléter ou moduler la couleur obtenue avec le ou les colorants hydrosolubles. La quantité de colorant(s) liposoluble(s) en matière active peut aller par exemple de 0,00001 à 0,0005 % en poids et de préférence de 0,00001 à 0,0001 en poids et mieux de 0,00001 à 0,00004 % en poids par rapport au poids total de la composition. Tensioactif non ionique La composition de l'invention comprend au moins un ester de polyol et d'acide gras ramifié ou d'acide gras insaturé, comportant au moins 5 groupes oxyéthylénés. Il peut y avoir un seul de ces tensioactifs ou un mélange de ces tensioactifs. Toutefois, la composition est de préférence exempte de tensioactifs autres que les esters de polyol et d'acide gras tels que définis ci-dessous. La quantité de tensioactif(s) dépend de la présence ou non de parfum, et si la composition en contient, cette quantité dépend aussi du taux de parfum. Cette quantité peut aller par exemple de 0,5 à 20 % en poids, de préférence de 1 à 20 0/0 en poids, mieux de 2 à 15 % en poids et encore mieux de 2 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode préféré de réalisation, l'ester est dérivé d'un acide gras 25 comportant 18 atomes de carbone. Ce peut être notamment un oléate ou un isostéarate. Par ailleurs, le nombre de groupes oxyéthylénés peut aller de 5 à 100, de préférence de 10 à 100, mieux de 10 à 50 et encore mieux de 10 à 30. Le polyol dont dérive l'ester peut être en particulier la glycérine et le sorbitol. Le tensioactif est choisi de préférence parmi les esters de glycéryle et d'acide isostéarique comportant 10 à 50 et mieux de 10 à 30 groupes oxyéthylénés, les 35 esters de glycéryle et d'acide oléique comportant 10 à 50 et mieux de 10 à 30 groupes oxyéthylénés, les esters de sorbitan et d'acide isostéarique comportant 10 à 50 et mieux de 10 à 30 groupes oxyéthylénés, les esters de sorbitan et d'acide oléique comportant 10 à 50 et mieux de 10 à 30 groupes oxyéthylénés, et leurs mélanges. 40 Comme esters d'acide gras et de glycéryle oxyéthylénés, on peut citer par exemple le triisostéarate de PEG-20 glycéryle comme celui commercialisé par la société Nihon Emulsion sous les noms EMALEX GWIS-305 et EMALEX GWIS-320EX (nom INCI : PEG-20 glyceryl triisostearate). 45 Comme esters d'acide gras et de sorbitan oxyéthylénés, on peut citer par exemple le trioléate de PEG-20 sorbitan (ou PEG-20 sorbitan trioleate) tel que celui commercialisé sous la dénomination Rheodol TW-0320V par la société Kao ou celui commercialisé sous la dénomination Tween 85 V par la société Uniqema 50 ou celui commercialisé sous la dénomination NIKKOL TO-30 V par la société 30 Nikkol (nom INCI : Polysorbate 85), l'isostéarate de PEG-20 Sorbitan (nom INCI PEG-20 Sorbitan Isostearate), et le tétraoléate de PEG-30 sorbitan (nom INCI : PEG-30 sorbitan tetraoleate), et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le tensioactif non ionique utilisé est choisi parmi le triisostéarate de PEG-20 glycéryle, le trioléate de PEG-20 sorbitan et leurs mélanges. Huiles La composition selon l'invention contient au moins une huile, notamment une huile cosmétique qui peut être choisie parmi les hydrocarbures substantiellement linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique ; les huiles hydrocarbonées ; les huiles de synthèse ; les éthers ; les alcools gras ; les huiles fluorées ; les huiles de silicone ; et leurs mélanges. Parmi les huiles pouvant rentrer dans la composition de la phase huileuse, on peut notamment citer : - les hydrocarbures substantiellement linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, notamment les huiles minérales telles que l'huile minérale obtenue du pétrole, l'huile de vaseline telle que celles commercialisées sous les références Marcol 82, Marcol 52, Marcol 172 et Primol 352 par la société Esso, les huiles de paraffine, volatiles ou non ; les polydécènes ; l'isohexadecane ; l'isododecane ; le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de Parléam ; -les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que l'huile d'amande douce, l'huile de cassis, l'huile de bourrache, l'huile de chanvre, l'huile d'avocat, l'huile de ricin, l'huile de coriandre, l'huile d'olive, l'huile de jojoba, l'huile de sésame, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, l'huile de colza, l'huile de coprah, l'huile de noisette, le beurre de karité, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile de son de riz, l'huile de germes de maïs, l'huile de germes de blé, l'huile de soja, l'huile de tournesol, l'huile d'onagre, l'huile de carthame, l'huile de passiflore, l'huile de seigle, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel ; - les huiles de synthèse, telles que l'huile de purcellin ; les esters d'acide gras de formule R'COOR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme le myristate de butyle, le myristate d'isopropyle, le myristate de cétyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'ethyl-2 hexyle (ou palmitate d'octyle), l'adipate d'isopropyle, l'adipate d'éthylhéxyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'héxadécyle, le stéarate d'isopropyle, le stéarate d'octyle, le stéarate d'isocétyle, l'oléate de décyle, le laurate d'héxyle, le dicaprylate de propylène glycol et les esters dérivés d'acide lanolique tels que le lanolate d'isopropyle, le lanolate d'isocétyle ; -les éthers de formule R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, tels que l'éther dicaprylique (nom CTFA : Dicaprylyl ether) ; les benzoates d'alcools gras en C12-C15 (Finsolv TN de FIN ETEX) ; - les alcools gras comportant de 8 à 26 atomes de carbone, tels que les alcools laurique, cétylique, myristique, stéarylique, palmitique, oléique, linoléique, le 2-octyldodécanol, et leurs mélanges tels que l'alcool cétéarylique (mélange d'alcool cétylique et d'alcool stéarylique) ; - les huiles fluorées et perfluorées comme par exemple le méthyl perfluorobutyléther ; - les huiles de silicone, volatiles ou non, comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les silicones volatiles cycliques comme les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane et la cylcopentasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl- siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, les polyméthyl-phénylsiloxanes. On entend par huile hydrocarbonée dans la liste des huiles citées ci-dessus, toute huile comportant majoritairement des atomes de carbone et d'hydrogène, et éventuellement des groupements ester, éther, fluoré, acide carboxylique et/ou alcool. On peut utiliser une huile ou un mélange de plusieurs des huiles indiquées ci-dessus. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition contient au moins une huile choisie parmi les huiles minérales, les esters d'acide gras, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition selon l'invention contient avantageusement au moins un ester d'acide gras, et notamment au moins du palmitate d'éthyl hexyle. De manière préférée, on utilise un mélange d'huile de vaseline et d'ester dont la palmitate d'éthyl hexyle. Par ailleurs, l'ajout d'une huile perfluorée ou d'une huile de silicone volatile peut être intéressante pour apporter un effet frais, notamment dans les huiles pour le corps. La quantité totale d'huiles peut aller par exemple de 80 à 99,5 % en poids, de préférence de 85 à 99 % en poids, et mieux de 90 à 98 % en poids par rapport au poids total de la composition. Additifs La composition selon l'invention peut comprendre en outre les adjuvants classiquement mis en oeuvre dans le domaine cosmétique. Elle peut contenir en particulier au moins un adjuvant choisi parmi les antioxydants, les parfums, les filtres U.V., les actifs lipophiles, les conservateurs, les extraits végétaux, et tout autre ingrédient habituellement utilisé en cosmétique, et leurs mélanges. Elle peut contenir aussi un peu d'éthanol en petites quantités, des traces de cet alcool pouvant être présent dans le parfum ajouté à la composition. Les quantités des différents constituants des compositions selon l'invention sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré. Bien entendu, ces adjuvants doivent être de nature et utilisés en quantité telle qu'ils ne perturbent pas la composition selon l'invention c'est-à-dire qu'elle reste limpide et colorée. La quantité de ces adjuvants peut aller par exemple de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la composition contient un parfum. On entend par parfum aussi bien une substance odorante isolée qu'un mélange de substances odorantes. On peut utiliser comme parfums, les mélanges de substances odorantes disponibles sur le marché des parfums, ceci afin que l'huile de bain ait la même odeur que le parfum habituellement utilisé par la personne prenant un bain, ou toutes les substances odorantes isolées ou en mélange. Comme substance odorante, on peut utiliser les parfums et les arômes d'origine naturelle ou synthétique et leurs mélanges. Comme parfums et arômes d'origine naturelle, on peut citer par exemple les extraits de fleurs (lis, lavande, rose, jasmin, ilang-ilang), de tiges et de feuilles (patchouli, géranium, petit-grain), de fruits (coriandre, anis, cumin, genièvre), d'écorces de fruits (bergamote, citron, orange), de racines (angélique, céleri, cardamome, iris, acore), de bois (bois de pin, santal, gaïac, cèdre rose), d'herbes et de graminées (estragon, lemon grass, sauge, thym), d'aiguilles et de branches (épicéa, sapin, pin, pin nain), de résines et de baumes (galbanum, élémi, benjoin, myrrhe, oliban, opopanax). Comme substance odorante d'origine synthétique, on peut citer par exemple les composés du type ester, éther, aldéhyde, cétone, alcool aromatique et hydrocarbure : - Comme esters, on peut citer en particulier l'acétate de benzyle, le benzoate de benzyle, l'isobutyrate de phénoxyéthyle, l'acétate de p-tert-butylcyclohexyle, l'acétate de citronellyle, le formiate de citronellyle, l'acétate de géranyle, l'acétate de linalyle, l'acétate de diméthyl-benzylcarbinyle, l'acétate de phényléthyle, le benzoate de linalyle, le formiate de benzyle, le glycinate d'éthylméthylphényle, le propionate d'alkylcyclohexyle, le propionate de styralyle et le salicylate de benzyle. - Comme éthers, on peut citer le benzyléthyléther. - Comme aldéhydes, on peut citer par exemple les alcanals linéaires comportant de 8 à 18 atomes de carbone, le citral, le citronellal, le citronellyloxyacétaldéhyde, le cyclamènaldéhyde, l'hydroxycitronellal, le lilial et le bourgeonal. - Comme cétones, on peut citer par exemple les ionones comme l'alphaisométhylionone, et la méthylcédrylcétone. - Comme alcool aromatiques et notamment terpéniques, on peut citer l'anéthol, le citronellol, l'eugénol, l'isoeugénol, le géraniol, le linalol, le phényléthylalcool et le terpinéol. - Comme hydrocarbures, on peut citer notamment les terpènes. Par ailleurs, on peut aussi utiliser des huiles essentielles, composants d'arômes, comme par exemple les essences de sauge, de camomille, de girofle, de mélisse, de menthe, de feuilles de cannelier, de fleurs de tilleul, de genièvre, de vétiver, d'olibian, de galbanum, de labolanum et de lavandin. Selon un mode préféré de réalisation, on utilise un mélange de différentes substances odorantes qui engendrent en commun une note parfumante plaisante pour l'utilisateur. La quantité de parfum varie selon l'intensité de parfumage souhaitée et le but d'utilisation de l'huile. Cette quantité peut aller par exemple de 0,01 à 15 % en poids, de préférence de 0,05 à 10 % en poids et mieux de 0,5 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans une huile de bain, la quantité de parfum peut aller par exemple de 0,5 à 10 % et de préférence de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La présente invention a aussi pour objet une composition cosmétique huileuse anhydre, comprenant (1) au moins une huile, (2) au moins un tensioactif non ionique choisi parmi les esters de polyol et d'acide gras ramifié ou d'acide gras insaturé, comportant au moins 5 groupes oxyéthylénés, (3) un colorant hydrosoluble et (4) un parfum. Quand la composition contient un parfum, il peut être intéressant d'ajouter une petite quantité de filtre U.V. qui va protéger le parfum de la dégradation due à l'effet de la lumière, surtout quand la composition est mise dans un flacon transparent. Les compositions selon l'invention sont appropriées pour toute utilisation cosmétique d'huile colorée. Elles peuvent constituer notamment des huiles de bain colorées, éventuellement parfumées. Elles peuvent aussi éventuellement constituer une huile pour le soin du corps ou le soin des cheveux, ou une huile à utiliser après la douche ou après le bain. Un autre objet de l'invention consiste en l'utilisation cosmétique d'une composition cosmétique telle que définie ci-dessus, comme huile de bain, huile de soin du corps ou des cheveux, une huile à utiliser après la douche ou après le bain. De manière préférée, la composition selon l'invention est préparée par mélange 35 préalable du tensioactif et des colorants avant incorporation éventuelle du parfum, puis ajout des huiles. Exemple 1 selon l'invention Phase A 40 PEG-20 glyceryl triisostearate 4 Colorant rouge Cl 17200 0,00009 0/0 Colorant jaune Cl 19140 0,000068 % Phase B 45 Parfum 5 % Ethylhexyl methoxycinnamate 1 0/0 Phase C Huile de vaseline qsp 100 50 Palmitate d'éthyl hexyle 38 Mode de préparation : - on a préparé la phase A à la température ambiante sous agitateur magnétique pour solubiliser les poudres de colorants dans le tensioactif, - on a préparé la phase B en solubilisant le filtre dans le parfum à froid, - on a mélangé les huiles de la phase C, - on a versé la phase A dans la phase B sous agitation, et on y a ajouté la phase C. On a obtenu une huile limpide de couleur rose abricot, stable à 2 mois à température ambiante aussi bien qu'à 37 C, à 45 C et à 4 C. Une petite quantité de cette huile parfumée versée dans l'eau chaude de bain donne une eau laiteuse blanche parfumée avec un fini doux sur la peau. Cette huile peut également être appliquée directement sur le corps. Exemple 2 selon l'invention Phase A 20 Polysorbate 85 4 Colorant rouge Cl 17200 0,00007 0/0 Colorant jaune Cl 47000 0,00005 0/0 Phase B 25 Parfum Ethylhexyl salicylatate Phase C Huile de vaseline qsp 100 30 Palmitate d'éthyl hexyle 40 On a préparé cet exemple selon le même mode opératoire que l'exemple 1. On a obtenu une huile limpide de couleur rose abricot, stable à 2 mois à température ambiante aussi bien qu'à 37 C, à 45 C et à 4 C. 35 Exemple comparatif On a fait l'exemple 2 selon l'invention en remplaçant le Polysorbate 85 (PEG-20 sorbitan trioleate) par du trioléate de sorbitan (Sorbitan trioleate). La coloration 40 rosée obtenue au temps zéro s'est rapidement modifiée jusqu'à devenir jaune au bout de quelques jours, le colorant rose se déposant au fond du flacon. Cet exemple montre que les tensioactifs analogues à ceux utilisés dans la présente invention mais dépourvus de groupes oxyéthylénés ne permettent pas d'obtenir une huile colorée dont la couleur reste stable dans le temps. 5 /0 0,5 0/0 45
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La présente invention se rapporte à une composition cosmétique anhydre, comprenant (1) au moins une huile, (2) au moins un tensioactif non ionique choisi parmi les esters de polyol et d'acide gras ramifié ou d'acide gras insaturé, comportant au moins 5 groupes oxyéthylénés, et (3) un colorant hydrosoluble.L'ester de polyol et d'acide gras oxyéthyléné permet une bonne solubilisation du colorant hydrosoluble dans l'huile. Il s'agit de préférence du PEG-20 glycéryl triisostéarate ou du PEG-20 sorbitan trioleate.La composition obtenue est limpide, et elle peut constituer notamment une huile de bain parfumée.
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1. Composition cosmétique anhydre, comprenant (1) au moins une huile, (2) au moins un tensioactif non ionique choisi parmi les esters de polyol et d'acide gras ramifié ou d'acide gras insaturé, comportant au moins 5 groupes oxyéthylénés, et (3) un colorant hydrosoluble. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la quantité de colorant hydrosoluble va de 0,00001 % à 0,0010 % en poids par rapport au poids total de la composition. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le colorant hydrosoluble est choisi parmi le C117200, le C114700, le C119140, le C115985, le C142090, le C160730, et leurs mélanges. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de tensioactif va de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tensioactif est choisi parmi les esters de glycéryle et d'acide isostéarique comportant 10 à 50 groupes oxyéthylénés, les esters de glycéryle et d'acide oléique comportant 10 à 50 groupes oxyéthylénés, les esters de sorbitan et d'acide isostéarique comportant 10 à 50 groupes oxyéthylénés, les esters de sorbitan et d'acide oléique comportant 10 à 50 groupes oxyéthylénés, et leurs mélanges. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le tensioactif est choisi parmi le triisostéarate de PEG-20 glycéryle, le trioléate de PEG-20 sorbitan, l'isostéarate de PEG-20 sorbitan, le tétraoléate de PEG-30 sorbitan, et leurs mélanges. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisée en ce que l'huile est choisie parmi les huiles minérales, les esters d'acide gras et leurs mélanges. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisée en ce qu'elle contient du palmitate d'éthyl hexyle. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient une quantité totale d'huiles allant de 80 à 99,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 45 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient en outre un parfum. 11. Composition cosmétique huileuse anhydre, comprenant (1) au moins une huile, (2) au moins un tensioactif non ionique choisi parmi les esters de polyol et40d'acide gras ramifié ou d'acide gras insaturé, comportant au moins 5 groupes oxyéthylénés, (3) un colorant hydrosoluble et (4) un parfum. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisée en ce qu'elle constitue une huile de bain, une huile de soin du corps ou des cheveux, une huile à utiliser après la douche ou après le bain. 13. Utilisation cosmétique d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 11, comme huile de bain ou comme huile de soin du corps 10 ou des cheveux.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5,A61Q 19
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A61K 8/92,A61K 8/85,A61Q 5/00,A61Q 19/00
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FR2887838
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A1
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SEUIL DE PORTE ESCAMOTABLE D'ACCES A L'INTERIEUR D'UN VEHICULE FERROVIAIRE
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La présente invention concerne un seuil de porte d'accès à l'intérieur d'un véhicule ferroviaire destiné à combler partiellement l'intervalle entre le véhicule et un quai comportant un support adapté pour être lié à la structure du véhicule ferroviaire et une lame retenue par ledit support, laquelle lame est déplaçable entre une position normale en saillie par rapport au support et une position escamotée dans le support. Les véhicules ferroviaires de transport urbain, tels que les tramways ou les trains, s'arrêtent le long d'un quai surélevé, pour permettre l'entrée et la sortie des passagers au travers d'ouvertures latérales ménagées dans le flanc du véhicule et normalement obturées par des portes. Un intervalle est prévu entre le flanc du véhicule ferroviaire et le bord du quai, pour permettre une circulation du véhicule sans que celui-ci ne heurte le quai. Pour éviter que les passagers entrant ou sortant du véhicule ne tom- tient ou se blessent du fait de la présence de cet intervalle qu'il convient qu'ils franchissent, il est connu de prévoir que les ouvertures d'accès au véhicule soient équipées, dans leur partie inférieure, d'un seuil de porte faisant saillie vers l'extérieur par rapport au flanc du véhicule. Ce seuil comble au moins partiellement l'intervalle entre le flanc du véhicule et le quai à l'endroit de l'ouverture d'accès évitant que les passagers ne se blessent. Un tel seuil permet également l'accès au véhicule à des personnes en fauteuil roulant ou à mobilité réduite et assure un confort d'accès pour les autres passagers. Ces seuils qui dépassent latéralement hors de l'encombrement gêné-ral du véhicule peuvent être amenés, dans certaines circonstances, à toucher le bord du quai. Ainsi, il a été envisagé des seuils déployables sous l'action d'un ou plusieurs actionneurs. Ces seuils font saillie par rapport au flanc du véhicule seulement lorsque celui-ci est arrêté le long d'un quai. Au contraire, les seuils sont rétractés lorsque le véhicule circule. De tels seuils sont très complexes à fabriquer et donc coûteux. II a également été envisagé des seuils fixes faisant saillie à demeure par rapport au flanc du véhicule. Pour éviter que ces seuils ne touchent le quai, ceux-ci sont disposés largement à l'écart du bord du quai, de sorte qu'un intervalle important reste présent entre le seuil et le quai. Le problème de sécurité des passagers est alors seulement imparfaitement résolu. Par ailleurs, il a été envisagé des seuils dits "fusibles". Ces seuils présentent des éléments de liaison à la structure du véhicule qui sont susceptibles de se rompre lorsque le seuil entre en contact avec le bord du quai. Le seuil, et notamment les moyens de liaison qu'il comporte, doivent être remplacés après chaque rupture, ce qui rend le coût d'exploitation du véhicule ferroviaire élevé. De plus, ces seuils après rupture des éléments de liaison peuvent être dangereux puisque le seuil peut alors se détacher totalement ou partiellement et blesser un passant. L'invention a pour but de proposer un seuil de porte permettant le comblement efficace de l'intervalle entre le véhicule et le quai, sans danger 15 pour les passants. A cet effet, l'invention a pour objet un seuil de porte du type précité, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un étrier compressible de retenue interposé entre le support et la lame, le ou chaque étrier étant déformable plastiquement lors du déplacement de la lame de sa position normale en saillie à sa position au moins partiellement escamotée dans le support. Suivant des modes particuliers de réalisation, le seuil de porte comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le ou chaque étrier est le seul moyen de retenue de la lame par rapport au support; -le ou chaque étrier est disposé entre le support et la lame et est propre à être déformé par compression lors du déplacement de la lame de sa position normale en saillie à sa position au moins partiellement escamo- tée; - le ou chaque étrier comporte une ferrure présentant une forme gé- 30 nérale de C; - le ou chaque étrier comporte deux ailes reliées par un coude médian et deux pattes de liaison sensiblement parallèles lorsque la lame est dans sa position normale prolongeant lesdites branches à l'opposé du coude médian; - le ou chaque étrier comporte au moins un perçage transversal ménagé dans l'épaisseur de l'étrier dans une région de déformation plastique de l'étrier. - le seuil de porte comporte au moins une paire desdits étriers de retenue, les étriers d'une même paire étant disposés symétriquement l'un de l'autre par rapport à la direction d'escamotage de la lame; - l'étrier est fixé rigidement au support et à la lame; et - la lame comporte, sur sa surface externe, un patin de glissement suivant l'essentiel de la longueur du seuil. L'invention a également pour objet un véhicule ferroviaire comportant un flanc délimitant une ouverture latérale et un seuil de porte tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux des- sins, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'une ouverture d'accès à l'intérieur d'un véhicule ferroviaire; - la figure 2 est une vue en coupe transversale de la partie inférieure d'un véhicule ferroviaire prise suivant la ligne II-II montrant un seuil selon l'invention, la lame étant en position normale en saillie; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du seuil selon l'invention prise suivant la ligne III-III de la figure 2; - la figure 4 est une vue en perspective d'un étrier de liaison compressible; et - la figure 5 est une vue identique à celle de la figure 2, la lame étant représentée en position escamotée. Comme illustré sur la figure 1, et comme connu en soi, un véhicule ferroviaire, notamment une voiture de transport de passagers ou un tramway, comporte des ouvertures d'accès 10 ménagées au travers de son flanc latéral 12. Ces ouvertures d'accès sont délimitées par un cadre de porte 14 généralement rectangulaire par rapport auquel coulissent deux portes non représentées. Les portes sont déplaçables entre une position d'obturation de l'ouverture d'accès et une position escamotée permettant le passage au travers de l'ouverture d'accès. A son extrémité inférieure, le véhicule ferroviaire comporte une poutre longitudinale 15 formant une partie de la structure rigide du véhicule, encore 5 appelée brancard. En particulier, cette poutre 15 supporte un plancher 16 formé par exemple de plaques métalliques recouvertes d'un revêtement de sol. Comme illustré sur la figure 2, la poutre 15 s'étend suivant la longueur du véhicule et comporte, à l'endroit des ouvertures d'accès 10, des goussets 17 et une margelle 18 prolongeant le plancher 16 à l'extérieur du véhicule. A son extrémité, la margelle 18 présente un rebord 19 coudé vers le bas. Par ailleurs, un seuil de porte désigné par la référence générale 20 est solidarisé à la structure du véhicule et notamment à la poutre 15 au bas de l'ouverture d'accès 10. Ce seuil fait normalement saillie vers l'extérieur et a pour but de combler l'intervalle entre le véhicule et un quai pour permettre une entrée et une sortie des passagers sans risque de chute. Comme illustré sur les figures 2 et 3, le seuil 20 comporte un profilé de support 22 supportant et retenant en position une lame 24 faisant partiellement saillie longitudinalement à l'extérieur du véhicule au-delà du profilé de support. Le profilé 22 s'étend suivant toute la longueur de l'ouverture 10. Il comporte une plage d'accès 26 recouvrant la margelle 18. Le profilé comporte, sur la face inférieure de la plage d'accès 26, généralement plane, une patte de liaison longitudinale 28 s'étendant perpendi- culairement à la plage d'accès 26 et propre à s'appuyer sur le rebord 19. La patte 28 est fixée au rebord 19 par un ensemble de boulons 30 répartis suivant la longueur du seuil. La plage d'accès 26 se prolonge au-delà de la patte 28 vers l'extérieur par un voile 32 dont la surface supérieure s'étend dans le prolonge- ment de la surface supérieure de la plage d'accès 26 et dont la surface inférieure forme une surface de guidage pour la lame 24. La lame 24 est constituée d'un profilé métallique généralement rectiligne présentant, en section, une forme d'équerre. L'une des branches 42 est propre à s'appliquer partiellement sur la face inférieure du voile 32 alors que l'autre branche 44 disposée perpendiculairement à la branche 42 vers le bas s'étend parallèlement à la patte de liaison 28 à distance de celle-ci. Au voisinage de la région de liaison avec la branche 44, la branche 42 présente, sur son extrémité supérieure, des profils en saillie et en creux 46 anti-dérapants. La plage notée 48 de la branche 42 présentant ces profils fait saillie par rapport au voile 32 vers l'extérieur, en position normale de la lame 24, comme illustré sur la figure 2. La lame 24 est reliée au profilé de support 22 seulement par un en-semble d'étriers 50 répartis suivant la longueur du seuil et disposés entre la patte 28 du profilé et la branche 44 de la lame. Ces étriers sont formés d'éléments compressibles suivant une direction X-X de déplacement de la lame par rapport au profilé 22. Cette compressibilité est obtenue par déformation plastique des étriers. La direction X-X de déplacement s'étend géné- ralement horizontalement parallèlement à la surface de la plage d'accès 26. Ces étriers 50 maintiennent la lame 24 normalement à l'écart de la patte de fixation 28 dans une position normale en saillie, illustrée sur la figure 2, dans laquelle la plage 48 fait saillie dans le prolongement du voile 32. Les étriers sont compressibles de sorte que la lame 24 puisse être dé- placée dans une position escamotée illustrée sur la figure 5, dans laquelle la lame 24 est partiellement escamotée sous le voile 32, seule une partie ré-duite de la plage 48 faisant saillie au-delà du voile 32. Comme illustré sur la figure 3, les étriers sont agencés par paires en étant, dans une même paire, disposés symétriquement l'un par rapport à l'autre par rapport à la direction X-X de déplacement de la lame 24. Chaque étrier, dont un exemple est illustré sur la figure 4, présente une forme générale de C. II est formé à partir d'un fer plat mis en forme par pliage. Ainsi, chaque étrier présente deux ailes 52A, 52B reliées l'une à l'autre par un coude médian 54 déformé de sorte que, dans l'état normal de l'étrier, les ailes 52A, 52B sont angulairement décalées d'environ 90 . Chaque aile 52A, 52B est prolongée par deux pattes de liaison 55A, 55B s'étendant dans la configuration normale de l'étrier sensiblement parallèlement l'un à l'autre. Chaque patte de liaison 55A, 55B est traversée d'un perçage 56 permettant la liaison de l'étrier au profilé de support 22, d'une part, et à la lame 24, d'autre part. Plus précisément, comme illustré sur la figure 2, l'étrier est retenu rigidement lié sur le profilé 22 par le boulon 30 engagé au travers du perçage de la patte 55A. De même, la lame 24 est liée rigidement à la patte 55B opposée à partir de rivets 58 engagés au travers de la branche 44 et du perçage 56 de fixation. Le rivet 58 assure un main-tien de la branche 44 plaquée contre la patte de liaison 55B. Par ailleurs, une immobilisation transversale de la patte 55A de liai-son du profilé est assurée dans toutes les directions perpendiculaires à l'axe X-X par des épaulements 59 du profilé entre lesquels la patte 55A est reçue. Au moins un perçage traversant 60 est ménagé dans l'étrier au ni-veau du coude 54. Ce perçage est calibré en fonction de l'épaisseur du fer plat formant l'étrier et de la hauteur de celui-ci afin de contrôler la force nécessaire à la déformation de l'étrier par rapprochement des deux pattes de liaison, l'étrier étant déformé dans la région du coude 54 par une déformation plastique. Comme illustré sur la figure 3, les étriers sont disposés deux à deux de manière opposée, de sorte que les étriers s'ouvrent l'un en regard de l'autre. Les paires d'étriers sont disposées à intervalles réguliers et sont sé- parées, par exemple, de 400 mm. Ainsi, pour un seuil d'une longueur de 130 mm, quatre paires d'étriers sont disposées successivement entre le pro-filé de support 22 et la lame 24. Enfin, un patin de glissement 62 réalisé par exemple en téflon est appliqué sur la surface extérieure de la branche 44, de manière à diminuer l'ef- fort de cisaillement lors d'un impact avec une infrastructure tel que le bord d'un quai. Lorsque la lame 24 est en saillie, un espace libre 64 visible sur la figure 2 est ménagé au-dessous du voile 32 entre le support 22 et l'extrémité en regard de la lame 24 et plus précisément entre la patte de fixation 28 et le bord de l'aile 42 de la lame. Initialement, dans sa position normale, c'est-à-dire avant d'avoir heurté le bord d'un quai, la lame 24 fait saillie au-delà du voile 32 sur plus de la moitié de sa largeur. La lame 24 fait ainsi saillie par rapport au voile d'une longueur comprise entre 20 mm et 40 mm et de préférence sensiblement égale à 34 mm. Initialement, la lame 24 est telle qu'illustrée sur la figure 2. Celle-ci est retenue seulement par les étriers 50. Ainsi, lorsque le véhicule est à quai, la lame 24 comble l'essentiel de l'espace entre le quai et le véhicule permettant un accès sécurisé et confortable à l'intérieur du véhicule. Les étriers 50 ont une rigidité suffisante pour retenir la lame 24 lors de la circulation du train, notamment malgré la présence des vibrations. Les étriers sont est égale-ment dimensionnés pour éviter un basculement de la lame sous l'action du poids d'un passager reposant sur le bord de la lame et pour supporter les coups pouvant être donnés par les passagers lors du franchissement du seuil. En revanche, la résistance à l'écrasement des étriers 50 est suffisamment faible pour que, si la lame heurte le quai, lors de la circulation du véhicule, la lame s'escamote partiellement dans l'espace libre 64, comme illustré sur la figure 5. Lors de l'escamotage et après l'escamotage, on comprend que la lame 22 ne peut être éjectée, celle-ci étant retenue solidement par les étriers 50 liés au profilé 22 par les boulons 30 et à la lame par les rivets 26. Ainsi, aucun risque de décrochage de la lame pouvant blesser un passant n'est constaté. En revanche, les étriers étant compressibles par déformation plastique, ceux-ci subissent, lors de l'escamotage de la lame, une déformation irréversible dissipant une partie de l'énergie due au choc. Compte tenu de la fixation des étriers et notamment de l'appui des pattes 55A de chaque étrier contre la patte de fixation 28 du profilé 22, luimême en appui sur le rebord 19, les efforts appliqués sur les étriers 50 sont transmis directement à la structure du véhicule, sans que les boulons 30 ne soient sollicités en cisaillement, les efforts de cisaillement du boulon étant repris par le profilé 22, puisque chaque patte de fixation 55A de l'étrier est en appui par les épaulements 19 ménagés dans la patte 28
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L'invention concerne un seuil de porte (20) pour un véhicule ferroviaire destiné à combler partiellement l'intervalle entre le véhicule et un quai comportant un support (22) adapté pour être lié à la structure (15) du véhicule ferroviaire et une lame (24) retenue par ledit support (22). La lame (24) est déplaçable entre une position normale en saillie par rapport au support (22) et une position au moins partiellement escamotée dans le support (22). Il comporte au moins un étrier compressible (50) de retenue interposé entre le support (22) et la lame (24), le ou chaque étrier (50) étant déformable plastiquement lors du déplacement de la lame (24) de sa position normale en saillie à sa position au moins partiellement escamotée dans le support (22).
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1.- Seuil de porte (20) pour un véhicule ferroviaire destiné à combler partiellement l'intervalle entre le véhicule et un quai comportant un support (22) adapté pour être lié à la structure (15) du véhicule ferroviaire et une lame (24) retenue par ledit support (22), laquelle lame (24) est déplaçable entre une position normale en saillie par rapport au support (22) et une position au moins partiellement escamotée dans le support (22), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un étrier compressible (50) de retenue interposé entre le support (22) et la lame (24), le ou chaque étrier (50) étant déforma- ble plastiquement lors du déplacement de la lame (24) de sa position normale en saillie à sa position au moins partiellement escamotée dans le support (22). 2.- Seuil de porte selon la 1, caractérisé en ce que le ou chaque étrier (50) est le seul moyen de retenue de la lame (24) par rapport au support (22). 3.- Seuil de porte selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chaque étrier (50) est disposé entre le support (22) et la lame (24) et est propre à être déformé par compression lors du déplacement de la lame (24) de sa position normale en saillie à sa position au moins partiellement escamotée. 4.- Seuil de porte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou chaque étrier (50) comporte une ferrure présentant une forme générale de C. 5.- Seuil de porte selon la 4, caractérisé en ce que le ou chaque étrier comporte deux ailes (52A, 52B) reliées par un coude médian (54) et deux pattes de liaison (55A, 55B) sensiblement parallèles lorsque la lame (24) est dans sa position normale prolongeant lesdites branches (52A, 52B) à l'opposé du coude médian (54). 6.- Seuil de porte selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que le ou chaque étrier (50) comporte au moins un perçage transversal (60) ménagé dans l'épaisseur de l'étrier (50) dans une région (54) de déformation plastique de l'étrier. 7.- Seuil de porte selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une paire desdits étriers (50) de retenue, les étriers (50) d'une même paire étant disposés symétriquement l'un de l'autre par rapport à la direction (X-X) d'escamotage de la lame (24). 8.- Seuil de porte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étrier (50) est fixé rigidement au support (22) et à la lame (24). 9.- Seuil de porte selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la lame (24) comporte, sur sa surface externe, un patin de glissement (62) suivant l'essentiel de la longueur du seuil. 10.- Véhicule ferroviaire comportant un flanc délimitant une ouverture latérale (10) et un seuil de porte (20) selon l'une quelconque des précédentes.
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B
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B61
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B61D
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B61D 23,B61D 19
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B61D 23/00,B61D 19/02
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FR2889543
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A1
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DISPOSITIF AYANT AU MOINS DEUX CHAMBRES JUXTAPOSEES DE MANIERE ETROITE EMPLIES, RESPECTIVEMENT, D'UN FLUIDE.
| 20,070,209 |
L'invention se rapporte à un dispositif ayant au moins deux chambres juxtaposées de manière étroite dans une partie périphérique extérieure de surfaces frontales ouvertes l'une vers l'autre et emplies, respectivement, d'un fluide d'une pression de processus définie. On trouve un dispositif de ce genre ayant une membrane étanche au gaz recouvrant les surfaces frontales ouvertes, mais perméable aux protons, ainsi qu'un fluide sous la forme d'un mélange d'hydrogène et d'eau déminéralisée dans l'une des deux chambres et sous la forme d'un mélange d'oxygène et d'eau déminéralisée dans l'autre des deux chambres, comme étant des constituants essentiels d'une unité de cellules d'un électrolyseur. Pour rendre étanche le côté hydrogène de l'une des chambres par rapport au côté oxygène de l'autre chambre, il est connu de maintenir la membrane du côté du bord extérieur avec interposition de moyens élastiques d'étanchéité, notamment de ce que l'on appelle des joints toriques, de manière étanche mutuellement suivant un ajustage serré entre les surfaces frontales juxtaposées La membrane soumise à de grandes sollicitations de pression mécanique pulsée peut être avantageusement renforcée par une couche tissée disposée sur sa surface en y étant notamment incorporée ou coulée; ce renfort par une couche tissée emporte cependant une certaine rugosité de surface en raison de laquelle il faut, pour assurer une étanchéité suffisante, augmenter de manière correspondante la pression sur les surfaces d'étanchéité des bords extérieurs de la membrane maintenus par ajustage serré entre les surfaces frontales; mais comme la membrane ne peut être soumise qu'à une pression mécanique limitée, l'utilisation de moyens d'étanchéité connus ayant l'élasticité du caoutchouc, notamment sous la forme de joints plats ou de joints toriques, a des limites. On connaît, en outre, un électrolyseur ayant un bloc de cellules d'électrolyse mises dans un boîtier résistant à la pression et entouré complètement par un espace tampon (DE 20 2005 003 934 Ul), dans lequel l'espace tampon est alimenté en un fluide tampon dont la pression de fonctionnement est toujours supérieure à la pression du système d'électrolyse; par une surpression de ce genre, on cherche à empêcher une sortie intempestive des milieux participant à l'électrolyse en cas de fuite du boîtier recevant le bloc de cellules d'électrolyse. L'invention vise donc un dispositif du type mentionné ci-dessus qui assure sans charge mécanique plus grande de la membrane par des moyens simples une étanchéité mutuelle fiable des chambres, notamment dans le cas d'un électrolyseur ou d'une pile à combustible, et qui empêche une sortie de l'hydrogène gazeux d'une part et de l'oxygène gazeux d'autre part, et ainsi le danger d'un mélange de ces gaz en un gaz détonant explosif. L'invention a donc pour objet un dispositif ayant au moins deux chambres juxtaposées dans une partie de pourtour extérieur de surfaces frontales sinon ouvertes l'une vers l'autre d'une manière étanche avec interposition d'une membrane recouvrant l'une d'entre elles et emplies, respectivement, d'un fluide à une pression de processus définie, caractérisé en ce qu'il est prévu comme moyens pour empêcher une sortie du fluide entre les surfaces frontales un fluide d'arrêt, refoulé de l'extérieur en sens opposé et ayant une pression d'arrêt en conséquence plus grande que la pression de processus, dans un canal annulaire d'arrêt entourant dans la partie périphérique les surfaces frontales 1uxtaposees à la membrane et communiquant avec les chambres par une liaison de passage. De préférence, le dispositif est caractérisé - par une disposition du canal annulaire d'arrêt dans les surfaces frontales des chambres juxtaposées dans la partie périphérique; - par un moyen d'étanchéité extérieur élastique empêchant une sortie du liquide d'arrêt radialement vers l'extérieur entre les surfaces frontales et disposé entre les surfaces frontales juxtaposées en étant radialement à l'extérieur du canal annulaire d'arrêt; - par une membrane en polymère étanche au gaz et perméable aux protons en tant que membrane recouvrant les 15 parties ouvertes des surfaces frontales; - par un renfort en une couche tissée structurée, notamment incorporée, pour augmenter la résistance mécanique dans la partie d'au moins l'une des deux surfaces frontales de la membrane; - en ce qu'il comprend un logement de maintien du côté du bord extérieur de la membrane incluant, le cas échéant, le renfort en une couche tissée entre les surfaces frontales juxtaposées par l'intermédiaire d'un moyen élastique de maintien de la membrane interposée, notamment par un anneau de maintien ayant l'élasticité du caoutchouc; et une pression élastique de maintien du moyen de maintien de la membrane diminuée par rapport à la pression d'étanchéité comprise entre les surfaces frontales et la membrane; - par une disposition du canal annulaire d'arrêt radialement à l'extérieur du moyen de maintien de la membrane; - par une formation des chambres à partir de canaux annulaires de processus; - par une constitution sous la forme d'une unité de cellules d'un électrolyseur; - par une constitution sous la forme d'une unité de pile d'une pile à combustible; - par une constitution de l'une des chambres ayant des canaux annulaires de processus s'étendant dans la surface frontale ouverts par rapport à la membrane s'appliquant par son côté frontal ayant une ouverture d'entrée d'eau de processus et une ouverture de sortie d'eau de processus et d'oxygène; - par une constitution de l'autre chambre ayant des canaux annulaires de processus s'étendant dans la surface frontale ouverts par rapport à la membrane s'appliquant à son autre côté frontal ayant une ouverture d'entrée d'eau de processus et une ouverture de sortie d'hydrogène et d'eau de processus. - par une constitution de l'une des chambres ayant des canaux s'étendant dans la surface frontale ouverts par rapport à la membrane s'appliquant à son côté frontal ayant une ouverture d'entrée d'oxygène et une ouverture de sortie d'oxygène et d'eau de processus; - par une constitution de l'autre chambre ayant des canaux s'étendant dans la surface frontale ouverts par rapport à la membrane s'appliquant à son autre côté frontal ayant une ouverture d'entrée d'hydrogène et une ouverture de sortie d'hydrogène et d'eau de processus. En conservant la structure de base du dispositif, notamment d'un électrolyseur ou d'une pile à combustible, on peut empêcher d'une manière sûre par la surpression du fluide d'arrêt prévu supplémentairement une sortie du fluide des chambres dans la partie de bord de la membrane se trouvant entre les surfaces frontales et ainsi une rencontre de l'hydrogène gazeux et de l'oxygène gazeux dans le cas d'un électrolyseur ou d'une pile à combustible et cela par des moyens simples et cela même dans le cas d'une membrane très sollicitée mécaniquement qui empêche d'utiliser un renfort en une couche tissée; d'une manière particulièrement simple du point de vue de la technique de fabrication, le fluide d'arrêt est reçu par un canal annulaire d'arrêt entourant les surfaces frontales juxtaposées dans la partie périphérique à rendre étanche et en communication de passage avec les chambres. Pour simplifier encore la technique de construction, le canal annulaire d'arrêt est formé dans les surfaces des chambres juxtaposées dans la partie périphérique; une étanchéité du canal annulaire d'arrêt composé de deux parties annulaires de chambre a lieu vers l'extérieur radialement suivant un mode de réalisation de l'invention par un moyen d'étanchéité extérieur élastique disposé entre les surfaces frontales juxtaposées et pouvant être repoussé par une pression d'étanchéité suffisante; la membrane est serrée entre les surfaces frontales juxtaposées avantageusement radialement à l'intérieur du canal annulaire par un moyen élastique de maintien de la membrane qui, en raison de l'étanchéité par la surpression du fluide d'arrêt, agit sur la membrane ou sur la membrane et son support en couche tissée seulement avec une pression de maintien diminuée par rapport à la pression d'étanchéité qui serait sinon nécessaire. L'invention ainsi que des modes de réalisation avantageux de l'invention sont, sans être limités à ceux-ci, explicités dans ce qui suit d'une manière plus précise au moyen d'exemples de réalisation représentés schématiquement au dessin, dans lequel: la Figure 1 est une vue en coupe axiale d'un empilement de cellules contenant plusieurs unités de cellules d'une installation d'électrolyseur; la Figure 2 représente une unité de cellules d'une installation d'électrolyseur; la Figure 3 est la vue suivant III de la Figure 2 de l'unité de cellules; la Figure 4 est la vue suivant IV de la Figure 2 de l'unité de cellules; la Figure 5 est une vue partielle à plus grande échelle de la partie V de la Figure 2 de l'unité de cellules. Dans les Figures, l'invention est explicitée à l'aide d'une installation d'électrolyseur dans laquelle de l'eau est décomposée par électrolyse en ses constituants de base, à savoir l'hydrogène et l'oxygène; le processus inverse se déroule dans une pile à combustible. La structure mécanique de base est connue, par exemple, par le WO 01/48845, l'étanchéité mutuelle entre les piles et la membrane étant produite notamment par un joint élastique pressé sur la membrane par une pression d'étanchéité adéquate. Une plaque 1 polaire du côté de l'anode (pôle +) sous la forme d'une embase en titane ayant une surface 1.2 frontale s'applique avec interposition d'un isolant 10 électrique à une plaque 2 polaire du côté cathodique (pôle -) sous la forme d'une embase en titane ayant une surface 2.2 frontale. Dans les surfaces frontales juxtaposées sont prévus des canaux 1.1; 2.1 annulaires de processus formant des chambres ouverts du côté frontal et recevant le fluide de processus, ces canaux étant séparés par une membrane 4 PEM perméable aux protons ayant des électrodes des deux côtés de façon à ce qu'en appliquant une tension l'eau déminéralisée passant du côté anodique dans les canaux 1.1 annulaires de processus soit décomposée par effet catalytique et de façon à créer de l'oxygène, des électrons libres ainsi que des ions hydrogène qui diffusent à travers la membrane 4 du côté de la cathode où ils se combinent avec les électrons pour donner de l'hydrogène. Les plaques 1 et 2 polaires peuvent être bloquées mutuellement du côté du bord extérieur par des vis 12 avec interposition d'entretoises Il. Pour augmenter la compacité d'un empilement de cellules, on peut constituer suivant la Figure 1 les plaques polaires voisines sous la forme de plaques polaires doubles ayant des canaux annulaires de processus des deux côtés frontaux. L'étanchéité avantageuse par rapport à la solution connue pour empêcher que se produise un mélange explosif oxygène-hydrogène est explicitée dans ce qui suit essentiellement en se reportant à la vue partielle à plus grande échelle de la Figure 5. La Figure 5 montre suivant une vue partielle à plus grande échelle de la Figure 2 dans une partie périphérique extérieure des surfaces 1.2 et 2.2 frontales étroitement juxtaposées de plaques 1 et 2 polaires sous la forme de, respectivement, une embase en titane. Comme chambres recevant un fluide ce processus, notamment de l'eau déminéralisée, il est prévu dans la plaque 1 polaire du côté de l'anode des canaux 1.1 annulaires de processus ouverts du côté de la surface frontale et dans la plaque 2 polaire du côté de la cathode des canaux 2.1 annulaires de processus ouverts du côté de la surface frontale. Le canal 1.1 annulaire de processus du côté de l'anode a une ouverture 1. 11 d'entrée d'eau de processus ainsi qu'une ouverture 1.12 de sortie d'oxygène-eau de processus; le canal 2.1 annulaire de processus du côté de la cathode a une ouverture 2.11 d'entrée d'eau de processus ainsi qu'une ouverture 2.12 de sortie d'hydrogène-eau de processus. Les côtés ouverts des canaux 1.1 annulaires de processus du côté de l'anode sont munis par rapport aux côtés ouverts des canaux 2.1 annulaires du côté de la cathode d'une manière en soi connue d'une membrane PEM 4 ayant un revêtement 8 d'iridium du côté de l'anode et un revêtement 9 de platir.e du côté de la cathode, ainsi que d'un disque 13 fritté en titane poreux des deux côtés. Il est intégré dans une surface frontale de la membrane 4 un renfort qui n'est pas représenté ici en tissu tissé qui peut être coulé, par exemple. À l'extérieur radialement de la membrane 4, il est prévu suivant l'invention un canal 3 annulaire d'arrêt faisant le tour, notamment tant comme partie de la plaque 1 polaire du côté de l'anode que comme partie de la plaque 2 polaire du côté de la cathode et communiquant par un canal 3.3 de liaison avec des espaces éventuels de sortie du fluide se trouvant du côté de l'anode et/ou du côté de la cathode; le canal 3 annulaire d'arrêt peut aussi ne faire partie que de l'une des plaques polaires. La membrane 4 sensible à la charge de la pression est reçue par un moyen 7 élastique de maintien de la membrane entre les surfaces 1.1; 2.1 frontales dont la pression de maintien dans la présente invention peut avantageusement être sensiblement plus petite qu'une pression de compressicn nécessaire d'une manière connue également pour assurer une étanchéité sûre. L'étanchéité proprement dite est obtenue par la surpression du fluide d'arrêt dans le canal 3 annulaire d'arrêt par laquelle le refoulement vers l'extérieur d'oxygène gazeux dans la partie comprise entre la membrane 4 et la surface 1.1 frontale d'une part ou d'hydrogène gazeux dans la partie comprise entre la membrane 4 et la surface 2.1 frontale d'autre part, et ainsi la création d'un mélange oxygène-hydrogène, peut être empêché d'une manière sûre par des moyens simples. De l'eau déminéralisée de blocage suintant éventuellement en raison de la surpression du canal 3 annulaire de blocage dans un canal 1.1 ou 2.1 annulaire de processus ne perturbe pas le processus chimique ou catalytique d'un électrolyseur ou d'une pile à combustible fonctionnant suivant le processus chimique ou catalytique inverse. Une fuite radialement vers l'extérieur du canal 3 annulaire d'arrêt peut, suivant un mode de réalisation de l'invention, être empêchée par un moyen 6 d'étanchéité extérieur supplémentaire, notamment un joint torique, pouvant être refoulé entre les surfaces frontales à l'extérieur de la membrane avec une pression d'étanchéité suffisante. On peut résumer essentiellement l'invention de la manière suivante. Dans une partie périphérique extérieure d'au moins deux chambres étroitement juxtaposées par des surfaces 1.1; 2.2 frontales sinon ouvertes l'une vers l'autre avec interposition d'une membrane 4 recouvrant l'une de celles-ci emplies, respectivement, d'un fluide d'une pression de processus définie, notamment formée de canaux 1.1; 2.1 annulaires de processus, la zone où une sortie menace est pour empêcher une sortie du fluide respective entre les surfaces 1.2; 2.2 frontales entourée d'un fluide d'arrêt extérieur s'opposant à la pression dans un canal 3 annulaire d'arrêt ayant une pression d'arrêt plus grande que la pression du processus
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Dans une partie périphérique extérieure d'au moins deux chambres étroitement juxtaposées par des surfaces (1.1 ; 2.2) frontales sinon ouvertes l'une vers l'autre avec interposition d'une membrane (4) recouvrant l'une de celles-ci emplies, respectivement, d'un fluide d'une pression de processus définie, notamment formée de canaux (1.1 ; 2.1) annulaires de processus, la zone où une sortie menace est pour empêcher une sortie du fluide respective entre les surfaces (1.2 ; 2.2) frontales entourée d'un fluide d'arrêt extérieur s'opposant à la pression dans un canal (3) annulaire d'arrêt ayant une pression d'arrêt plus grande que la pression du processus.
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1. Dispositif ayant au moins deux chambres juxtaposées dans une partie de pourtour extérieur de surfaces (1.2; 2.2) frontales sinon ouvertes l'une vers l'autre de manière étanche avec interposition d'une membrane (4) recouvrant l'une d'entre elles et emplies, respectivement, d'un fluide à une pression de processus définie, caractérisé en ce qu'il est prévu comme moyens pour empecher une sortie du fluide entre les surfaces (1.1; 2.2) frontales un fluide d'arrêt, refoulé de l'extérieur en sens opposé et ayant une pression d'arrêt en conséquence plus grande que la pression de processus, dans un canal (3) annulaire d'arrêt entourant dans la partie périphérique les surfaces (1.2; 2.2) frontales juxtaposées la membrane (4) et communiquant avec les chambres par une liaison de passage. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé - par une disposition du canal (3) annulaire d'arrêt dans les surfaces (1.2; 2.2) frontales des chambres juxtaposées dans la partie périphérique. 3. Dispositif suivant la 1 et/ou 2, caractérisé -par un moyen (6) d'étanchéité extérieur élastique empêchant une sortie du liquide d'arrêt radialement vers l'extérieur entre les surfaces (1.2; 2.2) frontales et disposé entre les surfaces (1.2; 2.2) frontales juxtaposées en étant radialement à l'extérieur du canal (3) annulaire d'arrêt. 4. Dispositif suivant au moins l'une des 1 à 3, caractérisé - par une membrane en polymère étanche au gaz et perméable aux protons en tant que membrane (4) recouvrant les parties ouvertes des surfaces (1.2; 2.2) frontales. 5. Dispositif suivant au moins l'une des 1 à 4, caractérisé - par un renfort (5) en une couche tissée structurée, notamment incorporée, pour augmenter la résistance mécanique dans la partie d'au moins l'une des deux surfaces (1.2; 2.2) frontales de la membrane (4). 6. Dispositif suivant au moins l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend un logement de maintien du côté du bord extérieur de la membrane (4) incluant, le cas échéant, le renfort (5) en une couche tissée entre les surfaces (1.2; 2.1) frontales juxtaposées par l'intermédiaire d'un moyen (7) élastique de maintien de la membrane interposée, notamment par un anneau (7) de maintien ayant l'élasticité du caoutchouc; et - une pression élastique de maintien du moyen (7) de maintien de la membrane diminuée par rapport à la pression d'étanchéité comprise entre les surfaces (1.1; 2.1) frontales et la membrane (4). 7. Dispositif suivant la 6, caractérisé - par une disposition du canal (3) annulaire d'arrêt radialement à l'extérieur du moyen (7) de maintien de la membrane. 8. Dispositif suivant au moins l'une des 1 à 7, caractérisé - par une formation des chambres à partir de canaux (1.1; 2.1) annulaires de processus. 9. Dispositif suivant au moins l'une des 1 à 8, caractérisé - par une constitution sous la forme d'une unité de cellules d'un électrolyseur. 10. Dispositif suivant au moins l'une des 1 à 8, caractérisé - par une constitution sous la forme d'une unité de pile d'une pile à combustible. 11. Dispositif suivant la 9, caractérisé - par une constitution de l'une des chambres ayant des canaux (1.1) annulaires de processus s'étendant dans la surface (1.2) frontale ouverts par rapport à la membrane (4) s'appliquant par son côté frontal ayant une ouverture (1. 11) d'entrée d'eau de processus et une ouverture (1.12) de sortie d'eau de processus et d'oxygène; - par une constitution de l'autre chambre ayant des canaux (2.1) annulaires de processus s'étendant dans la surface (2.2) frontale ouverts par rapport à la membrane (4) s'appliquant à son autre côté frontal ayant une ouverture (2.11) d'entrée d'eau de processus et une ouverture (2.12) de sortie d'hydrogène et d'eau de processus. 12. Dispositif suivant la 10, caractérisé - par une constitution de l'une des chambres ayant des canaux s'étendant dans la surface frontale ouverts par rapport à la membrane s'appliquant à son côté frontal ayant une ouverture d'entrée d'oxygène et une ouverture de sortie d'oxygène et d'eau de processus; par une constitution de l'autre chambre ayant des canaux s'étendant dans la surface frontale ouverts par rapport à la membrane s'appliquant à son autre côté frontal ayant une ouverture d'entrée d'hydrogène et une ouverture de sortie d'hydrogène et d'eau de processus.
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C,H
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C25,H01
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C25B,H01M
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C25B 9,H01M 8
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C25B 9/00,H01M 8/02
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FR2891957
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A1
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BOITIER ENCASTRABLE A VIS DE SERRAGE GUIDEE
| 20,070,413 |
L'invention concerne, de façon générale, le domaine des appareillages électriques. Plus précisément, l'invention concerne un boîtier encastrable comprenant un corps creux 5 dispositif de fixation réversible, comprenant au moins une paroi latérale axe central, un bord proximal et un et au moins un le corps creux et présentant un bord distal, le dispositif de fixation étant adapté à maintenir sélectivement le corps creux encastré dans un logement, 10 une fois inséré dans ce logement par son bord distal et suivant une première direction pointant vers le fond de ce logement, et comprenant au moins un organe d'ancrage et une vis dotée d'une tête et d'un fût fileté, la tête étant accessible de l'extérieur du logement et bloquée en 15 translation suivant la première direction par le corps creux, le fût fileté étant engagé dans l'organe d'ancrage et s'étendant suivant la première direction, et l'organe d'ancrage présentant un côté interne, tourné vers une face externe de la paroi latérale du corps creux, et un 20 côté externe, tourné vers une face interne du logement, cet organe d'ancrage étant sélectivement déplacé dans le logement par serrage de la vis jusqu'à buter sur la face interne du logement et interdire l'extraction du corps creux hors du logement. 25 Des boîtiers de ce type sont bien connus et largement utilisés depuis des années. Néanmoins, l'évolution permanente des méthodes de construction se traduit par une diversité croissante des structures de parois dans lesquelles sont creusés les 30 logements d'encastrement de ces boîtiers et, en fin de compte, par une difficulté de plus en plus marquée à couvrir tous les besoins existants au moyen des boîtiers connus. Dans ce contexte, l'invention a pour but de proposer un boîtier doté d'une capacité d'ancrage 5 supérieure à celle des boîtiers connus. A cette fin, le boîtier encastrable de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que la vis est également bloquée en 10 translation par le corps creux suivant une deuxième direction inverse de la première direction et en ce qu'une extrémité distale de la vis, opposée à la tête, est guidée suivant une direction sensiblement radiale par rapport à l'axe central du corps creux. 15 Il peut être avantageux de prévoir que le corps creux présente, à l'extérieur de sa paroi latérale et à proximité du bord distal, un voile s'étendant perpendiculairement à l'axe central et dans lequel est pratiquée une lumière, que cette lumière présente une 20 forme allongée et s'étende suivant une direction radiale par rapport à l'axe central, et que l'extrémité distale de la vis soit engagée dans cette lumière, qui lui sert de guide. La face externe de la paroi latérale peut utilement 25 présenter une rampe sur laquelle l'organe d'ancrage s'appuie par son côté interne pour une première plage de serrage de la vis, cette rampe prenant naissance au bord distal du corps creux et s'étendant vers le bord proximal en s'éloignant de l'axe central, le serrage de la vis 30 provoquant ainsi une progression de l'organe d'ancrage le long de la rampe et un éloignement progressif de cet organe par rapport à l'axe central. De préférence, la face externe de la paroi latérale présente une glissière s'étendant entre la rampe et le bord proximal du corps creux, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe central du corps creux, et sur laquelle l'organe d'ancrage s'appuie par son côté interne pour une deuxième plage de serrage de la vis. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, il est possible de prévoir que le corps creux comporte, à proximité de son bord distal, une butée radiale distante de la rampe suivant une direction radiale par rapport à l'axe central, que l'organe d'ancrage présente, sur son côté interne, une surface en pente se rapprochant de l'axe central à proximité croissante du bord distal du corps creux, et que la surface en pente de l'organe d'ancrage et la butée radiale du corps creux coopèrent, à la fin d'un desserrage complet de la vis, pour rapprocher l'organe d'ancrage de l'axe central et le plaquer contre la rampe, à distance minimale de l'axe central. Dans ce cas, la butée radiale peut avantageusement être portée par le voile. Le côté externe de l'organe d'ancrage prend par exemple la forme d'une palette s'étendant suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe central. L'organe d'ancrage peut, quant à lui, être constitué par un flan métallique découpé et plié. L'organe d'ancrage peut alors facilement présenter une partie médiane sensiblement perpendiculaire au fût de la vis et traversée par ce fût, et deux oreilles latérales sensiblement perpendiculaires à la partie médiane et s'étendant en direction de l'axe central et du bord distal du corps creux. Les oreilles latérales peuvent elles-mêmes présenter des parties arrondies disposées sur le côté interne de l'organe d'ancrage. De préférence, le boîtier encastrable de l'invention comprend au moins deux dispositifs de fixation régulièrement répartis autour du corps creux. Il est en outre judicieux de prévoir que la paroi latérale du corps creux présente, sur son bord proximal, un rebord périphérique propre à prendre appui sur le bord du logement, et que la palette de l'organe d'ancrage et le rebord du corps creux forment des mâchoires propres à enserrer, à la façon d'un étau, une couche d'un matériau dans lequel est pratiqué le logement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un boîtier encastrable conforme à l'invention, représenté dans une configuration dans laquelle l'organe d'ancrage est au bas de la rampe; - la figure 2 est un détail agrandi du boîtier illustré à la figure 1 et représenté ici dans une configuration dans laquelle l'organe d'ancrage s'appuie sur la glissière; - la figure 3 est une vue en coupe partielle agrandie du boîtier illustré à la figure 1; - la figure 4 est une vue perspective partielle 30 encore agrandie du boîtier illustré à la figure 1; - la figure 5 est une vue en coupe partielle du boîtier illustré à la figure 2; - la figure 6 est une vue en coupe partielle du boîtier illustré à la figure 1, représenté dans une configuration dans laquelle l'organe d'ancrage s'appuie sur la rampe; -les figures 7 et 8 sont des vues en perspective partielles du boîtier illustré à la figure 6, représenté dans deux positions respectives différentes de l'organe d'ancrage sur la rampe; - la figure 9 est une autre vue perspective 10 partielle du boîtier illustré à la figure 1; et -la figure 10 est une vue en perspective partielle du boîtier illustré à la figure 1, représentant notamment la tête de la vis. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un 15 boîtier encastrable comprenant principalement un corps creux 1 et un ou plusieurs dispositifs 2 de fixation réversible permettant, une fois le corps creux 1 inséré dans un logement L, de le maintenir encastré dans ce logement par ancrage. 20 Par exemple, ce boîtier présente deux ou trois dispositifs de fixation 2 régulièrement répartis autour du corps creux 1. Le corps creux 1 est essentiellement formé d'une paroi latérale 10 éventuellement fermée par un fond et 25 présente un axe central X, un bord proximal 11, et un bord distal 12 par lequel ce corps 1 est inséré dans le logement L suivant une direction Xl pointant vers le fond de ce logement. De préférence, la paroi latérale 10 du corps creux 30 1 présente également, sur son bord proximal 11, un rebord périphérique 110 propre à prendre appui sur le bord du logement L. Chaque dispositif de fixation 2 comprend par exemple un organe d'ancrage 21 et une vis 22 dotée d'une tête 221 et d'un fût fileté 220. La tête 221 de la vis 22 est accessible de 5 l'extérieur du logement L et bloquée en translation suivant la direction Xl par le corps creux 1. Le fût fileté 220 de la vis 22 est engagé dans l'organe d'ancrage 21 et s'étend suivant la direction Xl. Par ailleurs, l'organe d'ancrage 21 présente un 10 côté interne 21i, qui est tourné vers la face externe 100 de la paroi latérale 10 du corps creux 1, et un côté externe 21e, qui est tourné vers la face interne Li du logement L. Grâce à cet agencement, l'organe d'ancrage 21 peut 15 être déplacé dans le logement L par serrage de la vis 22 jusqu'à buter sur la face interne Li du logement L, et interdire ainsi l'extraction du corps creux 1 hors du logement L. Selon l'invention, la vis 22 est également bloquée 20 en translation par le corps creux 1 suivant la direction X2 inverse de la direction d'insertion X1, par exemple au moyen d'une collerette 221a (figure 10) de la tête de vis 221 rendue prisonnière de nervures 15 du corps creux 1. D'autre part, l'extrémité distale 222 de cette vis, 25 c'est-à-dire l'extrémité opposée à la tête 221, est guidée suivant une direction sensiblement radiale Y par rapport à l'axe central X du corps creux 1, cet agencement permettant d'éviter tout mouvement incontrôlé de la vis 22. 30 Pour assurer ce guidage, le corps creux 1 présente par exemple, à l'extérieur de sa paroi latérale 10 et à proximité de son bord distal 12, un voile 14 s'étendant perpendiculairement à l'axe central X et dans lequel est pratiquée une lumière 140. Cette lumière 140 présente une forme allongée suivant la direction radiale Y, et sert de guide à l'extrémité distale 222 de la vis 22 qui est engagée dans cette lumière 140. La face externe 100 de la paroi latérale 10 peut avantageusement présenter une rampe 101 sur laquelle l'organe d'ancrage 21 s'appuie par son côté interne 21i pour une première plage de serrage de la vis 22, l'organe d'ancrage étant initialement supposé adopter la position de repos notamment illustrée à la figure 1. Comme le montre cette figure, la rampe 101 prend naissance au bord distal 12 du corps creux 1 et s'étend 15 vers le bord proximal 11 en s'éloignant de l'axe central X. Dans ces conditions, le serrage de la vis 22 provoque une progression de l'organe d'ancrage 21 le long de la rampe 101, depuis sa position de repos vers le bord 20 proximal 11, et corrélativement un éloignement progressif de cet organe 21 par rapport à l'axe central X. L'organe d'ancrage 21 est par exemple constitué par un flan métallique conformé, par découpe et pliage, de manière à présenter une partie médiane 210 et deux 25 oreilles latérales 212. La partie médiane 210 est traversée, suivant une direction sensiblement transversale, par le fût 220 de la vis 22. Le côté externe 21e de l'organe d'ancrage 21 est 30 défini sur cette partie médiane 210 et prend la forme d'une palette s'étendant suivant un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe central X et au fût 220. Les oreilles latérales 212, qui présentent des parties arrondies 212a disposées sur le côté interne 21i de l'organe d'ancrage 21, sont quant à elles sensiblement perpendiculaires à la partie médiane 210 et s'étendent 5 approximativement en direction de l'axe central X et du bord distal 12 du corps creux 1. La paroi latérale 10 présente, sur sa face externe 100, une glissière 102 contiguë à la rampe 101 et s'étendant entre cette rampe et le bord proximal 11 du 10 corps creux 1, suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe central X du corps creux 1. Lorsque la vis 22 est serrée au-delà de la première plage de serrage, et atteint une deuxième plage de serrage contiguë de la première, les parties arrondies 15 212a des oreilles latérales 212 de l'organe d'ancrage 21 quittent la rampe 101 et s'appuient sur cette glissière 102. Dans le cas où le logement L est pratiqué dans une couche d'un matériau creux (figure 5), la palette 21e de 20 l'organe d'ancrage 21 et le rebord 110 du corps creux 21, qui forment des mâchoires, enserrent alors la couche du matériau creux à la façon d'un étau à mesure que l'organe d'ancrage 21 progresse le long de la glissière 102. Pour permettre le replacement de l'organe d'ancrage 25 dans sa position de repos notamment illustrée aux figures 3 et 4, le corps creux 1 peut comporter, à proximité de son bord distal 12, une butée radiale 13 portée par le voile 14 et distante de la rampe 101 suivant la direction radiale Y. 30 Par ailleurs, l'organe d'ancrage 21 présente, sur son côté interne 21i, une surface en pente 211 qui se rapproche de l'axe central X à proximité croissante du bord distal 12 du corps creux 1. Lorsque la vis 22, après avoir été serrée, est ramenée vers une position de desserrage complet, la surface en pente 211 de l'organe d'ancrage 21 et la butée radiale 13 du corps creux 1 viennent en contact l'une avec l'autre et coopèrent pour rapprocher l'organe d'ancrage 21 de l'axe central X et le plaquer contre la rampe 101, à distance minimale de l'axe central X. Après avoir été encastré et ancré dans un logement L, un boîtier conforme à l'invention peut ainsi être facilement libéré, extrait du logement L, et éventuellement même être réutilisé.15
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L'invention concerne un boîtier encastrable comprenant un corps creux (1) et des dispositifs (2) de fixation réversible dont chacun comporte un organe d'ancrage (21) et une vis (22).Selon l'invention, la vis (22) est bloquée en translation par le corps creux (1) et son extrémité distale est guidée suivant une direction sensiblement radiale (Y) par rapport à l'axe central du corps creux (1) .
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1. Boîtier encastrable comprenant un corps creux (1) et au moins un dispositif (2) de fixation réversible, le corps creux (1) comprenant au moins une paroi latérale (10) et présentant un axe central (X), un bord proximal (11) et un bord distal (12), le dispositif de fixation (2) étant adapté à maintenir sélectivement le corps creux (1) encastré dans un logement (L), une fois inséré dans ce logement par son bord distal (12) et suivant une première direction (Xl) pointant vers le fond de ce logement (L), et comprenant au moins un organe d'ancrage (21) et une vis (22) dotée d'une tête (221) et d'un fût fileté (220), la tête (221) étant accessible de l'extérieur du logement (L) et bloquée en translation suivant la première direction (Xl) par le corps creux (1), le fût fileté (220) étant engagé dans l'organe d'ancrage {21) et s'étendant suivant la première direction (Xl), et l'organe d'ancrage (21) présentant un côté interne (21i), tourné vers une face externe (100) de la paroi latérale (10) du corps creux (1), et un côté externe (21e), tourné vers une face interne (Li) du logement (L), cet organe d'ancrage (21) étant sélectivement déplacé dans le logement (L) par serrage de la vis (22) jusqu'à buter sur la face interne (Li) du logement (L) et interdire l'extraction du corps creux (1) hors du logement (L), caractérisé en ce que la vis (22) est également bloquée en translation par le corps creux (1) suivant une deuxième direction (X2) inverse de la première direction (Xl) et en ce qu'une extrémité distale (222) de la vis (22), opposée à la tête (221), est guidéesuivant une direction sensiblement radiale (Y) par rapport à l'axe central (X) du corps creux (1). 2. Boîtier encastrable suivant la 1, caractérisé en ce que le corps creux (1) présente, à l'extérieur de sa paroi latérale (10) et à proximité du bord distal (12), un voile (14) s'étendant perpendiculairement à l'axe central (X) et dans lequel est pratiquée une lumière (140), en ce que cette lumière (140) présente une forme allongée et s'étend suivant une direction radiale (Y) par rapport à l'axe central (X), et en ce que l'extrémité distale (222) de la vis (22) est engagée dans cette lumière (140), qui lui sert de guide. 3. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face externe (100) de la paroi latérale (10) présente une rampe (101) sur laquelle l'organe d'ancrage (21) s'appuie par son côté interne (21i) pour une première plage de serrage de la vis (22), cette rampe (101) prenant naissance au bord distal (12) du corps creux (1) et s'étendant vers le bord proximal (11) en s'éloignant de l'axe central (X), le serrage de la vis (22) provoquant ainsi une progression de l'organe d'ancrage (21) le long de la rampe (101) et un éloignement progressif de cet organe (21) par rapport à l'axe central (X). 4. Boîtier encastrable suivant la 3, caractérisé en ce que la face externe (100) de la paroi latérale (10) présente une glissière (102) s'étendant entre la rampe (101) et le bord proximal (11) du corps creux (1), suivant une direction sensiblement parallèle à l'axe central (X) du corps creux (1), et sur laquelle l'organe d'ancrage (21) s'appuie par son côté interne (21i) pour une deuxième plage de serrage de la vis (22). 5. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 3, caractérisé en ce que le corps creux (1) comporte, à proximité de son bord distal (12), une butée radiale (13) distante de la rampe (101) suivant une direction radiale (Y) par rapport à l'axe central (X), en ce que l'organe d'ancrage (21) présente, sur son côté interne (21i), une surface en pente (211) se rapprochant de l'axe central (X) à proximité croissante du bord distal (12) du corps creux (1), et en ce que la surface en pente (211) de l'organe d'ancrage (21) et la butée radiale (13) du corps creux (1) coopèrent, à la fin d'un desserrage complet de la vis (22), pour rapprocher l'organe d'ancrage (21) de l'axe central (X) et le plaquer contre la rampe (101), à distance minimale de l'axe central (X). 6. Boîtier encastrable suivant les 2 et 5, caractérisé en ce que la butée radiale (13) est portée par le voile (14). 7. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le côté externe (21e) de l'organe d'ancrage (21) prend la forme d'une palette s'étendant suivant une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe central (X). 8. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'ancrage (21) est constitué par un flan métallique découpé et plié. 9. Boîtier encastrable suivant la 8, 30 caractérisé en ce que l'organe d'ancrage (21) présente une partie médiane (210) sensiblement perpendiculaire au fût (220) de la vis (22) et traversée par ce fût (220),et deux oreilles latérales (212) sensiblement perpendiculaires à la partie médiane (210) et s'étendant en direction de l'axe central (X) et du bord distal (12) du corps creux (1). 10. Boîtier encastrable suivant la 9, caractérisé en ce que les oreilles latérales (212) présentent des parties arrondies (212a) disposées sur le côté interne (21i) de l'organe d'ancrage (21). 11. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dispositifs de fixation (2) régulièrement répartis autour du corps creux (1). 12. Boîtier encastrable suivant l'une quelconque des précédentes combinée à la 7, caractérisé en ce que la paroi latérale (10) du corps creux (1) présente, sur son bord proximal (11), un rebord périphérique (110) propre à prendre appui sur le bord du logement (L), et en ce que la palette (21e) de l'organe d'ancrage (21) et le rebord (110) du corps creux (21) forment des mâchoires propres à enserrer, à la façon d'un étau, une couche d'un matériau dans lequel est pratiqué le logement (L).
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H
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H02
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H02G
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H02G 3
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H02G 3/08,H02G 3/12
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FR2898077
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A1
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BANDAGE NON PNEUMATIQUE POUR UNE ROUE DE VEHICULE, NOTAMMENT UNE ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne un bandage non pneumatique pour une 5 roue de véhicule, notamment une roue de véhicule automobile. Elle concerne plus particulièrement un bandage déformable non pneumatique susceptible d'être utilisé en substitution des pneumatiques équipant habituellement les roues de véhicule automobile. i0 Il est connu, notamment du document WO 03/018332, de tels bandages non pneumatique, c'est-à-dire fonctionnant sans air sous pression, afin de s'affranchir de tout problème posé par les crevaisons ou les diminutions de la pression de gonflage des pneumatiques. De tels bandages présentent 15 l'inconvénient, propre également à toute roue conventionnelle équipée d'un pneumatique, de ne pas être amortis, et donc de présenter un pic de résonance à la fréquence propre de la roue, communément appelé le rebond de roue. De la sorte, ces bandages présentent une tenue de route insuffisante. 20 Pour maximiser l'adhérence au sol d'une roue au bénéfice du comportement routier, il est nécessaire d'amortir ce rebond de roue. En effet, la roue se comporte en vertical, c'est-à-dire selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du véhicule, comme un ressort. Si le rebond de roue n'est pas suffisamment amorti, les inégalités et aspérités de la route qui excitent la roue 25 à la fréquence du rebond sont amplifiées, au risque de faire décoller la roue du sol et de dégrader la tenue de route par perte d'adhérence. Cet amortissement est résolu actuellement par l'amortisseur de suspension. Cet amortissement a pour inconvénient d'opérer non seulement 30 aux fréquences qui nécessitent d'être amorties, comme la fréquence propre du pneumatique, mais aussi à celles pour lesquelles le ressort filtre l'excitation au lieu de l'amplifier. Le résultat à ces autres fréquences est à l'opposé de ce qui se passe aux fréquences propres : le facteur de réduction de l'amplitude de l'excitation diminue. Le confort de roulage en est donc directement affecté. La présente invention a notamment pour but d'amortir la réponse verticale du pneumatique à la source, c'est-à-dire dans la roue du véhicule, afin de pouvoir dimensionner une suspension sans être pénalisé par la nécessité d'amortir le rebond de roue. io A cet effet, elle propose un bandage non pneumatique pour une roue de véhicule, notamment de véhicule automobile, comportant une base, assurant la transition vers une zone rigide, un sommet assurant la liaison avec une bande de roulement, et une structure déformable disposée entre ladite base et ledit sommet, la structure déformable comportant des nervures et des alvéoles, 15 lesdites nervures s'étendant sensiblement transversalement sur la largeur du bandage non pneumatique et sensiblement radialement de la base au sommet, caractérisé en ce que tout ou partie des nervures du bandage coopèrent avec des moyens amortissants ; ces moyens étant aptes à introduire de l'amortissement dans la déformation des nervures. 20 Avantageusement, les moyens amortissants sont disposés au sein de tout ou partie des alvéoles et liés à tout ou partie des nervures. Dans un mode de réalisation particulier, les moyens amortissants sont 25 constitués d'une pluralité de poches remplies de matériau aux propriétés amortissantes ; chaque poche étant disposée au sein d'une alvéole et comprenant des parois liées, notamment par collage, aux nervures. Avantageusement, le matériau contenu dans la poche est un matériau compressible, par exemple du polyuréthane expansé. 30 Dans un autre mode de réalisation, les moyens amortissants sont constituées d'une pluralité de couches de matériau présentant un pouvoir amortissant en flexion, par exemple un élastomère viscoélastique, d'épaisseur prédéterminée ; chaque couche étant liée à au moins une face transversale d'une nervure. Cette couche est avantageusement fixée : - sur une face transversale de la nervure par collage ; ou - à l'intérieur d'une nervure, ladite nervure étant constituée de deux parois emprisonnant ladite couche. io Selon une caractéristique, les moyens amortissants sont constitués d'une pluralité de poches remplies de fluide incompressible ; chaque poche étant disposée au sein d'une alvéole et reliée à un réservoir d'échappement par l'intermédiaire d'une conduite. 15 Le réservoir d'échappement est de préférence disposé au sein d'une alvéole adjacente à l'alvéole dans laquelle est disposée la poche ; la conduite mettant en communication ledit réservoir d'échappement et ladite poche, en passant à travers la nervure dans laquelle est aménagé un passage pour ladite conduite. 20 Avantageusement, les parois des poches sont en matériau plastique non élastique et le réservoir d'échappement est en matériau plastique rigide. L'invention porte également sur une roue équipée d'un bandage non 25 pneumatique tel que décrit ci avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans 30 lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'une roue équipée d'un bandage non pneumatique de l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue schématique d'une roue sans dispositif d'amortissement à la source ; - la figure 3 est une courbe représentant la réponse en fréquence de la caisse d'un véhicule automobile ; - la figure 4 est une vue schématique d'une section de bandage non pneumatique selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5a est une vue schématique d'une section de bandage non io pneumatique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5b est une vue en coupe transversale de la zone V de la figure 5a ; - la figure 5c est une vue similaire à la figure 5b d'une première variante de bandage ; 15 - la figure 5d est une vue similaire à la figure 5b d'une deuxième variante de bandage ; - la figure 6a est une vue schématique d'une section de bandage non pneumatique, en situation de repos, selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; 20 - la figure 6b est une vue schématique de la section de bandage représentée en figure 6a, en situation d'écrasement ; - la figure 7a est une vue schématique d'une section de bandage non pneumatique, en situation de repos, selon une variante du troisième mode de réalisation de l'invention ; et 25 - la figure 7b est une vue schématique de la section de bandage représentée en figure 7a, en situation d'écrasement. Comme représenté en figure 1, une roue de véhicule, notamment une roue de véhicule automobile, est équipée d'un bandage non pneumatique 30 comportant : - une base 1, conçue dans cet exemple pour le montage sur une jante rigide ; - un sommet 2, assurant la liaison avec une bande de roulement 20 ; - une structure déformable 3 comportant des nervures 30 et des alvéoles 31, cette structure 3 étant disposée entre la base 1 et le sommet 2. La base 1 et le sommet 2 sont des corps annulaires centrés autour de l'axe de rotation X de la roue et espacés radialement par la structure déformable 3. Ces trois éléments sont par exemple moulés en un matériau io élastique sous la forme d'un corps unique. La base 1 et le sommet 2 constituent des zones de transition respectivement vers une zone rigide par rapport à l'axe de rotation X, matérialisée sur un véhicule par un moyeu de roue, et vers la bande de 15 roulement 20. Ces éléments, base 1 et sommet 2, n'ont pas de rôle prépondérant dans la capacité du bandage à se déformer. La bande de roulement 20 peut être réalisée en caoutchouc, et rapportée sur le bandage selon les différentes méthodes connues en 20 rechapage des pneumatiques. Les nervures 30 de la structure déformable 3 sont disposées entre la base 1 et le sommet 2 afin que ceux-ci soient raccordés. Ces nervures 30 forment des parois délimitant totalement ou partiellement les alvéoles 31 ; les 25 alvéoles 31 pouvant être délimitées par les nervures 30 et/ou la face intérieure du sommet 2 et/ou la face extérieure de la base 1. Tout ou partie des nervures 30 s'étendent sensiblement : -transversalement sur toute la largeur du bandage, c'est-à-dire que les 30 nervures 30 peuvent être alignées dans un plan transversal parallèle à l'axe de rotation X de la roue ou obliques par rapport à ce plan transversal ; et radialement de la base 1 au sommet 2, c'est-à-dire que les nervures 30 peuvent être alignées dans un plan radial à l'axe X ou obliques par rapport à un plan radial à l'axe X. Autrement dit, tout ou partie des nervures 30, vues en coupe par tout plan perpendiculaire à l'axe X, sont alignées ou non à la direction radiale. Comme représenté en figure 2, une roue équipée d'un bandage non pneumatique représentée en figure 1 est assimilée à un ressort 40 relié directement à la masse non suspendue 5 du véhicule, comportant notamment la roue du véhicule et le dispositif de freinage de cette roue. L'amortissement d'une telle roue est obtenue par un amortisseur de suspension, non représenté, disposé entre la caisse et la roue du véhicule. Les nervures 30 procurent la composante principale de raideur du ressort 40. La figure 3 représente la réponse en fréquence de la caisse 52 du véhicule, qui est reliée à la masse non suspendue 5 par la suspension du véhicule ; ladite suspension étant formée d'un amortisseur 53 disposé en parallèle avec un ressort 54. La réponse en fréquence de la caisse est obtenue de la façon suivante : - on applique une force F à la roue équivalente au ressort 40, représentative de l'effort appliqué par le sol sur cette roue, sous la forme d'une excitation sinusoïdale de fréquence v et d'amplitude Ao ; - on étudie la réponse de la caisse 52, de fréquence v et d'amplitude A, en faisant varier la fréquence v de l'excitation sinusoïdale ; et - on représente une courbe du gain G = 201og A/4 en fonction de la i fréquence v. Ainsi, pour une excitation sinusoïdale de fréquence vo représentée par la courbe 100, on obtient une réponse de la caisse 52 représentée par les courbes 120, 130 ou 140 : - la courbe 120 étant représentative d'une suspension avec un amortisseur 103 à amortissement nominal ; - la courbe 130 étant représentative d'une suspension avec un amortisseur 103 à grand amortissement ; et - la courbe 140 étant représentative d'une suspension avec un amortisseur 103 à faible amortissement. La caisse 52 présente ainsi la réponse en fréquence 121 pour une suspension nominale, la réponse 131 pour une suspension avec un grand amortissement et la réponse 141 pour une suspension avec un faible amortissement. Les réponses 121, 131 et 141 présentent, à une fréquence vc , un premier pic 111 de résonance correspondant au mode propre de la caisse du véhicule. De même, à une fréquence supérieure vR , ces réponses présentent un second pic 112 de résonance correspondant au mode propre de la roue du véhicule et traduisant ainsi le rebond de roue. Ces deux fréquences de résonance vc et VR se situent dans le domaine des basses fréquences, comprises sensiblement entre 0,1 et 100 Hz. Un grand amortissement se traduit par une diminution du gain G aux deux fréquences de résonance vc et VR , caractéristique d'un gain en confort. Cependant, ce grand amortissement se traduit également par une augmentation du gain dans les bandes de fréquences délimitées par les deux fréquences de résonance. Ainsi, dans la première zone de fréquences 113, comprise entre vc et vR , et dans la seconde zone de fréquences 114, au-delà de la fréquence VR , une augmentation de l'amortissement entraîne une perte de confort. Ainsi, dans le cas d'une roue, équipée d'un bandage non pneumatique représentée en figure 1, associée à un amortisseur de suspension classique, cet amortisseur amortit tous les mouvements verticaux, même aux fréquences qui ne sont pas amplifiées par la roue. Dans un véhicule équipé d'un tel dispositif d'amortissement, le réglage io de l'amortissement est fait en fonction du compromis suivant : - on augmente l'amortissement pour avoir de la tenue de route : on amortit ainsi le rebond de la roue et le balancement de la caisse, au détriment du confort ; et - on diminue l'amortissement pour avoir du confort : on absorbe ainsi 15 les inégalités de la route mais la roue rebondit et la caisse tangue, au détriment de la tenue de route. Selon l'invention, le bandage non pneumatique comporte un dispositif d'amortissement du rebond de roue, correspondant au pic 112 de la figure 3, 20 directement à la source, c'est-à-dire dans la structure déformable 3 de ce bandage. Avec ce dispositif, l'amortissement agit sur toute la plage de fréquence, c'est-à-dire que toutes les déformations du bandage non pneumatique sont amorties, sans affecter la suspension principale du véhicule. 25 Plus précisément, tout ou partie des nervures 30 du bandage coopèrent avec des moyens amortissants, ces moyens étant aptes à introduire de l'amortissement dans la déformation des nervures 30. Les moyens amortissants sont disposés au sein de tout ou partie des 3o alvéoles et liés à tout ou partie des nervures 30. Comme représenté en figure 4 selon un premier mode de réalisation, les moyens amortissants sont constitués d'une pluralité de poches 6 remplies d'un matériau aux propriétés amortissantes ; chaque poche 6 étant disposée au sein d'une alvéole 31. Les poches 6 sont formées de parois 60, par exemple en plastique souple, délimitant un volume rempli du matériau, préférentiellement un matériau compressible comme par exemple du polyuréthane expansé. La partie externe des parois 60 des poches 6 est liée, par exemple par collage, aux parois délimitant les alvéoles 31, notamment les nervures 30. i0 Comme représenté en figure 5a selon un deuxième mode de réalisation, les moyens amortissants sont constituées d'une pluralité de couches 7 de matériau amortissant, d'épaisseur prédéterminée ; chaque couche 7 étant liée à au moins une face transversale d'une nervure 30. Chaque couche 7 de 15 matériau amortissant s'étend sensiblement entre la base 1 et le sommet 2, le long d'une nervure 30 ; cette couche 7 étant formée d'un matériau présentant un pouvoir amortissant en flexion, préférentiellement un élastomère viscoélastique. 20 Comme représenté en figure 5b, la couche 7 est fixée sur une face transversale de la nervure 30. La fixation de la couche 7 sur la nervure 30 est obtenue par exemple par collage. Selon une première variante représentée en figure 5c, deux couches 7 25 sont fixées de part et d'autre de la nervure 30. Ainsi, chaque face transversale de la nervure 30 est liée à une couche 7 de matériau amortissant. Selon une deuxième variante représentée en figure 5d, la couche 7 s'étend à l'intérieur de la nervure 30. En effet, cette nervure 30 est constituée 30 de deux parois, la couche 7 étant emprisonnée entre ces deux parois et donc liée à une face transversale interne de la nervure 30. i0 Comme représenté en figure 6a selon un troisième mode de réalisation, les moyens amortissants sont constitués d'une pluralité de poches 8, remplies de fluide incompressible, chaque poche 8 étant : - disposée au sein d'une alvéole 31 ; et - reliée à un réservoir d'échappement 81 par l'intermédiaire d'une conduite 82. Les poches 8 sont formées de parois 80, par exemple en plastique io souple, délimitant un volume rempli du fluide incompressible, préférentiellement de l'eau. La partie externe des parois 80 des poches 8 est liée, par exemple par collage, aux parois délimitant les alvéoles 31, notamment les nervures 30. 15 Le réservoir d'échappement 81 est disposé au sein d'une alvéole 31 adjacente à l'alvéole 31 dans laquelle est disposée la poche 8 de fluide. La conduite 82 met en communication ce réservoir 81 et la poche 8, en passant à travers une nervure 30, dans laquelle est aménagé un passage pour cette conduite 82. 20 Comme représenté en figure 6b en situation d'écrasement, c'est-à-dire lorsque la roue du véhicule est déformée par la chaussée, les nervures 30 se déforment. L'effet amortissant est ainsi obtenu, lorsque la poche 8 s'écrase sous l'effet de la déflection des nervures 30, par le laminage du fluide contraint 25 de s'échapper par la conduite 82 dans le réservoir 81. En effet, le volume disponible au sein de l'alvéole 31 est réduit, de sorte que le fluide en excès à l'intérieur de la poche 8 s'échappe dans le réservoir 81 à travers la conduite 82. 30 Le réservoir d'échappement 81 est, dans ce mode de réalisation, en matériau plastique rigide, de sorte que son volume ne varie pas et est fixé 2898077 Il initialement pour pouvoir recueillir tout l'excès de fluide issu de la poche 8 en situation d'écrasement. Dans ce mode de réalisation, les parois 80 des poches 8 sont 5 avantageusement en matériau plastique non élastique. De la sorte, le fluide est contraint à retourner dans la poche 8 lorsque les membranes 30 et alvéoles 31 recouvrent leur forme nominale, comme représentée en figure 6a. Comme représenté en figure 7a selon une variante du troisième mode io de réalisation, la paroi 80 de la poche 8 est en contact étanche, obtenu par exemple par collage, avec la nervure 30 autour du passage aménagé dans cette nervure 30. De même, le réservoir 81 est en contact étanche avec cette nervure 30 autour de ce même passage, de sorte que ce passage forme un ajutage apte à constituer la conduite 82 entre la poche 8 et le réservoir 81 ; 15 l'étanchéité étant garantie par le collage. Le réservoir d'échappement 81 est, dans cette variante de réalisation, en matériau plastique souple. 20 Le bandage non pneumatique est ainsi équipé d'un dispositif permettant d'amortir les déformations des nervures, et donc le rebond de roue, à la fréquence de résonance vR du pneumatique, directement à la source, c'est-à-dire dans la roue du véhicule et plus particulièrement dans la structure déformable 3 du bandage non pneumatique. 25 Les éléments de la suspension, disposés entre la roue et la caisse du véhicule, peuvent ainsi être dimensionnés sans se préoccuper de l'amortissement du rebond de roue. 30 Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à l'invention, sans pour autant sortir du cadre de l'invention où d'autres formes de nervures 30 et alvéoles 31 peuvent être formées dans la structure déformable 3
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L'invention porte sur un bandage non pneumatique pour une roue de véhicule, notamment de véhicule automobile, comportant une base (1), assurant la transition vers une zone rigide, un sommet (2) assurant la liaison avec une bande de roulement (20), et une structure déformable (3) disposée entre ladite base (1) et ledit sommet (2), la structure déformable (3) comportant des nervures (30) et des alvéoles (31), lesdites nervures (30) s'étendant sensiblement transversalement sur la largeur du bandage non pneumatique et sensiblement radialement de la base (1) au sommet (2), caractérisé en ce que tout ou partie des nervures (30) du bandage coopèrent avec des moyens amortissants ; ces moyens étant aptes à introduire de l'amortissement dans la déformation des nervures (30).
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1. Bandage non pneumatique pour une roue de véhicule, notamment de véhicule automobile, comportant une base (1), assurant la transition vers une zone rigide, un sommet (2) assurant la liaison avec une bande de roulement (20), et une structure déformable (3) disposée entre ladite base (1) et ledit sommet (2), la structure déformable (3) comportant des nervures (30) et des alvéoles (31), lesdites nervures (30) s'étendant sensiblement transversalement sur la largeur du bandage non pneumatique et sensiblement radialement de la base (1) au sommet (2), caractérisé en ce que tout ou partie des nervures (30) du bandage coopèrent avec des moyens amortissants (6, 7, 8) ; ces moyens (6, 7, 8) étant aptes à introduire de l'amortissement dans la déformation des nervures (30). 2. Bandage non pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les moyens amortissants (6, 7, 8) sont disposés au sein de tout ou partie des alvéoles (31) et liés à tout ou partie des nervures (30). 3. Bandage non pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que les moyens amortissants sont constitués d'une pluralité de poches (6) remplies de matériau aux propriétés amortissantes ; chaque poche (6) étant disposée au sein d'une alvéole (31) et comprenant des parois (60) liées, notamment par collage, aux nervures (30). 4. Bandage non pneumatique selon la 3, caractérisé en ce que le matériau contenu dans la poche (6) est un matériau compressible, par exemple du polyuréthane expansé. 5. Bandage non pneumatique selon la 2, caractérisé en ce que les moyens amortissants sont constituées d'une pluralité de couches (7) de matériau présentant un pouvoir amortissant en flexion, par exemple unélastomère viscoélastique, d'épaisseur prédéterminée ; chaque couche (7) étant liée à au moins une face transversale d'une nervure (30). 6. Bandage non pneumatique selon la 5, caractérisé en ce que la 5 couche (7) est fixée sur une face transversale de la nervure (30) par collage. 7. Bandage non pneumatique selon la 5, caractérisé en ce que la couche (7) est fixée à l'intérieur d'une nervure (30), ladite nervure (30) étant constituée de deux parois emprisonnant ladite couche (7). 10 8. Bandage non pneumatique selon la 1, caractérisé en ce que les moyens amortissants sont constitués d'une pluralité de poches (8) remplies de fluide incompressible ; chaque poche (8) étant disposée au sein d'une alvéole (31) et reliée à un réservoir d'échappement (81) par l'intermédiaire 15 d'une conduite (82). 9. Bandage non pneumatique selon la 8, caractérisé en ce que le réservoir d'échappement (81) est disposé au sein d'une alvéole (31) adjacente à l'alvéole (31) dans laquelle est disposée la poche (8) ; la conduite (82) 20 mettant en communication ledit réservoir d'échappement (81) et ladite poche (8), en passant à travers la nervure (30) dans laquelle est aménagé un passage pour ladite conduite (82). 10. Bandage non pneumatique selon l'une quelconque des 8 et 25 9, caractérisé en ce que les parois (80) des poches (8) sont en matériau plastique non élastique et le réservoir d'échappement (81) est en matériau plastique rigide. 11. Roue équipée d'un bandage non pneumatique selon l'une quelconque des 30 précédentes.
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B,F
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B60C 7,B60B 9,F16F 7
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B60C 7/12,B60B 9/00,B60B 9/10,B60B 9/18,F16F 7/00
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A1
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CHAINE DE RECEPTION DE SIGNAUX
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L'invention concerne le domaine de la réception de données. Les données transmises peuvent être sous forme d'ondes radiofréquences ou sous forme d'ondes électriques ou optiques. L'invention est particulièrement intéressante dans le cas de formes d'onde du type Ultra-WideBand (UWB) impulsionnelles. L'invention peut également s'appliquer aux systèmes utilisant: des formes d'onde en bande étroite ou UWB non impulsionnelles, ainsi que pour des systèmes de localisation ou aux applications radars. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Dans l'état de la technique actuel de la réception de signaux radiofréquences, il est possible de dénombrer une très grande variété d'architectures de réception de signaux. L'ouvrage RF Microelectronics de B. RAZAVI décrit plusieurs types de ces architectures. Il existe actuellement une forte demande pour le développement d'architectures de réception simplifiées présentant une faible consommation. Le but est de fournir des solutions pour les systèmes de transmission dits bas débit dont les contraintes en termes de consommation et de coût sont importantes. Ces architectures simplifiées doivent cependant être en mesure d.e réceptionner des signaux de très faibles amplitudes afin notamment d'obtenir une portée intéressante sur les systèmes de transmission sans fils. Dans le cas particulier des systèmes UWB impulsiorineis, de nouvelles architectures ont récemment été proposées par des groupes de travail : Proposais for IEEE 802.15.4a Alternate PHY . Ces architectures se distinguent essentiellement par les traitements qui sont appliqués aux signaux dans la chaîne de réception ainsi que par leur implémentation sur silicium. Ces architectures peuvent être classées en plusieurs catégories. Les architectures dites transmitted reference sont basées sur l'émission successive d'une impulsion de référence et d'une impulsion codant la donnée à transmettre. Le récepteur doit donc être en mesure d'effectuer une corrélation entre l'impulsion de référence retardée et l'impulsion codant la donnée à transmettre. Ce type de récepteur nécessite l'intégration d'une cellule de retard. Dans le cas d'une version analogique, l'implémentation de cette cellule de retard et de la cellule de corrélation est relativement complexe à cause de la précision requise et du contrôle de gain à l'entrée qui doit être fait. Dans le cas d'une version numérique, le traitement du retard et de la corrélation des signaux est simplifié mais la gestion des données numériques à haut débit peut s'avérer délicate et source de consommation. Les architectures basées sur la détection de pics de tension ou sur la détection de fronts sont des solutions très simples au niveau de l'implémentation. Par contre, elles présentent des performances limitées en terme de portée puisqu'il est difficile d'effectuer des intégrations cohérentes, c'est-à-dire faire la moyenne de plusieurs impulsions reçues synchrones afin de réduire le bruit, pour augmenter le rapport signal à bruit des signaux reçus. Les architectures basées sur un changement de fréquence sont intéressantes puisqu'elles permettent d'effectuer un certain nombre de traitements à plus basses fréquences. Cependant, elles nécessitent l'intégration d'un circuit de synthèse de fréquence fonctionnant à très haute fréquence et le contrôle de gain à l'entrée du mélangeur est complexe. Les architectures à détection d'énergie représentent une alternative intéressante puisque le schéma d'implémentation est relativement simple. Elles permettent de capturer toute l'énergie présente à la réception et est compatible avec une intégration cohérente. Cependant, l'implémentation de ces circuits de détection dans des technologies silicium classiques est très délicate. La dynamique obtenue sur ces circuits est généralement faible. Il est possible de rendre la structure plus complexe pour améliorer la dynamique du détecteur d'énergie, mais au détriment des performances en fréquence. La consommation est alors plus élevée et la contrainte sur le circuit de contrôle de gain est sévère. Une architecture de récepteur simplifiée a été récemment proposée dans la publication STMicroelectronics proposal for IEEE 802.15.3a Alternate PHY de D. Helal et al. Elle repose sur le principe d'une numérisation sur 1 bit du signal reçu à très haute fréquence (20 GHz). La conception du premier étage RF est simplifiée, ainsi que les contraintes de contrôle de gain. Cependant, compte tenu du débit de données élevé, la complexité et donc la consommation de la partie numérique associée à ce récepteur sont importantes. En outre, il est nécessaire d'effectuer une synchronisation précise entre l'émetteur et le récepteur ainsi qu'une bonne estimation de propagation des ondes. Il est possible de réduire la fréquence de numérisation du système en effectuant un sous échantillonnage du signal mais le traitement numérique reste important. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de proposer une architecture de réception de signaux consommant peu, dont l'implémentation reste simple, et apportant une solution aux problèmes de dynamique des cellules de détection d'énergie ainsi qu'aux problèmes de contrôle de gain. Pour atteindre ces buts, la présente invention propose une chaîne de réception de signaux comportant . - une interface d'entrée réalisant la réception d'un signal et la transformation du signal reçu en au moins deux signaux corrélés en phase ou en opposition de phase, chacun des signaux corrélés étant réparti sur au moins une voie, - des moyens de conversion analogique-numérique sur au moins 1 bit des signaux corrélés, sur chacune ces voies, - des moyens de traitement numérique des 5 signaux convertis comportant au moins des moyens d'opérations entre lesdits signaux convertis. Ainsi, la partie analogique de cette chaîne de réception étant réduite à la simple fonction de réception, son implémentation en est simplifiée. 10 De plus, les problèmes de dynamique de détection. d'énergie sont simplifiés, notamment lorsque la chaîne de réception comporte une conversion analogique-numérique sur 1 bit, avec deux signaux corrélés. 15 La chaîne de réception de signaux peut comporter en outre des moyens d'amplification, par exemple disposés entre l'interface d'entrée et les moyens de conversion analogique-numérique. Les moyens d'amplification peuvent réaliser 20 une amplification linéaire ou non linéaire, telle une amplification avec saturation. Ainsi, il n'est pas nécessaire de réaliser un contrôle du gain. Les moyens d'amplification peuvent avoir un gain constant. 25 Les moyens d'opérations entre lesdits signaux peuvent comporter des moyens de multiplication. Les moyens de multiplication peuvent alors comporter au moins une porte OU exclusif lorsque le signal reçu est transformé en deux signaux corrélés et 30 lorsque la conversion est réalisée sur 1 bit. Dans ce cas, la sortie de la porte OU exclusif peut être une sortie inverseuse lorsque les deux signaux corrélés sont en phase, réalisant ainsi une porte NON OU exclusif. Les moyens d'opérations peuvent comporter des moyens d'addition des signaux convertis lorsque lesdits signaux convertis sont en phase. Ainsi, le bruit est diminué sans modifier le signal initialement reçu. Les moyens d'opérations peuvent comporter, lorsque lesdits signaux convertis sont en opposition de phase, des moyens de soustraction entre lesdits signaux. On reproduit ainsi une réception en mode différentiel, permettant de réduire ou d'annuler le bruit de mode commun. Les moyens d'opérations peuvent également réaliser au moins une combinaison linéaire des signaux convertis, permettant par exemple de limiter le dynamique du signal numérique obtenu, ou bien réduire le bruit: tout en retrouvant en sortie le signal différentiel initial. Enfin, les moyens d'opérations peuvent également réaliser au moins une égalisation des signaux convertis, permettant de compenser les effets d'affaiblissement tout en réduisant le bruit. Cette égalisation consiste en une combinaison linéaire des signaux convertis, des éléments de retard étant associés à chacun des signaux. Les moyens de conversion analogique- numérique peuvent être asynchrones, permettant ainsi de ne pas réaliser d'échantillonnage à ce niveau de la chaîne de réception. Les moyens de conversion analogique- numérique peuvent comporter au moins un comparateur lorsque la conversion est réalisée sur 1 bit. L'interface d'entrée peut comporter au moins une antenne. L'interface d'entrée peut comporter au moins une antenne pour chacune des voies. L'interface d'entrée peut répartir le signal reçu sur chacune des voies. L'interface d'entrée peut comporter au moins un amplificateur différentiel faible bruit comprenant au moins deux entrées différentielles, la première étant reliée à l'antenne et la seconde à un potentiel nul, par exemple une masse, et au moins une sortie pour chacune des voies. La seconde entrée différentielle peut être reliée au potentiel nul par l'intermédiaire d'au moins une impédance, par exemple égale à l'impédance équivalente de l'antenne. L'interface d'entrée peut comporter au moins un transformateur balun comprenant un primaire relié entre l'antenne et un potentiel nul, par exemple une masse, et un secondaire relié aux voies. Dans ce cas, le primaire peut être relié au potentiel nul par l'intermédiaire d'au moins une impédance, par exemple égale à l'impédance équivalente de l'antenne. L'interface d'entrée peut comporter au moins un amplificateur faible bruit. Les moyens de traitement numérique peuvent comporter, après les moyens d'opérations, des moyens de filtrage, tel un filtre passe bande, et/ou des moyens d'échantillonnage, et/ou des moyens de filtrage adaptés dynamiquement. Les moyens de traitement numérique peuvent comporter, après les moyens d'opérations, une voie de communication pour un traitement des données transmises et une voie de localisation pour mesurer une distance qui sépare la chaîne de réception d'un émetteur du signal reçu. Les moyens de traitement numérique peuvent également comporter, pour le traitement des données transmises, au moins un filtre intégrateur, et/ou au moins un filtre d'intégrations cohérentes, et/ou des moyens de démodulation et de synchronisation. Les moyens de traitement numérique peuvent comporter, pour mesurer une distance séparant la chaîne de réception d'un émetteur du signal reçu, des moyens de sélection d'échantillons du signal reçu, et/ou au moins un filtre d'intégrations cohérentes. Lorsque les moyens de traitement numérique comportent des moyens de démodulation et de synchronisation, les moyens de sélection d'échantillons du signal reçu peuvent être reliés auxdits moyens de démodulation et de synchronisation. La présente invention concerne également un procédé de réception de signaux comportant les étapes de . - réception d'un signal, -transformation du signal reçu en au moins deux signaux corrélés en phase ou en opposition de phase, - répartition de chaque signal corrélé sur au moins une voie, - conversion analogique-numérique sur au moins 1 bit des signaux corrélés, - réalisation d'au moins une opération entre les signaux corrélés numériques. Le procédé de réception de signaux peut comporter en outre une étape d'amplification des signaux corrélés, pouvant par exemple être réalisée entre l'étape de répartition de chaque signal corrélé sur au moins une voie et l'étape de conversion analogique-numérique sur au moins 1 bit des signaux corrélés. L'amplification des signaux corrélés peut être une amplification linéaire ou non linéaire, telle une amplification avec saturation, et/ou à gain constant. Le procédé de réception de signaux, objet de la présente invention, peut comporter au moins une étape supplémentaire d'amplification faible bruit sur au moins une des voies avant l'étape d'amplification des signaux corrélés. L'opération entre les signaux corrélés numériques peut comporter au moins une multiplication, au moins une addition lorsque lesdits signaux sont en phase, au moins une soustraction entre lesdits signaux lorsque lesdits signaux corrélés sont en opposition de phase, au moins une combinaison linéaire, ou encore au moins une égalisation des signaux. Le procédé de réception de signaux peut comporter, après l'étape d'opération entre les signaux corrélés, au moins une étape de filtrage, tel un filtrage passe-bande, et/ou au moins une étape d'échantillonnage, et/ou au moins une étape de filtrage adaptée dynamiquement. Le procédé de réception de signaux peut également comporter, après l'étape d'opération entre les signaux corrélés, au moins une étape de répartition du signal multiplié sur au moins une voie de communication et au moins une voie de localisation. La conversion analogique-numérique peut être asynchrone. Pour le traitement des données transmises, le procédé de réception de signaux peut comporter au moins une étape d'intégration du signal multiplié, et/ou au moins une étape d'intégrations cohérentes, et/ou au moins une étape de démodulation et de synchronisation. Enfin, pour mesurer une distance séparant la chaîne de réception mettant en oeuvre ledit procédé de réception d'un émetteur du signal reçu, ledit procédé de réception de signaux peut comporter au moins une étape de sélection d'échantillons du signal reçu, et/ou au moins une étape d'intégrations cohérentes. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un exemple de schéma de principe de la chaîne de réception, objet de la présente invention, - la figure 2 représente graphiquement un signal UWB, un signal UWB bruité et la puissance instantanée d'un signal en sortie de la chaîne de réception selon l'invention, - la figure 3 représente une chaîne de réception, objet de la présente invention, comportant un premier exemple d'interface d'entrée, - la figure 4 représente une chaîne de réception, objet de la présente invention, comportant un second exemple d'interface d'entrée, - la figure 5 représente une chaîne de réception, objet de la présente invention, comportant un troisième exemple d'interface d'entrée, - la figure 6 représente une chaîne de réception, objet de la présente invention, comportant un quatrième exemple d'interface d'entrée, - la figure 7 représente une chaîne de réception, objet de la présente invention, selon un 25 premier mode de réalisation, - la figure 8 représente une chaîne de réception, objet de la présente invention, selon un second mode de réalisation, - la figure 9 représente un signal de 30 puissance instantanée, après filtrage, numérisé sur 1 bit et un signal de puissance instantanée, après filtrage, numérisé sur plusieurs bits. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention est une chaîne de réception basée principalement sur la détection de l'énergie du signal reçu. Elle repose sur l'utilisation et le traitement de deux (ou plus) signaux corrélés (qui peuvent être en phase ou en opposition de phase) représentant le signal reçu. Ces deux signaux sont véhiculés sur deux voies identiques. L'invention se distingue des systèmes à antennes multiples (MIMO pour Multiple Input Multiple Output en anglais, ou entrée multiple sortie multiple) par une plus grande corrélation des signaux d'entrée. L'invention se distingue également des systèmes différentiels classiques où les deux signaux utilisés sont toujours en opposition de phase, l'information véhiculée et utilisée étant la différence entre les deux voies. Enfin, l'invention se distingue des récepteurs à signaux en quadrature (récepteur i/q) puisqu'il n'y a pas de déphasage entre les signaux des différentes voies autre qu'une éventuelle opposition de phase. La présente invention concerne également un procédé de réception de signaux. Ce procédé peut par exemple être mis en oeuvre par la chaîne de réception, objet de la présente invention. Ce procédé va être décrit implicitement dans la description de la chaîne de réception, également objet de la présente invention. On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui représente un exemple de schéma de principe de la chaîne de réception 1, objet de la présente invention. Cette chaîne de réception 1 comporte une interface d'entrée 2 réalisant la réception d'un signal, par exemple par une antenne 3, et la transformation du signal reçu, ici en deux signaux corrélés. Chacun des signaux corrélés est réparti sur une voie 4a, 4b. La chaîne de réception 1 comporte également des moyens d'amplification 5a, 5b et des moyens de conversion analogique-numérique 6a, 6b. La chaîne de réception 1 pourrait également ne pas comporter ces moyens d'amplification 5a, 5b. La conversion de chaque signal corrélé peut être réalisée sur 1 bit ou sur plusieurs bits. La conversion réalisée peut être asynchrone, permettant ainsi de ne pas effectuer d'échantillonnage à ce niveau de la chaîne de réception 1. La chaîne de réception 1 comporte enfin des moyens de traitement numérique 7 des signaux convertis comportant au moins des moyens d'opérations 8, représentés sur les figures 7 et 8, entre lesdits signaux convertis. Dans la chaîne de réception 1 de la figure 1, la partie analogique est limitée à l'interface d'entrée 2 et aux moyens d'amplification 5a, 5b. Ainsi, en réalisant de nombreuses fonctions de la chaîne de réception 1 de manière numérique, on réduit notablement la consommation de la chaîne de réception 1. Dans cet exemple de la figure 1, un signal in est reçu par l'antenne 3. Ce signal est alors transformé en deux signaux corrélés par l'interface d'entrée 2 . inl et in2. Lorsque in1 et in2 sont en phase, on a alors : in = inl = in2 Lorsque inl et in2 sont en opposition de phase, on a alors : in = inl = -(in2) ou in = in2 = -(inl) Les moyens d'amplification, ici des cellules de gain 5a, 5b, permettent d'amplifier ensuite 10 ces deux signaux. L'amplification réalisée peut être non linéaire (par exemple avec saturation) permettant ainsi à la chaîne de réception 1 de ne pas réaliser de contrôle de gain d'amplification. Les cellules 5a, 5b permettent d'amener les deux signaux inl et in2 dans 15 la dynamique de fonctionnement de l'étage suivant, c'est-à-dire la conversion analogique-numérique. Cette conversion analogique-numérique peut être réalisée sur 1 ou plusieurs bits. Enfin, en bout de chaîne, des moyens de 20 traitement numérique 7, par exemple un DSP (Digital Signal Processor en anglais, ou processeur de signal numérique) traitent et démodulent les informations reçues. Un exemple de traitement numérique simple est la multiplication numérique des voies inl et in2 pour 25 obtenir l'énergie du signal. Le produit des voies inl et in2 permet d'obtenir : inl * in2 = in 2 Le carré du signal reçu in représente sa puissance instantanée. L'intégrale de cette puissance instantanée représente l'énergie du signal. L'utilisation de plusieurs voies 4a, 4b pour l'amplification et la conversion numérique permet de réduire la contribution du bruit de l'électronique dans le résultat obtenu (d'un facteur dans le cas de deux voies) et de supprimer un biais continu sur la valeur de la puissance. En effet, dans une chaîne de réception à une voie, un bruit N (bruit gaussien d'écart type 6) est introduit sur la voie par l'électronique de la chaîne. On a alors sur la voie le signal in et le bruit N. Lorsque l'on effectue le produit du signal par lui-même, on obtient : in2 + 2.in.N + N2 Lorsque deux voies sont utilisées, on obtient ln1 + N1 sur la première voie 4a et in2 + N2 sur la seconde voie 4b (avec N1 et N2 bruits gaussiens). Lorsque l'on effectue le produit des deux signaux, on obtient . in2 + in.(N1 + N2) + N1.N2 Or, les deux voies 4a, 4b étant des parties électroniques distinctes, les bruits N1 et N2 ne sont pas corrélés, même s'ils ont le même écart type 6. Le terme in. (N1. + N2) peut alors se ramener à N/L.in.N, ce 30 qui est plus faible de que le résultat obtenu avec une chaîne de réception à une voie. De plus, dans le25 cas à deux voies, le terme Nl. N2 peut se ramener à un bruit d'écart type 62, tandis que dans le cas à une voie, il peut être montré que le terme N2 est formé d'une moyenne non nulle (biais d'ailleurs défavorable), ainsi que d'une partie variable dont l'écart type vaut .6Z. Ce résultat est comparable à celui obtenu par les structures différentielles classiques, mais dans cette invention, les signaux ne sont pas nécessairement en opposition de phase. De plus, il n'est pas possible de réaliser sur une seule voie une détection d'énergie par le produit de données numériques qui seraient seulement sur 1 bit. Ceci est possible avec au moins deux voies, grâce à l'utilisation du bruit, ce que ne permettent pas les structures différentielles classiques. L'avantage principal de l'invention réside dans sa simplicité. Cela est particulièrement vrai lorsque le nombre de voies est limité à deux et lorsque la conversion analogique-numérique 6a, 6b est réalisée sur 1 seul bit par un seul comparateur asynchrone par voie, comme sur la figure 8. Dans ce cas, le traitement numérique 7 consistant à faire le produit des voies, peut se ramener à une simple porte OU exclusif si les signaux sont en opposition de phase, ou une porte NON OU exclusif si les signaux sont en phase. De plus, dans le cas d'une conversion 6a, 6b sur 1 bit, l'amplification 5a, 5b, qui est en tête de la chaîne de réception 1, n'a besoin que d'un gain constant simplement défini par l'hystérésis du comparateur (plus petit signal détectable). Un autre avantage de l'invention est la plus faible contribution en bruit de la chaîne de réception 1 par rapport à une chaîne ne faisant intervenir qu'une seule voie. Grâce à la simplification notamment de la partie analogique, la présence de la deuxième voie n'apporte qu'un modeste excès de consommation relativement à l'ensemble de la chaîne. La figure 2 représente un signal a) UWB impulsionnel. et un signal b) UWB impulsionnel auquel un bruit présent sur une voie de la chaîne de réception 1 est ajouté. Par analogie avec ce qui a été décrit précédemment, le signal a) représente le signal in, et le signal b) représente le signal in + N. Le signal c) est la sortie d'un NON OU exclusif avec, sur sa première entrée, un signal in1 = in + N1, et sur sa deuxième entrée, in2 = in + N2. Le signal c) est bien le produit de ces deux signaux, donc la puissance instantanée in1 * in2. On voit avec le signal c) que la puissance instantanée en sortie est constituée de bruit quant le signal est absent, et d'un niveau logique 1 pendant une impulsion sur le signal b). Si le bruit était absent, la sortie serait toujours à 1 car les signaux des deux voies seraient identiques, en phase ou en opposition de phase. Il est également possible que les moyens de traitement numérique 7 ne réalisent pas une multiplication, mais une addition des voies lorsque les signaux sont en phases. Cette opération d'addition permet de diminuer le bruit sans modifier le signal in initialement reçu. Si n voies sont utilisées, en notant V,,(t) le signal numérisé se trouvant sur la voie i, on obtient alors le signal : S (t) = (t) Le bruit est ainsi réduit d'un facteur .N/n. Lorsque le signal reçu est par exemple réparti sur deux voies et que les signaux sont en opposition de phase, il est également possible de réaliser une soustraction de ces deux voies, telle que . S(t) = VI (t) - V (t) Cette opération permet de reproduire une réception en mode différentiel, c'est-à-dire calculer le signal différentiel initial entre deux voies. En reproduisant ce type de réception, le bruit de mode commun, c'est-à-dire tout signal parasite présent en phase sur chacune des voies, est réduit ou annulé. Il est également possible de réaliser une combinaison linéaire des voies, telle que : S(t)=Ea,.V, ) où a, sont les coefficients de la combinaison linéaire. Cette opération est une généralisation des opérations d'addition et de soustraction qui sont complétées d'un coefficient multiplicatif qui peut être différent pour chacune des voies. Par exemple, il peut être intéressant pour limiter la dynamique du signal numérique de diviser l'addition de n voies d'un facteur n. Il peut également être intéressant, lorsque l'on a 2n voies avec n voies V; transportant le signal en phase et n voies V transportant le signal en opposition de phase, de réaliser la combinaison linéaire : n n S(t) = .17,(t) + E.(-1).Vj (t) =1 l_1 Ainsi, on réalise l'addition des n voies V; et des n voies Vi pour réduire le bruit, et ensuite on soustrait les deux sommes comme en mode différentiel pour retrouver le signal différentiel initial. Il est aussi possible de réaliser une opération d'égalisation des voies telle que : S(t) = 1a;.V,(t+z;) où a, sont les coefficients de la combinaison linéaire et r; sont des éléments de retard associés à chaque voie. Cette opération est généralement utilisée sur une seule voie afin de compenser les effets d'affaiblissement très préjudiciables dans la propagation des ondes radio. Cette opération est ici généralisée à n voies car les bruits des voies restent non corrélés entre eux au cours du temps. Ici, différents retards sont associés à chacune des voies puis une combinaison linéaire est réalisée entre les voies. Là encore, on réduit également le bruit présent. Nous allons maintenant décrire les différentes interfaces d'entrée 2 possibles de la chaîne de réception 1, objet de la présente invention. La figure 3 représente une chaîne de réception 1, objet de la présente invention, comportant un premier exemple d'interface d'entrée 2. La chaîne de réception 1 de la figure 3 est une chaîne à deux voies 4a, 4b. :Ici, il s'agit d'une interface par duplication de l'antenne. Dans cette solution, le signal est capté par deux antennes identiques 3a, 3b. On suppose ainsi que les signaux d'entrée des deux voies 4a, 4b sont suffisamment proches l'un de l'autre pour être considérés égaux en phase. La chaîne de réception 1 est donc considérée ici comme non-différentielle. Cette interface d'entrée 2 comporte également deux amplificateurs faible bruit 9a, 9b, chacun disposé sur une voie 4a, 4b en amont des amplificateurs 5a et 5b. Les avantages de cette réalisation résident dans la simplicité de l'interface d'entrée 2. Les amplificateurs faible bruit 9a, 9b sont classiques et adaptés chacun à une antenne 3a, 3b, par exemple d'impédance de 50 Ohms. Chaque voie 4a, 4b ayant son antenne 3a, 3b, cette solution présente un gain en puissance du signal d'un facteur deux par rapport à une solution mono antenne. De plus, il n'y a pas de bruit de mode commun (bruit corrélé associé à l'entrée de chaque voie), mais seulement du bruit de voie (c'est-à-dire les bruits non corrélés de chacune des voies) comprenant éventuellement une partie non corrélée captée par les antennes, ainsi que du bruit commun (bruit associé au signal capté) issu du canal de propagation et des couplages internes au circuit. La réalisation du couple d'antennes est parfaitement appariée. Ainsi, les deux signaux captés sont identiques en amplitude et surtout en phase, quelle que soit l'orientation des antennes. Dans cet exemple d'interface d'entrée 2, le bruit commun issu des couplages internes au circuit n'est pas rejeté. La figure 4 représente une chaîne de réception 1, objet de la présente invention, comportant un second exempled'interface d'entrée 2. Ici, il s'agit d'une interface par duplication du signal d'entrée. La chaîne de réception 1 de la figure 4 est une chaîne à deux voies 4a, 4b. Dans cette solution, le signal est capté par une seule antenne 3 mais attaque directement deux amplificateurs faible bruit 9a, 9b, chacun sur une des deux voies 4a, 4b. Ces amplificateurs 9a, 9b sont séparés l'un de l'autre mais associés, c'est à dire qu'ils présentent une impédance d'entrée adaptée à l'antenne 3. Par exemple, si l'impédance de l'antenne 3 est de 50 Ohms, chaque amplificateur 9a, 9b a une impédance de 100 Ohms. Les signaux d'entrée des deux voies 4a, 4b sont identiques par nature puisque issus de la même antenne 3. Les avantages de cette solution sont la simplicité de l'électronique et l'absence de bruit de mode commun. Mais la puissance du signal est abaissée d'un facteur- deux, dû à la répartition d'un signal sur deux voies. Par rapport à la solution double antenne 3a, 3b représentée sur la figure 3, la perte est d'un facteur quatre, mais cette perte peut être compensée par une conception judicieuse des amplificateurs faible bruit 9a, 9b (impédance d'entrée, mode tension plutôt que puissance, etc.). Comme pour la double antenne 3a, 3b, le bruit commun issu des couplages internes au circuit n'est pas rejeté. La figure 5 représente une chaîne de réception. 1, objet de la présente invention, comportant un troisième exemple d'interface d'entrée 2. Ici, il interface différentielle par chaîne de réception 1 de la figure 5 à deux voies 4a, 4b. Dans cette solution, le mode de fonctionnement est pseudo différentiel dans la mesure où les signaux d'entrée des voies 4a, 4b sont en opposition de phase. A cet effet, 10 un amplificateur faible bruit différentiel 10 est utilisé. L'amplificateur faible bruit différentiel 10 comporte une entrée positive 11 et une entrée négative 12. L'antenne 3 est reliée à l'entrée positive 11 tandis qu'un potentiel nul, par exemple une masse 13 15 est reliée à l'entrée négative 12. Cette solution permet, avec une seule antenne 3, d'obtenir un mode de fonctionnement qui rejette la majeure partie du bruit de mode commun, en particulier si la masse 13 est reliée à l'entrée négative 12 de l'amplificateur 20 différentiel 10 par l'intermédiaire d'une impédance 14 qui reproduit l'impédance équivalente de l'antenne 3. Ce troisième exemple d'interface d'entrée 2, plus complexe que les deux premiers à cause de la structure différentielle de l'amplificateur faible bruit 10, a un 25 bruit de mode commun issu de l'électronique de l'amplificateur faible bruit 10. Ce bruit n'est rejeté qu'en partie lors du calcul de l'énergie. La figure 6 représente une chaîne de réception 1, objet de la présente invention, comportant 30 un quatrième exemple d'interface d'entrée 2. Ici, il s'agit d'une interface différentielle par s'agit d'une amplificateur. La est une chaîne5 transformateur balun. La chaîne de réception 1 de la figure 6 est une chaîne à deux voies 4a, 4b. Dans cette solution, comme pour le troisième exemple d'interface d'entrée 2 de la figure 5, le mode de fonctionnement est pseudo différentiel dans la mesure où les signaux d'entrée des voies 4a, 4b sont en opposition de phase. Le passage en différentiel est réalisé par un transformateur balun 15 qui est de préférence intégré au circuit s'il y a peu de pertes. Le primaire 16 du balun 15 est relié entre l'antenne 3 et la masse 13 tandis qae le secondaire 17 fournit deux signaux en opposition de phase. Là encore, une seule antenne 3 est nécessaire et son mode de fonctionnement rejette la majeure partie du bruit de mode commun, en particulier si la masse 13 est reliée au primaire 16 du balun 15 par l'intermédiaire d'une impédance 14 qui reproduit l'impédance équivalente de l'antenne, comme cela est représenté sur la figure 5. Cette solution permet en plus un fonctionnement des amplificateurs 9a, 9b en mode tension en modifiant le rapport du nombre de spires du balun entre le primaire 16 et le secondaire 17. Les amplificateurs 9a, 9b passent en mode tension lorsque leurs impédances d'entrée deviennent supérieures à l'impédance caractéristique (par exemple 50 Ohms). Un amplificateur n'ayant qu'une faible capacité parasite comme impédance d'entrée fonctionne en mode tension. C'est le cas des amplificateurs classiques en technologie CMOS. Ainsi, une impédance élevée au niveau de l'entrée des amplificateurs 9a, 9b peut être vue à travers le balun 15 comme une impédance adaptée à l'antenne (50 Ohms par exemple). Il n'est pas nécessaire que les amplificateurs faible bruit 9a, 9b soient différentiels. Comme le balun est un élément passif, cette solution ne produit pas de bruit de mode commun. Cette réalisation est plus complexe que les précédentes et une perte du signal reçu due aux pertes du balun 15, en particulier si celui-ci est intégré au circuit, peut apparaître. On considère maintenant la figure 7 qui représente une chaîne de réception 1 de signaux, objet de la présente invention, selon un premier mode de réalisation. Ici, comme sur la figure 1, la chaîne de réception 1 comporte une interface d'entrée 2, pouvant être l'une représentée sur les figures 3 à 6, un amplificateur 5a, 5b, par exemple à gain constant, sur chacune des deux voies 4a, 4b, un convertisseur N bits 6a, 6b sur chaque voie 4a, 4b. Des moyens de traitement numérique 7 comportent par exemple un multiplicateur 8 réalisant la multiplication des signaux convertis numériquement, fournissant la puissance instantanée du signal reçu, appelée signal de puissance instantanée. Ici, les moyens de traitement numérique 7 comportent également des éléments supplémentaires au multiplicateur 8 : la chaîne de réception 1 de la figure 7 fournit à la fois les données transmises mais également la mesure du temps d'arrivée des impulsions de codage des données. En effet, les propriétés des transmissions UWB impulsionnelles permettent de connaître le temps de propagation entre les émetteurs et les récepteurs et donc de mesurer la distance qui les sépare avec une bonne précision (environ quelques dizaines de centimètres). La chaîne de réception 1 de la figure 7 permet cette mesure du temps d'arrivée des impulsions. Après la conversion analogique-numérique asynchrone 6a, 6b, le produit des voies 4a, 4b fournit la puissance instantanée du signal. Son spectre se trouve alors en basses fréquences par rapport au signal reçu, sur une bande dont la largeur est égale à la moitié de la largeur de la bande initiale. Un filtre passe-bande 18 permet de supprimer la partie du spectre proche de la fréquence d'échantillonnage, c'est à dire couper les fréquences du signal de puissance instantanée qui sont au-delà de la moitié de la fréquence d'échantillonnage afin de respecter le critère de Shannon. Par exemple, une impulsion UWB typique possède une largeur de bande de 1 GHz centrée autour de f = 4GHz. Après la réalisation du produit des voies 4a, 4b, le signal se trouve concentré sur une bande de fréquence comprise entre 0 et 500 MHz ainsi que sur une bande de 500 MHZ située vers 8 GHz. En utilisant alors un filtre passe-bande dont la bande passante de 500 MHz est centrée autour de 250 MHz, on conserve alors uniquement le signal situé dans la bande de fréquences comprise entre O et 500 MHz. La coupure basse du filtre peut être réalisée très proche de 0, par exemple vers 1 MHz. Il permet également de supprimer la composante continue du signal qui contient un biais issu du bruit commun. Ce filtre 18 peut être réalisé soit de façon analogique, une seconde numérisation étant réalisée alors après le filtrage, soit de façon numérique en utilisant des fonctions logiques asynchrones (portes et retards) comme cela est représenté sur la figure 7, après le multiplicateur 8. Un échantillonnage 19 est ensuite réalisé après le filtrage passe-bande 18. Cet échantillonnage 19 n'est pas réalisé plus en amont dans le chaîne de réception 1 car il peut se faire à une fréquence beaucoup plus basse sur la puissance instantanée que sur le signal initialement reçu. Par exemple, un signal UWB centré sur 4 GHz ayant 2 GHz de bande devra être échantillonné à 10 GHz minimum, tandis que sa puissance se trouvant entre O et 1 GHz ne devra être échantillonnée qu'à 2 GHz seulement pour respecter le critère de Shannon. Après échantillonnage, un filtrage adapté dynamiquement optionnel 20 a pour but de diminuer le bruit du signal de puissance instantanée. II est efficace dans des environnements difficiles. Ces environnements ont un canal de propagation des ondes dans lequel l'impulsion initiale subit de multiples trajets, réflexions et atténuations. Le signal RF capté par le récepteur n'est alors plus formé d'une unique et forte impulsion mais de nombreuses impulsions moins puissantes et étalées dans le temps (plusieurs dizaines de nanosecondes). La transformation, par le canal, de l'impulsion émise en impulsions reçues, s'appelle réponse du canal. Ce filtre peut par exemple est un filtre à Réponse Impulsionnelle Finie (RIF). Afin de caractériser ce filtre, on réalise une étape d'apprentissage du canal, en faisant par exemple la moyenne des réponses du canal déjà reçues. A partir de cette réponse type , on détermine alors les coefficients du filtre. Après ce filtrage 20, les signaux prennent deux voies une servant pour la communication, c'est- à-dire la réception de données transmises (voie 25), et l'autre pour la localisation de l'émetteur par rapport au récepteur (voie 26). Comme la voie de communication 25 a moins besoin de précision temporelle que la voie de localisation 26, cette voie 25 comporte un premier filtrage réalisé par un filtre intégrateur 21 qui a pour but de calculer l'énergie du signal reçu à partir de la puissance instantanée du signal reçu. Comme son nom l'indique, le filtre 21 réalise une intégration du signal reçu en entrée. Ce filtre 21 se caractérise par son paramètre k qui représente le facteur de réduction du nombre d'échantillons. k échantillons consécutifs sont alors sommés pour n'en former qu'un. Le filtre 21 diminue le nombre d'échantillons par k dans le but d'améliorer les performances en consommation, et permet de réduire le bruit avant démodulation. Si D est la dynamique des échantillons en entrée, les échantillons en sortie auront une dynamique égale à k.D. Il existe une valeur k optimale en fonction du type du canal sur lequel est utilisé le filtre intégrateur 21. Un deuxième filtre 22, réalisant des intégrations cohérentes, va à son tour réduire le bruit pour pouvoir démoduler correctement le signal obtenu. Les intégrations cohérentes représentent le filtrage ultime de la chaîne de réception 1. Elles sont utilisées lorsque le signal reçu est faible par rapport au bruit et que malgré les filtrages précédents, le bruit reste trop important pour démoduler le signal, ou mesurer le temps d'arrivée des impulsions. La mesure du temps, à cause de la précision demandée, est en général plus sensible au bruit que la démodulation. Les intégrations cohérentes reposent sur l'augmentation de la quantité de signal par rapport au bruit par répétiticn de l'impulsion émise plutôt que par augmentation de sa puissance. La répétition des impulsions (par exemple R fois) se fait au rythme de la Période de Répétition des impulsions (PRP), à charge pour le récepteur de faire la somme des R signaux reçus sur la profondeur de la PRP, échantillon par échantillon. Les sommes se font en synchronisation avec la PRP et fournissent une réponse impulsionnelle de la longueur de la PRP. Comme le bruit est à priori non corrélé entre deux impulsions, les intégrations cohérentes permettent de le réduire d'un facteur La stabilité des bases de temps entre l'émetteur et le récepteur tout au long des R répétitions est la condition pour que ce filtrage soit efficace. C'est l'aspect cohérence de l'intégration. Si les impulsions font, par exemple, 1 ns de largeur et que les bases de temps dérivent entre elles de 1 ns entre deux émissions, chaque impulsion se retrouve dans le bruit de l'autre. La somme des deux signaux reçus avec ce décalage ne permet alors plus d'augmenter le signal par rapport au bruit. La précision relative des bases de temps nécessaire entre émetteur et récepteur peut être de l'ordre de quelques parties par million (ppm). Un mécanisme de compensation des dérives relatives peut être alors nécessaire. Enfin, la dernière étape de la chaîne de réception 1 pour obtenir les données transmises consiste à réaliser une démodulation et une synchronisation 23 du signal. Les modulations possibles à partir de la mesure d'énergie sont l'OOK (On Off Keying en anglais, ou modulation tout ou rien) et la modulation PPM (Pulse Position Modulation en anglais, ou modulation d'impulsions en position). La modulation O0K consiste à envoyer une impulsion sur un niveau logique de la donnée à transmettre et ne rien envoyer sur l'autre niveau logique. Le démodulateur doit juste détecter la présence ou l'absence des impulsions pour reconstituer les données. Dans le cas de la modulation PPM, la période de répétition des impulsions (PRP) est découpée en tranches temporelles. Une impulsion est envoyée dans une des tranches temporelles d'une PRP en fonction des valeurs numériques à transmettre. Pour la PPM, le démodulateur doit lui aussi découper la PRP en tranches et détecter dans quelle tranche se trouve l'impulsion. Quelle que soit la modulation choisie, la démodulation est en synchronisation avec la PRP des impulsions émises afin de détecter la présence des impulsions dans des laps de temps attendus. La synchronisation est effectuée à intervalles réguliers par l'envoi de séquences prédéterminées d'impulsions que le récepteur peut facilement reconnaître et décoder. La répétition des séquences de synchronisation dépend du temps que le système peut se permettre de perdre avant de se synchroniser. On a alors en sortie 24 des moyens de démodulation et de synchronisation 23 les données de communication transmises à la chaîne de réception. 1. La voie 26 pour la localisation a besoin de son côté de la plus grande précision temporelle possible afin d'obtenir la plus grande précision de localisation possible. La mesure du temps d'arrivée des impulsions peut être faite sur le signal de puissance instantanée échantillonné à la même fréquence que sur la voie de communication 25. La synchronisation étant déjà établie, des moyens de sélection 27 ne sélectionnent que les échantillons consécutifs qui contiennent vraisemblablement le signal. Les moyens 27 recherchent alors la première impulsion propagée correspondant au trajet de transmission le plus court. Le comptage des échantillons à partir de la synchronisation sur la PRP jusqu'à ce premier signal permet de fournir un temps relatif en nombre de période d'horloge. Cette mesure repose sur la précision de la synchronisation préalable ainsi que sur la précision de la période d'échantillonnage du signal de puissance instantanée. Sur la figure 7, un filtre 28 réalisant des intégrations cohérentes, similaire au filtre 22 de la voie 25 de la communication permet à son tour de réduire le bruit jusqu'à atteindre un niveau acceptable pour détecter l'échantillon contenant l'impulsion incidente à la première impulsion propagée. La précision est donc donnée par la période de l'horloge d'échantillonnage se trouvant dans les moyens d'échantillonnage 19. Le temps d'arrivée des impulsions est délivré sur la sortie 29. La démodulation ayant lieu en même temps que la mesure du temps, il est possible d'échantillonner, ou de garder, uniquement la partie du signal qui contient vraisemblablement la première impulsion propagée. Pour cela, on considère tout d'abord l'échantillon à partir duquel la démodulation a pu s'opérer lors de précédents cycles PRP comme un pointeur prédictif . A partir de ce pointeur prédictif, on considère alors une fenêtre temporelle de N échantillons antérieurs et on ne garde que ces échantillons pour les prochaines PRP. Les phases de synchronisation peuvent être mises à profit pour enregistrer la réponse du canal dans une mémoire du récepteur, non représentée. Par la suite, lorsqu'il s'agit de démoduler ou de mesurer le temps d'arrivée des impulsions, la réponse du canal mise en mémoire peut être utilisée par le filtre 20 pour filtrer le signal énergie grâce à une convolution. Plus la réponse du canal est étalée plus le filtrage est efficace. Dans la mesure où le canal reste inchangé entre son évaluation et son utilisation, on peut dire que ce filtrage est adapté au canal. D'autre part, si les phases d'évaluation du canal se répètent suffisamment souvent par rapport aux modifications qui peuvent survenir sur celui-ci (déplacements et mouvements), on peut dire que ce filtrage est dynamique. La figure 8 représente une chaîne de réception 1 de signaux, objet de la présente invention, selon un second mode de réalisation. Par rapport à la chaîne de réception 1 de la figure 7, la conversion analogique-numérique est réalisée ici par des comparateurs asynchrones sur 1 bit. Les signaux étant ici en opposition de phase, une multiplication des signaux convertis est ensuite réalisée par une simple porte OU exclusif car on considère que la donnée sur 1 bit représente le signe du signal. Dans ce second mode de réalisation, le filtre d'échantillonnage fournissant également une donnée sur 1 bit, les moyens d'échantillonnage 19 peuvent être réalisés par une simple bascule D. Choisir une conversion des signaux sur 1 bit permet de simplifier la conception de la chaîne de réception 1. Toutefois, une conversion sur 1 bit implique un bruit plus important sur le signal filtré par rapport à un signal converti numériquement sur plusieurs bits. La figure 9 représente graphiquement le signal en sortie du filtre 18. Le signal a) représente un signal converti sur 1 bit et le signal b) représente un signal converti sur plusieurs bits. On voit que, à filtrage égal, il y a plus de bruit sur le signal filtré lorsqu'il est numérisé sur 1 bit que sur un signal filtré lorsqu'il est numérisé sur plusieurs bits. Par exemple, dans une chaîne à N bits, où N tend vers l'infini, le bruit est inférieur de 6 dB par rapport au bruit présent dans une chaîne à 1 bit. Dans les deux exemples de réalisation présentés sur les figures 7 et 8, seules deux voies 4a, 4b sont utilisées. Il est également possible d'utiliser plus de deux voies. Les performances sont alors améliorées dans le cas où plus de deux voies sont utilisées, mais la consommation du récepteur est plus importante. En extrapolant à N voies, l'amélioration en bruit suit approximativement une loi en racine carré de N. Il faut alors choisir un bon équilibre entre l'amélioration du bruit résultant de l'augmentation du nombre de voies et l'augmentation de la complexité et de la consommation qui en découle. Cette invention pourra être utilisée dans toutes les applications concernant les communications sans fil courte portée (quelques dizaines de mètres) de type UWB. Elle peut avantageusement remplacer la partie analogique des récepteurs existants qui utilisent l'énergie des impulsions. Il n'est cependant pas exclu de récupérer d'autres caractéristiques des signaux dans la mesure où ces grandeurs peuvent être déduites de la combinaison des signaux issus d'au moins deux voies d'amplification indépendantes. Le système pourra également être utilisé dans le cas de signaux à bande plus étroite. L'invention a également de nombreuses applications de mesure de la distance, la localisation et même le déplacement (mesure de la vitesse) d'un émetteur-récepteur. Les propriétés basse consommation doivent permettre de réaliser des dispositifs portables alimentés par piles ou batterie. Les applications peuvent être très variées dans des domaines tels que la télémétrie ou la surveillance du déplacement des personnes et des biens dans les locaux ou les transports
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La présente invention concerne une chaîne de réception (1) de signaux comportant :- une interface d'entrée (2) réalisant la réception d'un signal et la transformation du signal reçu en au moins deux signaux corrélés en phase ou en opposition de phase, chacun des signaux corrélés étant réparti sur au moins une voie (4a, 4b),- des moyens de conversion analogique-numérique (6a, 6b) sur au moins 1 bit des signaux corrélés, sur chacune des voies (4a, 4b),- des moyens de traitement numérique (7) des signaux convertis comportant au moins des moyens d'opérations (8) entre lesdits signaux convertis.
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1. Chaîne de réception (1) de signaux comportant . -- une interface d'entrée (2) réalisant la réception d'un signal et la transformation du signal reçu en au moins deux signaux corrélés en phase ou en opposition de phase, chacun des signaux corrélés étant réparti sur au moins une voie (4a, 4b), -- des moyens de conversion analogique-numérique (6a, 6b) sur au moins 1 bit des signaux corrélés, sur chacune des voies (4a, 4b), - des moyens de traitement numérique (7) des signaux convertis comportant au moins des moyens d'opérations (8) entre lesdits signaux convertis. 2. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 1, comportant en outre des moyens d'amplification (5a, 5b). 3. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 2, les moyens d'amplification (5a, 5b) étant disposés entre l'interface d'entrée (2) et les moyens de conversion analogique-numérique (6a, 6b). 25 4. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 2 ou 3, les moyens d'amplification (5a, 5b) réalisant une amplification linéaire ou non linéaire, telle une 30 amplification avec saturation.20 5. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 2 à 4, les moyens d'amplification (5a, 5b) ayant un gain constant. 6. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens d'opérations (8) comportant des moyens de multiplication. 7. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 6, les moyens de multiplication (8) comportant au moins une porte OU exclusif lorsque le signal reçu est transformé en deux signaux corrélés et lorsque la conversion est réalisée sur 1 bit. 8. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 7, la sortie de la porte OU exclusif des moyens de multiplication (8) étant une sortie inverseuse lorsque les deux signaux corrélés sont en phase. 9. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 1 à 8, les moyens d'opérations (8) comportant des moyens d'addition des signaux convertis lorsque lesdits signaux convertis sont en phase. 10. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 1 à 9, les moyens d'opérations (8) comportant, lorsque lesdits signaux convertis sont en opposition de phase, des moyens de soustraction entre lesdits signaux. 11. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 1 à 10, les moyens d'opérations (8) réalisant au moins une combinaison linéaire des signaux convertis. 12. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 1 à 11, les moyens d'opérations (8) réalisant au moins une égalisation des signaux convertis. 13. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de conversion analogique-numérique (6a, 6b) étant asynchrones. 14. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de conversion analogique-numérique (6a, 6b) comportant au moins un comparateur lorsque la conversion est réalisée sur 1 bit. 15. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, l'interface d'entrée (2) comportant au moins une antenne (3). 16. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, l'interface d'entrée (2) comportant au moins une antenne (3a, 3b) pour chacune des voies (4a, 4b). 17. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 1 à 15, l'interface d'entrée (2) répartissant le signal reçu sur chacune des voies (4a, 4b). 18. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 15, l'interface d'entrée (2) comportant au moins un amplificateur différentiel faible bruit (10) comprenant au moins deux entrées différentielles (11, 12), la première (11) étant reliée à l'antenne (3) et la seconde (12) à un potentiel nul (13), tel une masse, et au moins une sortie pour chacune des voies (4a, 4b). 19. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 18, la seconde entrée différentielle (12) étant reliée au potentiel nul (13) par l'intermédiaire d'au moins une impédance (14). 20. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 15, l'interface d'entrée (2) comportant au moins un transformateur balun (15) comprenant un primaire (16) relié entre l'antenne (3) et un potentiel nul (13), tel une masse, et un secondaire (17) relié aux voies (4a, 4b). 21. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 20, le primaire (16) étant relié au potentiel nul (13) par l'intermédiaire d'au moins une impédance (14). 22. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des 19 ou 21, l'impédance (14) étant égale à l'impédance équivalente de l'antenne (3). 23. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, l'interface d'entrée (2) comportant au moins un amplificateur faible bruit (9a, 9b). 24. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de traitement numérique (7) comportant, après les moyens d'opérations (8), des moyens de filtrage (18), tel un filtre passe bande, et/ou des moyens d'échantillonnage (19), et/ou des moyens de filtrage adaptés dynamiquement (20). 25. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de traitement numérique (7) comportant, après les moyens d'opérations (8), une voie (25) de communication pour un traitement des données transmises et une voie (26) de localisation pour mesurer une distance qui sépare la chaîne de réception d'un émetteur du signal reçu.30 26. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de traitement numérique (7) comportant, pour le traitement des données transmises, au moins un filtre intégrateur (21), et/ou au moins un filtre d'intégrations cohérentes (22), et/ou des moyens de démodulation et de synchronisation (23). 27. Chaîne de réception (1) de signaux selon l'une quelconque des précédentes, les moyens de traitement numérique (7) comportant, pour mesurer une distance séparant la chaîne de réception (1) d'un émetteur du signal reçu, des moyens de sélection (27) d'échantillons du signal reçu, et/ou au moins un filtre d'intégrations cohérentes (28). 28. Chaîne de réception (1) de signaux selon la 27, lorsque les moyens de traitement numérique (7) comportent des moyens de démodulation et de synchronisation (23), les moyens de sélection (27) d'échantillons du signal reçu étant reliés auxdits moyens de démodulation et de synchronisation (23). 29. Procédé de réception de signaux comportant les étapes de : - réception d'un signal, -. transformation du signal reçu en au moins deux signaux corrélés en phase ou en opposition de phase, - répartition de chaque signal corrélé sur au moins une voie (4a, 4b), - conversion analogique-numérique sur au moins 1 bit des signaux corrélés, réalisation d'au moins une opération entre les signaux corrélés numériques. 30. Procédé de réception de signaux selon la 29, comportant en outre une étape d'amplification des signaux corrélés. 31. Procédé de réception de signaux selon la 30, l'étape d'amplification étant réalisée entre l'étape de répartition de chaque signal corrélé sur au moins une voie (4a, 4b) et l'étape de conversion analogique-numérique sur au moins 1 bit des signaux corrélés. 32. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 30 ou 31, l'amplification des signaux corrélés étant une amplification linéaire ou non linéaire, telle une amplification avec saturation, et/ou à gain constant. 33. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 30 à 32, comportant au moins une étape supplémentaire d'amplification faible bruit sur au moins une des voies (4a, 4b) avant l'étape d'amplification des signaux corrélés.30 34. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 33, l'opération entre les signaux corrélés numériques comportant au moins une multiplication. 35. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 33, l'opération entre les signaux corrélés numériques comportant au moins une addition lorsque lesdits signaux sont en phase. 36. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 33, l'opération entre les signaux corrélés numériques comportant, lorsque lesdits signaux corrélés sont en opposition de phase, au moins une soustraction entre lesdits signaux. 37. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 33, l'opération entre les signaux corrélés numériques comportant au moins une combinaison linéaire des signaux. 38. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 33, l'opération entre les signaux corrélés numériques comportant au moins une égalisation des signaux. 39. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 38, comportantaprès l'étape d'opération entre les signaux corrélés, au moins une étape de filtrage, tel un filtrage passe-bande, et/ou au moins une étape d'échantillonnage, et/ou au moins une étape de filtrage adaptée dynamiquement. 40. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 39, comportant, après l'étape d'opération entre les signaux corrélés, au moins une étape de répartition du signal obtenu sur au moins une voie de communication (25) et au moins une voie de localisation (26). 41. Procédé de réception de signaux selon 15 l'une quelconque des 29 à 40, la conversion analogique-numérique étant asynchrone. 42. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 41, 20 comportant, pour le traitement des données transmises, au moins une étape d'intégration du signal multiplié, et/ou au moins une étape d'intégrations cohérentes, et/ou au moins une étape de démodulation et de synchronisation. 25 43. Procédé de réception de signaux selon l'une quelconque des 29 à 42, comportant, pour mesurer une distance séparant une chaîne de réception (1) mettant en oeuvre ledit procédé 30 de réception d'un émetteur du signal reçu, au moins uneétape de sélection d'échantillons du signal reçu, et/ou au moins une étape d'intégrations cohérentes.5
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H
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H04
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H04L,H04B
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H04L 27,H04B 1
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H04L 27/38,H04B 1/69
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FR2895091
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A1
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METHODE POUR METTRE A JOUR UN MODELE GEOLOGIQUE PAR DES DONNEES SISMIQUES
| 20,070,622 |
La presente invention concerne une methode pour predire des caracteristiques 10 petrophysiques d'un reservoir souterrain, comportant la construction et la mise a jour d'un modele geologique contraint par des donnees en temps, telles que des donnees sismiques. Cette methodologie s'inscrit dans la thematique de la caracterisation de reservoir, qui a pour objectif de fournir des informations fiables sur les reservoirs 15 afin de mieux predire leur comportement et d'optimiser leur schema d'exploitation. Etat de la technique La mise a jour des modeles geologiques s'appuie sur la theorie des problemes inverses : certains parametres du modele geologique, comme la porosite ou la 20 permeabilite, sont ajustes de fawn iterative pour caler a des donnees d'observation, comme des donnees sismiques par exemple. Comme dans tous problemes inverses, it n'y a pas unicite de la solution. Pour reduire les incertitudes sur la prevision de production, it est necessaire d'integrer plus de donnees d'observation (donnees diagraphiques, de production, sismiques,...) ce qui permet de mieux contraindre les 25 modeles. Les modeles geologiques constituent une representation fine de la structure et du comportement d'un reservoir souterrain. Ces modeles sont constitues d'un ensemble de cellules, appelees egalement mailles, qui forment un maillage. Ce maillage represente une discretisation du reservoir et doit etre representatif de la structure du reservoir. Pour permettre de reproduire le comportement, statique ou dynamique, d'un reservoir, on associe a ces modeles, dits modeles geocellulaires, des "cartes" bi ou tridimensionnelles de proprietes decrivant le comportement statique et/ou dynamique du reservoir. Pour ce faire, it est connu d'utiliser des methodes de simulations stochastiques (Journel A., Huijbregts C., 1978, Mining Geostatistics >>, Centre de geostatistique et de morphologie mathematique, London, Academic press). Au cours de ces simulations, on produit un champ, ou carte, de proprietes contraint par des donnees de reservoir mesurees au niveau de puits par exemple. L'integration simultanee, dans les simulations stochastiques, de plusieurs types de donnees, quelles soient statiques ou dynamiques, permet de reduire considerablement l'espace des modeles geologiques admissibles et donc de mieux pi-Mire le comportement des reservoirs etudies. Certaines methodes mettent deja en oeuvre 1'integration jointe des donnees geologiques et sismiques. Les donnees sismiques enregistrees sont les amplitudes sismiques. A partir de ces dernieres ii est possible de calculer un grand nombre d'attributs, appeles attributs sismiques, pour ameliorer l'interpretation des donnees brutes (amplitudes). Les attributs les plus couramment utilises sont les impedances. Celles-ci sont generalement determinees a partir d'une technique d'inversion stratigraphique des amplitudes sismiques. Une telle approche est proposee par exemple par Tonellot et al. dans le document suivant par exemple : - Tonellot, T., Mace, D., et Richard, V., 2001, Joint stratigraphic inversion of angle-limited stacks, 71st Ann.Internal. Mtg., Soc. Expl. Geophys., Expanded Abstracts, AVO 2.6, 227-230. On peut egalement obtenir des impedances a une echelle fine A. l'aide de 25 techniques stochastiques. Une telle technique est proposee par Bortoli et al. dans le document suivant par exemple : - Bortoli, L.J., Alabert F., Haas A. et Journel, A.G. 1993. Constraining Stochastic Images to Seismic Data. Geostatistics Troia 82, A. Soares (ed.), 325-337. Kluwer, Dordrecht. 30 Les amplitudes sismiques sont ici inversees de maniere stochastique sur une grille fine. Cette approche permet d'obtenir plusieurs cubes d'impedance, tour en accord avec les amplitudes sismiques. La contrainte sismique (donnees issues des amplitudes sismiques que le modele geologique doit respecter) est souvent introduite comme une variable secondaire guidant la distribution de la variable d'interet. Des techniques bien connues de 1'homme du metier, telles que des techniques de simulations avec derive externe, ou de co-simulations en utilisant un ou plusieurs attributs sismiques comme variables secondaires permettent de distribuer des proprietes reservoir contraintes par ces attributs sismiques. On peut par exemple citer : - Doyen P.M., 1988. Porosity from Seismic Data: A Geostatistical Approach. Geophysics 53(10), 1263-1275 Une autre technique pour utiliser ces impedances sismiques pour contraindre des modeles geologiques est proposee par exemple dans les documents suivants : - Matheron G., Beucher H., de Fouquet C., Galli A., Guerillot D., and Ravenne C. 1987: Conditional simulation of the geometry of fluvio deltaic reservoirs. SPE 62nd Annual Conference, Dallas, Texas, pp.591-15 599. Matheron G., Beucher H., de Fouquet C., Galli A and Ravenne C., 1988: Simulation conditionnelle a trois facies dans une falaise de la formation du Brent. Sciences de la Terre, Serie Informatique Geologique, 28, pp.213-249. 20 - Galli A., Beucher H., Le Loc'h G., Doligez B. et groupe Heresim, 1993 : the Pros and Cons of the Truncated Gaussian Method. In : Armstrong M. and Dowd P.A. (eds), Geostatistical Simulations, pp.217-233, Kluwer Academic Publishers, 1993. Dans ces derniers documents, it s'agit de la technique dite "des gaussiennes 25 seuillees". Dans cette approche, on utilise des attributs sismiques pour etablir une matrice de courbe de proportions de lithofacies. Cette matrice permet alors de guider la repartition spatiale des lithofacies. Cependant, aucune des techniques precedemment citees ne permet d'assurer la coherence entre le modele geologique ainsi obtenu et les impedances sismiques. 30 Ainsi, les techniques actuelles proposent de construire des modeles geocellulaires de reservoirs a 1'aide de simulations stochastiques permettant de distribuer dans 1'espace les lithofacies et/ou les proprietes reservoir (porosite et permeabilite par exemple). Ces simulations sont contraintes par des donnees de puits, par des parametres du modele geostatistique et eventuellement guidees par un ou des attributs sismiques. Cependant it n'est pas assure que le modele geologique obtenu reproduise les impedances sismiques issues des donnees sismiques observees. De fawn plus generale, aucune methode n'assure que le modele geologique obtenu reproduise les donnees sismiques, c'est-a-dire qu'une modelisation des amplitudes sismiques a partir du modele geologique ne fournit pas un resultat coherent avec les amplitudes mesurees au cours de la campagne sismique. La methodologie proposee permet d'obtenir des modeles geologiques coherents avec les donnees sismiques mesurees au cours de la campagne sismique. La methode selon l'invention L'invention concerne une methode pour predire des caracteristiques petrophysiques d'un reservoir souterrain, comportant : - la construction d'un modele geologique a partir de mesures geologiques acquises en profondeur ; - la simulation en profondeur de donnees sismiques ; - 1'acquisition en temps de mesures sismiques sur lesquelles on identifie au moins deux marqueurs sismiques distants Fun de 1'autre d'une epaisseur en temps observee AT bsn ; et - la mise en coherence dudit modele geologique avec lesdites mesures sismiques par minimisation d'une fonction objectif. La methode comporte egalement les etapes suivantes : on simule en profondeur des vitesses sismiques permettant d'estimer 1'epaisseur en profondeur AZe;n desdits marqueurs, et Pon simule une erreur 41 realisee sur cette estimation ; - on realise une conversion en temps des donnees sismiques simulees en profondeur a 1'aide d'une vitesse d'intervalle deduite de ladite epaisseur en temps observee AT bs" et de ladite erreur en!'" . - on met a jour cette vitesse d'intervalle en comparant, au sein de ladite 5 fonction objectif, ladite epaisseur en temps observee AT bs" a une epaisseur en temps OTS m" simulee a partir desdites donnees sismiques, et en modifiant ladite simulation de ladite erreur gym," ; - on effectue ladite mise en coherence par minimisation de ladite fonction objectif en comparant lesdites mesures sismiques auxdites donnees sismiques 10 simulees converties en temps ; - on predit lesdites caracteristiques petrophysiques dudit reservoir souterrain a partir dudit modele geologique ainsi mis en coherence. Selon la methode, la vitesse d'intervalle peut titre calculee comme le rapport de 1'epaisseur en profondeur AZQ '' desdits marqueurs corrigee de 1'erreur m,n 15 (AZ = AZe t" + eS ) par 1' epaisseur en temps observee AT bs" . L'epaisseur en temps ATm" simulee peut titre determinee a partir des etapes suivantes : pour chaque maille d'un maillage dudit modele geologique comprise entre lesdits marqueurs, on simule l'epaisseur en profondeur de ladite maille que l'on divise par la vitesse sismique de ladite maille, puis on somme verticalement 20 1'ensemble des rapports obtenus pour les mailles comprises entre lesdits marqueurs. Selon l'invention it peut titre avantageux d'utiliser d'une technique de deformation graduelle pour la simulation de ladite erreur ~Sm sur 1'estimation de 1'epaisseur en profondeur. Enfin, les donnees sismiques utilisees pour la mise en coherence du modele 25 geologique peuvent titre des impedances sismiques d'ondes P et des impedances sismiques d'ondes S. Presentation succincte des figures D'autres caracteristiques et avantages de la methode selon 1'invention, apparaitront a la lecture de la description ci-apres d'exemples non limitatifs de realisations, en se referant aux figures annexees et decrites ci-apres. - La figure 1 illustre la methode globale de calage du modele geologique. - La figure 2 illustre en detail les &tapes de la methode selon l'invention. Description detainee de la methode La presente invention comporte une methode pour construire et mettre a jour un modele geologique representatif de la structure et du comportement d'un reservoir souterrain, contraint par des donnees geologiques acquises en profondeur et des donnees sismiques acquises en temps. Selon un exemple particulier de realisation, les donnees sismiques peuvent are des impedances sismiques. Ainsi la methode comporte le developpement d'une boucle d'inversion permettant d'optimiser un modele geologique decrit sur un maillage fin verticalement en profondeur, de maniere a reproduire de facon satisfaisante les impedances sismiques, decrites verticalement en temps de parcours et issues d'une inversion par exemple. La methode repose donc sur la theorie des problemes inverses. La methode utilise des donnees sismiques en temps, c'est-a-dire en fonction des temps de trajet des ondes sismiques, et non pas en fonction de la profondeur. L'enjeu majeur est done ici 1'int&gration d'un processus de conversion profondeur/temps avec mise a jour au cours du processus d'optimisation du modele geologique. La figure 1 illustre la methode globale de calage du modele geologique. La premiere &tape est une &tape de param&trisation (PAR), c'est-a-dire une &tape oiz Pon definit un ensemble de parametres utilises au cours de simulations stochastiques permettant de generer les differents elements des modeles geologique et petroelastique, ainsi que l'erreur sur les vitesses d'intervalle. Puis, on simule, via un modele direct (DM), des impedances sismiques converties en temps et des epaisseurs entre marqueurs en temps, qui sont comparees au sein d'une fonction objectif (OF) aux donnees observees correspondantes (RD). Puis une optimisation (OPT) est realisee pour modifier les parametres dans le but de minimiser la fonction objectif. La methodologie comporte alors les etapes suivantes : • Construction du modele geologique et d'un modele petroelastique • Mise en coherence du modele geologique et des impedances sismiques - Conversion profondeur/temps avec simulation d'une vitesse d'intervalle et definition d'un critere de qualite de la conversion - Definition d'une fonction objectif - Optimisation Etape 1 : Construction du modele geologique et d'un modele petroelastique La construction d'un modele geologique et d'un modele petroelastique constitue le modele direct (DM). Il permet de construire une chaine de modelisation permettant la construction d'un modele geologique fin, et la simulation numerique 15 des reponses synthetiques relatives aux donnees que nous souhaitons integrer : les impedances sismiques. 1.1-Acquisition des donnees Les donnees necessaires a la construction d'un modele geologique fin coherent avec les impedances sismiques sont presentees ci-apres : 20 I1 faut tout d'abord acquerir des donnees dites geologiques. Ces donnees sont acquises en profondeur et proviennent de mesures diagraphies au niveau de puits, de mesures sur carottes de forage, ou fragments de roche issus du sous-sol, ... II est bien sur egalement necessaire d'acquerir des donnees sismiques permettant de determiner, par inversion par exemple, les impedances sismiques. On 25 peut determiner les impedances sismiques liees aux ondes P, et eventuellement les impedances sismiques liees aux ondes S. Ces donnees sont acquises en temps et sont notees IPbs et Isbs . L'exposant obs >> signifie qu'il s'agit de donnees observees, sur lesquelles on souhaite caler le modele geologique.10 La premiere etape pour construire le modele geologique consiste a mailler le reservoir. 1.2- Maillage du reservoir Dans un premier temps on decoupe le reservoir souterrain en ensemble de volumes appeles mailles. Cet ensemble constitue un maillage du reservoir, et constitue une partie du modele geologique que Pon souhaite construire. Il s'agit en quelque sorte de 1'ossature du modele geologique. De nombreuses techniques, bien connues de 1'homme du metier, permettent de realiser un tel maillage. 1.3- Habillage en proprietes reservoir : construction du modele geologique Pour construire le modele geologique, on associe, dans chacune des mailles de ce maillage, des valeurs caracteristiques des proprietes des terrains geologiques constituant le reservoir. Ti peut s'agir de lithofacies (type de roche ou facies lithologique) ou de propriete reservoir (porosite, permeabilite, densite...). La generation du modele geologique s'effectue avec des outils de modelisation geostatistique tels que ceux decrits dans les documents suivants : - L.-y. Hu. Gradual deformation and iterative calibration of Gaussian-related Stochastic Models. Mathematical Geology Vol. 32, pp. 87-108, 2000. - M. Le Ravalec-Dupin, B. Noetinger. Optimization with the Gradual 20 Deformation Method. Mathematical Geology Vol. 34, No. 2, pp. 125-142, 1-2-2002. - Matheron G., Beucher H., de Fouquet C., Galli A., Guerillot D., et Ravenne C. 1987: Conditional simulation of the geometry of fluvio deltaic reservoirs. SPE 62nd Annual Conference, Dallas, Texas, 25 pp.591-599. Selon un exemple de realisation on utilise un modele geostatistique base sur un champ Gaussien aleatoire pour generer les champs de porosite (0), et de densite (p). Selon un autre mode de realisation, it peut etre avantageux d'habiller en premier lieu le modele geologique en lithofacies, c'est-a-dire le type de roche. En 30 effet, cette description du reservoir en lithofacies permet de travailler par lithofacies, c'est-a-dire que Pon peut definir des lois de probabilite, des types de simulation differents par lithofacies rendant ainsi le modele plus precis. Pour ce faire, on peut par exemple habiller le maillage du modele geologique en lithofacies a 1'aide de la methode des gaussiennes seuillees. Cette methode a 1'avantage d'etre compatible avec la technique des deformations graduelles, ce qui permet de rendre la methode plus performante. Toute autre methode permettant d'utiliser les deformations graduelles dans la resolution du probleme inverse peut egalement etre utilisee de fawn avantageuse. L'habillage peut etre contraint par un ou plusieurs attributs sismiques de maniere directe (techniques de simulations avec derive externe ou de co-simulations par exemple) ou indirecte (courbes de proportions derivees d'attributs sismiques). Ensuite, on peut soft attribuer une valeur constante par lithofacies pour chaque propriete reservoir, soit effectuer un tirage dans des distributions defines par lithofacies, ou encore realiser des co-simulations des variables (0, p) par lithofacies. On peut egalement simuler le volume d'argile VSH, soit en attribuant une valeur constante par lithofacies, soit en effectuant un tirage dans des distributions defines par lithofacies, selon le modele petro elastique utilise. Selon un mode de realisation particulier, on determine en plus les contacts au sein du reservoir entre l'huile et 1'eau (<< OWC ), et entre le gaz et 1'eau (< GWC ). Ces informations permettent d'affiner les valeurs et/ou les distributions en les rendant dependantes de la position de la maille par rapport aux contacts. La saturation est dependante de la position au dessus du contact. Si la zone de transition est franche on passe rapidement de Sw=100% a Sw=Swi, par contre on peut avoir des zones de transition plus progressives. Dans tous les cas, les proprietes reservoir peuvent etre associees au maillage du modele geologique en generant des nombres aleatoires, puis en appliquant une methode de simulation. Ainsi un ensemble de nombres aleatoires permet de simuler des valeurs de facies en toute maille du modele, et un autre ensemble de nombres aleatoires permet de simuler des valeurs de proprietes reservoir en toute maille du modele. Par modifications des parametres utilises lors des simulations et de 30 l'optimisation (deformation graduelle par exemple), de nouveaux nombres aleatoires peuvent etre generes pour mettre a jour le modele geologique. Ainsi, a 1'issue de cette etape, Pon dispose d'un modele geologique fin decrit en propriete reservoir (porosite P, densite p, volume d'argile Vsh ...). Le modele peut egalement etre decrit en lithofacies. L'operation de parametrage des modeles geostatistiques est un point fondamental pour garantir le succes de la phase d'integration des donnees dans le modele geologique. En effet, la mise a jour du modele geologique par les donnees sismiques repose sur la resolution d'un probleme inverse. Le choix des parametres a caler apparait des lors comme essentiel pour rendre possible la minimisation de la fonction objectif, qui mesure 1'ecart entre les donnees observees sur le terrain et les resultats de simulation. 1.4 Habillage en impedances sismiques L'un des objectifs de la methode selon l'invention est de rendre coherent le modele geologique ainsi construit avec les impedances sismiques. Pour ce faire on resout un probleme inverse qui consiste a simuler des valeurs d'impedances sismiques a partir du modele geologique, puis de les comparer aux impedances observees. Pour renseigner le modele geologique en impedances, on construit un modele petro elastique correspondant au modele geologique renseigne au moins en densite et en vitesses sismiques. On peut proceder selon au moins deux fawns : Selon un premier mode de realisation, on dispose, aux puits par exemple, de donnees de densites et de vitesses sismiques. On utilise alors le meme principe que celui utilise pour associer des proprietes reservoir au modele geologique, pour simuler en toute maille du maillage la densite et les vitesses sismiques. Le modele petro elastique correspond alors au modele geologique renseigne, par simulation, en vitesse sismique des ondes P (Vp) et densite (p). Si Pon dispose des impedances S observees, it est preferable d'associer egalement la vitesse sismique des ondes S (Vs). Selon un autre mode de realisation, seules les variables reservoir suivantes sont generees : la porosite (0) et le volume d'argile (Vsh). On calcule alors les variables elastiques Vp (Vs) et p, a partir de ces variables reservoir ainsi que des saturations et des pressions initiates acquises ou calculees par ailleurs. Les saturations et pressions sont calculees a partir des contacts et des pressions capillaires, puis on applique un modele petro elastique pour passer des donnees petro aux donnees elastiques. Ensuite, pour construire le modele en impedances sismiques, it suffit de multiplier la densite par les vitesses sismiques : IP = p.VP et Is = p.Vs Ainsi, a 1'issue de cette etape 1, on dispose d'un modele geologique fin decrit en proprietes reservoir (porosite, permeabilite, ...), eventuellement en lithofacies, et en termes d'impedances sismiques simulees IP' et eventuellement Is`"' . On dispose egalement d'une parametrisation du modele geologique. Les impedances sismiques simulees a partir de ce modele geologique doivent etre comparees aux impedances sismiques observees, c'est-a-dire aux impedances issues des donnees sismiques, par inversion stratigraphique par exemple. Ici encore, 1'operation de parametrage des modeles geostatistiques est un point fondamental pour garantir le succes de la phase d'integration des donnees dans le 15 modele petro elastique. Etape 2 : Mise en coherence du modele geologique et des impedances sismiques La coherence est realisee par un module inverse qui permet de minimiser une 20 fonction objectif mesurant 1'ecart entre les resultats de simulation du module direct et les donnees observees en modifiant un certain nombre de parametres du module direct. Ces parametres peuvent etre relatifs : au modele geologique (distribution des facies, des porosites, des permeabilites, etc...) ; 25 au modele petroelastique (loi de Gassmann, etc...) ; - au modele de conversion profondeur/temps (loi de vitesse). Pour mettre a jour le modele geologique et le rendre coherent avec les impedances sismiques observees, on utilise une methode iterative basee sur le calcul d'une fonction objectif. Cette fonction determine 1'ecart entre les valeurs simulees et les valeurs observees. On modifie alors les parametres de simulation pour simuler de nouvelles valeurs et reduire 1'ecart avec les donnees observees, done diminuer la valeur de la fonction objectif. Le processus est repete jusqu'a ce que la fonction objectif soit suffisamment faible pour admettre que le calage entre les donnees simulees et les donnees observees est acceptable. Selon la methode, on souhaite ameliorer, a chaque iteration, le calage des impedances sismiques, mais egalement la conversion profondeur/temps. Pour ce dernier, on definit un critere de qualite comme decrit ci-apres. 2.1- Conversion profondeur/temps La mise a jour du modele geologique se fait par comparaison des impedances sismiques simulees et observees a travers un processus iteratif decrit ci-apres. La difficulte majeure pour comparer de telles donnees provient du fait que les 15 impedances sismiques du modele geologique sont simulees en profondeur, alors que les impedances sismiques issues directement des donnees sismiques sont observees en temps. Il est done necessaire de convertir les donnees dans la meme echelle, temps ou profondeur. Une solution consiste a determiner la vitesse du milieu pour transformer les 20 profondeurs en temps (ou reciproquement). Au cours de 1'etape de construction du modele petro elastique, les vitesses sismiques ont deja ete simulees. Il est done possible de convertir les donnees simulees en profondeur dans 1'espace temps. Cependant, ces vitesses ne sont pas exactes, puisqu'elles sont simplement simulees. De plus, it est connu que la vitesse vane en fonction de la profondeur et en 25 fonction des lithologies rencontrees. Une technique consiste done a subdiviser verticalement les donnees sismiques en definissant des zones ou la vitesse est sensiblement constante ou verifie une meme loi en fonction de la profondeur. On suit que les ondes sismiques emises dans le sous-sol sont reflechies par des marqueurs, appeles marqueurs sismiques, qui correspondent a des contrastes d'impedances. Or 30 1'impedance est une fonction de la densite et de la vitesse. Ainsi, on definit, par une operation de pointe sismique, un ensemble de marqueurs sismiques, puis, entre10 chacun d'eux, on definit une vitesse d'intervalle a partir des vitesses sismiques simulees (Vp). Pour deux marqueurs identifies (pointes), notes m et n, on note VS m" la vitesse d'intervalle des ondes P simulee entre ces marqueurs. Par definition, on connait 1'epaisseur en temps entre ces marqueurs. On note cette epaisseur en temps : AT ;' . L'indice obs indique qu'il s'agit d'une epaisseur en temps observee, issue du pointe sismique. A 1'aide de la vitesse d'intervalle simulee entre les marqueurs m et n, on peut estimer l'epaisseur entre ces marqueurs en profondeur AZ:;" AZ" = V'"'" AT" est sim obs On peut ainsi grace a cette vitesse d'intervalle convertir en temps les impedances sismiques simulees en profondeur. La comparaison avec les donnees observees en temps est alors aisee. Cependant, cette vitesse d'intervalle simulee, induit inevitablement des erreurs. Il ne s'agit que d'une valeur simulee. Ceci induit 15 non seulement que la conversion n' est pas tout a fait exacte mais egalement que la comparaison entre les impedances simulees et les impedances observees ne sera pas juste, car ne mettant pas en relation des impedances situees a une meme cote (profondeur ou temps). Ceci peut etre critique surtout au niveau des interfaces. C'est pourquoi, selon la methode, cette loi de conversion est mise a jour 20 pendant le processus de calage aux donnees d'impedances sismiques. Pour ce faire, it est necessaire de definir d'une part un critere de qualite permettant de determiner si la conversion est amelioree ou non et d'autre part, un parametre permettant, par modification, d'ameliorer la conversion. Un premier parametre modifiable est bien entendu la vitesse des ondes P (Vp) simulee. La methode propose une methode 25 iterative permettant de mettre a jour le modele geologique tout en mettant a jour la loi de conversion profondeur/temps du modele geologique. Pour ce faire on compare non seulement les impedances sismiques mais egalement les epaisseurs en temps entre des marqueurs identifies. 30 Simulation de la vitesse d 'intervalle La loi de conversion, c' est-a-dire la vitesse d'intervalle simulee s mn , induit inevitablement des erreurs. Selon l'invention, cette erreur notee e est exprimee comme une carte de variance. Cette erreur est relative aux epaisseurs en profondeur, elle est liee a 1'erreur sur le temps et sur la vitesse. Une realisation gaussienne de cette erreur est simulee pour chaque intervalle defini entre deux marqueurs, emm , et 1'epaisseur simulee du reservoir est define comme la Somme de 1'epaisseur estimee AZ'n'n et de cette erreur n,,n . AZ n,,n = AZ n,,n + m,n est Sim sin, est sin Ainsi les parametres necessaires a la realisation gaussienne de 1'erreur qui sont des nombres aleatoires gaussiens, peuvent etre modifies pour faire varier AZ m utilisee pour le calcul d'un critere de qualite de la conversion comme decrit ulterieurement. Les epaisseurs de chaque maille c du maillage du modele geologique comprises entre les marqueurs m et n, seront recalculees pour prendre en compte 14 . Cette erreur pourra etre repartie de fawn homogene / dzs m AZ \ mn sin, ou bien dzest m,n est J sur certaines couches uniquement. La conversion profondeur/temps est alors realisee en calculant entre deux marqueurs sismiques une vitesse d'intervalle define par : vnt'n = Cette vitesse d'intervalle est appliquee de fawn homogene a tous les echantillons de 1'intervalle pour assurer la coherence entre les mesures que Pon souhaite comparer. Selon un mode de realisation particulier, un filtrage dans la bande passante de la sismique est applique a l'issu de cette etape. En effet, le modele geologique est a plus haute frequence que la sismique, it est done necessaire de se ramener dans la bande de frequences de la sismique. On effectue pour cela un filtrage des impedances ATm'n obs de compression (P) et de cisaillement (S) issues du modele petro elastique. La fonction de filtrage choisie (filtre de Martin par exemple) permet 1'utilisation d'un filtre passe-bande, coupe-bande, passe-bas ou passe-haut. Ce filtrage frequentiel des cubes en Ip (Is) simules est applique afin d'avoir un contenu frequentiel similaire au cube sismique des impedances observees. Deux options sont possibles: a) Filtrer les hautes frequences (filtre passe bas) b) Filtrer les tres basses frequences et les hautes frequences (filtre passe bande). Dans ce cas les impedances sismiques observees seront aussi filtrees des tits basses frequences. Definition d 'un critere de qualite de la conversion A partir du pointesismique de deux marqueurs m et n, on connait leur epaisseur en temps AT;'. A partir du modele geologique et de son habillage en propriete elastique, it est possible de simuler 1'epaisseur en temps entre les 15 marqueurs m et n, notee Al. s:Ainsi, une bonne conversion des donnees acquises en profondeur dans une echelle en temps doit permettre de caler 1'epaisseur en temps globale entre les deux marqueurs, c' est-a-dire que ATbs" et ATS"m" doivent etre quasi egaux. Cette difference entre AT: et AT ," est integree dans une fonction objectif 20 globale que minimise a la fois cette difference et 1'ecart entre les impedances sismiques. Pour determiner 1'epaisseur en temps simulee entre les marqueurs m et n (ATS m" ), on procede de la fawn suivante. Dans le maillage du modele geologique, les mailles sont reperees, en trois dimensions, par leurs coordonnees i, j, k. Entre ces 25 deux marqueurs et pour i et j donnes, k vane de kä a km. (indices verticaux des mailles contenant les marqueurs sismiques). L'epaisseur en temps d'une maille (i, j, k) est notee dT(i, j, k) . On a ainsi : km AT," = dT(i,j,k) k=kä L' epaisseur dT(i, j, k) est calculee a partir de 1'habillage du modele geologique en vitesse sismique. En effet, chaque maille est renseignee en vitesses des ondes P (Vp) simulees au cours de la construction du modele petroelastique Soit dzsim (i, j, k) 1'epaisseur simulee en metre de la maille de coordonnees i, j, 5 k, et soit V7' (i, j, k) la vitesse sismique simulee de cette maille, alors 1' epaisseur en temps de parcours de cette cellule, dT(i, j, k) , est egale a dZsim (i, j, k) Vsin' (i, .1, 7_) On obtient ainsi : AT" sin,dzsim (l, j, k) VP~m (i, J' k) Cette somme est calculee pour chaque couple de marqueurs sismiques 10 consecutifs. Cette somme est comparee dans la fonction objectif a 1'epaisseur en temps issue du pointe AT as" . 2.2- Definition de la fonction objectif La mise a jour du modele geologique est realisee par la minimisation d'une fonction objectif mesurant 1'erreur entre les donnees observees et les resultats de 15 simulation obtenus pour une valeur fixee des parametres. Plusieurs formulations sont envisageables mais celle au sens des moindres canes est la plus couramment utilisee dans le domaine petrolier. Dans le cas present, la fonction objectif que l'on minimise a chaque etape est composee des termes suivants : 20 - Pour minimiser 1'ecart avec les impedances sismiques observees : (I pm -4" )a et eventuellement : (Isim û Isbs )a Pour minimiser 1'ecart avec les epaisseurs en temps entre les marqueurs : (AT ;';r' û AT bs")a pour tour les couples consecutifs de marqueurs sismiques (m, n) 25 avec a un entier, generalement egal a 2 (on pane de norme L2), mais it est possible d'utiliser d'autres noimes que la norme L2. Une ponderation des differents termes est necessaire pour eviter la dominance d'un terme par rapport a un autre. Cette ponderation depend des erreurs de mesure. L'erreur sur le pointe en temps de la sismique sera introduit a ce niveau La figure 2 illustre en detail la methode selon l'invention. L'etape de parametrisation (PAR) fournit via des simulations stochastiques au moins les impedances sismiques en profondeur, (IP"', Is'')Z , 1'epaisseur en temps des intervalles, AZS ' , et la vitesse des ondes P, Vp. Puis on calcule l'epaisseur en temps des intervalles AT,:;", a partir de AZ] et VP. On simule egalement la vitesse d'intervalle sur chacun des intervalles, partir de AZ'" et de 1'epaisseur en temps des intervalles observees sur les donnees sismiques (pointe) AT:;". On convertit alors (IP'"',Is'"')Z en temps a 1'aide des vitesses de chacun des intervalles V,. t' et Pon obtient (I rm , Is`m )T . Ces donnees sont alors comparees au rein de la fonction objectif (OF) avec les donnees observees IP bs ,Is bs)T , et en mane temps, AT m" est compare a AT bs" . Si le resultat de la fonction objectif est trop eleve, on modifie les parametres (PAR) pour simuler de nouvelles valeurs, comme decrit ci-apres. 2.3- Optimisation Pour optimiser le modele geologique, en le rendant coherent avec les donnees sismiques tout en respectant 1'epaisseur en temps entre deux marqueurs consecutifs, on modifie les parametres des differents modeles dans le but de modifier le modele de fawn a ce que la fonction objectif soit minimisee. Dans cet exemple, on utilise de fawn preferentielle une methode particuliere pour generer et transformer des realisations geostatistiques : la methode des deformations graduelles de fawn locale ou globale. Cette methode est decrite par exemple dans les documents suivants : L.-y. Hu. Gradual deformation and iterative calibration of Gaussian-related Stochastic Models. Mathematical Geology Vol. 32, pp. 87-108, 2000. L.-y. Hu. Combinaison of dependent realizations within the Gradual Deformation Method. Mathematical Geology Vol. 34, pp. 953-963, 2002. L.-y. Hu, G. Blanc. Constraining a reservoir facies model to dynamic data using a gradual deformation method. 6th Conference on the Mathematics 5 of Oil Recovery, Peebles, 1998. Ce choix peut titre effectue pour des raisons de stabilite, de rapidite et de reduction du nombre de parametres a considerer pour 1'optimisation (alors egal au nombre de parametres de deformations graduelles queue que soit la taille du maillage). 10 Cette methodologie offre une grande souplesse de parametrisation, c'est-a-dire qu'elle offre un choix elargi de modele a modifier tout en ayant un nombre de parametres reduits. Selon la methode, et selon le mode de realisation, on peut ainsi : ajuster les statistiques des variables petro elastiques (moyenne, variance, distributions spatiales (variogramme), coefficients de correlation) selon 15 la methode de simulation choisie ; ajuster les statistiques sur 1'erreur (e) en epaisseur (moyenne, variance, distributions spatiales) ; ajuster les parametres intervenant dans le modele petro elastique ; ajuster les valeurs des contacts ; 20 ajuster les parametres intervenant dans le calcul des saturations et des pressions initiales ; En utilisant la technique des deformations graduelles, on peut egalement : - ajuster la distribution spatiale des lithofacies ; - ajuster les distributions spatiales de variables petro elastiques ; 25 - ajuster la distribution spatiale des erreurs en epaisseur (ce qui revient a ajuster 1'epaisseur en profondeur des mailles du maillage du modele geologique) ; On a illustre la methode en calant les impedances sismiques et les epaisseurs en temps, mais it est evident que tous types de proprietes, permettant de caracteriser le comportement statique ou dynamique du reservoir, peuvent etre ajoutees a cette boucle d'optimisation. I1 suffit en effet de rajouter un terme dans la fonction objectif, de mesurer les donnees observables adequates, et de simuler, de preference a partir de methode compatible avec les deformations graduelles, les proprietes souhaitees. On peut par exemple contraindre le modele geologique egalement par des donnees de production. Apres optimisation on obtient un modele geologique fin renseigne par exemple 10 en porosite, permeabilite, densite et/ou vitesses sismiques, et coherent avec les donnees sismiques, et ajuste en temps, et done en vitesse d'intervalle. Cette methodologie s'applique a la modelisation des reservoirs heterogenes contrainte par les impedances sismiques. Elle s'inscrit aussi dans les calculs 15 d'incertitudes des volumes en place. Elle fournit egalement un point de depart a la construction de modeles de reservoir (statique et/ou dynamique) contraint par des donnees de sismique repetee (demande de brevet francaise EN. 05/05.612), puisqu'elle assure une coherence avec la sismique de base. Elle permet done de caracteriser un reservoir petrolier en fournissant des informations fiables sur ces 20 reservoirs afin de predire leur comportement pour mieux predire leur production en hydrocarbure et optimiser leur schema d'exploitation
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- Méthode permettant de prédire des caractéristiques pétrophysiques d'un réservoir souterrain, par construction d'un modèle géologique cohérent avec des mesures sismiques.- On construit un modèle géologique en profondeur, à partir duquel on simule en profondeur des données sismiques. On met en cohérence ledit modèle géologique avec des mesures sismiques acquises en temps par minimisation d'une fonction objectif en comparant ces mesures sismiques à des données sismiques simulées à partir du modèle géologique et converties en temps. Au cours de cette minimisation, les vitesses d'intervalles utilisées pour la conversion sont remises à jour en comparant, au sein de ladite fonction objectif, une épaisseur en temps observée DeltaTobs entre deux marqueurs à une épaisseur en temps DeltaTsim simulée à partir des données sismiques, et en modifiant des paramètres de simulation, telle que l'erreur epsilonsim sur l'épaisseur des deux marqueurs estimée en profondeur.- Application à l'optimisation de schéma d'exploitation de gisements pétroliers.
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1) Methode pennettant de predire des caracteristiques petrophysiques d'un reservoir souterrain, comportant la construction d'un modele geologique a partir de mesures geologiques acquises en profondeur, la simulation en profondeur de donnees sismiques, 1'acquisition en temps de mesures sismiques sur lesquelles on identifie au moins deux marqueurs sismiques distants Pun de l'autre d'une epaisseur en temps observee AT, et la mise en coherence dudit modele geologique avec lesdites mesures sismiques par minimisation d'une fonction objectif, la methode etant 10 caracterisee en ce qu'elle comporte les etapes suivantes : - on simule en profondeur des vitesses sismiques permettant d'estimer 1'epaisseur en profondeur AZ:;" desdits marqueurs, et Pon simule une erreur realisee sur cette estimation ; - on realise une conversion en temps des donnees sismiques simulees en 15 profondeur a 1'aide d'une vitesse d'intervalle deduite de ladite epaisseur en temps observee AT bs" et de ladite erreur sin, ; - on met a jour cette vitesse d'intervalle en comparant, au rein de ladite fonction objectif, ladite epaisseur en temps observee AT bs" a une epaisseur en temps ATS m'n simulee a partir desdites donnees sismiques, et en modifiant ladite simulation 20 de ladite erreur ; sim - on effectue ladite mise en coherence par minimisation de ladite fonction objectif en comparant lesdites mesures sismiques auxdites donnees sismiques simulees converties en temps ; - on predit lesdites caracteristiques petrophysiques dudit reservoir souterrain a 25 partir dudit modele geologique ainsi mis en coherence. 2) Methode selon la 1, dans laquelle la vitesse d'intervalle represente le rapport de 1'epaisseur en profondeur AZe r" desdits marqueurs corrigee de 1'erreur em; par 1'epaisseur en temps observee ATbs". 3) Methode selon rune des precedentes, dans laquelle 1'epaisseur en temps ATsm" simulee est determinee a partir des etapes suivantes : pour chaque maille d'un maillage dudit modele geologique comprise entre lesdits marqueurs, on simule 1'epaisseur en profondeur de ladite maille que l'on divise par la vitesse sismique de ladite maille, puis on somme verticalement 1'ensemble des rapports obtenus pour les mailles comprises entre lesdits marqueurs. 4) Methode selon rune des precedentes, dans laquelle ladite simulation de ladite erreur s sur 1'estimation de 1'epaisseur en profondeur, est realisee a 1'aide d'une technique de deformation graduelle. 5) Methode selon rune des precedentes, dans laquelle on met en coherence ledit modele geologique avec des impedances sismiques d'ondes P et des impedances sismiques d'ondes S.
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G
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G01
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G01V
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G01V 1
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G01V 1/28
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FR2891558
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A1
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CABINET DE TOILETTE INTEGRANT UN SYSTEME D'ASPIRATION ET D'EJECTION DES ODEURS FECALES
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L'invention suivante est d'ordre sanitaire. Il s'agit d'un cabinet de toilette évacuant les odeurs avant leur propagation dans la pièce occupée. Les produits actuellement vendus pour palier au problème des odeurs fécales sont de nature à masquer celles-ci plutôt que de les éliminer; des extracteurs d'air muraux existent mais leur action prend du temps et l'efficacité de ceux-ci est donc limitée. L'objet présenté permet, grâce a un système de détection physique de la personne par contact avec la cuvette, de déclencher un extracteur d'air interne à la cuvette, ceci permettant d'évacuer les odeurs corporelles avant leur propagation dans l'air de la pièce occupée. Cette invention est composée de 3 éléments principaux: - 1) une cuvette de toilette. - 2) un extracteur d'air électrique, interne à la cuvette. - 3) un déclencheur électrique activant le démarrage et l'extinction de 15 l'extracteur. Selon les dessins annexés illustrant l'objet, on découvre: Figure 1 représente en coupe et en transparence l'élément (1) , soit la cuvette (1) seule. Figure 2 représente en coupe et en transparence les éléments (1) et (4), soit 20 l'extracteur (4) en position dans l'invention. Figure 3 représente en coupe et en transparence les éléments (1) et (3), le déclencheur électrique en position sur la cuvette (1). Figure 4 représente l'invention intégrale, avec assemblage de tous les éléments (1,2,3,3',4,5,6,7,8, et 9). En référence à la Figure 4, le dispositif (9) comporte donc, comme élément principal, une cuvette de toilette (1). Cette cuvette (1), est dotée d'un siège relevable (2) et d'un déclencheur électrique (3) placé entre la cuvette (1) et le siège (2). Au déclencheur électrique (3) est relié, par un fil électrique (3'), un extracteur d'air (4), auquel sont reliés plusieurs tuyaux d'aspiration (5, 6, et 7) fixés à l'intérieur de la cuvette (1), et un tuyau d'expiration (8), relié à l'extérieur de la pièce. Lorsque la personne s'assoit sur le siège (2), le contact du siège (2) avec le déclencheur électrique (3) active l'extracteur d'air (4) grâce au fil électrique (3'). L'extracteur d'air (4) ainsi activé aspire les mauvaises odeur Au sein de la cuvette (1), par l'intermédiaire des tuyaux d'aspiration (5, 6, 5 et 7) et éjecte ces odeurs à l'extérieur de la pièce occupée, grâce au tuyau d'expiration (8)
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Dispositif servant à aspirer les odeurs fécales au sein de la cuvette de toilette et à les rejeter en-dehors de la pièce occupée.L'invention concerne un dispositif permettant d'aspirer les odeurs fécales avant qu'elles ne se propagent dans la pièce de toilette. Grâce à un extracteur d'air dont les tuyaux d'aspiration sont fixés dans la cuvette, et grâce à un déclencheur électrique s'activant lorsqu'une personne s'assoit sur le siège de toilette, les odeurs sont aspirées et rejetées à l'extérieur.L'ensemble (9) est constitué d'une cuvette de toilette (1) intégrant des tuyaux d'aspiration (5,6,7) reliés à un extracteur d'air (4) interne au dispositif (9). Une fois la personne assise, le déclencheur électrique (3) situé entre la cuvette (1) et le siège de toilette (2) active l'extracteur (4) par un fil électrique (3'). L'extracteur aspire alors les odeurs par les tuyaux (5,6,7) et les rejette par le tuyau d'évacuation (8).Le dispositif selon l'invention est destiné à tous les foyer ou commerces dotés d'une évacuation des eaux usées, et à tous les commerces ayant des toilettes publiques .
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1) Dispositif (9) de cuvette de toilette permettant l'extraction des odeurs liées à la défection avant leur propagation dans la pièce occupée, caractérisé par une cuvette de toilette (1) intégrant un extracteur d'air (4) aspirant les odeurs fécales au sein de la cuvette (1), par des tuyaux (5, 6 et 7) et leséjectant hors de la pièce par un tuyau d'évacuation (8). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les éléments suivants: déclencheur électrique (3), fil électrique (3'), extracteur d'air (4), tuyaux d'aspiration (5,6, et 7), sont internes à la toilette (9) et non-apparents. 3) Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que l'extracteur d'air (4) est activé par un déclencheur électrique (3), situé entre le siège (2) et le rebord supérieur de la cuvette (1). 4) Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'un fil électrique (3') entre le déclencheur électrique (3) et l'extracteur d'air (4) permet d'envoyer le signal d'allumage de l'extracteur d'air (4), lorsque le siège (2) et la cuvette (1) sont en contact. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que les tuyaux d'extractions d'air (5, 6, et 7) reliés à l'extracteur d'air (4) aboutissent dans la cuvette (1) pour y aspirer les odeurs. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que le tuyau 20 d'évacuation (8) relie l'extracteur d'air (4) à l'endroit d'évacuation externe à la pièce choisi par l'usager.
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E
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E03
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E03D
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E03D 9
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E03D 9/052
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FR2892085
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PROCEDE POUR DETERMINER EN TEMPS REEL LA TENUE D'UN VOLANT DE CONDUITE D'UNE DIRECTION ASSISTEE ELECTRIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne, de façon générale, les véhicules automobiles équipés d'une direction assistée électrique. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse à un procédé pour déterminer en temps réel la tenue par le conducteur d'un volant de conduite d'une direction assistée électrique de véhicule automobile. La figure 1 rappelle quels sont les principaux éléments composant un système de direction assistée électrique de véhicule automobile. Une telle direction comprend, d'une part, une partie mécanique comprenant un volant de conduite 2 lié en rotation à une colonne de direction 3, dont l'extrémité éloignée du volant 2 porte un pignon de direction en prise avec une crémaillère 4, montée coulissante dans un carter de direction 5. Les deux extrémités opposées de la crémaillère 4 sont respectivement liées, par l'intermédiaire de biellettes 6 et 7, aux roues directrices droite et gauche (non représentées) du véhicule. La direction comprend, pour assister l'effort manuel exercé par le conducteur du véhicule sur le volant 2, un moteur électrique d'assistance 8 à deux sens de rotation, dont l'arbre de sortie est accouplé, par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 9 notamment à vis sans fin et roue tangente, à la colonne de direction 3, de manière à transmettre un couple moteur (éventuellement aussi un couple résistant) à cette colonne de direction 3. Le moteur électrique d'assistance 8 est piloté par un calculateur électronique embarqué 10, qui reçoit et traite divers signaux, en provenance de capteurs. Dans une réalisation habituelle, le calculateur électronique 10 reçoit un signal électrique issu d'un capteur 11 de l'angle du volant 2, représentatif de l'angle instantané de braquage du véhicule automobile concerné, et ce calculateur 10 reçoit aussi un signal issu d'un capteur de couple 12 placé sur la colonne de direction 3, et mesurant ainsi le couple exercé par le conducteur sur le volant 2. Dans l'exemple illustré, il est encore prévu un capteur 13 de la position instantanée du moteur électrique d'assistance 8. A partir de ces diverses informations, et éventuellement de paramètres extérieurs à la direction, tels que la vitesse du véhicule, le calculateur électronique 10 pilote le moteur électrique d'assistance 8, en définissant à tout moment un couple ou un effort d'assistance, pouvant amplifier ou au contraire compenser l'effort appliqué par le conducteur sur le volant 2, selon des "lois d'assistance" prédéfinies. Pour assurer un confort de conduite maximal, le calculateur électronique applique différentes "stratégies" de commande de l'assistance selon les phases de conduite. En particulier, certaines stratégies doivent s'activer uniquement lorsque le conducteur ne tient pas le volant, pour, par exemple, pouvoir réaliser des calibrations en temps réel du système de direction. Pour réaliser ces opérations, il s'avère donc nécessaire de pouvoir distinguer une tenue même très légère du volant par le conducteur, d'un lâcher total de ce dernier, par exemple à un feu rouge. Cette détection peut s'avérer nécessaire aussi bien lorsque le véhicule est à l'arrêt, que lorsqu'il roule. Les procédés actuels permettant de détecter un lâcher ou une prise en main du volant de conduite 2 consistent en général à comparer l'amplitude du signal du capteur de couple 12 à un seuil prédéterminé. Le volant 2 est réputé lâché lorsque l'amplitude du signal de couple est inférieure à ce seuil, ou réputé tenu quand l'amplitude du signal de couple est supérieure à ce seuil. La courbe de la figure 2 montre la variation dans le temps du signal c de couple au volant du capteur 12 après un lâcher de volant (zone cl) puis une reprise en main (zone c2) avec un changement de direction par le conducteur. À titre d'illustration des procédés actuels de détection de tenue de volant dans leur principe, la courbe de la figure 3 montre'la variation dans le temps d'un signal booléen I indicateur de lâcher de volant produit par un procédé de détection connu. Ce signal est activé (1=1) lorsque le signal de couple c est dans une plage de valeurs comprises entre -1 Nm et +1 Nm. On peut voir sur la figure 2, en particulier après le lâcher de volant (zone cl), que le signal c du capteur de couple 12 est fortement parasité par des oscillations dues à la route qui remontent jusqu'au volant 2 et sont alors mesurées par le capteur 12. Le bruit du signal de couple c se répercute alors sur le signal I indicateur de lâcher de volant (voir figure 3) et rend ce dernier quasiment inexploitable. De même, lorsque le véhicule roule et que le conducteur tient pourtant fermement le volant, le couple exercé au volant par le conducteur peut être compensé par les efforts provenant du train de roulement du véhicule et le signal c peut entrer momentanément dans la plage comprise entre -1 et +1 Nm de sorte que le signal 1 s'active. C'est pourquoi une simple mesure du couple au volant et sa 35 comparaison par rapport à un seuil ne suffisent pas pour détecter avec fiabilité un lâcher ou une prise en main du volant. La présente invention vise à éviter cet inconvénient en fournissant un procédé qui permette de déterminer de manière fiable, avec un retard aussi faible que possible, si un volant de conduite d'une direction assistée électrique de véhicule automobile est ou non tenu, afin de pouvoir exécuter, quasiment en temps réel, dès que le volant est lâché, des algorithmes de contrôle et d'assistance du système de direction. A cet effet, l'invention a pour objet un , la direction comprenant un moteur électrique d'assistance piloté par un calculateur électronique embarqué, notamment à partir d'un signal de mesure du couple au volant par un capteur disposé sur la colonne de direction, caractérisé en ce que ce procédé consiste - à filtrer le signal de couple au moyen d'un filtre passe-bas du premier ordre à une fréquence de coupure variable qui prend, respectivement, une valeur minimale ou une valeur maximale selon que l'amplitude du signal de couple est, respectivement, inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé qui distingue les états lâché et tenu du volant, - puis à produire un signal indicateur, respectivement, d'un lâcher de volant ou d'une tenue de volant selon que l'amplitude du signal de couple filtré est, respectivement, inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé. De manière avantageuse, la fréquence de coupure minimale du filtre est très basse, de l'ordre de 7 Hz, afin de filtrer les oscillations de la route remontées par la direction sur le volant. La fréquence de coupure maximale du filtre est avantageusement beaucoup plus élevée que sa fréquence de coupure minimale, de l'ordre de 1000 Hz., afin d'obtenir un temps de réponse suffisamment rapide. En effet, les filtres numériques passe-bas à basse fréquence présentent un temps de réponse trop élevé pour permettre une détection assez rapide de la prise en main du volant. Ainsi, le procédé selon l'invention fournit un signal, actualisé en permanence, qui indique en quelques dixièmes de milliseconde, si le volant est lâché ou pris en main par le conducteur. Les signaux de tenue ou de lâcher de volant sont adressés au calculateur électronique en vue d'être traités pour le pilotage du moteur électrique d'assistance. Ils peuvent être utilisés localement dans le système de direction, mais peuvent aussi être transmis via le réseau embarqué dans le véhicule pour toute autre application, par exemple pour avertir le conducteur en cas d'endormissement, etc. L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé illustrant, à 5 titre d'exemple, un mode de mise en oeuvre de ce procédé. La figure 1 (déjà commentée) est une vue en perspective, schématisée, d'une direction assistée électrique pouvant mettre en oeuvre le procédé de l'invention. La figure 2 (déjà commentée) représente une courbe temporelle du 10 signal de couple mesuré sur la direction de la figure 1. La figure 3 (déjà commentée) représente une courbe temporelle d'un signal indicateur de tenue/lâcher de volant fourni par un procédé selon l'état de la technique sur la direction précédente. La figure 4 est un schéma-bloc qui illustre un procédé à filtrage 15 adaptatif selon l'invention. La figure 5 représente une courbe de la fréquence de coupure du filtre de la figure 4 en fonction du signal de couple mesuré au volant. La figure 6 représente une courbe temporelle du signal de couple filtré par le procédé de la figure 4. 20 La figure 7 représente une courbe d'un signal indicateur de tenue/lâcher de volant fourni par le procédé de la figure 4 en fonction du signal de couple filtré de la figure 6. La figure 8 représente une courbe temporelle du signal indicateur de tenue/lâcher de volant de la figure 7. 25 Le procédé selon l'invention est représenté sous forme de trois blocs principaux A, B et D sur la figure 4. Ce procédé consiste essentiellement à effectuer un filtrage adaptatif du signal c de couple provenant d'un capteur 12 de mesure du couple exercé sur un volant 2 de conduite d'une direction assistée électrique telle que décrite en introduction. Le filtrage adaptatif est 30 réalisé au moyen d'un filtre passe-bas du premier ordre à fréquence de coupure f variable, symbolisé par le bloc B sur la figure 3. La valeur de la fréquence de coupure f du filtre passe-bas est déterminée par une table au niveau du premier bloc A, en fonction de l'amplitude (valeur absolue) du signal de couple c. 35 Comme indiqué sur la figure 5, la fréquence de coupure f prend une valeur minimale de l'ordre de 7 Hz lorsque l'amplitude du signal de couple c est faible, c'est-à-dire inférieure à 1,4 Nm. Quand l'amplitude du signal de couple c est comprise entre 1,4 Nm et 3 Nm, la fréquence de coupure f est proportionnelle à l'amplitude du signal de couple c. Enfin, lorsque l'amplitude du signal de couple c est forte, c'est-à-dire supérieure à 3 Nm, la fréquence de coupure f prend une valeur maximale de l'ordre de 1000 Hz, pour détecter rapidement une reprise en main du volant. Un signal de couple filtré e, en sortie du bloc de filtrage B de la figure 3, est représenté sur la figure 6. Un signal J, compris entre 0 et 1, indicateur de tenue ou de lâcher de volant, en sortie du dernier bloc D de la figure 3, est illustré sur la figure 7. Le signal J est déterminé en fonction de l'amplitude (valeur absolue) du signal de couple filtré e. Quand l'amplitude e du signal de couple filtré est inférieure à 0,2 Nm, le signal J prend la valeur 1 et indique que le volant est lâché. Quand l'amplitude e du signal de couple filtré est supérieure à 1 Nm, le signal J prend la valeur 0 et indique que le volant est tenu. Comme le montre la figure 8, dans le cas d'un lâcher de volant (zone cl de la figure 2), les variations du couple au volant sont filtrées et l'indicateur J présente une valeur très stable et assurément plus fiable que le signal I de la figure 3. En cas de changement de direction (zone c2 de la figure 2), l'indicateur J passe fugitivement à la valeur 1. Contrairement aux systèmes connus de détection de tenue du volant, la solution développée par le Demandeur ne nécessite aucun capteur ou équipement supplémentaire. Seule une stratégie de commande spécifique est mise en oeuvre au niveau du calculateur électronique 10 pour obtenir cette information qui peut donc venir en complément (dans le cas d'une solution redondée) ou en remplacement des solutions de l'art antérieur. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas au seul mode de mise en oeuvre de ce procédé qui a été décrit ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. En particulier, les allures des diverses courbes indiquées ne sont que des exemples explicatifs, pouvant donner lieu, dans le détail, à diverses variantes et adaptations. Enfin, les moyens techniques de mise en oeuvre du procédé restent eux aussi très variables, sans que l'on s'éloigne du cadre de l'invention
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Le procédé consiste - à filtrer le signal de couple (c) au moyen d'un filtre passe-bas (B) du premier ordre à une fréquence de coupure (f) variable qui occupe, respectivement, une valeur minimale ou une valeur maximale selon que l'amplitude du signal de couple (c) est, respectivement, inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé, puis- à produire un signal (J) indicateur, respectivement, d'un lâcher de volant (J=1 ) ou d'une tenue de volant (J=0) selon que l'amplitude du signal de couple filtré (e) est, respectivement, inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé.
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1. Procédé pour déterminer en temps réel la tenue d'un volant de conduite (2) d'une direction assistée électrique de véhicule automobile, la direction comprenant un moteur électrique d'assistance (8) piloté par un calculateur électronique (10) embarqué, notamment à partir d'un signal (c) de mesure du couple au volant (2) par un capteur (12) disposé sur la colonne de direction (3), caractérisé en ce que ce procédé consiste - à filtrer le signal de couple (c) au moyen d'un filtre passe-bas (B) .du premier ordre à une fréquence de coupure (f) variable qui occupe, respectivement, une valeur minimale ou une valeur maximale selon que l'amplitude du signal de couple (c) est, respectivement, inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé, puis - à produire un signal (J) indicateur, respectivement, d'un lâcher de volant (J=1) ou d'une tenue de volant (J=0) selon que l'amplitude du signal de couple filtré (e) est, respectivement, inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fréquence de coupure minimale du filtre (B) est de l'ordre de 7 Hz. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la fréquence de coupure maximale du filtre (B) est de l'ordre de 1000 Hz.25
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B
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B62
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B62D
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B62D 6,B62D 119
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B62D 6/00,B62D 119/00
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FR2892735
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A1
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STRUCTURE EN TREILLIS RENFORCEE ET PROCEDE DE RENFORCEMENT
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La présente invention se rapporte en particulier au renforcement d'une structure en treillis, dont on souhaite augmenter la capacité portante. Les structures planes en treillis métallique conçues pour résister à des efforts de flexion sont généralement constituées de deux membrures principales, l'une tendue et l'autre comprimée, ainsi que de montants ou diagonales, reliant les membrures principales entre elles, et destinées à reprendre l'effort tranchant. Ces structures sont extrêmement efficaces pour construire des structures de génie civil, par le rapport de l'inertie à la section et aux bras de levier. Elles ont été très employées depuis le 19e siècle pour construire en fer ou en acier notamment des ponts, des tours (Tour Eiffel), ou encore des flèches de grue. L'intérêt des structures en treillis est l'économie maximale de la matière nécessaire, au prix d'une plus grande complexité dans les assemblages. En effet, les membrures, montants et diagonales des treillis sont généralement des profilés laminés, en forme de cornières ou de H, reliées entre elles par des noeuds d'assemblage le plus souvent boulonnés ou rivetés. Ces noeuds assemblages nécessitent des pièces intermédiaires, plaques ou goussets, sur lesquelles sont ancrées les éléments à assembler. Mais, les structures en treillis sont souvent assez anciennes, et ont pu se dégrader avec le temps. En outre, l'augmentation de la circulation et du poids maximal à l'essieu conduit à des charges d'exploitation plus sévères. Il peut donc s'avérer nécessaire de renforcer ces structures en treillis, le plus souvent sans perturber l'exploitation de l'ouvrage, c'est-à-dire en assurant la continuité du trafic. Diverses solutions ont déjà été proposées à cette fin. Ainsi, il est connu de remplacer une membrure, en la désolidarisant au niveau des nœuds d'assemblage. Mais, cette solution nécessite de démonter partiellement le treillis, elle est donc est relativement compliquée et impose de le supporter temporairement. Il a également été proposé d'ajouter des profilés, des tirants ou des butons. Toutefois, lorsque ces profilés, tirants ou butons sont fixés à l'écart des pièces intermédiaires (plaques ou goussets), cette solution ne renforce pas la membrure jusqu'à son extrémité et dans le cas contraire cette solution fragilise les pièces intermédiaires. Pour remédier aux inconvénients précités, l'invention propose une structure en treillis comprenant un élément structurel allongé et un dispositif de renforcement destiné à soulager l'élément structurel allongé d'une partie des contraintes auxquelles il est soumis, dans laquelle le dispositif de renforcement comprend un matériau de répartition des efforts définissant un bloc s'appliquant sur deux faces sensiblement opposées de l'élément structurel allongé, ledit bloc de matériau de répartition des efforts étant compressé contre lesdites faces de l'élément structurel allongé. Cette solution ne nécessite aucun soudage et évite tout démontage des éléments existants. Elle est donc relativement simple à mettre en œuvre. Le transfert d'effort entre l'élément structurel allongé et le matériau de répartition s'effectue par frottement grâce à la compression exercée sur le matériau de répartition. La compression exercée sur le matériau de répartition permet en outre d'augmenter sa résistance mécanique. Selon une autre caractéristique conforme a l'invention, la structure comprend en outre un élément structurel allongé de renfort présentant une extrémité libre noyée dans le bloc de matériau de répartition des efforts. Le transfert d'effort entre l'élément structurel allongé de renfort et le matériau de répartition s'effectue également par frottement grâce à la compression exercée sur le matériau de répartition. Ainsi, la structure est renforcée par l'élément structurel allongé de renfort y compris dans la zone de liaison entre l'élément structurel allongé et l'élément structurel allongé de renfort du fait de la présence du matériau de répartition des efforts. Conformément l'invention, la structure présente en outre les caractéristiques suivantes : ù la structure comporte une première et une 15 deuxième membrure, ù la première membrure comprend l'élément structurel allongé, et ù l'élément structurel allongé de renfort est fixé à la deuxième membrure à l'écart de ladite extrémité libre 20 noyée dans le bloc de matériau de répartition des efforts. Ainsi, l'élément structurel allongé de renfort renforce efficacement la structure en agissant sur les deux membrures de la structure. Selon une caractéristique complémentaire conforme à 25 l'invention, l'élément structurel allongé de renfort s'étend suivant une direction longitudinale et est comprimé suivant la direction longitudinale. Ainsi, l'élément structurel allongé de renfort constitue un renfort actif soulageant plus efficacement la 30 structure. Conformément à l'invention, la structure présente en outre les caractéristiques suivantes : ù elle comprend en outre un tirant de renfort traversant le bloc de matériau de répartition des contraintes et prenant appui sur un support solidaire du bloc de matériau de répartition des efforts à une première extrémité, - la structure comporte une première et une 5 deuxième membrure, - la première membrure comprend l'élément structurel allongé, et - le tirant de renfort est fixé à la deuxième membrure à une deuxième extrémité distante de la première 10 extrémité. Cette solution permet également de renforcer la structure en procurant un renfort actif soulageant les deux membrures de la structure. Selon une autre caractéristique conforme a 15 l'invention, la structure comprend en outre un câble prenant appui à une extrémité sur un support solidaire du bloc de matériau de répartition des efforts, ledit support intégrant des raidisseurs en forme de nervures. L'effort du câble passe dans le support, puis dans 20 le bloc de matériau de répartition des efforts, avant d'être réparti sur le reste de la structure existante et notamment sur l'élément structurel allongé. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la structure comprend en outre un câble tendu 25 entre deux points d'ancrage et passant à travers un passage ménagé dans le bloc de matériau de répartition des efforts, ledit passage n'étant pas aligné avec les deux points d'ancrage. Ce passage fait office de déviateur et est beaucoup 30 plus simple à réaliser qu'un déviateur mécano-soudé classique à souder ou boulonner sur l'élément structurel allongé. Il peut notamment être ajusté plus aisément en orientation sur chantier, pour accommoder les imperfections de réalisation de la structure existante, et évite la fabrication de pièces selon des cotes géométriques très précises. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'élément structurel allongé comprend une portion s'étendant suivant une direction d'allongement entre deux extrémités entre lesquelles il n'est pas maintenu et le bloc de matériau de répartition des efforts est encapsulé perpendiculairement à la direction d'allongement dans un corset et continûment suivant la direction d'allongement, sensiblement entre les deux extrémités de ladite portion de l'élément structurel allongé. Cette solution permet de renforcer efficacement une portion non soutenue de l'élément structurel allongé sur l'ensemble de sa longueur, tout en permettant une mise en œuvre simplifiée et une économie de fer ou d'acier par rapport aux techniques antérieures. Conformément à l'invention, la structure présente en outre les caractéristiques suivantes : ù l'élément structurel allongé s'étend jusqu'à une extrémité libre, ù la structure comprend en outre une extension d'élément structurel allongé présentant deux faces sensiblement opposées et s'étendant jusqu'à une extrémité libre disposée à proximité de l'extrémité libre de l'élément structurel allongé, ù le bloc de matériau de répartition des efforts s'étend à proximité de l'extrémité libre de l'élément structurel allongé sur les faces opposées de l'élément structurel allongé contre lesquelles il est compressé et à proximité de l'extrémité libre de l'extension d'élément structurel allongé sur les faces opposées de l'extension d'élément structurel allongé contre lesquelles il est compressé. Cette solution est en particulier utile lorsque l'on doit substituer un tronçon d'élément structurel allongé par un nouvel élément. Elle permet de rabouter deux éléments structurels allongés avec une excellente transmission des efforts et permet en outre de s'affranchir de la difficulté constituée par le raboutage de deux éléments structurels allongés de sections différentes grâce au matériau de répartition des efforts. Dans le cas où il existe un espace entre l'extrémité libre de l'élément structurel allongé et l'extrémité libre de l'extension d'élément structurel allongé, le bloc de matériau de répartition des efforts s'étend avantageusement également entre ces deux extrémités. Conformément à l'invention, la structure présente en outre les caractéristiques suivantes : ù les deux faces opposées de l'élément structurel allongés sont sensiblement parallèles entre elles, ù deux plaques de compression sensiblement 20 parallèles entre elles sont reliées par des tirants de compression contraints en extension, ù le bloc de matériau de répartition des efforts s'étend entre les plaques, et ù les tirants de compression traversent le bloc 25 matériau de répartition des efforts. Cette solution est relativement simple à mettre en œuvre et procure une grande robustesse à la structure pour un coût modéré. Selon une caractéristique complémentaire conforme à 30 l'invention, les plaques de compression s'étendent à l'écart de l'élément structurel allongé. Ainsi, on améliore l'efficacité de la compression exercée par les plaques de compression sur le bloc de matériau de répartition des efforts. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le matériau de répartition des efforts est constitué de mortier. Le mortier présentant d'excellentes propriétés de résistance mécanique lorsqu'il est comprimé, il se montre particulièrement adapté pour reprendre une partie des contraintes de l'élément structurel allongé. Selon une caractéristique alternative conforme à l'invention, le matériau de répartition des efforts est 10 constitué d'une résine plastique. La résine plastique convient parfaitement à une telle application, par sa facilité de mise en œuvre et sa propension à adhérer à l'élément structurel allongé. L'invention concerne en outre un procédé pour 15 renforcer une structure en treillis comprenant un élément structurel allongé et un dispositif de renforcement destiné à soulager l'élément structurel allongé d'une partie des contraintes auxquelles il est soumis. Conformément à l'invention, le procédé comprend les étapes suivantes : 20 a) disposer un bloc unitaire de matériau de répartition des efforts sur deux faces sensiblement opposées de l'élément structurel allongé, puis b) compresser ledit bloc de matériau de répartition des efforts contre les faces opposées de l'élément 25 structurel allongé. Selon une caractéristique avantageuse conforme à l'invention, lors de l'étape a), on dispose le matériau de répartition des efforts dans un état sensiblement fluide pour former le bloc, puis on attend que le matériau de 30 répartition des efforts soit au moins partiellement solidifié pour compresser le bloc de matériau de répartition des efforts lors de l'étape b). Selon une autre caractéristique avantageuse conforme à l'invention, le procédé comprend en outre les 35 étapes suivantes : - préalablement à l'étape a), on dispose deux plaques de compression sensiblement parallèles entre elles en regard des deux faces opposées de l'élément structurel allongé, puis on relie les deux plaques de compression par des tirants de compression, - lors de l'étape b), on contraint les tirants de compression en extension. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble d'une structure conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue à échelle de la zone de 15 la structure repérée II à la figure 1, avant renforcement, - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne repérée III-III à la figure 2, - la figure 4 est une vue conformément à la figure 2, d'un premier mode de réalisation conforme à l'invention, 20 - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne repérée V-V à la figure 4, -la figure 6 est une vue conformément à la figure 2, d'un deuxième mode de réalisation conforme à l'invention, - la figure 7 est une vue en coupe selon la ligne repérée VII-VII à la figure 6, - la figure 8 est une vue conformément à la figure 2, d'un troisième mode de réalisation conforme à l'invention, - la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne repérée IX-IX à la figure 8, 25 30 - la figure 10 est une vue conformément à la figure 2, d'un quatrième mode de réalisation conforme à l'invention, - la figure 11 est une vue partielle selon la 5 flèche repérée XI à la figure 10, - la figure 12 est une vue en coupe selon la ligne repérée XII-XII à la figure 10, - la figure 13 est une vue conformément à la figure 2, d'un cinquième mode de réalisation conforme à 10 l'invention, - la figure 14 est une vue en coupe selon la ligne repérée XIV-XIV à la figure 13, - la figure 15 est une vue conformément à la figure 2, d'un sixième mode de réalisation conforme à l'invention, 15 - la figure 16 est une vue en coupe selon la ligne repérée XVI-XVI à la figure 15, - la figure 17 est une vue en coupe selon la ligne repérée XVII-XVII à la figure 15. Les figures illustrent une structure en treillis 20 reposant sur le sol par l'intermédiaire de piliers 7. La structure en treillis comprend essentiellement une membrure tendue 6 et une membrure comprimée 8 entre lesquelles s'étendent des montants 18 et des diagonales 17. Les montants 18 et les diagonales 17 sont fixés sur les 25 membrures 6, 8 par l'intermédiaire de plaques de fixation ou goussets 16 et de rivets 19 au niveau de noeuds 11, 12, 13, 14. Dans la suite de la description, on s'intéressera essentiellement au renforcement apporté à la structure 1 à 30 proximité du noeud 11 par les divers modes de réalisation conformes à la mention illustrée aux figures 4 à 17, par rapport à la structure non renforcée illustrée aux figures 2 et 3, mais un renforcement analogue pourrait être apporté aux autres noeuds de la structure 1. A proximité du noeud 11, la membrure tendue 6 est constituée d'un côté par un élément structurel allongé, ici un profilé 2, s'étendant suivant une direction longitudinale 10 et de l'autre côté par un profilé 15. Un montant 18 vient se raccorder à la membrure tendue 6 à l'endroit du noeud 11. Le profilé 2 présente ici une section en forme de T comprenant une âme verticale et une semelle horizontale. L'âme verticale présente deux faces 2a, 2b verticales et sensiblement parallèles entre elles. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5, la structure 1 est renforcée par un dispositif de renforcement comprenant deux profilés de renfort 22, un bloc 4 de matériau de répartition des efforts et un ensemble de compression 26. Le bloc 4 de matériau de répartition des efforts est unitaire et s'applique sur les deux faces opposées 2a, 2b de l'âme verticale du profilé 2 et une des faces de la semelle horizontale du profilé 2. L'ensemble de compression 26 comprime le bloc 4 de matériau de répartition des efforts suivant une direction transversale 20 sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale 10. Il comprend essentiellement deux plaques de compression 27a, 27b et des tirants de compression 28 s'étendant entre les plaques de compression 27a, 27b. Les plaques de compression 27a, 27b sont sensiblement parallèles aux faces opposées 2a, 2b du profilé 2. Le profilé 2 et le bloc 4 de matériau de répartition des efforts s'étendent entre les plaques de compression 27a, 27b. Les tirants de compression 28 traversent le bloc 4 de matériau de répartition des efforts et sont fixés sur les plaques de compression 27a, 27b par des écrous 29. Les profilés de renfort 22 s'étendent entre les noeuds 11 et 12 essentiellement parallèlement au montant 18 suivant une direction d'allongement 30 sensiblement verticale, perpendiculaire à la direction longitudinale 10 et à la direction transversale 20. Ces profilés de renfort 22 présentent une extrémité libre 22a noyée dans le bloc 4 de répartition des efforts. Ils s'étendent sensiblement au contact l'un de l'autre entre les noeuds 11 et 12, mais sont recourbés à proximité de leur extrémité libre 22a pour former un angle non nul par rapport à la direction d'allongement 30 à proximité de leur extrémité libre 22a, de sorte qu'ils s'écartent l'un de l'autre et reçoivent entre eux l'âme verticale du profilé 2. Pour mettre en place le dispositif de renforcement illustré aux figures 4 et 5 à partir de la situation illustrée aux figures 2 et 3, on procède à un sablage du profilé 2 et du profilé 15 à proximité du noeud 11, ou à une opération analogue visant à permettre un coefficient de frottement élevé entre les profilés 2 et 15 et le matériau de répartition des efforts. Puis, on met en place les profilés de renfort 22, les plaques de compression 27a, 27b et les tirants de compression 28 passant à travers les goussets 16 et logés dans des fourreaux tubulaires 21 évitant leur adhérence au matériau de répartition 2. On coule ensuite le matériau de répartition des efforts dans un état sensiblement liquide entre les deux plaques de compression 27a, 27b. On peut éventuellement faciliter la mise en place du matériau de répartition des efforts en ajoutant des éléments de coffrage amovibles entre les plaques de compression 27a et 27b. Puis, lorsque le matériau de répartition des efforts s'est au moins en partie solidifié, on vient appliquer un effort de compression sur le bloc 4 de matériau de répartition des efforts en vissant des écrous 29 sur les tirants de compression 28, de sorte à contraindre en extension les tirants de compression 28. Il sera noté que les plaques de compression 27a, 35 27b s'étendent sensiblement à l'écart du profilé 2. Avantageusement, le matériau de répartition des efforts est constitué de mortier ou d'une résine plastique. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 6 et 7, le bloc 4 de matériau de répartition des efforts et l'ensemble de compression 26 sont sensiblement identiques à ceux du mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5. Le mode de réalisation illustré aux figures 6 et 7 se distingue du mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5 essentiellement en ce que les profilés de renfort 22, de type passif, sont remplacés par des profilés de renfort 32 de type actif, usuellement connus sous le nom de butons, s'étendant suivant la membrure comprimée 6. Le profilé de renfort 32 s'étend suivant la direction longitudinale 10 du profilé 2 entre les noeuds 11 et 14, parallèlement au profilé 2, et se présente sous forme d'un tube comportant une extrémité libre 32a noyée dans le bloc 4 de répartition des efforts. Le profilé de renfort 32 exerce sur la structure 1 un effort 34 tendant à écarter les nœuds 11 et 14 suivant la direction longitudinale 10, de manière à reprendre une partie des contraintes de compression permanente auxquelles le profilé 2 pourrait être soumis. Cet effort 34 est obtenu en contraignant en compression le profilé de renfort 32 suivant la direction longitudinale 10 au moyen de vérins et en le maintenant ainsi au moyen de cales, selon une technique bien connue en soi. La mise en place du dispositif de renforcement illustré aux figures 6 et 7 est sensiblement similaire à celle du dispositif illustré aux figures 4 et 5, à ceci près que les profilés de renfort 32 se substituent aux profilés de renfort 22 et que, dans une ultime étape, les profilés de renfort 32 sont contraints en compression suivant la direction longitudinale 10. Le mode de réalisation illustré aux figures 8 et 9 35 se distingue de celui illustré aux figures 4 et 5 en ce que des tirants de renfort 42 se substituent au profilé de renfort 22 et que l'ensemble de compression est complété par une plaque d'appui 47c pour former un ensemble de compression 46. La plaque d'appui 47c est reliée aux plaques de compression 27a et 27b et s'étend à proximité de la semelle supérieure de la membrure tendue 6 et en particulier des profilés 2 et 15. Les tirants de renfort 42 s'étendent entre les noeuds 11 et 12 parallèlement au montant 18. Ils traversent le bloc 4 de matériau de répartition des contraintes logés dans des fourreaux tubulaires 41 évitant leur adhérence au matériau de répartition et sont contraints en extension par vissage d'écrous 43 venant en appui sur la plaque d'appui 47c par mise en tension à l'aide d'un vérin. Ainsi, les tirants de renfort 42 exercent un effort 44 tendant à rapprocher les noeuds 11 et 12 et ainsi à réduire les contraintes auxquelles est soumis le montant 18. La mise en place du dispositif de renforcement illustré aux figures 8 et 9 est similaire à celui du dispositif de renforcement illustré aux figures 4 et 5, à ceci près que dans une étape ultime, les tirants de renfort 42 sont contraints en extension par vissage des écrous 43 ou par mise en tension au moyen d'un vérin. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 10 à 12, la structure 1 est renforcée par un dispositif de renforcement comprenant des câbles 52, 62, un bloc 4 de matériau de répartition des efforts, un ensemble de compression 56, des tubes de guidage 63 formant fourreaux tubulaires et un support 40. Comme dans les modes de réalisation précédemment décrits, le bloc 4 de matériau de répartition des efforts est unitaire et s'applique sur les deux faces opposées 2a, 2b de l'âme verticale du profilé 2 et une des faces de l'âme horizontale du profilé 2. L'ensemble de compression 26 comprend essentiellement deux plaques de compression 27a, 27b et des tirants de compression 28 s'étendant entre les plaques de compression 27a, 27b. L'ensemble de compression 26 comprime le bloc 4 de matériau de répartition des efforts suivant la direction transversale 20. Les plaques de compression 27a, 27b sont sensiblement parallèles aux faces opposées 2a, 2b du profilé 2. Le profilé 2 et le bloc 4 de matériau de répartition des efforts s'étendent entre les plaques de compression 27a, 27b. Une plaque d'appui 57c et un support 40 s'étendent sensiblement entre les plaques de compression 27a, 27b auxquelles ils sot reliés et à proximité de la semelle supérieure des profilés 2 et 15. Les tirants de compression 28 traversent le bloc 4 de matériau de répartition des efforts et sont fixés sur les plaques de compression 27a, 27b par des écrous 29. Les câbles 52 sont tendus et fixés à une extrémité au noeud 13 et viennent en appui contre le support 40 par une tête d'extrémité 52a. Les nervures 48, s'étendant sensiblement perpendiculairement à la direction longitudinale 10, viennent renforcer le support 40 pour résister aux efforts appliqués par les câbles 52. Les tubes de guidage 63 sont enserrés dans le bloc 4 de matériau de répartition des efforts et présentent chacun un passage 64 recevant les câbles 52 et 62. Les câbles 62 sont tendus entre les nœuds 13 et 14 et exercent un effort sur la structure tendant à écarter les noeuds 11 et 12, du fait que les passages 64 ne sont pas alignés avec les noeuds 13 et 14. Pour mettre en place le dispositif de renforcement illustré aux figures 10 à 12 à partir de la situation illustrée aux figures 2 et 3, après avoir procédé à un sablage ou analogue à proximité du noeud 11, on met en place les plaques de compression 27a, 27b, la plaque d'appui 57c et le support 40. Puis, on place les tubes de guidage 63 et on règle leur orientation. On met ensuite en place les tirants de compression 28 et leurs fourreaux tubulaires 21et on coule le matériau de répartition des efforts entre les plaques de compression 27a, 27b. Puis, on vient appliquer un effort de compression sur le bloc 4 de matériau de répartition des efforts en vissant les écrous 29 sur les tirants de compression 28. Enfin, on tend les câbles 52 et 62. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 13 et 14, la structure 1 et en particulier le profilé 2 est renforcée par un dispositif de renforcement comprenant un corset 72, un bloc 4 de matériau de répartition des efforts et un ensemble de compression 76. Le corset 72 définit une cavité intérieure remplie d'un bloc 4 de matériau de répartition des efforts et dans laquelle le profilé 2 est sensiblement entièrement reçu. Le corset 72 s'étend le long du profilé 2 sensiblement sur toute sa longueur suivant la direction longitudinale 10 entre les nœuds 11 et 14, entre lesquels il n'est pas maintenu. Il présente en section perpendiculairement à la direction longitudinale 10 sensiblement une forme en U comprenant deux plaques de compression 77a, 77b et une plaque intermédiaire 77c reliant les plaques de compression 77a et 77b. L'âme supérieure du profilé 2 s'étend suivant la direction transversale 20 sensiblement entre les plaques de compression 77a, 77b. L'âme verticale du profilé 2, et en particulier les faces verticales 2a, 2b du profilé 2 s'étendent sensiblement en regard des plaques de compression 77a, 77b. Des tirants de compression 78 logés dans des fourreaux tubulaires 71 évitant leur adhérence au matériau de répartition et contraints en extension par des écrous 79 s'appliquant sur les plaques de compression 77a, 77b tendent à rapprocher les plaques de compression 77a, 77b l'une de l'autre et ainsi à comprimer le bloc 4 de matériau de répartition des efforts. L'ensemble de compression 76 est défini par les plaques de compression 77a, 77b, la plaque intermédiaire 77c, les tirants de compression 78 et les écrous 79. Pour mettre en place le dispositif de renforcement illustré aux figures 13 et 14 à partir de la situation illustrée aux figures 2 et 3, après avoir avantageusement sablé le profilé 2 entre les noeuds 11 et 14, on met en place l'ensemble de compression 76, puis on coule le matériau de répartition des efforts, et enfin lorsque celui-ci est sensiblement solidifié, on le comprime en vissant les écrous 79. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 15 à 17, la structure 1 est renforcée par un dispositif de renforcement comprenant une extension de profilé 82, un bloc 4 de matériau de répartition des efforts et un ensemble de compression 86. L'extension de profilé 82 s'étend entre le noeud 14 et une extrémité 82c, dans le prolongement suivant la direction longitudinale 10 du profilé 2. Le profilé 2 s'étend entre le noeud 11 et l'extrémité libre 2c suivant la direction longitudinale 10. Le profilé 2 et l'extension de profilé 82 ne sont pas soutenus entre le noeud 11 et le noeud 14. L'extension de profilé 82 constitue ainsi une extension du profilé 2, l'extrémité 82c du profilé 82 s'étendant à proximité immédiate de l'extrémité 2c du profilé 2. L'extension du profilé 82 présente ici une section en H comprenant deux semelles sensiblement horizontales reliées entre elles par une âme sensiblement verticale présentant deux faces opposées sensiblement verticales 82a, 82b. Le profilé 2 présente ici une section sensiblement en H comprenant également deux semmelles horizontalesreliées entre elles par une âme verticale présentant deux faces opposées sensiblement verticales 2a, 2b, mais l'écartement entre les faces 2a et 2b est sensiblement différent de l'écartement entre les faces 82a et 82b du profilé 82. Le bloc 4 de matériau de répartition des efforts s'étend à proximité de l'extrémité libre 2c du profilé 2 sur les faces verticales 2a, 2b et à proximité de l'extrémité libre 82c de l'extension de profilé 82 sur les faces verticales 82a, 82b et est unitaire, de sorte à relier l'un à l'autre le profilé 2 et l'extension de profilé 82. L'ensemble de compression 26 comprend deux plaques de compression 87a, 87b, des tirants de compression 88 s'étendant entre les plaques de compression 87a, 87b et des écrous 89 se vissant sur les tirants de compression 88. Les plaques de compression 87a, 87b s'étendent parallèlement et de part et d'autre des faces opposées 2a, 2b du profilé 2 et des faces opposées 82a, 82b de l'extension de profilé 82. Les tirants de compression 88 traversent le bloc 4 de matériau de répartition des efforts dans des fourreaux tubulaires 81 évitant leur adhérence au matériau de répartition et sont fixés sur les plaques de compression 87a, 87b par les écrous 89. L'ensemble de compression 86 comprime ainsi le bloc 4 de matériau de répartition des efforts suivant la direction transversale 20 sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale 10 contre les faces verticales 2a, 2b, 82a, 82b. Pour mettre en place le dispositif de renforcement illustré aux figures 15 à 17, après avoir avantageusement sablé le profilé 2 à proximité de son extrémité libre 2c et l'extension de profilé 82 à proximité de son extrémité libre 82c, puis mis en place l'ensemble de compression 86, on coule le matériau de répartition des efforts entre les plaques de compression 87a, 87b, puis lorsqu'il est au moins partiellement solidifié, on comprime le bloc 4 de matériau de répartition des efforts en serrant les écrous 89 sur les tirants de compression 88. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée 35 aux modes de réalisations qui viennent d'être décrits. En particulier, bien que décrits séparément, les divers modes de réalisations pourraient être combinés. Dans tous les cas, le serrage S exercé par les tirants de compression est dimensionné de façon à transmettre l'effort longitudinal F aux faces opposées 2a et 2b, en prenant en compte un coefficient de frottement utile f et un coefficient de sécurité y adéquat : yF
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Structure (1) en treillis comprenant un élément structurel allongé (2) et un dispositif de renforcement destiné à soulager l'élément structurel allongé d'une partie des contraintes auxquelles il est soumis, dans laquelle le dispositif de renforcement comprend un matériau de répartition des efforts définissant un bloc (4) s'appliquant sur deux faces sensiblement opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé, ledit bloc (4) de matériau de répartition des efforts de matériau de répartition des efforts étant compressé contre les faces de l'élément structurel allongé (2a, 2b)
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1. Structure (1) en treillis comprenant un élément structurel allongé (2) et un dispositif de renforcement destiné à soulager l'élément structurel allongé d'une partie des contraintes auxquelles il est soumis, caractérisé en ce que le dispositif de renforcement comprend un matériau de répartition des efforts définissant un bloc (4) s'appliquant sur deux faces sensiblement opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé, ledit bloc (4) de matériau de répartition des efforts étant compressé contre lesdites faces de l'élément structurel allongé (2a, 2b). 2. Structure selon la 1, comprenant en outre un élément structurel allongé de renfort (22, 32) présentant une extrémité libre (22a, 32a) noyée dans le bloc (4) de matériau de répartition des efforts. 3. Structure selon la 2, dans laquelle : - la structure comporte une première membrure (6) 20 et une deuxième membrure (8), - la première membrure (6) comprend l'élément structurel allongé (2), et -l'élément structurel allongé de renfort (22) est fixé à la deuxième membrure (8) à l'écart de ladite 25 extrémité libre (22a) noyée dans le bloc (4) de matériau de répartition des efforts. 7. Structure selon la 2 ou la 3, dans laquelle l'élément structurel allongé de renfort (32) s'étend suivant une direction longitudinale 30 (10) et est comprimé (34) suivant la direction longitudinale (10). 8. Structure selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle :- elle comprend en outre un tirant de renfort (42) traversant le bloc (4) de matériau de répartition des efforts et prenant appui sur un support (27a, 27b, 47c) solidaire du bloc (4) de matériau de répartition des efforts à une première extrémité (11), - la structure comporte une première membrure (6) et une deuxième membrure (8), - la première membrure (6) comprend l'élément structurel allongé (2), et - le tirant de renfort (42) est fixé à la deuxième membrure (8) à une deuxième extrémité (12) distante de la première extrémité (11). 6. Structure selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un câble (52) prenant appui à une extrémité sur un support (27a, 27b, 57c, 40) solidaire du bloc (4) de matériau de répartition des efforts, ledit support (27a, 27b, 57c, 40) intégrant des raidisseurs (48) en forme de nervures. 7. Structure selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un câble (62) tendu entre deux points d'ancrage (13, 14) et passant à travers un passage (64) ménagé dans le bloc (4) de matériau de répartition des efforts, ledit passage (64) n'étant pas aligné avec les deux points d'ancrage (13, 14). 8. Structure selon la 7, dans laquelle le passage (64) est délimité par un tube de guidage (63) enserré dans le bloc (4) de matériau de répartition des efforts. 9. Structure selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'élément structurel allongé (2) comprend une portion s'étendant suivant une direction d'allongement (10) entre deux extrémités (11, 14) entre lesquelles il n'est pas maintenu et le bloc (4) de matériau de répartition des efforts estencapsulé perpendiculairement à la direction d'allongement dans un corset (72) et continûment suivant la direction d'allongement (10), sensiblement entre les deux extrémités (11, 14) de ladite portion de l'élément structurel allongé (2) . 10. Structure selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle : ù l'élément structurel (2) allongé s'étend jusqu'à une extrémité libre (2c), ù la structure comprend en outre une extension d'élément structurel allongé (82) présentant deux faces (82a, 82b) sensiblement opposées et s'étendant jusqu'à une extrémité libre (82c) disposée à proximité de l'extrémité libre (2c) de l'élément structurel allongé (2), ù le bloc (4) de matériau de répartition des efforts s'étend à proximité de l'extrémité libre (2c) de l'élément structurel allongé sur les faces opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé (2) contre lesquelles il est compressé et à proximité de l'extrémité libre (82c) de l'extension d'élément structurel allongé (82) sur les faces opposées (82a, 82b) de l'extension d'élément structurel allongé (82) contre lesquelles il est compressé. 11. Structure selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle : ù les deux faces opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé (2) sont sensiblement parallèles entre elles, ù deux plaques de compression (27a, 27b ; 77a, 77b ; 87a, 87b) sensiblement parallèles entre elles sont reliées par des tirants (28, 78, 88) de compression contraints en extension, ù le bloc (4) de matériau de répartition des efforts s'étend entre les plaques, etù les tirants (28, 78, 88) de compression traversent le bloc (4) de matériau de répartition des efforts. 12. Structure selon la 11, dans 5 laquelle les plaques de compression (27a, 27b ; 77a, 77b ; 87a, 87b) s'étendent à l'écart de l'élément structurel allongé (2). 13. Structure selon la 11 ou la 12, dans laquelle les tirants (28, 78, 88) 10 sont logés dans des fourreaux tubulaires (21, 71, 81). 14. Structure selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le matériau de répartition des efforts (4) est constitué de mortier. 15. Structure selon l'une quelconque des 15 précédentes, dans laquelle le matériau de répartition des efforts (4) est constitué d'une résine plastique. 16. Procédé pour renforcer une structure en treillis comprenant un élément structurel allongé (2) et un 20 dispositif de renforcement destiné à soulager l'élément structurel allongé (2) d'une partie des contraintes auxquelles il est soumis, dans lequel on réalise les étapes suivantes : a) on dispose un bloc (4) de matériau de 25 répartition des efforts sur deux faces sensiblement opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé (2), puis b) on compresse ledit bloc (4) de matériau de répartition des efforts contre les faces opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé (2). 30 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que lors de l'étape a), on dispose le matériau de répartition des efforts dans un état sensiblement fluide pour former le bloc (4), puis on attend que le matériau de répartition des efforts soit au moins partiellementsolidifié pour compresser le bloc (4) de matériau de répartition des efforts lors de l'étape b). 18. Procédé selon la 16 ou la 17, dans lequel : ù préalablement à l'étape a), on dispose deux plaques de compression (27a, 27b ; 77a, 77b ; 87a, 87b) sensiblement parallèles entre elles en regard des deux faces opposées (2a, 2b) de l'élément structurel allongé (2), puis on relie les deux plaques de compression par des tirants de compression (28, 78, 88), ù lors de l'étape b), on contraint les tirants de compression (28, 78, 88) en extension.
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E
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E01,E04
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E01D,E04C
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E01D 22,E01D 6,E04C 3
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E01D 22/00,E01D 6/00,E04C 3/11
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FR2901376
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A1
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PERFECTIONNEMENT POUR SOURIS D'ORDINATEUR
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déplacer un curseur (flèche sur l'écran, objet graphique, etc) de la même manière que quand il dispose d'une souris d'ordinateur posée sur une table ou un pupitre. Il en résulte que le présentateur pour changer d'image et faire progresser son exposé doit quitter sa position debout face à son auditoire pour venir devant son ordinateur et utiliser la souris correspondante, ce qui présente bien entendu l'inconvénient de donner à son publique une impression d'interruption momentanée désagréable. La présente invention se propose de résoudre les problèmes ci dessus, et propose une nouvelle souris d'ordinateur qui ne nécessite pas de support et qui est utilisée dans l'espace trois dimensions, et permet de restituer le fonctionnement et les performances d'une souris sans référence. Ainsi, l'utilisateur ayant en main la souris de l'invention peut piloter son ordinateur, et diriger le curseur d'écran ( flèche sur l'écran, objet graphique etc..) sans point de repère, sans référence, uniquement en déplaçant sa main dans l'espace. La présente invention utilisée dans un espace deux dimensions permet de se substituer aux souris connues à ce jour, avec l'avantage d'être insensible à l'environnement, par l'absence d'encrassement de la boule et de ses capteurs pour une souris à boule, et des perturbations du faisceau optique dans le cas de souris optiques L'invention permet aussi d'offrir un certain nombre de 25 fonctionnalités supplémentaires à l'utilisateur Ainsi, la souris de l'ordinateur pour ordinateur, est du type constitué par un boîtier comportant des moyens permettant de détecter ses mouvements au moins dans deux directions, et est caractérisée ne ce que lesdits moyens sont constitués par au moins deux accéléromètres. Selon une caractéristique complémentaire, la souris comprend trois accéléromètres. Notons aussi que la souris comprend une unité de calcul comprenant un microprocesseur ou tout autre circuit électronique approprié, destiné à gérer l'ensemble des fonctionnalités de la souris. Selon une autre caractéristique, à chacun des accéléromètres est associé un gyroscope, pour détecter des mouvements de rotation pouvant permettre la réalisation d'actions particulières, ainsi qu'un magnétomètre afin que soit déterminer la position magnétique de la souris. Bien entendu, la souris comprend une source d'énergie électrique, interne (piles ou accumulateurs) ou externe, ainsi un module de connection, permettant à ladite souris sa liaison avec l'ordinateur correspondant, ladite liaison étant soit filaire, soit sans fil telle qu'une transmission par radio, infra rouge, "Blue Tooth" , "Wifi", ou autre. Ajoutons que la souris peut aussi comprendre une molette permettant de réaliser un défilement des éléments d'écran, ainsi qu'un ou plusieurs boutons de commande comme par exemple un bouton pour "cliquer", un bouton marche arrêt, un bouton pour activer la pris en compte du déplacement, un bouton permettant la réalisation d'une fonction déterminée, voir un ou plusieurs indicateurs lumineux, comme par exemple un indicateur de marche et d'arrêt et un voyant d'information de l'état de la source d'énergie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue schématique fonctionnelle d'un mode de réalisation de la souris de l'invention. La figure 2 est une vue d'une variante de réalisation. La figure 3 est une vue schématique d'un perfectionnement. La figure 4 est vue en perspective représentant une configuration possible de la souris de l'invention. Les figures 5 et 6 sont des vues en perspective représentant des variantes de configuration possible de la souris de l'invention. La souris de référence générale (1) est constituée par un boîtier (2) 20 qui comprend des moyens permettant de détecter et d'analyser ses mouvements au moins dans deux directions, et avantageusement dans trois directions, selon les trois axes X-X', Y-Y', Z-Z'. La souris (1) selon l'invention est tel que les moyens permettant 25 d'analyser ses mouvements au moins dans deux directions, sont constitués par au moins deux accéléromètres (3a, 3b), à savoir un premier accéléromètre (3a) détectant les déplacements de la souris (1) selon un premier axe de déplacement comme par exemple l'axe des ordonnées (X) et un deuxième accéléromètre (3b) détectant les déplacements selon un deuxième axe de 10 15 déplacement perpendiculaire au premier axe comme par exemple l'axe des abscisses (Y). Ainsi, les accéléromètres associés à une unité de calcul (5) 5 permettent de déterminer par calcul le ou les mouvements fait par le boîtier (2), lors de son utilisation. Les accéléromètres sont bien entendu des accéléromètres de précision, capables de mesurer de très faibles accélérations. 10 La souris (1) de l'invention peut avantageusement comprendre un troisième accéléromètre (3c), pour déterminer et analyser les déplacements de la souris selon un troisième axe Z-Z', et ce afin de gérer un déplacement dans deux dimensions sans se soucier de respecter les deux directions autorisées 15 par l'utilisation de deux accéléromètres (déplacement 2D dans un espace 3D), et de gérer des objets dans un espace à trois dimensions. Notons que la souris peut par ailleurs être telle qu'à chacun des accéléromètres peut être associé un gyroscope (7), pour détecter des 20 mouvements de rotation pouvant permettre la réalisation d'actions particulières, tel que cela est illustré à la figure 3. L'unité de calcul (5) comprend un microprocesseur ou tout autre circuit électronique approprié destiné à gérer l'ensemble des fonctionnalités 25 de la souris, et permet entre autre : - pour chaque signal transmis par l'accéléromètre, par une première intégration, de calculer la vitesse de déplacement dans une direction, et par une seconde intégration, de déterminer la distance parcourue dans chaque direction. - de calculer avec les données accélération, vitesse, distance de chaque capteur, le déplacement de la souris dans l'espace. gérer les différents boutons et mollettes de la souris ; - gérer les différents indicateurs lumineux de la souris ; - gérer l'état de la source d'énergie interne de la souris ; -transmettre des données à l'ordinateur, soit par fils soit par radio ou autre ; - gérer le fonctionnement du système de pointage laser si celui ci n'est pas gérer à part. Ajoutons que la souris (1) comprend une source d'énergie (8) telle que une ou plusieurs piles ou batteries rechargeables, ainsi qu'un module de connections (9), permettant à ladite souris sa liaison avec l'ordinateur correspondant, ladite liaison étant soit filaire, soit sans fil telle qu'une transmission par radio, infra rouge, "Blue Tooth" , "Wifi", ou autre. Bien entendu l'énergie de la souris pourrait être externe, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. On notera qu'à chacun des accéléromètres il. peut être associé un magnétomètre (10) afin que soit déterminer la position magnétique de la souris (1). 25 Notons aussi que la souris pourrait comprendre une molette (11) permettant comme pour les souris traditionnelles de réaliser un défilement des éléments d'écran, ainsi qu'un ou plusieurs boutons de commande (12a, 12b, 12c) comme par exemple un bouton pour "cliquer", un bouton pour activer la prise en compte du déplacement, un bouton marche arrêt et un 30 bouton permettant la réalisation d'une fonction déterminée, et un ou20 plusieurs indicateurs lumineux (13a, 13b, 13c), comme par exemple un indicateur de marche et d'arrêt et un voyant d'information de l'état de la source d'énergie. Les figures 5 et 6 sont des vues en perspective représentant des variantes de configuration possible de la souris de l'invention. La souris représentée à la figure 5 est une souris avec une liaison filaire avec l'ordinateur correspondant, tandis que la figure 6 illustre une autre variante de souris comprenant un palpeur (14) permettant de détecter un contact. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les 15 équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
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Souris (1) pour ordinateur, du type constitué par un boîtier (2) comportant des moyens permettant de détecter ses mouvements au moins dans deux directions, caractérisée ne ce que lesdits moyens sont constitués par au moins deux accéléromètres (3a, 3b).
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1. Souris (1) pour ordinateur, du type constitué par un boîtier (2) 5 comportant des moyens permettant de détecter ses mouvements au moins dans deux directions, caractérisée ne ce que lesdits moyens sont constitués par au moins deux accéléromètres (3a, 3b). 2. Souris (1) pour ordinateur selon la 1, caractérisée 10 en ce que la souris (1) comprend trois accéléromètres (3a, 3b, 3c) 3. Souris (1) pour ordinateur selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la souris (1) comprend une unité de calcul (5) comprend un microprocesseur ou tout circuit électronique approprié, destiné 15 à gérer l'ensemble des fonctionnalités de la souris. 4. Souris (1) pour ordinateur selon la 3, caractérisée en ce que l'unité de calcul (5) permet: - pour chaque signal transmis par l'accéléromètre, par une première 20 intégration, de calculer la vitesse de déplacement dans une direction, et par une seconde intégration, de déterminer la distance parcourue dans chaque direction. - de calculer avec les données accélération, vitesse, distance de chaque capteur, le déplacement de la souris dans l'espace. gérer les différents boutons et mollettes de la souris ; gérer les différents indicateurs lumineux de la souris ; gérer l'état de la source d'énergie interne de la souris ; transmettre des données à l'ordinateur, soit par fils soit par radio ; 25 30 gérer le fonctionnement du système de pointage laser si celui ci n'est pas géré à part. 5. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'à chacun des accéléromètres est associé un gyroscope (7), pour détecter des mouvements de rotation pouvant permettre la réalisation d'actions particulières. 6. Souris (1) pour ordinateur selon la précédente, caractérisée qu'à chacun des accéléromètres est associé un magnétomètre (10) afin que soit déterminer la position magnétique de la souris (1). 7. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des 15 précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une source d'énergie électrique interne (8). 8. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une source d'énergie 20 électrique externe. 9. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un module de connections (9), permettant à ladite souris sa liaison avec l'ordinateur 25 correspondant, ladite liaison étant soit filaire, soit sans fil telle qu'une transmission par radio, infra rouge, "Blue Tooth" , "Wifi". 10. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une molette 30 (11) permettant de réaliser un défilement des éléments d'écran, 11. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs boutons de commande (12a, 12b, 12c) comme par exemple un bouton marche arrêt et un bouton permettant la réalisation d'une fonction déterminée, 12. Souris (1) pour ordinateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs indicateurs lumineux (13a, 13b, 13c), comme par exemple un indicateur de marche et d'arrêt et un voyant d'information de l'état de la source d'énergie.15
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G06
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G06F
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G06F 3
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G06F 3/033,G06F 3/0346,G06F 3/0354
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VEHICULE SUR ROUE, PROCEDE D'ATTELAGE, PROCEDE DE DESATTELAGE, PROCEDE DE GESTION DE CES VEHICULES ET TRAIN DE VEHICULES RESULTANT
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L'invention concerne un véhicule autonome sur roue muni d'une cabine de pilotage et d'un espace de transport de passagers et/ou d'objets, un procédé d'attelage entre au moins deux de ces véhicules, et un train de véhicules, ainsi qu'un procédé de désattelage de ce train de véhicules permettant de le dételer en tout ou partie. L'invention porte également sur un procédé de gestion d'un réseau de transport de personnes et/ou d'objets utilisant ces véhicules, un procédé de gestion d'un ensemble de véhicules du même type et un procédé de transport de passagers et/ou d'objets au moyen d'un ensemble de véhicules du même type. Classiquement, pour le transport sur route des passagers ou des marchandises, on emploie des véhicules de tailles variées afin de répondre aux besoins variables de volume de passagers ou d'objets. Par objet, on entend toute chose qui est transportable, qu'elle soit solide, liquide gazeuse, en blocs ou pulvérulente, par exemple des marchandises ou encore tout autre type d'objets comme les déchets ménagers ou industriels. Dans le domaine des transports en communs, on constate plusieurs phénomènes. Les agglomérations urbaines se sont considérablement dilatées. Les lieux de résidence, de travail, de consommation et de loisirs se sont éloignés les uns des autres, ce qui nécessite de parcourir de plus en plus de kilomètres sur route pour assurer une offre de transport. Certains kilomètres en périphérie de ces agglomérations sont faiblement fréquentés. Selon les agglomérations, les réseaux de transport en commun présentent des formes variées, généralement en forme de réseau arborescent ou en étoile. La capacité totale des véhicules qui est généralement dimensionnée pour les zones les plus fréquentées de l'hyper centre n'est plus nécessaire en périphérie, et entraîne une masse à vide à traîner, ce qui est un facteur de coûts d'investissement et d'exploitation, de consommation d'énergie et de nuisances excessifs pour l'exploitant et son environnement. Dans ces zones périphériques, un véhicule plus court suffit En revanche, en centre ville, un véhicule plus long est utile. Ainsi, si l'on utilise des véhicules longs, tels que des autobus aribrtt, lés voient un taux de remplissage sati f. isa t uniquement en centre ville et aux heures de pointe. Des solutions ont été proposées en utilisant des véhicules de deux types : des véhicules courts dans les zones périphériques peu fréquentées du réseau dont les lignes se rejoignent en des noeuds du réseau où des véhicules longs prennent le relais pour parcourir les zones centrales plus fréquentées, tandis que les véhicules courts repartent en sens inverse. Dans ce cas, cependant, si l'on peut mieux adapter le nombre de véhicules aux besoins du réseau, il persiste, pour les voyageurs, un désavantage majeur car ils doivent tous changer de véhicule aux noeuds de transition entre la zone centrale (ZC) et les zones périphériques. Il est également connu d'atteler une voiture de tête menant servant de véhicule de traction, reliée, par un attelage, à un ou plusieurs wagons de transport menés, afin de former un train de véhicules roulant sur route. Les documents WO 2004/014715 et US 4 948 157 présentent ce genre de véhicules sous la forme d'autobus avec ou sans soufflet entre les wagons. Le document US 6 926 344 prévoit ce genre de soufflet qui est notamment utilisé pour des bus articulés. Cependant, le type de véhicule articulé présente un certain nombre d'inconvénients. En particulier, le véhicule n'est pas modulaire, son stockage est difficile, et il présente une consommation excessive aux heures creuses. Le véhicule modulable présente quant à lui une dissymétrie. Le véhicule de tête est différent des autres modules et une permutation de l'ensemble des différents véhicules entre eux n'est pas possible. Egalement, le document FR 2 606 354 prévoit des véhicules routiers à conduite autonome ou attelable pour former un train routier à un seul conducteur : la solution proposée est cependant contraignante s'agissant de la procédure, manuelle, pour atteler et dételer les véhicules. La présente invention a pour objectif de fournir un véhicule routier de transport de personnes et/ou d'objets, permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur. En particulier, la présente invention cherche à proposer un véhicule routier autonome offrant la possibilité de pouvoir être assemblé rapidement et aisément de façon réversible à d'autres véhicules identiques pour tormer un tra ~ 1..k+w 'w`' t ales ce train de véhicules min e pJuvané. être, tre, 1u8- même désassemblé en tout ou partie pour former une flotte de véhicules autonomes de longueur variable venant se plier à la charge variable en passagers et/ou d'objets du réseau, en fonction des besoins de chaque zone à un moment donné, en tenant compte des périodes creuse et des périodes de pointe. Egalement, outre la facilité d'attelage et de désattelage, on souhaite proposer un véhicule qui dans la position attelée, formant un train de véhicules, et dans la position désattelée proposant un véhicule autonome, assure la sécurité des personnes situées à l'extérieur du (ou des) véhicule(s). A cet effet, selon la présente invention, le véhicule autonome sur roue est muni d'une cabine de pilotage et d'un espace de transport de passagers et/ou d'objets, et il est caractérisé en ce qu'il présente : - au moins un essieu avant directeur et, de façon particulière mais non systématique, au moins un essieu arrière directeur, - un système d'attelage escamotable comprenant une première partie située à l'avant du véhicule et une deuxième partie située à l'arrière du véhicule, la première partie d'un véhicule étant apte à coopérer avec la deuxième partie d'un autre véhicule, lorsque le système d'attelage est sorti, afin de relier les véhicules en formant entre eux un attelage, et - des moyens de protection dudit attelage. De cette manière, on comprend que par le fait que ces véhicules identiques peuvent circuler seuls de façon indépendante et former, lorsqu'ils ont assemblés, un train de véhicule de plus grande capacité qui est articulé, on obtient des assemblages de véhicules routiers identiques qui sont modulaires le long de leurs trajets, ce qui permet d'organiser le réseau de transport afin qu'il permette l'assemblage ou le désassemblage de ces trains de véhicules routiers autonomes selon les besoins. Ces véhicules sont, lorsqu'ils sont séparés, autonomes à la fois en pilotage et en moyens de propulsion. Le caractère escamotable du système d'attelage assure une discrétion et une sécurité en dehors des périodes où le système d'attelage est sorti et forme un attelage avec le système d'attelage d'un autre véhicule. Cette solution assure également la sécurité des personnes le .,sterne d'attelage es sorti et ferme un tt l: e avec système d'attelage d'un autre véhicule, grâce aux moyens de protection dudit attelage, par exemple sous la forme d'un soufflet et/ou d'une jupe de protection. Egalement, la procédure d'attelage ou de désattelage physique peut s'effectuer en mode semi-automatique (commandé par un seul opérateur depuis sa cabine de pilotage) ou de façon entièrement automatique. Aussi, la procédure d'attelage ou de désattelage peut notamment se réaliser lorsque les véhicules/trains de véhicules circulent à des emplacements spécifiques, en particulier sur un site protégé, afin d'assurer un maximum de sécurité. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible d'utiliser le véhicule de transport de passagers ou d'objets de façon plus rationnelle. De façon avantageuse et préférée, ladite deuxième partie du système d'attelage peut être activée de façon à passer d'une position escamotée vers une position sortie dans laquelle ladite deuxième partie est apte à coopérer avec ladite première partie du système d'attelage d'un autre véhicule en formant entre eux un attelage. De cette façon, lorsqu'il n'est pas utilisé pour former un attelage entre deux véhicules, du fait que la deuxième partie est escamotée, par exemple à l'intérieur du véhicule, le système d'attelage est rendu d'une part essentiellement non visible et d'autre part il perd son caractère dangereux. De préférence, ladite deuxième partie du système d'attelage présente une barre d'accrochage, notamment coulissante ou télescopique, pouvant passer de façon automatique de sa position escamotée à sa position sortie et inversement. Pour faciliter la manoeuvre d'attelage, il est avantageusement prévu que ledit système d'attelage présente en outre des moyens de guidage du déplacement de la deuxième partie du système d'attelage entre la position escamotée et la position sortie. Egalement, on prévoit avantageusement que ledit système d'attelage présente en outre des moyens de guidage permettant, lors du passage de la deuxième partie dans la position sortie, de guider sa venue en coopération avec ladite première partie du système d'attelage. Selon une autre disposition préférentielle de la présente invention, le système d'attelage comporte des moyens de liaisons autorisant un jeu selon au moins trois degrés de liberté, de sorte que le système d'attelage puisse absorber, dans une certaine limite, des mouvements dans tous les sens entre deux véhicules attelés. Egalement, selon encore une autre disposition préférentielle de la présente invention, et pour une facilité de mise en oeuvre, lesdits moyens de protection dudit attelage sont aptes à passer d'une position repliée à une position déployée dans laquelle ledit attelage est entouré par les moyens de protection. Ce mouvement de déploiement et le mouvement de retour de repliement, peut être commandé de façon manuel ou automatique. Ces moyens de protection sont par exemple de type soufflet, à paroi pleine ou non (grillage) ou selon toute autre disposition qui empêche l'accès au système d'attelage pendant et après la procédure d'attelage. Avantageusement, ces moyens de protection sont situés à l'arrière de chaque véhicule et peuvent présenter l'une ou l'autre des dispositions suivantes : - les moyens de protection peuvent être invisibles dans leur position repliée, par exemple en s'encastrant dans l'arrière du véhicule, - les moyens de protection peuvent présenter une forme qui coopère avec la forme de l'avant du véhicule de sorte que les moyens de protection forme la continuité de l'avant du véhicule mené situé derrière le véhicule considéré, - les moyens de protection sont liés avec le système d'attelage, et en particulier avec la barre d'accrochage, afin de se déplacer simultanément lorsque le système d'attelage passe de sa position escamotée à sa position sortie. De préférence, le véhicule comporte en outre des moyens de couverture du système d'attelage escamoté, par exemple sous la forme d'un ou de plusieurs capots, afin d'éviter un accès à des parties du système d'attelage qui pourraient entraîner des accidents, On prévoit avantageusement que lesdits moyens de couverture comportent un capot apte à venir entourer la deuxième partie ou à refermer l'espace contenant la deuxième partie du système d'attelage 'lems sa osition escamote En outre, de façon avantageuse, on prévoit en outre que le véhicule comporte en outre une architecture logicielle qui comprend un ordinateur d'attelage et un ordinateur des essieux. En particulier, on prévoit que le véhicule présente en outre des moyens permettant à l'ordinateur d'attelage de connaître la situation du système d'attelage dudit véhicule, et notamment la formation d'un attelage, avec un autre véhicule. De préférence, ladite architecture logicielle comprend en outre un superviseur qui permet, via l'ordinateur d'attelage, de vérifier la position verrouillée de l'attelage entre deux véhicules, afin d'avertir si cette position verrouillée est inexistante Ces dispositions d'ordre sécuritaire permettent d'assurer que l'attelage formé entre deux véhicules ne présente aucun problème. L'invention concerne également, un procédé d'attelage entre au moins deux véhicules du type présenté précédemment. Ce procédé d'attelage se caractérise en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) on déplace un premier véhicule formant le véhicule menant en un emplacement d'accostage, b) on déplace un autre véhicule formant un véhicule mené de façon à l'aligner derrière le véhicule menant, à une distance d'accostage 20 prédéterminée, c) on active la deuxième partie du système d'attelage du véhicule menant et la première partie du système d'attelage du véhicule mené de façon à réaliser entre eux un attelage et d) on active les moyens de protection dudit système d'attelage, situés à 25 l'arrière du véhicule menant, afin d'empêcher tout contact entre l'attelage et un élément extérieur au train de véhicules ainsi formé. Selon ce procédé d'attelage, on peut ajouter un véhicule mené supplémentaire par le fait que sont mises en oeuvre, pour chaque véhicule mené supplémentaire, des étapes supplémentaires correspondant aux 30 étapes b) à d) et dans lesquelles : b le véhicule mené supplémentaire est déplacé de façon à être aligné derrière le véhicule mené précédemment attelé, à une distance d'accostage prédéterminée, puis c ) on active la deuxième partie du système d'attelage du véhicule mené supplémentaire et la première partie du système d'attelage du véhicule mené précédemment attelé u ge r & de ç y{ e,.. e ~~., a ~s a u, réaliser eux un attelage supplémentaire et d') on active les moyens de protection dudit attelage supplémentaire, situés à l'arrière du véhicule mené précédemment attelé, afin d'empêcher tout contact entre l'attelage supplémentaire et un élément extérieur au train de véhicules ainsi formé. De cette façon, on comprend qu'il est facile d'ajouter un véhicule mené supplémentaire, à un ou plusieurs emplacements différents du réseau de transport, et par exemple sur une même ligne de transport en cours d'exploitation, et ceci afin de répondre aux besoins de zones de plus grande affluence. Selon un mode de réalisation préféré, le véhicule comporte en outre un système de guidage immatériel qui est notamment utilisé pendant l'étape b) ou b') de déplacement du véhicule mené du procédé d'attelage. Notamment, ce système de guidage immatériel peut fonctionner avec un guidage optique, guidage magnétique, ou par guidage électromagnétique par pseudo-distances ou par mesures de phases, par exemple un système de positionnement satellitaire type GPS ou GALILEO ou GLONASS. En particulier, ledit système de guidage immatériel utilise un tracé de référence sur la voie de circulation et des détecteurs d'obstacle. Ainsi, grâce à un tel système de guidage immatériel, on peut assurer de façon fiable un bon positionnement entre les deux véhicules avant d'effectuer leur attelage, que ce soit pour ajuster la distance longitudinale entre deux véhicules avant leur attelage, ou pour respecter un alignement entre eux afin d'éviter notamment tout écart latéral ou déportement entre eux. Sur ces aspects de guidage automatique et de guidage au sol, on peut se reporter par exemple à WO98/47754, WO99/14096, EP0919449 et FR2766782, ou encore à FR2780696 qui porte sur un système de guidage automatique embarqué de véhicule avec module de reprise en main volontaire. i a présente invention concerne également un procédé de gestion d'un réseau de transport de passagers etou d'objets utilisant des véhicules du type présenté précédemment. Ce procédé de gestion se caractérise en ce qu'il met enuvre les étapes suivantesi on conduit au m foins des i x 'v hi ul= r t/ou e sembl ~w véhai.w u on ~,. v , a provenant d'origine différentes (A,B, C, D, E, F...) vers un ou des pôles de bifurcation (K, H..) du réseau qui sépare une zone centrale (ZC) de grande affluence d'une zone périphérique (ZP1, ZP2) de moindre affluence, et - on réalise audit pôle de bifurcation le procédé d'attelage défini ci-dessus entre ces véhicules pour former un train de véhicule à un seul conducteur lorsque lesdits véhicules se dirigent depuis la zone périphérique (ZP1, ZP2) en direction de la zone centrale (ZC). La présente invention porte de plus sur un train de véhicules formé par attelage entre plusieurs véhicules du type présenté précédemment. Ce train de véhicules se caractérise en ce qu'il comporte un seul véhicule menant et au moins un véhicule mené, situé derrière le véhicule menant, lesdits véhicules étant reliés l'un à l'autre par ledit attelage dont le contact, avec un élément extérieur aux véhicules, est empêché par lesdits moyens de protection. Il est bien entendu que des pôles de bifurcation peuvent se situer dans toutes les zones, à savoir notamment dans la zone centrale (ZC) et/ou dans les zones périphériques (ZP1, ZP2). On comprend que ce train de véhicules est formé de véhicules de même type, qui peuvent toutefois être différents entre eux sur certains aspects parmi lesquels la longueur totale du véhicule ou la longueur entre les essieux, notamment entre les deux essieux directeurs, avant et arrière. L'invention porte également sur un procédé de désattelage du dernier attelage d'un train de véhicules du type défini ci-dessus, comportant au moins un dernier véhicule mené et un véhicule menant, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) on active les moyens de protection du dernier attelage situé entre le dernier véhicule mené et le véhicule qui le précède afin de dégager ledit dernier attelage; b) on active la deuxième partie du système d'attelage du dernier véhicule mené et la première partie du système d'attelage du véhicule qui le précède de façon à défaire le dernier attelage et à escamoter ladite deuxième partie du système d'attelage, ce par quoi le dernier véhicule mené est séparé du train de véhicule et forme un véhicule autonome et un train de véhicules restants, et c) on déplace ledit véhicule autonome ou le train de véhicules restant. Avantageusement, ce procédé de désattelage comporte en outre, après l'étape b), une étape supplémentaire dans laquelle on active lesdits moyens de couverture du dernier véhicule du train de véhicules restants, pour cacher la deuxième partie, escamotée, du système d'attelage. De cette façon, on comprend qu'il est facile de retirer à un ou plusieurs emplacements différents du réseau de transport, et par exemple sur une même ligne de transport en cours d'exploitation, un des véhicules mené ou tous les véhicules menés, et ceci pour diminuer la longueur totale du train de véhicules afin de s'ajuster aux besoins des zones de moindre affluence. De plus, par symétrie, la présente invention concerne un procédé de gestion d'un réseau de transport de personnes et/ou d'objets utilisant des véhicules du type présenté précédemment, qui se caractérise en ce qu'il met en oeuvre les étapes suivantes : - on conduit un train de véhicules comprenant au moins deux véhicules attelés vers un pôle de bifurcation (H, K,...) de la zone centrale (ZC), et - on réalise entre ces véhicules, audit pôle de bifurcation (H, K,...), le procédé de désattelage défini ci-dessus pour défaire un train de véhicule à un seul conducteur provenant de la zone centrale (ZC) et obtenir plusieurs véhicules individuels autonomes et/ ou ensembles de véhicules autonomes se dirigeant en direction de la zone périphérique (ZP1, ZP2) selon différents trajets vers une autre station (A, B, C, D, E, F,...). En outre, la présente invention porte sur un procédé de gestion d'un réseau de transport de personnes et/ou d'objets utilisant des véhicules du type présenté précédemment, qui se caractérise en ce qu'il met en oeuvre les étapes suivantes : - on conduit au moins deux véhicules et/ ou ensembles de véhicules en un pôle de bifurcation (K, H,..) du réseau qui sépare une zone centrale (ZC) de grande affluence d'une zone périphérique (ZP1, ZP2) de moindre affluence ; on réalise au dit pôle de bifurcation (K, H,..) l'attelage entre ces véhicules pour former un train de véhicules à un seul conducteur lorsque lesdits véhicules se dirigent depuis la zone périphérique (ZP1, ZP2) 35 direction de la zone centrale (ZC), - on réalise au dit pôle de bifurcation (K, H,...) le désattelage entre ces véhicules pour défaire un train de véhicule à un seul conducteur provenant de la zone centrale (ZC) et obtenir plusieurs véhicules individuels autonomes et/ ou ensembles de véhicules autonomes se dirigeant en direction de la zone périphérique (ZP1, ZP2) selon différents trajets. Enfin, la présente invention concerne un procédé de transport de passagers et/ou d'objets et un procédé de gestion d'un ensemble de véhicules, au moyen d'un ensemble de véhicules du même type, comprenant une cabine de pilotage, un espace de transport de personnes et/ou d'objets, au moins un essieu avant directeur et un système d'attelage escamotable permettant de relier, par un attelage, les uns derrière les autres lesdits véhicules pour former un train de véhicules comprenant au moins deux véhicules et permettant de séparer les uns des autres lesdits véhicules pour former plusieurs véhicules individuels autonomes et/ou ensembles de véhicules autonomes, l'opération d'attelage ou de désattelage s'effectuant à un pôle de bifurcation (H; K; ...) d'un circuit de circulation en forme de réseau arborescent ou en étoile, le pôle de bifurcation (H; K; ...) se trouvant entre des zones de concentration de personnes et/ou d'objets différentes. Dans le cadre de ce procédé de transport, de préférence il s'agit d'un procédé de transport de passagers et lesdits véhicules sont des autobus de transport de passagers. En outre, selon une autre disposition préférentielle de ce procédé de transport de passagers et/ou d'objets, le pôle de bifurcation se trouve dans une portion en étoile du réseau, entre une zone centrale (ZC) de forte concentration de passagers et/ou d'objets et une zone périphérique (ZP1, ZP2) de faible concentration de passagers et/ou d'objets. On prévoit de plus avantageusement que selon ce procédé de transport de passagers, lesdits véhicules comportent en outre des moyens de protection dudit attelage formé entre deux véhicules reliés l'un à l'autre, et ceci afin d'empêcher tout contact entre i'attelage et un élément extérieur aux véhicules, et notamment de blesser un passant ou un passager. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective de la première étape d'un procédé d'attelage entre deux véhicules ; - La figure 2 représente la deuxième étape du procédé d'attelage ; - La figure 3 représente la troisième étape du procédé d'attelage ; - La figure 4 représente la quatrième étape du procédé d'attelage; - La figure 5 est un diagramme illustrant un exemple de procédé de gestion du réseau de transport utilisant des véhicules selon la présente invention au cours d'un premier mouvement des véhicules, aux heures de pointe ; - La figure 6 est un diagramme similaire à celui de la figure 5 montrant un deuxième mouvement des véhicules; - Les figures 7 et 8 sont similaires aux figures 5 et 6, pour une exploitation à des heures creuses, - Les figures 9 à 13 représentent un mode de réalisation du système d'attelage; et - La figure 14 représente l'architecture logicielle permettant la communication pendant et après la mise en oeuvre du procédé d'attelage. Sur la figure 1, on voit deux véhicules identiques 100 et 200 placés l'un derrière l'autre le long d'un tracé de référence 10 disposé sur la voie de circulation. Les véhicules 100 et 200 sont identiques et présentent : un essieu avant directeur 12 de type rigide, semi-rigide ou à roues indépendantes, piloté par le conducteur du véhicule, et un essieu arrière 14, de préférence autodirecteur, de type rigide, semisr'gicle ou à roues indépendantes, asservi par un système automatisé. Quand les deux essieux, avant et arrière, de chaque véhicule sont directeurs, on peut disposer d'une meilleure aptitude à la manoeuvre 35 et au braquage, ainsi qu'une stabilité accrue. De plus, l'espace intérieur de chaque véhicule est réparti entre, à l'avant (à droite sur la figure 1), une cabine de pilotage 16 et, au milieu et à l'arrière (à gauche sur la figure 1), un espace de transport 18 pour des passagers présentant une ou plusieurs portes automatiques 20. Chaque véhicule 100 et 200 comporte en outre un système d'attelage 22 (voir la figure 13) disposé en partie basse de la carrosserie et comprenant une première partie 221 située à l'avant du véhicule (voir figure 1) et une deuxième partie 222 (voir figure 1) située à l'arrière du véhicule et qui reste escamotée, donc non visible pendant les périodes où les véhicules 100 et 200 sont séparés les uns des autres et restent autonomes. Également, chaque véhicule 100 et 200 comporte un système de guidage immatériel embarqué fonctionnant avec le tracé de référence 10. À titre d'exemple, sur les figures, on a considéré que les véhicules 100 et 200 présentent en plus un système de guidage utilisant la télémétrie et présentant à cet effet, à l'avant, un ou plusieurs détecteurs de distance associés à un module de guidage optique, ainsi que des détecteurs d'obstacles de proximité (non représentés). Lorsque les deux véhicules 100 et 200 vont être attelés conformément au procédé d'attelage selon la présente invention, chacun de ces véhicules est dirigé vers une station d'attelage (qui forme ici un pôle de bifurcation ou un pôle d'échange servant aussi de station de voyageur) au niveau de laquelle se trouve le tracé de référence 10. Dans un premier temps, comme il apparaît sur la figure 1, le véhicule 100, qui va former le véhicule de tête menant, est aligné sur le tracé de référence 10, par un déplacement en mode guidé, grâce à la lecture de ce dernier par les détecteurs correspondants (faisceau de lecture 24 sur la figure 1), puis le véhicule 100 est alors stoppé le long du tracé de référence 10. Ensuite, le véhicule 200 arrive par derrière, le long du tracé de référence 10 (faisceau de lecture 24 sur la figure 1), puis une communication s'établit entre les deux véhicules 100 et 200 (voir la flèche 26 sur la figure 1 et sur la figure 14), le véhicule 100 rentrant en contact avec le véhicule 200 pour lui demander d'avancer automatiquement après s'être assuré que le véhicule 200 était sécurisé, à savoir notamment que ses orles 2a w ont fermées. Dans l'étape suivante, comme il apparaît sur la figure 2, le véhicule arrière 200 avance (flèche 28 sur la figure 2) automatiquement, avec ou sans conducteur, grâce au module de guidage optique (faisceau de lecture 24) le long du tracé de référence 10 en se servant des détecteurs d'obstacles de proximité (faisceaux 30 sur la figure 2) afin de s'assurer, à tout moment, de l'éventuelle insertion d'un objet, d'une personne entre le véhicule avant 100 et le véhicule arrière 200 pour pouvoir stopper, le cas échéant et momentanément, cette manoeuvre d'approche. Cette manoeuvre d'approche se déroule jusqu'au moment où le véhicule 200 est parvenu à une distance du véhicule de tête 100 qui est prédéterminée et qui a été programmée dans le système de guidage. Il faut relever que cette distance prédéterminée est inférieure au déplacement longitudinal maximal de la barre d'accrochage 2221. Dans l'étape suivante, comme il apparaît sur la figure 3, on entre dans la phase d'accrochage entre les deux véhicules 100 et 200. Au préalable, etle cas échéant car il s'agit d'une variante facultative, un capot de protection (non représenté) disposé devant la deuxième partie 222 du système d'attelage 22 au niveau de la carrosserie 100a (voir la figure 11), est déplacé dans une position ouverte pour dégager la sortie de la barre d'accrochage 2221. Pour cette phase d'accrochage, le système d'attelage 22 des deux véhicules 100 et 200 est activé. Plus précisément, la deuxième partie 222 du système d'attelage du véhicule avant 100 passe de sa première position ou position escamotée, dans laquelle elle est invisible, dans sa deuxième position ou position sortie, dans laquelle une barre d'accrochage 2221 télescopique sort (flèche 32 sur la figure 3) à l'extérieur de la carrosserie 100a et vient s'enclencher dans un organe de verrouillage correspondant 2212 de la première partie 221 du système d'attelage 22 du véhicule arrière 200 (voir les figures 9 à 12). Après cette coopération entre la deuxième partie 222 du système d'attelage 22 du véhicule avant 100 et ce la première partie 221 du système d'attelage du véhicule arrière 200, un attelage 223 complet est constitué (voir les figures 4, 11 et 14). Un exemple plus précis d'un type de système d'attelage pouvant etre iéW "4 d + d it plus loi` en lation figures `a 13, A partir de ce moment, on comprend qu'un seul conducteur est requis et suffisant pour mener la suite des opérations et notamment pour la conduite du train de véhicules 300 que vont constituer les deux véhicules 100 et 200 à la fin du procédé d'attelage. Afin de sécuriser cet attelage 223, c'est-à-dire pour éviter qu'il soit accessible à des personnes (ou des objets) qui pourraient être blessées (endommagés) en venant heurter l'attelage 223 et être coincé(e)s entre les deux véhicules 100 et 200, notamment pendant le mouvement de l'un ou de l'ensemble des deux véhicules 100 et 200, on prévoit des moyens de protection 23 de l'attelage 223. À cet effet, à titre d'exemple préférentiel on prévoit que lesdits moyens de protection 23 comportent un soufflet 231 situé à l'arrière du véhicule et qui peut, en position déployée, entourer ledit attelage 223. Des explications complémentaires seront données ci-après en relation avec les figures 9 à 13. Ainsi, le soufflet 231 forme une jupe de protection en accordéon apte à se déformer lorsque le véhicule avant 100 et le véhicule arrière 200 ne sont plus parallèles l'un à l'autre, c'est-à-dire lorsqu'un braquage est effectué. Selon une disposition préférentielle (voir la figure 11), l'extrémité libre 2311 dudit soufflet 231 est reliée, via un cadre et un système de tringlerie rotulée à son extrémité, à ladite barre d'accrochage 2221 afin de suivre le mouvement d'avance ou de recul de la barre d'accrochage 2221 : ainsi, le déploiement et le repliage du soufflet 231 se font simultanément avec le mouvement longitudinal de la barre d'accrochage 2221, sans qu'il soit nécessaire d'effectuer une autre opération, et notamment la fixation de l'extrémité libre 2311 du soufflet 231. A ce stade, à la fin du procédé d'attelage, on a formé, grâce à l'attelage 223 présent entre le véhicule avant 100 et le véhicule arrière 200, un train de véhicules 300 qui va pouvoir se déplacer d'un seul tenant au moyen de la commande de la seule cabine de pilotage 16 du véhicule avant 100 qui forme ainsi un véhicule menant, par rapport au véhicule arrière 200 qui forme un véhicule mené, sans chauffeur. À cet effet, on prévoit que les véhicules 100 et 200 présentent s.',o E ou tore un ` sterne de ~éc Dération da s dont ées d orle9 atiw' i' ? ?es rou du véhicule avant 100 menant, au travers d'une lecture du déplacement du pignon 22141, par l'attelage 223, de façon à permettre au véhicule arrière 200, mené, de repasser dans les traces du véhicule menant 100 par reprise des informations de direction. Cela signifie que l'on donne aux véhicules menés 200 des consignes de direction (des essieux avant et arrière) correspondant au braquage du véhicule menant 100. De façon alternative, seul l'orientation de l'essieu avant des véhicules menés est commandée et dans ce cas, on s'autorise un déport entre chaque véhicule mené et celui qui le précède. Ce système de récupération de données est présenté plus loin en relation avec l'architecture logicielle de la figure 14. Dans ce cas, on prévoit également avantageusement que les véhicules 100 et 200 présentent en outre un système de réplication des commandes et des informations de la cabine de pilotage 16 entre véhicule menant 100 et véhicule mené 200, via l'attelage 223. Parmi ces commandes et informations de la cabine de pilotage, qui sont transmis depuis le véhicule mené 200 vers le véhicule menant 100, ou inversement, on peut relever l'ensemble des informations et commandes relatives à la position, au pilotage ou à la signalisation intérieure ou extérieure, que ces informations soient électriques, analogiques ou numériques, pneumatiques ou de toute autre nature. Dans une variante non représentée du procédé, au lieu et place des explications données précédemment concernant les premières étapes de la figure 1, on doit envisager le cas où c'est le véhicule mené 200 qui arrive avant le véhicule menant 100 à la station d'attelage ou au pôle de bifurcation pour atteler. Dans ce cas, dans un premier temps, le véhicule 200, qui va former le véhicule mené, est aligné sur le tracé de référence 10, par un déplacement en mode guidé, grâce à la lecture de ce dernier par les détecteurs correspondants (faisceau de lecture 24), puis le véhicule 200 est stoppé à cet emplacement. Ensuite, le véhicule 100 arrive par derrière et double Ne véhicule 200 puis se place également le long du tracé de référence 10 (faisceau de lecture 24) à l'avant du véhicule 200. Il rentre en contact avec le véhicule 200 pour lui demander d'avancer automatiquement après s'être assuré que le véhicule 200 était sécurisé, à savoir notamment que ses portes 20 sont fermées. La suite des opérations reprend les étapes présentées précédemment en relation avec la figure 2. Selon une autre variante de réalisation non représentée, la cabine de pilotage 16 est transformable en espace passager 18, notamment par la condamnation de l'accès aux commandes du poste de pilotage, et par exemple par la condamnation de la porte côté chauffeur. Si la description donnée correspond au cas où les véhicules menant 100 et mené 200 sont identiques, il faut comprendre que le procédé d'attelage qui vient d'être décrit précédemment peut s'appliquer sur des véhicules similaires, qui seraient seulement différents entre eux par exemple par leur longueur totale et/ou la longueur entre leurs essieux avant 12 et leur essieu arrière 14, ou encore qui présenteraient un ou plusieurs essieux intermédiaires supplémentaires. De la même façon, on comprend qu'il est possible, au même emplacement ou après que le train de deux véhicules se soit déplacé sur un autre emplacement d'attelage, d'appliquer ce procédé pour atteler un autre véhicule supplémentaire derrière le véhicule mené 200 et former un train de véhicules comprenant plus de deux véhicules similaires (identiques ou de longueurs différentes). Dans tous les cas, le train de véhicules 300, tout comme chaque véhicule individuel non attelé 100 ou 200, peut se déplacer en mode autonome (commandé uniquement par le chauffeur du véhicule 100 avant qui a pris manuellement la commande) ou en mode guidé (à partir du système de guidage automatique du véhicule 100). Pour la mise en oeuvre du procédé de désattelage de l'attelage 223 précédemment formé, on réalise les mêmes étapes en sens inverse à une station d'attelage ou à un pôle de bifurcation. Plus précisément, la suite d'étapes est simplifiée puisqu'on part d'une position initiale attelée où les véhicules 100 et 200 sont au départ reliés l'un à l'autre, mais on préférera un bon alignement entre les deux véhicules à désatteler. Ainsi, la position initiale du procédé de désattelage correspond à la situation de la figure 4. Ensuite, lors de la p emière étape du procédé de désattelage, on défait le verrouillage entre la barre d'accrochage 2221 de la deuxième 35 partie 222 du système d'attelage 22 du véhicule avant 100 et l'organe de verrouillag ~e 2212 de l r r i re par ~e 221 du .~ ~' É 'a tt l q du véhicule arrière 200, avant de rétracter la barre d'accrochage 2221 qui pénètre à l'intérieur de (ou sous) la partie arrière de la carrosserie 100a du véhicule avant 100, correspondant à sa position escamotée. Lors de cette manoeuvre de rétractation de la barre d'accrochage 2221, on réalise simultanément le recul de l'extrémité libre 2311 du soufflet 231 qui se replie à l'arrière du véhicule avant 100. Ensuite, le cas échant, on referme le capot de protection disposé devant la deuxième partie 222 du système d'attelage 22 du véhicule avant 100, pour empêcher la sortie de ou l'accès à la barre d'accrochage 2221. Ainsi, à la fin du procédé de désattelage qui vient d'être décrit, le train de véhicules 300 a été défait et chacun des deux véhicules 100 et 200 reprend leur propre autonomie et peut repartir, sous la commande d'un chauffeur par véhicule, de son côté selon des trajets qui peuvent être maintenant différents. Le procédé d'attelage, tout comme le procédé de désattelage, est mis en oeuvre par exemple, mais non nécessairement, à un emplacement formant des sites protégés par des barrières, ces emplacements ou stations d'attelage constituant ou étant situés à proximité des ou dans les pôles de bifurcation ou des noeuds (A; B; ..M) d'un circuit de circulation. Ces circuits de circulation peuvent présenter la forme d'un réseau arborescent ou en étoile, ces emplacements ou stations d'attelage se trouvant entre des zones de concentration de passagers et/ou d'objets différentes. Dans le cas de transport de passagers, on peut prévoir la présence d'un quai à l'emplacement de montée/descente des passagers, cet emplacement étant séparé ou étant physiquement le même que le pôle de bifurcation. On se reportera maintenant sur les figures 5 à 8 qui représentent, à titre d'exemple, la façon dont les procédés d'attelage et de désattelage qui viennent d'être décrits précédemment peuvent être mis en oeuvre dans le cadre de la gestion d'un réseau de transport et/ou d'objets qui présente des concentrations de passagers et/ou d'objets différentes. Sur ces figures 5 à 8, on a représenté une portion d'un tel réseau qui comporte une zone centrale de grande affluence ZC située entre deux zones périphériques de plus faibles affluences, respectivement "PI et ZP2 . Dans la zone centrale ZC, se trouvent trois pôles de bifurcations successifs K, M et H communs à trois lignes de transport et qui forment, dans cet exemple des stations de passagers. Dans la zone périphérique ZP1, se trouve trois stations A, B et C formant respectivement la station suivante de la station K de chacune des trois lignes de transport. Dans la zone périphérique ZP2, se trouvent trois stations D, E et F formant respectivement la station suivante de la station H de chacune des trois lignes de transport. Dans cet exemple, douze véhicules identiques a à f et a' à f' du type des véhicules 100 et 200 précédemment décrits sont utilisés. Ces véhicules a à f et a' à f' présentent une taille Y correspondant à une faible capacité de passagers. Dans un premier cas de figure, illustré sur les figures 5 et 6, on considère la gestion de la flotte de véhicules a à f et a' à f' aux heures de pointe, la forte affluence étant particulièrement marquée entre les stations K, M et H de la zone centrale ZC. À un instant T de la rotation, les véhicules a à f sont stationnés respectivement aux stations A, B, C, D, E et F des zones périphériques ZP1 et ZP2. Les trains de véhicules attelés a' +b'+c' et d'+e'+f' composés de trois véhicules de taille Y sont stationnés à la station M de la zone centrale ZC. Un premier mouvement de rotation depuis cet instant T est illustré sur la figure 5. A l'instant suivant, correspondant à la fin de ce 1er mouvement de leur rotation, les véhicules a, b et c s'arrêtent à la station K et ils sont attelés entre eux pour former un autre train de trois véhicules a+b+c, les véhicules d, e et f arrivent à la station H et ils sont attelés entre eux pour former un autre train de trois véhicules d+e+f. Au même moment, les deux trains de trois véhicules a'+b'+c' et d'+e'+f' sont respectivement stationnés à la station K et à la station H où on procède à leur désattelage complet pour libérer un à un chacun des véhicules a', b' c', d', e' et f'. Ensuite, on procède au deuxième mouvement de rotation visible sur la figure 6, A l'instant suivant, correspondant à la fin de ce 2''me mouvement de leur rotation, les véhicules a', b', c', d', e' et f' sont stationnés respectivement au_nK stations D, E et F des ?'on W y ripd éri ew ZP1 et ZP2, les trains de véhicules attelés a+b+c et d+e+f sont stationnés à la station M de la zone centrale ZC. On comprend qu'en continuant ce mouvement de rotation de ces autobus, à la fin du mouvement suivant (3eme mouvement non représenté) les trains de véhicules attelés a+b+c et d+e+f sont stationnés respectivement à la station H et à la station K de la zone centrale ZC. Ensuite, ces trains de véhicules sont désattelés à cet emplacement et repartent individuellement de sorte qu'à la fin du mouvement suivant (4ème mouvement non représenté) les véhicules a, b et c sont stationnés respectivement aux stations D, E et F de la zone périphérique ZP2. Il faut encore quatre mouvements de rotation (qui se déroulent selon les explications précédentes en remplaçant les véhicules a, b, c, d, e et f par les véhicules a', b', c', d', e' et f' et inversement) pour revenir à la configuration de départ du cycle complet. Ici, aux heures de pointe, on a donc en permanence douze autobus identiques a à f et a' à f' et 8 chauffeurs, tandis qu'un passager souhaitant se rendre de la station A à la station H, ou inversement, n'aura pas à changer de véhicule car il peut rester éventuellement dans le même véhicule qui est amené à aller jusqu'à une extrémité de la zone ZP2. De plus, on comprend qu'aux heures de pointe, il y a toujours, à chaque station, un départ ou une arrivée d'un autobus, d'où une rotation rapide des passagers. Dans un deuxième cas de figure, illustré sur les figures 7 et 8, on considère la gestion de la flotte des douze véhicules a à f et a' à f' aux heures creuses, c'est-à-dire à des moments de la journées où la forte affluence dans la zone centrale ZC est réduite et où la présence de véhicule autonome est suffisante dans la zone centrale ZC entre deux des trois stations K, M et H. Dans ce cas, on utilise en même temps seulement huit des douze véhicules de la flotte, formés des véhicules a à f et a' et d' les autres véhicules b', e' et f étant mis en attente ou bien dirigés vers d'autres zones du réseau de transporte À un instant T de la rotation, les véhicules a à sont stationnés respectivement aux stations A,, B, C, D, E et F des zones périphériques ZP1 et ZP2, les véhicules a' et d' désatellés sont stationnés à la station M tandis les autres véhicules non attelés (b', c', e' et f') sont stationnés sur des points du réseau. Un premier mouvement de rotation depuis cet instant T est illustré sur la figure 7. A l'instant suivant, correspondant à la fin de ce le' mouvement de leur rotation, les véhicules non attelés a, b, c et a' sont stationnés à la station K de la zone centrale ZC et les véhicules non attelés d, e, f et d' sont stationnés à la station H de la zone centrale ZC. Ensuite, on procède au deuxième mouvement de rotation visible 10 sur la figure 8. A l'instant suivant, correspondant à la fin de ce 2ème mouvement de leur rotation, les véhicules non attelés b et c d'une part et e et f d'autre part sont retournés en stationnement à leur position précédente, respectivement aux stations B, C, E et F des zones périphériques ZP1 et 15 ZP2 et les véhicules non attelés a et a' d'une part et d et d' d'autre part se sont croisés respectivement aux stations K et H de la zone centrale ZC, et ces quatre véhicules a, a', d et d' se retrouvent respectivement stationnés aux stations M, A, M et D. Ce procédé de rotation se poursuit de la même façon, les 20 véhicules non attelés a, a', d et d' parcourant la partie du réseau s'étendant entre deux extrémités (stations A et D) de ce réseau et couvrant à la fois les deux zones périphériques ZP1 et ZP2 et la zone centrale ZC. En parallèle, les véhicules non attelés b, c, e et f font la navette entre deux stations (respectivement B et K, C et K, E et H, F et 25 H), l'une de ces deux stations appartenant à la bordure de la zone centrale ZC et l'autre de ces deux stations appartenant à la bordure d'une zone périphérique ZP1 ou ZP2. Ici, aux heures creuses, on a donc en permanence huit autobus et huit chauffeurs, tandis qu'un passager souhaitant se rendre de la 30 station A au moins à la station M voire à la station H, ou inversement, n'aura pas à changer de véhicule et peut rester dans le véhicule a ou a' (d ou d' selon la position de la rotation)ä Un passager souhaitant se rendre de la station B de la zone périphérique ZP1 à la station E de la zone périphérique ZP2 devra changer de véhicule en K et en H, à la limite de la zone centrale ZC. Dans ce cas, on comprend qu'aux heures creuses, il y a moins de rotations et donc une attente plus importante à chaque station. Ce type de réseaux conjugue de nombreux avantages. Ainsi, on utilise des véhicules de petite taille Y répondant à la demande aux heures pleines sur la partie centrale par attelage des véhicules, tout en limitant le nombre de chauffeurs et les véhicules de plus grande taille. Il n'y a pas de changement de véhicule pour les passagers (rupture de charge) pour un parcours réalisé aux heures pleines. Aux heures creuses, on limite le nombre des véhicules circulant sur le réseau, dans la zone centrale ZC et dans les zones périphériques ZP1 et ZP2 (meilleure efficacité énergétique). Egalement, on dispose d'un parc de véhicules homogènes, ce qui facilite notamment la formation (chauffeurs et mécaniciens), la maintenance et la gestion de ce parc de véhicules. On peut bien entendu envisager une variante (non représentée) consistant en une solution de gestion de véhicules, intermédiaire entre le premier cas représenté sur les figures 5 et 6 et le deuxième cas représenté sur les figues 7 et 8, dans lequel dans la zone centrale ZC ce sont des trains de deux véhicules attelés qui circulent. On se reportera maintenant aux figures 9 à 13 qui illustrent un mode de réalisation possible pour le système d'attelage 22. Comme on le voit sur les figures 9 à 11, sur la première partie 221 du système d'attelage 22 du véhicule arrière 200, située à l'avant de ce véhicule 200, on a prévu une pièce 2211 présentant un logement en forme d'entonnoir, formant un guide dont le fond, peu profond, peut recevoir la portion d'extrémité 22212 de la barre d'accrochage 2221. Un organe de verrouillage 2212 (voir les figures 10 et 11) formé d'une broche actionnable à distance, par exemple par des moyens pneumatiques, est logé dans la pièce 2211 et peut passer d'une position rétractée (figures 10 et 11) à une position sortie (non représentée) dans laquelle elle coopère avec un œil 22210 situé dans la portion d'extrémité 22212 de la barre d'accrochage 2221 pour verrouiller mécaniquement l'attelage formé 223. Pour la deuxième partie 222 du système d'attelage 22 du 35 véhicule avant 100, située à l'arrière de ce véhicule 100, 8a barre -rochage 2221 qui s'étend selon la d{rec .. n horizontal :, Rob s nv. parallèle à l'axe des x, est montée à l'extrémité d'un manchon 2222 qui la relie à un système articulé 2223 lui-même relié au châssis 100b du véhicule 100 (voir la figure 12). Ce système articulé 2223 comporte un premier cadre 2224 et un deuxième cadre 2225 emboîtés l'un dans l'autre et entourant le manchon 2222, qui permettent respectivement un mouvement de rotation du manchon 2222, et donc de la barre d'accrochage 2221, autour de la direction verticale parallèle à l'axe des z (mouvement en lacet) et autour de la direction horizontale transversale parallèle à l'axe des y (mouvement en piqué). Plus précisément, le premier cadre 2224, intérieur, est disposé dans le deuxième cadre 2225, extérieur, auquel il est relié par deux tronçons d'une tige verticale 2226 montée de façon rigide au premier cadre 2224 et à pivot par rapport au deuxième cadre 2225. Cette tige verticale 2226 peut être commandée en rotation autour de la direction verticale parallèle à l'axe des z par un premier ensemble de secteur de roue dentée 22242 et de pignon 22241, le mouvement du secteur denté 22242, qui est monté pivotant par rapport au deuxième cadre 2225, étant commandé par un vérin 22243 relié au secteur denté 22242 et au deuxième cadre 2225, tandis que le secteur denté 22242 est solidaire de l'extrémité de la tige 2226. De plus, le deuxième cadre 2225 est mobile en rotation autour de la direction horizontale transversale parallèle à l'axe des y, au moyen de deux extensions latérales 22250 (figures 9, 12 et 13) formant des arbres montés en rotation par rapport au châssis 100b. Ces deux extensions latérales 22250 sont solidaires du deuxième cadre 2225 et elles peuvent être commandées en rotation autour de la direction horizontale transversale parallèle à l'axe des y par un deuxième ensemble de secteur de roue denté 22252 et de pignon 22251, le mouvement du secteur denté 22252 étant commandé par un vérin 22253 monté sur le châssis 100b, tandis que le secteur denté 22252 est solidaire de l'extrémité de l'une des deux extensions latérales 22250 (voir figures 9 et 13). Pour permettre le mouvement de déploiement longitudinal réversible de la barre d'accrochage 2221, et donner un troisième degré de liberté au ysystèmepFiarticullé~yp2213, on utilise deux vérins 22221 montés de façon ~. raillais dans i È f 4849n 2 ton 2222 1.a Ei, dans ie mode réalisation représenté présente une section transversale en forme de I (voir figure 13). Le cylindre de ces deux vérins 22221 est relié au cadre intérieur 2224 au moyen de l'axe transversal 22222 de section carrée, qui est avantageusement relié au cylindre du vérin correspondant par une articulation de type pivot ou rotule (non représentée). L'axe transversal 22222 de section carrée traverse une ouverture latérale 22223 dans chacune des deux parois latérales du manchon 2222. La tige de ces deux vérins 22221 est reliée au fond du manchon 2222 par une articulation 2222a de type pivot. Pour permettre le guidage longitudinal du manchon 2222 par rapport au cadre 2224, on opère, à l'aide des vérins 22221, un glissement du manchon 2222 sur des ensembles roulants 22224 montés par paire à l'avant et à l'arrière du cadre 2224, au dessus et en dessous du manchon 2222, chaque ensemble roulant comprenant un rouleau transversal 22226, dont les extrémités sont montés pivotantes par rapport au cadre 2224, et une paire de galets 22227. A ce stade, il faut noter que les vérins 22221 permettent donc non seulement de commander le mouvement de la barre d'accrochage 2221 lors de la procédure d'attelage ou de désattelage, mais encore qu'ils autorisent au sein de l'attelage 223 formé, l'absorption d'une certaine mobilité longitudinale de la barre d'accrochage 2221 ce qui leur fait jouer un rôle d'amortisseur que ne possède pas un attelage rigide qui doit absorber mécaniquement les à-coups pendant le déplacement du train de véhicules 300. Pour permettre de donner un peu de jeu en rotation à l'extrémité libre de la barre d'accrochage 2221, celle-ci est en fait réalisée en deux parties fonctionnelles pouvant tourner l'une par rapport à l'autre autour de la direction longitudinale. Il y a un tube 22211 qui est relié rigidement à l'extrémité libre du manchon 2222 en prolongeant la paroi frontale 22225 du manchon 2222. La barre d'accrochage 2221 comporte en outre une portion d'extrémité 22212 comprenant l' il 22210. La portion d'extrémité 22212 est solidaire d'une tige arrière 22213 logée à l'intérieur du tube 22211 et qui est montée en rotation sur la paroi frontale 22225 du manchon 2222. Deux ressorts 22217 et 22218 montés en opposition sont fixés d'une i a e. 213 ...4. d' û.,é 4~ .re p ah.a Vian v, l 1 paroi frontale .l 1 ~Ë ` 3 ~ 23 22225, et pour l'autre au tube 22211, ce qui engendre une force de rappel tendant à ramener la barre d'accrochage 22211 dans la même orientation angulaire autour de la direction longitudinale. La portion d'extrémité 22212 entoure une portion avant du tube 22211 par une portion arrière en forme de manchon qui se termine par un épaulement : c'est à cet emplacement qu'est montée une bague 2313 dont le rôle est décrit plus loin en relation avec le soufflet 231. La portion d'extrémité 22212 est prolongée en dehors du tube 22213 par une tête d'accrochage 22214 comprenant l'oeil 22210 et une première broche de connexion 22215 à l'extrémité libre de la tête d'accrochage 22214. Cette première broche de connexion 22215 va venir en coopération avec une deuxième broche de connexion 22115 disposée au fond de la pièce 2211 (voir les figures 10 et 11), afin de permettre une 15 connexion électrique, par exemple de type multiplex, et donc une communication entre les deux véhicules 100 et 200, au niveau de l'attelage 223 comme il sera décrit ci-après en relation avec la figure 14. Ces première broche de connexion 22215 et deuxième broche de connexion 22115 peuvent en outre constituer des systèmes de mise en 20 alignement ou d'autoalignement des deux parties de l'attelage 223. Afin de faciliter le bon positionnement angulaire relatif entre la première broche de connexion 22215 et la deuxième broche de connexion 22115, la tête d'accrochage 22214 est pourvue sur la surface de son extrémité d'une double nervure 22216 (voir la figure 9) apte à coopérer 25 avec une double rainure de guidage 22116 correspondante disposée à l'intérieur de la pièce 2211. Cette double rainure de guidage 22116 forme une rampe de guidage pour amener chaque nervure 22216 en premier lieu dans la bonne orientation autour de la direction longitudinale parallèle à l'axe des x, et en second lieu pour maintenir cette orientation pendant la 30 fin du déplacement longitudinal de la barre d'accrochage 2221 jusqu'à la position attelée où Vorgane de verrouillage 2212 coopère avec l'oeil 22210. De plus, afin d'absorber tous les mouvements de l'attelage 223, la première partie 221 du système d'attelage 22 comporte un système articulé 2213 similaire au système articulé 2223 de la deuxième partie 222 35 décrit précédemment. Pl~ s ~réci és i J :?/ t est monté( dans un x.14 e? i cadre 2214, intérieur, logé dans un deuxième cadre 2215, extérieur avec un montage articulé, similaire à celui des cadres 2224 et 2225 pour permettre à la pièce de guidage 2211 de tourner autour de la direction verticale parallèle à l'axe des z (mouvement en lacet) et autour de la direction horizontale transversale parallèle à l'axe des y (mouvement en piqué). Plus précisément, le premier cadre 2214, intérieur, est disposé dans le deuxième cadre 2215, extérieur, auquel il est relié par deux tronçons d'une tige verticale 2216 montée de façon rigide au premier cadre 2214 et à pivot par rapport au deuxième cadre 2215. Cette tige verticale 2216 peut être commandée en rotation autour de la direction verticale parallèle à l'axe des z par un premier ensemble de secteur de roue dentée 22142 et de pignon 22141, le mouvement du secteur denté 22142, qui est monté pivotantpar rapport au deuxième cadre 2215, étant commandé par un vérin 22143 relié au secteur denté 22142 et au deuxième cadre 2215, le secteur denté 22142 étant solidaire de l'extrémité de la tige 2216. De plus, le deuxième cadre 2215 est mobile en rotation autour de la direction horizontale transversale parallèle à l'axe des y, au moyen de deux extensions latérales 22150 (figures 9, 12 et 13) formant des arbres montés en rotation par rapport au châssis 100b. Ces deux extensions latérales 22150 sont solidaires du deuxième cadre 2215 et elles peuvent être commandées en rotation autour de la direction horizontale transversale parallèle à l'axe des y par un deuxième ensemble de secteur de roue denté 22152 et de pignon 22151 le mouvement du secteur denté 22152 étant commandé par un vérin 22153 monté sur le châssis 100b, tandis que le secteur denté 22152 est solidaire de l'extrémité de l'une des deux extensions latérales 22150 (voir figures 9 et 13).Un tel système d'attelage 22 permet de conserver un jeu, limité, dans les trois directions de déplacement possibles entre les deux véhicules 100 et 200 du train de véhicules 300, à savoir le lacet, le tangage et le roulis. On voit également sur les figures 10 et 11, le passage du soufflet 231 de la deuxième partie 222 du système d'attelage 22 du véhicule avant 100 depuis sa position repliée de la figure 10, à sa position déployée de la figure 11 où son extrémité libre 2311 qui a suivi le mouvement d'avance q t dira le de la 1 a Fr , d accrochage 1 vient se placer contre une zone de réception 200c de la carrosserie 200a du véhicule arrière 200, de forme complémentaire, grâce à un cadre supportant cette extrémité libre 2311 et qui est relié par un système de tringlerie 2312 rotulée à son extrémité à la barre d'accrochage 2221 par une bague rainurée 2313, de type bague de roulement. Ainsi, lors de son déploiement, l'extrémité libre 2311 du soufflet 231 garde la bonne orientation pour venir se loger par complémentarité de forme avec la zone de réception 200c de la carrosserie 200a du véhicule arrière 200. Avantageusement, cette bague 2313 peut s'ouvrir et s'écarter autour de la tête d'accrochage 22214 afin de permettre qu'en position rentrée ou escamotée, la barre d'accrochage 2221 ne fasse plus saillie en dehors de la carrosserie 100a. Le système d'attelage 22 qui vient d'être décrit comme un mode de réalisation possible de l'invention, est un système d'attelage de type mécanique. Cependant, dans le cadre de la présente invention ce système d'attelage 22 mécanique peut être complété par un attelage de type virtuel (non représenté) qui est utilisé à titre principal, le système d'attelage 22 servant comme solution alternative en cas de problème. Selon une autre possibilité, l'attelage virtuel est utilisé à titre secondaire en cas de problème avec le système d'attelage 22 mécanique utilisé alors à titre principal. Par système d'attelage virtuel, on entend une commande par le véhicule menant 100 d'un ou de plusieurs véhicules menés 200, sans lien physique entre ces véhicules 100 et 200. On se reporte maintenant à la figure 14 qui représente l'architecture logicielle pouvant être utilisée pour les échanges d'information et les commandes entre les véhicules pendant et après l'opération d'attelage. De façon avantageuse, comme il a été présenté précédemment, le système d'attelage proposé permet le transfert de données entre les véhicules 100 et 200 grâce aux broches de connexion 22115 et 22215 intégrées à l'attelage 223, On peut aussi prévoir, en plus et de façon optionnelle, une communication sans fi! par onde radio ou par tout autre moyen de communication sans fil. Dans l'une ou l'autre des solutions, on préférera une communication sécurisée par un encryptage. Entre les véhicules 100 et 200 situés à proximité et l'un derrière l'autre, on prévoit une communication en dehors des période attelées, notamment dans la phase préliminaire à la réalisation de l'attelage proprement dit : dans ce cas, sans liaison physique encore réalisée, c'est par des ondes radio entre les modules radio MR que la communication est rendue possible. Chaque véhicule 100 et 200 dispose de la même architecture logicielle mais sur la figure 14, on a représenté les parties des véhicules 100 et 200 attelés entre eux, qui sont utilisées tout particulièrement dans le cadre de l'invention. En premier lieu, on trouve des éléments existants déjà dans un certain nombre de véhicules de transport, en particulier un contrôleur CT relié au tableau de bord TB duquel il reçoit des commandes et auquel il transmet des informations en provenance de l'ordinateur de bord OB et de l'ordinateur de guidage OG, et éventuellement d'un ordinateur sécuritaire OS. L'ordinateur de bord OB est relié aux trois réseaux multiplexés du véhicule (généralement de type protocole de communication en réseau CAN SAE 31939) dont il reçoit et auxquels il transmet des informations, à savoir : - le réseau multiplexé de signalisation comprenant notamment les informations d'état des feux et autres moyens de signalisation audio ou visuels, tels que les feux de détresse, - le réseau multiplexé de châssis comprenant notamment les informations d'état (ouvert ou fermé) des portes avant et arrière, et - le réseau multiplexé de chaîne de transmission comprenant notamment les informations d'état du moteur, de la boîte de vitesse et des freins. L'ordinateur de guidage 0G gère les informations de tous les organes de guidage parmi lesquels la position du volant et/ou de l'essieu avant 12 représentatif de la direction du véhicule concerné, les informations provenant de caméras telles que des caméras placées au niveau des portes de véhicules attelées mais aussi à l'arrière du véhicule 100 et/ou au niveau de â'avant du véhicule 200 et si possible au niveau de l'attelage 22 ou de tout autre moyen de guidage tel qu' un système n nQ"R@@C P'6C BX P•'e9 F Y r,, tfl J'9 M,Y4 û'"N'de`".In a"+. Boa c'+Fa L'ordinateur sécuritaire OS est notamment relié aux détecteurs d'obstacles situés à l'avant du véhicule (faisceau 30 sur la figure 2). On peut considérer que l'ordinateur de bord OB, l'ordinateur de guidage 0G et l'ordinateur sécuritaire OS forment des modules que nous appellerons non critiques et qui peuvent être présents dans des véhicules classiques. En second lieu, on trouve des éléments particuliers au système conforme à l'invention, parmi lesquels : - un ordinateur d'attelage OA qui à tout moment connaît la 10 position de l'attelage 223 formé ou en cours de formation entre le véhicule menant 100 et le véhicule mené 200, à savoir • pour la partie arrière du véhicule : la position d'avancement longitudinale de la barre d'accrochage 2221, la position en piquet (inclinaison vers le haut ou 15 vers le bas par rapport à l'horizontal), la position en lacet (inclinaison vers la droite ou vers la gauche par rapport à la verticale de la barre d'accrochage 2221 et il actionne les secteurs dentés 22252 et 22242 aux moyens des vérins 22253 et 22243 et, 20 • pour la partie avant du véhicule : il connait la position de l'organe de verrouillage 2212 (verrou) et actionne les secteurs dentés 22142 et 22152 aux moyens des vérins 22143 et 22153 et, • la vérification de la situation connectée ou non entre les 25 broches de connexion 22115 et 22215, - un ordinateur des essieux OE qui connaît, à tout moment, la position angulaire de l'essieu avant 12 et la position angulaire de l'essieu arrière 14, - un ordinateur de visualisation 0V relié aux caméras intérieure 30 et/ou extérieure telles qu'une caméra placée à l'extérieur et à l'arrière du véhicule et qui est dirigée vers l'arrière, une caméra visualisant l'état ouvert ou fermé de la porte avant et une caméra visualisant l'état ouvert ou fer é de la porte arrière, Ces images de tous les véhicules formant un train de véhicules sont accessibles au conducteur du véhicule menant 100, 35 via un écran El relié aux caméras internes (visualisation des portes de tous ier,, t via un eiyra9'ï E2 rei?é aux cameras exter (visualisation de l'arrière du véhicule menant 100 et de l'avant du véhicule mené 200 en cours d'attelage), - un superviseur SP, formant un ordinateur de contrôle de l'intégrité des véhicules, un ordinateur de sécurisation des données et un ordinateur de filtrage des actions, est relié au contrôleur CT et à une commande manuelle par exemple sous la forme d'un joystick JS, qui permet de contrôler l'avancement du véhicule mené supplémentaire 200 en cours d'attelage et de corriger l'orientation de la barre d'accrochage 2221 en cours d'attelage. Le superviseur SP est également relié à la première broche de connexion 22115 de la première partie 221, avant, du système d'attelage 22 et à la deuxième broche de connexion 22215 de la deuxième partie 222, arrière, du système d'attelage 22. De plus, le superviseur est relié à l'ordinateur de visualisation OV, à l'ordinateur d'attelage OA et à l'ordinateur des essieux 0E. En particulier, l'ordinateur des essieux OE informe le superviseur SP du type d'asservissement entre les essieux 12 et 14 du véhicule menant 100 et les essieux 12 et 14 du véhicule mené 200, ce type d'asservissement (par exemple suivi ou non suivi) pouvant être modifié et commandé par le superviseur SP. Ainsi, on peut considérer que l'ordinateur de visualisation OV, l'ordinateur d'attelage OA et l'ordinateur des essieux OE font partie des modules que nous appellerons critiques et qui sont particuliers aux véhicules conformes à l'invention. Ces modules critiques ont notamment pour rôle, comme il ressort des explications précédentes, de préparer les véhicules 100 à la procédure d'attelage notamment par une aide à l'accostage pendant la phase d'approche et également pendant le pilotage attelé du train de véhicules 300 formé. Il faut comprendre que le contrôleur CT forme un ordinateur de bord des actionneurs, et plus précisément il constitue la partie logicielle qui gère normalement tous les organes, c'est-à-dire qui vérifie l'état des différents organes du véhicule et qui autorise la commande demandée depuis le tableau de bord par le conducteur, notamment lorsque chaque véhicule 100 et 200 est autonome et, s'agissant du véhicule menant 100, après la réalisation de l'attelage avec le véhicule mené 200. Notamment pendant la procédure d'attelage, le superviseur, qui est prioritaire sur le contrôleur CT, prend en considération les demandes du conducteur (telles que celles provenant de la pédale d'accélération, de frein, le volant, le levier de vitesse, un bouton d'ouverture de porte...etc) et vérifie que cette demande (par exemple la demande d'avance du véhicule arrière 200) est compatible avec la situation des différents organes dont le contrôleur est informé via les différents ordinateurs OB, OA, 0G, et OS. Dans cette architecture, le véhicule menant 100 est un véhicule 10 maître et tout véhicule mené 200 est un véhicule esclave. II faut noter, comme il apparaît de la figure 14, que pour des raisons sécuritaires, certaines liaisons filaires sont doublées tout comme on a doublé les calculateurs du superviseur SP et du contrôleur CT. Il faut relever que le système d'attelage et le procédé d'attelage 15 qui sont présentés ici diffèrent de ceux utilisés dans le ferroviaire notamment par le fait que contrairement aux rames de certains trains qui sont symétriques entre l'avant et l'arrière, ici on conserve la particularité d'un véhicule terrestre de présenter un sens d'avancement privilégié et une seule cabine de commande, située à l'avant du véhicule Et en outre, à 20 la différence du ferroviaire, les véhicules sont amenés à travailler dans des plans différents compte-tenu de la non rectitude des voies et du désalignement du véhicule
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L'invention concerne un véhicule (100; 200) autonome sur roue muni d'une cabine de pilotage (16) et d'un espace de transport (18) de passagers et/ou d'objets, un procédé d'attelage, un procédé de désattelage et un procédé de gestion de ces véhicules, ainsi que le train de véhicules résultant.De façon caractéristique, ce véhicule comporte au moins un essieu avant (12) directeur, un système d'attelage (22) escamotable comprenant une première partie (221) située à l'avant du véhicule (100; 200) et une deuxième partie (222) située à l'arrière du véhicule (100; 200), la première partie (221) d'un véhicule (100; 200) étant apte à coopérer avec la deuxième partie (222) d'un autre véhicule (100; 200), lorsque le système d'attelage (22) est sorti, afin de relier les véhicules (100; 200) en formant entre eux un attelage, et des moyens de protection dudit attelage.Application à des autobus.
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1. Véhicule (100; 200) autonome sur roue muni d'une cabine de pilotage (16) et d'un espace de transport (18) de passagers et/ou d'objets , caractérisé en ce qu'il comporte: - au moins un essieu avant (12) directeur, - un système d'attelage (22) escamotable comprenant une première partie (221) située à l'avant du Véhicule (100; 200) et une deuxième partie (222) située à l'arrière du véhicule (100; 200), la première partie (221) d'un véhicule (100; 200) étant apte à coopérer avec la deuxième partie (222) d'un autre véhicule (100; 200), lorsque le système d'attelage (22) est sorti, afin de relier les véhicules (100; 200) en formant entre eux un attelage (223), et - des moyens de protection (23) dudit attelage (223). 2. Véhicule (100; 200) selon la 1, caractérisé en ce que ladite deuxième partie (222) du système d'attelage (22) peut être activée de façon à passer d'une position escamotée vers une position sortie dans laquelle ladite deuxième partie (222) est apte à coopérer avec ladite première partie (221) du système d'attelage (22) d'un autre véhicule (100; 200) en formant entre eux un attelage (223). 3. Véhicule (100; 200) selon la 2, caractérisé en ce que ladite deuxième partie (222) du système d'attelage (22) présente une barre d'accrochage (2221) pouvant passer de façon automatique de sa position escamotée à sa position sortie et inversement. 4. Véhicule (100; 200) selon la 2 ou 3, 25 caractérisé en ce que ledit système d'attelage (22) présente en outre des moyens de guidage du déplacement de la deuxième partie (222) entre la position escamotée et la position sortie. 5. Véhicule (100; 200) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit système d'attelage (22) présente en outre des 30 moyens de guidage (22216, 22116) permettant, lors du passage de la deuxième partie (222) dans la position sortie, de guider sa venue en coopération avec ladite première partie (221) du système d'attelage (22). 6. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un système de guidage immatériel. 7. Véhicule (100; 200) selon la 6, caractérisé 5 en ce que ledit système de guidage immatériel utilise un tracé de référence (10) sur la voie de circulation et des détecteurs d'obstacle. 8. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système d'attelage (22) comporte des moyens de liaisons autorisant un jeu selon au moins 10 trois degrés de liberté. 9. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de protection (23) dudit attelage (223) sont aptes à passer d'une position repliée à une position déployée dans laquelle ledit attelage (223) est 15 entouré par les moyens de protection (23). 10. Véhicule (100; 200) selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de protection (23) comportent un soufflet situé à l'arrière du véhicule (100; 200) et qui peut, en position déployée, entourer ledit attelage (223). 20 11. Véhicule (100; 200) selon la 10 et la 4, caractérisé en ce que l'extrémité libre dudit soufflet est reliée à ladite barre d'accrochage (2221) afin de suivre le mouvement de la barre d'accrochage (2221). 12. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'il présente en outre un système de récupération des données d'orientation des roues du véhicule (100; 200) menant, par l'attelage, de façon à permettre au véhicule (100; 200) arrière, mené, de repasser dans les traces du véhicule (100; 200) menant. 30 13. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente en outre un système de réplication des commandes et des informations de ia cabine de pilotage (16) entre véhicule menant (100) et véhicule mené (200), via l'aUtei a >1 14. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de couverture du système d'attelage (22) escamoté. 15. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la cabine de pilotage (16) est transformable en espace passager, notamment par la condamnation de l'accès aux commandes. 16. Véhicule (100; 200) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une architecture logicielle qui comprend un ordinateur d'attelage (OA) et un ordinateur des essieux (0E). 17. Véhicule (100; 200) selon la 16, caractérisé en ce qu'il présente en outre des moyens (22115 et 22225) permettant à l'ordinateur d'attelage (OA) de connaître la situation du système d'attelage (22) dudit véhicule, et notamment la formation d'un attelage (223), avec un autre véhicule. 18. Véhicule (100; 200) selon la 17, caractérisé en ce que ladite architecture logicielle comprend en outre un superviseur (SP) qui permet, via l'ordinateur d'attelage (OA), de vérifier la position verrouillée de l'attelage (223) entre deux véhicules (100, 200), afin d'avertir si cette position verrouillée est inexistante. 19. Procédé d'attelage entre au moins deux véhicules (100; 200) selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes a) on déplace un premier véhicule formant le véhicule menant (100) en un emplacement d'accostage, b) on déplace un autre véhicule formant un véhicule mené (200) de façon à l'aligner derrière le véhicule menant (100), à une distance d'accostage prédéterminée, c) on active la deuxième partie (222) du système d'attelage (22) du véhicule menant (100) et la première partie (221) du système d'attelage (22) du véhicule mené (200) de façon à réaliser entre eux un attelage (223) et active Ic. s moyens de protection dudit système d'attelage, situés,à l'arrière du véhicule menant (100), afin d'empêcher tout contact entre l'attelage (223) et un élément extérieur au train de véhicules (100; 200) ainsi formé. 20. Procédé d'attelage selon la 19, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, pour chaque véhicule (mené supplémentaire (200), des étapes supplémentaires correspondant aux étapes b) à d) et dans lesquelles : b') le véhicule mené supplémentaire est déplacé de façon à être aligné derrière le véhicule mené précédemment attelé, à une distance i0 d'accostage prédéterminée, puis c') on active la deuxième partie (222) du système d'attelage (22) du véhicule mené supplémentaire et la première partie (221) du système d'attelage (22) du véhicule mené précédemment attelé qui le précède de façon à réaliser entre eux un attelage (223) supplémentaire et 15 d') on active les moyens de protection (23) dudit attelage (223) supplémentaire, situés à l'arrière du véhicule mené précédemment attelé, afin d'empêcher tout contact entre l'attelage supplémentaire et un élément extérieur au train de véhicules ainsi formé. 21. Procédé d'attelage selon l'une quelconque parmi les 20 19 à 20, caractérisé en ce que pendant l'étape b) ou b') de déplacement du véhicule mené (200), on utilise un système de guidage immatériel. 22. Procédé d'attelage selon la 21, caractérisé en ce que ledit système de guidage immatériel utilise un tracé de 25 référence (10) sur la voie de circulation et des détecteurs d'obstacle. 23. Procédé de gestion d'un réseau de transport de passagers et/ou d'objets utilisant des véhicules (100; 200) selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre les étapes suivantes: on conduit au moins deux véhicules (100; 200) et/ou ensembles de véhicules (100; 200) provenant d'origines différentes (AM, C, D, E, F..,) vers un ou des pôles de bifurcation (K, H..) du réseau qui sépare une zone centrale (ZC) de grande affluence d'une zone périphérique (ZP1, ZP2) de moindre affluence, et- on réalise audit pôle de bifurcation le procédé d'attelage selon la 20, 21 ou 22 entre ces véhicules (100; 200) pour former un train de véhicules (100; 200) à un seul conducteur lorsque lesdits véhicules (100; 200) se dirigent depuis la zone périphérique (ZP1, ZP2) en direction de la zone centrale (ZC). 24. Train de véhicules (300) utilisant des véhicules (100; 200) selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte un seul véhicule menant (100) et au moins un véhicule mené (200), situé derrière le véhicule menant (100), lesdits véhicules (100; 200) étant reliés l'un à l'autre par ledit attelage (223) dont le contact, avec un élément extérieur aux véhicules (100; 200), est empêché par lesdits moyens de protection (23). 25. Procédé de désattelage du dernier attelage (223) d'un train de véhicules (300) selon la 24, comportant au moins un dernier véhicule mené (200) et un véhicule menant (100), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) on active les moyens de protection (23) du dernier attelage (223) situé entre le dernier véhicule mené (200) et le véhicule (100; 200) qui le précède afin de dégager ledit dernier attelage (223) ; b) on active la deuxième partie (222) du système d'attelage (22) du dernier véhicule mené (200) et la première partie (221) du système d'attelage (22) du véhicule (100; 200) qui le précède de façon à défaire le dernier attelage (223) et à escamoter ladite deuxième partie (222) du système d'attelage (22), ce par quoi le dernier véhicule (200) mené est séparé du train de véhicules (300) et forme un véhicule (200) autonome et un train de véhicules (100; 200) restants, et c) on déplace ledit véhicule (200) autonome ou le train de véhicules (100; 200) restant. 26. Procédé de désattelage selon la 25, pour un véhicule selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte en outre, après l'étape b), une étape supplémentaire dans laquelle on active lesdits moyens de couverture (2222) du dernier véhicule (100; 200) d:, train de véhicules (100; 200) restants, pour cacher la deuxième partie (222), escamotée,, du système d'attelage (22). 27. Procédé de gestion d'un réseau de transport de personnes et/ou d'objets utilisant des véhicules (100; 200) selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre les étapes suivantes : - on conduit un train de véhicules (300) comprenant au moins deux véhicules (100; 200) attelés vers un pôle de bifurcation (H, K..) de la zone centrale (ZC) d'un réseau qui comporte une zone centrale (ZC) de grande affluence d'une zone périphérique (ZP1, ZP2) de moindre affluence, et. - on réalise entre ces véhicules (100; 200), audit pôle de bifurcation (H, K..), le procédé de désattelage selon la 25 ou 26 pour défaire un train de véhicules (300) à un seul conducteur provenant de la zone centrale (ZC) et obtenir plusieurs véhicules (100; 200) individuels autonomes et/ ou ensembles de véhicules (100; 200) autonomes se dirigeant en direction de la zone périphérique (ZP1, ZP2) selon différents trajets vers une autre station (A, B, C, D, E, F...). 28. Procédé de gestion d'un réseau de transport de personnes et/ou d'objets utilisant des véhicules (100; 200) selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il met en 20 oeuvre les étapes suivantes : - on conduit au moins deux véhicules (100; 200) et/ ou ensembles de véhicules (100; 200) en un pôle de bifurcation (K, H,..) du réseau qui sépare une zone centrale (ZC) de grande affluence d'une zone périphérique (ZP1, ZP2) de moindre affluence ; 25 - on réalise au dit pôle de bifurcation (K, H) l'attelage entre ces véhicules (100; 200) pour former un train de véhicules (300) à un seul conducteur lorsque lesdits véhicules (100; 200) se dirigent depuis la zone périphérique (ZP1, ZP2) en direction de la zone centrale (ZC), ou 30 - on réalise au dit pôle de bifurcation (K, H) le désattelage entre ces véhicules (100; 200) pour défaire un train de véhicules (300) à un seul conducteur provenant de la zone centrale (ZC) et obtenir plusieurs véhicules (100; 200) individuels autonomes et/ ou ensembles de véhicules (100; 200) autonomes se dirigeant en direction de la zone périphérique (ZP1, ZP2) selon différents trajets. 29. Procédé de gestion d'un ensemble de véhicules (100; 200) du même type, comprenant une cabine de pilotage (16), un espace de transport (18) de personnes et/ou d'objets, au moins un essieu avant (12) directeur et un système d'attelage (22) escamotable permettant de relier, par un attelage (223), les uns derrière les autres lesdits véhicules (100; 200) pour former un train de véhicules (300) comprenant au moins deux véhicules (100; 200) et permettant de séparer les uns des autres lesdits véhicules (100; 200) pour former plusieurs véhicules (100; 200) individuels autonomes et/ou ensembles de véhicules (100; 200) autonomes, l'opération d'attelage ou de désattelage s'effectuant à un pôle de bifurcation (H; K; .) d'un circuit de circulation en forme de réseau arborescent ou en étoile, le pôle de bifurcation (H; K; ...) se trouvant entre des zones (ZC, ZP1, ZP2) de concentration de personnes et/ou d'objets différentes... CLMF: 30. Procédé de transport de passagers et/ou d'objets au moyen d'un ensemble de véhicules (100; 200) du même type, comprenant une cabine de pilotage (16), un espace de transport (18) de personnes et/ou d'objets, au moins un essieu avant (12) directeur et un système d'attelage (22) escamotable permettant de relier, par un attelage (223), les uns derrière les autres lesdits véhicules (100; 200) pour former un train de véhicules (300) comprenant au moins deux véhicules (100; 200) et permettant de séparer les uns des autres lesdits véhicules (100; 200) pour former plusieurs véhicules (100; 200) individuels autonomes et/ou ensembles de véhicules (100; 200) autonomes, l'opération d'attelage ou de désattelage s'effectuant à un pôle de bifurcation (H; K; ...) d'un circuit de circulation en forme de réseau arborescent ou en étoile, le pôle de bifurcation (H; K; ...) se trouvant entre des zones de concentration de personnes et/ou d'objets différentes. 31., Procédé selon l'une quelconque parmi les 29 et 30,, caractérisé en ce que lesdits véhicules (100; 200) sont des autobus de transport de passagers. 32. Procédé selon l'une quelconque parmi les 31, caractérisé en ce que le pôle de bifurcation (H; K; ...) se trouve u ,w r~.~oy y ! to ni réseau, entre une zone centrale , r deforte concentration de passagers et/ou d'objets et une zone périphérique (ZP1, ZP2) de faible concentration de passagers et/ou d'objets. 33. Procédé selon l'une quelconque des 29 à 32, caractérisé en ce que lesdits véhicules (100; 200) comportent en outre des moyens de protection (23) dudit attelage (223) formé entre deux véhicules (100; 200) reliés l'un à l'autre.
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B,G
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B62,B60,G05,G08
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B62D,B60D,G05D,G08G
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B62D 47,B60D 1,B62D 1,G05D 1,G08G 1
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B62D 47/02,B60D 1/07,B60D 1/24,B62D 1/26,G05D 1/02,G08G 1/00
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FR2889219
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A1
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PANNEAUX A ASSEMBLER PAR ROTATION ET PROFILS CORRESPONDANTS
| 20,070,202 |
L'invention est relative à l'assemblage de panneaux de revêtement de sols, murs ou plafonds. Il s'agit donc de panneaux de recouvrement d'une surface. Les panneaux concernés sont a priori des panneaux ayant un corps en bois ou en matière à base de bois, voire en matière à base cellulosique autre que du bois ou contenant du bois. S'il s'agit de matières agglomérées, tel qu'un agglomérat de bois, on utilise un agent de liaison, appelé liant ou colle, qui peut être une résine. En tant que matériau constituant en particulier le corps des panneaux ici concernés, on cite le HDF (fibres de bois haute densité) ou le MDF (fibres de bois moyenne densité). De préférence, non seulement le corps mais également les éléments d'assemblage entre les panneaux, ci-après dénommés languette et rainure, seront constitués dans l'une des matières précitées et seront avantageusement monoblocs avec le corps des panneaux alors avantageusement constitués dans le même matériau. Il existe de nombreux panneaux de ce type. A partir de EP-A-843 763 ou de WO-A-02/055 810 on connaît un assemblage de deux tels panneaux comprenant un corps à base cellulosique, tel que du bois ou un aggloméré de bois, y compris du HDF ou du MDF, une face supérieure ayant un décor, une face inférieure, des bords ou flancs latéraux sur au moins un desquels fait saillie une languette présentant une extrémité avant et qui est adaptée pour pouvoir s'engager dans une rainure. Une telle rainure est ménagée sur au moins un bord ou flanc latéral d'un deuxième panneau adjacent et est définie entre une lèvre supérieure et une lèvre inférieure. La lèvre supérieure s'étend jusqu'à un second flanc avant, dressé, d'appui situé dans un plan transversal à la face supérieure dudit panneau, la lèvre inférieure s'étendant au-delà, de sorte qu'elle est proéminente. Un problème ici traité est de concevoir un tel assemblage de panneaux qui soient différents de ceux de EP-A-843 763, WO-A-02/055810 et EP-A-1 367 194, en particulier, et qui procure tout ou partie des avantages suivants: panneaux faciles à poser, peu chers à fabriquer/usiner, performants dans la retenue des panneaux entre eux, lorsqu'ils sont interverrouillés. Dans ce(s) but(s) il est proposé que: - la languette considérée du premier panneau et la rainure du second panneau soient adaptées pour pouvoir s'engager mutuellement, par rotation d'un panneau par rapport à l'autre, ledit second flanc dressé d'appui du premier panneau étant alors en appui contre un premier flanc avant situé au-dessus de la languette, - la face inférieure de la languette est globalement arrondie, - et la face supérieure de la lèvre inférieure présente, vers l'extrémité avant de cette lèvre, un bourrelet dressé vers le haut s'engageant dans un creux arrière situé derrière la languette du premier panneau, lors de ladite rotation. Les panneaux peuvent en particulier avoir une structure composite à haute ou moyenne densité (MDF / HDF), à base de fibres de bois, et présenter des dimensions standardisées, par exemple une épaisseur de l'ordre de 5 mm à 20 mm. Les caractéristiques suivantes sont par ailleurs conseillées: a)-en direction de l'extrémité avant de la languette, la face supérieure de cette, ou de chaque, languette descend globalement de biais, vers, un plan contenant la face inférieure du panneau, - et l'extrémité avant de la languette est, entre les faces supérieure et inférieure de cette languette, continûment convexe et/ou le fond de la rainure qui s'engage avec cette languette est continûment convexe. Ainsi, on facilitera en outre le guidage de la languette ou de la rainure qui sont de formes sensiblement complémentaires, lors de leur interengagement; b)- le creux, ou chaque creux, du premier panneau, qui s'étend globalement vers le haut, se raccorde derrière à une paroi: * qui s'étend jusqu'à la face inférieure dudit panneau, sans venir en contact avec la lèvre inférieure 20 du second panneau, * et/ou qui s'interrompt, en tout point, avant l'extrémité avant de cette lèvre inférieure proéminente. Le premier panneau sera donc dépourvu de bec inférieur saillant sur lequel s'appuierait, sinon, la face inférieure de la lèvre inférieure du second panneau, en fin de ladite rotation d'engagement entre les panneaux, comme avec la paroi (ou bec) de soutien 50 prévue dans WO-A-02/055 810, sans nuire au verrouillage entre les deux panneaux; c)- l'engagement par rotation entre la languette et la rainure s'opère sensiblement sans contrainte de tension des panneaux, de sorte que la lèvre inférieure proéminente est sensiblement dépourvue de telles contraintes, dans cet état engagé en fin de ladite rotation, - et, dans cet état engagé, il n'y a pas de jeu 5 entre la/une desdites languette(s) et la rainure correspondante du panneau adjacent. Ainsi, le verrouillage obtenu par la flexibilité élastique de la lèvre inférieure de EP 843 763 ne sera pas nécessaire; En particulier dans ce cas, on prévoit en outre que: d)- dans ledit état engagé, l'extrémité avant de la languette considérée vient sensiblement au contact du fond de la rainure. Encore plus généralement, on conseille que: e)- toujours dans cet état engagé languette dans rainure, ces languette et rainure sont essentiellement en contact continu, ou sans espace significatif entre elles, en face inférieure de la languette, entre des zones immédiatement proches de l'extrémité avant de la languette et de la limite entre ledit creux arrière et cette face inférieure globalement arrondie de la languette, respectivement, - et/ou, dans le même état, les languette et 25 rainure sont essentiellement en contact continu, ou sans espace jeu significatif entre elles, en face supérieure de la languette, entre des zones immédiatement proches de l'extrémité avant de cette languette et du raccordement entre ladite face supérieure de la languette et le corps 30 du panneau. On peut ainsi se dispenser de chambre à poussière telle que repérée S ou 81 dans EP-A-843 763. A la différence de ce qui est prévu dans EP-A-1 367 194, on conseille par ailleurs: f)- qu'en face inférieure, la languette soit exclusivement convexe, de sorte qu'elle est dépourvue de portion plane, entre son extrémité avant et ledit creux arrière, voire, g)- qu'en face inférieure, la languette présente une première portion avant et une seconde portion arrière, de préférence convexes, entre lesquelles peut être interposée une excroissance de positionnement, ou une forme en creux de positionnement, s'appuyant, dans l'état engagé précité languette dans rainure, respectivement sur et contre une forme en creux coopérante, ou une excroissance coopérante, ménagée en face supérieure de la lèvre inférieure proéminente du second panneau, h)- voire qu'entre ces deux zones de raccordement à la première portion avant et à la deuxième portion arrière, respectivement, l'excroissance présente une forme convexe arrondie où présente une arête. On envisage toutefois également de pouvoir, si nécessaire, se dispenser de cette excroissance et de la forme en creux correspondante de positionnement, en particulier pour réduire les coûts et si les tolérances de fabrication sont précises et les poses propres. Dans ce cas, on prévoit qu'avantageusement la languette considérée, en face inférieure, et, en correspondance, la rainure (ou plus exactement la face supérieure de la lèvre inférieure), comprennent, l'une, une première portion avant convexe raccordée à une seconde portion arrière convexe, l'autre, une première portion avant concave raccordée à une seconde portion arrière concave, le raccordement entre lesdites première portion avant et seconde portion arrière définissant une arête ou un arrondi. Toutefois, si l'on a prévu l'excroissance et la forme en creux complémentaires de positionnement, on aidera encore mieux à la mise en place relative des panneaux lors de leur interverrouillage. Toutefois, dans tous les cas, on pourra assurer un positionnement à au moins deux composantes: l'une horizontale, l'autre verticale. En référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemples, on va maintenant présenter notamment un mode préféré de réalisation des panneaux précités. - la figure 1 montre la coupe III-III des figures 3 et suivantes et illustre schématiquement, comme la figure 2, une vue de dessus de plusieurs panneaux prêts à être assemblés; - les figures 3,4,5 montrent, suivant la coupe III-III une première réalisation privilégiée de deux tels 20 panneaux, dans trois états successifs; - et les figures 6,7,8,9, et 10 montre, toujours suivant le même plan de coupe, des variantes du profil d'assemblage de l'invention. Dans le mode de réalisation présenté aux figures, le panneau 1 de recouvrement pour parquet, lambris ou analogue comporte, sur au moins deux de ses bords 2, 22, ici deux bords opposés: sur le bord 2 une languette longitudinale 4 et sur l'autre bord 22 une rainure longitudinale 5 s'étendant entre une lèvre supérieure 6 et une lèvre inférieure 7. Figure 1, les deux panneaux rectangulaires, identiques 1,10 à assembler comprennent une languette 4 sur le bord longitudinal (le plus long) 2 et sur le bord longitudinal opposé 22 une rainure 5 complémentaire. Les deux autres bords transversaux (les plus courts) 3,33 sont dépourvus de languette et rainure. Ils sont ici verticaux, dans l'état supposé posé à plat, horizontalement, des panneaux. Ils pourraient avoir une autre inclinaison, de biais par exemple avec des pentes complémentaires pour que l'une passe sous l'autre. En particulier pour des panneaux rectangulaires, le mode d'assemblage entre ces panneaux pourrait être différent entre les côtés transversaux et les côtés longitudinaux. Ainsi, les côtés longitudinaux pourraient être assemblés par un interengagement par rotation, entre les profils complémentaires des figures 3 et suivantes. Les côtés transversaux pourraient quant à eux être assemblés par un engagement sensiblement vertical, comme par exemple celui décrit dans WOA-01 88 306 ou encore dans EP-A-1 277 896. On prévoit toutefois que tous les côtés des panneaux puissent présenter soit le profil à languette 4, soit le profil à rainure 5. Ainsi, dans la variante de la figure 2, sur deux bords perpendiculaires adjacents 2,3 les panneaux la,10a de recouvrement présentent une telle languette 4 et sur les deux autres bords perpendiculaires adjacents 22,33, chaque panneau présente une telle rainure 5. Favorablement, dans les deux versions et comme illustré fig.3, chaque languette 4 et rainure 5 est ménagée dans, et intégrée à, l'épaisseur du panneau considéré, à l'endroit du corps 11 ici à base d'un agglomérat de bois et d'un liant (HDF ou MDF). Elles ont, suivant la section droite illustrée, des conformations respectives essentiellement complémentaires l'une de l'autre, de telle sorte que la languette 4 d'un panneau 1 est adaptée à être introduite dans la rainure 5 d'un panneau 10 adjacent, par rotation d'un panneau par rapport à l'autre, comme schématisé par la flèche F à la figure 4. L'agglomérat 11 est interposé entre deux plus fines couches: une couche supérieure d'usure 13, avec un décor en face supérieure 8, et une couche inférieure de contre-balancement 15, toutes deux typiquement en bois plein, le décor pouvant être une feuille. On peut toutefois également prévoir que ces deux couches n'existent pas et que le tout soit en plastique plutôt rigide. D'autres sous-couches pourraient aussi être adjointes. Figure 5, les conformations de la languette 4 viennent ainsi étroitement en prise avec les conformations de la rainure 5 pour s'opposer à un retrait d'un panneau par rapport à l'autre dans une direction Dl perpendiculaire aux côtés 2, 22 et parallèle aux faces supérieure et inférieure planes 8, 9 des couches respectivement 13 et 15 des panneaux 1, 10 assemblés. Seulement sur les figs.3 et 5 on a représenté les couches, ici 11,13,15 de constitution des panneaux. Il peut en être de même sur les autres figures. On suppose ici que les panneaux sont disposés sensiblement horizontalement pour former un revêtement de sol du type parquet. C'est pourquoi on parle de face supérieure, la face apparente, et de face inférieure, la face cachée, d'un panneau. Par similitude, on va parler de face supérieure et/ou de face inférieure de la languette 4 ou des lèvres supérieure 6 et/ou de la lèvre inférieure 7. Ceci n'empêche pas que les panneaux présentés puissent être disposés verticalement pour former un lambris, ou horizontalement pour former un plafond, avec la face apparente tournée vers le bas. Quant à l'expression "section droite", elle indique donc une coupe verticale, suivant la ligne III-III de la figure 1 (plan 300), faite perpendiculairement aux côtés, ici 2,22. Le même plan de coupe se retrouve sur les autres figures. Figure 3, la rainure 5 est donc délimitée, dessus et dessous, par la lèvre supérieure 6 et la lèvre inférieure 7, respectivement. La lèvre inférieure 7 est plus longue que la lèvre supérieure 6. Dans le plan de coupe 300, elle est donc proéminente et s'étend ainsi au-delà du plan vertical terminal 31a où se termine la lèvre supérieure 6, à l'endroit de son flanc à appui 6a. La face supérieure 7b de la lèvre inférieure 7 présente, à proximité de son extrémité avant 7a, un bourrelet 17 dressé vers le haut (au moins dans l'état à plat illustré). En correspondance, la face inférieure 4c de la languette 4 se prolonge à l'arrière, vers le corps 11, 25 par un creux arrière 19. Ce creux 19 concave, de forme arrondie, est situé dans la continuité de la/des forme(s) convexe(s) de la face inférieure 4c de la languette. Figure 3, le repère 21 marque ce raccordement qui constitue également celui entre le bourrelet 17, essentiellement convexe, et la partie essentiellement concave de la face supérieure 7b de la lèvre inférieure 7. Avec les profils d'assemblage de panneaux ici illustrés, l'engagement par rotation entre la rainure 5 et la languette 4, et donc entre le bourrelet 17 et le creux 19, s'opérera sans effet de verrouillage élastique ( snap action ou elastic stress ) en particulier de la lèvre inférieure 7 qui n'est pas prévue pour plier élastiquement afin d'assurer un verrouillage élastique entre les panneaux, comme dans EP-A-843 763. Ici, les formes s'épousent assez étroitement, et ceci assure le blocage relatif en position engagée comme sur la figure 5, en conjugaison avec les profils retenus. En fin de rotation, dans cet état engagé, il n'y a pas de jeu entre les panneaux assemblés, en particulier suivant Dl, ni d'ailleurs verticalement. Figure 3 par exemple, on voit que la face supérieure 4b de la languette 4 est plane ou à peine convexe, entre les environs de son extrémité avant 4a, laquelle est avantageusement arrondie, convexe, et son raccordement arrière 40 au corps 11, à proximité de la paroi dressée d'appui 23 qui s'engage en butée avec la paroi correspondante 6a précitée, lors du mouvement d'assemblage par rotation entre les panneaux et qui demeure d'ailleurs au contact avec elle dans l'état assemblé, comme on le voit figures 4 puis 5. La verticalité, dans l'état assemblé, et le contact entre les deux parois d'appui 6a et 23, favorisent l'inter-engagement languette/rainure. Cela évite aussi la pénétration et l'accumulation d'impuretés, notamment à l'endroit de la poche 25 qui existe, dans cet état assemblé, juste sous les parois 6a, 23, à l'endroit où la face inférieure 6c de la lèvre supérieure 6 (qui est également la face supérieure de la rainure 5) se raccorde à la paroi dressée 6a par l'intermédiaire du tronçon de raccordement évasé 27. Le tronçon 27 est donc plus pentu que le tronçon 6c et présente en outre un profil convexe dont la cambrure peut toutefois être moins marquée que celle du tronçon concave 29 de raccordement entre la zone 40 et la paroi dressée 23, comme montré fig.6. Panneau 1 à plat sur une surface horizontale à revêtir, la paroi 23 est de préférence verticale et le tronçon de face supérieure 4b de la languette 4 descend alors de biais en direction de son extrémité avant 4a (angle a de 20 à 60 ) ; figs.4 et 5. En correspondance, dans une même position à plat, le tronçon 6c de la face supérieure de la rainure présente une paroi sensiblement plane ou peu concave, de la même manière qu'avantageusement l'extrémité 4a de la languette et le fond 5a de la rainure 5 sont respectivement convexe et concave, de façon sensiblement complémentaire, afin qu'il y ait sensiblement un contact permanent, ou du moins une absence d'espace notable susceptible de constituer une chambre à poussière; voir fig.5. On notera sur les figures 5 à 7 que cette caractéristique de contact continu/absence de chambre à poussière existe par ailleurs entre la face inférieure 4c de la languette et la face supérieure 7b de la lèvre inférieure 7, ce contact se poursuivant même de préférence jusqu'aux environs, voire légèrement au-delà, du sommet 17a du bourrelet terminal 17 de la lèvre 7, après quoi les deux parois s'écartent légèrement l'une de l'autre, et ce de préférence de façon définitive, comme le montre ces figures. On y note d'ailleurs un léger espace 310 entre la paroi d'extrémité avant 7a de la lèvre 7 et la portion de paroi 19a en regard du panneau 10 qui tombe, après le creux 19, jusqu'en face inférieure 9 de ce panneau. Revenant à la rainure 5, celle-ci s'évase donc vers l'avant, à partir de la zone 51, à l'endroit de son ouverture d'accès, par ladite paroi 27 plus pentue que la portion 6c, comme montré figure 3. Sous son extrémité avant, ici favorablement continûment convexe, la face inférieure de la languette 4 est majoritairement, et de préférence continûment, non plane, sauf à l'endroit d'une excroissance 30, ou d'un creux 32,330 ou 35 local de positionnement, comme sur les figures 6, 9 et 10. Figure 6, l'excroissance 30 comprend deux surfaces planes 30a, 30b raccordées, entre elles, par une arête 30c et respectivement à un premier tronçon convexe avant 34, par une arête avant, et à un second tronçon convexe arrière 36 par une arête arrière. Les deux surfaces planes 30a, 30b sont ici perpendiculaires entre elles et définissent respectivement une première surface verticale et une seconde surface horizontale, panneau à plat, comme illustré figure 6. En correspondance, le creux 31 de la face supérieure 7b de la lèvre inférieure 7 du second panneau est situé entre des tronçons concaves, respectivement avant et arrière de profil complémentaires de ceux 34,36. Le creux 31 présente également deux parois planes orientées identiquement à celles de l'excroissance 30. Dans l'état engagé montré, l'excroissance 30 et son creux coopérant formé dans la face supérieure de la lèvre inférieure 7 du second panneau s'appuient l'un contre l'autre et les parois planes servent à positionner mutuellement les deux panneaux suivant deux composantes: l'une verticale, l'autre horizontale. Ces parois planes sont situees en partie intermédiaire, plutôt un peu vers l'avant, de la longueur L cumulée des tronçons avant et arrière 34, 36. En conjugaison avec en particulier la forme des tronçons arrière respectivement convexe (36) et concave de la languette et de la lèvre inférieure, la coopération étroite, favorablement uniquement par appui, sans contrainte résiduelle de pression via un rappel élastique d'une portion des éléments de verrouillage, ni engagement à force, cette excroissance et ce creux favorisent la précision de l'emboîtement et le blocage par rotation, par simple coopération étroite de formes. Dans la variante de la figure 9, c'est la face supérieure 7b de la lèvre inférieure 7 qui présente l'excroissance 330a d'appui en forme de marche et la face inférieure 4c de la languette qui présente le creux complémentaire de positionnement 330. En figure 10, les premier et second tronçons convexes 34, 36 en face inférieure de la languette sont raccordées par un tronçon plan 44, orienté de biais, de sorte qu'est défini le creux de positionnement 35 où s'engage l'excroissance complémentaire 48 de la face supérieure de la lèvre 7 du panneau adjacent. On peut obtenir ainsi un appui calé. La variante de la figure 8 est à celle de la figure 7, ce que la variante de la figure 9 est à la figure 6. Figure 7, l'excroissance 50 de la languette est bombée, convexe et raccordée par deux arêtes respectivement aux premier et deuxième tronçons 34, 36 de la face inférieure de cette languette. Figure 8, le creux 540 côté languette est à fond arrondi et l'excroissance 510 de la lèvre inférieure est bombée arrondie en correspondance pour recevoir de façon ajustée le creux 540. Figures 3 à 5, il y a un raccordement direct entre les tronçons correspondants 34, 36, par l'arête 32 où est défini un creux, cette arête venant s'appuyer sur la pointe 320 côté lèvre supérieure du panneau adjacent; voir figs4 et 5. Figures 3 et 4, on voit que le premier tronçon convexe avant 34 peut présenter un plus grand rayon de courbure que le tronçon arrière 36, du moins dans sa portion avant et même surtout dans sa portion arrière, vers son raccordement en 21 au creux arrière 19, là où sa courbure est la plus marquée et où il présente le talon de verrouillage 33a qui s'appuie sur la forme complémentaire de la lèvre inférieure, alors que favorablement l'appui est par ailleurs réalisé entre 6a et 23 et que le contact est établi entre le bout 4a de la languette et le fond 5a de la rainure (comme fig.5). Ainsi, au moins entre l'amorce de la paroi 4b et la zone 21, et même de préférence 19a, il y a favorablement contact continu, ou du moins absence d'espace fonctionnellement significatif entre la languette 4 et la paroi correspondante de la rainure, face 7b de la lèvre 7 en particulier, dans l'état engagé entre les panneaux 1 et 10, comme figure 5 par exemple, ceci donc en fin de leur rotation relative d'assemblage. Au-delà, on trouve donc de préférence l'espace 310 jusqu'au plan inférieur d'appui 37 des deux panneaux sur le sol à recouvrir. Même figure, plus bas, les deux tronçons de paroi s'écartent encore davantage, de sorte que l'espace 310 est largement ouvert vers le bas, à l'endroit de la couche 15 et de ce plan inférieur d'appui 37. L'absence favorable d'espace intermédiaire notable, à l'échelle du produit (épaisseur typique entre 4cm et 20 cm), entre les faces correspondantes de la languette 4 et de la rainure 5, impose un positionnement précis. La remontée, jusqu'à proximité de la verticale, de l'arrondi arrière 33a du second tronçon convexe de la languette définit en outre là un talon d'appui et de coincement efficace, en conjugaison étroite de forme avec la concavité de la face supérieure de la lèvre inférieure 7 à cet endroit. Eventuellement, ce contact continu, ou absence d'espace significatif entre ces parois, dans toute cette zone peut se prolonger, au-delà du sommet 19, jusqu'à l'amorce de l'extrémité libre 7a de la lèvre inférieure 7. Comme indiqué ci-avant, l'assemblage entre deux panneaux tels que 1, 10 s'effectue par rotation. Tenter de les assembler sensiblement à plat, comme cela est prévu dans EP-B-843 763 conduit à endommager, voire à casser, les profils d'assemblage, ce qui n'est pas admissible au moins pour les panneaux à corps 11 en aggloméré de bois, tel que MDF (...) d'une épaisseur de 5 à 15 cm. Le produit ne conserve plus alors son intégrité. Un assemblage vertical, ou sensiblement vertical, par translation n'est pas non plus prévu, dès lors que cette action peut conduire à nouveau à un endommagement l'un et/ou l'autre des profils, et en particulier l'extrémité de la languette, avec risque d'accumulation de débris dans la rainure 5, ce qui est incompatible avec un assemblage par les formes étroitement coopérantes prévues, et donc avec l'absence de chambre à poussière susceptible de recevoir ces débris et autres déchets. En outre, un engagement vertical ou sensiblement vertical n'amène pas à un positionnement correct des panneaux, sans reprise pour placer de niveau la face supérieure 8 des deux panneaux 1, 10, dans leur état correctement assemblé, comme sur les figures 5 à 7. Dans ces conditions, l'assemblage entre les panneaux 1, 10 avec ces profils de languette 4 et rainure 5 est prévu comme sur les figures 4 et 5: on place l'un des deux panneaux 1, 10 de biais par rapport à l'autre alors a priori posé sur le sol, à l'horizontale (fig.4). Favorablement, on amène en appui l'arête supérieure 23a de la paroi d'appui 23 contre la surface en regard 6a. L'angle d'inclinaison R est alors d'environ 20 à 60 .On fait alors tourner, dans le sens de la flèche F, ici le panneau 1 en le laissant descendre vers le sol jusqu'à ce que les faces décoratives supérieures 8 des deux panneaux deviennent horizontalement de niveau et que le contact étroit entre la languette et la rainure considérées de ces panneaux se réalise (fig.5). L'état engagé de cette figure 5 est alors atteint et les deux panneaux sont joints. Leur désengagement n'est censé alors s'opérer que par la rotation inverse, à contresens de la flèche F. Figures 6 et 7, on a fourni des valeurs (en cm) pour la fabrication des panneaux qui pourront être 5 réalisés comme déjà décrit dans l'art antérieur
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Il s'agit d'assembler deux panneaux de recouvrement d'une surface, chaque panneau ayant une languette (4) adaptée pour pouvoir s'engager dans une rainure (5) ménagée sur au moins un bord latéral d'un deuxième panneau adjacent et définie entre une lèvre supérieure et une lèvre inférieure (7). La languette (4) du premier panneau et la rainure (5) du second panneau (10) s'engagent mutuellement, par rotation d'un panneau par rapport à l'autre, le second flanc (23) dressé d'appui du premier panneau étant alors en appui au-dessus de la languette contre un premier flanc (6a) bordant ledit second panneau. En outre, la face inférieure de la languette (4) est globalement arrondie et la face supérieure (7b) de la lèvre inférieure (7) présente, vers l'extrémité avant de cette lèvre, un bourrelet (17) dressé s'engageant, lors de la rotation, avec un creux arrière (19) situé derrière la languette (4) du premier panneau.
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1. Assemblage de deux panneaux de recouvrement d'une surface, chaque panneau ayant un corps à base cellulosique, de bois ou d'aggloméré de bois, y compris du HDF ou du MDF, une face supérieure (8) ayant un décor, une face inférieure (9) et des bords latéraux, sur au moins un desquels fait saillie une languette (4) présentant une extrémité avant (4a) et adaptée pour pouvoir s'engager dans une rainure (5) ménagée sur au moins un bord latéral d'un deuxième panneau adjacent et définie entre une lèvre supérieure et une lèvre inférieure, la lèvre supérieure (6) s'étendent jusqu'à un second flanc avant (6a) dressé d'appui situé dans un plan transversal à la face supérieure (8) dudit panneau, la lèvre inférieure (7) s'étendant au-delà, caractérisé en ce que: - la languette (4) du premier panneau et la rainure (5) du second panneau (10) sont adaptées pour pouvoir s'engager mutuellement, par rotation d'un panneau par rapport à l'autre, ledit second flanc (23) dressé d'appui du premier panneau étant alors en appui au-dessus de la languette contre un premier flanc (6a) bordant ledit premier panneau, - la languette (4) présente une face supérieure (4b) et une face inférieure (4c), et la face inférieure de la languette est globalement arrondie, - la face supérieure (7b) de la lèvre inférieure (7) présente, vers l'extrémité avant de cette lèvre, un 30 bourrelet (17) dressé vers le haut s'engageant, lors de ladite rotation, avec un creux arrière (19) situé derrière la languette (4) du premier panneau. 2. Assemblage selon la 1, caractérisé en ce que, en direction de l'extrémité avant (4a) de la languette, la face supérieure (4b) de cette, 5 ou de chaque, languette (4) descend globalement de biais, vers un plan (37) contenant la face inférieure du panneau. 3. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le creux (19), ou chaque creux, du premier panneau, qui s'étend globalement vers le haut, se raccorde derrière à une paroi (19a) qui s'étend jusqu'à la face inférieure (9) dudit panneau, sans venir en contact avec la lèvre inférieure (7) du second panneau, et/ou qui s'interrompt, en tout point, avant l'extrémité avant (7a) de cette lèvre inférieure proéminente, de sorte que le premier panneau est dépourvu de bec inférieur saillant sur lequel s'appuierait la face inférieure de la lèvre inférieure du second panneau, en fin de ladite rotation d'engagement entre les panneaux. 4. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'extrémité avant (4a) de la languette est, entre les faces supérieure (4b) et inférieure (4c) de cette languette, continûment convexe et/ou le fond (5a) de la rainure qui s'engage avec cette languette est continûment convexe. 5. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'en fin de ladite rotation, dans un état engagé de la languette (4) du premier panneau avec la rainure (5) du second panneau, l'extrémité avant (4a) de la languette vient sensiblement au contact du fond (5a) de la rainure. 6. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: - la face (4b) supérieure inclinée de la languette est sensiblement plane, - et, au moins localement, la face supérieure (6c) de la rainure (5) présente une zone correspondante inclinée, sensiblement plane. 7. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'en face inférieure (4c), la languette (4) présente une première portion avant convexe (34) et une seconde portion arrière convexe (36) entre lesquelles est interposée une excroissance de positionnement (50, 30) ou une forme en creux de positionnement (32,35, 330,540) s'appuyant, dans l'état engagé entre ladite languette et ladite rainure, en fin de ladite rotation, respectivement sur et contre une forme en creux coopérante (31) ou une excroissance coopérante (48, 330a) ménagée en face supérieure (7b) de la lèvre inférieure proéminente (7) du second panneau. 8. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en qu'en face inférieure (4c), la languette (4) est exclusivement convexe, de sorte qu'elle est dépourvue de portion plane, entre son extrémité avant (4a) et ledit creux arrière (19). 9. Assemblage selon la 7, caractérisé en ce qu'entre ses deux zones de raccordement à la première portion avant et à la deuxième portion arrière, respectivement, l'excroissance ou le creux de positionnement présente une forme convexe arrondie (50, 540) où présente au moins une arête (30c). 10. Assemblage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la languette en face inférieure (4c), et, en correspondance, la face supérieure de la lèvre inférieure (7) avec la laquelle elle s'engage, comprennent, l'une, une première portion avant convexe raccordée à une seconde portion arrière convexe, l'autre, une première portion avant concave raccordée à une seconde portion arrière concave, le raccordement entre lesdites première portion avant et seconde portion arrière définissant une arête ou un arrondi. 11. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: - l'engagement par rotation entre la languette (4) et la rainure (5) s'opère sensiblement sans contrainte de tension des panneaux, de sorte que la lèvre inférieure proéminente (7) est sensiblement dépourvue de telles contraintes dans cet état engagé en fin de ladite rotation, - et, dans cet état engagé entre la/une desdites 30 languette(s) et la rainure correspondante du panneau adjacent, l'engagement est sans jeu. 12. Assemblage selon l'une quelconques des précédentes, caractérisé en ce qu' en fin de ladite rotation, dans l'état engagé entre la languette (4) et la rainure (5), lesdites languette et rainure sont essentiellement en contact continu, ou sans espace significatif entre elles, au moins en face inférieure (4c) de la languette, entre des zones immédiatement proches de l'extrémité avant (4a) de la languette et de la limite (21) entre ledit creux arrière (19) et cette face inférieure globalement arrondie de la languette, respectivement. 13. Assemblage selon l'une quelconque des 5 et 12, caractérisé en ce qu'en fin de ladite rotation, dans l'état engagé entre la languette (4) et la rainure (5), lesdites languette et rainure sont essentiellement en contact continu, ou sans espace significatif entre elles, en face supérieure (4b) de la languette, entre des zones immédiatement proches respectivement de l'extrémité avant (4a) de cette languette et d'une limite supérieure de la rainure à partir de laquelle elle présente une pente (27) plus raide. 14. Assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que: - qu'il comprend une série de dits premiers et deuxièmes panneaux (1,10), - ces premiers et deuxièmes panneaux de la série 30 sont rectangulaires, et lesdits premiers et deuxièmes panneaux de la série présentent une dite languette (4) au moins sur un des bords longitudinaux et une dite rainure (5) au moins sur le bord longitudinal opposé.
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E
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E04
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E04F
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E04F 15,E04F 13
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E04F 15/02,E04F 13/076,E04F 13/10,E04F 15/04
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FR2898330
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A3
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DISPOSITIF DE PROTECTION ANTI-ECLABOUSSEMENT POUR TUBA
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de protection anti-éclaboussement monté sur un tuba pour plongée en profondeur, plongée en surface, ou autres activités nautiques. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de protection antiéclaboussement perfectionné monté sur l'ouverture supérieure d'un tube de tuba et servant de soupape. Etat de la technique Les tubas sont des instruments qu'on rencontre partout lo et qui servent aux plongeurs pour effectuer des plongées en profondeur, des plongées en surface ou analogues. Un tuba est réalisé sous la forme d'un tube respiratoire utilisé pour nager sous l'eau ou à la surface de l'eau. Le tuba comporte une ouverture supérieure destinée à s'étendre au-dessus de la surface de l'eau pour assurer la communication d'air. 15 L'ouverture est fermée automatiquement lorsque le tuba est immergé, de manière à éviter que l'eau pénètre dans le tube du tuba. Sinon, l'eau pourrait être aspirée dans la bouche et les poumons du plongeur, et provoquer un étouffement. On dispose d'une grande variété d'accessoires tels que 20 des dispositifs de protection anti-éclaboussement montés chacun sur l'ouverture supérieure d'un tuba. Typiquement, un tel dispositif de protection anti-éclaboussement comprend un élément de flotteur destiné à fermer le passage d'air du tuba du fait de sa flottabilité lorsqu'un plongeur équipé du tuba est en plongée. Un brevet en rapport avec 25 l'invention est le brevet U.S. No. 5 960 791 tel que représenté dans les figures 1 et 2. Le tuba sec décrit dans ce brevet comprend un élément de flotteur A, un élément de fermeture B, un passage C et une garde anti-éclaboussement D comme indiqué par une ligne en tirets. Le tuba selon ce brevet est avantageux par rapport aux autres tubas secs selon 30 l'art antérieur. Cependant, le tuba selon ce brevet souffre toujours d'un couple d'inconvénients. Par exemple, un plongeur équipé du tuba peut se déplacer et incliner le tube du tuba avant de plonger (voir figure 2). Cela peut amener l'élément de fermeture B situé à l'extrémité supérieure de l'élément de flotteur A, à bloquer le passage C en empêchant 35 ainsi le plongeur d'inhaler. De plus, une forte aspiration est générée lorsqu'un plongeur équipé du tuba inhale rapidement une grande quantité d'air, même avec un angle de fonctionnement normal du tube de tuba. Ainsi, l'élément de fermeture B est aspiré et ferme le passage C en stoppant ainsi le passage de l'air à travers le passage C. On cherche donc constamment à poursuivre les améliorations apportées à l'exploitation du . Résumé de l'invention La présente invention a donc pour but de créer un dispositif de protection anti-éclaboussement monté au sommet d'un tuba, caractérisé en ce qu'il comprend : - un élément d'adaptateur en forme de tube monté au sommet du tuba, incluant un passage axial fixé au tuba et se trouvant en communication de fluide avec celui-ci, - un élément de flotteur constitué d'un matériau ayant un poids spé- cifique inférieur à celui de l'eau, cet élément de flotteur étant monté en pivotement sur l'élément d'adaptateur et destiné à pivoter vers le haut ou vers le bas sous l'effet ou non de sa flottabilité, l'élément de flotteur comportant un levier supérieur en saillie, - un élément de fermeture monté en pivotement sur l'élément d'adaptateur et comportant un obturateur de fermeture supérieur destiné à fermer le passage lorsque le levier (c'est-à-dire l'élément de flotteur) pivote vers le haut, et - une garde anti-éclaboussement en forme de bol fixée à l'élément d'adaptateur et renfermant un espace destiné à recevoir à la fois le flotteur et l'élément de fermeture, cette garde anti-éclaboussement comportant une pluralité de fenêtres pour assurer la communication de fluide. Sous un aspect de la présente invention, l'élément de fermeture pivote vers le haut sous l'effet et solidairement du levier jus- qu'à ce que le passage soit fermé par l'élément de fermeture. Sous un autre aspect de la présente invention, on empêche l'élément de fermeture de fermer le passage sous l'effet d'une inhalation rapide d'un plongeur équipé du tuba. Sous une autre aspect encore de la présente invention, on empêche l'élément de fermeture de fermer le passage du fait que le tuba se trouve dans une position inclinée. Suivant d'autres caractéristiques de la présente inven- tion : - l'élément d'adaptateur comprend en outre deux premières broches intermédiaires opposées faisant saillie sur la surface extérieure de l'élément d'adaptateur pour se relier en pivotement à l'élément de flotteur, et deux secondes broches inférieures opposées faisant saillie sur la surface extérieure de l'élément d'adaptateur pour se relier en pivotement à l'élément de fermeture, - l'élément de fermeture comprend en outre deux éléments de raccordement des deux côtés, et l'élément de flotteur comprend en outre deux côtés de la partie inférieure du levier, les éléments d'engagement étant destinés à s'engager en verrouillage dans les éléments raccordement pour stopper la poursuite du mouvement de pivotement vers le haut de l'élément de fermeture, - les éléments de raccordement sont des encoches et les éléments d'engagement sont des pattes, - les éléments de raccordement sont des pattes et les éléments d'engagement sont des encoches, - l'élément de fermeture comprend en outre une ouverture pour per-mettre au levier de faire saillie à travers celle-ci. Brève description des dessins Les buts ci-dessus et autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement d'après la description détaillée qui suit à l'aide des dessins annexés, dans les-quels : - la figure 1 est une vue de côté, en élévation, d'un tuba sec conven- tionnel muni d'un ensemble d'adaptateur servant de dispositif de protection anti-éclaboussement monté à l'extrémité supérieure du tube de tuba, dans laquelle le passage est ouvert lorsque le haut du tuba sort de l'eau, - la figure 2 est une vue semblable à celle de la figure 1, dans laquelle le passage est fermé du fait que le tube de tuba est incliné, - la figure 3 est une vue en perspective de la partie supérieure d'un mode de réalisation préférentiel d'un tuba incorporant un dispositif de protection anti-éclaboussement selon l'invention, - la figure 4 est une vue éclatée de la figure 3, et -les figures 5, 6 et 7 sont des vues en perspective représentant l'invention respectivement à la surface de l'eau dans une position normale, à la surface de l'eau dans une position inclinée, et sous la surface de l'eau lorsque le plongeur équipé du tuba est en plongée sous l'eau. Description détaillée de l'invention En se référant aux figures 3 et 4, celles-ci représentent un tuba 10 incorporant à son sommet un dispositif de protection antiéclaboussement selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Le dispositif de protection anti-éclaboussement comprend un élément d'adaptateur 20, un élément de flotteur 30, un élément de fermeture 40, et une garde anti-éclaboussement 50. Chaque élément composant sera décrit en détail ci-après. L'élément d'adaptateur en forme de tube allongé 20 comprend un passage axial 21 fixé au tuba 10 et se trouvant en communi- cation de fluide avec celui-ci, une paroi 22 entourant partiellement le passage 21 pour diminuer les éclaboussures pénétrant dans ce passage 21, deux premières broches intermédiaires opposées 23 faisant saillie sur la surface extérieure de l'élément d'adaptateur 20, et deux secondes broches inférieures opposées 24. L'élément de flotteur 30 est constitué d'un matériau ayant un poids spécifique inférieur à celui de l'eau et comprend un corps 31, un levier supérieur en saillie 33, deux évidements inférieurs opposés 32 s'engageant en rotation sur les premières broches 23 pour relier ainsi l'élément de flotteur 30 à l'élément d'adaptateur 20, et deux pattes supérieures 34 des deux côtés d'une partie de jonction du levier 33 avec le corps 31. L'élément de fermeture courbe 40 comprend un corps 41, deux trous inférieurs opposés 42 destinés à loger en rotation les secondes broches 24 pour assujettir ainsi l'élément de fermeture 40 à l'élément d'adaptateur 20, un obturateur en forme de plaque supérieure 43 destiné à fermer ou non le passage 21, deux ouvertures allongées 44 disposées de façon que le levier 33 fasse saillie à travers l'ouverture supérieure de ces ouvertures 44, deux armatures latérales 45, et deux en-coches 46 formées sur les armatures 45. On notera qu'on peut donner à l'obturateur 43 une autre forme que celle d'une plaque, pourvu qu'il soit capable de fermer le passage 21. La garde anti-éclaboussement en forme de bol 50 est un dispositif bien connu qui comprend une pluralité de fenêtres 51 pour assurer la communication de fluide, et se fixe à l'élément d'adaptateur 20. Un espace suffisant est ainsi formé dans la garde antiéclaboussement 50 pour recevoir à la fois le flotteur et l'élément de fermeture 30 et 40, de manière à les protéger. En se référant aux figures 5, 6 et 7, on décrira en détail ci-après le fonctionnement de l'invention. Dans la figure 5, un tuba se trouve à la surface de l'eau dans une position normale dans laquelle l'élément d'adaptateur 20 au sommet du tuba 10 est disposé au-dessus du niveau de l'eau, l'élément de flotteur 30 ne flottant pas et l'élément de fermeture 40 formant un angle maximum avec l'élément d'adaptateur 20. En résumé, le passage 21 est ouvert et le plongeur équipé du tuba peut respirer librement par le passage 21. Dans la figure 6, le tuba 10 se trouve à la surface de l'eau dans une position inclinée. De plus, l'élément de flotteur 30 ne flotte pas, et l'élément de fermeture 40 pivote vers le haut du fait de la position inclinée du tuba 10. Le pivotement est stoppé par l'élément de flot- teur 30 lorsque les pattes 34 pénètrent dans les encoches 46 et s'engagent ainsi en verrouillage dans celles-ci. Dans cette position, le passage 21 est toujours ouvert. Dans la figure 7, le tuba 10 se trouve sous la surface de l'eau lorsque le plongeur équipé du tuba est complètement immergé. L'élément de flotteur 30 pivote vers le haut sous l'effet de sa flottabilité. Ainsi, l'élément de fermeture 40 pivote à son tour vers le haut sous l'effet et solidairement du levier 33, jusqu'à ce que le passage 31 soit fermé par l'obturateur 43. Bien que l'invention ait été décrite ici en se référant à des modes de réalisation spécifiques, de nombreuses modifications et va- riantes pourraient lui être apportées par les spécialistes de la question sans sortir de l'esprit et du cadre de l'invention telle que définie dans les revendications ci-après.5
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Un dispositif de protection anti-éclaboussement monté au sommet d'un tuba (10), comprend un élément d'adaptateur en forme de tube (20) fixé au tuba (10) et incluant un passage (21), avec un élément de flotteur (30) relié en pivotement à l'élément d'adaptateur (20) et incluant un levier supérieur en saillie (33) ainsi que deux éléments d'engagement supérieurs (34) (par exemple des pattes) des deux côtés du levier (33) ; un élément de fermeture (40) pivotant sur l'élément d'adaptateur (20) inclue deux éléments de raccordement (46) (par exemple des encoches) des deux côtés, ainsi qu'un obturateur (43) pour fermer le passage (21) lorsque le levier (33) pivote vers le haut. Une garde anti-éclaboussement (50) reliée à l'élément d'adaptateur (20) pour recevoir à la fois le flotteur (30) et l'élément de fermeture (40), inclue des fenêtres (51) de communication pour le fluide. Les éléments d'engagement (34) peuvent se verrouiller dans les éléments de raccordement (46) pour stopper le pivotement vers le haut de l'élément de fermeture (40), et éviter la fermeture du passage (21).
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1 ) Dispositif de protection anti-éclaboussement monté au sommet d'un tuba (10), caractérisé en ce qu' il comprend : - un élément d'adaptateur en forme de tube (20) monté au sommet du tuba (10), incluant un passage axial (21) fixé au tuba (10) et se trouvant en communication de fluide avec celui-ci, - un élément de flotteur (30) constitué d'un matériau ayant un poids spécifique inférieur à celui de l'eau, cet élément de flotteur (30) étant monté en pivotement sur l'élément d'adaptateur (20) et destiné à pi-voter vers le haut ou vers le bas sous l'effet ou non de sa flottabilité, l'élément de flotteur (30) comportant un levier supérieur en saillie (33), - un élément de fermeture (40) monté en pivotement sur l'élément d'adaptateur (20) et comportant un obturateur supérieur (43) destiné à fermer le passage (21) lorsque le levier (33) pivote vers le haut, et - une garde anti-éclaboussement en forme de bol (50) fixée à l'élément d'adaptateur (20) et renfermant un espace destiné à recevoir à la fois le flotteur (30) et l'élément de fermeture (40), cette garde antiéclaboussement (50) comportant une pluralité de fenêtres pour assurer la communication de fluide. 2 ) Dispositif de protection anti-éclaboussement selon la revendica- tion 1, caractérisé en ce que l'élément d'adaptateur (20) comprend en outre deux premières broches intermédiaires opposées (23) faisant saillie sur la surface extérieure de l'élément d'adaptateur (20) pour se relier en pivotement à l'élément de flotteur (30), et deux secondes broches inférieures opposées (24) faisant saillie sur la surface extérieure de l'élément d'adaptateur (20) pour se relier en pivotement à l'élément de fermeture (40). 3 ) Dispositif de protection anti-éclaboussement selon la revendica- tion 1,caractérisé en ce que l'élément de fermeture (40) comprend en outre deux éléments de raccordement (46) des deux côtés, et l'élément de flotteur (30) comprend en outre deux côtés de la partie inférieure du levier (33), les éléments d'engagement (34) étant destinés à s'engager en verrouillage dans les éléments raccordement (46) pour stopper la poursuite du mouvement de pivotement vers le haut de l'élément de fermeture (40). 4 ) Dispositif de protection anti-éclaboussement selon la revendica- tion 3, caractérisé en ce que les éléments de raccordement (46) sont des encoches et les éléments d'engagement (34) sont des pattes. 5 ) Dispositif de protection anti-éclaboussement selon la 3, caractérisé en ce que les éléments de raccordement sont des pattes (34) et les éléments d'engagement sont des encoches. 6 ) Dispositif de protection anti-éclaboussement selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de fermeture (40) comprend en outre une ouverture (44) pour permettre au levier (33) de faire saillie à travers celle-ci.
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B
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B63
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B63C
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B63C 11
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B63C 11/20
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FR2894137
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A1
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PATCH SOLUBLE
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La présente invention concerne des patchs comprenant un support soluble dans l'eau et une composition portée par le support, et leurs utilisations notamment 5 dans le domaine cosmétique. Dans le domaine cosmétique, il est connu d'utiliser des patchs ou timbres cosmétiques qui sont constitués d'un support insoluble dans l'eau, imprégné d'une composition cosmétique. Un patch est par définition appliqué sur une zone 10 limitée de peau, zone plus ou moins grande, ce qui permet la libération lente d'une substance active par transdermie, et ainsi le traitement efficace de zones spécifiques. Toutefois, les patchs sur support insoluble présentent l'inconvénient d'une part de générer des déchets à éliminer, et d'autre part de ne pouvoir remplir qu'une seule fonction et de n'être pas modulable en fonction du but recherché, 15 contribuant à l'augmentation du nombre de produits à utiliser dans une routine de soin. Or, il peut être intéressant de disposer de produits pouvant présenter deux fonctions selon le mode d'application, par exemple un nettoyant moussant qui peut être utilisé quotidiennement mais qui peut aussi être utilisé de façon hebdomadaire comme traitement spécifique avec un temps de pose pour une 20 plus grande efficacité. Par ailleurs, il a été décrit des films fins hydrosolubles contenant des actifs, films qui sont humectés avec de l'eau pour donner une composition (solution, dispersion ou émulsion) qui est ensuite étalée sur la peau. Le document WO-A- 25 02/05789 décrit par exemple de tels films. Toutefois, ces films présentent l'inconvénient d'être de fabrication complexe avec mise en solution des composants, chauffage et séchage pour obtenir un film sec. En outre, ils sont difficiles à sécher si l'épaisseur est trop grande, et ils sont fragiles et difficiles à manipuler si la taille est trop grande. 30 Il subsiste donc le besoin de disposer de patchs n'ayant pas les inconvénients de ceux de l'art antérieur, et notamment de disposer de patchs à rincer ou à essuyer, constituant des articles pouvant avoir plusieurs fonctions, par exemple utilisables selon les besoins des utilisateurs comme patch ou produit de soin, pouvant 35 constituer par exemple un produit quotidien à utiliser dilué ou un produit hebdomadaire à utiliser sur une zone définie avec un temps de pose. La présente demande répond à ce besoin. En effet, la demanderesse a trouvé de manière surprenante qu'il était possible de préparer des articles comportant un 40 support contenant des fibres solubles et un gélifiant particulier, et d'obtenir par dissolution de ces articles dans l'eau ou dans un milieu aqueux, une composition gélifiée, notamment une composition cosmétique gélifiée ayant de bonnes propriétés cosmétiques et pouvant constituer un patch. 45 L'utilisation de ce type d'articles permet de lever les contraintes de formulation dans la mesure où ces articles peuvent conduire à une large gamme de produits, des gels aux crèmes, pour différentes applications, en fonction de la composition appliquée sur le support. Ainsi, l'invention réside, selon l'un de ses aspects, dans un article cosmétique ou dermatologique comportant : - un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et - une composition portée par le support, contenant au moins un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C. On entend dans la présente demande par portée par le support , le fait que la composition peut être soit mise sur le support soit introduite dans la cavité formée par le support quand celui-ci comporte au moins deux nappes formant une cavité. On entend par température inférieure ou égale à 30 C , une température ne dépassant pas 30 C mais n'étant pas inférieure à 0 C, par exemple allant de plus 15 de 0 C à 30 C, mieux de 5 C à 30 C et encore mieux de 10 C à 30 C. On entend par gélifiant qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C , un gélifiant qui gonfle rapidement après introduction dans l'eau en une concentration de 5 à 50 % en poids. Lors de 20 l'utilisation, le ou les gélifiants utilisés selon l'invention vont gonfler rapidement dans l'eau pour former un matériau qui ne coule pas et qui peut ainsi être appliqué facilement sur la zone à traiter. La présence du gélifiant hydrosoluble permet la transformation de l'article en gel 25 ou pâte plus ou moins lisse, après un temps de contact inférieur à 30 minutes avec une faible quantité d'eau à température ambiante (20 à 30 C), de façon à pouvoir être utilisé en particulier comme patch à rincer à appliquer localement (par exemple sur la zone du nez ou du front) avec un temps de pose pour une action plus forte, ou comme produit à appliquer sur une zone plus étendue (par 30 exemple tout le visage). article multifonction selon les besoins de l'utilisateur. On entend par article multifonction , un article qui, selon le besoin de l'utilisateur, peut être employé de manière différente, par exemple comme patch dans une zone limitée ou comme produit de nettoyage dans une zone plus large. Dans le cas du patch, l'article est simplement humidifié de façon à obtenir un gel épais. 35 Dans le cas du produit de nettoyage, l'article peut-être solubilisé dans une plus grande quantité d'eau de manière à obtenir un produit plus facile à étaler et moins concentré en actif pour traiter une zone étendue. Par exemple, l'article peut constituer un patch pour peau grasse pour le nez, à 40 utiliser une fois par semaine, permettant un traitement ciblé avec des actifs kératolytiques et/ou des anti-bactériens ; le patch est humidifié avant emploi, on le laisse poser quelques minutes (par exemple 10 minutes), puis on le rince et/ou on l'essuie ensuite. Avant rinçage ou essuyage, il peut également être étalé sur le reste du visage en ajoutant ou non de l'eau, de manière à traiter ou nettoyer 45 l'ensemble du visage avec une formule moins concentrée. L'article selon l'invention peut également constituer une formule à réhydrater avant emploi avec une quantité d'eau à ajuster par le consommateur en fonction de la texture ou de l'activité souhaitées. 50 De manière préférée, cet article constitue un patch soluble ou partiellement soluble. Partiellement soluble signifie que l'article comporte un support comportant au moins 60 % en poids de fibres solubles dans l'eau par rapport au poids total de fibres. Les termes nappe et couche doivent être considérés comme synonymes dans la présente demande. Le support de la présente invention se présente sous forme d'une ou plusieurs nappes de fibres, ce qui est différent des films fins hydrosolubles qui ne sont pas sous forme de nappes de fibres. Par rapport à ces films fins hydrosolubles, les supports à base de nappes de fibres hydrosolubles selon l'invention présentent l'avantage de permettre l'incorporation de constituants incompatibles, d'être plus simples à mettre ceuvre car ils ne nécessitent pas de prémélange ni de mise en solution des composants, ni de chauffage pour évaporer le solvant, le procédé étant également plus rapide et moins coûteux. En outre, les supports selon l'invention ont l'avantage de permettre une plus grande diversité dans le choix de la forme et de l'aspect de l'article car la nappe de fibres peut avoir une épaisseur et une densité variables donnant accès à une grande variété de forme et de taille, alors que le film fin est difficile à sécher si l'épaisseur est trop grande, et il est fragile et difficile à manipuler si la taille est trop grande. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'article se présente sous la forme d'au moins deux nappes définissant entre elles une cavité, l'une au moins des nappes comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, - la cavité contenant une composition comportant un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C. Les deux nappes sont assemblées à leur périphérie et forment ainsi une cavité 30 permettant d'introduire la composition contenant. le gélifiant hydrosoluble. Les nappes peuvent être formées entièrement de fibres solubles dans l'eau ou bien l'une des nappes peut être constituée entièrement de fibres solubles et l'autre nappe peut être constituée de fibres insolubles ou à la fois de fibres 35 solubles et de fibres insolubles dans l'eau, ou bien les deux nappes peuvent être constituées à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles, Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, au moins une des nappes est constituée exclusivement de fibres solubles dans l'eau. Par humidification ou dissolution de l'article selon l'invention dans l'eau ou une composition aqueuse, on obtient une composition gélifiée pour application topique, notamment cosmétique ou dermatologique. 45 Ainsi, l'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une composition pour application topique, obtenue par la dissolution dans l'eau, d'un article tel que défini ci-dessus, c'est-à-dire une composition obtenue par dissolution d'un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, le dit support 50 portant au moins un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes 40 dans l'eau à une température de 20 C à 30 C. Cette composition peut être obtenue à partir d'un support comprenant une ou plusieurs couches de fibres. La température de dissolution de l'article dans l'eau est généralement la température ambiante (20 à 30 C) mais peut être supérieure à la température ambiante si l'on le souhaite selon l'utilisation envisagée. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques telles que la peau, les cheveux, les muqueuses et les phanères, et notamment pour le traitement de la peau, comportant : - la formation d'une composition cosmétique par dissolution dans l'eau, d'un support comportant au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C , et portant au moins un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C, -l'application de la composition ainsi formée sur les matières kératiniques. Le traitement cosmétique peut être notamment le soin de la peau. Par soluble dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C , il faut comprendre une solubilisation dans l'eau à une température allant jusqu'à 30 C avec l'aide d'une agitation manuelle et/ou d'une friction du support le cas échéant, dans un laps de temps typiquement inférieur à 5 mn, de préférence inférieur à 1 mn, de préférence inférieur à 30 secondes. L'invention n'exclut pas qu'une eau de température supérieure à 30 C soit utilisée pour dissoudre le support. L'article selon l'invention étant destinée à une application topique, comprend un milieu physiologiquement acceptable. On entend par milieu physiologiquement acceptable un milieu compatible avec les matières kératiniques telles que la peau, les lèvres, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. Il en est de même du support, ainsi que de la composition portée par le support. L'article selon l'invention ne contient pas d'adhésif, mais il peut adhérer à la peau quand il est humidifié. Cet article est flexible, c'est-à-dire souple. Par souple , il faut comprendre un article pouvant être comprimé ou pouvant fléchir sans se rompre, capable de s'adapter aux reliefs du corps humain. Un article souple réalisé sous la forme d'une nappe fibreuse peut dans certains exemples de réalisation être replié sur lui-même au moins une fois sans se casser en deux morceaux. Cet article est généralement à usage unique. Par ailleurs, l'article est généralement sec au toucher avant l'utilisation. 45 Après sa fabrication, l'article peut être par exemple conditionné en vrac dans une boîte ou dans un emballage individuel. Le cas échéant, les articles sont conditionnés en chapelet. Les articles peuvent encore être repliés sur eux-mêmes et intercalés, de telle sorte que le retrait d'un article amène le suivant dans une 50 configuration facilitant sa préhension. Ainsi, l'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - un emballage, - au moins un article tel que défini plus haut. L'invention offre ainsi de nouvelles possibilités pour le conditionnement et la formulation des patchs. Dans un exemple de mise en ceuvre de l'invention, l'article formé par le support et la composition contenant le gélifiant hydrosoluble, est destiné à être mis en contact avec l'eau avant son utilisation. Le support est ainsi d'abord solubilisé entièrement avant que l'article ne soit appliqué sur le corps humain. Selon la quantité d'eau rajoutée à l'article pour solubiliser le support, on peut aisément ajuster la viscosité apparente du patch obtenu. Dans une autre variante de mise en ceuvre de l'invention, l'article formé par le support et la composition portée par le support, est mis au contact d'une région du corps humain, par exemple la peau ou les cheveux, avant sa solubilisation complète, voire avant d'être mouillé. Cela peut permettre par exemple, selon la quantité d'eau ajoutée, de modifier les propriétés en fonction du résultat souhaité. L'eau peut être versée sur l'article alors que celui-ci n'est pas au contact de la région du corps à traiter, ou bien la région du corps peut encore être mouillée, ou encore de l'eau peut être projetée ou versée sur le support alors que l'article est au contact de la région à traiter. Selon un mode préféré d'utilisation de l'article selon l'invention, on passe l'article sous l'eau et on l'applique sur la zone à traiter. Support Le support se présente sous forme d'une nappe comprenant des fibres hydrosolubles, c'est-à-dire des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, de préférence solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 20 C, c'est-à-dire ayant une température de dissolution dans l'eau allant de plus de 0 C à 30 C, de préférence de plus 0 C à 20 C, et par exemple de 5 C à 30 C, et mieux de 5 à 20 C. Le support peut avoir toute forme appropriée pour l'utilisation visée, par exemple une forme rectangulaire, ronde ou ovale, et il a de préférence des dimensions permettant sa préhension entre deux doigts au moins. Ainsi, le support peut avoir par exemple une forme ovoïde d'environ 2 à 10 cm de long et d'environ 0,5 à 4 cm de large, ou une forme de disque d'environ 2 à 10 cm de diamètre, ou une forme de carré d'environ 5 à 15 cm de côté, ou une forme de rectangle d'une longueur d'environ 5 à 15 cm, étant entendu qu'il peut avoir toute autre forme et dimension appropriées pour l'utilisation recherchée. Les fibres du support sont généralement enchevêtrées pour former la nappe de fibres. Comme indiqué plus haut, on entend par nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau , une nappe pouvant être entièrement constituée de fibres solubles dans l'eau ou une nappe pouvant comporter à la fois des fibres solubles dans l'eau et des fibres insolubles dans l'eau, les fibres solubles devant être en plus grande quantité que les fibres insolubles. La nappe de fibres doit comporter au moins 60 % en poids de fibres solubles, de préférence au moins 70 % et mieux au moins 80 % en poids par rapport au poids total des fibres. Elle peut ainsi comporter, par exemple, plus de 95 % en poids, voire plus de 99 % en poids et même 100 % en poids de fibres hydrosolubles par rapport au poids total des fibres du support. Ainsi, le support peut être constitué entièrement de nappes de fibres solubles ou il peut être constituée de nappes comportant un mélange de fibres solubles et de fibres insolubles, les fibres insolubles étant selon la définition de la présente invention, des fibres qui ne sont pas solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C. Le fait d'avoir des fibres insolubles peut permettre d'avoir un produit à effet thermique qui soit en même temps un produit de gommage doux (scrub), les fibres insolubles constituant le composé exfoliant. Ainsi, le support peut être formé de deux nappes constituées de fibres solubles dans l'eau, ou encore d'une nappe constituée de fibres solubles dans l'eau et d'une nappe comprenant à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles, ou bien aussi d'une nappe constituée de fibres solubles dans l'eau et d'une nappe constituée de fibres insolubles dans l'eau, ou bien de deux nappes comprenant à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles. Il peut y avoir aussi plus de deux nappes. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le support est dépourvu de fibres insolubles dans l'eau et il est composé uniquement de fibres solubles de l'eau, de sorte qu'il soit entièrement soluble dans l'eau. Les fibres solubles peuvent être en tout matériau soluble susceptible d'étre filé en fibres. De préférence, les fibres solubles dans l'eau sont réalisées avec de l'alcool polyvinylique (PVA) selon un procédé qui leur confère la solubilité recherchée, le PVA pouvant avoir plusieurs grades de polymérisation. Des fibres de PVA solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C sont commercialisées par la société japonaise KURARAY sous la dénomination commerciale KURALON K-II WN2. Le procédé de fabrication de ces fibres comporte la préparation d'une solution à filer par dissolution d'un polymère à base de PVA soluble dans l'eau, dans un premier solvant organique, le filage de la solution dans un second solvant organique pour obtenir des filaments solidifiés et l'étirage humide des filaments dont on enlève le premier solvant puis que l'on sèche et que l'on soumet à un traitement thermique. La section de ces fibres peut être sensiblement circulaire. Ces fibres ont une résistance à la traction d'au moins 2,7 g/dtex (3 g/d). La demande EP-A-0 636 716 décrit de telles fibres hydrosolubles à base de PVA et leur procédé de fabrication. L'invention n'est pas limitée à l'emploi de PVA, et on peut utiliser aussi des fibres réalisées dans d'autres matériaux hydrosolubles sous réserve que ces matériaux se dissolvent dans de l'eau ayant la température recherchée, par exemple des fibres de polysaccharides commercialisées sous la dénomination LYSORB par la société LYSAC TECHNOLOGIES, INC ou des fibres à base de polymères polyholosides comme le glucomannane ou l'amidon. La nappe de fibres peut comporter, le cas échéant, un mélange de différentes fibres solubles dans l'eau à des températures différentes (jusqu'à 30 C). Les fibres peuvent être composites, et elles peuvent comporter par exemple un coeur et une gaine n'ayant pas la même nature, par exemple formés de différents grades de PVA. Quand la nappe de fibres contient des fibres insolubles, celles-ci peuvent être en toute matière habituellement utilisée comme fibres insolubles ; ce peut être par exemple des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, de cellulose extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de polyamide (Nylon), d'acide polylactique, de cellulose modifiée (rayonne, viscose, acétate notamment d'acétate de rayonne), de poly-p-phénylène téréphtalamide notamment de Kevlar , en acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, d'aramide, de carbone notamment sous forme graphite, de Téflon , de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène téréphtalate, de fibres formées d'un mélange des composés mentionnés ci-dessus, comme des fibres de polyamide/polyester ou de viscose/polester. Les non tissés sont décrits de façon générale dans RIEDEL Nonwoven Bonding Methods & Materials , Nonwoven World (1987), incorporé ici par référence. Dans un exemple particulier de réalisation de l'invention, la nappe du support est un non-tissé, comportant des fibres hydrosolubles, seules ou en mélange avec des fibres insolubles comme indiqué plus haut, avec au plus de 40% en poids de fibres insolubles par rapport au poids total des fibres constituant la nappe. De préférence, le non-tissé est constitué de fibres hydrosolubles, c'est-à-dire qu'il ne contient pas de fibres insolubles. Le support peut être sensiblement non rétractable une fois mouillé. Quand le support ne comporte qu'une seule nappe de fibres, la composition contenant le gélifiant peut être déposée sur les deux faces du support ou sur une seule face, l'autre face du support pouvant alors être utilisée par exemple pour la préhension de l'article. Quand le support selon la présente invention comporte deux nappes, il peut s'agir notamment de deux nappes de non tissé, tous les modes de réalisation décrits ci-dessous pouvant être utilisés, les nappes pouvant contenir ou non des fibres insolubles, et même une des nappes pouvant être constituée uniquement de fibres insolubles, du moment que l'autre nappe contient des fibres solubles. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, chacune des nappes est un non-tissé constitué de fibres solubles à une température inférieure ou égale à 30 C, c'est-à-dire que les nappes ne comportent que des fibres hydrosolubles. Selon un autre mode de réalisation, une des nappes est entièrement soluble dans l'eau et est un non-tissé constitué de fibres solubles à une température inférieure ou égale à 30 C, et l'autre nappe est insoluble et est est un non-tissé constitué de fibres insolubles. Selon encore un autre mode de réalisation, le support comporte deux nappes contenant des fibres solubles ou partiellement solubles avec au plus 40 % de fibres insolubles, et en outre une nappe constituée de fibres insolubles, constituant un substrat insoluble. Ainsi, le support peut comporter au moins une couche d'un substrat insoluble dans l'eau, c'est-à-dire ne comportant que des fibres insolubles. Dans un exemple particulier de ce mode de réalisation, le support comprend une nappe soluble d'un non-tissé constitué de fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et une nappe insoluble d'un non-tissé constitué de fibres insolubles dans l'eau. Une structure multicouche avec au moins une couche formée d'un substrat insoluble dans l'eau peut par exemple être utile pour réaliser un article comportant un support en forme de doigt de gant. La couche formée de fibres hydrosolubles est située à l'extérieur de l'article, étant destinée à se solubiliser lors de l'utilisation, après avoir été mouillée ou en venant au contact d'une région mouillée du corps. Pour fabriquer les nappes en non-tissé, quelles soient solubles ou insolubles, toutes les techniques appropriées de constitution d'un non-tissé à partir de fibres peuvent être utilisées. Par exemple, les fibres peuvent être formées par extrusion et déposées sur un convoyeur pour former une nappe de fibres qui est ensuite consolidée par une technique classique de liage de fibres, telle que par exemple l'aiguilletage, le liage à chaud, le calandrage ou le liage par jets d'air chaud (en anglais air through bonding), technique dans laquelle la nappe passe dans un tunnel où est insufflé de l'air chaud. Cette dernière technique est avantageusement utilisée lorsque la nappe est constituée de fibres bicomposant, par exemple des fibres comprenant au moins deux grades d'alcool polyvinylique (PVA), dont les points de fusion ou de ramollissement sont différents, ces fibres étant par exemple co-extrudées de manière à ce que la fibre soit constituée d'au moins un premier grade localisé au coeur de la fibre et d'au moins un deuxième grade localisé en périphérie de la fibre, sous la forme d'une gaine. Le liage des fibres peut être plus facile lorsque la gaine présente un point de fusion plus faible que le coeur. La nappe de fibres peut encore être formée par cardage de fibres découpées à une longueur de 10 à 50 mm, puis dépôt des fibres sur un convoyeur où la nappe peut ensuite être consolidée par une technique de liage telle que décrite ci-dessus. Lorsque le support comporte plusieurs couches, que celles-ci soient toutes réalisées avec des fibres hydrosolubles ou non, les différentes couches peuvent être assemblées de multiples manières, par exemple par soudage, collage ou couture, et ces couches peuvent constituer le cas échéant une ou plusieurs cavités contenant une ou plusieurs compositions cosmétiques ou dermatologiques ou plusieurs composants d'une même composition cosmétique à mélanger extemporanément. Lors d'un assemblage par couture, un fil lui-même hydrosoluble peut être utilisé, le cas échéant. Quand le support comporte plusieurs nappes de non tissé, celles-ci peuvent être assemblées notamment par thermosoudage à leur périphérie de manière à constituer un coussinet capable de retenir dans une cavité intérieure, une composition contenant le gélifiant. Selon un autre aspect de l'invention, le support est dépourvu d'adhésif, 10 notamment d'adhésif sensible à la pression. La densité du support pourra dépendre des applications. Le support peut présenter, par exemple, une densité inférieure ou égale à 0,1 g/cm3 ou bien supérieure à 0,1g/ cm3. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le 15 support a une densité inférieure ou égale à 0,1 g/cm3, mieux allant de 0,01 g/cm3 à 0,1 g/cm3, ce qui permet d'avoir un support très aéré, qui, de ce fait, se dissout dans l'eau plus facilement. La composition contenant au moins un gélifiant hydrosoluble représente entre 10 20 et 1000 % en poids par rapport au poids du support, et de préférence entre 10 et 500 % en poids par rapport au poids du support en entendant ici par poids du support , le poids du support seul, sans le poids de la composition contenant le gélifiant hydrosoluble. Si la composition ne contient que le gélifiant hydrosoluble, c'est celui-ci qui peut représenter entre 10 et 1000 % en poids par rapport au 25 poids du support, et de préférence entre 10 et 500 % en poids par rapport au poids du support. Gélifiants hydrosolubles La composition portée par le support contient un ou plusieurs gélifiants 30 hydrosolubles qui gonflent en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C. Les gélifiants contenus dans la composition portée par le support peuvent être choisis notamment parmi les polysaccharides qui gonflent en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C, notamment les gommes qui gonflent en moins de 30 secondes dans l'eau à une 35 température de 20 C à 30 C, les amidons modifiés et leurs mélanges. Par hydrosolubles qui gonflent en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C , on entend des gélifiants qui se dissolvent ou gonflent facilement dans l'eau à une température inférieure à 30 C, allant 40 notamment de 20 à 30 C, et à une concentration de 5 % à 50 % en poids, pour donner un gel visqueux qui ne coule pas. Comme gélifiants hydrosolubles, on peut citer par exemple la gomme de karaya, la gomme de konjac, les amidons modifiés, et leurs mélanges. 45 Comme amidons modifiés, on peut citer par exemple ceux issus des amidonsde maïs, de riz, de manioc, de pomme de terre, de blé, de sorgho, de pois, et leurs mélanges. Parmi les amidons modifiés, on peut citer les amidons précuits, les amidons hydrolysés, les amidons réticulés, par exemple par un dérivé de 50 méthylolurée ou par l'anhydride octénylsuccinique ou encore par l'épichlorhydrine, les amidons estérifiés, les amidons éthérifiés, les amidons oxydés, les amidons raffinés, les amidons grillés en présence d'acide, ou encore les amidons greffés, par exemple par des polyacrylates de sodium, les amidons enrobés, par exemple par des aminoacides, et/ou leurs mélanges. Parmi les amidons modifiés convenant particulièrement à l'invention, on peut citer - celui commercialisé sous les dénominations Structure XL et Structure Zea (hydroxypropyl Starch Phosphate) par la société National Starch ; - les amidons respectivement de mais et de pomme de terre prégélatinisés modifiés commercialisés sous les dénominations Novation 5600 et 6600, par la société National Starch ; - les amidons modifiés de maïs, commercialisés sous les dénominations Ultra-tex 1, 2, HV, 2000, par la société National Starch ; - les amidons commercialisés sous les dénominations Sanfresh ST-100C, ST100MC, IM-300MC (nom INCI Sodium polyacrylate Starch) par la société Sanyo Chemical Industries ; - les amidons hydrolysés greffés par le copolymère acryloacrylamide/acrylate de sodium (nom INCI : Starch/acrylamide/sodium acrylate copolymer) , comme ceux commercialisées sous les dénominations Water Lock A-240, A-180, B-204, D-223, A-100, C-200, D-223, G-400 par la société Grain Processing, - et leurs mélanges. La quantité de gélifiant hydrosoluble dans la composition peut aller par exemple 25 de 5 à 100 % en poids, mieux de 10 à 100 % en poids, et encore mieux de 20 à 100 % en poids par rapport au poids total de la composition. Compositions Les compositions portées par le support et contenant le ou les gélifiants 30 hydrosolubles sont des compositions anhydres. Elles sont de préférence sous forme pulvérulente ou pâteuse, et plus préférentiellement sous forme pulvérulente. Ce sont des compositions adaptées à une application topique, notamment des compositions cosmétiques ou dermatologiques. 35 Ainsi, les compositions cosmétiques utilisables dans l'invention peuvent être par exemple : - des émulsions lyophilisées ou atomisées, telles que celles décrites dans le document FR-A-2,727,312 ou celles à base d'amidon modifié décrites dans le document EP-A-O 938 892. Ces émulsions sont obtenues par 40 lyophilisation ou atomisation d'une émulsion H/E contenant une phase pulvérulente, conduisant à des laits ou des crèmes par mélange avec l'eau lors de leur utilisation. - des compositions moussantes sous forme de poudres, contenant des tensioactifs pulvérulents, comme celles à base d'amidon, décrites dans le 45 document EP-A-O 925 777, conduisant à de la mousse par mélange avec l'eau lors de leur utilisation. - des compositions exfoliantes contenant des scrubs ou particules exfoliantes. - des compositions formées par simple mélange des constituants, ceux-ci 50 étant de préférence sous forme de poudres. La composition peut éventuellement contenir une certaine quantité d'eau au moment de son imprégnation sur le support. Toutefois, de manière à éviter sa solubilisation prématurée, l'eau introduite sur le support lors de son imprégnation doit être éliminée par les moyens classiquement utilisés pour la déshydratation des compositions contenant de l'eau, comme par exemple le chauffage. Cependant, la composition peut contenir une certaine quantité d'eau qui est généralement de l'eau liée et qui peut provenir notamment des matières premières hygroscopiques qui contiennent de l'eau, telles que les amidons La quantité d'eau finale dans la composition présente sur l'article est d'au maximum 20 % en poids et de préférence au maximum 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans le cas d'une composition colorée, l'article peut être conditionné dans un emballage comportant, le cas échéant, un témoin coloré représentatif de la couleur de la composition obtenue après dissolution de l'article, ceci afin de renseigner le consommateur avant l'achat. Lorsque la composition doit être déposée sur le support par l'utilisateur lui-même, la composition et le support peuvent être proposés sous la forme d'un kit, par exemple. La composition est par exemple livrée en une quantité suffisante pour permettre d'en distribuer une pluralité de doses sur un ensemble de supports destinés à être utilisés successivement. Additifs La composition portée par le support peut contenir, selon l'utilisation finale de l'article, d'autres composés que les gélifiants hydrosolubles. Ces additifs peuvent être notamment anhydres ou sous forme solide (poudre). Ils peuvent être notamment choisis parmi ceux généralement utilisés dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que, par exemple, les tensioactifs, les séquestrants, les parfums, les antioxydants, les actifs, les conservateurs, les matières colorantes (comme les pigments et les colorants hydrophiles) et les charges minérales et/ou les charges organiques telles que les particules exfoliantes et le kaolin. Ces adjuvants ainsi que leurs quantités doivent être tels qu'ils ne modifient pas la propriété recherchée pour la composition de l'invention. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, ces additifs peuvent être encapsulés ou adsorbés sur des poudres. Les tensioactifs peuvent être en particulier des tensioactifs moussants. Comme tensioactifs moussants, on peut utiliser tous ceux habituellement utilisés dans le domaine cosmétique, ces tensioactifs pouvant être anioniques, non ioniques, cationiques, amphotères ou zwitterioniques. La quantité de tensioactif(s) moussant(s) peut aller par exemple de 2 à 80 % en poids, de préférence de 10 à 70 % en poids, et mieux de 10 à 50 ù en poids par rapport au poids total de la composition. Comme tensioactifs anioniques moussants, on peut citer par exemple les sels d'acide gras qui constituent les savons et qui sont dérivés d'un acide gras ayant une chaîne alkyle comportant de 6 à 22 atomes de carbone, de préférence de 8 à 18 atomes de carbone ; les alkylsulfates et alkylethersulfates ; les sulfonates,; les sels alcalins de N-acylaminoacides tels que les sarcosinates, les alaninates, les glutamates, les aspartates, les glycinates ; et leurs mélanges. Comme tensioactifs non ioniques, on peut citer par exemple les esters de sucre, les éthers de sucre comme les alkyl polyglucosides (APG), les condensats d'oxydes d'alkylène et d'alkyl phénols, les éthers d'alcool gras et de polyols, et leurs mélanges. Comme tensioactifs amphotères ou zwitterioniques, on peut citer les bétaïnes et leurs dérivés, les sultaïnes et leurs dérivés, les dérivés d'imidazolinium, et leurs mélanges. 15 Les tensioactifs préférés sont ceux en poudre, tels que par exemple le lauryl sulfate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Empicol LZ D par la société Allbright & Wilson ou sous la dénomination Tensopol USP97 par la société Tensachem ; la cocamidopropylbetaine comme le produit commercialisé sous la dénomination Tegobetain CK D par la société Degussa ; le 20 lauroyl glutamate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Amisoft LS 11 par la société Ajinomoto ; le myristoyl glutamate monosodique comme le produit commercialisé sous la dénomination Acylglutamate MS 11 par la société Ajinomoto ; le mélange de laureth sulfate de sodium et de silice, commercialisé sous la dénomination Texapon KE 2713 par la 25 société Cognis ; le disodium cocamido MEA-sulfosuccinate comme le produit commercialisé sous la dénomination Mackanate CM 100 par la société Mac Intyre ; le methyl cocoyl taurate de sodium, comme le produit commercialisé sous la dénomination Tauranol WSP par la société Finetex ; le decyl d-galactoside uronate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Decyl 30 d-galactoside uronate de sodium par la société Ard-Soliance ; le lauroyl methyl beta-alanine (forme acide) commercialisé sous la dénomination LMA-H par la société Mitsui Toatsu ; la n-lauroyl-n-hydroxyethyl-beta-alanine commercialisée sous la dénomination LHEA par la société Mitsui Toatsu ; le cocoyl glycinate de sodium commercialisé sous la dénomination Amilite GCS-11(F) par la société 35 Ajinomoto ; le cocoyl isethionate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Jordapon Cl P par la société BASF ; le lauryl sulfoacétate de sodium, comme le produit commercialisé sous la dénomination Lathanol LAL poudre par la société Stepan ; le myristate de potassium comme le produit commercialisé sous la dénomination Myristate de potassium (DUB MK) par la 40 société Stearinerie Dubois ; le laurate de potassium comme le produit commercialisé sous la dénomination Laurate de potassium (DUB LK) par la société Stearinerie Dubois, et le laurate de sucrose comme le produit commercialisé sous la dénomination Grilloten LSE 87 par la société Degussa. Les actifs peuvent être choisis notamment parmi les agents kératolytiques, les 45 hydratants, les apaisants et les antimicrobiens. Comme hydratants, on peut citer les polyols tels que la glycérine ; les composés agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou les composés occlusifs, en particulier les céramides, les composés à 50 base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le 10 cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, 13-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; les composés augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides, les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique, et la N-a-benzoyl-L-arginine ; et leurs mélanges. Comme agents kératolytiques, on peut citer les 3-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique) ; les ahydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique, et leurs mélanges. Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer par exemple les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex : Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide p-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3- stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, les extraits de plantes telles que Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, Laminaria saccharina, Bos wellia serra ta, Centipeda cunnighami, Helianthus annuus, Linum usitatissimum, Cola nitida, Epilobium Angustifolium, Aloe vera, Bacopa monieri, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'ecchium, ou de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et nymphea alba) de Seppic, les tocotrienols, le piperonal, un extrait de clou de girofle, les phytostérols, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. Comme antimicrobiens, on peut citer par exemple le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4'-trichlorocarbanilide (ou triclocarban) le phénoxyéthanol, le phénoxypropanol, le phénoxyisopropanol, l'hexamidine iséthionate, le métronidazole et ses sels, le miconazole et ses sels, l'itraconazole, le terconazole, l'éconazole, le ketoconazole, le saperconazole, le fluconazole, le clotrimazole, le butoconazole, l'oxiconazole, le sulfaconazole, le sulconazole, le terbinafine, le ciclopiroxe, le ciclopiroxolamine, l'acide undécylenique et ses sels, le peroxyde de benzoyle, l'acide 3-hydroxy benzoïque, l'acide 4-hydroxy benzoïque, l'acide phytique, l'acide N-acétyl-L-cystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, l'octopirox, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2- décanoïque, le dichlorophenyl imidazol dioxolan et ses dérivés décrits dans le brevet WO-A-93/18743, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. Comme vitamines, on peut utiliser les vitamines ou provitamines hydrosolubles ou liposolubles, comme par exemple les vitamines A (rétinol), C (acide 50 ascorbique), B3 ou PP (niacinamide), B5 (panthénol), B6 ou pyridoxine, E (tocophérol), K1, le bêta-carotène, et les dérivés de ces vitamines et notamment leurs esters, et leurs mélanges. La composition peut contenir aussi des exfoliants, notamment pour constituer une composition de gommage ou un scrub pour le visage ou le corps. Comme exfoliants, on peut citer par exemple des particules exfoliantes ou gommantes d'origines minérale, végétale ou organique. La composition selon l'invention peut contenir aussi une ou plusieurs composés lipophiles, corps gras et notamment huiles, ou actif huileux, dans la mesure où ces composés lipophiles ne perturbent pas le gonflement du gélifiant. S'ils sont présents, les corps gras peuvent constituer jusqu'à 50 % de la composition portée par le support, par exemple de 0 à 50 % en poids, de préférence de 0,1 à 40 0/0 en poids, mieux de 0,1 à 20 % en poids et encore mieux de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Ces composés lipophiles peuvent contribuer à avoir un article mieux rinçable. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels additifs et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. L'article selon l'invention constitue notamment un patch, et il peut être utilisé comme composition pour le nettoyage et le démaquillage de la peau, pour le traitement des signes de l'âge, pour le traitement des peaux grasses, pour l'hydratation de la peau, pour le gommage de la peau, pour la protection solaire et le traitement après-soleil, pour le traitement des peaux sensibles ou sensibilisées.. L'article selon l'invention peut constituer notamment un patch à rincer ou un article-deux-en-un à rincer pour le traitement spécifique d'une zone retreinte ou comme produit unidose à appliquer sur une plus large zone en ayant préalablement humidifié le produit. II est utilisé généralement en humidifiant la zone à traiter et en y appliquant le patch qui se transforme en gel, puis en l'éliminant par simple rinçage. L'article selon l'invention peut trouver des applications dans le soin en général, par exemple pour le nettoyage et le démaquillage de la peau, pour le traitement des signes de l'âge, pour le traitement des peaux grasses, pour l'hydratation de la peau, pour le gommage de la peau (y compris comme peelings), pour la protection solaire et le traitement après-soleil, ainsi que pour le traitement des peaux sensibles ou sensibilisées. L'article selon l'invention peut constituer notamment un produit de nettoyage de la peau, un produit exfoliant, un produit de soin de la peau. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les quantités indiquées sont en % en poids sauf mention 50 contraire, et elles correspondent, sauf mention contraire, à la quantité de matière première et non à la quantité de matière active. Les noms des composés utilisés sont indiqués en nom INCI, en nom chimique ou en nom commercial. EXEMPLES L'article utilisé dans les exemples est réalisé avec un support en fibres Kuralon K-Il WN2 à base de PVA. Il est obtenu en thermosoudant à leur périphérie deux couches de grammage 80 g/m2. L'article se présente sous la forme d'un disque de 3 cm de diamètre, comportant une cavité dans laquelle est introduite la composition en une quantité d'environ 0,3 grammes Exemple 1 Exemple Exemple 2 Exemple 3 selon comparatif selon selon l'invention l'invention l'invention Amidon modifié (1) 100 - 80 - Amidon greffé polyacrylate - - - 69 (2) Polymère d'AMPS - 100 - - Acide glycolique - - 20 - Kaolin - - - 10 Triclosan - - - 1 Lauroyl Glutamate de - - 20 sodium (4) (1) Structure XL (National Starch) (2) Sanfresh ST-1000 (Sanyo Chemical Industries) 15 (3) Hostacerin AMPS (Clariant) (4) Aminosoft LS11 (Ajinomoto) Les exemples ont été obtenus en mélangeant les poudres, puis en introduisant environ 0,3 grammes du mélange dans la cavité du support, qui a été ensuite 20 fermée par soudage. Pour tous les exemples, l'article est préalablement mouillé avec une quantité d'eau supérieure ou égale à 2 ml avant d'être appliquée sur la zone à traiter. Dans les 3 exemples selon l'invention, on obtient un gel en moins de 30 25 secondes, alors que l'exemple comparatif donne une solution fluide. Le patch de l'exemple 2 constitue un peeling : après addition d'environ 2 ml d'eau, on l'applique sur la peau, puis que l'on rince après un temps de pose d'environ 5 minutes. 30 Le patch de l'exemple 3 constitue un soin pour peaux grasses à rincer après application. Il peut être utilisé en soin concentré à appliquer sur la zone du nez pendant 5 minutes après l'avoir réhydraté avec environ 2ml d'eau, ou en produit de nettoyage quotidien après dilution avec une plus grande quantité d'eau (plus 35 de 4 ml d'eau)
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La présente invention porte sur un article cosmétique ou dermatologique comportant :- un support sous forme d'au moins une nappe de fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30°C, et- au moins une composition portée sur le support et contenant au moins un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 °C à 30 °C.L'article selon l'invention constitue notamment un patch.
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1. Article cosmétique ou dermatologique comportant : - un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et - une composition portée par le support, contenant au moins un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C. 2. Article selon la 1, caractérisé en ce que les fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C sont réalisées avec de l'alcool polyvinylique. 3. Article selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la nappe de fibres est un non-tissé. 4. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la nappe de fibres comprend des fibres insolubles dans l'eau. 5. Article selon la précédente, caractérisé en ce que la quantité de fibres insolubles dans l'eau est d'au plus 40 % en poids par rapport au poids total des fibres du support. 6. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 25 ce que le support comporte au moins deux nappes dont au moins une contient des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C. 7. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte : 30 - au moins deux nappes définissant entre elles une cavité, l'une au moins des nappes comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, - la cavité contenant une composition comportant un gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C. 35 9. Article selon la précédente, caractérisé en ce que les deux nappes de fibres sont des non-tissés. 10. Article selon la 6, caractérisé en ce que l'une des nappes est un 40 non-tissé constitué de fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et l'autre nappe est un non-tissé constitué de fibres insolubles dans l'eau. 11. Article selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que 45 les deux nappes sont assemblées à leur périphérie. 12. Article selon la précédente, caractérisé en ce que les nappes sont thermosoudées.12. Article selon l'une quelconque des 1 à 3, 6 ou 7, caractérisé en ce que le support est entièrement soluble dans l'eau. 13. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 5 ce que la quantité de gélifiant hydrosoluble va de 5 à 100 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le gélifiant est choisi parmi la gomme de karaya, la gomme de konjac, les 10 amidons modifiés, et leurs mélanges. 15. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition portée sur le support représente entre 10 et 1000 % en poids, par rapport au poids du support. 16. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition portée par le support contient en outre au moins un composé choisi parmi les tensioactifs moussants, les polymères, les composés lipophiles, les exfoliants, les actifs, et leurs mélanges. 20 17. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue une composition pour le nettoyage et le démaquillage de la peau, pour le traitement des signes de l'âge, pour le traitement des peaux grasses, pour l'hydratation de la peau, pour le gommage de la peau, pour la 25 protection solaire et le traitement après-soleil, pour le traitement des peaux sensibles ou sensibilisées. 18. Composition cosmétique ou dermatologique obtenue par la dissolution dans l'eau, d'un article selon l'une quelconque des 1 à 17. 30 19. Procédé de traitement cosmétique d'une matière kératinique, comportant : - la formation d'une composition par dissolution dans l'eau, d'un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, le dit support portant au moins un 35 gélifiant hydrosoluble qui gonfle en moins de 30 secondes dans l'eau à une température de 20 C à 30 C; - l'application de la composition ainsi formée sur la matière kératinique. 20. Ensemble comportant : 40 - un emballage, -au moins un article selon l'une quelconque des 1 à 17. 15
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1,A61Q 5,A61Q 17,A61Q 19
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A61K 8/84,A61K 8/97,A61Q 1/14,A61Q 5/00,A61Q 17/00,A61Q 19/08,A61Q 19/10
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FR2887976
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A1
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DISPOSITIF D'ALLUMAGE SANS FIL A RESONANCE
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L'invention concerne un dispositif d'allumage miniature sans fil. L'invention concerne en particulier un dispositif d'allumage dans lequel il existe une première partie comprenant une électronique de commande et une seconde partie comprenant une électronique de réception liée à une charge pyrotechnique et où lesdites première et seconde parties sont en mesure de permettre un transfert d'information et d'énergie sans fil, c'est-à-dire sans contact électrique. L'invention peut notamment s'appliquer à de nombreux domaines civils et militaires. Parmi ceux-ci, on trouve à titre d'exemples non limitatifs, le domaine spatial pour permettre le déploiement de structures mécaniques, l'administration automatique de médicaments, le déploiement d'airbags. La présente invention s'applique en particulier à l'allumage d'une charge pyrotechnique pour lancer une munition depuis un système de 15 tir. L'homme de l'art connaît de nombreux dispositifs d'allumage sans fil entre une première partie comprenant une électronique de commande et une seconde partie comprenant une électronique de réception liée à une charge pyrotechnique. L'électronique de commande d'une part et l'électronique de réception d'autre part ont pour rôle d'assurer un niveau de sécurité suffisant pour éviter un allumage non désiré, ou effectué par une personne non autorisée, de la charge pyrotechnique. Ceci est assuré par le biais d'un échange d'information entre lesdites parties. Selon la nature de l'information échangée entre l'électronique de commande et l'électronique de réception, une énergie d'allumage suffisante pour initier la charge pyrotechnique est transférée ou pas depuis l'électronique de commande vers l'électronique de réception. La connexion sans fil entre la première partie comprenant l'électronique de commande et la seconde partie comprenant l'électronique de réception liée à une charge pyrotechnique est un élément de sécurité important car elle évite tout transfert direct d'une charge électrique entre les deux parties. Cette connexion sans fil est de plus très avantageuse lorsque la seconde partie est destinée à être éloignée de la première, comme dans le cas du lancement d'une munition depuis un système de tir. Les techniques actuelles permettent également de miniaturiser de plus en plus ces dispositifs d'allumage, ce qui présente de nombreux avantages comme une meilleure intégration, une réduction du poids du dispositif ou encore une diminution de la consommation globale d'énergie. Si cette miniaturisation permet une consommation globale d'énergie plus faible, il est nécessaire que l'énergie d'allumage transmise depuis la première partie comprenant l'électronique de commande vers la seconde partie comprenant l'électronique de réception dépasse une valeur seuil, et ce sur une durée suffisante, pour assurer un allumage fiable. La miniaturisation de ces dispositifs conduit également à une vulnérabilité plus grande vis-à-vis d'un allumage intempestif de la charge pyrotechnique. De ce fait, il s'avère important de définir un dispositif de sécurité répondant à la spécificité de tels dispositifs miniaturisés. Il apparaît donc que ce type de dispositif d'allumage miniature sans fil doit être amélioré. Ce but est atteint dans le cadre de l'invention grâce à un dispositif de transfert d'information et d'énergie d'allumage entre un système de tir et une munition comprenant au moins une première partie émettrice de l'information et de l'énergie d'allumage et au moins une seconde partie réceptrice de l'information et de l'énergie d'allumage, lesdites parties étant disposées respectivement au sein du système de tir et au sein de la munition, et l'une par rapport à l'autre de manière à autoriser un transfert d'information et d'énergie d'allumage sans contact électrique, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit électronique, disposé au sein de la seconde partie et dont la fréquence de résonance est accordée à la fréquence fournie par un circuit électronique disposé au sein de la première partie. Ce but est également atteint grâce à un procédé de transfert d'information et d'énergie d'allumage entre un système de tir et une munition comprenant au moins une première partie émettrice de l'information et de l'énergie d'allumage et au moins une seconde partie réceptrice de l'information et de l'énergie d'allumage disposées respectivement au sein du système de tir et au sein de la munition, et l'une par rapport à l'autre de manière à autoriser un transfert d'information et d'énergie d'allumage sans contact électrique, comprenant une étape consistant à : - transmettre l'information et l'énergie d'allumage entre un circuit électronique disposé au sein de la seconde partie et dont la fréquence de résonance est accordée à la fréquence fournie par un circuit électronique disposé au sein de la première partie. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, en regard des dessins annexés donnés à titre non limitatif, et où . Fig. 1 présente un schéma organisationnel, en vue de coupe, des deux parties du dispositif d'allumage selon un mode de réalisation 20 conforme à la présente invention; Fig. 2a présente un schéma d'un mode de réalisation des enroulements de bobines conforme au mode de réalisation de la Fig. 1; Fig. 2b présente un schéma d'un deuxième mode de réalisation des enroulements de bobines conforme au mode de réalisation de la Fig. 1; Fig. 3 présente un schéma en vue de perspective d'un exemple d'initiateur pouvant être envisagé conformément au mode de réalisation de la Fig. 1; Fig. 4 présente un synoptique du dispositif d'allumage conforme 30 à la présente invention. Dans le cadre de l'invention, le moyen permettant le transfert d'information et d'énergie entre les deux parties du dispositif d'allumage peut être un moyen de type capacitif ou un moyen de type inductif. 2887976 4 Dans la description qui suit et par souci de simplification, seul le cas où il est fait usage d'un moyen de type inductif est présenté de façon détaillée. De plus, cette description décrit plus particulièrement un dispositif d'allumage autorisant un transfert d'information entre un 5 système de tir et une munition. La figure 1 présente en vue de coupe un dispositif d'allumage 100 conforme à la présente invention. Celui-ci comprend une première partie 200, préférentiellement de forme sensiblement circulaire, formant un circuit de commande disposé au sein du système de tir (non représenté) et une seconde partie 300, de forme sensiblement circulaire également et de dimensions adaptées aux dimensions de la partie 200, formant un circuit de réception disposé au sein de la munition (non représentée). Les première 200 et seconde parties 300 sont disposées l'une par rapport à l'autre de sorte que leurs faces 210 et 310 respectives situées en regard l'une de l'autre soient sensiblement parallèles et de ce fait sensiblement parallèles à l'axe X (les axes X, Y et Z formant un repère orthonormé direct) et sans fil les reliant, c'est-à-dire sans aucun contact réalisé par le biais d'un support matériel solide entre les deux faces 210 et 310 autorisant la conduction de charges électriques. Chaque partie 200 (resp. 300) composant le dispositif d'allumage 100 comprend une bobine 220 (resp. 320), constituée de plusieurs enroulements 230 (resp. 330), un circuit électronique 240 (resp. 340) ainsi que des bandes conductrices 250 (resp. 350) permettant le transfert d'information et d'énergie entre le circuit électronique 240 (resp. 340) et la bobine 230 (resp. 330). De plus, dans le cas de la seconde partie 300, réceptrice, du dispositif d'allumage 100, les bandes conductrices 350 autorisent également un transfert d'énergie vers un initiateur 360 en contact direct avec une charge pyrotechnique (non représentée). Les bobines 220 et 320, plates, sont respectivement disposées de façon sensiblement parallèles aux faces 210 et 310. Ainsi, les surfaces des enroulements 230 sont eux-mêmes disposées de façon sensiblement parallèles aux enroulements 330, ou autrement dit les enroulements 230 et 330 s'enroulent autour d'un axe commun, ce qui permet d'optimiser le couplage et donc le transfert d'énergie entre les enroulements 230 et 330. Il est envisageable que les faces 210 et 310 ne soient pas sensiblement parallèles. Dans ce cas, pour avoir un couplage optimisé, il est nécessaire de modifier la disposition réciproque des bobines 220 et 320 pour que les surfaces des enroulements 230 et 330 soient autant que possible parallèles, c'est-à-dire que les enroulements 230 et 330 s'enroulent autour d'un axe commun. Chaque partie 200 (resp. 300) comprend aussi une protection magnétique 260 (resp. 370) dont la fonction est d'améliorer le couplage entre les bobines 220 et 320 et donc d'optimiser l'efficacité du transfert d'information et d'énergie entre ces bobines en obligeant les lignes de champ magnétique issues de la bobine 220 à s'orienter en direction de la bobine 320 et inversement. A cet effet, la protection magnétique 260 (resp. 370) entoure les enroulements 230 (resp. 330) et ce sur une épaisseur relativement mince sur le côté de la bobine 220 (resp. 320) donnant sur la face 210 (resp. 310) tandis qu'il est prévu une épaisseur suffisamment importante, sur le côté de la bobine ne donnant pas sur la face 210 (resp. 310), pour limiter toute perte d'énergie non transférée d'une bobine à l'autre. Les protections magnétiques 260 et 370 sont de préférence constituées d'un matériau magnétique polymère. Ce matériau magnétique polymère est de préférence lui-même constitué d'une poudre de ferrite disposée dans une matrice de polydiméthylsiloxane (encore nommée matrice PDMA). Le plus souvent, la poudre de ferrite et la matrice PDMA sont mis en oeuvre en proportion égale, mais il peut être envisagé d'augmenter la quantité de poudre de ferrite jusqu'à une proportion double à celle de la matrice PDMA. La protection magnétique 260 et le circuit électronique 240 sont disposés sur un circuit imprimé 270, de part et d'autre de celui-ci. De façon analogue, la protection magnétique 370 d'une part et le circuit électronique 340 ainsi que l'initiateur 360 d'autre part sont disposés sur un circuit imprimé 380, de part et d'autre de celui-ci. Il peut tout à fait être envisagé de ne prévoir qu'une seule protection magnétique dans l'une ou l'autre des parties 200 ou 300. Il n'est pas non plus exclu de ne prévoir aucune protection magnétique. De plus, le dispositif d'allumage 100 présenté sur la figure 1 ne comporte qu'une seule première partie 200 de commande et qu'une seule seconde partie 300 de réception. Toutefois, dans le cadre de l'invention, on comprend qu'il est tout à fait envisageable pour un système de tir comportant plusieurs munitions d'avoir une multitude de parties 200 incluant l'électronique de commande en regard d'une quantité égale de parties 300 incluant l'électronique de réception et la charge pyrotechnique, chacune desdites parties 300 étant située dans une munition. Les figures 2a et 2b précisent des formes envisageables des enroulements 230 (resp. 330) qui s'enroulent autour de l'axe Y. Sur la figure 2a, ces enroulements sont de forme sensiblement circulaire alors qu'ils sont de forme sensiblement carrée sur la figure 2b. Quelle que soit la forme envisagée, un choix d'une certaine quantité d'enroulements 230 implique préférentiellement un choix d'une quantité identique d'enroulements 330 et inversement. Il peut toutefois être envisagé d'avoir une quantité d'enroulements 230 différents de la quantité d'enroulements 330. Dans les deux cas, la miniaturisation du dispositif impose un nombre d'enroulements faibles, de manière générale inférieur à cinq, et ce pour des raisons d'encombrement, le diamètre total dans le cas du mode de réalisation de la figure 2a (ou le côté dans le cas de la figure 2b) des enroulements ne dépassant pas en général le centimètre. Ce faible nombre d'enroulements ne facilite pas la transmission d'une valeur seuil de l'énergie, sur une durée suffisante, entre les parties 200 et 300 pour assurer un allumage fiable. On entend par valeur seuil sur une durée suffisante une valeur pouvant atteindre 150mW sur une durée de plusieurs millisecondes. L'efficacité du transfert d'énergie entre les bobines 220 et 320 dépend du facteur de qualité Q et du coefficient de couplage k. L'allumage fiable est principalement rendu possible au moyen d'un circuit LC, et plus précisément au moyen d'une capacité C comprise dans le circuit électronique 340 de réception, circuit LC dont la fréquence de résonance est accordée à la fréquence fournie par un oscillateur compris dans le circuit électronique 240, de commande et d'émission d'information et d'énergie d'allumage. Le transfert d'énergie entre les bobines 220 et 320 s'avère alors efficace car il est réalisé avec un bon facteur de qualité Q. La fréquence très élevée et réglée au niveau de l'oscillateur, s'avère nécessaire dans l'objectif d'assurer un allumage fiable, avec le fait d'avoir un nombre d'enroulements 230 et 330 limité à quelques-uns. Cette fréquence élevée (plus de 10 MHz) a cependant l'inconvénient de générer des courants de Foucault très néfastes pour l'efficacité du couplage (coefficient de couplage k faible) entre les bobines 220 et 320. Dans ce cadre, on comprend tout l'intérêt des moyens complémentaires que sont les protections magnétiques 260 et 370, car ceux-ci influent, non pas sur le facteur de qualité Q, mais sur la valeur du coefficient de couplage k entre les bobines 220 et 320. Il peut cependant être envisagé de fonctionner à une fréquence fournie par l'oscillateur beaucoup plus basse, le circuit LC compris dans le circuit électronique 340 ayant une fréquence de résonance toujours accordée à cette fréquence fournie par l'oscillateur. Dans ce cas, les pertes dues aux courants de Foucault sont limitées et les protections magnétiques 270 et 370 jouent un rôle moins important. En revanche, il s'avère dans ce cas nécessaire, dans l'objectif d'assurer un allumage fiable, d'augmenter le nombre d'enroulements 230 et 330, ce qui conduit à une intégration moindre au sein du microsystème. La figure 3 présente un schéma d'un initiateur 360 en vue de coupe et donné à titre d'exemple non limitatif. Celui-ci est constitué d'une base 361 formant un support sur lequel sont successivement disposées, une couche diélectrique 362, une couche de nitride 362 et une résistance 364 mise en contact direct avec la charge pyrotechnique (non représentée), et qui par effet Joule, permet l'allumage de cette charge pyrotechnique. Les plots 365 et 366 sont liés à la résistance 364 et liés également au reste du circuit. En vue de dessus, l'initiateur 360 est de forme sensiblement rectangulaire ou carrée et ses dimensions externes peuvent aller de quelques centaines de micromètres par quelques centaines de micromètres à quelques millimètres par quelques millimètres. Selon un mode de réalisation préféré, ses dimensions extérieures font sensiblement 1,5mm par 1,5mm de sorte qu'un allumage fiable est assurée tout en minimisant l'énergie consommée, c'est-à-dire que l'écart entre d'une part l'énergie réellement fournie par l'initiateur 360 à la charge pyrotechnique par effet Joule et d'autre part l'énergie minimum nécessaire pour assurer un fonctionnement fiable de l'allumage est minimisé. Dans le cadre de la présente invention, d'autres types d'initiateurs peuvent cependant être envisagés. La figure 4 présente un synoptique du dispositif d'allumage miniature sans fil constituant l'invention avec la première partie 200 comprenant l'électronique de commande, d'émission d'information et d'énergie d'allumage, et la seconde partie 300 comprenant l'électronique de réception liée à une charge pyrotechnique (non représentée). Les différentes étapes menant à la mise à feu de la munition consistent à identifier et authentifier l'utilisateur du système de tir, vérifier par voie électromagnétique la compatibilité système de tir-munition (transfert d'information, codage/décodage), autoriser le transfert d'énergie d'allumage dans un environnement électronique protégé (codage/décodage et armement), et à effectuer la mise à feu de la charge pyrotechnique. Le circuit électronique de commande 240 est alimenté par une batterie 400 auquel est associé un moyen 410 assurant une fonction d'interrupteur. Celui-ci alimente un oscillateur 241, qui génère la fréquence souhaitée, ainsi qu'un amplificateur 242. Ces différents éléments peuvent être alimentés une fois que l'interrupteur 410 a été fermé. Préférentiellement, l'utilisateur du système de tir est tout d'abord identifié et authentifié. La première partie 200, émettrice d'information, envoie alors un premier signal codé au moyen d'un dispositif de codage 243. Dans le cas présenté, un modulateur 246 est employé pour que le signal émis le soit avec une séquence donnée. On entend par séquence donnée une succession de signaux de haute fréquence émis à une fréquence donnée et selon une séquence donnée. On peut cependant envisager pour certaines applications une émission plus sécurisée du code. Une fois ce code reçu au niveau du récepteur de code 341, celui-ci est décodé par un dispositif de décodage 342. Une fois ce premier codage/décodage effectué, une énergie d'allumage provenant de la batterie 400 située dans la partie émettrice 200 est transmise vers la partie réceptrice 300. L'énergie d'allumage est alors stockée dans la capacité C 348 de la partie réceptrice 300. Puis suite à ce premier codage/décodage, la fermeture du moyen 420 assurant une fonction d'interrupteur, autorise la mise en oeuvre d'un dispositif d'armement 244, qui émet alors une information qui est reçue par un second dispositif d'armement 343, situé quant à lui dans le circuit électronique 340 de la partie réceptrice 300. De préférence, ce dispositif d'armement 343 agit sur un élévateur de tension 345 et sur un moyen 346 assurant une fonction d'interrupteur de manière à autoriser le chargement d'une capacité C1 349, montée en parallèle de l'élévateur de tension 345. Quand le dispositif d'armement actionne la fermeture du moyen 346, l'énergie d'allumage peut être transférée à la capacité C1. Le transfert de l'énergie d'allumage de la capacité C vers la capacité C1 est effectué par l'intermédiaire de l'élévateur de tension 345, qui permet donc de charger la capacité C1. Le moyen 346 et l'élévateur de tension 345 ne peuvent remplir leurs fonctions respectives si l'étape de codage/décodage précitée n'a pas été effectuée. L'élévateur de tension est un moyen facultatif à l'invention car il peut tout à fait être envisagé que le transfert de l'énergie d'allumage de la capacité C vers la capacité C1, s'effectuant à la fermeture du moyen 346, se fasse sans son intermédiaire. Toute possibilité d'allumage est évitée par la présence du moyen 346, qui empêche le transfert d'énergie vers la capacité C1. L'élévateur de tension 345 est aussi un élément de sécurité important dans la mesure où c'est lui qui permet de dépasser une tension seuil apte à engendrer l'allumage de la charge pyrotechnique. Ainsi, une fois le moyen 346 fermé, une tension induite (perturbation) dans la partie réceptrice 300 et non désirée ne provoque pas d'allumage de la charge pyrotechnique. A ce stade, l'énergie d'allumage a été transférée de la partie 200 vers la partie 300 et est stockée dans la capacité C1. De plus, la charge pyrotechnique est isolée vis-à-vis de la source d'énergie. Puis, un moyen 430 assurant une fonction d'interrupteur est actionné par l'utilisateur. La première partie 200 de commande, émettrice d'information et d'énergie d'allumage, envoie alors un second signal codé au moyen du dispositif de codage 243, signal qui est reçu au niveau du récepteur de code 341 et décodé par le dispositif de décodage 342. Ce second codage/décodage autorise la mise en oeuvre d'un dispositif de mise à feu 245, qui émet alors une information qui est reçue par un second dispositif de mise à feu 344, situé dans le circuit électronique 340 de la partie réceptrice 300. Ce dispositif de mise à feu 344 actionne le moyen 347, assurant une fonction d'interrupteur. Par le biais de la fermeture du moyen 347, la partie du circuit 340 en contact avec l'initiateur 360 n'est plus isolée du reste du circuit 340 et la décharge de la capacité C1 vers la résistance 364 est rendue possible. L'allumage de la charge pyrotechnique est alors effectif. Dans le cas où le moyen utilisé pour transférer l'information et l'énergie d'allumage entre les deux parties 200 et 300 du dispositif d'allumage sans fil 100 n'est pas constitué de deux bobines situées l'une dans la partie 200 et l'autre dans la partie 300, il peut être envisagé d'employer une capacité, comme cela a été précisé précédemment. Dans cette hypothèse, chaque partie 200 et 300 comprend au moins une armature, lesdites armatures étant situées en vis-à-vis pour former une capacité. On comprend également dans ce cas que la protection 260 (ou 370) pouvant être employée est une protection électrique, disposée de manière à entourer les armatures. Le dispositif présenté ici n'est pas limité à un type précis de munition mais peut s'appliquer à tous types de munitions
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L'invention concerne un dispositif de transfert d'information et d'énergie d'allumage (100) entre un système de tir et une munition comprenant au moins une première partie (200) émettrice de l'information et de l'énergie d'allumage et au moins une seconde partie (300) réceptrice de l'information et de l'énergie d'allumage, lesdites parties étant disposées respectivement au sein du système de tir et au sein de la munition, et l'une par rapport à l'autre de manière à autoriser un transfert d'information et d'énergie d'allumage sans contact électrique, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit électronique (340), disposé au sein de la seconde partie (300) et dont la fréquence de résonance est accordée à la fréquence fournie par un circuit électronique (240) disposé au sein de la première partie (200).
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1. Dispositif de transfert d'information et d'énergie d'allumage (100) entre un système de tir et une munition comprenant au moins une première partie (200) émettrice de l'information et de l'énergie d'allumage et au moins une seconde partie (300) réceptrice de l'information et de l'énergie d'allumage, lesdites parties étant disposées respectivement au sein du système de tir et au sein de la munition, et l'une par rapport à l'autre de manière à autoriser un transfert d'information et d'énergie d'allumage sans contact électrique, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit électronique (340), disposé au sein de la seconde partie (300) et dont la fréquence de résonance est accordée à la fréquence fournie par un circuit électronique (240) disposé au sein de la première partie (200). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chacune des première (200) et seconde parties (300) comprend une bobine (220, 320), pour assurer le transfert d'information et d'énergie d'allumage, et comportant plusieurs spires (230, 330), lesdites spires des deux parties (200) et (300) étant disposées autour d'un axe commun. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une des parties (200, 300) comprend une protection magnétique (260, 370). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la protection magnétique (260, 370) entoure les bobines (220, 320) munies d'une telle protection magnétique. 5. Dispositif selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que la protection magnétique (260, 370) est réalisée en matériau 30 magnétique polymère. 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que la protection magnétique (260, 370) est composée d'une poudre de ferrite disposée dans une matrice de polydiméthylsiloxane. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la poudre de ferrite est dans une proportion inférieure ou égale à deux fois la proportion de polydiméthylsiloxane. 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chacune des première (200) et seconde parties (300) comprend, pour assurer le transfert d'information et d'énergie d'allumage au moins une armature, lesdites armatures étant disposées en vis-à-vis et formant une capacité. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu'au 10 moins une des parties (200, 300) comprend une protection électrique. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la protection électrique entoure les armatures du condensateur munies d'une telle protection électrique. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, 15 caractérisé en ce que le circuit électronique (240) comprend un oscillateur (241) pour fournir une fréquence donnée. 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique (240) comprend un dispositif de codage (243), un dispositif d'armement (244) dont le fonctionnement est assujetti au dispositif de codage (243), un dispositif de mise à feu (245) dont le fonctionnement est assujetti au dispositif de codage (243). 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le circuit électronique (240) comprend en outre un amplificateur (242) et un modulateur (246) pour que le signal émis le soit selon une séquence donnée. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique (340) comprend un circuit LC pour adapter la fréquence de résonance dudit circuit électronique (340) à la fréquence fournie par le circuit électronique (240). 15. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique (340) comprend un récepteur de code (341), un dispositif de décodage (342), un dispositif d'armement (343) dont le fonctionnement est assujetti au dispositif de décodage (342), un dispositif de mise à feu (344) dont le fonctionnement est assujetti au dispositif de décodage (342), un moyen (346) assurant une fonction d'interrupteur, assujetti au dispositif d'armement (343), ainsi qu'un moyen (347) assurant une fonction d'interrupteur apte à déclencher l'allumage sous le contrôle du dispositif de mise à feu (344). 16. Dispositif selon la 15, caractérisé en ce que le circuit électronique (340) comprend en outre un élévateur de tension (345) apte à charger une capacité C1 (349), et assujetti au dispositif d'armement (343). 17. Procédé de transfert d'information et d'énergie d'allumage entre un système de tir et une munition comprenant au moins une première partie (200) émettrice de l'information et de l'énergie d'allumage et au moins une seconde partie (300) réceptrice de l'information et de l'énergie d'allumage disposées respectivement au sein du système de tir et au sein de la munition, et l'une par rapport à l'autre de manière à autoriser un transfert d'information et d'énergie d'allumage sans contact électrique, comprenant une étape consistant à : - transmettre l'information et l'énergie d'allumage entre un circuit électronique (340) disposé au sein de la seconde partie (300) et dont la fréquence de résonance est accordée à la fréquence fournie par un circuit électronique (240) disposé au sein de la première partie (200). 18. Procédé selon la 17, comprenant les étapes 25 consistant à : - émettre une première information codée avec un dispositif de codage (243), décoder l'information avec un dispositif de décodage (342), transmettre une énergie d'allumage entre la partie émettrice 30 (200) et la partie réceptrice (300), - stocker l'énergie d'allumage dans une capacité (348) située dans la partie réceptrice (300), - émettre une information depuis un premier dispositif d'armement (244), - recevoir l'information avec un second dispositif d'armement (343), - charger l'énergie d'allumage sur une capacité (349) située dans la partie réceptrice (300) de l'information, - émettre une information codée avec le dispositif de codage (243), - décoder l'information avec un dispositif de décodage (342), - émettre une information depuis un premier dispositif de mise à feu (245), - recevoir l'information avec un second dispositif de mise à feu (344), - décharger l'énergie d'allumage stockée dans la capacité (349) vers un initiateur (360). 19. Procédé selon la 18, dans lequel le codage de l'information comprend une étape supplémentaire consistant à : - moduler l'information codée sous forme de séquences données.
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F41A 19
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F41A 19/63
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FR2888158
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DISPOSITIF DE MOUILLAGE D'UN CYLINDRE DE MACHINE D'IMPRESSION OFFSET
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Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif de mouillage d'un cylindre ou d'un rouleau d'une machine d'impression offset, composé d'une racle à chambre servant à mouiller le cylindre. Les dispositifs de mouillage de machines d'impression, encore appelés groupes de mouillage assurent le dosage de l'agent mouillant nécessaire au cylindre porte plaque. L'agent mouillant est généralement transféré au cylindre porte plaque par un ensemble de plu-sieurs rouleaux ou cylindres. Etat de la technique Selon l'état de la technique, on connaît différents modes de réalisation de dispositifs de mouillage. C'est ainsi que le document WP 15d/16788 décrit un groupe de mouillage de machines d'impression à plat. Selon ce document, le cylindre encreur tourne en partie avec sa surface enveloppe dans un réservoir d'eau contenant l'agent mouillant. Une racle appliquée contre le cylindre encreur enlève l'agent mouillant en excédant, repris par le cylindre encreur avant que l'agent mouillant ne soit transféré au cylindre porte plaque par l'intermédiaire de deux cylindres essuyeurs. Le document WO 99/01282 décrit un autre dispositif mouilleur pour un cylindre ducteur selon lequel l'agent mouillant est appliqué sur le cylindre ducteur par une racle à chambre pour être en-suite transmis par un autre cylindre, au cylindre porte plaque d'impression. Les documents WP 15d/16788 et WO 99/01282 décrivent des dispositifs permettant de régler la quantité d'agent mouillant transféré par le groupe de cylindres, le nombre de cylindres, le diamètre des cylindres, la matière de la surface des cylindres ainsi que l'application des cylindres. Toutefois la demande en agent mouillant qui dépend du sujet (support d'impression, bande de papier) peut varier fortement suivant les zones, dans la direction longitudinale du cylindre porte plaque. Cette demande variable d'agent mouillant est traitée par les dispositifs de mouillage connus généralement par une variation du réglage des rouleaux ou cylindres par exemple en rapprochant ou en inclinant les cylindres. Un tel ajustage de cylindres est toutefois compli- qué et le résultat du réglage de l'agent mouillant par zones n'est pas satisfaisant. De plus, le réglage d'un cylindre, ne peut que réaliser de manière approchée le profil optimum requis d'agent mouillant sur la largeur du cylindre. But de l'invention La présente invention a pour but de permettre un meilleur réglage du dosage de l'agent mouillant suivant la direction longitudinale des cylindres ou rouleaux. Partant de ce problème, l'invention a également pour but de perfectionner le dispositif de mouillage des cylindres ou rouleaux d'une machine d'impression offset, permettant de doser plus précisé-ment la quantité d'agent mouillant des différentes zones le long des cylindres ou rouleaux. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un dispositif de mouillage du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'au moins un organe de réglage est prévu à l'intérieur ou à l'extérieur de la racle à chambre pour modifier la pression d'application de la racle à chambre contre le cylindre, suivant la longueur du cylindre. Selon l'invention, le dispositif de mouillage d'un cylindre ou rouleau d'une machine d'impression offset comporte une racle à chambre appliquée contre le cylindre ou le rouleau pour l'humidifier. La racle à chambre est équipée d'au moins un organe de réglage de la force d'application de la racle contre le cylindre ou rouleau suivant leur di-rection longitudinale. La racle à chambre permet d'appliquer l'humidité à la surface du cylindre ou rouleau; en augmentant la force d'application on peut réduire l'épaisseur du film d'agent mouillant; inversement en réduisant la force d'application, on augmente l'épaisseur du film d'agent mouillant. On réalise ainsi un meilleur réglage, plus précis, du film d'agent mouillant le long du cylindre ou rouleau. Par rapport aux ajustages compliqués nécessaires jusqu'alors pour les cylindres ou rouleaux, les moyens de réglage selon l'invention sont plus rapides. En outre, par rapport au dispositif de mouillage connu équipé d'une racle à chambre ne permettant pas de réglage de l'agent mouillant suivant la direction longitudinale du cylindre, l'invention permet d'éviter les inconvénients suivants: Un excédant partiel d'agent mouillant lié généralement à d'autres inconvénients tels qu'un défaut d'étanchéité ou effet d'émulsionnement trop important. L'émulsionnement est certes nécessaire dans une fenêtre d'agent mouillant, définie ou dans une certaine plage d'agent mouillant pour le procédé offset. Mais un excédant d'agent mouillant se traduit par une émulsif cation trop importante. Cette surémulsification influence les propriétés rhéologiques de l'encre telles que io des caractéristiques de projection, de densité ou d'effet de non impression. Mais l'effet de non impression qui se produit fréquemment à cause d'une trop forte quantité d'agent mouillant peut être évité grâce l'invention. Sur des surfaces hydrophobes telle que la surface d'un cylindre en céramique, une trop forte teneur en agent mouillant repousse l'encre. Par l'application dosée de l'agent mouillant on peut adapter par zones la quantité d'agent mouillant et éviter ainsi l'effet de non impression. Le dispositif de mouillage peut être appliqué directement sur un cylindre applicateur ou aussi sur le cylindre porte plaque. Selon un développement avantageux du dispositif de mouillage, la racle à chambre est subdivisée en zones dans la direction longitudinale du cylindre (ou du rouleau) et à chaque zone est associé au moins un organe de réglage. Plus il y a de zones et d'organes de ré- glage répartis sur la largeur de la machine d'impression et plus on pourra définir en finesse et en précision la quantité d'agent mouillant à régler dans la direction longitudinale du cylindre ou du rouleau. Cela permet de mouiller avec une intensité différente diverses parties de surfaces de l'enveloppe du cylindre ou du rouleau avec l'agent mouillant. Il est avantageux que la racle à chambre comporte des points de liaison élastiques entre les zones. Ainsi la force appliquée par l'organe de réglage à une zone de la racle à chambre n'est pas transmise à la zone voisine de la racle. Cela se traduit par un découplage mécani- que des zones voisines de la racle à chambre. Les points de liaison élastiques peuvent être réalisés par des dégagements de matière dans la racle de façon à réduire la rigidité de la racle aux endroits où la matière a été dégagée. En variante, on peut également insérer des matières élastiques entre les zones de la racle. Pour cela, il est avantageux d'utiliser par exemple des élastomères. La racle à chambre peut être logée de manière mobile dans un boîtier ou un châssis et au moins un organe de réglage exerce une force entre la racle et le boîtier ou le châssis. Le boîtier ou le châssis peuvent être réalisés par exemple sous la forme d'un rail à section en U et l'organe ou les organes de réglage sont prévus dans la zone de liaison des branches de la forme en U. La racle peut se placer entre les branches de la forme en U et se déplacer le long des branches. Grâce à la forme compacte du boîtier ou du châssis, la racle forme un ensemble qui peut être simplement monté dans des dispositifs de mouillage qui le cas échéant, ne comportent pas de racle réglable. Comme organe d'actionnement, on utilise avantageuse-ment des moyens d'entraînement électriques et/ou pneumatiques et/ou hydrauliques. C'est ainsi que l'on peut par exemple utiliser comme organe d'actionnement des vérins de compression et/ou de traction. On peut également utiliser des éléments piézo-électriques qui permettent d'appliquer la force nécessaire de poussée de la racle contre le cylindre ou le rouleau. En variante et en complément, les organes d'actionnement peuvent également être des soufflets à air ou à fluide. De tels soufflets à air ou à fluide peuvent être installés pour que si on remplit les soufflets avec de l'air ou avec un gaz ou un milieu liquide, l'expansion des soufflets engendre une force entre le boîtier ou le châssis et la racle. Pour une différence de pression entre le volume intérieur du soufflet à air ou à fluide et la pression de l'air ambiant de 1 bar, on peut obtenir des forces allant jusqu'à 10 000 Newton pour un mètre carré. L'organe de réglage peut également être constitué par un électroaimant qui attire ou repousse par exemple une matière magnétique ou ferromagnétique installée sur la racle. Comme l'électroaimant ne vient pas en contact avec la matière constituant le pôle magnétique op- posé ou identique, on a une transmission de force sans contact à la racle à chambre. La racle peut comporter un élément d'étanchéité dans la zone de contact du cylindre ou du rouleau. L'élément d'étanchéité peut être en matière plastique ou un joint métallique. L'élément d'étanchéité peut être inséré dans une rainure de la face inférieure de la racle ou du boîtier ou du châssis. Le joint du côté extérieur de la racle est particulièrement important car il règle l'épaisseur du film d'agent mouillant. Il est avantageux que le boîtier ou le châssis comporte au moins une raclette. Cette raclette permet d'enlever les saletés du cylindre ou du rouleau pour éviter autant que possible de salir l'élément d'étanchéité. Pour racler le film d'agent mouillant, dosé, le boîtier ou le châssis comportent une raclette agissant dans le sens de rotation et/ou dans le sens opposé de la rotation du cylindre ou du rouleau. Ainsi avant son entrée dans la zone de mouillage de la racle à chambre, le film à la surface du cylindre ou du rouleau est enlevé de même qu'il l'est lorsqu'on quitte la racle à chambre. L'agent mouillant est introduit sous pression pour répartir de manière homogène l'agent mouillant à la surface du cylindre ou du rouleau lorsque la racle à chambre est dans la zone de contact du cylindre ou du rouleau avec une cavité dans laquelle on introduit l'agent mouillant par un ou plusieurs orifices Il est en outre possible de déterminer la force d'application réellement exercée par la racle à chambre sur la surface du cylindre ou du rouleau. Cela peut se faire à l'aide de capteurs de préférence des capteurs de pression installés sur les organes de réglage ou d'actionnement et/ou sur la racle. Les capteurs permettent en outre de réguler ou de commander les organes de réglage. Les cylindres ou rouleaux doivent pouvoir alterner c'est- à-dire effectuer un mouvement dans la direction axiale pour éviter des bandes longitudinales d'agent mouillant qui pourraient se former entre les zones. Pour déterminer la quantité d'agent mouillant à doser et le cas échéant réguler ou commander les organes de réglage, un mode de réalisation de l'invention prévoit un groupe d'application d'agent mouillant à la sortie de l'agent mouillant de la racle ou sur le cylindre porte plaque on prévoit un capteur de préférence un capteur d'humidité. Il est en outre avantageux que chaque zone soit fournie par sa propre alimentation en agent mouillant. Cela permet un réglage rapide et indépendant de la quantité d'agent mouillant par zone et la quantité précise d'agent mouillant se dose par la pression d'application de la racle. Dessins La présente invention sera décrite ci-après à l'aide d'exemples de réalisation représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe d'une racle à chambre et d'un cylindre ducteur, la coupe étant faite perpendiculairement à l'axe du cylindre; - la figure 2 est une vue en coupe de la racle à chambre de la figure 1 en passant par le cylindre ducteur et suivant son axe longitudinal; - la figure 3 est une vue en coupe de la racle à chambre suivant l'axe longitudinal du cylindre ducteur pour un autre mode de réalisation de l'organe d'actionnement. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 est une coupe perpendiculaire à un cylindre ducteur 8 la racle à chambre 1, le boîtier 5 de la racle et à travers le cylindre ducteur 8. La racle à chambre est logée de manière mobile entre les branches d'un boîtier de racle 5 qui, dans ce mode de réalisation a une forme de U. La racle est mobile dans la direction verticale. Au-dessus de la racle 1, un soufflet de pression 4 se remplit ou se vide par un branchement de pression 8, avec un milieu gazeux ou liquide pour permettre de modifier la pression d'application de la racle à chambre 1 contre le cylindre ducteur 8. En modifiant la pression d'application de la racle 1 contre le cylindre ducteur 8, on règle l'épaisseur du film d'humidité à la surface du cylindre ducteur; une augmentation de pression réduit l'épaisseur du film d'humidité ; inversement une réduction de pression augmente l'épaisseur du film d'humidité. Dans la zone de contact de la racle à chambre 1 et du cylindre ducteur 8, il y a un élément d'étanchéité 3 qui, dans ce mode de réalisation, est logé dans une rainure et assure l'étanchéité de la cavité 10 entre la racle à chambre 1 et le cylindre ducteur 8. Cette cavité 10 est alimentée en agent mouillant par une conduite d'alimentation 2; l'agent mouillant arrive par des orifices dans la face inférieure de la racle 1 jusque dans la cavité 10. Du côté gauche du boîtier 5 de la racle, il est prévu une raclette 7; lorsque le cylindre ducteur 8 tourne dans la direction de rotation 9 c'est-à-dire le sens des aiguilles d'une montre, la raclette enlève les éventuelles saletés qui pourraient se trouver sur le cylindre ducteur 8 pour éviter de salir l'élément d'étanchéité 3. La figure 2 est une vue en coupe de la racle à chambre 1 de la figure 1. La coupe est faite suivant l'axe longitudinal du cylindre ducteur 8. Pour doser différemment l'humidité du cylindre ducteur 8 suivant la surface superficielle, on a subdivisé la racle 1 en zones 11.1 jusqu'à 11.x; la racle 1 de la figure 2 comporte trois zones 11.1 -11.3. Dans ce mode de réalisation, chaque zone comporte un coussin d'air 4 entre le boîtier 5 et la zone 11.1 jusqu'à 11.x de la racle 1. Le soufflet d'air permet d'induire de manière homogène la pression ou d'appliquer la force à la surface de la zone respective 11.1 jusqu'à 11.x. Pour que l'action d'une force s'exerçant par exemple sur la zone 11.1 n'agisse pas ou pratiquement pas sur la zone 11.2, les zones voisines 11.1 jusqu'à 11.x comportent des zones élastiques 12 dans leur partie intermédiaire. Dans ce mode de réalisation de la racle à chambre, les zones élastiques 12 sont réalisées par un enlèvement de matière ou un rétrécissement de matière dans la racle à chambre 1 qui abaisse la rigidité. La figure 3 montre selon la même vue en coupe, la construction d'une autre racle à chambre 1. A la différence des organes d'actionnement de la racle à chambre 1 de la figure 2, organes constitués alors par des soufflets de pression, dans le cas de la figure 3, pour chaque zone 11.1 jusqu'à 11.x on utilise chaque fois un vérin de poussée 4a entre le boîtier 5 et la racle à chambre 1. Il est à remarquer qu'à la différence des modes de réalisation représentés, par zone 11.1 jusqu'à 11.x on peut prévoir plusieurs organes de réglage qui peuvent alors exercer des pressions ou des forces localement différentes sur les zones 11.1... 11.x. On remarque en outre qu'à la différence des modes de réalisation représentés, chaque zone 11.1... 11.x comporte sa propre alimentation en agent mouillant 2 et dispose d'un nombre individuel de perçages ou de fentes 2a pour avoir ainsi un dosage plus précis et plus directionnel de l'agent mouillant pour chacune des zones 11.1 - 11.x. io NOMENCLATURE 1 Racle à chambre 2 Conduite d'alimentation en agent mouillant 2a Perçage/fente 3 Joint d'étanchéité 4 Soufflet de pression (air/liquide) 4a Vérin de poussée Boîtier de racle 6 Branchement de pression 7 Raclette 8 Cylindre ducteur 9 Sens de rotation Cavité 11.1 -11.x Zone 1 jusqu'à zone x 12 Zone élastique
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Dispositif de mouillage pour un cylindre (8) d'une machine d'impression offset comprenant une racle à chambre (1) appliquée contre le cylindre (8) pour le mouiller.La racle à chambre (1) est équipée d'au moins un organe de réglage (4) pour régler la force d'application de la racle (1) contre le cylindre (8) dans la direction longitudinale du cylindre.
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1 ) Dispositif mouilleur pour un cylindre (8) ou un cylindre d'une machine d'impression offset composé d'une racle à chambre (1) servant à mouiller le cylindre (8), caractérisé par au moins un organe de réglage (4) à l'intérieur ou à l'extérieur de la racle à chambre (1) pour modifier la pression d'application de la racle à chambre (1) contre le cylindre (8) suivant la longueur du cylindre. 2 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que le cylindre est un cylindre applicateur, un cylindre encreur ou un cylindre porte-plaque. 3 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que la racle à chambre (1) est subdivisée suivant la longueur du cylindre en zones (11.1... 11.x) et chaque zone (11.1... 11.x) est équipée d'au moins un organe de réglage (4). 4 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que la racle à chambre (1) comporte des points de liaison élastiques (12) entre les zones (11.1... 11.x). 5 ) Dispositif de mouillage selon la 4, caractérisé en ce que les points de liaison élastiques (12) sont formés par des découpes dans la matière de la racle à chambre (1) et/ ou par l'insertion de matières élastiques. 6 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que la racle à chambre (1) est logée de manière mobile dans un boîtier (5) ou un cadre et au moins un organe de réglage (4) exerce une force entre la racle (1) et le boîtier (5) ou le cadre. 7 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins un organe de réglage (4) comporte un moyen d'entraînement électrique et/ou pneumatique et/ou hydraulique. 8 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins un organe de réglage (4) est constitué par un vérin de pression et/ou de traction, un soufflet à air ou à liquide ou un électroaimant. 9 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que la racle à chambre (1) comporte au moins un élément d'étanchéité (3) dans sa zone de contact avec le cylindre (8). 10 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé par au moins une raclette (7) portée par le boîtier (5) ou le cadre. 11 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que la racle à chambre (1) présente une cavité (10) dans sa zone de contact avec le cylindre (8), cavité dans laquelle arrive l'agent mouillant sous pression à travers une ou plusieurs ouvertures (2a). 12 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que des capteurs notamment des capteurs de pression sont prévus sur les organes de réglage (4) et/ou sur la racle à chambre (1) pour déterminer les efforts d'application et permettre la régulation ou la commande des organes de réglage (4). 13 ) Dispositif de mouillage selon la 1, 5 caractérisé en ce que le cylindre (8) peut être changé. 14 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que la sortie d'agent mouillant de la racle à chambre (1), le mécanisme applicateur d'agent mouillant et/ou le cylindre porte plaque sont équipés d'un capteur, de préférence d'un capteur d'humidité qui détermine la quantité d'agent mouillant dosé et assure la régulation ou la commande des organes de réglage (4). 15 ) Dispositif de mouillage selon la 1, caractérisé en ce que chaque zone (11.1... 11.x) dispose de sa propre alimentation en agent mouillant.
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B
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B41
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FR2896491
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DEVIDOIR SEMIAUTOMATIQUE DE FEUILLES, EN PARTICULIER DE PAPIER A CIGARETTES
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L'invention se rapporte au domaine du prélèvement semi automatique d'une feuille à partir d'un ensemble de feuilles rangées de façon ordonnée, en particulier de feuilles de papier à cigarettes. Plus généralement, l'invention concerne un élément de rangement de feuilles pliées enchevêtrées, dans lequel des moyens sont prévus pour extraire les feuilles une à une sans les saisir manuellement. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Pour des raisons de goût et de coût, certains fumeurs préfèrent rouler eux-mêmes leurs cigarettes. A cette fin, un papier mince et combustible rangé dans une pochette est extrait feuille à feuille, du tabac y est placé, et l'ensemble feuille/tabac est roulé, manuellement ou par l'intermédiaire d'un dispositif adapté. La fabrication du papier fait appel aux techniques les plus modernes et les plus avancées ; le papier lui-même peut être de composition diverse, mais reste toujours homogène et d'excellente combustibilité, caractérisé par un grammage très faible, c'est-à-dire que les feuilles sont très fines, et des résistances à la traction, a la déchirure et au froissement suffisantes pour les opérations de roulage de la cigarette. Il apparaît en outre que le conditionnement du papier est important. Or, depuis l'invention de Chambon et Braunstein à la fin du XlXème siècle concernant l'enchevêtrement des feuilles au sein d'un carnet, avec une qualité du pliage impérative, aucune amélioration hors l'aspect esthétique n'a été conçue. Les carnets commercialisés actuellement comprennent le bloc développé alors de feuilles de papier à cigarettes enchevêtrées de telle sorte que, lorsqu'on prend une première feuille, la suivante est automatiquement présentée. Les blocs sont déposés dans des couvertures cartonnées dépliées à plat, avec un éventuel renfort en carton, dont les côtés sont ensuite repliés pour former les cahiers ou carnets : ces derniers se présentent ainsi sous forme d'un étui maintenant les feuilles en place et comprenant un rabat protégeant le papier. Lors de l'utilisation, le rabat est déployé, un bord d'extrémité d'une feuille de papier à cigarettes est saisi manuellement puis tiré afin d'extraire une feuille, ce qui entraîne automatiquement la sortie d'un bord d'extrémité de la feuille suivante. Ce système a fait ses preuves ; cependant, il reste perfectible. En particulier, la saisie manuelle du bord d'extrémité d'une feuille peut s'avérer difficile, par exemple en cas d'invalidité partielle, et le papier peut facilement s'envoler une fois sorti de l'étui. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention se propose, parmi autres avantages, de pallier les inconvénients des étuis existants et de permettre un prélèvement semi automatique des feuilles une à une, sans saisie manuelle. Par ailleurs, les feuilles de papier n'étant saisies que lorsqu'elles sont séparées des autres, le système selon l'invention permet d'augmenter les conditions d'hygiène. En outre, la feuille ainsi prélevée est solidarisée temporairement à l'étui, ce qui évite qu'elle ne s'envole ou ne se perde. Plus généralement, l'invention sous un de ses aspects concerne un étui apte à contenir un bloc de feuilles enchevêtrées de telle manière qu'une feuille d'extrémité du bloc comprenne un premier bord libre et que la traction hors du bloc de la feuille d'extrémité par ce premier bord entraîne l'extraction de ladite feuille d'extrémité et la libération d'un premier bord de la feuille du bloc suivant la feuille d'extrémité prélevée. L'étui selon l'invention comprend un élément formant couvercle rabattable ou amovible, en contact dans une première position avec au moins le premier bord libre des feuilles du bloc, et sur lequel un système de préhension temporaire du premier bord est prévu. Avantageusement, le système de préhension est actionné par pression ; il peut s'agir d'un système d'adhérence par contact et/ou pression ; sous un mode de réalisation préféré, le système de préhension comprend au moins un moyen adhésif non permanent. La force de l'adhésif est adaptée au matériau des 3 feuilles, notamment du papier, contenues dans l'étui ; le nombre et/ou la taille des moyens adhésifs dépendent de la longueur du bord libre et du grammage du papier. L'étui comprend de préférence une première face localisée au niveau de la feuille à extraire pour maintenir le bloc, et comprenant une fente par laquelle le premier bord peut sortir de l'étui. L'invention peut concerner un étui commercial sur lequel ont été ajoutés les moyens adhérents ou l'assemblage composé de l'élément formant couvercle et du système de préhension. En particulier, bien qu'elle soit adaptée également à d'autres dispositifs et notamment aux dévidoirs de papiers médicaux ou hygiéniques, l'invention trouve une application particulière dans les cahiers de papier à cigarettes. Pour cette application, les moyens de préhension peuvent comprendre un adhésif collé sur le rabat de l'étui, de préférence au centre du premier bord libre de la feuille d'un bloc, qui s'étend perpendiculairement au bord libre sur une largeur suffisante pour couvrir les deux orientations successives de la feuille d'extrémité, par exemple entre 5 et 15 mm, de préférence de l'ordre de 1 cm. La longueur des moyens adhésifs parallèlement au bord libre dépend de la force de l'adhésif ; elle doit être suffisamment large pour éviter un froissement à ce niveau du papier lors de l'extraction. Par exemple, il s'agit d'un adhésif de 5 à 20 mm, de préférence 15 mm de large en colle néoprène. Une autre option est le couplage avec un adhésif double face approprié. Ce mode de réalisation a pour principal avantage sa simplicité de réalisation et d'utilisation : lorsque l'utilisateur souhaite prélever une feuille, il suffit d'exercer une pression centrale sur le rabat avant ouverture, et la première feuille du bloc se solidarise au rabat, hors du bloc resté sur le fond de l'étui. L'adhésif est de préférence protégé avant la première utilisation par un film, qui peut d'ailleurs également être une feuille du bloc, afin d'éviter son endommagement. Pour les étuis commerciaux comprenant deux blocs de feuilles parallèles, et donc deux bords libres simultanément, les moyens adhésifs sont doublés, avec par exemple un adhésif par fente d'extraction, l'un des deux au moins étant de préférence temporairement protégé par un film de protection qui est décollé au moment de l'utilisation. Selon un autre mode de réalisation, en particulier pour des papiers plus longs que les feuilles à cigarettes, il est possible de solidariser deux moyens de préhension répartis sur chaque moitié du premier bord libre des feuilles ; toute autre alternative est possible. Sous un autre aspect, l'invention concerne un procédé d'amélioration des étuis de feuilles de papier enchevêtrées comprenant la mise en place de moyens adhésifs temporaires sur un élément formant couvercle pouvant couvrir le premier bord libre des feuilles. D'application préférée sur les étuis de papier à cigarettes par collage d'un adhésif central d'environ 1 cm de côté, les usages du procédé selon l'invention n'y sont pas restreints. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description suivante et en référence aux dessins annexés, donnés à titre uniquement illustratif et nullement limitatifs. Les figures 1A et 1B illustrent l'enchevêtrement et l'extraction des feuilles contenues dans des étuis selon l'invention. La figure 2 montre un étui selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 3 présente un autre étui selon l'invention. La figure 4 illustre un étui de feuilles de papier à cigarettes de type commercial, selon un mode préféré de réalisation de l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'invention sera expliquée en référence au mode de réalisation particulier concernant les étuis de papier à cigarettes. Cependant, il faut comprendre que tout autre boîtier dans lequel sont rangées des feuilles sous forme d'un ou plusieurs blocs de feuilles enchevêtrées de façon à se dévider automatiquement peut convenir pour l'invention. Le dévidage automatique est réalisé par un enchevêtrement tel qu'illustré en figures 1. Des feuilles 1 sont pliées en deux moitiés 2a, 2b selon une médiane 4. Elles sont arrangées en un bloc 6 en étant placées alternativement dans un sens et dans l'autre (c'est-à-dire que la médiane 4 se trouve alternativement localisée sur un côté ou le côté opposé du bloc 6) ; en outre, exceptée la première feuille 8, une feuille 1 repliée sur elle-même comprend, entre ses deux moitiés, une moitié 2a' de la feuille 1' située en aval, et une moitié 2b" de la feuille 1" située en amont par rapport au bloc 6. Tel qu'il est connu, lorsqu'on tire sur le bord libre 10 de la feuille d'extrémité 8, la plus en aval du bloc 6, celle-ci se sépare de l'ensemble 6, et un nouveau bord libre 10' de la feuille suivante, nouvelle feuille d'extrémité, est libéré. Pour le papier à cigarettes, classiquement, la feuille 1, 8 fait 36 x 70 mm, la médiane 4 la séparant en deux moitiés 2a, 2b de 18 x 70 mm ; 50 feuilles 1 forment un bloc 6 d'épaisseur de l'ordre de 3 mm. Usuellement, et tel qu'illustré dans les figures 1 et 2, le bloc 6 est maintenu en position et en ordre dans un boîtier dont une première face d'extraction 12 au niveau de la feuille d'extrémité 8 comprend une fente 14 permettant le passage du premier bord libre 10. L'épaisseur e de la fente 14 est adaptée au papier ; théoriquement, elle peut être aussi fine que la feuille 1, mais classiquement un certain jeu dans le passage est toléré. Ainsi, pour un étui de feuilles à rouler, l'épaisseur e de la fente 14 peut être de l'ordre de 5 mm. Tel qu'il est indiqué entre les figures 1A et 1B, lors de l'extraction de la feuille d'extrémité 8, le bord libre 10 change de côté par rapport à la fente d'extraction 14. On peut ainsi déterminer une distance d sur la surface 12 qui peut être couverte par une partie de la feuille 1 au cours de l'utilisation du bloc 6 ; pour un étui de feuilles à cigarettes, on a d = 15 mm environ. Par ailleurs, dans le cas de l'étui à papier à cigarettes, il est prévu un rabat 16 qui pivote autour d'un axe parallèle à la fente d'extraction 14, solidarisé au boîtier, entre une première position dans laquelle il est en contact avec la face d'extraction 12 et protège le papier 1, et une deuxième position dans laquelle il s'en écarte. Sur sa face interne, il est possible de définir une bande 18 d'épaisseur d correspondant à la zone de la face 12 recouverte par les feuilles 1 et la couvrant. Selon l'invention, sur le rabat 16, au niveau de la bande 18, est positionné un élément adhésif 20 au moins. Si on veut prélever une feuille 1, l'étui est fermé (position usuelle) avec proximité entre le rabat 16 et la face d'extraction 12 et contact entre l'adhésif 20 et le bord libre 10 ; une pression est exercée au niveau de l'adhésif 20 de sorte qu'il se solidarise avec la feuille externe 8 ; puis le rabat 16 de l'étui est ouvert, c'est-à-dire pivoté dans sa deuxième position, entraînant la feuille externe 8 par l'adhésion, et libérant la feuille suivante en raison de l'agencement du bloc 6. L'élément adhésif 20 s'étend dans une direction perpendiculaire à l'axe de pivotement d'une largeur 1 correspondant au moins à l'épaisseur e de la fente 14 ; pour une plus grande latitude dans le positionnement, il est préférable que la largeur 1 couvre environ la distance d entre les deux positions des bords libres 10 du bloc 1, c'est-à-dire recouvre la bande 18. En particulier, la largeur 1 de l'adhésif 20 peut faire 1 cm, ou plus généralement entre 5 mm et 15 mm pour un étui de feuilles à rouler commercial. La longueur L de l'adhésif 20 le long du premier bord 10 dépend de sa force et de sa localisation. Selon un mode de réalisation avantageux, l'adhésif 20 est positionné environ au milieu de la fente 14, c'est-à-dire du premier bord 10 ; il peut s'agir d'une colle néoprène qui couvre une longueur de 1 cm également ; la forme peut, tel qu'illustré, être rectangulaire, ou il peut s'agir d'un cercle ou tout ovoïde, voire de forme irrégulière. Ce mode de réalisation est préféré car il suffit d'une pression légère vers le centre du rabat 16, geste naturel pour l'utilisateur. Cependant, il est possible également d'allonger l'adhésif 20, par exemple jusque 15 mm, voire la longueur totale de la feuille 1 ou de la fente 14 ; la longueur L minimale de l'adhésif 20 est quant à elle déterminée par sa force et également par le fait que, dans ce mode de réalisation en particulier, il est souhaitable de ne pas froisser le papier 1 au niveau de son point de solidarisation : de préférence, l'adhésif 20 fait plus de 5 mm de long. Bien que décrit avec une colle néoprène, naturellement, toutes les colles non permanentes adaptées à la nature du papier sont possibles, comme par exemple les colles utilisées dans les PostltTM ; il est également possible de placer un adhésif double face, ou tout autre moyen similaire. En particulier, il est possible d'envisager, par exemple pour des papiers poreux , une solidarisation par des moyens de préhension de type VelcoTM ou tout autre système permettant une adhérence. Selon une autre option, et en particulier pour des papiers dont la médiane de pliage 4 est plus longue, il est possible de placer plusieurs adhésifs distincts le long du premier bord. Par exemple, dans le mode de réalisation de la figure 3, deux adhésifs 22a, 22b sont répartis symétriquement par rapport au centre de la fente d'extraction 24. On note également sur la figure 3 que, dans d'autres exemples de réalisation, l'étui ne comprend par de rabat pivotant ; dans ce cas, il est possible d'ajouter un élément faisant couvercle 26, solidarisé ou non au boîtier. Par ailleurs, l'élément faisant couvercle 26 peut par exemple être guidé en translation entre une position en contact avec la première face d'extraction 28 et une position dans laquelle il en est éloigné. Toute autre alternative de couvercle est bien entendu envisageable. Il est souhaitable, en particulier pour les 30 étuis de papier à cigarettes dans lesquels le rabat 16 n'est pas maintenu de façon fixe sur la première face d'extraction 12, que les moyens d'adhérence 20, 22 soient recouverts, avant usage notamment, par un élément de protection amovible. Par exemple, il est possible de recouvrir la colle par un film plastique ou par du papier à cigarette, voire par une feuille 1 : de cette façon, la colle n'est pas altérée avant utilisation. La plupart des étuis de papier à cigarette commerciaux 30, illustrés en figure 4, comprennent deux blocs 32, 32' de feuilles disposés parallèlement l'un à l'autre dans le sens de la médiane 4 de pliage des feuilles 1, et deux fentes d'extraction 34, 34'. En particulier, la face d'extraction 36 peut faire environ 42 x 72 mm, possédant deux fentes 34, 34' parallèles de 5,5 mm d'épaisseur e, séparées l'une de l'autre de 15 mm et centrées par rapport à la face d'extraction 36. Dans ce cas, et plus généralement en présence d'une pluralité de bords libres de blocs différents, selon l'invention, il est possible de placer devant chacune des fentes d'extraction 34, 34' les précédents moyens adhésifs 38, 38', formant ainsi un système de préhension multiple. Avantageusement, un bloc 32 est d'abord utilisé, et les moyens de préhension 38' concernant l'autre bloc 32' sont protégés par un film 40 afin de ne pas être altérés, et de ne pas extraire d'autre feuille que celle prévue. Une fois le premier bloc 32 terminé, le film protecteur 40 est retiré, et le deuxième bloc 32' peut également être saisi de façon semi-automatique. Il est évident que ces différents modes de réalisation peuvent être combinés, avec par exemple quatre adhésifs pour un étui commercial 30 selon la figure 4. Selon l'invention, le prélèvement d'une feuille d'un bloc est donc effectué de façon semi automatique, sans saisie de la feuille avant sa désolidarisation complète du groupe de feuilles enchevêtrées. Le bloc de feuilles n'est donc pas contaminé par une éventuelle salissure des mains ou de l'organe de saisie finale de la feuille. Cet aspect est particulièrement avantageux pour des papiers médicaux. Par ailleurs, comme la saisie ne se fait qu'une fois la feuille individualisée, elle est beaucoup plus facile que la saisie d'un bord libre de faible taille et plaqué sur la première face d'extraction. Ceci est particulièrement avantageux pour des utilisateurs maladroits ou handicapés, par exemple par des rhumatismes, ou pour des préhensions par des ancillaires de type pince ou prothèse. Enfin, même lorsqu'elle est extraite du bloc, la feuille reste solidarisée partiellement et temporairement à l'étui, sur l'élément faisant couvercle. Elle n'est donc pas perdue si l'utilisateur change momentanément d'avis, ou si un courant d'air survient
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La mise en place de moyens adhésifs (38, 38') sur un étui (30) de feuilles de papier à cigarettes permet une extraction semi-automatique feuille à feuille, et une solidarisation temporaire de la feuille extraite avec le rabat de l'étui (30). Outre la simplicité d'utilisation et la facilité de prélèvement en cas de vent ou de handicap, le système selon l'invention offre une hygiène accrue.Un tel système peut par ailleurs s'appliquer à d'autres étuis de feuilles, en particulier dans le domaine médical.
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1. Etui (30) adapté pour contenir un bloc de feuilles enchevêtrées (6, 32) de sorte que le premier bord (10) d'une feuille d'extrémité (8) du bloc est accessible et permet, lors de sa traction hors du bloc, d'extraire la feuille d'extrémité (8) et de libérer le premier bord (10') d'une feuille suivant la feuille prélevée, comprenant un élément formant couvercle (16, 26) des premiers bords libres (10) du bloc qui est mobile entre une première position dans lequel l'élément formant couvercle (16, 26) est adjacent à la feuille d'extrémité (8) et une deuxième position dans laquelle il est séparé du bloc (6), caractérisé en ce que l'élément formant couvercle (16, 26) comprend, au niveau des premiers bords (10), au moins un système de préhension (20, 22, 38), de sorte que le mouvement de l'élément formant couvercle (16, 26) de sa première à sa deuxième position entraîne l'extraction de la feuille d'extrémité (8) et sa solidarisation avec l'élément formant couvercle (16, 36). 2. Etui selon la 1 comprenant une première face d'extraction (12, 28, 36) permettant de maintenir le bloc de feuilles (6, 32) par sa surface interne et comprenant au moins une fente d'extraction (14, 24, 34) par laquelle passe le premier bord libre (10) des feuilles (1).30 3. Etui selon la 2 adapté pour contenir plusieurs blocs (32, 32') de feuilles enchevêtrées et comprenant un nombre de fentes (34, 34') au moins égal au nombre de blocs (32, 32') pouvant être contenus dans l'étui (30). 4. Etui selon la 3 dans lequel les fentes (34, 34') sont parallèles entre elles. 5. Etui selon l'une des 2 à 4 dans lequel l'élément formant couvercle est un rabat (16) solidaire de la face d'extraction (12, 36) et pivotant autour d'un axe parallèle aux fentes (14, 34). 6. Etui selon l'une des 1 à 5 comprenant des moyens de protection (40) permettant temporairement de protéger au moins en partie le système de préhension (20, 22, 38). 20 7. Etui de feuilles de papier à cigarettes comprenant un étui (30) selon l'une des 1 à 6 et au moins un bloc de feuilles (6, 32) dans lequel le système de préhension (20, 38) comprend une 25 surface adhésive localisée au niveau du centre du premier bord (10) d'un bloc (6, 32), s'étendant perpendiculairement au premier bord sur une largeur (1) de préférence entre 5 et 15 mm, et s'étendant parallèlement au premier bord sur une longueur (L) 30 comprise entre 5 et 15 mm. 15 8. Procédé d'automatisation de l'extraction d'une feuille (1) d'un bloc (6) de feuilles enchevêtrées se dévidant automatiquement comprenant la mise à disposition d'un élément formant couvercle (16, 26) permettant de recouvrir temporairement la feuille d'extrémité (8) du bloc, et la mise en place sur la surface de l'élément formant couvercle (16, 26) en contact avec la feuille d'extrémité (8) d'un élément d'adhérence temporaire (20, 22, 38) au niveau du premier bord (10). 9. Procédé d'extraction semi-automatique d'une feuille de papier à cigarettes (1) comprenant la modification de l'étui (30) par un procédé selon la 8, la pression au niveau de l'élément d'adhérence (38) de l'étui et l'ouverture du rabat. 10. Procédé d'extraction semi-automatique d'une feuille de papier à cigarettes rangée dans un étui selon l'une des 1 à 7, le système de préhension (20, 38) étant composé de moyens permettant une adhérence temporaire, comprenant la pression au niveau du système de préhension (20, 38) de l'étui (30) et l'ouverture du rabat.25
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B,A
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B65,A24
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B65H,A24F
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B65H 1,A24F 17,B65H 3
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B65H 1/04,A24F 17/00,B65H 3/20
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FR2899006
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A1
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PRESENTOIR D'AFFICHAGE ET SON UTILISATION POUR LA MISE EN TENSION DE PANNEAUX D'INFORMATION
| 20,070,928 |
D'INFORMATION. La présente invention se rapporte au domaine de l'affichage et plus particulièrement à celui de présentation d'informations. Elle concerne en particulier un dispositif permettant l'affichage d'informations dans des blocs rigides lumineux, de panneaux fixés dans ceux-ci. La présente invention a spécifiquement pour objet un coffrage rigide de forme géométrique définie, caractérisé en ce qu'il renferme en son intérieur un panneau d'information souple et résistant, mis en place et maintenu en tension par un ou plusieurs systèmes d'attache, disposés sur une ou plusieurs des parois et en ce qu'il comporte un système d'éclairage qui contribue à la visibilité et à la lisibilité des informations portées sur le panneau. La mise en tension des panneaux dans les présentoirs est traditionnellement faite avec des profilés complexes, des systèmes de tambours rotatifs ou même des glissières. Généralement ces systèmes ne permettent pas une tension satisfaisante des panneaux. Des plis sur les panneaux apparaissent, ce qui suscite une sentiment de mauvaise finition. Le rendu médiocre va à l'encontre de l'objectif escompté. Les systèmes existants, souvent complexes à mettre en oeuvre, nécessitent l'intervention de techniciens spécialisés ou un outillage particulier pour tout remplacement de ces panneaux . La présente invention se veut être simple et efficace afin de contourner ces inconvénients en intégrant un système de tension de panneau sur les 4 côtés du panneau. Elle permet de fixer longitudinalement le panneau en partie inférieure, puis de mettre en tension ce panneau mécaniquement par un système approprié en partie supérieure. Enfin, la tension horizontale se fait par un troisième système disposé sur les bords verticaux. Cette invention permet ainsi de résoudre le problème de mauvaise tension du panneau mais également un remplacement aisé du panneau par une personne novice ou très peu expérimentée. La présente invention a également pour objectif de permettre le remplacement des panneaux intérieurs très rapidement en simplifiant le plus possible le mode opératoire. La présente invention a également pour objet de mettre au point un dispositif qui ne fait appel à aucun outillage pour le remplacement du panneau d'information. A cette fin, celui-ci est réalisé en tout matériau souple et résistant tel qu'une feuille de textile, de papier, de matière plastique. Un autre objet de l'invention est de mettre en oeuvre la confection la plus simple possible du panneau ce qui n'est pas la cas des présentoirs courants pour lesquels la confection nécessite un mode de réalisation particulier souvent compliqué (jonc, glissière, etc....) La simplicité de réalisation de ces panneaux permet ainsi de réduire leur coût et de rendre plus économique l'exploitation de tels présentoirs. Cette solution de présentoir d'affichage, objet de la présente demande de brevet, comprend un cadre et un système de tension du panneau sur toute la périphérie et permet ainsi de tendre et d'afficher parfaitement les panneaux, cette technique est plus aisée et plus efficace que celle de l'art antérieur. Le présentoir d'affichage, selon l'invention, se compose donc : • D'un cadre périphérique • D'un système de fixation du panneau en partie basse qui permet de bloquer le panneau sur toute la longueur. Ce système est fixé directement sur la partie inférieure du cadre périphérique et en retrait dudit cadre, • D'un système de tension en partie haute qui permet de tendre mécaniquement et progressivement le panneau , • D'un système de tension horizontal du panneau. Ce système est fixé sur les 2 bords latéraux du présentoir de telle sorte qu'il contraint le panneau a épouser la forme du cadre périphérique au niveau de ces montants verticaux et ainsi d'être parfaitement tendu sans risque de rupture ; • D'un panneau qui assure une compatibilité parfaite entre la confection périphérique du panneau et les systèmes de tension du présentoir : o En partie basse un mode de confection tel que l'on puisse fixer longitudinalement et uniformément le panneau sur le présentoir, o En partie haute, un mode de confection adapté de telle sorte que le système de tension du présentoir soit parfaitement mis en oeuvre o Les bords verticaux du panneau présentent un mode de confection tel que la mise en oeuvre du système de tension du présentoir soit parfaitement compatible avec le système de fixation. La lecture de la description permet d'apporter d'autres caractéristiques et avantages de cette invention. La description de l'invention n'est donnée qu'à titre d'exemple d'un mode de réalisation possible. Cette description n'est pas limitative dans le sens où d'autres modes de réalisation sont parfaitement envisageables. Selon un mode de réalisation de l'invention actuellement préféré, le dispositif comporte : 10 • Un cadre périphérique de forme rectangulaire traité en profilé rond, • Un profilé carré rainuré en partie basse, ce profilé étant fixé directement sur la partie inférieure du cadre périphérique et disposé en retrait par rapport au plan extérieur du cadre périphérique, • Un système de sangles en partie haute disposées en retrait par rapport au plan extérieur 15 du cadre périphérique, • Des élastiques répartis sur chacun des 2 montants verticaux du présentoir, ces élastiques étant situés en retrait par rapport au plan extérieur du cadre périphérique, • Un panneau confectionné de la manière suivante : o En partie basse : un ourlet de ce panneau est retourné sur un jonc circulaire de 20 diamètre particulier, o En partie haute : un ourlet retourné de ce panneau sur un tube rond d'un diamètre déterminé comportant des encoches disposées régulièrement sur toute la longueur du panneau permettant de mettre à nu le tube rond, o Des oeillets disposés sur toute la hauteur des bords verticaux, 25 o D'un jeu de pare-close qui permet, en position fermée, de revêtir et de dissimuler tout le bord extérieur du présentoir . Les dessins joints à la présente demande mettent en évidence un mode opératoire plus détaillé selon les modalités préférées suivantes : 30 • Comme on le voit à la figure 1 : le jonc (2) du panneau (3) en partie inférieure (7) est inséré dans le profilé rainuré (2) en partie basse du présentoir. Le panneau (3) est ainsi glissé dans le profilé sur toute sa longueur. Le panneau est bloqué en partie basse. Le diamètre du jonc est déterminé de telle sorte qu'une fois glissé dans le profilé, il ne puisse s'en extraire verticalement. • Comme le montre la figure 2 : le panneau (3) est ensuite rabattu en partie haute sur le cadre périphérique (4) du présentoir. Le présentoir est conçu de telle sorte que le panneau (3) est disposé en position antérieure par rapport au cadre périphérique (4). • Le tube (8) inséré en partie haute du panneau (3), est réalisé de telle sorte qu'il s'insère parfaitement dans la courbe des mâchoires des sangles (9) et ce au droit des encoches (14). La mise en tension des sangles (9) permet au tube (8) de répartir uniformément les efforts de traction des dites sangles (9) sur toute la longueur du panneau en partie supérieure. De ce fait, le panneau est maintenu uniformément à la partie inférieure. La mise en tension des sangles (9) permet une tension régulière du panneau sur toute la longueur inférieure. • Le panneau (3) étant maintenu en retrait sur la partie inférieure et sur la partie supérieure par rapport au plan du cadre périphérique (4), la mise en tension des sangles (9) force le panneau (3) à épouser parfaitement la forme de ce cadre dans un plan horizontal. • Ainsi qu'il apparaît de la figure 2, le panneau (3) est tendu horizontalement par des élastiques (13)fixés sur des taquets (16) installés sur les 2 montants de rive (5) du présentoir. Ces élastiques sont fixés sur le panneau aux oeillets (16) réalisés au droit de chacun des élastiques. Les taquets (15) supportant les élastiques (13) sont disposés en retrait par rapport au plan extérieur du cadre périphérique, le panneau est de ce fait amené à épouser la forme du cadre verticalement. Sur la figure 1 et 2 on voit les carters longitudinaux qui sont escamotables. Ils sont réalisés en tôle. Ils permettent de dissimuler le système de mise en tension du panneau (3) sur les 4 bords du présentoir. Ces carters permettent également de cantonner la lumière de l'éclairage à l'intérieur du présentoir. La figure 4 montre également l'assemblage du panneau (3) vu de face. La solution ainsi retenue permet de tendre verticalement le panneau textile en bloquant ce dernier grâce au jonc (2) disposé en partie inférieure et de tendre ce dit panneau par le biais des sangles (9). La tension horizontale se faisant par le biais des élastiques (13) répartis uniformément sur les 2 parties latérales de la toile. Ce système amène la toile à épouser la forme rectangulaire du cadre périmétrique et parfait ainsi la bonne tension de la toile. Des carters monoblocs (18) disposés sur les parties latérales du présentoir sont traités en tôle pliée. Comme cela est représenté sur la figure 3, ces carters sont munis de guides papillon(17) fixes qui viennent s'insérer dans des encoches (12) disposées sur les montants de rive (5). Ces carters sont ainsi facilement démontables en levant le carter vers le haut. Les guides papillon (17), une fois insérés dans les encoches permettent un blocage de ce carter qui ne peut plus se mouvoir dans le plan perpendiculaire aux faces latérales du présentoir. Seul un mouvement vertical et parallèle à la face latérale du présentoir permet de poser ou de déposer ces carters. La lumière est ainsi cantonnée à l'intérieur du présentoir. Les carters (18) possèdent en outre à la base un socle (19) qui maintient le cadre sur un l0 support plan. Un tel présentoir permet de mettre en tension des panneaux d'affichage de toute surface, comme par exemple (2000xl000mm , 3000x2000mm , etc.) et davantage. Ce même présentoir permet grâce à son système de tension compact d'afficher un panneau textile sur les 2 faces. 15 La figure 4 montre l'assemblage du panneau vu de face. Sur la figure 4A, on voit le jonc (2), le tube (8) et les encoches (14). Sur le montant vertical on fait apparaître les oeillets (15) disposés tout le long des bords verticaux. La figure 4B montre, vu de profil, le panneau (3) avec le tube (8) présenté par la tranche. Le panneau (3) comporte une surface inférieure (7) où passe le jonc (2). 20 A la figure 4 comme à la figure 2, on a fait ressortir la référence (19) qui correspond à l'ourlet disposé en partie haute du panneau (3) où est inséré le tube (8). L'invention se rapporte aussi au panneau (3) porteur d'informations et assujetti au cadre par des oeillets (16). Il comporte en outre, un dispositif assurant l'éclairement. 25
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La présente invention se rapporte au domaine de l'affichage et plus particulièrement à celui de la présentation d'informations.L'invention concerne plus particulièrement un dispositif permettant l'affichage d'informations dans des blocs rigides lumineux au moyen de panneaux fixés à l'intérieur dans lequel un coffrage rigide renferme à l'intérieur un panneau d'information (3) souple et résistant, mis en place et maintenu en tension par un ou plusieurs systèmes d'attache (13) disposés sur une ou plusieurs des parois et comportant un système d'éclairage (18) qui contribue à la visibilité et/ou à la lisibilité des informations.Utilisation du dispositif en vue de l'information, de la publicité ou de la promotion des articles commerciaux.
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1- Un dispositif d'affichage permettant de réaliser la mise en tension et le maintien d'un panneau (3) souple et résistant à l'intérieur d'un cadre porteur caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs systèmes d'attache (13) disposés sur une ou plusieurs des parois et un système d'éclairage (18) qui contribue à la visibilité et à la lisibilité d'un tel panneau. 2- Un dispositif d'affichage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un cadre périphérique (4) intégrant à sa partie inférieure un système de maintien du panneau (3), à sa partie supérieure un système de tension du panneau (9) et sur les cotés un système d'attaches (13). 3- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé par le fait que le cadre périphérique (4) est réalisé de préférence en profilé rond. 4- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte, de préférence, un profilé rainuré carré (2) disposé à la partie inférieure du cadre périphérique et destiné à maintenir la panneau (3) en position. 5- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le système de maintien du panneau (3) est disposé en retrait par rapport au plan extérieur du cadre périphérique (4). 6- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé par le fait qu'il comporte un système de tension du panneau disposé à la partie supérieure au moyen de sangles et à là partie inférieure par mise en tension de sangles (9) qui forcent le panneau (3) à épouser la forme du cadre. 7- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le système de tension du panneau (3) vient s'ajuster à la partie supérieure du panneau (4). 8- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le système de tension comporte des systèmes de tension latéraux réalisés par des systèmes d'attache. 9- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les systèmes de tension horizontaux sont réalisés par des sangles (9) disposés sur les deux montants verticaux (5). 10- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que les systèmes de fixation du panneau (3) sont constitués par un ourlet (19) retourné sur un jonc (2) disposé à la partie supérieure et/ou sur la partie inférieure du panneau. 11-Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'ourlet (19) est retourné sur un jonc circulaire de manière à maintenir le dit panneau à sa partie supérieure et à sa partie inférieure en position verticale. 12- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le panneau comporte un fourreau en partie supérieure et/ou inférieure, dans lequel est inséré un tube rond (8) adapté au système de tension. 13- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le panneau d'affichage (3) comporte un système d'oeillets (16) qui assure sa tension sur les montants latéraux. 14- Dispositif d'affichage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est formé d'un panneau souple (3), fixé par le haut et par la base, comportant un dispositif d'éclairage. 15-Utilisation du dispositif d'affichage selon la 1 en vue de l'information, de la publicité ou de la promotion d'articles commercialisés dans une surface de vente.
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G
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G09
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G09F
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G09F 7,G09F 15
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G09F 7/18,G09F 15/00
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FR2897601
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A1
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CONTENEUR POUR LE STOCKAGE ET LE TRANSPORT DE CONSTRUCTIONS DEMONTABLES
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La présente invention concerne un , telles qu'échafaudage, stand, en pièces détachées, du type comprenant des emplacements de rangement dédiés, soit au rangement individuel desdites pièces, soit au rangement par lot de pièces de même nature. Les constructions démontables, telles qu'échafaudage, stand, sont, de par leur nature d'installation temporaire, destinées à être montées et démontées un io grand nombre de fois. Souvent, comme de telles installations sont des installation louées, les opérateurs procédant au montage et au démontage de la construction ne sont pas les mêmes d'une fois sur l'autre. En outre, de tels opérateurs ne disposent d'aucune expérience en la matière. En conséquence, le nombre d'opérations de montage/démontage et le mode d'exploitation de 15 telles construction accroissent considérablement les risques de perte d'une partie des pièces de la construction rendant très vite une telle construction impropre à sa destination. Un but de la présente invention est donc de proposer un conteneur pour le 20 stockage et le transport de construction démontable dont la conception permet, y compris à un opérateur inexpérimenté, de vérifier en un temps court, tant avant montage qu'après démontage de la construction, qu'il dispose de l'ensemble des pièces nécessaires à ladite construction. 25 A cet effet, l'invention a pour objet un conteneur pour le stockage et le transport de constructions démontables, telles qu'échafaudage, stand, en pièces détachées, du type comprenant des emplacements de rangement dédiés, soit au rangement individuel desdites pièces, soit au rangement par lot de pièces de même nature, caractérisé en ce que chaque emplacement de rangement 30 par lot de pièces est équipé de moyens de limitation de remplissage quantitatif des pièces d'un lot et/ou de moyens de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé pour permettre à un opérateur de contrôler visuellement, sans comptage, la présence de toutes les pièces nécessaires à ladite construction. 2 La présence de moyens de limitation de remplissage quantitatif des pièces d'un lot et/ou de moyens de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé, permet à un opérateur d'une part, de s'assurer que toutes les pièces sont présentes pour le montage de la construction, d'autre part de vérifier, après démontage, que l'ensemble des pièces a été rangé à l'intérieur dudit conteneur. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective d'un conteneur conforme à l'invention ; la figure 2 représente une vue de face d'une face d'extrémité, dite face 15 arrière du conteneur ; la figure 3 représente une vue partielle de face d'une face latérale dudit conteneur ; 20 la figure 4 représente une vue partielle de face d'une face latérale dudit conteneur et la figure 5 représente une vue de détail de la figure 4.. 25 Comme mentionné ci-dessus, le conteneur 1, objet de l'invention, est destiné au stockage et au transport de constructions démontables, telles qu'échafaudage, stand ou toute autre construction légère utilisée à titre d'installation temporaire. Le stockage et le transport s'effectuent à l'état démonté de ladite construction sous forme de pièces 27 détachées. Dans les 30 exemples représentés aux figures, les pièces sont toutes représentées en 27 même si elles ne sont pas de même type. Le conteneur 1 comprend des emplacements 10, 14, 19 de rangement dédiés, soit au rangement individuel desdites pièces, soit au rangement par lot de pièces 27 de rnême nature. i0 3 De manière caractéristique à l'invention, chaque emplacement 10, 14, 19 de rangement par lot de pièces est équipé de moyens 13, 17, 22 de limitation de remplissage quantitatif des pièces 27 d'un lot et/ou de moyens de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé pour permettre à un opérateur de contrôler visuellement, sans comptage, la présence de toutes les pièces 27 nécessaires à ladite construction. Bien évidemment, chaque emplacement de rangement individuel de pièces ne comporte pas de tels moyens de limitation de remplissage puisqu'un emplacement ne peut recevoir qu'une seule pièce. Il io est donc aisé de constater si l'emplacement de rangement est occupé ou non par une pièce. Le problème des emplacements de rangement par lot de pièces de même nature réside dans la difficulté de s'assurer que chaque emplacement contient effectivement le nombre de pièces qu'il doit contenir, ni plus, ni moins. Tel est l'objectif des moyens de limitation, de remplissage et/ou des moyens de 15 visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé. Le conteneur 1 sera plus particulièrement décrit ci-après dans le cas d'une application au stockage et au transport des pièces détachées servant à la réalisation d'un échafaudage. 20 Ce conteneur 1 est un parallélépipède, de préférence droit, formé au moins par assemblage de montants 6, 20, de traverses 7 et de longerons 8, pour délimiter d'une part une face 5 de dessus et une face 4 de dessous, d'autre part des faces 3 d'extrémité et des faces 2 latérales reliant les faces 3 d'extrémité entre 25 elles, les emplacements 10, 14, 19 de rangement étant disposés, soit à l'intérieur du volume délimité par lesdites faces 2, 3, 4, 5, soit dans le plan desdites faces, en particulier des faces 2, 3 latérales et d'extrémité. Ce conteneur 1, qui, dans les exemples représentés, affecte la forme générale 30 d'un parallélépipède rectangle peut être équipé d'au moins un essieu roulant et d'un dispositif d'attelage pour constituer une remorque attelable à un véhicule tracteur, les faces 3 d'extrémité constituant respectivement les faces dites avant et arrière dudit conteneur. 4 Le conteneur 1 peut encore être stocké sur le plateau de charge d'un véhicule équipé d'un tel plateau. Comme l'illustre la figure 1, le conteneur 1, qui résulte de l'assemblage des montants 6, 20 des traverses 7 et des longerons 8, est une structure dont les faces latérales 2 et les faces d'extrémité 3 sont largement ouvertes pour faciliter la visualisation du contenu intérieur du conteneur 1 et réduire au maximum le poids d'un tel conteneur. i0 Dans l'exemple représenté à la figure 1, les faces d'extrémité 3 parallèles entre elles affectent la forme de cadres obtenus par assemblage de traverses 7 et de montants 6. Les faces latérales 2, également parallèles entre elles, affectent la forme de cadres accolés obtenus par assemblage de longerons 8 et de 15 montants 6. Un tel conteneur 1 est généralement compartimenté pour former une pluralité d'emplacements 10, 14, 19 de rangement, chaque emplacement de rangement étant, pour son chargement ou respectivement son déchargement en pièces 20 27, accessible à travers au moins une ouverture ménagée par au moins l'une des faces latérales ou d'extrémité du conteneur. Dans l'exemple représenté, le conteneur 1 comporte, à l'intérieur du volume délimité par les faces latérales 2 et d'extrémité 3, au moins trois compartiments, 25 chaque compartiment pouvant délimiter un ou plusieurs emplacements de rangement. Ainsi, il est prévu, sensiblement à la partie médiane du conteneur, des montants 9 supplémentaires qui permettent de diviser le volume intérieur du conteneur sur à peu près les 3/ de sa longueur en deux compartiments. Un troisième compartiment est ménagé transversalement à l'extrémité des deux 30 premiers compartiments ainsi délimités. L'intérieur des deux premiers compartiments est généralement accessible au moins par une face d'extrémité du conteneur. Il est également possible d'accéder à l'intérieur de ces compartiments par les faces latérales du conteneur. Le troisième compartiment est, de la même manière, accessible soit à travers une ouverture ménagée dans une face latérale 2 du conteneur, soit à travers une ouverture ménagée dans une face d'extrémité 3 du conteneur 1. 5 Comme mentionné ci-dessus, chaque compartiment peut comporter un ou plusieurs emplacements soit de rangement par lots de pièces de même nature, soit de rangement individuel desdites pièces. Dans l'exemple de la figure 1, au moins l'un des emplacements de rangement par lots de pièces de même nature, représenté en 10 aux figures, est constitué d'un espace 11 de io rangement interne au conteneur, à l'intérieur duquel les pièces 27 de même nature d'un même lot sont stockées à l'état empilé, et d'au moins une ouverture 12 d'accès audit espace 11 ménagée dans une face latérale ou d'extrémité du conteneur. Le stockage des pièces à l'état empilé permet difficilement de savoir si le nombre de pièces à l'intérieur du compartiment est conforme au nombre 15 attendu. Pour cette raison, l'ouverture 12 d'accès à l'espace 11 de rangement est délimitée par un cadre muni, dans sa partie supérieure, d'un barreaudage 13 constituant un moyen de limitation de remplissage quantitatif en pièces de l'espace 11 de rangement. Le détail de l'ouverture d'accès est fourni à la figure 2. 20 Dans l'exemple représenté à la figure 2, l'ouverture 12 d'accès est ménagée dans une face 3 d'extrémité, dite face arrière, ou respectivement avant du conteneur 1. Les pièces devant être stockées à l'intérieur de l'espace 11 ménagé sont constituées par des éléments de plancher stockés à l'intérieur 25 dudit espace à l'état empilé. Cet espace 11 est délimité par deux rangées de montants 6 formant un couloir à l'intérieur du conteneur 1, l'une des rangées de montants 6 constituant les montants de l'une des faces latérales dudit conteneur. L'ouverture 12 d'accès est quant à elle pourvue, dans sa partie supérieure, d'un barreaudage 13 formé d'un barreau horizontal et d'un barreau 30 vertical reliant le barreau horizontal au sommet du cadre délimitant l'ouverture 12 d'accès. Lorsque les pièces sont introduites à l'intérieur de l'espace 11 de rangement et que le nombre de pièces est supérieur à celui attendu dans l'espace 11 de rangement, le barreaudage 13, présent au niveau de l'ouverture 6 12 d'accès, empêche un tel remplissage en surnuméraire de l'espace 11 de rangement. Comme les éléments de plancher n'ont pas une épaisseur strictement identique d'un échafaudage à un autre, il est nécessaire de prévoir un jeu entre le dernier élément de plancher et le barreaudage 13. Ce jeu est réalisé de manière telle qu'il est insuffisant pour permettre l'introduction d'une nouvelle pièce 27. En conséquence, l'opérateur peut visuellement, grâce à la dimension de ce jeu et à la tentative d'introduction à l'intérieur dudit jeu d'une nouvelle pièce, constater que le nombre de pièces à l'intérieur de l'espace 11 de rangement correspond au nombre de pièces attendues. Parallèlement, la lo présence d'un barreaudage 13 empêche toute introduction d'une pièce supplémentaire non prévu dans l'espace 11 de rangement. En conséquence, le barreaudage 13 constitue ici à la fois un moyen de remplissage quantitatif des pièces et un moyen de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé. is Un autre exemple de réalisation d'un emplacement de rangement par lots de pièces de même nature est décrit à la figure 3. Dans ce cas, ledit emplacement 14 de rangement est délimité à l'aide de deux montants 15. Ces montants 15 supportent chacun une glissière 16. Ces glissières 16 sont positionnées avec leur ouverture en regard de manière à permettre, depuis une extrémité de 20 chaque glissière 16, l'introduction à coulissement desdites pièces 27, telles que des plinthes, à l'intérieur des glissières 16. Au moins l'un des montants 15 support de glissière 16 est muni d'un levier 17 pivotant venant, sous l'effet de son propre poids, occuper une position dans laquelle il obture l'extrémité libre d'introduction de ladite glissière 16. Ce levier 17 constitue ainsi un moyen de 25 limitation du remplissage quantitatif des pièces 27 à l'intérieur desdites glissières 16 permettant notamment de détecter un remplissage surnuméraire desdites glissières 16. L'axe de pivotement du levier 17 est représenté en pointillés à la figure 3. A nouveau, grâce à la présence de ce levier 17, l'opérateur peut s'apercevoir qu'il a introduit une plinthe de trop à l'intérieur des 30 glissières 16 si le levier 17 ne peut plus revenir dans une position dans laquelle il obture la glissière 16. Parallèlement, l'opérateur sait que le nombre de pièces 27, présentes à l'intérieur des glissières, correspond au nombre attendu si l'espace libre restant entre la dernière pièce 27 et l'extrémité libre des glissières 7 est insuffisant pour introduire une nouvelle pièce 27 sans nuire au repositionnement du levier 17. A nouveau, le levier 17 pivotant constitue donc à la fois un moyen de limitation de remplissage quantitatif des pièces et un moyen de visualisation du taux de remplissage. Dans l'exemple représenté, les glissières 16 sont réalisées sous forme de profilés en forme générale de U. Les montants 15 support de glissière 16 sont quant à eux reliés entre eux par deux traverses pour former un cadre 18 de porte articulé à un montant 20 de l'une des faces 2, 3 latérales ou d'extrémité io du conteneur 1 par l'intermédiaire de charnières 26. Ce cadre 18 de porte, dont l'espace intérieur forme un premier emplacement 14 de rangement de pièces 27, est mobile entre une position fermée dans laquelle il s'étend dans le plan d'une face 2, 3 latérale ou d'extrémité du conteneur 1 et constitue une partie de ladite face 2, 3, et une position ouverte dans laquelle il libère une ouverture 15 d'accès à au moins un emplacement de rangement interne audit conteneur 1. Ce cadre de porte est plus particulièrement visible à la figure 1. Dans la figure 1, les cadres 18 de porte constituent à chaque fois une partie d'une face latérale du conteneur. Ces cadres de porte sont ménagés en regard sur chaque face latérale dudit conteneur et permettent l'accès en position ouverte à 20 un emplacement de rangement ménagé à l'intérieur du conteneur. Ces cadres de porte évidés permettent le rangement de pièces d'un même lot à l'intérieur dudit cadre. Un autre exemple d'un mode de réalisation d'un emplacement de rangement 25 par lots de pièces 27 de même nature est décrit aux figures 4 et 5. Cet emplacement, représenté en 19 aux figures, est délimité à l'aide de deux montants 20 en appui chacun, par une de leurs extrémités, sur la face 4 de dessous du conteneur 10. Les pièces 27 de même nature d'un lot, pourvues d'orifices traversant, sont enfilées sur les montants 20 pour leur rangement. Au 30 moins l'un des montants 20 est pourvu, à ou au voisinage de son extrémité libre, d'un perçage 21 traversant servant à la réception d'une goupille 22 constituant, à l'état enfilé dans ledit perçage 21, un moyen de limitation du remplissage quantitatif en pièces desdits montants 20. Ainsi, la figure 4 8 représente le montant 20 en l'absence de pièces tandis que la figure 5 représente le montant 20 sur lequel une série de pièces, telles que des lisses de garde-corps ont été enfilées grâce à la présence de chapes réalisées sous forme d'orifices traversants, disposées à chaque extrémité de cette lisse de garde-corps. La goupille 22 constitue un moyen de limitation du remplissage, empêchant d'enfiler une nouvelle pièce sur ledit montant. Elle constitue également un moyen visuel de matérialisation du taux de remplissage puisqu'elle montre clairement que l'espace laissé libre entre la goupille et la dernière pièce enfilée sur ledit montant est insuffisant pour permettre io l'introduction d'une nouvelle pièce sur ledit montant. A nouveau, l'opérateur peut ainsi visuellement constater très rapidement que le taux de remplissage est conforme à celui attendu. Dans l'exemple représenté, ces deux montants sont ménagés au voisinage de 15 deux montants 6 servant à la délimitation et à la constitution d'une face latérale 2 du conteneur. Les pièces 27 enfilées sur ces montants s'étendent ainsi parallèlement à ladite face 2 à l'intérieur du conteneur 1. Au moins une partie de la surface de la face 4 de dessous du conteneur 1 est 20 formée de rails 23 parallèles en forme générale de U servant chacun à la réception à coulissement d'une pièce 27 rangée individuellement. La face 5 de dessus du conteneur 1 formant plafond comporte, sur au moins une partie de sa surface, des organes 24 individuels de retenue de pièces. Ces organes 24 de retenue coopèrent avec les rails 23 de la face 4 de dessous formant 25 plancher du conteneur 1 en vue d'un maintien à l'état dressé de chaque pièce 27 introduite à coulissement dans un rail 23. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 1, deux compartiments sont aménagés et comportent, au niveau de la face de dessous formant plancher du conteneur, des rails disposés orthogonaux d'un compartiment à un autre. Les organes de retenue ménagés 30 au niveau de la face formant plafond du conteneur sont, dans un cas, réalisés sous forme de peigne, les dents du peigne étant ménagées en correspondance des lisières des rails du plancher pour permettre la retenue en position dressée de chaque pièce enfilée entre deux dents et à l'intérieur du rail. Ces deux 9 compartiments constituent des emplacements de rangement individuel de pièces. Dans un autre compartiment, les organes de retenue, ménagés au niveau de la face de dessus formant plafond du conteneur, sont constitués d'un barreaudage. L'espace laissé libre entre deux barreaux constituant l'équivalent d'un rail ménagé en correspondance d'un rail du plancher. A l'intérieur de ces compartiments, des pièces, telles que des cadres de la structure d'échafaudage, peuvent être stockées. D'autres emplacements de rangement, io dédiés au rangement individuel de pièces, peuvent également être prévus à l'intérieur dudit conteneur. Ainsi, au moins l'un des emplacements de rangement dédiés au rangement individuel de pièces 27 peut être formé d'une succession de fourreaux 25 s'étendant, à l'état dressé, depuis la face 4 de dessous du conteneur 1. Chaque fourreau 25 sert à la réception par 15 emmanchement d'une pièce 27, telle qu'un poteau, une barre ou similaire. Chaque fourreau 25 est formé par un élément de tube fixé par l'une des extrémités, par exemple par soudage, à la face de dessous formant plancher du conteneur 1. 20 Il peut être également prévu, au niveau de l'un des compartiments, deux échelles en regard, l'espace laissé libre entre deux barreaux d'échelle constituant un espace de rangement de pièces de même nature, généralement, des tubes de section carrée. 25 Grâce à la conception du conteneur, tous les emplacements de rangement sont aisément accessibles visuellement à l'opérateur, y compris à l'état chargé dudit conteneur. Les emplacements de rangement dédiés au rangement individuel des pièces ne posent aucun problème à l'opérateur qui peut constater très rapidement si l'ensemble des pièces, devant être rangées individuellement, 30 sont présentes à l'intérieur dudit conteneur. II en est de même pour les emplacements de rangement dédiés au rangement par lots de pièces de même nature en raison de la présence à chaque fois de moyens de limitation de remplissage quantitatif des pièces faisant généralement office parallèlement de io moyens de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé. L'opérateur peut ainsi, en effectuant simplement un tour du conteneur, contrôler visuellement, sans comptage, la présence de toutes les pièces nécessaires à la construction.5
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L'invention concerne un conteneur (1) pour le stockage et le transport de constructions démontables, telles qu'échafaudage, stand, en pièces détachées, du type comprenant des emplacements (10, 14, 19) de rangement dédiés, soit au rangement individuel desdites pièces, soit au rangement par lot de pièces de même nature.Ce conteneur est caractérisé en ce que chaque emplacement (10, 14, 19) de rangement par lot de pièces est équipé de moyens de limitation de remplissage quantitatif des pièces d'un lot et/ou de moyens de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé pour permettre à un opérateur de contrôler visuellement, sans comptage, la présence de toutes les pièces nécessaires à ladite construction.
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1. Conteneur (1) pour le stockage et le transport de constructions démontables, telles qu'échafaudage, stand, en pièces (27) détachées, du type comprenant des emplacements (10, 14, 19) de rangement dédiés, soit au rangement individuel desdites pièces, soit au rangement par lot de pièces de même nature, caractérisé en ce que chaque emplacement (10, 14, 19) de rangement par lot de pièces est équipé de moyens (13, 17, 22) de limitation de remplissage io quantitatif des pièces (27) d'un lot et/ou de moyens de visualisation d'un taux de remplissage prédéterminé pour permettre à un opérateur de contrôler visuellement, sans comptage, la présence de toutes les pièces (27) nécessaires à ladite construction. 15 2. Conteneur (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit conteneur (1) est un parallélépipède, de préférence droit, formé au moins par assemblage de montants (6, 20), de traverses (7) et de longerons (8), pour délimiter d'une part une face (5) de dessus et une face (4) de dessous, d'autre part des faces (3) d'extrémité et des faces (2) latérales 20 reliant les faces (3) d'extrémité entre elles, les emplacements (10, 14, 19) de rangement étant disposés, soit à l'intérieur du volume délimité par lesdites faces (2, 3, 4, 5), soit dans le plan desdites faces, en particulier des faces (2, 3) latérales et d'extrémité. 25 3. Conteneur (1) selon la 2, caractérisé en ce qu'il est compartimenté pour former une pluralité d'emplacements (10, 14, 19) de rangement, chaque emplacement de rangement étant accessible pour son chargement, ou respectivement, son déchargement, à travers au moins une ouverture ménagée par au moins l'une 30 des faces latérales ou d'extrémité du conteneur. 4. Conteneur (1) selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un essieu roulant et d'un dispositif Il 12 d'attelage pour constituer une remorque attelable à un véhicule tracteur. 5. Conteneur (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'au moins l'un (10) des emplacements de rangement par lot de pièces de même nature est constitué d'un espace (11) de rangement interne au conteneur, à l'intérieur duquel les pièces (27) de même nature d'un même lot sont stockées à l'état empilé, et d'au moins une ouverture (12) d'accès audit espace (11) ménagée dans une face (2, 3) latérale ou d'extrémité du conteneur, ladite ouverture (12) étant délimitée par un cadre muni, dans sa partie supérieure, d'un barreaudage (13) constituant un moyen de limitation de remplissage quantitatif en pièces de l'espace (11) de rangerent. 6. Conteneur (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'au moins l'un (14) des emplacements de rangement par lot de pièces de même nature est délimité à l'aide de deux montants (15) supportant chacun une glissière (16), lesdites glissières (16) étant positionnées avec leur ouverture en regard de manière à permettre, depuis une extrémité de chaque glissière (16), l'introduction à coulissement desdites pièces (27), telles que des plinthes, à l'intérieur des glissières (16), au moins l'un des montants (15) support de glissière (16) étant muni d'un levier (17) pivotant venant, sous l'effet de son propre poids, occuper une position dans laquelle il obture l'extrémité libre d'introduction de ladite glissière (16), ce levier (17) constituant un moyen de limitation du remplissage quantitatif des pièces (27) à l'intérieur desdites glissières (16) permettant notamment de détecter un remplissage surnuméraire desdites glissières (16). 7. Conteneur (1) selon la 6, caractérisé en ce que les montants (15) support de glissière (16) sont reliés entre eux par deux traverses pour former un cadre (18) de porte articulé à un montant (6) de l'une des faces (2, 3) latérales ou d'extrémité du conteneur (1), ce cadre (18) de porte, dont l'espace intérieur forme un premier emplacement (14) de rangement, étant mobile entre une position fermée dans laquelle il s'étend dans le plan d'une face (2, 3) latérale ou d'extrémité et constitue une 13 partie de ladite face (2, 3), et une position ouverte dans laquelle il libère une ouverture d'accès à au moins un emplacement de rangement interne audit conteneur (1). 8. Conteneur (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'au moins l'un (19) des emplacements de rangement par lot de pièces (27) de même nature est délimité à l'aide de deux montants (20) en appui chacun, par une de leurs extrémités, sur la face de dessous du conteneur (10) et sur lesquels les pièces, pourvues d'orifices traversants, sont ro enfilées, au moins l'un des montants (20) étant pourvu, à ou au voisinage de son extrémité libre, d'un perçage (21) traversant servant à la réception d'une goupille (22) constituant, à l'état enfilé dans ledit perçage (21), un moyen de limitation du remplissage quantitatif en pièces desdits montants (20). 15 9. Conteneur (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une partie de la surface de la face (4) de dessous du conteneur (1) est formée de rails (23) parallèles en forme générale de U servant chacun à la réception à coulissement d'une pièce (27) rangée individuellement. 20 10. Conteneur (1) selon la 9, caractérisé en ce que la face (5) de dessus du conteneur (1) formant plafond comporte, sur au moins une partie de sa surface, des organes (24) individuels de retenue de pièces, ces organes (24) de retenue coopérant avec les rails (23) 25 de la face (4) de dessous formant plancher du conteneur (1) en vue d'un maintien à l'état dressé de chaque pièce (27) introduite à coulissement dans un rail (23). 11. Conteneur (1) selon l'une des 2 à 10, 30 caractérisé en ce qu'au moins l'un des emplacements de rangement, dédié au rangement individuel de pièces (27), est formé d'une succession de fourreaux (25) s'étendant, à l'état dressé, depuis la face (4) de dessous du conteneur (1), chaque fourreau (25) servant à la réception par emmanchement d'une pièce(27), telle qu'un poteau, une barre ou similaire.
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B
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B65
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B65D
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B65D 85
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B65D 85/62,B65D 85/20,B65D 85/68
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FR2899141
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A1
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SUPPORT DIT ORBITAL POUR UN DISPOSITIF DE SOUDAGE DE CONDUITS A SOUDER BOUT A BOUT POUR FORMER UNE CANALISATION DE TYPE PIPELINE.
| 20,071,005 |
La présente invention concerne un support orbital pour un dispositif de soudage orbital de conduits mis bout à bout pour la réalisation de canalisations de type pipeline destinées au transport de fluides ou de gaz. Lors de la réalisation de pipeline, les conduits sont disposés bout à bout et raccordés par soudage. Cette opération de soudage peut être réalisée manuellement ou à l'aide de dispositifs de soudage automatisés. Dans la perspective de pouvoir réaliser le plus rapidement possible l'opération de soudage, les dispositifs automatisés sont préférés et comprennent généralement au moins un chariot de soudage supportant au moins une tête de soudage susceptible de se déplacer de manière orbitale le long du plan de joint entre les conduits. Le dispositif de soudage comporte également des moyens de positionnement et/ou des moyens d'entraînement en déplacement de la ou des électrodes le long du chanfrein entre les conduits à souder, ces moyens permettant notamment de déplacer et de guider de manière orbitale le chariot supportant la tête de soudage le long du plan de joint pour réaliser le soudage. De tels moyens peuvent notamment être constitués d'un support dit orbital entourant les conduits et le long duquel se déplace le chariot autour des conduits à souder. Un tel support circulaire est en outre entraînable en déplacement le long de la canalisation formée jusqu'à la nouvelle liaison entre conduits à souder. Un tel support orbital est donc agencé de manière à permettre d'une part le positionnement et l'entraînement en déplacement du ou des chariots de soudage le long du chanfrein entre les conduits à souder et d'autre part son déplacement en translation le long de la canalisation formée de manière à être positionné au niveau du plan de joint de deux nouveaux conduits à souder. Bien que ce support orbital permette notamment d'utiliser plusieurs chariots de soudage pour réaliser la soudure entre les conduits, il présente aussi un inconvénient dans la mesure où il n'est pas toujours utilisable en fonction des canalisations à former. En effet, la canalisation réalisée peut comporter à sa périphérie des éléments tels que tête de dépose, T de raccordement, vannes et similaires qui sont pré installés sur les conduits à souder et qui encombrent la périphérie de la canalisation. On s'est alors aperçu que le support orbital pouvait être bloqué en déplacement le long de la canalisation à cause de la présence de ces éléments. De ce fait, on est alors obligé d'avoir recours à des dispositifs de soudage déposables. En outre, il n'est pas possible d'envisager un agrandissement du diamètre du support orbital car alors il serait nécessaire d'allonger les bras portant les têtes de soudage ce qui 10 entraînerait un manque de précision dans le soudage effectué. Afin de pallier ces inconvénients, la présente invention a pour but de proposer un support orbital pour un dispositif de soudage de conduits bout à bout qui permet de réaliser un soudage le plus précis possible et qui peut être entraîné en déplacement le 15 long de la canalisation formée quel que soit l'encombrement, à la surface desdits conduits. A cet effet, l'invention a pour objet un support dit orbital pour un dispositif de soudage de conduits à souder bout à bout pour former une canalisation de type pipeline, ledit 20 dispositif comportant au moins un chariot de soudage supportant au moins une tête de soudage présentant au moins une torche de soudage, ledit support orbital entourant les conduits à souder et étant agencé pour permettre le positionnement et l'entraînement en déplacement le long du plan de joint entre des conduits à souder dudit dispositif de soudage, ledit support orbital étant en outre déplaçable en translation le long de la 25 canalisation en formation, caractérisé en ce que ledit support orbital est constitué d'au moins deux pièces en forme de segment de cercle agencées pour pouvoir être raccordées l'une à l'autre pour former le support orbital autour des conduits à souder pendant une phase de soudage et pour permettre également l'ouverture ledit support orbital, notamment pour dépasser un encombrement à la périphérie du conduit. 30 Ainsi de manière avantageuse, l'ouverture du support orbital lui permet de passer les obstacles présents autour du conduit, cette possibilité d'ouverture n'étant de préférence utilisée que, lorsqu'un obstacle doit être surmonté. Ainsi, si un obstacle survient, il suffit d'ouvrir le support orbital pour pouvoir passer l'obstacle et, une fois l'obstacle dépassé, on referme le support orbital. Un support orbital selon l'invention permet donc de conserver tous les avantages liés à un dispositif de soudage automatisé se déplaçant le long de la canalisation en formation, comportant au moins un chariot de soudage, de préférence de deux à huit chariots de soudage, se déplaçant le long dudit support orbital pour réaliser une soudure entre des conduits et ce, même pour des conduits présentant des éléments pré-installés à leur périphérie. Ainsi de manière avantageuse, le dispositif de soudage porté par un support orbital selon l'invention peut être déplacé le long d'une canalisation en formation par le simple entraînement en translation dudit support orbital, par la barge, le long de ladite canalisation mais en outre, le support orbital de l'invention qui peut être ouvert permet le passage des conduits qui peuvent parfois présenter un encombrement périphérique, ce qui n'était pas le cas des supports de l'état de la technique. De préférence, le support orbital selon l'invention est porté par des moyens porteurs entraînables en translation le long de la canalisation en formation. Selon une première forme de réalisation préférée de l'invention, le support orbital est constitué de deux pièces en forme de demi-cercle, raccordables l'une à l'autre pour former le support orbital autour des conduits à souder pendant une phase de soudage et écartables l'une de l'autre pour permettre l'ouverture du support orbital, les deux pièces en forme de demi-cercle pouvant être alors entraînées en translation le long de la canalisation en formation, de manière écartée par rapport à celle-ci, notamment pour dépasser un encombrement à la périphérie du conduit. Selon une variante de réalisation préférée de l'invention, l'ouverture et la fermeture s'effectuent dans un plan perpendiculaire au plan dans lequel s'étend la canalisation en formation. Ainsi, lorsque la canalisation en formation s'étend dans un plan horizontal, chaque pièce en demi-cercle est positionnée avec ses extrémités libres au-dessus et au-dessous des conduits à souder et, ainsi, les deux pièces sont écartables de chaque côté de la canalisation en formation. Chaque pièce en demi-cercle comportant des moyens de guidage et d'entraînement en déplacement du ou des chariots de soudage, il est donc indispensable que la liaison entre les deux pièces pour former le support orbital soit parfaite, le ou les chariots de soudage ne devant pas être perturbés dans leur déplacement au niveau de la liaison entre les pièces. Ainsi, chaque pièce en forme de demi-cercle est pourvue à ses extrémités non seulement de moyens de raccordement et, optionnellement de verrouillage, permettant de fermer le support orbital mais en outre, on prévoit des moyens permettant un positionnement et un alignement parfaits des pièces l'une par rapport à l'autre, tels que des moyens de guidage complémentaires. De préférence, les deux pièces en demi-cercle sont également entraînables en rotation, de telle sorte qu'une fois le support orbital ouvert par l'écartement des deux pièces en demi-cercles celles-ci sont entraînées en rotation de manière à s'étendre le long du conduit. On limite ainsi avantageusement, l'écartement nécessaire entre les deux pièces. Selon une seconde forme de réalisation préférée de l'invention, le support orbital est constitué d'au moins deux pièces en forme de segments de cercle, l'un des segments de cercle, dit fixe recevant au moins à l'une de ses extrémités, montée à pivotement une extrémité d'un autre segment de cercle dit mobile, l'extrémité opposée du segment dit mobile étant au moins raccordable sur l'extrémité libre du segment de cercle dit fixe pour former le support orbital et écartable de ladite extrémité libre du segment de cercle fixe pour ouvrir ledit support lors de l'entraînement en pivotement dudit segment mobile vers l'extérieur du support orbital. Ainsi pour passer de la position fermée en phase de soudage à une position ouverte, on entraîne en pivotement le segment de cercle mobile par rapport au segment fixe. Selon une variante de réalisation encore plus préférée, le support mobile comporte au moins trois segments de cercle, un segment de cercle dit fixe étant positionné de manière à constituer la partie inférieure du support orbital logée sous la canalisation en formation et l'extrémité d'un segment de cercle dit mobile étant montée à pivotement à chacune des extrémités dudit segment de cercle fixe, leurs extrémités opposées étant raccordables l'une à l'autre, de préférence dans la partie supérieure du support orbital, au-dessus de la canalisation en formation, pour former et fermer le support orbital et écartables l'une de l'autre pour ouvrir ledit support par l'entraînement en pivotement des deux segments de cercles mobiles par rapport au segment de cercle fixe, vers l'extérieur du support orbital. De préférence, on peut prévoir également que le segment de cercle fixe est constitué de deux segments de cercles respectivement écartables l'un de l'autre en translation de part et d'autre de la canalisation. Cette forme de réalisation facilite avantageusement la mise en place et le retrait du support orbital. Chaque pièce en forme de segment de cercle comportant des moyens de guidage et d'entraînement en déplacement du ou des chariots de soudage, il est donc indispensable que la liaison entre les pièces pour former le support orbital soit parfaite, le ou les chariots de soudage ne devant pas être perturbés dans leur déplacement au niveau de la liaison entre les pièces. Ainsi, chaque pièce en forme de segment de cercle est pourvue au moins à une extrémité, non seulement de moyens de raccordement et, optionnellement de verrouillage permettant de fermer le support orbital mais en outre, on prévoit des moyens permettant un positionnement et un alignement parfaits des pièces l'une par rapport à l'autre, tels que des moyens de guidage complémentaires, lors de leur raccordement par pivotement. De même, les moyens assurant le pivotement sont réalisés de manière à positionner et à aligner parfaitement les segments de cercle l'un par rapport à l'autre. On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence au dessin dans lequel : La figure 1 représente une vue en perspective latérale avant d'un dispositif de soudage comportant un support orbital selon la première forme de réalisation de l'invention, en phase de production ; La figure 2 représente une vue en perspective latérale arrière du dispositif de soudage après ouverture du support orbital pour passer des éléments encombrants à la périphérie des conduits;30 La figure 3 représente une vue en plan d'une pièce en demi-cercle constituant le support orbital ; et La figure 4 représente une vue en plan d'un support orbital selon la seconde forme de réalisation de l'invention. Le dispositif de soudage représenté dans les figures comporte plusieurs chariots de soudage 1 portant respectivement au moins une tête de soudage 6 pourvue d'au moins une torche de soudage. Ce dispositif de soudage permet de réaliser un soudage entre des conduits à souder pour former une canalisation de type pipeline s'étendant dans un plan horizontal. De manière à automatiser le soudage, les chariots de soudage 1 sont entraînés en déplacement le long de rails de guidage ménagés sur un support orbital 2 entourant les conduits C, C' à souder au niveau de leur plan de joint. Ces chariots de soudage 1 sont entraînables en déplacement radial vers les conduits C, C' pour réaliser le soudage et les têtes de soudage 6 sont remontées une fois le soudage achevé. Ce support orbital 2 est constitué de deux pièces en forme de demi-cercle 20 raccordables l'une à l'autre de manière parfaitement alignée, mais également entraînables en écartement l'une par rapport à l'autre. Ainsi, chaque pièce 20 est portée par une potence 3 constituée d'un montant vertical 31 et d'une traverse 32 à l'extrémité de laquelle la partie supérieure de la pièce 20 en demi-cercle est fixée. La partie sensiblement inférieure de la pièce 20 est raccordée elle aussi au montant 31 par une pièce 33. Le montant vertical 31 est monté entraînable en pivotement sur un pied 4 qui est lui-même monté sur des moyens porteurs tel qu'un socle 5. Le socle 5 est agencé pour s'étendre sous les conduits à souder C, C' perpendiculairement auxdits conduits et présente un rail de guidage 51 s'étendant également perpendiculairement à l'axe longitudinal desdits conduits C, C'. Sur ce rail de guidage 51 sont montés entraînables en déplacement le long dudit rail 51, de part et d'autre des conduits, chaque pied 4 portant une potence 3. Les moyens porteurs pourraient également être constitués par des moyens s'étendant au- dessus des conduits à souder tels qu'un pont, auquel le support orbital selon l'invention serait suspendu , ou par tous autres moyens porteurs appropriés. Au cours de la phase de soudage, le support orbital 2 est constitué des deux pièces en demi-cercle 20 raccordées l'une à l'autre de sorte que les chariots de soudage peuvent être guidés le long du support orbital 2 pour réaliser le soudage (voir la figure 1). Une fois la phase de soudage achevée entre deux conduits C, C', il convient d'amener le dispositif de soudage en regard d'un nouveau plan de joint entre deux conduits à souder C', C". Lorsque le conduit C' dont une extrémité vient d'être soudée à la canalisation en formation ne présente aucun encombrement périphérique, le dispositif de soudage est simplement entraîné en translation à l'aide du socle 5, le long dudit conduit C' jusqu'au nouveau plan de joint entre le conduit C' et le nouveau conduit C" à souder. Si le conduit C' présente un encombrement périphérique lié à la présence de vannes par exemple, pour effectuer le déplacement du dispositif de soudage, on ouvre le support orbital 2, c'est-à-dire qu'on déverrouille la liaison entre les deux pièces 20 et on sépare celles-ci par l'entraînement en écartement desdites pièces 20 de part et d'autre des conduits C, C' déjà soudés. Cet écartement des pièces 20 est réalisé par l'entraînement en déplacement des pieds 4 sur le rail de guidage 51 du socle 5 dans le sens d'un écartement par rapport aux conduits. Une fois les pièces 20 écartées des conduits C, C' soudés, on entraîne en pivotement chaque potence 3 par rapport au pied 4 de sorte que chaque pièce 20 s'étend le long des conduits C, C' ce qui limite l'encombrement de l'ensemble et l'écartement des pièces 20. Puis on entraîne en déplacement le support orbital 2 ainsi ouvert le long de la canalisation en formation pour l'amener au-delà de l'encombrement périphérique rencontré lié à la présence de vannes. Une fois cet obstacle dépassé, les potences 3 sont de nouveau entraînées en pivotement par rapport au pied 4 pour amener les pièces 20 en regard l'une de l'autre, de part et d'autre des conduits à souder C', C" et on entraîne en déplacement les pieds 4 sur le rail de guidage 51 du socle 5 pour procéder au raccordement des pièces 20, c'est-à-dire pour refermer le support orbital 2 pour procéder à la phase de soudage, à l'aide de moyens de raccordement et de verrouillage appropriés prévus à chaque extrémité des pièces 20. Puis, on peut procéder de manière habituelle au déplacement du dispositif de soudage. De préférence de manière à garantir un alignement parfait des pièces 20, on prévoit sur chacune des moyens de guidage complémentaires permettant un positionnement aligné des pièces 20 une fois raccordées l'une à l'autre. Ainsi, on peut prévoir au moins un organe mâle et au moins un organe femelle de guidage en regard sur chaque extrémité de la pièce en demi-cercle 20. Comme on peut le voir à la figure 4, le support orbital 7 est constitué de trois pièces en forme de segment de cercle qui raccordées les unes aux autres forment ledit support orbital 7. Une première pièce appelée segment de cercle 70 fixe est montée sur des moyens porteurs tel que le socle 5 qui est agencé pour s'étendre sous les conduits à souder C, C' perpendiculairement auxdits conduits. Les deux autres pièces sont appelés segments de cercle 71 et 72 mobiles. A chaque extrémité 70a', 70b' du segment de cercle fixe 70 est montée, entraînable en pivotement, une extrémité 71a, 72a d'un segment de cercle 71, 72 mobile, l'extrémité opposée7lb, 72b de chaque segment mobile 71, 72 étant raccordables l'une à l'autre. Au niveau des extrémités 70a', 70b' du segment fixe 70, on prévoit des moyens d'entraînement en pivotement d'un segment de cercle 71, 72 mobile, entre une position de fermeture du support orbital 7 et une position ouverte de celui-ci dans laquelle les segments de cercle mobiles 71, 72 ont été écartés l'un de l'autre par entraînement en pivotement vers l'extérieur (flèche A) du support orbital comme on peut le voir sur la figure 4. Ces moyens qui permettent l'entraînement en pivotement peuvent notamment être constitués de vérins 8. En outre, le socle 5 peut là encore présenter un rail de guidage 51 s'étendant également perpendiculairement à l'axe longitudinal desdits conduits C, C'. Sur ce rail de guidage 51 sont montés, entraînables en déplacement le long dudit rail 51, de part et d'autre des conduits, deux segments de cercle 70a et 70 b qui, raccordés l'un à l'autre forment le segment de cercle 70 dit fixe. Au cours de la phase de soudage, le support orbital 7 est constitué des trois pièces en forme de segments de cercle 70, 71 et 72 raccordées l'une à l'autre et pourvues respectivement de moyens de guidage de sorte que les chariots de soudage peuvent être guidés le long du support orbital 7 pour réaliser le soudage. Une fois la phase de soudage achevée entre deux conduits C, C', il convient d'amener le dispositif de soudage en regard d'un nouveau plan de joint entre deux conduits à souder C', C". Lorsque le conduit C' dont une extrémité vient d'être soudée à la canalisation en formation ne présente aucun encombrement périphérique, le dispositif de soudage est simplement entraîné en translation à l'aide du socle 5, le long dudit conduit C' jusqu'au nouveau du plan de joint entre le conduit C' et le nouveau conduit C" à souder. Si le conduit C' présente un encombrement périphérique lié à la présence de vannes par exemple, pour effectuer le déplacement du dispositif de soudage, on ouvre le support orbital 7, c'est-à-dire qu'on déverrouille la liaison entre les deux segments de cercle 71,72 mobiles et on sépare ceux-ci par l'entraînement en pivotement desdits segments de cercle mobiles 71, 72 par rapport au segment de cercle fixe 70 dans le sens d'un écartement (flèche A) desdites pièces 71, 72 vers l'extérieur de part et d'autre des conduits C, C' déjà soudés. Une fois les pièces 71, 72 écartées des conduits C, C' soudés, on entraîne en déplacement le support orbital 7 ainsi ouvert le long de la canalisation en formation pour l'amener au-delà de l'encombrement périphérique rencontré lié à la présence de vannes. Une fois cet obstacle dépassé, les segments de cercle 71, 72 sont de nouveau entraînés en pivotement (flèche B) par rapport au segment fixe 70 pour amener leurs extrémités 71b, 72b en regard l'une de l'autre, dans la partie au-dessus des conduits à souder C', C" pour procéder au raccordement des pièces 71, 72, c'est-à-dire pour refermer le support orbital 7 pour procéder à la phase de soudage, à l'aide de moyens de raccordement et de verrouillage appropriés prévus à chaque extrémité des pièces 71 , 72. Puis, on peut procéder de manière habituelle au déplacement du dispositif de soudage le long du support orbital 7. De préférence de manière à garantir un alignement parfait des segments 70, 71 et 72, on prévoit sur chacun desdits segments, des moyens de guidage complémentaires permettant un positionnement aligné une fois raccordés les uns aux autres. L'invention n'est bien entendu pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais couvre toutes les variantes possibles dans le champ de protection des revendications
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L'invention concerne un support dit orbital (2) pour un dispositif de soudage de conduits (C, C') à souder bout à bout pour former une canalisation de type pipeline, ledit dispositif comportant au moins un chariot de soudage (1) supportant au moins une tête de soudage (6) présentant au moins une torche de soudage, ledit support orbital entourant les conduits à souder et étant agencé pour permettre le positionnement et l'entraînement en déplacement le long du plan de joint entre des conduits à souder (C, C') dudit au moins un chariot de soudage (1), ledit support orbital (2) étant en outre déplaçable en translation le long de la canalisation en formation.L'invention consiste en ce que ledit support orbital (2) est constitué d'au moins deux pièces en forme de segment de cercle agencées pour pouvoir être raccordées l'une à l'autre pour former le support orbital (2) autour des conduits à souder (C, C') pendant une phase de soudage et pour permettre également l'ouverture ledit support orbital (2), notamment pour dépasser un encombrement à la périphérie du conduit (C, C').Application au soudage de conduits à souder.
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1. Support dit orbital (2, 7) pour un dispositif de soudage de conduits (C, C') à souder bout à bout pour former une canalisation de type pipeline, ledit dispositif comportant au moins un chariot de soudage (1) supportant au moins une tête de soudage (6) présentant au moins une torche de soudage, ledit support orbital (2, 7) entourant les conduits à souder et étant agencé pour permettre le positionnement et l'entraînement en déplacement le long du plan de joint entre des conduits (C, C') à souder dudit dispositif de soudage (1), ledit support orbital (2, 7) étant en outre déplaçable en translation le long de la canalisation en formation, caractérisé en ce que ledit support orbital (2, 7) est constitué d'au moins deux pièces en forme de segment de cercle agencées pour pouvoir être raccordées l'une à l'autre pour former le support orbital (2, 7) autour des conduits à souder (C, C') pendant une phase de soudage et pour permettre également l'ouverture ledit support orbital (2, 7), notamment pour dépasser un encombrement à la périphérie du conduit (C, C'). 2. Support orbital selon la 1, caractérisé en ce que ledit support orbital (2) est constitué de deux pièces en forme de demi-cercle (20) raccordables l'une à l'autre pour former le support orbital (2) autour des conduits à souder pendant une phase de soudage, et écartables l'une de l'autre pour permettre l'ouverture du support orbital (2), les deux pièces en forme de demi-cercle (20) étant alors entraînables en translation le long de la canalisation en formation, de manière écartée par rapport à celle-ci, notamment pour dépasser un encombrement à la périphérie du conduit. 3. Support orbital selon la 2, caractérisé en ce qu'il est porté par des moyens porteurs (5) entraînables en translation le long de la canalisation en formation. 4. Support orbital selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que chaque pièce en demi-cercle (20) est écartable dans un plan perpendiculaire au plan dans lequel s'étendent les conduits à couder. 11 5. Support orbital selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que les deux pièces en demi-cercle (20) sont également entraînables en rotation. 6. Support orbital selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que chaque pièce (20) est portée par une potence (3) constituée d'un montant vertical (31) et d'une traverse (32) à l'extrémité de laquelle la partie supérieure et la partie inférieure de la pièce (20) en demi-cercle sont fixées. 7. Support orbital selon la 6, caractérisé en ce que le montant vertical (31) de la potence (3) est monté entraînable en pivotement sur un pied (4) porté par les moyens porteurs tels qu'un socle (5). 8. Support orbital selon la 7, caractérisé en ce que le socle (5) présente un rail de guidage (51) destiné à s'étendre perpendiculairement à l'axe longitudinal des conduits (C, C'), chaque pied (4) portant une potence (3) étant monté entraînable en déplacement le long dudit rail (51), de part et d'autre des conduits. 9. Support orbital (7) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est constitué d'au moins deux pièces en forme de segments de cercle, l'un des segments de cercle, dit fixe (70) recevant au moins à l'une de ses extrémités, montée à pivotement, une extrémité d'un autre segment de cercle dit mobile (71, 72), l'extrémité opposée du segment dit mobile (71, 72) étant au moins raccordable sur l'extrémité libre du segment de cercle dit fixe pour former le support orbital et écartable de ladite extrémité libre du segment de cercle fixe pour ouvrir ledit support lors de l'entraînement en pivotement dudit segment mobile vers l'extérieur du support orbital. 10. Support orbital (7) selon l'une des 1 et 9, caractérisé en ce qu'il comporte trois segments de cercle (70, 71, 72), le segment de cercle dit fixe (70) étant positionné de manière à constituer la partie inférieure du support orbital (7), logée sous la canalisation en formation et l'extrémité d'un segmentde cercle dit mobile (71, 72) étant montée à pivotement à chacune des extrémités du segment fixe (70), leurs extrémités opposées (7 lb, 72b) étant raccordables l'une à l'autre, de préférence dans la partie supérieure du support orbital (7), au-dessus de la canalisation en formation, pour former et fermer le support orbital et écartables l'une de l'autre pour ouvrir ledit support (7) par l'entraînement en pivotement des deux segments de cercles vers l'extérieur du support orbital (7). 11. Support orbital (7) selon la 10, caractérisé en ce que le segment de cercle fixe est porté par des moyens porteurs (5) entraînables en translation le long de la canalisation en formation et est constitué de deux segments de cercles (70a, 70b) respectivement écartables l'un de l'autre en translation de part et d'autre de la canalisation. 12. Support orbital (7) selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que des moyens (8) assurant le pivotement des segments de cercle mobiles sont réalisés de manière à positionner et à aligner parfaitement les segments de cercle l'un par rapport à l'autre. 13. Support orbital (2, 7) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que chaque extrémité (70a', 70b', 71a, 71b, 72a, 72b) des pièces en segment cercle (20, 70, 71, 72) est pourvue de moyens de raccordement et de verrouillage appropriés pour fermer le support (2, 7). 14. Support orbital (2, 7) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'on prévoit également aux extrémités des pièces (20, 70, 71, 72) des moyens de guidage complémentaires permettant un positionnement aligné des pièces (20, 70, 71, 72) une fois raccordées entre elles. 15. Dispositif de soudage de conduits à souder bout à bout pour former une canalisation de type pipeline, ledit dispositif comportant au moins un chariot de soudage supportant au moins une tête de soudage présentant au moins une torche de soudage, ledit dispositif de soudage étant positionné et entraîné en déplacement le long du plan de joint entre desconduits à souder à l'aide d'un support orbital, déplaçable en translation le long de la canalisation en formation, caractérisé en ce que le support orbital est tel que défini selon l'une des 1 à 14
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B
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B23
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B23K
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B23K 9
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B23K 9/02,B23K 9/028
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FR2889601
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A1
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LENTILLE MULTIFOCALE POUR LA CORRECTION DE LA PRESBYTIE
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La présente invention a pour objet une lentille dite "progressive", lentille qui peut être une lentille de contact ou un implant intraoculaire. Dans la suite, en particulier pour décrire l'état de 5 la technique, on se référera au cas d'une lentille de contact Les lentilles progressives, à l'instar des verres de lunettes progressifs, sont destinées à corriger la presbytie. La presbytie est due à une perte de souplesse du cristallin, entraînant une perte du pouvoir accommodatif (lequel passe d'approximativement 20 dioptries à la naissance à 4 dioptries aux alentours de 45-48 ans). Sur un plan pratique, la presbytie se manifeste, comme on le sait, par un allongement de la distance minimum de vision distincte. Un sujet presbyte a donc besoin d'une correction pour retrouver une bonne vision de près. Plusieurs solutions lui sont proposées pour ce faire: - soit des lunettes simple foyer, demi-lune ou autre (correction en vision de près seulement) É à double foyer ou triple foyer (correction, par palier, en vision de près, en vision de loin, et éventuellement en vision intermédiaire) progressives (correction continue de la vision de près à la vision de loin) - soit des lentilles É à vision dite "alternée" : dans de telles lentilles, la zone de vision de loin (ci-après VL) occupe le centre de la lentille et la zone de vision de près (ci-après VP) est située à la périphérie de la lentille, concentriquement ou non à la zone VL; la zone VP vient se placer devant la pupille, lorsque le porteur baisse les yeux, tandis c'est la zone VL qui vient s'y placer lorsque le porteur regarde droit devant lui, la 25 2889601 2 lentille devant être suffisamment mobile pour que l'effet optique attendu soit obtenu; à vision dite "simultanée" : les zones optiques sont concentriques et la mobilité de la lentille doit être réduite au minimum pour que la lentille reste bien centrée et que l'effet optique soit satisfaisant: les images en VL et VP se forment simultanément le long de l'axe visuel, et le cerveau sélectionne l'image la meilleure. L'invention se rapporte à une lentille du type "à vision simultanée". On connaît, d'après EP-A-O 184 490 une telle lentille "à vision simultanée". Cette lentille comporte une face asphérique dont la puissance varie continûment du centre à la périphérie, la lentille pouvant avoir soit une face interne en forme de "tore-citrouille" et une face externe en "tore-fuseau", soit l'inverse. La complexité de la forme de cette lentille exige des conditions de fabrication particulièrement contraignantes. Il a maintenant été découvert qu'une lentille au moins aussi satisfaisante que la lentille selon EP-A-O 184 490 pouvait être obtenue en adoptant une autre géométrie. Plus précisément, la lentille selon l'invention qui comporte, d'une manière connue en soi, une face externe et une face interne, une zone de vision de près, une zone de vision de loin et une zone de vision intermédiaire, est caractérisée en ce que ladite zone de vision de près est de puissance sphérique, ladite zone de vision intermédiaire est progressive, et les zones de vision de près, de vision de loin et de vision intermédiaire sont telles que, dans n'importe quel plan de coupe diamétral, la ligne de transition entre chaque paire de zones adjacentes appartient à un plan tangent aux zones de ladite paire. A la différence de la lentille connue d'après EP-A-O 184 490, la zone de vision de près de la lentille selon l'invention n'est donc pas progressive (c'est-à-dire 2889601 3 multifocale) mais de puissance sphérique (c'est-à-dire monofocale). Cette géométrie améliore et stabilise la performance visuelle (acuité, confort visuel, etc.). Dans une forme d'exécution préférée, la zone de vision de loin est également de puissance sphérique, pour la même raison. Comme indiqué plus haut, dans la lentille selon l'invention, les zones de vision de près, de vision de loin et de vision intermédiaire sont telles que, dans n'importe quel plan de coupe diamétral, la ligne de transition entre chaque paire de zones adjacentes appartient à un plan tangent aux zones de ladite paire. Cette caractéristique évite les sauts d'image et réduit les aberrations optiques. Selon une première possibilité, la zone de vision de près est située au centre de la lentille et la zone de vision de loin est située à la périphérie de la lentille. Selon une autre possibilité, la zone de vision de loin est située au centre de la lentille et la zone de vision de près est située à la périphérie de la lentille. Dans l'un et l'autre cas, la zone de vision intermédiaire est située entre la zone de vision de près et la zone de vision de loin. La puissance optique d'une zone donnée étant la somme des effets optiques de la face externe et de la face interne de ladite zone, la zone de puissance progressive de la lentille selon l'invention pourra avoir une face externe asphérique et une face interne sphérique, une face externe sphérique et une face interne asphérique, ou bien une face externe et une face interne asphériques. Les lentilles selon l'invention peuvent être fabriquées par moulage ou par tournage à partir d'un matériau biocompatible qui débouchera sur une lentille souple, rigide ou rigide perméable aux gaz. Dans le cas du moulage, on utilise un moule comportant, d'une manière connue en soi, une partie mâle et une partie femelle adaptées à coopérer pour définir une cavité adaptée à recevoir un matériau polymérisable, la 2889601 4 partie femelle et la partie mâle ayant une géométrie réalisée par usinage et qui est conforme, à l'identique, à celle des faces correspondantes de la lentille attendue. Dans le cas du tournage, il est préférable d'utiliser des matériels d'usinage de dernière génération (nanotechnologie) pour ne pas avoir à polir la lentille tournée. En effet, à défaut, la lentille tournée peut comporter des traces de tournage qui devront être éliminées par un polissage, lequel entraîne parfois des déformations qui altèrent la qualité optique de la lentille. Il est toutefois également possible, en fonction des matériaux ou d'autres paramètres, d'adapter un léger polissage. L'obtention d'une lentille finie sans polissage permet de lui donner une géométrie à la fois complexe et précise, et surtout parfaitement reproductible. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description ci-après faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure la est une coupe diamétrale d'une 20 lentille selon une première forme d'exécution de l'invention; - la figure lb est une courbe des puissances de la lentille de la figure la, en fonction de la distance depuis l'axe optique; - la figure le est une courbe des puissances, en fonction de la distance depuis l'axe optique, d'une variante du type de lentille illustré à la figure la - la figure ld est un détail, à plus grande échelle, de la zone encerclée I de la figure la; - la figure le est un détail, à plus grande échelle, de la zone encerclée II de la figure la; - la figure 2a est une coupe diamétrale d'une lentille selon une deuxième forme d'exécution de l'invention; - la figure 2b est une courbe des puissances de la lentille de la figure 2a, en fonction de la distance depuis l'axe optique; 2889601 5 - la figure 2c est une courbe des puissances, en fonction de la distance depuis l'axe optique, d'une variante du type de lentille illustré à la figure 2a; - la figure 3 est une courbe des puissances, en fonction de la distance depuis l'axe optique, d'une variante personnalisée du type de lentille illustré à la figure la; et -la figure 4 est une courbe des puissances, en fonction de la distance depuis l'axe optique, d'une autre variante personnalisée du type de lentille illustré à la figure la. Si l'on examine la figure la, on voit une lentille 1 dont l'axe optique est indiqué en X-X'. La face extérieure (face convexe sur le dessin) de la lentille comporte trois zones concentriques, à savoir une zone centrale de vision de près VP, une zone périphérique de vision de loin VL et, entre celles-ci, une zone intermédiaire VI. La zone de vision de près VP est de surface sphérique, c'est-à-dire que son rayon de courbure Ro est constant sur toute la portion délimitée par le cercle ou ligne de transition Cl. La zone de vision intermédiaire VI est, elle, de surface asphérique, c'est-à-dire que, dans la zone délimitée entre le cercle Cl et le cercle ou ligne de transition C2, le rayon de courbure varie. La zone de vision de loin VL, qui occupe la périphérie de la lentille à partir du cercle C2 peut être de surface asphérique, mais elle est de préférence de surface sphérique. Comme le montre la figure 1d, au niveau de la ligne de transition Cl, il existe un plan Tl tangent à la fois à la zone VP et à la zone VI. De même, comme le montre la figure le, au niveau de la ligne de transition C2, il existe un plan T2 tangent à la fois à la zone VI et à la zone VL. Si l'on examine maintenant la courbe de la figure lb, où l'axe des puissances peut être assimilé à l'axe optique et où la courbe illustre la variation de puissance sur une demi-lentille, la puissance est maximale et constante dans 2889601 6 la zone centrale de la lentille, correspondant à la VP de puissance sphérique, puis elle décroît brusquement dans la zone de vision intermédiaire VI de puissance progressive, pour être, de nouveau, constante mais minimale dans la zone VP, de puissance sphérique. Une variante est illustrée par la courbe de la figure le où, comme à la figure lb, la puissance est maximale et constante dans la zone VP, et minimale et constante dans la zone périphérique VL mais, au lieu de décroître brusquement au-delà du cercle Cl, dans la zone de vision intermédiaire VI de puissance progressive, la puissance décroît tout d'abord doucement, puis de façon plus marquée et de nouveau doucement à l'approche du cercle C2. Si l'on examine maintenant la figure 2a, on voit, qu'à la différence de la figure la, c'est la zone de vision de loin VL qui occupe la partie centrale de la lentille limitée par le cercle C2' et la zone de vision de près VP qui occupe la partie périphérique au-delà du cercle Cl'. La zone VL est de puissance sphérique, avec une surface extérieure de rayon de courbure constant R1, comme est également de puissance sphérique la zone VP. La zone intermédiaire VI est de puissance progressive. Cette inversion des zones VP et VL ressort à l'évidence de la figure 2b. Cette courbe montre qu'au-delà du cercle C2' la puissance augmente brusquement dans la zone VI pour égaliser finalement la puissance de la zone VP au niveau du cercle Cl'. Une variante est illustrée par la courbe de la figure 2c où, comme à la figure 2b, la puissance est minimale et constante dans la zone VL, et maximale et constante dans la zone périphérique VP mais, au lieu de croître brusquement au-delà du cercle C2', dans la zone de vision intermédiaire VI de puissance progressive, la puissance croît tout d'abord doucement, puis de façon plus marquée et de nouveau doucement à l'approche du cercle Cl'. Les figures 3 et 4 montrent qu'il est possible de personnaliser les lentilles selon l'invention en modifiant, 2889601 7 par exemple, le diamètre de la zone VP (le diamètre de la zone VP2 de la figure 4 est inférieur au diamètre de la zone VP1 de la figure 3), celui de la zone intermédiaire (le diamètre de la zone VI2 de la figure 4 est inférieur au diamètre de la zone VIl de la figure 3) et celui de la zone VL (le diamètre de la zone VL2 de la figure 4 est supérieur au diamètre de la zone VL1 de la figure 3). Il est bien entendu que ce même type de variation est possible dans la configuration où la VL occupe la zone centrale de la lentille au lieu d'occuper la partie périphérique. Les lentilles selon l'invention sont fabriquées par moulage ou par tournage, de préférence, sans polissage. Les lentilles peuvent être réalisées dans tous matériaux biocompatibles qu'ils soient du type souple, dur, rigide perméable aux gaz, ou combinés. Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux formes d'exécution décrites et représentées. En particulier, la lentille selon l'invention pourrait avoir plusieurs zones intermédiaires, dites souszones, au lieu d'une seule. La zone intermédiaire ou une ou plusieurs sous-zones intermédiaires pourraient être elliptiques, paraboliques, hyperboliques ou en ogive. Lorsque la zone intermédiaire est subdivisée en plusieurs zones, l'une des sous-zones au moins, mais pas toutes, peut être sphérique. Si la lentille comporte une zone intermédiaire subdivisée en plusieurs sous-zones, la ligne de transition entre chaque paire de sous-zones adjacentes doit appartenir à un plan tangent aux sous-zones de ladite paire. La face non progressive peut être sphérique ou torique
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La lentille multifocale comprend une zone de vision de près (VP) de puissance sphérique, une zone de vision de loin (VL), de préférence sphérique, et au moins une zone de vision intermédiaire (VI) progressive, lesdites zones de vision de près (VP), de vision intermédiaire (VI) et de vision de près (VP) étant telles que, dans n'importe quel plan de coupe diamétral, la ligne de transition (C1, C2) entre chaque paire de zones adjacentes appartient à un plan tangent aux zones de ladite paire.
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1. Lentille multifocale comportant une face externe et une face interne, une zone de vision de près, une zone de vision de loin et au moins une zone de vision intermédiaire, caractérisée en ce que ladite zone de vision de près (VP) est de puissance sphérique, ladite zone de vision intermédiaire (VI) est progressive, et les zones de vision de près (VP), de vision de loin (VL) et de vision intermédiaire (VI) sont telles que, dans n'importe quel plan de coupe diamétral, la ligne de transition (Cl, C2; Cl', C2') entre chaque paire de zones adjacentes appartient à un plan tangent (Ti, T2) aux zones de ladite paire. 2. Lentille selon la 1, caractérisée en ce que la zone de vision de loin (VL) est de puissance sphérique. 3. Lentille selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la zone de vision de près (VP) est située au centre de la lentille et la zone de vision de loin (VL) est située à la périphérie de la lentille. 4. Lentille selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la zone de vision de loin (VL) est située au centre de la lentille et la zone de vision de près (VP) est située à la périphérie de la lentille. 5. Lentille selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite zone de vision intermédiaire (VI) est située entre la zone de vision de près (VP) et la zone de vision de loin (VL). 6. Lentille selon l'une quelconque des 1 à 5, qui est une lentille de contact. 7. Lentille selon l'une quelconque des 1 à 5, qui est un implant intra-oculaire.
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G
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G02
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G02C
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G02C 7
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G02C 7/04,G02C 7/06
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FR2889735
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A1
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BARREAU COMPOSITE UTILISABLE DANS UN FOUR DE CIMENTERIE
| 20,070,216 |
L'invention concerne un . Les fours rotatifs et plus particulièrement les fours à ciment sont composés d'une boite à fumées par laquelle les farines destinées à être calcinées arrivent, cet approvisionnement s'effectue par glissement sur une pente douce. Les farines se déversent dans le four rotatif faiblement incliné et avancent dans celui-ci au cours de la cuisson. Les fumées de cuisson à haute température, typiquement de l'ordre de 1200 C, circulent à contre-courant du flux de farines et remontent dans la boite à fumées afin d'échanger leur chaleur avec les farines dans le précalcinateur en amont de la boîte à fumées. La boite à fumées est fixe par rapport au four rotatif et elle dispose d'un joint d'étanchéité pour éviter la fuite des fumées et des farines. La température des fumées atteint 1200 C dans la boîte à fumées et cette partie est donc équipée, en conséquence, de tuiles réfractaires afin de maintenir son intégrité. Les tuiles réfractaires sont maintenues en place et supportées dans la partie basse de la boîte à fumées au moyen de segments en fonte, également appelés barreaux. Un tel assemblage et une construction de four rotatif telle que précédemment décrite est représentée, par exemple, dans le document US 3 547 417. En raison de la température élevée dans la partie basse de la boîte à fumées et des contraintes importantes subies les segments en fonte qui maintiennent les tuiles réfractaires en position ont tendance à se déformer et à se dégrader au cours du temps en occasionnant des fuites de fumées et de farines. Lesquelles fuites ont pour conséquence l'arrêt du four et son refroidissement pour remplacer les segments de fonte et rétablir le profil de réfractaire. L'arrêt et la remise en service de l'installation constituent une perte d'énergie très importante et un arrêt très long, pénalisant pour la productivité du four. Afin d'améliorer la durée de vie de ces segments de soutien il a été employé au cours du temps différents matériaux et notamment récemment des fontes réfractaires, malgré une amélioration notable le problème de dégradation dans le temps des segments n'a pas été résolu. D'autres techniques permettant d'améliorer la durée de vie de la partie basse de la boîte à fumées ont été tentées, et notamment il a été envisagé des segments creux refroidis avec un fluide interne tel que cela est par exemple illustré dans le document US 5 433 597. Un refroidissement par eau a été présenté dans le document US 2 826 403, et un refroidissement par air dans le document US 5 730 590. Tous ces dispositifs permettent le maintien de l'intégrité de l'assemblage réfractaire lorsqu'ils fonctionnent de manière optimale, malheureusement le fonctionnement optimal n'est jamais maintenu sur des très longues périodes de production et il arrive donc que le fluide de refroidissement n'arrive plus en quantité suffisante, voire plus du tout, la conséquence sur la dégradation des segments est alors très rapide. Par ailleurs la circulation d'un fluide de refroidissement, quelle que soit sa 20 nature, entraîne une complexification de l'installation de production et des coûts plus élevés, à la fois pour la maintenance et pour le fonctionnement. Ainsi les barreaux de soutien en fonte réfractaire, tout comme les dispositifs refroidis avec différents fluides, ne permettent pas de résoudre le problème principal de l'intégrité de la partie basse de la boîte à fumées au cours du temps, notamment dans des conditions de coût satisfaisantes. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés en proposant un barreau selon une nouvelle conception de réalisation et disposant de moyens adaptés pour maintenir dans le temps l'intégrité de la partie basse de la boîte à fumées. La présente invention concerne un barreau composite de maintien des tuiles réfractaires dans une boîte à fumées, laquelle boîte ayant pour fonction l'alimentation en matières d'un four rotatif. Le barreau composite est caractérisé par le fait qu'il comporte: - une semelle métallique, - deux bras et au moins un tirant fixé sur l'extrémité d'un bras de manière à relier le barreau composite avec un barreau voisin, - une poutre support solidaire de la semelle métallique dont la partie au contact des gaz chauds du four est capable de résister de manière continue à des températures supérieures à 1000 C. La poutre support est constituée par un bloc composite métal céramique comportant un insert céramique formant l'extrémité du barreau. Les avantages du barreau composite selon l'invention sont multiples, et plus particulièrement: É Aucun élément métallique n'est exposé à l'atmosphère du four, ce qui assure une bonne durée de vie du barreau. É Tous les composants du barreau sont compatibles en dilatation avec le béton réfractaire qui les englobe, il n'est ainsi généré aucune contrainte dans le monolithe. É Le dessous des barreaux est en affleurement du béton de tuile, ce qui facilite la réalisation de la boîte à fumées car le coffrage s'appuie directement contre. É L'extrémité céramique du barreau a une forme favorable pour la tenue du béton de bout de tuile, même disloqué ledit béton ne peut glisser ni vers le bas, ni vers l'avant. L'élément céramique augmente la résistance thermique du bord de tuile. É La fabrication et la mise en place des barreaux est simplifiée par rapport aux segments en fonte connus. É Les caractéristiques techniques du barreau et de son mode d'agencement améliorent fortement la durée de vie de l'installation et donc la rentabilité du four à ciment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue du bas de la boîte à fumées depuis l'entrée du four, de segments en fonte selon l'art antérieur. La figure 2 présente une coupe selon A-A' de la boîte à fumées selon l'art antérieur illustré dans la figure 1. La figure 3 est une vue du bas de la boîte à fumées depuis l'entrée du four, d'un agencement de barreaux composites selon l'invention. La figure 4 présente une coupe selon B-B' de la boîte à fumées selon l'invention présentée dans la figure 3. La figure 5 est une vue agrandie de deux barreaux composites reliés par un tirant. La figure 6 est une vue en coupe selon C-C' de la partie de boîte à fumées représentée dans la figure 5. La figure 7 illustre le détail d'un barreau composite en coupe. La figure 8 montre le bloc composite réfractaire sous différentes vues. La figure 9 illustre l'insert céramique du bloc composite réfractaire. Les boîtes à fumées emploient à ce jour principalement des segments de fonte réfractaire selon une construction illustrée sur la figure 1. Cette figure présente le bas de la boîte à fumées vue du bout du four. La partie en forme de cheminée de ladite boîte à fumées garnie de tuiles réfractaires est référencée 1. Dans cette représentation de l'état de la technique le segment de fonte 2 chargé de soutenir les tuiles réfractaires et les empêcher de descendre et d'avancer est directement fixé sur l'armature métallique 3 de la boîte à fumées. Le segment en fonte 2 est conformé avec une section verticale 4 boulonnée sur l'armature métallique. La figure 2 présente une coupe du bas de la boîte à fumées selon A A'. La forme du segment de fonte 2 et sa disposition pour retenir les tuiles réfractaires est bien visible sur cette figure. En fonctionnement la partie avant 5 du segment de fonte est exposée aux très hautes températures transportées par les fumées, c'est cette partie qui se dégrade au cours du fonctionnement du four. La figure 3 illustre le bas de la boîte à fumées comportant des barreaux composites selon l'invention en une vue du bout du four. La cheminée en tuiles réfractaires 1 et l'armature métallique 3 de la boîte à fumées se présente de manière identique. Cette figure 3 et la vue en coupe correspondante selon B B' illustrée sur la figure 4 montrent les éléments principaux du barreau composite selon l'invention: - la semelle métallique 6, - les bras 7 sur lesquels sont disposés des tirants métalliques 8 de manière à 25 relier les barreaux composites entre eux, - la poutre support 9 solidaire de la semelle métallique. La figure 5, et la coupe selon C - C' illustrée sur la figure 6, montrent une vue agrandie du barreau selon l'invention, tel que positionné dans la boite à fumées. Les détails des différents éléments constitutifs du barreau composite sont 5 représentés sur les figures 7, 8 et 9. Le barreau composite seul est illustré en coupe sur la figure 7. Plus précisément la semelle métallique 6 est globalement conformée en forme de boite ouverte sur la partie antérieure et sur le dessus, dont la partie verticale postérieure est fixée sur la tôle de base sur la boîte à fumées, soit donc sur l'armature métallique 3. La partie horizontale de la semelle métallique, formant le fond de la boite, soutient la poutre support 9. Afin d'améliorer la rigidité de la semelle métallique 6 et garantir le maintien en place du bloc composite 10 un boulon 16 de forte section traverse l'ensemble du bloc réfractaire et les flancs de ladite semelle métallique 6, ce boulon traversant est placé sensiblement au centre des faces latérales de la semelle métallique, tel que cela est illustré sur la figure 7. La semelle métallique 6 n'est pas exposée aux fumées en provenance du four, le matériau constitutif peut être un acier inox ou de manière plus générale un matériau résistant à la fois à des températures élevées de l'ordre de 300 à 400 C et aussi aux contraintes mécaniques importantes transmises par la poutre support 9. Ladite poutre support 9 est composée par un bloc composite 10 métal céramique comportant un insert céramique 11 formant l'extrémité du barreau composite. Plus précisément le bloc composite 10 métal céramique est un réfractaire de type "SIFCA" capable de tenir de manière continue à des températures supérieures à 700 C et plus particulièrement au voisinage de 800 C. Ce bloc composite 10 est surmoulé à un insert céramique 11 à haute résistance thermique et mécanique formant l'extrémité du barreau composite. L'insert céramique 11 est exposé aux gaz chauds en provenance du four, il est choisi pour être capable de supporter de manière continue des 5 températures supérieures à 1000 C et notamment des températures voisines de 1200 C. L'insert céramique est constitué d'un corps 12 en forme de poutre et d'une terminaison renforcée, un talon 13, ayant pour fonction de retenir les tuiles réfractaires disposées au-dessus du barreau composite. Le bloc composite 10 surmoulé avec l'insert céramique 11 est représenté en différentes vues dans la figure 8, notamment la figure 8a illustre une vue de face, c'est-à-dire telle que perçue en sortie de four. La figure 8b est une vue de côté et la figure 8c une vue de dessus du bloc composite 10 avec l'insert céramique 11. Le talon 13 comporte une double pente illustrée sur les figures 8c et 9b, cette partie renforcée déborde, à sa base, de la section du barreau lorsque celui-ci est vu depuis la sortie du four. La figure 8d est une vue par l'arrière du bloc composite 10, c'est-à-dire une vue depuis la semelle métallique, illustrant le débordement du talon 13 par 20 rapport audit corps composite 10. L'insert céramique 11 isolé du corps composite est représenté sur la figure 9 selon différentes vues. La figure 9a est une vue de côté, la figure 9b est une vue de dessus qui illustre notamment le corps 12 et la conformation du talon 13 en une double pente orientée vers le bloc composite réfractaire et le corps 12 réfractaire, soit donc vers la partie haute de la boîte à fumées, de manière à retenir les tuiles réfractaires disposées au-dessus du barreau composite. La figure 9c est une vue par l'arrière, depuis la semelle métallique, montrant la forme globale en V inversé du talon 13 et le débordement de cette partie par rapport au corps 12. En variante l'insert céramique peut être rainuré sur les flancs pour assurer son maintien dans le bloc qui lui est surmoulé et l'extrémité antérieure dudit insert céramique peut être chanfreinée sur les faces qui sont exposées à l'ambiance du four. Selon l'invention le barreau composite comporte également deux bras 7, représentés sur les figures 1 à 7, permettant de relier les barreaux 10 composites entre eux au moyen d'un tirant 8. Les bras 7 sont solidaires de l'extrémité antérieure de la semelle métallique 6. Plus précisément le tirant 8 est fileté et mis en place au travers des ouvertures 14 ménagées dans les extrémités supérieures des bras 7. Le tirant 8 est employé pour ajuster la contrainte élastique entre les barreaux composites. Ledit tirant 8 est en acier réfractaire de forte section capable de résister de manière continue à des températures supérieures à 800 C et notamment à des températures voisines de 950 C. Il est ainsi possible d'envisager un montage des barreaux avec une précontrainte permettant d'augmenter la cohésion de l'ensemble. Les bras 7 sont faiblement inclinés vers l'avant, c'est-à-dire dans la direction du four rotatif de manière à empêcher le glissement des tuiles réfractaires. Lesdits bras 7 prennent appui sur une butée 15 anti-recul positionnée sur le bloc composite 10, cette butée 15 est illustrée sur les figures 8b et 8c. Plusieurs variantes sont possibles quant aux dimensions des différents éléments dans le barreau composite. Il peut par exemple être envisagé différentes épaisseurs et différentes longueurs pour les deux parties du L qui constituent la semelle métallique, l'insert métallique peut être plus ou moins profondément inséré dans le corps composite réfractaire, les bras peuvent être plus ou moins longs, plus ou moins inclinés et le tirant posséder différentes dimensions et caractéristiques techniques sans sortir du cadre de l'invention. Il est également envisageable différentes variantes quant à l'espacement entre les barreaux positionnés dans la boîte à fumées et un nombre plus ou moins élevé de tirants permettant d'ajuster les tensions entre les barreaux composites. Sans sortir du cadre de l'invention il peut être prévu un réseau de pattes d'ancrages en acier réfractaire pour compléter la cohésion de la tuile réfractaire située au-dessus du barreau composite et éviter les déplacements de ladite tuile tout au long du fonctionnement du four et de la vie de la boîte à fumées. Selon l'invention il est prévu un insert céramique disposant d'un talon permettant le maintien des tuiles réfractaires avec une forme spécifique en double pente, il est envisageable de concevoir d'autres formes et d'autres moyens de retenue des tuiles, une longueur plus ou moins importante pour l'insert et différentes variantes quant au matériau utilisé sans sortir du cadre de l'invention. De manière générale les matériaux ont été choisis en fonction de la contrainte de température, des contraintes mécaniques imposées et en fonction également des coûts des matériaux, il est envisageable, même si cela est moins favorable, d'employer d'autres matériaux et, par exemple, une poutre support exclusivement en céramique. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, ruais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
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La présente invention concerne un barreau composite de maintien des tuiles réfractaires dans une boîte à fumées, laquelle boîte ayant pour fonction l'alimentation en matières d'un four rotatif. Le barreau composite est caractérisé par le fait qu'il comporte :- une semelle métallique (6),- deux bras (7) et au moins un tirant (8) fixé sur l'extrémité d'un bras (7) de manière à relier le barreau composite avec un barreau voisin,- une poutre support (9) solidaire de la semelle métallique (6) dont la partie au contact des gaz chauds du four est capable de résister de manière continue à des températures supérieures à 1000 degree C.La poutre support (9) est constituée par un bloc composite (10) métal céramique comportant un insert céramique (11) formant l'extrémité du barreau.
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1- Barreau composite de maintien des tuiles réfractaires dans une boîte à fumées ayant pour fonction l'alimentation en matières d'un four rotatif, caractérisé par le fait qu'il comporte: - une semelle métallique (6), deux bras (7) et au moins un tirant (8) fixé sur l'extrémité d'un bras (7) de manière à relier le barreau composite avec un barreau voisin, - une poutre support (9) solidaire de la semelle métallique (6) dont la partie au contact des gaz chauds du four est capable de résister de manière continue à des températures supérieures à 1000 C. 2- Barreau composite selon la 1 dans lequel la poutre support (9) est constituée par un bloc composite (10) métal céramique comportant un insert céramique (11) formant l'extrémité du barreau. 3- Barreau composite selon la 2 dans lequel l'insert céramique (11) est constitué d'un corps (12) et d'un talon (13) ayant pour fonction de retenir les tuiles réfractaires. 4- Barreau composite selon la 3 dans lequel le talon (13) comporte une double pente orientée vers le bloc composite (10) et le corps (12), soit donc vers la partie haute de la boîte à fumées, de manière à retenir les tuiles réfractaires disposées au-dessus du barreau composite. 5- Barreau composite selon la 1 dans lequel la semelle métallique (6) a une forme de boîte ouverte sur sa partie antérieure et sur le dessus et est fixée sur l'armature métallique (3) de la boite à fumées par sa partie verticale postérieure. 6- Barreau composite selon la 1 dans lequel les bras (7) sont solidaires de l'extrémité antérieure de la semelle métallique (6). 7- Barreau composite selon la 6 dans lequel le tirant (8) reliant deux barreaux entre eux est fileté et employé pour ajuster la contrainte 5 élastique entre les barreaux. 8- Barreau composite selon la 7 dans lequel le tirant (8) fileté est en acier réfractaire de forte section et est capable de résister de manière continue à des températures supérieures à 800 C. 9- Barreau composite selon la 2 dans lequel le bloc 10 composite (10) métal céramique est capable de supporter de manière continue des températures supérieures à 700 C. 10- Barreau composite selon la 2 dans lequel l'insert céramique (11) est capable de supporter de manière continue des températures supérieures à 1000 C.
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F
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F27
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F27B
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F27B 7
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F27B 7/20
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FR2895601
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A1
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DIVISEUR DE FREQUENCE BINAIRE
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2895601 1 La présente invention concerne un diviseur de fréquence binaire à logique câblée recevant un signal d'entrée de fréquence déterminée et fournissant un signal de sortie ayant une fréquence inférieure à la fréquence d'entrée. Les diviseurs de fréquence binaire à logique câblée sont avantagés par leur structure simple, peu coûteuse à implémenter et occupant une faible surface de silicium. La contrepartie de cette simplicité est qu'ils présentent diverses limitations. Notamment, la période du signal de sortie qu'ils fournissent ne peut être incrémentée que par valeurs égales à la période du signal d'entrée qui leur est appliqué. De même, le rapport cyclique du signal de sortie n'est pas tout à fait constant et est fonction de la valeur d'une consigne de division qui leur est appliquée. Ceci sera mieux compris en se référant à la figure lA qui représente la structure classique d'un diviseur de fréquence binaire DIVF1. Le diviseur est agencé ici pour fournir un signal de sortie ayant un rapport cyclique de 0,5 et fonctionne sous 4 bits. Il comprend un compteur binaire CMPT, un diviseur DIV2, deux comparateurs synchrones CPi, CP2 et une bascule asynchrone RS1 de type RS. Le compteur CMPT est cadencé par un signal d'entrée CKO de fréquence FO et fournit une valeur de comptage VAL qui est incrémentée à chaque front montant du signal CKO. La valeur de comptage VAL est appliquée sur une entrée de chaque comparateur CP1, CP2. Le comparateur CP1 reçoit sur une seconde entrée une valeur de seuil REF1 et le comparateur CP2 reçoit sur une seconde entrée une valeur de seuil REF2. La valeur de seuil REF1 est égale à Bl/2 et est fournie par le diviseur DIV2 à partir de la consigne Bi. La valeur de seuil REF2 est égale à la consigne Bi. Comme représenté sur la figure 1B, le diviseur DIV2 est un circuit asynchrone à décalage qui effectue une division par 2 de la consigne B1 en effectuant un décalage à droite des bits b3, b2, bl, bO de la consigne sans report après la virgule, de sorte de l'erreur d'arrondi sur la valeur de seuil REF1 est égale à 1 pour un chiffre impair et est égale à 0 pour un chiffre pair. Le comparateur CP1 fournit un signal de contrôle DET1 synchronisé avec les fronts descendants du signal CKO et le comparateur CP2 fournit un signal de contrôle DET2 également synchronisé avec les fronts descendants du signal CKO. Le signal DET1 est appliqué sur l'entrée R de la bascule RS1 (entrée de remise à zéro) et le signal DET2 appliqué sur l'entrée S de la bascule RS1 (entrée de mise à 1). Le signal DET2 est appliqué sur une entrée INl du compteur CMPT en tant que signal de réinitialisation à 1 du compteur. Le signal de sortie CK2, de fréquence F2=F0/Bl, est fourni par une sortie Q de la bascule RS1. La figure 2 représente la forme des signaux CK2, DET1, DET2 et la valeur de comptage VAL en fonction du signal d'entrée, pour une consigne B1 égale à 8 (soit 1000 en binaire). Le signal CK2 passe à 0 lorsque ele signal de contrôle DET1 passe à 1 et passe à 1 lorsque le signal de contrôle DET2 passe à 1, en synchronisation avec les fronts descendants du signal CKO, tandis que la réinitialisation à 1 de la valeur de comptage intervient sur front montant du signal CKO, comme son incrémentation. En raison de l'erreur d'arrondi sur la division binaire, le rapport cyclique du signal de sortie CK2 est exactement égal à 0,5 pour une valeur paire de la consigne B (exemple représenté) mais se trouve décalé d'une période TO du signal CKO (TO=1/F0) pour les valeurs impaires de la consigne. En effet, la division par 2 d'une valeur impaire sans report après la virgule donne le même résultat que la division par 2 de la valeur paire précédente. Par exemple, la division de 4 (0100) donne 2 (0010) et la division de 5 (0101) donne également 2 (0010) puisque le bit de poids faible de la consigne est supprimé par le décalage à droite. La précision du rapport cyclique est donc fonction de la période TO du signal d'entrée CKO et de la consigne de division. Plus la consigne de division est élevée, plus l'erreur sur le rapport cyclique est faible. Par ailleurs, le pas de la période T2 du signal de sortie CK2 (incrément minimal) est égal à la période TO du signal d'entrée. En effet si la consigne Bi passe d'une valeur B à une valeur B+l, la période T2 du signal de sortie CK2 passe de B*T0 à (B+l)*T0 soit B*T0+T0. Le pas en fréquence correspondant, égal à FO/B2+B, est également dépendant de la fréquence d'entrée FO bien que non linéaire et fonction de la valeur B de la consigne B1. Etant donné que la consommation électrique d'un tel diviseur augmente proportionnellement avec la fréquence d'entrée F0, il est souhaitable, dans la pratique, de choisir une fréquence FO qui soit aussi faible que possible pour une fréquence de sortie F2 qui est généralement déterminée par un cahier des charges. Ainsi, de façon générale, la fréquence minimale FO à appliquer à l'entrée du diviseur est déterminée en fonction des caractéristiques du signal de sortie CK2. Par exemple, dans le cadre de la réalisation d'un circuit intégré sans contact RFID de type passif conforme à la spécification industrielle EPCTM-GEN2 ("Radio-Frequency Identity Protocols Class-1 Generation-2 - UHF RFID Protocol for Communications at 860 MHz - 960 MHz"), les auteurs de la présente invention ont été confrontés à la nécessité de prévoir un circuit diviseur de fréquence fournissant un signal de sortie CK2 ayant un rapport cyclique compris entre 0,4 et 0,6, dont la période peut être ajustée par pas de 200 ns et ayant une période minimale T2 de 1,2 microseconde. Un pas de 200 ns pour la période du signal de sortie impose ainsi une période TO du signal d'entrée de 200 ns, soit une fréquence d'entrée FO de 5 MHz (1/TO). La période minimale T2 de 1,2 microsecondes correspond à une fréquence F2 de 833 KHz et impose une consigne de division égale à 6. Avec une consigne de division minimale égale à 6, l'erreur maximale sur le rapport cyclique, pour la consigne de valeur impaire la plus proche de 6, soit 7, est d'une demi-période du signal d'entrée sur sept périodes au total, soit une erreur de 7% entrant dans la fourchette de tolérance définie par le cahier des charges. Toutefois, une fréquence d'entrée FO de 5 MHz est une fréquence très élevée impliquant une consommation électrique non négligeable, peu compatible avec une application à un transpondeur passif qui s'alimente électriquement à partir d'un champ électrique ambiant émis par un lecteur de circuit intégré sans contact. Ainsi, la présente invention vise un procédé de division de fréquence binaire et une structure de diviseur de fréquence binaire qui permette de diminuer la fréquence d'entrée sans perte de précision en ce qui concerne la finesse du pas en fréquence et l'erreur sur le rapport cyclique. Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé pour diviser la fréquence d'un signal d'entrée et fournir un signal de sortie ayant une fréquence inférieure à la fréquence d'entrée, comprenant les étapes consistant à : définir une consigne de division, définir une première valeur de seuil et une seconde valeur de seuil qui sont fonction de la consigne de division, incrémenter une valeur de comptage au rythme du signal d'entrée, comparer la valeur de comptage avec la première valeur de seuil et avec la seconde valeur de seuil et produire, en synchronisation avec des fronts de variation d'un premier type du signal d'entrée, un premier signal de contrôle et un deuxième signal de contrôle, le procédé comprenant en outre les étapes consistant à produire au moins un troisième signal de contrôle décalé d'une demi- période du signal d'entrée par rapport à l'un des premier ou second signaux de contrôle, et générer le signal de sortie à partir de signaux de contrôle choisis en fonction de la valeur d'au moins un bit de plus faible poids de la consigne de division, de manière à ajuster la période du signal de sortie ou le rapport cyclique du signal de sortie avec une précision au moins égale à la demi-période du signal d'entrée. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à produire un troisième signal de contrôle décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport au premier signal de contrôle, produire un quatrième signal de contrôle décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport au deuxième signal de contrôle, produire un cinquième signal de contrôle de fréquence égale à la moitié de la fréquence du signal de sortie, et générer le signal de sortie à partir de signaux de contrôle choisis parmi les quatre signaux de contrôle en fonction de la valeur d'au moins deux bits de plus faible poids de la consigne de division et de la valeur du cinquième signal de contrôle. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à réinitialiser cycliquement la valeur de comptage à 0 ou à 1 en fonction de la valeur des bits de plus faible poids de la consigne de division et de la valeur du cinquième signal de contrôle. Selon un mode de réalisation, le signal de sortie est contrôlé au moyen d'un circuit à logique câblée asynchrone recevant en entrée les cinq signaux de contrôle et au moins le bit de plus faible poids dé la consigne de division, et fournissant des signaux de mise à 0 et de mise à 1 du signal de sortie. Selon un mode de réalisation, la fréquence du signal de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée divisée par la consigne de division et multipliée par deux, la première valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 4 de la consigne de division, sans report après la virgule, et la seconde valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division, sans report après la virgule. Selon un mode de réalisation, la fréquence du signal de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée divisée par la consigne de division, la première valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division, sans report après la virgule, et la seconde valeur de seuil est égale à la consigne de division. L'invention concerne également un diviseur de fréquence binaire à logique câblée, recevant un signal d'entrée ayant une fréquence déterminée et fournissant un signal de sortie ayant une fréquence inférieure à la fréquence d'entrée, et comprenant une entrée pour recevoir une consigne de division, un compteur cadencé par le signal d'entrée, contenant une valeur de comptage, - des moyens pour fournir une première et une seconde valeurs de seuil en fonction de la consigne de division, des moyens pour comparer la valeur de comptage aux première et seconde valeurs de seuil et fournir des premier et deuxième signaux de contrôle synchronisés avec des fronts de variation d'un premier type du signal d'entrée, des moyens pour fournir au moins un troisième signal de contrôle décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport à l'un des premier ou second signaux de contrôle, et des moyens de contrôle pour générer le signal de sortie à partir de signaux de contrôle choisis en fonction de la valeur d'au moins un bit de plus faible poids de la consigne de division, de telle sorte que le pas de la période du signal de sortie ou le rapport cyclique du signal de sortie peut être ajusté avec une précision au moins égale à la demi-période du signal d'entrée. Selon un mode de réalisation, le diviseur comprend des moyens pour fournir un troisième signal de contrôle décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport au premier signal de contrôle, des moyens pour fournir un quatrième signal de contrôle décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport au deuxième signal de contrôle, des moyens pour produire un cinquième signal de contrôle de fréquence égale à la moitié de la fréquence du signal de sortie, et les moyens de contrôle sont agencés pour générer le signal de sortie à partir de signaux de contrôle choisis parmi les quatre signaux de contrôle en fonction de la valeur d'au moins deux bits-de plus faible poids de la consigne de division et de la valeur du cinquième signal de contrôle. Selon un mode de réalisation, les moyens de contrôle fournissent des signaux pour réinitialiser cycliquement le compteur avec une valeur de comptage égale à 0 ou égale à 1 en fonction de la valeur des bits plus faible poids de la consigne de division et de la valeur du cinquième signal de contrôle. Selon un mode de réalisation, les moyens de contrôle comprennent un circuit à logique câblée asynchrone recevant en entrée les cinq signaux de contrôle et au moins le bit de plus faible poids de la consigne de division, et fournissant des signaux de mise à 0 et de mise à 1 du signal de sortie. Selon un mode de réalisation, le diviseur comprend un premier diviseur binaire pour fournir la première valeur de seuil à partir de la consigne de division, un second diviseur binaire pour fournir la seconde valeur de seuil à partir de la consigne de division, un premier comparateur logique synchronisé avec les fronts de variation du premier type du signal d'entrée, fournissant le premier signal de contrôle lorsque la valeur de comptage est égale à la première valeur de seuil, un second comparateur logique synchronisé avec les fronts de variation du premier type du signal d'entrée, fournissant le second signal de contrôle lorsque la valeur de comptage est égale à la seconde valeur de seuil, une première bascule synchronisée avec des fronts de variation d'un second type du signal d'entrée, recevant le premier signal de contrôle et fournissant le troisième signal de contrôle, une seconde bascule synchronisée avec les fronts de variation du second type du signal d'entrée, recevant le second signal de contrôle et fournissant le quatrième signal de contrôle, et un diviseur par deux synchronisé avec les fronts .de variation du second type du signal d'entrée, recevant le troisième signal de contrôle et fournissant le cinquième signal de contrôle. Selon un mode de réalisation, la fréquence du signal de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée divisée par la consigne de division et multipliée par deux, la première valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 4 de la consigne de division sans report après la virgule, et la seconde valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division sans report après la virgule. Selon un mode de réalisation, la fréquence du signal de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée divisée par la consigne de division, la première valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division, sans report après la virgule, et la seconde valeur de seuil est égale à la consigne de division. L'invention concerne également un circuit intégré, notamment un transpondeur passif, comprenant un diviseur 35 selon l'invention. Selon un mode de réalisation, le signal d'entrée du diviseur est un signal d'horloge interne, le diviseur est agencé pour fournir un signal de sortie dont la fréquence est égale à la fréquence d'entrée divisée par la consigne de division et multipliée par deux, et la consigne de division est fournie par un circuit de comptage du nombre de périodes du signal d'horloge interne intervenant pendant la durée d'un évènement externe, divisée par une valeur prédéterminée. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un diviseur binaire selon l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - les figures 1A, 1B précédemment décrites représentent respectivement un diviseur de fréquence binaire classique et un détail de réalisation d'un élément du diviseur, -la figure 2 est un chronogramme représentant des signaux ou des valeurs binaires apparaissant dans le diviseur de fréquence de la figure 1A, - la figure 3 représente un diviseur de fréquence binaire 20 selon l'invention, - la figure 4 est une vue plus détaillée de la structure de certains éléments présents dans le diviseur de fréquence selon l'invention, - la figure 5 est une table de vérité décrivant le 25 fonctionnement d'un bloc de contrôle logique présent dans le diviseur de fréquence selon l'invention, - la figure 6 est un chronogramme représentant des signaux ou des valeurs binaires apparaissant dans le diviseur de fréquence selon l'invention, 30 - la figure 7 représente schématiquement la structure d'un transpondeur UHF, et - la figure 8 représente un circuit de synchronisation d'horloge présent dans le transpondeur de la figure 7 et comprenant un diviseur de fréquence selon l'invention. 35 Une première limitation technique d'un diviseur binaire classique tel que représenté en figure 1A est imposée par la nécessité de synchroniser les étapes d'incrémentation de la valeur de comptage VAL et les étapes de production des signaux de contrôle DET1, DET2. Pour cette raison, la valeur de comptage VAL est incrémentée sur front montant du signal d'entrée CKO tandis que les signaux de contrôle DET1, DET2 sont fournis sur front descendant du signal CKO (ou vice-versa). Comme le signal de sortie CK2 est généré à partir des signaux de contrôle DET1, DET2, les variations du signal de sortie (fronts montants et fronts descendants) sont nécessairement synchronisées sur des fronts d'un même type du signal d'entrée, ici des fronts descendants. Il en résulte que le rapport cyclique du signal de sortie CK2 et la période T2 du signal de sortie CK2 ne peuvent être ajustés avec une précision meilleure que la période TO du signal d'entrée CKO. Selon un premier aspect de l'invention, on propose de réaliser un diviseur de fréquence recevant un signal d'entrée CK1 de fréquence Fl et fournissant un signal de sortie CK2 de fréquence F2 en utilisant des signaux de contrôle supplémentaires qui sont décalés d'une demi-période du signal d'entrée par rapport aux signaux de contrôle classiques DET1, DET2. Le signal de sortie CK2 est généré en utilisant à la fois les signaux de contrôle supplémentaires et les signaux de contrôle DET1, DET2. Une telle caractéristique permet d'ajuster à la demi-période près les intervalles de temps s'écoulant entre les fronts de variation montants et descendants du signal de sortie, pour ajuster la période du signal de sortie ou le rapport cyclique du signal de sortie avec une précision d'une demi-période du signal d'entrée. Plus particulièrement, cette caractéristique offre deux possibilités - ajuster le rapport cyclique à la demi-période près pour corriger l'erreur d'arrondi apparaissant avec les consignes de division de valeur impaire, sans modifier le pas de la période T2 du signal de sortie, ou - ajuster la période T2 du signal de sortie à la demi-période près du signal d'entrée CKi et fournir une fréquence de sortie F2 égale à la fréquence d'entrée divisée par la consigne de division et multipliée par 2, soit F2=2*Fl/B, "B" étant la valeur de la consigne de division, sans augmenter l'erreur sur le rapport cyclique (pour une fréquence de sortie identique). La seconde possibilité, formant le second aspect de l'invention, est très avantageuse dans des applications où la consommation électrique du diviseur doit être réduite. En effet, comme cela a été vu plus haut, le pas dT de la période T2 du signal de sortie, généralement fixé par un cahier des charges, impose dans un diviseur classique une fréquence minimale égale à 1/dT à l'entrée du diviseur. Toutefois, si la fréquence de sortie F2 est égale à 2F1/B au lieu de Fl/B, le pas dT impose alors une fréquence d'entrée minimale égale à 1/2*dT, soit la moitié de la fréquence d'entrée minimale d'un diviseur classique. Le diviseur peut donc être cadencé par un signal d'entrée dont la fréquence est divisée par deux, pour un signal de sortie identique. La figure 3 représente la structure d'un diviseur de fréquence DIVF2 mettant en oeuvre les deux aspects de l'invention. Le diviseur DIVF2 comprend un compteur CMPT cadencé par un signal d'entrée CK1 de fréquence Fi, deux comparateurs logiques synchrones CPi, CP2 et une bascule asynchrone RS1 de type RS dont la sortie Q fournit un signal CK2 de fréquence F2 formant le signal de sortie du diviseur. La valeur de comptage VAL présente dans le compteur CMPT, ici de quatre bits, est appliquée sur une entrée du comparateur CP1 et sur une entrée du comparateur CP2. Le comparateur CPi reçoit sur une seconde entrée une valeur de seuil REF1 et le comparateur CP2 reçoit sur une seconde entrée une valeur de seuil REF2, les valeurs de seuils étant également codées sur quatre bits. Le comparateur CP1 fournit un signal de contrôle DET1 et-le comparateur CP2 fournit un signal de contrôle DET2. Les signaux DET1, DET2 sont synchronisés ici avec les fronts descendants du signal d'entrée CK1 tandis que la valeur de comptage VAL est incrémentée en synchronisation avec les fronts montants du signal CK1. Selon l'invention, le diviseur de fréquence comprend un bloc synchrone FFB fournissant deux signaux de contrôle supplémentaires SDET1, SDET2. Le signal SDET1 est décalé d'une demi-période du signal CK1 par rapport au signal DET1 et le signal SDET2 est décalé d'une demi-période du signal CK1 par rapport au signal DET2. Les signaux DET1, DET2, SDET1 et SDET2 sont appliqués à un bloc logique asynchrone ALCT qui génère, à partir de ces signaux, des signaux SET et RST. Le signal SET est appliqué sur l'entrée S de la bascule RS1 en tant que signal de mise à 1, tandis que le signal RST est appliqué sur l'entrée R de la bascule RS1 en tant que signal de remise à 0. Le signal SET permet ainsi de mettre à 1 le signal de sortie CK2 (front montant) et le signal RST permet de le mettre à 0 (front descendant). Le circuit logique ALCT peut ainsi ajuster les fronts montants du signal de sortie CK2 avec une précision d'une demi-période du signal d'entrée CK1. De même, il peut ajuster les fronts descendants du signal de sortie CK2 avec une précision d'une demi-période du signal CK1. Le diviseur comprend également un diviseur binaire DIV4 effectuant une division par 4 sans report après la virgule, et un diviseur binaire DIV2 effectuant une division par 2 sans report après la virgule. Par ailleurs, le bloc FFB fournit un signal de phase PH au bloc logique ALCT et le bloc logique ALCT applique au compteur CMPT deux signaux STO, ST1 de réinitialisation distincts. Le signal STO permet de réinitialiser le compteur avec la valeur 0 (soit 0000 en binaire) et le signal ST1 permet de réinitialiser le compteur avec la valeur 1 (soit 0001 en binaire). Enfin, le bloc logique ALCT reçoit également les deux derniers bits bl bO de la consigne de division B2, qu'il utilise pour générer les signaux SET, RST, STO et STl d'une manière décrite par le tableau 1 ci-après ainsi que par la figure 5. Le diviseur DIV4 reçoit la consigne de division B2 et effectue deux décalages à droite, par aiguillage des bits b3, b2 de la consigne B2 vers les bits bl, bO du résultat B2/4, tout en mettant à 0 les bits b3, b2 du résultat. Le diviseur DIV2 fournit ainsi la valeur B2/4 avec une erreur d'arrondi portant sur les deux bits de poids faible de la consigne Bi. Le résultat B2/4 est appliquée au comparateur CP1 en tant que valeur de seuil REF1. Le diviseur DIV2, dont la structure est représentée en figure 1B, reçoit également la consigne B2 et effectue un décalage à droite des bits b3, b2, bl de la consigne B2, en mettant à 0 le bit b4 du résultat B2/2. Le diviseur DIV2 fournit ainsi la valeur B2/2 avec une erreur d'arrondi portant sur le bit de plus faible poids de la consigne de division. La valeur B2/4 est appliquée au comparateur CPI en tant que valeur de seuil REF1 et la valeur B2/2 est appliquée au comparateur CP2 en tant que valeur de seuil REF2. La figure 4 qui représente un exemple de réalisation des comparateurs CP1, CP2 et du bloc synchrone FFB. Le comparateur CP1 comprend un comparateur asynchrone ACP1 recevant les valeurs VAL et B2/4, et une bascule de synchronisation FF1 dont l'entrée d'horloge H reçoit le signal d'entrée CK1 et déclenche la bascule FFI sur front descendant du signal CK1. Le comparateur ACP1 fournit un signal de contrôle DETla sur l'entrée D de.la bascule FF1. La sortie Q de la bascule FFI fournit le signal de contrôle DET1, qui est synchronisé sur les fronts descendants du signal CK1 (la sortie Q recopiant l'entrée D à chaque front descendant). De façon similaire le comparateur CP2 comprend un comparateur asynchrone ACP2 recevant les valeurs VAL-et B2/2, et une bascule de synchronisation FF2 dont l'entrée d'horloge reçoit le signal CK1 et déclenche la bascule FF2 sur front descendant du signal CK1. Le comparateur asynchrone ACP2 fournit un signal de contrôle asynchrone DET2a et la sortie Q de la bascule FF2 fournit le signal de contrôle DET2 qui est synchronisé sur les fronts descendants du signal CK1. Le bloc FFB comprend trois bascules synchrones FF3, FF4, FF5. Les bascules FF3, FF4 se déclenchent lorsque leur entrée d'horloge H reçoit un front montant et la bascule FF5 se déclenche lorsque son entrée d'horloge H reçoit un front descendant. La bascule FF3 reçoit le signal CK1 sur son entrée d'horloge H et reçoit le signal DET1 sur son entrée D. Sa sortie Q fournit le signal de contrôle SDET1. Ainsi, le signal DET1 est recopié sur la sortie Q avec une demi-période de retard, à chaque front montant du signal CK1, pour former le signal SDET1. La bascule FF4 reçoit le signal CK1 sur son entrée d'horloge H et reçoit le signal DET2 sur son entrée D. Sa sortie Q fournit le signal de contrôle SDET2. Ainsi, le signal DET2 est recopié sur la sortie Q avec une demi- période de retard, à chaque front montant du signal CK1, pour former le signal SDET2. La bascule FF5 forme un diviseur par 2, sa sortie inversée /Q étant connectée à son entrée D. Son entrée d'horloge H reçoit le signal SDET2 et sa sortie Q fournit le signal PH. Le signal PH est donc synchronisé au signal SDET2 et passe alternativement à 0 ou à 1 à chaque front descendant du signal SDET1. Comme cela apparaît dans le tableau 1, le signal PH permet au bloc logique ALCT de générer les signaux SET, RST de contrôle du signal de sortie en deux phases distinctes, chaque phase ayant la même durée que la période T2 du signal de sortie, afin de contrôler avec précision le positionnement temporel des fronts montants et descendants du signal de sortie CK2. Plus particulièrement, le bloc logique ALCT choisit l'un des signaux de contrôle DET1, DET2, SDET3, SDET4 en tant que signal SET et RST en tenant compte d'une part du signal PH et d'autre part des bits bl, b0 de plus faible poids de la consigne de division, afin de corriger l'erreur d'arrondi sur les deux bits de poids faible faite par le diviseur DV4 et l'erreur d'arrondi sur le bit de plus faible poids faite par le diviseur DIV2. Tableau 1 (table de vérité du bloc logique ALCT) PH bl bO SET RST STO ST1 0 00 DETI DET2 0 DET2 1 00 DET1 DET2 0 DET2 0 01 SDET1 DET2 0 DET2 1 01 DET1 SDET2 DET2 0 0 10 SDET1 DET2 0 DET2 1 10 SDET1 DET2 0 DET2 0 11 SDET1 DET2 0 DET2 1 11 DET1 SDET2 DET2 0 On distingue ainsi dans le tableau 1 quatre cas 15 différents: 1) bl b0 = 00 2) bl b0 = 01 3) bl b0 = 10 4) bl b0 = 11 20 Dans le cas 1, le diviseur fonctionne de façon classique (hormis le fait que la fréquence de sortie est doublée) car la consigne est un multiple de 4 et aucune erreur d'arrondi n'intervient lors de sa division par 2 et par 4 par les diviseurs DIV2 et DIV4. On voit ainsi 25 que le signal de sortie est mis à 1 par le signal DET1 (SET=DET1) et estmis à 0 par le signal DET2 (RST=DET2). De même, le compteur est mis à 1 par le signal DET2 (SET1= DET1). Dans les cas 2 et 4, la consigne est une valeur impaire et l'erreur d'arrondi concerne donc le bit bO ou les deux bits bl et bO. Au cours de la première phase (PH=0) le bloc logique met à 1 le signal de sortie lorsque le signal SDET1 apparaît (SET=SDET1) et met à 0 le signal de sortie lorsque le signal DET2 apparaît (RST=DET2). Au cours de la seconde phase (PH=1), le bloc logique met à 1 le signal de sortie lorsque le signal DET1 apparaît (SET=DET1) et met à 0 le signal de sortie lorsque le signal SDET2 apparaît (RST=SDET2). La période T2 du signal de sortie est donc identique pendant chaque phase et est égale à (N-0,5)*Tl, N étant un nombre entier représentant le nombre de périodes entières Tl du signal d'entrée s'écoulant entre l'instant où DET1 passe à 1 et l'instant où DET2 passe à 1. Dans le cas 3, la consigne est une valeur paire mais le bit bl est égal à 1, de sorte que l'erreur d'arrondi ne concerne que le bit bl. Au cours de la première phase (PH=0) le bloc logique met à 1 le signal de sortie lorsque le signal SDET1 apparaît (SET=SDET1) et met à 0 le signal de sortie lorsque le signal DET2 apparaît (RST=DET2). Au cours de la seconde phase (PH=1), le bloc logique met à 1 le signal de sortie lorsque le signal SDET1 apparaît (SET=SDET1) et met à 0 le signal de sortie lorsque le signal DET2 apparaît (RST=DET2). La période T2 du signal de sortie est donc identique pendant chaque phase et est de nouveau du type (N-0,5)*T1. Le tableau 1 montre également que le signal PH'et les bits bl bO permettent au bloc logique ALCT de générer les signaux STO, ST1 de réinitialisation du compteur en distinguant les cas suivants : - dans les cas 1 et 3 (consigne de division paire), le compteur est remis à 1 par le signal DET2 (ST1=DET2) comme dans un diviseur classique tel que celui représenté en figure 1A, - dans les cas 2 et 4 (consigne de division impaire) le compteur est remis à 1 par le signal DET2 (ST1=DET2) au cours de la première phase (PH=0) mais est remis à 0 par le signal DET2 (STO=DET2) au cours de la seconde phase (PH=1). A titre d'illustration de ce qui vient d'être décrit, le chronogramme de la figure 6 représente la forme des signaux CK1, DET1, SDET1, PH, DET2, SDET2, SET, RST, STO, ST1, CK2 ainsi que la valeur de comptage VAL dans le cas où une consigne de division égale à 8 (1000) est appliquée au diviseur de fréquence. On voit que la valeur de comptage ne dépasse pas la valeur 4 en raison de la division par 2 de la consigne B2 pour générer le signal de contrôle DET2 (lequel détermine la durée de la période du signal de sortie). Ainsi, la période T2 du signal de sortie est égale à 4*Tl au lieu de 8*T1, soit une fréquence de sortie F2 doublée. On note sur la figure 6 que la réinitialisation du compteur par le signal ST1 est effectuée de façon asynchrone, avant l'apparition du front montant du signal d'entrée CK1. De même, bien que cela n'apparaisse pas dans cet exemple, la réinitialisation du compteur par le signal STO est effectuée de façon asynchrone. Ainsi, lorsque le front montant suivant du signal CK1 apparaît, la valeur de comptage VAL n'est pas incrémentée car le signal ST1 (ou STO) est encore à 1 et la maintient à 1 (ou à 0). La durée de la valeur de comptage après réinitialisation est donc sensiblement plus longue que celle des autres valeurs de comptage, et la durée de la dernière valeur de comptage avant réinitialisation est sensiblement plus courte que celle des autres valeurs de comptage. Cette caractéristique est secondaire. Elle n'est liée qu'à des raisons purement techniques et n'a pas d'incidence sur le signal de sortie du diviseur. Comme indiqué plus haut, le fait de multiplier par deux la fréquence de sortie permet d'appliquer au diviseur selon l'invention une fréquence d'entrée Fl égale à la moitié de la fréquence d'entrée FO devant être appliquée au diviseur de la figure lA pour obtenir le même signal de sortie CK2. Il en résulte une moindre consommation électrique du diviseur. Une application de l'invention sera maintenant décrite en relation avec les figures 7 et 8. La figure 7 représente schématiquement la structure d'un circuit intégré sans contact ICI. Le circuit intégré ICI est un transpondeur passif UHF comprenant un circuit d'interface de communication sans contact ICT, un circuit de contrôle CCT et une mémoire MEM effaçable et programmable électriquement (EEPROM ou FLASH). Le circuit ICT est relié à un circuit d'antenne ACT en forme de dipôle lui permettant de recevoir des données codées par modulation d'un champ électrique EFLD oscillant à une fréquence UHF, par exemple 800 MHz, le champ EFLD étant émis par un lecteur de circuit intégré sans contact. Le circuit ICT émet également des données, ici par modulation du coefficient de réflexion du circuit d'antenne ACT (technique de rétromodulation appelée "backscattering"). Le circuit de contrôle CCT est de préférence un circuit à logique câblée. Le circuit CCT reçoit ainsi des commandes CMD via le circuit d'interface ICT (par exemple des commandes de lecture ou d'écriture de la mémoire), et émet des réponses RSP via le circuit ICT. Le protocole de communication sans contact utilisé est par exemple défini par la spécification industrielle EPCTM-GEN2. A l'intérieur du circuit de contrôle CCT est prévu un circuit de synchronisation représenté schématiquement en figure 8. Le circuit de synchronisation comprend un compteur ICMPT qui est contrôlé par une machine logique FSM ("Finite State Machine"). A cet effet, la machine logique FSM applique au compteur un signal de remise à zéro RST et un signal d'autorisation de comptage ENBL. Le compteur est cadencé par un signal d'horloge CK1 de fréquence Fi fourni par un oscillateur OSC. Le compteur fournit une valeur de comptage A. La valeur de comptage A est appliquée à un diviseur DIVN qui fournit le résultat B = A/N, N étant une valeur de resynchronisation prédéterminée. La valeur B est mémorisée par un registre de consigne CREG et est appliquée au diviseur de fréquence DIVF2 selon l'invention, qui reçoit le signal d'horloge CK1 comme signal d'entrée. Ainsi, le diviseur DIVF2 fournit le signal CK2 de fréquence F2 = 2F1/B. La machine logique FSM active le compteur ICMPT en portant le signal ENBL à 1, sur détection d'un évènement déterminé, par exemple la réception d'une trame de synchronisation (signal continu à 1 reçu via l'interface ICT), et remet le signal ENBL à 0 lorsque l'évènement n'est plus détecté. Lorsque le comptage est terminé, la valeur A/N fournie par le diviseur DIVN est utilisée par le circuit intégré pour générer le signal CK2 dont la période T2 est égale à B*Tl/2 soit (A/N*Tl)/2, avec T1= 1/F1. Le signal CK2 est donc synchronisé avec un signal d'horloge externe ayant servi à générer le signal de synchronisation (par exemple le signal d'horloge d'un lecteur de circuit intégré sans contact). Le signal synchronisé CK2 est par exemple utilisé comme sous-porteuse pour des étapes de rétromodulation (backscattering) permettant au circuit intégré de renvoyer des données via le circuit d'antenne ACT. Dans une telle application, l'avantage de l'invention est que la fréquence Fl du signal d'horloge interne CK1 du transpondeur peut être divisée par 2 pour l'obtention de la fréquence synchronisée F2. Il en résulte une moindre consommation d'énergie électrique. Comme le transpondeur est alimenté électriquement le champ électrique ambiant, une telle économie de consommation électrique améliore les performances globales du transpondeur et notamment sa distance maximale de communication avec un lecteur. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses autres applications et variantes de réalisation. Notamment, comme indiqué plus haut, le premier aspect de l'invention peut être utilisé pour réaliser un diviseur de fréquence ne présentant aucune erreur sur le rapport cyclique, dont la fréquence de sortie est égale à Fl/B et n'est pas doublée comme précédemment. Dans ce cas, les signaux PH,STO, DET2 ne sont pas nécessaires. La table de vérité du bloc ALCT peut alors être conforme au tableau 2 ci-après. Tableau 2 (variante de la table de vérité du bloc logique ALCT) bO SET RST ST1 0 DET1 DET2 DET2 1 SDET1 DET2 DET2
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L'invention concerne un diviseur de fréquence binaire (DIVF2) comprenant un compteur (CMPT) cadencé par un signal d'entrée (CK1), des moyens (CP1, CP2) pour comparer un valeur de comptage (VAL) à des première et seconde valeurs de seuil (B2/2, B2/4) et fournir des premier et deuxième signaux de contrôle (DET1, DET2) synchronisés avec des fronts de variation d'un premier type du signal d'entrée (CK1). Selon l'invention, le diviseur comprend des moyens (FFB) pour fournir au moins un troisième signal de contrôle (SDET1, SDET2) décalé d'une demi-période du signal d'entrée (CK1) par rapport à l'un des premier ou second signaux de contrôle (DET1, DET2), et des moyens de contrôle (ALCT) pour générer le signal de sortie (CK2) à partir de signaux de contrôle choisis en fonction de la valeur d'au moins un bit (b1,b0) de plus faible poids de la consigne de division. Application notamment aux transpondeurs UHF.
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1. Procédé pour diviser la fréquence (Fl) d'un signal d'entrée (CK1) et fournir un signal de sortie (CK2) ayant une fréquence (F2) inférieure à la fréquence d'entrée (F1), comprenant les étapes consistant à : - définir une consigne de division (B2), - définir une première valeur de seuil (B2/4) et une seconde valeur de seuil (B2/2) qui sont fonction de la consigne de division, - incrémenter une valeur de comptage (VAL) au rythme du 10 signal d'entrée, - comparer la valeur de comptage (VAL) avec la première valeur de seuil (B2/4) et avec la seconde valeur de seuil (B2/2) et produire, en synchronisation avec des fronts de variation d'un premier type du signal d'entrée, un 15 premier signal de contrôle (DET1) et un deuxième signal de contrôle (DET2), caractérisé en ce qu'il comprend en outre les étapes consistant à : - produire au moins un troisième signal de contrôle 20 (SDET1, SDET2) décalé d'une demi-période du signal d'entrée (CK1) par rapport à l'un des premier ou second signaux de contrôle (DET1, DET2), et - générer le signal de sortie (CK2) à partir de signaux de contrôle (DET1, DET2, SDET1, SDET2) choisis en 25 fonction de la valeur d'au moins un bit (bl, b0) de plus faible poids de la consigne de division, de manière à ajuster la période du signal de sortie ou le rapport cyclique du signal de sortie avec une précision au moins égale à la demi-période du signal d'entrée (CK1). 30 2. Procédé selon la 1, comprenant les étapes consistant à : - produire un troisième signal de contrôle (SDET1) décalé d'une demi-période du signal d'entrée (CK1) par rapport 35 au premier signal de contrôle (DET1), 21- produire un quatrième signal de contrôle (SDET2) décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport au deuxième signal de contrôle (DET2), - produire un cinquième signal de contrôle (PH) de 5 fréquence égale à la moitié de la fréquence (F2) du signal de sortie (CK2), et - générer le signal de sortie à partir de signaux de contrôle choisis parmi les quatre signaux de contrôle (DET1, DET2, SDET1, SDET2) en fonction de la valeur d'au 10 moins deux bits (bl, bO) de plus faible -poids de la consigne de division et de la valeur du cinquième signal de contrôle (PH). 3. Procédé selon la 2, comprenant une 15 étape consistant à réinitialiser cycliquement la valeur de comptage à 0 ou à 1 en fonction de la valeur des bits de plus faible poids (bl, bO) de la consigne de division (B2) et de la valeur du cinquième signal de contrôle (PH). 20 4. Procédé selon l'une des 2 et 3 dans lequel le signal de sortie est contrôlé au moyen d'un circuit à logique câblée asynchrone (ALCT) recevant en entrée les cinq signaux de contrôle (DET1, DET2, 25 SDET1, SDET2, PH) et au moins le bit de plus faible poids (bl, bO) de la consigne de division, et fournissant des signaux de mise à 0 (RST) et de mise à 1 (SET) du signal de sortie (CK2). 30 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, dans lequel : - la fréquence du signal (F2) de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée (F1) divisée par la consigne de division (B2) et multipliée par deux, 35 - la première valeur de seuil (B2/4) est égale au résultat de la division binaire par 4 de la consigne de division, sans report après la virgule, et - la seconde valeur de seuil (B2/2) est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division, sans report après la virgule. 6. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel : - la fréquence du signal (F2) de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée (F1) divisée par la consigne de division (B2), - la première valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division, sans report après la virgule, et - la seconde valeur de seuil est égale à la consigne de division. 7. Diviseur de fréquence binaire à logique câblée (DIVF2), recevant un signal d'entrée (CK1) ayant une fréquence déterminée (Fl) et fournissant un signal de sortie (CK2) ayant une fréquence (F2) inférieure à la fréquence d'entrée (F1), et comprenant : - une entrée pour recevoir une consigne de division (B2) - un compteur (CMPT) cadencé par le signal d'entrée (CK1), contenant une valeur de comptage (VAL), - des moyens (DIV2, DIV4) pour fournir une première et 25 une seconde valeurs de seuil (B2/4, B2/2) en fonction de la consigne de division (B2), - des moyens (CP1, CP2) pour comparer la valeur de comptage (VAL) aux première et seconde valeurs de seuil (B2/4, B2/2) et fournir des premier et deuxième signaux 30 de contrôle (DET1, DET2) synchronisés avec des fronts de variation d'un premier type du signal d'entrée (CK1), caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens (FF3, FF4) pour fournir au moins un troisième signal de contrôle (SDET1, SDET2) décalé d'une 35 demi-période du signal d'entrée (CK1) par rapport à l'un des premier ou second signaux de contrôle (DET1, DET2), et- des moyens de contrôle (ALCT) pour générer le signal de sortie (CK2) à partir de signaux de contrôle (DET1, DET2, SDET1, SDET2) choisis en fonction de la valeur d'au moins un bit (bl,bO) de plus faible poids de la consigne de division, de telle sorte que le pas de la période du signal de sortie ou le rapport cyclique du signal de sortie peut être ajusté avec une précision au moins égale à la demi-période du signal d'entrée (CK1). 8. Diviseur selon la 7, comprenant : - des moyens (FF3) pour fournir un troisième signal de contrôle (SDET1) décalé d'une demi-période du signal d'entrée (CK1) par rapport au premier signal de contrôle (DET1), - des moyens (FF4) pour fournir un quatrième signal de contrôle (SDET2) décalé d'une demi-période du signal d'entrée par rapport au deuxième signal de contrôle (DET2), - des moyens (FF5) pour produire un cinquième signal de 20 contrôle (PH) de fréquence égale à la moitié de la fréquence (F2) du signal de sortie (CK2), et dans lequel les moyens de contrôle (ALCT, RS1) sont agencés pour générer le signal de sortie à partir de signaux de contrôle choisis parmi les quatre signaux de 25 contrôle (DET1, DET2, SDET1, SDET2) en fonction de la valeur d'au moins deux bits (bl,bO) de plus faible poids de la consigne de division et de la valeur du cinquième signal de contrôle (PH). 30 9. Diviseur selon la 8, dans lequel les moyens de contrôle (ALCT) fournissent des signaux (STO, ST1) pour réinitialiser cycliquement le compteur (CMPT) avec une valeur de comptage égale à 0 ou égale à 1 en fonction de la valeur des bits plus faible poids (bl, 35 bO) de la consigne de division (B2) et de la valeur du cinquième signal de contrôle (PH). 10. Diviseur selon l'une des 8 et 9, dans lequel les moyens de contrôle comprennent un circuit à logique câblée asynchrone (ALCT) recevant en entrée les cinq signaux de contrôle (DETI, DET2, SDET1, SDET2, PH) et au moins le bit de plus faible poids (bl, b0) de la consigne de division, et fournissant des signaux de mise à 0 (RST) et de mise à 1 (SET) du signal de sortie (CK2). 11. Diviseur selon l'une des 8 à 10, 10 comprenant : - un premier diviseur binaire (DIV4) pour fournir _la première valeur de seuil (B2/4) à partir de la consigne de division, - un second diviseur binaire (DIV2) pour fournir la 15 seconde valeur de seuil (B2/2) à partir de la consigne de division, - un premier comparateur logique (CP1) synchronisé avec les fronts de variation du premier type du signal d'entrée, fournissant le premier signal de contrôle 20 (DET1) lorsque la valeur de comptage est égale à la première valeur de seuil (B2/4), - un second comparateur logique (CP2) synchronisé avec les fronts de variation du premier type du signal d'entrée, fournissant le second signal de contrôle (DET2) 25 lorsque la valeur de comptage est égale à la seconde valeur de seuil (B2/2), - une première bascule (FF3) synchronisée avec des fronts de variation d'un second type du signal d'entrée, recevant le premier signal de contrôle (DET1) et 30 fournissant le troisième signal de contrôle (DET3), - une seconde bascule (FF4) synchronisée avec les fronts de variation du second type du signal d'entrée, recevant le second signal de contrôle (DET2) et fournissant le quatrième signal de contrôle (DET4), et 35 - un diviseur par deux (FF5) synchronisé avec les fronts de variation du second type du signal d'entrée, recevantle troisième signal de contrôle (SDET1) et fournissant le cinquième signal de contrôle (PH). 12. Diviseur selon l'une des 8 à 11, 5 dans lequel : - la fréquence du signal (F2) de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée (FI) divisée par la consigne de division (B2) et multipliée par deux, - la première valeur de seuil (B2/4) est égale -au 10 résultat de la division binaire par 4 de la consigne de division sans report après la virgule, et - la seconde valeur de seuil (B2/2) est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division sans report après la virgule. 15 13. Diviseur selon l'une des 7 à 11, dans lequel : - la fréquence du signal (F2) de sortie est égale à la fréquence du signal d'entrée (Fl) divisée par la consigne 20 de division (B2), - la première valeur de seuil est égale au résultat de la division binaire par 2 de la consigne de division, sans report après la virgule, et - la seconde valeur de seuil est égale à la consigne de 25 division. 14. Circuit intégré, notamment transpondeur passif, comprenant un diviseur (DIVF2) selon l'une des 7 à 13. 30 15. Circuit intégré (ICI) selon la 14, dans lequel : - le signal d'entrée du diviseur (DIVF2) est un signal d'horloge interne (CK1)335 - le diviseur est agencé pour fournir un signal de sortie dont la fréquence est égale à la fréquence d'entrée (Fi) divisée par la consigne de division (B2) et multipliée par deux, et - la consigne de division est fournie par un circuit (ICMPT) de comptage du nombre de périodes du signal d'horloge interne (CK1) intervenant pendant la durée d'un évènement externe, divisée par une valeur prédéterminée (N).
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H,G
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H03,G06
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H03K,G06K
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H03K 23,G06K 7,H03K 21
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H03K 23/66,G06K 7/08,H03K 21/00
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FR2893316
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A1
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DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE FLUIDE
| 20,070,518 |
La présente invention se rapporte à un dispositif de distribution bimodal pour produit fluide, c'est-à-dire un dispositif présentant un mode de distribution par actionnement d'une pompe et un mode de distribution par pression sur le récipient, sans actionnement de la pompe. Un tel dispositif peut être utilisé pour la distribution de nombreux produits domestiques, industriels, pharmaceutiques ou cosmétiques, par exemple des parfums, détergents, insecticides, engrais, lubrifiants, etc. Par exemple, le document FR 2 854 390 décrit un dispositif pulvérisateur et verseur pour la distribution d'un produit liquide ou pâteux. Dans ce dispositif, une pompe à liquide et des premiers moyens de guidage d'écoulement permettent de pulvériser du liquide en actionnant la pompe. D'autre part, le dispositif comprend des seconds moyens de guidage d'écoulement permettant de verser du liquide sans passer par la pompe, par gravité. Afin d'éviter un écoulement par gravité lors du stockage ou du transport du dispositif ou lors de l'actionnement de la pompe, le dispositif comprend des moyens d'obturation qui obturent l'extrémité des seconds moyens de guidages d'écoulement. Ce dispositif présente plusieurs inconvénients. Il n'est pas facile de doser la quantité de produit distribué par gravité car celle-ci dépend non seulement du temps de distribution mais aussi du débit de fluide dans les seconds moyens de guidage d'écoulement, lequel peut être notoirement différent selon la viscosité du produit et n'est donc pas aisément prévisible par l'utilisateur, du moins lors de la première utilisation. De plus, après la distribution de liquide par gravité, il existe le risque d'une distribution accidentelle en cas de renversement du dispositif tant que l'organe d'actionnement n'a pas été déplacé pour obturer les seconds moyens de guidage d'écoulement. Seul du produit liquide ou pâteux peut être distribué. L'invention vise à fournir un dispositif de distribution pour produit fluide qui ne présente pas au moins certains des inconvénients de l'art antérieur précité. Pour cela, l'invention fournit un dispositif de distribution bimodal pour un produit fluide destiné à être fixé dans une ouverture d'un récipient souple ou semi-rigide, ledit dispositif de distribution comportant un côté intérieur destiné à être tourné vers l'intérieur dudit récipient et un côté extérieur destiné à être tourné vers l'extérieur dudit récipient, ledit dispositif de distribution comprenant un orifice de sortie sur ledit côté extérieur, une pompe à produit comportant une sortie de refoulement reliée audit orifice de sortie par des premiers moyens de guidage d'écoulement et une entrée d'aspiration débouchant sur le côté intérieur dudit dispositif de distribution, des seconds moyens de guidage d'écoulement aptes à relier le côté intérieur dudit dispositif de distribution audit orifice de sortie en contournant ladite pompe à produit, et des moyens d'obturation présentant un état d'obturation dans lequel ils obturent lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement et un état d'ouverture pour autoriser un écoulement passant par lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obturation séparent une partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement s'étendant entre le côté intérieur dudit dispositif de distribution et lesdits moyens d'obturation d'une partie aval desdits seconds moyens de guidage d'écoulement reliant lesdits moyens d'obturation audit orifice de sortie, ladite partie amont comportant des moyens de communication avec le côté intérieur dudit dispositif de distribution pour autoriser un écoulement de produit et/ou d'air au moins dans le sens allant depuis le récipient vers ladite partie amont, lesdits moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'ouverture quand la pression dans ladite partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement est sensiblement supérieure à la pression dans la partie aval desdits seconds moyens de guidage d'écoulement, lesdits moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'obturation quand la pression dans ladite partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement est sensiblement inférieure à la pression dans la partie aval desdits seconds moyens de guidage d'écoulement. Grâce à ces caractéristiques, du produit peut être distribué selon deux modes de distribution : Premièrement, en actionnant la pompe à produit et deuxièmement en créant une surpression substantielle dans le récipient. Cette surpression substantielle peut être créée en appuyant sur le récipient de manière à le déformer. Dans ce cas, comme les moyens de communications permettent un écoulement d'air et/ou de produit vers la partie amont, la surpression substantielle est transmise à la partie amont et les moyens d'obturation prennent leur état d'ouverture. Ainsi, un écoulement de produit et/ou d'air de l'intérieur vers l'extérieur du récipient par les seconds moyens de guidage d'écoulement est provoqué. En l'absence d'écoulement par gravité, la quantité de produit et/ou d'air distribuée est fonction de la surpression créée. Ainsi, en déformant le récipient de manière plus ou moins importante, il est possible de doser facilement cette quantité. De plus, si après une distribution de produit par les seconds moyens de guidage d'écoulement, le récipient tend à reprendre sa forme initiale, par exemple automatiquement dans le cas d'un récipient semi-rigide déformé élastiquement, cela crée une différence de pression d'aspiration substantielle qui a pour effet que les moyens d'obturation prennent leur état d'obturation. Le produit et/ou l'air présent dans la partie aval n'est donc pas aspiré vers la partie amont. Ainsi, lors d'un actionnement ultérieur du dispositif pour distribuer du produit par les seconds moyens de guidage d'écoulement, du produit sera distribué dés que le produit présent dans la partie aval atteint l'orifice de sortie. Cela facilite le dosage précis de la quantité de produit distribuée car il est possible de doser cette quantité en appuyant sur et déformant le récipient de manière répétée jusqu'à ce que la quantité souhaitée soit atteinte. On peut avantageusement agencer les moyens d'obturations dans l'état d'obturation par défaut, c'est-à-dire en l'absence de tout différentiel de pression substantiel. Ainsi, on limite ou on évite les risques d'écoulement par gravité en cas de renversement du dispositif de distribution, notamment si la pression hydrostatique exercée par le produit n'est pas suffisante pour ouvrir substantiellement les moyens d'obturation. De préférence, le dispositif de distribution comprend un passage de reprise d'air apte, dans un état de repos de ladite pompe, à relier la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement à un orifice de reprise d'air situé sur le côté extérieur dudit dispositif de distribution distinct dudit orifice de sortie, et des seconds moyens d'obturation présentant un état d'obturation dans lequel ils obturent ledit passage de reprise d'air et un état d'ouverture pour autoriser l'entrée d'une quantité d'air vers la partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement, lesdits seconds moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'ouverture quand la pression du côté extérieur dudit dispositif de distribution est sensiblement supérieure à la pression dans la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement, lesdits seconds moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'obturation quand la pression du côté extérieur dudit dispositif de distribution est sensiblement inférieure à la pression dans la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement. Grâce à ces caractéristiques, lorsqu'on crée une surpression substantielle dans la partie amont, par exemple par pression sur le récipient ou par actionnement d'un piston correspondant, les seconds moyens d'obturation obturent le passage de reprise d'air et les premiers moyens d'obturation ouvrent la communication avec la partie aval pour laisser sortir un écoulement de produit et/ou d'air depuis la partie amont à travers l'orifice de sortie. Réciproquement, lorsqu'on crée une dépression substantielle dans la partie amont, par exemple par retour élastique du récipient vers sa position non pressée ou par retour d'un piston dans la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement, les seconds moyens d'obturation ouvrent le passage de reprise d'air pour admettre de l'air dans la partie amont. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de communication comprennent au moins un passage ouvert faisant communiquer le côté intérieur dudit dispositif de distribution avec lesdits premiers moyens d'obturation séparant lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement. Dans ce cas, les moyens de communication autorisent un écoulement de produit et/ou d'air également dans le sens allant depuis la partie amont vers le récipient. Ainsi, une reprise d'air dans la partie amont permet une reprise d'air dans le récipient, qui peut alors reprendre sa forme non pressée. Avantageusement, ledit au moins un passage ouvert inclut un passage ouvert dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie de fond du récipient à distance de ladite ouverture du récipient. Un tel passage ouvert permet de faire passer du produit dans les seconds moyens de guidage d'écoulement. Selon un mode de réalisation particulier, ledit passage ouvert comprend un tube plongeur dont une première extrémité communique avec la partie amont des seconds moyens de guidages d'écoulement et dont une deuxième extrémité est disposée de manière à déboucher dans ladite partie de fond du récipient. On peut prévoir un unique passage ouvert dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie de fond du récipient, de sorte que seul du produit peut pénétrer par ce passage dans les seconds moyens de guidage d'écoulement. De préférence, ledit au moins un passage ouvert inclut un passage ouvert dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie haute du récipient à proximité de ladite ouverture du récipient. Un tel passage ouvert permet de faire passer de l'air dans les seconds moyens de guidage d'écoulement. Avantageusement, lesdits moyens de communication comprennent au moins deux passages ouverts faisant communiquer le côté intérieur dudit dispositif de distribution avec lesdits premiers moyens d'obturation séparant lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement et dont les extrémités sur le côté intérieur du dispositif de distribution sont distantes l'une de l'autre de manière à permettre l'immersion d'une desdites extrémités dans le produit sans immersion de l'autre desdites extrémités dans ledit produit. Ainsi, quand on crée une surpression substantielle dans le récipient, on provoque un écoulement d'un mélange d'air et de produit vers l'extérieur du récipient à travers les seconds moyens de guidage d'écoulement. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif de distribution comprend un cylindre et un piston délimitant dans ledit cylindre une chambre de pompage d'air et apte à se déplacer dans ledit cylindre pour faire varier le volume de ladite chambre de pompage d'air, ledit dispositif comprenant un organe d'actionnement commun pour actionner simultanément ladite pompe à produit et ledit piston, ladite partie amont desdits seconds moyens de guidages d'écoulement incluant ladite chambre de pompage d'air, ledit passage de reprise d'air débouchant dans ladite chambre de pompage d'air, lesdits moyens de communication incluant au moins un passage d'entrée s'étendant entre la chambre de pompage et ledit côté intérieur et comprenant un clapet apte obturer ledit au moins un passage d'entrée quand la pression dans ladite chambre de pompage d'air est supérieure à la pression du côté intérieur dudit dispositif de distribution, et à autoriser un écoulement de produit à travers ledit passage d'entrée quand la pression du côté intérieur dudit dispositif de distribution est supérieure à la pression dans ladite chambre de pompage d'air. Dans ce mode de réalisation, le cylindre et le piston forment une pompe à air. Lors de l'actionnement commun de la pompe à produit et du piston, le piston se déplace dans la chambre de pompage d'air, ce qui a pour effet de diminuer le volume de la chambre de pompage d'air et donc de fermer le clapet en créant une surpression dans la chambre de pompage d'air. Lorsque le piston poursuit sa course et que la surpression devient substantielle, les moyens d'obturations s'ouvrent et le piston provoque l'écoulement du produit et/ou de l'air présent dans la chambre de pompage d'air à travers la partie aval des seconds moyens de guidage d'écoulement. Ainsi, un mélange du produit pompé par la pompe à produit et du produit et/ou de l'air pompé par la pompe à air est distribué à travers l'orifice de sortie. Si de l'air était présent dans la chambre de pompage d'air, un mélange de produit et d'air est donc distribué. De préférence, le dispositif de distribution comprend un second passage de reprise d'air apte à relier le côté extérieur et le côté intérieur dudit dispositif de distribution, ledit dispositif de distribution comprenant des troisièmes moyens d'obturation aptes à obturer ledit second passage de reprise d'air dans un état de repos de ladite pompe à produit et à autoriser l'entrée d'une quantité d'air vers l'intérieur dudit récipient dans un état actionné de ladite pompe à produit. Ainsi, une reprise d'air dans le récipient est assurée lors de l'actionnement de la pompe à produit. Avantageusement, ledit second passage de reprise d'air inclut un second orifice de reprise d'air ménagé dans une paroi dudit cylindre, lesdits troisièmes moyens d'obturation comprenant une surface périphérique dudit piston, ladite surface périphérique obturant ledit second orifice de reprise d'air dans ledit état de repos de ladite pompe, ledit piston étant apte à découvrir ledit second orifice pour autoriser l'entrée d'une quantité d'air à travers ledit second passage de reprise d'air vers l'intérieur dudit récipient dans un état actionné de ladite pompe. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits premiers et seconds moyens d'obturations sont agencés sur ledit piston. De préférence, ledit au moins un passage d'entrée inclut un passage d'entrée dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie de fond du récipient à distance de ladite ouverture du récipient. Avantageusement, ledit passage d'entrée comprend un tube plongeur dont une première extrémité communique avec la partie amont des seconds moyens de guidages d'écoulement et dont une deuxième extrémité est disposée de manière à déboucher dans ladite partie de fond du récipient. De préférence, ledit au moins un passage d'entrée inclut un passage d'entrée dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie haute du récipient à proximité de ladite ouverture du récipient. Selon un mode de réalisation particulier, lesdits moyens de communication comprennent au moins deux passages d'entrée faisant communiquer le côté intérieur dudit dispositif de distribution avec lesdits premiers moyens d'obturation séparant lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement et dont les extrémités sur le côté intérieur du dispositif de distribution sont distantes l'une de l'autre de manière à permettre l'immersion d'une desdites extrémités dans le produit sans immersion de l'autre desdites extrémités dans ledit produit. Avantageusement, le dispositif de distribution comprend un conduit de sortie débouchant au niveau dudit orifice de sortie et formant une portion commune desdits premiers moyens de guidage d'écoulement et desdits seconds moyens de guidage d'écoulement. De préférence, le dispositif de distribution comprend des moyens de formation de mousse agencés dans ledit conduit de sortie. Ainsi, quand on expulse un mélange d'air et de produit, ce mélange sera expulsé sous forme de mousse. Selon un mode de réalisation particulier, ledit conduit de sortie présente un état ouvert dans lequel il autorise un écoulement de produit à travers ledit orifice de sortie, et un état fermé dans lequel il empêche ledit écoulement de produit à travers ledit orifice de sortie. 8 De préférence, le dispositif de distribution comprend un capuchon amovible destiné à couvrir et protéger ledit dans une position de coopération, ledit conduit de sortie dans ledit état ouvert présentant une forme qui empêche de placer ledit capuchon amovible dans ladite position de coopération. Ces mesures offrent une sécurité contre une distribution involontaire de produit. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est une vue en coupe d'en ensemble de distribution de produit comprenant un récipient et un dispositif de distribution selon un premier mode de réalisation de l'invention - la figure 2 est une vue similaire à la figure 1 avec un dispositif de distribution selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue similaire à la figure 1 avec un dispositif de distribution selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue similaire à la figure 1 avec un dispositif de distribution selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 5 est une vue similaire à la figure 1 avec un dispositif de distribution selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. la figure 6 représente la tête d'actionnement du dispositif de distribution de la figure 1, selon une variante. Sur la figure 1, l'ensemble pour la distribution de produit 1 comprend un récipient 2 représenté partiellement et un dispositif de distribution 3. Le récipient 2 est semi-rigide, c'est à dire apte à se déformer élastiquement quand on exerce une pression sur celui-ci et à reprendre sa forme initiale quand la pression exercée est relâchée. 9 Le dispositif 3 comprend une pièce support 14 comprenant une douille externe 29 présentant un filetage intérieur permettant la fixation du dispositif 3 dans une ouverture du récipient 2 délimitée par un goulot 30 présentant un filetage extérieur correspondant. Un joint 28 assure l'étanchéité de la liaison entre le dispositif de distribution 3 et le récipient 2. La pièce support 14 présente une ouverture centrale 26 qui guide le déplacement de la tête d'actionnement 10. La tête d'actionnement 10 comprend une jupe externe 33 de dimensions légèrement inférieures aux dimensions de l'ouverture 26 de manière à permettre à l'air de passer sous la pièce support 14. La tête d'actionnement 10 comprend également une jupe interne 34 qui délimite un conduit de sortie 12 qui se prolonge dans la partie d'extrémité 35 de la tête 10 jusqu'à l'orifice de sortie 11. Des moyens de formation de mousse 13 sont agencés dans le conduit 12. Les moyens de formation de mousse 13 comprennent par exemple un corps poreux ou un ensemble de grillages métalliques maillés. Le dispositif 3 comprend une pièce cylindre 8 fixée à la pièce support 14, par exemple par encliquetage au niveau d'un rebord 36. La pièce cylindre 8 comprend une première paroi cylindrique 37 qui s'étend vers l'intérieur du récipient 2 à partir du rebord 36, et une deuxième paroi cylindrique 38 de plus petit diamètre, coaxiale avec la paroi 37 et reliée à celle-ci par une paroi inclinée 39. La paroi 37 présente un orifice de reprise d'air 32. Le dispositif 3 comprend une pièce piston 9. La pièce piston 9 comprend une partie de tête 40 emmanchée à force dans la jupe interne 34 et un plat 41 tourné vers le haut qui collabore avec le bord inférieur de la jupe interne 34, de sorte que la pièce piston 9 et la tête d'actionnement se déplacent conjointement. La partie de tête 40 délimite un conduit interne débouchant dans le conduit de sortie 12 et dans lequel se trouve une paroi transversale 43 présentant un orifice de passage 44 de dimensions inférieures aux dimensions du conduit interne. La pièce piston 9 présente une surface périphérique 42 qui peut se déplacer dans la pièce cylindre 8 en étant guidée par la paroi 37, et qui assure l'étanchéité de la liaison entre la paroi 37 et la pièce piston 9. La pièce piston 9 comprend également un plat 45 tourné vers le bas et une paroi transversale 54 qui relie la surface périphérique 42 à la partie de tête 40. Le dispositif 3 comprend un piston de pompe à produit 6. Le piston 6 présente une face supérieure 46 tournée vers le plat 45. Le plat 45 et/ou la face 46 présentent des nervures qui assurent un contact non-étanche entre la pièce piston 9 et le piston 6 de sorte qu'un déplacement vers le bas de la figure 1 de la pièce piston 9 entraîne un déplacement conjoint du piston 6, et qu'un déplacement vers le haut du piston 6 entraîne un déplacement conjoint de la pièce piston 9. Le piston 6 est guidé dans son déplacement par la paroi 38 qui délimite une chambre de pompage de produit 5. Le piston 6 comporte également une nervure annulaire externe 49. Le piston 6 et la chambre 5 constituent une pompe à produit 4. La pompe à produit 4 présente une entrée d'aspiration 48 qui débouche, par l'intermédiaire d'un tube plongeur 15, à proximité du fond du récipient 2. Au niveau de l'entrée 48, un clapet d'aspiration 16 permet un écoulement de produit du récipient vers la chambre 5 et empêche tout écoulement inverse. Le clapet 16 est constitué par une bille reçue dans un siège de clapet formé par la pièce de cylindre 8. La pompe à produit 4 comprend également une sortie de refoulement 17 qui débouche dans le conduit interne de la partie de tête 40, dans une chambre de mélange 25 délimitée par la paroi 43. Au niveau de la sortie 17, un clapet de refoulement 18 permet un écoulement de produit de la chambre 5 vers la chambre de mélange 25 et empêche tout écoulement inverse. Le clapet 18 est constitué par une pièce allongée dont une extrémité 51 est reçue dans un siège de clapet formé par le piston 6, et dont l'autre extrémité 52 est agencée dans la chambre 5. L'extrémité 52 peut se déplacer dans la chambre 5, son déplacement étant limité vers le haut de la figure 1 par une venue en butée contre un élément de retenue 50. La pompe à produit 4 comprend également un ressort 24 agencé dans la chambre 5 qui sollicite le piston 6 vers le haut de la figure 1. Le dispositif 3 comprend une pièce annulaire 20 en matériau élastique tel qu'un caoutchouc ou autre élastomère. La pièce 20 est fixée à la pièce piston 9 par emmanchement d'une patte annulaire 53 dans une gorge délimitée par la paroi transversale 54 et présente une lèvre annulaire externe 21 et une lèvre annulaire interne 22. La paroi transversale 54, la paroi cylindrique 37, la paroi inclinée 39 et la paroi latérale externe du piston 6 délimitent une chambre 47. La lèvre 22 coopère avec la nervure 49 de sorte à former un clapet de refoulement présentant un état d'obturation dans lequel il obture le passage annulaire 19 s'étendant de la chambre 47 à la chambre 25, entre le piston 6 et la paroi 54, et un état d'ouverture dans lequel il autorise un écoulement d'air et/ou de produit par ce passage 19. En présence d'une surpression substantielle entre la chambre 47 et la chambre 25, qui communique avec l'extérieur du récipient, la lèvre 22 se déforme élastiquement dans son état d'ouverture. En présence d'une dépression substantielle entre la chambre 47 et la chambre 25, la lèvre 22 prend son état d'obturation, en butée contre la nervure 49. En l'absence de toute dépression substantielle, la lèvre 22 prend un état de repos qui est, de préférence, l'état d'obturation. La paroi 54 présente un orifice de reprise d'air 23, qui débouche d'une part dans un espace situé entre la pièce support 14 et la paroi 54 et d'autre part dans la chambre 47. La lèvre 21 forme un clapet d'aspiration présentant un état d'obturation dans lequel il obture l'orifice 23 et un état d'ouverture dans lequel il autorise l'entrée d'une quantité d'air dans la chambre 47 par l'orifice 23. En présence d'une dépression substantielle entre la chambre 47 et l'extérieur du récipient 2, la lèvre 21 se déforme élastiquement dans son état d'ouverture. En présence d'une surpression substantielle entre la chambre 47 et l'extérieur du récipient 2, la lèvre 21 prend son état d'obturation. La pièce cylindre 8 présente trois passages d'entrée ouverts 55 ménagés au niveau de la jonction des parois 37 et 39. Les passages d'entrée 55 sont répartis à 120 les uns des autres et permettent un écoulement de produit et/ou de liquide du récipient 2 vers la chambre 47 et inversement. Sur la figure 1, on a représenté 2 passages d'entrée 55 à 180 l'un de l'autre. On décrit maintenant le fonctionnement du dispositif de distribution 3. La figure 1 représente le dispositif 3 dans un état de repos. Dans cet état de repos, la chambre 5 contient du produit et la chambre 47 contient de l'air et/ou du produit selon l'orientation du récipient 2. Le ressort 24 sollicite le piston 6 vers le haut de sorte que l'extrémité 51 du clapet 18 se trouve dans son siège de clapet et obture la sortie de refoulement de la pompe 4. L'extrémité 52 du clapet 18 vient en butée contre l'élément de retenue 50, qui définit ainsi la position de repos du clapet 18, et en conséquence la position de repos du piston 6, de la pièce piston 8 et de la tête d'actionnement 10. Dans cet état de repos, la surface 42 obture l'orifice 32 et la lèvre 22 obture le passage 19. Ainsi, en cas de renversement accidentel du récipient 2, le produit ne pourra pas s'écouler hors du récipient 2 par l'orifice 32 ou par le passage 19 vers l'orifice de sortie 11, la pression hydrostatique étant trop faible pour faire passer la lèvre 22 dans son état d'ouverture. Le produit ne pourra pas non plus s'écouler hors du récipient 2 par l'orifice 23, la lèvre 21 obturant l'orifice 23, soit par défaut soit en raison de la pression hydrostatique exercée par le produit. Dans un premier mode de distribution, du produit peut être distribué sous forme de liquide par actionnement de la pompe à produit 4. Pour cela, l'utilisateur exerce une pression sur la tête d'actionnement 10, au niveau de la partie d'extrémité 35. Dans ce cas, la tête d'actionnement 10, la pièce piston 9 et le piston 6 se déplacent vers le bas de la figure 1, à l'encontre du ressort 24. Le clapet 18 se déplace également vers le bas, mais en raison de l'augmentation de pression dans la chambre 5 et/ou du fortement entre l'extrémité 52 du clapet 18 et l'élément de retenue 50, il existe un déplacement différentiel, d'amplitude limitée par un élément de butée non représenté, entre le clapet 18 et le piston 6. Le clapet 18 prend donc son état d'ouverture, de sorte que le mouvement du piston 6 dans la chambre 5 entraîne l'expulsion du produit présent dans la chambre 5 hors du récipient 2, en passant par la chambre 25, l'orifice 44, le conduit 12 et l'orifice de sortie 11. Après une course d'actionnement donnée de la pièce piston 9, la surface périphérique 42 découvre l'orifice 32 de sorte qu'une quantité d'air peutpénétrer dans le récipient 2 en passant par l'ouverture centrale 26 le long de la jupe externe 33, dans l'espace situé entre la pièce support 14 et la paroi transversale 54 et par l'orifice 32. Ainsi, la pression d'air dans le récipient 2 et la chambre 47 n'augmente pas, ou seulement un peu avant que l'orifice 32 soit découvert puis diminue jusqu'à atteindre la pression extérieure au récipient 2, de sorte qu'aucune surpression substantielle apte à déformer la lèvre 22 dans son état d'ouverture n'est crée. Il n'y a donc pas d'air ou de produit expulsé à travers le passage 19 et le produit expulsé par la pompe 4 est distribué sous forme liquide. Quand on relâche la pression exercée sur la tête d'actionnement 10, le ressort sollicite le piston 6, et donc également la pièce piston 9 et la tête d'actionnement 10, dans un mouvement de retour vers l'état de repos. Au cours de ce mouvement de retour, en raison du frottement entre l'extrémité 52 du clapet 18 et de l'élément de retenue 50, l'extrémité 51 se positionne dans son siège de clapet en état d'obturation. Ainsi, le mouvement vers le haut de la figure 1 du piston 6 crée une dépression dans la chambre 5 de sorte que le clapet 16 prend son état d'ouverture et que du liquide est aspiré dans le récipient 2. Quand le piston 6 retrouve son état de repos, la chambre 5 est donc de nouveau remplie de produit pour un nouvel actionnement. Lors de la toute première utilisation de la pompe 4, il sera nécessaire d'effectuer un mouvement d'actionnement pour remplir la chambre 5 de produit, c'est-à-dire amorcer la pompe 4. Dans un deuxième mode de distribution, du produit peut également être distribué sous forme de mousse en exerçant une pression sur le récipient 2. Pour cela, l'utilisateur positionne le récipient 2 de sorte qu'au moins un des passages d'entrée 55 et au moins une portion de la lèvre 22 se trouvent immergés dans une partie du récipient 2 contenant du produit et au moins autre des passages d'entrée 55 et au moins une autre portion de la lèvre 22 se trouvent dans une partie du récipient 2 contenant de l'air. Dans ce cas, en exerçant une pression sur le récipient 2 de manière à le déformer pour réduire son volume interne, l'utilisateur augmente substantiellement la pression dans le récipient 2 et donc dans la chambre 47. Ainsi, la lèvre 22 prend son état d'ouverture et permet à l'air et au produit présent dans la chambre 47 de s'écouler par le passage 19 vers la chambre 25. Dans la chambre 25, l'air et le produit, qui proviennent éventuellement de différents secteurs annulaires du passage 19, se mélangent et un mélange air-produit s'écoule à travers l'orifice 44 vers le conduit 12. Dans le conduit 12, le mélange air-produit passe à travers les moyens de formation de mousse 13, ce qui a pour effet de transformer ce mélange en mousse qui est distribuée à travers l'orifice de sortie 11. La quantité de mousse distribuée dépend de la déformation donnée au récipient et donc de la surpression créée. Il est donc facile de doser cette quantité. Après une déformation du récipient, l'utilisateur relâche la pression exercée sur le récipient 2. Le récipient 2 tend alors à reprendre élastiquement sa forme initiale, ce qui a pour effet de créer une dépression substantielle dans le récipient 2 et dans la chambre 47. Cette dépression a pour effet que la lèvre 21 prend son état d'ouverture, ce qui permet à une quantité d'air de pénétrer dans la chambre 47 par l'orifice 23. Le récipient 2 peut alors effectivement reprendre sa forme initiale. Cette dépression a également pour effet que la lèvre 22 prend son état d'obturation. Le mélange air-produit et/ou la mousse présents dans le passage 19, la chambre 25 et le conduit 12 ne sont donc pas aspirés vers la chambre 47, au contraire ils restent dans le passage 19, la chambre 25 ou le conduit 12. Ainsi, si la quantité de mousse distribuée n'est pas suffisante, l'utilisateur peut exercer une nouvelle pression sur le récipient 2 pour distribuer une quantité supplémentaire de mousse. Dans ce cas, de la mousse est distribuée dés que le mélange air-liquide et/ou la mousse présente dans le passage 19, la chambre 25 ou le conduit 12 atteint l'orifice de sortie Il, ce qui facilite le dosage de la quantité de mousse. En d'autres termes, la reprise d'air dans le récipient ne désamorce pas le circuit de sortie du produit. On notera que la reprise d'air dans le récipient peut dans les deux modes d'actionnement s'effectuer à travers l'orifice 23 et la lèvre 21. L'orifice 32 est donc purement facultatif dans ce mode de réalisation. De même, du fait des passages d'entrée ouverts 55, la pièce piston 9 ne crée aucune surpression dans la chambre 47. La pièce piston 9 et la paroi périphérique 42 ne constituent pas des pièces essentielles de ce mode de réalisation et peuvent être largement modifiées ou supprimées. Par exemple les lèvres 21 et 22 pourraient être portées par une pièce fixe indépendante de la pompe à produit 4. La chambre 47 pourrait aussi être supprimée. En référence aux figures 2 à 5, on décrit maintenant d'autres dispositifs de distribution correspondant à d'autres modes de réalisations de l'invention. Les éléments identiques ou similaires à des éléments du mode de réalisation de la figure 1 portent les mêmes références. Certains éléments ne seront pas décrits en détail à nouveau. Sur la figure 2, le dispositif de distribution 3 ne comprend pas de moyens de formation de mousse dans le conduit 12. Un tube plongeur 56 s'étend depuis l'un des passages d'entrée ouverts 55 vers le fond du récipient 2. Le fonctionnement du dispositif de la figure 2 est similaire à celui du dispositif de la figure 1. Du produit sous forme liquide peut être distribué en actionnant la pompe à produit 4. Du produit sous forme liquide peut également être distribué en exerçant une pression sur le récipient 2. En effet, en raison de l'absence des moyens de formation de mousse 13, le mélange air-produit expulsé n'est pas substantiellement transformé en mousse. Dans une variante, qui peut être considérée comme une combinaison des modes de réalisation des figures 1 et 2, le dispositif 3 ne comprend ni tube plongeur 56 ni moyens de formation de mousse 13. Dans une autre variante, qui peut aussi être considérée comme une combinaison des modes de réalisation des figures 1 et 2, le dispositif 3 comprend un tube plongeur 56 et des moyens de formation de mousse 13. On déduira facilement de la description qui précède le fonctionnement de ces variantes. Dans le mode de réalisation de la figure 3, la chambre 47 ne présente pas de passages d'entrée ouverts 55. A la place, elle comprend des passages d'entrée à clapet 57 formant sièges de clapet et des clapets 58 constitués par des billes. Les clapets 58 présentent un état d'obturation par défaut quand aucune surpression n'est présente dans le récipient 2 par rapport à la chambre 47, dans lequel ils obturent les passages d'entrée 57, et un état d'ouverture quand une dépression est présente dans la chambre 47 par rapport au récipient 2, dans lequel ils autorisent un écoulement d'air et/ou de produit à travers les passages d'entrée 57 vers la chambre 47. Un tube plongeur 56 s'étend de l'un des passages d'entrée 57 vers le fond du récipient 2. Bien que cela ne soit pas représenté, les clapets peuvent présenter une pièce de retenue empêchant les billes de s'échapper librement dans la chambre 47. Un ressort de rappel peut être prévu pour contraindre la bille en position d'obturation. Le fonctionnement du dispositif de distribution 3 de la figure 3 est le suivant. Quand l'utilisateur exerce une pression sur le récipient 2 et crée ainsi une surpression dans le récipient 2, les clapets 58 prennent leur état d'ouverture. De l'air et du produit peuvent donc s'écouler à travers les passages d'entrée 57 dans la chambre 47. Comme le tube plongeur 56 débouche au fond du récipient et que le passage d'entrée 57 sans tube plongeur débouche dans le haut du récipient, l'utilisateur peut positionner le récipient 2 de sorte que le tube plongeur 56 débouche dans le produit tandis que le passage d'entrée 57 sans tube plongeur débouche à l'air libre et qu'au moins une portion de la lèvre 22 est immergée dans le produit tandis qu'au moins une autre portion de la lèvre 22 se trouve à l'air libre. Ainsi, un mélange air-produit est expulsé sous forme de mousse de manière similaire à ce qui est décrit ci-dessus en référence à la figure 1. Quand l'utilisateur relâche la pression sur le récipient 2, les clapets 58 empêchent l'air et le produit présents dans la chambre 47 de s'écouler vers le récipient 2. Il n'y a donc pas de reprise d'air dans le récipient 2 tant que la pompe 4 n'est pas actionnée. En revanche, un actionnement de la pompe 4 permet de rééquilibrer la pression entre l'intérieur et l'extérieur du récipient à travers l'orifice 32. Pour faciliter la distribution par pression sans reprise d'air, ou peut, dans le cas de la figure 3, fabriquer le récipient 2 en une matière plus souple, par exemple à la manière d'un tube de dentifrice en plastique souple. Quand l'utilisateur actionne la pompe à produit 4 en appuyant sur la tête d'actionnement 10, celle-ci refoule du produit sous forme liquide dans la chambre 25. Simultanément, la pièce piston 9 se déplace vers le bas de la figure 3, de sorte que le volume de la chambre 47 diminue et donc qu'une surpression substantielle est crée dans la chambre 47. Dans ce cas, les clapets 58 prennent leur état d'obturation, la lèvre 21 prend son état d'obturation et la lèvre 22 prend son état d'ouverture. La pièce cylindre 8 et la pièce piston 9 forment alors une pompe à air. On suppose qu'au début de l'actionnement, la chambre 47 contient principalement de l'air, et peu ou pas de produit. Ainsi, l'air présent dans la chambre 47 s'écoule à travers le passage 19 vers la chambre 25. Un mélange air-produit se forme donc dans la chambre 25, et s'écoule à travers l'orifice 44, le conduit 12 et les moyens de formations de mousse 13 vers l'orifice 1l pour être distribué sous forme de mousse. Quand l'utilisateur relâche la pression exercée sur la tête d'actionnement 10 et que, sous l'effet du ressort 24, la pièce piston 9 se déplace vers le haut de la figure 3, le volume de la chambre 47 augmente de sorte qu'une dépression substantielle y est créée. La lèvre 21 prend donc son état d'ouverture, ce qui permet à une quantité d'air de pénétrer 17 dans la chambre 47 par l'orifice 23. Les clapets 58 prennent également leur état d'ouverture et de l'air peut pénétrer dans la chambre 47 par le passage d'entrée 57 qui débouche dans une partie du récipient contenant de l'air. Cependant, quand le dispositif 3 est dans la position verticale représente sur la figure 3, peu ou pas de produit est aspiré vers la chambre 47 car la pression d'aspiration est insuffisante pour faire monter du produit dans le tube plongeur 56. On a supposé que la chambre 47 contenait principalement de l'air lors de l'actionnement de la pompe à produit 4 en appuyant sur la tête d'actionnement 10. Si ce n'est pas le cas, c'est-à-dire si la chambre 47 contient une quantité importante de liquide quand on actionne la pompe à produit 4, le produit refoulé par la pompe à produit 4 est distribué avec le produit et l'air présents dans la chambre 47. Dans ce cas, la quantité d'air distribuée sera en générale plus faible, de sorte qu'on obtiendra une mousse moins émulsifiée ou que le produit sera expulsé en partie sous forme liquide. Quand on relâche la tête d'actionnement 10, le fonctionnement du dispositif est celui décrit ci-dessus, de sorte que la chambre 47 se remplit d'air. Ainsi, lors d'un actionnement suivant de la pompe à produit 4, le dispositif 3 permet de distribuer de la mousse plus émulsifiée comme décrit ci-dessus. Le dispositif 3 de la figure 4 se différencie de celui de la figure 3 par le fait que le ou les passages d'entrée à clapet 57 sont tous reliés à un tube plongeur 56 qui s'étend vers le fond du récipient 2. Ainsi, quand le dispositif 3 est positionné comme sur la figure 4, il n'y a pas de passage d'entrée 57 qui débouche dans une partie du récipient 2 contenant de l'air. Le fonctionnement du dispositif 3 de la figure 4 est le suivant. Quand l'utilisateur actionne la pompe à produit 4 en appuyant sur la tête d'actionnement 10, du produit est distribué sous forme de mousse de manière correspondante à ce qui est décrit en référence à la figure 3. Quand l'utilisateur exerce une pression sur le récipient 2, l'air éventuellement initialement présent dans la chambre 47 est expulsé, ensuite uniquement du produit sous forme liquide est distribué en passant par le tube plongeur 56, le passage d'entrée 57, la chambre 47, le passage 19, la chambre 25 et le conduit 12. Comme seul du produit est ainsi distribué, et non un mélange air-produit, le produit est distribué 18 sous forme liquide dans le mode de distribution par pression sur le récipient 2. Le dispositif 3 de la figure 5 se différencie de celui de la figure 1 par le fait que le ou les passages d'entrée ouverts 55 sont tous reliés à un tube plongeur 56 qui s'étend vers le fond du récipient 2. Ainsi, quand le dispositif 3 est positionné comme sur la figure 5, il n'y a pas de passage d'entrée 55 qui débouche dans une partie du récipient 2 contenant de l'air. Le fonctionnement du dispositif 3 de la figure 5 est le suivant. Quand l'utilisateur actionne la pompe à produit 4 en appuyant sur la tête d'actionnement 10, du produit est distribué sous forme de liquide de manière correspondante à ce qui est décrit en référence à la figure 1. Quand l'utilisateur exerce une pression sur le récipient 2, du produit sous forme liquide est distribué en passant par le tube plongeur 56, le passage d'entrée 57, la chambre 47, le passage 19, la chambre 25 et le conduit 12. Comme seul du produit est ainsi distribué, et non un mélange air-produit, le produit est distribué sous forme liquide dans les deux modes de distribution. Dans le dispositif de distribution 3 selon l'un quelconque des modes de réalisation précédemment décrits, du produit est distribué sous forme de mousse ou de liquide quand une pression est exercée sur le récipient 2. Afin d'éviter que du produit soit distribué quand une pression est exercée accidentellement sur le récipient 2, par exemple lors du transport ou du stockage de l'ensemble 1, la tête d'actionnement 10 présente de préférence un état dans lequel le conduit 12 est obturé et un état dans lequel le conduit 12 permet un écoulement de produit. Par exemple, comme représenté sur la figure 6, la tête 10 comprend un bec basculant 70 permettant d'obturer le conduit 12 en pivotant autour d'un axe 71. La tête 10 peut être tournée de 90 de manière à obturer le conduit 12 ou non. L'ensemble 1 comprend de préférence un capuchon amovible (non représenté) apte être fixé, par exemple par encliquetage, sur le dispositif 3 ou le récipient 2, de manière à protéger le dispositif 3. Dans ce cas, on peut prévoir avantageusement qu'en raison des dimensions du capuchon et de la tête d'actionnement 10, il n'est pas 19 possible de fixer le capuchon quand la tête d'actionnement présente l'état permettant un écoulement par le conduit 12. Ainsi, on prévient les risques qu'un utilisateur positionne le capuchon en position de coopération, par exemple en vue du transport de l'ensemble 1, en oubliant de commuter la tête 10 et donc le conduit 12 dans son état obturé. Dans la description qui précède, on a décrit différents clapets. L'invention n'est pas limitée aux formes particulières de clapets décrites, au contraire tout clapet assurant les fonctions d'ouverture et d'obturation décrites peut convenir. L'ensemble 1 peut être utilisé pour distribuer de nombreuses sortes de produit fluide sous forme liquide, pâteuse et/ou de mousse, par exemple le produit peut être du savon, du gel douche, du produit coiffant... Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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Dispositif de distribution (3) comprenant un orifice de sortie (11), une pompe à produit (4) comportant une sortie (17) reliée audit orifice de sortie, des seconds moyens de guidage d'écoulement (55, 47, 19, 25, 12) aptes à relier un côté intérieur dudit dispositif audit orifice de sortie en contournant ladite pompe à produit, et des moyens d'obturatio n (22) aptes à obturer lesdits seconds moyens de guidage d'écouleme nt et à autoriser un écoulement passant par lesdits seconds moyens de guidage d'écouleme nt. Les moyens d'obturation sont aptes à présenter l'état d'ouverture quand la pression dans une partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoule ment est sensiblement supérieure à la pression dans une partie aval desdits seconds moyens de guidage d'écoulement, et à présenter l'état d'obturation quand la pression dans ladite partie amont est sensiblement inférieure à la pressio n dans la partie aval.
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1. Dispositif de distribution (3) bimodal pour un produit fluide destiné à être fixé dans une ouverture d'un récipient (2) souple ou semi-rigide, ledit dispositif de distribution comportant un côté intérieur destiné à être tourné vers l'intérieur dudit récipient et un côté extérieur destiné à être tourné vers l'extérieur dudit récipient, ledit dispositif de distribution comprenant un orifice de sortie (11) sur ledit côté extérieur, une pompe à produit (4) comportant une sortie de refoulement (17) reliée audit orifice de sortie par des premiers moyens de guidage d'écoulement (25, 12) et une entrée d'aspiration (48) débouchant sur le côté intérieur dudit dispositif de distribution, des seconds moyens de guidage d'écoulement (55, 56, 57, 47, 19, 25, 12) aptes à relier le côté intérieur dudit dispositif de distribution audit orifice de sortie en contournant ladite pompe à produit, et des moyens d'obturation (22) présentant un état d'obturation dans lequel ils obturent lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement et un état d'ouverture pour autoriser un écoulement passant par lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement, caractérisé en ce que lesdits moyens d'obturation séparent une partie amont (55, 56, 57, 47) desdits seconds moyens de guidage d'écoulement s'étendant entre le côté intérieur dudit dispositif de distribution et lesdits moyens d'obturation d'une partie aval (19, 25, 12) desdits seconds moyens de guidage d'écoulement reliant lesdits moyens d'obturation audit orifice de sortie, ladite partie amont comportant des moyens de communication (55, 56, 57) avec le côté intérieur dudit dispositif de distribution pour autoriser un écoulement de produit et/ou d'air au moins dans le sens allant depuis le récipient vers ladite partie amont, lesdits moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'ouverture quand la pression dans ladite partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement est sensiblement supérieure à la pression dans la partie aval desdits seconds moyens de guidage d'écoulement, lesdits moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'obturation quand la pression dans ladite partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement est sensiblement inférieure à la pression dans la partie aval desdits seconds moyens de guidage d'écoulement. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend un passage de reprise d'air (23, 26) apte, dans un état de repos de ladite pompe, à relier la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement à un orifice de reprise d'air (26) situé sur le côté extérieur dudit dispositif de distribution distinct dudit orifice de sortie, et des seconds moyens d'obturation (21) présentant un état d'obturation dans lequel ils obturent ledit passage de reprise d'air et un état d'ouverture pour autoriser l'entrée d'une quantité d'air vers la partie amont desdits seconds moyens de guidage d'écoulement, lesdits seconds moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'ouverture quand la pression du côté extérieur dudit dispositif de distribution est sensiblement supérieure à la pression dans la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement, lesdits seconds moyens d'obturation étant aptes à présenter ledit état d'obturation quand la pression du côté extérieur dudit dispositif de distribution est sensiblement inférieure à la pression dans la partie amont des seconds moyens de guidage d'écoulement. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de communication comprennent au moins un passage ouvert (47, 55, 56) faisant communiquer le côté intérieur dudit dispositif de distribution avec lesdits premiers moyens d'obturation séparant lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé par le fait que ledit au moins un passage ouvert inclut un passage ouvert dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie de fond du récipient à distance de ladite ouverture du récipient. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que ledit passage ouvert comprend un tube plongeur (56) dont une première extrémité communique avec la partie amont des seconds moyens de guidages d'écoulement et dont une deuxième extrémité est disposée de manière à déboucher dans ladite partie de fond du récipient. 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé par le fait que ledit au moins un passage ouvert inclut un passage ouvert dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de 22 distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie haute du récipient à proximité de ladite ouverture du récipient. 7. Dispositif selon l'une des 3 à 6, caractérisé par le fait que lesdits moyens de communication comprennent au moins deux passages ouverts faisant communiquer le côté intérieur dudit dispositif de distribution avec lesdits premiers moyens d'obturation séparant lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement et dont les extrémités sur le côté intérieur du dispositif de distribution sont distantes l'une de l'autre de manière à permettre l'immersion d'une desdites extrémités dans le produit sans immersion de l'autre desdites extrémités dans ledit produit. 8. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait qu'il comprend un cylindre (8) et un piston (9) délimitant dans ledit cylindre une chambre de pompage d'air (47) et apte à se déplacer dans ledit cylindre pour faire varier le volume de ladite chambre de pompage d'air, ledit dispositif comprenant un organe d'actionnement commun (10) pour actionner simultanément ladite pompe à produit et ledit piston, ladite partie amont desdits seconds moyens de guidages d'écoulement incluant ladite chambre de pompage d'air, ledit passage de reprise d'air (23, 26) débouchant dans ladite chambre de pompage d'air, lesdits moyens de communication incluant au moins un passage d'entrée (57) s'étendant entre la chambre de pompage et ledit côté intérieur et comprenant un clapet (58) apte obturer ledit au moins un passage d'entrée quand la pression dans ladite chambre de pompage d'air est supérieure à la pression du côté intérieur dudit dispositif de distribution, et à autoriser un écoulement de produit à travers ledit passage d'entrée quand la pression du côté intérieur dudit dispositif de distribution est supérieure à la pression dans ladite chambre de pompage d'air. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait qu'il comprend un second passage de reprise d'air (26, 32) apte à relier le côté extérieur et le côté intérieur dudit dispositif de distribution, ledit dispositif de distribution comprenant des troisièmes moyens d'obturation (42) aptes à obturer ledit second passage de reprise d'air dans un état de repos de ladite pompe à produit et à autoriser l'entrée d'une quantité d'air vers l'intérieur dudit récipient dans un état actionné de ladite pompe à produit. 23 10. Dispositif selon la 8 et la 9 prises en combinaison, caractérisé par le fait que ledit second passage de reprise d'air inclut un second orifice de reprise d'air (32) ménagé dans une paroi (37) dudit cylindre, lesdits troisièmes moyens d'obturation comprenant une surface périphérique (42) dudit piston (9), ladite surface périphérique obturant ledit second orifice de reprise d'air dans ledit état de repos de ladite pompe, ledit piston étant apte à découvrir ledit second orifice pour autoriser l'entrée d'une quantité d'air à travers ledit second passage de reprise d'air vers l'intérieur dudit récipient dans un état actionné de ladite pompe. 11. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé par le fait que lesdits premiers et seconds moyens d'obturations sont agencés sur ledit piston. 12. Dispositif selon l'une des 8 à 11, caractérisé par le fait que ledit au moins un passage d'entrée inclut un passage d'entrée dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie de fond du récipient à distance de ladite ouverture du récipient. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé par le fait que ledit passage d'entrée comprend un tube plongeur (56) dont une première extrémité communique avec la partie amont des seconds moyens de guidages d'écoulement et dont une deuxième extrémité est disposée de manière à déboucher dans ladite partie de fond du récipient. 14. Dispositif selon l'une des 8 à 13, caractérisé par le fait que ledit au moins un passage d'entrée inclut un passage d'entrée dont l'extrémité sur le côté intérieur du dispositif de distribution est agencée de manière à déboucher dans une partie haute du récipient à proximité de ladite ouverture du récipient. 15. Dispositif selon l'une des 8 à 14, caractérisé par le fait que lesdits moyens de communication comprennent au moins deux passages d'entrée faisant communiquer le côté intérieur dudit dispositif de distribution avec lesdits premiers moyens d'obturation séparant lesdits seconds moyens de guidage d'écoulement et dont les extrémités sur le côté intérieur du dispositif de distribution sont distantes l'une de l'autre de manière à permettre l'immersion d'une desditesextrémités dans le produit sans immersion de l'autre desdites extrémités dans ledit produit. 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé par le fait qu'il comprend un conduit de sortie (12) débouchant au niveau dudit orifice de sortie et formant une portion commune desdits premiers moyens de guidage d'écoulement et desdits seconds moyens de guidage d'écoulement. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de formation de mousse (13) agencés 10 dans ledit conduit de sortie. 18. Dispositif selon la 16 ou la 17, caractérisé par le fait que ledit conduit de sortie présente un état ouvert dans lequel il autorise un écoulement de produit à travers ledit orifice de sortie, et un état fermé dans lequel il empêche 15 ledit écoulement de produit à travers ledit orifice de sortie. 19. Dispositif selon la 18, caractérisé par le fait qu'il comprend un capuchon amovible destiné à couvrir et protéger ledit dispositif de distribution de fluide dans une position de coopération, ledit conduit de sortie dans ledit état ouvert présentant une forme qui 20 empêche de placer ledit capuchon amovible dans ladite position de coopération.
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B,A
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B65,A47,B05
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B65D,A47K,B05C
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B65D 83,A47K 5,B05C 17,B65D 47
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B65D 83/76,A47K 5/12,A47K 5/14,B05C 17/01,B65D 47/34
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FR2900799
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A1
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NOUVEL AGENT SUBSTITUT DU SEL NACI, SON UTILISATION ET PRODUITS EN CONTENANT
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La présente invention concerne un nouvel agent substitut du sel NaCl et son utilisation comme agent salant. Il existe, depuis de nombreuses années, une demande visant à réduire la quantité de sodium présente dans l'alimentation, notamment dans le pain identifié comme vecteur important de sel. La consommation excessive de sodium pourrait en effet avoir des conséquences très néfastes sur la santé, et pourrait favoriser en particulier l'hypertension artérielle. Un certain nombre d'organismes de Santé Publique recommandent ainsi de réduire cette consommation en sodium dans l'alimentation. Toutefois, la réduction de l'ajout de sel dans un aliment tel que les pâtes boulangères conduit à des produits cuits fades, généralement peu appréciés par le consommateur. Un certain nombre de sels hyposodés ont ainsi été identifiés pour leurs capacités à conférer un goût salé aux aliments. Ces composés dits substituts hyposodés sont principalement les sels de potassium et/ou d'ammonium et peuvent être utilisés en substitution totale ou partielle du sel NaCl. Néanmoins, avec le goût salé recherché, ces composés apportent également des Off-flavors c'est-à-dire des arrière- goûts indésirables ou saveurs parasites. Ces off-flavors ont été largement décrites dans la littérature comme des arrière-goûts de type métallique, amer et savon. Ces substituts hyposodés sont ainsi souvent perçus comme déplaisants et désagréables par le consommateur et peuvent même dégrader fortement le goût et la saveur des aliments qui les contiennent. Cet inconvénient limite donc leurs utilisations comme substituts du sel NaCl, alors même que les organismes de Santé Publique recommandent fortement leurs utilisations. De tels substituts hyposodés n'offrent ainsi pas en tant que tels une solution pleinement satisfaisante pour la réduction du sodium dans l'alimentation. De nombreuses publications ont déjà décrit ce problème et ont tenté de le résoudre. Ainsi, il a été proposé de combiner des sels hyposodés en particulier le chlorure de potassium, avec du lactose ou du dextrose (US3,860,732), de l'acide fumarique (US3,505,082) ou encore un mélange de chlorure de magnésium et sulfate de magnésium (WO98/53708). Il a également été proposé de combiner des sels hyposodés avec des autolysats de levure. Les publications US4297375 et EP EP0103994A1 (Standard Oil Company) ont ainsi proposé l'utilisation d'autolysat de levure pour réduire l'amertume des chlorures d'ammonium ou de potassium. Néanmoins, une telle solution comporte des inconvénients. Elle requiert tout d'abord la mise en oeuvre de quantités importantes d'autolysat de levure. De plus, il est connu que l'autolysat de levure apporte des notes aromatiques typiques notamment de poulet, viande et fromage. Si de telles notes aromatiques sont effectivement susceptibles de masquer la perception de l'amertume des sels hyposodés, elles limitent néanmoins l'utilisation des autolysats à certaines applications précises telles que les bouillons de poulet, ou saucisses comme c'est le cas dans ces publications. Par ailleurs, excepté l'effet exhausteur de goût de l'autolysat, aucun effet salé propre à l'autolysat de levure n'est mentionné. Un certain nombre de ces inconvénients sont d'ailleurs mentionnés et admis dans ces publications US4297375 et EP0103994A1. Un besoin existait donc de disposer d'un agent substitut du sel susceptible d'être utilisé dans de larges applications qui soit capable à la fois d'apporter un goût salé intense sans apporter les inconvénients précédemment mentionnés. La Demanderesse avait décrit dans une demande de brevet précédente WO2005/087013 un agent salant et exhausteur de goût comprenant une combinaison d'un extrait de levure avec de la farine fermentée acide. Elle vient maintenant de découvrir, de manière particulièrement inattendue et surprenante, qu'un tel agent et, d'une manière plus générale, que les combinaisons d'extrait de levure avec des farines à caractère aromatique ont, de plus, la capacité de masquer les Off-flavors des substituts classiques hyposodés lorsqu'utilisés en combinaison avec ceux-ci. La présente invention concerne donc un nouvel agent substitut du sel NaCl comprenant au moins un extrait de levure, de la farine fermentée à caractère aromatique et un sel hyposodé et son utilisation comme agent salant. Elle concerne également l'utilisation d'extrait de levure et de farine à caractère aromatique pour leur effet masquant des Off-flavors des sels hyposodés, en particulier des sels de potassium et/ou d' ammonium La présente invention fournit ainsi un nouvel agent substitut du sel comprenant au moins un extrait de levure, de la farine à caractère aromatique et un sel hyposodé. Un tel agent est remarquable en ce qu'il procure un effet masquant des Off-flavors du sel hyposodé, sans les inconvénients précédemment mentionnés, notamment de notes aromatiques typiques de poulet, viande et fromage. Un tel effet est très surprenant au regard des connaissances sur ce produit et presque en contradiction avec l'art antérieur. En effet, cet agent salant dépourvu du goût et de la saveur perceptible des extraits de levure, permet néanmoins de masquer les off- flavors des substituts hyposodés. Ainsi, la présente invention permet la réalisation d'un agent qui confère un goût salé intense apporté à la fois par le sel hyposodé, mais aussi par l'extrait de levure et la farine à caractère aromatique. En outre, l'extrait de levure et la farine à caractère aromatique masquent les Off-Flavors des substituts hyposodés, ce qui permet l'obtention d'un agent substitut du sel possédant une saveur agréable et qui ne dégrade pas la perception du goût ni la saveur des aliments qui en contiennent. Ceci rend donc possible son utilisation dans un grand nombre d'applications, en particulier en panification. La présente invention offre, en outre, l'avantage indéniable de combiner aux substituts classiques hyposodés, un extrait de levure et de la farine à caractère aromatique qui sont des produits naturels et bénéficient d'une meilleure image auprès du consommateur. En outre, grâce à la présente invention, la teneur des aliments en sels hyposodés peut également être réduite. La présente invention est particulièrement avantageuse en ce qu'elle offre, en outre, un agent de substitution du sel de table, de cuisine ou de cuisson, utilisable en application ménagère ou industrielle, en tant que tel ou incorporé dans des compositions alimentaires. Elle permet donc de réduire fortement la quantité de sodium dans le régime alimentaire voire de la supprimer complètement, et ce sans frustration organoleptique pour le consommateur. La présente invention apporte donc une réponse correspondant parfaitement aux recommandations édictées par les Organismes de Santé Publique et aux critères de choix des consommateurs. Par ailleurs, la présente invention offre une réponse particulièrement adaptée pour faciliter l'administration des sels de potassium par voie orale dans le traitement des 25 hypokaliémies. Par les différentes combinaisons de sels qu'elle propose, elle rend en outre possible le contrôle et l'adaptation de l'apport en sels de potassium, magnésium et ammonium en fonction des besoins du consommateur. La présente invention a donc pour objet un agent substitut du sel comprenant au moins un extrait de levure, de la farine à caractère aromatique, préférentiellement de la 30 farine fermentée acide, de la farine maltée et/ou leurs mélanges et un sel hyposodé. De manière préférentielle, le sel hyposodé est choisi parmi les sels de potassium, les sels d'ammonium, et leurs mélanges. De manière particulièrement avantageuse, le sel hyposodé sera un chlorure d'ammonium, un chlorure de potassium ou un mélange de ces deux sels. Par agent substitut du sel , on comprendra selon la présente invention, un agent susceptible d'être utilisé pour son effet salant en remplacement total ou partiel du sel NaCl et ainsi diminuer l'apport en sodium. Les extraits de levure sont des produits connus. Comme précédemment indiqué, ils sont couramment utilisés comme exhausteur de goût. Par extrait de levure, on comprend selon l'invention, la fraction soluble obtenue après hydrolyse enzymatique de cellules de levure appartenant de préférence au genre Saccharomyces. Egalement selon l'invention, l'extrait de levure est de préférence la fraction soluble obtenue après autolyse desdites cellules de levure, c'est-à-dire après hydrolyse enzymatique effectuée uniquement par les enzymes endogènes de la levure. L'hydrolyse des cellules de levure peut également être réalisée en faisant appel à des enzymes exogènes, c'est-à-dire en ajoutant des enzymes supplémentaires, comme notamment des protéases. De préférence, l'extrait de levure est séparé de la partie insoluble des cellules de levure. L'extrait de levure ainsi séparé de la partie insoluble offre l'avantage d'une meilleure conservation sans apparition de notes aromatiques dues à l'oxydation des lipides membranaires de la partie insoluble. Selon l'invention, l'extrait de levure appartient de préférence au genre Saccharomyces el; encore de préférence appartenant à l'espèce Saccharomyces cerevisiae, y compris celle appelée Saccharomyces carlsbergensis. Lesdites cellules de levures Saccharomyces cerevisiae, sont également appelées souvent Saccharomyces carlsbergensis quand il s'agit de levure de bière, l'appellation taxonomique exacte étant Saccharomyces cerevisiae selon THE YEASTS, a taxonomic study , 3ème édition, édité par N.J.W. Kreger van Rij û 1984 (par contre selon la 4eme édition de cet ouvrage de 1998, Saccharomyces carlsbergensis a deux synonymes Saccharomyces cerevisiae et Saccharomyces pastorianus, c'est la 3ème édition de cet ouvrage datant de 1984 qui est prise comme référence dans le présent document). Les extraits de levure(s) de brasserie sont généralement caractérisés par la présence d'une quantité détectable d'humulones, quantité dont, de préférence, il est souhaitable qu'elle soit la plus faible possible. Ledit extrait de levure de l'agent selon l'invention peut notamment contenir et/ou être un extrait de levure de brasserie, cet extrait de levure de brasserie étant de préférence désamérisé, cette désamérisation pouvant être réalisée au préalable par des techniques habituelles et bien connues. Préférentiellement, l'extrait de levure se présente sous la forme d'un extrait sec. L'extrait de levure contenu dans l'agent selon l'invention est de préférence un extrait de levure obtenu sans ajout de sel. De préférence, quand l'extrait de levure comprend ou est un extrait de levure de brasserie, l'extrait de levure de brasserie sera jugé par un jury de dégustation comme très peu amer. De préférence, l'extrait de levure contenu dans l'agent selon l'invention sera jugé par un tel jury de dégustation comme n'ayant pas ou ayant peu de notes de type lacté , beurré , fromage et de manière générale comme ayant un profil gustatif neutre sans note marquée. Selon un mode de réalisation avantageux, l'extrait de levure sera un extrait de levure riche en 5'nucléotides. Des procédés d'obtention de dérivés de levure riche en 5'-nucléotides sont par exemple décrits dans les documents US-A4 810 509, EP-A- 0299078, WO02/067959 ainsi que dans l'ouvrage de référence Yeast Technology de G.Reed et T.W. Nagodawithana, 2ème édition (Van Nostrand Reinhold, ISBN 0-442 û 31892 û 8) pages 382 à 385. L'agent substitut du sel comprendra également de la farine à caractère aromatique. Selon l'invention, on entendra par farine à caractère aromatique , une farine obtenue par un procédé comprenant une étape de chauffage. Cette étape de chauffage favorise les réactions de Maillard et permet l'obtention des notes aromatiques recherchées. Les farines surséchées obtenues avec une étape de chauffage dont la durée et/ou l'intensité n'est pas suffisante pour développer des notes aromatiques ne constituent pas une farine à caractère aromatique. Selon l'invention, les farines à caractère aromatique se caractérisent par une valeur EBC supérieure ou égale à 8. La valeur EBC (European brewery convention) est déterminée par une méthode connue et normalisée dite Analytica EBC n 4.7.2, appliquée classiquement en brasserie pour mesurer la couleur des malts. A titre d'exemples de farines à caractère aromatique, on pourra citer les farines maltées, les farines fermentées acides, les farines de germe de blé, les farines de son. Selon un premier mode de réalisation préférentiel de l'invention, la farine à caractère aromatique sera une farine maltée. La farine maltée est un produit connu, obtenu par un procédé de maltage classique. On peut citer, à titre d'exemples, les farines d'orge malté ou de blé malté et/ou leurs mélanges. Selon un mode préférentiel, la farine maltée sera une farine de blé malté. Selon un second mode de réalisation préférentiel de l'invention, la farine à caractère aromatique sera une farine fermentée acide. La farine fermentée acide, appelée aussi farine fermentée déshydratée, correspond à un produit sec obtenu par séchage d'une pâte fermentée au moyen de microorganismes appartenant aux bactéries des levains panaires, et éventuellement, en plus, au moyen de levures des levains panaires. Les bactéries des levains panaires sont notamment décrites dans le Chapitre 4.2, et en particulier 4.2.3, du livre de référence Handbuch Sauerteig û Biologie û Biochemie û Technologie par Spicher et Stephan, 4ème édition (ISBN 3-86022-076-4). Ces bactéries sont dites lactiques car elles produisent de l'acide lactique lors de la fermentation de la pâte et contribuent ainsi à l'effet exhausteur du goût. Selon l'invention, la farine fermentée est acide du fait de l'acide lactique qu'elle contient. Elle se distingue ainsi notamment du ferment sec décrit dans le brevet ZA-A-9 400 543 (Unilever) lequel, obtenu par fermentation uniquement par des levures, présente des propriétés très différentes. La farine fermentée acide est généralement commercialisée sous les dénominations commerciales françaises : farine fermentée, farine pré-fermentée, levain sec ou levain déshydraté, sous les dénominations commerciales anglaises : dry ou dried sourdough, dry ou dried leaven ou levain, dry ou dried fermented flour, dry ou dried prefermented flour, sourdough concentrate, sourdough powder, et sour flour, et sous les dénominations allemandes Trockensauer et Sauerteigpulver. Selon l'invention, la farine fermentée acide, telle que définie ci-dessus, est obtenue par séchage d'une pâte fermentée comprenant une ou plusieurs farines de céréale(s) panifiable(s), une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son ou un mélange d'une ou plusieurs farines de céréale(s) panifiable(s) avec une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son. Un exemple d'une telle issue de meunerie est le son micronisé. Ainsi, la farine fermentée acide peut être obtenue à partir d'une pâte fermentée comprenant de la farine de blé (= farine de froment) et/ou de la farine de seigle, une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son provenant de blé et/ou une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son provenant de seigle, ou une combinaison de farine(s) de blé et/ou de farine(s) de seigle avec une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son et provenant de blé et/ou de seigle. La farine fermentée acide présente dans l'agent suivant l'invention peut être issue d'une pâte fermentée comprenant une ou plusieurs farines de céréale(s), comprenant une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son ou comprenant une combinaison d'une ou plusieurs farine(s) de céréale(s) avec une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son, cette pâte pouvant contenir aussi des germes de céréales. De préférence, la farine fermentée acide est issue d'une pâte fermentée comprenant de la farine de blé et/ou de la farine de seigle, une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son provenant de blé et/ou une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son provenant de seigle, ou une combinaison de farine(s) de blé et/ou de farine(s) de seigle avec une ou plusieurs issue(s) de meunerie riche(s) en son et provenant de blé et/ou de seigle. La pâte peut également contenir des germes de blé broyés. De manière souhaitable, la farine fermentée acide présente une flore microbienne totale inférieure ou égale à 106 UFC (Unités Formant Colonie)/g, de préférence inférieure ou égale à 105 UFC/g, et encore de préférence inférieure ou égale à 104 UFC/g. La dose d'acide lactique dans la farine fermentée acide est avantageusement supérieure ou égale à 50 g par kg de farine fermentée, et plus avantageusement d'au moins 70 g par kg de farine fermentée, et encore plus avantageusement d'au moins 100 g par kg de farine fermentée. L'agent selon l'invention présente, de manière avantageuse, un rapport en poids entre les matières sèches de farine à caractère aromatique et les matières sèches d'extrait de levure de 0,8 à 2,6 ; de préférence de 1,0 à 2,3 ; encore de préférence de 1,2 à 2,0 ; et encore plus de préférence de 1,2 à 1,8. Selon l'invention, on entendra par sel hyposodé un agent salant autre que l'extrait de levure et/ou la farine à caractère aromatique, et ne contenant pas de sodium, préférentiellement un agent minéral. Il s'agira préférentiellement des sels de potassium et d'ammonium. Le chlorure de potassium (KCl), le chlorure d'ammonium (NH4C1), et leurs mélanges constituent les sels préférés selon la présente invention. Le chlorure d'ammonium par le fort pouvoir salant qu'il procure est particulièrement avantageux. De manière particulièrement avantageuse, l'agent substitut du sel sera constitué exclusivement d'extrait de levure, de farine à caractère aromatique, préférentiellement choisie parmi les farines fermentées acides, les farines maltées et leurs mélanges, et d'un sel hyposodé, préférentiellement choisi parmi les sels de potassium, d'ammonium et leurs mélanges, encore préférentiellement le chlorure d'ammonium (NH4C1), le chlorure de potassium (KC1) et leurs mélanges. L'agent substitut du sel et les compositions selon l'invention peuvent contenir, en outre, selon les besoins une faible quantité de sodium. De préférence, ils seront complètement dépourvus de sodium. L'agent selon l'invention présente, de manière avantageuse, un rapport en poids entre les matières sèches de sel hyposodé et les matières sèches d'extrait de levure et de farine à caractère aromatique de 0,4 à 2,3. L'agent substitut du sel selon l'invention peut se présenter sous toute forme appropriée à son utilisation dans l'alimentation. Il se présente de préférence sous forme sèche. Selon un premier mode de réalisation, il se présente sous la forme d'un simple mélange des constituants sous forme sèche. Selon un second mode de réalisation, il se présente sous la forme d'un produit de présentation identique ou similaire au sel de cuisine NaCl, c'est-à-dire homogène et de même granulométrie que le sel NaCl sous forme de sel fin, gros sel ou fleur de sel. La taille des granules sera ainsi avantageusement comprise entre 200 et 2000 microns de diamètre. Ces caractéristiques peuvent être obtenues par la mise en oeuvre des techniques et procédés classiques connus dans le domaine de la formulation notamment techniques d'enrobage, de cristallisation ou d'agglomération. Le cristal de sel hyposodé peut ainsi être enrobé par l'extrait de levure et la farine à caractère aromatique. Selon une alternative, les constituants de l'agent sont solubilisés puis cristallisés simultanément de sorte que l'extrait de levure et la farine à caractère aromatique soient emprisonnés dans le sel hyposodé. Les produits secs constituants l'agent peuvent également être agglomérés ensemble. L'agent substitut du sel peut aussi contenir d'autres composés d'intérêt. Il pourra s'agir de composés nécessaires à la formulation de l'agent sous la forme souhaitée. De tels composés seront préférentiellement dépourvus de goût ou saveur perceptible susceptible de dégrader les qualités organoleptiques de l'agent substitut du sel et/ou dans les compositions dans lesquels ledit agent est susceptible d'être utilisé. A titre d'exemple, il pourra s'agir d'additifs tels que des agents texturants tels que la cellulose microcristalline, le dextrose ou le stéarate de magnésium, des adjuvants, des agents antiagglomérants tels que le silicate de calcium (E552), des agents anti-mottants tels que les fibres de blé, ou des auxiliaires technologiques. Il pourra également s'agir de composés qui ont un intérêt en terme de Santé Publique telle que le fluor et l'iode ou d'autres sels tels que les sels de magnésium en particulier le chlorure de magnésium (MgC12) et le sulfate de magnésium, notamment lorsque le sel hyposodé est un sel de potassium. Un tel mélange offre l'avantage de palier aux carences alimentaires en magnésium et potassium, conformément aux recommandations des Organismes de Santé Publique. L'invention a pour objet l'utilisation de l'agent selon l'invention en substitution totale ou partielle du sel NaCl. L'agent substitut du sel peut être utilisé comme produit en tant que quel pour son effet salant, c'est-à-dire en rernplacement total ou partiel du sel ménager NaCll. Il peut également être ajouté pour son effet salant dans une composition selon l'invention destinée à l'alimentation humaine ou animale. Selon l'invention, l'agent peut être utilisé pour réduire la quantité de sodium, voire le supprimer, dans l'alimentation humaine et/ou animale. La présente invention a donc pour objet un procédé de réalisation d'une composition destinée à l'alimentation humaine ou animale consistant à remplacer une partie ou la totalité de la quantité de chlorure de sodium par l'agent substitut du sel selon l'invention. De manière avantageuse, la teneur relative en sodium sera réduite d'au moins 25%, et la teneur absolue en sodium sera réduite d'au moins 0.12g par 100g de produit. Préférentiellement, la composition sera préparée sans aucune addition de sels de sodium et présentera une teneur en sodium réduite de moitié par rapport aux compositions courantes de même nature et inférieure à 0.12g préférentiellement inférieure à 0.02g, et encore préférentiellement inférieure ou égale à 0.Olg par 100g de produit. La présente invention porte donc aussi sur toute composition destinée à l'alimentation humaine et/ou animale contenant ledit agent substitut du sel. Il pourra s'agir notamment de produit de boulangerie, de produits de charcuterie, de produits d'assaisonnement, de plats composés et de toute autre préparation alimentaire complexe cuite ou non. De manière avantageuse, ces compositions prêtes à être consommées contiendrons moins de 0.12g de sodium par 1100g ou 100m1 de produit, préférentiellement moins de 0.04g, et de préférence moins de 0.02g, encore plus préférentiellement moins de 0.005g de sodium par 100g ou 100m1 de produit. A titre de compositions préférentielles selon l' invention, on pourra citer, les améliorants de panification et les produits de panification tels que pâte boulangère, pain et autres produits de panification cuits. De tels produits conviennent particulièrement dans le cadre d'un régime alimentaire hyposodé. Parmi les produits de boulangerie, on pourra citer des pâtes boulangères comprenant de la farine de céréale(s) non-fermentée, de la levure de panification, de la farine à caractère aromatique, préférentiellement de la farine fermentée acide, et de l'extrait de levure, un sel hyposodé et qui présente une teneur en sodium ou Na+ inférieure à 0,50'Y'D. Une telle pâte peut être congelée. Un autre domaine intéressant de l'invention concerne des pâtons précuits surgelés pouvant être obtenus par fermentation, pré-cuisson et surgélation d'une pâte selon l'invention. Il pourra également s'agir des produits cuits de boulangerie susceptibles d'être obtenus par la fermentation et la cuisson d'une pâte précitée, tels que des pains, de préférence des baguettes, des viennoiseries et/ou des brioches. De préférence, les produits cuits de panification selon l'invention sont des pains courants français ou au moins de type français comme la baguette. De préférence, lorsque la farine fermentée acide sera utilisée dans l'agent substitut du sel, le produit cuit obtenu présentera une teneur en acide lactique sur mie comprise 10 entre 150 et 1000 ppm. Un améliorant de panification selon l'invention peut être sec ou liquide et comprendre également un ou plusieurs ingrédients présentant un effet d'améliorant, et notamment un ou plusieurs ingrédients choisis dans le groupe consistant en l'acide ascorbique, des émulsifiants, des agents stabilisants-épaississants et des enzymes. 15 L'améliorant selon l'invention peut ainsi comprendre un ou plusieurs ingrédients présentant un effet d'améliorant, tels que l'acide ascorbique, la L-cystéine, ou la levure désactivée, des agents stabilisants ù épaississants comme la farine pré-gélatinisée, les amidons modifiés, le CMC (carboxyméthylcellulose), des gommes, comme par exemple la gomme de xanthane, des extraits d'algues comme des alginates ou des carraghénates, 20 ou une combinaison de ces différents agents stabilisants-épaississants, des émulsifiants, comme par exemple la lécithine ou les mono- et diglycérides d'acides gras ou les esters diacétyltartriques de mono- et diglycérides d'acides gras, etc, ou encore une combinaison d'un ou plusieurs émulsifiants comme ceux cités ci-avant, des enzymes, comme par exemple des amylases, et en particulier des alpha-amylases, dont par 25 exemple des alpha-amylases maltogènes ou d'autres alpha-amylases antirassissantes, des hémicellulases, et en particulier les xylanases, des glucose oxydases, des amyloglucosidases, des lipases, des phospholipases, etc , des farines de céréales ou d'autres ingrédients caractéristiques de la composition de pains spéciaux. Lorsque l'améliorant sec est présenté sous forme de poudre, ce support pourra 30 être, par exemple, de la farine étuvée. Selon une variante de l'invention, l'améliorant et les produits de panification en général pourront, en outre, contenir une quantité supplémentaire de germes de blé toastés et/ou de farine de blé malté torréfié(e) pour leurs propriétés aromatiques propres et destinées à typer le goût du pain. Préférentiellement, la teneur totale en germes de blé toastés ne dépassera pas 3% par rapport à la farine mise en oeuvre dans le produit de panification et/ou la teneur totale en farine de blé malté torréfié(e) ne dépassera pas 0.8% par rapport à la farine mise en oeuvre dans le produit de panification. Par exemple, un améliorant sec pour pain courant français apportera pour 100 parties en masse ou 100 kg de farine non fermentée selon le pourcentage du boulanger de 1,5% à 2% de matières sèches de l'agent sec selon l'invention consistant en de la farine à caractère aromatique, préférentiellement de la farine fermentée acide, de la farine maltée et/ou leurs mélanges et de l'extrait de levure et un sel hyposodé (soit 1 kg à 1,8 kg de matières sèches pour 100 kg de farine), 0,005% à 0,020% d'acide ascorbique (soit 0,005 kg à 0,020 kg pour 100 kg de farine), de préférence de 0,005% à 0,015% d'acide ascorbique, 0% à 0, 3% de mono-glycérides d'acides gras saturés (soit 0 kg à 0,3 kg pour 1.00 kg de farine), des alpha-amylases fongiques et/ou des xylanases, un support ou agent solide de dilution pour que l'améliorant sec puisse être utilisé à un pourcentage du boulanger facile à doser, comme par exemple un pourcentage entre 1% et 10%, de préférence entre 1,5% et 5%, et en particulier un tel pourcentage enchiffre rond, comme par exemple 2%, 5% ou 10%. Par exemple, un améliorant sec pour pain européen de type non français apportera pour 100 parties ou 100 kg de farine non fermentée selon le pourcentage du boulanger de 1,5% à 2% de matières sèches de l'agent sec selon l'invention consistant en de la farine à caractère aromatique, de préférence de la farine fermentée acide, de la farine maltée et/ou leurs mélanges et de l'extrait de levure et un sel hyposodé (soit 1 kg à 1,5 kg de matières sèches pour 100 kg de farine), 0,005% à 0,020% d'acide ascorbique (soit 0,005 kg à 0,020 kg pour 100 kg de farine), de préférence de 0,006% à 0,012% d'acide ascorbique, 0,05% à 0,20% d'esters diacétyl-tartriques de mono-et di- glycérides (émulsifiant E472e ou f) (soit 0,05 kg à 0,20 kg pour 100 kg de farine), une ou plusieurs alpha-amylases dont de préférence une alpha-amylase antirassissante, des xylanases, des lipases ou phospholipases ayant un effet renforçateur du réseau du gluten, 0% à 0,20% d'un ou plusieurs agents stabilisants-épaississants, assurant le moelleux du pain ou facilitant un procédé de panification faisant appel à la congélation ou la surgélation, comme des gommes ou des extraits d'algues, soit 0 kg à 0,20 kg pour 100 kg de farine, un support ou agent solide de dilution pour que l'améliorant sec puisse être utilisé à un pourcentage du boulanger facile à doser, tel qu'un pourcentage entre 1% et 10%, de préférence entre 1,5% et 5%, par exemple 2%, 5% ou 10%. En panification, l'invention n'est pas limitée à ces applications de l'agent substitut du sel selon l'invention et englobe tous les procédés, toutes les pâtes, et tous les produits de panification et utilisations comprenant le nouvel agent substitut du sel pour la panification selon l'invention. L'invention couvre ainsi également tout procédé de préparation pour produits cuits comprenant : - la préparation d'une pâte contenant de la farine non-fermentée, de l'eau, de la farine à caractère aromatique, de l'extrait de levure, le sel hyposodé préférentiellement choisi parmi le chlorure de potassium, le chlorure de sodium et leurs mélanges et un agent levant choisi parmi la levure de panification, la poudre à lever (levure chimique) et leur combinaison, la levée de la pâte au moyen de l'agent levant, et, - la cuisson de la pâte levée, ledit procédé comprenant éventuellement un laminage de la pâte entre les étapes de préparation et de levée. Des compositions selon l'invention peuvent également être les autres aliments souvent considérés comme les plus vecteurs de sodium à savoir la charcuterie, les soupes, les fromages, les plats composés, les condiments et sauces. De manière plus générale, la présente invention a donc également pour objet l'utilisation d'extrait de levure et de farine à caractère aromatique pour masquer les off- flavors des sels hyposodés, en particulier des chlorures de potassium et/ou d'ammonium. L'extrait de levure et de farine à caractère aromatique peuvent ainsi être ajoutés dans les produits contenant des sels hyposodés. Selon l'invention, l'extrait de levure et de farine à caractère aromatique peuvent également être utilisés pour réduire la quantité de sels hyposodés. La présente invention a donc aussi pour objet un procédé de réalisation d'une composition contenant un sel hyposodé consistant à ajouter un extrait de levure et de farine à caractère aromatique et/ou à remplacer une partie du sel hyposodé par un extrait de levure et de farine à caractère aromatique, La présente invention a également pour objet l'agent substitut du sel contenant au moins de l'extrait de levure, du chlorure de potassium et de la farine à caractère aromatique, préférentiellement de la farine fermentée acide comme médicament, notamment pour le traitement par voie orale de l'hypokaliémie. Les exemples ci-après sont fournis pour illustrer l'invention et ne doivent en aucun cas être considérés comme une limite à la portée de l'invention. EXEMPLES D'AGENTS SUBSTITUTS DU SEL SELON L'INVENTION : Les agents substituts du sel selon l'invention ci-après détaillés ont été réalisés par simple mélange des constituants suivants: La farine fermentée acide présente dans l'agent sec suivant l'invention est obtenue par séchage d'une pâte à base de son de seigle micronisé fermentée par des bactéries lactiques de levain. La farine fermentée plus spécifiquement utilisée dans ces exemples est commercialisée par la société LESAFFRE INTERNATIONAL, Division Ingrédients, à Marcq-en-Baroeul, France, ou LESAFFRE FRANCE Levures et Ingrédients,(nom commercial de la SILFALA), à Strasbourg, France, sous la dénomination commerciale Arôme Levain S400. L'extrait de levure présent dans l'agent sec suivant l'invention est un autolysat d'une levure de brasserie appartenant à l'espèce Saccharomyces cerevisiae. L'extrait de levure est un extrait de levure fabriqué sans ajout de sel. Il s'agit d'un extrait de levure commercial développant des notes de type acide , amer (très faible), viandé , beurré , bouillon , rôti , grillé , ce qui correspond au profil classique d'un extrait de levure commercial sans note particulièrement marquée. L'extrait de levure standard commercialisé par la société BIO SPRINGER, à Maisons-Alfort, France, sous la dénomination commerciale Springer type 101 a plus spécifiquement été utilisée dans ces exemples. •Agent substitut 1 en % du poids de la composition Extrait de levure 16 Farine fermentée acide 24 NH4C1 30 NaCl 30 • Agent substitut 2 : en % du poids de la composition Extrait de levure 16 Farine fermentée acide 24 NH4C1 30 KC1 30 •Agent substitut 3 : en % du poids de la composition Extrait de levure 20 Farine fermentée acide 30 NH4C1 50 15 Un panel d'experts a testé les sels hyposodés seuls ou inclus dans les agents substituts du sel, dilués à 5g par litre dans de l'eau. Pour chacun de ces agents, un effet salant intense ainsi qu'une forte diminution des Off-flavors ont été perçus. (résultats ci-joints). Evaluation des agents substituts du sel dans l'eau : 20 EXL désigne un extrait de levure. EXL+farine désigne le mélange d'extrait de levure (40%) et de farine fermentée acide (60%). Les agents suivants ont été testés en dilution dans de l'eau, à la concentration de 5g/l, par un jury de 7 experts. 14 10 25 5 • Voici la liste des échantillons goûtés et classés pour leur saveur salée : Extrait levure Extrait de NaCl KC1 NH4C1 + farine levure Témoin négatif Témoin positif 100% (NaCl) Produit F 60% 20% 20% _ 40% 30% 30% Produit A Produit C 60% 20% 20% Produit D _ 40% 30% 30% Produit B 50% 50% Produit E 50% 50% • Voici les résultats du classement, de gauche à droite : du moins salé au plus salé : C F D B A E (Note : un même trait rassemble les échantillons ne présentant pas de différence 10 significative) On n'obtient pas de différences nettes entre les recettes. E serait le produit le plus salé , mais B, A et D sont également perçus assez salés. C et F sont les deux moins salés. Une note fortement poulet est unanimement citée par les dégustateurs du mélange E. 15
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La présente invention concerne un nouvel agent substitut du sel NaCl comprenant au moins un extrait de levure, de la farine à caractère aromatique et un sel hyposodé et son utilisation comme agent salant. Elle concerne également l'utilisation d'extrait de levure et de farine à caractère aromatique pour leurs effets masquants des Off-flavors des sels hyposodés, en particulier des sels de potassium et/ou d'ammonium.
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1. Agent substitut du sel comprenant au moins un extrait de levure, de la farine à caractère aromatique et un sel hyposodé. 2. Agent substitut du sel selon la 1 dans lequel le sel hyposodé est choisi parmi les sels de potassium, les sels d'ammonium et leurs mélanges. 3. Agent substitut du sel selon la 1 ou 2 dans lequel le sel hyposodé est choisi parmi chlorure de potassium, le chlorure d'ammonium et leurs mélanges. 4. Agent substitut du sel selon l'une des 1 à 3 dans lequel l'extrait de levure est un extrait de levure de brasserie. 5. Agent substitut du sel selon l'une des 1 à 4 dans lequel la farine à caractère aromatique est choisie parmi les farines fermentées acides, les farines maltées et leurs mélanges. 6. Agent substitut du sel selon la 5 dans lequel la farine maltée est choisie parmi la farine de blé malté, d'orge malté et/ou leurs mélanges. 7. Agent substitut du sel selon l'une des précédentes sous forme sèche. 8. Utilisation d'un extrait de levure et d'une farine à caractère aromatique pour masquer les off-flavors des substituts de sel hyposodé, en particulier des chlorures de 20 potassium et/ou d'ammonium. 9. Utilisation selon la 8 dans laquelle la farine à caractère aromatique est choisie parmi les farines fermentées acides, les farines maltées et leurs mélanges. 10. Utilisation d'un agent selon l'une des 1 à 7 comme substitut partiel ou total du sel NaCl. 25 11. Composition destinée à l'alimentation animale et/ou humaine contenant l'agent substitut du sel selon l'une des 1 à 7. 12. Améliorant de panification ou produit de panification contenant l'agent selon l'une des 1 à 7 13. Agent substitut du sel selon l'une des 1 à 7 comme médicament, le 30 sel étant un chlorure de potassium. 14. Utilisation d'un agent selon l'une des 1 à 7 pour la préparation d'un médicament pour le traitement de l'hypokaliémie par voie orale, le sel étant un chlorure de potassium. 15. Procédé de réalisation d'une composition destinée à l'alimentation humaine et/ou 5 animale consistant à remplacer une partie ou la totalité de la quantité de chlorure de sodium par l'agent substitut du sel selon l'une des 1 à 7.
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A
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A21,A23
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A21D,A23L
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A21D 2,A23L 27
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A21D 2/02,A23L 27/00,A23L 27/40
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FR2892163
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A1
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ROULEMENT A CONTACT OBLIQUE, MODULE ET COLONNE DE DIRECTION CORRESPONDANTS.
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La présente invention concerne un roulement à contact oblique, du type comprenant : - une pluralité de corps de roulement, - une première piste, ayant un axe central, sur 5 laquelle peuvent rouler les corps de roulement, - une bague d'adaptation ayant une surface d'application contre la première piste. Les colonnes de direction des véhicules de tourisme utilisent, dans la majorité des cas, deux roulements rigides à billes pour assurer le guidage en rotation de l'arbre de direction. Ces roulements doivent disposer d'un couple de 10 rotation très faible et d'une rigidité élevée pour un ressenti au volant satisfaisant. Ces colonnes de direction intégrant de plus en plus de fonctions telles que le réglage et la sécurité, il est souvent difficile de garantir une coaxialité exacte entre 15 les roulements supérieur et inférieur dans le corps de colonne, en raison du procédé de réalisation, et de conception en deux parties des logements ainsi qu'une rectitude parfaite de l'arbre notamment dans le cas d'une déformation liée à la conception particulière des arbres en 20 deux parties. Pour s'intégrer à cet environnement, le roulement doit donc répondre à un ensemble de critères, que ne permettent pas les solutions actuelles : - un faible couple de rotation (environ 0,02 Nm 25 maximum), -une faible variation de couple dans la direction circonférentielle, -aucun jeu radial et axial, - une capacité d'auto-alignement pour reprendre le 30 défaut de mésalignement statique entre le logement inférieur et supérieur, - une absorption du mésalignement dynamique provoqué par un arbre cintré sans dégrader le couple de rotation. La présente invention a pour but de pallier l'une ou plusieurs de ces inconvénients et de proposer un roulement à contact oblique qui a une capacité d'auto-alignement pour compenser un mésalignement de deux logements inférieur et supérieur. Conformément à l'invention, ce problème est résolu grâce à un roulement à contact oblique du type indiqué cidessus, caractérisé en ce que la surface d'application est une surface de sphère partielle. Selon d'autres modes de réalisation, le roulement comprend les caractéristiques suivantes : - la première piste est une piste intérieure, la bague d'adaptation est une bague intérieure, et la surface d'application est une surface de sphère partielle extérieure ; la première piste est en un matériau ayant une dureté plus importante que celle du matériau de la bague 20 d'adaptation. Par ailleurs, l'invention a pour objet un module de roulement, du type comprenant deux roulements à contact oblique et une enveloppe dans laquelle sont disposés les deux roulements, caractérisé en ce que les deux roulements à 25 contact oblique sont des roulements tel que décrit ci-dessus. Selon des modes de réalisation particuliers du module, celui-ci comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : 30 - les bagues d'adaptation des deux roulements sont solidaires l'une de l'autre, et les deux surfaces d'application de sphère partielle ont un même centre ; - les deux roulements à contact oblique sont montés en "X" ; et - l'enveloppe s'applique contre une piste de l'un des roulements, et un ressort est disposé entre une piste de l'autre des roulements et l'enveloppe, et est adapté pour solliciter les deux roulements à contact oblique vers la bague d'adaptation. Par ailleurs, l'invention a pour objet une colonne de direction, du type comportant un manchon, un arbre de direction, et un roulement qui loge l'arbre de direction dans le manchon, caractérisée en ce que le roulement est un roulement tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective et en coupe axiale d'un module de roulement selon un premier mode de réalisation de l'invention; et - les figures 2 et 3 sont des vues identiques à la vue de la figure 1, de deuxième et troisième modes de réalisation d'un module de roulement selon l'invention. Une colonne de direction selon l'invention, non représentée, comporte un manchon qui est fixé à une structure d'un véhicule automobile, un arbre de direction auquel est fixé le volant ainsi qu'un ou plusieurs modules de roulement par le(s)quel(s) l'arbre est logé dans le manchon. Un tel module de roulement est représenté à la figure 1, et porte la référence générale 20. Le module de roulement 20 comporte deux roulements à contact oblique 22, 24 ainsi qu'une enveloppe extérieure 26 commune dans laquelle sont disposés les deux roulements 22, 24. Le module 20 comporte en outre deux ressorts 28. Chaque roulement 22, 24 comprend une bague intérieure d'adaptation 30, une piste de roulement intérieure 32, une pluralité de corps de roulement, en l'occurrence des billes 34, une cage de maintien des billes 36, et une piste de roulement extérieure 38. La piste intérieure 32 s'étend suivant un axe central X-X. Elle comporte une surface de roulement extérieure 40 sur laquelle roulent les billes 34 ainsi qu'une surface intérieure 42 en forme de tore partiel. La bague d'adaptation 30 comporte une surface radialement extérieure 44 qui s'applique contre la surface intérieure 42 et qui est une surface de sphère partielle ayant un rayon R et dont le centre C est situé sur l'axe X- X. Les pistes intérieure 32 et extérieure 38 sont fabriquées de préférence en métal par exemple en tôle emboutie, tandis que la bague d'adaptation 30 est fabriquée en matière plastique, notamment en polyamide 6-6. Ainsi, la piste intérieure 32 est en un matériau dont la dureté est plus importante que celle du matériau de la bague d'adaptation 30. En l'occurrence, les bagues d'adaptation 30 des deux roulements 24, 22 sont fabriquées d'un seul tenant et sont solidaires l'une de l'autre. Par ailleurs, les deux surfaces de sphère partielle 44 ont un même centre C. En outre, les deux roulements 22, 24 sont montés en "X". Les deux ressorts 28 sont des joints toriques en matière élastique et s'appliquent sur la piste extérieure 38. Ainsi, ils sont adaptés pour solliciter les deux roulements 22, 24 axialement vers la bague d'adaptation 30. Sur la figure 2 est représenté un deuxième mode de réalisation d'un module de roulement selon l'invention, qui diffère du module de la figure 1 par ce qui suit. Les éléments analogues portent les mêmes références. La bague d'adaptation 30 comporte une première portion monobloc en matière plastique 48 portant les deux surfaces 44 ainsi qu'une bague de compensation intérieure 50 en métal qui est adaptée pour recevoir l'arbre de direction. Sur la figure 3 est représenté un troisième mode de réalisation du module selon l'invention, qui diffère de celui de la figure 1 par ce qui suit. Le module 20 ne comporte qu'un seul ressort 28 qui est disposé entre la piste extérieure 38 du roulement 22, tandis que la piste extérieure 38 du roulement 24 s'applique directement contre l'enveloppe 26. Les deux roulements 22, 24 sont ainsi préchargés par un seul ressort. Selon une variante non représentée, un montage en "0" des deux roulements 22, 24 d'un seul module 20 est envisageable. La fonction de roulement principal est assurée par la présence des deux roulements à contact oblique 22, 24, alors que le rotulage de la bague 30 autour d'un axe perpendiculaire à l'axe X-X est rendu possible par le degré de liberté existant entre la bague d'adaptation 30 sphérique et les deux pistes intérieures 33 des roulements à contact oblique. Sous mésalignement dynamique (arbre cintré), il se crée, à la mise en place de l'arbre, un déplacement angulaire permanent entre l'axe de la bague d'adaptation 30 et l'axe des pistes de roulement 30, 32 et donc du roulement. Sous mésalignement statique, c'est-à-dire non coaxialité des logements et pendant la rotation de l'arbre, le module selon l'invention permet un glissement des pistes intérieures de roulement sur la bague d'adaptation 30. L'absence de jeu radial et axial est assuré par l'insertion d'un élément élastique tel que des ressorts 28 sous forme de tore caoutchouc par exemple qui précontraint les roulements lors de la fermeture de l'enveloppe extérieure
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Ce roulement à contact oblique (22, 24), comprend :- une pluralité de corps de roulement (34),- une première piste ayant un axe central et sur laquelle peuvent rouler les corps de roulement (34), et- une bague d'adaptation ayant une surface d'application contre la première piste.La surface d'application (44) est une surface de sphère partielle.Application aux logements de colonnes de direction de véhicules automobiles.
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1. Roulement à contact oblique (22, 24), du type comprenant : - une pluralité de corps de roulement (34), - une première piste (32), ayant un axe central (X-X), sur laquelle peuvent rouler les corps de roulement (34), - une bague d'adaptation (30) ayant une surface d'application (44) contre la première piste (32), caractérisé en ce que la surface d'application (44) 10 est une surface de sphère partielle. 2. Roulement selon la 1, caractérisé en ce que la première piste est une piste intérieure (32), en ce que la bague d'adaptation est une bague intérieure (30), et en ce que la surface d'application est une surface 15 de sphère partielle extérieure (40). 3. Roulement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première piste (32) est en un matériau ayant une dureté plus importante que celle du matériau de la bague d'adaptation (30). 20 4. Module de roulement, du type comprenant deux roulements à contact oblique (22, 24) et une enveloppe {26) dans laquelle sont disposés les deux roulements (22, 24), caractérisé en ce que les deux roulements à contact oblique (22, 24) sont des roulements selon l'une quelconque des 25 précédentes. 5. Module selon la 4, caractérisé en ce que les bagues d'adaptation (30) des deux roulements (22, 24) sont solidaires l'une de l'autre, et en ce que les deux surfaces d'application de sphère partielle (44) ont un même 30 centre (C). 6. Module selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les deux roulements à contact oblique (22, 24) sont montés en "X". 7. Module selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que l'enveloppe (26) s'applique contre une piste de l'un des roulements, et en ce qu'un ressort (28) est disposé entre une piste de l'autre des roulements et l'enveloppe (26), et est adapté pour solliciter les deux roulements à contact oblique (22, 24) vers la bague d'adaptation (30). 8. Colonne de direction, du type comportant un manchon, un arbre de direction, et un roulement qui loge l'arbre de direction dans le manchon, caractérisée en ce que le roulement est un roulement selon l'une quelconque des 1 à 3.
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F,B
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F16,B62
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F16C,B62D
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F16C 23,B62D 1,F16C 19
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F16C 23/08,B62D 1/16,F16C 19/18
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FR2900696
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A3
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STRUCTURE DE BRIDE POUR BARRES DE DIFFERENTS DIAMETRES
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(a) Domaine de l'invention La présente invention concerne une structure de bride pour barres de différents diamètres, et plus particulièrement une structure de bride qui permet de maintenir une base de bride sur tout type de guidon de bicyclette, ou peut être employée sur le porte bagage arrière d'une bicyclette pour y maintenir fermement des objets. (b) Description de l'art antérieur Le développement technologique entraîne une modernisation des divers types de véhicules, améliorant également le confort des personnes modernes. Cependant, à l'heure actuelle, l'épuisement des ressources naturelles et la détérioration de l'environnement ont donné un nouvel essor à la bicyclette. En effet, celle-ci ne consomme pas d'énergie et ne pollue pas l'environnement. D'ailleurs, la bicyclette aide non seulement à protéger l'environnement, mais elle permet également de faire de l'exercice. C'est également un moyen de transport extrêmement pratique pour certaines professions. Par exemple, un livreur de journaux utilise sa bicyclette pour livrer les journaux dans chaque foyer, un facteur utilise la bicyclette pour livrer le courrier le long de grands avenues et de petites rues et un livreur de lait utilise sa bicyclette pour distribuer le lait le matin. Par conséquent, puisque ces individus utilisent la bicyclette comme moyen de transport, il est naturel d'y accrocher un sac ou un panier pour y placer des objets. Cependant, la méthode traditionnelle pour fixer un sac est de l'accrocher simplement sur la bicyclette sans pour autant le fixer efficacement. Par conséquent, il est inévitable que cela produise un balancement de la bicyclette entraînant une instabilité lors de son l'utilisation. En outre, l'engouement actuel pour les bicyclettes a eu comme conséquence la fabrication de bicyclettes avec des guidons de différents diamètres. Par conséquent, un dispositif de bride de base fixe ne peut pas être utilisé avec un sac ou un panier traditionnel. D'ailleurs, si le dispositif de bride est réalisé pour un 1 diamètre de guidon de taille unique et si l'utilisateur qui en fait l'achat découvre à son retour à son domicile que son achat ne peut pas être installé sur sa propre bicyclette, celui-ci est déçu et doit échanger l'achat, ce qui constitue un inconvénient supplémentaire. En outre, si le fabricant du dispositif de bride de base fixe fabrique et conditionne séparément les dispositifs pour les barres de grand diamètre et les barres de petit diamètre, ses coûts de fabrication seront plus élevés et il devra augmenter sa surface de stockage. Le but de la présente invention est donc de fournir une structure de bride qui peut être utilisée sur des barres de différents diamètres. SOMMAIRE DE L'INVENTION Un premier objectif de la présente invention est de proposer une structure de bride pour des barres de différents diamètres facilitant le maintien et permettant d'être fixé sur les guidons ou le porte bagage arrière d'une bicyclette. Un autre objectif de la présente invention est de proposer une structure de bride pour des barres de différents diamètres pouvant être installée par soi-même. Cette fixation amovible permet à des structures de bride d'être montées sur des barres de grand et de petit diamètre, des entretoises auxiliaires étant disposées avec les structures de bride pour former différentes tailles d'ouvertures. Afin d'atteindre ces objectifs, la structure de bride comprend des pièces de bride supérieures, des pièces de bride inférieures, un ensemble de premières entretoises et un ensemble de deuxièmes entretoises, dans lesquelles des parties de fixation et des trous sont placés sur les pièces de bride supérieures. Des cannelures d'ancrage sont formées sur les rebords inférieurs des pièces de bride supérieures. Les pièces de bride inférieures sont agencées pour correspondre avec les trous et les cannelures d'ancrage. Les cannelures d'ancrage permettent de fixer les premières entretoises, les deuxièmes entretoises étant disposées dans les premières entretoises afin de les bloquer. Des espaces de fixation sont ainsi formés entre les pièces de bride supérieures et les pièces de bride inférieures après avoir ajouté les premières entretoises, permettant de maintenir une barre de diamètre relativement grand. Les espaces de fixation formés entre les pièces de bride supérieures et inférieures, après avoir ajouté les deuxièmes entretoises, permettent de maintenir une barre d'un diamètre relativement petit. Une base de bride permet d'attacher fixement un sac à dos (ou panier) au guidon d'une bicyclette et une plaque inférieure de fixation permet d'attacher fixement un paquet au porte bagage arrière d'une bicyclette. Afin de permettre une meilleure compréhension desdits objectifs et des méthodes technologiques de l'invention décrite ci-dessus, les figures ci-dessous sont présentées brièvement puis décrites en détails pour présenter les modes de réalisation préférés de l'invention. COURTE DESCRIPTION DES SCHÉMAS La figure 1 représente une vue en éclaté structurale d'une première forme de réalisation selon la présente invention. La figure 2 représente une vue schématique de la première forme de réalisation de la présente invention utilisée sur des guidons de grand diamètre de bicyclette. La figure 3 représente une vue en coupe de la figure 2 sur un guidon de grand diamètre de bicyclette. La figure 4 représente une vue en éclaté structurale de la première forme de réalisation installée avec des deuxièmes entretoises selon la présente invention. La figure 5 représente une vue en coupe de la figure 4 pour un guidon de petit diamètre. La figure 6 représente une vue schématique d'une deuxième application de la première forme de réalisation selon la présente invention. La figure 7 montre une vue en éclaté structurale d'une deuxième forme de réalisation selon la présente invention. La figure 8 représente une vue en éclaté structurale de la deuxième forme de réalisation avec des deuxièmes entretoises. La figure 9 représente une vue en coupe de la deuxième forme de réalisation utilisée sur un porte bagage avec des barres de grand diamètre. La figure 10 représente une vue en coupe de la deuxième forme de réalisation utilisée sur un porte bagage avec les barres de petit diamètre. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES FORME DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la FIGURE 1, dans une première forme de réalisation de la présente invention, des structures de bride appropriées sont assemblées à une base de bride 10 pour être utilisées sur des barres de différents diamètres. Les structures de bride (A, B) sont installées sur deux côtés de la base de bride 10, et comprennent respectivement une pièce de bride supérieure 20, une pièce de bride inférieure 30, un ensemble de premières entretoises 41, 42 et une pièce de fixation transversale 50. Des cavités en forme d'arc 21, 31 sont respectivement formées dans les surfaces mutuellement proches des pièces de bride supérieures 20 et des pièces de bride inférieures 30. Une extrémité d'axe 23, munie d'un trou d'axe 22 susceptible de recevoir un axe, est ménagée au bout de chacune des pièces de bride supérieures 20. Une extrémité de liaison 25, pourvue d'un trou à boulon long 24, est ménagée à une autre extrémité de chacune des pièces de bride supérieures 20. Des goupilles d'axe 35 sont utilisées pour goupiller respectivement les trous d'axe 22 et les trous d'axe correspondants 36 des pièces de bride inférieures 30, afin de maintenir les pièces de bride supérieures 20 avec les pièces de bride inférieures 30. En outre, une cannelure d'ancrage supérieure 26 (voir FIGURE 3) et une cannelure d'ancrage inférieure 32 (voir FIGURE 3) sont formées dans les sections de cavité en forme d'arc entre les pièces de bride supérieures 20 et les pièces de bride inférieures 30 respectivement. Des trous 27 et 33 sont percés dans des cannelures d'ancrage supérieures 26 et inférieures 32 respectivement permettant de ce fait aux premières entretoises 41, 42 de s'enchâsser respectivement dans les cannelures d'ancrage 26, 32. Deux tenons saillants 44, 45 sont disposés respectivement sur les parties inférieures des premières entretoises 41, 42, les tenons saillants 44, 45 s'enfonçant respectivement dans les trous 27, 33. Une pluralité de cannelures 46, 47 sont respectivement formées dans les surfaces des premières entretoises 41, 42. Un boulon 43 pénètre de haut en bas chacun des trous de boulon long 24 des extrémités de liaison 25 des pièces de bride supérieures 20 pour se prolonger hors du trou de boulon 34 de chacune des pièces de bride inférieures 30. Les pièces de bride supérieures 20 et inférieures 30 sont ainsi assemblées pour former un espace de fixation entre les structures de bride (A, B). Dans une forme de réalisation, lesdits boulons 43 sont insérés dans les trous de boulon 34, la pièce de fixation transversale 50 est ajustée entre les trous de boulon 34 des deux pièces de bride inférieures 30. Les extrémités des boulons 43, après leur insertion dans les trous de boulon 34, traversent les trous 55 de la pièce de fixation transversale 50. Des écrous 54 sont alors utilisés pour serrer les extrémités des boulons 43, permettant de ce fait à la pièce de fixation transversale 50 de maintenir la partie inférieure de la barre centrale 52 du guidon 51 de bicyclette et ainsi éviter un changement d'angle lorsqu'un article lourd est accroché à l'avant de la base de bride 10. En référence aux Figures 2 et 3, lorsque les boulons 43, disposés sur les structures de bride (A, B) et placés des deux côtés la base de bride 10, sont desserrés, les extrémités de liaison 25 peuvent se séparer des trous de boulon 34 de la pièce de bride inférieure 30, ce qui permet à la base de bride 10 d'être placée à l'intersection entre le guidon 51 et la barre centrale 52 de la bicyclette. Après assemblage des entretoises 41, 42 dans les faces intérieures des pièces de bride supérieures 20 et inférieures 30. Les espaces situés entre les deux entretoises 41, 42 forment des ouvertures intérieures de taille suffisamment grande pour maintenir fermement le guidon 51 d'une bicyclette, permettant à la base de bride 10 d'être fixée fermement à l'avant de la bicyclette. La base de bride 10 peut également s'assembler à une pièce de fixation 61 pour y recevoir un sac à dos 60, permettant à celui-ci d'être fermement accolé au guidon 51 de la bicyclette. En référence aux Figures 4 et 5, représentant une autre forme de réalisation, dans lequel le guidon 53 de bicyclette possède un diamètre relativement petit, des deuxièmes entretoises additionnelles 62, 63 peuvent être enchâssées respectivement dans les cannelures d'ancrage 46, 47 utilisées pour joindre respectivement les premières entretoises 41 aux pièces de bride supérieures 20 et les premières entretoises 42 aux pièces de bride inférieures 30. De plus, des tenons saillants 64, 65 disposés sur une surface arrière de chacune des deuxièmes entretoises 62, 63, permettent aux deuxièmes entretoises 62, 63 de s'insérer respectivement dans les cannelures 46, 47. Lorsque les deuxièmes entretoises 62,63 ont été disposées dans les premières entretoises 41, 42, l'espace de fixation formé entre les deuxièmes entretoises 62, 63 est de diamètre réduit, permettant à une bride d'être fermement fixée sur le guidon 53 de petit diamètre. Par conséquent, la fixation de la base de bride 10 à la pièce de fixation 61 permet au sac à dos 60 ou au panier 66 de pouvoir être disposés de manière amovible sur une bicyclette comme représenté sur la figure 6. Un paquet qui ne peut pas être disposé sur le guidon peut être placé sur le porte bagage arrière 90 de la bicyclette. En référence aux Figures 7 à 9, le porte bagage arrière d'une bicyclette est pourvu d'une plaque de fixation 70, dont la surface est percée d'une pluralité de cannelures de verrouillage 71 permettant à des crochets 68 correspondants, placés sur une partie inférieure d'un paquet 67, de s'y accrocher. Des trous 72 et des cavités 73 sont formés sur les deux rebords et sur les côtés inférieurs de la plaque de fixation 70. Les cavités 73 sont agencées pour correspondre avec les éléments de maintien 80, dont un côté est percé par un trou 81, un autre côté comprenant au moins une cannelure d'ancrage 82. Chacun des éléments de maintien 80 de la forme de réalisation de la présente invention comprend deux cannelures d'ancrage 82 pour permettre à une première entretoise 83 de s'y insérer. Des tenons saillants 84 sont situés sur une partie inférieure de chacune des premières entretoises 83, des trous 85 étant percés dans la partie supérieure des premières entretoises 83. Lorsque la plaque de fixation 70 est disposée sur le porte bagages arrière 90 d'une bicyclette, les cavités 73 sont alignées et disposées sur les barres 91 de grand diamètre du porte bagages arrière 90. Les éléments de maintien 80 sont placés vers le haut, alignés avec les cavités respectives 73, et disposés sous les barres 91 d'un diamètre relativement grand du porte bagages arrière 90. Les boulons 86 sont insérés dans les trous 72 et les trous 81, les écrous 87 étant respectivement boulonnés aux boulons 86 et serrés fortement. La plaque de liaison 70 est alors fixée aux éléments de maintien 80, et fermement retenue sur les barres 91 au moyen des cavités 73 de la plaque de liaison 70 et des premières entretoises 83 des éléments de maintien 80. Si les barres 92 (figure 10) d'un porte bagage arrière de bicyclette sont d'un plus petit diamètre, lorsque les premières entretoises 83 ont été enchâssées dans les éléments de maintien 80, la plaque de liaison 70 et les éléments de maintien 80 ne sont pas maintenus fermement aux barres 92 du porte bagage arrière. En référence aux Figures 8 et 10, lorsque les premières entretoises 83 ont été enchâssées dans les éléments de maintien 80, les trous 85 percés dans la partie supérieure des premières entretoises 83 permettent aux tenons saillants ronds 89 des deuxièmes entretoises 88 de s'y insérer, rétrécissant de ce fait l'espace de fixation entre les cavités 73 de la plaque 70 et les éléments de maintien 80. La plaque de fixation 70 est alors fermement maintenue au porte bagages. Les avantages suivants s'ajoutent aux avantages structurels déjà cités : 1. La fixation des pièces de bride supérieures 20 et inférieures 30 permet à la bride de base 10 d'être fixée sur un guidon de bicyclette, un sac à dos ou un panier pouvant également être disposés avec la pièce de fixation 61 afin de stocker de manière efficace et commode des articles. 2. L'espace de fixation formé entre les pièces de bride supérieures 20 et inférieures 30 peut être modifié en utilisant les premières entretoises 41, 42 et les deuxièmes entretoises 62, 63. Les entretoises facilitent l'assemblage des structures de bride A, B sur des barres de différents diamètres et ceci sans position privilégiée. 3. La présente invention s'applique également à un porte bagage arrière d'une bicyclette, la plaque de fixation 70 est d'abord disposée sur le porte bagages arrière, les cannelures d'ancrage 71 formées sur la plaque de fixation 70 coopérant avec les crochets 68 placés sur la partie inférieure d'un paquet. De plus, les trous 72 et les cavités 73 sont formés sur deux côtés et sur les rebords inférieurs de la plaque de fixation 70 pour correspondre avec les éléments de maintien 80. Grâce au trou 81 percé dans un côté de chacun des éléments de maintien 80 et grâce aux cannelures d'ancrage 82 formées de l'autre côté, les premières entretoises 83 sont insérées dans les cannelures d'ancrage 82, les deuxièmes entretoises 88 pouvant être insérées dans les premières entretoises 83, afin de réaliser une fixation efficace sur des barres de différents diamètres
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La structure de bride comprend des pièces de bride supérieures (20), des pièces de bride inférieures (30), un ensemble de premières entretoises (41, 42) et un ensemble de deuxièmes entretoises (62, 63), dans lesquelles des parties de fixation et des trous sont placés sur les pièces de bride supérieures (20). Des cannelures d'ancrage (26, 27) sont formées sur les rebords inférieurs des pièces de bride supérieures (20). Les pièces de bride inférieures (30) sont agencées pour correspondre avec les trous et les cannelures d'ancrage (26, 27). Les cannelures d'ancrage (26,27) permettent de fixer les premières entretoises (41, 42), les deuxièmes entretoises (62, 63) étant disposées dans les premières entretoises (41, 42) afin de les bloquer. Des espaces de fixation sont formés entre les pièces de bride supérieures (20) et les pièces de bride inférieures (30) après avoir été assemblées, les deuxièmes entretoises (62, 63) permettant de maintenir une barre d'un diamètre relativement plus petit. De plus, une base de bride permet d'attacher fixement un sac à dos (ou un panier) aux guidons d'une bicyclette, et une plaque de fixation permet de fixer un paquet sur un porte bagage arrière de bicyclette.
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1. Structure de bride pour barres de différents diamètres, comprenant : des pièce de bride supérieures (20) et des pièces de bride inférieures (30), dans lesquelles des cavités en forme d'arc (21, 31) sont respectivement formées dans les surfaces mutuellement proches des pièces de bride supérieures (20) et inférieures (30), une extrémité de fixation d'axe (23), pourvue d'un trou d'axe (22), étant disposée à l'extrémité de chacune des pièces de bride supérieures (20), une extrémité de liaison (25), pourvue d'un trou de boulon long (24), étant située à une autre extrémité de chacune des pièces de bride supérieures (20); des goupilles d'axe (35) étant utilisées pour goupiller les trous d'axe (22) avec des trous d'axe (36) correspondants des pièces de bride inférieures (30), afin de maintenir les pièce de bride supérieures (20) avec les pièces de bride inférieures (30); des cannelures (26, 32) étant respectivement formées dans les sections de cavité en forme d'arc entre les pièces de bride supérieures (20) et inférieures (30), permettant à des premières entretoises (41, 42) de s'insérer à l'intérieur ; un ensemble de premières entretoises (41,42), dont la partie supérieure de chacune des premières entretoises (41,42) est percée d'au moins un trou (27, 33), et dont la partie inférieure comprend des tenons saillants (44, 45) agencés pour s'enchâsser dans des cannelures d'ancrage (26, 27) des pièces de bride supérieures (20) et inférieures (30) ; un ensemble de deuxièmes entretoises (62, 63), agencé pour s'enchâsser dans des cannelures d'ancrage (46, 47) des premières entretoises (41, 42), des tenons saillants (64, 65) étant situés sur une surface arrière de chacune des deuxièmes entretoises ; et des boulons (43) insérés dans les trous de boulon long (24) des pièces de bride supérieures (20), des écrous (54) étant serrés aux extrémités des boulons (43) après pénétration dans les trous de boulon long (24), la liaison des pièce de bride supérieures (20) aux pièces de bride inférieures (30) formant de ce fait des structures de bride (A, B), les premières entretoises (41, 42) et les deuxièmes entretoises (62, 63) permettant l'ajustement de l'espace situé entre les structures de bride (A, B) afin de faciliter leur fixation sur des barres de différents diamètres. 2. Structure de bride selon la 1, dans laquelle des trous (27, 33) sont percés respectivement dans les cannelures d'ancrage (26, 32) formées dans les pièces de bride supérieures (20) et inférieures (30), afin de permettre aux tenons saillants (44, 45) situés sur les parties inférieures des premièresentretoises (41, 42) de s'insérer respectivement dans les trous (27, 33). 3. Structure de bride selon la 1, dans laquelle les structures de bride (A,B), formées par les pièces de bride supérieures (20) et inférieures (30), sont assemblées avec une base de bride (10), une pièce de fixation (61) étant disposée sur une partie avant de la base (10) afin de se fixer indirectement à un sac à dos (60). 4. Structure de bride pour barres de différents diamètres, comprenant: une plaque de fixation inférieure (70), dont la surface est percée d'une pluralité de cannelures d'ancrages (71) et de trous (72), des cavités (73) étant ménagées sur les deux côtés et les rebords inférieurs de la plaque de fixation (70); une pluralité d'éléments de maintien (80), dont un côté est percé par un trou de fixation (81), un autre côté comportant au moins une cannelure d'ancrage (82) ; une pluralité de premières entretoises (83), dont la partie inférieure de chacune des premières entretoises (83) est équipée de tenons saillants (84), une partie supérieure de chacune des premières entretoises (83) étant percée de trous (85); les tenons saillants (84) pouvant s'insérer dans les cannelures d'ancrage (82) des éléments de maintien (80); une pluralité de deuxièmes entretoises (88), dont une partie inférieure est équipée de tenons saillants (89), pouvant s'insérer dans les trous (85) des premières entretoises (83); lorsque la plaque de fixation (70) est placée sur un porte bagage arrière (90) d'une bicyclette, les cavités (73) sont alignées avec les barres (91) du porte bagages arrière (90) et disposées avec celles-ci, les éléments de maintien (80) assemblés avec les premières entretoises (83) sont attachés aux barres (91) du porte bagages arrière (90), des boulons (86) étant insérés dans les trous (72) de la plaque de fixation (70) et les trous (81) des éléments de maintien (80), des écrous (87) étant alors respectivement boulonnés aux boulons (86) et serrés fortement afin de former des structures de bride (A,B). 5. Structure de bride selon la 4, dans laquelle les deuxièmes entretoises (88) sont respectivement disposées sur les surfaces supérieures des premières entretoises (83), permettant de ce fait aux tenons saillants (89) disposés sur les surfaces arrières des deuxièmes entretoises (88) de s'insérer dans les cannelures (82) des premières entretoises (83).
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F,B
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F16,B62
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F16B,B62J
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F16B 2,B62J 7
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F16B 2/06,B62J 7/00,F16B 2/10
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FR2891100
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A1
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CODEC AUDIO UTILISANT LA TRANSFORMATION DE FOURIER RAPIDE, LE RECOUVREMENT PARTIEL ET UNE DECOMPOSITION EN DEUX PLANS BASEE SUR L'ENERGIE.
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-1- La présente invention concerne une méthode de compression et décompression audio simple, de grande qualité, ne nécessitant pas beaucoup de calculs et permettant d'atteindre des taux de compression très élevés. Ce codec est optimisé aussi bien pour la voix que pour la musique. Les méthodes les plus répandues actuellement utilisent le codage prédictif linéaire (LPC) dans le domaine temps pour la voix et la transformée en cosinus discrète modifiée (MDCT) dans le domaine des fréquences pour la musique. Le présent codec utilise la transformation de Fourier rapide (FFT) pour la voix et la 10 musique et une décomposition en deux plans basée sur l'énergie. Notes: - Dans le domaine des fréquences, un pic local est un point dont la magnitude est plus grande que celle des points situés à gauche et à droite (points voisins ou points latéraux). Un point est plus grand qu'un autre si sa magnitude est plus grande. L'énergie d'une bande est la somme des carrés des magnitudes des points valides qui la composent. - Le codage de la musique convient aussi à la voix mais est moins optimisé à cause notamment de la prise en compte de la phase qui entraîne le recouvrement nécessaire pour la suppression des effets de bord. C'est pourquoi nous distinguerons deux cas à chaque fois que cela est nécessaire. - Dans le cas du recouvrement partiel, nous distinguerons aussi deux cas: le recouvrement avec 50% de chevauchement et le recouvrement avec moins de 50% de chevauchement (généralement 5% à 10%). - Enfin, la musique marche parfaitement avec uniquement des pic locaux et les phases mais il y a généralement une petite perte de qualité. Dans le domaine temps, les échantillons non compressés (PCM) sont convertis en 16 bits et en nombres réels double précision. Le nombre de canaux et la fréquence d'échantillonnage sont respectés. La taille des trames (taille des tampons FFT) dépend de la fréquence d'échantillonnage comme suit: 8 et 11 kHz, fréquences inférieures ou égales à 11 kHz: 256 points par trame. 16 et 22 kHz, fréquences supérieures à 11 kHz et inférieures ou égales à 22 kHz: 512 points par trame. 32, 44 et 48 kHz, fréquences supérieures à 22 kHz et inférieures ou égales à 48 kHz: 1024 points par trame. 96 kHz, fréquences supérieures à 48 kHz: 2048 points par trame. Une transformation de Fourier rapide est effectuée sur chaque trame pour se ramener dans le domaine des fréquences. Les magnitudes et les phases des points sont calculées. Tous les pics locaux sont déterminés. Le premier et le dernier points ne comptent pas comme des pics locaux. Tous les points de magnitude inférieure à -120 dB (par rapport à la magnitude maximum possible) sont mis à zéro ou ignorés. Enfin, tous les points dont la fréquence réelle est hors de l'intervalle 20 Hz - 22050 Hz sont mis à zéro ou ignorés. Voix: les phases sont ignorées. Tous les points qui ne sont pas des pics locaux sont ignorés. On ne tient pas compte des latéraux. Musique: les phases sont prises en compte. On tient compte de tous les points dans le cas 20 général. On peut ne tenir compte que des pics locaux. Chaque trame est divisée en avant plan constitué des N plus grands points et en arrière plan constitué des M bandes les plus énergétiques. Les bandes sont constituées de tous les points. Ceux qui sont déjà pris en compte dans l'avant plan ou qui ne peuvent pas être pris en compte sont mis à zéro ou ignorés. Ti y a un nombre fixe de points par bande. Par exemple pour une décomposition en 64 bandes, il y a: 2 points par bande avec des trames de 256 points (128 points utiles dans le domaine des fréquences, soit la moitié des points). 4 points par bande avec des trames de 512 points. 8 points par bande avec des trames de 1024 points. 2891100 -3- 8 points par bande avec des trames de 2048 points (la moitié supérieure des points dans le domaine des fréquences n'est pas prise en compte). Les magnitudes des points sont codées avec des valeurs entières à l'aide d'une méthode appropriée et d'une précision souhaitée. Le manque de grande précision pour les magnitudes n'entraîne pas de gros effets sur la qualité du son. Néanmoins, il faut une certaine précision s'il y a recouvrement. Les méthodes et les précisions ne sont pas nécessairement les mêmes pour l'avant plan et l'arrière plan. Deux méthodes de codage des magnitudes sont décrites: le logarithme à base l 0 et l'échelle corrigée à base 2 qui permet d'atteindre une grande précision. Avec l'usage du logarithme à base 10 et une précision de n bits, les magnitudes sont codées à l'aide de la formule suivante: Code = 0 pour les points nuls, sinon: Code = (ValeurMaximum * log10 (Magnitude)) / log10 (MagnitudeMaximum). ValeurMaximum = valeur maximum dépendant de la précision n (ValeurMaximum = 2n-1, 255 en 8 bits, 1023 en 10 bits, ...). MagnitudeMaximum = 32767 * Nombre de points par trame. Magnitude = magnitude du point. Le nombre de points par trame est doublé s'il y a recouvrement partiel à 50% (musique). On ne double pas le nombre de points par trame s'il y a un recouvrement partiel à moins de 50% (musique). Avec l'échelle corrigée à base 2, les magnitudes sont codées sur 4 à 12 bits. Les quatre premiers bits (bits de poids faible) contiennent un indice de division (idivision) et les autres bits (bits de poids fort) un indice de reste (ireste). Les magnitudes calculées en double précision sont ramenées en 16 bits (en divisant par la moitié du nombre de points par trame). L'échelle corrigée à base 2 permet de coder un nombre réel x tel que 2X soit le plus voisin de la magnitude. 2891100 -4- La valeur exacte de x vaut: x = log2 (Magnitude) / log2 (2) = log10 (Magnitude) / logl0 (2) ; L'indice de division est égale à la partie entière de x: idivision = (int)x; L'indice de reste vaut: ireste = (int)((x - idividion) * ValeurMaximum) ; ValeurMaximum = valeur maximum dépendant de la précision n du reste. (ValeurMaximum = 2e-1, 15 en 4 bits, 63 en 6 bits, 255 en 8 bits, ...). 10 En décodage, x est donné par: x = (double)idivision + ((double)ireste / ValeurMaximum) ; et la magnitude est donnée par: Magnitude = 2x; Contrairement aux magnitudes, les positions doivent être exactes, sinon il y a une forte dégradation de la qualité du son. Pour l'avant plan, il faut choisir une précision permettant d'atteindre tous les points désirés. Par exemple, avec une fréquence d'échantillonnage de 44 kHz, il y a 1024 points par trame dans le domaine temps et 512 points à atteindre dans le domaine des fréquences (le dernier point est ignoré). Il faut 9 bits de précision sans recouvrement ou avec un recouvrement à moins de 50 %, et 10 bits de précision avec un recouvrement à 50%. Pour diminuer le nombre de bits dans le codage des positions, on peut utiliser le codage relatif (donner la différence de la position d'un point par rapport à la position du point précédent). Ceci suppose de réordonner les points choisis par rapport à la position et d'intercaler si nécessaire des points de magnitude nulle entre deux points trop éloignés. Il ne faut pas dépasser le nombre maximum de points fixé pour l'avant plan. Si des points n'ont pas pu être pris en compte, il faut les prendre en compte avec l'arrière plan. A cause des pertes possibles si des points sont trop éloignés, le codage relatif des positions est plus adapté au codage de la voix, si le nombre maximum de points de l'avant plan n'est pas assez grand. 2891100 -5- Mais si le nombre maximum de points de l'avant plan est grand, les pertes sont nulles ou négligeables et le gain en taux des compression est important. Pour l'arrière plan, ce sont les positions des bandes qui sont données. A l'intérieur d'une bande, la position n'est pas donnée mais toutes les magnitudes (nulles et non nulles) sont codées. Il faut 6 bits pour transmettre toutes les positions des bandes s'il y a 64 bandes numérotées de 0 à 63. On peut prendre 6 bits par position jusqu'à dix bandes (60 bits maximum) et 64 bits s'il y a plus de dix bandes, chaque bit indiquant la présence ou l'absence d'une bande. Dans ce cas, les bandes doivent être codées par ordre croissant de position. Il convient également de coder les bandes par ordre croissant dans tous les cas si on met en oeuvre les décimations de manière à ce qu'elles soient le plus contigu possible. Si on prend toutes les bandes (64 dans le cas où il y a 64 bandes dans l'arrière plan), on peut ne pas transmettre les positions des bandes (gain de 64 bits) et surtout ne pas calculer les énergies des bandes ou les ordonner (en fonction de l'énergie) et les réordonner (en fonction de la position). Voix: Pour la voix, on n'utilise que les magnitudes des pics locaux (sans les latéraux) et la partie imaginaire seule en décompression. Lors de la décompression, avant l'inverse de la transformation de Fourier rapide (inverse FFT), pour tous les points non nuls, on met à zéro la partie réelle (amplitude des cosinus) et on donne à la partie imaginaire (amplitude des sinus) la valeur de la magnitude décodée. L'utilisation de la partie imaginaire seule permet de réduire les effets de bord tout en gardant la qualité de la voix. Avec un nombre limité de pics locaux et de bandes, il n'y a pas d'effet de bord audible. Musique: la musique exige beaucoup de points et / ou de bandes. La prise en compte des phases est nécessaire pour avoir le bon timbre musical mais entraîne des effets de bord s'il n'y a pas de recouvrement. Pour la suppression des effets de bord avec la musique, on utilise une méthode de recouvrement partiel permettant une reconstruction parfaite, avec 50% ou moins de chevauchement. 2891100 -6- Recouvrement partiel avec 50% de chevauchement: La fenêtre d'analyse et de synthèse, appliquée dans le domaine temps avant FFT (compression) et inverse FFT (décompression), est la fonction sinus: w(n) = sin ((PI/N) * (n + 0,5) ); pour 0 <= n < N/2 w(n) = sin ( (PI/N) * (N-n-0,5)); pourN/2<=n n varie de 0 à N-1, où N désigne la taille du nouveau tampon FFT. A noter que le recouvrement à 50% entraîne un doublement intermédiaire de la taille des tampons FFT. En terme de taux de compression, il est plus avantageux de doubler les tampons internes à cause des points de l'avant plan dont le nombre n'est pas proportionnel à la taille des tampons FFT. Avant application de la fenêtre d'analyse et FFT', chaque nouveau tampon FFT est constitué pour moitié gauche d'un tampon initial déjà utilisé et pour moitié droite d'un tampon initial non utilisé. Après inverse FFT et application de la fenêtre de synthèse, chaque moitié gauche est ajoutée à une ancienne moitié droite pour donner le tampon final de même taille que la taille initiale des tampons. On avance donc en entrée comme en sortie de la taille initiale des tampons FFT. Le doublement intermédiaire de la taille des tampons FFT est très coûteux pour le codage de l'arrière plan. Pour l'arrière plan, on peut appliquer un coefficient de réduction compris entre 1 et 2 pour réduire la taille des bandes, le coefficient 1 correspondant à la taille initiale des bandes. Dans le domaine des fréquences, ceci revient à négliger les fréquences supérieures. Si on prend le coefficient 1, on néglige la moitié supérieure des fréquences, les fréquences réelles de l'arrière plan seront comprises entre 20 Hz et 11025 Hz. Si on prend le coefficient 1,5, les fréquences réelles de l'arrière plan seront comprises entre 20 Hz et 16537 Hz. Recouvrement partiel avec moins de 50% de chevauchement (généralement 5% à 10%): La fenêtre d'analyse et de synthèse, appliquée dans le domaine temps avant FFT (compression) et inverse FFT (décompression), est la fonction suivante: w(n)=sin((PI * (n+0,5))/(2 * (N-N1))); pour 0<=n< N-N1 w(n) = 1; pour N-N 1 <= n< N1 w(n) = sin ( (PI * (N - n - 0,5)) / (2*(N-N1))); pour N1<=n n varie de 0 à N-1 N désigne la taille du tampon FFT. N1 désigne la taille de la partie non recouverte du tampon FFT. Avant application de la fenêtre d'analyse et FFT, chaque nouveau tampon FFT est constitué pour partie gauche (points 0 à N - Ni - 1) d'un tampon initial déjà utilisé et pour partie droite (points N - N1 AN - 1) d'un tampon initial non utilisé. Après inverse FFT et application de la fenêtre de synthèse, chaque partie gauche (points 0 à N - Ni - 1) est ajoutée à la fin d'une ancienne partie droite (points Ni à N - 1), la partie droite étant prise sans changement, pour donner le tampon fmal de même taille que la taille initiale des tampons. La fin de la partie droite (points N1 à N - 1) du tampon final ne sera furie qu'à la prochaine étape. On avance donc en entrée comme en sortie de la taille de la partie non recouverte des tampons FFT (Ni). A noter que dans ce cas, on n'applique pas de doublement intermédiaire de la taille des tampons FFT. L'application des coefficients de réduction dans l'arrière plan est néanmoins possible puisqu'il s'agit de négliger les fréquences supérieures. Le recouvrement partiel avec moins de 50% de chevauchement permet d'atteindre des taux de compression plus élevés tout en entraînant moins de calculs (les calculs FFT, les calculs d'énergie et les tris), puisqu'il n'y a pas de doublement intermédiaire de la taille des tampons FFT. En outre, on applique pas de fenêtre sur la plus grande partie du tampon FFT, qui subit le moins de déformations pratiques possibles. Pour l'avant plan, le codage des phases sur 6 à 8 bits (dont 1 bit de signe) donne de bons résultats. On utilisera 8 bits par défaut. Pour l'arrière plan, le codage des phases sur 4 bits (dont 1 bit de signe) convient. 5 Pour l'arrière plan, le codage des phases sur un bit de signe donne de bons résultats et est beaucoup moins coûteux, s'il y a beaucoup de points dans l'avant plan. On utilisera un bit de signe par défaut. La valeur de la phase est donnée par: Phase = 1 dblphase 1 / dblcoeff; 1 dblphase = valeur absolue de la phase calculée en double précision. dblcoeff = PI / ValeurMaximum.PI = 3,141592654... ValeurMaximum = valeur maximum de la phase (127 en 7 bits, ...). Pour réduire la taille des données dans les bandes retenues, on peut appliquer la décimation simple qui entraîne une légère perte de qualité, ou la décimation double qui entraîne une plus grande perte de qualité. La décimation simple consiste à remplacer deux points consécutifs (une paire de points) par un indicateur d'un bit (point de plus faible magnitude situé à gauche ou à droite) et un point. La décimation simple n'entraîne pas de perte de qualité s'il n'y a que des pics locaux saris latéraux car tous les points non nuls dans les bandes sont des pics locaux précédés ou suivis d'un point nul. La décimation double consiste à remplacer deux paires consécutives de points par la plus grande paire, un indicateur d'un bit supplémentaire (par rapport à la décimation simple) étant nécessaire pour dire si la plus petite paire est à gauche ou à droite. Ces types de décimation conviennent plus particulièrement au codage de la voix. Pour réduire la taille des données dans les bandes retenues, on peut appliquer la Modulation par Impulsion et Codage Différentiel Adaptatif (ADPCM). Le codage des bandes par ADPCM convient plus particulièrement au codage de la musique. Les magnitudes de l'arrière plan sont ramenées,en 16 bits signés: 15 bits de valeur (en divisant par la taille intermédiaire des tampons FFT) et un bit de signe (signe de la phase). On applique une compression ADPCM (par exemple IMA ADPCM) pour avoir 2, 3, 4 ou 5 bits par point dont un bit de signe. On peut même appliquer la décimation simple et avoir encore de bons résultats: dans ce cas il y a un indicateur d'un bit pour indiquer la position du point de plus faible magnitude, un bit de signe et 1, 2, 3 ou 4 bits de valeur. La décimation simple suivie du codage ADPCM donne une moyenne de 1,5 / 2 / 2,5 et 3 bits par point. A noter les indexes à utiliser pour IMA ADPCM 2, 3, 4 ou 5 bits par point: -1, 2, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1 -1, - 1, 2, 4, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1 -1, -1, -1, -1, 2, 4, 6, 8, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1 -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, -1, 2, 4, 6, 8,10,12,14,16 A noter également qu'il faut utiliser et transmettre la première valeur de la magnitude.2891100 -10.. Une réalisation pratique peut être faite en prenant un nombre maximum Nmax de points de l'avant plan égal à 256, en prenant un nombre maximum Mmax de bandes de l'arrière plan égal à 64 et en limitant le nombre maximum NCHmax de canaux à 8. On peut laisser le choix du logarithme à base 10 ou de l'échelle corrigée à base 2. Le taux de bits est pris constant. Sans compression additionnelle sans perte, le taux de bits variable n'entraîne pas une diminution notable du taux de bits. Avec recouvrement (prise en compte de la phase), pour les bandes de l'arrière plan, on prend un coefficient de réduction de deux (pas de changement) pour des fréquences d'échantillonnage inférieures ou égales à 11 kHz, un coefficient de réduction de 1,5 pour des fréquences d'échantillonnage supérieures à 11 kHz et inférieures ou égales à 22 kHz, et un coefficient de réduction de 1 (moitié supérieure des fréquences non prise en compte) pour des fréquences d'échantillonnage supérieures à 22 kHz. Dans le cas de la musique et de tous le signaux audio, la prise en compte uniquement des pics locaux est laissée au choix. Elle entraîne généralement une petite perte de qualité, elle n'entraîne aucune modification du taux de bits mais la musique est plus légère. Enfin, on laissera le choix entre un recouvrement partiel à 50% et un recouvrement partiel variable de 5% à 10%. S'il n'y a pas de recouvrement ou s'il y a un recouvrement partiel à 50%, le taux de bits en kilo bits par seconde (Kbps) est donné par la formule: TauxBits = (Frequence * TailleCompressee * 8) / (TailleBufferFFT * 1000) ; où : Frequence = fréquence d'échantillonnage. TailleCompressee = nombre d'octets de la trame compressée. TailleBufferFFT = nombre de points du tampon FFT initial. S'il y a un recouvrement partiel à moins de 50%, le taux de bits en kilo bits par seconde 10 (Kbps) est donné par la formule: TauxBits = (Frequence * TailleCompressee * 8 * Coefficient) / (TailleBufferFFT * 1000) ; où Coefficient = 100 / (100 - x); et x = taux de recouvrement en %. Le nombre d'octets de la trame compressée tient compte du doublement intermédiaire éventuel des tampons FFT (recouvrement partiel à 50%). S'il n'y a pas de recouvrement ou s'il y a un recouvrement partiel à 50%, les taux de compression sont donnés pour des échantillons en entrée de 16 bits et sont calculés par la 20 formule suivante: TauxCompression = TailleCompressee / (TailleBufferFFT * 2); S'il y a un recouvrement partiel à moins de 50%: TauxCompression = (TailleCompressee * Coefficient) / (TailleBufferFFT * 2); - 12.. Par défaut, pour la voix, on choisit l'échelle corrigée, on choisit pour l'avant plan 8 pics locaux par trame, la précision des magnitudes sur 4 bits et le codage relatif des positions sur 6 bits; on choisit 4 bandes par trame pour l'arrière plan, la précision des magnitudes sur 4 bits et la décimation simple. Il n'y a ni latéraux ni phases. Ces paramètres donnent une bonne qualité avec les résultats suivants: 16 kHz: taux de compression 1/53, taux de bits 4,7 Kbps par canal. 22 kHz: taux de compression 1/53, taux de bits 6,5 Kbps par canal. Si on choisit 6 pics locaux pour l'avant plan et toujours la décimation simple pour l'arrière plan, on a une bonne qualité avec les résultats suivants: 8 kHz: taux de compression 1/34, taux de bits 3,8 Kbps par canal. 11 kHz: taux de compression 1/34, taux de bits 5,2 Kbps par canal. Par défaut, pour la musique, avec un recouvrement partiel à 50%, on choisit l'échelle corrigée à base 2, on choisit pour l'avant plan 22 points par trame, la précision des magnitudes sur 6 bits et le codage absolu des positions sur 10 bits; on choisit 54 bandes par trame pour l'arrière plan, la précision des magnitudes sur 2 bits de moyenne (décimation simple suivie du codage ADPCM sur 3 bits). Les phases sont codées sur 8 bits pour l'avant plan et sur 1 bit de signe pour l'arrière plan. Ces paramètres donnent une bonne qualité avec les résultats suivants: 44 kHz: taux de compression 1/11, taux de bits 63,7 Kbps par canal. Si on choisit 16 points pour l'avant plan et 54 bandes, la précision des magnitudes sur 1,5 bit de moyenne (décimation simple suivie du codage ADPCM sur 2 bits), on a les résultats suivants: 44 kHz: taux de compression 1/14, taux de bits 48,2 Kbps par canal. Si on choisit 32 points pour l'avant plan, la précision des magnitudes sur 8 bits, 54 bandes pour l'arrière plan et ADPCM sur 3 bits sans décimation, on a les résultats suivants: 44 kHz: taux de compression 1/7, taux de bits 95,4 Kbps par canal. - 13 - A titre de comparaison, avec ces dernières valeurs (32 points pour l'avant plan, la précision des magnitudes sur 8 bits, 54 bandes pour l'arrière plan et ADPCM sur 3 bits sans décimation), on a les résultats suivants avec un recouvrement partiel à 7%: 44 kHz: taux de compression 1/10, taux de bits 71,1 Kbps par canal. Le recouvrement partiel avec moins de 50% de chevauchement permet d'avoir des taux de compression plus élevés tout en ayant moins de calculs. On peut ainsi proposer des valeurs par défaut ci-dessous, optimisées tant en terme de taux de compression que de calculs. Fréquence d'échantillonnage: 44 kHz.Taux de recouvrement: 7%. Phases: 8 bits pour l'avant plan, 1 bit de signe pour l'arrière plan. Arrière plan: 3 bits ADPCM, 64 bandes (pas de calcul d'énergie, pas de tri, pas de positions des bandes à transmettre). Musique à 48 Kbps par canal: Avant plan: 22 points, positions absolues sur 9 bits, précision des magnitudes sur 6 bits. Arrière plan: simple décimation. 44 kHz: taux de compression 1/14, taux de bits 48,5 Kbps par canal. 20 Musique à 64 Kbps par canal: Avant plan: 24 points, positions absolues sur 9 bits, précision des magnitudes sur 8 bits. Arrière plan: aucune décimation. 44 kHz: taux de compression 1/11, taux de bits 64,5 Kbps par canal. Musique à 96 Kbps par canal: Avant plan: 58 points, positions relatives sur 6 bits (il y a un grand nombre de points), précision des magnitudes sur 8 bits.Arrière plan: aucune décimation. 44 kHz: taux de compression 1/7, taux de bits 95,9 Kbps par canal. - 14 - Dans cette réalisation pratique, on met en place la structure suivante pour la lecture ou la transmission des données: En-tête général trame et en-tête avant plan (1 octet), Corps avant plan (positions, puis magnitudes puis phases éventuelles), En-tête arrière plan (0 octet pour la voix, 2 octets pour la musique), Positions bandes (0 à 8 octets), Corps arrière plan (magnitudes ou magnitudes signées). l0 Toutes les parties importantes de la structure sont alignées sur un octet. Les paramètres de l'audio et du codec sont lus en début de lecture ou transmis en début de communication. Les points de l'avant plan sont ordonnés par magnitudes décroisantes avec le codage 15 absolu des positions et par positions croissantes avec le codage relatif des positions. Des compressions vectorielles (non réalisées) peuvent être appliquées à l'arrière plan à la place de la compression ADPCM. Des compressions supplémentaires (non réalisées) sans perte de qualité peuvent être appliquées à l'ensemble, à l'avant plan seul ou à l'arrière plan seul. Ce codec est destiné à toutes les communications vocales bidirectionnelles (voix sur IP ou téléphones portables par exemple), aux diffusions audio (radios sur Internet par exemple) ainsi qu'au stockage des données audio (fichiers sur disque dur par exemple).- 15 -
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Codec audio utilisant la transformation de Fourier rapide, le recouvrement partiel et une décomposition en deux plans basée sur l'énergie.La présente invention concerne une méthode de compression et décompression audio simple, de grande qualité, ne nécessitant pas beaucoup de calculs et permettant d'atteindre des taux de compression très élevés. Ce codec est optimisé aussi bien pour la voix que pour la musique. Les méthodes les plus répandues actuellement utilisent le codage prédictif linéaire (LPC) dans le domaine temps pour la voix et la transformée en cosinus discrète modifiée (MDCT) dans le domaine des fréquences pour la musique. Le présent codec utilise la transformation de Fourier rapide (FFT).Les tampons de la transformation de Fourier rapide sont décomposés en avant plan (composé uniquement des plus grands points) et en arrière plan (composé des bandes les plus énergétiques). Les points non nuls dans les bandes ne sont constitués que des points non pris en compte dans l'avant plan.Pour la voix, ce codec utilise uniquement les magnitudes des pics locaux (sans les latéraux) et la partie imaginaire seule en décompression.Pour la musique et tous les signaux audio, il utilise les magnitudes et les phases des points de l'avant plan et de l'arrière plan, en compression et en décompression. Il peut utiliser aussi uniquement les pics locaux avec les phases. Les effets de bord sont supprimés à l'aide d'une méthode de recouvrement partiel (50% ou moins) permettant une parfaite reconstruction. Des méthodes de codage efficaces des magnitudes et des phases sont utilisées.Ce codec est destiné à toutes les communications vocales bidirectionnelles (voix sur IP ou téléphones portables par exemple), aux diffusions audio (radios sur Internet par exemple) ainsi qu'au stockage des données audio (fichiers sur disque dur par exemple).
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1) Méthode de compression et décompression audio caractérisée en ce qu'elle utilise la transformation de Fourier rapide (FFT) pour la voix et la musique et une décomposition en deux plans basée sur l'énergie. 2) Méthode selon la 1, caractérisée en ce que chaque trame est divisée en avant plan constitué des N plus grands points et en arrière plan constitué des M bandes les plus énergétiques. 3) Méthode selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que pour la voix, on n'utilise que les magnitudes des pics locaux (sans les latéraux) et la partie imaginaire seule en décompression. 4) Méthode selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que pour la suppression des effets de bord avec la musique, on utilise une méthode de recouvrement partiel permettant une reconstruction parfaite, avec 50% ou moins de chevauchement. 5) Méthode selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que pour réduire la taille des données dans les bandes retenues, on peut appliquer la Modulation par Impulsion et Codage Différentiel Adaptatif (ADPCM). 6) Méthode selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que pour réduire la taille des données dans les bandes retenues, on peut appliquer la décimation simple qui entraîne une légère perte de qualité, ou la décimation double qui entraîne une plus grande perte de qualité. 7) Méthode selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que pour l'arrière plan, on peut appliquer un coefficient de réduction compris entre 1 et 2 pour réduire la taille des bandes. 8) Méthode selon la 1, caractérisée en ce que la taille des trames (taille des tampons FFT) dépend de la fréquence d'échantillonnage. 9) Méthode selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que deux méthodes de codage des magnitudes sont décrites: le logarithme à base 10 et l'échelle corrigée à base 2 qui permet d'atteindre une grande précision. 10) Méthode selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que pour diminuer le nombre de bits dans le codage des positions, on peut utiliser le codage relatif.
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H,G
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H03,G10,H04
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H03M,G10L,H04L,H04M
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H03M 7,G10L 19,H04L 29,H04M 11
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H03M 7/30,G10L 19/02,H04L 29/06,H04M 11/00
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FR2890787
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A1
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FILTRE A GUIDE D'ONDE POUR MICRO-ONDES A PAROIS NON PARALLELES.
| 20,070,316 |
L'invention porte sur un filtre à guide d'onde pour micro-ondes présentant une géométrie modifiée de manière à le rendre plus résistant aux décharges auto-entretenues à avalanche d'électrons, ainsi que sur un émetteur à micro-ondes, particulièrement pour des applications spatiales, équipé d'un tel filtre. Par le terme micro-ondes on désigne ici les rayonnements électromagnétiques ayant une fréquence comprise entre 1 et 100 GHz 10 environ. La décharge auto-entretenue à avalanche d'électrons (appelée multipactor , multipaction ou encore multipacting dans la littérature en langue anglaise) est un phénomène non souhaité susceptible de se produire dans les dispositifs à guide d'onde pour micro-ondes fonctionnant dans le vide en conditions de forte puissance (typiquement au-dessus d'l kW). Cette décharge est provoquée par des électrons libres qui, accélérés par le champ électrique oscillant à hyperfréquence, percutent les parois du guide et provoquent ainsi l'émission d'électrons secondaires. Lorsque la fréquence d'oscillation des électrons entre en résonance avec la fréquence du champ électrique, le nombre d'électrons croît exponentiellement, ce qui induit des effets gênants tels que des pertes et un niveau de bruit important, voire même un endommagement du guide. Une discussion plus approfondie de ce phénomène peut être trouvée dans l'article de M. Ludovico, G. Zarba, L. Accatino et D. Raboso Multipaction Analysis and Power Handling Evaluation in Waveguide Components for Satellite Antenna Applications , exp, Vol. 1, n 1, décembre 2001. Les filtres à guide d'onde pour micro-ondes utilisés dans les satellites, en particulier dans les sections de sortie des émetteurs multicanaux, mais également dans les section d'entrée des récepteurs, dans les diplexeurs, les jonctions orthomodes, les chaînes d'alimentation des antennes, etc., sont fortement affectés par les décharges auto- entretenues à avalanche d'électrons. La prévention de ces décharges présente donc un grand intérêt pour l'industrie spatiale et des télécommunications, d'autant plus qu'il existe une tendance à augmenter le niveau de puissance des signaux devant être transmis à l'intérieur d'un même dispositif à guide d'onde. Plusieurs solutions à ce problème ont été proposées, mais aucune ne donne pleine satisfaction. Une première solution, connue depuis l'article High Frequency Breakdown characteristics of Various Electrode Geometries in Air , de W. G. Dunbar, D. L. Schweickart, J, C. Hotwath et L. C. Walk, Conference Record of the 1998 Twenty-Third International Power Modulator Symposium, 1998, 22-25 juin 1998, pages 221 224, consiste simplement à utiliser des guides d'onde présentant un écartement minimal entre les plans E relativement important: de cette façon le champ électrique maximal dans le guide est maintenu au-dessous d'une valeur de seuil de la décharge. Malheureusement, cette solution dégrade les propriétés de filtrage des dispositifs; en outre elle conduit à augmenter leur masse et leur encombrement, ce qui est très gênant dans le cadre des applications spatiales. Une autre solution consiste à maintenir à l'intérieur du guide un gaz à une pression suffisamment élevée, de façon à réduire le libre parcours moyen des électrons, ce qui augmente la puissance de seuil pour l'apparition des décharges auto-entretenues à avalanche d'électrons. Cette solution présente également des inconvénients, car la présence de gaz peut induire des effluves et constitue une source potentielle d'intermodulation passive (PIM). En outre, les équipements de pressurisation augmentent d'une manière importante la masse, l'encombrement et le coût du système. Pour réduire le libre parcours moyen des électrons il est également possible de remplir le guide d'un diélectrique solide ou sous la forme d'une mousse, mais cela augmente le niveau des pertes. Voir à ce propos l'article de R. A. Kishek et Y. Y. Lau "Multipactor discharge on a dielectric", Proceedings of the 1997 Particle Accelerator Conference, Volume 3, 12-16 mai 1997, pages 3198 3200, volume 3. R. L. Geng et H. Padamsee (PAC[13], 1999, page 429) ont proposé d'utiliser des champs électriques et/ou magnétiques constants pour perturber la trajectoire des électrons et les empêcher d'entrer en résonance avec le champ hyperfréquence. Malheureusement cette solution nécessite des équipements spécifiques pour générer les champs constants, ce qui augmente la masse, l'encombrement et le coût du système. Les mêmes auteurs ont également proposé d'ouvrir des fentes dans les parois du guide ( Multipacting in a rectangular waveguide , R. Geng, H. Padamsee, V.Shemelin, Proceedings of the Particle Accelerator Conference, Chicago 2001). Un inconvénient de cette solution est le risque de perte de rayonnement à travers lesdites fentes. Une autre solution connue de l'art antérieur, proposée par exemple par Y. Saito ( Surface Breakdown Phenomena in Alumina RF Windows , IEEE Transactions on Dielectrics and Electrical Insulation Vol. 2 No. 2, Avril 1995) et par K. Primdahl et collaborateurs ( Reduction of multipactor in RF ceramic windows using a simple titanium-vapor deposition system , Primdahl, K.; Kustom, R.; Maj, J.; Proceedings of the 1995 Particle Accelerator Conference, 1995) consiste à utiliser des revêtements et/ou des traitement de surface adaptés, qui sont cependant susceptibles d'introduire un niveau élevé de pertes. Par conséquent, il existe un besoin pour augmenter la puissance pouvant être injectée dans un filtre pour micro-ondes sans risque d'induire une décharge auto-entretenue à avalanche d'électrons, tout en évitant de détériorer ses propriété électriques, telles que le niveau de pertes 2.5 en bande passante, la largeur de bande, l'atténuation en bande de coupure et/ou les niveaux de bruit et d'intermodulation, ou tout de moins en maintenant ces dégradations à un niveau acceptable, et sans augmenter excessivement le coût, la masse et/ou l'encombrement du filtre. L'invention fournit une solution à au moins un des problèmes 30 mentionnés ci-dessus. Le principe à la base de l'invention est que l'utilisation d'un guide d'onde présentant deux parois opposées non parallèles entre elles, mais une section transversale au moins localement constante, c'est-à-dire constante sur une certaine longueur, permet de modifier les trajectoires des électrons secondaires de manière à augmenter fortement le seuil d'apparition des décharges auto-entretenues à avalanche d'électrons. Cet effet a été observé pour la première fois par E. Chojnacki (Physical Review Special Topics Accelerators and Beams, Vol. 3, 032001 -2000) dans le cas de guides d'ondes à section constante, opérant à radiofréquence (500 MHz) en régime continu ou quasi-continu. En général, il est attendu qu'une modification de la géométrie d'un guide d'onde perturbe fortement les propriété électriques d'un dispositif construit à partir dudit guide, et en particulier sa réponse en fréquence: voir à ce propos le cas, discuté plus haut, de l'augmentation de l'écart minimal. Cela ne pose pas de problèmes particuliers dans le cas de l'application considérée par Chojnacki, c'est-à-dire la transmission en régime continu ou quasi-continu et sensiblement mono- fréquentiel, mais peut être rédhibitoire dans le cas d'un filtre. Cependant, les inventeurs ont découvert qu'en remplaçant dans un filtre pour micro-ondes des tronçons d'un guide d'onde rectangulaire conventionnel par des tronçons d'un guide d'onde dont la section transversale présente deux côtés opposés non parallèles entre eux, et en modifiant d'une façon opportune certaines dimensions des différents éléments dudit filtre, il est possible d'obtenir une fonction de transfert substantiellement identique à celle du filtre de départ, au moins à l'intérieur d'une bande utile. De cette façon il est possible d'augmenter la résistance du filtre aux décharges auto- entretenues à avalanche d'électrons tout en conservant ses propriétés de filtrage. En outre, la solution de l'invention permet de maintenir sensiblement constants l'encombrement et la masse du filtre. Même si le coût de la fabrication, effectuée de préférence par électroformage plutôt que par fraisage, est susceptible d'augmenter par rapport au cas d'un filtre conventionnel, ce surcoût reste inférieur à celui associé à la plupart des solutions connues de l'art antérieur. Les inventeurs ont également développé un procédé de conception pour déterminer les modifications dimensionnelles à apporter au filtre conventionnel de départ de manière à maintenir ses propriétés de filtrage malgré le remplacement de tronçons de guide d'onde rectangulaire par des tronçons de guide d'onde à parois non parallèles. Un objet de l'invention est donc un filtre à guide d'onde pour microondes, caractérisé en ce qu'il a, sur au moins une partie de sa longueur, une section transversale présentant deux côtés opposés non parallèles entre eux. Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention: Lesdits côtés opposés non parallèles entre eux peuvent être les côtés de plus grande longueur; Ladite section transversale peut avoir une forme de triangle, de trapèze ou de secteur de cercle ou de couronne circulaire; Lesdits deux côtés opposés non parallèles peuvent être reliés entre eux par deux côtés opposés parallèles entre eux; Ladite section transversale peut présenter un axe de symétrie; Ladite section transversale peut être constante par 20 intervalles; Lesdits deux côtés opposés non parallèles peuvent former entre eux un angle compris entre 5 et 30 , de préférence entre 10 et 25 et d'une manière encore préférée entre 15 et 20 ; Ladite partie de la longueur du filtre où la section transversale présente deux côtés opposés non parallèles entre eux peut comprendre au moins le ou les tronçons à l'intérieur desquels l'intensité maximale du champ électrique est la plus élevée; Le filtre peut être du type à iris et cavités résonantes; Le filtre peut présenter au moins une fréquence de coupure dans l'une des bandes X, Ku, K ou Ka. Selon la convention britannique, adoptée ici, la bande X s'étend de 8 à 12 GHz, la bande Ku de 12 à 18 GHz, la bande K de 18 à 26 GHz et la bande Ka de 26 à 40 GHz. Un autre objet de l'invention est un émetteur à micro-ondes comportant au moins un tel filtre, en particulier un émetteur présentant une puissance de pic d'au moins 0,5 kW dans les bandes X à Ka. En effet, des valeurs typiques pour le seuil de formation des décharges auto-entretenues à avalanche d'électrons dans les bandes considérées sont d'environ 500 W à 2 kW pour des filtres passe-bande et de 4 kW ou plus pour des filtres passe-bas. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple et qui représentent, respectivement: - La figure 1, une section transversale d'un filtre selon un mode de réalisation de l'invention; - Les figure 2A et 2B, respectivement, des vues en 15 élévation d'un filtre conventionnel et du filtre correspondant selon un mode de réalisation de l'invention; - La figure 3, un graphique illustrant la dépendance fréquentielle des paramètres S des filtres des figures 2A et 2B; et - La figure 4, la distribution de l'amplitude du champ électrique à centre bande dans le filtre selon l'invention de la figure 2B. La figure 1 montre la section transversale d'un tronçon de guide d'onde à parois non parallèle prévu pour remplacer, conformément à l'invention, un tronçon de guide d'onde rectangulaire à l'intérieur d'un filtre pour micro-ondes. La section transversale du guide d'onde rectangulaire de référence, représentée en trait pointillé et identifié par le signe de référence 100, présente un premier côté 101 d'une longueur a=22,86 mm ( largeur du guide) et un deuxième côté 102 d'une longueur b=4 mm ((< hauteur du guide). D'une manière conventionnelle, le champ électrique des ondes se propageant dans le guide est perpendiculaire au côté le plus long 101. Dans le guide 110 à parois non parallèles, les côtés 101 de la section transversale du guide rectangulaire 100 sont remplacés par deux côtés 111' et 111" formant entre eux un angle a=19 , et les côtés 102 par des côtés 112' et 112" parallèles entre eux, mais d'une longueur différente. En particulier, le côté 112' présente une longueur bmax=7,8 mm et le côté 112" une longueur bmin=0,2 mm: de cette façon la hauteur moyenne du guide 110, (bmax+ bmin)/2, est égale à celle du guide rectangulaire de référence 100, c'est-à-dire 4 mm. Le signe de référence 120 indique les vecteurs représentant le champ électrique à l'intérieur du guide 110. On peut observer que le champ est plus intense dans la région centrale dudit guide et que ses lignes de force 121 ont une forme approximativement circulaire. Même dans le domaine fréquentiel considéré ici (bandes X à Ka, c'est-à-dire de 8 à 40 GHz environ), cette distribution du champ électrique supprime efficacement les décharges auto-entretenues en déviant les trajectoires des électrons, comme observé par Chojnacki à des fréquences beaucoup plus basses (500 MHz). Il est entendu que les dimensions données ici le sont uniquement à titre d'exemple et peuvent être modifiées pour les adapter aux différentes applications de l'invention. En particulier, l'angle a formé par les côtés non parallèles 111' et 111" ne doit pas nécessairement avoir une valeur de 19 : en règle générale, plus la valeur de l'angle a est grande, plus l'effet de suppression des décharges auto-entretenues est efficace, mais plus les caractéristiques électriques du filtre modifié s'écartent de celles du filtre de référence à section rectangulaire. Typiquement, des valeurs acceptables pour l'angle a sont compris entre 5 et 30 , de préférence entre 10 et 25 et d'une manière encore préférée entre 15 et 20 . Dans l'exemple de la figure 1, la section transversale du guide d'onde 110 a une forme trapézoïdale, presque triangulaire. Il est entendu que cela ne constitue pas non plus une limitation: une section transversale selon l'invention peut par exemple avoir une forme de trapèze, de triangle ou de secteur de cercle ou de couronne circulaire. Ce dernier cas, bien que plus difficile à fabriquer, est plus facile à analyser, car les modes de propagation peuvent être exprimés dans une forme analytique. L'invention couvre également le cas où l'un des côtés non parallèles de ladite section transversale, voir les deux, ne serait pas rectiligne mais présenterait une forme courbe ou ondulée. Dans le mode de réalisation de la figure 1, les côtés 112' et 112" sont parallèles entre eux et le guide 110 présente un plan de symétrie 130. Bien que préférées, ces caractéristiques ne sont pas essentielles. Il est également possible de concevoir un guide dans lequel les côtés les plus courts ne sont pas parallèles entre eux, alors que les côtés les plus long le sont. Dans ce cas, cependant, afin de préserver l'effet de suppression des décharges auto-entretenues, il est nécessaire que le champ électrique des ondes se propageant dans le guide soit perpendiculaire au côté le plus long, ce qui est inhabituel. Le principe du guide d'onde à parois non parallèles est maintenant appliqué, à titre d'exemple non limitatif, à la réalisation d'un filtre passe-bande du 4e ordre du type symétrique à cavités résonantes et iris. Le cahier des charge requiert une atténuation d'au moins 25 dB sur une bande d'une largeur de 100 MHz autour d'une fréquence centrale f,=9,5 GHz (9,45 GHz 9,55 GHz). Le filtre de référence, constitué par des éléments de guide d'onde à section rectangulaire, est représenté sur la figure 2A. Un tel filtre 200 est constitué de quatre cavités en forme de parallélépipède 201, 202, 203 et 204, ayant la même largeur acav=22,86 mm et la même hauteur b=4 mm, mais des longueurs LP201, LP202, LP203 et LP204 différentes. Les cavités sont reliées entre elles et à des guides d'onde d'entrée 231 et de sortie 232 par cinq sections plus étroites, dites iris , 211 (entre le guide d'entrée 231 et la première cavité 201), 212 (entre les cavités 201 et 202), 213 (entre les cavités 202 et 203), 214 (entre les cavités 203 et 204) et 213 (entre la cavité 204 et le guide de sortie 232). Les iris présentent tous la même hauteur b=4 mm, mais des largeurs a"211, a"212, a"213, a"214, a"215 et des longueurs LP211, LP212, LP213, LP214, LP215 différentes. Le filtre est symétrique dans le sens que les deux cavités externes 201 et 204 sont égales entre elles, ainsi que les deux cavités internes 202 et 203, les deux iris externes 211 et 215 et les deux iris moyens 212 et 214: un plan de symétrie du filtre traverse donc l'iris central 213. Les dimensions des cavités et des iris sont les suivantes: LP201= LP204= 17, 825 mm LP202= LP203= 20,47 mm LP211= LP212= LP213= LP214=LP215= 3 mm aPcav=22,86 mm pour les quatre cavités 201, 202, 203, 204 P211=aP a 215= 1 1,8 3 mm P P a 212= a 214= 6,78 mm aP213= 6,22 mm b = 4 mm pour tous les éléments. L'exposant P rappelle qu'il s'agit des dimensions du filtre de référence, ayant une section transversale rectangulaire, c'est-à-dire à côtés parallèles. Les guides d'onde d'entrée 221 et de sortie 222 sont des 15 tronçons de guides standard à section rectangulaire, du type WR90 (aguide=22,86 mm, bguide=10,16 mm), d'une longueur de 10 mm. On observe qu'aussi bien les cavités 201 204 que les iris 211 215 sont en fait constitués de tronçons de guide d'onde à section rectangulaire, présentant tous la même hauteur b et des largeurs a et 2 0 longueurs L différentes. La dépendance de la fréquence des paramètres S11 (transmission du guide d'onde d'entrée 231 au guide d'onde de sortie 232) et S12 (réflexion des ondes injectées dans le filtre à partir du guide d'onde d'entrée 231) du filtre 200 est représentée sur la figure 3 (courbes S11P et S21P). Pour modifier le filtre 200, d'un type connu de l'art antérieur, de manière à parvenir à un filtre selon l'invention, on commence par remplacer chaque tronçon de guide d'onde à section rectangulaire par un tronçon de guide d'onde à parois non parallèles ayant la même hauteur moyenne: (borax+ borin)/2 = b. Plus précisément, on choisit la même géométrie que dans le cas de la figure 1, c'est-à-dire une section en forme de trapèze isocèle. La valeur de l'angle a est choisie, d'une manière arbitraire, égale à 10 ]o 19 . Dans un cas réel, on prendra la valeur de a la plus petite possible telle qu'elle permette d'éliminer les décharges auto-entretenues à avalanche d'électrons. La détermination de la valeur optimale de a pour une application déterminée pourra, par exemple, être effectuée par essais successifs. La modification des sections transversales des différents éléments du filtre ne laisse pas inchangées les caractéristiques électriques du dispositif. Cependant, les inventeurs ont découvert qu'un procédé systématique d'ajustement de certaines dimensions permet de retrouver, d'une manière simple et relativement rapide, une fonction de transfert très proche de celle d'origine. Le filtre 200NP selon l'invention obtenu en appliquant ce procédé est représenté sur la figure 2B. Les différents éléments du filtre et les dimensions correspondantes sont identifiés par les mêmes signes de référence utilisés pour le filtre de type conventionnel 200 de la figure 2A, avec un exposant NP , pour côtés non parallèles . La première étape de ce procédé d'ajustement dimensionnel consiste à modifier la largeur des iris modifiées aNP211, aNP212 aNP213, aNP214 et NP 215 j a usqu'à que le module du paramètre S21 à centre bande de chaque iris modifié soit le même que celui de l'iris à section rectangulaire correspondante. Cela peut être fait à l'aide de simulations numériques, effectuées par exemple en utilisant le simulateur FEST3D, développé par I'ESTEC, ou HFSS, distribué par Ansoft Corp. Ensuite, les iris modifiés 211 NP, 212NP2213NP2214NP et 215NP sont analysés, toujours à l'aide de simulations numériques, afin de calculer la phase de leurs paramètres S11 et S22. Enfin, ces valeurs sont utilisées pour déterminer la longueur des cavités 201NP 204NP afin de retrouver la réponse fréquentielle voulue. D'une manière conventionnelle, la détermination de la longueur de chaque cavité comporte deux étapes: initialement la longueur de toutes les cavités est posée égale à ?,.c/2, où ?,G est la longueur d'onde à centre bande dans le guide, ensuite on procède à un réglage des longueurs pour prendre en compte les effets de bord (déformation des lignes de force des champs) au niveau des discontinuités entre les cavités et les iris. Cette étape de réglage est connue, pour différents types de filtres à guide d'onde, depuis les publications suivantes: J. Kocbach et K. Folgero, "Design procedure for waveguide filters with cross-couplings", 2002 International Microwave Symposium Digest, IEEE MTT-S, volume 3, 2-7 juin 2002, pages 1449 - 1452; F. M. Vanin, D. Schmitt et R. Levy, "Dimensional synthesis for wideband waveguide filters"; 2004 International Microwave Symposium Digest, IEEE MTT-S, volume 2, 6-11 juin 2004, pages 463 - 466; et L. Young, "Stepped-Impedance Transformers and Filter Prototypes"; IEEE Transactions on Microwave Theory and Techniques, volume 10, n 5, septembre 1962, pages 339 - 359. En général, 2kG est donné par: Ào ( 2o 2 canp / où 2,0 est la longueur d'onde à centre bande dans le filtre et est la longueur d'onde de coupure du guide, obtenu au moyen de simulations numériques dans le cas du guide à parois non parallèles. Dans le cas du mode fondamental TE10 d'un guide d'onde rectangulaire, 2,coup peut être exprimé sous une forme analytique et l'expression précédente se simplifie: où c est la vitesse de la lumière et f la fréquence à centre bande. On observe que 2\,G n'est pas exactement la même pour le filtre de référence à section rectangulaire et pour le filtre à parois non parallèles. La largeur acav des cavités n'est pas modifiée. Les dimensions en millimètres des cavités et des iris du filtre modifié conformément à l'invention sont données dans le tableau suivant: 2'coup a borax borin L Iris 211 et 215 13,038 6,167 1,833 3 Cavités 201 et 204 22, 86 7,8 0,2 21,97 Iris 212 et 214 8,086 5,344 2,656 3 Cavités 202 et 204 22,86 7,8 0,2 25,455 Iris 213 7,423 5,234 2,766 3 Les tolérances sur ces dimensions doivent être assez étroites (inférieures à 10 pm dans cet exemple; la valeur exacte dépend de l'application spécifique considérée). Pour cette raison, et à cause de la forme relativement complexe du filtre, la technique de fabrication préférée est l'électroformage, malgré son coût plus élevé par rapport au fraisage. La figure 3 montre la dépendance fréquentielle des paramètres de diffusion du filtre 200 de référence (courbes SP11 et SP21) et du filtre modifié 200NP (courbes SNP 11 et SNP21). On peut observer que les propriétés de filtrage des deux dispositifs sont très similaires, sauf pour un léger décalage de la fréquence centrale de la bande passante, de l'ordre de 7 MHz. Pour éliminer ce décalage il est possible de recommencer le procédé d'ajustement dimensionnel à partir d'un filtre de référence légèrement modifié, en procédant par essais successifs. En outre, l'atténuation du filtre modifié 200NP est légèrement moins élevée aux hautes fréquences: cela est dû au fait que le filtre à parois non parallèles présente des modes d'ordre supérieur à des fréquences plus basses que le filtre de référence à section rectangulaire. Une analyse étendue à des fréquence plus élevées montre que le filtre modifié 200NP présente la première bande passante parasite, due aux modes d'ordre supérieur, à environ 13,2 GHz, alors que cette bande est située à environ 15 GHz pour le filtre de référence. La fréquence des modes d'ordre supérieur est d'autant plus basse que l'angle a est grand: on comprend dès lors l'intérêt de maintenir aussi petite que possible la valeur de a. La figure 4 montre la distribution d'amplitude du champ électrique à l'intérieur du filtre 200"P selon l'invention pour une puissance injectée normalisée à 1 W à 9,5 GHz. On peut observer que le pic d'amplitude du champ est localisé dans les cavités de résonance centrales, 202"P et 203"P. Ces cavités sont donc les seules parties du filtre dans lesquelles le risque d'apparition d'une décharge auto-entretenue d'électrons est significatif. Par conséquent, il aurait été possible de limiter l'application du principe du guide d'onde à parois non parallèles seulement aux cavités centrales, en gardant une section rectangulaire pour les cavités externes et les iris. Cependant, l'utilisation d'une structure à parois non parallèles sur toute la longueur du dispositif a été préférée pour en simplifier la fabrication. Le procédé d'ajustement dimensionnel a été décrit en référence au cas particulier d'un filtre inductif à cavités résonantes et iris, mais il peut être facilement généralisé à d'autres familles de filtres, par exemple aux filtres passe-bas capacitifs. Dans tous les cas il est nécessaire de calculer, généralement à l'aide de simulations numériques, la fréquence de coupure du guide et les paramètres S de chaque cavité ou discontinuité. Ensuite, on modifie les différentes dimensions de la structure comme dans l'exemple. Le filtre à parois non parallèles 200"P de la figure 2B et son filtre de référence 200 de la figure 2A ont été fabriqués et leur puissance de seuil pour l'apparition d'une décharge auto-entretenue à avalanche d'électrons a été mesurée à centre bande (9,5 GHz). Il a été trouvé que ladite puissance de seuil passe de 690 W pour le filtre conventionnel 200 à 850 W 2.5 pour le filtre de l'invention 200"P. L'utilisation d'une géométrie selon l'invention permet donc d'augmenter la puissance maximale pouvant être transmise dans un filtre à micro-ondes d'environ 23 %, soit presque 1 dB. Une puissance de seuil encore plus élevée peut être obtenue en optimisant la forme du guide d'onde, et en particulier la valeur de l'angle a
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Filtre (200) à guide d'onde pour micro-ondes, caractérisé en ce qu'il a, sur au moins une partie de sa longueur, une section transversale présentant deux côtés opposés (111', 111") non parallèles entre eux, par exemple en forme de trapèze.L'utilisation de cette géométrie permet d'augmenter sensiblement le seuil de puissance pour la formation de décharges auto-entretenues à avalanche d'électrons, tout en permettant d'obtenir des propriétés de filtrage satisfaisantes.Utilisation d'un tel filtre dans un émetteur à micro-ondes de haute puissance opérant dans les bandes X à Ka, particulièrement pour des applications spatiales.
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1 Filtre (200"P) à guide d'onde pour micro-ondes, caractérisé en ce qu'il a, sur au moins une partie de sa longueur, une section transversale présentant deux côtés opposés (111', 111") non parallèles entre eux. 2. Filtre selon la 1 dans lequel lesdits côtés opposés (111', 111") non parallèles entre eux sont les côtés de plus grande longueur. 3. Filtre selon l'une des précédentes dans lequel ladite section transversale a une forme de triangle, de trapèze ou de secteur de cercle ou de couronne circulaire. 4. Filtre selon l'une des précédentes dans lequel lesdits deux côtés opposés (111', 111") non parallèles sont reliés entre 15 eux par deux côtés opposés (112', 112") parallèles entre eux. 5. Filtre selon l'une des précédentes dans lequel ladite section transversale présente un axe de symétrie. 6. Filtre selon l'une des précédentes dans lequel ladite section transversale est constante au moins localement. 7. Filtre selon l'une des précédentes dans lequel lesdits deux côtés opposés non parallèles forment entre eux un angle (a) compris entre 5 et 30 , de préférence entre 10 et 25 et d'une manière encore préférée entre 15 et 20 . 8. Filtre selon l'une des précédentes dans lequel ladite partie de sa longueur où la section transversale présente deux côtés opposés non parallèles entre eux comprend au moins le ou les tronçons (201"P, 202"P, 203"P, 204"P) à l'intérieur desquels l'intensité maximale du champ électrique est la plus élevée. 9. Filtre selon l'une des précédentes 30 présentant au moins une fréquence de coupure dans l'une des bandes X, Ku, K ou Ka. 10. Filtre selon l'une des précédentes, du type à iris et cavités résonantes. 11. Emetteur à micro-ondes comportant au moins un filtre selon l'une des précédentes. 12. Emetteur selon la 11 présentant une puissance de pic d'au moins 0,5 kW dans les bandes X à Ka.
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H
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H01,H04
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H01P,H04B
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H01P 1,H04B 7
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H01P 1/207,H04B 7/185
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FR2897208
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A1
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TABLEAU ELECTRIQUE.
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ELECTRIQUE. La présente invention concerne un tableau électrique comportant un appareil de coupure électrique principal et au moins un appareil de protection électrique individuel dit de départ, chaque appareil principal comprenant au moins un circuit de coupure électrique comportant un interrupteur et chaque appareil de départ comprenant un certain nombre de circuits de protection d'une phase électrique, chaque appareil de départ étant monté en série avec l'un ou l'autre des circuits de coupure électriques de l'appareil principal, ledit tableau comprenant en outre des moyens de détection d'un court-circuit électrique sur la/les ligne(s) de phase électrique(s), l'un au moins des appareils de départ comportant des moyens de détection d'une surcharge électrique. On connaît des tableaux électriques comprenant un interrupteur différentiel dit principal et des disjoncteurs dits de départ. L'interrupteur différentiel comporte un circuit de coupure du neutre et au moins un circuit de coupure d'une phase électrique, et les disjoncteurs de départ comportent chacun également un circuit de coupure d'une phase. Chaque circuit de coupure des appareils de départ comporte des moyens de détection d'une surcharge électrique, des moyens de détection d'un court-circuit et un mécanisme de coupure du circuit de coupure dudit appareil de départ, ledit mécanisme étant commandé par les moyens de détection précités. L'interrupteur différentiel comporte, pour chacun des circuits de coupure, un mécanisme d'interruption des circuits de coupure et des moyens de détection différentiels d'un défaut différentiel dans l'un des circuits de coupure des appareils de départ, lesdits moyens de détection commandant lesdits mécanismes d'interruption des circuits. Ainsi, lors de l'apparition d'un défaut de surcharge ou de court-circuit électrique dans l'un des appareils de départ, c'est l'interrupteur du circuit de coupure concerné de l'appareil de départ qui s'ouvre, tandis que lors de l'apparition d'un défaut différentiel dans l'un des circuits de coupure des appareils de départ, ce sont les circuits de coupure de l'appareil principal qui s'ouvrent. Dans ce type de construction, bien qu'une centralisation de la fonction différentielle ait été réalisée, la constitution de l'ensemble reste coûteuse et elle autorise le retrait de la fonction différentielle en exploitation à des fins économiques. 1 2 La présente invention résout ces problèmes et propose un tableau électrique de conception simple dans lequel la fonction tête de groupe est obligatoire pour assurer le fonctionnement général du système. A cet effet, la présente invention a pour objet un tableau électrique du genre précédemment mentionné, ce tableau étant caractérisé en ce que l'un au moins des appareils de départ comporte des moyens de détection d'une surcharge électrique commandant l'ouverture des interrupteurs de l'appareil principal. Selon une caractéristique particulière de l'invention, ledit tableau comporte en outre des moyens de détection d'un court-circuit électrique sur la/les ligne(s) de phase électrique(s), lesdits moyens commandant l'ouverture des interrupteurs de l'appareil principal. Selon une caractéristique particulière de l'invention, l'appareil de coupure électrique principal précité comporte lesdits moyens de détection d'un court-circuit précité. Selon une autre caractéristique, le ou chaque appareil de départ comporte des moyens de signalisation d'un défaut de surcharge électrique survenant dans l'un au moins des circuits de protection dudit appareil de départ. Selon une autre caractéristique particulière, chaque appareil de départ comporte des moyens de commande commandés par les moyens de détection de surcharge précités et commandant les interrupteurs de l'appareil principal. 25 Selon une caractéristique particulière, les moyens de commande précités sont des moyens de commande mécaniques. Selon une caractéristique particulière, les moyens de commande précités comportent une barre actionnée par les moyens de détection d'une surcharge électrique et commandant 30 l'ouverture des interrupteurs de l'appareil principal.20 3 Selon une autre réalisation, les moyens de commande précités comportent une pièce folle commandée par les moyens de détection d'une surcharge électrique, ladite pièce commandant soit les interrupteurs de l'appareil principal soit une même pièce appartenant à un module voisin, ladite pièce commandant les interrupteurs de l'appareil principal. Selon une autre réalisation, les moyens de commande précités sont des moyens de commande électriques. Selon une autre réalisation, les moyens de commande précités comportent un contact 10 électrique monté en parallèle avec un circuit test appartenant à l'appareil principal. Selon une autre caractéristique, l'appareil principal précité comporte en outre un circuit de coupure du neutre. 15 Selon une réalisation particulière, l'appareil principal comporte un circuit de coupure du neutre et un circuit de coupure d'une phase électrique et chaque appareil de départ comporte un circuit de protection d'une phase électrique. Selon une autre réalisation, l'appareil principal comporte un circuit de coupure du neutre et 20 deux circuits de coupure d'une phase et chaque appareil de départ comporte deux circuits de coupure d'une phase. Selon une autre caractéristique, chaque appareil de départ comporte, pour au moins un des circuits de protection précités, un interrupteur électrique permettant une ouverture ou une 25 fermeture volontaire dudit circuit de protection. Selon une autre caractéristique, l'appareil principal est l'un des appareils compris dans le groupe comprenant un disjoncteur différentiel, un disjoncteur différentiel sans protection contre les surcharges, un disjoncteur ou un disjoncteur sans protection contre les 30 surcharges. Selon une autre caractéristique, l'appareil principal est l'un des appareils compris dans le groupe comprenant un interrupteur différentiel, un interrupteur différentiel sans protection5 4 contre les surcharges, un interrupteur ou un interrupteur sans protection contre les surcharges. Selon une autre caractéristique, l'un au moins des appareils de départ est un disjoncteur . Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : 10 -La figure 1 représente le schéma électrique d'un tableau électrique selon l'art antérieur, - La figure 2 représente le schéma électrique d'un tableau électrique selon une réalisation particulière de l'invention, - La figure 3 représente le schéma électrique d'un tableau électrique selon une autre réalisation particulière de l'invention, 15 - La figure 4 représente le schéma électrique d'un tableau électrique bipolaire selon l'invention, et - Les figures 5,6 et 7 représentent le schéma électrique d'un tableau électrique respectivement pour les trois figures, selon trois réalisations différentes des moyens de commande des mécanismes de coupure de l'appareil principal. 20 Sur les figures, on voit un tableau électrique T comprenant un appareil principal 1 et des appareils de départ 2, l'appareil principal 1 étant soit un interrupteur différentiel soit un disjoncteur différentiel et les appareils de départ 2 étant des disjoncteurs ou des modules de protection. 25 Sur la figure 1, un tableau électrique T selon l'art antérieur comprend un interrupteur différentiel 1 et des disjoncteurs de départ 2. L'interrupteur différentiel 1 comporte un circuit de coupure du neutre 3 et un circuit de coupure d'une phase 4. Le circuit de coupure du neutre 3 est relié électriquement à la barrette du neutre 5 tandis que le circuit de coupure de la phase 4 est relié en série avec les différents circuits de coupure de phase 6 des 30 appareils de départ 2. Chaque circuit de coupure 3,4 de l'appareil principal 1 comporte un interrupteur 7,8. Chaque appareil de départ 2 comporte un circuit de coupure d'une phase électrique 6. Chacun de ces circuits de coupure d'une phase 6 de ces appareils de départ 25 comporte, montés en série, un moyen de détection thermique d'une surcharge électrique 9, un moyen de détection magnétique d'un court-circuit 10 et un contact électrique 11. Le disjoncteur principal 1 comporte également des moyens de détection d'un défaut différentiel 12 susceptibles de survenir sur l'un des départs, lesdits moyens de détection 5 commandant les interrupteurs précités 7,8 de l'appareil de départ 1. Le tableau électrique T comporte également des disjoncteurs individuels 13 reliés électriquement à la ligne de phase électrique 14 mais non protégés par les moyens de détection différentiels précités 12. En fonctionnement, lors de l'apparition d'un défaut différentiel dans l'un des circuits de coupure des appareils de départ 2, ce sont les contacts électriques 7,8 de l'interrupteur principal 1 qui s'ouvrent. Lorsqu'un défaut de surcharge électrique ou de court-circuit se produit dans l'un de ces circuits de coupure 6, c'est le contact 11 de l'appareil de départ 2 sur lequel se situe le défaut qui s'ouvre. Sur la figure 2, le tableau électrique T selon une réalisation particulière de l'invention comprend un disjoncteur différentiel principal 1 et des disjoncteurs de départ 2, chaque disjoncteur différentiel 1 comportant un circuit de coupure de neutre 3 et un circuit de coupure d'une phase 4 et chaque appareil de départ 2 comportant un circuit de protection d'une phase électrique 6. Selon l'invention, chaque circuit de protection d'une phase 6 des appareils de départ 2 comporte seulement un moyen de détection d'une surcharge électrique 9 commandant des moyens de commande 15 des interrupteurs 7,8 de l'appareil principal 1. Le circuit de coupure de phase 4 de l'appareil principal 1 comporte les moyens de détection magnétiques 16 d'un court-circuit survenant dans les circuits 6 des appareils de départ 2, ledit appareil principal 1 comportant toujours les moyens de détection différentiels précités 12. On voit également sur cette figure que les disjoncteurs individuels 13 sont alimentés par une ligne de phase 17 reliée électriquement à la ligne de phase précitée 14 de l'appareil principal 1 et comportant également, comme dans l'appareil principal précité 1, des moyens de détection magnétiques 18 en série avec un contact électrique 19 dont lesdits moyens 18 commandent l'ouverture. En fonctionnement, lors de l'apparition d'un défaut différentiel ou bien d'un défaut de court-circuit dans l'un des circuits de phase 6 des appareils de départ 2, les moyens de détection magnétiques 16 d'un court-circuit et les moyens de détection différentiels 12 6 ouvrent les interrupteurs 7,8 de l'appareil principal 1. Lors de l'apparition d'un défaut de surcharge dans l'un de ces circuits 6, les moyens de commande 15 des appareils de départ 2 commandent l'ouverture des interrupteurs électriques 7,8 de l'appareil principal 1. Sur la figure 3, un tableau électrique T selon une autre réalisation de l'invention comporte les mêmes éléments que dans la réalisation de la figure 2, à ceci près que chaque circuit de phase électrique 6 des appareils de départ 2 comporte en plus un interrupteur d'ouverture volontaire 20 des circuits de phase des appareils de départ 2, ainsi que des moyens de signalisation 21, commandés par les moyens de détection de surcharge 9 permettant de savoir quel départ a été à l'origine du déclenchement centralisé. Sur la figure 4, selon une autre réalisation de l'invention, l'appareil principal 1 comporte un circuit de coupure du neutre 3 et deux circuits de coupure de phase 4,22 et les appareils de départ 2 comportent deux circuits de phase électriques 6,23. Le déclenchement de l'appareil de tête 1 par les appareils de départ 2, ou modules spécifiques, pourra être réalisé de manière mécanique selon des principes connus de l'art antérieur ou de manière électrique lorsque l'appareil principal comporte une fonction différentielle, par fermeture d'un contact dans le module spécifique, celui-ci pouvant être monté en parallèle de la fonction test de l'appareil principal. Selon la réalisation particulière illustrée sur la figure 5, les moyens de commande 15 comprennent une barre 24 s'étendant transversalement aux appareils de départ 2, ladite barre 24 étant commandée par les moyens de détection d'une surcharge électrique 9 et commandant les interrupteurs 7,8 du disjoncteur principal 1. Selon la réalisation illustrée sur la figure 6, les moyens de commande 15 comprennent une pièce folle 25 appartenant au module 30 actionnée par les moyens précités de détection d'une surcharge électrique 9, la pièce 25 étant liée en rotation à une même pièce 26 d'un module voisin 29, cette même pièce 26 du module adjacent à l'appareil tête de groupe 1 assurant le déclenchement de celui-ci. Selon une autre réalisation illustrée sur la figure 7, les moyens de commande 15 comportent un contact électrique 27 en parallèle sur le circuit test 28 de l'appareil principal 1.30 7 On a donc réalisé grâce à l'invention un tableau électrique de conception simple dans lequel la fonction de l'appareil principal est essentielle pour assurer le fonctionnement du système. Ces solutions permettent de réduire sensiblement le coût de la fonction globale par suppression des fonctions contact et déclenchement instantané qui sont centralisées dans l'appareil principal, l'intérêt majeur étant l'obligation d'avoir la fonction principale pour assurer la fonction générale du système. On notera que chaque appareil de départ fera l'objet d'un module spécifique pouvant intégrer plus ou moins de fonctions . Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. C'est ainsi que le tableau pourra assurer ou non la fonction différentielle. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit
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La présente invention concerne un tableau électrique T comprenant un appareil de coupure électrique principal (1 ) et au moins un appareil de protection électrique individuel (2) dit de départ, chaque appareil principal (1) comprenant au moins un circuit de coupure électrique (3,4) et chaque appareil de départ (2) comprenant un certain nombre de circuits de protection d'une phase électrique (6), chaque appareil de départ 2 étant monté en série avec l'un ou l'autre des circuits de coupure électriques (3,4) de l'appareil principal (1), ledit tableau comprenant en outre des moyens de détection d'un court-circuit électrique (16) dans l'un au moins des circuits de coupure de phase (6) des appareils de départ (2) et l'un au moins des appareils de départ (2) comporte des moyens de détection d'une surcharge électrique (9), ledit tableau électrique étant caractérisé en ce que ledit (lesdits) moyen(s) de détection d'une surcharge (9) commande(nt) l'ouverture des interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1).
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1. Tableau électrique comprenant un appareil de coupure électrique principal et au moins un appareil de protection électrique individuel dit de départ, chaque appareil principal comprenant au moins un circuit de coupure électrique comportant un interrupteur et chaque appareil de départ comprenant un certain nombre de circuits de protection d'une phase électrique, chaque appareil de départ étant monté en série avec l'un ou l'autre des circuits de coupure électriques de l'appareil principal, ledit tableau comprenant en outre des moyens de détection d'un court-circuit électrique sur la/les ligne(s) de phase électrique(s), l'un au moins des appareils de départ comportant des moyens de détection d'une surcharge électrique, caractérisé en ce que lesdits moyens de détection d'une surcharge (9) commandent l'ouverture des interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1). 2. Tableau électrique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de détection d'un court-circuit électrique sur la/les ligne(s) de phase électrique(s), lesdits moyens commandant l'ouverture des interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1). 3. Tableau électrique selon la 2, caractérisé en ce que l'appareil de coupure électrique principal précité (1) comporte lesdits moyens de détection d'un court-circuit précité (16). 25 4. Tableau électrique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le ou chaque appareil de départ (2) comporte des moyens de signalisation (21) d'un défaut de surcharge électrique survenant dans l'un au moins des circuits de protection (6) dudit appareil de départ (2). 30 5. Tableau électrique selon la 4, caractérisé en ce que chaque appareil de départ (2) comporte des moyens de détection d'un court-circuit dans ledit appareil de 820 9 départ (2), lesdits moyens de détection commandant lesdits moyens de signalisation précités (21). 6. Tableau électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque appareil de départ (2) comporte des moyens de commande (15) commandés par les moyens de détection de surcharge précités (9) et commandant les interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1). 7. Tableau électrique selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de commande précités (15) sont des moyens de commande mécaniques. 8. Tableau électrique selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de commande précités (15) comportent une barre (24) actionnée par les moyens de détection d'une surcharge électrique (9) et commandant l'ouverture des interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1). 9. Tableau électrique selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de commande précités (15) comportent une pièce folle (25) commandée par les moyens de détection d'une surcharge électrique (9), ladite pièce (25) commandant soit les interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1) soit une même pièce (26) appartenant à un module voisin (29), ladite pièce (26) commandant les interrupteurs (7,8) de l'appareil principal (1). 10. Tableau électrique selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de commande précités (15) sont des moyens de commande électriques. 11. Tableau électrique selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de commande précités (15) comportent un contact électrique (27) monté en parallèle avec un circuit test (28) appartenant à l' appareil principal (1).30 10 12. Tableau électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'appareil principal précité (1) comporte en outre un circuit de coupure du neutre (3). 13. Tableau électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'appareil principal (1) comporte un circuit de coupure du neutre (3) et un circuit de coupure d'une phase électrique (4) et chaque appareil de départ (2) comporte un circuit de protection d'une phase électrique (6). 14. Tableau électrique selon l'une quelconques des 1 à 12, caractérisé en ce que l'appareil principal (1) comporte un circuit de coupure du neutre (3) et deux circuits de coupure d'une phase (4,22) et chaque appareil de départ (2) comporte deux circuits de phase (6,23). 15. Tableau électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque appareil de départ (2) comporte, pour au moins un des circuits de protection précités (6), un interrupteur électrique (20) permettant une ouverture ou une fermeture volontaire dudit circuit de protection (6). 16. Tableau électrique selon la 13, caractérisé en ce que l'appareil principal (1) est l'un des appareils compris dans le groupe comprenant un disjoncteur différentiel, un disjoncteur différentiel sans protection contre les surcharges, un disjoncteur ou un disjoncteur sans protection contre les surcharges. 17. Tableau électrique selon la 13, caractérisé en ce que l'appareil principal (1) est l'un des appareils compris dans le groupe comprenant un interrupteur différentiel, un interrupteur différentiel sans protection contre les surcharges, un interrupteur ou un interrupteur sans protection contre les surcharges. 18. Tableau électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'un au moins des appareils de départ (2) est un disjoncteur .
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H
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H02
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H02H,H02B
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H02H 7,H02B 1
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H02H 7/22,H02B 1/24
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FR2888841
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A1
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DISPOSITIF COMPORTANT UN ARTICLE EN VITROCERAMIQUE RESISTANT A LA CORROSION
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La présente invention concerne dans son ensemble le domaine de verres et vitraux céramiques réfractaires. Elle concerne en particulier un dispositif comportant un article en vitrocéramique doué d'une résistance élevée aux attaques corrosives par des gaz combustibles. Jusqu'à présent, dans des plaques de cuisson en vitrocéramique chauffées au gaz, les flammes ne viennent généralement pas directement au contact de la vitrocéramique. Au contraire, les plaques en vitrocéramique présentent à cet effet des trous prévus pour les brûleurs à gaz, ou bien ces derniers chauffent un mat disposé sous la vitrocéramique. Un contact direct avec les flammes du gaz est généralement évité, parce que les produits de combustion peuvent déjà corroder après un court laps de temps la vitrocéramique chaude, ce qui peut conduire à une perte de résistance mécanique et à une modification du coefficient de dilatation. Des plaques de cuisson en vitrocéramique ayant ce type de chauffage indirect par jet de gaz sont connues par exemple d'après les documents DE 195 45 842 C2, DE 196 37 666 Al, EP 0 638 771 B1 et DE 100 41 472 Cl. Une modification du coefficient de dilatation thermique peut entraîner en particulier la formation de microfissures, qui ont pour effet de réduire fortement la résistance mécanique. Ce sont alors en particulier les oxydes de soufre produits dans la flamme qui sont responsables du processus de corrosion. En cas d'attaque à haute température par des gaz contenant du soufre, il peut en particulier se produire un échange d'ions dans de nombreuses vitrocéramiques, du fait que les ions deviennent plus mobiles lorsque la température s'élève. Les ions hydrogènes de l'acide sulfureux ou de l'acide sulfurique produit dans les gaz sont alors échangés contre des ions de métal alcalin. A côté des ions sodium et potassium, cela concerne en particulier les ions lithium, dans la mesure où la vitrocéramique contient du lithium. En raison de leur 2888841 2 faible grandeur et par conséquent de leur grande mobilité et de leur grande vitesse de diffusion, les ions lithium sont échangés de façon particulièrement rapide. L'échange plus lent d'ions sodium et potassium se manifeste en particulier dans la région de la surface dans le reste de la phase vitreuse. Cela aussi agit défavorablement sur la résistance mécanique de la vitrocéramique. Toutefois, en particulier, des ions lithium présents sont aussi échangés à l'intérieur d'une partie considérable du volume, ce qui génère des modifications de structure dans d'autres régions à l'intérieur de la vitrocéramique. Par ailleurs, des vitrocéramiques contenant du lithium offrent toute une série d'avantages. En particulier, des vitrocéramiques du type de l'aluminosilicate de lithium se caractérisent par une bonne reproductibilité et sont faciles à mettre en oeuvre. Il est par conséquent souhaitable de pouvoir utiliser aussi des vitrocéramiques contenant du lithium pour des applications impliquant un chauffage par combustion. En conséquence, l'invention prévoit un dispositif chauffant comportant un article en vitrocéramique chauffé par combustion, dans lequel cet article en vitrocéramique comprend une vitrocéramique en aluminosilicate de lithium (également appelée vitrocéramique LAS ci-après) formée de cristaux mixtes dans lesquels des ions silicium sont partiellement remplacés par des ions aluminium et qui contiennent en outre des ions magnésium et/ou des ions zinc, en plus des ions lithium. On a alors observé le fait surprenant que les ions zinc et/ou les ions magnésium supprimaient efficacement la diffusion d'ions lithium et empêchaient aussi de cette façon un épuisement dans le volume de la vitrocéramique ou le ralentissaient considérablement lorsque les ions zinc et/ou magnésium sont disposés dans des canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes. 2888841 3 En particulier lorsque des ions lithium sont aussi disposés dans des canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes, leur diffusion est ralentie par les ions zinc ou magnésium présents dans les canaux et agissant comme une barrière. En l'absence d'ions zinc ou magnésium, les ions lithium peuvent autrement migrer relativement vite en raison de leur faible grandeur le long des canaux, étant donné qu'ils peuvent effectuer des migrations entre des positions tétraédriques à l'intérieur des canaux. De tels canaux existent en particulier le long de l'axe-c de divers cristaux mixtes contenus dans les vitrocéramiques, si bien que même des vitrocéramiques ayant de tels canaux mixtes, qui contiennent conformément à l'invention du magnésium et/ou du zinc dans les canaux, peuvent être utilisées pour des dispositifs chauffants, à chauffage par combustion. Lorsqu'on utilise une vitrocéramique contenant du magnésium, il est particulièrement avantageux que l'article en vitrocéramique comprenne une vitrocéramique LAS à cristaux mixtes dans lesquels des points du réseau avec coordination octaédrique de l'oxygène sont occupés au moins en partie par des ions magnésium. La vitrocéramique contient alors, selon un développement apprécié, au moins 0,75 % en poids de MgO, mieux encore au moins 0,9 % en poids de MgO, pour atteindre une haute résistance à l'épuisement. Si les ions lithium migrent à l'intérieur des canaux, ils doivent alors franchir les positions octaédriques qui sont à présent occupées au moins en partie par des ions magnésium conformément à l'invention. En revanche, pour supprimer la diffusion d'ions lithium, en cas d'utilisation d'une vitrocéramique contenant du zinc, dans les cristaux mixtes, ces derniers doivent avantageusement être réalisés de façon telle que des points du réseau avec coordination tétraédrique de l'oxygène sont remplacés au moins en partie par des ions zinc. Des vitrocéramiques contenant au moins 0,8 en poids 2888841 4 de ZnO, mieux encore au moins 1 96 en poids de ZnO, notamment au moins 1,5 % en poids de ZnO, se sont alors montrées particulièrement résistantes à un appauvrissement en lithium. Les ions zinc présents dans des positions tétraédriques mènent également, tout comme des ions magnésium occupant des sites à coordination octaédrique, à une structure pour ainsi dire obstruée des canaux, restreignant la mobilité des ions lithium le long des canaux des cristaux mixtes. Comme on l'a constaté, en particulier, des cristaux mixtes de la vitrocéramique à motifs de composition MAlSiXO2x+2, avec 1 5 x 5, avantageusement avec 1,75 Selon un autre développement avantageux de l'invention, le rapport du nombre d'ions Li+ au nombre d'ions Mg2+ et/ou d'ions Zn2+ dans les cristaux mixtes de l'article en vitrocéramique se situe avantageusement dans la plage de 5: 1 à 20: 1, notamment dans la plage de 8: 1 à 14: 1. Un trop grand rapport des ions Li+ aux ions Mg2+ ou Zn2+ aboutit à l'occupation d'un faible nombre de positions à l'intérieur des canaux par les ions Mg2+ et/ou Zn2+, si bien que ces ions en faible quantité ne peuvent plus entretenir suffisamment l'échange avec des ions lithium. En revanche, si le nombre d'ions Mg2+ et Zn2+ est trop élevé par rapport aux ions Li+ présents, les avantages de la facilité de mise en oeuvre et de la reproductibilité 2888841 5 des propriétés thermiques de vitrocéramiques LAS sont perdus. Pour obtenir les propriétés souhaitées en matière de technologie du verre et pour parvenir à une bonne ouvrabilité de la céramique, on s'efforce en outre d'obtenir, selon un autre développement apprécié de l'invention, une teneur en Li2O de la vitrocéramique dans la plage de 2 à 5 % en poids. On apprécie en outre comme autres composants pour 10 obtenir les propriétés souhaitées de la vitrocéramique: Na2O: 0 - 0,65 % en poids, K2O: 0,0 - 0,35 % en poids, avec une somme des proportions de Na2O et K2O dans la plage de 0,2 à 0,8 % en poids, une somme des proportions de CaO, SrO et BaO dans la plage de 0 à 2 % en poids, Al2O3: 15 à 25 % en poids, SiO2: 60 à 70 % en poids, TiO2: 1,5 à 3,5 % en poids, ZrO2: 0 à 2,5 % en poids, P2O5: 0 à 2 % en poids, As2O3: 0 à 1,5 % en poids, Sb2O3: 0 à 2 % en poids, SnO2: 0 à 0,3 % en poids. Les trois derniers composants servent d'agents d'affinage et ils peuvent donc aussi être remplacés par d'autres agents d'affinage. Dans des formes de réalisation appréciées de l'invention, on utilise des vitrocéramiques dans lesquelles les cristaux mixtes comprennent des cristaux mixtes de kéatite ou des cristaux mixtes de quartz de haute température. La formation de cristaux mixtes de kéatite ou de quartz de haute température, ou d'un mélange de tels cristaux, dépend entre autres du mode de céramisation. Pour des plaques de cuisson, on apprécie des vitrocéramiques à cristaux mixtes de quartz de haute température. 2888841 6 La structure des cristaux comprend entre autres des chaînes en hélice de tétraèdres de SiO4 et A1O4 dans des cristaux mixtes de quartz de haute température ou de kéatite, qui contribuent par ailleurs de façon extrêmement avantageuse, en raison de leurs propriétés thermiques, à l'obtention d'une dilatation thermique faible, allant même jusqu'à s'annuler, de la vitrocéramique. Ces chaînes en hélice définissent alors des canaux allongés, traversant même en général totalement les cristaux, dans lesquels les ions lithium peuvent migrer. Dans le cas de tels cristaux en particulier, il est donc avantageux que des ions zinc et/ou des ions magnésium soient disposés, en plus des ions lithium, dans de tels canaux dans la structure cristalline. Pour améliorer davantage la résistance à la corrosion lors du chauffage par combustion, l'article en vitrocéramique peut aussi présenter une couche marginale amorphe appauvrie en lithium. Cela allonge le parcours de diffusion des ions lithium, qui peuvent en outre traverser plus facilement la couche marginale amorphe. Cette couche marginale amorphe appauvrie en lithium a avantageusement une épaisseur de 300 à 700 nanomètres, et elle permet d'obtenir une protection supplémentaire efficace contre la corrosion. Une autre mesure permettant d'améliorer la stabilité réside dans un revêtement supplémentaire formant barrière, appliqué en particulier sur la surface chauffée de l'article. Ce revêtement présente avantageusement une épaisseur comprise dans une plage de 100 à 1000 nanomètres, avantageusement de 300 à 700 nanomètres. L'oxyde de silicium est une matière qui convient particulièrement pour le revêtement formant barrière. Une couche d'arrêt en oxyde de silicium est très résistante à la chaleur et elle peut être déposée aisément par divers procédés de déposition, par exemple pulvérisation ou revêtement par CVD, en particulier PICVD (dépôt chimique en phase vapeur induit 2888841 7 par impulsion de plasma), APCVD (CVD à la pression atmosphérique). Selon encore un autre développement avantageux, la couche formant barrière est déposée par pyrolyse à la flamme. Le dépôt par pyrolyse à la flamme est particulièrement peu coûteux et peut être exécuté de façon simple même sur des vitrocéramiques de grande surface, à l'air libre. Un effet convenable de barrière peut aussi être obtenu de façon surprenante avec de tels revêtements réalisés par pyrolyse à la flamme. La couche formant barrière agit, tout comme une couche marginale vitreuse ou amorphe, principalement à la surface et elle est donc particulièrement efficace également comme barrière de diffusion contre l'échange, ayant lieu principalement dans la région de la surface, d'ions sodium et potassium avec des ions H. Le revêtement Sol-Gel constitue encore une autre possibilité, en particulier avec une couche d'oxyde de silicium. Ce procédé n'exige lui aussi qu'une dépense relativement insignifiante en appareils. En utilisant la vitrocéramique conforme à l'invention, il est possible de construire des dispositifs chauffants dans lesquels la vitrocéramique est exposée à des influences thermiques à température particulièrement haute ainsi que de longue durée. Ainsi, selon un développement de l'invention, il est prévu un dispositif de chauffage dans lequel, sur la base du chauffage par combustion en service, une température allant jusqu'à 700 C pour une durée d'une heure et/ou dans lequel, sur la base du chauffage par combustion en service, une température d'au moins 600 C pour un fonctionnement continu de 24 h, sont atteintes du côté opposé à celui qui est au contact des flammes. En particulier selon un autre développement de l'invention, l'article en vitrocéramique peut alors être conçu de façon telle qu'il résiste à un test au marteau à ressort même après un service d'au moins 220 jours de chauffage, le test 2888841 8 au marteau à ressort consistant à frapper l'article en vitrocéramique avec un marteau à ressort avec une énergie cinétique de 0,5 Nm, la température étant d'au moins 700 C pendant une durée d'au moins une heure, ou d'au moins 600 C pour un service continu de 24 h, du côté opposé à celui qui est en contact avec les flammes. L'article en vitrocéramique peut alors résister à l'essai au marteau à ressort même après une durée totale de chauffage de 100 h à 700 C ou une durée totale de chauffage de 5000 h à 600 C, les températures se rapportant également au côté opposé à celui qui est au contact des flammes. Le test au marteau à ressort utilisé pour le contrôle correspond alors à la norme IEC 60 068-2-75 ou à la norme EN 60 335-1. Des dispositifs de chauffage conformes à l'invention peuvent donc être utilisés de façon durable non seulement à des fins domestiques, mais aussi en particulier dans le secteur de la restauration avec des temps de service beaucoup plus longs. En particulier, le dispositif chauffant peut comprendre un foyer, l'article en vitrocéramique étant la plaque de cuisson ou respectivement la table de cuisson du foyer. Le dispositif chauffant peut aussi comprendre un four, en particulier un four à cheminée à vitre d'observation en vitrocéramique, comme article en vitrocéramique. Grâce à la haute résistance à la corrosion obtenue conformément à l'invention, l'article en vitrocéramique peut aussi être utilisé comme revêtement de la chambre de combustion d'un dispositif chauffant. Ainsi, par exemple, la chambre de combustion d'un four à cheminée peut être revêtue, de cette manière, de vitrocéramique ou être formée au moins en partie par une vitrocéramique. Une cellule à combustible à dispositif de chauffage conforme à l'invention peut être encore une autre application avantageuse. On peut utiliser en particulier un tel 2888841 9 dispositif de chauffage comme reformeur pour la cellule à combustible. Le chauffage par combustion comprend, selon une forme de réalisation de l'invention, un chauffage au gaz typique par exemple d'un foyer fonctionnant par combustion. Précisément en cas de chauffage au gaz, des températures particulièrement hautes existent au niveau de la céramique, si bien qu'une protection, selon l'invention, contre la corrosion est ici particulièrement avantageuse. Selon encore une autre forme de réalisation de l'invention, il est prévu un chauffage par combustion avec lequel l'article en céramique, en service, est directement en contact avec les flammes, si bien que la surface est fortement chauffée et entre directement en contact avec les gaz de combustion. Par exemple, on peut prévoir à cet effet des brûleurs à gaz dont les flammes entrent directement en contact avec l'article en céramique. Des avantages importants apparaissent aussi dans d'autres chauffages par combustion. Bien que, par exemple, dans un four à cheminée à vitre d'observation en vitrocéramique, les températures ne soient généralement pas aussi hautes que dans le cas d'une table de cuisson, la teneur en oxyde de soufre est ici, toutefois, souvent plusieurs fois supérieure à cause des combustibles utilisés. L'invention est illustrée en détail ci-après à l'aide d'exemples de réalisation et en regard des dessins annexés sur lesquels les mêmes éléments ou des éléments similaires sont affectés des mêmes références numériques, et les particularités des divers exemples de réalisation peuvent être combinées entre elles. Sur les dessins: - la figure 1 représente en coupe transversale schématique un détail d'un exemple de réalisation d'un 35 dispositif chauffant conforme à l'invention, 2888841 10 - la figure 2 est une variante de la forme de réalisation représentée sur la figure 1, - la figure 3 est un modèle de structure d'un cristal mixte en quartz de haute température, dans un article en vitrocéramique d'un dispositif chauffant conforme à l'invention, - la figure 4 est un modèle de structure d'un cristal mixte de kéatite dans un article en vitrocéramique d'un dispositif chauffant conforme à l'invention, - la figure 5 représente une autre forme de réalsiation d'un dispositif chauffant conforme à l'invention sous l'aspect d'un four à cheminée, et - la figure 6 représente une cellule à combustible équipée d'un reformeur réalisé conformément à l'invention. Un exemple de réalisation d'un dispositif chauffant conforme à l'invention désigné dans son ensemble par la référence 1 est représenté en coupe transversale schématique sur la figure 1. Le dispositif de chauffage 1 comprend un article 10 en céramique qui est chauffé au moyen d'un système 3 de chauffage par combustion. L'article 10 en céramique peut par exemple être une table de cuisson en céramique et le dispositif de chauffage peut être une cuisinière. Le système 3 de chauffage par combustion comprend à cet effet des brûleurs à gaz 5 et un mat 7 avec lequel, en service, les flammes 9 des brûleurs à gaz 5 entrent en contact. Le mat 7 devient incandescent au contact des flammes et chauffe quant à lui l'article 10 en vitrocéramique sur le côté 12. Cet article contient des cristaux mixtes 20 qui sont entourés d'une phase vitreuse restante 22. La proportion de phase vitreuse restante peut aller de 10 à 40 %, elle est habituellement de 30 à 35 %, la proportion de cristaux mixtes allant de 60 à 90 %, généralement de 60 à 75 %. 2888841 11 Conformément à l'invention, l'article en vitrocéramique comprend alors une vitrocéramique en aluminosilicate de lithium, dans laquelle des ions silicium sont en partie remplacés par des ions aluminium dans les cristaux mixtes 20, et ces derniers contiennent en outre, à côté d'ions lithium, des ions magnésium et/ou des ions zinc, et des ions zinc et/ou magnésium sont présents dans les canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes 20. La diffusion d'ions lithium est fortement limitée par cette conformation des cristaux mixtes, si bien qu'une corrosion due à l'attaque par des gaz de combustion contenant du soufre produits dans les flammes et un échange ionique résultant avec des ions H+ sont grandement évités. La vitrocéramique est en outre fabriquée de façon telle qu'une couche marginale 16 amorphe ou vitreuse appauvrie en lithium, d'un épaisseur de 300 à 700 nanomètres, est réalisée tant sur le côté chauffé 12 que sur le côté 14 qui y est opposé. Cette couche marginale amorphe appauvrie en lithium a pour effet que la pénétration d'ions H+ dans les couches internes, contenant des cristaux mixtes, de la vitrocéramique est ralentie. Par ailleurs, la couche marginale renferme aussi normalement des ions Na+ et/ou des ions K+ qui peuvent être échangés de leur côté contre des ions H+ à haute température sous l'action des gaz de combustion contenant du soufre. Afin de protéger aussi la couche marginale 16 et d'améliorer davantage l'effet de barrière, une couche 18 formant barrière est en outre prévue sur le côté chauffé 12. Cette couche est ou comprend avantageusement une couche de SiO2 qui est déposée par exemple par pulvérisation ou par revêtement par le procédé CVD, notamment par le procédé PICVD ou APCVD. Selon un développement avantageux, la couche 18 formant barrière comprend un revêtement formé par pyrolyse à la flamme. De l'oxyde de silicium peut aussi être déposé de façon simple sur de grandes surfaces par 2888841 12 pyrolyse à la flamme à l'air libre, si bien qu'un revêtement coûteux sous vide ou sous basse pression dans une chambre à vide peut être évité. De tels revêtements de pyrolyse à la flamme produisent aussi de façon surprenante un effet convenable de barrière. En outre, le revêtement 18 formant barrière peut aussi comprendre une couche Sol-Gel, par exemple une couche d'oxyde de silicium appliquée par un procédé Sol-Gel. Le revêtement formant barrière présente avantageusement une épaisseur dans la plage de 100 à 1000 nanomètres, notamment de 300 à 700 nanomètres, afin d'éviter une attaque par des gaz à action corrosive. Au moyen d'un tel article en vitrocéramique, on peut aussi réaliser une variante, représentée sur la figure 2, de l'exemple de réalisation représenté sur la figure 1, avec une longue durée de vie de l'article 10 en vitrocéramique. Dans la variante représentée sur la figure 2, contrairement à ce qui est habituel, l'article 10 en vitrocéramique est directement en contact avec les flammes 19 des brûleurs à gaz 5. Malgré l'action encore plus intense en l'occurrence des gaz de combustion à effet corrosif et malgré la température élevée, l'article 10 en vitrocéramique résiste à un service dans lequel la température s'élève pendant au moins 220 jours, chaque jour jusqu'à 700 C pendant une durée d'une heure du côté opposé à celui qui est au contact des flammes, ou à une durée totale de chauffage de 100 h à une température de 700 C sur le côté en question. De même, on peut faire fonctionner le dispositif chauffant pendant une durée d'au moins 220 jours de façon telle que sous l'action des flammes, une température d'au moins 600 C existe en service continu de 24 h ou pendant une durée totale de service de 5000 h du côté opposé à celui qui est au contact des flammes, sans que l'article en vitrocéramique perde sa résistance mécanique. L'existence d'une résistance mécanique suffisante pour le service peut alors être établie au moyen d'un essai utilisant un marteau 2888841 13 à ressort selon la norme IEC 60 060-2-75 ou la norme EN 60 335-1. On considère alors comme valeur critique une rupture ou une détérioration de la vitrocéramique pour une énergie de rebondissement de moins de 0,5 Nm. En particulier, la combinaison formée d'une vitrocéramique LAS avec des ions Mg2+ et/ou des ions Zn2+ disposés dans des canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes, d'une couche marginale appauvrie en lithium suffisamment épaisse et d'un revêtement formant barrière confère en particulier à l'article en vitrocéramique une telle résistance à la corrosion qu'un dispositif de chauffage 1 conforme à l'invention, tel que représenté par exemple sur les figures 1 et 2, convenablement peut être convenablement utilisé même dans le secteur de la restauration avec une bien plus longue durée d'utilisation et un bien plus grand temps de service comparativement à des appareils à usage domestique. La figure 3 est une représentation en perspective d'un modèle de structure d'un type de cristaux mixtes 20 dans une vitrocéramique, tels qu'ils existent pour un dispositif chauffant selon une forme de réalisation de l'invention. L'exemple de la figure 3 représente plus spécialement un détail d'un cristal mixte 28 de quartz de haute température, en perspective légèrement en biais sur l'axe c. Le squelette du cristal mixte est représenté de façon simplifiée à l'aide de tétraèdres d'oxygène 32. Un atome d'oxygène se trouve alors à chaque angle d'un tétraèdre 32. Des ions Si4+ ainsi que, partiellement, des ions A13+ se trouvent à l'intérieur des tétraèdres. L'équilibrage de charge selon la formule par l'échange d'ions Si" contre des ions A13+ est établi par des ions lithium 40 présents en outre dans le réseau, des ions magnésium 36, ainsi que des ions zinc 38 présents en option ou en plus des ions magnésium. 2888841 14 La structure cristalline du cristal mixte 28 de quartz de haute température présente, comme on peut le constater à l'aide de la figure 3' des canaux 30 qui s'étendent le long de l'axe-c, les ions lithium 40 se trouvant à l'intérieur de ces canaux 30. Ces canaux 30 sont formés, dans le cas de la structure représentée sur la figure 3, par des chaînes en hélice de tétraèdres 32 de S 104 et de Al04. Dans des vitrocéramiques classiques, les ions lithium peuvent alors se mouvoir avec une relative facilité le long des canaux 30. Cela a pour conséquence de donner lieu, par la pénétration d'ions H+, à un rapide échange d'ions qui modifie la structure cristalline et en particulier les propriétés thermiques des cristaux mixtes. Dans une vitrocéramique utilisée conformément à l'invention, au moins une partie des ions Mg2+ et/ou des ions Zn2+ 36 et respectivement 38 se trouve alors également à l'intérieur des canaux 30. Les ions Mg2+ 36 occupent alors préférentiellement des positions avec coordination octaédrique de l'oxygène et des ions zinc - tout comme les ions Li+ - occupent préférentiellement des sites du réseau avec coordination tétraédrique de l'oxygène. Ces sites du réseau avec coordination octaédrique et tétraédrique de l'oxygène sont un peut décalés les uns des autres le long de l'axe c à l'intérieur des canaux. Toutefois, dans les deux cas, des ions sont disposés à chaque fois dans les canaux 30, ce qui limite fortement la mobilité des ions Li+ le long de cette direction, du fait que les ions lithium doivent franchir les positions à coordination octaédrique, occupées par des ions Mg2+, ou à coordination tétraédrique, occupées par des ions Zn2+, pour accomplir une migration. L'échange d'ions devient aussi gêné de cette façon, si bien qu'une telle vitrocéramique acquiert une bien plus grande résistance à la corrosion. Des vitrocéramiques contenant au moins 0,75 % en poids de MgO, avantageusement au moins 0,9 % en poids de 2888841 15 MgO et/ou au moins 0,8 % en poids de ZnO, avantageusement au moins 1 % en poids de ZnO, notamment au moins 1,5 % en poids de ZnO, se sont montrés particulièrement convenables. C'est dans cette plage de composition que des ions Mg2+ et respectivement des ions Zn2+ sont présents dans les canaux en quantité suffisante pour limiter fortement la mobilité des ions Li+. Les motifs structuraux des cristaux mixtes 28 possèdent alors avantageusement une composition MA1SiXO2x+2 avec 1 x 5 5, avantageusement avec 1,75 5 x 5 5, notamment 3 d'ions Mg2+ et/ou d'ions Zn2+ se situe dans la plage de 5: 1 à 20: 1, avantageusement dans la plage de 8: 1 à 14: 1. Pour un rapport d'environ 10/1, il y a donc en moyenne dans les canaux environ 10 ions lithium entre 2 ions magnésium. Si l'on utilise une vitrocéramique dans laquelle sont en outre présents, par exemple, des ions zinc dans le rapport Zn2+ /Li+ d'environ 12/1, il n'y a plus en moyenne que 5,45 ions Li+ entre 2 ions du type Mg2+ et/ou Zn2+ dans les canaux. De cette façon, l'échange d'ions est alors très efficacement supprimé. Un modèle structural de cristal mixte 29 de kéatite dans un article 10 en vitrocéramique pour un dispositif de chauffage 1 selon une autre forme de 2888841 16 réalisation de l'invention, est représenté en perspective sur la figure 4. La représentation donnée sur la figure 4 est établie suivant l'axe c du cristal mixte de kéatite. De tels cristaux mixtes peuvent souvent être produits lors d'une céramisation à une température plus haute comparativement à une vitrocéramique contenant des cristaux mixtes de quartz de haute température. Même dans des cristaux mixtes 29 de kéatite tels qu'ils peuvent apparaître, en variante ou en plus des cristaux mixtes 28 de quartz de haute température représentés sur la figure 3, dans une vitrocéramique, il existe dans la structure cristalline des canaux 30 le long desquels des ions lithium peuvent se déplacer par migration avec une relative facilité, si bien qu'il se produit un échange avec des ions H+ en particulier sous l'action de gaz de combustion contenant du soufre. Conformément à l'invention, dans une vitrocéramique LAS dans laquelle des ions silicium sont partiellement remplacés par des ions aluminium dans les cristaux mixtes 29, des ions magnésium et/ou zinc 36 et respectivement 38 sont en outre contenus ici aussi, une partie au moins des ions zinc et/ou des ions magnésium étant présente dans les canaux 30. Même dans les cristaux mixtes 29 de kéatite, les canaux 30 sont formés par des chaînes en hélice de tétraèdres 32 de SiO4 et de A1O4 de la structure cristalline. D'ailleurs, les formes de réalisation expliquées en regard de la figure 3, par exemple la composition de la vitrocéramique et de ses motifs structuraux, ou le rapport du nombre d'ions lithium au nombre d'ions Mg2+ et/ou Zn2+, peuvent aussi s'appliquer à une forme de réalisation de l'invention comprenant un article en vitrocéramique contenant des cristaux mixtes de kéatite. La figure 5 représente un autre exemple de réalisation d'un dispositif de chauffage 1 conforme à 2888841 17 l'invention, sous forme d'un four à cheminée 45. Le four à cheminée 45 est équipé d'un article 10 en vitrocéramique sous forme d'une vitre de regard 47 en vitrocéramique. Même si les températures au niveau du disque de regard 47 en vitrocéramique ne sont généralement pas aussi hautes que, par exemple, dans le cas d'une table de cuisson, les gaz de combustion présentent toutefois fréquemment dans ce cas une plus haute teneur en soufre, si bien qu'il peut en résulter ici aussi une corrosion de la vitrocéramique en cas de service prolongé. En revanche, si la vitre de regard 47 en vitrocéramique est réalisée conformément à l'invention, le processus de corrosion est nettement ralenti. La figure 6 représente encore un autre exemple de dispositif de chauffage 1 conforme à l'invention. Dans cet exemple, le reformeur 52 de la cellule à combustible 50 comprend un dispositif de chauffage 1 conforme à l'invention. Dans le reformeur 52, autrement dit dans le dispositif de chauffage 1, le gaz naturel est converti en un gaz riche en hydrogène, qui est ensuite amené par une conduite d'hydrogène 60 à une pile 56 de la cellule. Des conduits 58 d'amenée d'air, de vapeur d'eau et de gaz naturel sont raccordés à la chambre de combustion du reformeur 54. Le gaz naturel est ensuite brûlé dans la chambre de combustion dans l'atmosphère enrichie en vapeur d'eau, et il se forme alors l'hydrogène devant réagir dans la pile. Dans cet exemple de réalisation, la chambre de combustion est pourvue d'articles 10 en vitrocéramique conformes à l'invention, sous forme de plaques de revêtement. La vitrocéramique n'offre pas ici uniquement l'avantage d'une grande stabilité à la chaleur. Grâce à la structure dense comparativement à d'autres matériaux stables à la chaleur, un dégagement de gaz indésirable est aussi évité. En particulier en atmosphère humide, des gaz de combustion contenant du soufre peuvent être convertis rapidement en acides, qui attaquent ensuite fortement les 2888841 18 parois. Toutefois, grâce à la haute résistance à la corrosion de la vitrocéramique d'un dispositif de chauffage 1 conforme à l'invention, un fonctionnement durable est cependant possible. Il va de soi que la présente invention n'a été décrite qu'à titre explicatif, mais nullement limitatif, et que diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre. Liste des références numériques 1 dispositif de chauffage 3 chauffage par combustion brûleurs à gaz 7 mat 9 flammes article en vitrocéramique 12 côté chauffé de l'article 10 14 côté de l'article 10 opposé au côté 12 16 couche marginale amorphe appauvrie en lithium 18 revêtement formant barrière cristal mixte 22 phase vitreuse restante 28 cristal mixte de quartz de haute température 15 30 canal dans la structure cristalline de 28 32 tétraèdre d'oxygène 34 axe c 36 ion Mg2+ 38 ion Zn2+ 40 ion Li+ four à cheminée 47 vitre de regard du four 45 50 cellule à combustible 52 reformeur 54 chambre de combustion de 52 56 île de la cellule 50 58 conduites d'amenée à la chambre 52 conduite d'hydrogène 2888841 20
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Afin de pouvoir utiliser aussi des vitrocéramiques contenant du lithium pour des applications impliquant un chauffage par combustion, l'invention prévoit un dispositif chauffant (1) comportant un article (10) en vitrocéramique chauffé par combustion, cet article (10) comprenant une vitrocéramique d'aluminosilicate de lithium avec des cristaux mixtes (20) dans lesquels des ions silicium sont partiellement remplacés par des ions aluminium et qui contiennent en outre, à côté d'ions lithium, des ions magnésium et/ou des ions zinc, des ions zinc et/ou magnésium étant présents dans des canaux de la structure des cristaux mixtes (20).
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1. Dispositif chauffant comportant un article en vitrocéramique chauffé par combustion, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique comprend une vitrocéramique d'aluminosilicate de lithium avec des cristaux mixtes dans lesquels des ions silicium sont partiellement remplacés par des ions aluminium et qui contiennent en outre, à côté d'ions lithium, des ions magnésium et/ou des ions zinc, et des ions zinc et/ou des ions magnésium sont présents dans des canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes. 2. Dispositif chauffant suivant la 1, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique comprend une vitrocéramique d'aluminosilicate de lithium avec des cristaux mixtes dans lesquels des sites du réseau avec coordination octaédrique de l'oxygène sont occupés au moins en partie par des ions magnésium. 3. Dispositif chauffant suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que la vitrocéramique contient au moins 0,75 % en poids de MgO, avantageusement au moins 20 0,9 % en poids de MgO. 4. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que dans les cristaux mixtes, des sites du réseau avec coordination tétraédrique de l'oxygène sont occupés au moins en partie par des ions zinc. 5. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que la vitrocéramique contient au moins 0,8 % en poids de ZnO, avantageusement au moins 1 % en poids de ZnO, notamment au moins 1,5 % en poids de ZnO. 6. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé par des cristaux mixtes de la vitrocéramique à motifs structuraux de composition MalSiXO2,+2 où 1 5 x 2888841 21 7. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique présente une teneur en Li2O dans la plage de 2 à 5 % en poids. 8. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique contient au moins l'un des constituants suivants: Na2O: 0 - 0,65 % en poids K20: 0,0 -0,35 % en poids, la somme des proportions de Na2O et K20 se situant dans la plage de 0,2 à 0,8 % en poids, une somme des proportions de CaO, SrO et BaO dans la plage de 0 à 2 % en poids, Al203: 15 à 25 % en poids, SiO2: 60 à 70 % en poids, TiO2: 1,5 à 3,5 % en poids, ZrO2: 0 à 2,5 % en poids, P205: 0 à 2 % en poids, As203: 0 - 1,5 % en poids, Sb203: 0 - 2 % en poids, SnO2: 0 0,3 % en poids. 9. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le rapport du nombre d'ions Li+ au nombre d'ions Mg2+ et/ou d'ions Zn2+ dans les cristaux mixtes de la vitrocéramique se situe dans une plage de 5: 1 à 20: 1, avantageusement dans la plage de 8: 1 à 14: 1. 10. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que des ions lithium sont disposés dans des canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes. 11. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les 35 cristaux mixtes comprennent des cristaux mixtes de kéatite. 2888841 22 12. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les cristaux mixtes comprennent des cristaux mixtes de quartz de haute température. 13. Dispositif chauffant suivant la 11 ou 12, caractérisé en ce que les ions lithium et des ions zinc et/ou magnésium sont disposés dans des canaux existant dans la structure cristalline, qui sont formés par des chaînes en hélice de tétraèdres de SiO4 et A1O4 de la structure cristalline. 14. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les canaux de la structure cristalline des cristaux mixtes s'étendent suivant l'axe c des cristaux. 15. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique présente une couche marginale amorphe appauvrie en lithium. 16. Dispositif chauffant suivant la 15, caractérisé en ce que la couche marginale amorphe appauvrie en lithium a une épaisseur de 300 à 700 nanomètres. 17. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique porte un revêtement formant barrière, en particulier sur la surface chauffée de l'article. 18. Dispositif chauffant suivant la 17, caractérisé en ce que le revêtement formant barrière présente une épaisseur dans la plage de 100 à 1000 nanomètres, avantageusement de 300 à 700 nanomètres. 19. Dispositif chauffant suivant la 17 ou 18, caractérisé par une couche d'arrêt en oxyde de silicium. 20. Dispositif chauffant suivant l'une des 35 17 à 19, caractérisé par un revêtement formant barrière déposé par pyrolyse à la flamme et/ou par 2888841 23 CVD, en particulier par PICVD ou APCVD et/ou par pulvérisation et/ou par dépôt Sol-Gel. 21. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, dans lequel en raison du chauffage par combustion, des températures d'au moins 700 C sont atteintes en service pour une durée d'une heure du côté opposé à celui qui est au contact des flammes. 22. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, dans lequel en raison du chauffage par combustion, des températures d'au moins 600 C sont atteintes en service pour un fonctionnement continu de 24 h du côté opposé à celui qui est au contact des flammes. 23. Dispositif chauffant suivant la 21 ou 22, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique résiste même après un service de chauffe d'au moins 220 jours à un test au marteau à ressort dans lequel un marteau à ressort frappe l'article en vitrocéramique avec une énergie cinétique de 0,5 Nm, les températures apparaissant alors en service de chauffe étant d'au moins 700 C pour une durée d'au moins 1 h ou d'au moins 600 C pour un service continu de 24 h du côté opposé à celui qui est au contact des flammes. 24. Dispositif chauffant suivant l'une des 21 à 23, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique, après un chauffage à 700 C pour une durée totale de 100 h ou à 600 C pour une durée totale de 5000 h du côté opposé à celui qui est au contact des flammes, résiste à un test au marteau à ressort dans lequel un marteau à ressort frappe l'article en vitrocéramique avec une énergie cinétique de 0,5 Nm. 25. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, conçu pour fonctionner dans la restauration. 26. Dispositif chauffant suivant l'une des 35 précédentes, qui comprend un foyer, et 2888841 24 l'article en vitrocéramique constitue la plaque de cuisson du foyer. 27. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un four, en particulier un four à cheminée équipé d'une vitre de regard en vitrocéramique. 28. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé par une chambre de combustion revêtue d'au moins un article en vitrocéramique ou au moins partiellement formée par l'article en vitrocéramique. 29. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est le reformeur d'une cellule à combustible. 30. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé par un chauffage au gaz. 31. Dispositif chauffant suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'article en vitrocéramique est mis directement en contact avec les flammes, en service, par un chauffage par combustion. 32. Utilisation d'une vitrocéramique d'aluminosilicate de lithium à cristaux mixtes dans lesquels des ions aluminium sont partiellement remplacés par des ions magnésium et/ou des ions zinc, pour la fabrication d'un dispositif chauffant à vitrocéramique chauffé par combustion, en particulier selon l'une des précédentes.
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C,F
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C03,F24
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C03C,F24C
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C03C 10,F24C 15
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C03C 10/12,F24C 15/10
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FR2888177
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A1
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ENGIN AUTOMOTEUR DE TRANSPORT ET DE POSITIONNEMENT D'UNE CHARGE OU D'UN OUTIL
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un , comprenant un châssis muni de roues directionnelles et d'une surface de réception de la charge et/ ou de l'outil. Etat de la technique Il existe de multiples types d'engins de transport ou d'engins porte-outils sous forme d'engins automoteurs ou d'engins tractés, par exemple des semi-remorques portant des plates-formes de forage que l'on positionne au-dessus de l'endroit prévu pour le forage d'un puits ou pour la coulée d'une pile de béton. L'engin est immobilisé au-dessus de l'emplacement prévu pour le travail et pendant toute la durée de l'opération; puis après celle-ci, l'engin est libéré pour être transporté au nouvel emplacement de travail. Il existe également des plates-formes de transport qui peu-vent s'abaisser et se soulever, notamment sous forme de semi-remorques pour transporter des charges lourdes telles que par exemple des engins chenillés (bulldozer ou char) pour les embarquer, les transporter sur route. Mais ces différents engins ou plates-formes de transport ont l'inconvénient d'un manque de souplesse de positionnement. Manoeuvrer une semi-remorque portant une plate-forme de forage est une opération délicate pour positionner précisément la plate-forme à l'endroit prévu pour le forage. Ces opérations nécessitent de multiples manoeuvres et de moyens auxiliaires pour permettre le positionnement correct. De même, les plates-formes de semi-remorques pour le transport de charges lourdes, équipées de roues de sustentation à la manière de semi-remorques classiques, n'offrent aucune facilité particulière de manoeuvre et de positionnement. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un engin automoteur de transport et de positionnement d'une charge ou d'un outil permettant de déplacer de manière précise la charge et l'outil et de positionner l'engin et par suite la charge ou l'outil de manière précise par rap- port à un endroit prévu au sol, sans nécessiter de moyens compliqués ou de manoeuvres fastidieuses. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un engin automoteur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend A) un châssis de forme polygonale comportant: - des roues de sustentation situées en dehors du contour du châssis et 5 aux sommets de son contour, - une surface d'appui sur le sol permettant de reposer le châssis sur le sol, - des moyens de commande et d'entraînement portés par un bras relié au châssis, au-delà du champ de déplacement des roues, ces moyens étant susceptibles d'être posés sur le sol en même temps que le châssis, B) chaque roue reliée au châssis par une articulation d'axe vertical passant par la surface d'appui de la roue au sol à un bras monté pivotant au coin du châssis, autour d'un axe de pivotement vertical, C) un moyen de relevage de la roue par rapport au châssis (2) pour déposer le châssis au sol sur sa surface d'appui ou le relever, D) Au moins l'une des roues étant motrice. L'engin automoteur selon l'invention permet, grâce à la double orientation possible des roues de sustentation, de positionner d'une manière extrêmement simple et précise le châssis par rapport à un emplacement du sol. Comme les axes d'articulation verticaux des bras portant les roues sont situés au sommet du contour polygonal du châssis, ces bras peuvent, suivant l'exécution de l'articulation, effectuer un mouvement de pivotement correspondant sensiblement à l'angle extérieur du sommet du polygone, c'est-à-dire à un angle de 270 si le polygone est un rectangle. Ce pivotement, combiné au pivotement de la roue autour de l'axe vertical passant par la surface d'appui de la roue au sol ou plus particulièrement du centre de cette surface d'appui, permet un positionne- ment extrêmement diversifié des roues pour permettre à l'engin de parcourir des trajectoires extrêmement variées, tenant compte notamment des particularités locales nécessitant un écartement plus ou moins important de telle ou telle roue ou groupe de roues du châssis. Sur des terrains meubles ou fragiles, l'engin selon l'invention se manoeuvre pour effectuer les changements de direction im- portants par exemple passer d'une direction de déplacement à une direc- tion perpendiculaire à celle-ci, simplement par dépose du châssis sur le sol puis pivotement des bras portant les roues ou des roues dans la nou- velle orientation puis relevage du châssis et déplacement. Une telle ma- nceuvre ne détériore pas la surface du sol par le mouvement de pivote- ment ou de rotation des roues sur place. Dans la mesure où le châssis est équipé d'un outil, par exemple travaillant le sol, tel qu'un équipement de forage, le châssis est abaissé de manière à reposer sur le sol par l'intermédiaire de sa surface d'appui et non par les roues, ce qui constitue un moyen de blocage précis du positionnement du châssis par rapport au sol. Des lests peuvent être prévus pour charger le châssis ou l'outil et éviter que celui-ci ne déplace par réaction le châssis par rapport au sol. De plus, dans le cas où l'outil io est de type marteau-piqueur ou autre engendrant en utilisant des vibrations, il est particulièrement avantageux de monter l'outil sur un châssis auxiliaire qui peut se désolidariser par rapport au châssis principal qui porte l'outil, lorsque le châssis principal et le châssis auxiliaire reposent sur le sol, ces deux châssis étant seulement solidarisés lorsque l'ensemble doit être relevé et déplacé. On réduit ainsi de manière très importante le découplage mécanique entre l'outil et le châssis, notamment entre les moyens de commande et d'entraînement et tous organes sensibles aux vibrations portés par le châssis. Cela augmente la fiabilité de l'engin et réduit les travaux d'entretien et de réparation. De plus, le bras qui porte ces moyens de commande et d'entraînement peut comporter des moyens de liaison amortis. En outre, comme ces moyens de commande et d'entraînement reposent eux-mêmes sur le sol lorsque le châssis repose sur le sol et qu'ils sont découplés à ce moment, on réduit ainsi de manière considérable la transmission des mouvements, notamment des vibrations du châssis engendrés par l'outil, vers les moyens de commande et d'entraînement. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la roue est portée par une fourche recevant l'axe de la roue, la fourche étant reliée au bras par l'articulation de l'axe vertical. Cette solution est un moyen simple de porter efficacement la roue autour de son axe de pivotement passant par sa surface d'appui au sol. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le moyen de réglage en hauteur de la roue par rapport au châssis est formé d'une cou- lisse dans chaque branche de la fourche recevant l'axe portant la roue, un actionneur commandant le positionnement en hauteur de la roue. Ce moyen de relèvement ou d'abaissement du châssis par rapport à la roue est un moyen très simple puisqu'il n'agit que sur l'axe de la roue et la fourche qui porte cet axe. De plus, la fourche constitue une solution très économique 5 et très fiable pour porter l'axe d'une roue de manière pivotante par rapport au bras. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le moyen de réglage de la hauteur de la roue commande le positionnement entre une position haute d'appui du châssis au sol et une position basse de relève-ment du châssis par rapport au sol. Comme en général le châssis ne doit prendre que deux positions, soit une position relevée de transport, soit une position abaissée, reposant sur le sol pour le chargement, le déchargement ou le travail de l'outil, il est intéressant que le moyen de réglage de la hauteur de la roue travaille uniquement entre ces deux positions. Ce moyen de réglage est avantageusement constitué par un vérin et notamment une paire de vérins associés à chaque branche et coulisse de la fourche, la partie fixe du vérin étant portée par la fourche et l'extrémité de la tige du piston du vérin est reliée à l'axe de la roue. Suivant une autre caractéristique, et comme déjà évoqué ci-dessus, le châssis polygonal peut être de forme rectangulaire ou trapézoïdale. Il est de préférence rectangulaire pour disposer de deux grands côtés sans que l'encombrement de l'engin ne soit trop important dans la direction perpendiculaire aux grands côtés. Cela ne limite nullement le do- maine d'application de l'engin automoteur car on peut, par le pivotement des bras et des roues, toujours disposer le grand côté comme côté utile ou côté de travail. De façon avantageuse, au moins l'une des roues de l'engin est automotrice et en particulier toutes les roues sont automotrices. Cela permet de répartir efficacement la force d'entraînement entre les sommets du châssis et permet d'utiliser des moteurs hydrauliques de puissance et d'encombrement plus réduits qu'un moteur hydraulique unique. De façon avantageuse, l'articulation de la roue et celle du bras sont équipées d'un actionneur, notamment d'un actionneur hydrau- lique respectif, commandé par le poste de commande. Enfin, suivant une autre caractéristique avantageuse, les moyens de commande et d'actionnement sont constitués par un groupe hydraulique relié par l'intermédiaire de distributeurs et de circuits hy- drauliques aux actionneurs et d'un moyen de commande notamment un microprocesseur gérant le fonctionnement des actionneurs selon les instructions fournies aux moyens de commande. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation d'un engin automoteur de transport et de positionnement d'une charge ou d'un outil représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective de l'engin automoteur, 10 - la figure 2 est une vue de dessus de l'engin, - la figure 3 est une vue de côté de l'engin dont le châssis et les moyens de commande et d'entraînement portés par le châssis reposent sur le sol, - les figures 4A-4F représentent différentes positions de déplacement ou de fonctionnement de l'engin automoteur, en vue de dessus, - la figure 5 est une vue de dessus de l'engin automoteur configuré pour se loger dans un conteneur ou traverser un passage étroit, - la figure 6 est une vue de dessus de l'engin automoteur effectuant un parcours circulaire sur un anneau de cercle de petit rayon, - la figure 7 est une vue de dessus analogue à celle de la figure 1 montrant l'engin automoteur effectuant un parcours sur un trajet circulaire de plus grand rayon. Description d'un mode de réalisation de l'invention Selon la figure 1, l'invention concerne un engin automo- teur 1 de transport et de positionnement d'une charge ou d'un outil représenté schématiquement par des blocs B1, B2, B3. L'outil est par exemple destiné à travailler le sol à un endroit précis comme un équipement de fo-rage que l'on déplace successivement en différents endroits. Il peut égale-ment s'agir d'une charge lourde à transporter localement entre un emplacement de livraison et l'emplacement de l'installation de cette charge comme par exemple un gros transformateur. Enfin il peut s'agir d'un en-gin de transport de conteneurs ou de charge de ce type. D'autres applications sont envisageables. Cet engin automoteur 1 se compose d'un châssis 2 consti- tué ici par un cadre de poutres en I, mécanosoudées formant la surface de réception 21 de la charge ou de l'outil. Ce châssis comporte ou constitue par sa surface inférieure une surface d'appui 22 sur le sol S. Il peut être posé sur le sol ou relevé par rapport à celui-ci. Ce châssis 2 de forme polygonale, ici de forme rectangulaire, est équipé de roues de sustentation 3 situées aux quatre coins 23 du rectangle qu'il forme ou plus généralement aux sommets du polygone constitué par le châssis. Ces roues de sustentation 3 sont situées en de- hors du contour du châssis. Outre les roues de sustentation 3 et la sur-face de réception 21 de la charge et/ou de l'outil, le châssis porte également des moyens de commande et d'entraînement 4 situés en dehors des limites du châssis 2 et aussi des limites de débattement ou du champ de déplacement des roues 3. Ces moyens de commande et d'entraînement 4 sont portés par un bras 41 en col de cygne, fixé au châssis 2 et venant en saillie vers l'extérieur. Les moyens de commande et d'entraînement 4 sont constitués par exemple par un poste de commande 42 recevant un conducteur ou par un poste de commande automatique c'est-à-dire à télécommande ainsi que des différents moyens d'entraînement 43 tels qu'un groupe hydraulique alimentant les différents circuits hydrauliques non représentés des actionneurs du châssis c'est-à-dire des roues 3 (commande de pivotement et de rotation) de leur entraînement ainsi que de l'outil B1, B2, B3 porté par le châssis 2 par l'intermédiaire de distributeurs à tiroirs. Ces moyens de commande et d'entraînement 4 coopèrent également avec des actionneurs interposés de manière générale entre les roues 3 et le châssis 2 pour relever ou abaisser les roues 3 par rapport au châssis 2, c'est-à-dire réciproquement abaisser le châssis ou le relever pour le poser sur le sol S ou le relever par rapport au sol et mettre les roues 3 en appui. La structure des roues 3 et des moyens de liaison entre chaque roue et le châssis 2 sont de préférence identiques. Les différents sommets au coin du châssis sont équivalents. Ainsi chaque roue 3 est reliée au châssis 2 par une articulation 31 d'axe vertical zOzO passant par la surface d'appui de la roue 3 au sol. Cette articulation 31 est elle-même portée par un bras 5 monté pivotant par une articulation au coin 23 du châssis 2 autour d'un autre axe vertical zizi. Au moins l'une des roues 3 et de préférence les quatre roues sont motrices. Chaque roue 3 est ainsi équipée d'un moteur hy- draulique relié par un circuit hydraulique 6 non représenté aux moyens de commande et d'entraînement 4 évoqués ci-dessus. Selon le mode de réalisation représenté, chaque roue 3 est portée par une fourche 32 recevant l'axe transversal de la roue 3, ce der- nier étant ou non équipé d'un moteur hydraulique 6 suivant que la roue est motrice ou non. La fourche 32 ou pièce en forme de U, renversé, est elle-même reliée au bras pivotant 5 par l'articulation 31 d'axe vertical zOzO. Cette articulation 31 est le cas échéant commandée par un ac-tionneur non représenté tel qu'un moteur hydraulique tournant, relié à un circuit de commande associé aux moyens de commande et d'entraînement 4. Le bras pivotant 5 portant la fourche 32 de la roue est relié à une console 7 en forme de U, autour de l'articulation 51 d'axe zizi comme décrit ci-dessus. Le bras pivotant 5 est relié à cet axe 51 constitué par exemple par un cylindre de diamètre relativement important par l'intermédiaire d'un gousset, pour rigidifier l'angle entre le bras pivotant 5 et l'articulation 51 à la console 7. Selon le mode de réalisation représenté, le moyen de réglage en hauteur de chaque roue 3 par rapport au châssis 2 est constitué par le montage réglable de la roue par rapport à la fourche 32. Ainsi les deux bras verticaux 321 de la fourche comportent une coulisse 322 recevant chacune un galet portant un palier de l'axe de la roue 3, l'axe de roue est muni lui-même du moteur hydraulique d'entraînement 6. Ces galets sont associés de chaque côté de la fourche à un vérin de relèvement 8 qui commande le déplacement du galet et par suite de l'axe de la roue 3 par rapport à la fourche 32 pour abaisser ou relever la fourche 32 par rapport à la roue 3, c'est-à-dire commander le mouvement de relèvement ou d'abaissement du châssis 2 par rapport au sol S. Les circuits d'alimentation des vérins de relèvement 8, ceux des moteurs hydrauliques 6 et ceux de l'articulation 31 de la roue, d'axe zOzO, celui de l'articulation 51 du bras 5 d'axe zizi sont de préférence des circuits hydrauliques indépendants reliés aux moyens de commande et d'entraînement 4 portés par le bras 41. Les circuits hydrauliques peuvent passer à l'intérieur du bras 41 de manière à être protégés. Au niveau des moyens de commande et d'entraînement 4, ces circuits sont reliés à des distributeurs notamment des distributeurs à tiroir commandés par la centrale de commande des moyens de commande et d'entraînement pour agir sur les différents moyens de commande, de réglage et d'entraînement et positionner les bras pivotants 5, les four- ches 32, la hauteur de la fourche et du châssis 2 par rapport à la roue 3 et aussi l'entraînement de chaque moteur hydraulique 6 de manière à exécuter avec cet engin automoteur les différents mouvements prévus. Enfin les moyens de commande et d'entraînement peuvent être reliés par un ou plusieurs circuits hydrauliques aux outils B1, B2, B3 portés par le châssis 2 pour les alimenter. La figure 2 est une vue de dessus de l'engin automoteur de transport et de positionnement tel que décrit ci-dessus par exemple pour un déplacement dans la direction XX. Les différents moyens et équipements déjà décrits ci-dessus portent ici les mêmes références et leur description ne sera pas reprise. La figure 3 montre l'engin automoteur 1 de la figure 1, en vue de côté et en position d'appui sur le sol S, les roues 3 étant relevées dans les fourches 32 et par rapport au châssis 2. Dans cette position, le poste de commande et d'entraînement 4 repose également sur le sol et il est dans une certaine mesure découplé mécaniquement du châssis 2 pour que les vibrations engendrées par l'outil au niveau du châssis ne soient transmises par le châssis 2 et le bras 41 au poste de commande et d'entraînement 4. Les figures 4A-4F montrent différentes positions de 20 roues 3pour effectuer des mouvements divers de l'engin automoteur de transport et de positionnement. Il est à remarquer et comme cela apparaît d'ailleurs à la comparaison des figures 4A-4F que les bras 5 portant les roues peuvent balayer un angle d'au moins 180 . Suivant la position de l'axe d'articulation des bras par rapport aux sommets du châssis, un angle de pivotement de 270 c'est-àdire de 3/4 de tour serait également envisageable. Enfin, ces figures montrent que les roues peuvent pivoter autour de leur axe zOzO par rapport à l'extrémité du bras 5, d'un angle de 360 . De manière plus détaillée, la figure 4A montre le position- nement des roues pour un déplacement dans la direction XX. La figure 4B montre un positionnement des roues pour un déplacement de l'engin dans la direction YY. La figure 4C montre un positionnement des roues pour par-courir un trajet circulaire. La figure 4D montre également le positionnement des roues pour un trajet circulaire mais de rayon plus grand que celui correspondant à la position des roues de la figure 4C. La figure 4E montre une position regroupée pour un déplacement dans la direction YY. La figure 4F montre un autre positionnement des roues pour un déplacement dans la direction XX. Ces figures soulignent également l'intérêt du positionne-ment des moyens d'entraînement et de commande 4 au-delà du champ de déplacement des roues 3 portées par les bras 5 et cela quelle que soit l'orientation des roues 3 par rapport aux bras 5 et des bras 5 par rapport au châssis 2. Comme déjà évoqué ci-dessus, le mouvement de direction réalisé par la combinaison du mouvement des bras et des roues autour de leur articulation aux bras peut se faire de manière continue, pendant le déplacement de l'engin. Ce mouvement peut également se faire lorsque l'engin est arrêté et le châssis posé au sol. A ce moment un changement de direction important par exemple pour passer d'un mouvement dans la direction XX à celui dans la direction YY se fait par simple pivotement des bras et nouvelle orientation des roues, sans qu'à ce moment les roues ne touchent le sol et ne risquent de détériorer la surface du sol si celle-ci n'est pas encore stabilisée. La figure 5 montre le regroupement des roues 3 de l'engin de manutention à la figure 4E pour l'engagement de l'engin 1 dans un conteneur de transport CT. Les figures 6 et 7 montrent le positionnement des roues de l'engin pour décrire un trajet circulaire TCPR de petit rayon à la figure 6 et 25 de plus grand rayon TCGR à la figure 7
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Engin automoteur de transport et de positionnement d'une charge ou d'un outil, comprenant un châssis muni de roues directionnelles et d'une surface de réception de la charge et/ou de l'outil.Un châssis (2) de forme polygonale comporte des roues de sustentation (3) situées en dehors du contour du châssis (2) et aux sommets (23) de son contour, une surface d'appui (23) sur le sol (S) permettant de reposer le châssis (2) sur le sol, et des moyens de commande et d'entraînement (4) portés par un bras (41) relié au châssis (2), au-delà du champ de déplacement des roues (3), ces moyens étant susceptibles d'être posés sur le sol en même temps que le châssis (2). Chaque roue (3) reliée au châssis (2) par une articulation (31) d'axe vertical (zOzO) passe par la surface d'appui de la roue (3) au sol à un bras (5) monté pivotant (51) au coin (23) du châssis (2), autour (51) d'un axe de pivotement vertical (z1z1). Un moyen de relevage (321, 322, 8) de la roue (3) par rapport au châssis (2) pour déposer le châssis au sol sur sa surface d'appui (23) ou le relever et au moins l'une des roues (3) est motrice (6).
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1 ) Engin automoteur de transport et de positionnement d'une charge ou d'un outil, comprenant un châssis muni de roues directionnelles et d'une surface de réception de la charge et/ ou de l'outil, caractérisé par A) un châssis (2) de forme polygonale comportant: - des roues de sustentation (3) situées en dehors du contour du châssis (2) et aux sommets (23) de son contour, - une surface d'appui (23) sur le sol (S) permettant de reposer le châssis (2) sur le sol, - des moyens de commande et d'entraînement (4) portés par un bras (41) relié au châssis (2), au- delà du champ de déplacement des roues (3), ces moyens étant susceptibles d'être posés sur le sol en même temps que le châssis (2), B) chaque roue (3) reliée au châssis (2) par une articulation (31) d'axe vertical (zOzO) passant par la surface d'appui de la roue (3) au sol à un bras (5) monté pivotant (51) au coin (23) du châssis (2), autour (51) d'un axe de pivotement vertical (zizi), C) un moyen de relevage (321, 322, 8) de la roue (3) par rapport au châs-20 sis (2) pour déposer le châssis au sol sur sa surface d'appui (23) ou le relever, D) au moins l'une des roues (3) étant motrice (6). 2 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que la roue (3) est portée par une fourche (32) recevant l'axe de la roue, la fourche (32) étant reliée au bras (5) par l'articulation (31) de l'axe vertical (zOzO). 3 ) Engin automoteur selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le moyen de réglage en hauteur de la roue par rapport au châssis est formé d'une coulisse (322) dans chaque branche (321) de la fourche recevant l'axe portant la roue (3), un actionneur (8) commandant le positionnement en hauteur de la roue. 4 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de réglage (321, 8) de la hauteur de la roue (3) commande le positionnement entre une position haute d'appui du châssis (2) au sol et une position basse de relèvement du châssis par rapport au sol. 5 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de réglage de la hauteur de la roue et du châssis est constitué par au moins un vérin (8) et notamment une paire de vérins (8). 6 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que le châssis polygonal (2) est de forme rectangulaire et chaque coin (23) est équipé d'une roue (3). 7 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que la roue motrice (3) est équipée d'un moteur hydraulique (6). 8 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que l'articulation (31) de la roue (3) au bras (5) et celle (51) du bras (5) au châssis (2) sont commandées par des actionneurs. 9 ) Engin automoteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de commande et d'actionnement (4) sont constitués par un groupe hydraulique (43) relié par l'intermédiaire de distributeurs et de circuits hydrauliques aux actionneurs et d'un moyen de commande notamment un microprocesseur gérant le fonctionnement des actionneurs selon les instructions fournies aux moyens de commande.
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B
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B60,B66
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B60P,B60S,B66F
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B60P 1,B60P 3,B60S 9,B66F 9
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B60P 1/02,B60P 3/00,B60S 9/00,B66F 9/065,B66F 9/22
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FR2898315
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A1
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INTERFACE DE COMMANDE D'UN EQUIPEMENT FIXE OU NOMADE DE VEHICULE, AVEC UTILISATION D'UN CLAVIER VIRTUEL
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VIRTUEL. La présente invention concerne une interface de commande d'un 5 équipement fixe ou nomade de véhicule, qui utilise un clavier virtuel. Par interface de commande, on entend un bouton de commande, de quelque type que ce soit, pour commander une fonction ou agir sur cette fonction ou actionner un mécanisme du véhicule, comme 10 par exemple un bouton d'allumage de la radio, de la navigation, de réglage de la climatisation, de commande d'un lève vitre électrique, etc. Par équipement nomade, on entend un équipement portable éventuellement susceptible de se connecter à différents réseaux, tel 15 qu'un téléphone portable, un ordinateur portable, un assistant personnel numérique, un lecteur de fichiers musicaux ou vidéo, etc. Il y a une tendance à l'utilisation plus fréquente de ces équipements nomades. Il y a également une nouvelle tendance à 20 utiliser des claviers virtuels pour fonctionner avec ces équipements nomades, l'objectif étant de permettre à l'utilisateur d'utiliser un clavier de grande taille sans qu'il soit nécessaire de le transporter physiquement. Par clavier virtuel, on entend un clavier qui est une création 25 visuelle obtenue par dessin ou créée par projection de lumière laser sur une surface plane, la détection de l'appui des touches de clavier étant réalisée par un procédé optique. Le principe de fonctionnement du clavier virtuel est connu. A titre d'exemple, la demande de brevet d'invention WO 02/054 169 décrit, de façon générale, un dispositif d'entrée de données (de type clavier), qui comprend un module d'illumination pour illuminer un plan en dirigeant de la lumière parallèlement à la surface du plan, un détecteur à formation d'images à deux dimensions pour visualiser le plan à partir d'un point extérieur au plan afin de détecter la lumière du module d'illumination diffusée par l'engagement d'un objet de saisie de données avec le plan, et un processeur de saisie de données qui reçoit un signal de sortie du détecteur à formation d'images et fournit un signal d'entrée de saisie de données à un circuit d'utilisation. Plus précisément, le dessin du clavier peut être créé par un procédé holographique et laser. La lumière dirigée sur le plan peut être une lumière infra rouge, émise en continu ou pulsée. Une caméra (ou éventuellement plusieurs) peut être utilisée pour visualiser l'ensemble du clavier ou bien une partie seulement de ce dernier et, par analyses et traitements de l'image, détecter la zone où le doigt intercepte la lumière. Le système d'holographie et laser et le système de détection de la position des doigts fonctionnent de manière totalement indépendante. Par conséquent, il est possible d'utiliser uniquement le module de détection des doigts avec une surface où le clavier est simplement dessiné. Selon la demande de brevet WO 02/054 169 déjà mentionnée, il est connu d'utiliser un clavier virtuel pour saisir et entrer les données relatives à un code d'accès au véhicule. L'utilisateur tape le code secret d'accès au véhicule sur un clavier virtuel affiché sur la vitre latérale de la porte du conducteur. Selon la demande de brevet d'invention WO 04/003656, il est également connu d'afficher un clavier virtuel sur la surface intérieure du pare-brise du véhicule pour saisir des données utiles à un système de navigation embarqué. Le but de la présente invention est de réaliser de nouvelles applications de claviers virtuels dans l'univers automobile, en particulier des applications qui permettent de remplacer par des boutons virtuels des interfaces de commande actuellement assurées par les boutons classiques de type push ou des boutons à mouvements rotatifs ou linéaires, tels que par exemple les boutons de radio, de navigation, de climatisation, de lève vitre électrique, etc. Pour atteindre ce but, la présente invention fournit une interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule qui comporte une configuration de clavier, un module d'éclairement de la configuration de clavier, un détecteur à formation d'images et des moyens de traitement des images acquises pour détecter la position de doigts d'un utilisateur sur la configuration de clavier, et la configuration de clavier est située sur la surface supérieure d'un élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est une tablette amovible de 25 siège du véhicule. De préférence, le module d'éclairement et le détecteur à formation d'images sont intégrés dans l'arrière du dossier dudit siège comportant la tablette amovible. En variante, le module d'éclairement et le détecteur à formation 5 d'images peuvent être intégrés directement sur la tablette. La configuration de clavier peut être obtenue par dessin sur la surface supérieure de la tablette. En variante, la configuration de clavier peut être obtenue par projection optique sur la surface supérieure de la tablette. 10 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est l'accoudoir arrière du véhicule, la configuration de clavier étant située sur la surface plane de l'accoudoir. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'élément 15 d'intérieur de l'habitacle du véhicule est la planche de bord du véhicule, la configuration de clavier étant située sur la surface plane de la planche de bord côté passager. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est la console centrale du 20 véhicule. Et de préférence, la configuration de clavier est située sur la surface plane de la zone haute de la console. En variante, la configuration de clavier est située sur la surface plane d'une tablette extractible montée sur ladite console. Quelque soit le mode de réalisation, la configuration de clavier peut être obtenue par dessin sur la surface plane concernée de chaque mode de réalisation, ou être obtenue par projection optique sur ladite surface plane, en particulier une projection de lumière laser. Cette projection peut être réalisée par le dessus, mais également par le dessous en intégrant, par exemple, le système de projecteur dans la planche de bord. Quelque soit le mode de réalisation mentionné ci-dessus, ledit équipement fixe est un ou plusieurs équipements de confort des passagers parmi les équipements suivants : climatisation arrière, vitres électriques, toit ouvrant, appareil de lecture de DVD, de réception d'images numériques, de réception radio, de lecture de CD. Quelque soit également le mode de réalisation mentionné ci-15 dessus, ledit équipement fixe peut comprendre, de plus, un ordinateur avec un dispositif de communication avec l'extérieur. Et, de préférence, ledit dispositif de communication avec l'extérieur est un ou plusieurs des dispositifs suivants : dispositif de communication de type GSM, de type GPRS, de type UMTS, de type 20 WiFi, de manière à échanger avec l'extérieur des mails, des SMS, ou naviguer sur Internet, ou utiliser des logiciels disponibles sur ledit équipement. Quelque soit le mode de réalisation de l'invention, ledit équipement nomade est un ou plusieurs des équipements suivants : téléphone 25 portable, assistant personnel numérique, lecteur MP3, lecteur vidéo, ordinateur portable. Et la liaison entre ledit équipement nomade et le clavier est une liaison filaire, ou une liaison sans fil, de préférence, de type Bluetooth. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le principe de fonctionnement d'un clavier virtuel, - la figure 2 représente schématiquement un premier mode de réalisation de l'invention, avec un clavier virtuel dessiné sur une tablette de siège, - la figure 3 représente schématiquement une variante du mode de réalisation de la figure 2, avec un clavier virtuel dessiné par image 15 laser, - la figure 4 représente schématiquement un deuxième mode de réalisation de l'invention, avec un clavier virtuel dessiné sur un accoudoir, - la figure 5 représente schématiquement une variante du mode de 20 réalisation de la figure 4, avec un clavier virtuel dessiné par imagerie laser, - la figure 6 représente schématiquement un troisième mode de réalisation de l'invention, avec un clavier virtuel dessiné sur une planche de bord, - la figure 7 représente schématiquement une variante du mode de réalisation de la figure 6, avec un clavier virtuel dessiné par imagerie laser, - la figure 8 représente schématiquement un quatrième mode de 5 réalisation de l'invention, avec un clavier virtuel dessiné sur une console centrale, la figure 9 représente schématiquement une variante du quatrième mode de réalisation de la figure 8, avec un clavier virtuel dessiné par imagerie laser. 10 Sur le dessin de la figure 2, on a représenté un siège de véhicule automobile 1 équipé d'une tablette amovible 2, montée sur la partie arrière du dossier du siège et représentée en position sensiblement horizontale d'utilisation. Il peut s'agir, à titre d'exemple, d'un siège de rang 2 ou 3 d'un véhicule automobile de 15 type monospace . Le clavier virtuel 3 est dessiné sur la tablette amovible 2, avec la forme des touches et sur chaque touche un sigle qui indique sa fonction. Un module d'éclairement en infrarouge 4, constitué par exemple d'une diode laser ou d'une diode électroluminescente (LED), est intégré dans l'arrière du 20 dossier, juste au dessus de la tablette 2, de manière à émettre une lumière infrarouge rasante au dessus de la tablette 2, par conséquent une lumière se dirigeant parallèlement à la surface du plan supérieur de la tablette 2. Une ou plusieurs caméras, de référence 5, sensibles dans la lumière infrarouge, sont placées 25 dans le dossier du siège 1, de manière à visualiser la totalité du clavier virtuel 3. Par un traitement (processeur) réalisé sur les images formées par le détecteur à formation d'images, c'est-à-dire la ou les caméras 5, le système est capable de détecter la position de doigts placés sur les touches du clavier 3 et, par conséquent, de déterminer quelles touches sont manipulées. On a représenté sur le dessin de la figure 3, une variante du système de la figure 2. Le clavier 3' n'est plus dessiné sur la tablette 2, mais créé par imagerie laser, à partir d'une source laser 6, placée comme le module d'éclairement 4 et le détecteur à formation d'images 5 (une ou plusieurs caméras) dans l'arrière du dossier du siège 1. Comme l'illustre schématiquement le dessin de la figure 1, la technologie laser est utilisée en 6 pour projeter un clavier 3', par exemple un clavier QWERTY de taille standard sur une surface plane en position sensiblement horizontale, et la technologie infrarouge en 4 pour produire un circuit invisible. La technologie de détection basée sur la reconnaissance ou identification optique permet à l'utilisateur de taper sur les images des touches, qui peuvent même, en variante réaliste, émettrent les mêmes sons que des touches traditionnelles. La solution technique qui caractérise le mode de réalisation ainsi décrit permet de rendre disponible, de manière temporaire, des boutons ou des touches de clavier aux passagers arrière du véhicule. De manière préférentielle, il est prévu un bouton ON/OFF ayant pour fonction d'autoriser/ d'interdire l'utilisation du clavier virtuel dessiné 3, ou créé par imagerie laser 3'. Deux types d'utilisation du clavier virtuel décrit ci-dessus en regard des figures 2 et 3 sont possibles : - Le pilotage de diverses fonctions du véhicule, en particulier de fonctions liées au confort des passagers, telles que, par exemple : - la commande de la climatisation arrière, - la commande des vitres électriques, - l'ouverture et la fermeture du (ou des) toits ouvrant(s), - la commande du multimédia arrière (lecteur DVD, récepteur d'images numériques, en particulier d'images numériques TNT, et/ou de la radio/CD/source audio). - La mise à disposition dans le véhicule d'un clavier d'ordinateur simplifié, qui peut être utilisé de deux manières : -en interface de commande d'un équipement intégré au véhicule (par exemple, un ordinateur avec une carte de communication ou un dispositif spécifique de communication avec l'extérieur de type GSM, GPRS, UMTS, etc.) pour échanger des messages électroniques, des SMS, ou naviguer sur Internet ou plus généralement utiliser des logiciels disponibles sur l'équipement, ou, - en interface de commande d'un équipement nomade, tel qu'un assistant personnel numérique, un téléphone portable, un lecteur MP3, un ordinateur portable, etc. En mode mise à disposition de clavier d'ordinateur, un écran 20 d'ordinateur est intégré au véhicule, par exemple à l'arrière des appuis-tête avant. En mode mise à disposition d'un équipement nomade, l'équipement et le clavier peuvent être en liaison filaire ou sans fil. La liaison sans fil peut être une liaison de type Bluebooth. De plus, l'image de l'équipement peut être affichée sur cet équipement, ou peut être visualisée sur un écran du véhicule, par exemple un écran intégré à l'arrière des appuis-tête, ce qui offre une excellente ergonomie. Sur le dessin de la figure 4, on a représenté une variante de réalisation de l'invention, selon laquelle le clavier virtuel 3 est situé sur la surface plane de l'accoudoir arrière 7. De la même façon que précédemment en référence au mode de réalisation de la figure 2, le clavier virtuel 3 est dessiné sur la surface plane sensiblement horizontale de l'accoudoir arrière 7, avec la forme des touches et sur chaque touche un sigle qui indique sa fonction. Le module d'éclairement en infrarouge 4 est intégré dans le fond 8 de l'évidement de dossier dans lequel l'accoudoir peut se ranger, et se trouve juste au dessus de la surface du clavier quand l'accoudoir 7 est en position d'utilisation, de manière à émettre une lumière infrarouge rasante au dessus du clavier 3. Une ou plusieurs caméras, de référence 5, sensibles dans la lumière infrarouge, sont placées dans le même fond 8 de l'espace de rangement de l'accoudoir 7, de manière à visualiser la totalité du clavier virtuel 3. Par un traitement (processeur) réalisé sur les images formées par le détecteur à formation d'images, c'est-à-dire la ou les caméras 5, le système est capable de détecter la position de doigts placés sur les touches du clavier 3 et, par conséquent, de déterminer quelles touches sont manipulées. En variante du mode de réalisation représenté sur le dessin de la figure 4, il est représenté sur la figure 5 un mode de réalisation de l'invention dans lequel le clavier virtuel 3' n'est pas dessiné, mais créé par imagerie laser sur la surface plane supérieure de l'accoudoir 7. A cette fin, il est prévu une source laser 6, placée comme le module d'éclairement 4 et le détecteur à formation d'images 5 (une ou plusieurs caméras) dans le même fond 8 de l'espace de rangement de l'accoudoir 7. En variante également, la projection peut être réalisée par le dessous en intégrant le dispositif de projection laser à l'intérieur de l'accoudoir. En se référant eu dessin de la figure 6, il est représenté un autre mode de réalisation de la présente invention, selon lequel le clavier virtuel 3 est situé sur la surface de la planche de bord 10 côté passager. Comme dans les modes de réalisation précédents, deux intégrations sont possibles, l'une avec un clavier 3 dessiné sur la surface plane de la planche de bord 10 (figure 6) et l'autre avec un clavier 3' créé par imagerie laser (figure 7). Dans le mode de réalisation de la figure 7, une source laser 6 est placée, comme le module d'éclairement 4 et le détecteur à formation d'images 5 (une ou plusieurs caméras), sur la partie sensiblement verticale 11 de la planche de bord. En variante, la projection peut être réalisée par le dessous en intégrant le dispositif de projection laser à l'intérieur de la planche de bord. Dans ce mode de réalisation, peuvent être ajoutées l'utilisation du système de navigation et la téléphonie du véhicule. Ce mode de réalisation sur planche de bord est particulièrement intéressant pour la navigation, car il permet de créer un clavier alphabétique très utile pour simplifier la saisie des adresses. En référence à la figure 8, il est décrit une autre variante de réalisation de l'invention, selon laquelle le clavier est situé sur la surface plane haute de la console centrale 12 du véhicule. Si la console présente un décrochement, le clavier peut être matérialisé sur ce décrochement. Si ce décrochement est trop petit ou n'existe pas, on peut ajouter une tablette extractible 13 que l'utilisateur tire lorsqu'il veut utiliser le clavier 3. Comme dans les modes de réalisation précédents, deux intégrations sont possibles, l'une avec un clavier 3 dessiné (figure 8) et l'autre avec un clavier 3' créé par imagerie laser (figure 9). Les autres éléments de clavier virtuel, à savoir le module d'éclairement 4 et le détecteur à formation d'images 5 (une ou plusieurs caméras), ainsi qu'une source laser 6 dans le cas du clavier créé par imagerie laser de la figure 9, sont similaires à ceux décrits dans les exemples de réalisation précédents. Les modes d'utilisation sont les mêmes que ceux de l'intégration sur la planche de bord, avec en plus l'utilisation du système de navigation et du système de téléphonie du véhicule. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés précédemment peuvent être conçus par l'homme de métier sans 15 sortir du cadre et de la portée de la présente invention
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- Elle comporte une configuration de clavier (3), un module d'éclairement (4) de la configuration de clavier, un détecteur à formation d'images (5) et des moyens de traitement des images acquises pour détecter la position de doigts d'un utilisateur sur la configuration de clavier (3).- La configuration de clavier (3) est située sur la surface supérieure d'un élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule, par exemple une tablette amovible (2) de siège (1) du véhicule.- Véhicules automobiles. Interfaces de commande des fonctions automobiles et des équipements nomades de communication ou de calcul.
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1. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule, comportant une configuration de clavier (3, 3'), un module d'éclairement (4) de la configuration de clavier, un détecteur à formation d'images (5) et des moyens de traitement des images acquises pour détecter la position de doigts d'un utilisateur sur la configuration de clavier, caractérisée en ce que ladite configuration de clavier (3, 3') est située sur la surface supérieure d'un élément d'intérieur (2, 7, 10, 12) de l'habitacle du véhicule. 2. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 1, caractérisée en ce que l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est une tablette (2) amovible de siège (1) du véhicule. 3. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que le module d'éclairement (4) et le détecteur à formation d'images (5) sont intégrés dans l'arrière du dossier dudit siège comportant la tablette (2) amovible. 4. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que le module d'éclairement (4) et le détecteur à formation d'images (5) sont intégrés directement sur la tablette (2) amovible. 5. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 2 à 4,caractérisée en ce que la configuration de clavier (3) est obtenue par dessin sur la surface supérieure de la tablette (2). 6. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que la configuration de clavier (3') est obtenue par projection optique sur la surface supérieure de la tablette (2). 7. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 1, caractérisée en ce que l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est l'accoudoir arrière (7) du véhicule, la configuration de clavier étant située sur la surface supérieure plane de l'accoudoir (7). 8. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 1, caractérisée en ce que l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est la planche de bord (10) du véhicule, la configuration de clavier étant située sur la surface plane de la planche de bord (10) côté passager. 9. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 1, caractérisée en ce que l'élément d'intérieur de l'habitacle du véhicule est la console centrale (12) du véhicule. 10. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 9, caractérisée en ce que la configuration de clavier (3, 3') est située sur la surface plane de la zone haute de la console (12). 11. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 9, caractérisée en ce que laconfiguration de clavier (3, 3') est située sur la surface plane d'une tablette (13) extractible montée sur ladite console (12). 12. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée en ce que la configuration de clavier (3) est obtenue par dessin sur ladite surface plane. 13. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée en ce que la configuration de clavier (3') est obtenue par projection optique sur ladite surface plane. 14. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisée en ce que la configuration de clavier (3') est obtenue par projection optique, ladite projection optique étant réalisée par le dessous de ladite surface plane. 15. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisée en ce que ladite projection optique est une projection laser (6). 16. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce que ledit équipement fixe est un ou plusieurs équipements de confort des passagers parmi les équipements suivants : climatisation arrière, vitres électriques, toit ouvrant, appareil de lecture de DVD, de réception d'images numériques, de réception radio, de lecture de CD. 17. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 16, caractérisée en ce que ledit équipement fixe comprend, de plus, un ordinateur avec un dispositif de communication avec l'extérieur. 18. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 17, caractérisée en ce que ledit dispositif de communication avec l'extérieur est un ou plusieurs des dispositifs suivants : dispositif de communication de type GSM, de type GPRS, de type UMTS, de type WiFi, de manière à échanger avec l'extérieur des mails, des SMS, ou naviguer sur Internet, ou utiliser des logiciels disponibles sur ledit équipement. 19. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que ledit équipement nomade est un ou plusieurs des équipements suivants : téléphone portable, assistant personnel numérique, lecteur MP3, lecteur vidéo, ordinateur portable. 20. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 19, caractérisée en ce que la liaison 20 entre ledit équipement nomade et le clavier est une liaison filaire. 21. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 19, caractérisée en ce que la liaison entre ledit équipement nomade et le clavier est une liaison sans fil. 22. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de 25 véhicule selon la 21, caractérisée en ce que la liaison sans fil est une liaison de type Bluetooth. 23. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 17, caractérisée en ce que l'image de l'équipement est affichée sur l'équipement. 24. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de 5 véhicule selon la 17, caractérisée en ce que l'image de l'équipement est affichée sur un écran du véhicule. 25. Interface de commande d'un équipement fixe ou nomade de véhicule selon la 24, caractérisée en ce que l'écran du véhicule est sur la face arrière d'un appui-tête de siège du 10 véhicule.
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B,G
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B60,G06
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B60R,G06F
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B60R 11,B60R 99,G06F 1,G06F 3
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B60R 11/02,B60R 99/00,G06F 1/16,G06F 3/023
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FR2899363
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETECTION DE MOUVEMENT D'OBJETS SUR DES IMAGES D'UNE SCENE
| 20,071,005 |
Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs et procédés de détection de mouvement d'objets et de localisation de ces objets à partir d'images d'une scène enregistrées par un dispositif d'acquisition d'images. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La détection et la localisation d'objets mobiles d'une scène (région d'un espace tridimensionnel), notamment en temps réel, à partir du traitement d'images enregistrées de cette scène est en plein essor, particulièrement dans le cas où le dispositif d'acquisition d'images est: mobile par rapport à la scène (ce dispositif pouvant travailler dans le domaine du rayonnement visible, ou non-visible tel que l':Lnfrarouge par exemple), et concerne des domaines d'application très variés tels que, par exemple, le contrôle du mouvement de pièces et l'évitement d'obstacles dans le domaine de la robotique, __a vidéo surveillance de zones sensibles (notamment pour des raisons de sécurité, par exemple pour détecter une intrusion), ou encore, dans le domaine de la sécurité automobile avec les systèmes de prise en compte des risques de collis_'_on (avec des objets connus ou inconnus) ou les dispositifs d'assistance à la conduite de véhicule, notamment l'assistance au parcage. 2 2899363 Le domaine de la sécurité automobile est tout à fait représentatif des exigences croissantes qui concerne l'enregistrement et le traitement d'images, et sera principalement considéré par la suite bien que 5 l'invention ne soit nullement limitée à ce domaine mais concerne aussi d'autres domaines d'application, notamment ceux cités plus haut. La société IMRA-Europe a déjà développé un système d'assistance au parcage d'un véhicule ou PAS ( Parking 10 Assistance System ; voir la référence : K.Finzel, R.Bendahan, C.Vestri, S.Bougnoux and T.Kakinami, 3D Parking Assistant System , ilth World Congress on Intelligent Transport Systems, Nagoya, Japan, 2004). Ce système permet de recréer une représentation 3D d'une 15 scène au voisinage d'un véhicule à partir d'une pluralité d'images enregistrées par une caméra CCD montée sur le véhicule, pour différentes positions du véhicule par rapport à la scène. Mais ce système nécessite le mouvement du véhicule et aussi d'avoir des 20 objets de la scène qui soient statiques, le mouvement des objets par rapport à la scène pouvant générer des perturbations. _mea détection d'objets en mouvement depuis un dispositif d'acquisition d'image mobile est un 25 domaine très actif de la recherche. La principale difficulté étant de distinguer entre des mouvements du monde réel et des mouvements dus au mouvement relatif du dispositif d'acquisition d'images par rapport à la scène observée. 30 Parmi les méthodes connues de détection du mouvement d'un objet d'une scène on trouve un premier 3 2899363 groupe de méthodes basées sur la détection de zones de la scène en mouvement, puis le regroupement des zones en mouvement afin d'éliminer le bruit. Deux approches ont été développées pour réaliser cet objectif. 5 Un première approche, notamment utilisée dans des applications de video-surveillance à partir d'une caméra statique, utilise une différenciation d'images d'une scène prises par une caméra staticue, soit entre une image courante et une image précéder..te, soit entre 10 une image courante et une image de fond (obtenue le plus souvent par accumulation d'images au cours du temps). Cependant, cette approche ne permet pas de traiter correctement le cas d'une caméra en mouvement par rapport à la scène lorsque la caméra est très 15 proche de la scène, alors que cette situation est courante dans de nombreuses applications. Une autre approche utilise des méthodes de type à regroupement de flot optique ( Optical Flow Clustering ) développées pour répondre à l'objectif de 20 distinguer entre des mouvements réels d'objets de la scène et des mouvements seulement dus au mouvement relatif de la caméra par rapport à la scène (voir, par exemple, la référence : G.Lefaix, E.Marchand, P.Bouthemy, Motion-based Obstacle Detection and 25 Tracking for Car Driving Assistance , Proceedings of IAPR International Conference on Pattern Recognition, ICPR 2002, vol.4, p. 74-77, Québec, Canada, August 2002). Ces méthodes permettent donc de traiter le cas d'une caméra en mouvement, le mouvement d'un objet par 30 rapport à la scène étant obtenu par différence à partir du flot optique dû au mouvement apparent des objets du 4 2899363 seul fait du mouvement de la caméra, les objets statiques par rapport à 1a scène (par rapport au sol, par exemple) ayant un flot optique pointant dans une direction bien déterminée liée au déplacement de la 5 caméra par rapport à la scène, et les objets en mouvement par rapport à la scène ayant chacun un flot optique pointant dans une direction différente. Ces méthodes de regroupement de flot optique présentent toutefois l'inconvénient d'être très coûteuses en temps 10 de calcul du fait qu'elles requièrent une concordance entre de nombreux points d'une image. Un second groupe de méthodes de détection du mouvement d'un objet d'une scène est basé sur la détection du mouvement d'objets spécifiques (par 15 exemple, une automobile, un piéton...). Ces méthodes sont basées sur la reconnaissance de forme et servent à suivre un objet donné dans son mouvement dans une scène (voir, par exemple, A.Boggi et al., Shape-based pedestrian detection , Proceedings of IEEE Intelligent 20 Vehicle Symposium, p.215-220, Deadborn, USA, 2000 ; voir aussi la demande de brevet WO 2005/098739 Al). Une nouvelle tendance dans la reconnaissance d'objet est apparue avec l'introduction de méthodes qui se focalisent sur la recherche de caractéristiques 25 spécifiques d'un objet donné, telles que l'identification de la démarche d'un humain (voir: R.Cuter, L.S.Davis, Robust real-time periodic motion detection, analysis and applications , IEEE Transactions on Pattern Analysis and Machine 30 Intelligence, vol.22, n 8, p.781-796, 2000 ; ou la demande de brevet WO 2005/050565 Al), de bords verticaux et de symétries (A.Broggi et al., A Multi-Resolution Aproach for Infrared Vision-Based Pedestrian Detection , IEEE Intelligent Vehicle Symposium, p.7-12, 2004), d'une diversité de textures ou encore de caractéristiques évoluées à partir d'algorithmes génétiques (Y.Abramson, B.Steux, Hardware-friendly pedestrian detection and impact prediction , Proceedings of IEEE Intelligent Vehicle Symposium, June 2004). Les caractéristiques des résultats ainsi obtenus peuvent alors être fusionnées en utilisant des réseaux de neurones ou des ordinateurs vectoriels (SVM) par exemple. Ces méthodes sont cependant mal adaptées lorsque le type de l'objet en mouvement (ou sa forme) n'est pas connu à l'avance ou lorsque la forme de l'objet apparaît très déformée comme c'est le cas lorsqu'une caméra à grand angle enregistre une image d'un objet très proche de son objectif. Certaines des méthodes de détection de mouvement connues utilisent la transformation de perspective inverse (ou IPM, pour Inverse Mapping Transform , voir par exemple: W.M.Newman, R.F.Sproul, Principles of Interactive Computer Graphics , McGraw-Hill, Tokyo, 1981), pour d'abord transformer les images de la scène de façon à éliminer les effets de perspective, combinée à une méthode de regroupement de flot optique pour analyser les images ainsi transformées et détecter le mouvement. Ces méthodes présentent toutefois les inconvénients déjà mentionnés plus haut à l'égard du regroupement de flot optique. C'est le cas, par exemple, de la méthode présentée dans 6 2899363 l'article: H.A.Mallot, H.H.Büthoff, J.J.Little, S.Bohrer: Inverse perspective mapping simplifies optical flow computation and obstacle detection , Biological Cybernetics 64, p.177-185, 1991. .5 C'est aussi le cas de la méthode présentée dans le brevet EP 0360880, qui a en outre l'inconvénient de nécessiter deux caméras (deux points de vue différents pour une même scène au même instant) pour déterminer le mouvement d'un objet. 10 EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention a donc pour but de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, et vise notamment à permettre, à partir d'un seul 15 dispositif d'acquisition d'images d'une scène, pouvant être mobile par rapport à la scène observée, de détecter le mouvements d'objets de la scène par un traitement d'images de la scène qui ne nécessite ni connaissance préalable du type des objets (forme ou 20 autre caractéristiques), ni apprentissage sur les objets, ni temps de calcul prohibitifs ou moyens de calcul importants. Ces objectifs sont atteints grâce à un procédé de détection de mouvement d'un objet d'une 25 scène comprenant une portion d'une surface de référence, à partir du traitement par une unité de calcul d'une pluralité d'images ce la scène enregistrées par une caméra calibrée apte à se mouvoir par rapport à la surface de référence, dans lequel: 30 des données de surface de référence, relatives à la forme et à la position de la portion de surface de 7 2899363 référence, sont stockées dans une mémoire de l'unité de calcul; des valeurs des paramètres de pose et de calibrage de la caméra étant données pour chaque image de la 5 scène enregistrée par la caméra et transmise à l'unité de calcul, ces valeurs sont stockées dans la mémoire de l'unité de calcul; et l'unité de calcul est apte à recevoir des données d'objet statique relatives à des objets statiques par 10 rapport à la portion de surface de référence détectés dans la scène et à stocker ces données dans la mémoire, et à transmettre des données mémorisées, ledit procédé comportant les étapes suivantes consistant au moyen de l'unité de calcul: 15 (a) effectuer une transformation de perspective inverse sur chaque image d'une pluralité d'images successives de la scène enregistrées par la caméra et transmises à l'unité de calcul, par rapport à la portion de surface de référence, à partir des données 20 de surface de référence et des paramètres correspondants de pose et de calibrage de la caméra stockés en mémoire, pour obtenir une pluralité d'images transformées correspondantes; (a') déterminer pour chaque objet statique détecté 25 une zone d'image transformée correspondante qui est masquée pour la caméra par cet objet à partir des données d'objet statique et des paramètres correspondants de pose de la caméra en mémoire et effectuer une opération de masquage de cette zone, et, 30 en tenant compte de chaque zone masquée déterminée, calculer une carte de mouvement formée de pixels dont 8 2899363 chacun est associé à une présence de mouvement d'objet par rapport à la portion de surface de référence à partir du calcul de variation d'intensité de couleur entre des pixels correspondants d'images transformées 5 obtenue à l'étape (a). En effet, le procédé de détection de mouvement selon l'invention permet de considérablement simplifier les opérations de détection en exploitant une propriété fondamentale de la transformation de perspective 10 inverse (IPM) d'une image de la scène enregistrée dans le plan image de la caméra, et correspondant à la projection de chaque point du plan image sur la surface de référence selon une droite passant par le centre optique de la caméra, qui est de compenser 15 automatiquement le mouvement de la caméra relativement à la surface de référence de la scène (voir, à propos de cette propriété fondamentale, le paragraphe 3.3, pages 180-181, de l'article de H.A. Mallot et al. cité plus haut). Selon l'invention, l'analyse des variations 20 d'intensité de couleur entre pixels correspondants de plusieurs images transformées de la scène, opération qui peut être exécutée facilement par un processeur de traitement d'image, permet alors d'exploiter avantageusement la propriété fondamentale résultant de 25 la transformation IPM pour détecter la présence de mouvement. L'analyse des variations d'intensité de couleur est bien connue, cependant cette méthode de détection de mouvement est classiquement appliquée directement sur des images enregistrées en non sur des 30 images transformées. 9 2899363 De plus, l'apération de masquage de zone, en se plaçant du point de vue de la caméra (selon son champ de vision centré sur son axe optique), permet d'exploiter des résultats de détection d'objets statiques par rapport à 5 la surface de référence (issus d'un détecteur d'objet statique tel que, par exemple, celui développé par la société IMRA Europe et faisant l'objet du brevet FR 2853121, ou à l'aide d'un scanner à laser, ou encore obtenus à partir d'une cartographie pré-établie des 10 obstacles présents dans l'environnement), ce qui élimine la prise en compte des pixels d'image correspondant à des zones masquées, simplifie les calculs et rend plus fiable la carte de mouvement calculée. L'invention peut donc ainsi, dans le cas où 15 elle est appliquée dans des dispositifs de parcage de véhicule (par exemple muni d'une caméra montée à l'arrière du véhicule pour contrôler le recul du véhicule), être mise en ouvre sur un simple calculateur embarqué dans le véhicule, comme il en existe de 20 nombreux de nos jours. Dans une variante du procédé de détection de mouvement selon l'invention, l'étape (a') mentionnée plus haut comprend les étapes consistant à établir une 25 carte de probabilité de mouvement en associant une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel dont des pixels correspondants d'images transformées sélectionnées parmi celles obtenues à l'étape (a) ont des valeurs d'intensité de couleur qui 30 varient peu d'une image à l'autre, en tenant compte de chaque zone masquée pour la caméra, la probabilité de 10 2899363 mouvement associée à un pixel étant d'autant plus forte que la valeur d'intensité de couleur du pixel correspondant de la dernière image transformée obtenue à l'étape (a) diffère davantage de celles des pixels 5 correspondants des images transformées sélectionnées, et former la carte de mouvement dont chaque pixel correspond à un pixel de la carte de probabilité de mouvement pour lequel il est décidé qu'il est associé à un mouvement. en fonction de la probabilité de mouvement 10 qui lui est associée. Ce traitement probabiliste des données permet d'affiner les résultats, tout en pouvant être mis en oeuvre simplement sur des calculateurs existant peu puissants. 15 Dans une autre variante du procédé de détection de mouvement selon l'invention, qui dépend de l'un quelconque des modes de réalisation précédents, et qui permet à.'améliorer encore la précision de la carte de mouvement tant par une prise en compte améliorée des 20 variations d'intensité de couleur que par un filtrage de la carte de probabilité, l'étape (a') comprend les étapes consistant à, au moyen de l'unité de calcul: (b) déterminer une carte de fond en calculant une différence d'intensité de couleur entre chacun des 25 pixels correspondants d'au moins deux images transformées sélectionnées parmi la pluralité d'images transformées obtenues en (a), et, chaque fois que la différence d'intensité de couleur entre des pixels correspondants des images transformées sélectionnées 30 est suffisamment faible, en attribuant au pixel de la carte de fond leur correspondant une valeur effective 11 2899363 d'intensité de couleur proche de la valeur moyenne des intensités de couleur desdits pixels correspondants, chaque pixel de la carte de fond auquel a été attribuée une valeur effective d'intensité de couleur constituant 5 un pixel coloré; (c) effectuer l'opération de masquage de zone sur la dernière image transformée de la pluralité d'images transformées successives obtenue à l'étape (a), et stocker les données de masquage de zone obtenues en 10 mémoire; (d) établir à partir de la dernière image transformée parmi la pluralité des images transformées obtenues en (a), de la carte de fond obtenue en (b) et des données de masquage de zone correspondantes 15 obtenues en (c), la carte de probabilité de mouvement correspondante qui associe une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel correspondant à un pixel coloré de la carte de fond, en attribuant une forte probabilité de mouvement à chaque pixel pour 20 lequel le pixel coloré correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de ladite dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent fortement, en attribuant une faible probabilité de mouvement à chaque pixel pour lequel le pixel coloré 25 correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de ladite dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent peu, et en réduisant la probabilité de mouvement ainsi attribuée à un pixel lorsque ce pixel se trouve dans une zone 30 masquée, et stocker la carte de probabilité de mouvement obtenue en mémoire; 12 2899363 (e) effectuer un filtrage de la carte de probabilité de mouvement obtenue en (d), en déterminant sur cette carte des régions connexes dans lesquelles chaque pixel est associé à une probabilité de présence 5 de mouvement suffisamment élevée, et stocker en mémoire la carte de probabilité de mouvement filtrée obtenue; (f) décider, pour chaque région connexe de la carte de probabilité de mouvement filtrée déterminée à l'étape précédente, si cette région connexe correspond 10 à la présence d'un mouvement d'objet, sur la base d'un critère de détection de mouvement donné, de façon à obtenir la carte de mouvement. L'invention vise aussi à permettre de 15 localiser avec précision un objet dont le mouvement a été détecté. Ainsi, le procédé de détection de mouvement selon l'invention, qui dépend de la variante précédente, comprend en outre une étape (g) consistant à localiser au moyen de l'unité de calcul un objet en 20 mouvement au niveau de la surface de référence sur la carte de mouvement obtenue à l'étape (f), à partir du calcul de la localisation de la projection du centre optique de la caméra sur la surface de référence, en déterminant pour chaque région connexe ce la carte de 25 mouvement obtenue à l'étape (e) le point le plus proche de cette projection du centre optique, chaque point ainsi déterminé correspondant à un point de contact d'un objet en mouvement sur la surface de référence. Dans une variante dépendant de la variante 30 précédente, le procédé de détection de mouvement selon l'invention, comprend en outre une étape (h) consistant 13 2899363 à, à partir d'une pluralité de cartes de mouvement consécutives dans le temps obtenues selon l'étape (g), effectuer au moyen de l'unité de calcul un suivi des positions consécutives de points représentatifs 5 correspondant de ladite pluralité de cartes de mouvement, chacun de ces points représentatifs correspondant à un point de contact d'un objet en mouvement sur la surface de référence, de façon à déterminer des positions futures de ces points 10 représentatifs. Ces positions futures des points représentatifs peuvent en effet être directement déduits des trajectoires mémorisées de ces points (à partir du temps écoulé entre des positions successives et des vitesses, voire des accélérations, calculées). 15 Pour calculer ces positions futures il est possible, par exemple, d'utiliser un filtre de Kalman. Cette variante de l'invention présente l'avantage de rendre plus robuste la détection de mouvement car elle permet de filtrer des mouvements parasites tels que, par 20 exemple, des mouvements dus à une erreur de détection, à un changement brusque des conditions d'illumination de la scène, au déplacement d'une ombre sur la surface de référence, à un reflet etc Une autre variante du procédé de détection 25 de mouvement selon l'invention, qui permet d'améliorer la fiabilité de la carte de probabilité de mouvement des variantes précédentes en tenant compte du fait que les points de la surface de référence sont fixes, comprend en outre les étapes consistant à, au moyen de 30 l'unité de calcul: détecter sur la dernière image de la pluralité d'images transformées obtenues à l'étape (a) des pixels qui correspondent à la portion de surface de référence, à partir des données de surface de référence en mémoire; et attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement qui correspond à un pixel détecté comme correspondant à la surface de référence une probabilité de mouvement: nulle. Selon l'invention, il est possible d'encore améliorer la fiabilité de la carte de probabilité de mouvement si l'on tient compte des différences de probabilité de mouvement associées à un pixel entre la dernière image transformée et une image transformée précédente. Ainsi, une variante de l'invention dépendant de la variante précédente, comprend en outre les étapes consistant à, au moyen de l'unité de calcul: détecter sur une image transformée précédant ladite dernière image transformée des pixels qui correspondent à la portion de surface de référence; et attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement ayant une probabilité de mouvement non nulle et ayant été détecté dans l'imaore transformée précédente comme appartenant à la surface de référence, une probabilité de mouvement plus forte. L'invention concerne aussi un dispositif de 30 détection de mouvement d'un objet, apte à mettre en oeuvre le procédé de détection de mouvement selon l'invention décrite ci-dessus. Ainsi, l'invention se rapporte notamment à un dispositif de détection de mouvement d'un objet d'une scène comprenant une portion d'une surface de référence, comportant: un support apte à se mouvoir par rapport à la surface de référence, et muni d'un capteur de position apte à transmettre des données de position du support dans un référentiel spatial de base lié à la surface de référence; une caméra montée sur le support, apte à enregistrer des images de la scène et à transmettre les images enregistrées, et dont les paramètres de pose relativement au support et les paramètres internes de calibrage sont donnés; une unité de calcul apte à recevoir des données de surface de référence relatives à la forme et à la position de la portion de surface de référence, des données de position du support transmises par le capteur de position, des données d'image transmises par la caméra, des données de paramètres de pose de la caméra relativement au support et de paramètres internes de calibrage de la caméra, et des données d'objet statique détectés dans la l'unité de calcul relatives à des objets statiques scène transmises depuis l'extérieur, étant apte à calculer des paramètres de pose de la caméra relativement au référentiel de base, à effectuer un traitement des données d'image reçues et comportant une mémoire apte à stocker les données reçues et calculées, l'unité de calcul étant aussi apte à transmettre des données mémorisées; ledit dispositif étant apte à réaliser les opérations consistant à: (a) effectuer une transformation de perspective inverse sur chaque image d'une pluralité d'images successives de la scène reçues la caméra, par rapport à la portion de surface de référence, à partir des données de surface de référence et des paramètres correspondants de pose et de calibrage de la caméra stockés en mémoire, pour obtenir une pluralité d'images transformées correspondantes; et (a') déterminer pour chaque objet statique détecté une zone d'image transformée correspondante qui est masquée pour la caméra par cet objet à partir des données d'objet statique et des paramètres correspondants de pose de la caméra en mémoire et effectuer ur.e opération de masquage de cette zone, et, en tenant compte de chaque zone masquée déterminée, calculer une carte de mouvement formée de pixels dont chacun est associé à une présence de mouvement d'objet par rapport à la portion de surface de référence à partir du calcul de variation d'intensité de couleur entre des pixels correspondants d'images transformées obtenue en (a), et stocker en mémoire la carte de mouvement. L'unité de calcul du dispositif de détection de mouvement décrit ci-dessus peut en outre être apte à réaliser l'opération consistant à établir une carte de probabilité de mouvement en associant une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel dont des pixels correspondants d'images transformées sélectionnées parmi celles obtenues en (a) 17 2899363 ont des valeurs d'intensité de couleur gui varient peu d'une image à l'autre, en tenant compte de chaque zone masquée pour la caméra, la probabilité de mouvement associée à un pixel étant d'autant plus forte que la 5 valeur d'intensité de couleur du pixel correspondant de la dernière image transformée obtenue en (a) diffère davantage de celles des pixels correspondants des images transformées sélectionnées, et former la carte de mouvement dont chaque pixel correspond à un pixel de 10 la carte de probabilité de mouvement pour lequel il est décidé qu'il est associé à un mouvement en fonction de la probabilité de mouvement qui lui est associée. Des variantes du dispositif de détection de 15 mouvement selon l'invention sont décrites plus loin, notamment des variantes permettant de localiser des objets dont le mouvement a été détecté. Selon l'invention, il est aussi possible d'incorporer au dispositif de détection de mouvement un 20 dispositif de détection d'objet statique apte à détecter un objet statique dans la scène et à transmettre les données relatives à un objet statique détecté à l'unité de calcul. Le dispositif de détection de mouvement peut aussi être 25 apte à transmettre des données de la carte de mouvement à un opérateur, ce qui permet par exemple à l'opérateur de réagir aux données reçues, particulièrement en cas de risque de collision entre le support de la caméra avec un obstacle. Le dispositif de détection de 30 mouvement peut aussi incorporer un dispositif d'alerte anti-collision, l'unité de calcul étant en outre apte à évaluer des données de risque de collision avec un objet de la scène à partir des données de carte de mouvement et à transmettre ces données de risque de collision au dispositif d'alerte anti-collision, ce qui permet d'avoir une détection automatique des collisions. Le dispositif d'alerte anti-collision peut aussi être apte à transmettre des informations relatives à un risque de collision avec un objet de la scène à un opérateur. Dans une variante, l'unité de calcul est apte à évaluer des données de risque de collision avec un objet de la scène à partir des données déterminées de position future de points représentatifs (voir ci-dessus) et à transmettre ces données de risque de collision au dispositif d'alerte anti-collision de façon à anticiper un risque de collision. Le risque de collision peut aussi être évalué à la fois à partir des données de carte de mouvement et des données déterminées de position future de points représentatifs. Le dispositif de détection de mouvement selon l'un quelconque des modes de réalisation, peut aussi être connecté à un dispositif de correction apte à modifier le mouvement du support relativement à la surface de référence sur la base de données transmises par le dispositif de détection de mouvement. Dans ce cas, des manœuvres d'évitement d'obstacle ou de pilotage du support peuvent être mises en oeuvre automatiquement ou avec le concours d'un opérateur. Un tel dispositif est donc particulièrement utile dans le domaine de la sécurité automobile (le support étant 19 2899363 dans ce cas un véhicule) ou dans le domaine de la robotique (le support est alors un robot ou une partie mobile d'un robot). 5 Enfin l'invention concerne aussi un véhicule apte à se déplacer sur un sol caractérisé en ce qu'il est équipé du dispositif de détection de mouvement selon l'un quelconque de ses modes de réalisation, le véhicule constituant le support de la 10 caméra et le sol environnant le véhicule constituant la surface de référence. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de 15 modes de réalisation particuliers, dcnnés à titre d'exemples, en référence aux dessins annexés. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 est une représentation 20 simplifiée, correspondant à une vue de dessus, d'un dispositif de détection de mouvement selon l'invention, comprenant une caméra montée sur un véhicule. La Figure 2 est une vue de profil d'une représentation simplifiée relative à une transformation 25 de perspective inverse. Les Figures 3A et 3B illustrent la transformation d'une image en une image transformée par une transformation de perspective inverse. Les Figures 4A et 4B illustrent la 30 transformation d'une image en une image transformée par 20 2899363 une transformation de perspective inverse avec masquage de zones correspondant à des objets statiques. La Figure 5 est une illustration à l'aide d'images de différentes étapes du traitement de 5 détection du sol effectué dans un mode particulier de réalisation du dispositif de détection de mouvement selon l'invention. La Figure 6 est une illustration à l'aide d'images de différentes étapes du traitement de 10 détection de mouvement effectué dans un mode particulier de réalisation du dispositif de détection de mouvement selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS 15 Un mode particulier de réalisation de l'invention, décrit en référence aux figures 1 à 6, concerne un dispositif de détection de mouvement monté sur un véhicule (2) et utilisable pour l'assistance au parcage de ce véhicule. 20 Une caméra (1) à enregistrement CCD est montée à l'arrière du véhicule en un emplacement donné et permet d'enregistrer des images d'une scène (6), ou zone d'observation tridimensionnelle, comprenant une portion de sol à l'arrière du véhicule. Le sol 25 constitue une surface de référence S sur laquelle le véhicule est apte à se déplacer. Le véhicule (2) est ici équipé de capteurs de position (4) au niveau de ses roues (capteurs ABS) et d'un ordinateur de bord (5) (avec unité de calcul et mémoire). Les capteurs (4) 30 sont reliés à l'ordinateur de bord (5) et sont aptes déterminer la position du véhicule par rapport au sol à 21 2899363 transmettre les données de position acquises à l'ordinateur (5). D'autres moyens connus de mesure de la position du véhicule peuvent bien sûr être utilisés, parmi lesquels des dispositifs de positionnement de 5 type GPS ( Global Positioning System ), La caméra (1) est apte à transmettre à l'unité de calcul de l'ordinateur de bord (5) les images enregistrées, et l'unité de calcul de l'ordinateur est apte à effectuer des opérations de tra=_tement d'image 10 sur des images reçues. Les paramètres caractérisant la caméra sont les paramètres de pose et les paramètres de calibrage. Les paramètres de pose désignent par exemple les coordonnées du centre optique C dans un référentiel spatial R (d'axes x, y, z) lié au sol, et permettent de 15 connaître la trajectoire de la caméra au cours du déplacement du véhicule, la connaissance de la position de la caméra (plus précisément, du point C) par rapport à la surface de référence pour chaque image enregistrée étant nécessaire au calcul de la transformation de 20 perspective inverse. Souvent, les paramètres de pose sont inclus dans les paramètres de calibrage extrinsèques de la caméra. Il est clair que les paramètres de pose de la caméra (1) peuvent, par exemple, être déduits des données de position du 25 véhicule dans le référentiel R à partir de la position connue de la caméra (par exemple celle de son centre optique) dans un système de coordonnées centré sur le véhicule par un simple changement de référentiel. L'unité de calcul de l'ordinateur (5) est apte à 30 traiter les données de position reçues des capteurs (4) et à en déduire les paramètres de pose de la caméra 22 2899363 (1), de façon à faire correspondre à une image reçue de la caméra une pose correspondante de celle-ci. La caméra (1) est ici une caméra à enregistrement CCD qui est modélisée par une caméra du 5 type à sténopé (voir par exemple F.Duvernay et O.Faugeras, Machine Vision and Applications (13), 14-24 (2001)) après suppression de la distorsion. Rappelons que dans un tel modèle à sténopé l'enregistrement dans le plan image de la caméra de toute ligne droite de 10 l'espace est une ligne droite. Les paramètres de calibrage et de pose de la caméra (1), autres que ceux de distorsion, sont alors au nombre de dix, à savoir: - quatre paramètres intrinsèques 15 a : distance focale horizontale de la caméra, b : distance focale verticale de la caméra, c : coordonnée horizontale du centre optique, d : coordonnée verticale du centre optique. a représente le produit de la longueur du pixel par la 20 distance focale f de la caméra ; b représente le produit de la largeur du pixel par la distance focale f de la caméra. Les coordonnées c et d dans le repère R' (d'axes u, v) du plan image (plan d'enregistrement de la caméra, à la 25 distance f du centre optique) représentent la projection du centre optique C le long de l'axe optique dans le plan image. Classiquement, ces quatre paramètres constituent les a 0 c 0 élément d'une matrice n (3x4) : FI = 0 b d 0 0 0 1 0 23 2899363 - trois paramètres extrinsèques qui constituent le vecteur t représentant la position du centre optique de la caméra dans le repère R (paramètres de pose). - trois paramètres extrinsèques qui constituent la 5 matrice de rotation r (matrice 3x3) représentant les trois rotations liées respectivement à l'angle d'inclinaison sur l'axe optique, à l'angle de rotation autour de l'axe optique et l'angle de lacet (r est un produit de trois rotations indépendantes). 10 Dans la modélisation conventionnelle, les quatre paramètres intrinsèques (autres que ceux de distorsion) sont regroupés dans la matrice n, et les six paramètres extrinsèques sont regroupés dans une r t matrice K (4x4) avec K 0 1 15 Si les coordonnées d'un point quelconque Pi de la scène (6) sont mesurées dans R et sont données sous la forme de coordonnées homogènes : Pi = [pix, .Piy, p,z, 1]T , et si on désigne par Ci le point correspondant sur 20 l'image enregistrée, alors ce point Ci, une fois corrigés de l'effet de distorsion (selon l'une des nombreuses méthodes connues, voir par exemple l'article de F.Devernay et O.Faugeras mentionné plus haut), donne un point Di: on a en effet Di = F(Ci) , où F désigne une 25 fonction de distorsion formée avec les paramètres de distorsion. Dans le cas où l'on ne se limite pas à une caméra à sténopé, il existe d'autres modèles de distorsion et de calibration de ces paramètres de distorsion qae ceux mentionnés ci-dessus, par exemple 30 ceux indiqués dans l'article de J.Weng, P.Cohen, M.Herniou : Camera calibration with distorsion models and accuracy evaluation , IEEE Transactions on Pattern Analysis and Machine Intelligence, 14(10), p.965-980, October 1992. Les coordonnées homogènes d'un point C, dans R' sont généralement: notées [u, v, 1]T (l'exposant T désignant une transposition) et les coordonnées d'un point corrigé D1 sont sous la forme kl. [u1, vl, 1]T, où k1 désigne la profondeur sur l'axe optique entre les points donnés correspondants P1 et D1 (k1. u1 et k1. v1 désignant les coordonnées corrigées de la distorsion). Alors l'équation qui résulte de la correspondance biunivoque entre des points donnés de la scène et les points de l'image corrigés des effets de distorsion peut s'écrire sous la forme : D1 = II. K. P1 , l'inversion de cette relation permettant de passer d'un point donné P1 à un point: donné correspondant D1. L'unité de calcul de l'ordinateur (5) est bien sûr apte à corriger des effets de distorsion les images reçues de la caméra. L'unité de calcul est aussi apte à effectuer une transformation de perspective inverse sur les points, corrigés des effets de distorsion, d'une image reçue de la caméra. La transformation de perspective inverse est bien connue dans le domaine du traitement d'image, il est simplement rappelé qu'elle consiste à associer à un point (ou pixel) D du plan image P de la caméra un point D' sur la surface de référence, ici le sol, ce point D' désignant l'intersection avec la surface de référence de la droite (ou rayon optique) joignant le centre optique C 25 2899363 de la caméra au point (ou pixel) D du plan image, le centre optique C étant à la distance f du plan image P (le long de l'axe optique) comme indiqué sur la figure 2. La position dans l'espace du plan image est connue à 5 partir des données mémorisées de pose et de calibrage de la caméra, et la position dans l'espace de la surface de référence est connue à partir des données mémorisées de surface de référence relatives à sa forme et à sa position. Ainsi, à une image enregistrée par la 10 caméra on fait correspondre une image transformée obtenue par projection sur la surface de référence selon les rayons optiques (passant par le centre optique). Le résultat de la transformation de perspective inverse est de former des taches de pixels 15 colorés sur l'image du sol, qui constituent une image transformée. Il est possible d'effectuer en outre une opération d'interpolation de manière à remplir des espaces qui apparaîtraient entre les taches et aussi de mélanger des taches qui se recouvrent. 20 Le plus souvent, le sol est considéré comme plan de façon à simplifier les calculs (ainsi que représenté sur la figure 2). Cependant, le cas non plan peut tout à fait être traité : il suffit d'effectuer le calcul de l'intersection du rayon optique provenant du plan image 25 avec la surface de référence (surface du sol) dont les paramètres de position et de forme sont donnés (et stockés en mémoire), on texture ainsi la surface de référence avec l'image reçue de la caméra. Par la suite, on peut effectuer la détection du mouvement à 30 partir des variations d'intensité de couleur des pixels de l'image obtenue par projection sur la surface non plane. On peut aussi d'abord projeter la surface non plane sur un plan de référence qui est ainsi texturé, puis effectuer une transformation de perspective inverse d'une image par projection sur ce plan de référence texturé selon les rayons optiques (comme dans le cas plan ordinaire). La transformation de perspective inverse compense naturellement le mouvement de la caméra par rapport au sol. Elle a aussi la propriété de ne pas déformer des objets ou des marques au niveau du sol, et de fortement déformer les parties d'objets se trouvant au dessus du sol, comme cela est visible sur la figure 3. L'image de la scène (6) prise par la caméra (1) est représenté sur la figure 3A, on y voit un objet de petite taille posé sur le sol (7), une marque au niveau du sol (8) et un piéton en mouvement (9). La figure 3B représente l'image transformée obtenue par une transformation de perspective inverse: l'objet (7) et la marque (8) ne sont pas déformés alors que le corps du piéton (9) est fortement déformé. Lors de l'exécution de l'étape (a) du procédé de détection de mouvement selon l'invention, l'unité de calcul de l'ordinateur de bord (5) calcule une série d'images transformées par perspective inverse à partir d'une série correspondante d'images successives de la scène (6) reçues de la caméra (1). A partir de cette pluralité d'images transformées, l'unité de calcul détermine ensuite une carte de fond en calculant une différence d'intensité de couleur entre chacun des pixels correspondants d'au moins deux images transformées sélectionnées parmi la pluralité d'images 27 2899363 transformées obtenues, et, chaque fois que la différence d'intensité de couleur entre des pixels correspondants des images transformées sélectionnées est suffisamment faible, en attribuant au pixel de la 5 carte de fond leur correspondant une valeur effective d'intensité de couleur proche de la valeur moyenne des intensités de couleur desdits pixels correspondants. Chaque pixel de la carte de fond auquel a été ainsi attribuée une valeur effective d'intensité de couleur 10 constitue un pixel coloré. Il s'agit là d'opérations classiques d'accumulation pour créer une image de fond et de différentiation pour détecter des variations d'intensité de couleur. Toutefois, ces opérations sont ici effectuées sur les images transformées au lieu des 15 images directement reçues de la caméra (1). Ensuite, l'unité de calcul effectue une opération de masquage de zone sur la dernière image transformée de la pluralité d'images transformées successives, et stocke les données de masquage de zone obtenues en 20 mémoire. Pour réaliser cette étape, l'unité de calcul de l'ordinateur de bord (5) prend en compte des données d'objet statique reçues, et mémorisées, relatives à des objets de la scène détectés comme étant statiques par un dispositif de détection d'objet statique. Ces 25 données représentent des formes 2D (bidimensionnelles) ou 3D (tridimensionnelles) délimitant les limites perçues des objets statiques. L'unité de calcul utilise ces données pour calculer quelles sont les zones de l'image transformée de la scène qui sont masquées par 30 un objet statique détecté. L'unité de calcul effectue une projection sur le sol des données de formes 3D reçues et utilise l'enveloppe convexe entourant la projection de chaque forme comme forme 2D au niveau du sol. Les zones de l'image transformée se trouvant derrière les formes 2D par rapport à la position de la caméra (1) sont alors masquées. Ce masquage peut être assimilé à la création d'un mur opaque vertical reposant sur les contours des fermes 2D, et l'utilisation de la projection de ce mur dans la transformation de perspective inverse pour effectuer le masquage de zones. Eventuellement, il est possible de limiter ce masquage à la hauteur détectée des objets (comme si on limitait la hauteur du mur), à condition que le détecteur d'objet statique soit un détecteur 3D. Cette étape est illustrée sur les figures 4A et 4B. La figure 4A représente une image enregistrée par la caméra (1) sur laquelle apparaît un objet statique, à savoir un véhicule (10) parqué sur la gauche d'une rue. La figure 4B représente une image transformée par perspective inverse obtenue à partir de l'image de la figure 4A : on y voit l'empreinte au sol (11) du véhicule (10) et la zone (12) de l'image transformée occultée (pour la caméra) par ce véhicule. A partir de la dernière image transformée parmi la pluralité des images transformées calculées, de la carte de fond et des données de masquage de zone correspondantes, l'unité de calcul établit une carte de probabilité de mouvement correspondante qui associe une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel correspondant à un pixel coloré de la carte de fond. Pour cela, l'unité de calcul attribue une forte probabilité de mouvement à chaque pixel pour lequel le pixel coloré correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de la dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent fortement, et attribue une faible probabilité de mouvement à chaque pixel pour lequel le pixel coloré correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de la dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent peu. De plus, l'unité de calcul réduit la probabilité de mouvement ainsi attribuée à un pixel lorsque ce pixel se trouve dans une zone masquée. La carte de probabilité de mouvement ainsi obtenue est alors stockée en mémoire. Au cours du processus de différentiation d'images, pour éviter d'effectuer plusieurs fois un calcul sur un même pixel, il est possible, par exemple, de marquer les pixels de la carte de fond avec des attributs (tels qu'appartenir à un obstacle 3D ou appartenir à un objet en mouvement), de façon à accélérer le traitement. Le calcul ce probabilité de mouvement peut dépendre d'un ou plusieurs critères tels que, par exemple, l'historique de chaque pixel coloré (pour détecter si son intensité de couleur change ou pas sur plusieurs images), l'historique du statut du pixel (pour détecter s'il a été déjà marqué comme appartenant à un obstacle) ou sur le statut courant du pixel, ou encore en fonction de son statut passé d'appartenance à un mouvement. Ensuite, l'unité de calcul effectue un filtrage de la carte de probabilité de mouvement obtenue, en déterminant sur cette carte des régions connexes dans lesquelles chaque pixel est associé à une probabilité de présence de mouvement suffisamment élevée, et stocke en mémoire la carte de probabilité de mouvement filtrée obtenue. Cette détermination de région connexes peut être réalisée selon diverses techniques de segmentation d'images bien connues dont quelques unes sont décrites en détail dans les références suivantes: Morel J.M., Solimini S., Variatione:l Methods in Image Segmentation , PNDLE, vol.14, Birkhanser, Basel (1994) ; Harlick R.M., Shapiro L.G., Image segmentation techniques , Computer Vision, Graphics and Image Processing, vol.29, p.100-132, jan. 1985. Dans l'exemple décrit ici, l'unité de calcul met en œuvre une méthode connue de type d'agrégats ( blobs ), qui est décrite en détail dans l'article de R.Kauth, A.Pentland, G.Thomas, Blob: an unsupervised clustering approach to spatial preprocessing of mss imagery , Proceedings of the llth International Symposium on Remote Sensing of the Environment, Ann Harbor MI, p.1309-1317, 1977. Ainsi, une liste de régions connexes est crée, et pour chacune d'entre elles des calculs statistiques sont effectués pour obtenir une bonne et fiable caractérisation de leur forme. Il est aussi possible de rendre flous les résultats statistiques obtenus (pour utiliser ensuite des algorithmes de logique floue) et de les fusionner pour calculer la probabilité qu'une région connexe appartienne à un obstacle de type donné (par exemple, on peut détecter un mouvement d'un humain en cherchant une région connexe allongée dans la direction de la caméra, ou un véhicule en cherchant une région connexe plus compacte et de taille suffisante). Ensuite, l'unité de calcul décide, pour chaque région connexe de la carte de probabilité de mouvement filtrée qui a été déterminée, si cette région connexe correspond à la présence d'un mouvement d'objet, sur la base d'un critère de détection de mouvement donné, de façon à obtenir la carte de mouvement, puis stocke la carte de mouvement en mémoire. Le critère de détection de mouvement sur chaque région connexe peut, par exemple, être basé sur la surface de la région connexe (pour éliminer les bruits parasites de l'image), ou sur la forme de la région connexe, ou sur l'orientation des objets concernés (ici, les objets verticaux sont orientés vers la caméra dans la transformation de perspective inverse), ou sur le suivi de la région connexe à plusieurs instants (par filtrage de Kalman sur le déplacement de la région connexe), ou encore sur la position de la région connexe (ce critère est utile si l'on sait que certaines parties de la carte ne peuvent pas contenir un objet en mouvement). Bien sûr il est aussi possible de combiner plusieurs de ces critères pour former un critère multiple de détection. Dans une variante du dispositif de détection de mouvement selon l'invention, l'unité de calcul est en outre apte à effectuer une opération de localisation d'un objet en mouvement au niveau de la surface de référence sur la carte de mouvement obtenue précédemment, à partir du calcul de la localisation de la projection du centre optique de la caméra sur la surface de référence, en déterminant pour chaque région 32 2899363 connexe de la carte de mouvement le point le plus proche de cette projection du centre optique, chaque point ainsi déterminé correspondant à un point de contact d'un objet en mouvement sur la surface de 5 référence. ='ses données de localisation d'objet obtenues sont alors mémorisées. Dans une autre variante du dispositif de détection de mouvement selon l'invention, l'unité de 10 calcul est en outre apte à détecter sur la dernière image de la pluralité d'images transformées des pixels qui correspondent à la portion de surface de référence, à partir des données de surface de référence en mémoire, et attribuer à chaque pixel de la carte de 15 probabilité de mouvement qui correspond à un pixel détecté comme correspondant à la surface de référence une probabilité de mouvement nulle. La carte de mouvement ainsi modifiée étant stockée en mémoire. L'unité de calcul de l'ordinateur de bord (5) est donc 20 capable de détecter le sol pour mieux mettre en relief les obstacles détectés (statiques ou en mouvement). Une telle détection du sol peut se faire, par exemple, à l'aide d'une méthode connue de croissance de région par niveaux de gris. Dans cette méthode, des germes de 25 croissance de région sont choisis sur une image transformée de façon à être aussi proches que possible du véhicule (2) si aucun mouvement n'a été détecté dans le voisinage. Cette méthode utilise des seuils de niveau de gris qui sont mis à jour au cours de la 30 croissance (par ajout de pixels) de façon à prendre en compte des changements de conditions d'illumination de la scène ou des changement de couleur du sol. Cette méthode est illustrée sur la figure 5, par des images correspondant à des itérations de cette croissance de région par niveaux de gris : des nouveaux pixels (initialisés sous forme de germe), candidats potentiels à représenter le sol, sont testés et ajoutés (s'ils n'appartien:Tlent pas à un objet statique ou en mouvement) aux pixels déjà détectés du sol à chaque itération. A la fin du processus, une carte binaire de pixels du sol dans l'image transformée est obtenue. D'autres méthodes connues de détection du sol peuvent être utilisées dans des variantes de l'invention, par exemple la méthode de segmentation à base de texture des images pour déterminer des zones de texture semblables (voir l'article de J.Zhang, H.Nagel, Texture-based segmentation of road images , Proceedings of IEEE Intelligent Vehicies Symposium, p.260-265, 1994), ou bien la méthode de détection de route par groupement des zones d'orientation commune (voir l'article de Rasmussen C., Texture-Based Vanishing Point Voting for Road Shape Estimation , Proceedings of British Machine Vision Conference, 2004). Dans une autre variante du dispositif de détection de mouvement selon l'invention, l'unité de calcul est en outre apte à détecter sur une image transformée précédant ladite dernière image transformée des pixels qui correspondent à la portion de surface de référence, et: attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement ayant une probabilité de mouvement nor nulle et ayant été détecté dans l'image transformée précédente comme appartenant à la surface de référence, une probabilité de mouvement plus forte, et stocker en mémoire la carte de probabilité de mouvement ainsi modifiée. La figure 6 est une illustration à l'aide d'images des diverses étapes de détection de mouvement selon une variante de l'invention. Sur la figure 6 sont représentées: une image courante (20) enregistrée par la caméra (1), c'est-à-dire la dernière image d'une pluralité d'images successives (21) enregistrées par la caméra, une image (22) représentant le résultat de la transformation de perspective inverse sur l'image courante (20), sur l'image (23) un traitement de détection du sol a été effectué, puis en (24) une opération de masquage d'objet statique a eu lieu. En (25) une carte de fond est obtenue, et en (26) une carte de mouvement est obtenue. Un filtrage par logique floue est effectué sur la carte de mouvement (26) pour détecter une région connexe correspondant à un piéton, représenté sur l'image (27). Enfin (2E) désigne une carte de mouvement sur laquelle sont identifiés en (29) un obstacle masqué, en (30) un mouvement détecté, en (31) le sol détecté, et en (32) un mouvement apparent filtré. De tels résultats de détection de mouvement peuvent aussi être affichés sur un écran disposé dans le véhicule, pour permettre au conducteur du véhicule (2) d'apprécier des risques de collision et de piloter le véhicule en conséquence. Les résultats de détection de mouvement délivrés par le dispositif de détection de mouvement 2899363 peuvent aussi être transmis à un dispositif d'alerte anti-collision. L'unité de calcul peut en effet évaluer un risque de collision du véhicule (2) avec un objet statique ou un objet dont le mouvement a été détecté, 5 puis transmettre les résultats de cette évaluation au dispositif d'alerte anti-collision pour prévenir d'une telle collision. Le conducteur peut alors, par exemple, apprécier le risque de collision avec un objet à partir de données de visualisation de risque calculées et 10 transmises oar l'unité de calcul au dispositif anticollision pour les afficher à l'écran. Ces données de visualisation de risque de collision peuvent consister en une zone colorée qui permet au conducteur d'apprécier le risque. Par exemple, la couleur ou 15 l'intensité de couleur de cette zone affichée à l'écran peuvent permettre une appréciation intuitive du risque (par exemple, une couleur verte indiquera un risque faible, une couleur rouge, voire clignotante, indiquera un risque élevé). 20 Une image de la scène peut aussi être transmise par l'unité de calcul de l'ordinateur de bord (5) pour être affichée à l'écran, la zone colorée d'indication de risque de collision étant incrustée sur l'image de la scène. De plus, la forme de la zone colorée pour 25 apprécier le risque de collision avec un objet peut correspondre à une empreinte au niveau du sol de cet objet. Cette dernière configuration permet au conducteur non seulement d'apprécier intuitivement le niveau de risque de collision mais aussi de manœuvrer 30 pour éviter l'objet. 36 2899363 Les modes de réalisation décrits du dispositif de détection de mouvement selon l'invention, ainsi que d'autres modes de réalisation résultent, à l'évidence, de la mise en œuvre par ce dispositif des 5 diverses variantes du procédé de détection de mouvement selon l'invention décrit plus haut, et correspondent aux revendications annexées. 10 15
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Procédé de détection de mouvement d'un objet d'une scène par transformation de perspective inverse d'une pluralité d'images d'une scène enregistrées par une caméra, à partir de laquelle une carte de mouvement est créée sur la base d'informations données sur des objets statiques de la scène et de variations d'intensité de couleur entre des pixels correspondants d'images transformées, ladite carte permettant de localiser des objets en mouvement.
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1. Procédé de détection de mouvement d'un objet d'une scène (6) comprenant une portion d'une surface de référence, à partir du traitement par une unité de calcul d'une pluralité d'images de la scène enregistrées par une caméra (1) calibrée apte à se mouvoir par_ rapport à la surface de référence, dans lequel: des données de surface de référence, relatives à la forme et à la position de la portion de surface de référence, sont stockées dans une mémoire de l'unité de calcul; des valeurs des paramètres de pose et de calibrage de la caméra étant données pour chaque image de la scène enregistrée par la caméra et transmise à l'unité de calcul, ces valeurs sont stockées dans la mémoire de l'unité de calcul; et l'unité de calcul est apte à recevoir des données d'objet statique relatives à des objets statiques par rapport à la portion de surface de référence détectés dans la scène et à stocker ces données dans la mémoire, et à transmettre des données mémorisées, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes consistant à, au moyen de l'unité de calcul: (a) effectuer une transformation de perspective inverse sur chaque image d'une pluralité d'images successives 21) de la scène enregistrées par la caméra et transmises à l'unité de calcul, par rapport à la portion de surface de référence, à partir des données 38 2899363 de surface de référence et des paramètres correspondants de pose et de calibrage de la caméra stockés en mémoire, pour obtenir une pluralité d'images transformées correspondantes; 5 (a') déterminer pour chaque objet statique (10) détecté une zone (12) d'image transformée correspondante qui est masquée pour la caméra par cet objet à partir des données d'objet statique et des paramètres correspondants de pose de la caméra en 10 mémoire et effectuer une opération de masquage de cette zone, et, en tenant compte de chaque zone masquée déterminée, calculer une carte de mouvement (26) formée de pixels dont chacun est associé à une présence de mouvement d'objet par rapport à la portion de surface 15 de référence à partir du calcul de variation d'intensité de couleur entre des pixels correspondants d'images transformées obtenue à l'étape (a). 2. Procédé de détection de mouvement selon la 20 1, dont l'étape (a') comprend les étapes consistant à: établir une carte de probabilité de mouvement en associant une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel dont des pixels correspondants 25 d'images transformées sélectionnées parmi celles obtenues à L'étape (a) ont des valeurs d'intensité de couleur qui varient peu d'une image à l'autre, en tenant compte de chaque zone masquée pour la caméra, la probabilité de mouvement associée à un pixel étant 30 d'autant plus forte que la valeur d'intensité de couleur du pixel correspondant de la dernière image 39 2899363 transformée obtenue à l'étape (a) diffère davantage de celles des pixels correspondants des images transformées sélectionnées, et former la carte de mouvement dont chaque pixel correspond à un pixel de la 5 carte de probabilité de mouvement pour lequel il est décidé qu'il est associé à un mouvement en fonction de la probabilité de mouvement qui lui est associée. 3. Procédé de détection de mouvement selon la 10 1 ou 2, dont l'étape (a') comprend les étapes consistant à, au moyen de l'unité de calcul: (b) déterminer une carte de fond (25) en calculant une différence d'intensité de couleur entre chacun des pixels correspondants d'au moins deux images 15 transformées sélectionnées parmi la pluralité d'images transformées obtenues en (a), et, chaque fois que la différence d'intensité de couleur entre des pixels correspondants des images transformées sélectionnées est suffisamment faible, en attribuant au pixel de la 20 carte de fond leur correspondant une valeur effective d'intensité de couleur proche de la valeur moyenne des intensités de couleur desdits pixels correspondants, chaque pixel de la carte de fond auquel été attribuée une valeur effective d'intensité de couleur constituant 25 un pixel coloré; (c) effectuer l'opération de masquage de zone sur la dernière image transformée (22) de la pluralité d'images transformées successives obtenue à l'étape (a), et stocker les données de masquage de zone 30 obtenues en mémoire; 40 2899363 (d) établir à partir de la dernière image transformée parmi la pluralité des images transformées obtenues en (a), de la carte de fond obtenue en (b) et des données de masquage de zone correspondantes 5 obtenues en (c), la carte de probabilité de mouvement correspondante qui associe une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel correspondant à un pixel coloré de la carte de fond, en attribuant une forte probabilité de mouvement à chaque pixel pour 10 lequel le pixel coloré correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de ladite dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent fortement, en attribuant une faible probabilité de mouvement à chaque pixel pour lequel le pixel coloré 15 correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de ladite dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent peu, et en réduisant la probabilité de mouvement ainsi attribuée à un pixel lorsque ce pixel se trouve dans une zone 20 masquée, et: stocker la carte de probabilité de mouvement obtenue en mémoire; (e) effectuer un filtrage de la carte de probabilité de mouvement obtenue en (d), en déterminant sur cette carte des régions connexes dans lesquelles 25 chaque pixel est associé à une probabilité de présence de mouvement suffisamment élevée, et stocker en mémoire la carte de probabilité de mouvement filtrée obtenue; (f) décider, pour chaque région connexe de la carte de probabilité de mouvement filtrée déterminée à 30 l'étape précédente, si cette région connexe correspond à la présence d'un mouvement d'objet, sur la base d'un 41 2899363 critère de détection de mouvement don-lé, de façon à obtenir la carte de mouvement. 4. Procédé de détection de mouvement selon la 5 3, comprenant en outre une étape consistant à: (g) localiser au moyen de l'unité de calcul un objet en mouvement au niveau de la surface de référence sur la carte de mouvement obtenue à l'étape (f), à 10 partir du calcul de la localisation de la projection du centre optique (C) de la caméra sur la surface de référence, en déterminant pour chaque région connexe de la carte de mouvement obtenue à l'étape (e) le point le plus proche de cette projection du centre optique, 15 chaque point ainsi déterminé correspondant à un point de contact d'un objet en mouvement sur la surface de référence. 5. Procédé de détection de mouvement selon la 20 4, comprenant en outre une étape consistant à: (h) à partir d'une pluralité de cartes de mouvement consécutives dans le temps obtenues selon l'étape (g), effectuer au moyen de l'unité de calcul un suivi des 25 positions consécutives de points représentatifs correspondant de ladite pluralité de cartes de mouvement, chacun de ces points représentatifs correspondant à un point de contact d'un objet en mouvement sur la surface de référence, de façon à 30 déterminer des positions futures de ces points représentatifs. 42 2899363 6. Procédé de détection de mouvement selon l'une quelconque des 2 à 5, comprenant en 5 outre les étapes consistant à, au moyen de l'unité de calcul: détecter sur la dernière image de la pluralité d'images transformées obtenues à l'étape (a) des pixels qui correspondent à la portion de surface de référence, 10 à partir des données de surface de référence en mémoire; et attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement qui correspond à un pixel détecté comme correspondant à la surface de référence une probabilité 15 de mouvement nulle. 7. Procédé de détection de mouvement selon la 6, comprenant en outre les étapes consistant à, au moyen de l'unité de calcul: 20 détecter sur une image transformée précédant ladite dernière image transformée des pixels qu__ correspondent à la portion de surface de référence; et attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement ayant une probabilité de mouvement non 25 nulle et ayant été détecté dans l'image transformée précédente comme appartenant à la surface de référence, une probabilité de mouvement plus forte. 8. Dispositif de détection de mouvement d'un objet 30 d'une scène (6) comprenant une portion d'une surface de référence, comportant: 43 2899363 un support (2) apte à se mouvoir par rapport à la surface de référence, et muni d'un capteur de position (4) apte transmettre des données de position du support dans un référentiel spatial de base lié à la 5 surface de référence; une caméra (1) montée sur le support (2), apte à enregistrer des images de la scène (6) et à transmettre les images enregistrées, et dont les paramètres de pose relativement au support et les paramètres internes de 10 calibrage sont donnés; une unité de calcul (5) apte à recevoir des données de surface de référence relatives à la forme et à la position de la portion de surface de référence, des données de position du support transmises par le 15 capteur de position (4), des données d'image transmises par la caméra (1), des données de paramètres de pose de la caméra relativement au support et de paramètres internes de calibrage de la caméra, et des données d'objet statique relatives à des objets statiques 20 détectés dans la scène transmises depuis l'extérieur, l'unité de calcul étant apte à calculer des paramètres de pose de la caméra relativement au référentiel de base, à effectuer un traitement des données d'image reçues et comportant une mémoire apte à stocker les 25 données reçues et calculées, l'unité de calcul étant aussi apte à transmettre des données mémorisées; caractérisé en ce que l'unité de calcul est apte à réaliser les opérations consistant à: (a) effectuer une transformation de perspective 30 inverse sur chaque image d'une pluralité d'images successives (21) de la scène (6) reçues la caméra (1), 44 2899363 par rapport à la portion de surface de référence, à partir des données de surface de référence et des paramètres correspondants de pose et de calibrage de la caméra stockés en mémoire, pour obtenir une pluralité 5 d'images transformées correspondantes; et (a') déterminer pour chaque objet statique (10) détecté une zone d'image transformée (12) correspondante qui est masquée pour la caméra par cet objet à partir des données d'objet statique et des 10 paramètres correspondants de pose de la caméra en mémoire et effectuer une opération de masquage de cette zone, et, en tenant compte de chaque zone masquée déterminée, calculer une carte de mouvement (26) formée de pixels dont chacun est associé à une présence de 15 mouvement d'objet par rapport à la portion de surface de référence à partir du calcul de variation d'intensité de couleur entre des pixels correspondants d'images transformées obtenue en (a), et stocker en mémoire la carte de mouvement. 20 9. Dispositif de détection de mouvement selon la 8, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à réaliser l'opération consistant à: établir une carte de probabilité da mouvement en 25 associant une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel dont des pixels correspondants d'images transformées sélectionnées parmi celles obtenues en (a) ont des valeurs d'intensité de couleur qui varient peu d'une image à l'autre, en tenant compte 30 de chaque zone masquée pour la caméra, la probabilité de mouvement associée à un pixel étant d'autant plus 45 2899363 forte que la valeur d'intensité de couleur du pixel correspondant de la dernière image transformée obtenue en (a) diffère davantage de celles des pixels correspondants des images transformées sélectionnées, 5 et former la carte de mouvement dont chaque pixel correspond à un pixel de la carte de probabilité de mouvement pour lequel il est décidé qu'il est associé à un mouvement en fonction de la probabilité de mouvement qui lui est associée. 10 10. Dispositif de détection de mouvement selon la 8 ou 9, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à réaliser l'opération consistant à: (b) déterminer une carte de fond (25) en calculant 15 une différence d'intensité de couleur entre chacun des pixels correspondants d'au moins deux images transformées sélectionnées parmi la pluralité d'images transformées obtenues en (a), et, chaque fois que la différence d'intensité de couleur entre des pixels 20 correspondants des images transformées sélectionnées est suffisamment faible, en attribuant au pixel de la carte de fond leur correspondant une valeur effective d'intensité de couleur proche de la valeur moyenne des intensités de couleur desdits pixels correspondants, 25 chaque pixel de la carte de fond auquel a été attribuée une valeur effective d'intensité de couleur constituant un pixel coloré; (c) effectuer l'opération de masquage de zone sur la dernière image transformée (22) de la pluralité 30 d'images transformées successives obtenue en (a), et 46 2899363 stocker les données de masquage de zone obtenues en mémoire; (d) établir à partir de la dernière image transformée parmi la pluralité des images transformées 5 obtenues en (a), de la carte de fond obtenue en (b) et des données de masquage de zone correspondantes obtenues en (c), la carte de probabilité de mouvement correspondante qui associe une valeur de probabilité de présence de mouvement à chaque pixel correspondant à un 10 pixel coloré de la carte de fond, en attribuant une forte probabilité de mouvement à chaque pixel pour lequel le pixel coloré correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de ladite dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent 15 fortement, en attribuant une faible probabilité de mouvement à chaque pixel pour lequel le pixel coloré correspondant de la carte de fond et le pixel correspondant de ladite dernière image ont des valeurs d'intensité de couleur qui diffèrent. peu, et en 20 réduisant la probabilité de mouvement ainsi attribuée à un pixel lorsque ce pixel se trouve dans une zone masquée, et stocker la carte de probabilité de mouvement obtenue en mémoire; (e) effectuer un filtrage de la carte de 25 probabilité de mouvement obtenue en (d), en déterminant sur cette carte des régions connexes dans lesquelles chaque pixel est associé à une probabilité de présence de mouvement suffisamment élevée, et stocker en mémoire la carte de probabilité de mouvement filtrée obtenue; 30 (f) décider, pour chaque région connexe de la carte de probabilité de mouvement filtrée déterminée à 47 2899363 l'étape précédente, si cette région connexe correspond à la présence d'un mouvement d'objet, sur la base d'un critère de détection de mouvement donné, de façon à obtenir la carte de mouvement. 5 11. Dispositif de détection de mouvement selon la 10, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à réaliser l'opération consistant à: (g) localiser un objet en mouvement au niveau de la 10 surface de référence sur la carte de mouvement obtenue en (f), à partir du calcul de la localisation de la projection du centre optique (C) de la caméra sur la surface de référence, en déterminant pour chaque région connexe de la carte de mouvement obtenue en (e) le 15 point le plus proche de cette projection du centre optique, chaque point ainsi déterminé correspondant à un point de contact d'un objet en mouvement sur la surface de référence, et mémoriser les données de localisation d'objet. 20 12. Dispositif de détection de mouvement selon la 11, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à réaliser l'opération consistant à: (h) à partir d'une pluralité de cartes de mouvement 25 consécutives dans le temps obtenues en (g), effectuer un suivi des positions consécutives de points représentatifs correspondant de ladite pluralité de cartes de mouvement, chacun de ces points représentatifs correspondant à un point de contact d'un 30 objet en mouvement sur la surface de référence, de 48 2899363 façon à déterminer des positions futures de ces points représentatifs. 13. Dispositif de détection de mouvement selon l'une 5 quelconque des 9 à 12, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à réaliser l'opération consistant à: détecter sur la dernière image de la pluralité d'images transformées obtenues à l'étape (a) des pixels 10 qui correspondent à la portion de surface de référence, à partir des données de surface de référence en mémoire; et attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement qui correspond à un pixel détecté comme 15 correspondant à la surface de référence une probabilité de mouvement nulle, et stocker en mémoire la carte de mouvement ainsi modifiée. 14. Dispositif de détection de mouvement selon la 20 13, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à réaliser l'opération consistant à: détecter sur une image transformée précédant ladite dernière image transformée des pixels qui correspondent à la portion de surface de référence; et 25 attribuer à chaque pixel de la carte de probabilité de mouvement ayant une probabilité de mouvement non nulle et ayant été détecté dans l'image transformée précédente comme appartenant à la surface de référence, une probabilité de mouvement plus forte, et stocker en 30 mémoire la carte de probabilité de mouvement ainsi modifiée. 49 2899363 15. Dispositif de détection de mouvement selon l'une quelconque des 8 à 14, incorporant un dispositif de détection d'objet statique apte à 5 détecter un objet statique dans la scène et à transmettre les données relatives à un objet statique détecté à l'unité de calcul. 16. Dispositif de détection de mouvement selon l'une 10 quelconque des 8 à 15, apte à transmettre des données de la carte de mouvement à un opérateur. 17. Dispositif de détection de mouvement selon l'une 15 quelconque des 8 à 16, incorporant un dispositif d'alerte anti-collision, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à évaluer des données de risque de collision avec un objet de la scène à partir des données de carte de mouvement et à transmettre ces 20 données de risque de collision au dispositif d'alerte anti-collision. 18. Dispositif de détection de mouvement selon la 12 et l'une quelconque des 25 8 à 16, incorporant un dispositif d'alerte anticollision, dans lequel l'unité de calcul est en outre apte à évaluer des données de risque de collision avec un objet de la scène à partir des données déterminées de position future de points représentatifs et à 30 transmettre ces données de risque de collision au 50 2899363 dispositif d'alerte anti-collision de façon à anticiper un risque de collision. 19. Dispositif de détection de mouvement selon l'une 5 quelconque des 17 ou 18, dans lequel le dispositif d'alerte anti-collision est apte à transmettre des informations relatives à un risque de collision avec un objet de la scène à un opérateur. 10 20. Dispositif de détection de mouvement selon la 19, dans lequel l'unité de calcul est apte à transmettre une image de la scène à un écran apte à afficher l'image reçue, l'unité de calcul est apte à calculer des données de visualisation de risque 15 de collision avec l'objet de la scène à partir de l'évaluation du risque de collision avec l'objet et à transmettre ces données de visualisation de risque à l'écran, l'écran affichant lesdites données de visualisation en incrustation sur l'image de la scène. 20 21. Dispositif de détection de mouvement selon l'une quelconque des 8 à 20, connecté à un dispositif de correction apte à modifier le mouvement du support relativement à la surface de référence sur 25 la base de données transmises par le dispositif de détection de mouvement. 22. Véhicule (2) apte à se déplacer sur un sol caractérisé en ce qu'il est équipé du dispositif de 30 détection de mouvement selon l'une quelconque des 8 à 21, le véhicule constituant le 51 2899363 support de la caméra (1) et le sol environnant le véhicule constituant la surface de référence.
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G,B,H
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G06,B60,H04
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G06T,B60R,H04N
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G06T 7,B60R 21,H04N 5,H04N 7
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G06T 7/00,B60R 21/013,H04N 5/232,H04N 7/18
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FR2891496
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A1
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PARE-SOLEIL
| 20,070,406 |
L'invention concerne un pare-soleil, en particulier un pare-soleil destiné à être intégré dans un habitacle d'automobile à vision panoramique, c'est-à-dire avec un toit en matériau transparent. Le pare-soleil est un accessoire essentiel d'un véhicule automobile. Il est généralement constitué d'un écran opaque, mobile et orientable, fixé à la surface du plafond de l'habitacle du véhicule, en général sur la traverse; il permet de protéger les yeux du conducteur ou du passager avant contre les rayons du soleil. Lorsqu'il n'est pas utilisé, le pare-soleil est replié hors du champ des vitrages, en étant rabattu contre le plafond du véhicule. Or on rencontre de plus en plus souvent des habitacles à vision panoramique, associés à la présence éventuelle d'un grand toit en verre, dans lesquels les éléments de structure (traverse supérieure) susceptibles de supporter et de loger les pare-soleils repliés voient leur taille diminuée (en largeur) et leur position modifiée. De plus, la traverse est souvent reculée en direction du milieu de l'habitacle pour venir se positionner presque au- dessus de la tête des occupants avant. Lorsque le toit de l'habitacle est transparent, les pare-soleils actuels dépassent de l'espace opaque formé par la traverse sur lequel ils sont fixés et débordent sur la zone du toit en verre. Pour diminuer la partie visible sur le toit, certains pare-soleils sont réalisés en deux parties, dont l'une se déploie à partir de l'autre par translation ou rotation. Au repos, lorsque le pare- soleil n'est pas utilisé, les deux parties sont superposées l'une sur l'autre et la largeur du pare-soleil est ainsi diminuée. L'inconvénient de ces pare- soleils est qu'ils ont une épaisseur plus importante et sont donc plus difficiles à loger au niveau de la traverse de l'habitacle. De plus, même en étant en deux parties, la largueur du pare-soleil replié peut encore être trop large par rapport à la largeur de la traverse joignant un pare- brise panoramique avec un toit en verre. Il est également connu d'atténuer la luminosité du pare-brise avant en teintant la partie haute du pare-brise. Cette solution a le désavantage d'être définitive et de diminuer la visibilité par temps couvert. Le problème à résoudre est donc de disposer d'un pare-soleil pouvant être intégré dans un habitacle à vision panoramique, associé à la présence éventuelle d'un grand toit en verre, sans que le pare-soleil gêne la vision panoramique lorsqu'il n'est pas utilisé pour occulter la lumière. Ce problème est résolu par un pare-soleil destiné à un véhicule, notamment à un véhicule automobile, comprenant un corps oblong pouvant passer d'une position relevée, dans laquelle ledit corps est positionné le long de la surface du toit du véhicule, à une position abaissée, dans laquelle le corps est positionné le long de la surface d'une vitre du véhicule, et au moins un moyen d'occultation de la lumière associé audit corps, caractérisé en ce que le corps est transparent à la lumière et le moyen d'occultation rend opaque au moins une partie du corps lorsque ledit corps est dans la position abaissée. La vitre dont il est fait référence peut être le pare-brise ou une vitre latérale du véhicule, par exemple la vitre latérale côté conducteur. Selon un premier mode de réalisation, le moyen d'occultation est une pluralité de lamelles opaques disposées les unes à la suite des autres dans le corps selon une inclinaison déterminée de manière à ce que les lamelles soient aptes à occulter la lumière quand le corps est dans la position abaissée. Avantageusement, le moyen d'occultation est une pluralité de lamelles opaques, chaque lamelle étant espacée de sa lamelle adjacente d'un espace p, et les lamelles étant inclinées d'un angle a par rapport à la normale à la surface principale du corps, les lamelles étant agencées pour respecter la relation géométrique suivante: extg ( Tc' Y-+2/ )p-extga où y est l'angle avec l'horizontale des rayons lumineux 25 à occulter, par rapport à une ligne de visée horizontale, R est l'angle formé par la surface principale du corps du pare-soleil dans la position relevée par rapport à l'horizontale, 2891496 4 et e est l'épaisseur du pare-soleil occupée par les lamelles. Avantageusement, les lamelles sont en outre agencées sensiblement parallèles à l'axe de rotation permettant au corps de passer de la position relevée à la position abaissée, ou réciproquement. Avantageusement, les lamelles sont disposées à l'intérieur du corps. Selon un deuxième mode de réalisation, le moyen d'occultation est un fluide ou une poudre opaque stocké dans un réservoir, adjacent au corps, lorsque ledit corps est dans la position relevée, et présent dans au moins une partie du corps lorsque ledit corps est dans la position abaissée. Avantageusement, le passage dudit moyen d'occultation du réservoir au corps, ou vice et versa, se fait par gravité. Dans ces modes de réalisation, le corps est avantageusement creux. Selon une variante du deuxième mode de réalisation, la fonction d'occultation de la lumière associée à la position abaissée est permutée à la position relevée. En d'autres termes, au lieu que l'occultation ait lieu lorsque le pare-soleil est abaissé, l'occultation se produit lorsque le pare- soleil est relevé. Selon un troisième mode de réalisation, le corps et le moyen d'occultation sont en matériau polarisant. Avantageusement, le moyen d'occultation est la vitre contre laquelle le corps vient se rabattre en position abaissée. Avantageusement, le moyen d'occultation est un élément mobile, superposé au corps, et pouvant être déplacé à la surface dudit corps par rotation et/ou par translation. Selon un mode de réalisation particulier, le pare-soleil comprend en outre un deuxième moyen d'occultation de la lumière, pouvant occulter la lumière quand le corps est dans la position abaissé et/ ou dans la position relevée. Avantageusement, le deuxième moyen d'occultation est une toile opaque du genre velum qui 15 est déroulée pour recouvrir au moins une partie du corps du pare-soleil. Le pare-soleil selon l'invention peut être utilisé dans un véhicule ayant un toit en matériau transparent à la lumière, par exemple une vitre. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, accompagnée des dessins annexés parmi lesquels: la figure 1 représente une vue en perspective et sur le côté de l'avant d'un habitacle d'automobile comportant deux pare-soleils selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 illustre un pare-soleil selon un mode de 30 réalisation de l'invention, -la figures 3 illustre, selon une vue en coupe, un pare-soleil en position abaissée et un paresoleil en position relevée selon l'invention, - la figure 4 représente une vue en perspective et sur le côté de l'avant d'un habitacle d'automobile comportant deux pare-soleils selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 5 représente un pare-soleil selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, - la figure 6 illustre un pare-soleil selon l'invention pouvant être déplacé en translation, - la figure 7 représente un mode de réalisation particulier d'un pare-soleil selon l'invention, - les figures 8A et 8B représentent, respectivement, un pare-soleil selon l'invention en position relevée et en position abaissée, - la figure 9 illustre un pare-soleil selon l'invention, - les figures 10A et 10B représentent respectivement un pare-soleil transparent et un pare-soleil ayant une zone occultée. Selon un premier exemple de réalisation, le pare-soleil 1 comprend un corps 2 de forme allongée et transparent à la lumière dans lequel sont logées des lamelles 3 opaques. Les lamelles sont disposées horizontalement, c'est-à-dire de manière parallèle à l'axe de rotation 4 du pare-soleil (figure 2). On peut voir sur la figure 3 que les lamelles 3 sont disposées de telle sorte que, lorsque le pare-soleil 1 est en position relevée (pare-soleil représenté en traits discontinus), les lamelles 3 sont dans un plan sensiblement parallèle à la direction du regard (les lamelles sont parallèles à la lamelle AB, située sur la droite A0, où 0 est l'emplacement de l'oeil du conducteur du véhicule). Pour que la figure 3 soit plus claire, on remarque que les positions relevée et abaissée ont été représentées décalées; l'axe de rotation 4 est en réalité situé au même endroit. De préférence, les lamelles ont une épaisseur la plus fine possible de sorte que, à l'épaisseur près des lamelles, le corps du pare-soleil dans la position relevée apparaît transparent et s'intègre à l'environnement vitré. Au contraire, lorsque la fonction d'occultation du pare-soleil est utilisée, le pare-soleil est abaissé (pare-soleil représenté en trait plein), par rotation autour de son axe horizontal de rotation 4, et du fait de l'inclinaison a des lamelles 3 dans le corps 2 (on rappelle que a est l'angle par rapport à la normale à la surface principale du corps) et de l'espacement particulier entre les lamelles, les lamelles occultent la lumière dans la direction du regard et la zone du corps du pare-soleil dans laquelle sont disposées les lamelles apparaît alors opaque. On peut disposer les lamelles à l'extérieur du corps du pare-soleil. Mais on les place de préférence à l'intérieur du corps. Sur la figure 3, on a en outre représenté l'angle 0, qui est l'angle entre une droite partant de l'oeil d'un individu (devant être protégé par le pare-soleil) regardant un point du pare-soleil dans la position relevée et une autre droite passant par l'oeil regardant le même point du pare-soleil dans la position abaissée. Pour que la transparence ou l'occultation aient lieu dans les différentes positions du pare-soleil, il faut que les lamelles soient disposées selon une relation géométrique appropriée. Pour que les lamelles aient une fonction d'occultation lorsque le pare-soleil est en position abaissée, il faut respecter l'équation mentionnée plus haut, c'est-à-dire: ( \ extg y-3+ z)p-extga (voir plus haut pour la signification des termes). Ainsi, le pare-soleil laisse passer la lumière quand le corps du paresoleil est en position relevée et est occultant lorsque le pare-soleil est en position abaissée. Avantageusement, l'espace p séparant des lamelles adjacentes est constant. Cet espace p est ce qu'on appelle également un pas inter-lamelles. Une vue d'ensemble de deux pare-soleils à lamelles dans l'habitacle d'un véhicule est représentée dans la figure 1 où le pare-soleil côté conducteur est abaissé contre le pare-brise 7 (occultation) et le pare-soleil côté passager est relevé contre le toit 8 en verre du véhicule (transparence). Dans la figure 1, on a représenté les lamelles avec des traits plus fins lorsque le pare-soleil est dans la position relevée pour symboliser le fait que le pare-soleil est alors non occultant). On peut voir que les deux pare-soleil sont fixés sur une traverse 9. Selon un deuxième exemple de réalisation, 30 le pare-soleil 11 comprend un corps 12 de pare-soleil creux en matériau transparent, ainsi qu'un réservoir 15 communiquant avec le corps. Le réservoir 15 est rempli d'un fluide 13 opaque ou d'un matériau opaque sous forme de poudre 13, par exemple un liquide, des billes, du sable.... Le réservoir 15 est placé du coté du corps 12 de pare-soleil qui est fixé au véhicule. Lorsque le paresoleil 11 n'est pas utilisé (voir figure 4, le pare-soleil côté passager), il est en position relevée contre le toit de verre 8 et le fluide ou la poudre 13 sont maintenus dans le réservoir 15 par gravité. Le corps du pare-soleil, vide de fluide ou de poudre, est transparent et s'intègre à l'environnement vitré. Lorsque la fonction d'occultation du pare-soleil est utilisée (voir figure 4, le pare-soleil côté conducteur), le pare-soleil 11 est abaissé, par rotation autour de son axe horizontal de rotation 14. Par gravité, le fluide ou la poudre opaque 13 remplit la cavité du corps 12 du paresoleil, rendant ainsi le corps du pare-soleil opaque. Le pare-soleil assure alors sa fonction protectrice d'occultation. De plus, comme le réservoir 15 est situé à proximité de l'axe de rotation 14 du corps 12 du pare-soleil, quand le pare-soleil est en position relevée , le transfert de masse de la périphérie du corps vers l'axe de rotation, ajoute de la stabilité à cette position relevée. Dans la figure 4 (le pare-soleil côté passager) ou dans la figure 5, on peut voir que lorsque le pare-soleil est relevé, le corps 12 du pare-soleil est vide et le réservoir 15 est plein du fluide ou de la poudre opaque 13. Le réservoir et la cavité du corps du pare-soleil ont des volumes compatibles avec le fonctionnement décrit. Pour que la cavité du corps du pare-soleil soit entièrement remplie puis vidée, le réservoir a un volume supérieur ou égal à celui de la cavité du corps du pare-soleil. Les moyens pour fixer le pare-soleil sur l'habitacle du véhicule sont connus de l'homme du métier. Le pare-soleil peut se déplacer par rotation autour d'un axe 14 situé près d'un bord du corps du pare-soleil (voir figure 5) ; le pare-soleil peut également pivoter autour d'un pivot situé sur l'axe de rotation et à proximité d'un coin du corps du pare-soleil de manière à pouvoir être rabattu et passer du pare-brise vers une vitre latérale. Selon une variante s'appliquant au cas particulier d'un déplacement du moyen d'occultation par gravité, le corps 12 du paresoleil peut être fixé au toit du véhicule par un bras 16 tenant le corps du pare-soleil sur un de ses côtés (voir figure 6). Le bras 16 peut coulisser le long d'un ligne XY et tourner par rotation aux points X et Y. Ainsi, on peut inverser le sens du corps du pare-soleil entre les positions relevé et abaissé . Lorsque le bras se situe à proximité du point y, le côté réservoir 15 du corps 12 du pare-soleil se trouve à l'opposé de la fixation au véhicule. Dans ce cas, on peut aussi obtenir une occultation de la lumière avec le pare-soleil en position relevé , ce qui peut être intéressant lorsque le soleil arrive sur le toit transparent du véhicule. Selon un troisième exemple de réalisation, on utilise les propriétés d'occultation obtenue par polarisation croisée. La polarisation croisée peut être réalisée entre le vitrage du véhicule et le corps du paresoleil. Dans ce cas, le vitrage du véhicule (pare-brise 23 et les vitres latérales avant, mais pas la vitre du toit), ainsi que le corps 22 du pare-soleil sont en matériau polarisant et transparent. Lorsque le paresoleil 21 est en position relevée (voir figure 8A), le pare-brise 23 est transparent et aucune occultation ne se produit. L'occultation se produit lorsque le pare-soleil 21 est rabattu dans sa position abaissée (voir figure 8B) où le corps 22 du pare-soleil, ayant une certaine polarisation, est superposé au vitrage polarisant du pare-brise 23 ayant une polarisation différente de celle du corps du pare-brise. Par exemple, une partie du pare-brise 23 et le corps 22 du pare-soleil peuvent avoir des polarisations orthogonales. D'autres modes de réalisation sont également possibles. Par exemple, les deux surfaces transparentes et polarisantes peuvent être portées conjointement par le pare-soleil, l'une des surfaces étant mobile par rapport à l'autre. Par exemple, le corps du pare-soleil et un élément mobile par translation et/ou rotation par rapport audit corps peuvent être en matériau polarisant. De cette manière, il est possible d'obtenir à la fois l'occultation et de réduire l'occultation à une zone particulière du corps du pare-soleil, dans laquelle se trouve la surintensité lumineuse dont il faut se protéger. Dans la figure 9, l'élément mobile est un volet 33 de forme rectangulaire pouvant être déplacé par translation sur le corps 32 du pare-soleil 31. Dans la figure 10A, l'élément mobile est un cercle 43 pouvant être déplacé par rotation et par translation à la surface du corps 42 du pare-soleil 41. Dans ces deux figures, le pare-brise 34 est en matériau non polarisant. Avantageusement, le déplacement de l'élément mobile (33; 43) peut être motorisé. La commande du déplacement motorisé peut être confiée à l'utilisateur (actionnement d'un bouton) ou être automatisée, par exemple à l'aide d'un dispositif de détection du niveau d'intensité lumineuse associé au système de commande (par exemple une cellule photosensible qui met en marche le déplacement du pare- soleil quand la luminosité dépasse un seuil fixé. Selon une variante, qui peut s'appliquer aux différents modes de réalisation vu précédemment, le profil du cadre du corps du pare-soleil est affiné (bord référencé 56 dans la figure 7) au niveau du bord opposé au bord fixé au véhicule de façon à minimiser son épaisseur perçue vue des places arrières du véhicule. Ce bord 56 peut avoir par exemple un profil biseauté, comme illustré dans la figure 7. On peut également affiner d'autres bords du cadre du corps. Selon un autre mode de réalisation, le pare-soleil peut comprendre, en plus des moyens d'occultation illustrés précédemment, un deuxième moyen d'occultation de la lumière. Ce mode de réalisation est illustré dans la figure 7 où l'on a un pare-soleil 11 comprenant un corps 12 transparent relié à un réservoir 15, le réservoir comprenant un fluide ou de la poudre opaque 13. Ce deuxième moyen d'occultation peut être une toile 67 de type velum, montée sur un enrouleur 68 lui-même monté ou logé le long de l'axe de rotation 66 du corps du pare-soleil. Il est préférable que cette toile 67 soit rigide pour faciliter sa manipulation, ou sa mise en place sur le corps 12 du pare-soleil. La toile peut être déployée par le conducteur sur le cadre du corps du pare-soleil lorsque celui-ci est en position relevée de façon à venir protéger les passagers avant du rayonnement entrant par le toit en verre. Le corps du pare-soleil est ainsi utile aussi bien en position abaissée qu'en position relevée . Ce deuxième moyen d'occultation peut occulter la lumière quand le corps du pare-soleil est en position abaissée et/ ou en position relevée; il peut être utilisé en même temps que le premier moyen d'occultation (lamelles, fluide...) ou sans lui. Avantageusement, la toile comporte un moyen de préhension 69, du genre languette, pour faciliter la manipulation de la toile lors de son déroulement. Avantageusement, le corps du pare-soleil comporte une encoche 70 pour fixer la toile 67 une fois déployée sur le corps du pare- soleil
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L'invention concerne un pare-soleil (1) destiné à un véhicule, notamment à un véhicule automobile, ainsi que son utilisation dans un véhicule ayant un toit (8) en verre. Le pare-soleil (1) comprend un corps oblong pouvant passer d'une position relevée, dans laquelle ledit corps est positionné le long de la surface du toit du véhicule, à une position abaissée, dans laquelle le corps est positionné le long de la surface d'une vitre (7) du véhicule, et au moins un moyen d'occultation de la lumière associé audit corps, caractérisé en ce que le corps est transparent à la lumière et le moyen d'occultation rend opaque au moins une partie du corps lorsque ledit corps est dans la position abaissée.
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1. Pare-soleil (1, 11, 21, 31, 41) destiné à un véhicule, notamment à un véhicule automobile, comprenant un corps (2, 12, 22, 32, 42) oblong pouvant passer d'une position relevée, dans laquelle ledit corps est positionné le long de la surface du toit (8) du véhicule, à une position abaissée, dans laquelle le corps est positionné le long de la surface d'une vitre (7) du véhicule, et au moins un moyen d'occultation de la lumière (3, 13, 23, 33, 43) associé audit corps, caractérisé en ce que le corps (2, 12, 22, 32, 42) est transparent à la lumière et le moyen d'occultation (3, 13, 23, 33, 43) rend opaque au moins une partie du corps lorsque ledit corps est dans la position abaissée. 2. Pare-soleil selon la 1, dans lequel le moyen d'occultation (3) est une pluralité de lamelles opaques disposées les unes à la suite des autres dans le corps (2) selon une inclinaison déterminée de manière à ce que les lamelles soient aptes à occulter la lumière quand le corps (2) est dans la position abaissée. 3. Pare-soleil selon la 1 ou 2, dans lequel le moyen d'occultation (3) est une pluralité de lamelles opaques, chaque lamelle étant espacée de sa lamelle adjacente d'un espace p, et les lamelles étant inclinées d'un angle a par rapport à la normale à la surface principale du corps (2), les lamelles étant agencées pour respecter la relation géométrique suivante: extg ( Tc' Y-+2/ )p-extga où y est l'angle avec l'horizontale des rayons lumineux à occulter, par rapport à une ligne de visée horizontale, R est l'angle formé par la surface principale du corps (2) du pare-soleil dans la position relevée par rapport à l'horizontale, et e est l'épaisseur du pare-soleil occupée par les lamelles. 4. Pare-soleil selon la 2 ou 3, dans lequel les lamelles (3) sont en outre agencées sensiblement parallèles à l'axe de rotation (4) permettant au corps (2) de passer de la position relevée à la position abaissée, ou réciproquement. 5. Pare-soleil selon la précédente, dans lequel lesdites lamelles (3) sont disposées à l'intérieur du corps (2). 6. Pare-soleil selon la 1, dans lequel le moyen d'occultation (13) est un fluide ou une poudre opaque stocké dans un réservoir (15), adjacent au corps (12), lorsque ledit corps est dans la position relevée, et présent dans au moins une partie du corps (12) lorsque ledit corps est dans la position abaissée. 7. Pare-soleil selon la précédente, dans lequel le passage dudit moyen d'occultation (13) du réservoir (15) au corps (12), ou vice et versa, se fait par gravité. 8. Pare-soleil selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le corps (12) est creux. 9. Pare-soleil selon la 6 ou 7, dans lequel la fonction d'occultation de la lumière associée à la position abaissée est permutée à la position relevée. 10. Pare-soleil selon la 1, dans lequel le corps (22, 32, 42) et le moyen d'occultation (23, 33, 43) sont en matériau polarisant. 11. Pare-soleil selon la précédente, dans lequel le moyen d'occultation (23) est la vitre contre laquelle le corps (22) vient se rabattre en position abaissée. 12. Pare-soleil selon la 10, dans lequel le moyen d'occultation (33, 43) est un élément mobile, superposé au corps (32, 42), et pouvant être déplacé à la surface dudit corps par rotation et/ou par translation. 13. Pare-soleil selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un deuxième moyen d'occultation de la lumière (67), pouvant occulter la lumière quand le corps (12) est dans la position abaissé et/ ou dans la position relevée. 14. Pare-soleil selon la précédente, dans lequel le deuxième moyen d'occultation (67) est une toile opaque du genre velum qui est déroulée pour recouvrir au moins une partie du corps du pare-soleil. 15. Utilisation du pare-soleil selon l'une quelconque des 1 à 14, dans un véhicule ayant un toit (8) en matériau transparent à la lumière.
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B
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B60
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B60J
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B60J 3
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B60J 3/02,B60J 3/06
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FR2898789
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A1
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FAUTEUIL BASCULANT EN MOUSSE AVEC UNE HOUSSE EN TEXTILE
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L'invention concerne un fauteuil basculant notamment pour enfant réalisé en mousse avec une housse textile. La structure en mousse de type polyuréthane présente des faiblesses par rapport à une contrainte de basculement d'avant en arrière du fauteuil. Le fauteuil s'écrase et ne participe pas au basculement. L'invention remédie à ces inconvénients. La figure 1 représente un fauteuil en vue de côté avec la double cale. L'invention concerne un fauteuil en mousse basculant d'avant en arrière à housse textile caractérisé en ce qu'il comprend une structure en mousse (1) à cellule ouverte de type polyuréthane associé à une embase (2) de basculement en mousse à cellule fermée semi-rigide de type polyester. L'embase est glissée dans la housse textile entre la housse et la structure principale. La structure en mousse (1) à cellule ouverte définit les accoudoirs , l'assise et le dossier. L'embase (2) est arrondie sur sa partie inférieure et supérieure pour s'adapter à la forme arrondie de la partie inférieure de la structure principale. L'invention concerne dans le même concept inventif un dispositif de cale de basculement destiné spécifiquement au fauteuil selon l'invention caractérisé en ce qu'il comprend deux cales parallèles (3) en mousse à cellule fermée relié par une bande de textile (4) avec une largeur inférieure ou égale à la profondeur du fauteuil destiné à bloquer le basculement du fauteuil en coopération avec la forme de l'embase et de la housse textile. La largeur est égale à environ 2/3 de la profondeur du fauteuil. Les cales sont recouverte par la bande textile. Les cales sont de section transversale triangulaire
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The chair has a polyurethane type opening cell foam structure (1) associated to a swinging base (2) made of polyester type semi-rigid closed cell foam, where the base is slided between a textile cover (5) and the structure. The foam structure defines an armrest, a seat and a backrest. The base is rounded on its upper and lower parts for adapting a round shape of a lower part of the structure by inserting the base between the structure and the textile cover. An independent claim is also included for a swinging wedge device comprising parallel wedges.
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Revendications 1) Fauteuil en mousse basculant d'avant en arrière à housse textile (5) caractérisé en ce qu'il comprend une structure en mousse (1) à cellule ouverte de type polyuréthane 10 associé à une embase (2) de basculement en mousse à cellule fermée semi-rigide de type polyester. 2) Fauteuil selon la 1 caractérisé en ce que l'embase (2) est arrondie sur sa partie inférieure et supérieure pour s'adapter à la forme arrondie de la partie inférieure de la structure principale par insertion entre la structure en mousse (1) et la housse 15 textile (5). 3) Dispositif de cale de basculement destiné spécifiquement au fauteuil selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend deux cales parallèles (3) en mousse à cellule fermée relié par une bande de textile (4) avec une largeur inférieure ou égale à la profondeur du fauteuil destiné à bloquer le basculement du 20 fauteuil en coopération avec la forme de l'embase et de la housse textile. 4) Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que la largeur est égale à environ 2/3 de la profondeur du fauteuil. 5) Dispositif de cale selon la 3 ou 4 caractérisé en ce que les cales sont 25 recouverte par la bande textile. 6) Dispositif de cale selon l'une quelconque des 3 à 5 caractérisé en ce qu'elles sont de section triangulaire.
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A
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A47
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A47C,A47D
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A47C 3,A47D 13
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A47C 3/02,A47D 13/10
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FR2887780
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A1
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PLANCHE DE GLISSE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE PLANCHE
| 20,070,105 |
La présente invention concerne une planche de glisse, par exemple une planche à roulettes, de snowboard, de wakeboard, de skim-board, de kiteboard, de surf-board, de windsurf, de ski nautique. On connaît une planche de glisse du type qui s'étend selon un plan principal, qui est délimitée dans ce plan par une bordure périphérique, et qui comprend, d'une part, une plaque centrale s'étendant dans le plan et comprenant une bordure périphérique, et, d'autre part, un revêtement enveloppant la plaque centrale. De façon classique, la plaque centrale est réalisée en mousse dure et rigide (par exemple de la mousse en polyuréthane, en polystyrène ou en PVC), le revêtement étant réalisé par un matériau stratifié (par exemple de la fibre de verre) qui enveloppe la totalité de la plaque centrale ou, d'une part, par un matériau stratifié qui recouvre les deux faces principales de la plaque centrale, et, d'autre part, par un matériau étanche recouvrant les champs de la plaque centrale et assurant la liaison entre les matériaux stratifiés. L'inconvénient majeur d'une telle planche est la dureté de sa bordure périphérique, ce qui peut causer des dommages importants à la planche, à l'utilisateur en cas de chute ou à des objets ou des personnes se trouvant dans la trajectoire de la planche. La solution proposée dans l'art antérieur pour résoudre ce problème est de rajouter une ceinture de protection en un matériau relativement souple autour de la bordure périphérique de la planche. Cependant, cela présente des inconvénients du fait qu'il est nécessaire 2887780 2 d'usiner la bordure périphérique de la planche afin de permettre la fixation de la ceinture de protection, ce qui représente une étape supplémentaire pour la fabrication de la planche. La présente invention vise à réaliser une planche de glisse dont l'agencement des éléments structurels constitutifs, facilite sa fabrication en offrant les mêmes qualités qu'une planche avec ceinture de protection. Selon l'invention, la bordure périphérique de la plaque centrale de la planche de glisse du type précité s'étend au-delà de la bordure périphérique des revêtements de façon à former la bordure périphérique de la planche. Egalement selon la présente invention, le procédé de fabrication d'une planche de glisse comprend une étape d'assemblage lors de laquelle un revêtement est disposé de part et d'autre d'une plaque centrale et fixé à celle-ci, puis une étape d'usinage lors de laquelle la bordure périphérique de la planche est réalisée en prélevant suffisamment de matière au revêtement de sorte que la bordure périphérique de la planche soit formée par la bordure périphérique de la plaque centrale. Ainsi, contrairement aux planches de l'art antérieur, la plaque centrale n'est pas intégralement enveloppée par un revêtement, mais recouverte (sur ses deux faces) d'un revêtement, sa bordure périphérique (c'est-à- dire son champ) formant la bordure périphérique de la planche. Lorsque le matériau de la plaque centrale possède les propriétés requises de dureté des matériaux utilisés dans l'art antérieur pour former les ceintures de protection, on peut avoir une planche ayant les mêmes propriétés 2887780 3 qu'une planche avec une ceinture de protection, et ceci sans ajouter d'étape de fabrication supplémentaire. D'autres avantages et particularités apparaîtront dans la description des modes de réalisation de la présente invention donnés à titres d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins mis en annexe. La figure 1 est une vue schématique de dessus d'une planche de glisse conforme à la présente invention; La figure 2 est une vue en coupe schématique d'une planche conforme à un premier mode de réalisation; La figure 3 est une vue similaire à la figure 2 d'une planche conforme à un second mode de réalisation; La figure 4 est une vue similaire à la figure 3 d'une planche conforme à un troisième mode de réalisation; La figure 5 est une vue similaire à la figure 4 d'une planche conforme à un quatrième mode de réalisation; et La figure 6 est une vue de dessus d'une plaque centrale avant réalisation de la bordure périphérique, présentant une cavité centrale. Comme on peut le voir à la figure 1, une planche de glisse 1 s'étend essentiellement selon un plan 2 et est délimitée, dans ce plan 2, par une bordure périphérique 3. La planche de glisse 1 comprend une plaque centrale 4 qui s'étend essentiellement selon le plan 2 et qui est délimitée, dans ce plan 2, par une bordure périphérique 5. La planche de glisse 1 comprend également deux revêtements 6,7, qui s'étendent eux aussi essentiellement selon le plan 2 et qui comprennent, chacun, une bordure périphérique 8,9. Les deux revêtements 6,7 sont disposés contre la plaque centrale 4 et ils sont fixés (collés) à celle-ci, de part et d'autre 2887780 4 du plan 2, l'un 6 formant le revêtement du pont, l'autre 7 celui de la carène. De façon classique, chaque revêtement 6,7 est formé en un matériau conférant la rigidité à la planche de glisse 1. Typiquement, les revêtements sont réalisés en fibres synthétiques (verre, carbone, kevlar, polyéthylène) ou naturelles (bois), le liant pouvant être une résine polyester, époxy ou vinyl-ester. Par ailleurs, il est possible que chaque revêtement 6,7 (ou l'un des deux seulement) soit composé de plusieurs couches de matériau. La bordure périphérique 3 de la planche de glisse 1 comprend, d'une part, la bordure périphérique 8,9 des revêtements 6,7, et, d'autre part, la bordure périphérique 5 de la plaque centrale 4. De préférence et comme peut le voir aux différentes figures, la bordure périphérique 5 de la plaque centrale 4 s'étend au-delà de la bordure périphérique 8,9 des revêtements 6,7. Le procédé de fabrication d'une telle planche est alors le suivant: dans une première étape d'assemblage, on dispose les revêtements 6,7 de part et d'autre de la plaque centrale 4; ensuite, après polymérisation de la résine utilisée pour fixer les revêtements 6,7 à la plaque centrale (de façon classique de la résine synthétique) lors de laquelle la planche a acquis sa forme générale (forme en spatule), dans une étape d'usinage, on réalise la bordure périphérique 3 de la planche de glisse 1 en faisant apparaître la bordure périphérique 5 de la plaque centrale 4. De préférence, on réalise la bordure périphérique 3 de la planche de glisse 1 en prélevant suffisamment de matière aux revêtements 6,7 de sorte que la bordure 2887780 5 périphérique 5 de la plaque centrale 4 déborde de la bordure périphérique 8,9 des revêtements 6,7. L'étape d'usinage peut être réalisée en une seule opération à l'aide d'une défonceuse ou d'une fraiseuse. Elle peut aussi comprendre une première étape de découpe lors de laquelle on découpe l'ensemble formé par les revêtements 6,7 et la plaque centrale 5 selon la bordure périphérique 3 de la planche glisse 1 désirée (cette étape de découpe est réalisée, par exemple, à l'aide d'une scie), et éventuellement une seconde étape de biseautage lors de laquelle on vient arrondir la bordure périphérique 3 de la planche de glisse 1 au niveau des revêtements de pont et de carène de façon à ce que la bordure périphérique 5 de la plaque centrale 4 soit saillante par rapport aux revêtements 6,7 (cette étape de biseautage est réalisée, par exemple, à l'aide d'une ponceuse). Il est particulièrement avantageux que la plaque centrale 4 soit formée en un matériau tendre. De cette façon, la planche de glisse 1 présente une sécurité accrue pour son utilisateur et son entourage, les chocs se trouvant amortis. De préférence, le matériau constituant la plaque centrale 4 présente une dureté Shore pouvant être de classe A ou de classe B, voire de classe C ou même de classe D si elle est inférieure à D50. De préférence, le matériau a une dureté Shore de classe A d'une valeur comprise entre 1 et 80, de préférence supérieure à 25. En outre, l'étape d'usinage est particulièrement facilitée par le peu de dureté du matériau de la plaque centrale 4. De plus, lorsque la planche de glisse 1 est destinée à être utilisée soit sur l'eau, soit sur la neige, le matériau constituant la 2887780 6 plaque centrale 4 est imperméable. Dans les présents modes de réalisation, le matériau de la plaque centrale 4 est du liège reconstitué. Le matériau de la plaque centrale 4 peut être par exemple, un matériau naturel (liège, liège reconstitué, caoutchouc naturel), une mousse synthétique (néoprène, EVA), ou une résine synthétique (élastomère de polyuréthane ou résine époxy), ou un matériau à base de caoutchouc naturel ou synthétique. Dans le premier mode de réalisation illustré à la figure 2, la plaque centrale 4 est pleine, c'est-à-dire qu'elle s'étend sur l'ensemble de la planche de glisse. De façon classique, pour une planche d'l cm d'épaisseur, la plaque centrale 4 a une épaisseur de 8 mm, chaque revêtement ayant une épaisseur d'environ 1 mm. Dans le second mode de réalisation illustré à la figure 3, la plaque centrale 4 présente au moins une cavité 10 (ici deux cavités 10) qui la traverse de part en part normalement au plan 2. Ce mode de réalisation présente l'avantage d'alléger la planche de glisse 1 sans que la procédé de fabrication soit modifier de façon importante: préalablement à l'étape d'assemblage, la plaque centrale 4 est évidée de façon à réaliser les cavités 10. Dans le troisième mode de réalisation illustré à la figure 4, la plaque centrale 4 présente une cavité 10 dans laquelle est disposé un élément additionnel 11 de préférence en un matériau léger, par exemple une mousse rigidifiée (en polyuréthane ou en polystyrène). La cavité 10 s'étend selon le plan 2 de sorte que la plaque centrale 4, même en tenant compte de la cavité 10, est un élément constitutif de la planche 1 et ne peut donc pas être assimilé à un joint périphérique fixé au champ d'un élément central dont les deux faces principales sont recouvertes d'un revêtement. Ainsi, la portion 12 de la plaque centrale 4 qui s'étend dans le plan au-delà de la bordure périphérique 8,9 des revêtements 6,7 présente préférentiellement au plus 50% du volume de la plaque centrale 4 (voire, au plus 10% du volume). De même, de préférence, la distance séparant les bords longitudinaux 16 de la cavité 10 de la bordure périphérique 5 de la plaque centrale 4 est au moins égale à 1 cm, voire à 5 mm. De même, de préférence, la surface de la cavité 10 dans le plan 2 est au plus égale à 80% (voire à 90%) de la surface de la planche 1 dans le plan 2. Pour réaliser une telle planche, lors de l'étape d'assemblage, l'élément additionnel 11 est disposé dans la (les) cavité (s) 10, la polymérisation de la résine permettant le collage des revêtements 6,7, non seulement à la plaque centrale 4, mais également à l'élément additionnel 11. Dans le quatrième mode de réalisation illustré à la figure 5, l'élément additionnel 11 utilisé est la portion de la plaque centrale 5 qui a été retirée pour réaliser la cavité 10. Par ailleurs, la planche de glisse 1 comprend une feuille additionnelle 13 réalisée dans le même matériau que les revêtements 6,7 conférant à la planche de glisse 1 une plus grande robustesse. Dans le sens longitudinal 14 de la planche 1, la feuille additionnelle 13 recouvre une face de l'élément additionnel 11 (par exemple la face de la carène), la face opposée de la plaque centrale 4 et elle est disposée entre les deux bords longitudinaux 15 de l'élément additionnel 11 et ceux 16 délimitant la cavité 10
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L'invention concerne une planche de glisse (1) s'étendant selon un plan (2) et délimitée dans ce plan (2) par une bordure périphérique (3), la planche (1) comprenant, d'une part, une plaque centrale (4) qui s'étend selon le plan (2) et qui comprend une bordure périphérique (5), et, d'autre part, deux revêtements (6,7) qui s'étendent selon le plan (2) et qui comprennent une bordure périphérique (8,9), les deux revêtements (6,7) étant disposés contre la plaque centrale (4) et fixés à celle-ci de part et d'autre du plan (2). Selon l'invention, la bordure périphérique (3) de la planche (1) comprend la bordure périphérique (5) de la plaque centrale (4).
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1. Planche de glisse (1) s'étendant essentiellement selon un plan (2) et délimitée dans ce plan (2) par une bordure périphérique (3), la planche (1) comprenant, d'une part, une plaque centrale (4) qui s'étend essentiellement selon le plan (2) et qui comprend une bordure périphérique (5), et, d'autre part, deux revêtements (6,7) qui s'étendent essentiellement selon le plan (2) et qui comprennent une bordure périphérique (8,9), les deux revêtements (6,7) étant disposés contre la plaque centrale (4) et fixés à celle-ci de part et d'autre du plan (2), caractérisée en ce que la bordure périphérique (3) de la planche (1) comprend la bordure périphérique (5) de la plaque centrale (4). 2. Planche de glisse (1) selon la 1, caractérisée en ce que la bordure périphérique (5) de la plaque centrale (4) s'étend au-delà de la bordure périphérique (8,9) des revêtements (6,7) de façon à former la bordure périphérique (3) de la planche (1). 3. Planche de glisse (1) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la plaque centrale (4) est formée en un matériau tendre, et, de préférence, présente une dureté Shore de classe A, et de préférence de valeur comprise entre 25 et 80. 4. Planche de glisse (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le matériau constituant la plaque centrale (4) est imperméable. 5. Planche de glisse (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le matériau constituant la plaque centrale (4) est du liège ou du liège reconstitué, ou un matériau à base de caoutchouc 2887780 10 naturel ou synthétique, ou du néoprène, ou de l'EVA, ou un élastomère de polyuréthane, ou une résine époxy. 6. Planche de glisse (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la plaque centrale (4) est pleine. 7. Planche de glisse (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que la plaque centrale (4) présente au moins une cavité (10) la traversant de part en part normalement au plan (2). 8. Planche de glisse (1) selon la 7, caractérisée en ce qu'un élément additionnel (il) est disposé dans la cavité (10). 9. Planche de glisse (1) selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que la cavité (10) s'étend dans le plan (2) de sorte que la portion (12) de la plaque centrale (4) qui s'étend dans le plan au-delà de la bordure périphérique (8,9) des revêtements (6,7) présente au plus 50% du volume de la plaque centrale (4). 10. Procédé de fabrication d'une planche de glisse (1) comprenant une étape d'assemblage lors de laquelle un revêtement (6,7) est disposé de part et d'autre d'une plaque centrale (4) et fixé à celle-ci, puis une étape d'usinage lors de laquelle la bordure périphérique (3) de la planche (1) est réalisée, caractérisé en ce que la bordure périphérique (3) de la planche de glisse (1) est réalisée en faisant apparaître la bordure périphérique (5) de la plaque centrale (4). 11. Procédé de fabrication selon la 10, caractérisé en ce que lors de l'étape d'usinage, suffisamment de matière est prélevé du revêtement (6,7) de sorte que la bordure périphérique (3) de la planche (1) soit formée par la bordure périphérique (5) de la plaque centrale (4). 12. Procédé de fabrication selon la 11, caractérisé en ce que l'étape d'usinage comprend une étape de découpe lors de laquelle l'ensemble formé par le revêtement (6,7) et la plaque centrale (5) est découpé selon la bordure périphérique (3) de la planche glisse (1) désirée, et une seconde étape de biseautage lors de laquelle la bordure périphérique (3) de la planche de glisse 1 ainsi réalisé est biseauté au niveau du revêtement (6,7) de façon à ce que la bordure périphérique (5) de la plaque centrale (4) soit saillante par rapport au revêtement (6).
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A,B
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A63,B63
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A63C,B63B
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A63C 5,A63C 17,B63B 35
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A63C 5/14,A63C 5/04,A63C 17/01,B63B 35/79,B63B 35/81
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FR2900318
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A1
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INSTRUMENT D'APPLICATION DE CONSTRUCTION SIMPLIFIEE ET PROCEDE DE FABRICATION AFFERENT
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La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs d'application de produits, en particulier de produits cosmétiques, sur une zone du corps humain, constituée de préférence par des phanères, et en particulier des phanères filiformes et kératinisés tels que les cils. La présente invention concerne plus particulièrement un instrument pour appliquer un produit sur des phanères comprenant un moyen d'application dudit produit sur les phanères. La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères comprenant une étape de réalisation d'un moyen d'application dudit produit sur les phanères On connaît déjà des applicateurs à mascara se présentant sous la forme de brosses. De telles brosses comprennent classiquement un organe de préhension, pouvant faire office de bouchon pour un récipient contenant le mascara à appliquer, ainsi qu'une tige s'étendant à partir de l'organe de préhension entre une extrémité proximale et une extrémité distale. Une multitude de poils s'étendent radialement à partir de la tige, au niveau de l'extrémité distale de cette dernière, formant ainsi un moyen d'application 20 du mascara sur les cils. Ces brosses de l'art antérieur sont destinées à être utilisées de la façon suivante. L'utilisateur trempe la brosse dans un récipient contenant du mascara, ce qui a pour effet d'enduire les poils de mascara. B60351/FR L'utilisateur effectue ensuite une action de brossage des cils à l'aide de la brosse, ce qui a pour effet de transférer du mascara des poils vers et sur les cils, tout en peignant au passage ces derniers. La plupart de ces brosses à mascara de l'art antérieur sont obtenues en disposant, entre les deux branches d'une épingle métallique en forme de U, une série de fibres indépendantes disposées sensiblement côte à côte les unes des autres sur la longueur de l'espace interstitiel séparant les deux branches de l'épingle. Un effort de torsion est ensuite appliqué sur l'épingle ce qui conduit à son torsadage. Le torsadage de l'épingle entraîne lui-même un emprisonnement des fibres entre les branches ainsi qu'un foisonnement hélicoïdal des fibres, qui adoptent une distribution en nappes hélicoïdales. On obtient ainsi une tête d'application qui est emmanchée sur la tige s'étendant à partir de l'organe de préhension, dans la continuité de ladite tige. Ces brosses de l'art antérieur présentent un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu, leur procédé de fabrication est relativement délicat à mettre en oeuvre, puisqu'il repose sur l'association d'une multitude d'éléments indépendants, savoir la pluralité de fibres et l'épingle en U, qui sont de surcroît de très petites tailles, et donc difficiles à manipuler. En outre, la conception des brosses de l'art antérieur et le caractère contraignant de leur procédé de fabrication ne permettent pas, à partir d'un outil industriel donné, de faire varier de manière significative la forme et les propriétés des brosses fabriquées, en particulier du point de vue des propriétés mécaniques et de la conformation des poils. Enfin, compte-tenu des contraintes industrielles et de conception rappelées dans ce qui précède, ces brosses de l'art antérieur permettent certes B60351/FR d'obtenir un résultat de maquillage acceptable, mais qui est loin d'être remarquable. L'invention a en conséquence pour objet de remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment, et de proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères, de construction particulièrement simple et bon marché et qui permette d'obtenir un résultat de maquillage intéressant. Un autre objet de l'invention est de proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères permettant d'assurer un peignage 10 efficace. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères de construction particulièrement simplifiée. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour 15 appliquer un produit sur des phanères dont la construction repose notamment sur un principe général connu et éprouvé en tant que tel. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères dont la construction met notamment en oeuvre des pièces standards de l'art antérieur. 20 Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères qui, tout en étant de construction particulièrement simple et économique, permet d'obtenir un résultat de maquillage optimisé, avec notamment la mise en oeuvre d'un toucher agréable pour l'utilisateur. B60351/FR Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères qui soit de mise en oeuvre particulièrement simple, rapide et bon marché. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères qui repose sur la mise en oeuvre d'un nombre réduit d'étapes très simples et rapides à effectuer. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères qui repose sur un principe général bien connu et éprouvé. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères, qui permette d'obtenir un instrument permettant un maquillage optimisé, et ce à partir notamment de pièces standards connues dans l'art antérieur. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères comprenant un moyen d'application dudit produit sur les phanères, ledit instrument étant caractérisé en ce qu'il comprend une plaque torsadée portant ledit moyen d'application. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères comprenant une étape (a) de réalisation d'un moyen d'application dudit produit sur les phanères, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (b) de fabrication ou de fourniture d'une plaque, une étape (c) de torsadage de la plaque pour obtenir une plaque torsadée, B60351/FR et une étape (d) d'association du moyen d'application à la plaque, pour que la plaque torsadée porte ledit moyen d'application. D'autres avantages et objets de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, et à l'aide des dessins annexés fournis à titre purement explicatif et non limitatif, dans lesquels : - la figure 1 illustre, selon une vue générale de côté, un instrument conforme à l'invention, destiné à l'application de mascara sur les cils. - La figure 2 illustre, selon une vue en perpette, un détail de réalisation de l'instrument illustré à la figure 1. - La figure 3 illustre, selon une vue schématique de face, une épingle en U formant l'âme de l'instrument illustrée aux figures 1 et 2, avant que ladite épingle ne soit torsadée. - La figure 4 illustre, selon une vue de face, la plaque, non encore torsadée, mise en oeuvre dans la construction de l'instrument illustré aux figures 1 à 3. - La figure 5 illustre, selon une vue en perspective, la coopération de la plaque illustrée à la figure 4 et de l'âme illustrée à la figure 3, avant que lesdites plaque et âme ne soient torsadées. - La figure 6 illustre, selon une vue de face, un second mode de réalisation d'une plaque susceptible d'être mise en oeuvre dans la construction d'un instrument conforme à l'invention, avant que ladite plaque ne soit torsadée. L'invention concerne un instrument 1 pour appliquer un produit, de préférence liquide, semi-liquide (par exemple pâteux) ou pulvérulent, sur des B60351/FR phanères, et en particulier sur des phanères kératiniques fibreux tels que les poils (par exemple : cils, sourcils, barbe, moustache) ou les cheveux. Avantageusement, le produit à appliquer est un produit cosmétique, de sorte que l'instrument 1 constitue dans ce cas un instrument cosmétique. De façon préférentielle, le produit à appliquer est du mascara pour les cils, l'instrument 1 constituant alors un applicateur à mascara pour les cils. Dans un souci de simplicité de description, il sera exclusivement fait référence dans ce qui suit à un tel applicateur à mascara. L'invention n'est cependant pas limitée à l'application d'un produit présentant une nature nécessairement cosmétique, ni à l'application d'un produit présentant nécessairement une consistance identique à celle d'un mascara. L'instrument 1 pourra ainsi être éventuellement utilisé pour appliquer tout produit, quelle que soit sa consistance, ledit produit pouvant par exemple être très fluide, présenter à l'inverse un caractère très visqueux et/ou pâteux, ou encore se présenter sous la forme d'une poudre. De manière connue en soi, l'instrument 1 comporte un organe de préhension 2 conçu pour être saisi et manipulé manuellement par un utilisateur, par exemple entre deux ou trois doigts. L'instrument 1 présente donc, de manière classique, un caractère portable et est destiné à une utilisation manuelle. De façon préférentielle, l'organe de préhension 2 peut également être conformé pour faire office de bouchon pour un récipient (non représenté) contenant un stock de produit à appliquer, lequel est de préférence du mascara pour les cils. Un tel agencement est classique, et ne sera donc pas décrit en détails plus avant. De préférence, l'instrument 1 comprend une tige 3 s'étendant de façon sensiblement rectiligne, selon une direction axiale X-X', à partir de l'organe B60351/FR de préhension 2 entre une extrémité proximale 3A et une extrémité distale 3B. Conformément à l'invention, l'instrument 1 comprend un moyen d'application 4 du produit à appliquer sur les phanères. Le moyen d'application 6 est préférentiellement conçu pour collecter du produit à appliquer (par exemple du mascara) et l'appliquer sur les phanères (par exemple les cils). Dans l'exemple illustré aux figures, le moyen d'application 4 est préférentiellement et spécifiquement conçu pour prélever du produit à appliquer, par exemple en étant immergé dans une réserve de ce dernier, et pour retenir et contenir cette quantité de produit prélevé jusqu'à son relâchement sur les phanères, effectué de préférence par mise en contact et frottement du moyen d'application 4 avec et contre les phanères. Dans les exemples préférentiels illustrés aux figures où l'instrument 1 constitue un applicateur à mascara pour les cils, et plus précisément une brosse à mascara, le moyen d'application 4 permet en outre, simultanément à l'enduction des cils par du mascara, d'assurer une fonction du peignage et de séparation des cils. A cette fin, le moyen d'application 4 comprend préférentiellement une pluralité d'excroissances 4A qui forment ainsi avantageusement des dents de peignage, c'est-à-dire des poils de brosse qui permettent d'enduire les cils de mascara tout en peignant concomitamment lesdits cils. Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à une structure particulière du (ou des) moyen(s) d'application 4, cette dernière étant essentiellement dictée par la consistance du produit à appliquer, la nature du support récepteur (par exemple : cils ou ongles), et la qualité du maquillage recherchée. B60351/FR Selon l'invention, l'instrument 1 comprend une plaque 5 torsadée portant le moyen d'application 4. Le terme plaque désigne de manière classique une feuille de matière souple ou rigide, dont l'épaisseur est relativement faible en regard de sa surface. Dans les exemples illustrés aux figures, la plaque 5 présente par exemple une épaisseur sensiblement comprise entre 0,05 et 2 mm, ladite épaisseur étant préférentiellement comprise entre 0,1 et 1 mm, et de manière encore plus préférentielle sensiblement égale à 0,2 mm. Comme précisé dans ce qui précède, la plaque 5 porte le moyen d'application 4, c'est-à-dire qu'elle fait office de support pour le moyen d'application 4. En d'autres termes, le moyen d'application est attaché à la plaque 5, c'est-à-dire qu'il est monté sur la plaque 5. De préférence, tel que cela est illustré aux figures, le moyen d'application 4 vient de matière avec la plaque 5, c'est-à-dire qu'il forme avec cette dernière une pièce unitaire et monobloc, d'un seul tenant. Toutefois, le moyen d'application 4 peut être distinct et indépendant de la plaque 5 et être fixé sur cette dernière par tout moyen approprié, et par exemple par collage, flocage, thermosoudure, sertissage ou assemblage mécanique, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention. Comme on l'a évoqué précédemment, la plaque 5 est torsadée, c'est-à-dire qu'elle est tordue en hélice, en spirale, de préférence selon l'axe correspondant à sa longueur. La plaque 5 est ainsi vrillée, c'est-à-dire tordue, enroulée sur elle-même. Etant donné que la plaque 5 porte le moyen d'application 4, le caractère torsadé de ladite plaque 5 permet de générer un foisonnement du moyen d'application 4, c'est-à-dire en l'espèce une distribution hélicoïdale, en colimaçon autour de l'axe X-X', dudit moyen d'application 4. B60351/FR Le principe général qui sous-tend l'invention repose donc sur l'idée d'utiliser une plaque pour piloter la distribution spatiale du moyen d'application, alors que dans l'art antérieur on agissait directement sur le moyen d'application, ce qui était source de difficultés, notamment techniques et industrielles. Dans ce qui suit, on va s'attacher à décrire plus en détails les exemples de réalisation illustrées aux figures 1 à 6. Dans ces exemples, la plaque 5 présente un caractère allongé, élancé, c'est-à-dire qu'elle s'étend majoritairement selon une seule direction de l'espace, en l'occurrence la direction axiale X-X'. La plaque 5 est, dans les exemples illustrés, avantageusement torsadée selon son axe d'extension majoritaire, savoir l'axe X--X'. Avantageuserent, tel que cela ressort en particulier des figures 4 à 6, la plaque 5 comprend un panneau central 6 s'étendant d'une part selon la direction longitudinale, correspondant à la direction de l'axe X-X', entre une première et une deuxième extrémités 6A, 6B, et d'autre part selon la direction transversale, qui est en l'espèce perpendiculaire à l'axe X-X', entre un premier et un deuxième bords 6C, 6D. Dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le panneau 6 présente initialement un caractère non torsadé, tel que cela est visible aux figures 4 à 6. Avantageusement, le panneau central 6 présente dans cet état initial non torsadé la forme d'une bande plate rectangulaire avec deux grands côtés rectilignes parallèles à l'axe X-X' correspondant aux premier et deuxième bords 6C, 6D et deux petits côtés parallèles entre eux et perpendiculaires à la direction axiale X-X' correspondant respectivement à la première et la deuxième extrémités 6A, 6B. Avantageusement, une première et une deuxième séries 7, 8 d'excroissances 4A font respectivement saillie à partir du premier et du deuxième bords 6C, 6D du panneau central 6. B60351/FR Lorsque le panneau central 6 se trouve dans son état initial non torsadé illustré aux figures 4 à 6, les excroissances 4A s'étendent dans le plan du panneau central 6 non encore torsadé perpendiculairement à l'axe X-X', c'est-à-dire selon la direction transversale. Les excroissances 4A, qui se présentent préférentiellement, tel que cela est illustré, sous la forme de lamelles allongées parallélépipédiques rectilignes sont disposées de manière régulière sur toute la longueur des premier et deuxième bords 6C, 6D, perpendiculairement à ces derniers. Les première et deuxième séries 7, 8 d'excroissance 4A sont ainsi avantageusement symétriques par rapport au plan médian du panneau central 6 parallèle à l'axe X-X'. Dans l'exemple illustré à la figure 4, les lamelles formant les excroissances 4A sont toutes identiques, alors que dans l'exemple illustré à la figure 6 la longueur des lamelles diminue progressivement à proximité de la deuxième extrémité 6B du panneau central 6, dans le sens de la première extrémité 6A vers la deuxième extrémité 6B. Ce profil oblique permet d'obtenir un profil de brosse en pointe facilitant le maquillage du coin de l'ceil. La première et la deuxième séries 7, 8 d'excroissances 4A contribuent, comme exposé précédemment, à former le moyen d'application 4. Plus précisément, dans les exemples illustrés aux figures, le moyen d'application 4 est formé par les deux séries 7, 8 d'excroissances 4A. Ainsi, préalablement au torsadage du panneau central 6, la plaque 5 et le moyen d'application 6 se présentent sous la forme d'une pièce unique monobloc plane avec un noyau formé d'une bande plate constituée par le panneau central 6 et des excroissances s'étendant latéralement, selon la direction transversale perpendiculaire à l'axe X-X', à partir de chaque bord 6C, 6D, dans le plan du panneau central 6. B60351/FR Afin d'obtenir la plaque torsadée portant le moyen d'application conforme à l'invention, le panneau central 6 est torsadé selon la direction longitudinale définie par l'axe X-X', ce qui engendre la formation de nappes hélicoïdales d'excroissances 4A, tel que cela est visible aux figures 1 et 2. Le torsadage du panneau central 6 génère ainsi une distribution spiralée, en colimaçon, des excroissances 4A autour et le long de l'axe X-X'. Ce torsadage est avantageusement obtenu en soumettant le panneau central 6 initialement non torsadé à un effort de torsion, réalisé par exemple en imprimant à l'une de ses parties un mouvement de rotation autour de l'axe X-X' (par exemple selon le sens horaire) alors que les autres parties restent fixes, ou sont soumises à un mouvement de sens contraire (par exemple anti-horaire). Cet effort de torsion est maintenu de telle sorte que la plaque 5 adopte sa forme torsadée de manière stable et définitive. II est également envisageable, à défaut de maintenir l'effort de torsion, que ce dernier soit suffisant pour impartir une déformation plastique stable au panneau central 6, de sorte que ce dernier adopte une forme torsadée de manière stable et définitive. Alternativement, il est également envisageable d'obtenir une plaque 5 20 torsadée par construction, sans étape de torsion, par exemple par moulage dans un moule présentant lui-même une forme torsadée. On a vu dans ce qui précède que le moyen d'application 4 comprend avantageusement une pluralité d'excroissances 4A s'étendant à partir de la plaque 5, et que de préférence le moyen d'application 4 vient de matière 25 avec la plaque 5. B60351/FR De façon particulièrement préférée, le moyen d'application 4 est découpé dans la plaque 5. En d'autres termes, le moyen d'application 4 et la plaque 5 sont formés par une pièce d'un seul tenant, à partir de laquelle est conformé, par enlèvement de matière, le moyen d'application 4. De manière préférée, des échancrures 4B sont ménagées dans la plaque 5 pour former les excroissances 4A. Ainsi, dans l'exemple illustré à la figure 4, les excroissances 4A des première et deuxième séries 7, 8 et le panneau central 6 sont obtenus par découpage d'une bande plate de matière présentant une forme sensiblement rectangulaire, les longs côtés de ladite bande plate étant entaillés transversalement par des échancrures régulièrement espacées, de manière à obtenir la pièce illustrée à la figure 4, laquelle comprend un panneau central 6 à partir duquel s'étendent latéralement deux rangées de dents opposées constituées par les première et deuxième séries 7, 8 d'excroissances 4A. La pièce illustrée à la figure 4 est ensuite torsadée selon l'axe X-X', comme expliqué précédemment. Cette plaque 5 torsadée portant le moyen d'application 4 est enfin assujettie par tout moyen approprié (sertissage ou collage par exemple) à la tige 3, vers l'extrémité distale 3B de cette dernière, tel que cela est illustré aux figures 1 et 2. La plaque 5 torsadée portant un moyen d'application 4 forme ainsi une tête d'application pour l'instrument 1 s'étendant, à partir de l'extrémité distale 3B, sensiblement dans le prolongement de la tige 3, selon l'axe X-X'. Avantageusement, l'instrument 1 conforme à l'invention comprend une âme 9 de support à laquelle la plaque 5 est attachée. L'âme 9 s'étend préférentiellement de manière rectiligne selon l'axe X-X' entre une première extrémité 9A qui est de préférence reliée à l'extrémité distale 3B de la tige 3, et une deuxième extrémité 9B libre. B60351/FR Il est également envisageable que l'âme 9 ne s'étende pas de façon strictement rectiligne, tel que cela est illustré aux figures, mais présente alternativement plutôt une forme légèrement courbe (non représentée), par exemple conjuguée au profil moyen d'implantation des cils. Dans ce cas, comme on le comprendra dans la suite, la direction axiale X-X' n'est pas définie par une ligne droite, mais par une ligne courbe qui suit le contour d'extension de l'âme 9. Dans les exemples illustrés aux figures, l'âme 9 est distincte de la tige 3 et est fixée à cette dernière, par exemple par sertissage. II est cependant tout à fait envisageable que l'âme 9 soit directement formée par la tige 3 elle-même. II est également envisageable que l'instrument 1 ne comporte pas de tige 3, l'âme 9 étant directement connectée à l'organe de préhension 2. Il est également possible que l'âme 9, et plus particulièrement sa première extrémité 9A, soit conformée pour constituer directement par elle-même l'organe de préhension 2, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention. Comme on l'a évoqué dans ce qui précède, la plaque 5 est solidarisée à l'âme de support 9, c'est-à-dire que la plaque 5 et l'âme de support 9 sont liées mécaniquement. Avantageusement, l'âme de support 9 est elle-même torsadée, et de manière encore plus préférentielle la plaque 5 est souple et le caractère torsadé de la plaque 5 est imparti par l'âme 9 elle-même torsadée. En d'autres termes, l'âme 9 est avantageusement conçue pour maintenir en permanence un effort de torsion sur la plaque 5, ledit effort de torsion maintenant la plaque 5 dans un état torsadé, vrillé, tel que cela est illustré à la figure 2. B60351/FR A cet effet et de manière préférentielle, l'âme 9 comprend deux branches allongées 10, 11, s'étendant longitudinalement selon deux directions d'extension sensiblement parallèles, et délimitant entre elles un espace interstitiel 12 dans lequel est insérée la plaque 5, tel que cela est illustré aux figures 2 et 5. Dans l'exemple illustré aux figures, les branches allongées 10ä 11 sont initialement sensiblement droites, rectilignes et parallèles l'une à l'autre, tel que cela est illustré aux figures 3 et 5, tandis que la plaque 5 est initialement non torsadée, plane, lorsqu'elle est glissée entre les branches 10, 11 elles-mêmes non encore torsadées. Un effort de torsion est ensuite exercé sur l'âme 9, selon l'axe X-X', qui est parallèle aux branches 10, 11 et passe par le milieu de l'espace interstitiel 12. Cet effort de torsion est exercé simultanément sur les deux branches allongées 10, 11, ce qui entraîne un torsadage de l'âme 9 en double hélice autour de l'axe X-X', chaque hélice correspondant à l'une des branches 10, 11. Le torsadage de l'âme 9 entraîne simultanément la capture de la plaque entre les branches 10, 11 et le torsadage de la plaque, qui passe de la configuration illustrée à la figure 5 à la configuration illustrée aux figures 1 et 2. Avantageusement, l'âme 9 comprend une épingle en U, les bras du U étant torsadés et formant les deux branches allongées 10, 11, lesdits bras du U étant reliés par une traverse 13 qui présente avantageusement une forme courbe et s'étend dans le prolongement des branches 10, 11. De manière préférentielle, l'épingle en U est réalisée en un matériau métallique, tel que de l'acier inoxydable, de telle sorte que le torsadage de l'épingle engendre une déformation plastique permanente, selon un profil en colimaçon autour de l'axe X-X', des branches allongées 10, 11. B60351/FR La plaque 5 est quant à elle préférentiellement réalisée à base d'un matériau souple, déformable, et par exemple à base d'un matériau élastomère, tel que du polytétrafluoroéthylène (PTFE). L'emploi d'un tel matériau permet d'améliorer les propriétés de contact de 5 l'instrument, en favorisant un toucher doux. Dans ce qui précède, on a décrit des modes de réalisation mettant en oeuvre une plaque 5 unique, étant entendu qu'il est tout à fait envisageable que l'instrument 1 comporte plusieurs plaques 5 torsadées distinctes et indépendantes les unes des autres, lesdites plaques pouvant être différentes 10 tant du point de vue de la matière que de la géométrie, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention. Dans ce qui précède, on a décrit la mise en oeuvre d'une plaque 5 et d'une âme 9 distinctes et indépendantes, étant entendu qu'il est tout à fait envisageable que l'âme 9 vienne de matière avec la plaque 5, de sorte que 15 la plaque 5 et l'âme 9 ne forment qu'une seule et même pièce d'un seul tenant. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un instrument 1 pour appliquer un produit sur des phanères, et en particulier d'un instrument 1 conforme à celui qui vient d'être décrit dans ce qui 20 précède. De préférence, le procédé conforme à l'invention constitue un procédé de fabrication d'un applicateur à mascara pour les cils. Le procédé conforme à l'invention comprend une étape (a) de réalisation d'un moyen d'application 4 dudit produit à appliquer sur les phanères. B60351/FR Le procédé conforme à l'invention comprend également : une étape (b) de fabrication ou de fourniture d'une plaque 5, une étape (c) de torsadage de la plaque 5 pour obtenir une plaque torsadée, et une étape (d) d'association du moyen d'application 4 à la plaque 5, pour que la plaque 5 torsadée porte ledit moyen d'application 4. Comme on l'a vu précédemment, l'étape (c) est avantageusement postérieure à l'étape (d), c'est-à-dire que l'on procède au torsadage de la plaque après avoir solidarisé le moyen d'application 4 à la plaque 5 non encore torsadée, de façon que le torsadage de la plaque 5 engendre le foisonnement du moyen d'application. Avantageusement, l'étape (c) est postérieure à l'étape (b), c'est-à-dire que la plaque issue de l'étape (b) n'est pas déjà torsadée par construction, la fabrication de la plaque 5 et son torsadage étant réalisés par des opérations distinctes, indépendantes et décalées dans le temps. Avantageusement, comme on l'a décrit dans ce qui précède, les étapes (a) et (d) sont simultanées, c'est-à-dire que la réalisation du moyen d'application 4 est concomitante, et même préférentiellement confondue, avec l'association dudit moyen d'application 4 à la plaque 5. En d'autres termes, la réalisation du moyen d'application 4 engendre simultanément l'association du moyen d'application 4 à la plaque 5, et réciproquement. Cette simultanéité peut bien évidemment être obtenue lorsque le moyen d'application 4 vient de matière avec la plaque 5, comme décrit dans cequi précède. Dans ce cas, et de manière avantageuse, les étapes (a) et (d) comprennent une opération de découpe (d') du moyen d'application 4 dans la plaque 5 obtenue à l'issue de l'étape (b). Par exemple, la plaque obtenue B60351/FR à l'issue de l'étape (b) se présente sous la forme d'une feuille plate et pleine, sensiblement parallélépipédique. De manière préférentielle, au cours de l'opération de découpe (d'), on pratique une série d'échancrures dans cette plaque de manière à former à la périphérie de ladite plaque une pluralité d'excroissances, lesdites excroissances formant le moyen d'application 4. En d'autres termes, la plaque obtenue à l'issue de l'étape (b), qui était initialement uniforme et continue, est désormais frangée à l'issue de l'étape (d'), lesdites franges correspondant aux séries 7, 8 d'excroissance 4A. On obtient ainsi à l'issue de l'opération de découpe (d') une pièce sensiblement plane, semblable à celle illustrée aux figures 4 et 6. De manière préférentielle, l'opération de découpe (d') est effectuée au moyen d'un faisceau laser, ce qui permet de réaliser de manière rapide, précise et économique la délicate architecture de la pièce frangée illustrée au figures 4 et 6. A titre d'exemple, la largeur E de chaque frange formant excroissance 4A est sensiblement comprise entre 0, 05 et 2 mm, et est de préférence sensiblement comprise entre 0,1 et 0,5 mm, une largeur E sensiblement égale à 0,2 mm étant tout particulièrement préférée. L'espace inter-franges, correspondant aux échancrures 4B, présente quant à lui avantageusement une largeur L sensiblement comprise entre 0,01 et 2 mm, de préférence sensiblement comprise entre 0,05 et 0,2 mm, une largeur L sensiblement égale à 0,1 mm étant tout particulièrement préférée. De manière préférentielle, la plaque obtenue à l'issue de l'étape (b) est elle-même issue d'une opération de découpe au moyen d'un faisceau laser. B60351/FR25 Bien entendu, le recours à un laser pour réaliser les opérations de découpe sus-mentionnées est purement optionnel, ces opérations de découpe pouvant être réalisées par tout autre moyen, et en particulier à l'aide de moyens mécaniques du genre emporte-pièce. Ainsi, de façon particulièrement avantageuse, les étapes (a), (b) et (d) sont réalisées à l'aide d'une unique opération de découpe, réalisée de préférence au moyen d'un faisceau laser, permettant de réaliser par découpage dans un panneau de matière la pièce illustrée à la figure 4 ou celle de la figure 6. Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend une étape (e) de fabrication ou de fourniture d'une âme 9 de support. Par exemple, au cours de l'étape (e), on fabrique ou on fournit une âme 9 comprenant deux branches allongées 10, 11 délimitant entre elles un espace interstitiel 12. De préférence, au cours de l'étape (e), on fabrique ou on fournit une âme 9 comprenant une épingle en U, les bras du U formant les deux branches allongées 10, 11. L'épingle en U, qui de façon préférée est réalisée par simple pliage d'un fil métallique rectiligne et monobloc, est parfois désignée dans le domaine technique dont relève l'invention par l'appellation étrier . Avantageusement, le procédé conforme à l'invention comprend une étape (f) au cours de laquelle la plaque obtenue à l'issue de l'étape (b) est attachée à l'âme de support 9, de telle sorte qu'un torsadage de l'âme 9 génère un torsadage de la plaque 5. En d'autres termes, la liaison mécanique entre l'âme 9 et la plaque 5 est choisie pour qu'une déformation de torsion de l'âme 9 (torsadage de l'âme 9) provoque une déformation de torsion de la plaque 5 (torsadage de la plaque 5) conduisant à un vrillage de cette dernière selon l'axe X-X'. B60351/FR Avantageusement, au cours de l'étape (f), on insère la plaque 5 dans l'espace interstitiel 12 correspondant à l'entrefer de l'épingle en U formant l'âme 9. De préférence, les étapes (e) et (f) sont ainsi postérieures à l'étape (b) et antérieures à l'étape (c). Comme on vient de l'expliquer, on effectue, au cours de l'étape (c), un torsadage de l'âme 9 pour torsader la plaque 5. De manière préférentielle, au cours de l'étape (c), on torsade l'âme 9 selon un axe X-X' parallèle aux deux branches allongées 10, 11, ledit axe se 10 trouvant à équidistance des deux branches 10, 11. Ainsi, dans son mode de réalisation le plus avantageux, l'invention permet d'obtenir une brosse à mascara présentant un foisonnement d'excroissances formant poils, permettant en particulier d'optimiser l'effet de peignage et de courbage des cils, par simple mise en oeuvre des étapes suivantes : 15 insertion d'une plaque souple portant des poils dans l'entrefer d'un étrier, torsadage de l'étrier de façon à générer un torsadage de la plaque, de sorte que les poils, initialement distribués sous forme de rangées rectilignes, s'étendent désormais sous forme de rangées 20 hélicoïdales tournant en colimaçon autour de l'axe X-X', tel que cela est illustré à la figure 2. Il est également envisageable, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, d'insérer, dans l'entrefer de l'épingle en U, des fibres libres en plus de la plaque 5. B60351/FR Ainsi, lors de l'étape de torsadage de l'épingle en U, lesdites fibres seront elles aussi soumises à un déplacement hélicoïdal conduisant à leur foisonnement. On obtient ainsi une tête d'application mixte comprenant à la fois des excroissances 4A issue de la plaque 5 et des fibres libres (non représentées). II est également envisageable qu'à l'issue de l'étape de torsadage de la plaque 5, réalisée de préférence par torsadage de l'âme 9, le profil général du moyen d'application 4, formé par la pluralité d'excroissances 4A, soit modifié par usinage, c'est-à-dire par enlèvement de matière dans les nappes spiralées formées par les excroissances 4A. B60351/FR
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- Instrument d'application de construction simplifiée et procédé de fabrication afférent.- L'invention concerne un instrument pour appliquer un produit sur des phanères comprenant un moyen d'application (4) dudit produit sur les phanères, ledit instrument étant caractérisé en ce qu'il comprend une plaque (5) torsadée portant ledit moyen d'application (4)..- Applicateurs.
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1 - Instrument (1) pour appliquer un produit sur des phanères comprenant un moyen d'application (4) dudit produit sur les phanères, ledit instrument (1) étant caractérisé en ce qu'il comprend une plaque (5) torsadée portant ledit moyen d'application (4). 2 - Instrument (1) selon la 1 caractérisé en ce que le moyen d'application (4) comprend une pluralité d'excroissances (4A) s'étendant à partir de la plaque (5). 3 - Instrument (1) selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce que le moyen d'application (4) vient de matière avec ladite plaque (5). 4 - Instrument (1) selon la 3 caractérisé en ce que le moyen d'application (4) est découpé dans ladite plaque (5). 5 - Instrument (1) selon les 2, 3 et 4 caractérisé en ce que des échancrures (4B) sont ménagées dans la plaque (5) pour former les excroissances (4A). 6 - Instrument (1) selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que la plaque (5) comprend un panneau central (6) s'étendant d'une part selon la direction longitudinale (X-X') entre une première et une deuxième extrémité (6A, 6B), et d'autre part selon la direction transversale entre un premier et un deuxième bord (6C, 6D), une première et une deuxième série (7, 8) d'excroissances (4A) faisant respectivement saillie à partir du premier et du deuxième bord (6C, 6D), lesdites première et deuxième séries (7, 8) d'excroissances (4A) B60351/FRcontribuant à former ledit moyen d'application (4), ledit panneau central (6) étant torsadé selon la direction longitudinale (X-X'). 7 - Instrument (1) selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce qu'il comprend une âme (9) de support à laquelle ladite plaque (5) est attachée. 8 - Instrument (1) selon la 7 caractérisé en ce que ladite âme (9) de support est torsadée. 9 - Instrument (1) selon la 8 caractérisé en ce que la plaque est souple et en ce que le caractère torsadée de la plaque est imparti 10 par l'âme. - Instrument (1) selon l'une des 7 à 9 caractérisé en ce que l'âme (9) comprend deux branches allongées (10, 11) délimitant entre elles un espace interstitiel (12) dans lequel est insérée ladite plaque (5). 11 -Instrument (1) selon la 10 caractérisé en ce que l'âme (9) 15 comprend une épingle en U, les bras du U étant torsadés et formant les deux branches allongées (10, 11). 12 -Instrument (1) selon l'une des 1 à 11 caractérisé en ce que la plaque (5) est réalisée à base d'un matériau élastomère, tel que du polytétrafluoroéthylène. 20 13 -Instrument (1) selon l'une des 1 à 12 caractérisé en ce qu'il constitue un applicateur à mascara pour les cils. B60351/FR14 -Procédé de fabrication (1) d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères comprenant une étape (a) de réalisation d'un moyen d'application (4) dudit produit sur les phanères, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape (b) de fabrication ou de fourniture d'une plaque (5), une étape (c) de torsadage de la plaque (5) pour obtenir une plaque (5) torsadée, et une étape (d) d'association du moyen d'application (4) à la plaque (5), pour que la plaque (5) torsadée porte ledit moyen d'application (4). -Procédé selon la 14 caractérisé en ce que l'étape (c) est postérieure à l'étape (d). 16 -Procédé selon la 14 ou 15 caractérisé en ce que l'étape (c) est postérieure à l'étape (b). 15 17 -Procédé selon l'une des 14 à 16 caractérisé en ce que les étapes (a) et (d) sont simultanées. 18 -Procédé selon la 17 caractérisé en ce que les étapes (a) et (d) cornprennent une opération de découpe (d') du moyen d'application (4) dans la plaque (5) obtenue à l'issue de l'étape (b). 19 -Procédé selon la 18 caractérisé en ce qu'au cours de l'opération de découpe (d'), on pratique une série d'échancrures (4B) dans la plaque (5) de manière à former à la périphérie de ladite plaque (5) une pluralité d'excroissances (4A), lesdites excroissances (4A) formant le moyen d'application (4). 860351/FR20 -Procédé selon l'une des 18 ou 19 caractérisé en ce que l'opération de découpe (d') est effectuée au moyen d'un faisceau laser. 21 -Procédé selon l'une des 14 à 20 caractérisé en ce qu'il comprend une étape (e) de fabrication ou de fourniture d'une âme (9) de support, ainsi qu'une étape (f) au cours de laquelle la plaque (5) obtenue à l'issue de l'étape (b) est attachée à l'âme (9) de support, de telle sorte qu'un torsadage de l'âme (9) génère un torsadage de la plaque (5). 22 -Procédé selon la 21 caractérisé en ce que les étapes (e) et (f) sont postérieures à l'étape (b) et antérieures à l'étape (c). 23 -Procédé selon la 21 ou 22 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape (c), on effectue un torsadage de l'âme (9) pour torsader la plaque (5). 24 -Procédé selon l'une des 21 à 23 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape (e), on fabrique ou on fournit une âme (9) comprenant deux branches allongées (10, 11) délimitant entre elles un espace interstitiel (12), et en ce qu'au cours de l'étape (f) on insère la plaque (5) dans ledit espace interstitiel (12). 25 - Procédé selon la 24 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape (e), on fabrique ou on fournit une âme (9) comprenant une épingle en U, les bras du U formant les deux branches allongées (10, 11). 26 -Procédé selon la 24 ou 25 caractérisé en ce qu'au cours de l'étape (c), on torsade l'âme (9) selon un axe (X-X') parallèle aux deux branches allongées (10, 11) et se trouvant à équidistance desdites deux branches (10, 11). B60351/FR27 -Procédé selon l'une des 14 à 26 caractérisé en ce qu'il constitue un procédé de fabrication d'un applicateur à mascara pour les cils. B60351/FR
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A
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A45D 40
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A45D 40/26
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FR2899520
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A1
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DISPOSITIF PARE-SOLEIL POUR VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,012 |
La présente invention concerne un dispositif pare-soleil destiné à être mis en oeuvre à la partie supérieure d'un pare-brise de véhicule automobile. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des véhicules dotés de pare-brises s'étendant jusqu'au dessus des places avant. Dans le domaine automobile, il est connu d'utiliser des dispositifs pare-soleil au niveau de la partie supérieure d'un pare-brise, afin de se protéger des sources de lumière trop intenses. On pense avant tout ici aux rayons directs du soleil, mais également aux rayonnements de phares des autres usagés de la route. Le principe consiste à interposer un écran entre les yeux de chaque occupant avant du véhicule et la source lumineuse considérée, ledit écran devant alors être idéalement positionné juste au dessus de la partie du champ de vision qui est utilisée de manière effective par ledit occupant. Le but est bien évidemment de limiter les risques d'éblouissement susceptibles de perturber le conducteur et/ou d'indisposer les passagers. A l'heure d'aujourd'hui, les dispositifs pare-soleil utilisés sont communément constitués par des écrans opaques qui sont articulés au niveau du pavillon du véhicule afin de pouvoir être orientés essentiellement vers l'avant au niveau de la partie supérieure du pare-brise, et accessoirement sur le côté au niveau de la partie supérieure d'une vitre latérale avant. Dans la pratique, un véhicule automobile est 35 généralement pourvu de deux écrans qui sont fixés aux deux extrémités latérales avant du garnissage intérieur habillant le pavillon, et qui sont respectivement en mesure d'occulter les portions de pare-brise qui sont situées de part et d'autre du rétroviseur intérieur. Par ailleurs, chaque écran présente généralement une hauteur limitée à une dizaine de centimètres et une largeur sensiblement égale à la moitié de celle du pare-brise. Si l'on ne considère que la fonction principale, c'est-à-dire l'occultation de la partie supérieure du pare-brise, chaque écran est habituellement monté mobile en pivotement horizontal entre, d'une part, une position passive dans laquelle il est disposé à plat contre le garnissage intérieur du véhicule, et d'autre part, une position active dans laquelle il est s'étend de manière plus ou moins parallèle à la partie supérieure du pare-brise. Ce type de dispositif pare-soleil présente toutefois l'inconvénient d'être particulièrement mal adapté aux pare-brises de grandes hauteurs, et notamment ceux revenant sur le pavillon jusqu'au dessus des places avant. Du fait de leurs dimensions importantes, de telles surfaces vitrées sont en effet particulièrement exposés aux rayonnements lumineux, et ce plus spécialement au niveau de leurs parties supérieures. Il est par conséquent indispensable de disposer d'écrans suffisamment hauts pour pouvoir masquer, le cas échéant, des portions de pare-brises relativement étendues. Or, des écrans surdimensionnés s'avèrent toujours particulièrement difficiles à manoeuvrer, en raison de leur encombrement excessif qui impose un espace conséquent pour pouvoir notamment être pivotés. En fonction de l'agencement de l'habitacle et/ou de la taille de l'utilisateur, cet inconvénient majeur peut même devenir rédhibitoire lorsque le mouvement de l'écran requiert un déplacement de la tête dudit utilisateur. En outre, si des écrans de grandes dimensions sont acceptables pour des véhicules utilitaires, ils n'en demeurent pas moins inesthétiques et donc peu indiqués pour des véhicules de tourisme de type monospace et/ou de loisir. On retrouve ici une problématique qui est sensiblement identique à celle des rétroviseurs extérieurs par exemple. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention, est de proposer un dispositif pare-soleil destiné à être mis en oeuvre à la partie supérieure d'un pare-brise de véhicule automobile, dispositif pare-soleil qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment une facilité de mise en œuvre sensiblement améliorée, tout en disposant d'un design esthétiquement avantageux. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que le dispositif pare-soleil comporte un écran qui est articulé sur un support monté mobile en déplacement le long du pare-brise, ainsi qu'un rideau qui est apte à être déployé en regard d'une portion dite occultable du pare-brise, qui s'étend entre le support mobile et le bord supérieur dudit pare-brise. De manière particulièrement avantageuse, la mobilité du support permet d'ajuster au mieux la position en hauteur de l'écran le long du pare-brise, tandis que le rideau autorise le masquage de la portion de pare-brise s'étendant au dessus. La mobilité de l'écran permet alors d'ajuster précisément l'effet occultant du dispositif pare-soleil. Il est entendu que l'écran peut être de nature absolument quelconque, notamment en terme de structure et/ou de forme et/ou de dimensions. Il en est de même en ce qui concerne le rideau, ce dernier pouvant par ailleurs être indifféremment de type multi-position ou pas, motorisé ou non, stocké de manière quelconque et notamment par enroulage ou pliage. Le fait que l'écran soit articulé signifie 10 simplement qu'il est à même d'être placé dans une multitude de positions distinctes qui peuvent s'étendre dans les trois dimensions de l'espaces. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage d'être parfaitement approprié aux pare-15 brises de grandes hauteurs. En combinant la capacité d'occultation d'un écran avec celle d'un rideau, un tel dispositif pare-soleil est en effet en mesure de couvrir une surface importante à la partie supérieure du pare-brise. 20 La mobilité du support d'écran autorise quant à elle un ajustement précis de la taille du dispositif pare-soleil, en fonction de la position relative de la source lumineuse considérée, par rapport aux yeux de l'utilisateur. 25 La présence du rideau permet par ailleurs l'utilisation d'un écran de hauteur limitée, c'est-à-dire dont la manipulation ne nécessite pas d'empiéter outre mesure sur l'espace disponible à l'intérieur de l'habitacle, pour le plus grand confort des occupants 30 du véhicule. Enfin, l'encombrement réduit du dispositif pare-soleil, que ce soit en position déployée ou en position de stockage, confère à l'ensemble un avantage significatif d'un point de vue purement esthétique. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description, donnée à titre d'exemple non limitatif, est destinée à mieux faire comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Elle est par ailleurs donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 illustre, en perspective de dessus, un dispositif pare-soleil conforme à un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 2 montre plus en détail la structure du 15 dispositif pare-soleil de la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective de dessus d'un pare-brise de véhicule automobile, qui est équipé de deux dispositifs pare-soleil conformes aux figures 1 et 2 ; chaque dispositif pare-soleil étant représenté 20 déployé. La figure 4 constitue une vue similaire à la figure 3, mais avec un des dispositifs pare-soleil replié. La figure 5 est une vue analogue à la figure 4, 25 mais en perspective de dessous. La figure 6 représente, en perspective de dessus, un dispositif pare-soleil conforme à un second mode de réalisation de l'invention. La figure 7 montre plus en détail la structure du 30 dispositif pare-soleil de la figure 6. La figure 8 est un schéma qui illustre le fonctionnement du dispositif pare-soleil des figures 6 et 7. La figure 9 est une vue en perspective de dessus d'un pare-brise de véhicule automobile équipé de deux dispositifs pare-soleil conformes aux figures 6 à 8 ; lesdits dispositifs pare-soleil étant représentés respectivement complètement replié et entièrement déployé. La figure 10 constitue une vue similaire à la figure 9, mais avec les deux dispositifs pare-soleil partiellement mis en oeuvre. La figure 11 est une vue de dessous du pare-brise des figures 9 et 10, avec les deux dispositifs pare-soleil entièrement repliés. La figure 12 constitue une vue similaire à la figure 11, mais avec les deux dispositifs pare-soleil 15 partiellement mis en oeuvre. Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par des références identiques. De même, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect 20 de l'échelle et de manière schématique. Les figures 1 et 2 illustrent un dispositif pare-soleil 100 qui est destiné à être monté à la partie supérieure d'un pare-brise 10 de véhicule automobile 1, afin de pouvoir être manipulé depuis l'intérieur de 25 l'habitacle par au moins un occupant des places avant. Conformément à l'objet de la présente invention, ce dispositif pare-soleil 100 est doté d'un écran 110 qui est articulé sur un support 120 lui-même monté mobile en déplacement le long du pare-brise 10, ainsi 30 que d'un rideau 130 qui est en mesure d'être déployé en regard d'une portion du pare-brise 10, dite portion occultable 11, qui s'étend entre le support mobile 120 et le bord supérieur dudit pare-brise 10. Selon une particularité de l'invention, le rideau 130 est monté mobile en déplacement entre une position ouverte dans laquelle il est stocké à proximité de la portion occultable 11 du pare-brise 10, et une position fermée dans laquelle elle s'étend en regard de ladite portion occultable 11. Conformément à un premier mode de réalisation de l'invention, en position ouverte, le rideau 130 est stocké au niveau d'une partie fixe du dispositif pare- soleil 100, formant zone de stockage. Il est entendu ici et comme dans l'ensemble de ce texte, que la notion de zone de stockage concerne aussi bien un élément ou une portion d'élément faisant partie intégrante du dispositif pare-soleil 100, qu'un constituant du véhicule automobile 1 ou une portion de constituant servant de support et faisant ainsi indirectement partie de la structure dudit dispositif pare-soleil 100. En tant que constituant du véhicule automobile 1, on pense par exemple à un élément d'ossature de la caisse tel que la traverse supérieure de pare-brise, à un élément de garnissage intérieur habillant le pavillon, voire même au pare-brise 10 proprement dit. Selon une particularité avantageuse de ce premier mode de réalisation, visible aux figures 3 à 5, la zone de stockage du dispositif pare-soleil 100 est destinée à être positionnée à proximité du bord supérieur du pare-brise 10. L'objectif est de positionner de manière optimale la zone de stockage du rideau 130 à l'intérieur du véhicule, c'est-à-dire au plus près de la portion occultable 11 du pare-brise 10. Une telle configuration permet en effet de limiter au maximum la longueur du rideau 130, et ainsi de réduire l'encombrement du dispositif pare-soleil 100 en position ouverte. Le but ultime est bien évidemment de préserver l'habitabilité du véhicule 1. Conformément à une particularité de l'invention présente dans ce premier mode de réalisation, la mise en œuvre du rideau 130 est couplée au déplacement du support mobile 120. Dans ce type de configuration, le rideau 130 relie la zone de stockage au support mobile 120 de manière continue, c'est-à-dire qu'il couvre en permanence en l'espace s'étendant entre le haut du pare-brise 10 et la partie du dispositif pare-soleil 100 supportant l'écran 110. Mais comme la zone de stockage est ici fixe, cela implique que la mise en oeuvre du rideau 130 va être systématiquement commandée par le déplacement du support mobile 120 le long du pare-brise 10. Dans le cas de l'exemple particulier représenté aux figures 1 à 5, une extrémité du rideau 130 se trouve solidaire du support mobile 120 étant donné que son stockage s'opère au niveau d'une partie fixe du dispositif pare-soleil 100, en l'occurrence de la zone de stockage. Ainsi donc, le déploiement du rideau 130 va s'opérer lorsque le support mobile 120 va être écarté de la zone de stockage, tandis que son repliement va s'effectuer dès lors que ledit support mobile 120 va être rapproché de ladite zone de stockage. Par contre, si conformément à une variante de réalisation, le rideau 130 devait être stocké au niveau du support mobile 120, cela impliquerait qu'une extrémité dudit rideau 130 soit solidaire d'une partie fixe du dispositif pare-soleil 100. Selon une autre particularité de l'invention utilisée dans ce premier mode de réalisation, le rideau 130 est de type multi-position. Dans ce mode particulier de réalisation choisi uniquement à titre d'exemple, le rideau 130 est plus concrètement composé d'une toile opaque 131 dont deux extrémités opposées sont respectivement solidaires, d'une part, d'un tube d'enroulement 132 qui est monté mobile en rotation axiale à proximité de la portion occultable 11 du pare-brise 10, et d'autre part, d'une barre de tirage 133 qui est quant à elle montée mobile en déplacement le long de ladite portion occultable 11. L'ensemble est agencé de manière à ce qu'en position ouverte, la toile 131 soit enroulée autour du tube d'enroulement 132 (figures 1 et 2), et à ce qu'en position fermée, ladite toile 131 s'étende en regard de la portion occultable 11 du pare-brise 10 (figure 3). Il est à noter que dans cet exemple de réalisation, la barre de tirage 133 et le support mobile 120 ne forment en fait qu'une seule et même pièce, en raison du caractère permanent du couplage en déplacement entre le rideau 130 et ledit support mobile 120. Mais quoi qu'il en soit, afin de pouvoir disposer d'une capacité positionnement multiple, le dispositif pare-soleil 100 est par ailleurs pourvu de moyens 150 qui sont à même de coupler le déplacement de la barre de tirage 133 avec la rotation axiale du tube d'enroulement 132, lorsque la toile 131 est entraînée en déplacement entre la position ouverte et la position fermée. D'un point de vue structurel, ces moyens de couplage 150 consistent schématiquement en une association de poulies coniques 151 et de câbles d'entraînement 152 guidés par des poulies de renvoi 153, 154. Ainsi qu'on peut le voir plus précisément à la figure 3, chaque extrémité du tube d'enroulement 132 supporte une poulie conique 151 sur laquelle est fixé et vient s'enrouler ou se dérouler un câble d'entraînement 152 qui s'étend vers l'avant du dispositif pare-soleil 100. Chaque câble d'entraînement 152 revient ensuite vers la zone de stockage grâce à la présence d'une première poulie de renvoi 153, avant d'être renvoyé à angle droit via une seconde poulie de renvoi 154, au niveau de la barre de tirage 133 sur laquelle il vient se fixer par l'intermédiaire d'un ressort de traction 155. Ce moyen de rappel élastique 155 a classiquement pour fonction de compenser d'éventuelles variations entre la distance de déplacement de la barre de tirage 133 et la longueur de déroulement ou d'enroulement de la toile 131, et ainsi de mettre ladite toile 131 en tension constante entre ladite barre de tirage 133 et le tube d'enroulement 132. De tels moyens de couplage étant parfaitement connus de l'état de la technique, ils ne seront pas décrits ici de manière fonctionnelle. Bien entendu, il existe un grand nombre de mécanismes capables de remplir la fonction de couplage telle que précédemment décrite. C'est pourquoi tous les moyens de couplage 150 connus peuvent à priori être utilisés de manière équivalente dans le cadre de l'invention. Selon une autre particularité de l'invention mise en œuvre dans ce premier mode de réalisation, le support mobile 120 est avantageusement monté coulissant le long de deux rails de guidage 140, 141 qui sont destinés à être disposés de part et d'autre de la portion occultable 11 du pare-brise 10, conformément aux figures 3 à 5. Selon une autre caractéristique de l'invention présente dans le premier mode de réalisation, visible notamment aux figures 4 et 5, l'écran 110 est monté mobile en pivotement suivant d'une part un premier axe sensiblement parallèle au support mobile 120, et suivant d'autre part un second axe sensiblement perpendiculaire audit premier axe de pivotement. La première mobilité permet d'orienter l'écran 110 vers l'avant au niveau de la partie supérieure du pare-brise 10, ou de le plaquer contre le garnissage intérieur 30 du pavillon 20 à des fin de stockage. La seconde mobilité en pivotement autorise quant à elle un positionnement de l'écran 110 sur le côté, au niveau de la portion supérieure de la vitre latérale correspondante du véhicule 1 (non représentée). Les figures 3 à 5 montrent différents exemples de configuration que l'on peut obtenir en mettant en oeuvre à l'intérieur d'un véhicule automobile 1, deux dispositifs pare-soleil 100 tels que précédemment décrits. La figure 3 fait apparaître les deux rideau 130 25 ainsi que les deux écrans 110 dans des positions déployées. Dans le second cas des figures 4 et 5, le dispositif pare-soleil 100 de droite (considéré depuis l'intérieur de l'habitacle) est représentée 30 complètement replié, c'est-à-dire que son rideau 130 est enroulé dans la zone de stockage, tandis que son écran 110 est rangé à plat parallèlement au pavillon 20. Les figures 6 à 8 représentent quant à elles un dispositif pare-soleil 200 qui est conforme à un second mode de réalisation de l'invention, bien qu'étant lui aussi destiné à être mis en oeuvre à la partie supérieure d'un pare-brise 11 de véhicule automobile 1. Ce second mode de réalisation se distingue toutefois du premier décrit, essentiellement par le fait qu'en position ouverte, le rideau 230 est ici stocké sur le support mobile 220. Selon une particularité de l'invention employée dans ce second mode de réalisation, la mise en œuvre du rideau 230 est indépendante du déplacement du support mobile 220. Dans ce type de configuration, le rideau 230 n'est pas lié de manière permanente et simultanée au haut du pare-brise 10 et au support mobile 220, c'est-à-dire que l'espace s'étendant entre le bord supérieur dudit pare-brise 10 et la partie du dispositif pare-soleil 200 supportant l'écran 210 n'est pas systématiquement couvert. Cela signifie également que le fonctionnement du rideau 230 s'effectue de manière complètement autonome, et notamment indépendamment du déplacement du support mobile 220. Conformément à une autre particularité de l'invention mise en oeuvre dans ce second mode de réalisation, le support mobile 220 est monté coulissant le long de deux rails de guidage 240, 241 qui sont destinés à être disposés de part et d'autre de la portion occultable 11 du pare-brise 10, ainsi qu'on peut le voir aux figures 9 à 12. Dans ce second exemple de réalisation, le rideau 230 est composé d'une toile 231 dont deux extrémités opposées sont respectivement solidaires, d'une part, d'un tube d'enroulement 232 monté mobile en rotation axiale à proximité de la portion occultable 11 du pare-brise 10, et d'autre part, d'une barre de tirage 233 montée mobile en déplacement le long de ladite portion occultable 1l. Ainsi donc, le déploiement ou le repliement du rideau 230 va s'opérer en agissant spécifiquement sur la barre de tirage 233 du dispositif pare-soleil 200, qui est ici complètement distincte du support mobile 220. Par ailleurs, la barre de tirage 233 est de préférence montée mobile en coulissement le long de deux rails de guidage qui sont destinés à être disposés longitudinalement de part et d'autre de la portion occultable 11 du pare-brise 10. Or dans cet exemple de réalisation, la barre de tirage 233 et le support mobile 220 sont constitués par deux pièces totalement différentes. Aussi, il s'avère particulièrement avantageux que les rails de guidage 240, 241 assurant le coulissement du support mobile 220 soient les mêmes que ceux chargés du coulissement de la barre de tirage 233. Comme pour le premier mode de réalisation précédemment décrit, le rideau 230 de ce second mode est de type multi-position. Le dispositif pare-soleil 200 est d'ailleurs lui aussi pourvu de moyens 250 à même de coupler le déplacement de la barre de tirage 233 avec la rotation axiale du tube d'enroulement 232, lorsque la toile 231 est entraînée en déplacement entre la position ouverte et la position fermée. Ces moyens de couplage 250 sont cependant quelque peu différents de leurs homologues du premier mode de réalisation. Ainsi qu'on peut le voir notamment à la figure 8, chaque extrémité du tube d'enroulement 232 supporte une poulie conique 251 sur laquelle est fixé et vient s'enrouler ou se dérouler un câble d'entraînement 252 qui s'étend vers l'avant du dispositif pare-soleil 200. Chaque câble d'entraînement 252 repart ensuite en arrière grâce à l'action d'une première poulie de renvoi 253, avant d'être renvoyé à nouveau vers l'avant par l'intermédiaire d'une seconde poulie de renvoi 254. Le câble d'entraînement 252 est alors dévié perpendiculairement via une troisième poulie de renvoi 255, vers la barre de tirage 233 sur laquelle il vient se fixer par l'intermédiaire d'un ressort de traction 256. Là encore, ce moyen de rappel élastique en question 256 est chargé de compenser d'éventuelles variations dimensionnelles dans la chaîne de transmission assurant le couplage en déplacement de la barre de tirage 233 avec le tube d'enroulement 232 ; le but étant une nouvelle fois de maintenir la tension de la toile 231 constante. Comme dans le cas du premier mode de réalisation de l'invention, les moyens de couplage 250 étant parfaitement connus de l'état de la technique, ils ne seront pas décrits davantage ici tant structurellement que fonctionnellement. Bien entendu, il existe un grand nombre de mécanismes capables de remplir la fonction de couplage telle que précédemment décrite. C'est pourquoi tous les moyens de couplage 250 connus peuvent à priori être utilisés de manière équivalente dans le cadre de l'invention. Dans l'hypothèse où le rideau 230 ne serait pas de type multi-position, une variante de réalisation peut consister à doter le dispositif pare-soleil 200 de moyens de liaison temporaire à même de solidariser de manière amovible l'extrémité libre dudit rideau 230, à au moins un point fixation. Deux configurations distinctes sont alors principalement envisageables. La première correspond au cas où il est prévu de stocker le rideau 230 au niveau d'une partie fixe du dispositif pare-soleil 200. Un point de fixation peut alors être avantageusement ménagé sur le support mobile 220. La seconde configuration correspond à la situation où l'ensemble est agencé de manière à ce que le stockage du rideau 230 s'opère au niveau du support mobile 220. Le dispositif pare-soleil 200 peut alors avantageusement comporter un point de fixation sur une partie fixe du dispositif pare-soleil, et notamment la zone de stockage. Les figures 9 à 12 montrent différents exemples de configuration que l'on peut obtenir en mettant en oeuvre à l'intérieur d'un véhicule automobile 1, deux dispositifs pare-soleil 200 tels que précédemment décrits. A la figure 9, le dispositif pare-soleil 200 de droite (vu de l'intérieur de l'habitacle) est représenté complètement replié, tandis que celui de gauche est illustré entièrement déployé. La figure 10 fait apparaître les deux pare-soleil 200 dans le même état, c'est-à-dire avec les deux rideaux 230 en position ouverte et les deux écrans 210 dépliés. Avec la figure 11, les deux pare-soleil 200 sont également représentés dans un état identique, à savoir entièrement repliés. La figure 12 enfin montre un autre exemple de configuration, dans lequel les deux rideaux 230 sont en position ouverte et les deux écrans 210 en position repliée. Bien entendu, l'invention concerne plus généralement tout véhicule automobile doté d'au moins 5 un dispositif pare-soleil 100, 200 tel que précédemment décrit
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La présente invention concerne un dispositif pare-soleil 100 destiné à être mis en oeuvre à la partie supérieure d'un pare-brise de véhicule automobile.L'invention est remarquable en ce que le dispositif pare-soleil 100 comporte un écran 110 qui est articulé sur un support 120 monté mobile en déplacement le long du pare-brise, ainsi qu'un rideau 130 qui est apte à être déployé en regard d'une portion 11 dite occultable du pare-brise, qui s'étend entre le support mobile 120 et le bord supérieur dudit pare-brise.
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1. Dispositif pare-soleil (100, 200) destiné à être mis en oeuvre à la partie supérieure d'un pare-brise (10) de véhicule automobile (1), caractérisé en ce qu'il comporte un écran (110, 210) qui est articulé sur un support (120, 220) monté mobile en déplacement le long du pare-brise (10), ainsi qu'un rideau (130, 230) qui est apte à être déployé en regard d'une portion (11) dite occultable du pare-brise (10), qui s'étend entre le support mobile (120, 220) et le bord supérieur dudit pare-brise (10). 2. Dispositif pare-soleil (100, 200) selon la 1, caractérisé en ce que le rideau (130, 230) est monté mobile en déplacement entre une position ouverte dans laquelle il est stocké à proximité de la portion occultable (11) du pare-brise (10), et une position fermée dans laquelle elle s'étend en regard de ladite portion occultable (11) du pare-brise (10). 3. Dispositif pare-soleil (100) selon la 2, caractérisé en ce qu'en position ouverte, le rideau (130) est stocké au niveau d'une partie fixe dudit dispositif pare-soleil (100), formant zone de stockage. 4. Dispositif pare-soleil (100) selon la 3, caractérisé en ce que la zone de stockage est destinée à être positionnée à proximité du bord supérieur du pare-brise (10). 5. Dispositif pare-soleil (200) selon la 2, caractérisé en ce qu'en positionouverte, le rideau (230) est stocké au niveau du support mobile (220). 6. Dispositif pare-soleil (100) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la mise en œuvre du rideau (130) est couplée au déplacement du support mobile (120). 7. Dispositif pare-soleil (100) selon la 6, caractérisé en ce que le rideau (130) étant stocké au niveau d'une partie fixe dudit dispositif pare-soleil (100), une extrémité dudit rideau (130) est par ailleurs solidaire du support mobile (120). 8. Dispositif pare-soleil (100) selon la 6, caractérisé en ce que le rideau (130) étant stocké au niveau du support mobile (120), une extrémité dudit rideau (130) est par ailleurs solidaire d'une partie fixe dudit dispositif pare-soleil (100). 9. Dispositif pare-soleil (200) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la mise en oeuvre du rideau (230) est indépendante du déplacement du support mobile (220). 10. Dispositif pare-soleil (200) selon la 9, caractérisé en ce que le rideau (230) est de type multi-position. 11. Dispositif pare-soleil (200) selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de liaison temporaire aptes à30solidariser de manière amovible l'extrémité libre dudit rideau (230) à au moins un point fixation. 12. Dispositif pare-soleil (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le support mobile (120, 220) est monté coulissant le long de deux rails de guidage (140, 141, 240, 241) qui sont destinés à être disposés de part et d'autre de la portion occultable (11) du pare-brise (10). 13. Dispositif pare-soleil (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le rideau (130, 230) comporte une toile (131, 231) dont deux extrémités opposées sont respectivement solidaires, d'une part, d'un tube d'enroulement (132, 232) monté mobile en rotation axiale à proximité de la portion occultable (11) du pare-brise (10), et d'autre part, d'une barre de tirage (133, 233) montée mobile en déplacement le long de ladite portion occultable (11) du pare-brise (10). 14. Dispositif pare-soleil (100, 200) selon la 13, caractérisé en ce que la barre de tirage (133, 233) est montée mobile en coulissement le long de deux rails de guidage (140, 141, 240, 241) qui sont destinés à être disposés de part et d'autre de la portion occultable (11) du pare-brise (10). 15. Dispositif pare-soleil (100, 200) selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'écran (110) est monté mobile en pivotement, d'une part suivant un premier axe sensiblement parallèle au support mobile (120, 220), et d'autre part suivant unsecond axe sensiblement perpendiculaire audit premier axe de pivotement. 16. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il 5 comporte au moins un dispositif pare-soleil (100, 200) selon l'une quelconque des précédentes.
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B
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B60
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B60J
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B60J 3
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B60J 3/02
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FR2897357
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A1
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COMPOSITION A HAUTE RESISTANCE A LA PROPAGATION DU FEU POUR CABLE OU CONDUCTEUR ELECTRIQUE
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Composition à haute résistance à la propaqation du feu La présente invention concerne une composition à haute résistance à la propagation du feu, ainsi qu'un conducteur électrique revêtu d'une telle composition. Elle s'applique typiquement à la fabrication des câbles électriques, optiques, de transport d'énergie et/ou de transmissions d'informations devant pouvoir résister un certain temps aux fortes chaleurs d'un incendie. Le document EP-A-1 283 237 propose une composition ignifugeante comprenant un polymère de base, un hydroxyde métallique et un carbonate d'un métal du Groupe IA du tableau périodique des éléments revêtu d'un sel métallique. Ladite composition est également utilisée comme gaine de câbles électriques ou optiques. Cependant, la tenue au feu de ce type de composition est limitée et ne permet pas de garantir une protection suffisante desdits câbles contre la dégradation thermique. L'invention vise à résoudre les problèmes de l'art antérieur en proposant une composition, susceptible d'être utilisée en tant que gaine de protection de câbles, ayant des propriétés de tenue au feu améliorées. A cet effet, l'invention a pour objet une composition à haute résistance à la propagation du feu comprenant un polymère de base, une charge ignifugeante apte à libérer de l'eau lors de sa décomposition thermique et, en outre, un polymère super absorbant distinct dudit polymère de base. Grâce à l'invention, la dégradation de la composition due aux fortes chaleurs d'un incendie est limitée de façon significative par l'absorption par le polymère super absorbant de l'eau ainsi libérée in situ par la charge ignifugeante. 2 Dans un mode de réalisation avantageux, la charge ignifugeante est un hydroxyde métallique, de préférence choisi parmi les hydroxydes d'aluminium, de magnésium ou de calcium. Dans un exemple de réalisation, la concentration de la charge 5 ignifugeante est supérieure à 40% en poids de la composition afin de garantir une composition ayant une protection au feu efficace. Selon une caractéristique, le polymère super absorbant est choisi parmi les polyacrylates, les polyacrylamides, les polymères de l'alcool vinylique, leurs copolymères ou leurs mélanges. 10 Dans un exemple particulier, la concentration du polymère super absorbant est inférieure à 20% en poids de la composition afin de ne pas limiter les propriétés mécaniques de la composition, notamment d'obtenir une composition avec une contrainte et un allongement à la rupture suffisants. 15 Par ailleurs, le polymère de base est choisi parmi les polymères et copolymères d'éthylène ou de polypropylène, les polyamides, les polyesters, les polyuréthanes, les polychlorures de vinyle ou leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, la composition est extrudable. 20 L'invention concerne également un conducteur électrique revêtu d'au moins une couche de protection, ladite couche étant obtenue à partir de la composition selon l'invention. L'avantage d'une telle protection est de garantir une isolation de haute performance du conducteur lors de fortes chaleurs d'un incendie. 25 L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui suit illustrant divers modes de réalisation. 3 Tout d'abord, les polymères super absorbants sont de nature très hydrophile et ont la faculté de pouvoir absorber et stocker, généralement sous forme de gel, une quantité d'eau pouvant atteindre jusqu'à plusieurs fois leur propre poids. Cette absorption s'accompagne généralement d'un gonflement assez important dudit polymère. Les polymères super absorbants sont principalement utilisés dans les produits d'hygiène féminine et produits pour incontinence telles que les couches pour bébés. Ce type de polymères est également utilisé en tant qu'agent bloquant la pénétration de l'eau au sein de structures telles que des câbles d'énergie ou de télécommunication et se présentent alors sous la forme de filins ou de rubans permettant de garantir une bonne étanchéité au sein de ces câbles. Ceci étant, l'objet de la présente invention n'est pas lié au problème d'étanchéité mais uniquement à l'obtention d'une composition, comprenant en outre un polymère super absorbant et une charge ignifugeante spécifique, ayant une résistance au feu améliorée. Les charges ignifugeantes libérant de l'eau lors de leur décomposition thermique sont de préférence des hydroxydes métalliques tels que des hydroxydes de magnésium, d'aluminium ou de calcium. Ces hydroxydes métalliques, sous l'action de températures élevées, de l'ordre de 170 à 300 C, se décomposent en oxydes métalliques et libèrent une ou des molécules d'eau. Lorsqu'une composition à base d'un polymère contenant lesdits hydroxydes est soumise à combustion, l'eau ainsi dégagée permet de diluer 25 la phase gazeuse de la flamme, et de refroidir ladite flamme. L'incorporation, dans une même composition comprenant un polymère de base, d'au moins un hydroxyde métallique d'une part, et d'au moins un polymère super absorbant d'autre part, permet d'obtenir, de façon surprenante, une composition ayant d'excellentes propriétés ignifugeantes. Ainsi, le polymère super absorbant absorbe l'eau libérée in-situ par l'hydroxyde métallique et la piége au sein de ladite composition en 5 combustion. Le gel super absorbant ainsi formé in situ réduit de façon efficace l'inflammabilité de la composition. L'application principale mais non limitative de l'invention se trouve dans le domaine de la protection des conducteurs électriques revêtus d'au 10 moins une couche de protection obtenue à partir de la composition selon l'invention. Afin de montrer les avantages obtenus avec les compositions selon l'invention, sept compositions, dont quatre selon l'art antérieur et trois selon l'invention, sont préparées et leurs propriétés respectives d'ignifugation sont 15 comparées à l'aide d'une analyse par cône-calorimètre. Les compositions sont préparées en mélangeant successivement le polymère de base, l'hydroxyde métallique et le polymère super absorbant dans un mélangeur à 30 tr/min à une température de 130 C. Le polymère de base est identique à toutes les compositions des 20 échantillons et il s'agit d'un polyéthylène co-(acétate de vinyle) (EVA) commercialisé par la société ExxonMobil sous l'appellation Escorene UL328. Les différents hydroxydes métalliques utilisés dans les compositions des échantillons sont l'hydroxyde d'aluminium commercialisé par la société Martinswerke sous l'appellation Martinal OL104WE et l'hydroxyde de 25 magnésium commercialisé par la société Albemarle sous l'appellation Magnifin H10. Enfin, les deux polymères super absorbants utilisés dans les compositions des échantillons sont un sel de polyacide acrylique réticulé (SAP1) commercialisé par la société Emerging Technology Inc. sous l'appellation Liquiblock 2020 et un polymère acrylique anionique (SAP2) fourni par la société Ciba Specialty Chemicals sous la référence DPNT04-0091. 5 Le tableau 1 donne les compositions des échantillons des différents mélanges étudiés dans le cadre de l'invention. Les valeurs données sont fonction du pourcentage en poids de la composition. Référence Polymère Hydroxyde Hydroxyde de SAP1 SAP2 Echantillon EVA d'aluminium magnésium A 100 B 50 50 C 50 50 D 90 10 E 45 50 5 F 45 50 5 G 45 50 5 Tableau 1 Des analyses par cône-calorimètre sont réalisées afin d'évaluer 10 précisément et de comparer le comportement au feu des différents échantillons. Ce type d'analyse, consistant à brûler des échantillons à l'air ambiant tout en les soumettant à un rayonnement énergétique externe de puissance inférieure à 100 kW/m2 et imposé par un chauffage radiant contrôlé en 15 température, permet d'obtenir les éléments quantitatifs suivants concernant les échantillons testés : le pic de chaleur dégagée exprimé en kW/m2, 6 - le taux de chaleur dégagée exprimé en MJ/m2, - la quantité de fumées dégagées, grandeur adimensionnelle, et - l'Indice de Performance au Feu (IPF), obtenu par le rapport du temps à l'inflammation sur le pic de chaleur dégagée. Pour ce faire, chaque échantillon est façonné en plaques carrées de 10 cm de côté et de 3 mm d'épaisseur. Les échantillons ainsi conformés sont testés au moyen d'un calorimètre à cône conformément à la norme ISO 5660-1 relative aux débits calorifiques des produits du bâtiment. Plus le pic de chaleur dégagée, le taux de chaleur dégagée ainsi que la quantité de fumées dégagées sont faibles numériquement, meilleures sont les propriétés ignifugeantes de la composition et inversement pour la valeur de l'IPF. Le tableau 2 rassemble les données collectées par les analyses en 15 cône-calorimètre avec les échantillons A à G. Référence Pic de chaleur Taux de chaleur Quantité de IPF Echantillon dégagée dégagée fumées (kW/m2) (MJ/m2) dégagées A 1447 107,8 1388 0,029 B 431 79,1 797 0,109 C 584 76,1 697 0,108 D 1248 101,9 1462 0,022 E 242 68,6 445 0,252 F 272 61,8 428 0,173 G 328 69,8 790 0,189 Tableau 2 7 Ainsi, au vu des résultats obtenus, l'ajout combiné d'un hydroxyde métallique et d'un polymère super absorbant dans une composition comprenant un polymère de base du type EVA, permet d'obtenir une composition ayant une résistance à la propagation du feu améliorée de façon significative. Les données collectées sur les échantillons B selon l'art antérieur et les échantillons E et F selon l'invention portent sur des compositions d'EVA incorporant 50% d'hydroxyde d'aluminium. La comparaison des résultats obtenus avec d'une part l'échantillon B et les échantillons E et F montre de façon significative que l'incorporation de 5% de SAP1 ou de SAP2 en substitution avec 5% d'EVA, permet d'améliorer significativement les propriétés de tenue au feu de la composition. Plus particulièrement, les pics de chaleur dégagée des échantillons E et F sont réduits respectivement de 44% et 37% par rapport à l'échantillon B. Identiquement, les taux de chaleur dégagée sont réduits respectivement de 13% et 22% et les quantités de fumées dégagées de 44% et 46% par rapport à l'échantillon B. Les indices de performance au feu sont respectivement de 150 et 70% plus forts. Les données collectées sur les échantillons C selon l'art antérieur et 20 G selon l'invention portant sur des compositions d'EVA incorporant 50% d'hydroxyde de magnésium confirment les conclusions précédentes. En effet, la substitution de 5% d'EVA par 5% de SAP dans l'échantillon G permet de réduire le pic de chaleur dégagée de 44% et le taux de chaleur dégagée de 8% par rapport à l'échantillon C. L'indice de 25 performance au feu est augmenté de 75%. Par ailleurs, on remarque que la seule incorporation de polymère super absorbant dans l'EVA n'apporte aucune amélioration notable des 8 propriétés de tenue au feu de la composition comme le démontrent les résultats obtenus avec les compositions A et D. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre qui viennent d'être décrits et porte dans sa généralité sur toutes les compositions envisageables à partir des indications générales fournies dans l'exposé de l'invention. Le polymère de base de la composition est un polymère de préférence synthétique, extrudable ou non, bien connu de l'homme du métier. On peut également appliquer ladite composition aux isolants électriques ou aux gaines de câbles électriques ou optiques. En outre, toutes les compositions selon l'invention peuvent contenir des agents classiques utilisés dans les compositions à haute résistance à la propagation du feu bien connus de l'homme du métier. Enfin, les valeurs données, fonction du pourcentage en poids de la composition, ne sont pas à considérer au sens strict et peuvent varier dans des tolérances habituelles bien connues de l'homme du métier
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L'invention a pour objet une composition à haute résistance à la propagation du feu comprenant un polymère de base, une charge ignifugeante apte à libérer de l'eau lors de sa décomposition thermique et, en outre, un polymère super absorbant distinct dudit polymère de base.
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1. Composition à haute résistance à la propagation du feu comprenant : -un polymère de base, et - une charge ignifugeante apte à libérer de l'eau lors de sa décomposition thermique, caractérisée en ce la composition comprend en outre un polymère super absorbant distinct dudit polymère de base. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la charge ignifugeante est un hydroxyde métallique. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que l'hydroxyde métallique est choisi parmi les hydroxydes d'aluminium, de magnésium, de calcium ou leurs mélanges. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le polymère super absorbant est choisi parmi les polyacrylates, les polyacrylamides, les polymères de l'alcool vinylique, leurs copolymères ou leurs mélanges. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le polymère de base est choisi parmi les polymères et copolymères d'éthylène ou de polypropylène, les polyamides, les polyesters, les polyuréthanes, les polychlorures de vinyle ou leurs mélanges. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la concentration de la charge ignifugeante est supérieure à 40% en poids de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la concentration du polymère super absorbant est inférieure à 20% en poids de la composition. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que la composition est extrudable. 9. Conducteur électrique revêtu d'au moins une couche de protection, ladite couche étant obtenue à partir de la composition selon l'une quelconque des 1 à 8.
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C,H
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C08,H01
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C08K,C08L,H01B
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C08K 3,C08L 29,C08L 33,H01B 7
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C08K 3/22,C08L 29/04,C08L 33/02,C08L 33/24,H01B 7/295
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FR2897944
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A1
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PROCEDE POUR L'ETALONNAGE D'UN TACHYMETRE
| 20,070,831 |
"" L'invention concerne un procédé d'étalonnage d'un tachymètre comportant un anneau magnétique mobile en rotation autour de son axe principal, qui est constitué d'une pluralité de pôles magnétiques répartis angulairement et alternativement autour de l'axe principal de l'anneau magnétique, comportant deux capteurs magnétiques fixes, qui sont décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle autour de l'axe principal de l'anneau, et dont chaque capteur permet de détecter la transition entre deux io pôles magnétiques adjacents au niveau dudit capteur. Un tel tachymètre est, de manière générale, associé à un moteur électrique, comme par exemple le moteur d'un mécanisme d'entraînement d'un essuie-glace. L'anneau magnétique est monté sur l'arbre de sortie du 15 moteur, et les capteurs sont fixés sur un circuit imprimé qui porte en outre tout ou partie du dispositif électronique de commande du moteur électrique. La mesure de la vitesse de rotation du moteur électrique par le tachymètre est réalisée en mesurant le temps mis par une 20 transition entre deux pôles magnétiques adjacents pour parcourir un arc de cercle dont l'ouverture correspond à l'angle de décalage entre les deux capteurs. Pour cela, le tachymètre est apte à détecter les instants correspondant chacun au passage de cette transition entre deux pôles magnétiques devant l'un des deux 25 capteurs. La valeur de l'angle de décalage des capteurs étant connue, il est alors possible de calculer la vitesse de rotation du moteur en fonction de ce temps ainsi mesuré, et en fonction de la valeur de l'angle de décalage des capteurs. 30 Cependant, les capteurs sont montés sur le circuit imprimé avec des tolérances dimensionnelles dues aux contraintes mécaniques de montage. 2 Par conséquent, la valeur de l'angle de décalage des deux capteurs est de manière générale différente de la valeur, ou théorique. Ainsi, une différence entre la valeur réelle de l'angle de décalage des deux capteurs par rapport à la valeur nominale est la source d'imprécisions de la mesure de la vitesse de rotation du moteur, lorsque celle-ci est déterminée en fonction du temps mesuré comme on l'a décrit précédemment, et en fonction de la valeur nominale de l'angle de décalage des deux capteurs. io L'invention a pour but de proposer un procédé d'étalonnage du tachymètre permettant de déterminer un coefficient de correction du tachymètre, qui est représentatif de la différence entre la valeur nominale de la distance entre les capteurs, et la distance réelle entre les deux capteurs. 15 Dans ce but, l'invention propose un procédé d'étalonnage décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de mise à rotation de l'anneau à une vitesse de rotation constante, une première étape de mesure du temps mis par l'anneau pour effectuer au moins un tour autour de son axe 20 principal, une deuxième étape de mesure du temps mis par l'anneau pour tourner d'un angle égal à l'angle de décalage des capteurs l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe principal de l'anneau magnétique, et une étape de calcul d'un coefficient de correction du tachymètre, qui est représentatif de l'écart entre la 25 valeur nominale de l'angle de décalage et la valeur réelle de l'angle de décalage, en fonction du temps déterminé lors de la première étape de mesure et le temps déterminé lors de la deuxième étape de mesure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : 30 - la première étape de mesure consiste à mesurer le temps entre la détection par un capteur d'une transition entre deux pôles adjacents, et la détection ultérieure par le même capteur de la transition entre les deux mêmes pôles adjacents ; 3 - la deuxième étape de mesure consiste à mesurer le temps entre le passage d'une première transition entre deux pôles magnétiques adjacents devant le premier capteur et le passage de la même transition entre deux pôles magnétiques adjacents devant le deuxième capteur ; - la deuxième étape de mesure est mise en oeuvre simultanément à la mise en oeuvre de la première étape de mesure, et consiste à mesurer à plusieurs reprises le temps mis par l'anneau pour tourner d'un angle égal à l'angle de décalage io des capteurs l'un par rapport à l'autre, puis à calculer la valeur moyenne des temps mesurés; -la valeur du coefficient de correction est calculée lors de l'étape de calcul en fonction du rapport de la valeur du temps mesuré lors de la première étape de mesure, divisée par la valeur 15 du temps mesuré lors de la deuxième étape de mesure. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquels : 20 - la figure 1 est une représentation schématique du tachymètre selon l'invention comportant un anneau magnétique mobile en rotation et deux capteurs décalés l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe principal de l'anneau magnétique ; - la figure 2 est un digramme montrant les signaux émis 25 par chacun des deux capteurs lors de la rotation de l'anneau magnétique autour de son axe. On a représenté à la figure 1, un tachymètre 10 pour la mesure de la vitesse de rotation d'un moteur électrique (non représenté), notamment un moteur appartenant au mécanisme 30 d'entraînement d'un dispositif d'essuie-glace. Le tachymètre 10 comporte un anneau magnétique 12 qui est apte à être monté sur l'arbre de sortie (non représenté) du 4 moteur électrique, de manière que l'anneau magnétique soit coaxial à l'axe principal A de l'arbre de sortie. L'anneau magnétique 12 est constitué d'une pluralité de pôles magnétiques 14 qui sont répartis autour de l'axe principal A de l'anneau 12, et qui sont répartis alternativement sur l'anneau 12 de manière que chaque pôle 14 soit situé entre deux pôles 14 de polarité différente. Ici, et de manière connue, les pôles magnétiques 14 ont soit la polarité nord, comme l'on a représenté à la figure 1 par la lettre "N", soit la polarité sud, comme l'on a représenté à la figure 1 par la lettre "S". Par conséquent, chaque pôle magnétique 14 de polarité nord N est agencé entre deux pôles magnétiques 14 de polarité sud S, et inversement, chaque pôle magnétique 14 de polarité sud S est agencé entre deux pôles magnétiques 14 de polarité nord N. Selon un mode de réalisation préféré de l'anneau magnétique 12, les pôles magnétiques 14 ayant une même polarité nord N ou sud S, sont tous de dimensions globalement identiques, c'est-à-dire que les valeurs des dimensions des pôles magnétiques 14 sont différentes du fait des variation dimensionnelles lors de la fabrication des pôles magnétiques 14. De plus, les pôles magnétiques 14 de l'anneau magnétique 12 sont répartis par paires, c'est-à-dire qu'une paire de pôles magnétiques 14 comporte un pôle magnétique 14 de polarité nord N et un pôle magnétique 14 de polarité nord N. L'anneau magnétique 12 comporte ainsi un nombre de pôles magnétiques 14 ayant la polarité nord N identique au nombre de pôles magnétiques 14 ayant la polarité sud S. Dans la description qui va suivre, les pôles magnétiques 14 ayant la polarité nord N seront désignés pôles nord N, et les pôles magnétiques 14 ayant la polarité sud S seront désignés pôles sur S. Ici, l'anneau magnétique 12 comporte sept paires de pôles magnétiques 14, soit un total de quatorze pôles nord N et sur S. Le tachymètre 10 comporte aussi deux capteurs magnétiques 16, 18, par exemple des capteurs à effet "Hall", dont 5 chacun est apte à détecter les variations du champ magnétique généré par les pôles magnétiques 14 de l'anneau magnétique 12, lors de la rotation de l'anneau magnétique 12 autour de son axe principal A. On a représenté à la figure 2, les diagrammes 20, 22 io représentatifs des variations du champ magnétique produit par les pôles magnétiques 14 au niveau de chaque capteur 16, 18, lors de la rotation de l'anneau magnétique 12. Ici, le diagramme supérieur 20 représente les variations du champ magnétique détectées par le premier capteur 16, et le 15 deuxième diagramme inférieur 22 représente les variations du champ magnétiques détectées par le deuxième capteur 18. Comme on l'a dit plus haut, l'anneau magnétique 12 est constitué d'une alternance de pôles nord N et de pôles sud S. Par conséquent, chaque diagramme 20, 22 a la forme d'un 20 créneau, dont les portions supérieures 24 correspondent chacune au passage devant le capteur 16, 18 associé d'un pôle 14 ayant une polarité donnée, par exemple un pôle nord N, et les portions inférieures 26 correspondent au passage devant le capteur 16, 18 associé d'un pôle de polarité différente, par conséquent ici d'un 25 pôle sud S. Enfin, les portions verticales 28, 28 dont chacune relie une portion supérieure 24 à une portion inférieure 26 du diagramme 20, 22 correspondent chacune au passage d'un pôle 14, puis du pôle 14 adjacent devant le capteur 16, 18 associé. On parle alors 30 d'une transition entre deux pôles magnétiques 14 adjacents devant ledit capteur 16, 18. Dans la description qui va suivre, on utilisera le terme transition pour désigner la zone de liaison de deux pôles 6 magnétiques 14 adjacents, qui est ici formée par les surfaces en vis-à-vis des deux pôles magnétiques 14. Ainsi, le passage d'une telle transition devant l'un ou l'autre des capteurs 16, 18 correspond au passage d'un pôle 14, puis du pôle 14 adjacent devant le capteur 16, 18 associé. De plus, deux transitions sont qualifiées de similaires lorsqu'elles correspondent chacune au passage d'un pole 14 ayant une première polarité, puis le passage du pole 14 adjacent ayant l'autre polarité devant un capteur 16, 18. Par exemple, le io passage d'un pole nord N puis le passage d'un pole sud S devant un capteur 16, 18. Le déphasage des deux diagrammes 20, 22 l'un par rapport à l'autre correspond au temps mis par un point de l'anneau magnétique 12 pour passer devant le premier capteur 16, puis is devant le deuxième capteur 18, lorsque l'anneau magnétique 12 tourne dans le sens horaire, comme on l'a représenté par la flèche F à la figure 1. Ce déphasage est déterminé en fonction de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12, et en fonction de l'angle de 20 décalage "a" des deux capteurs 16, 18 l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe A de l'anneau magnétique 12. Le tachymètre 10 comporte aussi un dispositif électronique (non représenté) qui est relié aux capteurs 16, 18, et qui est apte à interpréter les signaux émis par les capteurs 16, 18, pour 25 déterminer la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12. Selon un mode de réalisation préféré de ce tachymètre, le dispositif électronique est apte à mesurer la valeur du déphasage entre les deux diagrammes 20, 22, et à en déduire la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 en fonction de la valeur du 30 déphasage, et en fonction du décalage angulaire "a" entre les deux capteurs 16, 18. Cependant, du fait des tolérances dimensionnelles et de montage des capteurs 16, 18 sur le circuit imprimé de support, les 7 capteurs 16, 18 sont parfois montés sur le circuit imprimé à une position différente de leur position nominale de conception. Ici, comme on l'a représenté à la figure 1, seul le deuxième capteur 18 est monté sur le circuit imprimé à une position différente de sa position nominale que l'on a représentée en traits pointillés. Par conséquent, la valeur réelle de l'angle "a" de décalage est différente de la valeur nominale "13", ou de conception, de l'ange de décalage des deux capteurs 16, 18. io Par conséquent, lorsque la valeur réelle "a" de l'angle de décalage entre les deux capteurs 16, 18 est différente de la valeur nominale "13" de l'angle de décalage des deux capteurs 16, 18, la mesure de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12, à partir de la valeur nominale "f3" de l'angle de décalage is permettrait d'obtenir une valeur erronée de la vitesse de rotation. Le dispositif électronique du tachymètre 10 est conçu de manière à mettre en oeuvre un procédé d'étalonnage du tachymètre de manière que la mesure de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 soit effectuée à partir de la valeur réelle 20 "a" de l'angle de décalage des capteurs 16, 18, permettant d'avoir ainsi une valeur correcte de la vitesse de rotation. Selon un mode de réalisation préféré du dispositif électronique, la mesure de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 s'effectue en mesurant le temps mis par l'anneau 25 magnétique 12 pour parcourir un angle dont la valeur est égale à la valeur réelle "a" de l'angle de décalage des capteurs 16, 18, qui correspond donc au déphasage entre les deux diagrammes 20, 22. Pour cela, le dispositif électronique est apte à mesurer le 30 temps entre un premier instant correspondant au passage d'une transition devant le premier capteur 16, et un deuxième instant correspondant au passage de la même transition devant le deuxième capteur 18. 8 La vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 est alors égale au rapport entre la valeur "a" de l'angle de décalage entre les deux capteurs 16, 18, et le temps ainsi mesuré. Le procédé d'étalonnage permet de calculer la valeur d'un coefficient correctif "k", qui est ici égal au rapport entre la valeur réelle "a" de l'angle de décalage entre les deux capteurs 16, 18 et la valeur nominale "f3" de l'angle de décalage. Ce procédé d'étalonnage est mis en oeuvre à la première mise en fonctionnement du tachymètre 10, de manière que le io dispositif électronique puisse utiliser ce coefficient correcteur "k" lors de toute utilisation ultérieure du tachymètre 10. Conformément à l'invention, le procédé d'étalonnage comporte une phase initiale de mise en rotation du moteur électrique de manière que l'anneau magnétique 12 tourne à une is vitesse constante, une première étape de mesure de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12, indépendamment du décalage angulaire des capteurs 16, 18 l'un par rapport à l'autre, une deuxième étape de mesure de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 en fonction de la valeur réelle "a" de 20 l'angle de décalage des deux capteurs 16, 18, et une étape de calcul de la valeur du coefficient correctif "k" en effectuant le rapport entre les valeurs de vitesse de rotation déterminées lors de la première étape de mesure et lors de la deuxième étape de mesure. 25 Selon l'invention, la première étape de mesure de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 consiste à mesurer le temps mis par l'anneau magnétique 12 pour parcourir un tour complet autour de son axe principal A. Ce temps mis par l'anneau magnétique 12 à effectuer un 30 tour complet est mesuré par le dispositif électronique, et est égal au temps entre un premier passage d'une transition déterminée devant un capteur 16, 18, par exemple devant le premier capteur 16, et le passage suivant de cette même transition déterminée 9 devant le même capteur 16, 18, c'est-à-dire ici devant le premier capteur 16. La vitesse de rotation "V1" mesurée lors de cette première étape de mesure est ainsi déterminée à partir de la formule : Dans laquelle Ti est égal au temps mis par l'anneau magnétique 12 pour effectuer un tour complet, c'est-à-dire le temps entre deux passages consécutifs d'une transition devant le w même capteur 16, 18. Selon une variante de réalisation de cette première étape de mesure, la vitesse de rotation V1 de l'anneau magnétique est mesurée sur plusieurs tours de l'anneau magnétique 12. La vitesse de rotation V1 est alors déterminée selon la is formule suivante : Vl = 22TM T2 Dans laquelle M est le nombre de tours effectué par l'anneau magnétique 12, et T2 est le temps mis par l'anneau pour 20 effectuer ces n tours. Comme on l'a dit plus haut, tous les pôles magnétiques 14 de même polarité sont de mêmes dimensions. Ainsi, les transitions similaires sont toutes globalement identiques. Par conséquent, selon un autre aspect de la première 25 étape de mesure selon l'invention, pour détecter les passages successifs d'une transition devant le premier capteur 16, le dispositif électronique est apte à compter le nombre de passages de transitions similaires devant le premier capteur lors de la rotation de l'anneau magnétiques 12. 30 Le temps Ti mis par l'anneau magnétique pour effectuer un tour est ainsi égal au temps pour lequel le dispositif aura compté un nombre de transitions similaires qui est égal au nombre de paires de pôles de l'anneau magnétique 12. io Comme on l'a dit plus haut, le procédé d'étalonnage selon l'invention comporte une deuxième étape de mesure de la vitesse de rotation qui permet d'avoir une valeur de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 en fonction de la valeur réelle "a" de l'angle de décalage entre les capteurs 16, 18. Cette deuxième étape de mesure de la vitesse de rotation consiste à déterminer le temps mis par l'anneau magnétique 12 pour parcourir un angle égal à l'angle réel "a" de décalage entre les deux capteurs 16, 18. io Selon un mode de réalisation préféré de cette deuxième étape de mesure, le temps qui est mesuré au cours de cette deuxième étape de mesure est le temps entre une premier instant correspondant au passage d'une transition devant le premier capteur 16, et un deuxième instant correspondant au passage de 15 cette même transition devant le deuxième capteur 18. Ainsi, comme on peut le voir à la figure 2, le temps "T3" mesuré lors de la deuxième étape de mesure correspondant au déphasage du deuxième diagramme 22 par rapport au premier diagramme 20. 20 Selon un mode de réalisation préféré du tachymètre 10, la valeur de l'angle de décalage entre les deux capteurs 16, 18 est inférieure à la valeur de l'angle "y" délimitant une paire de pôles 14, comme on peut le voir par exemple à la figure 1, ainsi, la valeur nominale de l'angle de décalage 13" entre les capteurs 16, 25 18 est inférieure à la valeur de l'angle de décalage entre deux transitions similaires consécutives. Selon un mode de réalisation préféré du tachymètre 10, la valeur nominale de l'angle de décalage "13" entre les deux capteurs 16, 18 est égale aux trois-quarts de la valeur de l'angle 30 "y" délimitant une paire de pôles 14. Par conséquent, lors de la deuxième étape de mesure, la détection par le dispositif électronique, du passage devant le deuxième capteur 18, de la transition qui vient de passer devant 2897944 Il le premier capteur 16 pour le départ de la mesure du temps "T3", consiste à détecter le passage devant le deuxième capteur 18 de la première transition qui est similaire à la transition. Par exemple, comme on peut le voir à la figure 2, lors de la 5 deuxième étape de mesure, l'instant de départ pour la mesure du temps "T3" correspond au passage d'une transition devant le premier capteur 16. Ainsi, sur le premier diagramme 20, cet instant correspond à la portion verticale 28 reliant l'extrémité droite d'une portion supérieure 24 à l'extrémité gauche de la io portion inférieure 26 suivante. Ensuite, l'instant pour l'arrêt de la mesure du temps "T3" correspond au premier passage devant le deuxième capteur 18 d'une transition similaire à la transition qui vient de passer devant le premier capteur 16. Ainsi, sur le deuxième diagramme 22, cet is instant correspond à la portion verticale 28 du deuxième diagramme 22 qui est située immédiatement à droite de la portion verticale 28 du premier diagramme 20 mentionnée ci-dessus, et qui relie l'extrémité droite d'une portion supérieure 24 du deuxième diagramme 22 à l'extrémité gauche d'une portion 20 inférieure 26 de ce deuxième diagramme 22. Il est alors possible de déterminer la valeur de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique en fonction de la valeur réelle "a" de l'angle de décalage et en fonction du temps "T3" mesuré lors de la deuxième étape de mesure selon la formule suivante : 25 a V=ùT3 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la valeur du coefficient de correction "k" est égal au rapport entre la valeur réelle "a" de l'angle de décalage entre les deux capteurs 30 16, 18 et la valeur nominale 13" de cet angle de décalage, c'est-à-dire a=k.p Ainsi, la valeur de la vitesse de rotation de l'anneau magnétique est aussi déterminée selon la formule suivante : V=k./3 T3 La vitesse de rotation de l'anneau magnétique 12 étant constante, on en déduit l'égalité des formules de calcul de la vitesse de rotation lors de première étape et lors de la deuxième étape de mesure, on obtient alors la relation suivante : 27z k. /3 T1 T3 Ce qui permet d'en déduire la formule de calcul de la valeur du coefficient de correction "k" : k= 21z-T3 FFI 1s Le dispositif électronique est ainsi apte à déterminer la valeur du coefficient de correction "k" selon une telle formule lors du procédé d'étalonnage, puis à utiliser ce coefficient de correction "k" pour déterminer la vitesse de rotation réelle de l'anneau magnétique 12, selon la formule suivante : 20 V=k'fl T3 Selon une variante de réalisation de cette deuxième étape de mesure du temps "T3" de parcours par une transition de l'angle de décalage des capteurs 16, 18, la deuxième étape de mesure 25 consiste à mesurer, simultanément à la mesure du temps "Ti" mis par l'anneau magnétique 12 pour effectuer un tour complet, à mesurer tous les temps de passage de chaque transition devant le premier capteur 16, puis devant le deuxième capteur 18. Ensuite, la deuxième étape de mesure consiste à 30 déterminer la valeur moyenne de tous ces temps de passage, pour obtenir la valeur du temps "T3" qui sera utilisée pour déterminer la valeur du coefficient "k" de correction
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L'invention propose un procédé d'étalonnage d'un tachymètre (10) comportant un anneau magnétique (12), deux capteurs magnétiques fixes (16, 18),caractérisé en ce qu'il comporte :- une première étape de mesure du temps (T1) mis par l'anneau (12) pour effectuer au moins un tour autour de son axe principal (A),- une deuxième étape de mesure du temps (T3) mis par l'anneau (12) pour tourner d'un angle égal à l'angle (alpha) de décalage des capteurs (16, 18) l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe principal (A) de l'anneau magnétique (12), etune étape de calcul d'un coefficient (k) de correction du tachymètre, qui est représentatif de l'écart entre la valeur nominale (beta) de l'angle de décalage et la valeur réelle (alpha) de l'angle de décalage, en fonction du temps (T1, T2) déterminé lors de la première étape de mesure et le temps (T3) déterminé lors de la deuxième étape de mesure.
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1. Procédé d'étalonnage d'un tachymètre (10) comportant un anneau magnétique (12) mobile en rotation autour de son axe principal (A), qui est constitué d'une pluralité de pôles magnétiques (14) répartis angulairement et alternativement autour de l'axe principal (A) de l'anneau magnétique (12), comportant deux capteurs magnétiques fixes (16, 18), qui sont décalés l'un par rapport à l'autre d'un angle (a) autour de l'axe principal (A) de l'anneau 12), et dont chaque capteur (16, 18) permet de détecter la transition entre deux pôles magnétiques adjacents (14) au niveau dudit capteur (16, 18), caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de mise à rotation de l'anneau (12) à une vitesse de rotation (V) constante, - une première étape de mesure du temps (T1) mis par l'anneau (12) pour effectuer au moins un tour autour de son axe principal (A), une deuxième étape de mesure du temps (T3) mis par l'anneau (12) pour tourner d'un angle égal à l'angle (a) de décalage des capteurs (16, 18) l'un par rapport à l'autre, autour de l'axe principal (A) de l'anneau magnétique (12), et - une étape de calcul d'un coefficient (k) de correction du tachymètre, qui est représentatif de l'écart entre la valeur nominale (13) de l'angle de décalage et la valeur réelle (a) de l'angle de décalage, en fonction du temps (Tl, T2) déterminé lors de la première étape de mesure et le temps (T3) déterminé lors de la deuxième étape de mesure. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la première étape de mesure consiste à mesurer le temps (Tl, T2) entre la détection par un capteur (16, 18) d'une transition entre deux pôles (14) adjacents, et la détectionultérieure par le même capteur (16, 18) de la transition entre les deux mêmes pôles (14) adjacents. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième étape de mesure consiste à mesurer le temps (T3) entre le passage d'une première transition entre deux pôles magnétiques (14) adjacents devant le premier capteur (16) et le passage de la même transition entre deux pôles magnétiques (14) adjacents devant le deuxième lo capteur (18). 4. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la deuxième étape de mesure est mise en oeuvre simultanément à la mise en oeuvre de la première étape de 15 mesure, et consiste à mesurer à plusieurs reprises le temps (T3) mis par l'anneau (12) pour tourner d'un angle égal à l'angle de décalage (a) des capteurs (16, 18) l'un par rapport à l'autre, puis à calculer la valeur moyenne des temps mesurés. 20 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la valeur du coefficient de correction (k) est calculée lors de l'étape de calcul en fonction du rapport de la valeur du temps (Tl, T2) mesuré lors de la première étape de mesure, divisée par la valeur du temps (T3) mesuré lors 25 de la deuxième étape de mesure. 30
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G01P 21
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G01P 21/02
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FR2900109
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A3
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PHARE POUR VEHICULES.
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La présente invention concerne un phare pour véhicules avec une unité d'éclairage rigidement reliée à un cadre porteur, cette unité étant disposée de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe de pivotement horizontal et/ou vertical par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage, qui présente un boulon d'arrêt avec, à une extrémité, une tête sphérique qui est rattachée par auto-enclenchement à une coquille articulée d'un élément coulissant, l'élément coulissant étant supporté de façon mobile perpendiculairement à un axe optique de l'unité d'éclairage au niveau d'un point d'articulation du cadre porteur. Le document DE 103 39 183 Al décrit un phare pour véhicules avec une unité d'éclairage qui peut être amenée à pivoter autour d'un axe de pivotement horizontal et/ou vertical à l'aide d'un dispositif de réglage. Le dispositif de réglage présente un boulon de réglage à coulissement longitudinal, lequel boulon s'engage dans une douille. Le boulon de réglage doit, avec sa tête sphérique, être logé avec un certain jeu dans la douille de façon à ce qu'un mouvement d'équilibrage de la douille par rapport à la tête sphérique du boulon d'arrêt soit garanti lors du pivotement - produit par le déplacement linéaire du boulon de réglage û autour d'un axe de pivotement. Le document DE 195 14 994 Cl décrit un phare pour véhicules avec une unité d'éclairage qui peut être amenée à pivoter autour d'un axe de pivotement horizontal et/ou vertical à l'aide d'un dispositif de réglage. Le dispositif de réglage présente un boulon de réglage à coulissement linéaire qui est doté d'une tête sphérique logée par auto-enclenchement dans une coquille articulée d'un élément coulissant. L'élément coulissant est logé de façon à pouvoir être déplacé dans tous les sens transversalement à l'axe optique de l'unité d'éclairage, et ce au niveau d'un point d'articulation d'un cadre porteur supportant l'unité d'éclairage, si bien que les écarts de position entre la tête sphérique du boulon de réglage d'une part et la coquille articulée d'autre part peuvent être compensés. L'inconvénient du phare connu est que le montage de l'élément coulissant est relativement complexe étant donné que ce dernier doit être inséré dans des logements de guidage à la manière d'un tiroir perpendiculairement à l'axe optique de l'unité d'éclairage. L'objectif de la présente invention est de perfectionner un phare pour véhicules de façon à ce que le montage d'un élément coulissant sur un cadre porteur du phare soit facilité. 10 Pour atteindre cet objectif, l'invention est caractérisée en ce que d'une part le cadre porteur présente au point d'articulation un évidement et, dans la zone de ce dernier, des moyens de serrage s'étendant perpendiculairement au sens d'insertion et en ce que d'autre part l'élément coulissant présente des moyens de serrage, de telle sorte que l'élément coulissant est maintenu dans 15 l'évidement par une fermeture à baïonnette de façon à pouvoir être déplacé exclusivement dans un sens de déplacement perpendiculaire au sens d'insertion. L'avantage spécifique de l'invention réside dans le fait que le montage de 20 l'élément coulissant sur un cadre porteur du phare peut être sensiblement simplifié par une fermeture à baïonnette. La fermeture à baïonnette permet un mouvement d'emboîtement / de rotation pour que l'élément coulissant prenne la position de montage prévue. L'amenée de l'élément coulissant dans la position de montage peut s'effectuer manuellement ou à l'aide d'un 25 outil auxiliaire. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'élément coulissant présente comme moyen de serrage une bride qui, dans la position de montage de l'élément coulissant, vient en prise derrière une paroi de 30 l'évidement du cadre porteur. Plus précisément, l'élément coulissant présente une bride, qui vient en prise derrière une paroi du cadre porteur délimitant l'évidement dans la position de montage de l'élément coulissant.5 L'élément coulissant est logé de façon à pouvoir être déplacé exclusivement le long du sens de l'étendue ù qui définit un sens de déplacement ù du bord long. Le sens de déplacement s'étend perpendiculairement à l'axe de pivotement autour duquel l'unité d'éclairage peut être pivotée à l'aide du dispositif de réglage agissant sur l'élément coulissant. La bride, qui s'applique sur une face avant de la paroi du cadre porteur, coopère avec un bossage qui s'étend au moins sur une face avant de la surface radiale et qui, dans la position de montage dans une section creusée, agit sur la face arrière de la paroi du cadre porteur. Plus précisément, une surface radiale de l'élément coulissant présente sur un côté tourné vers la paroi du cadre porteur au moins un bossage comme moyen de serrage dans une zone telle et d'une longueur telle que le bossage de la surface radiale s'engage dans une section creusée de la paroi du cadre porteur, si bien que l'élément coulissant est maintenu par serrage sur la paroi du cadre porteur. L'avantage est que le bossage est conçu de telle sorte qu'un déplacement en coulissement de l'élément coulissant le long du sens de déplacement est permis. Avantageusement, l'élément coulissant peut être amené en position de montage par une rotation d'un quart de cercle, des bras d'arrêt partant de la tête sphérique vers l'arrière venant en prise élastiquement derrière la paroi du cadre porteur. Un logement sans jeu de l'élément coulissant dans l'évidement du cadre porteur est ainsi permis. Avantageusement, l'élément coulissant est équipé d'une butée, de sorte que la rotation relative de l'élément coulissant par rapport au cadre porteur est limitée dès que l'élément coulissant se trouve dans la position de montage où il est disposé de façon mobile le long du sens de déplacement. Plus précisément, une butée part d'une face avant de la surface radiale et, en position de montage, vient en appui sur une branche du cadre porteur. Selon un perfectionnement de l'invention, la surface radiale présente une couronne dentée, si bien que l'élément coulissant peut être pivoté de façon simple au moyen d'un outil auxiliaire présentant un pignon. L'outil auxiliaire s'étend sensiblement parallèlement à l'axe optique de l'unité d'éclairage et peut être actionné depuis le côté arrière d'un boîtier du projecteur. Plus précisément, la surface radiale présente une couronne dentée périphérique, qui peut être mise en prise avec un outil auxiliaire pour amener, par une rotation, l'élément coulissant emboîté dans l'évidement en position de montage. Avantageusement, le sens de déplacement s'étend dans le sens vertical pour le pivotement de l'unité d'éclairage autour de l'axe de pivotement horizontal, la section creusée de la paroi étant délimitée par des bords longs s'étendant verticalement, et le bord long de l'évidement est plus long que l'étendue transversale de la coquille articulée de l'élément coulissant. Avantageusement, le bord court de l'évidement correspond à l'étendue transversale de la coquille articulée et la bride présente des côtés longs s'étendant parallèlement au bossage, qui sont plus longs que les bords courts de l'évidement et des côtés courts s'étendant perpendiculairement au bossage, qui sont plus courts que les bords courts de l'évidement. D'autres avantages de l'invention ressortent des revendications dépendantes. Un exemple de réalisation est expliqué plus en détail ci-après à l'aide des dessins. Ceux-ci montrent : figure 1 : une vue de devant en perspective d'un phare avec un dispositif de réglage destiné au pivotement d'une unité d'éclairage autour d'un axe de pivotement horizontal ; figure 2 : une vue de derrière en perspective d'un cadre porteur du projecteur, auquel les unités d'éclairage peuvent être fixées, dans une position de montage du dispositif de réglage, un outil auxiliaire étant en prise avec un élément coulissant du dispositif de réglage ; figure 3 : une coupe longitudinale à travers le phare dans un plan où le dispositif de réglage destiné au pivotement de l'unité d'éclairage s'étend autour d'un axe de pivotement horizontal ; figure 4 : une vue éclatée du dispositif de réglage vu depuis la face arrière du phare ; et figure 5 : une vue de devant en perspective de l'élément coulissant. Un phare 1 pour véhicules présente une première unité d'éclairage 2 et une deuxième unité d'éclairage 3, qui sont chacune fixées à un cadre porteur 4. Le cadre porteur 4 est logé, conjointement avec les unités d'éclairage 2, 3, dans un boîtier du phare 1 non illustré ici. La première unité d'éclairage 2 est conçue sous forme de module de projection comprenant une source lumineuse, un réflecteur, un masque ainsi qu'une lentille 2' montée devant. La deuxième unité d'éclairage 3 est conçue sous la forme d'un module de réflexion avec une source lumineuse et un réflecteur 3'. Les deux unités d'éclairage 2, 3 sont recouvertes, de façon connue, par une glace transparente non illustrée ici. Les deux unités d'éclairage 2, 3 sont supportées de façon à pouvoir être réglées autour d'un axe de pivotement horizontal 40 par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage 5, si bien que la portée lumineuse peut être réglée. Le dispositif de réglage 5 présente un servomoteur 6, qui dispose d'un boulon de réglage 7 coulissant linéairement, à une tête sphérique 8. Le dispositif de réglage 5 est fixé de telle sorte au boîtier du phare 1 que le boulon de réglage 7 peut être déplacé dans le sens horizontal et parallèlement à un axe optique 9 des unités d'éclairage 2, 3. La tête sphérique 8 est, dans une position de montage du boulon de réglage 7, logée par auto-enclenchement dans une coquille articulée 10 (logement en forme de coquille) d'un élément coulissant 12 déplaçable dans un sens de déplacement vertical 11. L'élément coulissant 12, ainsi qu'un évidement 13 du cadre porteur 4, présentent des moyens de serrage, si bien que l'élément coulissant 12 peut être logé sur l'évidement 13 du cadre porteur 4 par une fermeture à baïonnette. L'évidement 13 possède une forme rectangulaire et est délimité par les bords longs 14 opposés s'étendant verticalement de la paroi 22 du cadre porteur 4 et les bords courts 15 opposés s'étendant horizontalement de la paroi 22 du cadre porteur 4. L'élément coulissant 12 présente une rainure annulaire 16, dont la largeur est adaptée à l'épaisseur des bords 14, 15 et qui s'étend au fond 17 d'une coquille articulée 10 entre une bride avant 18 et une surface radiale arrière 19. La rainure annulaire 16 a pour conséquence que la coquille articulée 10 est conçue de façon élastiquement flexible avec deux demi-coquilles 34. La bride 18 et la surface radiale 19 s'étendent perpendiculairement à un axe médian M de l'élément coulissant 12. Dans la position de montage de l'élément coulissant 12, la face arrière de la bride 18 et la face avant de la surface radiale 19 servent de surface de glissement pour le déplacement de l'élément coulissant 12 dans le sens de déplacement 11. Sur la face avant de la surface radiale 19, deux bossages allongés 20 espacés l'un de l'autre font saillie vers le bas. Après la mise en place de l'élément coulissant 12 - emboîté sur la tête sphérique 8 dans le sens d'insertion 35 - dans la position d'emboîtement de l'élément coulissant 12 conformément à la figure 4, ces bossages viennent en appui sur des méplats opposés 21 de la paroi 22. Dans la position d'emboîtement, la surface radiale 19 s'appuie donc à plat sur la paroi 22, la bride 18 se trouvant dans le sens d'insertion en amont des bords 14, 15. Après un mouvement de rotation 23 de l'élément coulissant 12 de 90 , l'élément coulissant 12 arrive dans la position de montage où les bords longs 14 de l'évidement 13 s'engagent dans la rainure longitudinale 16. Les bossages opposés 20 de la surface radiale 19 s'étendent alors dans le sens horizontal, la longueur L des bossages 20 correspondant à une largeur B d'une section creusée 24 de la paroi 22. La section creusée 24 s'étend sur une face arrière de la paroi 22 et comprend l'évidement 13. Les bossages 20 et la section creusée 24 forment d'une part un guidage pour le mouvement de glissement de l'élément coulissant 12 dans le sens de déplacement vertical 11, le long des bords longs 14 de l'évidement 13. D'autre part, les bossages 20 et la section creusée 24 produisent un moyen de retenue pour l'élément coulissant 12 sur l'évidement 13. Pour que l'élément coulissant 12 puisse être déplacé de la position d'emboîtement dans la position de montage à l'aide d'un outil auxiliaire 25 qui dispose d'un pignon 26, la surface radiale 19 présente dans le sens circonférentiel une couronne dentée 27 qui peut être mise en prise avec le pignon 26 de l'outil auxiliaire 25. L'outil auxiliaire 25 peut par exemple être inséré à travers un alésage arrière du boîtier, un embout avant d'un logement conique 28 du cadre porteur 4 étant alors soutenu. En faisant tourner l'outil auxiliaire 25 dans le sens des aiguilles d'une montre, l'élément coulissant 12 est déplacé jusqu'à un point où une butée 29 partant de la face avant de la surface radiale 19 bute contre une branche 30 du cadre porteur 4. L'élément coulissant 12 se trouve alors dans la position de montage, dans laquelle il peut être déplacé dans le sens vertical. Le bord long 14 de l'évidement 13 est plus long que l'étendue transversale de la coquille articulée 10 ou d'un côté long 31 de la bride 18. Le côté long 31 de la bride 18 est plus long que le bord court 15 de l'évidement 13. Un côté court 32 de la bride rectangulaire 18 ou l'étendue transversale de la coquille articulée 10 est plus court(e) que le bord court 15 de l'évidement 13, si bien que l'élément coulissant 12 peut être emboîté dans l'évidement 13 jusqu'au contact de la surface radiale 19 contre la face arrière de la paroi 22. Pour que l'élément coulissant 12 soit logé en position de montage sans jeu, la coquille articulée 10 présente deux bras d'arrêt cintrés 33 qui, en position de montage, viennent en appui élastiquement contre une face avant de la paroi 22 du cadre porteur 4 avec leurs extrémités libres. Les bras d'arrêt 33 s'étendent en forme d'arc depuis un dôme de la coquille articulée 10, entre deux demi-coquilles 34 de la coquille articulée 10 qui sont rattachées l'une à l'autre dans la zone de la coupole. En variante, l'évidement 13 peut également être disposé dans le sens horizontal en suivant ses bords longs 14, si bien qu'un pivotement des unités d'éclairage 2,3 autour d'un axe vertical est possible à l'aide du dispositif de réglage 5. Pour régler manuellement les unités d'éclairage 2,3 autour de l'axe horizontal, il est prévu un outil auxiliaire 36 s'étendant verticalement, qui peut être mis en prise avec un manchon à pignon conique 38 disposé sur le boulon d'arrêt 7. L'outil auxiliaire 36 peut par exemple être actionné à l'aide d'un tournevis. Les moyens de serrage sont essentiellement formés par la bride 18, la surface radiale 19 et le bossage 20 de la surface radiale 19 de l'élément coulissant 12
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Phare pour véhicules avec une unité d'éclairage (2, 3) rigidement reliée à un cadre porteur (4), et disposée de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe (40) horizontal et/ou vertical par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage (5), qui présente un boulon d'arrêt (7) avec, à une extrémité, une tête sphérique (8), rattachée par auto-enclenchement à une coquille articulée (10) d'un élément coulissant (12) mobile perpendiculairement à un axe optique de l'unité d'éclairage au niveau d'un point d'articulation du cadre porteur. Ce dernier présente au point d'articulation un évidement (13) et, des moyens de serrage (14, 15, 24) s'étendant perpendiculairement au sens d'insertion et l'élément coulissant présente des moyens de serrage, et est maintenu dans l'évidement par une fermeture à baïonnette de façon à pouvoir être déplacé exclusivement dans un sens de déplacement perpendiculaire au sens d'insertion.
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1. Phare pour véhicules avec une unité d'éclairage (2, 3) rigidement reliée à un cadre porteur (4), cette unité étant disposée de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe de pivotement (40) horizontal et/ou vertical par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage (5), qui présente un boulon d'arrêt (7) avec, à une extrémité, une tête sphérique (8) qui est rattachée par auto-enclenchement à une coquille articulée (10) d'un élément coulissant (12), l'élément coulissant étant supporté de façon mobile perpendiculairement à un axe optique de l'unité d'éclairage au niveau d'un point d'articulation du cadre porteur, caractérisé en ce que d'une part le cadre porteur (4) présente au point d'articulation un évidement (13) et, dans la zone de ce dernier, des moyens de serrage (14, 15, 24) s'étendant perpendiculairement au sens d'insertion (35) et en ce que d'autre part l'élément coulissant (12) présente des moyens de serrage (18, 19, 20), de telle sorte que l'élément coulissant (12) est maintenu dans l'évidement (13) par une fermeture à baïonnette de façon à pouvoir être déplacé exclusivement dans un sens de déplacement (11) perpendiculaire au sens d'insertion (35). 2. Phare pour véhicules selon la 1, caractérisé en ce que l'élément coulissant (12) présente une bride (18), qui vient en prise derrière une paroi (22) du cadre porteur (4) délimitant l'évidement (13) dans la position de montage de l'élément coulissant (12). 3. Phare selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'une surface radiale (19) de l'élément coulissant (12) présente sur un côté tourné vers la paroi (22) du cadre porteur (4) au moins un bossage (20) comme moyen de serrage dans une zone telle et d'une longueur (L) telle que le bossage (20) de la surface radiale (19) s'engage dans une section creusée (24) de la paroi (22) du cadre porteur (4), si bien que l'élément coulissant (12) est maintenu par serrage sur la paroi (22) du cadre porteur (4). 4. Phare selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la longueur (L) du bossage (20) de la surface radiale (19) correspond à une largeur (B) de la section creusée (24) de la paroi (22), de telle sorte qu'en position de montage, l'élément coulissant (12) peut être déplacé le long du bord long (14) de l'évidement (13). 5. Phare selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'une butée (29) part d'une face avant de la surface radiale (19) et, en position de montage, vient en appui sur une branche (30) du cadre porteur (4). 6. Phare selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la surface radiale (19) présente une couronne dentée périphérique (27), qui peut être mise en prise avec un outil auxiliaire (25) pour amener, par une rotation, l'élément coulissant (12) emboîté dans l'évidement (13) en position de montage. 7. Phare selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le sens de déplacement s'étend dans le sens vertical (11) pour le pivotement de l'unité d'éclairage (2,3) autour de l'axe de pivotement horizontal (40), la section creusée (24) de la paroi (22) étant délimitée par des bords longs (14) s'étendant verticalement, et en ce que le bord long (14) de l'évidement (13) est plus long que l'étendue transversale de la coquille articulée (10) de l'élément coulissant (12). 8. Phare selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le bord court (15) de l'évidement (13) correspond à l'étendue transversale de la coquille articulée (10) et en ce que la bride (18) présente des côtés longs (31) s'étendant parallèlement au bossage (20), qui sont plus longs que les bords courts (15) de l'évidement (13) et des côtés courts (32) s'étendant perpendiculairement au bossage (20), qui sont plus courts que les bords courts (15) de l'évidement (13). 9. Phare selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la coquille articulée (10) de l'élément coulissant (12) présente deux demi-coquilles (34) entre lesquelles s'étendent des bras d'arrêt cintrés (33) dont les extrémités libres, en position de montage, viennent élastiquement en appui sur une face avant de la paroi (22) du cadre porteur (4).
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B
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B60
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B60Q
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B60Q 1
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B60Q 1/068,B60Q 1/04,B60Q 1/06
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FR2895173
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A1
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INTERFACE DE TRANSMISSION DE DONNEES NUMERIQUES SYNCHRONES
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Le domaine de ('invention est celui des interfaces de transmission de signaux d'entree numeriques binaires synchrones comportant un deserialisateur, encore appele << deserializer >> en terminologie anglosaxonne. Ces interfaces sont plus connues sous I'acronyme anglo-saxon SDI signifiant Serial Digital Interface et plus generalement, on appelle signaux SDI Ies signaux issus de ces interfaces. Dans un grand nombre d'applications necessitant le traitement de donnees numeriques a haut debit, la transmission des donnees entre deux unites de traitement se fait par des liaisons serie, ce qui permet de reduire le cablage et de simplifier la connectique entre les differentes unites de traitement. Par contre, le traitement des donnees est realise en parallele par les unites de traitement pour des raisons d'efficacite. Pour assurer les conversions parallele-serie et serie-parallele, on utilise des convertisseurs appeles serialisateurs ou deserialisateurs qui convertissent les signaux serie en signaux parallele et reciproquement. En general, les deux fonctions sont rassemblees dans un circuit integre unique appele SERDES, abreviation anglo-saxonne de SERializer-DESerializer. Les SERDES sont particulierement utilises pour la transmission de signaux numeriques video. Les signaux video sont regis par des normes de definition et de transmission. Les principaux organismes a I'origine de ces normes sont le CCIR, Comite Consultatif International des Radiocommunications et le SMPTE, Society of Motion Picture Television Engineers. Certaines normes comme la SMPTE 259 qui est la version de transmission serialisee de la norme video SMPTE 125 impose de respecter strictement le caractere synchrone de la transmission des signaux video. Les signaux sont dits synchrones lorsque la frequence de transmission du signal est un multiple exact de la frequence pixel, qui est elle-meme un multiple exact de la frequence ligne, laquelle est un multiple exact de la frequence trame. Cette obligation entralne des complications materieiles immportantes pour des coffrets electroniques ayant a recevoir ou a transmettre de tels signaux comme, par exemple, les coffrets de commutation. En effet, la transmission de signaux synchrones implique que I'horloge du deserialisateur ait une frequence parfaitement identique a celle du signal video. Pour resoudre cette difficulte, it existe principalement deux grands types de solution. Le premier type de solution est illustre en figure 1 qui represente un ensemble electronique comprenant successivement 5 elements 10 principaux : • Une premiere liaison 101 de transmission de signaux video numeriques serie haut debit ; • Un deserialisateur 102 inclus classiquement dans un premier composant SERDES 104 qui transforme le signal 15 serie d'entree en signaux paralleles ; • Une unite de traitement electronique 105 des signaux paralleles ; • Un serialisateur 103 inclus classiquement dans un second composant SERDES 104 qui transforme les signaux 20 paralleles en signal serie de sortie; • Une seconde liaison 107 de transmission de signaux video numeriques serie haut debit. Sur cette figure et sur les deux suivantes, les conventions suivantes ont ete adoptees : 25 • Les signaux serie sont representes par des fleches en traits noirs ; • Les signaux parallele sont representes par des fleches blanches epaisses. Dans ce type de configuration, on utilise un circuit de recuperation 30 d'horloge a boucle de phase analogique inclus dans le premier composant SERDES qui est utilise uniquement en recepteur. II utilise un oscillateur a frequence fixe comme horloge de reference. Son circuit de recuperation d'horloge a boucle de phase analogique delivre un signal d'horloge synchrone de la source a la frequence pixel. Tous les circuits en aval 35 concourrant a la regeneration d'une sortie SDI dependant du signal d'entree utilisent alors ce signal d'horloge. Si cette horloge possede trop de jitter, it est possible d'inserer une boucle de phase additionnelle ayant une frequence de coupure tits basse et un oscillateur tits performant de type VCXO, acronyme anglo-saxon signifiant Voltage Controlled Crystal Oscillator. Cette option est illustree sur la figure 1 ou I'oscillateur 108 est represents par un rectangle en traits pointilles. Le serialisateur du premier SERDES utilise en reception ne peut pas titre utilise en emission puisque son horloge interne n'est pas synchrone de la frequence du signal d'entree. On doit donc utiliser, comme illustre en figure 1, un second SERDES pour la mise en serie du signal serie de sortie. Cette solution presente ('inconvenient de necessiter des composants SERDES specifiques capables de fonctionner avec les patterns pathologiques >> de la norme SMPTE 259. On entend par patterns pathologiques >> toute succession importante du meme &tat logique comme, par exemple, une succession de 20 << 0 >>, ladite succession est appelee generalement << run length >>. Les fabricants de composants de type FPGA, acronyme anglosaxon signifiant << Field Programmable Gate Array >> proposent des composants SERDES a tits haut debit, dimensionnes pour des debits egaux ou sup&rieurs a 622 Mbauds. Leurs circuits de recuperation d'horloge a boucle de phase analogique ne sont pas compatibles d'applications a plus bas debit. A plus bas debit, les composants specifiques SERDES presentent Ies inconvenients de ne plus pouvoir titre integres dans des composants de 25 type FPGA et d'avoir une consommation et un encombrement importants. Le second type de solution est illustre en figure 2 qui represente un ensemble electronique comprenant 5 elements principaux : • Une premiere liaison 101 de transmission de signaux video numeriques serie haut debit ; • Une seconde liaison de transmission 107 de signaux video numeriques serie haut debit. • Un composant SERDES 104 unique comprenant : o un deserialisateur 102 qui transforme le signal serie d'entree en signaux parallele d'entr&e et 30 35 o un serialisateur 103 qui transforme les signaux parallele de sortie en signal serie de sortie ; • Une unite de traitement electronique 105 des signaux paralleles ; • Un convertisseur 109 de frequence trame encore appele en terminologie anglo-saxonne << Field Rate Converter >>. Le principe de fonctionnement consiste a regenerer completement un signal video SDI a ('aide d'un convertisseur 109 de frequence trame. Ce convertisseur utilise des memoires de trames 110 encore appelees en terminologie anglo-saxonne << Frame Buffers>> selon des modes qui peuvent titre soit << triple page >, soit FIFO >>, acronyme signifiant << First In û First Out >). Les circuits en aval de ce convertisseur utilisent un signal d'horloge genere dans I'equipement et toutes les frequences pixel, ligne et trame du signal de sortie sont des divisions exactes de la frequence de ce signal d'horloge. Ainsi, le caractere parfaitement synchrone du signal de sortie est respecte. Cette seconde solution est couteuse et complexe sur le plan materiel. Le stockage en memoires << Frame Buffers>) ajoute necessairement un temps de latence correspondant a la duree de deux trames ou de deux images dans la chaine de transmission. Ce temps de latence peut s'averer inacceptable Iorsque ('information video doit titre utilisee en temps reel. La societe ALTERA propose une solution permettant de resoudre ce probleme de synchronisation de I'horloge. Cette solution est basee sur le principe du surechantillonnage asynchrone encore appele en terminologie anglo-saxonne << oversampling >>. L'horloge du deserialisateur est forcee sur son entree de frequence de reference au lieu de s'asservir sur la frequence du signal d'entree. Celui-ci est surechantillonne generalement avec un rapport nominal de 5. Par exemple, si le debit du signal d'entree est de 270 Mbauds, le deserialisateur fonctionne avec une frequence d'echantillonnage de 1350 Mbauds. La deserialisation peut se faire, par exemple, sur 10 bits du signal d'entree. Par consequent, si le surechantillonnage est dans un rapport 5, pour chaque mot parallele de 10 bits, en moyenne 2 echantillons du signal sont extraits. Cependant, comme la frequence de reference du deserialisateur est issue d'un oscillateur qui n'est pas synchrone, it se produit un glissement de phase qui necessite de capturer periodiquement soit un seul echantillon, soit trois selon le signe de I'ecart de frequence. Les echantillons sont stockes dans un registre tampon dont on extrait un mot de largeur fixe. Le rythme auquel les 10 echantillons sont preleves est done de 27 megahertz. Pour decoder le signal video, it ne reste plus qu'a realiser des fonctions classiques pour ce type de transmission : • decoder le bus selon le code pseudo-aleatoire de la norme, operation encore appelee descrambler >> ; • reconnoitre les messages de synchronisation video ; • retrouver la phase des mots, operation encore appelee word boundaries synchronisation >>. Cette solution permet d'integrer un grand nombre d'interfaces dans un seul circuit tout en conservant une foible consommation electrique. Mais les frequences du signal d'entree sont perdues. La frequence du signal recupere est Bien en moyenne de 27 megahertz. Mais, par rapport au signal d'horloge de 135 megahertz synchrone de la frequence d'horloge du deserialisateur, si la periode du signal vaut tits frequemment la dui-6e de 5 echantillons, elle peut egalement valoir 4 ou 6 durees d'echantillons de temps en temps. Par consequent, le jitter introduit est trop important pour retransmettre un signal synchrone. II est possible d'introduire une boucle de phase pour filtrer la frequence des signaux de sortie et restituer une horloge parfaitement reguliere, mais la realisation electronique de cette boucle de phase se revele particulierement ardue. Les techniques de recuperation d'horloge a boucle de phase analogique et de surechantillonnage sont habituellement contradictoires, la premiere est utilisee pour les hauts debits, proches des limites de vitesse des composants, la seconde est utilisee pour les bas debits. Le dispositif selon ('invention combine deserialisation et recuperation de phase par surechantillonnage, encore appele oversampling avec une boucle d'asservissement de frequence. II permet de traiter, a moindre coat, des signaux synchrones sans presenter Ies inconvenients des methodes precedentes.35 Plus precisement, ('invention a pour objet une interface de transmission d'un signal d'entree numerique synchrone compose de bits emis en serie a une frequence de transmission egale a un premier multiple entier M d'une premiere frequence d'horloge, ladite interface comprenant au moins un deserialisateur fonctionnant en sur- echantillonnage et fournissant des echantillons numeriques de sortie en parallele de chaque bit, les echantillons de sortie etant emis a une seconde frequence d'horloge, multiple entier N d'une troisieme frequence, ladite troisieme frequence etant sensiblement egale a la premiere frequence, chaque bit echantillonne etant compose sensiblement de N echantillons, un signal d'entree serie donnant M signaux paralleles, caracterise en ce que ladite interface comporte un dispositif electronique d'asservissement de la troisieme frequence sur la premiere frequence d'horloge, ledit dispositif comprenant : • Des moyens de comptage du nombre d'echantillons composant chaque bit echantillonne ; • Des moyens d'incrementation-decrementation de la troisieme frequence d'horloge agences de fawn que la troisierne frequence d'horloge est augmentee lorsque (edit nombre d'echantillons est inferieur au multiple entier N et diminuee lorsque ledit nombre d'echantillons est superieur a N. Avantageusement, les moyens de comptage comportent : • Des moyens de detection des changements d'etat des echantillons numeriques de sortie ; • Des moyens de pointage permettant, parmi une succession d'echantillons, d'extraire un echantillon representatif d'un bit ; • Des moyens de comparaison des positions relatives des changements d'etat des echantillons et des positions des moyens de pointage. Avantageusement, les moyens d'incrementation-decrementation comprennent essentiellement et successivement un compteur numerique, un convertisseur analogique-numerique, une electronique d'amplification et de filtrage, le signal issu de ladite electronique commandant la tension de controle de I'oscillateur qui genere le signal d'horloge de reference du deserialisateur. Avantageusement, ''interface est agencee de fawn que I'ecart de frequence relatif AF/F maximal entre la troisieme frequence et la premiere frequence est inferieur a ''inverse du produit du multiple entier N par le nombre de << run-length > du signal d'entree. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaitront a Ia lecture de la description qui va suivre donnee a titre non limitatif et grace aux figures annexees parmi lesquelles : • La figure 1 represente un premier ensemble electronique selon ''art anterieur permettant le traitement de signaux numeriques serialises par une unite de traitement fonctionnant en parallele ; • La figure 2 represente un second ensemble electronique selon ''art anterieur permettant egalement le traitement de signaux numeriques serialises par une unite de traitement fonctionnant en parallele ; • La figure 3 represente une interface de transmission d'un signal d'entree numerique selon !'invention. 20 Comme it a ete dit, le cceur de !'invention repose sur 3 principes : • Surechantillonnage du signal serie ; • Determination du nombre d'echantillons composant chaque bit du signal echantillonne ; • Asservissement de la frequence d'horloge 25 d'echantillonnage en fonction du nombre d'echantillons detecte. II existe, bien entendu, differentes realisations electroniques permettant d'atteindre ces fonctions. La figure 3 est un exemple de synoptique d'une interface de transmission de signaux d'entree numeriques 30 binaires synchrones selon 'Invention. Ce dispositif comprend : • Un deserialisateur 201; • Un premier et un second registre de stockage identiques 35 202 et 203 ; 10 15 • Des moyens d'indexation et de comparaison 204 ; • Un troisieme registre de stockage 205 ; • Un quatrieme registre de stockage 206 ; • Des fonctions de traitement classiques des signaux parallele 207; • Des moyens d'incrementation-decrementation de la troisieme frequence d'horloge comprenant un compteur 208, un convertisseur digital-analogique 209, un amplificateur 210 et un oscillateur 211 ; • Un multiplicateur de frequence d'horloge 212 commande par le signal d'horloge issu de I'oscillateur 211. Pour faciliter la comprehension du fonctionnement de ('interface, on choisit pour les principaux parametres les valeurs suivantes qui 15 correspondent a des valeurs typiques de signaux video : • Frequence pixel du signal numerique d'entree serialise : 270 Mbps (megabits par seconde) ; • Frequence de surechantillonnage du deserialisateur sensiblement egale a 5 fois ce debit, soit environ 1350 20 megahertz. N vaut donc 5 ; • Nombre M de signaux paralleles a la sortie du deserialisateur : 10 emis a 135 megahertz ; • Frequence des signaux numeriques parallele de sortie : 27 megahertz. 25 Bien entendu, le dispositif peut fonctionner de fawn equivalente avec d'autres valeurs de parametres. Le signal d'entree numerique serie est deserialise par le 30 deserialisateur 201. A Ia sortie du deserialisateur 201, des flux de 10 echantillons paralleles sont emis a une cadence voisine de 135 megahertz et sont stockes dans le premier registre 202. Le second registre 203 de la figure 3 permet de prendre en compte au moins un onzieme echantillon succedant aux 10 echantillons de 35 chaque flux. Ce onzieme echantillon peut se reveler necessaire si certaines operations logiques realisees sur les dix echantillons necessitent deux echantillons successifs. C'est le cas, notamment, quand les moyens de comparaison 204 comprennent des portes logiques realisant la fonction < ou exclusif >>. Dans ce cas, le onzieme echantillon est utile pour realiser ('operation logique avec le dixieme echantillon. Ces 10 signaux paralleles echantillonnes, comptetenu du surechantillonnage, correspondent donc a environ 2 bits du signal d'entree, chaque bit etant compose d'environ 5 echantillons successifs. Les moyens d'indexation et de comparaison 204 comprennent un pointeur electronique qui est normalement indexe sur I'echantillon central de ces 5 echantillons. II est interessant d'adopter cette disposition de fawn a diminuer le taux d'erreur. En effet, sur les 5 echantillons representant un bit du signal, les echantillons extremes peuvent etre bruites et on conserve ainsi une marge d'erreur de pointage d'un echantillon. Les moyens d'indexation et de comparaison 204 comprennent egalement des moyens de detection des changements d'etat de ces echantillons. Pour realiser cette fonction, on peut par exemple utiliser une batterie de portes logiques realisant la fonction , encore appelees XOR. On sait que la sortie d'une porte XOR est au niveau logique 1 que si une et une seule de ces deux entrees est au niveau logique 1. Par ce moyen, it est aise de determiner les changements d'etat qui se traduiront, a Ia sortie des portes XOR, par des niveaux logiques << 1 >>. On compare alors par des moyens electroniques classiques la position relative des changements d'etat des echantillons et la positions des 25 moyens de pointage. Deux cas peuvent se presenter : • La position relative correspond a la position attendue. Cela signifie qu'un bit echantillonne comprend 5 echantillons et que, par consequent, la frequence d'echantillonnage est egale a exactement 5 fois la frequence du signal numerique 30 d'entree. Dans ce cas, on ne change ni la position du pointeur ni la frequence d'echantillonnage et on passe a ['analyse du bit suivant. L'echantillon pointe est stocke dans le troisieme registre 205 a 12 bits a la cadence de 27 megahertz et se remplit au fur et a mesure de I'arrivee des 35 echantillons retenus. • La position relative ne correspond pas a la position attendue. La variation de phase est due au glissement de frequence entre la premiere et les seconde et troisieme frequences. Cela signifie qu'un bit echantillonne ne comprend pas 5 echantillons et que, par consequent, la frequence d'echantillonnage n'est plus egale a exactement 5 fois la frequence du signal numerique d'entree. Dans ce cas, trois actions sont entreprises : o La position du pointeur est indexe soit positivement soft negativement selon le sens du dephasage de fapon a le recentrer sur I'echantillon central d'un bit echantillonne ; o Ce signal d'indexation qui peut titre positif (position dite UP) ou negatif (position dite DOWN) commande les moyens d'incrementation-decrementation de la frequence d'horloge du signal de reference a 135 megahertz qui pilote la frequence de surechantillonage. o L'echantillon pointe est stocke dans le troisieme registre 205 a 12 bits. Lorsque le registre 205 a 12 bits contient au moins 10 echantillons, les 10 plus anciens echantillons sont extraits pour titre stockes dans la quatrieme registre 206 qui comporte bien 10 bits en parallele emis a la cadence de 27 megahertz correspondant a 10 bits serie du signal d'entree 25 emis a la cadence de 270 mbps. La fonction de deserialisation est donc bien realisee a la bonne frequence puisque I'horloge d'echantillonnage est constamment asservie sur la frequence du signal d'entree. Bien entendu, le dispositif electronique peut comporter d'autres fonctions comme la gestion du pointeur. En effet, si le pointeur se decale 30 toujours dans le meme sens sur plusieurs bits successifs, it arrivera necessairement en limite de registre. Dans ce cas, it faut le reinitialiser et veiller que pendant cette reinitialisation, le bon nombre de bits est bien pris en compte selon que le pointeur est descendu jusqu'en bas du registre ou monte jusqu'en haut du registre. 10 15 20 35 Les signaux UP et DOWN permettent d'incrementer ou de decrementer un compteur 208 dont la sortie produit une tension analogique par I'intermediaire d'un convertisseur digital analogique 209 appele encore DAC, acronyme anglo-saxon signifiant Digital Analogic Counter. A travers un circuit d'amplification et de filtrage 210, cette tension controle la frequence de I'oscillateur 211. Cette frequence vaut environ 135 megahertz. Les differentes composantes electroniques du systeme sont pilotees par cette frequence d'horloge. Cette frequence est multipliee par 10 par un multiplicateur de frequence d'horloge 212. La frequence d'horloge obtenue donne la frequence d'echantillonnage du deserialisateur qui vaut donc 1350 megahertz. On realise ainsi un asservissement de I'oscillateur 211 sur la premiere frequence d'horloge du signal. Quand la boucle d'asservissement est accrochee, le glissement de frequence est donc annule. L'interface de transmission selon ('invention doit titre capable de fonctionner convenablement avec tous types de configurations de signaux serie. Lorsqu'un signal presente une succession de plusieurs bits au meme niveau logique, succession que I'on nomme en terminologie anglo-saxonne run length >, it est important que la frequence d'echantillonnage soit suffisamment proche d'un multiple entier de la frequence d'horloge du signal initial de fawn que la periode separant deux signaux d'incrementation ou de desincrementation soit plus grande que la duree d'un << run length >. Ainsi, si la duree d'un << run length >> vaut Nx bits et si on note AF/F I'ecart de frequence relatif entre la frequence d'horloge du signal d'entree et la frequence d'horloge du signal de reference, on demontre que : AF/F < 1/(N.NX) Par exemple, dans le cas de la norme SMPTE 259, le << run length >> vaut 20 bits, et si le nombre d'echantillons vaut 5, alors AF/F doit 30 titre inferieure a 1%. Le convertisseur analogique-numerique DAC 209 dolt posseder un nombre suffisant de bits de codage et sa vitesse de codage dolt au moins titre egal a la frequence d'echantillonnage multipliee par I'ecart de frequence relatif AF/F. On peut, bien entendu, utiliser un DAC video qui fonctionne a des frequences beaucoup plus elevees. Tout signal issu d'un dispositif de transmission possede un TIE, acronyme anglo-saxon signifiant Time Interval Error qui correspond a I'ecart de position des transitions du signal numerique par rapport a la position ideate. Par principe meme, dans le dispositif selon !'invention, cet ecart vaut une periode d'echantillonnage, soit un Nieme de la periode du signal serie. II faut veiller que cet kart soit compatible des normes de transmission retenue. Dans I'exemple cite plus haut, sa valeur vaut 0.2 U.I. et est juste compatible de la norme SMPTE 259. Cependant, ce jitter systematique est de frequence tres basse et n'a pas d'impacts pour les equipements video numeriques utilises
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Le domaine de l'invention est celui des interfaces de transmission de signaux d'entrée numériques synchrones composés de bits émis en série à une fréquence de transmission égale à un premier multiple entier M d'une première fréquence d'horloge.L'interface selon l'invention comprend au moins un désérialisateur (201) fonctionnant en sur-échantillonnage et fournissant des échantillons numériques de sortie en parallèle de chaque bit, les échantillons de sortie étant émis à une seconde fréquence d'horloge, multiple entier N d'une troisième fréquence, ladite troisième fréquence étant sensiblement égale à la première fréquence, chaque bit échantillonné étant composé sensiblement de N échantillons, ladite interface comportant un dispositif électronique d'asservissement de la troisième fréquence sur la première fréquence d'horloge comprenant :● Des moyens de comptage du nombre d'échantillons composant chaque bit échantillonné ;● Des moyens d'incrémentation-décrémentation de la troisième fréquence d'horloge agencés de façon que la troisième fréquence d'horloge est augmentée lorsque ledit nombre d'échantillons est inférieur au multiple entier N et diminuée lorsque ledit nombre d'échantillons est supérieur à N.
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1. Interface de transmission d'un signal d'entree numerique synchrone compose de bits emis en serie a une frequence de transmission egale a un premier multiple entier M d'une premiere frequence d'horloge, ladite interface comprenant au moins un deserialisateur (201) fonctionnant en sur-echantillonnage et fournissant des echantillons numeriques de sortie en parallele de chaque bit, Ies echantillons de sortie etant emis a une seconde frequence d'horloge, multiple entier N d'une troisieme frequence, ladite troisieme frequence etant sensiblement egale a la premiere frequence, chaque bit echantillonne etant compose sensiblement de N echantillons, un signal d'entree serie donnant M signaux paralleles, caracterise en ce que ladite interface comporte un dispositif electronique d'asservissement de la troisieme frequence sur la premiere frequence d'horloge, ledit dispositif comprenant : • Des moyens de comptage (202, 203, 204) du nombre d'echantillons composant chaque bit echantillonne ; • Des moyens d'incrementation-decrementation (208, 209, 210, 211) de la troisieme frequence d'horloge, agences de fagon que la troisieme frequence d'horloge est augmentee lorsque ledit nombre d'echantillons est inferieur au multiple entier N et diminuee lorsque (edit nombre d'echantillons est superieur a N. 2. Interface de transmission selon la 1, caracterise en ce que les moyens de comptage (204) comportent : • Des moyens de detection des changements d'etat des echantillons numeriques de sortie ; • Des moyens de pointage permettant, parmi une succession d'echantillons, d'extraire un echantillon representatif d'un bit ; • Des moyens de comparaison des positions relatives des changements d'etat des echantillons et des positions des moyens de pointage. 20 25 30 3. Interface de transmission selon la 1, caracterise en ce que les moyens d'incrementation-decrementation comprennent essentiellement et successivement un compteur numerique (208), un convertisseur analogique-numerique (209), une electronique d'amplification et de filtrage (210), le signal issu de ladite electronique commandant la tension de controle d'un oscillateur (211) qui genere le signal d'horloge de reference dont sont issues la seconde et la troisieme frequence. 4. Interface de transmission selon la 1, caracterise en ce que ('interface est dimensionnee de fawn que I'ecart de frequence relatif AF/F maximal entre la troisieme frequence et la premiere frequence est inferieur a !'inverse du produit du multiple entier N par le nombre de run-length >> du signal d'entree.
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H
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H03,H04
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H03M,H04L
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H03M 9,H04L 7
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H03M 9/00,H04L 7/02
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FR2902505
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A1
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AILETTE A DEFLECTEUR DE FLUX AMELIORE ET ECHANGEUR DE CHALEUR MUNI D'UNE TELLE AILETTE
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L'invention concerne une ailette pour un échangeur de cha-5 leur, ainsi qu'un échangeur de chaleur, par exemple pour un véhicule automobile. On sait que la fonction d'un échangeur de chaleur est d'assurer un échange de chaleur entre un premier fluide 10 circulant dans des tubes et un second fluide s'écoulant de manière à traverser l'échangeur, extérieurement aux tubes. Les tubes sont généralement disposés en faisceau, alignés les uns avec les autres, sur une ou plusieurs rangées. 15 Pour fournir une plus grande surface d'échange de chaleur que l'extérieur des tubes seulement, on dispose des ailettes d'échange de chaleur, qui peuvent être planes, en travers du faisceau de tubes. Les ailettes sont traversées par les tubes du faisceau et sont empilées les unes avec les autres. 20 On sait que les performances thermiques de l'échangeur de chaleur ainsi constitué peuvent être améliorées en déviant et/ou perturbant l'écoulement de second fluide traversant l'échangeur. Pour ce faire, des surfaces de perturbation/déviation sont classiquement prévues, qui font saillie des ailettes. Par exemple, ces surfaces de perturbation/déviation peuvent 30 prendre la forme de lamelles rectangulaires faisant saillie de la surface des ailettes, et disposées en travers de l'écoulement du second fluide. Ce type de surfaces de pertur25 bation/déviation est parfois connu sous le terme de "persien-nes". Des configurations de surfaces de perturbation capables de créer un vortex contribuent à une amélioration plus importante des performances des échangeurs. Par exemple, des surfaces triangulaires, une base du triangle s'appuyant sur l'ailette, permettent de créer un vortex à partir de l'écoulement du second fluide. De telles configurations sont exposées dans les documents de brevet US 4,796,694, US 2002/0074105, FR 2818368 et DE 19531383, par exemple. L'invention a pour but d'améliorer encore les performances des échangeurs de chaleur. Pour ce faire, l'invention prévoit une ailette d'échange de chaleur pour un échangeur de chaleur du type généralement plane et comprenant au moins un orifice adapté au passage d'un tube et au moins une première surface faisant saillie du plan de l'ailette, la première surface étant agencée de telle manière qu'elle est susceptible de créer un vortex dans un flux de fluide rencontrant l'ailette sensiblement parallèle-ment au plan de l'ailette, dans laquelle une seconde surface fait saillie de l'ailette, à distance choisie dudit orifice et de ladite première surface, ladite seconde surface étant agencée de telle manière qu'elle guide ledit vortex en direction de l'orifice. La Demanderesse a constaté une amélioration sensible des 30 performances thermiques des échangeurs de chaleur montés avec des ailettes selon l'invention. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémentaires ou de substitution, sont énoncées ci-après : - La première surface est disposée à distance choisie de 5 l'orifice. - La première surface présente une allure de triangle, une base dudit triangle s'appuyant sur l'ailette. 10 - La seconde surface présente une allure de trapèze, une grande base dudit trapèze s'appuyant sur l'ailette. - La première surface et la seconde surface sont découpées dans l'ailette et repliées de manière à faire saillie de 15 ladite ailette. - La première surface et la seconde surface font saillie de l'ailette de manière sensiblement perpendiculaire à ladite ailette. - La première surface forme un angle choisi par rapport à une direction transversale de l'ailette et est orientée de manière à se rapprocher de l'orifice en s'éloignant d'un bord de l'ailette proximal. 25 - L'angle formé par la première surface et la direction transversale de l'ailette est compris entre 20 et 45 degrés. - La seconde surface forme un angle choisi par rapport à une 30 direction transversale de l'ailette et est orientée de manière à se rapprocher, au moins partiellement, de l'orifice en s'éloignant d'un bord de l'ailette distal. 20 - L'angle formé par la seconde surface et la direction transversale de l'ailette est compris entre 30 et 60 degrés. - L'une au moins des première et seconde surfaces est dispo-5 sée en une position par rapport à l'orifice choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. - La seconde surface présente une longueur choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. - La seconde surface présente une longueur principale choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. - Au moins une dimension supplémentaire de la seconde surface 15 est choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. - La seconde surface est disposée à une distance d'un centre de l'orifice choisie en fonction d'une dimension caractéris-20 tique de l'orifice. - Les première et seconde surfaces sont distantes d'une longueur choisie en fonction d'une dimension caractéristique dè l'orifice. - Un centre de l'orifice est disposé à une distance d'un bord proximal de l'ailette choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. 30 - L'orifice présente une forme de cercle et en ce que ladite dimension caractéristique de l'orifice comprend un diamètre dudit cercle. 10 25 La distance entre la première surface et le centre de l'orifice suivant une direction longitudinal de l'ailette est comprise entre 0,8 et 1,2 fois le diamètre de l'orifice. - La distance entre la seconde surface et le centre de l'orifice est comprise entre 0,6 et 1,1 fois le diamètre D dudit orifice. - La longueur de la première surface est comprise entre 0,2 10 et 0,6 fois le diamètre de l'orifice. - La longueur principale de la seconde surface est comprise entre 0,75 et 1,25 fois le diamètre de l'orifice. 15 - Une grande dimension supplémentaire de la seconde surface est comprise entre 0,3 et 1,0 fois le diamètre de l'orifice. - Une petite dimension supplémentaire de la seconde surface est comprise entre 0,2 et 0,45 fois le diamètre de l'orifice. - La distance de la seconde surface au centre de l'orifice est comprise entre 0,6 et 1,1 fois le diamètre de l'orifice. - La longueur séparant les première et seconde surfaces est 25 comprise entre 0,3 et 0,8 fois le diamètre de l'orifice. -La distance entre le centre de l'orifice et le bord proximal de l'ailette est comprise entre 0,7 et 2 fois le diamètre de l'orifice. - La première surface fait saillie de l'ailette d'une hauteur choisie. 20 30 - La surface de guidage fait saillie de l'ailette d'une hauteur choisie. - La première surface forme dans le plan de l'ailette un 5 angle avec une direction transversale de l'ailette compris entre 20 et 45 degrés. - La seconde surface forme dans le plan de l'ailette un angle avec une direction transversale de l'ailette compris entre 30 10 et 60 degrés. - L'ailette présente au moins deux premières surfaces agencées symétriquement par rapport à une direction transversale de l'ailette, de part et d'autre de l'orifice, chaque pre- 15 mière surface étant suivie selon ladite direction transversale d'une seconde surface, les secondes surfaces étant agencées symétriquement par rapport à la direction transversale, de part et d'autre de l'orifice. 20 L'invention prévoit également un échangeur de chaleur comprenant au moins un faisceau de tubes de circulation d'un premier fluide et un empilement d'ailettes selon l'invention, et susceptible d'être traversé par un flux d'un second fluide selon une direction sensiblement transversale des ailettes, 25 les premières surfaces agissant en tant que surfaces de perturbation dudit flux de manière à créer des vortex, et les secondes surfaces agissant en tant que surfaces de guidage des vortex en direction des tubes. 30 De préférence, la première surface de l'une au moins des ailettes fait saillie de ladite ailette d'une hauteur choisie en fonction d'un pas d'empilement d'ailettes. Avantageusement, la seconde surface de l'une au moins des ailettes fait saillie de ladite l'ailette d'une hauteur choisie en fonction d'un pas d'empilement d'ailettes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un échangeur de chaleur selon 10 l'invention, vu de face, - la figure 2 représente l'échangeur de chaleur de la figure 1, vu de côté, 15 - la figure 3 représente, en perspective et en détail, une portion de l'échangeur des figures 1 et 2 consistant principalement en une portion d'ailette d'échange de chaleur, - la figure 4 représente la portion d'ailette de la figure 3, 20 vue de dessus, - la figure 5 représente un empilement de portions d'ailettes de la figure 3, vu de côté, et 25 - la figure 6 représente un flan pouvant être utilisé pour réaliser la portion d'ailette des figures 3 et 4, vu de dessus. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter 30 l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. Les figures 1 et 2 représentent un échangeur de chaleur 1 selon l'invention, vu respectivement de face et de côté. L'échangeur 1 comprend deux boîtes collectrices 2 semblables, par exemple généralement parallélépipédiques, disposées en regard l'une de l'autre. Les boîtes collectrices 2 sont reliées entre elles par un faisceau de tubes de circulation de fluide 4 sensiblement identiques, alignés, et dans les-quels circule un premier fluide. Une pluralité d'ailettes d'échange de chaleur 6 superposées sont empilées entre les boîtes collectrices 2. Chaque ailette 6 est traversée par le faisceau de tubes 4. Les ailettes 6 sont sensiblement planes, de forme rectangulaire, et leur longueur est voisine de la longueur des boîtes collectrices 2. L'échangeur 1 est destiné à être traversé par un écoulement U d'un second fluide. Il s'effectue ainsi un échange de chaleur entre les premier et second fluides en circulation respectivement dans les tubes 4 et, extérieurement aux tubes 4, en travers de l'échangeur 1. Les figures 3 et 4 représentent une portion d'ailette 6 traversée par un tube 4 en travers d'un orifice 7. On a représenté sur ces figures 3 et 4 une direction longitudinale L de l'ailette 6, ainsi qu'une direction transversale T. L'écoulement U est susceptible de traverser l'échangeur 1 selon la direction T. Dans le mode de réalisation illustré, le tube 4 est de section circulaire de diamètre extérieur D. Par conséquent, l'orifice 7 est également circulaire et présente le même diamètre D. Ce diamètre D est de préférence compris entre 5 et 25 millimètres. Le centre de l'orifice 7 se situe à une distance Kg choisie du premier bord longitudinal de l'ailette 6 rencontré par l'écoulement U en bord proximal. La distance Kg est avantageusement choisie en fonction du diamètre D. De préférence, la distance Kg est comprise entre 0,7 et 2 fois la valeur du diamètre D. Dans d'autres modes de réalisation, le tube 4 et l'orifice 7 10 pourraient présenter une section autre que circulaire. Une paire de surfaces de perturbation 8 de l'écoulement U ou premières surfaces, fait saillie de la portion d'ailette 6, ici sensiblement perpendiculairement. Les surfaces de perturbation 8 sont disposées l'une à côté de l'autre suivant la direction longitudinale L, de manière symétrique par rapport à la direction transversale T et à l'orifice 7. Les surfaces de perturbation 8 sont agencées de manière à créer un vortex à partir de l'écoulement U. Les surfaces de perturbation 8 sont disposées de manière à 25 former chacune un angle choisi avec la direction de l'écoulement U, c'est-à-dire avec la direction transversale T de l'ailette 6. Autrement dit, les surfaces de perturbation 8 sont agencées selon un angle de pincement choisi. Cet angle est tel que les surfaces de perturbation 8 se comportent à la 30 manière d'un entonnoir qui guiderait l'écoulement U vers le' tube 4. 15 20 Ici, les surfaces de perturbation 8 sont triangulaires, une base du triangle Lp s'appuyant sur l'ailette 6. Et, cette base du triangle forme un angle ap choisi avec la direction transversale T. De préférence l'angle ap est compris entre 20 et 45 degrés. La longueur de la base Lp de chaque surface de perturbation 8 est avantageusement choisie en fonction du diamètre D. De préférence, la longueur Lp est comprise entre 0,2 et 0,6 fois la valeur du diamètre D. Dans le cas particulier illustré ici, les surfaces de perturbation 8 présentent une forme de triangle rectangle. Chaque surface de perturbation 8 est disposée à une distance choisie de l'orifice 7 et donc du tube 4. De préférence, la distance de chaque surface de perturbation 8 à l'orifice 7 est choisie en fonction du diamètre D. En particulier, pour chaque surface de perturbation 8, la première extrémité rencontrée par l'écoulement U est disposée à une distance Mp suivant la direction longitudinal L de l'ailette 6 par rapport au centre de l'orifice 7 choisie. Et cette distance Mp est avantageusement choisie en fonction du diamètre D. De préférence, la distance Mp est comprise entre 0,8 et 1,2 fois la valeur du diamètre D. Une paire de surfaces de guidage 10, ou secondes surfaces, faisant saillie de la portion de l'ailette 6, est disposée en aval des surfaces de perturbation 8 selon la transversale T. Ici, les surfaces de guidage 10 font saillie de l'ailette 6 sensiblement perpendiculairement. La première extrémité de la surface de guidage 10 rencontrée par l'écoulement U est disposée de manière alignée selon la direction transversale T avec l'extrémité homologue de la surface de perturbation 8 agencée en amont selon la direction d'écoulement U. L'extrémité de la base Lp opposée à ladite première extrémité d'une surface de guidage 8, et ladite première extrémité de la surface de guidage 10 aval, sont séparées d'une distance Fpg selon la direction transversal T choisie. La distance Fpg est avantageusement choisie en fonction du diamètre D. De préférence, cette distance Fpg est comprise entre 0,3 et 0,8 fois la valeur du diamètre D. Les surfaces de guidages 10 sont orientées de manière à diriger les vortex créés par les surfaces de perturbation 8 vers le tube 4. Les surfaces de guidage 10 forment un angle choisi avec la direction transversale T. Autrement dit, les surfaces de guidage 10 forment entre elles un angle de pincement choisi. Cet angle est tel que les surfaces de guidage 10 sont disposées à la manière d'un entonnoir à l'encontre du flux U. Ici, les surfaces de guidage 10 sont trapézoïdales, une grande base de trapèze Lg s'appuyant sur l'ailette 6. Et cette grande base Lg forme un angle ag choisi avec la direction transversale T. De préférence, l'angle ag est compris entre 30 et 60 degrés. Une distance Cg choisie sépare la grande base Lg du centre de l'orifice 7 dans le plan de l'ailette 6. La distance Cg est avantageusement choisie en fonction du diamètre D. De préfé- rence, la distance Cg est comprise entre 0,6 et 1,1 fois la valeur du diamètre D. Chaque surface de guidage 10 présente avantageusement une longueur de grande base Lg choisie en fonction du diamètre D. De préférence, la longueur de la grande base Lg est comprise entre 0,75 et 1,25 fois la valeur du diamètre D. Chaque surface de guidage 10 présente une petite base de trapèze Bg parallèle à la grande base Lg. La longueur de cette petite base Bg est avantageusement choisie en fonction du diamètre D du tube 4. De préférence, la longueur de la 10 petite base Bg est comprise entre 0,2 et 0,45 fois la valeur du diamètre D. Chaque surface de guidage 10 présente en outre un grand côté Ag reliant la grande base Lg à la petite base Bg. Le grand 15 côté Ag est le côté proximal des surfaces de perturbation 8. La longueur du grand côté Ag est avantageusement choisie en fonction du diamètre D. De préférence, la longueur du grand côté Ag est comprise entre 0,3 et 1,0 fois la valeur du diamètre D. 20 Chaque surface de guidage 10 présente en outre un petit côté Jg reliant le grand côté Ag à la grande base Lg. Avantageusement, le petit côté Jg forme avec la petite base 25 Bg un angle 3g choisi. De préférence, l'angle (3g est compris entre 30 et 60 degrés. La figure 5 montre un empilement de portions d'ailettes 6 traversées par un tube 4. La distance séparant deux faces 30 d'ailettes 6 consécutives l'une de l'autre est désignée pas d'empilement E. De préférence, le pas d'empilement E est compris entre 0,8 et 12 millimètres.5 Chaque surface de perturbation 8 fait saillie de la surface de l'ailette 6 d'une hauteur Hp choisie. La hauteur Hp est de préférence choisie en fonction de la valeur du pas d'empilement E. En particulier, la hauteur Hp est comprise entre 0,5 et 1,0 fois la valeur du pas E. De même, chaque surface de guidage 10 fait saillie de la surface de l'ailette 6 d'une hauteur Hg choisie. La hauteur Hg est de préférence choisie en fonction de la valeur du pas d'empilement E. En particulier, la hauteur Hg est comprise entre 0,6 et 1,0 fois la valeur du pas E. Dans le mode de réalisation particulier illustré sur les figures 3 à 5, les surfaces de perturbation 8 et les surfaces de guidage 10 sont conformées dans l'ailette 6. Cette confor- mation peut être réalisée par découpage et pliage. Les opérations de découpe et de pliage peuvent être effectuées en une même opération, par exemple par poinçonnage. La figure 6 représente un exemple de flan 12 pour la réalisa- tion d'une portion d'ailette 6. Sur le flan 12, les découpes ont été matérialisées en traits pleins tandis que les lignes de pliage sont indiquées en traits interrompus. Le flan 12 est par exemple réalisé dans une portion d'un 25 feuillard métallique, par exemple en alliage d'aluminium. Le flan 12 comprend une découpe circulaire 13 de diamètre D13 adapté au passage d'un tube 4 aux tolérances de montage près. Le diamètre D13 est sensiblement égal au diamètre D du tube 30 4. Le centre de la découpe circulaire 15 est disposé à la distance Kg du bord longitudinal du flan 12. Le flan 12 comprend en outre deux portions triangulaires 14 destinées à former les surfaces de perturbation 8. Une portion 14 comprend une première découpe A8 et une seconde découpe H8 adjacente. La première découpe A8 est disposée à une distance M13 du centre de la découpe circulaire 13 selon la direction longitudinale L du flan 12 la distance M13 est sensiblement égale à la distance Mp. La portion 14 peut être repliée selon une ligne L8 reliant les découpes A8 et H8 de manière à faire saillie du flan 12. Cette ligne L8 de pliage forme avec la direction transversale T du flan 12 un angle de pincement a8 sensiblement égal à l'angle ap décrit plus haut. Le flan 12 présente encore deux portions trapézoïdales 16 mises en forme pour créer les surfaces de guidage 10. Chaque partie trapézoïdale 16 présente une grande découpe A10 se prolongeant par une découpe de petite base B10 et une petite découpe J10. Une portion trapézoïdale 16 peut être repliée selon une ligne L10 de pliage de manière à faire saillie du flan 12 et former une surface de guidage 10. La ligne de pliage L10 est disposée à une distance H16 de la découpe de petite base B10. La distance H10 est sensiblement égale à la hauteur Hg de la surface de guidage C10. La ligne de pliage L10 est disposée à une distance C10 du centre de la découpe circulaire 13. La distance C10 est sensiblement égale à la distance Cg. La ligne de pliage L10 forme avec la direction transversale T du flan 12 un angle alO sensiblement égal à l'angle ag. Les extrémités des découpes A8 et A10 proches du bord longi- tudinal du flan 12 sont disposées alignées selon la direction transversale T de ce flan 12. L'extrémité de la découpe A10 la plus proche du bord longitudinal du flan 12 est disposée à une distance F10 de l'extrémité de la découpe H8 la plus proche de ce bord selon la direction transversale du flan 12. La distance F10 est sensiblement égale à la distance Fpg. Les différentes découpes peuvent être réalisées simultané-5 ment, par exemple à l'aide d'un poinçon. La Demanderesse a constaté une amélioration sensible des performances de l'échangeur de chaleur selon l'invention. 10 Il a été décrit un échangeur de chaleur du type comprenant au moins un faisceau de tubes de circulation d'un premier fluide propre à être traversé par un écoulement d'un second fluide, et un empilement d'ailettes d'échange de chaleur généralement planes et traversées par les tubes, au moins une surface de 15 perturbation de l'écoulement de second fluide faisant saillie d'au moins une ailette de manière à créer un vortex étant disposée à distance choisie d'un tube, dans lequel une surface de guidage de vortex faisant saillie de l'ailette est disposée en aval de la surface de perturbation par rapport à 20 la direction de l'écoulement, à distance choisie respective-ment dudit tube et de ladite surface de perturbation, la surface de guidage étant orientée de manière à guider un vortex en direction du tube. 25 Une ailette d'échange de chaleur destinée à être montée dans l'échangeur selon l'invention a également été décrite. L'invention peut être appliquée à tout type d'échangeur de chaleur, par exemple condenseur, radiateur, ou refroidisseur 30 d'air de suralimentation. Bien que l'invention ait été décrite pour des tubes de section circulaire, elle peut être adaptée à des tubes de section de forme différente. Dans ce cas, les différents éléments géométriques caractérisant les surfaces de perturbation et de guidage peuvent présenter des dimensions choisies en fonction d'une dimension caractéristique de la section des tubes. L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit plus haut à titre d'exemple uniquement, mais englobe toutes les variantes et modifications que pourra envisager l'homme de l'art
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L'invention concerne une ailette d'échange de chaleur (6) pour un échangeur de chaleur du type généralement plane et comprenant au moins un orifice adapté au passage d'un tube. L'ailette comporte en outre au moins une première surface (8) dite de perturbation faisant saillie du plan de l'ailette, la première surface étant agencée de telle manière qu'elle est susceptible de créer un vortex dans un flux de fluide rencontrant l'ailette sensiblement parallèlement au plan de l'ailette. Une seconde surface (10) dite de guidage fait saillie de l'ailette, à distance choisie de l'orifice et de la première surface et la seconde surface est agencée de telle manière qu'elle guide le vortex en direction de l'orifice. L'invention concerne aussi un échangeur de chaleur comportant une telle ailette.Application notamment au domaine automobile.
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Revendications 1. Ailette d'échange de chaleur (6) pour un échangeur de chaleur du type généralement plane et comprenant au moins un orifice adapté au passage d'un tube et au moins une première surface (8) dite de perturbation faisant saillie du plan de l'ailette, la première surface étant agencée de telle manière qu'elle est susceptible de créer un vortex dans un flux de fluide (U) rencontrant l'ailette sensiblement parallèlement au plan de l'ailette, caractérisée en ce qu'une seconde surface (10) dite de guidage fait saillie de l'ailette, à distance choisie dudit orifice et de ladite première surface, ladite seconde surface étant agencée de telle manière qu'elle guide ledit vortex en direction de l'orifice. 2. Ailette d'échange de chaleur selon la 1, caractérisée en ce que la première surface (8) est disposée à distance choisie de l'orifice. 3. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que la première surface (8) présente une allure de triangle, une base (Lp) dudit triangle s'appuyant sur l'ailette (6). 4. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la seconde surface (10) présente une allure de trapèze, une grande base (Lg) dudit trapèze s'appuyant sur l'ailette (6). 5. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des revendica- tions précédentes, caractérisée en ce que la première surface (8) et la seconde surface (10) sont découpées dans l'ailette (6) et repliées de manière à faire saillie de ladite ailette. 17 6. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première surface (8) et la seconde surface (10) font saillie de l'ailette (6) de manière sensiblement perpendiculaire à ladite ailette. 7. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première surface (8) forme un angle (ap) choisi par rapport à une direction transversale de l'ailette et est orientée de manière à se rapprocher de l'orifice en s'éloignant d'un bord de l'ailette (6) proximal. 8. Ailette d'échange de chaleur selon la 7, caractérisée en ce que l'angle (ap) formé par la première surface (8) et la direction transversale de l'ailette (6) est compris entre 20 et 45 degrés. 9. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des revendica- tions précédentes, caractérisée en ce que la seconde surface (10) forme un angle (ag) choisi par rapport à une direction transversale de l'ailette et est orientée de manière à se rapprocher, au moins partiellement, de l'orifice en s'éloignant d'un bord de l'ailette (6) distal. 10. Ailette d'échange de chaleur selon la 9, caractérisée en ce que l'angle (ag) formé par la seconde surface (10) et la direction transversale de l'ailette (6) est compris entre 30 et 60 degrés. 11. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'une au moins des première (8) et seconde surfaces (10) est disposée en une30position par rapport à l'orifice choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. 12. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la seconde surface (8) présente une longueur (Lp) choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. 13. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des revendica- 10 tions précédentes, caractérisée en ce que la seconde surface (10) présente une longueur principale (Lg) choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. 14. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des revendica- 15 tions précédentes, caractérisée en ce qu'au moins une dimension supplémentaire (Ag, Bg) de la seconde surface (10) est choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. 20 15. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la seconde surface (10) est disposée à une distance (Cg) d'un centre de l'orifice choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice. 25 16. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les première (8) et seconde (10) surfaces sont distantes d'une longueur (Fpg) choisie en fonction d'une dimension caractéristique de 30 l'orifice. 17. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'un centre del'orifice est disposé à une distance (Kg) d'un bord proximal de l'ailette (6) choisie en fonction d'une dimension caractéristique de l'orifice: 18. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 11 à 17, caractérisée en ce que l'orifice présente une forme de cercle et en ce que ladite dimension caractéristique de l'orifice comprend un diamètre (D) dudit cercle. 19. Ailette d'échange de chaleur selon la 18 prise en combinaison de la 11, caractérisée en ce que la distance entre la première surface (8) et le centre de l'orifice suivant une direction longitudinal (L) de l'ailette (6) est comprise entre 0,8 et 1,2 fois le diamètre (D) de l'orifice. 20. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 18 et 19 prise en combinaison de la 11, caractérisée en ce que la distance (Cg) entre la seconde surface (10) et le centre de l'orifice est comprise entre 0,6 et 1,1 fois le diamètre D dudit orifice. 21. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 18 à 20 prise en combinaison de la 12, caractérisée en ce que la longueur (Lp) de la première surface (8) est comprise entre 0,2 et 0,6 fois le diamètre (D) de l'orifice. 22. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des revendica- tions 18 à 21 prise en combinaison de la 13, caractérisée en ce que la longueur principale (Lg) de la seconde surface (10) est comprise entre 0,75 et 1,25 fois le diamètre (D) de l'orifice. 23. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 18 à 22 prise en combinaison de la 14, caractérisée en ce qu'une grande dimension supplémentaire (Ag) de la seconde surface (10) est comprise entre 0,3 et 1,0 fois le diamètre (D) de l'orifice. 24. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 18 à 23 prise en combinaison de la 14, caractérisée en ce qu'une petite dimension supplémentaire (Bg) de la seconde surface (10) est comprise entre 0,2 et 0,45 fois le diamètre (D) de l'orifice. 25. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des revendica- tions 18 à 24 prise en combinaison de la 15, caractérisée en ce que la distance (Cg) de la seconde surface {10) au centre de l'orifice est comprise entre 0,6 et 1,1 fois le diamètre (D) de l'orifice. 26. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 18 à 25 prise en combinaison de la 16, caractérisée en ce que la longueur (Fpg) séparant les première (8) et seconde (10) surfaces est comprise entre 0,3 et 0,8 fois le diamètre (D) de l'orifice. 27. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des 18 à 26 prise en combinaison de la 17, caractérisée en ce que la distance (Kg) entre le centre de l'orifice et le bord proximal de l'ailette (6) est comprise entre 0,7 et 2 fois le diamètre (D) de l'orifice. 28. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première surface (8) fait saillie de l'ailette (6) d'une hauteur (Hp) choisie. 29. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la surface de guidage (10) fait saillie de l'ailette (6) d'une hauteur (Hg) choisie. 30. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première surface (8) forme dans le plan de l'ailette (6) un angle (ap) avec une direction transversale de l'ailette compris entre 20 et 45 degrés. 31. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la seconde surface (10) forme dans le plan de l'ailette (6) un angle (ag) avec une direction transversale de l'ailette compris entre 30 et 60 degrés. 32. Ailette d'échange de chaleur selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'ailette (6) présente au moins deux premières surfaces (8) agencées symétriquement par rapport à une direction transversale de l'ailette, de part et d'autre de l'orifice, chaque première surfacé étant suivie selon ladite direction transversale d'une seconde surface (10), les secondes surfaces étant agencées symétriquement par rapport à la direction transver- sale, de part et d'autre de l'orifice. 33. Échangeur de chaleur (1) comprenant au moins un faisceau de tubes (4) de circulation d'un premier fluide et un empile-ment d'ailettes (6) selon l'une des précédentes, et susceptible d'être traversé par un flux d'un second fluide selon une direction sensiblement transversale des ailettes (6), les premières surfaces (8) agissant en tant que surfaces de perturbation dudit flux de manière à créer des vortex, et les secondes surfaces (10) agissant en tant que surfaces de guidage des vortex en direction des tubes (4). 34. Échangeur de chaleur selon la 33, caracté- risé en ce que la première surface (8) de l'une au moins des ailettes (6) fait saillie de ladite ailette (6) d'une hauteur (Hp) choisie en fonction d'un pas d'empilement (E) d'ailettes. 35. Échangeur de chaleur selon l'une des 33 et 34, caractérisé en ce que la seconde surface(10) de l'une au moins des ailettes (6) fait saillie de ladite l'ailette d'une hauteur (Hg) choisie en fonction d'un pas d'empilement (E) d'ailettes.
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F
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F28
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F28F,F28D
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F28F 1,F28D 1
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F28F 1/32,F28D 1/053
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FR2890005
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A1
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VEHICULE AUTOMOBILE A TOIT ESCAMOTABLE, NOTAMMENT DE TYPE COUPE-CABRIOLET.
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L'invention concerne en général les véhicules automobiles à toit escamotable, notamment de type coupé-cabriolet. Plus précisément, l'invention concerne un véhicule automobile du type comprenant une surface fixe, un capot de coffre situé à l'arrière de la surface fixe, une ouverture s'étendant entre la surface fixe et le capot, un toit escamotable entre une position déployée à travers l'ouverture et une position repliée sous le capot, au moins un volet latéral apte à obturer au moins partiellement l'ouverture quand le toit occupe sa position repliée, et des moyens de liaison entre le volet et le capot, le capot étant mobile entre une position basse de fermeture du coffre et une position haute de dégagement du coffre. Des véhicules de ce type sont connus du document US-6,663,163, qui divulgue des volets latéraux montés pivotants sous le capot, chacun autour d'un axe transversal, et des moyens pour faire pivoter les volets Iaté- raux constitués d'un moteur et de câbles gainés d'entraînement des volets. Le débattement de tels volets est difficile à maîtriser quand le capot passe de sa position de fermeture à sa position de dégagement du coffre. Il est notamment difficile d'éviter les interférences entre les volets et la surface fixe. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un véhicule automobile équipé de volets latéraux dont la cinématique est améliorée. Dans ce but, l'invention concerne un véhicule du type précité, caractérisé en ce que les moyens de liaison comprennent des moyens de synchronisation pour faire pivoter le volet par rapport au capot dans un premier sens quand le capot se déplace vers sa position basse de fermeture, et dans un second sens opposé au premier quand le capot se déplace vers sa position haute de dégagement du coffre. Le véhicule peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les cornbinaisons techniquement possibles: - les moyens de liaison comprennent un bras longitudinal articulé au capot autour d'un axe transversal arrière, le volet étant monté pivotant par rapport au bras autour d'un axe transversal avant situé à l'avant de l'axe arrière; - les moyens de synchronisation comprennent des moyens d'entraînement du bras par rapport au capot en rotation autour de l'axe arrière; - les moyens d'entraînement comprennent un pignon menant solidaire du bras monté libre en rotation autour de l'axe arrière, un organe d'entraînement engrenant le pignon menant, et un organe moteur apte à déplacer l'organe d'entraînement par rapport au capot; - les moyens de synchronisation comprennent des moyens d'entraî- nement du volet en rotation autour de l'axe avant par rapport au bras quand celui-ci est entraîné en rotation autour de l'axe arrière par rapport au capot; - les moyens d'entraînement du volet comprennent au moins un pi-gnon fixe solidaire du capot monté autour de l'axe arrière, un pignon intermédiaire monté fou autour d'un axe transversal solidaire du bras et engre- nant le pignon fixe, un pignon mené solidaire du volet monté fou autour de l'axe avant, et un organe de transmission couplant en rotation le pignon me-né et le pignon intermédiaire; - l'organe de transmission est un câble de transmission engrenant à la fois le pignon intermédiaire et le pignon mené ; - l'organe de transmission est une courroie engrenant à la fois le pi- gnon intermédiaire et le pignon mené ; - le volet est mobile entre une position d'obturation de l'ouverture et une position de dégagement de l'ouverture dans laquelle le volet est escamoté sous le capot; - le volet se déplace entre ses positions d'obturation et de dégage-ment de l'ouverture par rotation du bras autour de l'axe arrière d'un premier angle supérieur à 120 , et par rotation concomitante du volet autour de l'axe avant d'un second angle supérieur à 120 ; et - les premier et second angles sont égaux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limita-tif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un véhicule auto-mobile conforme à l'invention, dont le toit est replié et dont le capot occupe sa position de fermeture du coffre; - la figure 2 est une représentation schématique simplifiée montrant les positions du volet quand le capot occupe sa position de fermeture (partie inférieure de la figure) et quand le capot occupe sa position de dégagement du coffre (partie supérieure de la figure) ; - la figure 3 est une représentation schématique similaire à celle de la figure 2, montrant, en partie inférieure, le capot en position de fermeture et le volet en position d'obturation, et, en partie supérieure, le capot en position de déploiement du toit et le volet en position escamotée sous le capot; et -la figure 4 est une vue en perspective agrandie des moyens de liai-son entre le volet et le capot des figures 2 et 3. Le véhicule représenté sur la figure 1 est de type coupé-cabriolet. Il comprend un habitacle 2, un coffre arrière fermé par un capot de coffre 4, et un toit escamotable non représenté. L'habitacle 2 est délimité vers l'arrière par une paroi transversale fixe 8, et deux tablettes horizontales 10, fixes, disposées de part et d'autre de la paroi transversale 8. Chaque tablette 10 est délimitée vers l'arrière par un bord libre transversal 11. Le capot de coffre 4 est décalé vers l'arrière par rapport aux tablettes 10 et à la paroi 8, de telle sorte qu'une ouverture 12 s'étend entre le capot 4 d'une part, et les tablettes 10 et la paroi 8 d'autre part. Cette ouverture 12 s'étend sur sensiblement toute la largeur du véhicule. Le toit est susceptible d'occuper sélectivement une position déployée à travers l'ouverture 12 et une position repliée sous le capot 4. Dans sa position déployée, le toit recouvre l'habitacle 2, et une partie arrière de ce toit est engagée dans l'ouverture 12 et se dresse verticalement ou légèrement inclinée vers l'avant par rapport à la verticale. Dans la position repliée du toit, celui-ci est entièrement escamoté dans le coffre, de telle sorte que l'ouverture 12 est dégagée. Comme le montre la figure 1, le véhicule comprend des volets 14, 16 et 18 susceptibles d'obturer l'ouverture 12 quand le toit occupe sa position repliée. Les volets avant 14 et arrière 16 obturent la partie centrale de l'ou- verture 12. Les volets latéraux 18, disposés de part et d'autre des volets avant et arrière 14 et 16, obturent les extrémités transversales de l'ouverture 12. Les volets avant et arrière 14 et 16 sont disposés l'un derrière l'autre, et présentent transversalement une largeur beaucoup plus importante que celle des volets latéraux 18. Les bords des volets 14, 16, 18 sont sensible-ment jointifs, de telle sorte que, quand le toit 6 est replié, les volets 14, 16, 18 créent une surface continue entre la paroi 8, les tablettes 10, et le bord avant 20 du capot 4. Le volet arrière 16 et les volets latéraux 18 sont susceptibles d'être escamotés pour permettre le déploiement du toit. A cet effet, le véhicule comprend des moyens 24 de liaison entre chaque volet latéral 18 et le capot 4, aptes à déplacer le volet 18 par rapport au capot 4, entre une position d'obturation de l'ouverture 12 et une position escamotée sous le capot 4, comme le montre la figure 3. Ces moyens seront décrits dans le détail plus bas. Le volet 14 est, quant à lui, fixe, et constitue la plage arrière du véhicule quand le toit est déployé. Le capot 4 est susceptible d'adopter trois positions: une position basse de fermeture du coffre (figures 2 et 3), une première position haute de dégagement du coffre (figure 2), et une seconde position haute de déploiement du toit (figure 3). Comme le montre la figure 2, le véhicule comprend à cet effet un axe de pivotement avant 26, transversal, situé sous l'ouverture 12, et des bras (non représentés) d'articulation du capot 4 autour de l'axe 26 sur la caisse du véhicule. Le capot 4 est rigidement fixé aux bras et est susceptible de passer de sa position de fermeture à sa position haute de dégagement du coffre par pivotement autour de l'axe 26. En position haute de dégagement du coffre, le bord transversal arrière 27 de ce capot 4 est situé relativement plus haut que le bord transversal avant 20 de ce même capot, et le coffre arrière du véhicule est accessible, de telle sorte qu'un utilisateur peut y déposer des bagages. Le capot 4 est également susceptible de pivoter autour d'un axe de pivotement arrière 28 transversal, comme le montre la figure 3, situé à proximité du bord arrière 27 du capot 4, pour passer de sa position de fermeture à sa position haute de déploiement du toit. Dans cette seconde posi- tion haute, le bord transversal avant 20 du capot 4 est relativement plus haut que le bord transversal arrière 27. Un large espace est dégagé entre le bord transversal avant 20 et le volet 14 ou les tablettes 10, de manière à autoriser le débattement du toit quand celui-ci passe de sa position repliée à sa position déployée, ou inversement. Ce large espace permet aussi le déplace- ment des volets 18 entre leurs positions d'obturation et leurs positions es- camotées. L'axe 26 est débrayable et est susceptible d'être désolidarisé de la caisse du véhicule quand le capot 4 passe de sa position de fermeture à sa seconde position haute de déploiement du toit. De même, l'axe 28 est débrayable et est susceptible d'être désolidarisé de la caisse du véhicule quand le capot 4 passe de sa position de fermeture à sa position haute de dégagement du coffre. Comme le montre la figure 1, chaque volet latéral 18 est délimité par un bord droit transversal avant 30, un bord droit transversal arrière 32, et des bords latéraux 34 reliant les bords droits avant et arrière. Les bords avant 30 et arrière 32 jouxtent respectivement la tablette 10 et le bord 20 du capot 4 en position d'obturation du volet 18. Le bord arrière 32 porte un joint à lèvres 35 (figures 2 et 3). Les moyens de liaison 24 de chaque volet 18 avec le capot 4 corn-prennent un axe d'articulation transversal arrière 36 situé sous le capot 4, un axe d'articulation transversal avant 38 situé sous le volet 18, à l'avant de l'axe arrière 36, et un bras longitudinal 40, présentant une extrémité liée à une face inférieure du capot 4 par l'axe 36, et une extrémité opposée liée au volet 18 par l'axe 38. L'axe avant 38 est situé entre les bords avant 30 et arrière 32 du volet 18. Les moyens de liaison 24 comprennent en outre des moyens de synchronisation 42 pour faire pivoter le volet 18 autour de l'axe avant 38 par rapport au capot 4 vers l'arrière quand le capot 4 se déplace de sa position de fermeture vers sa position haute de dégagement du coffre, et pour faire pivoter le volet 18 autour de l'axe 38 vers l'avant, c'està-dire vers la tablette 10, quand le capot 4 se déplace de sa position de dégagement du coffre vers sa position de fermeture. Les moyens de synchronisation 42 comprennent des moyens motorisés 43 d'entraînement du bras 40 en rotation autour de l'axe 36 par rapport au capot 4. Les moyens 43 d'entraînement du bras comprennent un pignon me- nant 44 solidaire du bras 40 monté libre en rotation autour de l'axe arrière 36 (figure 4), un câble d'entraînement 46 engrenant le pignon menant 44 et un organe moteur 48 apte à déplacer le câble d'entraînement 46 par rapport au capot 4. L'organe moteur 48 est fixé sous le capot 4, comme le montre la figure 2. Le câble 46 est susceptible d'être déplacé le long du capot 4, sen- siblement perpendiculairement à l'axe d'articulation 36, sélectivement soit vers l'avant, soit vers l'arrière, comme le montre la double flèche F de la figure 4. Les moyens de synchronisation 42 comprennent encore des moyens 50 d'entraînement du volet 18 en rotation autour de l'axe avant 38 par rapport au bras 40 quand celui-ci est entraîné en rotation autour de l'axe arrière 36 par rapport au capot 4, représentés sur la figure 4. Les moyens 50 comprennent un pignon fixe 52 solidaire du capot 4 monté autour de l'axe arrière 36, un pignon intermédiaire 54 monté fou au-tour d'un axe transversal 56 et engrenant le pignon fixe 52, un pignon mené 58 solidaire du volet 18 monté fou autour de l'axe avant 38 et un organe de transmission 60 couplant en rotation le pignon mené 58 et le pignon intermédiaire 54. L'axe transversal 56 est solidaire du bras 40 et est disposé entre les axes d'articulation 36 et 38, à proximité de l'axe d'articulation arrière 36. Les pignons 44, 52, 54 et 58 présentent chacun une denture externe. Comme le montre la figure 4, le volet 18 comprend deux plaques planes parallèles 62 faisant saillie à partir d'une face inférieure de ce volet 18. Le pignon mené 58 est monté fixe entre les plaques 62. Le bras 40 forme deux flasques 64 entre lesquels est monté l'axe d'articulation avant 38. Les plaques 62 et le pignon mené 58 sont disposés entre les flasques 64 et sont traversés par l'axe d'articulation 38. L'organe de transmission 60 est un câble métallique de section ronde, présentant un filetage externe 66 sur toute sa longueur. Le filetage 66 en- grène les dentures du pignon mené 58 et du pignon intermédiaire 54. Le câble 60 est guidé en translation dans un canal 68 rectiligne et longitudinal, ménagé dans le bras 40, s'étendant sur toute la longueur longitudinale du bras 40. Le câble 60 est libre en translation à l'intérieur du canal 68. Le moteur 48 est fixé au capot 4, à distance à l'arrière de l'axe d'articulation arrière 36 (figure 2). Le câble 46 s'étend depuis le moteur 48 jus-qu'au pignon menant 44. Le câble 46 est métallique, de section circulaire, et présente au niveau du pignon menant 44 un filetage externe 70 engrenant la denture du pignon menant 44. Le câble 46 est guidé dans une gaine rigide-ment fixée sous le capot 4 (non représentée). Les moyens de synchronisation 42 comprennent également un organe de pilotage 72, et quatre capteurs de fin de course (non représentés). Un capteur de fin de course est actionné par le capot 4 quand celui-ci arrive dans sa position haute de dégagement du coffre. Un autre capteur de fin de course est actionné par le capot 4 quand celui-ci arrive en position haute de déploiement du toit. Encore un autre capteur de fin de course est actionné par le capot 4 quand celui-ci arrive à sa position de fermeture à partir de sa position de dégagement du coffre. Enfin, un dernier capteur de fin de course est actionné par le capot 4 quand celuici arrive à sa position de fermeture à partir de sa position haute de déploiement du toit. Les cap- teurs de fin de course renseignent l'organe de pilotage 72. L'organe de pilotage 72 comprend par exemple une carte électronique ou un calculateur ou une partie de calculateur. Il commande le moteur 48. Le fonctionnement des moyens de synchronisation va maintenant 30 être décrit, en référence à la figure 2. La partie inférieure de la figure 2 illustre la situation dans laquelle le capot 4 est en position de fermeture, le volet latéral 18 étant en position d'obturation de l'ouverture 12. Le bord droit avant 30 du volet 18 porte contre le bord 11 de la tablette 10 en recouvrant partiellement celui-ci. Le joint 35 est plaqué sous le bord transversal avant 20 du capot 4. L'ouverture 12 est donc obturée de manière parfaitement continue et étanche entre la tablette 10 et le capot 4. Quand le capot 4 quitte sa position basse de fermeture du coffre et va vers sa position haute de dégagement du coffre, le capteur de fin de course correspondant avertit l'organe de pilotage 72, et celui-ci démarre le moteur 48. Le moteur 48 entraîne le câble 46 vers l'avant, comme illustré par la fié- che FI de la figure 2. Le déplacement du câble 46 provoque la rotation du pignon menant 44 et du bras 40 selon la flèche F3 de la figure 2, c'est-à-dire dans le sens horaire sur la figure 2. L'axe 56 se déplace avec le bras 40 autour du pignon fixe 52, de telle sorte que le pignon intermédiaire 54 est entraîné en rotation par rapport au bras 40 selon la flèche F3 de la figure 2, c'est-à-dire dans le sens horaire. A son tour, le câble 60 est entraîné en translation par rapport au bras 40 vers l'avant, suivant la flèche F2 de la figure 2, par le pignon intermédiaire 54. La translation du câble 60 provoque la rotation du pignon mené 58, suivant la flèche F3 de la figure 2. Le volet 18 bascule donc vers l'arrière avec le pi- gnon mené 58, comme illustré sur la partie supérieure de la figure 2. Quand le capot 4 arrive dans sa position haute de dégagement du coffre, il actionne le capteur de fin de course correspondant, et l'organe de pilotage 72 arrête le moteur 48. Dans la position haute de dégagement du coffre du capot 4, le bord droit avant 30 du volet 18 est écarté de la tablette 10. Il est décalé vers l'avant du véhicule par rapport au bord libre arrière 11 de la tablette 10 et vers le haut par rapport à cette tablette 10. L'organe de pilotage 72 commande le moteur 48 pour que l'écartement vertical entre le bord droit avant 30 du volet 18 et la tablette 10 soit supérieur à 10 mm, et vaille par exemple 15 mm. Le joint 35 est écarté du bord avant 20 du capot 4. La course angulaire totale du bras 40 autour de l'axe 36, correspondant au déplacement du capot de sa position de fermeture à sa position de dégagement du coffre, est faible. Elle est typiquement inférieure à 10 , et vaut par exemple 5 . Quand le capot 4 revient de sa position de dégagement du coffre à sa position de fermeture, les moyens de synchronisation 42 fonctionnent en sens exactement inverse de la séquence décrite ci-dessus. Quand le capot 4 quitte sa position haute de dégagement du coffre, le capteur de fin de course correspondant renseigne l'organe de pilotage 72, et celui-ci commande le fonctionnement du moteur 48. Celui-ci entraîne le câble 46 en sens inverse de la flèche F1 de la figure 2, provoquant le pivote- ment du bras 40 en sens inverse de la flèche F3, le déplacement du câble 60 en sens inverse de la flèche F2, et enfin le pivotement du volet 18 en sens inverse de la flèche F3. La séquence d'opération permettant de déployer et de replier le toit va être décrite dans les paragraphes suivants, en référence à la figure 3. Pour faire passer le toit de sa position repliée à sa position déployée, le capot 4 est, dans une première phase, déplacé de sa position de fermeture à sa position de déploiement du toit, par rotation autour de l'axe de pivotement arrière 28 suivant la flèche F4 de la figure 3. Quand le capot 4 quitte sa position de fermeture et se déplace vers sa position de déploiement du toit, le capteur de fin de course correspondant avertit l'organe de pilotage 72. Celui-ci maintient le moteur 48 inactif, de telle sorte que le bras 40 et le volet 18 restent en position. Quand le capot 4 arrive à sa position haute de déploiement du toit, le capteur de fin de course correspondant avertit l'organe de pilotage 72. Celui- ci commande alors au moteur 48 de déplacer, dans une seconde phase, le câble 46 suivant la flèche F5 de la figure 3, c'est-à-dire vers l'arrière. Le câble 46 entraîne à son tour le pignon menant 44 et le bras 40 en rotation au-tour de l'axe 36 selon la flèche F7 de la figure 3, c'est-à-dire dans le sens anti-horaire. L'axe 56 est entraîné avec le bras 40 en rotation autour de l'axe arrière 36, de telle sorte que le pignon intermédiaire 54, qui engrène le pignon fixe 52, est entraîné en rotation suivant la flèche F7 autour de l'axe 56. Le câble 60 est à son tour entraîné par le pignon 54 en translation suivant la flèche F6 de la figure 3, c'est-à-dire vers l'arrière. Le câble 60 en-traîne le pignon mené 58 et le volet 18 en rotation autour de l'axe avant 38, suivant la flèche F8 de la figure 3, c'est-à-dire dans le sens anti-horaire. Le volet 18 passe ainsi de sa position d'obturation à sa position de dégagement de l'ouverture 12 par une rotation du bras 40 autour de l'axe arrière 36 d'un premier angle supérieur à 120 , et par rotation concomitante du volet 18 autour de l'axe avant 38 d'un second angle lui aussi supérieur à 120 . De préférence, les premier et second angles sont égaux, et valent chacun 180 . La position de dégagement du volet 18 est illustrée sur la par-tie supérieure de la figure 3. L'organe de pilotage 72 arrête le moteur 48 quand le bras 40 a pivoté autour de l'axe arrière 36 d'un angle prédéterminé, ici 180 . Le toit passe ensuite de sa position repliée à sa position déployée, et enfin, le capot 4 revient de sa position de déploiement du toit à sa position de fermeture. La séquence d'opérations permettant de replier le toit est exactement inverse de celle décrite ci-dessus pour déployer le toit. Pendant la première phase, quand le capot est déplacé de sa position de fermeture à sa position de déploiement du toit, le moteur 48 est maintenu à l'arrêt par l'organe de pilotage 72, et le volet 18 reste en position escamotée. Quand le capot 4 arrive à sa position de déploiement du toit, le capteur de fin de course correspondant prévient l'organe de pilotage 72, qui initie la seconde phase en commandant au moteur 48 de déplacer le câble 46 en sens inverse de la flèche F5 de la figure 3. Le bras 40 est alors entraîné en rotation en sens inverse de la flèche F7 autour de l'axe arrière 36, et le volet 18 est entraîné en rotation autour de l'axe avant 38 en sens inverse de la flèche F8. Quand le bras 40 a pivoté autour de l'axe 36 de 180 , et que le volet 18 a pivoté autour de l'axe 38 également de 180 , l'organe de pilotage 72 arrête le moteur 48. Le toit passe ensuite de sa position déployée à sa position repliée, et enfin le capot 4 revient de sa position de déploiement du toit à sa position de fermeture. Le véhicule décrit ci-dessus présente de multiples avantages. Les volets latéraux sont maintenus en appui sur les tablettes 10 par le bras 40 quand le capot occupe sa position basse. Le jeu entre les volets 18 et les tablettes 10 est donc ramené au minium. Le fait que le volet 18 soit entraîné en rotation vers l'arrière quand le capot va vers sa position de dégagement du coffre, permet d'assurer un jeu d'au moins 10 mm entre le volet 18 et les tablettes 10, suivant une direction verticale, quand le capot 4 est ouvert. Le volet 18 ne peut donc pas venir endommager la surface de la tablette 10 au cours de son déplacement. Les câbles d'entraînement 46 et 60 pourraient par exemple être rem-placés par des courroies crantées, ou des câbles non filetés coopérant avec des leviers basculants remplaçant les pignons 44 et 58
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L'invention concerne un véhicule automobile comprenant une surface fixe (10), un capot de coffre (4) situé à l'arrière de la surface fixe (10), une ouverture s'étendant entre la surface fixe (10) et le capot (4), un toit escamotable entre une position déployée à travers l'ouverture et une position repliée sous le capot (4), au moins un volet latéral (18) apte à obturer au moins partiellement l'ouverture quand le toit occupe sa position repliée, et des moyens de liaison (24) entre le volet (18) et le capot (4), le capot (4) étant mobile entre une position basse de fermeture du coffre et une position haute de dégagement du coffre. Les moyens de liaison (24) comprennent des moyens de synchronisation (42) pour faire pivoter le volet (18) par rapport au capot (4) dans un premier sens quand le capot (4) se déplace vers sa position basse de fermeture, et dans un second sens opposé au premier quand le capot (4) se déplace vers sa position haute de dégagement du coffre.
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1. Véhicule automobile comprenant une surface fixe (10), un capot de coffre (4) situé à l'arrière de la surface fixe (10), une ouverture (12) s'étendant entre la surface fixe (10) et le capot (4), un toit escamotable entre une position déployée à travers l'ouverture (12) et une position repliée sous le capot (4), au moins un volet latéral (18) apte à obturer au moins partielle-ment l'ouverture (12) quand le toit occupe sa position repliée, et des moyens de liaison (24) entre le volet (18) et le capot (4), le capot (4) étant mobile entre une position basse de fermeture du coffre et une position haute de dé- gagement du coffre, caractérisé en ce que les moyens de liaison (24) comprennent des moyens de synchronisation (42) pour faire pivoter le volet (18) par rapport au capot (4) dans un premier sens quand le capot (4) se déplace vers sa position basse de fermeture, et dans un second sens opposé au premier quand le capot (4) se déplace vers sa position haute de dégage- ment du coffre. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison (24) comprennent un bras longitudinal (40) articulé au capot (4) autour d'un axe transversal arrière (36), le volet (18) étant monté pivotant par rapport au bras (40) autour d'un axe transversal avant (38) situé à l'avant de l'axe arrière (36). 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (42) comprennent des moyens (43) d'entraînement du bras (40) par rapport au capot (4) en rotation autour de l'axe arrière (36). 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (43) comprennent un pignon menant (44) solidaire du bras (40) monté libre en rotation autour de l'axe arrière (36), un organe d'entraînement (46) engrenant le pignon menant (44), et un organe moteur (48) apte à déplacer l'organe d'entraînement (46) par rapport au capot (4) . 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de synchronisation (42) comprennent des moyens d'entraînement (50) du volet (18) en rotation autour de l'axe avant (38) par rapport au bras (40) quand celui-ci est entraîné en rotation autour de l'axe arrière (36) par rapport au capot (4). 6. Véhicule selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que les moyens d'entraînement (50) du volet (18) comprennent au moins un pignon fixe (52) solidaire du capot (4) monté autour de l'axe arrière (36), un pignon intermédiaire (54) monté fou autour d'un axe transversal (56) solidaire du bras (40) et engrenant le pignon fixe (52), un pignon mené (58) solidaire du volet (18) monté fou autour de l'axe avant (38), et un organe de transmission (60) couplant en rotation le pignon mené (58) et le pignon in- termédiaire (54). 7. Véhicule selon la 6, caractérisé en ce que l'organe de transmission (60) est un câble de transmission engrenant à la fois le pignon intermédiaire (54) et le pignon mené (58). 8. Véhicule selon la 6, caractérisé en ce que l'organe de transmission (60) est une courroie engrenant à la fois le pignon intermédiaire (54) et le pignon mené (58). 9. Véhicule selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le volet (18) est mobile entre une position d'obturation de l'ouverture (12) et une position de dégagement de l'ouverture (12) dans la- quelle le volet (18) est escamoté sous le capot (4). 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que le volet (18) se déplace entre ses positions d'obturation et de dégagement de l'ouverture (12) par rotation du bras (40) autour de l'axe arrière (36) d'un premier angle supérieur à 120 , et par rotation concomitante du volet (18) autour de l'axe avant (38) d'un second angle supérieur à 120 . 11. Véhicule selon la 10, caractérisé en ce que les premier et second angles sont égaux.
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B
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B60
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B60J
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B60J 7
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B60J 7/20
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FR2890632
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A1
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PROCEDE POUR LA DETECTION DE LA TENUE D'UN VOLANT DE CONDUITE D'UNE DIRECTION ASSISTEE ELECTRONIQUE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne, de façon générale, les véhicules automobiles équipés d'une direction assistée électrique. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse à un procédé pour la détection de la tenue d'un volant de conduite d'une direction assistée électrique de véhicule automobile, De manière généralement connue, une direction assistée électrique de véhicule automobile comprend un moteur électrique d'assistance, à deux sens de rotation, dont l'arbre de sortie est habituellement accouplé, par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse par exemple à vis sans fin et roue tangente, à la colonne de direction du véhicule, de manière à transmettre un couple moteur (éventuellement aussi un couple résistant) à cette colonne de direction. Le couple d'assistance est lui-même communiqué, par l'intermédiaire de la partie mécanique de la direction généralement du type à pignon et crémaillère, aux deux roues directrices du véhicule concerné, de manière à les orienter en vue d'un braquage à droite ou à gauche, ou d'un redressement. On connaît aussi des directions assistées électriques avec système d'assistance agissant sur la crémaillère; dans de tels systèmes, le moteur électrique d'assistance est accouplé, par exemple, à un réducteur du type vis à billes qui transmet l'effort d'assistance directement à la crémaillère. Le moteur électrique d'assistance est piloté par un calculateur électronique embarqué, qui reçoit divers signaux d'entrée et qui les traite, de manière à commander de manière optimisée, à chaque instant, le moteur électrique d'assistance. Les grandeurs d'entrée ainsi exploitées dans le calculateur, pour la régulation de la direction assistée électrique, sont en particulier la position angulaire instantanée du volant de conduite du véhicule, et/ou du moteur électrique d'assistance, le couple exercé par le conducteur sur le volant, et la vitesse instantanée du véhicule. Le calculateur peut aussi exploiter d'autres paramètres, déduits par un calcul, par exemple la vitesse de rotation du volant obtenue en tant que dérivée, par rapport au temps, de l'angle du volant. En ce qui concerne plus particulièrement le couple exercé par le conducteur sur le volant, la mesure de couple est habituellement réalisée, lorsque le véhicule circule, par un capteur de couple disposé en général sur la colonne de direction. L'information fournie par un tel capteur est traitée par le calculateur embarqué, pour déterminer la consigne de couple que le moteur électrique d'assistance doit appliquer au cours d'un virage. Pour assurer un confort de conduite maximal, le calculateur électronique applique différentes "stratégies" de commande de l'assistance selon les phases de conduite. En particulier, certaines stratégies doivent s'activer uniquement lorsque le conducteur ne tient pas le volant, pour, par exemple, pouvoir réaliser des calibrations en temps réel du système de direction. Pour réaliser ces opérations, il s'avère donc nécessaire de pouvoir distinguer une tenue même très légère du volant par le conducteur, d'un lâcher total de ce dernier, par exemple à un feu rouge. Cette détection peut s'avérer nécessaire aussi bien lorsque le véhicule est à l'arrêt, que lorsqu'il roule. Les systèmes actuels de détection de la tenue du volant nécessitent généralement un capteur ou équipement supplémentaire, qui complique et rend plus onéreux le système de direction. La présente invention vise à éviter cet inconvénient en proposant un procédé permettant de déterminer précisément et de manière efficace, sans nécessiter de capteur ou équipement supplémentaire, si le conducteur tient ou non le volant, même si cette tenue engendre des couples très faibles, de l'ordre du dixième de Nm. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour la détection de la tenue d'un volant de conduite d'une direction assistée électrique de véhicule automobile, la direction comprenant un moteur électrique d'assistance piloté par un calculateur électronique embarqué, notamment à partir de mesures du couple au volant réalisées par un capteur de couple disposé sur la colonne de direction, ce procédé consistant: - à initialiser à zéro une variable de compteur de mesures effectuées par ledit capteur de couple; - tant que la variable de compteur est de valeur inférieure à un seuil d'acquisitions prédéterminé, à mettre en mémoire une valeur de mesure par ledit capteur du couple au volant, à incrémenter de un la variable de compteur de mesures, puis à calculer une variance des valeurs mesurées du couple au volant; - à émettre un signal de tenue de volant si la variance calculée est supérieure à un seuil de variance prédéterminé, - à émettre un signal de non tenue de volant si la variance calculée est inférieure audit seuil de variance prédéterminé. Ainsi, le procédé selon l'invention est basé sur une analyse statistique d'un signal d'entrée analogique provenant du capteur de couple. Les signaux de tenue ou de non tenue de volant sont par exemple des signaux booléens adressés au calculateur électronique en vue d'être traités et utilisés localement dans le système de direction pour le pilotage du moteur électrique d'assistance, ou adressés par un réseau embarqué dans le véhicule en vue d'une utilisation autre, par exemple pour avertir le conducteur en cas d'endormissement, etc. L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé illustrant, à titre d'exemple, un mode de mise en oeuvre de ce procédé. La figure 1 est une vue en perspective, schématisée, d'une direction assistée électrique pouvant mettre en ceuvre le procédé de l'invention. La figure 2 est un exemple de courbe de mesures du couple au volant afin d'illustrer l'invention dans son principe. La figure 3 est un schéma-bloc qui illustre le procédé complet objet de l'invention. La figure 1 rappelle quels sont les principaux éléments composant un système de direction assistée électrique. Une telle direction comprend, d'une part, une partie mécanique comprenant un volant de conduite 2 lié en rotation à une colonne de direction 3, dont l'extrémité éloignée du volant 2 porte un pignon de direction en prise avec une crémaillère 4, montée coulissante dans un carter de direction 5. Les deux extrémités opposées de la crémaillère 4 sont respectivement liées, par l'intermédiaire de biellettes 6 et 7, aux roues directrices droite et gauche (non représentées) du véhicule automobile concerné. La direction comprend, pour assister l'effort manuel exercé par le conducteur du véhicule sur le volant 2, un moteur électrique d'assistance 8 à deux sens de rotation, dont l'arbre de sortie est accouplé, par l'intermédiaire d'un réducteur de vitesse 9 notamment à vis sans fin et roue tangente, à la colonne de direction 3, de manière à transmettre un couple moteur (éventuellement aussi un couple résistant) à cette colonne de direction 3. Le moteur électrique d'assistance 8 est piloté par un calculateur électronique embarqué 10, qui reçoit et traite divers signaux, en provenance de capteurs. Dans une réalisation habituelle, le calculateur électronique 10 reçoit un signal électrique issu d'un capteur 11 de l'angle du volant 2, représentatif de l'angle instantané de braquage du véhicule automobile concerné, et ce calculateur 10 reçoit aussi un signal issu d'un capteur de couple 12 placé sur la colonne de direction 3, et mesurant ainsi le couple exercé par le conducteur sur le volant 2. Dans l'exemple illustré, il est encore prévu un capteur 13 de la position instantanée du moteur électrique d'assistance 8. A partir de ces diverses informations, et éventuellement de paramètres extérieurs à la direction, tels que la vitesse du véhicule, le calculateur électronique 10 pilote le moteur électrique d'assistance 8, en définissant à tout moment un couple ou un effort d'assistance, pouvant amplifier ou au contraire compenser l'effort appliqué par le conducteur sur le volant 2, selon des "lois d'assistance" prédéfinies. L'invention est plus particulièrement basée sur une analyse statistique du signal fourni par le capteur de couple 12. Sur la courbe de la figure 2, des mesures du signal de couple au volant sont effectuées lors du roulage du véhicule. Sur cette courbe, on peut distinguer deux phases Ti et T2: l'une Ti, de 9 secondes à 15 secondes, durant laquelle le volant est légèrement tenu par le conducteur, et l'autre T2, de 16 secondes à 19,5 secondes, durant laquelle le volant est lâché. On remarque que, durant ces deux phases Ti et T2, le niveau de couple est relativement faible, ici inférieur à 0,5 Nm. Un calcul de la variance sur ces deux zones Ti et T2 donne une variance de 1,32.10-3 N2.m2 pour Ti (avec le volant légèrement tenu) et une 30 variance de 0,1.10"3 N2.m2 pour T2 (avec le volant lâché). Même si l'amplitude du signal de couple est quasiment identique, le rapport des variances entre ces deux cas est ainsi supérieur à 10, ce qui permet, par le procédé objet de l'invention, de distinguer de manière simple, fiable et précise si le volant est tenu ou non. La figure 3 représente un schéma-bloc, en quatre blocs A, B, C et D, d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Variance = nÉ(n l) Un bloc B vérifie que le nombre n de points de mesure x atteint un seuil N prédéterminé selon la fréquence d'acquisition de points de mesure souhaitée. Un bloc C vérifie que la variance des n points de mesure x relevés 10 est inférieure à un seuil de variance M prédéterminé qui distingue les états "volant lâché" et "volant tenu". Enfin, un bloc D relie les sorties des blocs B et C par un opérateur booléen "ET". Lorsque la variance des N points de mesure relevés est inférieure 15 au seuil M, le signal de sortie S du bloc D égale un, ce qui signifie que le volant n'est pas tenu. En revanche, quand la variance des N points de mesure relevés est supérieure au seuil M, le signal de sortie S du bloc D égale zéro, ce qui signifie que le conducteur exerce un couple même très faible sur le volant. La variable n est bien entendu réinitialisée à zéro après cette vérification. Contrairement aux systèmes connus de détection de tenue du volant, la solution développée par le Demandeur ne nécessite aucun capteur ou équipement supplémentaire. Seule une stratégie de commande spécifique est mise en oeuvre au niveau du calculateur électronique 10 pour obtenir cette information qui peut donc venir en complément (dans le cas d'une solution redondée) ou en remplacement des solutions de l'art antérieur. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas au seul mode de mise en oeuvre de ce procédé qui a été décrit ci-dessus, à titre d'exemple; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention, quels que soient notamment les particularités de la direction assistée électrique concernée, le détail de l'algorithme ou les moyens de calcul mis en oeuvre. A chaque nouvelle mesure de couple x par le capteur 12, un premier bloc A incrémente de un une variable n de compteur des points de mesure à analyser, et calcule une variance des n points de mesure x relevés selon la formule: n xz (1x)2
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Le procédé consiste - à initialiser à zéro une variable (n) de compteur de mesures (x) effectuées par ledit capteur de couple (12);- tant que la variable de compteur (n) est de valeur inférieure à un seuil (N) prédéterminé, à mettre en mémoire une valeur (x) de mesure par ledit capteur (12) du couple au volant, à incrémenter de un la variable (n) de compteur de mesures, à calculer une variance (Variance) des (n) valeurs mesurées (x) du couple au volant ;- à émettre un signal de tenue de volant (S=0) si la variance calculée (Variance) est supérieure à un seuil de variance (M) prédéterminé,- à émettre un signal de non tenue de volant (S=1 ) si la variance calculée (Variance) est inférieure audit seuil de variance (M) prédéterminé.
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1- Procédé pour la détection de la tenue d'un volant de conduite (2) d'une direction assistée électrique de véhicule automobile, la direction comprenant un moteur électrique d'assistance (8) piloté par un calculateur électronique (10) embarqué, notamment à partir de mesures du couple au volant (2) réalisées par un capteur de couple (12) disposé sur la colonne de direction (3), caractérisé en ce qu'il consiste - à initialiser à zéro une variable (n) de compteur de mesures (x) effectuées par ledit capteur de couple (12); - tant que la variable de compteur (n) est de valeur inférieure à un seuil (N) prédéterminé, - à mettre en mémoire une valeur (x) de mesure par ledit 15 capteur (12) du couple au volant, - à incrémenter de un la variable (n) de compteur de mesures, - à calculer une variance (Variance) des (n) valeurs mesurées (x) du couple au volant par la formule suivante: n.lxz (lx)2 Variance = - ; nÉ(n-1) - à émettre un signal de tenue de volant (S=0) si la variance calculée (Variance) est supérieure à un seuil de variance (M) prédéterminé, - à émettre un signal de non tenue de volant (S=1) si la variance calculée (Variance) est inférieure audit seuil de variance (M) prédéterminé. 2- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les signaux de tenue ou de non-tenue de volant sont des signaux booléens (S) adressés au calculateur électronique (10) en vue d'être traités pour le pilotage du moteur électrique d'assistance (8) ou adressés par un réseau embarqué dans le véhicule en vue d'une utilisation autre.
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B
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B62
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B62D
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B62D 15
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B62D 15/02
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FR2887755
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A1
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IMPLANT D'OSTEOSYNTHESE
| 20,070,105 |
La présente invention concerne un implant d'ostéosynthèse notamment du rachis et un dispositif pour fixer plusieurs vertèbres entre elles et étayer le rachis. Pour différentes pathologies, les chirurgiens spécialistes de la colonne vertébrale sont amenés à fixer deux ou plusieurs vertèbres entre elles. Ils utilisent pour cela différents systèmes d'ostéosynthèse. Tous possèdent au moins un élément d'ancrage et un élément de liaison qui sont solidarisés l'un à l'autre. On peut classer ces systèmes dans deux grandes familles: les systèmes dont l'élément de liaison est une plaque et les systèmes dont l'élément de liaison est une barre généralement cylindrique et souvent munie d'aspérités en surface. Les systèmes comportant un élément de liaison qui est une barre sont euxmêmes classables en plusieurs familles Ceux dont l'élément d'ancrage possède une fente en U ou un alésage dans lequel vient se loger la barre, et ceux qui disposent d'un élément intermédiaire assimilable à une pince qui est fixé sur l'élément d'ancrage et vient pincer l'élément de liaison. Parmi les systèmes dont l'élément d'ancrage possède une fente on distingue les systèmes dits monoaxiaux et les systèmes dits polyaxiaux . Les systèmes monoaxiaux impliquent que l'élément de liaison est bloqué selon un angle fixe par rapport à l'élément d'ancrage, tandis que les systèmes polyaxiaux possèdent une rotule permettant aux éléments d'être bloqués dans presque n'importe quelle position relative. Pour des raisons de simplicité d'utilisation par les chirurgiens, les systèmes polyaxiaux sont aujourd'hui privilégiés. Si ces systèmes autorisent aux chirurgiens une certaine tolérance dans le placement des implants d'ancrage ils présentent plusieurs inconvénients qui compliquent le geste chirurgical et augmentent par conséquent les risques de faute opératoire. En effet les systèmes polyaxiaux aujourd'hui disponibles présentent un élément d'ancrage possédant une tête articulée et mobile sur une rotule, et un élément de blocage pour venir fixer les différentes parties. Par conséquent la tête articulée reste mobile tant que le chirurgien n'a pas fixé l'ensemble. Elle peut alors bouger librement, ce qui rend périlleuse la mise en place de l'élément de liaison, surtout dans les cas de montages longs (plus de trois éléments d'ancrages dans lesquels on vient insérer l'élément de liaison). Par ailleurs, l'élément de blocage doit être installé lors de l'opération par le chirurgien et cette opération est plus ou moins délicate selon les cas. De plus, les éléments d'ancrage sont réalisés en plusieurs pièces, ce qui augmente leur prix de fabrication. Classiquement, comme décrit par exemple dans FR-A-2 658 414 ou 2 680 461 ou EP-A-O 283 373 ou 0 348 272, le corps de fixation de l'élément de liaison cylindrique comporte un filetage qui guide une vis de blocage dudit élément de liaison selon une direction radiale par rapport à cet élément de liaison, colinéaire avec le point de contact de l'élément de liaison sur lequel vient s'exercer la pression de blocage, de telle sorte que l'élément de liaison est pressé contre le fond de la fente en U ou de l'alésage. Or la demanderesse a conçu un nouveau type d'implant d'ostéosynthèse qui préserve la tolérance de placement des éléments d'ancrage et remédie notamment aux inconvénients précités. Contrairement à l'art antérieur, selon l'invention, l'axe de déplacement de la vis de blocage suit une direction décalée par rapport au point de contact de l'élément de liaison sur lequel vient s'exercer la pression de blocage. Egalement contrairement à l'art antérieur, selon l'invention, la vis de blocage ne prend pas appui sur un cylindre taraudé ou sur les deux branches opposées en U, mais sur une seule branche et sur l'élément de liaison venant lui-même en appui contre l'autre branche. C'est pourquoi la présente demande a pour objet un implant pour dispositif d'ostéosynthèse comprenant: - un dispositif pour l'ancrage osseux muni d'un système d'ancrage osseux et d'une tête de fixation d'un élément de liaison, dans lequel la tête comprend deux branches latérales délimitant entre elles un canal de réception de l'élément de liaison, et comprenant également: - une pièce allongée de blocage de l'élément de liaison, caractérisée en ce qu'une des branches latérales comporte intérieurement un cuvelage pour guider la pièce de blocage, la largeur de la pièce de blocage, l'écartement des branches latérales et la largeur de l'élément de liaison étant adaptés pour que l'élément de liaison soit enserré entre l'autre branche latérale et la pièce de blocage. L'implant pour dispositif d'ostéosynthèse selon l'invention est avantageusement monobloc. Le système d'ancrage osseux peut notamment comprendre un crochet pour se fixer par exemple derrière un pédicule. Il comprend de préférence une vis, et l'implant selon l'invention est alors notamment une vis pédiculaire. La tête de fixation est installée à l'extrémité du système d'ancrage osseux. Elle a avantageusement une configuration générale environ sphérique ou cylindrique. De préférence un ou avantageusement plusieurs méplats en diminuent les dimensions. La tête comprend un canal de réception de l'élément de liaison qui est une fente allongée dans laquelle on place un segment de l'élément de liaison. Cette fente délimite deux branches installées latéralement sur la tête. L'élément de liaison vient s'appuyer sur l'une des branches, et la pièce de blocage de l'élément de liaison vient s'appuyer sur l'autre des branches. Le fond de la fente allongée, situé du côté du système d'ancrage, peut être plat, concave ou de préférence convexe. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention la branche sur laquelle l'élément de liaison vient s'appuyer et donc formant butée peut être pleine, ou munie de tout moyen(s), avantageusement d'orifices ou d'évidements, permettant à l'élément de liaison de s'appuyer sur la paroi en plusieurs zones distinctes. L'élément de liaison est avantageusement une tige de préférence cylindrique, notamment de section homogène. Sa surface peut être lisse mais comprend avantageusement des aspérités, par exemple des pointes de diamant, des stries ou nervures. La pièce allongée de blocage de l'élément de liaison peut être un ergot, mais de préférence un boulon ou une vis fileté(e). Cette vis ou boulon comprend avantageusement une ou plusieurs fentes pour vissage à l'aide d'un tournevis approprié, ou notamment un trou profilé, notamment à 6 pans pour vissage à l'aide d'une clé Allen. L'une des branches latérales est intérieurement cuvelée pour guider la pièce de blocage en position de blocage de l'élément de liaison. La pièce allongée de blocage de l'élément de liaison peut être guidée parallèlement à la paroi interne du canal de réception contre laquelle est enserré l'élément de liaison. Mais l'axe de guidage de la pièce allongée de blocage peut former un angle ouvert ou fermé, par exemple de 1 à 10 , de préférence de 2 à 8 , notamment de 4 à 8 . Si l'angle est ouvert par rapport au sens de serrage de la pièce de blocage, l'élément de liaison est encore mieux bloqué dans le canal de réception puisque la sortie de ce dernier est plus étroite. Dans des conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, le cuvelage intérieur que comporte une des branches latérales est taraudé et la pièce de blocage de l'élément de liaison est une vis filetée. A des fins de simplification de l'exposé, ci-dessous on traitera du cas d'un cuvelage intérieur taraudé à section transversale en arc de cercle, coopérant avec une vis. Le cuvelage intérieur prévu sur une des branches pour guider la vis de blocage de l'élément de liaison n'incorpore pas totalement ladite vis. Ce cuvelage intérieur peut être très évasé. Un cuvelage en arc de cercle de 20 , voire moins est suffisant pour un guidage efficace. Cependant, dans d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, le cuvelage en arc de cercle est avantageusement supérieur à 60 , de préférence supérieur à 90 , notamment supérieur à 180 , particulièrement supérieur à 200 tout particulièrement supérieur à 250 . Un cuvelage intérieur en arc de cercle supérieur à 180 , entourant donc la vis sur plus de la moitié de sa circonférence permet le maintien naturel de la vis. Ainsi, l'implant est manipulable avec la vis partiellement engagée sans risque de chute de celle-ci. Les valeurs d'angle d'arc données ci-dessus ne signifient pas que l'arc est continu, mais concernent les valeurs d'extrémité de l'arc théorique. Deux arcs de 10 diamétralement opposés permettent par exemple le maintien naturel de la vis comme un arc continu de plus de 180 . Le canal prévu entre les deux branches latérales pour l'installation de l'élément de liaison peut être central vis-à-vis de la tête. Dans encore d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, ce canal est désaxé latéralement par rapport à l'axe de la tête de l'implant, comme représenté sur les figures. Cette configuration aide le chirurgien à aligner les canaux de plusieurs éléments d'ancrage implantés sur plusieurs vertèbres, en vissant par exemple une vis pédiculaire adjacente à une autre d'un demi tour de plus ou de moins pour décaler l'un par rapport à l'autre les canaux de réception de deux vis spinales adjacentes. En particulier, dans le cas d'une vis pédiculaire où l'axe de la tête de l'implant et l'axe de la vis sont généralement colinéaires, le canal est désaxé latéralement par rapport à l'axe de la vis. Les différents éléments sont normalement fabriqués dans les matériaux utilisés classiquement en implantologie rachidienne (notamment Titane allié TA6V4 ou Inox médical). L'implant selon l'invention s'utilise par exemple, et de préférence, comme suit: A des fins de simplification de l'exposé, ci-dessous encore on traitera seulement du cas d'un implant muni d'un cuvelage intérieur taraudé coopérant avec une vis, l'élément de liaison étant une tige. Lorsque deux vis pédiculaires ont été vissées dans les pédicules de deux vertèbres adjacentes, orientées de telle sorte que les canaux de réception de l'élément de liaison soient alignés, on installe la tige dans ces canaux, si les vis de blocage ne sont pas préalablement installées contre le cuvelage intérieur taraudé, on les installe, on visse, la vis vient en butée environ tangentiellement à la tige, on visse alors plus fermement et la vis presse alors la tige placée en bonne position contre la branche opposée à celle de la vis. Comme on le comprend de ce qui précède, le serrage de la tige tend à écarter les branches. C'est pourquoi dans encore d'autres conditions préférentielles de mise en oeuvre de l'invention, un anneau ou un couvercle perforé pour laisser accès à l'instrument de serrage, par exemple un tournevis, est installé sur la partie supérieure de la tête de fixation. A cette fin, la partie extérieure de la partie supérieure de la tête de fixation est avantageusement creusée ou comprend une gorge. De telles techniques de cerclage pour éviter un écartement font partie des connaissances générales du mécanicien et sont classiquement utilisées dans le même arrangement dans divers domaines, aussi variés que par exemple la tonnellerie, ou le domaine des connexions électriques comme décrit par exemple dans FR-A-938 922, GB-A-447 323 ou US-A-4 526 437. L'utilisation d'un anneau de faible largeur laisse la plus grande liberté d'installation de la tige selon des angles variés. Un cerclage permet par 5 ailleurs de diminuer la section de la tête de fixation. La présente demande a aussi pour objet un kit pour ostéosynthèse cidessus, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux implants ci-dessus pour dispositif d'ostéosynthèse ainsi qu'un élément de liaison de taille adaptée. Les implants pour dispositif d'ostéosynthèse objet de la présente invention possèdent de très intéressantes propriétés et qualités. Ils autorisent notamment une position non perpendiculaire entre l'élément d'ancrage et l'élément de liaison. Leur conception autorise une fabrication monobloc, ce qui résout les problèmes de mobilité des têtes articulées sur rotule et de coût de fabrication liés à la multiplication des pièces constituant les implants. De plus les implants objet de la présente invention possèdent si désiré leur propre élément de blocage qui n'est donc pas à rajouter par le chirurgien, geste qui peut être délicat. Un autre des avantages de la présente invention est que les implants cidessus permettent de fixer l'élément de liaison en position non obligatoirement perpendiculaire au corps de l'implant (c'est-à-dire à l'axe de la vis d'ancrage dans le cas d'une vis pédiculaire). Par position non perpendiculaire au sens de la présente invention, on entend que l'élément de liaison peut former un angle de plus de 90 à moins de 170 , de préférence de 95 à 160 , très préférentiellement de 100 à 140 . De surcroît, il n'est pas nécessaire, comme dans l'art antérieur de visser en butée une vis de blocage pour bloquer la tige de liaison contre le fond du canal. Un vissage partiel suffit, ce qui raccourcit la durée de l'intervention. Ces qualités justifient l'utilisation des kits ci-dessus décrits, pour fixer entre elles au moins deux vertèbres. C'est pourquoi la présente demande a aussi pour objet l'utilisation d'un kit selon l'invention, pour fixer entre elles au moins deux vertèbres. Les conditions préférentielles de mise en oeuvre des implants ci-dessus décrites s'appliquent également aux autres objets de l'invention visés cidessus, notamment aux kits et à leurs utilisations. L'invention sera mieux comprise si l'on se réfère aux dessins annexés sur lesquels: - les figures 1, 2 et 3 sont des vues latérales d'un implant selon l'invention, dans la configuration d'une vis spinale, - les figures 4 et 5 sont des vues de dessus d'un implant selon 10 l'invention, correspondant respectivement aux figures 2 et 3. La figure 1 représente un implant selon l'invention, sous la forme d'une vis spinale. L'implant comprend sur la droite un système d'ancrage osseux, en l'espèce une vis 2 (dont les filets ne sont pas représentés) et sur la gauche une 15 tête 3 de fixation d'un élément de liaison (non représenté). La tête 3 de fixation comprend deux branches latérales 5, 5v qui procurent à la tête, vue latéralement selon l'axe d'un élément de liaison, une forme générale en U. Ainsi, les deux branches latérales 5, 5v délimitent entre elles un canal 6 permettant la réception d'un élément de liaison. Dans le mode de réalisation illustré, la branche 5v représentée en haut de la figure est, vue sous cet angle, plus large que l'autre branche 5. Le fond 8 du canal 6 de réception a une forme convexe. Ainsi, il est possible de disposer un élément de liaison selon de nombreuses 25 angulations par rapport à l'axe de la vis 2. Sur la figure 2, on peut observer les mêmes éléments que sur la figure 1, mais on peut observer en plus la pièce 7 de blocage de liaison, qui est, dans cette forme de réalisation, un boulon 7. Comme on l'a vu ci-dessus, la branche 5v représentée en haut de 30 la figure est plus large que la branche 5 opposée. Elle comprend un cuvelage taraudé parallèle à l'axe de la vis 2 et décalé vers le haut du schéma et peut ainsi ceindre le boulon 7. Comme elle entoure en continu ce dernier sur plus de 180 degrés, ici environ 270 degrés, le boulon 7 tient naturellement dans son logement. Comme on le voit sur la figure, une partie du boulon 7 forme une protubérance au-delà de la branche 5v, protubérance dirigée vers l'intérieur du canal 6 de réception. Dans la version représentée ici, le boulon 7 est guidé parallèlement à l'axe de la vis 2. On a réalisé une version où le boulon 7 n'est pas guidé parallèlement à l'axe de la vis 2 mais forme un angle ouvert de 6 par rapport au sens de serrage de la pièce de blocage. Le boulon 7 n'est donc pas horizontal comme représenté sur cette figure 2, mais monte de la gauche vers la droite du schéma. Sur la figure 3, on observe les mêmes éléments que sur la figure 2 et que sur la figure 1, mais en plus on a installé un élément 4 permettant la liaison de plusieurs vis spinales de ce type. Ici, l'élément 4 de liaison est une tige 4 cylindrique nervurée en surface. On a représenté ici deux tiges 4 de liaison pour illustrer la tolérance d'installation angulaire et latérale des tiges 4 de liaison, autorisée par les implants selon l'invention. Comme on l'observe encore sur la figure, l'écartement entre les branches latérales 5 et 5v, le diamètre du boulon 7 et le diamètre de la tige 4 sont adaptés pour que la tige soit insérée entre la branche 5 représentée en bas de la figure, et le boulon 7. Toutes les différentes dimensions peuvent être adaptées pour conférer à l'ensemble le serrage désiré. II convient bien sûr, de prendre en considération les filets du 25 boulon 7, et la texture de surface de la tige 4 de liaison. Sur les figures 1, 2 et 3, on peut remarquer que le canal 6 de réception est désaxé latéralement par rapport à l'axe de la tête et de la vis de l'implant. Cette configuration aide le chirurgien à aligner les canaux 6 de plusieurs éléments d'ancrage implantés sur plusieurs vertèbres. La figure 4 est une vue de dessus de la figure 2, c'est-à-dire une vue axiale de la vis spinale 1. On peut observer que la branche 5v supérieure entoure sur les trois quarts de sa circonférence, le boulon 7. Un évidement 9 hexagonal est usiné dans ce dernier, pour recevoir, dans cette version, une clé Allen pour procéder au vissage du boulon 7 de blocage. La figure 5 est une vue analogue à celle de la figure 4, mais 5 correspondant à la figure 3. Outre les éléments que l'on peut déjà observer sur la figure 4, on peut observer l'installation de la tige 4 permettant la liaison entre plusieurs implants du même type général. On peut observer que la tige 4 de liaison est pressée par le boulon 10 7 de blocage contre la branche 5 inférieure avec laquelle elle entre en contact selon deux surfaces situées à gauche et à droite de la figure. Le blocage d'une tige 4 se fait donc ici en trois points (plus précisément trois surfaces, à savoir les extrémités extérieures de la branche 5 ne comportant pas le boulon 7, et la partie du boulon 7 située au centre de l'implant. Sur ce schéma, on comprend mieux qu'il n'est pas nécessaire que le boulon 7 soit presque totalement ceinturé par la branche pour agir efficacement. L'élément de liaison 4 peut relier entre eux des implants de types 20 différents, par exemple des implants de type vis spinale et de type crochet spinal. Lorsque l'on veut minimiser les dimensions de la tête 3 d'un implant selon l'invention, on peut prévoir, vers les extrémités des branches 5, 5v situées vers la gauche des figures 1, 2 et 3, un capuchon, un anneau ou une bague qui peut être installé(e), notamment à frottement doux, autour des extrémités des branches 5, 5v, pour éviter que celles-ci ne s'écartent l'une de l'autre lors du serrage. Dans un tel cas, au lieu d'être incurvées comme représenté sur les figures 1, 2 et 3, les extrémités des branches 5 et 5v ne sont pas arrondies, mais droites. En fait, la tête a alors une forme généralement cylindrique. Dans le cas d'un implant comme celui représenté ici, la bague ne sera pas circulaire, mais comprendra deux portions rectilignes parallèles et deux portions arrondies reliant entre elles les extrémités opposées des portions rectilignes parallèles
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Implant (1) pour dispositif d'ostéosynthèse comprenant un dispositif pour l'ancrage osseux muni d'un système (2) d'ancrage osseux et d'une tête (3) de fixation d'un élément de liaison (4), la tête (3) comprend deux branches latérales (5, 5v) délimitant un canal (6) de réception de l'élément de liaison (4), et une pièce (7) de blocage de l'élément de liaison (4), une des branches latérales (5v) comporte intérieurement un cuvelage pour guider la pièce (7) de blocage, la largeur de la pièce (7) de blocage, l'écartement des branches latérales (5, 5v) et la largeur de l'élément de liaison (4) étant adaptés pour que l'élément de liaison (4) soit enserré entre l'autre branche latérale (5) et la pièce (7) de blocage.
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1. Un implant (1) pour dispositif d'ostéosynthèse comprenant: - un dispositif pour l'ancrage osseux muni d'un système (2) d'ancrage osseux et d'une tête (3) de fixation d'un élément de liaison (4), dans lequel la tête (3) comprend deux branches latérales (5, 5v) délimitant entre elles un canal (6) de réception de l'élément de liaison (4), et comprenant également: - une pièce (7) allongée de blocage de l'élément de liaison (4) , caractérisée en ce qu'une des branches latérales (5v) comporte intérieurement un cuvelage pour guider la pièce (7) de blocage, la largeur de la pièce (7) de blocage, l'écartement des branches latérales (5, 5v) et la largeur de l'élément de liaison (4) étant adaptés pour que l'élément de liaison (4) soit enserré entre l'autre branche latérale (5) et la pièce (7) de blocage. 2. Un implant (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est 15 monobloc. 3. Un implant (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le fond du canal (6) de réception de l'élément de liaison (4) est convexe. 4. Un implant (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la branche (5) sur laquelle l'élément de liaison (4) vient s'appuyer est munie d'orifices ou d'évidements permettant à l'élément de liaison (4) de s'appuyer sur sa paroi en plusieurs zones distinctes. 5. Un implant (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la pièce (7) de blocage de l'élément de liaison (4) est un boulon ou une vis fileté(e) (7). 6. Un implant (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'une des branches latérales (5v) est intérieurement cuvelée pour guider la pièce de blocage (7) en position de blocage de l'élément de liaison (4). 7. Un implant (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'axe de guidage de la pièce de blocage (7) forme un angle ouvert ou fermé de 1 à 10 , par rapport à la paroi interne de la branche latérale (5) contre laquelle est enserré l'élément de liaison (4). 8. Un implant (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le cuvelage intérieur que comporte une des branches latérales (5v) est taraudé et la pièce de blocage (7) de l'élément de liaison (4) est une vis filetée. 9. Un implant (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le cuvelage est en arc de cercle supérieur à 180 . 10. Un implant (1) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le canal (6) prévu entre les deux branches latérales (5, 5v) pour l'installation de l'élément de liaison (4) est désaxé latéralement par rapport à l'axe de la tête (3) de l'implant (1). 11. Un kit pour ostéosynthèse caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux implants pour dispositif d'ostéosynthèse tels que définis à l'une des 1 à 10 ainsi qu'un élément de liaison (4) de taille adaptée.
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A
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A61
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A61B
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A61B 17
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A61B 17/70
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FR2899544
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A1
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BALAI D'ESSUIE-GLACE A INDICATEUR COLORE INTEGRE
| 20,071,012 |
La présente invention concerne un balai d'essuie- glace comportant un indicateur coloré à même de 5 renseigner l'utilisateur dudit balai sur l'état et/ou l'environnement direct de ce dernier. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des systèmes d'essuyage pour véhicules 10 automobiles. Il est connu d'utiliser un indicateur coloré pour évaluer et signaler visuellement le vieillissement d'une lame racleuse d'un balai d'essuie-glace ou un risque potentiel de gel. Ce type d'indicateur se 15 présente habituellement sous la forme d'une pastille qui est capable de changer plus ou moins progressivement de couleur, au fur et à mesure qu'un paramètre extérieur donné dépasse une valeur seuil prédéterminée. 20 Dans le cas d'une pastille de vieillissement, le paramètre extérieur pris en compte est le rayonnement ultraviolet. Le principe est en effet basé sur la dégradation par la lumière d'une encre sensible au rayonnement UV. Cela a pour conséquence de laisser 25 apparaître alors dans la couche sous-jacente, une encre de couleur contrastée et insensible aux UV. Dans le cas cette fois d'une pastille indicatrice de gel, le paramètre à considérer est bien évidemment la température extérieure. Le principe est ici 30 classiquement basé sur un changement réversible de la couleur d'un pigment thermochromique. Quelles que soient leurs finalités, dans la pratique,, de telles pastilles sont généralement solidarisées sur le corps des balais d'essuie-glace. Par ailleurs, afin d'être visible depuis l'intérieur d'un habitacle de véhicule automobile, les pastilles en question sont systématiquement positionnées au niveau des sections frontales des balais. Or on sait que par nature, les balais d'essuie-glace disposent habituellement de profils assez fins de manière à pouvoir être performants au point de vue aérodynamique. Il est en effet important que la surface frontale de chacun d'entre eux soit la plus réduite possible, afin de limiter les effets aérodynamiques de soulèvement qui vont avoir tendance à soulever le balai, et donc à lui faire perdre beaucoup de son efficacité. Au final, ces restrictions dimensionnelles au niveau des sections frontales des balais d'essuie-glace font qu'il n'y a pas assez de place pour implanter des pastilles de tailles adéquates. Cela a malheureusement pour conséquence de limiter la lisibilité, et donc l'intelligibilité des messages colorés. Par ailleurs, l'utilisateur ne fait pas forcément le lien entre le changement d'aspect de l'indicateur coloré et l'état de la lame, du fait de l'écartement relatif et de l'indépendance fonctionnelle entre ces deux éléments. Cela concourt à réduire encore davantage l'efficacité d'un tel système d'indicateur coloré. Il existe dans l'état de la technique une autre sorte d'indicateur coloré qui sont plus particulièrement dédiée à des applications de type vieillissement. Un tel indicateur se distingue par le fait qu'il prend la forme d'une bande indicatrice s'étendant tout le long de la lame du balai d'essuie-glace. Mais l'indicateur est par ailleurs remarquable en ce que son principe est basé sur l'abrasion par les intempéries et autres éléments extérieurs, d'une couche d'encre à la surface de la bande. Ce type de mode de réalisation présente toutefois l'inconvénient d'être encore moins visible que la premier précédemment décrit, puisque outre l'existence des mêmes restrictions dimensionnelles au niveau des sections frontales des balais d'essuie-glace, l'implantation de la bande indicatrice est réalisée encore plus bas sur le balai. Il en résulte au final que les changements d'aspect de l'indicateur s'avèrent trop peu perceptibles, aussi bien en taille et qu'en contraste, pour être facilement compris par l'utilisateur. Aussi le problème technique à résoudre, par l'objet de la présente invention, est de proposer un balai d'essuie-glace qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment un système d'indicateur coloré sensiblement plus lisible et intelligible. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce qu'au moins un des éléments constitutifs du balai d'essuie-glace est réalisé au moins superficiellement en un matériau dit réactif, qui est issu d'une composition comportant une matrice polymère dans laquelle est dispersé un indicateur coloré apte à changer de couleur en cas de variation prédéterminée d'un paramètre environnemental donné. On entend par "élément constitutif" toute pièce élémentaire faisant structurellement partie du balai d'essuie-glace. On pense ici par exemple à la lame racleuse souple, à un déflecteur aérodynamique ou spoiler, à une quelconque pièce de l'armature support, à un embout de blocage de la lame, etc. Il est à noter à cet égard qu'il est à priori préférable que ce soit une pièce distincte de la lame, qui soit au moins superficiellement réalisée en matériau réactif. Il apparaît en effet particulièrement avantageux de ne pas modifier les performances de la partie la plus fonctionnelle du balai, à savoir la lame caoutchouc. Un spoiler rapporté constitue par exemple une bien meilleure solution pour servir de support au matériau réactif. Il peut également être souhaitable que l'élément constitutif soit réalisé dans le même matériau que la lame pour refléter au mieux son vieillissement ou sa perception thermique. Le fait qu'un élément constitutif du balai d'essuie--glace soit réalisé au moins superficiellement en matériau réactif, signifie qu'il peut à priori être entièrement ou partiellement constitué de matériau réactif. Mais cela veut également dire que dans le cas où cette réalisation ne serait que partielle, il faudrait obligatoirement qu'au moins la surface extérieure de l'élément constitutif soit constituée par une couche de matériau réactif. La notion de "paramètre environnemental" désigne quant à elle toute grandeur physique, chimique ou biologique, liée à l'environnement direct du balai d'essuie-glace. Cela concerne notamment le rayonnement UV, la température, l'humidité, la pression, etc. Le fait qu'un changement de couleur ne puisse être commandé que par une variation bien définie d'un paramètre environnemental, signifie que l'indicateur coloré dispose d'une fenêtre de fonctionnement relativement étroite, et qu'il doit par conséquent être choisi avec une grande précision si l'on veut notamment que des seuils relativement ponctuels puissent être détectés. Il est à noter que le polymère constituant la matrice du matériau réactif peut à priori être 5 quelconque, même si des choix préférentiels existent comme cela sera spécifié plus tard. On précise par ailleurs que si le choix de l'indicateur coloré est bien évidemment fonction du paramètre environnemental pris en compte, il est aussi 10 dicté par la valeur prédéterminée dudit paramètre qui va devoir être détectée de manière effective. Enfin, on observe que l'invention est applicable à tout type de balai d'essuie-glace, qu'il s'agisse d'un balai droit classique ou d'un balai plat de nouvelle 15 génération, communément désigné par l'anglicisme "flat blade". C'est ainsi que toute variation de couleur de l'indicateur coloré au sein du matériau réactif va donner des informations sur l'état du balai d'essuie- 20 glace, notamment en terme de vieillissement ou d'usure, mais également sur l'environnement dudit balai d'essuie-glace, par exemple des niveau des température, d'humidité ou de pression. L'invention telle qu'ainsi définie présente tout 25 d'abord l'avantage de pouvoir disposer d'un indicateur coloré de grandes tailles, et par conséquent parfaitement lisible. Effectivement, quasiment tous les éléments constitutifs d'un balai d'essuie-glace offrent des dimensions, et donc des surfaces apparentes, très 30 supérieures à celles des pastilles et autres bandes indicatrices de l'art antérieur. La surface de matériau réactif disponible est par conséquent maximale. Un autre avantage significatif de l'invention vient du caractère naturellement compréhensible du message délivré par l'indicateur coloré, du fait de l'association directe que peut faire l'utilisateur entre la modification d'aspect d'un élément constitutif du balai et l'état général de ce dernier. Le changement de couleur touche en effet directement une pièce faisant partie intégrante du balai et remplissant déjà une fonction, et non un simple élément rapporté sans autre rôle que celui d'indicateur coloré. De manière également avantageuse, l'utilisation de l'invention ne nécessite pas l'implantation de pièces supplémentaires rapportées, telles qu'une pastille ou une bande indicatrice. Une simple modification de la composition d'un des éléments constitutifs existants suffit pour qu'il intègre intrinsèquement un indicateur coloré. Par ailleurs, la mise en oeuvre de l'invention ne requiert aucune intervention préalable de la part l'utilisateur, par exemple pour enlever un opercule de protection comme c'est le cas avec les pastilles de l'état de la technique. Selon un mode de réalisation actuel de l'invention, au moins un élément constitutif du balai d'essuie--glace est entièrement réalisé en matériau réactif. Cela signifie en d'autres termes qu'un tel élément constitutif est teinté dans la masse avec un l'indicateur coloré qui est présent en relativement faible concentration. Mais conformément à une variante de réalisation tout aussi avantageuse, au moins un élément constitutif du balai d'essuie-glace est recouvert d'un revêtement de surface réalisé en matériau réactif. Dans ce cas de figure, le matériau réactif n'est présent qu'à la surface de l'élément constitutif, mais sa teneur en indicateur coloré est ici relativement importante. Un tel revêtement de surface peut avoir des origines diverses, et notamment consister en un vernis, une peinture, un film ou une couche coextrudée. Il peut par ailleurs être ménagé par toute technique d'application connue, comme par exemple par pulvérisation, par trempage, par application, par extrusion, etc. Comme l'indicateur coloré est destiné à être dispersé dans la matrice polymère, il est essentiel que la formulation de base soit de couleur claire afin de pouvoir visualiser l'indicateur coloré et son éventuelle transition chromatique. La couleur initiale de la matrice doit par ailleurs être persistante dans le temps pour ne pas perturber le signal donné par l'indicateur. Cela signifie par conséquent que les plastifiants contenant des aromatiques seront proscrits, comme par exemple les huiles pétrolières. Il en sera de même avec les protections W tachantes qui sont habituellement des amines généralement colorées et donc de nature à perturber la couleur du matériau. Quoi qu'il en soit, et selon une particularité de l'invention, le polymère constituant la matrice du matériau réactif est choisi parmi le groupe des élastomères, des élastomères thermoplastiques, des thermoplastiques, ou un quelconque mélange de ces composés. Les élastomères sont des gommes naturels ou synthétiques, éléments de base des formulations caoutchouc réticulable. Cette grande famille regroupe aussi bien des composés insaturés ou diéniques, que des composés saturés. Parmi les élastomères insaturés, on distingue notamment le caoutchouc naturel et les polyisoprènes (NR), ainsi que les caoutchoucs synthétiques de type polyisoprène de synthèse (IR), polybutadiène (BR), polybutadiène styrène (SBR), polychloroprène (CR), butyl (IIR), bromobutyl (BIIR), chlorobutyl (CIIR), acrylonitrile butadiène (NBR), acrylonitrile butadiène hydrogène (HNBR). Parmi les élastomères saturés, on trouve notamment les composés de type acrylonitrile butadiène hydrogène (HNBR), éthylène propylène diène (EPDM), éthylène propylène (EPM), acétate de vinyle (EVA), polyuréthane (PU), silicone (Q), fluocarboné (FKM), polyacrylique (ACM), polyéthylène chlorosulfoné (CSM), éthylène acrylique (EAM), polyéthylène chloré (CM), épichlorhydrine (CO,ECO). Les élastomères thermoplastiques sont quant à eux des gommes synthétiques, éléments de base des formulations thermoplastiques. Cette famille concerne notamment: les élastomères thermoplastiques (TPV), les copolymères de styrène-éthylène-butène(ou butylène)-styrène (SEBS), et les copolymères de styrènebutadiène-styrène (SBS). De manière particulièrement avantageuse, le polymère constituant la matrice du matériau réactif est de préférence choisi parmi le groupe des élastomères. Parmi ce groupe, trois types particuliers d'élastomères sortent du lot en raison du fait qu'ils permettent de maximiser les chances d'avoir un mélange clair et sans interférence de couleurs. Il s'agit des silicones, des polyuréthanes et des élastomères thermoplastiques. Par ailleurs, en poussant le raisonnement encore plus loin, la préférence absolue va au silicone puisque ce composé est le seul qui permette d'avoir des produits translucides avec une très grande stabilité de teinte. Un premier exemple d'application de l'invention concerne le suivi du vieillissement d'un balai d'essuie-glace. Dans ce cas de figure, l'indicateur coloré est avantageusement constitué par un pigment photodégradable. Il s'agit en d'autres termes d'un pigment qui est sensible aux ultraviolets et qui va donc progressivement être altéré en cas d'exposition prolongée à un tel rayonnement, notamment par l'intermédiaire de la lumière du jour. De manière particulièrement avantageuse, le pigment photodégradable est choisi parmi le groupe des colorants organiques. Les différents composés constituant ce groupe présente en effet des résistances aux ultraviolets bien distinctes. Il. est par conséquent possible d'ajuster au mieux la résistance du pigment photodégradable, et ainsi de définir précisément la durée de vie que l'on veut attribuer au balai d'essuie-glace associé. Chaque colorant organique est, quant à lui, choisi parmi la phtalocyanine, le diazo, la dioxazyne, le monoazo, et leurs mélanges. Un second exemple d'application de l'invention concerne la détection et le signalement d'un risque de gel. Dans cette hypothèse, l'indicateur coloré est avantageusement constitué par un pigment thermochromique. Il s'agit en fait d'un pigment qui est sensible à la température, en ce sens que sa couleur est à même de varier réversiblement en fonction de la température ; le changement de couleur s'opérant sur quelques degrés seulement, à partir d'un seuil prédéterminé. De manière particulière, le pigment thermochromique est choisi parmi le groupe des leuco-5 dérivés et des cristaux liquides. Les cristaux liquides sont extrêmement stables, réversibles et sensibles à de très petites variations de température. Mais ils s'avèrent particulièrement coûteux et difficiles à fabriquer. 10 C'est pourquoi on leur préfère les leuco-dérivés. Car si ils sont faiblement résistants aux agressions extérieures de type oxygène, ultraviolets ou radiations, ces composés sont par ailleurs réversibles et surtout peu onéreux. 15 Conformément à une autre caractéristique, le pigment thermochromique est microencapsulé dans une membrane polymérique protectrice. Cette caractéristique a notamment pour but de remédier à la faiblesse évoquée ci-dessus. La 20 microencapsulation permet en effet d'emprisonner dans des microsphères étanches, les particules thermochromiques qui peuvent alors être incorporées dans des mélanges aqueux comme les encres, sans réagir avec leurs composants. Dans le cas présent, cela permet 25 d'isoler le pigment des agent chimiques et/ou des résidus présents dans la matrice. Notamment, la membrane polymérique de chaque microcapsule comporte un absorbant UV de type benzophénone ou benzotriazole. Comme son nom le 30 suggère, la fonction de ce composé est d'assurer une protection anti-UV. Selon une particularité de l'invention, la composition du matériau réactif comporte en outre au moins une charge de renforcement. Il est à noter que la présence de charge de renforcement ne s'avère nécessaire que dans le cas où la matrice polymère est d'origine élastomère ou thermoplastique élastomère. Cela signifie à contrario que cette présence n'est pas obligatoire pour les matrices thermoplastiques. Puisque le matériau réactif doit contenir un indicateur coloré par ailleurs susceptible de changer de couleur, il ne peut en aucun cas être noir, voire même présenter une teinte foncée. Cela exclut donc expressément la présence de noir de carbone qui constitue pourtant l'une des charges favorites dans le domaine du renforcement des élastomères. C'est pourquoi conformément à l'invention, chaque charge de renforcement est choisie parmi la craie, le kaolin, la silice, le talc, l'oxyde de titane ou tout autre charge filaire translucide. Le fait que chacune de ces charges de renforcement soit claire, concourt au final à l'obtention d'un matériau réactif disposant d'une clarté suffisante pour que l'indicateur coloré qu'il contient demeure toujours visible, c'est-à-dire avant, pendant et après un éventuel changement de couleur. De préférence, c'est la silice qui constitue la charge de renforcement la plus recommandable, en raison essentiellement du fait qu'elle est la seule à permettre l'obtention d'un matériau réactif translucide lorsqu'elle est dispersée dans un silicone, un polyuréthane ou un TPE. Conformément à une autre particularité de l'invention,, la composition du matériau réactif comporte en outre au moins un additif. De manière complémentaire, chaque additif est choisi parmi le groupes des absorbants UV et des plastifiants. On observe tout d'abord que la présence d'absorbant UV, dans la composition du matériau réactif, s'avère indispensable pour toutes les applications mettant en oeuvre des indicateurs colorés de température. Les pigments thermochromiques sont en effet très sensibles aux rayonnements ultraviolets, ce qui signifie qu'à défaut de protection, leur dégradation sera extrêmement rapide. Dans la pratique, on utilisera généralement l'association d'une amine encombrée de type HALS et d'un absorbeur UV type benzophénone ou benzotriazole. Il est cependant entendu que la notion d'"absorbant UV" s'entend au sens le plus large du terme, et qu'elle couvre notamment à la fois les amines encombrées de type HALS et les absorbeurs UV type benzophénone ou benzotriazole. Il est à noter ensuite que la présence de plastifiants dans la composition du matériau réactif trouve sa justification dans le fait qu'elle est de nature à faciliter la mise en forme des pièces lors de leur fabrication. Conformément à une autre particularité de l'invention, le balai d'essuie-glace comporte une surface de référence permettant de comparer visuellement la couleur du matériau réactif d'un élément constitutif considéré, par rapport à sa couleur originelle. L'intérêt d'une telle surface de référence est manifeste essentiellement en cas de changement lent et progressif. Dans le cas d'une application de suivi de vieillissement, le message se fera par contraste entre une partie de la pièce dont la couleur est éclaircie sous l'action des UV, et la surface de référence dont la couleur n'évolue pas. De manière complémentaire, la surface de référence est constituée par un marquage qui est inscrit sur une portion de surface apparente du matériau réactif, et qui présente une couleur invariable sensiblement identique à la couleur originelle dudit matériau réactif. Un tel marquage peut à priori prendre toute forme imaginable, comme par exemple un écrit et/ou un pictogramme et/ou un dessin. Mais indépendamment de son rôle de surface de référence, de par sa signification et/ou sa symbolique, un marquage permet d'attirer encore davantage l'attention de l'usager et de renforcer le contenu du message correspondant à l'indicateur coloré. Au fur et à mesure du vieillissement de la matrice polymérique du matériau réactif, qui se matérialise par un éclaircissement progressif, le marquage de couleur invariable apparaîtra par contraste en caractères foncés sur fond clair. Bien entendu, l'invention concerne plus largement tout véhicule automobile comportant au moins un balai d'essuie-glace tel que précédemment décrit. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description des exemples de compositions qui va suivre, lesdits exemples étant donnés à titre illustratif et nullement limitatif. Exemple I 1l concerne un premier exemple de formulation pour une lame caoutchouc silicone, qui est teintée dans la masse avec un indicateur coloré thermochromique. Le tableau 1 détaille la composition et les proportions des différents constituants de cette formulation. Il est à noter que dans l'ensemble des tableaux, 10 la quantité de chaque constituant est classiquement exprimée "pour cent de résine" ou per. Tableau 1 Polymère Silicone VMQ 100 per Charge Silice 40 per Agent de couplage Silane 5 per Peroxyde 2,4 dichlorobenzène 3 per Pigment Leuco-dérivé 1 per Anti-W Benzophénone 1 per HALS 0,3 per Exemple II Il concerne quant à lui un second exemple de formulation pour une lame caoutchouc silicone, qui est 20 teintée dans la masse avec un indicateur coloré de vieillissement. Le tableau 2 résume à son tour la composition et les proportions des différents constituants de cette formulation. 14 15 Tableau 2 Polymère Silicone VMQ 100 per Charge Silice 40 per Agent de couplage Silane 5 per Peroxyde 2,4 dichlorobenzène 3 per Pigment Phtalocyanine 0,1 per
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La présente invention concerne un balai d'essuie-glace.L'invention est remarquable en ce qu'au moins un des éléments constitutifs du balai d'essuie-glace est réalisé au moins superficiellement en un matériau dit réactif, qui est issu d'une composition comportant une matrice polymère dans laquelle est dispersé un indicateur coloré apte à changer de couleur en cas de variation prédéterminée d'un paramètre environnemental donné.
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1. Balai d'essuie-glace caractérisé en ce qu'au moins un de ses éléments constitutifs est réalisé au moins superficiellement en un matériau dit réactif, qui est issu d'une composition comportant une matrice polymère dans laquelle est dispersé un indicateur coloré apte à changer de couleur en cas de variation prédéterminée d'un paramètre environnemental donné. 2. Balai d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un élément constitutif est entièrement réalisé en matériau réactif. 3. Balai d'essuie-glace selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un élément constitutif est recouvert d'un revêtement de surface réalisé en matériau réactif. 4. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le polymère constituant la matrice du matériau réactif est choisi parmi le groupe des élastomères, des élastomères thermoplastiques, des thermoplastiques, ou un quelconque mélange de ces composés. 5. Balai d'essuie-glace selon la 4, caractérisé en ce que le polymère constituant la matrice du matériau réactif est de préférence choisi 30 parmi le groupe des élastomères. 6. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce quel'indicateur coloré comporte un pigment photodégradable. 7. Balai d'essuie-glace selon la 6, 5 caractérisé en ce que le pigment photodégradable est choisi parmi le groupe des colorants organiques. 8. Balai d'essuie-glace selon la 7, caractérisé en ce que chaque colorant organique est de 10 préférence choisi parmi la phtalocyanine, le diazo, la dioxazyne, le monoazo, et leurs mélanges. 9. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que 15 l'indicateur coloré comporte un pigment thermochromique. 10. Balai d'essuie-glace selon la 9, caractérisé en ce que le pigment thermochromique est 20 choisi parmi le groupe des leuco-dérivés et des cristaux liquides. 11. Balai d'essuie-glace selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le 25 pigment thermochromique est microencapsulé dans une membrane polymérique protectrice. 12. Balai d'essuie-glace selon la 11, caractérisé en ce que la membrane polymérique comporte 30 un absorbant W. 13. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que lacomposition du matériau réactif comporte en outre au moins une charge de renforcement. 14. Balai d'essuie-glace selon la 13, caractérisé en ce que chaque charge de renforcement est choisie parmi la craie, le kaolin, la silice, le talc, l'oxyde de titane, et toute autre charge filaire translucide. 15. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la composition du matériau réactif comporte en outre au moins un additif. 16. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que chaque additif est choisi parmi le groupes des absorbants W et des plastifiants. 17. Balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte une surface de référence permettant de comparer visuellement la couleur du matériau réactif d'un élément constitutif, par rapport à sa couleur originelle. 18. Balai d'essuie-glace selon la 17, caractérisé en ce que la surface de référence est constituée par un marquage qui est inscrit sur une portion de surface apparente du matériau réactif, et qui présente une couleur invariable sensiblement identique à la couleur originelle dudit matériau réactif. 19. Système d'essuyage, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un balai d'essuie-glace selon l'une quelconque des précédentes.
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B,C
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B60,C08
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B60S,C08J,C08K,C08L
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B60S 1,C08J 3,C08K 5,C08L 83
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B60S 1/38,C08J 3/20,C08K 5/16,C08L 83/04
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FR2894238
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A1
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ANNEAU DE LEVAGE AMOVIBLE
| 20,070,608 |
La présente invention concerne les dispositifs de manutention d'organes mécaniques. Plus particulièrement, l'invention concerne les anneaux de levage des moteurs à combustion interne de véhicules. Avant d'être placé dans le châssis du véhicule, le moteur est suspendu à des chaînes pouvant se déplacer dans un espace de montage de l'usine. Le moteur est maintenu aux chaînes par l'intermédiaire d'anneaux de levage fixés sur la partie supérieure du moteur. Les dimensions de ces anneaux sont importantes afin de laisser un espace libre suffisamment important pour que les opérateurs de montage puissent accrocher et décrocher rapidement et aisément les chaînes supportant le moteur. Les anneaux peuvent donc être gênant lorsqu'ils ne sont pas démontés, car ils imposent aux concepteurs de prendre en compte l'encombrement de ces pièces pour créer la géométrie du véhicule. Cependant les anneaux de levage, utilisés uniquement en usine pour la manutention des moteurs, sont fixés sur le moteur et ne sont généralement pas démontés pour des raisons économiques, car l'opération de démontage prendrait trop de temps. La publication FR2818733 expose un anneau de levage fixé sur le moteur à l'aide d'une unique vis et comportant un moyen de blocage en rotation de l'anneau autours de l'axe de la vis. Cet anneau permet un démontage plus rapide mais une opération de dévissage subsiste toujours. Le but de l'invention est de proposer des anneaux de levage amovibles et réutilisables, dont le montage et démontage sont aisés et rapides. Dans ce but, l'invention propose un anneau de levage dont la partie inférieure possède au moins une surface formant un angle par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage, de manière à ce que l'anneau de levage puisse coopérer par coincement avec une surface complémentaire située sur l'organe mécanique à lever. L'angle de la surface par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage peut être compris entre 2 et 3 environ pour obtenir un coincement optimal. La partie inférieure de l'anneau de levage peut être composée de deux ailettes symétriques de part et d'autre du corps de l'anneau de levage formant ainsi un profil en T, les deux parois latérales de la tête du T formant chacune un angle par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage. La partie inférieure de l'anneau de levage peut aussi former un cône dont la paroi forme un angle avec son axe de révolution sensiblement identique à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage. L'invention propose aussi un dispositif de levage composé de l'anneau de levage décrit précédemment, et d'un moyen de fixation de l'anneau de levage directement sur l'organe mécanique à lever, le moyen de fixation possédant une forme complémentaire à la partie inférieure de l'anneau de levage, de manière à ce que l'anneau puisse se coincer dans le moyen de fixation. Le moyen de fixation de l'anneau de levage sur l'organe mécanique à lever, peut être une rainure comportant une forme complémentaire à la partie inférieure de l'anneau de levage, située sur l'organe mécanique à lever lui-même. La rainure peut traverser de part en part un bossage de l'organe mécanique à lever ou, selon une variante, la rainure peut être placée directement sur l'organe mécanique à lever et ne débouche que sur le dessus du moteur, ladite rainure comportant alors une partie haute possédant un profile complémentaire à la partie inférieure de l'anneau de levage, et une partie basse formant un volume creux apte à accueillir la partie inférieure de l'anneau de levage lors du montage. Les dimensions de la partie centrale de l'anneau de levage peuvent être adaptées aux dimensions de l'ouverture de la rainure pour pouvoir introduire l'anneau de levage dans la rainure. L'invention sera désormais décrite sous formes d'exemples en référence aux dessins annexés suivants : - la figure 1 est une vue en perspective d'un moteur comportant un anneau de levage selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective de l'anneau de levage selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue en coupe de face de l'anneau de levage de la figure 2 bloqué dans une rainure du moteur ; - la figure 4 est une vue de dessus de la rainure de la figure 3; - la figure 5 est une variante de la rainure de fixation de l'anneau de levage sur le moteur ; - la figure 6 est une vue en perspective de l'anneau de levage selon un autre mode de réalisation de l'invention et sa rainure correspondante sur le moteur. En référence aux figures 1 à 4, un moteur 10 comporte des rainures 12, deux sur la figure 1, placées sur deux flancs 11 opposés du moteur 10. Sur la figure 1, un anneau de levage 14 selon l'invention est placé dans une des deux rainures 12. Les deux rainures 12 sont situées à deux coins opposés sur la partie supérieure du moteur 10. Ces rainures 12 peuvent être réalisées par fonderie lors du moulage du moteur 10 ou par usinage. Selon un mode de réalisation de l'invention, ces rainures 12 sont placées sur des bossages 16 du moteur 10 de manière à ce que les rainures 12 traversent de part en part les bossages 16. Sur la figure 4, le profil de la rainure 12 est en forme de T. L'ouverture de la rainure 12 sur la face extérieure 17 du bossage 16 se fait par la base 20 du T. Les deux parois latérales 18 de la tête du T forment un angle a avec l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage, de façon à ce que les parois latérales 18 s'étendent vers le bas en formant un cône comme le montre la figure 3. De préférence, mais de façon non limitative, l'angle a est compris entre 2 et 3 environ. L'anneau de levage 14 comporte une partie supérieure 14a, une partie centrale 14c et une partie inférieure 14b. La partie supérieure 14a, composée du corps 22 de l'anneau 14, possède un moyen de raccordement 24 de l'anneau de levage 14 au moyen de levage. Ce moyen de raccordement 24 peut être un perçage 24 de manière à pouvoir fixer l'anneau de levage 12 à une chaîne par l'intermédiaire d'un moyen de fixation adapté comme un crochet ou un mousqueton. La partie centrale de l'anneau 14c de levage 14 est composée du corps 22 de l'anneau 14. La longueur de la partie centrale 14c est supérieure ou égale à la hauteur du bossage 16 et sa largeur est inférieure à la largeur de l'ouverture 20 de la rainure 12 sur la face extérieure 17 du bossage 16. L'anneau 14 peut ainsi être disposé dans la rainure 12 en passant la partie centrale 14c de l'anneau dans l'ouverture 20 de la rainure 12 sur la face extérieure 17 du bossage 16. La partie inférieure 14b de l'anneau de levage 14 est composé du corps 22 de l'anneau de levage 14 et de deux ailettes 26 symétriques de part et d'autre du corps 22 formant ainsi un profil en T. Les parois extérieures 28 des ailettes 26 forment aussi un angle a avec l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage, de manière à ce que la partie inférieure 14b de l'anneau 14 s'emboîte dans la rainure 12 du fait de la complémentarité des formes de la partie inférieure 14b de l'anneau de levage 14 avec celles la rainure 12. L'anneau de levage 14 se fixe donc sur le moteur 10 par coincement de la partie conique mâle, formée par les parois extérieures 28 des ailettes 26 de l'anneau de levage 14, dans la partie conique femelle 18 formée par les parois latérales 18 de la tête du T de la rainure 12 du moteur 10. L'angle a est adapté pour que l'anneau de levage 14 se coince dans la rainure par un effet de frottement entre les parois. Si cet angle a est trop grand, l'anneau 14 ne se coincera pas dans la rainure 12. Au contraire, si l'angle a est trop faible, l'anneau 14 restera bloqué dans la rainure 12 et le démontage sera impossible. Avantageusement l'angle a est compris entre 2 et 3 environ. Le montage est alors instantané et ne nécessite aucun autre moyen de fixation. Seule l'adhérence par frottement bloque l'anneau 14 dans la rainure 12. Le démontage se fait tout aussi rapidement en donnant juste un coup sec sur la partie supérieure de l'anneau de levage 14 permettant ainsi de libérer l'anneau de levage 14 de la rainure 12. Pour coincer l'anneau 14 dans la rainure 12, on introduit la partie centrale 14c de l'anneau 14 dans l'ouverture de la rainure 12 sur la face extérieure 17 du bossage 16 puis on fait coulisser l'anneau 14 de manière à emboîter la partie inférieure 14b de l'anneau 14 dans la forme complémentaire définie par la rainure 12. L'invention présente aussi une variante se référant désormais à la figure 5, dans laquelle la rainure 12 n'est pas placée dans un bossage 16 mais directement sur le moteur 10. La rainure ne débouche pas de part et d'autre du moteur 10, mais seulement sur le dessus du moteur 10. Afin de pouvoir monter et démonter l'anneau de levage 14, la rainure 12 comporte une partie haute 12a et une partie basse 12b. La partie haute 12a possède un profil en T. L'ouverture de la partie haute 12a de la rainure 12 sur le flanc 11 du moteur 10 est formée par la base du profil en T, et est de la largeur sensiblement supérieur ou égale à la largeur du corps 22 de la partie centrale 14c de l'anneau de levage 14 et de hauteur inférieure ou égale à la hauteur de la partie centrale 14c de l'anneau 14, de manière à pouvoir introduire l'anneau 14 dans la rainure 12. Les deux parois latérales de la tête du T forment un angle a avec la verticale, comme dans la variante expliquée précédemment. La partie basse 12b n'a plus de profil en T mais forme un volume creux sensiblement parallélépipédique de largeur plus importante que celle de la partie inférieure 14b de l'anneau de levage 14 et de hauteur supérieure à celle de la partie inférieure 14b de l'anneau de levage 14 de manière à pouvoir introduire la partie inférieure 14b de l'anneau de levage dans la partie basse 12b de la rainure. Pour coincer l'anneau 14 dans la rainure 12, on introduit la partie centrale 14c de l'anneau 14 dans l'ouverture de la partie haute 12a de la rainure 12 et la partie inférieurel4b de l'anneau de levage dans la partie basse 12b de la rainure. On fait coulisser ensuite l'anneau 14 de manière à emboîter la partie inférieure 14b de l'anneau 14 dans la forme complémentaire définie parla partie haute 12a de la rainure 12. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention se référant désormais à la figure 6, la forme de la partie inférieure 14b de l'anneau 14 est un cône et n'a donc plus de profil en T. Ce cône est formé par le corps 22 de l'anneau de levage 14. Avantageusement l'angle de la paroi du cône par rapport à son axe de révolution sensiblement identique à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage, est compris entre 2 et 3 environ. La rainure 12 peut être réalisée selon une des deux variantes précédentes soit sur un bossage 16 du moteur 10 soit directement sur le moteur 10. Comme précédemment la hauteur de la rainure 12 est égale ou supérieure à la partie centrale 14c de l'anneau de levage 14, pour introduire l'anneau 14 dans la rainure 12. La forme de la rainure 12 étant complémentaire à celle de la partie inférieure 14b de l'anneau de levage 14, elle est aussi conique pour que l'anneau de levage 14 puisse se bloquer dans la rainure 12
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Anneau de levage (14) d'un organe mécanique (10), comprenant, dans sa partie supérieure (14a) un moyen de raccordement (24) de l'anneau de levage (14) à un moyen de levage, et dans sa partie inférieure (14b) un moyen de fixation de l'anneau (14) à l'organe mécanique à lever (10), caractérisé en ce que la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14) possède au moins une surface (28) formant un angle (alpha) par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage (14), de manière à ce que l'anneau de levage (14) coopère par coincement avec une surface complémentaire (18) située sur l'organe mécanique à lever (10).
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1- Anneau de levage (14) d'un organe mécanique (10), comprenant, dans sa partie supérieure (14a) un moyen de raccordement (24) de l'anneau de levage (14) à un moyen de levage, et dans sa partie inférieure (14b) un moyen de fixation de l'anneau (14) à l'organe mécanique à lever (10), caractérisé en ce que la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14) possède au moins une surface (28) formant un angle (a) par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage (14), de manière à ce que l'anneau de levage (14) coopère par coincement avec une surface complémentaire (18) située sur l'organe mécanique à lever (10). 2- Anneau de levage (14) selon la 1, caractérisé en ce que l'angle (a) de la surface (28) par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage (14) est sensiblement compris entre 2 et 3 . 3- Anneau de levage (14) selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14) est composée de deux ailettes (26) symétriques de part et d'autre du corps (22) de l'anneau de levage (14) formant ainsi un profil en T, les deux parois latérales (18) de la tête du T formant chacune un angle (a) par rapport à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage (14). 4- Anneau de levage (14) selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14) forme un cône dont la paroi forme un angle (a) avec son axe de révolution sensiblement identique à l'axe selon lequel s'étend principalement l'anneau de levage (14). 5- Dispositif de levage composé de l'anneau de levage selon une des précédentes, et d'un moyen de fixation (12) de l'anneau de levage (14) directement sur l'organe mécanique à lever (10), caractérisé en ce que le moyen de fixation (12) possède une forme complémentaire à la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14), de manière à ce que l'anneau (14) puisse se coincer dans le moyen de fixation (12). 6- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de fixation (12) de l'anneau de levage (14) sur l'organe mécanique à lever (10), est une rainure comportant une forme complémentaire à la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14), située sur l'organe mécanique à lever (10) lui-même. 7- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la rainure (12) traverse de part en part un bossage (16) de l'organe mécanique à lever (10). 8- Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la rainure (12) est placée directement sur l'organe mécanique à lever (10) et ne débouche que sur le dessus du moteur (10), ladite rainure (12) comportant une partie haute (12a) possédant un profile complémentaire à la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage (14), et une partie basse (12b) formant un volume creux apte à accueillir la partie inférieure (14b) de l'anneau de levage lors du montage. 9- Dispositif selon une des 5 à 8, caractérisé en ce que les dimensions de la partie centrale (14c) de l'anneau de levage (14) sont adaptées aux dimensions de l'ouverture (20) de la rainure (12) pour pouvoir introduire l'anneau de levage (14) dans la rainure (12).30
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B
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B66
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B66C
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B66C 1
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B66C 1/66
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FR2895327
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A1
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SOUS-ENSEMBLE DE POSTE DE PILOTAGE POUR VEHICULE AUTOMOBILE AVEC COLONNE DE DIRECTION ET DISPOSITIF DE VISUALISATION D'INFORMATIONS ASSOCIE
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-1- DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un sous-ensemble de poste de pilotage destiné à un véhicule automobile. L'invention se rapporte à un tel sous-ensemble avec une 15 colonne de direction, comprenant un dispositif permettant aux utilisateurs du véhicule, et notamment au conducteur de visualiser des informations. Dans un véhicule automobile, un poste de pilotage comprend une planche de bord et un sous-ensemble de direction avec son volant. La planche de bord désigne 20 l'ensemble, qui s'étend d'un côté à l'autre à l'avant de l'habitacle du véhicule entre le pare-brise avant et les sièges avant. De manière connue, la planche de bord loge des éléments d'interface entre le véhicule et ses utilisateurs. Ces éléments d'interfaces sont des dispositifs de visualisation d'informations, des éléments de confort, des organes de sélection du mode de fonctionnement d'un ou plusieurs composants du véhicule et des 25 volumes de rangement. En général, de tels éléments d'interface, sont logés dans la planche de bord de manière à se trouver à la portée, visuelle ou tactile, des utilisateurs assis sur les sièges avant, conducteur et/ou passager. En effet, ces utilisateurs doivent pouvoir agir sans difficulté sur ces actionneurs et bénéficier facilement des informations et/ou du confort 30 procuré par ces éléments. Pour cela, de tels éléments d'interface sont donc généralement logés dans la partie supérieure de la planche de bord, c'est-à-dire la partie la plus éloignée du plancher de l'habitacle. 10 -2- Les éléments d'interface sont cependant de plus en plus positionnés sur le sous-ensemble de direction et/ou sur le volant de direction. Ils sont ainsi directement visibles et/ou accessibles par le conducteur. Ainsi, les organes de sélection, appelés également commodo, tels que manettes de commande des essuie-vitres, manettes de commande des indicateurs de changement de direction, interrupteur d'avertisseur sonore, molette pour un régulateur de vitesse du véhicule, et d'autres encore, sont placés de part et d'autre du sous-ensemble de direction. Des interrupteurs permettant de piloter l'autoradio ou le dispositif de navigation par satellite, et d'autres encore, sont disposés sur la face avant du volant de direction. Les dispositifs de visualisation informent les utilisateurs du fonctionnement correct du véhicule dans lequel ils sont installés. Différents types de dispositifs de visualisation existent, tels qu'un indicateur de la vitesse du véhicule, un indicateur du régime moteur ou compte-tours, un indicateur de jauges de niveau de l'un des fluides nécessaires au fonctionnement du véhicule, un compteur kilométrique, un écran de navigation par satellite, un indicateur du niveau de charge de l'accumulateur électrique, différents voyants lumineux, et d'autres encore. De manière connue, ces dispositifs de visualisation sont le plus souvent insérés dans une excroissance du tableau de bord située face au conducteur, devant le volant de direction. Le volant peut cacher une partie du dispositif de visualisation, en fonction de son positionnement lors de son réglage en hauteur et/ou en profondeur. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE De ce fait, dans certains véhicules, tels que le modèle Modus , commercialisé par la Demanderesse, la totalité des dispositifs de visualisation a été transférée en zone centrale de la planche de bord. Une autre solution, connue d'après le document EP-0.837.783, ainsi que d'après le modèle 107 , commercialisé par la société PSA, est d'intégrer un dispositif de visualisation sur une coquille d'habillage du sous-ensemble de direction. La face supérieure de l'enveloppe extérieure du sous-ensemble de direction forme un bombement en arc de cercle se déployant sur la largeur du sous-ensemble de direction. Le dispositif de visualisation est encastré sous le bombement. Cependant, un tel -3 capotage de l'enveloppe extérieure induit un défaut de visibilité du dispositif de visualisation. En effet, dans certaines positions angulaires du volant de direction, le moyeu central du volant, intégrant un dispositif de protection à coussin d'air, vient se placer devant le dispositif de visualisation. On connaît également, d'après le modèle Mini Cooper , commercialisé par la société BMW, un dispositif de visualisation monté sur la face supérieure de l'enveloppe d'habillage du sous-ensemble de direction. Le dispositif de visualisation est inclus dans un boîtier qui comporte une semelle plaquée par une vis de fixation sur la face supérieure de l'enveloppe. La vis est placée au sommet de la semelle, à l'avant du boîtier du dispositif de visualisation. Cependant, un tel moyen de fixation va soumettre l'ensemble du dispositif de visualisation, avec son boîtier, son mécanisme et sa connectique, à des vibrations provenant de la planche de bord et se transmettant à l'enveloppe d'habillage du sous-ensemble. Le document JP- 61.102.338 présente un sous-ensemble comprenant une colonne de direction avec un arbre, un volant et un habillage pour sous-ensemble de direction. Un tableau d'instrumentation est fixé sur la colonne de direction. L'habillage intègre le tableau d'instrumentation réglable en hauteur avec le volant de direction. De nombreuses pièces d'habillage sont nécessaires pour assurer une finition correcte et pour qu'un utilisateur ne voit pas des espacements trop grands entre le tableau d'instrumentation, le volant et la planche de bord. Cet habillage pour l'instrumentation s'avère complexe et onéreux. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un sous-ensemble de poste de pilotage pour un véhicule automobile comprenant un dispositif de visualisation. Un deuxième problème est celui de placer un dispositif de visualisation sur une enveloppe extérieure d'habillage de la colonne de direction, en prévoyant un montage réalisable de manière fiable et peu coûteuse. Un troisième problème est de conférer à l'habitacle, à la planche de bord et au sous-ensemble de poste de pilotage un aspect esthétique acceptable. Un autre problème encore est de -4- positionner et d'assurer une solidarisation d'un dispositif de visualisation au niveau d'un sous-ensemble de direction. L'invention concerne donc un sous-ensemble pour véhicule automobile, 5 comprenant : - un arbre de direction, à l'extrémité duquel est solidarisé un volant de direction, - une structure de colonne de direction pour l'arbre de direction, - une enveloppe extérieure, une ouverture étant ménagée dans une face 10 supérieure de l'enveloppe extérieure, et - au moins un dispositif de visualisation, destiné à l'information des utilisateurs du véhicule, présentant un boîtier solidarisé au dessus de l'ouverture. Conformément à un aspect de la présente invention, le sous-ensemble est 15 caractérisé en ce qu'il présente un écartement formant un jeu, ménagé entre un bord arrière du boîtier du dispositif de visualisation et un rebord arrière de l'ouverture, le bord arrière du boîtier étant situé en dessous et à l'arrière du rebord arrière de l'ouverture, de façon à ce que le boîtier dissimule l'ouverture. 20 Autrement dit, le boîtier vient chapeauter l'ouverture pour le dispositif de visualisation, qui est ménagée dans l'habillage extérieur du sous-ensemble. L'ouverture nécessaire au dispositif de visualisation d'information est dissimulée à la vue des utilisateurs présents dans le véhicule, par exemple en étant assis sur le siège du conducteur et le siège du passager avant. En raison du jeu prévu, le dispositif de 25 visualisation devient indépendant de l'enveloppe extérieure d'habillage du sous-ensemble de colonne de direction. Le dispositif de visualisation n'est plus soumis aux vibrations se répercutant sur la planche de bord et sur l'enveloppe extérieure d'habillage de la colonne. Avec le choix de prévoir un jeu, il n'y a pas besoin de plaquer le boîtier sur la 30 coquille formant l'enveloppe extérieure. Le jeu au montage ne pose aucune difficulté quant à la finition. Le sous-ensemble obtenu avec le dispositif de visualisation est simple et économique. Seul un nombre réduit de pièces est nécessaire pour la mise en oeuvre de l'invention. -5 De manière préférentielle, le dispositif de visualisation peut être solidarisé à la structure de colonne de direction par des moyens de fixation passant par l'ouverture. En prévoyant un moyen de fixation spécifique, le dispositif de visualisation est plus profondément ancré dans la partie apte à le supporter. Les moyens de fixation peuvent comprendre une patte de fixation sensiblement coudée à angle droit. La patte de fixation peut venir en appui contre la structure interne de la colonne, qui est formée par la structure de colonne de direction de l'arbre de direction. Le dispositif de visualisation dépend mécaniquement de l'armature interne de la colonne et de ses parties constitutives. Afin d'assurer une fixation ferme, les moyens de fixation peuvent s'étendre à l'intérieur du boîtier du dispositif de visualisation. Les moyens de fixation peuvent avantageusement entrer en contact avec une face avant du boîtier du dispositif de visualisation. De manière particulièrement favorable, un écartement formant un jeu peut être constitué entre un organe interne du dispositif de visualisation et le rebord arrière de l'ouverture, au niveau de la face supérieure de l'enveloppe extérieure d'habillage. Cet écartement permet de gérer des dispersions dimensionnelles intervenant lors du montage. De manière particulièrement avantageuse, la colonne peut comprendre un cache, venant fermer une zone avant de l'ouverture, qui est ménagée dans la face supérieure de l'enveloppe extérieure d'habillage. Le cache formant un obturateur vient fermer l'ouverture prévue. Pour obtenir une esthétique correcte, la zone avant de l'ouverture ménagée dans la face supérieure de l'enveloppe extérieure d'habillage et le cache peuvent être prévus entre un bord avant du boîtier du dispositif de visualisation et un rebord avant de l'ouverture ménagée dans la face supérieure de l'enveloppe extérieure d'habillage. Le cache sert également à dissimuler notamment le dispositif d'accès aux moyens de fixation. La face supérieure de l'enveloppe extérieure d'habillage peut préférentiellement comprendre deux flancs latéraux. Ces deux flancs latéraux peuvent être situés de part et d'autre de l'ouverture ménagée dans la face supérieure de l'enveloppe extérieure d'habillage et peuvent remonter en direction du boîtier du dispositif de visualisation. Selon un mode réalisation particulièrement intéressant, le dispositif de visualisation peut être un compte-tour. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue du dessus en perspective d'une planche de bord et d'un sous-ensemble de poste de pilotage équipé avec un dispositif de visualisation selon l'invention ; - la Figure 2 représente une vue latérale partielle en perspective de la planche de bord et du sous-ensemble selon la Figure 1 ; - la Figure 3 représente une vue arrière en perspective de l'enveloppe extérieure et du dispositif de visualisation ; - la Figure 4 représente une vue du dessous en perspective de l'enveloppe extérieure et du dispositif de visualisation ; et - la Figure 5 représente une vue en section longitudinale partielle du sous-ensemble de direction. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustre les Figures 1 et 2, un poste de pilotage (1), destinée à un véhicule automobile, comprend une planche de bord (2) et un sous-ensemble de poste de pilotage (3), avec son volant de direction (4) fonctionnellement relié à une colonne de direction (5). Dans la description de la présente invention, l'avant est défini comme correspondant au sens d'avancement du véhicule et au conducteur regardant à travers le pare-brise avant et l'arrière est défini comme étant le sens de marche arrière du véhicule. Différents éléments d'interface sont prévus au niveau de la planche de bord (2). Parmi ces éléments, des dispositifs de visualisation d'informations sont prévus, tels que par exemple, un compteur de vitesse du véhicule (6), une montre (7), etc. Parmi ces éléments, des éléments de confort sont prévus, tels que par exemple, des bouches de ventilation (8), un allume-cigare (9), un autoradio (11), etc. Parmi ces éléments, des - 6 -7- organes de sélection du mode de fonctionnement d'un ou plusieurs composants du véhicule sont prévus, tels que par exemple, molette de commande (12) de l'ouverture et de la fermeture des bouches de ventilation (8), etc. Parmi ces éléments, des volumes de rangement sont prévus, tels que par exemple, un creux de stockage (13), etc. D'autres éléments d'interface sont prévus au niveau du sous-ensemble de poste de pilotage (3). Parmi ces éléments, des actionneurs pour commander un ou plusieurs composants du véhicule sont prévus, tels que par exemple des comodo (14), etc. Les comodo (14) sont disposés à droite et à gauche du sous-ensemble de poste de pilotage (3), au niveau des côtés latéraux. Le long de son axe longitudinal, la colonne de direction (5) comprend un arbre de direction (16), à l'extrémité duquel est fixé le volant de direction (4). Différents câble et connections (17) sont montées, pour l'actionnement du dispositif de sécurité à coussin d'air, pour l'avertisseur sonore, et éventuellement d'autres dispositifs encore. L'arbre de direction (16) est protégé par un élément de structure interne (18) de colonne de direction (5), mécaniquement relié au reste de la structure du véhicule, de façon à assurer la tenue de la colonne de direction (5). Une enveloppe extérieure formant un habillage (19), par exemple une coque en un matériau polymère, avec une face supérieure (21) et deux faces latérales (22) vient fermer et protéger le volume interne, les pièces mécaniques et électriques constitutives du sous-ensemble de poste de pilotage (3). Un moyen d'affichage d'informations ou dispositif de visualisation, par exemple un compte-tour (23), est monté au niveau du sous-ensemble de poste de pilotage (3), en faisant sailli à partir de la face supérieure (21) de la coque (19). Le compte-tour (23) comprend des moyens de fixation sous la forme d'une patte (24), traversant une ouverture (26) ménagée dans la face supérieure (21) de la coque (19). Le sous-ensemble de poste de pilotage (3) comprend les moyens de direction (4, 5, 16 et 18), les moyens d'affichage (23) et l'habillage (19). Le compte-tour (23) comprend un organe interne (27), par exemple une carte électronique et/ou un système à cadran et aiguille, logé dans un boîtier (28). L'organe interne (27) est électriquement connecté par une prise (29) et peut donner ses informations concernant la vitesse de rotation du moteur. Une face arrière (30) du boîtier (28) est transparente pour la visualisation de la vitesse de rotation et est orientée vers l'utilisateur assis sur le siège du conducteur. Un câble connecté à la prise (29) passe -8 par l'ouverture (26) de la coque (19). La patte de fixation (24) entre en contact avec le dispositif de visualisation (23), en s'étendant à l'intérieur du boîtier (28), à partir d'une face avant (31) du boîtier (28). La patte (24) se poursuit par une portion sensiblement perpendiculaire à la face supérieure (21) de la coque (19). La patte (24) se termine par une portion coudée à angle droit (32). Cette portion (32) vient en appui et se fixer sur une excroissance rigide (33) de la structure interne (18). Conformément à l'invention, un premier espacement ou écartement (34) est ménagé entre un bord arrière (35) de l'ouverture (26), orienté vers le volant (4), et un bord arrière (36) de la face arrière (30) du boîtier (28). Le bord arrière (35) de l'ouverture (26) rentre à l'intérieur du boîtier (28). De ce fait, le bord arrière (35) de l'ouverture (26) est positionné au dessus et à l'avant du bord arrière (36) de la face arrière (30) du boîtier (28). De cette manière, l'ouverture (26) est coiffée par le boîtier (28) et elle est dissimulée à l'utilisateur assis sur le siège du conducteur, derrière le volant (4). Pour faciliter le montage en donnant des tolérances, un deuxième espacement ou écartement (37) est prévu d'avance entre le compte-tour (23) et la face supérieure (21) de la coque (19). Plus précisément, cet écartement (37) forme un jeu entre l'organe interne (27) et le bord arrière (35) de l'ouverture (26). Une zone avant de l'ouverture (26), qui n'est pas bouchée par la base du boîtier (28) du compte-tour (23), est fermée par un cache ou une plaquette (38). Ce cache (38) est monté entre un bord avant (39) de la face avant (31) du boîtier (28) et un rebord avant (40) de l'ouverture (26). Pour terminer l'agencement esthétique du compte-tour (23), la face supérieure (21) de la coque (19) comprend deux flancs latéraux (41), situés de part et d'autre de l'ouverture (26). Ces flancs (41) remontent en direction du boîtier (28) du compte-tour (23). La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications
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Un sous-ensemble (3) pour véhicule automobile, comprend un arbre de direction (16), à l'extrémité duquel est solidarisé un volant de direction (4), une structure de colonne de direction (18) pour l'arbre de direction (16), une enveloppe extérieure (19), une ouverture (26) étant ménagée dans une face supérieure (21) de l'enveloppe extérieure (19), et au moins un dispositif de visualisation (23), destiné à l'information des utilisateurs du véhicule, présentant un boîtier (28) solidarisé au dessus de l'ouverture (26).Un écartement formant un jeu (34) est ménagé entre un bord arrière (36) du boîtier (28) du dispositif de visualisation (23) et un rebord arrière (35) de l'ouverture (26), le bord arrière (36) du boîtier (28) étant situé en dessous et à l'arrière du rebord arrière (35) de l'ouverture (26), de façon à ce que le boîtier (28) dissimule l'ouverture (26).
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1. Sous-ensemble pour véhicule automobile, comprenant : - un arbre de direction (16), à l'extrémité duquel est solidarisé un volant de direction (4), - une structure (18) de colonne de direction (5) pour l'arbre de direction (16), - une enveloppe extérieure (19), une ouverture (26) étant ménagée dans une face supérieure (21) de l'enveloppe extérieure (19), et -au moins un dispositif de visualisation (23), destiné à l'information des utilisateurs du véhicule, présentant un boîtier (28) solidarisé au dessus de l'ouverture (26), caractérisé en ce qu'il présente un écartement formant un jeu (34), ménagé entre un bord arrière (36) du boîtier (28) du dispositif de visualisation (23) et un rebord arrière (35) de l'ouverture (26), le bord arrière (36) du boîtier (28) étant situé en dessous et à l'arrière du rebord arrière (35) de l'ouverture (26), de façon à ce que le boîtier (28) dissimule l'ouverture (26). 2. Sous-ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de visualisation (23) est solidarisé à la structure (18) de colonne de direction (5) par des moyens de fixation (24) passant par l'ouverture (26). 3. Sous-ensemble selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation (24) comprennent une patte de fixation sensiblement coudée à angle droit (32), venant en appui contre la structure (18) de colonne de direction (5). 4. Sous-ensemble selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de fixation (24) s'étendent à l'intérieur du boîtier (28). 5. Sous-ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de fixation (24) entrent en contact avec une face avant (31) du boîtier (28).- 10 - 6. Sous-ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un écartement formant un jeu (37) est constitué entre un organe interne (27) du dispositif de visualisation (23) et le rebord arrière (35) de l'ouverture (26). 7. Sous-ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un cache (38) venant fermer une zone avant de l'ouverture (26). 8. Sous-ensemble selon la 7, caractérisé en ce que la zone avant de l'ouverture (26) et le cache (38) sont prévus entre un bord avant (39) du boîtier (28) et un rebord avant (40) de l'ouverture (26). 9. Sous-ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la face supérieure (21) de l'enveloppe extérieure (19) comprend deux flancs latéraux (41), situés de part et d'autre de l'ouverture (26) et remontant en direction du boîtier (28). 10. Sous-ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de visualisation (23) est un compte-tour.20
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B
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B60
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B60K
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B60K 35
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B60K 35/00
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FR2899155
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A1
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VEHICULE COMPORTANT UNE VITRE REVETUE D'UN FILM DE SECURITE ET PROCEDE DE FABRICATION
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-1- La présente invention se rapporte à un véhicule comportant une vitre revêtue d'un film de sécurité. Elle concerne en particulier un véhicule dans lequel le film est adhérant sur une face intérieure de la vitre. Le document FR2814706 décrit un véhicule dans lequel la vitre obture une ouverture du toit. Le film est un film de sécurité qui a une fonction anti-intrusion ou anti-rupture. Un problème est, par exemple dans le cas d'une vitre qui est une lunette arrière du véhicule, d'assurer la fixation de la lunette sur la carrosserie, tout comme la fixation de la périphérie du film, sans que la fixation du film ne détériore la qualité de la fixation de la lunette sur la carrosserie. Le document WO2004073976 propose de noyer toute la périphérie d'un film dans une bande adhésive, au détriment de la facilité de fixation de la vitre sur un élément de carrosserie et au détriment de la facilité de fixation de la périphérie du film. De plus, le document WO2004073976 montre l'utilisation d'un élément de retenue, au détriment du coût. L'invention vise à améliorer les solutions connues. L'invention a pour objet un véhicule comportant une vitre fixée sur une paroi de carrosserie, la vitre étant revêtue d'un film de sécurité adhérant sur une face intérieure de la vitre. Une bordure à la périphérie de la vitre est libre de film de manière qu'une limite périphérique du film soit située à distance du bord de la vitre. La distance séparant le bord de la vitre et la limite du film est alternativement variable de manière que des premières portions périphériques du film soient en contact avec une bande d'adhésif fixant la vitre sur une paroi de carrosserie de véhicule et des secondes portions périphériques du film soient libres par rapport à la bande d'adhésif. -2-Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention qui peuvent être prises séparément ou en combinaison : - les premières et secondes portions périphériques du film sont alternativement adjacentes, la limite périphérique du film est une ligne lisse, la limite du film est ondulée, la limite du film est ondulée selon des vagues dont des sommets correspondent aux portions de la limite les plus rapprochées du bord de la vitre, dans les premières portions, et dont des creux correspondent aux portions de la limite les plus éloignées du bord de la vitre, dans les deuxièmes portions, le profil de chaque sommet étant plus aplati que le profil de chaque creux, - la distance séparant la limite du film et le bord de la vitre est alternativement variable selon une sinusoïde, - la limite du film est selon un profil en dents de scie, la limite du film est selon un profil crénelé, la plus grande largeur de recouvrement du film par la bande d'adhésif dans les premières portions peut être sensiblement de 1 millimètre, L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un véhicule selon l'invention. Le procédé comporte au moins une étape de découpe de film et une étape de mise en adhérence du film sur la vitre préalablement au montage de la vitre sur le véhicule. Le précédé comporte, dans une première phase de montage de la vitre sur le véhicule, une étape dans laquelle la bande d'adhésif est encollée sur la vitre. Le procédé comporte, dans une deuxième phase de montage de la vitre sur le véhicule, une étape dans laquelle la vitre est plaquée contre la paroi, les premières portions périphériques du film étant en contact avec la bande d'adhésif et les deuxièmes portions périphériques étant libres par rapport à la bande d'adhésif. Dans un mode de réalisation du procédé, pendant l'étape dans laquelle la bande d'adhésif est encollée sur la vitre, la bande -3- d'adhésif est encollée sur les premières portions périphériques du film. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en section partielle d'un véhicule comportant un véhicule selon l'invention, - la figure 2 est une vue partielle en plan d'une vitre de véhicule selon l'invention, - la figure 3 est une vue de détail de la figue 2 comme indiqué par le repère III de la figure 2, - la figure 4 est une vue de détail de la figue 3 comme indiqué par le repère IV de la figure 3, Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé de vitres collées sur la carrosserie. Il s'agit par exemple d'une lunette arrière ou d'une vitre latérale de custode. Dans certains cas, des véhicules sont susceptibles de subir des actes de vandalisme tels que des jets de pierre. De tels véhicules sont équipés d'un film de sécurité ajouté sur la face interne, côté habitacle, des vitres classiques. Le film doit, sans constituer un blindage, ralentir l'entrée frauduleuse et éviter le déboîtement de la vitre par rapport à la carrosserie. S'il y a des occupants dans le véhicule, leur sécurité est améliorée en particulier en évitant l'entrée de la pierre dans l'habitacle ou en évitant la projection de morceaux de verre dans l'habitacle sous l'effet du choc de la pierre. Classiquement, un tel film est un film de polyéthylène téréphtalate d'épaisseur environ 200 à 350 micro mètres. Le film adhère sur la vitre par l'intermédiaire d'un matériau adhésif. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessous, la vitre collée est une lunette arrière de véhicule, par exemple montée sur un hayon permettant l'accès au coffre. -4- Le hayon comporte une paroi 10 de carrosserie qui délimite une ouverture 12 pour la vision arrière. La vitre 14 ferme intégralement l'ouverture. Une portion périphérique 16 de la vitre 14 recouvre la paroi 10 sur tout le pourtour de l'ouverture 12. Ladite portion 16 de la vitre entoure ladite ouverture de façon à être en face d'une zone 17 de la paroi s'étendant à la périphérie de l'ouverture. Dans l'exemple représenté, le film 20 appliqué sur la vitre est également présent sur toute la surface intérieure de la vitre en regard de l'ouverture, mais aussi autour de cette surface, afin de limiter une détérioration de la vitre à proximité de ses bords. Dans l'exemple représenté, une limite périphérique 22 du film est située entre l'ouverture 12 et le bord périphérique 18 de la vitre de façon à ce qu'une ceinture périphérique 24 du film s'étende entre ladite portion périphérique et ladite zone 17. La ceinture 24 est située en regard de la zone 17, sur une fraction interne 17A de la zone 17 adjacente à l'ouverture. La ceinture 24 s'étend sur une aire de la vitre couvrant une fraction interne 16A de la portion périphérique 16 adjacente à la surface de la vitre en regard de l'ouverture. Les fractions internes 16A et 17A s'étendent entre le niveau de la limite 22 et le niveau de l'ouverture 12. Une fraction externe 16B de la portion périphérique 16 est adjacente au bord périphérique 18 de la vitre. La fraction externe 16B, forme une bordure libre de film, c'est-à-dire une bordure 16B de la vitre non recouverte par le film. A l'exception de la bordure 16B située entre le bord périphérique de la vitre et la limite périphérique du film, la vitre est recouverte par le film sur toute sa surface interne. La fraction externe 16B, ou bordure 16B, et la fraction externe 17B s'étendent donc entre le niveau du bord 18 et le niveau de la limite 22. -5- Une bande d'adhésif 30, appelée aussi joint de colle ou bandeau de colle, est située entre la paroi 10 et la vitre 16 pour la fixation de la vitre sur la carrosserie. La bande d'adhésif 30 comporte un bord interne 30A côté film et côté habitacle du véhicule. La bande d'adhésif 30 comporte un bord externe 30B côté bord périphérique 18 de la vitre. La bande d'adhésif 30 comporte un axe moyen 30C. La matière de la bande d'adhésif 30 est celle habituellement utilisée pour le collage d'un vitrage sur une carrosserie de véhicule automobile. La bande d'adhésif 30 est aussi utilisée pour le collage du film 20, afin de préserver la cohésion de l'ensemble formé par la vitre et le film. Selon l'invention, la limite périphérique 22 du film n'est pas rectiligne ou sensiblement rectiligne. Dans l'exemple de réalisation représenté, la limite 22 est ondulée de façon à former une ligne lisse en comporte une ligne moyenne 22A (figure 4) sensiblement parallèle au bord de la vitre sur la majorité du pourtour de la vitre, excepté par exemple au niveau de pattes de raccordement de dégivrage de linette tel que représenté sur la partie 34 (figure 2). L'amplitude des ondulations est ici environ de 5 millimètres. Dans un mode de réalisation non représenté, la limite 22 est découpée sensiblement selon une sinusoïde d'amplitude égale à 4 millimètres. L'amplitude de la sinusoïde est fonction de la largeur de l'émaillage périphérique du vitrage, l'émaillage étant habituellement destiné à rendre l'adhésif non visible de l'extérieur. Dans le mode de réalisation représenté, la limite 22 est découpée selon un profil qui forme des vagues. Le sommet de chaque vague, qui correspond aux portions de la limite 22 les plus proches du bord de la vitre, a un profil plus aplati que le profil du creux de chaque vague, qui correspond aux portions de la limite 22 les plus éloignées du bord de la vitre. -6- Selon l'invention, la bande d'adhésif 30 recouvre le sommet vague et ne recouvre pas le creux des vagues. Chaque creux est donc libre de collage par rapport à la bande 30. Dans le mode de réalisation représenté, la bande d'adhésif 30 recouvre le sommet des vagues, sur sensiblement 1 millimètre. Ici, la bande d'adhésif 30 recouvre le sommet des vagues sensiblement sur un quart de l'amplitude des vagues et sur moins d'un quart de la largeur de la bande d'adhésif. Les zones du film non recouvertes par la bande permettent d'éviter qu'il n'y ait une zone d'amorce de décollage de la bande 30 par rapport à la vitre, au bénéfice de la qualité de la fixation de la vitre 14 sur la carrosserie 10. Ainsi, avantageusement, si le matériau adhésif ne suffit pas à la cohésion du film et de la vitre lors d'un impact sur la vitre, la bande d'adhésif 30 permet d'éviter le découpage de la vitre en renforçant l'effet du film au niveau de sa limite périphérique, sans pénaliser l'effet de la bande d'adhésif pour la fixation de la vitre sur la carrosserie. La vitre étant fournie équipée de son film avant montage sur le véhicule. Au moins une étape de découpe de film, par exemple à partir d'un rouleau de film, et une étape de mise en adhérence du film sur la vitre sont donc préalables au montage de la vitre sur le véhicule. Dans une première phase de montage de la vitre sur le véhicule, la bande d'adhésif 30 est encollée de façon décalée par rapport à la ligne moyenne 22A de la limite périphérique 22 de puis la vitre est assemblée sur la carrosserie. Il est a remarquer que l'axe moyen 30C de la bande d'adhésif 30 est décalé vers l'extérieur, c'est-à-dire vers le bord périphérique 18 de le vitre 14, tant par rapport à la ligne moyenne 22A que par rapport aux sommets des vagues. La bande 30 est appliquée, typiquement par un bras de robot, tant sur la fraction externe 16B de la portion périphérique 16 de la -7- vitre 14 que sur le film 20, sur les premières portions périphériques du film. Dans une deuxième phase de montage, la vitre est ensuite placée en regard de l'ouverture 12 et de la zone 17 de la paroi 10 puis la bande 30 est plaquée contre la fraction externe 17B pour la fixation de la vitre 14 sur la paroi 10. La bande 30, pressée entre la vitre et la carrosserie, typiquement par un robot, adhère sur portion de la limite périphérique du film. Typiquement, la bande d'adhésif 30 a une largeur d'environ 6 à 10 millimètres. Dans le mode de réalisation représenté, la découpe non rectiligne de la limite du film est continue, c'est-à-dire sans angle vif, mais en variante, la limite du film est selon un profil en dents de scie, c'est-à-dire avec des découpes triangulaires qui forment des sommets et des creux. En variante, la limite du film est selon un profil crénelé formant des sommets et des creux. Dans une variante de réalisation, tous les sommets ne coopèrent pas avec de l'adhésif, si bien que les deuxièmes portions 20 comportent un train de sommets et de creux. Avantageusement, en procédant comme ci-dessus, l'invention autorise l'encollage de la bande sur un vitrage avec film directement au sein d'une chaîne principale de fabrication du véhicule. Ainsi, il est possible de disposer d'un film de sécurité dans un véhicule sans 25 modification de la chaîne de montage installée en usine pour la fixation de la vitre sur la carrosserie, et sans modification de la méthode de fixation de la vitre en usine
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Véhicule comportant une vitre (14) fixée sur une paroi (10) de carrosserie, la vitre (14) étant revêtue d'un film (20) de sécurité adhérant sur une face intérieure de la vitre, caractérisé en ce qu'une bordure (16B) à la périphérie de la vitre (14) est libre de film (20) de manière qu'une limite périphérique (22) du film soit située à distance du bord (18) de la vitre, la distance séparant le bord (18) de la vitre (14) et la limite (22) du film étant alternativement variable de manière que des premières portions périphériques du film (20) soient en contact avec une bande d'adhésif (30) fixant la vitre (14) sur une paroi (10) de carrosserie du véhicule et des secondes portions périphériques du film (20) soient libres par rapport à la bande d'adhésif (30). Procédé de montage d'un tel véhicule.
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1. Véhicule comportant une vitre (14) fixée sur une paroi (10) de carrosserie, la vitre (14) étant revêtue d'un film (20) de sécurité adhérant sur une face intérieure de la vitre, caractérisé en ce qu'une bordure (16B) à la périphérie de la vitre (14) est libre de film (20) de manière qu'une limite périphérique (22) du film soit située à distance du bord (18) de la vitre, la distance séparant le bord (18) de la vitre (14) et la limite (22) du film étant alternativement variable de manière que des premières portions périphériques du film (20) soient en contact avec une bande d'adhésif (30) fixant la vitre (14) sur une paroi (10) de carrosserie du véhicule et des secondes portions périphériques du film (20) soient libres par rapport à la bande d'adhésif (30). 2. Véhicule selon la précédente, caractérisé en ce que les premières et secondes portions périphériques du film (30) sont alternativement adjacentes. 3. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la limite périphérique (22) du film est une ligne lisse. 4. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la limite (22) du film (20) est ondulée. 5. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la limite (22) du film (20) est ondulée selon des vagues dont des sommets correspondent aux portions de la limite les plus rapprochées du bord (18) de la vitre (14), dans les premières portions, et dont des creux correspondent aux portions de la limite les plus éloignées du bord de la vitre, dans les deuxièmes portions, le profil de chaque sommet étant plus aplati que le profil de chaque creux. 6. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la distance séparant la limite (22) du film (20)-9- et le bord (18) de la vitre (14) est alternativement variable selon une sinusoïde 7. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que la limite (22) du film (20) est selon un profil en 5 dents de scie ou selon un profil crénelé. 8. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plus grande largeur de recouvrement du film (20) par la bande d'adhésif (30) dans les premières portions est sensiblement de 1 millimètre. 10 9. Procédé de fabrication d'un véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une étape de découpe de film (20) et une étape de mise en adhérence du film sur la vitre (14) préalablement au montage de la vitre sur le véhicule, en ce qu'il comporte, dans une première phase 15 de montage de la vitre sur le véhicule, une étape dans laquelle la bande d'adhésif (30) est encollée sur la vitre et en ce qu'il comporte, dans une deuxième phase de montage de la vitre sur le véhicule, une étape dans laquelle la vitre est plaquée contre la paroi (10), les premières portions périphériques du film (20) étant en contact avec 20 la bande d'adhésif et les deuxièmes portions périphériques étant libres par rapport à la bande d'adhésif. 10. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que, pendant l'étape dans laquelle la bande d'adhésif (30) est encollée sur la vitre (14), la bande d'adhésif (30) est encollée sur les 25 premières portions périphériques du film (20).
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B
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B60
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B60J
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B60J 1
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B60J 1/00
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FR2893748
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A1
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DEMONSTRATEUR ANTISTATIQUE
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La présente invention concerne d'une manière générale un dispositif de démonstration des propriétés antistatiques d'un substrat en verre transparent, et un procédé de démonstration des propriétés antistatiques d'un substrat en verre transparent au moyen de ce dispositif. Le dispositif de l'invention vise plus précisément à prouver de façon visuelle les propriétés antistatiques d'un substrat en verre transparent, éventuellement par comparaison avec un substrat en verre transparent dénué de propriétés antistatiques. La présente invention dont le but est de prouver d'une manière claire et sans équivoque l'efficacité d'un traitement antistatique, en montrant par exemple qu'un verre antistatique n'attire pas et ne retient pas la poussière, trouve bien évidemment son utilité et ses applications chez les fabricants de lunettes et les opticiens et en particulier dans les tests de démonstration destinés aux opticiens et à leurs clients. Selon l'invention, les substrats transparents englobent les lentilles optiques, les lentilles ophtalmiques et plus particulièrement les lentilles ophtalmiques pour lunettes. La fabrication et le traitement des substrats transparents, notamment les lentilles ophtalmiques est bien connue et ne sera pas décrite ici. De manière générale, un verre ophtalmique, qu'il soit minéral ou organique, subit un ou plusieurs traitements destinés par exemple à le rendre plus résistant aux chocs et/ou à l'abrasion ou encore pour le rendre anti-reflets. Tous ces traitements, leurs techniques d'applications et les effets qu'ils procurent sont bien connus de l'homme du métier et ne seront pas décrits ici. Il est bien connu de charger un objet en électricité statique en frottant sa surface avec un objet tel qu'un chiffon, un morceau de mousse synthétique ou de polyester. L'énergie statique ainsi chargée attire et fixe sur la surface de l'objet frotté les petites particules se trouvant à proximité. C'est cette charge statique qui est à l'origine de la poussière et des petites particules qu'on trouve fixées sur les substrats transparents. Un substrat transparent est généralement considéré comme ayant des propriétés antistatiques acceptables, lorsqu'il n'attire et ne fixe pas la poussière et les petites particules. Il est aussi connu que le dépôt sur la surface des substrats transparents d'une couche conductrice, par exemple dans un empilement anti-reflets, permet une évacuation rapide de la charge statique et empêche ainsi le verre traité d'attirer et de fixer les particules. Un substrat possédant une telle qualité est dit substrat antistatique , et il possède une surface principale dite antistatique. Cette propriété est souvent liée au potentiel statique du matériau. Lorsque le potentiel statique du matériau est de 0 KV +/- 0,1 KV, le matériau est antistatique, en revanche lorsque, après avoir frotté la surface du matériau comme indiqué précédemment son potentiel statique est différent de 0 KV +1-0,1 KV, le matériau est dit statique et il possède une surface principale dite antistatique. Il peut alors attirer vers lui les petits objets se trouvant à proximité. La demande internationale WO 01/55752 décrit des substrats transparents antistatiques, notamment des lentilles ophtalmiques, ainsi que leurs modes de réalisation. Il existe des tests de démonstration de la propriété antistatique à destination des opticiens et de leurs clients. Tous ces tests reposent sur la capacité des verres antistatiques à évacuer une charge statique obtenue après frottement par un tissu. Par exemple, cette capacité est quantifiée par une mesure du temps de dissipation d'une charge appliquée par corona. Ainsi, les verres antistatiques possèdent un temps de décharge de l'ordre de la centaine de millisecondes, alors qu'il est de l'ordre de plusieurs dizaines de secondes pour un verre statique. La plupart des tests de démonstration connus sont limités et ne permettent pas de mesurer des temps de décharge inférieurs à environ 500 ms. Or, certains substrats transparents sans couche conductrice ont déjà des propriétés antistatiques intéressantes avec des temps de décharge d'environ deux cents millisecondes, si bien qu'il n'est pas possible de les différencier des autres verres avec les tests de démonstration évoqués ci-dessus. On peut néanmoins les distinguer, mais de façon assez peu démonstrative, en limitant le temps d'attente entre le frottement et l'attraction des particules, c'est-à-dire en chargeant les verres placés à proximité des particules. Ceci peut être réalisé en frottant une baguette en téflon et en la mettant tout de suite en contact avec les verres. C'est également possible par le simple essuyage des deux verres avec un mouchoir en papier et examen des particules retenues sous une lumière indirecte et sur fond noir. Il existe aussi depuis peu un outil de démonstration accompagnant les lentilles ophtalmiques Teflon easycare . Cet outil basé sur le concept décrit ci-dessus est constitué d'un verre ophtalmique dont une moitié est traitée avec un empilement anti-reflets et antistatique et l'autre moitié est traitée avec un empilement anti-reflets. Le verre étant calé dans une empreinte plastique. Dans le fond de l'empreinte sont disposés des carrés en papier de 1 à 3 mm de côté. D'après la notice explicative accompagnant cet outil, en frottant le verre avec un activateur constitué d'une baguette dont une des extrémités est recouverte d'une mousse en plastique, les morceaux de papier sont attirés sous le verre et viennent se fixer sur le verre côté statique. L'expérience a montré que cet outil n'est pas assez démonstratif et pas toujours convaincant. Il existe donc un réel besoin d'un outil de démonstration facile à utiliser, efficace et surtout très démonstratif. Après de multiples essais, la demanderesse a répondu aux problèmes cités précédemment en mettant au point un outil prêt à l'emploi et facile à manipuler. La démonstration faite selon cet outil est aisée et permet l'obtention de résultats visuels démonstratifs, spectaculaires et convaincants. Le dispositif mis au point par la demanderesse est une boîte creuse comprenant au moins un substrat en verre transparent partiellement ou entièrement antistatique et des éléments légers susceptibles d'être attirés par une charge statique judicieusement choisis. Les dessins annexés illustrent l'invention : la figure 1 représente un dispositif selon l'invention sous sa forme la plus simple, alors que la figure 2 représente une variante plus complexe de ce dispositif. En référence à ces dessins, le premier objet de l'invention est un dispositif de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent (3) dont au moins une partie de l'une de ses surfaces principales est une surface antistatique, ledit dispositif comprenant une boîte creuse ayant une surface supérieure (1) pourvue d'au moins une fenêtre (2) sur laquelle est fixé ledit premier substrat en verre transparent (3), la boîte (1) contenant des éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique, lesdits éléments étant de préférence choisis parmi les particules alvéolaires de polymères synthétiques ou naturels, les fibres individualisées de polymères synthétiques ou naturels et leurs mélanges. La surface principale du premier substrat en verre transparent (3) qui est au moins partiellement antistatique peut être celle qui est orientée vers l'intérieur de la boîte (1) ou celle qui est orientée vers l'extérieur de la boîte (1), de préférence celle qui est orientée vers l'extérieur de la boîte (1). Dans ce qui suit, l'expression "substrat antistatique" est utilisée pour désigner un substrat dont la totalité ou une partie seulement de l'une de ses surfaces principales est une surface antistatique. Le substrat a pu être rendu antistatique par exemple par le dépôt d'une couche conductrice dans l'empilement anti-reflets ou par tout autre moyen. Par "substrat statique", on entend un substrat dont la totalité ou une partie seulement de l'une de ses surfaces principales est une surface statique. Ce peut être un substrat brut ou un substrat ayant subi divers traitements. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la surface supérieure de la boîte (1) comprend une seule fenêtre (2) sur laquelle est fixé un substrat en verre transparent (3). Ce premier mode de réalisation de l'invention est représenté schématiquement sur la figure 1. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend en outre une deuxième fenêtre (2a) sur laquelle est fixé un deuxième substrat en verre transparent (3a), une partie au moins de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) et/ou du deuxième substrat en verre transparent (3a) étant une surface statique. Dans ce cas, la surface supérieure de la boîte (1) est pourvue de deux fenêtres (2) et (2a) sur lesquelles sont fixés respectivement deux substrats verre transparents (3) et (3a) dont au moins un est au moins partiellement antistatique (i.e., au moins une partie de l'une de ses surfaces principales est antistatique) et dont au moins un est au moins partiellement statique (i.e., au moins une partie de l'une de ses surfaces principales est statique). La distance séparant les extrémités des deux fenêtres (2) et (2a) peut varier de 0 à quelques centimètres, typiquement de 0 à 5 cm. Ce deuxième mode de réalisation de l'invention est représenté schématiquement sur la figure 2. Il permet une comparaison visuelle aisée de l'attraction électrostatique induite par les deux substrats. Le premier substrat en verre transparent (3) peut se présenter sous plusieurs formes. Selon une première variante, la totalité de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) est une surface antistatique. Dans ce cas, si le dispositif de l'invention comprend une deuxième fenêtre (2a) sur laquelle est fixé un deuxième substrat en verre transparent (3a), il est préférable que la totalité de l'une des surfaces principales du deuxième substrat en verre transparent (3a) soit une surface statique. Ce mode de réalisation est le mode de réalisation préféré de l'invention. Selon une deuxième variante, la moitié seulement de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) est une surface antistatique, l'autre moitié étant une surface statique. On peut envisager, par exemple, le cas d'un substrat en verre transparent (3) dont une moitié seulement a subi un traitement antistatique. Dans ce cas, si le dispositif de l'invention comprend une deuxième fenêtre (2a) sur laquelle est fixé un deuxième substrat en verre transparent (3a), le deuxième substrat en verre transparent (3a) peut être un substrat entièrement ou partiellement statique ou antistatique. Les substrats en verre transparent utilisés dans la présente invention peuvent aussi comprendre plusieurs morceaux de substrats assemblés entre eux dont tous n'ont pas subi un traitement antistatique. Ainsi, pour réaliser la fixation d'un premier substrat en verre transparent (3) dont la moitié de l'une de ses surfaces principales est une surface antistatique et l'autre moitié de ladite surface principale est une surface statique sur une fenêtre (2), il est possible d'employer un substrat entièrement antistatique occupant la moitié de la fenêtre (2) et un substrat entièrement statique occupant l'autre moitié de la fenêtre (2). Les éléments (4) doivent être suffisamment légers pour être susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique. De nombreux éléments (4) peuvent être utilisées selon l'invention, leur permittivité électrique, leur taille ou leur masse volumique ainsi que la distance les séparant des substrats en verre transparent, devant être adaptés de manière à ce que l'attraction électrostatique exercée sur eux par un corps chargé placé à proximité soit supérieure à la gravité. De préférence, on utilise des éléments (4) ayant une permittivité électrique relative inférieure à 6 pF/m, mieux comprise entre 0,5 et 5 pF/m, et encore mieux comprise entre 1 et 4 pF/m. Ces valeurs de permittivité s'entendent à une température de 23 C et à un taux d'humidité de 50 %. De préférence encore, on utilise des éléments (4) ayant une masse volumique inférieure à 150 g/L, mieux inférieure à 100g/L, et encore mieux comprise entre 10 et 20 g/L. Les masses volumiques sont mesurées à température ambiante. La permittivité ou constante diélectrique d'un isolant est exprimée par rapport à celle de l'air (égale à celle du vide). Elle est représentée par la lettre epsilon et exprimée en pico Farad/mètre. La permittivité du vide est de 8,85 pF/m. La permittivité d'un matériau est le produit de sa permittivité relative multipliée par celle du vide. Les valeurs de permittivités relatives données par les tables de constantes sont approximatives et peuvent varier nettement en fonction de la fréquence, de la température, de l'hygrométrie voire, de la pression atmosphérique. Les valeurs de permittivité indiquées dans cette demande sont toutes exprimées dans les conditions ambiantes de température et de pression (25 C, 1 bar), sauf indication contraire. Parmi les éléments (4) correspondant aux critères de permittivité et de masse volumique définis précédemment, on peut citer la poussière en suspension, le talc en poudre, les carrés de feuilles d'aluminium de faibles dimensions, les morceaux ou fibres de papier de faibles dimensions, les particules alvéolaires de polymères synthétiques ou naturels ou les fibres individualisées de polymères synthétiques ou naturels. Les particules alvéolaires de polymères ou les fibres individualisées de polymères précités peuvent éventuellement être chargés en noir de carbone. Par "particules alvéolaires", on entend des particules dont la structure contient des alvéoles. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, les éléments (4) sont des particules alvéolaires de polymères synthétiques ou naturels, des fibres individualisées de polymères synthétiques ou naturels ou leurs mélanges. Ces éléments (4) peuvent contenir du noir du carbone. Les particules alvéolaires de polymères sont préférentiellement choisies parmi les mousses et billes de polymères expansés, de préférence parmi les mousses et billes de polymères expansés de polyéthylène, polychlorure de vinyle, polystyrène, acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS), polyuréthane et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation de l'invention, les particules alvéolaires sont des billes sphériques ou pseudo sphériques de diamètre inférieur à 8 mm, de préférence compris entre 0,5 et 5 mm, mieux entre 0,5 et 3 mm. Dans le cas de particules pseudo sphériques, le diamètre est celui de la plus petite sphère pouvant englober lesdites particules. Les éléments (4) préférés selon l'invention sont des billes de polystyrène expansé, ayant de préférence un diamètre inférieur à 5 mm, mieux compris entre 0,5 et 3 mm, et de préférence une masse volumique inférieure à 100 g/L, mieux inférieure à 50 g/L et encore mieux comprise entre 10 et 20 g/L. Le polystyrène expansé peut être du polystyrène cristal ou du polystyrène renforcé aux chocs (HIPS). Les billes de polystyrène expansé sont blanches de nature. Elles peuvent cependant être colorées de manière à rendre le test plus démonstratif. La coloration peut être faite par tout moyen adapté et en mettant en oeuvre une ou plusieurs couleurs. On peut par exemple utiliser des billes de polystyrène expansé colorées dans la masse ou bien juste en surface avec différentes couleurs fluorescentes ou non. Etant donné que la permittivité dépend entre autres de l'humidité du milieu, il est important d'éviter tout changement d'humidité à l'intérieur de la boîte. Il est conseillé par exemple d'utiliser une boîte entièrement fermée, étanche et imperméable à l'humidité et à la vapeur d'eau. On peut par exemple sertir les substrats en verre transparents avec une bague ou bien les fixer dans les fenêtres correspondantes par l'intermédiaire d'une colle. Dans ce cas, la surface du verre en contact avec la colle devrait être légèrement abrasée pour améliorer l'adhérence. On peut a priori envisager tout type de colle. La seule contrainte à prendre en considération est la compatibilité de la colle avec le matériau utilisé dans la fabrication de la boîte creuse de l'invention. La boîte creuse de l'invention peut être réalisée dans tout matériau adapté. Elle est de préférence fabriquée dans un matériau transparent ou translucide. On peut utiliser les matériaux conducteurs ou non conducteurs. On peut par exemple utiliser les boîtes en matériaux conducteurs pour pouvoir décharger en partie les éléments (4) et/ou éviter qu'ils ne se collent sur la surface interne de la boîte. On peut aussi envisager d'enduire la surface interne de la boîte d'un agent antistatique comme par exemple ceux utilisés pour les écrans d'ordinateur. Préférentiellement, la boîte creuse est réalisée dans un matériau choisi parmi les polymères thermoplastiques, de préférence parmi le polystyrène, le polychlorure de vinyle éventuellement plastifié, le polyméthacrylate de méthyle, l'acrylonitrile-butadiène-styrène (ABS), et les polycarbonates. Le polystyrène peut être du polystyrène cristal ou du polystyrène renforcé aux chocs (HIPS). Parmi ces matériaux, les préférés sont le polystyrène, en particulier le polystyrène renforcé aux chocs, et l'ABS, de préférence transparents ou translucides. Les substrats en verre transparents (3) et (3a) sont de préférence des lentilles optiques, mieux des lentilles ophtalmiques et encore mieux des lentilles ophtalmiques pour lunettes. Le substrat en verre peut être un verre minéral ou organique, qui peut avoir subi un ou plusieurs traitements spécifiques. Le dispositif selon l'invention est destiné à être utilisé avec un objet activateur de l'effet statique. De préférence, le dispositif selon l'invention comprend un objet activateur de l'effet statique du type manchon activateur se terminant par une mousse, notamment une mousse en plastique, ou chiffon en polyester ou en microfibres. Ces deux exemples ne limitent bien entendu pas l'invention. La présente invention concerne également un procédé de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent (3) au moyen du dispositif de démonstration décrit précédemment, comprenant les étapes suivantes : a) charger le premier substrat en verre transparent (3) en électricité statique en frottant sa surface principale orientée vers l'extérieur de la boîte (1) avec un objet activateur de l'effet statique ; et b) observer le déplacement éventuel des éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique. Dans le cas où le dispositif de l'invention comprend une deuxième fenêtre (2a) sur laquelle est fixé un deuxième substrat en verre transparent (3a), une partie au moins de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) et/ou du deuxième substrat en verre transparent (3a) étant une surface statique, le procédé de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent (3) au moyen du dispositif de démonstration de l'invention comprend les étapes suivantes : a) charger le premier substrat en verre transparent (3) et le deuxième substrat en verre transparent (3a) en électricité statique en frottant leur surface principale orientée vers l'extérieur de la boîte (1) avec un objet activateur de l'effet statique ; et b) observer les déplacements éventuels des éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique. Le premier substrat en verre transparent (3) et le deuxième substrat en verre transparent (3a) peuvent être chargés en électricité statique dans 5 n'importe quel ordre ou simultanément
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La présente invention concerne un dispositif de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent dont au moins une partie de l'une de ses surfaces principales est une surface antistatique, ledit dispositif comprenant une boîte creuse ayant une surface supérieure pourvue d'au moins une fenêtre sur laquelle est fixé ledit premier substrat en verre transparent, caractérisé en ce que ladite boîte contient des éléments susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique, lesdits éléments étant choisis parmi les particules alvéolaires de polymères synthétiques ou naturels, les fibres individualisées de polymères synthétiques ou naturels et leurs mélanges.La présente invention concerne également un procédé de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent au moyen du dispositif précédent.
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Revendications 1. Dispositif de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent (3) dont au moins une partie de l'une de ses surfaces principales est une surface antistatique, ledit dispositif comprenant une boîte creuse ayant une surface supérieure (1) pourvue d'au moins une fenêtre (2) sur laquelle est fixé ledit premier substrat en verre transparent (3), caractérisé en ce que la boîte (1) contient des éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique, lesdits éléments étant choisis parmi les particules alvéolaires de polymères synthétiques ou naturels, les fibres individualisées de polymères synthétiques ou naturels et leurs mélanges. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la moitié de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) est une surface antistatique, et l'autre moitié de ladite surface principale du premier substrat en verre transparent (3) est une surface statique. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la totalité de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) est une surface antistatique. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments (4) ont une permittivité électrique relative inférieure à 6 pF/m, de préférence comprise entre 0,5 et 5 pF/m, mieux comprise entre 1 et 4 pF/m. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments (4) ont une masse volumique inférieure à 150 g/L, de préférence inférieure à 100 g/L, mieux inférieure à 50 g/L et encore mieux comprise entre 10 et 20 g/L. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique contiennent du noir du carbone. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les particules alvéolaires de polymères sont choisies parmi les mousses et billes de polymères expansés. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les mousses et billes de polymères expansés sont choisis parmi le polyéthylène, le polychlorure de vinyle, le polystyrène, l'acrylonitrile-butadiènestyrène, le polyuréthane et leurs mélanges. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les particules alvéolaires sont des billes sphériques ou pseudo sphériques de diamètre inférieur à 8 mm, de préférence compris entre 0,5 et 5 mm, mieux entre 0,5 et 3 mm. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments (4) sont des billes de polystyrène expansé. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les billes de polystyrène expansé sont colorées. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite boîte creuse est fabriquée dans un matériau transparent ou translucide. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ledit matériau est choisi parmi les polymères thermoplastiques, de préférence parmi le polystyrène, le polychlorure de vinyle, le polyméthacrylate de méthyle, l'acrylonitrile-butadiène-styrène et les polycarbonates. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 12 ou 13, caractérisé en ce que ledit matériau est choisi parmi le polystyrène renforcé aux chocs et l'acrylonitrile-butadiène-styrène. 15. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le substrat en verre transparent (3) est une lentille optique, de préférence une lentille ophtalmique, mieux une lentille ophtalmique pour lunettes. 16. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un objet activateur de l'effet statique, de préférence un manchon activateur se terminant par une mousse ou un chiffon en polyester ou en microfibres. 17. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une deuxième fenêtre (2a) sur laquelle est fixé un deuxième substrat en verre transparent (3a), une partie au moins de l'une des surfaces principales du premier substrat en verre transparent (3) et/ou du deuxième substrat en verre transparent (3a) étant une surface statique. 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que les extrémités des fenêtres (2) et (2a) sont distantes de 0 à 5 cm. 19. Procédé de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent (3) au moyen du dispositif de l'une quelconque des 1 à 16, comprenant les étapes suivantes : a) charger le premier substrat en verre transparent (3) en électricité statique en frottant sa surface principale orientée vers l'extérieur de la boîte (1) avec un objet activateur de l'effet statique ; et b) observer le déplacement éventuel des éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique. 20. Procédé de démonstration des propriétés antistatiques d'au moins un premier substrat en verre transparent (3) au moyen du dispositif de l'une quelconque des 17 ou 18, comprenant les étapes suivantes: a) charger le premier substrat en verre transparent (3) et le deuxième substrat en verre transparent (3a) en électricité statique en frottant leur surface principale orientée vers l'extérieur de la boîte (1) avec un objet activateur de l'effet statique ; et b) observer les déplacements éventuels des éléments (4) susceptibles de se déplacer sous l'action d'une attraction électrostatique.
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G
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G09,G02
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G09B,G02B,G02C
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G09B 23,G02B 1,G02C 7
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G09B 23/18,G02B 1/10,G02C 7/02
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FR2899526
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A1
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MAINTIEN LATERAL ESCAMOTABLE
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Description La présente invention se rapporte généralement aux sièges de véhicule automobiles 5 escamotables, par exemple à l'intérieur d'un plancher de véhicule automobile. Les véhicules automobiles sont de plus en plus conçus comme des lieux de vie pour le conducteur et les passagers, que ce soit dans un cadre professionnel, personnel ou familial. Les sièges représentant un élément particulièrement important pour le confort et la sécurité 10 des passagers, ils comportent classiquement une assise et un dossier, le dossier étant généralement pivotant, avec une armature de siège sur laquelle est montée une matelassure, recouverte d'une coiffe de siège. L'assise et le dossier peuvent être eux-mêmes constitués d'une partie centrale et de parties latérales moins sollicitées et qui encadrent la partie centrale. Les parties latérales, en général parties plus épaisses et proéminentes, participent notamment 15 au maintien de l'utilisateur assis sur le siège lors des différentes phases de roulage. Dans des véhicules dont l'habitacle permet de loger six, sept voire huit personnes, typiquement des véhicules connus sous le nom de Minibus , Espace , Voyager , etc., un siège escamotable peut être prévu, susceptible d'être replié et escamoté à l'intérieur d'un 20 plancher du véhicule, entre une configuration de rangement et une configuration d'utilisation, par exemple pour agrandir le coffre ou servir de siège d'appoint en cas de besoin. Cependant, pour les sièges escamotables, l'encombrement doit être réduit au minimum, ce qui peut aller à l'encontre de la présence d'une partie latérale avec une épaisseur suffisante pour 25 assurer un maintien latéral correct de l'utilisateur. Un exemple de siège escamotable est décrit dans le document JP 2000-316663, dans lequel l'assise du siège comporte une partie centrale et une partie latérale, qui est en position proéminente par rapport à la partie centrale lorsque le siège est en position d'utilisation, et qui 30 est pivotée de façon à former une surface sensiblement plane avec la partie latérale lorsque le dossier est rabattu sur l'assise. Un ressort de torsion permet le passage de la position escamotée à la position déployée du maintien latéral. Cependant, il faut prévoir un ressort de raideur suffisamment importante pour pouvoir résister aux efforts mis en jeu lorsqu'un 21521FR utilisateur est assis sur le siège, ce qui peut aller à l'encontre d'un siège facilement escamotable. De même, d'autres facteurs, tels que la fatigue du ressort, peuvent diminuer la fiabilité du siège escamotable, notamment lorsque le maintien latéral est déployé. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients, et de proposer un siège escamotable pour véhicule automobile comportant une partie latérale de maintien, escamotable facilement, et qui présente un encombrement réduit une fois escamoté. A cet effet, l'invention propose un siège de véhicule automobile, susceptible de prendre deux positions, une position d'utilisation et une position escamotée, comprenant une assise et un dossier comportant une partie centrale avec une face extérieure servant d'appui à un utilisateur et une partie latérale encadrant ladite partie centrale, ladite partie latérale étant susceptible de prendre deux positions, une position déployée adaptée pour accueillir un utilisateur, et une position escamotée, dans laquelle ladite partie latérale est sensiblement alignée avec ladite partie centrale, le siège comprenant des moyens d'articulation pour le passage automatique de la position déployée à la position escamotée de ladite partie latérale en réponse au passage de la position d'utilisation à la position escamotée dudit siège, et des moyens de liaison destinés à fixer le siège sur le plancher du véhicule automobile et permettant son déplacement entre ladite position d'utilisation et ladite position escamotée, caractérisé en ce que lesdi ts moyens de liaison comportent une bielle arrière articulée au plancher et au dossier, le mouvement de ladite bielle provoquant le passage de la dite position déployée à ladite position escamotée de ladite partie latérale. Ainsi, on prévoit un véhicule de siège automobile qui peut classiquement prendre une position d'utilisation, dans laquelle un passager peut s'asseoir sur le siège, et une position escamotée, non adaptée à accueillir un passager, et qui peut généralement être une position de rangement, dans laquelle le dossier est replié sur l'assise. L'assise et le dossier peuvent être eux-mêmes constitués d'une partie centrale, et d'une partie latérale moins sollicitée et qui encadre la partie centrale, la partie latérale pouvant constituer une partie plus épaisse et proéminente, pour assurer confort et maintien d'un utilisateur assis sur le siège. La partie latérale peut prendre deux positions, déployée et escamotée, selon la disposition du siège, respectivement en position d'utilisation et en position escamotée. 21521FR En particulier, lorsque le siège est en position d'utilisation, ladite partie latérale est en position déployée, adaptée pour accueillir un utilisateur. On peut prévoir de préférence que la partie latérale déployée soit proéminente par rapport à la partie centrale, pour assurer le maintien de l'utilisateur. A l'inverse, lorsque le siège est en position escamotée, par exemple le dossier étant replié sur l'assise, ladite partie latérale peut être sensiblement alignée avec la partie centrale, de sorte que la surface formée par la partie centrale et ladite partie latérale soit sensiblement plane. Un tel agencement permet avantageusement de minimiser le volume occupé par le siège en position escamotée, ce qui est souhaitable notamment pour une intégration du siège clans le plancher. Ainsi, la possibilité pour ladite partie latérale de prendre deux positions, déployée et escamotée, peut permettre de garantir à la fois le confort et le maintien d'un utilisateur assis sur le siège, tout en minimisant l'espace occupé par le siège en position escamotée. De plus, si l'on prévoit des moyens d'articulation pour le passage automatique de la position déployée à la position escamotée de ladite partie latérale, en réponse au passage de la position d'utilisation à la position escamotée dudit siège, on peut faciliter les opérations de rangement ou d'installation du siège, car dans ce cas seule une manoeuvre pour passer le siège de la position d'utilisation à la position escamotée est requise. Le passage de la position déployée à la position escamotée de ladite partie latérale se fait simultanément au passage de la position d'utilisation à la position escamotée du siège. Un siège selon la présente invention comprend des moyens de liaison destinés à fixer le siège sur le plancher du véhicule automobile et permettant son déplacement entre ladite position d'utilisation et ladite position escamotée. On prévoit ainsi de fixer le siège sur le plancher, et on peut prévoir que le siège, dans la position escamotée, par exemple dans laquelle le dossier est avantageusement replié sur l'assise, soit intégré dans le plancher du véhicule automobile, ce qui permet d'optimiser l'espace de chargement disponible à l'intérieur des coffres de véhicules automobiles. Les moyens de liaison comportent au moins une bielle arrière articulée au plancher et au dossier, le mouvement de ladite bielle provoquant le passage de la dite position escamotée à ladite position déployée de ladite partie latérale. 21521FR 10 Il peut s'agir d'une connexion mécanique entre les moyens d'articulation pour le changement de position de ladite partie latérale et les moyens pour le changement de position du siège. Autrement, dans un mode de réalisation utilisant les technologies d'automatique, un capteur de position pour l'une des dites bielles peut aussi être envisagé, en communication avec des moyens de positionnement de la partie latérale, pour le passage de ladite partie latérale vers l'une ou l'autre de la position déployée à la position escamotée. De préférence, le déplacement de ladite bielle provoque le passage de la position escamotée à ladite position déployée de la partie latérale. Ainsi, le passage du siège vers l'une ou l'autre de la position d'utilisation à la position escamotée amène simultanément et automatiquement le passage de la partie latérale vers l'une ou l'autre, position déployée ou position escamotée. 15 Les moyens de liaison peuvent également comporter une bielle avant, articulée au plancher et à l'assise. Dans cette configuration, le déplacement du dossier entraîne le déplacement de l'assise, vers l'une ou l'autre des positions d'utilisation ou escamotée du siège. Dans un mode de réalisation préféré, ladite partie latérale est montée pivotante sur un flasque 20 dudit siège. Une liaison pivot permet d'envisager le passage entre les deux positions, déployée et escamotée, par exemple en rabattant ladite partie latérale, afin de l'aligner avec la partie centrale pour former une surface sensiblement plane. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens d'articulation comprennent un axe 25 solidaire de ladite bielle et une came solidaire dudit axe. Un mouvement de rotation par rapport à l'élément de siège peut ainsi être transmis, par l'axe solidaire de la bielle ; ce mouvement rotatif de la carne correspond au mouvement relatif entre la bielle et l'élément de dossier auquel elle est rattachée. 30 Avantageusement, ledit axe est solidaire d'une extrémité supérieure de ladite bielle et dans une direction transversale perpendiculaire à la bielle. 21521FR Une extrémité supérieure de la bielle arrière est l'extrémité reliée au flasque du dossier. En prévoyant que ledit axe soit solidaire d'une extrémité supérieure de ladite bielle arrière, on s'assure que l'axe et la came solidaire agissent effectivement au niveau de la partie latérale du siège. L'axe peut être en position transversale par rapport au siège, et la came qui lui est solidaire peut ainsi être déportée par rapport au flasque du dossier, de manière plus ou moins rapprochée selon la dimension et l'épaisseur de ladite partie latérale envisagée. La came pouvant elle-même être en position sensiblement orthogonale par rapport à l'axe, son mouvement n'est pas gêné par les flasques de l'assise et du dossier. D'autre part, l'amplitude du mouvement et les angles de rotation mis en jeu peuvent être dimensionnés, afin d'obtenir un positionnement précis en position déployée et en position escamotée de ladite partie latérale. De préférence, le siège comprend au moins une butée pour le positionnement de ladite partie 15 latérale en position déployée. La butée permet de définir les angles d'ouvertures de ladite partie latérale, montée en pivot par rapport au flasque de dossier. Dans un mode de réalisation préféré, ladite partie latérale comprend un volet de maintien sur lequel est fixée une garniture. La solution technique du volet de maintien est simple à mettre 20 en oeuvre, notamment pour les mécanismes d'articulation et la liaison pivot au niveau d'un flasque du siège, et peut aussi être économique. Le volet de maintien peut être métallique, tout autre matériau adapté peut aussi être envisagé, par exemple des matériaux plastiques. Avantageusement, ladite garniture peut être fixée sur ledit volet par un système de clips, bien 25 connu dans le domaine automobile, ou par surmoulage du volet lors d'un procédé de garnissage in-situ . La fixation de la garniture au moyen de clips peut se faire en une étape au cours de la fabrication du siège automobile, ce qui peut être une solution économique en termes de temps et de coût. 30 Ladite garniture peut être confectionnée à l'aide d'un simple revêtement, ou bien de mousse et de revêtement. 21521FR 5 20 25 Dans un mode de réalisation préféré, le siège peut comprendre des moyens de verrouillage du siège en position d'utilisation. Avantageusement, lesdits moyens de verrouillage sont actionnés par une commande. Il peut s'agir d'un bouton de commande sur un tableau de bord, ou à tout autre endroit accessible facilement. De préférence, un siège selon la présente invention est caractérisé en ce que la came est sensiblement perpendiculaire audit axe, pour une transmission optimisée du mouvement de translation en mouvement de rotation. 10 D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront par ailleurs de la description détaillée d'un mode de réalisation actuellement préféré, décrit uniquement à titre illustratif et en référence aux dessins joints parmi lesquels : - La figure 1 illustre un siège de véhicule automobile selon la présente invention, - la figure 2 illustre une armature d'un siège selon un mode de réalisation de la présente invention, - la figure 3 illustre des moyens d'articulation pour le passage d'une position escamotée à une position déployée d'une partie latérale de l'élément de siège de la figure 1, selon un mode de réalisation de la présente invention, - les figures 4a à 4d illustrent une vue latérale de différentes étapes du passage d'une position d'utilisation à une position escamotée du siège de la figure 1, selon un mode de réalisation de la présente invention, - les figures 5a à 5d illustrent une vue de dessus en coupe d'une partie latérale lors du passage de la position déployée à la position escamotée de la partie latérale simultanément au passage d'une position d'utilisation à la position escamotée du siège de la figure 1, selon un mode de réalisation de la présente invention. 30 Un siège dans un mode de réalisation préféré de la présente invention est représenté à la figure 1. Le siège comprend une assise 1 et un dossier 5, qui comprennent une partie latérale 9 proéminente. 21521FR Une armature du siège de la figure 1 est illustrée à la figure 2. L'armature comprend respectivement un flasque d'assise 2, un flasque de dossier 6 et une armature de l'appui-tête 7, sur un plancher. Le dossier est monté sur l'assise autour d'un pivot transversal 101. Une bielle avant 12 est montée dans sa partie supérieure sur un pivot 122 sur le flasque d'assise 2 et dans sa partie inférieure sur un pivot 121 sur le plancher. De la même manière, une bielle arrière 14 est montée dans sa partie supérieure sur un pivot 142 sur le flasque de dossier 6 et dans sa partie inférieure sur un pivot 141 sur le plancher. Les axes des quatre pivots 101, 121, 122, 141, sont parallèles entre eux, dans une direction transversale par rapport au siège, selon la largeur du siège. La partie latérale du dossier comprend deux volets de maintien 25, qui sont montés pivotants autour d'un pivot 251, le long du flasque de dossier 6. La partie supérieure de la bielle arrière 14 comporte des moyens d'articulation des volets de maintien 25, représentés en détail à la figure 3. Les moyens d'articulation comprennent un axe 32 solidaire de la bielle arrière 14, et une came 34, solidaire de l'axe 32. L'axe 32 est orienté dans une direction transversale, perpendiculaire à ladite bielle arrière 14, et la came, disposée dans une direction sensiblement orthogonale par rapport au dit axe 32, est fixée à l'extrémité de l'axe 32 la plus éloignée du flasque du dossier 6. Le fonctionnement du siège décrit ci-dessus sera mieux compris en faisant référence aux figures 4a à 4d et 5a à 5d. Les figures 4a à 4d illustrent une vue latérale de différentes étapes du passage d'une position d'utilisation à une position escamotée du siège de la figure 1, et les figures 5a à 5d illustrent une vue de dessus en coupe d'une partie latérale lors du passage d'une position escamotée à une position déployée de la partie latérale simultanément au passage de la position d'utilisation à la position escamotée du siège de la figure 1, selon un mode de réalisation de la présente invention. Aux figures 4a et 5a, le siège est en position d'utilisation, c'est-à-dire susceptible de recevoir un utilisateur, avec le dossier sensiblement vertical, et les volets de maintien 25 sont en position déployée. Les volets de maintien 25 peuvent être une plaque en métal ou en 21521FR plastique, montée pivotante par rapport au pivot 251 le long du flasque du dossier 6, et sur laquelle une garniture 26 est fixée, au moyen de clips 28. La garniture 26 peut être une pièce plastique recouverte de revêtement seulement, ou de mousse et revêtement. La came 34 appuie sur les volets de maintien 25, de sorte que lesdits volets restent en position déployée, et que la partie latérale comprenant le volet avec sa garniture est proéminente par rapport à la partie centrale et peut ainsi fournir le maintien et le confort requis. Les figures 4b et 5b illus rent le siège dans une position intermédiaire entre la position d'utilisation et la position escamotée. Le dossier 5 se replie progressivement sur l'assise 1 du siège : les bielles avant et arrière, respectivement 12 et 14, ont un mouvement vers l'arrière, de sorte que l'assise 1 est entraînée elle-aussi vers l'arrière alors que le dossier 5 est entraîné vers l'avant. Lors du mouvement vers l'arrière des dites bielles 12 et 14, le mouvement relatif de la bielle arrière 14 par rapport au flasque du dossier 6 entraîne un mouvement de rotation de la came 34 par rapport audit flasque 6, par l'intermédiaire de l'axe 32, et la came 34 pivote vers l'arrière. Il en résulte que la came 34 se décolle du volet de maintien latéral, de sorte que la rotation autour du pivot 251 le long du flasque du dossier du volet de maintien latéral 25 est autorisée. Aux figures 4c et 5c, la matelassure de l'assise 1 entre en contact avec les volets de maintien 25, si bien que l'assise vient pousser sur lesdits volets 25 pour les faire pivoter, jusqu'à ce qu'ils prennent la position escamotée, telle que représentée aux figures 4d et 5d, dans laquelle le dossier 5 est complètement replié sur l'assise 1 et le siège est en position escamotée. Le passage de la position escamotée à la position d'utilisation du siège et de la position escamotée à la position déployée de la partie latérale 9 s'effectue de la même manière. Lorsque le dossier 5 est ramené dans une position sensiblement verticale, les bielles avant et arrière 12 et 14 pivotent vers l'avant, ce qui entraîne un mouvement de rotation de la came 34 par rapport au flasque du dossier 6, de sorte que la came 34 sort progressivement jusqu'à entrer en contact avec le volet de maintien 25 latéral correspondant. La came 34 pousse alors le volet de maintien 25 jusqu'à la position déployée. Une butée peut optionnellement définir la position déployée des maintiens latéraux. 21521FR Ainsi, le passage vers la position déployée ou la position escamotée des volets de maintien latéraux a lieu simultanément et automatiquement avec le passage vers la position d'utilisation ou la position escamotée du siège. Optionnellement, un mécanisme de verrouillage peut permettre de verrouiller le dossier lorsque le siège est en position d'utilisation. Une commande, peut être par exemple à l'arrière du dossier, peut permettre d, débloquer le mécanisme de verrouillage. En somme, il reste à constater que l'invention fournit un siège escamotable pour véhicule to automobile comportant une partie latérale de maintien avec un encombrement réduit, simple et facile d'utilisation. En prévoyant que la partie latérale puisse prendre deux positions, déployée et escamotée, selon la disposition du siège, respectivement en position d'utilisation et en position escamotée, permettre de garantir à la fois le confort et le maintien d'un utilisateur assis sur le siège, tout en minimisant l'espace occupé par le siège en position 15 escamotée. De plus, des moyens d'articulation pour le passage automatique de la position déployée à la position escamotée de ladite partie latérale en réponse au passage de la position d'utilisation à la position escamotée dudit siège facilitent les opérations de rangement ou d'installation du siège, une seule manoeuvre étant dans ce cas requise. 21521FR
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Siège de véhicule automobile, susceptible de prendre deux positions, une position d'utilisation et une position escamotée, comprenant une assise et un dossier comportant une partie centrale avec une face extérieure servant d'appui à un utilisateur et une partie latérale encadrant ladite partie centrale, ladite partie latérale étant susceptible de prendre deux positions, une position déployée adaptée pour accueillir un utilisateur, et une position escamotée, dans laquelle ladite partie latérale est sensiblement alignée avec ladite partie centrale, et le siège comprenant des moyens d'articulation pour le passage automatique de la position déployée à la position escamotée de ladite au moins ladite partie latérale en réponse au passage de la position d'utilisation à la position escamotée dudit siège.
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Revendications 1. Siège de véhicule automobile, susceptible de prendre deux positions, une position d'utilisation et une .position escamotée, comprenant une assise (1) et un dossier (5) comportant une partie centrale avec une face extérieure servant d'appui à un utilisateur et une partie latérale (9) encadrant ladite partie centrale, ladite partie latérale étant susceptible de prendre deux positions, une position déployée adaptée pour accueillir un utilisateur, et une position escamotée, dans laquelle ladite partie latérale est sensiblement alignée avec ladite partie centrale, le siège comprenant des moyens d'articulation (32, 34) pour le passage automatique de la position déployée à la position escamotée de ladite partie latérale en réponse au passage de la positicn d'utilisation à la position escamotée dudit siège, et des moyens de liaison (12, 14) destinés à fixer le siège sur le plancher du véhicule automobile et permettant son déplacement entre ladite position d'utilisation et ladite position escamotée, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison comportent une bielle arrière (14) 20 articulée au plancher et au dossier, le déplacement de ladite bielle provoquant le passage de ladite position déployée à ladite position escamotée de la partie latérale. 2. Siège de véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que le déplacement de ladite bielle provoque le passage de ladite position escamotée à ladite 25 position déployée de la partie latérale. 3. Siège de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite partie latérale (9) est montée pivotante sur un flasque dudit siège. 30 4. Siège de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les dits moyens d'articulation comprennent un axe (32) solidaire de ladite bielle et une came (34) solidaire dudit axe. 21521FR 15 5. Siège de véhicule selon la 4, caractérisé en ce que ledit axe (32) est solidaire d'une extrémité supérieure de ladite bielle et dans une direction transversale perpendiculaire à ladite bielle. 6. Siège de véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le siège comprend au moins une butée pour le positionnement de ladite partie latérale (9) en position déployée. 7. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que 10 ladite partie latérale (9) comprend un volet de maintien (25) sur lequel est fixée une garniture (26). 8. Siège selon la 7, caractérisé en ce que ladite garniture (26) est fixée sur ledit volet par un système de clips (28). 9. Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le siège comprend des moyens de verrouillage du siège en position d'utilisation, de préférence actionnés par une commande. 20 10. Siège selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que la came (34) est sensiblement perpendiculaire audit axe (32). 21521FR
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/30
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FR2887777
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A1
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APPAREIL DE VENTILATION
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La présente invention se rapporte à un d'un patient. L'invention concerne plus particulièrement un appareil de ventilation d'un patient apte notamment à surveiller et/ou assister la ventilation du patient. Un tel appareil, appelé également ventilateur médical, est prévu notamment pour administrer de l'énergie pneumatique et du gaz à un patient. Le patient est connecté à l'appareil de ventilation par un circuit comportant au moins un tube. Par exemple, un premier tube du circuit permet l'insufflation du gaz administré tandis qu'un second tube est prévu pour permettre l'expiration par une valve se trouvant au niveau du boîtier de l'appareil de ventilation. Dans une autre forme de réalisation du circuit à un seul tube, l'exhalaison ou expiration du patient peut être réalisée par une valve se trouvant au niveau de la bouche du patient. La mécanique ventilatoire d'un patient se traduit en général par les deux grandeurs principales suivantes: la résistance des voies aériennes du patient et l'élasticité des poumons du patient appelée plus communément compliance. La résistance et la compliance sont propres à chaque patient ventilé en fonction de sa morphologie et/ou de sa pathologie. Ces caractéristiques ne sont en général pas connues a priori ni constantes au cours de la ventilation. Au cours de la ventilation d'un patient, certains problèmes peuvent apparaître dans le contrôle de la pression et/ou du débit administré au patient. En effet, la pression et le débit administrés sont des grandeurs qui sont intimement liées à la mécanique ventilatoire du patient et au circuit de connexion du patient à la machine. Or, les caractéristiques du patient n'étant jamais les mêmes et pouvant même évoluer au cours de la ventilation, le contrôle de la pression et/ou débit administrés peut être parfois de mauvaise qualité voir dangereux pour le patient. Les problèmes susceptibles de se produire sont par exemple un dépassement des pressions de consigne délivrées par l'appareil ou une oscillation en cours de ventilation. La pression alvéolaire moyenne instantanée du patient est un autre paramètre biomécanique important. Cette pression alvéolaire est souvent méconnue car elle n'est généralement pas mesuré directement. Par ailleurs, même lorsqu'elle est mesurée directement, la valeur réelle de la pression alvéolaire ne peut être correctement approchée que par des méthodes invasives peu précises. La connaissance des caractéristiques de la mécanique ventilatoire du patient permet d'avoir une estimation de la pression alvéolaire moyenne. Un autre paramètre important pour les appareils de ventilation est le débit de gaz administré directement dans les voies aériennes du patient. Ce débit n'est généralement pas connu de façon instantanée. En effet, le circuit de connexion entre le patient et la machine a souvent un effet capacitif non négligeable. Par soucis de simplification on qualifiera dans la suite d' aval les extrémités du circuit destinées à être raccordées au partient. Les autres extrémités du circuit seront qualifiée d' amont . Dans le cas ou le débit administré est déterminé par la mesure de la différence de débit aux extrémités amont du circuit, la valeur obtenue est généralement inexcate. En effet, le ou les tubes du circuit ont une élasticité non négligeable. De ce fait, lorsque la pression buccale monte, le circuit a la capacité d'emmagasiner du gaz et de le restituer lorsque la pression diminue. Ainsi, pour connaître le débit de gaz administré au patient (Dp), il est nécessaire de connaître l'effet capacitif du circuit, c'est à dire la compliance du circuit (Cc). Il est alors possible de calculer le débit de gaz administré au patient (Dp) par la formule suivante Dp=Di De CcÉP dt dans laquelle Cc est la compliance du circuit, Di-De la différence de débit aux extrémités amont du circuit et P est la pression à la bouche du patient. Des appareils de ventilation connus permettent une estimation de la compliance du circuit lors d'un test automatique interactif. Au cours de ce test, l'utilisateur de l'appareil doit boucher l'extrémité du circuit destinée à être raccordée au patient. Le test automatique réalise alors la pressurisation progressive du circuit et la dépressurisation tout en mesurant le débit/volume de gaz injecté et rejeté. Grâce à ce test, l'appareil estime et mémorise une valeur de la compliance du circuit et celle-ci peut alors être utilisée au cours du fonctionnement de l'appareil. Cependant, ce type d'appareil ne permet pas d'obtenir une régulation satisfaisante de la ventilation du patient car les paramètres biomécaniques du patient tels que la résistance des voies respiratoires ne sont pas estimées précisément ni corrélées correctement avec la compliance du circuit. D'autres appareils de ventilation réalisent une estimation de la résistance et de la compliance du patient au cours de la ventilation de ce dernier. Pour cela l'appareil réalise en cours d'inspiration une pause inspiratoire qui annule le débit administré. La pression buccale mesurée diminue alors et se stabilise à un niveau égal à la pression alvéolaire du patient. La différence de pression entre le moment où le débit était non nul et le moment où la pression alvéolaire est obtenue (stabilisation de la pression) permet d'avoir une estimation de la résistance et de la compliance du patient. L'inconvénient d'une telle méthode est qu'elle nécessite un plateau inspiratoire et celui-ci peut être gênant pour le patient du fait de l'interruption nécessaire de la ventilation. Une méthode est connue pour estimer en temps réel la compliance des poumons d'un patient ainsi que la résistance de ses voies respiratoires à partir des mesures de pression et de débit de l'appareil. Cette méthode utilise la méthode des moindres carrés pour déterminer une estimation des paramètres du patient au cours de la ventilation à partir des signaux de débit et de pression mesurée selon la formule suivante: P= R.D + V/C + P0, dans laquelle P est la pression buccale du patient, R la résistance des voies respiratoires du patient, D le débit insufflé au patient, V le volume insufflé au patient depuis le début du cycle et PO la pression alvéolaire initiale dans les poumons du patient Pour que cette méthode donne des résultats satisfaisants, il faut éviter les parasites créés par l'effort réalisé par le patient pendant la ventilation. Pour cela, on utilise des intervalles particuliers dans le cycle dans lesquels on peut considérer assurément que le patient ne réalise pas d'effort inspiratoire. Pour ce faire, il est nécessaire d'utiliser une mesure du débit buccal du patient. Cependant, lorsque la valeur de débit buccal est relevée en amont de la bouche du patient et notamment en amont du circuit, la compliance du circuit fausse les résultats et estimations. Pour résoudre ce problème, le document WO 02/20076 A2 décrit une méthode d'estimation de la compliance des poumons du patient, de la résistance des voies aériennes du patient et de la compliance du circuit qui relie la machine au patient en temps réel à partir des mesures de débit et de pression réalisées à l'extrémité du circuit coté machine. Cependant, cette méthode est relativement complexe et peu satisfaisante. En effet, il est très difficile d'obtenir en temps réel une estimation fiable de la compliance du circuit. De plus, l'effet de la compliance du circuit peut se noyer dans l'effet des autres paramètres du patient, dans les erreurs d'approximation du modèle, et dans le bruit de la mesure. Un but de l'invention est de proposer un appareil de ventilation palliant tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur. Ce but est atteint par le fait que l'appareil de ventilation estime en temps réel au moins une condition biomécanique d'un patient en utilisant une valeur de la compliance du circuit prédéterminée fixe. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les moyens de contrôle estiment en temps réel la compliance des poumons du patient et la résistance des voies aériennes du patient en fonction de la pression déterminée dans le circuit, du débit déterminé dans le circuit et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à estimer en temps réel la pression alvéolaire du patient en fonction du débit déterminé dans le circuit, de la pression déterminé dans le circuit, de la valeur de la compliance prédéterminée du circuit, de la résistance des voies aériennes du patient estimée en temps réel et de la compliance des poumons du patient estimée en temps réel, - les moyens de contrôle sont aptes à réguler en temps réel la valeur de la pression dans le circuit à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de mesure de débit dans le circuit mesurent le débit gazeux au niveau de la partie amont du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à estimer en temps réel le débit buccal de gaz délivré au patient en fonction du débit gazeux mesuré au niveau de la partie amont du circuit, de la pression déterminée dans le circuit, et de la valeur de la compliance prédéterminée du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à réguler en temps réel la valeur estimée du débit buccal de gaz délivré au patient à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à réguler en temps réel la valeur du débit mesuré dans le circuit au niveau de la partie amont du circuit à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle comportent des moyens de stockage d'information pour mémoriser au moins une valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à permettre la saisie et/ou la modification de la valeur prédéterminée de compliance du circuit utilisée par l'appareil, - les moyens de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à estimer ou calculer la compliance prédéterminée du circuit lors d'un mode de fonctionnement de test de l'appareil, distinct de la ventilation d'un patient, - les moyens de génération d'un débit de gaz comportent un ventilateur, - le circuit gazeux comprend au moins un tube, - le circuit gazeux comprend un premier tube destiné à insuffler du gaz au patient comprenant une extrémité amont raccordée aux moyens de génération d'un débit de gazeux et une extrémité aval destinée à être raccordée au patient, un second tube destiné à permettre l'expiration du patient comprenant une extrémité amont raccordée à une valve et une extrémité aval destinée à être raccordée au patient, -les moyens de mesure de débit comportent au moins un capteur de pression mesurant la différence de débit au niveau respectivement des extrémités amont des deux tubes. Par ailleurs, selon d'autres particularités avantageuses, indépendamment d'une estimation d'une condition biomécanique du patient (Rp ou Cp par exemple), l'appareil peut estimer le débit buccal du patient. A cet effet, l'appareil comporte des moyens de génération d'un débit de gaz pour la ventilation assistée d'un patient, un circuit gazeux dont une partie amont est raccordée aux moyens de génération d'un débit de gazeux, et dont une partie aval est destinée à être raccordée au patient, des moyens de mesure de pression pour déterminer la pression dans le circuit, des moyens de mesure de débit pour déterminer le débit de gaz dans le circuit, et des moyens d'estimation du débit buccal du patient en temps réel en fonction de la pression déterminée dans le circuit, du débit déterminé dans le circuit et de la valeur de la compliance prédéterminée fixe du circuit. Par ailleurs, selon d'autres particularités avantageuses, l'appareil peut estimer des conditions biomécaniques du patient (Rp ou Cp par exemple) à partir de la mesure du débit buccal du patient. A cet effet, l'appareil comporte des moyens de génération d'un débit de gaz pour la ventilation assistée d'un patient, un circuit gazeux dont une partie amont est raccordée aux moyens de génération d'un débit de gazeux, et dont une partie aval est destinée à être raccordée au patient, des moyens de mesure de pression pour déterminer la pression dans le circuit, des moyens de mesure du débit buccal du patient en temps pour déterminer le débit buccal du patient, et des moyens de contrôle aptes à estimer en temps réel de conditions biomécaniques du patient (Rp ou Cp par exemple) en fonction le la valeur du débit buccal mesuré et de la pression déterminée dans le circuit. Selon d'autres particularités, l'appareil peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous: - l'appareil comporte des moyens de mesure du débit buccal de gaz délivré au patient, de préférence dans la partie amont du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à estimer en temps réel le débit de gaz généré par les moyens de génération, en fonction du débit buccal mesuré ou estimé, de la pression déterminée de gaz dans le circuit et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à estimer en temps réel la compliance Cp des poumons du patient et la résistance Rp des voies aériennes du patient, en fonction du débit buccal mesuré ou estimé et de la pression P mesurée de gaz dans le circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à réguler en temps réel la pression P dans le circuit à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance Cp des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance Rp des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance Cc du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à réguler en temps réel le débit buccal à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à réguler en temps réel le débit gazeux dans le circuit mesuré au niveau de la partie amont du circuit à un débit consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance du circuit, - les moyens de contrôle sont aptes à estimer en temps réel la pression alvéolaire du patient en temps réel en fonction du débit buccal du patient estimé ou mesuré, de la pression déterminée dans le circuit et des valeurs estimées en temps réel de la compliance Cp des poumons du patient et de la résistance Rp des voies aériennes du patient. L'invention concerne également une méthode de surveillance et/ou assistance de la ventilation d'un patient comprenant l'une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures, dans lesquelles: - la figure 1 représente schématiquement un exemple de réalisation d'un appareil de ventilation selon l'invention, -la figure 2 représente schématiquement un exemple de réalisation d'une architecture de calibrage et de test d'un appareil de ventilation selon l'invention, - la figure 3 représente schématiquement le circuit électrique équivalent au circuit d'un appareil de ventilation selon l'invention. - la figure 4 représente de façon schématique un exemple de système de régulation en boucle fermée pouvant être mis en oeuvre par l'appareil selon l'invention. L'appareil 1 de ventilation représenté à la figure 1 comporte des moyens 2 de génération d'un débit de gaz, tel qu'un ventilateur ou tout autre dispositif équivalent disposé dans le boîtier 9 de l'appareil. Un circuit 3 gazeux comprenant deux tubes 13, 23 parallèles est prévu pour relier les moyens 2 de génération d'un débit de gaz aux voies respiratoires d'un patient 5. Plus précisément, l'extrémité amont d'un premier tube 13 destiné à insuffler du gaz au patient est raccordée au boîtier 9 au niveau des moyens 2 de génération d'un débit de gazeux. L'extrémité aval du premier tube 13 est destinée à être raccordée au patient. De préférence, le ventilateur 2 est prévu pour générer une pression positive dans le circuit 3, pour délivrer un débit de gaz vers le patient 5. L'extrémité amont du second tube 23 destinée à permettre l'expiration du patient 5 est raccordée à une valve 8 d'expiration située par exemple dans le boîtier 9 de l'appareil. L'extrémité aval du second tube 23 est destinée quant à elle à être raccordée au patient. L'appareil 1 comporte également des moyens 6 de mesure de pression P pour déterminer la pression dans le circuit 3. Par exemple, au moins un capteur 6 de pression mesure la pression dans le circuit 3. L'appareil 1 comporte également classiquement des moyens 7 de mesure, tel qu'un ou plusieurs capteurs qui déterminent le débit D de gaz au sein du circuit 3. De préférence, des moyens 7 de mesure du débit mesurent le débit en amont ou dans la partie amont du circuit 3. Par exemple, les moyens 7 de mesure de débit D mesurent la différence de débit Di-De au niveau respectivement des extrémités amont des deux tubes 13, 23 (du côté du boîtier 9). L'appareil 1 comporte également des moyens 4 de contrôle, comportant par exemple des moyens de traitement de donnée tel qu'au moins un calculateur. Selon l'invention, les moyens 4 de contrôle sont aptes à estimer en temps réel au moins une condition biomécanique du patient telle que la résistance Rp des voies aériennes du patient, en fonction de la pression P déterminée dans le circuit, du débit D déterminé dans le circuit 3 et de la valeur de la compliance Cc du circuit 3. Selon l'invention, la valeur de la compliance Cc du circuit 3 utilisée par les moyens 4 de contrôle pour calculer en temps réel au moins une condition biomécanique du patient est une valeur prédéterminée fixe. De préférence, les moyens 4 de contrôle estiment en temps réel la compliance Cp des poumons du patient et la résistance Rp des voies aériennes du patient, en fonction de la pression P déterminée dans le circuit, du débit D déterminé dans le circuit 3 et de la valeur prédéterminée fixe de la compliance Cc du circuit 3. Les estimations en temps réel de la compliance Cp des poumons du patient et la résistance Rp des voies aériennes du patient peuvent être réalisées classiquement par la méthode des moindres carrés décrites ci-dessus et également dans la publication suivante intitulée Interval estimation of respiratory parameters using least squares techniques et publiée dans la revue Computers and Biomedical Research, Volume 12, Issue 2, April 1979, Pages 149-166 . Les moyens 4 de contrôle peuvent comporter des moyens de stockage d'information pour mémoriser au moins une valeur prédéterminée de la compliance Cc du circuit 3. Comme décrit plus en détail ci-après, la valeur prédéterminée de la compliance Cc du circuit 3 peut être estimée ou calculée par exemple lors d'un mode de fonctionnement de test de l'appareil, distinct de la ventilation d'un patient. Avantageusement, les moyens 4 de contrôle peuvent comporter des moyens de traitement de données aptes à permettre la saisie et/ou la modification automatique de la valeur prédéterminée de compliance Cc du circuit 3 utilisée par l'appareil, en fonction par exemple du circuit 3 utilisé. La figure 2 illustre un exemple de réalisation d'une architecture destinée notamment à déterminer sur banc d'essai la valeur prédéterminée fixe de la compliance d'un circuit 3 tel que celui illustré à la figure 1. Les extrémités aval des deux tubes 13, 23 sont reliées à un patient 5 artificiel ayant une compliance Cp de poumon et une résistance Rp déterminées. L'extrémité amont du premier tube 13 est reliée à une source de pression 11 tel qu'un réseau gazeux à haute pression (4 bars par exemple). Une première vanne proportionnelle 12 est disposée sur le premier tube 13 pour permettre la régulation du débit de gaz vers le patient artificiel 5. Des capteurs de débit inspiratoire 14 et de pression 15 sont disposés également sur le premier 13 tube. L'extrémité amont du second tube 23 est reliée à une valve 16 expiratoire pneumatique. La valve 16 est commandée en pression par une électrovanne 18 du type tout ou rien qui est branchée sur la source de pression 11 et est munie d'un dispositif 19 apte à réaliser une fuite réglable. La fuite 19 est réglée de façon à obtenir une valeur de pression qui permette une étanchéité idéale au cours du cycle inspiratoire. Les capteurs 14, 17 de débit sont par exemple des capteurs massiques et sont étalonnés. Le capteur 15 de pression est un capteur différentiel par rapport à la pression atmosphérique. Première phase: Estimation de la compliance du circuit pneumatique. Le patient 5 artificiel est remplacé par un bouchon obstruant les extrémités aval du circuit 3. Le processus d'estimation de la compliance du circuit Cc peut commencer. L'électrovanne 18 tout ou rien est ouverte de façon à fermer la valve 16 expiratoire. L'électrovanne proportionnelle est alors ouverte progressivement jusqu'à pressurisation du circuit 13, 23 et de façon à ne pas dépasser la valeur limite de fuite 19 par la valve 16 expiratoire. L'intégrale du débit mesuré au cours de la pressurisation fournit le volume insufflé dans le circuit 3. Le calcul de la compliance et/ou l'élastance du circuit est fourni par les formules suivantes: Elas tance circuit = Pression atteinte Volume _ insufflé Compliance _ circuit = Volume _insufflé Pression atteint e La valeur obtenue de compliance Cc du circuit 3 est ensuite mémorisée. La modélisation de l'estimation des paramètres biomécaniques du patient et la régulation de la pression dans le circuit peuvent ensuite être réalisées. Estimation des paramètres du patient et régulation de la pression: Le système peut démarrer un cycle respiratoire par les étapes suivantes: fermeture de la valve 16 expiratoire par ouverture de l'électrovanne 18, démarrage d'un cycle de régulation en utilisant comme paramètres biomécaniques du patient des valeurs initiales prédéterminées, l'actionneur utilisé étant l'électrovanne 12 proportionnelle, - fermeture de l'électrovanne 12 proportionnelle pour ne plus générer de débit vers le patient. . - ouverture de la valve 16 expiratoire par la fermeture de l'électrovanne 18 pour laisser expirer le patient - estimation des paramètres du patient (résistance Rp et compliance Cp 15 notamment) par la méthode connue des moindres carrés, Le système peut ensuite entamer le cycle suivant: - fermeture de la valve 16 expiratoire par ouverture de l'électrovanne 18, - démarrage d'un cycle de régulation en utilisant comme paramètres biomécaniques du patient les valeurs estimées par la méthode des moindres carrés au cycle précédent. La régulation sera alors adaptée au patient une fois que celui-ci est reconnu, - fermeture de l'électrovanne 12 proportionnelle pour ne plus générer de débit vers le patient. - ouverture de la valve 16 expiratoire par la fermeture de l'électrovanne 18,pour laisser le patient expirer. - nouvelle estimation des paramètres biomécaniques du patient par la méthode des moindres carrés. La méthode des moindres carrés utilise le modèle linéaire du patient en appliquant la formule suivante: Pression = Résistance x débit buccal + Elastance x volume insufflé + pression alvéolaire initiale. Les termes connus sont la pression, le débit buccal et volume. Les termes inconnus sont la Résistance, l'Elastance et la Pression alvéolaire initiale. La compliance estimée est l'inverse de l'élastance obtenue. La pression est mesurée par le capteur 15. Le débit buccal est calculé par la formule suivante: Dp=Di De CcÉdP dt Le volume insufflé depuis le début du cycle est donné par la formule suivante: volume insufflé (t) = JDp.dt début de l'inspi La pression alvéolaire initiale dépend du volume qui reste dans le poumon à la fin de l'expiration du cycle précédent. Ce paramètre n'est pas nécessaire pour réaliser une compensation de la régulation. Compensation de la régulation: Dans le cas de l'architecture de banc d'essai, une électrovanne 12 proportionnelle fournit un débit souhaité par le biais de la valeur de la commande envoyée à cet actionneur avec un temps de réaction t (15 milisecondes par exemple). La fonction de transfert de l'électrovanne 12 est donnée par la formule suivante: Di Kev Cev 1+t.s dans laquelle Di est le débit mesuré, Cev est la commande administrée à l'électrovanne, Kev est le gain de réponse de l'électrovanne, et s est la variable de Laplace. L'équivalent de l'association du circuit 3 au patient peut être représenté par l'équivalent électrique illustré à la figure 3, dans laquelle: Di est le débit inspiratoire mesuré du côté amont, c'est à dire du côté des moyens 2 de génération d'un débit (ventilateur), Dp est le Débit buccal du patient, Cc est la compliance du circuit, Rp est la résistance des voies respiratoires du patient, Cp est la compliance des poumons du patient, P est la pression dans le circuit et Pa la pression alvéolaire du patient. La réponse en pression du patient est donnée par la fonction de transfert suivante: 2887777 13 s+ P Cc n Rp.Cp 1 Di ( Cp+Cc s. s + Rp.Cp.Cc La réponse globale du système est donc s+ P P Di Cc) Rp.Cp 1 Kev Cev Di Cev ( Cp + Cc (1 +t.$) s. s + Rp.Cp.Cc Le système de régulation en boucle fermée peut être représenté selon la figure 4 dans laquelle ConsP est la consigne de pression, RC le régulateur compensé, S la réponse du système ci-dessus, P la pression, la référence numérique 15 désignant le capteur de pression. La réponse du capteur 15 de pression est en général très rapide devant les autres grandeurs, ainsi elle est considérée comme valant l'égalité. Si H désigne le régulateur compensé et S le système, alors la fonction de transfert de la réponse en boucle fermée est donnée par la formule P HS T ConsP 1+ HS On considère que T est la fonction de transfert de la réponse en boucle fermée recherchée. On obtient donc pour H: H= T S(1 T) Le comportement global de la boucle fermée est donnée par la fonction de 20 transfert T(s) : P HS T ConsP 1 + HS 1+ 2.s +( s -\2 con acon On peut souhaiter que le système réponde comme un filtre d'ordre 2 dont les caractéristiques sont con et. con est la pulsation propre non amortie et est le facteur d'amortissement. Pour obtenir une réponse optimale, on prend généralement =0,7. Plus est grand et plus l'amortissement est important. On obtient pour satisfaire une telle réponse une fonction H qui vaut: (1+tis)(s+ Cp+Cc H= Cc Rp.Cp.Cc 1 Kev ( 1 s s+ + Rp.Cp / (on COI 12 Il suffit par la suite de numériser le filtre obtenu pour l'introduire dans une boucle de régulation temps réel. L'appareil de ventilation selon l'invention utilise alors les paramètres Cp et Rp obtenus par la méthode des moindres carrés sur le cycle précédent et, d'autre part, la valeur de la compliance du circuit 3 Cc obtenue par le premier test d'estimation. L'appareil peut donc utiliser ce mode d'estimation en temps réel de la compliance Cp des poumons du patient et la résistance Rp de ses voies aériennes. Sur ce même principe, l'appareil peut également réaliser la régulation du débit buccal du patient en utilisant comme actionneur un générateur de pression pure. De même, l'appareil peut également réaliser la régulation du débit buccal ou de la pression en utilisant un actionneur qui soit un générateur d'énergie pneumatique dont la réponse est connue par avance et reste constante au cours de la ventilation. Ainsi, tout en étant plus simple que les solutions de l'art antérieur, l'invention permet une estimation en temps réel plus satisfaisante des paramètres biomécaniques d'un patient et en particulier de la compliance Cp des poumons et de la résistance Rp des voies aériennes. L'estimation de la résistance des voies aériennes du patient et de la compliance des poumons peuvent être réalisés au cours de la ventilation en temps réel. C'est à dire que les calculs d'estimation sont réalisés à la vitesse du déroulement de la ventilation. L'estimation ne nécessite pas de test particulier qui aurait un impact sur le caractère continu de la ventilation. La valeur prédéterminée fixe de la compliance Cc du circuit utilisée selon l'invention n'est donc pas estimée en temps réel et est indépendante du patient et de la ventilation du patient. Cette simplification du fonctionnement de l'appareil (une inconnue de moins à calculer en temps réel) améliore paradoxalement les performances de l'appareil. L'appareil selon l'invention peut ainsi réaliser un contrôle et/ou une régulation au cours de la ventilation du débit et/ou de la pression administrés au patient qui ne soit ni trop lente, ni excessive, ni instable. De plus, l'appareil peut réaliser une estimation correcte du débit buccal effectif du patient par mesure indirecte du débit à l'extrémité amont du circuit, côté ventilateur, et de la pression dans le circuit. En outre, l'appareil peut ainsi réaliser une estimation de la pression alvéolaire au cours de la ventilation par mesure indirecte du débit à l'extrémité amont du circuit, côté ventilateur, et de la pression dans le circuit
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L'invention concerne un appareil de ventilation d'un patient, pour notamment surveiller et/ou assister la ventilation d'un patient, comprenant un circuit (3) gazeux dont une partie amont est raccordée à des moyens (2) de génération d'un débit de gazeux, et dont une partie aval est destinée à être raccordée au patient, l'appareil étant apte à estimer en temps réel au moins une condition biomécanique du patient en utilisant une valeur de la compliance du circuit (Cc) prédéterminée fixe.
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1. Appareil (1) de ventilation d'un patient, apte notamment à surveiller etlou assister la ventilation d'un patient, comprenant: - des moyens (2) de génération d'un débit de gaz pour la ventilation assistée d'un patient - un circuit (3) gazeux dont une partie amont est raccordée aux moyens (2) de génération d'un débit de gazeux, et dont une partie aval est destinée à être raccordée au patient, - des moyens (6) de mesure de pression (P) pour déterminer la pression dans le circuit (3), - des moyens (7) de mesure de débit (D) pour déterminer le débit de gaz dans le circuit (3), - des moyens (4) de contrôle aptes à estimer en temps réel au moins une condition biomécanique du patient telle que la résistance (Rp) des voies aériennes du patient, en fonction de la pression (P) déterminée dans le circuit, du débit (D) déterminé dans le circuit (3) et de la valeur de la compliance (Cc) du circuit (3), caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de stockage d'information et / ou des moyens de traitement de données utilisant une valeur de la compliance (Cc) du circuit (3) prédéterminée fixe pour estimer en temps réel au moins une condition biomécanique. 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à estimer en temps réel la compliance (Cp) des poumons du patient et la résistance (Rp) des voies aériennes du patient en fonction de la pression (P) déterminée dans le circuit, du débit (D) déterminé dans le circuit (3) et de la valeur prédéterminée de la compliance (Cc) du circuit (3). 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à estimer en temps réel la pression alvéolaire (Pa) du patient en fonction du débit (D) déterminé dans le circuit (3), de la pression (P) déterminé dans le circuit (3), de la valeur de la compliance prédéterminée (Cc) du circuit (3), de la résistance (Rp) des voies aériennes du patient estimée en temps réel et de la compliance (Cp) des poumons du patient estimée en temps réel. 4. Appareil selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à réguler en temps réel la valeur de la pression (P) dans le circuit (3) à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance (Cp) des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance (Rp) des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance (Cc) du circuit (3) . 5. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (7) de mesure de débit dans le circuit (3) comportent des moyens aptes à mesurer le débit gazeux au niveau de la partie amont du circuit (3). 6. Appareil selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à estimer en temps réel le débit buccal de gaz délivré au patient en fonction du débit (D) gazeux mesuré au niveau de la partie amont du circuit (3), de la pression (P) déterminée dans le circuit, et de la valeur de la compliance (Cc) prédéterminée du circuit (3). 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à réguler en temps réel la valeur estimée du débit buccal de gaz délivré au patient à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance (Cp) des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance (Rp) des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance (Cc) du circuit (3). 8. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à réguler en temps réel la valeur du débit mesuré dans le circuit (3) au niveau de la partie amont du circuit à une valeur consigne, en fonction de la valeur estimée en temps réel de la compliance (Cp) des poumons du patient, de la valeur estimée en temps réel de la résistance (Rp) des voies aériennes du patient et de la valeur prédéterminée de la compliance (Cc) du circuit (3). 9. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de stockage d'information pour mémoriser au moins une valeur prédéterminée de la compliance (Cc) du circuit (3). 10. Appareil selon la 9, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à permettre la saisie et/ou la modification de la valeur prédéterminée de compliance (Cc) du circuit (3) utilisée par l'appareil. 11. Appareil selon la 10, caractérisé en ce que les moyens (4) de contrôle comportent des moyens de traitement de données aptes à estimer ou calculer la compliance (Cc) prédéterminée du circuit (3) lors d'un mode de fonctionnement de test de l'appareil, distinct de la ventilation d'un patient. 12. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (2) de génération d'un débit de gaz comportent un ventilateur. 13. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le circuit (3) gazeux comprend au moins un tube (13, 23). 14. Appareil selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le circuit (3) gazeux comprend un premier tube (13) destiné à insuffler du gaz au patient comprenant une extrémité amont raccordée aux moyens (2) de génération d'un débit de gazeux et une extrémité aval destinée à être raccordée au patient, un second tube (23) destiné à permettre l'expiration du patient comprenant une extrémité amont raccordée à une valve (8) et une extrémité aval destinée à être raccordée au patient. 15. Appareil selon la 14, caractérisé en ce que les moyens (7) de mesure de débit (D) comportent au moins un capteur de pression mesurant la différence de débit (Di-De) au niveau respectivement des extrémités amont des deux tubes (13, 23).
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FR2901641
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ELECTRODE TEXTILE ET ACCUMULATEUR CONTENANT UNE TELLE ELECTRODE
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véhicules électriques, hybrides et hybrides rechargeables sur le réseau électrique, il est important de disposer d'accumulateurs à la fois légers, compacts, sécuritaires et d'un prix très compétitif pour concurrencer des solutions de motorisation conventionnelle. La terminologie lithium métal (ou Li métal) définit généralement la technologie dans laquelle l'anode ou électrode négative comprend du métal, l'électrolyte contient des ions lithium, et la cathode ou électrode positive comprend au moins un matériau réagissant électrochimiquement de façon réversible avec le lithium. Le matériau réagissant électrochimiquement de façon réversible avec le lithium est par exemple un matériau d'insertion, contenant ou non du lithium. L'électrolyte contient généralement des ions lithium, que l'électrolyte soit liquide ou un polymère chargé en sel de lithium - on parle alors dans ce dernier cas généralement de polymère sec. La terminologie lithium ion (Li ion) définit généralement le technologie dans laquelle la cathode comprend un matériau d'insertion comprenant du lithium, l'anode comprend au moins un matériau réagissant électrochimiquement de façon réversible avec le lithium, et l'électrolyte contient des ions lithium. Le matériau réagissant électrochimiquement de façon réversible avec le lithium est par exemple un matériau d'insertion, contenant ou ncn du lithium, ou du carbone. L'électrolyte contient généralement des ions lithium, que ce soit sous forme liquide ou sous forme de polymère imprégné de liquide - on parle alors dans ce dernier cas généralement d'électrolyte plastique. La technologie lithium métal, et la technologie lithium ion sort susceptibles de répondre aux besoins des véhicules électriques, hybrides ou hybrides rechargeables, mais restent à des prix élevés compte tenu de la nature ces matériaux employés et d'un niveau de sécurité insuffisant. La densité d'énergie massique des accumulateurs ci-dessus, exprimée en Wh/kg d'accumulateur, reste une limitation importante des batteries pour leur application l0 aux transports électriques, par exemple dans des véhicules électriques, hybrides avec autonomie électrique (rechargeables ou non) ou bus électriques. Les meilleures batteries actuelles de type lithium-ion ont une densité d'énergie massique comprise entre 100 et 120 Wh/kg avec 15 un coût encore trop important pour une utilisation à grande échelle. La demande de brevet français FR 2 870 639 au nom de la Demanderesse décrit une électrode pour accumulateurs lithium-ion ou lithium-métal caractérisée par la 20 présence, à la surface du collecteur d'électrons, d'un revêtement de matière électrochimiquement active nanostructurée contenant des nanoparticules constituées d'un composé, par exemple d'un oxyde, du métal ou des métaux formant le collecteur d'électrons. La 25 structure particulière de la matière électrochimiquement active permet d'améliorer les performances en termes de puissance et de densité d'énergie massique. La densité d'énergie massique de ces batteries est toutefois toujours limitée, entre autres en raison de la 30 limitation de la capacité massique des électrodes. La densité d'énergie massique de ces batteries, exprimée en Wh par kg de batterie, est une fonction croissante de la capacité massique des électrodes positive et négative, exprimée en Ah par kg d'électrode. 5 En d'autres termes, une augmentation de la capacité massique de l'électrode négative conduira à une augmentation de la densité d'énergie massique de la batterie. La capacité massique de l'électrode négative peut s'écrire de la façon suivante S; C =C,'' (1) m- où C. est la capacité massique de l'électrode négative (Ah/kg) C, est la capacité surfacique de l'électrode négative 15 (Ah/m2 ) S,,est la surface géométrique de l'électrode négative (m2) m- est la masse de l'électrode négative (kg). Le terme surface géométrique tel qu'il est 20 utilisé dans la présente demande pour décrire l'électrode textile, se réfère aux dimensions à l'échelle macroscopique du tissu métallique. Cette surface géométrique est indépendante de la structure du textile, c'est-à-dire du nombre, de la forme et de la taille des 25 fils le constituant ou de la dimension des mailles du tissu. La surface géométrique reflète donc uniquement l'encombrement du textile à l'intérieur de l'accumulateur. 10 La capacité surfacique de l'électrode négative peut s'exprimer de la manière suivante : C- 5(t,,,, Ç où Cest lacapacit_é de l'électrode négative (Ah) Sderest la surface développée de l'électrode négative (m2), et S,,oest la surface géométrique de l'électrode négative (m 2) . Le terme surface développée désigne ici la surface du tissu métallique à l'échelle microscopique, autrement dit l'interface réelle entre les fils métalliques (collecteur d'électrons) et le milieu environnant (avant la formation de la couche de conversion) ou l'interface entre la couche de conversion formée à la surface des fils métalliques et l'environnement. Cette surface s'exprime en m2. Le textile métallique sera aussi caractérisé par sa surface spécifique , déterminée par la méthode BET et correspondant au rapport entre la surface développée et la surface géométrique , exprimée en m2/m2. La combinaison des équations (1) et (2) conduit C S1,. lil 5m_ La valeur du rapport C_/Sdev est liée à la nature chimique et à l'épaisseur de la couche de matière électrochimiquement active présente dans l'électrode. En effet, il peut s'écrire comme étant le produit de la capacité par un té de masse de matière active (C_/mma) et (2) (3) de la masse ae matière active par unité de surface développée (m,/Sdev D'où . 5 C nana Sder nana ~drr nt La capacité par unité de masse de matière active (C_/mIn) est proportionnelle au nombre d'électrons mis en jeu dans l'équation de la réaction électrochimique se déroulant à l'électrode. Elle est fixée par la nature 10 chimique de la matière électrochimiquement active. La masse de matière active par unité de surface développée (mma;Sdev) correspond au produit de l'épaisseur de la couche de matière électrochimiquement active et de la densité de la matière active. Elle est ainsi fixée par 15 la nature chimique de la matière active et son procédé de fabrication qui détermine l'épaisseur de la couche. La Demanderesse a trouvé un moyen d'augmenter la capacité massique d'une électrode pour accumulateurs de type lithium-ion ou lithium-métal, et par conséquent la 20 densité d'énergie massique de ces accumulateurs, en configurant une des électrodes d'un tel accumulateur sous forme d'un textile à base de fils et/ou de fibres métalliques (collecteur d'électrons) comportant un revêtement de matière électrochimiquement active 25 nanostructurée telle que décrite dans la demande FR 2 870 639. Le choix d'une structure de type textile pour une des électrodes d'un tel accumulateur lithium-ion ou lithium-métal permet en effet, pour une nature chimique 30 et une épaisseur de couche de matière active donnée, d'augmenter considérablement l'aire de l'interface collecteur d'électrons - matière électrochimiquement active par unit a de masse d'électrode (Sdev/m-) . La présente invention a par conséquent pour objet une électrode, pour accumulateur lithium-ion ou lithium-métal, comprenant (a) un collecteur d'électrons contenant un ou plusieurs métaux de transition des groupes 4 à 12 de la Classification Périodique des Elements, et (b) une matière électrochimiquement active, présente à la surface du collecteur d'électrons sous forme d'une couche de conversion ranostructurée contenant des nanoparticules ou des agglomérats desdites nanoparticules, les nanoparticules ayant un diamètre moyen compris entre 1 et 1000 nm, de préférence entre 10 à 300 nm, ladite matière électrochimiquement active contenant au moins un composé du métal de transition ou des métaux de transition présent(s) dans le collecteur d'électrons, ladite électrode étant caractérisée par le fait que le collecteur d'électrons (a) est un textile formé de fils et/ou de fibres métalliques. Comme expliqué dans la demande de brevet FR 2 870 639 dont la présente invention est un perfectionnement, la couche nanostructurée contenant des nanoparticules d'au moins un composé d'un métal de transition présent dans le collecteur d'électrons est une couche de conversion, c'est-à-dire une couche obtenue par transformation chimique ou électrochimique de la surface du métal du support. Les avantages connus d'une telle couche de conversion sont en particulier la bonne adhérence au support du revêtement de surface formé et la grande facilité avec laquelle une telle couche peut être fabriquée par simple traitement du métal de départ. A ces avantages, connus dans la technique des traitements de surface des métaux, s'ajoute un avantage particulier lié à la structure fine textile de l'électrode de l'invention. En effet, lors de la formation de la matière électrochimiquement active, il est indispensable de conserver la structure textile de l'électrode, c'est-à- dire de ne pas faire disparaître les ouvertures ou mailles du tissu par obturation. Or, la formation d'une couche électrochimiquement active par dépôt d'un revêtement sur la structure textile entraîne un risque important de fermeture des ouvertures (mailles) du textile qui annulerait les avantages inhérents à une telle structure textile. Ce risque d'obturation des ouvertures du textile est bien évidemment d'autant plus fort que les ouvertures sont petites. La préparation de la matière active par formation d'une couche de conversion limite le risque d'obturation des ouvertures du textile car aucun métal ni autre matériau n'est apporté de l'extérieur et les dimensions microscopiques (diamètre et espacement des fils) de l'électrode (collecteur d'électron + matière active) sont ainsi sensiblement identiques à celles du textile de départ utilisé. Le textile de fils métalliques utilisé pour former l'électrode selon l'invention peut être un textile tissé, non-tissé ou tricoté. Il s'agit de préférence d'un textile tissé. Le textile métallique utilisé pour former l'électrode de la présente invention est de préférence formé de fils très fins, relativement peu espacés les uns des autres. En effet, plus les fils sont fins et plus le nombre de fils par unité de surface est important, plus la surface spécifique BET telle que définie ci-dessus (surface développée par m de surface géométrique) est élevée. La finesse des fils peut toutefois être limitée par l'aptitude au tréfilage des métaux ou alliages métalliques utilisés. Alors que certains métaux et alliages tels que le cuivre, l'aluminium, le bronze, le laiton et certains aciers alliés au chrome et au nickel se prêtent très bien au tréfilage et peuvent ainsi être obtenus sous forme de fils très fins, d'autres métaux ou alliages tels que les aciers ordinaires sont plus difficiles à tréfiler et ne peuvent être obtenus que sous forme de fils relativement plus grossiers, ayant un diamètre équivalent de l'ordre de quelques centaines de micromètres. De manière générale, le diamètre équivalent de la section des fils ou fibres métalliques formant le textile de départ ou des fils de l'électrode textile couverts d'une couche de conversion de matière active est compris entre 5 atm et mm, de préférence entre 10 tm et 100 m et en particulier entre 15 tm et 50 m. On entend par diamètre équivalent le diamètre du cercle possédant la même surface que la section des fils. Le faible diamètre équivalent des fils formant l'électrode de la présente invention permet avantageusement de limiter la masse de celle-ci, en vue de son utilisation dans des accumulateurs. Ainsi, l'électrode selon l'invention, constituée du collecteur d'électrons couvert d'une couche de conversion, présente avantageusement une masse surfacique inférieure à 1000 g/m2 de surface géométrique, de préférence comprise entre 10 et 500 g/m2 de surface géométrique. Comme expliqué en introduction, le principal objectif de la présente invention est de proposer des électrodes pour accumulateurs lithium-ion ou lithium-métal ayant une surface active maximale pour un minimum de masse de collecteur d'électrons (réduction des coûts liés à la matière première métallique) et pour un minimum d'encombrement (miniaturisation des accumulateurs). En utilisant des textiles métalliques tels que décrits ci- dessus, la Demanderesse a réussi à préparer des électrodes présentant une surface spécifique (exprimée par unité de surface) comprise entre 2 et 100 m2/m2, de préférence entre 20 et 80 m2/m2 de surface géométrique d'électrode, ou une surface développée par unité de masse d'électrode comprise entre 10 et 5 m2/g, de préférence entre 10-2 et 3 m2/g d'électrode. L'électrode selon la présente invention se distingue de celle divulguée et revendiquée dans la demande FR 2 8'0 639 de la Demanderesse principalement par sa structure textile. En ce qui concerne la composition chimique du collecteur d'électrons et de la couche de conversion, les caractéristiques techniques de l'électrode de 1a présente invention sont similaires à celles divulguées dans FR 2 870 639, à ceci près qu'il est nécessaire de sélectionner parmi les métaux et alliages métalliques divulgués dans ce document ceux ayant une aptitude au tréfilage et au tissage appropriée. 11 2901641 Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le ou lesdits métaux de transition du collecteur d'électrons sont choisis dans le groupe formé par le nickel, le cobalt, le manganèse, le cuivre, le 5 chrome et le fer, de préférence parmi le fer et le chrome. Lors de la formation de la couche de conversion formant la oatière active de l'électrode selon l'invention, ces métaux sont convertis par un traitement 10 approprié, décrit plus en détail ci-après, en un composé dudit ou desdits métaux de transition. Ce composé est de préférence un composé minéral et est choisi avantageusement parmi les chalcogénures et les halogénures, ce préférence parmi les chalcogénures 15 (oxygène, soufre, sélénium et tellure), et de manière particulièrement préférée le composé métallique présent dans la couche de conversion est un oxyde métallique. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, le composé du métal de transition 20 est un composé de formule M où 1 x La formation de la couche de conversion nanostructurée est décrite dans la demande FR 2 870 639. Le traitement utilisé dans ce document peut être appliqué sans autres précautions ou modifications aux textiles métalliques décrits ci-dessus. Ledit traitement de conversion est par exemple un traitement thermique à haute température sous atmosphère réductrice, neutre ou oxydante. Ces traitements sont des traitements connus de l'homme du métier et sont mis en œuvre couramment. Il peut s'agir par exemple d'un traitement sous hydrogène à une température comprise entre 500 et 1000 C, de préférence entre 600 et 800 C, par exemple à une température voisine de 700 C, pendant une durée allant de 1h à 16h. Il peut également s'agir d'un traitement thermique sous air à une température comprise par exemple entre 600 et 1200 C, de préférence entre 800 et 1150 C, par exemple 14 2901641 à une température proche de 1000 C, pendant une durée allant de 1 min à 16h. La couche de conversion formée à l'issue du traitement thermique oxydant ou réducteur ne présente 5 généralement pas la structure nanostructurée définitive recherchée de l'électrode textile de l'invention. La nanostructuration finale de l'électrode, c'est-à-dire la formation de nanoparticules, ne se produit que lors de la première décharge de l'accumulateur. On peut bien entendu 10 soumettre l'électrode textile à une telle décharge avant de l'incorpore: dans un accumulateur au lithium. Cette première décharge peut se faire par exemple par réduction de l'électrode textile par rapport à une électrode de lithium dans un électrolyte organique chargé en sel de 15 lithium, à une densité de courant réduite (0,05 à 0,5 mA/cm`~ de surface géométrique d'électrode) jusqu'à un potentiel de 20 mV par rapport au lithium, puis oxydation de la dite électrode textile à une densité de courant réduite (0,05 à 0,5 mA/cm` de surface géométrique 20 d'électrode) jusqu'à un potentiel de 3000 mV par rapport au lithium. La présente invention a en outre pour objet un demi-accumulateur électrochimique et un accumulateur électrochimique contenant une électrode textile telle que 25 décrite ci-avant. Un demi-accumulateur électrochimique selon l'invention comprend une électrode textile avec une couche de conversion nanostructurée, telle que décrite précédemment, Ladite électrode textile étant recouverte 30 sur toute sa surface d'un revêtement assurant la fonction de séparateur d'électrodes de batterie. Ce revêtement est destiné à séparer électriquement les deux électrodes de l'accumulateur. Ce séparateur doit en outre pouvoir être imprégné d'un électrolyte liquide comprenant au moins un sel de lithium et a de ce fait de préférence une structure poreuse ou une structure de type polymère susceptible d'é re gonflée par l'électrolyte. Afin de conserver les avantages découlant directement de la structure tex:ile de l'électrode de la présente invention, c'est-à-dire une surface spécifique élevée qui se traduit pas une capacité massique et une densité d'énergie massique importantes, il est essentiel d'effectuer le dépôt du séparateur de manière à ce que cette structure textile soit toujours apparente dans le demi-accumulateur. Autrement dit, le dépôt du séparateur ne doit pas obturer les ouvertures ou mailles du textile métallique formant l'électrode, mais doit préserver de préférence au moins 50 en particulier au moins 70 % et idéalement la totalité des ouvertures du textile métallique de cépar_t. L'obturation ou la préservation de ces ouvertures dépend entre autres de l'épaisseur du séparateur déposé. Celui-ci doit avoir une épaisseur suffisamment faible pour qu'au moins une partie des ouvertures de l'électrode textile ne soient pas fermées par ledit séparateur. Bien que le dépôt d'un tel séparateur puisse se faire par différentes méthodes appropriées, telles que l'immersion, la pulvérisation ou le dépôt chimique en phase vapeur, le dépôt de ce revêtement se fait de préférence par voie électrochimique et en particulier selon une technique connue sous le nom de cataphorèse. Cette technique_ où la structure métallique ou le fil à 16 revêtir est irtroduit, en tant que cathode, dans une solution aqueuse contenant les composants de base du revêtement à déposer, permet en effet un dépôt extrêmement fin, régulier et continu, couvrant la totalité de la surface d'une structure, même de géométrie très complexe. Pour pouvoir migrer vers la cathode, c'est-à-dire vers la structure ou le fil à revêtir, le composant à déposer doit avoir une charge positive. Il est connu per exemple d'utiliser des monomères cationiques après dépôt sur la cathode et polymérisation, forment un revêtement polymère insoluble. Dans un mode de réalisation préféré du demi-accumulateur de la présente invention, le séparateur est déposé par cataphorèse à partir d'une solution aqueuse contenant de tels monomères cationiques, de préférence des monomères cationiques comportant des fonctions amine quaternaire. Dans un mode de réalisation préféré du demi-accumulateur d( la présente invention, le séparateur est déposé par cataphorèse, à partir de ladite solution aqueuse, sur L'électrode textile avec une couche de conversion nanostructurée, telle que décrite précédemment. Dn peut toutefois également envisager un mode de réalisation où le séparateur est déposé par cataphorèse, à partir de ladite solution aqueuse, sur les fils ou fibres métalliques présentant une couche de conversion nanostructurée, tels que décrits précédemment, avant que ceux-ci soient assemblés par exemple par une technique de tissage ou de tricotage pour réaliser une structure textile. 17 2901641 Le demi-accumulateur décrit ci-dessus, formé par l'électrode textile revêtue d'un séparateur, peut être incorporé dans un accumulateur électrochimique, objet de la présente invention, comprenant, outre ledit demi- 5 accumulateur, un électrolyte liquide imprégnant le séparateur du demi-accumulateur, et une électrode de polarité opposée à celle du demi-accumulateur, recouvrant de préférence totalement la surface du séparateur imprégné par l'électrolyte. 10 Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, l'accumulateur est un accumulateur lithium-ion, comprenant (i) un demi-accumulateur tel que décrit ci-dessus, comprenant une anode avec un séparateur, 15 (ii) un électrolyte liquide contenant un sel de lithium, imprégnant le séparateur du demi-accumulateur, (iii) en tant que cathode, un mélange comprenant un matériau d'insertion aux ions lithium, un liant polymère et un conducteur électronique secondaire, recouvrant la 20 surface du séparateur imprégné par l'électrolyte, et (iv) un collecteur de courant de la cathode, par exemple en aluminium. Les électrolytes liquides comprenant un sel de lithium, utilisables dans les accumulateurs lithium-ion, 25 sont connus de l'homme du métier. On peut citer à titre d'exemple de sels de lithium LiCF3SO3r LiC1O4, LiN (C2F5S02) _, LiN (CF3S02) 2, LiAsF6r LiSbF6, LiPF6 et LiBF4. De préférence Ledit sel est choisi dans le groupe formé par LiCF;SO3r LiC1O6, LiPF6, et LiBF4. 30 En général, ledit sel est dissous dans un solvant organique anhydre, constitué généralement de mélanges en 18 proportions variables de carbonate de propylène, de carbonate de diméthyle et de carbonate d'éthylène. Ainsi, ledit électror,te comprend généralement, comme il est connu de l'homme du métier, au moins un carbonate cyclique ou acyclique, de préférence cyclique. Par exemple, ledi-électrolyte est du LP30, composé commercial de la société Merck comportant de l'EC (carbonate d'éthylène), du DMC (carbonate de diméthyle), et du sel LiPF la solution étant 1 molaire en sel et 50%/50% par poids en solvant. La cathode le l'accumulateur lithium-ion comprend par exemple, de manière connue, au mcins un matériau d'insertion aux ions lithium, tel que LiCoO2r LiFePO4r LiCoÏ/3N1l/ Mn1/ O2 ou LiMn2O4 ou un composé de type LiMX2 où M est un métal de transition et X représente un atome d'halogène. Contrairement à ce qui a été expliqué précédemment pour le dépôt du séparateur sur l'électrode textile, il n'est pas essentiel que ladite structure textile de l'électrode soit toujours apparente après le dépôt du matériau formant l'électrode de charge opposée, en particulier la cathode de l'accumulateur lithium-ion. Autrement dit, le matériau formant l'électrode de polarité opposée à celle de l'électrode textile, comble de préférence au moins une partie des ouvertures ou mailles du demi-accumulateur, l'accumulateur apparaissant alors sous la forme d'une feuille continue ou d'un assemblage de feuilles, chaque feuille enfermant la structure textile décrite ci-avant. Dans t'a mode de réalisation particulier de l'accumulateur de la présente invention, l'accumulateur 19 2901641 comprend une structure textile assurant non seulement les fonctions d'électrode et de séparateur, c'est-à-dire de demi-accumulateur, mais aussi la fonction de collecteur de courant pour l'électrode de polarité opposée. La 5 fonction de demi-accumulateur est alors assurée par exemple par les fils de chaîne de la structure textile et celle de collecteur de courant pour l'électrode de polarité opposée par les fils de trame, ou inversement. Les fils de chaîne sont dans ce cas des fils métalliques 10 constitués d'un ou plusieurs métaux de transition des groupes 4 à 2 de la Classification Périodique des Éléments avec une couche de conversion nanostructurée et revêtus d'une couche de séparateur, telles que décrites précédemment. f s fils de trame sont des fils métalliques 15 pouvant faire office de collecteur de courant pour l'électrode positive, par exemple en aluminium. La présente invention a donc en outre pour objet un accumulateur lithium-ion, comprenant 20 (i) une structure textile comprenant à la fois (a) des fils métalliques contenant un ou plusieurs métaux de transition des groupes 4 à 12 de la Classification Périodique des Elements, présentant une couche de conversion narostructurée contenant des nanoparticules 25 ayant un diametre moyen compris entre 1 et 1000 nm et contenant au moins un composé dudit métal de transition ou desdits métaux de transition, assurant la fonction d'électrode négative, lesdits fils métalliques (a) étant couverts sur toute leur surface d'un séparateur, et (b) 30 de fils métalliques appropriés en tant que collecteur d'électrons pour l'électrode positive, (ii) un électrolyte liquide contenant un sel delithium, imprégnant le séparateur du demi-accumulateur, (iii) en tant que cathode, un mélange comprenant un matériau d'insertion aux ions lithium, un liant polymère et un conducteur électronique secondaire, le mélange recouvrant toute la surface de la structure textile (i) comportant le séparateur imprégné par l'électrolyte (ii). L'invention a en outre pour objet l'utilisation d'un accumulateur tel que décrit précédemment en tant que batterie pour des véhicules hybrides (rechargeables ou non), des véhicules électriques, des équipements portables et des applications stationnaires. L'inventiion a enfin pour objet un supercondensateur comprenant une électrode textile selon la présente invention. La Figure 1 représente un schéma d'un demi-accumulateur selon l'invention, en vue de dessus (FIG. 1A.) et en coupe (FIG. 1B.) selon la ligne AA' de la figure 1A. Un tel demi-accumulateur 200 comporte un collecteur d'électrons 100, typiquement en forme de tissu vu sur sa tranc:r_e sur la figure 1A, à la surface duquel a été formée une couche 101 de matière active. Cette couche de matière active a été réalisée par traitement thermique, par exemple sous air à haute température, du collecteur 100. Le collecteur 100 est typiquement en acier inoxydable. Le chrome (Cr), le fer (Fe) et le manganèse (Mn), constituants du collecteur 100, ont réagi avec l'oxygène (0_) de l'air pour former des oxydes principalement à base de chrome sous forme de nanoparticules. Aucune matière extérieure n'a été 21 2901641 ajoutée, tel qu'un conducteur électronique secondaire comme du noir de carbone, un liant ou un autre métal. Sur ce collecteur 100 et sa couche de conversion nanostructurée 101 a été déposée, typiquement par un 5 procédé de cataphorèse, une couche de séparateur 102, sous la forme cl'un film mince recouvrant entièrement la surface des fils du tissu métallique avec leur couche de conversion. Ce revêtement 102 a été déposé de façon à ne pas obturer les ouvertures 103 du tissu qui peuvent être 10 distinguées sur la figure lA. Ce séparateur présente la particularité de pouvoir être imprégné par un électrolyte liquide pour batterie lithium-ion. 22
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L'invention concerne une électrode comprenant(a) un collecteur d'électrons contenant un ou plusieurs métaux de transition des groupes 4 à 12 de la Classification Périodique des Eléments, et(b) une matière électrochimiquement active, présente à la surface du collecteur d'électrons sous forme d'une couche de conversion nanostructurée contenant des nanoparticules ou des agglomérats desdites nanoparticules, les nanoparticules ayant un diamètre moyen compris entre 1 et 1000 nm, de préférence entre 10 à 300 nm, ladite matière électrochimiquement active contenant au moins un composé du métal de transition ou des métaux de transition présent(s) dans le collecteur d'électrons,caractérisée par le fait que le collecteur d'électrons (a) est un textile formé de fils ou de fibres métalliques.L'invention concerne également un demi-accumulateur et un accumulateur contenant une telle électrode textile.
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1. Electrode comprenant (a) un collecteur d'électrons contenant un ou plusieurs métaux de transition des groupes 4 à 12 de la Classification Périodique des Elements, et (b) une matière électrochimiquement active, présente à la surface du collecteur d'électrons sous forme d'une couche de conversion nanostructurée contenant des nanoparticules ou des agglomérats desdites nanoparticules, les nanoparticules ayant un diamètre moyen compris entre 1 et 1000 nm, de préférence entre 10 à 300 nm, ladite matière électrochimiquement active contenant au moins un composé du métal de transition ou des métaux de transition présent(s) dans le collecteur d'électrons, caractérisée per le fait que le collecteur d'électrons (a) est un textile formé de fils et/ou de fibres métalliques. 2. Electrode selon la 1, caractérisé par le fait crue le textile de fils métalliques est un textile tissé, non-tissé ou tricoté, de préférence un textile tissé. 3. Electrode selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que le diamètre équivalent de la section des fils ou fibres de l'électrode textile couverts d'une couche de conversion de matière active est compris entre !Am et 1 mm, de préférence entre 10 m et 100 pm et en particulier entre 15 m et 50 m. 4. Electrode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une masse surfacique inférieure à1000 g/m2 de surface géométrique, de préférence comprise entre 10 et 500 g/m de surface géométrique. 5. Electrode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une surface spécifique, exprimée par unité de surface, comprise entre 2 et 100 m2/m2 de surface géométrique d'électrode. 6. Electrode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle présente une surface développée par unité de masse d'électrode, comprise entre 10_; et 5 m2/g d'électrode. 7. Electrode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou lesdits métaux de transition du collecteur d'électrons sont choisis dans le groupe formé par le nickel, le cobalt, le manganèse, le cuivre, le chrome et le fer, de préférence parmi le fer et le chrome. 8. Electrode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les composés de métal de transition sont choisis parmi les chalcogénures et les halogénures, de préférence parmi les chalcogénures. 9. El- trode selon la 8, caractérisée par le fait que le ou les composés de métal de transition sont choisis parmi les oxydes. 10. Electrode selon la 9, caractérisée pr le fait que le ou les composés de métal de transition (M) sont choisis parmi ceux de formule MXOy, où 1 5 x 5 3 et 1 5 y 11. Électrode selon la 10, caractérisée par le fait que le composé de métal de 10 transition est choisi parmi ceux de formule FeX-Cry-MnZ-04r où 0 x' 1, z' 12. Électrode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la matière électrochimiquement active recouvre 15 entièrement la surface du collecteur d'électrons sous forme d'une couche de conversion ayant une épaisseur comprise entre 30 nm et 15000 nm, de préférence entre 30 nm à 12000 nm. 13. Électrode selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisée en ce que le collecteur d'électrons est en acier inoxydable. 14. Demi-accumulateur électrochimique comprenant une électrode textile selon l'une quelconque des précédentes recouverte, sur toute sa 25 surface, d'un séparateur, ledit séparateur ayant une épaisseur suffisamment faible pour qu'au moins une partie des ouvertures de l'électrode textile ne soient pas fermées par ledit séparateur. 15. Demi-accumulateur électrochimique selon la 30 14, caractérisé par le fait que leséparateur comprend un polymère cationique, de préférence un polymère comportant des fonctions amine quaternaire. 16. Accumulateur électrochimique comprenant (i) un demi-accumulateur selon la 14 ou 15, (ii) un électrlyte liquide imprégnant le séparateur du demi-accumulateur, et (iii) une électrode de polarité opposée à celle du demi-accumulateur, recouvrant totalement la surface du séparateur imprégné par l'électrolyte. 17. Accumulateur lithium-ion selon la 16, comprenant (i) un demi-accumulateur selon la 14 ou 15, comprenant une anode avec un séparateur, (ii) un électrolyte liquide contenant un sel de lithium, imprégnant le séparateur du demi-accumulateur, (iii) en tant que cathode, un mélange comprenant un matériau d'insertion aux ions lithium, un liant polymère et un conducteur électronique secondaire, recouvrant la surface du séparateur imprégné par l'électrolyte, et (iv) un collecteur de courant de la cathode, par exemple en aluminium. 18. Accumulateur lithium-ion, comprenant (i) une structure textile comprenant à la fois (a) des fils métalliques contenant un ou plusieurs métaux de transition des groupes 4 à 12 de la Classification Périodique des Elements, présentant une couche de conversion nanostructurée contenant des nanoparticules ayant un diamètre moyen compris entre 1 et 1000 nm et contenant au moins un composé dudit métal de transition ou desdits métaux de transition, assurant la fonction d'électrode négative, lesdits fils métalliques (a) étant 26 2901641 couverts sur toute leur surface d'un séparateur, et (b) de fils métalliques appropriés en tant que collecteur d'électrons pour l'électrode positive, (ii) un électrolyte liquide contenant un sel de lithium, 5 imprégnant le séparateur du demi-accumulateur, (iii) en tant que cathode, un mélange comprenant un matériau d'insertion aux ions lithium, un liant polymère et un conducteur électronique secondaire, le mélange recouvrant toute la surface de la structure textile (i) 10 comportant le séparateur imprégné par l'électrolyte (ii). 19. Supercondensateur comprenant une électrode selon l'une quelconque des 1 à 13. 20. Utilisation d'un accumulateur selon la 17 ou 18 en tant que batterie pour des 15 véhicules hybrides, des véhicules électriques, des équipements portables et des applications stationnaires.
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H
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H01
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H01M,H01G
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H01M 4,H01G 9,H01M 10
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H01M 4/74,H01G 9/058,H01M 4/02,H01M 4/04,H01M 4/131,H01M 4/36,H01M 4/48,H01M 4/485,H01M 10/0525,H01M 10/36
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FR2888795
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A1
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PORTE-GOBELET AMOVIBLE ET PLIABLE UTILISABLE DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne un porte-gobelet amovible et pliable utilisable dans un véhicule automobile. Certains véhicules automobiles comprennent des supports aménagés pour recevoir des récipients contenant ou destinés à contenir une boisson. Ces récipients sont généralement des gobelets ou des boîtes fermées en forme de cannettes. Ces supports sont généralement peu pratiques ou occupent une place excessive dans l'habitacle d'un véhicule. On a décrit par ailleurs, notamment dans le document EP 0 747 260, un porte-gobelet fixé de façon mobile à une surface intérieure d'un véhicule automobile, entre une position de rangement dans laquelle le portegobelet disparaît complètement derrière la surface ci-dessus et une position de service dans laquelle il fait saillie hors de cette surface et est apte à maintenir un récipient tel qu'un gobelet ou une cannette. Cependant, la réalisation de ce porte-gobelet est relativement complexe, et donc coûteuse, et nécessite de pouvoir disposer de suffisamment de place derrière la surface intérieure du véhicule pour pouvoir loger le porte-gobelet dans sa position de rangement. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients des porte-gobelets connus. Suivant l'invention, le porte-gobelet comprenant un support pour maintenir un récipient contenant ou destiné à contenir une boisson, ce support comportant des moyens pour l'accrocher à une surface de l'intérieur d'un véhicule automobile, est caractérisé en ce que ledit support comporte un plateau de réception pour la base dudit récipient et un organe de maintien conformé pour entourer partiellement la surface latérale du récipient, ledit plateau de réception et ledit organe de maintien étant chacun fixés de façon articulée au support pour pouvoir être rabattus vers le support. Le porte-gobelet selon l'invention peut ainsi être facilement décroché de la surface intérieure du véhicule, puis replié dans une position dans laquelle le plateau de réception et l'organe de maintien sont rabattus contre le support, en occupant ainsi un volume très réduit, qui permet de ranger le porte-gobelet par exemple dans un vide-poche du véhicule. De préférence, le support est une barrette comportant, à l'une de ses extrémités lesdits moyens pour l'accrocher à une surface de 5 l'intérieur du véhicule, ces moyens étant adaptés pour maintenir la barrette de façon sensiblement verticale. Ces moyens d'accrochage peuvent comporter une partie faisant saillie par rapport à une face de la barrette et adaptée pour pouvoir s'engager dans une ouverture de la surface de l'intérieur du véhicule, cette partie en saillie comportant un doigt présentant une surface décalée axialement par rapport à la barrette, destinée à venir s'appliquer contre une face intérieure de la paroi de ladite ouverture. Le doigt peut comporter des surfaces latérales aptes à coopérer avec des nervures espacées de maintien du doigt sur la face intérieure de l'ouverture. Selon une version avantageuse de l'invention, ledit plateau de réception a la forme d'une assiette fixée de façon pivotante à l'extrémité de la barrette opposée aux moyens d'accrochage, entre une position rabattue contre la barrette et une position de service, dans laquelle l'assiette s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la barrette. De préférence également, ledit organe de maintien a la forme d'un anneau ouvert fixé de façon pivotante à l'extrémité de la barrette portant les moyens d'accrochage, entre une position rabattue contre la barrette et une position de service dans laquelle l'anneau s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la barrette dans une direction opposée aux moyens d'accrochage. L'invention a également pour objet un véhicule automobile comprenant un panneau d'habillage intérieur, caractérisé en ce que le panneau d'habillage comporte une ouverture apte à recevoir un porte-gobelet tel que défini ci-dessus. Ce panneau peut avantageusement comporter sur la face intérieure deux nervures espacées, aptes à maintenir latéralement le doigt. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront 35 encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs: 2888795 3 la figure 1 est une vue en perspective d'un porte-gobelet selon l'invention fixé dans un véhicule et supportant un récipient contenant une boisson, - la figure 2 est une vue en perspective éclatée du portegobelet, 5 - la figure 3 est une vue en perspective du porte-gobelet en position repliée, montrant sa fixation à une surface intérieure d'un véhicule, - la figure 4 est une vue de côté du porte-gobelet de la figure 3 et montrant, en coupe partielle, la surface intérieure du véhicule avant 10 fixation complète du porte-gobelet, - la figure 5 est une vue en perspective du porte-gobelet en position de service, montrant l'arrière de la surface à laquelle le porte-gobelet est accroché, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, montrant l'avant 15 de la surface à laquelle le porte-gobelet est accroché, - la figure 7 est une vue analogue à la figure 6, le porte-gobelet étant en position repliée. Les figures 1 et 2, notamment, représentent un porte-gobelet comprenant un support 1 pour maintenir un récipient 2 contenant ou 20 destiné à contenir une boisson. Le support comporte des moyens pour l'accrocher à une surface 3 d'un panneau d'habillage de l'intérieur d'un véhicule automobile. Conformément à l'invention, le support 1 comporte un plateau de réception 4 pour la base du récipient 2 et un organe de maintien 5 conformé pour entourer partiellement la surface latérale du récipient 2. De plus, le plateau de réception 4 et l'organe de maintien 5 sont chacun fixés de façon articulée au support 1 pour pouvoir être rabattus vers le support 1, comme montré sur les figures 3, 4 et 7. Dans l'exemple représenté, le support 1 est une barrette comportant, à l'une de ses extrémités des moyens pour l'accrocher à une surface 3 de l'intérieur d'un véhicule, ces moyens étant adaptés pour maintenir la barrette 1 de façon sensiblement verticale, comme montré notamment par les figures 1, 5, 6 et 7. Comme on le voit sur les figures 2, 3 et 4, les moyens d'accrochage cidessus comportent une partie 6 faisant saillie par rapport à une face 1 a de la barrette 1 et adaptée pour pouvoir s'engager dans une ouverture 7 de la surface 3 du panneau de l'intérieur du 2888795 4 véhicule. Cette partie 6 en saillie comporte un doigt 8 comportant une surface 8a décalée axialement par rapport à la barrette 1 destinée à venir s'appliquer contre une face intérieure 3a (voir figure 5) de la paroi de l'ouverture 7. La figure 5 montre en outre que la face intérieure 3a ci-dessus comporte deux nervures espacées 9 de maintien latéral du doigt 8. Les figures 2 et 4 montrent par ailleurs que la partie 6 en saillie de la barrette 1 comporte une surface arquée 10 destinée à coopérer avec une surface complémentaire 11 réalisée derrière la paroi de la surface 3 en regard de l'ouverture 7 pour guider le mouvement d'engagement de la partie 6 en saillie de la barrette dans l'ouverture 7. Dans l'exemple représenté, le plateau de réception 4 a la forme d'une assiette circulaire fixée de façon pivotante à l'extrémité de la barrette 1 opposée aux moyens d'accrochage 6, 8, entre une position rabattue (voir figures 3, 4 et 7) contre la barrette et une position de service, dans laquelle (voir figures 1, 2, 5 et 6) l'assiette s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la barrette 1. Dans l'exemple représenté, l'organe de maintien 5 a la forme d'un anneau ouvert fixé de façon pivotante à l'extrémité de la barrette 1 portant les moyens d'accrochage 6, 8, entre une position rabattue (voir figures 3, 4 et 7) contre la barrette 1 et une position de service dans laquelle l'anneau 5 s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la barrette 1 dans une direction opposée aux moyens d'accrochage 6, 8. Par ailleurs, dans la position rabattue contre la barrette 1, l'anneau 5 entoure l'assiette 4, cet anneau 5 ayant un diamètre légèrement supérieur à l'assiette. Dans l'exemple représenté (voir notamment les figures 2 et 4), l'assiette 4 et l'anneau 5 sont chacun montés pivotants sur des tétons 12, 13 faisant saillie latéralement sur la barrette 1. Par ailleurs, la barrette 1, l'assiette 4 et l'anneau 5 comportent des moyens coopérant ensemble pour constituer des butées pour maintenir l'assiette 4 et l'anneau 5 dans la position de service. Les moyens formant butée pour bloquer l'anneau 5 en position de service sont constitués par des nervures en saillie 14 (voir figure 2) prévues en regard des tétons 12 coopérant avec une surface 15 de la partie 16 de l'anneau 5 qui est montée sur les tétons 12. 2888795 5 Les moyens formant butée pour bloquer l'assiette 4 en position de service sont constitués par une surface 17 prévue sur l'extrémité de la barrette 1 adjacente à l'assiette 4 coopérant avec une surface 18 de la partie 19 de l'assiette 4 qui est montée sur les tétons 13. Dans la position repliée représentée sur les figures 3, 4 et 7, le portegobelet selon l'invention occupe un volume très réduit, de sorte qu'il peut être rangé dans le vide-poche de tableau de bord ou d'une portière du véhicule. Lorsque l'on veut utiliser le porte-gobelet en tant que support pour un récipient (gobelet ou cannette), il suffit d'engager le doigt 8 prévu à l'extrémité de la barrette 1 du porte-gobelet replié (comme indiqué sur les figures 3 et 4) dans une ouverture 7 prévue sur la surface intérieure 3 du véhicule. Cette surface intérieure 3 peut être un panneau du tableau de 15 bord, de la console avant, de la garniture d'une porte avant ou arrière du véhicule. Lors de l'engagement du doigt 8 de la barrette 1 du porte-gobelet dans l'ouverture 7 (voir figure 4), la surface arquée 10 glisse sur la surface complémentaire 11 prévue derrière l'ouverture 7, ce qui guide le mouvement de rotation vers les nervures 9 qui bloquent le porte-gobelet dans sa position finale représentée sur la figure 7. A partie de cette position finale, il suffit de soulever d'abord l'anneau 5 vers sa position de service perpendiculaire à la barrette 1, puis de rabattre l'assiette 4 vers sa position de service. Le porte-gobelet est alors prêt à recevoir un récipient 2, c'est-à-dire un gobelet ou une cannette. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple que l'on vient de décrire. En effet, les moyens d'accrochage prévus à l'extrémité supérieure de la barrette 1 du porte-gobelet peuvent être différents de 30 ceux décrits. 2888795 6
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Porte-gobelet comprenant un support (1) pour maintenir un récipient (2) contenant ou destiné à contenir une boisson, ce support comportant des moyens pour l'accrocher à une surface (3) de l'intérieur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit support (1) comporte un plateau de réception (4) pour la base dudit récipient (2) et un organe de maintien (5) conformé pour entourer partiellement la surface latérale du récipient (2), ledit plateau de réception (4) et ledit organe de maintien (5) étant chacun fixés de façon articulée au support (1) pour pouvoir être rabattus vers le support (1).
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1. Porte-gobelet comprenant un support (1) pour maintenir un récipient (2) contenant ou destiné à contenir une boisson, ce support comportant des moyens pour l'accrocher à une surface (3) de l'intérieur d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que ledit support (1) comporte un plateau de réception (4) pour la base dudit récipient (2) et un organe de maintien (5) conformé pour entourer partiellement la surface latérale du récipient (2), ledit plateau de réception (4) et ledit organe de maintien (5) étant chacun fixés de façon articulée au support (1) pour pouvoir être rabattus vers le support (1). 2. Porte-gobelet selon la 1, caractérisé en ce que le support (1) est une barrette comportant, à l'une de ses extrémités lesdits moyens pour l'accrocher à une surface (3) de l'intérieur du véhicule, ces moyens étant adaptés pour maintenir la barrette (1) de façon sensiblement verticale. 3. Porte-gobelet selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage comportent une partie (6) faisant saillie par rapport à une face (la) de la barrette (1) et adaptée pour pouvoir s'engager dans une ouverture (7) de la surface (3) de l'intérieur du véhicule, cette partie (6) en saillie comportant un doigt (8) comportant une surface (8a) décalée axialement par rapport à la barrette (1) destinée à venir s'appliquer contre une face intérieure (3a) de la paroi de ladite ouverture (7). 4. Porte-gobelet selon la 3, caractérisé en ce que le doigt (8) comporte des surfaces latérales aptes à coopérer avec des nervures (9) espacées, de maintien du doigt (8), sur la surface intérieure (3a). 5. Porte-gobelet selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite partie (6) en saillie comporte une surface arquée (10) destinée à coopérer avec une surface complémentaire (11) réalisée derrière ladite paroi en regard de ladite ouverture (7) pour guider le mouvement d'engagement de ladite partie (6) en saillie dans ladite ouverture (7). 6. Porte-gobelet selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que ledit plateau de réception (4) a la forme d'une assiette fixée de façon pivotante à l'extrémité de la barrette (1) opposée aux moyens d'accrochage (6, 8), entre une position rabattue contre la barrette et une 2888795 7 position de service, dans laquelle l'assiette s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la barrette (1). 7. Porte-gobelet selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que ledit organe de maintien (5) a la forme d'un anneau ouvert fixé de façon pivotante à l'extrémité de la barrette (1) portant les moyens d'accrochage (6, 8), entre une position rabattue contre la barrette (1) et une position de service dans laquelle l'anneau (5) s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la barrette (1) dans une direction opposée aux moyens d'accrochage (6, 8). 8. Porte-gobelet selon la 7, caractérisé en ce que, dans ladite position rabattue contre la barrette (1), l'anneau (5) entoure le plateau (4). 9. Porte-gobelet selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le plateau (4) et l'anneau (5) sont chacun montés pivotants sur deux tétons (12, 13) faisant saillie latéralement sur la barrette (1). 10. Porte-gobelet selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que la barrette (1), le plateau (4) et l'anneau (5) comportent des moyens coopérant ensemble pour constituer des butées pour maintenir le plateau (4) et l'anneau (5) dans la position de service. 11. Véhicule automobile comprenant un panneau d'habillage intérieur, caractérisé en ce que le panneau d'habillage comporte une ouverture (7) apte à recevoir un porte-gobelet selon l'une quelconque des précédentes. 12. Véhicule selon la 11, apte à recevoir un porte-gobelet selon la 3, caractérisé en ce que le panneau d'habillage intérieur comporte, sur la face intérieure (3a), deux nervures espacées de maintien latéral du doigt (8).
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B
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B60
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B60N
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B60N 3
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B60N 3/10
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FR2889038
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A1
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DISPOSITIF D'ATTACHE NOTAMMENT D'UNE DECORATION DU TYPE BIJOU POUR VETEMENTS, SACS A MAINS, ET/OU AUTRES ACCESSOIRES
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La présente invention concerne un dispositif d'attache notamment d'une décoration du type bijou pour vêtements, sacs à main et/ou autres accessoires; Ce dispositif et selon l'invention s'applique notamment dans la bijouterie et particulièrement en bordures de vêtements, de sousvêtements, de maillots de bains, de poches de pantalons, de pochettes de vestes, de sacs à main, de bracelets de montre, de ceintures, et autres accessoires, mais non exclusivement. On connaît déjà un dispositif concernant un procédé que l'on appelle broche qui permet à l'utilisateur de porter un bijou fixé sur le vêtement à l'aide d'une pointe métallique ou d'une épingle. On connaît aussi un procédé pour les chaussures et pour les foulards qui permet à l'aide d'un clip de décorer ses chaussures et/ou de maintenir son foulard; Et nous connaissons aussi, le pin's qui est une décoration pour vêtement à l'identique de la broche, utilisant également une pointe métallique avec un embout; L'invention a pour but d'éliminer les inconvénients des dispositifs antérieurs précités et de proposer un dispositif d'attache d'une décoration du type bijou pour vêtements et autres qui soit simple à utiliser et peu coûteux à fabriquer; Fréquemment utilisée, la broche en bijou n'offre pas les critères de facilité d'utilisation et de sécurité du fait de son épingle à manipuler avec les doigts de la main; de même que le clip pour chaussure n'ayant pas de sécurité d'attache peut se perdre; tout comme le pin's qui peut endommager le vêtement utilisé; La présente invention autorise les mêmes effets tout en étant plus facile à utiliser, plus sécurisante, et permet tant dans la bijouterie fantaisie que dans la joaillerie d'ouvrir un nouveau champs de créations et de nouveaux marchés; A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'attache d'une décoration du type bijou pour vêtements, sacs à main ou autres dans un effet instantané avec une sécurité pour éviter toute perte et/ou chute éventuelle, constitué d'une forme de mâchoire en matière plastique, composite, métallique ou autres, comportant trois éléments orientées dans un même prolongement dont: une mâchoire principale faite d'une seule pièce à trois plans de forme et de dimension variable autorisant lors de son positionnement l'emprisonnement par pincement de la bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres, d'une autre pièce constituée d'une tige d'un diamètre et d'une taille variable munie d'une tirette bouton poussoir à une extrémité et d'une forme d'olive ou autre à son autre extrémité, coulissant par un premier orifice ménagé sur le deuxième plan horizontal de la mâchoire principale, et d'une autre pièce qualifiée de mâchoire intermédiaire fixée à l'intérieur de la mâchoire principale par un ou plusieurs points de soudures comportant également un orifice ajusté avec l'orifice du deuxième plan horizontal de la mâchoire principale; la mâchoire intermédiaire recouvre en partie la tige munie de sa forme d'olive en épousant tout en partie les reliefs intérieurs des deuxième et troisième plans de la mâchoire principale, caractérisé en ce qu'une fois l'attache positionnée en bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres, de procéder par une action manuelle à l'enfoncement de la tirette bouton poussoir dans le prolongement de l'attache, autorisant le fonctionnement de la mâchoire intermédiaire par l'intermédiaire de la forme d'olive qui une fois délogée de son habitacle ménagé dans le troisième plan vertical de la mâchoire principale vient obliger la mâchoire intermédiaire à se refermer contre la facette opposée intérieure de la mâchoire principale, autorisant alors le pincement en bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres; afin d'assurer une meilleure sécurité de tenue du dispositif, il peut être envisagé d'intégrer à une distance cohérente entre la tirette bouton poussoir et la forme d'olive de la tige un loquet de forme variable; la forme du loquet devra s'intégrer aux orifices superposés de la mâchoire principale et de la mâchoire intermédiaire, autorisant lors de l'actionnement du dispositif l'enfoncement de la tige et du loquet par l'intermédiaire de la tirette bouton poussoir et de verrouiller le dispositif d'attache avec l'aide de la tirette bouton poussoir à son point d'arrêt en la tournant à 90 ; il suffira pour retirer le dispositif d'attache de la bordure d'un vêtement ou autres, de tourner la tirette dans le sens inverse de 90 , de tirer la tirette pour dégager le loquet et la forme d'olive, libérant la tension exercée sur la mâchoire intermédiaire et permettant le retrait du dispositif sans endommager le vêtement ou autres. 2889038 3 Grâce à l'invention, le dispositif d'attache à positionner notamment en bordure d'un vêtement ou d'un sac, se fait instantanément tout en offrant les sécurités de manipulations et d'utilisations; - Selon un mode de réalisation du dispositif d'attache, la mâchoire principale est formée d'un élément en matière plastique, composite, métallique ou autres et se constitue de trois faces planes ou autres et de trois côtés comportant deux angles à plus ou moins 90 et se caractérise par une première lo face de forme rectangulaire ou autre verticale pouvant accueillir une décoration munie ou non de pendants, d'une deuxième face d'une forme rectangulaire ou autre horizontale intégrant un orifice de taille variable et de forme variable par laquelle passe à la verticale dans le prolongement de la mâchoire principale une tige de dimension variable munie d'une tirette bouton poussoir à l'extérieur de la mâchoire principale, d'un loquet faisant office de clé de fermeture du dispositif, d'une forme d'olive intégrée à l'extrémité opposée de la tige située à l'intérieur de la mâchoire principale, et d'une troisième face d'une forme rectangulaire ou autre verticale possédant une région bombée vers l'extérieur de la mâchoire principale obtenue par exemple par moulage et destinée à loger la forme d'olive de la tige. L'ensemble précité constitue une mâchoire principale et intègre une mâchoire intermédiaire d'épaisseur variable égalant notamment les dimensions proportionnelles périphériques des deuxième et troisième faces intérieures de la mâchoire principale et est fixée par exemple par un ou plusieurs points de soudures dans la mâchoire principale au niveau de la deuxième face horizontale intérieure; la mâchoire intermédiaire dispose d'un orifice ajusté avec l'orifice de la deuxième face de la mâchoire principale et recouvre une partie de la tige, une partie de la forme d'olive logée dans la région bombée à l'intérieur de la troisième face de la mâchoire principale en s'étendant jusqu'à l'extrémité opposée de son point de soudure tout en épousant les deux angles à plus ou moins 90 de la mâchoire principale et en recouvrant parfaitement les deuxième et troisième faces intérieures de la mâchoire principale jusqu'à l'extérieur de sa limite périphérique et notamment dans son prolongement en longueur qui constituera une amorce de positionnement du dispositif; on prévoira de courber légèrement l'amorce de la mâchoire intermédiaire vers l'extérieur de manière à ce que le dispositif d'attache muni de ses mâchoires principale et intermédiaire ne fassent qu'un et qu'il puisse bien glisser pour se positionner notamment en bordure d'un vêtement ou d'un sac avant d'en actionner sa fonction inventive; La tige du dispositif, munie d'une part d'une tirette bouton poussoir à l'extérieur de la mâchoire principale coulisse en passant par un premier orifice ménagé sur la deuxième face horizontale de la mâchoire principale et par un deuxième orifice ménagé et ajusté sur la partie horizontale de la mâchoire intermédiaire, dispose d'un loquet de dimension variable faisant office de clef de fermeture du dispositif et est munie à son autre extrémité d'une forme d'olive ou autres de dimensions variables logée entre la cavité de la troisième face intérieure de la mâchoire principale et une partie de la mâchoire intermédiaire; la tige une fois actionnée manuellement par l'intermédiaire de la tirette bouton poussoir autorise dans le prolongement du dispositif l'enfoncement de la tige et du loquet de fermeture en délogeant la forme d'olive de la cavité de la troisième face intérieure de la mâchoire principale dans un cheminement pour contraindre la mâchoire intermédiaire présentant une résistance de convenance avec son épaisseur et sa forme initiale à se refermer contre la première face intérieure de la mâchoire principale autorisant alors le pincement de la bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres; Avantageusement et afin de sécuriser au maximum le dispositif d'attache lors de son utilisation, il suffira d'enfoncer la tige par l'intermédiaire de la tirette bouton poussoir autorisant le passage de la clef de fermeture par les deux orifices successifs offrant un verrouillage définitif par un tour d'au moins 90 avec la tirette bouton poussoir à son point d'arrêt; il suffira pour retirer le dispositif de son vêtement ou de son sac de tourner la tirette bouton poussoir dans l'autre sens et de la tirer déplaçant en simultané la clé de son point de verrouillage et la forme d'olive de son habitacle pour relâcher la mâchoire intermédiaire et autoriser le retrait du dispositif sans endommager le vêtement ou le sac. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus 2889038 5 clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre à titre illustratif et non limitatif: - L'élément 1 du dispositif constitue la mâchoire principale du dispositif d'attache et autorise son positionnement en bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres; - L'élément 2 du dispositif est une tige de longueur variable muni d'une part sur une des deux extrémités d'une tirette bouton poussoir, munie ou non d'un loquet faisant office de clef de fermeture du dispositif, et dispose d'autre part à son autre extrémité d'une forme d'olive ou autre de dimension variable; cet élément autorise par une action manuelle le fonctionnement du dispositif d'attache ainsi que son verrouillage en bordure d'un vêtement ou autre; - L'élément 3 du dispositif est une mâchoire intermédiaire qui permet une fois le dispositif positionné et actionné, de le fixer par un pincement en bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres; L'élément 1 du dispositif constitue la mâchoire principale du dispositif et se présente sous la forme d'une seule pièce à trois faces définie par deux lignes de pliages et de trois côtés avec deux angles à plus ou moins 90 , dont une première face verticale (1 a) pouvant accueillir une décoration de type bijou avec ou sans pendants, d'une deuxième face horizontale (lb), et d'une troisième face verticale ('I c) munie d'une région bombée vers l'extérieur (Id), l'ensemble intégrant sur la deuxième face horizontale un orifice central (1e) de forme et de dimension variable autorisant le coulissement de l'élément 2 constitué d'une tige (2a), munie d'une part en extrémité extérieure du dispositif d'une tirette bouton poussoir (2b), munie ou non d'un loquet de fermeture du dispositif (2c) et d'autre part sur l'autre extrémité d'une forme d'olive ou autre (2d) destinée à ce loger dans une région bombée (1d) prévue à cet effet constituée par moulage clans la troisième face intérieure de l'élément 1; L'élément 2 est prisonnier de l'élément 1 et coulisse de sa tige (2a) dans les deux sens haut et bas dans le prolongement du dispositif par les orifices (le) de la deuxième face horizontale de l'élément 1 et (3c) de la mâchoire intermédiaire; la tirette bouton poussoir (2b) de l'élément 2 de dimension supérieure à l'orifice (le) est stoppée en fin de course lors de son actionnement et repose sur l'orifice (1 e) ; lors du retrait de la tirette bouton poussoir (2b) en sens inverse la tige (2a) de l'élément 2 coulisse par les deux orifices (le) et (3c) et sa course est stoppée à la hauteur de l'orifice (3,c) de l'élément 3 par la forme d'olive (2c); si la tige est munie d'un loquet, le loquet (2d) de la tige 2 est intégré entre la tirette bouton poussoir et la forme d'olive et se situe à l'extérieur du dispositif lorsque ce dernier n'est pas actionné ou utilisé et à l'intérieur du dispositif lorsque ce dernier est actionné et utilisé; afin de verrouiller le dispositif lo une fois positionné en bordure d'un vêtement, il suffira de tourner la tirette bouton poussoir de 90 pour que le loquet vienne se loger hors de son orifice d'entrée et de sortie à savoir: contre une partie de la zone de surface intérieure de la deuxième face horizontale (3a) ; L'élément 3 constituant la mâchoire intermédiaire du dispositif est une pièce environ de même dimension que les deuxième et troisième faces intérieures de l'élément 1, intégrant au moins un côté à plus ou moins 90 et au moins une ligne de pliage (3a) fixée par exemple par points de soudures ou autres (3b) dans l'élément 1 au niveau de la deuxième face horizontale intérieure (1 b), possédant un orifice (3c) ajusté à l'orifice (1 e) de l'élément 1, et recouvrant en partie la tige verticale (2a) et en partie la forme d'olive (2c) logée clans la région bombée (Id) à l'intérieur de la troisième face de l'élément 1 prévu à cet effet; L'élément 3 épouse l'intérieur de la mâchoire principale jusqu'à l'extrémité opposée de son point d'attache et présente une résistance de convenance de part son épaisseur et de part sa forme initiale en recouvrant parfaitement les deuxième et troisième faces intérieures de l'élément 1 tout en débordant notamment dans son prolongement en longueur de manière à constituer une amorce du dispositif pour pouvoir bien positionner le dispositif muni de sa décoration en bordure d'un vêtement ou autres; on prévoira que les deux angles de l'amorce de l'élément 3 et de l'extrémité de la troisième face de l'élément 1 soient bien arrondis afin d'en faciliter son positionnement sans endommager le vêtement, le sac ou autres; 2889038 7
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La présente invention concerne un dispositif d'attache permettant de fixer une décoration du type bijou en bordure d'un vêtement ; elle est constituée d'une mâchoire principale 1 présentant une tige 2 et une mâchoire intermédiaire 3; la tige 2 coulisse par les orifices successifs (1e) et (3c) et est munie d'une part d'une tirette bouton poussoir (2b) et d'autre part d'une forme d'olive (2c) logée entre une partie de la mâchoire principale (1c) et une partie de la mâchoire intermédiaire 3, qui lorsque l'utilisateur actionne la tirette bouton poussoir (2b) dans le prolongement du dispositif autorise l'enfoncement de la tige munie de sa forme d'olive (2c) entre le troisième plan vertical de la mâchoire principal 1 et la mâchoire intermédiaire 3 contraignant la mâchoire intermédiaire à se refermer contre la face intérieure (1a) de la mâchoire principale permettant le pincement de la bordure d'un vêtement et/ou autres, ainsi que le verrouillage du dispositif avec son loquet de fermeture (2d);
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1- Dispositif d'attache notamment d'une décoration du type bijou en bordure d'un vêtement, d'un sac à main, et/ou autres accessoires dans un effet instantané, comportant une mâchoire principale 1 en matière plastique, composite ou métallique, au moins une face de la mâchoire principale 1 dispose d'une région bombée vers l'extérieur (Id) obtenue par exemple par moulage, d'un orifice de forme et de dimension variable (1e) par lequel coulisse une tige 2 en matière plastique, composite ou io métallique possédant une tirette bouton poussoir (2b) en extrémité extérieure de la mâchoire principale 1, d'un loquet facultatif de verrouillage du dispositif (2d), et d'une forme d'olive (2c) à son extrémité opposée, logée entre d'une part, la région bombée vers l'extérieur (Id) de la mâchoire principale 1 et is d'autre part, la mâchoire intermédiaire 3 en matière plastique, composite, ou métallique fixée par un ou plusieurs points de soudures sur la face intérieure horizontale (lb) de la mâchoire principale 1, au moins un orifice (3c) de forme et de dimension variable est ajusté à l'orifice (le) de la mâchoire principale 1, caractérisé en ce que la mâchoire intermédiaire 3 autorise par une action manuelle exercée dans le prolongement du dispositif sur la tige 2 munie de la tirette bouton poussoir (2b) le délogement de la forme d'olive (2c) de la région bombée (Id) de la mâchoire principale 1 contraignant la résistance de la mâchoire intermédiaire 3 due à son épaisseur et à sa forme initiale à se refermer contre la face opposée intérieure (la) de l'élément 1, autorisant le pincement et l'emprisonnement de la bordure d'un vêtement, d'un sac ou autres. 2- Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la mâchoire principale 1 est constituée d'une seule pièce à trois faces définies par deux lignes de pliages comportant trois côtés et deux angles à plus ou moins 90 , dont: une première face verticale (la), une deuxième face horizontale (lb) intégrant un orifice central (1e) et une troisième face verticale (1 c) munie d'une région bombée vers l'extérieur (Id) ; 3Dispositif selon la 1 à 2 caractérisé en ce qu'une partie de la mâchoire principale 1 et une partie de la mâchoire intermédiaire 3 constituent un ensemble (x) étroitement lié qui emprisonne une partie de la tige 2 et une partie de la forme d'olive (2c); 4- Dispositif selon la 1 à 3 caractérisé en ce que les deux orifices (le) et (3c) d'un diamètre variable sont ajustés et juxtaposés, et autorisent le coulissement dans les deux sens haut et bas de la tige 2 avec un arrêt par la tirette bouton poussoir (2b) d'une dimension supérieure à l'orifice (1c) et inversement l'arrêt de la forme d'olive à l'encontre des orifices ajustés (3c) (le) de la mâchoire intermédiaire 3 et mâchoire principale 1; 5- Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la tige est munie d'un loquet (2d) de verrouillage du dispositif intégré à la tige (2a) entre la tirette bouton poussoir (2b) et la forme d'olive (2c) ; 6-Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que le loquet de la tige 2 emprunte le passage des deux orifices successifs (le) et (3c) lors de l'utilisation du dispositif et se retrouve après avoir été à l'extérieur, à l'intérieur du dispositif au niveau horizontal de la mâchoire intermédiaire, qui par une action manuelle sur la tirette bouton poussoir d'un tour d'au moins de 90 autorise le verrouillage du dispositif d'attache; 7- Dispositif selon la là 4 caractérisé en ce que la mâchoire intermédiaire 3 est fixée par un ou plusieurs points de soudure ou autres sur la face inférieure centrale (lb) de la mâchoire principale 1 et s'étend dans le prolongement de la face intérieure (1c) en épousant et en recouvrant une partie de la tige 2 et en partie la forme d'olive (2c), tout en intégrant pour un meilleur positionnement du dispositif un débordement notamment en longueur vis-à-vis de la troisième face verticale (1c); 35
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A44C 1/00,A44C 27/00
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MONOMERES ET POLYMERES AMELIORES PORTEURS DE GROUPEMENT BENZIMIDAZOLE ET MEMBRANE A CONDUCTION PROTONIQUE EN CONTENANT POUR LA FABRICATION D'UNE PILE A COMBUSTIBLE
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La présente invention concerne principalement des monomères et polymères pouvant être utilisés pour la fabrication d'une membrane à conduction protonique en l'absence d'eau. L'invention concerne également un procédé de fabrication de ces monomères et polymères, les membranes pouvant être fabriquées à partir de ces monomères, ainsi que l'utilisation de ces membranes comme électrolyte solide polymère ou comme membrane échangeuse de protons au sein d'une pile à combustible. Dans une telle pile, un électrolyte est pris en sandwich entre deux couches actives qui sont le siège des réactions anodiques et cathodiques assurant la conversion de l'énergie chimique en énergie électrique. Selon cette configuration, l'électrolyte doit assurer le transfert protonique d'une couche active vers l'autre. A cet effet, les piles à combustible sont à électrolyte solide polymère (SPEFC pour Solid Polymer Electrolyte Fuel Cell) ou à membrane échangeuse de protons (Proton Exchange Membrane Fuel Cell) et sont certainement les plus élégantes en terme de conception et de fonctionnement. Pour assurer le transport des protons, les membranes connues contiennent 20 à 3o% d'eau, les molécules d'eau assurant la solvatation des protons qui deviennent alors extrêmement mobiles au sein de la membrane. Lorsque le polymère constituant la membrane comporte en outre des fonctions acides, les molécules d'eau permettent la dissociation des groupes acides et de ces fonctions, libérant ainsi les protons dont elles assurent ensuite le transport. Les performances des membranes sont en conséquence limitées par la quantité d'eau qu'elles contiennent, la déshydratation possible de la membrane pouvant amener à l'interruption du transport protonique. Cette déshydratation peut survenir en raison de la mobilité des molécules d'eau et/ou en raison de la 10 température de fonctionnement de la pile. En effet, les molécules d'eau, non liées à la structure polymère de la membrane, sont mobiles et peuvent être entraînées notamment par des flux importants de protons à travers la membrane, amenuisant par conséquent ses 15 propriétés conductrices, jusqu'à l'interruption totale du transport protonique. Seules des procédures additionnelles permettraient d'éviter la déshydratation due à la mobilité des molécules d'eau, mais celles-ci apportent en contre partie un surcoût 20 et une complication du système pile (auxiliaires dédiés à l'humidification). D'autre part, il existe une température limite de fonctionnement des piles correspondant naturellement à la température d'ébullition de l'eau de 100 C à pression 25 atmosphérique. Cette température constitue une limite physique, au-delà de laquelle la quantité d'eau diminue de façon considérable, jusqu'à l'assèchement complet de la membrane. Une solution toute indiquée par les lois de 30 thermodynamique consisterait à augmenter la pression de fonctionnement du système, la température d'ébullition de l'eau augmentant en conséquence. Cependant, cette solution n'est pas satisfaisante car pour des pressions de fonctionnement importantes, le flux de protons traversant la membrane entraîne d'autant plus de molécules d'eau, pénalisant au final les performances de la pile. La plupart des polymères constituant les membranes ionomères utilisées dans les piles à combustibles comportent des groupements protoniques SO3H, PO3H2. Ces groupements fonctionnels sont dissociés en présence d'eau, ou en présence de molécules ou de groupements fonctionnels basiques. Lorsque ces groupements basiques présentent différents sites donneurs et accepteurs de protons, ils peuvent jouer un rôle identique à celui des molécules d'eau dans le transport protonique. Cependant, dans ce type de membranes, des problèmes d'élution peuvent survenir lors du fonctionnement de la pile à combustible. Dans ce contexte, l'invention vise principalement à remédier aux inconvénients précités par la mise au point d'une membrane assurant le transport protonique à des températures de fonctionnement supérieures à 100 C et dont le procédé de fabrication présente un rendement important. A cet effet, la membrane selon l'invention est faite à base d'un polymère hétérocyclique comprenant des hétérocycles qui assurent le transport des protons au sein de la membrane y compris en l'absence d'eau. Ainsi, la migration des protons est assurée par le biais des hétérocycles qui offrent un avantage supplémentaire par rapport aux molécules d'eau, étant donné que ces hétérocycles sont ancrés au sein de la membrane, évitant tout problème d'élution. De plus, le procédé de fabrication du polymère constitutif de la membrane selon l'invention consiste à fabriquer un monomère pourvu d'un hétérocycle de type benzimidazole et d'un groupement de protection de l'un des 4 atomes d'azote de l'hétérocycle, à polymériser ce monomère protégé pour obtenir un polymère protégé, à faire subir au polymère protégé une étape de déprotection des atomes d'azote des hétérocycles par laquelle est obtenu un polymère conducteur protonique, et présente un rendement important. L'invention concerne ainsi un monomère de type benzimidazole, pouvant être utilisé pour la fabrication d'une membrane conductrice ionique. Selon l'invention, la structure chimique de ce monomère 10 comprend au moins un motif de formule : R F dans laquelle R est un groupement de protection de l'un des atomes d'azote de l'hétérocycle. 15 L'invention concerne également le procédé de fabrication de ce monomère comprenant : au moins une étape de réaction entre un composé comprenant une ortho-phénylène diamine, et un monomère fluoré, en présence d'un solvant organique, par laquelle est 20 obtenue une molécule intermédiaire fluorée et porteuse d'un hétérocycle de type benzimidazole, - au moins une étape de protection d'un atome d'azote du groupement benzimidazole de la molécule intermédiaire par un groupement R tel qu'un groupement benzyl ou un groupement 25 trialkylsilyl (R1R2R3Si) ou un groupement carbamate (CO2R1), - au moins une étape de déshydrofluoration du composé obtenu à l'étape par réaction de ce composé avec une base. Selon une autre caractéristique, l'invention concerne un polymère protégé comprenant comme motif le monomère protégé ainsi que le procédé de fabrication de ce polymère protégé. Selon une caractéristique, le polymère protégé est obtenu par homopolymérisation radicalaire du monomère 5 protégé ou par copolymérisation du monomère protégé avec des monomères fluorés telles que l'hexafluoropropène, le chlorotrifluoroéthylène , le fluorure de vinylidène le tetrafluoroéthylène, le trifluoroéthylene, le fluorure de vinyle ou le 2H-1,1,3,3,3-pentafluoroéthylène, des perfluoroalkylvinyléthers. L'invention concerne encore le polymère déprotégé fait à base du polymère protégé, ainsi que le procédé de fabrication de ce polymère, comprenant une étape de déprotection des atomes d'azote par laquelle les groupements de protection du polymère sont remplacés par des atomes d'hydrogène, formant un polymère déprotégé pourvu d'hétérocycles de type benzimidazole. L'invention concerne également la membrane conductrice ionique, faite à base du polymère déprotégé, la pile à combustible impliquant comme électrolyte cette membrane conductrice ionique et l'électrolyseur comprenant une cellule impliquant comme électrolyte cette même membrane. L'invention sera mieux comprise et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront clairement à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 représente des exemples d'hétérocycles pouvant être intégrés aux monomères et aux polymères selon l'invention ; - la figure 2 illustre une réaction connue de l'homme du métier, de formation d'un monomère fluoré à benzimidazole ; - la figure 3 illustre la première étape (a) de formation d'un premier monomère protégé selon l'invention ; - la figure 4 montre la deuxième (b) et la troisième (c) étape du procédé de fabrication du premier monomère protégé de l'invention ; la figure 4a représente les spectres RMN 19F et 1H 5 obtenus pour le monomère formé par l'étape (c) de la figure 4 ; - la figure 5 représente un deuxième monomère à benzimidazole ; - la figure 6 illustre la première étape (a) d'un 10 procédé de fabrication d'un deuxième monomère protégé selon l'invention ; - la figure 7 montre la deuxième étape (b) du procédé de fabrication du deuxième monomère protégé ; - la figure 8 représente la troisième étape (c) de 15 fabrication du deuxième monomère protégé ; - la figure 9 illustre la polymérisation (d) du monomère protégé de la figure 8 et la déprotection des atomes d'azote (e) du polymère protégé obtenu à l'étape (d). La présente invention concerne la synthèse de 20 polymères fluorés pour l'élaboration de membranes permettant de présenter des propriétés de conduction protonique même à des températures supérieures à 100 C, telles que 200 C, à pression atmosphérique. La migration des protons est assurée par le biais 25 d'hétérocycles 2, immobilisés et ancrés à la structure polymère de la membrane. De cette façon, les hétérocycles 2 portés par le polymère n'accompagnent pas le proton dans sa migration, même pour des flux de protons élevés, et maintiennent par 30 conséquent la complète efficacité de la pile, y compris à haute température. L'approche est ainsi basée sur l'utilisation d'hétérocycles 2 tels que des imidazoles 3, pyrazoles 4, benzimidazoles 5, illustrés sur la figure 1, comme solvants des protons, en remplacement des molécules d'eau des membranes connues. En effet, tout comme l'eau, ces hétérocycles 2 forment des réseaux de liaisons hydrogène, et possèdent des propriétés de transport de protons similaires à celles de l'eau. Dans un tel environnement d'hétérocycles immobilisés 2, le transport protonique repose essentiellement sur un mécanisme de diffusion connu, de type Grotthuss, impliquant un transfert du proton entre hétérocycles 2 et leur réorganisation par exemple par réorientation. De nombreux types de polymères porteurs d'hétérocycles 2 peuvent être synthétisés et il est détaillé dans ce qui suit une famille de polymère selon l'invention comprenant des hétérocycles benzimidazoles 5. La fabrication d'un polymère doté d'hétérocycles benzimidazoles 5, est obtenue à partir de la polymérisation de monomères à benzimidazole. Cette polymérisation peut consister en une homopolymérisation radicalaire de monomères à benzimidazole, en utilisant des amorceurs radicalaire de type peroxydes, azo, peroxycarbonates ou peroxypivalates ou en une copolymérisation radicalaire de ce monomère avec des monomères fluorés, tels que le tetrafluoroéthylène, le trifluoroéthylene,l'hexafluoropropène (HFP, X=CF3 et/ou le chlorotrifluoroéthylène (CTFE, X=Cl), le fluorure de vinyle, le 2H-1,1,3,3,3-pentafluoroéthylène, le fluorure de vinylidène, ou tout perfluoroalkylvinyléther dont la chaîne alkyle comprend entre 1 et 20 atomes de carbone. On détaille dans ce qui suit différents procédés de fabrication de monomères à benzimidazole pouvant être utilisés pour la fabrication du polymère selon l'invention. Comme illustré sur la figure 2, un tel monomère 6a peut être obtenu par un premier procédé connu de l'homme du métier entre une oléfine perfluorée 7 et une ortho phénylène diamine 8, ce monomère 6a comprenant un groupement RF pouvant être un groupement C4 F9 ou C6 . F5. Les rendements de cette réaction sont cependant très faibles. Un deuxième procédé de fabrication d'un monomère à benzimidazole dont le rendement de réaction est plus important consiste en une synthèse d'un deuxième monomère à benzimidazole 6b', semblable au monomère 6a précité mais étant dépourvu du groupement RF de ce monomère et comprenant en outre, comme visible sur la figure 4, un élément de protection de l'un des atomes d'azote tel qu'un groupement benzyl greffé sur cet atome. Ce deuxième monomère 6b' est obtenu en trois étapes illustrées respectivement aux figures 3 et 4. La première étape (a) illustrée sur la figure 3, est une réaction entre l'orthophenylènediamine 8 et l'hexafluoropropène 9 sous autoclave durant 24 heures et le dérivé résultant est obtenu avec un bon rendement (75%). Cette réaction ne permet pas d'obtenir un monomère vinylique fluoré fonctionnalisé benzimidazole 6b, mais l'obtention du 2-(1,1,1,2- tetrafluoroéthyl) benzimidazole 10, après recristallisation dans un mélange eau / éthanol et avec un rendement de 75%. La deuxième étape (b), détaillée sur la figure 4, consiste en une protection du groupement benzimidazole du 2- (1,1,1,2- tetrafluoroéthyl) benzimidazole 10 effectuée par réaction de ce composé 10 avec du chlorure de benzyle 11 en présence d'une base, par laquelle est obtenu un produit intermédiaire 12 dans lequel l'atome d'hydrogène de l'un des atomes d'azote du groupement benzimidazole est remplacé par un groupement benzyl . La troisième étape (c) est une déhydrofluoration de ce produit intermédiaire 12 au moyen du butyl lithium 13 en présence du THF (tetrahydrofurane) et à une température proche de -70 C, grâce à laquelle on obtient un monomère protégé 6b'. On donne le détail expérimental des trois étapes (a), (b), (c) précitées : Etape (a) : Synthèse du 2-(1,2,2,2-tetrafluoroéthyl)-benzimidazole 10 20 grammes d'orthophénylène diamine (0,185 mol.) sont dissouts dans 80 mL d'acétate d'éthyle et placés dans une autoclave équipée d'un manomètre, de deux vannes (entrée et sortie) et d'un disque de rupture, préalablement sous cycles vide/azote. 41,6 grammes de hexafluoropropène (HFP) (0, 277 mol.) sont alors introduits à température ambiante dans l'autoclave. Le milieu est porté à 75 C et la pression dans le réacteur est alors proche de 13 bar. Après 18 heures de réaction, la pression dans le réacteur est voisine des 4 bar, et l'autoclave est refroidie, dégazée à 0 C puis le solvant est évaporé sous pression réduite. Le solide marron-vert obtenu est repris dans 100 mL d'eau, on le neutralise au moyen d'une solution de Na2CO3 (10% en masse) jusqu'à ce que le pH de la solution obtenue soit égal à 7. Le précipité formé est filtré, séché sous vide puis recristallisé dans un mélange H2O/EtOH pour donner 27 g (75%) de l'intermédiaire 10 désiré. - Etape (b) : Synthèse du 1-benzyl-2-(1,2,2,2-tetrafluoroéthyl)-benzimidazole 12 10 grammes de 2-(1,2,2,2-tetrafluoroéthyl)-benzimidazole 10 (0,05 mol.) dont la synthèse est décrite ci-dessus et 7,3 grammes de chlorure de benzyle (0,05 mol), sont dissouts dans 140 mL de CH3CN. 5,2 grammes de K2CO3 (0,037 mol) sont alors additionnés et le milieu réactionnel est porté à reflux durant 48 heures. Le solvant est filtré puis évaporé sous pression réduite. L'huile noire obtenue est dissoute dans 150 mL de CH2C12, lavée à l'eau (2 fois 50 mL), séchée sur Na2SO4, filtrée puis évaporée sous pression réduite. Le produit obtenu est à nouveau dissout dans 15 mL d'acétate d'éthyle, précipité dans 200 mL d'heptane, filtrée puis le filtrat est évaporé sous pression réduite. Les 9 grammes de produit jaune clair recueillies sont recristallisées dans 15 mL d'hexane pour donner 6, 3 g (43%) de produit pur 12 (poudre jaune clair). Etape (c) : Synthèse du 1-benzyl-2-(1,2,2- trifluorovinyl)-benzimidazole 6b' Dans un schlenk de 100 mL préalablement purgé à l'azote, 3 grammes de 1-benzyl-2-(1,2,2,2-tetrafluoroéthyl)-benzimidazole 12 (0,01 mol.) sont dissoutes dans 50 mL de tetrahydrofurane (THF) préalablement séché sur hydrure de calcium puis fraîchement distillé sous argon. Le système est refroidi à -78 C sous un léger courant d'azote puis 6,5 mL de n-BuLi (1,6 M dans l'hexane, 0,01 mol.) sont additionnés goutte à goutte. Le milieu réactionnel est ensuite maintenu à basse température durant 1 heure puis laissé sous agitation à température ambiante durant 24 par heures. Enfin, 5 mL d'EtOH sont ajoutés en fin de réaction puis le solvant est évaporé sous pression réduite. Le produit est repris dans 40 mL de CH2C12, lavé à l'eau (2 fois 20 mL), séché sur Na2SO4r puis le solvant est évaporé sous pression réduite. Les spectres RMN 1H et RMN 19F illustrés sur la figure 4a confirment l'obtention du composé souhaité étant donné qu'ils mettent respectivement en évidence la présence des protons du groupement de protection benzyle ainsi que celle des protons de l'hétérocycle benzimidazole (RMN 1H) et la présence de la double liaison perfluorée de ce monomère étant donné que l'on observe sur le spectre de RMN 19F, les doublets de doublets de doublets caractéristiques de cette liaison, centrés à -105, -124 et -175 ppm. Le monomère 6b' obtenu à l'issu de l'étape (c) peut être homopolymérisé par amorçage radicalaire ou copolymérisé avec des oléfines fluorées telles que le tetrafluoroéthylène, le trifluoroéthylene, le fluorure de vinyle, le 2H-1,1,3,3,3-pentafluoroéthylène, l'hexafluoropropène (HFP), le chlorotrifluoroéthylène (CTFE) ou le fluorure de vinylidène (VDF) afin d'obtenir un polymère protégé qui sera forcément fluoré. Après l'obtention de ce polymère, il est possible de procéder à la déprotection des atomes d'azote portant le groupement benzyle de protection, par laquelle on obtient un polymère déprotégé dont le motif est constitué par le monomère de la figure 5 nommé 2-(1,2,2-trifluorovinyl)-benzimidazole. Ce polymère aux atomes d'azote déprotégés, c'est-à-dire porteurs d'un atome d'hydrogène et non plus d'un groupement de protection, sont en conséquence conducteurs de protons. On décrit dans ce qui suit la synthèse d'un monomère 6c' semblable au monomère 6b' ci-dessus décrit, mais qui comprend un autre groupement de protection de l'atome d'azote du groupement benzimidazole. Plus précisément, le monomère 6c' comme élément de protection un composé R pouvant être un groupement trialkylsilyl (R1R2R3Si) ou encore un groupement carbamate (CO2R4) dans lesquels les groupements R1 à R4 peuvent être constitués par des chaînes alkyles de 1 à 20 atomes de carbone. Ce monomère 6c' peut être obtenu par un troisième procédé de fabrication en trois étapes, illustrées sur les figures 6 à 8. La première étape (a) de la figure 6, connue de l'homme du métier et déjà illustrée sur la figure 3, concerne la réaction entre l'orthophenylènediamine 8 et l'hexafluoropropène 9 à 75 C dans l'acétonitrile, sous autoclave et pendant 24 heures, dont résulte la molécule intermédiaire 10 soit le 2-(1,2,2-tetrafluoroethyl)-benzimidazole. Le rendement de cette réaction est de 75% après recristallisation dans un mélange H2O/EtOH. La seconde étape (b), représentée sur la figure 7, est une réaction de protection de l'un des atomes azotes du groupement benzimidazole 5 de la molécule intermédiaire 10, au moyen d'un réactif 14 de formule générale RC1 où R peut être un groupement trialkylsilyl (R1R2R3Si) ou encore un groupement carbamate (CO2Ri). La réaction est effectuée dans un solvant organique anhydre usuel tel que le tetrahydrofurane (THF), le dioxanne ou le diméthylformamide (DMF) en présence d'une base B telle que le butyl lithium (BuLi), le ter-butyl lithium (t-BuLi), le diisopropylamine de lithium (LDA) ou l'hydrure de sodium (NaH). On obtient par cette réaction un deuxième composé intermédiaire 16 dont l'azote N1 est protégé par le 5 groupement R. La troisième étape (c) du procédé, mise en évidence sur la figure 8, est une réaction de déshydrofluoration du composé 16, au moyen d'une base forte telle que le butyl lithium (BuLi), le ter-butyl lithium (t-BuLi), ou la 10 diisopropylamine de lithium (LDA), dans un solvant anhydre tel que le tetrahydrofurane (THF), le dioxanne ou le dimethylformamide (DMF). Cette réaction permet d'obtenir le monomère 6c' dont les atomes d'azote sont protégés par le groupement R, qui 15 est un groupement trialkylsilyl ou carbamate. Comme décrit pour le cas du monomère 6b', le monomère 6c' ainsi obtenu peut être homopolymérisé par amorçage radicalaire ou copolymérisé avec des oléfines fluorées tel qu'illustré par l'étape (d) de la figure 9. 20 Ces oléfines fluorées peuvent être constituées par l'hexafluoropropène (HFP), le chlorotrifluoroéthylène (CTFE) ,le fluorure de vinylidène (VDF) le tetrafluoroéthylène, le trifluoroéthylene, le fluorure de vinyle, ou le 2H-1,1,3,3,3-pentafluoroéthylène. 25 On obtient par cette étape (d) un polymère fluoré 17 dans lequel les atomes d'azote N1 des hétérocycles sont protégés par un groupement R. Ce polymère protégé 17 subit ensuite une étape de déprotection au cours de laquelle les groupements R sont 30 remplacés par des atomes d'hydrogène, permettant au polymère déprotégé formé 18 d'être conducteur protonique. En outre, le polymère déprotégé obtenu présente une inertie chimique en milieu oxydant, du fait de la présence d'atomes de fluor et une thermostabilité, du fait que la conduction protonique est assurée par les hétérocycles ancrés, le prédestinant à la fabrication de membrane utilisée au sein d'une pile à combustible. Il est à noter que différents monomères peuvent être fabriqués sur la base des étapes (a), (b) et (c) du procédé de fabrication ci-dessus décrit, en remplaçant par exemple l'orthophénylène diamine 8 de l'étape (a) par un composé comprenant une telle orthophénylène diamine 8. De même, d'autres polymères perhalogénés, fluorés ou partiellement fluorés peuvent être formés à partir de monomères perhalogénés, fluorés ou partiellement fluorés et porteurs de groupements benzimidazole, puis déprotégés pour former un polymère conducteur protonique. Par conséquent, plusieurs types de membranes conductrices ioniques peuvent être fabriquées à partir des polymères déprotégés perhalogénés, pour constituer différents types d'électrolyte qui pourront être intégrés au sein de nombreux dispositifs électrochimiques, tels qu'un électrolyseur, une pile à combustion. Les membranes selon l'invention permettent notamment de dépasser la température limite de fonctionnement des piles à combustible à électrolyte solide polymère connues, de réduire la complexité du Système Pile (pile et ses auxiliaires) étant donné que la pile selon l'invention est anhydre, et donc par conséquent son coût (les auxiliaires dédiés à humidification n'étant plus nécessaires) et présente une durée de vie plus longue que les piles usuelles. Les hétérocycles des polymères formés suivant les procédés de fabrication précités, assurent le transport protonique au sein de la membrane, alors que les groupements fluorés présents au sein du polymère dotent le polymère d'une certaine inertie chimique en milieu oxydant ou réducteur et d'une thermostabilité qui participent à la stabilisation de la membrane en fonctionnement, notamment pour une utilisation au sein d'une pile à combustible opérant à des températures supérieures à 100 C
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L'invention concerne un monomère porteur d'un hétérocycle de type benzimidazole (5) pouvant être utilisé pour la fabrication d'une membrane conductrice ionique.Selon l'invention, la structure chimique de ce monomère (6b', 6c') comprend au moins un motif de formule : dans lequel R est un groupement de protection de l'atome d'azote du groupement benzimidazole, tel qu'un groupement benzyl, trialkylsilyl ou carbamate.L'invention concerne également un polymère protégé (18) obtenu à partir de ce monomère, un polymère déprotégé fabriqué avec le polymère protégé, une membrane conductrice protonique faite à base du polymère déprotégé et une pile à combustible pourvue de cette membrane.De plus, l'invention concerne les procédés de fabrication des monomères et polymères susmentionnés.
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1. Monomère porteur d'un hétérocycle de type benzimidazole, pouvant être utilisé pour la fabrication d'une membrane conductrice ionique, caractérisé en ce que sa structure chimique comprend au moins un motif de formule : F dans laquelle R est un groupement de protection de l'un des atomes d'azote de l'hétérocycle. 2. Monomère selon la 1, dans lequel le groupement de protection est un groupement benzyl, trialkylsilyl ou carbamate. 3. Procédé de fabrication du monomère de la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une étape de réaction (a) entre un composé comprenant une ortho-phénylène diamine, tel qu'une orthophénylène diamine, et un monomère fluoré, tel que l'hexafluoropropène (HFP), en présence d'un solvant organique tel que l'acétonitrile, par laquelle est obtenue une molécule intermédiaire (10) fluorée et porteuse d'un hétérocycle de type benzimidazole (5), - au moins une étape de protection (b) d'un atome d'azote (Nl) du groupement benzimidazole (5) de la molécule intermédiaire (10) par un groupement R tel qu'un groupement benzyl ou un groupement trialkylsilyl (R1R2R3Si) ou un groupement carbamate (CO2R1), - au moins une étape de déshydrofluoration (c) du 30 composé obtenu à l'étape (b) par réaction de ce composé avec 17 une base, par laquelle est formé un monomère protégé (6b', 6c'). 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'étape de synthèse (a) est effectuée à une température telle que 75 C. 5. Procédé selon la 5, dans lequel l'étape de synthèse (a) est réalisée dans l'autoclave sous une haute pression, telle que 5-50 bar. 6. Procédé selon l'une des 3 à 5, dans lequel l'étape de protection (b) est une réaction entre la molécule intermédiaire (10) et un réactif de formule R-X, tel que le chlorure de benzyle Ph-Cl, réalisée en présence d'une base. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le réactif de l'étape de protection (b) est de formule R-Cl. 8. Procédé selon la 6 ou 7, dans lequel les bases utilisées dans les étapes (b) et (c) sont choisies parmi le butyl lithium, le ter-butyl lithium, le diisopropylamine de lithium ou l'hydrure de sodium. 9. Procédé selon l'une des 3 à 8, dans lequel les étapes (b) et (c) sont conduites en présence d'un solvant organique anhydre tel que le tetrahydrofurane (THF), le dioxanne ou le diméthylformamide (DMF). 10. Procédé selon l'une des 3 à 9, dans lequel l'étape de déhydrofluoration (c) est effectuée au moins en partie à basse température, telle que -78 C. 11. Polymère protégé (17) comprenant le monomère de la 1 ou 2. 12. Polymère protégé (17) selon la 11, comprenant en outre des fonctions acides. 13. Procédé de fabrication du polymère de la 11 ou 12 à partir du monomère (6b', 6c') de la 18 1 ou 2, ou à partir du monomère (6b', 6c') formé par l'un quelconque des procédés des 3 à 10, comprenant au moins une étape de polymérisation (d) de ce monomère (6b', 6c'). 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'étape de polymérisation consiste en une homopolymérisation du monomère par amorçage radicalaire. 15. Procédé selon la 13, dans lequel l'étape de polymérisation consiste en une copolymérisation de ce monomère avec des monomères fluorés. 16. Procédé selon la 15, dans lequel les monomères fluorés sont des oléfines fluorées telles que l'hexafluoropropène, le chlorotrifluoroéthylène , le fluorure de vinylidène le tetrafluoroéthylène, le trifluoroéthylene, le fluorure de vinyle ou le 2H-1,1,3,3,3-pentafluoroéthylène, des perfluoroalkylvinyléthers. 17. Polymère déprotégé fait à base du polymère des 11 ou 12 ou à base du polymère fabriqué par l'un quelconque des procédés des 13 à 16, comprenant des atomes d'hydrogène en remplacement des groupements de protection (R). 18. Procédé de fabrication du polymère déprotégé utilisant le polymère protégé (17) de la 11 ou 12 ou le polymère protégé fabriqué par l'un quelconque des procédés des 13 à 16, comprenant au moins une étape de déprotection (e) des atomes d'azote (Nl) par laquelle les groupements de protection (R) du polymère protégé (17) sont remplacés par des atomes d'hydrogène, formant un polymère déprotégé (18) conducteur protonique. 19. Membrane conductrice ionique, faite à base du polymère de la 17, ou du polymère obtenu par le procédé de la 18. 20. Dispositif électrochimique impliquant 35 comme électrolyte la membrane conductrice ionique de la 19 19. 21. Pile à combustible impliquant comme électrolyte la membrane conductrice ionique de la 19. 22. Utilisation de la pile à combustible de la 21 pour assurer la traction d'un véhicule automobile. 23. Electrolyseur impliquant comme électrolyte la membrane conductrice ionique de la 19.10
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C,B,H
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C07,B01,C08,H01
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C07D,B01J,C08F,H01M
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C07D 235,B01J 39,C08F 214,C08F 226,H01M 8
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C07D 235/10,B01J 39/20,C08F 214/18,C08F 226/06,H01M 8/10
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FR2899838
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR FABRIQUER UN ASSEMBLAGE DE DEUX GAINES ANNELEES DETACHABLES L'UNE DE L'AUTRE POUR REALISER UNE GAINE ANNELEE UNIQUE
| 20,071,019 |
La présente invention se rapporte à un procédé et à un dispositif pour fabriquer un assemblage de deux gaines annelées détachables l'une de l'autre pour réaliser une gaine annelée unique autour par exemple d'un faisceau de câbles électriques. Plus particulièrement, dans le procédé auquel l'invention se rapporte, on extrude simultanément deux tubes à paroi lisse à l'aide d'une extrudeuse munie de deux buses d'extrusion et on moule simultanément les deux tubes à paroi lisse en deux tubes à paroi annelée à l'aide d'une mouleuse équipée de moules munis chacun de deux profils annelés s'étendant parallèlement suivant une direction longitudinale et s'appairant suivant un même plan de joint. On rappelle que le faisceau électrique embarqué dans une automobile est classiquement constitué de fils électriques de section ronde assemblés en torons de fils. Une fois ces torons formés, le faisceau est habillé de divers éléments de protection, avant d'être fixé sur les différents éléments du véhicule tels que moteur et carrosserie. Les gaines tubulaires annelées constituent l'un des types de protections de faisceaux électriques communément utilisé dans l'industrie automobile. Les gaines tubulaires annelées, formées par le moulage d'un tube extrudé en une succession d'annelures, sont usuellement réalisées en matières plastiques extrudées, telles que le polypropylène, le polyamide ou les polyesters. Ces gaines offrent une bonne résistance à l'abrasion et à l'écrasement, tout en conservant une grande souplesse facilitant la réalisation et le conditionnement du câblage protégé, et le montage de celui-ci sur le véhicule. Il est toutefois difficile d'enfiler le toron à l'intérieur de la gaine annelée, notamment sur des tronçons de grande longueur. C'est pourquoi il est souvent utilisé des gaines annelées fendues, c'est-à-dire coupées selon une ligne droite longitudinale en fin de procédé de fabrication. On peut alors introduire ultérieurement en n'importe quelle zone de la gaine des fils et câbles électriques directement au travers de la fente. Les gaines annelées fendues peuvent intégrer des systèmes de fermetures plus ou moins élaborés afin d'éviter que le tube ne laisse échapper des fils dans les zones où la fente tend à se rouvrir. Le document DE 196 41 421 décrit notamment une telle gaine. Ces systèmes de fermeture se montrent relativement peu efficace dans les zones de faibles rayons de courbure. Les gaines annelées fendues peuvent également, une fois mises en place sur le faisceau, être totalement enrubannées, ce qui verrouille efficacement la fente, mais oblige le câbleur à une opération supplémentaire. Une autre solution consiste à utiliser un assemblage de deux gaines tel que décrit dans le document EP 0 268 869: selon cette technique, l'assemblage est constitué d'une première gaine annelée fendue se positionnant sur le faisceau électrique à protéger, et d'une seconde gaine annelée fendue d'un diamètre supérieur, dans laquelle vient se loger la première gaine annelée. Toutefois, l'utilisation d'un assemblage de deux éléments séparés complique la logistique, la coupe à longueur de la protection et les opérations de montage chez le câbleur. La présente invention résout ainsi ces difficultés en proposant un procédé et un dispositif pour fabriquer un assemblage de deux gaines annelées détachables l'une de l'autre pour réaliser une gaine annelée unique. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé comme rappelé précédemment, caractérisé en ce que pendant le moulage, on crée des ponts de matière et des vides entre des annelures du premier tube et des annelures du deuxième tube, respectivement en ouvrant ou en fermant, entre les deux profils annelés, des passages de matière formés dans le plan de joint de deux moules appairés, on découpe et on retire une bande longitudinale de paroi des tubes annelés, à l'aide d'un moyen de découpe et on tranche à une longueur désirée les deux tubes annelés et liés entre eux par les ponts de matière formés entre les annelures, à l'aide d'un moyen de sectionnement. Une première gaine annelée intérieure découpée se place sur le câblage à protéger. La seconde gaine annelée extérieure découpée est alors détachée de la première puis placée sur celle-ci. La gaine annelée extérieure recouvre largement la gaine annelée intérieure afin d'empêcher la sortie des câblages, notamment lorsque le faisceau chemine dans des zones à faible rayon de courbure. Cette double gaine de protection remplace avantageusement les solutions existantes, en garantissant une protection des câblages dans les zones à faible rayon de courbure, tout en facilitant la gestion des références, la coupe à longueur et les opérations de montage pour le câbleur, les deux gaines découpées restant liées jusqu'à l'opération finale de recouvrement de la gaine intérieure par la gaine extérieure. L'invention s'étend à un dispositif pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, comprenant une extrudeuse unique munie de deux buses d'extrusion pour extruder simultanément deux tubes à paroi lisse, une mouleuse équipée de moules munis chacun de deux profils annelés s'étendant parallèlement suivant une direction longitudinale et s'appairant suivant un même plan de joint pour mouler simultanément les deux tubes à paroi lisse en deux tubes à paroi annelée, caractérisé en ce que les deux profils annelés de deux moules appairés comprennent des dégagements formés en retrait par rapport à des sections venant en contact les unes contre les autres dans le plan de joint, pour former pendant le moulage, respectivement des pont de matière et des vides entre des annelures formées dans le premier tube et des annelures formées dans le deuxième tube, des moyens étant prévus pour découper et retirer une bande longitudinale de paroi des tubes annelés et pour sectionner à une longueur désirée les deux tubes annelés et liés entre eux par les ponts de matière formés entre les annelures. De préférence, les dégagements permettant un passage de matière dans le plan de joint sont disposés dans une partie des deux profils annelés de chaque moule moulant un sommet des annelures tandis que les sections venant en contact les unes contre les autres pour faire obstacle au passage de matière dans le plan de joint sont disposées dans une partie des deux profils annelés moulant une vallée entre deux sommets des annelures. L'invention sera mieux comprise à l'aide des dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 montre les gaines annelées extrudées conjointement et liées en haut de leurs annelures. La figure 2 montre deux demi-coquilles servant au moulage des gaines annelées liées en haut de leurs annelures respectives. La figure 3 est une vue de face d'une demi-coquille. La figure 4 montre une vue agrandie, de face, de cette coquille au niveau du lien entre le haut des annelures des gaines annelées. La figure 5 montre une coupe transversale d'une demi-coquille. La figure 6 montre une vue agrandie de cette coupe au niveau du lien entre le haut des annelures des gaines annelées. La figure 7 montre une représentation cinématique du système de découpe et de coupe à longueur des deux gaines. La figure 8 montre une représentation du système d'extrusion et de moulage des deux gaines. La figure 9 montre la gaine de protection ainsi obtenue, c'est-à-dire les deux gaines découpées et liées. La figure 10 montre la première phase du montage de la gaine sur le faisceau de câbles. La figure 11 montre la phase de séparation des deux gaines. La figure 12 montre la phase de fermeture de la gaine de protection. Selon un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures 1, 7, 8, 9, 10 et 12, la gaine de protection 12 est obtenue par double extrusion de deux gaines annelées 1,2, un lien de matière intermittent 4 alternant des ponts de matière 33 et des vides 35 et continuant de relier sur une faible épaisseur ces deux gaines selon un axe longitudinal après l'extrusion. De préférence, ce lien 4 ne relie les deux gaines annelées 1,2 qu'au sommet 51,52 de leurs annelures respectives 41,42 entre deux vallées 61,62. Deux bandes de matières 9 sont prélevées respectivement sur les deux gaines 1,2, afin de permettre à la gaine intérieure 2 de se placer aisément sur le câblage à protéger 13 et à la gaine extérieure 1 de recouvrir la gaine intérieure 2. De préférence, la géométrie et le diamètre de la gaine intérieure 2 sont adaptés pour permettre un placement optimal de celle-ci dans la gaine extérieure 1, la hauteur et la largeur extérieures de ses annelures étant légèrement inférieures à la hauteur et à la largeur intérieures des annelures de la gaine extérieure 1. En référence aux figures 2, 3, 4, 5 et 6, le lien 4 est obtenu en permettant un passage limité de la matière entre le tube intérieur et le tube extérieur durant le montage. Chaque coquille, ou moule, est ainsi dessinée de façon à laisser circuler la matière par des passages formés entre le haut des annelure des gaines extrudées conjointement. Le lien 4 doit permettre aux deux gaines annelées 1,2 de rester liées lors de leur transport, de leur conditionnement, et des premières opérations de montage sur le faisceau. Il ne doit toutefois pas être trop résistant, afin de permettre à chaque opérateur de séparer aisément les deux gaines annelées 1,2. II est également important que les ponts de matière 33 du lien, placés au sommet 51,52 des annelures 51,42, ne soient pas proéminents après la rupture, afin que la gaine de protection 12 ne soit pas abrasive vis-à-vis d'éléments tiers. A cette fin, il est proposé de réaliser un lien 4 alternant les ponts de matière et les vides de façon à ce que la force nécessaire à la séparation des deux gaines annelées 1,2 soit comprise entre 8 N et 20 N par point d'accroche placé en haut des annelures de ces deux gaines 4. Pour obtenir ces valeurs, en référence aux figures 3, 4, 5 et 6, il est possible de faire varier différents paramètres dans la géométrie de la coquille destinée au moulage, tels que la longueur du lien 23, sa largeur 24 et la profondeur du dégagement 21 en retrait par rapport aux sections 22 venant en contact les unes contre les autres clans le plan de joint 27 de deux coquilles appairées. Afin de faciliter le passage de la matière au niveau du lien, il est également prévu des chanfreins 26. A titre d'exemple, dans l'hypothèse d'une gaine de protection 12 dont le diamètre intérieur est de 22.90 mm, le diamètre extérieur de 28.6 mm, la largeur des annelures de 2.8 mm et le pas entre deux annelures de 4.8 mm, il est préférable d'utiliser des coquilles dont la longueur du lien 14 est de 2. 2 mm, et la largeur 15 de 0.5mm. Le lien possède des chanfreins 16 à 45 dans sa profondeur. Une profondeur du dégagement 21 de 0.25 mm à laquelle s'ajoute des chanfreins 26 de 0.2 mm de côtés permet d'obtenir une force d'arrachement moyenne de 9.6 N pour un point d'accroche. Une profondeur de 0.35 mm à laquelle s'ajoute des chanfreins 26 de 0.1 mm de côtés permet notamment d'obtenir une force d'arrachement moyenne de 11.1 N pour un lien. Une profondeur de 0.35 mm à laquelle s'ajoute des chanfreins 26 de 0.2 mm de côtés permet notamment d'obtenir une force d'arrachement moyenne de 16 N pour un lien. Une profondeur de 0.45 mm lien à laquelle s'ajoute des chanfreins 26 de 0.1 mm de côtés permet notamment d'obtenir une force d'arrachement moyenne de 18.8 N pour un lien. Ces valeurs ne sont données qu'à titre d'exemple, non limitatif, et doivent être adaptées à la géométrie de la gaine de protection 12. En référence aux figures 2 et 8, deux tubes lisses 17 sont extrudés simultanément, grâce à une extrudeuse 15, une double tête d'extrusion 16 permettant d'obtenir deux tubes lisses en sortie d'extrudeuse. Ces deux tubes lisses en matière thermoplastique sont par exemple réalisés en polypropylène, avec une température d'extrusion de l'ordre de 190 C minimum. Ces deux tubes lisses 16 sont ensuite formés dans une mouleuse 18, grâce à deux jeux de moules ayant la forme de demi- coquilles 19 munies de deux profils annelés parallèles 31,32 avançant dans le sens de l'extrusion et s'appairant dans le plan de joint 27 longitudinalement le long des tubes lisses 17. Pendant le moulage, on souffle les tubes lisses contre les paroi des moules pour leur conférer une paroi annelée et créer les ponts de matière 33 séparés par les vides 35, entre les annelures 41 du premier tube et les annelures 42 du deuxième tube, respectivement en ouvrant 21 ou en fermant 22, entre les deux profils annelés 31,32 des passages de matière formés dans le plan de joint 27 de deux moules appairés. Les deux profils annelés 31,32 de deux moules appairés comprennent ainsi des dégagements 21 formés en retrait par rapport à des sections 22 venant en contact les unes contre les autres dans le plan de joint 27, pour former pendant le moulage, respectivement les ponts de matière 33 séparés par les vides 35. Ces deux tubes lisses 17 sont refroidis contre les parois des demi-coquilles 19. Ce moulage permet d'obtenir les deux gaines annelées 1,2 et liées 4. En référence à la figure 7, un tireur 5 amène les deux gaines extrudées dans un système de découpe 6. La gaine extérieure 1 est découpée longitudinalement par un ensemble de deux lames rotatives 8, et la gaine intérieure 2 est également découpée dans le sens longitudinal par un ensemble de deux lames rotatives 7, de façon à ce que deux bandes de matière 9 soient retirées respectivement de chacune des gaines 1,2 pour former une ouverture 28. Un tireur 10 récupère ces bandes 9 pour recyclage. Les deux gaines annelées 1,2 découpées sont coupées à longueur par un système de coupe 11 de type guillotine ou autre. En référence à la figure 9, le profil de la gaine intérieure 2 présente une surépaisseur 3 dont la hauteur est égale à l'épaisseur de paroi de la gaine extérieure 1. Cette surépaisseur court sur une section de la gaine intérieure 2 sensiblement égale à la section de la bande prélevée sur la gaine extérieure, afin d'obtenir après montage une gaine de protection 12 de section circulaire. En référence à la figure 10, la gaine de protection 12 ainsi obtenue est placée sur le câblage 13 à protéger. La largeur de la fente prévue dans la gaine intérieure 2 permet de faciliter sa pose sur le câblage 13, tout en permettant de garantir la tenue de la gaine de protection 12 sur celui-ci pendant la durée du montage. En référence à la figure 11, la gaine extérieure 1 est ensuite séparée de la gaine intérieure 2 par l'opérateur, qui casse le lien 4 entre les deux gaines 1,2. En référence à la figure 12, la gaine extérieure 1 est placée sur la gaine intérieure 2 par l'opérateur, chaque extrémité de la gaine extérieure 1 créée par la découpe venant s'appuyer sur la surépaisseur 3 de la gaine intérieure 2, afin d'obtenir une gaine de protection 12 de section circulaire
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Procédé pour fabriquer un assemblage de deux gaines annelées (1,2) prêt à être utilisé pour réaliser une gaine annelée unique autour par exemple d'un faisceau de câbles électriques (13), dans lequel on extrude simultanément deux tubes à paroi lisse à l'aide d'une extrudeuse unique munie de deux buses d'extrusion, on moule simultanément les deux tubes à paroi lisse en deux tubes à paroi annelée à l'aide d'une mouleuse équipée de moules munis chacun de deux profils annelés s'étendant parallèlement suivant une direction longitudinale et s'appairant suivant un même plan de joint.Selon l'invention, pendant le moulage, on crée des ponts de matière (33) et des vides (35) entre des annelures (41) du premier tube et des annelures (42) du deuxième tube, respectivement en ouvrant ou en fermant, entre les deux profils annelés, des passages de matière formés dans le plan de joint de deux moules appairés, on découpe et on retire une bande longitudinale (28) de paroi des tubes annelés, à l'aide d'un moyen de découpe et on tranche à une longueur désirée les deux tubes annelés et liés entre eux par les ponts de matière (33) formés entre les annelures, à l'aide d'un moyen de sectionnement.
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1. Procédé pour fabriquer un assemblage de deux gaines annelées (1,2) prêt à être utilisé pour réaliser une gaine annelée unique (12) autour par exemple d'un faisceau de câbles électriques (13), dans lequel on extrude simultanément deux tubes à paroi lisse (17) à l'aide d'une extrudeuse (15) munie de deux buses d'extrusion (16), on moule simultanément les deux tubes à paroi lisse en deux tubes à paroi annelée à l'aide d'une mouleuse (18) équipée de moules (19) munis chacun de deux profils annelés (31,32) s'étendant parallèlement suivant une direction longitudinale et s'appairant suivant un même plan de joint (27), caractérisé en ce que pendant le moulage, on crée des ponts de matière (33) séparés par des vides (35), entre des annelures (41) du premier tube et des annelures (42) du deuxième tube, respectivement en ouvrant (21) ou en fermant (22), entre les deux profils annelés (31,32), des passages de matière formés dans le plan de joint (27) de deux moules appairés, on découpe et on retire une bande longitudinale (9) de paroi des tubes annelés, à l'aide d'un moyen de découpe (7,8) et on tranche à une longueur désirée les deux tubes annelés et liés entre eux par les ponts de matière (33) formés entre les annelures (41,42), à l'aide d'un moyen de sectionnement (11). 2. Dispositif pour la mise en oeuvre d'un procédé selon la 1, comprenant une extrudeuse (15) munie de deux buses d'extrusion (16) pour extruder simultanément deux tubes à paroi lisse (17), une mouleuse (18) équipée de moules (19) munis chacun de deux profils annelés (30,31) s'étendant parallèlement suivant une direction longitudinale et s'appairant suivant un même plan de joint (27) pour mouler simultanément les deux tubes à paroi lisse en deux tubes à paroi annelée, caractérisé en ce que les deux profils annelés (27) de deux moules appairés comprennent des dégagements (21) formés en retrait par rapport à des sections (22) venant en contact les unes contre les autres dans le plan de joint (27), pour former pendant le moulage, respectivement des ponts de matière (33) séparés par des vides (35), entre des annelures (41) formées dans le premier tube et des annelures (42) formées dans le deuxième tube, des moyens (7,8) étant prévus pour découper et retirer une bande longitudinale (9) de paroi des tubes annelés et pour sectionner (11) à une longueur désirée les deux tubes annelés et liés entre eux par les ponts de matière (33) formés entre les annelures (41,42). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les dégagements (21) permettant un passage de matière dans le plan de joint (27) sont disposés dansune partie des deux profils annelés (31,32) de chaque moule (19) moulant un sommet (51,52) des annelures tandis que les sections (22) venant en contact les unes contre les autres dans le plan de joint (27) pour former un obstacle au passage de matière dans le plan de joint (27) sont disposées dans une partie des deux profils annelés (31,32) moulant une vallée (61,62) entre deux sommets des annelures. 4. Assemblage de deux gaines annelées (1,2) prêt à être utilisé pour réaliser une gaine annelée unique (12) autour par exemple d'un faisceau de câbles électriques (13), comprenant deux tubes à paroi annelée, caractérisé en ce que les deux tubes sont reliés entre eux par des ponts de matière (33) séparés par des vides (35), formés entre les annelures (41) du premier tube et les annelures (42) du deuxième tube et présentent une ouverture (28) correspondant à une bande longitudinale (9) découpée et retirée.
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B,H
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B29,H02
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B29C,B29D,H02G
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B29C 48,B29D 23,H02G 3
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B29C 48/30,B29D 23/18,B29C 48/32,H02G 3/04
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FR2900029
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A1
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PROCEDE D'AROMATISATION DE PRODUITS FROMAGERS.
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La présente invention concerne un ainsi que les produits fromagers obtenus par ce procédé. Le procédé traditionnel de fabrication de fromages à partir de lait comporte notamment les étapes suivantes (voir par exemple Le fromage, Eck A. et Gillis J.C., 1997, 3ème édition, Lavoisier TEC & DOC, Paris) : coagulation par modification physicochimiques des micelles de caséine du lait pour donner un réseau protéique tridimensionnel, le coagulum ; tranchage du coagulum et élimination du lactosérum pour donner le caillé ; moulage du caillé, éventuellement pressage du caillé en moules ; acidification, éventuellement salage ou saumurage du caillé, et affinage du caillé. C'est au cours de cette dernière étape d'affinage que le fromage acquiert l'essentiel de ses propriétés caractéristiques de texture et d'arôme. Les composés d'arôme obtenus lors de l'affinage proviennent, notamment, d'une dégradation des constituants lipidiques et protéiques du caillé et d'une transformation des produits de digestion sous l'action d'enzymes microbiennes exoou intra-cellulaires. Ainsi, la dégradation des lipides se fait sous l'action de lipases et celles des protéines sous l'action de protéases de type endopeptidases. Les peptides libérés par les endopeptidases peuvent être davantage dégradés par des exopeptidases qui libèrent des acides aminés. Ces acides aminés sont à l'origine d'un grand nombre de composés d'arôme, tels que des acides volatils, des alcools, des aldéhydes, des composés soufrés, des composés à noyau aromatique et des pyrazines. Un des principaux points de départ de la modification des acides aminés est catalysé par les transaminases (ou aminotransférases). Ces enzymes catalysent le transfert du groupement a-aminé des acides aminés sur un composé accepteur de groupement amine, tel que l'a-cétoglutarate (a-KG), pour donner des a-cétoacides. Les acétoacides obtenus se décarboxylent spontanément pour donner des aldéhydes qui peuvent eux-mêmes être transformés en acides ou en alcools. La teneur en cétoacides accepteurs peut être un facteur limitant pour le développement des composés d'arômes. A ce titre, la demande de brevet français n 2 762 479 décrit l'utilisation d'un additif de préparation de fromage comprenant au moins un cétoacide pour intensifier la flaveur d'un fromage issu d'un procédé traditionnel. La demande de brevet français n 2 777 905 concerne, quant à elle, des souches de bactéries lactiques génétiquement modifiées pour être surproductrices d'a-cétoglutarate. L'étape d'affinage est un processus dispendieux car souvent long et nécessitant des investissements en équipements et locaux ; de plus, la maîtrise des procédés d'affinage s'avère difficile pour assurer la régularité des caractéristiques organoleptiques des fromages finis. A titre d'exemple, pour les fromages sans flore superficielle d'affinage, comme le GOUDA, le développement des arômes peut requérir, selon les caractéristiques organoleptiques souhaitées, des durées d'affinages longues, de 3 à 6 mois. Par ailleurs, le brevet européen EP 1 079 697 décrit un procédé, dit de retexturation , de transformation d'une base fromagère de départ permettant d'obtenir des fromages ayant les caractéristiques aromatiques du fromage de départ et présentant une texture souple, élastique, voire fondante en bouche. Ce procédé comprend, notamment, une première étape de déstructuration limitée du réseau protéique d'une base fromagère, par action d'un traitement mécanique et thermique modéré, suivie d'une étape de refroidissement au cours de laquelle se produit une restructuration du réseau protéique et la constitution d'une émulsion stable des matières grasses avec les autres constituants de la base fromagère. Ce procédé de retexturation est généralement appliqué à des fromages âgés d'au moins quinze jours. Toutefois, il peut s'avérer intéressant, dans ce procédé, d'utiliser des bases fromagères plus jeunes, non affinées, comme cela est décrit dans la demande WO 02/096209 ; le produit obtenu dans ce cas présente cependant un goût neutre et une flaveur plate, car la base fromagère n'a pas eu le temps de développer des composés d'arôme. En effet, si l'on veut conférer aux produits issus de ce procédé de transformation des caractéristiques aromatiques d'un fromage affiné, il est nécessaire d'utiliser comme base fromagère des produits déjà affinés. Cette solution est coûteuse car elle ne permet pas de s'affranchir de l'étape d'affinage des fromages. Or il peut-être intéressant, d'un point de vue économique, de produire des fromages ayant des propriétés organoleptiques de fromages affinés, directement à partir de bases fromagères neutres, telles que celles utilisées dans le procédé décrit dans la demande WO 02/096209, ou d'autres matières premières fromagères obtenues par d'autres procédés, et ceci sans passer par une période prolongée d'affinage. A cet égard, de façon surprenante, les Inventeurs ont mis en évidence que l'incorporation d'agents d'arôme spécifiques et/ou de composés accepteurs de groupement amine (notamment des cétoacides) dans des bases fromagères, avant ou pendant le procédé de retexturation, n'inhibait pas le développement de ces ferments et le rôle spécifique des composés accepteurs de groupement amine sur le développement ultérieur des composés aromatiques. Les Inventeurs ont mis également en évidence qu'en incorporant directement à ces bases fromagères soit des composés accepteurs de groupement amine, soit des ferments d'arôme spécifiques, soit une combinaison des deux, on pouvait obtenir des produits proches en caractéristiques organoleptiques et texturales des produits obtenus par le procédé traditionnel de production des fromages, en évitant les pertes des composés accepteurs de groupement amine dans le lactosérum et en permettant une meilleure maîtrise des procédés pour obtenir des produits de qualité homogène et régulière. A ce titre, la présente invention a pour objet un procédé d'incorporation de composés accepteurs de groupement amine et/ou de ferments d'arôme spécifiques à des bases fromagères pour obtenir des produits présentant des caractéristiques organoleptiques semblables à celles de produits affinés obtenus par un procédé traditionnel de production des fromages et ceci dans des délais plus courts et à plus basse température d'affinage. Le procédé d'incorporation de ces agents d'arôme utilise un procédé de retexturation qui consiste à mélanger et malaxer une ou plusieurs bases fromagères dans des conditions de température et d'agitation qui évitent la déstructuration complète de la (ou des) base(s) fromagère(s). Ainsi, la présente invention concerne un procédé d'aromatisation d'un produit fromager par traitement d'au moins une base fromagère de départ, comprenant les étapes suivantes : a) traitement thermique et mécanique de type pétrissage de la base fromagère de départ, optionnellement après fractionnement de celle-ci, à une température TI d'au plus 80 C, pour obtenir une déstructuration limitée du réseau protéique de la base fromagère de départ, b) refroidissement du mélange de l'étape a) à une température T2 située dans l'intervalle compris entre TI û 8 C et TI -20 C, avantageusement TI û 10 C et TI -15 C, les bornes étant incluses, pour obtenir une restructuration du réseau protéique et la constitution d'une émulsion stable ; c) si nécessaire, traitement mécanique de la pâte obtenue en b) dans un appareillage à vis sans fin pour compléter la restructuration du réseau protéique et la stabilisation de l'émulsion ; et, d) éventuellement, mise en forme du produit obtenu après l'étape c) ou après l'étape b) si l'étape c) est omise caractérisé en ce que l'étape a) et/ou b) ci-dessus est réalisée en présence d'au moins un agent d'arôme sélectionné dans le groupe constitué de ferments d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de leur paroi cellulaire, de lysats de ferments d'arôme, et de composés accepteurs de groupement amine. La présente invention concerne également un procédé de préparation d'un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire, dans lequel le ferment d'arôme est obtenu par culture dans des conditions sub-optimales de croissance. La présente invention concerne également un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire susceptible d'être obtenu par le procédé de préparation de ferment d'arôme ci-dessus. La présente invention concerne également l'utilisation d'au moins un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire tel que défini ci-dessus pour la production de produits fromagers. Ferments d'arôme On désigne par ferment d'arôme , ou ferment d'affinage tout microorganisme, notamment de type bactérien ou levure, permettant de développer les arômes d'un produit fromager, c'est-à-dire en particulier un microorganisme dégradant les constituants lipidiques et protéiques d'un caillé pour les transformer en molécules aromatiques. Les ferments d'arôme et d'affinage sont bien connus de l'homme du métier et sont notamment décrits dans Le fromage , Eck A. et Gillis J.C., 1997, 3ème édition, Lavoisier TEC & DOC, Paris, pages 377-423. On utilise dans l'invention au moins un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique, notamment protéasique et/ou peptidasique, accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire, notamment par rapport au même ferment d'arôme cultivé dans des conditions standards, c'est-à-dire en particulier sur un milieu de culture standard. On désigne par conditions standards et milieu standard respectivement des conditions et un milieu procurant une croissance optimale pour un ferment d'arôme. En particulier, le milieu standard n'est pas carencé, notamment en azote. Pour un ferment d'arôme donné les conditions de culture standards et les milieux de culture standards sont bien connus de l'homme du métier. De tels conditions et milieux de cultures standards se caractérisent notamment par une culture de 6 h à 12 h sur un bouillon MRS (DeMan, Rogosa et Sharpe) incubé à 40 3 C. Les conditions de culture ou un milieu de culture procurant une croissance optimale d'un ferment d'arôme sont tels qu'ils procurent au ferment d'arôme l'ensemble des ressources nécessaires à sa croissance. En particulier, le milieu de culture n'est pas carencé, c'est-à-dire qu'aucun des composants de ce milieu, en particulier aucun des composants azotés de ce milieu, n'est présent en une quantité limitante, c'est-à-dire une quantité telle que la croissance du ferment d'arôme s'en trouve affectée, notamment ralentie. La détermination de la composition d'un milieu procurant une croissance optimale pour un ferment d'arôme peut être réalisée de manière routinière par un homme du métier. Par ailleurs des milieux procurant une croissance optimale d'un ferment d'arôme sont largement disponibles dans le commerce. L'activité enzymatique, notamment protéasique et/ou peptidasique, d'un ferment d'arôme selon l'invention peut être évaluée à l'aide de nombreuses techniques bien connues de l'homme du métier et ainsi être comparée à celle d'un ferment d'arôme standard. En particulier, il est possible de mesurer l'activité amino-peptidasique de ces ferments. Pour cela on peut mesurer l'activité enzymatique de dégradation d'un substrat enzymatique modèle, par exemple la L-leucine-pnitroanilide, notamment à l'aide du protocole illustré dans l'Exemple 3. Il est également possible d'évaluer la protéolyse, c'est-à-dire la quantité de peptides et d'acides aminés libérés dans un produit fromager préparé à l'aide d'au moins un ferment d'arôme selon l'invention par rapport à un produit fromager témoins, c'est-à-dire un produit fromager préparé de manière semblable au produit fromager selon l'invention mais avec des ferments lactiques standards. On peut aussi évaluer la quantité de composés d'arômes libérés dans le produit fromager selon l'invention (par exemples aldéhydes branchés, alcools, cétones, esters ou composés issus du catabolisme des acides aminés soufrés) par rapport à un produit fromager témoin. Un ferment d'arôme présentant une fragilisation de sa paroi cellulaire peut être caractérisés par la propriété d'être lysé plus rapidement, lorsqu'il est plongé dans une solution hypertonique par rapport à son cytoplasme, qu'un ferment d'arôme standard, ne présentant pas une fragilisation de sa paroi. Cette fragilisation peut aussi être évaluée par la sensibilité à la lyse d'un ferment d'arôme en présence d'agents de surface, tels que des agents osmotiques ou des détergents, d'enzymes, tel que le lysozyme ou la mutanolysine, ou de bactériocines, telle que la nisine ou la lacticine. Il va de soi que lors de la comparaison des caractéristiques d'un ferment d'arôme selon l'invention avec un ferment d'arôme standard, les mesures sont réalisées dans les mêmes conditions. L'activité enzymatique accrue et la fragilisation de la paroi cellulaire des ferments d'arôme selon l'invention permet, en particulier, une libération plus rapide, plus complète et plus importante des enzymes intra-cellulaires, notamment de type protéase et peptidase, par rapport à des ferments d'arôme ne présentant pas de fragilisation de leur paroi cellulaire, ce qui permet de développer de manière spectaculaire la flaveur de produits obtenus à l'aide de ces ferments d'arômes à paroi fragilisée. Dans un procédé de préparation d'un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire selon l'invention, le ferment d'arôme est obtenu par culture dans des conditions sub-optimales de croissance. Des conditions sub-optimales de croissance sont définies comme étant des - conditions ne procurant pas au ferment d'arôme cultivé dans ces conditions une croissance optimale. Des conditions sub-optimales de croissance peuvent notamment être obtenues par culture sur un milieu carencé et notamment sur un milieu carencé en azote. Les conditions sub-optimales de croissances exactes dépendent en général de chaque souche et peuvent être définies de manière aisée par l'homme du métier en fonction de la (des) souche(s) considérée(s) et des caractéristiques finales souhaitées. La détermination de conditions sub-optimales de croissance pour un ferment d'arôme donné peut être réalisée de manière routinière pour l'homme du métier à partir des conditions de croissance standards définies pour ce ferment d'arôme. En particulier l'homme du métier peut diminuer la concentration d'un ou plusieurs constituants d'un milieu de culture standard de ce ferment d'arôme, notamment d'un constituant azoté, de manière à affecter la croissance de ce ferment d'arôme sur ce milieu. De préférence, la culture est réalisée jusqu'à atteindre une phase stationnaire de croissance qui peut ensuite être maintenue pendant une durée variable. La durée du maintien en phase stationnaire peut être ajustée en fonction du degré de fragilisation de la paroi cellulaire souhaité. L'évaluation de la phase de croissance dans laquelle se trouve une culture de ferment d'arôme, notamment la phase exponentielle de croissance et la phase stationnaire de croissance, peut être réalisée par des techniques bien connues de l'homme du métier, comme la spectrophotométrie, le suivi de la consommation d'oxygène ou le suivi de la consommation d'agents neutralisants tels que la soude. Les cultures de ferments d'arôme issus de la culture ci-dessus présentent un rapport cellules viables/cellules non viables d'environ 10% qui peut être variable selon le ferment d'arôme considéré. Les cellules viables sont pour l'essentiel des cellules viables non cultivables qui peuvent être dénombrées par toute technique adéquate et notamment par les techniques bien connues de l'homme du métier que sont I'épifluorescence et la cytométrie de flux. Les lysats de ferments d'arôme peuvent être obtenus par des moyens bien connus de l'homme du métier permettant d'obtenir une lyse partielle ou totale de cellules de micro-organismes, notamment : - des moyens physiques : hautes pressions, homogénéisation, broyages mécaniques, chocs thermiques, traitements de congélation/décongélation, pression osmotique, - des moyens chimiques : traitement par des agents détergents, de l'alcool, des combinaisons sel/alcool, l'utilisation de bactériocines (nisine, pédiocines, entérocines...) l'utilisation d'agents susceptibles de fragiliser les parois (protamine, chitosan, sérine...). - l'utilisation d'enzymes (lysozyme....) Les ferments d'arôme à l'origine des lysats ou présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de la paroi et utilisés dans le procédé de l'invention sont notamment issus des bactéries lactiques telles que des souches de Lactobacilles thermophiles homofermentaires (Lactobacillus helveticus, Lactobacillus acidophilus , Lactobacillus bulgaricus) ou hétérofermentaires (Lactobacillus fermentum, Lactobacillus reuten), des souches de Lactobacilles mésophiles homofermentaires ou hétérofermentaires facultatifs (Lactobacillus casei, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus plantarum), des souches de lactocoques (Lactococcus lactis subsp. lactis, Lactococcus lactis subsp. cremoris, Lactococcus lactis subsp. lactis biovar diacetylactis), des souches de Pédiocoques (Pediococcus acidilactici), des souches de corynébactéries, des souches de bactéries propioniques (Propionibacterium freudenreichii, P. shermanii), des souches de levures et de Geotrichum candidum. De préférence, le ferment d'arôme est obtenu à partir de la souche Lactobacillus helveticus BS121. Ce ferment provient de travaux de sélection, réalisés sur milieu modèle à partir d'une large collection de souches de Lactobacilles thermophiles, et en particulier de Lactobacillus helveticus, afin de développer différents ferments d'arôme conduisant à des notes aromatiques spécifiques. Cette souche a été déposée selon le Traité de Budapest, le 12 janvier 2006, auprès de la Collection Nationale de Culture de Microorganismes (CNCM, Paris, France) sous le numéro I û 3552. Dans le procédé de l'invention, les taux d'inoculation de ferment d'arôme sont de 105 à 108 cellules de ferment/g de base fromagère, notamment de 106 à 10' cellules de ferment/g et les lysats inoculés de ferments d'arôme sont préparés à partir de 105 à 108 cellules de ferment/g de base fromagère, notamment de 106 à 10' cellules de ferment/g. Les ferments d'arôme peuvent se présenter sous forme de culture concentrée ou non concentrée. Composés accepteurs de groupement amine Les composés accepteurs de groupement amine désignent tout composé organique susceptible de se lier, notamment de façon covalente, à un groupement - NH2 lors de réactions de transamination. Lors de ces réactions, notamment catalysées par des transaminases, un groupement -NH2 est transféré depuis un composé aminé précurseur d'arôme vers un composé accepteur de groupement amine. Les précurseurs d'arôme aminé désignent tout composé organique aminé susceptible de donner un composé d'arôme. A titre d'exemple, les acides aminés sont des précurseurs d'arômes aminés. En particulier, les composés accepteurs de groupement amine sont des cétoacides, et plus particulièrement un a-cétoacide, tel que l'a-cétoglutarate, l'a- cétoisocaproate, le cétoisovalérate, un pyruvate, comme le phénylpyruvate, ou l'aacétolactate. Un composé accepteur de groupement aminé particulièrement préféré selon l'invention est l'a-cétoglutarate. Ces composés favorisent et accélèrent, en particulier, la dégradation des acides aminés en molécules aromatiques (tels que les aldéhydes branchés et aromatiques en particulier) et sont largement disponibles dans le commerce ou peuvent être produits selon le procédé décrit dans la demande de brevet français n 2 777 905. De manière préférentielle, le composé accepteur de groupement amine est ajouté dans le procédé de l'invention à la teneur de 1 à 20 g/kg de base fromagère, notamment à la teneur de 10 g/kg. Base fromagère On désigne par base fromagère une matière première fromagère susceptible d'être utilisée dans le procédé de l'invention pour donner un produit fromager, c'est-à-dire une matière première retexturable , à savoir notamment : 1) un fromage, affiné ou non, obtenu par un procédé traditionnel, et en particulier avec un extrait sec supérieur à 40% en poids, tel qu'un fromage à pâte pressée, notamment non cuite, par exemple un GOUDA jeune âgé d'environ 3 semaines ou des fromages ayant un profil rhéologique similaire à celui d'une pâte pressée, c'est-à-dire en particulier un profil rhéologique similaire à celui d'une pâte pressée en terme de souplesse, cohésion et fermeté du produit, comme cela peut être mesuré à l'aide d'une machine universelle de compression / traction, notamment de type Instrom 4301 ; ce type de mesure est illustré dans l'Exemple 2 ; 2) un caillé ; 3) un produit fromager ayant un extrait sec total compris entre 40 et 60%, un taux de minéralisation Ca/ESD (Extrait Sec Dégraissé) inférieur à 2% et en particulier une pâte souple élastique, non friable présentant un profil rhéologique qui est sensiblement similaire à celui des fromages à pâte pressée, notamment obtenu par coagulation du lait après acidification par fermentation et/ou ajout de composés acidifiants, pour obtenir un pH compris entre 5,2 et 5,8, avantageusement entre 5,2 et 5,5, puis ajout d'une préparation enzymatique coagulante ; 4) des concentrés de protéines laitières, tels que par exemple des rétentats d'ultrafiltration, liquides ou déshydratés, dans la mesure où ils sont retexturables ; 5) éventuellement des chutes de découpe de fromages ; 6) le mélange de deux ou plus des matières premières fromagères ci-dessus, dans la mesure où le mélange est retexturable. En particulier, le caillé peut être : un caillé jeune, non affiné, obtenu par un procédé traditionnel de fabrication du caillé (voir par exemple Le fromage, Eck A. et Gillis J.C., 1997, 3E'lE' édition, Lavoisier TEC & DOC, Paris, pages 165-374), notamment par coagulation enzymatique et/ou fermentaire du lait, ou par ultrafiltration de lait suivi d'une acidification de l'ultrafiltrat par fermentation ; - un caillé jeune, non affiné, obtenu par coagulation du lait après acidification par fermentation et/ou ajout de composés acidifiants, tels que l'acide lactique, l'acide citrique, la glucono-delta-lactone, pour obtenir un pH compris entre 5,2 et 5,8, avantageusement entre 5,2 et 5,5, puis ajout d'une préparation enzymatique coagulante selon le procédé décrit dans la demande WO 02/096209 ; - un caillé de type pâte filée , notamment non affiné (par - exemple la Mozzarella), Les bases fromagères peuvent être divisées ou broyées sous forme de morceaux, de râpé ou de semoule. Avantageusement, le fromage de départ est râpé en brins de diamètre compris entre 1,5 et 3 mm, par exemple à l'aide d'une râpe habituelle du commerce. D'une manière générale, l'étape a) est réalisée avantageusement en soumettant la base fromagère de départ à un traitement thermique doux, consistant à chauffer à une température comprise entre 30 et 80 C, de préférence entre 30 et 65 C, de préférence encore entre 30 et 60 C, pendant une durée comprise entre 20 s et 3 min, de préférence de 45 s au plus, tout en brassant la pâte fromagère afin de réaliser un mélange homogène, sous cisaillement modéré, en particulier à une vitesse de brasage inférieure à 1000 tours/min, de préférence inférieure à 500 tours/min. Des températures inférieures à 60 C permettent avantageusement de limiter la dégradation thermique des composés accepteurs de groupement amine lorsque ceux-ci sont présents. Les traitements de l'étape a) sont effectués dans tout appareil approprié. On peut citer les systèmes à injection de vapeur, tels les "cutters" employés en charcuterie ou en technologie de fromage fondu et les pétrins utilisés en boulangerie. La vitesse de brassage est avantageusement comprise entre 100 et 600 tours/min, de préférence 100 et 300 tours/min, pour des appareillages utilisés traditionnellement dans l'industrie fromagère. Ainsi, la vitesse de brassage est de préférence comprise entre 100 et 150 tours/min pour l'hélice d'un appareillage de type "pétrin" et 250 et 300 tours/min pour le couteau d'un appareillage de type "cutter". L'étape b) est avantageusement conduite en refroidissant la pâte obtenue à une température comprise entre 25 et 50 C pendant une durée de 1 à 5 min. La température de refroidissement est dépendante de la température de chauffage mais n'est pas supérieure à 50 C. Le traitement mécanique de l'étape b) est du même type que celui de l'étape a) bien que les conditions puissent varier dans la gamme spécifiée ci-dessus, les étapes a) et b) ont lieu avantageusement dans le même appareillage. En particulier, les étapes a) et b) sont avantageusement menées sous vide partiel de façon à éviter les pertes aromatiques et réduire l'oxydation du produit ; le - vide est avantageusement compris entre 0,4 et 0,7 bar (0,4.105 Pa et 0,7.105 Pa). La pâte obtenue peut, à l'issue de l'étape b), être transférée dans un dispositif à vis sans fin où elle subit un traitement mécanique simple destinée à compléter la restructuration du réseau protéique et stabiliser l'émulsion. Le temps de séjour dans le dispositif à vis sans fin est avantageusement compris entre 30 secondes et 5 minutes. Par traitement mécanique simple, on entend un traitement de poussée sans autre effet supplémentaire, tel que thermique ou de pression, comme c'est le cas pour l'extrusion. A l'extrémité de sortie de la vis sans fin est éventuellement positionnée une formatrice. On peut ajouter à la base fromagère de départ une quantité d'eau calculée selon l'extrait sec de la base fromagère de départ, qui n'excède pas 20 % en poids, notamment 15 % en poids, et est avantageusement supérieure à 7% en poids. Cet ajout est avantageux pour obtenir un produit fromager présentant une texture souple, élastique, voire fondante en bouche. Les produits sortant de ce dispositif sont sous des formes variables (billes, formes cylindriques, ovoïdes, etc...) selon le profil de la formatrice placée à l'extrémité de sortie de la vis sans fin ; ils sont ensuite refroidis et emballés. Les produits sortant du dispositif à vis sans fin peuvent également, à la sortie de la formatrice, être mis en moules pour conférer au produit final la forme définitive souhaitée. De façon avantageuse, on peut faire subir au produit placé dans le moule une légère opération de pressage pour améliorer le formage. Le produit final est alors conditionné dans tout emballage approprié, enrobé avec des cires de fromagerie ou des substituts de celles-ci tels que des acétoglycérides ou des enrobages comestibles ; il peut être poussé également à la sortie de l'extrudeuse dans des coques plastiques par passage dans une conditionneuse bi-coque. Par ailleurs, les agents d'arôme définis ci-dessus peuvent être incorporés avant ou au cours du procédé de retexturation (étape a et/ou b). En effet, du fait de l'absence d'élimination de substances solubles dans le procédé de l'invention ces agents restent dans la pâte évitant toute perte. Ainsi, de façon préférentielle les agents d'arôme sont ajoutés directement dans un cutter, ou un équipement équivalent, servant à traiter la base fromagère. Dans un mode de réalisation particulier du procédé ci-dessus, l'étape a) et/ou b)définie ci-dessus est réalisée en présence d'au moins un composé accepteur de ' groupement amine et d'au moins un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de la paroi cellulaire et/ou lysat de ferment d'arôme, notamment en présence d'au moins un composé accepteur de groupement amine et d'au moins un lysat de ferment d'arôme, et plus particulièrement en présence d'au moins un composé accepteur de groupement amine et d'au moins un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de la paroi cellulaire. En effet, des essais réalisés par les Inventeurs ont montré que ce mode de réalisation était favorable à l'obtention d'arômes légèrement plus typés comparativement à l'incorporation de composés accepteurs d'arôme seuls, ou de ferments d'arôme, lysés ou non, seuls. Par ailleurs, les Inventeurs ont montré que les composés accepteurs de groupement amine accéléraient la vitesse de dégradation des acides aminés en molécules aromatiques et la cinétique de développement des ferments d'arôme. Dans un mode de réalisation préféré du procédé ci-dessus, l'agent d'arôme est ajouté à la base fromagère au cours de l'étape a), après broyage de celle-ci. Dans un autre mode de réalisation préféré du procédé ci-dessus, l'agent d'arôme est ajouté au cours de l'étape b) au mélange de l'étape a). Dans un autre rnode de réalisation préféré du procédé ci-dessus, on ajoute à l'agent d'arôme au moins une souche de bactérie lactique, en particulier une souche de bactérie lactique utilisée traditionnellement en fromagerie, c'est-à-dire une souche de bactérie lactique qui ne présente pas une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire, et/ou au moins une source de peptides ou d'acides aminés en tant que précurseurs d'arôme. L'ajout de bactéries lactiques, qui apportent notamment des enzymes telles que les transaminases, est particulièrement avantageux dans le cas de l'emploi de bases fromagères dont la coagulation du caillé est obtenue par une acidification non biologique du lait, c'est-à-dire notamment par ajout de composés acidifiants tels que l'acide lactique, l'acide citrique, la glucono-delta-lactone, etc... La source de peptides et d'acides aminés est avantageuse lorsque ces composés, précurseurs d'arôme, sont présents en quantités insuffisantes, notamment lors de l'emploi de bases fromagères non affinées ; ces composés peuvent être ajoutés, par exemple, sous forme de broyats de fromages plus ou moins affinés. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, l'invention concerne un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel : ' - la base fromagère est constituée par un GOUDA jeune âgé d'environ 3 semaines ou un produit fromager ayant un extraitsec total compris entre 40 et 60%, un taux de minéralisation Ca/ESD inférieur à 2% et en particulier une pâte souple élastique, non friable présentant un profil rhéologique qui est sensiblement similaire à celui des fromages à pâte pressée, ladite base fromagère étant notamment obtenue selon le procédé décrit dans la demande internationale WO 02/096209, c'est-à-dire en particulier par coagulation de lait après acidification par fermentation et/ou ajout de composés acidifiants, tels que l'acide lactique, l'acide citrique, la glucono-deltalactone, pour obtenir un pH compris entre 5,2 et 5,8, avantageusement entre 5,2 et 5,5, puis ajout d'une préparation enzymatique coagulante, telle que la présure ; - on divise la base fromagère sous forme de brins, de râpé ou de semoule ; - on ajoute éventuellement de l'eau dans une quantité qui n'excède pas 20% en poids de l'extrait sec de la base fromagère de départ, - on traite thermiquement et mécaniquement, par un traitement de type pétrissage, le mélange ci-dessus à une température d'au plus 60 C, de préférence de 30 à 60 C pendant une durée de 20 s à 3 mn, tout en assurant un brassage de la pâte à une vitesse comprise entre 200 et 2000 tours/mn, avec une vitesse de cisaillement comprise entre 10 et 200 s' ; - on refroidit le mélange traité à une température comprise entre 8 et 20 C ; - éventuellement on met en forme le produit obtenu et on le conditionne ; et dans lequel on ajoute et on mélange à la base fromagère divisée et/ou au mélange traité : un ferment d'arôme obtenu à partir de la souche L. helveticus BS121 présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire, à un taux d'inoculation de 0,5 à 3% par rapport à la masse de base fromagère de départ, ce qui correspond à environ 107-108 cellules par gramme de base fromagère de départ, de l'a-cétogluturate à la teneur de 10 g/kg de base fromagère, et une source de peptides et d'acides aminés constituée d'un broyat de Gouda âgé d'environ 2 à 6 mois à une teneur de 0,5 à 10%, de préférence de 1 à 5% par rapport à la masse de base fromagère de départ. Le produit fromager obtenu par ce mode de réalisation particulier a une texture souple, élastique et présente les caractéristiques analytiques et organoleptiques de fromages affinés de type GOUDA. Le taux d'inoculation du ferment d'arôme obtenu à partir de la souche L. helveticus BS121 selon l'invention correspond à une dose équivalente à celle qui est utilisée en technologie fromagère traditionnelle. L'étape de traitement thermique et mécanique est réalisée dans tout appareil approprié tels que des systèmes à injection de vapeur employés en charcuterie ou en technologie de fromage fondu, ou des pétrins de boulangerie. Après 8 à 15 jours à température d'affinage de 12- 14 C le produit obtenu est plus typé et se rapproche d'une pâte pressée type GOUDA affiné 2 à 3 mois. Le produit a été jugé par analyse sensorielle comparativement à un témoin GOUDA issu d'une technologie traditionnelle avec incorporation d'un ferment d'arôme traditionnel (soit environ 0,10 % sous forme concentrée par un moyen adéquat, notamment centrifugation - équivalent à environ 2 à 2,5% sans concentration). L'ajout de ferment d'arôme seul selon l'invention conduit à un développement d'arôme avec des caractéristiques différentes de celles du témoin; en outre, l'ajout d'a-cétoglutarate entraîne une note diacétyle plus marquée et une cinétique de production de composés aromatiques plus rapide (voir l'Exemple 1). Ce produit présente des caractéristiques organoleptiques intéressantes et est fabriqué par un procédé simple, économique, plus facilement reproductible et permettant d'utiliser des précurseurs d'arôme solubles sans perte dans le lactosérum au cours du procédé contrairement à leur utilisation en fromagerie traditionnelle. De préférence, le produit fromager obtenu selon le procédé de l'invention est affiné de 1 à 4 semaines à une température de 8 C à 16 C. La présente invention concerne également un produit fromager susceptible d'être obtenu par un procédé tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également l'utilisation d'un produit fromager tel que défini ci-dessus, préparé à partir d'un fromage affiné ou non, pour renforcer l'arôme de préparations culinaires ou de fromages fondus. En particulier, afin de produire en un temps rapide un produit fromager pour renforcer l'arôme de préparations culinaires ou de fromages fondus, on pourra le laisser s'affiner à des températures accélérant le développement d'arômes (de 16 à 30 C). L'invention sera davantage définie à l'aide des exemples ci-dessous donnés à titre illustratif et non limitatif. EXEMPLES Exemple 1 Préparation d'un produit fromager L'objectif de cet exemple est d'étudier l'impact de l'addition de ferments d'arôme de type Lactobacillus helveticus (source de protéases, peptidases et transaminases) présentant une activité enzymatique peptidasique accrue et une fragilisation de la paroi cellulaire et/ou d'a-cétoglutarate (a-KG) sur le développement d'arôme et le catabolisme des acides aminés, en présence d'une source de peptides et acides aminés (broyat de Cheddar). 1. Préparation de la solution d'a-KG L'a-KG (Biosaveurs, Montpellier, France) est dilué dans l'eau à la concentration de 40 mg pour 100 ml d'eau. Le pH de la solution est ensuite ajusté au pH de la matière première mise en oeuvre, soit ici pH = 5,5 avec de la soude 10N (400 g/1). 2. Préparation de la souche de Lactobacillus helveticus La souche de Lactobacillus utilisée a été préparée par culture d'une souche de Lactobacillus helveticus BS121 (Numéro de dépôt CNCM, 1-3552) sur un milieu à base de poudre de lait, carencé en azote (par rapport à la teneur en azote d'un milieu standard de composition identique), en présence d'un activateur de croissance (extrait de viande). En fin de culture, l'activité aminopeptidasique totale est multipliée par 2 par rapport à une culture classique et on atteint un pourcentage de cellules dont la paroi cellulaire est fragilisée d'environ 90% par rapport à environ 10% en culture classique. 3. Formulation La base fromagère choisie est du Gouda jeune non affiné âgé d'environ 3 semaines (fromage de type pâte pressée non cuite). On divise 100% de cette base fromagère qui représente 90% de la formule et on la mélange à : • 5% d'eau • 5% de Cheddar âgé d'environ 5 û 6 mois (source de peptides et d'acides - aminés) ; • éventuellement une souche de L. helveticus BS121 à environ 107 CFU/g préparée comme indiqué ci-dessus et/ou • éventuellement 10 g/kg d'a-KG. 3. Préparation (cutteragelcuisson) Le produit fromager est ensuite préparé comme indiqué précédemment à partir du mélange ci-dessus à une température de 55 C, sous une pression de 1 Bar, avec un brassage à 500 tours/mn pendant 40 secondes. Après traitement le produit obtenu est refroidi à 14 C puis laissé s'affiner à cette température. 16 4. Jury d'Analyse Sensorielle Le produit fromager obtenu au dessus est soumis à un jury d'analyse sensorielle comprenant 10 experts qui en caractérise le goût. Brièvement les produits fromagers sont préparés comme indiqués ci-dessus en absence de ferment d'arôme et d'a-KG (El), en présence de ferment d'arôme uniquement (E2), ou en présence de ferment d'arôme et d'a-KG (E3) après un affinage de 2, 4 ou 8 semaine (respectivement S+2, S+4 ou S+8). Les résultats de cette analyse sont présentés dans le tableau ci-dessous. EXPERIENCE AFFINAGE GOUT El S+2 Doux, légèrement acide, plat, fade (Témoin) - Plat, neutre. S+4 S+8 Plat, neutre, pas de défaut E2 S+2 Légère acidité, aigrelet, frais, acide (L. helveticus BS121 utilisée seule) S+4 Arôme plus fruité, plus aromatique, plus fromager , légère caractéristique de fromage à croûte lavée . S+8 Fruité, aromatique, fumé, fromage à Pâte Pressée cuite, légèrement acide S+2 Légère acidité, note affinée déjà perceptible E3 (L. helveticus S+4 Un peu acide, affiné , assez typé. BS121 + a-KG) S+8 Note affinée marquée, assez de proche E2 mais un peu plus typé, un peu acide, fumé, aromatique. En conclusion, le ferment d'arôme utilisé seul ou associé à l'a-KG conduit à un développement d'arôme nettement supérieur à celui du témoin, avec des arômes de type fruité , de type pâte pressée non cuite, et de type fumé , et ceci dès la quatrième semaine. Parallèlement, il a été vérifié que la protéolyse secondaire (libération de petits peptides et d'acides aminés) était fortement accélérée en présence de ce ferment d'arôme et que les composés aromatiques à l'origine du développement d'arôme provenaient bien de la dégradation des acides aminés, essentiellement par transamination. Exemple 2 Mesure des caractéristiques rhéologiques d'un fromage à pâte pressée Des échantillons de fromages sont prélevés à l'emporte-pièce en vue de l'analyse rhéologique (cylindre de 17 mm de diamètre et 20 mm de hauteur). Les analyses sont réalisées sur une machine universelle de compression/traction Instron 4301. Les mesures sont effectuées entre une plaque inférieure fixe et une sonde mobile, toutes deux de géométrie plane et recouvertes d'un papier lubrifiant de type Parafilm. La sonde axiale cylindrique d'axe vertical possède un diamètre de 59 mm. Le test appliqué est un test "TPA" (Texture Profil Analysis). Il est caractérisé par deux cycles identiques de compression uni-axiale avec un temps de repos entre les deux. Le taux de compression appliqué sur l'échantillon de fromage est de 75 % à une vitesse de 50 mm/min. On mesure la force (contrainte) en fonction du déplacement . de la sonde. Différents points caractéristiques sont extraits des courbes obtenues : la force à 50 % de déformation, la force à la rupture et la force à 75 % de compression, la déformation à la rupture, la pente initiale et enfin, les différents paramètres issus d'une analyse informatisée obtenue au moyen d'un logiciel ; il s'agit de la cohésion (rapport des deux aires positives) et de l'élasticité (rapport des hauteurs des deux pics). Pour chaque fromage analysé, trois mesures sont réalisées à partir de trois échantillons différents. Les paramètres analysés sont donc la moyenne de trois essais. Caractéristiques biochimiques d'un fromage à pâte pressé âgé de trois semaines : Extrait Sec Total (EST, g/100 g) 54,5 Matières grasses (MG, g/100 g) 28,3 pH 5,2 Caractéristiques rhéologiques du même fromage : Force à la fracture = force maximale (N) 24 4,4 Déformation à fracture (%) 75 % 0 (18 s) Pente à l'origine 0,07 0,01 Exemple 3 Protocole de dosage d'une activité aminopeptidasique 1. Préparation des solutions de dosage On prépare une solution de tampon phosphate en mélangeant : un volume de solution de phosphate monopotassique KH2PO4 0,1 M (13,6 15 g/I) deux volumes de solution de phosphate disodique Na2HPO4,2H2O 0,1 M (17,8 g/I) ; On prépare également une solution de substrat en mélangeant 6,03 mg de L-20 leucine-p-nitroanilide (L9125 Sigma) dans 1 ml de méthanol pour obtenir une solution à 24 mM. 2. Dosage 10 25 Les mélanges de dosages suivants sont réalisés : Solution à Substrat Tampon doser (pl) (PI) phosphate (ml) Témoin tampon 0 0 3 Témoin substrat 0 200 2,8 Témoin solution à doser 100 0 2,9 Solution à doser (contenant un 100 200 2,7 ferment d'arôme) On laisse incuber les mélanges à 30 C pendant 1 heure puis on lit l'absorbance à 410 nm
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La présente invention concerne un procédé d'aromatisation d'un produit fromager par traitement d'au moins une base fromagère de départ, comprenant une étape de traitement thermique et mécanique de type pétrissage de la base fromagère de départ, après fractionnement de celle-ci, à une température T1 d'au plus 80 degree C, pour obtenir une déstructuration limitée du réseau protéique de la base fromagère de départ, caractérisé en ce qu'au moins un agent d'arôme sélectionné dans le groupe constitué de ferments d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de leur paroi cellulaire, de lysats de ferments d'arôme, et de composés accepteurs de groupement amine, est ajouté à la base fromagère de départ et/ou lors de l'étape ci-dessus.
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1. Procédé d'aromatisation d'un produit fromager par traitement d'au moins une base fromagère de départ, comprenant les étapes suivantes : a) traitement thermique et mécanique de type pétrissage de la base fromagère de départ, à une température TI d'au plus 80 C, pour obtenir une déstructuration limitée du réseau protéique de la base fromagère de départ, b) refroidissement du mélange de l'étape a) à une température T2 située dans l'intervalle compris entre TI û 8 C et TI -20 C, pour obtenir une restructuration du réseau protéique et la constitution d'une émulsion stable ; c) si nécessaire, traitement mécanique de la pâte obtenue en b) dans un appareillage à vis sans fin pour compléter la restructuration du réseau protéique et la stabilisation de l'émulsion ; et, d) éventuellement, mise en forme du produit obtenu après l'étape c) ou après l'étape b) si l'étape c) est omise ; caractérisé en ce que l'étape a) et/ou b) ci-dessus est réalisée en présence d'au moins un agent d'arôme sélectionné dans le groupe constitué de ferments d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de leur paroi cellulaire, de lysats de ferments d'arôme, et de composés accepteurs de groupement amine. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape a) et/ou b) est réalisée en présence d'au moins un composé accepteur de groupement amine et au moins un ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de la paroi cellulaire et/ou lysat de ferment d'arôme. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel l'agent d'arôme est ajouté à la base fromagère au cours de l'étape a) après broyage de celle-ci. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel l'agent d'arôme est ajouté au cours de l'étape b) au mélange de l'étape a). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de la paroi cellulaireest sélectionné dans le groupe constitué des souches de Lactobacilles thermophiles homofermentaires ou hétérofermentaires, des souches de Lactobacilles mésophiles homofermentaires ou hétérofermentaires facultatifs, des souches de Lactocoques, des souches de Pédiocoques, des souches de Corynébactéries, des souches de bactéries propioniques, des souches de levures et de Geotrichum candidum. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel le ferment d'arôme présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de la paroi cellulaire est obtenu à partir de la souche Lactobacillus helveticus BS121, déposée selon le Traité de Budapest, le 12 janvier 2006, auprès de la Collection Nationale de Culture de Microorganismes (CNCM, Paris, France) sous le numéro I û 3552. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel les taux d'inoculation de ferment d'arôme sont de 105 à 108 cellules de ferment / g de base fromagère, et/ou les lysats de ferment d'arôme sont préparés à partir de 105 à 108 cellules de ferment / g de base fromagère. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel le composé accepteur de groupement amine est un a-cétoacide. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel le composé accepteur de groupement amine est l'a-cétoglutarate. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel le composé accepteur 25 de groupement amine est ajouté à la teneur de 1 à 20 g/kg de base fromagère. Il. Procédé selon l'une des 1 à 10, dans lequel on ajoute à l'agent d'arôme au moins une souche de bactérie lactique et/ou au moins une source de peptides ou d'acides aminés. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, dans lequel la base fromagère de départ est choisie parmi la liste constituée de fromages affinés ou non ; d'un caillé ; ou d'un produit fromager ayant un extrait sec total compris entre 40 et 60%, un taux de minéralisation CaIESD inférieur à 2%, obtenu par coagulation du lait après 30acidification par fermentation et/ou ajout de composés acidifiants, pour obtenir un pH compris entre 5,2 et 5,8, puis ajout d'une préparation enzymatique coagulante. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12, dans lequel : - la base fromagère est constituée par un GOUDA jeune âgé de 3 semaines ou un produit fromager ayant un extrait-sec total compris entre 40 et 60%, un taux de minéralisation Ca/ESD inférieur à 2%, obtenu par coagulation du lait après acidification par fermentation et/ou ajout de composés acidifiants, pour obtenir un pH compris entre 5,2 et 5,8, puis ajout d'une préparation enzymatique coagulante ; - on divise la base fromagère sous forme de brins, de râpé ou de semoule ; - on traite thermiquement et mécaniquement, par un traitement de type pétrissage, le mélange ci-dessus à une température d'au plus 60 C, de préférence de 30 à 60 C pendant une durée de 20 s à 3 mn, tout en assurant un brassage de la pâte à une vitesse comprise entre 200 et 2000 tours/mn, avec une vitesse de cisaillement comprise entre 10 et 200 s"' ; - on refroidit le mélange traité à une température comprise entre 8 et 20 C ; - éventuellement on met en forme le produit obtenu et on le conditionne ; et dans lequel on ajoute et on mélange à la base fromagère divisée et/ou au mélange traité : un ferment d'arôme obtenu à partir de la souche L. helveticus BS121 (déposé auprès de la CNCM sous le numéro 1-3552) présentant une activité enzymatique accrue et une fragilisation de sa paroi cellulaire, à un taux d'inoculation de 0,5 à 3% par rapport à la masse de base fromagère de départ, de l'acétogluturate à la teneur de 10 g/kg de base fromagère, et une source de peptides et d'acides aminés constituée d'un broyat de Gouda âgé d'environ 2 à 6 mois à une . teneur de 0,5 à 10%, de préférence de 1 à 5% par rapport à la masse de base fromagère de départ. 14. Procédé selon l'une des 1 à 13, dans lequel le produit fromager obtenu est affiné de 1 à 4 semaines à une température de 8 C à 16 C. 15. Produit fromager susceptible d'être obtenu par un procédé selon l'une des 1 à 14.3016. Utilisation d'un produit fromager selon la 15, préparé à partir d'un fromage affiné ou non, pour renforcer l'arôme de préparations culinaires ou de fromages fondus.
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A,C
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A23,C12
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A23C,C12N,C12R
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A23C 19,C12N 1,C12R 1
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A23C 19/06,C12N 1/20,C12R 1/225
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FR2896805
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A1
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PROCEDE D'HYDROGENATION AVEC CATALYSE HETEROGENE DE GRAISSES ET HUILES NATURELLES ET LEURS DERIVES
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Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de réalisation de réactions avec catalyse hétérogène, de préférence pour l'hydrogénation de graisses et huiles naturelles et leurs dérivés, en particulier d'esters méthyliques d'acides gras en alcools gras de préférence saturés, dans un réacteur à lit fixe, en mettant en oeuvre le procédé dans au moins un réacteur principal qui contient une quantité plus élevée de catalyseur, et dans au moins un réacteur auxiliaire en amont du réacteur principal, qui contient une quantité moins élevée de catalyseur. Etat de la technique On peut, pour illustrer l'état de la technique, citer les ouvrages suivants : [1] Gritz, E. : Fat hydrogenation, Handbook of heterogeneous catalysis, tome 5, pages 2221 - 2231 ; édité par Ertl. G. ; Knôtzinger, H. et Weitkamp, J. VCH, Weinheim, 1997. [1B] Methanol Synthesis , J.B. Hansen dans Handbook of heterogeneous catlysis, tomt. 4, Pages 1859 - 1860, édité par Ertl.G. Knôtzinger, H. et Weitkamp, J. VCH, Weinheim, 1997. [2] Rieke R.D. et ses collaborateurs : FAME hydrogenation to fatty alcohol Part. I ; Correlation between catalyst properties and activity / selectivity, JAOCS, tome. 74, n 4, pages 333 - 339, 1997. [3] Schneider, M ; Kochloeffl, K ; Erbe, J.: Die Anwendung von Kupferchromit-Katalysatoren in der Hydrierung von Fettsâureestern zu Fettalkoholen, Fett Wissenschaft Technologie, tome 39, pages 508 - 512, 1987 [4] Thakur, D.S. ; Roberts, B.D. ; White, G.T. ; Rieke, R.D.: Fatty Methyl Ester Hydrogenation to Fatty Alcohol : Reaction Inhibition by Glycerine and Monoglyceride, JAOCS, tome 76, n 8, pages 995 - 1000, 1999. [5] Twigg, M.V. ; Spencer, M.S. : Deactivation of copper metal catalysts for methanol decomposition, methanol steam reforming and methanol synthesis, Topics in Catalysis, tome 22, N 3-4, 2003, et Appl. Catal., tome 212, pages 161 - 174, 2001. [6] Voeste, T/ ; Buchhold, H. : Production of fatty alcohols from fatty acids, JAOCS, tome 61, n 2, pages 350 - 352, 1984. L'hydrogénation avec catalyse hétérogène d'esters méthyliques d'acides gras (en abrégé EMAG) en alcools gras saturés dans des réacteurs à lit fixe présente l'avantage particulier qu'une conversion presque complète du produit de départ en le produit souhaité est en principe possible, sans pertes importantes de sélectivité par suite de la poursuite de l'hydrogénation en hydrocarbures ou à cause de réactions secondaires indésirables. Dans la pratique, on observe en réalité, au cours d'une campagne de production, une désactivation importante du catalyseur io hétérogène (par exemple, Cu-Cr) qui peut être attribuée aux influences suivantes : 1. désactivation de la surface catalytique active par des composés de S, Cl, et P (5), 2. frittage de la surface de Cu active sous l'effet de températures locales 15 élevées (5), (1B), 3. extraction des espèces actives par formation de savons de cuivre et attaque de la matrice par formation de savons de zinc dans le cas des catalyseurs à base de Cu-Zn et une teneur élevée en acides gras libres. (2), (3), 20 4. désactivation réversible, par exemple, par des traces de glycérine libre, monoglycérides et eau (4). La durée de vie moyenne du catalyseur en lit fixe, dans le cas d'une production industrielle d'alcools gras, est d'environ 60 à 120 jours (1). Le frittage du catalyseur peut être évité en activant le cataly- 25 Beur à des températures modérées (par exemple au maximum 200 C) (1B), de telle sorte qu'une désactivation par suite du frittage au cours de la période de production se trouve fortement limitée. En outre, une bonne dispersion du catalyseur conduit à un plus faible frittage. Par ailleurs, un vieillissement par suite de la présence d'impuretés dans les 30 matières premières, c'est-à-dire des poisons de catalyseur, peut être évité en utilisant exclusivement des fractions d'EMAG particulièrement préparées, c'est-à-dire purifiées. On observe cependant, dans la pratique, comme cela est connu d'après la citation bibliographique indiquée en premier, un 35 vieillissement lent du catalyseur sur plusieurs mois. La perte d'activité du catalyseur peut être compensée par les mesures suivantes afin de conserver des taux de conversion élevés pour une sélectivité quasiment pas réduite : 1. augmentation de la température à l'entrée du réacteur ou dans l'enveloppe du réacteur, 2. abaissement du débit de liquide. L'augmentation de la température est limitée pour deux raisons. Premièrement, une température élevée favorise la formation d'hydrocarbures dont la concentration maximale dans un produit destiné à la vente ne doit pas être dépassée. Deuxièmement, une augmentation de la température moyenne présente le risque que l'activité du catalyseur se trouve encore diminuée par un frittage accru. Même la dernière mesure citée se heurte à des limites car un abaissement de la VSHL (vitesse spatiale horaire de liquide) provoque une diminution di- 15 recte du rendement espace - temps. En outre, le mouillage se dégrade en général, de sorte que le réacteur ne fonctionne plus, dans le cas de débits plus faibles avec le rendement optimal. Le moment auquel la charge de catalyseur est renouvelée dépend ainsi des conditions de principe économiques. En général, le 20 cycle de production peut être articulé en les phases suivantes : 1. remplissage, 2. activation de la charge de catalyseur, 3. mise en service, 4. production dans des conditions de fonctionnement optimales, 25 5. abaissement du débit pour compenser la désactivation du catalyseur, 6. augmentation de la température comme compensation supplémentaire du vieillissement du catalyseur, 7. arrêt de l'installation et vidage du réacteur. 30 Afin d'augmenter la durée de séjour du catalyseur dans le réacteur, on place comme cela est connu, en amont du réacteur, un réacteur auxiliaire (5) ( guard bed ). Le produit à hydrogéner est donc d'abord dirigé à travers le réacteur auxiliaire, qui piège une grande partie des constituants nocifs pour le catalyseur (poisons de catalyseur), et 35 ne passe qu'ensuite dans le réacteur principal. Etant donné que, dans ce réacteur auxiliaire, la concentration en ester méthylique d'acide gras est maximale et, de ce fait, la vitesse de réaction particulièrement élevée, il se dégage une quantité de chaleur particulièrement élevée du fait de la réaction exothermique, de sorte que le frittage est particulièrement fort dans ce réacteur auxiliaire amont. Ainsi, le réacteur principal est également soulagé par le réacteur auxiliaire en ce qui concerne le frittage. L'inconvénient est cependant, dans l'état de la technique, que le catalyseur se trouvant dans le réacteur auxiliaire est consommé particulièrement rapidement. Pour le remplacement du catalyseur, soit l'installation doit être arrêtée, soit le produit doit, ce qui constitue un inconvénient, être à nouveau envoyé directement à travers le réacteur principal au prix d'une désactivation renforcée inopportune du catalyseur dans le réacteur principal. En outre, dans ce cas, à cause de la quantité totale réduite de catalyseur, le débit doit être réduit car une conversion pratiquement complète de l'éther méthylique d'acide gras en alcool gras est nécessaire pour éviter des difficultés ultérieures lors du traitement du mélange réactionnel. Troisièmement, le remplacement du réacteur auxiliaire par un deuxième réacteur auxiliaire avec une charge de catalyseur fraîche serait en principe possible. L'inconvénient, dans ce cas, serait l'utilisation seulement à moitié de la capacité totale des deux réacteurs auxiliaires car il n'y a toujours qu'un seul réacteur auxiliaire en service. But de l'invention Dans ce contexte, le but de l'invention est de permettre, avec le procédé indiqué en introduction, une production ininterrompue pendant un temps particulièrement long avec une conversion complète pour des débits élevés, sans qu'un changement du catalyseur dans le réacteur principal soit nécessaire. Exposé de l'invention Ce problème est résolu selon l'invention, dans le cas du procédé cité en introduction, en utilisant au moins deux réacteurs auxiliaires, de telle sorte qu'un des réacteurs auxiliaires soit toujours placé en amont du réacteur principal ou d'au moins un des réacteurs principaux, de telle sorte que l'autre réacteur auxiliaire soit disposé en aval du réacteur principal ou que la charge de catalyseur de cet autre réacteur auxiliaire soit renouvelée. L'ordre de succession du couplage cyclique des réacteurs assure que : 1. il y a toujours un réacteur auxiliaire qui joue le rôle de pré-réacteur, et 2. le deuxième réacteur auxiliaire est toujours, dans la mesure du possible, utilisé comme post-réacteur et sert de réserve toujours disponible, c'est-à-dire activée, pour le pré-réacteur et en même temps pour l'augmentation du débit total sans que l'activité du lit fixe soit réduite. Chaque autre réacteur auxiliaire sert donc de réserve pour le remplacement si le réacteur auxiliaire disposé en amont doit être retiré de la production, c'est-à-dire arrêté, pour le remplacement du lit de catalyseur, de sorte qu'il y a toujours un réacteur auxiliaire en amont du réacteur principal et que l'alimentation n'est jamais intro- duite directement dans le réacteur principal. En outre, la capacité totale de tous les réacteurs auxiliaires est utilisée presque tout le temps (à part le renouvellement du catalyseur). Selon l'invention, les réacteurs à lit fixe catalytiques sont couplés de manière cyclique pour optimiser la durée de séjour du cata- lyseur, en particulier dans le cas d'hydrogénations avec un degré de conversion complet ou presque complet. Le cycle de production connu peut donc être rendu optimal, selon l'invention, grâce au couplage cyclique des réacteurs, comme cela est indiqué plus loin de manière encore plus détaillée. Il a été indiqué que, dans la pratique, déjà une faible désactivation de la charge de catalyseur rend nécessaire un abaisse-ment du débit de liquide pour pouvoir maintenir la conversion complète. Il est typique, pour le procédé selon l'invention, qu'un à deux réacteur(s) principal(aux) soi(en)t déchargé(s) par un couplage cyclique de réacteurs auxiliaires plus petits et qu'ainsi la durée de séjour des lits de catalyseurs dans les réacteurs principaux se trouve considérable- ment prolongée. L'avantage des réacteurs auxiliaires plus petits réside dans le fait qu'ils peuvent être couplés de manière plus flexible et peu-vent être activés plus rapidement, c'est-à-dire dans des cycles plus courts. Il est ainsi possible : - d'utiliser toujours au moins un réacteur auxiliaire pour la protection du réacteur principal, et - pendant l'activation d'un réacteur auxiliaire, de n'abaisser que très peu le débit de liquide et de ne réduire ainsi que très peu le rende- ment, et - d'utiliser de manière optimale la capacité des deux réacteurs auxiliaires. Le couplage cyclique des réacteurs qui vient d'être indi- qué présente au total, pour la production, les avantages suivants : 1. prolongation de la durée de séjour pour une grande partie de la charge de catalyseur, 2. raccourcissement de l'arrêt de production grâce à des temps de montage réduits au minimum, 3. augmentation du rendement espace-temps, 4. les plans d'entretien peuvent être intégrés de manière flexible dans le planning de production. En principe, les grandeurs des réacteurs principaux et auxiliaires peuvent être optimisées sur le plan économique de manière rigoureuse. A cet effet, d'une part, la cinétique de réaction du catalyseur frais utilisé concernant l'hydrogénation concrète doit être connue, et d'autre part, une relation empirique pour le vieillissement du catalyseur est nécessaire. En outre, il faut tenir compte des différents éléments de coûts de production dans les conditions limites de l'optimisation. A partir de ces considérations préalables, s'ouvre un potentiel considéra- ble pour l'optimisation de l'hydrogénation avec catalyse hétérogène d'EMAG en alcools gras saturés. Dans la condition limite (condition préalable) dans laquelle une conversion complète ou presque complète doit toujours avoir lieu, le réacteur auxiliaire disposé en aval du réacteur principal sert à atteindre une conversion complète pour un débit relativement élevé. Si, en cas de changement de catalyseur dans le cas d'un réacteur auxiliaire, le réacteur auxiliaire aval fait défaut, il ne faut par suite, pour respecter la condition qui est celle d'une conversion complète, réduire que très peu le débit. A part les très faibles diminutions et aug- mentations du débit, on a, selon l'invention, l'avantage, qui n'est pas à sous-estimer dans la pratique, de pouvoir maintenir des conditions de production constantes pendant une période considérablement plus longue que dans l'état de la technique. Il en résulte une sécurité de planification très élevée pour la production. Le réacteur principal a en effet, selon l'invention, une durée de séjour représentant un multiple de celle du réacteur utilisé dans l'état de la technique. Le catalyseur ne doit que très rarement être remplacé dans le réacteur principal. Ce changement de catalyseur du réacteur principal n'est donc pas mentionné dans les exemples cités ci-dessous pour le couplage cyclique. io Un autre avantage du procédé selon l'invention réside dans la mise à disposition d'un autre degré de liberté pour les conditions de production en plus des degrés de liberté habituels que sont la température et le débit. Le troisième degré de liberté est désormais la manière de coupler les réacteurs auxiliaires avec le réacteur principal 15 ou avec les plusieurs réacteurs principaux. Si l'on utilise deux réacteurs principaux, conjointement avec deux réacteurs auxiliaires, comme cela est encore expliqué ci-après dans le détail dans un exemple de réalisation, on peut en même temps aussi bien traiter un produit de départ préparé contenant relativement 20 peu de composants nocifs pour le catalyseur dans un réacteur principal, ce réacteur principal fonctionnant sans réacteur auxiliaire disposé en amont. Dans le deuxième réacteur principal, un produit de plus mauvaise qualité, c'est-à-dire contenant une quantité considérablement plus élevée de composants nocifs pour le catalyseur, peut être traité en 25 travaillant dans ce cas cependant toujours avec un réacteur auxiliaire en amont. Les réacteurs principaux peuvent dans ce cas échanger, au cours d'un cycle de production, le type de leurs produits, de sorte que chacun des réacteurs principaux peut traiter parfois un bon produit et parfois un plus mauvais produit, dans ce cas toujours avec un réacteur 30 auxiliaire disposé en amont. Le procédé selon l'invention peut être appliqué non seulement pour la production d'alcools gras à partir d'esters méthyliques d'acides gras, mais aussi : - pour l'hydrogénation de triglycérides, en particulier des graisses et 35 huiles naturelles, comme l'huile de palmiste, l'huile de palme, l'huile de coco, etc. en alcools gras saturés et en propanediol -1,2 avec des catalyseurs comme les catalyseurs au CuCr, avec comme promoteurs du Mn et/ou du Ba, - pour le durcissement de graisses avec des catalyseurs comme le Pd ou le Pt, - pour l'hydrogénation d'esters d'acides gras en aldéhydes avec des catalyseurs comme ZrO2 avec comme promoteurs du Lat 03 et/ ou de l'oxyde de chrome, ou avec du ZnO comme catalyseur. L'invention n'est pas non plus limitée au type du catalyseur utilisé. Peuvent être utilisés, par exemple, dans le cas de l'hydrogénation d'EAMG en alcools gras saturés : Cu/ZnO Cu/ZnO/SiO2 Cu/ZnO/Al2 03 15 Cu/ZnO/Fe2O3 Cu/MnO/Al2 03 Cu/Bi2 03 /Si02 CuCr avec comme promoteurs du Ba et/ou du Mn Cu/Fe/Al. 20 Il est important pour l'invention de ne pas utiliser qu'un seul réacteur auxiliaire, mais au contraire, en plus, un deuxième réacteur auxiliaire, qui est en règle générale disposé derrière le réacteur principal et, en cas de remplacent du catalyseur du pré-réacteur, assume sa fonction. Dans l'invention, le changement cyclique du couplage 25 avec un changement correspondant du mode de fonctionnement des réacteurs auxiliaires, à savoir le positionnement devant ou derrière le réacteur ou l'arrêt lors du remplacement du lit de catalyseur est en outre important. Après chaque cycle, on peut recommencer avec le même cycle. 30 Dans une variante particulièrement préférée de l'invention, il est proposé de travailler avec un réacteur principal et deux réacteurs auxiliaires (voir figures 2 à 5). Dans ce cas, on utilise de préférence, dans la phase 1 du cycle de production, un réacteur auxiliaire comme pré-réacteur en amont du réacteur principal et l'autre 35 réacteur auxiliaire comme post-réacteur en aval du réacteur principal. Dans la phase 2 suivante, on renouvelle la charge de catalyseur du réacteur auxiliaire utilisé comme pré-réacteur jusque là et on l'active, et on utilise le réacteur auxiliaire, utilisé comme post-réacteur jusque là, comme pré-réacteur. Dans la phase 3 suivante, on utilise le réacteur auxiliaire avec la charge de catalyseur renouvelée et activée comme post-réacteur. Dans la phase 4 suivante, on renouvelle et on active la charge de catalyseur du réacteur auxiliaire utilisé comme pré-réacteur jusque là et on utilise le réacteur auxiliaire, utilisé comme post-réacteur jusque là, comme pré-réacteur. Ensuite, on recommence le cycle en commençant avec la phase 1. Pour atteindre un débit le plus élevé possible avec en même temps une conversion complète ou presque complète, on met en oeuvre de préférence le procédé cité dans la phase 1 et la phase 3 avec un débit de liquide maximal et, dans la phase 2 et la phase 4, avec un débit de liquide réduit, en particulier très faiblement, pour compenser la quantité totale réduite de catalyseur dans la phase 2 et la phase 4. Si l'on utilise, dans une autre variante du procédé selon l'invention, non seulement un réacteur principal mais au contraire deux réacteurs principaux et, comme jusque là deux réacteurs auxiliaires, il est proposé de traiter en même temps un produit plus pur, par exemple préparé, et un produit moins pur, (voir figures 6 à 11). De préférence, les deux réacteurs principaux sont de construction identique et si grands que le couplage en série ne serait pas judicieux à cause de la perte de pression trop élevée qui se produi- rait alors, car le débit de liquide ne pourrait pas être élevé jusqu'à des valeurs pour lesquelles se trouve encore atteinte une conversion complète. Dans ce cas, on introduit le produit plus pur directement sans pré-réacteur et le produit moins pur toujours avec pré- réacteur en amont dans chacun des réacteurs principaux. On utilise de préférence, comme matière particulièrement préparée, un EMAG de la fraction C12/ 14. Etant donné que, pour cette fraction, par suite d'un indice d'iode II 1, l'enthalpie de réaction et donc l'augmentation de température maximale dans le réacteur sont moins marquées, il ne se produit pratiquement pas de désactivation par suite du frittage. Etant donné que, dans le cas d'une matière particulièrement préparée, la désactivation par suite de poisons de catalyseur est également négligeable, on peut pour ce cas renoncer à un pré-réacteur. C'est pourquoi on peut prévoir nettement un réacteur principal pour les fractions en C12-/ 14 et affecter l'autre réacteur principal aux fractions en C12-C22 ou C16-C22, etc. avec un indice d'iode II 10. Dans le der-nier cas, le risque de frittage à l'entrée dans le lit fixe, par suite de l'indice d'iode élevé et partant du dégagement de chaleur accru, est beaucoup plus fortement marqué. En outre, il est proposé de ne traiter, lors du renouvelle-ment et de l'activation de la charge de catalyseur de l'un ou de l'autre réacteur principal, que le produit moins pur (s'il est disponible), un réacteur auxiliaire étant couplé en pré-réacteur et l'autre réacteur auxiliaire l'étant en post-réacteur. Si, dans le cas où il y a deux réacteurs principaux, ces deux réacteurs principaux et les deux réacteurs auxiliaires sont en service, il est en outre proposé d'utiliser, pour le traitement du produit moins pur, un pré-réacteur et pour le traitement du produit plus pur, un post-réacteur, c'est-à-dire pour augmenter le débit pour une couver- Sion toujours complète. Enfin, dans ce cas des deux réacteurs principaux, on travaille de préférence en fonction de la quantité de catalyseur utilisée avec un débit de liquide maximal ou réduit. On peut, d'une manière semblable, mettre en oeuvre le procédé avec trois, quatre réacteurs principaux et davantage. Dans tous les cas, il est avantageux que les réacteurs auxiliaires soient conçus sous la forme de réacteurs à cuve qui exigent des coûts d'investissement particulièrement faibles, et que le ou les réacteur(s) principaux soient conçus, au choix, sous la forme de réac-teurs à faisceau tubulaire ou de réacteurs à cuve, les réacteurs à faisceau tubulaire présentant l'avantage d'une répartition de température particulièrement régulière dans le lit de catalyseur. Les réacteurs à cuve sont plus intéressants dans le cas d'un indice d'iode faible du produit de départ. Les réacteurs à faisceau tubulaire sont intéressants dans le cas d'indices d'iode élevés du produit de départ ou d'une enthalpie de réaction élevée, par exemple dans le cas de l'hydrogénation de triglycérides en alcools gras et en propanediol-1,2. On atteint ainsi une rentabilité particulièrement élevée part rapport aux coûts d'investissement et cependant une marche très efficace avec un débit élevé pour une con- version néanmoins complète. Dessins Deux exemples de réalisation de l'invention ainsi que l'état général de la technique concernant la production d'alcools gras vont être expliqués ci-après à l'aide de dessins, dans lesquels : - la figure 1 est un schéma d'une installation pour la production d'alcools gras à partir d'esters méthyliques d'acides gras par hydrogénation en lit fixe, sans réacteur auxiliaire, selon l'état de la technique, - la figure 2 est un schéma de la phase 1 d'un couplage cyclique d'un réacteur principal avec deux réacteurs auxiliaires plus petits selon une première réalisation selon l'invention, pour la production d'alcool gras par hydrogénation d'ester méthylique d'acide gras, - la figure 3 illustre la phase 2 du couplage selon la figure 2, - la figure 4 illustre la phase 3 du couplage selon les figures 2 et 3, - la figure 5 illustre la phase 4 du couplage selon les figures 2 à 4, - la figure 6 illustre la phase 1 d'un couplage cyclique de deux réacteurs principaux et deux réacteurs auxiliaires selon un deuxième exemple de réalisation selon l'invention, également pour la production d'alcool gras par hydrogénation d'ester méthylique d'acide gras, - les figures 7 à 11 illustrent les phases 2 à 6 du couplage selon la figure 6. Dans tous les dessins, les mêmes lettres et chiffres de référence ont la même signification et ne sont donc explicités, le cas échéant, qu'une seule fois. Description de l'invention La figure 1 représente un schéma du procédé connu appelé procédé Henkel pour la production d'alcools gras (AG) saturés à partir d'esters méthyliques d'acides gras (EMAG) avec utilisation d'un catalyseur (C) en lit fixe contenant du cuivre par hydrogénation sous haute pression (1). A des températures de 200 à 250 C et sous une pression d'hydrogène de 200 à 300 bars, l'ester méthylique d'acide gras (EMAG) est introduit au moyen de la pompe d'alimentation 1 par l'intermédiaire d'un réchauffeur 2, en tête d'un réacteur à lit fixe R. Une grande partie de l'hydrogène H2 en circulation (gaz de circulation) trans- porte les produits en réaction à travers le réacteur. Le gaz de circulation est pompé en circuit fermé avec la pompe 3 avec un excès d'hydrogène par rapport à l'ester méthylique d'acide gras d'environ 600, dans une autre manière de procéder, entre 30 et 150 moles d'hydrogène par mole d'ester. Pour atteindre une température de réaction uniforme à l'intérieur du lit de catalyseur, Henkel KGaA, Düsseldorf, a proposé d'utiliser un réacteur à faisceau tubulaire (H.D. Komp., H.P. Kubersky, Alcools gras, Henkel, Düsseldorf, 1981). L'utilisation d'un réacteur à cuve serait cependant également possible, l'excès d'hydrogène étant de 50 à 150 moles par mole d'ester. Après avoir quitté le réacteur, le mélange de produits est refroidi dans le refroidisseur 4 et séparé dans le séparateur 5 en une phase gazeuse et une phase liquide. La phase gazeuse est purifiée et renvoyée à la pompe 3. La phase liquide est détendue dans l'installation 6 ( flash drum ) et refroidie pour récupérer du méthanol MeOH et séparer l'alcool gras AG du méthanol. Dans le procédé Henkel connu, on hydrogène très modérément et on obtient un alcool gras saturé d'une pureté élevée qui contient moins de 1 % d'hydrocarbures et autres sous-produits. Deux exemples de réalisation selon l'invention pour le couplage cyclique des réacteurs d'hydrogénation vont être expliqués individuellement à l'aide des figures 2 à 11. Comme dans la figure 1, le gaz en circulation H2 circule toujours à co-courant avec l'EMAG. Exemple de réalisation 1 : Une variante particulièrement préférée est représentée dans les figures 2 à 5. Dans ce cas, on travaille avec le nombre minimal de réacteurs, à savoir un réacteur principal R ainsi que deux réacteurs auxiliaires identiques plus petits Hl et H2. Les vannes représentées en couleur claire dans les dessins 7, 8, 9, 10, etc. sont ouvertes, les vannes représentées en couleur noire, 11, 12, 13, 14, 15, etc.., sont fermées. Il en va de même pour toutes les figures 2 à 11 ainsi que pour la figure 1. L'alternative préférée du couplage cyclique est caractérisée par les avantages suivants : • protection durable du réacteur principal par un réacteur auxiliaire, • coûts d'investissement minimum (deux modules H 1 et H2 de construction identique, exécution en cuve), • complexité minimale étant donné qu'il n'y a que trois réacteurs à coupler. Selon l'invention, les réacteurs auxiliaires H 1 et H2 sont couplés de manière cyclique et, le cas échéant, également les réacteurs R1 et R2 si plusieurs réacteurs principaux sont présents comme dans le deuxième exemple de réalisation. Le cycle de production pour le couplage alternant des trois réacteurs R, H1, H2, a lieu de la manière suivante. Phase 1 (figure 2) : Pendant la phase 1, on produit avec le volume de réacteur maximal, les réacteurs H1, R et H2 étant couplés en série. Dans ce cas, le réacteur auxiliaire H1 joue le rôle de pré-réacteur dans lequel des poisons de catalyseur contaminants peuvent être adsorbés. Phase 2 (figure 3) : Etant donné que la désactivation part des couches supérieures de la charge, la charge de catalyseur du réacteur auxiliaire H 1 doit être ensuite renouvelée et activée. Pendant ce temps-là, le réacteur auxiliaire H2 est couplé en tant que pré-réacteur, dont le lit fixe ne pré- sente pas jusqu'à maintenant de perte d'activité par le fait des poisons de catalyseur. Le débit de liquide dans la phase 2 doit être quelque peu réduit à cause de la capacité plus faible. Phase 3 (figure 4) : Le réacteur auxiliaire H 1 fraîchement activé est placé, dans la phase 3, d'abord derrière le réacteur principal afin de permettre une réserve en cas de poursuite de la désactivation du pré-réacteur H2. Pendant la phase 3, il n'y a pas à attendre de désactivation du réacteur auxiliaire H 1 car les températures, étant donné la conversion très avancée, sont basses et les contaminations sont piégées principalement dans le pré-réacteur. Le débit de liquide dans la phase 3 est comparable à celui existant dans la phase 1. Phase 4 (figure 5) : Pendant la phase 4, la charge du catalyseurdu réacteur auxiliaire H2 est renouvelée et activée alors que, par contre, la charge non affectée du réacteur auxiliaire H 1 est choisie comme lit fixe disposé en amont. Ensuite commence la période de production depuis l'avant avec la phase 1 (figure 2). Exemple de réalisation 2 : Le couplage cyclique de réacteurs peut aussi être élargi de manière analogue à deux réacteurs principaux de construction identique avec deux réacteurs auxiliaires (voir phases 1 à 6 dans les figures 6 à 11) Phase 1 (figure 6) : Dans ce cas, le catalyseur du réacteur principal R1 est renouvelé et activé. Cela est indiqué dans la figure 6 par le hachurage. Pendant cette activation, a cependant lieu une production, c'est-à-dire la production d'alcool gras, un produit de départ EMAG (alimentation) moins pur, pas particulièrement préparé, c'est-à-dire peu purifié, étant dirigé d'abord à travers le réacteur auxiliaire H 1 puis à travers le réacteur principal R2 et enfin à travers le réacteur auxiliaire H2 qui, dans cette phase et dans la phase 2, sert de post-réacteur. L'alimentation contient la proportion courante de poisons de catalyseur et présente un indice d'iode relativement élevé. Il s'agit d'EMAG de la fraction en C12- C18 ou C16-C18. Phase 2 (figure 7) : Dans ce cas, le catalyseur du réacteur principal R2 est renouvelé et activé. La réaction a lieu dans un couplage en série des réacteurs H 1, R1 et H2. A la différence de la phase 1 dans ce cas, seuls les rôles des réacteurs principaux R1 et R2 ont été échangés. Dans la phase 2 également, se trouve traité un produit de départ courant, c'est-à-dire relativement impur. Phase 3 (figure 8) : Maintenant, le catalyseur dans le réacteur auxiliaire H 1 est usé et est remplacé et activé. En même temps, la production conti- nue dans les deux réacteurs principaux R1 et R2 et avec le réacteur auxiliaire H2 comme pré-réacteur pour R1. Dans le réacteur auxiliaire H2 se trouve introduit un produit courant ou de plus mauvaise qualité. Dans le réacteur principal R2, se trouve introduit un produit de haute qualité, c'est-à-dire un produit particulièrement pur comportant peu de poisons de catalyseur et d'un indice d'iode faible. Il s'agit d'EMAG C12-C14. C'est pourquoi le réacteur principal R2 ne nécessite pas de réacteur auxiliaire comme pré-réacteur. Phase 4 (figure 9) : Dans ce cas, on travaille comme indiqué dans la phase 3. Le réacteur auxiliaire H 1 avec le catalyseur désormais frais sert dans ce cas, en plus, de post-réacteur pour le réacteur R2 dans lequel est traité le produit de haute qualité. Dans le cas de ce circuit de production, on peut donc travailler avec un débit accru car, dans ce cas, la quantité de catalyseur est augmentée par rapport à la phase 3. Phase 5 (figure 10) : Maintenant, le catalyseur, dans le réacteur auxiliaire H2 est usé et est renouvelé et activé. Le réacteur auxiliaire H 1 sert maintenant de pré-réacteur pour le réacteur principal R1 pour le traitement d'un produit de plus mauvaise qualité. Un produit de haute qualité, c'est-à-dire un produit plus pur est introduit directement dans le réacteur principal R2. Phase 6 (figure 11) : Maintenant, le catalyseur se trouvant dans le réacteur auxiliaire H2 est renouvelé et activé. Le réacteur auxiliaire H2 sert maintenant de post-réacteur pour le réacteur principal R2, dans lequel le produit de haute qualité est traité, de sorte que, dans ce circuit de production, on peut travailler avec un débit plus élevé car la quantité de catalyseur est maintenant plus élevée que dans la phase 5. Pour le reste, on travaille dans ce cas comme dans la phase 5. Dans le réacteur principal R1, on introduit en outre un produit de plus mauvaise qualité, le réacteur auxiliaire H 1 servant de pré-réacteur. Les couplages présentés sont en particulier avantageux pour l'hydrogénation sous haute pression d'esters méthyliques d'acides gras en alcools gras saturés sur des catalyseurs à base de Cu typique- ment utilisés (par exemple Cu-ZnO ou CuCr), car dans ce cas on s'efforce d'obtenir une conversion presque complète et le débit doit déjà être abaissé dans le cas d'une faible désactivation de catalyseur. L'hydrogénation des EMAG en alcools gras saturés est effectuée habi- tuellement sous des pressions situées entre 200 et 300 bars et à des températures situées entre 200 et 250 C. Dans ce cas, le débit de l'EMAG liquide correspond à une VSHL située entre 0,5 et 2,5 h - suivant le type et l'activité du catalyseur hétérogène utilisé). Ce couplage est également avantageux pour l'hydrogénation de triglycérides insaturés de graisses et d'huiles naturelles en alcools gras et en propanediol-1,2 ainsi que pour l'hydrogénation (durcissement) d'acides gras insaturés sur des catalyseurs en lit fixe à base de Pd. Dans le couplage, se trouvent intégrés, du fait du fonc- tionnement sous haute pression, des dispositifs particuliers destinés à assurer une marche en toute sécurité, dont il n'est pas traité ici de manière explicite, par exemple des soupapes de sécurité. Le couplage selon l'invention selon les figures 2 à 5 peut être inversé dans la pratique dans des conditions de haute pression en ne mettant en oeuvre que des moyens particulièrement peu importants. La complexité du couplage et le nombre de phases par cycle de production augmentent lorsque le nombre de réacteurs augmente.25 Liste des références 1 pompe 2 réchauffeur 3 pompe à gaz de circulation 4 refroidisseur 5 séparateur 6 installation flash drum 7,8,9,10 vanne ouverte 11,12,13,14,15 vanne fermée R, R1, R2 réacteur, réacteur principal (réacteur à lit fixe) Hl réacteur auxiliaire (réacteur à lit fixe) H2 réacteur auxiliaire (réacteur à lit fixe) C catalyseur EMAG ester méthylique d'acide gras (alimentation) AG acide gras MeOH méthanol.20
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Les réactions avec catalyse hétérogène sont effectuées dans un réacteur à lit fixe, dans au moins un réacteur principal (R, R1, R2), qui contient une plus grande partie du catalyseur et dans au moins un réacteur auxiliaire (H1, H2) disposé en amont du réacteur principal, qui contient une plus petite partie du catalyseur. On utilise au moins deux réacteurs auxiliaires (H1, H2), on dispose toujours en amont du réacteur principal (R) ou tout au moins d'un des réacteurs principaux (R1, R2) un des réacteurs auxiliaires (H1, H2) et à chaque fois l'autre réacteur auxiliaire en aval du réacteur principal, lorsque la charge de catalyseur de cet autre réacteur auxiliaire n'est pas renouvelée et activée. Cela permet une production ininterrompue pendant une période prolongée avec une conversion complète pour des débits élevés, sans qu'un changement du catalyseur dans le réacteur principal ne soit nécessaire.
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1 ) Procédé pour la réalisation de réactions avec catalyse hétérogène, de préférence pour l'hydrogénation de graisses et d'huiles naturelles et leurs dérivés, en particulier d'esters méthyliques d'acides gras en al-cools gras dans un réacteur à lit fixe, ce procédé étant mis en oeuvre dans au moins un réacteur principal (R, R1, R2), qui contient une plus grande quantité de catalyseur, et dans au moins un réacteur auxiliaire (H1, H2) disposé en amont du réacteur principal, qui contient une plus petite quantité de catalyseur, caractérisé en ce qu' on utilise au moins deux réacteurs auxiliaires (H1, H2), de telle sorte qu'un des réacteurs auxiliaires (H1, H2) soit toujours disposé en amont du réacteur principal (R) ou d'au moins un des réacteurs principaux (R1, R2), de telle sorte que chaque autre réacteur auxiliaire soit disposé en aval du réacteur principal ou que la charge de catalyseur de cet autre réacteur auxiliaire se trouve renouvelée. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on travaille avec un réacteur principal (R) et deux réacteurs auxiliaires (H1, H2). 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que • dans la phase 1 du cycle de production, on utilise un réacteur auxiliaire (Hl) comme pré-réacteur en amont du réacteur principal (R) et l'autre réacteur auxiliaire (H2) comme post-réacteur en aval du réacteur principal (R), • dans la phase 2 suivante, on renouvelle la charge de catalyseur du réacteur auxiliaire disposé en pré-réacteur jusque là (Hl) et on utilise le réacteur auxiliaire disposé en post-réacteur jusque là (H2) comme pré-réacteur, • dans la phase 3 suivante on utilise le réacteur auxiliaire (H 1) avec la charge de catalyseur renouvelée comme post-réacteur, • dans la phase 4 suivante, on renouvelle la charge de catalyseur duréacteur auxiliaire disposé en pré-réacteur jusque là (H2) et on utilise, comme pré-réacteur le réacteur auxiliaire disposé en post-réacteur jusque là (Hl), et • on répète ensuite le cycle en commençant avec la phase 1. 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu' on met en oeuvre le procédé dans la phase 1 et la phase 3 avec un débit de liquide maximal et dans la phase 2 et la phase 4 avec un débit de 10 liquide réduit. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que • on traite en même temps un produit de départ plus pur et un pro- 15 duit de départ moins pur, et • on travaille avec deux réacteurs principaux (R 1) et (R2) et deux réacteurs auxiliaires (H1) et (H2). 6 ) Procédé selon la 5, 20 caractérisé en ce que comme produit de départ plus pur, on utilise un ester méthylique d'acide gras d'une longueur de chaîne en C12-C14 et, comme produit de départ moins pur, un ester méthylique d'acide gras d'une longueur de chaîne en C12-22 ou C12-C18 ou d'une longueur de chaîne en C16-22 25 ou C16-C18. 7 ) Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu' on introduit le produit de départ plus pur directement sans pré- 30 réacteur et le produit de départ moins pur toujours avec pré-réacteur (H1, H2) disposé en amont, à chaque fois dans un des réacteurs principaux (R1, R2). 8 ) Procédé selon l'une des 5 à 7, 35 caractérisé en ce qu'en cas de le renouvellement de la charge de catalyseur de l'un ou de l'autre des réacteurs principaux (R1, R2) on traite seulement le produit de départ moins pur, un réacteur auxiliaire (Hl, H2) étant couplé en tant que pré-réacteur et l'autre réacteur auxiliaire étant couplé en tant que post- réacteur. 9 ) Procédé selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que lorsque les deux réacteurs principaux (R1, R2) et les deux réacteurs auxiliaires (H1, H2) sont en service, pour le traitement du produit de départ moins pur, on utilise un pré-réacteur et pour le traitement du produit de départ plus pur, un post-réacteur. 10 ) Procédé selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce qu' en fonction de la quantité de catalyseur utilisée, on travaille avec un débit de liquide maximal ou réduit. 11 ) Procédé selon une des 1 à 10, caractérisé en ce que les réacteurs auxiliaires (H1, H2) sont conçus sous la forme de réacteurs à cuve et le ou les réacteur(s) principal (principaux) (R, R1, R2) est (sont) conçu(s) sous la forme de réacteur(s) à faisceau tubulaire ou de réacteur(s) à cuve.25
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C,B
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C11,B01
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C11C,B01J
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C11C 3,B01J 8
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C11C 3/12,B01J 8/04
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FR2895131
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A1
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PANNEAU D'AFFICHAGE ET PROCEDE DE PILOTAGE AVEC COUPLAGE CAPACITIF TRANSITOIRE
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L'invention concerne les panneaux a matrice active qui permettent d'afficher des images a ('aide de reseaux d'emetteurs de lumiere, par exemple des diodes electroluminescentes, ou de reseaux de valves optiques, par exemple des valves a cristaux liquides. Ces emetteurs ou ces valves sont generalement repartis en lignes et en colonnes. Le terme matrice active designe un substrat qui integre des reseaux d'electrodes et des circuits aptes a commander et a alimenter des emetteurs ou des valves optiques supportes par ce substrat. Ces reseaux d'electrodes comprennent generalement au moins un reseau d'electrodes d'adressage, un reseau d'electrodes de selection, au moins une electrode de reference pour I'adressage et au moins une electrode de base pour ('alimentation de ces emetteurs. Parfois, ('electrode de reference pour I'adressage et ('electrode de base pour ('alimentation sont confondues. Le panneau comprend en outre au moins une electrode superieure d'alimentation, generalement commune a toutes les valves ou a tous les emetteurs, mais qui n'est pas integree a la matrice active. Chaque valve ou emetteur est generalement intercalee entre une borne d'alimentation de base reliee a une electrode de base pour ('alimentation et ('electrode superieure d'alimentation qui couvre generalement ('ensemble du panneau. Chaque circuit de commande comprend une borne de commande reliee ou couplee a une electrode d'adressage via un interrupteur de selection, une borne de selection qui correspond a la commande de cet interrupteur et qui est reliee a une electrode de selection, et une borne de reference reliee ou couplee a une electrode de reference. Chaque circuit de commande comprend donc un interrupteur de selection apte a transmettre a ce circuit les signaux d'adressage provenant d'une electrode d'adressage. La fermeture de ('interrupteur de selection d'un circuit correspond a la selection de ce circuit. Generalement, chaque electrode d'adressage est reliee ou couplee aux bornes de commande des circuits de commande de tous les emetteurs ou de toutes les valves d'une meme colonne ; chaque electrode de selection est reliee aux bornes de selection des circuits de commande de tous les emetteurs ou de toutes les valves d'une meme ligne. La matrice active peut egalement comprendre d'autres electrodes de ligne ou de colonne. Les electrodes d'adressage servent a adresser aux circuits de commande des signaux de commande, analogiques en tension ou en courant, ou numeriques ; pendant les periodes d'emission, chaque signal de commande destine au circuit de commande d'une valve ou d'un emetteur est representatif d'une donnee d'image d'un pixel ou sous-pixel associe a cette valve ou a cet emetteur. Dans le cas d'un panneau de valves optiques, chaque circuit de commande et d'alimentation comprend un element memoire, generalement un condensateur apte a maintenir la tension de commande de cette valve pendant la duree d'une trame d'image ; ce condensateur est branche en parallele directement sur cette valve. La tension de commande d'une valve est la difference de potentiel aux bornes de cette valve. Dans un cas particulierement simple de circuit de commande, la borne de commande du circuit est reliee ou couplee a rune des bornes de la valve. Dans le cas d'un panneau d'emetteurs pilotables en courant, par exemple de diodes electroluminescentes, notamment de diodes organiques, chaque circuit de commande et d'alimentation comprend generalement un modulateur de courant, generalement un transistor TFT, dote de deux bornes de passage du courant, une borne de source et une borne de drain, et d'une borne de grille pour la commande en tension ; ce modulateur est alors branche en serie avec I'emetteur a commander, cette serie etant elle-meme branchee entre une electrode (superieure) d'alimentation et une electrode de base pour ('alimentation ; generalement, c'est la borne de drain qui est commune au modulateur et a I'emetteur, et la borne de source, reliee a ('electrode de base pour ('alimentation, est ainsi a un potentiel constant ; Ia tension de commande du modulateur est la difference de potentiel entre la grille et la source du modulateur ; chaque circuit de commande comprend des moyens pour generer une tension de commande du modulateur en fonction du signal adresse a la borne de commande de ce circuit ; chaque circuit de commande comprend egalement, comme precedemment, un condensateur de maintien apte a maintenir la tension de commande du modulateur pendant la duree de chaque image ou trame d'image. Dans un cas particulierement simple de circuit de commande, la borne de commande du circuit correspond a la borne de grille du modulateur. On trouve classiquement deux types de cormande : commande en tension ou commande en courant. Dans le cas d'une commande en tension, les signaux d'adressage sont des echelons de tension ; dans le cas de commande en courant, les signaux d'adressage sont des echelons de courant. Dans le cas de pilotage en courant de panneaux d'emetteurs, chaque circuit de commande est adapte d'une maniere connue en elle-meme pour programmer D, a partir d'un signal de courant, une tension de commande du modulateur de ce circuit, qui est donc appliquee a la borne de grille. Les electrodes d'adressage et les electrodes de selection sont elles-memes commandoes par des moyens de commande ( drivers en langue anglaise) disposes aux extremites de ces electrodes, en bordure du panneau ; ces moyens comprennent generalement des interrupteurs commandables. Pour assurer une bonne qualite d'affichage des images et/ou pour ameliorer la duree de vie du panneau, it importe d'inverser regulierement la tension de commande des modulateurs des circuits de commande, et/ou la tension d'alimentation des valves ou des emetteurs : - dans le cas de panneaux de valves optiques, notamment de cristaux liquides, 20 on alterne generalement la tension aux bornes des valves pour eviter d'initier une composante continue de polarisation du cristal liquide ; - dans le cas de panneaux d'emetteurs de lumiere, ou les emetteurs sont des diodes electroluminescentes, it peut titre avantageux d'inverser regulierement la tension aux bornes des emetteurs, comme decrit par exemple dans les 25 documents EP1094438 et EP1197943 ; cependant, pendant les periodes ou cette tension d'alimentation est inversee, ces emetteurs n'emettent evidemment aucune lumiere, les diodes etant alors polarisees en sens inverse ; - dans le cas de panneaux d'emetteurs pilotables en courant, dont les circuits de commande comprennent un modulateur de courant, ou ces modulateurs 30 sont des transistors cornprenant des couches actives de silicium amorphe, it peut titre avantageux d'inverser regulierement la tension de commande des modulateurs, notamment pour compenser les derives de tension de seuil de declenchement de ce type de transistors : les documents US2003/052614, WO2005/071648 illustrent une telle situation. Lors de I'affichage des images, on distingue alors, pour chaque circuit de commande, des periodes d'affichage ou d'emission, ou le signe de cette tension est adapte pour rendre le modulateur passant, et des periodes dites de depolarisation, ou le signe de cette tension est inverse et ne permet pas de rendre le modulateur passant. Pour le pilotage global du panneau, les periodes d'emission et les periodes de depolarisation peuvent se chevaucher : pendant que les emetteurs ou valves de certaines ligne emettent de la lumiere, les circuits, emetteurs ou valves d'autres lignes peuvent titre en cours de depolarisation. Neanmoins, globalement, I'alternance de ces periodes est prejudiciable a la luminance maximum du panneau, puisque la duree globale disponible pour ('emission des emetteurs est reduite de la duree des periodes de depolarisation. Toujours dans le cas de panneaux d'emetteurs pilotables en courant, afin d'eviter cette reduction de luminance, le document WO2005/073948 propose un panneau ou chaque emetteur est dote de deux circuits de commande et est pilote alternativement par run et par I'autre, ce qui necessite de doubler le reseau d'electrodes d'adressage. D'autres solutions necessitent, a ('inverse, de rajouter un reseau d'electrodes de lignes. Le document US2003/112205 decrit une solution specifique : en pilotant le circuit de commande decrit a la figure 6 comme indique aux paragraphes 44 et 45 de ce document, ou une tension negative Vee est appliquee a ('electrode de reference d'adressage (qui est aussi ('electrode de base pour ('alimentation), pendant les periodes dites de non-luminescence D, on obtient alors une polarisation inverse aux bornes de I'emetteur (ici, une diode electroluminescente), et, pendant cette polarisation inverse, la commande du modulateur de courant Tr2 qui est en serie avec cet emetteur est annulee (source et grille de ce modulateur sont au meme potentiel a cause de la fermeture de I'interrupteur court-circuitant le condensateur de maintien). En utilisant les solutions decrites dans les documents US2003/052614, WO2005/071648, les moyens de commande des electrodes d'adressage doivent alors titre adaptes pour transmettre des signaux d'adressage de signes ou de polarite opposes ; la solution decrite dans le document US2003/052614 necessite d'ajouter un element bascule ( toggle en langue anglaise) en tete de chaque electrode d'adressage ; cette contrainte d'adaptation entraine un surcout important des drivers de colonne. Un but de ('invention est d'eviter cet inconvenient. Dans ('art anterieur, les signaux d'adressage sont generalement transmis aux circuits de commande par conduction directe entre les electrodes d'adressage et les bornes de commande des circuits, via I'interrupteur de selection : dans le cas du pilotage analogique en tension de panneaux d'emetteurs, ou la borne de commande du circuit correspond a la borne de grille du modulateur, cette tension de grille du modulateur est alors egale a la tension de ('electrode d'adressage qui commande ce circuit, du moins pendant que ce circuit est selectionne. Le document US6229506 decrit le cas ou ces signaux d'adressage sont au contraire transmis aux circuits de commande par couplage capacitif : dans le cas du pilotage en tension (figures 3 et 4 de ce document), une capacite de couplage (referencee respectivement 350 et 450) assure ici la liaison sans conduction directe entre ('electrode d'adressage et la borne de commande du circuit. Lorsqu'un tel circuit est selectionne, cette disposition permet d'additionner le signal de saut de tension provenant de ('electrode d'adressage a une tension de seuil de declenchement du modulateur, prealablement stockee dans le circuit. La liaison par couplage capacitif, et non pas par conduction, entre les electrodes d'adressage et les bornes de commande des circuits permet ici de compenser les differences de seuils de declenchement des modulateurs de ces circuits, de maniere a obtenir une meilleure uniformite de luminance de I'ecran et une meilleure qualite d'affichage des images. Dans le meme but, les autres documents US6777888, US6618030, US6885029 decrivent un couplage capacitif entre les electrodes d'adressage et la commande des modulateurs de courant des emetteurs. Un aspect essentiel de ('invention consiste a utiliser un tel couplage capacitif dans un autre but, a savoir dans le but d'inverser les tensions aux bornes de valves ou aux bornes d'emetteurs, ou les tensions de commande des modulateurs des circuits de commande de ces emetteurs, sans avoir a inverser les signaux d'adressage, ce qui evite de recourir a des moyens couteux de commande des electrodes d'adressage. Ainsi, selon ('invention, le signal de tension qui est transmis par couplage capacitif est notamment un signal d'adressage pour ('emission, qui est representatif d'une donnee d'image et/ou un signal d'adressage (de meme signe) pour la depolarisation, notamment pour la depolarisation du modulateur de courant d'un emetteur. De maniere generale, le couplage capacitif permet de modifier la tension d'une borne par un saut de tension. Ainsi, un signal d'echelon de tension de valeur algebrique AV transmis via couplage capacitif par une electrode d'adressage a une borne de commande prealablement au potentiel Vcal, fait passer le potentiel de cette borne de V a Veal + AV. Ce saut de tension est independant de la valeur Vini du potentiel initial (avant le saut) de ('electrode d'adressage. Lorsqu'on souhaite que le potentiel de la borne de commande d'un circuit diminue d'une valeur AV (AV < 0) a partir d'une valeur initiale Veal au point d'atteindre un potentiel Veal + AV de signe inverse de celui qu'on applique pour obtenir ('emission de ('emetteur commande par ce circuit, grace au couplage capacitif, it suffit, selon ('invention, que la valeur initiale Vini (ex. : Vini > 0) du potentiel de ('electrode d'adressage couplee a cette borne soit suffisamment elevee pour que la somme algebrique Vini + AV (AV < 0) conserve le meme signe que Vini , donc de choisir IVinil > IAVI. Pour le pilotage du panneau selon ('invention tel que decrit en detail ci-apres, le pilotage de chaque circuit de commande d'un emetteur comprend, lors de I'affichage de chaque trame d'image, deux periodes, une periode d'emission de cet emetteur et une periode de depolarisation du modulateur du circuit de commande de cet emetteur. Pour le pilotage du panneau selon ('invention tel qu'il est decrit ci-apres en detail, lors de chaque periode de pilotage d'un circuit, au moins de depolarisation, sinon aussi d'emission : - 1/ on selectionne ce circuit en couplant de maniere capacitive la borne de commande de ce circuit a une electrode d'adressage et on cafe le potentiel de cette borne au potentiel Veal d'une borne de reference de ce circuit, qui devient donc une borne de calage ; pendant cette selection et ce calage D, on applique a ('electrode d'adressage un potentiel Vini, sans aucun effet autre que transitoire, a cause de ce calage, sur le potentiel de la borne de commande qui reste a la valeur Veal ; - 2/ le circuit etant toujours selectionne et la borne de commande etant cette fois toujours calee a la borne de calage, on applique a ('electrode d'adressage un signal de saut de tension AV qui se repercute par le couplage capacitif a la borne de commande, selon ('invention uniquement de maniere transitoire a cause du maintien du calage ; ono accroche alors le pic transitoire de tension, en supprimant, a ('instant du pic, simultanement le couplage et le calage de I'etape 1 ; Ia borne de commande du circuit passe ainsi du potentiel Vial au potentiel Vprog = Veal + A'V, et se maintient a ce dernier potentiel grace a ('operation d'accrochage. Pendant la suite de la periode (d'emission ou de depolarisation) en cours, le potentiel de la borne de commande est maintenu a cette valeur par le condensateur de maintien, comme dans ('art anterieur. On voit donc que la valeur de Vini n'a aucune incidence sur le potentiel de la borne de commande. Selon ('invention, dans les periodes d'inversion de tension ou de depolarisation, on adapte donc comme dans la premiere modalite la valeur de Vini de maniere a ce que IVinil'- IAVI afin que le potentiel a appliquer a ('electrode d'adressage pour obtenir Vprog sur la borne de commande ne change pas de signe. On evite ainsi avantageusement de recourir a des moyens couteux de commande des electrodes d'adressage. Le meme principe peut s'appliquer dans le but d'inverser les tensions aux bornes de valves ou aux bornes d'emetteurs, sans avoir a inverser la polarite entre les electrodes d'alimentation. La methode de pilotage du panneau selon ('invention peut titre utilisee soit uniquement pendant les periodes de depolarisation (on utilise alors un adressage classique par conduction pendant les periodes d'emission), soit a la fois pendant les periodes d'emission et de depolarisation. Un avantage de cette methode de pilotage est qu'elle permet d'adresser a chaque circuit un signal specifique de depolarisation, et d'adapter ('operation de depolarisation au niveau de polarisation du modulateur de chaque circuit, niveau qui depend notamment du signal d'emission adresse Tors de la periode d'emission qui precede. Un autre avantage de ('invention est que, puisque les operations de selection et de calage sont toujours simultanees, la meme electrode peut commander ('interrupteur de selection et ('interrupteur de calage du circuit ; on reduit ainsi avantageusement le nombre d'electrodes de la matrice active par rapport au premier mode de realisation. Cette deuxieme modalite necessite par contre un reglage tres precis de I'accrochage par rapport a ('application du saut de tension AV. L'invention a donc pour objet un panneau d'affichage comprenant : - un reseau d'emetteurs de Iumiere ou de valves optiques, - une matrice active comprenant un reseau d'electrodes pour I'adressage de signaux en tension, un premier reseau d'electrodes de selection, au moins une electrode de reference pour I'adressage, un reseau de circuits aptes a commander chacun desdits emetteurs ou valves et dotes, chacun, d'une borne de commande en tension apte a titre couplee a une electrode d'adressage via un condensateur de couplage et un premier interrupteur de selection qui sont montes en serie, d'une borne de calage en tension apte a titre reliee a ladite borne de commande via un interrupteur de calage, et d'un condensateur de maintien monte entre ladite borne de commande et ladite borne de calage, ou - Ia borne de calage est reliee a I'au moins une electrode de reference, - Ia commande dudit premier interrupteur de selection et la commande dudit interrupteur de calage sont reliees a une meme electrode de selection dudit premier reseau. Les emetteurs ou valves sont aptes a titre alimentes entre au moins deux electrodes d'alimentation, a savoir une electrode de base pour ('alimentation qui fait generalement partie de la matrice active, et une electrode dite superieure d'alimentation, qui recouvre generalement ('ensemble des emetteurs ou valves. Le condensateur de maintien est apte a maintenir une tension approximativement constante sur ladite borne de commande pendant la duree 30 d'une image lorsque ledit premier interrupteur de selection et ledit interrupteur de calage sont ouverts. De preference, le panneau comprend un reseau d'emetteurs de Iumiere aptes a titre alimentes entre au moins une electrode de base d'alimentation et au moins une electrode superieure d'alimentation, ou chacun desdits circuits de commande d'un emetteur comprend un modulateur de courant comprenant luimeme une electrode de commande en tension formant ('electrode de commande dudit circuit et deux electrodes de passage du courant, qui sont branchees entre rune desdites electrodes d'alimentation et une electrode d'alimentation dudit emetteur. Generalement, un tel modulateur est un transistor TFT ; le courant delivre par le modulateur est alors fonction de la difference de potentiel entre la borne de grille et la borne de source de ce transistor ; cette difference de potentiel est generalement fonction, sinon egale, a la difference de potentiel entre la borne de cormande et une electrode de reference pour la tension de commande du circuit ;('electrode de reference pour la tension de commande du circuit est alors formee par ('electrode de base d'alimentation. De preference, ledit modulateur de courant est un transistor comprenant une couche de semi-conducteur en silicium amorphe. De preference, lesdits emetteurs sont des diodes electroluminescentes, de preference, organiques. De preference, ledit circuit de commande comprend un deuxieme interrupteur de selection reliant ladite borne de commande a ladite electrode d'adressage sans passer par ledit condensateur de couplage. On dispose alors avantageusement de deux moyens de selection du circuit : - soir par couplage capacitif lorsqu'on utilise le premier interrupteur de selection ; - soir par conduction lorsqu'on utilise le deuxieme interrupteur de selection. De preference, ladite matrice active comprend alors un deuxieme reseau d'electrodes de selection pour la commande desdits deuxiemes interrupteurs de selection. L'invention a egalement pour objet un procede de pilotage d'un panneau selon ('invention, qui comprend une succession de periodes lors desquelles une tension predeterminee Vprog-data , Vprog-poi est appliquee et maintenue a la borne de commande d'au moins un circuit de commande dudit panneau, dans Iequel, lors d'au moins une periode, on applique ladite tension predeterminee Vprog-data , Vprog-poi a la borne de commande de chaque circuit par couplage capacitif transitoire selon les etapes suivantes : - une etape de calage, lors de laquelle, ladite electrode de reference du panneau etant portee a un potentiel de calage, on applique un signal de selection a ('electrode de selection qui commande le premier interrupteur de selection et I'interrupteur de calage dudit circuit de commande, ce signal etant apte a fermer lesdits interrupteurs, et, pendant ('application dudit signal de selection, on applique un signal initial de tension Vini_E, Vini-p a ('electrode d'adressage, - une etape de programmation du circuit, lors de laquelle, toujours pendant ('application dudit signal de selection, apres I'obtention du calage du potentiel de la borne de commande au potentiel de calage Vcal de la borne de calage reliee a ladite electrode de reference et apres ('application dudit signal initial, on applique un signal final de tension Vdata, Vpoi a ladite electrode d'adressage, ce signal final generant un saut de tension AVdata = Vdata û Vini E , AVpo1 = Vpo1ûVini sur cette electrode d'adressage qui genere Iui-meme un saut transitoire de tension sur la borne de commande qui est couplee a ladite electrode d'adressage, et, pendant ledit saut transitoire de tension, on met fin audit signal de selection, les valeurs dudit signal initial Vinl_E, Vint-p et dudit signal final Vdata, Vpo1 etant adaptees pour obtenir au moment de la fin dudit signal de selection un saut de tension AVprog-data = Vprog-data ù Vcal , AVprog-po1 = Vprog-poi ù Vcal sur 20 ladite borne de commande qui permette d'obtenir ladite tension predeterminee Vprog-data Vprog-poi• En pratique, lors des periodes d'emission ou de depolarisation, une tension predeterminee d'emission ou de depolarisation est generalement appliquee et maintenue a la borne de commande de chacun desdits circuits de commande 25 dudit panneau. Le pilotage du panneau est generalement destine a I'affichage d'une succession (ou sequence) d'images ; a chaque emetteur ou valve du panneau, correspond alors un pixel ou sous-pixel des images a afficher ; lors certaines periodes dites d'emission, a chaque emetteur ou valve du panneau, est 30 associee une tension predeterminee d'emission a appliquer a la borne de commande du circuit qui commande cet emetteur ou valve, cette tension etant adaptee pour obtenir I'affichage dudit pixel ou sous-pixel par cet emetteur ou valve ; selon une variante, entre deux periodes d'emission quelconques, on intercale une periode de depolarisation de ('emetteur, de la valve, et/ou du circuit de commande ; Tors de chaque periode de depolarisation, a chaque emetteur ou valve du panneau, est associe une tension predeterminee de depolarisation, cette tension etant adaptee pour depolariser ledit emetteur, ladite valve et/ou ledit circuit. Ainsi, la tension predeterminee a appliquer et a maintenir a la borne de commande des circuits de cormande dudit panneau est destinee : - a ce que ('emetteur ou la valve du panneau qui est commandee par ce circuit emette un pixel ou sous-pixel de ('image a afficher, - ou/et a ce que ('emetteur ou la valve du panneau, ou le circuit de commande, ou, le cas 6cheant, le modulateur de courant de ce circuit, soit depolarise, au moins partiellement. La fin du signal de selection ouvre simultanement le premier interrupteur de selection et I'interrupteur de calage du circuit de commande. A cet instant, la 15 tension de la borne de commande est donc egale a ladite tension predeterminee, et se maintient approximativement a cette valeur pendant le reste de la duree de la periode grace au condensateur de maintien auquel cette borne est connectee. Le saut transitoire de tension obtenu a la borne de commande est transitoire au 20 sens que, en ('absence d'interruption par la fin du signal de selection, la tension a la borne de commande reviendrait au potentiel de calage. L'obtention ainsi realisee de ladite tension predeterminee a la borne de commande resulte d'un saut de tension provoque a cette borne par couplage capacitif transitoire a ('electrode d'adressage elle-meme soumise a un saut de 25 tenson ; de cette tension predeterminee, on peut deduire le saut de tension a obtenir a la borne de commande par difference avec le potentiel de ('electrode de reference auquel cette borne a ete prealablement calee ; a partir de ce saut de tension a obtenir a la borne de commande, on peut deduire le saut de tension a generer a ('electrode d'adressage, en fonction, notamment, du niveau 30 de couplage avec la borne de commande et en fonction de I'intervalle de temps T entre ce saut de tension et la fin du signal de selection. De preference, I'intervalle de temps T entre ledit saut de tension a ('electrode d'adressage et la fin dudit signal de selection est adapte pour que le saut de tension obtenu a la borne de commande soit approximativement maximum. On optimise ainsi le couplage entre cette borne de commande et ('electrode d'adressage. De preference, si Cc et CS designent les valeurs des capacites respectivement des condensateurs de couplage et des condensateurs de maintien, si R4 designe la resistance electrique de I'interrupteur de selection lorsqu'il est ferme, si R3 designe la resistance electrique de I'interrupteur de calage lorsqu'il est ferme, si on definit To par ('equation : To = (R3xCc).(R4xCS) Ln(R3xCc) (R3xCc)ù(R4xC5) R4xC5 alors, I'intervalle de temps T entre ledit saut de tension a ('electrode d'adressage et la fin dudit signal de selection est tel que I'on a : To T 1,1 To. De preference, les dites periodes comprennent des periodes d'emission et des periodes de depolarisation ; en outre, la tension predeterminee dite de depolarisation Vprog_pol a appliquer et a maintenir a la borne de commande d'un circuit de commande pendant une periode de depolarisation est de polarite opposee a la tension predeterminee dite d'emission Vprog_data a appliquer et a maintenir a la borne de commande du meme circuit pendant une periode d'emission, tension d'emission qui est obtenue par ('application de signaux dits d'emission a ('electrode d'adressage a laquelle ladite borne de commande est apte a titre couplee ; en outre, I'au moins une periode d'application de tension par couplage capacitif transitoire comprend lesdites periodes de depolarisation, et, pour chacune desdites periodes de depolarisation et pour ('application par couplage capacitif transitoire d'une tension predeterminee de depolarisation Vprog poi a la borne de commande a chaque circuit de commande dudit panneau, on choisit ledit signal initial de tension Vlnl_P et ledit signal final de tension Vpol de maniere a ce qu'ils presentent la meme polarite que lesdits signaux d'emission. En pratique, on choisit d'abord la difference AVpo1= Vpol ù Vini-P pour obtenir la tension predeterminee de depolarisation Vprog-poi, d'une maniere connue en elle-meme, pour compenser la polarisation, par exemple la derive de la tension de seuil de declenchement d'un modulateur de courant qui s'est produite pendant une periode d'emission precedente ; on choisit ensuite une valeur suffisamment elevee de Vlnl_P, de meme polarite que celle des signaux d'emission, pour que la valeur de Vpo1_1, decoulant de ladite difference AVpol, soit de meme polarite que Vlnl_P et que les signaux d'emission. De preference, lorsque la valeur de AVpol le permet, on choisit Vlnl_p = O. La polarite des signaux est evaluee par rapport a une electrode de reference pour la tension de commande des circuits ; iI peut s'agir notamment d'une electrode de base pour alimentation des emetteurs ou des valves. Ainsi, la tension de ('electrode d'adressage ne change jamais de signe et on peut avantageusement utiliser des moyens classiques et economiques pour la commande des electrodes d'adressage. L'invention sera mieux comprise a la lecture de la description qui va suivre, donnee a titre d'exemple non limitatif, et en reference aux figures annexees surlesquelles : - les figures 1 et 2 decrivent deux modes de realisation de circuits de 15 commande de panneaux selon ('invention ; - la figure 3 est un chronogramme des signaux appliques pendant une succession de periodes et de trames pour la commande du circuit de la figure 2 lors du pilotage du panneau de la figure 2 (signaux logiques VYA, VYB, signaux d'adressage VxD); ce chronogramme illustre egalement ('evolution du potentiel 20 de commande du modulateur VG de ce circuit, et de I'intensite Idd du courant circulant dans la diode que ce circuit commande ; Les figures representant des chronogrammes ne prennent pas en compte d'echelle de valeurs afin de mieux faire apparaitre certains details qui n'apparaitraient pas clairement si les proportions avaient ete respectees. 25 Afin de simplifier la description, on utilise des references identiques pour les elements qui assurent les memes fonctions. Les modes de realisation presentes ci-apres concernent des panneaux d'affichage d'images ou les emetteurs sont des diodes organiques electroluminescentes deposees sur une matrice active integrant des circuits de 30 commande et d'alimentation de ces diodes. Ces emetteurs sont disposes en ligne et en colonne. On va maintenant decrire un premier mode de realisation de ('invention. En reference a la figure 1 qui decrit un circuit de commande et d'alimentation 1" d'une diode et ses connexions aux electrodes du panneau, la matrice active du panneau selon ce premier mode de realisation comprend : - un reseau d'electrodes d'adressage disposees en colonnes de maniere a ce que tous les circuits commandant les diodes d'une meme colonne soient 5 desservis par la meme electrode d'adressage XD ; - un reseau d'electrodes de selection YS disposees en lignes de maniere a ce que tous les circuits commandant les diodes d'une meme ligne soient desservis par la meme electrode ; - une electrode de reference PR commune a tous les circuits ; 10 - une electrode de base d'alimentation PB commune a tous les circuits ; La matrice active comprend egalement un circuit 1" de commande et d'alimentation pour chaque diode 2. Le panneau comprend egalement une electrode superieure d'alimentation PA, commune a toutes les diodes. 15 Le circuit 1 de commande et d'alimentation de chaque diode 2 comprend : - un modulateur de courant T2 comprenant deux bornes de courant, a savoir une borne de drain D et une borne de source S, et une borne de grille G, qui correspond ici a la borne de commande C du circuit. - un condensateur de maintien CS branche entre ladite grille G et une borne de 20 calage R du circuit. La borne de commande C du circuit est couplee a une electrode d'adressage XD via un interrupteur de selection T4 et un condensateur de couplage Cc, qui sont branches en serie ; it n'y a ici aucune connexion par conduction electrique entre cette borne de commande C et cette electrode d'adressage XD. De 25 preference, ce condensateur de couplage Cc est commun a tous les circuits de commande desservis par cette electrode d'adressage. L'interrupteur de selection T4 est commande par une electrode de selection Y. Le circuit 1" comprend egalement un interrupteur de calage T3 apte a relier la borne de commande C a la borne de calage R du circuit, ici via ('interrupteur T4 30 ou optionnellement directement ; cet interrupteur de calage T3 est commande par la meme electrode de selection YS que ('interrupteur de selection T4. La borne de calage R est reliee a ('electrode de reference PR. Le modulateur de courant T2 est relie en serie avec la diode 2 : la borne de drain D est ainsi connectee a la cathode de la diode 2. Cette serie est branchee entre deux electrodes d'alimentation : la borne de source S est connectee a ('electrode de base d'alimentation PB et ('anode de la diode 2 est connectee a ('electrode superieure d'alimentation PA. On va maintenant decrire le fonctionnement du panneau selon ce premier mode de realisation. On applique aux electrodes de reference PR, d'alimentation PA et PB respectivement les potentiels Vcal, Vdd et Vss. Ici, le potentiel Vss de ('electrode de base d'alimentation PB est nul et sert de reference pour la tension de commande du circuit 1", qui correspond ici a la difference VG-VS = VG-Vss = VG. D'autres references pour la tension de commande du circuit peuvent titre envisagees sans se departir de ('invention. Pour la commande de chaque circuit de commande 1" d'une diode 2, la duree 15 de chaque trame d'image se decompose alors en six etapes. Etape 1 de calage du circuit lors de la periode d'emission : cette etape marque le debut de la periode d'emission de la diode lors de cette image ou trame d'image. 20 On ferme simultanement I'interrupteur de selection T4 et I'interrupteur de calage T3 en appliquant a ('electrode de selection YS un signal logique adapte ; la fermeture de T4 a pour effet de selectionner le circuit de commande 1" de la diode 2 en couplant, via le condensateur Cc, la borne de commande C a ('electrode d'adressage XD ; la fermeture simultanee des interrupteurs T3 et T4 25 a pour effet, malgre le couplage, de caler le potentiel de la borne de commande C au potentiel de calage Veal applique a ('electrode de calage PR ; pendant cette etape de calage, on porte le potentiel de ('electrode d'adressage a la valeur Vlnl_ E = O. La duree de cette etape est suffisamment elevee pour obtenir la stabilisation des potentiels, et notamment pour que le potentiel de la grille G 30 reste a la valeur Vial. Etape 2 de programmation du circuit lors de la periode d'emission : La duree de cette etape est particulierement critique pour obtenir I'adressage du panneau comme decrit ci-apres. Tout en maintenant au debut de cette etape le meme signal logique a ('electrode de selection YS - ce qui a pour effet de maintenir fermes I'interrupteur de calage T3 et I'interrupteur de selection T4 - on porte le potentiel de ('electrode d'adressage a la valeur Vdata_i, qui subit donc un saut de potentiel AVdata-1 = Vdata-1 - Vini-E = Vdata-1. Par couplage capacitif transitoire via le condensateur de couplage Cc, le potentiel de la borne de commande C subit alors un pic transitoire (positif) a partir de la valeur Veal du potentiel de calage. A un instant T evalue par rapport a ('instant d'application du saut de potentiel AVdata-1 a ('electrode d'adressage XD, on ouvre simultanement I'interrupteur de selection T4 et I'interrupteur de calage T3 en appliquant a ('electrode de selection YS un signal logique adapte ; ('instant T est choisi le plus proche possible de ('instant du sommet du pic transitoire, comme decrit ci-dessous plus en detail. Ono accroche ainsi le potentiel VG de la borne de commande C a une valeur Vprog-data-1 ; le saut de tension AVprog-data-1 = Vprog-data-1 - Vcal est pr oport on d a AVdata_1 ; Ia valeur de Vdat_1 est etablie de maniere a ce que la tension de commande du modulateur VG-VS = Vprog-data-l- Vss = Vprog-data-1 soft proportionnelle a la donnee d'image a afficher par la diode 2 durant cette trame d'image. A ce stade, la diode 2 commence donc a emettre une luminance proportionnelle, a ladite correction pres, a la donnee d'image du pixel ou sous-25 pixel qui lui est associee lors de cette trame d'image. II est a noter que la tension de la borne de commande C reviendrait a la valeur Vial si I'on choisissait T trop long. Etape 3 de maintien du circuit lors de la periode d'emission : 30 Pendant la suite de la periode d'emission de cette diode 2 lors de cette trame d'image, I'interrupteur de selection T4 et I'interrupteur de calage T3 restent ouverts ; le circuit de commande 1" n'est donc plus selectionne. Pendant cette etape, le condensateur CS maintient a une valeur constante la tension de la borne de commande C, et la diode 2 continue donc d'emettre une luminance proportionnelle a la donnee d'image du pixel ou sous-pixel qui lui est associee. Pendant cette etape 3, on applique les etapes 1 et 2 ci-dessus aux circuits de commandes des diodes des autres lignes de maniere a afficher I'integralite de ('image. Etape 4 de calage de la commande du modulateur lors de la periode de depolarisation : Le debut de cette etape marque la fin de la periode d'emission de la diode et le 10 debut de la periode de depolarisation du modulateur T2. On ferme simultanement I'interrupteur de selection T4 et I'interrupteur de calage T3 en appliquant a ('electrode de selection YS un signal logique adapte ; la fermeture de T4 a pour effet de selectionner le circuit de commande 1 de la diode 2 en couplant, via le condensateur Cc, la borne de commande C du 15 modulateur T2 a ('electrode d'adressage XD ; la fermeture simultanee des interrupteurs T3 et T4 a pour effet, malgre le couplage, de caler le potentiel VG de la borne de commande C au potentiel de calage Veal applique a ('electrode de reference PR ; pendant la fermeture simultanee de ces interrupteurs, on porte le potentiel de ('electrode d'adressage a la valeur Vlnl_P_1 dont la valeur 20 sera etablie ulterieurement. La duree de cette etape est suffisamment elevee pour obtenir la stabilisation des potentiels, notamment pour que le potentiel de la borne de commande C reste a la valeur Vcai. Etape 5 de programmation du circuit lors de la periode de depolarisation : 25 La duree de cette etape est egalement particulierement critique pour obtenir I'adressage du panneau comme decrit ci-apres. Tout en maintenant au debut de cette etape le meme signal logique a ('electrode de selection YS - ce qui a pour effet de maintenir fermes I'interrupteur de calage T3 et I'interrupteur de selection T4 - on porte le potentiel de 30 ('electrode d'adressage a la valeur Vpo1_1, qui subit donc un saut de potentiel AVpo1-1 = Vpo1-1 - Vini-P. Par couplage capacitif transitoire via le condensateur de couplage Cc, le potentiel de la borne de commande C subit alors un pic transitoire (positif) de potentiel a partir de la valeur Vcal du potentiel de calage. A un instant T evalue par rapport a ('instant d'application du saut de potentiel AVpo1_1 a ('electrode d'adressage XD, on ouvre simultanement I'interrupteur de selection T4 et I'interrupteur de calage T3 en appliquant a ('electrode de selection Ys un signal logique adapte ; ('instant T est choisi le plus proche possible de ('instant du sommet du pic de potentiel, comme decrit ci-dessous plus en detail. On accroche ainsi le potentiel VG de la borne de commande C a une valeur Vprog-pol-1 ; le saut de potentiel AVprog-pol-1 = Vprog-pol-1 - Vcal est ro tip n 'l a AVpom = Vpol-1 - Vini_p_1 ; selon ('invention, les valeurs de Vini_p_1 et de Vpol-1 sont choisies selon un double critere - critere 1 : Ia difference AVpo1_1 est adaptee pour obtenir une tension (negative) de commande de depolarisation du modulateur VG-Vs = Vprog-pol-1 û Vss = Vprog-pol-1 de valeur adaptee, d'une maniere connue en elle-meme, pour compenser la derive de la tension de seuil de declenchement du modulateur qui s'est produite pendant la periode d'emission precedente ; - critere 2 : Vini_p_1 est suffisamment eleve pour que Vpo1_1, defini selon le critere 1, soit positif ou nul. De preference, lorsque la valeur de AVpol-1 le permet, on choisit Vini-p-1= O. Ainsi, la tension de ('electrode d'adressage ne change jamais de signe et on 20 peut avantageusement utiliser des moyens classiques et economiques pour la commande des electrodes d'adressage. A ce stade, le modulateur T2 commence a titre depolarise en proportion de la valeur de Vprog-polTh 25 Etape 6 de maintien du circuit lors de la periode de depolarisation : Pendant la suite de la periode de depolarisation de cette diode 2 lors de cette trame d'image, on maintient ouverts I'interrupteur de selection T4 et I'interrupteur de calage T3 ; le circuit de commande 1" n'est donc plus selectionne. Pendant cette etape, le condensateur Cs maintient a une valeur 30 constante la tension de la borne de commande C, et le modulateur T2 continue donc d'etre depolarise en proportion de la valeur de Vprog-pol-1. Pendant cette etape 6, on applique les etapes 4 et 5 ci-dessus aux circuits de commande des autres lignes de diodes de maniere a depolariser les modulateurs de tous les circuits de commande du panneau. La fin de cette etape marque la fin de la periode de depolarisation du modulateur T2 et le debut d'une nouvelle periode d'emission de la diode 2, lors d'une nouvelle trame d'image. Pour obtenir les sauts de potentiels requis AVprog-data-1 et AVprog-poi-1 sur la grille G du modulateur T2, la duree T des etapes de programmation 2 et 4 est donc particulierement critique. Si Cc et CS designent comme precedemment les valeurs des capacites respectivement des condensateurs de couplage et des condensateurs de maintien, si R4 designe la resistance electrique de I'interrupteur T4 de selection lorsqu'il est ferme, si R3 designe la resistance electrique de I'interrupteur de calage T3 lorsqu'il est ferme, on demontre que le pic de potentiel sur la grille G est obtenu a un instant t = To decale de ('instant t = 0 de ('application du saut de tension AVdata_1 et AVpo1_1 sur ('electrode d'adressage, ou T - (R3xCc).(R4xCs) Ln(R3xCc) 0 (R3xCc)ù(R4xCs) R4xCs Comme les transistors du circuit de commande sont en silicium amorphe, les valeurs de R4 et de R3 sont generalement elevees, de I'ordre de la centaine de kiloOhms, ce qui induit des constantes de temps R3 x Cc et R4 x CS relativement elevees. En prenant R3 = R4 = 1 MO, CS = 0,5 pF, Cc = 3 pF, on a donc To = 1 s. De preference, it convient de choisir la valeur de T de sorte que To T 1,1 To . On a indique precedemment que, lors de I'etape 2, le saut de potentiel AVprog_ data-1 = Vprog-data-1 - Vcal etait proportionnel a AVdata-1 = = Vdata_1ù Vini-E-1, et que, lors de I'etape 5, le saut de tension AVprog-pol-1 = Vprog-pol-1 -Vcal etch proportionnel a AVpol-1 = Vpol-1 - Vini_P_1 ;cette proportionnatite depend non seulement de la duree T des etapes de programmation 2 et 5, mais egalement duo facteur de couplage entre ('electrode d'adressage XD et la borne de commande C. On demontre que la constante K(t) de proportionnatite, c'est-adire de couplage, entre les sauts de potentiel sur la borne de commande C : Vprog-data-1, AVprog-poi-1, Vprog-data-2, et AVprog-poi-2, et les sauts correspondants de potentiel sur ('electrode d'adressage AVdata-1, AVpol-1' AVdata_2, et AVpol_2, qui evolue en fonction du temps a partir de ('instant t = 0 auquel on applique (edit saut de potentiel sur ('electrode d'adressage, s'exprime sous la forme : K(t)=Kx(1ùe ), - ou K = Cc / (Cc + CS), Cc et Cs designant ici les valeurs des capacites respectivement des condensateurs de couplage et des condensateurs de maintien, - ou ti = R4 x CS x Cc / (Cc + Cs), ou R4 designe la resistance electrique de ('interrupteur de selection lorsqu'il est ferme. Pour obtenir la stabilisation des potentiels et pour charger le condensateur de maintien CS lors d'une etape d'adressage (etape 2 ou 5 ci-dessus), it est preferable que la duree de cette etape soit au moins egale a 5 x ti . II se peut que la tension de commande du modulateur T2 subisse une Iegere chute -AVprog-data-cor entre I'etape 2 et I'etape 3, -AVprog-poi-cor entre I'etape 5 et I'etape 6 du fait de la suppression du couplage capacitif ; afin que la depolarisation du modulateur soit conforme aux objectifs, it est alors preferable d'apporter une correction +AVprog-data-cor , +AVprog-poi-cor a la valeur visee Vprogdata-1 , Vprog-poi-1 On va maintenant decrire un deuxieme mode de realisation de ('invention qui se differencie du premier mode de realisation essentiellement en ce que, lors des periodes d'emission, I'adressage des circuits est realise d'une maniere classique par conduction entre les electrodes d'adressage et la borne de commande des circuits ; en reference a la figure 2, le panneau comprend alors deux reseaux d'electrodes de selection YSE et YS1, le premier reseau servant lors des periodes d'emission, et le deuxieme reseau lors des periodes de depolarisation ; chaque circuit de commande 1û se differencie de celui 1" du premier mode de realisation qui vient d'etre decrit en ce qu'il comprend en outre un interrupteur de selection pour ('emission T1 apte a court-circuiter le condensateur de couplage Cc de maniere a relier par conduction la borne de commande C a ('electrode d'adressage XD ; cet interrupteur T1 est commande par une electrode de selection pour ('emission YSE ;('interrupteur de selection T4 sert pour la depolarisation uniquement ; les circuits de commande des emetteurs comprennent donc chacun quatre transistors TFT. On va maintenant decrire le fonctionnement du panneau selon ce deuxieme mode de realisation en reference a la figure 3. Pour la commande de chaque circuit de commande d'une diode 2, la duree de chaque trame d'image se decompose alors en cinq etapes. Le fonctionnement se differencie de celui precedemment decrit en ce que : - les etapes 1, 2 de la periode d'emission sont modifiees et remplacees par I'etape 1 ci-dessous ; - I'etape 3 de la periode d'emission et les etapes 4, 5, et 6 de la periode de depolarisation sont inchangees et renumerotees respectivement 2, 3, 4 et 5. On applique aux electrodes de reference PR, d'alimentation PA et PB respectivement les potentiels Vcal, Vdd et Vss. Etape 1 d'adressage du circuit lors de la periode d'emission : cette etape marque le debut de la periode d'emission de la diode lors de cette trame d'image ; pendant cette periode, les interrupteurs de selection pour la depolarisation T4 et I'interrupteur de calage T3 restent ouverts. On ferme I'interrupteur de selection pour ('emission T1 en appliquant a ('electrode de selection YS un signal logique adapte ; la fermeture de T1 a pour effet de selectionner le circuit pour ('emission en reliant la grille G du modulateur T2 a ('electrode d'adressage XD ; pendant cette etape, on porte le potentiel de ('electrode d'adressage a la valeur Vdata_1 qui se repercute a la grille G de commande du modulateur T2. La duree de cette etape est suffisamment elevee pour charger le condensateur de maintien CS ; la diode 2 commence donc a emettre une luminance proportionnelle a la donnee d'image du pixel ou sous-pixel qui lui est associee lors de cette trame d'image. Etape 2 de maintien du circuit lors de la periode d'emission : voir precedente 30 etape 3. Pendant la suite de la periode d'emission de cette diode 2 lors de cette trame d'image, les interrupteurs de selection T1 et T4, et I'interrupteur de calage T3 restent ouverts ; le circuit de commande 1 "' n'est donc plus selectionne pour ('emission pas plus que pour la depolarisation. Pendant cette etape, le condensateur CS maintient a une valeur constante la tension de commande du modulateur T2, et la diode 2 continue donc d'emettre une luminance proportionnelle a la donnee d'image du pixel ou sous-pixel qui lui est associee. Pendant cette etape 3, on applique I'etape 1 ci-dessus aux circuits de commandes des diodes des autres lignes de maniere a afficher I'integralite de ('image. Etape 3 de calage de la commande du modulateur lors de la periode de 10 depolarisation : voir precedente etape 4. Le debut de cette etape marque la fin de la periode d'emission de la diode et le debut de la periode de depolarisation du modulateur T2. Pendant la periode de depolarisation, I'interrupteur de selection pour ('emission reste donc ouvert. 15 Etape 4 de programmation du circuit lors de la periode de depolarisation : voir precedente etape 5. Etape 5 de maintien du circuit lors de la periode de depolarisation : voir precedente etape 6. 20 La fin de cette etape marque la fin de la periode de depolarisation du modulateur T2 et le debut d'une nouvelle periode d'emission de la diode 2, lors d'une nouvelle trame d'image. Les modes de realisation decrits ci-dessus concernent des panneaux d'affichage a diodes organiques electroluminescentes a matrice active ; 25 ('invention s'applique plus generalement a toutes sortes de panneaux d'affichage a matrice active, notamment a emetteurs pilotables en courant ou a valves optiques
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Panneau comprenant des circuits de commande d'afficheurs qui comprennent, chacun 1 "', un interrupteur de sélection T4 et un interrupteur de calage T3 qui sont commandés par la même électrode de sélection YS, et un condensateur de couplage pour coupler de manière transitoire la borne de commande de ce circuit C à une électrode d'adressage XD. Procédé de pilotage comprenant des périodes d'émission et des périodes de dépolarisation, où tous les signaux d'adressage présentent la même polarité. L'invention permet notamment d'utiliser des moyens de commande classiques et économiques des électrodes d'adressage XD.
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1. Panneau d'affichage comprenant : - un reseau d'emetteurs de lumiere ou de valves optiques, - une matrice active comprenant un reseau d'electrodes pour I'adressage (XD) de signaux en tension, un premier reseau d'electrodes de selection (YS, Ysp), au moins une electrode de reference pour I'adressage (PR), un reseau de circuits aptes a commander chacun desdits emetteurs ou valves et dotes, chacun (1", I"), d'une borne de commande en tension (C) apte a titre couplee a une electrode d'adressage (XD) via un condensateur de couplage (Cc) et un premier interrupteur de selection (T4) qui sont montes en serie, d'une borne (R) de calage en tension apte a titre reliee a ladite borne de commande (C) via un interrupteur de calage (T3), et d'un condensateur de maintien (Cs) monte entre ladite borne de commande (C) et ladite borne de calage (R), .. caracterise en ce que : - Ia borne (R) de calage est reliee a I'au moins une electrode de reference (PR), - Ia commande dudit premier interrupteur de selection (T4) et la commande dudit interrupteur de calage (T3) sont reliees a une meme electrode de selection (YS) dudit premier reseau...CLMF: 2. Panneau selon la 1 comprenant un reseau d'emetteurs de lumiere aptes a titre alimentes entre au moins une electrode de base d'alimentation PB et au moins une electrode superieure d'alimentation PA, caracterise en ce que chacun desdits circuits de commande d'un emetteur (2) comprend un modulateur de courant (T2) comprenant une electrode de commande en tension (G) formant ('electrode de commande (C) dudit circuit et deux electrodes (D, S) de passage du courant, qui sont branchees entre rune desdites electrodes d'alimentation (PA, PB) et une electrode d'alimentation dudit emetteur. 3. Panneau selon la 2 caracterise en ce que ledit modulateur de courant est un transistor comprenant une couche de semi-conducteur en silicium amorphe. 4. Panneau selon la 2 ou 3 caracterise en ce que lesdits emetteurs sont des diodes electroluminescentes. 5. Panneau selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que ledit circuit de commande (1û) comprend un deuxieme interrupteur de selection (T1) reliant ladite borne de commande (C) a ladite electrode d'adressage (XD) sans passer par ledit condensateur de couplage (Cc). 6. Procede de pilotage d'un panneau selon rune quelconque des precedentes, qui comprend une succession de periodes lors desquelles une tension predeterminee (Vprog-data Vprog-poi ) est appliquee et maintenue a la borne de commande d'au moins un circuit de commande dudit panneau, dans lequel, lors d'au moins une periode, on applique ladite tension predeterminee (Vprog-data , Vprog-poi ) a la borne de commande (C) de chaque circuit par couplage capacitif transitoire selon les etapes suivantes : - une etape de calage, lors de laquelle, ladite electrode de reference du panneau (PR) etant portee a un potentiel de calage (Vcai), on applique un signal de selection a ('electrode de selection (YS) qui commande le premier interrupteur de selection (T4) et I'interrupteur de calage (T3) dudit circuit de commande, ce signal etant apte a fermer lesdits interrupteurs (T4, T3), et, pendant ('application dudit signal de selection, on applique un signal initial de tension (Vini_E, Vtnt_p) a ('electrode d'adressage (XD), - une etape de programmation du circuit, lors de laquelle, toujours pendant ('application dudit signal de selection, apres I'obtention du calage du potentiel de la borne de commande (C) au potentiel de calage (Vcai) de la borne de calage (R) reliee a ladite electrode de reference (PR) et apres ('application dudit signal initial, on applique un signal final de tension (Vdata, Vpo1) a ladite electrode d'adressage (XD), ce signal final generant un saut de tension (AVdata = Vdata û Vini E , AVpot = Vpot û Vint-p) sur cette electrode d'adressage (XD) qui genere Iui-meme un saut transitoire de tension sur la borne de commande (C) qui est couplee a ladite electrode d'adressage (XD), et, pendant ledit saut transitoire de tension, on met fin audit signal de selection, les valeurs dudit signal initial (Vini_E, Vtnt_p) et dudit signal final (Vdata, Vpo1) etant adaptees pour obtenir au moment de la fin dudit signal deselection un saut de tension (AVprog-data = Vprog-data û Vcal , AVprog-po1 = Vprogpol ù Vcal) sur ladite borne de commande (C) qui permette d'obtenir ladite tension predeterminee (Vprog-data Vprog-poi)• 7. Procede selon la 6 caracterise en ce que I'intervalle de temps T entre ledit saut de tension a ('electrode d'adressage (XD) et la fin dudit signal de selection est adapte pour que le saut de tension obtenu a la borne de commande soit approximativement maximum. 8. Procede selon la 6 ou 7 caracterise en ce que : si Cc et Cs designent les valeurs des capacites respectivement des condensateurs de couplage et des condensateurs de maintien, si R4 designe la resistance electrique de I'interrupteur de selection (T4) lorsqu'il est ferme, si R3 designe la resistance electrique de I'interrupteur de calage (T3) lorsqu'il est ferme, ... si on definit To par ('equation : T ù (R3xCc).(R4xCc) L n R3xC~ To (R3xCc)ù(R4xCs) (R4xCs)' alors, I'intervalle de temps T entre ledit saut de tension a ('electrode d'adressage (XD) et la fin dudit signal de selection est tel que I'on a : To T 1,1 To. 9. Procede selon rune quelconque des 6 a 8 caracterise en ce que, ... les dites periodes comprenant des periodes d'emission et des periodes de depolarisation, ... la tension predeterminee dite de depolarisation (Vprog_poi ) a appliquer et a maintenir a la borne de commande d'un circuit de commande pendant une periode de depolarisation etant de polarite opposee a la tension predeterminee dite d'emission (Vprog-data ) a appliquer et a maintenir a la borne de commande du meme circuit pendant une periode d'emission, tension d'emission qui est obtenue par ('application de signaux dits d'emission a ('electrode d'adressage (XD) a laquelle ladite borne de commande est apte a etre couplee, caracterise en ce que I'au moins une periode d'application de tension par couplage capacitif transitoire comprend lesdites periodes de depolarisation,et en ce que, pour chacune desdites periodes de depolarisation et pour ('application par couplage capacitif transitoire d'une tension predeterminee de depolarisation (Vprog_pol ) a la borne de cormande a chaque circuit de commande dudit panneau, on choisit ledit signal initial de tension (Vini-P) et ledit signal final de tension (Vpol) de maniere a ce qu'ils presentent la meme polarite que lesdits signaux d'emission.
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G
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G09
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G09G
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G09G 3
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G09G 3/32
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FR2896085
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A1
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COUPE-CIRCUIT DE BATTERIE COMPORTANT DES MOYENS DE MESURE DU COURANT PASSANT DANS SA BORNE D'ENTREE ET METHODES DE MESURE DU COURANT ET DE L'ETAT DU COUPE-CIRCUIT
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La présente invention concerne de manière générale la mesure de l'intensité d'un courant délivré par une batterie d'accumulateur dans un coupe-circuit. Elle concerne plus particulièrement un coupe-circuit comportant une borne électrique d'entrée destinée à être reliée à une batterie d'accumulateur, une borne électrique de sortie, des moyens de contacts adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée et de sortie, et des moyens de mesure du courant passant dans la borne électrique d'entrée. Elle concerne également une méthode de mesure d'un courant électrique délivré par une batterie d'accumulateur et passant par une borne électrique d'entrée d'un tel coupe-circuit et une méthode de détermination de l'état des moyens de contact d'un tel coupe-circuit. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement, on connaît déjà un coupe-circuit du type précité dans lequel les moyens de mesure comprennent un capteur à effet hall rapporté sur la face externe de la borne électrique d'entrée. Ce capteur est classiquement constitué d'une plaquette semi-conductrice alimentée par un courant d'alimentation. Cette plaquette est sensible à la présence d'un champ magnétique perpendiculaire à elle, un tel champ engendrant une différence de potentiels mesurable entre chacune de ses faces. L'inconvénient principal de tels moyens de mesure est qu'ils présentent une faible précision et sont sensibles aux champs magnétiques environnants produits par d'autres sources que la borne électrique d'entrée du coupe-circuit. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose des moyens de mesure plus précis de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un coupe-circuit tel que défini dans l'introduction, dans lequel les moyens de mesure de courant comportent, d'une part, des moyens de mesure de la tension entre deux points de mesure de la borne électrique d'entrée et des moyens de calcul de l'intensité du courant à partir de ladite tension, et, d'autre part, un circuit électrique comprenant en série un commutateur et une résistance de valeur connue, ledit circuit électrique étant branché d'un côté à un desdits points de mesure dont le potentiel est mesuré par les moyens de mesure de la tension et de l'autre à un point de potentiel connu. Ainsi, grâce à l'invention, les résistances étant généralement peu sensibles aux champs magnétiques environnants, il est possible de réaliser une mesure précise du potentiel électrique en deux points de mesure de la borne électrique d'entrée. Ces deux potentiels mesurés permettent alors, en connaissant la valeur de la résistance interne de la borne électrique d'entrée entre les deux points de mesure, de calculer la valeur de l'intensité du courant délivré par la batterie d'accumulateur. Cette mesure peut par ailleurs être effectuée en position ouverte ou fermée du commutateur si bien qu'il est possible d'affiner cette valeur de l'intensité du courant délivré par la batterie d'accumulateur dans le coupe-circuit. En effet, la prise en compte de la différence entre les potentiels mesurés en position ouverte ou fermée du commutateur permet d'étalonner les moyens de mesure du courant. Selon une première caractéristique avantageuse du coupe-circuit conforme à l'invention, la borne électrique d'entrée comporte un corps raccordé à une de ses extrémités à un élément contacteur fixe destiné à coopérer avec lesdits moyens de contact et ledit circuit électrique est branché à la borne électrique d'entrée à proximité de l'élément contacteur fixe. Avantageusement, la borne électrique d'entrée comporte un corps creux. Ainsi, la résistance interne du matériau constituant la borne électrique d'entrée entre les deux points de mesure est plus grande. La précision du calcul de l'intensité, qui est inversement proportionnelle à la valeur de la résistance interne du matériau, est ainsi accrue. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du coupe-circuit selon l'invention sont les suivantes : les moyens de mesure comportent deux fils raccordés d'un côté à un des points de mesure, et, de l'autre à une entrée d'un amplificateur opérationnel 30 soustracteur ; le commutateur est un transistor électrique ; le point de potentiel connu est raccordé à la masse électrique du coupe-circuit ; la valeur de ladite résistance est au moins dix fois supérieure à la valeur de la résistance interne de la borne d'entrée entre les deux points de mesure ; le coupe-circuit comporte des moyens de mesure d'un potentiel électrique en un point de la borne électrique de sortie ; le coupe-circuit comporte des moyens de comparaison des potentiels électriques mesurés sur les bornes électriques d'entrée et de sortie ; et la borne électrique de sortie comporte un corps creux. L'invention concerne également une méthode de mesure d'un courant électrique délivré par une batterie d'accumulateur et passant par une borne d'entrée d'un tel coupe-circuit, qui comporte les étapes consistant à : relever une première différence de potentiels mesurée par les moyens de mesure de la tension et un premier potentiel du point de mesure sur lequel est branché le circuit électrique ; calculer, en fonction de la valeur de la résistance interne de la borne électrique d'entrée et de la première différence de potentiels mesurée, la valeur approchée de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée ; fermer le commutateur ; relever une seconde différence de potentiels mesurée par les moyens de mesure de la tension et un second potentiel du point de mesure sur lequel est branché le circuit électrique ; calculer, en fonction de la variation entre les première et deuxième différences de potentiels mesurées, de la variation entre les premier et second potentiels au point de mesure, et de la valeur approchée de l'intensité du courant calculée, une valeur affinée de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée ; et ouvrir le commutateur. Selon une première caractéristique avantageuse de la méthode selon l'invention, on mesure la température de la borne électrique d'entrée et on 30 mémorise la valeur de la différence entre la valeur approchée et la valeur affinée de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée à laquelle est associée ladite température. Avantageusement, on détermine une résistance interne d'un câble d'alimentation électrique branché entre la batterie d'accumulateur et la borne électrique d'entrée et on calcule en fonction de ladite résistance interne et de la variation entre les première et deuxième différences de potentiels mesurées, la valeur de la résistance interne de la batterie d'accumulateur. Ainsi, il est possible de relever avec précision cette caractéristique de la batterie qui peut fournir des informations relatives par exemple à sa durée de vie restante ou encore à ses cycles de charge. Ces informations peuvent alors éventuellement être traitées par le coupe-circuit de manière à ce qu'il puisse gérer plus efficacement les cycles de charge et de décharge de la batterie d'accumulateur. Avantageusement, préalablement à la mise en oeuvre desdites étapes, on ouvre les moyens de contact. Ainsi, l'intensité du courant passant par la borne d'entrée est identique à celle du courant passant par le commutateur et la résistance de valeur connue. La mesure de l'intensité du courant délivré par la batterie d'accumulateur est donc plus aisée puisque l'ensemble du courant traversant le circuit électrique comprenant en série le commutateur et la résistance de valeur connue passe d'abord par la résistance interne de la borne électrique d'entrée (entre les deux points de mesure). L'invention concerne aussi une méthode de détermination de l'état de moyens de contact d'un tel coupe-circuit dans laquelle on relève les valeurs de potentiels électriques mesurés par les moyens de mesure sur les bornes électriques d'entrée et de sortie, et on en déduit la position ouverte ou fermée des moyens de contact. Avantageusement, on déduit des valeurs des potentiels électriques 25 mesurés par les moyens de mesure sur les bornes électriques d'entrée et de sortie, l'état d'usure des moyens de contact. Ainsi la méthode tire-t-elle partie du fait que connaissant la valeur de la différence de potentiels entre deux points disposés chacun sur une des bornes électriques d'entrée et de sortie, il est possible de déterminer tout d'abord si les 30 moyens de contact sont ouverts ou fermés puis, si ils sont fermés, les pertes électriques dans le coupe-circuit relatives à l'état d'usure de ce dernier, et notamment celui de ses moyens de contact. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue en perspective de l'intérieur d'un boîtier d'un coupe-circuit selon l'invention ; la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de coupure de courant en sortie d'une batterie d'accumulateur ; la figure 3 est une vue schématique en coupe d'une borne électrique d'entrée selon l'invention du coupe-circuit de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe d'une variante de réalisation de la borne électrique d'entrée de la figure 2 ; la figure 5A est une vue schématique en coupe de moyens d'attache d'un câble d'alimentation électrique avec une batterie d'accumulateur du dispositif de coupure de courant de la figure 2 ; la figure 5B est une vue schématique en perspective des moyens d'attache de la figure 5A; la figure 6 est une vue schématique de dessus du coupe-circuit de la figure 1 ; la figure 7 est une vue schématique d'une partie des circuits électriques d'une carte électronique du coupe-circuit de la figure 1 ; et la figure 8 est un diagramme d'ouverture du coupe-circuit de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté un coupe-circuit 1 selon l'invention. Ce coupe-circuit 1 comporte un boîtier 1A de forme parallélépipédique formé par deux parties distinctes destinées à être emboîtées l'une au dessus de l'autre pour définir intérieurement un logement I B. Sur une de ses parois latérales, le boîtier 1A porte deux bornes électriques identiques, une borne électrique d'entrée 100 et une borne électrique de sortie 200, qui présentent chacune un corps 101, 201 de forme allongée s'étendant de l'intérieur du boîtier 1A jusqu'au delà de sa paroi latérale. Une première des extrémités de chacun de ces corps 101, 201, celle disposée à l'intérieur du boîtier 1A, est raccordée à un élément contacteur 102, 202 fixe. Ces deux bornes électriques 100, 200 sont ici réalisées en cuivre argenté. Les deux éléments contacteurs 102, 202 présentent une section carré et une faible épaisseur. Ils forment une face plane tournée vers l'intérieur du boîtier 1A. Le logement 1B accueille l'ensemble des appareillages électriques du coupe-circuit 1. Un de ces appareillages électriques constitue des moyens de contact 3 adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée 100 et de sortie 200 du coupe-circuit 1. Ces moyens de contact comprennent en particulier un pont de contact 3 constituant une poutrelle de section en U dont les deux branches sont orientées vers l'intérieur du boîtier 1A et dont la face supérieure est tournée vers les faces planes des éléments contacteurs 102, 202 des bornes électriques d'entrée 100 et de sortie 200. Ce pont de contact 3 présente une longueur qui permet à sa face supérieure de pouvoir simultanément entrer en contact avec les deux faces planes des éléments contacteurs 102, 202. Le pont de contact 3 présente par ailleurs une ouverture centrale permettant sa solidarisation à un arbre mobile 2A engagé dans cette ouverture. Cet arbre mobile 2A présente à mi-hauteur une collerette 4 et à une de ses extrémités une partie filetée. Un ressort de compression 5 est engagé sur cet arbre de manière à prendre appui contre la collerette 4. Le pont de contact 3 est quant à lui positionné contre ce ressort de compression 5. Un écrou 6 est vissé sur la partie filetée de l'arbre mobile 2A de manière à maintenir le pont de contact 3 contre le ressort de compression 5. L'arbre mobile 2A est adapté à se translater entre deux positions stables. Dans une première position stable, le pont de contact 3 est disposé à distance des éléments contacteurs 102, 202, et dans une seconde position stable, le pont de contact 3 est en appui contre ces éléments contacteurs. L'arbre mobile 2A est de préférence réalisé en matériau amagnétique. Un dispositif de manoeuvre bistable 2 de forme cylindrique est raccordé à l'arbre mobile 2A et est apte à le déplacer en translation entre ses première et deuxième positions stables. Le boîtier 1A comporte également intérieurement un circuit électronique 10 de commande du dispositif de manoeuvre bistable 2. Ce circuit électronique 10 comporte en particulier un microprocesseur. L'ensemble des appareillages électriques que contient le boîtier 1A permet donc d'ouvrir et de fermer le contact électrique du circuit électrique auquel est raccordé le coupe-circuit 1. Comme le montre particulièrement la figure 2, ce coupe-circuit 1 permet d'isoler électriquement une batterie d'accumulateur 300. Plus précisément, la deuxième extrémité de la borne électrique d'entrée 100 du coupe-circuit 1 est raccordée par l'intermédiaire d'un câble d'alimentation électrique 150 à la borne positive de la batterie d'accumulateur 300 dont la borne négative est raccordée à une masse électrique. Le coupe-circuit 1 et la batterie d'accumulateur 300 sont généralement disposés dans un coffre-batterie 301 fixé au châssis 600 d'un véhicule automobile qui forme cette masse électrique. La deuxième extrémité de la borne électrique de sortie 200 du coupe-circuit 1 est quant à elle raccordée par deux circuits électriques distincts, d'une part, à un alternateur 500 adapté, lorsqu'il est entraîné en rotation par le moteur principal (non représenté) dudit véhicule, à produire un courant électrique pour charger la batterie d'accumulateur 300, et, d'autre part, à un moteur électrique 400 adapté à entraîner en rotation le moteur principal du véhicule pour le démarrer. Ce moteur principal peut par exemple être un moteur à combustion interne. Comme le montre la figure 3, selon une caractéristique avantageuse du coupe-circuit 1 selon l'invention, pour son raccordement mécanique et électrique au câble d'alimentation électrique 150, le corps 101 de la borne électrique d'entrée 100 est creux, ici sur l'ensemble de sa longueur, et forme, du côté de sa deuxième extrémité destinée à être raccordée audit câble, un logement 103 débouchant destiné à accueillir une partie dénudée 151 de ce câble. Le logement 103 est défini à l'intérieur d'une paroi tubulaire 104 du corps 101 présentant une épaisseur d'environ 2 millimètres. Le diamètre intérieur de la paroi tubulaire 104 du corps 101 correspond au diamètre extérieur de la partie dénudée du câble et est généralement compris entre 5 et 10 millimètres, il est ici égal à 6 millimètres. Cette paroi tubulaire 104 est, grâce à sa faible épaisseur, apte à être localement déformée plastiquement de manière à ce que, une fois la partie dénudée 151 du câble d'alimentation électrique 150 engagée dans le logement de la borne électrique d'entrée 100, il soit possible de sertir le câble d'alimentation électrique 150 avec la borne afin qu'ils forment un ensemble monobloc indissociable après sertissage. Avantageusement, comme le montre la figure 3, le logement 103 débouche à l'extérieur du corps 101 de la borne électrique d'entrée 100 à proximité de sa première extrémité par un orifice latéral 107 d'axe perpendiculaire à l'axe de ladite borne et de diamètre d'environ 1 millimètre. Cet orifice latéral 107 permet le passage d'un fil électrique 111. Un joint d'étanchéité (non représenté) peut être disposé dans cet orifice latéral 107 de manière à éviter que des particules d'eau n'entrent dans la borne électrique d'entrée 100 par cet orifice. Le corps 101 de la borne électrique d'entrée 100 comporte par ailleurs latéralement deux gorges périphériques 108 d'accueil d'un fil électrique 113, 114. Ces deux gorges périphériques 108 sont disposées à proximité de l'élément contacteur 102. Elles présentent une faible profondeur, d'environ 3 millimètres, et permettent de maintenir latéralement un fil électrique afin d'éventuellement le sertir en fond de gorge pour l'y fixer. Pour sa solidarisation au boîtier 1A du coupe-circuit 1, comme le montre plus particulièrement la figure 3, le corps 101 de la borne électrique d'entrée 100 porte sur la face externe de sa paroi tubulaire 104 un filetage 105 adjacent à l'élément contacteur 102 destiné à accueillir un écrou de fixation (non représenté). La borne électrique d'entrée 100 est donc insérée dans une ouverture pratiquée dans la paroi latérale du boîtier 1A du coupe-circuit 1 jusqu'à ce que l'élément contacteur 102 s'applique sur une des faces de cette paroi latérale. L'écrou de fixation est alors vissé sur le filetage 105 jusqu'à ce qu'il s'applique contre l'autre face de cette paroi latérale. Ainsi, cette paroi latérale est prise en sandwich entre l'écrou de fixation et l'élément contacteur 102 si bien que la borne électrique d'entrée 100 et le boîtier 1A forment un ensemble rigide démontable. Selon une première variante non représentée de la borne électrique d'entrée, le corps de la borne électrique d'entrée peut porter une couronne périphérique disposée à distance de l'élément contacteur à proximité de laquelle s'étend alors le filetage. Ainsi, la paroi latérale du boîtier, pour la fixation de la borne, est prise en sandwich entre l'écrou de fixation et cette couronne périphérique de telle sorte que l'élément contacteur est disposé à distance de la paroi latérale du boîtier du coupe-circuit. Selon une deuxième variante plus particulièrement illustrée par la figure 4, pour sa solidarisation à la paroi latérale du boîtier 1A du coupe-circuit, le corps 101 de la borne électrique d'entrée 100 porte extérieurement une couronne périphérique 106 destinée à être sertie dans la paroi latérale du boîtier 1A par thermodéformation de cette paroi. Dans cette deuxième variante, l'élément contacteur 102 peut également être disposé à distance de la paroi latérale du boîtier 1A du coupe-circuit 1. Dans ces première et deuxième variantes, les gorges périphériques 108 et l'orifice latéral 107 de la borne électrique d'entrée 100 sont, lorsque cette dernière est solidarisée au boîtier 1A, disposés à l'intérieur du boîtier 1A. Ainsi, selon la configuration de la borne électrique d'entrée et en particulier de ses moyens de fixation, l'orifice latéral 107 et les gorges périphériques 108 peut être disposées, lorsque la borne électrique d'entrée 100 est solidarisée au boîtier 1A du coupe-circuit 1, soit à l'intérieur du boîtier 1A, soit au niveau de sa paroi latérale. Dans ce dernier cas, comme le montre plus particulièrement la figure 3, la paroi latérale du boîtier 1A peut être percée de canaux obliques 112 permettant le passage de fils électriques 111, 113, 114 jusque dans le boîtier 1A du coupe-circuit 1 en débouchant, d'un côté, au niveau de l'orifice 107 ou des gorges périphériques 108, et, de l'autre, à l'intérieur du boîtier 1A. Quoi qu'il en soit, le procédé de fixation du câble d'alimentation électrique 150 reste identique à celui précédemment décrit et est réalisé par le sertissage d'une des extrémités du câble dans le logement 103 de la borne électrique d'entrée 100. Avantageusement, comme le montrent les figures 5A et 5B, l'autre extrémité du câble d'alimentation électrique 150 comporte une deuxième partie dénudée 152 fixée par des moyens d'attache à la borne positive 301 de la batterie d'accumulateur 300. Ces moyens d'attache constituent une borne capotée 160 comportant un socle cylindrique 162 pourvu sur sa face latérale d'une cosse 161 adaptée à être sertie sur la deuxième partie dénudée 152 du câble d'alimentation électrique 150. Le socle cylindrique 162 comporte en outre un logement intérieur 163 cylindrique d'axe confondu avec l'axe du socle cylindrique 162 et débouchant sur une seule des extrémités de ce socle. Ce logement intérieur 163 présente un diamètre et une hauteur sensiblement égaux au diamètre et à la hauteur de la borne positive 301 de la batterie d'accumulateur 300. Le socle cylindrique 162 est réalisé dans un matériau conducteur tel que l'acier mais il comporte intérieurement une partie non conductrice 164 disposée sur la périphérie du logement 163, de l'extrémité débouchante du logement 163 jusqu'à proximité du fond de ce logement. Ainsi, la borne positive 301 de la batterie d'accumulateur 300, pour être raccordée électriquement au câble d'alimentation électrique 150, doit être insérée jusqu'au fond du logement 163 de la borne capotée 160. Le raccordement d'autres câbles électriques destinés à alimenter en courant d'autres appareils électriques est alors impossible dans la mesure où leurs moyens de fixation surélèveraient la borne capotée 160 par rapport à la borne positive 301 de la batterie d'accumulateur 300, ce qui empêcherait le contact électrique entre la borne positive 301 et la borne capotée 160. Ces autres appareils électriques sont par conséquent tous branchés en aval du coupe-circuit 1. L'intégralité du courant délivré par la batterie d'accumulateur 300 passe donc par le coupe-circuit avant d'être transmis à des appareils électriques, ce qui non seulement permet de réaliser des mesures précises de l'intensité dudit courant au niveau de la borne électrique d'entrée 100 du coupe-circuit 1, mais permet également lors d'un court-circuit, de protéger l'ensemble des appareils électriques en ouvrant les moyens de contact 3 du coupe-circuit 1. Pour la fixation de la borne capotée 160 à la borne positive 301 de la batterie d'accumulateur 300, le socle cylindrique 162 comporte une rainure transversale 165 s'étendant sur toute sa hauteur, de son axe central jusqu'à sa paroi externe. En outre, le socle cylindrique 162 est percé orthogonalement à sa rainure transversale 165 d'un alésage débouchant 166 qui est fileté d'un côté de ladite rainure 165. Ainsi, lorsqu'une vis est introduite puis vissée dans cet alésage débouchant 166, les deux faces en vis-à-vis de la rainure 165 se rapprochent l'une de l'autre de telle sorte que le diamètre intérieur du logement 163 diminue. Ainsi, la borne positive 301 de la batterie d'accumulateur 300 est enserrée puis solidarisée à la borne capotée 160. Avantageusement, l'ensemble du dispositif de coupure de courant en sortie de la batterie d'accumulateur 300 qui comporte ladite batterie, le câble d'alimentation électrique 150 et le coupe-circuit 1 muni de sa borne électrique d'entrée 100 comporte en outre des moyens de mesure de la température du câble d'alimentation électrique 150. Ces moyens de mesure comportent en particulier une sonde de température 110 insérée dans la partie dénudée du câble d'alimentation électrique 150 puis sertie en même temps et avec le câble d'alimentation électrique 150 afin d'assurer un bon contact thermique entre la sonde et le câble. Cette sonde de température 110 est reliée à la carte électronique 10 du coupe-circuit 1 par l'intermédiaire d'un fil électrique 111 qui court dans le logement 103 de la borne électrique d'entrée 100 et qui en sort par l'orifice latéral 107 pratiqué à proximité de l'élément contacteur 102. Une telle sonde de température 110 peut être constituée d'un capteur résistif de type CTN ou CPT comprenant deux fils dans une même gaine, dont un fil dénudé serti avec le câble d'alimentation électrique, et un autre fil éventuellement isolé raccordé à la carte électronique du coupe-circuit. En variante, ce fil électrique 111 peut être coaxial avec une partie centrale destinée à mesurer la température et une partie extérieure destinée à mesurer le potentiel électrique de la deuxième partie dénudée 152 du câble d'alimentation électrique 150. Avantageusement encore, la borne électrique d'entrée 100 comporte des moyens de mesure de la tension entre deux points de mesure qui correspondent ici aux deux gorges périphériques 108. Ces moyens de mesure de la tension comprennent les deux fils électriques 113, 114 qui présentent chacun une extrémité enroulée autour de la borne électrique d'entrée 100, au fond d'une des gorges périphériques 108, et une autre extrémité reliée à la carte électronique 10 du coupe-circuit 1. Ces fils électriques sont sertis dans lesdites gorges périphériques 108 et peuvent éventuellement, à l'instar du fil électrique 111 qui relie la sonde de température 110 à la carte électronique 10, entrer à l'intérieur du boîtier 1A par l'intermédiaire des canaux obliques 112. En variante, afin de simplifier la fixation des fils électriques 113, 114, le fil électrique 114 qui mesure un premier potentiel électrique sur la borne électrique d'entrée 100 peut être remplacé par le fil électrique 111 si ce dernier est coaxial, et le fil électrique 113 qui mesure un deuxième potentiel électrique peut être remplacé par un fil électrique branché sur une cosse maintenue sur la borne électrique d'entrée 100 entre l'élément contacteur 102 et le boîtier 1A du coupe- circuit 1. Quoi qu'il en soit, ces fils électriques 113, 114 mesurent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un potentiel électrique U1, U2 en deux points de mesure distincts. La différence de potentiels mesurée entre les deux gorges périphériques 108 détermine la valeur de la tension entre ces deux gorges. Cette différence de potentiel est en effet non nulle dans la mesure où la borne électrique d'entrée 100 présente une résistance interne RO entre les deux gorges périphériques 108. Comme le montrent plus particulièrement les figures 6 et 7, le coupe-circuit 1 comporte des moyens de mesure de l'intensité du courant délivré par la batterie d'accumulateur 300 et passant par la borne électrique d'entrée 100. Ces moyens de mesure comportent les moyens de mesure de la tension entre les deux gorges périphériques 108 de la borne électrique d'entrée 100 et des moyens de calcul de l'intensité du courant à partir de ladite tension mesurée. Ces moyens de calcul comportent un amplificateur opérationnel soustracteur 301 dont chacune des deux entrées est branchée à un des deux fils électriques 113, 114. De manière connue en soi, l'amplificateur opérationnel soustracteur 301 comprend un amplificateur opérationnel 302 alimenté pour son fonctionnement en courant et pourvu de deux bornes d'entrée et d'une borne de sortie. Les bornes d'entrée sont liées aux fils électriques 113, 114 par l'intermédiaire de résistances 303, 304 de même valeur. La borne d'entrée liée au fil électrique 114 est en outre branchée sur la masse électrique par l'intermédiaire d'une résistance 305. Par ailleurs, la borne d'entrée liée au fil électrique 113 est branchée sur la borne de sortie del'amplificateur opérationnel 302 par l'intermédiaire d'une résistance 306 de valeur égale à celle de la résistance 305 liée à la masse. Le rapport entre la valeur de cette résistance 305 et celle de la résistance 303 reliée au fil électrique 113 détermine le gain K de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301. Ainsi, le potentiel U3 de la sortie de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301 correspond au produit du gain K de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301 et de la différence de potentiels mesurée entre les deux fils électriques 113, 114 selon la formule suivante : U3 = K.(U2-U1), K étant le gain de l'amplificateur opérationnel 5 soustracteur 301, U1 et U2 étant respectivement les potentiels des fils de mesure 113, 114, et U3 étant le potentiel de la borne de sortie de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301. Cette borne de sortie est, dans la carte électronique 10 du coupe-circuit 1, reliée à un convertisseur analogique numérique 310 qui numérise le potentiel 10 U3 mesuré en sortie de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301 de manière à ce qu'il puisse être exploité par le microprocesseur de la carte électronique 10. Le microprocesseur peut alors calculer la valeur de cette intensité en réalisant le calcul suivant : 1 = U3 : (K.RO), I étant la valeur de l'intensité du courant passant par la 15 borne électrique d'entrée 100 et RO étant la résistance interne de ladite borne électrique d'entrée 100 entre les deux gorges périphériques 108. Ces moyens de mesure sont adaptés à mesurer des tensions de valeurs très faibles dans le mesure où le gain K de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301 peut présenter une valeur importante. Par ailleurs, ils sont 20 également adaptés à mesurer des intensités peu importantes puisque la borne électrique d'entrée étant creuse, elle présente une section réduite ce qui augmente sa résistance interne qui devient alors plus aisément mesurable. Avantageusement, les moyens de mesure de l'intensité du courant comportent en outre un circuit électrique 320 d'étalonnage de la chaîne de mesure 25 de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée 100. Ce circuit électrique 320 est en effet utile dans la mesure où, d'une part, l'amplificateur opérationnel soustracteur 301 n'est pas parfait de sorte que le potentiel U3 mesuré sur sa sortie présente une erreur inhérente au fonctionnement de l'amplificateur opérationnel 302, et, d'autre part, il peut apparaître des variations 30 de la valeur de la résistance interne RO de la borne électrique d'entrée 100 entre les deux gorges périphériques 108. En effet, les variations de températures et une imprécision dans le positionnement des fils électriques 113, 114 peuvent faire varier sensiblement la valeur de cette résistance interne RO. Ce circuit électrique 320 comprend en série un commutateur 321 et une résistance 322 de valeur connue ; il est branché, d'un côté, à une des entrée de l'amplificateur opérationnel soustracteur 301, sur le fil électrique 113 dont le potentiel électrique est mesuré, et, de l'autre, à la masse électrique (identique à celle sur laquelle est branchée la borne négative de la batterie d'accumulateur 300). Le commutateur 321 est ici un transistor électrique. La résistance 322 présente une valeur de 10 ohms qui, avantageusement, est au moins dix fois supérieure à la valeur de la résistance interne RO de la borne électrique d'entrée 100 entre les deux gorges périphériques 108. Cette résistance 322 présente une sensibilité thermique inférieure à 0,005% par degré si bien que les différences de températures influent peu sur le résultat des mesures. La méthode de mesure d'une valeur précise de l'intensité du courant comporte différentes étapes. Au cours d'une première étape, le commutateur 321 étant ouvert, le processeur calcule à l'aide des formules précédemment citées une valeur approchée de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée 100. II relève en outre un premier potentiel du fil électrique 113. Puis, au cours d'une deuxième étape, il commande la fermeture du commutateur 321. Au cours d'une troisième étape, il calcule à nouveau l'intensité du courant passant entre les deux gorges périphériques 108 de la borne électrique d'entrée. Une partie du courant passant par le circuit électrique 320, le résultat du calcul est différent. Il relève également un deuxième potentiel du fil électrique 113. Enfin, au cours d'une quatrième et dernière étape, connaissant la valeur exacte de la résistance 322 du circuit électrique 320, il compare les deux intensités calculées ainsi que la différence entre les deux potentiels mesurés sur le fil électrique 113, et détermine une valeur affinée de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée. De manière à ce que les variations de courant dues au variations des besoins en électricité des appareillages électriques du véhicule ne faussent pas les calculs, cette fermeture du commutateur 321 peut être effectuée régulièrement, par exemple toutes les 50 millisecondes, de telle sorte que les conditions électriques entre la première et la troisième étape de la méthode soit sensiblement identiques. Une autre méthode permettant de s'assurer que les calculs ne sont pas faussés consiste à ouvrir les moyens de contact 3 avant d'effectuer les étapes de mesure précitées. La carte électronique 10 garde alors en mémoire dans des moyens de mémorisation, pour une température donnée mesurée par la sonde de température 110, la valeur de correction de l'intensité du courant. Ainsi, par la suite, lorsque la température mesurée par la sonde de température 110 a déjà été rencontrée, la carte électronique 10 peut déterminer par un simple calcul la valeur affinée de l'intensité du courant en fonction, d'une part, de la valeur approchée de l'intensité du courant calculée par l'amplificateur opérationnel soustracteur 301, et, d'autre part, de la valeur de correction mémorisée par les moyens de mémorisation. L'utilisation du commutateur 321 est par conséquent réduite aux cas où la température n'a pas encore été rencontrée. L'étalonnage de la chaîne de mesure de l'intensité du courant passant par la borne électrique d'entrée 100 peut alors, grâce à ces moyens de mémorisation, être mis en oeuvre régulièrement et non continuellement. Selon une caractéristique avantageuse du coupe-circuit 1, sa borne électrique de sortie 200, identique à sa borne électrique d'entrée 100, porte dans une de ses gorges périphériques un fil électrique 213 qui permet, à l'aide d'un dispositif adapté 330 tel qu'un voltmètre relié à un convertisseur analogique numérique, de mesurer un potentiel électrique en ce point de la borne. Ce fil électrique 213 est branché sur la carte électronique 10 qui comporte des moyens de comparaison entre un des potentiels mesurés sur la borne électrique d'entrée 100 et le potentiel mesuré sur la borne électrique de sortie 200. Ces moyens de comparaison, en fonction du résultat de cette comparaison, peuvent déduire, d'une part, si le pont de contact 3 est en position ouverte ou fermée, et, d'autre part, lorsque le pont de contact 3 est en position fermé, l'état d'usure des moyens de contact. Ainsi, si une différence de potentiels importante caractéristique d'une usure prématurée des moyens de contact est détectée, le coupe-circuit peut en informer le conducteur du véhicule, par exemple par l'intermédiaire d'une diode électroluminescente disposée sur le tableau de bord du véhicule. De la même manière, les moyens de comparaison sont adaptés à détecter des microcoupures du courant entre les deux bornes électriques d'entrée 100 et de sortie 200, lesdites microcoupures étant caractéristiques d'une mauvaise fixation du câble d'alimentation électrique 150 sur la batterie d'accumulateur 300 ou sur la borne électrique d'entrée 100. S'il détecte de telles microcoupures, il peut également en informer le conducteur du véhicule. Avantageusement, le circuit électronique 10 comporte également des moyens de calcul de la résistance interne de la batterie d'accumulateur 300. Ces moyens de calcul sont implantés dans le microprocesseur du coupe-batterie 1 ; ils sont adaptés à déduire, d'une part, de la variation, lorsque le commutateur s'ouvre et se ferme, du potentiel électrique mesuré sur un des fils électriques 113, 114, et, d'autre part, de la valeur de la résistance interne du câble d'alimentation électrique 150, la valeur de la résistance interne de la batterie d'accumulateur 300. La valeur et l'augmentation de cette résistance interne indiquant la durée de vie restante de la batterie d'accumulateur 300 branchée au coupe-circuit 1, le circuit électronique 10 peut également fournir au conducteur du véhicule une indication de fin de vie de la batterie d'accumulateur 300. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, comme le montre plus particulièrement le diagramme de la figure 8, le circuit électronique 10 comporte des moyens de détermination d'au moins une valeur d'un paramètre associé au courant électrique passant par le coupe-circuit 1 en fonctionnement. Ces moyens de détermination comprennent des moyens de mesure d'au moins une valeur d'une grandeur associée audit paramètre. Ces moyens de mesure peuvent comprendre soit l'ensemble des moyens de mesure du courant passant par la borne électrique d'entrée 100 du coupe-circuit 1, soit uniquement les moyens de mesure de la tension entre les deux gorges périphériques 108 de la borne. Ladite valeur de la grandeur peut donc être une tension, un potentiel électrique ou encore une intensité. Les moyens de détermination comprennent également des moyens de calcul qui lisent la valeur de la grandeur mesurée par les moyens de mesure afin de déterminer la valeur du paramètre associé à ladite grandeur. Ce paramètre est choisi pour être caractéristique d'un court circuit. Ce paramètre peut par exemple être une intensité, une vitesse de chute de tension ou encore une vitesse de chute de potentiel. La carte électronique 10 comporte également des moyens de mémorisation d'au moins une valeur seuil d'au moins un paramètre associé au courant électrique passant par le coupe-circuit. Ces valeurs seuils sont implantées lors de la fabrication de la carte électronique 10 et ne varient donc pas. Elles concernent ici des valeurs maximales que les paramètres déterminés par les moyens de détermination ne doivent pas dépasser. Les valeurs seuils peuvent par exemple être, lorsque le courant est délivré par la batterie d'accumulateur 300 pour alimenter le moteur électrique 400 de démarrage du moteur principal du véhicule, de 2000 ampères pendant 1 seconde, 1500 ampères pendant 5 secondes, 1000 ampères pendant 15 secondes, 500 ampères pendant 60 secondes, et 0,1 volt par seconde. Elles peuvent présenter des valeurs différentes lorsque le courant est délivré par l'alternateur 500 pour recharger la batterie d'accumulateur 300. Elles peuvent alors être de 200 ampères pendant 1 secondes. Ces valeurs sont variables en fonction du type de batterie auquel est destiné le coupe-circuit 1. La carte électronique 10 comporte aussi des moyens de comparaison des valeurs déterminées par les moyens de détermination et des valeurs seuil qui leurs sont associées. Ici, ces moyens comparent en temps réel non seulement la valeur de la vitesse de chute de tension avec la valeur seuil qui lui est associée, mais aussi l'intensité du courant circulant dans la borne électrique d'entrée 100 avec les différentes valeurs seuil qui lui sont associées. Ainsi, dès qu'au moins une des valeurs d'un paramètre déterminé par les moyens de détermination dépasse la valeur seuil qui lui est associée, les moyens de comparaison de la carte électronique 10 fournissent une information à des moyens de traitement aptes à transformer cette information en un ordre de commande d'ouverture du pont de contact 3. Par conséquent, dès qu'un court-circuit est détecté par le coupe-circuit 1, ce dernier coupe rapidement le contact électrique en sortie de la batterie d'accumulateur 300 de manière à l'isoler électriquement pour protéger la batterie d'accumulateur 300 et les appareils électriques qu'elle alimente ou pour protéger l'alternateur électrique 500 si le court-circuit provient de la batterie d'accumulateur 300. Avantageusement, le coupe-circuit 1 comporte à l'intérieur du boîtier 1A des moyens de détection de choc et des moyens de détection d'inclinaison. Ces moyens de détection sont des capteurs qui sont raccordés électriquement à la carte électronique 10 et qui lui envoient un signal électrique lorsqu'ils détectent un choc supérieur par exemple à 10 G ou une inclinaison du boîtier supérieur par exemple à 15 degrés. Un tel choc ou une telle inclinaison signifie en effet que le véhicule pourvu du coupe-circuit 1 a subi un accident, ce qui augmente la probabilité qu'un court-circuit apparaisse. La carte électronique 10 est dans ce cas adaptée à abaisser les valeurs de l'ensemble des valeurs seuils (par exemple à 200 ampères pendant une seconde quelque soit le sens du courant) de manière à prévenir plus efficacement l'apparition de tout court-circuit. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
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La présente invention concerne un coupe-circuit (1) comportant une borne électrique d'entrée (100) destinée à être reliée à une batterie d'accumulateur, une borne électrique de sortie (200), des moyens de contact (3) adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée et de sortie, et des moyens de mesure du courant passant dans la borne électrique d'entrée.Selon l'invention, les moyens de mesure de courant comportent, d'une part, des moyens de mesure de la tension entre deux points de mesure de la borne électrique d'entrée et des moyens de calcul de l'intensité du courant à partir de ladite tension, et, d'autre part, un circuit électrique comprenant en série un commutateur et une résistance de valeur connue, ledit circuit électrique étant branché d'un côté à un desdits points de mesure dont le potentiel est mesuré par les moyens de mesure de la tension et de l'autre à un point de potentiel connu.
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1. Coupe-circuit (1) comportant une borne électrique d'entrée (100) destinée à être reliée à une batterie d'accumulateur (300), une borne électrique de sortie (200), des moyens de contact (3) adaptés à fermer ou à ouvrir le contact électrique entre les deux bornes électriques d'entrée (100) et de sortie (200), et des moyens de mesure du courant (113, 114, 301, 320) passant dans la borne électrique d'entrée (100), caractérisé en ce que les moyens de mesure de courant comportent, d'une part, des moyens de mesure de la tension (113, 114, 301) entre deux points de mesure (108) de la borne électrique d'entrée (100) et des moyens de calcul de l'intensité du courant à partir de ladite tension, et, d'autre part, un circuit électrique (320) comprenant en série un commutateur (321) et une résistance (322) de valeur connue, ledit circuit électrique (320) étant branché d'un côté à un desdits points de mesure (108) dont le potentiel est mesuré par les moyens de mesure de la tension (113, 114, 301) et de l'autre à un point de potentiel connu. 2. Coupe-circuit (1) selon la 1, caractérisé en ce que la borne électrique d'entrée (100) comporte un corps (101) raccordé à une de ses extrémités à un élément contacteur (102) fixe destiné à coopérer avec lesdits moyens de contact (3) et ledit circuit électrique (320) est branché à la borne électrique d'entrée (100) à proximité de l'élément contacteur (102). 3. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la borne électrique d'entrée (100) comporte un corps (101) creux. 4. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de mesure de la tension comportent deux fils électriques (113, 114) raccordés d'un côté à un des points de mesure (108), et, de l'autre à une des entrées d'un amplificateur opérationnel soustracteur (301). 5. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le commutateur (321) est un transistor électrique. 6. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le point de potentiel connu est raccordé à la masse électrique du coupe-circuit (1). 7. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la valeur de ladite résistance (322) est au moins dix fois supérieure à la valeurde la résistance interne (RO) de la borne électrique d'entrée (100) entre lesdits deux points de mesure (108). 8. Coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure (330) d'un potentiel électrique en un point de la borne électrique de sortie (200). 9. Coupe-circuit (1) selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de comparaison des potentiels électriques mesurés sur les bornes électriques d'entrée (100) et de sortie (200). 10. Coupe-circuit (1) selon l'une des 8 et 9, caractérisé en 10 ce que la borne électrique de sortie (200) comporte un corps creux. 11. Méthode de mesure d'un courant électrique délivré par une batterie d'accumulateur (300) et passant par une borne électrique d'entrée (100) d'un coupe-circuit (1) selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes consistant à : 15 relever une première différence de potentiels mesurée par les moyens de mesure de la tension (113, 114, 301) et un premier potentiel du point de mesure (108) sur lequel est branché le circuit électrique (320) ; calculer, en fonction de la valeur de la résistance interne (RO) de la borne électrique d'entrée (100) entre les deux points de mesure (108) et de la 20 première différence de potentiels mesurée, la valeur approchée de l'intensité (I) du courant passant par la borne électrique d'entrée (100) ; fermer le commutateur (321) ; relever une seconde différence de potentiels mesurée par les moyens de mesure de la tension (113, 114, 301) et un second potentiel du point de 25 mesure (108) sur lequel est branché le circuit électrique (320) ; calculer, en fonction de la variation entre les première et deuxième différences de potentiels mesurées, de la variation entre les premier et second potentiels du point de mesure (108), et de la valeur approchée de l'intensité (I) du courant calculée, une valeur affinée de l'intensité (I) du courant passant par la 30 borne électrique d'entrée (100) ; et ouvrir le commutateur (321). 12. Méthode de mesure selon la 11, caractérisée en ce qu'on mesure la température de la borne électrique d'entrée (100) et on mémorise une valeur de la différence entre la valeur approchée et la valeur affinée del'intensité (I) du courant passant par la borne électrique d'entrée (100) à laquelle est associée ladite température. 13. Méthode de mesure selon l'une des 11 et 12, caractérisée en ce qu'on détermine une résistance interne d'un câble d'alimentation électrique (150) branché entre la batterie d'accumulateur (300) et la borne électrique d'entrée (100) et on calcule en fonction de ladite résistance interne et de la variation entre les première et deuxième différences de potentiels mesurées, la valeur de la résistance interne de la batterie d'accumulateur (300). 14. Méthode de mesure selon l'une des 11 à 13, caractérisée en ce que, préalablement à la mise en oeuvre desdites étapes, on ouvre les moyens de contact (3). 15. Méthode de détermination de l'état de moyens de contact (3) d'un coupe-circuit (1) selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce qu'on relève les valeurs de potentiels électriques mesurés par les moyens de mesure (113, 114, 301) sur les bornes électriques d'entrée (100) et de sortie (200), et on en déduit la position ouverte ou fermée des moyens de contact (3). 16. Méthode de détermination selon la 15, caractérisée en ce qu'on déduit des valeurs des potentiels électriques mesurés par les moyens de mesure (113, 114, 301) sur les bornes électriques d'entrée (100) et de sortie (200), l'état d'usure des moyens de contact (3).
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H,G
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H01,G01
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H01H,G01R
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H01H 83,G01R 1,G01R 15
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H01H 83/00,G01R 1/06,G01R 15/12
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FR2900138
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE DE RAMASSAGE CENTRALISE DE DECHETS PAR ASPIRATION
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La présente invention concerne la gestion et l'élimination de déchets ou d'ordures ménagères, et plus particulièrement des systèmes et des procédés de ramassage des déchets et de transport des déchets par des moyens d'aspiration. Des systèmes destines à une utilisation pour transporter des objets et des matér_aux et pour fonctionner à une pression sous-atmosphérique ou d'aspiration ont été suggérés dans divers domaines, comme pour transporter des objets individuels dans des systèmes de tubes pneumatiques et pour transporter des déchets. De tels systèmes pour transporter des déchets, auxquels il est généralement fait référence en tant que systèmes de ramassage des déchets par aspiration, sont conventionnellement dotés d'un ou de plusieurs points d'insertion auxquels des déchets sont introduits dans le système. Les déchets qui sont introduits dans le système à un tel point d'insertion sont ensuite aspirés par dépression de système à travers un système de canalisations de transport qui est couramment posé en sous-sol. Le système de canalisations de transport conduit les déchets ramassés vers un point de ramassage où les déchets transportés sont amassés dans de grands conteneurs qui sont enlevés du point de ramassage sur des véhicules spéciaux qui transportent les conteneurs vers des usines d'élimination de déchets. De tels systèmes traditionnels ont été considérés comme une solution économique, hygiénique et pratique aux problèmes de gestion des déchets urbains d'aujourd'hui, mais ils s'accompagnent également de quelques inconvénients. Un facteur supplémentaire dont l'importance ne cesse de grandir réside dans l'augmentation régulière du volume de déchets à gérer dans les zones résidentielles et commerciales. Une telle augmentation de la quantité de déchets à gérer impose de graves contraintes au type traditionnel de système de ramassage de déchets et nécessite le développement de la technique de gestion des déchets par aspiration. Les systèmes vont être obligés de gérer non seulement des zones résidentielles et commerciales de tailles croissantes, incorporant un plus grand nombre de bâtiments, mais également un accroissement de la quantité de déchets introduits dans le système à chaque point d'insertion sur une période de temps spécifiée. Dans de tels grands systèmes à fortes charges, les temps de vidage des points d'insertion individuels doivent être réduits et le temps de cycle global des systèmes doit être diminué. Une grande inquiétude réside dans le vidage complet et sécurisé aux points individuels dans les plus brefs délais possibles. Traditionnellement, il a été essayé de réduire les temps de vidage aux points d'insertion en augmentant la dépression dans les canalisations de transport du système, mais de telles solutions engendrent de nouveaux problèmes. Ainsi, le niveau accru de dépression augmente le risque de compactage excessif des ordures, ce qui engendre un bouchon susceptible de provoquer un blocage dans les canalisations du système. Par exemple, un tel blocage peut causer l'arrêt de toute une ligne de branche ou de toute une ligne de transport. Une autre manière d'accroître la capacité de vidage d'un système consiste à augmenter le diamètre des canalisations de transport et des branches. Cela est uniquement possible pour les nouveaux systèmes de transport, puisqu'il n'est pas faisable de remplacer les canalisations déjà posées en sous-sol. En pratique, cette solution est également rejetée pour la plupart des nouveaux systèmes car les coûts supplémentaires d'un plus grand système de canalisations et de la génération du même niveau de dépression avec le volume accru de canalisations de transport ne 5 sont pas acceptables. Un objectif général de la présente invention est de suggérer un principe de gestion de déchets pour assurer le ramassage des déchets par aspiration de manière économique, stable à long 10 terme et sécurisée. Un objectif spécifique de l'invention est de fournir un système amélioré de gestion de déchets assurant un tel ramassage de déchets avec une stabilité à long terme en. employant les 15 principes améliorés de gestion des déchets. Un autre objectif spécifique de l'invention est de fournir un procédé amélioré de gestion de déchets à appliquer à un système de ramassage de déchets par aspiration conçu selon les 20 principes inventifs de gestion des déchets. Ces objectifs et d'autres objectifs sont atteints par l'invention telle qu'elle est définie par les revendications annexées. 25 L'invention concerne principalement la gestion de déchets par aspiration dans un système ayant des points espacés d'insertion de déchets desquels les déchets introduits sont transportés par aspiration à travers un système de canalisations de transport de 30 déchets vers un point central de ramassage de déchets. Il a été reconnu que les objectifs ci-dessus sont atteints en réduisant les effets négatifs sur le système qui sont provoqués en faisant varier les environnements pratiques et :Les conditions opérationnelles. Une idée de base consiste à fournir une installation de stockage intermédiaire en aval des points d'insertion. Cela fournit des conditions excellentes pour assurer une gestion des déchets qui est polyvalente et flexible en ce qui concerne la conception générale ou la taille du système et la charge réelle sur le système aux points d'insertion. L'invention s'applique tout aussi bien aux systèmes dans lesquels le point de ramassage est une station centrale immobile de ramassage et aux systèmes mobiles dans lesquels le point de ramassage est desservi par un camion d'aspiration. En fournissant une vanne de décharge de déchets en association avec l'espace de stockage intermédiaire, pour contrôler la décharge de déchets de cet espace, le contrôle du système est optimisé. Dans un mode de réalisation de l'invention, les points d'insertion de déchets sont partitionnés en groupes et les déchets déchargés sont ramassés sur une base de groupe. Plus particulièrement, un système de contrôle est fourni qui sélectionne un groupe à la fois pour le ramassage des déchets du groupe sélectionné. De cette manière, l'utilisation des ressources disponibles dans un système de ramassage des déchets par aspiration est sensiblement améliorée, ce qui se traduit par un système beaucoup plus efficace et beaucoup plus fiable. Ce mode de réalisation de l'invention s'est avéré être particulièrement efficace pour de plus grands systèmes, en combinaison avec le vidage par contrôle de niveau. En effectuant le vidage par contrôle de niveau au niveau du groupe au lieu des points d'insertion individuels, de nombreux inconvénients du vidage par contrôle de niveau conventionnel sont évités tout en conservant ses avantages. En surveillant le niveau de déchets dans les espaces de stockage et en générant des informations de niveau de déchets dans l'espace de stockage respectif, et en contrôlant des moyens de fonctionnement de groupe en réponse aux informations provenant de la surveillance, il est possible de déterminer, pour chaque groupe, si la condition de vidage du groupe est valide. De préférence, chacun d'un certain nombre d'espaces de stockage intermédiaire est doté d'un système d'indication de niveau pour indiquer un niveau inférieur de déchets accumulés dans le déversoir et un niveau supérieur de déchets accumulés dans l'espace de stockage intermédiaire. En mode à forte charge, le système de contrôle surveille les indications de niveau inférieur et ouvre les espaces de stockage intermédiaire en réponse aux niveaux inférieurs indiqués lorsque le système est prêt à ramasser les déchets de ces espaces. En mode à faible charge, les indications de niveau supérieur sont surveillées et les espaces de stockage intermédiaire sont ouverts en réponse aux niveaux supérieurs indiqués. Dans un mode de réalisation pratique de l'invention qui est destiné à des systèmes de type ayant au moins un déversoir de déchets par gravité dans lequel les déchets sont insérés, le stockage intermédiaire fait partie du déversoir par gravité réel et il est connecté au système de canalisations de transport par une vanne de décharge pour lui appliquer la dépression lorsque la vanne est ouverte. Dans un mode de réalisation alternatif, la vanne de décharge est optionnelle et le stockage intermédiaire est formé par le système de canalisations de transport réel. Les deux solutions alternatives sont parfaitement économiques puisque les parties existantes du système sont utilisées avec de faibles modifications. Dans un autre mode de réalisation pratique de l'invention, les déversoirs par gravité sont des déversoirs autonomes d'insertion qui sont connectés au et reçus dans le système de canalisations de transport et qui comprennent des portions supérieure et inférieure de déversoir. En fournissant une jonction entre la partie supérieure et la partie inférieure du déversoir pour le positionner au-dessus de la surface du sol, on obtient un accès très facile pour l'entretien et les réparations. Dans une variante dudit mode de réalisation, ayant une vanne de décharge supportée au niveau de la portion inférieure du déversoir, les moyens de fonctionnement de la vanne sont supportés sur la portion supérieure du déversoir, ils sont étanches par rapport au flux d'air de transport et ils sont connectés aux moyens de transmission qui sont eux-mêmes connectés à une tige de fonctionnement qui est à son tour connectée aux moyens de vanne montés à une extrémité inférieure de la portion inférieure du déversoir. Cette solution fait en sorte que la vanne ne soit pas exposée au flux d'air de déchets du déversoir et du système de canalisations. D'autres avantages proposés par la présente invention vont être appréciés à la lecture de la description ci-dessous des modes de réalisation de l'invention. L'invention, avec d'autres objets et d'autres avantages de celle-ci, va être comprise au mieux par référence à la description suivante en relation avec les dessins annexés, sur lesquels : Figure 1 est un schéma illustrant un exemple d'un premier mode de réalisation illustratif d'un système de ramassage de déchets par aspiration selon l'invention ; Figure 2A est un schéma illustrant un exemple d'un deuxième mode de réalisation illustratif d'un système de ramassage de déchets par aspiration selon l'invention ; Figure 2B est un schéma illustrant un exemple d'un point d'insertion de déchets pour l'utilisation dans le mode de réalisation du système de ramassage de déchets par aspiration illustré sur la figure 2A ; Figure 3 est un schéma illustrant un autre exemple d'un point d'insertion de déchets pour l'utilisation dans un système de ramassage de déchets par aspiration selon l'invention ; Figure 4 est un schéma illustrant un autre exemple d'un point d'insertion de déchets pour l'utilisation dans un système de ramassage de déchets par aspiration selon l'invention ; Figure 5 est un schéma illustrant un exemple d'un quatrième mode de réalisation illustratif d'un système de ramassage de déchets par aspiration selon l'invention Figure 6 est un schéma illustrant un exemple d'un point d'insertion de déchets pour l'utilisation dans le mode de réalisation du système de ramassage de déchets par aspiration illustré sur la figure 5 ; 35 et Figures 7A-B sont des schémas illustrant respectivement une vue de dessus et une vue de côté partiellement en coupe d'un exemple d'un point de ramassage de déchets pour l'utilisation dans un système de ramassage de déchets par aspiration selon l'invention. L'invention va maintenant être expliquée par référence à des modes de réalisation de celle-ci qui sont illustrés sur les dessins annexés et qui exemplifient l'utilisation des principes inventifs de gestion de déchets dans des applications avec un système de ramassage de déchets par aspiration. Un premier mode de réalisation exemplifiant l'invention est illustré sur la figure 1 et concerne un système destiné à gérer des ordures ménagères. I1 faut néanmoins bien insister sur le fait que les illustrations sont utilisées pour décrire des modes de réalisation préférés de l'invention et ne sont pas destinées à limiter l'invention aux détails de ceux-ci. Pour éviter toute conception erronée, il convient également de préciser que le terme ordures ménagères comprend non seulement tous les déchets des individus mais également tous les éléments dans le domaine de l'élimination des déchets, comme le papier, les vêtements, le linge et les emballages. La figure 1 est un dessin très schématique illustrant un exemple d'un système de ramassage de déchets par aspiration 1. Ledit système 1 peut être installé dans une zone résidentielle et/ou commerciale ayant un certain nombre de bâtiments qui ne sont pas illustrés ici. Dans chaque bâtiment est installé au moins un point d'insertion de déchets 2.1-2.3 qui comprend ici un déversoir de déchets par gravité 15 duquel uniquement la partie inférieure est illustrée. Dans cet exemple particulier, les déversoirs de déchets 15 sont des déversoirs verticaux traversant les bâtiments, et normalement chaque déversoir a 9 plusieurs ouvertures d'insertion de déchets 3. Pour les besoins de l'invention, les points d'insertion peuvent être de n'importe quel autre type général, comme les modes de réalisation décrits par la suite de déversoirs autonomes d'insertion. Dans le système 1, chaque déversoir de déchets 15 a une vanne de décharge pouvant être ouverte et fermée 6 qui peut être fournie au sous-sol d'un bâtiment. Lorsqu'elle est ouverte, la vanne 6 ouvre la communication entre le déversoir 15 et un système de canalisations de transport souterrain 4 pour décharger les déchets du déversoir dans la canalisation de transport. Lorsqu'elle est fermée, la vanne de décharge 6 bloque l'extrémité inférieure du déversoir de déchets 15 pour assurer une étanchéité entre le déversoir et le système de canalisations 4. Dans chaque déversoir de déchets 15, l'amont: de la vanne de décharge 6 est formé d'un espace de stockage intermédiaire 5 assurant la fonction principale de l'invention. Au moyen de cet espace de stockage intermédiaire 5, les déchets introduits dans le système à travers une ouverture d'insertion de déchets 3 peuvent être provisoirement stockés avant d'être déchargés dans le système de canalisations de transport 4. Par ce moyen, il est possible de niveler de manière très avantageuse les effets des changements de charge de déchets sur chaque déversoir individuel 15, de manière à ne pas perturber les cycles du système de gestion de déchets. Dans ce mode de réalisation, le système de ramassage de déchets par aspiration 1 contient également un point de ramassage 7 sous la forme d'une station centrale de ramassage immobile qui comprend une source d'aspiration 8 dans laquelle est générée l'aspiration du système qui transporte les déchets déchargés à travers le système de canalisations 4 vers ui compacteur 21 et/ou un séparateur 22 puis vers un conteneur 10. Néanmoins, l'invention n'est pas limitée à cela, et d'autres configurations du système de canalisations de transport 4 et de la station centrale de ramassage 7 sont également faisables. Une configuration alternative de la station centrale de ramassage est schématiquement illustrée par des lignes pointillées sur la figure 1. Dans ce cas, les déchets ramassés sont transportés de la même manière, dans un système de canalisations de transport 604, jusqu'à un point de ramassage 602 par aspiration. L'aspiration est communiquée au système de canalisations 604 par un tube ou une canalisation extensible d'aspiration 631 d'un véhicule d'aspiration 660. Ladite canalisation 631 peut être arrimée à une station d'arrimage 611 pour appliquer l'aspiration aux espaces de stockage intermédiaire à travers la canalisation du véhicule 631 et le système de canalisations de transport 604. Le véhicule d'aspiration 660 contient une source d'aspiration 608 et des équipements de séparation 622, de compactage 621 et de stockage 610 de déchets. Un deuxième mode de réalisation du système de gestion de déchets 101 est illustré sur la figure 2A. Il est ici illustré un exemple très schématique d'un système de transport de déchets 101 de type général qui est largement utilisé pour le ramassage de diverses quantités d'ordures ménagères. Un tel système 1 se compose d'une station centrale de ramassage 107 ayant une source d'aspiration 108, comme un ou plusieurs puissants aspirateurs, des équipements de filtrage, des silencieux et une capacité de stockage 110 pour les déchets ramassés. Les équipements susmentionnés de la station centrale de ramassage peuvent être de n'importe quel type standard utilisé pour de tels systèmes et ils ne sont donc pas spécifiquement décrits ou illustrés dans les présentes. Dans le système conventionnel de base 101, les déchets sont aspirés dans la station centrale de ramassage 107 par une puissante aspiration qui est appliquée à un système de canalisations de transport 104 ayant des canalisations de branche ou de section 105.1, 105.2, 105.3, lorsque le système est en phase active. Les déchets sont introduits à des points d'insertion 102.1, 102.2, 102.3 qui peuvent prendre la forme de déversoirs de déchets s'étendant à travers un bâtiment de stockages multiples ou de déversoirs autonomes d'insertion 115, comme cela est représenté sur la figure 2B, qui sont normalement placés à l'extérieur et qui ont une ouverture d'insertion 103. Les déchets insérés dans un déversoir 115 sont alimentés sans obstruction, par gravité dans le système de canalisations de transport de déchets 104 qui forme ici un espace de stockage intermédiaire 105 pour chaque déversoir de déchets 115. Spécifiquement, les déchets insérés tombent directement dans la branche respective de canalisation de transport 105.1, 105.2, 105.3 et y restent jusqu'à ce que la branche respective soit vidée dans une séquence contrôlée ou préréglée au cours d'une phase active du système 101, en ouvrant une vanne de branche respective 106. 1, 106.2, 106.3. Ainsi, au fur et à mesure que les vannes de branche 106. 1, 106.2, 106.3 sont ouvertes, les déchets provisoirement stockés dans la branche respective de canalisation 105.1, 105.2, 105.3 sont aspirés hors de celle-ci et dans le système de canalisations de transport 104 par une puissante aspiration qui leur est appliquée, puis dans la station centrale de ramassage 107. Dans ce mode de réalisation, les canalisations de branches 105.1, 105.2, 105.3 forment les espaces réels de stockage intermédiaire qui. en combinaison avec les vannes de sectionnement 106.1, 106.2, 106.3 permettent le fonctionnement contrôlé du système selon l'invention. Ce mode de réalisation du système de gestion de déchets 101 est spécifiquement adapté à la gestion efficace en toute sécurité de plus petites quantités de déchets ou de détritus insérés clans les points d'insertion 102.1, 102.2, 102.3 qui sont fournis sous la forme d'assemblages de poubelles à déchets ou à détritus 115 positionnés sur le sol G. De tels assemblages de poubelles de déchets 115 sont de préférence fournis à des positions appropriées directement au-dessus d'une branche de canalisation de transport du système de transport par aspiration 101 pour permettre l'alimentation par gravité des déchets W de chaque assemblage de poubelle de déchets/détritus dans la canalisation ou la branche respective de transport. La figure 3 illustre de manière schématique un mode de réalisation alternatif d'un déversoir autonome d'insertion 215 pour l'utilisation en tant que point d'insertion 202 dans des applications de l'invention. Bien que cela ne soit pas illustré ici, il faut bien se rendre compte que le déversoir d'insertion 215 est doté de moyens d'insertion de déchets adjacents à une extrémité supérieure de celui-ci. A l'extrémité inférieure du déversoir d'insertion 215, c'est-à-dire à sa connexion avec un système de canalisations de transport 204, il est fourni des moyens de vanne de décharge 206 pour fermer et ouvrir de manière sélective une extrémité inférieure du déversoir, ce qui constitue un espace de stockage intermédiaire 205 à l'intérieur de celui-ci pour le stockage temporaire des déchets insérés. Le déversoir d'insertion 215 se compose d'une portion supérieure de déversoir 215A et d'une portion inférieure de déversoir 215B qui sont connectées à travers une jonction à bride 215C à un embranchement 216 du système de canalisations de transport 204. Une superstructure en forme de boîtier 217 est attachée à l'extérieur de la portion supérieure de déversoir 215A, et la superstructure est destinée à recevoir des moyens de fonctionnement de vanne 218 qui, dans ce mode de réalisation, se composent d'un cylindre, comme un cylindre pneumatique. La paroi d'extrémité arrière du cylindre est raccordée de manière pivotante à la portion supérieure de déversoir 215A et l'extrémité libre de sa tige de piston 218A est connectée de manière pivotante à une liaison de transmission rotative 219 qui est également raccordée de manière rotative à la portion supérieure de déversoir 215A. Une tige de fonctionnement de vanne 218B est également connectée de manière pivotante à la liaison de transmission rotative. La superstructure 217 est dotée d'un couvercle sur l'un de ses côtés, et à travers ce couvercle 217A il est possible d'accéder aux moyens de fonctionnement de réparation et aux qui sont également vanne pour effectuer leur entretien et leur équipements de contrôle des moyens de vanne fournis dans la superstructure et qui ne sont pas décrits pas partie avec précision dans les présentes puisqu'ils ne font de l'invention. La tige de fonctionnement 218B s'étend à travers un renfoncement (pas spécifiquement désigné) au bas de la superstructure 217 et dans une extrémité supérieure de l'embranchement 216. Une extrémité inférieure de la tige de fonctionnement 218B se met en prise avec la vanne de décharge 206 pour la manœuvrer entre son état fermé et son état ouvert. La portion inférieure 215B du déversoir 215, la vanne 206 et la tige de fonctionnement 218B sont reçues dans l'embranchement 216 ayant un diamètre suffisamment supérieur à celui de la portion inférieure de déversoir pour permettre à la portion inférieure de déversoir d'être insérée dans celui-ci. L'embranchement 216 est également doté d'une portion adaptée pour recevoir la tige de fonctionnement 218B et les moyens de vanne 206. Les brides des portions supérieure et inférieure de déversoir et de l'embranchement forment la jonction 215C et sont fournies avec la gorge ouverte dans l'embranchement et servant de passage à la tige de fonctionnement 2__8B. Une unité d'étanchéité est également attachée à un côté supérieur des brides formant la jonction et est destinée à assurer l'étanchéité du passage de la tige de fonctionnement 114 dans la gorge de la jonction 215C par rapport au flux d'air de transport dans le système de canalisations de transport 204. L'embranchement 216 a une longueur telle que la jonction 215C est positionnée juste au-dessus du sol G, ce qui permet d'effectuer facilement la réparation et l'entretien de tous les composants et de toutes les pièces associées au déversoir d'insertion 215. Lorsqu'une intervention doit être effectuée sur l'un des moyens de fonctionnement 218, 218A, 219 ou sur un équipement de contrôle, il suffit d'ouvrir le couvercle 217A. Dans un autre mode de réalisation alternatif du point d'insertion qui n'est pas spécifiquement illustré, le déversoir selon l'invention est construit comme une unité, c'est-à-dire que la portion supérieure 215A et la portion inférieure 215B du déversoir d'insertion sont intégrales. Ici, uniquement une bride de connexion est fournie à l'extérieur du déversoir d'insertion 215 au niveau de la transition entre la portion supérieure et la portion inférieure. Dans ce mode de réalisation, la jonction de bride 215C est formée par cette unique bride de connexion et par une bride de connexion de l'embranchement 216. L'avantage de ce mode de réalisation alternatif du déversoir d'insertion est que sa fabrication est sensiblement simplifiée, ce qui permet de minimiser les coûts de sa fabrication. La figure 4 illustre de manière schématique un autre développement du point d'insertion de la figure 3. Ici, le point d'insertion 302 se compose également d'un déversoir autonome d'insertion 315 ayant la même conception générale que celle sur la figure 3 mais avec des moyens de fonctionnement de vanne légèrement modifiés. Les parties de cette conception correspondant à celles du mode de réalisation précédemment décrit portent des numéros de référence correspondant dans une série de 300, et les parties ayant la même conception générale et la même fonction ne sont pas répétées. La principale caractéristique distinctive de cette conception est qu'une portion d'une bride formant le bas de la superstructure 317 est doté d'une extension en forme de boîtier se projetant vers le haut 317B, se composant de quatre parois verticales recouvertes d'un capuchon amovible connectable qui est fourni pour les besoins de l'entretien et/ou de la réparation. Selon la figure 4, la liaison de transmission en pivot 319 est fonctionnellement identique à la liaison de transmission selon le mode de réalisation de la figure 3, mais elle se compose de deux leviers distincts qui sont déplacés l'un par rapport à l'autre dans la direction d'un maneton d'essieu 319A portant lesdits leviers de liaison de transmission. Une première extrémité dudit maneton d'essieu 319A est raccordée de manière pivotante à un palier adapté fourni sur la surface interne de l'une des parois verticales de l'extension de bride 317B tandis qu'une portion intermédiaire du maneton d'essieu est raccordée de manière pivotante à un autre palier fourni sur une paroi latérale verticale opposée de l'extension de bride. L'autre extrémité du maneton d'essieu 319A s'étend à travers et au-delà de ladite dernière paroi latérale mentionnée et porte un levier de liaison de transmission qui est fixé à cette extrémité et qui est à son tour connecté aux moyens de fonctionnement de vanne 318A. Dans une portion entre les parois latérales verticales et donc entre lesdits paliers, le maneton d'essieu 319A porte un autre levier de liaison de transmission qui est connecté à une tige de fonctionnement 318B. En ce qui concerne la liaison de transmission 319 décrite ci-dessus, il faut également insister sur le fait que les leviers sont fixés au maneton d'essieu 319A qui est rotatif dans ses paliers. Evidemment, en utilisant des paliers adaptés ou des joints/garnitures de presse-étoupe supplémentaires, une transmission extrêmement étanche aux fluides du mouvement de fonctionnement des moyens de fonctionnement 318 à la vanne 306 peut être obtenue pour un fonctionnement silencieux et efficace du déversoir d'insertion et de l'ensemble du système de ramassage de déchets. La figure 5 illustre schématiquement un autre mode de réalisation d'un système de gestion de déchets de l'invention, ayant une configuration à branches correspondant généralement et étant illustrée dans une vue similaire à celle du mode de réalisation de la figure 2. Ici, une station centrale de ramassage de déchets 407 est connectée au système de canalisations de transport de déchets 404 à travers une vanne principale 440. Les vannes de sectionnement 430A, 430B, 430C sont fournies pour assurer l'étanchéité des différentes sections A, B, C du système decanalisations de transport entre elles pour garantir une pression suffisante dans les sections individuelles pour le transport efficace par aspiration. En outre, le système de ramassage de déchets par aspiration comprend un système de contrôle 450 pour le vidage contrôlé des déchets dans le système. Le système de contrôle contrôle le vidage des déchets des déversoirs de déchets dans le système de canalisations de transport et le transport par aspiration des déchets à partir des différentes branches AC du système de canalisations de transport 404 jusqu'à la station centrale de ramassage 407 en contrôlant les vannes de décharge 406, les vannes d'entrée d'air 409, les vannes de sectionnement 430A-430C et la vanne principale 440 du système 401, en utilisant une technologie de contrôle acceptée. Ce mode de réalisation n'est pas restreint à l'utilisation de toute conception spécifique des points d'insertion 402, des vannes de décharge 406, des vannes d'entrée d'air 409, des vannes de sectionnement 430A-430C et des vannes principales 440. De la même manière, la station centrale de ramassage de déchets 407 peut être de n'importe quel type conventionnel connu dans l'art. En général, néanmoins, une fois que les déchets ont été transportés jusqu'à la station centrale 407, les déchets sont compactés et stockés dans un ou plusieurs conteneurs. L'idée générale de cet aspect de l'invention est de partitionner les vannes de décharge 406, les vannes d'admission d'air 409 et par conséquent les déversoirs de déchets correspondants 405, en groupes A-C et d'effectuer un vidage contrôlé des déchets en ouvrant les vannes de décharge 406 et en entamant le ramassage des déchets dans un groupe l'un après l'autre. Cette solution s'est avérée être efficace de manière autonome, mais particulièrement efficace en combinaison avec le vidage à niveau contrôlé. Dans ce dernier cas, le vidage à niveau contrôlé est appliqué au niveau du groupe et non pas au niveau des vannes de décharge individuelles 406. En ouvrant les vannes de décharge 406 au niveau du groupe, les déchets d'un nombre adapté de déversoirs de déchets 405 à l'intérieur d'un groupe A-C de déversoirs de déchets sont accumulés et transportés collectivement jusqu'à la station centrale de ramassage 407. De cette manière, l'utilisation des ressources disponibles dans le système de ramassage de déchets par aspiration est sensiblement améliorée. De plus, le flux total entrant de déchets dans un groupe complet ainsi que la capacité totale du groupe peuvent être pris en compte dans le vidage contrôlé des déchets dans le système 401. Les vannes de décharge 406 sont partitionnées en groupes A-C. Néanmoins, il faut bien comprendre que le partitionnement de groupe représenté sur la figure 5 est simplement un exemple, et que d'autres manières de partitionnement des vannes de décharge en groupes sont faisables. Les groupes sont généralement définis en fonction de la structure du système de ramassage de déchets par aspiration et des exigences particulières placées sur le système. Le système de ramassage de déchets est de préférence contrôlé par un système de contrôle informatique, qui a des fonctions de surveillance et de contrôle du système de ramassage de déchets. Normalement, le système de contrôle 450 comprend les fonctions suivantes : a) des fonctions de définition de groupes ; b) des fonctions de sélection de groupes ; c) des conditions de vidage (en option) ; d) des priorités (en option) ; et e) des fonctions de contrôle de système comprenant le contrôle de vannes de décharge et le contrôle d'aspiration de déchets. Les groupes sont normalement configurés par l'administrateur du système dans un menu spécial de définition de groupe. Dans le menu de définition de groupe, l'administrateur définit les vannes d'entrée d'air 409 et les vannes de décharge 406 qui appartiennent aux groupes A-C. De préférence, le système de contrôle 450 peut fonctionner dans différents modes et effectuer un vidage structuré ainsi qu'un vidage à contrôle de niveau. Dans le vidage structuré, le système de contrôle 450 parcourt les groupes A-C l'un après l'autre dans un ordre prédéterminé. En variante, par exemple lors de l'arrêt du système 401 à la fin de la journée, le fonctionnement de groupe peut être désactivé et tous les déversoirs 415 et toutes les canalisations de transport 404 sont vidés dans un ordre prédéterminé et structuré. Dans le vidage à contrôle de niveau, le système de contrôle 450 sélectionne un groupe A-C pour le vidage des déchets sur la base d'informations de signal représentant un ou plusieurs niveaux de déchets provenant d'un ou de plusieurs indicateurs de niveaux ou capteur de niveau dans un système d'indication de niveau du système de ramassage de déchets par aspiration. Cela nécessite normalement l'utilisation de conditions de vidage, une condition de vidage prédéterminée étant donnée pour chaque groupe A-C. De préférence, la condition de vidage pour au moins un groupe est basée sur le nombre de déversoirs de déchets 415 dans le groupe qui sont remplis de déchets au moins jusqu'à un niveau de seuil prédéterminé. Généralement, chaque groupe A-C est associé à une telle condition de vidage. Il faut bien comprendre néanmoins que d'autres types de conditions de vidage peuvent. être utilisés. Une valeur de priorité indique l'importance relative du groupe, et peut être un nombre réel entre 0 et 1. La valeur de priorité pour chaque groupe A-C est normalement déterminée par l'administrateur du système sur la base de la capacité de stockage dans les déversoirs de déchets du groupe A-C, et du flux entrant mesuré ou estimé de déchets c.ans le groupe. D'autres facteurs comme la sensibilité à la surcharge et la disponibilité d'entretien peuvent être considérés dans le réglage de la valeur de priorité d'un groupe. La condition de vidage à contrôle de niveau indique le nombre d'indications de niveau nécessaire avant que le groupe ne soit programmé pour le vidage de déchets. Une tâche principale de la fonction de priorité consiste à déterminer quel groupe A-C parmi un certain nombre de groupes ayant des conditions valides de vidage doit être sélectionné en premier pour vider les déchets. Une variation de cela implique l'utilisation d'un algorithme d'optimisation, qui agence les groupes avec des conditions valides de vidage par ordre de vidage afin d'optimiser le fonctionnement du système de ramassage de déchets par rapport au temps de fonctionnement. L'ordre de vidage obtenu de l'algorithme d'optimisation peut 20 ensuite être modifié sur la base d'une analyse des conséquences en utilisant l'ordre de vidage obtenu. Par exemple, même s'il vaut mieux sélectionner un groupe donné à vider avant un autre groupe par rapport au temps de fonctionnement global, le risque de surcharge de l'autre groupe peut constituer un argument de changement de l'ordre de vidage pour mettre ce groupe en premier dans l'ordre de vidage. Bien que les groupes A-C soient sélectionnés pour le vidage au lieu des vannes individuelles de décharge 406, il n'est pas nécessaire d'ouvrir toutes les vannes de décharge d'un groupe sélectionné. En fait, il peut être avantageux d'ouvrir uniquement les vannes de décharge à l'intérieur d'un groupe qui sont associées à des déversoirs de déchets qui sont remplis de déchets au moins jusqu'à un certain niveau de seuil donné, comme cela va être exemplifié par la suite. Les vannes de décharge 406 à l'intérieur d'un groupe sélectionné A-C sont ouvertes de préférence dans un ordre structuré l'une après l'autre selon une séquence prédéfinie. Par cette technique, le vidage à contrôle de niveau et le vidage structuré (à l'intérieur du groupe sélectionné) peuvent être combinés. Il faut bien comprendre néanmoins qu'il n'est pas nécessaire d'ouvrir toutes les vannes de décharge dans un groupe sélectionné. Une autre améliora ion du vidage à contrôle de niveau est basée sur la compréhension du fonctionnement du système de ramassage de déchets dans différentes conditions de charge. Pour une meilleure compréhension, il est fait référence à la figure 6 qui illustre un exemple schématique d'un déversoir de déchets 415 qui est équipé d'une vanne de décharge 406 pouvant être ouverte et fermée qui est utilisée pour établir la communication entre le déversoir 415 et son espace de stockage intermédiaire 405 et un système de canalisations de transport 404. En outre, le déversoir de déchets 415 a un système d'indication de niveau qui comprend de préférence au moins deux indicateurs de niveaux 441, 442 positionnés à des niveaux différents dans le déversoir 415. Les indicateurs de niveau sont normalement positionnés dans la paroi du déversoir ou à proximité de celle--ci. Un premier indicateur de niveau inférieur 441 est positionné à une première distance au-dessus de la vanne 406 pour générer des informations de signal représentant l'existence de déchets accumulés à un niveau inférieur LL dans le déversoir, et un deuxième indicateur de niveau supérieur 442 est positionné à une distance supérieure au-dessus de la vanne pour générer des informations de signal représentant l'existence de déchets accumulés à un niveau supérieur HL dans le déversoir. De préférence, le deuxième indicateur de niveau supérieur est positionné à proximité d'une ouverture supérieu-~e d'insertion de plancher 403. Tout type conventionnel de capteur de niveau capable de détecter la présence continue de déchets peut être employé, à condition que le capteur n'interfère pas avec le fonctionnement normal du déversoir de déchets. Des exemples d'indicateurs de niveau sont des capteurs mécaniques de niveau (par exemple du type ayant un doigt polarisé par ressort s'étendant dans le déversoir), des capteurs optiques de niveau (par exemple des capteurs de niveau basés sur des photocellules), et des capteurs ultrasoniques. Les informations de signal générées par les indicateurs de niveau sont transférées directement ou par l'intermédiaire d'une unité de contrôle distribué 443 au système de contrôle 450, et le système de contrôle répond aux informations de signal provenant des systèmes d'indication de niveau dans un certain nombre de déversoirs de déchets dans le système de ramassage de déchets pour effectuer le vidage contrôlé des déchets. L'unité de contrôle distribué peut également être utilisée pour envoyer des signaux de contrôle du système de contrôle à la vanne de décharge 406. Le système de contrôle peut fonctionner dans différents modes. I1 est apparent que, lorsque le système de contrôle fonctionne dans un mode de contrôle particulier, il amène le système de ramassage de déchets à fonctionner dans un mode correspondant de ramassage de déchets. Un menu de planification de temps est utilisé par l'administrateur pour configurer quand les différents modes doivent être autorisés selon les profils et les volumes présumés d'élimination de déchets au cours d'une journée. Enfin, les figures 7A et 7B illustrent un mode de réalisation particulièrement préféré d'une station centrale de ramassage de déchets 507 agencée dans un bâtiment 560 contenant une source d'aspiration sous la forme d'une unité de ventilation 508, un conteneur de déchets 510 et tous les autres composants, comme les filtres, les désodorisants, etc. de la station centrale. Bien que la station centrale de ramassage 7 illustrée très schématiquement sur la figure 1 contienne un séparateur 22 et un compacteur 21 à côté d'une extrémité courte du conteneur associé 10, les figures 7A et 7B illustrent un conteneur 510 ayant un séparateur 522 qui est intégré dans une portion supérieure d'une extrémité du conteneur 510. En plus d'être très compacte, une telle configuration de station centrale de ramassage permet de se passer d'un compacteur dans certaines applications. En intégrant le séparateur 522 dans la zone supérieure d'une extrémité du conteneur 510, les déchets séparés sont dans certaines circonstances jetés contre une paroi du conteneur 510 avec une telle force que les déchets sont ainsi automatiquement compactés à un degré acceptable. Les modes de réalisation décrits ci-dessus sont simplement donnés à titre d'exemples, et il faut bien comprendre que la présente invention n'est pas limitée à ces modes de réalisation. D'autres modifications, d'autres changements et d'autres améliorations qui conservent les principes de base sous-jacents divulgués et revendiqués dans les présentes sont dans le périmètre et dans l'esprit de l'invention. Des caractéristiques de différents modes de réalisation divulgués et des variations peuvent être librement combinées entre elles, et l'invention couvre également toutes ces combinaisons
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L'invention concerne un système et un procédé pour le ramassage centralisé d'ordures ménagères ayant un ou plusieurs points d'insertion (2.1, 2.2, 2.3), un système de canalisations de transport pour transporter lesdits déchets par aspiration du ou des points d'insertion à un point de ramassage (7)qui sont caractérisés par un espace de stockage intermédiaire (5) dans lesquels les déchets insérés sont stockés avant d'être transportés jusqu'au point de ramassage.
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1. Système (1 ; 101 ; 401) pour le ramassage centralisé d'ordures ménagères (W) ayant un ou plusieurs points d'insertion (2.1, 2.2, 2.3 ; 102.1 ; 102.2 ; 102.3 ; 202 ; 302 ; 402), un système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604) pour transporter lesdits déchets par aspiration du ou des points d'insertion à un point de ramassage (7 ; 107 ; 407 ; 507 ; 607), caractérisé par un espace de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) dans lequel les déchets insérés sont stockés avant d'être transportés jusqu'au point de ramassage. 2. Système (1 101 ; 401) selon la 1, caractérisé en ce que le système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 104' ; 304 ; 404 ; 504) est connecté à un point de ramassage (7 ; 107 ; 407 ; 507) qui est une station centrale immobile de ramassage de déchets ayant une source d'aspiration (8 ; 108) et un conteneur de ramassage de déchets (10 ; 110). 3. Système (1 ; 101 ; 401) selon la 1, caractérisé en ce que le système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 604) est connecté à travers une station d'arrimage (611) à un point de ramassage (607) qui est un véhicule (660) ayant une source d'aspiration (608) et un conteneur de ramassage de déchets (610). 4. Système (1 101 ; 401) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par une vanne de décharge de déchets (6 ; 106.1 ; 106.2, 106.3 ; 206 ; 306 ; 406) fournie pour établir une communication entre l'espace de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) et lesystème de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604) lorsqu'elle est ouverte. 5. Système (1 ; 101 ; 401) selon la 4, caractérisé par un système de contrôle (450) pour contrôler le vidage des déchets des espaces de stockage intermédiaire (405) dans le système de canalisations de transport (404) et pour ramasser les déchets transportés au point de ramassage de déchets (407) et en ce que le système de contrôle (450) comprend des moyens (443), fonctionnant sur les groupes (A, B, C) de vannes de décharge (406), pour sélectionner un groupe à la fois pour ouvrir les vannes de décharge de déchets à l'intérieur du groupe sélectionné et pour entamer le ramassage des déchets déchargés. 6. Système {1 ; 101 ; 401) selon la 5, caractérisé en ce que le système comprend en outre un système d'indication de niveau (441, 442) dans chacun d'un certain nombre d'espaces de stockage intermédiaire (405) pour générer des informations de signal représentant le niveau de déchets dans l'espace de stockage intermédiaire respectif, et les moyens de fonctionnement de groupe (443) répondent aux informations de signal des systèmes d'indication de niveau (441, 442) pour déterminer, pour chaque groupe (A, B, C), si la condition de vidage du groupe est valide. 7. Système (1 ; 101 ; 401) selon la 6, caractérisé en ce que chaque système d'indication de niveau (441, 442) comprend un premier indicateur de niveau inférieur (441) pour générer des informations de signal représentant l'existence de déchets accumulés à un premier niveau inférieur (LL) dans l'espace de stockage intermédiaire (405), et un deuxième indicateur de niveau supérieur (442) pour générer desinformations de signal représentant l'existence de déchets accumulés à un deuxième niveau supérieur (HL) dans l'espace de stockage intermédiaire et les moyens de fonctionnement de groupe (443) comprennent des moyens pour faire fonctionner le système de ramassage de déchets en mode à faible charge et en mode à forte charge respectivement, pendant des périodes prédéterminées de temps, dans lequel le premier niveau inférieur est utilisé comme niveau de série en mode à forte charge, et le deuxième niveau supérieur est utilisé comme niveau de seuil en mode à faible charge. 8. Système (1 101 ; 401) selon l'une quelconque des 1 à 7 ayant au moins un déversoir de déchets par gravité (15 ; 115 ; 215 ; 315 ; 415) dans lequel des déchets sont insérés, caractérisé en ce que l'espace de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) fait partie du déversoir par gravité et est connecté au système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604) à travers une vanne de décharge (6 ; 106.1 ; 106.2, 106.3 ; 206 ; 306 ; 406) pour lui appliquer l'aspiration lorsque la vanne est ouverte. 9. Système (1 ; 101 ; 401) selon l'une quelconque des 1 à 3, ayant au moins un déversoir de déchets par gravité (115) dans lequel des déchets sont insérés, caractérisé en ce que l'espace de stockage intermédiaire (105) pour chaque déversoir de déchets par gravité est formé par le système de canalisations de transport (104). 10. Système (1 ; 101 ; 401) selon l'une quelconque des 1 à 8, ayant au moins un déversoir de déchets par gravité (15 ; 115 ; 215 ; 315 ; 415) dans lequel des déchets sont insérés, caractérisé en ce que les déversoirs par gravitésont des déversoirs autonomes d'insertion qui sont connectés à des intervalles espacés au système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604), l'extrémité supérieure de chaque déversoir au-dessus du sol a une ouverture d'insertion pouvant être fermée (3 ; 103), l'extrémité inférieure de chaque déversoir au-dessous du sol (G) est connectée au système de canalisations de transport, ledit déversoir (15 ; 115 ; 215 ; 315 ; 415) comprend une portion supérieure de déversoir (215A ; 315A) et une portion inférieure de déversoir (215B ; 315B), et au moins une jonction (215C ; 315C) dans la zone de transition entre la portion supérieure de déversoir et la portion inférieure de déversoir, la portion inférieure de déversoir étant reçue dans un embranchement (216 ; 316) s'étendant du système de canalisations de transport et l'embranchement ayant une longueur par rapport à la profondeur du système de canalisations de transport au-dessous de la surface du sol telle que la jonction est positionnée au-dessus de la surface du sol. 11. Système (1 ; 401) selon la 10, caractérisé en ce que le déversoir par gravité (15 ; 215 ; 315 ; 415) communique avec le système de canalisations de transport (4 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504) à travers des moyens de vannes (6 ; 206 ; 306 ; 406) fournis dans le déversoir, la portion supérieure de déversoir (215A ; 315A) comprend une superstructure en forme de boîtier (217 ; 317) qui est attachée à la portion supérieure de déversoir et à laquelle des moyens de fonctionnement de vannes (218 ; 318) sont raccordés, lesdits moyens de fonctionnement de vannes étant connectés à une liaison de transmission (219 ; 319) à laquelle est également connectée une extrémité d'une tige de fonctionnement (218B ; 318B) qui, à son autre extrémité, est connectée aux moyens de vannes (206 ; 306) montés à une extrémité inférieure de la portion inférieure de déversoir (215B ; 315B). 12. Système (1 ; 401) selon la 11, caractérisé en ce que la jonction (315C) est dotée d'une extension se projetant vers le haut (315D) dans laquelle un maneton d'essieu (319B) de la liaison de transmission (319) est raccordé de manière pivotante, un levier de la liaison de transmission étant fixé au dit maneton d'essieu à l'intérieur de l'extension et un autre levier de la liaison de transmission étant fixé au maneton d'essieu à l'extérieur de ladite extension. 13. Système (1 ; 401) selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que le déversoir d'insertion (215 ; 315) est conçu en tant qu'unité avec la portion supérieure de déversoir (215A ; 315A) et la portion inférieure de déversoir (215B ; 315B) qui font partie intégrale l'une de l'autre et une bride de connexion formant la jonction (215C ; 315C) est fournie en externe sur le déversoir d'insertion à une transition entre la portion supérieure et la portion inférieure de déversoir. 14. Système (1 ; 1.01 ; 401) selon l'une quelconque des 1 et 2 et 4 à 13, caractérisé en ce que les déchets ramassés sont transportés par le systeme de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504) à la station centra _e immobile de ramassage de déchets ayant un système de ventilateur (8 ; 108 ; 508) connecté à une extrémité d'au moins un conteneur de déchets (10 ; 110 ; 510) à travers un séparateur (22 ; 522) et ayant le système de canalisations de transport connecté à la même extrémité du conteneur. 15. Système (1 ; 101 ; 401) selon la 14, caractérisé en ce que le séparateur (522) est intégré au conteneur respectif (510). 16. Système (1 ; 101 ; 401) selon l'une quelconque des 1 à 14 caractérisé en ce qu'un séparateur et un compacteur (22, 21 ; 622, 621) sont connectés à ladite extrémité du conteneur (10 ; 610). 17. Système (1 ; 101 ; 401) selon l'une quelconque des 3 à 17, caractérisé en ce que l'aspiration lui est communiquée à travers un tube ou une canalisation d'aspiration extensible (631) du véhicule (660), ladite canalisation peut être arrimée à la station d'arrimage (611) pour appliquer l'aspiration à l'espace ou aux espaces de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) à travers la canalisation du véhicule et le système de canalisations de transport (604), et le véhicule contient des équipements de séparation, de compactage et de stockage de déchets (622, 621 et 610, respectivement). 18. Procédé de ramassage centralisé d'ordures ménagères (W) dans un système (1 ; 101 ; 401) pour le ramassage centralisé d'ordures ménagères (W) en transportant lesdits déchets par aspiration à partir d'un ou plusieurs points d'insertion (2.1, 2.2, 2.3 ; 102.1 ; 102.2 ; 102.3 ; 202 ; 302 ; 402) à travers un système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604) et jusqu'à un point de ramassage (7 ; 107 ; 407 ; 507 ; 607), caractérisé par le stockage de déchets insérés dans un espace de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) avant de transporter lesdits déchets jusqu'au point de ramassage. 19. Procédé selon la 18, caractérisé par la génération de l'aspiration pour transporter lesdits déchets insérés à partir d'espaces de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) jusqu'au point de ramassage (7 ;107 ; 407 ; 507 ; 607), dans une station centrale immobile de ramassage de déchets. 20. Procédé selon la 18, caractérisé par la génération de l'aspiration pour transporter les déchets insérés à partir d'espaces de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) jusqu'au point de ramassage (7 ; 107 ; 407 ; 507 ; 607), dans un véhicule mobile d'aspiration (660). 21. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 20, caractérisé par l'établissement de communication entre l'espace de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) et le système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604) en ouvrant une vanne de décharge de déchets (6 ; 106.1 ; 106.2, 106. 3 ; 206 ; 306 ; 406). 22. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé par le contrôle du vidage des déchets à partir d'espaces de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405) dans le système de canalisations de transport (4 ; 104 ; 204 ; 304 ; 404 ; 504 ; 604) et le ramassage des déchets transportés au point de ramassage des déchets (7 ; 107 ; 407 ; 507 ; 607), fonctionnant sur des groupes (Gl-G5) de vannes de décharge de déchets, en sélectionnant un groupe à la fois pour ouvrir des vannes de décharge de déchets à l'intérieur du groupe sélectionné et pour entamer le ramassage des déchets déchargés. 23. Procédé selon la 22, caractérisé par la surveillance du niveau de déchets dans les espaces de stockage intermédiaire (5 , 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405), en générant des informations de signal qui représentent le niveau de déchets dans l'espace de stockage intermédiaire respectif,et le contrôle de moyens de fonctionnement de groupe (443) qui répondent aux informations de signal provenant de la surveillance du niveau de déchets, pour déterminer, pour chaque groupe (A, B, C), si la condition de vidage du groupe est valide. 24. Procédé selon la 23, caractérisé par la détection du niveau de déchets dans les espaces de stockage intermédiaire (5 ; 105.1, 105.2, 105.3 ; 205 ; 305 ; 405), en générant des informations de signal qui représentent l'existence de déchets accumulés à un premier niveau inférieur (LL) dans ceux-ci, en générant des informations de signal qui représentent l'existence de déchets accumulés à un deuxième niveau supérieur (HL) et en faisant fonctionner le système de ramassage de déchets (1 ; 101 ; 401) en mode à faible charge et en mode à forte charge respectivement, pendait des périodes prédéterminées de temps, dans lequel le premier niveau inférieur (LL) est utilisé comme niveau de seuil en mode à forte charge, et le deuxième niveau supérieur (HL) est utilisé comme niveau de seuil en mode à faible charge. 25. Procédé selon l'une quelconque des 18-24, caractérisé en ce que les déchets insérés dans un déversoir par gravité (115) sont alimentés sans obstruction par gravité dans le système de canalisations de transport de déchets (104) formant un espace de stockage intermédiaire (105) pour chaque déversoir de déchets par gravité (115).
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B
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B65
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B65F
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B65F 9
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B65F 9/00
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FR2890710
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A1
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ARBRE CREUX POUR LA TRANSMISSION DE COUPLE ET SON PROCEDE DE FABRICATION.
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La présente invention concerne un arbre creux qui est doté de profilages extérieurs prévus sur ses deux extrémités pour la transmission de couple, tels que des dentures longitudinales, des dentures de courroie trapézoïdale, des profils polygonaux ou similaires, les zones d'arbre intercalées présentant des diamètres plus faibles que les profilages. De tels arbres creux peuvent servir à l'entraînement d'ensembles, par exemple des pompes à huile, celui-ci avec la partie centrale étant plus étroit pour des raisons de place que les extrémités sur lesquelles les dentures sont 15 imprévues. Une proposition de fabrication de tels arbres dépasse le fait de fabriquer ces arbres d'une seule pièce par extrusion à froid. Dans le cas présent, l'un des profilages devrait être élargi après la fabrication de la zone d'arbre creux. De tels élargissements ne peuvent être fabriqués que dans des outils spéciaux très compliqués et exigent donc une proportion importante du travail complémentaire. De ce fait, des frais supplémentaires importants sont occasionnés. La présente invention avait pour objectif de créer un arbre creux du type mentionné au début qui se caractérise par une fabrication particulièrement simple, avantageuse et rapide ainsi que par une précision élevée et également de mettre à disposition des procédés pour sa fabrication avantageuse, rapide et précise. Selon l'invention, ce résultat est obtenu avec un arbre creux du type indiqué au début par le fait que cet arbre creux peut être assemblé ou est assemblé à partir de deux composants, dont l'un contient le tronçon d'arbre creux et qui contient un profil, et sur le côté, opposé au profil, de l'arbre un assemblage par emboîtement extérieur et transmettant le couple, et l'autre composant étant un composant en forme de manchon avec le second profil et un profil intérieur et transmettant le couple d'un assemblage par emboîtement. Dans le cas présent, il est avantageux que le façonnage de la partie en forme d'arbre creux, des profilages, et d'un profilé de l'assemblage par emboîtement d'un composant et/ou le façonnage de l'autre composant s'effectue par extrusion à froid à partir d'une ébauche massive. Il peut être utile dans le cas présent de prévoir un ajustement serré entre le profil intérieur et le profil extérieur de l'assemblage par emboîtement, de sorte que, après l'emboîtement du manchon pendant le transport, la manipulation et le montage, celui-ci ne peut pas tomber dans la partie en forme d'arbre. Lorsque les deux profilages prévus sur les extrémités d'arbre sont dotés de différents diamètres, il est opportun que le profilage plus petit soit prévu sur le composant en forme de manchon et le profilage plus grand soit fabriqué d'une seule pièce avec la partie en forme de tube. Pour la fabrication de la partie d'arbre creux avec un profilage conçu sur une de ses extrémités avec un diamètre plus grand que le diamètre d'arbre et transmettant le couple, 2890710 3 comme un profil d'arbre cannelé et un profil extérieur, transmettant le couple et prévu sur l'extrémité d'arbre opposée, d'un assemblage par emboîtement, il est avantageux de prévoir au moins certaines des étapes de procédé mentionnées ci-dessous: a) tronçonnage d'une ébauche de matériau à partir d'un matériau en barre, b) un premier embouti, la fabrication d'une zone creuse en forme d'écuelle s'effectuant avec une embase massive et la zone d'écuelle correspondant au moins approximativement au diamètre intérieur et au diamètre extérieur de la partie profilée, c) un second embouti, un prolongement de la zone creuse s'effectuant à partir de l'embase par extrusion à froid, d) perforation du fond de l'écuelle e) extrusion des tubes, le début de la 20 fabrication du corps d'arbre creux s'effectuant par extrusion à froid, f) une première réduction du diamètre et de l'épaisseur de paroi ainsi qu'un prolongement de la partie d'arbre creux selon l'étape e) et la formation d'une zone de col épaissie par rapport au diamètre extérieur de l'arbre creux à la suite de la zone prévue pour la formation du profilage par extrusion à froid, g) une seconde réduction au moins approximativement à partir de la zone en forme de bague annulaire et un prolongement de la partie d'arbre creux selon l'étape f) par extrusion à froid, h) pressage final par extrusion à froid de 35 la zone de profil sous la forme de la denture 2890710 4 extérieure par l'introduction d'un mandrin dans le contour intérieur de la zone de profil avec un diamètre identique, un poinçon en forme de bague et entourant le mandrin pénétrant dans la zone avant de la zone d'extrémité et refoulant alors du matériau dans la contre-denture d'une matrice posée autour de la zone prévue pour la formation de la denture, en cas de formation d'une saillie axiale, i) éventuellement en même temps que l'étape h), la production du profil extérieur de l'assemblage par emboîtement dans la zone, opposée à la zone de profil, de l'arbre creux par extrusion à froid, j) tournage de la saillie. Pour la fabrication de la douille avec un profilage extérieur et un profil intérieur d'un assemblage par emboîtement, au moins certaines des étapes de procédé mentionnées peuvent convenir de façon particulièrement avantageuse: a) tronçonnage d'une ébauche de matériau à partir d'un matériau en barre b) embouti et en même temps formation du profil intérieur de l'assemblage par emboîtement, de préférence à la cote de profil finale par extrusion à froid, c) perforation du fond, d) tournage du diamètre extérieur, e) fabrication du profil extérieur par extrusion à froid, un mandrin avec un profil correspondant au profil intérieur de l'assemblage par emboîtement étant introduit dans le même élément et un poinçon de forme annulaire, entourant le mandrin, pénétrant dans la zone avant opposée au fond perforé et du 2890710 5 matériau étant alors refoulé dans la contre-denture, posé auparavant autour de la zone prévue pour la formation du profil extérieur, d'une matrice, une saillie axiale étant formée, f) tournage de la hauteur de douille pour atteindre la cote finale, donc enlèvement de la saillie axiale. Pour la fabrication ultérieure d'un arbre creux, au moins trois des étapes mentionnées ci- dessous peuvent convenir de façon particulièrement avantageuse avant ou après l'emboîtement ou l'enfoncement de la douille sur l'arbre au moyen de l'assemblage par emboîtement. a) tournage de la zone à l'intérieur de la zone de profil réalisée d'une seule pièce avec le profil d'arbre comme siège de palier, b) fabrication d'une encoche dans la zone d'extrémité extérieure du profil, c) fabrication d'un chanfrein au début du contour intérieur dans la zone du profil, d) fabrication d'une découpe libre dans la zone d'extrémité du contour intérieur cylindrique dans la zone du profil. Dans le cas présent, il peut-être avantageux d'effectuer un traitement thermique ou un traitement superficiel entre certaines étapes du procédé, en particulier un recuit d'adoucissement, de sorte que le matériau, dont la structure a été consolidée par le formage à froid lors des étapes précédentes, sera ramolli à nouveau, par exemple lors de la fabrication du corps d'arbre creux avec le premier profil formé entre les étapes b) et c), d) et e), e) et f), f) et g) ainsi que g) et h) ; lors de la 2890710 6 fabrication du manchon entre les étapes d) et e). A l'aide des figures en 1 - 19, l'invention est expliquée de façon plus détaillée. Dans le cas présent, la figure 1 montre un arbre creux selon l'invention ou un arbre creux fabriqué selon un procédé inventif, Les figures 2 à 19 les différentes étapes du procédé pour la fabrication d'un arbre selon la 10 figure 1. L'arbre de pompe à huile 1 selon la figure 1 est conçu comme arbre creux et présente sur ses extrémités des profilages extérieurs sous la forme de profilages d'arbre ou de dentures longitudinales 2, 3. Entre les deux zones de profil 2, 3 se trouve une partie 4 de forme tubulaire, qui présente au moins sur des zones partielles un diamètre plus faible que les profilages 2, 3. Le profil 3 et la partie 4 tubulaire sont conçus d'une seule pièce ou en une seule partie dans le présent exemple de réalisation et sur l'extrémité, opposée au profil 3, de l'arbre, le manchon 7, qui porte le profil 2, est emboîté au moyen d'un assemblage par emboîtement 5, 6 transmettant le couple, qui sera décrit encore ci-dessous. L'assemblage par emboîtement 5 et 6 est conçu comme un ajustement serré. Aussi bien la partie 4 de forme tubulaire que la partie de profil 3 conçue ainsi d'une seule pièce de même que le manchon 7 sont fabriqués par formage à froid, comme ceci est expliqué ci-dessous, tout du moins en ce qui concerne ses zones fonctionnelles. 2890710 7 Dans le cas présent, la figure 2 montre une ébauche 8 séparée d'un matériau en barre par tronçonnage, ici le sciage. A partir de cette ébauche, la partie 9 selon la figure 3 est fabriquée dans une opération désignée par "embouti I" dans un procédé d'extrusion à froid. Dans une opération désignée par "embouti II", la partie en forme de douille et désignée par 10, selon la figure 4, est fabriquée par extrusion à froid. Dans une opération "perforation" le fond 11 (voir figure 4) du composant 10 en forme de douille est enlevé, de sorte qu'il se forme un composant 12 selon la figure 5, qui ne présente alors plus de fond. Dans une étape de procédé désignée par "extrusion des tubes", du matériau est refoulé essentiellement à partir de la zone 13 selon la figure 5 et la zone creuse 14 du composant 15 selon la figure 6 est fabriquée. Dans l'étape de travail désignée par "réduction I", la zone d'arbre creux 16 du composant 17 selon la figure 7 est fabriquée essentiellement à partir de la zone 14 selon la figure 6. Dans le cas présent, également une zone de col 18 est formée à la suite de la zone prévue pour la formation du profil 3. Dans une opération de travail consécutive, qui est désignée par "réduction II", la partie désignée ici par 16 est rétrécie par extrusion à froid au moins approximativement à partir de la zone 18 en forme de col selon la figure 7 et la 2890710 8 zone d'arbre creux 20 d'un composant 21 selon la figure 8 est générée. Dans l'étape de procédé désignée par "pressage final", on fabrique le composant 22 selon la figure 9 avec le profilage extérieur 3, qui est nettement plus visible sur la figure 10, laquelle montre un extrait X agrandi de la figure 9. Lors de la même opération, on peut former sur les extrémités, opposées à la denture 3, de la zone d'arbre creux 23 le profilage 5, c'est-à-dire une arête polygonale pour un assemblage par emboîtement transmettant le couple. Ce détail est représenté dans une échelle agrandie sur la figure 11, qui montre une coupe selon la ligne XI de la figure 9. Le profilage 3 est formé par le fait qu'une matrice dotée d'un contreprofilage est posée autour de la zone désignée par 19 sur la figure 8, un mandrin est également introduit dans le contour intérieur de la zone 19 et un poinçon de forme annulaire - représenté partiellement sur la figure 10 et désigné par 25 - se déplace vers la face frontale 26 (voir figure 8) , pénètre dans la zone 19 et refoule en cas de matériau dans la denture de la matrice, de sorte que la denture 3 est formée. Dans le cas présent, on forme également une saillie 27, comme ceci est visible en particulier sur la figure 10. La saillie 27 est tournée dans le processus "tourner longueur" sur la ligne 28 selon la figure 12, de sorte que l'arbre creux est formé alors avec sa zone 4 et la zone de denture 3 prévue d'une seule pièce dessus et le profil 6 extérieur d'un assemblage par emboîtement, comme représenté sur la figure 1. 2890710 9 La fabrication de la douille 7 avec le profil extérieur 2 et avec le profil extérieur 6 d'un assemblage par emboîtement est représentée sur les figures 13 à 19. Avec l'étape de travail désignée par "sciage", on forme une ébauche 30 selon la figure 13. Dans le processus de travail "embouti" représenté sur la figure 14, on fabrique un composant 31 en forme d'écuelle avec une zone 32 cylindrique et un fond 33. Lors de l'étape de procédé montrée sur la figure 14, également le profil 5 intérieur de l'assemblage par emboîtement transmettant le couple est fabriqué sous la forme d'une arête polygonale par l'étape de procédé d'extrusion à froid montrée sur la figure 14. Le profilage 5 est visible nettement sur la figure 15, qui montre une vue depuis la direction de la flèche XV-XV sur la figure 14. Dans le processus de travail représenté par "perforation" selon la figure 16, le fond 33 (figure 15) est partiellement enlevé. Dans l'étape de travail désignée par "tournage 1" selon la figure 17, le diamètre extérieur 34 du composant 7 en forme de manchon est façonné au tour. Dans l'étape de travail selon la figure 19, qui est désignée par "réduction de denture", le profil extérieur 2 profil est généré pratiquement de façon identique comme le profil 3 dans l'étape de procédé selon la figure 9. Egalement dans l'étape de procédé, dans laquelle le manchon 7 selon la figure 19 est doté du profil de denture 2, un mandrin correspondant au profil 5 est entré axialement dans le profilage 5 et un poinçon 35 en forme de bague bute contre la face frontale 36 (figure 18), du matériau provenant de la zone avant étant appuyé par extrusion à froid dans une matrice posée autour du diamètre extérieur 34 cylindrique, qui présente la forme opposée du profilage 2, dans ce contre-profilage, de sorte qu'une saillie 37 occasionnée alors est enlevée 19 dans un processus de travail "tournage 2" selon la figure 19. Avant ou également après l'assemblage des composants 4 et 7, la zone 38, qui peut servir par exemple de siège de palier, peut être formée par tournage, une encoche 39 peut être tournée dans la zone d'extrémité extérieure du profil 3, de la même façon qu'un chanfrein 40 et une rainure de dégagement 41 sur l'extrémité de la zone 38 cylindrique. 2890710 11
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Selon l'invention, l'arbre est caractérisé en ce que l'arbre creux peut être composé ou est composé de deux composants, dont l'un contient une partie d'arbre et le profil (2, 3), et sur le côté, opposé au profil de l'arbre un profil (2, 3) extérieur, transmettant le couple, d'un assemblage par emboîtement, et l'autre composant étant un composant de type douille avec le second profil et un profil intérieur, transmettant le couple, d'un assemblage à emboîtement (5, 6).
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1. Arbre creux avec des profilages améliorés prévus sur ses deux extrémités pour la transmission de couple, comme des profils d'arbre cannelé, des zones d'arbre intercalées présentant des diamètres plus faibles qu'au moins un des profilages, caractérisé en ce que l'arbre creux peut être composé ou est composé de deux composants, dont l'un contient une partie d'arbre et le profil (2, 3), et sur le côté, opposé au profil de l'arbre un profil (2, 3) extérieur, transmettant le couple, d'un assemblage par emboîtement, et l'autre composant étant un composant de type douille avec le second profil et un profil intérieur, transmettant le couple, d'un assemblage à emboîtement (5, 6). 2. Arbre creux selon la 1, caractérisé en ce que le façonnage de la partie en forme d'arbre creux, du profilage et l'un des profils de l'assemblage par emboîtement (5, 6) et/ou le façonnage de l'autre composant s'effectue par extrusion à froid à partir d'une ébauche (8) massive. 3. Arbre creux selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un ajustement serré est prévu entre le profil (2, 3) intérieur et le profil extérieur de l'assemblage par emboîtement (5, 6). 4. Arbre creux selon l'une quelconque des 1 à 3, sur lequel les profilages prévus sur les extrémités de l'arbre présentent différents diamètres, caractérisé en ce que le 2890710 12 profilage avec un diamètre plus faible est prévu sur le composant (14, 17) de type douille. 5. Procédé pour la fabrication d'un arbre creux, en particulier selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'une partie d'arbre creux est dotée d'un profilage transmettant le couple, conçu sur l'une de ses extrémités avec un diamètre plus grand que le diamètre d'arbre, de même que d'un profil d'arbre cannelé et d'un profil extérieur transmettant le couple, prévu sur l'extrémité d'arbre opposée, d'un assemblage par emboîtement, pour la fabrication duquel on mentionne au moins des étapes individuelles, mentionnées ci-dessous. a) tronçonnage d'une ébauche de matériau à partir d'un matériau en barre, b) un premier embouti, la fabrication d'une zone creuse de type écuelle s'effectuant avec une embase massive par extrusion à froid et la zone d'écuelle correspondant au moins approximativement au diamètre intérieur et au diamètre extérieur (34) de la partie de profil, c) un second embouti, un prolongement de la zone creuse (14) à partir de l'embase s'effectuant par extrusion à froid, d) perforation du fond d'écuelle, e) extrusion des tubes, le début de la fabrication du corps d'arbre creux s'effectuant 30 par extrusion à froid, f) première réduction du diamètre et de l'épaisseur de paroi ainsi que prolongement de la partie d'arbre creux et formation d'une zone de col, épaissie par rapport au diamètre extérieur de l'arbre creux, à la suite de la zone prévue pour la formation du profilage par extrusion à froid, g) seconde réduction au moins approximativement à partir de la zone en forme de col et prolongement de la partie d'arbre creux par extrusion à froid, h) pressage final de la zone de profil sous la forme de la denture extérieure par introduction d'un mandrin dans le contour intérieur dans la zone de profil avec un diamètre identique, un poinçon annulaire, entourant le mandrin, pénétrant dans la zone avant de la zone d'extrémité et refoulant alors du matériau dans la contre-denture d'une matrice, qui est posée dans la zone prévue pour la formation de la denture, avec formation d'une saillie axiale par extrusion à froid, i) éventuellement en même temps que l'étape h) production du profil extérieur de l'assemblage à emboîtement dans la zone, opposée à la zone de profil, de l'arbre creux par extrusion à froid, j) tournage de la saillie. 6. Arbre creux selon la 5, caractérisé en ce qu'un traitement thermique, en particulier un recuit d'adoucissement, s'effectue entre certaines étapes, de préférence entre les étapes b) et c) , d) et e), e) et f), f) et g), ainsi qu'entre g) et h). 7. Procédé pour la fabrication d'une douille avec un profilage extérieur et un profil intérieur d'un assemblage par emboîtement, en particulier pour un composant selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé par au moins certaines des étapes suivantes. a) tronçonnage d'une ébauche de matériau à partir d'un matériau en barre, b) embouti, dans le cas présent en même temps formation du profil intérieur de l'assemblage par emboîtement, de préférence à la cote de profil finale par extrusion à froid, c) perforation du fond d) tournage du diamètre extérieur, e) fabrication du profil extérieur par extrusion à froid, un mandrin avec un profil correspondant au profil intérieur de l'assemblage par emboîtement (5, 6) étant introduit dans celui-ci et un poinçon de forme annulaire (2, 5), entourant le mandrin, pénétrant dans la zone avant opposée au fond perforé et refoulant alors du matériau dans la contre-denture d'une matrice, qui a été posée autour de la zone prévue pour la formation de la denture, alors formation d'une saillie axiale f) tournage de la hauteur de douille à la cote finale, alors enlèvement de la saillie axiale. 8. Procédé pour la fabrication d'un arbre creux, en particulier selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé par au moins deux des étapes mentionnées ci-dessous avant ou après l'emboîtement ou l'enfoncement de la douille (7) sur l'arbre au moyen de l'assemblage par emboîtement (5, 6) . a) tournage d'une partie à l'intérieur du profil formé d'une seule pièce avec le profil d'arbre b) fabrication d'une rainure dans la zone d'extrémité extérieure du profil, c) fabrication d'un chanfrein au début du contour intérieur dans la zone du profil, d) fabrication d'une rainure de dégagement dans la zone d'extrémité du contour intérieur cylindrique dans la zone du profil. 9. Arbre creux selon la , caractérisé en ce qu'un traitement thermique, en particulier un recuit d'adoucissement, intervient entre certaines étapes, de préférence entre les étapes d) et e).
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B,F
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B21,F16,B23
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B21D,F16C,B21K,B23P
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B21D 51,F16C 3,B21K 21,B23P 13
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B21D 51/16,F16C 3/02,B21K 21/08,B23P 13/00
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FR2893058
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A1
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DISPOSITIF POUR FACILITER LE COFFRAGE RAPIDE ET LE MONTAGE DE MURS, DALLES, PLANCHERS ET SIMILAIRES
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L'invention se rattache au secteur technique de la construction de 5 murs, planchers en béton exigeant un coulage de matériau, ainsi qu'au matériel et outils utilisés par les maçons à cet effet. L'invention se rattache plus particulièrement au coffrage de dalles permettant de monter des murs, à partir d'une succession de coffrages. La réalisation de dallages, murs et similaires avec le coulage de béton fluidisé requiert l'utilisation de matériel spécifique avec planchers, serre-joints, et la mise en oeuvre requiert une certaine habilité de l'opérateur, d'autant que les conditions environnementales d'accès sont très variables. 15 Le Demandeur, pour répondre à ce besoin, utilise en particulier un dispositif décrit dans la demande de brevet FR 2863637, qui est illustré figure 1 au titre de l'art antérieur. Ce dispositif, qui est réalisé en fil d'acier métallique, comprend une coiffe rectiligne (1) destinée à être positionnée à 20 l'horizontale sur un plan d'appui existant d'une construction en cours par exemple et un mur en particulier. Cette coiffe est solidarisée à une extrémité avec un profilé (2) en L ayant une partie droite horizontale (2a) parallèle à la partie (la) en regard de la coiffe et une jambe (2b) verticale venant en appui contre la face verticale de la construction (C) à monter. L'extrémité opposée 25 (1c) de la coiffe (1) est conformée avec une branche repliée avec un profil en U (1d) lui conférant une certaine élasticité. Ce dispositif inclut aussi un profilé supérieur (3) de soutien avec une branche verticale (3a) servant de contre appui à une planche et se situant dans un plan vertical légèrement en 10 retrait par rapport au jambage (2b). Le profilé de soutien (3) présente dans sa partie arrière un arc-boutant (3b) de rigidification. La liaison de ce profilé de soutien (3) avec la coiffe (1) et le profilé (2) s'effectue de manière définitive par soudage ou similaire. En d'autres termes, le dispositif est monobloc, de fabrication simple, léger et peu encombrant. Cependant, le Demandeur a constaté après usage qu'il présentait néanmoins certains inconvénients. Le premier réside dans le fait qu'il est inutilisable une fois posé. En effet, une fois la prise du béton faite et son durcissement, le décoffrage exige de sectionner la coiffe au ras de la face intérieure du mur pour enlever la branche à capacité élastique de déformation. Il faut aussi sectionner la coiffe et la désolidariser du profilé de soutien et ensuite enlever la planche (4) de coffrage en regard. En pratique, cette double opération de découpage est peu pratique à réaliser, la coupe n'est pas toujours nette, de sorte qu'il faut procéder à des opérations de finition par arasement pour éviter que des parties d'acier restent en débordement et soient susceptibles de créer des blessures. Le nombre de manipulations à exécuter par le maçon est important si l'on considère que ce type de dispositif est placé dans des intervalles réguliers entre 50 cm et 1 mètre. Un autre aspect à retenir est celui de la perte totale de chaque dispositif sectionné. Il faut donc que le maçon ait un stock de dispositifs de rechange important et cela génère à la longue des coûts relativement importants. Ces inconvénients constatés par le Demandeur sont, à l'usage, importants pour l'opérateur qui est contraint à des obligations de qualité des travaux effectués, à ne prendre aucun risque que des parties métalliques restent en saillie dans les murs, à réduire les coûts de fabrication. Ainsi, la démarche du Demandeur a été de reconsidérer les conditions de préparation des murs, dallages, avant coffrage, qui répondent aux objectifs de sécurité, de rapidité de montage et démontage, et qui permettent de supprimer cette perte totale par destruction des moyens matériels utilisés pour effectuer ces opérations successives de coffrage. La solution apportée répond ainsi à ces objectifs. Selon une première caractéristique de l'invention, le dispositif pour faciliter le coffrage rapide et le montage de murs, dalles, planchers et similaires, est remarquable en ce qu'il comprend une armature monobloc profilée, selon une configuration triangulaire, avec deux ailes et un corps tubulaire médian creux intérieurement, soudé avec les ailes de l'armature, en ce que ce corps est horizontal et autorise lui-même l'introduction d'une tige filetée et de réglage, en ce que la tige filetée reçoit, en extrémité avant, une équerre susceptible de venir contre le coffrage sous jacent, et en extrémité arrière un moyen de serrage, en ce que le chant vertical de l'aile inférieure vient en contre appui de la face opposée du coffrage inférieur, et en ce que la partie supérieure de l'armature avec son aile présente un repli vertical équerré par rapport à ladite aile qui lui est associée, et il constitue un appui pour une planche. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - la figure 1 est une vue d'un dispositif selon l'art antérieur. - la figure 2 est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention en situation de présentation du coffrage sur un mur de moellons. - la figure 3 est une vue de côté du dispositif selon la figure 2. - la figure 4 est une vue de face du dispositif seul selon l'invention. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. Le dispositif de coffrage selon l'invention est référencé dans son ensemble par (4) et il comprend une armature monobloc profilée, selon une configuration triangulaire, avec deux ailes (4a û 4b) et un corps tubulaire médian (4d) creux intérieurement, soudé avec les ailes de l'armature. Ce corps est horizontal et il autorise lui-même l'introduction d'une tige filetée (5) et de réglage. Cette tige filetée reçoit, en extrémité avant (2a), une équerre (7) susceptible de venir contre le coffrage (C) sous jacent, tandis que le chant vertical (4e) de l'aile inférieure (4a) vient en contre appui de la face opposée du coffrage inférieur. La partie supérieure de l'armature avec son aile (4b) présente un repli vertical (4c) équerré par rapport à ladite aile qui lui est associée, et il constitue un appui pour une planche (P) qui est fixée à ce repli par tout moyen de fixation approprié. La tige filetée (5) reçoit en partie arrière un écrou papillon (6) de serrage en position. La position du repli (4c) est légèrement en retrait de l'extrémité de l'aile inférieure (4b), selon une distance correspondant à l'épaisseur de la planche. La mise en oeuvre du dispositif selon l'invention est la suivante. On procède au positionnement du dispositif à la manière d'un serre-joint entre les parois de la dalle ou mur sous jacent ayant une dimension en longueur variable selon les conditions d'utilisation et d'application. La tige filetée est introduite dans le corps tubulaire de l'armature. La partie en équerre (7) vient plaquer contre la face extérieure de la dalle ou du mur, et on procède au serrage de l'ensemble à l'aide de l'écrou papillon (6). On procède ensuite à la mise en place de la planche (P) qui vient en contre appui contre le repli (4c) de l'aile supérieure (4b), ainsi qu'en appui sur la génératrice du corps tubulaire (4d). On coule ensuite le béton. Dès que l'opération est terminée, on enlève l'écrou papillon (6) ou similaire disposé à l'arrière de la tige qui a assuré le blocage en position de l'ensemble et on peut ainsi retirer l'armature constituant ainsi le module de réalisation de l'ensemble par simple coulissement par rapport à la tige. La tige est ensuite découpée de part et d'autre de la construction et la partie centrale reste noyée dans le béton étant perdue. L'extrémité avant, en forme d'équerre, peut également être découpée. La solution qui est proposée par l'invention apporte plusieurs avantages et tout d'abord un réglage possible du dispositif en fonction de la largeur du plan d'appui. L'armature monobloc est récupérable dans sa globalité et il y a juste à changer la tige filetée de liaison. La perte de cette tige et sa destruction n'entraîne qu'un coût mineur de perte, sans aucune comparaison possible avec l'art antérieur illustré figure 1. L'armature est récupérable et peut être réutilisée sans modification. La simplicité du montage du dispositif est incontestable. L'encombrement du dispositif est limité. L'armature peut être établie selon des rapports dimensionnels en fonction des applications, et il est donc possible d'avoir des jeux d'armatures différenciés en termes de dimensions, tout en utilisant le même type de tige filetée. En outre, l'opération de découpage de la tige s'effectue seulement après enlèvement de l'armature, ce qui libère la zone environnante et facilite le maçon pour effectuer cette opération qui permet d'avoir un résultat impeccable de coupe sans exiger, comme par le passé, d'opération de reprise. La rigidité de l'ensemble de l'armature est aussi un atout non négligeable
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Le dispositif pour faciliter le coffrage rapide et le montage de murs, dalles, planchers et similaires, est remarquable en ce qu'il comprend une armature monobloc profilée, selon une configuration triangulaire, avec deux ailes (4a-4b) et un corps tubulaire médian (4d) creux intérieurement, soudé avec les ailes de l'armature, en ce que ce corps est horizontal et autorise lui-même l'introduction d'une tige filetée (5) et de réglage, en ce que la tige filetée reçoit, en extrémité avant (2a), une équerre (7) susceptible de venir contre le coffrage (C) sous jacent, et en extrémité arrière un moyen (6) de serrage, en ce que le chant vertical (4e) de l'aile inférieure (4a) vient en contre appui de la face opposée du coffrage inférieur, et en ce que la partie supérieure de l'armature avec son aile (4b) présente un repli vertical (4c) équerré par rapport à ladite aile qui lui est associée, et il constitue un appui pour une planche (P).
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1- Dispositif pour faciliter le coffrage rapide et le montage de murs, dalles, planchers et similaires, caractérisé en ce qu'il comprend une armature monobloc profilée, selon une configuration triangulaire, avec deux ailes (4a û 4b) et un corps tubulaire médian (4d) creux intérieurement, soudé avec les ailes de l'armature, en ce que ce corps est horizontal et autorise lui-même l'introduction d'une tige filetée (5) et de réglage, en ce que la tige filetée reçoit, en extrémité avant (2a), une équerre (7) susceptible de venir contre le coffrage (C) sous jacent, et en extrémité arrière un moyen (6) de serrage, en ce que le chant vertical (4e) de l'aile inférieure (4a) vient en contre appui de la face opposée du coffrage inférieur, et en ce que la partie supérieure de l'armature avec son aile (4b) présente un repli vertical (4c) équerré par rapport à ladite aile qui lui est associée, et il constitue un appui pour une planche (P). -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la tige filetée (5) reçoit en partie arrière un écrou papillon (6) de serrage en position.
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E
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E04
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E04G
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E04G 11
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E04G 11/00,E04G 11/36
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FR2889263
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A1
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DISPOSITIF D'ADAPTATION A LA PRODUCTION DE MOUSSE
| 20,070,202 |
L'invention concerne le domaine des dispositifs de production de mousse par des pompes fonctionnant à base de liquide moussant. Elle concerne plus particulièrement un dispositif s'adaptant sur des pompes non spécifiques à la production de mousse et leur permettant de produire de la mousse à partir d'un liquide moussant. La mousse est utilisée pour de nombreuses applications, par exemple comme mousse coiffante, comme détergeant ou comme soin pour le corps. La mousse possède plusieurs avantages par rapport à un gel de même nature. Un exemple est que la mousse a un pouvoir pénétrant supérieur au gel et se rince plus facilement. De plus la mousse est un produit prêt à l'emploi contrairement à un gel qui nécessite d'être mélangé avec de l'eau, par exemple, dans un récipient ou sur la peau. Un autre avantage est qu'il n'y a pas de perte lors de l'application la mousse qui est compacte, contrairement à un gel qui est moins évident à appliquer, par exemple, sur la peau. L'utilisation de la mousse est donc plus économique. Il existe des appareils portables et actionnés à la main produisant de la mousse. Des dispositifs fonctionnant avec un réservoir d'air sous pression et un réservoir de liquide moussant, sont des exemples connus de dispositifs. Ces appareils ont toutefois l'inconvénient de ne pas être rechargeables. II existe d'autres appareils rechargeables pour produire de la mousse. Le brevet W02004078359 déposé par la société AIRSPRAY décrit notamment un appareil rechargeable disposant d'une pompe spéciale pour la production de mousse. Ce type d'appareil comporte néanmoins une pompe complexe qui nécessite de nombreux éléments et un assemblage complexe, en comparaison des pompes courantes pour produit liquide. Sa complexité implique donc que l'appareil est plus coûteux qu'une pompe classique rechargeable. La présente invention a pour but de proposer un dispositif s'adaptant sur les pompes pour produit liquide, leur permettant de produire de la mousse. Cet objectif est atteint par un dispositif d'adaptation à la production de mousse, la pompe comportant au moins: un réservoir contenant du liquide moussant et de l'air, - un moyen de pompage aspirant d'une part un fluide par une entrée de pompage et d'autre part expulsant ce fluide par une sortie de pompage, - un conduit d'expulsion connecté à la sortie de pompage, caractérisé en ce qu'il comprend: un conduit d'alimentation ouvert à ses deux extrémités, dont la première extrémité est connectée à l'entrée de la chambre de pompage, dont la deuxième extrémité débouche dans l'air contenu dans le réservoir ou à l'extérieur du réservoir, une partie du conduit d'alimentation circulant en dessous du niveau de liquide moussant et le conduit d'alimentation relie ses deux extrémités en maintenant une séparation absolue entre l'intérieur et l'extérieur du conduit à l'exception d'au moins une autre ouverture qui est un trou d'aspiration réalisé dans le conduit d'alimentation en dessous du niveau du liquide, la taille du trou d'aspiration étant telle que le liquide ne circule pas par le trou sauf lors d'une circulation de l'air dans le conduit d'alimentation, à une vitesse supérieure à une vitesse déterminée. une grille de filtrage obstruant le conduit d'expulsion. Selon une autre particularité, un élément d'adaptation du diamètre est connecté entre l'entrée de pompage et la première extrémité du conduit d'alimentation. Selon une autre particularité, le conduit d'alimentation est réalisé par un tube coudé comportant une partie plongeante droite puis un coude puis une partie émergeante droite, le coude étant sous le niveau du liquide moussant et le trou d'aspiration étant réalisé dans le coude. Selon une autre particularité, le conduit d'alimentation est réalisé, en trois parties tubulaires emmanchées, étant un coude, un tube plongeur et un tube émergeant, le coude en U comportant deux extrémités de connexion et un trou d'aspiration, le tube plongeur étant connecté à l'entrée de pompage et à une première extrémité du coude, le tube émergeant étant connecté à la deuxième extrémité du coude et émergeant dans l'air. Selon une autre particularité, un élément rigide relie le réservoir à une partie du tube émergeant se trouvant dans l'air à l'intérieur du réservoir. Selon une autre particularité, un élément rigide relie une partie du tube plongeur à une partie du tube émergeant se trouvant dans l'air à l'intérieur du réservoir. Selon une autre particularité, le tube émergeant débouche dans l'air à l'extérieur du réservoir par l'intermédiaire d'un clapet traversant la paroi du réservoir. Selon une autre particularité, le rapport entre le diamètre du trou et le diamètre moyen du conduit d'alimentation a une valeur déterminée. Selon une autre particularité, au moins une grille supplémentaire d'affinage est placée dans le conduit d'expulsion, de façon à obstruer le conduit d'expulsion. Selon une autre particularité, une grille d'élargissement est placée à la sortie du conduit d'expulsion, de façon à obstruer le conduit d'expulsion. Selon une autre particularité, la partie de la grille d'élargissement, obstruant le conduit est composée de trois lames horizontales. Selon une autre particularité, la partie de la grille d'élargissement, obstruant le conduit est composée de deux lames formant une croix. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente l'ensemble du dispositif d'adaptation; la figure 2 représente la configuration d'une pompe en phase d'expulsion; la figure 3 représente la configuration d'une pompe en phase d'aspiration; la figure 4 représente un conduit d'expulsion dans lequel ont été insérés des grilles de filtrage; la figure 5 représente un coude (102) tubulaire en U dans le cas d'un conduit (1) d'alimentation en trois parties (101, 102, 104). L'invention va être décrite en référence aux figures 1 à 5. La structure va maintenant être décrite; le procédé de production de la mousse fonctionnant grâce à cette structure sera décrit par la suite. Un exemple de dispositif de pompage non spécifique à la production de mousse, est donné aux figures 2 et 3. La pompe comprend une entrée (301) et une sortie (302) de pompage. De manière non limitative, le dispositif de pompage, selon un exemple de réalisation particulière comprend une chambre (3) de pompage. La chambre (3) de pompage est de forme cylindrique et se rétrécit à son extrémité inférieure par un cône. L'entrée (301) de pompage se trouve à l'extrémité du cône. L'entrée (301) comporte un clapet (3001) à bille qui contrôle l'ouverture vers la partie inférieure de la chambre (3) de pompage. La chambre (3) est fermée à son extrémité supérieure par un double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009). Le double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) est nommé ainsi car il comprend une partie (3003) centrale en liaison pivot glissant, sur une longueur déterminée avec une partie (3004) périphérique. Les bords extérieurs de la partie (3004) périphérique du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) ont un profil en V et sont plaqués contre la paroi de la chambre (3), réalisant ainsi un guidage du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) et formant une liaison étanche. La partie (3003) centrale comporte une collerette (3005) supérieure et une collerette (3006) inférieure étant des butées d'arrêt en translation de la partie (3004) périphérique. La liaison entre la partie (3003) centrale et la partie (3004) périphérique est étanche. L'étanchéité est renforcée lorsque la partie (3004) périphérique se trouve en butée sur une collerette (3005, 3006), la partie périphérique étant alors compressée et déformée. La partie (3003) centrale est tubulaire et creuse et comprend un ou plusieurs orifices (302) qui forment la sortie de pompage. L'intérieur de la partie (3003) centrale communique avec l'intérieur de la chambre (3) de pompage par ce ou ces orifices (302), lorsque la partie (3004) périphérique n'est pas en butée sur la collerette (3006) basse. Un ressort (3007) de rappel est placé dans la chambre (3) de pompage et est en appui sur des butées (3008) de la chambre (3) de pompage, au niveau de sa partie inférieure. La partie supérieure du ressort vient en appui sur un téton (3009) formé sur la partie (3003) centrale du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009). Un exemple non limitatif de la structure du dispositif d'adaptation est représenté à la figure 1. Le moyen (3000) de pompage, dont un exemple a été décrit précédemment, est symbolisé par un cadre (3000). Seules la sortie (302) de pompage et l'entrée (301) de pompage sont représentées. Un conduit (1) d'alimentation est branché à la pompe, sur l'entrée (301) de pompage. Ce conduit (1) comporte une partie (104) plongeante, une partie (102) coudée et une partie (101) émergeante. La partie (104) plongeante descend en dessous du niveau (11) du liquide (10) moussant. Elle est prolongée par un coude (102) dans lequel est réalisé un trou (103) d'aspiration. Le trou (103) d'aspiration forme l'entrée du liquide moussant. Le trou d'aspiration est réalisé à une position correspondant au bas du réservoir (8a, 8b) afin que le liquide (10) moussant puisse, le plus longtemps possible, être aspiré par ce trou (103). De plus, le trou (103) est réalisé sur le côté du coude (102) afin de ne pas être en contact avec d'éventuelles impuretés ou agglomérations se trouvant dans le bas du réservoir (8a, 8b). Le coude (102) est prolongé par une partie (101) émergeante qui remonte au dessus du niveau (11) de liquide (10) moussant et émerge dans l'air (12) à l'intérieur du réservoir (8a, 8b). Une pièce (105) rigide de maintien est fixée au dispositif (3000) de pompage et à la partie haute d'une partie (101) émergeante du conduit (1) d'alimentation. Ce dispositif (105) de maintien a pour but de garder l'extrémité du conduit (1) d'alimentation dans l'air, dans le cas où ce conduit (1) est réalisé dans un matériau souple. Dans un autre mode de réalisation, le tube émergeant émerge dans l'air à l'extérieur du réservoir (8a, 8b), par l'intermédiaire d'un clapet (1020) traversant la paroi de la partie supérieure du réservoir (8a). Un exemple de ce type de réalisation est donné à la figure 6. Dans ce mode de réalisation, le tube (102) est maintenu par un emmanchement dans ou sur le clapet (1020). Le clapet (1020) permet de créer une entrée d'air dans le tuyau (102), tout en empêchant une circulation du fluide sortant du tuyau (102). La réalisation est plus compliquée car elle nécessite de réaliser un trou dans la partie supérieure du réservoir (8a). Le clapet est placé dans le trou de manière étanche, ce qui représente une contrainte supplémentaire. D'autre part l'ajout d'une pièce supplémentaire (le clapet), augmente le coût du dispositif. Ce mode de réalisation est donné à titre d'exemple non limitatif et a un fonctionnement équivalent à celui d'un tuyau émergeant dans l'air (12) à l'intérieur du réservoir (8a, 8b). Toutefois dans la suite du brevet, on fera référence à un tube émergeant dans l'air à l'intérieur du réservoir (8a, 8b) afin de simplifier la description. Dans un autre mode de réalisation, comme représenté à la figure 5, le conduit (1) d'alimentation est composé de trois parties: un coude (103) en U, un premier tube (104) plongeur et un deuxième (101) tube émergeant. Le coude est connecté aux deux tubes (101, 104) et comporte un trou (103) d'aspiration réalisé, de manière non limitative selon un angle de 45 degrés. Le tube (104) plongeur est connecté d'autre part à l'entrée (301) de pompage. Le tube (101) émergeant débouche dans l'air (12). Selon un autre mode de réalisation, le trou d'aspiration n'est pas présent et est remplacé par un dispositif de diffusion en petite quantité. De manière non limitative ce dispositif de diffusion comporte un clapet se trouvant au dessus d'un trou de taille et de forme déterminées. Pour ce mode de réalisation comprenant un dispositif de diffusion, le conduit est réalisé en trois parties, le dispositif de diffusion se trouvant dans le coude (103) tubulaire. Dans un exemple d'utilisation, une pompe non spécifique à la production de mousse, peut être facilement modifiée selon l'invention pour devenir une pompe à mousse. Le liquide (10) est aspiré dans la chambre (3) de pompage par l'entrée (301) de pompage qui est reliée à un tube plongeur dont l'extrémité arrive en dessous du niveau (11) du liquide (10) moussant. Afin de mettre en place le dispositif selon l'invention, ce tube plongeur est déboîté de l'entrée (301) de pompage et remplacé, par exemple, par un conduit (1) d'alimentation coudé selon l'invention. Le déboîtement et l'emboîtement du conduit (1) d'alimentation selon l'invention, se font manuellement, sans difficulté, dans les pompes portables. Le tube plongeur, présent dans la pompe originale, n'est plus présent car il a été remplacé par le conduit (1) d'alimentation selon l'invention. Dans un processus industriel, le conduit (1) d'alimentation, selon l'invention, est mis en place, par des moyens, directement sur l'entrée (301) de pompage. La structure du dispositif d'adaptation comprend également, de manière non limitative, une ou plusieurs grilles (2, 201, 6), comme représenté aux figures 1 et 4. Dans la structure des pompes non spécifiques à la production de mousse, la sortie (302) de pompage débouche dans un conduit (4) d'expulsion qui se termine par une tête (5) de projection. La grille (2) de filtrage est placée dans le conduit (4) d'expulsion. La taille du maillage de la grille (2) sera détaillée par la suite. Dans un exemple de réalisation, une grille ronde, de même diamètre qu'un conduit (4) d'expulsion circulaire, est positionnée en travers du conduit (4) d'expulsion, perpendiculaire à la direction du flux. Le conduit (4) d'expulsion est ainsi obstrué, c'est-à-dire que la grille (2) de filtrage occupe tout le conduit sans le boucher hermétiquement. Dans un autre exemple de réalisation une grille ovale est placée obliquement dans un conduit (4) d'expulsion circulaire. Les dimensions de cette grille ovale correspondent à celles du conduit circulaire, de sorte que la grille vienne en appui sur tout le pourtour intérieur du conduit (4) d'expulsion. De même que dans l'exemple précédent, la grille ovale vient obstruer le conduit (4) d'expulsion. Dans un autre exemple de réalisation un conduit (4) d'expulsion ayant une forme indéterminée et arrondie est associé à une grille souple qui épouse la forme du conduit (4) d'expulsion, venant obstruer le conduit (4). De manière non limitative une ou plusieurs grilles (201) de filtrage supplémentaires sont ajoutées dans le conduit (4) d'expulsion, en travers du conduit (4) d'expulsion. Ces grilles (201) supplémentaires sont placées après la première grille (2) de filtrage, selon le sens de circulation du fluide dans le conduit (4) d'expulsion. Dans un exemple de réalisation, plusieurs grilles (201) de filtrage supplémentaires sont ajoutées dans le conduit (4) d'expulsion. Un espace demeure entre chaque grille. Dans un mode de réalisation une entretoise (202) est placée entre deux grilles (201, 2). Dans un autre mode de réalisation, deux grilles sont placées l'une au dessus de l'autre, jointivement, et sont équivalentes à une grille plus fine. Dans un exemple de réalisation, une grille (6) d'élargissement est ajoutée sur la tête (5) de projection. Cette dernière grille (6) a pour but, de manière non limitative, de réguler le débit, d'élargir le jet ou de modifier la structure du jet. Les différentes grilles (2, 201, 6) sont maintenues dans la pompe, de manière non limitative par serrage ou par collage. Selon une variante de réalisation, la grille (2) de filtrage a un ou plusieurs degrés de liberté par rapport au conduit (4) d'expulsion de la pompe et obstrue le conduit (4) d'expulsion, quelque soit sa position. Le dispositif de pompage expulse le fluide par une sortie (302) de pompage connectée à un conduit d'expulsion. Dans un exemple de réalisation, le conduit d'expulsion est démonté et une grille (2) de filtrage est emmanchée dans le conduit de façon à l'obstruer. Un autre mode de réalisation est de fixer la grille dans le conduit par collage. Dans un autre exemple de réalisation, la tête (5) de projection est située à environ 4 cm de la sortie (302) de pompage et le conduit est composé de trois pièces, comme représenté à la figure 4. II est donc possible d'insérer plusieurs grilles de filtrage avec un espace entre chaque grille. De manière non limitative, les grilles sont tenues serrées dans le conduit ou fixées par un collage. Dans un autre mode de réalisation, deux grilles sont maintenues éloignées l'une de l'autre par une entretoise (202). Dans un processus industriel, les grilles (2, 201) de filtrage sont insérées dans le conduit (4) d'expulsion avant ou pendant le montage de la pompe. Le procédé de pompage va maintenant être décrit. Les pompes comportent une pompe puisant du liquide par un tube plongeur et expulsant le liquide par un conduit (4) d'expulsion se terminant par une tête (5) de projection. L'utilisateur actionne la pompe manuellement par une pression sur la tête (7) de la pompe. Le liquide, tel que du savon, est pompé en deux temps. La première phase, représentée à la figure 2, est une phase d'expulsion du contenu d'une chambre (3) de pompage. La première phase a lieu lors de l'appui sur la tête (7) de la pompe. La deuxième phase, représentée à la figure 3, est le remplissage de la chambre (3) de pompage. Cette phase a lieu lors du retour du piston à la position initiale. Un ressort compressé lors de la première phase, exerce une force dans la deuxième phase, permettant la remonté du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009). Sur les figures 2 et 3, une double flèche symbolise le mouvement du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) par rapport à la chambre (3) et une flèche simple symbolise le déplacement du fluide. La chambre (3) possède deux ouvertures pour la circulation du fluide: une entrée (301) de pompage et une sortie (302) de pompage. Les ouvertures (301, 302) sont associées à un système d'ouverture et de fermeture ne laissant passer le fluide que dans un sens. Dans un exemple de réalisation, des clapets contrôlent l'ouverture de l'entrée (301) et de la sortie (302) de pompage. Dans l'exemple de pompage, représenté aux figures 2 et 3, un système (3001) utilisant une bille empêche, dans la première phase, le fluide de sortir de la chambre (3) de pompage mais laisse le liquide entrer, dans la deuxième phase. La bille est maintenue entre des butées (3008) latérales, une butée supérieure et l'ouverture de la chambre (3). La butée supérieure est réalisée, dans cet exemple par une surface d'appui du ressort. A la figure 2, lorsque le liquide contenu dans la chambre (3), exerce une pression sur la bille, celle-ci se plaque contre le logement conique et bouche l'entrée (301) de pompage. A l'inverse, à la figure 3, la bille se soulève et laisse passer le fluide lorsqu'une aspiration dans la chambre (3) a lieu. Le double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) a un rôle similaire pour la sortie (302) de pompage. Il ouvre la sortie (302) de pompage lors de la phase d'expulsion, représentée à la figure 2, et il bouche la sortie (302) de pompage lors de la phase d'aspiration, représentée à la figure 3. L'ouverture ou la fermeture de la sortie de pompage sont liées aux mouvements du piston. Lors d'un appui sur le double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009), la partie (3004) mobile du double piston est poussée vers le haut, d'une part à cause des forces de frottement de la chambre (3) sur la partie (3004) mobile et d'autre part à cause de la pression exercée par le fluide. La partie mobile se déplace donc vers le haut, par rapport au piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) et ouvre le passage (302) central. La partie (3004) mobile, se trouve alors en appui sur la collerette (3005) haute du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) et exerce donc une pression sur le liquide contenu dans la chambre. Le liquide est alors chassé par le passage (302) central. Dans la phase d'aspiration, représentée à la figure 3, le double piston remonte sous l'action du ressort (3007), mais sa partie (3004) mobile est retenue par les forces de frottement exercées par la chambre (3) sur la partie mobile. Cette partie (3004) mobile descend alors, par rapport au double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) et vient en appui sur la collerette (3006) basse, bouchant ainsi l'ouverture (302) centrale. La remontée du double piston (3004, 3003, 3005, 3006, 3009) crée alors une aspiration dans la chambre (3). Le procédé de production de la mousse selon l'invention va maintenant être décrit. Un dispositif de pompage, comme représenté aux figures 2 et 3 est associé à une structure selon l'invention, représentée à la figure 1, de manière non limitative. Le liquide moussant est tout d'abord aspiré par le trou (103) d'aspiration en même temps que l'air (12) provenant de la partie du tuyau située au dessus du niveau (11) du liquide (10). L'émulsion commence dès que le liquide (10) moussant est aspiré par ce trou (103). Le conduit (1) d'alimentation contient donc uniquement de l'air avant le coude dans lequel est réalisé le trou (103) d'aspiration. Dans le coude et après le coude, le conduit (1) d'alimentation contient un mélange d'air et de liquide moussant. Ce mélange est ensuite brassé dans la chambre (3) de pompage. Une émulsion grossière se trouve alors dans la chambre. Le fluide est ensuite filtré et émulsionné plus fermement par une grille (2) de filtrage en sortie de la chambre (3) de pompage, afin d'obtenir de la mousse après la grille (2). La mousse est ensuite expulsée par la tête de projection et la grille d'élargissement. Dans un exemple de réalisation, le procédé de production de mousse s'appuie également sur une ou plusieurs grilles (201, 6). Ce sont d'une part des grilles (201) supplémentaires de filtrage permettant de tasser la mousse et d'autre part des grilles (6) de régulation ou d'élargissement. Ces grilles optionnelles sont ajoutées si la structure de la pompe le permet. La ou les grilles (201) ajoutées pour tasser la mousse permettent d'avoir une mousse plus dense. Ces grilles (201) de filtrage supplémentaires sont placées, selon un exemple non limitatif, les unes à la suite des autres, dans le conduit (4) d'expulsion avec un espace entre chacune des grilles. Chacune de ces grilles tasse la mousse, qui devient de plus en plus dense. Dans un exemple de réalisation, le maillage des grilles (201) supplémentaires est de plus en plus fin. Une grille (6) amovible d'élargissement ou de régulation du débit s'adapte, de manière non limitative, sur la tête (5) de projection. Elle permet de modifier la structure de la mousse ou respectivement de réguler le débit de mousse. Dans l'exemple d'une grille (6) d'élargissement, des exemples non limitatifs sont: un anneau en plastique comportant des lames parallèles équidistantes ou un anneau comportant deux lames en croix, afin de séparer le jet de mousse. Ainsi, on aura par exemple, un jet multiple. Les dimensions vont maintenant être décrites. Le dispositif d'adaptation selon l'invention est composé de plusieurs éléments qui s'adaptent sur des pompes non spécifiques à la production de mousse. Les éléments ajoutés à une pompe, ont des dimensions comprises dans une plage fonctionnelle. La variation des dimensions permet d'obtenir différentes structures de la mousse ou des débits différents. Les dimensions dépendent également du liquide moussant, selon qu'il est plus ou moins moussant ou plus ou moins dilué. De manière non limitative, le diamètre du trou d'aspiration du liquide moussant dans le conduit (1) d'alimentation dépend de la viscosité du liquide (1) moussant. Plus le liquide est visqueux, plus le diamètre du trou a une taille importante. Pour un même liquide, différents diamètres du trou, sont possibles. On aura une taille minimum et une taille maximum. La taille maximum est la taille limite pour laquelle, lorsque la pompe est au repos, il n'y a pas de remontée du liquide moussant dans le conduit (1) d'alimentation. Au-delà de cette taille maximum, lorsque la pompe est au repos, le liquide remonte dans le conduit (1) d'alimentation, arrivant de manière non limitative jusqu'au niveau (11) du liquide (10) moussant dans le réservoir (8a, 8b). La taille minimum, est la taille en dessous de laquelle, le liquide moussant n'est pas aspiré, lors d'un pompage. La taille du diamètre du trou (103) d'aspiration détermine en partie la nature de la mousse. Plus le diamètre sera important, plus la proportion de produit moussant dans la mousse sera importante. Le diamètre du conduit (1) d'alimentation a également une influence dans la production de la mousse. Plus le diamètre moyen est étroit, plus l'air aspiré sera freiné. Le flux d'air aspiré par un pompage de la pompe, sera donc plus lent. La vitesse de l'air (12) au niveau du trou (103) d'aspiration influe sur la quantité de liquide aspiré. De manière non limitative et en restant dans des plages de fonctionnement, plus le diamètre moyen du conduit (1) d'alimentation est important, plus la proportion d'air (12) contenu dans la mousse, est importante et plus la mousse sera légère. A l'inverse le conduit (1) d'alimentation a un diamètre moyen maximum. Au delà de ce diamètre maximum, l'air ne passe plus assez vite devant le trou (103) pour créer un phénomène d'aspiration du liquide (10) moussant par le trou (103) d'aspiration. Ainsi il convient d'adapter judicieusement le rapport entre la taille du trou (103) et le diamètre du tuyau. A titre d'exemples non limitatifs, le diamètre intérieur du conduit d'alimentation peut varier de 3mm à 15mm et le diamètre du trou d'aspiration peut varier de 1mm à 5mm. Ces exemples de diamètres sont fonctionnels mais dépendent du produit utilisé. La grille de filtrage a également un rôle dans la nature de la mousse. Ses dimensions influent sur la finesse de la mousse et donc sur sa densité. Plus la grille (2) de filtrage aura un maillage fin, plus la mousse sera dense. D'autre part, de manière non limitative, la taille du maillage de la grille est fonction des dimensions des autres éléments et aussi de la dilution du liquide (10) moussant. Dans un autre exemple de réalisation, des grilles (201) de filtrage supplémentaires sont ajoutées dans le conduit (4) d'expulsion. De manière non limitative, les tailles de maillage des grilles (2, 201) de filtrage sont choisies décroissante de la première grille (2) de filtrage à la dernière grille (201) de filtrage supplémentaire, la dernière grille supplémentaire étant la plus proche de la tête (5) de projection. De manière non limitative, une grille (6) d'élargissement mobile est placée au niveau de la tête (5) de projection. Cette grille (6) mobile permet donc au dispositif de fonctionner selon deux modes, avec ou sans la grille (6). La grille (6) d'élargissement permet soit d'élargir le jet de mousse, soit de réguler le jet de mousse. De manière connue, le liquide moussant se transforme en mousse lorsqu'il est mélangé avec de l'eau et subit une agitation. Le dispositif selon l'invention permet la production de mousse sans apport supplémentaire d'eau. Le liquide (10) moussant contenu dans le réservoir (8a, 8b) contient donc un produit ayant des propriétés moussantes dilué avec de l'eau. De manière non limitative la dilution du liquide moussant estréalisée selon un mélange comportant 20% à 80% d'eau. Plus le liquide (1) moussant est concentré et plus on aura une mousse grasse, composée d'une proportion importante d'agent actif. Un exemple d'agent actif est, par exemple, un élément coiffant dans une mousse coiffante. Dans cet exemple, le liquide (10) moussant est composé d'un agent actif, appliqué sur les cheveux, d'un agent moussant et d'eau. De manière non limitative, la dilution est réalisée en fonction des dimensions des autres éléments du dispositif selon l'invention. II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci- dessus
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La présente invention concerne un dispositif d'adaptation des pompes non spécifiques à la production de mousse, afin de les transformer en pompe à mousse. Le dispositif est composé de plusieurs éléments s'ajoutant à la structure d'une pompe pour les fluides. Les éléments ajoutés sont notamment un conduit (1) d'alimentation allant de l'entrée (301) de la pompe, jusqu'à un coude sous le niveau (11) de liquide (10) moussant et remontant au dessus du niveau (11) du liquide (10) afin de déboucher dans l'air. Le conduit (1) d'alimentation comporte d'autre part, un trou (103) d'aspiration permettant l'aspiration de liquide lorsque l'air circule devant le trou (103). Une grille (2) de filtrage est ajoutée dans un conduit (4) d'expulsion de la mousse, connecté à la sortie (302) de pompage. La mise en place du dispositif d'adaptation se fait au niveau de la production industrielle ou manuellement.Le liquide (10) moussant est composé, en partie, d'eau afin de produire de la mousse sans apport d'eau supplémentaire. Des grilles (201) supplémentaires sont ajoutées de façon optionnelle, ainsi qu'une grille (6) amovible d'élargissement. Les dimensions des éléments ainsi que le niveau de dilution du liquide moussant sont réalisés en fonction de la nature de la mousse qu'on souhaite obtenir.
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1. Dispositif d'adaptation à la production de mousse, la pompe comportant au moins: un réservoir (8a, 8b) contenant du liquide (10) moussant et de l'air (12), - un moyen (3000) de pompage aspirant d'une part un fluide par une entrée (301) de pompage et d'autre part expulsant ce fluide par une sortie (302) de pompage, un conduit (4) d'expulsion connecté à la sortie (302) de pompage, caractérisé en ce qu'il comprend: -un conduit (1) d'alimentation ouvert à ses deux extrémités, dont la première extrémité est connectée à l'entrée (301) de la chambre (3) de pompage, dont la deuxième extrémité débouche dans l'air (12) contenu dans le réservoir (8a, 8b) ou à l'extérieur du réservoir (8a, 8b), une partie du conduit (1) d'alimentation circulant en dessous du niveau (11) de liquide (10) moussant et le conduit (1) d'alimentation relie ses deux extrémités en maintenant une séparation absolue entre l'intérieur et l'extérieur du conduit (1) à l'exception d'au moins une autre ouverture qui est un trou (103) d'aspiration réalisé dans le conduit (1) d'alimentation en dessous du niveau (11) du liquide (10), la taille du trou (103) d'aspiration étant telle que le liquide (10) ne circule pas par le trou (103) sauf lors d'une circulation de l'air (12) dans le conduit (1) d'alimentation, à une vitesse supérieure à une vitesse déterminée. - une grille (2) de filtrage obstruant le conduit (4) d'expulsion. 2. Dispositif d'adaptation selon la 1, caractérisé en ce qu'un élément d'adaptation du diamètre est connecté entre l'entrée (301) de pompage et la première extrémité du conduit (1) d'alimentation. 3. Dispositif d'adaptation selon les 1 et 2, caractérisé en ce que le conduit (1) d'alimentation est réalisé par un tube coudé comportant une partie (104) plongeante droite puis un coude (102) puis une partie (101) émergeante droite, le coude (102) étant sous le niveau (11) du liquide (10) moussant et le trou (103) d'aspiration étant réalisé dans le coude (102). 4. Dispositif d'adaptation selon les 1 et 2, caractérisé en ce que le conduit (1) d'alimentation est réalisé, en trois parties tubulaires emmanchées étant un coude (102), un tube (104) plongeur et un tube (101) émergeant, le coude (102) en U comportant deux extrémités de connexion et un trou (103) d'aspiration, le tube (104) plongeur étant connecté à l'entrée (301) de pompage et à une première extrémité du coude (102), le tube (101) émergeant étant connecté à la deuxième extrémité du coude (102) et émergeant dans l'air (12). 5. Dispositif d'adaptation selon une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'un élément rigide relie le réservoir (8a, 8b) à une partie du tube (104) émergeant se trouvant dans l'air à l'intérieur du réservoir (8a, 8b). 6. Dispositif d'adaptation selon une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'un élément rigide relie une partie du tube (104) plongeur à une partie du tube (104) émergeant se trouvant dans l'air à l'intérieur du réservoir (8a, 8b). 7. Dispositif d'adaptation selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que le tube émergeant débouche dans l'air à l'extérieur du réservoir par l'intermédiaire d'un clapet traversant la paroi du réservoir (8a). 8. Dispositif d'adaptation selon une des 1 à 7, caractérisé en ce que le rapport entre le diamètre du trou et le diamètre moyen du conduit d'alimentation a une valeur déterminée. 9. Dispositif d'adaptation selon une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'au moins une grille (201) supplémentaire d'affinage est placée dans le conduit (4) d'expulsion, de façon à obstruer le conduit (4) d'expulsion. 10. Dispositif d'adaptation selon une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'une grille (6) d'élargissement est placée à la sortie du conduit (4) d'expulsion, de façon à obstruer le conduit (4) d'expulsion. 11. Dispositif d'adaptation selon la 10, caractérisé en ce que la partie de la grille (6) d'élargissement, obstruant le conduit (4) est composée de trois lames horizontales. 12. Dispositif d'adaptation selon la 10, caractérisé en ce que la partie de la grille (6) d'élargissement, obstruant le conduit (4) est composée de deux lames formant une croix.
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F,B
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F04,B05,B67
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F04B,B05B,B67D
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F04B 19,B05B 11,B67D 7,F04B 9,F04B 13
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F04B 19/06,B05B 11/02,B67D 7/76,F04B 9/14,F04B 13/02
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FR2889586
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A1
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GYROSCOPE A MASSE VIBRATOIRE ET PROCEDE POUR MINIMISER LES ERREURS SYSTEMATIQUES D'UN TEL GYROSCOPE
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La présente invention concerne un gyroscope à masse vibratoire comprenant une masse, disposée pour se mouvoir et comportant un point de contact de référence, ainsi qu'une première et une seconde électrode disposées de façon adjacente à la masse respectivement le long d'un axe X et d'un axe Y. Elle concerne également le procédé utilisé dans ce gyroscope ou tout 10 instrument inertiel du type à masse vibratoire pour mesurer un attribut inertiel et minimiser les erreurs systématiques dans de tels instruments. Un gyroscope à vibration axisymétrique peut être considéré comme un oscillateur à deux dimensions classique. Une représentation illustrée d'un modèle dynamique d'un tel gyroscope apparaît sur la figure 1. Lors du fonctionnement la masse M est juxtaposée le long d'un axe, par exemple l'axe X, sur lequel la masse M est conduite de façon à vibrer le long de l'axe X. La sortie de l'autre axe, l'axe Y sur cet exemple, détecte les forces de Coriolis générées par la vitesse angulaire S2 Les forces de Coriolis agissent dans une direction à angles droits de la direction de vibration et de l'axe de la rotation. L'amplitude de n'importe quelle vibration le long de l'axe de détection est conduite à zéro par une boucle de réaction, par exemple une boucle de servomécanisme. Les modes sont alors inversés, c'est-à-dire que l'axe X devient l'axe de détection et que l'axe Y devient l'axé le long duquel la masse est conduite, pour tenter d'annuler les erreurs communes. Ainsi que cela sera expliqué de façon plus détaillée par la suite, l'annulation des erreurs systématiques peut exiger autre chose qu'un simple mode inversé. Par conséquent, il est nécessaire de minimiser les erreurs systématiques dans un gyroscope à masse vibrante en utilisant des techniques telles que celles qui sont décrites ci-dessous. L'un des objets de la présente invention est de répondre à ce besoin en proposant un gyroscope à masse vibratoire tel que défini en préambule et caractérisé en ce qu'il comporte: - des circuits, couplés à la première et à la seconde électrode, adaptés pour fournir, durant un premier mode, une tension de conduite du signal de superposition entre le point de contact de référence et l'une des première et seconde électrodes provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un des axes X et Y associé à l'une des première et seconde électrodes en détectant une tension de mesure entre le point de contact de référence et l'autre des première et seconde électrodes où la tension de mesure représente une première valeur angulaire, des circuits adaptés pour fournir, durant un second mode, une tension de conduite du signal de superposition entre le point de contact de référence et l'autre des première et seconde électrodes provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un des axes X et Y associé à l'autre des première et seconde électrodes en détectant une tension de mesure entre le point de contact de référence et l'une des première et seconde électrodes où la tension de mesure représente une seconde valeur de vitesse angulaire, et un dispositif de traitement des signaux couplé auxdits circuits et adapté pour recevoir les première et seconde valeurs de vitesse angulaire, et pour générer une valeur finale de vitesse angulaire basée à la fois sur la première et la seconde valeur de vitesse angulaire. Selon un mode de réalisation préféré, les première et seconde électrodes sont alternativement utilisées durant le premier et le second mode pour induire la tension de conduite du signal de superposition et pour détecter la tension de mesure afin que toutes les erreurs systématiques communes soient en grande partie annulées dans la valeur finale de vitesse angulaire. Dans une première variante, le gyroscope comprend une source d'un signal de l'onde porteuse à haute fréquence couplée au point de contact de référence, et des circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition basée sur le signal de l'onde porteuse à haute fréquence sur l'une des première et seconde électrodes durant le premier mode et l'autre des première et seconde électrodes durant le second mode. Dans une seconde variante, le gyroscope peut comprendre une source des premier et second signaux de l'onde porteuse à haute fréquence couplée respectivement aux première et seconde électrodes, où la fréquence du second signal de l'onde porteuse diffère de la fréquence du premier signal de l'onde porteuse, et des circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition basée sur le premier signal de l'onde porteuse à haute fréquence entre le point de contact de référence et la première électrode durant le premier mode et pour induire la tension de conduite du signal de superposition basée sur le second signal de l'onde porteuse à haute fréquence entre le point de contact de référence et la seconde électrode durant le second mode. De préférence, le gyroscope selon l'invention comprend un amplificateur ayant une entrée qui réfléchit une entrée à masse virtuelle, l'entrée dudit amplificateur étant couplée au point de contact de référence. La sortie dudit amplificateur contient deux signaux correspondants au premier et au second signal de l'onde porteuse à haute fréquence correspondant respectivement au déplacement de la masse dans la direction des première et seconde électrodes. De façon avantageuse, les circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition de la première variante comprennent un premier et un second démodulateur de l'onde porteuse couplés respectivement à la première et à la seconde électrodes et adaptés pour démoduler les informations de conduite du signal de superposition et les informations de détection de valeur portées par le signal de porteuse à haute fréquence; et un premier et un second conducteur couplés pour recevoir les sorties des premier et second démodulateurs de l'onde porteuse respectifs, les premier et second conducteurs générant alternativement la tension de conduite du signal de superposition et la tension de mesure de la vitesse durant le premier et le second mode. Les circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition de la seconde variante comprennent un premier et un second démodulateur de l'onde porteuse couplés à la sortie de l'amplificateur et adaptés pour démoduler les informations de conduite du signal de superposition et les informations de détection de valeur portées respectivement par les premier et second signaux de porteuse à haute fréquence, et un premier et un second conducteur couplés pour recevoir les sorties des premier et second démodulateurs de l'onde porteuse respectifs, les premier et second conducteurs générant alternativement la tension de conduite du message de superposition et la tension de mesure de la vitesse durant les premier et second modes. De façon générale, un instrument inertiel du type à masse vibratoire comportant une masse disposée pour se mouvoir le long d'un axe X et d'un axe Y et ayant une première et une seconde surface adjacentes respectivement à l'axe X et à l'axe Y, comporte avantageusement un premier et un second moyen disposés de façon adjacente aux première et seconde surfaces respectives de la masse pour que chacun fonctionne comme une plaque d'un condensateur formé respectivement avec la première et la seconde surface de ladite masse, des moyens de circuits, couplés aux premier et second moyens, pour induire une tension de conduite du message de superposition durant un premier mode sur l'un des premier et second moyens provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un des axes X et Y, lesdits moyens de circuits détectant une tension de mesure sur l'autre des premier et second moyens durant le premier mode où la tension de mesure représente une première valeur inertielle, des moyens de circuits induisant, durant un second mode, une tension de conduite du message de superposition sur l'autre des premier et second moyens provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'autre des axes X et Y et détectant durant le second mode une tension de mesure sur l'un des premier et second moyens où la tension de mesure représente une seconde valeur inertielle, et des moyens pour combiner les première et seconde valeurs inertielles et générer une valeur inertielle finale basée à la fois sur les première et seconde valeurs inertielles. De préférence, lesdits moyens de circuits utilisent alternativement les premier et second modes entre les premier et second moyens pour induire la tension de conduite du message de superposition et pour détecter la tension de mesure afin que toutes les erreurs systématiques communes soient en grande partie annulées dans la valeur inertielle finale. En résumé, selon un exemple, un gyroscope à masse vibrante utilise une masse disposée pour se mouvoir le long d'un axe X et d'un axe Y. La première et la seconde électrode sont disposées sur des surfaces adjacentes de la masse le long d'un axe X et d'un axe Y. Les circuits, couplés à la première et à la seconde électrode, fournissent durant un premier mode une tension du déplacement du signal de superposition sur la première ou sur la seconde électrode, ce qui provoque le déplacement vibratoire de la masse le long de l'axe X ou de l'axe Y. La mesure de la tension est détectée sur l'autre des deux électrodes où la mesure de la tension représente une première valeur de vitesse angulaire. Durant un second mode, les circuits fournissent une tension du déplacement du signal de superposition sur l'autre des deux électrodes ce qui provoque le déplacement vibratoire de la masse le long de l'autre des deux axes X et Y et la mesure de la tension est détectée sur l'une des deux électrodes où la mesure de la tension représente une seconde valeur de vitesse angulaire. Les deux valeurs de vitesse angulaire sont mises en mémoire et ajoutées l'une à l'autre lorsque les mesures ont été effectuées. La véritable vitesse angulaire est déterminée par cette somme puisque les erreurs s'inversent entre les deux modes mais que les vitesses angulaires ne le font pas. L'annulation se produit lorsque l'axe de détection pour un axe donné est aligné avec son axe de déplacement. Cet alignement est accompli quand la même électrode est utilisée à la fois pour le déplacement du signal de superposition et pour la détection. La présente invention concerne également un procédé tel que défini en préambule et caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: l'on fait vibrer une masse le long de l'un des axes X et Y, où la masse a une première et une seconde surface, l'on forme un premier et un second condensateur avec les première et seconde électrodes disposées de façon adjacente aux première et seconde surfaces respectives de la masse, l'on induit une tension de conduite du message de superposition durant un premier mode sur l'un des premier et second condensateurs provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un des axes X et Y, et l'on détecte une tension de mesure sur l'autre des premier et second condensateurs durant le premier mode où la tension de mesure représente une première valeur inertielle, l'on induit une tension de conduite du message de superposition durant un second mode sur l'autre des premier et second condensateurs provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'autre des axes X et Y et l'on détecte durant le second mode une tension de mesure sur l'un des premier et second condensateurs où la tension de mesure représente une seconde valeur inertielle, l'on combine les première et seconde valeurs inertielles et l'on génère une valeur inertielle finale basée à la fois sur la première et la seconde valeur inertielle. De façon avantageuse, la tension de conduite du message de superposition et la détection de la tension de mesure alternent entre les premier et second condensateurs durant les premier et second modes afin que toutes les erreurs systématiques communes soient en grande partie annulées dans la valeur inertielle finale. La présente invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de formes de réalisation préférées de l'invention et en référence aux dessins annexés donnés à titre indicatif et non limitatif, dans lesquels: la figure 1 est une illustration d'un gyroscope selon l'état de la technique, du 5 type masse vibratoire axisymétrique à deux dimensions, la figure 2 est un diagramme schématique d'une forme de réalisation type d'un gyroscope à masse vibratoire selon la présente invention, et la figure 3 est un diagramme schématique d'une autre forme de réalisation type d'un gyroscope à masse vibratoire selon la présente invention. L'un des aspects de la présente invention réside dans l'identification d'une raison pour laquelle on ne peut annuler les erreurs systématiques sur un instrument inertiel à masse vibratoire, notamment un gyroscope, même avec le mode d'inversion, ainsi que dans la solution proposée pour résoudre ce problème. Par exemple sur la figure 1 l'angle a de nonalignement pour le forceur FX doit coïncider avec l'axe X de transduction Xp, c'est-à-dire que l'angle ex de non-alignement de transduction doit être égal à -a. De la même manière, l'angle 13 de non-alignement pour le forceur Fy doit coïncider avec l'axe Y de transduction Yp, c'est-à-dire que le non-alignement Os, de transduction doit être égal à -13. Il a été déterminé que si les axes de détection de transduction ne sont pas dans l'alignement exact de leurs axes de force respectifs, d'importantes erreurs systématiques de vitesse angulaire peuvent apparaître. De telles erreurs ne seront pas annulées avec le mode inversé. Toutefois, si les mêmes électrodes sont utilisées à la fois pour les signaux de transduction et pour les signaux de force de déplacement de la juxtaposition, alors l'axe de détection de transduction sera exactement aligné avec l'axe de force. La coïncidence de cet alignement augmentera la performance du gyroscope et aboutira à l'annulation de n'importe quelle erreur systématique générée lorsque les modes seront inversés. Le gyroscope à masse vibratoire de la figure 1 est généralement connu, néanmoins l'analyse associée à la compréhension de la nature des erreurs systématiques constitue un aspect de la présente invention. La raison pour laquelle l'axe de détection de transduction et l'axe de force seront dans un alignement qui coïncide quand les mêmes électrodes seront utilisées pour les deux fonctions sera brièvement expliquée. La force créée entre l'électrode et la masse peut être déterminée par le procédé d'un travail virtuel. L'énergie emmagasinée dans un condensateur est égale à CV2/2, où C est la capacité entre l'électrode et la masse, et V est la tension à travers l'espace interélectrode. La force électrostatique agissant sur la masse peut être déterminée en différenciant cette énergie par rapport au déplacement de la masse. Le dérivé dC/dX utilisé pour déterminer la force est la même équation pour le changement de capacité qui génère le signal de transduction. Par conséquent si les mêmes électrodes sont à la fois utilisées pour la force et la transduction, alors l'axe de force coïncidera avec l'axe de détection du déplacement. Les formes de réalisation de l'invention qui sont décrites sont particulièrement, mais pas exclusivement adaptées à des gyroscopes vibratoires axisymétriques qui peuvent être considérés comme des oscillateurs à deux dimensions. Les deux formes de réalisation possèdent la caractéristique commune selon laquelle seulement une électrode d'axe X et une électrode d'axe Y sont utilisées là où chacune induit le signal de déplacement pour produire la vibration le long de son axe respectif et détecte le changement de tension dû au changement de capacité le long de son axe. Une telle configuration est adaptée à d'autres utilisations où des électrodes ordinaires sont utilisées à la fois pour transmettre des signaux/effets d'entrée et recevoir des signaux/effets de sortie. Sur la figure 2 un gyroscope type 10 est montré sous une forme simplifiée pour aider à la compréhension des aspects de la forme de réalisation de la présente invention. Une polarisation de courant continu 12 et une source 14 de tension de porteuse haute fréquence sont appliquées directement sur le point de contact de référence 17 de la masse 16 qui est représentée rectangulaire mais n'est pas limitée à une géométrie rectangulaire. Dans cette forme de réalisation, on suppose que le mode courant est celui avec lequel la masse 16 est conduite par la force induite par tension sur l'électrode 18 à vibrer le long de l'axe X. Le mouvement de la masse 16 est représenté par la variation de tension sur l'électrode 18 sur le diviseur de tension formé par l'électrode 18 et la capacité fixe 22. Cette tension est couplée à et gainée par l'amplificateur 24. Le démodulateur de l'onde porteuse 26 démodule le signal de sortie Xpo (tension de détection X) à partir de l'amplificateur 24 basé sur le signal de référence couplé par le condensateur 28 de la source 14. Basé sur la sortie du démodulateur de l'onde porteuse 26, le conducteur détecteur de signal de juxtaposition 30, fonctionnant sur le mode de signal de juxtaposition, génère une sortie de tension de réaction à fréquence plus basse qui est appliquée en retour sur l'électrode 18 pour conduire la masse 16 à une amplitude prédéterminée sur le mode de vibration. Sur le mode courant, la fonction de détection est exécutée par les circuits associés à l'électrode 20 d'axe Y. Les circuits fonctionnent de façon similaire à celle décrite pour les circuits associés à l'électrode 18 d'axe X. La position de la masse 16 est représentée par la variation de tension sur l'électrode 20 dans le diviseur de tension formé par l'électrode 20 et la capacité fixe 32. Cette tension est couplée à et gainée par l'amplificateur 34. Le démodulateur de l'onde porteuse 36 démodule le signal de sortie Ypo (tension de transduction Y) à partir de l'amplificateur 34 basé sur le signal de référence couplé par le condensateur 28 de la source 14. Basé sur la sortie du démodulateur de l'onde porteuse 36, le conducteur détecteur de signal de juxtaposition 40, fonctionnant sur le mode détection, génère une sortie de tension de réaction qui est appliquée en retour sur l'électrode 18 pour annuler le signal de transduction sur le mode de détection. Ainsi, la tension du conducteur de détection du signal de juxtaposition 40 qui est appliquée à la plaque 20 (qui annule le signal de transduction Ypo) représente la mesure de la vitesse angulaire durant le mode courant. Durant le prochain mode de fonctionnement, les rôles des électrodes 18 et 20, ainsi que des circuits associés, sont inversés. L'électrode 18 et les circuits associés exécuteront la fonction de détection et l'électrode 20 et les circuits associés contrôleront la vibration de la masse 16 le long de l'axe Y. Ainsi, le signal de mouvement détecté alterne avec le mode de fonctionnement entre Yp0 et Xp0. On notera que les mêmes électrodes sont utilisées pour à la fois recevoir le signal de détection du mouvement ainsi que pour coupler le signal de force de la vibration. Par conséquent, n'importe quelle erreur commune ordinaire sera annulée quand les signaux de vitesse angulaire mesurés des deux modes différents seront additionnés par un dispositif de traitement des signaux 44 pour produire une mesure de vitesse angulaire finale 46 dans laquelle les erreurs systématiques communes auront été annulées et seront par conséquent absentes de la mesure de la vitesse angulaire finale. Sur la figure 3 est iluustée une autre forme de réalisation type 50 sur laquelle des tensions à fréquence porteuse sont appliquées aux électrodes 52 et 54, et la tension de polarisation de courant continu de la source 56 est appliquée au point de contact de référence 57 de la masse effective 58. Le courant dans le circuit d'entrée à la terre de mesure virtuelle de l'amplificateur de transimpédance 60 est proportionnel à la capacité entre chacune des électrodes 52, 54 et la masse effective 58. Le transducteur de tension de sortie Vp de l'amplificateur 60 est une mesure du déplacement de la masse 58 pour les deux axes X et Y ainsi que cela sera expliqué ci-dessous. Une source de signaux à haute fréquence 62 fonctionne à une première fréquence et fournit un signal comme amplifié par l'amplificateur 64 à l'électrode 54 d'axe Y. Une source de signaux à haute fréquence 72 fonctionne à une seconde fréquence, différente de la première fréquence, et fournit un signal comme amplifié par l'amplificateur 74 à l'électrode 52 d'axe X. Le signal de sortie de la masse 58, qui est l'entrée à l'amplificateur 60, est une combinaison des deux signaux d'entrée sur les électrodes 52 et 54. La sortie Vp0 de l'amplificateur 60 est constituée par ces deux signaux. La partie de Vpo constituée de la première fréquence est démodulée par la démodulation de l'onde porteuse 66 basé sur le signal de référence de première fréquence de la source 62. On supposera que dans le mode courant la masse 58 vibre le long de l'axe X. La sortie du démodulateur de l'onde porteuse 66 est alimentée au conducteur du signal de superposition/détection 68 qui fonctionne sur ce mode comme un conducteur de détection dont la tension de sortie est alimentée en retour via l'amplificateur 64 à l'électrode 54 pour annuler le signal détecteur dans le mode de détection. Ainsi, la tension du conducteur du signal de superposition/détection 68 (qui annule la partie de Vpo constituée de la première fréquence) représente la mesure de la vitesse angulaire détectée. La partie de Vpo définie par la seconde fréquence est démodulée par le démodulateur de l'onde porteuse 76 basé sur le signal de référence de la seconde fréquence de la source 72. La sortie du démodulateur de l'onde porteuse 76 est alimentée au conducteur du signal de superposition/détection 78 qui fonctionne sur ce mode courant comme un conducteur du signal de superposition pour conduire la masse à une amplitude donnée. La tension de sortie du conducteur du signal de superposition/détection 78 est alimentée en retour via l'amplificateur 74 à l'électrode 52 pour conduire la masse 58 à la condition de vibration prédéterminée. Ainsi, la tension du conducteur du signal de superposition/détection 78 représente le signal conducteur du signal de superposition. Un dispositif de traitement des signaux 82 additionne les sorties du conducteur du signal de superposition/détection 68 et 78, quand elles sont utilisées dans leur mode détection, durant les deux modes pour produire une mesure de vitesse angulaire finale 84 dans laquelle toutes les erreurs communes ordinaires ont été annulées et sont par conséquent absentes de la mesure finale de la vitesse angulaire. Dans la forme de réalisation 50 un amplificateur opérationnel 60 lit la transduction de tension pour les deux axes X et Y. Par conséquent, deux fréquences porteuses séparées sont utilisées pour différencier les deux éléments du signal Vpo. Comme cela est expliqué pour la forme de réalisation 10, chaque électrode est utilisée à la fois pour la détection de transduction de la mesure angulaire et la fonction de force pour la vibration de la masse. Bien que des mises en oeuvre types de l'invention aient été illustrées et décrites ici en détail, il est clair pour l'homme du métier que diverses modifications, additions, substitutions et autres apports peuvent être faits sans s'éloigner de l'esprit de l'invention. Par exemple, la masse peut avoir des formes géométriques variées. Les signaux détectés et les fonctions de conduite du signal de superposition peuvent être exécutées par des techniques de traitement de signaux numériques avec la conversion entre signaux analogiques et numériques effectuée au moyen de convertisseurs d'analogique en numérique et de numérique en analogique. Une fois réalisée la conversion en format numérique, un microprocesseur fonctionnant sous le contrôle d'un programme mis en mémoire peut traiter les signaux numériques et exécuter la démodulation et les fonctions du conducteur du signal de superposition/détection
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La présente invention concerne un gyroscope à masse vibratoire dans lequel les erreurs systématiques sont en grande partie annulées dans la valeur finale de la vitesse angulaire.Le gyroscope (10) comporte une masse (16) se déplaçant le long d'un axe X et d'un axe Y. Des électrodes (18, 20) sont disposées sur des surfaces adjacentes de la masse le long de ces axes. Des circuits, couplés aux électrodes (18, 20), fournissent, durant un premier mode, une tension de conduite du message de superposition sur une première électrode provoquant le déplacement vibratoire de la masse (16) le long de l'un des axes. La tension de mesure est détectée sur la seconde électrode et représente une première valeur de vitesse angulaire. Durant un second mode, des circuits fournissent une tension de conduite du message de superposition sur la seconde électrode provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'autre axe et la tension de mesure est détectée sur la première électrode et représente une seconde valeur de vitesse angulaire. Un dispositif de traitement des signaux (44), couplé aux circuits, reçoit les première et seconde valeurs de vitesse angulaire et génère une valeur finale de vitesse angulaire (46).
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1. Gyroscope à masse vibratoire comprenant une masse (16), disposée pour se mouvoir et comportant un point de contact de référence (17), ainsi qu'une première et une seconde électrode (18, 20) disposées de façon adjacente à la masse respectivement le long d'un axe X et d'un axe Y, caractérisé en ce qu'il comporte: - des circuits, couplés à la première et à la seconde électrode (18, 20), adaptés pour fournir, durant un premier mode, une tension de conduite du signal de superposition entre le point de contact de référence (17) et l'une (18) des première et seconde électrodes provoquant le déplacement vibratoire de la masse (16) le long de l'un (X) des axes X et Y associé à l'une (18) des première et seconde électrodes en détectant une tension de mesure entre le point de contact de référence (17) et l'autre (20) des première et seconde électrodes où la tension de mesure représente une première valeur angulaire, des circuits adaptés pour fournir, durant un second mode, une tension de conduite du signal de superposition entre le point de contact de référence (17) et l'autre (20) des première et seconde électrodes provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un (Y) des axes X et Y associé à l'autre (20) des première et seconde électrodes en détectant une tension de mesure entre le point de contact de référence et l'une (18) des première et seconde électrodes où la tension de mesure représente une seconde valeur de vitesse angulaire, et un dispositif de traitement des signaux (44) couplé auxdits circuits et adapté pour recevoir les première et seconde valeurs de vitesse angulaire, et pour générer une valeur finale de vitesse angulaire (46) basée à la fois sur la première et la seconde valeur de vitesse angulaire. 2. Gyroscope selon la 1 caractérisé en ce que les première et seconde électrodes (18, 20) sont alternativement utilisées durant le premier et le second mode pour induire la tension de conduite du signal de superposition et pour détecter la tension de mesure afin que toutes les erreurs systématiques communes soient en grande partie annulées dans la valeur finale de vitesse angulaire (46). 3. Gyroscope selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: une source (14) d'un signal de l'onde porteuse à haute fréquence couplée au point de contact de référence (17), et des circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition basée sur le signal de l'onde porteuse à haute fréquence sur l'une des première et seconde électrodes durant le premier mode et l'autre des première et seconde électrodes durant le second mode. 4. Gyroscope selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend: une source (56) des premier et second signaux de l'onde porteuse à haute fréquence couplée respectivement aux première et seconde électrodes (52, 54), où la fréquence du second signal de l'onde porteuse diffère de la fréquence du premier signal de l'onde porteuse, et des circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition basée sur le premier signal de l'onde porteuse à haute fréquence entre le point de contact de référence (57) et la première électrode durant le premier mode et pour induire la tension de conduite du signal de superposition basée sur le second signal de l'onde porteuse à haute fréquence entre le point de contact de référence (57) et la seconde électrode durant le second mode. 5. Gyroscope selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un amplificateur (60) ayant une entrée qui réfléchit une entrée à masse virtuelle, l'entrée dudit amplificateur étant couplée au point de contact de référence (57). 6. Gyroscope selon la 5, caractérisé en ce que l'amplificateur (60) comporte une sortie qui contient deux signaux correspondants au premier et au second signal de l'onde porteuse à haute fréquence correspondant respectivement au déplacement de la masse (58) dans la direction des première et seconde électrodes (52, 54). 7. Gyroscope selon la 3, caractérisé en ce que les circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition comprennent: un premier et un second démodulateur (26, 36) de l'onde porteuse couplés respectivement à la première et à la seconde électrodes (18, 20), et adaptés pour démoduler les informations de conduite du signal de superposition et les informations de détection de valeur portées par le signal de porteuse à haute fréquence; et un premier et un second conducteur (30, 40) couplés pour recevoir les sorties des premier et second démodulateurs (26, 36) de l'onde porteuse respectifs, les premier et second conducteurs générant alternativement la tension de conduite du signal de superposition et la tension de mesure de la vitesse durant le premier et le second mode. 8. Gyroscope selon la 5, caractérisé en ce que circuits adaptés pour induire la tension de conduite du signal de superposition comprennent: un premier et un second démodulateur (66, 76) de l'onde porteuse couplés à la sortie de l'amplificateur (60) et adaptés pour démoduler les informations de conduite du signal de superposition et les informations de détection de valeur portées respectivement par les premier et second signaux de porteuse à haute fréquence, et un premier et un second conducteurs (68, 78) couplés pour recevoir les sorties des premier et second démodulateurs (66, 76) de l'onde porteuse respectifs, les premier et second conducteurs générant alternativement la tension de conduite du message de superposition et la tension de mesure de la vitesse durant les premier et second modes. 9. Instrument inertiel du type à masse vibratoire comportant une masse disposée pour se mouvoir le long d'un axe X et d'un axe Y et ayant une première et une seconde surface adjacentes respectivement à l'axe X et à l'axe Y, caractérisé en ce qu'il comporte en outre: - un premier et un second moyen disposés de façon adjacente aux première et seconde surfaces respectives de la masse pour que chacun fonctionne comme une plaque d'un condensateur formé respectivement avec la première et la seconde surface de ladite masse, des moyens de circuits, couplés aux premier et second moyens, pour induire une tension de conduite du message de superposition durant un premier mode sur l'un des premier et second moyens provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un des axes X et Y, lesdits moyens de circuits détectant une tension de mesure sur l'autre des premier et second moyens durant le premier mode où la tension de mesure représente une première valeur inertielle, des moyens de circuits induisant, durant un second mode, une tension de conduite du message de superposition sur l'autre des premier et second moyens provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'autre des axes X et Y et détectant durant le second mode une tension de mesure sur l'un des premier et second moyens où la tension de mesure représente une seconde valeur inertielle, et des moyens pour combiner les première et seconde valeurs inertielles et générer une valeur inertielle finale basée à la fois sur les première et seconde valeurs inertielles. 10. Instrument selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de circuits utilisent alternativement les premier et second modes entre les premier et second moyens pour induire la tension de conduite du message de superposition et pour détecter la tension de mesure afin que toutes les erreurs systématiques communes soient en grande partie annulées dans la valeur inertielle finale. 11. Procédé pour mesurer un attribut inertiel dans un Instrument inertiel du type à masse vibratoire, notamment un gyroscope, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - l'on fait vibrer une masse le long de l'un des axes X et Y, où la masse a une première et une seconde surface, - l'on forme un premier et un second condensateur avec les première et seconde électrodes disposées de façon adjacente aux première et seconde surfaces respectives de la masse, l'on induit une tension de conduite du message de superposition durant un premier mode sur l'un des premier et second condensateurs provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'un des axes X et Y, et l'on détecte une tension de mesure sur l'autre des premier et second condensateurs durant le premier mode où la tension de mesure représente une première valeur inertielle, l'on induit une tension de conduite du message de superposition durant un second mode sur l'autre des premier et second condensateurs provoquant le déplacement vibratoire de la masse le long de l'autre des axes X et Y et l'on détecte durant le second mode une tension de mesure sur l'un des premier et second condensateurs où la tension de mesure représente une seconde valeur inertielle, l'on combine les première et seconde valeurs inertielles et l'on génère une valeur inertielle finale basée à la fois sur la première et la seconde valeur inertielle. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la tension de conduite du message de superposition et la détection de la tension de mesure alternent entre les premier et second condensateurs durant les premier et second modes afin que toutes les erreurs systématiques communes soient en grande partie annulées dans la valeur inertielle finale.
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G
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G01
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G01C
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G01C 19
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G01C 19/56
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FR2898457
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A1
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PERFECTIONNEMENT AUX KITS MAINS LIBRES SANS FIL DE VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,070,914 |
AUTOMOBILE. La présente invention concerne des perfectionnements aux systèmes dits kits mains libres sans fil de véhicule automobile. Plus particulièrement, elle concerne le domaine technique des nouvelles utilisations de ces systèmes. Le kit mains libres est un accessoire fortement recommandé pour passer des appels téléphoniques en voiture, du fait de l'interdiction faite aux conducteurs d'utiliser en circulation un téléphone tenu en main. En accessoire, il est composé d'un haut-parleur et d'un micro. En première monte, il est composé d'un micro et s'interface avec le système audio du véhicule, ces installations permettant de garder les deux mains sur le volant lors d'une communication téléphonique. La technologie Bluetooth a révolutionné ce concept de kit mains libres en réalisant une connexion transparente et sans fil entre le téléphone du conducteur et le kit de voiture : c'est le système dit kit mains libres sans fil , qui permet d'intégrer la réception de la téléphonie sur les enceintes acoustiques du véhicule automobile. Ce système est, par conséquent, couplé à différents organes : - l'organe de gestion du son (radio, radionavigation, amplificateur haute fidélité, etc.) - l'organe de restitution graphique pour afficher des fenêtres dédiées à la fonction téléphonie (écran multifonction, écran de navigation, etc.) -l'organe de commande au volant. Dès le démarrage, le kit mains libres - qui peut être désigné également KML dans la suite du texte - reconnaît automatiquement le téléphone mobile du conducteur et le connecte. Il réalise une véritable gestion mains libres des appels téléphoniques en voiture. Il suffit au conducteur de prononcer le numéro de téléphone, à voix haute, de la personne à contacter et le KML compose son numéro. Et si le numéro du correspondant est déjà enregistré dans un carnet d'adresses du téléphone, il suffit au conducteur de prononcer son nom. Un écran d'information au niveau des yeux, par exemple sur le tableau de bord ou à proximité du rétroviseur, permet de voir l'identité de l'appelant. Les produits nomades, en particulier mais non exclusivement les produits nomades audio, connaissent un développement exponentiel. Pour cette raison, on a cherché à étendre leurs applications. Et cette recherche de nouvelles applications touche particulièrement le monde de l'automobile. Selon la demande de brevet d'invention français n 2 868 235, on connaît un dispositif pour permettre la lecture des fichiers multimédias numériques compressés, tel que Mp3, JPEG, DivX ou autres, et pour téléphoner comme un combiné ou un kit mains libres d'un téléphone mobile ou fixe. Ce dispositif comporte un lecteur multimédia et un module radio de type Bluetooth . L'appel entrant téléphonique peut être basculé vers le dispositif grâce à la liaison radio Bluetooth . De plus, le dispositif a diverses fonctions. Deux ou plusieurs dispositifs de ce type peuvent communiquer entre eux. Le dispositif peut également passer des appels, enregistrer les fichiers multimédias, avoir la fonction radio FM, avoir la fonction d'horloge. Un tel dispositif, toutefois, est un dispositif autonome, non automobile. Il ne peut pas s'intégrer dans un système automobile existant possédant un écran multifonction (EMF) et une radio. En d'autres termes, ce dispositif, s'il peut être installé dans un véhicule automobile, ne peut l'être que de manière complètement autonome, sans réutilisation des équipements automobiles existants, tels que radio, haut-parleurs, écran, commande sous volant. De plus, ce dispositif n'a pas les fonctionnalités de pilotage d'équipements nomades sans fil (téléphone, lecteur audio, Smartphone ), c'est à dire la possibilité de changer, depuis le système vers l'équipement nomade, de piste audio, de mettre en pause, de déclencher une avance ou un retour rapide, etc. On connaît également, selon la publication de la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique US 2003/0114202 Al, un système permettant d'apporter confort et sécurité à un appel téléphonique à partir d'un portable tout en conduisant. Ce système comporte un module de communication pour transmettre des données de caractères et de voix sans fil entre le système mains libres et le téléphone portable sans qu'il soit nécessaire d'avoir une connexion physique. Le procédé décrit dans cette publication permet aux entrées sur le téléphone portable d'être enregistrées dans le système et rend possible d'effectuer un appel téléphonique sur le portable en utilisant le système. Il s'agit donc d'un système de type kit mains libres téléphone sans fil , autonome, qui ne s'installe pas non plus sur les équipements automobiles existants. A cela s'ajoute le fait que ce dispositif de l'art antérieur ne possède aucune fonctionnalité supplémentaire, telle que, par exemple, la fonctionnalité de lecture de musique. On connaît également, selon la publication de la demande de brevet des Etats-Unis d'Amérique US 2005/0008147 Al, un dispositif d'oreillette sans fil, mains libres , destiné à la conduite automobile. Ce dispositif comporte un émetteur-récepteur adapté pour être relié, de manière amovible, à un téléphone portable, une oreillette mains libres à placer sur une oreille pour recevoir et envoyer des signaux de fréquence vocale à partir de - et vers - l'émetteur-récepteur, et un socle de haut-parleur dédié au maintien, de manière amovible, de l'oreillette. Lorsque l'oreillette mains libres est posée sur le socle, les signaux de fréquence vocale sont reportés sur - et émis par l'intermédiaire du socle. Grâce au socle, un utilisateur en conduite peut converser sans qu'il soit nécessaire de porter l'oreillette sur l'oreille. Au-delà de l'application stricte du kit mains libres sans fil, ce dispositif comporte bien une restitution sonore, mais sans que l'on puisse parler d'extension des fonctionnalités. Un but de la présente invention est de concevoir un système de kit mains libres sans fil perfectionné, qui comporte des fonctionnalités additionnelles par rapport aux kits mains libres sans fil de l'art antérieur. Un autre but de la présente invention est de concevoir un système de kit mains libres sans fil perfectionné, qui comporte des fonctionnalités additionnelles se rapportant à la connexion sans fil avec des équipements nomades, c'est-à-dire avec des équipements de communication portables du conducteur, ou plus généralement des occupants du véhicule automobile. Un autre but de la présente invention est de concevoir un système de kit mains libres sans fil perfectionné, qui comporte des fonctionnalités additionnelles de gestion et de pilotage d'équipements nomades audio. Un autre but également de la présente invention est de concevoir un système de kit mains libres sans fil perfectionné, qui comporte des fonctionnalités additionnelles se rapportant à la restitution du son de sources sonores du véhicule sur des équipements nomades audio de restitution. C'est encore un but de la présente invention de concevoir un système de kit mains libres sans fil perfectionné qui puisse être, avec toutes ses fonctionnalités supplémentaires, installé dans un véhicule automobile en réutilisant des équipements automobiles présents dans le véhicule. Pour atteindre ces buts, l'invention propose un nouveau système de kit mains libres sans fil perfectionné, dans lequel le kit mains libres sans fil sert d'équipement passerelle entre les organes multimédias du véhicule et des équipements nomades audio. Selon une première série de fonctions supplémentaires nouvelles du kit mains libres sans fil perfectionné selon la présente invention, les équipements nomades ont des fonctions d'émission et les équipements multimédias du véhicule des fonctions de réception. Ces équipements nomades peuvent être un téléphone sans fil, relié au kit mains libres sans fil par une liaison sans fil. Ces équipements peuvent être aussi, en plus du téléphone sans fil ou séparément, une source audio sans fil, reliée au kit mains libres sans fil par une liaison sans fil. Le kit mains libres sans fil est alors couplé à un organe de gestion du son, à un organe de restitution graphique et à l'organe 20 de commande au volant. De préférence, le pilotage des équipements nomades est réalisé à l'aide des boutons des commandes sous volant existants ou des boutons de la radio du véhicule. Les liaisons sans fil entre les équipements nomades et le kit mains libres peuvent être des liaisons sans fil de type Bluetooth , ou d'autres types de technologie sans fil numérique comme par exemple la technologie Ultra Large Bande , dite technologie UWB (pour Ultra Wide Band ). Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les playlistes (ou regroupements de morceaux présélectionnés), tout ou partie des informations relatives aux morceaux (durée, titre, nom de l'artiste, etc.) et le temps écoulé de la source audio sans fil sont affichés sur l'organe de restitution graphique du véhicule. Et selon ce mode de réalisation préféré également, la restitution sonore des émissions audio des équipements nomades est réalisée par l'organe de gestion du son sur les haut-parleurs du véhicule. Selon une seconde série de fonctions supplémentaires nouvelles du kit mains libres sans fil perfectionné selon la présente invention, les équipements nomades ont des fonctions de restitution et les équipements du véhicule des fonctions d'émission. Le système de kit mains libres sans fil perfectionné permet alors d'écouter les sources sonores du véhicule sur lesdits équipements nomades de restitution. Ces équipements nomades de restitution peuvent comporter un casque sans fil relié par une liaison sans fil au kit mains libres . Ces équipements peuvent être aussi, en plus du casque sans fil ou séparément, un téléphone sans fil relié par une liaison sans fil au kit mains libres . Le pilotage des équipements nomades peut être réalisé à l'aide des 5 commandes sous volant et/ou des commandes de la radio du véhicule. Un écran de restitution du véhicule peut permettre d'afficher les informations relatives à l'état des équipements nomades de restitution. 10 De préférence, le casque sans fil peut être équipé d'une Interface Homme Machine (IHM) spécifique automobile, qui peut être un bouton poussoir permettant de choisir la source sonore du véhicule que l'utilisateur souhaite écouter : radio, CD, DVD, téléphone du véhicule, etc. 15 Les liaisons sans fils des équipements nomades de restitution avec le kit mains libres peuvent être des liaisons sans fil de type Bluetooth , ou bien des liaisons sans fil de type UWB. L'organe de gestion du son peut être l'un ou plusieurs des organes suivants : radio, radionavigation automobile, amplificateur haute 20 fidélité. L'organe de restitution graphique pour afficher des fenêtres dédiées à la fonction téléphonie est l'un ou plusieurs des organes suivants : écran multifonction, écran de navigation. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un mode de réalisation préféré, non limitatif de l'objet et de la portée de la présente demande de brevet, accompagnée de dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma montrant l'organisation générale d'un système de kit mains libres sans fil automobile, selon l'art antérieur, - la figure 2 est un schéma montrant l'organisation générale d'un système de kit mains libres sans fil automobile perfectionné, et illustrant une première série de fonctionnalités supplémentaires selon l'objet de la présente invention, -la figure 3 est un schéma montrant l'organisation générale d'un système de kit mains libres sans fil automobile perfectionné, et illustrant une seconde série de fonctionnalités supplémentaires selon l'objet de la présente invention. Comme déjà mentionné précédemment, un système de kit mains libres sans fil automobile connu et largement répandu, selon l'art antérieur, présente une organisation générale telle que celle représentée sur le schéma de la figure 1. Le kit mains libres sans fil (KML), de référence 1, est couplé à l'organe de gestion du son 2 (radio, radionavigation automobile, amplificateur haute fidélité, etc.), à l'organe de restitution graphique 3 pour afficher des fenêtres dédiées à la fonction téléphonie (écran multifonction, écran de navigation, etc.) et à l'organe de commande au volant 4. En 5 est représenté 'équipement nomade, à savoir le téléphone portable de l'utilisateur, qui communique avec le kit mains libres sans fil 1 au moyen d'une liaison sans fil 9 de type Bluetooth , par exemple, ou bien d'une liaison sans fil d'un autre type, comme par exemple une liaison sans fil numérique de type UWB. L'organe de gestion du son 2 est connecté aux haut-parleurs 6 de l'habitacle du véhicule. Le kit mains libres 1 et les organes 2, 3, 4 et 6 sont reliés entre eux par le réseau véhicule 7, par exemple le bus CAN (protocole de communication qui relie les équipements automobiles). La présente invention consiste à utiliser l'organe kit mains libres sans fil 1 et le système véhicule associé, en ajoutant des fonctionnalités supplémentaires. Une première série de fonctionnalités supplémentaires s'exercent à partir d'un flux sonore entrant vers le kit mains libres sans fil 1 en provenance des équipements nomades. En référence au schéma de la figure 2, les équipements nomades peuvent être un téléphone sans fil 5 et/ou une source audio sans fil 8 (un baladeur numérique Mp3, par exemple), reliés au kit mains libres sans fil 1 par une liaison sans fil de type Bluetooth , à savoir une liaison sans fil 9a pour le téléphone sans fil 5 et une liaison sans fil 9b pour la source audio sans fil 8. Le pilotage de l'équipement nomade, à savoir le téléphone sans fil 5 ou la source sonore 8, est réalisé à l'aide des boutons des commandes sous volant existants ou des boutons de la radio. Les playlistes , les titres de morceaux et toutes les informations relatives aux titres des morceaux (nom de l'artiste, date, etc.), la durée des morceaux, le temps écoulé sont affichés sur l'écran du véhicule. La restitution sonore est réalisée par la radio sur les haut-parleurs du véhicule. Pour toutes ces raisons, on comprendra aisément que tout se passe comme si l'organe kit mains libres sans fil 1 jouait le rôle de passerelle entre les organes du véhicule et les sources sonores nomades. La présente invention apporte une seconde série de fonctionnalités supplémentaires, qui sont illustrées par le schéma d'organisation générale du kit mains libres sans fil 1 perfectionné de la figure 3. Cette seconde série de fonctionnalités supplémentaires s'exerce à partir d'un flux sonore sortant du kit mains libres sans fil 1 vers les équipements nomades. Le système de l'invention permet alors d'écouter les sources sonores du véhicule sur des équipements nomades de restitution, comme par exemple un casque sans fil 10. Les équipements nomades, 5 et 10, sont reliés au kit mains libres sans fil 1 par une liaison sans fil de type Bluetooth , à savoir une liaison sans fil 9c pour le téléphone sans fil 5 et une liaison sans fil 9d pour le casque sans fil 10. Le fonctionnement du système consiste à réutiliser : - les commandes sous volant 4 et/ou les commandes de la radio pour piloter l'équipement de restitution nomade. - l'écran de restitution du véhicule pour afficher les informations relatives à l'état de l'équipement de restitution nomade (actif ou non, source utilisée, etc.) En variante, il est possible d'équiper chaque casque sans fil 10 d'une Interface Homme Machine OHM) spécifique automobile, par exemple un bouton poussoir, qui permet de choisir la source sonore du véhicule que l'utilisateur souhaite écouter : radio, CD, DVD, téléphone du véhicule, etc. Chaque appui de touche permet d'envoyer une commande au kit 10 mains libres sans fil 1 qui se charge alors de renvoyer l'information sur le réseau véhicule 7 au bon destinataire. Ainsi, pour cette seconde série de fonctionnalités supplémentaires, comme pour la première série, tout se passe également comme si l'organe kit mains libres sans fil 1 jouait le 15 rôle de passerelle entre les organes du véhicule et les sources sonores nomades. La présente invention présente de nombreux résultats avantageux. D'une part, elle permet de réutiliser l'organe kit mains libres sans fil automobile existant en le considérant comme une 20 passerelle entre les équipements existants du véhicule (radio, écran, commande sous volant) et les équipements nomades (téléphone sans fil, sources sonores sans fil, etc.). Ce perfectionnement au kit mains libres sans fil automobile offre l'avantage également de construire plus facilement une 25 déclinaison de prestations clients (kit mains libres , écoute audio nomade, écoute audio différenciée conducteur/passagers, etc.) à moindre coût puisque l'organe existe. Il n'est donc pas nécessaire de réaliser un développement complet de cette passerelle sans fil
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- Le système de kit « mains libres » sans fil perfectionné pour véhicule automobile comporte un kit «mains libres » sans fil (1), associé aux organes multimédias (2, 3) du véhicule. Le kit « mains libres » sans fil (1) sert d'équipement « passerelle » entre ces organes du véhicule et des équipements nomades audio (5, 8).- Véhicules automobiles. Equipements multimédias des véhicules automobiles. Téléphonie des véhicules automobiles.
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1. Système de kit mains libres sans fil perfectionné pour véhicule automobile, comportant un kit mains libres sans fil (1), des organes multimédias du véhicule (2, 3), caractérisé en ce que le kit mains libres sans fil (1) sert d'équipement passerelle entre lesdits organes multimédias du véhicule (2, 3) et des équipements nomades audio (5, 8, 10). 2. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 1, caractérisé en ce que lesdits équipements nomades (5, 8) ont des fonctions d'émission et lesdits organes multimédias du véhicule (2, 3) des fonctions de réception. 3. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 2, caractérisé en ce que lesdits équipements nomades sont un téléphone sans fil (5), relié au kit mains libres sans fil (1) par une liaison sans fil (9a). 4. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 3, caractérisé en ce que lesdits équipements nomades sont, de plus, une source audio sans fil (8), reliée au kit mains libres sans fil (1) par une liaison sans fil (9b). 5. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits organes multimédias du véhicule (2, 3) comprennent un organe de gestion du son (2), un organe de restitution graphique (3) et un organe de commande au volant (4). 6. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lepilotage des équipements nomades (5, 8) est réalisé à l'aide de boutons des commandes sous volant (4) existants ou de boutons de la radio du véhicule. 7. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que lesdites liaisons sans fil (9a, 9b) entre lesdits équipements nomades (5, 8) et le kit mains libres (1) sont des liaisons sans fil (9a, 9b) de type Bluetooth . 8. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que lesdites liaisons sans fil (9a, 9b) entre lesdits équipements nomades (5, 8) et le kit mains libres (1) sont des liaisons sans fil de type technologie Ultra Large Bande UWB. 9. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon les 4 et 5, caractérisé en ce que les playlistes , tout ou partie des informations relatives aux morceaux (durée, titre, nom de l'artiste, etc.) et le temps écoulé de la source audio sans fil (8) sont affichés sur l'organe de restitution graphique (3) du véhicule. 10. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 5, caractérisé en ce que la restitution sonore des émissions audio des équipements nomades (5, 8) est réalisée par l'organe de gestion du son (2) sur les haut-parleurs (6) du véhicule. 11. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 25 1, caractérisé en ce que les équipements nomades (5,10) ont des fonctions de restitution et les organes multimédias du véhicule (2, 3) des fonctions d'émission. 12. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 11, caractérisé en ce qu'il permet d'écouter les sources sonores du véhicule sur lesdits équipements nomades (5, 10) de restitution. 13. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 12, caractérisé en ce que lesdits équipements nomades (5, 10) de restitution comporte un casque sans fil (10) relié par une liaison sans fil (9d) au kit mains libres (1). 14. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 12, caractérisé en ce que lesdits équipements nomades (5, 10) de restitution comporte un téléphone sans fil (5) relié par une liaison sans fil (9c) au kit mains libres (1). 15. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que le pilotage des équipements nomades (5, 10) est réalisé à l'aide de commandes sous volant (4) et/ou de commandes de la radio du véhicule. 16. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que l'écran de restitution du véhicule permet d'afficher les informations relatives à l'état des équipements nomades de restitution (5, 10). 17. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 25 13, caractérisé en ce que ledit casque sans fil (10) est équipé d'une Interface Homme Machine spécifique automobile. 18. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 17, caractérisé en ce que ladite Interface Homme Machine spécifique automobile est un bouton poussoir, qui permet de choisir la source sonore du véhicule que l'utilisateur souhaite écouter : radio, CD, DVD, téléphone du véhicule, etc. 19. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisé en ce que les liaisons sans fils (9c, 9d) des équipements nomades de restitution (5, 10) avec le kit mains libres (1) sont des liaisons sans fil (9c, 9d) de type Bluetooth . 20. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon l'une quelconque des 13 et 14, caractérisé en ce que les liaisons sans fils (9c, 9d) des équipements nomades de restitution (5, 10) avec le kit mains libres (1) sont des liaisons sans fil de type technologie Ultra Large Bande UWB. 21. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 5, caractérisé en ce que l'organe de gestion du son (2) est l'un ou plusieurs des organes suivants : radio, radionavigation automobile, amplificateur haute fidélité. 22. Système de kit mains libres sans fil perfectionné selon la 5, caractérisé en ce que l'organe de restitution graphique (3) pour afficher des fenêtres dédiées à la fonction téléphonie est l'un ou plusieurs des organes suivants : écran multifonction, écran de navigation.25
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H
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H04,H05
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H04M 9/08,H05K 11/02
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FR2895616
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A1
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MECANISME AUTO-ADAPTATIF DE GESTION DE FLUX DANS UN RESEAU PARTAGE A ACCES MULTIPLE
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La présente invention concerne un mécanisme auto adaptatif de gestion de flux dans un réseau partagé à accès multiple. Elle concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, le domaine des réseaux locaux utilisant notamment les protocoles Ethernet fonctionnant avec un lien Hait' Duplex (c'est-à-dire que les transmissions transitant par un tel réseau s'effectuent dans un seul sens à la fois) ; WIFI (de l'acronyme anglo-saxon Wlreless Fldelity) ; ou encore Power Line Communication Indoor, ce dernier utilisant le câblage électrique domestique comme support véhiculant les signaux porteurs de données. Dans un réseau partagé, tous les terminaux sont raccordés à un canal unique par l'intermédiaire duquel transitent toutes les trames de données transmises ou reçues par lesdits terminaux. Lorsque ce réseau est à accès multiple,.deux terminaux différents peuvent émettre des trames de données au même instant. Ces trames entrent en collision. L'article intitulé Soft Real-Time Communication over Ethernet with Adaptative Traffic Smoothing publié dans le journal IEEE Transactions on Para/lei and Distributed Systems, VOL.15, NO.10, Octobre 2004 décrit un mécanisme visant à améliorer la qualité de service (QoS) des réseaux partagés à accès multiple, c'est-à-dire réduire le temps de transit des flux de données dits temps réel ou prioritaires. Afin d'atteindre ce but, ce document décrit un mécanisme adaptatif de régulation des flux nommé ATS, de l'acronyme anglais Adapative Traffic Smoother. Ce mécanisme consiste à contrôler le débit des trames de données non prioritaires émises par un terminal. Dans le mécanisme ATS, les flux de données prioritaires sont systématiquement envoyés dans le réseau quel que soit l'état de congestion dudit réseau, même en cas de collisions nombreuses de trames. Le mécanisme ATS permet d'obtenir une meilleure transmission des trames de données puisqu'il permet de diminuer le nombre de collisions, ce qui a pour conséquence d'augmenter le débit efficace du réseau. Cependant, malgré l'utilisation du mécanisme ATS, la qualité de service proposée reste insuffisante. En effet, bien qu'il permette de réduire le nombre de collisions de trames dans le réseau, le mécanisme ATS ne permet pas leur suppression complète, ce qui s'avère problématique notamment pour les flux de données prioritaires, qui doivent être transmis en temps réel pour une qualité de service satisfaisante. La présente invention a pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément un objectif de l'invention est d'améliorer la qualité de service en proposant un procédé de gestion d'émission de flux de données par un terminal d'un réseau de communication partagé à accès multiple, lesdits flux de données étant structurés en trames de données. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de: détermination d'un état de congestion dudit réseau partagé à accès multiple; - gestion de l'émission desdits flux de données prioritaires et non prioritaires par ladite station, en fonction dudit état de congestion. Ainsi, on résout le problème technique de l'amélioration de la qualité de service sur le réseau, en réalisant un contrôle auto-adaptatif de l'émission des flux en fonction de l'état du réseau, ce qui n'était pas le cas selon l'art antérieur. En effet, bien que l'on ait envisagé dans l'état de la technique, de réguler le débit des flux non prioritaires, il n'avait encore jamais été proposé de modifier le débit des flux prioritaires, qui sont des flux temps réels, et pour lesquels l'homme du métier pensait donc qu'il n'était pas possible de les retarder, et qu'ils devaient être transmis sans contraintes. Au contraire, le mécanisme de l'invention repose sur une détermination de l'état de congestion du réseau, c'est-à-dire de la présence ou non de collisions de trames sur le réseau, et de leur fréquence. L'émission des flux de données, tant prioritaires que non prioritaires, est ensuite régulée en fonction de l'état de congestion déterminé lors de l'étape précédente. En agissant ainsi sur l'ensemble des flux transitant sur le réseau, et en s'adaptant automatiquement à l'état de congestion du réseau à un instant donné, on accroît de manière significative la qualité de service sur le réseau par rapport à l'art antérieur. Dans un premier mode de réalisation de la présente invention, lors de ladite étape de détermination dudit état de congestion, on évalue une première variable représentative d'un taux de collision desdites trames de données émises par ledit terminal et une deuxième variable représentative d'un nombre de trames de données prioritaires retransmises plus de N fois par ledit terminal, où N est un entier naturel prédéterminé, pendant une période dite de collecte, et: lorsque lesdites première et deuxième variables sont nulles, ledit réseau est. dans un état dit non congestionné; lorsque lesdites premièri et deuxième variables sont strictemen positives, ledit réseau est dans un état dit congestionné; lorsque ladite première variable pst strictement positive et {e ladite deuxième variable est nulle, ledit réseau est dans un état dit ntermédiaire. On identifie ainsi deux variables pertinentes caractérisant l'état du réseau dont la combinaison peut engendrer 4 états dent 1 impossible et 3 . orthogonaux. L'autorisation à émettre et le débit d'émission des trames sont -1- C Ï~ ,z de ces, ea état .`3. On F a, J, .x, , vl t G' , _ L Ï envisager d'utiliser d'autres variables représentatives des collisions et encombrements du réseau pour déterminer son état de congestion. Selon un autre mode de réalisation du procédé selon l'invention, ladite étape de détermination est mise en ouvre à intervalles de temps correspondant à la durée de ladite période de collecte, de façon à actualiser ledit état de congestion dudit réseau. Le mécanisme est ainsi très réactif, puisqu'on met à jour régulièrement l'état de congestion du réseau, et qu'on peut donc adapter rapidement l'émission des trames en fonction de cet état de congestion mis à jour. Selon un autre mode de réalisation du procédé selon la présente invention, ladite étape de gestion interdit l'émission desdites trames de données prioritaires et non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état congestionné, et interdit l'émission desdites trames de données non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire. Ainsi, contrairement aux préjugés de l'homme du métier, on contrôle donc également l'émission des flux prioritaires que, contrairement à l'enseignement de l'état de la technique, on interdit lorsque le réseau est congestionné, bien que ces flux de données prioritaires soient des flux de données temps réel. Selon une autre variante de réalisation du procédé selon l'invention, ladite étape de gestion met en oeuvre un mécanisme, à base de jetons, de régulation du débit d'émission desdites trames de données non prioritaires, l'émission d'une trame de données non prioritaires étant conditionnée, lorsque ledit réseau est dans ledit état non congestionné, à la présence d'au moins un jeton dans ledit mécanisme de régulation. Avantageusement, on réduit le nombre de jetons présents dans ledit mécanisme de régulation lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire ou dans ledit état congestionné, de façon à réduire le débit desdits flux non prioritaires. On régule ainsi le débit du seau à jetons, et donc des flux non prioritaires, en fonction de l'état de congestion du réseau, de façon à éviter que ces flux non prioritaires viennent encombrer le réseau lorsqu'il est déjà sujet à collisions, et ainsi favoriser la transmission des flux prioritaires. Selon un autre mode de réalisation du procédé selon la présente invention, lors de ladite étape de détermination, on calcule également un coefficient de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données, tenant compte desdites première et deuxième variables évaluées pendant ladite période de collecte et pendant au moins une période de collecte précédente, de façon à lisser l'instant d'émission d'au moins certaines desdites trames de données lors de ladite étape de contrôle. On évite ainsi que l'instant d'émission des trames varie de façon saccadée, ce qui était un inconvénient de l'art antérieur. Selon une variante de réalisation du procédé selon la présente invention, on modifie la durée de ladite période de collecte en fonction dudit état de congestion. On peut ainsi améliorer la stabilité ou la réactivité du mécanisme selon les cas (en augmentant ou diminuant la durée de la période de collecte), en l'adaptant de manière automatique à l'état de congestion du réseau. Enfin, selon un mode de réalisation du procédé selon la présente invention, lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire, la durée de ladite période de collecte est. pondérée par ledit paramètre de pondération., de. façon à améliorer la réactivité dudit procédé de contrôle. L'invention concerne encore un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme enregistrées sur un support lisible par un ordinateur, pour mettre en oeuvre les étapes du procédé décrit précédemment, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne également un terminal d'émission/réception de flux de données sur un réseau de communication partagé à accès multiple, lesdits flux de données étant structurés en trames de données et comprenant au moins un flux de données prioritaires et au moins un flux de données non prioritaires, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de détermination d'un état de congestion dudit réseau partagé à accès multiple; des moyens de gestion de l'émission desdits flux de données prioritaires et non prioritaires, en fonction dudit état de congestion. Selon une variante de réalisation du terminal selon la présente invention, lesdits moyens de détermination d'un état de congestion dudit réseau évaluent une première variable représentative d'un taux de collision desdites trames de données émises par ledit terminal et une deuxième variable représentative d'un nombre de trames de données prioritaires retransmises plus de N fois par ledit terminal, où N est un entier naturel prédéterminé, pendant une période dite de collecte, et lesdits moyens de détermination délivrent une information d'état de congestion du réseau selon laquelle: - lorsque lesdites première et deuxième variables sont nulles, ledit réseau est dans un état dit non congestionné; lorsque lesdites première et deuxième variables sont strictement positives, ledit réseau est dans un état dit congestionné; lorsque ladite première variable est strictement positive et que ladite deuxième variable est nulle, ledit réseau est dans un état dit intermédiaire. Selon un autre aspect de réalisation du terminal selon la présente invention, lesdits moyens de gestion de l'émission desdits flux de données comprennent: un module de régulation du débit d'émission desdites trames de données non prioritaires, mettant en oeuvre un mécanisme, à base de jetons, l'émission d'une trame de données non prioritaires étant conditionnée, lorsque ledit réseau est dans ledit état non congestionné, à la présence d'au moins un jeton dans ledit mécanisme de régulation; un module de gestion de l'émission de trames de données interdisant l'émission desdites trames de données prioritaires et non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état congestionné, et interdisant l'émission desdites trames de données non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire. L'invention concerne encore un module de détermination d'un instant d'émission d'une trame de données sur un réseau de communication partagé à accès multiple, sur lequel transitent des flux de données structurés en trames de données et comprenant au moins un flux de données prioritaires et au moins un flux de données non prioritaires, ledit module de détermination étant apte à coopérer avec un terminal d'émission/réception tel que décrit précédemment, ledit module comportant des moyens de détermination de l'instant d'émission de la trame de données, et des moyens d'émission de ladite trame de données sur le réseau. Selon l'invention, un tel module comprend également des moyens de réception d'un paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données calculé par ledit terminal, et lesdits moyens de détermination tiennent compte dudit paramètre de pondération reçu pour déterminer l'instant d'émission de la trame de données . Un tel module est par exemple implémenté sur une carte réseau, par exemple une carte Ethernet. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de modes de réalisation préférés décrits en référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 représente de façon schématique un terminal dans lequel est implémenté un mécanisme auto-adaptatif de gestion des flux de données selon l'invention, - la figure 2 représente l'algorithme de fonctionnement d'un module de détermination d'un état de congestion du réseau constitutif du mécanisme de gestion des flux de données mis en oeuvre dans le terminal de la figure 1, - la figure 3 représente l'algorithme de fonctionnement d'un module de gestion du débit de trames de données non prioritaires constitutif du mécanisme de gestion des flux de données mis en oeuvre dans le terminal de la figure 1, - la figure 4 représente l'algorithme de fonctionnement d'un module de gestion d'un instant d'émission d'une trame de données constitutif du mécanisme de gestion des flux de données, mis en oeuvre dans le terminal de la figure 1, - la figure 5 représente un exemple de variations d'une fonction Ç intervenant dans le calcul du paramètre de pondération de l'instant d'émission des trames, en fonction d'un nombre de trames prioritaires retransmises plus de N fois au cours d'une même collecte. Un système auto-adaptatif de gestion des flux de données 1 tel que schématisé à la figure 1 comporte trois modules M1, M2, M30, coopérant entre eux afin d'améliorer la qualité de service dans un réseau partagé à accès multiple. A cette fin, le système auto-adaptatif 1 est implémenté dans un terminal 2 connecté à un réseau partagé à accès multiple en vue d'assurer la gestion de l'émission des flux de données issus du terminal 2. Le terminal 2 émet différents types de flux de données, des flux de données dits prioritaires, car ils doivent être transmis en temps réel, ce sont par exemple des flux multimédia, et des flux de données non prioritaires, par exemple des données texte. Le module M1 a pour fonction de déterminer l'état de congestion du réseau. Pour ce faire, le module M1 collecte des informations relatives au trafic des données sur le réseau. La collecte des informations se fait en écoutant les porteuses du réseau pendant une période de collecte de durée ^t;. Une fois les informations récoltées, celles-ci sont utilisées afin de déterminer l'état de congestion du réseau pour la collecte effectuée ainsi qu'un paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données Si. Ce module M1 est situé dans le terminal 2. L'écoute de porteuse consiste en une analyse, réalisée par chacun des terminaux connectés au réseau, des flux d'informations transitant sur le réseau. Cette écoute est réalisée au moyen de protocoles tel que, par exemple, le protocole CSMA (de l'acronyme anglais Carrier Sense Multiple Access). Cette écoute permet à un premier terminal de déterminer si un deuxième terminal émet des trames de données sur le réseau. Lorsque le premier terminal détecte une émission réalisée par le deuxième terminal, il retarde l'envoi de ses trames de données sur le réseau afin d'éviter une collision entre les trames de données issues des deux terminaux. En effet, lorsqu'une collision intervient sur le réseau, les données contenues dans les trames de données entrées en collision sont perdues. L'écoute de porteuse permet aux terminaux ayant émis les trames entrées en collision de détecter la collision. Les terminaux concernés stoppent alors leurs émissions. Ensuite, ils émettent sur le réseau une trame de brouillage dont la fonction est d'amplifier la collision afin que tous les terminaux du réseau détectent la collision et retardent l'émission de leurs données afin d'éviter une congestion du réseau. Un deuxième module M2 et un troisième module M30 ont pour fonction de gérer le débit des trames de données émises par le terminal 2 en fonction d'un état de congestion du réseau. Le module M2 a pour fonction de gérer le débit des flux de données non prioritaires, qui. sont les flux les plus fréquemment envoyés dans le réseau, de sorte à fournir un débit constant de flux de données non prioritaires en entrée du module M30. Le module M2 est situé dans le terminal 2. Le module M30, quant à lui, a pour fonction de gérer l'émission, sur le réseau, des flux de données, que ceux-ci soient des flux de données prioritaires ou des flux de données non prioritaires. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le module M30 est constitué d'un module M32 qui a pour fonction de déterminer, en fonction du paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données S;, l'instant d'émission des trames de données sur le réseau. Ce module M32 est, par exemple, une carte réseau connectée au terminal 2. Une telle carte réalise l'interconnexion du terminal 2 et du réseau. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, le module M30 est composé d'un module M31 et du module M32. Le module M31 a pour fonction de délivrer des autorisations d'émission en fonction de l'état de congestion du réseau déterminé par le module M1. Le module M31 est également situé dans le terminal 2. Dans ce mode de réalisation, seules les trames de données pour lesquelles le module M31 a délivré une autorisation d'émission sont traitées par le module M32. Les différents modules M1, M2, M30 constitutifs du système auto-adaptatif de gestion des flux de données 1 sont distincts les uns des autres de sorte que chacun peut être modifié indépendamment des autres. Cependant, les modifications apportées aux différents modules ne doivent pas altérer leurs capacités à coopérer les uns avec les autres Il en va de même pour les modules M31 et M32 constitutifs du module M30 de gestion de l'émission des flux de données. Le principe de fonctionnement du module M1 de détermination d'un état de congestion du réseau va maintenant être décrit en référence à la figure 2. Une collecte est une période d'observation du réseau de durée At. Au cours de cette période, le module MI recueille des données nécessaires à la détermination d'un état de congestion du réseau. Ceci correspond à l'étape E0. Afin d'actualiser l'état de congestion du réseau et ainsi améliorer la qualité de service, le module M1 effectue des collectes successives i. La durée At; d'une collecte dépend de ;'état de congestion du réseau déterminé lors de la collecte précédente i-1. Ceci permet de rendre le système 1 selon l'invention plus réactif. Au cours de cette étape de collecte E0, le module M1 mémorise trois valeurs distinctes : le nombre total d'octets transmis pendant la collecte 0T,, le nombre de trames prioritaires retransmises plus de N fois au cours de ladite collecte PR, et enfin le nombre d'octets ayant subi une collision au cours de ladite collecte OC;. Le nombre N est un entier prédéterminé Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, N a pour valeur 10. L'indice i représente la collecte au cours de laquelle les valeurs OT, PR et OC ont été mémorisées par le module M1. Dans une seconde étape E2, le module M1 calcule un taux de collisions R; pour la collecte i. Le taux de collisions R; est le résultat du rapport du nombre d'octets ayant subi une collision OC, sur le nombre total d'octet transmis OT;. Plus la durée àt1 de la collecte i est grande, plus le taux de collisions R, tend vers une valeur moyenne du nombre de collisions intervenant sur le réseau. Inversement, plus la durée At; de la collecte ï. est petite, plus le taux de collision Rr tend vers une valeur instantanée du nombre de collisions intervenant sur le réseau. Au cours d'une étape E3, le module M1 détermine un coefficient dé pondération Ri pour la collecte effectuée en fonction des mesures réalisées lors des collectes précédentes. Dans un mode de réalisation de l'invention le coefficient de pondération est obtenu pars la formule suivante R,_ • ). Lia foi ction R R de pondération dont les variations sont fonction du nombre de trames 5 prioritaires PR retransmises plus de N fois au cours de la collecte est mémorisée dans le Module Les valeurs de varient croissent avec lé vale r d : PR.. Un ex.eMple de variations de la figure 5. ntr o 0 et 1 e est représenté Des valeurs de la fonction sont indiquées, à titre d'exemples, dans le tableau suivant : (PR; = 1) (PR; = 2) (PR; = 3) (PR; = 4) (PR; = 5) 0,75 0,8 0,85 0,9 0,95 Quand est proche de zéro, le premier membre de l'équation précédente a plus de poids que le second. Si tel est le cas, cela signifie que la collecte courante a plus de poids que la collecte précédente dans la détermination du coefficient de pondération R;. La prise en compte du coefficient de pondération R;_1 de la collecte précédente dans la détermination du coefficient de pondération R; pour la collecte courante permet d'améliorer la gestion de l'émission des trames de données en l'adaptant à l'état de congestion du réseau Une fois la valeur du coefficient de pondération R, déterminée, le module M1 détermine la valeur du paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données Si au cours d'une étape E4. La valeur du paramètre de pondération Si est la valeur minimale d'un couple (R; ; a) où a est une constante dont la valeur est fixée par l'utilisateur du terminal 2. La valeur a permet d'éviter la stagnation de l'instant d'émission d'une trame de données lorsqu'il y a des collisions. La valeur initiale de Si est égale a. Une fois déterminée la valeur du taux de collision R; et du paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données Si, le module M1 procède à la détermination d'un état de congestion du réseau. Pour déterminer l'état de congestion du réseau, le module M1 utilise les variables que sont le nombre de trames prioritaires retransmises plus de N fois au cours de ladite collecte PR, et le taux de collisions R; pour la collecte courante. La combinaison de ces deux variables engendre quatre états pour le réseau, dont trois sont orthogonaux : un premier état pour lequel le taux de collision R; est nul et aucune trame de données prioritaires n'a été retransmise, c'est l'état non congestionné, un deuxième état pour lequel le taux de collision R n'est pas nul mais aucune trame de données prioritaires n'a été retransmise, c'est l'état intermédiaire ; dans cet état seules les trames de données non prioritaires subissent des collisions, un troisième état pour lequel le taux de collision R; n'est pas nul et au moins une trame de données prioritaires a été retransmise plus de N fois au cours de la collecte, c'est l'état congestionné, le quatrième état est un état impossible pour lequel le taux de collision R serait nul mais au moins une trame de données prioritaires aurait été retransmise plus de N fois au cours de la collecte. Dans une étape E5, le module M1 teste le taux de collisions R. Si la valeur du taux de collisions R; est nulle, alors le réseau se trouve dans l'état non congestionné. Si le résultat du test révèle que la valeur du taux de collision R; n'est pas nulle, le module M1 exécute l'étape E6. 20 Au cours de l'étape E6, le module M1 teste le nombre de trames prioritaires PR; retransmises plus de N fois au cours de la collecte. Si ce nombre est nul, alors le réseau se trouve dans l'état intermédiaire. Sï le test pratiqué au cours de l'étape E6 révèle que le nombre de trames prioritaires PR; retransmises plus de N fois au cours de la collecte n'est 25 pas nul, alors le réseau se trouve dans l'état congestionné. Une fois l'état de congestion du réseau déterminé, celui-ci est transmis aux modules M2 et M30. Il en est de même pour le paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données Si, 10 15 Le principe de fonctionnement du module M2 de gestion du débit des trames de données non prioritaires va maintenant être décrit en référence à la figure 3. En fonction de l'état de congestion du réseau, le module M2 modifie la valeur de plusieurs paramètres parmi lesquels la durée de la collecte. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le module M2 gère le débit des trames de données non prioritaires au moyen d'un algorithme dit algorithme du seau à jetons. L'algorithme du seau à jetons est un mécanisme de régulation du débit de flux de données. Le seau modélisé par cet algorithme contient un nombre maximal de jetons CBD. Toutes les RP secondes, RP correspondant à la période de rafraîchissement du seau à jetons, un nouveau jeton est généré par l'algorithme et injecté dans le seau. Lorsqu'un paquet de données est transmis sur le réseau, le nombre de jetons du seau est réduit d'une quantité égale au nombre d'octets qui constituent le paquet. Lorsque le seau à jetons ne contient plus de jetons, aucun paquet de données ne peut être transmis sur le réseau. Néanmoins, s'il reste un seul jeton dans le seau à jetons lorsqu'un paquet de données se présente, celui-ci est transmis sur le réseau et le nombre Q de jetons restants dans le seau à jetons peut devenir négatif. Dans une première étape F1, le module M2 teste si le réseau se trouve dans l'état non congestionné. Si te réseau se trouve dans l'état non congestionné, le module M2 exécute l'étape F20. Au cours de l'étape F20, le module M2 détermine la période de rafraîchissement RP; de l'algorithme de seau à jeton assurant la régulation du débit des trames de données non prioritaires. Cette valeur est choisie comme étant la valeur maximale d'un couple (RPM,N ; RP;_i û D) où RPItMIN est la valeur minimale que peut prendre RP et D un décrément, Les valeurs de RPMIN et D fixées par l'utilisateur du terminai ou peuvent être prédéterminées, par exemple par l'opérateur du réseau. En augmentant la valeur de la période de rafraîchissement RP du seau à jetons, on limite le risque d'un envoi de trames de données non prioritaires sous forme de rafale. Un tel événement aurait pour conséquences de générer des collisions sur le réseau et ferait passer le réseau d'un état non congestionné à un état intermédiaire voire congestionné ce qui est préjudiciable pour la qualité de service. Au cours d'une étape F21, le module M2 détermine la durée de la prochaine collecte At;ti. Cette valeur est choisie comme étant la valeur minimale d'un couple (OtmAx ; 2At,) où tMAx est la durée maximale d'une collecte et At, la durée de la collecte précédente. La valeur de L\tMAx est fixée par l'utilisateur du terminal 2 ou par exemple par l'opérateur du réseau. Cette nouvelle durée de collecte est envoyée vers le module M1 afin que le module M1 puisse procéder à une nouvelle collecte selon les conditions définies par le module M2. Dans une étape F22, le module M2 teste si l'horaire indiqué par son horloge interne correspond à un horaire de rafraîchissement de l'algorithme du seau à jetons. Si ce n'est pas le cas, le module M2 exécute de nouveau l'étape F1. Si l'horaire de l'horloge interne du moduleM2 correspond à un horaire de rafraîchissement de l'algorithme du seau à jetons, alors, le module M2 exécute l'étape F23. Au cours de cette étape, le module M2 ajoute un nombre CBD de jetons à la quantité Q de jetons déjà présente dans le seau à jetons. Ainsi le nombre de jetons contenus dans le seau est la valeur minimale du couple (Q + CBD ; CBD). Les étapes F20, F21, F22 et F23 ont pour conséquence d'augmenter le débit d'émission des trames de données non prioritaires. Le réseau se trouvant dans l'état non congestionné, il est intéressant d'augmenter le nombre de trames émises puisqu'il n'y a pas de collisions, et que la qualité de service est donc satisfaisante. Si le résultat du test pratiqué lors de l'étape F1 indique que le réseau ne se trouve pas dans l'état non congestionné, le module M2 exécute alors l'étape F10. Au cours de cette étape, le module détermine si le réseau se trouve dans l'état intermédiaire ou congestionné. Si le réseau se trouve dans l'état intermédiaire, alors le module M2 exécute l'étape F11. Au cours de l'étape F11, le nombre de jetons contenu dans le seau à jetons est divisé par deux si Q est positif ou est multiplié par deux si Q est négatif. Ceci a pour conséquence de diminuer le nombre de trames de données non prioritaires transmises, et donc de favoriser l'envoi des trames de données prioritaires, en réduisant le nombre de collisions générées par les trames non prioritaires. Au cours de l'étape F12, la valeur de la période de rafraîchissement RP; est choisie comme étant la valeur minimale du couple (RPMAx; 2RP1_1 ). Au cours de l'étape F13, la durée de la collecte At, est la valeur maximale d'un couple (AtM N ; S;_i*At;_i} où S;_1 est le paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données déterminé pour la collecte précédente. Cette nouvelle durée de la collecte est envoyée vers le module M1 afin que celui-ci puisse procéder à une nouvelle collecte. Les étapes F11, F12 et FI 3 ont pour but de diminuer le débit des trames de données non prioritaires et d'allonger la durée de la collecte. Ceci permet, en diminuant le nombre de trames de données non prioritaires envoyées dans le réseau de réduire le nombre de collisions intervenant sur le réseau en vu de ramener le réseau dans l'état non congestionné le plus rapidement possible. Si le réseau se trouve dans l'état congestionné, alors le module M2 exécute l'étape F30. Au cours de cette étape, tous les jetons contenus dans le seau à jeton sont supprimés, Q vaut alors zéro, interdisant ainsi l'envoi de trames de données non prioritaires sur le réseau. Dans une étape F31, la valeur de la période de rafraîchissement du seau à jetons est la valeur minimale d'un couple (RPMA)( ; 2RP;_1). Dans une étape F32, la durée de la collecte est AtMIN. La durée de la collecte est envoyée vers le module M1 afin que celui-ci puisse procéder à une nouvelle collecte. La durée de la collecte est réduite afin de réactualiser plus rapidement l'état de congestion du réseau et, si l'état de congestion nouvellement déterminé le permet, reprendre l'émission de trames de données sur le réseau. Le principe de fonctionnement du module M31 de gestion de l'émission des trames de données va maintenant être décrit en référence à la figure 4. Au cours d'une étape G1, le module M31 teste la nature de la trame de données arrivant en entrée dudit module. Si la trame de données entrante est une trame de données prioritaire, le module M31 exécute l'étape G20. Au cours de cette étape, le module M31 teste l'état de congestion du réseau. Si le réseau se trouve dans l'état congestionné le module M31 exécute l'étape G4. Au cours de cette étape, les trames de données prioritaires sont bloquées. Ceci a pour conséquence que ces trames de données ne sont pas transmises au module M32. Ainsi toute émission de trames de données, prioritaires ou non, étant stoppée, tout risque de créer des collisions supplémentaire sur le réseau est supprimé. Si le réseau se trouve dans l'état non congestionné ou dans l'état congestionné, le module M31 exécute l'étape G21. Au cours de cette étape, les trames de données prioritaires sont envoyées sur le réseau. Au cours d'une étape G22, le nombre de jetons du seau à jetons est actualisé en fonction du nombre d'octets transmis sur le réseau. Bien que les trames de données prioritaires ne soient pas traitées par le seau à jetons, le nombre de jetons du seau à jetons est tout de même actualisé afin de réduire le nombre de trames de données non prioritaires pouvant être émises et ainsi limiter le risque de collisions sur le réseau. Si la trame de données entrante est une trame de données non prioritaires, le module M31 exécute l'étape G30. Au cours de cette étape, le module M31 teste l'état de congestion du réseau. Si le réseau se trouve dans l'état non congestionné le module M31 exécute l'étape G31. Au cours de l'étape G31, le module M31 teste le nombre de jetons que contient le seau à jetons. S'il reste au moins un jeton, le procédé exécute les étapes G21 et G22. Dans le cas contraire, la trame de données n'est pas envoyée, ce qui correspond à l'étape G32. Si le réseau se trouve dans l'état congestionné, le module M31 exécute l'étape G4. Les trames de données non prioritaires sont alors bloquées afin de limiter le risque de congestion et permettre une transmission efficace des trames de données prioritaires. Le module M32 de calcul d'instant d'émission d'une trame de données ne calcule un instant d'émission d'une trame de données que pour des trames de données ayant été transmises par le module M31 dans le mode de réalisation où les modules M31 et M32 coopèrent entre eux. Lorsqu'une trame de données est émise sur le réseau son instant d'émission est égal à n*ITB où LTB est un intervalle temporel de base. Le nombre n est un nombre aléatoire compris dans un intervalle 0 ; ~j. La borne supérieure W; de l'intervalle est déterminée de la façon suivante - W; est initialisé à 1, - ensuite, Wi = 2 K)) -1 K désignant le nombre de retransmissions de la trame de données. Une fois la trame de données envoyée sur le réseau, la valeur de W est réinitialisée. Ainsi lors du premier envoi de la trame suivante vers le réseau, la valeur de W; est la valeur maximale d'un couple (1 ; S;_1 * W,_1). Ainsi, l'instant d'émission d'une trame de données, que celles-ci soient prioritaires ou non, est pondéré en fonction de l'état de congestion du réseau afin de mieux répartir l'envoi des données dans le temps et ainsi éviter les congestions au sein du réseau
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L'invention concerne un procédé et un système de gestion d'émission de flux de données par un terminal d'un réseau de communication partagé à accès multiple, lesdits flux de données étant structurés en trames de données et comprenant au moins un flux de données prioritaires et au moins un flux de données non prioritaires, comprenant des étapes de:- détermination d'un état de congestion dudit réseau partagé à accès multiple;- gestion de l'émission desdits flux de données prioritaires et non prioritaires par ladite station, en fonction dudit état de congestion.
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1. Procédé de gestion d'émission de flux de données par un terminal d'un réseau de communication partagé à accès multiple, lesdits flux de données étant structurés en trames de données et comprenant au moins un flux de données prioritaires et au moins un flux de données non prioritaires, caractérisé en ce qu'il comprend des étapes de: - détermination d'un état de congestion dudit réseau partagé à accès multiple; - gestion de l'émission desdits flux de données prioritaires et non prioritaires par ladite station, en fonction dudit état de congestion. 2. Procédé de gestion d'émission selon la 1, caractérisé en ce que, lors de ladite étape de détermination dudit état de congestion, on évalue une première variable représentative d'un taux de collision desdites trames de données émises par ledit terminal et une deuxième variable représentative d'un nombre de trames de données prioritaires retransmises plus de N fois par ledit terminal, où N est un entier naturel prédéterminé, pendant une période dite de collecte, et en ce que: lorsque lesdites première et deuxième variables sont nulles, ledit réseau est dans un état dit non congestionné; - lorsque lesdites première et deuxième variables sont strictement positives, ledit réseau est dans un état dit congestionné;lorsque ladite première variable est strictement positive et que ladite deuxième variable est nulle, ledit réseau est dans un état dit intermédiaire. Procédé de gestion d'émission selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite étape de détermination est mise en oeuvre à intervalles de temps correspondant à la durée de ladite période de collecte, de façon à actualiser ledit état de congestion dudit réseau. 4. Procédé de gestion d'émission selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite étape de gestion interdit l'émission desdites trames de données prioritaires et non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état congestionné, et interdit l'émission desdites trames de données non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire. 5. Procédé de gestion selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ladite étape de gestion met en oeuvre un mécanisme, à base de jetons, de régulation du débit d'émission desdites trames de données non prioritaires, l'émission d'une trame de données non prioritaires étant conditionnée, lorsque ledit réseau est dans ledit état non congestionné, à la présence d'au moins un jeton dans ledit mécanisme de régulation. 6. Procédé de gestion selon la 5, caractérisé en ce qu'on réduit le nombre de jetons présents dans ledit mécanisme de régulation lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire ou dans ledit état congestionné, de façon à réduire le débit desdits flux non prioritaires. 7. Procédé de gestion selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que, lors de ladite étape de détermination, on calcule également un paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données, tenant compte desdites première et deuxième variables évaluées pendant ladite période de collecte et pendant au moins une période de collecteprécédente, de façon à lisser l'instant d'émission d'au moins certaines desdites trames de données lors de ladite étape de contrôle. 8. Procédé de gestion selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce qu'on modifie la durée de ladite période de collecte en fonction dudit état de congestion. 9. Procédé de gestion selon les 7 et 8, caractérisé en ce que, lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire, la durée de ladite période de collecte est pondérée par ledit paramètre de pondération, de façon à améliorer la réactivité dudit procédé de contrôle. 10. Produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme enregistrées sur un support lisible par un ordinateur, pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 11. Terminal d'émission/réception de flux de données sur un réseau de communication partagé à accès multiple, lesdits flux de données étant structurés en trames de données et comprenant au moins un flux de données prioritaires et au moins un flux de données non prioritaires, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens de détermination d'un état de congestion dudit réseau partagé à accès multiple; des moyens de gestion de l'émission desdits flux de données prioritaires et non prioritaires, en fonction dudit état de congestion. 12. Terminal selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens de détermination d'un état de congestion dudit réseau évaluent une première variable représentative d'un taux de collision desdites trames de données émises par ledit terminal et une deuxième variable représentative d'un nombre de trames de données prioritaires retransmises plus de N fois parledit terminal, où N est un entier naturel prédéterminé, pendant une période dite de collecte, et en ce que lesdits moyens de détermination délivrent une information d'état de congestion du réseau selon laquelle: lorsque lesdites première et deuxième variables sont nulles, ledit réseau est dans un état dit non congestionné; lorsque lesdites première et deuxième variables sont strictement positives, ledit réseau est dans un état dit congestionné; lorsque ladite première variable est strictement positive et que ladite deuxième variable est nulle, ledit réseau est dans un état dit intermédiaire. 13. Terminal selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion de l'émission desdits flux de données comprennent: un module de régulation du débit d'émission desdites trames de données non prioritaires, mettant en oeuvre un mécanisme, à base de jetons, l'émission d'une trame de données non prioritaires étant conditionnée, lorsque ledit réseau est dans ledit état non congestionné, à la présence d'au moins un jeton dans ledit mécanisme de régulation; un module de gestion de l'émission de trames de données interdisant l'émission desdites trames de données prioritaires et non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état congestionné, et interdisant l'émission desdites trames de données non prioritaires lorsque ledit réseau est dans ledit état intermédiaire. 25 14. Module de détermination d'un instant d'émission d'une trame de données sur un réseau de communication partagé à accès multiple, sur lequel transitent des flux de données structurés en trames de données et comprenant 10 15 20au moins un flux de données prioritaires et au moins un flux de données non prioritaires, ledit module de détermination étant apte à coopérer avec un terminal d'émission/réception selon l'une quelconque des 11 à 13, ledit module comportant des moyens de détermination de l'instant d'émission de la trame de données, et des moyens d'émission de ladite trame de données sur le réseau, caractérisé en ce qu'il comprend également des moyens de réception d'un paramètre de pondération d'un instant d'émission d'une trame de données calculé par ledit terminal, et en ce que lesdits moyens de détermination tiennent compte dudit paramètre de pondération reçu pour déterminer l'instant d'émission de la trame de données .
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H
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H04
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H04L
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H04L 12,H04L 1
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H04L 12/28,H04L 1/20
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FR2902747
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A1
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SOUS ENSEMBLE DE VEHICULE COMPORTANT DES MOYENS DE CANALISATION D'AIR
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-1- La présente invention se rapporte à un sous ensemble de véhicule comportant des moyens de canalisation d'air. Elle concerne en particulier un tel sous ensemble qui comporte un premier moyen de canalisation d'air avec une première embouchure et un deuxième moyen de canalisation d'air avec une deuxième embouchure, les moyens de canalisation étant raccordés par une pièce d'interface entre les embouchures, la pièce d'interface comportant un évidement central de passage d'air. Un tel sous ensemble est décrit dans le document FR2093109 dans lequel la pièce d'interface est un manchon souple en caoutchouc, emmanché dans les canalisations d'air. Ce sous ensemble présente pour inconvénient que le manchon est difficile à monter par un opérateur en usine. L'invention vise à améliorer un tel sous ensemble. L'invention a pour objet un sous ensemble de véhicule comportant un premier moyen de canalisation d'air avec une première embouchure et un deuxième moyen de canalisation d'air avec une deuxième embouchure. Les moyens de canalisation sont raccordés par une pièce d'interface entre les embouchures, la pièce d'interface comportant un évidement central de passage d'air. La pièce d'interface comporte une plaque d'appui coopérant avec un joint compressible situé à la périphérie de la première embouchure. La plaque d'appui comporte une zone d'appui du joint et une zone évasée périphérique. La zone d'appui entoure l'évidement central. L'évasement de la zone évasé s'étend dans une direction opposée au joint. Avantageusement, le zone évasée périphérique permet le glissement pour former une portion d'accostage lors de l'assemblage du sous ensemble. -2-Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention qui peuvent être prises séparément ou en combinaison : - la zone d'appui et la zone évasée sont raccordées de façon affleurante, en ayant une surface glissante, - la pièce d'interface est placée entre le premier moyen de canalisation et un rebord du deuxième moyen de canalisation délimitant la deuxième embouchure, le rebord ayant une paroi perpendiculaire au joint, -la zone d'appui est plane et rigide, - la zone évasée est aménagée sur une portion d'accostage de la périphérie de la pièce d'interface, - la pièce d'interface et le deuxième moyen de canalisation comportent des moyens d'accrochage mutuels, - la pièce d'interface comporte un fût qui comporte l'évidement central et qui est placé dans la deuxième embouchure, - les moyens d'accrochage de la pièce d'interface sont aménagés sur le fût, - la pièce d'interface est placée entre le premier moyen de canalisation et une traverse de structure de véhicule dans laquelle 20 est aménagée la deuxième canalisation, - le joint est placé sur un boîtier d'appareil de climatisation qui est le premier moyen de canalisation et dont une sortie d'air est la première embouchure. L'invention a également pour objet un véhicule qui comporte 25 un sous ensemble selon l'invention, le sous ensemble étant intégré à un système de climatisation de l'habitacle du véhicule. L'invention a également pour objet un procédé d'assemblage d'un sous ensemble selon l'invention. Le procédé comporte une étape de liaison de la pièce d'interface avec le deuxième moyen de 30 canalisation, en mettant en relation la deuxième embouchure et l'évidement central. Il comporte une première étape d'approche du premier moyen de canalisation et de la pièce d'interface selon une direction parallèle à un plan de la zone d'appui, le joint et la zone -3- évasés passant en regard l'un de l'autre. Il comporte une deuxième étape d'approche jusqu'à ce que le joint soit en regard de la zone d'appui et la première embouchure en regard de l'évidement. Il comporte une étape d'appui du joint contre la zone d'appui. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante du mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en liaison avec les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une section d'un sous ensemble selon l'invention après assemblage, - la figure 2 est une section d'un sous ensemble selon l'invention en éclaté. Dans la description qui va suivre, la direction désignée L est la direction longitudinale correspondant à l'axe d'avancement d'un véhicule, la direction désignée T est transversale, la direction désignée V est verticale. L'axe L est orienté de l'avant vers l'arrière du véhicule, l'axe T de la gauche vers la droite et l'axe V du bas vers le haut. Traditionnellement, un véhicule automobile est équipé d'un système de climatisation qui est destiné à fournir une circulation d'air dans l'habitacle, l'air étant réchauffé et/ou refroidi. Un tel système de climatisation comporte généralement un boîtier d'appareil de climatisation avec une pluralité de sorties pour la ventilation, le dégivrage... Les sorties sont généralement raccordées à des conduits de canalisation d'air en aval du boîtier de climatisation, l'air étant également canalisé dans le boîtier et en amont de ce dernier. Dans l'exemple de réalisation de l'invention décrit ci-après, le sous ensemble 10 de véhicule comporte un premier moyen de canalisation d'air 12, ici le boîtier d'appareil de climatisation, avec une première embouchure 13, ici une sortie d'air de ventilation de l'habitacle. -4Dans l'exemple de réalisation de l'invention décrit ci-après, le sous ensemble 10 comporte aussi un deuxième moyen de canalisation d'air 14, ici une traverse de structure de véhicule 14A intégrant un conduit interne 14B. Le deuxième moyen de canalisation d'air 14 est aussi muni d'une deuxième embouchure 16. La deuxième embouchure est ici délimitée par un rebord 15 d'un orifice inférieur de la traverse. Le rebord 15 comporte une paroi perpendiculaire au plan de l'embouchure 16. Le rebord 15 est saillant vers le bas par rapport à l'extrémité inférieure du conduit interne 14B. Les moyens de canalisation sont raccordés entre eux par une pièce d'interface 20 interposée entre les embouchures. La pièce d'interface comporte un évidement central 22 de passage d'air dans un fût central 23 de passage d'air. La pièce d'interface comporte une plaque d'appui 24 qui est rigide et qui est raccordée perpendiculairement au fût. La plaque d'appui 24 comporte une zone d'appui 24A et une zone évasée 24B périphérique de glissement. La zone d'appui 24A est plane. La zone d'appui et la zone évasée sont raccordées de façon affleurante. De plus, la pièce d'interface est formée dans un matériau rigide qui empêche le frottement ou favorise le glissement. De cette façon, la surface externe de la pièce d'interface, qui forme la zone d'appui et la zone évasée est glissante. La zone d'appui entoure l'évidement central délimité au raccordement du fût 23 avec la plaque 24. L'évasement de la zone évasée s'étend vers le haut sur les figures, c'est-à-dire vers les deuxièmes moyens de canalisation, à l'opposé des premiers moyens de canalisation. Dans une variante de réalisation, la zone évasée est déformable, sans que sa déformation soit préjudiciable au glissement. La pièce d'interface 20 et le deuxième moyen de canalisation 14 comportent des moyens d'accrochage mutuels 26. Sur la pièce d'interface 20, les moyens d'accrochage sont aménagés sur le fût 23 et sont placés à l'extrémité supérieure du fût 22. Dans le conduit -5- 14B, les moyens d'accrochage sont un épaulement. Le fût est placé dans la deuxième embouchure, en étant accroché sur l'épaulement dans le conduit 14B. Le boîtier 12 comporte, vers le haut sur les figures, un joint compressible 30 situé à la périphérie de la première embouchure 13. Le joint est par exemple un joint en mousse qui ne doit pas être plié entre le boîtier 12 et la pièce d'interface 20, afin de préserver la qualité de l'étanchéité. Il est à remarquer que l'évasement de la zone évasée 24B s'étend vers le haut dans une direction opposée au joint 30, le joint étant placé vers le bas par rapport à la pièce d'interface, sur les figures. Le sous ensemble est assemblé sur un support d'un poste de travail d'atelier avant d'être installé dans le véhicule au sein d'un cockpit. Les diverses pièces du sous ensembles sont fournies sur le poste de travail, le boîtier 12 étant positionné complet sur le support. Le deuxième moyen est fourni complet sur le poste de travail. Ici, le conduit 14B est donc dans la traverse 14A. Selon l'invention, le procédé d'assemblage du sous ensemble comporte une première étape de liaison de la pièce d'interface avec le deuxième moyen de canalisation, en mettant en relation la deuxième embouchure et l'évidement central. Dans cette étape, les moyens d'accrochage mutuels sont reliés entre eux. Ensuite, il y a une première étape d'approche du premier moyen de canalisation et de la pièce d'interface. Dans cette étape, la traverse 14A équipé du conduit 14B et de la pièce d'interface 20 est approché du boîtier 12, à quelques millimètres ou quelques centimètres du joint 30 selon un mouvement qui est sensiblement selon une direction parallèle à un plan de la zone d'appui 24A. Le plan de la zone d'appui est alors parallèle au plan supérieur du joint 30, le joint et la zone évasée passant en regard l'un de l'autre. En cas d'erreur de manipulation, si la zone évasée entre en contact avec le joint, ce dernier n'est pas déformé et il y a glissement de la -6- zone évasée sur le joint. L'évasement permet un positionnement sans que le joint ne forme un rouleau ou ne s'arrache du boîtier. Des fuites d'air au niveau du joint 30 sont ainsi évitées. Ensuite, il y a une deuxième étape d'approche jusqu'à ce que le joint 30 soit en regard de la zone d'appui 24A et la première embouchure 13 en regard de l'évidement du fût 23. En cas d'erreur de manipulation, si la zone évasée 24B est entrée en contact avec glissement sur le joint 30, la zone d'appui 24A entre aussi en contact avec le joint 30 et glisse sur ce dernier. Ainsi, le joint n'est pas déformé en formant un rouleau et de fuites d'air sont évitées. Ensuite, il y a une étape d'appui du joint contre la zone d'appui par un mouvement sensiblement perpendiculaire au plan de l'embouchure 13, du joint 30 et de la zone d'appui 24A. Le joint est ainsi aplati en coopérant avec la zone d'appui, cette déformation n'étant pas préjudiciable à la qualité de l'étanchéité. Avantageusement, la zone évasée 24A est aménagée sur une portion d'accostage de la périphérie de la pièce d'interface, prévue pour le glissement lors des étapes d'approche. Par exemple, si le mouvement de la pièce intermédiaire est comme décrit ci-dessus de l'arrière vers l'avant, la zone évasée peut n'être présente que sur une portion d'accostage avant de la pièce d'interface. Avantageusement, la pièce d'interface du sous ensemble selon l'invention permet un accostage fiable d'un moyen de canalisation d'air sur un joint porté par un autre moyen de canalisation. En effet, l'accostage est fiable même en présence d'un rebord agressif du rebord 15 par exemple formé dans une tôle découpée et emboutie
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Sous ensemble de véhicule comportant un premier moyen de canalisation d'air (12) avec une première embouchure (13) et un deuxième moyen de canalisation d'air (14) avec une deuxième embouchure (16). Les moyens de canalisation sont raccordés par une pièce d'interface (20) entre les embouchures, la pièce d'interface comportant un évidement central (22) de passage d'air. La pièce d'interface (20) comporte une plaque d'appui (24) coopérant avec un joint compressible (30) situé à la périphérie de la première embouchure (13). La plaque d'appui comporte une zone d'appui (24A) du joint et une zone évasée périphérique (24B). La zone d'appui (24A) entoure l'évidement central (22). L'évasement de la zone évasé (24B) s'étend dans une direction opposée au joint (30). Véhicule comportant un tel sous ensemble. Procédé d'assemblage d'un tel sous ensemble.
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1) Sous ensemble de véhicule comportant un premier moyen de canalisation d'air (12) avec une première embouchure (13) et un deuxième moyen de canalisation d'air (14) avec une deuxième embouchure (16), les moyens de canalisation étant raccordés par une pièce d'interface (20) entre les embouchures, la pièce d'interface comportant un évidement central (22) de passage d'air, caractérisé en ce que la pièce d'interface (20) comporte une plaque d'appui (24) coopérant avec un joint compressible (30) situé à la périphérie de la première embouchure (13), en ce que la plaque d'appui comporte une zone d'appui (24A) du joint et une zone évasée périphérique (24B), en ce que la zone d'appui (24A) entoure l'évidement central (22) et en ce que l'évasement de la zone évasé (24B) s'étend dans une direction opposée au joint (30). 2) Sous ensemble selon la 1, caractérisé en ce que la zone d'appui (24A) et la zone évasée (24B) sont raccordées de façon affleurante, en ayant une surface glissante. 3) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'interface (20) est placée entre le premier moyen de canalisation (12) et un rebord (15) du deuxième moyen de canalisation (14) délimitant la deuxième embouchure (16), le rebord ayant une paroi perpendiculaire au joint (30). 4) Sous ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que la zone d'appui (24A) est plane et rigide. 5) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la zone évasée (24B) est aménagée sur une portion d'accostage de la périphérie de la pièce d'interface (20). 6) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'interface (20) et le deuxième moyen de canalisation (14)-8- comportent des moyens d'accrochage mutuels (26), en ce que la pièce d'interface (20) comporte un fût (23) qui comporte l'évidement central (22) et qui est placé dans la deuxième embouchure (16) et en ce que les moyens d'accrochage (26) de la pièce d'interface (20) sont aménagés sur le fût (23). 7) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'interface (20) est placée entre le premier moyen de canalisation (12) et une traverse (14A, 15) de structure de véhicule dans laquelle est aménagée la deuxième canalisation (14, 14B). 8) Sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le joint (30) est placé sur un boîtier d'appareil de climatisation qui est le premier moyen de canalisation (12) et dont une sortie d'air est la première embouchure (13). 9) Procédé d'assemblage d'un sous ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de liaison de la pièce d'interface (20) avec le deuxième moyen de canalisation (14), en mettant en relation la deuxième embouchure (16) et l'évidement central (22), en ce qu'il comporte une première étape d'approche du premier moyen de canalisation (12) et de la pièce d'interface (20) selon une direction parallèle à un plan de la zone d'appui (24A), le joint (30) et la zone évasés (24B) passant en regard l'un de l'autre, en ce qu'il comporte une deuxième étape d'approche jusqu'à ce que le joint (30) soit en regard de la zone d'appui (24A) et la première embouchure (13) en regard de l'évidement (22), et en ce qu'il comporte une étape d'appui du joint contre la zone d'appui. 10) Véhicule caractérisé en ce qu'il comporte un sous ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le sous ensemble est intégré à un système de climatisation de l'habitacle du véhicule.
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B
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B62,B60
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B62D,B60H
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B62D 65,B60H 1
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B62D 65/02,B60H 1/26
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FR2898348
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A1
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DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION COMPORTANT UN RECIPIENT PRESSURISE
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La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement et de distribution comportant : - un récipient pressurisé comportant une paroi latérale et une paroi de fond se raccordant à la paroi latérale, - une valve de distribution pour distribuer un produit contenu dans le récipient, - une valve de remplissage fixée sur la paroi de fond, afin de recharger le récipient en produit et/ou en gaz propulseur, par exemple de l'air comprimé. De nombreux dispositifs de ce type sont connus. Le brevet US 4 159 789 divulgue un dispositif dans lequel la paroi de fond est constituée par une pièce rapportée sur la paroi latérale et la valve de remplissage se présente sous la forme d'une pièce en élastomère fixée dans un trou de la paroi de fond. L'utilisation d'une valve en élastomère peut entraîner une étanchéité insuffisante en cas de stockage prolongé. Les brevets US 6 607 012, US 3 748 818 et US 4 635 822 décrivent également des valves de remplissage en élastomère. La publication WO 91/01257 décrit un dispositif dans lequel la paroi de fond comporte, sur son côté extérieur, un logement qui reçoit partiellement la valve de remplissage. La publication WO 94/03380 décrit un dispositif dans lequel la valve de remplissage est portée par une coupelle sertie sur la paroi de fond du récipient, laquelle est elle-même sertie sur la paroi latérale. La valve de remplissage est sertie dans un logement de la coupelle, formé en creux du côté intérieur de celle-ci. Un tel dispositif nécessite pour sa fabrication de nombreuses opérations. Le brevet US 4 988 017 décrit un dispositif comportant deux récipients superposés, le récipient supérieur comportant une valve de remplissage portée par une coupelle sertie sur une portion annulaire de la paroi de fond du récipient, de forme tronconique. Le brevet US 4 197 884 décrit un récipient dont la paroi de fond est réalisée avec un logement dans lequel est vissée la valve de remplissage. Le brevet US 5 343 904 décrit une valve de remplissage dont la fixation est assurée par un écrou. Il existe un besoin pour perfectionner les dispositifs de conditionnement et de distribution du type défini ci-dessus afin notamment de bénéficier d'un dispositif de construction simple et de fonctionnement fiable. L'invention répond à ce besoin grâce à un dispositif de conditionnement et de distribution comportant : - un récipient pressurisé comportant une paroi latérale et une paroi de fond réalisée d'une seule pièce, se raccordant à la paroi latérale, la paroi de fond présentant un logement, -une valve de distribution pour distribuer au moins un produit contenu dans le récipient pressurisé, - une valve de remplissage sertie dans le logement de la paroi de fond. Le logement peut être formé en creux du côté intérieur de la paroi de fond. Par sertie , il faut comprendre une liaison mécanique obtenue par déformation d'au moins un matériau. L'invention simplifie la fabrication du dispositif puisque c'est la paroi de fond elle-même qui sert au maintien direct de la valve de remplissage, sans coupelle intermédiaire. De plus, grâce à l'invention, la valve de remplissage peut être conventionnelle, ce qui peut s'avérer avantageux sur le plan de l'étanchéité et de la fiabilité. La paroi de fond peut être réalisée en métal, par exemple en fer blanc, par emboutissage par exemple. La paroi de fond peut être rapportée sur la paroi latérale, la paroi de fond étant par exemple sertie à sa périphérie sur la paroi latérale, cette dernière étant également en métal, par exemple. La paroi latérale peut présenter, au moins sur une portion située en partie inférieure du récipient, une forme sensiblement cylindrique de révolution ou autre, par exemple bombée. La paroi de fond peut présenter un diamètre extérieur voisin de celui de cette portion de la paroi latérale, par exemple un diamètre extérieur s'écartant de moins de 15 % du diamètre maximal de la paroi latérale. La paroi de fond peut présenter une forme généralement concave vers l'extérieur autour du logement recevant la valve de remplissage. La valve de remplissage peut être dépourvue de tige de commande. La paroi latérale et la paroi de fond peuvent délimiter au moins un espace intérieur contenant le gaz ou liquide introduit par la valve de remplissage, ce gaz ou liquide venant au contact de la face intérieure de la paroi latérale et de celle de la paroi de fond. Le récipient peut contenir un mélange d'au moins un produit à distribuer et d'un gaz propulseur. Le produit à distribuer et le gaz propulseur peuvent encore être contenus de manière séparée à l'intérieur du récipient pressurisé, ce qui peut permettre d'utiliser comme gaz propulseur de l'air comprimé par exemple. Le récipient peut aussi comporter une poche souple dans laquelle est contenu le produit à distribuer, la valve de remplissage communiquant avec un espace à l'intérieur du 10 récipient autour de la poche. Le récipient peut encore comporter un piston séparant une chambre contenant le produit à distribuer d'un espace communiquant avec la valve de remplissage et contenant un gaz propulseur. Le produit à distribuer peut être un produit cosmétique ou dermatologique, 15 entre autres. Le gaz ou liquide introduit par la valve de remplissage peut être de l'air, de l'azote, un alcane, du diméthyléther ou un gaz fluoré, par exemple. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du 20 dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue en élévation, avec coupe axiale partielle et schématique, d'un exemple de dispositif réalisé conformément à l'invention, - la figure 2 représente le détail II de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 1, de variantes de mise 25 en oeuvre de l'invention, et - la figure 5 illustre un détail de réalisation d'une variante. La valve de distribution 3 est par exemple conventionnelle et comporte un bouton-poussoir sur lequel l'utilisateur peut appuyer pour provoquer la sortie du produit. La valve de distribution 3 peut être reliée à un tube plongeur, le cas échéant. 30 On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et de distribution, comportant un récipient pressurisé 2 comportant en partie supérieure une valve de distribution 3 permettant la distribution d'au moins un produit contenu à l'intérieur. La valve de distribution 3 est par exemple conventionnelle et comporte un bouton-poussoir sur lequel l'utilisateur peut appuyer pour provoquer la sortie du produit. La valve de distribution 3 peut être reliée à un tube plongeur, le cas échéant. Le récipient 2 comporte une paroi latérale 5 de forme généralement tubulaire selon un axe longitudinal X, de préférence de section transversale circulaire, à l'extrémité inférieure de laquelle se raccorde une paroi de fond 7. Dans l'exemple considéré, la paroi de fond 7 est fixée à sa périphérie 8 à l'extrémité inférieure de la paroi latérale 5 et comporte dans sa région centrale un logement 9, formé en creux de son côté intérieur, comme on peut le voir sur la figure 2, destiné à recevoir une valve de remplissage 10, laquelle est sertie dans ce logement 9. La paroi de fond 7 présente autour du logement 9 une forme généralement concave vers l'extérieur. La valve de remplissage 10 peut être de tout type connu en soi, étant de préférence de type femelle dépourvue de tige de commande extérieure. La valve 10 peut par exemple comporter, comme illustré à la figure 2, un corps 11 réalisé par moulage d'une matière thermoplastique, pourvu en partie inférieure d'un bourrelet annulaire 12 formant radialement saillie vers l'extérieur et contre lequel est sertie la paroi de fond 7. Le bourrelet 12 présente à son extrémité inférieure une lèvre 13 qui vient appuyer contre un joint annulaire d'étanchéité 14 disposé dans le fond du logement 9, présentant une ouverture 25. Le logement 9 présente un rétrécissement 17 de sa section intérieure, provenant du sertissage au-dessus du bourrelet, servant à maintenir le corps 11 en appui contre le joint 14. La valve 10 comporte un obturateur 15 mobile dans le corps 11 contre l'action de rappel d'un ressort 16. L'obturateur 15 comporte inférieurement une lèvre 18 venant s'appuyer contre le joint 14 sous la poussée du ressort 16, au repos. Le logement 20 du corps 11 dans lequel se déplace l'obturateur 18 30 communique avec un espace intérieur 22 du récipient 2 par un embout 24. Pour effectuer le remplissage du récipient 2, l'utilisateur introduit une tige de remplissage non représentée à travers l'ouverture 25, cette dernière présentant un diamètre légèrement inférieur à celui de la tige de remplissage, ce qui assure la traversée étanche du joint 14. La tige de remplissage repousse l'obturateur 15 et l'éloigne du joint 14, ce qui permet une circulation du gaz propulseur ou de tout autre composé sous pression destiné à remplir le récipient 2. Le récipient pressurisé peut, dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, comporter un produit à distribuer qui est mélangé au gaz propulseur dans l'espace intérieur 22. Ce gaz propulseur est par exemple de l'air comprimé ou un gaz liquéfié. Dans une variante, le récipient pressurisé ne contient que le produit à distribuer, lequel est présent sous une forme comprimée et/ou liquéfiée à l'intérieur du récipient. Dans la variante illustrée à la figure 3, le produit à distribuer est contenu dans une poche souple 30 qui communique intérieurement avec la valve de distribution 3, le gaz propulseur étant contenu dans l'espace intérieur 22 du récipient autour de la poche 30. Cela peut permettre par exemple d'utiliser comme gaz propulseur un gaz incompatible avec le stockage prolongé au contact du produit à distribuer, par exemple de l'air comprimé, et de conserver le produit à distribuer à l'abri de l'air. Dans la variante illustrée à la figure 4, le produit à distribuer est contenu dans un espace supérieur 31 du récipient, lequel est séparé de l'espace intérieur 22 par un piston 33 qui peut se déplacer axialement le long de la paroi latérale 5 en direction de la valve de distribution 3 au fur et à mesure de la distribution du produit contenu dans l'espace supérieur 31. Le piston 33 peut comporter à sa périphérie au moins une lèvre d'étanchéité 35 s'appliquant de façon étanche sur la surface radialement intérieure de la paroi latérale 5. Dans tous les exemples illustrés, la paroi de fond 7 peut être formée par emboutissage en fer blanc avec une cheminée centrale définissant le logement 9, puis la valve 10 peut être sertie dans le logement 9 et la paroi de fond 7 ainsi équipée de la valve 10 peut être fixée sur la paroi latérale 5 du récipient. Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, la paroi de fond 7 est réalisée d'une seule pièce avec la paroi latérale 5, comme illustré à la figure 5, la paroi de fond 7 étant également réalisée avec le logement 9 destiné à recevoir la valve de remplissage 10. La valve de remplissage peut différer de celle représentée sur les figures et notamment être une autre valve de remplissage de type femelle, voire une valve de remplissage de type mâle. L'obturateur de la valve de remplissage peut encore passer d'une position 5 d'obturation à une position d'ouverture autrement que par un déplacement axial, par exemple par une inclinaison. La valve de remplissage peut être agencée pour ne permettre le remplissage qu'avec une orientation prédéfinie du récipient relativement à la verticale, le cas échéant. L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être 10 décrits. On peut notamment apporter diverses modifications, par exemple quant à la forme du logement recevant la valve de remplissage ou la nature de celle-ci. Le récipient peut présenter d'autres formes que celle illustrée. La valve de remplissage peut encore communiquer avec une poche flexible 15 contenant le gaz propulseur. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
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La présente invention concerne un dispositif (1) de conditionnement et de distribution, comportant :- un récipient (2) pressurisé comportant une paroi latérale (5) et une paroi de fond (7), réalisée d'une seule pièce, se raccordant à la paroi latérale, la paroi de fond présentant un logement (9),- une valve de distribution (3) pour distribuer au moins un produit contenu dans le récipient pressurisé,- une valve de remplissage (10) sertie dans le logement (9) de la paroi de fond (7).
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1. Dispositif (1) de conditionnement et de distribution, comportant : - un récipient (2) pressurisé comportant une paroi latérale (5) et une paroi de fond (7), réalisée d'une seule pièce, se raccordant à la paroi latérale, la paroi de fond présentant un logement (9), - une valve de distribution (3) pour distribuer au moins un produit contenu dans le récipient pressurisé, - une valve de remplissage (10) sertie dans le logement (9) de la paroi de fond (7). 2. Dispositif selon la 1, le logement (9) étant formé en creux du côté intérieur de la paroi de fond. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, le logement (9) de la paroi de fond étant formé par emboutissage. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, la paroi de fond (7) étant rapportée sur la paroi latérale (5). 5. Dispositif selon la 4, la paroi de fond étant sertie à sa périphérie sur la paroi latérale. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la paroi 20 latérale ayant au moins en partie inférieure une portion ayant une forme sensiblement cylindrique de révolution. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la paroi de fond présentant une forme généralement concave vers l'extérieur autour du logement (9) recevant la valve de remplissage (10). 25 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la valve de remplissage (10) étant dépourvue de tige de commande. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la valve comportant un corps (11) en matière thermoplastique muni d'un bourrelet annulaire (12) retenu par un rétrécissement de la section intérieure du logement (9). 30 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la paroi de fond ayant un plus grand diamètre s'écartant de moins de 15 % d'un plus grand diamètre de la paroi latérale. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, la paroi de fond (7) étant réalisée en métal, notamment en fer blanc. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, le récipient contenant un mélange d'au moins un produit à distribuer et d'un gaz propulseur. 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, le récipient comportant une poche souple (30) dans laquelle est contenu le produit à distribuer, la valve de remplissage (10) communiquant avec un espace (22) à l'intérieur du récipient, autour de la poche (30). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, le récipient comportant un piston (33) séparant une chambre (31) contenant le produit à distribuer d'un espace inférieur (22) communiquant avec la valve de remplissage (10) et contenant un gaz propulseur.
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B
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B65
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B65D
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B65D 83
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B65D 83/14
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FR2899500
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A1
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PROCEDE DE FIXATION D'UN PIED COMPORTANT UN ERGOT A UNE CUVE
| 20,071,012 |
La présente invention concerne un procédé de fixation 5 d'un pied à une cuve, notamment à une cuve à eau pour barbecue électrique. On connaît un procédé de fixation d'un pied à une cuve par déformation de la cuve. Cependant lors de cette déformation, des fissures plus ou moins importantes sont 10 réalisées, ce qui nécessite de les reboucher en utilisant de la matière supplémentaire afin d'éviter toute fuite quand la cuve est destinée à contenir un liquide. On connaît aussi un procédé de fixation par rivetage, cependant, là encore il est nécessaire, par une étape 15 supplémentaire, de s'assurer de l'absence de fuite. On connaît également un procédé de fixation d'un pied à une cuve par soudage, mais un tel procédé est relativement cher. La présente invention vise à réaliser un procédé de 20 fixation d'un pied à une cuve ne nécessitant pas d'employer de la matière supplémentaire et assurant l'étanchéité de cette dernière. Selon l'invention, le procédé comprend une étape de présentation du pied contre la cuve de sorte qu'un ergot 25 porté par le :pied soit disposé contre la surface latérale d'un bossage réalisé à la surface extérieure de la cuve et que le bossage soit saillant vers l'extérieur au-delà de l'ergot, et une étape d'écrasement dans laquelle une force est appliquée au bossage en direction de l'intérieur de la 30 cuve de sorte qu'il se déforme et emprisonne l'ergot avec la surface extérieure de la cuve de façon à immobiliser le pied. De ce fait, la déformation n'est pas réalisée à un endroit quelconque de la cuve, mais sur un bossage qui a été réalisé spécialement pour cela et dont les dimensions par rapport à l'ergot (avant déformation) garantissent l'étanchéité de la cuve. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré dans les dessins annexés dans lesquels La figure 1 est une vue en coupe d'une cuve et d'un pied présenté contre la cuve avant la déformation du bossage, et La figure 2 est une vue similaire à la figure 1, après la déformation du bossage. Un barbecue comprend une surface de cuisson adaptée à supporter un aliment à cuire, une cuve 1 supportant la surface de cuisson, et des pieds 2 fixés à la cuve 1. La cuve 1 comprend classiquement une paroi de fond 3 sensiblement horizontale et à laquelle sont fixés les pieds 2, et des parois latérales sensiblement verticales. Dans le présent mode de réalisation, la cuve 1 est métallique et est réalisée par l'emboutissage d'une plaque. Afin de permettre la fixation des pieds 2 conformément à la présente invention, la cuve 1 comprend pour chaque pied 2, au moins un bossage 4 (ici, un seul bossage 4 par pied 2). Chaque bossage 4 fait saillie vers l'extérieur de la cuve 1 et i.l est formé, par exemple, par emboutissage, et de préférence, pendant la réalisation de la cuve 1. Dans le présent mode de réalisation, les pieds 2 étant fixés à la paroi de fond 3, chaque bossage 4 est réalisé sur la surface extérieure de cette paroi. Chaque bossage 4 comprend une surface de fond 5 qui est sensiblement parallèle à la paroi de fond 3 de la cuve 1, et une surface latérale 6 sensiblement verticale assurant la continuité entre la surface de fond 5 du bossage 4 et la paroi de fond 3 de la cuve 1. Par ailleurs, chaque pied 2 s'étend selon une direction longitudinale et comprend une surface principale 7 formant la partie essentielle du pied 2. De plus, afin de permettre leur fixation à la cuve 1, chaque pied 2 comprend au moins un ergot 8 qui fait saillie de la surface principale 7. Dans le présent mode de réalisation, chaque pied 2 comprend quatre ergots 8 qui sont régulièrement répartis à la circonférence de la surface principale 7. De préférence, chaque ergot 8 est disposé à proximité d'une extrémité longitudinale. Ici, chaque ergot 8 est situé au niveau d'une extrémité longitudinale. De façon plus précise, dans le présent mode de réalisation, chaque ergot 8 s'étend radialement vers l'intérieur du pied 2 et est porté par une patte 9 qui s'étend longitudinalement et qui fait office de prolongement, jusqu'à l'extrémité longitudinale du pied 2, d'une nervure 10 longitudinale faisant saillie radialement vers l'intérieur de la surface principale 7. Ainsi, chaque pied 2 est traversé d'une extrémité longitudinale à l'autre par une cavité longitudinale 11 délimitée par la surface principale 7 et les nervure 10. La fixation d'un pied 2 à la cuve 1 comprend une étape de présentation lors de laquelle le pied 2 est amené contre la cuve 1 de sorte que chaque ergot 8 soit disposé contre la surface latérale 6 d'un bossage 4 correspondant. Dans le présent mode de réalisation, étant donné que chaque pied 2 comprend quatre ergots 8 orientés vers l'intérieur, à chaque pied 2 est associé un seul bossage 4 qui est cerné par les quatre ergots 8 et qui est disposé dans la cavité longitudinale 11 du pied 2 (et qui est donc invisible de l'extérieur). Comme on peut le voir à la figure 1, quand le pied 2 est correctement disposé, chaque bossage 4 est saillant vers l'extérieur au-delà de chaque ergot 8 correspondant. De préférence, le bossage 4 s'étend au moins deux ou trois fois plus hors de la paroi de fond 3 que l'ergot 8. Une fois le pied correctement disposé, lors d'une étape d'écrasement, une force 12 est appliquée au bossage 4 en direction de l'intérieur de la cuve 1 de sorte que celui-ci se déforme et emprisonne chaque ergot 8 correspondant avec la surface extérieure de la cuve 1 de façon à immobiliser le pied 2. Comme on peut le voir à la figure 2, le bossage 4, après déformation, comprend un bourrelet périphérique 13 qui recouvre l'ergot 8. Afin d'obtenir une déformation correcte du bossage 4, il est préférable que la force d'écrasement 12 soit répartie de façon sensiblement uniforme sur la surface de fond 5. A cet effet, il est possible d'utiliser un outil de répartition qui peut, par exemple comprendre une tige de réception adaptée à recevoir la force d'écrasement, et une surface de transmission disposée à une extrémité de la tige et adaptée à s'étendre sur sensiblement la totalité de la surface de fond 5 du bossage 4. Dans le présent mode de réalisation, le bossage 4 étant disposé dans le pied, la surface de transmission doit avoir un profil correspondant à celui de la cavité longitudinale 11 du pied, nervures 10 incluses. Ce présent procédé de fabrication présente l'avantage d'être peu cher, rapide, de ne pas altérer l'étanchéité de la cuve et de ne pas nécessiter de matière supplémentaire
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Selon l'invention, le procédé comprend une étape de présentation du pied (2) contre la cuve (1) de sorte qu'un ergot (8) porté par le pied (2) soit disposé contre la surface latérale (6) d'un bossage (4) réalisé à la surface extérieure (3) de la cuve (1) et que le bossage (4) soit saillant vers l'extérieur au-delà de l'ergot (8), et une étape d'écrasement dans laquelle une force est appliquée au bossage (4) en direction de l'intérieur de la cuve (1) de sorte qu'il se déforme et emprisonne l'ergot (8) avec la surface extérieure (3) de la cuve (1) de façon à immobiliser le pied (2).
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1. Procédé de fixation d'un pied (2) à une cuve (1), caractérisé en ce qu'il comprend une étape de présentation du pied (2) contre la cuve (1) de sorte qu'un ergot (8) porté par le pied (2) soit disposé contre la surface latérale (6) d'un bossage (4) réalisé à la surface extérieure (3) de la cuve (1) et que le bossage (4) soit saillant vers l'extérieur au-delà de l'ergot (8), et une étape d'écrasement dans laquelle une force (12) est appliquée au bossage (4) en direction de l'intérieur de la cuve (1) de sorte qu'il se déforme et emprisonne l'ergot (8) avec la surface extérieure (3) de la cuve (1) de façon à immobiliser le pied (2). 2. Procédé de fixation selon la 1, caractérisé en ce que la force d'écrasement (12) est appliquée sur une surface de fond (5) du bossage (4) sensiblement parallèle à la surface (3) de la cuve (1) portant le bossage (4). 3. Procédé de fixation selon la 2, caractérisé en ce que la force d'écrasement (12) est répartie de façon sensiblement uniforme sur la surface de fond (5). 4. Procédé de fixation selon la 3, caractérisé en ce que la répartition sensiblement uniforme de la force d'écrasement est réalisée par l'utilisation d'un outil de répartition comprenant une tige de réception adaptée à recevoir la force d'écrasement, et une surface de transmission disposée à une extrémité de la tige et adaptée à s'étendre sur sensiblement la totalité de la surface de fond (5). . Procédé de fixation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape préalable de réalisation du bossage (4) par emboutissage. 6. Procédé de fixation selon la 5, 5 caractérisé en ce que la réalisation du bossage (4) est réalisée pendant la formation de la cuve (1). 7. Procédé de fixation selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque ergot (8) s'étend radialement vers l'intérieur du pied (2) qui présente une cavité longitudinale (11). 8. Procédé de fixation selon la 8, caractérisé en ce que le pied (2) comprend quatre ergots (8) régulièrement répartis sur sa circonférence.
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B
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B21,B23
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B21D,B23P
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B21D 22,B21D 51,B23P 19
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B21D 22/04,B21D 51/04,B21D 51/18,B23P 19/04
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FR2892666
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A1
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PROFILE A BOURRELET COEXTRUDE EN MATIERE PLASTIQUE A DILATATION ET RETRAIT REDUITS
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La présente invention concerne un profilé extrudé comportant au moins un bourrelet coextrudé en matière plastique à dilatation et retrait réduits, en vue d'orienter ou de corriger la déformation linéaire du profilé. La présente invention s'adresse plus particulièrement aux profilés extrudés destinés aux véhicules automobiles, notamment aux profilés d'habillage et/ou d'étanchéité du pourtour d'une vitre fixe ou mobile, telle que par exemple un pare-brise, une lunette ou une custode, d'un véhicule automobile ou autre. Elle peut également s'appliquer aux profilés extrudés d'étanchéité, de protection ou d'esthétique pour vitres, panneaux, rebords de carrosserie, chants métalliques ou autres dans le domaine automobile, des transports, du bâtiment ou tout autre domaine, et notamment aux joints profilés destinés à être montés sur un rebord métallique, plastique ou composite s'étendant par exemple dans l'encadrement d'un ouvrant de carrosserie automobile tel qu'un capot moteur, une portière, un coffre ou une vitre ouvrante non coulissante. De façon classique, ce type de profilé extrudé est constitué d'une partie d'accrochage à section de forme générale en U, comprenant une paroi de base prolongée par deux parois latérales délimitant entre elles une rainure qui permet la mise en place du profilé sur un support, notamment en bordure d'un vitrage ou par exemple sur un rebord de carrosserie, et d'une partie fonctionnelle, par exemple une lèvre de masquage ou un bourrelet d'étanchéité en matière plastique souple. Une application préférentielle de l'invention concerne les enjoliveurs de pare-brises. Ces profilés, lorsqu'ils ne sont pas stabilisés en dilatation par une armature semi-rigide par exemple un insert métallique, présentent un défaut qui apparaît durant les expositions prolongées à la chaleur, par exemple sur des véhicules garés toute une journée en plein soleil durant l'été dans un pays d'Europe du sud. Dans le cas par exemple d'un enjoliveur de pare-brise, ce défaut consiste principalement en un déplacement vers le haut des branches latérales du cadre, également appelées brins latéraux, dont l'importance dépend de la durée d'exposition à la chaleur et de la température atteinte. Lorsque cette durée est importante, les coins supérieurs de l'enjoliveur de pare-brise s'écartent du pare-brise, ce qui entraîne à terme un déchaussement complet des coins supérieurs de l'enjoliveur de pare-brise. Selon le type de profilé extrudé, la nature exacte des défauts peut changer, mais demeure toujours gênante. Ce type de défaut provient de l'important coefficient de dilatation thermique linéaire de la matière plastique utilisée (élastomère thermoplastique) qui est nettement supérieur à celui du pare-brise ou du support sur lequel le profilé est monté. Durant l'exposition d'un véhicule garé toute une journée en plein soleil durant l'été dans un pays d'Europe du sud, on peut atteindre des températures de l'ordre de 100 C et la dilatation thermique du profilé est alors très importante par rapport à celle de son support. Au refroidissement, la matière plastique se contracte, ce qui peut conduire à un déchaussement du profilé comme dans le cas cité précédemment. Le but de l'invention est de remédier à cela en fournissant un profilé extrudé comportant un moyen permettant d'orienter ou de corriger la déformation linéaire du profilé. Pour résoudre ce problème technique, différentes solutions ont été proposées dans l'art antérieur. La première solution consiste à coller le profilé sur son support et notamment l'enjoliveur sur le bord du pare-brise, avec un adhésif par exemple de type gurit ou butyl, qui ne sèche pas à l'air et présente une pégosité permanente. L'adhésif peut ainsi être déposé en usine à la fabrication du profilé ou juste après celle-ci. L'ensemble est alors envoyé sur son lieu de montage, où il est collé sur son support dans un deuxième temps. Cette solution est relativement onéreuse notamment au niveau de l'emballage, car les profilés doivent être emballés avec précaution pour éviter qu'ils ne se collent les uns aux autres durant le transport. En outre, en cas d'exposition prolongée en plein soleil, des déformations linéaires du profilé apparaissent encore. Le défaut de déchaussement dans les angles est cependant amoindri. Une autre solution connue consiste à renforcer la partie d'accrochage du profilé par un insert métallique à section de forme générale en U. Cette solution, techniquement optimale, résout parfaitement le problème technique. Elle est cependant particulièrement chère en prix pièce et en investissement outillage. En effet, l'insert métallique doit d'abord être formé, le profilé rendu rigide doit ensuite être cintré selon la forme de son support et le produit final nécessite un emballage spécifique. Cette solution triple le coût de fabrication du profilé. Elle n'est donc pas acceptable d'un point de vue économique. Une dernière solution connue consiste à renforcer le profilé par un insert métallique plat et non plus en U. Un tel profilé revient nettement moins cher, à la fois en prix pièce et en coût d'outillage. Cependant, il ne permet pas de supprimer de façon satisfaisante les défauts visés. En effet, les profilés de ce type ne restent pas rectilignes, du fait du retrait différentiel entre les parties renforcées et les parties non renforcées de ceux-ci. Le retrait est un phénomène de contraction de la matière plastique au refroidissement, contraction qui s'effectue dans toutes les directions, mais qui, pour un profilé, s'effectue préférentiellement dans la direction d'extrusion correspondant à la direction d'orientation des chaînes de polymères. Ce phénomène de retrait différentiel conduit le profilé à se galber et à se vriller, ce qui peut devenir très gênant à la fois lors de sa fabrication, pendant laquelle le profilé se déchausse de ses guides de confection, et/ou ensuite lors du montage pendant lequel le profilé se retrouve galbé et vrillé la plupart du temps dans la direction opposée au sens de montage. Cette dernière solution n'est donc pas non plus satisfaisante. Pour résoudre le problème technique et supprimer ce défaut de manière économiquement et techniquement avantageuse, l'invention consiste à coextruder, dans la partie d'accrochage du profilé, un ou plusieurs bourrelet(s) de matière plastique à dilatation et retrait réduits, s'étendant longitudinalement sur sensiblement toute la longueur du profilé. La partie d'accrochage du profilé comporte préférentiellement au moins deux bourrelets répartis de part et d'autre de la fibre neutre du profilé. De préférence, au moins un bourrelet est situé dans une partie non visible du profilé lorsqu'il est monté sur son support. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, au moins un bourrelet est situé au niveau de l'une des parois latérales de la partie d'accrochage, de préférence à proximité de l'extrémité libre de cette paroi latérale et peut même occuper entièrement l'extrémité libre de cette paroi latérale. Au moins un bourrelet peut être avantageusement réalisé en matière plastique chargée, notamment en polypropylène chargé, et par exemple en matière plastique renforcée par des fibres de verre ou renforcée par du talc ou par les deux matières en mélange dans des proportions adéquates. Ces bourrelets permettent une correction du galbe, qui peut être ajusté pour obtenir selon les besoins un galbe nul ou le galbe souhaité, par exemple un galbe identique à celui d'un pare-brise et dans le sens du montage. Avantageusement, la partie d'accrochage du profilé peut également être renforcée par un insert plat, de préférence en aluminium, disposé au niveau de sa paroi de base. Selon le même principe, l'invention peut également s'appliquer à des profilés avec un insert différent, voire même ne comportant aucun insert. La présence d'un ou de plusieurs bourrelet(s) selon l'invention permet avantageusement et sans surcoût important, d'orienter ou de corriger la déformation linéaire et/ou d'obtenir un galbe contrôlé dans une certaine direction. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un profilé de type enjoliveur de pare-brise destiné à être collé le bord d'un pare-brise selon la première solution de l'art antérieur ; . la figure 2 est une vue en coupe transversale d'un enjoliveur de pare-brise dont la partie d'accrochage est renforcée par un insert métallique à section en U selon la deuxième solution de l'art antérieur ; . la figure 3 est une vue en coupe transversale d'un enjoliveur de pare-brise dont la partie d'accrochage est renforcée par un insert métallique plat selon la troisième solution de l'art antérieur ; . la figure 4 est une coupe transversale d'un exemple de profilé selon l'invention ; . la figure 5 est une coupe transversale d'un autre exemple de profilé selon l'invention. Le profilé extrudé selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 5. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Par convention dans cette demande, on définira les notions de haut et de bas, inférieur et supérieur, horizontal et vertical..., en fonction de l'orientation adoptée par les profilés tels que représentés sur les différentes figures. Il est entendu que cette orientation ne sera pas forcément conservée par le profilé une fois celui-ci mis en place. Un même profilé extrudé 1 de type enjoliveur de pare-brise a été représenté en coupe transversale sur les quatre premières figures pour illustrer comparativement la solution de l'invention représentée sur la figure 4 et trois solutions de l'art antérieur représentées sur les figures 1 à 3. Ce type de profilé 1 sert de joint périmétrique de garniture, utilisé pour ceinturer une vitre rapportée sur une ouverture de carrosserie de véhicule et notamment un pare-brise, une custode ou une lunette arrière. Classiquement, un tel profilé 1 comporte une partie d'accrochage 2 à section de forme générale en U couché, destinée à être chaussée sur le bord de la vitre. La partie d'accrochage 2 est constituée d'une paroi de base 3, sensiblement verticale et formant la base du U, prolongée à ses extrémités par deux parois latérales sensiblement horizontales, l'une supérieure 4 et l'autre inférieure 5, formant les branches du U. Ces parois 3, 4 et 5 délimitent entre elles une rainure 6, dont l'ouverture est dirigée vers la vitre. Cette rainure 6 est conformée de manière à pouvoir recevoir dans sa cavité réceptrice le bord de la vitre et à l'enserrer entre ses parois. De la paroi de base 3, s'étend en direction opposée à la rainure 6, c'est-à-dire en direction de la carrosserie, une paroi souple longitudinale et sensiblement horizontale formant une lèvre souple de masquage 7 et constituant la partie fonctionnelle de ce profilé. L'extrémité libre 8 de cette lèvre de masquage 7 est prévue pour reposer sur la tôle de carrosserie afin de masquer l'interstice inesthétique existant entre le bord de la vitre et celui adjacent de la carrosserie du fait des tolérances de fabrication de la tôle de carrosserie. Le joint 1 présente également une nervure 9 de section sensiblement rectangulaire, située sous la paroi latérale inférieure 5 et servant de butée de positionnement. Cette nervure 9 permet avantageusement de maintenir un écartement optimal du joint 1 par rapport au repli de carrosserie sur lequel il doit être posé et par-là de maintenir un écartement optimal de la vitre par rapport à la carrosserie. D'autre part, la rainure 6 est munie d'une lèvre de retenue 10 rattachée de manière articulée à la paroi latérale inférieure 5 et faisant saillie dans la cavité réceptrice de la rainure 6. Cette lèvre de retenue 10 est orientée en direction du fond de la cavité et peut s'escamoter dans un logement 11 de la paroi latérale inférieure 5. De par son orientation, sa forme, sa souplesse et son caractère escamotable, la lèvre de retenue 10 ne s'oppose que très faiblement à l'engagement du bord d'une vitre dans la rainure 6. Par contre, une fois le profilé 1 monté sur le bord de la vitre, la lèvre 10 contribue à la retenue du profilé. En effet, lorsqu'un effort de retrait est exercé sur le profilé 1, la lèvre de retenue 10 se soulève et dans un mouvement d'arc-boutement crée un pincement s'opposant à l'arrachement du profilé 1. Le profilé de la figure 1 correspond à une première solution de l'art antérieur. Ce profilé est destiné à être collé sur son support de montage. Pour cela, il comporte une couche de matière adhésive 12 déposée au fond de la rainure 6 sur la face intérieure de la paroi de base 3. Conformément à la deuxième solution de l'art antérieur, le profilé représenté sur la figure 2 renferme une armature métallique 13 noyée dans la matière constitutive de sa partie d'accrochage 2. Comme la partie d'accrochage 2, l'armature 13 présente une section de forme en u couché. Elle est formée d'une paroi de base 14 et de deux parois latérales supérieure 15 et inférieure 16, renforçant respectivement la paroi de base 3, la paroi latérale supérieure 4 et la paroi latérale inférieure 5 de la partie d'accrochage 2. Le profilé 1 représenté sur la figure 3 illustre la troisième solution de l'art antérieur. Pour améliorer sa rigidité, il renferme un insert plat 17 disposé à l'intérieur de la paroi de base 3 de sa partie d'accrochage 2. L'insert plat 17, de préférence métallique, forme une bande orientée sensiblement parallèlement à la paroi de base 3 de la partie d'accrochage 2 et limitée à cette paroi. Les parois latérales supérieure 4 et inférieure 5 de la partie d'accrochage 2 du profilé restent libres et donc non stabilisées en dilatation. Les avantages et les inconvénients de ces différentes solutions antérieures ont déjà été exposés dans la partie introductive de la présente demande. Les figures 4 et 5 représentent deux exemples de réalisation de l'invention. L'invention consiste à coextruder au moins un bourrelet 18 de matière plastique à dilatation et retrait réduits, dans la partie d'accrochage 2 d'un profilé 1. En section, un tel bourrelet 18 présente une forme quelconque adaptée à la forme technique de la partie d'accrochage 2 du profilé 1 selon l'application visée. Différents exemples non limitatifs sont donnés sur les figures 4 et 5. La taille d'un tel bourrelet 18 est également variable en fonction de sa composition, de son emplacement et des contraintes techniques liées au profilé 1. Il doit cependant être suffisant pour remplir correctement sa fonction, c'est-à-dire pour orienter ou corriger la déformation linéaire du profilé 1. Le bourrelet 18, réalisé par extrusion, s'étend longitudinalement sur sensiblement toute la longueur du profilé 1. Lorsque le profilé 1 comporte plusieurs bourrelets 18, ceux-ci peuvent selon les cas être de forme et/ou de taille identiques ou différentes. Dans un mode de réalisation préféré, le ou les bourrelet(s) 18 de matière plastique à dilatation et retrait réduits sont réalisés en matière plastique chargée, notamment en polypropylène chargé, par exemple en matière plastique renforcée par des fibres de verre ou renforcée par du talc ou par les deux matières en mélange dans des proportions adéquates. Selon un mode de réalisation préférentiel, la partie d'accrochage 2 de ce profilé 1 est renforcée par un insert plat 17 disposé au niveau de sa paroi de base 3. Cet insert 17 est préférentiellement métallique et encore plus préférentiellement réalisé en aluminium. En effet, un insert 17 en aluminium renforce le profilé tout en présentant une flexibilité suffisante pour qu'il puisse être cintré manuellement au montage sur son support, notamment sur le bord d'un pare-brise. Le ou les bourrelet(s) 18 selon l'invention sont alors préférentiellement disposés dans la portion de la partie d'accrochage 2 opposée à celle renfermant l'insert plat 17. Ils sont ainsi situés de préférence au niveau des parois latérales 4 et 5 de la partie d'accrochage 2 et plus préférentiellement encore à proximité ou au niveau de l'extrémité libre de ces parois latérales 4 et 5, près de l'ouverture de la rainure 6. On peut néanmoins envisager d'appliquer l'invention à des profilés renfermant un insert différent, voire même à des profilés ne comportant aucun insert. On peut ainsi par exemple, envisager d'extruder un bourrelet 18 selon l'invention en remplacement d'un tel insert métallique. Dans ce cas, le bourrelet 18 selon l'invention est de préférence disposé à la base de la partie d'accrochage 2. Ce bourrelet 18, situé au niveau de la paroi de base 3 de la partie d'accrochage 2, peut évidemment être complété par un ou plusieurs autre(s) bourrelet(s) 18 selon l'invention disposé(s) au niveau des parois latérales 4 et 5 de la partie d'accrochage 2. Dans un mode de réalisation préféré, des bourrelets 18 sont présents de chaque côté de la fibre neutre du profilé 1 pour mieux stabiliser ce dernier. Il est cependant envisageable de n'avoir qu'un unique bourrelet 18 sur le profilé 1 ou plusieurs bourrelets 18 situés du même côté. Une telle matière plastique chargée ne permet généralement pas d'obtenir la qualité de surface requise par les constructeurs automobiles. Les bourrelets 18 sont ainsi placés de préférence en partie non visible du profilé 1 une fois celui-ci monté sur son support. Ainsi par exemple, le profilé de la figure 4 comporte deux bourrelets 18 selon l'invention, l'un 19 situé sur la paroi latérale supérieure 4 et l'autre 20 sur la paroi latérale inférieure 5. Le bourrelet 20 situé sur la paroi latérale inférieure 5, non visible, occupe toute l'extrémité libre de cette paroi, tandis que le bourrelet 19 se limite à la face intérieure non visible de la paroi latérale supérieure 4. En outre, la paroi latérale supérieure 4 étant relativement peu épaisse, la présence d'un bourrelet 19 au dos de cette paroi pourrait faire apparaître des marques ou retassures sur la face extérieure visible de celle-ci. Pour limiter ce phénomène, le bourrelet 19 situé au dos de cette paroi est préférentiellement d'épaisseur et/ou de taille réduites. Il est pour cette raison moins important que le bourrelet 20 situé de l'autre côté et peut même dans certains cas être supprimé. Si la présence d'un ou de plusieurs bourrelet(s) d'un seul côté de la fibre neutre est suffisante, ce seront préférentiellement les bourrelets situés du côté de la paroi visible du profilé qui seront supprimés. Sur la figure 5, on a représenté un autre modèle de profilé selon l'invention. Il s'agit ici d'un profilé extrudé 21 destiné à être monté sur un rebord de carrosserie de type enjoliveur latéral de pare-brise. Comme le profilé 1 décrit précédemment, il comporte une partie d'accrochage 22 à section de forme générale en U comportant une paroi de base 23 et deux parois latérales 24 et 25, qui délimitent entre elles une rainure 26 de réception du rebord de carrosserie sur lequel le profilé 21 est monté. Le profilé 21 comporte également une partie fonctionnelle 27, formée d'une couche de matière plastique plus souple que celle constituant la partie d'accrochage 22, qui recouvre la paroi de base 23 de la partie d'accrochage 22 et se prolonge des deux côtés par deux parois longitudinales de masquage 28 et 29. Le profilé extrudé 21 est préférentiellement renforcé par un insert plat 17, de préférence en aluminium, disposé entre la paroi de base 23 et la partie fonctionnelle 27. Le profilé 21 comporte deux bourrelets 18 en matière plastique à dilatation et retrait réduits conformément à l'invention. Ces bourrelets 18 sont avantageusement placés de part et d'autre de la fibre neutre, dans la portion de la partie d'accrochage 22 opposée à l'insert 17 et plus précisément au niveau de l'extrémité libre des parois latérales 24 et 25. Les parois latérales 24 et 25 étant entièrement cachées à la vue par la partie fonctionnelle 27 et ses parois longitudinales de masquage 28 et 29, les bourrelets 18 peuvent être relativement importants et occuper entièrement l'extrémité des parois latérales 24 et 25. En modulant leur composition, leur position et leur quantité, ces bourrelets 18 en matière plastique à dilatation et retrait réduits, permettent une correction du galbe, qui peut être ajusté pour obtenir selon les besoins un galbe nul ou le galbe souhaité, par exemple un galbe identique à celui du pare-brise et dans le sens du montage. Dans son mode de réalisation préféré, les coûts d'outillage de l'invention sont extrêmement réduits car il n'y a besoin ni de formage de l'insert en aluminium, ni de cintrage du profilé. Ainsi, la présence d'un ou de plusieurs bourrelet(s) selon l'invention permet avantageusement et sans surcoût important, d'orienter ou de corriger la déformation linéaire et/ou d'obtenir un galbe contrôlé dans une certaine direction. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits et représentés sur les figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir de cette idée inventive
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Le profilé extrudé (1) comporte une partie fonctionnelle (7) et une partie d'accrochage (2) à section de forme générale en U, pouvant être renforcée par un insert métallique plat (17).Pour orienter ou corriger la déformation linéaire du profilé, la partie d'accrochage comporte au moins un bourrelet (18) coextrudé en matière plastique à dilatation et retrait réduits, s'étendant longitudinalement sur sensiblement toute la longueur du profilé.Avantageusement, ce bourrelet peut être réalisé en matière plastique chargée, notamment en polypropylène chargé, matière plastique renforcée par des fibres de verre et/ou du talc.Cette invention intéresse les fabricants et les utilisateurs de joints profilés et notamment d'enjoliveurs de pare-brise.
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1. Profilé extrudé (1, 21) comportant une partie fonctionnelle (7, 27) et une partie d'accrochage (2, 22) à section de forme générale en U, comprenant une paroi de base (3, 23) prolongée par deux parois latérales (4, 5, 24, 25) délimitant entre elles une rainure (6, 26) qui permet la mise en place du profilé (1, 21) sur un support, caractérisé en ce que la partie d'accrochage (2, 22) comporte au moins un bourrelet (18) coextrudé en matière plastique à dilatation et retrait réduits, s'étendant longitudinalement sur sensiblement toute la longueur du profilé, en vue d'orienter ou de corriger la déformation linéaire du profilé (1, 21). 2. Profilé extrudé selon la précédente caractérisé en ce que sa partie d'accrochage (2, 22) comporte au moins deux bourrelets (18) en matière plastique à dilatation et retrait réduits, répartis de part et d'autre de la fibre neutre du profilé. 3. Profilé extrudé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est situé dans une partie non visible du profilé (1, 21) lorsqu'il est monté sur son support. 4. Profilé extrudé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est situé au niveau de l'une des parois latérales (4, 5, 24, 25) de la partie d'accrochage (2, 22). 5. Profilé extrudé selon la précédente caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est situé à proximité de l'extrémité libre de l'une des parois latérales (4, 5, 24, 25) de la partie d'accrochage (2, 22). 6. Profilé extrudé selon la précédente caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) occupe entièrement l'extrémité libre de l'une des parois latérales (4, 5, 24, 25) de la partie d'accrochage (2, 22). 7. Profilé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un bourrelet (18) situé au niveau de la paroi de base (3, 23) de la partie d'accrochage (2, 22). 8. Profilé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est réalisé en matière plastique chargée. 9. Profilé selon la précédente caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est réalisé en polypropylène chargé. 10. Profilé selon la 8 ou 9 caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est réalisé en matière plastique renforcée par des fibres de verre. 11. Profilé selon la 8 ou 9 caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est réalisé en matière plastique renforcée par du talc. 12. Profilé selon la 8 ou 9 caractérisé en ce qu'au moins un bourrelet (18) est réalisé en matière plastique renforcée par un mélange de fibres de verre et de talc. 13. Profilé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que sa partie d'accrochage (2, 22) est renforcée par un insert plat (17) disposé au niveau de sa paroi de base (3, 23). 14. Profilé selon la précédente caractérisé en ce que l'insert plat (17) est en aluminium. 15. Profilé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il s'agit d'un profilé enjoliveur de pare-brise.
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B
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B60
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B60J
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B60J 10
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B60J 10/00,B60J 10/02
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FR2887908
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A1
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DISPOSITIF UTILISABLE POUR LA REALISATION DE RESERVATION DE COFFRE DE VALET ROULANT DANS LE BETON ARME
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ARdÉ Objet de l'invention [0001] La présente invention se rapporte au domaine de la construction, en particulier celui de la réalisation de réservation pour volet roulant dans les façades en béton armé et plus particulièrement un coffrage destiné à réaliser ce type de réservation. Etat de la technique [0002] Les dispositifs permettant la pose de volet roulant sont bien connus dans le domaine de la construction. Le but recherché est la réalisation d'un espace au-dessus d'une baie destiné à recevoir le coffre à volet. Cet espace doit baie, être discret et sa peu coûteuse. 3] La solution la plus répandue consiste à poser le coffre à volet côté intérieur en saillie du voile en béton formant la façade, sans avoir prévu de réservation. Outre une esthétique peu soignée, la saillie formée pose de gros problèmes pour la pose de rideaux et tentures devant la baie. Une autre solution consiste à réaliser une réservation au dessus de la baie avec des moyens traditionnels tels le polystyrène, le bois... Cette solution déjà plus esthétique est par contre beaucoup plus coûteuse être adapté selon la largeur de réalisation doit être simple et pour sa réalisation nouvelle à chaque baie et par le temps de décoffrage toujours important. 4] Enfin une technique moins répandue consiste à placer une réservation métallique qui supprime le temps de décoffrage, mais qui reste coûteuse parce que fabriquée à la pièce selon la largeur de baie et difficile à tenir en place au dessus de la baie dans le coffrage du voile de façade. Cette technique est décrite par exemple dans le document EP0952297B1. Buts de l'invention [0005] La présente invention vise à fournir un dispositif complet pour la réalisation de réservation pour volet roulant, qui soit fabriqué en quantité industrielle pour réduire le coût, qui soit ajustable en longueur pour s'adapter à plusieurs largeurs de baies et qui se pose et se maintienne facilement dans un coffrage de voile pour réduire le temps de mise en oeuvre. Résumé de l'invention [0006] La présente invention est relative à un dispositif tel que décrit dans les revendications. Il s'agit d'un dispositif comprenant des éléments emboîtables coulissant les uns sur les autres. La possibilité de coulisser les éléments permet d'obtenir un coffrage de longueur variable, ou de prévoir un raccord entre deux profils. Brève description des figures 7] La figure 1 représente une coupe sur la réservation. 8] Les figures 2 et 3 représentent une vue en perspective de différents profils selon l'invention pour réaliser la réservation de coffre. 9] La figure 4 représente un détail de raccord entre 2 profils à l'aide d'un profil intérieur. Description détaillée de l'invention 0] La présente invention est relative à un dispositif tel que décrit dans les revendications. Les figures 1 à 4 représentent à titre d'illustration des coupes et vues en perspective d'éléments constitutifs de l'invention. Elles sont choisies à titre d'exemple, mais il est évident qu'elles ne limitent en rien l'étendue de l'invention. 1] La figure 1 est une coupe sur la réservation réalisée à partir d'un profil 1 de préférence métallique sans que ce soit une obligation, placée du côté intérieur du bâtiment. La forme du profil n'est pas définie et l'exemple représenté n'est pas restrictif. Le béton 2 passe du côté extérieur et en dessous pour assurer la finition au-dessus du châssis de baie 3. Des retours 4 peuvent être prévus ou non, pour assurer un meilleur ancrage du profil dans le béton. Un écarteur 5 peut être prévu ou non, pour le maintien d'une armature à béton 6 dans la zone amincie de béton derrière le profil 1. 2] La figure 2 est une vue en perspective d'une exécution particulière de l'invention. La réservation est réalisée à l'aide de 2 ou plusieurs profils (1,8,9) selon la figure 1, qui peuvent coulisser les uns dans les autres pour ajuster la longueur du dispositif à la largeur de baie. Les profils d'extrémité sont pourvus d'une fermeture 7 appelés couramment joues de coffrage pouvant être simplement pliées, soudées au profil ou être une pièce rapportée d'un matériau quelconque non défini. 3] La forme d'exécution montrée à la figure 2 comprend donc un profil 1 central, sous la forme d'une tôle pliée en forme de U', pourvu de retours 4, et deux profils latéraux 8 et 9, de forme similaires au profil 1 et pourvus de fermetures 7. Les profils latéraux sont installés à l'intérieur du profil central et reprennent la forme interne du profil central, de façon à former un coffrage continu. En coulissant les profils latéraux par rapport au profil central, on peut adapter la longueur du coffrage à la largeur de la baie. Dans une autre forme d'exécution, les profils latéraux 8 et 9 sont installés à l'extérieur du profile central, en enveloppant ce profil central. 4] Une autre forme du dispositif comprend deux profils, l'un pouvant coulisser par rapport à l'autre, l'un des deux profils étant pourvu d'une fermeture d'un côté, et l'autre étant pourvu d'une fermeture de l'autre côté. 5] La figure 3 est une vue en perspective d'une autre forme d'exécution selon l'invention. Cette forme, donnée à titre d'exemple, se caractérise par le fait que les profils (8 et 9) d'extrémité sont remplacés par des blocs ou profils (8' et 9') de préférence aimantés pour faciliter le maintien dans des coffrages métalliques. Le profil ou bloc 8' de préférence en matière synthétique peut être récupérable et fait, dans cet exemple, office de joue de coffrage, sans que ce soit une obligation. [0016] Dans la forme d'exécution de la figure 3, le dispositif comprend donc de nouveau un profil central 1, ayant la même forme que le profil 1 montré à la figure 2. Les profils latéraux sont maintenant des blocs 8' et 9', pourvus de aimants 20a, 20b, 20c. Les aimants 20 permettent un contact solide entre le profil central et les blocs latéraux. Les blocs 8' et 9' sont installés à l'intérieur du profil central 1, et peuvent glisser dans ce profil, de façon à ajuster la longueur du dispositif. Les blocs 8' et 9' ont un profil qui reprend la forme interne du profil central 1, de façon de nouveaux à former un coffrage continu. Le côté frontal des blocs est pourvu d'ouvertures 22. D'autres formes de ces blocs sont possibles. Les blocs peuvent être fabriqués en métal, bois ou autres matériaux utilisables, comme ces matières synthétiques. Le nombre d'aimants qui sont présents dans un bloc peut varier selon l'application. Par exemple dans le cas de la figure 3, les blocs n'ont dans la plupart des cas pas besoin des aimants 20c dans la partie latérale du bloc, puisque cette partie du bloc ne se trouve pas en contact avec le profil central. 7] La figure 4 est un exemple de détail de raccord entre 2 profils (1, 1') à l'aide d'un profil intérieur 10 de préférence aimanté (20) et facilement récupérable lors du décoffrage du voile de façade. Le profil intérieur 10 peut être identique aux blocs 8', 9' de la figure 3. Dans le cas de la figure 4, les aimants 20a, 20b et 20c sont de préférence tous présents, de façon à assurer la connexion des profils 1 et l'. On voit donc que les blocs 8' et 9' peuvent eux-mêmes jouer le rôle d'extrémités de coffrage (fig. 3) ou ils peuvent jouer le rôle de raccord entre deux profiles 1 faisant parti du coffrage. Il est clair qu'un dispositif selon la figure 4 peut comprendre plusieurs profils (plus que 2) alignés et connectés par plusieurs blocs (un bloc entre deux profils adjacents). 8] Des écarteurs clips 5 peuvent être prévus pour le maintien d'une armature pour béton armé
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La présente invention se rapporte à un dispositif pour la réalisation de réservation de coffre pour volet roulant dans le béton armé, qui est ajustable en longueur pour s'adapter à plusieurs largeurs de baies. Le dispositif comprend au moins un profil (1) en forme essentiellement de U, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un deuxième élément (8,9,8',9') reprenant la forme 'U' du profil (1), lesdits éléments étant capables de coulisser par rapport au profil (1).
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1. Dispositif pour la réalisation d'une réservation dans le béton armé, ladite réservation étant susceptible à loger par exemple un coffre de volet roulant, ledit dispositif comprenant au moins un premier élément qui est un profil (1) en forme essentiellement de 'U', le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un deuxième élément (8,9,8',9') reprenant la forme U' du profil (1), ledit deuxième élément étant capable de coulisser par rapport au profil (1). 2. Le dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le premier élément est un profil central (1) et le dispositif comprend en outre, deux éléments latéraux (8,9,8',9'). 3. Le dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les deux éléments latéraux sont des profils (8,9), en forme essentiellement de U' et pourvus d'un côté d'une fermeture (7), les profils latéraux (8,9) étant capables de coulisser par rapport au profil central (1), de façon à former un coffrage de longueur variable. 4. Le dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les deux éléments latéraux sont des blocs (8',9'), lesdits blocs étant capables de coulisser par rapport au profil central (1), de façon à former un coffrage de longueur variable. 5. Le dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les blocs (8',9') sont pourvus d'aimants (20). 6. Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que au moins le premier élément (1) est pourvu de retours (4) aux deux extrémités de la U', pour améliorer l'ancrage du dispositif dans le béton. 7. Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ledit premier élément comprend au moins un écarteur (5) pour le maintien d'une armature (6) à béton. 8. Dispositif selon la 1, comprenant au moins un deuxième profil (1') en forme de et au moins un élément (10) qui est capable de coulisser par rapport aux et à l'intérieur des deux profils (1,1'), et qui établit un raccord entre les deux profils. 10 9. Dispositif selon la (8), caractérisé en ce que ledit élément de raccord (10) est un bloc (10) pourvu d'aimants (20). 10. Méthode pour la réalisation de réservation de coffre à volet roulant dans le béton armé 15 comprenant les étapes suivantes: prévoir un profil (1) en forme essentiellement de U' avec aperture placée côté intérieur du bâtiment, prévoir au moins un deuxième élément (8,9,8',9') reprenant la forme U' dudit profil, de façon à former un coffrage continu, coulisser le deuxième élément par rapport audit profil (1) pour ajuster la longueur du coffrage, couler le béton (2) du côté extérieur et en dessous dudit coffrage. 11. Méthode selon la 10, caractérisé en ce qu'on prévoit ledit profil de manière centrale, on prévoit deux éléments (8,9,8',9') reprenant la forme du profil (1), et on installe les deux éléments de façon latérale par rapport au profil (1) central. 12. Méthode selon les 10 ou 11, caractérisée en ce que lesdits éléments latéraux sont des profils (8, 9) en forme essentiellement de U', et pourvus de fermetures (7) à un côté latéral. 13. Méthode selon les 10 ou 11, caractérisée en ce que lesdits éléments latéraux sont des blocs (8',9'), de préférence des blocs pourvus d'aimants (20). 14. Méthode selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que ledit deuxième élément ou les éléments latéraux (8, 9,8',9') sont récupérés après l'étape de couler le béton.
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E
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E04
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E04G
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E04G 15
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E04G 15/00
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FR2902021
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A1
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DISPOSITIF AMORTISSEUR ET RENVOYEUR DE BALLE, BALLON, BOULE, BILLE ...
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-1 La présente invention concerne un dispositif dont le but est d'amortir un ballon, une balle, une boule ou une bille lancés par un joueur, et, de renvoyer ces projectiles vers le lanceur. Actuellement un footballeur solitaire tire un ballon qui va, soit dans la cage des buts, soit à côté. Dans tous les cas, il devra rechercher son ballon, soit dans les filets de la cage de but, soit au loin, avant de pouvoir rejouer. Dans cette recherche du ballon, le joueur perd du temps sans rien apprendre. Il préfère utiliser ce temps perdu à exécuter plusieurs autres tirs si le ballon lui est renvoyé après chaque tir. De plus ce renvoi augmente son intérêt pour le jeu et lui permet de progresser plus vite dans les gestes essentiels de son sport, tel que le tir au but. Pour remédier aux inconvénients de cette recherche stérile de balle, ballon.... l'invention consiste à réunir en un seul volume de préférence creux et fermé, 2 panneaux souples, réalisés par exemple avec un matériau synthétique tel que du polyéthylène, par le procédé du rotomoulage, du thermoformage, du soufflage, de l'injection.... Pour la souplesse des panneaux, on joue sur leurs dimensions ou l'épaisseur du matériau et aussi, par exemple sur la densité du polyéthylène utilisé. Par ailleurs la matière synthétique sera de préférence résistante aux rayons U.V., de qualité alimentaire, coloriée par des pigments dans sa masse et recyclable. Enfin ce matériau peut être également une toile, une feuille métallique ou un aggloméré de bois. La FIGURE 1 illustre ce dispositif. Le volume creux dudit dispositif aux bords et arêtes arrondis, pour ne pas blesser, comporte un premier panneau 51, presque vertical, surmontant un deuxième panneau 55, légèrement incliné, comportant des percements 59 pour le fixer au sol ou le relier à d'autres éléments semblables, avec des rebords 63 sur les côtés du plan incliné de base 55, un orifice de remplissage 66 permettant d'introduire un liquide ou un solide divisé dans le volume pour mieux le stabiliser par son poids, des gravures ou illustrations 67, des capteurs 69 pouvant donner des indications sur la précision du tir ou du lancer, sa puissance, sa vitesse etc....et les afficher sur un écran adéquat à proximité. De plus ce volume peut être surmonté par un filet 70 que l'on peut 2902021 -2 fixer, par encastrement de son armature par exemple, dans des manchons 71 prévus à cet effet dans ledit volume, et, dont la base 55 inférieure peut aussi avoir des enfoncements 73 pour faciliter l'enfourchement d'un porte palette à 5 fin de transport. Le fonctionnement du dispositif est le suivant : Le tireur envoie le ballon sur le panneau vertical souple 51 ou sur le filet 70, qui, de par leur souplesse, s'enfonce légèrement sous le choc, ce qui annule sa dynamique. Le ballon retombe alors sur le panneau souple 55, 10 situé en dessous sans rebondir pour la même raison que celle précitée, et, l'inclinaison et les rebords 63 dudit panneau le renvoient vers le tireur. Par maladresse, un lanceur ou un tireur peut rater le volume FIG 1. Aussi, il peut être judicieux de juxtaposer plusieurs de ces éléments, soit en ligne droite, soit en ligne brisée concentrique pour un renvoi plus précis vers 15 le joueur. Dans ce cas la base supportant le panneau incliné 55 sera de préférence trapézoïdale FIG 2. La juxtaposition des volumes creux peut se réaliser avec différents modes d'assemblages : encastrement, tenon et mortaise, vissage, clipsage, etc... 20 Si l'on dispose d'un support vertical, mur ou paroi, on peut par rapport au dispositif original dissocier le panneau vertical 51 de la FIG 1 du panneau incliné 55. Ainsi FIG 3, on fixe le panneau vertical 76 à la paroi 77 par vissage 78 par exemple, en le distanciant par un rebord 80 de la paroi, pour lui garder 25 toute sa souplesse. Ces rebords peuvent occuper tout ou partie de la périmétrie du panneau. Situé en dessous, on retrouve le plan incliné de base 85 défini en FIG 1- 55, indépendant du panneau 76. 30 Plusieurs panneaux 76 juxtaposés en tous sens peuvent tapisser tout une paroi. Sur ces panneaux, comme sur les panneaux 51, des illustrations peuvent être gravées ou colorées, spécifiques à chaque sport, tel un trait horizontal pour indiquer la bordure supérieure du filet d'un terrain de tennis, tel -3 des traits verticaux et horizontaux pour illustrer une cage de but (foot, hockey, handball...), de même pour les poteaux de rugby, tel un seul ou plusieurs traits ou points pouvant illustrer une quille, une batte de base-ball, une cible, une boule, une bille, un fanion de trou de golf, etc.... Sous ces panneaux 76, on dispose les panneaux inclinés 85, avec rebords, orifice de remplissage, percements de fixation...déjà décrits avant. Les volumes illustrés par les figures 1, 2, 3, peuvent convenir à des jeux ou sports tels que le football, le base-ball, le hockey, le cricket, le rugby, le tennis, le handball, le golf... Des adaptations du dispositif peuvent répondre encore plus précisément à ces sports. Ainsi pour le golf, le plan incliné FIG 4 peut comporter, pour le putting un trou 86, le drive utilisant à priori les panneaux supérieurs. De même, les plans inclinés du dispositif FIG 5, au lieu d'être surmontés par des panneaux souples, peuvent être aussi surmontés directement par des filets 87, encastrés dans des manchons 88 incorporés auxdits plans inclinés de base 89 par exemple. Ces filets 87 peuvent aussi être remplacés par des toiles ou plaques 20 métalliques, synthétiques, de tissu ou de bois, maintenues par une structure adéquate. Ces filets ou toiles pourront aussi porter des marquages et traits figurant le bord supérieur du filet de tennis ou des limites de cages de but par exemple. 25 Par contre, pour les billes, les boules, les quilles et d'autres sports et jeux tels que croquet, cricket , base-ball, billard, jeux de billes, le dispositif doit assurer de préférence une continuité FIG 6 entre le plan horizontal et le plan vertical en remplaçant ces deux plans plats précités formant un angle entre eux, par un plan courbe 90 souple allant de l'horizontale à la verticale, 30_ _comp_osé_ soit matériau synthétique, de bois, de métal, soit __de tissu_ et comportant des rebords 91, un orifice de remplissage 92, des capteurs électroniques 93 , des points de fixation 94 au sol et aussi des gravures ou illustrations 95, des enfoncements ou reliefs 97 pour déposer ou fixer boules et billes ou autres, un ressaut 98 en partie supérieure pour éviter le débord 2902021 -4 des boules, des points d'accrochage et d'ancrage 99 pour pouvoir relier par exemple une balle, une bille ou une boule 102 à la surface courbe par un lien souple 105, élastique ou pas, ou des portiques 108, constitués par un fil 5 métallique par exemple, encastrés dans les rebords 91 soutenant une ou des quilles 110, ou des boules, ou des billes, par l'intermédiaire d'un lien souple 113, avec capteurs incorporés, ou un ou des arceaux 114 par exemple. Cette combinaison, balle, boule, bille, quille, portiques ou arceaux, et accrochés ou ancrés , permet au tireur, de viser ces objets à l'aide par 10 exemple d'une autre boule ou bille, sans avoir à les replacer après un tir réussi, car les objets touchés se remettent en place par simple gravité, et cela tout en bénéficiant du renvoi de la boule ou de la bille lancée. Par ailleurs, l'ensemble des volumes creux fermés décrits ci-dessus peut comporter une ou deux faces évidées FIG 7, opposées aux panneaux 15 souples, afin de faciliter le transport et le rangement de ces volumes par empilement ou emboîtage. Sous l'enveloppe, un système d'accrochage 115 permet de fixer un poids en suspension pour une plus grande stabilité du dispositif, en plus des points de fixation 116 par vissage par exemple. De plus une simple plaque souple donc amortissante en aggloméré de bois, en métal, en tissu ou en matière synthétique, faisant office des panneaux précités plats ou courbes, encadrés par une structure adéquate, peut remplacer les volumes décrits ci-dessus. De même, dans certains cas, on peut avoir besoin d'amortir le tir ou le lancer du joueur, sans avoir à utiliser le renvoi, pour circonscrire les limites 25 d'un terrain de sport par exemple. Dans ces cas de figure, on réalise un volume creux fermé FIG 8, aux bords et arêtes arrondis, où le plan incliné de base décrit ci avant FIG 1- 55, dans le dispositif est supprimé. Seul subsiste le ou les plans de chaque côté verticaux 117, avec orifice de remplissage 119 qui peut être confondu 3av_eç_ un_assemblage du type tenon 120 et mortaise _1.19 par exemple, et, avec tous les autres éléments déjà précités (gravures, illustrations, fixations, dispositif d'assemblage entre eux, d'ancrage de filets en partie supérieure) . De plus pour éviter tout basculement, on charge la base du module de sable ou d'eau par exemple, et, son enveloppe inférieure est prévue plus épaisse, 2902021 -5 ce qui est obtenu par un chauffage plus intense lors du rotomoulage par exemple, au contraire de la partie supérieure de l'enveloppe plus fine. Ainsi on obtient un module lourd donc stable en partie inférieure, et souple surtout 5 en partie supérieure là où les chocs peuvent être blessants. Pour faciliter le transport, un enfoncement 122 permet l'enfourchement par un porte palette de l'élément. De même, un dispositif plus simple que le précité peut ne comporter que 2 faces latérales souples verticales fixées au sol par des percements 10 et vissage sur leurs rabattements internes, ou externes pour cacher les fixations et permettre aussi des empilages ou emboîtements des éléments les uns sur les autres : FIG 9. De plus certains sports, comme le basket, nécessitent pour son panier et son panneau arrière une adaptation du dispositif évoqué 15 antérieurement. Ainsi, FIG 10, le panneau vertical 123 est fixé à distance de la paroi 124 par un décrochement 125, pour rester souple, et, le panneau incliné souple 128 renvoie le ballon dans la seule direction du lanceur, parce que son ouverture inférieure 131 est orientée dans ce seul sens, le 20 panier pouvant comporter des percements 133 pour plus de transparence, et des illustrations 134. Les panneaux 123 et le panier de basket lui-même peuvent aussi constituer des éléments distincts et indépendants. Enfin, certains sports comme le football peuvent, pour l'entraînement aux tirs de coups francs, par exemple, nécessiter la mise en place d'un mur formé par les joueurs qui barrent la trajectoire directe du ballon vers le but. Ce mur suivant le dispositif précité est alors composé de mannequins FIG 11, de même constitution que les éléments du dispositif décrits ci-dessus en figure 1, 2, 3, que l'on peut juxtaposer à volonté pour constituer ledit mur , et, qui renvoient les ballons qui touchent les mannequins. De même des éléments, à double face, FIG 12, et aux mêmes qualités que décrites précédemment, peuvent permettre au dispositif de 2902021 -6 séparer des joueurs pratiquant le même sport ou différents sports suivant leur catégorie d'âge, d'aptitude, de niveau etc En conclusion ce dispositif amortisseur et renvoyeur de balle, ballon, 5 boule, bille etc.... offre les avantages suivants pour les sports et jeux concernés : - silence car il amortit l'impact moindre usure des projectiles accélérateur de progrès pour les joueurs 10 - gain de temps, donc d'intérêt pour les joueurs moins de lassitude donc plus de persévérance pour les joueurs - attractif en privilégiant le geste essentiel des joueurs favorise la technique et l'adresse des joueurs 15 -oblige le joueur à une plus grande continuité dans son effort - brûle plus de calories des joueurs - combat l'obésité des joueurs - moins d'efforts pour un meilleur résultat des joueurs - robuste, rustique si en matière synthétique 20 non corrodable - non dégradable - recyclable à 100 -protège les murs, les fenêtres - les capteurs permettent de tout connaître 25 - qualité alimentaire - maintenance nulle et mobilité totale installation instantanée sans outillage - mobilité totale
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L'invention concerne un dispositif permettant à un joueur de lancer, ou tirer, un ballon, ou une balle, ou une bille, ou une boule, et, de les récupérer ensuite sans avoir à les rechercher au loin.Ce dispositif est constitué d'un ou plusieurs volumes creux pouvant être fermés ou ouverts comportant un ou des panneaux souples droits ou courbes FIG 6-87 plus ou moins inclinés, avec des rebords 91, un orifice de remplissage 92, des capteurs électroniques 93, des points de fixation et de liaison 94, des gravures ou illustrations 95, des enfoncements ou reliefs 97, un ressaut 98, des points d'accrochage 99 liant une boule 102, un portique 108 liant une quille 110, et, un arceau 114.Le principe du dispositif consiste à amortir le projectile tiré ou lancé sur le panneau « vertical » FIG 1 - 51 qui le fait tomber sur le panneau en dessous 55 dont l'inclinaison le renvoie vers le tireur ou le lanceur.Le dispositif dispense ainsi le joueur d'avoir à rechercher au loin le ballon, la balle, la bille ou la boule lancés et, de ce fait, développe son intérêt sur les gestes essentiels et valorisants de son jeu ou de son sport pour mieux le faire progresser dans un temps plus court.
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1) Dispositif destiné à amortir et à renvoyer les balles, les ballons, les boules ou les billes lancés par un joueur, caractérisé en ce qu'il est composé d'un ensemble amortissant comprenant en position basse une partie faiblement inclinée, elle-même surmontée d'une partie haute fortement inclinée, dont les inclinaisons font face au joueur pour que l'objet tiré ou lancé par le joueur, une fois amorti par la souplesse de la partie fortement inclinée, retombe pour s'amortir à nouveau sur la partie souple inférieure faiblement inclinée qui le renvoie par gravité vers le joueur. 2) Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble amortissant peut former un volume creux, fermé, aux arêtes et rebords arrondis, réalisé avec une matière synthétique, comme du polyéthylène par exemple, par le procédé du rotomoulage, du thermoformage, de l'extrusion soufflage ou de l'injection, et, qu'il comporte FIG 1-51 une partie supérieure très inclinée, une partie inférieure 55 faiblement inclinée, des percements 59 ou autres systèmes de fixation au sol, des rebords 63 sur les cotés, un orifice de remplissage 66, des gravures ou illustrations 67, des capteurs 69 donnant des indications sur la précision du tir ou du lancer, sa puissance, sa vitesse par un affichage adéquat, et, le tout pouvant d'une part être surmonté d'un filet 70 fixé par l'encastrement de son armature dans des manchons 71 prévus à cet effet, et d'autre part, pouvant avoir des enfoncements 73 situés sous le volume, pour que la fourche d'un porte palette puisse le transporter. 3) Dispositif, selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que la juxtaposition des volumes creux amortissants et renvoyeur peut se réaliser avec différents modes d'assemblages FIG 2 : encastrement, _ tenon, mortaise, vissage, clipsage. 4) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie supérieure fortement inclinée de l'ensemble amortissant peut être fixée FIG 3-76, par vissage 77, par exemple, à une paroi par l'intermédiaire d'un rebord 80 l'éloignant peude ladite paroi pour plus de - 8souplesse amortissante. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'ensemble amortissant peut-être composé pour sa partie supérieure fortement inclinée par un filet FIG 5-87 maintenu par une structure adéquate encastrée dans des manchons 88 incorporés à la partie inférieure faiblement inclinée 89. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble amortissant FIG 6 a des rebords 91 sur toute la longueur courbe des cotés des surfaces amortissantes, un orifice 92 de remplissage, des capteurs électroniques 93, des points de fixation 94 au sol, des gravures et illustrations 95, des reliefs ou enfoncements 97 pour fixer ou déposer les objets, un ressaut 98 en partie supérieure pour éviter tout débordement des boules par exemple, des points d'accrochage ou d'ancrage 99 pour relier une boule ou bille 102 à la surface amortissante courbe par un lien souple 105, des portiques 108, constitués par un fil métallique ou autre, encastrés dans les rebords 91 portants la surface amortissante et pouvant soutenir une quille 110, ou des boules ou billes par l'intermédiaire d'un lien souple 113, sans oublier la possibilité d'arceau 114. 7) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes 1 à 3 caractérisé en ce que l'ensemble amortissant puisse en partie être ouvert et donc posséder, en dehors des surfaces amortissantes, des faces arrière ou de sa base, par exemple, évidées FIG 7. 8) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble amortissant FIG 8-117 a son orifice de remplissage qui peut être confondu avec la mortaise d'assemblage, réalisé avec le tenon 120, des panneaux entre eux. 9) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes, caractériséen ce -que l'ensemble amortissant ouvert comporte FIG 10 une enveloppe, qui vient cerner pour partie les surfaces amortissantes fortement 123 et faiblement 128 inclinées, ladite enveloppe pouvant elle-même comporter des ouvertures 131, des percements 133 et des gravures 134.
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PROCEDE DE REALISATION D'UN PANNEAU DE VEGETALISATION ET PANNEAU DE VEGETALISATION OBTENU
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La présente invention concerne un panneau de végétalisation dans son ensemble à savoir le procédé de fabrication de ce panneau et le panneau en lui-même. La végétalisation de murs et de toitures, c'est-à-dire des surfaces fortement inclinées voire verticales est de plus en plus recherchée tant pour son aspect décoratif que pour son pouvoir isolant et de régulation thermique. Pour permettre une végétalisation, il convient de prévoir un support mais aussi des panneaux de substrat assurant le développement des végétaux et aptes à être reçus dans ledit support avec une armature adaptée. Ces panneaux de substrat sont très particuliers car ils doivent répondre à des impératifs liés à leur application en position fortement inclinée voire verticale. En effet, si les panneaux sont de simples poches, la gravité va conduire à une accumulation du substrat en partie inférieure avec une section en forme de poire. Ceci n'est pas admissible. Ces panneaux doivent aussi permettre l'introduction de plants par la face de présentation. Une autre contrainte est l'arrosage de tels panneaux en place sur un support. En effet, il faut pouvoir assurer une hydratation plutôt qu'un arrosage car il faut distribuer de petites quantités, bien réparties pour que le fluide d'hydratation eau claire et/ou additionnée de fertilisants, soit absorbé en minimisant les ruissellements. Or, la mise en place de tuyaux d'hydratation intégrés dans des panneaux pose des problèmes lorsqu'ils s'obstruent tant à cause du calcaire que des fertilisants cristallisés. De fait, le goutte à goutte est modifié, le débit aussi, ceci de façon disparate. Le changement de tuyau est alors impossible et le panneau doit être changé. Le recours à des produits de traitement acide permettant de déboucher les goutteurs provoque généralement un stress des végétaux pour le moins et la mort des plants dans certains cas : un tel traitement n'est donc pas la solution adaptée. La production de tels panneaux doit aussi être particulièrement industrielle pour conduire à des coûts autorisant une commercialisation des panneaux ainsi obtenus à des prix adaptés. La maintenance doit aussi être facilitée. En effet, lorsque les panneaux sont des plantes vivaces, les panneaux restent en place durant plusieurs années et il faut pouvoir assurer un entretien notamment des goutteurs. Quand il s'agit de plantes saisonnières, il faut aussi pouvoir changer les panneaux rapidement. L'intérêt d'un mode de réalisation de la présente invention, ainsi que cela sera expliqué ultérieurement, réside dans la possibilité de conserver le système d'hydratation même dans le cas de plantes saisonnières, seuls les panneaux étant à changer. Le procédé de réalisation de panneaux de végétalisation selon la présente invention est maintenant décrit en regard des dessins annexés qui représentent : figure 1A, une vue en perspective d'un premier mode d'agencement des éléments constitutifs d'un panneau de végétalisation avant son montage, -figure 1B, une vue d'un panneau fini après assemblage des éléments constitutifs représentés sur la figure 1A. - figure 2A, une vue d'une variante d'agencement des éléments constitutifs 25 du panneau de la figure 1A, et - figure 2B, une vue de la variante de réalisation de la figure 2A, après assemblage. Le procédé de l'invention est décrit en regard des figures 1A et 1B. Ce procédé consiste à préparer les éléments constitutifs d'un panneau 10 pour végétalisaiton comprenant au moins une couche supérieure 12, un substrat 14 en position intermédiaire et une couche inférieure 16 ainsi qu'une armature 18 et des moyens 20 d'hydratation. Les couches supérieure 12 et inférieure 16 sont obtenues de préférence à partir de fibres, synthétiques ou naturelles par exemple des fibres de coco. Ces fibres sont liées entre elles mécaniquement par aiguilletage par exemple ou par un liant ajouté du type thermofusible ou encore par fusion des fibres synthétiques elles-mêmes lorsqu'elles sont thermofusibles. Le substrat 14 est à base de fibres naturelles, et/ou de poudres de fibres naturelles et/ou de poudres minérales. Ce substrat est soit en vrac, soit du type comprimé sous forte pression de sorte à obtenir des pains de substrat ayant une forte compacité et donc une certaine résistance mécanique. L'armature 18 comprend des raidisseurs 22 en matériau naturel ou de synthèse formant un maillage adapté en fonction des besoins. Certains des raidisseurs au moins ont des dimensions leur permettant de faire saillie sur la tranche afin d'autoriser une fixation sur une structure support non représentée et n' intéressant pas directement l'invention. Les moyens 20 d'hydratation comprennent au moins un tube 24 distributeur destiné à être intégré dans le panneau final ou rapporté sur un de ses bords longitudinaux. Ce tube 24 distributeur comporte des trous et/ou fentes 26 de grandes dimensions, c'est-à-dire des dimensions adaptées pour éviter le bouchage par le 25 calcaire et/ou par les produits fertilisants. De plus les moyens 20 d'hydratation comprennent aussi un tuyau d'hydratation 28 muni de goutteurs 30 de préférence des goutteurs à débit constant, auto-régulés dans une plage donnée de pressions de distribution. Ce tuyau d'hydratation est destiné à être introduit dans le tube 24 distributeur qui en assure le guidage, le support et la protection. Ce tube distributeur peut aussi assurer la reprise des écoulements lorsqu'il est positionné de façon intermédiaire dans un panneau de grande hauteur ou lors de la superposition de panneaux. Ainsi des fentes et/ou trous, ménagés en partie supérieure, assurent la collecte et la redistribution de cette eau claire et/ou additionnée ainsi collectée. Le procédé de réalisation d'un panneau végétalisé consiste à superposer ces différents éléments constitutifs et à lier par couture au moins la première couche, la seconde couche et l'armature pour réaliser des volumes V longitudinaux unitaires juxtaposés qui emprisonnent le substrat. Les bords transversaux du panneau 10 sont représentés ouverts sur les dessins pour un bonne lecture mais ils sont de préférence fermés également par couture. En utilisation, les volumes V longitudinaux unitaires sont prévus pour être disposés horizontalement comme montré sur les figures annexées. Le tube 24 distributeur est positionné sur le bord longitudinal supérieur de façon à distribuer par gravité le fluide hydratant apporté par le tuyau d'hydratation 28 sur l'ensemble du panneau ainsi obtenu. Ce tuyau est soit intégré dans le panneau, soit rapporté sur son bord supérieur. Le substrat peut être mis en place dans chacun des volumes V préalablement à la liaison par couture et dans ce cas, le substrat est cousu au droit de la couture qu'il soit en vrac ou sous forme comprimée. Le substrat peut aussi être mis en place dans chacun des volumes V, a posteriori, après la liaison par couture. Dans ce cas le substrat en vrac est poussé mécaniquement par exemple à l'aide d'une vis sans fin dans chacun des volumes. Dans le cas de substrat rigide comprimé, le substrat nécessaire est prévu sous forme de pains de volume et de profil adaptés à chacun des volumes V longitudinaux unitaires de sorte à être introduits dans ces volumes V. Selon un mode de réalisation préférentiel et représenté sur les figures 1, le substrat est réalisé sous forme de pains de volume et de profil adapté à chacun des volumes V longitudinaux unitaires, à partir d'un mélange comprimé. Le procédé prévoit alors un pré positionnement de l'ensemble des éléments constitutifs notamment une juxtaposition des pains et les coutures sont réalisées entre ces pains juxtaposés, assurant leur immobilisation dans chacun des volumes ainsi que la liaison des autres éléments. L'intérêt de ce mode de réalisation est de ne nécessiter qu'une seule opération de couture qui assure la liaison de la couche supérieure avec l'armature et avec la couche inférieure, l'immobilisation des pains de substrat ainsi qu'éventuellement la liaison d'une partie des moyens d'hydratation, en l'occurrence le tube de distribution, s'il est intégré. Une fois un tel panneau réalisé, il peut être manipulé et rapporté sur une structure support, notamment une structure équipée de rails prêts à recevoir les 15 extrémités des raidisseurs 22. Sur les figures 2A et 2B, il est représenté une variante de réalisation dans laquelle la superposition des différents éléments constitutifs est modifiée en ce sens que l'armature 18 n'est pas positionnée entre le substrat 14 et la couche inférieure 16 mais sous la couche inférieure 16. 20 Le panneau obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention consiste à réaliser des volumes V longitudinaux unitaires au moyen de coutures liant au moins les faces supérieure et inférieure ainsi que l'armature, le substrat devant alors être immobilisé dans ces volumes. Afin de parfaire la réalisation de ces panneaux, il est aussi prévu des coutures 25 transversales si nécessaire. Ceci permet un meilleur assujettissement du substrat et des ses couches sur l'armature. La mise en place des végétaux de végétalisation du panneau est réalisée par incision de la couche supérieure et insertion des plants dans le substrat. Dans le cas du substrat en vrac, le plant est introduit en ménageant un trou préalablement. Dans le cas du substrat comprimé, il est possible de ménager, dès la fabrication, des logements borgnes lors du pressage des pains de substrat et de découper par incision, une fois le panneau finalisé, la couche supérieure au droit de chaque logement borgne pour introduire les plants. Dans le cas des panneaux réalisés à partir de matériau en vrac, la découpe de la couche supérieure est effectuée au moment d'introduire le plant dans le panneau par incision de ladite couche puis en ménageant un logement pour introduire le plant. Les panneaux ainsi conçus peuvent être réalisés industriellement et offrent une qualité de présentation adaptée pour l'application spécifique de panneaux végétalisés, positionnés fortement inclinés voire verticalement
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L'objet de l'invention est un procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation à partir de plants, comprenant comme éléments constitutifs au moins une couche supérieure (12), un substrat (14) en position intermédiaire et une couche inférieure (16) ainsi qu'une armature (18), caractérisé en ce qu'il consiste à assembler par couture ces éléments constitutifs.L'invention couvre aussi le panneau obtenu.
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1. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation à partir de plants, comprenant comme éléments constitutifs au moins une couche supérieure (12), un substrat (14) en position intermédiaire et une couche inférieure (16) ainsi qu'une armature (18), caractérisé en ce qu'il consiste à assembler par couture ces éléments constitutifs. 2. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon la 1, caractérisé en ce que l'on ajoute aux éléments constitutifs des moyens (20) d'hydratation. 3. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon la 2, caractérisé en ce qu'il consiste à coudre simultanément les moyens (20) d'hydratation dans le panneau. 4. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens d'hydratation comprennent un tube (24) distributeur avec des trous et/ou fentes (26) de grandes dimensions ainsi qu'un tuyau d'hydratation (28) muni de goutteurs (30) et en ce qu'il consiste à coudre simultanément aux éléments constitutifs uniquement le tube (24) distributeur. 5. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on positionne l'armature (18) entre le substrat (14) et la couche inférieure (16). 6. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on positionne l'armature (18) sous la couche inférieure (16). 7. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon l'une 25 quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les couchessupérieure (12) et inférieure (16) sont cousues pour délimiter des volumes V et le substrat (14) est introduit en vrac ou sous forme compactée dans ces volumes. 8. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le substrat (14) est sous forme compacte de pains, les pains de substrat (14) sont pré positionnés entre les couches supérieure (12) et inférieure (16) et l'ensemble est cousu, entre les pains, pour immobiliser ledit substrat sous forme compactée. 9. Procédé de réalisation d'un panneau pour végétalisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche supérieure (12) est découpée pour permettre l'introduction des plants de végétal isation. 10. Panneau pour végétalisation obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des coutures au moins dans le sens longitudinal, ce sens longitudinal étant défini par le sens horizontal lors de la pose dudit panneau.
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A01G 9
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FR2900662
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MATERIAU POUR TOLE COMPOSITE EN ALUMINIUM
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B07-1530FR 1 Société dite : ALERIS ALUMINUM DUFFEL BVBA Invention de : DE SMET Peter DE HAAS Marc-Jan Priorité d'une demande de brevet Européenne déposée le 2 Mai 2006 sous le n 06 009 012. 3 MATERIAU POUR TâLE COMPOSITE EN ALUMINIUM L'invention est relative à une tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme d'un matériau en tôle composite d'aluminium dans lequel une tôle plaquée est 5 appliquée sur au moins une face d'un matériau de coeur. Les matériaux composites, au sens large du terme, sont connus dans la technique antérieure, par exemple d'après la demande internationale WO-01/02 165. Dans un tel matériau composite, le matériau de coeur (qui représente de loin le 10 constituant le plus grand du matériau composite) détermine principalement les propriétés mécaniques du matériau composite dans la masse, comme par exemple la résistance mécanique de celui-ci. Cependant, la tôle d'habillage (qui, par conséquent, ne représente qu'une petite partie du matériau composite et aura donc une importance secondaire pour les propriétés mécaniques de celui-ci) se trouve au contact de 15 l'environnement entourant le matériau composite et déterminera donc l'activité chimique, par exemple dans une très large mesure les performances de résistance à la corrosion du matériau composite. On peut citer comme exemples de matériaux composites en aluminium selon la technique antérieure, pour commencer, une tôle à brasage ayant 20 ordinairement comme matériau de coeur un alliage d'aluminium de la série AA3xxx (par exemple AA3003) et comme tôle d'habillage, sur une seule face ou sur les deux faces de celui-ci, un alliage d'aluminium de la série AA4xxx (par exemple, AA4045 ou AA4343), et également des tôles destinées à l'aéronautique (matériau de coeur constitué par un alliage d'aluminium de la série AA2xxx et tôle d'habillage constituée 25 ordinairement par un alliage d'aluminium de la série AA1000), notamment Alclad 2024-1230. Il est courant que de tels matériaux composites selon la technique antérieure soient élaborés pour un usage spécifique et pour satisfaire des exigences spécifiques. Le brevet des EUA n US-6 329 075-B1 décrit une tôle composite en alliage 30 d'aluminium ayant un matériau de coeur d'une grande résistance mécanique et une ou plusieurs couches d'habillage à conductivité électrique plus grande que celle du matériau de coeur afin d'améliorer les performances lors d'application dans des échangeurs de chaleur. Le matériau de coeur est en alliage choisi dans le groupe composé des alliages d'aluminium des séries AA3000, AA6000 et AA8000, et 35 l'alliage de coeur ayant une conductivité électrique I.A.C.S. inférieure à 50 %, et l'habillage est choisi dans le groupe d'alliages d'aluminium des séries AA1000 et AA7000 tout en ayant une conductivité électrique I.A.C.S. supérieure à 50 %. Le matériau composite est destiné au brasage et peut se présenter sous n'importe quelle forme, par exemple des ailettes ondulées, des tubulures, des colonnes ou n'importe quelle autre forme se prêtant à un brasage. La demande internationale WO-98/24 571 décrit un produit composite métallique multicouche obtenu par coulée composée en continu. Le produit comprend une âme, de préférence en alliage d'aluminium, sur au moins une face de l'âme une couche intermédiaire fixée à l'âme et un habillage fixé à la couche intermédiaire. En fonction de l'application du produit, l'habillage formant la surface extérieure du produit composite peut être un alliage de brasage en aluminium destiné à servir dans de la tôle à brasage, un alliage de la série AAlxxx afin d'obtenir une surface à poli miroir, ou un alliage d'aluminium contenant du zinc ou un alliage de zinc afin d'améliorer la résistance à la corrosion. Comme on le comprendra ci-après, sauf indication contraire, toutes les appellations d'alliages d'aluminium concernent des appellations de l'Aluminum Association figurant dans les Aluminium Standards and Data et dans les Registration Records, publiés en 2006 par l'Aluminum Association. Pour la présente invention, l'expression "produit en tôle" désigne un produit 20 sous une forme laminée d'une épaisseur de plus de 0,15 mm et d'un maximum de 2,5 mm avec des champs cisaillés, fendus ou sciés. Pour la présente invention, l'expression "tôle pour carrosserie d'automobile" ou "TCA" désigne une tôle en alliage d'aluminium à employer dans des carrosseries d'automobiles, en particulier des panneaux extérieurs, des panneaux intérieurs et des 25 pièces de construction. Pour toute description de compositions d'alliages ou de compositions préférées d'alliages, toutes les mentions de pourcentages concernent des pourcentages en poids, sauf indication contraire. 30 La présente invention vise à réaliser un matériau composite en aluminium perfectionné du type évoqué plus haut, destiné à servir de tôle pour carrosserie d'automobile. Cet objectif et d'autres et d'autres avantages sont atteints ou surpassés par la présente invention concernant une tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme 35 d'un matériau de tôle composite en aluminium dans lequel une tôle d'habillage est appliquée sur au moins une face d'un matériau de coeur, et dans lequel le matériau de coeur est constitué d'une alliage de la série AA6xxx et dans lequel les tôles d'habillage sont constituées par un alliage de la série AA5xxx contenant moins de 3,6 % en poids de magnésium. La présente invention propose une tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme d'un matériau de tôle composite en aluminium dans lequel une tôle d'habillage est appliquée sur au moins une face d'un matériau de coeur, et dans lequel le matériau de coeur est constitué d'un alliage de la série AA6xxx, la tôle d'habillage étant constituée par un alliage de la série AA5xxx contenant moins de 3,6 % en poids de magnésium. Jusqu'à présent, les panneaux destinés à des véhicules (qu'on appellera également tôles pour carrosseries d'automobiles, ou TCA) utilisaient en fait un seul alliage d'aluminium (et correspondant donc à ce qu'on appelle des systèmes sans habillage, ou non-composites). Globalement, des alliages d'aluminium de la série AA5xxx sont utilisés pour servir dans des panneaux intérieurs tandis que les alliages d'aluminium de la série AA6xxx sont utilisés dans des panneaux extérieurs et panneaux de construction. Bien qu'en modifiant la composition chimique des alliages on puisse parvenir à un large éventail de propriétés mécaniques, concrètement toutes les possibilités ne sont pas employées. Pour des applications dans des véhicules, ces possibilités sont limitées, entre autres, du fait de restrictions imposées par les performances anticorrosion. Par exemple, une augmentation de la proportion de Mg dans des alliages d'aluminium de la série AA5xxx améliore effectivement l'aptitude au formage ainsi que la résistance mécanique, mais en même temps les performances anticorrosion (en particulier ce qu'on appelle la corrosion intergranulaire) se dégradent. De même, dans les alliages d'aluminium des séries AA2xxx et AA7xxx, une augmentation de la proportion de Cu et/ou de la proportion de Zn (qui serait avantageuse pour les performances de résistance mécanique) aurait l'inconvénient de provoquer une plus grande sensibilité à la corrosion (surtout ce qu'on appelle la corrosion filiforme) pour les surfaces peintes, ce qui a restreint l'usage de ces compositions dans des applications comme tôles de carrosserie d'automobile (panneaux intérieurs, panneaux extérieurs et construction). Bien que les spécialistes puissent vouloir accroître la proportion de Mg, de Cu et/ou de Zn dans la tôle d'aluminium afin d'améliorer les propriétés mécaniques, la dégradation des propriétés chimiques qui en résulte, et en particulier de la résistance à la corrosion, ne le permet pas. Selon la présente invention, les propriétés du matériau constituant la tôle centrale ne concordent pas avec les exigences imposées quant à la surface du matériau composite. Ainsi, le matériau de coeur peut être choisi de façon à satisfaire les exigences concernant l'interaction avec l'environnement. On a constaté qu'une combinaison d'un matériau de coeur en alliage d'aluminium de la série AA6xxx avec une tôle d'habillage en alliage d'aluminium de la série AA5xxx contenant moins de 3,6 % en poids de Mg, et constituant de ce fait le matériau de tôle composite en aluminium, peut satisfaire de telles exigences. Par ailleurs, dans les véhicules, on fixe par collage les tôles de carrosserie d'automobile, conformément à des réglementations spécifiques (cependant moins strictes que dans le cas de l'aéronautique). Bien qu'un système non composite ait nécessité un prétraitement approprié de sa surface, il apparaît que le matériau en tôle composite selon la présente invention n'a pas besoin d'acquérir une durabilité suffisante, puisque cela est déjà assuré par le choix de la couche d'habillage. Bien qu'on puisse évoquer en particulier, comme exemple d'alliage de coeur en aluminium de la série AA6xxx, l'alliage d'aluminium AA6016, d'autres alliages de coeur appropriés de la série AA6xxx sont constitués par ceux contenant au maximum 1,1 % en poids et de préférence au maximum 0,9 % en poids de Cu, et de préférence les alliages des séries AA6011, AA6013, AA6022 et AA6056. Ces alliages conviennent extrêmement bien pour l'usage prévu dans l'automobile en raison de leurs propriétés spécifiques, qui sont en elles-mêmes bien connues des spécialistes. Le coeur est habillé d'un alliage d'aluminium de la série AA5xxx contenant moins de 3,6% en poids de Mg, entre autres pour obtenir une bonne résistance à la corrosion intergranulaire, des alliages particulièrement appropriés étant choisis parmi les alliages des séries AA5754, AA5051A ou AA5018. Le produit en tôle composite selon la présente invention peut ne comporter qu'une seule tôle d'habillage appliquée sur une seule face du matériau de coeur. Dans une autre forme de réalisation, une tôle d'habillage est appliquée sur chacune des deux faces du matériau de coeur, et ces tôles d'habillage sont faites toutes les deux d'un même alliage de la série AA5000. De la sorte, le matériau composite présente un excellent équilibre des propriétés, à savoir de la résistance mécanique et de l'aptitude au formage par rapport aux performances anticorrosion, à la résistance à l'enfoncement et à la qualité des bords sertis. Bien que les dimensions du matériau composite en aluminium puissent être diversifiées de nombreuses manières (surtout imposées par l'usage spécifique et les exigences correspondantes), s'il est destiné à servir de tôle pour carrosserie d'automobile, le matériau de coeur a une épaisseur d'environ 0,5 à 2 mm, de préférence d'environ 0,7 à 1,3 mm, et de préférence surtout d'environ 1 mm. La couche d'habillage ou les couches d'habillage sont généralement beaucoup plus minces que la tôle de coeur, chaque couche d'habillage représentant environ 1 à 25% de l'épaisseur totale de la tôle composite. Une couche d'habillage représente plus couramment environ 2 à 12% de l'épaisseur totale de la tôle composite. Selon un autre aspect, l'invention est relative à un panneau de carrosserie d'automobile et à des pièces de construction d'automobiles constitués à l'aide de la tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme d'un matériau en tôle composite selon la présente invention. Selon un autre aspect, l'invention est relative à un procédé pour fabriquer un matériau composite en aluminium dans lequel une tôle d'habillage est appliquée sur au moins une face d'un matériau de coeur. Selon la présente invention, le matériau de coeur est constitué d'un alliage d'aluminium des séries précitées AA6xxx, la tôle d'habillage précitée étant fixée au matériau de coeur par colaminage pour assurer la liaison métallurgique requise entre la tôle de coeur et l'habillage. Ce colaminage est très économique et aboutit à un matériau en tôle composite très efficace présentant les propriétés souhaitées. Evidemment, le colaminage peut s'accompagner de plusieurs étapes de traitement supplémentaires, comme par exemple un recuit pour déterminer les propriétés définitives de la tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme du matériau en tôle composite. Lors de l'exécution d'un tel colaminage pour fabriquer le matériau en tôle selon la présente invention, il est préférable que le matériau de coeur et la tôle d'habillage subissent une réduction d'épaisseur pendant le colaminage. Par exemple, le matériau de coeur peut être initialement un bloc d'environ 400 mm d'épaisseur avec, sur les deux faces, une tôle d'habillage d'une épaisseur initiale d'environ 24 mm. Après le colaminage, la largeur finale du matériau de coeur est d'environ 1 mm tandis que l'épaisseur finale de la couche d'habillage est, par exemple, d'environ 60 m ou d'environ 40 m. On notera que les dimensions initiales et les dimensions finales du produit en tôle composite sont déterminées à la fois par les spécificités du colaminage et par les propriétés requises de la tôle finale à produire. Le colaminage peut être réalisé de différentes manières. Par exemple, il est 5 possible que le colaminage comporte à la fois un laminage à chaud et un laminage à froid. En outre, le colaminage peut être un processus en une seule passe ou un processus en plusieurs passes dans lequel l'épaisseur du matériau est réduite au cours de passes de laminage successives. Des passes de laminage séparées peuvent donc 10 être intercalées avec d'autres étapes de traitement, par exemple des étapes de recuit, des étapes de chauffage, des étapes de refroidissement, etc. Dans une autre forme de réalisation selon la présente invention, la tôle d'habillage précitée est fixée au matériau de coeur par une technique de coulée, par exemple décrite dans EP-1 638 715. 15 Comme expliqué plus haut, le matériau composite en aluminium selon la présente invention est destiné à servir de tôle pour carrosserie d'automobile dans des véhicules. Le choix du matériau de coeur dans la série AA6xxx aboutit à d'excellentes propriétés mécaniques dans la mesure où celles-ci sont sensiblement déterminées par la tôle de coeur, lesquelles sont au moins comparables à celles d'alliages de tôles 20 industrielles classiques utilisés pour cette application. Des essais menés sur des éprouvettes du matériau en tôle composite d'aluminium selon la présente invention ont en outre démontré qu'il n'y a pas de corrélation marquée entre l'épaisseur de la tôle d'habillage et les propriétés mécaniques, ce qui confirme donc ce qu'on a dit plus haut à propos de l'absence de lien entre les propriétés du matériau de coeur dans la 25 masse et les exigences imposées aux tôles d'habillage. On va maintenant illustrer l'invention en référence à des formes de réalisation nullement limitatives selon l'invention. Exemple 1 A une échelle industrielle, deux produits sous forme de tôle ont été 30 fabriqués et transformés en tôle de 1 mm dans l'état T4P de traitement thermique. Les deux produits formant des tôles étaient un alliage nu AA6016 et un alliage AA6016 habillé sur ses deux faces par un alliage 5051A. L'alliage AA6016 est utilisé dans des applications pour des tôles de carrosserie d'automobile. Le coeur de la tôle à habillage a le même historique thermique que la tôle nue, tous deux ayant par 35 exemple subi un traitement d'homogénéisation à 560 C pendant 10 heures. La tôle d'habillage a été réalisée à l'aide de techniques de colaminage courantes consistant à laminer à chaud le produit d'habillage jusqu'à l'obtention d'une épaisseur intermédiaire de 7,5 mm, la température de sortie du laminoir à chaud étant alors de 300 C, puis celui-ci est laminé à froid jusqu'à l'obtention d'une épaisseur finale de 1 m-n. La tôle de coeur avec une épaisseur totale de 1 mm et chaque couche d'habillage une épaisseur de 40 m. Les compositions exactes des alliages AA6016 et AA5051A sont indiquées sur le tableau 1. Tous les produits ont subi un traitement thermique de mise en solution à 506 C, puis une trempe, et dans un délai de 1 heure ils ont été réchauffés à environ 80 C avant de subir un refroidissement à la température ambiante après bobinage, puis, après 2 semaines à la température ambiante, on les a testés, dans l'état de traitement thermique dit T4P, afin de contrôler leurs performances de résistance mécanique, d'allongement total et leur qualité de bords sertis. La résistance mécanique, la résistance à la corrosion intergranulaire et la résistance à l'enfoncement ont été mesurées après une simulation de cycle de formage et de cuisson de peinture, le produit à l'état T4P étant en outre soumis à un étirement à froid de 2 % suivi d'un traitement thermique à 185 C pendant 20 minutes. La tôle nue et la tôle à habillage ont fait l'objet de tests, à l'état T4P, pour contrôler leur qualité de bords sertis par l'intermédiaire d'un test de sertissage de bord à plat (cintrage des échantillons à 180 avec un rayon de courbure de 0,0 mm, conformément à la norme ASTM E290-07A), suivi d'un examen visuel. Une note a été donnée conformément aux critères suivants : une note "5" signifie une absence de défauts visibles, "4" une légère rugosité superficielle, "3" une très forte rugosité superficielle, "2" de petites fissures dans la surface, et "1" signifie des fissures continues dans la surface, des notes intermédiaires étant en outre utilisées, par exemple 31/4, 31/2 et 33/4 La tôle nue en AA6016 et l'alliage AA6016 à habillage d'alliage 5051A ont fait l'objet d'évaluations de leurs propriétés mécaniques conformément à la norme ASTM EN10002 concernant des essais en traction. Les propriétés de traction ont été déterminées dans l'état de traitement thermique T4P précité, ainsi qu'après une simulation de cycle de formage et de cuisson de peinture. La résistance à la corrosion intergranulaire (TCI) après la simulation de cycle de formage et de cuisson de peinture a été mesurée conformément à la norme européenne ASTM G110-92, et le résultat est exprimé en profondeur de pénétration en m. De plus, la résistance statique à l'enfoncement après la simulation de cycle de formage et de cuisson de peinture a été mesurée, le produit étant monté puis chargé avec une bille d'acier d'un rayon de 63,5 mm à vitesse de 2 mm/min, de telle sorte que d'après la courbe force-déplacement, la résistance statique à l'enfoncement Fo,imm est déterminée comme étant la force (en N) nécessaire pour créer un enfoncement d'une profondeur de 0,1 mm. Les résultats des essais sont indiqués sur le Tableau 2. Tableau 1. Composition, en pourcentage de poids, des alliages AA6016 et AA5051A, le reste étant de l'aluminium et d'inévitables impuretés. Alliage Si Fe Cu Mn Mg Cr Ti AA6016 1,0 0,23 0,15 0,07 0,60 0,03 0,02 AA5051A 0,1 0,2 0,02 0,05 1,85 0,15 0,02 Tableau 2. Résultats d'essais de la tôle nue en alliage AA6016 et de la tôle d'alliage à habillage en alliage AA5051A. Propriétés et état AA6016 AA6016 avec nu habillage en AA5051A Limite élastique (MPA) dans l'état T4P 141 136 Allongement total (%) dans l'état T4P 23,8 24,3 Qualité des bords sertis dans l'état T4P 11/2 31/4 Limite élastique après 2 %+185 C/20min. 258 242 RCI ( m) après 2%+185 C/20min. 118 23 Résistance à l'enfoncement Fo,i mm (en N) 260 246 après 2%+185 C/20min. En outre, on a constaté un grand avantage en ce que la susceptibilité au cordage a été totalement supprimée à l'aide de l'habillage précité de la série 5xxx, alors qu'on sait que l'alliage nu de la série 6xxx utilisé dans des tôles pour carrosserie d'automobile est sujet à ce phénomène indésirable. Il s'agit là d'un avantage en particulier pour la tôle selon la présente invention utilisée dans des panneaux extérieurs de carrosserie automobile. D'après les résultats du tableau 2, on peut constater que bien que la résistance à l'enfoncement soit légèrement réduite dans la tôle selon la présente invention, l'aptitude au formage reste inchangée cependant que la résistance à la corrosion est très améliorée et que la qualité des bords sertis est elle aussi améliorée. Dans le présent exemple, les alliages de coeur ont été habillés sur leurs deux faces pour des raisons pratiques de fabrication de ceux-ci, mais il apparaîtra immédiatement au spécialiste que les mêmes avantages peuvent être obtenus en utilisant une seule tôle d'habillage ou une seule couche d'habillage. Cet exemple illustre le principe de la présente invention selon lequel la qualité des bords sertis d'un alliage de la série AA6000 convenant pour une tôle de carrosserie d'automobile peut être améliorée en munissant celui-ci d'une couche d'habillage adéquate, ce qui permet également une grande amélioration de la résistance à la corrosion tout en continuant à bénéficier des caractéristiques avantageuses de la tôle de coeur, notamment sa résistance mécanique, son aptitude au formage, la réaction à la cuisson de la peinture et la résistance à l'enfoncement. En outre, ce qui est très important, l'alliage de coeur AA6000 n'est plus sujet au cordage
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Tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme d'un matériau de tôle composite en aluminium, dans lequel une tôle d'habillage est appliquée sur au moins une face d'un matériau de coeur, et dans lequel le matériau de coeur est constitué d'un alliage de la série AA6xxx, et dans lequel la tôle d'habillage est constituée d'un alliage de la série AA5xxx contenant moins de 3,6 % en poids de magnésium.
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1. Tôle pour carrosserie d'automobile sous la forme d'un matériau de tôle composite en aluminium, caractérisée en ce qu'une tôle d'habillage est appliquée sur au moins une face d'un matériau de coeur, et en ce que le matériau de coeur est constitué d'un alliage de la série AA6xxx, et en ce que la tôle d'habillage est constituée par un alliage de la série AA5xxx contenant moins de 3,6 % en poids de magnésium. 2. Tôle selon la 1, caractérisée en ce que le matériau de coeur est un alliage de la série AA6xxx contenant en outre au maximum 1,1 % et de préférence au maximum 0,09 % de cuivre. 3. Tôle selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau de coeur est constitué d'un alliage d'aluminium choisi dans le groupe composé d'alliages des séries AA6016, AA6022, AA6056, AA6013 et AA6111. 4. Tôle selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la tôle d'habillage est constituée d'un alliage d'aluminium choisi dans le groupe composé de AA5754, AA5051A et AA5018. 5. Tôle selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en 20 ce que le matériau de coeur a une épaisseur de l'ordre de 0,5 à 2 mm. 6. Tôle selon la 5, caractérisée en ce que le matériau de coeur a une épaisseur de l'ordre de 0,7 à 1,3 mm. 7. Tôle selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le matériau de tôle composite est constitué d'un matériau de coeur pourvu 25 d'une tôle d'habillage sur une seule face. 8. Tôle selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le matériau de tôle composite est constitué d'une tôle de coeur pourvue d'une tôle d'habillage sur ses deux faces. 9. Tôle selon la 8, caractérisée en ce que le matériau de 30 tôle composite est constitué d'une tôle de coeur ayant une tôle d'habillage sur chacune de ses deux faces, et en ce que les tôles d'habillage sur les deux faces sont faites d'un même alliage de la série AA5000. 10. Tôle selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la ou les deux tôles d'habillage ont une épaisseur de l'ordre de 1 à 25 % de 35 l'épaisseur totale du matériau de tôle composite. 11. Tôle selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la ou les deux tôles d'habillage ont une épaisseur de l'ordre de 2 à 12 % de l'épaisseur totale du matériau de tôle composite. 12. Panneau de carrosserie d'automobile réalisé à l'aide de la tôle pour 5 carrosserie d'automobile selon l'une quelconque des 1 à 11.
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C
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C22
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C22C
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C22C 21
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C22C 21/06,C22C 21/08
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FR2901211
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A1
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SYSTEME D'ADRESSAGE AUTOMATIQUE D'ACTIONNEURS DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE.
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La présente invention concerne un système d'adressage automatique d'un ensemble d'actionneurs répartis en au moins deux sous-ensembles disposés dans des zones distinctes d'un véhicule automobile. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le 5 domaine de l'architecture électrique des réseaux informatifs de climatisation dans les véhicules automobiles. On connaît actuellement des systèmes d'adressage d'actionneurs de climatisation basés sur des réseaux informatifs comprenant un tableau de commande électronique de climatisation, ou d'un calculateur électronique de io climatisation, et d'actionneurs répartis dans au moins deux zones du véhicule et mettant en oeuvre l'adressage automatique. Ces actionneurs peuvent être, par exemple, des moteurs pas à pas aptes à commander divers organes de climatisation du véhicule, et, plus généralement, tout système embarqué sur un véhicule, comme le système d'éclairage, les moteurs de déplacement de 15 sièges, les rétroviseurs, etc... Dans le cadre d'une application à la climatisation automobile, l'invention peut utiliser des réseaux informatifs mettant en oeuvre un adressage de type LIN dans lequel les actionneurs sont placés dans deux zones distinctes de l'habitacle, par exemple un premier sous-ensemble d'actionneurs dédié à une 20 installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation avant, de même qu'un second sous-ensemble d'actionneurs dédié à une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation arrière. Le procédé d'adressage de type LIN est décrit dans la demande internationale WO021069149. Les systèmes connus d'adressage automatique de ce type utilisent 25 deux réseaux informatifs à adressage LIN, au sens où le tableau de commande électronique de climatisation comprend deux circuits d'adressage dédiés à l'adressage respectif du premier et du second sous-ensembles d'actionneurs. A cet effet, chaque sous-ensemble comprend une ligne de communication, appelée bus LIN, destinée à être reliée à l'un ou l'autre des 30 circuits d'adressage. Le tableau de commande de climatisation comporte, en outre, soit un circuit d'alimentation électrique unique pour alimenter en parallèle les deux sous-ensembles d'actionneurs, soit deux circuits d'alimentation séparés dédiées à l'un et l'autre des sous-ensembles. Cependant, on comprend que, dans leur architecture actuelle, les systèmes d'adressage automatique ne sont pas optimisés et ne tirent pas le meilleur parti des possibilités offertes par l'adressage automatique. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer, un système d'adressage automatique d'un io ensemble d'actionneurs répartis en au moins deux sous-ensembles disposés dans des zones distinctes d'un véhicule automobile, ledit système comprenant des moyens d'adressage desdits sous-ensembles et les sous-ensembles comprenant une ligne de communication respective apte à être reliée aux moyens d'adressage, qui permettrait d'égaler en terme d'adressage les 15 performances obtenues avec les systèmes connus, tout en limitant les investissements en terme de moyens d'adressage. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que lesdits moyens d'adressage comprennent un circuit d'adressage unique, commun aux sous-ensembles d'actionneurs, et en ce 20 que le système comprend des moyens de liaison aptes à relier lesdites lignes de communication des sous-ensembles d'actionneurs audit circuit d'adressage unique. Ainsi, le système d'adressage automatique conforme à l'invention permet de réduire à un seul le nombre de circuits d'adressage habituellement 25 utilisés dans les systèmes connus, ce résultat étant atteint par la mise en oeuvre de moyens de liaison appropriés. Il en résulte un gain substantiel en coût de composants, doublé d'une meilleure utilisation du circuit d'adressage qui concerne maintenant l'ensemble des actionneurs au lieu de ceux appartenant à un seul sous-ensemble. 30 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de liaison sont des moyens de liaison série. Dans ce contexte de réalisation, l'invention prévoit que lesdits moyens de liaison série comprennent une ligne de connexion reliant une sortie de la ligne de communication d'un premier sous-ensemble à une entrée de la ligne de communication d'au moins un second ensemble. En variante, il est également prévu par l'invention que lesdits moyens de liaison série comprennent un faisceau de connexion contenant, au moins, une ligne de connexion reliant une sortie de la ligne de communication d'un premier sous-ensemble à une entrée de la ligne de communication d'au moins un second sous-ensemble, et des lignes d'alimentation électrique dudit second sous-ensemble connectées aux lignes d'alimentation électrique du premier sous-ensemble. io Selon un second mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de liaison sont des moyens de liaison parallèle. En particulier, lesdites lignes de communication sont connectées en parallèle sur le circuit d'adressage unique. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à 15 titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est un schéma d'un premier mode de réalisation d'un système d'adressage automatique conforme à l'invention. La figure 2 est un schéma d'une variante de réalisation du système de 20 la figure 1. La figure 3 est un schéma d'un second mode de réalisation d'un système d'adressage automatique conforme à l'invention. D'une manière générale, les architectures électriques présentées aux figures 1 à 3 mettent en oeuvre un réseau informatif composé d'un tableau de 25 commande électronique, notamment de climatisation, et des actionneurs à adressage automatique, comme des moteurs électriques aptes à commander des organes de climatisation. Bien entendu, le tableau de commande électronique peut être remplacé par un calculateur électronique, de climatisation, par exemple. 30 Plus particulièrement, dans les architectures décrites ici, le réseau informatif utilisé repose sur un réseau de type LIN dont le procédé d'adressage des actionneurs est décrit dans la demande internationale WO02/069149. On rappellera seulement qu'au niveau de chaque actionneur une signature électrique est injectée dans le réseau. Une information de position relative à l'actionneur est générée à partir du signal électrique détecté. Enfin, une identification du noeud du réseau auquel est connecté l'actionneur est obtenue à partir de l'information de position relative générée. Sur la figure 1 est représenté un système d'adressage automatique d'un ensemble d'actionneurs, ici des moteurs pas à pas référencés 11,..., 14 ; 21, ... 23, répartis en deux sous-ensembles, à savoir un premier sous-ensemble 10 correspondant par exemple à une installation de ventilation, lo chauffage et/ou climatisation avant d'un véhicule, regroupant les moteurs 11, 12, 13 et 14, et un second sous-ensemble 20 correspondant à une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation arrière regroupant les moteurs 21, 22 et 23. Comme le montre la figure 1, chaque sous-ensemble 10, 20 est muni 15 respectivement d'une ligne 15, 25 de communication sur laquelle circulent les données d'adressage des moteurs. Dans le mode de réalisation de la figure 1, on peut voir que lesdites données d'adressage sont fournies par un circuit 31 d'adressage unique, commun aux deux sous-ensembles 10, 20 de moteurs, implanté dans un 20 tableau 30, ou carte, de commande électronique de climatisation. Ledit circuit 31 d'adressage unique est relié aux sous-ensembles 10, 20 à l'aide de moyens de liaison qui vont maintenant être décrits en détail. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, ces moyens de liaison sont des moyens de liaison série, ici constitués par une ligne 40 de connexion 25 reliant une sortie S de la ligne 15 de communication du premier sous-ensemble 10 à une entrée E la ligne 25 de communication du second sous-ensemble 20. Dans l'exemple de la figure 1, la ligne 40 de connexion passe par le tableau 30 de commande, ce qui permet de pouvoir connecter directement le second sous-ensemble 20 sur le tableau 30 par un faisceau 30 200 de conducteurs, tout comme le premier sous-ensemble 10 est connecté au même tableau 30 par un faisceau 100 similaire. Les faisceaux 100, 200 de conducteurs contiennent également les lignes 16, 17 et 26, 27 d'alimentation électrique respective des sous-ensembles 10, 20 à partir d'un circuit 32 d'alimentation unique, commun aux deux sous-ensembles. La figure 2 montre une variante de la liaison série entre les deux sous-ensembles 10, 20. Selon cette variante, un faisceau 50 de connexion s intermédiaire contient une ligne 40' de connexion entre une sortie S de la ligne 15 de communication du premier sous-ensemble 10 et une entrée E de la ligne 25 de communication du second sous-ensemble 20. Ledit faisceau 50 contient également les lignes 26', 27' d'alimentation électrique du second sous-ensemble 20, lesquelles sont connectées aux lignes 16, 17 io d'alimentation du premier sous-ensemble 10, ces dernières étant reliées au circuit 32 d'alimentation du tableau 30 de commande. Dans la variante de la figure 2, le premier sous-ensemble 10 est connecté au tableau 30 au moyen du faisceau 100, puis le second sous-ensemble 20 est connecté au premier 10 au moyen du faisceau série 50. 15 Sur la figure 3 est représenté un second mode de réalisation de l'invention dans lequel la liaison entre les deux sous-ensembles 10, 20 d'actionneurs est parallèle. Plus précisément, les lignes de communication 15, 25 des sous-ensembles 10, 20 sont connectées en une connexion parallèle 60 sur le circuit 20 31 d'adressage unique du tableau 30. Dans ce mode de réalisation, chaque sous-ensemble 10, 20 a sa propre alimentation électrique 321, 322, permettant ainsi la sélection exclusive de chacun des sous-ensembles 10, 20 d'actionneurs afin d'effectuer l'adressage automatique de ces actionneurs par l'intermédiaire de la même 25 ligne de communication 15, 25 du fait de la connexion parallèle 60 du circuit 31 d'adressage unique du tableau 30. Les deux sous-ensembles sont connectés séparément sur le tableau 30 respectivement au moyen des faisceaux 100, 200. On notera que les sous-ensembles sont des réseaux informatifs dédiés 30 aux systèmes embarqués dans un véhicule automobile tel que par exemple installation de climatisation avant et arrière, système d'éclairage gauche, droite, avant ou arrière, moteurs de déplacement de sièges (dossier et assise), rétroviseurs gauche et droite
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Système d'adressage automatique d'un ensemble d'actionneurs (11, 12, 13, 14 ; 21, 22, 23) répartis en au moins deux sous-ensembles (10, 20) disposés dans des zones distinctes d'un véhicule automobile, ledit système comprenant des moyens (31) d'adressage desdits sous-ensembles et les sous-ensembles (10, 20) comprenant une ligne (15, 25) de communication respective apte à être reliée aux moyens (31) d'adressage.Selon l'invention, lesdits moyens d'adressage comprennent un circuit (31) d'adressage unique, commun aux sous-ensembles (10, 20) d'actionneurs, et le système comprend des moyens (40) de liaison aptes à relier lesdites lignes (15, 25) de communication des sous-ensembles (10, 20) d'actionneurs audit circuit (31) d'adressage unique.Application aux réseaux informatifs aux systèmes embarqués dans les véhicules automobiles : climatisation, système d'éclairage, moteurs de déplacement de sièges, rétroviseurs, etc.
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1. Système d'adressage automatique d'un ensemble d'actionneurs (11, 12, 13, 14 ; 21, 22, 23) répartis en au moins deux sous-ensembles (10, 20) disposés dans des zones distinctes d'un véhicule automobile, ledit système comprenant des moyens (31) d'adressage desdits sous-ensembles et les sous-ensembles (10, 20) comprenant une ligne (15, 25) de communication respective apte à être reliée aux moyens (31) d'adressage, caractérisé en ce que lesdits moyens d'adressage comprennent un circuit (31) d'adressage unique, commun aux sous-ensembles (10, 20) d'actionneurs, et en ce que le io système comprend des moyens (40 ; 50 ; 60) de liaison aptes à relier lesdites lignes (15, 25) de communication des sous-ensembles (10, 20) d'actionneurs audit circuit (31) d'adressage unique. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de 15 liaison sont des moyens (40 ; 50) de liaison série. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison série comprennent une ligne (40) de connexion reliant une sortie (S) de la ligne (15) de communication d'un premier sous-ensemble (10) à une entrée 20 (E) de la ligne (25) de communication d'au moins un second ensemble (20). 4. Système selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison série comprennent un faisceau (50) de connexion contenant, au moins, une ligne (40') de connexion reliant une sortie (S) de la ligne (15) de 25 communication d'un premier sous-ensemble (10) à une entrée (E) de la ligne (25) de communication d'au moins un second sous-ensemble (20), et des lignes (26', 27') d'alimentation électrique dudit second sous-ensemble (20) connectées aux lignes (16, 17) d'alimentation électrique du premier sous-ensemble (10). 30 5. Système selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison sont des moyens (60) de liaison parallèle. 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que chaque sous-ensemble (10, 20) d'actionneurs dispose d'une alimentation électrique (321, 322) qui lui est propre. 7. Système selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison parallèle comprennent une connexion (60) parallèle desdites lignes (15, 25) de communication sur le circuit (31) d'adressage unique. i0
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B
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B60
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B60R
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B60R 16
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B60R 16/023,B60R 16/03
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FR2896610
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN ECRAN A PLASMA MATRICIEL
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L'invention concerne les écrans à plasma, et plus 5 particulièrement la commande des cellules d'un tel écran. Un écran à plasma est un écran de type matriciel, formé de cellules disposées aux intersections de lignes et de colonnes. Une cellule comprend une cavité remplie d'un gaz rare, et au moins deux électrodes de commande. Pour créer un point lumineux sur l'écran en 10 utilisant une cellule donnée, on sélectionne la cellule en appliquant une différence de potentiel entre ses électrodes de commande, puis on déclenche une ionisation du gaz de la cellule généralement au moyen d'une troisième électrode de commande,. Cette ionisation s'accompagne d'une émission de rayons ultraviolets. La création du 15 point lumineux est obtenue par excitation d'un matériau luminescent rouge, vert ou bleu, par les rayons émis. Classiquement, la commande d'un écran à plasma comporte essentiellement deux phases, à savoir une phase d'adressage dans laquelle on détermine les cellules (pixels) qui devront être allumées et 20 celles qui devront être éteintes, ainsi qu'une phase d'affichage proprement dite dans laquelle on allume effectivement les cellules ayant été sélectionnées dans la phase d'adressage. La phase d'adressage comporte une sélection séquentielle des lignes de la matrice. A titre d'exemple, les lignes non sélectionnées 25 sont mises à un potentiel de repos, par exemple 150 volts, tandis qu'une ligne sélectionnée est amenée à un potentiel d'activation, par exemple 0 volt. Pour sélectionner des pixels choisis de la ligne sélectionnée, pixels qui devront être allumés dans la phase d'affichage, les colonnes correspondantes de la matrice sont par exemple amenées à un potentiel relativement élevé, par exemple 70 volts, par l'intermédiaire d'un étage de puissance comportant des transistors MOS de puissance. Les colonnes correspondant aux autres pixels de la ligne sélectionnée, qui ne devront pas être allumées, sont amenées au potentiel 0 volt. Ainsi, les cellules de la ligne activée, qui devront être allumées, voient un potentiel colonne-ligne égal à environ 70 volts tandis que les autres cellules de cette ligne, voient un potentiel colonne-ligne égal à 0 volt. Cela étant, il est également envisageable dans la phase d'adressage, moyennant l'application de potentiels différents sur les lignes de la matrice, d'appliquer un potentiel haut sur une colonne pour sélectionner un pixel qui devra être éteint, et d'appliquer un potentiel bas sur une colonne pour sélectionner un pixel qui devra être allumé. La demande de brevet internationale WO 02/15 163 donne un exemple du fonctionnement général d'un tel écran à plasma, et se focalise en particulier sur le problème de la sélection des colonnes lorsqu'une ligne a été sélectionnée. Plus précisément, ce document de l'art antérieur évoque et résout le problème du pic de courant traversant les transistors de puissance connectés à la ligne sélectionnée, lorsqu'un très grand nombre de colonnes sont sélectionnées simultanément (correspondant à un très grand nombre de pixels qui devront être allumés). Outre le problème du pic de courant traversant les transistors de puissance lorsqu'un très grand nombre de colonnes sont sélectionnées simultanément, les inventeurs ont identifié un autre problème dans la commande des cellules d'un écran à plasma, plus particulièrement lorsque la commande est effectuée avec un signal comprenant une transition d'un potentiel bas à un potentiel haut. Plus précisément, supposons que tous les pixels de la ligne i doivent être dans un premier état donné, par exemple allumés (ou éteints, selon la convention choisie) et que tous les pixels de la ligne suivante i+l doivent être dans l'autre état, par exemple éteints (ou allumés, selon la convention envisagée). Dans ce cas, dans la phase d'adressage, lors de la sélection de la ligne i, toutes les colonnes de l'écran seront commandées pour changer d'état, c'est-à-dire que leur potentiel sera porté à un état haut (à 70 volts par exemple), en suivant un front de montée en un temps donné. Puis, lorsque la ligne suivante, i+l, est activée, il faut refaire tomber le potentiel des colonnes à un état bas (0 volt par exemple). Le passage d'un état à l'autre s'effectue en appliquant un signal logique à un module de commande situé sur chacune des colonnes de façon à ce que l'un des transistors de puissance du module de commande devienne passant pour autoriser la charge ou la décharge (selon la convention considérée) de la capacité de la cellule considérée. Il a été observé que lorsqu'un très grand nombre de colonnes passent d'un potentiel bas à un potentiel haut, par exemple deux tiers des colonnes au moins de l'écran, les fronts de montée des tensions de colonnes respectives sont particulièrement raides, c'est-à-dire que le temps de montées est de l'ordre de 40 nanosecondes. Ceci conduit à l'émission de perturbations électromagnétiques supplémentaires qui peuvent gêner le fonctionnement d'autres composants situés dans un voisinage proche. En outre, d'un circuit à l'autre, en fonction de la valeur de la charge connectée au circuit de sélection, la valeur du courant de sélection peut varier. En particulier, lorsque la valeur de la charge est relativement faible, le courant de sélection peut prendre une valeur très importante entraînant un fort pic de surtension au niveau de la source de tension fournissant le potentiel d'activation haut (ici 70 volts) du circuit de commande des colonnes de l'écran. La demande de brevet internationale WO 02/41 292 au nom de la demanderesse propose une solution où le circuit de commande des colonnes comprend une source de courant de façon à contrôler la tension appliquée sur la grille du transistor de puissance délivrant le signal de sélection. Le contrôle va s'effectuer durant toute la montée du signal de transition de sa valeur basse à sa valeur haute. Le temps de montée du signal de sélection est donc fixé et constant, et la valeur de courant délivré par le transistor de puissance contrôlé, sera limitée durant toute la transition. Cependant, l'intégration d'une source de courant dans le circuit de contrôle des colonnes représente un coût élevé en terme de surface de silicium nécessaire pour réaliser le circuit. En outre, le front raide du signal de sélection est atténué par le contrôle effectué par la source de courant, mais en fin de transition, celle-ci est par contre plus raide qu'elle ne l'était, ce qui génère des signaux haute-fréquence, qui favorisent les émissions électromagnétiques. Par ailleurs, la source de courant est sensible aux fluctuations de la tension d'alimentation du circuit de commande, ce qui perturbe le contrôle effectué sur la grille du transistor de puissance. L'invention vise à apporter une solution à ces problèmes. Un but de l'invention est de limiter de façon très simple les émissions électromagnétiques liées à la raideur des fronts de montée des signaux de sélection (ou de désélection) de colonne, et des pics de courant résultants, quelle que soit la charge vue par le circuit, et sans augmenter de façon significative la surface de silicium nécessaire à la réalisation du circuit. Un autre but de l'invention est de diminuer la sensibilité du circuit aux variations de la tension d'alimentation, liée à l'utilisation d'une source de courant. Un autre but de l'invention est de favoriser la diminution des émissions électromagnétiques liées à la raideur de la transition, lorsque le signal de changement d'état atteint sa valeur haute. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un procédé de commande d'un écran à plasma matriciel comprenant une sélection séquentielle de lignes de la matrice et pour une ligne sélectionnée, l'émission d'un signal de changement d'état vers chaque colonne d'un ensemble de colonnes désirées, à l'aide d'un premier transistor de type MOS, pour permettre le passage de chaque colonne dudit ensemble d'un premier état vers un deuxième état. Selon une caractéristique générale de cet aspect de l'invention, chaque signal de changement d'état comprend un état transitionnel depuis un état bas vers un état haut. Par ailleurs, on régule le temps de montée du signal de changement d'état, en limitant la valeur du courant traversant ledit premier transistor au cours de l'état transistionnel., par le contrôle de la valeur de la tension délivrée sur l'électrode de commande du premier transistor à l'aide d'un transistor de contrôle. En d'autres termes, on régule le temps de montée du signal de changement d'état en contrôlant le courant qui circule dans le transistor délivrant le signal de changement d'état, uniquement lors de la transition depuis l'état bas vers l'état haut, et plus particulièrement au démarrage de cette transition. Par ailleurs, du fait du contrôle de la valeur de la tension délivrée sur l'électrode de commande du premier transistor, le passage depuis un état bas vers un état haut du signal de changement d'état comprend une augmentation progressive de la valeur dudit signal selon une rampe donnée. Le contrôle effectué a pour avantage d'imposer un temps de montée minimal quelle que soit la valeur de la charge connectée au dispositif de commande, tout en assurant une fin de transition plus douce du signal de changement d'état, étant donné que la valeur du courant traversant ledit premier transistor n'est limitée qu'au démarrage de la transition. De préférence, la valeur du courant traversant ledit premier transistor est limitée uniquement pendant l'état transitionnel.Par exemple, la valeur du courant traversant ledit premier transistor peut être limitée tant que la valeur de la tension de commande dudit premier transistor est inférieure à un seuil fonction des caractéristiques dudit transistor de contrôle. De préférence, le temps de montée du signal de changement d'état est compris dans un intervalle s'étendant de 70 nanosecondes à 150 nanosecondes. En d'autres termes on détermine la rampe du signal de changement d"état pour que celui-ci s'effectue dans la plage précitée. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de commande, un écran plasma matriciel comprenant un circuit de commande des lignes apte à sélectionner séquentiellement les lignes de la matrice et un circuit de commande des colonnes comprenant pour chaque colonne de la matrice un bloc individuel de commande de colonnes, comprenant au moins un premier transistor de type MOS, apte à émettre vers chaque colonne d'un ensemble de colonnes désirées, un signal de changement d'état pour permettre le passage dudit ensemble d'un premier état vers un deuxième état, et un moyen de contrôle. Selon une caractéristique générale de cet autre aspect de l'invention, le premier transistor est apte à émettre les signaux de changement d'état qui comprennent un état transitionnel depuis un état bas vers un état haut, ledit moyen de contrôle comprenant un transistor de contrôle comprenant une électrode connectée directement à la borne d'alimentation et une autre électrode apte à délivrer une tension de contrôle sur l'électrode de commande du premier transistor, de façon à limiter la valeur du courant traversant ledit premier transistor au cours de l'état transitionnel, de manière à réguler le temps de montée du signal de changement d'état. Ce circuit a pour avantage d'être particulièrement simple à réaliser puisque seul le dimensionnement du transistor de contrôle permet la limitation du courant circulant dans le premier transistor délivrant le signal de changement d'état. En utilisant les paramètres du transistor de contrôle, la limitation du courant traversant le premier transistor MOS n'est effective qu'au démarrage, puis s'atténue en raison du changement de zone de fonctionnement du transistor de contrôle, lorsque le signal de changement d'état atteint une certaine valeur. Le temps de montée du signal de changement d'état est de préférence compris dans un intervalle s'étendant de 70 nanosecondes à 150 nanosecondes. Selon un mode de réalisation, le transistor de contrôle comprend : une électrode de commande apte à recevoir ledit signal de commande de changement d'état, et une première électrode connectée à l'électrode de commande du premier transistor et apte à délivrer une tension du contrôle ayant une transition depuis un état bas vers un état haut avec un temps de montée équivalent au temps de montée du signal de changement d'état. Selon un mode de réalisation, le moyen de contrôle comprend en outre une résistance de contrôle connectée entre la borne d'alimentation et une deuxième électrode du transistor de contrôle, la valeur de laquelle est déterminée en fonction du temps de montée du signal de changement d'état. Ainsi, en utilisant une résistance de contrôle ayant une valeur choisie, il est possible d'utiliser un transistor de contrôle avec un paramétrage rnoins fin de ses dimensions et par exemple d'ajuster la durée de la limitation du courant traversant le premier transistor simplement à l'aide de la résistance de contrôle. Par exemple, la résistance de contrôle peut avoir une valeur de l'ordre de quelques dizaines de kQ2. De préférence, le moyen de contrôle comprend en outre un deuxième transistor connecté entre le premier transistor et la masse. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un écran à plasma comprenant un écran à plasma matriciel et un dispositif de commande tels que décrit ci-avant. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation et de mise en oeuvre, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une illustration très schématique d'un écran matriciel selon un mode de réalisation de l'invention, la figure 2 décrit un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la figure 3 est une représentation détaillée d'un mode de réalisation d'un dispositif de commande selon l'invention, la figure 4 illustre plus précisément un mode de réalisation d'un moyen de contrôle selon l'invention, - la figure 5 illustre une variante d'un moyen de contrôle selon l'invention, la figure 6 illustre la variation des signaux mis en oeuvre par un moyen de contrôle selon l'invention, la figure 7 illustre plus en détail un exemple de réalisation d'une partie d'un moyen de contrôle selon l'invention, La figure 1 représente très schématiquement une structure d'un écran à plasma matriciel ECR formé de cellules CELij (correspondant 20 à des pixels de l'image). Chaque cellule CELij a deux électrodes de commande respectivement reliées à une ligne Li et à une colonne Cj. Chaque cellule a une capacité équivalente de l'ordre de plusieurs dizaines de picofarads. Le dispositif de commande de cet écran comporte un circuit de commande de lignes apte à sélectionner 25 séquentiellement les lignes de la matrice, et un circuit de commande de colonnes apte à sélectionner et éventuellement désélectionner plusieurs colonnes précédemment sélectionnées. Ces circuits sont généralement intégrés sur une puce semiconductrice. 10 15 Classiquement, lorsqu'une colonne a été sélectionnée, son potentiel est porté à une valeur élevée Vpp, typiquement de l'ordre de 70 volts (pour allumer ou éteindre un pixel selon le mode d'utilisation choisi pour l'écran). Comme décrit sur la figure 2, lorsque k colonnes doivent être sélectionnées (pour éteindre ou allumer un pixel selon le mode d'utilisation choisi pour l'écran), il faut amener la tension de chaque colonne de la valeur zéro à la valeur Vpp, par exemple. Pour cela, k signaux de commande de changement d'état sont émis dans une première étape, entraînant lors d'une deuxième étape, l'émission simultanée des k signaux de sélection des k colonnes, tout en régulant le temps de montée de chacun de ces signaux. La figure 3 illustre schématiquement un mode de réalisation d'un dispositif de commande selon l'invention permettant une mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le circuit de commande de lignes comporte ici des blocs individuels de. commande lignes BCL1-BCLi, de structure classique et connue en soi., respectivement connectés sur les lignes de la matrice de l'écran. Les circuits de commande de colonnes comportent des blocs individuels de commande BCC 1-BCCj respectivement connectés sur les colonnes C l -Cj de l'écran. Le circuit de commande de colonnes comprend également, en amont de ces blocs individuels de commande, un registre à décalage RAD, cadence par un signal d'horloge CLK et recevant les données binaires référencées DATA, et destiné notamment à éventuellement désélectionner des colonnes qui ont été précédemment sélectionnées lors de la sélection d'une ligne précédente. Les sorties du registre à décalage RAD sont reliées aux entrées d'une mémoire-verrou MV dont les sorties respectives sont connectées aux entrées des blocs individuels de commande BCC 1-BCCj. La mémoire-verrou MV est commandée par un signal d'activation STB qui va délivrer sur ces sorties MV 1-MVj les données présentes en entrée de la mémoire-verrou MV. Chaque bloc individuel de commande BCCj comporte un moyen de contrôle MCj dont la structure sera décrite plus en détail ci-après. La sortie du bloc MCj est reliée à un étage de puissance BSj formé ici de deux transistors MOS, Ti et T2, des NMOS dans ce cas. Dans cet exemple, le transistor Ti peut délivrer un signal de désélection de la colonne, tandis que le transistor T2 peut délivrer un signal de sélection de la même colonne. Les signaux de sélection des colonnes peuvent être émis simultanément ou non. Les grilles de chaque transistor sont connectées respectivement à deux sorties du moyen de contrôle MCj. Par ailleurs, la source du transistor Ti est reliée à la masse, tandis que le drain du transistor T2 est relié à la tension Vpp. La source du transistor T2 et le drain du transistor Ti sont mutuellement connectés. En outre, l'étage de puissance BSj comprend deux diodes Dl et D2 connectées respectivement entre la source et le drain de Ti d'une part et entre la source et le drain de T2 d'autre part. Les deux diodes Dl et D2 sont des diodes de protection pour les deux transistors Ti et T2, bien connues de l'homme du métier. Le noeud commun entre les deux transistors Tl et T2 est relié à chaque colonne correspondante. On se réfère à présent à la figure 4 qui décrit un premier mode de réalisation d'un moyen de contrôle MCj. Le moyen de contrôle reçoit en entrée un signal de commande de changement d'état INj issu d'une sortie MVj de la mémoire-verrou MV. Le signal est à l'état bas ou haut selon que la colonne Cj est sélectionnée ou non. Par exemple, INj est égal à 0 Volt à l'état bas, et 5 Volt à l'état haut. Le signal INj est délivré à un moyen MEV qui forme un circuit élévateur de tension, de façon à porter la tension du signal INj à la valeur Vpp. Le moyen MEV est connecté à la grille d'un transistor de contrôle TC, dont la source est connectée à la tension Vpp, et le drain, à la grille du transistor T2 de l'étage de puissance BSj. Le transistor de contrôle TC est choisi pour pouvoir supporter de fortes tensions entre ses électrodes de grille et de source. Par exemple, il est particulièrement avantageux d'utiliser un transistor de type à oxyde de grille épais ( Thick Gate Oxyde , TGO en langue anglaise), de type PMOS dans ce cas. A titre indicatif, il est préférable que le transistor de contrôle possède une couche d'oxyde de grille ayant une épaisseur supérieure à 0.5 m. En variante, l'homme du métier saura adapter les types de conductivité des transistors Ti, T2 et TC. Le moyen de contrôle comprend également un condensateur Cp connecté entre le drain du transistor de contrôle TC et la masse. Le condensateur Cp représente l'ensemble des condensateurs parasites présents dans le circuit. La capacité du condensateur Cp comprend notamment les valeurs du condensateur de grille de T2, des condensateurs du transistor TC ainsi que celle des diodes présentes dans le circuit. Une diode Zenner DZ est également connectée entre la grille du transistor T2 et sa source de façon à protéger la grille du transistor T2 d'éventuelles surtensions pouvant apparaître. Lorsque le signal de commande de changement d'état INj passe de l'état bas à l'état haut, indiquant dans cet exemple la sélection de la colonne Cj, un courant de polarisation Ipol circule dans le transistor de contrôle TC. Le courant Ipol charge le condensateur Cp, et une tension de rampe VG apparaît à ses bornes. Par conséquent, la tension Vgs, entre la grille et la source du transistor T2, qui est fonction de la tension de rampe VG, permet de rendre passant le transistor T2. Un courant IT2 circule alors à travers le transistor T2. Un courant de sortie Iout est généré vers la colonne Cj et le signal de tension de changement d'état Vout passe progressivement de l'état bas à l'état haut, en suivant l'évolution de la tension de rampe, VG, qui commande donc la grille de T2. Le bloc BSj comprend également un transistor MOS T3 connecté entre la grille de T2 et la masse et commandé sur sa grille par le signal INj. Le transistor T3 a pour fonction de fixer le potentiel sur la grille de T2, lorsque le circuit passe en désélection, ce qui permet d'éviter que la grille se retrouve dans un état de haute-impédance. La figure 5 représente un mode de réalisation du moyen de contrôle MCj analogue au mode de réalisation décrit précédemment, mais intégrant en plus une résistance R, par exemple de l'ordre d'une dizaine de kO, entre la borne délivrant la tension Vpp et la source du transistor TC. L'utilisation d'une résistance R autorise un paramétrage moins fin du transistor de contrôle. Le paramétrage du transistor de contrôle TC, dans le mode de réalisation de la figure 4, et le choix de la valeur de la résistance dans le mode de réalisation de la figure 5 sont deux moyens simples à mettre en oeuvre pour limiter le courant de polarisation Ipol qui va charger le condensateur Cp. Sa charge progressive va permettre l'augmentation progressive de la valeur de la tension de sortie Vout, ainsi qu'une limitation du courant de sortie Iout. La figure 6 représente la variation du courant Ipol, de la tension au point A, de la tension de sortie et du courant IT2, dans le mode de réalisation comprenant une résistance R. La figure 6 représente tout d'abord la variation de la tension au point A, c'est-à-dire à la source du transistor TC. Cette tension du fait de la valeur de la résistance R, diminue légèrement au début du changement d'état de façon à fixer la valeur de vgs du transistor TC de façon à délivrer le courant Ipol adapté. La tension Vout, quant à elle, augmente progressivement entre un état bas, ici 0 volt jusqu'à l'état haut, ici 70 volts. Elle a le même profil que la tension de commande de la grille du transistor T2 VG, correspondant à la charge du condensateur Cp. La rampe de la tension Vout est donc fonction de la valeur du condensateur parasite Cp et du courant de charge Ipol, fonction des caractéristiques du transistor de contrôle TC et/ou, le cas échéant, de la résistance R. La figure 6 représente également la variation du courant Ipol. Le transistor de contrôle TC a une tension drain-source qui le place dans la zone de fonctionnement à saturation. Le transistor TC laisse alors passer un courant saturé d'une valeur ici de 300 microampères. Puis l'augmentation de tension sur la grille du transistor T2, VG, entraîne la diminution de la tension drain-source du transistor de contrôle TC. En fonction des caractéristiques du transistor de contrôle TC, lorsque la tension drain-source de ce transistor est suffisamment faible, le transistor de contrôle TC bascule dans sa zone de fonctionnement ohmique. Le courant Ipol décroît alors régulièrement jusqu'à atteindre la valeur nulle. Enfin, la figure 6 illustre la variation de la valeur du courant IT2 circulant à travers le transistor T2. Dès que la différence Vout-VG rejoint la tension de seuil du transistor T2., celui ne laisse plus passer le courant, et la tension Vout est stabilisée. A titre indicatif, les courbes de la figure 6 sont obtenues avec une résistance R avec une valeur de l'ordre de quelques dizaines de kSZ, un condensateur Cp avec une valeur d'environ 1pF, et un transistor TC avec une largeur et une longueur de l'ordre d'une dizaine de !lm chacune. On se rapporte à présent à la figure 7 qui porte sur un mode de réalisation du moyen MEV réalisant un moyen élévateur de tension, quiest un mode de réalisation parmi d'autres. Le moyen MEV comprend un premier transistor NMOS T7 recevant sur sa grille le signal INj et ayant son drain connecté à la masse. Un transistor T8 de type NMOS est commandé sur sa grille par le signal opposé au signal INj. Un inverseur INV recevant le signal INj est donc connecté en amont de la grille de T8. Le drain du transistor T8 est relié à la masse. Le moyen MEV comprend également deux autres transistors PMOS T6 et T5, dont les drains sont connectés respectivement aux drains des transistors T7 et T8. Les sources des transistors T6 et T5 reçoivent la tension Vpp. La grille du transistor T5 est reliée au drain du transistor T7, et la grille du transistor T6 est reliée au drain du transistor T8. Dans cet exemple, la sélection d'une colonne implique le passage de l'état haut à l'état bas du signal INj, de façon à délivrer une tension Vout passant de l'état bas à l'état haut. A l'inverse, une désélection implique le passage de l'état bas à l'état haut de ce même signal INj. Dans le cas d'une sélection, le signal INj passe de l'état haut à l'état bas. Les grilles des transistors T7, T3 et Ti sont donc à 0 volt (ici la valeur correspondant à l'état bas) et sont par conséquent bloquées. Par contre, la grille du transistor T8 est à 5 volts (ici la valeur correspondant à l'état haut), le transistor T8 est donc passant. Le drain du transistor T5 est donc à 0 volt, de rnême que la grille du transistor T6. Ce dernier est passant, ce qui amène la grille du transistor T5 à la valeur Vpp. La grille du transistor T4 est à la valeur 0 volt, et donc passant du fait que le transistor T8 est passant. Aussi, la grille du transistor T2 de l'étage de puissance BSj est à la valeur Vpp, il est par conséquent passant. Dans le cas d'une désélection, le signal INj passe d'une valeur basse (par exemple 0 volt) à une valeur haute (par exemple 5 volts). Les grilles des transistors Ti et T3 passent à 5 volts, les deux transistors sont donc passants. Par conséquent, la grille du transistor T2 est à la valeur 0 volt, et est bloqué. Ainsi, l'invention permet d'obtenir un temps de montée du signal de changement d'état (ici Vout) compris dans une plage donnée, de préférence entre 70 ns et 150 ns, et ceci quelle que soit la charge connectée au circuit. La régulation du temps de montée s'effectue par le contrôle de la grille du transistor délivrant le signal de changement d'état, ce contrôle étant concentré sur le démarrage du changement d'état. En effet, cet instant est le plus critique, notamment en ce qui concerne la génération de pics de tension au niveau du circuit de commande. En outre, en limitant le contrôle au démarrage du changement d'état, des moyens faciles à implémenter et peu encombrants peuvent être utilisés tels qu'un paramétrage spécifique du transistor TC, l'ajout d'une résistance ayant une valeur choisie. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits mais en embrasse toutes les variantes
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L'invention porte sur un dispositif de commande d'un écran plasma matriciel comprenant un circuit de commande des lignes aptes à sélectionner séquentiellement les lignes de la matrice et un circuit de commande des colonnes comprenant pour chaque colonne (Cj) de la matrice un bloc individuel de commande de colonnes (BCCj), comprenant un moins un premier transistor de type MOS (T2), apte à émettre vers chaque colonne d'un ensemble de colonne désiré, un signal de changement d'état pour permettre le passage dudit ensemble d'un premier état vers un deuxième état, et un moyen de contrôle (MCj). Le premier transistor est apte à émettre les signaux de changement d'état qui comprennent un état transitionnel depuis un état bas vers un état haut, ledit moyen de contrôle comprenant un transistor de contrôle (TC) comprenant une électrode connectée directement à la borne d'alimentation et une autre électrode apte à délivrer une tension de contrôle sur l'électrode de commande du premier transistor, de façon à limiter la valeur du courant (IT2) traversant ledit premier transistor (T2) au cours de l'état transitionnel, de manière à réguler le temps de montée du signal de changement d'état.
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1. Procédé de commande d'un écran à plasma matriciel comprenant une sélection séquentielle de lignes de la matrice et pour une ligne sélectionnée, l'émission (2) d'un signal de changement d'état vers chaque colonne d'un ensemble de colonnes désiré, à l'aide d'un premier transistor de type MOS (T2), pour permettre le passage de chaque colonne dudit ensemble d'un premier état vers un deuxième état, caractérisé par le fait que chaque signal de changement d'état comprend un état transitionnel depuis un état bas vers un état haut et par le fait qu'on régule le temps de montée du signal de changement d'état, en limitant la valeur du courant traversant ledit premier transistor au cours de l'état transitionnel, par le contrôle de la valeur de la tension délivrée sur l'électrode de commande du premier transistor à l'aide d'un transistor de contrôle (TC). 2. Procédé selon la 1, dans lequel la valeur du courant traversant ledit premier transistor est limitée uniquement pendant l'état transitionnel. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la valeur du courant traversant ledit premier transistor est limitée tant que la valeur de la tension de commande dudit premier transistor est inférieure à un seuil fonction des caractéristiques dudit transistor de contrôle. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le temps de montée du signal de changement d'état est compris dans un intervalle s'étendant de 70 ns à 150 ns. 5. Dispositif de commande d'un écran plasma matriciel comprenant un circuit de commande des lignes aptes à sélectionner séquentiellement les lignes de la matrice et un circuit de commande des colonnes comprenant pour chaque colonne (Cj) de la matrice un bloc individuel de commande de colonnes (BCCj), comprenant un moins un premier transistor de type MOS (T2), apte à émettre vers chaque colonne d'un ensemble de colonne désiré, un signal de changement d'état pour permettre le passage dudit ensemble d'un premier état vers un deuxième état, et un moyen de contrôle (MCj), caractérisé par le fait le premier transistor est apte à émettre les signaux de changement d'état qui comprennent un état transitionnel depuis un état bas vers un état haut, ledit moyen de contrôle comprenant un transistor de contrôle (TC) comprenant une électrode connectée directement à la borne d'alimentation et une autre électrode apte à délivrer une tension de contrôle sur l'électrode de commande du premier transistor, de façon à limiter la valeur du courant (IT2) traversant ledit premier transistor (T2) au cours de l'état transitionnel, de manière à réguler le temps de montée du signal de changement d'état. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel le temps de montée du signal de changement d'état est compris dans un intervalle s'étendant de 70 ns à 150 ns. 7. Dispositif selon l'une des 5 6, dans lequel ledit transistor de contrôle comprend : - une électrode de commande apte à recevoir ledit signal de commande de changement d'état, et - une première électrode connectée à l'électrode de commande du premier transistor et apte à délivrer une tension de contrôle (VG) ayant une transition depuis un état bas vers un état haut avec un temps de montée équivalent au temps de montée du signal de changement d'état. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel le moyen de contrôle comprend en outre une résistance de contrôle (R) connectée entre la borne d'alimentation et une deuxième électrode du transistor de contrôle, la valeur de laquelle étant déterminée en fonction du temps de montée du signal de changement d'état. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel la résistance de contrôle à une valeur de l'ordre de quelques dizaines de kç2. 10. Ecran à plasma, comprenant un écran à plasma matriciel et un dispositif de commande selon l'une des 5 à 9.5
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G
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G09
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G09G,G09F
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G09G 3,G09F 9
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G09G 3/28,G09F 9/313,G09G 3/288,G09G 3/293,G09G 3/296
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FR2888645
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A1
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PROCEDE D'ACQUISITION ET DE TRAITEMENT DE DONNEES MAGNETOMETRIQUES PAR DES MISES A JOUR LOCALES ET EN TEMPS REEL
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La présente invention concerne un sur une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique. Les campagnes de levés de données magnétométriques réalisées en mer ( survey ) permettent de détecter des anomalies magnétiques comme celles, par exemple, générées par des mines ou des containers. Ces levés de données magnétométriques sont obtenus à partir d'un navire par des capteurs magnétométriques (Géophysique Appliquée: Magnétisme, Notes de cours, Michel Chouteau, Ecole Polytechnique de Montréal, 2002). Le procédé actuel consiste à mesurer un ensemble complet de données magnétométriques le long d'une trajectoire parcourue par le navire sur une zone géographique. Lorsque la campagne de levés est terminée et que le navire est soit encore en mer, soit rentré au port, on applique différentes étapes de traitement de données à l'ensemble complet de données magnétométriques. Cette méthode de traitement est dite globale (Analyse Multi-échelle et Inversion de Données Géophysiques, Guyane Française, Pascal Sailhac (IPGP, France, 1999)). L'ensemble complet de données magnétométriques est préalablement interpolé sur une carte d'interpolation 2D. Cette première étape de traitement permet de reconstituer la surface de la zone géographique à partir de la ligne correspondant à la trajectoire du navire (Estimation et interpolation spatiale: Méthodes déterministes et méthodes géostatistiques, Michel Arnaud et Xavier Emery, Hermes Science publications, Paris, 2000; Gridding of Geophysical Potential Fields from Noisy Scattered Data, Michael Rauth, Institut de météorologie et de géophysique de l'université de Vienne, These, 1998). Une deuxième étape de traitement est appliquée aux données de la carte d'interpolation 2D afin de pouvoir exploiter ces données. Deux méthodes distinctes de traitement sont possibles. Elles permettent de compenser l'influence du champ terrestre sur la forme de l'anomalie magnétique. Elles permettent d'observer la forme réelle des anomalies magnétiques (Géophysique Appliquée: Magnétisme, Notes de cours, Michel Chouteau, Ecole Polytechnique de Montréal, 2002). La première méthode de traitement est appelée réduction aux pôles. La deuxième est appelée calcul du signal analytique. On obtient dans les deux cas une carte à au moins deux dimensions (2D) représentée dans le plan (x, y), correspondant à la surface de la zone géographique. Ces méthodes sont appliquées sur l'ensemble complet de données magnétométriques lorsque l'étape d'acquisition est terminée et que le navire est rentré au port. Il arrive que les cartes 2D soient incomplètes et qu'elles présentent des trous après les traitements de données ou bien que des zones d'intérêt potentiel s'avèrent un peu trop loin de la trajectoire du navire pour disposer d'une carte assez précise. Dans ce cas, si l'utilisateur souhaite compléter ses données, le navire retourne compléter sa campagne de levés aux positions concernées. Cela peut représenter plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres à reparcourir, un temps de mesure supplémentaire considérable et un surcoût. L'objectif de la présente invention est donc de proposer un procédé et un dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant la représentation, sur une carte à au moins deux dimensions, de caractéristiques magnétiques en temps réel par des mises à jour locales sur de petits échantillons de données. A cet effet, l'invention concerne un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques pour la représentation sur une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique comprenant: - une étape de mesure de l'intensité du champ magnétique sur une zone géographique produisant un ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s) formant une carte d'anomalies magnétiques, s représentant l'abscisse curviligne le long de la trajectoire du levé, - une étape de calcul d'interpolation 2D appliquée à l'ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s) produisant un ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) référencées selon les référentiels x et y sur une carte d'interpolation 2D, - une étape de calcul de réduction aux pôles appliquée à l'ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) produisant un ensemble de données magnétométriques réduites aux pôles B'(x,y) représenté sur une carte 2D de réduction aux pôles, - une étape de calcul du signal analytique appliquée à l'ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) produisant un ensemble de données magnétométriques analytiques B"(x,y) représenté sur une carte 2D du signal analytique. Selon l'invention, ce procédé comprend: - un découpage de la carte d'anomalies magnétiques en une matrice de pixels, - une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'anomalies magnétiques par une étape de mesure élémentaire de l'intensité du champ magnétique sur une zone géographique réduite produisant une série élémentaire de données magnétométriques associée à un pixel mis à jour, - une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'interpolation 2D par l'application du calcul d'interpolation 2D au voisinage du pixel mis à jour, produisant des pixels sur une carte d'interpolation 2D mise à jour, - le procédé d'acquisition et de traitement comprend une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles par l'application à la carte d'interpolation 2D mise à jour du calcul de réduction aux pôles pour le pixel mis à jour et au voisinage dudit pixel mis à jour, produisant des pixels sur une carte de données magnétométriques réduites aux pôles mise à jour, - le procédé d'acquisition et de traitement comprend une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique par l'application à la carte d'interpolation 2D mise à jour du calcul du signal analytique pour le pixel mis à jour et au voisinage dudit pixel mis à jour, produisant des pixels sur une carte de données magnétométriques analytiques mise à jour. Dans différents modes de réalisation possibles, la présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles: -l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'interpolation 2D comprend un calcul du type minimum curvature, - l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles comprend une étape d'application d'un masque de convolution dans le domaine spatial; l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique comprend: - une étape d'application d'un masque de convolution gradient X dans le domaine spatial produisant une sous image filtrée selon le référentiel X, - une étape d'application d'un masque de convolution gradient Y dans le domaine spatial produisant une sous image filtrée selon le référentiel Y, - une étape d'application d'un masque de convolution gradient Z dans le domaine spatial produisant une sous image filtrée selon le référentiel Z, - une étape de composition des sous images filtrées selon les référentiels X, Y et Z, - le procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques comprend une étape d'extraction d'un sous-ensemble à traiter de la carte d'interpolation 2D mise à jour, le sous-ensemble à traiter comportant le pixel mis à jour et le voisinage dudit pixel mis à jour, - les étapes de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles et de la carte 2D du signal analytique sont appliquées uniquement au sous- ensemble à traiter, -l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles comprend une opération de multiplication par un filtre complexe appliquée dans le domaine de Fourier au sous- ensemble à traiter générant un sous-ensemble traité, - l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique comprend une opération de multiplication par un filtre gradient X, une opération de multiplication par un filtre gradient Y, une opération de multiplication par un filtre gradient Z appliquées dans le domaine de Fourier au sous-ensemble à traiter, chaque opération étant appliquée seule afin 15 d'aboutir à trois cartes, l'une de gradient X, une autre de gradient Y, et la troisième de gradient Z, - les trois cartes sont composées de façon à générer un seul sous-ensemble traité, - les étapes de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles et de la carte 2D du signal analytique comprennent une étape de recombinaison du sous-ensemble traité avec le reste des sous-ensembles, - une déconvolution d'Euler est appliquée, localement et en temps réel, au pixel mis à jour et au voisinage dudit pixel mis à jour sur la carte 2D du signal analytique mise à jour de façon à permettre le référencement des sources magnétiques selon le référentiel z, - une déconvolution d'Euler est appliquée, localement et en temps réel, au pixel mis à jour et au voisinage dudit pixel mis à jour sur la carte 2D du signal analytique mise à jour de façon à permettre le calcul de l'indice des sources magnétiques générant les pixels de données magnétométriques analytiques. L'invention concerne également un dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques pour la production d'une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique comprenant un moyen de mesure de données magnétométriques produisant un signal formant une carte d'anomalies magnétiques, une unité de traitement dudit signal produisant une carte 2D de réduction aux pôles et une carte 2D du signal analytique. Selon l'invention, l'unité de traitement met en oeuvre, localement et en temps réel, le procédé décrit ci-dessus. Dans différents modes de réalisation possibles, la présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniquement possibles: - le moyen de mesure de données magnétométriques comprend au moins un capteur magnétométrique scalaire, - le moyen de mesure de données magnétométriques est un capteur magnétométrique vectoriel apte à générer des données magnétométriques vectorielles Bx(s), By(s) et Bz(s), Bx(s), By(s) et Bz(s) étant les trois composantes du champ magnétique B(s), - le moyen de mesure de données magnétométriques est un gradiomètre apte à générer des données de gradient d'au moins une des 5 composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz, - le moyen de mesure de données magnétométriques est un gradiomètre apte à générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz et des données magnétométriques d'intensité B(s), - le moyen de mesure de données magnétométriques est un gradiomètre apte à générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz et des données magnétométriques vectorielles Bx(s), By(s) et Bz(s). L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés 15 dans lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique du procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon l'art antérieur; - la figure 2 est une représentation des différentes étapes d'un procédé de traitement de données magnétométriques permettant l'obtention des cartes d'interpolation 2D et de réduction aux pôles selon l'art antérieur; - la figure 3 est une représentation des différentes étapes d'un procédé permettant d'obtenir une image masquée selon l'art antérieur; - la figure 4 est une représentation des différentes étapes d'un procédé de traitement de données magnétométriques permettant l'obtention d'une carte 2D du signal analytique selon l'art antérieur; la figure 5 est une représentation d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D selon une première méthode; - la figure 6 est une représentation des différentes étapes d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D d'interpolation et de réduction aux pôles selon la première méthode; - la figure 7 une représentation des différentes étapes d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D du signal analytique selon la première méthode; - la figure 8 est une représentation d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D selon une deuxième méthode; - la figure 9 est une représentation des différentes étapes d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D de réduction aux pôles selon la deuxième méthode; - la figure 10 représente les premières étapes d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D du signal analytique selon la deuxième méthode; - la figure 11 représente la dernière étape (recombinaison) du procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques permettant une mise à jour locale et en temps réel des cartes 2D du signal analytique selon la deuxième méthode; La figure 1 est une représentation schématique d'un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon l'art antérieur. Ce procédé permet d'obtenir une représentation sur une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique. Il comprend une étape de mesure de l'intensité du champ magnétique 1 sur une zone géographique. Cette étape de mesure 1 produit un ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s) permettant de former une carte d'anomalies magnétiques 2 géoréférencée (s représente l'abscisse curviligne le long de la trajectoire du levé de données). La position géographique de chaque mesure peut être obtenue par GPS ou par d'autres moyens de positionnement. Cette méthode d'acquisition est dite globale car l'ensemble complet de données magnétométriques est obtenu après l'étape d'acquisition 1. C'est cet ensemble complet qui sera traité pour obtenir les cartes 2D Une étape de calcul d'interpolation 2D 3, représentée sur la figure 2 A), est ensuite appliquée à l'ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s). Parmi la multitude de techniques de calcul d'interpolation 2D existantes, la méthode dite du "minimum curvature" est celle qui est la plus couramment utilisée pour le traitement des données de potentiels (Magnétiques, Gravimétrie). Son principe a été présenté par Briggs en 1974 (Briggs, I. C., 1974, Machine contouring using minimum curvature: Geophysics: 39, 39-48) .Si on considère une série de mesures, la surface 2D cherchée est celle pour laquelle le carré de la courbure totale de la surface passant par les points de mesure est minimal. Cette méthode d'interpolation 2D est efficace pour des surfaces qui ne présentent pas de variations abruptes. Néanmoins, elle peut exhiber des ondulations importantes sur les bords. Une solution plus régulière est obtenue avec la méthode de Smith et Wessel (1990) (Smith, W. H. F. and Wessel, P., 1990, Gridding with continuous curvature splines in tension: Geophysics: 55, 293-305). La solution obtenue présente des variations de courbure plus faible. A partir de cette méthode, deux variantes sont possibles. La première est appelée résolution d'un système d'équations linéaires (Wessel P. D. et Bercovici, 1998, Gridding with Splines in Tension: A Green function Approach, Math. Geol., 30, 77-93) et la deuxième résolution par différence finie (Smith W. H. F. and Wessel P., 1990, Gridding with continuous curvature splines in tension: Geophysics: 55, 293-305). La méthode par résolution d'un système d'équations linéaires est bien adaptée lorsque le nombre de données à traiter est faible et lorsque l'étendue de la surface à interpoler est grande. A l'inverse, la méthode par différence finie est mieux adaptée lorsque le nombre de données à traiter est important et lorsque la surface à interpoler est grande. Au début des itérations, on obtient les fréquences spatiales hautes. C'est ces fréquences qui deviennent accessibles pour les étapes de traitement qui suivent. Les plus basses fréquences sont obtenues à la fin si le temps de calcul est raisonnable. Après le calcul d'interpolation 2D 3 par l'une ou l'autre des méthodes, on obtient un ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y), référencées selon les référentiels x et y sur une carte d'interpolation 2D 4. L'ensemble des données magnétométriques interpolées forme une surface. Le pas de la carte est de 25 m dans l'exemple représenté sur les figures. Il peut être différents. On peut ensuite appliquer deux traitements de données distincts à l'ensemble des données magnétométriques interpolées produisant deux cartes 2D distinctes. Ces deux méthodes consistent en des filtrages de Fourier. La première méthode de traitement possible, représentée sur la figure 2 C) , consiste à appliquer un calcul de réduction aux pôles 5 à l'ensemble des données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) et plus précisément aux fréquences spatiales rendues accessibles durant le calcul d'interpolation 2D, comme dit plus haut. La deuxième méthode de traitement, représentée sur la figure 4, consiste à appliquer un calcul du signal analytique 7 à l'ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y). Ces deux méthodes de traitement peuvent être réalisées l'une sans 20 l'autre. Elles nécessitent au préalable plusieurs opérations de calcul communes. On applique au préalable une opération d'expansion 9 (interpolation bilinéaire) à la carte d'interpolation 2D 4 (figure 2 B)) qui consiste à rendre cette carte périodique et continue sur les bords. Ceci est une des conditions nécessaires au calcul de la transformée de Fourier qui suit. Une autre des conditions était de combler les trous de la carte, ce qui a été effectué avec le calcul d'interpolation 2D 3. On applique ensuite un calcul de transformée de Fourier 11 à deux dimensions sur l'ensemble de la carte 2D étendue 10. On obtient une carte 2D représentant un ensemble de données dans le domaine de Fourier 12. Pour le calcul de réduction aux pôles des fréquences spatiales rendues accessibles 5, on multiplie cet ensemble de données par un filtre complexe 13 dans le domaine de Fourier comme le montre la figure 2 C). Le filtre complexe 13 est obtenu de la manière suivante: 2888645 10 - soit B(x,y) représentant l'ensemble des données magnétiques à une altitude z et FB(kx,ky) sa transformée de Fourier; - soit Brtp(x,y) représentant l'ensemble des données magnétiques réduites au pôle et FBrtp(kx,ky) sa transformée de Fourier; La théorie montre que: FBrtp(kx, ky) = FB(kx,ky) * Frtp(kx,ky) (eq1) Où Frtp représente la fonction de transfert du filtre complexe; Frtp(kx,ky) = 1/ ( [ sin(Ip) + i*cos(Ip) *sin( 0 + Dp) ] * [ sin(Io) + i*cos(lo)*sin( 0 + Do) ]) (eq2) Avec: - Ip, Dp représentant l'inclinaison et la déclinaison du champ profond (terrestre) ; - Io,Do représentant l'inclinaison et la déclinaison du champ de l'anomalie (induit + rémanent) ; - 0 représentant l'angle défini par les nombres d'ondes kx,ky tel que 0 = 20 atan(ky/kx) ; On applique ensuite un calcul de transformée de Fourier 11 à deux dimensions sur l'ensemble de la carte 2D étendue 10. On obtient une carte 2D représentant un ensemble de données dans le domaine de Fourier 12. On considère que le champ induit est dans la direction du champ terrestre et on néglige le champ rémanent qu'on ne connaît pas. On obtient donc Io=lc=l et Do=Dc=D. La formule de l'équation 2 n'est pas précise pour des latitudes inférieures 20 . En pratique pour régulariser cette formule, on remplace sin(Ip) par sin(la) pour 1 lp 1 < 1 lai. Compte tenu de ces remarques, la fonction de transfert du filtre complexe 13, d'après la formule (eq2), s'écrit alors: Frtp(kx,ky) = 1/ ( [ sin(la) + i*cos(Ip)*sin( 0 + Dp) ] "2) (eq3) Après multiplication de l'ensemble de données dans le domaine de Fourier par ce filtre complexe 13 et l'application d'une transformée de Fourier inverse à deux dimension, on obtient un ensemble de données magnétométriques réduites aux pôles B'(x,y) représenté sur une carte 2D de réduction aux pôles 6. On applique un masque 14 sur la carte 2D de réduction aux pôles 6 afin de masquer les zones qui n'ont pas été réellement couvertes lors de la campagne de mesures. On obtient une carte 2D de réduction aux pôles 15 masquée, comme le montre la figure 3 E). Comme représenté sur la figure 3 D), le masque 14 est obtenu à partir de la carte d'anomalies magnétiques complète 2. Le masque est une carte composée de 0 et de 1 au pas de la carte 2D de réduction aux pôles 6 qui est de 25 m dans cet exemple. Pour chaque point de mesure situé à la position x,y tous les points de la carte situés à un distance inférieur à un rayon maximum sont mis à 1. Dans cet exemple, le rayon maximum est de 5 fois le pas de la carte soit 125 m. Après avoir obtenu la carte 2D représentant un ensemble de données du domaine de Fourier 12, il est également possible d'obtenir une carte 2D du signal analytique 8 grâce à une étape de calcul du signal analytique 7, représentée sur la figure 4 F). Cette étape comprend une opération de multiplication par un filtre gradient X 16, une opération de multiplication par un filtre gradient Y 17, une opération de multiplication par un filtre gradient Z 18 appliquées dans le domaine de Fourier à l'ensemble de données du domaine de Fourier 12, chaque opération étant appliquée seule afin d'aboutir respectivement à trois cartes 65, 66, 67. Chacune de ces trois cartes 65, 66, 67 est ensuite multipliée par le masque 14 obtenu à partir de la carte d'anomalies magnétiques complète 2. On obtient trois cartes masquées, l'une de gradient X 19, une autre de gradient Y 20 et une troisième de gradient Z 21. Les trois cartes 19, 20 et 21 sont ensuite composées de façon à générer une seule carte 2D du signal analytique 8 masquée. Les fonctions de transfert dans le domaine de Fourier des filtres gradients sont obtenues de la manière qui suit. Le champ magnétique mesuré est un champ de potentiel. On peut donc 35 associer à ce champ un signal analytique construit à partir des ces dérivées. Par exemple avec le profil, le champ peut être décrit par une fonction B(x,z) dans 2 dimensions, avec x coordonnée le long du profil et z la profondeur. Les dérivées dB/dx et dB/dz (dz dirigé vers le bas) sont conjuguées harmoniques l'une de l'autre. Elles se déduisent l'une de l'autre par la transformée de Hilbert. Le signal complexe B"(x,z) = dB/dx + i dB/dz est donc un signal analytique. A partir de modèles simples, on montre que le module du signal analytique présente des maxima à la verticale des sources magnétiques. Cette propriété s'étend à 3 dimensions. Le champ s'exprime alors par 10 B(x,y,z) et le signal complexe par IB"I = sqrt( GxA2 + GyA2 + GzA2) (étape de composition), avec: - Gx = dB/dx représentant le gradient en x du champ (carte 2D gradient X 19); - Gy = dB/dy représentant le gradient en y du champ (carte 2D gradient 15 Y 20) ; - Gz- = dB/dz représentant le gradient en z du champ (dz < 0) (carte 2D gradient Z 21) ; Dans le domaine de Fourier, les fonctions de transfert correspondantes sont: FGx(kx,ky)=2*pi*i*kx; - FGy(kx,ky)=2*pi*i*ky; -FGz-(kx,ky)=2*pi*sgrt(kx"2+ ky"2) ; Ce traitement analytique consiste en un filtre passe haut qui est donc très sensible au bruit. Il est possible d'appliquer, au préalable, un filtrage passe bas. Ce filtrage est réalisé par un filtre de prolongation vers le haut Gz+, qui a pour fonction de transfert FGz+= exp(- dz * k). Selon l'invention, la carte d'anomalies magnétiques 2 est une image géoréférencée, constituée d'une matrice de pixels élémentaires. A chaque pixel est attribuée une valeur unique calculée à partir de l'ensemble des mesures situées à l'intérieur de la zone géographique élémentaire représentée par le pixel. La taille d'un pixel est un choix de l'utilisateur qui dépend de la taille des anomalies qu'il veut observer, de la puissance de calcul de l'unité centrale ainsi que de la fréquence de mesure du capteur magnétométrique. La fréquence de mesure du capteur utilisé pour l'acquisition des cartes des figures 1 à 10 se situe aux alentours de 10 Hz. Le procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques comprend une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'anomalies magnétiques par une étape de mesure élémentaire 22 de l'intensité du champ magnétique sur une zone géographique réduite, comme représenté sur la figure 5. On obtient une série élémentaire de données magnétométriques associée à un pixel mis à jour 23. La série élémentaire de données magnétométriques correspond à un échantillon de mesures géoréférencées et située à l'intérieur d'un même pixel. Dès que le pixel 23 est mis à jour par la série élémentaire de données magnétométriques, les différentes étapes permettant d'obtenir les cartes 2D sont traitées simultanément. La position géographique de chaque mesure est associée en temps réel à des données GPS en tenant compte des temps de réponse expérimentaux et instrumentaux. Les données GPS et les données magnétométriques sont datées avec la même horloge. On applique une étape de création de cartes 32 à ces données géoréférencées en les disposant sur une carte référencée suivant les référentiels x et y. Cette carte présente un pas qui est de 25 m dans l'exemple qui va suivre. Cette carte est mise à jour dès qu'un pixel est mis à jour. Si c'est le premier pixel, la carte est créée en étant centrée sur la position géographique de ce premier pixel. Elle présente une taille par défaut de NxN points. On applique une étape de décimation spatiale 33 sur ces données adaptée à la résolution de la carte. Elle consiste à attribuer une seule valeur d'intensité et une seule position pour chaque pixel de la carte. On obtient une carte d'anomalies magnétiques mise à jour 34. On applique une étape de mise à jour locale et en temps réel à la carte 30 d'interpolation 2D 24 par l'application du calcul d'interpolation 2D au voisinage du pixel mis à jour 25, comme représenté sur la figure 6 G). Pour cela, la méthode du minimum curvature a été modifiée. Pour chacune des méthodes d'interpolation 2D, des variantes ont été développées pour accélérer le temps de traitement et pouvoir traiter de gros 35 volumes de données. Dans la méthode 1 ( résolution d'un système d'équations linéaires ), la surface à interpoler est prédécoupée en sous blocs qui se superposent partiellement. L'algorithme détermine dans chaque sous bloc la solution. Dans les zones de recouvrement la solution est obtenue par combinaison linéaire des solutions de chaque sous bloc. Dans la méthode 2 ( résolution par différence finie ), comme dit plus haut, au début des itérations, on obtient les fréquences hautes. Les plus basses sont obtenues à la fin. Pour converger plus vite, l'idée est donc de faire le traitement à plusieurs résolutions. L'algorithme calcule une solution sur la résolution basse et utilise cette solution comme point de départ pour les résolutions plus hautes. De plus l'image est aussi découpée en sous bloc qui se recouvrent partiellement (Webring M.,1981, MINC: A gridding program based on minimum curvature: U.S. Geological Survey Open-File Report p: 81-1224,41). Pour le calcul d'interpolation 2D, on utilise préférentiellement la méthode 2 modifiée. L'ajout d'un nouveau point est essentiellement une modification locale. L'algorithme recherche la solution localement en résolvant l'équation aux différences finies par itérations successives au voisinage du pixel mis à jour 25 (Smith W. H. F. and Wessel P., 1990, Gridding with continuous curvature splines in tension: Geophysics: 55, 293-305). Le mode opératoire est décrit ci-dessous. Le seul paramètre accessible par l'utilisateur est le pas de la carte. Le premier pixel reçu fixe le centre de la carte dont la taille par défaut est 1024x1024 par exemple. Pour chaque nouvelle donnée, on calcule la coordonnée du pixel destinataire. Si ce pixel n'est pas vide, on met à jour sa nouvelle valeur par la méthode choisie (plus proche voisin, moyenne,...). On calcule également au fur et à la mesure la moyenne globale du champ. Dès qu'un pixel 23 est mis à jour, l'algorithme de la méthode 2 est appliqué au voisinage 25 de ce pixel pour un nombre d'itérations fixé à l'avance Ni. La valeur moyenne calculée sert de valeur de départ pour les pixels vides. Pour cette méthode, la taille du voisinage 25 varie au cours des itérations. A chaque itération, le voisinage 25 est incrémenté d'une valeur fixe L. On applique un masque de convolution sur les pixels à calculer, qui peut 35 avoir, par exemple, une taille de 5x5 pixels. L et Ni sont les deux seuls paramètres de l'algorithme qu'il faut ajuster en fonction de la taille de la carte choisie par l'opérateur et aussi en fonction de la taille des objets à analyser (nombre de pixels). Plus la taille des objets est grande, plus il faut augmenter ces paramètres. Une bonne estimation est de l'ordre de Ni x L > 2x taille des objets. Par exemple, les valeurs Ni = 10 et L = 10 donnent de bons résultats pour les exemples représentés sur les figures. L'algorithme converge de plus en plus rapidement au fur et à mesure que la carte se construit, puisque à chaque nouveau point, l'algorithme part d'une surface qui est déjà une bonne approximation de la solution, sauf pour les premiers points. Si le temps de calcul est raisonnable lors de la reconstruction des fréquences hautes (25 ms par exemple sur une unité centrale équipée d'un pentium IV), il est éventuellement possible de faire de nouvelles itérations pour améliorer la reconstruction des fréquences basses. La carte est automatiquement agrandie dès qu'une nouvelle mesure se situe en dehors d'une zone centrale de la carte définie par une taille de N/2xN/2 pixels. L'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'interpolation 2D peut également être effectuée par tout autre type de méthode d'interpolation 2D locale comme par exemple la méthode du plus proche voisin, la méthode d'interpolation polynomiale, ou la méthode du spline (Estimation et interpolation spatiale: Méthodes déterministes et méthodes géostatistiques, Michel Arnaud et Xavier Emery, Hermes Science publications, Paris, 2000; Gridding of Geophysical Potential Fields from Noisy Scattered Data, Michael Rauth, Institut de météorologie et de géophysique de l'université de Vienne, These, 1998 Sambridge M., Braun J and McQueen H., 1995, Geophysical parameterisation and interpolation of irregular data using natural neighbours: Geophysical J. International, 122, 837-857; Akima H., 1970, A new method for interpolation and smooth curve fitting based on local procedures: J. Association Computing Machinery: 17, 589-602), sans se limiter. On obtient ainsi des pixels mis à jour sur une carte d'interpolation 2D mise à jour 26. Ensuite, on applique une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles 27 aux fréquences spatiales rendues accessibles par l'application à la carte d'interpolation 2D mise à jour 26 du calcul de réduction aux pôles pour le pixel mis à jour 23 et au voisinage du pixel mis à jour 25. Cette étape est représentée sur les figures 6 H) et 9. On applique également une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique 29 par l'application à la carte d'interpolation 2D mise à jour 26 du calcul du signal analytique pour le pixel mis à jour 23 et au voisinage du pixel mis à jour 25, comme représenté sur les figures 7, 10 et 11. La notion de fréquences spatiales rendues accessibles a été définie plus haut. La dimension du voisinage du pixel mis à jour 25 est variable selon l'étape de traitement. Pour ces deux étapes de mise à jour, deux méthodes sont possibles. La première méthode consiste à appliquer un masque de convolution dans le domaine spatial sur le pixel mis à jour 23 et au voisinage du pixel mis à jour 25, sur les pixels non masqués de la carte d'interpolation 2D mise à jour 26. Cette opération est réalisée localement et en temps réel. La taille du voisinage 25 correspond à deux fois la taille du masque de convolution. Concernant l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles, on applique un masque réduction au pôle 33 à la carte d'interpolation 2D mise à jour 26 comme représenté sur la figure 6 H) et d'après la formule suivante: B'(k,l)= E B(i,j) * M(k-i,l-j) ; avec: - B(i,j) représentant les pixels de la carte d'interpolation 2D mise à jour 26; - B'(k,l) représentant les pixels de la carte de données magnétométriques réduites aux pôles mise à jour 28; - et M(k-i,l-j) représentant le masque réduction au pôle. On obtient des pixels mis à jour sur une carte de données magnétométriques réduites aux pôles mise à jour 28. Le résultat de la figure 6 H) indique que la réduction au pôle par convolution permet de réduire les "hautes" fréquences (fréquences rendues 35 accessibles) sans discontinuité. On multiplie ensuite la carte de données magnétométriques réduites aux pôles mise à jour 28 par le masque 14, obtenu par la méthode représentée sur la figure 3 D). On obtient une carte de données magnétométriques réduites aux pôles masquée mise à jour 63. Cette étape est représentée sur la figure 6 I). Sur les figures, la taille des masques, du pixel mis à jour 23 et du voisinage du pixel mis à jour 25 ne sont pas à l'échelle pour des raisons de représentation. Pour les filtrages qui suivent, les masques de convolution 2D correspondants sont obtenus par transformée de Fourier inverse des réponses fréquentielles théoriques FB(kx,ky), définies plus haut. On limite ensuite leur support. On obtient la fonction M1(i,j) = FFTinv ( FB(kx,ky)), avec i=[1:N], j[1:N] et N représentant la taille du support du masque. Il est éventuellement possible de multiplier le masque par une fenêtre 15 d'apodisation. La dimension du masque est déterminée par l'étendu spatiale du filtre. Dans le cas où le filtre théorique a une moyenne nulle, il est important de conserver cette propriété sur le masque. Il faut donc mettre à 0 la valeur moyenne si la moyenne théorique est nulle. On obtient le masque suivant M(i,j) = M1(i,j) - . La taille du support, sur lequel le masque de réduction au pôle 33 est appliqué, est de NxN pixels, avec N >64. Dans l'exemple de la figure 6 H), la taille du masque 33 est de 64x64. La taille indiquée ci-dessus est une taille minimum. Le choix de la taille des masques est fonction également du pas d'échantillonnage de la carte d'anomalie et de la taille des objets que l'on veut observer. Si D est la taille max des objets (le voisinage du pixel modifié 25) que l'on souhaite analyser et dX le pas d'échantillonnage de la carte, il faut aussi prendre N tel que N*dx > D. Concernant, l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique, on applique un masque de convolution gradient X 34 puis le masque 14 à la carte d'interpolation 2D mise à jour 26 dans le domaine spatial. On obtient une sous image filtrée selon le référentiel X 37, représentée sur la figure 7. On applique un masque de convolution gradient Y 35 puis le masque 14 à la carte d'interpolation 2D mise à jour 26 dans le domaine spatial. On obtient une sous image filtrée selon le référentiel Y 38. On applique un masque de convolution gradient Z 36 puis le masque 14 à 5 la carte d'interpolation 2D mise à jour 26 dans le domaine spatial. On obtient une sous image filtrée selon le référentiel Z 39. Ces masques de convolution 34, 35, 36 et le masque 14 sont appliqués une seule fois à chaque carte d'interpolation 2D mise à jour 26 de façon à obtenir trois sous images filtrées 37, 38 et 39. On applique ensuite une étape de composition 44 aux trois sous images filtrées 37, 38 et 39 de façon à obtenir des pixels sur une carte de données magnétométriques analytiques mise à jour 30. La taille du support des masques Gradient X 34 et Y 35 est de Nxl et 1xN respectivement avec N > 32. La taille du support du masque Gradient Z 36 est de NxN avec N >= 11. Dans l'exemple de la figure 7, la taille des masques 34, 35, 36 est de 64x64 pixels. La deuxième méthode de mise à jour des cartes 2D, représentée sur la figure 8, consiste à extraire et traiter des sous-ensembles de la carte d'interpolation 2D mise à jour 26. La carte d'interpolation 2D 26 est découpée en sous-ensembles de taille maximale 1024x1024 par exemple. Cette méthode permet le traitement de cartes de grande dimension. Elle permet également de traiter ces cartes en temps réel. Dès qu'un nouveau bloc de points de mesure est acquis et qu'un pixel de la carte d'interpolation 2D est mis à jour, un sous-ensemble à traiter 50 de taille max 1024x1024 pixels, centré sur le pixel mis à jour 23, est extrait puis traité par filtrage de Fourier, comme représenté sur la figure 9 J). Cette extraction est également paramétrée par un facteur de recouvrement entre les sous-ensembles. Le sous-ensemble à traiter 50 comporte le pixel mis à jour 23 et le 30 voisinage du pixel mis à jour 25. La taille du sous-ensemble à traiter 50 correspond à la taille du voisinage du pixel mis à jour 25. Les étapes de traitement, ci-dessous, permettant des mises à jour locales et en temps réel, sont appliquées uniquement au sous-ensemble à traiter 50. On applique au préalable une opération d'expansion, décrite plus haut, au sous-ensemble à traiter 50. Cette opération est suivie d'un calcul de transformée de Fourier à deux dimensions. On obtient un sous-ensemble à traiter dans le domaine de Fourier 62. On applique une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles 27 au sous-ensemble à traiter dans le domaine de Fourier 62, comme le montre la figure 9K). Cette étape est appliquée aux fréquences rendues accessibles par le calcul d'interpolation 2D. L'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles 27 comprend une opération de multiplication par un filtre complexe 51, obtenu par la méthode décrite plus haut. Ce filtre complexe 51 est appliqué dans le domaine de Fourier au sous-ensemble à traiter 50. Cette opération est suivie d'une transformation de Fourier inverse à deux dimensions puis d'une multiplication par un sous-masque 64 correspondant à 1/4 du masque 14 pour l'exemple de la figure 9. Plus précisément, le sous-masque 64 correspond à la zone représentée par le sous-ensemble à traiter 50. Il est obtenu en découpant et en extrayant cette zone à partir du masque 14. On obtient un sous-ensemble traité 52. Ce sous-ensemble traité 52 est masqué. On applique une étape de recombinaison 60 du sous-ensemble traité 52 avec le reste des sous-ensembles 61 qui sont également masqués. On obtient la carte de données magnétométriques réduites aux pôles mise à jour 28. Le résultat illustré sur la figure 9 K) montre qu'il y a discontinuité entre les niveaux des sous-ensembles et que ces discontinuités ne se résument pas à un décalage constant des niveaux. La réduction au pôle altère également un ensemble de fréquences basses. Quant à l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique 29, représentées sur la figure 10, elle comprend une opération de multiplication par un filtre gradient X 53, une opération de multiplication par un filtre gradient Y 54 et une opération de multiplication par un filtre gradient Z 55 appliquées dans le domaine de Fourier au sous-ensemble à traiter 50. Chaque opération est appliquée seule afin d'aboutir à trois cartes dans le domaine de Fourier. Chaque opération de multiplication est suivie d'un traitement de transformée de Fourier inverse à deux dimensions appliqué à chacune de ces cartes de façon à obtenir trois cartes dans le domaine spatial 68, 69, 70. Ces trois cartes dans le domaine spatial 68, 69, 70 sont ensuite multipliées par le sous-masque 64. On obtient trois cartes masquées, l'une de gradient X 56, une autre de gradient Y 57 et la troisième de gradient Z 58. Ces trois cartes 56, 57 et 58 sont composées de façon à générer un seul sous-ensemble traité 52. On applique ensuite une étape de recombinaison 60 du sous-ensemble traité 52 avec le reste des sous-ensembles 61, comme représentée sur la figure 11. On obtient la carte 2D du signal analytique mise à jour 30. Ce résultat montre qu'il n'y a pas, dans ce cas, de discontinuité entre les sous-images. Ceci est du au fait que le calcul du signal analytique est un filtre passe haut. Des effets de bords peuvent apparaître si le facteur de recouvrement est trop petit. Ce facteur n'a pas besoin d'être important (-10%). L'erreur maximale est alors inférieure à 1%. Quelle que soit la méthode de mise à jour locale, on peut appliquer une opération de multirésolution entre l'étape d'interpolation 2D et l'une ou l'autre des étapes de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles 27 ou de la carte 2D du signal analytique 29. On produit simultanément plusieurs cartes à plusieurs résolutions afin d'accélérer la convergence sur les fréquences basses. Il est également possible d'appliquer une déconvolution d'Euler (Reid et aI, 1990, Magnetic interpretation it three dimensions using Euler deconvolution, Geophysics, 55, p 80-91; M.F. Mushayandebvu, V. Lesur, A.B. Reid and J.D FairHead, Grid Euler Deconvolution with constraints for 2D structure, Geophysics, Vol 69, N 2, 2004, pp 489-496) sur la carte 2D du signal analytique mise à jour 30. Cette opération est réalisée localement pour le pixel mis à jour 23 et au voisinage dudit pixel mis à jour 25 de façon à permettre le calcul de l'indice des sources magnétiques en temps réel. On accède ainsi à une reconnaissance de cibles en temps réel. Cette déconvolution permet également le référencement des sources magnétiques selon le référentiel z. On peut alors estimer en temps réel la 35 profondeur des sources lors des mesures. Ces traitements de données magnétométriques peuvent être associés à des commandes d'automates. Par exemple, ils peuvent commander un voyant rouge signalant la présence de sources magnétiques en temps réel sur un navire. L'invention concerne également un dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques pour la production d'une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique. Il comprend un moyen de mesure de données magnétométriques qui produit un signal formant une carte d'anomalies magnétiques. Il comprend une unité de traitement du signal produisant une carte 2D de réduction aux pôles et une carte 2D du signal analytique. Selon l'invention, l'unité de traitement met en oeuvre, localement et en temps réel, le procédé d'acquisition et de traitement de données 15 magnétométriques décrits ci-dessus. Le moyen de mesure de données magnétométriques peut être un capteur magnétométrique permettant de générer des données magnétométriques d'intensité B(s). Il peut comprendre plusieurs capteurs scalaires de manière à mesurer 20 le gradient d'intensité du champ magnétique selon une ou plusieurs directions. Il peut comprendre un capteur magnétométrique vectoriel permettant de générer des données magnétométriques vectorielles Bx(s), By(s) et Bz(s) qui représentent les trois composantes du champ magnétique. Ces composantes permettent de reconstituer le signal scalaire B(s). Le traitement des données peut être simplifié car il est possible de calculer directement des données de gradient à partir de ces composantes. Le moyen de mesure de données magnétométriques peut être avantageusement un gradiomètre du type de ceux qui permettent de générer directement des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz. On peut utiliser avantageusement un gradiomètre permettant de générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz et également des données magnétométriques d'intensité B(s). Dans une variante possible, on peut avantageusement utiliser un gradiomètre permettant de générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz et des données magnétométriques vectorielles Bx(s), By(s) et Bz(s). L'obtention directe par le moyen de mesure, des données de gradient, permet de gagner du temps de calcul et de la précision sur les données. Ainsi, l'invention propose un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques local, ce qui permet d'analyser les résultats affichés sur les cartes 2D en temps réel, lors de la campagne de mesures. L'invention permet un gain de temps considérable et une réaction sur le terrain en temps réel. Un container ou une mine en pleine mer peuvent être localisées et retirées aussitôt. 20 25 30
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L'invention concerne un procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques pour la représentation sur une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique comprenant une étape de mesure de l'intensité du champ magnétique (1) sur une zone géographique produisant un ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s), une étape de calcul d'interpolation 2D (3), une étape de calcul de réduction aux pôles (5) et une étape de calcul du signal analytique (7). Selon l'invention, il comprend un découpage de la carte d'anomalies magnétiques en une matrice de pixels, une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'anomalies magnétiques, une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'interpolation 2D par l'application du calcul d'interpolation 2D au voisinage du pixel mis à jour, une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles et une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique.
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1. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques pour la représentation sur une carte à au moins deux 5 dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique comprenant: une étape de mesure de l'intensité du champ magnétique (1) sur une zone géographique produisant un ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s) formant une carte d'anomalies magnétiques (2), s représentant l'abscisse curviligne le long de la trajectoire du levé, une étape de calcul d'interpolation 2D (3) appliquée à l'ensemble de données magnétométriques d'intensité B(s) produisant un ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) référencées selon les référentiels x et y sur une carte d'interpolation 2D (4), - une étape de calcul de réduction aux pôles (5) appliquée à l'ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) produisant un ensemble de données magnétométriques réduites aux pôles B'(x,y) représenté sur une carte 2D de réduction aux pôles (6), -une étape de calcul du signal analytique (7) appliquée à l'ensemble de données magnétométriques interpolées d'intensité B(x,y) produisant un ensemble de données magnétométriques analytiques B"(x,y) représenté sur une carte 2D du signal analytique (8), caractérisé en ce qu'il comprend: -un découpage de la carte d'anomalies magnétiques (2) en une matrice de pixels, - une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'anomalies magnétiques par une étape de mesure élémentaire (22) de l'intensité du champ magnétique sur une zone géographique réduite produisant une série élémentaire de données magnétométriques associée à un pixel mis à jour (23), - une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'interpolation 2D (24) par l'application du calcul d'interpolation 2D au voisinage du pixel mis à jour (25), produisant des pixels sur une carte d'interpolation 2D mise à jour (26), - étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles (27) par l'application à la carte d'interpolation 2D mise à jour (26) du calcul de réduction aux pôles pour le pixel mis à jour (23) et au voisinage dudit pixel mis à jour (25), produisant des pixels sur une carte de données magnétométriques réduites aux pôles mise à jour (28), - une étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique (29) par l'application à la carte d'interpolation 2D mise à jour (26) du calcul du signal analytique pour le pixel mis à jour (23) et au voisinage dudit pixel mis à jour (25), produisant des pixels sur une carte de données magnétométriques analytiques mise à jour (30). 2. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte d'interpolation 2D (24) comprend un calcul du type minimum curvature. 3. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles (27) comprend une étape d'application d'un masque de convolution (45) dans le domaine spatial. 4. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique (29) comprend: - une étape d'application d'un masque de convolution gradient X (46) dans le domaine spatial produisant une sous image filtrée selon le référentiel X (37), - une étape d'application d'un masque de convolution gradient Y (47) dans le domaine spatial produisant une sous image filtrée selon le référentiel Y (38), - une étape d'application d'un masque de convolution gradient Z (48) dans le domaine spatial produisant une sous image filtrée selon le référentiel Z (39), -une étape de composition des sous images filtrées selon les 5 référentiels X, Y et Z (44). 5. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'extraction (49) d'un sous-ensemble à traiter (50) de la carte d'interpolation 2D mise à jour (26), le sous-ensemble à traiter (50) comportant le pixel mis à jour (23) et le voisinage dudit pixel mis à jour (25). 6. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 5, caractérisé en ce que les étapes de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles (27) et de la carte 2D du signal analytique (29) sont appliquées uniquement au sousensemble à traiter (50). 7. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 6, caractérisé en ce que l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles (27) comprend une opération de multiplication par un filtre complexe (51) appliquée dans le domaine de Fourier au sous-ensemble à traiter (50) générant un sous-ensemble traité (52). 8. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 6, caractérisé en ce que: -l'étape de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D du signal analytique (29) comprend une opération de multiplication par un filtre gradient X (53), une opération de multiplication par un filtre gradient Y (54), une opération de multiplication par un filtre gradient Z (55) appliquées dans le domaine de Fourier au sous-ensemble à traiter (50), chaque opération étant appliquée seule afin d'aboutir à trois cartes, l'une de gradient X (56), une autre de gradient Y (57), et la troisième de gradient Z (58), - les trois cartes (56, 57, 58) sont composées de façon à générer un seul sous-ensemble traité (52). 9. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les 35 étapes de mise à jour locale et en temps réel de la carte 2D de réduction aux pôles (27) et de la carte 2D du signal analytique (29) comprennent une étape de recombinaison (60) du sous-ensemble traité (52) avec le reste des sousensembles (61). 10. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'une déconvolution d'Euler est appliquée, localement et en temps réel, au pixel mis à jour (23) et au voisinage dudit pixel mis à jour (25) sur la carte 2D du signal analytique mise à jour (30) de façon à permettre le référencement des sources magnétiques selon le référentiel z. 11. Procédé d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'une déconvolution d'Euler est appliquée, localement et en temps réel, au pixel mis à jour (23) et au voisinage dudit pixel mis à jour (25) sur la carte 2D du signal analytique mise à jour (30) de façon à permettre le calcul de l'indice des sources magnétiques générant les pixels de données magnétométriques analytiques. 12. Dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques pour la production d'une carte à au moins deux dimensions de caractéristiques magnétométriques d'une zone géographique comprenant un moyen de mesure de données magnétométriques produisant un signal formant une carte d'anomalies magnétiques, une unité de traitement dudit signal produisant une carte 2D de réduction aux pôles et une carte 2D du signal analytique caractérisé en ce que l'unité de traitement met en oeuvre, localement et en temps réel, le procédé de l'une quelconque des 1 à 11. 13. Dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 12, caractérisé en ce que le moyen de mesure de données magnétométriques comprend au moins un capteur magnétométrique scalaire. 14. Dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 12, caractérisé en ce que le moyen de mesure de données magnétométriques est un capteur magnétométrique vectoriel apte à générer des données magnétométriques vectorielles Bx(s), By(s) et Bz(s), Bx(s), By(s) et Bz(s) étant les trois composantes du champ magnétique B(s) . 15. Dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 12, caractérisé en ce que le moyen de mesure de données magnétométriques est un gradiomètre apte à générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz. 16. Dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 15, caractérisé en ce que le moyen de mesure de données magnétométriques est un gradiomètre apte à générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz et des données magnétométriques d'intensité B(s). 17. Dispositif d'acquisition et de traitement de données magnétométriques selon la 15, caractérisé en ce que le moyen de mesure de données magnétométriques est un gradiomètre apte à générer des données de gradient d'au moins une des composantes du tenseur gradient du champ Gx ou Gy ou Gz et des données magnétométriques vectorielles Bx(s), By(s) et Bz(s).
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G
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G01,G06
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G01V,G06F
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G01V 3,G06F 17
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G01V 3/08,G06F 17/14
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FR2892140
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A1
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DISPOSITIF D'ECARTEMENT ET DE VERROUILLAGE PROVISOIRE D'UN ELEMENT OUVRANT SUR UN ELEMENT FIXE
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La présente invention se rapporte à un dispositif d'écartement et de verrouillage provisoire dans une position pseudo-fermée, d'un élément ouvrant sur un élément fixe d'une carrosserie d'un véhicule automobile. Avant le rattachement définitif d'un élément ouvrant, tel qu'une porte, un capot, ou un hayon, entre autres, sur un élément fixe d'une carrosserie d'un véhicule automobile, il est généralement procédé à des étapes d'application d'un ou plusieurs revêtements, tels que des revêtements de protection ou l'application d'une couche de peinture. Lors de tels traitements, ces éléments ouvrants ne sont pas encore équipés de dispositifs de fermeture définitifs, par exemple des serrures. Pour cette raison, il est prévu des dispositifs d'écartement et de verrouillage provisoire qui permettent de maintenir un élément ouvrant dans une position pseudo-fermée par rapport à l'élément fixe auquel il doit être rattaché. Les documents EP 0 931 895 et FR 2 833 562 décrivent chacun un dispositif de ce type comprenant, d'une part, une platine de fixation destinée à permettre l'ancrage du dispositif dans l'élément fixe, et d'autre part, un corps rattaché à la platine de fixation et formant une butée apte à servir d'appui à l'élément ouvrant. Toutefois, un des inconvénients de ces dispositifs est qu'ils prennent appui sur une zone de la carrosserie destinée à être recouverte de peinture. De ce fait, ces dispositifs d'accrochage laissent une marque sur la carrosserie peinte après leur retrait, ce qui nécessite une retouche de peinture. 25 La présente invention a pour but de pallier l'inconvénient précédemment évoqué et consiste pour cela en un dispositif d'écartement et de verrouillage provisoire dans une position pseudo-fermée d'un élément ouvrant sur un élément fixe d'une carrosserie d'un véhicule automobile, comprenant, d'une part, une platine de fixation destinée à l'ancrage du 30 dispositif dans l'élément fixe, et d'autre part, un élément de butée apte à servir d'appui à l'élément ouvrant et présentant une première extrémité rattachée à la platine de fixation, caractérisé en ce que l'élément de butée présente une partie intermédiaire s'étirant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la platine de fixation et terminé par une deuxième 35 extrémité recourbée vers la platine de fixation, la partie intermédiaire et la deuxième extrémité étant conformées de manière à pouvoir être logées 20 entre l'élément fixe et l'élément ouvrant dans la position pseudo-fermée et à ménager un espace pour recevoir un rebord de ce dernier. Par élément ouvrant, il convient d'entendre toute partie de carrosserie, telle qu'une portière, un capot, un hayon, qui est mobile par 5 rapport à la carrosserie du véhicule automobile. Ainsi, le fait de prévoir une partie de la butée présentant une extrémité recourbée et destinée à être logée entre l'élément ouvrant et l'élément fixe permet au dispositif d'écartement de venir prendre appui dans une zone non visible de l'élément ouvrant lorsque celui-ci est 10 définitivement monté, parce que réservé par exemple à une serrure ou un élément d'habillage. De ce fait, le dispositif d'écartement n'empêche pas l'application de la peinture et ne laisse aucune zone non peinte sur l'élément ouvrant. Avantageusement, l'extrémité recourbée de l'élément de butée 15 est conformée de manière à venir au contact d'une zone de l'élément ouvrant destinée à recevoir un élément d'habillage. L'élément d'habillage peut être, par exemple, une pièce de tissu ou de cuir, ou tout élément de décoration intérieure du véhicule, ou encore un joint de fermeture. Avantageusement encore, l'extrémité recourbée est adaptée de 20 manière à pouvoir venir partiellement au contact de l'élément fixe correspondant. Préférentiellement, l'extrémité recourbée est adaptée de manière à pouvoir se déformer au moins partiellement de manière élastique sous l'action de contraintes exercées par l'élément ouvrant. 25 De manière avantageuse, le dispositif selon l'invention comprend un ergot de retenue élastique apte à coopérer avec un bord de l'élément ouvrant pour verrouiller ce dernier dans la position pseudo-fermée. Ainsi, lors du déplacement de l'élément fixe le long d'une chaîne d'assemblage, l'élément ouvrant est maintenu dans sa position et ne risque 30 pas de s'ouvrir. un bord de l'élément ouvrant doit être entendu au sens large et peut être constitué par tout type de bord. Selon une première variante de réalisation la platine de fixation est équipée d'un pion destiné à coopérer avec un orifice de l'élément fixe, et est apte à recevoir une vis de fixation destinée à coopérer avec un 35 orifice taraudé de l'élément fixe. Selon une deuxième variante de réalisation la platine de fixation comprend des moyens de fixation clipsables sur l'élément fixe de la carrosserie. Préférentiellement, le dispositif selon l'invention est réalisé à 5 partir d'un matériau thermoplastique apte à supporter une température au moins égale à 180 C. Il s'agit généralement de la température des fours destinés au séchage d'un produit de revêtement précédemment appliqué. Préférentiellement encore l'élément de butée est monobloc avec la platine de fixation (2). 10 La mise en oeuvre de l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel : Les figures 1 à 4 sont des représentations en perspective selon différents angles de vue d'un dispositif d'écartement et de verrouillage 15 provisoire selon l'invention. La figure 5 est une vue schématique en coupe longitudinale du dispositif des figures 1 à 4 ancré dans un élément fixe de carrosserie et maintenant un élément ouvrant. Un dispositif 1 d'écartement et de verrouillage provisoire selon 20 l'invention, tel que représenté sur les figures 1 à 5, comprend un corps monobloc conçu à partir d'un matériau thermoplastique mis en forme, et se décomposant, d'une part, en une platine de fixation 2 destinée à permettre l'ancrage temporaire du dispositif 1 dans un élément fixe 3 d'une carrosserie d'un véhicule automobile, et d'autre part, en un élément de 25 butée 4 destiné à servir d'appui à un élément ouvrant 6. La platine de fixation 2 est équipée de moyens d'attache comprenant, d'une part, un pion 8 destiné à être inséré dans un orifice de l'élément fixe 3, et d'autre part, un perçage 9 destiné à recevoir une vis de fixation 10 apte à coopérer avec un orifice taraudé de l'élément fixe 3. 30 Alternativement, on pourra prévoir un système de fixation clipsable au moyen de crochets amovibles par exemple. L'élément de butée 4 comprend une base 11 sensiblement parallélépipédique, évidée en son centre, formant une première extrémité par laquelle l'élément de butée est rattaché à la platine de fixation et 35 présente une partie intermédiaire 12 s'étirant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la platine de fixation 2 terminée par une deuxième extrémité 13 recourbée vers la platine de fixation 2. Cette partie intermédiaire a plus généralement la forme d'une queue de scorpion. La partie intermédiaire 12 forme un rétrécissement reliant la deuxième extrémité 13 recourbée à la base 11 de l'élément de butée 4. Plus précisément, la partie intermédiaire 12 est solidaire d'une console 22 évidée ménagée d'un côté sur la base 11. La partie intermédiaire 12 et la deuxième extrémité 13 recourbée sont conformées de manière à ménager un espace apte à recevoir un rebord de l'élément ouvrant 6. La deuxième extrémité 13 recourbée forme une tête présentant, d'une part, une première surface extérieure 14a sensiblement plane destinée à être orientée en direction de l'élément ouvrant 6 pour venir au contact de celui-ci, et d'autre part, une deuxième surface extérieure 14b sensiblement plane destinée à être orientée en direction de l'élément fixe 3 pour venir au contact de celui-ci. La partie intermédiaire 12 est réalisée sous la forme d'une âme 20 contenue dans un plan perpendiculaire à la platine de fixation 2 coupant symétriquement l'élément de butée 4, et d'un rebord raidisseur 21, perpendiculaire et transversal, s'étendant transveralement de part et d'autre de l'âme 20, et continûment selon la bordure de l'âme 20. La partie intermédiaire 12 confère à l'élément de butée 4, et plus précisément à sa deuxième extrémité 13 recourbée une certaine flexibilité permettant au dispositif 1 d'absorber dans une certaine mesure d'éventuels chocs contre l'élément ouvrant 6. La flexibilité peut être due au matériau utilisé et/ou à l'épaisseur de celui-ci, et/ou à la forme du rebord 21 par rapport à l'âme 20. Par ailleurs, le dispositif 1 comporte un ergot de retenue élastique 17 destiné à coopérer avec l'élément ouvrant 6 pour empêcher son ouverture au cours de l'étape de revêtement. Un utilisateur souhaitant maintenir un élément ouvrant 6 dans une position de fermeture par rapport à un élément fixe 3 d'une carrosserie d'un véhicule automobile à l'aide d'un dispositif 1 selon l'invention, procédera de la façon suivante. Initialement, l'élément fixe 3 de la carrosserie est mis en place sur une chaîne de montage le long de laquelle il progresse afin de subir diverses opérations d'assemblage. Cet élément fixe 3 présente des ouvertures destinées à recevoir des éléments ouvrants 6, tels que portières, hayon, capots. Ces ouvertures définissent chacune, par rapport à l'élément fixe 3 de carrosserie, un plan, par exemple sensiblement vertical dans le cas d'une portière, dans lequel se trouve la direction d'articulation. Au cours de ces opérations d'assemblage, les éléments ouvrants 6 sont montés sur l'élément fixe 3 à l'aide de charnières adaptées. Toutefois, ces éléments ouvrants 6 ne sont pas encore équipés des dispositifs de fermeture et serrures définitives. Lorsque la carrosserie est prête à recevoir une application de peinture ou d'un revêtement de protection, les éléments ouvrants 6 doivent être placés dans une position proche de leur position de fermeture, ou position de pseudo-fermeture, de manière à revêtir toutes les parties externes de la carrosserie. Ces éléments ouvrants 6 sont maintenus dans cette position à l'aide du dispositif 1 d'écartement et de verrouillage provisoire selon l'invention. Pour ce faire, le dispositif 1 d'écartement et de verrouillage est ancré, à l'aide du pion 8 et de la vis de fixation 10 traversant le perçage 9 de la platine de fixation 2, dans l'élément fixe 3 au niveau d'une zone de fixation (non visible). La platine de fixation 2 définit un plan d'ancrage sensiblement perpendiculaire au plan défini par l'ouverture dans l'élément fixe 3 correspondant à l'élément ouvrant 6 que l'on souhaite supporter. Plus précisément, dans la position pseudo-fermée, le dispositif 1 d'écartement et de verrouillage est prévu pour être fixé temporairement sur l'élément fixe 3, dans le volume qu'occupera la serrure de l'élément ouvrant 6, correspondant à un logement 1 5 prévu sur ce dernier pour ladite serrure. Le logement 1 5 est formé par une découpe réalisée sur une face interne de l'élément ouvrant 6 et comporte un rebord 6a s'étendant perpendiculairement au plan de l'élément ouvrant 6 et un rebord 6b s'étendant parallèlement au plan de l'élément ouvrant 6. La platine de fixation 2 ainsi mise en place, la deuxième extrémité 13 recourbée de l'élément de butée 4 vient en appui contre l'élément fixe 3 par l'intermédiaire de la deuxième surface plane 14b de la tête. L'élément ouvrant 6 est alors amené dans sa position pseudo- fermée de manière à ce qu'il vienne en appui sur la première surface plane 14a de l'extrémité recourbée de la partie intermédiaire 12 et se verrouille par l'intermédiaire du rebord 6b en dépassant puis échappant à l'ergot de retenue élastique 17. Ce faisant, l'élément ouvrant 6 prend appui sur la deuxième extrémité 13 de l'élément de butée 4 qui assure son support et son maintien dans la position pseudo-fermée souhaitée. L'élément ouvrant 6 est retenu dans cette position grâce à l'ergot de retenue 17 coopérant avec le rebord 6b. Lors du transport de la carrosserie à travers la zone d'application du revêtement ou de la peinture, lors de la mise en place de l'élément ouvrant 6, et lors d'éventuelles autres manipulation, l'élément ouvrant 6 est susceptible de subir des contraintes extérieures qui l'amènent à venir heurter le ou les dispositifs 1 qui assurent son maintien. Afin d'éviter que de tels chocs endommagent la carrosserie, l'extrémité recourbée 13 de la partie intermédiaire 12 pourra être réalisée de manière à présenter une certaine élasticité lui permettant d'absorber ces éventuels chocs et ainsi d'empêcher qu'ils n'entraînent une déformation de l'élément ouvrant 6 voire une rupture de la butée 4. Une fois le revêtement ou la peinture appliqué, les dispositifs 1 d'écartement et de verrouillage sont retirés et les dispositifs de fermeture définitifs ainsi que les serrures peuvent être installés. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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La présente invention se rapporte à un dispositif (1 ) d'écartement et de verrouillage provisoire dans une position pseudo-fermée d'un élément ouvrant (6) sur un élément fixe (3) d'une carrosserie d'un véhicule automobile, comprenant, d'une part, une platine de fixation (2) destinée à l'ancrage du dispositif dans l'élément fixe, et d'autre part, un élément de butée (4) apte à servir d'appui à l'élément ouvrant et présentant une première extrémité (11) rattachée à la platine de fixation, caractérisé en ce que l'élément de butée présente une partie intermédiaire (12) s'étirant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la platine de fixation et terminé par une deuxième extrémité (13) recourbée vers la platine de fixation (2), la partie intermédiaire et la deuxième extrémité étant conformées de manière à pouvoir être logées entre l'élément fixe et l'élément ouvrant dans la position pseudo-fermée et à ménager un espace pour recevoir un rebord (6b) de ce dernier.
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1. Dispositif (1) d'écartement et de verrouillage provisoire dans une position pseudo-fermée d'un élément ouvrant (6) sur un élément fixe (3) d'une carrosserie d'un véhicule automobile, comprenant, d'une part, une platine de fixation (2) destinée à l'ancrage du dispositif dans l'élément fixe, et d'autre part, un élément de butée (4) apte à servir d'appui à l'élément ouvrant et présentant une première extrémité (11) rattachée à la platine de fixation, caractérisé en ce que l'élément de butée présente une partie intermédiaire (12) s'étirant dans une direction sensiblement perpendiculaire à la platine de fixation et terminé par une deuxième extrémité (13) recourbée vers la platine de fixation (2), la partie intermédiaire et la deuxième extrémité étant conformées de manière à pouvoir être logées entre l'élément fixe et l'élément ouvrant dans la position pseudo-fermée et à ménager un espace pour recevoir un rebord (6b) de ce dernier. 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité (13) recourbée de l'élément de butée (4) est conformée de manière à venir au contact d'une zone de l'élément ouvrant (6) destinée à recevoir un élément d'habillage. 3. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrémité (13) recourbée est adaptée de manière à pouvoir venir partiellement au contact de l'élément fixe (3) correspondant. 4. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'extrémité (13) recourbée est adaptée de manière à pouvoir se déformer au moins partiellement de manière élastique sous l'action de contraintes exercées par l'élément ouvrant (6). 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 35 4, caractérisé en ce qu'il comprend un ergot de retenue (17) élastique apteà coopérer avec un bord (6b) de l'élément ouvrant (6) pour verrouiller ce dernier dans la position pseudo-fermée. 6. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la platine de fixation (2) est équipée d'un pion (8) destiné à coopérer avec un orifice de l'élément fixe (3), et est apte à recevoir une vis de fixation (10) destinée à coopérer avec un orifice taraudé de l'élément fixe. 7. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la platine de fixation (2) comprend des moyens de fixation clipsables sur l'élément fixe de la carrosserie. 8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 15 7, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un matériau thermoplastique apte à supporter une température au moins égale à 180 C. 9. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément de butée (4) est monobloc avec la 20 platine de fixation (2).10
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E,B
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E05,B62
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E05C,B62D,E05B
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E05C 17,B62D 65,E05B 17
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E05C 17/44,B62D 65/06,E05B 17/00,E05C 17/54
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FR2888889
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A1
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DISPOSITIF D'INJECTION DE CARBURANT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention s'inscrit dans le cadre des dispositifs d'injection de carburant pour moteurs à combustion interne, permettant de fournir du carburant très finement pulvérisé. A cet effet, les dispositifs d'injection de carburant à pulvérisation comportent généralement un actionneur ultrasonore à fréquence variable, une commande de variation de la fréquence permettant de contrôler le mouvement de déplacement de l'aiguille par translation. La fréquence ultrasonore et l'amplitude d'excitation de l'actionneur peuvent être asservies à la pression des gaz régnant dans la chambre de combustion ou à d'autres paramètres, ce qui permet de rendre indépendant le débit de la contre-pression qui se développe après le déclenchement de la combustion. On peut utiliser des dispositifs d'injection de ce type pour des moteurs de type Diesel à injection directe ou à préchambre, pour des moteurs à allumage par compression à charge homogène (dits HCCI) ou également pour des moteurs à essence à injection directe ou indirecte. Dans tous les cas, le but recherché par la commande précise de la fréquence d'excitation de l'actionneur est de réduire les émissions polluantes, la consommation de carburant et l'apparition de particules de suies. Les dispositifs d'injection de ce type doivent également faciliter le fonctionnement du moteur à combustion en mélange pauvre ou stratifié. On connaît par exemple, par la demande de brevet 2 807 008 (RENAULT), un tel dispositif d'injection de carburant qui comporte, dans un boîtier d'injection alimenté en carburant à haute pression, une aiguille mobile en translation qui peut être animée d'oscillations à haute fréquence sous l'action d'un élément vibratoire piézoélectrique ultrasonore comprenant un empilement d'anneaux en céramique piézoélectrique. Cet empilement est installé à l'intérieur du boîtier d'injection et peut imprimer, lorsqu'il est excité, un mouvement vibratoire d'oscillations alternatives à un corps cylindrique solidaire de l'aiguille d'injection. La tête d'injection située à l'extrémité de l'aiguille coopère avec un siège pour déterminer un passage d'injection de carburant dont l'ouverture, et donc le débit de carburant, est définie par le mouvement oscillatoire de la tête d'injection. Un tel élément de commande piézoélectrique peut également être remplacé par un élément magnétostrictif ultrasonore utilisant un barreau de matière magnétostrictive de type Terfenol D ou toute autre matière ayant des propriétés équivalentes. Dans les deux cas, l'excitation imprimée par l'élément vibratoire à l'aiguille engendre des oscillations de l'aiguille qui peuvent être amplifiées lorsque cette dernière est convenablement accordée, par exemple en quart d'onde. On constate cependant qu'un tel dispositif d'injection présente différents inconvénients. En effet, il est nécessaire de maîtriser parfaitement les oscillations de la tête d'injection ainsi que les différents effets de résonance de façon à contrôler avec précision le débit de carburant injecté. Tout frottement de l'aiguille d'injection dans son alésage à l'intérieur du dispositif d'injection, ou de la tête dans la culasse entraîne un impact significatif sur le débit du carburant injecté. De même, un désaccord de la fréquence de résonance entraîne une modification de la position du noeud de déplacement lors des oscillations de l'aiguille, ce qui modifie le débit du carburant injecté. On constate, dans la pratique, qu'il est difficile de maîtriser parfaitement ces différents paramètres et de réaliser des dispositifs d'injection dont les performances soient identiques et ne varient pas dans le temps. La présente invention a pour objet de résoudre ces difficultés par la réalisation d'un dispositif d'injection de carburant permettant un meilleur contrôle du débit de carburant injecté, ainsi qu'une insensibilité du débit aux effets des dilatations thermiques. L'invention a également pour objet un tel dispositif d'injection qui permette de faciliter les démarrages à froid, c'est-à-dire l'injection de carburant plus visqueux qu'au cours du fonctionnement normal du moteur thermique. Dans un mode de réalisation, le dispositif d'injection de carburant pour moteur à combustion interne, est du type comprenant une tête d'injection solidaire de l'extrémité d'une aiguille mobile en translation à l'intérieur d'un boîtier d'injection alimenté en carburant à haute pression. Le boîtier présente un siège pour la tête d'injection. Un élément vibratoire piézoélectrique ou magnétostrictif est capable, lorsqu'il est excité, d'agir sur l'aiguille, maintenue par un ressort de rappel, pour la mettre en vibration. De cette manière, la tête d'injection coopère avec son siège pour ouvrir et fermer périodiquement un passage d'injection du carburant. Le dispositif comprend également un moyen de commande de déplacement de l'aiguille par translation, qui est indépendant de la commande de l'élément vibratoire. Le déplacement de l'aiguille, qui permet de définir le débit de carburant injecté est commandé indépendamment de l'excitation de l'élément vibratoire qui assure quant à lui le fractionnement à haute fréquence de la nappe de carburant réalisant la pulvérisation du carburant injecté. En commandant ainsi le déplacement de l'aiguille indépendamment de l'excitation de fractionnement, on obtient un débit de carburant plus précis et mieux contrôlé. La fréquence d'excitation de l'élément vibratoire pour le fractionnement de la nappe de carburant injecté peut être variable et il n'est plus nécessaire de l'optimiser pour l'obtention d'un déplacement d'aiguille spécifique puisque le déplacement de l'aiguille est commandé par un autre moyen. La commande de la pulvérisation par les oscillations à haute fréquence de l'aiguille peut en outre être initiée avant même la commande de déplacement de l'aiguille et être arrêtée après. La pulvérisation à commande ultrasonore à haute fréquence peut être facilement adaptée à la température du carburant à injecter en agissant sur la fréquence des oscillations. Un démarrage à froid avec un carburant plus visqueux devient donc plus facile à gérer. Il devient également facile de maintenir le débit de carburant injecté parfaitement constant malgré les dilatations thermiques des organes du dispositif d'injection, en rattrapant les jeux de dilatation par la commande de déplacement de l'aiguille. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de commande de déplacement de l'aiguille comprend un élément piézoélectrique ou magnétostrictif qui peut être excité indépendamment de l'élément vibratoire qui génère les oscillations de l'aiguille. L'aiguille peut avantageusement être montée à l'extrémité d'un corps de forme générale cylindrique faisant partie d'un ensemble mobile en translation à l'intérieur du boîtier d'injection. L'élément vibratoire piézoélectrique ou magnétostrictif qui engendre les oscillations de l'aiguille et le fractionnement de la nappe de carburant injecté, fait partie intégrante de cet ensemble mobile, lequel comprend également une masse d'amortissement adaptée pour définir la fréquence de résonance de l'ensemble. Dans un mode de réalisation, l'élément piézoélectrique ou magnétostrictif du moyen de commande de déplacement de l'aiguille par translation est solidaire de l'ensemble mobile. Dans un autre mode de réalisation, l'ensemble mobile comporte une partie formant piston, mobile dans une chambre de commande hydraulique alimentée en carburant sous haute pression. La chambre de commande communique avec le retour de carburant à basse pression par l'intermédiaire d'une vanne de décharge actionnée par le moyen de commande. En faisant varier la position de la vanne de décharge, on peut ainsi modifier la pression dans la chambre de commande, ce qui entraîne un déplacement du piston et de l'ensemble mobile. L'ouverture du passage d'injection du carburant peut être provoquée par un mouvement de sortie de la tête d'injection par rapport au boîtier d'injection. Dans ce cas, l'excitation de l'élément piézoélectrique ou magnétostrictif du moyen de commande provoque une action de fermeture de la vanne de décharge. En variante, l'ouverture du passage d'injection du carburant est provoquée par un mouvement de rentrée de la tête d'injection par rapport au boîtier d'injection. Dans ce cas, l'excitation de l'élément piézoélectrique ou magnétostrictif du moyen de commande provoque une action d'ouverture de la vanne de décharge. L'aiguille est généralement solidaire d'un épaulement du corps cylindrique, capable de coulisser dans un logement du boîtier d'injection en assurant une fuite de fluide très faible. Un limiteur de débit se trouve ainsi défini pour le carburant sous pression qui s'échappe à l'intérieur du boîtier d'injection vers une conduite de retour. Des conduites d'amenée du carburant à haute pression et de retour du carburant à basse pression sont avantageusement prévues dans le boîtier d'injection, par exemple dans l'épaisseur de paroi du boîtier. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: -la figure 1 représente schématiquement en coupe un premier mode de réalisation d'un dispositif d'injection de carburant conforme à l'invention; -la figure 2 est une vue en coupe analogue d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention; et -la figure 3 est une vue en coupe analogue d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention. Tel qu'il est représenté sur la figure 1, le dispositif d'injection de carburant, référencé 1 dans son ensemble, comprend une tête d'injection 2 solidaire de l'extrémité d'une aiguille 3 mobile en translation à l'intérieur d'un boîtier d'injection 4. Un élément vibratoire piézoélectrique 5 comprend un empilement de quatre anneaux céramique 6 en matériau piézoélectrique. L'aiguille 3 est solidaire d'un épaulement 7, qui prolonge en direction de l'aiguille 3 un corps cylindrique 8 dont le diamètre est adapté à la cavité interne du boîtier d'injection 4, de façon à laisser subsister un jeu entre le corps cylindrique 8 monté à l'intérieur d'une chambre 9 et la paroi du boîtier 4. Un ressort de rappel 10 agit sur le corps cylindrique 8, de façon à déplacer celui-ci dans le sens qui plaque la tête d'injection 2 sur son siège 11, c'est-à-dire ferme le passage pour l'injection du carburant. Le carburant est introduit sous haute pression par une conduite d'alimentation 12 qui traverse longitudinalement la paroi du boîtier 4 et qui aboutit dans un espace 13 subsistant entre l'aiguille 3 et un guide 14 à l'extrémité duquel se trouve défini le siège 11. Au-dessus du corps cylindrique 8, se trouve monté l'empilement de céramiques piézoélectriques 6 qui définit l'élément vibratoire 5. Audessus de l'élément vibratoire 5, se trouve montée une masse d'amortissement 15 qui présente une forme générale cylindrique de même diamètre que le corps cylindrique 8 et les différents anneaux piézoélectriques 6. L'ensemble constitué par l'aiguille 3, l'épaulement 7, le corps cylindrique 8, l'élément vibratoire 5 et la masse d'amortissement 15, constitue un ensemble mobile 4a en translation à l'intérieur du boîtier d'injection 4. A la partie supérieure de cet ensemble 4a et fixé sur la masse d'amortissement 15, se trouve monté un barreau magnétostrictif 16 qui constitue un moyen de commande de déplacement de l'ensemble 4a et donc de l'aiguille 3. A cet effet, le barreau 16 est monté à l'intérieur d'un solénoïde d'excitation 17. Le barreau magnétostrictif 16 est en outre solidaire d'un élément de blocage 18 qui assure sa fixation dans le boîtier d'injection 4. On notera que, pour permettre le montage des différents éléments constituant le dispositif d'injection 1, le boîtier 4 est en plusieurs parties. Le boîtier 4 comporte en effet une partie centrale 18 définissant la chambre 9 à l'intérieur de laquelle peut se déplacer l'ensemble 4a comprenant le corps cylindrique 8, l'élément vibratoire 5 et la masse d'amortissement 15. Au--dessus de cette partie centrale 18, se trouve monté un chapeau supérieur 19 qui est maintenu sur la partie centrale 18 au moyen d'un anneau de cerclage 20. Le chapeau supérieur 19 comporte un logement central 21 qui reçoit le solénoïde 17 et le barreau magnétostrictif 16. De plus, la paroi du chapeau supérieur 19 est percée par un conduit 22 qui est en communication avec la chambre 9 et permet le retour du carburant non-injecté à basse pression. Dans la partie basse du dispositif d'injection 1, le boîtier 4 est complété par une pièce inférieure 23 qui présente un logement central 24, à l'intérieur duquel peut se déplacer en translation l'épaulement 7. Le logement 24 définit un moyen de limitation de débit pour le carburant noninjecté qui peut s'échapper vers le haut dans le jeu subsistant entre l'épaulement 7 et le logement 24, puis en passant par la chambre 9 jusqu'à la conduite de retour 22. La conduite d'alimentation 12 du carburant sous pression présente une portion d'entrée 25 pratiquée dans un bloc latéral 26 solidaire de la portion centrale 18 du boîtier d'injection 4. En fonctionnement, le carburant sous pression est alimenté par la conduite 12. Les éléments piézoélectriques 6 sont alimentés en courant électrique par des moyens non représentés sur la figure, à haute fréquence ultrasonore, de façon à entraîner des oscillations à haute fréquence de l'aiguille 3 et de la tête d'injection 2. On notera que la tête d'injection 2 est ici réalisée sous la forme d'une bille dont la moitié environ sort à l'extérieur de son siège 11. La tête peut avoir une autre forme. Les oscillations à très haute fréquence de la tête 2 permettent un fractionnement de la nappe de carburant injecté, qui est donc pulvérisée sous la forme de très fines gouttelettes. De plus, l'alimentation en courant électrique du solénoïde d'excitation 17 entraîne la formation d'un champ magnétique à l'intérieur dudit solénoïde, et de ce fait un allongement du barreau 16 par effet magnétostrictif. Cet allongement entraîne une poussée vers le bas sur l'ensemble 4a formé par la masse d'amortissement 15, l'élément vibratoire 5, le corps cylindrique 8, l'épaulement 7 et l'aiguille 3. Ce mouvement de translation vers le bas éloigne la tête 2 de son siège 11 et permet d'augmenter le débit du carburant injecté. En alimentant indépendamment en courant électrique le solénoïde 17 d'une part, et les éléments piézoélectriques 6 d'autre part, il est possible de commander de façon totalement indépendante le mouvement de déplacement de l'aiguille 3 qui commande le débit du carburant injecté d'une part, et la fréquence des oscillations de la tête d'injection 2 d'autre part, qui commande le fractionnement de la nappe de carburant injecté. On notera que l'excitation des éléments piézoélectriques 6 engendre des oscillations de l'aiguille 3 qui peuvent être amplifiées en accordant convenablement les différentes pièces, par exemple en quart d'onde, en tenant compte de la fréquence de résonance de l'aiguille 3, de l'épaulement 7, du corps cylindrique 8 et de la masse d'amortissement 15. Grâce au dispositif de l'invention, le déplacement de l'aiguille est obtenu par le seul barreau magnétostrictif 16, tandis que le fractionnement de la nappe de carburant entraînant la pulvérisation du carburant injecté peut être optimisé par une excitation séparée. Bien que dans l'exemple illustré, on ait prévu un élément vibratoire 5 du type piézoélectrique, on comprendra que l'on puisse également envisager l'utilisation d'un élément magnétostrictif pour obtenir les mêmes oscillations. De la même manière, au lieu d'utiliser le barreau magnétostrictif 16 pour provoquer le déplacement en translation de l'aiguille 3, il serait possible d'utiliser un dispositif piézoélectrique. Le mode de réalisation illustré sur la figure 2, sur laquelle les pièces analogues portent les mêmes références, se différencie du mode de réalisation illustré sur la figure 1 par le mode d'action du barreau magnétostrictif 16. En effet, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, une partie cylindrique 27 formant piston est montée à l'extrémité supérieure de la masse d'amortissement 15. Le piston 27 est mobile dans une chambre de commande hydraulique 28 qui est alimentée en carburant sous pression par une dérivation 29 branchée sur la conduite 25 d'alimentation en carburant sous pression. Le barreau magnétostrictif 16 ainsi que le solénoïde d'excitation 17 ne sont donc pas, comme dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1, solidaires de l'ensemble mobile 4a comprenant l'aiguille 3. Au contraire, l'extrémité inférieure 30 du barreau 16 comporte une pièce de forme conique qui peut coopérer avec un siège également conique 31 formé dans le chapeau supérieur 19 et définissant un passage pour le carburant sous pression se trouvant dans la chambre de commande 28. L'ensemble comprenant l'extrémité 30 et le siège 31 constitue donc une vanne de décharge 30a pour le carburant. Lorsque la vanne de décharge 30a est ouverte, le carburant sous pression peut pénétrer dans la chambre 21 puis, par une conduite 32 communiquant avec la conduite de retour 22, être ramené dans le réservoir de carburant à basse pression. Une excitation du barreau magnétostrictif 16 par le solénoïde 17 peut, comme dans le mode de réalisation précédent, provoquer une dilatation du barreau magnétostrictif 16 entraînant un mouvement vers le bas de l'extrémité conique 30, ce qui tend à fermer la vanne de décharge 30a en diminuant le passage de fuite pour le carburant sous pression se trouvant dans la chambre de commande 28. Il en résulte une augmentation de la pression régnant dans ladite chambre 28, qui provoque une poussée sur le piston 27 et une translation vers le bas de l'ensemble mobile 4a constitué par la masse d'amortissement 15, l'élément vibratoire 5, l'épaulement 7, le corps cylindrique 8 et l'aiguille 3. Le passage d'injection du carburant se trouve donc augmenté par la descente de la tête d'injection 2. Comme dans le mode de réalisation précédent, l'empilement d'anneaux piézoélectriques 6 constituant l'élément vibratoire 5 peut être alimenté en courant électrique à très haute fréquence, ce qui permet d'animer l'aiguille 3 et la tête d'injection 2 d'un mouvement alternatif à très haute fréquence, fermant et ouvrant périodiquement l'arrivée du carburant qui est fractionné en gouttelettes très fines. Lorsque le solénoïde 17 n'est pas alimenté, le barreau 16 se rétracte, ce qui ouvre la vanne de décharge 30a et augmente le passage de fuite entre l'extrémité 30 et son siège 31. Le carburant peut alors plus facilement s'échapper de la chambre de commande hydraulique 28 pour rejoindre la canalisation de retour 22 à basse pression. Le piston 27 étant soumis à une pression moins importante, ne peut plus s'opposer à la force dirigée vers le haut exercée par le ressort de rappel 10, de sorte que l'aiguille 3 se soulève et que la tête d'injection 2 vient fermer le passage d'injection. De même que dans la première figure l'actionneur vibratoire peut être réalisé à l'aide d'un élément magnétostrictif. Dans les deux modes de réalisation illustrés sur les figures 1 et 2, la tête d'injection 2 est du type sortante . C'est par un mouvement de translation vers le bas sur les figures, de l'aiguille 3, qu'il est possible d'augmenter le débit du carburant injecté. Le mode de réalisation illustré sur la figure 3 montre au contraire une aiguille du type rentrante . L'aiguille 3 présente en effet une extrémité de forme conique 33 qui coopère avec le siège 11, réalisé ici sous de forme conique. Dans ce mode de réalisation, c'est un mouvement de translation vers le haut, sur la figure 3, de l'aiguille 3, qui permet d'augmenter l'ouverture du passage d'injection. Le ressort de rappel 10 est donc ici monté à la partie supérieure de la masse d'amortissement 15 et exerce un effort vers le bas, tendant à faire descendre l'aiguille 3 et à fermer le passage d'injection de carburant. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, sur laquelle les pièces analogues portent les mêmes références, la commande du déplacement de l'aiguille est faite par des moyens hydrauliques, comme dans le mode de réalisation de la figure 2. On retrouve donc, dans la même disposition, la pièce formant piston 27 mobile à l'intérieur de la chambre de commande hydraulique 28. Le mouvement de commande de l'aiguille 3 devant cependant être inversé, la vanne de décharge 30a est ici inversée par rapport à celle qui est utilisée dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2. Le barreau magnétostrictif 16 est solidaire, par son extrémité inférieure, d'une pièce tronconique 34 contre laquelle vient agir un ressort de rappel 35 qui s'appuie en outre sur la face supérieure du piston 27. Le ressort de rappel 35 se trouve logé dans la chambre de commande hydraulique 28. Lorsque le solénoïde d'excitation 17 est alimenté en courant électrique, le barreau magnétostrictif 16 se dilate et déplace vers le bas son extrémité conique 34, ce qui a pour effet d'ouvrir le passage défini par la vanne de décharge 30a en éloignant la pièce tronconique 34 de son siège 31. Il en résulte un débit de fuite plus important pour le carburant sous pression se trouvant dans la chambre hydraulique 28 qui s'échappe par la chambre 21 et la conduite 32 en communication avec la conduite de retour à basse pression 22. Cela entraîne une diminution de la pression dans la chambre hydraulique 28, qui permet un mouvement vers le haut du piston 27 et donc de l'aiguille 3 qui ouvre le passage d'injection par son extrémité 33. L'épaulement 7 agit comme un piston pour pousser l'ensemble 4a vers le haut. On comprendra bien entendu que le ressort de rappel 10 doit être choisi de façon à permettre ce mouvement vers le haut de l'ensemble mobile 4a comprenant le piston 27, l'aiguille 3 et les autres éléments intercalés, lors d'une diminution de la pression hydraulique dans la chambre de commande 28. Le ressort de rappel 35 permet quant à lui de stabiliser le fonctionnement de l'ensemble, mais peut éventuellement être supprimé. On comprendra que les différents moyens illustrés à partir des exemples ci-dessus pour provoquer un mouvement de translation de l'aiguille 3, pourraient chaque fois être adaptés au type de l'aiguille, qu'elle soit sortante ou rentrante. En d'autres termes, il serait possible d'adapter le barreau magnétostrictif illustré sur la figure 1 à un dispositif d'injection, tel qu'illustré sur la figure 3. C'est par exemple par une diminution de l'alimentation du solénoïde d'excitation 17 qu'il serait alors possible de provoquer une rétraction du barreau magnétostrictif, provoquant un mouvement de déplacement de l'aiguille vers le haut
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Le dispositif d'injection de carburant pour moteur à combustion interne, du type comprend une tête d'injection solidaire de l'extrémité d'une aiguille (3) mobile en translation à l'intérieur d'un boîtier d'injection (4) alimenté en carburant à haute pression et présentant un siège pour la tête d'injection, et un élément vibratoire (5) piézoélectrique ou magnétostrictif capable, lorsqu'il est excité, d'agir sur l'aiguille (3), maintenue par un ressort de rappel (10), pour la mettre en vibration, de façon que la tête d'injection coopère avec son siège pour ouvrir et fermer périodiquement un passage d'injection du carburant. Le dispositif comprend un moyen de commande (16, 17) de déplacement de l'aiguille par translation, à l'encontre du ressort de rappel (10), indépendant de l'élément vibratoire (5).
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1-Dispositif d'injection de carburant pour moteur à combustion interne, du type comprenant une tête d'injection solidaire de l'extrémité d'une aiguille (3) mobile en translation à l'intérieur d'un boîtier d'injection (4) alimenté en carburant à haute pression et présentant un siège pour la tête d'injection, et un élément vibratoire (5) piézoélectrique ou magnétostrictif capable, lorsqu'il est excité, d'agir sur l'aiguille (3), maintenue par un ressort de rappel (10), pour la mettre en vibration, de façon que la tête d'injection coopère avec son siège pour ouvrir et fermer périodiquement un passage d'injection du carburant, caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen de commande (16, 17) de déplacement de l'aiguille par translation, à l'encontre du ressort de rappel (10), indépendant de la commande de l'élément vibratoire (5). 2-Dispositif d'injection selon la 1 dans lequel le moyen de commande de déplacement de l'aiguille par translation comprend un élément piézoélectrique ou magnétostrictif. 3-Dispositif d'injection selon les 1 ou 2 dans lequel l'aiguille (3) est montée à l'extrémité d'un corps (8) de forme générale cylindrique faisant partie d'un ensemble (4a) mobile en translation à l'intérieur du boîtier d'injection (4), ledit ensemble comprenant en outre l'élément vibratoire piézoélectrique ou magnétostrictif (5) et une masse d'amortissement (15). 4-Dispositif d'injection selon la 3 dans lequel l'élément piézoélectrique ou magnétostrictif (16) du moyen de commande de déplacement de l'aiguille est solidaire de l'ensemble mobile (4a). 5-Dispositif d'injection selon la 3 dans lequel l'ensemble mobile (4a) comporte une partie formant piston(27), mobile dans une chambre de commande hydraulique (28) alimentée en carburant sous pression, ladite chambre communiquant avec le retour (22) de carburant à basse pression par l'intermédiaire d'une vanne de décharge (30a) actionnée par le moyen de commande (16, 17). 6-Dispositif d'injection selon la 5 dans lequel l'ouverture du passage d'injection du carburant est provoquée par un mouvement de sortie de la tête d'injection (2) par rapport au boîtier d'injection, l'excitation de l'élément piézoélectrique ou magnétostrictif (16) du moyen de commande provoquant une action de fermeture de la vanne de décharge (30a). 7-Dispositif d'injection selon la 5 dans lequel l'ouverture du passage d'injection du carburant est provoquée par un mouvement de rentrée de la tête d'injection (33) par rapport au boîtier d'injection (4) , l'excitation de l'élément piézoélectrique ou magnétostrictif (16) du moyen de commande provoquant une action d'ouverture de la vanne de décharge (30a). 8-Dispositif d'injection selon l'une des précédentes dans lequel l'aiguille (3) est solidaire d'un épaulement (7) du corps cylindrique (8), capable de coulisser dans un logement (24) du boîtier d'injection. 9-Dispositif d'injection selon l'une des précédentes dans lequel des conduites d'amenée (12) du carburant sous pression et de retour (22) du carburant à basse pression sont prévues dans le boîtier d'injection.
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F
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F02
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F02M
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F02M 51
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F02M 51/06
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FR2896274
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A1
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MELANGEUR DE FLUX A SECTION VARIABLE POUR TURBOREACTEUR DOUBLE FLUX D'AVION SUPERSONIQUE
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Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des mélangeurs de flux à section variable pour turboréacteur double flux à faible taux de dilution d'avion supersonique. Un turboréacteur double flux à faible taux de dilution pour avion supersonique se compose essentiellement d'un générateur de gaz à double flux (flux froid et flux chaud) se prolongeant par une tuyère qui définit un canal d'éjection des gaz. Les turboréacteurs double flux à faible taux de dilution équipant les avions supersoniques qui sont destinés au transport civil doivent respecter deux exigences: d'une part, ils doivent posséder la traînée la plus faible possible lors des phases de vol en croisières transsonique et supersonique, et d'autre part, ils doivent présenter un niveau de bruit acceptable au décollage de l'avion, les autorités de certification étant de plus en plus exigeantes face aux émissions acoustiques des turboréacteurs d'avions civils. Or, ces deux exigences sont contradictoires. En effet, la première exigence conduit à des architectures de turboréacteur à faible diamètre, tandis que la seconde exigence nécessite d'élever la poussée par augmentation du débit de gaz, ce qui amène à de grands diamètres de soufflante (et donc de turboréacteur). Une solution connue pour respecter ces exigences est l'utilisation d'un mélangeur de flux à section variable. Un tel mélangeur permet d'introduire dans le turboréacteur, lors des phases de décollage de l'avion, un flux d'air externe au turboréacteur pour le mélanger au flux gazeux issu du générateur de gaz. En effet, mélanger de l'air externe au flux gazeux issu du générateur de gaz permet d'augmenter le débit de gaz produit par le turboréacteur. Aussi, à poussées constantes, la vitesse d'éjection des gaz peut être réduite par rapport à un turboréacteur double flux dépourvu de mélangeur. Comme le bruit de jet augmente avec la vitesse d'éjection des gaz, la diminution de cette vitesse engendre une baisse importante du niveau de bruit au décollage. En pratique, l'air externe est introduit dans le turboréacteur en aval du générateur de gaz en empruntant des ouvertures réparties sur toute la circonférence de la tuyère. L'air ainsi introduit se mélange au flux gazeux issu du générateur de gaz à l'aide de guides qui s'étendent radialement au travers du canal d'éjection du flux gazeux. Ces guides sont mobiles entre une position dans laquelle ils dégagent les ouvertures et permettent le mélange (lors des phases de décollage de l'avion) et une autre position dans laquelle ils obstruent les ouvertures pour les autres phases de vol. Bien que satisfaisante, cette solution présente l'inconvénient de nécessiter un allongement important du turboréacteur afin de favoriser le mélange entre le flux d'air externe et le flux gazeux issu du générateur de gaz. Or, l'allongement du turboréacteur se fait au détriment de sa masse. En outre, il est généralement nécessaire d'avoir recours à un revêtement acoustique de la paroi interne de la tuyère d'éjection du turboréacteur de manière à absorber les fréquences sonores les plus nuisibles. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un mélangeur de flux à section variable qui permet de diminuer le niveau de bruit de jet du turboréacteur au décollage dans un encombrement réduit. Ce but est atteint grâce à un mélangeur de flux à section variable pour turboréacteur double flux d'avion supersonique, comportant une tuyère sensiblement cylindrique centrée sur un axe longitudinal du turboréacteur et destinée à être disposée concentriquement autour d'un générateur de gaz du turboréacteur, la tuyère comportant une pluralité d'ouvertures d'admission d'air externe réparties sur toute sa circonférence, débouchant dans une zone de convergence entre des flux froid et chaud issus du générateur de gaz et dans lesquelles sont montés des lobes mobiles entre deux positions ; une première position dans laquelle ils obstruent les ouvertures de la tuyère et une seconde position différente de la première dans laquelle ils dégagent lesdites ouvertures et s'étendent radialement dans la tuyère de façon à permettre une admission d'air externe au turboréacteur dans ladite zone de convergence, et dans lequel, conformément à l'invention, les lobes présentent une composante azimutale selon une même direction de façon à donner un mouvement giratoire à l'air externe admis dans la zone de convergence lorsque les lobes sont dans la seconde position. L'utilisation de lobes ayant une composante azimutale favorise considérablement le mélange entre le flux d'air externe au turboréacteur et le flux gazeux issu du générateur de gaz (mélange des flux froid et chaud). En effet, la giration de l'air qui est engendrée par cette forme particulière des lobes augmente les effets de cisaillement existants dans la zone de convergence entre les flux froid et chaud issus du générateur de gaz. Ainsi, pour des performances acoustiques identiques, il est possible de raccourcir la longueur du turboréacteur (et donc de diminuer son poids) par rapport à un turboréacteur muni d'un mélangeur classique. De même, pour une même longueur de turboréacteur, il est possible de diminuer le bruit de jet au décollage par rapport à un turboréacteur muni d'un mélangeur classique. Les lobes peuvent présenter une section transversale sensiblement en forme de U. De préférence, chaque lobe est articulé sur la tuyère à une extrémité amont par l'intermédiaire d'un pivot de rotation et est déplacé 20 dans les deux positions au moyen d'au moins un vérin. La tuyère peut comporter en outre une pluralité d'écopes pivotantes montées dans les ouvertures et reliées chacune à un lobe. L'invention a également pour objet un turboréacteur pour avion supersonique comportant un mélangeur de flux à section variable tel que 25 défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins 30 annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - les figures 1 et 2 sont des demi vues schématiques en coupe longitudinale d'un turboréacteur muni d'un mélangeur de flux à section variable selon l'invention dans ses deux positions d'utilisation ; 35 - les figures 3 et 4 sont des vues en perspective d'un lobe du mélangeur des figures 1 et 2 ; - la figure 5 est une vue en développé des lobes du mélangeur des figures 1 et 2 ; et - les figures 6 et 7 sont des vues de face du mélangeur des figures 1 et 2. Description détaillée d'un mode de réalisation Les figures 1 et 2 sont des demi vues en coupe longitudinale d'un turboréacteur double flux à faible taux de dilution pour avion supersonique. Un tel turboréacteur 2 se compose essentiellement d'un générateur de gaz 4 d'axe longitudinal X-X partiellement représenté sur les figures 1 et 2. De façon bien connue en soi, celui-ci présente une entrée d'air 6, un compresseur basse pression 8 alimentant en air pour partie un canal d'écoulement de flux froid 10 et pour une autre partie un compresseur haute-pression 12. En sortie du compresseur haute-pression 12, l'air comprimé est mélangé à du carburant dans une chambre de combustion 14 pour y être brûlé. Les gaz issus de cette combustion entraînent une turbine 16 avant d'être évacués au travers d'un canal d'écoulement de flux chaud 18. Une virole annulaire 20 sépare le canal d'écoulement de flux froid 10 du canal d'écoulement de flux chaud 18. En aval de cette virole, les flux froid et chaud se mélangent dans une zone 22 dite de convergence. Le turboréacteur comporte également une tuyère 24 sensiblement cylindrique qui est centrée sur l'axe longitudinal X-X du turboréacteur. La tuyère 24 est disposée concentriquement autour du générateur de gaz et en aval de celui-ci et définit un canal 26 d'éjection des gaz. La tuyère 24 comporte une pluralité d'ouvertures 30 d'admission d'air externe qui sont réparties sur toute sa circonférence. Ces ouvertures 30 s'ouvrent vers l'extérieur du turboréacteur et débouchent dans le canal d'éjection 26 sensiblement au niveau de la zone de convergence 22 entre les flux froid et chaud issus du générateur de gaz. Dans chacune des ouvertures 30 est monté un lobe 32 mobile entre deux positions différentes : une première position (figures 1, 3 et 6) dite de fermeture dans laquelle le lobe obstrue l'ouverture correspondante et une seconde position (figures 2, 4 et 7) dite d'ouverture dans laquelle le lobe dégage l'ouverture correspondante. La position de fermeture correspond à toutes les phases de vol de l'avion supersonique équipé du turboréacteur, sauf les phases de décollage (il s'agit par exemple des phases de vol en croisière supersonique). Dans cette position, les lobes 32 sont escamotés de façon à obstruer les ouvertures 30 de sorte qu'aucun air externe au turboréacteur n'est admis dans le canal d'éjection 26. La position d'ouverture correspond aux phases de décollage de l'avion supersonique équipé du turboréacteur. Dans cette position, les lobes 32 sont déployés afin de s'étendre radialement au travers du canal d'éjection 26. Ils servent ainsi de guides pour l'air externe au turboréacteur qui s'introduit dans le canal d'éjection 26 par les ouvertures 30 pour se mélanger aux flux froid et chaud issu du générateur de gaz. Grâce à cet apport d'air externe, le débit de gaz produit par le turboréacteur est augmenté lors du décollage de l'avion. Comme représenté sur les figures 1 et 2, dans chacune des ouvertures 30 d'admission d'air externe est également montée une écope 31 apte à pivoter autour d'un pivot de rotation 33. Chaque écope 31 est en outre reliée par une bielle 35 au lobe 32 correspondant à l'ouverture d'admission d'air externe. Ainsi, lorsque les lobes 32 se déploient en position d'ouverture (figure 2), les écopes 31 pivotent avec les lobes pour permettre l'admission d'air externe à l'intérieur du canal d'éjection 26. De même, lors de la fermeture des lobes (figure 1), les écopes 31 pivotent en sens inverse avec les lobes et masquent les ouvertures 30, empêchant ainsi l'admission d'air externe dans le canal d'éjection. Comme représenté sur les figures 3 et 4, les lobes 32 sont articulés sur la tuyère 24 à leur extrémité amont par l'intermédiaire d'un pivot de rotation 34 et sont déplacés dans leurs deux positions au moyen d'au moins un vérin 36 (par exemple, hydrauliques, pneumatiques ou électriques). La synchronisation des vérins 36 d'actionnement de tous les lobes 32 de la tuyère 24 peut être assurée au moyen d'un câble de synchronisation 38. Selon l'invention, les lobes 32 présentent une composante azimutale selon une même direction. Par composante azimutale, on entend que chaque lobe est courbé de manière à ce que son extrémité aval s'écarte du plan radial de pivotement du lobe. Cette composante azimutale qui est définie par rapport à la forme cylindrique de la tuyère 24 est particulièrement visible sur la figure 5 qui est une vue en développé des lobes 32. Sur cette figure 5, la projection des lobes sur la tuyère 24 n'est pas uniquement parallèle à l'axe longitudinal X-X : elle présente également une inclinaison 6 par rapport à celui-ci (l'angle e est non nul). A titre indicatif, l'inclinaison e peut atteindre 20 environ. Comme représenté sur la figure 5, l'inclinaison e peut être variable : par exemple, elle peut être plus importante à l'extrémité aval qu'à l'extrémité amont des lobes (en projection, les lobes peuvent être sensiblement courbes). Bien entendu, les ouvertures 30 de la tuyère 24 dans lesquelles sont montés les lobes 32 ont une forme complémentaire à la projection des lobes, c'est-à-dire que leur projection sur la tuyère présente également une inclinaison par rapport à l'axe longitudinal X-X du turboréacteur. En outre, la composante azimutale est dirigée dans une même direction pour tous les lobes 32. Ainsi, les lobes 32 sont tous vrillés selon la même direction afin de donner un mouvement giratoire à l'air externe admis dans la zone de convergence 22 lorsque les lobes sont dans la seconde position. Ce phénomène de mouvement giratoire donné par la forme particulière des lobes est particulièrement visible sur la figure 7. Sur cette figure qui représente le mélangeur en vue de face, on constate bien que l'air externe admis dans la tuyère 24 subit un mouvement de torsion dans le sens inverse de rotation des aiguilles d'une montre (bien entendu, le sens de giration de l'air pourrait être différent). Le nombre, la forme et la longueur des lobes, ainsi que leur composante azimutale et leur degré de pénétration dans la tuyère lorsqu'ils sont dans leur position d'ouverture varient selon l'application. Dans un mode de réalisation préférentiel, les lobes 32 présentent une section transversale sensiblement en forme de U (c'est-à-dire qu'ils sont des demi-cylindres). Alternativement, les lobes pourraient être des demi-cônes ou 5 des gouttières ellipsoïdales par exemple
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L'invention concerne un mélangeur de flux à section variable pour turboréacteur double flux d'avion supersonique, comportant une tuyère (24) destinée à être disposée autour d'un générateur de gaz du turboréacteur, la tuyère comportant une pluralité d'ouvertures (30) d'admission d'air externe débouchant dans une zone de convergence entre des flux froid et chaud issus du générateur de gaz et dans lesquelles sont montés des lobes (32) mobiles entre deux positions ; une première position dans laquelle ils obstruent les ouvertures (30) de la tuyère (24) et une seconde position différente de la première dans laquelle ils dégagent lesdites ouvertures et s'étendent radialement dans la tuyère (24) de façon à permettre une admission d'air externe, les lobes (32) présentant une composante azimutale selon une même direction de façon à donner un mouvement giratoire à l'air externe admis dans la zone de convergence lorsque les lobes sont dans la seconde position.
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1. Mélangeur de flux à section variable pour turboréacteur double flux d'avion supersonique, comportant une tuyère (24) sensiblement cylindrique centrée sur un axe longitudinal (X-X) du turboréacteur (2) et destinée à être disposée concentriquement autour d'un générateur de gaz (4) du turboréacteur, la tuyère (24) comportant une pluralité d'ouvertures (30) d'admission d'air externe réparties sur toute sa circonférence, débouchant dans une zone de convergence (22) entre des flux froid et chaud issus du générateur de gaz (4) et dans lesquelles sont montés des lobes (32) mobiles entre deux positions ; une première position dans laquelle ils obstruent les ouvertures (30) de la tuyère (24) et une seconde position différente de la première dans laquelle ils dégagent lesdites ouvertures (30) et s'étendent radialement dans la tuyère (24) de façon à permettre une admission d'air externe au turboréacteur dans ladite zone de convergence (22), caractérisé en ce que les lobes (32) présentent une composante azimutale selon une même direction de façon à donner un mouvement giratoire à l'air externe admis dans la zone de convergence lorsque les lobes sont dans la seconde position. 2. Mélangeur selon la 1, dans lequel les lobes (32) présentent une section transversale sensiblement en forme de U. 3. Mélangeur selon l'une des 1 et 2, dans lequel chaque lobe (32) est articulé sur la tuyère (24) à une extrémité amont par l'intermédiaire d'un pivot de rotation (34) et est déplacé dans les deux positions au moyen d'au moins un vérin (36). 4. Mélangeur selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la tuyère (24) comporte en outre une pluralité d'écopes (31) pivotantes montées dans les ouvertures (30) et reliées chacune à un lobe (32). . Turboréacteur pour avion supersonique, caractérisé en ce qu'il comporte un mélangeur de flux à section variable selon l'une quelconque des 1 à 4.
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F
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F02
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F02K
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F02K 1
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F02K 1/38,F02K 1/34,F02K 1/46
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FR2892999
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A1
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AERONEF COMPORTANT UN CARENAGE CENTRAL AJUSTEUR DE PRESSION VOILURE PAR DEFORMATIONS GEOMETRIQUES LOCALES
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L'invention est relative à un aéronef et concerne, plus particulièrement, le carénage central qui assure la jonction entre le fuselage et chaque aile de l'aéronef. Dans le secteur aéronautique, de nombreuses et permanentes recherches sont effectuées pour améliorer les performances des avions dans diverses conditions de vol (vol de croisière, vol de croisière rapide, début de descente, limites d'enveloppes de vol .). Par ailleurs, pour diverses raisons qui tiennent, par exemple, à l'augmentation de l'autonomie des avions ou bien à l'augmentation de la charge utile transportée par les avions, il peut être nécessaire de remplacer les moteurs existants des avions par des moteurs de plus grande taille. Il s'ensuit une dégradation des performances aérodynamiques des avions ainsi remotorisés. Les constructeurs aéronautiques cherchent ainsi à obtenir de meilleures performances des avions remotorisés sans toutefois remettre en cause 20 la voilure de ces derniers. A cet effet, la présente invention vise un aéronef comprenant : - un fuselage, - deux ailes auxquelles sont fixées des nacelles de moteurs et qui sont raccordées chacune latéralement au fuselage, de part et d'autre de celui-ci, 25 par un carénage central, le carénage central comportant, en correspondance avec chaque aile, deux surfaces opposées raccordées respectivement à l'extrados et à l'intrados de l'aile concernée et qui s'étendent longitudinalement le long du fuselage, caractérisé en ce qu'au moins une des deux surfaces présente au moins une 30 déformation géométrique locale qui est adaptée à générer des perturbations latérales aérodynamiques du carénage central vers l'aile en vue de contrôler l'écoulement d'air sur l'aile. En conférant localement à au moins une de ces surfaces une forme géométrique appropriée, le carénage ainsi conformé est apte à agir favorablement sur l'écoulement d'air de la voilure en générant des ondes de pression qui se propagent en direction de l'extrémité libre de l'aile concernée. Ces ondes de pression permettent de réorganiser à distance le champ de pression sur la voilure. On notera que le choix des déformations géométriques locales apportées aux surfaces du carénage permet de réduire la traînée aérodynamique de l'aéronef, sans modifier de façon significative sa masse et son coût de fabrication. Les ondes de pression générées par une ou plusieurs zones déformées de la surface considérée peuvent être, selon la nature de la ou des déformations géométriques, des ondes de détente, de compression ou une combinaison des deux. La ou les déformations géométriques locales peuvent s'étendre longitudinalement le long du fuselage. On notera que, dans l'art antérieur, sur le carénage central il n'est pas prévu de mise en forme particulière et, généralement, les surfaces formant l'enveloppe du carénage ont une courbure longitudinale générale très faible et régulière, voire une courbure nulle. L'invention prévoit au contraire de conférer à au moins une des surfaces du carénage une courbure plus prononcée que dans l'art antérieur sur 25 une ou plusieurs zones de la surface concernée. Cette courbure est principalement formée suivant une direction longitudinale le long du fuselage (courbure principale) et, de façon secondaire, suivant une direction transversale correspondant à la hauteur du fuselage (courbure secondaire). 30 Selon une caractéristique, ladite au moins une déformation géométrique locale se traduit par une diminution du rayon de courbure local d'au moins une zone de la surface considérée...DTD: Au contraire, en l'absence de l'invention, le rayon de courbure local (tout le long de la surface) a une valeur très élevée, voire infinie, lorsque la courbure longitudinale générale de la surface est très faible, voire nulle. Selon une caractéristique, ladite au moins une déformation géométrique locale a une localisation et une amplitude qui dépendent notamment de paramètres aérodynamiques de l'aéronef. Ainsi, pour obtenir l'effet recherché sur l'écoulement d'air sur la voilure, il est préférable de tenir compte de ces paramètres pour conformer localement la ou les surfaces concernées du carénage. Selon une caractéristique, les paramètres aérodynamiques sont ceux relatifs au fuselage, aux ailes, aux nacelles de moteurs et la vitesse de l'aéronef. Selon une caractéristique, la déformation géométrique locale prend la forme d'une convexité locale, qui permet de créer une onde de détente dans l'écoulement. Selon une caractéristique, la convexité prend la forme d'une bosse. Selon une caractéristique, la déformation géométrique locale prend la forme d'une concavité locale, qui permet de créer une onde de compression dans l'écoulement. Selon une caractéristique, la concavité prend la forme d'un creux. Selon une caractéristique, le creux est formé par deux portions de surface inclinées qui se rejoignent au fond du creux dans une zone à rupture de pente. Selon une caractéristique, au moins une des deux surfaces présente plusieurs déformations géométriques locales successives qui s'étendent le long 25 du fuselage, alternant localement convexité et concavité. En agençant successivement plusieurs convexité et concavité, on réalise ainsi un contrôle fin de l'écoulement sur la voilure qui permet de s'adapter au mieux aux caractéristiques de la voilure et aux contraintes de fabrication. Selon une caractéristique, ladite au moins une déformation 30 géométrique locale est réalisée sur la surface raccordée à l'extrados de l'aile. La modification du carénage supérieur est particulièrement adaptée au réglage de la zone supersonique de l'extrados de l'aile. Selon une caractéristique, ladite au moins une déformation géométrique locale est réalisée sur la surface raccordée à l'intrados de l'aile. La modification du carénage inférieur est particulièrement adaptée au réglage des gradients de pression sur l'intrados de l'aile. Selon une caractéristique, le carénage central comporte un assemblage d'une pluralité d'éléments de structure ayant chacun une portion de surface, chacune des surfaces opposées du carénage central en correspondance avec chaque aile étant formée par un ensemble de portions de surface d'éléments de structure agencées les unes à côté des autres. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue générale schématique d'un aéronef selon l'invention ; la figure 2 est une vue schématique d'un carénage central d'un aéronef ; la figure 3 est une vue schématique partielle montrant l'assemblage des éléments de structure constitutifs du carénage ; les figures 4a, 4b et 4c illustrent en vue de dessus trois exemples de géométries possibles pour l'intersection fuselage/voilure de l'aéronef de la figure 1 ; les figures 5a et 5b illustrent respectivement la répartition des champs de pression sur la voilure sans l'invention et avec l'invention ; les figures 6a et 6b son des vues schématiques partielles respectives de dessus et en perspective de l'interface fuselage/voilure sur un aéronef de type A340, sans mise en forme géométrique particulière de cette dernière ; les figures 6c et 6d sont des vues schématiques partielles respectives de dessus et en perspective de l'interface des figures 6a et 6b, avec la mise en forme géométrique selon l'invention illustrée sur la figure 4a ; les figures 7a et 7b sont des vues schématiques partielles respectives de dessus et en perspective de l'interface fuselage/voilure d'un aéronef de type A380, sans mise en forme géométrique particulière ; les figures 7c et 7d sont des vues schématiques partielles respectives de dessus et en perspective de l'interface fuselage/voilure des figures 7a et 7b respectivement, avec une mise en forme géométrique selon l'invention illustrée sur la figure 4b ; La figure 7e représente de façon schématique partielle en vue de dessus le profil des éléments de structure constituant le carénage ; les figures 8a et 8b sont des vues schématiques partielles respectives de dessus et en perspective d'une interface fuselage/voilure d'un aéronef de type A320, sans mise en forme géométrique particulière ; les figures 8c et 8d sont des vues schématiques partielles respectives de dessus et en perspective de l'interface fuselage/voilure des figures 8a et 8b respectivement, avec la mise en forme selon l'invention illustrée sur la figure 4c. Comme représenté à la figure 1 et désigné par la référence générale 20 notée 10, un aéronef selon l'invention comprend un fuselage 12 dont la voilure comprend deux ailes latérales 14, 16 qui sont raccordées chacune latéralement au fuselage, de part et d'autre de celui-ci, par une interface fuselage/voilure. Des nacelles de moteurs sont fixées aux ailes 14, 16 et, par exemple, une nacelle de moteur 18 est assujettie à chaque aile, comme représenté sur la 25 figure 1. L'interface fuselage/voilure comprend une interface mécanique structurelle (non représentée sur les figures) qui est recouverte par une interface aérodynamique constituée du carénage central 20. Le carénage central 20 est constitué par un assemblage d'une pluralité 30 d'éléments de structure formant des plaques ou panneaux disposés de façon jointive et rivetés ou boulonnés sur l'interface mécanique structurelle sous-jacente et qui confèrent à l'ensemble une forme de coque (figure 2). 15 Le carénage central des figures 1 et 2 comporte deux parties 22, 24 qui sont respectivement en correspondance avec les ailes 14, 16. Dans la partie gauche 22 et la partie droite 24 sont aménagées respectivement deux ouvertures 26 et 28 pour le raccordement de chacune des deux ailes 14, 16. Chaque partie du carénage central en correspondance avec une aile comporte deux surfaces opposées, l'une supérieure 30 pour la partie 22, 32 pour la partie 24, et l'autre inférieure 34 pour la partie 22, 36 pour la partie 24, et qui sont raccordées respectivement à l'extrados et à l'intrados de l'aile concernée. Comme représenté sur la figure 2, les éléments de structure formant le carénage central ont chacun une portion de surface formant une partie d'une surface du carénage. Plus particulièrement, chacune des surfaces opposées supérieure et inférieure de chaque partie 22, 24 du carénage central est formée par un ensemble de portions de surface des éléments de structure précités, ces portions de surface étant agencées les unes à côté des autres de manière à constituer une surface lisse de l'interface aérodynamique. Ainsi, sur la figure 2, la surface supérieure 30 comporte les éléments de structure jointifs 30a, 30b, 30c, tandis que la surface inférieure 34 comporte les éléments de structure jointifs 34a, 34b, 34c, 34d. Sur la figure 3, on a représenté de façon partielle un élément de structure 40 (panneau) constitutif de la surface supérieure 30 et qui est monté sur le fuselage 12 en correspondance avec l'aile 40. Des supports de fixation en forme d'équerre 42, 44 solidaires du fuselage et en attente de réception d'un autre élément de structure du carénage central sont également représentés. Les supports de fixation sont aussi visibles en figure 2. La surface supérieure de chaque carénage central, à savoir celle qui est en contact avec l'extrados de la voilure, et la surface inférieure de ce dernier, celle qui est en contact avec l'intrados de la voilure, présentent de façon classique dans l'art antérieur une courbure générale très faible et régulière, voire nulle sur certains aéronefs. L'invention prévoit de mettre en forme l'une et/ou l'autre de ces surfaces en conférant de façon locale à une ou plusieurs zones de la surface considérée une ou plusieurs déformations géométriques qui s'étendent, par exemple, longitudinalement le long du fuselage. La ou les déformations géométriques locales de la ou des surfaces sont adaptées à générer des perturbations latérales aérodynamiques qui sont susceptibles de se déplacer en partant du carénage central en direction du bout de l'aile concernée, ceci en vue de contrôler l'écoulement d'air sur l'aile. L'ajout de formes volumiques latérales sur chaque carénage central, que ce soit par ajout d'éléments de structure conformés sur les éléments de structure existants du carénage central, ou par remplacement de l'un ou plusieurs de ces derniers par des éléments de structure conformés, permet de contrôler l'écoulement d'air sur la voilure, ainsi que de contrôler des interférences qui sont susceptibles de se produire, par exemple, en cas de remotorisation (moteur de plus grande taille, moteur à fort taux de dilution, augmentation de l'autonomie et/ou de la charge utile transportée par l'aéronef). La modification de la géométrie du carénage central de jonction entre le fuselage et la voilure conforme à l'invention permet d'ajuster la pression de l'air sur la voilure, notamment en améliorant le champ de pression qui se développe sur l'extrados et/ou l'intrados de la voilure selon la partie du carénage concernée par la mise en forme (partie supérieure et/ou inférieure). Ainsi, la modification de la géométrie locale de l'une ou des deux surfaces opposées de chaque partie 22, 24 du carénage central qui sont raccordées respectivement à l'extrados et à l'intrados de la voilure permet, notamment, d'améliorer l'écoulement d'air sur l'aile en cas de forte interférence entre l'aile, la ou les nacelles de moteurs et le fuselage. L'invention permet notamment d'améliorer les performances aérodynamiques de l'avion dans différentes conditions de vol (croisière, croisière rapide, début de descente, limite d'enveloppe de vol) et également d'améliorer la flexibilité de l'avion pour des nombres de Mach élevés. On notera que les éléments formant les surfaces supérieure et inférieure opposées de chaque partie 22, 24 du carénage peuvent être réalisés dans un matériau susceptible d'être déformé en vol par des actionneurs afin d'adapter l'efficacité de l'invention à une large gamme de conditions de vol. La déformation est alors induite par un déplacement de la surface ou d'une portion de celle-ci. La ou les déformations géométriques locales apportées aux surfaces du carénage peuvent ainsi être réalisées de façon dynamique et adaptée (en 5 temps réel) en fonction des conditions de vol et de l'effet recherché. Chaque déformation géométrique locale est caractérisée par sa forme qui sera détaillée ci-dessous, ainsi que par sa localisation sur la surface, le long du fuselage (par exemple, par rapport au bord d'attaque de l'aile) et par son amplitude. 10 La localisation et l'amplitude des formes géométriques conférées localement à la surface dépendent notamment de paramètres aérodynamiques de l'aéronef. Ces paramètres sont notamment la vitesse de l'aéronef et les paramètres relatifs au fuselage, à la voilure et aux moteurs. 15 Lorsque l'on regarde en vue de dessus le profil de la surface du carénage central raccordée à l'extrados de l'aile, trois types de formes géométriques sont envisagés comme représenté en trait plein sur les figures 4a, 4b et 4c. On notera que sur ces figures, l'avant de l'aéronef est situé sur la 20 gauche du dessin, tandis que l'arrière est situé sur la droite. Les singularités géométriques locales apportées à l'une et/ou à l'autre des deux surfaces opposées du carénage central se traduisent par une diminution du rayon de courbure local de la surface considérée. Les formes représentées sur les figures 4a-c correspondent aux 25 courbures principales des déformations géométriques envisagées, les courbures secondaires transversales étant agencées perpendiculairement au plan des figures (suivant la hauteur du fuselage) et étant de plus faible ampleur que celle des courbures principales. La forme géométrique locale illustrée sur la figure 4a prend l'allure 30 d'une convexité locale telle qu'une bosse qui s'étend de façon principale longitudinalement le long du fuselage (courbure principale) et, de façon moins prononcée, suivant une direction perpendiculaire au plan de la figure (courbure secondaire). Une telle mise en forme locale de la surface est apte à créer des perturbations latérales se propageant du carénage central vers le bout de l'aile et 5 qui prennent la forme d'ondes de détente de l'écoulement. On a également représenté sur la figure 4a en pointillés le profil de la surface du carénage central en vue de dessus en l'absence de l'invention. Comme représenté sur la figure 4b, une autre forme géométrique possible revêt l'allure d'une concavité locale qui prend, par exemple, la forme d'un 10 creux s'étendant principalement en suivant la direction longitudinale du fuselage (courbure principale) et, de façon secondaire, suivant une direction perpendiculaire au plan de la figure (courbure secondaire). Une telle déformation géométrique locale est apte à créer des perturbations latérales se propageant du carénage central vers le bout de l'aile et 15 qui prennent la forme d'ondes de compression de l'écoulement initiant un choc faible. Sur cette figure, on a également représenté en pointillés le profil de la surface du carénage central en vue de dessus en l'absence de l'invention. Plus particulièrement, le creux est formé par deux portions de surface 20 inclinées qui se rejoignent au fond du creux dans une zone à rupture de pente. On notera d'ailleurs qu'une telle géométrie a l'allure d'une rampe et que la concavité locale peut comporter ou non une cassure au fond de celle-ci. II est en effet possible que le fond du creux ne comporte pas de zone à rupture de pente et soit en forme de cuvette. 25 La simplicité de la mise en oeuvre industrielle permet de décider s'il est préférable d'avoir une rupture de pente nette (coïncidant, par exemple, à une jointure entre deux panneaux constituant des éléments de structure du carénage), ou s'il est préférable d'insérer un petit rayon de raccord entre les deux zones présentant des pentes différentes pilotées par l'adaptation aérodynamique (par 30 exemple, dans le cas d'un panneau structural unique intégrant les deux zones à pentes différentes). Sur la figure 4c, on a représenté plusieurs déformations géométriques locales successives s'étendant le long du fuselage et qui alternent localement convexité et concavité. Les déformations ont une ampleur moins prononcée dans une direction perpendiculaire au plan de la figure. Plus particulièrement, la forme géométrique illustrée sur la figure 4c comprend la succession d'une première convexité, d'une concavité et d'une seconde convexité. De telles modifications géométriques locales de la surface de carénage central sont aptes à créer des perturbations latérales du type ondes de détente ou 10 ondes de compression isentropiques. On notera que d'une façon générale les déformations géométriques proposées sur les figures 4a-c se traduisent par une forte variation de courbure locale et, plus particulièrement, par une forte diminution du rayon de courbure local (suivant une vue en section longitudinale du carénage) par rapport au rayon 15 de courbure élevé généralement adopté dans l'art antérieur pour les surfaces latérales opposées du carénage. Par ailleurs, toute autre combinaison de convexité et de concavité est également envisageable en fonction du but poursuivi : une seule convexité suivie d'une concavité, ou l'inverse, deux concavités encadrant une convexité ... 20 Les figures 5a et 5b illustrent respectivement sur l'extrados d'une aile la répartition des champs de pression délimités par des lignes isobares, sans l'invention et avec l'invention. On notera que les zones de faible pression sont celles colorées en foncé et celles de forte pression sont colorées en clair. 25 Ainsi, en l'absence de l'invention, sur la figure 5a on observe en vis-à-vis de la nacelle moteur 41 une zone 43 formant un réseau de lignes isobares serrées correspondant à un fort gradient de pression. Une telle zone est donc le siège de phénomènes de dépression et de compression avec des taux élevés ce qui est pénalisant car générateur de traînée 30 de choc. Sur la figure 5b on a mis en forme de façon spécifique le flanc supérieur du carénage (parties 22 et 24) au moyen de déformations géométriques appropriées du type de celles illustrées sur la figure 4c afin de créer successivement une onde de détente 45, une onde de compression 46 et une onde de détente 47 dans l'écoulement d'air sur la voilure. Ces ondes de pression (fluctuations de pression et de dépression) se propagent latéralement par rapport à la direction longitudinale du fuselage, du carénage vers l'extrémité de l'aile au sein des zones de vitesse supersonique existant sur l'extrados de la voilure. Ces ondes de pression interagissent avec l'écoulement de la voilure tout d'abord à faible distance du carénage : la première onde de détente 45 et l'onde de compression 46 contribuent à augmenter la pression locale dans la zone 49a jusqu'à obtenir un choc faible et la seconde onde de détente 47 contribue à réduire le gradient de pression dans la zone 49b. Les phénomènes ayant pris naissance dans les zones 49a et 49b se propagent dans le sens de l'envergure, permettant ainsi de contrôler l'écoulement de la voilure en réorganisant, à distance du carénage, le gradient de pression sur la voilure et notamment dans la zone 43. On notera qu'en fonction du type de déformations géométriques, de leur nombre, de leur localisation et de leur amplitude, il est possible de générer des ondes de pression adaptées qui vont agir sur la voilure à la distance souhaitée par rapport au carénage, en ajustant le champ de pression (réorganisation des lignes de pression) de façon appropriée par rapport au but recherché. Plus particulièrement, la réorganisation du champ de pression dans la zone 43 en vis-à-vis de la nacelle moteur se traduit par une dilatation des lignes de pression dans cette zone afin d'y réduire le gradient de pression et par une redistribution spatiale de ces lignes de pression. Ainsi, deux petits réseaux 48a et 48b de lignes de pression moins serrées qu'auparavant apparaissent dans cette zone et sont le siège de deux petites augmentations de pression successives là où, auparavant, régnait un fort gradient de pression. II s'ensuit une diminution de la traînée d'onde de l'aéronef. On réduit ainsi significativement les perturbations engendrées par l'interaction entre les nacelles de moteurs (en cas de remotorisation) et la surface du carénage central et qui, en l'absence de l'invention, affecteraient le comportement de l'aile dans sa partie supersonique. On notera que l'allure de la répartition des lignes de pression d'écoulement sur la voilure en l'absence d'invention, ainsi que les contraintes de fabrication et de maintenance, pilotent le choix de la géométrie locale du carénage parmi les différents types illustrés aux figures 4a-c. Les figures 6a et 6b représentent un aéronef de type A340-500/600 sur lequel aucune mise en forme particulière du profil de la surface du carénage (vu de dessus) n'est effectuée. La figure 6b illustre, selon une vue en perspective, l'interface fuselage/voilure qui ne révèle aucune courbure particulière. On notera qu'en cas de remotorisation de l'aéronef avec une telle interface, les recompressions par choc situées sur l'extrados de la voilure s'avèrent violentes et génèrent de la traînée. Les figures 6c et 6d illustrent l'adjonction d'une convexité locale 50 (du type représenté à la figure 4a) à la surface du carénage central dans la partie gauche de la figure, à savoir à proximité du bord d'attaque de la voilure. Cette convexité locale prend la forme d'une bosse qui s'étend le long du fuselage, comme le montrent les figures, et qui possède également une extension latérale (amplitude) en direction du bout d'aile (figure 6c) et une extension verticale suivant la hauteur du fuselage (figure 6d). La bosse 50 représentée sur les figures 6c et 6d prend naissance au voisinage du bord d'attaque, se prolonge dans le sens de l'écoulement (en suivant la direction longitudinale du fuselage) et prend fin au voisinage du raccord entre la partie fixe de la voilure et des volets (partie droite de la figure 6c). On notera que l'amplitude maximale de la bosse est comprise entre 25 % et 35 % de la corde de l'emplanture de l'aile, valeur qui est ajustable en fonction des écoulements d'air sur la voilure. On notera que la corde de l'emplanture de l'aile est illustrée sur la 30 figure 5a et désignée par la référence "c". L'extension de la bosse en direction du bout d'aile (amplitude) est par exemple de 600 mm, étant entendu que cette valeur est ajustable en fonction des écoulements d'air sur la voilure. Cette déformation géométrique locale de la surface du carénage central a été, par exemple, introduite par apport d'éléments de structure (panneaux du type de celui représenté à la figure 3) conformés de manière adaptée et permet d'ajuster la pression d'air sur la voilure en générant des ondes de détente se propageant en direction du bout d'aile. Ces ondes interagissent de façon contrôlée avec les ondes de pression du champ de pression régnant sur la voilure, dans l'espace qui l'environne et qui est perturbé par l'interaction entre les nacelles de moteurs et la voilure. Cette interaction provoque une modification avantageuse de la topologie du champ de pression et donc un contrôle de cette dernière. Sur les figures 7a et 7b, on a représenté le carénage central d'un aéronef de type A380, sans mise en forme particulière de sa surface en contact avec l'extrados de l'aile. On notera qu'en vue de dessus la surface présente une courbure générale très faible, voire nulle. Comme représenté sur les figures 7c et 7d, la surface du carénage 20 central a été modifiée par l'adjonction d'un système d'ajustement de pression sur la voilure d'un type particulier qui est celui représenté à la figure 4b. Plusieurs éléments de structure (panneaux de la figure 3) ont été rapportés sur la surface supérieure existante du carénage central représenté à la figure 7a, afin d'introduire localement une concavité 52 dans le profil de cette 25 surface. On notera que les éléments de structure dont la paroi extérieure comporte une pente ou une portion de pente, voire la concavité toute entière, peuvent également constituer eux-mêmes les éléments de structure constitutifs de la surface supérieure et/ou inférieure de chaque partie du carénage, tels que le 30 panneau de la figure 3. La concavité 52 se traduit en particulier par un creux avec rupture de pente entre deux portions de surface, la pente de la portion de surface placée du côté du bord d'attaque formant, par exemple, un angle de 0 , tandis que la pente de la portion de surface située du côté du bord de fuite forme, par exemple, un angle de 5 . Le creux défini par la rupture de pente nette de plusieurs degrés est disposé longitudinalement le long du fuselage, en partant du bord d'attaque, à une distance située entre 20 % et 35 % de la corde de l'emplanture de l'aile. On notera que cette valeur, ainsi que les valeurs des pentes des deux surfaces formant la concavité, sont ajustables en fonction de la vitesse locale de l'écoulement sur la voilure. On a représenté sur la figure 7e (vue en section longitudinale du carénage) trois panneaux structuraux 52a-c agencés de manière fixe côte à côte le long du fuselage afin de conférer à la surface supérieure du carénage central le profil souhaité (creux 52 avec rupture de pente). Sans cette configuration, le creux est formé à la limite entre les deux panneaux adjacents 52a et 52b. Comme représenté sur les figures 8a et 8b, un carénage central d'unaéronef de type A320 ne comporte pas de mise en forme particulière de sa surface reliée à l'extrados de la voilure. On notera également que cette surface présente une courbure générale très faible et régulière, voire nulle. Le système d'ajustement de pression d'air sur la voilure selon l'invention prévoit d'aménager sur la surface supérieure du carénage central une alternance de convexités et de concavités locales, par exemple, une succession constituée d'une première bosse 54, d'un creux 56 et d'une seconde bosse 58 telle que représentée sur la figure 4c. La première bosse 54 prend naissance au voisinage du bord d'attaque et la deuxième 58 se termine en suivant le sens de l'écoulement (suivant une direction longitudinale s'étendant le long du fuselage) au voisinage du raccord entre la partie fixe de la voilure et les volets. Plus particulièrement, la première bosse 54 a un maximum d'amplitude situé entre 5 % et 10 % de la corde de l'emplanture en partant du bord d'attaque, tandis que la deuxième bosse 58 possède un maximum d'amplitude situé entre 20 % et 30 % de la corde de l'emplanture. Ces deux bosses 54 et 58 sont séparées par un creux 56 sans rupture de pente dans cet exemple. Le creux est agencé à une distance située entre 10 % et 20 % de la corde de l'emplanture de l'aile en partant du bord d'attaque. On notera que l'ordre de grandeur de l'extension latérale (amplitude) des bosses en direction du bout d'aile est, par exemple, de 100 mm pour la première bosse 54 et de 400 mm pour la deuxième bosse 58. Par ailleurs, les valeurs concernant la localisation des bosses et du creux, ainsi que leur extension en direction du bout d'aile sont ajustables en fonction des écoulements d'air sur la voilure et, notamment, de la vitesse locale de l'écoulement d'air sur cette dernière et des contraintes locales de fabrication et de maintenance. L'invention permet, sans remettre en cause la conception de la voilure, d'agir à distance sur l'écoulement supersonique de cette dernière en introduisant localement une ou plusieurs déformations géométriques locales de la ou des surfaces régulières de chaque carénage central respectivement en contact avec l'extrados et l'intrados de l'aile concernée
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L'invention concerne un aéronef (10) comprenant :- un fuselage (12),- deux ailes (14, 16) auxquelles sont fixées des nacelles de moteurs et qui sont raccordées chacune latéralement au fuselage, de part et d'autre de celui-ci, par un carénage central, le carénage central (18, 20) comportant, en correspondance avec chaque aile, deux surfaces opposées raccordées respectivement à l'extrados et à l'intrados de l'aile concernée et qui s'étendent longitudinalement le long du fuselage,caractérisé en ce qu'au moins une des deux surfaces présente au moins une déformation géométrique locale (50 ; 52 ; 54, 56, 58) qui est adaptée à générer des perturbations latérales aérodynamiques du carénage central vers l'aile en vue de contrôler l'écoulement d'air sur l'aile.
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1. Aéronef (10) comprenant : - un fuselage (12), - deux ailes (14, 16) auxquelles sont fixées des nacelles de moteurs et qui sont raccordées chacune latéralement au fuselage, de part et d'autre de celui-ci, par un carénage central, le carénage central (18, 20) comportant, en correspondance avec chaque aile, deux surfaces opposées raccordées respectivement à l'extrados et à l'intrados de l'aile concernée et qui s'étendent longitudinalement le long du fuselage, caractérisé en ce qu'au moins une des deux surfaces présente au moins une déformation géométrique locale (50 ; 52 ; 54, 56, 58) qui est adaptée à générer des perturbations latérales aérodynamiques du carénage central vers l'aile en vue de contrôler l'écoulement d'air sur l'aile. 2. Aéronef selon la 1, caractérisé en ce que ladite au moins une déformation géométrique locale comprend une courbure principale qui s'étend longitudinalement le long du fuselage et une courbure secondaire qui s'étend transversalement suivant la hauteur du fuselage. 3. Aéronef selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite au moins une déformation géométrique locale se traduit par une diminution du rayon de courbure local d'au moins une zone de la surface considérée. 4. Aéronef selon la là 3, caractérisé en ce que ladite au moins une déformation géométrique locale a une localisation et une amplitude qui dépendent notamment de paramètres aérodynamiques de l'aéronef. 5. Aéronef selon la 4, caractérisé en ce que les paramètres aérodynamiques sont ceux relatifs au fuselage, aux ailes, aux nacelles de moteurs et la vitesse de l'aéronef. 6. Aéronef selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la déformation géométrique locale prend la forme d'une convexité locale (50). 7. Aéronef selon la 6, caractérisé en ce que la convexité prend la forme d'une bosse. 8. Aéronef selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la déformation géométrique locale prend la forme d'une concavité locale (52). 9. Aéronef selon la 8, caractérisé en ce que la concavité prend la forme d'un creux. 10. Aéronef selon la 9, caractérisé en ce que le creux est formé par deux portions de surface inclinées qui se rejoignent au fond du creux dans une zone à rupture de pente. 11. Aéronef selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'au moins une des deux surfaces présente plusieurs déformations géométriques locales successives (54, 56, 58) qui s'étendent le long du fuselage, alternant localement convexité et concavité. 12. Aéronef selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que ladite au moins une déformation géométrique locale est réalisée sur la surface raccordée à l'extrados de l'aile. 13. Aéronef selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que ladite au moins une déformation géométrique locale est réalisée sur la surface raccordée à l'intrados de l'aile. 14. Aéronef selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le carénage central comporte un assemblage d'une pluralité d'éléments de structure ayant chacun une portion de surface, chacune des surfaces opposées du carénage central en correspondance avec chaque aile étant formée par un ensemble de portions de surface d'éléments de structure agencées les unes à côté des autres.
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B
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B64
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B64C
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B64C 23,B64C 7
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B64C 23/00,B64C 7/00
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FR2899887
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A1
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UN APPAREIL ELEVATOIRE DE CONTENEUR
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Domaine technique L'objet de cette invention concerne un appareil de 5 levage de containers. Technique actuelle Les appareils actuels élévatoire de conteneur comportent généralement une grue, un chariot roulant 10 ainsi qu'un dispositif d'entraînement, qui dirige le mouvement horizontal du chariot. Il existe aussi une benne suspendue au chariot par câble qui a pour fonction de saisir le container et de le déplacer en mouvant le chariot, alors qu'il n'y a pas moyen de connaître la 15 nature des objets contenus dans le container. Pour qu'un appareil de détection par formation d'image fasse son travail, il faut au préalable construire un immeuble au sol servant d'objet de dissimulation, avec à l'intérieur le dispositif lui-même, et, par la suite, déplacer le 20 container dans l'immeuble avec un instrument de transfert. Il n'est donc pas possible d'effectuer la détection éviter le transport par container de matières radioactives comme des matériaux nucléaires au moment même du montage. Ainsi, aussi bien de l'espace 25 supplémentaire de construction que du temps supplémentaire de détection est nécessaires, si l'on veut que le travail puisse s'effectuer dans des zones bien animées comme les ports. 30 L'objet de l'invention Cette invention fournit un appareil élévatoire de conteneur qui résout le problème technique chez les appareils élévatoire actuels qui ne sont pas capables de détecter le risque de l'existence de matières 35 radioactives. Pour résoudre ce problème, la méthode adoptée est la suivante : 2 On construit un nouvel élévatoire de conteneur , qui comporte une grue, un chariot roulant, un appareil d'entraînement dirigeant le mouvement horizontal du chariot ainsi qu'une benne suspendue par câble à ce dernier qui permet d'empoigner le container et de le déplacer en déplaçant le chariot et, de manière caractéristique, dispose d'un détecteur de rayons radioactifs, ce qui permet de réaliser des examens radiographiques sur les objets à l'intérieur des conteneurs. L'appareil de détection ainsi dit comprend un cadre de support et un support du détecteur. Le cadre support s'accorde en forme avec la benne et est suspendu verticalement par un câble à cette dernière. Le support du détecteur dans lequel on met l'appareil de détection par rayon radioactif est fixé sur un côté du cadre de support. Il y a aussi des rails de mouvement sur les côtés du cadre de support permettant au support de détecteur de se déplacer au long du rail et ainsi du cadre de support. En outre, il existe un système de formation d'image, qui comporte en plus du détecteur une source de diffusion de rayons installée sur l'autre côté du cadre de support et en face du détecteur, capable de se déplacer au long d'un rail équipé de la même façon que celui du détecteur. Ainsi, sur les deux côtés du cadre de support, le support du détecteur et la source de diffusion radioactive peuvent effectuer des déplacements simultanés, faisant en sorte que des images soient formées par ordinateur selon les données obtenues du le balayage de la source de diffusion radioactive. Un appareil de repérage est aussi installé sur le cadre de support dirigeant la benne et le cadre de support vers un point unique. Cette technique, grâce à son dispositif de détection par rayons, permet de réaliser un examen au cours élévatoire sur la nature des objets contenus dans le 3 conteneur et sur leur dangerosité radioactive, ce qui est non réalisable chez les dispositifs élévatoires actuels. En plus, la disposition de la source de diffusion de rayons en même temps du système de formation d'image par ordinateur permettra la figuration des objets à l'intérieur des containers par le traitement des données du balayage pendant le levage de conteneur, ce qui réduit largement un besoin d'espace et de temps, surtout dans le cas où les examens seraient effectués dans les zones animées comme les ports. Explication des figures illustratives Figure 1 : Illustration de trois dimensions de l'application de cette invention (exemple 1). Figure 2 : Illustration de la structure horizontale lorsque l'appareil de formation d'image et la benne pour conteneurs sont mis en ensemble (exemple 1). Figure 3 : Illustration de la structure verticale lorsque l'appareil de formation d'image et la benne pour conteneurs sont mis en ensemble (exemple 1). Figure 4 : Illustration de la structure horizontale lorsque l'appareil de formation d'image et la benne pour conteneurs sont séparés (exemple 1). Figure 5 : Illustration de la structure verticale 25 lorsque l'appareil de formation d'image et la benne pour conteneurs sont séparés (exemple 1). Figure 6 : Illustration à trois dimensions de l'application de cette invention (exemple 2). Figure 7 : Illustration de la structure verticale 30 lorsque l'appareil de formation d'image et la benne pour conteneurs sont mis en ensemble (exemple 2). Application concrète Exemple d'application 1 35 En référence à la figure 1, on voit un appareil élévatoire pour conteneurs, qui comporte la grue (1), un chariot en dessus (2) et un appareil d'entraînement dirigeant le mouvement horizontal de ce dernier, une benne (3) qui est suspendue au chariot (2) par un câble (9) et qui saisit le conteneur et le déplace en mouvant le chariot. Sur le chariot, il y a un appareil de détection de rayons, comme dans les figures 2 et 3, qui examine les objets contenus dans le conteneur en même temps du déplacement de conteneur. Cet appareil de détection comporte un cadre de support (4), un support du détecteur (5), un appareil d'entraînement (8). Le cadre de support (4) s'accorde en forme avec la benne (3) et est suspendu au chariot (2) par un câble (10). Il y a des rails de mouvement (41) aux deux côtés du cadre de support (4), sur lesquels est installé le support de détecteur (5) qui peut se déplacer au long des rails par l'entraînement de l'appareil d'entraînement (8). Le cadre de support est aussi équipé d'un système de repérage (7) qui permet de mettre en semble la benne (3) et le cadre de support (4). Il est également possible de fusionner la benne (3) et le cadre de support (4) en un tout. Voici en dessous une illustration du processus de travail dans le cas d'un déchargement de navire : 1. Le détecteur est suspendu à certaine hauteur, la benne continue à descendre, saisi le conteneur et commence par la suite son ascension, tel que l'illustration des figures 4 et 5. 2. La benne continue son ascension jusqu'à la position du détecteur de rayons. En suite, à l'aide de l'appareil de repérage, ces deux systèmes se déplacent simultanément, tandis que le détecteur commence son travail. 3. Le résultat d'examen du détecteur sera transmis au réseau informatique et par la suite enregistré dans la base de données de la douane. L'examen s'achève de suite. Exemple d'application 2 Comme l'illustration des figures 6 et 7, par rapport à l'exemple d'application 1, on ajoute un système de formation d'image. A cet effet, on installe un support du détecteur (5) sur un côté du cadre de support ainsi qu'une source de diffusion de rayons (6) en face sur l'autre côté. Le support du détecteur (5) et la source de diffusion de rayons (6) peuvent se déplacer simultanément grâce à l'entraînement de l'appareil d'entraînement 8 au long des rails qui sont installés aux deux côtés du cadre. Des images seront formées par ordinateur selon les données fournies par le balayage sur la source de diffusion de rayons. Les repères correspondent respectivement à : 1 ) la grue, 2) le chariot, 3) la benne, 4) le cadre de support, 41) les rails de mouvement, 5) le support du détecteur, 6) la source de diffusion de rayons, 7) l'appareil de repérage, 8) l'appareil d'entraînement, 9) le câble de suspension, 10) le câble
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L'objet de cette invention concerne un appareil élévatoire de conteneur. Cet appareil comprend une grue (1), un chariot (2) roulant ainsi qu'un dispositif d'entraînement dirigeant le mouvement horizontal du chariot. Il existe aussi une benne (3) suspendue au chariot par câble qui a pour fonction de saisir le conteneur et de le déplacer en mouvant un chariot. Le chariot est aussi équipé d'un appareil de détection radioactive qui examine les objets à l'intérieur du container au moment de leur déplacement. Eu outre, un objet de diffusion de rayons ainsi qu'un appareil de formation d'image est installés en face du détecteur de rayons afin de faire figurer les objets contenus dans le container. L'équipement du détecteur permet de détecter l'existence des matières radioactives dangereuses, ce qui n'est pas réalisable avec les dispositifs élévatoire actuels. La disposition du détecteur et de la source de diffusion de rayons permet de résoudre le problème technique d'incapacité de connaître la nature du contenu de conteneur qui existe chez les dispositifs actuels.
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1. Un appareil élévatoire de conteneur comportant une grue (1), un chariot (2) roulant, un appareil d'entraînement qui dirige le mouvement horizontal du chariot ainsi qu'une benne (3) suspendue par câble (10) à ce dernier qui permet d'empoigner le container et de le déplacer en déplaçant le chariot et, de manière caractéristique, dispose d'un détecteur de rayons radioactifs, ce qui permet de réaliser des examens radiographiques sur les objets à l'intérieur de containers. 2. Appareil selon la 1, dans lequel l'appareil de détection ainsi dit comprend un cadre de support (4) et un support du détecteur (5). 3. Appareil selon la 2, dans lequel le cadre support (4) s'accorde en forme avec la benne (3) et est suspendu par un câble à celle-ci. 20 4. Appareil selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le support du détecteur (5) dans lequel on met l'appareil de détection par rayon radioactif est fixé sur le côté du cadre de support (4). 25 5. Appareil selon l'une des précédentes, comprenant en outre un rail de mouvement (41) sur chaque côté du cadre de support (4) qui permet au support du détecteur se déplacer au long du rail et donc du cadre de support. 30 6. Appareil selon l'une des précédentes, comprenant en outre un système de formation d'image de plus, qui comporte en plus du détecteur une source de diffusion de rayons (6) installée sur l'autre 35 côté du cadre de support et en face du détecteur, capable15 7 de se déplacer a long d'un rail installé d'une même façon que celle du détecteur. 7. Appareil selon la 6, selon lequel, sur les deux côtés du cadre de support, le support du détecteur et la source de diffusion radioactive peuvent effectuer des déplacements simultanés, faisant en sorte que des images soient formées par ordinateur selon les données obtenues du balayage de la source de diffusion de rayons. 8. Appareil selon l'une des précédentes, comprenant en outre un dispositif de repérage (7) installé sur le cadre de support (4), qui dirige la benne (3) et le cadre de support vers un point unique.
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B,G
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B66,G01
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B66C,G01N,G01V
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B66C 17,B66C 15,G01N 23,G01V 5
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B66C 17/20,B66C 15/00,G01N 23/04,G01V 5/00
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FR2889028
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A1
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GEL COIFFANT ANTI-POUX ET PROCEDE DE FABRICATION
| 20,070,202 |
La présente invention concerne un gel coiffant répulsif anti-poux utilisable sur la chevelure humaine et plus particulièrement celle des enfants. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un tel gel. Il existe deux types de produits anti-poux: les produits traitants destinés à éliminer les poux présents dans une chevelure et les produits répulsifs destinés à empêcher que des poux ne viennent parasiter une cheve- Lure. Les produits traitants sont principalement des shampooings ou des lotions qui rendent nécessaire un rinçage de la chevelure après leur application tandis que les produits répulsifs se présentent sous la forme de liquides à pulvériser ou de gels appliqués sans rinçage ultérieur. Les produits répulsifs, qui sont faiblement agressifs pour les cheveux et le cuir chevelu, sont largement utilisés. Par ailleurs, les enfants ont de plus en plus recours a des gels fixants pour se coiffer. Ces gels, dits coiffants, contiennent de l'alcool qui peut agresser les cheveux ou le cuir chevelu des enfants. L'application successive d'un produit répulsif et d'un gel coiffant risque alors d'augmenter le potentiel agressif du produit répulsif et du gel à l'égard des cheveux et du cuir chevelu et de provoquer à terme des irritations du cuir chevelu. Il serait donc intéressant de disposer d'un moyen permettant d'atténuer ces problèmes d'irritation ou tout au moins de limiter le risque de leur survenue. A cet effet, on prévoit, selon l'invention, un gel coiffant répulsif antipoux, comprenant: - un agent répulsif comportant de l'éthylbutylacétylaminopropionate, - un gélifiant comportant une gomme xanthane, - un agent fixant, - un agent neutralisant, - un conservateur, -de l'eau. L'utilisation d'éthylbutylacétylaminopropionate comme agent répulsif et de gomme xanthane comme gélifiant permet l'obtention d'un gel translucide ayant une action répulsive efficace et une viscosité qui facilite son application sur les cheveux et qui est appropriée à une utilisation pour le coiffage. Ce gel assure ainsi une double fonction. fixer la coiffure et repousser les poux. Le gel, en gainant les cheveux, constitue une barrière mécanique qui rend l'adhérence des poux plus diffi-cile sur le cheveux et un support maintenant l'agent répulsif sur les cheveux. L'action répulsive du gel est ainsi renforcée et, pour un potentiel répulsif donné, il est possible de n'utiliser qu'une quantité relativement limitée d'agent répulsif. On limite donc les risques d'irritation du cuir chevelu et d'agression des cheveux. De tels risques sont d'autant plus limités que l'agent répulsif ne nécessite pas d'alcool pour être solubilisé de sorte que le gel ne contient pas d'alcool. De préférence, le gel comprend environ, en poids, 5% d'éthylbutylacétylaminopropionate et 2% de gomme xan- thane. Ces proportions représentent un compromis optimal entre la consistance du gel permettant son application pour le coiffage et l'action répulsive de celui-ci. De préférence encore, l'agent fixant comprend du po- lyacrylate, avantageusement du polyacrylate 14. Une fixation forte des cheveux est alors obtenue. Avantageusement encore: - l'agent neutralisant comprend de l'hydroxyde de sodium, 2889028 3 - le conservateur comprend du méthylchloroisothiazolinone et du méthylisothiazolinone, - le gel comprend un parfum non soluble dans l'eau et un agent de solubilisation du parfum, - l'agent de solubilisation du parfum comprend du polysorbate, - le gel comprend un agent de filtrage des rayons ultraviolets permettant le stockage du gel dans un récipient transparent, - l'agent de filtrage comprend du benzophénone. Selon une composition particulière, le gel comprend environ, en poids: - 5% d' éthylbutylacétylaminopropionate, - 2% de gomme xanthane, - 1,7% de polyacrylate-14, - 0,5% d'hydroxyde de sodium, - 0,1% de parfum, - 0,3% de polysorbate 80, - 0,1% de benzophénone-4, - 0,05% de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone, - de l'eau qsp 100%. Le gel ainsi réalisé est efficace tant pour le coiffage que pour la répulsion des poux. L'invention a également pour objet un procédé de fa- brication d'un tel gel, comprenant les étapes de: - mélanger l'eau et la gomme de xanthane jusqu'à ob- tenir un mélange homogène, - incorporer au mélange le polyacrylate, le benzo- phénone, le parfum mélangé au polysorbate, le méthylchloroisothiazolinone et le méthylisothiazolinone, - ajouter l'hydroxyde de sodium pour obtenir un pH neutre, - ajouter l'éthylbutylacétylaminopropionate. L'incorporation de l'éthylbutylacétylaminopropionate après la neutralisation du gel formé par le mélange per-met d'éviter que l'éthylbutylacétylaminopropionate ne casse le gel. Il est ainsi possible de conserver au gel une viscosité correcte en évitant qu'il ne colle de trop. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier non limitatif de l'invention. Le gel conforme à l'invention est un gel coiffant répulsif anti-poux, comprenant: un agent répulsif comportant de l'éthylbutylacétylaminopropionate, - un gélifiant comportant une gomme xanthane, - un agent fixant, - un agent neutralisant, - un conservateur, de l'eau. L'agent répulsif est ici l'éthylbutylacétylaminopropionate et est par exemple celui identifié par la réfé- rence IR3535 commercialisé par la société MERCK. La gomme xanthane, par exemple celle produite sous la référence KELTROL T et commercialisée par la société SPCI, a une fonction d'épaississant et donne au gel sa consistance. La combinaison de l'éthylbutylacétylaminopropionate et de la gomme xanthane permet d'obtenir un gel répulsif translucide sans utilisation d'alcool. L'agent fixant est ici un polyacrylate et plus précisément le polyacrylate 14. L'agent neutralisant est ici l'hydroxyde de sodium. Le conservateur comprend de l'isothiazolinone, plus précisément du méthylchloroisothiazolinone et du méthylisothiazolinone et est par exemple celui référencé CATHON CG commercialisé par la société SEPPIC. En outre, le gel comprend un parfum non soluble dans l'eau et un agent de solubilisation du parfum. L'agent de solubilisation du parfum est ici le polysorbate et plus précisément le polysorbate 80. Le polysorbate utilisé est par exemple celui ayant comme appellation MONTANOX 80 DF commercialisé par la société SEPPIC. Le gel comprend également un agent de filtrage des rayons ultraviolets. L'agent de filtrage est ici le benzophénone et plus particulièrement le benzophénone-4. L'agent de filtrage rend le gel insensible au rayonnement ultraviolet de sorte que celui-ci peut être commercialisé dans des récipients transparents. Dans un mode de réalisation préféré, le gel comprend ainsi, environ, en poids. - 5% d' éthylbutylacétylaminopropionate, - 2% de gomme xanthane, -1,7% de polyacrylate-14, - 0,5% d'hydroxyde de sodium, - 0,1% de parfum, -0,3% de polysorbate 80, - 0,1% de benzophénone-4, - 0,05% de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone, - de l'eau déminéralisée qsp 100%. Le gel est obtenu par le procédé de fabrication dé- crit ci-après. Le procédé débute par l'étape de mélanger l'eau et la gomme de xanthane jusqu'à obtenir un mélange homogène. En parallèle, on procède au mélange du parfum et du polysorbate jusqu'à obtenir un mélange homogène. On incorpore ensuite successivement au mélange d'eau et de gomme de xanthane: le polyacrylate, le benzophénone, le parfum mélangé au polysorbate, le méthylchloroisothiazolinone et le méthylisothiazolinone. Le mélange est agité après chaque incorporation. Il est ensuite procédé à une neutralisation du mé- lange ainsi obtenu en ajoutant de l'hydroxyde de sodium jusqu'à obtenir un pH neutre. L' éthylbutylacétylaminopropionate est alors ajouté au mélange en agitant jusqu'à ce que le mélange soit ho- mogène. Le pH est ensuite vérifié et ajusté en cas de besoin. Bien entendu, l'invention n'est pas limité au mode de réalisation décrit mais englobe les variantes de ré- alisation entrant dans le cadre de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, la composition du gel peut être modifiée. Ainsi, le gel peut, par exemple, ne pas comprendre de parfum (ni son agent de solubilisation), d'agent de filtrage des rayons ultraviolets (si le gel est conservé dans un récipient opaque), ou l'agent de neutralisation peut être une autre base que l'hydroxyde de sodium... Les proportions des composants peuvent en outre être modifiées par exemple pour être adaptées à des con- ditions particulières d'utilisation. Le procédé de fabrication peut lui aussi subir des modifications notamment en fonction des composants présents dans le gel ou en modifiant l'ordre d'introduction du polyacrylate, du benzophénone, du parfum mélangé au polysorbate, du méthylchloroisothiazolinone et du méthylisothiazolinone
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L'invention concerne un gel coiffant répulsif antipoux, comprenant :- un agent répulsif comportant de l'éthylbutylacétylaminopropionate,- un gélifiant comportant une gomme xanthane,- un agent fixant,- un agent neutralisant,- un conservateur,- de l'eau.L'invention a également pour objet un procédé de fabrication de ce gel.
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1. Gel coiffant répulsif anti-poux, comprenant: - un agent répulsif comportant de l'éthylbutylacéty- laminopropionate, - un gélifiant comportant une gomme xanthane, - un agent fixant, - un agent neutralisant, - un conservateur, - de l'eau. 2. Gel selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids: - 5% d' éthylbutylacétylaminopropionate, - 2% de gomme xanthane. 3. Gel selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que l'agent fixant comprend du polyacrylate. 4. Gel selon la 3, caractérisé en ce que le polyacrylate est le polyacrylate 14. 5. Gel selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids, 1,7% de polyacrylate. 6. Gel selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent neutralisant comprend de l'hydroxyde de sodium. 7. Gel selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids, 0,5% d'hydroxyde de sodium. 8. Gel selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conservateur corn- prend du méthylchloroisothiazolinone et du méthylisothiazolinone. 9. Gel selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids, 0,05% de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone. 10. Gel selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un parfum non soluble dans l'eau et un agent de solubilisation du parfum. 11. Gel selon la 10, caractérisé en ce que l'agent de solubilisation du parfum comprend du polysorbate. 12. Gel selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids, 0,1% de parfum et 0,3% de polysorbate. 13. Gel selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un agent de filtrage des rayons ultraviolets. 14. Gel selon la 13, caractérisé en ce que l'agent de filtrage comprend du benzophénone. 15. Gel selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids, 0,1% de benzophénone. 16. Gel coiffant répulsif anti-poux, comprenant: - de l'éthylbutylacétylaminopropionate, - une gomme xanthane, - du polyacrylate, - de l'hydroxyde de sodium, - un parfum non soluble dans l'eau, - du polysorbate, - du benzophénone, - du méthylchloroisothiazolinone et du méthylisothiazolinone, - de l'eau. 17. Gel selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend environ, en poids: - 5% d'éthylbutylacétylaminopropionate, - 2% de gomme xanthane, - 1,7% de polyacrylate-14, - 0,5% d'hydroxyde de sodium, - 0,1% de parfum, - 0,3% de polysorbate 80, - 0,1% de benzophénone-4, - 0,05% de méthylchloroisothiazolinone et de méthylisothiazolinone, - de l'eau qsp 100%. 18. Procédé de fabrication d'un gel conforme à la 16, comprenant les étapes de: - mélanger l'eau et la gomme de xanthane jusqu'à obtenir un mélange homogène, - incorporer au mélange le polyacrylate, le benzo- phénone, le parfum mélangé au polysorbate, le méthylchloroisothiazolinone et le méthylisothiazolinone, - ajouter l'hydroxyde de sodium pour obtenir un pH neutre, - ajouter l'éthylbutylacétylaminopropionate. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que le polyacrylate, le benzophénone, le parfum mélangé au polysorbate, le méthylchloroisothiazolinone et le méthylisothiazolinone sont incorporés au mélange de façon successive.
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A
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A01
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A01N,A01P
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A01N 37,A01P 7
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A01N 37/30,A01P 7/00
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FR2894405
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A1
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MOTEUR ELECTRIQUE A AIR CHAUD ET A PISTONS
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-1- La présente invention concerne un dispositif pour produire de l'énergie mécanique pouvant être transformée en courant électrique à partir de 4 moteurs de type "à air chaud". De nombreux moteurs fonctionnant avec la même technologie 5 sont conçus pour "tourner" avec du fuel, du bois, du carburant d'origine végétale ou du gaz naturel. Ces différents combustibles, outre le fait que certains, comme le fuel et le gaz ne sont pas inépuisables et d'un coût de plus en plus cher, avec un degré de dangerosité très élevé, tous nécessitent une source 10 d'approvisionnement et un stockage appropriés. Ce dispositif, au contraire, rentrant dans la catégorie "à air chaud" peut être considéré, comme "propre" puisque fonctionnant à l'énergie solaire, source d'énergie inépuisable et ne polluant absolument pas. Il comporte aussi d'autres avantages : un 15 fonctionnement silencieux, pratiquement sans vibrations, une usure à peu près nulle, puisqu'aucune substance corrosive ne vient l'attaquer. Description Générale : Le dispositif appelé " " selon l'invention permet de remédier aux inconvénients cités plus haut 20 concernant la pollution. Ce dispositif, constitué de 4 moteurs placés en ligne comporte en effet selon une première caractéristique, la particularité d'être branché à des panneaux photovoltaïques, qui, reliés à un système de régulation électronique, alimentent en permanence en énergie la batterie (par 25 exemple de 12 volts) servant à alimenter les résistances électriques situées à l'extrémité chaude des cylindres, de manière à les chauffer. Pour abaisser la température de la partie froide et augmenter le rendement, le système a besoin d'un ventilateur, branché sur la batterie, servant à envoyer de l'air dans une tubulure permettant d'abaisser la 30 température initiale de cette partie froide. De nombreuses expériences sur les panneaux photovoltaïques ont démontré, malgré un temps couvert, que la réverbération continuait à apporter de l'énergie à ces panneaux. Chaque mètre carré reçoit en moyenne entre 2 et 3 kWh par jour en Europe du Nord. 2894405 -2- Seconde caractéristique, ce dispositif a été conçu selon les principes de robustesse et de simplicité de fonctionnement des moteurs à explosion classiques. Il possède 4 pistons moteurs (associés chacun avec une bielle et un cylindre), placés "en ligne". Une armoire spéciale renferme renferme le dispositif sauf les courroies de transmission reliée à l'alternateur. Les 2 volants à inertie sont placés de chaque côté de l'armoire. La pression maxi à l'intérieur des cylindres est de 76 g/cm2. Pour utiliser cette énorme pression, il faudra construire les moteurs proprement dits, de taille industrielle, sans fuite, sans friction et avec de l'acier "stub" (acier rectifié autolubrifiant). Chaque cylindre contient un déplaceur. Le cylindre a un rôle très important dans le moteur à air chaud, il améliore considérablement le rendement du moteur, il sert à stocker les calories du gaz dans son transfert chaud / froid et à les restituer dans le parcours de retour froid / chaud, mais il ne doit pas freiner le passage du gaz, avoir le moins d'espace libre possible, avoir une grande surface en contact avec le gaz et être dans une matière bonne conductrice. Le jeu entre le cylindre et le déplaceur est important. Avec moins de 0,3 mm, le gaz a du mal à passer et freine le moteur, avec plus de 1 mm, le gaz n'a pas assez de contact pour échanger ses calories. Les limites sont entre 0,5 à 0,8 mm. Le rendement du dispositif est fonction du oT (différence de température du gaz). Pour un moteur à air chaud avec un système de chauffage dit "classique" (alcool à brûler), la température chaude est de 750 C. Avec ce système de chauffage, la température peut être plus élevée (le filament d'une lampe à incandescence en fonctionnement peut atteindre 3.000 C). De même pour la température de la partie froide, sans système de refroidissement, celle-ci peut être de 40 C. Avec le système de refroidissement, cette température peut descendre de plusieurs degrés. Le déplaceur reçoit toutes les calories. Il doit être le plus léger possible. Il devra être fabriqué avec des matériaux pouvant supporter 700 à 800 C, en acier (2 à 5/10) ou inox et rempli de laine de kaolin ou de verre. 2894405 -3- oT (différence de température) > + ou - 700 C cadence moyenne > 1.500 tours/min puissance sortie > 75 KW rendement > 35 % 5 Description détaillée : Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. La figure 2 représente le dispositif de face. 10 En référence à ces dessins, le dispositif comporte des panneaux photovoltaïques (1) alimentant en courant électrique régulé par un système électronique (2) une batterie 12 volts (3) qui délivre la tension nécessaire pour obtenir le fonctionnement de résistances électriques (4) situées au bout des 4 cylindres (7) dans la partie chaude. La surface de 15 chauffe est constituée d'une multitude de petits tubes (5) afin d'avoir le maximum d'échange thermique. La chaleur produite permet de chauffer l'air contenu dans ces 4 cylindres (7) qui propulsent les 4 déplaceurs (6) dans un mouvement de va et vient. Les 4 pistons moteurs (8) situés dans la partie froide entraînent 20 par l'intermédiaire des bielles (9, 12) et des manetons (10) les 4 déplaceurs (6), ainsi que les 2 volants à inertie (11) qui provoquent l'entraînement des 2 courroies de transmission (13) pouvant aller s'accoupler à un alternateur (14). L'aération du dispositif (15) se situe au dessus des 4 bielles (9). 25 L'armoire spéciale (16) renferme le dispositif sauf les 2 courroies de transmission (13) reliées à l'alternateur (14). Le champ d'applications est vaste. Parmi celles qui sont les plus crédibles, il convient de citer : - La production d'électricité en zone rurale. Il y a actuellement 30 un créneau important dans un domaine de puissance à partir de 0,5 MWe. 2894405 -4- - La production d'électricité à basse puissance et / ou de force pour besoins locaux : campings, bâtiments isolés, marchés, travaux publics, bateaux de plaisance... Les concurrents immédiats du moteur à air chaud pour de telles applications sont les moteurs à combustion 5 interne, les éoliennes ou encore le photovoltaïque (employé seul). Dans un domaine plus sélectif, le dispositif selon l'invention pouvant servir de complément au réseau existant est particulièrement destiné aux artisans, petites entreprises (force, éclairage) et surtout aux grandes surfaces ayant de grandes consommations de courant électrique 10 pour l'éclairage. Les avantages de ce dispositif sont sa robustesse, son entretien quasiment nul et sa simplicité d'utilisation face aux grandes installations des fournisseurs d'électricité, souvent à l'extérieur de l'entreprise, et qui nécessitent de très grosses logisitiques
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L'invention concerne un dispositif pour produire du courant électrique à partir de 4 moteurs de type "à air chaud" placés en ligne.Il est constitué de panneaux photovoltaïques (1), alimentant en courant électrique une batterie 12 volts (3) et délivrant la tension nécessaire permettant d'obtenir le fonctionnement de résistances électriques (4) dans la partie chaude des cylindres (7) dont la chaleur produite permet de chauffer l'air qui propulse les déplaceurs (6) dans un mouvement de va et vient.Les 4 pistons moteurs (8) situés dans la partie froide entraînent par l'intermédiaire des bielles (9, 12) et des manetons (10) les 4 déplaceurs (6), ainsi que les 2 volants à inertie (11) qui provoquent l'entraînement des 2 courroies de transmission (13) pouvant aller s'accoupler à un alternateur (14).L'aération du dispositif (15) se situe au dessus des 4 bielles (9) reliées aux 4 pistons moteurs (8). L'armoire spéciale (16) renferme le dispositif sauf les 2 courroies de transmission (13) reliées à l'alternateur (14).Le dispositif selon l'invention pouvant servir de complément au réseau existant est particulièrement destiné aux artisans, petites entreprises (force et éclairage) et surtout aux grandes surfaces ayant de grandes consommations de courant électrique pour l'éclairage.
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1) Dispositif pour produire une énergie mécanique à partir de moteurs de type "à air chaud" caractérisé en ce qu'il comporte des panneaux photovoltaïques (1) reliés à un système de régulation électronique (2) puis à une batterie (3) fournissant la tension suffisante pour alimenter les résistances situées dans le cylindre des moteurs à air chaud, et une sortie de force reliée par une transmission aux déplaceurs des dits moteurs. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que chaque cylindre comporte une résistance électrique. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte 4 moteurs de type "à air chaud" placés "en ligne". 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte 4 pistons moteurs (8), et 4 cylindres (6), placés "en ligne" avec une aération tout autour de chaque piston moteur (8), et au dessus (15) des arbres de transmission (9), avec une évacuation de l'air (19) et une armoire (16) qui renferme le dispositif sauf les courroies de transmission (13) reliées à l'alternateur (14) ; et en ce que 2 volants à inertie (11) sont placés de chaque côté de l'armoire. 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la sortie de force est reliée à un alternateur (14).
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STRUCTURE DE TABLE A LANGER TECHNIQUE EQUIPEE ET COMPOSABLE PARTICULIEREMENT POUR LE DEPARTEMENT DE NEONATOLOGIE, OBSTETRIQUE ET PEDIATRIE
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Description de brevet DOMAINE D'APPLICATION La présente invention a pour objet une structure de table à langer technique équipée et composable particulièrement pour le département de néonatologie, obstétrique et pédiatrie. L'invention trouve son application particulière même si non exclusive dans le domaine hospitalier, pour faciliter les prestations ordinaires et extraordinaires que le personnel médical et paramédical doit effectuer envers les nouveaux-nés et les enfants de la première et petite enfance. En principe, la table à langer proprement dite, aussi bien pour l'usage domestique que pour l'usage hospitalier, 20 est constituée d'un plan d'appui, essentiellement rectangulaire, ayant parfois des bords recourbés de protection, sur lequel est logé un simple matelas où l'on place le nouveau-né. Les dimensions et en particulier la hauteur du plan d'appui doivent normalement considérer la nécessité d'une intervention aisée de la part du personnel préposé, et en principe on peut dire que ces tables sont presque standardisées. Pour le support du plan d'appui, on utilise généralement un meuble qui peut être équipé de tiroirs, ou simplement d'étagères porte-objets, fermé ou à jour, soit du type statique donc avec des pieds, soit comme meuble monté sur de petites roues pivotantes. On ne rencontre pas de significatives différences structurelles permettant de distinguer la table à langer pour usage domestique, accessoire indispensable pour la jeune maman, par rapport à la table à langer pour usage hospitalier, si ce n'est dans le matériau utilisé, s'agissant en 30 35 - 2 particulier de matériaux plus ou moins de qualité ayant une finalité esthétique pour la table à langer domestique, alors que les matériaux destinés à la table à langer pour usage hospitalier visent à la recherche de caractéristiques hygiéniques. ETAT DE LA TECHNIQUE Par exemple, sur le site www.snellhabitat.com de la société SNELL habitat spa, de Padoue, quelques combinaisons possibles de tables à langer parmi les plus communes actuellement présentes dans l'environnement hospitalier sont illustrées. Un premier type, dénommé chariot table à langer est composé d'une structure obtenue en acier chromé, avec cadre démontable et support en section rectangulaire verni. Le cadre soutient un plan d'appui, pourvu de rebords en correspondance avec trois côtés, à l'intérieur duquel est introduit le matelas. Une deuxième typologie, particulièrement indiquée pour la néonatologie ou conventionnellement nursery est constituée d'une structure table à langer. Il s'agit essentiellement d'un meuble, composable, pourvu sur la partie supérieure d'un plan d'appui comprenant un matelas, et qui intègre dans la zone adjacente une baignoire pour le bain des nouveaux-nés. Ladite structure prévoit en outre des accessoires, comme par exemple la petite douche extractible, et la lampe germicide et thermostatique. Le meuble est pourvu de tiroirs dont les frontaux sont bordés en matière plastique et dont les angles et coins sont émoussés. Les poignées sont semi-encastrées. En ce qui concerne le plan de travail, celui-ci est réalisé en stratifié postformable, avec coin antérieur arrondi et levées postérieures sans coins ni fissures. Le brevet GB2346550 (Quinn et al.) décrit un chariot table à langer, pourvu de dispositif d'arrêt, avec une unité pour déposer du matériel et un plan d'appui supérieur. La poignée de déplacement du chariot est intégrée dans la structure de chariot, laquelle est - 3 -obtenue entièrement en matière plastique. D'autres dispositifs de monitorage des nouveaux-nés sont également connus. Dans le brevet GB2406240 (Leitch) on suggère une unité de transmission qui comprend des moyens pour détecter des sons dans une pièce, des moyens pour détecter le climat de l'environnement, des moyens pour mémoriser des numéros téléphoniques, des moyens pour l'appel et un récepteur à distance. Des moyens pour détecter l'orientation, la température de l'enfant et la présence éventuelle de fumée dans la pièce peuvent être prévus. L'unité de transmission sera connectée à un réseau au moyen d'une connexion PSTN ou téléphone portable. Le brevet GB2261290 (Magill) propose une plaque intelligente, qui peut être unie aux vêtements du nouveau- né, laquelle se compose d'une structure stratifiée à l'intérieur de laquelle on prévoit une carte électronique pourvue de moyens de détection de la température corporelle du nouveau-né, détectée par un dispositif thermostateur, et des moyens de détection thoracique- abdominale synchrone/asynchrone. Les résultats sont emmagasinés et contrôlés dans un écran pour usage clinique, pourvu de dispositif d'alarme et d'analyses détaillées. Le brevet GB2236190 (Koch) propose un dispositif pour 25 contrôler la température d'un nouveau-né et un système de surveillance d'un incubateur. Le brevet JP56093018 (Takayoshi) décrit un dispositif de pesage pour faciliter la lecture et la détection de données relatives au poids d'un nouveau-né, données qui seront traitées par un ordinateur avec une indication fixe et traitées seulement lorsque la donnée détectée est supérieure à celle établie. Plus en détail, on prévoit, en correspondance avec le plan d'appui une cellule de charge pour nouveaux-nés, conformément aux programmes ROM par l'intermédiaire d'une CPU par le traitement d'une unité de conversion à et un sélecteur de données, lesquelles - 4 données sont archivées dans une RAM. Dans le même temps, la situation concernant clés, tare, et un poids minimum (500g) sont archivés dans une deuxième RAM depuis une entrée de situation par un sélecteur de données. Le brevet JP2031116 (Toshio) propose un dispositif pour détecter le poids d'un nouveau-né, au moyen d'une cellule de charge. Les données relevées sont enregistrées seulement après avoir placé le nouveau-né et prédisposé le dispositif pour la lecture avec le relatif code ID. Le brevet US5446934 (Frazier) propose un incubateur pourvu de moyens interactifs pour communiquer des informations à une unité éloignée, informations acquises au moyen de dispositifs capteurs qui détectent sur le nouveau-né, placé à l'intérieur, les fonctions vitales, la température, etc. ; Ledit incubateur est en outre pourvu d'un équipement, comme par exemple un ou plusieurs moniteurs, permettant à l'assistant de visualiser des informations concernant l'alimentation, le moment du change ou le moment et la modalité d'administration de médicaments. INCONVENIENTS Les solutions décrites, et en particulier les tables à langer du chapitre relatif à l'état de la technique, présentent quelques inconvénients. Plus particulièrement, il s'agit de structures qui ne permettent généralement pas l'acquisition autonome de données relatives au poids du nouveau-né. En d'autres mots, le préposé est contraint à déplacer fréquemment le nouveau-né de la table à langer à la balance et vice-versa, donc le peser et reporter ensuite sur le dossier médical respectif la donnée relevée. De toute évidence, cette opération n'est pas simple du fait qu'elle requiert de la part du préposé du temps ainsi qu'un bon niveau d'attention dans l'inscription des données. A cela s'ajoute le fait qu'il n'est pas toujours possible de manipuler le nouveau-né, souvent assoupi et facilement - 5 irritable. D'autre part, il faut considérer que le déplacement d'un endroit à l'autre est soumis à des risques objectifs, lesquels sont proportionnés à la fréquence, même si on prête une attention maximale. On peut rencontrer d'autres problèmes encore en relation au déplacement d'un grand nombre d'enfants et aux opérations de routine relativement à la saisie de données comme température et poids référés à chacun de ceux- ci. On remarque en effet que dans une nursery le nombre de nouveau-nés peut parfois être considérable, et par conséquent un pourcentage élevé d'erreurs peuvent être commises dans l'acquisition et l'inscription de données relatives à chaque enfant, avec le risque d'attribuer à l'un les données d'un autre. On a aussi remarqué en précédence que le chauffage de la table à langer conventionnelle est produit la plupart du temps au moyen de rayonnement, effectué par l'intermédiaire de lampes thermostatiques unies à un cadre engagé à la structure de la table à langer. L'effet chauffant est en principe efficace, toutefois on bénéficie de la fonction de chauffage seulement en correspondance avec la surface visible du corps exposé du nouveau-né, sans par ailleurs obtenir un effet chauffant en correspondance avec la partie d'appui de celui-ci au matelas et qui ne reste exposée à la fonction des lampes thermostatiques. En outre, si elles ne sont pas renfermées à l'intérieur de la table à langer lorsqu'on la renferme, comme par exemple celle qui étant articulée ferme l'incubateur traditionnel, lesdites lampes thermostatiques dissipent beaucoup d'énergie, et éliminent la fonction, attendu que la chaleur a tendance à se disperser rapidement dans la zone immédiatement environnante. L'avis du titulaire du présent brevet est que les solutions proposées ne sont pas encore complètement optimisées et ne permettent pas l'obtention d'excellents - 6 - résultats en termes de satisfaction rationnelle des exigences les plus usuelles de la part des utilisateurs. Du fait de ces inconvénients, la nécessité se présente aux entreprises du domaine d'individualiser des solutions plus efficaces. Un autre but de la présente invention est aussi celui de remédier aux inconvénients susmentionnés. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Ce but et d'autres sont atteints par la présente invention selon les caractéristiques détaillées aux revendications annexées, résolvant les problèmes exposés au moyen d'une structure de table à langer technique équipée et composable particulièrement pour le département de néonatologie, obstétrique et pédiatrie comprenant une base d'appui équipée et avec fonction de soutien du plan de la table à langer, où sont prévus: - Un plan de la table à langer avec un matelas qui intègre des moyens pour enregistrer le poids du corps posé sur celui-ci et des moyens pour permettre le chauffage dudit matelas; - Une colonne constituant le support pour le logement d'au moins une lampe d'éclairage, et de l'unité logique avec clavier et écran d'interface utilisateur; - Une unité logique qui, par l'intermédiaire de moyens capteurs et/ou de moyens de lecture manuels et/ou d'introduction manuelle, acquiert les données relatives à l'identité du nouveau-né et de l'utilisateur, au poids corporel, à la température et à la taille du nouveau-né, pour transférer éventuellement lesdites données à un PC et les traiter afin d'établir un dossier médical. BUTS De cette manière, du fait du remarquable apport créatif dont l'effet constitue un progrès technique immédiat, plusieurs avantages sont remportés. Un premier but a consisté à rechercher une structure de table à langer extrêmement fonctionnelle et versatile, - 7 en mesure d'offrir d'excellentes prestations intégrées dans une structure unique. Plus particulièrement, il s'agissait de conférer à une structure de table à langer la possibilité d'enregistrer automatiquement au moins la donnée relative au poids du nouveau-né, et de transférer ladite donnée à une unité de traitement desdites données. Disposant de la cellule de charge, insérée dans le plan de la table à langer, sous le matelas pneumatique, le nouveau-né n'est pas déplacé du matelas, restant dans une condition inclinée, sans être nécessairement manié. Un deuxième but a été celui de permettre l'attribution certaine des paramètres relatifs au nouveau-né soumis au contrôle, avec la reconnaissance de l'opérateur préposé au relevé. Un troisième but a consisté à conférer plus de confort au matelas placé sur la table à langer pour le fait que celui-ci intègre une fonction chauffante plus uniforme, et réalisé sur la surface d'appui de façon à maintenir la température de la partie du corps du nouveau-né non exposée à l'action des lampes thermostatiques. Un quatrième but a été celui de permettre la gestion de données ainsi relevées par les moyens capteurs et/ou moyens de lecture manuels et/ou entrée manuelle, dans une unité logique laquelle présente le dossier médical de chaque nouveau-né sous monitoring avec les paramètres significatifs de l'état de santé et de croissance du nouveau-né et en particulier poids, température corporelle et taille. Enfin, ladite structure de table à langer résulte pourvue d'un contenu technologique très valable. Ces avantages et d'autres apparaîtront dans la successive description détaillée d'une solution préférentielle de réalisation à l'aide des dessins schématiques en annexe, dont les détails d'exécution ne doivent pas être considérés limitatifs mais seulement à 30 - 8 - titre d'exemples. CONTENU DES DESSINS La Figure 1 représente une vue latéro-frontale de la structure de la table à langer technique, objet de la présente invention. La Figure 2 représente une vue latéro-frontale d'une variante à la structure de la table à langer technique de la Figure 1 et qui inclut une bassine pour le bain du nouveau-né La Figure 3 représente une vue partielle du matelas, dans une condition ouverte, la résistance étant visible. Enfin, la Figure 4 est un schéma des liaisons de l'unité de contrôle des fonctionnalités de la structure de la table à langer technique. EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION En référence à la Figure 1, on remarque qu'une structure de table à langer technique équipée et composable particulièrement destinée au département de néonatologie, obstétrique et pédiatrie, est composée d'un ensemble 20 d'éléments, structuraux et de complément, et en particulier. Base d'appui 1 Généralement une composition de modules Plan de la table à langer 2 Le plan de la table à langer intègre le plateau du dispositif de balance 4. Le plateau du dispositif de balance 4 correspond à la zone matelas 3. Matelas 7 Le matelas 7 est séparable du contrôle, et est appuyé sur le plan de la table à langer 2. Colonnes 9 Les colonnes 9 soutiennent une traverse 90 sur laquelle est fixée au moins une lampe 91 pour l'éclairage de la zone de travail. Une seconde lampe, pour l'éclairage de l'environnement, peut être installée optionnellement, sur la partie supérieure de la traverse. 10 15 35 - 9 - Unité de contrôle 10 Le panneau frontal de l'unité de contrôle 10 constitue l'interface de l'opérateur. En correspondance avec la partie inférieure se trouve le connecteur 82 du matelas 7. De façon plus particulière, on prévoit que la base d'appui équipée 1 avec fonction de soutien du plan de la table à langer 2 puisse être du type à jour, refermée par des portes conventionnelles ou bien pourvue de tiroirs. Celle-ci peut être du type fixe ou mobile, en ce dernier cas, on prévoit en correspondance avec les quatre angles, des respectives petites roues pivotantes, de type avec arrêt mécanique. En ce qui concerne le plan de la table à langer 2, celui-ci comprend: - la zone matelas 3; - le plateau du dispositif de balance 4, intégré dans la zone matelas 3 de la structure de table à langer 1; - et en une deuxième variante (voir Figure 2) à côté dudit premier, aussi du type obtenu en un bloc unique, la zone bain, pourvu de robinet mélangeur 5 et bassine 6. Le matelas 7, qui doit être logé en correspondance avec la zone matelas 3, définie par un bord de protection au moins le long des trois côtés, résulte constitué d'un rembourrage 70 et d'un revêtement 71. En correspondance avec la partie interne et intermédiaire du matelas 7 l'élément chauffant 8 est incorporé et dans le cas d'espèce est constitué d'un élément de support flexible 80 qui intègre la résistance 81 distribuée uniformément de façon à entrer en contact avec une surface au moins correspondant avec celle d'appui normal du corps de l'enfant qui insiste sur le matelas 7. L'élément chauffant 8 par l'intermédiaire du connecteur relatif 82 est connecté au réseau d'alimentation en basse tension. En correspondance avec le plan de la table à langer 2 sur le sommet de la base d'appui 1 et du côté postérieur, deux colonnes 9 perpendiculaires sont prévues, respectivement droite et gauche, lesquelles soutiennent - une traverse 90. Au moins une des deux colonnes 9 est apte à constituer le support montant de la traverse 90, laquelle traverse soutient le long du côté inférieur au moins une lampe d'éclairage 91. Dans une solution, les lampes d'éclairage 91 sont deux, respectivement l'une qui fonctionne comme lampe commune pour introduire la luminosité du milieu environnant, éventuellement supportée par un capteur de luminosité et/ou actionnable manuellement. Une deuxième lampe, toujours logée le long de la traverse 90, est constituée d'une lampe qui détecte la présence de l'utilisateur, interagissant avec un capteur de présence, et est éventuellement temporisée avec la fonction prévalant d'illuminer la surface du plan de la table à langer 2. En ce qui concerne la colonne 9, celle-ci est aussi apte à recevoir l'unité de contrôle 10 qui contient l'équipement électrique pour l'alimentation des chargements (lampe, élément chauffant) et de l'unité logique de contrôle de toutes les fonctions. Le panneau antérieur de l'unité de contrôle 10, comprend un clavier 11 et l'écran 12, et est l'interface vers l'opérateur. La table à langer a pour but de recevoir un nouveau-né ou un petit enfant, fournissant un support commode, confortable et hygiénique pour nettoyer, laver et langer. L'installation de fonctionnalité innovante permet de relever et d'enregistrer automatiquement les paramètres significatifs pour l'évaluation de l'état de santé et de croissance correcte de l'enfant (poids, température corporelle, taille). Les données enregistrées, marquées avec la date et l'heure d'acquisition ainsi qu'avec les données d'identification de l'opérateur et de l'enfant, peuvent être transférées sur un PC (Personal Computer / Ordinateur Personnel) et traitées par un logiciel spécifique pour produire un dossier médical. Les fonctionnalités innovatrices de l'unité de - 11 - contrôle 10, installées au moyen de circuits électroniques opportuns et logiciel spécifique résident (microprogramme propriétaire), sont: a) traçabilité. b) mesurage et enregistrement des données significatives pour l'évaluation de l'état de santé et de croissance de l'enfant. c) chauffage du matelas. Traçabilité On entend par ce terme la possibilité de garder la trace de toutes les opérations exécutées, associant à chaque opération de mesure (poids, température corporelle, taille) . - identité de l'opérateur; identité du nouveau-né ; - date et heure des opérations. Pour obtenir ces résultats, l'équipement électronique est pourvu des fonctionnalités suivantes: Légende. ID = identification. Identification et authentification de l'opérateur Pour cette opération, le système comprend un lecteur de Smart Card (carte à puce) / un lecteur de transpondeur / un lecteur de code à barres, en fonction du support choisi par l'Utilisateur. Identification du nouveau-né / enfant Pour cette opération, le système comprend un lecteur de transpondeur / un lecteur de code de barres, en fonction du support choisi par l'utilisateur. Association date et heure Pour cette opération, le système est équipé de circuit horloge-calendrier approprié. Mesurage et enregistrement des données significatives pour l'évaluation de l'état de santé et de croissance de l'enfant. Poids L'aspect innovant est constitué par l'intégration du 25 30 - 12 -système de pesage dans la structure de la table à langer. En effet, la zone d'appui du nouveau-né sur le plan de la table à langer 2 coïncide avec le plateau du dispositif de balance 4, réalisée avec spécifique système à une/deux cellules de chargement. Température corporelle La température corporelle est acquise automatiquement par un thermomètre électronique, indépendamment du principe physique utilisé (relèvement par capture de la radiation dans l'infrarouge ou par contact). Taille Acquisition obtenue par système électronique basé sur principe optique ou magnétique ou électrique. Chauffage du matelas Le chauffage du matelas 7 est effectué à l'aide d'une résistance 8 obtenue par dépôt sur un support flexible 80, placé dans le rembourrage du matelas même. Deux transducteurs de température, appliqués sur des points opportuns du support flexible 80, fournissent à l'unité de contrôle 10 les signaux de température pour le contrôle de celle-ci et pour prévenir le danger en cas de panne. Le contrôle de la température est géré par algorythme propriétaire. Description du schéma fonctionnel relatif à l'unité de contrôle 10 illustré dans la Figure 4: ALIMENTATION ELECTRIQUE 100 - Entrée de réseau. - Séparation galvanique du réseau par transformateur toroïdal avec deux secondaires séparés pour: - Sortie 24 V-, 50=60 Hz, pour l'alimentation du corps chauffant du matelas. - Sortie 12 V-, 50=60 Hz, convertis en continu depuis le convertisseur AC/DC. La tension continue est distribuée aux différents circuits et soussystèmes électroniques pour leur alimentation. - La lampe est alimentée directement par le réseau par - 13 l'intermédiaire de l'interrupteur bipolaire. TABLEAU PRINCIPAL CPU 101 Il représente le coeur du système et permet la gestion et le contrôle de toutes les fonctions. Les principales fonctions sont: - Identification et authentification de l'opérateur; Identification de l'enfant; - Gestion du calendrier; - Établissement de la température du matelas et contrôle continu de celle-ci; - Coupure automatique de la charge en cas d'anomalie, accompagnée de signalisation acoustique / visuelle; - Gestion de toutes les fonctions supportées par le système et établies par le menu. Il comprend la mémoire interne à l'état solide du type flash pour la mémorisation des données (ID opérateur/enfant, date et heure, poids, température corporelle, taille). CHAUFFAGE 102 Élément de chauffage 8 composé de la résistance 81 posée sur support flexible 80. Sur le support sont insérés deux transducteurs pour le contrôle continu de la température et pour l'intervention en cas d'anomalie. CONTROLE DU CHAUFFAGE 103 Élément électronique qui, sous le contrôle de la CPU, garantit la surveillance continue de la température et la sécurité du fonctionnement (algorythme propriétaire). SYSTEME DE BALANCE 104 Système intégré dans l'appareil, qui comprend: - Plateau de la balance, constitué d'une partie mobile 4 du plan table à langer 3; - Cellule de charge avec élément électronique du conditionnement du signal; - Élément électronique pour le traitement du signal et la visualisation sur l'écran 12 du poids; - Microprogramme pour tarage périodique du dispositif de - 14 - balance. LECTEUR DE SMART CARD / TRANSPONDEUR / CODE A BARRES 105 Dispositif pour la lecture de l'identité de l'opérateur. Identifie et authentifie l'opérateur. L'ID garde la trace de toutes les opérations exécutées par chaque opérateur. LECTEUR DE TRANSPONDEUR / CODE A BARRES 106 Dispositif pour la lecture de l'identité de l'enfant. l'ID identifie l'enfant. Ce dispositif permet de garder la trace de toutes les données (poids, température corporelle, taille) associées à chaque enfant. Remarque. Conformément à la loi, pour l'identification du nouveau-né et de la maman on utilise un bracelet pourvu de transpondeur / code de barres, qui mémorise le même ID, assigné aux deux sujets. USB/RS 107 Porte sérielle USB / porte sérielle asynchrone RS 232 pour liaison à PC. Sélection et reconnaissance automatique du type, en fonction de l'équipement du PC. RS 232/SPI 108 Porte sérielle asynchrone RS 232 / module intelligent Extenseur SPI pour liaison à plusieurs dispositifs extérieurs. Suite à une évaluation commerciale, pour la table à langer sont prévues deux versions Version de Base et Version Complète. Version de Base. Cette version prévoit l'acquisition automatique du poids corporel uniquement. Prestations: - Acquisition et mémorisation automatique des données en provenance du plateau du dispositif de balance 4 via RS 232 (108a); - Transmission des données à l'ordinateur via USB/RS 232 (108b). Dans cette version, les données relatives à la température corporelle et à la taille sont introduites au moyen du clavier 11. Version Complète. Version étendue, pour l'emploi d'un nombre de périphériques externes égal ou supérieur à - 15 - trois. En plus de la connexion à l'ordinateur, qui se produit via USB/RS 232, le module intelligent Extenseur SPI permet la connexion des éléments suivants: Dispositif de la balance. Fonction Acquisition et 5 mémorisation du poids de la balance; - Thermomètre électronique. Fonction Acquisition et mémorisation de la température corporelle depuis le thermomètre électronique; - Mesureur de la taille. Fonction Acquisition et 10 mémorisation de la valeur de la taille depuis mesureur de la taille. HAUT-PARLEUR 109 Haut-parleur pour la reproduction acoustique de messages relatifs à l'état, le guide (menu guidé), la musique de 15 l'environnement et les signalisations d'anomalie. CLAVIER 110 Le clavier 11 se compose de: - Cinq touches monofonction, dont le sens est explicité par l'expression qui se trouve en correspondance avec la touche relative menu, écran, départ, stop, effacer (MENU, DISPLAY, START, STOP, DEL) ; - Onze touches numériques (dix chiffres + point décimal), pour l'introduction de données; - Deux touches de curseur, qui permettent le déplacement 25 sur l'entrée sélectionnée à l'intérieur du menu courant; - Une touche de confirmation, Enter; - Une touche pour l'allumage de la lampe d'éclairage du plan de travail (lampe de service). Sur le panneau sont logés trois DEL destinées aux 30 signalisations suivantes: - DEL à feu vert pour indiquer l'état de chauffage du matelas Allumé = chauffage ON (marche) ; éteint = chauffage OFF (arrêt). - DEL à lumière jaune pour indiquer une anomalie en cours. 35 Celle-ci est éteinte en condition normale. Il est allumé pour signaler présence d'anomalie - regarde le message - 16 - sur l'écran et/ou prête attention à la signalisation acoustique - DEL à feu vert pour indiquer lampe allumée ECRAN 111 Avec le DEL de signalisation, cet écran constitue l'interface visuelle de l'opérateur. Il s'agit d'un écran 12 LCD alphanumérique rétroéclairé 20x4, destiné à la visualisation des données courantes et des messages. Hauteur des caractères: 6 mm, blanc sur fond bleu. - 17 -
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L'invention concerne une structure de table à langer technique équipée et composable particulièrement pour le département de néonatologie, obstétrique et pédiatrie.Cette table à langer du type de celle comprenant une base d'appui 1 équipée et avec fonction de soutien de plan table à langer 2, est remarquable par le fait que le plan de la table à langer 2 inclut en correspondance avec la zone de matelas 3 des moyens 4 pour relever le poids corporel de l'enfant posé sur le matelas 7 chauffé au moyen d'une résistance 8, lesquels moyens 4 communiquent avec une unité de contrôle 10, les moyens 4 pour détecter le poids corporel de l'enfant consistent en un plateau d'un dispositif de balance, constitué d'une partie mobile de plan de table à langer 3 lequel intègre au moins une cellule de charge connectée à l'unité de contrôle 10.Applications : domaine hospitalier, pour les nouveaux-nés et les enfants de la première et petite enfance.
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1. Structure de table à langer technique équipée et composable particulièrement pour le département de néonatologie, obstétrique et pédiatrie comprenant une base d'appui (1) équipée et avec fonction de soutien de plan table à langer (2), caractérisée par le fait que le plan de la table à langer (2) inclut en correspondance avec la zone de matelas (3) des moyens (4) pour relever le poids corporel de l'enfant posé sur le matelas (7), lesquels moyens (4) communiquent avec une unité de contrôle (10). 2. Structure de table à langer technique équipée et composable selon la 1, caractérisée par le fait que le matelas (7) est chauffé au moyen d'une résistance (8). 3. Structure de table à langer technique équipée et composable selon les 1 et 2 caractérisée par le fait que les moyens (4) pour détecter le poids corporel de l'enfant consistent en un plateau d'un dispositif de balance, constitué d'une partie mobile de plan de table à langer (3) lequel intègre au moins une cellule de charge connectée à l'unité de contrôle (10). 4. Structure de table à langer technique, équipée et composable selon la 1, caractérisée par le fait qu'une unité de contrôle (10) est prévue pour: a) La traçabilité. b) Le mesurage et l'enregistrement des données significatives pour l'évaluation de l'état de santé et de la croissance de l'enfant. c) Le chauffage du matelas 5. Structure de table à langer technique, équipée et composable selon la 1, caractérisée par le fait que l'unité de contrôle 10 est constituée de la façon suivante: ALIMENTATION ELECTRIQUE (100) - Entrée de réseau. - Séparation galvanique du réseau au moyen du - 18 -transformateur toroïdal avec deux secondaires séparés pour: - Sortie 24 V-, 50=60 Hz, pour l'alimentation du corps chauffant du matelas. - Sortie 12 V-, 50=60 Hz, convertis en continu depuis le convertisseur AC/DC. La tension continue est distribuée aux différents circuits et soussystèmes électroniques pour leur alimentation. - La lampe est alimentée directement par le réseau au 10 moyen d'interrupteur bipolaire. TABLEAU PRINCIPAL CPU (101) Permet la gestion et le contrôle des fonctions, parmi lesquelles figurent: - Identification et authentification de l'opérateur; 15 - Identification de l'enfant; - Gestion calendrier; -Etablissement de la température du matelas et contrôle continu de celle-ci; - Coupure automatique de la charge en cas d'anomalie, accompagné de signalisations acoustique / visuelle; - Gestion de toutes les fonctions supportées par le système et établies par menu; avec une mémoire interne à l'état solide du type flash pour la mémorisation des données (ID opérateur/enfant, date et heure, poids, température corporelle, taille) CHAUFFAGE (102) Élément de chauffage (8) composé de la résistance (81) posée sur support flexible (80), avec deux transducteurs pour le contrôle continu de la température et pour l'intervention en cas d'anomalie insérés s-dans le support; CONTROLE DU CHAUFFAGE (103) Élément électronique qui, sous le contrôle de la CPU, garantit la surveillance continue de la température et la 35 sécurité du fonctionnement; SYSTEME DE BALANCE (104) - 19 - Système intégré dans l'appareil, qui comprend: - Plateau de la balance, constitué d'une partie mobile (4) du plan table à langer (3); -Cellule de charge avec élément électronique du 5 conditionnement du signal; - Élément électronique pour le traitement du signal et la visualisation sur l'écran (12) du poids; - Microprogramme pour tarage périodique du dispositif de balance; LECTEUR DE CARTE / TRANSPONDEUR / CODE A BARRES (105) Dispositif pour la lecture de l'identité de l'opérateur. Identifie et authentifie l'opérateur, l'ID garde la trace de toutes les opérations exécutées par chaque opérateur; LECTEUR DE TRANSPONDEUR / CODE A BARRES (106) Dispositif pour la lecture de l'identité de l'enfant. l'ID identifie l'enfant et ce dispositif permet de garder la trace de toutes les données (poids, température corporelle, taille) associées à chaque USB/RS (107), Porte sérielle USB / porte sérielle asynchrone RS 232 pour liaison au PC. Sélection et reconnaissance automatique du type, en fonction de l'équipement du PC; RS 232/SPI (108) -Porte sérielle asynchrone RS 232 / module intelligent SPI Extenseur pour liaison à plusieurs dispositifs 25 extérieurs; HAUT- PARLEUR (109) Haut-parleur pour la reproduction acoustique de messages relatifs à l'état, le guide (menu guidé), la musique de l'environnement et les signalisations d'anomalie. CLAVIER (110) Le clavier (11) se compose de: - Cinq touches monofonction, dont le sens est explicité par l'expression qui se trouve en correspondance avec la touche relative menu, écran, départ, stop, effacer (MENU, DISPLAY, START, STOP, DEL) ; - Onze touches numériques (dix chiffres + point décimal), - 20 - pour l'introduction de données; - Deux touches de curseur, qui permettent le déplacement sur l'entrée sélectionnée à l'intérieur du menu courant; - Une touche de confirmation, Enter; - Une touche pour l'allumage de la lampe d'éclairage du plan de travail (lampe de service); Sur le panneau sont logés trois DEL destinées aux signalisations suivantes: - DEL à feu vert pour indiquer l'état de chauffage du 10 matelas Allumé = chauffage ON (marche) ; éteint = chauffage OFF (arrêt); - DEL à lumière jaune pour indiquer une anomalie en cours, éteinte en condition normale, allumé pour signaler présence d'anomalie - regarde le message sur l'écran et/ou prête attention à la signalisation acoustique ; - DEL à feu vert pour indiquer lampe allumée ; ECRAN (111) Avec le DEL de signalisation, cet écran constitue l'interface visuelle de l'opérateur. Il s'agit d'un écran 12 LCD alphanumérique rétroéclairé, destiné à la visualisation des données courantes et des messages, blanc sur fond bleu. 6. Structure de table à langer technique équipée et composable selon l'ensemble des 1 à 5, caractérisée par le fait que l'unité RS 232/SPI 108 constituée par la porte sérielle asynchrone RS 232 / module intelligent Extenseur SPI pour liaison à plusieurs dispositifs extérieurs est prévue en deux versions Respectivement version de base et version complète: Version de base Cette version prévoit l'acquisition automatique du poids corporel uniquement; Prestations: - Acquisition et mémorisation automatique des données en 35 provenance du plateau du dispositif de balance 4 via RS 232 (108a); - 21 - - Transmission des données à l'ordinateur via USB/RS 232 (108b); Dans cette version, les données relatives à la température corporelle et à la taille sont introduites au moyen du clavier (11); Version Complète. Version étendue, pour l'emploi d'un nombre de périphériques externes égal ou supérieur à trois; En plus de la connexion à l'ordinateur, qui se produit 10 via USB/RS 232, le module intelligent Extenseur SPI permet la connexion des éléments suivants: - Dispositif de la balance. Fonction Acquisition et mémorisation du poids de la balance; - Thermomètre électronique. Fonction Acquisition et 15 mémorisation de la température corporelle depuis le thermomètre électronique; - Mesureur de la taille. Fonction Acquisition et mémorisation de la valeur de la taille depuis mesureur de la taille. 7. Structure de table à langer technique équipée et composable selon la 1, caractérisée par le fait que le matelas (7), logé en correspondance avec la zone de matelas (3), est constituée par un rembourrage (70) et un revêtement (71), qui incorpore l'élément chauffant (8) constitué par un élément de support flexible (80) qui intègre la résistance (81) distribuée uniformément de façon à entrer en contact avec une surface correspondant au moins avec celle d'appui normal du corps de l'enfant qui pose sur le matelas (7), ledit élément chauffant (8) par l'intermédiaire d'un connecteur relatif (82) étant connecté au réseau d'alimentation. 8. Structure de table à langer technique équipée et composable selon la 1, caractérisée par le fait qu'en correspondance avec le plan de la table à langer (2) sur le sommet de la base d'appui (1) et du côté postérieur, deux colonnes (9) perpendiculaires sont - 22 -prévues, respectivement droite et gauche, lesquelles soutiennent une traverse (90), dont au moins l'une des deux colonnes (9) est apte à constituer le support montant de la traverse (90), laquelle traverse soutient le long du côté inférieur au moins une lampe d'éclairage (91), dont une qui fonctionne comme lampe commune pour introduire la luminosité du milieu environnant, éventuellement supportée par un capteur de luminosité et/ou actionnable manuellement, et une deuxième lampe toujours logée le long de la traverse (90) constituée par une lampe qui détecte la présence de l'opérateur, interagissant avec un capteur de présence, éventuellement temporisée avec la fonction plus importante d'illuminer la surface du plan de la table à langer (2).
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A,G
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A61,A47,G01
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A61G,A47D,G01G
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A61G 11,A47D 5,A61G 12,G01G 19
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A61G 11/00,A47D 5/00,A61G 12/00,G01G 19/44
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FR2894624
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A1
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MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPORTANT DES MOYENS POUR OPTIMISER LA RECIRCULATION DES GAZ D'ECHAPPEMENT
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"" La présente invention concerne un moteur à combustion interne comportant des moyens pour optimiser la recirculation des 5 gaz d'échappement du moteur. La présente invention concerne plus particulièrement un moteur à combustion interne, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un compresseur qui est agencé dans un conduit d'admission en amont du collecteur d'admission io du circuit d'admission du moteur et qu'entraîne en rotation une turbine qui est agencée dans un conduit d'échappement en aval du collecteur d'échappement du circuit d'échappement du moteur, et du type comportant un circuit de recirculation des gaz d'échappement du moteur qui comporte au moins un conduit de is recirculation qui est monté en dérivation entre le conduit d'échappement et le conduit d'admission de manière qu'au moins une partie des gaz d'échappement recircule de l'échappement vers l'admission du moteur. Les moteurs à combustion interne produisent et émettent 20 dans les gaz d'échappement des substances polluantes toxiques, en particulier des oxydes d'azote ou NOx. Or, les normes antipollution applicables aux véhicules automobiles imposent aux constructeurs des quantités maximales de substances polluantes rejetées dans l'atmosphère qui doivent être de plus en plus 25 faibles. La recirculation des gaz d'échappement, encore appelée EGR pour "Exhaust Gas Recirculation" en terminologie anglaise, consiste à injecter une partie des gaz brûlés dans les chambres de combustion des cylindres du moteur par l'intermédiaire du 3o circuit de recirculation et elle constitue une des solutions connues qui s'est généralisée dans les moteurs à combustion interne pour réduire les rejets et satisfaire aux normes antipollution. On distingue principalement dans l'état de la technique deux conceptions de circuit de recirculation des gaz d'échappement en fonction notamment de l'agencement du conduit de recirculation dans le moteur à combustion interne suralimenté. Selon une première conception connue, le circuit de recirculation est du type dit "haute pression" lorsque le piquage d'entrée du conduit de recirculation sur le conduit d'échappement est réalisé en amont de la turbine et le raccordement de la sortie io dans le conduit d'admission est en aval du compresseur. Un tel circuit de recirculation présente cependant des inconvénients. En effet, le taux de recirculation des gaz d'échappement ou taux d'EGR est insuffisant à bas régimes (ou faibles charges) du fait notamment du débit d'air relativement is faible à l'admission et de la capacité du compresseur qui est limitée par le phénomène de pompage. Au contraire, à hauts régimes (ou fortes charges), le taux d'EGR est important mais préjudiciable car en diminuant le débit des gaz d'échappement traversant la turbine, il limite 20 corrélativement la charge maximale pouvant être fournie à l'admission par le compresseur puisque le compresseur est directement entraîné par la turbine. Selon une deuxième conception connue, le circuit de recirculation est du type dit "basse pression" lorsque le piquage 25 d'entrée du conduit de recirculation sur le conduit d'échappement est réalisé en aval de la turbine et le raccordement de la sortie dans le conduit d'admission est en amont du compresseur. Un tel circuit de recirculation basse pression permet de résoudre en partie les inconvénients précités des circuits du type 30 haute pression tels que le phénomène de pompage ou la limitation de charge maximale à l'admission. En effet, le piquage du conduit de recirculation étant réalisé en aval de la turbine, le débit des gaz d'échappement traversant la turbine est toujours maximal quel que soit le régime. Toutefois, les gaz d'échappement comportent des particules de suies qui sont susceptibles de provoquer des problèmes d'encrassement et de corrosion du compresseur et du refroidisseur d'air de suralimentation. Le piquage du conduit de recirculation est donc généralement réalisé en aval d'un dispositif de dépollution, tel io qu'un filtre à particules, qui est agencé dans le conduit d'échappement en aval de la turbine. Cependant, les circuits de recirculation basse pression présentent d'autres inconvénients, principalement le fait que les taux d'EGR sont inférieurs à ceux obtenus avec des circuits haute is pression. En effet, dans un circuit basse pression, la différence entre la pression en sortie du dispositif de dépollution et la pression en entrée du compresseur est plus faible que la différence entre la pression en amont de la turbine et la pression à l'admission d'un 20 circuit haute pression. Les conceptions de circuit de recirculation de moteur à combustion interne connues de l'état de la technique ne donnent donc pas entièrement satisfaction. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et 25 plus particulièrement de proposer un circuit de recirculation comportant des moyens de régulation permettant de commander progressivement le débit des gaz d'échappement à recirculer. Dans ce but, l'invention propose un moteur à combustion interne du type décrit précédemment, caractérisé en ce que le 30 conduit de recirculation comporte un tronçon amont de conduit dont l'entrée est raccordée au conduit d'échappement en amont de la turbine et dont la sortie est raccordée à l'orifice d'entrée d'un dispositif de dépollution des gaz d'échappement comportant un orifice de sortie qui est raccordé à l'entrée de moyens de répartition du débit des gaz d'échappement à recirculer comportant une première sortie à laquelle est raccordée un conduit dit de dérivation des gaz d'échappement et comportant une deuxième sortie à laquelle est raccordée un tronçon aval du conduit de recirculation des gaz d'échappement et en ce qu'il comporte des moyens de régulation pour commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le conduit de dérivation et/ou dans le tronçon aval du conduit de io recirculation. Grâce à l'invention, on obtient du fait du piquage du conduit de recirculation réalisé en aval de la turbine des taux d'EGR importants avec des gaz d'échappement "propres" puisque le dispositif de dépollution permet d'éliminer tout ou partie des is particules qu'ils comportent en réduisant ainsi aussi les problèmes d'encrassement, notamment des moyens de régulation. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens de régulation comportent des premier et second moyens de régulation dont chacun est constitué par une 20 vanne de régulation à tiroir comportant un tiroir double commun aux deux vannes qui est commandé entre au moins : • une première position de fermeture totale simultanée du conduit de dérivation et du conduit de recirculation, • une deuxième position d'ouverture totale du conduit de dérivation et de fermeture totale simultanée du conduit de recirculation, • une troisième position d'ouverture totale simultanée du conduit de dérivation et du conduit de recirculation, et • une quatrième position de fermeture totale du conduit de dérivation et d'ouverture totale simultanée du conduit de recirculation ; - le tiroir commun de régulation est susceptible d'occuper une première position intermédiaire, entre la deuxième position et 25 30 la troisième position, d'ouverture totale du conduit de dérivation et d'ouverture partielle simultanée du conduit de recirculation ; - le tiroir commun de régulation est susceptible d'occuper une deuxième position intermédiaire, entre la troisième position et s la quatrième position, d'ouverture partielle du conduit de dérivation et d'ouverture totale simultanée du conduit de recirculation ; - les moyens de régulation comportent des premier et second moyens de régulation, tels qu'une vanne ou un volet, qui io sont commandés, indépendamment l'un de l'autre, pour commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le conduit de dérivation et/ou le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le tronçon aval du conduit de recirculation des gaz d'échappement. is - les moyens de répartition des gaz d'échappement à recirculer sont constitués par un raccord globalement en forme de "Y" qui comporte une branche inférieure d'entrée qui est raccordée à l'orifice de sortie du dispositif de dépollution, une première branche supérieure de sortie qui est raccordée au 20 conduit de dérivation des gaz d'échappement et une deuxième branche supérieure de sortie qui est raccordée au tronçon aval du conduit de recirculation des gaz d'échappement ; - le circuit de recirculation comporte des moyens secondaires de régulation, tels qu'une vanne EGR, aptes à 25 contrôler la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit de recirculation ; - la sortie du tronçon aval du conduit de recirculation des gaz d'échappement est raccordée au conduit d'admission, en aval du compresseur ; 30 - la sortie du tronçon aval du conduit de recirculation des gaz d'échappement est raccordée au conduit d'admission en amont du compresseur ; - le moteur comporte un second dispositif de dépollution des gaz d'échappement qui est agencé dans une partie du conduit d'échappement située en aval de la turbine et qui constitue un sous-ensemble unitaire avec le premier dispositif de dépollution agencé dans le conduit de recirculation ; - la sortie du conduit de dérivation est raccordée au conduit d'échappement en aval de la turbine de manière à permettre l'évacuation des gaz d'échappement dérivés vers l'extérieur par l'intermédiaire du conduit d'échappement du circuit io d'échappement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : is - la figure 1 représente schématiquement un moteur comportant un circuit de recirculation des gaz d'échappement illustrant un premier exemple de mise en oeuvre d'un conduit de recirculation comportant des moyens de dépollution, de répartition et de régulation selon l'invention et dont la sortie est raccordée 20 au conduit d'admission du moteur en aval du compresseur ; - la figure 2 représente schématiquement un moteur comportant un circuit de recirculation des gaz d'échappement illustrant un premier exemple de mise en oeuvre d'un conduit de recirculation comportant des moyens de dépollution, de répartition 25 et de régulation selon l'invention et dont la sortie est raccordée au conduit d'admission du moteur en amont du compresseur ; - la figure 3 représente schématiquement une vue de détail de la figure 2 illustrant un mode de réalisation préféré des moyens de répartition et de régulation selon l'invention ; 30 - les figures 4A à 4D représentent schématiquement les différentes positions de fonctionnement des moyens de régulation pour l'ouverture et/ou la fermeture simultanée des première et deuxième sorties des moyens de répartition selon la figure 3 ; - les figures 5A et 5B représentent schématiquement deux positions intermédiaires de fonctionnement des moyens de régulation selon la figure 3. De plus, les éléments identiques, similaires ou analogues de l'invention seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Dans la description et les revendications, on utilisera à titre non limitatif les expressions, telles que "supérieure" et "inférieure", "amont" et "aval" en référence aux figures et io définitions données dans la description. Ainsi, les expressions "amont" et "aval" sont déterminées par le sens de circulation de l'air frais et/ou des gaz d'échappement de l'admission vers l'échappement du moteur qui est représenté par des flèches sur les figures. is On a représenté schématiquement aux figures 1 et 2, un moteur 10 à combustion interne, encore appelé parfois groupe motopropulseur, qui est notamment susceptible d'équiper un véhicule automobile. Le moteur à combustion interne 10 du type suralimenté 20 comporte ici quatre cylindres C et au moins un turbocompresseur constitué d'un compresseur 12 qui est entraîné en rotation par une turbine 14. Le compresseur 12 est agencé dans un conduit d'admission 16 en amont du collecteur d'admission 18 du circuit 25 d'admission 20 du moteur à combustion interne 10. La turbine 14 est agencée dans un conduit d'échappement 22 en aval du collecteur d'échappement 24 du circuit d'échappement 26 du moteur à combustion interne 10. Le conduit d'admission 16 comporte une partie amont 16A 30 s'étendant depuis l'entrée du conduit d'admission 16 jusqu'au compresseur 12 et une partie aval 16B s'étendant du compresseur 12 jusqu'aux cylindres C du moteur à combustion interne 10. Avantageusement, l'air admis dans la partie amont 16A du conduit d'admission 16 suivant la flèche A est traité par un filtre à air 28 avant d'être comprimé par le compresseur 12. De préférence, la partie aval 16B du conduit d'admission 16 comporte un refroidisseur d'air de suralimentation 30. Le conduit d'échappement 22 comporte une partie amont 22A qui s'étend du collecteur d'échappement 24 en communication avec les cylindres C du moteur 10 jusqu'à la turbine 14 et une partie aval 22B qui s'étend depuis la turbine 14 io jusqu'à la sortie du conduit d'échappement 22 suivant la flèche E. Le moteur 10 comporte un circuit 32 de recirculation des gaz d'échappement du moteur comportant au moins un conduit de recirculation 34 qui est monté en dérivation entre le conduit d'échappement 22 et le conduit d'admission 16 de manière qu'au is moins une partie des gaz d'échappement (désignés ci-après gaz d'échappement à recirculer) recircule de l'échappement 26 vers l'admission 20 du moteur 10. Conformément à l'invention, le conduit de recirculation 34 comporte un tronçon amont de conduit 34A dont l'entrée 36 est 20 raccordée au conduit d'échappement 22 en amont de la turbine 14 et dont la sortie 38 est raccordée à l'orifice d'entrée OE d'un dispositif 40 de dépollution des gaz d'échappement comportant un orifice de sortie OS qui est raccordé à l'entrée 42 de moyens de répartition 44 du débit des gaz d'échappement à recirculer 25 comportant une première sortie 46 à laquelle est raccordée un conduit 48 dit de dérivation des gaz d'échappement et comportant une deuxième sortie 50 à laquelle est raccordée un tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 des gaz d'échappement. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de 30 l'invention, le conduit de recirculation 34 du moteur comporte des moyens de régulation 52 pour commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le conduit de dérivation 48 et/ou dans le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34. Avantageusement, les moyens de régulation 52 sont intégrés aux moyens de répartition 44. On décrira ci-après en détail le premier exemple de mise en ceuvre de l'invention représenté à la figure 1. Comme on peut le voir à la figure 1, le circuit de recirculation 32 comporte des moyens secondaires de régulation 54 qui sont aptes à contrôler la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit de recirculation 34. De manière connue, les moyens secondaires de régulation io 54 sont généralement constitués par une vanne, dite vanne EGR, qui est par exemple agencée à la jonction du tronçon aval 34B et du conduit d'admission 16. En variante, de tels moyens secondaires de régulation 54 peuvent être supprimés et le contrôle de la recirculation des gaz is d'échappement dans le conduit de recirculation 34 est alors uniquement réalisé grâce aux moyens de régulation 52 selon l'invention. Dans le premier exemple, l'entrée 36 du tronçon amont 34A du conduit de recirculation 34 est raccordée au conduit 20 d'échappement 22 en amont de la turbine 14 et la sortie 56 du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 des gaz d'échappement est raccordée au conduit d'admission 16 en aval du compresseur 12. Grâce à un tel agencement du conduit de recirculation 34 25 entre le conduit d'échappement 22 et le conduit d'admission 16, la différence de pression obtenue entre l'entrée 36 du conduit de recirculation 34 et la vanne EGR 54 en sortie du conduit de recirculation 34 est élevée permettant d'atteindre des taux d'EGR importants. 30 Avantageusement, le premier dispositif de dépollution 40 qui est interposé dans le conduit de recirculation 34, en amont des moyens de répartition 44 comportant les moyens de i0 régulation 52, permet de "nettoyer" les gaz d'échappement à recirculer. Le premier dispositif de dépollution 40 est par exemple constitué par un filtre à particules permettant en particulier d'éliminer des gaz d'échappement à recirculer tout ou partie des particules. De préférence, la sortie 56 du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 se raccorde sur la partie aval 16B du conduit d'admission 16 comprise entre la sortie du refroidisseur d'air de io suralimentation 30 et le collecteur d'admission 18 en communication avec les cylindres C du moteur 10. Avantageusement, le moteur 10 comporte un autre dispositif de dépollution 58 des gaz d'échappement à évacuer, c'est-à-dire des gaz d'échappement qui sont rejetés par le conduit is d'échappement 22 du circuit d'échappement 26 à l'extérieur du véhicule. L'autre dispositif de dépollution 58, dit second, comporte un orifice d'entrée 0E' et un orifice de sortie OS' qui sont raccordés avec la partie aval 22B du conduit d'échappement 22 20 de manière à être traversé d'amont en aval par les gaz d'échappement avant leur évacuation par la sortie du conduit d'échappement 22 suivant la flèche E. Avantageusement, le second dispositif de dépollution 58 des gaz d'échappement à évacuer est agencé dans la partie aval 25 22B du conduit d'échappement 22, soit en aval de la turbine 14. Dans le premier exemple, le second dispositif de dépollution 58 des gaz d'échappement à évacuer est distinct du premier dispositif de dépollution 40 des gaz d'échappement à recirculer que comporte le conduit de recirculation 34. 30 Chacun des dispositifs de dépollution 40, 58 est ainsi susceptible d'être implanté sur le véhicule comportant le moteur 10 de manière totalement indépendante l'un par rapport à l'autre, cela permet avantageusement d'optimiser leur implantation en fonction de paramètres, tels que l'encombrement, les longueurs des conduits etc. De tels dispositifs de dépollution 40, 58 des gaz d'échappement sont par exemple constitués par un catalyseur, tel qu'un catalyseur trois voies, et/ou un filtre à particules, et/ou un absorbeur d'oxydes d'azote (NOx). Avantageusement, la sortie 60 du conduit de dérivation 48 est raccordée au conduit d'échappement 22 en aval de la turbine 14 de manière à permettre l'évacuation des gaz d'échappement, io dits dérivés, vers l'extérieur par l'intermédiaire du conduit d'échappement 22 du circuit d'échappement 26. De préférence, la sortie 60 du conduit de dérivation 48 est raccordée au conduit d'échappement 22 en aval du dispositif de dépollution 58 des gaz d'échappement à évacuer. is En variante, la sortie 60 du conduit de dérivation 48 communique directement avec l'extérieur pour l'évacuation des gaz d'échappement dérivés, c'est-à-dire la partie des gaz d'échappement à recirculer n'ayant pas été mise en recirculation par les moyens de régulation 52 vers le tronçon aval 34B et qui 20 ont avantageusement été traités par le premier dispositif de dépollution 40 du conduit de recirculation 34. On décrira maintenant le deuxième exemple de mise en ceuvre de l'invention représenté à la figure 2 par comparaison avec le premier exemple de la figure 1. 25 Le circuit de recirculation 32 du moteur 10 selon le deuxième exemple est notamment caractérisé par le fait que d'une part l'entrée 36 du tronçon amont 34A du conduit de recirculation 34 est raccordée au conduit d'échappement 22 en amont de la turbine 14 et que, d'autre part, la sortie 56 du tronçon 30 aval 34B du conduit de recirculation 34 des gaz d'échappement est raccordée au conduit d'admission 16 en amont du compresseur 12. La sortie 56 du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 est ainsi raccordée à la partie aval 16A du conduit d'admission 16, de préférence entre la sortie du filtre à air 28 et l'entrée du compresseur 12. Grâce à un tel agencement du conduit de recirculation 34 entre le conduit d'échappement 22 et le conduit d'admission 16, la différence de pression obtenue entre l'entrée 36 et la sortie 56 du conduit de recirculation 34 est notamment supérieure à celle obtenue avec un circuit de recirculation dont l'entrée 36 est lo raccordée au conduit d'échappement 22 en aval de la turbine 14. En effet, l'agencement du conduit de recirculation selon le deuxième exemple permet d'une part de tirer profit de la pression des gaz d'échappement qui est plus élevée en amont de la turbine 14 qu'en aval et, d'autre part, d'obtenir des taux d'EGR is satisfaisant, tout particulièrement à bas régimes où le débit des gaz d'échappement recirculés s'ajoute au débit d'air d'admission avant l'entrée du compresseur 12 dont le fonctionnement n'est dès lors plus affecté par le phénomène de pompage. Ainsi qu'on l'aura compris, le circuit de recirculation 32 est 20 une conception hybride originale permettant de combiner les avantages et de résoudre les inconvénients respectifs des conceptions connues de circuit de recirculation. Avantageusement, le circuit de recirculation 32 ne comporte pas de moyens secondaires de régulation 54 tels qu'une 25 vanne EGR et le contrôle de la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit de recirculation 34 est alors uniquement réalisé par l'intermédiaire des moyens de régulation 52. Avantageusement, le moteur 10 comporte un second 30 dispositif de dépollution 58 pour le traitement des gaz d'échappement à évacuer qui constitue un ensemble unitaire avec le premier dispositif de dépollution 40 des gaz d'échappement à recirculer. Un tel ensemble unitaire est par exemple constitué d'un dispositif unique de dépollution comportant une cloison de séparation 62 qui délimite respectivement une première zone de traitement formant le premier dispositif de dépollution 40 des gaz d'échappement à recirculer et une deuxième zone de traitement formant le second dispositif de dépollution 58 des gaz d'échappement à évacuer. Le premier dispositif de dépollution 40 formé par la première zone de traitement comporte un orifice d'entrée OE et un orifice de sortie OS et le second dispositif de dépollution 58 formé par la deuxième zone de traitement comporte un orifice d'entrée 0E' et un orifice de sortie OS' de sorte que chaque zone comporte au moins une entrée et au moins une sortie des gaz traités. 1s L'implantation du dispositif unique de dépollution du moteur 10 est notamment déterminée en fonction du véhicule de manière que le premier dispositif de dépollution 40 soit agencé dans la partie amont 34A du conduit de recirculation 34 et que le second dispositif de dépollution 58 soit agencé dans la partie aval 20 22B du conduit d'échappement située en aval de la turbine 14. On décrira maintenant plus en détail un mode de réalisation préféré des moyens de répartition 44 et des moyens de régulation 52 selon l'invention illustrés à la figure 3 et suivantes. De tels moyens de répartition 44 et de régulation 52 sont 25 notamment susceptibles d'être montés dans un circuit de recirculation 32 réalisés selon le premier exemple de la figure 1 ou encore selon le deuxième exemple de la figure 2. Les moyens de répartition 44 des gaz d'échappement à recirculer sont constitués par un raccord présentant de préférence 30 globalement en forme de "Y", en variante une forme en "T". Le raccord 44 en "Y" comporte une branche inférieure d'entrée 64 qui est raccordée à l'orifice de sortie OS du premier dispositif de dépollution 40, une première branche supérieure de sortie 66 qui est raccordée au conduit de dérivation 48 des gaz d'échappement et une deuxième branche supérieure de sortie 68 qui est raccordée au tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 des gaz d'échappement. s Par convention, les gaz d'échappement parcourant le tronçon amont 34B et traversant le dispositif de dépollution 40 sont désignés comme étant des gaz d'échappement "à recirculer", par opposition aux gaz d'échappement "à évacuer" qui parcourent le conduit d'échappement 22 depuis le collecteur 24 jusqu'à 10 l'extérieur. Par convention toujours, les gaz d'échappement à recirculer qui ont traversé les moyens de répartition 44 sont ensuite respectivement désignés en fonction du conduit dans lequel ils circulent, c'est à dire gaz d'échappement "recirculés" 1s lorsque les gaz circulent dans le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 et gaz d'échappement "dérivés" lorsque les gaz circulent dans le conduit de dérivation 48. De préférence, les moyens de régulation 52 comportent des premier et second moyens de régulation, tels qu'une vanne, 20 qui sont commandés de manière à contrôler sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer, c'est-à-dire le débit des gaz d'échappement dérivés dans le conduit de dérivation 48 et/ou le débit des gaz d'échappement recirculés dans le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34. 25 Avantageusement, les premier et second moyens de régulation 52 sont constitués par une vanne dite "à tiroir" ou encore "à boisseau". La première vanne à tiroir 70 est agencée dans la première branche supérieure de sortie 66 raccordée au conduit de 30 dérivation 48 et la seconde vanne à tiroir 72 est agencée dans la deuxième branche supérieure de sortie 68 raccordée au tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens de régulation 52 comportent ainsi des premier et second moyens de régulation dont chacun est constitué par une vanne de régulation à tiroir comportant un tiroir double 74 qui est commun s aux deux vannes 70, 72. Avantageusement, la première 66 et la deuxième 68 branches supérieures de sortie comportant respectivement les première et seconde vannes 70, 72 sont géométriquement parallèles entre elles et voisines l'une de l'autre. lo Le tiroir commun 74 est monté coulissant selon une direction, indiquée par la flèche T sur les figures 3 et 4A, qui est perpendiculaire au flux des gaz d'échappement dans les première et seconde vannes 70, 72. Le tiroir commun 74 est susceptible d'obturer alternative- 15 ment ou simultanément la première branche supérieure de sortie 66 et la deuxième branche supérieure de sortie 68 et par conséquent la circulation des gaz dans le conduit de dérivation 48 et dans le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34. A cet effet, le tiroir commun 74 comporte une première 20 ouverture 76 et une deuxième ouverture 78 qui sont dimensionnées de telle sorte que les ouvertures 76, 78 soient susceptibles d'être mises en concordance simultanément ou alternativement avec les première 66 et deuxième 68 branches supérieures de sortie par coulissement du tiroir commun 74. 25 Le tiroir commun 74 est ainsi commandé, en fonction de paramètres de fonctionnement du moteur 10, entre au moins : - une première position de fermeture totale simultanée du conduit de dérivation 48 et du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34, comme illustrée à la figure 4A ; 30 - une deuxième position d'ouverture totale du conduit de dérivation 48 et de fermeture totale simultanée du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34, comme illustrée à la figure 4B; - une troisième position d'ouverture totale simultanée du conduit de dérivation 48 et du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34, comme illustrée à la figure 4C ; - et une quatrième position de fermeture totale du conduit de dérivation 48 et d'ouverture totale simultanée du tronçon aval34B du conduit de recirculation 34, comme illustrée à la figure 4D. Lors du coulissement du tiroir commun 74 de régulation selon la flèche T depuis sa première position jusqu'à sa quatrième position, c'est-à-dire de la gauche vers la droite sur les figures, le tiroir 74 est susceptible d'occuper successivement les première, deuxième, troisième et quatrième positions principales précédemment décrites. Avantageusement, le tiroir commun 74 de régulation est aussi susceptible d'occuper des positions intermédiaires entre ces 1s positions, le déplacement du tiroir 74 entre les positions principales et/ou les positions intermédiaires s'effectuent progressivement pour éviter toute variation brutale de la recirculation des gaz d'échappement. Ainsi, le tiroir 74 est susceptible d'occuper une première 20 position intermédiaire, entre la deuxième position et la troisième position, d'ouverture totale du conduit de dérivation 48 et de d'ouverture partielle simultanée du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34, comme illustrée à la figure 5A. Le tiroir 74 est aussi susceptible d'occuper une deuxième 25 position intermédiaire, entre la troisième position et la quatrième position, d'ouverture partielle du conduit de dérivation 48 et d'ouverture totale simultanée du tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34, comme illustrée à la figure 5B. On décrira à présent le fonctionnement du moteur à 30 combustion interne 10 pour les différentes positions du tiroir commun 74 de régulation de la recirculation de tout ou partie des gaz d'échappement dans le circuit de recirculation 32. Lorsque le tiroir 74 se trouve dans la première position illustrée à la figure 4A, le conduit de dérivation 48 et le tronçon aval 34B de recirculation sont obturés de sorte que les gaz d'échappement du moteur 10 circulent uniquement dans le conduit d'échappement 22 afin d'être évacués à l'extérieur. Les gaz d'échappement parcourent ainsi la partie amont 22A du conduit d'échappement 22 puis traversent successivement la turbine 14 et le dispositif de dépollution 58 avant d'être rejetés à la sortie de la partie aval 22B du conduit d'échappement 22. io Puisqu'il n'y a aucune recirculation des gaz d'échappement par le conduit 34, le conduit d'admission 16 contient principale-ment de l'air atmosphérique qui est comprimé par le compresseur 12 puis densifié par le refroidisseur d'air de suralimentation 30 avant d'être enfin mélangé au carburant injecté dans la chambre is de combustion de chaque cylindre C du moteur 10. Dans cette première position du tiroir 74, la totalité des gaz d'échappement traversent la turbine 14 de sorte que le taux de compression obtenu à l'admission est maximal. Lorsque le tiroir 74 se trouve dans la deuxième position 20 illustrée à la figure 4B, le tronçon aval 34B de recirculation est obturés de sorte qu'il n'y a pas de recirculation des gaz d'échappement vers l'admission 20. Une première partie des gaz d'échappement produits par le moteur 10 correspondant aux gaz d'échappement à évacuer 25 parcoure comme précédemment le conduit d'échappement 22 puis traversent successivement la turbine 14 et le dispositif de dépollution 58 avant d'être rejetés à la sortie de la partie aval 22B du conduit d'échappement 22, tandis que l'autre partie des gaz d'échappement correspondant aux gaz d'échappement à recirculer 30 est déviée au piquage du conduit de recirculation 34 sur le conduit d'échappement 22. Ainsi cette deuxième partie des gaz d'échappement parcourent depuis l'entrée 36 le tronçon amont 34A du conduit de recirculation 34, puis traversent successivement le premier dispositif de dépollution 40, la branche inférieure d'entrée 64 et la première branche supérieure de sortie 48 du raccord 44 via la première ouverture 76 du tiroir commun de régulation 74, pour enfin rejoindre la partie aval 22B du conduit d'échappement 22 par l'intermédiaire du conduit de dérivation 48 dont la sortie 60 s'y raccorde en aval du second dispositif de dépollution 58. Les première et deuxième parties des gaz d'échappement sont donc rejetées vers l'extérieur par le conduit d'échappement io 22 après avoir été traitées par un des dispositifs de dépollution 58, 40 respectivement. Par conséquent, dans la deuxième position seule la première partie des gaz d'échappement traverse la turbine 14 de sorte que, pour un régime ou une charge moteur déterminée, le is taux de compression obtenu à l'admission avec le compresseur 12 est inférieur à celui obtenu avec la première position du tiroir 74 pour laquelle tous les gaz d'échappement traversent la turbine 14. Lorsque les moyens de régulation se trouvent notamment dans la deuxième position B, le tronçon amont du conduit de 20 recirculation et le conduit de dérivation constituent alors une dérivation de type "by-pass" par rapport à la turbine permettant de la décharger en cas de saturation, c'est-à-dire de manière à éviter la surcharge du moteur qui est plus particulièrement susceptible de se produire lorsque le moteur fonctionne à des régimes élevés. 25 Avantageusement, les moyens de régulation sont susceptibles d'assurer une fonction de valve de décharge, encore appelée "waste gate" en anglais, qui sont connues dans le cas d'un turbocompresseur à géométrie fixe pour permettre de la décharger en cas de saturation et éviter la surcharge du moteur. 30 Grâce à l'invention, il est ainsi possible de simplifier la conception et de réduire le coût de fabrication d'un tel turbocompresseur. Grâce à la première position intermédiaire du tiroir 74 illustrée à la figure 5A, une partie croissante des gaz d'échappement à recirculer pénétrant dans le raccord 44 par la branche inférieure d'entrée 64 va progressivement être déviée aussi vers le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 et non plus uniquement vers le conduit de dérivation 48. Ainsi, le tiroir 74 se déplace suivant la flèche T pour occuper successivement la deuxième position illustrée à la figure 4B, la première position intermédiaire illustrée à la figure 5A puis la troisième position illustrée à la figure 4C. Dans cette troisième position, la première ouverture 76 et la deuxième ouverture 78 du tiroir 74 sont positionnées de manière à ouvrir totalement et simultanément les conduits de recirculation 34 et de dérivation 48 entre lesquels le flux de gaz 1s d'échappement à recirculer se partage par exemple sensiblement équitablement. Toutefois, si l'on souhaite encore augmenter la quantité de gaz d'échappement en recirculation et donc le taux d'EGR, on déplace alors avantageusement le tiroir 74 depuis la troisième 20 position jusqu'à la deuxième position intermédiaire illustrée à la figure 5B. Dans cette deuxième position intermédiaire du tiroir 74, les gaz d'échappement à recirculer vont progressivement être déviés dans le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 au 25 détriment du conduit de dérivation 48 qui est alors ouvert partiellement, ici majoritairement obturé par une partie du tiroir de manière à réduire la section de passage pour les gaz dans la première branche supérieure 66 de sortie raccordée au conduit de dérivation 48. 30 Lorsque le tiroir 74 atteint la quatrième position illustrée à la figure 4D, la circulation des gaz d'échappement à recirculer s'effectue alors uniquement vers le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 par l'intermédiaire de la deuxième ouverture 78, la première ouverture 76 étant positionnée de manière à fermer totalement la première branche inférieure de sortie 66, c'est-à-dire à interdire toute circulation depuis la branche inférieure d'entrée 64 vers le conduit de dérivation 48. Ainsi, toute la partie des gaz d'échappement qui n'est pas évacuée vers l'extérieur par le conduit d'échappement 22 est alors intégralement dirigée depuis l'entrée 36 du conduit de recirculation 34 jusqu'à la sortie 56, c'est-à-dire jusqu'au conduit d'admission 16 du moteur 10, pour obtenir un taux d'EGR io maximal. Les moyens de régulation 52 permettent de procéder à une régulation précise et progressive des gaz d'échappement à recirculer vers le conduit de recirculation et/ou de dérivation du moteur. is Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation préféré des moyens de répartition 44 et des moyens de régulation 52 décrits précédemment uniquement à titre d'exemple. En variante non représentée, les moyens de régulation 52 20 comportent par exemple des premier et second moyens de régulation, tels qu'une vanne ou un volet, qui sont commandés indépendamment l'un de l'autre entre au moins deux positions extrêmes d'ouverture et de fermeture de manière à commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le 25 conduit de dérivation 48 et/ou dans le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34 des gaz d'échappement. En variante, les moyens de répartition 44 sont constitués par un boîtier de répartition comportant au moins une entrée raccordée à l'orifice de sortie OS du dispositif de dépollution 40 et 30 deux sorties auxquelles sont respectivement raccordées le conduit de dérivation 48 et le tronçon aval 34B du conduit de recirculation 34. Avantageusement, chaque sortie du boîtier de répartition comporte alors un moyen commandé d'obturation, tel qu'une vanne ou un volet
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La présente invention concerne un moteur (10) à combustion interne du type comportant un circuit (32) de recirculation des gaz d'échappement, caractérisé en ce qu'il comporte un conduit de recirculation (34) dont l'entrée (36) est raccordée au conduit d'échappement (22) en amont de la turbine (14) et dont la sortie (38) est raccordée à l'orifice d'entrée (OE) d'un dispositif de dépollution des gaz d'échappement (40) comportant un orifice de sortie (OS) qui est raccordé à l'entrée de moyens de répartition (44) du débit des gaz d'échappement à recirculer comportant une première sortie (46) à laquelle est raccordée un conduit (48) de dérivation et comportant une deuxième sortie (50) à laquelle est raccordée un tronçon aval (34B) du conduit de recirculation (34) et en ce qu'il comporte des moyens de régulation (52, 70, 72) pour commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le conduit de dérivation (48) et/ou dans le tronçon aval (34B) du conduit de recirculation (34).
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1. Moteur (10) à combustion interne, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un compresseur (12) qui est agencé dans un conduit d'admission (16) en amont du collecteur d'admission (18) du circuit d'admission (20) du moteur et qu'entraîne en rotation une turbine (14) qui est agencée dans un conduit d'échappement (22) en aval du collecteur d'échappement (24) du circuit d'échappement (26) du moteur, et du type comportant un circuit (32) de recirculation des gaz io d'échappement du moteur qui comporte au moins un conduit de recirculation (34) qui est monté en dérivation entre le conduit d'échappement (22) et le conduit d'admission (16) de manière qu'au moins une partie des gaz d'échappement recircule de l'échappement vers l'admission du moteur (10), is caractérisé en ce que le conduit de recirculation (34) comporte un tronçon amont (34A) de conduit dont l'entrée (36) est raccordée au conduit d'échappement (22) en amont de la turbine (14) et dont la sortie (38) est raccordée à l'orifice d'entrée (0E) d'un dispositif de dépollution des gaz d'échappement (40) 20 comportant un orifice de sortie (OS) qui est raccordé à l'entrée de moyens de répartition (44) du débit des gaz d'échappement à recirculer comportant une première sortie (46) à laquelle est raccordée un conduit (48) dit de dérivation des gaz d'échappement et comportant une deuxième sortie (50) à laquelle 25 est raccordée un tronçon aval (34B) du conduit de recirculation (34) des gaz d'échappement et en ce qu'il comporte des moyens de régulation (52) pour commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le conduit de dérivation (48) et/ou dans le tronçon aval (34B) du conduit de recirculation (34). 30 2. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de régulation (52) comportent des premier et second moyens de régulation (70, 72) dont chacun est constitué par unevanne de régulation à tiroir comportant un tiroir double commun (74) aux deux vannes (70, 72) qui est commandé entre au moins : - une première position de fermeture totale simultanée du conduit de dérivation (48) et du conduit de recirculation (34), - une deuxième position d'ouverture totale du conduit de dérivation (48) et de fermeture totale simultanée du conduit de recirculation (34), -une troisième position d'ouverture totale simultanée du conduit de dérivation (48) et du conduit de recirculation (34), et io - une quatrième position de fermeture totale du conduit de dérivation (48) et d'ouverture totale simultanée du conduit de recirculation (34). 3. Moteur selon la 2, caractérisé en ce que le tiroir commun de régulation (74) est susceptible d'occuper une is première position intermédiaire, entre la deuxième position et la troisième position, d'ouverture totale du conduit de dérivation (48) et d'ouverture partielle simultanée du conduit de recirculation (34B). 4. Moteur selon l'une des 2 ou 3, 20 caractérisé en ce que le tiroir commun de régulation (74) est susceptible d'occuper une deuxième position intermédiaire, entre la troisième position et la quatrième position, d'ouverture partielle du conduit de dérivation (48) et d'ouverture totale simultanée du conduit de recirculation (34). 25 5. Moteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de régulation (52) comportent des premier et second moyens de régulation qui sont commandés, indépendamment l'un de l'autre, pour commander sélectivement le débit des gaz d'échappement à recirculer dans le conduit de dérivation (48) 30 et/ou dans le tronçon aval (34B) du conduit de recirculation (34) des gaz d'échappement. 6. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de répartition desgaz d'échappement à recirculer sont constitués par un raccord (44) globalement en forme de "Y" qui comporte une branche inférieure d'entrée (64) qui est raccordée à l'orifice de sortie (OS) du dispositif de dépollution (40), une première branche supérieure de sortie (66) qui est raccordée au conduit de dérivation (48) des gaz d'échappement et une deuxième branche supérieure de sortie (68) qui est raccordée au tronçon aval (34B) du conduit de recirculation (34) des gaz d'échappement. 7. Moteur selon l'une quelconque des io précédentes, caractérisé en ce que le circuit de recirculation (32) comporte des moyens secondaires de régulation (54) aptes à contrôler la recirculation des gaz d'échappement dans le conduit de recirculation (34). 8. Moteur selon l'une quelconque des is précédentes, caractérisé en ce que la sortie (56) du conduit de recirculation (34) des gaz d'échappement est raccordée au conduit d'admission (16) en aval du compresseur (12). 9. Moteur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la sortie (56) du conduit de recirculation 20 (34) des gaz d'échappement est raccordée au conduit d'admission (16) en amont du compresseur (12). 10. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un second dispositif de dépollution (58) des gaz d'échappement qui est agencé dans 25 une partie (22B) du conduit d'échappement (22) située en aval de la turbine (14) et qui constitue un sous-ensemble unitaire avec le premier dispositif de dépollution (40) agencé dans le conduit de recirculation (34). 11. Moteur selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que la sortie (60) du conduit de dérivation (48) est raccordée au conduit d'échappement (22) en aval de la turbine (14) de manière à permettre l'évacuation desgaz d'échappement dérivés vers l'extérieur par l'intermédiaire du conduit d'échappement (22) du circuit d'échappement (26).
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F
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F02
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F02D
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F02D 21,F02D 9,F02D 23
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F02D 21/08,F02D 9/08,F02D 9/14,F02D 23/00
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FR2893942
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A1
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METHODE DE CRIBLAGE DE MODULATEURS DE RECEPTEURS NUCLEAIRES
| 20,070,601 |
La présente invention concerne des méthodes de criblage permettant de sélectionner, d'identifier et/ou de caractériser des composés capables de moduler la liaison d'un récepteur nucléaire à un ou plusieurs cofacteurs. Les récepteurs nucléaires appartiennent à une famille structurellement et fonctionnellement définie de facteurs de transcription qui sont activés par un ligand et se fixent sur des séquences d'ADN spécifiques, appelées éléments de réponse, situées à proximité des gènes qu'elles régulent. Cette famille comprend les récepteurs nucléaires des hormones stéroïdes dérivées du cholestérol (glucocorticoïdes, oestrogènes, progestérone, etc.) et les récepteurs nucléaires des hormones thyroïdiennes, de la vitamine D3 ou de l'acide rétinoïque. La famille des récepteurs nucléaires, qui regroupe plus d'une cinquantaine de gènes différents, comprend également de nombreux récepteurs pour lesquels aucun ligand n'a été décrit et que l'on nomme "récepteurs orphelins". En modulant la transcription de gènes cibles en réponse à leur propre ligand et à d'autres signaux afférents, notamment le recrutement ligand- dépendant de cofacteurs qui peuvent diminuer (co-répresseur) ou accroître (co-activateur) leur activité transcriptionnelle, ils jouent des rôles physiologiques clés dans la régulation du développement et du métabolisme cellulaire, d'où leur implication dans de nombreuses pathologies telles que les pathologies métaboliques, les maladies cardio-vasculaires, le cancer, l'obésité, le diabète, l'infertilité, etc. Le tamoxifène, connu pour inhiber l'activité du récepteur aux oestrogènes (ER), a été largement utilisé dans le traitement et la prévention du cancer du sein. Une étude des effets sélectifs du tamoxifène (effet oestrogène dans l'utérus et effet anti-oestrogène dans le sein) a conduit à l'émergence du concept de Selective ER Modulators ou SERMs. Ce concept a par la suite été étendu aux autres récepteurs nucléaires : les Selective Nuclear Receptors Modulators (SNuRMs) sont des agonistes ou des antagonistes de récepteurs nucléaires (NR) qui induisent une réponse différente en fonction du contexte cellulaire ou tissulaire (Smith et O'Malley, Endocrine Reviews, 25(1), 45-71, (2004)). Le mécanisme d'action des SERMs et SNuRMs a été beaucoup étudié. Comme la plupart des récepteurs nucléaires, le récepteur aux oestrogènes (ER) interagit avec l'ADN par l'intermédiaire de son domaine de liaison à l'ADN (DNA Binding Domain ou DBD) au niveau d'un élément de réponse spécifique (appelé RE). Le récepteur aux oestrogènes interagit alors avec des protéines coactivatrices pour former un complexe multimérique qui active la machinerie transciptionnelle et augmente l'expression de ses gènes cibles en remodelant l'ADN et en formant des complexes stables de pré-initiation de la transcription . Des expériences utilisant des anticorps dirigés contre différents épitopes ainsi que des expériences de digestion ménagée ont par la suite montré que différentes classes de ligands induisaient une changement conformationel différent de la partie du récepteur se liant au ligand ou Ligand Binding Domain (LBD) . Plus récemment, les régions du LBD qui interagissent avec les coactivateurs ont été identifiées et qualifiées de NR boxes . Ces dernières sont en fait constituées de sillons formés par le rapprochement de différentes hélices du LBD. L'utilisation d'agonistes et d'antagonistes partiels du récepteur aux oestrogènes, comme le raloxifène, a montré que l'orientation d'une des hélices masquait partiellement le sillon de fixation des co-activateurs, ce qui avait pour conséquence un blocage de l'interaction de certains co-activateurs avec le LBD du récepteur nucléaire (Smith et O'Malley, 2004). Grâce à la fixation de ligands SNuRMs qui modulent l'activité des récepteurs nucléaires en permettant notamment le recrutement différentiel de cofacteurs, les récepteurs nucléaires offrent la possibilité de contrôler plus finement l'expression des gènes. Il existe donc un réel intérêt pour le développement de méthodes d'identification de ce type de ligand. La mise en oeuvre de tests de criblage permettant d'identifier des composés SNuRMs utiles pour le recrutement de cofacteurs n'est pas aisée : en effet, la liaison des récepteurs nucléaires avec un ou plusieurs cofacteurs est difficile à mettre en évidence. Des techniques dites GST-pull down classiques, telles que décrites par exemple dans l'article Krogsdam et al, Biochem. J. 363, 157-165 (2002), utilisent des protéines de fusion GST-cofacteur du récepteur couplées à des billes portant du glutathion et incubées avec le récepteur nucléaire (ou une partie du récepteur nucléaire telle que le LBD) marqué radioactivement, en présence ou en absence du ligand à tester. L'interaction est visualisée par autoradiographie. Cette technique présente des désavantages : la purification nécessaire du récepteur nucléaire est difficile à mettre en oeuvre, notamment avec les récepteurs PPAR, LXR et FXR, du fait du faible rendement de purification dû à une accumulation dans les corps d'inclusion bactériens. Ces problèmes de purification conduisent à utiliser des systèmes de transcription et de traduction coûteux. De plus, l'utilisation d'un marquage radioactif présente le désavantage d'être potentiellement dangereux. Enfin, l'absence de sensibilité de ces techniques représente un inconvénient majeur, notamment car certaines interactions, telles que des interactions faibles entre un cofacteur et un récepteur nucléaire comme SRC-1 et PPAR (IJpenberg A et al. EMBO J., May 2004; 23: 2083 - 2091) ne peuvent pas être mises en évidence. Des variantes de ce protocole existent. La demande EP1267171 décrit par exemple une méthode de détection de modulateurs du récepteur PPAR gamma, mettant en oeuvre (i) d'une part un polypeptide comprenant le domaine d'un cofacteur (par exemple SRC-1 ou TIF-2) qui interagit avec le récepteur nucléaire (NID) et qui est lié à de la GST (Glutathion S Transferase), et (ii) d'autre part un polypeptide comprenant le domaine de liaison au ligand (LBD ou Ligand Binding Domain) du récepteur nucléaire (NR) étudié, fusionné à un marqueur polyhistidine (6xHis). Le polypeptide GST-CoF-NID est fixé à des billes portant du glutathion puis incubé en présence de l'autre polypeptide polyHis-NR-LBD. Des Western blots sont ensuite réalisés avec des anticorps anti-polyhistidine. De la même manière que pour les techniques utilisant la radioactivité, le principal désavantage de cette technique réside dans la purification nécessaire du LBD (ou du récepteur nucléaire entier), qui s'avère être difficile à mettre en oeuvre. Les inventeurs de la présente demande proposent ici une alternative aux méthodes de détection connues, qui ne présente pas ces inconvénients. La méthode proposée évite ainsi l'utilisation de la radioactivité et se montre à la fois très sensible et facile à mettre en oeuvre. De plus, le principal avantage de la présente invention réside dans la fixation du récepteur nucléaire sur un support : seul le cofacteur est donc à purifier ce qui rend l'invention plus facile à mettre en oeuvre. La quantité de cofacteur utilisée dans les tests de criblage de la présente demande peut donc être quantifiée de manière précise ce qui permet d'assurer une visualisation plus fine du recrutement différentiel de cofacteurs par le récepteur nucléaire. De plus, cela permet d'assurer la reproductibilité et la comparaison des résultats. Les inventeurs ont mis au point une nouvelle méthode d'identification de composés modulant l'interaction d'un récepteur nucléaire avec un ou plusieurs cofacteurs. Cette méthode permet de discriminer les composés utiles pour le recrutement différentiel de cofacteurs et peut être réalisée dans un format de criblage à haut débit de composés, en HTS (High Throughput Screening) ou en MTS (Medium Throughput Screening). L'invention fournit donc une méthode in vitro de criblage de composés modulateurs d'un récepteur nucléaire, comprenant la mise en contact d'un composé test avec (i) un polypeptide désigné NR-LBD fixé à un support solide et 20 comprenant au moins un domaine (LBD) de liaison au ligand d'un récepteur nucléaire (NR), et (ii) un polypeptide désigné CoF-NID lié à un marqueur et comprenant au moins un domaine (NID) d'interaction d'un cofacteur (CoF) avec le récepteur nucléaire; 25 et la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID. Le polypeptide NR-LBD comprend au moins un domaine (LBD) de liaison au ligand d'un récepteur nucléaire (NR). Préférentiellement, il s'agit d'un récepteur nucléaire entier, ce qui permet de se rapprocher au maximum des conditions in 30 vivo. Les récepteurs nucléaires préférentiellement mis en oeuvre sont les récepteurs PPAR (Peroxisome Proliferator-Activated Receptor) alpha, bêta et gamma, LXR (Liver X Receptor) alpha et bêta, FXR (Farnesoid X Receptor) et ROR (Retinoid-related Orphan Receptor) alpha, bêta et gamma. Les récepteurs PPAR gamma, LXR alpha et LXR bêta sont tout particulièrement préférés. Le polypeptide CoF-NID comprend au moins un domaine (NID) d'interaction d'un cofacteur (CoF) avec le récepteur nucléaire. Avantageusement, il s'agit du cofacteur entier. Le cofacteur est préférentiellement choisi parmi les membres de la famille p160 (NCoA1/SRC-1, NCoA2/TIF-2/SRC-2, NCoA3/ACTR/AIBI/pCIP/TRAM-1/SRC-3, etc.), DRIP205/TRAP220/PBP, NCoR/RIP13, SMRT/TRAC2, RIP140, PGC1alpha et bêta, TRRAP, TReP-132 et CBP/p300. Les cofacteurs SRC-1, TIF-2, DRIP205 et NCoR sont particulièrement préférés. De manière préférentielle, le support porte du glutathion - le polypeptide NR-LBD comprenant alors une Glutathion S-Transférase (GST)- , de la streptavidine ùle polypeptide NR-LBD étant alors biotinylé-, ou tous supports recouverts d'un anticorps dirigé contre un marqueur spécifique, - le polypeptide NR-LBD comprenant alors ce marqueur-, etc. Le support préférentiellement utilisé pour la mise en oeuvre de la méthode selon l'invention est une plaque, une bille, ou une puce. Le niveau d'interaction mesuré par la méthode selon l'invention peut être comparé à un contrôle réalisé en l'absence du composé test ou à un contrôle 20 réalisé avec un ligand connu du récepteur nucléaire. Dans un mode de réalisation particulier, le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur antigénique et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée par le biais d'un anticorps marqué de manière détectable et dirigé contre ledit marqueur antigénique. 25 Le marqueur antigénique est préférentiellement choisi parmi une séquence d'acides aminés polyhistidine (polyHis), un élément cMyc, Flag ou une séquence isolée de l'hémaglutinine ou de la protéine V5. Selon un mode de réalisation de l'invention, la méthode comprend la mise en contact d'un composé test avec un polypeptide NR-LBD comprenant un 30 domaine LBD fusionné à une GST ou à un marqueur induisant la biotinylation, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes ou à une plaque portant respectivement du glutathion ou de la streptavidine, et un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à une séquence polyHis, la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID étant réalisée par le biais d'un anticorps anti-polyHis couplé à un marqueur détectable, de préférence la peroxidase de raifort (HRP). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur fluorescent et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée par fluorométrie. Le test de criblage peut être alors être réalisé, de manière avantageuse, en multiplexe: le composé test est alors mis en contact en même temps avec plusieurs polypeptides CoF-NID comprenant chacun au moins un domaine NID d'un cofacteur, ces cofacteurs pouvant être différents entre eux. Dans ce cas, chaque polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur fluorescent différent. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur enzymatique, tel que la BAP (Bacterial Alkaline Phosphatase) et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée par fluorométrie, luminescence ou colorimétrie, en fonction du substrat utilisé lors de la réaction enzymatique. Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, la méthode comprend la mise en contact d'un composé test avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné à une GST ou à un marqueur induisant la biotinylation, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes ou à une plaque portant respectivement du glutathion ou de la streptavidine, et un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à la BAP, la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID étant réalisée par fluorescence, luminescence ou colorimétrie en fonction du substrat de la BAP utilisé. Dans une variante de l'invention, le polypeptide NR-LBD est le récepteur nucléaire (NR) entier et la mise en contact du composé test avec lesdits NR et CoF-NID est réalisée en présence d'un acide nucléique représentant l'élément de réponse (RE) de ce récepteur nucléaire. On peut alors sélectionner les composés modulant la liaison d'un récepteur nucléaire à un cofacteur de manière dépendante de l'ADN. La présente invention a aussi pour objet les ligands identifiés par la méthode de criblage décrite ci-dessus, utiles à titre de médicaments. La présente invention a également pour objet une composition pharmaceutique comprenant, dans un véhicule acceptable sur le plan pharmaceutique, au moins un ligand identifié par la méthode de criblage selon l'invention, éventuellement en association avec un ou plusieurs autres principes actifs thérapeutiques et/ou cosmétiques. Il s'agit avantageusement d'une composition pharmaceutique pour le traitement d'une pathologie dans laquelle les récepteurs nucléaires tels que LXR, PPAR, FXR ou ROR sont impliqués. L'invention concerne aussi l'utilisation d'un ligand identifié par la méthode de criblage selon l'invention pour la préparation d'une composition pharmaceutique telle que décrite ci-dessus. Récepteurs nucléaires et cofacteurs Les récepteurs nucléaires ont une structure et une organisation communes avec une extrémité amino-terminale variable, un domaine de liaison à l'ADN (DBD pour DNA Binding Domain) et un domaine de liaison au ligand (LBD pour Ligand Binding Domain) à l'extrémité carboxy-terminale. La structure commune des récepteurs nucléaires peut être divisée en différents domaines : le LBD contient notamment un domaine AF-2, responsable de la régulation transcriptionnelle dépendante du ligand au travers de la liaison aux différents cofacteurs. Le domaine AF-2 permet donc le recrutement différentiel des cofacteurs et la dimérisation (homodimérisation ou hétérodimérisation du récepteur avec RXR). Certains récepteurs nucléaires présentent un domaine AF-1 responsable de la régulation transcriptionnelle indépendante dû ligand. Le récepteur nucléaire visé dans l'invention est de préférence choisi parmi les récepteurs PPAR, FXR, LXR et ROR. La famille des récepteurs PPAR (Peroxisome Proliferator-Activated Receptor) se composent de trois membres distincts, désignés PPAR alpha, PPAR bêta et PPAR gamma, chacun codé par un gène différent et présentant un profil d'expression différent selon les tissus. Les PPAR activés se trouvent dans la cellule sous forme d'hétérodimères avec les récepteurs de l'acide 9-cis rétinoïque (RXR pour Retinoic acid X receptor) et se fixent sur des éléments de réponse spécifiques de l'ADN, les PPRE (Peroxysome Proliferator Response Element) permettant ainsi le contrôle de la transcription de gènes cibles. Les PPAR sont impliqués dans la régulation du métabolisme des lipides, PPAR alpha contrôlant l'oxydation des acides gras dans le foie et PPAR gamma contrôlant le stockage des lipides dans l'adipocyte. Au-delà du rôle direct joué par les ligands PPAR sur la régulation des lipides et des glucides, ces molécules ont un spectre d'action pléïotropique dû à la grande diversité des gènes cibles des PPAR. Des découvertes récentes montrent que les PPAR seraient impliqués dans la régulation de l'expression de nombreux gènes participant à des processus biologiques majeurs tels que l'inflammation, l'angiogenèse, la prolifération et la différenciation cellulaire, l'apoptose, les activités des Nitric Oxide Synthases (NOS) et des métalloprotéases (MMPs), etc. Ces multiples propriétés font des PPAR des cibles thérapeutiques d'intérêt pour le traitement de maladies comme les maladies métaboliques, l'obésité, le diabète, les maladies occlusives vasculaires (athérosclérose, etc.), l'ischémie cérébrale, l'hypertension, les maladies liées à une néo-vascularisation (rétinopathies diabétiques, etc.), les maladies inflammatoires et auto-immunes (maladie de Crohn, psoriasis, sclérose en plaques, asthme, etc.), les maladies néoplasiques (carcinogenèse, etc.), etc. Le récepteur orphelin LXR (Liver X Receptor) existe sous deux formes : LXR alpha (NR1 H3) et LXR bêta (NR1 H2). L'expression de LXR bêta est ubiquitaire tandis que LXR alpha est principalement exprimé dans le foie, l'intestin, le rein, le tissu adipeux et les macrophages. Les deux formes de LXR utilisent le récepteur nucléaire RXR comme partenaire d'hétérodimérisation et se fixent à des éléments de réponses nommés LXRE (LXR Response Element), ce qui permet ainsi d'activer la transcription de gènes spécifiques de façon ligand dépendante. II a ainsi été démontré que LXR est activé par une classe spécifique de dérivés oxydés du cholestérol : les oxysterols tels que le 22(R)-hydroxycholesterol et le 24(S),25-epoxycholesterol. LXR régule l'expression de gènes variés dans les macrophages comme les transporteurs ABCs (ABCA1, G1, G5, G8), les apolipoprotéines (ApoE, C-I, C-IV, C-III) et la LipoProtéine Lipase (LPL). LXR présente une activité dans la régulation hépatique de la synthèse d'acides biliaires, participe au maintien de l'homéostasie du cholestérol, régule le métabolisme des acides gras et du glucose et possède une activité anti-inflammatoire. Le récepteur FXR (Farnesoid X Receptor), également connu comme RIP14 ou NR1 H4, a été initialement identifié comme étant le récepteur aux farnesoïdes. Des études supplémentaires ont permis de conclure que FXR est principalement le récepteur des acides biliaires. FXR est exprimé dans le foie, l'intestin, le rein et la glande adrénale. Il agit en formant un hétérodimère avec le récepteur RXR. Récemment, il a été démontré que plusieurs acides biliaires tels que l'Acide ChénoDéoxyCholique (CDCA) ou l'Acide DéoxyCholique (DCA) ainsi que, dans une moindre mesure, l'Acide LithoCholique (LCA), sont les ligands véritables de FXR et que ces composés activent le récepteur FXR. FXR se lie préférentiellement sur un élément de réponse constitué d'une répétition inversée de deux motifs AGGTCA séparés d'un nucléotide. Il se lie également à des répétitions du motif AGGTCA séparées de 2, 4 ou 5 nucléotides (DR-2, DR-4, DR-5). Plusieurs gènes cibles de FXR ont été identifiés tels que SHP, CYP7A1 et CYP8B, impliqués dans la synthèse des acides biliaires. Le récepteur orphelin ROR (Retinoid-related Orphan Receptor) existe sous trois formes : ROR alpha, ROR bêta et ROR gamma. ROR se lie sous forme de monomère, via un élément de réponse RORE composé d'une unique séquence de six paires de bases de motif hémipalindromique AGGTCA, précédée d'une région riche en A/T. Dans certaines conditions, ROR peut également se lier à l'ADN sous forme d'homodimère. Chaque gène ROR génère différents isoformes qui diffèrent seulement au niveau de leur partie amino-terminale : par exemple, ROR alpha possède quatre isoformes. ROR alpha semble impliqué dans le métabolisme lipidique, le contrôle de l'inflammation, le métabolisme osseux et la différenciation des myocytes. Parmi les gènes cibles de ROR alpha, on peut citer les gènes Rev- Erb alpha, IK-Balpha, laminin B1, N-myc, etc. L'expression de ROR bêta est restreinte aux différentes parties du système neuroendocrine telles que la glande pinéale, la rétine et le noyau suprachiasmatique, ce qui suggère un rôle de ROR bêta dans le cycle circadien. ROR gamma est exprimé fortement dans le thymus et joue un rôle important dans la thymopoïèse. Les séquences des ARNm et les séquences protéiques des récepteurs nucléaires humains PPAR, FXR, LXR et ROR sont disponibles sur banques de 5 données Genbank, sous les numéros d'accès suivants: 10 Les LBD ou Ligand Binding Domain représentent les domaines de liaison au ligand du récepteur nucléaire. En ce qui concerne PPAR, FXR, LXR et ROR, ces domaines sont compris entre les résidus : 15 • PPAR: alpha : 281-468, gamma : 318-505, delta : 254-441 • FXR: 215-472 • LXR : alpha : 215-447 ; bêta : 231-461 • ROR : alpha : 305-556; bêta : 211-459; gamma : 269-518. Dans le cadre de la mise en oeuvre de la présente invention, la séquence du LBD 20 utilisée pour certains récepteurs nucléaires peut inclure une partie de la région charnière comprise entre le DBD et le LBD. Ainsi, ces domaines sont définis par les bornes suivantes : • PPAR: alpha : résidus 180-468; gamma : résidus 209-505 ; delta : résidus 135-441 25 • FXR: résidus 215-472 • LXR : alpha : résidus 207-447; bêta : résidus 213-461 • ROR : alpha : résidus 171-556; bêta : résidus 83 à 459; gamma : résidus 96-518 Il est entendu que ces bornes ne sont pas fixes et qu'une modification des bornes 30 de la séquence utilisée peut être effectuée par l'homme du métier. Les DBD ou DNA Binding domain représentent les domaines de liaison à l'ADN du récepteur nucléaire. • PPAR: alpha : AY206718, Q07869 ; gamma : U79012, P37231 ; delta : AY919140, Q03181 • FXR: NM_005123, NM_021745 et Q96RI1 • LXR : alpha : U22662, Q13133; beta : NM_007121, P55055 • ROR : alpha NM_134261, P35398; bêta BCO51830, Q92753; gamma NM_005060, P51449 L'activité des récepteurs nucléaires est régulée par des cofacteurs, tels que les membres de la famille p160 (SRC-1, TIF-2, ACTR, etc.), DRIP205, NCoR, SMRT, RIP140, PGC1 alpha et bêta, TRRAP, TReP-132 et CBP/p300. Ceux-ci peuvent diminuer ou abolir (on parle alors de co-répresseur) ou augmenter (on parle alors de co-activateur) leur activité transcriptionnelle. Les co-activateurs interagissent avec les récepteurs activés et stimulent la transactivation de façon significative sans altérer l'activité transcriptionnelle basale. Les co-activateurs (CoA) permettent entre autres de remodeler la chromatine et de recruter la machinerie trascriptionnelle, alors que les co- répresseurs (CoR) condensent la chromatine et empêchent l'accessibilité à la machinerie transcriptionelle. Plus d'une dizaine de co-activateurs des récepteurs nucléaires ont été clonés depuis dix ans. Un grand nombre interagit avec le domaine AF-2 des récepteurs nucléaires, par l'intermédiaire de séquences peptidiques LXXLL ou LXXLI (L : leucine ; X: acide aminé quelconque ; I : isoleucine), motif connu pour créer une surface hydrophobe capable d'interagir avec le LBD des récepteurs nucléaires. Les co-activateurs présentent la capacité d'activer la transcription lorsqu'ils sont recrutés à proximité d'un site d'initiation de la transcription. Parmi les co-activateurs, on peut citer les membres de la famille p160 DRIP205, RIP140, PGClalpha et bêta, TRRAP, TReP-132 et CBP/p300. De la même manière, les co-répresseurs, tels que NCoR et SMRT, présentent des motifs I/LXXII mis en cause dans l'interaction avec le récepteur. Le NID ou Nuclear receptor Interaction Domain désigne le domaine du cofacteur permettant l'interaction avec le récepteur nucléaire. Ce domaine contient le plus souvent un ou plusieurs motifs LXXLL pour les co-activateurs ou /LXXII pour les co-répresseurs, nécessaire(s) à cette interaction. Préférentiellement, les séquences des NID utilisées pour la mise en oeuvre des méthodes selon l'invention sont comprises entre les résidus : • SRC-1 : 570 à 782 • TIF-2 : 413 à 812 • ACTR : 601 à 780 • DRIP205 : 514 à 775 12 • NCoR : 1853 à 2440 • SMRT:2131 à 2351 • RIP140 : 476 à 705 • PGC-1 alpha : 1 à 206 • PGC-1 bêta : 1 à 462 • TRRAP : 580 à 900 ou 901 à 1394 • TReP-132: 1 à 456 ou 461 à 1200 • CBP/p300 : 1 à 452. Production des polypeptides Les polypeptides NR-LBD et CoF-NID utilisés dans la méthode de l'invention peuvent être préparés par toute technique connue de l'homme de l'art, 15 notamment par synthèse artificielle et plus particulièrement par synthèse en phase solide ou par toute technique biologique, génétique ou enzymatique. De préférence les polypeptides sont des protéines de fusion, obtenues par expression d'un vecteur d'acide nucléique recombinant exprimant lesdits polypeptides dans un hôte, tel qu'une bactérie, une levure, une cellule d'insecte ou 20 de mammifère. Une production par voie recombinante dans un système bactérien, par exemple dans Escherichia coli, est particulièrement facile à réaliser. Fixation du polypeptide NR-LBD sur un support 25 Le polypeptide NR-LBD est fixé à un support solide qui peut être de toute sorte. Des plaques, notamment des microplaques et en particulier des microplaques de polystyrène ou de polypropylène, des billes paramagnétiques, des particules ou des billes solides peuvent être utilisées. On peut par exemple utiliser des billes (par exemple de Sépharose) ou une 30 plaque recouvertes d'une substance affine à laquelle se fixe le polypeptide NRLBD éventuellement modifié. II est entendu que ces bornes ne sont pas fixes et qu'une modification des bornes 10 de la séquence utilisée peut être effectuée par l'homme du métier. Test de criblage : détection de l'interaction Le polypeptide CoF-NID comprend un marqueur, de préférence sous forme fusionné au domaine NID du cofacteur. Le marquage peut être de type antigénique, fluorescent ou enzymatique. Pour les marquages antigéniques ou enzymatiques, le marqueur antigénique ou l'enzyme sont de préférence clonés en fusion avec le CoF-NID. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le polypeptide CoFNID est lié à un marqueur fluorescent pour former le polypeptide CoF-NID-Fluo et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoFNID est effectuée par fluorométrie. Le marquage fluorescent peut être direct ou indirect, le fluorophore étant fixé directement sur le CoF-NID ou par l'intermédiaire d'un autre marqueur. Le marqueur fluorescent peut être par exemple la fluorescéine, la RPE (R-Phycoerythrin), la GFP (Green Fluorescent Protein), l'APC (AlloPhycoCyanin), les cyanines ou l'Europium. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le marquage fluorescent est réalisé par l'intermédiaire d'un marqueur préalablement cloné en fusion avec le CoF-NID [Lumio-TagTM (invitrogen), SNAPTM (Covalys), Intéine] et relié à un fluorophore pour former le polypeptide Fluo-CoF-NID. Le marquage fluorescent du CoF-NID se passe de la manière suivante : • Dans le polypeptide Inteine-CoF-NID, l'Inteine est capable de s'autocliver et génère un groupement chimique qui réagit avec une cystéine marquée avec un fluorophore. Le polypeptide CoF-NID marqué avec un groupement cystéine-fluorophore est ainsi obtenu. • Dans le polypeptide LumioTM-Tag-CoF-NID, le LumioTM-Tag réagit avec un réactifLumioTM [Lumio-Green TM ou Lumio-Red TM (Invitrogen)], ce réactif devenant fluorescent lors de la formation du complexe. Un polypeptide CoF-NID marqué avec un fluorophore est ainsi obtenu. • Dans le polypeptide SNAPTM-Tag-CoF-NID, le SNAPTM-Tag (Covalys) clive les benzylguanines para substituées liées à un fluorophore ou à une biotine et fixe ces groupements de manière covalente. Le polypeptide CoF-NID marqué est ainsi obtenu. 2893942 14 . Dans les trois cas, on obtient un polypeptide CoF-NID-Fluo. La possibilité d'utiliser différentes molécules fluorescentes permet la mise en place d'une analyse d'interaction en multiplexe. Préférentiellement, le test de criblage est réalisé en multiplexe: le composé test est alors mis en contact avec le NR-LBD et plusieurs 5 polypeptides CoF-NID comprenant chacun au moins un domaine NID d'un cofacteur, ces cofacteurs pouvant être différents entre eux. Dans ce cas, chaque polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur fluorescent différent. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le polypeptide CoF-NID 10 est lié à un marqueur antigénique et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée par le biais d'un anticorps marqué de manière détectable et dirigé contre ledit marqueur antigénique. Ce marqueur antigénique peut être tout type de marqueur connu de 15 l'homme du métier et peut être notamment choisi parmi une séquence d'acides aminés polyhistidine (polyHis), un élément cMyc, Flag ou d'une séquence isolée de l'hémaglutinine ou de la protéine V5. La séquence polyHis contient de préférence de 4 à 6 résidus Histidine. Préférentiellement, le marqueur antigénique est une séquence d'acides aminés polyhistidine (polyHis). 20 Les anticorps utilisés pour détecter ce marqueur antigénique peuvent être polyclonaux ou monoclonaux. Ils peuvent être produits par des techniques conventionnelles connues de l'homme du métier. Il peut s'agir d'anticorps commerciaux. Parmi ceux-ci, on peut citer l'anticorps penta-His HRP conjugate (QIAGEN), l'anticorps de lapin anti-6x His Abcam 9108, l'anticorps de lapin -6x His 25 marqué à la HRP (peroxidase de raifort) Abcam 1187, l'anticorps de souris -anti- 5x His Qiagen 34698, l'anticorps de souris -anti-poly-His Sigma H-1029. Les anticorps peuvent être couplés à des marqueurs détectables, connus de l'homme du métier, tels que des enzymes (par exemple la peroxidase de raifort HRP), des marqueurs radioactifs, des agents fluorescents, des particules 30 magnétiques, etc. Préférentiellement, l'anticorps est couplé à la HRP (HorseRadish Peroxydase). L'immunodétection peut être réalisée par n'importe quelle technique adaptée, par exemple un Western Blot, Dot Blot, etc. Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, la méthode comprend la mise en contact d'un composé test avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné à une GST ou à un marqueur induisant la biotinylation, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes ou à une plaque portant respectivement du glutathion ou de la streptavidine, et un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à une séquence polyHis, la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID étant réalisée par le biais d'un anticorps anti-polyHis couplé à un marqueur détectable, de préférence la peroxidase de raifort (HRP). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur enzymatique et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée par fluorométrie, luminescence ou colorimétrie, en fonction du substrat utilisé lors de la réaction enzymatique. Préférentiellement, le polypeptide CoF-NID est lié à la BAP (Bacterial Alkaline Phosphatase). La révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID peut notamment être effectuée à l'aide d'un substrat colorimétrique (p-Nitrophenyl Phosphate ou pNPP), fluorescent (Fluorescein DiPhosphate ou FDP) ou luminescent (Lumi-PhosTM), la mesure de l'interaction étant alors effectuée respectivement par spectrophotométrie à 405 nm, par fluorimétrie (exitation : 485 nm ; émission : 535 nm) ou par luminescence. Selon un mode de réalisation préférée de l'invention, la méthode comprend la mise en contact d'un composé test avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné à une GST ou à un marqueur induisant la biotinylation, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes ou à une plaque portant respectivement du glutathion ou de la streptavidine, et un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à la BAP, la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID étant réalisée par fluorescence, luminescence et colorimétrie en fonction du substrat de la BAP utilisé. Dans un autre mode de réalisation, le polypeptide NR-LBD est le récepteur nucléaire (NR) entier et la mise en contact du composé test avec lesdits NR et CoF-NID est réalisée en présence d'un acide nucléique représentant l'élément de réponse (RE) de ce récepteur nucléaire. On peut alors sélectionner les composés qui interfèrent avec la liaison d'un récepteur nucléaire à un cofacteur de manière dépendante de l'ADN. Préférentiellement, l'élément de réponse est biotinylé et fixé à un support (bille, plaque, puce, etc.) portant de la streptavidine. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'élément de réponse au récepteur nucléaire bicaténaire est fixé aux plaques recouvertes de streptavidine. La plaque est alors incubée en présence d'un ligand spécifique et d'un extrait nucléaire de cellules surexprimant le NR, préférentiellement PPAR, LXR ou FXR, et son partenaire d'hétérodimérisation, préférentiellement RXR, marqué avec un marqueur (Tag) antigénique, enzymatique ou fluorescent. Le polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à un autre marqueur antigénique, enzymatique ou fluorescent est ensuite ajouté et l'incubation est prolongée. La révélation de l'interaction NR/RXR et NR/CoF-NID est réalisée par le biais d'une méthode d'immunodétection, enzymatique ou fluorescente. La mise en contact est alors effectuée en présence du partenaire d'hétérodimérisation du récepteur nucléaire (par exemple RXR pour les récepteurs PPAR, LXR et FXR) ce qui permet de montrer que la liaison avec le cofacteur est dépendante de l'hétérodimère. Composé test Les composés susceptibles d'être identifiés à l'aide de la méthode selon l'invention peuvent être des composés de nature, structure et origine variées, notamment des composés biologiques, des composés chimiques, synthétiques, etc. La présente invention peut donc être appliquée à tout type de composé test. Ainsi, le composé test peut être tout produit qui se présente sous une forme isolée ou en mélange avec d'autres produits. Le composé peut être défini en termes de structure et/ou de composition ou être défini sur le plan fonctionnel. Le composé peut, par exemple, être un produit isolé et structurellement défini, un produit isolé de structure indéfinie, un mélange de produits connus et caractérisés ou une composition indéfinie comprenant un ou plusieurs produits. Un ou plusieurs composés peuvent ainsi être testés, en mélange ou de manière séparée. De telles compositions indéfinies peuvent être, par exemple, des échantillons de tissus, des fluides biologiques, des surnageants cellulaires, des préparations végétales, etc. Les composés test peuvent être choisis parmi un produit inorganique ou organique et notamment un composé chimique ou biologique. Le composé peut être d'origine naturelle ou synthétique et inclure une banque combinatoire. La présente invention est particulièrement adaptée à la sélection, l'identification ou la caractérisation d'un nombre important de composés. Ce criblage simple et efficace peut être accompli en un laps de temps très court. Les méthodes décrites peuvent en particulier être partiellement automatisées, autorisant ainsi le criblage efficace et simultané de composés divers et nombreux, soit sous forme de mélange soit sous forme séparée. Préférentiellement, la méthode selon l'invention est réalisée en HTS (High Throughput Screening) ou en MTS (Medium Throughput Screening). Pour un criblage à haut débit (HTS ou MTS) ou pour un criblage en multiplexe notamment, on utilise de préférence un support de type plaque ou puce, ledit support portant préférentiellement de la streptavidine et le NR-LBD étant alors biotinylé. Utilisation des composés tests Comme indiqué, l'invention repose sur la mise en évidence de la capacité de ligands SNuRMs à moduler l'activité des récepteurs nucléaires en permettant le recrutement différentiel de cofacteurs, ce qui offre la possibilité de contrôler plus finement l'expression des gènes cibles des récepteurs nucléaires. Les SNuRMs sont en effet des agonistes ou des antagonistes de récepteurs nucléaires (NR) qui induisent une réponse différente en fonction du contexte cellulaire ou tissulaire (Smith et O'Malley, 2004). La méthode de criblage selon l'invention permet préférentiellement de quantifier l'interaction induite par chaque ligand et pour chaque cofacteur en comparaison avec un ligand de référence. Le composé qualifié de SNuRM est alors mis en évidence lorsque ce composé induit un défaut de recrutement (coactivateurs) ou de relarguage (co-répresseurs) de un ou plusieurs cofacteurs. L'analyse du profil du ligand SNuRM, c'est à dire de la capacité du composé à recruter de manière différentielle des cofacteurs, permet ensuite de tester ces ligands afin de déterminer les effets physiologiques associés. De plus, la méthode selon l'invention permet la mise en place d'études de type structure/activité : le ligand entraine en effet des modifications de structure du récepteur nucléaire, notamment au niveau du LBD. Ces modifications sont le reflet de l'activité du ligand et du recrutement différentiel de cofacteurs et présentent donc un intérêt majeur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le niveau d'interaction mesurée avec la méthode selon l'invention est comparé à un contrôle réalisé en l'absence du composé test ou à un contrôle réalisé avec un ligand connu du récepteur nucléaire. Ceci permet de générer un classement. des ligands SNuRMs et,. en fonction des effets physiologiques désirés, de sélectionner la classe de SNuRMs ou les profils de recrutement associés à ces effets désirés. Il est alors avantageux d'utiliser les tests correspondants à ces profils pour trouver les composés SNuRMs possédant ces effets physiologiques recherchés sans effets secondaires indésirables. La présente invention a aussi pour objet les ligands identifiés par la méthode de criblage décrite ci-dessus, utiles à titre de médicaments. La présente invention a également pour objet une composition pharmaceutique comprenant, dans un support. acceptable sur le plan pharmaceutique, au moins un ligand identifié par la méthode de criblage selon l'invention, éventuellement en association avec un ou plusieurs autres principes actifs thérapeutiques et/ou cosmétiques. Il s'agit avantageusement d'une composition pharmaceutique pour le traitement d'une pathologie dans laquelle les récepteurs nucléaires tels que LXR, PPAR, FXR ou ROR sont impliqués. On peut citer par exemple le diabète, les dyslipidémies, l'insulino-résistance, les pathologies liées aux dérèglements du métabolisme lipidique et/ou glucidique (hyperlipidémie, hyperglycémie, etc.), les pathologies associées au syndrome X, l'athérosclérose, les maladies cardiovasculaires, l'obésité, l'hypertension, les maladies inflammatoires (asthme, etc.), les maladies prolifératives (cancers, etc.), etc. A titre d'exemple (et de manière non limitative), les autres agents 5 thérapeutiques et/ou cosmétiques, commercialisés ou en développement, peuvent être choisis parmi: des anti-diabétiques, l'insuline, - des molécules hypolipémiantes et/ou hypocholestérolémiantes, 10 - des agents anti-hypertenseurs et les agents hypotenseurs, - des agents anti-plaquettaires, - des agents anti-obésité, - des agents anti-inflammatoires, - des agents anti-oxydants, 15 - des agents utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque, des agents utilisés pour le traitement de l'insuffisance coronaire, des anticancéreux, des anti-asthmatiques, des corticoïdes utilisés dans le traitement des pathologies de la peau, 20 des vasodilatateurs et/ou des agents anti-ischémiques. L'invention concerne aussi l'utilisation d'un ligand identifié par la méthode de criblage selon l'invention pour la préparation d'une composition pharmaceutique telle que décrite ci-dessus. L'invention concerne également une méthode de traitement des pathologies 25 mentionnées ci-dessus comprenant l'administration à un sujet, notamment humain, d'une quantité efficace d'un composé ou d'une composition pharmaceutique tels que définis ci-avant. Par traitement, on entend aussi bien le traitement préventif que curatif. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention comprennent 30 avantageusement un ou plusieurs excipients ou véhicules, acceptables sur le plan pharmaceutique et bien connus de l'homme du métier. Les modes et voies d'administration ainsi que les doses peuvent être adaptées par l'homme du métier en fonction du patient et de la pathologie. Les figures et exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. FIGURES • Figure 1: schéma de principe de la réaction pull-down avec immunodétection, réalisée avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné à une GST, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes portant du glutathion et avec un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à une séquence polyHis. La révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est réalisée par le biais d'un anticorps anti-polyHis couplé à un marqueur détectable, la peroxidase de raifort (HRP pour HorseRadish Peroxydase). • Figure 2 : schéma de principe de la réaction pull-down avec détection enzymatique BAP, réalisée avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné à une GST, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes portant du glutathion et avec un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à la BAP. La révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est réalisée par le biais d'une réaction colorimétrique, luminescente ou fluorescente, en fonction du substrat utilisé pour la BAP. • Figure 3 : schéma de principe de la réaction pull-down ADN-dépendant, réalisé avec l'hétérodimère NR/RXR. L'élément de réponse au récepteur nucléaire bicaténaire est fixé aux plaques recouvertes de streptavidine. La plaque est incubée en présence d'un ligand spécifique et d'un extrait nucléaire de cellules surexprimant le NR pleine longueur et son partenaire RXR marqué avec un marqueur (Tag) antigénique, enzymatique ou fluorescent. Le polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à un autre marqueur antigénique, enzymatique ou fluorescent est ensuite ajouté et l'incubation est prolongée. La révélation de l'interaction NR/RXR et NR/CoF-NID est réalisée par le biais d'une méthode d'immunodétection, enzymatique ou fluorescente. • Figure 4 : Résultats de l'étude in vitro de l'interaction de PPAR gamma et de cofacteurs DRIP205, TIF-2 et SRC-1. Le polypeptide GST-LBD PPAR gamma lié à des billes couvertes de glutathion est incubé en présence de His-CoF NID purifié (His-DRIP205 NID, His-SRC-1 NID, His-TIF-2 NID) en présence de DMSO (0.1%), de rosiglitazone (10-5 M) et des ligands A, B et C (10"5 M). Les billes sont ensuite lavées et les polypeptides GST-LBD PPAR gamma sont élués en présence de glutathion. L'ensemble est alors fixé sur une membrane de nitrocellulose et le Dot Blot est développé à l'aide d'un anticorps anti-His Tag. • Figure 5 : Résultats de l'étude in vitro de l'interaction de LXR alpha et de LXR bêta et des cofacteurs DRIP205 et TIF-2. Le polypeptide GST-LBD LXR alpha ou bêta lié à des billes couvertes de glutathion est incubé en présence de His-CoF NID purifié (His-DRIP205 NID, His-TIF-2 NID) en présence de DMSO (0.1%), de T0901317 (10-6 M) et de GW3965 (10-6 M). Les billes sont ensuite lavées et les polypeptides GST-LBD LXR alpha et bêta sont éluée en présence de glutathion. L'ensemble est alors fixé sur une membrane de nitrocellulose et le Dot Blot est développé à l'aide d'anticorps anti-His Tag. • Figure 6 : Résultats de l'étude in vitro de l'interaction de PPAR gamma et des cofacteurs TIF- 2 et DRIP205. Le polypeptide GST-LBD PPAR gamma lié à des billes couvertes de glutathion est incubé en présence de CoF-NIDBAP purifié (DRIP205-NID-BAP, TIF-2-NID-BAP) en présence de DMSO (0.1%) et de différentes concentrations des ligands E et F. Les billes sont ensuite lavées et incubées en présence de Lumi-PhosTM (Pierce), un substrat luminescent de la BAP. La mesure est ensuite réalisée au luminomètre. • Figure 7 : Résultats de l'étude in vitro de l'interaction de PPAR gamma et du corépresseur NCoR. Le polypeptide GST-LBD PPAR gamma lié à des billes couvertes de glutathion est incubé en présence de NCoR-NID-BAP purifié en présence de DMSO (0.1 %), de différentes concentrations de rosiglitazone et de différentes concentrations de l'antagoniste GW9662. Les billes sont ensuite lavées et incubées en présence de Lumi-PhosTM (Pierce), un substrat luminescent de la BAP. La mesure est ensuite réalisée au luminomètre. EXEMPLES Exemple 1 : Pull-down avec immunodétection 1- Clonage des protéines recombinantes NR-LBD et CoF-NID Les protéines de fusion GST-NR-LBD ont été générées en clonant le LBD de chaque récepteur nucléaire (PPAR alpha, bêta et gamma, FXR, LXR alpha, bêta, ROR alpha et gamma) humain en aval de la région codante de la Glutathion STransferase (GST) dans le plasmide pGEX4T. Pour certains NR, la séquence clonée inclut une partie de la région charnière comprise entre le DBD et le LBD. Ainsi, les polypeptides GST-PPAR alpha, GST-PPAR gamma, GST-PPAR delta, GST-LXR alpha, GST-LXR bêta, GST-FXR, GST-ROR alpha et GST-ROR gamma sont générés en clonant respectivement la région comprise entre les résidus 180-468, 209-505, 135-441, 207-447, 213-461, 215-472, 84-468 et 97-518. Les NID des différents cofacteurs utilisés ont été clonés en fusion avec un His-Tag (contenant 6 résidus His (6xHis)). Les cofacteurs utilisés sont de la famille p160 (NCoAl/SRC-1, NCoA2/TIF-2/SRC-2, NCoA3/ACTR/AIBI/pCIP/TRAM-1/SRC-3, etc.), DRIP205/TRAP220/PBP, NCoR/RIP13, SMRT/TRAC2, RIP140, PGClalpha et bêta, TRRAP, TReP-132 et CBP/p300. Ainsi, les polypeptides His-SRC-1-NID, His-TIF-2-NID, His-ACTR-NID, His-DRIP205-NID, His-NCoR-NID, His-SMRT-NID, His-RIP140-NID, His-PGC1 alpha-NID, His-PGC1 bêta-NID, His-TRRAP-NID, His-TReP132-NID et His-CBP/p300-NID sont générés en clonant respectivement la région comprise entre les résidus 570 à 782, 413 à 812, 601 à 780, 514 à 775, 1853 à 2440, 2131 à 2351, 476 à 705, 1 à 206, 1 à 462, 580 à 900 ou 901 à 1394, 1 à 456 ou 461 à 1200, 1 à 452. 2- Production des protéines recombinantes CoF-NID Les constructions plasmidiques obtenues sont transfectées dans une souche bactérienne E. coli BL21 qui permet l'expression de ces protéines recombinantes. Les bactéries sont lysées par sonication dans un tampon phosphate (NaH2PO4 50 mM, NaCI 300 mM, Imidazole 10 mM, 10% glycerol, PH 8.0), incubées 30 min sur glace et centrifugées 20 min à 6000 g. Le surnageant est ensuite incubé en présence d'une résine recouverte Nickel-NTA (QIAGEN). L'élution des protéines retenues par la résine en présence de 250 mM d'imidazole permet d'obtenir une fraction purifiée des différents NID de cofacteur. Les protéines sont dosées et conservées à -20 C. 3- Fixation des protéines recombinantes NR-LBD sur un support Les culots issus des cultures de bactéries BL21 transformées avec les plasmides codant pour les protéines de fusion GST-NR-LBD ont été lysés par sonication dans un tampon de lyse (PBS lx, DTT 1 mM, benzamidine 1 mM, 0.1% NP-40, PH 7.4), incubés 30 min sur glace et centrifugés 20 min à 6000 g. Le lysat clarifié est ensuite incubé pendant 3 heures en présence de billes recouvertes avec du glutathion (Amersham Biosciences). Ces billes sont rincées plusieurs fois dans le tampon de lyse puis stockées à 4 C. La quantité de protéine en fusion avec la GST liée sur les billes est déterminée par SDS-PAGE. 4-Interaction des protéines recombinantes NR-LBD ou CoF-NID en présence du ligand 3 à 15 microgrammes de GST-NR-LBD sont incubés avec différentes quantités de protéines His-CoF-NID en présence ou en absence de ligands spécifiques des différents récepteurs (PPAR alpha : fénofibrate ; PPAR gamma : A, B, C, E, F, rosiglitazone ; PPAR delta : GW501516 ; LXR : T0901317 et GW3965 ; FXR : CDCA (chenodeoxycholate), GW4064 ; ROR : cholesterol sulfate) pendant 2 heures dans un tampon d'interaction (Tris-HCI 15 mM, Glycerol 15%, EDTA 0.1 mM, NP40 0.04%, KC1 75 mM, BSA 0.25 g/l, DTT 1 mM, benzamidine 1 mM, protease inhibitor cocktail tablet (Roche), pH 8.0). L'ensemble est ensuite lavé 4 fois à l'aide du même tampon. 5- Quantification de l'interaction du NR-LBD avec le CoF-NID La mise en évidence de l'interaction de la protéine His-CoF-NID avec la protéine GST-NR-LBD est réalisée à l'aide d'une méthode immunologique avec un anticorps anti His-Tag couplé à l'HRP (QIAGEN). Les billes sont rincées 4 fois avec le tampon d'interaction puis additionnées d'un volume de tampon de Laemmli (BIORAD #161-0737) et chauffées 5 min à 95 C. L'extrait est alors déposé sur un gel SDS-PAGE à 12% puis les protéines sont transférées sur membrane de nitrocellulose. Dans une autre alternative, les billes lavées sont incubées dans un tampon d'élution (50 mM Tris-HCI, 10% glycérol, 150 mM KCI, EDTA 0.5 mM, Glutathion : 3mg/mI, PH 8.0) pendant 30 min. L'éluat est directement transféré sur membrane de nitrocellulose à l'aide d'un appareil BIO-DOT TM (BIORAD). Dans les deux cas, l'interaction est alors quantifiée par Western-Biot: la membrane de nitrocellulose est alors incubée en présence d'un anticorps anti-His couplé à l'HRP pendant 2 heures dans un tampon TBS (Tris-HCI 20 mM, 500 mM NaCl, 5% de lait écrémé, pH 7,4) puis lavée dans un tampon de lavage (Tris-HCI 20 mM, 500 mM NaCl, Tween 20 0.05%, pH 7,4) 3 fois pendant 10 min. L'activité HRP est alors révélée à l'aide du Kit ECLTM Western blotting detection reagent (Amersham Biosciences), selon les indications du déposant. 6- Résultats Cette méthode permet de quantifier l'interaction induite par chaque ligand et pour chaque cofacteur en comparaison avec un ligand de référence. Le composé qualifié de SNuRM est alors mis en évidence lorsque ce composé induit un défaut de recrutement (co-activateurs) ou de relarguage (co-répresseurs) de un ou plusieurs cofacteurs. Les résultats des expériences réalisées avec PPAR gamma et les cofacteurs DRIP205, TIF-2 et SRC-1, présentés sur la figure 4, montrent un recrutement différentiel de cofacteurs en fonction du ligand utilisé (A, B, C ou rosiglitazone). En effet, les ligands A, B, C et la rosiglitazone induisent un recrutement de DRIP205 équivalent tandis que le recrutement de SRC-1 est au moins 4 fois plus faible avec les ligands B et C par rapport au recrutement induit par le ligand A et la rosiglitazone. De plus, nous constatons que le ligand C induit un recrutement 2 fois plus faible de TIF-2 en comparaison avec le ligand B. Ces 4 ligands induisent donc un recrutement différentiel des cofacteurs. Ils peuvent donc être considérés comme des modulateurs sélectifs des récepteurs PPAR (ligands désignés SPPARM , pour Selective PPAR Modulators). Les résultats des expériences réalisées avec les récepteurs nucléaires LXR alpha et LXR bêta et avec les cofacteurs TIF-2 et DRIP205, en présence des ligands T0901317 et GW3965, sont présentés sur la figure 5. On constate, pour LXR alpha, que le T0901317 entraîne un recrutement légèrement supérieur à GW3965, quel que soit le cofacteur et que le recrutement de DRIP205 par les 2 ligands est moindre que celui de TIF-2. Pour LXR bêta, le recrutement des 2 cofacteurs DRIP205 et TIF-2 semble être similaire pour les 2 ligands. De la même manière que pour LXR alpha, le recrutement de DRIP205 est moindre que celui de TIF-2. Exemple 2 : Pull-clown avec détection enzymatique 1- Clonage des protéines recombinantes NR-LBD et CoF-NID Le clonage de protéines NR-LBD et CoF-NID est effectué de la manière décrite clans l'exemple 1, le CoF-NID étant cette fois cloné en fusion (C Terminal) avec la 25 Bacterial Alkaline Phosphatase (BAP) dans le plasmide pRSET (CoF-NID-BAP). 2- Production des protéines recombinantes CoF-NID-BAP Cette étape s'effectue de la manière décrite dans l'exemple 1. 30 3- Fixation des protéines recombinantes NR-LBD sur un support Cette étape s'effectue de la manière décrite dans l'exemple 1. 4- Interaction des protéines recombinantes NR-LBD ou CoF-NID-BAP en présence du ligand Cette étape s'effectue de la manière décrite dans l'exemple 1, les billes étant lavées dans un tampon Tris-HCI, KCI 100 mM Ph 8.0. 5- Quantification de l'interaction du NR-LBD avec le CoF-NID Les rinçages après incubation sont réalisés dans un tampon Tris-HCI additionné de KCI. Les billes sont alors incubées à l'aide d'un substrat colorimétrique (p-Nitrophenyl Phosphate ou pNPP), fluorescent (Fluorescein DiPhosphate ou FDP) ou luminescent (Lumi-PhosTM): • Pendant 3 heures dans une solution de pNPP (SIGMA substrat coloré à 10 mM / Tris-HCI 100 mM PH 8.0) • Pendant 1 heure dans une solution de FDP (Euromedex, substrat fluorescent) à 30 microM ; ou • Pendant 30 min dans une solution de Lumi-PhosTM WB (Pierce), l'interaction relative de chaque cofacteur avec le récepteur nucléaire étant alors mesurée respectivement par spectrophotométrie à 405 nm, par fluorimétrie (exitation : 485 nm ; émission : 535 nm) ou par luminescence. 6- Résultats Cette méthode permet de quantifier l'interaction induite par chaque ligand et pour chaque cofacteur en comparaison avec un ligand agoniste de référence (qualifié de full agonist ). Le composé ligand SNuRM est alors mis en évidence lorsque ce composé induit un défaut de recrutement (co-activateurs) ou de relarguage (co- répresseurs) de un ou plusieurs cofacteurs. Les résultats des expériences réalisées avec PPAR gamma et les cofacteurs DRIP205 et TIF-2, présentés sur la figure 6, montrent un recrutement différentiel des cofacteurs avec les ligands E ou F. En effet, les ligands E ou F induisent un recrutement de DRIP205 tandis que le recrutement de TIF-2 n'est observé qu'avec le ligand E. Ce dernier peut donc être considéré comme un modulateur sélectif du récepteur PPAR. Les résultats des expériences réalisées avec PPAR gamma et avec le corepresseur NCoR en présence de différentes concentrations de rosiglitazone sont présentés sur la figure 7. On constate, sur la figure 7A, que la rosiglitazone est capable d'induire la libération de NCoR du complexe PPAR gamma-NCoR. D'autre part, la figure 7B montre que, contrairement à la rosiglitazone (agoniste), un antagoniste de PPAR gamma (GW9662) est capable d'induire une augmentation de l'interaction entre PPAR gamma et NCoR. Cette méthode permet donc de mettre en évidence l'activité agoniste inverse d'un ligand. Exemple 3 : Pull-down avec détection enzymatique à moyen débit (MTS). 1- Clonaqe des protéines recombinantes NR-LBD et CoF-NID-BAP Les protéines de fusion NR-LBD biotinylées (Biotin-NR-LBD) ont été générées en clonantle LBD de chaque récepteur nucléaire (PPAR alpha, bêta et gamma, FXR, LXR alpha, bêta, ROR alpha et gamma) humain dans le plasmide pRSET en aval de la région codante de la séquence BCCP (Biotin Carboxyl Carrier Protein) de la protéine BCCP/FabE (X14825, AA 70-156) d'Esherichia coli permettant la biotinylation de la protéine (Biotin-LBD) lors de l'expression. Les séquences codantes des NR-LBD sont identiques à celles décrites dans l'exemple 1. Ces protéines sont produites et purifiées de la manière décrite dans l'exemple 1. 2- Production des protéines recombinantes CoF-NID-BAP Les polypeptides CoF-NID-BAP sont clonés et produits de la manière décrite dans l'exemple 2. 3- Fixation des protéines recombinantes NR-LBD sur un support Des plaques 96 puits recouvertes avec de la streptavidine (Pierce) sont incubées avec le polypeptide Biotin-NR-LBD purifié dans un tampon de liaison (Tris-HCI 20 mM, NaCl 150 mM, 0.05% Tween 20 pH 7.2) pendant 2 heures. La plaque est alors rincée en utilisant le même tampon. 4- Interaction des protéines recombinantes NR-LBD ou CoF-NID-BAP en présence du ligand Les plaques sont ensuite incubées avec différents CoF-NID-BAP dans le tampon d'interaction de la manière décrite dans l'exemple 2. 5- Quantification de l'interaction du NR-LBD avec le CoF-NID La plaque subit alors une nouvelle série de lavage et l'interaction avec chaque cofacteur est mesurée de la manière décrite dans l'exemple 2. La mesure de l'interaction du NR avec différents cofacteurs permet ainsi une mise en oeuvre de l'invention à plus haut débit. Exemple 4: Pull-down avec détection par fluorescence en multiplexe à moyen débit (MTS). 1- Clonage des protéines recombinantes NR-LBD et CoF-NID Les Biotin-NR-LBD sont clonés de la manière décrite dans l'exemple 3. Les CoF-NID sont clonés avec différents marqueurs permettant un marquage fluorescent ultérieur: Intein, LumioTM-Tag (Invitrogen) et SNAPTM-Tag (Covalys). Pour le système Intein, le polypeptide CoF-NID est cloné en fusion avec l'intéine. Pour le système LumioTM (Invitrogen), le polypeptide CoF-NID est cloné en fusion avec un marqueur comportant 6 résidus (Cys-Cys-Pro-Gly-Cys) (LumioTM-Tag). Pour le systéme SNAPTM (Covalys), le CoF-NID est cloné en fusion avec le SNAPTM-Tag. La production et la purification des protéines sont décrites dans l'exemple 3. 2- Marquage des protéines recombinantes CoF-NID 25 Le marquage fluorescent du CoF-NID se réalise de la manière suivante : • Dans le polypeptide Inteine-CoF-NID, l'Inteine s'autoclive sous certaines conditions et génère un groupement chimique qui réagit avec une cystéine marquée avec un fluorophore. Le polypeptide CoF-NID marqué avec un groupement cystéine-fluorophore est ainsi obtenu. 30 • Dans le polypeptide LumioTM-Tag-CoF-NID, le LumioTM-Tag réagit avec un réactif LumioTM (Lumio-Green TM ou Lumio-Red TM (Invitrogen)), ce réactif devenant fluorescent lors de la formation du complexe. Un polypeptide CoF-NID marqué avec un fluorophore est ainsi obtenu. • Dans le polypeptide SNAPTM-Tag-CoF-NID, le SNAPTM-Tag (Covalys) clive les benzylguanines para substituées liées à un fluorophore ou à une 5 biotine. Le polypeptide CoF-NID marqué est ainsi obtenu. Dans les trois cas, on obtient un polypeptide CoF-NID-Fluo et la possibilité d'utiliser différentes molécules fluorescentes permet la mise en place d'une analyse d'interaction en multiplexe. 3- Fixation des protéines recombinantes NR-LBD sur un support Cette étape s'effectue de la manière décrite dans l'exemple 3. 4- Interaction des protéines recombinantes NR-LBD ou CoF-NID en présence du 15 ligand Les plaques sont ensuite incubées avec plusieurs CoF-NID marqués avec des fluorophores différents au sein d'un même puit (multiplexage) dans le tampon d'interaction puis rincées de la manière décrite dans l'exemple 2. 20 5- Quantification de l'interaction du NR-LBD avec le CoF-NID-Fluo L'interaction relative de chaque cofacteur avec le récepteur nucléaire est alors mesurée par fluorimétrie. L'excitation et l'émission varient en fonction du fluorophore à détecter. 25 Exemple 5: Méthode de détection de l'interaction du récepteur avec le cofacteur en présence d'ADN (élément de réponse de gènes cibles du NR considéré) 1- Clonage des protéines recombinantes NR et CoF-NID 30 Les NR sont clonés en pleine longueur dans le plasmide pcDNA3. RXR est cloné en phase avec un marqueur immunogène en N-terminal, luminescent ou permettant un marquage fluorescent. 10 Les CoF-NID sont clonés et produits de la manière décrite dans les exemples 1 à 4. 2- Marquage des protéines recombinantes CoF-NID (CoF-NID-Fluo) et des lysats 5 nucléaires Cette étape s'effectue de la manière décrite dans l'exemple 4. 3- Synthèse des éléments de réponse (RE) au NR Des oligonucléotides complémentaires correspondants à différents RE issus des 10 séquences de différents promoteurs de gènes cibles sont rendus bicaténaires dans un tampon d'hybridation (Tris-HCI 250mM, 125 mM KCI, MgCl2 2mM, DTT 10mM, PH8.0). Des plaques 96 puits recouvertes avec de la streptavidine (Pierce) sont incubées avec chaque oligonucléotide double-brin dans un tampon de liaison. La plaque est alors rincée en utilisant le même tampon. 15 4-Interaction des protéines NR avec l'ADN et les CoF-NID en présence du ligand Les plaques sont alors incubées en présence d'un lysat nucléaire de cellules préalablement transfectées à l'aide des plasmides pcDNA3-RXR (partenaire d'hétérodimerization de PPAR, LXR et FXR) pleine longueur marqués et pcDNA3- 20 NR pleine longueur en présence de ligands spécifiques des récepteurs nucléaires considérés dans un tampon HEPES [ 20 mM HEPES, KCL 150 mM, MgCl2 5 mM, Triton 0.1%, NP40 0.1%, Gelatin 0.1%, benzamidine 1 mM, protease inhibitor cocktail tablet (Roche), pH 8.0] pendant 2 heures. Puis les polypeptides CoF-NID sont ajoutés et l'incubation est prolongée d' 1 h. Les plaques sont ensuite rincées 25 dans le même tampon. 5- Quantification de l'interaction ADN / NR et ADN / NR / CoF-NID L'interaction du NR avec RXR et avec les polypeptides CoF-NID est mesurée de la manière décrite dans les exemples 1 à 4. 30
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La présente invention concerne des méthodes de criblage permettant de sélectionner, d'identifier et/ou de caractériser des composés SNuRMs capables de moduler la liaison d'un récepteur nucléaire à un ou plusieurs cofacteurs. Ces composés induisent une réponse différente en fonction du contexte cellulaire ou tissulaire ce qui offre la possibilité de contrôler finement l'expression des gènes cibles des récepteurs nucléaires.
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1. Méthode in vitro de criblage de composés modulateurs d'un récepteur nucléaire, comprenant la mise en contact d'un composé test avec : (i) un polypeptide désigné NR-LBD fixé à un support solide et comprenant au moins un domaine (LBD) de liaison au ligand d'un récepteur nucléaire (NR), et (ii) un polypeptide désigné CoF-NID lié à un marqueur et comprenant au moins un domaine (NID) d'interaction d'un cofacteur (CoF) avec le récepteur nucléaire; et la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que le récepteur nucléaire est choisi parmi les récepteurs PPAR, LXR, FXR et ROR. 3. Méthode selon les 1 ou 2, caractérisée en ce que le 20 cofacteur est choisi parmi les membres de la famille p160, DRIP205, NCoR, SMRT, RIP140, PGC1 alpha et bêta, TRRAP, TReP-132 et CBP/p300. 4. Méthode selon la 3, caractérisée en ce que le cofacteur est un membre de la famille p160 choisi parmi SRC-1, TIF-2, et ACTR. 5. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit support porte du glutathion, le polypeptide NR-LBD comprenant alors une Glutathion S-Transférase (GST) ou de la streptavidine, le polypeptide NR-LBD étant alors biotinylé. 6. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit support est une plaque, une bille ou une puce. 25 30 7. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le niveau d'interaction mesuré est comparé à un contrôle réalisé en l'absence du composé test ou à un contrôle réalisé avec un ligand connu du récepteur nucléaire. 8. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur antigénique, la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF- 10 NID étant alors effectuée par le biais d'un anticorps marqué de manière détectable et dirigé contre ledit marqueur antigénique. 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que ledit marqueur antigénique est choisi parmi une une séquence d'acides aminés polyhistidine 15 (polyHis), un élément cMyc, Flag ou un fragment de l'hémaglutinine ou de la protéine V5. 10. Méthode selon la 9, comprenant la mise en contact du composé test avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné 20 à une GST ou à un marqueur induisant la biotinylation, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes ou à une plaque portant respectivement du glutathion ou de la streptavidine, et un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à une séquence polyHis, la révélation d'une interaction entre le polypeptide NRLBD et le polypeptide CoF-NID étant réalisée par le biais d'un anticorps anti- 25 polyHis couplé à un marqueur détectable. 11. Méthode selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur fluorescent et la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée 30 par fluorométrie. 12. Méthode selon la 11, caractérisée en ce que ledit marqueur fluorescent est la fluoresceine, la RPE (R-Phycoerythrin), la GFP (Green Fluorescent Protein), l'APC (Allophycocyanin), les cyanines ou l'Europium. 13. Méthode selon l'une des 11 ou 12, caractérisée en ce que le marqueur fluorescent est lié au polypeptide CoF-NID par le biais d'un autre marqueur, tel que l'inteine, le LumioTM-Tag ou le SNAPTM-Tag. 14. Méthode selon l'une des 11 à 13, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en multiplexe : le composé test est alors mis en contact en même temps avec plusieurs polypeptides CoF-NID comprenant chacun au moins un domaine NID d'un cofacteur, ces cofacteurs pouvant être différents entre eux. 15. Méthode selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le polypeptide CoF-NID est lié à un marqueur enzymatique et en ce que la révélation de l'interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID est effectuée par fluorométrie, luminescence ou colorimétrie, en fonction du substrat utilisé lors de la réaction enzymatique. 16. Méthode selon la 15, caractérisée en ce que ledit marqueur enzymatique est la BAP (Bacterial Alkaline Phosphatase). 17. Méthode selon la 16, comprenant la mise en contact d'un composé test avec un polypeptide NR-LBD comprenant un domaine LBD fusionné à une GST ou à un marqueur induisant la biotinylation, ledit polypeptide NR-LBD étant fixé à des billes ou à une plaque portant respectivement du glutathion ou de la streptavidine, et un polypeptide CoF-NID comprenant un domaine NID fusionné à la BAP, la révélation d'une interaction entre le polypeptide NR-LBD et le polypeptide CoF-NID étant réalisée par fluorescence, luminescence ou colorimétrie en fonction du substrat de la BAP utilisé. 18. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polypeptide CoF-NID est le cofacteur entier. 5 19. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polypeptide NR-LBD est le récepteur nucléaire (NR) entier. 20. Méthode selon la 19, caractérisée en ce que la mise en contact du composé test avec lesdits NR et CoF-NID est réalisée en présence d'un acide nucléique représentant l'élément de réponse (RE) de ce récepteur nucléaire. 10
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C,A,G
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C07,A61,G01
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C07K,A61K,G01N
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C07K 14,A61K 38,G01N 33
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C07K 14/705,A61K 38/17,G01N 33/543,G01N 33/68
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FR2891734
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A1
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COMPOSITIONS COSMETIQUES CONTENANT AU MOINS UN TENSIOACTIF ET AU MOINS UNE DISPERSION NON AQUEUSE DE POLYMERE
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La présente invention a trait à des compositions comprenant au moins un tensioactif et au moins une dispersion non aqueuse de polymère. Il est connu d'employer des polymères dans le domaine cosmétique, et notamment en capillaire dans les produits non rincés, par exemple pour apporter de la 10 tenue ou du coiffant à la chevelure. Dans le domaine des compositions capillaires dites "rincées", telles que les shampooings ou après-shampooings, on utilise aussi des polymères cationiques synthétiques, solubles dans l'eau, qui sont connus pour apporter une bonne cosméti- 15 que aux cheveux; toutefois, ces polymères n'apportent aucun effet de mise en forme des cheveux. Il en est de même avec les polymères dérivés naturels cationiques tels les guars modifiées qui apportent également un caractère cosmétique sans permettre une mise en forme. Dans le domaine des compositions rincées, les polymères n'apportent pas suffisamment de coiffant associée à une cosméti- 20 que acceptable. La présente invention a pour but de proposer des compositions cosmétiques comprenant des polymères capables d'apporter un réel effet coiffant tout en conservant une cosmétique acceptable aux compositions. Après de nombreuses recherches, la demanderesse a mis en évidence que l'utilisation de dispersions non aqueuses de polymères particuliers tels que définis ci-après, pouvait permettre la réalisation de compositions coiffantes rincées ou non rincées ayant des propriétés cosmétiques adéquates. 30 On connaît des compositions d'après-shampooings possédant des propriétés coiffantes comprenant des polymères solubilisés dans des solvants insolubles dans l'eau. De telles compositions sont décrites dans les demandes de brevet WO9115185, WO9115186, WO9707782. 35 Ces compositions présentent des propriétés cosmétiques médiocres notamment le toucher est gras et collant. La présente invention a pour but de proposer des compositions cosmétiques comprenant des polymères capables d'apporter un réel effet coiffant tout en conser-40 vant une cosmétique acceptable aux compositions. Après de nombreuses recherches, la demanderesse a mis en évidence que l'utilisation de dispersion de polymères particuliers telles que définies ci-après, pouvait permettre la réalisation de compositions coiffantes rincées ou non rincées ayant 45 une cosmétique adéquate. Des dispersions non aqueuses de polymères sont décrites dans l'art antérieur. Cependant, ces dispersions ne permettent pas d'obtenir un effet coiffant. 25 De manière surprenante, les polymères selon l'invention possèdent des propriétés cosmétiques intéressantes, par exemple lors de l'application dans une formulation de type shampooing; on a en effet constaté que les cheveux se démêlent facile-ment lors du shampooing, et qu'ils présentent de la douceur; après séchage, les compositions selon l'invention permettent également, une fois la chevelure séchée, une mise en forme et une tenue des cheveux particulièrement intéressante. Les compositions cosmétiques selon l'invention sont caractérisées par le fait qu'elles comprennent : I) au moins un tensioactif anionique, amphotère, non ionique et leurs mélanges et II) au moins une dispersion de particules d'au moins un polymère éthylénique stabilisé en surface par un agent stabilisant, dans un milieu non aqueux constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 C, ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'12, ou un mélange de tels composés; ledit polymère éthylénique présente une température de transition vi-20 treuse (Tg) inférieure ou égale à -20 C Les dispersions selon l'invention sont donc constituées de particules, générale-ment sphériques, d'au moins un polymère éthylénique, stabilisé en surface par un 25 stabilisant, dans un milieu non aqueux. Les dispersions selon l'invention peuvent notamment se présenter sous forme de nanoparticules de polymères en dispersion stable dans un milieu non aqueux. Les nanoparticules sont de préférence d'une taille moyenne en nombre comprise entre 30 5 et 600 nm, notamment 10 à 500 nm, encore mieux 15 à 450 nm, étant donné qu'au-delà d'environ 600 nm, les dispersions de particules deviennent beaucoup moins stables. Notamment, ces particules restent à l'état de particules élémentaires, sans former d'agglomérats, lorsqu'elles sont en dispersion dans lesdits milieux non aqueux. 35 Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation d'au moins 2 monomères, identiques ou différents, comprenant une insaturation éthylénique. Ledit polymère éthylénique peut être choisi par l'homme du métier en fonction de 40 ses propriétés, selon l'application ultérieure souhaitée pour la composition. Ces polymères peuvent être en particulier réticulés. Toutefois, ledit polymère éthylénique présente au moins une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à -20 C, de préférence comprise entre - 45 150 C et -20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre -95 C et -30 C, voire entre -80 C et -35 C, et encore mieux entre -70 C et -40 C. De préférence, le polymère ne présente qu'une température de transition vitreuse. Toutefois, il peut présenter plusieurs températures de transition vitreuse, notamment deux Tg; dans ce cas, la Tg la plus basse doit être inférieure à -20 C. 50 Dans la présente invention, les Tg (ou température de transition vitreuse) indiquées sont des Tg théoriques déterminées à partir des Tg théoriques des mono-mères constitutifs du polymère, que l'on peut trouver dans un manuel de référence, tel que le Polymer Handbook, Sème ed, 1989, John Wiley, selon la relation suivante, dite Loi de Fox : 1 te -- Tg Tgi wi étant la fraction massique du monomère i dans le polymère et Tgi étant la température de transition vitreuse de l'homopolymère du monomère i, exprimée en Kelvin (K). Dans la présente description, on désigne par "monomère de Tg", le monomère dont l'homopolymère a une telle température de transition vitreuse. Les polymères selon l'invention peuvent être des homopolymères ou des copoly-15 mères linéaires, branchés, ou même en étoiles. Ils peuvent être statistiques ou alternés. De préférence, ce sont des copolymères statistiques linéaires. D'une manière générale, les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, peu-vent représenter 50 à 100% en poids du poids total des monomères initiaux. 20 Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les polymères présents dans la dispersion peuvent être issus de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, de préférence comprise entre -150 C et -20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre -95 C et -30 C, voire 25 entre -80 C et -40 C, entre û 60 Cet û 40 C, et encore -70 C et -45 C. Dans ce mode de réalisation, le monomère de Tg inférieure ou égale à -20 C, ou leur mélange, représente 100% en poids du poids total de monomères initiaux. Dans un second mode de réalisation de l'invention, les polymères présents dans 30 la dispersion peuvent être issus de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, et d'un ou plusieurs monomères dits additionnels de Tg supérieure à -20 C, mais présents en une quantité telle que la Tg globale du polymère est inférieure ou égale à -20 C, de préférence comprise entre - 150 C et -20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre -50 C 35 et -30 C. Par exemple, on peut combiner dans le polymère final, un monomère de Tg de l'ordre de 100 C, qui peut être présent à raison de 10-20% en poids du poids total de monomères, et un monomère de Tg de l'ordre de -50 C, qui peut être présent à raison de 80-90% en poids, de manière à obtenir un polymère ayant une Tg d'en- 40 viron -40 C à -30 C. Dans ce mode de réalisation, de préférence le monomère additionnel, ou le mélange de tels monomères, peut être présent à raison de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids total des monomères, notamment de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids, ou encore de 5 à 15% en poids. Le monomère de Tg infé- 45 rieure ou égale à -20 C, ou le mélange de tels monomères, peut alors être présent à raison de 50 à 99,99% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, voire de 70 à 99% en poids, ou encore de 85 à 95% en poids, par rapport au poids total de monomères. L'homme du métier saura, sur la base de la loi de Fox et de ses connaissances10 générales, déterminer les quantités maximales de monomère additionnel susceptible d'être présent dans le polymère de la dispersion, de manière à toujours obtenir au final une dispersion de polymère ayant une Tg inférieure ou égale à -20 C. Par ailleurs, on a constaté que lorsque la dispersion de polymère selon l'invention comprend un ou plusieurs monomères dits hydrophobes tels que définis ci-après, elle présente de bonnes propriétés de rémanence du dépôt, ainsi que de douceur, et une bonne compatibilité avec les compositions de type après-shampooing. Ainsi, de préférence, le polymère éthylénique selon l'invention comprend 40% à 100% en poids, par rapport au poids total de monomères, notamment de 60 à 99% en poids, voire de 70 à 98% poids, et encore mieux de 60 à 95% en poids de monomère hydrophobe, seul ou en mélange. Ce ou ces monomères hydrophobes pourront être choisis parmi les monomères 15 ayant une Tg inférieure ou égale à -20 C et/ou parmi les monomères ayant une Tg supérieure à -20 C. De préférence, le ou les monomères hydrophobes ont une Tg inférieure à -20 C. Par "monomère hydrophobe", on entend au sens de la présente invention un mo- 20 nombre ayant une valeur du logarithme du coefficient de partage apparent octanol-1/eau, aussi appelé log P, supérieure ou égale à 2, par exemple comprise entre 2 et 11, de préférence comprise entre 2,5 et 10, notamment entre 3 et 8, voire entre 3,5 et 5. 25 Les valeurs de log P sont connues et sont déterminées selon un test standard qui détermine la concentration du monomère dans l'octanol-1 et l'eau. Les valeurs peuvent également être calculées à l'aide du logiciel ACD (Advanced Chemistry Development) Software solaris V4.67; elles peuvent également être obtenues à partir de Exploring QSAR : hydrophobic, electronic and steric constants 30 (ACS professional reference book, 1995). II existe encore un site Internet qui four-nit des valeurs estimées (adresse : http://esc.syrres.com/interkow/kowdemo.htm). Nous indiquons ci-après la valeur du log P de certains monomères usuels, déterminée à l'aide du logiciel ACD : acrylate méthacrylate (* acrylamide) (* méthacrylamide) méthyl (méth)acrylate 0.793 +1- 0.223 1.346 +1- 0.250 éthyl (méth) acrylate 1.325 +1- 0.223 1.877 +1- 0.250 propyl (méth)acrylate 1.856 +10.223 2.408 +1- 0.250 isopropyl (méth)acrylate 1.672 +1- 0.228 2.224 +10.254 n-butyl (méth)acrylate 2.387 +1- 0.223 2.940 +1- 0.250 isobutyl (méth)acrylate 2.208+/-0.228 2.756 +1- 0.254 terbutyl(méth)acrylate 2 22 +1- 0.238 2.574 +1- 0.261 cyclohexyle (méth)acrylate 2.853+/- 0.226 3.405 +/-0.252 octyl(méth)acrylate 4.513 0.224 5 65 +/- 0.521 lauryl(méth)acrylate 6.638 0.224 7.190 +1- 0.251 tridecyl(méth)acrylate 7.170 0.224 7.712 0.251 cétyl (méth)acrylate 8.764 0.224 9.316 0.251 palmityl(méth)acrylate >9 >9 stéaryl (méth)acrylate 9,826 0,224 10,379 0,251 behenyl (méth)acrylate 12,504 0,251 11,952 0,225 oléyl (méth)acrylate 9,308 0,232 >9 tétrahydrofurfuryl (méth) acrylate 0,800 0,263 1,352 0,283 2-éthyl hexyl (méth)acrylate 4,329 0,229 4,881 0,254 2-hydroxyéthyl (méth)acrylate 0,166 0,258 0,718 0,277 éthoxyéthyle (méth)acrylate 1,335 0,268 1,887 0,293 hydroxypropyl (méth)acrylate 0,383 0,241 diméthylaminoéthyle 0,97 (méth)acrylate (MADAME) N-isopropyle (méth)acrylamide * 0,195 0,256 0,748 0,276 N-octyl (méth)acrylamide * 3,036 0,253 3,558 0,273 N-terbutyl (méth)acrylamide * 1,02 N,N-diméthyl (méth)acrylamide* -0,168 0,556 0,906 0,553 N,N-dibutyl (méth)acrylamide* 3,021 0,557 3,573 0,570 acide (méth)acrylique 0,35 0,83 Parmi les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, susceptibles d'être em-ployés pour former la dispersion selon l'invention, on peut citer : -(i) les esters de l'acide acrylique de formule CH2=CHCOOR1 avec R1 représentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 2 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi -OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), à l'exclusion de la chaîne tertiobutyle; ou bien R1 représentant (b) un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou encore R1 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C12 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus. On peut ainsi citer les acrylates d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle, de tridécyle, d'hydroxyéthyle et d'hydroxypropyle. -(ii) les esters de l'acide méthacrylique de formule CH2=C(CH3)0OOR2 avec R2 représentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 8 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi - OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; ou bien R2 représentant (b) un grou- pement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou en-core R2 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C30 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus. On peut ainsi citer les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, 30 de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle. -(iii) les esters de vinyle de formule CH2=CH-OCO-R3 avec R3 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 2 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, parmi lesquels on peut citer le butyrate (ou butanoate) de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle; - (iv) les éthers de vinyle de formule CH2=CHOR4 avec R4 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée; parmi lesquels on peut citer l'éther de vinyle, le méthylvinyléther, l'éthylvinyléther, l'éthylhexylvinyléther et le butylvinylé- ther; - (v) les N-alkyl (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONR5R'5 ou CH2=C(CH3)CONR5R'5 avec R5 et R'5 représentant indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 6 à 28 atomes de carbone, linéaire, cyclique ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique (aryle, aralkyle ou alkylaryle), comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; étant donné que l'un au moins des radicaux R5, R'5 est différent de l'hydrogène; parmi lesquels on peut citer le N-octylacrylamide et le N-octadécylacrylamide. Les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C plus particulièrement préférés sont l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'éthylhexyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate 25 d'isooctyle et leur mélange. Parmi les monomères ayant une Tg inférieure ou égale à -20 C et étant de plus hydrophobes, on peut citer les acrylates de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle; ainsi que les méthacrylates 30 d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, d'oléyle. Encore plus préférentiellement, le monomère ayant une Tg inférieure ou égale à - 20 C est l'acrylate de 2-éthyl hexyle. 35 Ainsi qu'il est mentionné plus haut, le polymère en dispersion selon l'invention peut comprendre un ou plusieurs monomères additionnels, de Tg supérieure à -20 C, de préférence supérieure à 0 C, sous réserve que ce ou ces monomères additionnels, et/ou leur quantité, soient choisis de façon à ce que la Tg globale du polymère soit inférieure ou égale à -20 C. 40 Ces monomères additionnels peuvent être choisis parmi les monomères suivants : - (i) les composés vinyliques de formule CH2=CHR6 dans laquelle R6 est -un groupe hydroxyle; 45 - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuelle-ment substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); 50 - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 tel que cyclohexane, - un groupe aryle en C6 à C20 tel que phényle, - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en CI à C4) tel que 2-phényléthyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroa- tomes choisis parmi O, N, et S, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 carbones), tel que furfuryle, furfurylméthyle ou tétrahydrofurfurylméthyle, lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). Des exemples de monomères vinyliques sont le vinylcyclohexane, le styrène et l'acétate de vinyle. - (ii) les acrylates de formule CH2=CHCOOR7 dans laquelle R7 est un groupe tertiobutyle, un groupe cycloalkyle en C3 à C8; un groupe aryle en C6 à C20 ; un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4); un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; un groupe hétérocycloalkyle (alkyl de Cl à C4) tel qu'un groupe furfuryle; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). Des exemples de tels monomères sont les acrylates de tertio-butyle, de tbutylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de furfuryle et d'isobornyle. - (iii) les méthacrylates de formule CH2=C(CH3)0OOR8 dans laquelle R8 est : - un groupe carboné, notamment hydrocarboné (alkyle) ayant 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plu-sieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 ; - un groupe aryle en C6 à C20 ; - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4) ; - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle en C1-C4), tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, ou hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en Cl-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, 1 et F). Des exemples de tels monomères sont les méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de t-butylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de méthoxyéthyle, de méthoxypropyle et d'isobornyle. -(iv) les (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONR9R'9 ou CH2=C(CH3)CONR9R'9 dans lesquelles R9 et R'9, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-05, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, tùbutyle, isopropyle. Des exemples de tels monomères sont le N-butyl(méth)acrylamide, le N-10 isopropyl(méth)acrylamide, le N,N-diméthyl(méth)acrylamide et le N,N- dibutyl(méth)acrylamide. Les monomères de Tg supérieure à -20 C plus particulièrement préférés sont les acrylates de furfuryle, d'isobornyle, de tertiobutyle, de tertiobutylcyclohexyle, de 15 tertiobutylbenzyle; les méthacrylates de méthyle, de n-butyle, d'éthyle, d'isobutyle, le styrène, l'acétate de vinyle et le vinylcyclohexane, et leurs mélanges. Parmi les monomères ayant une Tg supérieure à -20 C et étant de plus hydrophobes, on peut citer les acrylates d'isobornyle, de tertiobutyle, de tertiobutylcy- 20 clohexyle, de tertiobutylbenzyle; les méthacrylates de n-butyle, d'isobutyle, le sty- rène. Le polymère présent dans la dispersion selon l'invention peut, bien évidemment, comprendre des monomères hydrophiles (c'est-à-dire non hydrophobes ou encore 25 ayant un log P inférieur à 2), qui peuvent avoir une Tg inférieure ou égale à -20 C ou une Tg supérieure à -20 C, ou un mélange de tels monomères hydrophiles. Parmi les monomères hydrophiles susceptibles d'être employés, on peut citer l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, le methacrylate de dimethylaminoethyle 30 (MADAME), le méthacrylamide de diméthylaminopropyle (DMAPMA), la vinylpyridine et la vinylimidazole, le MADQUAT (ou [2-(methacryloyloxy)ethyl] trimethylammonium chloride), le MAPTAC (ou methacrylamidopropyltrimethylammonium chloride), le 2-hydroxyethylmethacrylate, le 2-hydroxyethylacrylate, le N-terbutylacrylamide, le tetrahydrofurfurylmethacrylate, le méthacrylate de méthyle, 35 le méthacrylate d'éthyle, l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'éthyle, la vinylpyrrolidone, le vinylacétate, les acrylates ou méthacrylates de formule CH2=C(H,CH3)0O0R avec R alkyle pouvant contenir des groupements (OC2H4)m-OR", avec m = 5 à 150 et R" = H ou alkyle de Cl à C30. 40 De préférence, le monomère hydrophile est choisi parmi le méthacrylate de dimé- thylaminoéthyle. Lorsqu'il comporte des fonction acides, le polymère selon l'invention peut être neutralisé par une base organique, par exemple une amine primaire, secondaire ou 45 tertiaire, l'amine pouvant comporter ou non des substituants (hydroxyle), comme l'amino-2-méthyl-2-propanol, et les formes salifiées ou quaternisées de ceux-ci. Lorsqu'il comporte des fonctions basiques, le polymère selon l'invention peut être neutralisé par des acides organiques qui peuvent comporter un ou plusieurs groupes carboxylique, sulfonique, ou phosphonique. Il peut s'agir d'acides aliphatiques 50 linéaires, ramifiés ou cycliques ou encore d'acides aromatiques. Ces acides peu- vent comporter, en outre, un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, par exemple sous la forme de groupes hydroxyles. On peut notamment citer l'acide acétique, l'acide alpha-hydroxyéthanoïque, l'acide alpha-hydroxyoctanoïque, l'acide alpha-hydroxycaprylique, l'acide ascorbique, l'acide benzoïque, l'acide bé- hénique, l'acide caprique, l'acide caproïque, l'acide caprylique, l'acide citrique, l'acide dodécylbenzène sulfonique, l'acide 2-éthylcaproïque, l'acide folique, l'acide fumarique, l'acide galactarique, l'acide gluconique, l'acide glycolique, l'acide 2-hexadécyl eicosanoïque, l'acide hydroxycaproique, l'acide 12-hydroxystéarique, l'acide isolaurique (ou 2-butyl octanoïque), l'acide isomyristique (ou 2-hexyl octa- noïque), l'acide isoarachidique (ou 2-octyl dodécanoïque), l'acide isolignocérique (ou 2-décyl tétradécanoïque), l'acide lactique, l'acide laurique, l'acide malique, l'acide myristique, l'acide oléïque, l'acide palmitique, l'acide propionique, l'acide sébacique, l'acide stéarique, l'acide tartrique, l'acide téréphtalique, l'acide trimésique, l'acide undécylénique, la propyle-bétaïne, la cocoamidopropylbétaïne, et leurs mélanges. De préférence, le polymère est neutralisé par un acide organique carboxylique et notamment les acides 2-éthylcaproïque, palmitique et décanoïque. Les polymères utilisables dans le cadre de la présente invention ont de préférence un poids moléculaire moyen en nombre (Mn) compris entre 2000 à 1 000 0000, 20 notamment entre 3000 et 800 000, et encore mieux entre 4000 et 500 000. La dispersion de particules de polymères selon l'invention comprend donc un mi-lieu non aqueux, dans lequel sont dispersées lesdites particules. 25 Ce milieu non aqueux est constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 C, ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, ou un mélange de tels composés. Le paramètre de solubilité global 6 selon l'espace de solubilité de HANSEN est dé- 30 fini dans l'article "Solubility parameter values" de Grulke, dans l'ouvrage "Polymer Handbook" 3eme édition, Chapitre VII, pages 519-559 par la relation : 6 (dp2+dp2+dH2)1/2 dans laquelle : 35 - dD caractérise les forces de dispersion de LONDON issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires, - dp caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles permanents, -dH caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.). 40 La définition des solvants dans l'espace de solubilité tridimensionnel selon HANSEN est décrite dans l'article de HANSEN : "The three dimensionnai solubility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Parmi les composés liquides non aqueux ayant un paramètre de solubilité global 45 selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, on peut citer les corps gras liquides, notamment les huiles, qui peuvent être choisies parmi les huiles naturelles ou synthétiques, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, éventuellement ramifiées, seules ou en mélange. 50 Parmi ces huiles, on peut citer les huiles végétales formées par des esters d'aci- des gras et de polyols, en particulier les triglycérides, telles que l'huile de tourne-sol, de sésame ou de colza, ou les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est à dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle. On peut également citer les hydrocarbures et notamment des huiles de paraffine, de vaseline, ou le polyisobutylène hydrogéné, les isoparaffines en C8-C16 et les isoparaffines volatiles tels que l'isododécane ou les 'ISOPARs'. On peut encore citer les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylphénylsiloxanes, éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, éventuellement fluorés, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyles, thiols et/ou amines; et les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes, les cyclophénylmethylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéai- res, parmi lesquels on peut citer la dodecamethylpentasiloxane linéaire (L5), l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, l'hexadécaméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane. On peut également citer les solvants, seuls ou en mélange, choisis parmi les es-25 ters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant 6 à 30 atomes de carbone; les éthers ayant 6 à 30 atomes de carbone et les cétones ayant 6 à 30 atomes de carbone. Parmi les composés non aqueux susceptibles d'être employés, on peut également citer les monoalcools ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de so- 30 lubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, c'est-à-dire les monoalcools gras aliphatiques ayant au moins 6 atomes de carbone, notamment 6 à 32, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution. Comme monoalcools selon l'invention, on peut citer l'alcool oléique, le décanol, le dodécanol, l'octadécanol et l'alcool linoléique. 35 De préférence, le milieux non aqueux comprend des huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, et/ou des esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de 40 carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle; ainsi que leurs mélanges. 45 Le choix du milieu non aqueux peut être effectué aisément par l'homme du métier en fonction de la nature des monomères constituant le polymère et/ou de la nature du stabilisant. La dispersion de polymère peut être fabriquée comme décrit dans le document 50 EP-A-749747. D'une manière générale, la polymérisation peut être effectuée en dispersion, c'est-à-dire par précipitation du polymère au cours de formation, avec protection des particules formées à l'aide d'un stabilisant. On peut donc préparer un mélange comprenant les monomères initiaux ainsi qu'un amorceur radicalaire. Ce mélange est dissous dans un solvant de synthèse. Les monomères sont solubles dans le milieu réactionnel, alors que le polymère n'y est pas soluble. Au fur et à mesure de la polymérisation, le polymère va précipiter et se trouver stabilisé par le stabilisant présent. On obtient ainsi des particules de polymères protégées en surface par le stabilisant. On peut directement effectuer la polymérisation dans le milieu non aqueux qui peut donc jouer également le rôle de solvant de synthèse. On peut également effectuer la polymérisation dans un solvant de synthèse, puis effectuer ensuite un échange de solvant, en remplaçant le solvant de synthèse par le milieu non aqueux. Ainsi, lorsque le milieu non aqueux choisi est une huile non volatile, hydrocarbonée ou siliconée, on peut effectuer la polymérisation dans un solvant organique apolaire (solvant de synthèse) puis ajouter l'huile non volatile (qui doit être miscible avec ledit solvant de synthèse) et distiller sélectivement le solvant de syn- thèse. On choisit donc de préférence un solvant de synthèse tel que les monomères initiaux, et l'amorceur radicalaire, y sont solubles, et les particules de polymère obtenu y sont insolubles afin qu'elles y précipitent lors de leur formation. En particulier, on peut choisir le solvant de synthèse parmi les alcanes tels que l'heptane, l'iso- dodécane ou le cyclohexane. Lorsque le milieu non aqueux choisi est une huile volatile, hydrocarbonée ou siliconée, on peut directement effectuer la polymérisation dans ladite huile qui joue donc également le rôle de solvant de synthèse. Les monomères doivent de préfé- rence également y être solubles, ainsi que l'amorceur radicalaire, et le polymère obtenu doit y est insoluble. Les monomères sont de préférence présents dans le solvant de synthèse, avant polymérisation, à raison de 5-80% en poids. La totalité des monomères peut être présente dans le solvant avant le début de la réaction, ou une partie des monomères peut être ajoutée au fur et à mesure de l'évolution de la réaction de polymérisation. L'amorceur radicalaire peut être, par exemple, un composé azoïque ou peroxyde tels que l'azo-bis-isobutyronitrile ou le tertiobutylperoxy-2-éthyl hexanoate. Les particules de polymère sont stabilisées en surface. Dans un premier mode de réalisation, les particules peuvent être stabilisées en surface au fur et à mesure de la polymérisation, grâce à un stabilisant qui peut être notamment un polymère séquencé, un polymère greffé, et/ou un polymère statistique, seul ou en mélange. La stabilisation peut être effectuée par tout moyen connu, et en particulier par polymérisation en présence du stabilisant. De préférence, le stabilisant est présent dans le mélange au départ de la polymérisation. Toutefois, il est également possible de l'ajouter en continu, notamment lorsqu'on ajoute également des monomères en continu. Dans un second mode de réalisation, le polymère peut être synthétisé dans un solvant de synthèse, puis mis en dispersion dans un milieu non aqueux de dispersion par ajout du dispersant, et le solvant de synthèse évaporé. On peut utiliser 0,1 à 30% en poids de stabilisant par rapport au poids du mélange initial de monomères, et de préférence de 1 à 20% en poids, préférentiellement de 2 à 15% en poids, voire de 3 à 10% en poids. Lorsqu'on utilise un polymère greffé et/ou séquencé en tant que stabilisant, on choisit le solvant de synthèse de telle manière qu'au moins une partie des greffons ou séquences dudit polymère-stabilisant soit soluble dans ledit solvant, l'autre par-tie des greffons ou séquences n'y étant pas soluble. Le polymère-stabilisant utilisé lors de la polymérisation doit être soluble, ou dispersible, dans le solvant de synthèse. De plus, on choisit de préférence un stabilisant comportant une partie (séquences, greffons ou autre), présentant une certaine affinité pour le polymère for- mé lors de la polymérisation. Lorsqu'on utilise un polymère statistique en tant que stabilisant, on le choisit de manière à ce qu'il possède une quantité suffisante de groupements le rendant soluble dans le solvant de synthèse envisagé. Parmi les polymères greffés, on peut citer les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée et les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée. Conviennent également les copolymères greffés ayant par exemple un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide poly (12-hydroxy stéarique). On peut également citer, comme polymère stabilisant : - (a) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère (i) issu de la polymérisation radicalaire ou (ii) issu d'une polycondensation, notamment de type poly-éther, polyester ou polyamide, ou leur mélange, ledit copolymère pouvant comporter des entités fluorées; Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire, on peut citer les copolymères greffés de type acrylique/silicone qui peuvent être employés notamment lorsque le milieu non aqueux est siliconé. Lorsque les copolymères blocs greffés ou séquencés comprennent au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc polyéther, le bloc polyorganopolysiloxane peut être notamment un polydiméthylsiloxane ou bien encore un poly alkyl(C2-C18) méthyl siloxane; le bloc polyéther peut être un poly alkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène. On peut ainsi utili- ser les diméthicones copolyol ou encore les alkyl (C2-C18) méthicones copolyol, éventuellement réticulés. On peut par exemple utiliser le diméthicone copolyol vendu sous la dénomination "DOW CORNING 3225C" par la société DOW CORNING, ou le lauryl méthicone copolyol vendu sous la dénomination "DOW CORNING Q2-5200 par la société "DOW CORNING". On peut aussi citer le lauryl diméthicone copolyol crosspolymer, par exemple le KSG31 ou KSG32 de Shin-Etsu, le cétyl diméthicone copolyol tel que le DMC 3071 de GE, et le diméthicone copolyol PPG-3-oléyl éther tel que le KF-6026 de Shin Etsu. - (b) les copolymères blocs, greffés ou séquencés, de (méth)acrylates d'alkyle en C1-C4 et de (méth)acrylates d'alkyle en C8-C30. On peut citer le copolymère méthacrylate de stéaryle/méthacrylate de méthyle. - (c) les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation de monomère éthylénique, à une ou plusieurs liai-sons éthyléniques éventuellement conjuguées, et/ou notamment de diènes; et au moins un bloc de polymère issu de la polymérisation radicalaire autre que diène, notamment issu de monomère vinylique, (meth)acrylique ou (meth)acrylamide, ou d'un polyéther, d'un polyester ou d'un polyamide, ou leurs mélanges. Notamment, on peut utiliser les copolymères comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, tels que l'éthylène, le butadiène, l'isoprène, et d'au moins un bloc d'un polymère styrénique. Lorsque le monomère éthylénique comporte plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, les insaturations éthyléniques résiduelles après la polymérisation sont générale-ment hydrogénées. Ainsi, de façon connue, la polymérisation de l'isoprène conduit, après hydrogénation, à la formation de bloc éthylène-propylène, et la polymérisation de butadiène conduit, après hydrogénation, à la formation de bloc éthylène-butylène. Parmi ces copolymères séquencés, on peut citer les copolymè- res de type "dibloc" ou "tribloc" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux vendus sous le nom de 'LUVITOL HSB' par BASF, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) tels que ceux vendus sous le nom de 'KRATON' par Shell Chemical Co ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène). Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique, tels que l'éthylène, l'isobutylène, et d'au moins un bloc d'un polymère acrylique tel que le méthacrylate de méthyle, on peut citer les copolymères bi- ou triséquencés poly(méthacrylate de méthyle)/polyisobutylène ou les copolymères greffés à squelette poly(méthacrylate de méthyle) et à greffons polyisobutylène. Comme copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et d'au moins un bloc d'un polyéther tel qu'un polyoxyalkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène, on peut citer les copolymères bi- ou triséquencés polyoxyéthylène/polybutadiène ou polyoxyéthylène/polyisobutylène. On peut également utiliser comme stabilisant, des composés tels que : -(d) les alkyl-dimethicones dans lesquels le groupement alkyl comprend 6 à 32 atomes de carbone, tels que le lauryle methicone et le stéaryle methicone, notamment Si tec LDM 3107 d'ISP, le cetyl dimethicone tel que l'ABIL Wax 9801, le behenoxydimethicone tel que l'ABIL 5440 de Goldschmidt 50 - (e) les dimethiconol ester de formule : -` `- - t_. ._ -0_ 1 dans laquelle R est un radical alkyle ayant 6 à 32 atomes de carbone, tel que le dimethiconol behenate, et notamment les produits ULTRABEE de NOVEON et 5 Pecosil DB de Phoenix Chemical. - (f) les alkylamidoamines ayant notamment 6 à 60 atomes de carbone, notamment 12 à 50, telles que la behenamidopropyldimethylamine et notamment le Catemol 220 de Phoenix Chemical, de formule : () i iH:~ 0 -H3(C: YH,),{~ù[' ù:~;~ùt~:;HùN ~ùH'C3 i' ('{a:'H ~ x _ H - (g) les copolymères comprenant au moins une partie polyorganosiloxane et des groupements fluorés, et notamment les silicones fluorées ou fluorosilicones qui 15 peuvent être représentées par la formule : CH3 CH3 CH3 CH3 H3C Tiù0 SiùO fiù0 Ti CH3 CH3 1CH2)y 1CH2)y CH3 n CH3 (CF2)x CF3 dans laquelle x est un entier compris entre 3 et 12, de préférence 5 et 10, notamment x=8; y est un entier compris entre 2 et 6, de préférence 2 ou 3; et m et n sont tels que le poids moléculaire du composé est compris entre 5000 et 15000; 20 et plus particulièrement les perfluorononyldimethicone, tels que ceux vendus sous la dénomination PECOSIL FSH-150 et 300 ou PECOSIL FSL-150 et 300 par Phoenix Chemical; Lorsque le solvant de synthèse est apolaire, il est préférable de choisir en tant que 25 stabilisant, un polymère apportant une couverture des particules la plus complète possible, plusieurs chaînes de polymères-stabilisants venant alors s'adsorber sur une particule de polymère obtenu par polymérisation. Dans ce cas, on préfère alors utiliser comme stabilisant, soit un polymère greffé, soit un polymère séquencé, de manière à avoir une meilleure activité interfaciale. 14 10 :oG H 3 En effet, les séquences ou greffons insolubles dans le solvant de synthèse apportent une couverture plus volumineuse à la surface des particules. Lorsque le solvant de synthèse liquide comprend au moins une huile de silicone, l'agent stabilisant est de préférence choisi dans le groupe constitué par les copo- lymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère radicalaire ou d'un polyéther ou d'un polyester comme les blocs polyoxypropyléné et/ou oxyéthyléné. De manière particulièrement préférée, la dispersion selon l'invention est telle que : - les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi, seul ou en mélange, les acrylates d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle, de tridécyle, d'hydroxyéthyle et d'hydroxypropyle; les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle, et plus particulièrement comprend au moins de l'acrylate ou du méthacrylate d'éthyle 2-hexyle, et/ou - les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, représentent 50 à 100% en poids du poids total des monomères initiaux; et/ou - l'agent stabilisant est choisi parmi les silicones fluorées ou fluorosilicones de 20 formule : H3 Cl H3Cl H3I H3 I H3C Tiù0 iiùO SI i HO ii CH3 CH3 1OH2)y CH3 CH3 (CF2)x CF3 dans laquelle x=8, y = 2 ou 3, et m et n sont tels que le poids moléculaire du composé est compris entre 5000 et 15000; et/ou - le composé liquide non aqueux est choisi parmi les huiles siliconées volatiles, 25 notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, et/ou les esters de formule RCOOR' dans laquelle R re-présente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de car-bone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, no- 30 tamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle; ainsi que leurs mélanges. Il est possible d'ajouter à la dispersion de polymères, un plastifiant de manière à abaisser la Tg des polymères utilisés. Le plastifiant peut être choisi parmi les plas- 35 tifiants usuellement utilisés dans le domaine d'application et notamment parmi les composés susceptibles d'être des solvants du polymère. Le plastifiant peut être intégré lors de la synthèse ou ajouté une fois la synthèse réalisée. Les polymères de la dispersion peuvent être utilisées dans les compositions cosmétiques selon l'invention à raison de 0,01 à 30% en poids de matière sèche, notamment de 0,1 à 20% en poids, voire de 0,1 à 10% en poids, encore mieux de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les tensioactifs sont choisis parmi les tensioactifs anioniques, amphotères, non ioniques et leurs mélanges : les tensioactifs anioniques parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, les 10 sels (en particulier sels de métaux alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels de magnésium) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, al kylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, alkylphosphates, alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, a-oléfine-sulfonates, paraffine- 15 sulfonates; les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates; les alkylsulfosuccinamates; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates; les acylsarcosinates; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un grou- 20 pement phényle ou benzyle. On peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels des acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique, les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone; les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6-C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24) amido éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. 30 Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser les alkylsufates, les alkyléthersulfates, les alkyléthercarboxylates, et leur mélanges, en particulier sous forme de sels de métaux alcalins ou alcalinaux terreux, d'ammonium, d'amine ou d'aminoalcool. 35 La quantité de tensioactifs anioniques va de préférence de 3% à 25% en poids, en particulier de 5% à 25% en poids, rapportée au poids total de la composition cosmétique. - les tensioactifs non ioniques parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, les 40 alcools, les alpha-diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copoly- 45 mères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; 50 les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylènegly-5 col, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10-C14) amines ou les oxydes de N-acylam inopropylmorpholine. De préférnece, le tensioactif non ionique choisi parmi : • les alcools gras glycérolés ; • les alkylpolyglycosides. Par chaîne grasse, on entend une chaîne hydrocarbonée comprenant 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou non. En ce qui concerne les alkypolyglycosides, ces composés sont bien connus et peuvent être plus particulièrement représenté par la formule générale suivante : R1O-(R2O)t (G)ä (II) dans laquelle RI représente un radical alkyle et/ou alcényle linéaire ou ramifié comportant environ de 8 à 24 atomes de carbone, un radical alkylphényle dont le radical alkylelinéaire ou ramifié comporte de 8 à 24 atomes de carbone, R2 représente un radicalalkylène comportant environ de 2 à 4 atomes de carbone, G re-présente un motif sucre comportant de 5 à 6 atomes de carbone, t désigne une valeur allant de 0 à 10, de préférence 0 à 4, de préférence 0 à 4 et v désigne une valeur allant de 1 à 15. Des alkylpolyglycosides préférés selon la présente invention sont des composés de formule (II) dans laquelle RI désigne plus particulièrement un radical alkyle sa- turé ou insaturé, linéaire ou ramifié comportant de 8 à 18 atomes de carbone, t désigne une valeur allant de 0 à 3 et plus particulièrement encore égale à 0, G peut désigner le glucose, le fructose ou le galactose, de préférence le glucose. Le degré de polymérisation, i.e. la valeur de v dans la formule (II), peut aller de 1 à 15, de préférence de 1 à 4. Le degré moyen de polymérisation est plus particuliè-rement compris entre 1 et 2 et encore plus préférenciellement de 1,1 à 1,5. Les liaisons glycosidiques entre les motifs sucre sont de type 1-6 ou 1-4 et de préférence 1-4. Des composés de formule (II) sont notamment représentés par les produits ven- dus par la société COGNIS sous les dénominations PLANTAREN R (600 CS/U, 1200 et 2000) ou PLANTACARE (818, 1200 et 2000). On peut également utiliser les produits vendus par la société SEPPIC sous les dénominations TRITON CG 110 (ou ORAMIX CG 110) et TRITON CG 312 (ou ORAMIX NS 10) , les produits vendus par la société B.A.S.F. sous la dénomination LUTENSOL GD 70 ou en- core ceux vendus par la société CHEM Y sous la dénomination AG10 LK. On peut également utiliser par exemple, l'Alkyl en C8/C16 polyglucoside 1,4 en solution aqueuse à 53% commercialisé par COGNIS sous la référence PLANTACARE 818 UP. En ce qui concerne les tensioactifs mono ou polyglycérolés, ils comportent de préférence en moyenne de 1 à 30 groupements glycérol, plus particulièrement de 1 à 10 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 5. Les tensioactifs monoglycérolés ou polyglycérolés sont de préférence choisis parmi les composés suivants : A) les composés de formule suivantes : RO[CH2CH(CH2OH)O]mH , RO[CH2CH(OH)CH2O]mH ou RO[CH(CH2OH)CH2O]mH ; dans laquelle R représente un radical hydrocarboné saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 40 atomes de carbone et de préférence de 10 à 30 atomes de carbone ; m est un nombre compris entre 1 et 30, de préférence entre 1 et 10, plus particulièrement de 1,5 à 6. R peut éventuellement comprendre des hétéroatomes tels que par exemple oxygène et azote. En particulier, R peut éventuellement comprendre un ou plusieurs groupements hydroxy et/ou éther et/ou amide. R désigne de préférence des radicaux alkyle et/ou alkényle en Cl 0-C20, éventuellement mono ou polyhydroxylé. On peut utiliser par exemple, l'hydroxylauryléther polyglycérolé (3.5 molescommercialisé sous la dénomination Chimexane NF de Chimex. Parmi les tensioactifs non-ioniques on utilise de préférence les alkyl C6-C24 poly-glucosides et plus particulièrement les alkyl C8-C16 polyglucoside. La quantité totale de tensioactifs non ioniques va de préférence de 0.5% à 25% en 20 poids, en particulier de 1 /o à 20% en poids, rapportée au poids total de la composition cosmétique et plus particulièrement de 2 à 10% en poids. - les tensioactifs amphotères parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, les dérivés d'amines secondaires ou tertiaires aliphatiques, dans lesquels le radical 25 aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant 8 à 22 atomes de car-bone et comprenant au moins un groupe anionique hydrosolubilisant (par exemple carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate); on peut citer encore les alkyl (C8-C20) béta'ines, les sulfobétaïnes, les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) bétaYnes telles que la cocoamidopropylbétaYne ou les alkyl (C8-C20) amidoalkyl 30 (C1-C6) sulfobétaïnes. Parmi les tensioactifs amphotères on utilise de préférence les alkyle C8-C20 bétaYnes, les alkyle C8-C20 amido alkyle C6-C8 bétaYnes, les alkylamphodiacétates et leur mélanges. La quantité totale de tensioactifs amphotères va de préférence de 0.5% à 20% en poids, en particulier de 1% à 10% en poids, rapportée au poids total de la composition cosmétique et plus particulièrement de 1 à 5% en poids. Parmi les mélanges de tensioactifs utilisables, on préfère les associations de tensioactif anioniques et de tensioactif amphotères et/ou non ioniques. On utilise de préférence un agent tensioactif anionique choisi parmi les alkyl(C12- 45 C14) sulfates de sodium, de triéthanolamine ou d'ammonium, les alkyl (C12-C14)éthersulfates de sodium, de triéthanolamine ou d'ammonium oxyéthylénés à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène, le cocoyl iséthionate de sodium et l'alphaoléfine(C14-C16) sulfonate de sodium et leurs mélange avec : - soit un agent tensioactif amphotère tel que les dérivés d'amine dénommés diso-50 diumcocoamphodipropionate ou sodiumcocoamphopropionate commercialisés no- 35 40 tamment par la société RHODIA CHIMIE sous la dénomination commerciale "MIRANOL C2M CONC" en solution aqueuse à 38 % de matière active ou sous la dénomination MIRANOL C32; - soit un agent tensioactif amphotère de type zwittérionique tel que les alkylbétaï-5 nes en particulier la cocobétaïne commercialisée sous la dénomination "DEHYTON AB 30" en solution aqueuse à 32 % de MA par la société COGNIS. La concentration totale des agents tensioactifs va de préférence de 4 % à 60% en poids, de préférence de 1 /o à 40% en poids, et encore plus préférentiellement de 10 5% à 30% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition peut ainsi comprendre, un milieu hydrophile comprenant de l'eau ou un mélange d'eau et de solvant(s) organique(s) hydrophile(s) comme les al-cools et notamment les monoalcools, linéaires ou ramifiés en C1-C6, comme 15 l'éthanol, le tertiobutanol, le n-butanol, l'isopropanol ou le n-propanol, et les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols, ou bien encore les éthers de glycols notamment en C2 et des cétones en C2-C4 hydrophiles. L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être présent 20 dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 30% à 99% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 40% à 80% en poids. La composition peut également comprendre une phase grasse, notamment consti- 25 tuée de corps gras liquides à température ambiante (25 C en général) et/ou de corps gras solides à température ambiante tels que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Ces corps gras peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Cettephase grasse peut, en outre, contenir des solvants organiques lipophiles. 30 Comme corps gras liquides à température ambiante, appelés souvent huiles, utilisables dans l'invention, on peut citer : les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le perhydrosqualène; les huiles hydrocarbonées végétales tel-les que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, ou encore l'huile 35 d'amande douce, l'huile d'olive, l'huile de germes de blé, l'huile d'arachide, l'huile de colza, l'huile de carthame, l'huile de coprah, l'huile de noisette, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, de beurre de ka- 40 rité ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate 45 d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les 50 esters du pentaérythritol; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique; les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées; les huiles siliconées,; leurs mélanges. Ces huiles peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 90%, et mieux de 0,1 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition. Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 25 C pouvant aller jusqu'à 120 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles éventuellement présentes et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage dif- férentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METLER. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent un point de fusion supérieur à 30 C et mieux supérieur à 45 C. Comme cire utili- sable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone. Les gommes sont généralement des polydiméthylsiloxanes (PDMS) à haut poids moléculaire ou des gommes de cellulose ou des polysaccharides et les corps pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés comme les lanolines et leurs dérivés ou encore des PDMS. La nature et la quantité des corps solides sont fonction des propriétés mécaniques et des textures recherchées. A titre indicatif, la composition peut contenir de 0,1 à 50% en poids de cires, par rapport au poids total de la composition et mieux de 1 à 30% en poids. La composition peut comprendre en outre un polymère additionnel tel qu'un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges, en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose. La composition peut comprendre en outre un polymère conditionneur, générale-ment constitué par un polymère cationique Les polymères cationiques utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux, à sa-voir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A- 0 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A- 2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 6 et 2 519 863. De manière encore plus générale, au sens de la présente invention, l'expression "polymère cationique" désigne tout polymère contenant des groupements cationi- ques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci. Les polymères cationiques utilisés ont généralement une masse molaire moyenne en nombre ou en poids comprise entre 500 et 5.106 environ, et de préférence comprise entre 103 et 3.106 environ. Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammonium quaternaire. Ce sont des produits connus. 20 Les polymères du type polyamine, polyamidoamide, polyammonium quaternaire, utilisables conformément à la présente invention, pouvant être notamment mentionnés, sont ceux décrits dans les brevets français n 2 505 348 ou 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer : 25 (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de formules suivantes: 21 A R3 ùCH2Ç A R4N+ùR6 R5 30 X dans lesquelles: R3 , identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone ; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe alkyle 10 ayant de 1 à 6 atomes de carbone; R1 et R2 , identiques ou différents, représentent hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. 15 Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des acides acryliques ou mé- 20 thacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer : - les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé 25 au sulfate de diméthyle ou avec un halogénure de diméthyle tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, - les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, 30 - le copolymères d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium vendus sous la dénomination RETEN par la société HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non. Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 35 2 77.143 et 2.393.573, les terpolymères méthacrylate de diméthyl amino éthyle/ vinylcaprolactame/ vinyl pyrrolidone, - les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamidopropyl dimethylamine. - et les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé. (2) Les polysaccharides cationiques notamment les celluloses et les gommes de galactomannanes cationiques. Parmi les polysaccharides cationiques, on peut ci-ter plus particulièrement les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium quaternaires, les copolymères de cellulose cationiques ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire et les gommes de galactomannanes cationiques. Les dérivés d'éthers de cellulose comportant des groupements ammonium qua-ternaires décrits dans le brevet français 1 492 597. Ces polymères sont également définis dans le dictionnaire CTFA comme des ammonium quaternaires d'hydroxyéthylcellulose ayant réagi avec un époxyde substitué par un groupement triméthy- lammonium. Les copolymères de cellulose cationiques ou les dérivés de cellulose greffés avec un monomère hydrosoluble d'ammonium quaternaire, sont décrits notamment dans le brevet US 4 131 576, tels que les hydroxyalkyl celluloses, comme les hy- droxyméthyl-, hydroxyéthyl- ou hydroxypropyl celluloses greffées notamment avec un sel de méthacryloyléthyl triméthylammonium, de méthacrylmidopropyl triméthylammonium, de diméthyl-diallylammonium. Les gommes de galactomannane cationiques sont décrites plus particulièrement dans les brevets US 3 589 578 et 4 031 307 en particulier les gommes de guar contenant des groupements cationiques trialkylammonium. On utilise par exemple des gommes de guar modifiées par un sel (par ex. chlorure) de 2,3-époxypropyl triméthylammonium. (3) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets fran- gais 2.162 25 et 2.280.361 ; (4) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par poly-condensation d'un composé acide avec une polyamine ; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bis-insaturé, une bis-halohydrine, un bisazétidinium, une bis-haloacyldiamine, un bis-halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bis-azétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis- insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polymaoamide ; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.252.840 et 2.368.508 ; (5) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipi-que-diacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1.583.363. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "CARTARETINE F, F4 ou F8" par la société SANDOZ. (6) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre le polyalkylène polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8 : 1 et 1,4 : 1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épi- chlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5 : 1 et 1,8 : 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3.227.615 et 2.961.347. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "HERCOSETT 57" par la société Hercules Inc. par la société HERCULES dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylène-triamine. (7) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels 30 que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (I) ou (I') : / (CH\)k -(CH2)t- CR12 C(R12)-CHZ- H2C CHZ N.. (I) N+ Y- R1 ~ R11(CH2)k -(CH2)t- CR12 C(R12)-CHZ-~ 35 formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1 ; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle ; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (Cl- 40 C4) ou R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle ; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2 80.759 et dans son certificat d'addition 2.190.406. R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupe-ment alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammonium vendu sous la dénomination "MERQUAT 100" par la société NALCO (et ses homologues de faibles mas-ses molaires moyenne en poids) et les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide . (8) les polymères de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule : 13 Î15 N+ûA1ùN+ùB1ù (II) X 8X- R 14 16 formule (II) dans laquelle : R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de car-bone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroa- tome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical al-kyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire ; Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; Al, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique ; en outre si Al désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut également dé- signer un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- dans lequel D désigne : a) un reste de glycol de formule : -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des formules suivan-40 tes - (CH2-CH2-O)x-CH2-CH2-[CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 représentant un 45 degré de polymérisation moyen ; b) un reste de diamine bis-secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine ; c) un reste de diamine bis-primaire de formule : -NH-Y-NH-, où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent -CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule : -NH-CO-NH-; De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse molaire moyenne en nombre généralement comprise entre 1000 et 100000. 10 Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2.320.330, 2.270.846, 2.316.271, 2.336.434 et 2.413.907 et les brevets US 2.273.780, 2.375.853, 2.388.614, 2.454.547, 3.206.462, 2.261 02, 2.271.378, 3.874.870, 4 01.432, 3.929.990, 3.966.904, 4 05.193, 4 25.617, 4 25.627, 4 15 25.653, 4 26.945 et 4 27 20. On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule : 11 I+ ùN-(CH2)nùNù(CH2)p ù (a) R2 X- R4 X 20 dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical al-kyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. 25 Un composé de formule (a) particulièrement préféré est celui pour lequel R1, R2, R3 et R4, représentent un radical méthyle et n = 3, p = 6 et X = CI, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA). (9) les polymères de polyammonium quaternaires comprenant des motifs de 30 formule (III): 718 R20 ùN+ù(CH2)r-NH-CO-(CH2)q-CO-NH-(CH2)S-N A_ X- 1 R19 (III) x- R21 formule dans laquelle : R18, R1 g, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hy-35 drogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, R-hydroxyéthyle, R-hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R1 9, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, 40 r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et 6, q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34,5 X- désigne un anion tel qu'un halogènure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de préférence -C H 2-C H 2-O-C H 2-C H 2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A-122 324. On peut par exemple citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol A 15", "Mirapol AD1 ", "Mirapol AZ1" et "Mirapol 175" vendus par la société Miranol. (10) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F. 15 (11) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou la copolymérisation étant suivie d'une réticula- 20 tion par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des protéines cationiques ou des hydrolysats de protéines cationiques, des polyalkylè- 25 neimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine, notamment les chitosanes ou leurs sels ; les sels utilisables sont en particulier l'acétate, le lactate, le glutamate, le gluco-30 nate ou le pyrrolidone-carboxylate de chitosane. Parmi ces composés, on peut citer le chitosane ayant un taux de désacétylation de 90 % en poids, le pyrrolidone-carboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER PC par la société AMERCHOL. 35 Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les cyclopolymères cationiques, en particulier les homopolymères ou copolymères de chlorure de diméthyldiallylammonium, vendus sous les dénominations MERQUAT 100 , MERQUAT 40 550 et MERQUAT S par la société NALCO, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, les homopolymères ou copolymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium, , le pyrrolidone-carboxylate de chitosane commercialisé sous la dénomination KYTAMER PC par la société AMERCHOL et leurs mélanges. 45 Selon l'invention, le ou les polymères cationiques ou amphotères peuvent représenter de 0,001 % à 20 % en poids, de préférence de 0,01 % à 10% en poids et plus particulièrement de 0,02 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition finale. 50 Selon un mode préféré de l'invention, les compositions peuvent comprendre en outre au moins une silicone. A titre de silicones utilisables dans les compositions de la présente invention, on peut notamment citer les silicones volatiles ou non, cycliques ou acycliques, rami-fiées ou non, organomodifiées ou non, telles que décrites ci-dessous. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent être solubles ou insolubles dans la composition et en particulier être des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition de l'invention ; elles peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Selon l'invention, toutes les silicones peuvent être utilisées telle quelle ou sous formede solutions, de dispersions, d'émulsions, de nanoémulsions ou de micro-émulsions. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement encore parmi : (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et, de préférence, 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxane/méthylalkylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : avec D : r DùD' avec D' : CH3 ùSiùO 1 CsH17 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octamé- thylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bisnéopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et pos-sédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exem- ple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, p. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des silicones non volatiles et plus particulière- ment des polyalkylsiloxanes, des polyarylsiloxanes, des polyalkylarylsiloxanes, des gommes et des résines de silicones, des polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polyalkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à grou- pements terminaux triméthylsilyle ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m2/s à 25 C et de préférence 1.10-5 à 1 m2/s. La viscosité des silicones est, par exemple, mesurée à 25 C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polyalkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL commercialisées par RHODIA telles que, par exemple, l'huile 70 047 V 500 000 ; - les huiles de la série MIRASIL commercialisées par la société RHODIA - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que plus particulièrement la DC200 de viscosité 60 000 mm2/s ; - les huiles VISCASIL de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol, connus sous le nom de dimethiconol (CTFA), tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA . Dans cette classe de polyalkylsiloxanes, on peut également citer les pro-duits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polyalkyl(C1-C20)-siloxanes. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydi-méthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyldiphényl-siloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité de 1.10-5 à 5.10-2 m2/s à 25 C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer, à titre d'exemple, les pro-duits commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles SILBIONE de la série 70 641 de RHODIA ; . les huiles des séries RHODORSIL 70 633 et 763 de RHODIA ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 35 et P H 1000 ; . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydiorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en 40 nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes,le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécane ou leurs mélanges. 45 On peut plus particulièrement citer les produits suivants : polydiméthylsiloxane -les gommes polydiméthylsiloxane/méthylvinylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane, -polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, 50 -polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : . les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne ou diméthiconol (CTFA) et d'un poly-diméthylsiloxane cyclique égale- ment appelé cyclométhicone (CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; . les mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthyl-siloxane avec une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une di- méthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; . les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6 m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les motifs : R2SiO212, R3SiO112, RSiO312 et SiO412 dans lesquels R représente un groupement hydrocarboné possédant 1 à 16 atomes de carbone ou un groupement phényle. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans les-quels R désigne un groupe alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement mé- thyle, ou un groupe phényle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthylsiloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par la société SHIN-ETSU. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dénommés diméthicone-copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dé-nomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl(C12)-méthicone-copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; - des groupements aminés substitués ou non, comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en Cl-C4 ; - des groupements thiols, comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dé-nomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 5 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements hydroxylés, comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334 . - des groupements acyloxyalkyle tels que, par exemple, les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732. 10 - des groupements anioniques du type carboxylique comme, par exemple, dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou de type alkyl-carboxyliques comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU ; 2-hydroxyalkylsulfonate ; 2-hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société 15 GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255". - des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorganosiloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer, par exemple, le produit Q2-8413 de la société DOW CORNING. 20 Les silicones telles que décrites ci-dessus peuvent être utilisées seules ou en mélange, en une quantité allant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre des ingrédients cou- 25 ramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les parfums, les agents nacrants, les épaississants, les polymères différents des polymères de l'invention, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les 30 agents anti-gras, les huiles et les esters gras (en plus de ceux necessaires à la dispersion des polymères), les anti-radicaux libres, les céramides, ou leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantielle- 35 ment pas, altérées par l'adjonction envisagée. Avantageusement, le pH de la composition de la présente invention est choisi dans la gamme allant de 2 à 11 et préférentiellement de 3 à 10 par exemple de 5 à 8. 40 La composition selon l'invention peut comprendre un propulseur. Le propulseur est choisi notamment parmi les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols et leurs mélanges. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz 45 soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non et leurs mélanges. Elle trouve notamment une application particulièrement intéressante dans le domaine capillaire, notamment pour le maintien de la coiffure ou la mise en forme 50 des cheveux. Les compositions capillaires sont de préférence des shampooings, des gels, des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray. Les lotions peuvent être conditionnées sous diverses formes, notamment dans des vaporisateurs, des flacons-pompe ou dans des récipients aérosol afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. Dans un mode de réalisation préféré, les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées pour le lavage et le traitement des matières kératiniques tel-les que les cheveux, la peau, les cils, les sourcils, les ongles, les lèvres, le cuir chevelu et plus particulièrement les cheveux. Les compositions selon l'invention sont de préférence des compositions détergentes telles que des shampooings, des gels-douche et des bains moussants. Dans ce mode de réalisation de l'invention, les compositions comprennent au moins 4% en poids par rapport au poids total de la composition d'au moins un tensioactif dé- tergent anionique et/ou non ionique. L'invention a donc encore pour objet un procédé de traitement des matières kératiniques telles que la peau ou les cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les matières kératiniques une composition cosmétique telle que définie précédemment, puis à effectuer éventuellement un rinçage à l'eau. Ainsi, ce procédé selon l'invention permet le maintien de la coiffure, le traitement, le soin et de préférence le lavage ou le démaquillage de la peau, des cheveux ou de toute autre matière kératinique. Dans un autre mode de réalisation préféré, les compositions de l'invention peuvent se présenter sous forme d'après-shampooing à rincer ou non, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou aprèsa tout tritement capillaire, notamment une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. Lorsque la composition se présente sous la forme d'un après-shampooing éventuellement à rincer, elle contient avantageusement au moins un tensioactif cationique, par exemple en une concentration généralement comprise entre 0,1 et 10% en poids et de préférence de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition suivant l'invention, après application sur les cheveux et cuir chevelu humains peut être rincée ou non rincée après tout traitement. Elle est de préférence rincée. Elle peut se présenter sous toute forme classiquement utilisée dans le domaine concerné et par exemple sous forme de lotion plus ou moins épaissie, de gel, de crème, de spray ou de mousse. Cette composition peut être monophasique ou multiphasique. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la composition peut être utilisée comme shampoing. Lorsque les compositions conformes à l'invention sont mises en oeuvre comme des shampooings classiques, elles sont simplement appliquées sur cheveux mouillés et la mousse générée par massage ou friction avec les mains est ensuite éliminée, après un éventuel temps de pause, par rinçage à l'eau, l'opération pou- vant être répétée une ou plusieurs fois. Les compositions de l'invention sont illustrés plus en détail dans les exemples suivants. EXEMPLES de préparation des dispersions non aqueuses de particules de polymère Dispersion non aqueuse de polymère P1) Dispersion de polyacrylate de 2 ethylhexyle dans cyclopentadimethylsiloxane. La dispersion est stabilisée par un polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société PHOENIX ). 15 Dans un réacteur de 1 litre muni d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition de 250 ml, on introduit les constituants du pied de cuve. La température est fixée par régulation externe à 90 C, avec une montée en température de 2 C/minute, et une agitation mécanique de 300 tours/min. Une fois la température requise atteinte (90 C), on ajoute les constituants de la coulée, en 1 heure. On maintient la tempé- 20 rature à 90 C pendant 5 heures. Pied de cuve Coulée Quantité totale (g) (g) (g) Acrylate de 2-ethyle 18 80 98 hexyle PECOSI FSH-150 2 -- 2 Huile de silicone 90 90 180 (D5) Amorceur 2 0.6 2.6 (Trigonox 21 S) On obtient une dispersion stable de polyacrylate d'éthyl- 2 hexyle dans une huile siliconée volatile (D5). La Tg calculée du polymère est de -50 C. 25 La mesure de la taille moyenne en nombre des particules, effectuée par diffusion quasi-élastique de la lumière avec un Coulter N4 SD, donne une taille moyenne des particules de 150 nm. Le poids moléculaire moyen en nombre, déterminé par GPC (solvant élution 30 THF) est de 19300 g/mol avec une polydispersité de 5. 10 Dispersion non aqueuse de polymère 121 Dispersion de poly (acrylate de 2 ethylhexyle-co-dimethylaminoethylmethacrylate) neutralisé par de l'acide 2 ethylcarproïque dans de le myristate d'isopropyle. La dispersion est stabilisée un polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société PHOENIX ). Dans un réacteur de 500 ml muni d'un réfrigérant et d'une ampoule d'addition de 250 ml, on introduit les constituants du pied de cuve. La température est fixée par régulation externe à 90 C, avec une montée en température de 2 C/minute, et une agitation mécanique de 300 tours/min. Une fois la température requise atteinte (90 C), on ajoute les constituants de la coulée, en 1 heure et 20 minutes. On 15 maintient la température à 90 C pendant 6 heures. Pied de cuve Coulée Quantité totale (g) (g) (g) Acrylate de 2-ethyle -- 70 70 hexyle MADAME -- 30 30 Acide éthylcaproï- -- 30 30 que PECOSIL FSH-150 2 3 5 Myristate d'isopro- 50 150 200 pyle Amorceur 0,5 1 1,5 (Trigonox 21 S) On obtient une dispersion stable de particules de polyacrylate d'éthyl-2 hexyle/MADAME neutralisé à 100% dans le myristate d'isopropyle. La Tg estimée 20 du polymère est inférieure à -33 C. Dispersion non aqueuse de polymère 131 Dispersion de poly (acrylate de 2 ethylhexyle-co- 25 dimethylaminoethylmethacrylate) neutralisé par de l'acide décanoïque dans de le myristate d'isopropyle. La dispersion est stabilisée par un polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la société PHOENIX ). 30 Le même procédé de synthèse décrit dans l'exemple 2 est appliqué en remplaçant l'acide ethylcaproïque par de l'acide décanoïque. Dispersion non aqueuse de polymère 141 35 Dispersion de poly (acrylate de 2 ethylhexyle-codimethylaminoethylmethacrylate) neutralisé par de l'acide palmitique dans de le myristate d'isopropyle. La dispersion est stabilisée par un polydimethylsiloxane à greffons perfluorononyle (PECOSIL FSH 150 commercialisé par la so- ciété PHOENIX ). Le même procédé de synthèse décrit dans l'exemple 2 est appliqué en remplaçant l'acide ethylcaproique par de l'acide palmitique Exemples de shampooings selon l'invention 15 L'invention peut être exemplifiée par les compositions non exhaustives suivantes. Les pourcentages sont exprimés en pourcentage en poids de matière active. En gMA 1 2 3 4 Cocoglucoside 10 10 10 10 (Plantacare 818 UP de COGNIS) Cocoylbéta'ine (DEHYTON 3 3 3 3 AB 30 de GOLDSCHMIDT) Cocamide 2 2 2 2 MIPA (EMPILAN CIS de HUNTSMAN) Carbomer (CARBOPOL 0,3 0, 3 0,3 0,3 980 de NOVEON) Dispersion non aqueuse de 0,5 - - Polymère [1 ] Dispersion non aqueuse de - 0,5 Polymère [2] Dispersion non aqueuse de 0, 5 Polymère [3] Dispersion non aqueuse de 0,5 Polymère [4] Hexylèneglycol 1 1 1 1 NaCl 1 1 1 1 Conservateur qs qs qs qs Parfum qs qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6,5 qs pH 6,5 qs pH 6,5 qs pH 6,5 Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 qsp 100 20 En gMA 5 6 7 8 Sodium laureth sulfate 12.5 12.5 12.5 12.5 Texapon N 702 (COGNIS) Coco betaine 2.5 2.5 2.5 2.5 Dehyton AB 30 (COGNIS) Dispersion non aqueuse de polymère [1 ] 1 - - Dispersion non aqueuse de polymère [2] - 1 - - Dispersion non aqueuse de polymère [3] -1 Dispersion non aqueuse de polymère [4] - - 1 Hexylène glycol 1 1 1 1 Chlorure de sodium 1 1 1 1 Conservateur qs qs qs qs Parfum qs qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6.5 q6 5H qs pH 6.5 H q6.5 Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 qsp 100 9 10 11 12 Sodium laureth sulfate 12,5 12,5 12,5 12,5 Texapon N 702 (COGNIS) Coco betaine 2,5 2,5 2,5 2,5 Dehydron AB 30 (COGNIS) Polyquaternium-10 0,5 0,5 0,5 0,5 Ucare Polymer JR 400 (AMERCHOL) Dispersion non aqueuse de polymère [1] 1 - - Dispersion non aqueuse de polymère [2] - 1 - - Dispersion non aqueuse de polymère [3] - - 1 Dispersion non aqueuse de polymère [4] - - 1 Hexylène glycol 1 1 1 1 Chlorure de sodium 1 1 1 1 Conservateur qs qs qs qs Parfum qs qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6,5 qs pH 6,5 qs pH qs pH 6,5 6,5 Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 qsp 100 13 14 15 16 Sodium laureth sulfate 12,5 12,5 12,5 12,5 Texapon N 702 (COGNIS) Coco betaine 2,5 2,5 2,5 2,5 Dehydron AB 30 (COGNIS) Cocamide MIPA 0,7 0,7 0,7 0,7 Empilan CIS (HUNTSMAN) Carbomer 0, 3 0,3 0,3 0,3 Carbomer 980 (NOVEON) Dimethicone 2 2 2 2 Mirasil DM 500 000 (RHODIA) Guar hydroxypropyltrimonium chloride 0,1 0,1 0,1 0,1 Jaguar C 13 S (RHODIA) Dispersion non aqueuse de polymère [1] 0,5 - - Dispersion non aqueuse de polymère [2] - 0,5 - - Dispersion non aqueuse de polymère [3] -- 0,5 Dispersion non aqueuse de polymère [4] - - 0,5 Hexylène glycol 1 1 1 1 Chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 Conservateur qs qs qs qs Parfum qs qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6,5 qs pH 6,5 qs pH 6,5 qs 6,p5H Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 qsp 100 En gMA 17 18 19 20 Sodium laureth sulfate 12,5 12,5 12,5 12,5 Texapon N 702 (COGNIS) Coco Glucoside 7,5 7,5 7,5 7,5 Plantacare 818 UP (COGNIS) Cocamide MIPA 1 1 1 1 Empilan CIS (HUNTSMAN) Carbomer 0,3 0,3 0,3 0,3 Carbomer 980 (NOVEON) Dispersion non aqueuse de polymère [1 ] 0,5 - - Dispersion non aqueuse de polymère [2] - 0,5 -Dispersion non aqueuse de polymère [3] - - 0,5 Dispersion non aqueuse de polymère [4] - - 0,5 Hexylene glycol 1 1 1 1 Chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 Conservateur qs qs qs qs Parfum qs qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6,5 q6 5H qs pH 6,5 qs pH 6,5 Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 qsp 100 En gMA 21 22 23 24 Coco Glucoside 10 10 10 10 Plantacre 818 UP (COGNIS) Coco betaine 3 3 3 3 Dehydron AB 30 (COGNIS) Cocamide MIPA 2 1 1 1 Empilan CIS (HUNTSMAN) Carbomer 0,3 0,3 0,3 0,3 Carbomer 980 (NOVEON) Dispersion non aqueuse de polymère [1] 0,5 - - Dispersion non aqueuse de polymère [2] -0,5 - - Dispersion non aqueuse de polymère [3] - - 0,5 Dispersion non aqueuse de polymère [4] - - 0,5 Hexylene glycol 1 1 1 1 Chlorure de sodium 0,5 0,5 0,5 0,5 Conservateur qs qs qs qs Parfum qs qs qs qs Acide citrique/soude qs pH 6,5 qs pH 6,5 qs pH qs pH 6,5 6,5 Eau qsp 100 qsp 100 qsp 100 qsp 100 Les cheveux traités avec les compositions selon l'invention présentent, une fois la chevelure séchée une bonne tenue et une mise ne forme particulièrement aisée.5
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L'invention a pour objet des compositions cosmétiques selon comprenant :A) au moins un tensioactif anionique, non ionique et/ou amphotère etB) au moins une dispersion non aqueuse de polymèreLes cheveux traités se démêlent facilement lors rinçage, et présentent de la douceur; après séchage. Les compositions selon l'invention permettent également, une fois la chevelure séchée, une mise en forme et une tenue des cheveux particulièrement intéressante.
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1. Composition cosmétique caractérisée par le fait qu'elle comprend dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable: I) au moins un tensioactif anionique, amphotère, non ionique, et leurs mélanges II) au moins une dispersion de particules d'au moins un polymère éthylénique stabilisé en surface par un agent stabilisant, dans un milieu non aqueux constitué d'au moins un composé non aqueux, liquide à 25 C, ayant un paramètre de solubilité global selon l'espace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa) /2, ou un mélange de tels composés; ledit polymère éthylénique présentant une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à -20 C. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le polymère éthylénique présente une température de transition vitreuse (Tg) comprise entre -150 C et - 20 C, notamment entre -100 C et -25 C, préférentiellement entre -95 C et -30 C, voire entre -80 C et -35 C, et encore mieux entre -70 C et -40 C. 3. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la dispersion se présente sous forme de nanoparticules de polymère en dis- persion dans le milieu non aqueux, lesdites nanoparticules ayant une taille com- prise entre 5 et 600 nm, notamment 10 à 500 nm, encore mieux 15 à 450 nm. 4. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère est issu de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, qui représente(nt) 100% en poids du poids total des monomères. 5. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le polymère est issu de la polymérisation d'un ou plusieurs monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, et d'un ou plusieurs monomères additionnels de Tg supérieure à -20 C. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que le monomère additionnel, ou le mélange de tels monomères, est présent à raison de 0,01 à 50% en poids, par rapport au poids total des monomères, notamment de 0,1 à 40% en poids, voire de 1 à 30% en poids, ou encore de 5 à 15% en poids; et le monomère de Tg inférieure ou égale à -20 C, ou le mélange de tels monomères, est présent à raison de 50 à 99,99% en poids, notamment de 60 à 99,9% en poids, voire de 70 à 99% en poids, ou encore de 85 à 95% en poids, par rapport au poids total de monomères. 7. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le polymère éthylénique comprend 40% à 100% en poids, par rapport au poids total de monomères, notamment de 60 à 99% en poids, voire de 70 à 98% poids, et encore mieux de 60 à 95% en poids de monomère hydrophobe, seul ouen mélange. 8. Composition selon la 7, dans laquelle le monomère hydrophobe a une Tg inférieure à -20 C. 9. Composition selon l'une des 4 à 6, dans laquelle les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi, seul ou en mélange : - (i) les esters de l'acide acrylique de formule CH2=CHCOOR1 avec R1 représen- 10 tant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 2 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi -OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), à l'exclusion de la chaîne tertiobutyle; ou 15 bien R1 représentant (b) un groupement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou encore R1 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C12 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus; - (ii) les esters de l'acide méthacrylique de formule CH2=C(CH3)0OOR2 avec R2 20 représentant (a) une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 8 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi û OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; ou bien R2 représentant (b) un grou- 25 pement polyoxyéthylène comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; ou en-core R2 représentant (c) un groupe -R-(OC2H4)n-H, avec R = alkyle en C1-C30 et n est un entier compris entre 5 et 30 inclus; - (iii) les esters de vinyle de formule CH2=CH-OCO-R3 avec R3 représentant une 30 chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 2 à 12 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée; - (iv) les éthers de vinyle de formule CH2=CHOR4 avec R4 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 12 atomes de carbone, 35 linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée; - (v) les N-alkyl (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONRSR'S ou CH2=C(CH3)CONRSR'S avec R5 et R'S représentant indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, 40 ayant 6 à 28 atomes de carbone, linéaire, cyclique ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique (aryle, aralkyle ou alkylaryle), comprenant éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S; et/ou éventuellement substituée par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; étant donné que l'un au moins des radicaux 45 R5, R'S est différent de l'hydrogène. 10. Composition selon la 9, dans laquelle les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi, seul ou en mélange : -les acrylates d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'oc-50 tyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle, de tridécyle, d'hydroxyéthyle et 405d'hydroxypropyle. - les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lauryle, de tridécyle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle. - le butyrate (ou butanoate) de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle. - l'éther de vinyle, le méthylvinyléther, l'éthylvinyléther, l'éthylhexylvinyléther et le butylvinyléther; - le N-octylacrylamide et le N-octadécylacrylamide. 11. Composition selon la 9, dans laquelle les monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C, sont choisis parmi les acrylates de n-butyle, d'isobutyle, de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de lauryle; ainsi que les méthacrylates d'octyle, d'isooctyle, de décyle, d'isodécyle, de dodécyle, de lau- ryle, de tridécyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, d'oléyle; et leurs mélanges. 12. Composition selon la 11, dans laquelle le monomères de Tg inférieure ou égale à -20 C est l'acrylate de 2-éthylehexyle. 13. Composition selon l'une des 5 à 6 ou 9 à 12, dans laquelle les monomères additionnels sont choisis parmi, seul ou en mélange : - (i) les composés vinyliques de formule CH2=CHR6 dans laquelle R6 est -un groupe hydroxyle; - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuelle-ment substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 tel que cyclohexane, - un groupe aryle en C6 à C20 tel que phényle, - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en CI à C4) tel que 2-phényléthyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroa-35 tomes choisis parmi O, N, et S, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 carbones), tel que furfuryle, furfurylméthyle ou tétrahydrofurfurylméthyle, lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis 40 parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène, et les groupes alkyles en Cl-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi ûOH, les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). 45 - (ii) les acrylates de formule CH2=CHCOOR7 dans laquelle R7 est un groupe tertiobutyle, un groupe cycloalkyle en C3 à C8; un groupe aryle en C6 à C20 ; un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4); un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, 50 N et S; un groupe hétérocycloalkyle (alkyl de Cl à C4) tel qu'un groupe furfuryle;lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi le groupe hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). - (iii) les méthacrylates de formule CH2=C(CH3)0O0R8 dans laquelle R8 est : - un groupe carboné, notamment hydrocarboné (alkyle) ayant 1 à 6 atomes de carbone, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plu-sieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F) ; - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 ; - un groupe aryle en C6 à C20 ; - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en Cl à C4) ; - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S; - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle en C1-C4), tel qu'un groupe furfuryle ; lesdits groupes cycloalkyle, aryle, aralkyle, ou hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH, les atomes d'halogène et les groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés dans lesquels se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P, lesdits groupes alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F). - (iv) les (méth)acrylamides de formule CH2=CHCONR9R'9 ou CH2=C(CH3)CONR9R'9 dans lesquelles R9 et R'9, identiques ou différents, repré- sentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-05, linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, tùbutyle, isopropyle. 14. Composition selon la 13, dans laquelle les monomères additionnels sont choisis parmi le vinylcyclohexane, le styrène et l'acétate de vinyle; les acrylates de tertiobutyle, de t-butylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de furfuryle et d'isobornyle; les méthacrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, de n-butyle, d'isobutyle, de t-butylcyclohexyle, de t-butylbenzyle, de méthoxyéthyle, de mé-thoxypropyle et d'isobornyle; le N-butyl(méth)acrylamide, le N-isopropyl(méth)acrylamide, le N,N-diméthyl(méth)acrylamide et le N,N-dibutyl(méth)acrylamide, et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polymère éthylénique a un poids moléculaire moyen en nombre (Mn) compris entre 2000 à 1 000 0000, notamment entre 3000 et 800 000, et encore mieux entre 4000 et 500 000. 16. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit composé liquide non aqueux ayant un paramètre de solubilité global selon l'es-pace de solubilité de HANSEN inférieur ou égal à 20 (MPa)'"2, est choisi parmi, seul ou en mélange, les corps gras liquides, notamment les huiles naturelles ousynthétiques, carbonées, hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées, éventuelle-ment ramifiées. 17. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit composé liquide non aqueux est choisi parmi : - les huiles végétales formées par des esters d'acides gras et de polyols, en particulier les triglycérides, telles que l'huile de tournesol, de sésame ou de colza, ou les esters dérivés d'acides ou d'alcools à longue chaîne (c'est à dire ayant de 6 à 20 atomes de carbone), notamment les esters de formule RCOOR' dans laquelle R représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de carbone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle. - les hydrocarbures et notamment des huiles de paraffine, de vaseline, ou le poly- isobutylène hydrogéné, les isoparaffines en C8-C16 et les isoparaffines volatiles tels que l'isododécane ou les 'ISOPARs'. - les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylphénylsiloxanes, éventuellement substitués par des groupements aliphatiques et/ou aromatiques, éventuellement fluorés, ou par des groupements fonctionnels tels que des groupements hydroxyles, thiols et/ou amines; et les huiles siliconées vola-tiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes, les cyclophénylmethylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, parmi lesquels on peut citer la dodecamethylpentasiloxane linéaire (L5), l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, l'hexadécaméthylcyclohexasiloxane, l'heptaméthylhexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyltrisiloxane. - les solvants, seuls ou en mélange, choisis parmi les esters linéaires, ramifiés ou cycliques, ayant 6 à 30 atomes de carbone; les éthers ayant 6 à 30 atomes de carbone et les cétones ayant 6 à 30 atomes de carbone. -les monoalcools gras aliphatiques ayant au moins 6, notamment 6 à 32, atomes de carbone, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement de substitution, tels que l'alcool oléique, le décanol, le dodécanol, l'octadécanol et l'alcool linoléique. 18. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit composé liquide non aqueux est choisi parmi les huiles siliconées volatiles, notamment cycliques ou linéaires, telles que les cyclodiméthylsiloxanes et les diméthylsiloxanes linéaires, et/ou des esters de formule RCOOR' dans laquelle R re-présente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 19 atomes de car-bone et R' représente une chaîne hydrocarbonée comportant de 3 à 20 atomes de carbone, tels que les palmitates, les adipates, les myristates et les benzoates, notamment l'adipate de diisopropyle et le myristate d'isopropyle; ainsi que leurs mélanges. 19. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est choisi parmi les polymères séquencés, les polymères greffés et/ou les polymères statistiques, seul ou en mélange. 20. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est présent à raison de 0,1 à 30% en poids par rapport au poids du mé- lange initial de monomères, de préférence de 1 à 20% en poids, préférentielle-ment de 2 à 15% en poids, voire de 3 à 10% en poids. 21. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est choisi parmi : - les polymères siliconés greffés avec une chaîne hydrocarbonée et les polymères hydrocarbonés greffés avec une chaîne siliconée. - les copolymères greffés ayant un squelette insoluble de type polyacrylique avec des greffons solubles de type acide poly (12-hydroxy stéarique). - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc d'un polymère (i) issu de la polymérisation radicalaire ou (ii) issu d'une polycondensation, notamment de type poly-éther, polyester ou polyamide, ou leur mélange, ledit copolymère pouvant comporter des entités fluorées; et notamment les copolymères greffés de type acrylique/silicone; - les copolymères blocs, greffés ou séquencés, de (méth)acrylates d'alkyle en Cl-C4 et de (méth)acrylates d'alkyle en C8-C30; et notamment le copolymère méthacrylate de stéaryle/méthacrylate de méthyle. - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation de monomère éthylénique, à une ou plusieurs liaisons éthyléniques éventuellement conjuguées, et/ou notamment de diènes; et au moins un bloc de polymère issu de la polymérisation radicalaire autre que diène, notamment issu de monomère vinylique, (meth)acrylique ou (meth)acrylamide, ou d'un polyéther, d'un polyester ou d'un polyamide, ou leurs mélanges. - les alkyl-dimethicones dans lesquels le groupement alkyl comprend 6 à 32 ato-25 mes de carbone, tels que le lauryle methicone et le stéaryle methicone, le cetyl dimethicone, le behenoxydimethicone; - les dimethiconol ester de formule : dans laquelle R est un radical alkyle ayant 6 à 32 atomes de carbone, tel que le 30 dimethiconol behenate, - les alkylamidoamines ayant notamment 6 à 60 atomes de carbone, notamment 12 à 50, telles que la behenamidopropyldimethylamine. - les copolymères comprenant au moins une partie polyorganosiloxane et des groupements fluorés, et notamment les silicones fluorées ou fluorosilicones qui 35 peuvent être représentées par la formule :H3 CH3 CH3 H3 I I I I H3C Tiù0 iiùO SI i HO ii CH3 CH3 1OH2)y CH3 _ CH3 (CF2)x CF3 dans laquelle x est un entier compris entre 3 et 12, de préférence 5 et 10, notamment x=8; y est un entier compris entre 2 et 6, de préférence 2 ou 3; et m et n sont tels que le poids moléculaire du composé est compris entre 5000 et 15000; - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc de type polyorganosiloxane et au moins un bloc polyéther, et notamment ceux pour lesquels le bloc polyorganopolysiloxane est un polydiméthylsiloxane ou un polyalkyl(C2-C18) méthyl siloxane; le bloc polyéther est un polyalkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène. - les diméthicones copolyol ou encore les alkyl (C2-C18) méthicones copolyol, éventuellement réticulés, tels que le lauryl méthicone copolyol; le lauryl diméthicone copolyol crosspolymer, le cétyl diméthicone copolyol et le diméthicone copolyol PPG-3-oléyl éther; - les copolymères de type "dibloc" ou "tribloc" du type polystyrène/polyisoprène, 15 polystyrène/polybutadiène, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) ou en-core du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène); - les copolymères bi- ou triséquencés poly(méthacrylate de méthyle)/polyisobutylène ou les copolymères greffés à squelette poly(méthacrylate de méthyle) et à greffons polyisobutylène. 20 - les copolymères blocs greffés ou séquencés comprenant au moins un bloc résultant de la polymérisation d'au moins un monomère éthylénique et d'au moins un bloc d'un polyéther tel qu'un polyoxyalkylène en C2-C18, en particulier polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène, tels que les copolymères bi- ou triséquencés polyoxyéthylène/polybutadiène ou polyoxyéthylène/polyisobutylène. 25 22. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle l'agent stabilisant est choisi parmi les silicones fluorées ou fluorosilicones de formule : ?H3 CH3 CH3 H3 I I I H3C Tiù0 Siù0 SI i HO ii CH3 CH3 10H2)y CH3 n CH3 (CF2)x CF3 dans laquelle x=8, y = 2 ou 3, et m et n sont tels que le poids moléculaire du corn-30 posé est compris entre 5000 et 15000. 23. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le polymère de la dispersion est présent à raison de 0,01 à 30% en poids de matière sèche, notamment de 0,1 à 20% en poids, voire de 0,1 à 10% en poids, encore mieux de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'agent tensioactif anionique est choisi parmi les sels (en particulier sels de métaux alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels de magnésium) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, alkylphosphates, alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, a-oléfine-sulfonates, paraffine-sulfonates; les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates; les alkylsulfosuccinamates; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates; les acylsarcosinates; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle, les sels d'acides gras tels que les sels des acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique, les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone; les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6-C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24) amido éther carboxyli- ques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la quantité de tensioactifs anioniques va de 3% à 25% en poids, en particulier de 5% à 25% en poids, rapportée au poids total de la composition cosmétique. 26. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'agent tensioactif non ionique est choisi parmi les alcools, les alpha-diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 22 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30, les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les ami-des gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10-C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. 27. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caracté- risée par le fait que la quantité de tensioactifs non ioniques va de 0.5% à 25% enpoids, en particulier de 1% à 20% en poids, et plus particulièrement de 2 à 10% en poids s, rapportée au poids total de la composition. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caracté- risée par le fait que l'agent tensioactif amphotère est choisi les dérivés d'amines secondaires ou tertiaires aliphatiques, dans lesquels le radical aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant 8 à 22 atomes de carbone et comprenant au moins un groupe anionique carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate); les alkyl (C8-C20) béta'ines, les sulfobéta'ines, les alkyl (C8-C20) amidoal- kyl (C1-C6) bétaïnes telles que la cocoamidopropylbéta'ine ou les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) sulfobéta'ines et leurs mélanges. 29. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caracté- risée par le fait que la quantité de tensioactifs amphotères va de 0.5% à 20% en poids, en particulier de 1% à 10% en poids, rapportée au poids total de la composition. 30. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la concentration totale des agents tensioactifs va de 0,1 % à 60% en poids, de préférence de 1% à 40% en poids, et encore plus préférentiellement de 5% à 30% en poids, par rapport au poids total de la composition. 31- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caracté-25 risée par le fait que la composition comprend en outre au moins un polymère cationique. 32- Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le ou les polymères cationiques représentent de 0,001 % à 20 % en poids, de préfé- 30 rence de 0,01 % à 10% en poids par rapport au poids total de la composition finale. 33- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la composition comprend en outre au moins une silicone. 34- Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la ou les silicones représentent de 0,01 à 20 % en poids, de préférence de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 40 35- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la composition comprend en outre au moins un additif choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges, les huiles d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique, les esters et les éthers de synthèse ; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone ; les huiles sili- 45 conées volatiles ou non, linéaires ou cycliques, liquides ou pâteux à température ambiante;les polymères différents des polymères de l'invention; les vitamines, les parfums, les agents nacrants, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les anti-oxydants, les agents anti- 35chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents anti-gras, les agents propulseurs, les céramides ; leurs mélanges. 36. Composition selon l'une des précédentes, dans laquelle le mi- lieu cosmétiquement acceptable comprend au moins un constituant choisi parmi l'eau ; les solvants organiques hydrophiles comme les alcools, notamment les monoalcools, linéaires ou ramifiés en C1-C6 et les polyols et les éthers de glycols 37. Composition selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'une composition capillaire, notamment pour le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux, par exemple sous forme de shampooings, de gels, de lotions de mise en plis, de lotions pour le brushing, de compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray ; d'après-shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou en- core sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. 38. Procédé cosmétique de traitement des matières kératiniques telles que la peau du corps ou du visage, des ongles, des poils, des cheveux et/ou des cils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les matièreskératiniques une composition cosmétique telle que définie dans l'une des 1 à 37 et à faire suivre ou non l'application d'un rinçage après un éventuel temps de pause.
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A
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A61
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A61K
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A61K 7
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A61K 7/075,A61K 7/11
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FR2894398
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A1
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RACCORD TOURNANT POUR FAISCEAU DE CABLES ET UNITE L'UTILISANT
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1. Domaine de l'Invention La présente invention concerne un raccord tournant pour supporter de façon oscillante un faisceau de câbles afin d'amener une alimentation électrique d'une carrosserie de véhicule à une porte coulissante de celui-ci, et une unité utilisant ce raccord. 2. Description de l'Art Antérieur Les figures 4 et 5 représentent un dispositif d'alimentation électrique usuel pour une porte coulissante d'une automobile, et une unité utilisant ce dispositif (voir par exemple les figures 4 et 7 de JP 2001-354085 A). Le dispositif d'alimentation électrique 50 comprend un protecteur en résine synthétique 42 installé verticalement dans une porte coulissante 41, un ressort à lame 44 pour solliciter un faisceau de câbles 43 de sorte qu'il se courbe vers le haut dans le protecteur 42, et un raccord tournant 51 disposé dans une carrosserie de véhicule 47 pour supporter de façon tournante le faisceau de câbles 43 dans sa direction circonférentielle. Le protecteur 42 comprend une base et un couvercle (non représenté). La base comprend une plaque de base verticale 52 et une paroi extérieure 53. Lorsque le couvercle est fixé au protecteur 42 en regard de la plaque de base 52, une ouverture inférieure allongée 45 est définie à une extrémité inférieure du protecteur 52 pour la sortie du faisceau de câbles 43. Une partie latérale 43a du faisceau de câbles 43 sort par une ouverture frontale 54 du protecteur 42 et elle est connectée à des accessoires dans la porte coulissante 41. Une autre partie ,43b du faisceau de câbles 43 est guidée à travers un espace de marche-pied 46 entre la porte coulissante 41 et la carrosserie 47, et elle est supportée à l'endroit du raccord tournant 51 au voisinage d'un marche-pied 48. Le faisceau de câbles 43 est connecté à un faisceau de câbles, non représenté, de la carrosserie 47, à l'endroit du raccord tournant 51, pour fournir l'énergie électrique à la porte coulissante 41. Les figures 4 et 5 représentent la porte coulissante 41 complètement fermée et à demi-ouverte, respectivement. Lorsque la porte coulissante 41 est fermée, le faisceau de câbles 43 est tiré vers l'arrière avec le raccord tournant 51 contre la force de sollicitation du ressort à lame 44. Lorsque la porte coulissante 41 est à moitié ouverte et que le protecteur 42 se rapproche du raccord tournant 51, le ressort à lame 44 pousse le faisceau de câbles 43 vers le haut pour éviter un affaissement et une interposition du faisceau de câbles 43 entre la porte coulissante 41 et la carrosserie 47. Lorsqu'on déplace la porte coulissante 41 davantage vers l'arrière, le faisceau de câbles 43 est tiré vers l'avant contre la force de sollicitation du ressort à lame 44, avec le raccord tournant 51 comme point fixe. Lorsque la porte coulissante 41 commence à s'ouvrir à partir de l'état complètement fermé, la porte coulissante s'écarte d'un rail de guidage courbe, non représenté, de la carrosserie. Les figures 6 et 7 représentent un raccord tournant usuel 51 pour un faisceau de câbles 43 et une unité utilisant celui-ci, comme représenté sur les figures 1 et 21 de JP 2004-282879 A. Le raccord tournant 51 de la figure 6 comprend un guide de faisceau en forme de trompe 55 qui diffère de celui de la figure 7. On ne donne pas l'explication détaillée des éléments de la figure 6 qui sont les mêmes que ceux de la figure 7. Le raccord rotatif 51 comprend une partie extérieure de raccord 56 en forme de tube rectangulaire, qui est séparable sur le dessus et le dessous et qui présente une face de séparation 60 comme représenté sur la figure 6, et une partie intérieure de raccord 57 de forme sphérique supportée de façon tournante dans la partie extérieure 56. Comme représenté sur la figure 7, la partie extérieure 56 comporte des faces de support intérieures 58 de section circulaire qui sont formées dans une paroi intérieure de la partie de raccord extérieure 56 et sont tournées vers la partie de raccord intérieure 57, et une large gorge 59 de section circulaire située entre les faces de support intérieures 58. La gorge 59 est formée autour de la paroi intérieure de la partie de raccord extérieure 56. La partie de raccord intérieure 57 est séparable en deux éléments dans une direction radiale du faisceau de câbles 43 et elle comporte deux saillies 62 formées sur une paroi extérieure de la partie de raccord intérieure 57. Les saillies 62 s'engagent de façon mobile dans la gorge 59. Les directions arrière et avant sont définies ici par la direction d'insertion du faisceau de câbles 43 dans le raccord tournant 51. La partie intérieure 57 comporte des nervures 67, qui viennent en prise avec des rainures 65 d'un tube ondulé 64 en résine synthétique qui protège le faisceau de câblage 43, sur une paroi intérieure d'un trou d'insertion de faisceau 63. Le tube ondulé 64 comporte les rainures 65 et les reliefs 66 qui sont agencés dans une direction circonférentielle du tube et alternent dans sa direction longitudinale, et il a une bonne flexibilité. Comme représenté sur la figure 6, le tube ondulé 64 se termine au raccord tournant 51 et une partie d'extrémité du tube 64 est supportée par la partie de raccord intérieure 57, et une pluralité de fils électriques revêtus 68 sortent de la partie intérieure 57 vers la carrosserie du véhicule. Comme représenté sur la figure 7, le faisceau de câbles 43 est guidé à la sortie de l'ouverture inférieure allongée 45 du protecteur 42 ayant une base 69 et un couvercle 70, et il est supporté par la partie de raccord intérieure 57. La partie intérieure 57 est supportée de façon tournante par la partie extérieure 56. La partie extérieure 56 est fixée à la carrosserie du véhicule 47 par une équerre 71 comme représenté sur la figure 6. Lorsque la porte coulissante 41 est fermée ou ouverte comme représenté sur les figures 4 et 5, le faisceau de câbles 43 oscille vers l'arrière et vers l'avant entre la porte coulissante 41 et la carrosserie 47, et la partie intérieure de raccord 57 tourne solidairement avec le faisceau de câbles 43 dans la direction circonférentielle du faisceau de câbles 43 de sorte qu'une torsion du faisceau de câbles 43 est évitée. Dans le raccord tournant usuel 51 et l'unité utilisant ce raccord 51, lorsque des éléments, tels qu'un garniture d'étanchéité 72, une pièce ou une structure, sont disposés au voisinage de la partie intérieure 57, l'élément 72 peut interférer avec le tube ondulé 64 et endommager le tube ondulé 64. RESUME DE L'INVENTION Un objet de la présente invention est de procurer un raccord tournant pour un faisceau de câbles et une unité l'utilisant, afin d'éviter une interférence entre un faisceau de câbles et un élément disposé au voisinage du faisceau de câbles et d'améliorer l'endurance du faisceau de câbles et la stabilité d'une alimentation électrique. Conformément à un premier objet de la présente invention, un raccord tournant pour un faisceau de câbles comprend une partie de raccord intérieure pour tenir le faisceau de câbles et une partie de raccord extérieure qui supporte de façon tournante la partie de raccord intérieure, de sorte que la partie intérieure peut tourner dans une première direction et est limitée pour tourner dans une autre direction perpendiculaire à la première direction. De préférence, la partie extérieure supporte de façon tournante la partie intérieure par enclenchement de deux 35 saillies dans deux logements. De préférence, un intervalle est défini entre les deux saillies et les deux logements de sorte que la partie de raccord intérieure peut légèrement tourner dans l'autre direction. Conformément à un deuxième aspect de la présente invention, une unité utilisant le raccord tournant comprend le faisceau de câbles agencé de façon oscillante entre une structure coulissante et le raccord tournant disposé sur un corps principal de sorte que le faisceau de câbles peut osciller dans la première direction afin d'éviter une interférence du faisceau de câbles avec une pièce disposée dans l'autre direction. De préférence, un petit axe et un grand axe d'un tube de protection de forme aplatie pour le faisceau de câbles correspondent à la première direction et à l'autre direction, respectivement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue en coupe verticale représentant un mode de réalisation d'un raccord tournant pour un faisceau de câbles, et une unité utilisant le raccord de la présente invention. La figure 2A est une vue de face d'une partie de raccord intérieure retenant un tube de protection ayant une section ovale. La figure 2B est une vue en coupe verticale représentant un raccord tournant qui maintient le tube de protection inséré de section ovale. La figure 3A est une vue de face de la partie de raccord intérieure tournée de 90 par rapport à la figure 2A. La figure 3B est une vue en coupe horizontale du raccord tournant, tourné de 90 par rapport à la figure 2B. La figure 3C est une vue en coupe horizontale représentant un faisceau de câbles qui oscille vers la droite et la gauche. La figure 4 est une vue en perspective représentant un mode de réalisation d'une installation d'un faisceau de câbles dans un dispositif d'alimentation usuel d'une porte coulissante, lorsque la porte coulissante est fermée. La figure 5 est une vue en perspective représentant l'agencement du faisceau de câbles lorsque la porte coulissante 5 est ouverte. La figure 6 est une vue en perspective représentant l'agencement du faisceau de câbles utilisant l'agencement du faisceau de câbles utilisant le raccord tournant usuel. La figure 7 est une vue en coupe verticale représentant 10 l'agencement du faisceau de câbles utilisant le raccord tournant usuel. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES PREFERES DE REALISATION Les figures 1 à 3 représentent un mode de réalisation d'un 15 raccord tournant pour un faisceau de câbles et un mode de réalisation d'une unité utilisant ce raccord conforme à la présente invention. Les éléments de la présente invention désignés par les mêmes repères que ceux du raccord et de l'unité connus ne sont pas expliqués en détail. 20 Comme représenté sur la figure 1, un faisceau de câbles 43 est connecté entre un protecteur 42 disposé dans une porte coulissante 41 et un raccord tournant 1 disposé dans une carrosserie de véhicule 47 qui comporte une garniture d'étanchéité 72 pour assurer l'étanchéité à l'eau au voisinage 25 du raccord tournant 1, de façon similaire au raccord tournant et à l'unité de l'art antérieur. Le raccord tournant 1 est fabriqué en une résine synthétique et il comprend une partie intérieure de raccord 57 et une partie extérieure de raccord 4. La partie intérieure 57 est 30 de forme sphérique et comporte deux saillies cylindriques (axes ou bouts d'arbre) 62, appelées saillies dans ce qui suit, sur sa paroi extérieure 61. La partie extérieure 4 comporte deux trous (logements) 2 de section circulaire, dans sa paroi intérieure 3. Les deux saillies 62 assemblent la partie intérieure 57 à la partie extérieure 4 du raccord, avec un très petit angle e d'oscillation. La partie intérieure 57 est séparable verticalement. La partie intérieure 57 comporte coaxialement un trou d'insertion circulaire ou ovale (de forme aplatie) 63 qui est pourvu de nervures (saillies) 67 sur sa paroi intérieure pour venir en prise avec les rainures 65 d'un tube ondulé 64 du faisceau de câbles 43. Les extrémités avant et arrière de la partie intérieure 57 du raccord sont coupées dans des plans. Afin de supporter le tube ondulé 64 dans la partie intérieure 57, on sépare d'abord la partie intérieure 57 du raccord en un élément supérieur et un élément inférieur, et on accouple les rainures 65 du tube ondulé 64 avec les nervures 67 de la partie intérieure 57. Ensuite, on accouple les éléments supérieur et inférieur l'un à l'autre à l'aide d'un moyen de verrouillage, tel qu'une griffe de verrouillage et une rainure de verrouillage, de façon à supporter le faisceau de câbles 43 dans la partie intérieure de raccord 57. Les deux saillies (axes) 62 sont formées sur la paroi extérieure 61 de la partie intérieure de raccord 57 en opposition mutuelle par rapport au centre de la partie intérieure 57. De préférence, les saillies 62 sont moulées en résine solidairement avec la partie intérieure de raccord 57. La partie extérieure de raccord 4 comprend une paroi extérieure 5 en forme de tube rectangulaire et une paroi épaisse de maintien 6 qui est formée solidairement avec une paroi intérieure de la partie extérieure 4 et au milieu de la paroi extérieure 5 dans la direction longitudinale. Une longue paroi intérieure de la paroi de maintien 6 a une section circulaire et s'étend dans les directions arrière et avant du raccord tournant 1. La longue paroi intérieure agit comme la face de support intérieure 3 pour la partie intérieure de raccord 57. Un diamètre intérieur de la face de support 3 est un peu plus grand que le diamètre extérieur de la partie intérieure 57. La face de support intérieure 3 présente les deux trous 2 aux centres des surfaces supérieure et inférieure de la paroi de maintien 6. Un diamètre intérieur des trous 2 est un peu plus grand qu'un diamètre extérieur des saillies 62 de la partie intérieure de raccord 57. Les deux saillies 62 sont alignées avec une ligne d'axe m. La partie intérieure 57 peut tourner (osciller) vers la droite et la gauche (les directions vers l'avant et vers l'arrière de la carrosserie du véhicule) en regard de la face de support intérieure 3. La partie intérieure de raccord 57 tourne (oscille) d'un très petit angle 82 le long de la face de support intérieure de sorte que le tube ondulé 64 se déplace verticalement d'une petite quantité comparativement à l'unité de l'art antérieur. L'angle 82 peut être réglé par changement de la différence entre le diamètre extérieur des saillies 62 et le diamètre intérieur des trous 2, pour réguler la rotation de la partie intérieure 57 du raccord. Toutefois, le réglage est limité à l'angle avec lequel une face inférieure 64a du tube ondulé 64 n'interfère pas avec la pièce, ou la garniture d'étanchéité 72 dans le présent mode de réalisation, disposée au voisinage inférieur du raccord tournant 1. Dans le raccord tournant usuel 51 représenté sur la figure 7, la face inférieure 64a du tube ondulé 64 est en contact avec un bord intérieur 74 d'une ouverture de la partie extérieure de raccord 56. Toutefois, le réglage du petit angle 02 évite l'interférence de la partie extérieure 4 avec le tube ondulé 64, et évite également une usure de glissement du tube ondulé 64. On peut également supprimer complètement le mouvement vertical de la partie intérieure de raccord 57, ou du tube ondulé 64, par réglage de la différence des diamètres des saillies 62 et des trous 2. Lorsque la porte coulissante 41 est fermée ou ouverte et que le protecteur 42 est déplacé vers l'arrière et vers l'avant avec la porte coulissante 41, le faisceau de câbles 43 ou le tube ondulé 64 oscille dans les directions avant et arrière du véhicule, et la partie intérieure de raccord 57 tourne également en même temps autour de l'axe m des deux saillies 62. Lorsque la porte coulissante 41 est complètement fermée ou complètement ouverte, à partir de l'état à moitié ouvert, le faisceau de câbles 43 est tiré dans la direction avant - arrière du véhicule et la partie intermédiaire 57 tourne légèrement vers le haut suivant une flèche A pour absorber la tension. Lorsque la porte coulissante 41 est à moitié ouverte et que le faisceau de câbles 43 est relâché, la partie intérieure 57 tourne un peu vers le bas suivant la flèche A pour former une partie courbe 64b près du raccord tournant 1, avec un grand rayon. La rotation de la partie intérieure 57 dans la direction de la flèche A est obtenue par la différence des diamètres entre les saillies 62 et les trous 2. La petite rotation de la partie intérieure 57 du raccord préserve la durabilité du faisceau de câbles 43 mieux qu'en l'absence de mouvement. Le raccord tournant 1 de la figure 1 est utilisé pour le tube ondulé 64 de section circulaire ou ovale (aplatie). Les figures 2A-2B et 3A-3C représentent un raccord tournant 1 pour un tube ondulé 54' de section ovale. Les éléments des figures 2A-2B et 3A-3C semblables à ceux de la figure 1 ne sont pas expliqués en détail. Comme représenté sur les figures 2A-2B, une partie intérieure 57 du raccord tournant 1 maintient le tube ondulé 64' de sorte que le grand axe Dl soit vertical et dans la direction de l'axe m des deux saillies 62. La partie intérieure 57 comporte un trou d'insertion 63 de section ovale disposé concentriquement à une paroi extérieure ou une sphère 61. Le trou d'insertion 64 comporte des nervures, non représentées, sur sa paroi intérieure, et les nervures viennent en prise avec les gorges 65 du tube ondulé.64'. Lorsque la partie intérieure 57 retient un faisceau de câbles 43, un large intervalle S est formé entre une face inférieure 64'a du tube ondulé 64' et une extrémité inférieure 74 d'une ouverture de la partie extérieure 4. Les deux saillies 62 de la partie intérieure 57 sont tenues par la partie extérieure 4 de sorte que la partie interieure 57 tourne légèrement dans la direction d'une flèche A autour des saillies 62 et l'intervalle S est conservé. Ainsi, le grand intervalle S évite l'interférence du tube ondulé 64' avec un élément proche de l'extrémité inférieure 74 de l'ouverture. Le tube ondulé 64' de la figure 2 comprend également une partie courbe, non représentée , comme dans le cas de la figure 1 lorsqu'il s'étend à une porte coulissante. Dans le cas de la section ovale (forme aplatie), le tube ondulé 64' se courbe légèrement dans une direction du grand axe Dl. Comme représenté sur la figure 2A, le grand axe Dl du tube ondulé 64' est vertical de sorte qu'un diamètre de courbure est significativement régulé et un mou du tube ondulé 64' est minimisé. Comme représenté sur les figures 3A-3B, un petit axe D2 du tube ondulé 64' est perpendiculaire à la ligne d'axe m des deux saillies 62. Un grand intervalle S' est défini entre les faces latérales du tube ondulé 64' et les extrémités latérales 74' de l'ouverture de la partie extérieure 4. Lorsque la paroi extérieure 5 de la partie extérieure 4 du raccord est tubulaire et de section carrée, l'intervalle S' de la figure 3B est plus grand que l'intervalle S de la figure 2B du fait de la différence entre le grand axe Dl et le petit axe D2. Comme représenté sur la figure 3C, le grand intervalle S' empêche le tube ondulé 64' d'interférer fortement avec les extrémités latérales 74' de l'ouverture lorsque la porte coulissante est fermée et ouverte. Par conséquent, le tube ondulé 64' a une endurance supérieure. Dans le mode de réalisation décrit, la partie extérieure de raccord 4 a une paroi extérieure rectiligne 5. La paroi extérieure 5 peut avoir une paroi de guidage en forme de trompe comme représenté sur la figure 6 du type connu. Dans ce mode de réalisation, la partie intérieure 57 comprend la paroi extérieure sphérique 61. La partie intérieure 57 peut avoir une forme de ballon de rugby avec deux saillies disposées le long du grand axe, et avoir une forme rectangulaire avec deux saillies 62, ou axes, disposées à l'endroit des surfaces inférieure et supérieure. Dans le cas de la forme rectangulaire, la partie intérieure de raccord 57 est supportée par la partie extérieure ayant une grande dimension et tournant dans la direction horizontale. Dans le présent mode de réalisation, les deux saillies 62 sont disposées sur la partie intérieure de raccord 57, et les trous 2 recevant les saillies 62 sont prévus sur la partie extérieure 4. Les deux saillies 62 peuvent être prévues sur la paroi intérieure de la partie extérieure 4, et les trous 2 peuvent être disposés dans la paroi extérieure 61 de la partie intérieure 57. La partie intérieure 57 peut comporter une saillie 62 et un trou 2, et la partie extérieure 4 comporte le trou 2 et la saillie 62 en correspondance de la partie intérieure 57 du raccord. Dans ce mode de réalisation, les trous 2 sont formés dans la paroi intérieure de la partie extérieure 4. Des trous de traversée peuvent être formés dans la partie extérieure 4 du raccord. Dans ce mode de réalisation, le tube ondulé 64 est utilisé pour protéger le faisceau de câbles 43 agencé entre la carrosserie 47 et la porte coulissante 41. Un tube armé en résine synthétique ou un tube à surface plane en vinyle ou uréthane peut être utilisé à la place du tube ondulé 64. Dans ce cas, une saillie coupante perce le tube de protection pour fixation ou bien le tube de protection est fixé à la partie intérieure 57 du raccord par collage. Dans le présent mode de réalisation, le raccord tournant 1 est prévu pour le dispositif d'alimentation électrique 50 comprenant le protecteur 42 et le ressort à lame 44 sollicitant le faisceau de câbles 43 vers le haut. Le faisceau de câbles peut être agencé à la façon d'une boucle ou d'une bobine dans un protecteur de forme courbe ou rectangulaire. Le faisceau de câbles peut être tenu verticalement et osciller comme un pendule. D'autres éléments élastiques, tels qu'un ressort hélicoïdal ou un ressort enroulé, peuvent être utilisés à la place du ressort lame 44. Une force de répulsion contre la courbure du faisceau de câbles peut être utilisée à la place des éléments élastiques. Dans le présent mode de réalisation, le protecteur 42 est disposé verticalement. Un protecteur de plus faible hauteur peut être disposé à l'intérieur de la porte coulissante. Le protecteur peut être disposé horizontalement sur la carrosserie au lieu de la porte coulissante 41. Le raccord tournant 1 peut être disposé dans la porte coulissante au lieu de la carrosserie. Le faisceau de câbles 43 peut être monté directement dans la porte coulissante sans le protecteur 42. Le raccord tournant 1 et l'unité qui l'utilise peuvent être adaptés à la porte coulissante d'un véhicule autre qu'une automobile et à la porte coulissante d'une machineùoutil ou d'une machine de test autre que le véhicule, pour fournir une alimentation électrique au corps principal de la carrosserie du véhicule, et à l'outil ou à la machine. La présente invention convient à une structure coulissante telle que la porte coulissante et à un corps principal tel que la carrosserie du véhicule
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La présente invention vise à éviter une interférence entre un faisceau de câbles (43) et un élément (72) disposé au voisinage du faisceau de câbles, et à améliorer la durabilité du faisceau de câbles et la stabilité d'une alimentation électrique. Un raccord tournant (1) pour un faisceau de câbles comprend une partie intérieure (57) pour tenir le faisceau de câbles et une partie extérieure (4) supportant en rotation la partie intérieure. La partie intérieure peut tourner dans une première direction et elle est régulée pour tourner dans une autre direction perpendiculaire à la première direction. Une unité utilisant le raccord tournant comprend le faisceau de câbles (43) disposé de façon oscillante entre une structure coulissante (41) et le raccord tournant (1) monté sur un corps principal (47), de sorte que le faisceau de câbles peut osciller dans la première direction afin d'éviter l'interférence du faisceau de câbles avec un élément (72) disposé dans l'autre direction.
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1. Raccord tournant (1) pour un faisceau de câbles (43), comprenant : une partie intérieure de raccord (57) pour tenir le faisceau de câbles ; et une partie extérieure de raccord (4) supportant de façon tournante la partie intérieure ; dans lequel ta dite partie intérieure peut tourner dans une 10 certaine direction et est régulée pour tourner dans une autre direction perpendiculaire à la première direction. 2. Raccord tournant selon la 1, dans lequel la dite partie extérieure de raccord (4) supporte de façon 15 tournante la partie intérieure de raccord (57) par enclenchement de deux saillies (62) et de deux logements (2). 3. Raccord tournant selon la 2, dans lequel un intervalle est défini entre les deux saillies (62) et les deux 20 logements (2) de sorte que la partie intérieure de raccord (57) peut légèrement tourner (8) dans la dite autre direction. 4. Unité utilisant le dit raccord tournant selon la 1, la dite unité comprenant le faisceau de câbles 25 (43) disposé de façon oscillante entre une structure coulissante (41) et le raccord tournant (1) monté sur un corps principal (47), dans laquelle le dit faisceau de câbles peut osciller dans la première direction de façon à éviter l'interférence du faisceau de câbles avec un élément (72) disposé dans l'autre direction. 30 5. Unité selon la 4, dans laquelle un petit axe (D2) et un grand axe (Dl) d'un tube de protection (64) de forme aplatie pour le faisceau de câbles (43) correspondent à ta première direction et à la dite autre direction, respectivement. 13 35
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H,B
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H02,B60
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H02G,B60R
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H02G 11,B60R 16,H02G 3
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H02G 11/00,B60R 16/027,H02G 3/04
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FR2900519
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A1
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PROCEDE DE DIFFUSION VERS AU MOINS UN TELEPHONE MOBILE DE CONTENUS MULTIMEDIA
| 20,071,102 |
La présente invention a pour objet un procédé de diffusion vers au moins un téléphone mobile de contenus multimédia. Le domaine de l'invention est celui de la téléphonie mobile et plus particulièrement celui de la diffusion de contenus multimédia dans les réseaux de téléphonie mobile. Un but de l'invention est de permettre à un utilisateur d'un téléphone mobile d'accéder à une grande variété de contenus multimédia. Un autre but de l'invention est de parvenir au but précédent en maintenant un dimensionnement raisonnable de l'architecture du réseau de téléphonie mobile. Dans ce document on considère un contenu multimédia au sens le plus large de l'expression, c'est-à-dire tout fichier comportant des données de textes, des données de sons et/ou des données d'images fixes ou animées. Dans l'état de la technique on connaît la diffusion de contenus multimédia vers des dispositifs fixes comme des ordinateurs personnels raccordés au réseau Internet par une connexion permanente à haut débit. Une telle diffusion est connue, par exemple dans le domaine du téléchargement de fichiers musicaux que ce soit via des offres dites "légales" ou via des réseaux dits "paire à paire" ( peer to peer ). Ces solutions sont basées sur le fait que les dispositifs destinataires de la diffusion sont connectés en permanence à Internet, disposent d'un débit de réception illimité ou assimilé, et surtout disposent d'une autonomie électrique réellement illimitée. Transposer une telle solution sur un téléphone mobile reviendrait, à brève échéance, à écrouler les réseaux de téléphonie mobile et à diviser l'autonomie des téléphones mobiles par quatre ou plus. Dans l'état de la technique on connaît aussi la diffusion en temps réel aussi appelée "streaming". Cependant cette solution requiert une action de l'utilisateur qui doit se connecter au flux de données et le "consommer", c'est-à-dire profiter de sa restitution visuelle et/ou sonore, au fur et à mesure de la réception des données. Ce mode de diffusion impose donc lui aussi une connexion permanente et une autonomie permanente. En effet le flux est joué au fur et à mesure qu'il est reçu. La consommation d'un téléphone mobile serait donc double (réception + restitution) en cas de streaming. Dans l'état de la technique on connaît enfin les flux RSS (Rich Site Summary ou Really Simple Syndication, c'est-à-dire sommaire d'un site enrichi ou syndication vraiment simple). Les flux RSS sont en fait des fichiers XML dynamiques dont une application lecteur affiche les contenus qui sont mis à jour régulièrement. Ce système est très utilisé pour diffuser les nouvelles des sites d'information (actualité, sciences, informatique, etc.) ou des blogs (sites de particuliers), ce qui permet de consulter ces dernières sans visiter le site, ou bien de les formater à sa guise, etc.... L'utilisation des flux RSS a aussi été popularisée par le podcasting , ou baladodiffusion, qui est un moyen de diffusion de fichiers sonores et/ou vidéo, que l'on nomme podcasts en anglais, sur Internet. Par l'entremise d'un abonnement à un flux RSS, la baladodiffusion permet aux utilisateurs d'automatiser le téléchargement d'émissions sonores ou vidéo, notamment pour leur baladeur numérique, sur le disque dur de leur ordinateur personnel, pour une écoute ultérieure. Cependant les flux RSS ou le podcastinq requièrent une application qui surveille en permanence les serveurs mettant ces flux à disposition. C'est, entre autres, cette surveillance qui est la plus consommatrice de ressources et d'autonomie. Elle consiste en effet en une interrogation régulière des serveurs de diffusion. Elle est aussi connue sous le nom de "polling". Pour la mettre en oeuvre il faut donc une connexion quasi permanente à Internet, ce qui est incompatible avec le monde de la téléphonie mobile comme on l'a vu précédemment. Leur mise en oeuvre est donc indissociable de l'utilisation, et donc de l'achat, d'un ordinateur et d'une connexion haut débit. Cela est à la fois onéreux et encombrant. Dans l'invention, pour résoudre ces problèmes, un utilisateur d'un téléphone mobile déclare un abonnement non pas à une application de lecture de flux RSS de son téléphone, mais à un serveur de gestion de diffusions. C'est alors le serveur de gestion de diffusions qui effectue la surveillance des serveurs de diffusion. Le serveur de gestion de diffusions avertit le téléphone de l'abonné lorsqu'un flux est mis à jour et, dans une variante, selon un plan de charge du réseau. Lorsque le téléphone est averti d'une mise à jour d'un flux, il se connecte au serveur de diffusion concerné pour récupérer le flux proprement dit. Une fois le téléchargement effectué, le téléphone notifie alors son utilisateur de la présence d'un nouveau contenu multimédia jouable. Le téléchargement est donc réalisé de façon totalement silencieuse du point de vue de l'utilisateur, et optimale du point de vue des ressources du téléphone mobile. Dans une variante de l'invention, le téléphone mobile se connecte à un serveur de diffusion via un serveur mandataire qui gère les contenus et leur format. Un tel serveur peut donc avoir préchargé un contenu et adapté son format aux capacités de restitution du téléphone mobile. Dans une variante de l'invention, un téléphone mobile ayant fini ou avorté un téléchargement envoie un message de statut, ce qui permet au serveur de gestion de diffusions de gérer des cas d'erreurs. Ce mode de réalisation permet aussi d'inscrire l'invention dans un schéma de gestion de droits numériques. En effet, la réception d'un message de statut sert alors de déclencheur à un processus d'obtention de droits pour la restitution du contenu téléchargé. Dans une autre variante, le serveur de gestion de diffusions prend en compte la bande passante dont dispose un téléphone mobile pour déterminer la pertinence de l'émission d'un message de notification de mise à jour. Ainsi, si le téléphone dispose d'une bande passante importante, car connecté à une borne locale WiFi par exemple, il est plus apte à suivre un flux de données à fréquence de mise à jour élevée. L'invention a donc pour objet un procédé de diffusion vers au moins un téléphone mobile de contenus multimédia, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - un utilisateur d'un téléphone mobile s'inscrit sur un serveur de gestion de diffusions à au moins un flux de données délivré par au moins un serveur de diffusion, - le serveur de gestion de diffusions interroge à intervalles réguliers le serveur de diffusion pour déterminer si le flux de diffusion a été mis à jour, - si le flux de diffusion a été mis à jour, le serveur de gestion de diffusions produit et envoie un message de notification de mise à jour au téléphone mobile, - lorsqu'il reçoit un message de notification de mise à jour le téléphone mobile se connecte au serveur de diffusion pour télécharger la version mise à jour du contenu véhiculé par le flux de données, lorsqu'il a fini un téléchargement, en échec ou en succès, le téléphone mobile notifie l'utilisateur de la fin du téléchargement. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le serveur de gestion de diffusions émet le message de notification de mise à 5 jour en fonction de la charge du réseau. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'en réponse au message de notification de mise à jour, le téléphone mobile produit et émet vers le serveur de gestion de diffusions un message de statut du téléchargement du flux de données par le téléphone mobile. 10 Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que si le message de statut est positif et si le type de contenu véhiculé par le flux le requiert, le serveur de gestion de diffusions produit et émet un message de notification de fin de téléchargement vers un serveur de gestion de droits, le serveur de gestion de droits produisant alors à son tour un message de 15 déblocage et l'émettant vers le téléphone mobile. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le message de déblocage est un message électronique de type message court. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'optionnellement, le téléphone mobile utilise un serveur mandataire pour le 20 téléchargement du flux de données. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le serveur mandataire transcode le flux de données en fonction des capacités de restitution du téléphone mobile. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le 25 serveur mandataire est le serveur de gestion de diffusions. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le téléphone mobile produit et émet vers le serveur de gestion de diffusions un message de notification de bande passante, cette information de bande passante étant alors enregistrée par le serveur de gestion de diffusions 30 comme paramètre de production des messages de notification de mise à jour. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : 35 Figure 1 : Une illustration de moyens permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Figure 2 : Une illustration d'étapes du procédé selon l'invention. Figure 3 : Une illustration d'étapes d'une variante du procédé selon l'invention dans laquelle un message de statut de téléchargement est géré. Figure 4 : Une illustration d'étapes d'une variante du procédé selon l'invention dans laquelle un contenu multimédia est soumis à une gestion de droits de type DRM (Digital Rights Management). Figure 5 : Une illustration d'étapes d'une variante du procédé selon l'invention dans laquelle les téléchargements sont réalisés via un serveur mandataire. Figure 6 : Une illustration d'étapes d'une variante du procédé selon l'invention dans laquelle le serveur de gestion de diffusions prend en compte la bande passante à laquelle le téléphone mobile a accès. La figure 1 montre un dispositif 101 mobile connecté à un réseau 102 de téléphonie mobile via une station de base 103. Dans la description qui suit on considère que le dispositif 101 est un téléphone mobile. Dans la pratique le dispositif 101 est tout dispositif apte à se connecter à un réseau de téléphonie mobile. L'invention est adaptée à tous les types de réseaux de téléphonie mobile supportant les messages courts (SMS) et l'acheminement de contenus multimédias via des protocoles tels que TCP/IP. Ces réseaux sont donc au moins les réseaux de deuxième génération, les réseaux de deuxième génération et demie, les réseaux de troisième génération et tous réseaux à venir. Dans l'invention, lorsque l'on prête une action à un dispositif, cette action est en fait réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La figure 1 montre aussi que le réseau 102 comporte un serveur 104 de gestion de diffusions. Le serveur 102 est connecté à l'architecture du réseau 102 en tant qu'élément de ce réseau. Le téléphone 101 et le serveur 104 sont donc aptes à communiquer l'un avec l'autre en tant qu'élément d'un même réseau de téléphonie mobile. Dans l'invention le serveur est apte à communiquer via des protocoles tels que SMS, TCP, FTP, HTTP, WTP... selon le mode de mise en place de l'invention. Selon l'invention le serveur 104 comporte une mémoire 105 d'inscription. Une telle mémoire peut être vue comme une table dont chaque ligne est un enregistrement qui correspond à un abonnement à un flux de données. Un abonnement est ici décrit par un champ 105.1 comportant une URL, un champ 105.2 comportant un identifiant de l'utilisateur abonné, un champ 105.3 TTL comportant une fréquence à laquelle un flux de données est susceptible d'être mis à jour et un champ 105.4 drapeau indiquant si le flux de données a été mis à jour ou non. Un flux/fil de données multimédia est disponible sur un serveur de données et est donc identifié par une URL (Universel Resource Locator, pour adresse universelle d'une ressource). Cette URL correspond alors à un fichier de description du flux de données multimédia. Cette description comporte une URL correspondant aux données multimédia et des informations sur le flux, comme sa période de mise à jour, la date de sa dernière mise à jour, son auteur, son titre, une description sommaire, cette liste n'étant pas exhaustive. Une telle description est donc, par exemple, selon un format RSS ou équivalent. Le champ 105.2 est, dans le contexte de la téléphonie mobile, un numéro de téléphone (IMSI) ou un numéro d'identification du type IMEI, MAC, etc.. Le champ 105.3 comporte une période à laquelle le flux de données multimédia décrit est susceptible d'être mis à jour par son auteur. Cette information est obtenue par le serveur 104 depuis un serveur de diffusion grâce au fichier de description du flux de données identifié par le champ 105.1. Cette information de période est associée, sur le serveur 104, à une date de dernière lecture de la description du flux. Cette date permet, en comparant avec la date de la dernière mise à jour de la description du flux de données de déterminer s'il y a eu mise à jour du flux de données multimédia depuis la dernière interrogation. Le champ 105.4 est un drapeau qui, dans un mode de mise en oeuvre de l'invention, indique si le flux de données à été mis à jour depuis la dernière interrogation par le serveur. Ce champ est réinitialisé par le serveur 104 au moment d'un abonnement à un flux de données et en fonction du résultat du téléchargement du flux de données par l'abonné audit flux. La figure 1 montre aussi que le serveur 104 comporte un mémoire 106 de stockage qui lui permet, dans une variante d'enregistrer les données des flux de données. Cette mémoire associe alors des données à une URL. Un abonné à un flux de données se connectera alors au serveur 104 pour récupérer les données, et non pas au serveur identifié par l'URL. On parle alors de fonctionnement en mode serveur mandataire / proxy. Le serveur 104 comporte aussi, dans une variante, une mémoire 107 permettant d'associer à un identifiant 107.1 d'utilisateur des informations relatives à l'utilisateur. L'identifiant 107.1 est du même type que l'identifiant 105.2. Les informations sont, par exemple, une information 107.2 de bande passante accessible à l'utilisateur, une information 107.3 de nombre maximum d'abonnements pour l'utilisateur, la liste n'étant pas exhaustive. La figure 1 montre encore que le réseau 102 comporte une passerelle 108 permettant aux dispositifs du réseau 102 d'accéder au réseau 109 Internet et vice et versa. Le réseau 109 comporte lui au moins un serveur 110 de diffusion dont le contenu est adressable via le champ 105.1. Selon une variante de l'invention le réseau 109 comporte aussi un serveur 111 de gestion de droits numériques (DRM) qui est accessible soit via le réseau 109, soit directement par le réseau 102 via des messages SMS ou assimilés. Ici on assimile les messages MMS à des messages SMS. La figure 1 montre encore un poste 112 de type ordinateur personnel connecté au réseau 109 Internet via un réseau 113 d'un FAI (Fournisseur d'accès à Internet). La figure 2 montre une étape 201 dans laquelle le téléphone 101 teste si l'utilisateur du téléphone 101 souhaite s'inscrire à un flux de données. L'utilisateur manifeste cette volonté par le lancement d'une application permettant l'inscription à un flux de données. Cette application est peut être une application dédiée et installée sur le téléphone mobile. Une telle application est par exemple écrite dans un langage tel que Java ou bien directement prévue pour le système d'exploitation du téléphone mobile. Cette application peut aussi être un navigateur Internet se connectant à un site d'inscription. Dans une variante de l'invention, le site d'inscription est hébergé par le serveur 104 lui-même. Si l'utilisateur manifeste la volonté de s'inscrire à un flux de données, alors on passe d'une étape 201 à une étape 202 d'inscription. Sinon le téléphone poursuit la gestion des événements. On considère ici en effet, comme c'est effectivement le cas, que le téléphone est doté d'un système d'exploitation multitâche, qu'il soit préemptif ou coopératif. Le téléphone réagit donc à des événements qui sont signalés au système d'exploitation par des mécanismes classiques dans les systèmes d'exploitation multitâches. Dans l'étape 202 l'utilisateur produit un message 299 d'inscription comportant au moins trois champs. Un premier champ 299.1 est un champ code instruction indiquant la nature du message, un deuxième champ 299.2 est un champ comportant l'URL du flux de données auquel l'utilisateur souhaite s'abonner et un troisième champ 299.3 est un identifiant de l'abonné. Ce message d'inscription est soit produit via des saisies manuelles, soit via la consultation d'un annuaire, une solution n'excluant pas l'autre. On remarque ici que selon le mode de connexion entre le dispositif utilisé par l'utilisateur pour s'abonner et le serveur 104, le troisième champ peut être facultatif. En effet dans un mode de réalisation la première opération que doit exécuter l'utilisateur pour s'abonner est de se connecteur au serveur d'abonnement. On considère que le serveur d'abonnement est ici le serveur 104. Lors de cette connexion l'utilisateur doit s'authentifier, l'identité de l'utilisateur étant alors au final connue du serveur d'abonnement. Dans un autre mode de réalisation, l'utilisateur utilise son téléphone et une application dédiée pour s'abonner. Dans ce cas, ledit téléphone est connecté au réseau 102 et est connu de ce réseau. Le serveur 104 faisant partie du réseau 102 connaît l'identité de l'utilisateur. Dans encore un autre mode de réalisation, l'identité de l'utilisateur est connue via les entêtes du message contenant les deux premiers champs. En effet de nombreux protocoles de communications, dont TCP/IP et SMS, prévoient qu'un message comporte un champ expéditeur contenant un identifiant de l'utilisateur expédiant le message. Dans la pratique, tous les messages décrits ici, sauf indication contraire, sont émis comme des messages SMS, ou via un protocole du type 30 TCP/IP par exemple sous la forme d'une requête HTTP. Le message 299 une fois produit est expédié vers le serveur 104. On note ici que le serveur 104 est lui aussi doté d'un système d'exploitation multitâche gérant des événements. A la fin de l'étape 202 le téléphone poursuit la gestion des 35 événements. On note ici qu'un utilisateur peut s'inscrire, ou plus exactement inscrire son téléphone, à un flux de données depuis n'importe quel dispositif capable de se connecter au serveur 104 d'abonnement. Ainsi l'utilisateur du téléphone 101 peut s'inscrire à un flux de données depuis le poste 112. L'étape 202 n'est donc pas nécessairement mise en oeuvre par le téléphone 101. L'expédition du message se fait donc, selon le mode de réalisation choisi, par l'envoi d'un message de type SMS, ou par la validation d'un formulaire dans un navigateur Internet. Le serveur 104, dans une étape 203, teste à intervalles réguliers s'il a reçu un message d'abonnement. Si c'est le cas, il passe à une étape 204 d'enregistrement de l'abonnement, sinon il poursuit la gestion des événements. Dans l'étape 204, le serveur 104 utilise le contenu du message 299 pour enregistrer un nouvel enregistrement dans la mémoire 105. Le champ 105.1 de ce nouvel enregistrement se voit attribuer la valeur du champ 299.2. Le champ 105.2 de ce nouvel enregistrement se voit attribuer la valeur du champ 299.3. Puis le serveur se connecte au flux de données identifié par le champ 105.1 pour obtenir la description du flux de données et mettre à jour le champ 105.3. Par défaut le champ 105.4 est positionné à 1 ce qui signifie qu'un nouveau contenu est disponible. Dans une variante de l'invention, la création du nouvel enregistrement est conditionnée par le contenu de la mémoire 107 associé au contenu du champ 105.2. En effet si le serveur 104 peut associer à l'identifiant de l'utilisateur, via la mémoire 107, un nombre maximal d'abonnements alors le serveur vérifie dans la mémoire 105 le nombre d'abonnements dont est titulaire l'utilisateur. Si le nombre d'abonnements dont est titulaire l'utilisateur est supérieur au nombre d'abonnements maximal auquel l'utilisateur peut prétendre, alors la création du nouvel enregistrement n'est pas réalisée. Dans la pratique à la fin de l'étape 204, le serveur émet vers le dispositif utilisé par l'utilisateur pour s'abonner un message décrivant le résultat de l'opération d'abonnement. L'utilisateur sait ainsi si oui ou non il est effectivement abonné à un nouveau flux de données. L'étape 204 est suivie, à plus ou moins court terme selon la planification des tâches sur le serveur 104, par une étape 205 d'interrogation des serveurs de données référencés dans la mémoire 105. Dans l'étape 205, le serveur 104 parcourt en séquence les enregistrements de la mémoire 105 et pour chaque enregistrement éligible à l'interrogation, le serveur 104 interroge le serveur de données concerné en utilisant le contenu du champ 105.1 de l'enregistrement éligible. Un enregistrement 105.1 est éligible à l'interrogation si la dernière interrogation le concernant est disante dans le temps d'au moins le contenu du champ 105.3. En d'autres termes un enregistrement de la mémoire 105 est éligible à l'interrogation selon une période décrite par le champ 105.3 de l'enregistrement concerné. Une telle interrogation (GET URL par exemple en http) permet au serveur 104 d'obtenir la description du flux de données et en particulier la date de dernière mise à jour du flux. Si cette date obtenue est supérieure à la date de dernière mise à jour connue du serveur 104 alors cela signifie que le flux de données correspondant a été mis à jour, le serveur positionne alors la valeur du champ 105.4 correspondant à 1. Dans la pratique, si des initialisations de champs 105.4 sont à réaliser, elles sont faites dans une étape 206. L'étape 205 est suivie, à plus ou moins court terme selon la planification des tâches sur le serveur 104, par une étape 207 de notification des utilisateurs. Dans l'étape 205, le serveur 104 parcourt la mémoire 105 pour déterminer si des flux de données ont été mis à jour. Un flux de données à été mis à jour si le champ 105.4 d'un enregistrement le décrivant vaut 1. Si de tels enregistrements existent, alors le serveur passe à une étape 208 de notification des utilisateurs. Dans l'étape 208, pour chaque enregistrement de la mémoire 105 dont le champ 105.4 vaut 1, le serveur 104 produit et émet un message 298 de notification de mise à jour. Une fois le message 298 produit et émis, le serveur 104 réinitialise le champ 105.4 à zéro. Dans une variante de l'invention, le champ 105.4 n'est réinitialisé que sur réception d'un message de statut en réponse au message de notification de mise à jour. Un message de notification de mise à jour comporte un champ 298.1 indiquant la nature du message et un champ 298.2 comportant un identifiant d'un abonnement ou, de manière équivalente, le contenu du champ 105.1 de l'enregistrement en cours de traitement. Ce message est alors envoyé à l'utilisateur identifié par le contenu du champ 105.2 du champ en cours de traitement. Dans une variante de l'invention, la fréquence d'émission des messages de notification de mise à jour est contrôlée par le serveur 104. Ce contrôle est réalisé via le contenu de la mémoire 107. La mémoire 107 permet en effet d'associer à chaque utilisateur une information 107.2 de bande passante. Si l'utilisateur dispose d'une bande passante élevée, alors il peut recevoir des messages de notification de mise à jour fréquemment, sinon il ne le peut pas. Ce mode de contrôle est pertinent car un message de notification de mise à jour est suivi d'une tentative de téléchargement d'un contenu multimédia par le téléphone destinataire de message de notification. Si le message de notification ne consomme que peu de bande passante, il n'en est pas de même pour les contenus multimédia. Dans l'invention, limiter le nombre de messages de notification de mise à jour revient donc à contrôler l'utilisation de la bande passante. Ainsi, si un utilisateur dispose d'une bande passante élevée alors il pourra être notifié à chaque fois qu'un des flux de données auxquels il est abonné a été mis à jour. Dans le cas contraire, le serveur 104 cherche à optimiser la bande passante de l'abonné. Cette optimisation est, par exemple, le non envoi de message de notification durant certaines plages horaires, ou le plafonnement du nombre de messages de notification émis par intervalle de temps, un intervalle de temps s'exprimant en heures. Ainsi un utilisateur abonné à un flux de données ayant une période de rafraîchissement de cent vingt secondes mais disposant d'une faible bande passante ne recevra que deux ou trois messages de notification par heure pour ce flux. Les messages de notification de mise à jour sont envoyés vers le téléphone 101 soit par des SMS et un mécanisme dit de 'pushRegistry', soit via un socket que le téléphone 101 maintient ouvert dans l'attente d'un tel message. L'intérêt d'un tel mode de fonctionnement est qu'il ne requiert aucune intervention de la part de l'utilisateur du téléphone. Le message ainsi reçu est automatiquement pris en compte et traité par le téléphone mobile. Au cours d'une étape 209, le téléphone 101 vérifie s'il a reçu un message de notification de mise à jour. Parmi les messages reçus, un tel message est identifiable grâce à son champ 298.1 code instruction. Si un tel message a été reçu alors le téléphone passe à une étape 210 de téléchargement, sinon il continue la gestion des événements. Dans l'étape 210, le téléphone 101 utilise le contenu du champ 298.2 pour se connecter au serveur de données dont l'adresse est décrite par le champ 210. Via le contenu du champ 298.2, le téléphone 101 récupère alors la description d'un flux de données. Cette description comporte à son tour une URL que le téléphone 101 utilise pour récupérer, de manière silencieuse, les données correspondant au flux de données, c'est-à-dire un contenu multimédia. Le contenu multimédia est enregistré dans une mémoire de stockage du téléphone mobile pour une restitution ultérieure. Cette récupération se fait, par exemple, via une requête HTTP GET sur l'URL que comporte la description. Bien entendu, d'autres protocoles sont envisageables. En fait le protocole utilisé est fixé par l'URL elle-même. Dans une variante de l'invention, lorsque le téléchargement est fini le téléphone passe à une étape 211 de production et d'émission d'un message 297 de statut du téléchargement. Un message de statut comporte un champ 297.1 code instruction correspondant à la nature du message, un champ 297.2 identifiant l'URL objet du téléchargement (dans la pratique l'URL du flux de données elle-même) et un champ 297.3 comportant un code de statut. Un tel code de statut est, par exemple, téléchargement réussi, un code d'erreur HTTP, capacité de stockage maximale atteinte, perte du réseau en cours de téléchargement, la liste n'étant pas exhaustive. L'étape 210, ou 211, est suivie d'une étape 212 de notification de l'utilisateur de la présence d'un nouveau contenu multimédia à restituer. Cette notification se fait de manière similaire à celles qui existent pour prévenir l'utilisateur de la présence d'un nouvel SMS ou d'un appel en absence. Apartir de cette notification, l'utilisateur peut restituer le contenu multimédia. Dans une variante de l'invention, l'étape 207 est suivie, à plus ou moins court terme selon la planification des tâches sur le serveur 104, par une étape 213 de traitement des messages de statut. Dans l'étape 213, le serveur détermine s'il a reçu un message de statut de téléchargement. Si oui, alors il passe à une étape 214 de traitement du message 297 de statut. L'étape 214 comporte une étape 301 d'analyse du code de statut. Le code de statut correspond à la valeur du champ 297.3. Si le code de statut correspond à une erreur alors le serveur passe à une étape 302 de traitement de l'erreur, sinon il passe à une étape 303 de validation du téléchargement. Dans l'étape 303, le serveur utilise le contenu du champ 297.2 pour déterminer un enregistrement dans la mémoire 105. Une fois cet enregistrement trouvé, le serveur initialise le champ 105.4 de cet enregistrement à 0. Dans l'étape 302, le serveur 104 traite les cas d'erreurs. Divers cas d'erreurs sont ici énumérés pour une bonne appréhension de l'application, sans pour autant que cette énumération ne soit exhaustive. Par exemple dans le cas d'un téléchargement interrompu (batterie du téléphone vide, perte de couverture réseau, ...), le serveur planifie suivant un calendrier de réessai un nouveau message de notification de mise à jour et donc une nouvelle tentative de téléchargement. Dans un autre exemple, dans le cas d'une erreur 401 ou 404 HTTP, le serveur décide de supprimer l'abonnement correspondant dans la mémoire 105, le contenu multimédia correspondant n'étant visiblement plus accessible. Dans un autre exemple, si l'utilisateur interrompt son téléchargement en cours, celui-ci est annulé par le serveur 104. Encore, dans un autre exemple, si aucune notification n'est envoyée par le téléphone dans un délai paramétré sur le serveur 104, le téléchargement est supposé avoir échoué et le serveur 104 planifie une nouvelle tentative également suivant un calendrier de réessai. Enfin, dans un autre exemple, si la mémoire du téléphone est pleine au début du téléchargement, le serveur 104 reçoit une notification indiquant que le téléchargement ne peut avoir lieu du fait de la mémoire insuffisante. L'utilisateur est alors informé par un message SMS envoyé par le serveur 104 qu'il doit libérer de la mémoire sur son téléphone et le serveur 104 planifie un nouveau téléchargement du contenu multimédia suivant un calendrier de réessai. Dans une variante de l'invention, après l'étape 303, le serveur passe à une étape 304 de détermination d'une DRM. Dans la pratique, la description d'un flux de données comporte une information relative à la soumission de la restitution du contenu multimédia à l'acquittement d'un droit. Cette information peut donc être enregistrée par le serveur 104 dans la mémoire 105 au moment de l'abonnement. Cette information identifie un serveur de droits ou serveur DRM. Si une information de DRM est présente dans l'enregistrement de la mémoire 105 correspondant au message de statut de téléchargement et si le code de statut correspond à un téléchargement finalisé, alors le serveur passe de l'étape 304 à une étape 305 de notification du titulaire des droits. Sinon le serveur poursuit la surveillance des événements. Dans l'étape 305 le serveur 104 produit un message de notification de téléchargement finalisé au titulaire des droits sur le contenu multimédia téléchargé. Ce message de notification de téléchargement finalisé comporte un identifiant de l'utilisateur ayant téléchargé le contenu multimédia et un identifiant du contenu multimédia téléchargé. Ce message va donc permettre au titulaire des droits de produire un message de déblocage. Le message de déblocage est classiquement un message court comportant un identifiant du contenu multimédia et une clé de déblocage de la lecture du contenu multimédia. En règle générale un contenu multimédia comporte son propre identifiant et les lecteurs comportent les mécanismes de recherche de clé de déblocage. La figure 4 illustre le fait qu'à un moment dépendant du séquencement des tâches par le téléphone 101, le téléphone 101 va regarder s'il a reçu un message de déblocage dans une étape 401. Si un tel message a été reçu, alors le téléphone passe à une étape 402 d'enregistrement des droits, sinon il poursuit la gestion des événements. Dans l'étape 402, le téléphone 101 inscrit les droits reçus via le message de déblocage dans une mémoire de droits du téléphone 101. Dans la mesure où ces droits sont reçus via un SMS, l'inscription des droits dans la mémoire de droits du téléphone peut requérir optionnellement une validation de l'utilisateur du téléphone. Dans les mécanismes utilisés habituellement dans le monde de la téléphonie mobile (download OMA par exemple), cette confirmation n'est pas requise. La figure 4 illustre qu'à un moment dépendant de la gestion des événements par le téléphone 101, le téléphone dans une étape 403 va déterminer si l'utilisateur souhaite restituer un contenu multimédia. Si oui, le téléphone passe à une étape 404 de détermination des droits requis pour la restitution du contenu, sinon le téléphone poursuit sa gestion des événements. Si oui, cela signifie qu'un utilisateur du téléphone 101 a sélectionné pour activation un fichier correspondant au contenu multimédia. Dans l'étape 404, le téléphone ouvre le contenu multimédia pour y lire si sa restitution est soumise à des droits. Si elle ne l'est pas, alors le téléphone 101 passe à une étape 405 de restitution, sinon le téléphone 101 parcourt la mémoire de droits du téléphone 101 pour déterminer si l'utilisateur du téléphone 101 est titulaire des droits requis pour la restitution du contenu multimédia. S'il possède les droits, alors le téléphone passe à l'étape 405, sinon le téléphone poursuit sa gestion des événements. Dans l'étape 405, le téléphone 101 restitue le contenu multimédia sélectionné à l'étape 403. La figure 5 illustre une variante pour l'étape 210. La figure 5 illustre le fait que la requête GET émise par le téléphone 101 pour récupérer le contenu multimédia n'est pas émise directement vers le serveur de diffusion identifié par l'URL du message de notification de mise à jour mais vers un serveur mandataire qui dans une variante de l'invention peut être le serveur 104. Ainsi, une des tâches du serveur 104 est de déterminer, dans une étape 501, si le serveur 104 reçoit une requête GET. Si tel est le cas, alors le serveur 104 passe à une étape 502 de parcours de la mémoire 106 pour déterminer si le contenu correspondant à l'URL demandée est présent dans cette mémoire 106. Si c'est le cas, alors le serveur 104 passe à une étape 503 de 25 formatage du contenu multimédia. Sinon le serveur 104 passe à une étape 504 de récupération du contenu multimédia correspondant à l'URL. Pour ce faire, le serveur 104 produit et émet une requête de type GET URL sur Internet. Dans une étape 505, le serveur 104 enregistre le contenu de la 30 réponse à la requête émise à l'étape 504. Si la réponse à la requête de type GET URL émise par le serveur 104 à l'étape 504 est un message d'erreur, alors ce message d'erreur est retransmis au téléphone 101 et le processus s'arrête là. De l'étape 505, le serveur 104 passe à l'étape 503. 35 L'étape 503 est une étape facultative dans laquelle le serveur 104, en fonction d'une connaissance des capacités de restitution du terminal 101, détermine si le contenu multimédia est adapté au terminal 101. Si le contenu est adapté alors le serveur 104 passe à une étape 506 d'émission du contenu multimédia vers le téléphone 101, sinon le serveur 104 passe à une étape 507 de transcodage du contenu multimédia. Dans l'étape 507, le serveur détermine d'abord s'il n'existe pas dans la mémoire 106 une version du contenu multimédia adapté au téléphone 101 et si ce n'est pas le cas, alors le serveur 104 produit une telle version. Le serveur 104 passe alors à l'étape 506. Dans l'étape 506, le serveur émet la version adaptée du contenu multimédia vers le téléphone 101 en réponse à la requête de type GET émise à l'étape 210. Dans la variante de l'invention décrite pour la figure 5, l'étape 214 peut comporter des étapes supplémentaires de gestion du contenu de la mémoire 106. Il est en effet alors intéressant d'effacer des contenus de cette mémoire en fonction des messages de statut de téléchargement reçus et des résultats des interrogations effectuées à l'étape 205 de manière à ne conserver dans la mémoire 106 que des contenus pertinents, c'est-à-dire des contenus susceptibles d'être demandés par un utilisateur abonné à un flux de données. Dans une autre forme de la variante décrite pour la figure 5, le serveur 104 exécute, selon un séquencement prédéfini, une tâche 215 de préenregistrement des contenus multimédia. Dans l'étape 215, le serveur 104 parcourt la mémoire 105 à la recherche des contenus multimédia susceptibles d'être demandés par les téléphones mobiles des utilisateurs abonnés à des flux de données. Ces contenus multimédia sont ceux pour lesquels les champs 105.4 valent 1. Alors pour chacun de ces flux le serveur 104 enregistre, et éventuellement adapte, le contenu multimédia dans la mémoire 106. Cela permet au serveur 104 d'être plus réactif lorsque qu'un utilisateur va effectivement demander un contenu multimédia. La figure 6 illustre une variante de l'invention dans laquelle le téléphone 101 surveille, via une étape 601, la bande passante à laquelle il a accès. Dans la pratique, il s'agit soit d'une bande passante correspondant à un réseau de téléphonie mobile de deuxième génération, soit d'une bande passante correspondant à un réseau de troisième génération, soit encore d'une bande passante correspondant à une boucle locale aérienne (Wi max) ou bien encore d'une bande passante correspondant à une connexion de type haut débit via un point d'accès domestique WiFi. Lorsque le téléphone 101 détecte un changement de la bande passante à laquelle il a accès, alors il passe à une étape 602 dans laquelle il produit un message 699 de notification de bande passante. Le message 699 comporte un champ 699.1 correspondant à un code instruction décrivant la nature du message 699, un champ 699.2 (optionnel comme pour le message 299) correspondant à un identifiant de l'utilisateur du téléphone 101 et un champ 699.3 décrivant la bande passante. De sont coté, le serveur 104 surveille, via une étape 603 la réception de message de notification de bande passante. Si un tel message est reçu, alors le serveur 104 passe à une étape 604 d'enregistrement des informations contenues dans ce message. Dans l'étape 604, le serveur 104 utilise le contenu du champ 699.2 pour déterminer un enregistrement dans la mémoire 107. Une fois cet enregistrement déterminé, le serveur 104 utilise le contenu du champ 699. 3 pour mettre à jour le contenu du champ 107.2. Avec l'invention il est donc possible pour un utilisateur du réseau 102 de s'abonner à un flux de données correspondant à une émission/publication hebdomadaire et de consulter cette émission/publication sur son téléphone mobile sans avoir à se soucier de la télécharger lui-même. Avec l'invention et ses variantes, même les contenus DRM sont chargés de manière silencieuse. De plus l'invention permet de ne pas surcharger le réseau 102 avec des pollings intempestifs et/ou avec des téléchargements consommateurs de bande passante pendant une période de grande utilisation du réseau
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Pour rendre la diffusion de contenus multimédia sur un téléphone (101) mobile totalement silencieuse pour l'utilisateur et non préjudiciable pour le réseau de téléphonie mobile, on fait gérer ces diffusions par un serveur (104) de gestion de diffusions. Le serveur de gestion de diffusions gère alors une liste 105 d'abonnements à des flux de données. La récupération de ces flux de données est contrôlée par le serveur de gestion de diffusions qui est alors apte à prendre en compte la charge du réseau et à provoquer le téléchargement des données par le téléphone mobile au moment le plus opportun.
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1 - Procédé de diffusion vers au moins un téléphone (101) mobile de contenus multimédia, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: - un utilisateur d'un téléphone mobile s'inscrit (202) sur un serveur (104) de gestion de diffusions à au moins un flux de données délivré par au moins un serveur (110) de diffusion, - le serveur de gestion de diffusions interroge (205-206) à intervalles réguliers le serveur de diffusion pour déterminer si le flux de diffusion a été mis à jour, - si le flux de diffusion a été mis à jour, le serveur de gestion de diffusions produit et envoie (207-208) un message de notification de mise à jour au téléphone mobile, - lorsqu'il reçoit (209) un message de notification de mise à jour le téléphone mobile se connecte (210) au serveur de diffusion pour télécharger la version mise à jour du contenu véhiculé par le flux de données, - lorsqu'il a fini un téléchargement, en échec ou en succès, le téléphone mobile notifie (212) l'utilisateur de la fin du téléchargement. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le serveur de gestion de diffusions émet le message de notification de mise à jour en fonction (208) de la charge du réseau. 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu'en réponse au message de notification de mise à jour, le téléphone mobile produit et émet (211) vers le serveur de gestion de diffusions un message de statut du téléchargement du flux de données par le téléphone mobile. 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que si le message de statut est positif et si le type de contenu véhiculé par le flux le requiert, le serveur de gestion de diffusions produit et émet (305) un message de notification de fin de téléchargement vers un serveur de gestion de droits, le serveur de gestion de droits produisant alors à son tour un message de déblocage et l'émettant vers le téléphone mobile. 5 - Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le message de déblocage est un message électronique de type message court. 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce quele téléphone mobile utilise (501-507) un serveur mandataire pour le téléchargement du flux de données. 7 - Procédé selon la 6 caractérisé en ce que le serveur mandataire transcode (507) le flux de données en fonction des capacités de 5 restitution du téléphone mobile. 8 - Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le serveur mandataire est le serveur de gestion de diffusions. 9 - Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le téléphone mobile produit et émet (601-602) vers le serveur de gestion 10 de diffusions un message de notification de bande passante, cette information de bande passante étant alors enregistrée par le serveur de gestion de diffusions comme paramètre de production des messages de notification de mise à jour.
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H
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H04
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H04L,H04M
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H04L 12,H04M 11
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H04L 12/56,H04M 11/08
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FR2894473
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A1
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UTILISATION EN COSMETIQUE D'UNE COMPOSITION A BASE D'ALGUES UNICELLULAIRES
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La présente invention concerne le domaine du soin de la peau. Elle vise à offrir un nouvel ingrédient susceptible d'être utilisé seul ou d'entrer dans la composition de produits cosmétiques tels qu'ils sont définis dans la directive 2003/15/CE. L'invention se rapporte plus particulièrement à des compositions à base d'algues susceptibles d'être utilisées en cosmétique, constituées par ou comprenant une culture d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires et, plus particulièrement, les algues unicellulaires des genres chromulina (chrysophycées- ochromonadales), asterionella (diatomophycées-pennales) et tetraselmis (prasinophycées-chlorodendrales). La composition selon l'invention est destinée à la modification du métabolisme cellulaire. On connaît dans l'art antérieur des inhibiteurs des enzymes impliquées dans le métabolisme des lipides et des acides gras. On peut se référer en cette matière notamment à l'ouvrage "Handbook of enzyme inhibitors Helmward Zollner VCH 1993". Les enzymes d'intérêt interviennent au niveau de la synthèse des acides gras, de la glycolyse ou de la lipolyse dans les adipocytes. La présente invention s'intéresse de plus particulièrement aux inhibiteurs de l'acetylcoenzyme A carboxylase (ACC), de la phosphodiesterase (PDE), de la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase (Ga3PDH), de la fatty acid synthase (FAS, complexe enzymatique), lipoproteine lipase (LPL). Les inhibiteurs décrits dans la littérature sont des composés chimiques peu propices à une formulation dans des produits cosmétiques naturels. De manière avantageuse, des extraits d'algues unicellulaires ci-dessus mentionnées ont montré une activité inhibitrice sur un ou plusieurs enzymes. La Demanderesse se propose donc d'utiliser une culture d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina (chrysophycées-ochromonadales), asterionella (diatomophycées-pennales) et tetraselmis (prasinophycées- chlorodendrales) ou une pâte d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina (chrysophycées-ochromonadales), asterionella (diatomophycées-pennales) et tetraselmis (prasinophycées-chlorodendrales) obtenue à partir de cette culture comme ingrédient actif dans des compositions pour le soin de la peau grâce notamment à une amélioration du métabolisme cellulaire. Ainsi, la présente invention concerne l'utilisation, dans une composition cosmétique, d'une culture d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina (chrysophycées-ochromonadales), asterionella (diatomophycées-pennales) et tetraselmis (prasinophycéeschlorodendrales) ou d'une pâte d'au moins une de ces algues obtenue à partir d'une de ces cultures, comme agent actif inhibant les enzymes impliquées dans le métabolisme des acides gras et des lipides et, tout particulièrement, comme agent actif inhibant l'acetylcoenzyme A carboxylase (ACC), la phosphodiesterase (PDE), la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase (Ga3PDH), la fatty acid synthase (FAS, complexe enzymatique) et/ou la lipoproteine lipase (LPL). Parmi les algues unicellulaires du genre chromulina (chrysophycées-ochromonadales) utilisables dans le cadre de l'invention, on peut citer, à titre d'exemples non limitatifs, les algues Chromulina ochromonoïdes, Chromulina nebulosa, Chromulina elegans, Chromulina ovalis, Chromulina pascheri, etc.... Parmi les algues unicellulaires du genre asterionella (diatomophycées-pennales) utilisables dans le cadre de l'invention, on peut citer, à titre d'exemples non limitatifs, les algues Asterionella japonica, Asterionella bleakeleyi, Asterionella formosa, Asterionella gracillima, Asterionella kariana, Asterionella glacialis etc.... Parmi les algues unicellulaires du genre tetraselmis (prasinophycées-chlorodendrales) utilisables, on peut citer, à titre d'exemples non limitatifs, les algues Tetraselmis suecica, Tetraselmis viridis, Tetraselmis striata, Tetraselmis gracilis, Tetraselmis cordiformis, Tetraselmis ascus, Tetraselmis marina, Tetraselmis chuii, etc.... Plus particulièrement, l'invention se rapporte à une culture à l'état libre et mobile ou mastigote d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina, asterionella et tetraselmis. Le milieu de culture avantageusement utilisé est un milieu de culture à base d'eau de mer naturelle ou synthétique présentant de préférence une salinité comprise entre environ 2 et 70 g/l. A titre d'exemple, les algues Chromulina ochromonoïdes, Asterionella japonica et Tetraselmis suecica sont cultivées dans un milieu approprié tel que: Eau de mer (salinité totale 2-70 g/1) qs-1000 ml NA2 EDTA 30-60 mg/1 H3BO3 20-40 mg/1 Nitrate (K ou Na NO3) 50-2000 mg/1 Dihydrogénophosphaste ( K ou Na H2PO4) 10-100 mg/130 Mn2+ 0,1-1 mg/1 Fei+ 0,5-20 mg/1 Zn2+ 5-200 }gig/1 Coe+ 5-150 }gig/1 Mo (Na MoO4, 2H20 par example) 1-20 }gig/l Cue+ 5-100 }gig/l Thiamine 2-50 }gig/l Pyridoxine 2-50 }gig/l Cyanocobalamine 0,01-1 }gig/l Biotine 0,01-1 }gig/l La pâte d'algues utile dans le cadre de la présente invention est obtenue par récolte de l'algue lorsque la concentration dans le milieu de culture atteint 15 un minimum d'environ 104 cellules par ml. Avantageusement, la culture est arrêtée lorsque la concentration est comprise entre 104 et 106 de cellules par ml, de préférence entre 5.104 et 106 de cellules par ml. La culture est, de préférence, centrifugée pour récolter les algues. La pâte d'algues obtenue est soit utilisée en l'état pour produire des suspensions d'algues unicellulaires standardisées, soit modifiée par éclatement des cellules algales et élimination des débris membranaires par une technique séparative appropriée telle qu'une 25 centrifugation et/ou une filtration. La concentration cellulaire dans la culture algale selon l'invention ou dans la pâte algale selon l'invention est comprise entre 105 et 1010 cellules ou 30 équivalent biomasse par ml ou gramme de composition totale ; notamment entre 106 et 1010 cellules ou équivalent 10 20 biomasse par ml ou gramme de composition totale ; particulièrement entre 106 et 109 cellules ou équivalent biomasse par ml ou gramme de composition totale ; plus particulièrement entre 10' et 109 cellules ou équivalent biomasse par ml ou gramme de composition totale. De façon avantageuse, la pâte d'algues se présente sous la forme d'une suspension dans un milieu constitué du milieu de culture ou du surnageant de culture préalablement séparé, et, si besoin, d'un alcool ou polyol seul ou en mélange choisi parmi l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le propane-1,2-diol,le propane-1,3-diol, le butane-1,2-diol, le butane-1,3-diol,le butane-1,4-diol,le méthyl-2-propane-1,3-diol, le glycérol à une concentration comprise entre 10 et 60% en poids, notamment entre 10 et 50% en poids, particulièrement entre 20 et 40% en poids, plus particulièrement entre 20 et 30% en poids afin d'éviter l'emploi de conservateur. La culture algale selon l'invention ou la pâte algale selon l'invention peuvent avantageusement être incorporées dans des compositions cosmétiques de telle sorte que la concentration cellulaire ou équivalent cellulaire (dans le cas de cellules éclatées) soit comprise entre 104 et 108 cellules /ml, de préférence comprise entre 105 et 10' cellules /ml et la concentration de la culture algale selon l'invention et/ou de la pâte algale selon l'invention est elle-même comprise entre 0,1 et 100%, plus particulièrement, comprise entre 0,5 et 100%, ou encore entre 1 et 100%. Les compositions cosmétiques selon la présente invention peuvent contenir un ou plusieurs autres composants connus de l'homme du métier, comme des agents de formulation ou additifs d'usage connu et classique dans les compositions cosmétiques. A titre d'exemples et de façon non limitative, de tels agents de formulation et additifs peuvent être des gélifiants hydrophiles ou lipophiles, des additifs hydrophiles ou lipophiles, des adoucissants, des colorants, des agents solubilisants, des agents de texture (sorbitol), des parfums, des charges, des absorbeurs d'odeur, des actifs filmogènes, des conservateurs, des tensio-actifs, des émulsionnants, des huiles, des glycols, des vitamines, des filtres solaires, .... Grâce à ses connaissances en matière de cosmétiques, l'homme du métier saura quels agents de formulation ajouter aux compositions cosmétiques selon l'invention et en quelles quantités en fonction des propriétés recherchées. De plus, les compositions cosmétiques selon la présente invention peuvent se présenter sous toute forme connue de l'homme du métier dans le domaine de la cosmétique sans aucune autre restriction galénique particulière autre que celle pour l'application sur la peau. Ainsi, les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent avoir la forme d'une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou d'une suspension huileuse ou d'une solution ou d'une dispersion de type lotion ou sérum, d'une émulsion de consistance liquide ou semi-liquide de type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (émulsion Huile dans Eau : H/E) ou inversement (Eau dans Huile : E/H), ou d'une suspension ou émulsion de consistance molle du type crème H/E ou E/H ou d'un gel aqueux ou anhydre, d'un onguent, d'une lotion, d'un masque ou encore de microcapsules ou microparticules, ou d'une dispersion vésiculaire de type ionique et/ou non ionique. On peut également envisager les compositions cosmétiques selon l'invention sous la forme d'une mousse ou encore sous forme de compositions pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression. La culture algale et la pâte algale telles que décrites précédemment présentent des propriétés remarquables notamment une activité inhibitrice des enzymes impliquées dans le métabolisme des acides gras et des lipides et, plus particulièrement, une activité inhibitrice de l'acetylcoenzyme A carboxylase (ACC), de la phosphodiesterase (PDE), de la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase (Ga3PDH), de la fatty acid synthase (FAS, complexe enzymatique) et/ou de la lipoproteine lipase (LPL). Ainsi, un extrait de chromulina selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol inhibe 98% de l'activité de l'acetylcoenzyme A carboxylase à une concentration de 2% p/p. Un extrait de tetraselmis selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol inhibe 98% de l'activité de l'acetylcoenzyme A carboxylase à une concentration de 5% p/p. Un extrait d'asterionella selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol inhibe 75% de l'activité de l'acetylcoenzyme A carboxylase à 5% p/p. L'extrait de chromulina selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol inhibe 90% de l'activité de la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase à 1% p/p. L'extrait de tetraselmis selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol inhibe 60% de l'activité de la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase à 2,5% p/p. L'extrait d'asterionella selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol inhibe 50% de l'activité de la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase à 2,5% p/p. Pour l'extrait de chromulina selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol, l'IC50 pour la phosphodiesterase est de 0.2% p/v. Pour l'extrait d'asterionella selon la présente invention à 400.106 cellules par ml dans son surnageant de culture et 20% d'éthanol, l'IC50 pour la phosphodiesterase est de 2,6% p/v. Ledit extrait d'asterionella inhibe 98% de l'activité de la phosphodiesterase à une concentration de 1% p/p. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique pour le soin de la peau grâce notamment à une amélioration du métabolisme cellulaire, et, plus particulièrement un procédé de traitement cosmétique amincissant comprenant l'application topique sur la peau d'une quantité adéquate d'une composition et/ou d'une formulation selon l'invention. Par quantité adéquate , on entend dans le cadre de la présente invention une quantité capable d'améliorer les propriétés mécaniques de la peau notamment en augmentant de façon significative sa tonicité et sa fermeté, l'homme du métier connaissant différentes méthodes pour appréhender ces améliorations. De plus, la présente invention a pour objet l'utilisation, dans une composition cosmétique, d'une culture algale ou d'une pâte algale telles que précédemment définies pour le soin de la peau et, plus particulièrement, comme agent actif augmentant la fermeté de la peau grâce 30 notamment à une amélioration du métabolisme cellulaire et à une inhibition d'une ou plusieurs enzymes impliquées dans la lipolyse, la glycolyse ou dans la lipogenèse dans les adipocytes ou pré-adipocytes. La présente invention a, de25 plus, pour objet l'utilisation, dans une composition cosmétique, d'une culture algale ou d'une pâte algale telles que précédemment définies pour le soin de la peau et, plus particulièrement, comme agent actif amincissant. La présente invention a enfin pour objet l'utilisation d'une composition et/ou d'une formulation pour la préparation d'une composition destinée à augmenter la fermeté de la peau, à améliorer le métabolisme cellulaire et/ou à inhiber une ou plusieurs enzymes 10 impliquées dans la lipolyse, la glycolyse ou dans la lipogenèse dans les adipocytes ou pré-adipocytes. Enfin, la présente invention concerne une composition cosmétique constituée par ou comprenant une 15 culture algale telle que précédemment définie ou une pâte algale telle que précédemment définie. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture des 20 formulations qui suivent données à titre d'exemples non- limitatifs. 1. Exemple 1 : Lotion. Dans le cadre de la présente lotion, on entend 25 par extrait d'asterionella un extrait d'asterionella à 4. 106 cel/ml dans 30% d'éthanol. Benzophenone 9 0,1 Maris aqua (eau de mer 17g/1) qsp 100 30 Methyl-2-propanediol-1,3 4 EDTA tetrasodique 0,2 Acacia 2 Gomme xanthan 0,6 Allantoïne 0,15 L. lysine (50 %) 0,3 Extrait d'asterionella 5 Octyl-2-dodecanol POE-30 0,8 Parfum 0,15 Conservateur 0, 8 II. Exemple 2 : Emulsion fluide. Dans le cadre de la présente émulsion fluide, on entend par extrait de chromulina un extrait de 10 chromulina à 20.106 cel/ml, dans 20% de methylpropane diol. Extrait de chromulina 10 EDTA disodique 0,4 Gomme xanthan 0,8 Acide polyacrylique 0, 5 Potassium hydroxide 0,4 Methyl-2-propanediol-1,3 2 Glycérine 2 Panthenol (75%) 1 Mannitol 3 Cetyl-stearyl polyglucoside 0,5 Alcool behenylique 1 Alcool stearylique 0,8 Alcool cetylique 1,5 Pentaerythrityl disterate 2 PEG-100 stearate 0,8 Ethyl-2-hexyl cocoate 3 Simmondsia chinensis (jojoba) seed oils Glycine soja (soybean) sterols 0,5 Dimethylpolysiloxane 7 Sodium mannuronate methyl silanol 10 Extrait de Laminaria saccharina 5 Chlorure de magnésium 0,2 Conservateur 0,8 Parfum 0,6 15 20 25 30 35
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La présente invention concerne l'utilisation, dans une composition cosmétique, d'une culture d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina (chrysophycées-ochromonadales), asterionella (diatomophycées-pennales) et tetraselmis (prasinophycées-chlorodendrales) ou d'une pâte d'au moins une de ces algues obtenue à partir d'une de ces cultures, comme agent actif inhibant les enzymes impliquées dans le métabolisme des acides gras et des lipides et, plus particulièrement, pour augmenter la fermeté de la peau ou comme agent amincissant.
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1. Utilisation, dans une composition cosmétique, d'une culture d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina (chrysophycées-ochromonadales), asterionella (diatomophycées-pennales) et tetraselmis (prasinophycéeschlorodendrales) ou d'une pâte d'au moins une de ces algues obtenue à partir d'une de ces cultures, comme agent actif inhibant les enzymes impliquées dans le métabolisme des acides gras et des lipides. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ladite culture d'au moins une algue choisie dans le groupe comprenant les algues unicellulaires des genres chromulina, asterionella et tetraselmis est à l'état libre et mobile ou mastigote. 3. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que le milieu de culture est un milieu de culture à base d'eau de mer naturelle ou synthétique présentant de préférence une salinité comprise entre environ 2 et 70 g/l. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la pâte d'algues est obtenue par récolte de l'algue lorsque la concentration dans le milieu de culture atteint un minimum d'environ 104 cellules par ml. 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la pâte d'algues est obtenue par éclatement des cellules algales et élimination des débris membranaires. 30 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la concentration cellulaire dans ladite culture algale ou dans ladite pâte algale est comprise entre 105 et 1010 cellules ou équivalent biomasse par ml. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la pâte d'algues se présente sous la forme d'une suspension dans un milieu constitué du milieu de culture ou du surnageant de culture préalablement séparé, et d'un alcool ou polyol seul ou en mélange choisi parmi l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, le propane-1,2-diol,le propane-1,3-diol, le butane-1,2-diol, le butane-1,3-diol,le butane-1,4-diol,le méthyl-2-propane-1,3-diol, le glycérol à une concentration comprise entre 10 et 60% en poids. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que, dans ladite composition cosmétique, la concentration cellulaire ou équivalent cellulaire (dans le cas de cellules éclatées) est comprise entre 104 et 108 cellules /ml et la concentration de ladite culture algale et/ou de ladite pâte algale est elle- même comprise entre 0,1 et 100%. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ledit agent actif inhibe l'acetylcoenzyme A carboxylase (ACC), la phosphodiesterase (PDE), la glyceraldehyde 3-phosphate deshydrogénase (Ga3PDH), la fatty acid synthase (FAS, complexe enzymatique) et/ou la lipoproteine lipase (LPL). 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ledit agent actif augmente la fermeté de la peau. 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ledit agent actif est un agent amincissant. 12. Composition cosmétique constituée par ou comprenant une culture algale ou une pâte algale telles que définies dans l'une quelconque des précédentes.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/97,A61Q 19/00
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FR2896964
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A1
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BOITIER DISTRIBUTEUR DE PRODUITS COSMETIQUES
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5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des distributeurs de produits cosmétiques, et typiquement celui des boîtiers distributeurs de produits cosmétique, notamment de poudres pour les soins du visage. ETAT DE LA TECHNIQUE De manière générale, les boîtiers comprennent typiquement : 15 - un couvercle en creux muni généralement d'un miroir intérieur, - un fond en creux, typiquement muni d'une grille ou support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir ledit produit cosmétique, - une charnière, constituant l'organe de liaison entre ledit couvercle et ledit fond, permettant l'articulation dudit couvercle et l'ouverture dudit boîtier, 20 - un fermoir ou tout moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle par rapport audit fond, de manière à assurer l'ouverture et la fermeture dudit boîtier, un fermoir étant typiquement à bouton poussoir. Ce fermoir, localisé à l'opposé de la charnière du boîtier, est formé habituellement par la coopération d'un élément de fermoir du couvercle avec un élément de fermoir du fond ou de la grille solidaire du fond, de 25 manière à garantir que le boîtier restera fermé hormis le cas d'ouverture intentionnelle. On connaît de très nombreuses modalités de boîtiers, modalités qui peuvent porter sur un ou plusieurs des constituants du boîtier, notamment sur le fermoir ou sur l'ouverture du boîtier. 30 Ainsi, en ce qui concerne les brevets au nom de la demanderesse, on peut citer : 10 2 - le brevet FR 2 661 080 qui décrit un boîtier de maquillage à fermoir de faible encombrement, - le brevet FR 2 725 958 qui concerne un boîtier à fermeture jointive à assistance à l'ouverture, - le brevet FR 2 737 192 qui décrit un boîtier à couvercle pivotant pourvu d'une articulation à pattes souples, - le brevet FR 2 755 352 qui décrit un boîtier à ouverture assistée, - le brevet FR 2 755 353 qui décrit un boîtier à poussoir de déverrouillage et pré-ouverture, - et le brevet FR2 794 723 qui décrit un boîtier à pré-ouverture améliorée. PROBLEMES POSES Les problèmes posés sont de plusieurs ordres. En effet, d'une part, les boîtiers distributeurs étant destinés à être emportés avec soi par les personnes utilisatrices de produits cosmétiques, par exemple le matin avant de partir pour le travail, il y a la nécessité pour chaque personne utilisatrice d'adapter le contenu du boîtier en fonction notamment du type de maquillage ou de la nuance de couleur de maquillage retenue pour la journée, compte tenu en particulier de la couleur des vêtements portés ce jour-là par ladite personne utilisatrice. D'autre part, compte tenu de la diversité de produits cosmétiques nécessaires pour le maquillage, et compte tenu aussi de la nécessité de parfaire le maquillage en cours de journée, il apparaît avantageux pour les personnes utilisatrices de pouvoir réunir dans un même distributeur des produits cosmétiques différents notamment par leur nature, et éventuellement aussi par leur nuance. En outre, compte tenu de l'évolution des formulations des produits cosmétiques, et compte tenu de ce qui précède, il peut être nécessaire de faire cohabiter, dans un même distributeur, un produit cosmétique inerte et stable à l'air, avec un produit cosmétique comprenant par exemple un constituant volatil ou un constituant sensible à l'air. 3 Enfin, dans le domaine des distributeurs de produits cosmétique, comme dans celui des boîtiers, il y a une nécessité permanente de renouveler l'offre de produits à la clientèle, et cela, non seulement en jouant sur l'apparence, mais aussi et surtout en apportant des solutions techniques nouvelles aux problèmes pratiques posés par les distributeurs de l'état de la technique. DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le boîtier distributeur de produits cosmétiques comprend un couvercle muni d'un premier élément de charnière, ledit couvercle comprenant un panneau dit supérieur et une paroi latérale dite supérieure, un fond muni d'un second élément de charnière, ledit fond comprenant un panneau dit inférieur et une paroi latérale dite inférieure, une charnière dudit boîtier formée par coopération desdits premier et second éléments de charnière afin de permettre une rotation du couvercle par rapport audit fond selon un axe de rotation, un fermoir ou tout moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle par rapport audit fond formé par la coopération d'un premier élément de fermoir, typiquement un crochet de verrouillage, solidaire dudit couvercle et d'un second élément de fermoir solidaire dudit fond et comprenant typiquement un bec destiné à coopérer avec ledit crochet, ledit couvercle formant une cavité comprenant typiquement au moins un miroir et ledit fond formant une cavité destinée à contenir au moins un produit cosmétique ou au moins un godet contenant ledit produit cosmétique, ledit boîtier comprenant éventuellement un applicateur dudit produit cosmétique. Ledit boîtier est caractérisé en ce que : a) lesdits panneaux supérieur et inférieur comprennent des parties pleines dites respectivement supérieure et inférieure, et des parties évidées dites respectivement supérieure et inférieure, lesdites parties évidées supérieure et inférieure étant en regard de manière à délimiter un espace traversant axial selon une direction axiale dudit boîtier distributeur, ladite direction axiale étant perpendiculaire au plan moyen desdits panneaux supérieur et inférieur, 4 b) un boîtier dit secondaire occupe ledit espace traversant axial, ledit boîtier secondaire étant bloqué axialement entre lesdits panneaux supérieur et inférieur, du moins lorsque ledit boîtier distributeur est fermé, ledit boîtier comprenant ainsi une cavité principale formée entre lesdites des parties pleines supérieure et inférieure, et une cavité secondaire formée par ledit boîtier secondaire distincte de ladite cavité principale. Ce boîtier permet de résoudre les problèmes posés. En effet, d'une part, il permet à toute personne utilisatrice de produits cosmétiques, d'adapter le contenu du boîtier en fonction notamment du type de maquillage ou de la nuance de couleur de maquillage retenue pour la journée, compte tenu en particulier de la couleur des vêtements portés ce jour-là par ladite personne utilisatrice. D'autre part, il permet de réunir dans un même distributeur des produits cosmétiques différents notamment par leur nature, et éventuellement aussi par leur nuance. En outre, il permet de faire cohabiter un produit cosmétique inerte et stable à l'air, avec un produit cosmétique comprenant par exemple un constituant volatil ou un constituant sensible à l'air. Enfin, il permet de renouveler l'offre de produits à la clientèle, et cela, non seulement en jouant sur l'apparence, mais aussi et surtout en apportant des solutions techniques nouvelles aux problèmes pratiques posés par les distributeurs de l'état de la technique. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. Les figures la à 5 sont relatives à un même type de boîtier (1) de section sensiblement carrée. La figure 1 a est une vue en perspective du boîtier (1) ouvert, le couvercle (2) du boîtier (1) étant ouvert, et le boîtier secondaire (6), solidaire du fond (3), étant également ouvert. La figure lb est une vue en perspective du boîtier primaire (14), en position ouverte et sans le boîtier secondaire (6), ledit boîtier primaire (14) étant formé assemblage du couvercle (2) et du fond (3) par la charnière (4). La figure 1c est une vue en perspective du boîtier secondaire (6), ledit couvercle 5 secondaire (60) étant ouvert. La figure 2a est une vue de dessus du boîtier (1) ouvert à 180 comprenant une pluralité de produits cosmétiques (15) et d'applicateurs (9). La figure 2b est une vue de dessus boîtier (1) fermé. 10 La figure 3a correspond à la figure 2a, mais dépourvue de la pluralité de produits cosmétiques (15) et d'applicateurs (9). La figure 3b est une vue avant du boîtier (1) fermé. La figure 3c est une vue de côté du boîtier (1) fermé. 15 La figure 3d est une coupe, dans le plan D-D de la figure 3a, du boîtier (1) de la figure 3a, mais fermé. La figure 3e est une coupe, dans le plan E-E de la figure 3a, du boîtier (1) de la figure 3a, mais fermé. La figure 3f est une coupe, dans le plan transversal F-F de la figure 3a, du boîtier (1) de 20 la figure 3a, mais fermé. La figure 3g, analogue à la figure 3f après suppression du couvercle (2), illustre le déplacement axial typiquement réversible du boîtier secondaire (6). La figure 3h est une vue agrandie de la partie droite de la figure 3e. La figure 3i est analogue à la figure 3e, mais avec le couvercle (2;) ouvert à 180 , et le 25 couvercle secondaire (60) également ouvert à 180 . Les figures 4a à 4d sont relatives au couvercle (2). La figure 4a est une vue de dessus. La figure 4b est une coupe selon le plan B-B de la figure 4a. 30 La figure 4c est une vue agrandie de la partie de la figure 4b entourée d'un cercle C. La figure 4d est une vue arrière du couvercle (2). 6 La figure 5a est une vue de dessus du fond (3). La figure 5b est une vue de dessous du fond (3) dans le cas où est présent un témoin de première ouverture (13) comprenant une pièce (13') adhérant audit fond secondaire (61) et audit panneau inférieur (31), et dotée d'une ligne d'affaiblissement (130) formée de ponts (131) entre une partie centrale (132) solidaire dudit fond secondaire (61) et une partie périphérique (133) solidaire de ladite partie pleine inférieure (311) dudit panneau inférieur (31), ladite ligne d'affaiblissement (130) étant en regard de la périphérie dudit fond secondaire (61), de manière à entraîner sa rupture par tout déplacement axial relatif dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3). Les figures 6a à 6c sont relatives à un boîtier (1) de section ronde dans le plan horizontal de sustentation, et non de section sensiblement carrée comme dans le cas des figures précédentes. Ce boîtier (1) comprend un boîtier secondaire (6) de section carrée. La figure 6a est une vue de dessus du boîtier (1) fermé. La figure 6b est une vue avant du boîtier (1) fermé. La figure 6c est une représentation schématique d'une vue en perspective latérale du boîtier (1) ouvert à 60 . Les figures 7a à 7c sont analogues aux figures 6a à 6c et relatives à un boîtier (1) comprenant un boîtier secondaire (6) de section ronde, et non de section carrée comme dans le cas des figures 6a à 6c. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Comme illustré sur la figure 1c, ledit boîtier secondaire (6) peut comprendre un couvercle dit secondaire (60) et un fond dit secondaire (61), ledit couvercle secondaire (60) étant destiné à coopérer avec ladite partie évidée supérieure (210), de manière à ce que, quand ledit boîtier (1) est fermé, ledit panneau supérieur (21) et ledit couvercle secondaire (60) présentent typiquement une continuité de surface, ledit couvercle 7 secondaire (60) étant alors typiquement maintenu fermé par ledit couvercle (2) de manière typiquement étanche, ledit fond secondaire (61) coopérant avec ladite partie évidée inférieure (310), ledit fond secondaire (61) et ledit panneau inférieur (31) présentant typiquement une continuité de surface. Selon l'invention, lesdits panneaux supérieur (21) et inférieur (31) peuvent être des panneaux, typiquement plans, d'une surface S allant de 70 à 150 cm2, parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) comprises. Lesdites parties pleines supérieure (211) et inférieure (311) peuvent présenter une Io surface S' allant de 60 à 130 cm2 et lesdites parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) présentent une surface S" allant de 5 à 20 cm2, de manière à ce que le rapport entre les volumes desdites cavités principale (12) et secondaire (64), correspondant sensiblement au rapport S'/S", aille de 3 à 25, et de préférence de 5 à 15, et soit typiquement voisin de 10. 15 A titre d'exemple, le boîtier (1) sensiblement carré illustré sur les figures la à 5 a des côtés de 9,7 cm et 10,2 cm et présente donc une surface S égale à 9,7 x 10,2 = 98,9 cm2. De préférence, les parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) peuvent être centrées par rapport aux dits panneaux supérieur (21) et inférieur (31), ladite cavité 20 principale (12) entourant ainsi ladite cavité secondaire (64). Le boîtier selon l'invention peut présenter une épaisseur E, égale à la somme des épaisseurs Ec et EF dudit couvercle et dudit fond, ladite épaisseur E allant de 8 mm à 16 mm, de manière à avoir un boîtier très plat présentant un rapport S1E2 au moins égal à 8, 25 et typiquement supérieur à 30, voire à 50. Selon l'invention, ledit couvercle secondaire (60) peut être muni d'un premier élément de charnière secondaire (600), ledit couvercle secondaire (60) comprenant un panneau secondaire dit supérieur (601) et, éventuellement, une paroi latérale secondaire dite 30 supérieure (602), et ledit fond secondaire (61) peut être muni d'un second élément de charnière secondaire (610), ledit fond secondaire (61) comprenant un panneau 8 secondaire dit inférieur (611) et une paroi latérale secondaire dite inférieure (612), une charnière secondaire (62) dudit boîtier secondaire (6) étant formée par coopération desdits premier (600) et second (610) éléments de charnière secondaire afin de permettre une rotation du couvercle secondaire (60) par rapport audit fond secondaire (61) selon un axe de rotation dit secondaire (620), ledit axe de rotation secondaire (620) étant typiquement parallèle audit axe de rotation (40), ledit boîtier secondaire comprenant éventuellement un fermoir secondaire (63) ou un moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle secondaire (60) par rapport audit fond secondaire (61). Cependant, ledit boîtier secondaire (6) peut être formé par une pièce moulée monobloc, ladite charnière secondaire (62) étant alors formée par une partie amincie et flexible solidarisant ledit couvercle secondaire (60) et ledit fond secondaire (61) et formant ainsi lesdits premier (600) et second (610) éléments de charnière secondaire. Comme illustré sur la figure 3i, ladite partie pleine inférieure (311) dudit fond (3) peut présenter, sur le pourtour de ladite partie évidée inférieure (310) un rebord axial inférieur (35), ledit rebord axial inférieur (35) présentant typiquement la même hauteur axiale que ladite paroi latérale inférieure (32), de manière à ce que ledit fond (3) présente une surface dite supérieure plane (36) dans un plan horizontal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), typiquement dans le plan horizontal (16) de jonction du couvercle (2) et du fond (3). Ladite partie pleine supérieure (211) dudit couvercle (2) peut présenter, sur le pourtour de ladite partie évidée supérieure (210) un rebord axial supérieur (25), ledit rebord axial supérieur (25) présentant typiquement la même hauteur axiale que ladite paroi latérale supérieure (22), de manière à ce que ledit couvercle (2) présente une surface dite inférieure plane (26) dans un plan horizontal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), typiquement dans le plan horizontal (16) de jonction du couvercle (2) et du fond (3). En outre, il peut être avantageux, notamment sur un plan esthétique, d'avoir un couvercle (2) comprenant une pluralité de miroirs (7) et dans lequel à la fois ledit rebord axial supérieur (25), ladite paroi latérale supérieure (22) et ladite pluralité de miroirs (7) affleurent dans un même plan et dans ledit plan horizontal (16). Dans ce cas, le 9 couvercle n'offre pas d'angle mort susceptible de retenir de la poussière, et par ailleurs, il serait alors extrêmement aisé de nettoyer ladite pluralité de miroirs (7). Comme on peut le voir sur la figure 3e, ledit rebord axial supérieur (25) peut présenter une bordure axiale évasée (250), typiquement en forme de tronc de pyramide lorsque ledit boîtier secondaire (6) est de forme carrée, ledit couvercle (2) ne coopérant ainsi avec ledit couvercle secondaire (60) dudit boîtier secondaire (6) qu'en fin de fermeture dudit couvercle (2), de manière à ce que ledit couvercle secondaire (60) ne puisse gêner l'ouverture / la fermeture dudit couvercle (2). Io Ledit boîtier selon l'invention peut présenter une forme ronde ou ovale ou carrée ou rectangulaire, ladite forme dudit boîtier correspondant à la plus grande section transversale dudit boîtier ou au pourtour d'une projection orthogonale selon ladite direction axiale (10) dudit boîtier sur un plan horizontal. 15 A titre d'exemple, les figures la à 5b illustrent le cas d'un boîtier (1) de forme sensiblement carrée, et les figures 6a à6c illustrent le cas d'un boîtier rond. Typiquement, ledit boîtier secondaire (6) peut être centré par rapport audit boîtier (1), ledit boîtier secondaire (6) et ledit boîtier (1) présentant sensiblement un même axe de 20 symétrie S de rotation (10') selon ladite direction axiale (10), ledit panneau secondaire supérieur (601) présentant une forme homothétique réduite dudit panneau supérieur (21), et, de même, ledit panneau secondaire inférieur (611) présentant une forme homothétique réduite dudit panneau inférieur (31). Ainsi, sur les figures illustrant l'invention, le boîtier secondaire (6) est sensiblement 25 centré par rapport au boîtier (1) et donc par rapport au boîtier primaire (14) formé par l'assemblage du couvercle (2) et du fond (3). Cependant, il peut préférable, notamment pour personnaliser ledit boîtier, d'avoir un boîtier secondaire (6) excentré par rapport à l'axe de symétrie (10') du boîtier primaire (14). 30 Selon l'invention, ladite cavité principale (12) peut comprendre une cavité principale supérieure (24) formée en regard de ladite partie pleine supérieure (211) dudit couvercle, et une cavité principale inférieure (34) formée en regard de ladite partie pleine inférieure (311). Mais le plus souvent, ladite cavité principale ne comprendra principalement ou exclusivement que ladite cavité principale inférieure (34). Lorsqu'il existe une cavité principale supérieure (24), elle peut servir à loger au moins partiellement au moins un applicateur (9). Comme illustré par exemple sur les figures 1 b et 3a, ladite cavité principale inférieure (34) peut comprendre une pluralité de N cavités secondaires inférieures (340), deux cavités secondaires inférieures (340) contiguës étant séparées par une projection ou I o cloison axiale inférieure (341), ladite cavité principale supérieure (24) comprenant éventuellement une pluralité de N' cavités secondaires supérieures (240), deux cavités secondaires supérieures (240) contiguës étant séparées par une projection axiale supérieure (241), ladite projection ou cloison axiale inférieure (341) s'étendant axialement dudit panneau inférieur (31) typiquement jusqu'à ladite surface supérieure 15 plane (36) dudit fond (3), ladite projection ou cloison axiale supérieure (241) s'étendant dudit panneau supérieur (21) typiquement jusqu'à ladite surface inférieure plane (26) dudit couvercle, dans le cas où ladite cavité principale supérieure (24) comprend une pluralité de N' cavités secondaires supérieures (240). 20 Selon l'invention, ledit boîtier peut être de forme carrée de côté L allant de 8 cm à 11 cm, ledit boîtier secondaire (6) formant un carré de côté 1 allant de 2,5 cm à 5 cm, le rapport L/1 allant typiquement de 2 à 4. Comme illustré sur la figure lb ou 3a, ladite cavité principale inférieure (34) peut comprendre 4 cavités secondaires inférieures (340) identiques en étendue ou capacité de 25 stockage, et disposées par rapport audit axe de symétrie de rotation S selon une symétrie de rotation d'ordre 4 notée S4, deux cavités secondaires inférieures (340) contiguës étant superposables par une rotation de 360 /4 autour dudit axe de symétrie de rotation (10'), chaque projection ou cloison axiale inférieure (341) étant formée par un prolongement d'un côté dudit rebord axial inférieur (35), ledit rebord axial inférieur (35) formant dans 30 ce cas un carré de côté sensiblement égal à 1, de manière à avoir deux cavités secondaires inférieures (340') orientées dans leur longueur parallèlement audit axe de Il rotation (40) de ladite charnière (4), et deux cavités secondaires inférieures (340") orientées dans leur longueur perpendiculairement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4). Ladite cavité principale supérieure (24) peut comprendre 4 cavités secondaires supérieures (240) identiques en étendue ou capacité de stockage, de forme rectangulaire et disposées par rapport audit axe de symétrie de rotation S selon une symétrie de rotation d'ordre 4 notée S4, deux cavités secondaires supérieures (240) contiguës étant superposables par une rotation de 360 /4 autour dudit axe de symétrie de rotation (10'), chaque projection ou cloison axiale supérieure (241) étant formée par un prolongement d'un côté dudit rebord axial supérieur (25), ledit rebord axial supérieur (25) formant dans ce cas un carré de côté sensiblement égal à 1, de manière à avoir deux cavités secondaires supérieures (240') orientées dans leur longueur parallèlement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4), et deux cavités secondaires supérieures (240") orientées dans leur longueur perpendiculairement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4). Comme illustré sur la figure 3g, ledit fond secondaire (61) dudit boîtier secondaire (6) peut comprendre un bord d'appui (65) formant une projection latérale coopérant avec ledit fond (3), typiquement avec ledit rebord axial inférieur (35) dudit fond, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) soit bloqué axialement dans ledit espace traversant (11), en particulier lorsque ledit boîtier (1) est fermé. Selon l'invention, ledit boîtier secondaire (6) peut coopérer, typiquement par un encliquetage axial avec ledit fond (3), une pression manuelle exercée sur ledit boîtier secondaire (6), et typiquement sur ledit fond secondaire (61) quand ledit boîtier (1) est ouvert, étant suffisante pour séparer ledit boîtier secondaire (6) dudit fond (3), ledit boîtier secondaire (6) étant alors un boîtier amovible. Comme illustré sur la figure 3g, ledit boîtier secondaire (6) peut coopérer avec ledit fond (3) de manière à permettre, grâce à une pression manuelle exercée sous ledit boîtier secondaire (6), typiquement contre ledit fond secondaire (61) et typiquement contre ledit panneau secondaire inférieur (611), un déplacement axial ou une remontée de la hauteur 12 axiale AH dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3), de manière à permettre l'ouverture dudit couvercle secondaire (60), une pression inverse, typiquement manuelle, exercée sur ledit boîtier secondaire (6) conduisant à un déplacement axial inverse dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3). Comme illustré sur les figures 3g et 3h, ledit couvercle (2) et ledit couvercle secondaire (60) peuvent présenter une hauteur axiale notée respectivement Hl c et H2c typiquement voisines, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) puisse être ouvert manuellement, soit lorsque ledit couvercle (2) est ouvert, soit lorsque ledit boîtier secondaire (6) est remonté de ladite hauteur axiale AH au moins égale à Hl c. Selon une variante, ledit couvercle (2) et ledit couvercle secondaire (60) peuvent présenter une hauteur axiale notée respectivement Hic et H2c telles que Hic > H2c, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) puisse être ouvert manuellement, soit lorsque ledit couvercle (2) est ouvert, soit lorsque ledit boîtier secondaire (6) est remonté de ladite hauteur axiale AH au moins égale à Hl c. Selon une autre variante, ledit couvercle (2) et ledit couvercle secondaire (60) peuvent présenter une hauteur axiale notée respectivement Hic et H2c telles que Hic < H2c, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) ne puisse être ouvert manuellement, que lorsque ledit couvercle (2) est ouvert, et après que ledit boîtier secondaire (6) soit remonté de ladite hauteur axiale AH au moins égale à la différence H2c - Hic. Avantageusement, un témoin de première ouverture (13) peut être solidarisé à la fois audit fond secondaire (61) et audit panneau inférieur (31), de manière à ce que ledit déplacement axial entraîne une rupture visible dudit témoin, de manière à former un moyen pour garantir l'intégrité du contenu dudit boîtier secondaire (6). Comme illustré sur la figure 5b, ledit témoin de première ouverture (13) peut comprendre une pièce (13') adhérant audit fond secondaire (61) et audit panneau inférieur (31), et dotée d'une ligne d'affaiblissement (130) formée de ponts (131) entre une partie centrale (132) solidaire dudit fond secondaire (61) et une partie périphérique (133) solidaire de ladite partie pleine inférieure (311) dudit panneau inférieur (31), ladite ligne d'affaiblissement (130) étant en regard de la périphérie dudit fond secondaire 13 (61), de manière à entraîner sa rupture par tout déplacement axial relatif dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3). Au moins un miroir (7) peut être logé dans une des deux dites cavités secondaires supérieures (240") orientées dans leur longueur perpendiculairement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4), ou dans un godet (8) logé dans ladite cavité secondaire supérieure (240"). Comme on peut le voir sur les figures lb et 3a, le couvercle (2) peut comprendre 4 miroirs (7). Comme illustré sur la figure 3h, chacun de ces miroirs (7) peut être logé dans un godet (8) logé dans ladite cavité supérieure et scellé ou soudé audit couvercle (2). De même, ledit godet (8) ou ledit applicateur (9) peut être logé dans au moins une desdites cavités secondaires inférieures (340), chaque godet (8) étant destiné à contenir un desdits produits cosmétiques, ou un applicateur (9) adapté audit produit cosmétique, ledit godet (8) présentant une capacité utile allant typiquement de 3 à 6 cm3. Comme illustré sur la figure 3a, une pluralité de n petits godets (8'), avec n allant de 2 à 4, et typiquement égal à 3, peut être logée dans au moins une desdites cavités secondaires inférieures (340), de manière à avoir par exemple une palette de couleurs de produits cosmétiques, ledit petit godet (8) présentant une capacité allant de 1 à 3 cm3. Eventuellement, ledit godet (8) ou ledit applicateur (9) peut être logé dans au moins une desdites cavités secondaires supérieures (240), ledit godet (8) étant destiné à contenir un produit cosmétique, ou éventuellement ledit applicateur (9), lesdites cavités secondaires supérieures (240) présentant une profondeur typiquement deux fais moindre que celles desdites cavités secondaires inférieures (340). Ledit boîtier (1) selon l'invention peut contenir comme produit cosmétique au moins un produit cosmétique sous forme de poudre agglomérée ou de pâte, dans ladite cavité principale (12) et typiquement aussi dans ladite cavité secondaire (64). 14 Dans le boîtier (1) selon l'invention, ledit couvercle (2) et ledit fond (3) peuvent être des pièces moulées en matière thermoplastique, typiquement en ABS. SAN ou en PMMA, lesdites pièces moulées étant soit colorées, typiquement dans la masse, soit transparentes. Selon l'invention, chaque godet (8) et/ou ladite pluralité de petits godets (8') peuvent être des godets assemblés audit fond (3) ou audit couvercle, par un moyen de fixation choisi parmi l'encliquetage, le collage, par soudage, typiquement par soudage par ultra-sons, de manière àobtenir une liaison virtuellement invisible, ledit godet (8, 8') étant typiquement en métal ou constitué par une autre pièce moulée formée typiquement dans un matériau apte à être soudé au matériau dudit boîtier (2, 3) servant de support, typiquement par une soudure aux ultra-sons. Chaque godet (8) peut former une pièce moulée en matière plastique colorée, typiquement colorée dans la masse et non transparente, ledit fond (3) et ledit couvercle 15 étant formés en une matière plastique moulée transparente. Ledit boîtier secondaire (6) peut être formé d'au moins une pièce en matière plastique moulée, transparente ou non transparente, et de couleur identique ou différente de celle dudit couvercle (2) ou dudit fond (3). 20 Selon une variante de l'invention, quand ledit boîtier (1) est fermé, une compression axiale peut être exercée sur le couvercle secondaire (60) et le fond secondaire (61) dudit boîtier secondaire (6), par ledit couvercle (2) et ledit fond (3) dudit boîtier (1), de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) soit fermé de manière étanche, ledit boîtier 25 secondaire (6) étant ainsi apte à loger une formulation d'un produit cosmétique comprenant un constituant volatil. Le boîtier selon l'invention peut comprendre au moins un des produits cosmétiques suivants : fard à joue, fard à paupières, rouge à lèvres, fond d,e teint, etc lesdits 30 produits étant sous une solide ou semi-solide ou pâteuse, ledit boîtier comprenant éventuellement un applicateur (9) spécifique pour chaque type de produit cosmétique. Selon l'invention, lesdits godets (8, 8') peuvent être en ABS, ledit couvercle (2) et ledit fond (3) étant en SAN. EXEMPLES DE REALISATION On a fabriqué le boîtier (1) sensiblement carré selon les figures la à 5b et d'environ 10 cm de côté et de 1,2 cm d'épaisseur fermé. 10 Pour cela, on a fabriqué le couvercle (2) et le fond (3) par moulage en SAN. On a fabriqué une pluralité de godets (8, 8') en ABS et on a assemblé les godets au couvercle (2) et au fond (3) par soudage aux ultra-sons. On a collé les miroirs (7) dans les godets du couvercle (2). On a formé à part le boîtier secondaire (6) et on l'a encliqueté dans la partie évidée du 15 fond (3). On a assemblé ensuite le couvercle (2) et le fond (3) ainsi obtenus en formant la charnière (4) du boîtier (1). On a aussi fabriqué un boîtier (1) analogue de forme ronde selon les figures 6a à 6c, et selon les figures 7a à 7c. 20 LISTE DES REPERES Boîtier distributeur 1 Direction axiale de 1 perpendiculaire à 21,31 10 25 Axe de symétrie de rotation S 10' Espace traversant axial 11 Partie supérieure du couvercle 2 110 Partie inférieure du fond 3 111 Cavité principale formée entre 211 et 311 12 30 Témoin de première ouverture 13 Pièce collée 13'5 Ligne d'affaiblissement 130 Ponts 131 Partie centrale 132 Partie périphérique 133 Boîtier primaire = 2+3 14 Produit cosmétique 15 Plan horizontal de jonction de 2 et 3 16 Couvercle 2 Premier élément de charnière 4 20 Panneau supérieur 21 Partie évidée supérieure de 21 210 Partie pleine supérieure de 21 211 Paroi latérale supérieure 22 Premier élément de fermoir 6 23 Crochet de verrouillage 230 Cavité supérieure de 2 24 Cavité secondaire supérieure 240 Cavité 240 parallèle à 40 240' Cavité 240 perpendiculaire à 40 240" Projection ou cloison axiale supérieure 241 Rebord axial supérieur 25 Bordure axiale évasée 250 Surface inférieure plane 26 Fond 3 Second élément de charnière 4 30 Panneau inférieur 31 Partie évidée inférieure de 31 310 Partie pleine inférieure de 31 311 Paroi latérale inférieure 32 Second élément de fermoir 6 33 Bec coopérant avec 230 330 Cavité inférieure 34 Cavité secondaire inférieure 340 Cavité 340 parallèle à 40 340' Cavité 340 perpendiculaire à 40 340" Projection ou cloison axiale inférieure 341 Rebord axial inférieur 35 Surface supérieure plane de 32 et 35 36 Charnière de 14 = 20+30 4 Axe de rotation 40 Fermoir de 14 = 23+33 5 Boîtier secondaire 6 Couvercle secondaire 60 Premier élément de charnière secondaire 600 Panneau secondaire supérieur 601 Paroi latérale secondaire supérieure 602 Fond secondaire 61 Second élément de charnière secondaire 610 Panneau secondaire inférieur 611 Paroi latérale secondaire inférieure 612 Charnière secondaire = 600+610 62 Axe de rotation secondaire 620 Fermoir secondaire 63 Cavité secondaire 64 Bord d'appui sur 35 de 612 65 Miroir 7 Godet 8 Petit godet 8' Applicateur 9
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Le boîtier (1) comprend un couvercle (2) muni d'un premier élément de charnière (20), ledit couvercle comprenant un panneau dit supérieur (21), un fond (3) muni d'un second élément de charnière (30), ledit fond (3) comprenant un panneau dit inférieur (31), une charnière (4) dudit boîtier (1) formée par coopération desdits premier (20) et second (30) éléments de charnière, un fermoir (5), ledit couvercle (2) formant une cavité comprenant typiquement un miroir et ledit fond (3) formant une cavité destinée à contenir au moins un produit cosmétique.Il est caractérisé en ce que :a) lesdits panneaux supérieur (21) et inférieur (31) comprennent des parties pleines supérieure (211) et inférieure (311), et des parties évidées supérieure (210) et inférieure (310), lesdites parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) étant en regard de manière à délimiter un espace traversant axial (11),b) un boîtier dit secondaire (6) occupe ledit espace traversant axial (11).Avantages : ce boîtier permet de loger un produit cosmétique inerte et stable à l'air, avec un produit cosmétique comprenant un constituant volatil.
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1. Boîtier distributeur de produits cosmétiques (1) comprenant un couvercle (2) muni d'un premier élément de charnière (20), ledit couvercle comprenant un panneau dit supérieur (21) et une paroi latérale dite supérieure (22), un fond (3) muni d'un second élément de charnière (30), ledit fond (3) comprenant un panneau dit inférieur (31) et une paroi latérale dite inférieure (32), une charnière (4) dudit boîtier (1) formée par coopération desdits premier (20) et second (30) éléments de charnière afin de permettre une rotation du couvercle (2) par rapport audit fond (3) selon un axe de rotation (40), un 1 o fermoir (5) ou tout moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle (2) par rapport audit fond (3) formé par la coopération d'un premier élément de fermoir (23), typiquement un crochet de verrouillage (230), solidaire dudit couvercle (2) et d'un second élément de fermoir (33) solidaire dudit fond (3) et comprenant typiquement un bec (330) destiné à coopérer avec ledit crochet (230), ledit couvercle (2) formant une 15 cavité comprenant typiquement au moins un miroir et ledit fond (3) formant une cavité destinée à contenir au moins un produit cosmétique ou au moins un godet (8) contenant ledit produit cosmétique, ledit boîtier (1) comprenant éventuellement un applicateur (9) dudit produit cosmétique, caractérisé en ce que : a) lesdits panneaux supérieur (21) et inférieur (31) comprennent des parties pleines dites 20 respectivement supérieure (211) et inférieure (311), et des parties évidées dites respectivement supérieure (210) et inférieure (310), lesdites parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) étant en regard de manière à délimiter un espace traversant axial (11) selon une direction axiale (10) dudit boîtier distributeur, ladite direction axiale (10) étant perpendiculaire au plan moyen desdits panneaux supérieur (21) et 25 inférieur (31), b) un boîtier dit secondaire (6) occupe ledit espace traversant axial (11), ledit boîtier secondaire (6) étant bloqué axialement entre lesdits panneaux supérieur (21) et inférieur (31), du moins lorsque ledit boîtier distributeur (1) est fermé, ledit boîtier (1) comprenant ainsi une cavité principale (12) formée entre lesdites des parties pleines 30 supérieure (211) et inférieure (311), et une cavité secondaire (64) formée par ledit boîtier secondaire (6) distincte de ladite cavité principale (12). 19 2. Boîtier selon la 1 dans lequel ledit boîtier secondaire (6) comprend un couvercle dit secondaire (60) et un fond dit secondaire (61), ledit couvercle secondaire (60) étant destiné à coopérer avec ladite partie évidée supérieure (210), de manière à ce que, quand ledit boîtier (1) est fermé, ledit panneau supérieur (21) et ledit couvercle secondaire (60) présentent typiquement une continuité de surface, ledit couvercle secondaire (60) étant alors typiquement maintenu fermé par ledit couvercle (2) de manière typiquement étanche, ledit fond secondaire (61) coopérant avec ladite partie évidée inférieure (310), ledit fond secondaire (61) et ledit panneau inférieur (31) t o présentant typiquement une continuité de surface. 3. Boîtier selon la 2 dans lequel lesdits panneaux supérieur (21) et inférieur (31) sont des panneaux, typiquement plans, d'une surface S allant de 70 à 150 cm2, parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) comprises. 15 4. Boîtier selon la 3 dans lequel lesdites parties pleines supérieure (211) et inférieure (311) présentent une surface S' allant de 60 à 130 cm2 et lesdites parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) présentent une surface S" allant de 5 à 20 cm2, de manière à ce que le rapport entre les volumes desdites cavités principale (12) et 20 secondaire (64), correspondant sensiblement au rapport S'/S", aille de 3 à 25, et de préférence de 5 à 15, et soit typiquement voisin de 10. 5. Boîtier selon une quelconque des 1 à 4 dans lequel les parties évidées supérieure (210) et inférieure (310) sont centrées par rapport aux dits panneaux 25 supérieur (21) et inférieur (31), ladite cavité principale (12) entourant ainsi ladite cavité secondaire (64). 6. Boîtier selon une quelconque des 1 à 5 présentant une épaisseur E, égale à la somme des épaisseurs Ec et EF dudit couvercle et dudit fond, ladite épaisseur 30 E allant de 8 mm à 16 mm, de manière à avoir un boîtier très plat présentant un rapport S/E2 au moins égal à 8, et typiquement supérieur à 30, voire à 50. 20 7. Boîtier selon une quelconque des 2 à 6 dans lequel ledit couvercle secondaire (60) est muni d'un premier élément de charnière secondaire (600), ledit couvercle secondaire (60) comprenant un panneau secondaire dit supérieur (601) et, éventuellement, une paroi latérale secondaire dite supérieure (602), et dans lequel ledit fond secondaire (61) est muni d'un second élément de charnière secondaire (610), ledit fond secondaire (61) comprenant un panneau secondaire dit inférieur (611) et une paroi latérale secondaire dite inférieure (612), une charnière secondaire (62) dudit boîtier secondaire (6) étant formée par coopération desdits premier (600) et second (610) 1 o éléments de charnière secondaire afin de permettre une rotation du couvercle secondaire (60) par rapport audit fond secondaire (61) selon un axe de rotation dit secondaire (620), ledit axe de rotation secondaire (620) étant typiquement parallèle audit axe de rotation (40), ledit boîtier secondaire comprenant éventuellement un fermoir secondaire (63) ou un moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle secondaire (60) par rapport 15 audit fond secondaire (61). 8. Boîtier selon une quelconque des 1 à 6 dans lequel ladite partie pleine inférieure (311) dudit fond (3) présente, sur le pourtour de ladite partie évidée inférieure (310) un rebord axial inférieur (35), ledit rebord axial inférieur (35) présentant 20 typiquement la même hauteur axiale que ladite paroi latérale inférieure (32), de manière à ce que ledit fond (3) présente une surface dite supérieure plane (36) dans un plan horizontal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). 9. Boîtier selon une quelconque des 1 à 8 dans lequel ladite partie pleine 25 supérieure (211) dudit couvercle (2) présente, sur le pourtour de ladite partie évidée supérieure (210) un rebord axial supérieur (25), ledit rebord axial supérieur (25) présentant typiquement la même hauteur axiale que ladite paroi latérale supérieure (22), de manière à ce que ledit couvercle (2) présente une surface dite inférieure plane (26) dans un plan horizontal perpendiculaire à ladite direction axiale (10). 30 21 10. Boîtier selon la 9 dans lequel ledit rebord axial supérieur (25) présente une bordure axiale évasée (250), typiquement en forme de tronc de pyramide lorsque ledit boîtier secondaire (6) est de forme carrée, ledit couvercle (2) ne coopérant ainsi avec ledit couvercle secondaire (60) dudit boîtier secondaire (6) qu'en fin de fermeture dudit couvercle (2), de manière à ce que ledit couvercle secondaire (60) ne puisse gêner l'ouverture / la fermeture dudit couvercle (2). 11. Boîtier selon une quelconque des 1 à 10 de forme ronde ou ovale ou carrée ou rectangulaire, ladite forme dudit boîtier correspondant à la plus grande section transversale dudit boîtier ou au pourtour d'une projection orthogonale selon ladite direction axiale (10) dudit boîtier sur un plan horizontal. 12. Boîtier selon une quelconque des 1 à 11 dans lequel ledit boîtier secondaire (6) est centré par rapport audit boîtier (1), ledit boîtier secondaire (6) et ledit boîtier (1) présentant sensiblement un même axe de symétrie S de rotation (10') selon ladite direction axiale (10), ledit panneau secondaire supérieur (601) présentant une forme homothétique réduite dudit panneau supérieur (21), et, de même, ledit panneau secondaire inférieur (611) présentant une forme homothétique réduite dudit panneau inférieur (31). 13. Boîtier selon une quelconque des 1 à 12 dans lequel ladite cavité principale (12) comprend une cavité principale supérieure (24) formée en regard de ladite partie pleine supérieure (211) dudit couvercle, et une cavité principale inférieure (34) formée en regard de ladite partie pleine inférieure (311). 14. Boîtier selon la 13 dans lequel ladite cavité principale inférieure (34) comprend une pluralité de N cavités secondaires inférieures (340), deux cavités secondaires inférieures (340) contiguës étant séparées par une projection ou cloison axiale inférieure (341), ladite cavité principale supérieure (24) comprenant éventuellement une pluralité de N' cavités secondaires supérieures (240), deux cavités secondaires supérieures (240) contiguës étant séparées par une projection axiale 22 supérieure (241), ladite projection ou cloison axiale inférieure (341) s'étendant axialement dudit panneau inférieur (31) typiquement jusqu'à ladite surface supérieure plane (36) dudit fond (3), ladite projection ou cloison axiale supérieure (241) s'étendant dudit panneau supérieur (21) typiquement jusqu'à ladite surface inférieure plane (26) dudit couvercle, dans le cas où ladite cavité principale supérieure (24) comprend une pluralité de N' cavités secondaires supérieures (240). 15. Boîtier selon la 14 de forme carrée de côté L allant de 8 cm à 11 cm, ledit boîtier secondaire (6) formant un carré de côté 1 allant de 2,5 cm à 5 cm, le rapport 10 L/1 allant typiquement de 2 à 4. 16. Boîtier selon la 15 dans lequel ladite cavité principale inférieure (34) comprend 4 cavités secondaires inférieures (340) identiques en étendue ou capacité de stockage, et disposées par rapport audit axe de symétrie de rotation S selon une symétrie 15 de rotation d'ordre 4 notée S4, deux cavités secondaires inférieures (340) contiguës étant superposables par une rotation de 360 /4 autour dudit axe de symétrie de rotation (10'), chaque projection ou cloison axiale inférieure (341) étant formée par un prolongement d'un côté dudit rebord axial inférieur (35), ledit rebord axial inférieur (35) formant dans ce cas un carré de côté sensiblement égal à 1, de manière à avoir deux cavités 20 secondaires inférieures (340') orientées dans leur longueur parallèlement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4), et deux cavités secondaires inférieures (340") orientées dans leur longueur perpendiculairement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4). 25 17. Boîtier selon la 16 dans lequel ladite cavité principale supérieure (24) comprend 4 cavités secondaires supérieures (240) identiques en étendue ou capacité de stockage, de forme rectangulaire et disposées par rapport audit axe de symétrie de rotation S selon une symétrie de rotation d'ordre 4 notée S4, deux cavités secondaires supérieures (240) contiguës étant superposables par une rotation de 360 /4 autour dudit 30 axe de symétrie de rotation (10'), chaque projection ou cloison axiale supérieure (241) étant formée par un prolongement d'un côté dudit rebord axial supérieur (25), ledit 23 rebord axial supérieur (25) formant dans ce cas un carré de côté sensiblement égal à 1, de manière à avoir deux cavités secondaires supérieures (240') orientées dans leur longueur parallèlement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4), et deux cavités secondaires supérieures (240") orientées dans leur longueur perpendiculairement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4). 18. Boîtier selon une quelconque des 1 à 17 dans lequel ledit fond secondaire (61) dudit boîtier secondaire (6) comprend un bord d'appui (65) formant une projection latérale coopérant avec ledit fond (3), typiquement avec ledit rebord axial lo inférieur (35) dudit fond, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) soit bloqué axialement dans ledit espace traversant (11), en particulier lorsque ledit boîtier (1) est fermé. 19. Boîtier selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ledit boîtier 15 secondaire (6) coopère, typiquement par un encliquetage axial avec ledit fond (3), une pression manuelle exercée sur ledit boîtier secondaire (6), et typiquement sur ledit fond secondaire (61) quand ledit boîtier (1) est ouvert, étant suffisante pour séparer ledit boîtier secondaire (6) dudit fond (3), ledit boîtier secondaire (6) étant alors un boîtier amovible. 20 20. Boîtier selon une quelconque des 1 à 19 dans lequel ledit boîtier secondaire (6) coopère avec ledit fond (3) de manière à permettre, grâce à une pression manuelle exercée sous ledit boîtier secondaire (6), typiquement contre ledit fond secondaire (61) et typiquement contre ledit panneau secondaire inférieur (611), un 25 déplacement axial ou une remontée de la hauteur axiale AH dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3), de manière à permettre l'ouverture dudit couvercle secondaire (60), une pression inverse, typiquement manuelle, exercée sur ledit boîtier secondaire (6) conduisant à un déplacement axial inverse dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3). 30 24 21. Boîtier selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ledit couvercle (2) et ledit couvercle secondaire (60) présentent une hauteur axiale notée respectivement H1c et H2c typiquement voisines, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) puisse être ouvert manuellement, soit lorsque ledit couvercle (2) est ouvert, soit lorsque ledit boîtier secondaire (6) est remonté de ladite hauteur axiale AH au moins égale à Hic. 22. Boîtier selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ledit couvercle (2) et ledit couvercle secondaire (60) présentent une hauteur axiale notée respectivement Hic et H2c telles que Hic > H2c, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) puisse 1 o être ouvert manuellement, soit lorsque ledit couvercle (2) est ouvert, soit lorsque ledit boîtier secondaire (6) est remonté de ladite hauteur axiale AH au moins égale à Hic. 23. Boîtier selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ledit couvercle (2) et ledit couvercle secondaire (60) présentent une hauteur axiale notée respectivement 15 Hic et H2c telles que Hic < H2c, de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) ne puisse être ouvert manuellement, que lorsque ledit couvercle (2) est ouvert, et après que ledit boîtier secondaire (6) soit remonté de ladite hauteur axiale AH au moins égale à la différence H2c - H l c. 20 24. Boîtier selon une quelconque des 20 à 23 dans lequel un témoin de première ouverture (13) est solidarisé à la fois audit fond secondaire (61) et audit panneau inférieur (31), de manière à ce que ledit déplacement axial entraîne une rupture visible dudit témoin, de manière à former un moyen pour garantir l'intégrité du contenu dudit boîtier secondaire (6). 25 25. Boîtier selon la 24 dans lequel ledit témoin de première ouverture (13) comprend une pièce (13') adhérant audit fond secondaire (61) et audit panneau inférieur (31), et dotée d'une ligne d'affaiblissement (130) formée de ponts (131) entre une partie centrale (132) solidaire dudit fond secondaire (61) et une partie périphérique 30 (133) solidaire de ladite partie pleine inférieure (311) dudit panneau inférieur (31), ladite ligne d'affaiblissement (130) étant en regard de la périphérie dudit fond secondaire 25 (61), de manière à entraîner sa rupture par tout déplacement axial relatif dudit boîtier secondaire (6) par rapport audit fond (3). 26. Boîtier selon une quelconque des 15 à 25 dans lequel au moins un miroir (7) est logé dans une des deux dites cavités secondaires supérieures (240") orientées dans leur longueur perpendiculairement audit axe de rotation (40) de ladite charnière (4), ou dans un godet (8) logé dans ladite cavité secondaire supérieure (240"). 27. Boîtier selon une quelconque des 13 à 26 dans lequel ledit godet (8) ou ledit applicateur (9) est logé dans au moins une desdites cavités secondaires inférieures (340), chaque godet (8) étant destiné à contenir un desdits produits cosmétiques, ou un applicateur (9) adapté audit produit cosmétique, ledit godet (8) présentant une capacité utile allant typiquement de 3 à 6 cm3. 28. Boîtier selon la 27 dans lequel une pluralité de n petits godets (8'), avec n allant de 2 à 4, et typiquement égal à 3, est logée dans au moins une desdites cavités secondaires inférieures (340), de manière à avoir par exemple une palette de couleurs de produits cosmétiques, ledit petit godet (8) présentant une capacité allant de 1 à 3 cm3. 29. Boîtier selon une quelconque des 16 à 28 dans lequel ledit godet (8) ou ledit applicateur (9) est logé dans au moins une desdites cavités secondaires supérieures (240), ledit godet (8) étant destiné à contenir un produit cosmétique, ou éventuellement ledit applicateur (9), lesdites cavités secondaires supérieures (240) présentant une profondeur typiquement deux fois moindre que celles desdites cavités secondaires inférieures (340). 30. Boîtier selon une quelconque des 1 à 29 contenant comme produit cosmétique au moins un produit cosmétique sous forme de poudre agglomérée ou de pâte, dans ladite cavité principale (12) et typiquement aussi dans ladite cavité secondaire (64). 20 26 31. Boîtier selon une quelconque des 1 à 30 dans lequel ledit couvercle (2) et ledit fond (3) sont des pièces moulées en matière thermoplastique, typiquement en ABS, SAN ou en PMMA, lesdites pièces moulées étant soit colorées, typiquement dans la masse, soit transparentes. 32. Boîtier selon une quelconque des 26 à 31 dans lequel chaque godet (8) et/ou ladite pluralité de petits godets (8') sont des godets assemblés audit fond (3) ou audit couvercle, par un moyen de fixation choisi parmi l'encliquetage, le collage, par 1 o soudage, typiquement par soudage par ultra-sons, de manière à obtenir une liaison virtuellement invisible, ledit godet (8, 8') étant typiquement en métal ou constitué par une autre pièce moulée formée typiquement dans un matériau apte à être soudé au matériau dudit boîtier (2, 3) servant de support, typiquement par une soudure aux ultra-sons. 15 33. Boîtier selon une quelconque des 1 à 32 dans lequel chaque godet (8) forme une pièce moulée en matière plastique colorée, typiquement colorée dans la masse et non transparente, ledit fond (3) et ledit couvercle étant formés en une matière plastique moulée transparente. 34. Boîtier selon une quelconque des 1 à 33 dans lequel ledit boîtier secondaire (6) est formé d'au moins une pièce en matière plastique moulée, transparente ou non transparente, et de couleur identique ou différente de celle dudit couvercle (2) ou dudit fond (3). 25 35. Boîtier selon une quelconque des 1 à 34 dans lequel, quand ledit boîtier (1) est fermé, une compression axiale est exercée sur le couvercle secondaire (60) et le fond secondaire (61) dudit boîtier secondaire (6), par ledit couvercle (2) et ledit fond (3) dudit boîtier (1), de manière à ce que ledit boîtier secondaire (6) soit fermé 30 de manière étanche, ledit boîtier secondaire (6) étant ainsi apte à loger une formulation d'un produit cosmétique comprenant un constituant volatil. 27 36. Boîtier selon une quelconque des 1 à 35 comprenant au moins un des produits cosmétiques suivants : fard à joue, fard à paupières, rouge à lèvres, fond de teint, etc lesdits produits étant sous une solide ou semi-solide ou pâteuse, ledit boîtier comprenant éventuellement un applicateur (9) spécifique pour chaque type de produit cosmétique. 37. Boîtier selon une quelconque des 26 à 36 dans lequel lesdits godets (8, 8') sont en ABS, ledit couvercle (2) et ledit fond (3) étant en SAN. io
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A
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A45
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A45D
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A45D 40
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A45D 40/24,A45D 40/22
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FR2888078
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A1
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PROCEDE DE TRANSFERT D'UNE COMMUNICATION IMPLIQUANT UN NOEUD MOBILE EN SITUATION DE MACRO-MOBILITE AU SEIN D'UN RESEAU DE COMMUNICATION IP A ROUTAGE HIERARCHIQUE
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L'invention concerne les réseaux de communication à protocole Internet (ou réseau IP) et à routage de type hiérarchique, et plus précisément les transferts de communications, impliquant au moins un équipement (de communication) mobile, entre des équipements d'accès de tels réseaux. lo On entend ici par réseau IP une fédération de sous-ensembles de réseaux IP (ou sous-réseaux IP) raccordés les uns aux autres au moyen d'équipements d'accès formant des noeuds, tels que des routeurs d'accès. Par ailleurs, on entend ici par réseau IP à routage de type hiérarchique un réseau IP dans lequel les communications entre un premier équipement (ou noeud) mobile et un second équipement de communication se font via un équipement agent assurant la fonction d'agent mère (ou natif) pour le premier équipement mobile, comme par exemple un routeur mère (ou natif), un point d'ancrage de mobilité (ou Mobility Anchor Point ), comme par exemple un routeur, et un équipement d'accès radio, comme par exemple un routeur d'accès. En outre, on entend ici par équipement de communication mobile (ciaprès appelé équipement mobile), ou noeud mobile ( mobile node ), tout équipement de communication radio mobile (ou portable) capable de se connecter à son (sous-)réseau mère (ou sous-réseau natif, ou encore home network (subnet) ) ou à d'autres sous-réseaux, dits distants ou externes (ou étrangers, ou encore visited network ), afin d'échanger des données sous la forme de signaux avec un autre équipement de communication ou avec un sous-réseau. Il pourra donc s'agir, par exemple, de téléphones mobiles, ou d'ordinateurs portables ou d'assistants personnels numériques (ou PDA) équipés d'un module de communication. Il est par ailleurs rappelé que chaque équipement mobile qui se raccorde à un réseau IP dispose d'une adresse IP mère (ou adresse IP native 2 2888078 ou permanente, ou encore home address ) qui correspond au préfixe du (sous-)réseau mère auquel il est habituellement connecté. Lorsqu'un équipement mobile est connecté à son réseau mère, les paquets de données (ou datagrammes) dont il est le destinataire sont directement adressés à son s adresse IP mère au moyen d'un protocole de routage classique de type saut par saut (ou hop by hop ). Lorsque cet équipement mobile se déplace et qu'il veut se connecter à un sous-réseau distant (ou externe), il doit se configurer avec des adresses temporaires (ou complémentaires) locale et régionale, appelées care-of addresses , constituées à partir d'un préfixe lo d'adresse fourni par le réseau IP, par exemple au moyen d'un mécanisme IPv6 conventionnel, tel qu'une auto- configuration avec ou sans état (ou stateful or stateless ). Ces adresses temporaires doivent être associées à l'adresse IP mère lors d'une procédure d'enregistrement de lien (ou binding update ) effectuée entre l'équipement mobile et son agent mère. Comme le sait l'homme de l'art, il existe au sein des réseaux IP précités des protocoles de mobilité IP, comme par exemple MlPv6, chargés de rendre joignable à chaque instant un équipement mobile et d'assurer la continuité des communications en cours des équipements mobiles, notamment pendant les phases de transfert entre routeurs d'accès (plus connues sous le mot anglais handover ). Ces protocoles permettent donc aux équipements mobiles de maintenir leur connectivité à l'Internet pendant un handover et de continuer de communiquer avec d'autres équipements après avoir changé leur point d'accès (ou d'attachement). Mais, ils nécessitent des opérations protocolaires et des échanges de signalisations qui introduisent une phase pendant laquelle l'équipement mobile n'est plus en mesure d'envoyer ou recevoir des paquets de données (ou datagrammes). Une version rapide du protocole MIPv6 hiérarchique, appelée FHMIPv6 (pour Fast handover for Hierarchical MIPv6 ) a certes été proposée (sous la forme d'un projet ( draft ) auprès de l'organisme IETF) 3o pour limiter la durée de cette phase d'impossibilité d'échange de paquets, mais elle ne concerne que les transferts de communication entre des premier et second équipements d'accès connectés à un même point d'ancrage de mobilité, c'est-à-dire les situations de micro-mobilité (mobilité limitée à un 3 2888078 unique site (ou point d'ancrage), et donc caractérisée par des déplacements locaux). Elle n'est donc pas applicable aux transferts de communication entre des premier et second équipements d'accès connectés respectivement à des premier et second points d'ancrage de mobilité, c'est-à-dire les situations de s macro-mobilité. L'invention a donc pour but de remédier à l'inconvénient précité. Elle propose à cet effet un procédé de transfert d'une communication, impliquant au moins un équipement mobile, entre des équipements d'accès radio connectés à des équipements (ou points) d'ancrage de mobilité (ou Zo Mobility Anchor Points ) différents, eux-mêmes connectés à un équipement agent (ou home agent ) assurant la fonction d'agent mère (ou natif), au sein d'un réseau de communication à protocole Internet (IP) et à routage de type hiérarchique. Ce procédé se caractérise par le fait qu'il consiste, chaque fois qu'un premier équipement mobile a établi avec un second équipement de communication une communication sur IP via l'équipement agent mère du premier équipement mobile, un premier point d'ancrage et un premier équipement d'accès radio, et lorsqu'en outre le premier équipement mobile détecte, lors d'un déplacement, un second équipement d'accès radio, connecté à un second point d'ancrage, lui-même connecté à l'équipement agent mère, à effectuer la combinaison d'étapes suivante: i) déterminer le préfixe d'adresse du second équipement d'accès, pour le communiquer au premier équipement mobile afin qu'il constitue à partir de celui-ci des adresses temporaires (ou complémentaires) additionnelles 25 locale et régionale, ii) communiquer l'adresse temporaire additionnelle locale au premier point d'ancrage pour qu'il établisse un tunnel provisoire avec le second équipement d'accès, ou bien avec le second point d'ancrage, afin de permettre la transmission au second équipement d'accès des paquets 30 destinés au premier équipement mobile, iii) connecter le premier équipement mobile au second équipement d'accès afin de lui transmettre les paquets reçus via le tunnel provisoire, et iv) communiquer, d'une part, au second point d'ancrage les adresses 4 2888078 temporaires additionnelles locale et régionale du premier équipement mobile, et d'autre part, à l'équipement agent mère l'adresse temporaire additionnelle régionale du premier équipement mobile afin qu'il la substitue à la précédente. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: à l'étape i) le premier équipement mobile peut déterminer l'identifiant de réseau du second équipement d'accès puis communiquer cet identifiant de réseau au premier point d'ancrage afin qu'il détermine, d'une part, l'adresse lo IP globale associée du second équipement d'accès auprès d'un serveur du réseau, et d'autre part, le préfixe d'adresse du second équipement d'accès auprès de ce dernier; - à l'étape i), avant que le premier équipement mobile ne communique l'identifiant de réseau du second équipement d'accès au premier point d'ancrage, le premier équipement mobile peut signaler au premier équipement d'accès qu'il souhaite transférer la communication vers le second équipement d'accès désigné par son identifiant de réseau, puis le premier équipement d'accès peut éventuellement avertir le second équipement d'accès de ce souhait de transfert (cette procédure d'échanges est relative à la technologie radio, mais l'invention peut supporter des variantes de ces échanges dans lesquelles seule la communication de l'identifiant du second équipement d'accès à l'équipement mobile est nécessaire) ; - à l'étape i) le premier équipement mobile peut constituer ses adresses temporaires additionnelles locale et régionale au moyen d'une procédure dite d'auto-configuration sans état (ou stateless ) ; - à l'étape ii) le premier équipement mobile peut communiquer son adresse temporaire additionnelle locale au premier point d'ancrage au moyen d'un message d'enregistrement de lien de type rapide (ou fast binding update ); - à l'étape ii) le premier point d'ancrage et le second équipement d'accès ou le second point d'ancrage peuvent établir le tunnel provisoire au moyen d'une procédure de transfert de communication (ou handover ) ; 2888078 - à l'étape ii) le premier point d'ancrage peut transmettre au premier équipement mobile un message d'acquittement d'enregistrement de lien rapide une fois le tunnel établi; à l'étape iii), dans le cas d'une technologie d'accès radio de type WiMAX, le premier équipement mobile peut se connecter au second équipement d'accès au moyen d'une procédure dite de ré-entrée dans le réseau (ou network re-entry ). D'autres procédures dépendant de la technologie radio du réseau d'accès peuvent être utilisées; à l'étape iv) le premier équipement mobile peut communiquer au second io point d'ancrage ses adresses temporaires additionnelles locale et régionale au moyen d'un message d'enregistrement de lien de type local (ou local binding update ), puis le second point d'ancrage peut transmettre au premier équipement mobile un message d'acquittement d'enregistrement de lien une fois qu'il a mis à jour les adresses temporaires locale et régionale du premier équipement mobile avec ses adresses temporaires additionnelles locale et régionale; - à l'étape iv) le premier équipement mobile peut communiquer à l'équipement agent mère son adresse temporaire additionnelle régionale au moyen d'un message d'enregistrement de lien (ou binding update ), puis l'équipement agent mère peut transmettre au premier équipement mobile un message d'acquittement d'enregistrement de lien une fois qu'il a mis à jour l'adresse temporaire régionale du premier équipement mobile avec son adresse temporaire additionnelle régionale. L'invention propose également un point d'ancrage de mobilité agencé 25 de manière à mettre en oeuvre une partie d'un procédé de transfert de communication du type de celui présenté ci-avant. L'invention est particulièrement bien adaptée aux réseaux de type IPv6 (IP version n 6). Mais, elle concerne également les réseaux de type lPv4 supportant un routage hiérarchique, c'est-à-dire ayant un agent mère, des routeurs intermédiaires ayant une double fonction d'agent relais du réseau mère et d'agent mère d'un réseau local d'accès (fonctions équivalentes à celles d'un point d'ancrage de mobilité en IPv6), et des routeurs d'accès ayant une fonction d'agent relais pour le réseau local d'accès. On rappelle ici qu'en 6 2888078 IPv4 on a un tunnel entre l'agent mère et un routeur intermédiaire et un tunnel entre le routeur intermédiaire et un routeur accès, ce dernier tunnel pouvant être modifié comme dans le cas IPv6 durant le handover. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 illustre de façon très schématique une partie d'un réseau IP à routage hiérarchique selon l'invention, et - la figure 2 illustre de façon schématique les principales opérations io permettant de mettre en oeuvre un exemple de procédé de transfert de communication selon l'invention au sein du réseau IP à routage hiérarchique illustré sur la figure 1. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre la réduction de la phase pendant laquelle un équipement de communication mobile (ou noeud mobile) n'est plus en mesure d'envoyer ou recevoir des paquets de données au cours d'un transfert de communication entre équipements d'accès radio connectés (ou rattachés) à des équipements (ou points) d'ancrage de mobilité différents, au sein d'un réseau de communication à protocole Internet (IP) à routage de type hiérarchique. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le réseau IP est de type IPv6 et qu'il supporte, tout comme ses équipements de réseau et les équipements de communication mobile (ou noeuds mobiles) qui peuvent s'y connecter, le protocole de gestion de mobilité HMIPv6 (pour Hierarchical Mobile IPv6 ). Mais, l'invention s'applique également aux réseaux IP de type IPv4, notamment. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que les équipements de communication mobiles (ci-après appelés équipements (ou noeuds) mobiles) sont des assistants personnels numériques (ou PDAs) équipés d'un module de communication, par exemple de type WiFi ou WiMAX IEEE 802.1x. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type d'équipement mobile. Elle concerne en effet tout équipement de 7 2888078 communication radio mobile (ou portable) capable de se connecter à son (sous-)réseau mère (ou natif, ou encore home network ) ou à d'autres sous-réseaux, dits distants (ou externes, ou visited networks ) , afin d'échanger des données sous la forme de signaux avec un autre équipement s de communication (fixe ou mobile) ou avec un sous-réseau. II pourra donc s'agir d'un téléphone mobile ou d'un routeur ou encore d'un ordinateur portable équipé d'un module de communication. On se réfère tout d'abord à la figure 1 pour décrire schématiquement et brièvement un réseau IP à routage hiérarchique pouvant mettre en oeuvre io le procédé de transfert de communication selon l'invention. Un réseau IP peut être considéré comme une fédération de sous-ensembles de réseaux IP (ou sous-réseaux IP), ici matérialisée par le patatoïde référencé RIP, et comprenant généralement un sous-réseau principal (comme par exemple un réseau mère (ou natif)) d'au moins un noeud mobile T1, auquel sont raccordés d'autres sous-réseaux (ou réseaux d'accès). On entend ici par réseau mère (ou natif) le sous-réseau auquel est habituellement connecté un noeud mobile T1, c'est-à-dire le sous-réseau auprès duquel il dispose d'une adresse IP mère (ou native) (ou home address ) qui correspond à son préfixe. Chaque noeud mobile est associé à un équipement agent mère EA, comme par exemple un routeur, appartenant à son réseau mère et constituant son agent mère (ou home agent ). L'adresse IP mère d'un noeud mobile est enregistrée auprès de son agent mère. D'une manière générale, l'équipement agent mère AE stocke toutes les informations de position (et localisation) du noeud mobile qui lui est associé, c'est-à-dire les données de mobilité qui le concernent, et sert de lieu de transit des datagrammes qui doivent lui être transmis, lorsqu'il est connecté à un sous-réseau IP distant (ou visited network ), différent de son réseau mère (comme c'est le cas dans l'exemple de la figure 1). Parmi les données de mobilité stockées, il peut y avoir ce que l'homme de l'art appelle des adresses IP temporaires (ou complémentaires, ou encore care-of addresses ) locale (LCoA) et régionale (RCoA). Ces 8 2888078 adresses IP temporaires locale (LCoA) et régionale (RCoA) sont des adresses de routage de type unicast qui servent respectivement au routeur d'accès R1 (auquel est momentanément connecté un noeud mobile Ti), et au point d'ancrage (de mobilité) P1 (auquel est connecté le routeur s d'accès R1 et qui est connecté à l'agent mère EA du noeud mobile Ti) pour joindre ledit noeud mobile Ti. L'agent mère ne connaît que l'adresse temporaire régionale (RCoA) de chaque noeud mobile Ti qui lui est associé. Les adresses IP temporaires locale (LCoA) et régionale (RCoA) sont déterminées par le noeud mobile Ti à partir du préfixe d'adresse (IP) du io routeur d'accès auquel il est connecté, par exemple au moyen d'un mécanisme lPv6 conventionnel, tel qu'une auto-configuration avec ou sans état (ou stateful or stateless ). Lorsqu'un noeud mobile T1 est effectivement connecté à un routeur d'accès RI d'un sous-réseau distant, il doit prévenir son agent mère EA, afin qu'il enregistre son adresse IP temporaire régionale RCoA en correspondance de son adresse IP mère. Pour ce faire, il utilise une procédure d'enregistrement (ou binding update ) gérée par le protocole de mobilité (MIPv6). Grâce à cette adresse IP temporaire régionale RCoA un agent mère EA va pouvoir transmettre à un noeud mobile Ti, qui lui est associé, les paquets de données (ou datagrammes) qu'un noeud appelant T2 lui a transmis à son adresse IP mère. Plus précisément, chaque paquet adressé à l'adresse IP mère d'un noeud mobile T1, momentanément connecté à un sous-réseau distant, est intercepté par son agent mère EA, puis transmis, via un tunnel (passant par le point d'ancrage P1 auquel est raccordé son routeur d'accès R1 et par ledit routeur d'accès RI), audit noeud mobile T1 à l'adresse IP temporaire régionale RCoA qui est associée (dans sa base de données) à son adresse IP mère. L'invention propose un procédé de transfert de communication, impliquant un premier noeud mobile T1 et un second noeud T2 (éventuellement mobile), entre un premier routeur d'accès R1, auquel est momentanément connecté le premier noeud mobile Ti et qui est connecté à un premier point d'ancrage P1, lui-même connecté à l'agent mère EA du premier noeud mobile Ti, et un second routeur d'accès R2, vers lequel se 9 2888078 dirige le premier noeud mobile T1 et qui est connecté à un second point d'ancrage P2, luimême connecté à l'agent mère EA du premier noeud mobile T2. Ce procédé peut être mis en oeuvre au sein d'un réseau IP à routage hiérarchique RIP, d'une part, lorsque le premier noeud mobile Ti a établi avec le second noeud T2, une communication sur IP via son agent mère EA, le premier point d'ancrage P1 et le premier équipement d'accès R1, et d'autre part, lorsque le premier noeud mobile Ti a détecté en se déplaçant le second équipement d'accès R2. io A ce stade, le premier noeud mobile Ti est configuré avec des adresses temporaires locale LCoA-1 et régionale RCoA-1. Par ailleurs, l'adresse temporaire régionale RCoA-1 est, d'une part, stockée dans la base de données de l'agent mère EA en correspondance de l'adresse IP mère, et d'autre part, connue du premier point d'ancrage P1. En outre, l'adresse temporaire locale LCoA-1 est connue du premier routeur d'accès RI et du point d'ancrage P1 (où elle est stockée en correspondance de l'adresse temporaire régionale RCoA-1). Le procédé selon l'invention consiste en une combinaison de quatre étapes successives qui vont être détaillées ci-après, en référence à la figure 2. Sur la figure 2, les opérations du procédé débutent au niveau de la flèche F4. Les flèches F1 à F3 représentent la transmission de paquets issus du second noeud T2 (trafic descendant), respectivement entre l'agent mère EA du premier noeud mobile Ti et le premier point d'ancrage P1 (FI), puis du premier point d'ancrage P1 vers le premier routeur d'accès RI (F2), et du premier routeur d'accès RI vers le premier noeud mobile Ti (F3). Dans une première étape i) (flèches F4 à F13), on détermine le préfixe d'adresse (IP) du second routeur d'accès R2, pour le communiquer au premier noeud mobile T1 afin qu'il constitue à partir de celui-ci des adresses 3o temporaires additionnelles locale LCoA-2 et régionale RCoA-2. On peut également, et éventuellement déterminer l'adresse IP globale du second point d'ancrage P2 pour la communiquer au premier point d'ancrage P1, lorsque, comme on le verra plus loin, on établit un tunnel entre deux points d'ancrage io 2888078 (mais cette information d'adresse IP globale est toujours présente via le protocole utilisé). Plus précisément, c'est le premier noeud mobile Ti qui détermine de préférence l'identifiant de réseau du second équipement d'accès R2 qu'il vient de détecter. Pour ce faire, le premier noeud mobile T1 peut par exemple transmettre (F4) au premier routeur d'accès R1 une requête de repositionnement de type Relocation-REQ afin de lui signaler qu'il veut procéder à un transfert de routeur d'accès. A réception de cette requête, le premier routeur d'accès R1 la transfère vers le second routeur d'accès R2 lo (F5). Lorsque le second routeur d'accès R2 reçoit cette requête de repositionnement de type Relocation-REQ , il génère à destination du premier routeur d'accès RI (F6) un message de réponse de type Relocation-RSP , contenant son identifiant de réseau. Puis, à réception de ce message, le premier routeur d'accès R1 le transfère vers le premier noeud mobile T1 (F7). Il s'agit ici de messages radio entre le premier noeud mobile Ti et les équipements d'accès, et de messages dits de niveau 2 (et non IP) entre les deux équipements d'accès (liés à la technologie d'accès, par exemple WiMAX). Au cours de cet échange, le premier noeud mobile T1 prévient le premier équipement d'accès R1 du fait qu'il veut effectuer une procédure de handover vers le second équipement d'accès R2 (F4) ; ce message contient l'identifiant du second équipement d'accès R2. Puis, les premier R1 et second R2 équipements d'accès effectuent un échange pour confirmer le handover (F5, F6) ; et le premier équipement d'accès RI confirme au mobile l'autorisation d'effectuer le handover (F7). Il est important de noter que ce processus d'échange de messages peut varier en fonction de la technologie radio concernée, l'important étant ici la récupération de l'identifiant du second équipement d'accès R2 par le premier noeud mobile T1. Une fois que le premier noeud mobile Ti dispose de l'identifiant de 30 réseau du second routeur d'accès R2, il le transmet au premier point d'ancrage P1 (F8). Pour ce faire, le premier noeud mobile Ti peut par exemple adresser au premier point d'ancrage P1 un message de type avertissement proxy de sollicitation de routeur (ou Router Solicitation for Il 2888078 Proxy advertisement ) RtSolPr, contenant l'identifiant de réseau déterminé. A réception de ce message RtSolPr, le premier point d'ancrage P1 détermine, d'une part, l'adresse IP globale qui est associée à l'identifiant de réseau qu'il contient (et qui désigne le second routeur d'accès R2), auprès s d'un serveur S du réseau RIP, et d'autre part, le préfixe d'adresse du second routeur d'accès R2 auprès de ce dernier. Pour ce faire, le premier point d'ancrage P1 peut par exemple adresser au serveur S (F9) une requête de recherche d'adresse IP globale de type RequestlPAdd , contenant l'identifiant de réseau reçu. A réception de io cette requête, le serveur S détermine l'adresse IP globale qui est associée à l'identifiant de réseau reçu, puis il transmet cette adresse IP globale au premier point d'ancrage P1 (F10). Le premier point d'ancrage P1 peut alors adresser au second routeur d'accès R2 (F11) un message lui demandant de transmettre son préfixe d'adresse. A cet effet, il peut par exemple transmettre un message de type sollicitation de routeur distant (ou Remote Router Solicitation ) RemoteRouterSol. A réception de ce message, le second routeur d'accès R2 génère à destination du premier point d'ancrage P1 (F12) un message de réponse contenant son préfixe d'adresse et son adresse IP globale. Ce message est par exemple de type Remote RA . Puis, à réception du message de réponse, le premier point d'ancrage P1 génère à destination du premier noeud mobile T1 (F13) un message d'avertissement contenant le préfixe d'adresse du second routeur d'accès R2. A cet effet, le premier point d'ancrage P1 peut par exemple transmettre un message de type avertissement de routeur proxy (ou Proxy Router Advertisement ) PrRtAdv. Lorsque le premier noeud mobile T1 reçoit le préfixe d'adresse du second routeur d'accès R2 il peut alors constituer ses adresses temporaires additionnelles locale LCoA-2 et régionale RCoA-2. Pour ce faire, il peut par exemple utiliser une procédure dite d'auto-configuration sans état (ou stateless ) AutoConf. Dans une deuxième étape ii) (flèches F14 à F17), on communique l'adresse temporaire additionnelle locale LCoA-2 au premier point d'ancrage P1 pour qu'il établisse un tunnel provisoire TU (voir figure 1) avec le second 12 2888078 routeur d'accès R2 ou avec le second point d'ancrage P2. Pour ce faire, on peut utiliser le protocole existant FMIPv6. Ce tunnel provisoire TU est destiné à permettre au premier point d'ancrage P1 de transmettre au second routeur d'accès R2 (directement ou indirectement) des paquets provenant du second noeud T2 et destinés au premier noeud mobile Ti. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple illustratif et non limitatif, que le tunnel provisoire TU est établi entre le premier point d'ancrage P1 et le second routeur d'accès R2. Mais dans une variante il pourrait être établi entre le premier point d'ancrage P1 et le second point d'ancrage P2, moyennant des adaptations élémentaires des opérations décrites ci-après. Afin qu'un tunnel provisoire TU soit établi entre le premier point d'ancrage P1 et le second routeur d'accès R2, le premier noeud mobile T1 peut par exemple générer à destination du premier point d'ancrage P1 (F14) un message d'enregistrement de lien, de préférence de type rapide (ou Fast Binding update - mettant en oeuvre le protocole FMIPv6 pour la construction du tunnel), contenant son adresse temporaire additionnelle locale LCoA-2. A réception de ce message d'enregistrement de lien (rapide) le premier point d'ancrage PI initie une procédure d'établissement de tunnel auprès du second routeur d'accès R2. Pour ce faire, le premier point d'ancrage P1 peut par exemple transmettre au second routeur d'accès R2 (F15) un message d'initiation de handover de type Handover Initiate . A réception de ce message, le second routeur d'accès R2 dédie une entrée à l'adresse temporaire locale LCoA-2 du premier noeud mobile Ti et transmet au premier point d'ancrage P1 (F16) un message d'acquittement de handover de type Handover Ack afin de finaliser l'établissement du tunnel provisoire TU. Une fois le tunnel provisoire TU établi, le premier point d'ancrage P1 peut considérer l'adresse temporaire locale LCoA-2 du premier noeud mobile T1 comme sa nouvelle adresse temporaire locale. Il répond alors au message d'enregistrement de lien (rapide), qu'il a précédemment reçu du premier noeud mobile Ti (F14), en lui adressant un message d'acquittement d'enregistrement de lien de type Fast Binding Ack (F17). A ce stade, et comme cela est illustré sur la figure 2, les paquets de données que le premier point d'ancrage P1 reçoit de l'agent mère EA (F18), 13 2888078 ou qu'il avait reçus de ce dernier et qui étaient en attente dans une mémoire tampon, peuvent désormais être transmis au second routeur d'accès R2 via le tunnel provisoire TU (F19). Ils ne peuvent cependant pas encore être communiqués au premier noeud mobile T1. Dans une troisième étape iii) (flèches F18 à F22), on connecte le premier noeud mobile T1 au second routeur d'accès R2 afin que ce dernier lui transmette les paquets de données (ou datagrammes) qu'il reçoit (ici directement) via le tunnel provisoire TU. Pour ce faire, le premier noeud mobile Ti peut par exemple se lo connecter au second routeur d'accès R2 au moyen d'une procédure dite de ré-entréedans le réseau (ou network re-entry ). Il s'agit bien ici d'une ré-entrée dans le réseau puisqu'à ce stade la liaison entre le premier noeud mobile Ti et son premier routeur d'accès RI n'est pas encore interrompue (ce processus est lié à la technologie radio concernée, par exemple WiMAX, mais il est transparent pour l'invention). Dans ce cas, le premier noeud mobile Ti adresse au second routeur d'accès R2 une requête de type Network Re-Entry-Req (F20). A réception de cette requête, le second routeur d'accès R2 génère à destination du premier noeud mobile T1 (F21) un message de réponse de type Network Re-Entry- RSP et procède à l'établissement de la liaison avec ledit premier noeud mobile T1. A ce stade, et comme cela est illustré sur la figure 2, les paquets de données, que le second routeur d'accès R2 a reçu de l'agent mère EA via le tunnel provisoire TU (F18 et F19) et qui étaient en attente dans une mémoire tampon, peuvent désormais être transmis au premier noeud mobile Ti. Dans une quatrième étape iv) (flèches F23 à F29), on communique tout d'abord au second point d'ancrage P2 les adresses temporaires additionnelles locale LCoA-2 et régionale RCoA-2 du premier noeud mobile Ti, puis on communique à l'agent mère EA l'adresse temporaire additionnelle régionale RCoA-2 du premier noeud mobile Ti afin qu'il la substitue à la précédente. Cela permet alors de mettre fin au tunnel provisoire TU. Pour ce faire, le premier noeud mobile Ti peut par exemple transmettre au second point d'ancrage P2 (F23) un message d'enregistrement de lien de type local (ou Local Binding update ), 14 2888078 contenant ses adresses temporaires additionnelles locale LCoA-2 et régionale RCoA-2 (le protocole utilisé dans cette étape est de préférence HMIPV6). A réception de ce message, le second point d'ancrage P2 enregistre les adresses temporaires additionnelles locale LCoA-2 et régionale RCoA-2 dans sa base de données. Puis, il génère à destination du premier noeud mobile T1 (F24) un message d'acquittement d'enregistrement de lien de type Binding Ack ), afin de lui signaler qu'il l'a enregistré. Ensuite, le premier noeud mobile Ti peut par exemple transmettre à son agent mère EA (F25) un message d'enregistrement de lien (ou Binding lo update ), contenant son adresse temporaire additionnelle régionale RCoA2. A réception de ce message, l'agent mère EA met à jour sa base de données en remplaçant l'adresse temporaire régionale précédente RCoA-1 par l'adresse temporaire régionale additionnelle (et donc nouvelle) RCoA- 2. Puis, il génère à destination du premier noeud mobile Ti (F26) un message d'acquittement d'enregistrement de lien de type Binding Ack , afin de lui signaler qu'il a enregistré sa nouvelle adresse temporaire régionale RCoA-2. Le transfert de communication en situation de macro-mobilité est alors terminé. Le tunnel provisoire TU est supprimé et, comme cela est illustré sur la figure 2, les paquets de données issus du second noeud T2 peuvent être transmis classiquement au premier noeud mobile Ti via l'agent mère EA (F27), le second point d'ancrage P2 (F28), et le second routeur d'accès R2 (F29). Afin de permettre la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, il faut d'adapter le module de contrôle des points d'ancrage de mobilité de l'art antérieur. Plus précisément, le module de contrôle doit être capable, d'une première part, de supporter momentanément deux adresses temporaires additionnelles locales LCoA-1 et LCoA-2 et deux adresses temporaires régionales RCoA-1 et RCoA-2 pour un même premier noeud mobile (cela est possible grâce, par exemple, au protocole HMIPv6), d'une deuxième part, de stocker dans une mémoire tampon dédiée des paquets de données destinés à un premier noeud mobile dans l'attente de l'établissement d'un tunnel provisoire, et d'une troisième part, d'initier des procédures de handover afin d'établir des tunnels provisoires avec des seconds routeurs d'accès ou 2888078 d'autres points d'ancrage de mobilité. Il est rappelé que l'établissement d'un tunnel est défini dans le protocole FMIPv6 entre deux équipements d'accès, dans le cadre d'une micro-mobilité. Ici, la construction d'un tunnel se fait entre un point d'ancrage et un équipement d'accès (ou un autre point d'ancrage) s dans le cadre d'une macro-mobilité, et l'invention propose pour ce faire de combiner les deux protocoles HMIPv6 et FMIPv6 afin d'optimiser le handover. Le dispositif de contrôle adapté, d'un point d'ancrage de mobilité selon l'invention, peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de lo logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de procédé de transfert de communication et de point d'ancrage de mobilité décrits ciavant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi, dans ce qui précède on a décrit certains échanges radio (comme par exemple ceux de type relocation et network re-entry ) et certains échanges entre équipements d'accès (comme par exemple ceux de type relocation ), dans le cas d'une technologie d'accès radio de type WiMAX. Mais, d'autres échanges équivalents peuvent être envisagés pour d'autres technologies d'accès radio
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Un procédé de transfert de communication, pour un réseau IP à routage hiérarchique comprenant des premier (P1) et second (P2) points d'ancrage de mobilité connectés respectivement à des premier (R1) et second (R2) routeurs d'accès et à un agent mère (EA) d'un premier noeud mobile (T1) communiquant avec un second noeud (T2), consiste, en cas de détection du second routeur d'accès (R2) par le premier noeud mobile (T1), i) à déterminer le préfixe d'adresse du second routeur d'accès (R2), pour le communiquer au premier noeud mobile (T1) afin qu'il constitue des adresses temporaires additionnelles locale et régionale, ii) à communiquer l'adresse temporaire additionnelle locale au premier point d'ancrage (P1) pour qu'il établisse un tunnel provisoire (TU) avec le second routeur d'accès (R2) pour transmettre au second routeur d'accès (R2) les paquets destinés au premier noeud mobile (T1), iii) à connecter le premier noeud mobile (T1) au second routeur d'accès (R2) pour lui transmettre les paquets reçus via le tunnel provisoire (TU), et iv) à communiquer au second point d'ancrage (P2) et à l'équipement agent mère (EA) les adresses temporaires additionnelles locale et régionale du premier noeud mobile (T1) afin qu'ils les substituent aux précédentes.
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1. Procédé de transfert d'une communication, impliquant au moins un équipement mobile (Ti), entre des équipements d'accès radio (R1,R2) d'un s réseau de communication à protocole Internet (IP) à routage de type hiérarchique comprenant en outre des points d'ancrage de mobilité (Pl,P2) et au moins un équipement agent (EA) assurant une fonction d'agent mère, caractérisé en ce qu'il consiste, lorsqu'un premier équipement mobile (T1) a établi avec un second équipement de communication (T2) une lo communication sur IP via un équipement agent mère (EA) dudit premier équipement mobile (Ti), un premier point d'ancrage (P1) et un premier équipement d'accès (RI), et lorsque ledit premier équipement mobile (T1) détecte en se déplaçant un second équipement d'accès (R2), connecté à un second point d'ancrage (P2), lui-même connecté audit équipement agent mère (EA), à effectuer la combinaison d'étapes suivante: i) déterminer le préfixe d'adresse dudit second équipement d'accès (R2), pour le communiquer audit premier équipement mobile (Ti) afin qu'il constitue à partir de celui-ci des adresses temporaires additionnelles locale et régionale, ii) communiquer ladite adresse temporaire additionnelle locale audit premier point d'ancrage (P1) pour qu'il établisse un tunnel provisoire (TU) avec ledit second équipement d'accès (R2) ou second point d'ancrage (P2) afin de transmettre audit second équipement d'accès (R2) les paquets destinés audit premier équipement mobile (T1), iii) connecter ledit premier équipement mobile (T1) audit second équipement d'accès (R2) afin de lui transmettre lesdits paquets reçus via ledit tunnel provisoire (TU), et iv) communiquer audit second point d'ancrage (P2) lesdites adresses temporaires additionnelles locale et régionale du premier équipement 30 mobile (Tl), puis communiquer audit équipement agent mère (EA) ladite adresse temporaire additionnelle régionale du premier équipement mobile (T1) afin qu'il la substitue à la précédente. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape i) 17 2888078 ledit premier équipement mobile (T1) détermine l'identifiant de réseau dudit second équipement d'accès (R2) puis communique cet identifiant de réseau audit premier point d'ancrage (P1) afin qu'il détermine ladite adresse IP globale associée dudit second équipement d'accès (R2) auprès d'un serveur (S) dudit réseau (RIP), puis ledit préfixe d'adresse dudit second équipement d'accès (R2) auprès de ce dernier. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'à l'étape i), avant que ledit premier équipement mobile (Ti) ne communique l'identifiant de réseau dudit second équipement d'accès (R2) audit premier point io d'ancrage (P1), ledit premier équipement mobile (Ti) signale audit premier équipement d'accès (RI) qu'il souhaite transférer la communication vers ledit second équipement d'accès (R2) désigné par son identifiant de réseau. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'à l'étape i), après que ledit premier équipement mobile (Ti) ait signalé audit premier équipement d'accès (RI) qu'il souhaite transférer la communication vers ledit second équipement d'accès (R2) désigné par son identifiant de réseau, ledit premier équipement d'accès (RI) avertit ledit second équipement d'accès (R2) de ce souhait de transfert. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'à l'étape i) ledit premier équipement mobile (Ti) constitue ses adresses temporaires additionnelles locale et régionale au moyen d'une procédure dite d'auto-configuration sans état. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'à l'étape ii) ledit premier équipement mobile (Ti) communique son adresse temporaire additionnelle locale audit premier point d'ancrage (P1) au moyen d'un message d'enregistrement de lien de type rapide. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'à l'étape ii) ledit premier point d'ancrage (P1) et ledit second équipement d'accès (R2) ou second point d'ancrage (P2) établissent ledit tunnel provisoire (TU) au moyen d'une procédure de transfert de communication. 8. Procédé selon la combinaison des 6 et 7, caractérisé en ce qu'à l'étape ii) ledit premier point d'ancrage (P1) transmet audit premier équipement mobile (Ti) un message d'acquittement d'enregistrement de lien 18 2888078 rapide une fois ledit tunnel provisoire établi (TU). 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'à l'étape iii) ledit premier équipement mobile (T1) se connecte audit second équipement d'accès (R2) au moyen d'une procédure dite de ré-entrée dans le réseau. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'à l'étape iv) ledit premier équipement mobile (Tl) communique audit second point d'ancrage (P2) ses adresses temporaires additionnelles locale et régionale au moyen d'un message d'enregistrement de lien de type local, puis lo ledit second point d'ancrage (P2) transmet audit premier équipement mobile (Ti) un message d'acquittement d'enregistrement de lien après avoir mis à jour les adresses temporaires locale et régionale du premier équipement mobile (T1) avec lesdites adresses temporaires additionnelles locale et régionale. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'à l'étape iv) ledit premier équipement mobile (Ti) communique audit équipement agent mère (EA) son adresse temporaire additionnelle régionale au moyen d'un message d'enregistrement de lien, puis ledit équipement agent mère (EA) transmet audit premier équipement mobile (T1) un message d'acquittement d'enregistrement de lien après avoir mis à jour l'adresse temporaire régionale du premier équipement mobile (Ti) avec ladite adresse temporaire additionnelle régionale. 12. Point d'ancrage de mobilité (P1;P2) pour un réseau de communication à protocole Internet (IP) à routage de type hiérarchique, caractérisé en ce qu'il est agencé de manière à mettre en oeuvre une partie du procédé de transfert de communication selon l'une des précédentes. 13. Utilisation du procédé de transfert de communication et du point d'ancrage de mobilité (P1;P2) selon l'une des précédentes 30 dans les réseaux de communication à routage hiérarchique de type MlPv6.
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H
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H04
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H04L,H04W
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H04L 12,H04W 36,H04W 40,H04W 52,H04W 80
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H04L 12/56,H04W 36/00,H04W 36/12,H04W 40/00,H04W 52/02,H04W 80/04
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