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FR2898072
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA REALISATION D'UN EMBALLAGE EN CARTON DE VOLUME VARIABLE
20,070,907
La présente invention concerne, de façon générale, la réalisation d'emballages en carton, désignés comme caisses , de volume variable c'est-à-dire adapté à la hauteur des produits emballés dans chaque cas. Cette invention se rattache ainsi au domaine de la préparation des commandes et expéditions de produits, de nature et quantité variable de sorte qu'ils occupent des volumes et hauteurs divers. Il est déjà connu, dans ce domaine, d'utiliser des caisses en carton de caractéristiques initiales identiques, mais que l'on peut adapter à chaque utilisation particulière, c'est-à-dire à chaque hauteur de produits à emballer, par des procédés appropriés. Une première solution, décrite dans le brevet français 2 710 580 au nom du Demandeur, consiste à découper une caisse en carton, à l'état non rempli, de manière à éliminer le surplus de carton, rendu inutile en fonction de la hauteur plus ou moins réduite du contenu de la caisse. La chute de carton ainsi créée doit être alors évacuée. D'autres solutions déjà connues permettent de réduire le volume d'une caisse en carton, pour l'adapter à la hauteur des produits emballés, sans que se forment des déchets à évacuer. Une solution particulière consiste à prévoir, sur les quatre flancs de la caisse, plusieurs lignes de pliage parallèles et rapprochées. En fonction de la hauteur occupée dans chaque cas par les produits placés sur le fond de la caisse, on choisit la ligne de pliage suivant laquelle les rabats seront formés et pliés. A titre d'exemple, il est ici fait référence au brevet français 2 612 885. Comme on le conçoit facilement, cette solution nécessite la réalisation préalable par des moyens complexes, sur les quatre flancs de la caisse, de lignes de pliage nombreuses dont une seule sera finalement utilisée. De plus, l'adaptation en hauteur de la caisse reste approximative, puisqu'elle ne peut se faire que de façon discontinue, selon le pas correspondant à l'écartement entre deux lignes de pliage consécutives. Une autre solution, évitant ces inconvénients, consiste à utiliser une caisse dont les parties, destinées à constituer les rabats supérieurs, ne sont initialement délimitées par aucune ligne de pliage pré-formée. A chaque utilisation, et en fonction de la hauteur des produits emballés, il est formé sur chaque flanc de la caisse une ligne de pliage à la hauteur convenable, puis le rabat délimité par cette ligne est plié au-dessus du contenu de la caisse. Ce principe se trouve décrit, par exemple, dans le brevet français 2 606 367. Cependant, un tel procédé suppose qu'après formation des lignes de pliage, à l'emplacement approprié, les rabats puissent être pliés et maintenus au-dessus du contenu de la caisse, avant d'être assemblés entre eux par exemple par collage ou par agrafage ou par bande adhésive ou encore par simple imbrication. Dans le cas d'une caisse en carton épais, en particulier un carton à double cannelure, le procédé qui vient d'être exposé est difficile à mettre en oeuvre, car l'élasticité naturelle du carton tend à ramener les rabats de la caisse vers le haut. En particulier, dans le cas d'une machine connue mettant en oeuvre ce procédé, les lignes de pliage des rabats sont marquées au moyen d'une lame coupante agissant uniquement du côté intérieur de la caisse, ce qui peut convenir pour du carton à simple cannelure, mais s'avère insuffisant dans le cas d'un carton à double cannelure, tel qu'utilisé fréquemment pour des caisses dites américaines , ou encore pour des barquettes ou des bacs en carton. La présente invention vise à éviter tous les inconvénients précédemment rnentionnés, et elle a donc principalement pour but, dans le cadre de la réalisation d'un emballage en carton de volume variable, du genre ici considéré, à fournir un procédé et un dispositif perfectionnés, assurant le pliage et le maintien en place des rabats, même dans le cas d'un emballage réalisé en carton épais, typiquement un carton à double cannelure, de manière à élargir le domaine d'application de ce genre de procédé. A cet effet, l'invention a pour premier objet un procédé pour la réalisation d'un emballage en carton, du genre caisse, de volume variable adapté à la hauteur des produits emballés dans chaque cas, le procédé prévoyant, de façon connue, la formation de lignes de pliage à la hauteur convenable, sur les quatre flancs de la caisse, pour délimiter des rabats supérieurs, puis le pliage de ces rabats au-dessus du contenu de la caisse, ce procédé étant caractérisé par le fait que, dans l'étape de formation des lignes de pliage, il est réalisé sur chaque flanc, pour chaque rabat, un marquage du côté intérieur de la caisse et un autre marquage du côté extérieur de la caisse. Ainsi, l'idée à la base de la présente invention consiste en la réalisation d'un double marquage du carton, sur les flancs de la caisse, de manière à faciliter le rabattement des parties supérieures de ces flancs, même dans le cas d'un carton épais, notamment un carton à double cannelure. Grâce à ce double marquage, réalisé à la fois intérieurement et extérieurement, les rabats sont plus facilement pliés au-dessus du contenu de la caisse, et ne tendent pratiquement plus à se relever par effet d'élasticité, ce qui facilite aussi leur maintien en position et leur assemblage entre eux, avant la mise en place du couvercle ou de la coiffe de fermeture de la caisse. Le double marquage est réalisable selon diverses modalités avantageuses. En particulier, il est prévu de préférence un léger décalage en hauteur, entre d'une part le marquage réalisé du côté intérieur de la caisse et d'autre part le marquage réalisé du côté extérieur de la caisse, ceci sur chaque flanc de la caisse ; le marquage extérieur est ici avantageusement réalisé légèrement plus haut que le marquage intérieur, afin de faciliter le pliage du carton dans un sens préférentiel, tout en évitant une interférence des outils réalisant le marquage du côté intérieur et du côté extérieur. De plus, tant pour le marquage intérieur que pour le marquage extérieur, il est avantageusement prévu un décalage en hauteur, égal sensiblement à l'épaisseur du carton, entre d'une part les flancs longitudinaux et d'autre part les flancs transversaux de la caisse, ceci pour permettre un rabattement aisé des quatre rabats, sans créer des pressions et déformations aux quatre angles supérieurs de la caisse. Les marquages réalisés intérieurement et extérieurement peuvent être continus ou discontinus, et plus ou moins appuyés, en allant jusqu'à une véritable pré-découpe de la feuille externe du carton, sur le côté extérieur de la caisse. Le marquage peut, pour chaque flanc de la caisse, être moins appuyé au centre de ce flanc et plus appuyé dans les parties latérales du même flanc, pour garantir une bonne amorce de pliage des rabats, aux quatre angles supérieurs de la caisse. Les doubles marquages des quatre flancs de la caisse peuvent être réalisés de façon simultanée. Ils peuvent aussi être décalés dans le temps, par exemple en réalisant d'abord les doubles marquages sur les deux flancs longitudinaux, puis les doubles marquages sur les flancs transversaux. L'invention a aussi pour objet un dispositif pour la réalisation d'un emballage en carton, du genre caisse, de volume variable adapté à la hauteur des produits emballés dans chaque cas, ce dispositif mettant en oeuvre le procédé de double marquage défini ci-dessus. Selon l'invention, ce dispositif comprend, pour le marquage intérieur et extérieur des quatre flancs d'une caisse en carton, en vue de la délimitation des rabats supérieurs, un ensemble de quatre paires d'outils de marquage, attribuées respectivement aux quatre flancs de la caisse, chaque paire d'outils comprenant un outil de marquage intérieur, apte à être descendu dans la caisse à une hauteur convenable, et un outil de marquage extérieur, apte à être amené contre le flanc correspondant de la caisse, sensiblement à la même hauteur que l'outil de marquage intérieur. Les outils de marquage, tant intérieurs qu'extérieurs, sont avantageusement constitués par des lames dentées ou ondulées, les dentures ou ondulations de ces lames étant plus ou moins prononcées. Ces lames de marquage sont guidées perpendiculairement aux flancs correspondants de la caisse, et elles sont déplacées, chacune dans un plan perpendiculaire au flanc correspondant de la caisse en carton, au moyen d'actionneurs pneumatiques ou hydrauliques, ou encore au moyen d'actionneurs mécaniques, électriques ou électromécaniques. Avantageusement, les quatre outils de marquage intérieurs sont déplacés au moyen d'un actionneur central commun, du genre vérin, relié par des moyens de transmission mécaniques tels que des biellettes à chacun des quatre outils de marquage intérieurs. Dans chaque paire d'outils de marquage, l'outil de marquage extérieur est, de préférence, légèrement décalé vers le haut par rapport à l'outil de marquage inférieur, pour imposer au carton (après réalisation du double marquage) un sens de pliage préférentiel, tout en évitant une interférence entre les deux outils de marquage, au moment de leur actionnement. L'ensemble des quatre paires d'outils de marquage est avantageusement porté par un ossature commune, déplaçable verticalement qui, par abaissement, est apte à venir coiffer intérieurement et extérieurement la caisse, pour positionner les outils de marquage intérieurs et extérieurs à la hauteur convenable. En complément ou en variante à ce qui précède, le dispositif peut encore comprendre un plateau élévateur, disposé sous les outils de marquage et prévu pour surélever la caisse, au moment de l'opération de marquage des flancs de cette caisse. Un tel plateau élévateur s'avère avantageux, en particulier dans le cas d'une caisse de faible hauteur (une fois celle-ci réduite par pliage des rabats). Le dispositif de double marquage , objet de la présente invention, constitue avantageusement un poste d'une machine dans laquelle les caisses avancent sur un convoyeur horizontal, la machine comprenant successivement, le long du convoyeur, un poste de coupe des caisses le long de leurs arêtes verticales, sur une certaine hauteur, le poste de double marquage des flancs des caisses, intérieurement et extérieurement, un poste de pliage et de pressage des rabats, et un poste de pose de coiffes de fermeture sur le sommet des caisses. De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de ce dispositif de double marquage , et de la machine incorporant un tel dispositif : Figure 1 est un schéma illustrant en coupe, de façon très simplifiée, le principe d'un emballage en carton de volume variable ; Figure 2 représente, sous la forme d'une succession de schémas, les principales étapes de la réalisation d'un tel emballage ; Figure 3 est une vue d'ensemble, en perspective, d'une machine sur laquelle sont réalisables de tels emballages ; Figure 4 est une vue en perspective de l'outillage de marquage et 20 de son ossature de support, appartenant au poste de marquage de cette machine ; Figure 5 est une vue en perspective correspondant à la figure 4 mais sans l'ossature, montrant ainsi plus particulièrement les outils de marquage ; 25 Figure 6 est un schéma illustrant l'application de l'invention à un emballage en carton à double cannelure. La figure 1 montre, en coupe verticale, un emballage en carton 2 du genre caisse , qui possède une hauteur initiale indiquée H. L'emballage 2 reçoit, sur son fond 3, des produits 4 qui occupent une hauteur h, inférieure à 30 la hauteur initiale H de cet emballage. Dans ce cas, il est procédé à une réduction de hauteur de l'emballage 2, de la valeur (H - h), de manière à abaisser le sommet de cet emballage en l'amenant juste au-dessus des produits emballés 4. En se référant à la figure 2, on décrira maintenant les différentes 35 étapes de la réalisation et de la fermeture d'un tel emballage 2, conduisant à l'adaptation de sa hauteur. A l'état initial ici considéré, l'emballage 2 possède deux flancs longitudinaux 5 et deux flancs transversaux 6, de hauteur H, cet emballage 2 étant encore ouvert à sa partie supérieure. Dans une première étape (a), il est procédé à une coupe le long des quatre arêtes verticales de l'emballage 2, pour réaliser des fentes 7 qui s'étendent, sur une certaine hauteur, depuis le sommet de cet emballage 2. Dans une deuxième étape (b), il est procédé au marquage des quatre flancs 5 et 6 de l'emballage 2, c'est-à-dire que sont formées sur ces flancs des lignes de pliage horizontales 8, qui aboutissent vers les extrémités inférieures des fentes 7 précédemment découpées. Les lignes de pliage 8 ainsi formées délimitent des parties 9, initialement dirigées vers le haut, désignées comme rabats supérieurs ou plus simplement comme rabats. Dans une étape intermédiaire (c), les rabats supérieurs 9 sont encollés, par dépôt de zones de colle 10 vers les angles supérieurs des rabats 15 longitudinaux. Dans l'étape suivante (d), les rabats 9 sont pliés, par pivotement autour des lignes de pliage 8, et sont pressés vers le bas de manière à s'assembler entre eux, aux quatre angles supérieurs de la caisse, grâce aux zones de colle 10 précédemment déposées. 20 Enfin, dans l'étape (e), l'emballage 2 est fermé à sa partie supérieure, par mise en place d'une coiffe 11. Ces différentes opérations sont successivement réalisées sur une seule machine, représentée dans son ensemble sur la figure 3. La machine comprend plusieurs postes, disposés en ligne, qui se succèdent le long d'un 25 convoyeur 12 horizontal, par exemple un convoyeur à barres. Ainsi, les emballages 2 entrent à une extrémité de la machine, suivant la flèche F1, et ils sont entraînés en avant sur le convoyeur 12 qui leur fait traverser, successivement - un poste 13 de coupe, réalisant les fentes 7 sur leurs quatre 30 arêtes verticales ; - un poste 14 de marquage des flancs 5 et 6 des emballages 2 ; - un poste 15 de pliage et de pressage des rabats 9 ; - un poste 16 de pose des coiffes 11, auquel est associé latéralement un magasin 17 de stockage des coiffes 11. 35 Les caisses remplies et fermées sortent, suivant la flèche F2, à l'extrémité de la machine comportant le poste 16 de pose des coiffes 11. Le poste de coupe 13, le poste de pliage et de pressage 15, et le poste 16 de pose des coiffes étant réalisés de manière généralement connue, ceux-ci ne seront pas davantage détaillés. L'invention s'intéresse plus particulièrement au poste 14 de 5 marquage des flancs, représenté plus en détail sur les figures 4 et 5 et décrit ci-après. Le poste 14 de marquage des flancs comporte, au-dessus du convoyeur 12, une ossature 18 déplaçable verticalement au moyen d'un actionneur central 19. L'ossature 18 porte un outillage de marquage, composé 10 d'outils de marquage intérieurs 20 et d'outils de marquage extérieurs 21. Les outils de marquage intérieurs 20 sont constitués par quatre lames ondulées, disposées suivant un rectangle horizontal. Chaque outil 20 est guidé horizontalement en translation, perpendiculairement à sa direction longitudinale, et se trouve fixé sur un bloc-support 22. Un vérin pneumatique 15 central 23, disposé verticalement, déplace une plaque horizontale rectangulaire 24 qui est reliée, par l'intermédiaire de biellettes obliques 25 articulées sur les quatre côtés de cette plaque 24, aux blocs-supports 22 respectifs des quatre outils de marquage intérieurs 20. Les outils de marquage extérieurs 21 sont constitués par quatre 20 lames dentées, disposées suivant un rectangle horizontal, chaque outil de marquage extérieur 21 étant placé parallèlement à un outil de marquage intérieur 20, et en regard de ce dernier. Chaque outil 21 est mobile en translation horizontalement, perpendiculairement à sa direction longitudinale, et il se trouve fixé à une barre-support 26. Deux vérins pneumatiques 27, 25 disposés latéralement, sont attelés à chaque barre-support 26 pour déplacer l'outil 21 correspondant. Ainsi, l'outillage de marquage se compose de quatre paires d'outils, dont chacune comprend un outil de marquage intérieur 20 et un outil de marquage extérieur 21, situés l'un en regard de l'autre, l'outil de marquage 30 extérieur 21 pouvant se situer légèrement plus haut que l'outil de marquage intérieur 20. De plus, comme le montre la figure 5, il est prévu un décalage en hauteur entre les outils de marquage 20, 21 disposés dans le sens longitudinal, d'une part, et les outils de marquage 20, 21 disposés dans le sens transversal, d'autre part, ce qui permet notamment aux extrémités des outils 20 35 longitudinaux de passer au-dessus des outils 20 transversaux. En cours de fonctionnement de la machine, lorsqu'un emballage 2 est transféré par l'avance du convoyeur 12 au poste 14 de marquage des flancs, l'ossature 18 est abaissée par l'actionneur central 19 de manière à venir coiffer cet emballage 2, tant par l'intérieur que par l'extérieur. Les outils de marquage intérieurs 20 et extérieurs 21 sont ainsi amenés, en position encore écartée les uns des autres, en regard des flancs 5 et 6 de l'emballage 2, en étant positionnés à la hauteur convenable par rapport à la réduction de volume désirée dans chaque cas. Il est alors procédé à l'actionnement simultané des outils de marquage intérieurs 20 et extérieurs 21, à savoir : - par la commande du vérin central 23, et la transmission mécanique réalisée par les biellettes 25, les quatre outils de marquage intérieurs 20 sont rapprochés, par l'intérieur, des quatre flancs 5 et 6 correspondants de l'emballage 2 ; - par la commande simultanée de tous les vérins 27, les quatre 15 outils de marquage extérieurs 21 sont rapprochés, par l'extérieur, des quatre flancs 5 et 6 de l'emballage 2. Grâce à leurs ondulations, les outils 20 réalisent ainsi un marquage intérieur des flancs 5 et 6 de l'emballage 2. Grâce à leurs dentures, les outils 21 réalisent en outre un marquage extérieur des flancs 5 et 6 de l'emballage 2. 20 Ensuite, les vérins 23 et 27 sont commandés en sens inverse, de manière à provoquer l'écartement des outils de marquage 20 et 21, et l'ossature 18 est relevée de manière à dégager l'emballage 2. Après remontée de l'outillage de marquage, cet emballage 2 peut être transféré, par le convoyeur 12, vers le poste suivant 15 de pliage et de pressage, l'encollage 25 des rabats étant réalisable au cours de ce transfert. Comme l'illustre la figure 6, l'invention est notamment applicable à un emballage 2 en carton ondulé épais, à double cannelure ou un emballage à deux épaisseurs en simple cannelure, tel que rencontré dans le cas de barquettes. La réalisation simultanée d'un marquage intérieur des flancs par 30 les outils 20, et d'un marquage extérieur des mêmes flancs par les outils 21, au poste 14 de marquage des flancs, facilite alors le pliage des rabats au poste suivant 15 de pliage et de pressage. Cette figure 6 illustre aussi le léger décalage vertical, indiqué en d, prévu entre l'outil de marquage extérieur 21 et l'outil de marquage intérieur 20 35 correspondant. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce dispositif de double marquage et de la machine correspondante qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention - par des modifications de détail, concernant par exemple la forme des lames de marquage ; - par le recours à tous équivalents, notamment en remplaçant les 10 vérins pneumatiques d'actionnement des lames de marquage par des vérins hydrauliques, ou par des actionneurs mécaniques ; - par l'adjonction de toutes fonctions complémentaires, par exemple en prévoyant que, dans tout ou partie des paires d'outils de marquage, il est associé à l'outil de marquage extérieur au moins un organe 15 d'amorçage du pliage du rabat correspondant de la caisse ; - par une adaptation sur tout type de machine, tel qu'une machine traitant les caisses en position couchée, l'ensemble des outils de marquage étant dans ce cas approché par un mouvement horizontal et non plus vertical
L'invention concerne la réalisation d'emballages (2), du genre caisse, de volume variable adapté à la hauteur des produits emballés dans chaque cas. Le procédé prévoit la formation de lignes de pliage à la hauteur convenable, sur les quatre flancs (5, 6) de la caisse, pour délimiter des rabats, puis le pliage de ces rabats au-dessus du contenu de la caisse. Dans l'étape de formation des lignes de pliage, il est réalisé sur chaque flanc, au moyen d'outils (20, 21) appropriés, un marquage du côté intérieur de la caisse et un marquage du côté extérieur de la caisse, pour faciliter le pliage de rabats.Application aux emballages en carton épais, notamment à double cannelure ou à deux épaisseurs en simple cannelure.
1. Procédé pour la réalisation d'un emballage en carton, du genre caisse, de volume variable adapté à la hauteur (h) des produits (4) emballés dans chaque cas, le procédé prévoyant la formation de lignes de pliage (8) à la hauteur convenable, sur les quatre flancs (5, 6) de la caisse (2), pour délimiter des rabats supérieurs (9), puis le pliage de ces rabats (9) au-dessus du contenu de la caisse, caractérisé en ce que, dans l'étape de formation des lignes de pliage (8), il est réalisé sur chaque flanc (5, 6), pour chaque rabat (9), un marquage du côté intérieur de la caisse (2) et un autre marquage du côté extérieur de la caisse (2). 2. Procédé de double marquage selon la 1, caractérisé en ce qu'il est prévu un léger décalage en hauteur (1), entre d'une part le marquage réalisé du côté intérieur de la caisse (2) et d'autre part le marquage réalisé du côté extérieur de la caisse (2), ceci sur chaque flanc (5, 6) de la caisse (2). 3. Procédé de double marquage selon la 2, caractérisé en ce que le marquage extérieur est réalisé légèrement plus haut que le marquage intérieur. 4. Procédé de double marquage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, tant pour le marquage intérieur que pour le marquage extérieur, il est prévu un décalage en hauteur, égal sensiblement à l'épaisseur du carton, entre d'une part les flancs longitudinaux (5) et d'autre part les flancs transversaux (6) de la caisse (2). 5. Procédé de double marquage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les marquages comprennent une pré-découpe de la feuille externe du carton, sur le côté extérieur de la caisse (2). 6. Procédé de double marquage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, pour chaque flanc (5, 6) de la caisse, le marquage est moins appuyé au centre de ce flanc, et plus appuyé dans les parties latérales du même flanc. 7. Dispositif pour la réalisation d'un emballage en carton, du genre caisse, de volume variable adapté à la hauteur (h) des produits (4) emballés dans chaque cas, le dispositif mettant en oeuvre le procédé de double marquage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend, pour le marquage intérieur et extérieur des quatre flancs (5, 6)d'une caisse en carton, en vue de la délimitation des rabats supérieurs (9), un ensemble de quatre paires d'outils de marquage (20, 21), attribuées respectivement aux quatre flancs (5, 6) de la caisse (2), chaque paire d'outils comprenant un outils de marquage intérieur (20), apte à être descendu dans la caisse (2) à une hauteur convenable, et un outil de marquage extérieur (21), apte à être amené contre le flanc (5, 6) correspondant de la caisse (2), sensiblement à la même hauteur que l'outil de marquage intérieur (20). 8. Dispositif de double marquage selon la 7, caractérisé en ce que les outils de marquage (20, 21), tant intérieurs qu'extérieurs, sont constitués par des lames dentées ou ondulées, guidées perpendiculairement aux flancs (5, 6) correspondants de la caisse (2). 9. Dispositif de double marquage selon la 8, caractérisé en ce que les lames de marquage (20, 21) sont déplacées, chacune dans un plan perpendiculaire au flanc (5, 6) correspondant de la caisse en carton, au moyen d'actionneurs pneumatiques (23, 27) ou hydrauliques, ou encore au moyen d'actionneurs mécaniques, électriques ou électromécaniques. 10. Dispositif de double marquage selon la 9, caractérisé en ce que les quatre outils de marquage intérieurs (20) sont déplacés au moyen d'un actionneur central commun (23), du genre vérin, relié par des moyens de transmission mécaniques tels que des biellettes (25) à chacun des quatre outils de marquage intérieurs (20). 11. Dispositif de double marquage selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que, dans chaque paire d'outils de marquage, l'outil de marquage extérieur (21) est légèrement décalé vers le haut par rapport à l'outil de marquage intérieur (20). 12. Dispositif de double marquage selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisé en ce qu'il est prévu un décalage en hauteur entre les outils de marquage (20, 21) disposés dans le sens longitudinal, d'une part, et les outils de marquage (20, 21) disposés dans le sens transversal, d'autre part. 13. Dispositif de double marquage selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que, dans tout ou partie des paires d'outils de marquage, il est associé à l'outil de marquage extérieur (21) au moins un organe d'amorçage du pliage du rabat (9) correspondant de la caisse (2). 14. Dispositif de double marquage selon l'une quelconque des 7 à 13, caractérisé en ce que l'ensemble des quatre paires d'outils de marquage (20, 21) est porté par une ossature commune (18), déplaçable verticalement qui, par abaissement, est apte à venir coiffer intérieurement et extérieurement la caisse (2), pour positionner les outils de marquage intérieurs (20) et extérieurs (21) à la hauteur convenable. 15. Dispositif de double marquage selon l'une quelconque des 7 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend un plateau élévateur, disposé sous les outils de marquage (20, 21) et prévu pour surélever la caisse (2), au moment de l'opération de marquage des flancs (5, 6) de cette caisse (2). 16. Dispositif de double marquage selon l'une quelconque des 7 à 15, caractérisé en ce qu'il constitue un poste (14) d'une machine dans laquelle les caisses avancent sur un convoyeur horizontal (12), la machine comprenant successivement, le long du convoyeur (12), un poste (13) de coupe des caisses (2) le long de leurs arêtes verticales, sur une certaine hauteur, le poste (14) de double marquage des flancs (5, 6) des caisses (2), intérieurement et extérieurement, un poste (15) de pliage et de pressage des rabats (9), et un poste (16) de pose de coiffes de fermeture (11) sur le sommet des caisses (2).
B
B31,B65
B31B,B31F,B65B
B31B 3,B31B 50,B31F 1,B65B 59
B31B 3/26,B31B 50/25,B31F 1/08,B65B 59/00
FR2899225
A1
PLAQUE DE PLATRE ALLEGEE ET COMPOSITION DE PATE DE PLATRE UTILE POUR SA FABRICATION.
20,071,005
L'invention a pour objet une nouvelle plaque allégée ou une nouvelle plaque ayant de meilleures propriétés mécaniques en compression, ainsi qu'une une composition de pâte de plâtre utile dans sa fabrication. L'invention fournit aussi un procédé de fabrication d'une telle plaque et une utilisation d'un amidon spécifique dans la fabrication de plaque de plâtre. ETAT DE LA TECHNIQUE Les plaques de plâtre sont connues depuis de nombreuses années. Ces plaques comprennent généralement deux feuilles ou parements, généralement en papier ou carton, entre lesquels est pris en sandwich un cœur en plâtre. Les parements présentent une certaine résistance à la tension tandis que le cœur présente une certaine résistance à la compression. Par ailleurs, on cherche à alléger les plaques de plâtre, tout en ayant encore de bonnes propriétés mécaniques. Un aspect critique est la résistance à la compression du cœur de la plaque. On cherche donc un procédé pour la préparation d'une plaque de plâtre avec un cœur ayant une résistance à la compression plus élevée pour des densités identiques à celles actuelles, qui permettrait d'obtenir les résistances de la plaque pour des densités plus faibles. Une caractéristique qui a fait l'objet de nombreuses études est l'adhésion du papier sur le cœur en plâtre de la plaque. Pour améliorer l'adhésion, on ajoute en général de l'amidon à la pâte de plâtre et lors du séchage de la 24534-060329-v4-29/03/06-1/19 2 plaque l'amidon migre vers le papier et se concentre à l'interface cœur/parement. Ceci est obtenu par la sélection d'un amidon qui présente une rhéologie particulière en fonction de la température FR-A-1429406 et EP-A-0172773 décrivent l'utilisation d'amidons naturels ou modifiés pour la fabrication de plaques avec un parement papier, avec une adhésion améliorée cœur/papier. EP-A-0936201 décrit l'utilisation de mélanges d'amidons modifiés vis-à-vis de la résistance à long terme de mélanges de matière de type ciment, y inclus le plâtre. L'objectif dans ce document est de contrôler la prise et la valeur de slump (étalement) de la pâte gâchée sans qu'il y ait d'effet sur les résistances à long terme. EP-A-0807612 décrit l'utilisation d'amidon cationique dans les pâtes de plâtre, qui présente une teneur en azote inférieure à 0.15% et une solubilité supérieure à 50%. L'amidon est présenté comme un épaississant de pâte de plâtre. EP-A-0172773 décrit l'utilisation d'amidon ayant une granulométrie très précise, comme adhésif dans le cœur pour les parements. L'avantage présenté de la granulométrie spécifique est une meilleure migration de l'amidon vers l'interface cœur/parement. SU-A-1100264 décrit l'utilisation d'alkyl sulfates et de fibres pour augmenter la résistance aux chocs et à l'impact. La présence d'amidon est optionnelle. Ainsi, l'amidon dans les plaques de plâtre est très généralement utilisé seulement au niveau de l'interface 30 cœur/parement. US20040045481 et US6783587 décrivent une pâte de plâtre pour plaque allégée comprenant du semi-hydrate, de l'amidon, de la mousse et de l'eau, et dans laquelle l'amidon représente de 1.5 à 3% en poids par rapport au 35 poids de semi-hydrate et le rapport E/P est compris entre 0.7 et 0.95. Il est indiqué que les plaques résultantes ont une densité réduite. L'amidon utilisé est tout amidon, mais l'exemple utilise un amidon modifié par un acide ("acid- 24534-060329-v4-29/03/06-2/19 3 modified starch"), disponible chez Staley Manufacturing. L'amidon de ce document est du type "thin-boiling". US20030084980 décrit une pâte de plâtre pour plaque allégée comprenant du semi-hydrate, de l'amidon modifié par un acide, un agent de réticulation de l'amidon et de l'eau, le pH de la pâte étant d'environ 9 à 11. L'amidon modifié par un acide est du même type que celui mentionné dans les documents US20040045481 et US6783587. Il est indiqué que l'amidon utilisé présente une température de gélatinisation plus faible, ce qui facilite sa migration vers l'interface cœur/parement, tandis que la réticulation permet d'éviter que l'amidon ne migre entièrement hors du coeur. Il est par ailleurs indiqué que l'amidon a aussi une utilisation comme liant dans le cœur de la plaque. Il est indiqué que les amidons modifiés par des acides ont des températures de gélatinisation typiquement de 70-77 C, par exemple 72 C. A l'état cuit dans la plaque lors de son passage dans le séchoir, l'amidon est dit "thin-boiling", c'est-à-dire qu'il est fluide, sous forme d'un sirop, mais il devient gélifié lorsque la température diminue. Dans l'invention objet du brevet, l'augmentation de la valeur de pH de la pâte de plâtre abaisse la température de gélatinisation à des valeurs de l'ordre de 60-66 C, typiquement 61 C. A l'état cuit, l'amidon modifié à l'acide ainsi traité (à savoir ainsi réticulé) est solide, c'est-à-dire qu'il est plus visqueux qu'un amidon dit "thick-boiling", et un effet de synérèse (séparation de l'eau et d'un solide à partir d'un gel) apparaît. Dans ce document, l'augmentation du pH dans une gamme donnée est nécessaire pour l'obtention de la réticulation et de l'effet associé. US20050126437 décrit l'utilisation, pour augmenter la résistance, d'un amidon modifié, insoluble dans la pâte de plâtre lors de la gâchée, mais qui se solubilise lorsque la température augmente. L'amidon est modifié par exemple par hydroxyalkylation ou acétylation. 24534-060329-v4-29/03/06-3/19 4 Rien dans l'état de la technique ne décrit ni ne suggère l'invention, qui répond au souci de fournir une plaque allégée présentant de bonnes caractéristiques mécaniques. RESUME DE L'INVENTION L'addition au coeur de la plaque d'un certain type d'amidon permet d'augmenter la résistance à la compression jusqu'à 30%, voire même 50%, l'amidon présentant un profil rhéologique particulier. L'invention fournit dont une composition de pâte de plâtre, comprenant du plâtre, de l'eau, et de l'amidon, ledit amidon présentant une viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 C. Selon un mode de réalisation, l'amidon présente une viscosité Brookfield inférieure à 20 cps à une température de 60 C. Selon un mode de réalisation, l'amidon présente une viscosité Brookfield supérieure à 20 000 cps, de préférence supérieure à 30 000 cps, à une température de 70 C. Selon un mode de réalisation, l'amidon présente une viscosité Brookfield supérieure à 60 000 cps à une température de 80 C. Selon un mode de réalisation, l'amidon est du type "non.-retrograding". Selon un mode de réalisation, l'amidon présente une viscosité à 25 C, après refroidissement suite à un chauffage de la solution d'amidon jusque 90 C, supérieure au maximum de viscosité obtenu lors du chauffage de la dite solution d'amidon. Selon un mode de réalisation, l'amidon présente une viscosité à 25 C, après refroidissement suite à un chauffage de la solution d'amidon jusque 90 C, d'au moins 100 000 cps, avantageusement d'au moins 300 000 cps. Selon un mode de réalisation, la composition comprend, par rapport au poids de plâtre, entre 0.05 et 1% en poids, de préférence entre 0.1 et 0.5% d'amidon. 24534-060329-v4-29/03/06-4/19 Selon un mode de réalisation, la composition présente un pH compris entre 5.5 et 8.5, de préférence entre 6 et 7.5. Selon un mode de réalisation, dans la composition, le 5 rapport E/P varie de 0.55 à 0,95, de préférence de 0,65 à 0,80. Selon un mode de réalisation, la composition comprend en outre un amidon "thin-boiling". L'invention a aussi pour objet une plaque de plâtre 10 comprenant un cœur susceptible d'être obtenu par prise d'une pâte de plâtre selon l'invention. Selon un mode de réalisation, la plaque de plâtre présente une densité de coeur variant de 540 kg/m3 à 1100 kg/m3, de préférence de 750 kg/m3 à 950 kg/m3. 15 Selon un mode de réalisation, la plaque de plâtre présente un, de préférence deux, parement(s). Selon un mode de réalisation, le parement est du papier, ou un mat ou non-tissé, de préférence un mat de fibres de verre et/ou de fibres synthétiques et/ou 20 cellulosiques, ledit parement étant éventuellement chargé avec une charge fine et/ou éventuellement ayant reçu un traitement de surface. L'invention a encore pour objet un procédé de préparation d'une plaque de plâtre comportant un coeur à 25 base de plâtre et au moins un, avantageusement deux, parement(s), ledit procédé comprenant les étapes suivantes: préparation d'une pâte de la composition de plâtre selon l'invention par mélange des différents constituants de la composition 30 avec de l'eau, dans un mélangeur; - dépôt de la pâte ainsi préparée sur au moins un parement, suivi du formage en un ruban avec éventuellement l'enrobage de la face supérieure de la pâte à l'aide d'un second 35 parement; - le cas échéant, formage des bords du ruban de la plaque obtenue précédemment par moulage du ruban sur des bandes profilées; 24534--060329-v4-29/03/06-5/19 6 - prise hydraulique du plâtre sur une ligne de fabrication alors que le ruban de plaque chemine sur un tapis roulant; - découpage du ruban en fin de ligne, suivant des longueurs déterminées; et - séchage des plaques obtenues. L'invention a encore pour objet l'utilisation pour la fabrication de plaque de plâtre d'amidon présentant une viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 C. L'invention a encore pour objet l'utilisation pour augmenter la résistance à la compression de plaque de plâtre, de préférence d'au moins 0,5MPa, d'amidon présentant une viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 C. Selon un mode de réalisation, les utilisations selon 20 l'invention font emploi de l'amidon décrit dans les présentes. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est un graphe représentant la viscosité en fonction de la température pour un amidon 25 selon l'invention et plusieurs amidons dits "thinboiling". Le point à 125 C représente en fait le point pour la température de 25 C, après chauffage jusque 90 C; - La figure 2 est un graphe représentant la 30 viscosité en fonction de la température pour trois amidons selon l'invention. Le point à 125 C représente en fait le point pour la température de 25 C, après chauffage jusque 90 C. EXPOSE DETAILLE DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION 35 Amidon. L'amidon utilisé dans l'invention a une rhéologie fondamentalement différente en fonction de la température, qui permet une dispersion de l'amidon dans le cœur à des 24534-060329-v4-29/03/06-6/19 7 températures faibles pour pénétrer dans les espaces inter-cristallins (sans que la demanderesse ne soit liée par une théorie). Dès que la température est supérieure à 60 C, la viscosité de l'amidon augmente rapidement et jusqu'à un niveau très élevé pour assurer que l'amidon reste effectivement dans le coeur et ne migre pas à l'interface cœur/parement. Dans l'invention on cherche sensiblement un effet opposé aux amidons dits "thin-boiling". Une fois que l'amidon est épaissi, il reste à une viscosité élevée aux températures élevées du séchoir. Comme on peut le voir sur la figure 1, pour les amidons dits "thin-boiling" de l'état de la technique, la viscosité diminue en fait après un pic vers 80-85 C. On parle d'amidon dit "retrograding". Selon un mode de réalisation, l'amidon selon l'invention a une viscosité qui reste élevée et ne présente pas de pic; l'amidon est de préférence "non-retrograding". Selon un mode de réalisation, l'amidon présente encore la caractéristique que la viscosité reste élevée même après que l'amidon refroidit, voire est même supérieure. L'amidon utilisé dans l'invention peut par exemple être (i) du type dont la viscosité augmente encore pendant le refroidissement ou (ii) du type dont la viscosité reste constante pendant le refroidissement, ou encore (iii) du type dont la viscosité ne diminue que de 15% au maximum pendant le refroidissement. Sans vouloir être liée par une théorie, la demanderesse pense que l'amidon visqueux au niveau des interfaces de cristaux de gypse contribue à l'augmentation de la résistance à la compression. L'amidon est choisi en mesurant la viscosité Brookfield d'une solution obtenue par mise en solution de 100 g d'amidon dans 600 ml d'eau à température de 20 C. La solution est portée à 60 C et chauffée ensuite à raison de 1 C/min jusqu'à 90 C. La solution est agitée pendant le chauffage. On mesure la viscosité à différentes températures (par exemple 20, 40, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90 C, etc.). Le viscosimètre est un viscosimètre Brookfield 24534-060329-v4-29/03/06-7/19 adapté pour mesurer des viscosités de 1 à 100.000 cps notamment. Par opposition à un amidon dit "thin-boiling" dont la viscosité reste en général inférieure ou égale à 1000 cps jusque 90 C, l'amidon utilisé dans l'invention est du type "thick-boiling", et selon un mode de réalisation "nonretrograding". En général, l'amidon utile dans l'invention présente une viscosité Brookfield inférieure à 60, de préférence inférieure à 20 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 20 000 cps à une température de 70 C, de préférence supérieure à 30 000 cps à une température de 70 C, avantageusement supérieure à 60 000 cps à une température de 80 C. L'amidon utile dans l'invention présente aussi de préférence une viscosité élevée jusqu'à des températures élevées, par exemple 90 C, alors que les amidons "thin-boiling" en général présentent une baisse de la viscosité à ces températures élevées (ces amidons "thin-boiling" sont comme déjà indiqué "retr.ograding"). Avantageusement, l'amidon selon l'invention gardera une viscosité élevée pendant toute la durée de chauffage et le refroidissement. Selon un mode de réalisation, la viscosité de la solution à 25 C après refroidissement suite au chauffage à 90 C sera supérieure au pic de viscosité au cours du chauffage. Lorsque l'amidon est du type "non-retrograding", il n'y a pas de pic à proprement parler et on considère alors que le pic est la valeur la plus élevée pour la température de 90 C. Par exemple, la viscosité Brookfield de l'amidon à 25 C, après refroidissement suite au chauffage de la solution jusque 90 C, est d'au moins 100 000 cps, avantageusement d'au moins 300 000 cps. La quantité d'amidon utilisé dans l'invention est variable. En général, la quantité d'amidon, exprimée par rapport à la quantité de semi-hydrate engagé, peut être comprise entre 0.05 et 1% en poids, de préférence entre 0.1 et 0.5%. En général, la quantité, pour une plaque de densité environ 8.5kg/m2, est de 5 à 50g/m2, en particulier de 10 à 30g/m2. 24534-060329-v4-29/03/06-8/19 9 Ces amidons sont disponibles dans le commerce, notamment chez Cerestar, sous les références RG 03408, PT 20002 et C*size 05903. La figure 1 donne une comparaison entre un amidon 5 "thin-boiling" de l'état de la technique et un amidon "thick-boiling" selon l'invention; comme indiqué précédemment. Enfin, il convient de noter que l'usage de l'amidon selon l'invention n'empêche en rien l'usage en même temps 10 d'amidon dit "thin-boiling" pour améliorer l'interface cœur/parement. Ainsi, selon un mode de réalisation, la plaque de plâtre contient aussi un amidon "thin-boiling" pour l'adhésion à l'interface cœur/parement. Composants de la plaque de plâtre. 15 Les autres composants de la pâte de plâtre sont classiques. Il s'agit en premier lieu de sulfate de calcium hydratable. Par "pâte de plâtre", on entend ici une composition de plâtre classique, c'est-à-dire constituée pour l'essentiel de plâtre. Le pH d'une telle pâte est 20 typiquement compris entre 5.5 et 8.5, en particulier 6 à 7.5. Selon une variante, aucun additif susceptible de changer le pH vers des valeurs basiques n'est ajouté lors de la préparation de la pâte. Par "plâtre", on entend, dans le présent exposé, le 25 produit résultant de la prise hydraulique et du durcissement d'un sulfate de calcium hydratable, c'est-à-dire un sulfate de calcium anhydre (anhydrite II ou III) ou un sulfate de calcium semi-hydraté (CaSO4, H2O) sous sa forme cristalline a ou P. Ces composés sont bien connus de 30 l'homme du métier et sont généralement obtenus par cuisson d'un gypse. On peut utiliser du gypse naturel ou de synthèse (type FGD). La composition peut aussi comprendre d'autres liants hydrauliques en faibles quantités. 35 La densité du cœur peut varier de 540 kg/m3 à 1100 kg/m3, notamment de 750 kg/m3 à 950 kg/m3. Le matériau de cœur peut aussi comprendre des agrégats et/ou des charges, comme par exemple de la fumée de silice, 24534-060329-v4-29/03/06-9/19 10 des cendres volantes, du laitier de haut fourneau, chaux, vermiculite, perlite, micro-sphères, calcaire, éléments de recyclage, etc. La composition à base de plâtre selon l'invention peut comprendre en outre des additifs utilisés de façon classique dans les compositions à base de plâtre et bien connus de l'homme du métier. On peut citer à cet égard, des accélérateurs de prise, des retardateurs de prise, des agents liants, des agents d'adhérence, des fluidifiants, des rétenteurs d'eau, des entraîneurs d'air, des épaississants, des bactéricides, des fongicides, des matériaux de renforcement, des retardateurs de flamme et/ou des charges. On peut aussi ajouter des additifs pour obtenir des plaques ayant des propriétés de résistance à l'eau (cires, silicones, etc.) ou au feu. On peut aussi utiliser des résines pour renforcer encore la plaque, telles que polyacrylique, polystyrène, polyvinyl chlorure, polyoléfine, polyuréthane, cellulosique, polyalcool, polyamide, polyester, polyéther, polyphénolique, polysulphure, polysulphone, silicone, fluoropolymère. Des exemples de couples retardateur/accélérateur sont retardateur classique /BMA, sodium polyacrylate/aluminium sulfate et sodium phosphonate/zinc sulfate. Un agent de stabilisation des bulles peut aussi être utilisé. Des agents modificateurs de la viscosité peuvent aussi être ajoutés. Des exemples sont des polymères de nature variable, des argiles, ou des additifs ayant une surface modifiée. De façon très classique, un agent moussant est ajouté à la composition de pâte de plâtre avant sa prise. En général, on peut utiliser des alkylsulfates, alkyléthersulfates ou des mélanges de ceux-ci. Des exemples peuvent être trouvés dans les documents suivants: US-P-4676835, US-P-5158612, US-P-5240639, US-P-5085929, US-P-5643510, WO-A-9516515, WO-A-9723337, WO-A-0270427 et WO-A-245.34-060329-v4-29/03/06-10/19 11 0224595. La quantité est classique et peut être de 0.01 à 1 g/1 de pâte (exprimé en sec/sec de pâte). Selon un mode de réalisation de l'invention, on introduit en outre de l'air dans la composition à base de plâtre en ajoutant, par exemple, une mousse. Cette mousse peut être réalisée en utilisant tout agent moussant approprié, par exemple, l'agent moussant de formule ROSO3M, tel. que défini de la page 14, ligne 20 à la page 15, ligne 16, de la demande internationale WO99/08978. La composition de plâtre peut en outre comprendre des fibres, en particulier des fibres de verre, si besoin est. Le volume de vide dans le coeur peut varier dans de larges limites, en fonction du type d'aération dans le mélange et du rapport E/P. Typiquement, le rapport E/P varie de 0.55 à 0,95, de préférence de0,65 à 0,80. Les parements utilisés dans l'invention sont typiquement en papier ou carton, mais on peut aussi utiliser des parements sous forme de mats ou non-tissés, par exemple en mat de fibres de verre et/ou de fibres synthétiques et/ou cellulosiques. On peut aussi utiliser des parements comprenant des mélanges de différents types de fibres, notamment fibres de verre et fibres organiques et/ou des parements contenant une charge fine dispersée dans les fibres formant le mat. Des traitements de surface pour hydrophober le parement ou le rendre résistant au feu peuvent être prévus. La plaque de plâtre ainsi obtenue dans l'invention présente: (1) à résistance à la compression égale une densité plus faible (et donc un poids surfacique plus faible) ou (2) à densité égale (et donc à poids surfacique égal) une résistance à la compression augmentée, avantageusement d'au moins 0,5MPa. La plaque selon l'invention est disponible dans les dimensions et épaisseurs classiques, notamment sous la forme d'une plaque standard dite BA13. Des épaisseurs autres que 12,5mm sont possibles, par exemple 10mm ou moins, ou 15mm ou plus. 24534-0603:29-v4-29/03/06-11/19 Procédé de fabrication de plaques de plâtre. Enfin, l'invention a pour objet un procédé de fabrication en continu de plaques de plâtre, comprenant essentiellement les étapes suivantes: - préparation d'une pâte de la composition de plâtre selon l'invention par mélange des différents constituants de la composition avec de l'eau, dans un mélangeur; - dépôt de la pâte ainsi préparée sur au moins un parement, suivi du formage en un ruban avec éventuellement l'enrobage de la face supérieure de la pâte à l'aide d'un second parement; notamment le formage consiste à amincir les bords de la plaque - le cas échéant, formage des bords du ruban de la plaque obtenue précédemment par moulage du ruban sur des bandes profilées; prise hydraulique du plâtre sur une ligne de fabrication alors que le ruban de plaque chemine sur un tapis roulant; découpage du ruban en fin de ligne, suivant des longueurs déterminées; et séchage des plaques obtenues. La composition de la pâte de plâtre est obtenue de façon classique par gâchage du semi-hydrate avec l'eau. Les additifs peuvent être introduits avec le semi-hydrate en particulier lorsqu'ils sont sous forme de poudre ou avec une partie de l'eau de gâchage lorsqu'ils sont hydrosolubles ou disponibles sous forme liquide. Si une mousse est injectée dans le mixeur, les additifs peuvent aussi être éventuellement présents dans cette mousse. L'étape de séchage est mise en œuvre à des températures classiques dans les lignes de fabrication de plaques de plâtre; de ce point de vue l'utilisation de l'amidon selon l'invention ne modifie pas les procédés classiques. De même, les autres propriétés de la plaque sont acceptables sous tous les aspects. Il n'y a pas d'effet retard de la prise, pas d'épaississement de la pâte 24534-060329-v4-29/03/06-12/19 qui pourrait conduire à une variation du gabarit de la plaque. Il n'y a pas de problème de séchage de la plaque, dans les conditions normales dans le séchoir. L'adhésion à l'état humide et à l'état sec du parement sur le coeur est bonne dans tous les cas. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter. Exemple 1. On prépare des miniplaques de laboratoire avec la composition suivante. On utilise deux amidons différents, Cerestar PT 20002 et C*size 05903, respectivement A et B. La figure 2 représente la viscosité en fonction de la température. La figure 2 représente aussi la viscosité d'un troisième amidon susceptible d'être utilisé dans l'invention, RG 03408. Les amidons présentés dans les figures sont donnés à titre illustratifs seulement. Les miniplaques sont obtenues à partir d'une pâte comprenant (en grammes): Plâtre 1017 Eau 590 Agent moussant (alkylsulfate) ...0.5 BMA (Bail Mill Accelerator 3 K2SO4 Fluidifiant Retardateur Le volume de la mousse est de 770m1, la quantité d'eau utilisée pour former la mousse étant de 180g. Le papier est un papier de parement classique, avec un 30 grammage de 205g/m2. On prépare ainsi des plaques d'épaisseur 12.5mm, avec une densité de 8.5 kg/m2. On ajoute ensuite un amidon donc le profil rhéologique est donné dans le graphe de la figure 2, 10 et 20 g/m2. 35 Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous. 24534--060329-v4-29/03/06-13/19 Sans Amidon Amidon Amidon Amidon amidon A A B B Dose amidon g/m2) 0 10 20 10 20 Résistance à la 5.02 5.71 5.62 6.3 6.46 compression (MPa) Augmentation de la 13.7 10.8 25.5 28.7 résistance à la compression (%) Exemple 2. On met en œuvre un procédé à l'échelle industrielle sur une ligne de fabrication de plaques de plâtre. La plaque fabriquée est la BA13 standard, densité 9.15 kg/m2, ratio E/P de 0.59, vitesse de ligne68 m/min avec un amidon classique pour adhésion du parement papier. On utilise l'amidon B à raison d'une dilution à 50% dans l'eau. On ajoute la solution d'amidon diluée à l'eau de gâchage à raison de deux dosages, 8 et 25 g/m2. La ligne est maintenue en production pendant une minute. On obtient les résultats suivants de résistance à la compression (conditions sèches), par moyenne de 5 valeurs. Les variations enregistrées sont au plus de 6%. Echantillon concentration Résistance à la Augmentation (~) en amidon compression de (g/m2) la plaque (MPa) 1 0 2.90 - 2 8 3.18 9.7 3 25 3.85 32.8 4 37 _ 50.7 4.37 On note donc une augmentation sensible par ajout de l'amidon selon l'invention 24534-060329-v4-29/03/06-14/19
L'invention a pour objet une composition de pâte de plâtre, comprenant du plâtre, de l'eau, et de l'amidon, ledit amidon présentant une viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 degree C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 degree C.Application à la fabrication de plaques de plâtre.
1. Composition de pâte de plâtre, comprenant du plâtre, de l'eau, et de l'amidon, ledit amidon présentant une viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 C. 2. Composition selon la 1, dans laquelle l'amidon présente une viscosité Brookfield inférieure à 20 cps à une température de 60 C. 3. Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle l'amidon présente une viscosité Brookfield supérieure à 20 000 cps, de préférence supérieure à 30 000 cps, à une température de 70 C. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, dans laquelle l'amidon présente une viscosité Brookfield supérieure à 60 000 cps à une température de 80 C. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, dans laquelle l'amidon est du type "nonretrograding". 30 6. Composition selon l'une des 1 à 5, dans laquelle l'amidon présente une viscosité à 25 C, après refroidissement suite à un chauffage de la solution d'amidon jusque 90 C, supérieure au maximum de viscosité obtenu lors du chauffage 35 de la dite solution d'amidon. 7. Composition selon l'une des 1 à 6, dans laquelle l'amidon présente une viscosité à 24534-060329-v4-29/03/06-15/19 1525 16 25 C, après refroidissement suite à un chauffage de la solution d'amidon jusque 90 C, d'au moins 100 000 cps, avantageusement d'au moins 300 000 cps. 8. Composition selon l'une des 1 à 7, comprenant, par rapport au poids de plâtre, entre 0.05 et 1% en poids, de préférence entre 0.1 et 0.5% d'amidon. 10 9. Composition selon l'une des :1 à 8, présentant un pH compris entre 5.5 et 8.5, de préférence entre 6 et 7.5. 15 10. Composition selon l'une des 1 à 9, dans laquelle le rapport E/P varie de 0.55 à 0,95, de préférence de 0,65 à 0,80. 11. Composition selon l'une des 1 à 20 10, comprenant en outre un amidon "thin-boiling". 12. Plaque de plâtre comprenant un coeur susceptible d'être obtenu par prise d'une pâte de plâtre selon l'une des 1 à 11. 13. Plaque de plâtre selon la 12, présentant une densité de coeur variant de 540 kg/m3 à 1100 kg/m3, de préférence de 750 kg/m3 à 950 kg/m3. 30 14. Plaque de plâtre selon la 12 ou 13, présentant un, de préférence deux, parement(s). 15. Plaque de plâtre selon la 14, dans 35 laquelle le parement est du papier, ou un mat ou non-tissé, de préférence un mat de fibres de verre et/ou de fibres synthétiques et/ou cellulosiques, ledit parement étant 25 24534-060329-v4-29/03/06-16/19 17 éventuellement chargé avec une charge fine et/ou éventuellement ayant reçu un traitement de surface. 16. Procédé de préparation d'une plaque de plâtre comportant un coeur à base de plâtre et au moins un, avantageusement deux, parement(s), ledit procédé comprenant les étapes suivantes: - préparation d'une pâte de la composition de plâtre selon l'une des 1 à 11 par mélange des différents constituants de la composition avec de l'eau, dans un mélangeur; - dépôt de la pâte ainsi préparée sur au moins un parement, suivi du formage en un ruban avec éventuellement l'enrobage de la face supérieure de la pâte à l'aide d'un second parement; - le cas échéant, formage des bords du ruban de la plaque obtenue précédemment par moulage du ruban sur des bandes profilées; - prise hydraulique du plâtre sur une ligne de fabrication alors que le ruban de plaque chemine sur un tapis roulant; - découpage du ruban en fin de ligne, suivant des longueurs déterminées; et - séchage des plaques obtenues. 17. Utilisation pour la fabrication de plaque de plâtre d'amidon présentant une viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 C. 18. Utilisation pour augmenter la résistance à la compression de plaque de plâtre, de préférence d'au moins 0,5MPa, d'amidon présentant une 24534-060329-v4-29/03/06-17/19 20 25 30 35 518 viscosité Brookfield inférieure à 60 cps à une température inférieure à 60 C et une viscosité Brookfield supérieure à 10 000 cps à une température de 70 C. 19. Utilisation selon la 17 ou 18, dans laquelle l'amidon est selon l'une des 2 à 7. 24534--060329-v4-29/03/06-18/19
C
C04
C04B
C04B 24,C04B 28
C04B 24/38,C04B 28/14
FR2892683
A1
DISPOSITIF DE PEDALIER POUR LA PROTECTION DES MEMBRES INFERIEURS
20,070,504
La présente invention se rapporte à un dispositif de pédalier pour 5 véhicules automobiles permettant de protéger les membres inférieurs en cas de choc. Des dispositifs de pédalier connus équipés de pédales, comprennent essentiellement de la mousse absorbante disposée en fond de cave à pieds, derrière les pédales. Cette mousse absorbante, permet de protéger io les membres inférieurs d'un conducteur en situation de conduite lorsque le véhicule automobile subit une forte accélération négative et que le corps du conducteur et en particulier ses membres inférieurs sont entraînés violemment vers l'avant du véhicule. Les dispositifs connus permettent donc d'amortir le mouvement des membres inférieurs par 15 rapport au véhicule et ainsi, à tout du moins, de les préserver. Toutefois, de façon générale, les capacités de déformation tant en termes d'amplitude qu'en termes de résistance à la déformation ne permettent pas de préserver de façon satisfaisante les membres inférieurs. 20 Et ce d'autant plus, que les dispositifs de pédalier connus précités, appréhendent seulement le choc des membres inférieurs contre le fond de la cave à pieds et pas nécessairement l'obstacle constitué par les pédales. D'autre dispositif de pédalier ont été imaginés, et ils permettent de 25 gérer l'amortissement de la pédale contre le plancher, en fond de cave à pieds, lorsque ladite pédale est enfoncée brusquement. On pourra notamment se référer au document DE 199 11 831, qui décrit un tel dispositif d'amortissement. Néanmoins, un problème qui se pose et que vise à résoudre la 30 présente invention est alors de fournir un dispositif de pédalier qui permette de mieux gérer encore l'amortissement de la pédale en contrôlant son déplacement relatif par rapport audit plancher. 2 2892683 Dans ce but, la présente invention propose un dispositif de pédalier de véhicule automobile destiné à la protection des membres inférieurs, ledit véhicule comprenant un plancher sur lequel est monté ledit dispositif de pédalier, ledit dispositif de pédalier comprenant au moins une pédale mobile de commande du véhicule, lesdits membres inférieurs permettant d'exercer un effort pour entraîner en mouvement ladite pédale selon une course de commande et jusqu'à une position de fin de course de commande, ledit plancher comprenant des moyens d'absorption réversibles destinés à être activés par ladite pédale, lesdits moyens io d'absorption réversibles étant activés lorsque ladite pédale est dans ladite position de fin de course de commande et lorsque ladite pédale reçoit un deuxième effort supérieur audit premier effort, ledit deuxième effort étant susceptible de provoquer le mouvement de ladite pédale au-delà de ladite fin de course de commande, selon une course d'absorption réversible et 15 jusqu'à une position de fin de course d'absorption réversible ; selon l'invention le dispositif de pédalier comprend en outre des moyens d'absorption irréversibles adaptés à être activés par ladite pédale, lesdits moyens d'absorption irréversibles étant activés lorsque ladite pédale est dans ladite position de fin de course d'absorption réversible et lorsque 20 ladite pédale reçoit un troisième effort supérieur audit deuxième effort. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la gestion des efforts exercés par les membres inférieurs du conducteur sur la pédale, en cas de choc, ces efforts supplémentaires étant amortis grâce aux moyens d'absorption irréversibles. De la sorte, outre les moyens 25 d'absorption réversibles déjà sollicités au cours d'un choc, ces moyens d'absorption irréversibles complètent l'absorption du mouvement des membres inférieurs par rapport au plancher et les préservent d'éventuels traumatismes. Par ailleurs, et selon un mode de mise en oeuvre de l'invention 30 particulièrement avantageux, ladite pédale est montée à coulissement par rapport audit plancher. De la sorte, la pédale, qu'elle soit d'embrayage, d'accélérateur ou de frein, n'actionne plus les commandes par rotation 3 2892683 mais par translation. Cette configuration procure un certain nombre d'avantages. Tout d'abord, la cinématique de déplacement des membres inférieurs et tout particulièrement du pied est mieux déterminée car l'angle que forme la pédale avec le plancher est constant. En outre, cette 5 configuration autorise de faible course de déplacement, ce qui améliore le confort de conduite. De façon préférentielle, lesdits moyens d'absorption réversibles sont montés solidaires desdits moyens d'absorption irréversibles de façon à former un ensemble plus rigide et surtout plus compact et par conséquent io moins encombrant au regard des systèmes de pédalier actuels dont les pédales sont montées pivotantes. Selon un mode de réalisation préférentiel, lesdits moyens d'absorption réversibles comprennent un corps en élastomère apte à reprendre son état de fonctionnement après avoir été sollicité. En outre, 15 lesdits moyens d'absorption irréversibles présentent, avantageusement, une première extrémité solidaire dudit plancher et une seconde extrémité libre adaptée à être entraînée par ladite pédale mobile, dans un sens opposé à ladite première extrémité. Ainsi, lorsque la. pédale est dans ladite position de fin de course d'absorption réversible, et qu'un troisième 20 effort s'exerce sur la pédale, cette dernière entraîne ladite seconde extrémité libre à l'opposé de ladite première extrémité fixe selon une course réduite, de sorte que les moyens d'absorption réversibles subissent une transformation permettant d'absorber l'énergie produite par le troisième effort. 25 Lesdits moyens d'absorption peuvent être dédoublés, et présentent deux extrémités solidaires dudit plancher de part et d'autre de ladite pédale et deux extrémités libres qui se rejoignent et contre laquelle ladite pédale vient en appui dans ladite position de fin de course d'absorption réversible. Ainsi, ledit troisième effort s'exerce de façon symétrique sur les 30 moyens d'absorption dédoublés. Selon une première variante de réalisation de l'invention, particulièrement avantageuse, lesdits moyens d'absorption réversibles 4 2892683 comportent au moins deux éléments reliés respectivement auxdites extrémités, lesdits éléments étant maintenus l'un contre l'autre en friction lorsque lesdites extrémités sont entraînées dans des sens opposés l'un de l'autre. L'un des deux éléments présente par exemple des mors, entre 5 lesquels est enserré l'autre élément formé d'une bande métallique par exemple, l'entraînement des lesdites extrémités dans des sens opposés l'un de l'autre provoquant alors la friction de la bande métallique entre les deux mors et une forte dissipation d'énergie par échauffement. Selon une deuxième variante de réalisation préférée, lesdits moyens io d'absorption irréversibles comprennent au moins une bande métallique ondulée et rigide, de telle sorte que l'entraînement des deux extrémités dans des sens opposés provoque la déformation de la partie ondulée de la bande métallique. Selon une troisième variante de réalisation, ladite bande métallique 15 ondulée est installée en prise entre des moyens formant galets de manière à forcer la bande métallique rigide à travers les moyens formant galets. Aussi, la bande métallique suit le trajet imposé par la disposition des moyens formant galets et absorbe ainsi l'énergie produite par le dit troisième effort. 20 En outre, et selon encore un autre mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite pédale, qu'elle soit de frein, d'accélération, ou d'embrayage, est une pédale à commande électrique. Ainsi, la course des pédales de commande peut être considérablement diminuée, ce qui favorise un meilleur contrôle de commande et réduit 25 considérablement le volume occupé par le pédalier. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 30 - la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'une pédale d'un dispositif de pédalier conforme à l'invention, selon une première variante d'exécution ; 5 2892683 - la Figure 2 est un schéma synoptique des différents éléments de la pédale illustrée à la Figure 1 et de leurs liaisons en vue latérale; -la Figure 3 est une courbe illustrant la loi des efforts exercés sur la pédale illustrée aux Figures 1 et 2 en fonction de sa course ; et, 5 - La Figure 4 est une vue schématique en perspective d'une pédale d'un dispositif de pédalier conforme à l'invention, selon une seconde variante d'exécution. La Figure 1 illustre un dispositif de pédalier 10 conforme à l'invention disposé sur un plancher 11, et comprenant une pédale 12, des moyens d'absorption réversibles 14 constitués d'un corps en élastomère et des moyens d'absorption irréversibles 16 en U. La pédale 12 présente, une partie longitudinale 18 montée à coulissement dans une glissière 20 de manière à pouvoir coulisser sensiblement parallèlement au plancher 11 selon un axe A, et une partie d'appui 22 en saillie du plancher 11 et qui est terminée par une platine 24. La partie d'appui 22 s'étend sensiblement perpendiculairement de la partie longitudinale 18. En outre, elle présente un décrochement 26 permettant de réaliser un épaulement d'appui 28 sensiblement perpendiculaire à la partie longitudinale .18 en saillie du plancher 11. Bien évidemment, la pédale 12 est adaptée à être entraînée en translation vers l'avant d'un véhicule automobile non représenté selon V, pour commander le freinage, l'embrayage ou encore l'accélération du véhicule. Les moyens d'absorption irréversibles 16 comprennent une pièce métallique en U présentant une partie libre de réception 30 correspondant au fond du U et deux parties ondulées 32, 34 préformées, correspondant aux branches de l'U ; les parties ondulées 32, 34 présentant respectivement des extrémités 36, 38 d'ancrage. La pièce métallique en U 16 définit un plan moyen P et elle est disposée sensiblement parallèlement au plancher 11, les deux parties ondulées 32, 34 de part et d'autre de la pédale 22, les deux extrémités 36, 38 d'ancrage étant ancrées vers l'arrière R opposé à l'avant selon V, et à proximité de la glissière 20 tandis que la partie de réception 30 est elle 6 2892683 orientée vers l'avant selon V et s'étend transversalement, en regard et espacée de l'épaulement d'appui 28 de la partie d'appui 22. En outre, les moyens d'absorption réversible 14 sont montés solidaires de la pièce métallique en U 16, dans la partie de réception 30 et 5 en regard de l'épaulement d'appui 28. Ainsi, les moyens d'absorption réversibles 14 formés du corps en élastomère sont entièrement solidaires de la pièce métallique en U 16, qui elle-même est solidaire du plancher 11 par l'intermédiaire de ses extrémités d'ancrage 36, 38. On retrouve sur la Figure 2, et de façon très schématique en vue io latérale, la pédale 22 constituée de sa partie longitudinale 18 qui est montée à coulissement dans la glissière 20, et de sa partie d'appui 22 ; les moyens d'absorption réversibles 14 solidaires des moyens d'absorption irréversibles 16 ; les moyens absorptions réversibles 14 étant étendus dans le prolongement de la partie longitudinale 18 et en regard 15 de l'épaulement d'appui 28 de la partie d'appui 22. En outre, les deux parties ondulées 32, 34 sont sur ce schéma illustratif, rassemblées en une seule extrémité d'ancrage 36,38 pour être solidarisées au plancher 11 tandis que, la partie de réception 30 reçoit le corps en élastomère 14. De plus, sur cette Figure 2, est représenté un pied 40 dont un talon 42 est 20 porté en appui sur le plancher 11 et dont l'extrémité opposée au talon 44 est elle, en appui sur la platine 24. Ainsi, le pied 40 est dans une position normale de conduite d'un conducteur. De plus, la figure 2 illustre un ressort de rappel élastique 45, lequel permet à la pédale 12 de revenir dans sa position initiale lorsque le pied 25 40 relâche ladite pédale 12. On décrira maintenant en référence à la Figure 3 mais aussi à la Figure 2 le mode de fonctionnement du pédalier 10, et surtout l'évolution de l'intensité des efforts exercés sur la pédale 12 en fonction de sa course. 30 La Figure 3 illustre donc, sous forme d'un graphe 50, la loi d'effort global en ordonnée graduée en Newton, de réaction de la pédale en fonction de sa course, en abscisse graduée en mètres. Ainsi, la pédale 12 7 2892683 est mobile en translation dans une première phase de fonctionnement, correspondant à la commande normale d'embrayage, de frein ou d'accélération. La pédale 12 est mobile entre une première position de repos telle qu'illustrée sur la Figure 2, et correspondant aux coordonnées 5 (0, 0) sur le graphe 50, et une position de fin de course normale, où la pédale 12 a été entraînée en translation selon la flèche V, et l'épaulement d'appui 28 a été mis en contact avec le corps en élastomère 14, et qui correspond sur le graphe 50, aux coordonnées (Cl, F1). Aussi, entre ces deux coordonnées (0, 0) et (Cl, FI) la loi d'efforts suit une courbe linéaire io 52, les efforts restitués par la pédale 12 étant proportionnels à la course. Toutefois, lors d'un choc, lorsque le pied du conducteur 40 est en appui contre la pédale 12 par l'intermédiaire de la platine 24, et que l'épaulement d'appui 28 est déjà en contact avec le corps en élastomère 14, une deuxième phase de fonctionnement se déroule durant laquelle, la 15 pédale 12 est entraînée en translation par le pied 40 de telle sorte que l'épaulement d'appui 28 comprime le corps en élastomère 14. Durant cette deuxième phase correspondant à une portion de courbe exponentielle 54, et qui s'étend des coordonnées (Cl, F1) jusqu'à des coordonnées (C2, F2), seul le corps en élastomère 14 subit la 20 déformation. Cette déformation est réversible de sorte que si le choc était peu violent et que la course de la pédale n'atteignait pas la valeur C2 en abscisse, la butée en élastomère 14 reprendrait alors sa forme initiale et la pédale reviendrait vers sa position initiale de repos sans qu'il n'y ait eu besoin d'amortir plus encore le mouvement des membres inférieurs par 25 rapport au plancher 11. En outre, elle permet d'absorber une grande quantité d'énergie pour un déplacement relativement restreint. En revanche, lorsque le choc est violent et que les efforts exercés sur la pédale 12 sont supérieurs aux efforts nécessaires à la compressibilité totale de la butée en élastomère 14, les moyens 30 d'absorption irréversible 16 vont alors être mis en oeuvre et se déformer, la partie de réception 30 étant alors entraînée en translation vers l'avant selon la flèche V durant une troisième phase. Les deux parties ondulées 8 2892683 32, 34, en métal, vont alors se déformer plastiquement et s'allonger, tandis que la butée en élastomère 14 reste elle comprimée, et les efforts restitués par la pédale 12 vont alors décrire une dernière portion de courbe 56 se terminant par un plateau 58. De la sorte, et durant 5 l'allongement des deux parties ondulées 32, 34, une grande quantité d'énergie correspondant à des efforts importants durant une longue course, va pouvoir être absorbée. Bien évidemment, la déformation des parties ondulées 32, 34 est irréversible, mais elle vise, et c'est primordial, à préserver les membres inférieurs du conducteur dans une situation de io choc violent ou crash . Avantageusement, le dispositif de pédalier comporte des pédales à commande électrique et il présente un système de restitution d'efforts non représenté, qui relie la pédale 12 au plancher 11 de manière à reproduire les mêmes sensations d'efforts que celles des pédales couramment 15 utilisées dans les véhicules automobiles à commande directe. La commande électrique actionne le système électromécanique ou hydromécanique du frein, de l'accélérateur ou de l'embrayage. Par ailleurs, et selon une autre variante de réalisation de l'invention, les deux parties ondulées 32, 34 sont remplacées par deux bandes 20 métalliques longitudinales, respectivement en prise dans des mors formant étau, lesquels sont solidaires du plancher 11. De la sorte, et durant la troisième phase de fonctionnement du dispositif de pédalier, correspondant à la déformation plastique, les bandes métalliques précitées sont entraînées en friction à travers les mors formant étau. 25 Selon encore une autre variante de réalisation de l'invention, les bandes métalliques ondulées 32,34 présentent une extrémité libre non liée au plancher 11, en revanche elles sont entraînées respectivement à travers un train de galets solidaire du plancher, ce qui provoque également la déformation des bandes métalliques ondulées et concourt à 30 leur déformation plastique. On a représenté sur la Figure 4, une seconde variante de réalisation de l'invention, sur laquelle les éléments identiques à ceux illustrés sur la Figure 1 présentent les mêmes références alors que ceux qui ont des fonctions similaires présentent aussi les mêmes références mais affectées d'un signe prime. Selon cette variante, le dispositif de pédalier comporte des moyens d'absorption irréversibles 16' en U présentant une seule partie ondulée 34' et qui joue le même rôle que dans la première variante de réalisation, tandis qu'à l'opposé, une autre branche 32' est elle montée en prise et à coulissement dans une autre glissière 20' afin de guider cette autre branche 32' en translation. 10
L'invention concerne un dispositif de pédalier (10) destiné à la protection des membres inférieurs, ledit dispositif de pédalier comprenant au moins une pédale (12) mobile de commande du véhicule, ladite pédale (12) étant susceptible d'être entraînée selon une course de commande et jusqu'à une position de fin de course, des moyens d'absorption réversibles (14) étant destinés à être activés par ladite pédale (12) lorsque ladite pédale est dans ladite position de fin de course, en provoquant le mouvement de ladite pédale (12) au-delà de ladite fin de course, selon une course d'absorption réversible et jusqu'à une position de fin de course d'absorption réversible ; selon l'invention le dispositif comprend en outre des moyens d'absorption irréversibles (16) adaptés à être activés par ladite pédale (12), lesdits moyens d'absorption irréversibles (16) étant activés lorsque ladite pédale (12) est dans ladite position de fin de course d'absorption réversible.
1. Dispositif de pédalier (10) de véhicule automobile destiné à la protection des membres inférieurs, ledit véhicule comprenant un plancher (11) sur lequel est monté ledit dispositif de pédalier (10), ledit dispositif de pédalier comprenant au moins une pédale (12) mobile de commande du véhicule, lesdits membres inférieurs permettant d'exercer un effort pour entraîner en mouvement ladite pédale (12) selon une course de io commande et jusqu'à une position de fin de course de commande, ledit plancher (11) comprenant des moyens d'absorption réversibles (14) destinés à être activés par ladite pédale (12), lesdits moyens d'absorption réversibles (14) étant activés lorsque ladite pédale est dans ladite position de fin de course de commande et lorsque ladite pédale reçois un 15 deuxième effort supérieur audit premier effort, ledit deuxième effort étant susceptible de provoquer le mouvement de ladite pédale (12) au-delà de ladite fin de course de commande, selon une course d'absorption réversible et jusqu'à une position de fin de course d'absorption réversible ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'absorption 20 irréversibles (16) adaptés à être activés par ladite pédale (12), lesdits moyens d'absorption irréversibles (16) étant activés lorsque ladite pédale (12) est dans ladite position de fin de course d'absorption réversible et lorsque ladite pédale (12) reçois un troisième effort supérieur audit deuxième effort. 25 2. Dispositif de pédalier selon la 1, caractérisé en ce que ladite pédale (12) est montée à coulissement par rapport audit plancher (11). 3. Dispositif de pédalier selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'absorption réversibles (14) sont montés 30 solidaires desdits moyens d'absorption irréversibles (16). 11 2892683 4. Dispositif de pédalier selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'absorption réversibles (14) comprennent un corps en élastomère. 5. Dispositif de pédalier selon l'une quelconque des 5 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'absorption irréversibles (16) présentent une première extrémité (36, 38) solidaire dudit plancher (11) et une seconde extrémité libre (30) adaptée à être entraînée par ladite pédale mobile (12), dans un sens opposé à ladite première extrémité (36, 38). io 6. Dispositif de pédalier selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'absorption irréversibles (16) sont dédoublés, et présentent deux extrémités (36, 38) solidaires dudit plancher (11) de part et d'autre de ladite pédale (12) et deux extrémités libres (30) qui se rejoignent. 15 7. Dispositif de pédalier selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'absorption réversibles (14) comportent au moins deux éléments reliés respectivement auxdites extrémités, lesdits éléments étant maintenus l'un contre l'autre en friction lorsque lesdites extrémités sont entraînées dans des sens opposés l'un de l'autre. 20 8. Dispositif de pédalier selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'absorption irréversibles (16) comprennent au moins une bande métallique ondulée (32, 34). 9. Dispositif de pédalier selon la 8, caractérisé en ce que ladite bande métallique ondulée est installée en prise entre des 25 moyens formant galets. 10. Dispositif de pédalier selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite pédale (12) est une pédale à commande électrique.
B,G
B60,G05
B60R,B60K,G05G
B60R 21,B60K 26,G05G 1
B60R 21/09,B60K 26/00,B60R 21/02,G05G 1/30
FR2891802
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR ATTENUER SUR UN AERONEF LES EFFETS D'UNE TURBULENCE VERTICALE
20,070,413
La présente invention concerne un procédé et un dispositif pour atténuer sur un aéronef les effets d'au moins une turbulence verticale rencontrée par cet aéronef au cours d'un vol. On sait qu'au cours d'un vol des turbulences violentes liées à des rafales de vent vertical peuvent causer au niveau de l'aéronef : ù d'importantes variations de facteur de charge vertical susceptibles de provoquer des blessures aux passagers de l'aéronef ; - une déviation importante de l'aéronef en altitude, ce qui augmente le risque de collision avec un autre aéronef ; et û des pics de portance sur la voilure, qui éprouvent les limites de charge de cette dernière. Ces turbulences violentes peuvent apparaître en ciel clair et de-meurent imprévisibles. Souvent, ces phénomènes qui sont localisés sur-prennent à la fois l'équipage de l'aéronef et les systèmes de pilotage em- barqués, qui n'ont pas le temps d'effectuer les manoeuvres adéquates pour en atténuer les effets qui en résultent au niveau de l'aéronef. On notera que, pour un avion de transport, l'apparition de facteurs de charge verticaux négatifs est très dangereuse pour les passagers qui ne sont pas fermement attachés. Ils peuvent en effet être projetés au plafond et risquent des blessures graves. Les problèmes précités sont accentués par la diversité des profils de turbulence verticale possibles. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients. Elle concerne un procédé permettant d'atténuer, de façon parti- culièrement efficace, sur un aéronef, en particulier un avion de transport, les effets d'au moins une turbulence verticale rencontrée par cet aéronef au cours d'un vol. A cet effet, selon l'invention, ledit procédé est remarquable en ce que l'on réalise au cours du vol, de façon automatique et itérative, la suite d'étapes successives suivante : a) on détermine une composante verticale du vent existant à l'extérieur de l'aéronef à une position courante dudit aéronef ; b) à l'aide de cette composante verticale du vent, on détermine un niveau de sévérité concernant une turbulence verticale existant à l'extérieur de l'aéronef à ladite position courante ; c) à l'aide de ladite composante verticale du vent, on calcule au moins un ordre de commande pour au moins un organe mobile commandable qui est susceptible d'agir sur la portance de l'aéronef, ledit ordre de commande étant tel qu'il permet de minimiser l'amplitude des facteurs de charge engendrés sur l'aéronef par la turbulence verticale ; et d) on vérifie si des conditions d'activation dépendant au moins dudit ni-veau de sévérité sont réalisées ; et e) si lesdites conditions d'activation sont réalisées, on transmet ledit ordre de commande à au moins un actionneur dudit organe mobile comman- dable. Ainsi, grâce à l'invention, on détermine un niveau de sévérité de la turbulence verticale pour savoir s'il est nécessaire de mettre en oeuvre des actions d'atténuation des effets de la turbulence verticale. Lorsque de tel-les actions sont nécessaires, on agit (par l'intermédiaire dudit organe mo- bile) sur la portance totale de l'aéronef, ce qui permet de minimiser l'amplitude du facteur de charge vertical en tout point de la cabine de l'aéronef. La présente invention permet ainsi de combattre les brutales variations de facteur de charge vertical, engendrées par des turbulences verticales violentes du type précité. De façon avantageuse, pour déterminer la composante verticale du vent : a1) on mesure les valeurs effectives d'une pluralité de paramètres de l'aéronef à ladite position courante ; et a2) on calcule ladite composante verticale du vent, en tenant compte des- dites valeurs effectives mesurées. Dans ce cas, avantageusement, pour un avion : à l'étape a1), on mesure : • à l'aide d'une centrale inertielle, la vitesse verticale Vz de l'avion par rapport au sol, l'angle 4 d'inclinaison des ailes de l'avion par rapport à l'horizontale, l'assiette 0 de l'avion par rapport à l'horizontale, et sa vitesse de tangage g ; • à l'aide d'une sonde anémométrique, la vitesse Vtas de l'avion par rapport à la masse d'air dans laquelle évolue cet avion ; • à l'aide d'une sonde d'incidence, l'angle d'incidence a de l'avion ; et • à l'aide d'une sonde de dérapage, l'angle de dérapage 13 de l'avion ; et à l'étape a2), on calcule la composante verticale Wz du vent, à l'aide de l'expression suivante : Wz = Vz +Vtas.(cos4.cos0.cosf.sin [a + (q.aVtas)] û sinO.cosf3.cos [a + (q.P/Vtas)] +sin(3.cosO.sin4) dans laquelle représente la distance algébrique entre la sonde d'incidence et le centre de gravité de l'avion. Par ailleurs, de façon avantageuse, on détermine le niveau de sévérité de la turbulence verticale, en fonction de l'écart en facteur de charge vertical entre un facteur de charge à l'équilibre pour l'aéronef et un facteur de charge résultant de la turbulence verticale. Dans ce cas, de préférence, ledit niveau de sévérité correspond : à un premier niveau, lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est inférieur ou égal à une première valeur prédéterminée ; à un deuxième niveau, lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est supérieur à ladite première valeur prédéterminée et inférieur à une seconde valeur prédéterminée ; et à un troisième niveau, lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est supérieur ou égal à ladite seconde valeur prédéterminée. Dans une première variante de réalisation, on détermine ledit ni-veau de sévérité de la turbulence verticale à partir de deux combinaisons linéaires de la composante verticale du vent et de sa dérivée, et, dans une seconde variante de réalisation, on détermine ledit niveau de sévérité à partir du calcul de deux probabilités. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier : on calcule ledit ordre de commande à partir d'une combinaison linéaire de la composante verticale du vent et de sa dérivée ; et/ou lesdites conditions d'activation dépendent à la fois du niveau de sévérité de la turbulence verticale et de l'écart entre la valeur dudit ordre de commande et une valeur de seuil prédéterminée. Dans un mode de réalisation particulier, pour un avion, on trans- met l'ordre de commande à au moins l'un des organes mobiles suivants de l'avion : un spoiler et un aileron, et on détermine (et transmet à une gouverne de profondeur de l'avion) au moins un ordre de commande auxiliaire destiné à compenser le moment de tangage engendré par la commande dudit organe mobile. La présente invention concerne également un dispositif pour atténuer sur un aéronef les effets d'au moins une turbulence verticale rencontrée par cet aéronef, par exemple un avion de transport, au cours d'un vol. Selon l'invention, ledit dispositif est remarquable en ce qu'il comporte : au moins un organe mobile commandable qui est susceptible d'agir sur la portance de l'aéronef ; des premiers moyens pour déterminer une composante verticale du vent existant à l'extérieur de l'aéronef à une position courante dudit aéronef ; des deuxièmes moyens pour déterminer automatiquement, à l'aide de cette composante verticale du vent, un niveau de sévérité concernant 1 o une turbulence verticale existant à l'extérieur de l'aéronef à ladite position courante ; des troisièmes moyens pour calculer automatiquement, à l'aide de ladite composante verticale du vent, au moins un ordre de commande pour ledit organe mobile commandable, ledit ordre de commande étant tel 15 qu'il permet de minimiser l'amplitude des facteurs de charge engendrés sur l'aéronef par la turbulence verticale ; et des quatrièmes moyens pour vérifier automatiquement si des conditions d'activation dépendant au moins dudit niveau de sévérité sont réalisées, et pour transmettre automatiquement ledit ordre de commande à au 20 moins un actionneur dudit organe mobile commandable, lorsque lesdites conditions d'activation sont réalisées. Le dispositif conforme à la présente invention permet donc d'atténuer l'amplitude du facteur de charge vertical engendré par une turbulence verticale, et ceci en tout point de l'aéronef. Il permet également de réduire 25 d'éventuelles variations d'altitude. De plus, ce dispositif conforme à l'invention présente l'avantage de pouvoir être implanté sur tout type d'aéronef (militaire, civil, commercial) muni d'au moins un organe mobile (spoiler, aileron, ...) de type quel-conque ayant un effet sur la portance. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits premiers moyens comportent : un ensemble d'éléments de mesure pour mesurer automatiquement les valeurs effectives d'une pluralité de paramètres de l'aéronef à ladite po- sition courante ; et un moyen de calcul pour calculer automatiquement ladite composante verticale du vent, en tenant compte desdites valeurs effectives mesurées. De préférence, ledit ensemble d'éléments de mesure comporte au 1 o moins une centrale inertielle, au moins une sonde anémométrique et au moins une sonde d'incidence, ainsi qu'éventuellement au moins une sonde de dérapage. L'utilisation d'une sonde de dérapage permet d'augmenter la précision de la composante verticale du vent. Généralement, les éléments de mesure précédents existent déjà sur l'aéronef, ce qui permet notam- 15 ment de réduire le coût du dispositif conforme à l'invention. Pour réduire davantage encore le coût dudit dispositif, avantageusement, lesdits deuxièmes et troisièmes moyens, ainsi que ledit moyen de calcul, font partie d'un système de pilotage automatique de l'aéronef. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment 20 l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est le schéma synoptique d'un dispositif conforme à l'invention. La figure 2 montre schématiquement un exemple de réalisation 25 particulier d'un dispositif conforme à l'invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure 1, est destiné à atténuer sur un aéronef non représenté, par exemple un avion de transport, les effets d'au moins une turbulence verticale rencontrée par cet aéronef au cours d'un vol. On sait qu'une tur- bulence correspond à une agitation de l'air qui se superpose au mouvement moyen de l'air et qui est constituée par des mouvements désordonnés, en continuelle transformation. Une turbulence se rencontre à l'intérieur ou au voisinage des nuages (par exemple dans un nuage ora- geux où coexistent des courants verticaux de sens contraires). Il existe également des turbulences en ciel clair, soit près du sol, soit surtout à très haute altitude à proximité de courants jets. Selon l'invention, ledit dispositif 1 comporte : au moins un organe mobile 2 qui est commandable et qui est suscepti- ble d'agir sur la portance de l'aéronef ; des moyens 3 précisés ci-dessous, pour déterminer une composante verticale Wz du vent qui existe à l'extérieur de l'aéronef à la position courante de ce dernier ; des moyens 4 pour déterminer automatiquement, à l'aide de la compo- sante verticale Wz du vent reçue desdits moyens 3, un niveau de sévérité permettant de caractériser la turbulence verticale existant à l'extérieur de l'aéronef à ladite disposition courante ; et des moyens 5 pour, successivement : calculer automatiquement, à l'aide de la composante verticale Wz du vent reçue par l'intermédiaire d'une liaison 6, un ordre de commande pour ledit organe mobile 2 commandable. Cet ordre de commande est tel qu'il permet de minimiser l'amplitude des facteurs de charge qui sont engendrés sur l'aéronef par la turbulence verticale, comme précisé ci-dessous ; vérifier automatiquement si des conditions d'activation (qui dépendent au moins dudit niveau de sévérité reçues par l'intermédiaire d'une liaison 7 desdits moyens 4) sont réalisées ; et • transmettre automatiquement ledit ordre de commande calculé à un actionneur usuel 8 dudit organe mobile 2 commandable, par l'inter- médiaire d'une liaison 9, lorsque lesdites conditions d'activation sont réalisées et uniquement dans ce cas. Ainsi, le dispositif 1 conforme à l'invention détermine un niveau de sévérité de la turbulence verticale, pour savoir s'il est nécessaire de mettre en oeuvre des actions d'atténuation des effets de la turbulence verticale. Lorsque de telles actions sont nécessaires, ledit dispositif 1 agit (par l'intermédiaire dudit organe mobile 2) sur la portance totale de l'aéronef, ce qui permet de minimiser l'amplitude du facteur de charge vertical de l'aéronef, et ceci en tout point de sa cabine. Le dispositif 1 conforme à la pré- sente invention permet ainsi de combattre notamment les variations de facteur de charge vertical, qui sont engendrées par des turbulences verticales violentes et qui sont généralement particulièrement brutales. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens 3 destinés à déterminer la composante verticale Wz du vent, comportent : une unité de mesure 10 précisée ci-dessous, pour mesurer la valeur effective d'une pluralité de paramètres de l'aéronef à ladite position courante ; et un moyen de calcul 11 qui est relié par l'intermédiaire d'une liaison 12 à ladite unité de mesure 10 et qui est formé de manière à calculer ladite composante verticale Wz du vent, en tenant compte des valeurs effec- tives mesurées par ladite unité de mesure 10. A cet effet, ladite unité de mesure 10 comporte une pluralité d'éléments de mesure ou capteurs Cl, C2, ., Cn destinés à mesurer les valeurs effectives desdits paramètres précités de l'aéronef...DTD: Ledit moyen de calcul 11 est relié par l'intermédiaire d'une liaison 13 auxdits moyens 4 et, par l'intermédiaire de la liaison 6, auxdits moyens 5. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 4 et 5 et ledit moyen de calcul 11 sont intégrés dans une unité centrale 15 qui fait par exemple partie d'un système de pilotage automatique usuel de l'aéronef. Comme un tel système de pilotage automatique existe en général déjà sur l'aéronef, ce mode de réalisation particulier permet de réduire le coût du dispositif 1 conforme à l'invention et de simplifier sa réalisation. Dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 5 déterminent le niveau de sévérité de la turbulence verticale, en fonction de l'écart en facteur de charge vertical entre un facteur de charge existant à l'équilibre sur l'aéronef et un facteur de charge existant en réponse à la turbulence verticale. Dans ce cas, le niveau de sévérité correspond : à un premier niveau (appelé par exemple niveau 0), lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est inférieur ou égal à une première valeur prédéterminée, par exemple 0,3 g, g correspondant à la valeur de l'accélération créée à la surface de la terre par la force gravitationnelle ; à un deuxième niveau (appelé par exemple niveau 1), lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est supérieur à ladite première valeur pré-déterminée (0,3 g par exemple) et est inférieur à une seconde valeur prédéterminée, par exemple 0,5 g ; et à un troisième niveau (appelé par exemple niveau 2), lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est supérieur ou égal à ladite seconde va- leur prédéterminée (0,5 g par exemple). Dans une première variante de réalisation, lesdits moyens 4 dé-terminent ledit niveau de sévérité de la turbulence verticale à partir de deux combinaisons linéaires de la composante verticale Wz du vent et de sa dérivée. Les coefficients d'une telle combinaison linéaire sont optimisés de sorte que les niveaux soient reconnus au mieux par l'algorithme. Si l'une de ces combinaisons dépasse un premier seuil prédéterminé, on obtient le niveau 1, et si l'autre dépasse un second seuil prédéterminé, on obtient le niveau 2. Le niveau 2 est prioritaire sur le niveau 1. En outre, dans une seconde variante de réalisation, lesdits moyens 4 déterminent ledit niveau de sévérité à partir du calcul de deux probabilités, à savoir d'une part la probabilité de subir des écarts de facteur de charge vertical (dans une durée prédéterminée à venir, par exemple dans une seconde) de plus d'une première valeur prédéterminée, par exemple de plus de 0,3 g, et d'autre part la probabilité de subir des écarts de facteur de charge vertical (pendant cette durée prédéterminée à venir) de plus d'une deuxième valeur prédéterminée, par exemple de plus de 0,5 g. Ces deux probabilités sont calculées à partir de la composante verticale Wz du vent reçue des moyens 3, de l'angle d'incidence a de l'aéronef et de la vitesse de tangage g de l'aéronef. Si la probabilité associée aux écarts de 0,3 g dépasse un seuil prédéterminé, on obtient le niveau 1 . Si la probabilité associée aux écarts de 0,5 g dépasse un autre seuil prédéterminé, on obtient le niveau 2. Les formules de probabilité sont données à partir de l'apprentissage de réseaux de neurones. Le niveau 2 est prioritaire sur le niveau 1. En outre, dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 5 calculent ledit ordre de commande pour l'organe mobile 2, à partir d'une combinaison linéaire de la composante verticale Wz du vent et de sa déri- vée. En outre, lesdites conditions d'activation prises en compte par les moyens 5 dépendent du niveau de sévérité de la turbulence verticale, reçu desdits moyens 4 par l'intermédiaire de la liaison 7, ainsi que de la valeur dudit ordre de commande, qui est comparée à une valeur de seuil. Pour que le système soit activé (c'est-à-dire que les conditions d'activation soient réalisées), il faut que, dans l'exemple précité, le niveau de sévérité soit au moins au niveau 1 et l'ordre de commande dépasse une valeur de seuil prédéterminée. Ensuite, si l'ordre de commande reste inférieur à une valeur prédéterminée, durant un temps prédéterminé, sans apparition du niveau 2, l'ordre de commande est annulé. L'ordre de commande est également annulé si le niveau de sévérité passe du niveau 2 au niveau 1, avec une dérivée de l'incidence qui est négative. Dans un mode de réalisation préféré représenté sur la figure 2, qui est appliqué à un avion, ladite unité de mesure 10 comporte comme capteurs Cl, C2, C3 et C4 qui sont reliés respectivement par l'intermédiaire de liaisons 12A, 12B, 12C et 12D audit moyen de calcul 11 : ù une sonde d'incidence Cl usuelle, pour mesurer l'angle d'incidence a de l'avion ; 1 o une sonde de dérapage C2 usuelle, pour mesurer l'angle de dérapage R de l'avion ; ù une centrale inertielle C3 usuelle, pour mesurer la vitesse verticale Vz de l'avion par rapport au sol, l'angle 1 d'inclinaison des ailes de l'avion par rapport à l'horizontale, l'assiette 0 de l'avion par rapport à l'horizon- 15 tale, et sa vitesse de tangage g ; et une sonde anémométrique C4 usuelle, pour mesurer la vitesse Vtas de l'avion par rapport à la masse d'air dans laquelle évolue cet avion. Dans cet exemple, le moyen de calcul 11 calcule la composante verticale Wz du vent, à l'aide de l'expression suivante : 20 Wz = Vz + Vtas. (co$.cosO.cosp.sin [a + (q.2/Vtas)] ù sinO.cos(3.cos [a + (q.2/Vtas)] + sinp.cosO.sin4) dans laquelle représente la distance algébrique entre la sonde d'incidence Cl et le centre de gravité de l'avion. De plus, dans cet exemple de la figure 2, la sonde d'incidence Cl 25 est reliée par l'intermédiaire d'une liaison 16A aux moyens 4 pour leur fournir l'angle d'incidence a, et la centrale inertielle C3 est reliée par l'intermédiaire d'une liaison 16C auxdits moyens 4 pour leur fournir la vitesse de tangage g. Cet angle d'incidence a et cette vitesse de tangage g peu-vent être utilisés par les moyens 4 pour déterminer le niveau de sévérité de la turbulence verticale, conformément à la seconde variante de réalisation précitée. En outre, dans l'exemple de la figure 2, le dispositif 1 conforme à l'invention comporte comme organe mobile : au moins un spoiler 2A usuel, qui est monté sur une aile 17 de l'avion et qui est associé à un moyen d'actionnement usuel 8A relié par l'intermédiaire d'une liaison 9A auxdits moyens 5 ; et au moins un aileron 2B usuel, qui est également monté sur une aile 17 et qui est associé à un actionneur usuel 8B relié par l'intermédiaire d'une liaison 9B auxdits moyens 5. Comme indiqué précédemment, les ordres de commande pour le ou les spoilers 2A et le ou les ailerons 2B sont obtenus à partir d'une combinaison linéaire de la composante verticale Wz du vent et de sa dérivée. En outre, dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens 5 déterminent de plus un ordre de commande auxiliaire, et ils transmettent cet ordre de commande auxiliaire, par l'intermédiaire d'une liaison 18, à un actionneur usuel 19 d'une gouverne de profondeur usuelle 20 qui est montée sur un empennage horizontal 21 de l'avion. Cet ordre de commande auxiliaire est destiné à compenser le moment de tangage qui est engendré par la commande (conforme à l'invention) du ou des spoilers 2A et du ou des ailerons 2B. Ledit ordre de commande auxiliaire est proportionnel aux ordres de commande du ou des spoilers 2A et du ou des ailerons 2B, selon un gain calculé à partir du cas de vol (masse, centrale, vitesse et altitude de l'avion). Les différents ordres sont mis en phase. La mise en phase consiste à rendre égaux le temps nécessaires à chaque élément mobile (organe mobile 2A, 2B ; gouverne de profondeur 20) pour atteindre la valeur de consigne. Ce temps est choisi comme celui de l'élé- 13 ment mobile (organe mobile 2A, 2B ; gouverne de profondeur 20) le plus lent. Bien entendu, les ordres de commande déterminés conformément à la présente invention sont superposés aux ordres fournis de façon usuelle par d'autres organes de pilotage de l'aéronef, avant d'être trans-mis aux actionneurs 8A, 8B, 19 des éléments mobiles (organe mobile 2A, 2B ; gouverne de profondeur 20). Ainsi, le dispositif 1 conforme à l'invention s'applique aussi bien à un système de commande de vol manuel d'aéronef qu'à un système de commande de vol automatique d'aéronef. Le dispositif 1 conforme à la présente invention permet donc d'atténuer l'amplitude du facteur de charge vertical engendré par une turbulence verticale, et ceci en tout point de l'aéronef. II permet également de réduire d'éventuelles variations d'altitude. De plus, ce dispositif 1 conforme à l'invention présente l'avantage de pouvoir être implanté sur tout type d'aéronef (militaire, civil, commercial) muni d'au moins un organe mobile de type quelconque (spoiler 2A, aileron 2B) ayant un effet sur la portance de l'aéronef. Dans le cadre de la présente invention, le mode de calcul précité de la composante verticale Wz du vent peut être complété ou remplacé par une sonde spécifique ou par des informations extérieures aux systèmes de l'aéronef, par exemple des communications de relevés météorologiques reçues depuis le sol ou d'un autre aéronef
- Procédé et dispositif pour atténuer sur un aéronef les effets d'une turbulence verticale.- Le dispositif (1) comporte des moyens (4) pour déterminer automatiquement, à l'aide d'une composante verticale du vent, un niveau de sévérité concernant une turbulence verticale, et des moyens (5) pour calculer automatiquement, à l'aide de cette composante verticale du vent, un ordre de commande pour un organe mobile commandable (2), qui permet de minimiser l'amplitude des facteurs de charge engendrés sur l'aéronef par la turbulence verticale.
1 . Procédé pour atténuer sur un aéronef les effets d'au moins une turbulence verticale rencontrée par cet aéronef au cours d'un vol, caractérisé en ce que l'on réalise au cours du vol, de façon automatique et itérative, la suite d'étapes successives suivante : a) on détermine une composante verticale du vent existant à l'extérieur de l'aéronef à une position courante dudit aéronef ; b) à l'aide de cette composante verticale du vent, on détermine un niveau de sévérité concernant une turbulence verticale existant à l'extérieur de l'aéronef à ladite position courante ; c) à l'aide de ladite composante verticale du vent, on calcule au moins un ordre de commande pour au moins un organe mobile commandable (2, 2A, 2B) qui est susceptible d'agir sur la portance de l'aéronef, ledit ordre de commande étant tel qu'il permet de minimiser l'amplitude des facteurs de charge engendrés sur l'aéronef par la turbulence verticale ; et d) on vérifie si des conditions d'activation dépendant au moins dudit ni-veau de sévérité sont réalisées ; et e) si lesdites conditions d'activation sont réalisées, on transmet ledit ordre de commande à au moins un actionneur (8, 8A, 8B) dudit organe mobile commandable (2, 2A, 2B). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour déterminer la composante verticale du vent : a1) on mesure les valeurs effectives d'une pluralité de paramètres de l'aé- ronef à ladite position courante ; et a2) on calcule ladite composante verticale du vent, en tenant compte des-dites valeurs effectives mesurées. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que, pour un avion :- à l'étape a1), on mesure : • à l'aide d'une centrale inertielle (C3), la vitesse verticale Vz de l'avion par rapport au sol, l'angle d) d'inclinaison des ailes de l'avion par rapport à l'horizontale, l'assiette A de l'avion par rapport à l'ho- rizontale, et sa vitesse de tangage g ; • à l'aide d'une sonde anémométrique (C4), la vitesse Vtas de l'avion par rapport à la masse d'air dans laquelle évolue cet avion ; • à l'aide d'une sonde d'incidence (Cl), l'angle d'incidence a de l'avion ; et ^ à l'aide d'une sonde de dérapage (C2), l'angle de dérapage [3 de l'avion ; et ù à l'étape a2), on calcule la composante verticale Wz du vent, à l'aide de l'expression suivante : Wz = Vz + Vtas.(cos4).cosO.cos1.sin [a + (q..e/Vtas)] ù sine.cos3.cos [a + (q. e/Vtas)] + sin(3.cose.sin4)) dans laquelle .e représente la distance algébrique entre la sonde d'incidence (C1) et le centre de gravité de l'avion. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape b), on détermine le niveau de sévérité de la turbulence verticale, en fonction de l'écart en facteur de charge vertical entre un facteur de charge à l'équilibre pour l'aéronef et un facteur de charge résultant de la turbulence verticale. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ledit niveau de sévérité correspond : à un premier niveau, lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est inférieur ou égal à une première valeur prédéterminée ; à un deuxième niveau, lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est supérieur à ladite première valeur prédéterminée et inférieur à une seconde valeur prédéterminée ; età un troisième niveau, lorsque ledit écart en facteur de charge vertical est supérieur ou égal à ladite seconde valeur prédéterminée. 6. Procédé selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce qu'à l'étape b), on détermine le niveau de sévérité de la turbulence verticale à partir de deux combinaisons linéaires de la composante verticale du vent et de sa dérivée. 7. Procédé selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce qu'à l'étape b), on détermine le niveau de sévérité de la turbulence verticale à partir du calcul de deux probabilités. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape c), on calcule ledit ordre de commande à partir d'une combinaison linéaire de la composante verticale du vent et de sa dérivée. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à l'étape d), lesdites conditions d'activation dépendent du niveau de sévérité de la turbulence verticale et de l'écart entre la valeur dudit ordre de commande et une valeur de seuil prédéterminée. 10. Procédé selon l'une quelconque des précéden- tes, caractérisé en ce que, pour un avion, à l'étape d), on transmet l'ordre de commande à au moins l'un des organes mobiles suivants de l'avion : un spoiler (2A) et un aileron (2B), et on détermine et transmet à une gouverne de profondeur (20) de l'avion au moins un ordre de commande auxiliaire destiné à compenser le moment de tangage engendré par la commande dudit organe mobile (2A, 2B). 11. Dispositif pour atténuer sur un aéronef les effets d'au moins une turbulence verticale rencontrée par cet aéronef au cours d'un vol, caractérisé en ce qu'il comporte :au moins un organe mobile commandable (2, 2A, 2B) qui est susceptible d'agir sur la portance de l'aéronef ; des premiers moyens (3) pour déterminer une composante verticale du vent existant à l'extérieur de l'aéronef à une position courante dudit adronef ; des deuxièmes moyens (4) pour déterminer automatiquement, à l'aide de cette composante verticale du vent, un niveau de sévérité concernant une turbulence verticale existant à l'extérieur de l'aéronef à ladite position courante ; 1 o des troisièmes moyens (5) pour calculer automatiquement, à l'aide de ladite composante verticale du vent, au moins un ordre de commande pour ledit organe mobile commandable (2, 2A, 2B), ledit ordre de commande étant tel qu'il permet de minimiser l'amplitude des facteurs de charge engendrés sur l'aéronef par la turbulence verticale ; et 15 des quatrièmes moyens (5) pour vérifier automatiquement si des conditions d'activation dépendant au moins dudit niveau de sévérité sont réalisées, et pour transmettre automatiquement ledit ordre de commande à au moins un actionneur (8, 8A, 8B) dudit organe mobile commandable (2, 2A, 2B), lorsque lesdites conditions d'activation sont 20 réalisées. 12. Dispositif selon la 1 1, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens (3) comportent : ù un ensemble (10) d'éléments de mesure (Cl, C2, C3, C4, Cn) pour mesurer automatiquement les valeurs effectives d'une pluralité de pa- 25 ramètres de l'aéronef à ladite position courante ; et ù un moyen de calcul (11) pour calculer automatiquement ladite composante verticale du vent, en tenant compte desdites valeurs effectives mesurées. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ledit ensemble (10) d'éléments de mesure comporte au moins une centrale inertielle (C3), au moins une sonde anémométrique (C4) et au moins une sonde d'incidence (Cl). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé en ce que ledit ensemble (10) d'éléments de mesure comporte, de plus, au moins une sonde de dérapage (C2). 15. Dispositif selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce que lesdits deuxièmes et troisièmes moyens (4, 5), ainsi 1 o que ledit moyen de calcul (11), font partie d'un système de pilotage automatique (15) de l'aéronef. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 11 à 15, caractérisé en ce que ledit organe mobile est un spoiler (2A). 17. Dispositif selon l'une quelconque des 11 à 15, 15 caractérisé en ce que ledit organe mobile est un aileron (2B). 18. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) susceptible de mettre en oeuvre le procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 10. 19. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous l'une quelconque des 11 à 17. 20
B
B64
B64C
B64C 13
B64C 13/20
FR2902866
A1
GENERATEUR DE GAZ CHAUD ET INSTALLATION DE SECHAGE OU DESHYDRATATION METTANT EN OEUVRE UN TEL GENERATEUR
20,071,228
Le domaine technique de l'invention est celui des générateurs de gaz chaud, notamment des générateurs destinés à équiper les unités de déshydratation ou de séchage de matériaux. Il est connu (par exemple de EP0049677) de réaliser une unité de séchage de déchets ligneux comportant un moyen de séchage alimenté par les gaz de combustion fournis par une chaudière. Ce dispositif utilise directement les gaz de combustion. 10 Or ces derniers comportent des résidus qui imprègnent d'une façon plus ou moins forte le matériau séché et limitent les utilisations ultérieures de ce matériau. Il n'est ainsi pas possible de mettre en oeuvre une telle unité de séchage pour déshydrater des matériaux comestibles 15 et devant être ultérieurement consommés (par exemple par les animaux). Même pour le séchage ou la déshydratation de matériaux ligneux, les résidus de combustion imprègnent le bois ce qui nuit à son aspect externe. Les résidus de combustion peuvent 20 par la suite exsuder hors du bois conduisant à des pollutions des habitations. Les résidus de combustion peuvent également gêner la transformation ultérieure du bois (par exemple pour l'ameublement) en modifiant les caractéristiques mécaniques de celui ci. 25 L'invention a pour but de proposer un générateur de gaz chaud permettant de pallier de tels inconvénients. Le générateur selon l'invention permet ainsi d'engendrer un courant de gaz chaud dont les caractéristiques chimiques peuvent être complètement maîtrisées. 30 Par ailleurs le générateur selon l'invention permet également de maîtriser la température du gaz engendré tout en assurant la récupération de l'énergie thermique du brûleur ou du foyer avec un excellent rendement. Le générateur selon l'invention peut mettre en oeuvre des 35 brûleurs ou des foyers de technologies diverses utilisant tous types de combustibles. Il assure dans tous les cas la génération d'un gaz chaud et propre ne perturbant pas le processus de séchage ou de déshydratation. Ainsi l'invention a pour objet un générateur de gaz chaud, notamment pour une unité de déshydratation ou de séchage, générateur comportant un brûleur ou un foyer et caractérisé en ce qu'il comporte au moins un circuit d'échange comportant au moins une tubulure dans laquelle circule le gaz à chauffer, tubulure comportant une extrémité d'admission en gaz frais et une sortie d'évacuation en gaz chaud, tubulure présentant une surface d'échange thermique entre les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou foyer et le gaz à chauffer circulant dans la tubulure, la tubulure assurant par ailleurs une séparation physique entre les gaz chauffés et les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou foyer. La ou les tubulures des circuits d'échange seront de préférence orientées de telle sorte que le flux de gaz chauffé circule dans la tubulure suivant une direction inverse de celle du flux des gaz de combustion issus du brûleur ou foyer. Le générateur de gaz chaud pourra comporter des moyens 20 permettant de réguler la vitesse des gaz chauds sortant des différentes tubulures. Chaque circuit d'échange pourra par ailleurs comporter un canal collecteur de sortie et au moins un canal d'admission, le collecteur de sortie et le canal d'admission étant reliés 25 l'un à l'autre par des tubulures sensiblement parallèles les unes aux autres. Les canaux d'admission et le collecteur de sortie pourront être sensiblement annulaires. Le générateur de gaz chaud pourra comporter au moins un 30 jeu de tubulures ayant un profil ondulé. Il pourra aussi comprendre un conduit torique de collecte des gaz chauds, conduit qui sera relié au collecteur de sortie par des tubes. Il pourra par ailleurs comprendre un conduit d'amenée de 35 gaz frais qui sera raccordé aux différents canaux d'admission par des tubes. Selon un mode particulier de réalisation, les moyens permettant de réguler la vitesse des gaz chauds seront constitués par des clapets interposés entre le conduit d'amenée de gaz frais et chaque tube reliant ce conduit aux différents canaux d'admission. Les canaux d'admission seront avantageusement 5 compartimentés en différents secteurs, chaque secteur étant relié à un clapet unique. Le générateur de gaz chaud pourra comporter au moins deux circuits d'échange, chaque circuit d'échange étant disposé dans une chambre au travers de laquelle circulent les gaz de 10 combustion. Les deux chambres pourront être concentriques, le passage des gaz de combustion d'une chambre à l'autre s'effectuant au niveau d'une première extrémité d'une première chambre, le sens de circulation des gaz de combustion étant dans la 15 deuxième chambre l'inverse de celui qu'il y a dans la première chambre. Le conduit d'amenée de gaz frais pourra être disposé coaxialement à la première chambre et à l'intérieur d'une cheminée d'évacuation des gaz de combustion. 20 Le brûleur ou foyer pourra par ailleurs être disposé au niveau d'une deuxième extrémité de la première chambre. Le générateur de gaz chaud pourra comporter une troisième chambre entourant la deuxième chambre, troisième chambre qui renfermera des tubulures raccordant le circuit d'échange de 25 la deuxième chambre au conduit d'amenée de gaz frais. L'invention a également pour objet une installation de déshydratation ou de séchage mettant en œuvre un tel générateur de gaz chaud. Cette installation de déshydratation ou de séchage pourra 30 être telle que le conduit d'amenée de gaz frais au générateur de gaz chaud sera relié à un circuit de récupération de l'air chaud qui sera extrait d'une enceinte recevant le ou les matériaux à déshydrater. Le circuit de récupération de l'air chaud pourra 35 incorporer au moins un condenseur assurant la déshydratation de l'air. L'installation de déshydratation ou de séchage pourra comprendre un circuit d'activation du brûleur ou foyer utilisant une partie de l'air chaud issu du condenseur. Elle pourra par ailleurs comprendre un mélangeur disposé en amont de l'enceinte et permettant de mélanger l'air chaud issu du générateur avec une partie d'air frais sorti du condenseur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre de différents modes de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : - la figure 1 représente d'une façon schématique une installation de séchage de matière organique mettant en oeuvre un générateur de gaz chaud selon l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective externe du générateur selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 est une autre vue en perspective externe du générateur, l'enveloppe de la cuve étant partiellement coupée, - la figure 4 est une autre vue en perspective externe du générateur coupé suivant un plan longitudinal, - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de l'ensemble du générateur, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, mais dans laquelle certains des tubes ont été retirés pour montrer plus précisément les principaux circuits et les sens de circulation des fluides, - la figure 7a est une vue en coupe agrandie d'un des clapets mis en oeuvre dans le générateur selon l'invention, - la figure 7b est une vue en perspective éclatée de ce clapet, - la figure 8 montre une installation de déshydratation mettant en oeuvre le générateur selon l'invention. La figure 1 montre une installation 1 permettant le 35 séchage de matières organiques 2. Les matières 2 (par exemple des déchets agricoles ou de panification) sont disposées dans un four 3. Les matières pourront être portées par un moyen d'entraînement (non représenté) tel un tapis roulant ou une vis sans fin. Ce moyen d'entraînement permettra le chargement et le déchargement du four 3. Le four 3 est relié à un cyclone 4 qui a pour but d'assurer la séparation des matières solides du courant gazeux circulant dans le four 3. Les matières solides séchées ou déshydratées sont évacuées de façon périodique ou continue (selon le procédé) 10 par les conduites 5 et 6. Le séchage est assuré grâce à un courant gazeux chaud G qui circule dans le four 3 et qui est conduit par une canalisation 7 qui sort d'un générateur de gaz chaud 8. Le générateur 8 est représenté ici de façon schématique 15 sous la forme d'un échangeur. Il comporte un brûleur ou un foyer 9 (par exemple un brûleur à gaz ou un foyer alimenté par de la biomasse) et un circuit d'échange 10 comportant au moins une tubulure dans laquelle circule le gaz à chauffer. Le gaz chaud est ici de l'air. 20 La tubulure du circuit d'échange 10 comporte une extrémité d'admission en air frais 11 et une sortie d'évacuation en air chaud 12. L'extrémité d'admission 11 est reliée à un condenseur 13 qui reçoit par la conduite 15 l'air chaud sortant par la 25 partie supérieure du cyclone 4. Ce condenseur est refroidi par de l'air frais circulant dans un circuit d'échange et entrant dans ce circuit par la tubulure d'entrée 14. Le condenseur 13 permet d'assurer la déshydratation de 30 l'air chaud circulant dans la conduite 15 et de préchauffer l'air ambiant précédemment déshydraté et conduit par la tubulure 14. L'air ainsi préchauffé est conduit à l'extrémité d'admission 11 du circuit d'échange 10 par un conduit 22. 35 L'eau liquide (H20) est récupérée au niveau du fond 16 du condenseur 13. Un accélérateur (tel une pompe ou un extracteur) 17 est disposé au niveau d'une cheminée 19 d'évacuation des gaz et permet d'accélérer et de réguler le flux d'air chaud G circulant dans le four 3. Par ailleurs une partie de l'air chaud résiduel est également utilisée pour activer le brûleur ou le foyer 9. Cet air chaud est conduit au brûleur par la conduite 20 sur laquelle est installé un accélérateur 18. Les gaz de combustion issus du brûleur ou du foyer 9 sont évacués par une cheminée 21. Conformément à l'invention la tubulure du circuit d'échange 10 présente une surface permettant d'assurer un bon échange thermique entre les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou le foyer 9 et le gaz à chauffer (ici de l'air) amené par le conduit 22. La tubulure du circuit d'échange 10 permet d'assurer par 15 ailleurs une séparation physique entre les gaz chauffés et les gaz de combustion engendrés par le brûleur 9. Ainsi le flux G de gaz chaud est parfaitement propre et ne dégrade pas la qualité des matières organiques 2. Les figures 2 à 5 montrent un mode de réalisation d'un 20 générateur de gaz chaud selon l'invention. La figure 2 montre une vue externe de ce générateur 8. On voit qu'il comporte une cuve 23 sensiblement cylindrique. Cette cuve sera disposée d'une façon verticale (comme représenté sur la figure) dans le cas d'un foyer à biomasse 25 et elle sera disposée de façon horizontale dans le cas d'un brûleur à combustibles liquides ou gazeux. La partie inférieure de la cuve porte le brûleur ou le foyer 9, la partie supérieure porte la cheminée 21 d'évacuation des gaz de combustion issus du brûleur ou du foyer 9. 30 On voit également sur cette figure le conduit 22 d'amenée de gaz frais. Ce conduit traverse radialement la cheminée 21 et (comme cela est plus particulièrement visible aux figures 3 à 5) il comporte une extrémité qui est disposée coaxialement à la cuve 23 et à l'intérieur de la cheminée 21 35 d'évacuation des gaz de combustion. On voit enfin sur la figure 2 la canalisation 7 qui évacue les gaz chauds hors du générateur 8. La structure interne du générateur 8 est plus particulièrement visible sur les figures 3 à 5. La cuve 23 du générateur entoure un certain nombre de tubulures qui sont organisées en différents circuits 5 d'échange. Le générateur qui est représenté ici comporte deux circuits d'échange concentriques. Chaque circuit d'échange est disposé dans une chambre spécifique au travers de laquelle circulent les gaz de 10 combustion issus du brûleur. Le générateur comporte ainsi une première chambre 24 cylindrique entourant l'axe du générateur et qui est délimitée par une première cloison cylindrique 26 portée par un support 27 solidaire du fond de la cuve 23 (figure 5). 15 Le générateur 8 comporte aussi une deuxième chambre 25 annulaire, entourant la première chambre 24 et qui est délimitée d'une part par la première cloison 26 et d'autre part par une deuxième cloison 28, concentrique à la première cloison 26. 20 La deuxième cloison 28 est solidaire d'une plaque 29 qui est fixée au niveau d'une extrémité supérieure de la cuve 23 et sur laquelle est fixé un boîtier 30 portant la cheminée 21. Comme cela est plus particulièrement visible sur la 25 figure 6, les gaz de combustion C issus du brûleur ou du foyer 9 parcourent tout d'abord la première chambre 24 suivant la direction donnée par les flèches C (verticalement de bas en haut, soit du brûleur ou du foyer 9 vers la cheminée 21). 30 Les gaz sont arrêtés par la plaque de séparation supérieure 29 et ils circulent ensuite dans la deuxième chambre 25 suivant la direction inverse, verticalement et du haut vers le bas. Enfin les gaz de combustion sont arrêtés par le fond de 35 la cuve 23 et ils remontent au travers d'une troisième chambre 31 délimitée par la cuve 23 et la deuxième cloison 28 pour rejoindre la cheminée 21 au travers de trous 32 réalisés dans la plaque 29 (figure 6). Ainsi le sens de circulation des gaz de combustion dans la deuxième chambre 25 est l'inverse de celui qu'il a dans la première chambre 24. Le sens de circulation des gaz de combustion dans la 5 troisième chambre 31 est par ailleurs l'inverse de celui qu'il a dans la deuxième chambre 25. On remarque également sur les figures que le gaz frais est amené au générateur au niveau du conduit 22 qui est disposé coaxialement aux différentes chambres 24, 25, 31 et à 10 l'intérieur de la cheminée 21 d'évacuation des gaz de combustion. Le gaz frais est donc introduit dans le générateur 8 suivant une direction D qui est inverse de celle du flux C des gaz de combustion issus du brûleur ou du foyer. 15 Ce sens inverse est respecté dans la première chambre 24. Il est également respecté dans la deuxième chambre 25 (ainsi que dans la troisième chambre 31). En effet les gaz frais sont amenés à partir du conduit 22 dans l'échangeur qui est disposé dans la deuxième chambre 25 20 par des tubulures 33 qui conduisent les gaz frais au niveau du fond de la deuxième chambre 25. Ces gaz frais remontent donc dans la deuxième chambre dans un sens inverse de celui des gaz de combustion dans cette dernière. 25 Cette orientation particulière du sens de l'écoulement de gaz à chauffer dans une direction inverse de celle des gaz de combustion permet d'améliorer le rendement de l'échange thermique au niveau de chaque circuit d'échange. Conformément à l'invention, chaque circuit d'échange 30 disposé dans une chambre est conçu de façon à optimiser le transfert thermique. Chaque circuit d'échange comporte ainsi un canal collecteur de sortie unique pour les gaz chauds et plusieurs canaux d'admission. Le collecteur de sortie et les canaux 35 d'admission sont reliés les uns aux autres par des tubulures sensiblement parallèles les unes aux autres. Comme cela est visible aux figures 5 et 6, le premier circuit d'échange (situé dans la première chambre 24) comporte donc un collecteur de sortie 34.1 annulaire qui est disposé au voisinage du brûleur ou du foyer 9. Le premier circuit d'échange comporte aussi quatre canaux d'admission 35a1, 35b1, 35c1 et 35d1 (figure 6). Ces canaux sont tous annulaires sauf le canal 35a1 qui est en fait une boîte disposée sensiblement au niveau de l'axe du générateur. Les diamètres des canaux 35b1, 35c1 et 35d1 sont par ailleurs différents les uns des autres. Le collecteur de sortie 34.1 et les canaux d'admission 35a1,35b1,35c1 et 35d1 sont reliés les uns aux autres par des tubulures 36 sensiblement parallèles les unes aux autres. Pour la clarté de la figure, seules les tubulures 36 médianes reliant le canal 35a1 et le collecteur 34.1 sont visibles sur la figure 6. Les autres tubulures reliant les canaux 35b1, 35c1, 35d1 au collecteur 34.1 sont visibles sur les figures 4 et 5. La division du circuit d'échange à partir de plusieurs canaux d'admission permet d'optimiser la mise en place des tubulures 26 dans le volume de la chambre considérée. On augmente ainsi fortement la surface d'échange thermique entre les gaz de combustion et les tubulures de gaz à chauffer. On améliore ainsi le rendement du générateur et également sa capacité à engendrer un volume de gaz chaud important. Comme cela est plus particulièrement visible aux figures 4 et 5, certaines tubulures 36 sont droites et d'autres tubulures ont un profil ondulé. Ce profil ondulé permet lui aussi d'augmenter la surface d'échange thermique. Le générateur de gaz chaud selon l'invention comprend aussi un conduit 37 torique assurant la collecte des gaz chauds fournis par les différents circuits d'échange. Le conduit 37 porte la canalisation 7 d'évacuation des gaz chauds engendrés par le générateur. Le conduit 37 est relié par des tubulures (38.1,38.2) aux collecteurs de sortie (34.1,34.2) des différents circuits d'échange. Ainsi le collecteur 34.1 du premier circuit d'échange est relié au conduit 37 par des tubulures 38.1 à section rectangulaire. Voir en particulier les figures 4 et 5. Le deuxième circuit d'échange (celui qui est disposé dans la deuxième chambre 25) a une structure analogue à celle du premier circuit d'échange. Il comporte un collecteur de sortie 34.2 annulaire qui est disposé au voisinage de la plaque 29. Ce deuxième circuit d'échange comporte quatre canaux d'admission 35a2, 35b2, 35c2 et 35d2. Ces canaux sont tous annulaires et disposé au niveau de l'extrémité inférieure de la deuxième chambre 25. Comme cela a déjà été précisé, le gaz frais est amené à partir du conduit 22 jusqu'aux différents canaux d'admission 35a2,35b2,35c2,35d2 par des tubulures 33 à section rectangulaire (voir figure 3). Des tubulures 36 au profil droit ou ondulé relient les canaux d'admission et le collecteur de sortie 34.2. Ce dernier est lui-même relié au conduit 37 d'évacuation des gaz chauds par des tubulures 38.2 à section rectangulaire. Voir en particulier les figures 3, 5 et 6. La combinaison de deux circuits d'échange thermique permet d'améliorer le rendement du générateur. En effet des calories fournies par les gaz de combustion peuvent être prélevées au niveau de chacun des circuits d'échange. Par ailleurs le passage des tubulures 33 dans la troisième chambre 31 permet d'assurer un préchauffage du gaz frais en amont de la deuxième chambre et utilise encore une partie des calories disponibles. Le générateur selon l'invention assure donc sous un volume relativement compact un excellent rendement thermique. Concrètement il est possible de réaliser avec deux circuits d'échange un générateur 8 engendrant un flux ayant une vitesse comprise entre 5,0 m/s et 8,0 m/s de gaz chaud ayant une température de l'ordre de 600 C. L'Homme du Métier dimensionnera aisément le générateur en fonction des caractéristiques souhaitées (température et débit). Les formes et longueurs différentes pour les tubulures 36 (à l'intérieur d'un même circuit d'échange et entre les différents circuits d'échange) conduisent à des pertes de charges différentes au niveau de chaque tubulure. Afin d'assurer un débit de génération de gaz chaud homogène on prévoira des moyens permettant de réguler la vitesse des gaz chauds sortant des différentes tubulures. Ces moyens sont par exemple constitués par des clapets qui seront interposées entre le conduit 22 d'amenée de gaz frais et chaque tube qui relie ce conduit aux différents canaux d'admission 35 (35a1, ...,35d1 ... 35a2,..., 35d2). Ces moyens ne sont pas représentés en détails sur les figures 3 à 6. Ils sont disposés au niveau des différentes brides repérées 39 (figures 5 et 6). Par ailleurs afin de permettre une maîtrise de la vitesse des gaz au niveau de chaque groupe de tubulures, les canaux d'admission 35 seront compartimentés en différents secteurs, chaque secteur étant relié à un clapet unique. Il n'y aura pas alors de perturbation des flux de gaz sortant de chaque clapet. On évite ainsi les retours de flux d'un canal d'admission vers un clapet et le débit se trouve régularisé. Le compartimentage des canaux 35 sera simplement réalisé en prévoyant des cloisons de tôles divisant le canal annulaire considéré en différents secteurs. Les figures 7a et 7b montrent la structure d'un tel clapet 40 de régulation de débit. Il comporte un plongeur 41 comportant une extrémité conique 42 qui est destinée à coopérer avec une portée complémentaire d'un support 43. Le support 43 est vissé à une embase 44. Un ressort 45 est dimensionné uniquement pour résister au poids du plongeur 41. Ce dernier est donc en appui sur sa portée dans la position de repos du clapet (tel que représenté figure 7a). Le sens de passage du gaz frais est représenté par les 35 flèches D. Le gaz frais issu du conduit 22 entre dans le clapet 40 par l'orifice 46. Il pousse le plongeur 41 contre l'action du ressort 45. Le gaz frais passe dans la chambre 47 et ressort en aval par l'alésage 48 pour aller vers le canal d'admission 35 considéré. On voit que la section de passage du gaz va varier en fonction de la position axiale du plongeur 41. Un accroissement de la pression du gaz chaud en aval va donc repousser le plongeur vers le haut et réduire la pression d'admission de gaz frais. Le clapet permet donc de réguler la pression de gaz chaud et régule ainsi la vitesse de l'air dans les différentes tubulures. En fonction des caractéristiques de perte de charge des tubulures 36 considérées les caractéristiques du clapet seront bien entendu différentes. On dimensionnera les différents clapets en fonction du résultat recherché qui est d'obtenir la même vitesse de sortie des gaz chauds pour toutes les tubulures au niveau du conduit d'évacuation 37. L'Homme du Métier dimensionnera aisément ces différents clapets en fonction des caractéristiques du générateur qu'il réalise. Le générateur de gaz chaud selon invention peut être mis en oeuvre dans différentes installations. La figure 8 montre ainsi une installation de déshydratation, par exemple pour du bois d'oeuvre. Cette installation 1 comprend une enceinte 50 fermée à l'intérieur de laquelle sont disposés les éléments 58 de bois d'oeuvre à sécher, placés par exemple sur un chariot. Le générateur 8 fourni de l'air chaud par sa canalisation 7 d'évacuation des gaz et il reçoit de l'air frais par son conduit 22. La canalisation 7 est reliée à l'enceinte 50 par une conduite 52. Après circulation dans l'enceinte 50, l'air chaud est évacué par une conduite de sortie 53 qui est reliée à un condenseur 13. Ce condenseur est refroidi par de l'air frais extérieur circulant dans un circuit d'échange et entrant dans ce circuit par la tubulure d'entrée 14. Le condenseur 13 permet d'assurer la déshydratation de l'air chaud circulant dans la conduite 53. L'air ainsi déshydraté est amené au conduit d'admission 22 du générateur 8 par la conduite 59. L'eau liquide (H20) est récupérée au niveau du fond 16 du condenseur 13. Un accélérateur (tel une pompe) 17 permet d'accélérer et réguler le flux d'air chaud G circulant dans l'enceinte 50 et dans le générateur 8. Ainsi le conduit amenant l'air frais 22 au générateur 8 est relié à un circuit de récupération de l'air chaud qui est extrait de l'enceinte 50 recevant les matériaux à déshydrater. Une partie de l'air chaud récupéré dans le condenseur 13 est utilisée pour activer le brûleur ou le foyer 9, par le conduit 57. Ce conduit est relié au conduit 22 au moyen d'une vanne trois voies 51 qui a pour fonction de permettre l'extraction d'une quantité d'air préchauffé pour compléter les pertes éventuellement engendrées par des fuites. Une autre vanne trois voies 54 est interposée entre une partie amont (conduit 57), une partie aval 60 (vers le brûleur) et un échappement 61. Elle permet la régulation du flux d'air préchauffé nécessaire à l'activation du brûleur ou du foyer 9. L'excédent final étant dirigé par l'échappement 61 vers l'extérieur ou une autre application via la vanne 54. Ce fonctionnement en circuit fermé assure un préchauffage de l'air frais et améliore ainsi le rendement de l'installation. Par ailleurs un mélangeur 55 est disposé à l'entrée de l'enceinte 50. Il est possible au niveau de ce mélangeur de doser l'air chaud issu du générateur 8 avec une partie de l'air frais sorti du condenseur 13 au moyen d'un volet 56. On peut ainsi réguler de façon relativement précise la température de déshydratation. On pourra ainsi réaliser une installation fonctionnant de 35 façon continue avec un air à 120 C assurant un séchage rapide du bois d'oeuvre. Bien entendu il est possible de réaliser des installations de séchage pour des matériaux différents, par exemple pour des céréales
L'invention a pour objet un générateur (8) de gaz chaud, notamment pour une unité de déshydratation ou de séchage, générateur comportant un brûleur ou un foyer (9) et caractérisé en ce qu'il comporte au moins un circuit d'échange (10) comportant au moins une tubulure dans laquelle circule le gaz à chauffer, tubulure comportant une extrémité (11) d'admission en gaz frais et une sortie (12) d'évacuation en gaz chaud, tubulure présentant une surface d'échange thermique entre les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou le foyer (9) et le gaz à chauffer circulant dans la tubulure, la tubulure assurant par ailleurs une séparation physique entre les gaz chauffés et les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou foyer.Application à la réalisation d'installation de séchage ou de déshydratation.
1. Générateur (8) de gaz chaud, notamment pour une unité (1) de déshydratation ou de séchage, générateur comportant un brûleur ou un foyer (9) et caractérisé en ce qu'il comporte au moins un circuit d'échange (10) comportant au moins une tubulure dans laquelle circule le gaz à chauffer, tubulure comportant une extrémité (11) d'admission en gaz frais et une sortie (12) d'évacuation en gaz chaud, tubulure présentant une surface d'échange thermique entre les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou le foyer (9) et le gaz à chauffer circulant dans la tubulure, la tubulure assurant par ailleurs une séparation physique entre les gaz chauffés et les gaz de combustion engendrés par le brûleur ou le foyer (9). 2. Générateur de gaz chaud selon la 1, caractérisé en ce que la ou les tubulures (36) des circuits d'échange sont orientées de telle sorte que le flux (D) de gaz chauffé circule dans la tubulure suivant une direction inverse de celle du flux (C) des gaz de combustion issus du brûleur ou foyer (9). 3. Générateur de gaz chaud selon une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (40) permettant de réguler la vitesse des gaz chauds sortant des différentes tubulures (36). 4. Générateur de gaz chaud selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque circuit d'échange comporte un canal collecteur de sortie (34.1,34.2) et au moins un canal d'admission (35a1,... 35d1, 35a2,... 35d2), le collecteur de sortie et le canal d'admission étant reliés l'un à l'autre par des tubulures (36) sensiblement parallèles les unes aux autres. 5. Générateur de gaz chaud selon la 4, caractérisé en ce que les canaux d'admission (35a1..., 35d1, 35a2..., 35d2) et le collecteur de sortie (34.1, 34.2) sont sensiblement annulaires. 6. Générateur de gaz chaud selon une des 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un jeu de tubulures (36) ayant un profil ondulé. 7. Générateur de gaz chaud selon une des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (37) torique de collecte des gaz chauds, conduit qui est relié au collecteur de sortie (34.1, 34.2) par des tubes (38.1, 38.2). 8. Générateur de gaz chaud selon une des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit (22) d'amenée de gaz frais qui est raccordé aux différents canaux d'admission (35a1..., 35d1, 35a2..., 35d2) par des tubes (33). 9. Générateur de gaz chaud selon la 8, caractérisé en ce que les moyens permettant de réguler la vitesse des gaz chauds sont constitués par des clapets (40) interposées entre le conduit d'amenée de gaz frais (22) et chaque tube (33) reliant ce conduit aux différents canaux d'admission (35a1...35d1, 35a2...35d2) . 10. Générateur de gaz chaud selon la 9, caractérisé en ce que les canaux d'admission (35a1...35d1, 35a2...35d2) sont compartimentés en différents secteurs, chaque secteur étant relié à un clapet (40) unique. 11. Générateur de gaz chaud selon une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux circuits d'échange, chaque circuit d'échange étant disposé dans une chambre (24, 25) au travers de laquelle circulent les gaz de combustion (C). 12. Générateur de gaz chaud selon la 11, caractérisé en ce que les deux chambres (24, 25) sont concentriques, le passage des gaz de combustion d'une chambre à l'autre s'effectuant au niveau d'une première extrémité d'une première chambre, le sens de circulation des gaz de combustion étant dans la deuxième chambre l'inverse de celui qu'il y a dans la première chambre. 13. Générateur de gaz chaud selon une des 8 et 12, caractérisé en ce que le conduit (22) d'amenée de gaz frais est disposée coaxialement à la première chambre (24) et à l'intérieur d'une cheminée (21) d'évacuation des gaz de combustion. 14. Générateur de gaz chaud selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le brûleur ou foyer (9) est disposéau niveau d'une deuxième extrémité de la première chambre (24). 15. Générateur de gaz chaud selon les 8 et 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte une troisième chambre (31) entourant la deuxième chambre (25), troisième chambre qui renferme des tubulures (33) raccordant le circuit d'échange de la deuxième chambre au conduit d'amenée de gaz frais. 16. Installation (1) de déshydratation ou de séchage, notamment pour matériaux ligneux, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un générateur de gaz chaud (8) suivant une des précédentes. 17. Installation de déshydratation ou de séchage selon la 16, caractérisée en ce que le conduit (22) d'amenée de gaz frais au générateur de gaz chaud (8) est relié à un circuit de récupération de l'air chaud qui est extrait d'une enceinte (3, 50) recevant le ou les matériaux à déshydrater. 18. Installation de déshydratation ou de séchage selon la 17, caractérisée en ce que le circuit de récupération de l'air chaud incorpore au moins un condenseur (13) assurant la déshydratation de l'air. 19. Installation de déshydratation ou de séchage selon une des 16 à 18, caractérisée en ce qu'elle comprend un circuit d'activation du brûleur ou foyer (9) utilisant une partie de l'air chaud issu du condenseur (13). 20. Installation de déshydratation ou de séchage selon une des 17 à 19, caractérisée en ce qu'elle comprend un mélangeur (55) disposé en amont de l'enceinte (50) et permettant de mélanger l'air chaud issu du générateur (8) avec une partie d'air frais sorti du condenseur (13).
F
F24,F26,F28
F24H,F26B,F28D,F28F
F24H 3,F24H 9,F26B 3,F26B 21,F28D 7,F28F 9,F28F 27
F24H 3/08,F24H 9/14,F24H 9/20,F26B 3/02,F26B 21/04,F28D 7/10,F28F 9/26,F28F 27/00
FR2894158
A1
DISPOSITIF DE COUTEAU POUR BROYEUR UTILISE DANS LE DOMAINE DE L'ALIMENTAIRE, ET PLUS PARTICULIEREMENT POUR LE DECOUPAGE DE LA VIANDE
20,070,608
La présente invention a pour objet un . Dans le domaine de l'industrie alimentaire, les broyeurs prennent place dans une chaîne de transformation où ils permettent de broyer des produits destinés à être incorporés à d'autres pour réaliser une préparation alimentaire. De manière générale, un tel broyeur comprend essentiellement une trémie d'alimentation débouchant dans une chambre où agit une vis sans fin qui pousse la viande vers un ou plusieurs ensembles de coupe constitués chacun d'un couteau en forme d'étoile à plusieurs branches, courbes ou non, et d'une grille présentant des ouvertures plus ou moins grandes. Chacune des branches présente un tranchant défini par l'angle que font entre elles deux faces, à savoir une première face, disposée en regard de la grille et susceptible de faire de manière générale avec le plan de celle-ci un angle plus ou moins grand, et une seconde face constituant le bord d'attaque, le tranchant étant complété par un méplat, réalisé en extrémité de la première face, dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation, et destiné à permettre le glissement sur la grille. On notera que le tranchant serait plus performant sans méplat, celui-ci est toutefois indispensable afin d'éviter l'usure de la grille. Le couteau tourne contre la grille, et la viande est poussée contre celle-ci pour être découpée entre le tranchant du couteau et les bords des ouvertures de la grille. La figure 1 du dessin annexé représente un tel couteau vu de dessous, et qui en l'occurrence comprend quatre branches rectilignes. De manière générale, un tel couteau est une pièce de fonderie affûtée, et réaffûtée par meulage. La qualité de la coupe dépend de la taille des ouvertures de la grille et de la finesse du tranchant. Or, au gré de l'utilisation, notamment du fait du frottement du couteau contre la grille, le tranchant s'émousse et devient moins performant, puisqu'en effet le méplat s'élargit. Il convient par conséquent d'affûter régulièrement ces couteaux, ce qui constitue une opération de meulage difficile, car il faut recréer les tranchants de chacune des branches tout en les conservant dans un même plan afin d'en assurer la parfaite coopération avec la grille. Les opérations d'affûtage sont ainsi grandes consommatrices de matière, et les couteaux n'ont pas une grande durée de vie. Des tranchants performants permettent, de manière générale, de diminuer l'énergie nécessaire à l'entraînement des couteaux, et de limiter les problèmes d'échauffement. Cependant, selon la nature de la viande à découper et surtout sa destination, il n'est pas toujours indispensable de disposer de tranchants performants. Il en est tout autrement dans le cas de certaines spécialités alimentaires et plus particulièrement pour la fabrication de saucisson sec, puisque là, la viande doit obligatoirement être découpée finement. Ainsi, les couteaux actuellement utilisés pour la découpe de la viande destinée à la fabrication du saucisson sec, ont une durée de vie limitée, et doivent être fréquemment affûtés, et donc remplacés. Pour pallier cet inconvénient, certains ont proposé d'utiliser des couteaux dont chacune des branches est équipée d'une lame interchangeable, ce qui toutefois génère, outre des difficultés de réglage et d'ajustement des surfaces de contact, des problèmes évidents du point de vue de l'hygiène. La présente invention a pour but de proposer un dispositif de couteau pour broyeur permettant de remédier à ces divers inconvénients, notamment par le fait que son tranchant demeure performant sur une durée d'utilisation bien plus longue que celle des couteaux actuellement connus, et que son affûtage est moins complexe à réaliser, et moins consommateur de matière, en sorte que sa durée de vie est bien supérieure à celle desdits couteaux actuellement connus. Le dispositif de couteau pour broyeur utilisé dans le domaine de l'alimentaire, et plus particulièrement pour le découpage de la viande, selon l'invention, est du type présentant une forme d'étoile à plusieurs branches droites ou courbes, destiné à coopérer avec une grille présentant des ouvertures plus ou moins grandes, chacune desdites branches comprenant un tranchant défini par l'angle que font entre elles deux faces, à savoir une première face, disposée en regard de la grille et susceptible de faire avec le plan de celle-ci un angle plus ou moins grand, et une seconde face constituant le bord d'attaque, tandis qu'un méplat permet le glissement sur ladite grille, et il se caractérise essentiellement en ce que ledit bord d'attaque consiste en la face externe d'une paroi d'épaisseur faible et constante, dont le bord extrême consiste en une face qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation, pour constituer une face de glissement. Au gré de l'utilisation du dispositif de couteau selon l'invention, son usure est réalisée uniquement au niveau de la paroi d'épaisseur faible et constante. Du fait des caractéristiques de cette paroi, la face de glissement demeure de largeur identique, et le tranchant conserve ses performances initiales. Les opérations d'affûtage se limitent à un simple surfaçage qui peut être opéré rapidement et de manière moins compliquée que les opérations de meulage, et surtout avec un enlèvement de matière peu important. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, les branches sont de forme courbe. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, la paroi est d'une épaisseur comprise entre 0,5 et 2, 5 millimètres. Les avantages et les caractéristiques du dispositif selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective de dessous d'un dispositif de couteau utilisé actuellement. - la figure 2 représente une vue schématique en coupe d'une partie du même couteau. - la figure 3 représente une vue schématique en perspective de dessous d'un dispositif de couteau selon l'invention. - la figure 4 représente une vue schématique en perspective de dessus du même dispositif de couteau. - la figure 5 représente une vue schématique en coupe transversale d'une partie de ce dispositif de couteau. En référence à la figure 1, on peut voir un dispositif 1 de couteau utilisé actuellement pour découper de la viande en vue de la fabrication de saucisson sec. Ce dispositif de couteau 1 présente la forme d'une étoile à quatre branches droites 2, et comporte un trou central 10 destiné au passage et à l'accouplement d'un arbre d'entraînement, non représenté. En référence également à la figure 2, qui représente la coupe transversale d'une branche 2 ainsi qu'une grille 3 comportant des trous 30 et avec laquelle le couteau 1 coopère, on peut voir que chacune des branches 2 comporte une première face 20 disposée en regard de la grille 3 et faisant un angle avec le plan de celle-ci, une seconde face 21 constituant le bord d'attaque La liaison entre les deux faces 20 et 21 est réalisée au travers d'un méplat 22 qui s'étend perpendiculairement à l'axe de rotation de dispositif de couteau 1, c'est-à-dire parallèlement à la grille 3, et qui constitue une face de glissement sur la grille 3, l'angle que forment la face 21 et le méplat 22, constituant le tranchant 23. Au gré de l'utilisation du dispositif de couteau 1, c'est à-dire au gré du glissement du méplat 22 contre la grille 3, ce dernier s'élargit ce qui nuit à la qualité de la coupe. Pour affûter le dispositif de couteau, il est donc nécessaire de rectifier toute la face 20, de chacune des branches 2, de rectifier les faces 21 pour qu'elles conservent une bonne hauteur, puis de recréer le méplat 22, pour assurer le glissement sur la grille et éviter d'attaquer celle-ci. Par ailleurs, les méplats 22 doivent tous se situer dans un même plan perpendiculaire à l'axe de rotation du dispositif de couteau 1, ce qui, on le comprendra, rend encore plus compliquée une opération d'affûtage. En référence maintenant aux figures 3 et 4, on peut voir un dispositif de couteau 4 selon l'invention, qui présente également la forme générale d'une étoile à plusieurs branches 5, lesquelles sont préférentiellement courbes. Le dispositif de couteau 4 est percé centralement d'un trou 40 destiné au passage et l'accouplement d'un arbre, non représenté, permettant d'entraîner le dispositif de couteau en rotation autour d'un axe XX' et dans le sens de la flèche R. Le dispositif de couteau 4 comporte un côté supérieur 41, visible sur la figure 4 destiné à faire face à l'afflux de matière à découper, et un côté inférieur 42, visible sur la figure 3, destiné à venir au contact d'une grille 3, non représentée, en sorte de coopérer avec celle-ci pour la découpe de ladite matière. Chacune des branches 5 comprend une face convexe 50 qui constitue le bord d'attaque, et qui, selon l'invention, consiste en la face externe d'une paroi 51 dont l'épaisseur est faible, comprise de préférence entre 0,5 et 2,5 millimètres, et surtout constante. L'extrémité libre de cette paroi 51 consiste en une face 52, qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation XX', et qui constitue une face de glissement, et qui forme avec la face 50, un tranchant 53 apte à coopérer avec une grille 3, tel que cela est représenté sur la figure 5. On comprendra que le frottement de la paroi 51, au travers du méplat 52, provoque bien évidemment l'usure de cette paroi 51, mais que du fait de la constance de son épaisseur, le méplat 52 demeure de largeur constante ce qui n'influe pas sur la qualité de coupe du tranchant 53. S'il est nécessaire de réaliser un affûtage, celui-ci 35 consiste en une simple opération de surfaçage, sans enlèvement de matière, en sorte d'augmenter la durée de vie du dispositif de couteau 4. Un dispositif de couteau 4 selon l'invention est d'un coût de fabrication supérieur à celui d'un dispositif de couteau actuellement utilisé, mais ce surcoût est largement compensé par la qualité de coupe qu'il procure, sa durée de vie bien supérieure, ainsi que son faible coût de maintenance
Dispositif de couteau pour broyeur utilisé dans le domaine de l'alimentaire, et plus particulièrement pour le découpage de la viande, du type présentant une forme d'étoile à plusieurs branches (5) droites ou courbes, destiné à coopérer avec une grille présentant des ouvertures plus ou moins grandes, chacune des branches (5) comprenant un tranchant (53) défini par l'angle que font entre elles deux faces, à savoir une première face, disposée en regard de la grille et susceptible de faire avec le plan de celle-ci un angle plus ou moins grand, et une seconde face (50) constituant le bord d'attaque, tandis qu'un méplat (52) permet le glissement sur la grille.Le bord d'attaque (50) consiste en la face externe d'une paroi (51) d'épaisseur faible et constante, dont le bord extrême (52) consiste en une face qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (XX'), pour constituer une face de glissement.
1) Dispositif de couteau pour broyeur utilisé dans le domaine de l'alimentaire, et plus particulièrement pour le découpage de la viande, du type présentant une forme d'étoile à plusieurs branches (2 ; 5) droites ou courbes, destiné à coopérer avec une grille (3) présentant des ouvertures (30), chacune desdites branches (2 ; 5) comprenant un tranchant (23 ; 53) défini par l'angle que font entre elles deux faces, à savoir une première face (20), disposée en regard de la grille (3) et susceptible de faire un angle avec le plan de celle-ci, et une seconde face (21; 50) constituant le bord d'attaque, tandis qu'un méplat (22 ; 52) permet le glissement sur ladite grille (3), caractérisé en ce que ledit bord d'attaque (50) consiste en la face externe d'une paroi (51) d'épaisseur faible et constante, dont le bord extrême (52) consiste en une face qui s'étend dans un plan perpendiculaire à l'axe de rotation (XX'), pour constituer une face de glissement. 2) Dispositif de couteau selon la 1, caractérisé en ce que les branches (5) sont de forme courbe. 3) Dispositif de couteau selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la paroi (51) est d'une épaisseur comprise entre 0,5 et 2, 5 millimètres.
B,A
B02,A22
B02C,A22C
B02C 18,A22C 17
B02C 18/18,A22C 17/00
FR2901189
A1
DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE DE DEUX PARTIES D'UN ELEMENT D'ECHAPPEMENT.
20,071,123
La présente invention a trait à un dispositif pour l'assemblage de deux parties que comporte un élément d'échappement d'une ligne d'échappement. Cette invention concerne le domaine de l'industrie automobile et, plus particulièrement, celui des équipements permettant d'assurer l'échappement des gaz issus de la combustion d'un carburant au sein d'un moteur thermique à combustion interne. L'on connaît, d'ores et déjà, des dispositifs permettant l'assemblage de deux parties d'un élément d'échappement, plus particulièrement constitué par un tube, entrant dans la composition d'une ligne d'échappement, un tel dispositif étant notamment illustré dans le document W02005/088093. Un tel dispositif se présente sous la forme, d'une part et au niveau d'une première partie d'un tel tube, d'un moyen d'emboîtement complété par un premier moyen d'appui, d'autre part et au niveau de l'autre partie de ce tube, d'un moyen d'emboîtement complémentaire complété par un second moyen d'appui et, d'autre part encore, d'un moyen pour immobiliser le premier moyen d'appui par rapport au second moyen d'appui en position d'appui de l'un contre l'autre, ceci après emboîtement du moyen d'emboîtement et du moyen d'emboîtement complémentaire en vue de l'assemblage des deux parties du tube. Un tel mode de réalisation nécessite, avant d'assurer une prise d'appui d'un moyen d'appui sur l'autre et de maintenir ces moyens en appui pour permettre de finaliser l'assemblage des deux parties du tube, d'assurer un emboîtement de ces deux parties de tube. Un tel emboîtement implique, par conséquent, un mouvement axial de l'une au moins des parties du tube par rapport à l'autre, ceci sur une course correspondant au moins à celle des moyens d'emboîtement, voire encore prolongée par celle due à la présence des moyens d'appui. Si un tel mode de réalisation ne pose aucun problème lors de l'assemblage des différents éléments d'une ligne d'échappement avant son montage sous un véhicule, la présence d'autres organes et/ou pièces à proximité de la ligne d'échappement limite les possibilités de mouvement d'un tel élément par rapport à un autre, voire empêchent un quelconque mouvement. Dans un pareil cas, le démontage d'un tel élément d'échappement (plus particulièrement son déboîtement) en vue de son remplacement (plus particulièrement son emboîtement) peut s'avérer particulièrement complexe, voire impossible, et peut nécessiter le démontage d'autre organes ou pièces, voire de l'intégralité de la ligne d'échappement. On observera, également, que la présence de ces organes et/ou pièces à proximité de la ligne d'échappement rend particulièrement complexe la manipulation d'organes de serrage que peut comporter le moyen d'immobilisation, plus particulièrement lorsque ceux-ci s'étendent selon une direction axiale par rapport à l'élément d'échappement. La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des dispositifs de l'état de la technique. A cet effet, l'invention concerne un dispositif pour l'assemblage de deux parties que comporte un élément d'échappement d'une ligne d'échappement et dont l'une au moins s'étend le long d'un axe, ce dispositif comportant, d'une part et au niveau de l'extrémité à assembler de chaque partie de l'élément d'échappement, un moyen pour prendre appui sur le moyen d'appui de l'autre partie de l'élément d'échappement, d'autre part, un moyen pour immobiliser un moyen d'appui par rapport à l'autre en position d'appui de l'un contre l'autre en vue de l'assemblage des deux parties de l'élément d'échappement. Ce dispositif est caractérisé par le fait que le moyen d'appui que comporte chaque partie de l'élément d'échappement est constitué par une collerette s'étendant radialement par rapport à l'axe d'au moins une partie de cet élément d'échappement tandis que le moyen d'immobilisation est constitué par un collier de serrage engagé à cheval par-dessus les collerettes des deux parties d'élément d'échappement à assembler, ceci pour un assemblage/désassemblage des deux parties de l'élément d'échappement selon un déplacement radial, par rapport à l'axe d'au moins une partie de l'élément d'échappement, d'au moins une partie de cet élément d'échappement par rapport à l'autre. Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que chaque collerette est réalisée par déformation, notamment par rabattement, de l'extrémité libre de la partie de l'élément d'échappement. Une caractéristique additionnelle concerne le fait que le collier comporte au moins deux portions destinées, chacune, à coopérer avec une collerette en vue d'assurer, par serrage de ce collier sur ces collerettes, au moins une immobilisation de ces dernières l'une par rapport à l'autre. Selon une autre caractéristique, le dispositif comporte au moins un moyen pour transformer un mouvement radial du collier en un mouvement axial d'au moins une collerette. De manière additionnelle, le dispositif comporte, encore, un moyen pour assurer l'étanchéité au niveau de l'assemblage entre les deux parties de l'élément d'échappement. Les avantages de la présente invention consistent en ce que l'assemblage et le désassemblage des deux parties de l'élément d'échappement associées à un tel dispositif d'assemblage se font conformément à un mouvement radial d'une partie par rapport à une autre, plus particulièrement radialement par rapport à l'axe d'extension de l'une au moins de ces deux parties. Les caractéristiques de ce dispositif permettent d'éviter tout mouvement axial d'une partie d'élément d'échappement par rapport à une autre (comme celui que nécessiterait un emboîtement et/ou un déboîtement de deux parties de tube de l'art antérieur), autre que, éventuellement, celui d'amplitude particulièrement réduite et consistant à assurer uniquement une prise d'appui d'un moyen d'appui sur l'autre. L'utilisation d'un moyen d'immobilisation sous forme d'un collier de serrage permet, de manière avantageuse, d'immobiliser les moyens d'appui l'un par rapport à l'autre, ceci en agissant sur un organe de serrage qui peut s'étendre perpendiculairement à un plan contenant l'axe d'au moins une partie d'élément d'échappement, voire radialement par rapport à ce dernier. Ceci permet, avantageusement, de s'affranchir des problèmes d'accessibilité à des organes de serrage s'étendant axialement par rapport à un tel élément d'échappement. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin joint en annexe et dans lequel : - la figure 1 est une vue schématisée, en coupe et partielle d'un premier mode de réalisation du dispositif d'assemblage de l'invention; - la figure 2 est une vue similaire à la précédente et correspondant à un deuxième mode de réalisation du dispositif 15 conforme à l'invention; - la figure 3 est une vue similaire aux précédentes et correspondant à un troisième mode de réalisation de l'invention. La présente invention concerne le domaine de la fabrication des équipements destinés à assurer l'échappement des gaz 20 produits par la combustion d'un carburant au sein d'un moteur thermique. Un tel équipement se présente sous la forme d'une ligne d'échappement 1 raccordée au moteur et comportant une pluralité d'éléments d'échappement qui, usuellement, se succèdent le long 25 d'une telle ligne d'échappement 1, ceci dans le sens de l'écoulement des gaz. En fait et tel que visible sur les figures en annexe, un tel élément d'échappement peut, notamment et de manière non limitative, être constitué par : 30 - un élément de dépollution 2 (catalyseur et/ou filtre à particules ou analogue); - un élément acoustique 2' (silencieux ou analogue); - un tube 2" conçu pour raccorder, selon le cas, le moteur à un élément de dépollution 2 ou, encore, un tel élément de 35 dépollution 2 à un élément acoustique 2', voire à un autre élément de dépollution. Si, dans la suite de la description, il sera, plus particulièrement et pour des raisons de simplification, fait référence à un élément d'échappement (2; 2'; 2") constitué par un tube 2", la présente invention n'y est, cependant, aucunement limitée. Ainsi, toute référence faite à un tel tube 2" dans la suite de la description devra être comprise comme pouvant, également, faire référence à un élément d'échappement adoptant, notamment et de manière non restrictive, la forme d'un élément de dépollution 2, d'un élément acoustique 2' ou autre. A ce propos, on observera qu'un tel élément d'échappement (2, 2', 2") comporte, alors, au moins deux parties (3; 3'), d'une part, dont l'une au moins (voire toutes ces parties) s'étend le long d'un axe (4; 4') et, d'autre part, destinées à être assemblées pour la réalisation de cet élément d'échappement et/ou désassemblées pour le remplacement de l'une au moins de ces parties (3; 3'), notamment dans le cadre d'une opération de maintenance ou de réparation. L'invention concerne, alors, un dispositif 5 conçu pour assurer l'assemblage de deux parties (3; 3') que comporte un tel 20 élément d'échappement (2; 2'; 2"). Afin de réaliser un tel assemblage, le dispositif d'assemblage 5 comporte, d'une part et au niveau de l'extrémité (6; 6') à assembler de chaque partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2 ' ; 2"), un moyen (7; 7 ') pour prendre appui 25 (directement ou indirectement) sur le moyen d'appui (7'; 7) de l'autre partie (3'; 3) de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"). Ce dispositif d'assemblage 5 comporte, d'autre part, un moyen 8 pour immobiliser un moyen d'appui 7 par rapport à l'autre 7' en position d'appui de l'un 7 contre l'autre 7', ceci 30 en vue de l'assemblage des deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"). Selon l'invention, le moyen d'appui (7; 7') que comporte chaque partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") est constitué par une collerette (9; 9') s'étendant radialement par 35 rapport à l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2; 2'; 2"). En fait, chaque collerette (9; 9') est associée à une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"), ceci en périphérie et extérieurement à cette partie (3; 3') de l'élément d'échappement. A ce propos, il convient d'observer qu'une telle collerette (9; 9') présente une surface plane (10; 10') (de préférence annulaire), orientée en direction de la surface plane (10'; 10) (de forme similaire, de préférence annulaire) de l'autre collerette (9'; 9) sur laquelle elle est destinée à prendre appui, et s'étendant de manière radiale par rapport à l'axe (4; 4') de l'une au moins des parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"). Selon un premier mode de réalisation non représenté, une telle collerette (9; 9') peut être constituée par une rondelle ou analogue rendue solidaire, notamment par soudure ou autre, de l'extrémité libre (6; 6') de la partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") à laquelle une telle collerette (9; 9') est associée. Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention visible figures 1 à 3, une telle collerette (9; 9') est réalisée par déformation de l'extrémité libre (6; 6') de la partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2"). On observera qu'une telle déformation est réalisée en sorte que la collerette (9; 9') s'étende de manière radiale par rapport à l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2"). Cette déformation est, de préférence, réalisée par rabattement ou analogue. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen 8 d'immobilisation d'un moyen d'appui 7 par rapport à l'autre 7' est constitué par un collier 11 de serrage engagé à cheval par- dessus les collerettes (9; 9') des deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") à assembler. Un tel collier 11 est avantageusement conçu pour pouvoir être desserré et déplacé en coulissement par rapport aux collerettes (9; 9') et sur l'une au moins de ces deux parties (3; 3'), ceci en cas de désassemblage de ces dernières (3; 3'). En fait, un tel collier de serrage 11 comporte un organe permettant d'assurer son serrage sur les collerettes (9; 9'). Un mode préféré de réalisation de l'invention consiste en ce qu'un tel organe de serrage (non représenté) adopte la forme d'une vis de serrage ou analogue s'étendant perpendiculairement à un plan contenant l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"), voire radialement par rapport à un tel axe (4; 4'). Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que ledit collier 11 comporte au moins deux portions (12; 12A) destinées, chacune, à coopérer (directement ou indirectement) avec une collerette (9; 9') en vue d'assurer, par serrage de ce collier 11 sur ces collerettes (9; 9'), au moins une immobilisation de ces dernières (9; 9') l'une (9; 9') par rapport à l'autre (9'; 9). Tel que visible sur la figure 1, un tel collier 11 peut comporter deux portions (12; 12A) tandis que des modes de réalisation préférés de l'invention illustrés figures 2 et 3 concernent un collier 11 présentant trois portions (12, 12A, 12B) dont une portion intermédiaire 12B conçue pour raccorder les portions (12; 12A) conçues pour coopérer avec une collerette (9; 9') . La présence d'une telle portion intermédiaire 12B permet, avantageusement, de mieux centrer le collier 11 par rapport aux collerettes (9; 9') et/ou d'assurer (par serrage du collier 11) un positionnement des collerettes (9; 9') parfaitement en regard l'une 9 de l'autre 9' et/ou d'assurer une répartition plus homogène des efforts de serrage exercés par un tel collier 11 sur ces dernières (9; 9') et/ou de réduire l'encombrement (diamètre externe) d'un tel collier 11. En fait, les portions (12; 12A) qui coopèrent avec une collerette (9; 9') se présentent, chacune, sous la forme d'une aile adoptant, entre elles, une position angulaire déterminée, et formant, notamment, un angle aigu entre elles. De telles ailes sont, alors, conçues pour prendre appui, chacune (directement ou indirectement), sur une collerette (9; 9') en vue d'en assurer au moins l'immobilisation de l'une 9 par rapport à l'autre 9'. A ce propos, on observera qu'une telle immobilisation peut être assurée dans une position dans laquelle les collerettes (9; 9') prennent appui l'une 9 sur l'autre 9' (de manière appropriée, notamment pour garantir l'étanchéité et/ou pour éviter un déplacement entre ces collerettes 9; 9') par le simple fait d'abouter les deux tubes (3; 3') au travers d'un mouvement radial de ces derniers (3; 3'). Cependant et selon d'autres modes de réalisation illustrés figures 2 et 3, lorsque l'on procède à la mise en place d'une partie 3 de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") par rapport à une autre 3' au niveau d'une ligne d'échappement 1, les collerettes (9; 9') ne prennent pas forcément immédiatement et naturellement appui l'une 9 sur l'autre 9', du moins de manière appropriée, notamment pour garantir l'étanchéité et/ou pour éviter un déplacement entre ces collerettes (9; 9'). Il convient, alors, d'assurer une prise d'appui appropriée ce qui peut, avantageusement, être réalisé par l'intermédiaire du collier de serrage 11 qui, après sa mise en place par-dessus les collerettes (9; 9'), permet, par son serrage, d'assurer un rapprochement desdites collerettes (9; 9') en vue d'une prise d'appui, voire d'un renforcement d'un tel appui. Pour ce faire, le dispositif 5 d'assemblage selon l'invention peut comporter au moins un moyen 13 pour transformer un mouvement radial du collier 11 (plus particulièrement un mouvement radial de serrage de ce collier 11 sur les collerettes 9; 9') en un mouvement axial d'au moins une telle collerette (9; 9') . Un premier mode de réalisation consiste en ce que ce moyen 13 de transformation est constitué par une orientation angulaire appropriée d'au moins une des ailes constituant les portions 12; 12A du collier 11, ceci par rapport à la collerette (9; 9') avec laquelle une telle aile coopère. Une telle orientation est conçue en sorte que, par serrage du collier 11, une telle collerette (9; 9') glisse sur un plan incliné que définit une telle aile et adopte, de ce fait, un déplacement axial en direction de l'autre collerette (9'; 9). En fait et tel que visible figure 1, une telle orientation angulaire consiste en ce qu'une telle aile forme un angle aigu avec une telle collerette (9; 9') qui, elle, s'étend radialement par rapport à la partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le moyen de transformation 13 peut être constitué par au moins une pièce additionnelle adoptant la forme d'au moins un insert (14; 14'), interposé entre au moins une collerette (9; 9') et le collier 11, et sur lequel prend appui ce dernier 11, plus particulièrement une aile que comporte ce collier 11 et que constitue une portion (12; 12A) de ce dernier 11. Un mode préféré de réalisation illustré figure 2 consiste en ce que le dispositif 5 comporte deux inserts (14; 14') associés, chacun, à une collerette (9; 9'). En fait, un tel insert (14; 14') adopte la forme d'une pièce en coin présentant une surface de contact destinée à coopérer avec une aile du collier 11 et s'étendant, par rapport à une collerette (9; 9'), avec un angle aigu. Une telle pièce en coin est, de préférence, constituée par un anneau dont le cercle présente un profil en forme de coin et qui est engagé autour d'une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") comme visible figure 2. On observera que, dans un pareil cas, l'aile destinée à coopérer avec un tel insert (14; 14') peut adopter une orientation radiale par rapport à cette partie (3; 3') de l'élément d'échappement (donc parallèle à la collerette 9; 9' y associée) mais présente, de préférence (figure 2), une orientation angulaire déterminée par rapport à la collerette (9; 9') de la partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") y associée. A ce propos, on observera qu'une telle aile est, de 35 préférence, orientée parallèlement à la surface de contact de l'insert (14; 14') avec laquelle cette aile est amenée à coopérer. Un autre mode de réalisation consiste en ce que le moyen de transformation 13 est constitué par une déformation 15 d'au moins une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") (figure 3), voire de chacune de ces parties (3; 3') à assembler. En fait, une telle déformation 15 est réalisée en sorte de définir une surface de contact avec laquelle vient coopérer une aile 12 du collier 11 et s'étendant, par rapport à une collerette 9', avec un angle aigu. Là encore, une telle aile 12A peut adopter une orientation radiale par rapport à la partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2") mais présente, de préférence (aile 12, figure 3), une orientation angulaire déterminée par rapport à la collerette (9; 9') de cette partie (3; 3'), plus particulièrement parallèle à la surface de contact de ladite déformation 15. Un mode préféré de réalisation de l'invention consiste en ce qu'une telle déformation 15 adopte la forme d'un retour 16 réalisé au niveau de l'extrémité libre 17 de la collerette 9' y associée. Finalement, le dispositif d'assemblage 5 conforme à l'invention comporte au moins un moyen 18 pour assurer l'étanchéité au niveau de l'assemblage entre les deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2; 2'; 2"). Un tel moyen d'étanchéité 18 peut être constitué par un état de surface approprié, un traitement ou un revêtement approprié, de l'une au moins des surfaces planes (10; 10) des collerettes (9; 9'). Cependant et selon un mode de réalisation préféré de l'invention visible figures 1 à 3, un tel moyen d'étanchéité 18 est constitué par un joint d'étanchéité annulaire 19 interposé entre les collerettes (9; 9'). Ce joint d'étanchéité 19 présente un diamètre externe correspondant sensiblement à celui des collerettes (9; 9') ce qui permet, avantageusement, lors de l'immobilisation (voire du rapprochement des collerettes 9; 9') d'assurer un centrage automatique d'un tel joint d'étanchéité 19. Tel qu'évoqué ci-dessus, le dispositif d'assemblage 5 est conçu pour assembler deux parties (3; 3') d'un élément d'échappement qui peut, en fait, être constitué par un tube de raccordement 2" (du moteur à un élément de dépollution 2 ou encore d'un tel élément de dépollution 2 à un élément acoustique 2'). Un tel élément d'échappement (comportant au moins deux parties 3; 3' à assembler à l'aide de ce dispositif 5) peut, également, être constitué par un tel élément acoustique 2', par un élément de dépollution 2 ou autre. A ce propos, on observera qu'un tel élément de dépollution 2 peut être constitué par un catalyseur, par un filtre à particules (FAP), voire encore par un élément combiné qui intègre un tel catalyseur ainsi qu'un tel filtre à particules. Tel qu'évoqué ci-dessus, un élément d'échappement (2, 2', 2") comporte au moins deux parties (3, 3'). Aussi et selon un mode particulier de réalisation non représenté, un tel élément d'échappement 2 peut, alors, comporter trois parties dont deux parties d'extrémité ainsi qu'une partie médiane. Cette dernière est destinée à être assemblée aux deux parties d'extrémité par l'intermédiaire d'un dispositif d'assemblage conforme à la présente invention et présentant les caractéristiques susmentionnées. Un tel mode de réalisation permet, avantageusement, de retirer uniquement la partie médiane de cet élément d'échappement en vue de procéder à son remplacement en laissant en place les parties d'extrémité de cet élément d'échappement ainsi que tous les autres éléments d'échappement de la ligne d'échappement. Encore un autre mode de réalisation consiste en ce que l'élément d'échappement comporte quatre parties dont, d'une part, deux parties d'extrémité et, d'autre part, deux parties médianes dont une première partie médiane constituant un catalyseur et une seconde partie médiane constituant un filtre à particules. Là encore, ces différentes parties peuvent être assemblées entre elles par le biais d'un dispositif d'assemblage conforme à la présente invention et présentant les caractéristiques susmentionnées. Dans un pareil cas, l'invention permet de démonter la première partie médiane et/ou la seconde partie médiane, en vue de son remplacement. L'invention concerne, alors, un élément d'échappement du type décrit ci-dessus et comportant au moins deux parties assemblées par le biais d'un dispositif d'assemblage présentant les caractéristiques susmentionnées. Finalement, l'invention concerne une ligne d'échappement 1 comportant au moins un élément d'échappement (2, 2', 2") constitué par au moins deux parties (3; 3') et présentant les caractéristiques susmentionnées. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention.20
L'invention concerne un dispositif (5) pour l'assemblage de deux parties (3; 3') que comporte un élément d'échappement (2") d'une ligne d'échappement (1) comportant des moyens (7; 7') d'appui d'une partie (3) de l'élément d'échappement (2") sur l'autre (3') et un moyen (8) pour immobiliser ces moyens d'appui (7; 7').Ce dispositif (5) est caractérisé en ce que le moyen d'appui (7; 7') que comporte chaque partie (3; 3') est constitué par une collerette (9; 9') s'étendant radialement par rapport à l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2") tandis que le moyen d'immobilisation (8) est constitué par un collier de serrage (11) engagé à cheval pardessus les collerettes (9; 9') des deux parties (3; 3') d'élément d'échappement (2") à assembler, ceci pour un assemblage/désassemblage des deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2") selon un déplacement radial, par rapport à l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2"), d'au moins une partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2") par rapport à l'autre (3'; 3).
1) Dispositif (5) pour l'assemblage de deux parties (3; 3') que comporte un élément d'échappement (2, 2', 2") d'une ligne d'échappement (1) et dont l'une au moins s'étend le long d'un axe (4; 4'), ce dispositif (5) comportant, d'une part et au niveau de l'extrémité (6; 6') à assembler de chaque partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"), un moyen (7; 7') pour prendre appui sur le moyen d'appui (7'; 7) de l'autre partie (3'; 3) de l'élément d'échappement (2, 2', 2"), d'autre part, un moyen (8) pour immobiliser un moyen d'appui (7) par rapport à l'autre (7') en position d'appui de l'un (7) contre l'autre (7') en vue de l'assemblage des deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"), caractérisé par le fait que le moyen d'appui (7; 7') que comporte chaque partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2") est constitué par une collerette (9; 9') s'étendant radialement par rapport à l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2, 2', 2") tandis que le moyen d'immobilisation (8) est constitué par un collier de serrage (11) engagé à cheval par-dessus les collerettes (9; 9') des deux parties (3; 3') d'élément d'échappement (2, 2', 2") à assembler, ceci pour un assemblage/désassemblage des deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2") selon un déplacement radial, par rapport à l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"), d'au moins une partie (3; 3') de cet élément d'échappement (2, 2', 2") par rapport à l'autre (3'; 3). 2. Dispositif d'assemblage (5) selon la 1, caractérisé par le fait que chaque collerette (9; 9') présente une surface plane (10; 10'), orientée en direction de la surface plane (10'; 10) de l'autre collerette (9'; 9) sur laquelle elle est destinée à prendre appui, et s'étendant de manière radialepar rapport à l'axe (4; 4') d'une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (3; 3'). 3. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que chaque collerette (9; 9') est réalisée par déformation, notamment par rabattement, de l'extrémité libre (6; 6') de la partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"). 4. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le collier de serrage (11) comporte un organe de serrage s'étendant perpendiculairement à un plan contenant l'axe (4; 4') d'au moins une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"), voire radialement par rapport à un tel axe (4; 4'). 5. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le collier (11) comporte au moins deux portions (12; 12A) destinées, chacune, à coopérer avec une collerette (9; 9') en vue d'assurer, par serrage de ce collier (11) sur ces collerettes (9; 9'), au moins une immobilisation de ces dernières (9, 9') l'une (9; 9') par rapport à l'autre (9'; 9). 6. Dispositif d'assemblage (5) selon la 5, caractérisé par le fait que le collier (11) comporte une portion (12B) intermédiaire conçue pour raccorder les portions (12; 12A) conçues pour coopérer avec une collerette (9; 9'). 7. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé par le fait que les portions (12; 12A) qui coopèrent avec une collerette (9; 9') se présentent, chacune, sous la forme d'une aile adoptant, entre elles, une position angulaire déterminée. 8. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif (5) comporte au moins un moyen (13) pour transformer un mouvement radial du collier (11) en un mouvement axial d'au moins une collerette (9; 9'). 9. Dispositif d'assemblage (5) selon la 8, caractérisé par le fait que le moyen (13) pour transformer lemouvement présente une surface de contact destinée à coopérer avec le collier (11) et s'étendant, par rapport à une collerette (9; 9') à mouvoir, avec un angle aigu. 10. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé par le fait que le moyen (13) pour transformer le mouvement est constitué par au moins un insert (14, 14'), interposé entre la collerette (9; 9') et le collier (11), et sur lequel prend appui ce dernier (11). 11. Dispositif d'assemblage (5) selon la 10, caractérisé par le fait que l'insert (14; 14') adopte la forme d'une pièce en coin, notamment un anneau dont le cercle présente un profil en forme de coin et qui est engagé autour d'une partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"). 12. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé par le fait que le moyen (13) pour transformer le mouvement est constitué par une déformation de la partie (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"), notamment sous forme d'un retour réalisé au niveau de l'extrémité libre (17) d'une collerette (9; 9'). 13. Dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif (5) comporte un moyen (18) pour assurer l'étanchéité au niveau de l'assemblage entre les deux parties (3; 3') de l'élément d'échappement (2, 2', 2"). 14. Dispositif d'assemblage (5) selon la 13, caractérisé par le fait que le moyen d'étanchéité (18) est constitué par un joint d'étanchéité (19) annulaire interposé entre les collerettes (9; 9'). 15. Dispositif d'assemblage (5) selon la 14, caractérisé par le fait que le joint d'étanchéité (19) présente un diamètre externe correspondant sensiblement à celui des collerettes (9; 9') . 16. Elément d'échappement (2, 2', 2") comportant au moins deux parties (3; 3') assemblées par le biais d'un dispositif d'assemblage (5) conforme à l'une quelconque des précédentes. 17. Elément d'échappement (2, 2', 2") selon la 16, caractérisé par le fait qu'il est constitué par un élément de dépollution (2), un élément acoustique (2') ou un tube (2") conçu pour raccorder, selon le cas, le moteur à un élément de dépollution (2) ou, encore, un tel élément de dépollution (2) à un élément acoustique (2'). 18. Elément d'échappement (2, 2', 2") selon l'une quelconque des 16 ou 17, caractérisé par le fait qu'il comporte, d'une part, trois parties et, d'autre part, au moins un dispositif d'assemblage (5) selon l'une quelconque des 1 à 15 et conçu pour assurer l'assemblage, deux à deux, des parties de cet élément d'échappement (2, 2', 2"). 19. Ligne d'échappement (1) comportant au moins un élément d'échappement (2, 2', 2") constitué par au moins deux parties (3; 3') et conforme à l'une quelconque des 16 à 18.
B
B60
B60K
B60K 13
B60K 13/04
FR2897774
A1
DISPOSITIF DE RELAXATION AQUATIQUE
20,070,831
Domaine technique de l'invention 10 L'invention concerne un dispositif de relaxation aquatique comportant : une enceinte imperméable à l'eau, destinée à flotter à l'intérieur d'un bassin, ladite enceinte présentant une ouverture dans sa partie supérieure et étant équipée de moyens de flottaison agencés à la périphérie de ladite ouverture, 15 des moyens d'échappement d'un fluide sous pression agencés au moins dans la partie inférieure de l'enceinte, en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte, et connectés à des moyens de mise en pression dudit fluide. 20 État de la technique Les effets de relaxation de courants sous pression d'eau ou de mélange air/eau appliqués contre le corps d'une personne sont bien connus. De petites structures adaptées à ce type de relaxation sont courantes, telles que 25 des spas personnels généralement vendus sous le nom commercial JACUZZI . De telles structures comportent typiquement des zones où les utilisateurs peuvent s'asseoir et une pluralité de buses réparties le long de la structure pour former dans la masse d'eau contenue dans la structure, des courants sous pression d'eau ou de mélange air/eau. Ces structures sont soit 30 indépendantes et autoporteuses, soit montées adjacentes à une piscine. Ces structures spa sont relativement onéreuses et donc beaucoup de 15 propriétaires de piscines ne peuvent pas bénéficier des bien-être procurés par l'effet massant de tels courants. Pour répondre à ce besoin, des enceintes flottantes pour relaxation ou hydrothérapie ont été développées. Ces enceintes sont généralement légères, pliables et beaucoup moins coûteuses que les structures mentionnées ci-dessus. Des exemples de telles enceintes sont décrits dans les brevets américains US4126905 et US4149281. L'enceinte est pratiquement imperméable à l'eau pour pouvoir l'immerger dans une piscine. io L'enceinte est adaptée pour n'avoir que le bord périphérique supérieur au-dessus de la surface de la piscine. Une arrivée d'eau est prévue pour amener dans l'enceinte de l'eau filtrée en provenance du système de filtration de la piscine. Une sortie d'eau est aménagée pour évacuer l'eau de l'enceinte. Des moyens d'échappement d'air sont introduits en dessous de la 15 surface de l'eau dans l'enceinte pour recevoir de l'air et créer des ondes de pression dans l'enceinte. Une soufflante alimente les moyens d'échappement. Mais ce type d'enceintes n'est pas complètement satisfaisant. Les moyens 20 d'échappement de l'air destiné à former les bulles créant les ondes de pression pour le massage et la relaxation de l'utilisateur, sont agencés directement dans les parois destinées à supporter l'utilisateur. Lorsque ce dernier est installé, son corps vient obturer une partie des moyens d'échappement généralement constitués par des orifices ou des buses. La 25 partie restante des moyens d'échappement assure à elle seule le massage et la relaxation. En d'autres termes, les zones du corps cle l'utilisateur en contact avec les parois de support ne sont pas sujettes aux ondes de pression de massage, ce qui contribue à altérer l'effet de relaxation pour l'utilisateur et à limiter son confort. 30 De plus, la répartition des effets de massage ressentis par les zones du corps de l'utilisateur sujettes aux ondes de pression de massage dépend directement de l'implantation des moyens d'échappement. Généralement, une forte disparité des effets de massage apparaît entre les différents membres massés de l'utilisateur suivant l'emplacement, la densité et l'orientation des moyens d'échappement. Cet effet dégrade encore le confort de l'utilisateur. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier à ces inconvénients en proposant un dispositif de relaxation aquatique de conception simple et peu onéreuse, et améliorant le confort de l'utilisateur. 15 Selon l'invention, ce but est atteint par le fait qu'une toile de support perméable à l'eau et/ou à l'air est suspendue et tendue en travers de la partie supérieure de l'enceinte pour s'étendre au-dessus et à distance des moyens d'échappement, et en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte, la totalité du périmètre de ladite toile de support formant une 20 jonction continue et étanche avec les parois de l'enceinte. La toile de support selon l'invention et la partie inférieure de l'enceinte délimitent une chambre de distribution des courants à onde de pression formés par les moyens d'échappement. Au sein de cette chambre de 25 distribution partiellement ouverte grâce à la perméabilité de la toile de support, les courants se répartissent de manière uniforme et traversent ensuite la toile de support. Cette dernière s'étendant à distance des moyens d'échappement, la totalité de la surface de la partie immergée du corps de l'utilisateur est soumise aux effets de massage produits par les courants 30 destinés à traverser la toile de support. De plus, les effets ressentis par l'utilisateur ayant pris place sur ladite toile sont homogénéisés.10 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 5 description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de dispositif de relaxation selon l'invention, 10 la figure 2 est une vue en perspective de la structure tubulaire utilisée dans l'enceinte imperméable de la figure 1, la figure 3 illustre, en coupe transversale, la partie supérieure de l'enceinte imperméable, la figure 4 est un schéma-bloc de fonctionnement de l'unité portative 15 extérieure utilisée dans le dispositif de relaxation de la figure 1 la figure 5 est une demi-coupe transversale de l'enceinte imperméable. Description d'un mode particulier de réalisation 20 La figure 1 illustre un exemple de dispositif de relaxation aquatique 10 selon l'invention. Le dispositif de relaxation aquatique 10 se compose d'une enceinte imperméable 11 destinée à être mise en place et à flotter dans un bassin (non représenté), par exemple une piscine individuelle. Cette enceinte imperméable 11 peut avoir toute forme appropriée, par exemple une forme 25 allongée comme représenté sur la figure 1, et présente une ouverture 12 dans sa partie supérieure, avec un bord droit 13 à une extrémité et un bord arqué 14 à l'autre extrémité. L'enceinte imperméable 11 est reliée à une unité portative extérieure 15 destinée à être placée à proximité du bord du bassin, grâce à des tuyaux flexibles 16, 17, 18 dont la fonction sera détaillée plus 30 loin. En se reportant aux figures 2 et 3, l'enceinte imperméable 11 comporte une structure tubulaire 19 agencée en forme de cuvette. La structure tubulaire 19 se compose d'un plancher 20 réalisé par trois longerons inférieurs 21 disposés parallèlement. Les longerons inférieurs 21 sont reliés de chaque côté à une traverse inférieure 22 perpendiculaire aux longerons inférieurs 21. Une ceinture supérieure 23 s'étend parallèlement, au-dessus et à distance du plancher 20. La surface refermée par la ceinture supérieure 23 est supérieure à la surface du plancher 20. La ceinture supérieure 23 est supportée par deux montants droits 24a et quatre montants discontinus 24b. 1 o Les montants droits 24a s'étendent en oblique depuis le centre d'une traverse inférieure 22, dans un plan longitudinal vertical parallèle aux longerons inférieurs 21. Les montants discontinus 24b, en forme de V, s'étendent depuis les extrémités des traverses inférieures 22, dans un plan transversal vertical. La ceinture supérieure 23 se compose de deux 15 longerons supérieurs 25, parallèles entre eux, reliés aux extrémités par une traverse supérieure droite 26 et par une traverse supérieure arquée 27, en forme de V dans l'exemple. La structure tubulaire 19 est, dans cet exemple, réalisée avec des tuyaux 20 PVC rigides de diamètre extérieur 32 mm et de diamètre intérieur 26mm, raccordés entre eux par des tés, des coudes, des croix, des raccords à visser... Plus précisément, la structure tubulaire 19 se compose de plusieurs modules pré-assemblés par collage avec une colle à solvants forts adaptée pour ce type de tuyaux et de raccords, les modules étant solidarisés lors de 25 l'assemblage final grâce à une pluralité de raccords à visser 28. Ce mode de réalisation permet que la structure tubulaire 19 soit légère, d'un montage simple et rapide, et partiellement démontable. La figure 3 est une vue en coupe transversale détaillant l'enceinte 30 imperméable 11 à proximité d'un longeron supérieur 25. Une chambre à air 29 en forme de boudin fermé s'étend à la périphérie de l'ouverture 12 et assure la flottaison de l'enceinte imperméable 11. La chambre à air 29 est emprisonnée, en service, dans une enveloppe supérieure 30 fermée aux extrémités par une chaîne de fermeture à glissière 31 (figure 1) agencée dans le bord arqué 14. L'enveloppe supérieure 30 est refermée par deux 5 coutures 32 agencées en dessous de la chambre à air 29. En dessous des coutures 32, l'enveloppe supérieure 30 se sépare de chaque côté du longeron supérieur 25 en un pan interne 33 et un pan externe 34, respectivement dirigés vers l'intérieur et l'extérieur de l'enceinte imperméable 10 11. D'un côté du longeron supérieur 25, le pan interne 33 se sépare en un pan interne extérieur 33a et un pan interne intérieur 33b. De l'autre côté du longeron supérieur 25, le pan externe 34 se sépare en un pan externe extérieur 34a et un pan externe intérieur 34b. L'extrémité du pan interne extérieur 33a présente une bande d'accrochage détachable 35 agencée sur 15 la face extérieure. De manière complémentaire, l'extrémité du pan externe intérieur 34b possède une bande d'accrochage détachable 36 agencée sur la face intérieure. Les pans internes extérieur 33a et intérieur 33b sont liés par deux coutures 37. De même, les pans externes extérieur 34a et interieur 34b sont liés par deux coutures 38. L'enveloppe supérieure 30 est réalisée dans 20 un matériau solide, léger, résistant aux rayonnements ultraviolets et au chlore, par exemple dans un tissu en polyamide enduit PVC ou en mélange polyester/acrylique. La densité du tissu est, de préférence, comprise entre 100 et 300 g/m2. 25 Par rabattement du pan interne extérieur 33a sous le longeron supérieur 25, puis du pan externe intérieur 34b, les bandes d'accrochage détachable 35, 36 viennent coopérer pour refermer l'enveloppe supérieure 30 autour du longeron supérieur 25. Ce principe s'applique sur toute la périphérie de l'ouverture 12, c'est-à-dire tout le long de la ceinture supérieure 23. Avec 30 cette réalisation, la chambre à air 29 assure la sustentation de la structure tubulaire 19. D'autres moyens de fixation amovible de l'enveloppe supérieure 30 sur la ceinture supérieure 23 peuvent néanmoins être envisagés, par exemple des boutons d'attache rapide ou des chaînes de fermeture à glissière. L'extrémité du pan externe extérieur 34a est reliée au bord d'une enveloppe extérieure 39 par l'intermédiaire d'une chaîne de fermeture à glissière 40. Comme l'illustre la figure 1, l'enveloppe extérieure 39 entoure la structure tubulaire 19 et assure la fermeture de l'enceinte imperméable 11. L'enveloppe extérieure 39 est réalisée dans un matériau imperméable, io solide, léger, résistant aux rayonnements ultraviolets et au chlore, par exemple dans un tissu précontraint polyester enduit PVC de densité comprise, de préférence, entre 500 et 800 g/m2. Pour permettre le remplissage de l'enceinte imperméable 11, l'enveloppe extérieure 39 comporte une chaîne de fermeture à glissière 41 (figure 1) agencée le long 15 d'un montant droit 24a de la structure tubulaire 19. L'extrémité du pan interne intérieur 33b est reliée au bord d'une toile de support 42 d'un utilisateur par l'intermédiaire d'une chaîne de fermeture à glissière 43. La totalité du périmètre de la toile de support 42 forme une 20 jonction continue et étanche avec l'enveloppe supérieure 30. La toile de support 42 est donc suspendue en travers de l'ouverture 12 et s'étend au-dessus et à distance du plancher 20 et des montants 24a, 24b de la structure tubulaire 19, et en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte imperméable 11. La toile de support 42 est réalisée dans un matériau 25 perméable à l'eau et à l'air, solide, léger, résistant aux rayonnements ultraviolets et au chlore, par exemple dans un tissu-grille précontraint polyester enduit PVC de densité comprise, de préférence, entre 700 et 900 g/m2. La matière constituant les mailles du tissu n'excède pas, de préférence, une largeur de trois millimètres de sorte que 20% à 40% de la 30 surface de la toile de support 42 ne soit pas obturée. Tout moyen de fermeture rapide adapté à la fixation respectivement de la toile de support 42 et de l'enveloppe extérieure 39 sur l'enveloppe supérieure 30, peut être envisagé sans sortir du cadre de l'invention, par exemple avec des bandes d'accrochage détachable. Une pluralité d'orifices 44 est pratiquée dans les longerons inférieurs 21, dans les traverses inférieures 22 et dans les montants 24a, 24b de la structure tubulaire 19, pour autoriser l'échappement d'un fluide sous pression contenu à l'intérieur de la structure tubulaire 19 et provenant de l'unité portative extérieure 15 par l'intermédiaire du tuyau flexible 16. Ce dernier est connecté à un plot de connexion 45 agencé dans un montant droit 24a pour assurer l'admission du fluide sous pression dans la structure tubulaire 19. Le plot de connexion 45 traverse l'enveloppe extérieure 39 au niveau de la chaîne de fermeture à glissière 41. Le fluide sous pression peut être de l'air parfumé ou non, de l'eau, ou un mélange air/eau, sans que cette liste ne soit limitative. Le fluide sous pression s'échappant des orifices 44 permet de créer des bulles et/ou des courants sous pression, destinés à assurer le massage de l'utilisateur ayant pris place sur la toile de support 42. En référence à la figure 4, l'unité portative extérieure 15 comporte des moyens de traitement de l'eau contenue dans l'enceinte imperméable 11. Un circuit d'eau est ainsi réalisé entre l'enceinte imperméable 11 et l'unité portative extérieure 15, l'eau étant mise en mouvement par une pompe à eau 46 intégrée à l'unité portative extérieure 15. L'eau est pompée de l'enceinte imperméable 11 par le tuyau flexible 17 connecté à un premier plot de connexion 47 agencé dans l'enveloppe extérieure 39, et refoulée après son passage dans l'unité portative extérieure 15, dans l'enceinte 11 par le tuyau flexible 18 connecté à un deuxième plot de connexion 48 agencé dans l'enveloppe extérieure 39, de préférence sur la paroi opposée. L'eau en provenance de l'enceinte 11 traverse d'abord, par dépression, un thermostat réglable 49 placé en amont de la pompe à eau 46. En aval de cette dernière sont placés en série un réchauffeur d'eau 50 et un thermostat de sécurité 51. Le thermostat réglable 49 est ajustable par l'utilisateur et transmet une consigne repérée 52 au réchauffeur d'eau 50 pour adapter le fonctionnement de ce dernier en fonction de la régulation souhaitée de la température de l'eau. Le thermostat de sécurité 51 assure la coupure du réchauffeur d'eau 50, par l'intermédiaire d'une consigne 53, lorsque la température de l'eau dépasse un seuil prédéterminé. Le thermostat de sécurité 51 est donc utile pour éviter de refouler de l'eau excessivement chaude dans l'enceinte 11. io L'unité portative extérieure 15 intègre en outre des moyens de mise en pression du fluide destiné à s'échapper au travers des orifices 44 après un guidage dans la structure tubulaire 19. Dans l'exemple de réalisation de dispositif de relaxation aquatique 10 décrit, le fluide sous pression est de l'air. Un système de mise en pression 54 aspire l'air ambiant, par dépression, et le 15 force à traverser un système de filtration 55. Le système de mise en pression 54 peut intégrer des moyens de chauffage de l'air. Le fonctionnement du système de mise en pression 54 est commandé par un système de réglage 56 destiné à ajuster la valeur de la pression et du débit de l'air sortant du système de mise en pression 54. Un dispositif d'aromathérapie 57 peut 20 optionnellement être placé à l'aval du système de mise en pression 54 pour intégrer des senteurs dans l'air s'échappant des orifices 44 pour augmenter le confort et le bien-être de l'utilisateur en cours de relaxation. Le thermostat réglable 49 et le système de réglage 56 peuvent être 25 commandés à distance et/ou fonctionner selon des cycles automatiques prédéterminés, en fonction du type de massage désiré. De plus les moyens de mise en pression du fluide sous pression peuvent varier en fonction du type de fluide. 30 Lorsque l'utilisateur prend place dans l'enceinte imperméable 11 sur la toile de support 42, celle-ci le supporte en constituant un hamac (figure 5). La tête et les jambes de l'utilisateur viennent se positionner à proximité de l'enveloppe supérieure 30, respectivement à côté du bord droit 13 et à côté du bord arqué 14 de l'ouverture 12. Une partie du corps de l'utilisateur est immergée, c'est-à-dire en dessous de la surface de l'eau de l'enceinte imperméable 11. L'eau peut être chauffée par l'unité portative extérieure 15, avant ou après l'installation de l'utilisateur. La matière de l'enveloppe extérieure 39 permet de limiter les pertes calorifiques entre l'extérieur et l'intérieur de l'enceinte imperméable 11. Pour assurer le massage de l'utilisateur, le système de mise en pression 54 est activé. Le fluide sous pression s'échappe alors des orifices 44. La toile de support 42 et l'enveloppe extérieure 39 de l'enceinte 11 délimitent une chambre de distribution CH (figure 5) des courants à onde de pression et/ou des bulles formés par le fluide sous pression s'échappant des orifices 44. La toile de support 42 est avantageusement uniforme de sorte que les pertes de charges pour les courants traversants sont globalement constantes sur toute la surface de la toile 42. Au sein de cette chambre de distribution CH, les courants se répartissent d'abord de manière uniforme et traversent ensuite la toile de support 42. La jonction continue et étanche formée entre le périmètre de la toile de support 42 et les parois de l'enceinte 11, constituées ici par le pan interne intérieur 33b de l'enveloppe supérieure 30, garantit que les courants de pression et/ou les bulles créés sont contraints à traverser la toile de support 42. Cette dernière s'étendant à distance des orifices 44, toute la surface de la partie immergée du corps de l'utilisateur est soumise aux effets de massage, au contraire de l'art antérieur. De plus, les effets ressentis par l'utilisateur ayant pris place sur la toile de support 42 sont homogénéisés grâce à la présence de la chambre de distribution CH. Dans certaines variantes, le dispositif de relaxation aquatique 10 peut 30 comporter une bâche de protection thermique amovible (non représentée), destinée à venir en contact avec l'eau de l'enceinte imperméable 11 lorsque l'utilisateur n'a pas pris place sur la toile de support 42. Cette bâche de protection thermique permet de limiter les pertes calorifiques entre l'eau de l'enceinte 11 et l'air extérieur. De plus, une couverture (non représentée) peut être rapportée sur les bords de l'ouverture 12 pour l'obturer partiellement ou totalement. Tout moyen d'accrochage adapté de la couverture peut être utilisé. Dans une première utilisation, la couverture est destinée à assurer la protection de l'utilisateur lorsque ce dernier est étendu sur la toile de support 42 pour limiter les effets des courants de l'air extérieur. L'ouverture 12 est alors partiellement obturée pour laisser le libre passage de la tête de l'utilisateur. Dans une deuxième utilisation, la couverture ferme intégralement l'enceinte imperméable 11 et protège cette dernière de pollutions extérieures. D'autres moyens plus évolués, motorisés ou non, pour l'échappement du fluide sous pression, peuvent être envisagés et entrent dans le cadre de la présente invention, venant se fixer sur le plancher 20 de la structure tubulaire 19 ou dans sa proximité, par exemple pour être mobiles par rapport à ladite structure 19, et étant reliés à l'unité portative 15 par tout moyen adapté. D'autre part, il peut être envisagé que l'enceinte imperméable 11, du fait de son caractère imperméable, soit utilisée à l'extérieur d'un bassin en étant posé au sol par l'intermédiaire d'un dispositif de support adapté. L'enceinte 11 constitue alors une sorte de baignoire autonome utilisant l'eau du réseau et non plus l'eau d'un bassin. Le principe de fonctionnement reste identique à celui décrit dans la présente invention, en dehors du fait que l'enveloppe supérieure 30 n'a plus de fonction de flottaison, mais uniquement de barrière physique pour le volume d'eau du réseau contenue dans l'enceinte imperméable 11. Enfin, il est clair que d'autres configurations d'enceinte imperméable peuvent être envisagées, par exemple une coquille rigide et imperméable ou une superposition de boudins gonflés et déformables. Dans ce cas, les moyens d'échappement seront constitués, par exemple, par un collecteur d'air percé de trous espacés, rapporté dans la partie inférieure de l'enceinte imperméable. D'autre part, le positionnement de la jonction entre la toile de support et les parois de l'enceinte imperméable peut être quelconque dès lors que la toile de support délimite une chambre de distribution CH comme évoqué précédemment
Un dispositif de relaxation aquatique (10) comporte une enceinte imperméable (11) à l'eau, destinée à flotter à l'intérieur d'un bassin, et des moyens d'échappement d'un fluide sous pression agencés au moins dans la partie inférieure de l'enceinte (11), en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte (11). Une toile de support (42) perméable à l'eau et/ou à l'air est suspendue et tendue en travers de la partie supérieure de l'enceinte (11) pour s'étendre au dessus et à distance des moyens d'échappement, et en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte (11). La totalité du périmètre de la toile de support (42) forme une jonction continue et étanche avec les parois de l'enceinte (11).
Revendications 1. Dispositif de relaxation aquatique (10) comportant : une enceinte imperméable (11) à l'eau, destinée à flotter à l'intérieur d'un bassin, ladite enceinte (11) présentant une ouverture (12) dans sa partie supérieure et étant équipée de moyens de flottaison (:29) agencés à la périphérie de ladite ouverture (12), des moyens d'échappement (44) d'un fluide sous pression agencés au moins dans la partie inférieure de l'enceinte (11), en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte (11), et connectés à des moyens de mise en pression (54) dudit fluide, caractérisé en ce qu'une toile de support (42) perméable à l'eau et/ou à l'air est suspendue et tendue en travers de la partie supérieure de l'enceinte (11) pour s'étendre au-dessus et à distance des moyens d'échappement (44), et en dessous de la surface de l'eau dans l'enceinte (11), la totalité du périmètre de ladite toile de support (42) formant une jonction continue et étanche avec les parois de l'enceinte (11). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une unité portative extérieure (15) comprenant les moyens de mise en pression (54) du fluide alimentant les moyens d'échappement (44), des moyens de traitement (50) de l'eau contenue dans l'enceinte (11), l'enceinte (11) et ladite unité portative extérieure (15) étant reliées par des moyens de connexion flexibles (16, 17, 18). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'enceinte imperméable (11) se compose d'une structure tubulaire (19) en forme de cuvette, assurant le guidage du fluide sous pression jusqu'aux 13 moyens d'échappement (44), et d'une enveloppe extérieure (39) imperméable entourant ladite structure tubulaire (19). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de flottaison (29) comportent une chambre à air (29) emprisonnée dans une enveloppe supérieure (30) solidaire de la structure tubulaire (19) par des moyens de fixation amovibles (35, 36). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'enveloppe 10 extérieure (39) est reliée à un pan externe (34) de l'enveloppe supérieure (30) par un premier moyen de fermeture rapide (40). 6. Dispositif selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que la périphérie de la toile de support (42) est reliée à un pan interne (33) de 15 l'enveloppe supérieure (30) par un deuxième moyen de fermeture rapide (43). 7. Dispositif selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que l'enveloppe extérieure (39) comporte une chaîne de fermeture à glissière 20 (41) pour le remplissage de l'enceinte imperméable (11). 8. Dispositif selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce que les moyens d'échappement (44) comportent une pluralité d'orifices (44) pratiqués dans la structure tubulaire (19). 25 9. Dispositif selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que l'enveloppe extérieure (39) comporte un premier (47) et un deuxième (48) plot de connexion aux moyens de connexion flexibles (17, 18), assurant la communication entre l'extérieur et l'intérieur de l'enceinte imperméable (11), 30 respectivement pour l'admission et l'échappement de l'eau dans l'enceinte imperméable (11). 10. Dispositif selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce que la structure tubulaire (19) comporte un plot de connexion (45) aux moyens de connexion flexibles (16) pour l'admission du fluide sous pression, ledit plot de connexion (45) traversant l'enveloppe extérieure (39). 11. Dispositif selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de commande à distance et/ou de fonctionnement selon des cycles automatiques prédéterminés de l'unité portative extérieure io (15).
A
A61
A61H
A61H 33,A61H 9
A61H 33/02,A61H 9/00
FR2899332
A1
DISPOSITIF DE MESURE DE CHAMP DE VISIBILITE POUR VEHICULE ET SYSTEME D'ASSISTANCE A LA CONDUITE POUR VEHICULE
20,071,005
La présente invention est relative à un dispositif de mesure de champ de visibilité pour un véhicule et à un dispositif d'assistance à la conduite pour un véhicule. Il est proposé, dans la technique antérieure, qu'un champ de visibilité soit mesuré à l'aide d'informations sous la forme d'images obtenues à l'aide d'un moyen de prise d'image (par exemple, une caméra) (par exemple JP63-188 741 A, JP2001- 84 377 A2 et JP11-326 200 A2 (correspondant à US 6 128 088)). D'après JP63-188 741 A, un repère bicolore (à la peinture noire et blanche) est installé sur un accotement routier ou analogue. Un contraste lumière-ombre du repère est détecté depuis une distance prédéterminée. Le champ de visibilité est mesuré d'après ce contraste lumière-ombre détecté et un contraste lumière-ombre perçu d'une distance extrêmement courte. En ce qui concerne JP2001-84 377 A2, il est pris une image d'une zone prédéterminée dans laquelle est installée une balise de jugement. Une valeur d'évaluation de visibilité est calculée d'après des détails de l'image (par exemple, un niveau de luminance, l'intensité sur les bords, une composante de fréquence et une composante de couleur) de cette zone de balise de jugement. En outre, dans JP11-326 200 A2, la luminance de lignes de séparation de voies en plusieurs points, dont la distance par rapport à un véhicule diffère d'un point à un autre, est détectée à l'aide de signaux d'image fournis par une caméra montée sur le véhicule. Le champ de visibilité est calculé en faisant une comparaison entre les valeurs de luminance détectées. Par exemple, le champ de visibilité est calculé d'après les valeurs de luminance des signaux DgLI, DgL2 d'image, qui correspondent aux lignes de séparation de voies respectivement à des distances LI, L2 de la caméra. Cependant, dans JP63-188 741 A, comme le champ de visibilité est mesuré à l'aide du contraste lumière-ombre du repère installé à la distance prédéterminée par rapport à une caméra qui envoie les informations de l'image à un processeur d'image pour calculer le contraste lumière-ombre, le champ de visibilité ne peut pas être mesuré à moins que le repère ne soit installé au préalable à la distance prédéterminée. En outre, les informations de l'image concernant un arbre debout à une distance connue de la caméra sont considérées comme constituant le repère. Néanmoins, le 2 champ de visibilité ne peut pas être mesuré à moins que ne soit connue une position de l'arbre debout par rapport à la caméra. Egalement, comme la balise de jugement est employée dans JP2001-84 377 A2, la valeur d'évaluation de visibilité ne peut pas être calculée à moins que la balise de jugement ne soit installée à l'avance. De plus, les luminances des lignes de séparation de voies sont détectées dans JP11-326 200 A2, et de ce fait le champ de visibilité ne peut pas être calculé sur une route sur laquelle n'est pas peinte la ligne de séparation de voie. Ainsi, les techniques antérieures décrites ci-dessus ont un inconvénient en ce sens que le champ de visibilité ne peut être mesuré que sur une route spécifique sur laquelle le repère, la balise de jugement, la ligne de séparation de voie ou autre est précédemment installé. La présente invention cherche à supprimer les inconvénients ci-dessus. Ainsi, la présente invention vise à réaliser un dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule, qui calcule un champ de visibilité d'une manière plus efficace. La présente invention vise aussi à réaliser un système d'assistance à la conduite pour un véhicule doté d'un tel dispositif de mesure de champ de visibilité. Pour atteindre l'objectif de la présente invention, il est proposé un dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule. Le dispositif de mesure de champ de visibilité comprend un moyen de prise d'images, un moyen de traitement informatique d'images et un moyen de calcul de champ de visibilité. Le moyen de prise d'images sert à prendre une première et une deuxième images d'une route, chacune d'elles comportant un objet constituant une cible sur le bord de la route, à partir du véhicule respectivement en un premier et un second points de prise d'images, le long de la route à un instant où le véhicule roule le long de la route. Le moyen de traitement informatique d'images sert à traiter informatiquement un détail d'image de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la première image, et un détail d'image de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la seconde image. Le moyen de calcul de champ de visibilité sert à calculer un champ de visibilité depuis le véhicule d'après le détail d'image de l'objet visé pris le long de la route sur la première image, le détail d'image de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la seconde image, et une distance entre le point de prise de première image et le point de prise de seconde image sur la route. Avantageusement, le dispositif comprend en outre un moyen d'établissement 35 de surfaces d'images du sujet pour établir une première surface d'image du sujet sur 3 la première image et une seconde surface d'image du sujet sur la seconde image, et dans lequel la première surface d'image du sujet et la seconde surface d'image du sujet incluent l'objet visé pris sur le bord de la route et sont globalement homothétiques l'une par rapport à l'autre, et le moyen de traitement informatique d'image traite le détail d'image de l'objet visé pris sur le bord de la route dans la première surface d'image du sujet sur la première image et le détail d'image de l'objet visé pris sur le bord de la route dans la seconde surface d'image du sujet sur la seconde image. Avantageusement en outre, dans le dispositif, on retrouve le premier point de prise d'image situé à une première distance de l'objet visé sur le bord de la route le long de la route, le second point de prise d'image situé à une seconde distance de l'objet visé sur le bord de la route le long de la route, la seconde distance étant inférieure à la première distance, et le moyen d'établissement de surfaces d'images du sujet établit pour commencer la première surface d'image du sujet sur la première image, puis établit la seconde surface d'image du sujet sur la seconde image d'après un emplacement de la première surface d'image du sujet sur la première image, et une distance entre le premier point de prise d'image et le second point de prise d'image. En variante, le dispositif peut être tel que le premier point de prise d'image est situé à une première distance de l'objet visé sur le bord de la route le long de la route, le second point de prise d'image est situé à une seconde distance de l'objet visé sur le bord de la route le long de la route, la seconde distance étant inférieure à la première distance, et le moyen d'établissement de surfaces d'images du sujet établit pour commencer la seconde surface d'image du sujet sur la seconde image, puis établit la première surface d'image du sujet sur la première image d'après un emplacement de la seconde surface d'image du sujet sur la seconde image, et une distance entre le premier point de prise d'image et le second point de prise d'image. Dans ces différents cas, il est possible que le moyen de traitement informatique d'image traite comme détail de l'image une intensité sur les bords de l'objet visé pris sur le bord de la route, et le moyen de calcul de champ de visibilité calcule le champ de visibilité d'après une différence d'intensité sur les bords entre l'intensité sur les bords de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la première image et l'intensité sur les bords de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la seconde image. 4 En variante, le dispositif peut être tel que le moyen de traitement informatique d'image traite comme détail de l'image une composante de fréquence de l'objet visé pris sur le bord de la route, et le moyen de calcul de champ de visibilité calcule le champ de visibilité d'après une différence de composantes de fréquence entre la composante de fréquence de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la première image et la composante de fréquence de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la seconde image. Dans tous les cas, la distance entre le premier et le second points de prise de vue peut être obtenue d'après une distance parcourue, qui est parcourue par le to véhicule entre les premier et second points de prise d'images. Enfin, le dispositif peut comprendre en outre un moyen de stockage de table de conversion servant à stocker une table de conversion, dans lequel le champ de visibilité est obtenu par le moyen de calcul de champ de visibilité d'après la table de conversion, sur la base de la distance entre le premier point de prise d'image et le 15 second point de prise d'image, et la différence d'intensité sur les bords ou la différence de composantes de fréquence, et le moyen de calcul de champ de visibilité calcule le champ de visibilité à l'aide de la table de conversion. Pour atteindre l'objectif de la présente invention, il est également proposé un système d'assistance à la conduite pour véhicule, qui comprend le dispositif de 20 mesure de champ de visibilité et un moyen d'assistance à la conduite. Le moyen d'assistance à la conduite sert à assister un conducteur du véhicule pour une opération de conduite du véhicule utilisant le champ de visibilité, qui est mesuré par le dispositif de mesure de champ de visibilité. Par ailleurs, il est proposé un système d'assistance à la conduite pour un 25 véhicule, qui comprend le dispositif de mesure de champ de visibilité et un moyen fournissant des informations sur l'avant. Le moyen fournissant des informations sur l'avant sert à fournir, à un conducteur d'un véhicule, des informations sur des conditions en avant du véhicule, en utilisant le champ de visibilité mesuré par le dispositif de mesure de champ de visibilité. 30 Avantageusement, le moyen fournissant des informations sur l'avant comporte un moyen de changement de l'instant de fourniture d'informations pour modifier, d'après le champ de visibilité, l'instant auquel les informations sont fournies au conducteur du véhicule. 35 L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1 est une vue schématique représentant l'ensemble de la structure 5 d'un dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule selon une forme de réalisation de la présente invention ; la Fig. 2 est une vue schématique illustrant des conditions dans lesquelles des images de l'avant qui se situent dans un champ de prise d'image, qui est établi pour inclure un objet sur le bord de la route pendant qu'un véhicule roule, sont prises de façon répétée ; la Fig. 3 est un schéma de principe illustrant la configuration d'un processeur d'image du dispositif de mesure de champ de visibilité ; la Fig. 4A est une vue illustrative représentant une image distante prise lorsqu'un objet sur le bord d'une route se trouve à une grande distance d'un véhicule ; la Fig. 4B est une vue illustrative représentant une image proche prise lorsque l'objet sur le bord de la route, qui est représenté sur l'image distante, se trouve à proximité immédiate du véhicule ; la Fig. 5 est un diagramme schématique qui illustre une relation entre une distance vers l'avant par rapport à un objet au bord d'une route et l'intensité des bords d'une image de l'avant qui prend l'objet sur le bord de la route lorsque l'image de l'avant est prise depuis un véhicule ; la Fig. 6 est un diagramme schématique qui représente une table de conversion de champ de visibilité servant à calculer un champ de visibilité d'après une relation entre une différence d'intensité sur les bords et une distance parcourue par un véhicule ; la Fig. 7 est un organigramme illustrant le déroulement du fonctionnement d'un processeur d'image dans le dispositif de mesure de champ de visibilité ; la Fig. 8 est un diagramme schématique qui illustre une relation entre une différence d'intensité sur les bords et une distance parcourue par un véhicule lorsqu'une marge est autorisée pour la différence d'intensité sur les bords, laquelle correspond à la distance parcourue par le véhicule, selon une première variante de la forme de réalisation ; et la Fig. 9 est un diagramme schématique qui représente une table de conversion servant à calculer un champ de visibilité d'après une relation entre une 6 différence de valeurs de composantes de fréquence et une distance parcourue par un véhicule, selon une deuxième variante de la forme de réalisation. En référence aux dessins, on va maintenant décrire une forme de réalisation d'un dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule. La Fig. 1 représente l'ensemble de la structure du dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule selon la présente forme de réalisation. Comme représenté sur la Fig. 1, le dispositif de mesure de champ de visibilité est monté sur un véhicule 10 et comprend une caméra (un moyen de prise d'image) 20 et un processeur 30 d'image. La caméra 20 est, par exemple, une caméra de prise d'images visibles, qui comprend un capteur d'image tel qu'un dispositif à transfert de charge (CCD) et est installée à l'intérieur du véhicule 10. L'emploi de la caméra de prise d'image dans le domaine visible pour caméra 20 permet la prise d'une image, qui saisit approximativement les mêmes conditions que celles reconnues visuellement par un conducteur du véhicule 10. La caméra 20 permet de régler une vitesse d'obturation, une cadence de prise de vue, un gain de signaux d'image qui est délivré au processeur 30 d'image, et autres en réponse à une instruction émanant d'un dispositif de commande (non représenté) présent dans la caméra 20. La caméra 20 délivre un signal numérique de données d'image qui indique un degré de luminance (c'est-à-dire une valeur de pixel) de chaque pixel d'une image prise, au processeur 30 d'image, ainsi que des signaux de synchronisation de lignes et de trame de l'image. De plus, si le processeur 30 d'image (qui sera décrit en détail plus loin) délivre un champ de visibilité, des valeurs établies (à savoir la vitesse d'obturation, la cadence de prise de vue, le gain de signaux d'image) d'une image fournie au processeur 30 d'image sont stockées. Comme représenté sur la Fig. 2, un champ de prise d'image de la caméra 20 est établi de manière à inclure un objet 40 sur le bord de la route (un objet visé sur le bord de la route) sur une route qui s'étend en avant du véhicule 10. La caméra 20 prend de façon répétée des images de l'avant qui se situent à l'intérieur du champ de prise d'image à intervalles d'une période T de prise d'image. Par conséquent, une pluralité d'images qui saisissent le même objet 40 sur le bord de la route sont prises depuis plusieurs points (par exemple, X1, X2) de prise d'images, dont la distance par rapport à l'objet 40 au bord de la route varie. Comme représenté sur la Fig. 3, le processeur 30 d'image comprend un moyen 31 de saisie d'image, un moyen 32 de découpage d'image (moyen établissant 35 la surface de l'image du sujet), un moyen 33 de traitement d'image (moyen de 7 traitement informatique d'image), un moyen de calcul 34 de champ de visibilité et une table de conversion 35 de champ de visibilité. Les données d'image (ci-après appelées données d'image de l'avant) sur les images de l'avant qui sont prises de façon répétée par la caméra 20 sont entrées dans le moyen de saisie 31 d'image. Des données de vitesse concernant le véhicule 10 sont également entrées dans le moyen de saisie 31 d'image par l'intermédiaire d'un réseau local LAN (non représenté) interne du véhicule ou analogue. Ensuite, le moyen de saisie 31 d'image établit une corrélation entre les données d'image de l'avant reçues et les données de vitesse reçues et stocke successivement celles-ci dans une mémoire (non représentée). En outre, à la réception d'une instruction provenant du moyen de découpage 32 d'image, le moyen de saisie 31 d'image extrait de la mémoire les données d'image de l'avant et des données de vitesse pour les appliquer au moyen de découpage 32 d'image. D'après les données de l'image de l'avant stockées dans la mémoire du moyen de saisie 31 d'image, plusieurs des données de l'image de l'avant concernant les images de l'avant qui saisissent un même objet 40 le long de la route, et dont les points de prise d'images varient, sont sélectionnées et appliquées au moyen de découpage 32 d'image. Pour chacune des différentes images de l'avant, le moyen de découpage 32 d'image établit une surface d'image correspondante et une opération doit être effectuée sur chaque surface d'image pour obtenir un détail d'image correspondant (qui sera décrit plus loin). Ensuite, le moyen de découpage 32 d'image découpe cette surface d'image qui est établie et applique celle-ci au moyen de traitement 33 d'image. En référence aux figures 4A, 4B, on va maintenant décrire des procédures pour établir la surface d'image. La Fig. 4A représente l'image de l'avant (ci-après appelée image distante ou première image) qui est prise lorsque l'objet 40 sur le bord de la route est situé à une grande distance du véhicule 10 (c'est-à-dire qui est pris au point de prise d'image (un premier point de prise d'image) Xl sur la Fig. 2). La Fig. 4B est l'image de l'avant prise N vues après la prise de l'image distante de la Fig. 4A. La Fig. 4B représente l'image de l'avant (ciaprès appelée image proche ou seconde image) qui est prise lorsque l'objet 40 sur le bord de la route, qui est saisi sur l'image distante, se trouve près du véhicule 10 (c'est-à-dire qui est pris au point de prise d'image (second point de prise d'image) X2 de la Fig. 2). Le moyen de découpage 32 d'image établit une surface d'image (une première surface d'image du sujet) Al, sur laquelle une opération est réalisée pour 35 obtenir un détail d'image de l'objet 40 au bord de la route, pour l'image distante de la 8 Fig. 4A. La surface Al d'image n'indique pas une position de l'objet 40 au bord de la route sur l'image distante, mais est établie sur le pourtour du bord de route, qui est à la grande distance du véhicule 10. Voici pourquoi. Généralement, il y a sur le bord de la route des objets d'un certain type (par exemple, un arbre debout, un panneau de signalisation routière, une glissière de sécurité ou un trottoir) sur le pourtour du bord de route. En établissant la surface Al de l'image sur le pourtour du bord de route, qui est à la grande distance du véhicule 10, au moins l'objet 40 d'un certain type au bord de route est saisi dans la surface Al d'image, car la surface d'image, dans laquelle est pris le pourtour du bord de route, est procurée sur l'image de l'avant si le véhicule 10 roule sur une route plane rectiligne. Compte tenu, par exemple, de la définition (c'est-à-dire du pouvoir de résolution) de l'image de l'avant, le moyen de découpage 32 d'image établit la surface Al d'image sur le pourtour du bord de route, qui se trouve à la grande distance du véhicule 10. Par exemple, si l'image de l'avant a une haute définition, la surface Al d'image de petite dimension peut être établie à la grande distance du véhicule 10, tandis que celle de grande dimension peut être établie à une petite distance du véhicule 10 si l'image de l'avant a une faible définition. De plus, si des paramètres requis, tels qu'un gradient, une inclinaison, un rayon de courbure, de la route en avant du véhicule 10, sont connus, la surface Al de l'image peut être établie à la lumière de ces paramètres. Une fois que la surface Al d'image, dans laquelle figure l'objet 40 au bord de la route, est établie pour l'image distante comme représenté sur la Fig. 4A, un futur lieu de la surface Al d'image (c'est-à-dire un futur lieu de l'objet 40 au bord de la route) peut être estimé géométriquement pendant que le véhicule 10 roule vers l'objet 40 au bord de la route sur la route plane rectiligne. Une future position de la surface Al d'image existe en un lieu indiqué par une ligne en traits mixtes sur la Fig. 4A. De plus, si les paramètres requis, tels que le gradient, l'inclinaison, le rayon de courbure, de la route en avant du véhicule 10, sont connus, le futur lieu de la surface Al de l'image peut être calculé compte tenu de ces paramètres, même si le véhicule 10 n'est pas en train de rouler sur la route plane rectiligne. Ainsi, le moyen de découpage 32 d'image obtient une surface A2 d'image (une seconde surface de l'image du sujet) sur l'image proche qui est prise au terme du laps de temps T (T = r x N), d'après le futur lieu de la surface Al d'image sur l'image distante, comme représenté sur la Fig. 4A. La surface A2 d'image est obtenue, c'est-à-dire qu'elle est placée à la petite distance par rapport au véhicule 10 et se situe dans 9 les limites de l'image proche. Plus particulièrement, en calculant une distance L à la surface A2 de l'image d'après la surface Al de l'image au moyen de l'équation ci-dessous, on obtient une position de la surface A2 de l'image. De plus, une variable V dans l'équation exprime une vitesse moyenne du véhicule entre :les données de vitesse, qui sont liées à l'image distante, et les données de vitesse qui sont liées à l'image de l'avant (c'est-à-dire l'image proche) prise au terme de N clichés à partir de l'image distante. L=VxrxN(1) Dans l'équation 1 ci-dessus, L exprime une distance entre le point X1 de prise d'image, auquel est prise l'image distante, et le point X2 de prise d'image, auquel l'image proche est prise, N clichés après la prise de l'image distante. Autrement dit, L exprime une distance parcourue par le véhicule 10 après la prise de l'image distante jusqu'à ce que l'image proche (qui est prise N clichés après la prise de l'image distante) soit prise. De la sorte, la distance entre deux points de prise d'images peut être mesurée sans qu'il soit nécessaire d'inclure un dispositif pour la mesure de distance dans le dispositif de mesure de champ de visibilité. Selon une autre possibilité, la distance parcourue par le véhicule 10 peut être obtenue en convertissant en distance un nombre d'impulsions de vitesse. Sur la base de l'équation 1, le nombre (N) de clichés pris après la prise de l'image distante est déterminé. Ensuite, les données de l'image de l'avant, qui est prise N clichés après la prise de l'image distante, sont entrées dans le moyen de découpage 32 d'image. Comme représenté sur la Fig. 4B, pour cette image de l'avant (c'est-à-dire l'image proche) qui est entrée, le moyen de découpage 32 d'image établit la surface A2 d'image, qui est obtenue d'après le futur lieu de la surface Al d'image sur l'image distante. De la sorte, le moyen de découpage 32 d'image établit les surfaces Al, A2 d'images sur les images distante et proche, qui sont prises respectivement aux points X1, X2 de prise d'images. Ensuite, l'opération doit être effectuée sur chacune des surfaces Al, A2 d'images pour obtenir le détail d'image correspondant du même objet 40 le long de la route. En même temps, comme décrit plus haut, après que la surface Al d'image a été établie pour l'image distante, qui est prise au point X1 de prise d'image qui est à la grande distance par rapport à l'objet 40 sur le bord de la route, la surface A2 d'image est établie pour l'image proche d'après cette position de la surface Al d'image et d'après la distance entre les points X1, X2 de prise d'images auxquels sont respectivement prises les images distante et proche. 10 C'est la raison pour laquelle une partie de l'image proche correspondant à la position de la surface Al d'image, qui est établie pour l'image distante, peut être obtenue géométriquement, si la distance entre les deux points de prise d'images, auxquels sont prises leurs images de l'avant correspondantes (c'est-à-dire les images proche et distante), est obtenue. Inversement, si la distance entre les deux points de prise d'images, auxquels sont prises leurs images de l'avant correspondantes, est obtenue, une position de la surface Al d'image sur l'image distante, qui correspond à la position de la surface A2 d'image sur l'image proche, peut également être obtenue géométriquement. Par conséquent, après que la surface A2 d'image a été établie pour l'image proche prise au point X2 de prise d'image, c'est-à-dire à la petite distance par rapport à l'objet 40 sur le bord de la route, la surface Al d'image peut être établie pour l'image distante d'après cette position de la surface A2 d'image et d'après la distance entre les points X1, X2 de prise d'images auxquels sont respectivement prises les images distante et proche. Le moyen de traitement 33 d'image calcule l'intensité sur les bords (en tant que détail de l'image) sur chacune des surfaces Al, A2 d'images, qui sont délivrées par le moyen de découpage 32 d'image, dans une direction horizontale (ou verticale), et applique celle-ci au moyen de calcul 34 de champ de visibilité. Comme les surfaces Al, A2 d'images ont des dimensions différentes, le moyen de traitement 33 d'image effectue, par exemple, une normalisation pour que les dimensions de la surface A2 de l'image soient réduites aux mêmes valeurs que celles de la surface Al de l'image, en calculant de ce fait l'intensité sur les bords. On va maintenant expliquer l'expression "intensité sur les bords". L'intensité sur les bords exprime un degré de variation de la valeur de pixel dans chaque paire de pixels adjacents, et indique une sensation de netteté d'une image. Par exemple, lorsqu'une comparaison est faite entre une image (c'est-à-dire une image nette), sur laquelle l'objet de bord de route sur la route qui s'étend en avant du véhicule 10 est représenté d'une manière nette, et une image (à savoir une image non nette), sur laquelle l'objet en bord de route est représenté d'une manière non nette, la sensation de netteté (c'est-à-dire l'intensité du bord) d'une bordure, qui sépare de son pourtour l'objet situé au bord de la route, est ressentie plus fortement sur l'image nette que sur l'image non nette. De ce fait, l'intensité des bords indique la sensation de netteté d'une image. 11 De plus, l'intensité sur les bords peut être exprimée, par exemple, en moyenne de la surface d'image depuis laquelle est obtenue l'intensité sur les bords, ou en statistiques de sa distribution. De la sorte, le moyen de traitement 33 d'image calcule le détail d'image sur la surface Al d'image qui est établie sur l'image distante, et le détail d'image sur la surface A2 d'image qui est établi sur l'image proche. De ce fait, sur les images distante et proche, les surfaces de l'image (sur chacune desquelles est effectuée l'opération pour obtenir son détail d'image correspondant) sont limitées aux surfaces sur lesquelles est représenté le même objet 40 sur le bord de la route. :Par conséquent, il est possible de réduire la charge de travail pour le traitement des détails de l'image. Le moyen de calcul 34 de champ de visibilité calcule une différence (ci-après appelée différence d'intensité sur les bords) entre l'intensité sur les bords de la surface Al d'image et celle de la surface A2 de l'image. D'après la différence d'intensité sur les bords, le champ de visibilité est calculé. La Fig. 5 illustre une relation entre une distance vers l'avant, depuis le véhicule 10, jusqu'à l'objet 40 sur le bord de la route et l'intensité sur les bords de l'image de l'avant, qui est prise depuis le véhicule 10, et sur laquelle est saisi l'objet 40 sur le bord de la route. Une ligne en pointillés indique la relation entre la distance vers l'avant et l'intensité sur les bords lorsque du brouillard est présent en avant duvéhicule 10 (c'est-à-dire lorsque le champ de visibilité est réduit). Une ligne continue indique la relation entre la distance vers l'avant et l'intensité sur les bords lorsque le brouillard ne se trouve pas en avant du véhicule 10 (c'est-à-dire lorsque le champ de visibilité est grand). Comme on peut le voir d'après la Fig. 5, si le brouillard n'est pas présent (c'est-à-dire si le champ de visibilité est grand), il n'ya pas de grand changement dans l'intensité sur les bords de l'image de l'avant même lorsque la distance vers l'avant devient grande (c'est-à-dire même lorsque l'objet 40 sur le bord de la route se trouve à la grande distance du véhicule 10), si bien qu'on peut obtenir une grande intensité sur les bords. D'autre part, si le brouillard est effectivement présent (c'est-à-dire si le champ de visibilité est réduit), il y a un grand changement dans l'intensité sur les bords de l'image de l'avant lorsque la distance vers l'avant devient grande (c'est-à-dire lorsque l'objet 40 sur le bord de la route se trouve à la grande distance du véhicule 10), si bien que la forte intensité sur les bords devient faible puisque l'objet 40 sur le bord de la route se trouve à une plus grande distance du véhicule 10. Ainsi, entre l'intensité sur les bords de la surface Al d'image de l'image distante prise au point X1 de prise d'image et celle de la surface A2 d'image de 12 l'image proche prise au point X2 de prise d'image tandis que le véhicule 10 roule sur la route vers l'objet 40 sur le bord de la route comme représenté sur la Fig. 2, leur différence d'intensité sur les bords devient faible lorsque le champ de visibilité devient grand (c'est-à-dire que leur différence d'intensité sur les bords devient grande lorsque le champ de visibilité devient petit). Par ailleurs, la différence d'intensité sur les bords devient grande lorsque la distance (c'est-àdire la distance parcourue par le véhicule 10) entre les points X1, X2 de prise d'images devient grande (c'est-à-dire que lorsque la distance entre les points X1, X2 de prise d'images devient petite, la différence d'intensité sur les bords devient faible). En outre, la tendance ci-dessus a tendance à s'accentuer lorsque le champ de visibilité se rétrécit. Par conséquent, le champ de visibilité peut être estimé si une relation est déterminée entre la différence d'intensité sur les bords et la distance parcourue par le véhicule 10. Ainsi, dans la présente forme de réalisation, le champ de visibilité est calculé d'après la différence d'intensité sur les bords entre les surfaces Al, A2 d'images et la distance parcourue par le véhicule 10, au moyen d'une table de conversion (Fig. 6). Le moyen de calcul 34 de champ de visibilité stocke la table de conversion de la Fig. 6 sur la table de conversion 35 de champ de visibilité et calcule le champ de visibilité d'après la relation entre la différence d'intensité sur les bords et la distance parcourue par le véhicule 10. En calculant le champ de visibilité, le moyen de calcul 34 de champ de visibilité fournit le champ de visibilité à divers systèmes d'applications, qui sont montés sur le véhicule 10, par l'intermédiaire du réseau local LAN (non représenté) à bord du véhicule. En référence à l'organigramme de la Fig. 7, on va maintenant décrire le fonctionnement du processeur 30 d'image dans le dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule selon la présente forme de réalisation. Pour commencer, l'image distante, l'image proche et les données de vitesse sont obtenues lors de l'étape S10. Lors de l'étape S20, la distance parcourue par le véhicule 10 après la prise de l'image distante jusqu'à la prise de l'image proche est calculée. Lors de l'étape S30, la surface Al d'image sur l'image distante et la surface A2 d'image sur l'image proche sont établies et découpées. Lors de l'étape S40, les détails d'images sur les surfaces Al, A2 d'images sont calculées. Le champ de visibilité est calculé lors de l'étape S50 à l'aide de la table de conversion, et le champ 13 de visibilité calculé est délivré lors de l'étape S60. Après l'étape S60, les étapes S10 à S60 sont exécutées de manière répétée. De la sorte, sur les images distante et proche, sur lesquelles figure le même objet 40 sur le bord de la route, et qui sont prises en plusieurs points (respectivement X1, X2) de prise d'images, le dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule établit les surfaces respectives Al, A2 d'images. Sur chacune des surfaces Al, A2 d'images est effectuée l'opération visant à obtenir son intensité sur les bords correspondante de l'objet 40 sur le bord de la route. Le dispositif de mesure de champ de visibilité calcule ensuite le champ de visibilité depuis le véhicule, d'après la différence d'intensité sur les bords entre les surfaces Al, A2 d'images, et d'après la distance (c'est-à-dire la distance parcourue par le véhicule 10) entre les points X1, X2 de prise d'images. Par conséquent, le champ de visibilité peut être calculé quelles que soient les routes sur lesquelles roule le véhicule 10. Jusqu'à présent, on a décrit la forme de réalisation selon la présente invention. Néanmoins, la présente invention ne se limite nullement à la forme de réalisation ci-dessus et peut être mise en oeuvre en apportant diverses modifications sans s'écarter du cadre de la présente invention. (Première variante) L'intensité sur les bords illustrée sur la Fig. 5 montre des propriétés non linéaires à la fois lorsque le brouillard est absent (comme indiqué par le trait continu) et lorsque le brouillard est présent (ce qui est indiqué par la ligne en pointillés). Il s'ensuit donc que malgré la même distance (c'est-à-dire la distance parcourue par le véhicule) entre deux points de prise d'images, la différence d'intensité sur les bords varie en fonction de variations d'emplacements de début de la prise d'image de l'avant et celui de la fin de la prise d'image. Pour cette raison, comme illustré sur une table de conversion de la Fig. 8, une certaine marge peut être autorisée pour la différence d'intensité sur les bords, cette marge correspondant à la distance parcourue par le véhicule 10. Au moyen de cette table de conversion, le champ de visibilité peut être calculé compte tenu des propriétés non linéaires de l'intensité sur les bords. (Seconde variante) Le champ de visibilité est calculé d'après la différence d'intensité sur les bords entre les surfaces Al, A2 d'images dans la présente forme de réalisation. Selon une autre possibilité, après l'obtention de chaque composante de fréquence de la valeur de pixel de l'une, correspondante, des surfaces Al, A2 d'images, le champ de visibilité peut être calculé d'après une différence (ci-après appelée différence de valeur de composantes de fréquence) entre ces valeurs de composantes de fréquence des surfaces Al, A2 d'images. Par exemple, lorsque la comparaison est faite entre l'image (c'est-à-dire l'image nette), sur laquelle est représenté de manière nette l'objet sur le bord de la route qui se trouve en avant du véhicule 10, et l'image (c'est-à-dire l'image non nette) sur laquelle l'objet du bord de la route est représenté d'une manière non nette, la sensation de netteté (c'est-à-dire l'intensité du bord) de la bordure qui sépare l'objet sur le bord de la route de son environnement, est ressentie plus fortement sur l'image nette que sur l'image non nette. Par conséquent, lorsque les composantes de fréquence des valeurs de pixels des deux images sont analysées, l'image nette a plus de composantes de haute fréquence que l'image non nette. Pour cette raison, le champ de visibilité peut être calculé à l'aide d'une table de conversion de la Fig. 9 pour calculer le champ de visibilité d'après la différence de valeurs de composantes de fréquence (au lieu de la différence d'intensité sur les bords entre les surfaces Al, A2 d'images) entre les valeurs de pixels des surfaces Al, A2 d'images, et d'après la distance parcourue par le véhicule 10. (Troisième variante) Le champ de visibilité est calculé en prenant l'image de l'avant dans la présente forme de réalisation. Selon une autre possibilité, en installant la caméra 20 dans le véhicule 10 de façon qu'elle prenne une image de l'arrière, sur laquelle est saisi un objet sur le bord de la route situé en arrière du véhicule 10, le champ de visibilité peut être calculé d'après cette image de l'arrière. (Quatrième variante) De plus, le conducteur du véhicule peut être assisté dans sa conduite par un moyen d'assistance à la conduite, en utilisant le champ de visibilité qui est calculé par le dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule. Si le champ de visibilité est réduit, les feux de brouillard ou les feux de route du véhicule, par exemple, peuvent être automatiquement allumés. (Cinquième variante) De plus, à l'aide du champ de visibilité mesuré par le dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule, des informations sur des conditions en avant du véhicule peuvent être fournies par un moyen fournissant des informations concernant l'avant. Par exemple, à l'aide du champ de visibilité, les informations sur des conditions (par exemple un virage, un point d'intersection, un bouchon et le traffic imminent) existant en avant du véhicule et non visible par le conducteur du véhicule, peuvent être fournies au conducteur. Ces informations peuvent être fournies sur la base de diverses informations (par exemple, des informations de position sur le propre véhicule du conducteur et sur un obstacle, et des informations de cartographie) obtenues à l'aide d'autres dispositifs à bord du véhicule (par exemple, un dispositif de navigation et un radar à ondes millimétriques). De plus, le moyen fournissant des informations sur l'avant peut comporter un moyen modifiant l'instant de fourniture d'informations. Plus particulièrement, lors de la fourniture des informations sur les conditions en avant du véhicule, un minutage, suivant lequel les informations sont fournies, peut être modifié par le moyen de changement d'instant lo de fourniture d'informations d'après le champ de visibilité. Par exernple, lorsque le champ de visibilité est petit, un minutage court conduit à la fourniture anticipée des informations sur les conditions existant à l'avant du véhicule et non visibles par le conducteur, si bien que le conducteur peut avoir un sentiment de sécurité
Dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule, comprenant un dispositif de prise d'image, un dispositif de traitement informatique (33) d'image et un dispositif de calcul (34) de champ de visibilité. Le dispositif de prise d'image prend une première et une seconde images d'une route, chacune d'elles incluant un objet visé sur le bord de la route, depuis le véhicule respectivement en un premier et un second points de prise d'images, le long de la route tandis que le véhicule roule le long de la route. Le dispositif de traitement informatique (33) d'image traite un détail d'image du sujet visé pris sur le bord de la route sur la première image et un détail d'image de l'objet visé pris sur le bord de la route sur la seconde image. Le dispositif de calcul (34) de champ de visibilité calcule un champ de visibilité depuis le véhicule d'après les détails d'images de l'objet visé pris sur le bord de la route sur les première et seconde images, et d'après une distance entre les premier et second points de prise d'images.
Revendications 1. Dispositif de mesure de champ de visibilité pour véhicule (10), caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (20) de prise d'image pour prendre une première et une seconde images d'une route, chacune d'elles incluant un objet visé (40) sur le bord de la route, depuis le véhicule (10) respectivement en un premier et un second points de prise d'images, le long de la route tandis que le véhicule roule sur la route ; un moyen de traitement informatique (33) d'image pour traiter de manière informatique un détail d'image de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la première image et un détail d'image de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la seconde image ; et un moyen de calcul (34) de champ de visibilité pour calculer un champ de visibilité depuis le véhicule (10) d'après : le détail d'image de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la première image ; le détail d'image de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la seconde image ; et une distance entre le point de prise de la première image et le point de 20 prise de la seconde image sur la route. 2. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon la 1, comprenant en outre un moyen d'établissement (32) de surfaces d'images du sujet pour établir une première surface (Al) d'image du sujet sur la première image et une seconde surface (A2) d'image du sujet sur la seconde image, et dans lequel : 25 la première surface (Al) d'image du sujet et la seconde surface (A2) d'image du sujet incluent l'objet visé pris (40) sur le bord de la route et sont globalement homothétiques l'une par rapport à l'autre ; et le moyen de traitement informatique (33) d'image traite le détail d'image de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route dans la première surface (Al) d'image du 30 sujet sur la première image et le détail d'image de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route dans la seconde surface (A2) d'image du sujet sur la seconde image. 3. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon la 2, dans lequel : le premier point de prise d'image est situé à une première distance de l'objet 35 visé (40) sur le bord de la route le long de la route ; 16 17 le second point de prise d'image est situé à une seconde distance de l'objet visé (40) sur le bord de la route le long de la route, la seconde distance étant inférieure à la première distance ; et le moyen d'établissement (32) de surfaces d'images du sujet établit pour commencer la première surface (Al) d'image du sujet sur la première image, puis établit la seconde surface (A2) d'image du sujet sur la seconde image d'après : un emplacement de la première surface (Al) d'image du sujet sur la première image ; et une distance entre le premier point de prise d'image et le second point de 10 prise d'image. 4. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon la 2, dans lequel : le premier point de prise d'image est situé à une première distance de l'objet visé (40) sur le bord de la route le long de la route ; 15 le second point de prise d'image est situé à une seconde distance de l'objet visé (40) sur le bord de la route le long de la route, la seconde distance étant inférieure à la première distance ; et le moyen d'établissement (32) de surfaces d'images du sujet établit pour commencer la seconde surface (A2) d'image du sujet sur la seconde image, puis 20 établit la première surface (Al) d'image du sujet sur la première image d'après : un emplacement de la seconde surface (A2) d'image du sujet sur la seconde image ; et une distance entre le premier point de prise d'image et le second point de prise d'image. 25 5. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel : le moyen de traitement informatique (33) d'image traite comme détail de l'image une intensité sur les bords de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route ; et le moyen de calcul (34) de champ de visibilité calcule le champ de visibilité 30 d'après une différence d'intensité sur les bords entre l'intensité sur les bords de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la première image et l'intensité sur les bords de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la seconde image. 6. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel : le moyen de traitement informatique (33) d'image traite comme détail de l'image une composante de fréquence de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route ; et le moyen de calcul (34) de champ de visibilité calcule le champ de visibilité d'après une différence de composantes de fréquence entre la composante de fréquence de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la première image et la composante de fréquence de l'objet visé pris (40) sur le bord de la route sur la seconde image. 7. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel la distance entre le premier point de prise d'image et le second point de prise d'image est obtenue d'après une distance parcourue (L), qui est parcourue par le véhicule (10) entre les premier et second points de prise d'images. 8. Dispositif de mesure de champ de visibilité selon l'une quelconque des 15 5 à 7, comprenant en outre un moyen de stockage (.35) de table de conversion servant à stocker une table de conversion, dans lequel : le champ de visibilité est obtenu par le moyen de calcul (34) de champ de visibilité d'après la table de conversion, sur la base de : la distance entre le premier point de prise d'image et le second point de prise 20 d'image ; et la différence d'intensité sur les bords ou la différence de composantes de fréquence ; et le moyen de calcul (34) de champ de visibilité calcule le champ de visibilité à l'aide de la table de conversion. 25 9. Système d'assistance à la conduite d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : le dispositif de mesure de champ de visibilité selon l'une quelconque des 1 à 8 ; et un moyen d'assistance à la conduite pour assister un conducteur du véhicule 30 (10) lorsqu'il conduit le véhicule (10) à l'aide du champ de visibilité, lequel est mesuré par le dispositif de mesure de champ de visibilité. 10. Système d'assistance à la conduite d'un véhicule, comprenant : le dispositif de mesure de champ de visibilité selon l'une quelconque des 1 à 8 ; etun moyen fournissant des informations de l'avant servant à fournir au conducteur du véhicule (10) des informations sur des conditions à l'avant du véhicule (10) au moyen du champ de visibilité, lequel est mesuré par le dispositif de mesure de champ de visibilité. 11. Système d'assistance à la conduite d'un véhicule selon la 10, dans lequel le moyen fournissant des informations sur l'avant comporte un moyen de changement de l'instant de fourniture d'informations pour modifier, d'après le champ de visibilité, l'instant auquel les informations sont fournies au conducteur du véhicule (10).
G,B
G01,B60
G01N,B60R,B60W
G01N 21,B60R 21,B60W 30
G01N 21/53,B60R 21/00,B60W 30/00
FR2894111
A1
VETEMENT A MANCHES
20,070,608
i La présente invention concerne un vêtement à manches. L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine du rangement d'objets dans ledit vêtement, en particulier les cartes électroniques sans contact. Le développement des cartes électroniques dites sans contact offre aujourd'hui un vaste champ d'applications. On peut citer par exemple les cartes utilisées comme titres de transport ou bien comme badges permettant l'accès à des locaux sécurisés. Dans tous les cas, le porteur de la carte sans contact doit présenter sa io carte à une certaine distance d'un lecteur sans qu'il soit nécessaire de l'insérer dans une fente, avec l'avantage que cela représente, notamment dans les transports en commun. Toutefois, ces cartes sont en général rangées dans des sacs, des sacs à main, dans les poches intérieures de vestes ou encore dans des 15 portefeuilles. Accéder à la carte demande donc du temps et ceci d'autant plus lorsque le porteur de la carte ne sait plus où il l'a rangée ou qu'il rencontre un problème devant le lecteur. Aussi, le problème technique à résoudre par l'objet de la présente invention est de proposer un vêtement à manches qui permettrait de remédier 20 à cette perte de temps en facilitant la présentation de la carte sans contact devant le lecteur ainsi que l'accès à ladite carte. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce qu'au moins une manche dudit vêtement comporte une poche disposée sur une face interne de l'avant-bras de ladite manche. 25 Ainsi, dans une application du vêtement à manches conforme à l'invention, un porteur d'une carte électronique sans contact peut ranger cette dernière dans ladite poche. L'utilisation de la carte est alors très facile puisqu'il T suffit de passer le bras au niveau de la poche devant le lecteur d'une borne d'accès pour valider la carte sans avoir à la sortir de son lieu de rangement. De même, si le porteur de la carte rencontre un problème pour passer devant une borne, il peut accéder facilement à sa carte, cette dernière étant rangée dans un endroit dédié et facile d'accès. Selon un mode de réalisation avantageux, ladite poche est disposée en partie distale de l'avant-bras de la manche. Cet endroit est en effet le plus adapté à une application de l'invention au rangement d'une carte sans contact puisque l'utilisateur présente naturellement l'extrémité de son avant-bras, à io proximité de sa main, lorsque par exemple il valide sa carte dans un moyen de transport en commun. L'invention propose deux variantes de réalisation possibles pour ladite poche. Une première variante prévoit que ladite poche est rapportée sur la 15 manche, ce qui la rend plus visible, avec l'avantage d'en faire un motif de décoration pour le vêtement. Dans ce cas, la poche est soit cousue sur la manche, soit collée sur la manche. Dans une deuxième variante, ladite poche est disposée à l'intérieur de la manche, pour plus de discrétion par rapport à l'ensemble du vêtement. 20 Dans ce contexte, il est prévu par l'invention que la poche présente une ouverture pratiquée dans une couture de la manche. Le cas échéant, la poche est disposée à l'intérieur d'une doublure de la manche. Enfin, s'agissant de la fermeture de ladite poche plusieurs possibilités sont envisagées par l'invention, à savoir une fermeture à glissière, une 25 fermeture auto-agrippante, une fermeture à rabat, une fermeture à boutons à oeillets, une fermeture à pressions. Bien entendu, cette liste n'est pas limitative, tout autre type de fermeture pouvant être utilisé. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste 30 l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est une vue en perspective d'une manche d'un vêtement portant une poche selon l'invention. 2 3 2894111 La figure 2a est une vue de détail en perspective d'un mode de réalisation de la poche de la figure 1. La figure 2b est une vue de côté en coupe de la poche de la figure 2a. La figure 3a est une vue en perspective d'un premier mode de 5 réalisation d'une poche rapportée sur une manche de vêtement. La figure 3b est une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'une poche rapportée sur une manche de vêtement. La figure 3c est une variante de la poche de la figure 3b. Sur la figure 1 est représentée une manche 10 d'un vêtement à io manches destiné par exemple à servir de logement pour une carte électronique 1 sans contact, notamment une carte utilisée comme titre de transport. Ledit vêtement peut être un vêtement à usage quotidien comme une veste, un blouson, un anorak, une parka, une chemise, un polo, etc., et, d'une 15 manière générale, tout vêtement destiné à couvrir la partie supérieure, ou buste, d'un utilisateur. Comme le montre la figure 1, la manche 10 dudit vêtement comporte une poche 20 située sur la face interne 11 de l'avant-bras de la manche 10. On entend ici par avant-bras la partie de la manche qui recouvre 20 l'avant-bras d'un utilisateur portant le vêtement de façon normale, c'est à dire la région située entre le coude et le poignet. De préférence, la poche 20 est disposée en partie distale de l'avant-bras, c'est-à-dire plus proche du poignet que du coude. De même, on entend par face interne de la manche celle qui est située 25 sous l'avant-bras de l'utilisateur portant le vêtement et qui vient en contact avec le corps de l'utilisateur lorsque celui-ci laisse tomber naturellement ses bras, par opposition à la face externe 12. Dans le mode de réalisation de la figure 1, la carte 1 est placée dans la poche 20, laquelle est disposée à l'intérieur de la manche 10. L'introduction de 30 la carte 1 dans la poche 20 s'effectue à travers une ouverture 21 qui, dans l'exemple de la figure 1, est pratiquée dans une couture 13 de la manche. La figure 1 montre également une application de l'invention dans laquelle un usager d'un transport en commun valide sa carte 1 sans contact en passant simplement l'avant-bras muni de la poche 20 devant un lecteur 2 de cartes afin de valider son titre. Du fait que les lecteurs 2 se trouvent en général placés sur la droite des utilisateurs, la poche 1 sera de préférence aménagée sur la manche droite du vêtement. Les figures 2a et 2b illustrent un mode de réalisation particulier de la poche 20 de la figure 1. Dans cet exemple, la poche 1 est disposée à l'intérieur de la doublure 14 de la manche, lorsqu'une telle doublure existe, et est fermée au moyen d'une fermeture 30 à glissière. Sur les figures 3a, 3b et 3c, sont représentés d'autres modes de io réalisation qui diffèrent de celui montré aux figures 1, 2a et 2b en ce que la poche est rapportée sur la manche 10 au lieu d'être disposée à l'intérieur de la manche. La poche peut par exemple être cousue ou collée à chaud sur la manche. Plus particulièrement, la poche 20' de la figure 3a est une poche à rabat 15 fermée par un bouton à oeillet ou une pression. Dans le cas de la figure 3b, la fermeture de la poche 20" est effectuée par une fermeture à glissière longitudinale à la manche 10, alors que dans la variante de la figure 3c la fermeture à glissière est transversale à la manche. Bien entendu, d'autres types de fermeture peuvent être envisagées, 20 notamment les fermetures appelées scratch . L'invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisation décrits en référence aux figures 1 à 3c, mais elle s'étend également à toutes les combinaisons possibles de fermetures appliquées aussi bien aux poches disposées à l'intérieur de la manche qu'à celles rapportées sur la manche, que 25 cette dernière soit ou non munie d'une couture et/ou d'une doublure
Vêtement à manches. Selon l'invention, au moins une manche (10) dudit vêtement comporte une poche (20) disposée sur une face interne (11) de l'avant-bras de ladite manche (10).Application au rangement d'objets (1) dans un vêtement.
1. Vêtement à manches, caractérisé en ce qu'au moins une manche (10) dudit vêtement comporte une poche (20 ; 20' ; 20", 207") disposée sur une face interne (11) de l'avant-bras de ladite manche (10). 2. Vêtement selon la 1, caractérisé en ce que ladite poche est disposée en partie distale de l'avant-bras de la manche. io 3. Vêtement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite poche (20', 20", 20") est rapportée sur la manche (10). 4 Vêtement selon la 3, caractérisé en ce que la poche est cousue sur la manche. 5. Vêtement selon la 3, caractérisé en ce que la poche est is collée sur la manche. 6. Vêtement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite poche (20) est disposée à l'intérieur de la manche (10). 7. Vêtement selon la 6, caractérisé en ce que la poche (20) est disposée à l'intérieur d'une doublure (14) de la manche (10). 20 8. Vêtement selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que la poche présente une ouverture (21) pratiquée dans une couture (13) de la manche (10). 9. Vêtement selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la poche comporte une fermeture choisie dans la liste suivante : 25 fermeture à glissière, fermeture auto-agrippante, fermeture à rabat, fermeture à boutons à oeillets, fermeture à pressions. 10. Application du vêtement à manches selon l'une quelconque des 1 à 9 au rangement d'une carte électronique (1) sans contact à l'intérieur de ladite poche. 30
A,G
A41,G06,G08
A41D,G06K,G08C
A41D 27,A41D 13,G06K 19,G08C 17
A41D 27/20,A41D 13/00,G06K 19/00,G08C 17/04
FR2888969
A1
ETIQUETTE ELECTRONIQUE, PROCEDE DE LECTURE ET PROCEDE D'INTERROGATION D'UNE TELLE ETIQUETTE ELECTRONIQUE
20,070,126
La présente invention concerne une étiquette électronique, un procédé de lecture et un procédé d'interrogation d'une telle étiquette électronique. Elle s'applique, en particulier aux étiquettes électroniques radiofréquence. Les étiquettes électroniques radiofréquence, connues sous le nom de RFID (acronyme de RadioFrequence IDentification pour identification radiofréquence), sont bien connues pour leurs capacités à fournir un signal d'identification en réponse à des signaux d'interrogation de stations de base ou base-station , lesdits signaux modulant un champ électromagnétique généré par la station de base. Cependant, lorsque l'on veut lire un ensemble d'étiquettes dont l'orientation est quelconque dans un volume donné, il est souvent nécessaire de prévoir, dans la station de base, un ensemble d'antennes qui couvrent, chacune, des parties dudit volume et des orientations particulières d'étiquettes. On met en oeuvre chaque antenne pendant un intervalle de temps constituant une partie d'un cycle de lecture complet, intervalle de temps pendant lequel on parcourt, au moins partiellement, une arborescence d'identifiants possibles pour les étiquettes électroniques. Toutes les étiquettes dont l'axe de l'antenne n'est pas perpendiculaire à l'axe du champ magnétique généré par l'antenne sont alors susceptibles de répondre pendant l'intervalle de temps considéré. Dans ce cas, le risque existe qu'un grand nombre d'étiquettes soient identifiées plusieurs fois, au cours de chaque intervalle de temps où elle reçoit des requêtes de la part de la station de base. En effet, les axes des antennes des étiquettes, d'orientation quelconque, sont rarement perpendiculaires à deux, voire à un des axes des champs magnétiques générés successivement. Par exemple, lorsque six antennes sont mises en oeuvre (deux antennes couvrant successivement l'ensemble du volume donné, pour chacun des trois axes), certaines étiquettes sont lues deux ou trois fois au cours d'un cycle complet. L'identification de l'ensemble des étiquettes est donc ralentie d'au moins un facteur deux. Or la vitesse de lecture d'un groupe d'étiquette est un facteur clé de l'adoption d'une technologie d'étiquettes électroniques. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise une étiquette électronique passive destinée à être lue par un ensemble d'antennes d'une station de base, générant successivement, au cours d'un cycle de lecture, des champs magnétiques, caractérisé en ce que ladite étiquette électronique comporte: - un moyen d'émission de réponses à des requêtes modulant ledit champ magnétique et un moyen d'inhibition adapté, même en l'absence de toute alimentation électrique provenant de la station de base, à inhiber le moyen d'émission de réponses au moins pendant la durée d'un dit cycle de lecture. Grâce à ces dispositions, lorsque l'étiquette électronique a été lue, elle s'inhibe pendant toute la durée du cycle de lecture et ne peut donc être lue deux fois. La vitesse de lecture d'un ensemble d'étiquettes d'orientations quelconques est donc grandement augmentée. On observe que la mise en oeuvre de la présente invention ne nécessite aucune modification de la station de base, seule l'étiquette électronique étant modifiée pour s'inhiber pendant une durée plusieurs fois plus longues que les durées d'inhibition actuellement mises en oeuvre, qui ne concerne qu'un seul des intervalles de temps mentionnés ci-dessus. Selon des caractéristiques particulières, l'étiquette électronique telle que succinctement exposée ci-dessus comporte un moyen de détermination de l'identification complète de ladite étiquette électronique, ledit moyen d'inhibition inhibant le moyen d'émission lorsque le moyen de détermination a déterminé que l'étiquette électronique a été complètement identifiée. Selon des caractéristiques particulières, l'étiquette électronique comporte un moyen de réception de réception d'un accusé de réception de la station de base et le moyen de détermination de l'identification complète de l'étiquette électronique est adapté à déterminer qu'un accusé de réception a été reçu de la part de la station de base. Selon des caractéristiques particulières, le moyen d'émission est adapté à émettre successivement des parties d'identifiant de ladite étiquette électronique et le moyen de détermination est adapté à déterminer que l'ensemble des parties de l'identifiant de l'étiquette électronique ont été émis par le moyen d'émission. Selon des caractéristiques particulières, le moyen d'inhibition comporte une capacité. Selon des caractéristiques particulières, le moyen d'inhibition comporte un transistor monté en diode pour contrôler la charge de ladite capacité. Grâce à ces dispositions, la durée d'inhibition peut durer plusieurs dizaines de secondes. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé de fonctionnement d'une étiquette électronique passive, caractérisé en ce qu'il comporte: une étape de réponse à des requêtes provenant d'une station de base et une fois que l'étiquette a fourni son identification complète, une étape d'inhibition prolongée d'une durée au moins égale à la durée d'un dit cycle de lecture, même en l'absence de toute alimentation électrique provenant de ladite station de base. Selon des caractéristiques particulières, l'étape d'inhibition prolongée est effectuée après une étape de réception d'un accusé de réception de l'identification complète de ladite étiquette électronique. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une étape de sortie de l'inhibition, en réponse à la réception d'une requête de sortie d'inhibition prolongée, en provenance de ladite station de base. Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé d'interrogation d'étiquettes électroniques passives, caractérisé en ce qu'il comporte: une étape d'identification d'au moins une étiquette électronique au cours de laquelle on génère un champ magnétique avec au moins une première antenne, une étape d'émission d'une requête d'inhibition prolongée de chaque étiquette électronique identifiée, une étape d'identification d'au moins une étiquette électronique au cours de laquelle on génère un champ magnétique avec au moins une deuxième antenne différente de chaque première antenne et - une étape d'émission d'une requête de sortie d'inhibition prolongée de chaque étiquette électronique identifiée au cours de laquelle on génère un champ magnétique avec chaque dite première antenne. Les avantages, buts caractéristiques particulières de ces procédés étant similaires à ceux de l'étiquette électronique telle que succinctement exposée ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente, schématiquement, un exemple de mise en oeuvre de la présente invention dans un système de lecture d'étiquettes électroniques radiofréquences; - les figures 2A et 2B représentent un circuit électronique intégré dans une étiquette électronique; - la figure 3 représente un logigramme de fonctionnement d'une étiquette électronique et - la figure 4 représente un chronogramme de fonctionnement d'étiquettes électroniques. On observe, en figure 1, un ensemble d'antennes 105 et 110 d'une station de base (non représentée) et des étiquettes électroniques passives 115, 120, 125 et 130 placées entre l'ensemble d'antennes 105 et 110. La station de base alimente successivement les antennes de l'ensemble d'antennes 105 et 110 pour générer successivement, au cours d'un cycle de lecture, un champ magnétique vertical symbolisé par la flèche 140, un champ magnétique latéral symbolisé par la flèche 145 et un champ magnétique longitudinal symbolisé pare la flèche 150. Les étiquettes électroniques sont alimentées par le champ électromagnétique généré par l'ensemble d'antennes 105 et 110 lorsque le plan de leur antenne coupe suffisamment de lignes de champ magnétique. Dans la configuration représentée, l'étiquette électronique 115 est alimentée par le champ magnétique 140, l'étiquette 120 par le champ magnétique 145, l'étiquette 125 par le champ magnétique 150 et l'étiquette 130 par chacun des champs magnétiques 140, 145 et 150. Chacune des étiquettes 115, 120, 125 et 130 comporte un moyen de communication, respectivement 116, 121, 126 et 131, avec la station de base et un moyen d'inhibition prolongée, respectivement 117, 122, 127 et 132. Les moyens de communication sont adaptés à répondre à des requêtes émises, par l'intermédiaire des champs magnétiques successifs, par la station de base afin d'être identifiées par cette station de base. Les moyens d'inhibition prolongée 117, 122, 127 et 132 sont adaptés à inhiber la réponse aux requêtes d'interrogation une fois que l'étiquette correspondante est complètement identifiée, pendant une durée au moins égale à un cycle de lecture complet, même en l'absence d'alimentation de l'étiquette électronique correspondante par un champ magnétique, de telle manière qu'une étiquette électronique ne risque pas d'être identifiée successivement par le biais des champs magnétiques successivement générés par l'ensemble d'antennes 105 et 110. Grâce à cette caractéristique essentielle, chaque étiquette électronique ne peut être lue qu'au plus une seule fois par cycle de lecture, ce qui améliore grandement le nombre d'étiquettes électroniques qui peuvent être identifiées par unité de temps. Au contraire, dans l'art antérieur, lorsqu'elles n'étaient plus alimentées, les étiquettes n'étaient rapidement plus inhibées et répondaient aux requêtes d'identification de la station de base dès qu'elles étaient, de nouveau, alimentées, provoquant une pluralité d'identification successives de la même étiquette électronique au cours d'un même cycle de lecture et donc une perte de temps et de vitesse d'identification. En effet, hormis les orientations particulières des étiquettes électroniques 115, 120 et 125, les orientations quelconques des étiquettes électroniques les rendent lisibles par le biais de plusieurs champs magnétiques successifs, comme c'est la cas pour l'étiquette électronique 130. On observe, en figures 2A et 2B, le montage d'un transistor MOS 225, monté en diode c'est-à-dire que le drain est connecté à la source et que la grille est connecté au substrat. A la mise sous tension, l'interrupteur K1 220 est fermé, la capacité C 230 est déchargée. Dès que l'étiquette est identifiée, l'interrupteur K1 220 se ferme permettant à la capacité C 230 de se charger, au travers du transistor 225, à courant constant généré par la source de courant le 215. L'interrupteur K2 235 permet, à tout moment, de faire une remise a zéro de l'information d'inhibition prolongée stockée dans la capacité 230, c'est-à-dire de sortir de l'état d'inhibition prolongée. Le niveau stocké dans la capacité C 230 est présent sur le point Vp 240 permettant de réaliser une comparaison du potentiel Vp 240 avec une tension fixe de référence Vref 245. Le signal présent en sortie Vout 255 du comparateur 250 est la remise en forme du signal Vp 240 et représente l'état d'inhibition prolongée de l'étiquette électronique. On observe, en figure 3, les étapes de fonctionnement d'une étiquette électronique selon la présente invention. L'étiquette électronique passive se réveille lorsqu'elle reçoit un champ magnétique suffisant pour son alimentation, étape 305. Au cours d'une étape 310, elle s'initialise, par exemple en mettant à zéro des compteurs. Au cours d'une étape 315 elle reçoit un signal de remise à zéro de la part d'une station de base, par le biais d'un champ magnétique de lecture, généralement identique au champ magnétique d'alimentation. Au cours d'une étape 320, elle répond aux requêtes émises par la station de base et fourni, en une ou plusieurs parties, son identification. Eventuellement, au cours de cette étape 320, elle s'inhibe provisoirement pour ne pas répondre à des requêtes qui concernent l'identification d'autres étiquettes électroniques. Au cours d'une étape 325, l'étiquette électronique détermine si elle a été complètement identifiée, soit en fonction des réponses qu'elle a émis, soit après réception d'un signal d'accusé de réception de la part de la station de base, par exemple sous la forme d'une simple impulsion ou sous la forme d'un message répétant l'intégralité de l'identification de l'étiquette concernée. Si le résultat de l'étape 325 est négatif, ce qui peut, par exemple, arrivé si l'étiquette n'a pas correctement reçu toutes les requêtes émises par la station de base à son attention ou si la station de base n'a pas correctement reçu les réponses émises par l'étiquette électronique, l'étiquette retourne à l'étape 315 et attend une nouvelle requête de remise à zéro. Si le résultat de l'étape 325 est positif, au cours d'une étape 330, l'étiquette électronique se met en inhibition prolongée jusqu'à ce qu'elle reçoive une requête de sortie d'inhibition prolongée, étape 335 ou jusqu'à ce que son moyen d'inhibition prolongé ne puisse plus maintenir de signal d'inhibition prolongée, cette inhibition prolongée pouvant atteindre une durée au moins égale à la durée d'un dit cycle de lecture, même en l'absence de toute alimentation électrique provenant de ladite station de base. Si elle reçoit une requête de sortie d'inhibition prolongée, l'étiquette électronique sort de l'état d'inhibition prolongée, étape 340, et retourne à l'étape 315. Si l'énergie conservée par le moyen d'inhibition, par exemple par la capacité 230, est épuisée, l'étiquette se remet en sommeil jusqu'à ce qu'une étape 305 survienne. On observe, en figure 4, successivement, sur un axe des temps allant de bas en haut, que le champ magnétique 150 est d'abord émis pour identifier des étiquettes électroniques se trouvant dans ledit champ. Au cours de cette phase du cycle de lecture, l'étiquette électronique 125 est complètement identifiée et on suppose ici que l'étiquette électronique 130, alimentée par le champ magnétique 150 n'est pas complètement identifiée, par exemple du fait de son orientation ou de défauts de communication entre elle et la station de base. L'étiquette électronique 125 entre alors en inhibition prolongée qui peut durer au moins la durée un cycle complet de lecture mettant en oeuvre les différentes combinaisons d'antennes prévues dans ce cycle. Une fois que la station de base a identifié les étiquettes électroniques capables de communiquer correctement par le biais du champ magnétique 150, le champ magnétique 145 est émis et l'étiquette électronique 120 est complètement identifiée. Du fait de son inhibition prolongée, même si elle est alimentée par le champ magnétique 145 et qu'elle reçoit les requêtes émises par la station de base, l'étiquette électronique 125 ne répond pas à ces requêtes ni à la remise à zéro émise par la station de base. On suppose ici que l'étiquette électronique 130 est aussi complètement identifiée au cours de la phase d'émission du champ magnétique 145. Dès qu'elles sont complètement identifiées, les étiquettes électroniques 120 et 130 entrent en inhibition prolongée qui peut durer au moins la durée un cycle complet de lecture mettant en oeuvre les différentes combinaisons d'antennes prévues dans ce cycle. Une fois que la station de base a identifié les étiquettes électroniques capables de communiquer correctement par le biais du champ magnétique 145, le champ magnétique 140 est émis et l'étiquette électronique 115 est complètement identifiée. Du fait de leur inhibition prolongée, même si elles sont alimentées par le champ magnétique 140 et qu'elles reçoivent les requêtes émises par la station de base, les étiquettes électroniques 120, 125 et 130 ne répondent pas à ces requêtes ni à la remise à zéro émise par la station de base. Dès qu'elle est complètement identifiée, l'étiquette électronique 115 entre en inhibition prolongée qui peut durer au moins la durée un cycle complet de lecture mettant en oeuvre les différentes combinaisons d'antennes prévues dans ce cycle. On suppose ici que la station de base n'émet pas de requête de sortie d'inhibition prolongée tant que des étiquettes restent à identifier. La station de base effectue donc un nouveau cycle de lecture, en mettant en oeuvre, successivement, les champs magnétiques 150, 145 et 140 et n'identifie aucune nouvelle étiquette électronique. Puis la station de base émet une requête de sortie d'inhibition prolongée, par le biais de chacun des champs magnétiques 150, 145 et 140 et toutes les étiquettes sortent de l'inhibition prolongée et se mettent en attente d'une remise à zéro pour reproduire un cycle de lecture. Cette étape d'émission d'une requête de sortie d'inhibition prolongée est, par exemple, effectuée pour vérifier que les étiquettes électroniques sont toujours présentes à portée de la station de base ou pour désinhiber toute étiquette électronique qui aurait pu venir à portée de la station de base dans un état d'inhibition prolongée, par exemple sous l'effet d'une lecture par une autre station de base. On observe que les étiquettes sortent de l'état d'inhibition prolongée lorsqu'elles reçoivent la requête de sortie. Ainsi, du fait de leurs orientations particulières, les étiquettes électroniques 120 et 115 sortent de l'état d'inhibition prolongée plus tard que les étiquettes électroniques 125 et 130
L'étiquette électronique (115, 120, 125, 130) est destinée à être lue par un ensemble d'antennes (105, 110) d'une station de base, générant successivement, au cours d'un cycle de lecture, des champs magnétiques. Elle comporte :- un moyen d'émission (116, 121, 126, 131) de réponses à des requêtes modulant ledit champ magnétique et- un moyen d'inhibition (117, 122, 127 et 132) adapté, même en l'absence de toute alimentation électrique provenant de la station de base, à inhiber le moyen d'émission de réponses au moins pendant la durée d'un dit cycle de lecture.Préférentiellement, l'étiquette comporte un moyen de détermination de l'identification complète de ladite étiquette électronique, ledit moyen d'inhibition inhibant le moyen d'émission lorsque le moyen de détermination a déterminé que l'étiquette électronique a été complètement identifiée.Préférentiellement, le moyen d'inhibition comporte une capacité et un transistor monté en diode pour contrôler la charge de ladite capacité.
1 - Etiquette électronique passive (115, 120, 125, 130) destinée à être lue par un ensemble d'antennes (105, 110) d'une station de base, générant successivement, au cours d'un cycle de lecture, des champs magnétiques, caractérisé en ce qu'elle comporte: - un moyen d'émission (116, 121, 126, 131) de réponses à des requêtes modulant ledit champ magnétique et - un moyen d'inhibition (117, 122, 127 et 132) adapté, même en l'absence de toute alimentation électrique provenant de la station de base, à inhiber le moyen d'émission de réponses au moins pendant la durée d'un dit cycle de lecture. 2 Etiquette électronique selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de détermination de l'identification complète de ladite étiquette électronique, ledit moyen d'inhibition (117, 122, 127 et 132) inhibant le moyen d'émission lorsque le moyen de détermination a déterminé que l'étiquette électronique (115, 120, 125 et 130) a été complètement identifiée. 3 Etiquette électronique selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de réception de réception d'un accusé de réception de la station de base et le moyen de détermination de l'identification complète de l'étiquette électronique est adapté à déterminer qu'un accusé de réception a été reçu de la part de la station de base. 4 Etiquette électronique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le moyen d'émission (116, 121, 126, 131) est adapté à émettre successivement des parties d'identifiant de ladite étiquette électronique et le moyen de détermination est adapté à déterminer que l'ensemble des parties de l'identifiant de l'étiquette électronique ont été émis par le moyen d'émission. Etiquette électronique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le moyen d'inhibition comporte une capacité (230). 6 Etiquette électronique selon la 5, caractérisée en ce que le moyen d'inhibition comporte un transistor monté en diode (225) pour contrôler la charge de ladite capacité (230). 7 Procédé de fonctionnement d'une étiquette électronique passive (115, 120, 125, 130), caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape de réponse (320) à des requêtes provenant d'une station de base et - une fois que l'étiquette a fourni son identification complète, une étape d'inhibition prolongée (330) d'une durée au moins égale à la durée d'un dit cycle de lecture, même en l'absence de toute alimentation électrique provenant de ladite station de base. 8 Procédé selon la 7, caractérisée en ce que l'étape d'inhibition prolongée (330) est effectuée après une étape de réception d'un accusé de réception (325) de l'identification complète de ladite étiquette électronique. 9 Procédé selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de sortie de l'inhibition (340), en réponse à la réception d'une requête de sortie d'inhibition prolongée, en provenance de ladite station de base. Procédé d'interrogation d'étiquettes électroniques passives (115, 120, 125, 130), caractérisé en ce qu'il comporte: une étape d'identification (320) d'au moins une étiquette électronique au cours de laquelle on génère un champ magnétique avec au moins une première antenne, une étape d'émission d'une requête d'inhibition prolongée (325) de chaque étiquette électronique identifiée, - une étape d'identification d'au moins une étiquette électronique au cours de laquelle on génère un champ magnétique avec au moins une deuxième antenne différente 15 de chaque première antenne et - une étape d'émission d'une requête de sortie d'inhibition prolongée (340) de chaque étiquette électronique identifiée au cours de laquelle on génère un champ magnétique avec chaque dite première antenne.
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G06K 7,G06K 19
G06K 7/08,G06K 19/07
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CELLULE DE MESURE DE POTENTIEL POUR LA SURVEILLANCE DES INSTALLATIONS A PROTECTION CATHODIQUE PAR SOUTIRAGE
20,070,928
La présente invention concerne une cellule de mesure de potentiel utilisée pour la surveillance des installations de protection cathodique par soutirage. Les canalisations d'acier enterrées sont souvent sou- mises à une protection cathodique. Celle-ci peut être réalisée par utilisation d'anodes consommables ou par application d'un potentiel par un dispositif dit "de soutirage". Le principe de cette protection cathodique des canalisations enterrées en acier par soutirage de courant comprend la connexion de la canalisation à une source électrique d'une manière telle que l'acier de la canalisation forme la cathode du système. Plus précisément, le potentiel d'une canalisation d'acier est abaissé par connexion de la canalisation, en un ou plusieurs points, au pôle négatif d'une source électrique de courant continu. Un champ électrique se répartit dans le sol. La protection cathodique peut être perturbée par des blessures des revêtements externes au cours de travaux, par la modification de la résistivité du sol, par exemple par pollution ou par variation du niveau des nappes phréatiques, par des conditions électriques variables, par exemple par la présence d'une nouvelle canalisation soumise à protection cathodique, par les effets des lignes électriques à très haute tension utilisées en général pour les moyens de trans- port, ou par des courants dits "vagabonds". Pour que la protection soit effectivement assurée, il faut que le potentiel de la canalisation soit convenable. Ainsi, le contrôle du niveau de potentiel électrique de la canalisation d'acier par rapport au milieu environnant est l'objet de la surveillance cathodique. Le critère de protection est normalement un potentiel inférieur à -850 mV en l'absence de circulation du courant de soutirage, par rapport à une électrode de référence de type cuivre/sulfate de cuivre. La simple mesure du potentiel alors que le courant de soutirage existe, connue sous le nom de "mesure à potentiel enclenché", est perturbée notamment par la chute ohmique du circuit de circulation du courant de soutirage dans le sol. On mesure donc de préférence le "potentiel déclenché", c'est-à-dire lorsque le courant de soutirage est interrompu, pour supprimer cette chute ohmique due à la circulation du courant de soutirage dans le sol qui présente une certaine résistivité. La figure 1 représente schématiquement l'exécution d'une telle mesure. Sur la figure 1, une canalisation 10 munie d'un revêtement 12, ayant éventuellement un défaut 14, est reliée par un câble 16 à une prise de potentiel 18 qui rejoint le sol. Cette canalisation est reliée à un déversoir 20, constitué d'une masse métallique, par un circuit 22 qui comprend une source électrique 24 placée entre le déversoir 20 et la canalisation 10. Ce circuit comporte un inter-rupteur 26. La source électrique 24 est destinée à créer un courant continu tel que la différence de potentiel entre la canalisation 10, par exemple au défaut 14, et une électrode de mesure 28 placée au sol, mesurée par un voltmètre 30 connecté entre l'électrode de mesure 28 et la prise potentielle 18, est au moins égale à -850 mV. L'électrode de mesure 28 est traditionnellement une électrode de type cuivre/sulfate de cuivre qui est une demi-pile de potentiel stable dans le temps. Lorsque le courant de soutirage circule dans le circuit 22, il existe des courants dans le sol et la différence de potentiel entre la canalisation 10 et l'électrode 28 est perturbée par un courant qui circule dans le sol. La perturbation correspond à un potentiel égal au produit de ce courant par la résistance du sol entre la canalisation et l'électrode 28. Pour la mesure d'un potentiel significatif, il faut donc supprimer cette différence de potentiel perturbatrice. A cet effet, on effectue des mesures dites "à courant déclenché", c'est-à-dire telles que l'interrupteur 26 est ouvert. A ce moment, comme le courant est nul, la chute de potentiel perturbatrice, qui est le produit de la résistance du sol par l'intensité du courant, devient nulle et le potentiel mesuré avec le voltmètre 30 est représentatif. Cette méthode, qui est très utilisée, présente plu-sieurs inconvénients. D'abord, il est nécessaire de couper le courant de protection. Ensuite, lorsque des mesures sont réalisées sur une canalisation de grande longueur, il faut que les interrupteurs 26 utilisés à différents emplacements de la canalisation soient synchronisés. Enfin, cette mesure est sensible aux courants vagabonds ou autres courants per- turbateurs qui ne sont pas dus au seul soutirage. On a donc perfectionné la méthode de mesure par mise au point de la mesure du "potentiel sur piquet". Selon cette méthode illustrée par la figure 2, la canalisation 10 est reliée à un déversoir 20 par un circuit 22 qui comporte une source de soutirage 24, mais ne nécessite plus d'inter-rupteur pour la mesure. Ainsi, dans cette méthode, le courant de soutirage n'est pas interrompu, si bien que la canalisation reste toujours protégée. La prise de potentiel 18 directement reliée à la canalisation 10 est aussi reliée à un témoin métallique 32 ou "piquet", formé de préférence d'acier, qui est introduit dans le sol et est relié à la prise de potentiel 18 par un circuit 34 qui comporte un interrupteur 36. Le témoin 32, comme il est relié à la prise de potentiel 18, est au même potentiel que la canalisation 10. Lorsqu'une mesure est réalisée, le potentiel est mesuré par un voltmètre 30 connecté entre le témoin métallique 32 et une électrode 28 placée au contact du sol, avec ouverture du circuit 34 par l'interrupteur 36. De cette manière, un circuit fermé est réalisé dans le sol à proximité de sa surface et est peu perturbé par les courants vagabonds ou autres. Cette méthode de mesure de potentiel sur piquet est donc plus précise que la simple méthode à courant déclenché, et elle a l'avantage de maintenir la protection cathodique pendant toute la mesure et d'éviter la synchronisation des interrupteurs. Cependant, la polarisation du piquet consti- tuant le témoin 32 peut prendre un temps relativement long si bien que la mesure est longue. Par exemple, il est par- fois nécessaire de planter les piquets la veille pour contrôler la polarisation le lendemain. Il faut noter que, dans cette mesure sur piquet, le circuit formé entre le témoin et la prise de potentiel doit être ouvert pour la mesure, puis fermé pour éviter la dépolarisation. La mesure réelle est donc "discontinue", puisqu'elle n'est effectuée que de manière cyclique, pendant un temps qui ne dépasse pas 5 % du temps total. On a déjà proposé de mesurer le potentiel d'une canalisation par utilisation d'une sonde enfouie à proximité de la canalisation d'acier surveillée. Une telle sonde, représentée schématiquement sur la figure 3, comprend, dans un corps étanche 38 et successivement depuis une ouverture, une couche 40 de mortier, puis une plaque d'acier 42 ayant des perforations 44, puis une électrode de référence interne 46 placée dans une masse 48 de mortier, la plaque d'acier 42 et l'électrode de référence 46 étant reliées par des conducteurs à l'extérieur afin qu'un voltmètre 50 puisse mesurer la différence de potentiel entre elles. L'électrode de référence 46 est à base de titane et de métal précieux. Dans une telle sonde, la conductivité est obtenue grâce à l'humidité du sol. Compte tenu des matériaux utilisés, le potentiel lu doit être corrigé d'environ -0,1 V. Une telle sonde présente essentiellement deux inconvénients. Le premier inconvénient est que, à cause du pH basique du mortier, la surface de l'acier se passive naturellement. En conséquence, la dépolarisation de la plaque d'acier ne correspond pas à celle qui est normalement observée avec de l'acier en contact direct avec le sol et soumis à une protection cathodique. Le second inconvénient est que, comme la conductivité est obtenue dans un matériau solide en présence d'humidité, on constate que, à la longue, les perforations formées dans la plaque d'acier sont bou- chées par des dépôts, si bien que la fiabilité, et même le fonctionnement, à long terme ne sont pas assurés. L'invention concerne une cellule de mesure de potentiel qui donne tous les avantages de la mesure de potentiel par la méthode de mesure sur piquet, mais qui n'en présente pas les inconvénients. En particulier, cette cellule n'utilise pas de matériaux solides de composition plus ou moins bien définie pour la transmission du courant et met en oeuvre un électrolyte liquide qui peut être très pur. Plus précisément, l'invention concerne une , qui comprend un corps qui délimite une cavité et une ouverture par laquelle la cavité débouche à l'extérieur du corps, un pont ionique disposé dans l'ouverture du corps et fermant la cavité de manière étanche, une électrode témoin formée d'acier, disposée dans la cavité et reliée électriquement à l'extérieur du corps par un conducteur d'électrode témoin, une électrode de mesure, disposée dans la cavité et reliée électriquement à l'extérieur du corps par un conducteur d'électrode de mesure, et un milieu conducteur ionique non solide disposé dans la plus grande partie de la cavité au moins, au contact des électrodes témoin et de mesure. De préférence, l'électrode témoin est plus proche du pont ionique que l'électrode de mesure dans la cavité du corps. Dans un mode de réalisation dans lequel la cellule est destinée à être enterrée, le pont ionique est disposé à la partie supérieure du corps lorsque celui-ci occupe sa position de travail. Dans un mode de réalisation dans lequel la cellule est portative et est destinée à être utilisée par mesure au sol, le pont ionique est disposé à la partie inférieure du corps et est formé d'un matériau solide qui ferme l'ouverture et présente une dilatation en présence du milieu conducteur ionique non solide. De préférence, le pont ionique comprend un bloc de bois, par exemple de hêtre. Il est avantageux que la cellule comporte en outre un 30 bouchon destiné à protéger le pont ionique lorsqu'elle n'est pas utilisée. De préférence, le milieu conducteur ionique ne remplit pas la totalité de la cavité, et l'espace libre dans la cavité est en dépression. 35 De préférence, la cellule comporte en outre une grille d'acier disposée entre le pont ionique et l'électrode témoin, sans contact direct avec l'électrode témoin. De préférence, l'électrode de mesure est une électrode d'argent. De préférence, le milieu conducteur ionique est une solution aqueuse de chlorure de potassium. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1, déjà décrite, est un schéma illustrant la méthode de mesure de potentiel à courant déclenché ; la figure 2, déjà décrite, est un schéma illustrant la mesure de potentiel sur piquet ; la figure 3 est une coupe schématique d'une cellule de mesure connue ; la figure 4 est un schéma illustrant l'utilisation d'une cellule de mesure selon l'invention ; la figure 5 est une coupe d'une cellule de mesure de potentiel selon l'invention ; la figure 6 est un graphique illustrant des résultats obtenus dans des essais ; et la figure 7 est un graphique illustrant des résultats obtenus dans d'autres essais. La figure 4 est un schéma illustrant la mise en oeuvre d'une cellule 52 selon l'invention. Sur la figure 4, une canalisation 10 est protégée par un circuit 22 de soutirage ayant une source de courant électrique continu 24. La canalisation 10 est reliée au sol par une prise de potentiel 18. Les courbes 54 représentent des exemples de courants de protection qui rejoignent la cellule 52 selon l'invention. Sur la figure 4, la cellule 52 est au contact du sol et elle est reliée d'une part à la prise de potentiel 18 et à une borne d'un voltmètre 30 et d'autre part à l'autre borne de ce voltmètre 30. On décrit maintenant la construction d'un exemple de cellule 52 selon l'invention. La cellule comporte un corps isolant 56 qui délimite une cavité 58 qui débouche à l'exté- rieur du corps par une ouverture 60. Cette ouverture 60 est normalement fermée par un pont ionique 61, qui, dans un mode de réalisation, peut être constitué d'un bloc de hêtre imprégné d'une solution de chlorure de potassium. Du côté opposé à l'ouverture 60, un témoin 62 d'acier constitue une "électrode témoin". Cette électrode témoin est reliée à un conducteur 64 qui permet une connexion à l'extérieur, à la prise de potentiel et à un voltmètre. Une électrode d'argent 66 est aussi fixée au corps 56 et a un conducteur 68 permettant la connexion à un voltmètre. L'électrode témoin 62 et l'électrode de mesure 66 d'argent sont tenues dans le corps 56 avantageusement avec interposition d'un joint d'étanchéité 70. De cette manière, la cavité 58 est fermée de manière étanche lorsque le pont ionique 61 est en position. La cavité 58 contient un matériau non solide ayant une 15 excellente conductibilité ionique, par exemple une solution de chlorure de potassium. On note sur la figure 5 que l'électrode témoin 62 est plus proche du pont ionique 61 que l'électrode de mesure 66. Dans une variante, une grille d'acier peut être disposée 20 dans la cavité 58 transversalement à celle-ci, entre le pont ionique 61 et l'électrode témoin 62, sans être au contact de celle-ci. On a réalisé des mesures sur une même installation d'une part avec une cellule selon l'invention et d'autre 25 part par la méthode de mesure de potentiel sur piquet, en faisant varier par paliers le potentiel appliqué à la canalisation. On a obtenu les résultats représentés sur la figure 6. On a indiqué précédemment que, dans cette mesure sur 30 piquet, la mesure réelle est "discontinue", puisqu'elle n'est effectuée que de manière cyclique, avec une durée de cycle de quelques secondes par exemple. La mesure cyclique nécessite un appareillage électronique pour la commande d'ouverture-fermeture du circuit, pour la synchronisation de 35 la mesure, et pour la mémorisation des valeurs obtenues pendant toute la durée du cycle. La courbe obtenue par la mesure de potentiel sur piquet est donc formée par des points espacés de la durée du cycle, mais elle est représentée par la courbe continue 72 sur la figure 6. Elle présente divers paliers entre les changements de potentiel appliqué. La courbe 74 obtenue avec la cellule selon l'invention donne des valeurs identiques, mais elle est obtenue en continu, sans appareillage électronique pour la commande, la synchronisation et la mémorisation de la mesure. Les deux courbes 72 et 74 sont parfaitement superposées, aux erreurs de mesure près. Ces essais montrent que, lorsque la cellule est laissée en position, elle donne une lecture de potentiel identique à celle que donne la mesure de potentiel sur piquet, mais de façon continue et sans appareillage électronique élaboré. On a réalisé d'autres essais dans lesquels on a mesuré divers potentiels, représentés sur la figure 7. On a ainsi mesuré le potentiel d'un témoin extérieur (piquet) par rapport à une électrode extérieure (courbe 76 selon la méthode de mesure sur piquet), le potentiel du témoin 62 de la cellule 52 selon l'invention par rapport à la même électrode extérieure (courbe 78), et le potentiel avec la cellule 52, c'est-à-dire avec son électrode témoin 62 et son électrode interne 66 d'argent. La courbe 76 présente une différence de l'ordre de 0,1 V entre les moments antérieur et postérieur à la coupure du courant (trait vertical pointillé), alors que la mesure réalisée entre l'électrode témoin de la cellule et une électrode extérieure de type cuivre/sulfate de cuivre (courbe 78) présentait une différence un peu plus faible, de l'ordre de 0,09 V seulement. La courbe 80, qui représente le potentiel lu avec la cellule selon l'invention, ne présente qu'une différence de 0,01 V qui est en pratique négligeable pour la mesure d'un tel potentiel. Ainsi, la cellule selon l'invention donne une mesure représentative quelles que soient les différentes conditions de l'installation. On a décrit un exemple de cellule ayant une électrode de mesure d'argent, mais bien d'autres métaux peuvent être utilisés à la place, du moment qu'ils ne réagissent pas avec le milieu conducteur ionique. Dans l'exemple considéré, le milieu conducteur ionique non solide est une solution de chlorure de potassium dans de l'eau distillée. La pureté de la solution a probablement une influence sur la polarisation de l'électrode témoin d'acier et il est donc souhaitable que ce milieu ionique soit pur. Cependant, bien d'autres sels que le chlorure de potassium peuvent être utilisés, la caractéristique essentielle étant que, compte tenu du courant qui circule, la chute de potentiel entre les deux électrodes témoin et de mesure soit négligeable (différence de potentiel de l'ordre de quelques millièmes de volt au maximum pour le courant de mesure). On a décrit une cellule ayant un pont ionique de contact avec le sol formé de bois. L'expérience montre qu'on obtient des résultats significatifs avec un tel matériau. Cependant, d'autres matériaux connus pour former des ponts ioniques peuvent être utilisés, du moment que l'ouverture du corps peut être fermée de manière étanche. L'avantage du bois est qu'il a tendance à gonfler dans les conditions d'utilisation, et donc à accroître l'étanchéité. En cas de fuite de la cellule dans des conditions extrêmes de température, après que ces conditions extrêmes ont disparu, l'espace libre qui peut se former au-dessus du milieu ionique très conducteur est en dépression et s'oppose donc à des fuites supplémentaires. Il est d'ailleurs possible de créer directement une telle dépression dans la cavité dès la fabrication, pour éviter de telles fuites. On a décrit une cellule portative dont le pont ionique est tourné vers le bas afin qu'il puisse être au contact du sol. Si la cellule doit être enterrée, pour être utilisée en continu par exemple, le pont ionique peut être tourné vers le haut. De cette manière, le milieu ionique très conducteur, même lorsqu'il est liquide, ne peut pas fuir. Bien qu'on ait donné un exemple de milieu ionique fluide très conducteur, il est possible qu'il soit plus ou moins gélifié, par diverses matières connues dans le domaine des électrolytes des piles et accumulateurs électriques
L'invention concerne une cellule de mesure de potentiel.Elle se rapporte à une cellule qui comprend un corps (56) qui délimite une cavité (58) et une ouverture (60) par laquelle la cavité débouche à l'extérieur du corps, un pont ionique (61) disposé dans l'ouverture (60) du corps et fermant la cavité (58) de manière étanche, une électrode témoin (62) formée d'acier, disposée dans la cavité (58) et reliée électriquement à l'extérieur du corps par un conducteur (64) d'électrode témoin, une électrode de mesure (66), disposée dans la cavité (58) et reliée électriquement à l'extérieur du corps par un conducteur (68) d'électrode de mesure, et un milieu conducteur ionique non solide disposé dans la plus grande partie de la cavité (58) au moins, au contact des électrodes témoin et de mesure (62, 66).Application à la protection cathodique.
1. Cellule de mesure de potentiel pour la surveillance des installations à protection cathodique par soutirage, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un corps (56) qui délimite une cavité (58) et une ouverture (60) par laquelle la cavité débouche à l'extérieur du corps, - un pont ionique (61) disposé dans l'ouverture (60) du corps et fermant la cavité (58) de manière étanche, - une électrode témoin (62) formée d'acier, disposée dans la cavité (58) et reliée électriquement à l'extérieur du corps par un conducteur (64) d'électrode témoin, - une électrode de mesure (66), disposée dans la cavité (58) et reliée électriquement à l'extérieur du corps par un conducteur (68) d'électrode de mesure, et - un milieu conducteur ionique non solide disposé dans la plus grande partie de la cavité (58) au moins, au contact des électrodes témoin et de mesure (62, 66). 2. Cellule selon la 1, caractérisée en 20 ce que l'électrode témoin (62) est plus proche du pont ionique (61) que l'électrode de mesure (66) dans la cavité (58) du corps. 3. Cellule selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que la cellule est destinée à être enter- 25 rée, et le pont ionique est disposé à la partie supérieure du corps lorsque celui-ci occupe sa position de travail. 4. Cellule selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que la cellule (52) est portative et est destinée à être utilisée par mesure au sol, et le pont 30 ionique (61) est disposé à la partie inférieure du corps et est formé d'un matériau solide qui ferme l'ouverture et présente une dilatation en présence du milieu conducteur ionique non solide. 5. Cellule selon la 4, caractérisée en 35 ce que le pont ionique (61) comprend un bloc de bois. 6. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cellule (52) comporteen outre un bouchon destiné à protéger le pont ionique (61) lorsqu'elle n'est pas utilisée. 7. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu conducteur ionique ne remplit pas la totalité de la cavité (58), et l'espace libre dans la cavité (58) est en dépression. 8. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une grille d'acier disposée entre le pont ionique (61) et l'électrode témoin (62), sans contact direct avec l'élec- trode témoin. 9. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'électrode de mesure (66) est une électrode d'argent. 10. Cellule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu conducteur ionique est une solution aqueuse de chlorure de potassium.
G
G01
G01N
G01N 17
G01N 17/02
FR2889462
A1
PROCEDE DE DEPELLICULAGE DE GRAINES DE FRUITS A COQUES, DISPOSITIF ASSOCIE ET PRODUITS ALIMENTAIRES OBTENUS
20,070,209
La présente invention concerne un procédé de dépelliculage de graines de fruits à coques, notamment de noix, de noisettes ou d'amandes. L' invention couvre un dispositif associé permettant la mise en oeuvre du procédé avec des agencements variables en fonction des types de produits alimentaires 5 recherchés. L'invention couvre aussi les produits alimentaires obtenus par ce procédé, notamment les produits alimentaires pour l'apéritif et le grignotage. La consommation et la demande en produits alimentaires du type cerneaux de noix, amandes, noisettes augmentent fortement. On entend pour la suite de la description par le terme "graine", la partie interne et comestible du fruit, après que la coque a été retirée. Or ces graines de fruits sont constituées de l'amande proprement dite recouverte d'une fine peau dite pellicule, intimement liée à ladite amande. Cette pellicule très mince est fragile d'une part, ce qui complique son retrait et elle assure une barrière relativement étanche d'autre part, ce qui rend difficile l'accès à l'amande proprement dite pour en modifier les qualités organoleptiques. Il convient donc dans la plupart des cas de retirer cette peau pour permettre la consommation de l'amande sous différentes formes. Les quantités de graines consommées se comptent en milliers de tonnes par pays, 20 ce qui implique la nécessité de développer des procédés et dispositifs particulièrement performants. En effet, il est impensable de prévoir un 2889462 2 traitement manuel d'une telle étape de retrait de la pellicule recouvrant ces amandes. Actuellement, ces graines sont peu souvent dépelliculées, et par exemple pour obtenir des amandes salées, le sel est déposé à la surface de ladite amande si bien que le consommateur subit l'agression du sel avant même d'avoir accès à l'amande elle-même. La pellicule également présente reste aussi peu agréable car très astringente. Dans le but d'une transformation de ces graines, il est aussi nécessaire de retirer la pellicule extérieure. Alors, elles peuvent être grillées, salées, 10 aromatisées ou encore enrobées suivant les destinations. C'est ainsi que l'on connaît les amandes enrobées d'une mince couche chocolatée, ou de caramel ou encore de sucre mais généralement, la pellicule reste présente sous la couche d'enrobage. On sait aussi que le dispositif associé doit être polyvalent en sorte de pouvoir traiter les différents types d'amandes par différentes voies et obtenir ainsi les produits alimentaires recherchés, grillés, salés, aromatisés par exemple avec différentes textures expansées, croquantes ou moelleuses à coeur ou encore croquante extérieur et moelleuse à coeur. On entend par le terme "expansé" le fait de modifier la texture de l'amande en retirant une partie de l'eau, ce qui rend l'amande plus légère comme si elle avait été expansée sans pour autant que son volume extérieur soit modifié. De même, un tel dispositif doit pouvoir traiter indifféremment les types d' amandes, sans modification et juste avec des réglages, qu'il s'agisse de noix, noisettes ou amandes afin de pouvoir le mettre en service sur des périodes les plus longues possibles. La présente invention permet par la mise en oeuvre de son procédé et à travers le dispositif associé, l'obtention de produits alimentaires nouveaux par leur texture 2889462 3 tout en conservant les qualités intrinsèques et notamment en évitant toute détérioration des acides gras présents dans les amandes. Enfin, il est à noter que le dispositif permet de travailler en continu. L' invention est maintenant décrite par les différentes étapes du procédé et en regard des dessins annexés qui représentent un mode de réalisation particulier du dispositif associé, non limitatif, les différentes figures montrant - figure 1: une vue schématique du dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention, -figure 2: une vue schématique détaillée des moyens de soufflage. 10 La présente invention est maintenant décrite en faisant référence indifféremment aux deux figures. Le procédé consiste essentiellement en une étape de traitement thermique de la graine concernée, suivie immédiatement d'un traitement mécanique. Il est aussi prévu de façon complémentaire mais non nécessaire, un traitement 15 texturant. Le traitement thermique peut prendre diverses formes. Une premier agencement préférentiel est proposé sur la figure 1. Le procédé prévoit ainsi selon un premier mode de réalisation un traitement par rayonnement infrarouge. Ce traitement provoque l'échauffement en surface de la pellicule et donc la montée en température de l'eau contenue dans ladite pellicule et de l'eau emprisonnée entre la pellicule et l'amande. Cet échauffement est néanmoins réduit de sorte à ne pas provoquer un grillage de la peau. La peau et l'eau d'interface se trouvent alors préchauffées. Ensuite, le procédé prévoit un traitement thermique par émission de micro25 ondes. La gamme de fréquences et la puissance utilisées sont fonction des graines traitées et des résultats à obtenir. En effet, dans cette application qui vise uniquement à décoller la pellicule de l'amande proprement dite en vue de son retrait, les paramètres doivent 2889462 4 permettre aux micro-ondes de rester en surface sans pénétrer dans l'amande, en apportant l'énergie suffisante pour monter l'eau présente à une température comprise entre 95 et 100 C. Le chauffage préalable par le rayonnement infrarouge permet de concentrer l'absorption des micro-ondes à l'interface peau/amande. Les molécules d'eau sont alors agitées et provoquent l'échauffement recherché sans modification de la pellicule, tout au plus en provoquant une migration de l'eau de la surface de l'amande vers l'interface. De fait, l'expansion de cette eau portée en température et sa transformation en vapeur provoque le décollement de cette pellicule. Ce traitement thermique est suivi du traitement mécanique pour retirer la pellicule décollée de l'amande. Ce traitement mécanique consiste à recourir de préférence à de l'air soufflé sous une pression relativement forte de quelques bars. La difficulté de retrait de la pellicule, présentée par cette opération réside dans le profil tourmenté desdites amandes par exemple celui d'un cerneau de noix. Dans ce cas la suprématie de l'air sous pression est parfaitement compréhensible. En variante de traitement mécanique, il est possible de faire passer les amandes sur des rouleaux montés rotatifs et munis de moyens de saisie des pellicules par exemple avec des pinces du type celles utilisées sur les épilateurs mécaniques. De telles pinces sont ouvertes sur une première partie des 360 de rotation et se ferment sur une seconde partie permettant la saisie des pellicules ou du moins des portions de pellicules lorsque l'amande est au droit des pinces dans la première partie et le lâcher des ces mêmes pellicules ou portions de pellicules dans la seconde partie. Le procédé nécessite un traitement mécanique pour le retrait de la pellicule mais il est nécessaire d'ajuster la succession temporelle de ces étapes de sorte que la pellicule soit décollée au moment du traitement mécanique. Suivant le traitement 2889462 5 thermique subi, il faut pouvoir ajuster le délai dans lequel intervient ce traitement mécanique afin qu'il agisse de façon optimisée lorsque la pellicule est décollée au mieux de l'amande qui la porte et avant qu'elle ne se recolle puisque ce décollement est réversible. Ceci exige un délai de latence ajusté entre le traitement thermique et le traitement mécanique. Le traitement thermique qui a été décrit peut comprendre aussi d'autres variantes tout aussi efficaces mais d'un agencement un peu plus compliqué. Le traitement avec un rayonnement infrarouge suivi d'une action de microondes peut être remplacé par un traitement avec deux actions successives de micro- ondes avec des fréquences et/ou des puissances différentes. Dans ce cas, il est aussi nécessaire de tenir compte des législations en terme de micro-ondes qui peuvent engendrer, pour certaines fréquences des contraintes de blindage ou autres, préjudiciables à des installations industrielles rentables économiquement, faciles d'entretien, aisées de conduite et manipulables sans difficulté. bans certains cas, il peut être utile de faire subir aux graines un pré traitement avec une ré humidification de la surface de la pellicule et de l'amande par exemple avec de la vapeur d'eau. Ce pré traitement permet de préparer l'amande et sa pellicule au traitement thermique par micro-ondes. Le procédé selon l'invention permet également de faire subir aux amandes non seulement une opération de dépelliculage mais aussi un traitement texturant. Ce traitement texturant peut de plus être réalisé de façon simultanée au traitement thermique, en temps masqué. C'est ainsi que les micro-ondes peuvent permettre non seulement de porter l'eau de surface en température en vue du dépelliculage mais aussi de provoquer une modification de la texture de l'amande de façon plus ou moins profonde jusqu'à provoquer une modification de la texture à coeur. Sous l'effet des micro-ondes pénétrantes, l'eau interstitielle migre du coeur vers la surface, ce qui modifie la texture interne de l'amande et provoque un 2889462 6 apport d'eau en surface, plus particulièrement à l'interface amande/pellicule. Cette eau migrant, elle laisse une certaine porosité modifiant la texture, sans pour autant modifier le volume extérieur de l'amande concernée. En fonction de la puissance de ces micro-ondes, il est possible d'atteindre une 5 texture avec un coeur d'amande croquant. On note de nouveau que les qualités organoleptiques de l'amande ne sont pas perturbées puisque la température reste limitée. En complément des ces étapes de dépelliculage incluant un traitement thermique, un traitement mécanique suivi d'un éventuel traitement texturant, le procédé 10 prévoit également de façon optionnelle un traitement aromatisant. On entend par traitement aromatisant tant le fait de donner un goût salé ou sucré qu'un goût aromatisé proprement dit par exemple au caramel, à la vanille ou tout autre parfum. Pour y parvenir, le traitement aromatisant prévoit d'utiliser les capacités d'absorption de l'amande après le traitement thermique, notamment lorsque ce traitement a provoqué une migration de l'eau interstitielle. Dans ce cas, au cours de la phase de refroidissement, l'amande a tendance à absorber tout liquide déposé à sa surface. Le procédé prévoit de pulvériser une solution contenant les arômes souhaités, solution qui imprègne l'amande plus ou moins à coeur en fonction du traitement thermique subi, de la phase de refroidissement, de la nature de l'amande, de la température du liquide pulvérisé, de sa fluidité, de sa tension de surface et de nombreux autres paramètres qui restent à la portée de l'homme de l'art et ne relèvent que du réglage. Afin de permettre la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention, le dispositif associé est maintenant décrit en détail suivant un mode de réalisation particulier, non limitatif. Ce dispositif vise à apporter la polyvalence recherchée. 2889462 7 Ce dispositif comprend un bâti 10 avec un convoyeur général 12, un module 14 d'alimentation, un module 16 de traitement thermique et texturant, un module 18 de traitement mécanique, un module 20 de traitement aromatisant. Le bâti 10 permet le montage des différents modules et assure le support du convoyeur général 12. Ce convoyeur général 12 comprend de façon connue des tambours 21 entraînant un tapis 22 de convoyage. Ce tapis est de type particulier car il doit répondre à certains impératifs. Ce tapis doit être à mailles, il doit pouvoir supporter la température, jusqu'à 200 C pour donner un ordre d'idées et être insensibles aux micro-ondes. De façon préférentielle, un tapis réalisé à partir de fibres commercialisées sous la marque déposée Kevlar, est parfaitement adapté. Une maille carrée de 0,5 cm est également adaptée pour les applications envisagées. Le module 14 d'alimentation comprend de façon connue une trémie 24, avec une goulotte 26 équipée d'un moteur vibrant 28 à vibrations d'intensités et/ou de 15 fréquences variables. Cette trémie permet de doser le débit de graines à traiter et à délivrer sur le convoyeur général. Le module 16 de traitement thermique et texturant comprend une unité 30 de traitement thermique par émission de rayonnements infrarouges. Cette unité est isolée thermiquement et la puissance des moyens émetteurs de rayonnements infrarouges, par exemple des résistances, est réglable. Ainsi en combinant la vitesse du tapis du convoyeur général et la puissance, il est possible d'obtenir l'effet recherché sur l'amande à traiter en accord avec le procédé. Le module 16 de traitement thermique et structurant peut être complété par des moyens 31 d'émission de vapeur d'eau par exemple au moyen de buses projetant de la vapeur d'eau saturée. 2889462 8 Le module 16 de traitement thermique et texturant comprend également une unité 32 de traitement par émission de micro-ondes. En l'occurrence ce module de traitement comprend deux magnétrons 34 avec des guides d'ondes adaptés pour diriger les micro-ondes vers le tapis et plus particulièrement vers les graines portées par ce tapis. La fréquence est déterminée et se situe préférentiellement dans une plage comprise de quelques milliers de méga Hertz. La puissance doit également être réglable de façon précise et sur une plage importante pour une adaptation en fonction de la vitesse du tapis, du traitement retenu et des effets recherchés. Ainsi, il est possible de couvrir les applications du décollement de la pellicule de l'amande jusqu'aux effets structurant à coeur. Le module 18 de traitement mécanique comprend une unité 36 de soufflage et une unité 38 de maintien des amandes. L'unité 36 de soufflage comprend de façon avantageuse au moins un ensemble 40 15 comprenant lui-même au moins une buse 42 alimentée en air sous forte pression, de l'ordre de quelques bars pour donner un ordre de grandeur. Chaque buse a un bec de sortie avec un profil choisi en fonction des applications. De façon connue, les profils de sortie de l'air ont une forme de faisceau plat, de cône étroit ou large ou de multi jets. Cet ensemble comprend également de façon avantageuse un chariot 44 mobile en translation transversale par rapport au sens de déplacement longitudinal du tapis du convoyeur général. Ce chariot porte les buses 42 et peut ainsi émettre les jets d'air sous pression, au moment optimisé du décollement de la pellicule par rapport à l'amande et assurer un balayage des graines sous tous les angles. Selon un perfectionnement, il est prévu deux ensembles successifs suivant le sens de déplacement du tapis. Ces deux ensembles peuvent aussi être disposés de façon successive mais le premier soufflant du haut vers le bas et le second soufflant du bas vers le haut. 2889462 9 Chaque ensemble est réglable en position longitudinale suivant les flèches F. Les soufflages sont orientés de façon combinée et l'intervention du soufflage doit être réglable par rapport à la sortie du module 16 de traitement thermique. En effet, il faut que le soufflage intervienne au moment où la pellicule est encore décollée et ceci durant une période suffisante pour assurer le soufflage de la périphérie complète de chaque amande. Il est indispensable d'obtenir un dépelliculage complet, au moins en sortie du dernier ensemble 40. L'unité 38 de maintien comprend un presseur 46 comportant un tapis 48 de même nature que celle du convoyeur général, avec sa propre motorisation. Ce tapis 48 est disposé immédiatement au dessus du tapis du convoyeur général, en vis-à-vis, ce tapis ayant les mêmes caractéristiques que le tapis du convoyeur général, par exemple à mailles carrées de 0,5 cm, réalisé à partir de fibres commercialisées sous la dénomination Kevlar. Ce presseur est à hauteur réglable en fonction des amandes qui sont traitées de 15 sorte à venir au contact de la périphérie, avec une légère pression. Ainsi grâce à des vitesses différentielles, il est possible si besoin est, de faire tourner les amandes sur elles mêmes entre les deux tapis, tout en les faisant progresser vers l'aval du convoyeur général. Ce presseur comporte de façon avantageuse un capotage 50. L'agencement général du dispositif selon l'invention prévoit de positionner chaque ensemble 40 immédiatement au dessus de la partie du tapis 48 en vis-à-vis du tapis du convoyeur général. L'air sous pression est ainsi soufflé à travers les mailles dudit tapis. Si un ensemble 40 est disposé sous le convoyeur 22 général, il est également disposé immédiatement sous la partie de tapis de ce convoyeur général en vis-à-vis du tapis du presseur. Le module 20 suivant, dit d'aromatisation, considéré dans le sens de progression du convoyeur général, comporte différents moyens adaptés comme des buses 52 2889462 10 de sorte qu'il puisse être pulvérisé un liquide ayant des qualités gustatives sur la périphérie des amandes dépelliculées mais encore chaudes et aptes à absorber. Ce module est utilisé de façon optionnelle. De même, il a été représenté des seconds moyens tels qu'un grilloir 54 permettant de porter en température la surface de l'amande dépelliculée et provoquer des modifications du goût notamment en transformant les propriétés du liquide ajouté. En complément de l'installation, des moyens 56 d'aspiration des pellicules retirées sont référencés sur la figure 1. Le fonctionnement est décrit ci-après. Les amandes avec leur pellicules, brutes de retrait de coques, sont distribuées par la goulotte à partir de la trémie, les vibrations permettant de doser le débit de façon adaptée malgré le milieu totalement hétérogène. Les amandes sont ensuite délivrées sur le convoyeur général pour entrer dans le module de traitement thermique. En fonction des besoins, le module de traitement thermique utilise le rayonnement infrarouge et/ou de l'émission de micro-ondes complété si nécessaire d'une ré humidification. La puissance et la durée de passage sont réglées de façon adaptées, souvent au moyen de tests car la nature des amandes varie entre les lots, les variétés, les 20 provenances. Les amandes chauffées ont leur pellicule décollée de l'amande proprement dite mais la pellicule ne peut se retirer toute seule. Cette étape de retrait est obtenue par le frottement des mailles des filets constituant les tapis des convoyeurs et du presseur et essentiellement par soufflage de l'air sous pression, les amandes étant maintenues entre les tapis du convoyeur et du presseur et présentées sur toute leur périphérie au soufflage. La combinaison des jets, leur forme et la puissance générée permettent de retirer la pellicule de tous les types d'amandes. Les pellicules retirées sont aspirées simultanément ou extraites au moyen des rouleaux pinceurs. En sortie, suivant les traitements subis, les amandes sont moelleuses à coeur lorsque les micro-ondes sont utilisées de façon légère, croquantes à coeur lorsque les micro-ondes sont émises de façon puissante et/ou prolongée avec tous les résultats intermédiaires possibles. Le poste d'aromatisation conduit à conférer aux amandes un goût différent du goût naturel suivant leurs destinations. Enfin, en sortie, le poste de finition en l'occurrence le grilloir 54 permet de modifier encore le goût final du produit qu'il y ait eu ou non aromatisation. Le procédé et le dispositif permettent ainsi de résoudre les problèmes posés, de conduire à une réalisation polyvalente, et d'obtenir des produits alimentaires nouveaux tels que des amandes dépelliculées et croquantes à coeur ou moelleuse à coeur, aromatisées ou non, grillées extérieur ou non, pour l'apéritif et le grignotage
L'objet de l'invention est un procédé de traitement de graines de fruits à coques, notamment de cerneaux de noix, de noisettes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de dépelliculage comprenant un traitement thermique de la pellicule de l'amande concernée suivie immédiatement d'un traitement mécanique.L'invention couvre aussi le dispositif associé comprenant un bâti (10) avec un convoyeur général (12), un module (14) d'alimentation, un module (16) de traitement thermique et/ou texturant, un module (18) de traitement mécanique, et un module (20) de traitement aromatisant.L'invention couvre enfin le produit alimentaire obtenu constitué d'amandes de fruits à coques, dépelliculées et croquantes à coeur ou moelleuse à coeur, aromatisées ou non, grillées extérieur ou non, pour l'apéritif et le grignotage.
1. Procédé de traitement de graines de fruits à coques, notamment de cerneaux de noix, de noisettes, d'amandes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de dépelliculage comprenant un traitement thermique de la pellicule de l'amande concernée suivie immédiatement d'un traitement mécanique. 2. Procédé de traitement d'amandes de noyaux de fruits selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un traitement texturant. 3. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement thermique est un traitement par rayonnement infrarouge de sorte à réaliser un préchauffage de la pellicule et de l'eau emprisonnée entre la pellicule et l'amande. 4. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le traitement thermique est un traitement par émission de micro-ondes de sorte à provoquer l'échauffement de l'eau résidant à l'interface pellicule/amande et le décollement de cette pellicule. 5. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon la 4, caractérisé en ce que la gamme de fréquences des microondes utilisées est de quelques milliers de méga Hertz. 6. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon les 4 et 5, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser successivement le traitement par rayonnement infrarouge pour provoquer un préchauffage de la pellicule et de l'eau contenue entre la pellicule et l'amande afin de concentrer l'absorption des micro-ondes. 2889462 13 7. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le traitement thermique est précédé d'une ré humidification. 8. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon l'une 5 quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste en un soufflage avec de l'air soufflé sous forte pression. 9. Procédé de traitement de graines de fruits à coques selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à faire passer les amandes sur des rouleaux montés rotatifs et munis de moyens de saisie des pellicules. 10. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon le procédé en accord avec les 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (10) avec un convoyeur général (12), un module (14) d'alimentation, un module (16) de traitement thermique et/ou texturant, un module (18) de traitement mécanique, et un module (20) de traitement aromatisant. 11. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 10, caractérisé en ce que le convoyeur général (12) comprend un tapis (22) de convoyage à mailles, supportant la température et insensible aux micro-ondes. 12. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que le module (14) d'alimentation comprend une trémie (24), une goulotte (26) équipée d'un moteur vibrant (28) à vibrations d'intensités et/ou de fréquences variables de façon à doser le débit de graines à traiter et à délivrer sur le convoyeur général (12). 13. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 10, 11 ou 12, caractérisé en ce que le module (16) de traitement thermique et texturant comprend une unité (30) de traitement thermique par 2889462 14 émission de rayonnements infrarouges et/ou une unité (32) de traitement par émission de micro-ondes. 14. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (31) de ré humidification. 15. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que le module (18) de traitement mécanique comprend une unité (36) de soufflage et une unité (38) de maintien des amandes. 16. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 15, caractérisé en ce que l'unité (36) de soufflage comprend au moins un ensemble (40) comprenant lui-même au moins une buse (42) alimentée en air sous forte pression. 17. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 16, caractérisé en ce que chaque buse (42) a un bec de sortie avec un profil de sortie de l'air en forme de faisceau plat, de cône étroit ou large ou de multi jets. 18. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que chaque ensemble (40) comprend un chariot (44) mobile en translation transversale par rapport au sens de déplacement longitudinal du tapis du convoyeur général, ce chariot portant les buses (42) de façon à émettre des jets d'air sous pression, au moment optimisé en assurant un balayage des graines sous tous les angles. 19. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon l'une des 25 15 ou 18, caractérisé en ce qu'il comprend deux ensembles (40) successifs suivant le sens de déplacement du tapis. 2889462 15 20. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 16 ou 19, caractérisé en ce que chaque ensemble (40) est réglable en position longitudinale. 21. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon la 15ou 20, caractérisé en ce que l'unité (38) de maintien comprend un presseur (46) comportant un tapis (48) de même nature et disposé immédiatement au dessus du tapis du convoyeur général (12), à hauteur réglable en fonction des amandes qui sont traitées de sorte à venir au contact de la périphérie, avec une légère pression. 22. Dispositif de traitement de graines de fruits à coques selon l'une des 11 à 21, caractérisé en ce que le module d'aromatisation (20) comprend des moyens (52) de pulvérisation d'un liquide aromatisant et/ou un grilloir (54). 23. Produit alimentaire obtenu selon le procédé des 1 à 9, au moyen du dispositif selon l'une des 10 à 22, caractérisé en ce qu'il est constitué de graines de fruits à coques, dépelliculées et croquantes à coeur ou moelleuse à coeur, aromatisées ou non, grillées extérieur ou non, pour l'apéritif et le grignotage.
B,A
B02,A23
B02B,A23L,A23N
B02B 5,A23L 25,A23N 5
B02B 5/02,A23L 25/00,A23N 5/00
FR2898663
A3
ENSEMBLE FORMANT ABAT-JOUR
20,070,921
La présente invention concerne un ensemble formant abat-jour comprenant une première partie et une seconde partie qui peut être raccordée à la première partie de différentes façons. Un abat-jour classique a en général une forme déterminée et ne peut être utilisé que comme abat-jour. Habituellement, l'abat-jour classique comprend un anneau supérieur, un anneau inférieur et une pluralité de nervures raccordées entre les anneaux supérieur et inférieur. Un morceau de tissu est monté sur les nervures et les deux anneaux pour former l'abat-jour. Près de l'abat-jour, les personnes ne voient pas directement les faisceaux de lumière de la lampe et la lampe est entourée par l'abat-jour de sorte que les personnes ne soient pas brûlées par la lampe chaude. Certains abat-jours sont conçus pour être pliables et amovibles de sorte que les abat-jours occupent moins d'espace pendant le transport, tels que les abat-jours décrits dans les Brevets U. S. Nos. 6 883 939, 6 851 836 et 6 773 144. Néanmoins, ces abat-jours classiques ont toujours une fonction déterminée. La présente invention a pour but de mettre à disposition un ensemble formant abat-jour qui comporte deux parties reliées l'une à l'autre de différentes façons afin d'obtenir des combinaisons variables à partir de l'abat-jour. La présente invention concerne un ensemble formant abat-jour qui comprend une première partie ayant une pluralité de trous définis à travers celle-ci de sorte qu'un câble électrique s'étend à travers celle-ci et une seconde partie qui comporte une pluralité d'ouvertures définies à travers celle-ci. Une pluralité de saillies s'étendent depuis la première partie et une pluralité de trous de mise er.. prise sont définis dans la seconde partie. Les saillies sont mises en prise avec les trous de mise en prise afin de raccorder la première partie à la seconde partie. Les faisceaux de lumière provenant de la lampe dans l'abat-jour passent à travers les trous débouchant dans la seconde partie. La présente invention sera mieux comprise à partir de la description suivante prise conjointement avec les dessins annexés qui représentent, à titre d'illustration uniquement, un moc.e de réalisation préféré conformément à la présente invention. La figure 1 est une vue éclatée qui représente l'ensemble formant abat-jour de la présente invention, où la première partie et la seconde partie sont tournées dans la même direction ; la figure 2 est une vue éclatée qui représente l'ensemble formant: abat-jour de la présente invention, où la première partie et la seconde partie sont tournées dans deux directions opposées ; la figure 3 représente des faisceaux de lumière qui passent à travers les trous débouchant dans la seconde 25 partie ; la figure 4 représente l'ensemble formant abat-jour qui est utilisé sur un lustre, où la seconde partie est tournée vers le sol ; la figure 5 représente l'ensemble formant abat-jour 30 qui est utilisé sur une lampe placée sur le sol ; la figure 6 représente l'ensemble formant abat-jour qui est utilisé sur une applique ; la figure 7 représente l'ensemble formant abat-jour qui est utilisé sur un lustre tandis que la première partie est tournée vers le sol, et la figure 8 représente l'ensemble formant abat-jour 5 qui est utilisé sur un lampadaire. En se référant à la figure 1, l'ensemble formant abat-jour de la présente invention comprend une première partie 10 qui est un élément cupulaire et fabriqué à partir d'un matériau semi-transparent. La première partie 10 10 comporte une pluralité de trous 12 définis à travers une position centrale de celle-ci. Une seconde partie 20 est un élément cupulaire et comporte une pluralité d'ouvertures 22 définies à travers celle-ci. Un dispositif de raccordement raccorde la première partie 10 15 à la seconde partie 20 pour former différents types de combinaisons d'abat-jour. Le dispositif de raccordement comporte une première collerette qui s'étend depuis une périphérie de la première partie 10 et une pluralité de saillies 11 qui 20 s'étendent depuis la première collerette. La seconde partie 20 comporte une seconde collerette qui s'étend depuis une périphérie de celle-ci et une pluralité de trous de mise en prise 21 qui sont définis à travers la seconde collerette. Les saillies 11 sont mises en prise 25 avec les trous de mise en prise 21 pour combiner les première et seconde parties 10, 20. La première combinaison des première et seconde parties 10, 20 est telle que le côté convexe de la seconde partie 20 est mis en prise avec le côté concave 30 de la première partie 10, et la lampe (non représentée) est située dans le côté concave de la première partie 10 de sorte que les faisceaux de lumière passent à travers les ouvertures 22 tel que représenté sur la figure 3. Tel que représenté sur la figure 5, l'ensemble formant abat-jour peut être placé sur le sol et la seconde partie 20 est montée sur 1a première partie 10, les saillies 11 s'étendent à travers les trous de mise en prise 21 et font saillie au-delà de la collerette de la seconde partie 20 de sorte que l'ensemble formant abat-jour peut être supporté par les saillies 11. Tel que représenté sur la figure 6, l'ensemble formant abat-jour peut être une applique avec les saillies 11 raccordées au mur. Tel que représenté sur la figure 2, la seconde combinaison des première et seconde parties 10, 20 est telle que les deux côtés convexes respectifs de la première partie 10 et de la seconde partie 20 sont situées à des extrémités distantes de la combinaison, les première et seconde collerettes étant raccordées l'une à l'autre au moyen des saillies 11 qui s'étendent à travers les trous de mise en prise 21. La figure 4 représente l'ensemble formant abat-jour qui est utilisé sur un lustre où le câble électrique s'étend à travers un des trous 12 dans la première partie 10 et les faisceaux de lumière passent à travers les ouvertures 22 de la seconde partie 20. La figure 7 montre que le lustre peut être utilisé de telle sorte que la première partie 10 soit tournée vers le sol et la seconde partie 20 soit tournée vers le plafond. La figure 8 représente un lampadaire sur lequel le pied 30 s'étend dans la première partie 10 par l'intermédiaire d'un des trous 12 et la seconde partie 20 est tournée vers le plafond. Bien que le mode de réalisation ait été décrit et représenté conformément à la présente invention, les hommes du métier constateront que des modes de réalisation supplémentaires peuvent être envisagés sans s'éloigner de la portée de la présente invention. Bien entendu, l'invention, n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Ensemble formant abat-jour comprenant une première partie cupulaire (10) et une seconde partie cupulaire (20). La première partie (10) comporte une pluralité de saillies (11) et la seconde partie (20) comporte une pluralité de trous de mise en prise (21) de sorte que la première partie (10) puisse être raccordée à la seconde partie (20) par extension des saillies (11) à travers les trous de mise en prise 21. La première partie (10) est un élément semi-transparent et la seconde partie (20) comprend des ouvertures (22) définies à travers celle-ci de sorte que des faisceaux de lumière passent à travers les ouvertures (22) pour avoir une caractéristique d'éclairage particulière.
1. Ensemble formant abat-jour, caractérisé en ce qu'il comprend : une première partie (10) comportant une pluralité de trous (12) définis à travers celle-ci ; une seconde partie (20) comportant une pluralité d'ouvertures (22) définies à travers celle-ci, et un dispositif de raccordement raccordant la première partie (10) à la seconde partie (20). 2. Ensemble formant abat-jour selon la dans lequel le dispositif de raccordement comporte une pluralité de saillies (11) qui s'étendent depuis la première partie (10) et une pluralité de trous de mise en prise (21) définis dans la seconde partie (20), les saillies (11) étant mises en prise avec les trous de mise en prise (21). 3. Ensemble formant abat-jour selon la 2, dans lequel la première partie (10) comporte une première collerette qui s'étend depuis une périphérie de celle-ci et les saillies (11) s'étendent depuis la première collerette, la seconde partie (20) comporte une seconde collerette qui s'étend depuis une périphérie de celle-ci et les trous de mise en prise (21) sont définis à travers la seconde collerette. 4. Ensemble formant abat-jour selon la 1, dans lequel la première partie (10) et la seconde partie (20) sont chacune un élément cupulaireet un côté convexe de la seconde partie (20) est mis en prise avec un côté concave de la première partie (10). 5. Ensemble formant abat-jour selon la 2, dans lequel les saillies (11) s'étendent à travers les trous de mise en prise (21) et font saillie au-delà de la collerette de la seconde partie (20). 6. Ensemble formant abat-jour selon la 10 1, dans lequel la première partie (10) est fabriquée à partir d'un matériau semi-transparent.
F
F21
F21V
F21V 1
F21V 1/00
FR2899998
A1
FENETRE A VIDE A PLAQUES PARALLELES
20,071,019
La présente demande est basée sur et revendique les bénéfices de priorité de la demande de brevet japonais n 2006-110806 déposée le 13 avril 2006. Contexte de l'invention 1.Domaine de l'invention : La présente invention concerne une fenêtre à vide à plaques parallèles, ou fenêtre à vide en boîte à pilules, pour utilisation dans un tube hyperfréquence (microonde) en tant que fenêtres d'entrée/sortie et un procédé de fabrication de la fenêtre à vide à plaques parallèles. 2.Description de l'art connexe : La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant la structure d'un tube hyperfréquence général. En référence à la figure 1, le tube hyperfréquence comprend un canon à électrons 31 pour émettre des faisceaux électroniques, un circuit à haute fréquence 32 pour faire interagir un signal RF (hyperfréquence) reçu par celui-ci avec un faisceau électronique émis par le canon à électrons 31 pour amplifier et délivrer le faisceau électronique résultant, un collecteur 33 pour collecter le faisceau électronique qui a traversé le circuit à haute fréquence 32, et une électrode anodique 34 pour guider le faisceau électronique émis par le canon à électrons 31 dans le circuit à haute fréquence 32.30 Le tube hyperfréquence comprend en outre des fenêtres à vide à plaques parallèles 35, 36 en tant que fenêtres d'entrée/sortie du signal RF pour deux fonctions, c'est-à-dire, pour réduire la perte de signal RF et pour sceller le tube hyperfréquence dans un vide. Des techniques associées aux fenêtres à vide à plaques parallèles sont décrites, par exemple, dans JPA-04-092341 et JP-A-08-154001. La description suivante est focalisée sur la configuration d'une fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle. La figure 2A est une vue en coupe longitudinale illustrant une configuration exemplaire d'une fenêtre à plaques parallèles conventionnelle, et la figure 2B est une vue en coupe transversale illustrant une configuration exemplaire de la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle. En référence aux figures 2A et 2B, la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle exemplaire illustrée comprend un disque en céramique 41, une couche de métallisation 42, et des parties métalliques 43, 44. Le disque en céramique 41 est positionné au centre de la fenêtre à vide à plaques parallèles. La couche de métallisation 42 est formée sur la surface latérale périphérique du disque en céramique 41 et sur les régions périphériques des deux surfaces planes de celui-ci. Les parties métalliques 43, 44 sont fixées au disque en céramique 41 par brasage par l'intermédiaire de la couche de métallisation 42 de manière à prendre en sandwich le disque en céramique 41 entre celles-ci au niveau des deux surfaces planes du disque en céramique 41. La couche de métallisation 42 doit avoir une longueur égale ou supérieure à un trajet de fuite afin de prévenir une fuite entre le disque en céramique 41 et les parties métalliques 43, 44. Le trajet de fuite désigne la longueur des parties du disque en céramique 41 et des parties métalliques 43, 44 qui sont fixées les unes aux autres par l'intermédiaire de la couche de métallisation 42. Dans cet exemple conventionnel, le trajet de fuite a une longueur radiale L de 0,5 mm sur les deux surfaces planes du disque en céramique 41. En conséquence, les couches de métallisation 42 sur les deux surfaces planes du disque en céramique 41 ont également une longueur radiale de 0,5 mm ou plus. Dans cet exemple conventionnel, le disque en céramique 41 a une épaisseur t de 0,2 mm, un conduit de guide d'ondes cylindrique 45 a une cavité cylindrique, dont le diamètre interne R est de 4 mm, et des conduits de guide d'ondes carrés 46a, 46b ont chacun un côté long a de 7,11 mm et un côté court b de 3,56 mm. La figure 3A est une vue en coupe longitudinale illustrant une autre configuration exemplaire d'une fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle, et la figure 3B est une vue en coupe transversale illustrant une autre configuration exemplaire de la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle exemplaire. En référence aux figures 3A et 3B, la fenêtre à vide à plaques parallèles de cet exemple conventionnel comprend un disque en céramique 51, une couche de métallisation 52, et des parties métalliques 53, 54, 55. Le disque en céramique 51 est positionné au centre de la fenêtre à vide à plaques parallèles. La couche de métallisation 52 est formée sur la surface latérale périphérique du disque en céramique 51. La partie métallique 55 est fixée au disque en céramique 51 par brasage par l'intermédiaire de la couche de métallisation 52 pour prendre en sandwich le disque en céramique 51 depuis la surface latérale périphérique du disque en céramique 51. Les parties métalliques 53, 54 sont fixées à la partie métallique 55 par brasage pour prendre en sandwich la partie métallique 55 entre celles-ci à partir des deux surfaces planes du disque en céramique 51. Dans cet exemple conventionnel, le disque en céramique 51 a une épaisseur t de 0,4 mm. En conséquence, un trajet de fuite a également une longueur de 0,4 mm dans la direction de l'épaisseur, et la couche de métallisation 52 a également une longueur de 0,4 mm dans la direction de l'épaisseur sur la surface latérale périphérique du disque en céramique 51. Dans cet exemple conventionnel, le guide d'ondes cylindrique 56 a une cavité cylindrique, dont le diamètre interne R est de 4 mm, tandis que les guides d'ondes carrés 57a, 57b ont chacun un côté long a de 7,11 mm et un côté court b de 3,56 mm. La figure 4 est un graphique décrivant le rapport d'onde stationnaire de tension (appelé ci-après "VSWR") de la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle illustrée sur les figures 2A et 2B. Dans la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle illustrée sur les figures 2A et 2B, la couche de métallisation 42 doit avoir une longueur radiale de 0,5 mm ou plus sur les deux surfaces planes du disque en céramique 41. Etant donné que la couche de métallisation 42 a une plus grande longueur de cette manière, une résonance se produit dans une région périphérique du disque en céramique 31 à environ 37 GHz dans une bande de fréquence disponible (26, 5 à 40,0 GHz) de la fenêtre à vide à plaques parallèles, conduisant à une augmentation abrupte de VSWR, comme décrit sur la figure 4. De plus, dans la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle illustrée sur les figures 2A et 2B, le disque en céramique 41 doit être agrandi en terme de diamètre externe plus qu'il n'est nécessaire, conjointement avec la couche de métallisation 42 qui est formée de manière à avoir une longueur de 0,5 mm ou plus. Le disque en céramique 41 est constitué d'un matériau diélectrique tel que l'alumine, l'oxyde de béryllium ou similaire. En conséquence, le plus grand diamètre externe du disque en céramique 41 résulte en une plus grande proportion de matériau diélectrique qui occupe la fenêtre à vide à plaques parallèles totale, ce qui amène le matériau diélectrique à exercer une plus grande influence sur les caractéristiques de VSWR. Par conséquent, comme décrit sur la figure 4, le VSWR est augmenté en raison de l'influence du matériau diélectrique à environ 35 GHz dans la bande de fréquence disponible de la fenêtre à vide à plaques parallèles. De manière similaire, dans la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle illustrée sur les figures 3A et 3B, le disque en céramique 51 doit avoir une épaisseur de 0,4 mm, de sorte que le disque en céramique 51 doive être plus épais qu'il n'est nécessaire. De plus, une plus grande épaisseur du disque en céramique 51 résulte en une plus grande longueur de la couche de métallisation 52 dans la direction de l'épaisseur. En conséquence, les caractéristiques de VSWR sont similaires à celles décrites sur la figure 4 en ce qu'une résonance se produit dans une bande de fréquence disponible de manière à augmenter le VSWR. De plus, la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle illustrée sur les figures 3A et 3B présente un problème en ce qu'il est difficile de maintenir l'exactitude dimensionnelle pour chaque partie durant le brasage. Résumé de l'invention Il est donc un objet de la présente invention de proposer une fenêtre à vide à plaques parallèles qui est capable de présente des caractéristiques de VSWR stables dans une bande de fréquence disponible et est également capable de maintenir une exactitude dimensionnelle appropriée pour chaque partie, et un procédé de fabrication de la fenêtre à vide à plaques parallèles. Pour réaliser l'objet ci-dessus, une fenêtre à 5 vide à plaques parallèles de la présente invention est caractérisée en ce qu'elle comprend : un disque en céramique ayant une couche de métallisation formée dans une région périphérique de celui-ci ; 10 une première partie métallique comprenant une partie cylindrique à grand diamètre, et une partie cylindrique à petit diamètre ayant un diamètre interne inférieur à celui de ladite partie cylindrique à grand diamètre, et couplée à ladite partie cylindrique à 15 grand diamètre de manière à former une section à gradin au niveau d'une jonction, ledit disque en céramique étant ajusté dans la section à gradin ; et une seconde partie métallique comprenant une partie cylindrique qui est insérée dans la section à 20 gradin de ladite première partie métallique tandis que ledit disque en céramique est placé dans la section à gradin de ladite première partie métallique. De plus, pour réaliser l'objet ci-dessus, un procédé de fabrication d'une fenêtre à vide à plaques 25 parallèles de la présente invention est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : fournir une première partie métallique qui comprend une partie cylindrique à grand diamètre ayant un diamètre interne sensiblement identique au diamètre 30 externe d'un disque en céramique formé avec une couche de métallisation dans une région périphérique de celui- ci, et une partie cylindrique à petit diamètre ayant un diamètre interne inférieur à celui de ladite partie cylindrique à grand diamètre, et couplée à ladite partie cylindrique à grand diamètre pour former une section à gradin au niveau d'une jonction ; fournir une seconde partie métallique qui comprend une partie cylindrique ayant un diamètre externe sensiblement identique au diamètre externe dudit disque en céramique ; et insérer la partie cylindrique de ladite seconde partie métallique dans la section à gradin de ladite première partie métallique de manière à prendre en sandwich ledit disque en céramique. Conformément à la fenêtre à vide à plaques parallèles de la présente invention, la partie cylindrique de la seconde partie métallique est insérée dans la section à gradin de la première partie métallique tandis que le disque en céramique est placé dans la section à gradin de la première partie métallique. Par conséquent, le trajet de fuite, qui s'étend le long de la longueur de parties du disque en céramique et de la première partie métallique et la seconde partie métallique qui sont fixées les uns aux autres par l'intermédiaire de la couche de métallisation, peut être raccourci. De cette manière, les longueurs de la couche de métallisation peuvent être réduites dans les directions radiales et d'épaisseur, de manière à permettre d'éviter une résonance qui sinon se produirait dans une région périphérique du disque en céramique dans une bande de fréquence disponible. De plus, étant donné que les longueurs de la couche de métallisation peuvent être réduites dans la direction radiale et d'épaisseur, il n'est pas nécessaire que le disque en céramique soit augmenté en terme de diamètre ou d'épaisseur plus qu'il n'est nécessaire. Ceci peut réduire la proportion de matériau diélectrique qui occupe la fenêtre à vide à plaques parallèles totale, ce qui permet d'éviter une augmentation de VSWR dans la plage de fréquence disponible, due à l'influence du matériau diélectrique. En conséquence, des caractéristiques de VSWR stables peuvent être obtenues dans la plage de fréquence disponible de la fenêtre à vide à plaques parallèles. De plus, étant donné que la fenêtre à vide à plaques parallèles de la présente invention est configurée de sorte que la partie cylindrique de la seconde partie métallique soit insérée dans la section à gradin de la première partie métallique tandis que le disque en céramique est placé dans la section à gradin de la première partie métallique, le disque en céramique mince peut être fixé avec une plus grande exactitude. De plus, étant donné que la seconde partie métallique est également insérée précisément dans la première partie métallique, une exactitude dimensionnelle appropriée peut être maintenue pour chaque partie. Les objets, caractéristiques et avantages ci- dessus et autres de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés qui illustrent des exemples de la présente invention. Brève description des dessins La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant la structure d'un tube hyperfréquence général La figure 2A est une vue en coupe longitudinale illustrant une configuration exemplaire d'une fenêtre à 10 vide à plaques parallèles conventionnelle ; La figure 2B est une vue en coupe transversale illustrant une configuration exemplaire de la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle ; La figure 3A est une vue en coupe longitudinale 15 illustrant une autre configuration exemplaire d'une fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle ; La figure 3B est une vue en coupe transversale illustrant une autre configuration exemplaire de la fenêtre à vide à plaques parallèles conventionnelle ; 20 La figure 4 est un graphique décrivant les caractéristiques de VSWR de la fenêtre à vide à plaques parallèles illustrée sur les figures 2A et 2B ; La figure 5A est une vue en coupe longitudinale illustrant la configuration d'une fenêtre à vide à 25 plaques parallèles selon un mode de réalisation de la présente invention ; La figure 5B est une vue en coupe transversale illustrant la configuration de la fenêtre à vide à plaques parallèles selon le mode de réalisation de la 30 présente invention ; La figure 6A est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'une fenêtre à vide à plaques parallèles illustrée sur les figures 5A et 5B ; La figure 6B est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'une fenêtre à vide à plaques parallèles illustrée sur les figures 5A et 5B ; La figure 6C est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'une fenêtre à vide à plaques parallèles illustrée sur les figures 5A et 5B ; La figure 6D est une vue en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'une fenêtre à vide à plaques parallèles illustrée sur les figures 5A et 5B ; et La figure 7 est un graphique pour décrire les caractéristiques de VSWR de la fenêtre à vide à plaques parallèles illustrée sur les figures 5A et 5B. Description des modes de réalisation préférés La figure 5A est une vue en coupe longitudinale illustrant la configuration d'une fenêtre à vide à plaques parallèles selon un mode de réalisation de la présente invention, et la figure 5B est une vue en coupe transversale illustrant la configuration de la fenêtre à vide à plaques parallèles selon le mode de réalisation de la présente invention. En référence aux figures 5A et 5B, la fenêtre à vide à plaques parallèles de ce mode de réalisation comprend un disque en céramique 1, une couche de métallisation 2, une partie métallique 3 qui est une première partie métallique, et une partie métallique 4 qui est une seconde partie métallique. Le disque en céramique 1 est positionné au centre de la fenêtre à vide à plaques parallèles. la couche de métallisation 2 est formée sur la surface latérale périphérique du disque en céramique 1 et sur les régions périphériques des deux surfaces planes de celui-ci. La partie métallique 3 comprend une partie qui définit un guide d'ondes carré 6a et l'autre partie qui définit un guide d'ondes cylindrique 5. La partie qui définit le guide d'ondes cylindrique 5 comprend une partie cylindrique à grand diamètre 3a qui a un diamètre interne sensiblement identique au diamètre externe du disque en céramique 1, et une partie à faible diamètre 3b qui a un diamètre interne inférieur à celui de la partie cylindrique à grand diamètre 3a, est couplée à la partie cylindrique à grand diamètre 3a, et est formée au niveau d'une jonction avec la partie 3a pour former une section à gradin 3c. Le disque en céramique 1 est ajusté dans cette section à gradin 3c. La partie métallique 4 a une partie qui définit un guide d'ondes carré 6b, et l'autre partie qui définit le guide d'ondes cylindrique 5. La partie qui définit le guide d'ondes cylindrique 5 comprend la partie cylindrique 4a qui a un diamètre externe sensiblement identique au diamètre externe du disque en céramique 1. Cette partie cylindrique 4a est insérée dans la section à gradin 3c du partie métallique 3 tandis que le disque en céramique 1 est placé dans la section à gradin 3c de la partie métallique 3. Ci-après, une description est faite d'un procédé de fabrication de la fenêtre à vide à plaques 5 parallèles de ce mode de réalisation. En référence à la figure 6A, dans un premier temps, la partie métallique 3 est fournie. En référence à la figure 6B, ensuite, le disque en céramique 1 qui est formé avec la couche de 10 métallisation 2 autour de la périphérie est ajusté dans la section à gradin 3c de la partie métallique 3, et le disque en céramique 1 est fixé à la partie métallique 3 par brasage par l'intermédiaire de la couche de métallisation 2. 15 En référence à la figure 6C, ensuite, la partie métallique 4 est fournie. En référence à la figure 6D, ensuite, tandis que le disque en céramique 1 est placé dans la section à gradin 3c de la partie métallique 3, la partie 20 cylindrique 4a de la partie métallique 3 est insérée dans la section à gradin 3c de la partie métallique 3, et la partie métallique 3 est fixée au disque en céramique 1 par brasage par l'intermédiaire de la couche de métallisation 2. 25 Dans ce mode de réalisation, le disque en céramique 1 a une épaisseur t de 0.2 mm, le guide d'ondes cylindrique 5 a une cavité cylindrique, dont le diamètre interne R est de 4 mm, et des guides d'ondes carrés 6a, 6b ont chacun un côté long a de 7,11 mm et 30 un côté court b de 3,56 mm. La figure 7 est un graphique décrivant les caractéristiques de VSWR de la fenêtre à vide à plaques parallèles de ce mode de réalisation. Dans la configuration de la fenêtre à vide à plaques parallèles selon ce mode de réalisation, le diamètre interne de la partie cylindrique à grand diamètre 3a qui forme la section à gradin 3c de la partie métallique 3, et le diamètre externe de la partie cylindrique 4a de la partie métallique 4 sont sensiblement identiques au diamètre externe du disque en céramique 1, et la partie cylindrique 4a de la partie métallique 4 est insérée dans la section à gradin 3c de la partie métallique 3 tandis que le disque en céramique 1 est placé dans la section à gradin 3c de la partie métallique 3. Par conséquent, le trajet de fuite, qui s'étend le long de la longueur des parties du disque en céramique 1 et des parties métalliques 3, 4 qui sont fixées les unes aux autres par l'intermédiaire de la couche de métallisation 2, peut être raccourci. Spécifiquement, le trajet de fuite peut être dimensionné de manière à avoir une longueur L de 0,22 mm dans la direction radiale et une longueur T de 0,22 mm dans la direction de l'épaisseur. De cette manière, la couche de métallisation 2 peut être dimensionnée de manière à avoir une longueur minimale de 0,22 mm dans la direction radiale et une longueur minimale de 0,22 dans la direction de l'épaisseur, et par conséquent les longueurs peuvent être réduites dans les directions radiale et d'épaisseur, de manière à permettre d'éviter une résonance qui sinon se produirait dans une région périphérique du disque en céramique 1 dans une bande de fréquence disponible (26,5 à 40,0 GHz), comme décrit sur la figure 7. De plus, étant donné que les longueurs de la couche de métallisation 2 peuvent être réduites dans les directions radiale et d'épaisseur, il n'est pas nécessaire que le disque en céramique 1 soit augmenté en terme de diamètre et d'épaisseur plus qu'il n'est nécessaire. Ceci peut réduire la proportion de matériau diélectrique qui occupe la fenêtre à vide à plaques parallèles totale, ce qui permet d'éviter une augmentation de VSWR dans la plage de fréquence disponible, due à l'influence du matériau diélectrique, comme décrit sur la figure 7. En conséquence, des caractéristiques de VSWR stables peuvent être obtenues autour d'une valeur de 1,18 ou moins dans la plage de fréquence disponible de la fenêtre à vide à plaques parallèles. De plus, étant donné que la fenêtre à vide à plaques parallèles de ce mode de réalisation est configurée de sorte que la partie cylindrique 4a de la partie métallique 4 soit insérée dans la section à gradin 3C de la partie métallique 3 tandis que le disque en céramique 1 est placé dans la section à gradin 3C de la partie métallique 3, le disque en céramique mince 1 peut être fixé avec une exactitude élevée. De plus, étant donné que la partie métallique 4 est également insérée exactement dans la partie métallique 3, une exactitude dimensionnelle appropriée peut être maintenue pour chaque partie. Bien que des modes de réalisation préférés de la présente invention aient été décrits en utilisant des termes spécifiques, cette description est faite à des fins d'illustration uniquement, et il doit être compris que des changements et des variantes peuvent être effectués sans s'écarter de l'esprit ou la portée des revendications suivantes
Selon l'invention, on fabrique une fenêtre à vide à plaques parallèles pour utilisation dans un tube hyperfréquence en tant que fenêtres d'entrée/sortie, comprenant : un disque en céramique (1) ayant une couche de métallisation (2) formée dans une région périphérique de celui-ci ; une première partie métallique (3) comprenant une partie cylindrique à grand diamètre (3a) et une partie cylindrique à petit diamètre (3b) couplées pour former une section à gradin (3c) au niveau d'une jonction, ledit disque étant ajusté dans celle-ci ; et une seconde partie métallique (4) comprenant une partie cylindrique qui est insérée dans la section à gradin.
1. Fenêtre à vide à plaques parallèles pour utilisation dans un tube hyperfréquence en tant que fenêtres d'entrée/sortie, caractérisée en ce qu'elle comprend : un disque en céramique (1) ayant une couche de métallisation (2) formée dans une région périphérique de celui-ci ; une première partie métallique (3) comprenant une partie cylindrique à grand diamètre (3a), et une partie cylindrique à petit diamètre (3b) ayant un diamètre interne inférieur à celui de ladite partie cylindrique à grand diamètre, et couplée à ladite partie cylindrique à grand diamètre pour former une section à gradin (3c) au niveau d'une jonction, ledit disque en céramique étant ajusté dans la section à gradin ; et une seconde partie métallique (4) comprenant une partie cylindrique qui est insérée dans la section à gradin de ladite première partie métallique tandis que ledit disque en céramique est placé dans la section à gradin de ladite première partie métallique. 2. Fenêtre à vide à plaques parallèles selon la 1, dans laquelle ladite partie cylindrique à grand diamètre (3a) de ladite première partie métallique a un diamètre interne sensiblement identique au diamètre externe dudit disque en céramique.30 3. Fenêtre à vide à plaques parallèles selon la 1, dans laquelle ladite partie cylindrique de ladite seconde partie métallique (4) a un diamètre externe sensiblement identique au diamètre externe dudit disque en céramique. 4. Procédé de fabrication d'une fenêtre à vide à plaques parallèles pour utilisation dans un tube hyperfréquence en tant que fenêtres d'entrée/sortie, caractérisé en ce qu'il comprend : fournir une première partie métallique (3) qui comprend une partie cylindrique à grand diamètre (3a) ayant un diamètre interne sensiblement identique au diamètre externe d'un disque en céramique (1) formé avec une couche de métallisation dans une région périphérique de celui-ci, et une partie cylindrique à petit diamètre (3b) ayant un diamètre interne inférieur à celui de ladite partie cylindrique à grand diamètre, et couplée à ladite partie cylindrique à grand diamètre de manière à former une section à gradin (3c) au niveau d'une jonction ; fournir une seconde partie métallique (4) qui comprend une partie cylindrique ayant un diamètre externe sensiblement identique au diamètre externe dudit disque en céramique ; et insérer la partie cylindrique de ladite seconde partie métallique (4) dans la section à gradin de ladite première partie métallique (3) de manière à prendre en sandwich ledit disque en céramique.30 5. Procédé selon la 4, dans lequel ladite étape d'insertion de la partie cylindrique de ladite seconde partie métallique (4) dans la section à gradin (3c) de ladite première partie métallique (3) comprend l'étape consistant à ajuster ledit disque en céramique (1) dans la section à gradin de ladite première partie métallique, et fixer ledit disque en céramique à ladite première partie métallique. 6. Procédé selon la 5, dans lequel, dans ladite étape de fixation dudit disque en céramique (1) à ladite première partie métallique (3), ladite première partie métallique est fixée audit disque en céramique par brasage par l'intermédiaire de ladite couche de métallisation. 7. Procédé selon la 4, dans lequel ladite étape d'insertion de la partie cylindrique de ladite seconde partie métallique (4) dans la section à gradin de ladite première partie métallique (3) comprend l'étape consistant à insérer la partie cylindrique de ladite seconde partie métallique (4) dans la section à gradin de ladite première partie métallique, et fixer ladite seconde partie métallique audit disque en céramique. 8. Procédé selon la 7, dans lequel, dans ladite étape de fixation de ladite seconde partie métallique (4) audit disque en céramique (1), ladite seconde partie métallique est fixée audit disqueen céramique par brasage par l'intermédiaire de ladite couche de métallisation.
H
H01
H01J,H01P
H01J 23,H01P 1
H01J 23/40,H01J 23/12,H01P 1/08
FR2902919
A3
APPAREIL D'AFFICHAGE DE PUBLICITES DE FABRICATION ET ASSEMBLAGE SIMPLES
20,071,228
La présente invention porte sur un appareil d'affichage de publicités assurant l'exposition et/ou l'affichage de publicités, annonces, notifications et présentations visuelles. La présente invention porte plus particulièrement sur un mode de réalisation de fixation qui assure une fixation pratique et solide d'affiches montrant de telles publicités, annonces, notifications et autres présentations visuelles sur le corps de l'appareil sans nécessiter l'utilisation d'éléments de fixation. A l'heure actuelle, des appareils d'affichage de publicités sont utilisés afin d'introduire, annoncer et/ou montrer au public les publicités, annonces, notifications et autres présentations visuelles. Des dispositifs spéciaux d'affichage de publicités sont utilisés notamment pour les publicités grand public et à orientation commerciale. Les dispositifs d'affichage de publicités actuellement disponibles comprennent un corps de cadre, dans lequel des systèmes d'illumination sont reçus. En ce qui concerne le devant d'un tel corps de cadre, il comprend toujours une surface lisse, connue comme étant le plan de publicité. Le procédé ou l'opération de fixation des affiches de publicité sur ledit corps de cadre, connu comme étant le plan de publicité, qui sont faites de tissu ou matériaux analogues, prend un temps assez long. Par exemple, pour fixer l'affiche sur le plan de cadre, un ensemble d'éléments de fixation est utilisé. De plus, des circonstances non désirées sont rencontrées au cours du temps, lorsque l'affiche perd sa tension et devient lâche en raison de facteurs extérieurs, tels que les conditions atmosphériques et autres impacts mécaniques, etc. La position tendue du plan de publicité est une condition préférable et sine qua non . Pour compenser de telles circonstances non désirées et résoudre le problème technique, des panneaux de verre sont placés sur de tels plans de publicité. Le panneau à la fois maintient l'affiche d'une façon tendue et l'empêche de devenir lâche. Bien que le matériau de verre possède un sérieux avantage en maintenant le plan de publicité de façon tendue, il affecte sensiblement les coûts de production et de service. En plus d'être très sensible, c'est-à-dire d'être un matériau fragile, le panneau en verre est en lui-même un élément important du coût, et nécessite une grande attention pendant l'assemblage et l'utilisation. Ces facteurs constituent un point négatif pour les critères de production. De plus, étant donné que les dimensions du panneau en verre sont limitées, les publicités le sont également. L'objectif de la présente invention est de proposer une fixation pratique pour une affiche de publicité, qui est faite de tissu ou de matériaux analogues, au corps de cadre, sans nécessiter l'utilisation d'un quelconque élément de fixation. Un autre objectif de la présente invention est de proposer des cordes de compression sur la face avant de l'affiche pour fixer une telle affiche faite en tissu ou en matériau similaire au corps de cadre ; et de fixer et/ou de tendre l'affiche dans des canaux formés sur les bordures dudit corps de cadre pour fixer et/ou tendre ladite affiche au moyen desdites cordes de compression. Ainsi, le desserrage ou relâchement de l'affiche est évité et une surface ou plan tendu est obtenu. Un objectif supplémentaire de la présente invention est d'avoir l'affiche tendue tout en étant fixée sur le corps de cadre, grâce auxdites cordes de compression cousues sur les marges de la surface avant de l'affiche. Par conséquent, des panneaux de verre ou plans analogues ne sont plus nécessaires pour maintenir les affiches dans une position tendue. Un objectif supplémentaire de la présente invention est de parvenir à une illumination uniforme. Encore un autre objectif de la présente invention est d'assurer le transport de l'appareil de publicité en objet de façon aisée et sans dommages, grâce à sa structure modulaire. De plus, la perte de temps lors de l'assemblage est réduite étant donné qu'il peut être assemblé sur place. Encore un autre objectif de la présente invention est d'éviter le besoin d'une matière telle qu'une matière acrylique, étant donné que l'élément d'illumination peut être placé en n'importe quel emplacement préféré pour une illumination latérale de très grande taille. Cette caractéristique à la fois réduit les coûts et élimine toute formation d'ombre sur l'affiche. La présente invention a donc pour objet un appareil d'affichage de publicités comprenant un corps de cadre, un plan d'assemblage, un espace de cadre, un élément d'illumination disposé dans ledit espace de cadre et une affiche, caractérisé par le fait que des cordes de compression sont disposées sur ladite affiche, et des canaux de fixation sont formés sur ledit plan d'assemblage de façon à y fixer et/ou tendre l'affiche au moyen desdites cordes de compression. L'appareil d'affichage de publicités selon la présente invention peut comprendre en outre des fermetures à bandes auto-agrippantes de type velours et crochets pour fixer ledit élément d'illumination disposé dans ledit espace de cadre sans nécessiter l'utilisation d'un élément de fixation et d'une étape d'assemblage. L'appareil d'affichage de publicités selon la présente invention peut comprendre en outre des plaques de support disposées dans ledit espace du cadre pour fixer ledit élément d'illumination. 10 Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire un mode de réalisation particulier avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins . - la Figure 1 est une vue en perspective éclatée de l'affiche, alors qu'elle est en cours d'assemblage au corps de cadre ; - la Figure 2 est une vue en perspective éclatée de l'affiche à partir d'un autre angle, alors qu'elle est en cours d'assemblage au corps de cadre. 15 Les chiffres de référence utilisés dans la suite de la description sont les suivants : 1. Corps de cadre ; 1.1 plan d'assemblage ; 20 1.2 canal de fixation ; 1.3 espace de cadre ; 2. plaque de support ; 3. élément d'illumination ; 3.1 fermeture à bandes auto-agrippantes de type 25 velours et crochets ; 4. affiche ; et 4.1 cordes de compression. L'appareil en objet comprend un corps de cadre 1, 30 un plan d'assemblage 1.1, un canal de fixation 1.2, un espace de cadre 1.3, des plaques de support 2, un élément d'illumination 3, une fermeture 3.1 à bandes auto-agrippantes de type velours et crochets, telle que celles commercialisées sous la marque VELCRO, une affiche 4 et des 35 cordes de compression 4.1. Un étage est formé dans le corps de cadre 1, sur lequel des plaques de support 2 sont disposées. Sur lesdites plaques de support 2, de préférence deux éléments d'illumination 3 sont disposés. Lesdits éléments d'illumination 3 sont prévus en particulier dans le but d'une illumination de nuit et pour illuminer l'affiche de l'arrière. Pour fixer ledit élément d'illumination 3 dans ledit espace de cadre 1.3 sans nécessiter l'utilisation d'éléments de fixation et une étape d'assemblage supplémentaire, une fermeture 3.1 telle que définie ci-dessus, de type VELCRO est disposée sur les deux parties. Un assemblage facile est assuré au moyen de telles fermetures de type VELCRO 3.1. Des cordes de compression 4.1 sont disposées sur l'affiche 4, assurant la représentation de publicités, annonces, notifications et autres présentations visuelles. Des canaux de fixation 1.2 sont formés sur le plan d'assemblage 1.1 de façon à tendre et/ou fixer l'affiche 4 au moyen desdites cordes de compression 4.1. (Voir Figure 1, détail A). En conséquence de la compression de l'affiche 4 en connexion avec lesdites cordes de compression 4.1 dans lesdits canaux de fixation 1.2, l'étape d'assemblage ou de fixation nécessaire est réalisée sans nécessiter l'utilisation d'un quelconque élément de fixation. Lesdites cordes de compression 4.1 sont, de préférence, faites de matière plastique, de caoutchouc et/ou d'un matériau dérivé d'une matière plastique, et sont fixées aux bordures ou marges de l'affiche 4, de préférence par couture et/ou collage. Avec cette opération de fixation, les cordes de compression 4.1 jouent un rôle important dans la fixation de l'affiche 4 au corps de cadre 1, une fois que lesdites cordes 4.1 - agissant en fait comme éléments de fixation - en connexion avec ladite affiche 4 sont comprimées ou tendues dans ou à l'intérieur desdits canaux de fixation 1.2. (Voir détail B pour une illustration en coupe de ladite étape de fixation)
La présente invention porte sur un appareil d'affichage de publicités comprenant un corps de cadre (1), un plan d'assemblage (1.1), un espace de cadre (1.3), un élément d'illumination (3) disposé dans ledit espace de cadre (1.3) et une affiche (4), ledit appareil d'affichage étant caractérisé par le fait que des cordes de compression (4.1) sont disposées sur ladite affiche (4) et des canaux de fixation (1.2) sont formés sur ledit plan d'assemblage (1.1) pour y fixer et/ou tendre l'affiche (4) au moyen desdites cordes de compression (4.1).
1 - Appareil d'affichage de publicités comprenant un corps de cadre (1), un plan d'assemblage (1.1), un espace de cadre (1.3), un élément d'illumination (3) disposé dans ledit espace de cadre (1.3) et une affiche (4), caractérisé par le fait que des cordes de compression (4.1) sont disposées sur ladite affiche (4), et des canaux de fixation (1.2) sont formés sur ledit plan d'assemblage (1.1) de façon à y fixer et/ou tendre l'affiche (4) au moyen desdites cordes de compression (4.1). 2 - Appareil d'affichage de publicités selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre des fermetures à bandes auto-agrippantes de type velours et crochets (3.1) pour fixer ledit élément d'illumination (3) disposé dans ledit espace de cadre (1.3) sans nécessiter l'utilisation d'un élément de fixation et d'une étape d'assemblage. 3 - Appareil d'affichage de publicité selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre des plaques de support (2) disposées dans ledit espace (1.3) du cadre (1) pour fixer ledit élément d'illumination (3).
G
G09
G09F
G09F 7,G09F 15
G09F 7/18,G09F 15/02
FR2896391
A1
DISPOSITIF PARAMEDICAL DE RAFRAICHISSEMENT ET D'HYDRATATION D'UNE PERSONNE SITUEE SUR UN SUPPORT
20,070,727
L'invention porte sur un , notamment un lit ou un fauteuil. La présente invention concerne un dispositif paramédical de 5 rafraîchissement et d'hydratation d'une personne située sur un support, notamment un lit ou un fauteuil. La présente invention entre dans le domaine du paramédical, en particulier dans les dispositifs d'aide et de confort. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif 10 paramédical de confort destiné à rafraîchir et hydrater une personne située sur un support de type fauteuil, lit ou analogue. En période estivale, les bâtiments non climatisés voient leur température augmenter considérablement. Ces conditions 15 climatiques peuvent poser des problèmes d'hydratation et de rafraîchissement auprès des personnes qui n'ont pas la possibilité de se déplacer, de s'hydrater ou de se rafraîchir par elle-même, en particulier dans le cas d'une personne âgée, d'un patient en convalescence, d'une personne alitée, etc. 20 Les solutions envisagées consistent généralement en un ventilateur, télécommandé ou non, placé à proximité du lit ou du fauteuil où se trouve la personne. Outre le fait que ce ventilateur ne peut être déplacé par cette personne, il ne procure qu'une fausse sensation de fraîcheur sans pour autant 25 procurer une quelconque hydratation. Une autre solution consiste en des vaporisateurs d'eau sous forme de bombe sous pression à usage unique et de faible contenance. De plus, l'utilisation n'en est pas forcément aisée pour une personne qui ne dispose pas de toute sa motricité, par 30 exemple dans le cas d'un patient alité ou d'une personne âgée. L'utilisation d'une bombe nécessite une autonomie de mouvement et souvent une tierce personne pour sa manipulation. Enfin, de tels vaporisateurs sont coûteux et difficiles à recycler. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de 35 l'état de la technique en proposant un dispositif paramédical de confort destiné à rafraîchir et hydrater une personne. En particulier, ce dispositif peut être réglé de manière à distribuer manuellement ou automatiquement, de façon périodique une vaporisation ou brumisation d'eau. De plus, ce dispositif peut être intégré à un lit ou fauteuil médical ou adaptable à ces derniers. Pour ce faire, l'invention concerne tout particulièrement un dispositif paramédical de rafraîchissement et d'hydratation d'une personne située sur un support, notamment un lit ou un fauteuil, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens, disposés au niveau des parties du corps nécessitant une hydratation, notamment la tête de ladite personne, et aptes à distribuer de l'eau depuis des moyens d'approvisionnement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les moyens de distribution se présentent sous la forme d'un brumisateur ou d'un vaporisateur d'eau. Avantageusement, les moyens d'approvisionnement comprennent un conteneur, conçu apte à contenir une bombe sous pression, à être constitué par une telle bombe ou à enfermer un liquide, ou des moyens de connexion à un réseau d'alimentation en eau, traitée ou non. Préférentiellement, un tel dispositif comprend des moyens d'actionnement manuel des moyens de distribution, notamment une télécommande. En particulier, ce dispositif comprend des moyens d'actionnement automatiques des moyens de distribution de manière à actionner selon une période réglable lesdits moyens de distribution. De plus, les moyens d'actionnement automatiques sont conçus aptes à commander la durée entre deux vaporisations successives, et/ou le volume de chaque vaporisation, et/ou la durée d'une vaporisation. Selon un mode de réalisation, ce dispositif comprend des moyens de fixation à la structure dudit support. Avantageusement, les moyens d'approvisionnement comportent 35 au moins une bombe sous pression. L'invention concerne aussi un support paramédical pour personne, de type lit ou fauteuil, caractérisé par le fait qu'il comprend intégré ou fixé à sa structure un dispositif paramédical de rafraîchissement et d'hydratation selon l'une quelconque des revendications précédentes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective, selon un 10 mode de réalisation, d'un support équipé du dispositif selon l'invention ; et - la figure 2 est une vue schématique d'un détail du dispositif selon l'invention. La présente invention concerne un dispositif paramédical 1 15 de rafraîchissement et d'hydratation d'une personne située sur un support 2. A ce propos, le support 2 envisagé peut être du type fauteuil, chaise, chaise roulante, lit ou analogue. Un tel support 2 est destiné à recevoir une personne en position alitée 20 ou assise. Le dispositif 1 selon l'invention comprend avantageusement des moyens 3, disposés au niveau des parties du corps nécessitant une hydratation, notamment la tête, les membres, les pieds ou tout autre partie du corps de ladite personne, et aptes 25 à distribuer de l'eau depuis des moyens d'approvisionnement 4. De préférence, les moyens de distribution 4 se présentent sous la forme d'au moins un brumisateur ou vaporisateur d'eau 5. Ces derniers sont aptes à dispenser une brume ou nuage de particules à partir d'un flux d'eau. 30 Comme visible sur la figure 1, ces moyens de distributions sont préférentiellement situés à la verticale de l'endroit où repose la partie de la personne sur le dit support 2. Selon d'autres modes de réalisation, ils peuvent être disposés de côté par rapport à cette partie pour une projection horizontale ou en 35 vis-à-vis de la partie du corps à rafraîchir ou hydrater. Pour ce faire, les moyens de distribution 4 peuvent être montés solidaire de moyens de liaison 6, tels une tige ou analogue. Cette dernière peut être prévue réglable de manière à orienter les moyens de distribution 4, notamment au travers de matériau flexible ou semi-rigide, à mémoire de forme ou tout autre type d'articulation. Cette tige peut servir de moyens d'orientation du jet du brumisateur 5 ou de moyens de sélection de la zone du corps à rafraîchir. Le flux d'eau provient, au travers d'un tuyau d'alimentation 7, des moyens d'approvisionnement 4 se présentant sous la forme d'un conteneur 8, comme visible sur la figure 2, ou sous la forme de moyens de connexion à un réseau d'alimentation en eau. Dans ce cas précis, non représenté, l'alimentation en eau est effectuée en continu au travers d'un réseau d'approvisionnement en eau potable, par exemple de type domestique ou similaire, passant ou non par un dispositif de purification, d'assainissement ou analogue. Ce conteneur 8 peut enfermer au moins une bombe sous pression, ou consister en une telle bombe. Avantageusement, le dispositif 1 selon l'invention peut prévoir des moyens de régulation de la température de l'eau circulant dans ledit dispositif 1, en particulier dans le conteneur 8 ou au travers des moyens d'approvisionnement 4. Cette régulation peut de préférence refroidir l'eau de manière à augmenter l'effet de fraîcheur. Selon une autre caractéristique, le dispositif 1 comprend avantageusement des moyens d'actionnement 9 manuel ou automatique desdits moyens de distribution 3. Ces moyens d'actionnement 9 peuvent comprendre avantageusement une télécommande contrôlant soit directement les moyens de distribution 3, soit une pompe 10 alimentant lesdits moyens de distribution 3. L'avantage d'une télécommande réside dans le fait qu'une personne n'a aucune difficulté à actionner le dispositif 1. De plus, dans le cas d'un support 2 de type lit ou fauteuil motorisés, ladite télécommande peut être intégrée à la télécommande de manoeuvre des moteurs dudit support 2. De plus, la télécommande peut permettre, par exemple, de gérer le débit des moyens de distribution 3. De plus, ces moyens d'actionnement 9 peuvent être prévus automatiques de manière à actionner selon une période réglable lesdits moyens de distribution 3, par exemple à intervalles réguliers. Les moyens automatiques intègrent une temporisation réglable entre deux pulvérisations successives et permet de paramétrer la durée et/ou le volume de la pulvérisation. Selon un mode de réalisation non représenté, plusieurs moyens de distributions 3 peuvent être commandés au travers des moyens d'actionnement 9. Avantageusement, le dispositif 1 selon l'invention est adaptable à un support 2 existant au travers de moyens de fixation 11 à la structure 12 dudit support 2. Ces moyens de fixation 11 peuvent être de tout type, mais de préférence adaptable à la section des tiges ou montants constituant ladite structure 12. De plus, l'amovibilité du dispositif 1 permet de le détacher lorsque c'est nécessaire, par exemple pour son lavage, son entretien ou son échange. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif 1 peut être fixé à un poteau mobile ou une potence de manière à être déplacé auprès d'une personne, d'une autre ou auprès d'un réseau. Pour ce faire, le dispositif 1 selon l'invention peut être prévu sous la forme d'un kit à fixer ou assujettir audit 25 support 2 ou à tout autre endroit à proximité. Selon encore un autre mode de réalisation, le dispositif 1 est directement intégré lors de sa conception et de sa réalisation au support 2. L'invention concerne aussi un support 2 paramédical pour 30 personne, de type lit ou fauteuil, comprenant, intégré ou fixé à sa structure 12, un dispositif 1 paramédical de rafraîchissement et d'hydratation selon l'invention. Dans le cas d'un dispositif 1 nécessitant un approvisionnement en énergie pour la pompe 10, les moyens 35 d'actionnement 9 ou pour tout autre moyen, des moyens de raccordement électrique peuvent être envisagés, par exemple à un réseau électrique de type domestique ou à des moyens d'approvisionnement en électricité de type batterie ou analogue. Outre qu'il favorise le rafraîchissement et l'hydratation, notamment en empêchant l'hypersudation, le dispositif 1 selon l'invention favorise le bien être de la personne. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un dispositif (1) paramédical de rafraîchissement et d'hydratation d'une personne située sur un support (2), notamment un lit ou un fauteuil, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (3), disposés au niveau des parties du corps nécessitant une hydratation, notamment la tête de ladite personne, et aptes à distribuer de l'eau depuis des moyens d'approvisionnement (4).
1. Dispositif (1) paramédical de rafraîchissement et d'hydratation d'une personne située sur un support (2), notamment un lit ou un fauteuil, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (3), disposés au niveau des parties du corps nécessitant une hydratation, notamment la tête de ladite personne, et aptes à distribuer de l'eau depuis des moyens d'approvisionnement (4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de distribution (3) se présentent sous la forme d'un brumisateur ou d'un vaporisateur d'eau (5). 3. Dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait que les moyens d'approvisionnement (4) comprennent un conteneur (8), conçu apte à contenir une bombe sous pression, à être constitué par une telle bombe ou à enfermer un liquide, ou des moyens de connexion à un réseau d'alimentation en eau, traitée ou non. 4. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens d'actionnement (9) manuel des moyens de distribution (3), notamment une télécommande. 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens d'actionnement automatiques des moyens de distribution (3) de manière à actionner selon une période réglable lesdits moyens de distribution (3). 6. Dispositif (1) selon la 5, caractérisé par le fait que les moyens d'actionnement automatiques sont conçus aptes à commander la durée entre deux vaporisations successives, et/ou le volume de chaque vaporisation, et/ou la durée d'une vaporisation. 7. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de fixation (11) à la structure (12) dudit support (2). 7 8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens d'approvisionnement (4) comportent au moins une bombe sous pression. 9. Support (2) paramédical pour personne, de type lit ou fauteuil, caractérisé par le fait qu'il comprend intégré ou fixé à sa structure un dispositif (1) paramédical de rafraîchissement et d'hydratation selon l'une quelconque des précédentes.
A
A47
A47C
A47C 7,A47C 21
A47C 7/72,A47C 21/04
FR2893934
A1
DISPOSITIF NANOSTRUCTURE
20,070,601
Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR 1 ---------------------------------------- La présente invention a pour objet un dispositif nanostructuré avec une pluralité des sites nanostructurés tridimensionnels pour le greffage des espèces chimiques. Le dispositif selon l'invention est utilisable pour la fabrication d'une biopuce et une mémoire électronique. La présente invention a également pour objet un procédé pour la formation d'une mémoire électronique. Conférer des propriétés de surfaces bien particulières à la surface d'un microsystème (microstructure) est une problématique importante dans le domaine des micro et nanotechnologies. Il est encore plus important de pouvoir disposer de ces différentes propriétés sur un même support. La fonctionnalisation de surface est souvent assurée par la réaction d'un silane organique sur une couche d'oxyde par exemple SiO2. On notera de nombreux exemples. L'application de la couche organique peut être réalisée par exemple par trempage en phase liquide (cf. "Nanoliter liquid metering in microchannels using hydrophobic patterns" Ana/. Cham. 2000, 72, 4100-4109), en phase gazeuse, par embossing (cf. "Chemical nano-patterning using hot embossing lithography", Microelectronics Engineering 2002, 61-62, 423-428), par dépôt, par spin coating (cf. "Automatic transportation of a droplet on a wettability gradient surface", 7th International Conference on miniaturized Chemical and Biochemical analysis systems, October 5-9 2003, Sqaw Valley, CA (USA)) etc.. L'immobilisation des molécules organiques sur les supports nécessite la création d'une interface entre le substrat inorganique (verre, oxyde de silicium...) et les molécules d'intérêts grâce à la fonctionnalisation des surfaces. Différents couples substrat/molécules d'intérêts possédant des fonctions chimiques appropriées peuvent être utilisés afin d'introduire une liaison mettant en jeu différentes interactions. Actuellement, dans le domaine de la biologie, deux principales techniques d'immobilisation de molécules biologiques sont couramment utilisées pour la préparation de biopuces à acides nucléiques. Selon le type d'application recherché, les sondes sont immobilisées de manière covalente ou non par une des extrémités sur un support solide. La mise en Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR -2- oeuvre des biopuces est effectuée soit par des technologies dites on chip où les sondes oligonucléotides sont synthétisées in situ sur le support ou par des technologies dites off chip où les sondes sont préalablement synthétisées, purifiées et contrôlées avant d'être greffées sur le substrat grâce à un robot de dépôt. A l'heure actuelle, la majeure partie des biopuces commercialisées est réalisée sur un support en verre, fonctionnalisées par divers groupements fonctionnels. Bien que la qualité et la fiabilité de la plupart des biopuces ne soient plus à démontrer, la chimie de fonctionnalisation utilisée sur les surfaces planes génère un seul groupement fonctionnel par molécule que ce soit de la part du support ou de l'acide nucléique. Or, l'augmentation des sites actifs sur lesquels les sondes peuvent se lier permet d'augmenter la capacité de sondes immobilisées sur le support d'où une meilleure sensibilité de la réponse en terme d'hybridation. Différentes stratégies ont été envisagées pour améliorer la sensibilité de la détection des événements biologiques. Une première voie proposée est d'accroître la densité de réaction d'hybridation à la surface de la biopuce. Ceci peut être réalisé par l'augmentation soit de la surface spécifique disponible en utilisant des supports poreux soit de la densité de sondes greffées en utilisant des surfaces tridimensionnelles (Yap et. al, Langmuir 2005, vol. 21, No. 12). Plusieurs équipes ont travaillé sur l'élaboration d'une structure pseudo tridimensionnelle basée sur un système d'accroche appelé dendrimères . Les études successives ont permis de limiter le nombre d'étapes pour la réalisation de ce support; néanmoins, la fabrication du support nécessite malgré tout de réaliser indépendamment le support et les éléments à reporter, ce qui implique un coût important et un grand nombre d'étapes (Le Berre, Nucl. Acids Res. 2003, 31/No16 e 88). D'autres auteurs ont utilisé des nano particules modifiées et immobilisées sur des surfaces planes comme autre voie pour réduire l'encombrement stérique à la surface et augmenter la densité de sondes pour l'hybridation. Les nano particules comme les supports récepteurs de ces éléments peuvent être de natures très diverses (métallique, latex de polystyrène, silice sur du verre, silicium, polystyrène-polybutadiène...). Cependant, cette méthode, comme le procédé décrit précédemment, nécessite le report Stolmâr • Scheele • Hinkelmann 32904-CEA-P-FR .11.2005 -3- des éléments sur une surface préparée à part, d'où une réalisation de la biopuce en plusieurs étapes et un coût élevé. Dans le cas des mémoires à stockage de charges, une des solutions utilisées pour augmenter la capacité des plans mémoires Flash, sans avoir à diminuer la taille de cellule élémentaire, est d'utiliser la programmation multi-niveaux. On parle alors de mémoires à multi-niveaux (ou MLC pour Multi-Level-Cell). La programmation multi-niveaux permet de coder plusieurs bits dans la même cellule. Elle consiste à quantifier la charge stockée sur la grille flottante en 2" (n>1) états afin d'avoir la possibilité de coder n bits plutôt qu'un seul. Pour cela, on assigne une séquence de bits à une plage de tension spécifique. Par exemple, chaque cellule peut donc prendre les états 00, 01, 10 ou 11, correspondant à autant de niveaux de tension de seuil, qui eux-mêmes dépendent de la charge stockée dans la grille flottante du transistor. Ce concept a été présenté en 1995 par Intel qui l'a ensuite utilisé dans une famille de produits nommée Strataflash . La mise en oeuvre de la programmation multi-niveaux n'est cependant pas facile. La difficulté est de contrôler avec précision la charge stockée sur chacun des états de la cellule et de les discriminer avec précision (lecture précise des différents niveaux de tension de seuil). Les capacités des mémoires flash n'ont pas cessé d'augmenter avec la réduction continuelle des cellules élémentaires liée à la miniaturisation des dispositifs. Cette course à la densité d'intégration ainsi qu'à la diminution des temps d'opérations a permis de faire augmenter la densité des mémoires de 64Mbits en 1997 à 512Mbits actuellement pour les Flash NOR et 2Gbits pour les NAND. Des réalisations de prototypes de Flash NAND 8Gbits en technologie 63 nm en utilisant la technique MLC (Multi-Level-Cell) ont été également présentées par Samsung fin 2004. Cependant, plusieurs obstacles technologiques commencent à s'opposer à la poursuite de cette miniaturisation. La réduction des dimensions des mémoires s'accompagne de la réduction des épaisseurs des diélectriques, en particulier de l'oxyde de grille. L'épaisseur d'oxyde tunnel sera en 2007 de 8-9 nm pour les NOR et de 6-7 nm pour les NAND. La réduction de l'épaisseur de cet oxyde au dessous de 8 nm, donne lieu à une augmentation des courants de fuite à travers ce dernier, par effet tunnel direct ou par des défauts dans cet oxyde, la rétention en est alors affectée. La diminution des tensions de fonctionnement pour réduire la consommation d'énergie afin d'atteindre les faibles Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR -4- tensions d'utilisation (N1 à 2 Volts) des transistors CMOS (Complementary MOS) de logique est une autre difficulté à résoudre. Pour pallier ces difficultés de nouvelles architectures et de nouveaux matériaux sont aujourd'hui étudiés pour les mémoires Flash. Le remplacement de la grille flottante en silicium polycristallin par des sites de piégeage discrets a été proposé. Un des intérêts de ce type de pièges est l'isolement électrique entre sites de piégeage. La présence d'un défaut dans l'oxyde tunnel n'affectera que la charge située au dessus du défaut. Dans ce type de mémoires, il est également possible de coder deux bits (soit quatre états), grâce au caractère localisé de la charge stockée. Deux types principaux de mémoires à sites de stockage discrets peuvent être cités ; les mémoires à nitrure, de type SONOS (Silicon Oxide Nitride Oxide Silicon) et les mémoires à nanocristaux de silicium. Les mémoires à nanocristaux présentent une robustesse accrue aux défauts dans l'oxyde tunnel et permettent donc de réduire l'épaisseur (jusqu'à 5 nm) de ce dernier et ainsi de diminuer les tensions d'écriture et d'effacement et les temps de programmation. Cependant les mémoires à nanocristaux ont aussi leurs limitations qui sont en particulier le faible couplage capacitif entre la grille de contrôle et la grille flottante. Ce qui impose de maintenir les tensions de programmation à un niveau élevé, et diminue en partie les bénéfices liés à la réduction de l'oxyde tunnel. De plus les décalages de tension de seuil obtenus sont assez faibles, à cause du faible taux de couverture de la surface active par les nanocristaux de silicium (entre 5x1011 et 1012 cm-2). Enfin la dispersion en taille des nanocristaux et en densité entraîne une dispersion des caractéristiques de la mémoire. D'autres types de mémoires non volatiles qui ne sont pas à base de matériaux semiconducteurs font également objet d'études avancées. Parmi les voies les plus prometteuses, on peut citer les mémoires ferromagnétiques (FeRAM), les mémoires magnétiques (MRAM) et les mémoires à changement de phase (PCRAM). Ces différentes approches ont également leurs avantages (rapidité des temps d'écriture/lecture, excellente endurance,...) et leurs inconvénients (réduction des dimensions, maturité, coût, ...). Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR De nouvelles approches, faisant appel à la chimie, commencent à faire l'objet de recherches avancées. Ce sont les mémoires moléculaires. Elles présentent les potentialités pour aller au delà des limites des mémoires à semi-conducteurs. Les molécules de synthèse offrent en effet de nombreux avantages par rapport aux semi-conducteurs 5 classiques : assemblage tridimensionnel, matériaux de synthèse permettant d'obtenir des propriétés sur mesure, miniaturisation approchant celle des structures biologiques, possibilités d'interface avec des systèmes vivants et surtout faible coût de fabrication. L'hybridation de ces molécules avec les systèmes CMOS actuels sera vraisemblablement la première phase de développement industriel. Dans ces dispositifs, la charge est stockée au niveau d'un ou plusieurs atomes métalliques, ce ou ces derniers étant complexés par des molécules organiques. Afin de pouvoir stocker une charge, ces atomes métalliques doivent avoir des propriétés redox. La molécule présente alors au moins deux états de charges, un de ces états étant l'état "effacé", et l'autre, l'état "écrit". Le passage d'un état à un autre se fait par transfert de charge via un mécanisme de réaction d'oxydoréduction, en appliquant à la molécule une certaine tension de polarisation. L'utilisation de composés organiques ayant des propriétés redox telles que les métallocènes et les métalloporphyrines a été proposée comme système à stockage de charges dans un transistor à effet de champ. Les molécules organiques complexées sont fixées de manière covalente soit directement sur le canal du transistor ou sur l'oxyde tunnel surmontant ce canal. L'accrochage de molécules organiques sur un substrat inorganique, tel que le silicium, demande une fonctionnalisation de celles-ci et/ou un traitement de surface du substrat afin de pouvoir former la liaison covalente. Ces mémoires moléculaires à stockage de charge présentent des avantages, tels que la réduction des dimensions et l'utilisation de tensions d'alimentations faibles. En effet les potentiels redox standards de ces molécules varient en moyenne de + 2V à - 2V. D'autre part, l'utilisation de molécules possédant plus de deux états redox permettrait la mise au point d'une mémoire multi-bits. Le problème à résoudre était de remédier aux inconvénients précités et de créer un dispositif ayant des propriétés améliorées, c'est-à-dire surtout un dispositif avec une Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR -6- excellente stabilité et une bonne sensibilité de détection par rapport aux dispositifs de l'art antérieur. Un autre aspect du problème à résoudre était d'offrir la possibilité de fabriquer à moindre coût, en un nombre limité d'étapes, de manière contrôlée et reproductible les dispositifs selon l'invention. Ce problème est donc résolu par un dispositif nanostructuré comprenant un substrat, une couche intermédiaire, une zone consistant d'une pluralité des sites nanostructurés tridimensionnels consistant essentiellement en un matériau semi-conducteur, présentant des espèces chimiques accrochés à la surface desdites sites nanostructurés tridimensionnels. Le dispositif selon l'invention permet l'augmentation de la surface spécifique du support solide, obtenue par la fabrication d'îlots de silicium de dimension nanométrique, avec une forte densité et une répartition spatiale plus ou moins uniforme. La modification de la géométrie du substrat, c'est-à-dire le passage d'une géométrie de deux à trois dimensions, permet d'augmenter de façon significative la surface spécifique du support. L'utilisation d'un support solide comportant des nanostructures permet donc l'accroissement de surface disponible par rapport à une surface plane, sans pour autant augmenter les dimensions du support. Les sites nanostructurés sont arrangés de manière régulière ou irrégulière en des formes géométriques qui peuvent être selectionnées selon l'application visée. Des exemples des formes géométriques de l'arrangement des sites non limitatifs sont des cercles, carrés, lignes croisantes etc., qui sont principalement connus dans l'art. De préférence, les surfaces des sites nanostructurés tridimensionnels sont pourvues d'une couche d'accrochage qui, dans une réalisation particulière, est poreuse. La couche d'ac:crochage est réalisée par une modification chimique. La modification chimique peut aussi être, par exemple, la transformation en 2 étapes d'une fonction époxyde en fonction aldéhyde pour y greffer des molécules munies de groupements de type amine. De même une fonction ester peut être transformée en fonction acide pour conduire à des surfaces hydrophiles et également réactives vis-à-vis des fonctions NH2. Le dispositif de la présente invention comprend en outre une fonctionnalisation successive. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann 32904-CEA-P-FR .11.2005 -7- Il est avantageux que la surface de la couche d'accrochage soit pourvue des fonctions chimiques de couplage pour permettre le greffage de molécules organiques. Préférentiellement, le substrat est en un matériau comprenant du silicium, germanium, 5 quartz et mélanges dedites matériaux. Dans une réalisation préférée, la couche intermédiaire est en matériau diélectrique ou isolant. Le matériau diélectrique est choisi parmi les oxydes, nitrures, oxydonitrures, carbures, oxydocarbures et silicates de Si, Al, Hf, Zr, Ti. 10 Il est préféré que les sites nanostructurés tridimensionnels soient séparés les uns des autres et soient des grains d'une forme hémisphérique ou spérique. Dans des modes opératoires avantageux, les grains ont un diamètre entre 2 et 150 nm et la densité des grains sur la couche intermédiaire est comprise dans la plage entre 106 et 1012 cm-2 de 15 préférence entre 109 et 1012 cm-2. Il est également possible que les grains soient poreux. Pour augmenter la sensibilité d'un dispositif selon l'invention, le rapport de ces deux paramètres doit être optimisé : On a observé qu'une densité des grains trop élevée conduira à la coalescence des grains, perdant l'avantage de l'accroissement de surfaces spécifiques. Donc, des densités de 5x1011 à 2x1012 .cm-2 et des diamètres (tailles) de grain 20 de 5 à 10 nm ou des densités de 108 à 1010 cm-2 et des tailles de 80 à 100 nm sont préférés. Avantageusement, les grains utilisés dans le cadre de la présente invention sont en matériaux conducteurs ou semi-conducteurs. Les matériaux conducteurs ou 25 semiconducteurs sont sélectionnés parmi ceux du groupe comprenant le silicium, le carbone cristallin ou amorphe, éventuellement dopé n ou p et les métaux, par exemple nickel, platine, tungstène. Le métal préféré est nickel. Les matériaux préférables sont silicium, germanium, carbone sous forme cristalline ou amorphe, dope (graphite, nanotubes e carbone, diamant mono ou polycristallin) ou un allliage semiconducteur-metal, 30 par exemple du siliciure de métal. Dans le cas où les grains sont en carbone et que la couche intermédiaire est en oxyde, celle-ci sera réalisée par dépôt. Stolrnâr • Scheele • Hinkelmann 32904-CEA-P-FR .11.2005 -8- Parmi les grains pouvant être utilisés selon l'invention, trois types de grains (ou sites nanostructurés) sont spécialement préférés, dont deux sont issues de la croissance de silicium polycristallin rugueux et la troisième basée sur l'élaboration de nanocristaux de silicium. Les nanostructures de silicium sont réalisées sur un diélectrique, en particulier sur un oxyde de silicium, par des procédés de dépôt chimique en phase vapeur essentiellement connus dans l'art. Les espèces chimiques sont choisies parmi les acides nucléiques, les peptides, les protéines, les enzymes, les anticorps, les lipides, leurs partenaires biologiques, les composés ayant des propriétés redox comme les métallocènes, les métalloporphyrines, les polyoxométallates. L'invention s'applique donc aussi bien au domaine de la biologie, en particulier pour l'immobilisation de macromolécules biologiques telles que des acides nucléiques, des lipides, des protéines (peptides, enzymes, anticorps,..) ou leurs partenaires moléculaires, permettant la réalisation de biopuces sur la base d'un dispositif selon l'invention. Les biopuces comportant une pluralité des dispositifs selon l'invention sont obtenus par un procédé qui est encore un autre aspect de la présente invention. Ce procédé comprend les étapes successives suivantes : a) se munir d'un substrat b) former une couche intermédiaire sur la surface du substrat 25 c) déposer des sites nanostructurés tridimensionnels sur la couche intermédiaire d) accrocher des espèces chimiques sur la surface des sites nanostructurés tridimensionnels Ce procédé selon l'invention offre une possibilité facile pour la fabrication des dispositifs 30 selon l'invention. Plus spécialement, il offre la possibilité de fabriquer des biopuces avec des sites réactifs qui présentent une surface spécifique augmentée. Dans un mode de réalisation particulière, une couche d'accrochage est déposée sur chaque site nanostructuré pour faciliter l'étape d'accrochage d) des espèces chimiques. Cette Stolmâr • Scheele • Hinkelmann 32904-CEA-P-FR .11.2005 -9- couche d'accrochage est préférentiellement activée par un traitement avec un composé ayant des groupes fonctionnels aptes à fixer des espèces chimiques par une liaison covalente. Pour des applications de biopuces, les espèces chimiques à accrocher dans l'étape d) sont choisies parmi les acides nucléiques, les peptides, les protéines, les enzymes, les anticorps, les lipides, leurs partenaires biologiques, les composés ayant des propriétés redox comme les metallocènes, les metalloporphyrines, les polyoxometallates. L'invention s'applique également au domaine de la microélectronique notamment pour la réalisation de mémoires à stockage de charges, les molécules organiques greffées sur les nanostructures de l'invention étant alors aptes à stocker ou à favoriser le stockage de charges. Dans un mode de réalisation particulière, les espèces chimiques sont couvertes d'une couche diélectrique. En plus, une couche en un matériau conducteur est située au dessus de la couche diélectrique. Ceci permet la réalisation des mémoires électroniques. Le problème de l'invention est également résolu par une mémoire électronique comprenant une pluralité des dispositifs selon l'invention qui sont interconnectés. La pluralité des dispositifs forme une grille de commande et le mémoire électronique selon l'invention comprend une source et un drain ainsi qu'une couche d'enrobage qui est en matériau conducteur électronique ou en matériau isolant électrique. Un troisième aspect du problème à résoudre était un procédé de fabrication d'une mémoire électronique selon l'invention, le procédé comportant les étapes successives suivantes : a) se munir d'un substrat de silicium comportant une pluralité des zones de grille 30 sacrificielle, une source, un drain, une zone siliciurée et une couche d'enrobage b) éliminer la grille factice délimitée par la zone jusqu'à la surface du substrat pour former un puits de taille définie c) former une couche d'isolant sur la surface du substrat obtenue dans l'étape b). d) déposer des sites nanostructurés sur la couche d'isolant au fond du puits 35 e) accrocher des espèces chimiques sur la surface des sites nanostructurés Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR -f) appliquer une couche d'un diélectrique de contrôle sur les espèces chimiques accrochées. g) déposer une couche en un matériau conducteur sur la couche du diélectrique de contrôle De préférence, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que l'étape b) s'effectuera par gravure successive d'une partie des couches de la grille sacrificielle. La formation de la couche d'isolant s'effectuera préférentiellement par oxydation du 10 substrat. Le dépôt des sites nanostructurés s'effectuera par une méthode choisie parmi CVD, LPCVD et inoculation/recuisson. En outre, une couche d'accrochage est déposée sur chaque site nanostructuré qui est de préférence un grain comme mentionné ci-dessus. La couche d'accrochage est activée par 15 un traitement avec un composé ayant des groupes fonctionnels aptes à fixer des espèces chimiques par une liaison covalente. Dans un mode opératoire préféré, les espèces chimiques sont des molécules ayant au moins deux états d'oxydation stables comme les polyoxométallafes, les métallocenes, les 20 métalloporphyrines, etc. La couche d'un diélectrique de contrôle est formée par dépôt à basse température ou par addition d'un gel d'électrolyte. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, en référence aux figures des dessins annexés. Les exemples de réalisation décrits 30 avec: référence aux dessins ci-annexés ne sont nullement limitatifs. La figure 1 illustre le principe d'un dispositif selon l'invention. La figure 2 illustre un procédé pour la préparation d'un dispositif selon la présente 35 invention. 25 Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 11 - La figure 3 illustre la fonctionnalisation des sites nanostructurés dans un procédé pour la préparation d'un dispositif selon l'invention suivi de l'immobilisation des sondes biologiques. La figure 4 illustre le procédé selon l'invention pour la fabrication d'un mémoire électronique selon l'invention. La figure 5 illustre la sensibilité de détection d'un dispositif selon l'invention par rapport à un dispositif selon l'art antérieur. Figure 1 illustre le principe d'un support nanostructuré 100 avec un substrat 101, une couche diélectrique 102, des sites nanostructurés 103 et des espèces chimiques 104, notamment des molécules organiques accrochés sur les sites nanostructurés. Les matériaux des couches 101, 102, des sites nanostructurés 103 et la nature des espèces chimiques sont décrits ci-dessus. Le dispositif de la présente invention pourrait être utilisée pour la préparation de capteurs chimiques et biologiques, dans le cadre de la réalisation de puces à ADN, à protéines, à sucres, à peptides, à petites molécules organiques à visée thérapeutique, et aussi pour la préparation de microsystèmes fluidiques nécessitant une fonctionnalisation de leurs parois. En outre, le procédé de la présente invention pourrait être utilisé pour la préparation de tout dispositif de microélectronique. 25 Exemples de réalisation Exemple 1 : Formation du Si polycristallin rugueux par dépôt LPCVD Le dépôt des grains (sites nanostructurés) en couche rugueuse de silicium peut se faire 30 directement par dépôt en phase vapeur à basse pression. Dans des conditions optimales de pression et de température, la croissance des grains se fait directement sur l'oxyde de silicium par apport permanent de silane. Les atomes de silicium sont adsorbes à la surface et leur migration successive permet d'augmenter la taille des grains. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 12 -On a utilisé un réacteur de type LPCVD (Low Pressure Chemical Vapor Decomposition) vertical. On a effectué des dépôts sur un substrat de silicium cristallin recouvert d'un oxyde thermique d'une épaisseur d'environ 1000 Â. Pour chaque dépôt de vingt minutes, la température variait de 570 à 580 C et la pression de silane de 0,19 à 0,21 torr. Le point de fonctionnement donnant l'accroissement de surface le plus important se situe pour une température de 580 C et une pression en silane de 200 mtorr. La surface initiale a été augmentée de 43,7%, la rugosité rms est de 16 nm et la variation de hauteur maximale entre deux points est de 106 nm. 10 Lors du dépôt, les atomes de silicium sont adsorbés soit directement sur le germe qui présente un site privilégie pour la nucléation, soit l'atome adsorbé migre sur la surface de SiO2. La migration de surface a lieu jusqu'à rencontrer un germe ou un atome déjà fixé sur le germe. Ces deux phénomènes augmentent la taille du noyau progressivement, jusqu'à 15 former un grain. On obtient un système de grains de forme hémisphérique fixés sur la couche de SiO2. La couche n'est donc pas forcément continue. La surface de SiO2 peut être visible entre deux grains. Un autre procédé a été utilisé dans le contexte de l'invention pour former le film de 20 polysilicium rugueux par décomposition thermique du silane pur dans un four vertical LPCVD puis recuit. Avant le dépôt, la pression dans l'enceinte du four est réduite à 1 mtorr. Les couches sont déposées sur substrat de silicium, oxydé thermiquement. Les conditions à rassembler lors du dépôt afin d'atteindre l'accroissement le plus important sont le couple de pression et de température (0,2 torr, 567-570 C). Le dépôt est suivi d'un 25 recuit de 20 min in situ à une température de 570 C. Le changement permettant de passer de la morphologie de surface d'un film de polysilicium lisse à celui d'un film le polysilicium rugueux se passe pour une variation de température lors du dépôt de quelques degrés. Ce passage d'un état de surface à 30 l'autre est abrupt. Par contre, le changement permettant de passer de la morphologie rugueuse à celui d'un film lisse est plutôt progressif. Pour une pression fixée (0.2 torr), l'élévation de température entraînait une augmentation rapide du nombre de grains. A basse température (550-560 C), on observe Stolmâr • Scheele • Hinkelmann.11.2005 32904-CEA-P-FR - 13 - une surface amorphe et lisse avec quelques grains hémisphériques éparpillés, puis le nombre de grains augmente jusqu'à ce qu'ils adoptent une forme plus cylindrique, bien séparés les uns des autres de telle façon que le film déposé devienne discontinu (565-570 C). Pour des températures plus élevées (>575 C), on obtient un film lisse, continu et polycristallin. L'épaisseur de la couche déposée joue un rôle important dans la morphologie de surface. A 570 C, l'épaisseur de la couche augmentant (de 60 nm à 300 nm), la densité des grains diminue et la taille de grains augmente. Pour une température fixée (570 C), l'élévation de la pression entraîne une diminution rapide de la densité des grains. La densité est pratiquement nulle à 1 torr. L'observation TEM permet de détecter la présence de particules cristallines dans la couche 15 de silicium amorphe déposée à la température de transition. Ceci permet de voir aussi que le polysilicium rugueux est caractérisé par une croissance des grains de direction privilégiée <311>. La croissance du polysilicium rugueux est indépendante du substrat (SiO2, Si3N4, Si). Quand le temps de recuit augmente, la taille des grains (sites nanostructurés) augmente mais la densité reste constante. 20 Exemple 2 : Croissance sur silicium amorphe Une autre méthode également applicable dans le cadre de la présente invention permet de contrôler la densité et les caractéristiques des grains. Ce procédé se déroule en trois 25 étapes in situ. La première étape est un dépôt de silicium amorphe dopé élaboré à 540"C. La seconde, appelée seeding (nucléation), s'effectue à faible pression de silane (510-5 torr), à 560 C pendant 5 min. Elle permet de générer des nuclei à la surface de la couche amorphe. Ce seeding est suivi d'un recuit isotherme (600 C) à basse pression (3.1(D-8 torr). 30 La présence d'oxyde natif, d'impuretés carbonées et la haute concentration de dopants dans la couche de silicium amorphe empêchent la migration de surface et donc la croissance des grains. Les effets de la pression du système et de la pression partielle du silane ne sont pas aussi importants que ceux de la température. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 14 -Les températures de dépôt doivent être les plus basses possibles car des phénomènes de cristallisation de la couche empêchent la formation de grains sur certains endroits de la plaque. La densité de nucléation augmente avec le temps de seeding. L'étape de recuit n'intervient pas sur la densité des grains fixée lors de l'étape du seeding, mais par contre permet de définir leur taille. La concentration de dopants est critique pour la transformation du HSG. En effet, le phosphore en surface agit comme site de nucléation et empêche la mobilité de surface du silicium atomique pendant le recuit. C'est la raison pour laquelle la couche dopée doit être couverte par une couche de silicium amorphe intrinsèque. Ces deux voies permettent la formation de silicium polycristallin rugueux. Les sites nanostructurés obtenues sont des surfaces dites à gros grains (100-150 nm de diamètre), réalisées dans un four type industriel. Exemple 3 : Nanocristaux de silicium Des îlots de silicium cristallins de taille nanométrique se forment par CVD pendant les premiers instants de croissance d'un film de polysilicium sur SiO2 par CVD en chimie silane. Les températures de dépôt, proches de 600 C, sont identiques à celles utilisées pour le dépôts de silicium polycristallin. La densité et la taille des ne-Si peuvent être contrôlées par les conditions de dépôts : pression et température mais aussi par les propriétés chimiques du substrats. Les nanodots (sites nanostructurés au sens de l'invention) sont élaborés par CVD (Chemical Vapor Deposition) sur un diélectrique en contrôlant les premiers stages de la croissance des films de silicium. La croissance est faite à partir de précurseur silane, disilane ou dichlorosilane. Le précurseur est dilué dans gaz vecteur tels que l'hydrogène ou l'hélium. La pression totale est de 20 torrs. Les dépôts se font entre 400 et 700 C avec une pression partielle comprise entre quelques milli torrs et quelques centaines de milli torrs. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 15 - La densité des nanodots peut être ajustée entre 109 et quelques 1012 cm2 et la taille entre 2 et 20 nm. Pour améliorer la dispersion en taille des nc-Si, il est nécessaire de séparer la nucléation et la croissance des nc-Si. Pour y parvenir, un procédé CVD en deux étapes est utilisé. Dans la première étape, des nucléi de silicium (sites nanostructurés) se forment à la surface du substrat par CVD en chimie silane. Dans la deuxième étape, le dichlorosilane (DCS) comme précurseur est utilisé car il permet une croissance sélective du silicium sur les nuclei formés durant l'étape de nucléation, sans formation de nouveaux nc-Si. Exemple 4 : Préparation d'une biopuce avec un dispositif selon l'invention (figure 3) 15 A titre d'exemple, l'étape de formation de la couche intermédiaire 304 sur des grains de silicium 303 est réalisée par oxydation thermique du silicium, comportant des liaisons Si-O-Si aptes à fixer une couche de fonctionnalisation. L'étape d'oxydation peut être réalisée en utilisant un mélange 02/ H2O ou 02/HCI en atmosphère contrôlée, permettant 20 d'obtenir des couches d'oxyde de silicium amorphe d'épaisseur variable. Le dispositif 300 obtenu est représenté dans la figure 3a. Le dispositif 300 comprend également un support 301 en silicium et une couche intermédiaire 302 en SiO2. Les grains de Si 300 sont appliqués sur la couche 302 comme décrit ci-dessus. 25 L'étape de préactivation est une étape de nettoyage et de réhydratation de la surface dudit support. Elle permet la création de groupement silanols Si-OH à la périphérie des nanostructures 303 à partir des ponts siloxanes Si-0-Si, nécessaire à la fixation par liaison covalente de la couche de fonctionnalisation 304 supplémentaire. Cette étape est réalisée en milieu basique / acide et/ou oxydant ou par plasma d'O2. 30 L'étape de fonctionnalisation de la surface dudit support nanostructuré est realisé par silanisation au moyen d'un réactif de silanisation comportant des fonctions aptes à fixer directement ou indirectement par des transformations chimiques successives les molécules d'intérêts, telles que par exemple des groupements époxyde, aldéhyde. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 16 - A titre d'exemple, l'étape de silanisation peut être réalisée en utilisant un réactif de silanisation possédant un groupement fonctionnel époxyde tel que le 5,6-epoxyhexyltriethoxysilane le 3-glycidoxypropyltrimethoxysilane ou bien un reactif de silanisation amine tel que le 3-aminopropyltriethoxysilane. Selon l'organosilane utilisé pour l'étape de silanisation, il est parfois nécessaire d'effectuer d'autres transformations chimiques afin que les supports nanostructurés fonctionnalisés ainsi obtenus puissent ensuite être stockés et/ou directement utilisés pour l'immobilisation et/ou la synthèse in situ de molécule, en particulier de molécule biologiques. Suite à la fonctionnalisation citée en exemple ci-dessus, différentes étapes permettent de transformer la fonction époxyde en aldéhyde, ce groupement chimique étant apte à permettre le greffage covalent de la sonde biologique modifiée par une fonction -NH2. Les nanostructures ainsi fonctionnalisées peuvent être utilisées en tant qu'outil de diagnostic miniaturisé, en fonction de la nature des molécules d'intérêts fixées, comme puce à ADN par exemple pour réaliser des réactions d'hybridations avec des cibles complémentaires, comme puces à peptides, à polypeptides ou à protéines, par exemple pour la détection de réponse type antigène-anticorps. La détection de la reconnaissance biologique peut être effectuée par l'utilisation de réactifs marqués, fluorescents, radioactifs ou marqués chimiquement ou par tout autre type de mode de détection. La figure 2A illustre un procédé de préparation d'un biopuce : Un substrat 201, par exemple de silicium (100), germanium ou quartz, est recouvert (2B) d'un diélectrique 202 réalisé par exemple par oxydation du dit ou déposé directement sur le substrat 201 ou déposé sur le substrat 201 par des méthodes CVD ou PVD. Le substrat 201 peut comporter des zones dites patternées ou actives au sens utilisé par la présente invention. L'épaisseur de la couche diélectrique 202 est typiquement d'environ 100 nm. Dans le cas d'un substrat de silicium le diélectrique peut être élaboré par oxydation thermique du substrat 201 en utilisant les procédés d'oxydation standards de la microélectronique. Des conditions typiques sont par exemple 800-1000 C en ambiance humide ou sèche. Ces procédés d'oxydation peuvent se dérouler soit en ambiance Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 17 - humide dilution d'eau dans un gaz vecteur inerte tel que l'azote, soit en atmosphère sèche telles que l'oxygène ou l'oxygène + chlorure d'hydrogène ou DCE, ou en présence de vapeur d'eau ou toutes autre atmosphères oxydantes utilisées dans le domaine de la microélectronique. Lorsque le diélectrique 202 est déposé, ce dernier peut être par exemple un oxyde de silicium ou un nitrure de silicium ou bien un diélectrique à forte constante diélectrique tel que par exemple un oxyde ou un silicate d'un matériau métallique, comme par exemple Hf02, HfSiOx, AI203, ZrO2 Pour élaborer ces diélectriques on utilise les procédés et les équipements du secteur de la microélectronique. L'épaisseur du diélectrique peut varier entre 1.2 et quelques 100 de nanomètres en fonction des besoins. Les sites nanostructurés 203 (les grains ) sont ensuite élaborées. Lorsque ces dernières sont en silicium, elles sont fabriquées au moyen des technologies décrites dans l'état de l'art. Les techniques de dépôt CVD du silicium ou LPCVD sont utilisées. Pour cela, un précurseur du silicium, par exemple le silane, dichlorosilane, disilane, est usité au cours d'un procédé en un ou plusieurs étapes, par exemple entre 500 C et 700 C. La densité des sites nanostructurés est comprise entre 109 et 1010 cm-2. La figure 2D décrit la formation éventuelle, selon l'application visée, d'une couche intermédiaire d'accroche 204. Cette couche d'accroche intermédiaire 204 est obtenue à la surface des sites nanostructurés 203 par divers procédés chimiques, par exemple, par dépôt, oxydation, traitement chimique et/ou électrochimique. Préférentiellement, elle est réalisée par oxydation thermique des sites nanostructurés 203 entre 600 C et 1000 C en ambiance oxydante humide ou sèche. L'épaisseur de cette couche 205 est de l'ordre de 50 rim. Cette couche intermédiaire, tout ou partie en un matériau doit être apte à fournir en périphérie des groupements fonctionnels aptes à permettre la fixation d'une autre couche d'accroche et/ou la fixation ou la synthèse in situ de molécules d'intérêts, et apte à permettre de limiter le couplage du rayonnement lumineux susceptible d'être émis par la biopuce suite à une excitation par un dispositif de lecture avec ledit support, dans le cas particulier de la réalisation de biopuces à détection optique. L'épaisseur de cette couche d'accroche est optimisée selon l'application visée. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 18 -Avant greffage des molécules d'intérêts 205 (figures 2E) telles que par exemple des molécules d'acide nucléique (oligonucléotides, produit PCR...), des lipides, des protéines (peptides, enzymes, anticorps...) ou leurs partenaires biologiques, il y a préactivation éventuelle des fonctions de la couche intermédiaire du support pour obtenir une surface fonctionnalisée activée, et formation d'une liaison covalente entre ladite couche de fonctionnalisation et lesdites couches intermédiaires et éventuellement activées, pour obtenir un support solide comportant des nanostructures fonctionnalisées. La couche intermédiaire 204 est préactivée par un plasma d'oxygène (600 W, 02 = 23 sccm). La préactivation permet la création de groupement silanols Si-OH à la périphérie des nanostructures à partir des ponts siloxanes Si-O-Si, nécessaire à la fixation par liaison covalente de la couche de fonctionnalisation supplémentaire. Après préactivation, un traitement de la couche intermédiaire 204 est réalisé par silanisation au moyen d'un réactif de silanisation possédant un groupement fonctionnel époxyde tel que le 5,6-epoxyhexyltriéthoxysilane. Ensuite, un traitement d'hydrolyse acide et une oxidation en phase liquide permettent de former des groupements aldéhydes permettant de greffer l'oligonucléotide sonde, modifié par une fonction amine (NH2) (5' NH2 : I I I I I GATAAACCCACTCTA). Les sondes ainsi greffées sont ensuite hybridées par les cibles complémentaires (CATAGAGTGGGTTTATCCA) marquées par le fluorophore, Cy3 dont longueur d'onde d'excitation est 550 nm et qui réémet à 570 nm. 25 L'hybridation est ensuite contrôlée par une analyse optique au moyen d'un scanner Genetaq IV de marque Genonic Solutions de la société Perkin Elmer. La détection se fait à 543,5 nm. La figure 5 illustre la détection de l'hybridation des sondes précités avec les cibles 30 mentionnés ci-dessus sur des dispositifs selon l'invention (nanostructure 1) par rapport à un dispositif préparée selon l'art antérieur (surface plane). La densité des sites nanostructurés sur le substrat était de 2 x 109/cm2 avec un diamètre de 33 nm des grains déposés. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 19 -L'intensité du signal utilisant un substrat plane, c'est-à-dire l'application directe des sondes sur une surface plane sans l'intermédiaire des sites nanostructurés en matériaux semiconducteurs, est beaucoup plus faible que le signal obtenu après l'hybridation sur des sites nanostructurés d'un dispositif selon l'invention. Spécifiquement, on voit dans la figure 5 qu'une densité plus faible (nanostructure 2 avec des grains plus grands) par rapport à la nanostructure 1 ne permet pas d'accroître la surface spécifique de la surface de façon significative et on voit presque aucune différence entre une surface plane et la nanostructure 2, voire même un affaiblissement de l'intensité du signal. Pour augmenter la densité de greffage, plusieurs variantes peuvent être éventuellement envisagées. Les nanostructures 203 avant la formation éventuelle de la couche intermédiaire d'accroche peuvent être rendues poreuses par des procédés de traitements chimiques et/ou électrochimique ou tout autre traitement de porosification. Ensuite, la formation éventuelle, selon l'application visée, d'une couche intermédiaire d'accroche 204 est obtenue à la surface des nanostructures 203 par divers procédés chimiques, par exemple, par dépôt, oxydation, traitement chimique et/ou électrochimique. Cette couche intermédiaire tout ou partie en un matériau doit être apte à fournir en périphérie des groupements fonctionnels aptes à permettre la fixation d'une autre couche d'accroche et/ou la fixation ou la synthèse in situ de molécules d'intérêts et apte, dans le cas d'une biopuce, à permettre de limiter le couplage du rayonnement lumineux susceptible d'être émis par la biopuce suite à une excitation par un dispositif de lecture avec ledit support, dans le cas particulier de la réalisation de biopuces à détection optique. L'épaisseur de cette couche d'accroche 204 est optimisée selon l'application visée. Dans le cas où cette couche d'accroche obtenue par oxydation, l'épaisseur de l'oxyde des nanostructures est ajustée afin de conserver l'augmentation de surface spécifique generée par les nanostructures et d'obtenir un empilement adapté à l'application visée. L'épaisseur d'oxyde peut alors varier entre quelques angstrdms et quelques centaines de nanomètres selon la taille des nanostructures utilisées initialement. La couche d'accroche intermédiaire 204 peut être elle même poreuse après élaboration par un procédé de la microélectronique. Il faut noter que soit les nanostructures 203 soit la couche d'accroche 204 ou bien les deux peuvent être poreux. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 20 - Exemple 5: Préparation de cellule mémoire à molécules à stockage de charges comportant des nanostructures fonctionnalisées (figure 4) Un substrat 401, appelé base wafer, réalisé selon les procédures essentiellement comme décrites dans les références d'art antérieur est utilisé. Ce dernier est un substrat de silicium 401 les zones grille sacrificielle (402, 403, 404, 405, 406) et source 407 et drain 408 sont définies. L'épaisseur totale des couches 402, 403, 404 est par exemple de l'ordre de 100 à 500 nm et correspond à l'épaisseur totale des grilles d'un point mémoire. La couche de piédestal 402 est un oxyde réalisé par oxydation du substrat. Elle est recouverte de la couche 403 de silicium polycristallin ou amorphe, elle-même protégée par une couche de nitrure de silicium 404. La zone grille est entourée d'un espaceur en oxyde de silicium 405 et d'un espasceur en nitrure de silicium 406. Les zones source 407 et drain 408 sont constituées d'une zone dopée 409, réalisée par une ou plusieurs implantations par exemple d'ion phosphore ou arsenic avec une dose de 1013 à 1016 cm' à une énergie de 3 à 5 KeV, et d'une zone 410 siliciurée pour réaliser les contact électriques. Une épaisse couche 410 d'un matériau a été ensuite déposée pour enrober le device et planarisée par polissage mécano-chimique jusqu'à la grille factice, la couche de nitrure de silicium 404 servant de couche d'arrêt. La couche 410 dans notre exemple est une couche d'oxyde. La couche 410 est soit en matériau conducteur ou isolant protège après polissage les zones sources 407 et drains 408. Pour réaliser l'invention la première étape consiste à éliminer la grille factice délimitée par les espaceurs latéraux 405 et 406 et entourée par la couche d'enrobage 410. l'élimination de la grille se fait par gravure successive des couches 404 et 403 puis de la couche de piédestal 402 qui dans l'exemple présente est totalement éliminée (figure 5A). La figure 4c illustre le résultat d'une première série d'opérations pour réaliser la grille définitive. Dans un premier temps une couche d'isolant 411 est réalisée au font du puit 420 réalisé à l'étape de gravure. Il s'agit par exemple d'un oxyde de silicium déposé ou obtenu par oxydation du substrat de silicium 401 sous-jacent. Les sites nanostructurés 412 sont ensuite déposées comme décrit ci-dessus. Il s'agit par exemple de nanodots de silicium réalisé par CVD au moyen du procédé 2 étapes. Après le dépôt des nanostructures 412, les molécules organiques intéressantes 413 sont greffées Stolmâr • Scheele • Hinkelmann .11.2005 32904-CEA-P-FR - 21 - après traitement au préalable des nanostructures 412 pour réaliser une couche d'accroche selon par exemple une des procédures décrites ci-dessus. Les molécules organiques 413 peuvent être par exemple des molécules ayant des propriétés redox c'est-à-dire existante sous ou moins 2 états d'oxydation comme les métallocenes, métalloporphyrines, polyoxométallates etc. La figure 4d décrit une deuxième série d'opérations pour réaliser la grille de commande. Le diélectrique de contrôle 414, par exemple un oxyde, élaboré à basse température par les techniques d'élaboration de la microélectronique, ou un gel d'électrolyte, est déposé au dessus des molécules organiques actives. Ensuite la grille de commande 415, en un matériau conducteur tels que le silicium dopé ou un matériau métallique utilisé comme matériau de grille de commande dans le domaine de la microélectronique, comme décrit dans les références est ensuite déposé sur le diélectrique de contrôle 414. L'épaisseur de cette couche est suffisante pour entièrement remplir la partie du puit non encore occupée par les autres couches de l'empilement de grille définitif. La figure 4e montre l'achèvement du composant mémoire. Le dépôt de la couche 415 est suivi d'une planarisation qui permet d'éliminer tous les matériaux qui dépassent au dessus de la couche d'enrobage 410 pour remettre à nu sa face superficielle. Cette operation termine le procédé de fabrication de la mémoire proprement dite. II peut toutefois être complète par l'interconnexion du composant mémoire avec d'autres composants realisés sur le même substrat ou non. La réalisation de ces interconnections sortent du cadre strict de l'exemple de réalisation de l'invention. Elles ne sont pas décrites ici. Seuls des traits discontinus 416 indiquent la position des passages de prise de contact qu'il est possible de réaliser dans la couche 410 pour relier la source et le drain à des lignes d'interconnexion non représentées. Stolmâr • Scheele • Hinkelmann
La présente invention a pour objet un dispositif nanostructuré (100) comprenant un substrat (101), une couche intermédiaire (102), une zone (103) consistant d'une pluralité des sites nanostructurés tridimensionnels (104) en un matériau semiconducteur, présentant des espèces chimiques (106) accrochés à la surface des lesdites sites nanostructurés tridimensionnels (104). Le dispositif selon l'invention est utilisable pour la fabrication d'une biopuce et d'une mémoire électronique. La présente invention a également pour objet un procédé pour la formation d'une mémoire électronique.
Revendications 1. Dispositif nanostructuré (100) caractérisé en ce qu'il comprend un substrat (101), une 5 couche intermédiaire (102), une zone (103) consistant d'une pluralité des sites nanostructurés tridimensionnels (104). 2. Dispositif selon la 1, caractérisée en ce que les surfaces des sites nanostructurés tridimensionnels (104) sont pourvues d'une couche d'accrochage (204). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la couche d'accrochage (204) est poreux. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que la surface de la couche 15 d'accrochage (204) est pourvu des fonctions chimiques de couplage. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le substrat (101) est en un matériau comprenant du silicium, germanium, quartz et mélanges de lesdites matériaux. 6. Dispositif selon la 5, caractérisée en ce que la couche intermédiaire (102) est en matériau diélectrique ou isolant. 7. Dispositif selon la 6, caractérisée en ce que le matériau diélectrique est 25 choisi parmi les oxydes, nitrures, oxydonitrures, carbures, oxydocarbures et silicates de Si, Al, Hf, Zr, Ti. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les sites nanostructurés tridimensionnels (104) sont séparés l'un de l'autre. 9. Dispositif selon la 8, caractérisée en ce que les sites nanostructurés tridimensionnels (104) sont des grains d'une forme hémisphérique ou sphérique. 10. Dispositif selon la 9, caractérisée en ce que les grains ont un diamètre 35 entre 2 et 150 nm. 10 20 30 Stolmâr • Scheele • Hinkelmann.11.2005 32904-CEA-P-FR - 23 - 11. Dispositif selon la 10, caractérisée en ce que la densité des grains sur la couche intermédiaire (102) est comprise dans la plage entre 106 et 1012 cm-2. 12. Dispositif selon l'une des 8 à 11, caractérisée en ce que les grains sont poreux. 13. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les espèces chimiques 106 sont choisies parmi les acides nucléiques, les peptides, les protéines, les enzymes, les anticorps, les lipides, leurs partenaires biologiques, les composés ayant des propriétés redox comme les métallocènes, les métalloporphyrines, les polyoxométallates. 14. Biopuce comportant une pluralité des dispositifs selon l'une des précédentes 1 à 13. 15. Dispositif selon l'une des précédentes 1 à 13, caractérisée en ce que les espèces chimiques sont couvertes d'une couche diélectrique. 16. Dispositif selon la 15, caractérisée en ce que une couche en un matériau conducteur est situé au dessus de la couche diélectrique. 17. Mémoire électronique comprenant une pluralité des dispositifs selon la 16 qui sont interconnectés. 18. Mémoire électronique selon la 17, caractérisée en ce que la pluralité des dispositifs forme une grille de commande. 19. Mémoire électronique selon la 18 comprenant une source et un drain. 20. Mémoire électronique selon la 19 présentant une couche d'enrobage qui est en matériau conducteur électronique ou en matériau isolant électrique. 30 Stolmâr • Scheele • Hinkelmann.11.2005 32904-CEA-P-FR - 24 - 21. Procédé de fabrication d'un dispositif selon l'une des 1 à 13, le procédé comportant les étapes successives suivantes : a) se munir d'un substrat (101) b) former une couche intermédiaire (102) sur la surface du substrat (101) c) déposer des sites nanostructurés tridimensionnels (104) sur la couche intermédiaire (102) d) accrocher des espèces chimiques (106, 413) sur la surface des sites nanostructurés tridimensionnels (104-412) 22. Procédé selon la 21, caractérisée en ce que une couche d'accrochage (204) est déposée sur chaque site nanostructuré (104). 23. Procédé selon la 22, caractérisée en ce que la couche d'accrochage est activée par un traitement avec un composé ayant des groupes fonctionnels aptes à fixer des espèces chimiques par une liaison covalente. 24. Procédé selon la 23, caractérisée en ce que les espèces chimiques 106 sont choisies parmi les acides nucléiques, les peptides, les protéines, les enzymes, les anticorps, les lipides, leurs partenaires biologiques, les composés ayant des propriétés redox comme les métallocènes, les métalloporphyrines, les polyoxométallates. 25. Procédé selon l'une des 21 à 24 pour la fabrication d'une mémoire électronique (400) selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce que le substrat (101) est en silicium (401) et comporte des zones de grille sacrificielle (402, 403, 404, 405, 406), une source (407), un drain (408), une zone siliciurée (409) et une couche d'enrobage (410). 26. Procédé selon la 25, le procédé comportant avant l'étape b) l'étape suivante : b1) éliminer la grille factice délimitée par la zone (405) jusqu'à surface du substrat (401) pour former un puits (420) de taille définie Stolmâr • Scheele • Hinkelmann.11.2005 32904-CEA-P-FR - 25 - 27. Procédé selon la 26, caractérisée en ce que les étapes b) et c) sont réalisées par : b) former une couche d'isolant (411) sur la surface du substrat (401) obtenue dans l'étape bl c) déposer des sites nanostructurés (412) sur la couche d'isolant (411) au fond du puits (420) 28. Procédé selon la 27, caractérisé par les étapes additionnelles suivantes : e) appliquer une couche d'un diélectrique de contrôle (414) sur les espèces chimiques accrochées f) déposer une couche en un matériau conducteur (415) sur la couche de diélectreque de contrôle (414) 29. Procédé selon l'une des précédentes 25 à 28, caractérisée en ce que 20 l'élimination de la grille factice s'effectuera par gravure successive des couches 402, 403, 404. 30. Procédé selon la 29, caractérisée en ce que la formation de la couche d'isolant s'effectuera par oxydation du substrat (401). 31. Procédé selon la 30, caractérisée en ce que le dépôt des sites nanostructurés (412) s'effectuera par une méthode choisie parmi CVD, LPCVD et inoculation/recuisson. 30 32. Procédé selon l'une des 25 à 31, caractérisée en ce qu'une couche d'accrochage (414) est déposée sur chaque site nanostructuré (412). 15 25 Stolmâr • Scheele • Hinkelmann.11.2005 32904-CEA-P-FR - 26 - 33. Procédé selon la 32, caractérisée en ce que la couche d'accrochage (414) est activée par un traitement avec un composé ayant des groupes fonctionnels aptes à fixer des espèces chimiques par une liaison covalente. 34. Procédé selon l'une des 25 à 33, caractérisée en ce que les espèces chimiques sont des molécules ayant au moins deux états d'oxydation stables. 35. Procédé selon la 34, caractérisée en ce que la couche d'un diélectrique de contrôle (414) est formée par dépôt à basse température ou par addition d'un gel d'électrolyte.
B,C,G,H
B82,C12,G01,G11,H01
B82B,C12Q,G01N,G11C,H01L
B82B 1,B82B 3,C12Q 1,G01N 33,G11C 13,H01L 51
B82B 1/00,B82B 3/00,C12Q 1/68,G01N 33/543,G11C 13/02,H01L 51/10
FR2902580
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS A CAPACITE AMELIOREE DE MISE EN SECURITE PAR DECONNEXION ET PROCEDE CORRESPONDANT
20,071,221
La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs de protection d'installations et d'équipements électriques contre les surtensions électriques, notamment transitoires telles que celles dues à la foudre. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comportant d'une part au moins un composant de protection destiné à être raccordé à ladite installation électrique, tel qu'une varistance, ledit composant de protection étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique, et d'autre part un moyen de déconnexion apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection de ladite installation électrique. L'invention concerne également un procédé de surveillance d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comportant d'une part au moins un composant de protection destiné à être raccordé à ladite installation électrique, tel qu'une varistance, ledit composant de protection étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique, et d'autre part un moyen de déconnexion apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection de ladite installation électrique. Il est désormais classique d'avoir recours à des dispositifs de protection pour protéger des appareils ou installations électriques ou électroniques contre B60331/FR des surtensions transitoires pouvant être par exemple générées par des décharges dues à un impact de foudre. Ces dispositifs de protection comportent, d'une manière générale, un ou plusieurs composants de protection contre les surtensions, tel que par exemple une varistance. Lorsque le ou les composants sont exposés à des tensions supérieures à une valeur seuil prédéterminée, ils sont susceptibles d'écouler le courant de défaut (état dit passant ), par exemple à la terre, tout en écrêtant la surtension à une valeur compatible avec la tenue de l'installation et des équipements qui y sont raccordés. Les dispositifs de protection utilisant des varistances sont généralement connectés entre une phase à protéger et le neutre, ou la terre, ou une autre phase (cas d'une protection différentielle) et soumis, en régime normal de fonctionnement, à une tension d'alimentation alternative sous laquelle la varistance présente normalement une impédance très élevée (état dit bloquant ). L'impédance de la varistance dans son état bloquant est telle que, sous la tension normale d'alimentation, le courant électrique qui parcourt ladite varistance, dit courant de fuite , est d'intensité négligeable, usuellement inférieure à 100 microampères. Il est bien connu que les dispositifs de protection comportant une varistance présentent des risques de défaillance liés à la dégradation de ce composant de protection. En particulier, lorsque la varistance vieillit ou est endommagée par une exposition à des conditions de tension et/ou de courant qui dépassent ses capacités structurelles de tenue électrique et/ou thermique, celle-ci peut subir une altération de son pouvoir d'isolement, c'est-à-dire voir son impédance réduite de telle sorte que son état devient passant même sous des conditions normales d'alimentation. B60331/FR La réduction, voire l'effondrement, de l'impédance de la varistance, et plus particulièrement de sa résistance électrique, se traduit par une élévation de l'intensité du courant de fuite qui traverse celle-ci. Outre le déséquilibre qu'est susceptible d'engendrer la présence d'un tel courant vis-à-vis de l'installation et/ou du réseau d'alimentation, ce phénomène peut conduire à des échauffements importants. Or, toute élévation excessive de la température est potentiellement dangereuse pour l'environnement tant matériel qu'humain du composant, du fait que celle-ci est susceptible d'occasionner par exemple une destruction des composants voisins de la varistance par fusion, voire une inflammation à l'origine d'un sinistre, et qu'elle expose l'utilisateur à un risque de brûlure accidentelle. Pour éviter de telles conséquences néfastes, ou tout du moins en limiter les effets, les dispositifs de protection contre les surtensions sont généralement pourvus de moyens de déconnexion thermiques destinés à isoler électriquement le ou les composants de protection de l'installation électrique en cas d'échauffement excessif de ces derniers. Les moyens de déconnexion thermiques peuvent ainsi comporter un moyen de détection formé par un élément sensible à la température du composant de protection, tel qu'une soudure fusible, qui commande l'ouverture d'un contact placé en série avec les moyens de raccordement du composant de protection à l'installation électrique. De tels moyens de déconnexion offrent une protection satisfaisante vis-à-vis d'une défaillance progressive du composant de protection, comme cela est le cas lors de la dégradation de la varistance par vieillissement normal. Ce dernier s'accompagne en effet d'un phénomène dit d < emballement thermique qui s'étale usuellement sur une durée relativement longue, notamment de plusieurs minutes, voire de plusieurs dizaines de minutes, au cours de laquelle la varistance devient progressivement passante et voit sa B60331/FR température s'élever de façon relativement lente et sensiblement homogène. En la circonstance, les moyens de déconnexion connus sont aptes à se déclencher avant que la température du composant n'atteigne un seuil critique de dangerosité (par exemple le point de fusion ou d'inflammation d'un composant environnant). Toutefois, de tels moyens de déconnexion se révèlent en général inappropriés dans les cas où une défaillance soudaine conduit à un échauffement rapide du composant de protection. En effet, la réactivité des moyens de déconnexion thermique connus se fonde sur des temps de réponse caractéristiques des phénomènes de transfert de chaleur, en particulier ceux impliqués dans le changement d'état du matériau constitutif de la soudure fusible. L'inertie temporelle de tels phénomènes est sensiblement incompatible avec une détection précoce d'un dysfonctionnement du composant dont les effets se manifesteraient brusquement, en particulier en un point éloigné du moyen de détection. Ainsi, une dégradation brutale de la varistance est susceptible de conduire à un échauffement dangereux, de celle-ci ou d'un élément de circuit, avant que les moyens de déconnexion thermiques présents n'aient pu ouvrir le circuit d'alimentation afin de couper le courant qui se trouve à l'origine dudit échauffement. Or, les réseaux de distribution électrique peuvent être soumis, en sus des surtensions transitoires dont la durée est de l'ordre de quelques dizaines à quelques centaines de microsecondes, à des surtensions temporaires de même fréquence que celle du réseau dont la durée est sensiblement plus longue et généralement comprise entre plusieurs centaines de millisecondes et plusieurs minutes. Ces phénomènes perturbateurs, désignés usuellement par l'acronyme TOV pour Temporary OverVoltage , affectent notamment les réseaux de distribution mal stabilisés du fait de leur vétusté B60331/FR ou de leur conception non régie par des normes strictes, et sont de nature à provoquer une dégradation rapide des varistances. Empiriquement, il s'avère que le temps nécessaire à la destruction -prématurée - d'une varistance exposée à une TOV dépassant sa tension normale de fonctionnement est de l'ordre de quelques dizaines de millisecondes. L'échauffement qui en résulte est généralement tout aussi rapide, très localisé et situé aléatoirement. Afin d'améliorer la rapidité de la déconnexion, plusieurs moyens sont connus. Une première possibilité consiste, selon une disposition constructive fréquemment employée, à placer le moyen de détection de l'échauffement au plus près de la varistance, et plus particulièrement de l'accoler sensiblement au centre de celle-ci. Une telle disposition se révèle toutefois inefficace lorsque l'échauffement se produit rapidement en un point éloigné dudit moyen de détection, de telle sorte qu'une température critique peut être localement atteinte avant que la chaleur ait pu parvenir audit moyen de détection. Dans le cas où une soudure fusible est employée comme moyen de détection de l'échauffement, il est également connu de réduire le point de fusion de celle-ci, notamment par le choix de composants d'alliage spécifiques. Toutefois, cette solution est susceptible de se heurter aux normes environnementales qui interdisent l'emploi de certains matériaux pour la constitution d'alliages fusibles. De plus, elle présente fréquemment une incompatibilité avec les autres contraintes techniques régissant la mise en oeuvre du dispositif de protection, en particulier avec la tenue aux courants d'écoulement des surtensions transitoires dues à la foudre, lesquels sont très brefs mais d'intensité élevée. En d'autres termes, une modification qualitative de la soudure fusible est susceptible d'affecter le pouvoir de décharge du dispositif, c'est-à-dire l'intensité maximale du B60331/FR courant que ledit dispositif peut écouler, plusieurs fois de suite, sans être endommagé. Par ailleurs, afin de préserver la varistance des dégradations brutales dues aux TOV, il est connu de l'homme du métier d'augmenter la tension normale de fonctionnement de ladite varistance par un dimensionnement approprié de cette dernière, de telle sorte que ladite tension normale de fonctionnement soit supérieure ou égale aux niveaux de tensions des TOV prévisibles. Si une telle disposition permet effectivement de rendre la varistance moins sensible aux TOV, elle présente par contre l'inconvénient majeur de dégrader significativement le niveau de protection de l'installation offert par la varistance vis-à-vis des surtensions transitoires notamment dues à la foudre. En effet, ce décalage du point de fonctionnement de la varistance en mode bloquant induit également celui du seuil de basculement en mode passant, si bien que les surtensions sont alors écrêtées à un niveau de tension plus élevé. Les objets assignés à l'invention visent par conséquent à porter remède aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer un nouveau dispositif de protection d'installations électriques contre les surtensions qui soit susceptible de détecter une défaillance du composant de protection et de déconnecter ce dernier plus rapidement qu'avec les moyens de déconnexion thermiques connus, tout en présentant un pouvoir de décharge optimisé. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau dispositif de protection d'installations électriques contre les surtensions qui soit de conception simple et fiable. B60331/FR Un autre objet de l'invention vise à proposer un dispositif de protection contre les surtensions dont la sensibilité peut être ajustée en fonction des conditions d'utilisation. Un autre objet de l'invention vise à proposer un procédé de surveillance d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions qui permette une mise en sécurité rapide et fiable dudit dispositif en cas de défaillance de ce dernier, tout en optimisant son pouvoir de décharge. Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comportant d'une part au moins un composant de protection destiné à être raccordé à ladite installation électrique, telle qu'une varistance, ledit composant de protection étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique, et d'autre part un moyen de déconnexion apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection de ladite installation électrique, caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen d'acquisition apte à fournir un signal hies représentatif de l'intensité dudit courant de décharge en fonction du temps t ; un moyen d'analyse permettant d'appliquer un traitement audit signal Imes de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge ; un moyen d'activation sélectif apte à activer ou non le moyen de déconnexion en fonction de la nature du courant de décharge déterminée par le moyen d'analyse. Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de surveillance d'un dispositif de protection d'une installation électrique contre les surtensions comportant d'une part au moins un B60331/FR composant de protection destiné à être raccordé à ladite installation électrique, telle qu'une varistance, ledit composant de protection étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique, et d'autre part un moyen de déconnexion apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection de ladite installation électrique, caractérisé en ce qu'il comporte : une étape (a) d'acquisition au cours de laquelle on acquiert un signal Imes représentatif de l'intensité dudit courant de décharge en fonction du temps t, une étape (b) d'analyse au cours de laquelle on applique un traitement audit signal Imes de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge, une étape (c) d'activation sélective au cours de laquelle on active ou non le moyen de déconnexion en fonction de la nature du courant de décharge déterminée lors de l'étape (b) d'analyse. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, ainsi qu'à l'aide des dessins annexés fournis à titre purement illustratif et non limitatif, parmi lesquels : - la figure 1 représente un schéma électrique de raccordement à une installation électrique d'un dispositif de protection contre les surtensions conforme à l'invention. - La figure 2 illustre un schéma de principe fonctionnel d'un dispositif de protection contre les surtensions conforme à l'invention. - La figure 3 représente le schéma électrique d'une variante préférentielle de réalisation du moyen de déconnexion d'un dispositif de protection contre les surtensions conforme à l'invention. B60331/FR - La figure 4 représente le schéma électrique d'une seconde variante de réalisation du moyen de déconnexion d'un dispositif de protection contre les surtensions conforme à l'invention. - La figure 5a représente schématiquement deux courbes d'intensité du courant de décharge qui traverse un composant de protection d'un dispositif conforme à l'invention en fonction du temps, lesdites courbes correspondant respectivement à un phénomène de surtension transitoire et à un phénomène de surtension temporaire véhiculant une même énergie. - La figure 5b représente schématiquement le résultat d'un traitement de 10 signal conforme à l'invention lorsque celui-ci est appliqué à un phénomène de surtension temporaire. - La figure 5c représente schématiquement le résultat d'un traitement de signal conforme à l'invention lorsque celui-ci est appliqué à un phénomène de surtension transitoire. 15 Le dispositif de protection 1 contre les surtensions conforme à l'invention est destiné à être branché en dérivation sur l'équipement ou l'installation électrique 2 à protéger. L'expression installation électrique fait référence à tout type d'appareil ou réseau alimenté électriquement et susceptible de subir des perturbations de 20 tensions, notamment des surtensions transitoires dues à la foudre. Le dispositif de protection 1 peut donc avantageusement constituer un dispositif de protection contre les surtensions transitoires dues à la foudre, c'est-à-dire un parafoudre . B6033I/FR Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention peut être disposé entre une phase de l'installation 2 à protéger et la terre, ou, sans pour autant sortir du cadre de l'invention, entre le neutre et la terre, entre la phase et le neutre ou encore entre deux phases dans le cas d'une protection différentielle, tel que cela est illustré sur la figure 1. Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention comporte au moins un composant de protection 3, tel qu'une varistance, destiné à être raccordé à l'installation électrique à protéger 2 au niveau de moyens de raccordement électrique 4, 5. Dans la suite de la description, on considérera que chaque composant de protection 3 est formé par une varistance, étant entendu que l'utilisation d'une varistance n'est indiquée qu'à titre d'exemple préférentiel et ne constitue en aucune manière une limitation de l'invention. Lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique 2, le composant de protection 3 est susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge 1. Dans le cadre d'un fonctionnement normal du dispositif 1, et en l'absence de surtension, ledit courant électrique de décharge est faible voire sensiblement nul. Ce courant électrique de décharge est toutefois susceptible d'atteindre des valeurs élevées, notamment lorsque le composant de protection 3 écrête une surtension ou encore lorsque son impédance diminue du fait d'une dégradation provoquée par exemple par un vieillissement normal ou par l'application d'une surtension temporaire (TOV). Le dispositif de protection 1 conforme à l'invention comporte également un moyen de déconnexion 6 apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter le composant de protection 3 de l'installation électrique 2. B60331/FR Ledit moyen de déconnexion 6 est ainsi susceptible de passer d'une configuration désactivée, dans laquelle il autorise la liaison électrique du composant 3 à l'installation 2, à une configuration activée dans laquelle il interrompt ladite liaison électrique. Le moyen de déconnexion 6 pourra avantageusement comporter un élément de contact 7 mobile entre une position de fermeture dans laquelle la varistance 3 est reliée électriquement à l'installation 2 et une position d'ouverture dans laquelle ladite varistance 3 est isolée électriquement de ladite installation 2. Le moyen de déconnexion 6 peut comporter également un moyen d'actionnement 8 apte à piloter le passage du moyen de contact 7 de sa position de fermeture vers sa position d'ouverture, et/ou inversement, de sa position d'ouverture vers sa position de fermeture. Le moyen d'actionnement 8 peut par exemple être formé par un actionneur électromécanique apte à entraîner l'élément de contact 7 par le biais d'une liaison mécanique tel qu'une tringle ou une bielle. Toutefois, selon une variante préférentielle de réalisation, l'élément de contact 7 se trouve précontraint vers sa position d'ouverture à l'aide d'un moyen de rappel, tel qu'un ressort, et est maintenu en position de fermeture par un moyen de retenue faisant obstacle à son déplacement, le moyen d'actionnement 8 étant apte à manoeuvrer en retrait ledit moyen de retenue de manière à libérer le mouvement de l'élément de contact 7. Selon une caractéristique importante de l'invention, le dispositif de protection 1 comprend en outre un moyen d'acquisition 10 apte à fournir un signal ImeS représentatif de l'intensité du courant de décharge I qui traverse le composant de protection 3 en fonction du temps t. En d'autres termes, le moyen d'acquisition 10 permettra de mesurer ou d'évaluer une ou plusieurs B60331/FR grandeurs caractéristiques du courant électrique qui circule dans la varistance 3, notamment l'intensité dudit courant en fonction du temps, en traduisant ces grandeurs caractéristiques sous forme d'un signal image porteur des informations nécessaires à leur évaluation. Avantageusement, l'acquisition et l'exploitation d'une information portant sur l'intensité du courant électrique de décharge qui traverse le composant de protection 3 permet de surveiller directement les causes d'un échauffement dudit composant de protection 3. Ainsi, il est possible de diagnostiquer une défaillance de ce dernier en détectant les symptômes immédiats d'un dysfonctionnement (énergie électrique absorbée), soit bien plus rapidement qu'avec des moyens d'évaluation thermique qui surveillent les effets de la conversion de l'énergie électrique en énergie thermique, c'est-à-dire qui exploitent une manifestation secondaire et tardive du phénomène. Selon une variante de réalisation préférentielle, le moyen d'acquisition 10 comportera un capteur de type inductif 11. Au besoin, le moyen d'acquisition 10 pourra également comprendre un filtre et/ou un moyen amplificateur et/ou un moyen convertisseur. Selon une caractéristique importante de l'invention, le dispositif de protection 1 comprend également un moyen d'analyse 12 permettant d'appliquer un traitement au signal 'mes représentatif de l'intensité du courant de décharge de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge. Selon une variante de réalisation préférentielle, le moyen d'analyse 12 est notamment apte à déterminer si le composant de protection 3 est, ou a été, traversé par un courant de décharge de nature transitoire ou par un courant de décharge de nature plus durable, notamment temporaire. B60331/FR Selon une autre caractéristique importante de l'invention, le dispositif de protection 1 comprend en outre un moyen d'activation sélectif 14 apte à activer ou non le moyen de déconnexion 6 en fonction de la nature du courant de décharge qui a été déterminée par le moyen d'analyse 12. Selon une variante de réalisation préférentielle, le moyen d'activation sélective 14 n'active pas le moyen de déconnexion 6 lorsque le moyen d'analyse 12 détermine que le courant de décharge est de nature transitoire. En effet, la tenue électrique, thermique et mécanique du composant de protection 3 dépend non seulement de la quantité d'énergie électrique qui lui est fournie mais également de la durée nécessaire à l'administration de cette énergie. Ainsi, une même quantité d'énergie électrique, selon qu'elle sera véhiculée par un phénomène transitoire tel qu'une surtension due à la foudre ou par un phénomène plus durable tel qu'une surtension temporaire (TOV) sera dans le premier cas susceptible d'être écoulée sans dommage par le composant de protection 3, tandis qu'elle aura un effet destructeur irréversible sur ledit composant 3 dans le second cas. Selon un premier mode de réalisation préférentiel, illustré notamment sur la figure 3, le moyen d'analyse 12 effectue un bornage supérieur du signal Imes représentatif de l'intensité du courant de décharge, la valeur dudit signal ne pouvant alors excéder un maximum prédéfini noté Isup. Ainsi que cela est illustré sur la figure 5c, on majore la valeur du signal 'mes par une valeur maximale Ise de préférence choisie sensiblement inférieure à l'intensité de pic correspondant à un courant de décharge admissible provoqué par une surtension due à la foudre. A cet effet, le moyen d'acquisition 10 fournit de préférence le signal Imes de l'intensité du courant qui traverse le composant de protection 3 sous la forme B60331/FR d'une tension électrique Urnes tandis que le moyen d'analyse 12 comprend un élément limiteur de tension, tel qu'une varistance d'écrêtage 15, afin d'empêcher la valeur de ladite tension Urnes de dépasser une valeur maximale prédéterminée. Plus précisément, ainsi que cela est illustré sur la figure 3, le moyen d'acquisition 12 peut associer un capteur inductif 11 à une varistance d'écrêtage 15 de manière à ce que, quelle que soit l'intensité réelle du courant de décharge traversant le composant de protection 3, en particulier lors de pics dus à des décharges de foudre, son image Urnes soit majorée par la tension d'écrêtage de ladite varistance 15. Toujours selon ce premier mode de réalisation préférentiel, le moyen d'analyse 12 détermine une valeur Emes représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection et le moyen d'activation 14 active le moyen de déconnexion 6 lorsque ladite valeur Emes représentative de l'énergie reçue par le composant de protection 3 atteint ou dépasse une valeur prédéterminée Eseu,I. De préférence, on choisira la valeur prédéterminée ESeU1, comme étant sensiblement égale à l'énergie maximale admissible par le composant de protection 3, telle qu'elle figure dans les données fournies par le constructeur dudit composant de protection 3. De façon particulièrement préférentielle, le moyen d'analyse 12 calcule la valeur Emes représentative de l'énergie reçue par le composant de protection 3 en intégrant le signal Irnes représentatif de l'intensité du courant de décharge en fonction du temps t. B6033I/FR 15 Les figures 5a, 5b et 5c schématisent graphiquement le principe de fonctionnement de ce premier mode de réalisation et permettent d'en percevoir immédiatement l'intérêt. Sur la figure 5a, on a représenté, sur un même graphique dont l'axe des ordonnées correspond à l'intensité du courant de décharge et dont l'axe des abscisses correspond au temps t, une première courbe CF représentative d'un courant de décharge provoqué par une surtension transitoire due à la foudre et une seconde courbe CTOV représentative d'un courant de décharge provoqué par une surtension temporaire, plus durable que la surtension due à la foudre. En particulier, on constate que la courbe de décharge de foudre CF est caractérisée par l'intensité de son pic lpic et par sa durée tF, laquelle correspond à la durée d'un phénomène transitoire. La première courbe CF et la seconde courbe CTOV délimitent respectivement, par rapport à l'axe des abscisses, une première aire AF et une seconde aire ATOV• Lesdites aires correspondent mathématiquement à l'intégrale desdites courbes d'intensité en fonction du temps, c'est-à-dire physiquement à des valeurs représentatives des énergies respectivement reçues par le composant de protection 3. Dans cet exemple, on considère que la première aire AF correspond à l'énergie maximale ESeU1i admissible par le composant de protection 3 et que la superficie de la seconde aire ATOV est égale à celle de la première aire AF, ce qui signifie que la même énergie ESeU1, est fournie dans les deux cas au composant de protection 3. Toutefois, rappelons que si cette énergie peut être dissipée sensiblement sans dommage dans le cas de la première courbe CF, elle traduit en revanche un phénomène destructeur dans le cas de la seconde courbe CTOV. B60331/FR Sur les figures 5b et 5c, on a représenté, sous forme d'un rectangle, la fenêtre d'intégration mise en oeuvre par le moyen d'analyse 12. Celle-ci est délimitée selon l'axe des ordonnées par la valeur Ise de bornage de l'intensité 'mes, et selon l'axe des abscisses par une durée d'intégration choisie t1. Sur la figure 5b, on constate que ledit rectangle contient la totalité de la deuxième courbe CTOV, et par conséquent englobe la seconde aire ATOV• Plus précisément, l'intersection du rectangle et de la seconde aire ATOV coïncide avec ladite seconde aire ATOV et présente une superficie égale à cette dernière. En d'autre termes, le résultat de l'intégration de la deuxième courbe CTOV fourni par le moyen d'analyse 12, noté A'TOV et représenté par la zone hachurée, est égal à ATOv, c'est-à-dire que Emes atteint ESeU1,, ce qui provoque l'activation du moyen de déconnexion 6. Sur la figure 5c, on constate en revanche que le bornage du signal Imes, induit par l'application de la même fenêtre d'intégration, conduit à une troncature de la première courbe CF. Graphiquement, l'intersection du rectangle avec la première aire AF présente une superficie moins étendue que celle de ladite première aire AF. Ainsi, le résultat de l'intégration de la première courbe CF fourni par le moyen d'analyse 12, noté A'F et représenté par la zone hachurée, sera sensiblement inférieur à AF et par conséquent Emes restera en deçà de la valeur ESeuji, si bien que le moyen d'activation 14 n'activera pas le moyen de déconnexion 6. En d'autres termes, un phénomène transitoire ne durera pas suffisamment longtemps pour permettre à Emes d'atteindre la valeur critique Eseu;i. Ainsi, lorsque la valeur Emes représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection 3 atteint ou dépasse la valeur maximale admissible ESeU1i, le fait de savoir que le signal Imes représentatif de l'intensité du courant de décharge est majoré permet de conclure que la durée de B60331/FR ladite décharge a nécessairement été supérieure à celle d'un phénomène transitoire dû à la foudre. II est remarquable que le principe de fonctionnement décrit ci-dessus reste applicable dans le cas où la seconde courbe CTOV dépasse lsup et/ou t,, c'est- à-dire, graphiquement, lorsque ATOV déborde du rectangle. Ainsi que cela est illustré sur la figure 3, le moyen d'analyse 12 peut avantageusement comporter un composant intégrateur tel qu'un condensateur CI. Le condensateur est en effet un moyen simple et bon marché de corréler l'intensité au temps car la tension Uc à ses bornes correspond à une intégration de l'intensité du courant mis en oeuvre lors de cycles de charge et/ou de décharge. De façon particulièrement avantageuse, le circuit illustré à la figure 3 comporte des résistances de charge RI, R2 qui permettent d'ajuster les constantes de temps caractéristiques du circuit de charge/décharge du condensateur CI. En d'autres termes, le moyen d'analyse 12 comporte de préférence au moins un élément permettant le réglage de la durée d'intégration fi du signal résistifs RI, R2. tel qu'un ou plusieurs composants 'mes, En pratique, on choisira le temps d'intégration ti de telle sorte que celui-ci soit compatible d'une part avec une fonction de discrimination des phénomènes transitoires et d'autre part avec un temps de réponse du dispositif 1 qui soit suffisamment court pour garantir que la déconnexion intervienne avant un échauffement dangereux du composant de protection 3 sous l'effet de TOV. Plus particulièrement, on choisira de préférence t, strictement supérieur à la durée tF des phénomènes transitoires attendus et inférieur ou égal à une B60331/FR durée arbitraire caractéristiques des TOV, par exemple prise dans la plage basse de durée des TOV. De façon préférentielle, le moyen d'activation sélectif 14 comporte un élément permettant le réglage de la valeur prédéterminée E5eU1,. Dans l'exemple particulier illustré à la figure 3, ce réglage est effectué par un montage potentiométrique R4, R5 permettant de définir une tension de référence Useuil. Plus généralement, il est envisageable que les paramètres régissant le fonctionnement du dispositif 1 et plus particulièrement la gestion du moyen de déconnexion 6, notamment Eseuil, Isup et t1, soient déterminés de façon définitive par construction. Il est toutefois parfaitement possible de prévoir des moyens de réglage, voire de programmation, permettant un ajustement de ces paramètres aux conditions d'utilisation, par exemple par un technicien chargé de l'installation du dispositif 1. En outre, le moyen d'activation sélectif 14 comporte de préférence un élément comparateur apte à comparer la valeur Emes représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection à la valeur prédéterminée ESeU1i. Sur la variante de réalisation préférentielle illustrée à la figure 3, le moyen d'activation sélectif 14 comporte à cet effet un comparateur à hystérésis utilisant un amplificateur opérationnel 17. Le fonctionnement de la variante de réalisation préférentielle illustrée à la figure 3 va maintenant être brièvement décrit. Lorsque l'élément de contact 7 est en position de fermeture, la varistance 3 est reliée électriquement à l'installation 2 à protéger. B60331/FR La varistance 3 est donc susceptible d'être traversée par un courant électrique de décharge I. Plus particulièrement, ledit courant de décharge peut correspondre par exemple à un courant de fuite, plus ou moins important en fonction de l'état de ladite varistance 3, ou encore à un courant lié à l'écrêtage d'une surtension appliquée entre les bornes de raccordement 4, 5. Le capteur 11 fournit une image de ce courant de décharge sous la forme d'une tension Urnes, laquelle est bornée par la varistance d'écrêtage 15. La tension ainsi bornée est ensuite redressée par un moyen redresseur 16, par exemple formée par une ou plusieurs diodes, et est susceptible de contribuer à la charge progressive du condensateur C1 à travers la résistance de charge R1. La charge du condensateur C1 fait apparaître et croître une tension U, aux bornes de celui-ci. La tension Uc est appliquée à l'entrée non inverseuse d'un amplificateur opérationnel 17 qui fonctionne en régime saturé et compare la tension U, aux bornes du condensateur C1, laquelle correspond à la valeur Emes, avec une tension de référence Useuil, qui correspond à la valeur Eseuil. Le signe du signal Us de sortie de l'amplificateur opérationnel 17 dépend du résultat de ladite comparaison. En particulier, lorsque Uc atteint ou dépasse USeU1i, la tension de sortie de l'amplificateur opérationnel Us change de signe. Ce basculement permet alors de commander l'activation de l'actionneur 8 et par conséquent l'ouverture de l'élément de contact 7 qui conduit à l'isolation de la varistance 3. Selon un deuxième mode de réalisation (non représenté), le moyen d'analyse 12 peut procéder à une évaluation de la durée pendant laquelle la valeur du signal 'mes représentatif de l'intensité du courant de décharge est B60331/FR supérieure ou égale à une valeur d'alerte prédéterminée 'alerte, le moyen d'activation sélectif 14 activant le moyen de déconnexion 6 lorsque ladite durée atteint ou dépasse une durée prédéterminée tseull• De préférence, le moyen d'analyse 12 comporte à cet effet un chronomètre qu'il déclenche lorsque la valeur du signal 'mes dépasse la valeur d'alerte 'alerte et qu'il réinitialise lorsque la valeur du signal !mes redescend sous le seuil de la valeur d'alerte 'alerte. Avantageusement, la valeur d'alerte 'alerte pourra être choisie sensiblement supérieure ou égale à une valeur d'intensité considérée comme correspondant à un courant de fuite admissible. Ainsi, lorsque la condition 'mes supérieure ou égale à 'alerte est vérifiée, cela peut signifier soit que le composant de protection 3 laisse s'écouler un courant de fuite important, par exemple suite à une dégradation, soit que le composant de protection 3 écrête une surtension et écoule un courant de défaut. Selon une caractéristique importante de l'invention, la durée prédéterminée tseull est supérieure à la durée caractéristique d'un phénomène de surtension transitoire. Ainsi, le chronométrage de la durée pendant laquelle la valeur du signal 'mes est supérieure à la valeur d'alerte 'alerte renseigne avantageusement sur la nature du courant de décharge et, plus précisément, permet de distinguer un phénomène transitoire d'un phénomène plus durable, notamment temporaire. Il sera donc possible de maintenir le composant de protection 3 connecté dans le cadre de l'écoulement normal de surtensions transitoires, ou au contraire d'activer le moyen de déconnexion 6 lorsqu'un régime de fonctionnement dangereux et/ou caractéristique d'une défaillance du composant de protection 3 sera diagnostiqué. B60331/FR 21 Bien entendu, le dispositif de protection 1 conforme au deuxième mode de réalisation sus-mentionné pourra comprendre des moyens de réglage respectivement de la valeur d'alerte prédéterminée lalerte et de la durée prédéterminée tSeU1i, lesdits moyens permettant de préférence un réglage indépendant de ces deux valeurs lalerte, tseuil. Selon une variante de réalisation illustrée sur la figure 4, il est possible d'adjoindre au moyen d'acquisition 10 et au moyen d'analyse 12 un circuit supplémentaire de surveillance de la température 0 du composant de protection 3. Celui-ci comprend un capteur thermosensible 18, tel qu'un thermocouple, capable de mesurer les effets de la conversion de l'énergie électrique reçue par ledit composant de protection 3 en énergie thermique. De façon avantageuse, les différents moyens de détection pourront être reliés au même moyen de déconnexion 6 commun, par exemple à l'aide d'un moyen de comparaison utilisant une fonction booléenne de type OU . Ainsi, l'activation du moyen de déconnexion pourra être opérée soit en cas d'échauffement de la varistance 3, soit en cas d'apparition d'un courant jugé dangereux, soit lors d'une combinaison de ces deux cas. Bien entendu, le dispositif 1 pourra mettre en oeuvre, sans sortir du cadre de l'invention, des moyens analogiques, numériques, ou combinant ces deux technologies, notamment pour réaliser les fonctions d'acquisition, d'analyse, d'activation, de réglage ou de programmation. Selon une variante de réalisation, le moyen de déconnexion 6 peut être agencé de telle sorte que, lors de son activation, il opère une déconnexion réversible du composant de protection 3. Une telle disposition pourrait avantageusement être mise en oeuvre au sein d'un dispositif 1 de conception B60331/FR modulaire, susceptible d'être réarmé après remplacement du composant de protection 3 défectueux. En particulier, l'utilisation d'une embase contenant les moyens d'acquisition 10, d'analyse 12, d'activation 14 et de déconnexion 6 sur laquelle pourraient venir se fixer une ou plusieurs cartouches contenant un ou plusieurs composant de protection 3 permettrait d'éviter d'avoir à remplacer l'ensemble du dispositif 1 trop fréquemment. Enfin, il est également envisageable de compléter le dispositif 1 conforme à l'invention par un ou plusieurs moyens de déconnexion thermiques passifs, notamment exclusivement thermomécaniques, tels que ceux employant une soudure fusible retenant un élément de contact de type lame ressort précontraint vers sa position d'ouverture. Cette redondance de moyens de déconnexion permet avantageusement de disposer, en cas de défaillance inopinée des moyens d'acquisition, d'analyse ou de déconnexion conformes à l'invention, d'une solution de secours permettant isoler, même tardivement, le composant de protection en cas d'échauffement excessif de ce dernier. Un procédé de surveillance conforme à l'invention va maintenant être décrit. Selon l'invention, ledit procédé de surveillance d'un dispositif de protection 1 d'une installation électrique 2 contre les surtensions comportant d'une part au moins un composant de protection 3 destiné à être raccordé à ladite installation électrique 2 telle qu'une varistance, ledit composant de protection 3 étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique 2, et d'autre part un moyen de déconnexion 6 apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection 3 de ladite installation électrique 2, comporte : - une étape (a) d'acquisition au cours de laquelle on acquiert un signal Imes représentatif de l'intensité dudit courant de décharge en fonction du temps t, B60331/FR une étape (b) d'analyse au cours de laquelle on applique un traitement audit signal 'mes de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge, une étape (c) d'activation sélective au cours de laquelle on active ou non le moyen de déconnexion 6 en fonction de la nature du courant de décharge déterminée lors de l'étape (b) d'analyse. Selon une première variante de mise en oeuvre s'appliquant de préférence à un dispositif 1 conforme au premier mode de réalisation décrit ci-dessus, on bornera, lors de l'étape (b) d'analyse, la valeur du signal Imes représentatif de l'intensité du courant de décharge de telle sorte que ladite valeur ne puisse excéder un maximum Ise. En outre, on déterminera de préférence, lors de l'étape (b) d'analyse, une valeur Emes représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection 3, ladite valeur Emes représentative de l'énergie reçue par le composant de protection 3 étant de préférence calculée en intégrant le signal Imes représentatif de l'intensité en fonction du temps t. De façon préférentielle, lors de l'étape (c) d'activation sélective, on comparera la valeur Emes représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection 3 à une valeur prédéterminée ESeU1, et l'on activera le moyen de déconnexion 6 si ladite valeur Emes représentative de l'énergie reçue par le composant de protection 3 dépasse ladite valeur prédéterminée Eseuil• Avantageusement, le traitement du signal Imes par bornage supérieur permet en effet de tirer de la grandeur Emes= $Imes•dt une information sur la durée t, du phénomène vecteur de l'énergie reçue par le composant de protection 3. B60331/FR En d'autres termes, la double condition nécessaire à la déconnexion, portant d'une part sur le franchissement d'un seuil énergie reçue par le composant de protection 3, et d'autre part sur les modalités d'apport de cette énergie permet de conclure quant au caractère néfaste de la décharge pour ledit composant de protection 3. Selon une seconde variante de réalisation s'appliquant de préférence à un dispositif 1 conforme au deuxième mode de réalisation décrit ci-dessus, on procède, lors de l'étape (b) d'analyse du procédé de surveillance conforme à l'invention, à une évaluation, par exemple par chronométrage, de la durée pendant laquelle la valeur du signal Imes représentative de l'intensité du courant de décharge est supérieure à une valeur d'alerte prédéterminée lalerte, et l'on active, lors de l'étape (c) d'activation sélective le moyen de déconnexion 6 si ladite durée atteint ou dépasse un durée prédéterminée tseuil. De préférence, la durée prédéterminée tSeUjl est sensiblement supérieure ou égale à la durée caractéristique d'un phénomène transitoire lié à une surtension due à la foudre. Ainsi, le procédé de surveillance conforme à l'invention permet avantageusement de déterminer, lors de l'étape (b) d'analyse, si le composant de protection 3 est traversé par un courant de décharge de nature transitoire ou par un courant de décharge de nature plus durable, notamment temporaire. De façon particulièrement avantageuse, ce procédé permet donc d'opérer une discrimination en assortissant l'analyse du signal Imes représentatif de l'intensité du courant de décharge qui traverse ledit composant de protection 3 de critères restrictifs, de telle sorte que seuls des phénomènes plus durables que les phénomènes transitoires, et en particulier des B60331/FR phénomènes temporaires (TOV), sont susceptibles de remplir les conditions nécessaires au déclenchement de la déconnexion. Ainsi, lors de l'étape (c) d'activation sélective, il est possible de ne pas activer, ou d'inhiber, le moyen de déconnexion 6 si l'étape (b) d'analyse détermine que le courant de décharge est de nature transitoire. De façon particulièrement préférentielle, les étapes (a), (b) et (c) sont réalisées sensiblement en continu lors du fonctionnement du dispositif 1, de manière à minimiser le temps de latence entre l'apparition d'un courant dangereux et l'activation du moyen de déconnexion. En particulier, la mise en oeuvre de la variante de réalisation illustrée sur la figure 3 permet une intégration glissante de Imes et une activation quasi-immédiate du moyen de déconnexion lorsque Urnes franchit USea1,. De façon particulièrement avantageuse, le dispositif 1 conforme à l'invention permet donc d'établir très rapidement un diagnostic de l'état du composant de protection 3 et ainsi de procéder si nécessaire à une mise en sécurité dudit dispositif 1 particulièrement précoce. De plus, la gestion fine du processus de déconnexion basée sur une identification de la nature du phénomène électrique affectant le composant de protection 3 et sur l'adaptation de la réponse du dispositif 1 selon que ledit phénomène est de nature transitoire ou de nature plus durable, notamment temporaire, permet une déconnexion à bon escient. En particulier, on peut ainsi prévenir une ouverture inopportune du circuit de décharge alors que celui-ci écoule une intensité très élevée provoquée par une surtension due à la foudre. B60331/FR Ainsi, le dispositif 1 conforme à l'invention cumule les deux avantage d'un très faible temps de réaction, lequel permet une mise en sécurité quasi-immédiate en cas de défaillance du composant de protection, et d'une préservation du pouvoir de décharge dudit dispositif. Par ailleurs, l'activation rapide du moyen de déconnexion 6 peut permettre d'isoler le composant de protection 3 alors que les conditions de tension et/ou de courant n'ont pas encore atteint le seuil à partir duquel un arc électrique est susceptible de s'amorcer lors de la séparation des parties conductrices du moyen de contact 7. Ainsi, un réglage approprié du dispositif conforme à l'invention permet d'assurer une séparation nette et sûre sans formation d'un arc électrique qui prolongerait la circulation d'un courant dangereux ou, le cas échéant, dans des conditions propices à l'extinction rapide d'un arc électrique éventuellement formé. De façon particulièrement avantageuse, un dispositif 1 conforme à l'invention est adapté non seulement à la déconnexion du composant de protection en cas d'emballement thermique en fin de vie de celui-ci, mais également, à la différence des moyens de déconnexion thermiques connus, en cas de défaillance brusque liée par exemple à l'application d'une TOV. B60331/FR
- Dispositif de protection contre les surtensions à capacité améliorée de mise en sécurité par déconnexion et procédé correspondant.- L'invention concerne un dispositif de protection (1) d'une installation électrique contre les surtensions comportant un composant de protection (3) susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge et un moyen de déconnexion (6) apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection (3) de ladite installation électrique, ledit dispositif comprenant :- un moyen d'acquisition (10) apte à fournir un signal représentatif de l'intensité dudit courant de décharge en fonction du temps;- un moyen d'analyse (12) permettant d'appliquer un traitement audit signal de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge ;- un moyen d'activation sélectif (14) apte à activer ou non le moyen de déconnexion (6) en fonction de la nature du courant de décharge déterminée par le moyen d'analyse.- Dispositifs de protection contre les surtensions.
1 Dispositif de protection (1) d'une installation électrique (2) contre les surtensions comportant d'une part au moins un composant de protection (3) destiné à être raccordé à ladite installation électrique (2), tel qu'une varistance, ledit composant de protection (3) étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique (2), et d'autre part un moyen de déconnexion (6) apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection (3) de ladite installation électrique (2), caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen d'acquisition (10) apte à fournir un signal (Imes) représentatif de l'intensité dudit courant de décharge en fonction du temps (t) ; un moyen d'analyse (12) permettant d'appliquer un traitement audit signal (Imes) de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge un moyen d'activation sélectif (14) apte à activer ou non le moyen de déconnexion (6) en fonction de la nature du courant de décharge déterminée par le moyen d'analyse. 2 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) effectue un bornage supérieur du signal (Imes) représentatif de l'intensité du courant de décharge, la valeur dudit signal ne pouvant alors excéder un maximum noté (Isup). 3 - Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le moyen d'acquisition (10) fournit le signal (Imes) représentatif de l'intensité du courant qui traverse le composant de protection sous la forme d'une B60331/FRtension électrique (Urnes) et en ce que le moyen d'analyse (12) comprend un élément limiteur de tension, tel qu'une varistance d'écrêtage (15), afin d'empêcher la valeur de ladite tension de dépasser une valeur maximale prédéterminée. 4 - Dispositif selon l'une des 2 ou 3 caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) détermine une valeur (Erres) représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection (3) et en ce que le moyen d'activation sélectif (14) active le moyen de déconnexion (6) lorsque ladite valeur (ErneS) représentative de l'énergie reçue par le composant de protection (3) dépasse une valeur prédéterminée (Eseuil)• 5 - Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) calcule la valeur (ErneS) représentative de l'énergie reçue par le composant de protection (3) en intégrant le signal Ornes) représentatif de l'intensité en fonction du temps (t). 6 - Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) comporte un composant intégrateur tel qu'un condensateur (Cl). 7- Dispositif selon l'une des 5 ou 6 caractérisé en ce que le moyen d'analyse comporte un élément permettant le réglage de la durée d'intégration (t1) du signal (Imes), tel qu'un ou plusieurs composants résistifs (RI, R2). 8 - Dispositif selon l'une des 4 à 7 caractérisé en ce que le moyen d'activation sélectif (14) comporte un élément permettant le réglage de la valeur prédéterminée (Eseuu)• B60331/FR 9 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) procède à une évaluation de la durée pendant laquelle la valeur du signal (Imes) représentatif de l'intensité du courant de décharge est supérieure à une valeur d'alerte prédéterminée (lalerte) et en ce que le moyen d'activation sélectif (14) active le moyen de déconnexion (6) lorsque ladite durée atteint ou dépasse une durée prédéterminée (tseuii). -Dispositif selon la 9 caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) comporte un chronomètre qu'il déclenche lorsque la valeur du signal (lmes) dépasse la valeur d'alerte (la,erte) et qu'il réinitialise 10 lorsque la valeur du signal (Imes) redescend sous le seuil de la valeur d'alerte (Ialerte)• 11 -Dispositif selon l'une des 9 ou 10 caractérisé en ce que la durée prédéterminée (tSeUi) est supérieure à la durée caractéristique d'un phénomène de surtension transitoire. 12 -Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le moyen d'analyse (12) est apte à déterminer si le composant de protection (3) est traversé par un courant de décharge de nature transitoire ou par un courant de décharge de nature temporaire. 13 -Dispositif selon la 12 caractérisé en ce que le moyen d'activation sélectif (14) n'active pas le moyen de déconnexion (6) lorsque le moyen d'analyse (12) détermine que le courant de décharge est de nature transitoire. 14 -Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il constitue un dispositif de protection contre les surtensions transitoires dues à la foudre. B60331/FR15 -Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le composant de protection (3) est formé par une varistance. 16 -Procédé de surveillance d'un dispositif de protection (1) d'une installation électrique (2) contre les surtensions comportant d'une part au moins un composant de protection (3) destiné à être raccordé à ladite installation électrique (2), tel qu'une varistance, ledit composant de protection (3) étant susceptible d'être traversé par un courant électrique de décharge lorsqu'il est raccordé à l'installation électrique (2), et d'autre part un moyen de déconnexion (6) apte, lorsqu'il est activé, à déconnecter ledit composant de protection (3) de ladite installation électrique (2), caractérisé en ce qu'il comporte : une étape (a) d'acquisition au cours de laquelle on acquiert un signal (Imes) représentatif de l'intensité dudit courant de décharge en fonction du temps (t), une étape (b) d'analyse au cours de laquelle on applique un traitement audit signal (Imes) de manière à pouvoir déterminer la nature dudit courant de décharge, - une étape (c) d'activation sélective au cours de laquelle on active ou non le moyen de déconnexion (6) en fonction de la nature du courant de décharge déterminée lors de l'étape (b) d'analyse. 17 -Procédé selon la 16 caractérisé en ce que, lors de l'étape (b) d'analyse, on borne la valeur du signal (Imes) représentatif de l'intensité du courant de décharge de telle sorte que ladite valeur ne puisse excéder un maximum noté (Isup). 18 -Procédé selon la 17 caractérisé en ce que, lors de l'étape (b) d'analyse, on détermine une valeur (Emes) représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection (3) et en ce B60331/FRque, lors de l'étape (c) d'activation sélective, on compare ladite valeur (Emes) représentative de l'énergie électrique reçue par le composant de protection (3) à une valeur prédéterminée (ESeU11) et l'on active le moyen de déconnexion (6) si ladite valeur (Emes) représentative de l'énergie reçue par le composant de protection (3) dépasse ladite valeur prédéterminée (Eseuil). 19 -Procédé selon la 18 caractérisé en ce que, lors de l'étape (b) d'analyse, on calcule la valeur (Emes) représentative de l'énergie reçue par le composant de protection en intégrant le signal (Imes) représentatif de l'intensité en fonction du temps (t). 20 -Procédé selon la 16 caractérisé en ce que, lors de l'étape (b) d'analyse, on procède à une évaluation de la durée pendant laquelle la valeur du signal (Imes) représentatif de l'intensité du courant de décharge est supérieure à une valeur d'alerte prédéterminée (lalerte), et en ce que, lors de l'étape (c) d'activation sélective, on active le moyen de déconnexion si ladite durée atteint ou dépasse une durée prédéterminée (tseuil). 21 -Procédé selon l'une des 16 à 20 caractérisé en ce que, lors de l'étape (b) d'analyse, on détermine si le composant de protection (3) est traversé par un courant de décharge de nature transitoire ou par un courant de décharge de nature temporaire. 22 -Procédé selon la 21 caractérisé en ce que, lors de l'étape (c) d'activation sélective, on n'active pas le moyen de déconnexion si l'étape (b) d'analyse détermine que le courant de décharge est de nature transitoire. B60331/FR
H
H02
H02H
H02H 9
H02H 9/06
FR2898916
A1
ENSEMBLE DE SIGNALISATION ROUTIERE ET AUTOROUTIERE REMORQUE OU EMBARQUE
20,070,928
L'invention se rattache au secteur technique de la signalisation et du balisage pour routes et autoroutes. Plus particulièrement, l'invention concerne le balisage utilisé sur les routes et autoroutes présentant au moins deux voies de circulation et, avantageusement, au moins trois voies de circulation. Le problème posé est de pouvoir dévier la circulation d'une voie extrême considérée généralement comme la voie normale de circulation, par exemple la voie de droite, jusqu'à la troisième voie par exemple. Bien évidemment, cette déviation doit s'effectuer d'une manière progressive en ayant pour objectif que le conducteur dévie naturellement sa trajectoire, en supprimant tout effet de surprise. Ce type de balisage s'effectue selon des réglementations très précises, notamment en ce qui concerne les moyens utilisés et leur positionnement par rapport aux voies de circulation, en considérant le sens de déplacement du véhicule. Généralement, ce balisage s'effectue de la manière suivante : Un véhicule porteur est stationné le long de la voie normale de circulation. L'arrière du véhicule porteur est équipé d'un panneau de signalisation de grandes dimensions, par exemple sous forme d'une flèche directionnelle indiquant et prévenant du changement de direction. Des rampes lumineuses complètent avantageusement le panneau. En aval de ce véhicule porteur, est disposé, à une distance déterminée et d'une manière décalée, un ensemble comprenant une remorque attelée à un véhicule tracteur. De la même façon que le véhicule porteur, la remorque présente à l'arrière le même type de panneau de signalisation. Comme indiqué précédemment, le but recherché est d'amener le conducteur à se diriger progressivement de la voie de droite sur la voie de gauche, généralement la troisième voie, ou inversement, d'une manière progressive. L'ensemble véhicule tracteur - remorque est généralement disposé à une distance réglementaire de la zone à protéger (chantier, accident, ...). Si l'on considère l'importance du trafic, la vitesse excessive de certains véhicules et parfois le manque de vigilance de certains conducteurs, il a été constaté que si le premier véhicule porteur de la signalisation est évité, il n'en est pas toujours de même de la remorque de signalisation attelée au véhicule tracteur. Autrement dit, il arrive parfois que certains véhicules ne vont pas suffisamment corriger leur trajectoire correspondant à la déviation souhaitée et vont percuter l'ensemble de balisage constitué, par exemple, par la remorque de signalisation et de balisage attelée au véhicule tracteur, ou directement par un véhicule. On conçoit les conséquences qui peuvent être dramatiques pour le conducteur, pour les personnes présentes dans le véhicule tracteur et parfois pour les personnes présentes sur la zone à protéger. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de ne pas soumettre un aux conséquences du choc lorsqu'un véhicule n'a pas suffisamment dévié sa trajectoire et de diminuer, d'une manière significative, l'impact du choc subi par le véhicule percuteur. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu un ensemble de signalisation routière et autoroutière remorqué ou embarqué, comprenant au moins un panneau indicateur monté sur une partie d'une remorque ou d'un véhicule pour être visible par des conducteurs de véhicules circulant dans le même sens, ledit ensemble présente des agencements aptes à déporter transversalement le panneau de manière à ce qu'il ne soit plus en alignement avec la remorque ou le véhicule, pendant la durée du chantier correspondant à une immobilisation de l'ensemble. Compte tenu de ces dispositions, il en résulte que si le véhicule n'a pas suffisamment dévié sa trajectoire, seul le panneau sera percuté, de sorte que le choc sera totalement encaissé par le panneau seul, ou éventuellement par le panneau et la remorque selon la forme de réalisation envisagée comme il sera indiqué ci-après. Dans tous les cas, le choc ou l'impact ne sera pas transmis à l'ensemble portant la signalisation, diminuant par conséquent son intensité au niveau du véhicule percuteur. Dans une forme de réalisation, le panneau est solidaire d'un ensemble support monté avec capacité de déplacement transversal par rapport au châssis de la remorque ou du véhicule. Dans cette forme de réalisation, l'ensemble support coopère avec des moyens de guidage et de coulissement pour être déplacé perpendiculairement à l'axe longitudinal du châssis considéré selon le sens de circulation. Avantageusement, les moyens de guidage et de coulissement sont constitués par des galets coopérant avec des rails formant glissières, lesdits galets étant solidaires de l'ensemble support, tandis que les rails sont solidaires transversalement du châssis de la remorque ou du véhicule. Toujours dans cette forme de réalisation selon laquelle le panneau de signalisation est déplacé transversalement par rapport au châssis de la remorque ou du véhicule, il a été nécessaire de résoudre le problème posé de tenir compte du porte-à-faux généré par un tel déplacement, et par conséquent de l'instabilité de la remorque résultant du poids élevé de l'ensemble du panneau. Pour résoudre un tel problème, l'ensemble support est assujetti à des moyens aptes à assurer la stabilité de la remorque en position déportée de l'ensemble support. Ces moyens sont, par exemple, constitués par un système de contrepoids déplaçable au fur et à mesure du déplacement transversal de l'ensemble support et en sens opposé à ce déplacement pour compenser le porte-à-faux en créant une force d'appui opposée. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est d'interdire, au véhicule tracteur ou porteur, de se déplacer lorsque le panneau est déporté transversalement, autrement dit lorsque le panneau de signalisation n'est pas en alignement avec l'ensemble véhicule tracteur et remorque. Pour résoudre un tel problème, le déplacement de l'ensemble support s'effectue au moyen de vérins dont la commande est assujettie au frein de stationnement du véhicule en combinaison avec des organes capteurs et de verrouillage pour autoriser ledit déplacement, seulement lorsque le frein de stationnement est activé. Dans une autre forme de réalisation, pour résoudre le problème posé de déporter transversalement le panneau, ce dernier est solidaire d'un ensemble support fixe porté par la remorque dont le châssis présente des agencements pour être déformé sensiblement selon un parallélogramme de sorte que les côtés transversaux du châssis demeurent sensiblement parallèles à l'essieu, ledit ensemble support étant disposé à proximité de l'un des côtés. Avantageusement, dans cette dernière forme de réalisation, le châssis de la remorque présente un timon articulé au niveau de l'un des côtés transversaux dudit châssis et au niveau de l'essieu, les côtés latéraux et transversaux du châssis étant accouplés avec capacité d'articulation et de blocage en position. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue à caractère schématique montrant le principe de signalisation et de balisage selon l'invention afin de dévier temporairement et progressivement la trajectoire des véhicules en fonction d'une zone à protéger ; - la figure 2 est une forme de réalisation de la remorque équipée d'un ensemble support recevant le panneau et monté avec capacité de déplacement transversal ; - la figure 3 est une vue arrière correspondant à la figure 2 en position d'alignement du panneau de signalisation avec l'axe de la remorque ; - la figure 4 est une vue correspondant à la figure 3 montrant le déplacement transversal du panneau de signalisation par rapport à l'axe de la remorque ; - la figure 5 est une vue en plan à caractère schématique d'un autre exemple de réalisation de la remorque attelée au véhicule tracteur, le châssis de la remorque est représenté en position alignée avec le véhicule tracteur ; - la figure 6 est une vue en plan correspondant à la figure 5 montrant la déformation du châssis de la remorque. Dans l'exemple illustré, l'ensemble de balisage et de signalisation comprend une remorque (R) attelée à un véhicule tracteur (VT). Cet ensemble est destiné à être stationné en aval d'un véhicule porteur (VP) équipé à l'arrière d'un panneau de signalisation (P) sous forme, par exemple, d'une flèche directionnelle. Le véhicule porteur (VP) est stationné le long de la voie normale de circulation et dans le même sens de circulation (F) de manière à ce que le panneau soit visible par les conducteurs. En aval du véhicule porteur (VP), le véhicule tracteur (VT) et sa remorque (R) sont stationnés à une distance déterminée (x) et décalés selon une distance normalisée (d) du bord de la chaussée (figure 1). Bien évidemment, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, l'ensemble véhicule tracteur (VT) et remorque (R) peut être remplacé par un véhicule autonome où est monté le panneau (P). Autrement dit, le panneau (P) peut être soit remorqué, soit embarqué. Dans la suite de la description, le panneau (P) est remorqué. D'une manière connue, dans la forme de réalisation illustrée aux figures 2 à 4 des dessins notamment, la remorque (R) est équipée à l'arrière d'un ensemble support (1) recevant le panneau de signalisation désigné dans son ensemble par (P). Ce panneau (P) peut être constitué, comme indiqué, d'une partie (2) avec une flèche directionnelle et d'une partie (3) susceptible de recevoir une ou des rampes lumineuses. Généralement, la partie (3) est montée d'une manière escamotable par rapport à la partie (2) en étant assujettie à un système de vérins (4). Selon l'invention, l'ensemble support (1) est monté avec capacité de déplacement transversal par rapport au châssis (5) de la remorque. Plus particulièrement, l'ensemble support (1) coopère avec des moyens de guidage et de coulissement pour être déplacé perpendiculairement à l'axe longitudinal du châssis (5) considéré selon le sens (F) de circulation. Comme le montre schématiquement la figure 2, l'ensemble support (1) peut être équipé de galets ou de patins de guidage (6) coopérant avec des rails (7) formant glissières. Les rails (7) sont rendus solidaires du châssis (5) de la remorque, perpendiculairement à son axe longitudinal. Ces dispositions permettent donc de déplacer transversalement l'ensemble du panneau (P) depuis une position d'alignement avec l'axe longitudinal de la remorque correspondant au transport de la remorque jusqu'à une position décalée transversalement par rapport à cet axe du côté droit ou du côté gauche. Si l'on considère le poids de l'ensemble support (1) équipé du panneau (P) et du porte-à-faux en résultant lorsqu'il est déplacé latéralement, ledit ensemble support est assujetti à des moyens aptes à assurer la stabilité de la remorque dans cette position déportée dudit ensemble support. Par exemple, ces moyens de stabilité de la remorque peuvent être constitués par un système de contrepoids, non représenté, déplaçable au fur et à mesure du déplacement transversal de l'ensemble support (1). Ce déplacement du système de contrepoids s'effectue bien évidemment en sens opposé à celui du déplacement du panneau pour compenser le porte-à-faux en créant une force d'appui opposée. Par exemple, le contrepoids peut être asservi à un ensemble de vérins et un ensemble pignon û crémaillère motorisé. Pour des raisons de sécurité, le déplacement de l'ensemble support (1) s'effectue au moyen de vérins par exemple, dont la commande est assujettie au frein de stationnement au véhicule tracteur (VT), en combinaison avec des organes capteurs et de verrouillage pour autoriser ce déplacement seulement lorsque le frein de stationnement dudit véhicule tracteur est activé. Dans cette forme de réalisation, lorsque l'ensemble du panneau (P) est déporté transversalement par rapport au châssis de la remorque (R) et lorsque le véhicule n'a pas suffisamment dévié sa trajectoire, le choc sera transmis uniquement à l'ensemble panneau (P) et support (1) protégeant ainsi le véhicule tracteur (VT) et indirectement la zone à protéger. Dans la forme de réalisation illustrée figures 5 et 6, le déport transversal du panneau par rapport à l'axe du véhicule tracteur, s'effectue par une déformation du châssis (5) de la remorque. Dans ce but, le châssis (5) présente des agencements pour être déformé sensiblement selon un parallélogramme, de sorte que les côtés transversaux (5a) et (5b) demeurent sensiblement parallèles à l'essieu, lui-même perpendiculaire au sens normal de circulation. Dans ce cas, l'ensemble panneau (P) est fixé sur un support disposé à proximité du côté (5a) situé à l'arrière de la remorque. Le timon (9) est articulé en (la) au niveau du côté transversal avant (5b) en (11) au niveau de l'essieu (8). Les côtés latéraux (5c) et (5d) et les côtés transversaux (5a) et (5b) sont accouplés avec capacité d'articulation et de blocage soit en position d'alignement avec le véhicule tracteur, soit en position décalée. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle qu'en cas de choc, au niveau du panneau porté par la remorque ou autre véhicule, l'impact en résultant ne sera pas transmis directement au véhicule diminuant ainsi, d'une manière significative, les conséquences d'un tel choc, y compris au niveau du véhicule percuteur
L'ensemble comprend au moins un panneau indicateur (P) monté sur une partie d'une remorque ou autre véhicule pour être visible par des conducteurs de véhicules circulant dans le même sens.L'ensemble présente des agencements aptes à déporter transversalement le panneau (P) de manière à ce qu'il ne soit plus en alignement avec la remorque (R) ou le véhicule, pendant la durée du chantier correspondant à une immobilisation de l'ensemble.
1- Ensemble de signalisation routière et autoroutière remorqué ou embarqué, comprenant au moins un panneau indicateur (P) monté sur une partie d'une remorque ou autre véhicule pour être visible par des conducteurs de véhicules circulant dans le même sens, caractérisé en ce qu'il présente des agencements aptes à déporter transversalement le panneau (P) de manière à ce qu'il ne soit plus en alignement avec la remorque (R) ou le véhicule, pendant la durée du chantier correspondant à une immobilisation de l'ensemble. - 2- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le panneau (P) est solidaire d'un ensemble support (1) monté avec capacité de déplacement transversal par rapport au châssis (5) de la remorque ou du véhicule. - 3- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble support (1) coopère avec des moyens de guidage et de coulissement pour être déplacé perpendiculairement à l'axe longitudinal du châssis (5) considéré selon le sens de circulation. - 4- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que l'ensemble support (1) est assujetti à des moyens aptes à assurer la stabilité de la remorque ou du véhicule en position déportée dudit ensemble support. 25 -5- Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que les moyens aptes à assurer la stabilité de la remorque ou du véhicule sont constitués par un système de contrepoids déplaçables au fur et à mesure du déplacement transversal de l'ensemble support (1) et en sens opposé à ce déplacement pour compenser le porte-à-faux en créant une force d'appui opposée. 20- 6- Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de guidage et de coulissement sont constitués par des galets (6) coopérant avec des rails (7) formant glissières, lesdits galets (6) étant solidaires de l'ensemble support (1), tandis que les rails (7) sont solidaires transversalement du châssis de la remorque ou du véhicule. 7-Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le déplacement de l'ensemble support (1) s'effectue au moyen de vérins dont la commande est assujettie au frein de stationnement de la remorque ou du véhicule en combinaison avec des organes capteurs et de verrouillage pour autoriser ledit déplacement, seulement lorsque le frein de stationnement est activé. -8- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le panneau (P) est solidaire d'un ensemble support fixe porté par la remorque dont le châssis (5) présente des agencements pour être déformé sensiblement selon un parallélogramme de sorte que les côtés transversaux (5a) et (5b) du châssis demeurent sensiblement parallèles à l'essieu (8), ledit ensemble support étant disposé à proximité de l'un des côtés transversaux. - 9- Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le châssis de la remorque présente un timon (9) articulé au niveau de l'un des côtés transversaux (5b) dudit châssis et au niveau de l'essieu (8), les côtés latéraux (5c) et (5d) et transversaux (5a) et (5b) du châssis étant accouplés avec capacité d'articulation et de blocage en position.
E
E01
E01F
E01F 9
E01F 9/594,E01F 9/70
FR2891264
A1
MECANISME D'EVACUATION DESTINE A UNE MACHINE D'INSPECTION DE VERRE DE TYPE DISTRIBUTEUR EN ETOILE
20,070,330
La présente invention concerne des mécanismes 5 d'évacuation destinés à des machines d'inspection de bouteilles. Le brevet US n 6 460 686 décrit une machine qui inspecte des bouteilles en verre. Cette machine est une machine de type distributeur en étoile à indexation. Les récipients pénètrent dans un distributeur en étoile à l'aide d'une vis d'introduction à synchronisation. Cette vis d'introduction libère les récipients de manière synchronisée avec le déplacement du distributeur en étoile de telle sorte que chaque récipient pénètre dans une poche ouverte. Le distributeur en étoile indexe ensuite de manière rotative une quantité fixe et s'arrête ou se met en pause. Différentes formes d'inspections ont lieu à l'emplacement de chaque pause. Le distributeur en étoile continue le cycle d'indexation et de pause. Après le dernier poste de pause, le récipient est retiré du distributeur en étoile à l'aide de guides situés sur les côtés opposés du récipient. Le guide extérieur est fixe et le guide intérieur est un guide mobile (la partie d'extrémité d'un transporteur à courroie), ce qui fournit une force motrice qui entraîne le récipient à l'extérieur du distributeur en étoile et dans le mécanisme de transfert. Avec cette méthode, le récipient roule le long du guide fixe. Il est entraîné par le guide mobile. La vitesse avant de ce récipient le long du guide fixe 2891264 2 peut être indiquée comme étant égale à la moitié de la vitesse linéaire du guide mobile. Le mécanisme de transfert se compose du transporteur à courroie décrit ci-dessus et d'un second convoyeur associé de manière opérationnelle à une partie avant du premier transporter à courroie. Ces transporteurs à courroie se déplacent à des vitesses identiques. Dès que le récipient atteint l'extrémité du guide fixe, il touche le second transporteur à courroie qui, avec le premier transporteur à courroie, provoque le doublement de la vitesse du récipient, afin de correspondre à la vitesse des transporteurs à courroies. Le premier transporteur à courroie doit se déplacer suffisamment rapidement afin d'empêcher deux récipients adjacents d'entrer en contact. Dès que les récipients atteignent le second transporteur à courroie, l'espacement double en raison du doublement de leur vitesse avant. L'inconvénient de ce procédé est que les récipients se déplacent à une vitesse élevée lorsqu'ils sortent de la machine. Cette vitesse élevée doit être transférée vers les convoyeurs aval, étant donné qu'il est souhaitable de s'adapter étroitement aux vitesses des convoyeurs afin d'assurer la stabilité des conteneurs. Si cette vitesse peut être réduite, cela améliore la stabilité en aval, réduisant ainsi la chute des conteneurs et les enrayages en résultant. Il est par conséquent un objet de la présente invention de prévoir un mécanisme d'évacuation destiné à une machine d'inspection de bouteilles à grande vitesse du type décrit, qui améliore la stabilité des récipients ronds et qui améliore la fiabilité de la manipulation des récipients non ronds. D'autres objets et avantages de la présente invention deviendront apparents à partir de la partie suivante de cette demande et à partir des dessins joints, qui illustrent un mode de réalisation actuellement préféré comprenant les principes de l'invention. Le dessin unique est une vue de dessus d'une partie d'une machine d'inspection de bouteilles fabriquée selon les enseignements de la présente invention. Selon un aspect de l'invention, on décrira une machine d'évacuation ou d'inspection de bouteilles 15 comprenant un distributeur en étoile, un mécanisme d'évacuation destiné à recevoir des bouteilles provenant du distributeur en étoile comprenant un transporteur à courroie intérieur fonctionnant à une vitesse de transporteur souhaitée, possédant une roue amovible adjacente au distributeur en étoile, une seconde roue, et au moins une courroie d'entraînement supportée entre ladite roue amovible et ladite seconde roue afin de définir une partie de courroie d'évacuation linéaire, et un transporteur à courroie en serpentin 30 extérieur fonctionnant à la même vitesse de transporteur souhaitée, possédant une roue porteuse, ladite roue porteuse ayant ladite roue amovible définissant une ouverture destinée à recevoir une bouteille déplacée par ledit distributeur en étoile, une troisième roue, au moins une courroie en serpentin flexible supportée entre ladite roue porteuse et ladite troisième roue, ladite roue porteuse et ladite troisième roue étant sélectivement situées afin de définir un trajet de courroie en serpentin qui, avec ladite roue amovible, définit une interférence pour le déplacement d'une bouteille dans l'ouverture et autour de ladite roue amovible, ladite courroie en serpentin étant suffisamment flexible de telle sorte qu'une bouteille déplacée dans l'ouverture entre ladite roue amovible et ladite roue porteuse soit acheminée par lesdites courroies en serpentin et intérieure avec la courroie en serpentin changeant sa configuration lorsque la bouteille est acheminée autour de ladite roue amovible. La machine d'inspection est une machine de type distributeur en étoile à indexation. Des récipients 10 pénètrent dans le distributeur en étoile 12 à l'aide d'une vis d'introduction à synchronisation (non illustrée). Cette vis d'introduction libère des récipients de manière synchronisée avec le distributeur en étoile de telle sorte que le premier récipient pénètre dans une poche ouverte. Le distributeur en étoile indexe de manière rotative une quantité fixe, puis s'arrête ou se met en pause. Différentes formes d'inspections ont lieu à l'emplacement de chaque pause. Le distributeur en étoile continue le cycle d'indexation et de pause. Après le dernier poste de pause, le récipient est retiré du distributeur en étoile à l'aide de guides situés sur les côtés opposés du récipient. Un guide, le guide intérieur 14, est un guide mobile sous la forme d'un transporteur à courroie qui peut avoir une ou pluralité de courroies verticalement espacées 16. Ce transporteur à courroie est supporté par une roue de prise 18 à une extrémité et une roue d'entraînement 19 à l'autre extrémité, qui est entraînée par un moteur ou un entraînement approprié non illustré. Le guide extérieur est un transporteur à courroie flexible en serpentin 20 qui peut être une seule courroie ou plusieurs courroies 22. Comme on peut le voir sur le dessin, le transporteur à courroie en serpentin est supporté par un certain nombre de roues comprenant une roue libre 24 et une roue d'entraînement 25. La ligne reliant les axes des roues de prise 18 et libre 24 est généralement transversale au trajet de mouvement d'une bouteille passant entre celles-ci. Le transporteur à courroie extérieur en serpentin possède un moteur ou un entraînement approprié (non illustré) et la courroie en serpentin est déplacée à la même vitesse que le transporteur à courroie intérieur. Les transporteurs à courroies et en serpentin sont mutuellement ajustables. La courroie en serpentin doit être suffisamment flexible, de telle sorte que la configuration (ou la ligne) de la courroie entre la roue libre 24 et la roue d'entraînement 25 puisse 2891264 6 changer lorsqu'une bouteille passe d'un emplacement situé entre les roues de prise et libre, dans le sens des aiguilles d'une montre autour de la roue de prise, à un emplacement auquel la bouteille est évacuée des courroies (un dispositif de retrait 27 accepte toute variation de la longueur de la courroie en serpentin entre la roue libre et la roue d'entraînement en serpentin). La roue d'entraînement de la courroie en serpentin 25 et la roue d'entraînement de la courroie intérieure 19 sont situées l'une par rapport à l'autre de telle sorte que les courroies libèrent une bouteille simultanément (la ligne entre les axes de ces roues est transversale au trajet de la bouteille). La bouteille se déplace désormais à la même vitesse linéaire que le transporteur à courroie tout au long de l'évacuation entière. La vitesse minimum de la courroie permettant d'empêcher un contact de bouteille à bouteille est divisée de moitié. Cela réduit également la vitesse de ce qu'elle est dans la bouteille à la sortie de la machine à la moitié de ce qu'elle est dans la méthode actuelle. Cette vitesse réduite améliore sensiblement la manipulation des récipients. L'autre avantage de cette manière d'évacuation est que la courroie relativement flexible peut accepter des récipients non ronds dans plusieurs orientations et les évacuer sans problème. La longue courroie en serpentin ne s'engage pas nécessairement sur l'autre courroie lorsque aucune bouteille n'est située entre elles, mais elle le peut, et, probablement, cela fonctionne mieux. Cas 1: la surface de contact de la courroie en serpentin peut reposer contre la surface de contact de la courroie intérieure (courte). Cas 2: OU, pour un matériel relativement petit Cas 3: OU, pour un matériel relativement grand (>_ 3,5 pouce ou 8,9 cm de diamètre), la courroie peut ne pas être supportée du tout. Le cas 1 est préféré lorsque la géométrie du matériel le permet. Le cas 2 est le meilleur choix suivant (pour des performances d'évacuation optimales). Le cas 3 est plus facile à mettre en oeuvre que le cas 1 ou 2, mais peut ne pas fonctionner également. Les cas 1 et 2 constituent l'utilisation la plus courante de ce système.2891264 8
Elle possède un distributeur en étoile (12) et un mécanisme d'évacuation, qui possède un transporteur à courroie intérieur ayant une roue de prise (18) adjacente au distributeur en étoile, une seconde roue. (19) et au moins une courroie d'entraînement entre elles. Il possède également un transporteur à courroie en serpentin extérieur ayant une roue libre (24) située radialement vers l'intérieur de la roue de prise (18) et qui forme une ouverture pour recevoir une bouteille, une troisième roue (25) et au moins une courroie en serpentin flexible (20). Une bouteille déplacée dans l'ouverture entre la roue de prise (18) et la roue libre (24) est acheminée entre les courroies, la courroie en serpentin changeant sa configuration lorsque la bouteille est acheminée vers l'emplacement de décharge.
1. Machine d'inspection de bouteilles comprenant un distributeur en étoile (12), caractérisé par un mécanisme d'évacuation destiné à recevoir des bouteilles provenant du distributeur en étoile (12) comprenant un transporteur à courroie intérieur fonctionnant à une vitesse de transporteur souhaitée, possédant une roue de prise (18) adjacente au distributeur en étoile (12), une seconde roue (19), et au moins une courroie d'entraînement (16) supportée entre ladite roue de prise (18) et 15 ladite seconde roue (19) afin de définir une partie de courroie d'évacuation linéaire, et un transporteur à courroie en serpentin extérieur fonctionnant à la même vitesse de transporteur souhaitée, possédant une roue libre (24), ladite roue libre (24) et ladite roue de prise (18) formant une ouverture destinée à recevoir une bouteille déplacée par ledit distributeur en étoile (12), une troisième roue (25), au moins une courroie en serpentin flexible (20) supportée entre ladite roue libre (24) et ladite troisième roue (25), ladite roue libre (24) et ladite troisième roue (25) étant sélectivement situées afin de définir un trajet de courroie en serpentin qui, avec ladite roue de prise (18), donne une interférence au déplacement 2891264 9 d'une bouteille dans l'ouverture et autour de ladite roue de prise (18), ladite courroie en serpentin (20) étant flexible de telle sorte qu'une bouteille déplacée dans l'ouverture entre ladite roue de prise (18) et ladite roue libre (24) soit acheminée par lesdites courroies en serpentin et intérieure avec la courroie en serpentin changeant sa configuration lorsque la bouteille est acheminée autour de ladite roue de prise (18). 2. Machine d'inspection de bouteilles selon la 1, dans laquelle ladite troisième roue (25) et ladite seconde roue (19) forment un emplacement de décharge pour une bouteille déplacée par ledit transporteur à courroie intérieur et ledit transporteur à courroie en serpentin extérieur.
B
B65
B65G
B65G 47
B65G 47/84
FR2888305
A1
METHODE ET INSTALLATION DE RACCORDEMENT D'UNE CONDUITE SOUS-MARINE RIGIDE ET D'UNE CONDUITE SOUS-MARINE FLEXIBLE
20,070,112
La présente invention se rapporte à une méthode de raccordement d'une conduite sous-marine rigide et d'une conduite sous-marine flexible, ainsi qu'à une installation adaptée à la mise en oeuvre de cette méthode de raccordement. Ces conduites sous-marines sont destinées au transport des hydrocarbures en milieu marin, et notamment pour véhiculer les io hydrocarbures entre une installation sous-marine installée sur un fond marin et une installation marine de surface, par exemple une plate-forme, située à la surface du milieu marin. La conduite sous-marine rigide est étendue sur le fond marin à partir de l'installation sous-marine et elle se termine par une extrémité libre de raccordement. La conduite sous-marine flexible quant à elle, présente une portion de fond qui s'étend sur le fond marin et une portion suspendue qui est destinée à rejoindre l'installation de surface. La portion de fond est terminée par une extrémité d'entrée qui est raccordé à l'extrémité libre de raccordement de telle sorte que la portion suspendue s'étend en caténaire en surplomb de l'extrémité libre de raccordement. En outre, l'installation comporte des moyens d'ancrage pour maintenir la portion de fond ancrée dans le fond marin en un point d'ancrage de la portion de fond de manière à permettre à cette portion de fond de former une ondulation décollée du fond marin, entre le point d'ancrage et la portion suspendue, et par là, d'éviter les impacts de cette portion de fond sur le fond marin lorsque la position verticale de l'installation de surface fluctue. On pourra notamment se référer au document FR 2 746 977, lequel décrit une telle installation. Cependant, dans certaines circonstances d'exploitation, les variations de température de l'hydrocarbure extrait, provoquent des déformations longitudinales de la conduite rigide et partant, le mouvement de l'extrémité libre de raccordement. En conséquence, la portion de fond de la conduite flexible qui s'étend entre l'extrémité libre de raccordement de la conduite rigide et le point d'ancrage, est susceptible d'être entraînée en translation sur le fond marin, ce qui entraîne d'une part sa déformation intrinsèque longitudinale, et d'autre part son abrasion. Le vieillissement de cette portion de fond est alors accéléré. En outre, la portion suspendue de conduite flexible qui s'étend en caténaire, exerce une traction longitudinale sur la conduite rigide à son extrémité libre de raccordement. Or, lorsque la conduite rigide se rétracte, io notamment lorsque l'écoulement d'hydrocarbure est stoppé et que la conduite se refroidit, les efforts de rétraction s'opposent aux efforts de traction exercés par la conduite flexible, de telle sorte que la conduite rigide risque d'être endommagée. Alors qu'il était envisageable auparavant, pour les installations sous-marines de faible et de moyenne profondeur, d'intervenir aisément sur la conduite rigide endommagée, cette intervention n'est plus envisageable pour les installations sous-marines à très grande profondeur. Un problème qui se pose alors, et que vise à résoudre la présente invention, est de proposer une méthode de raccordement, qui permette de s'affranchir des inconvénients précités, et notamment qui permette d'éviter les interventions à grande profondeur. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose, selon un premier aspect, une méthode de raccordement d'une conduite sous-marine rigide et d'une conduite sous-marine flexible, lesdites conduites sousmarines étant destinées au transport d'hydrocarbures en milieu marin entre une installation sous-marine installée sur un fond marin et une installation marine de surface située à la surface dudit milieu marin, ladite conduite sous-marine rigide s'étendant sur ledit fond marin à partir de ladite installation sous-marine et se terminant par une extrémité libre de raccordement, ladite conduite sous-marine flexible présentant une portion de fond étendue au voisinage dudit fond marin et une portion suspendue destinée à rejoindre ladite installation marine de surface, ladite portion de fond étant terminée par une extrémité d'entrée, ladite méthode de raccordement étant du type selon laquelle on raccorde ladite extrémité d'entrée et ladite extrémité libre de raccordement en étendant ladite portion suspendue en caténaire sensiblement au droit du voisinage de ladite extrémité libre de raccordement et en maintenant ancrée ladite portion de fond dans ledit fond marin en un point d'ancrage de ladite portion de fond pour autoriser ladite portion de fond à former une ondulation déformable; et selon ladite méthode, on autorise la formation ladite ondulation entre ledit point d'ancrage et ladite extrémité libre de io raccordement de façon à permettre le mouvement relatif de ladite extrémité libre de raccordement par rapport audit point d'ancrage et la déformation de ladite ondulation. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre de l'ondulation de la portion de fond de la conduite flexible, entre le point d'ancrage et l'extrémité libre de raccordement de la conduite rigide, lorsqu'un hydrocarbure chaud s'écoule dans la conduite rigide et qu'elle s'allonge, le point d'ancrage étant bien évidemment par nature, en position fixe dans un plan moyen défini par le fond marin. De la sorte, les variations longitudinales et transversales de la conduite rigide qui sont dues à l'écoulement irrégulier d'un hydrocarbure chaud dans cette conduite, et/ou aux variations de pression, et qui provoquent le mouvement alternatif de la conduite et par conséquent de l'extrémité libre de raccordement sur le fond marin, avec des amplitudes de l'ordre du mètre par exemple, sont répercutées dans la portion de fond ondulée dont le rayon de courbure varie alors sensiblement, sans affecter l'intégrité de cette portion de fond. Ainsi, la conduite rigide se déforme librement, sans contrainte et ne risque pas d'être endommagée, de sorte qu'aucune intervention n'est plus nécessaire pour la réparer. En outre, cette méthode est d'une mise en oeuvre aisée, et elle nécessite qu'un seul raccordement entre la conduite flexible et la conduite rigide, ce qui la rend économiquement avantageuse. Par ailleurs, et selon un mode de mise en oeuvre particulièrement avantageux, on relie ledit point d'ancrage, par exemple à une pile d'ancrage installée le long de ladite conduite rigide par l'intermédiaire d'une ligne d'ancrage flexible de manière à faciliter le raccordement. Car en effet, il suffit pour former l'ondulation, d'étendre la conduite flexible de manière sensiblement asymptotique entre l'extrémité libre de raccordement et l'installation de surface, puis de relier avec une ligne d'ancrage, la pile d'ancrage et le point d'ancrage de la conduite flexible située alors à distance du fond marin, et ensuite de descendre plus io encore la conduite flexible vers le front marin pour que l'ondulation se forme entre le point d'ancrage de la portion de fond et la pile d'ancrage. Toutefois, selon une autre alternative, la ligne d'ancrage est étendue au préalable, avant la mise en service de l'installation, le long de la conduite flexible, de telle manière que l'ondulation ne se forme que lorsque la conduite rigide s'allonge sous l'effet de l'écoulement d'un hydrocarbure chaud. Car en effet, la conduite rigide est initialement à sa longueur minimale. Selon une caractéristique avantageuse, on équipe ladite portion de fond formant ondulation de limiteurs de courbure, sur la portion de front située entre l'extrémité libre de raccordement et le point d'ancrage, pour limiter la courbure de ladite ondulation, et en particulier pour autoriser une courbure régulière et éviter les plis. Avantageusement, ces limiteurs de courbure formant des manchons qui entourent la portion de fond, on forme ladite ondulation sensiblement dans un plan horizontal, de telle sorte que les manchons peuvent éventuellement prendre appui sur le fond marin et préserver de l'abrasion la conduite flexible. Selon un autre mode de mise en oeuvre, on forme ladite ondulation sensiblement dans un plan vertical en équipant ladite portion de fond avec des bouées, et on évite ainsi tout contact avec le fond marin tout en autorisant une variation régulière du rayon de courbure de la portion de fond. Selon un autre aspect, la présente invention propose une installation de raccordement d'une conduite sous-marine rigide et d'une conduite sousmarine flexible, lesdites conduites sous-marines étant destinées au transport d'hydrocarbures en milieu marin entre une installation sousmarine installée sur un fond marin et une installation marine de surface située à la surface dudit milieu marin, ladite conduite sous-marine rigide s'étendant sur ledit fond marin à partir de ladite installation sous-marine et se terminant par une extrémité libre de raccordement, ladite conduite sous-marine flexible présentant une portion de fond étendue au voisinage io dudit fond marin et une portion suspendue destinée à rejoindre ladite installation marine de surface, ladite portion de fond étant terminée par une extrémité d'entrée, ladite extrémité d'entrée et ladite extrémité libre de raccordement étant raccordées ensemble de façon que ladite portion suspendue s'étende en caténaire sensiblement au droit du voisinage de ladite extrémité libre de raccordement, ladite installation comportant des moyens d'ancrage pour maintenir ladite portion de fond ancrée dans ledit fond marin en un point d'ancrage de ladite portion de fond et de façon à autoriser ladite portion de fond à former une ondulation déformable; selon l'invention, lesdits moyens d'ancrage sont adaptés à maintenir ledit point d'ancrage à distance et rapproché de ladite extrémité libre de raccordement pour autoriser la formation de ladite ondulation entre ledit point d'ancrage et ladite extrémité libre de raccordement. Ainsi qu'on l'expliquera ci-après, plus en détail, lesdits moyens d'ancrage comprennent avantageusement, un organe de clampage monté sur ladite portion de fond audit point d'ancrage et une pile d'ancrage installée le long de ladite conduite rigide, et ledit organe de clampage est relié à ladite pile d'ancrage au moyen d'une ligne d'ancrage, par exemple durant la mise en oeuvre de la méthode d'installation précitée, afin d'autoriser aisément la formation de l'ondulation. En outre, de manière préférentielle ladite portion de fond formant ondulation est équipée de limiteurs de courbure ou encore, elle comprend une pluralité de bouées installées de proche en proche sur ladite portion de fond, entre ledit point d'ancrage et ladite extrémité libre de raccordement pour former ladite ondulation sensiblement dans un plan vertical, ce qui permet d'obtenir une courbure sensiblement régulière et au surplus, de décoller la portion de fond par rapport au fonds marin et éviter toute abrasion. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: io - la Figure 1 est une vue schématique partielle d'une installation de raccordement selon une première variante, conforme à l'invention; - la Figure 2A est une vue schématique partielle en coupe longitudinale d'un élément de détail d'une installation de raccordement selon une seconde variante et dans une première position; et, - la Figure 2B est une vue schématique partielle de l'élément de détail illustré à la Figure 2A dans une seconde position. La Figure 1, montre de façon schématique et en coupe verticale, un milieu marin présentant une surface 10 et un fond 12; une installation sousmarine 14 installée sur le fond 12 étant destinée à l'extraction d'un hydrocarbure, et une installation de surface 16 étant destinée à récupérer et à stocker l'hydrocarbure. Entre l'installation sous-marine 14 et l'installation de surface 16, une conduite rigide 18 qui s'étend sur le fond marin 12 à partir de l'installation sous-marine 14 et une conduite flexible 20 qui y est raccordée par une extrémité d'entrée 19 et la prolonge, rejoint l'installation de surface 16, et permettent ensemble de récupérer l'hydrocarbure. La conduite rigide 18 présente une extrémité libre de raccordement 22, et est susceptible de se déformer longitudinalement sous l'effet des variations de pression de l'hydrocarbure et/ou de température de la conduite, provoquées par les variations de débit d'un hydrocarbure chaud par rapport à la température du milieu marin dans le fond 12. En conséquence, l'extrémité libre de raccordement 22 est susceptible, en cours d'exploitation de l'installation sous-marine 14, d'être entraînée en translation avec des amplitudes de l'ordre du mètre. Afin de surmonter le problème que pose cette variation dimensionnelle, on installe notamment, une pile d'ancrage 24 le long de la conduite rigide 18 en retrait de l'extrémité libre de raccordement 22, on monte un organe de clampage 26 sur un point d'ancrage 28 de la conduite flexible 20 et, lorsque l'on descend la conduite flexible 20 dans le milieu marin, selon un mode de mise en oeuvre particulier, on relie l'organe de clampage 26 et la pile d'ancrage 24 au moyen d'une ligne io d'ancrage 30 tendue formant alors une corde, tandis qu'une portion de fond 32 de la conduite flexible 20 s'étend en arc entre l'extrémité d'entrée 19 située au niveau du fond marin 12 et le point d'ancrage 28. En outre, et au préalable, cette portion de fond 32 en arc, est équipée ici, de bouées 34 réparties de façon sensiblement équidistante entre l'extrémité d'entrée 19 et le point d'ancrage 28. Ensuite, au cours de l'installation lorsque la conduite flexible 20 est déroulée plus encore sur le fond marin 12, le point d'ancrage 28 tend à venir s'appuyer sur le fond marin 12, en restant à une distance constante de la pile d'ancrages 24 grâce à la ligne d'ancrage 30 qui le retient, de telle sorte que la portion de fond 32, équipée des bouées 34 est naturellement entraînée vers la surface 10 en formant une ondulation 38, puisque la longueur de conduite, essentiellement flexible, est supérieure à la longueur de la ligne d'ancrage 30. L'ondulation 38 apparaît formée au regard du fond marin 12 sensiblement verticalement ainsi que l'illustre la Figure 1. De la sorte, le point d'ancrage 28 étant maintenu à distance fixe de la pile d'ancrages 24, selon une direction moyenne définie par la conduite rigide 18 et la ligne d'ancrage 30, tout mouvement longitudinal de la conduite rigide 18 et par là même, de l'extrémité libre de raccordement 22, entraîne également l'extrémité d'entrée 19 de la conduite flexible 20 ce qui provoque alors la déformation de l'ondulation 38 de la portion de fond 32 et la variation de son rayon de courbure, tant positive que négative, sans 8 2888305 R contact avec le fond marin 12 et par conséquent sans possibilité d'abrasion. En outre, l'extrémité libre de raccordement 22 de la conduite rigide 18 étant libre, puisque la conduite flexible est finalement ancrée dans le fond marin 12 et que sa portion de fond 32 se courbe et peut se déformer, aucune contrainte ne s'exerce donc sur elle et lorsqu'elle se rétracte, elle ne peut se détériorer. Selon une seconde variante, la portion de fond 32' que l'on retrouve partiellement et agrandie sur les figures 2A et 2B est équipée de limiteurs io de courbure 40 comprenant des manchons tubulaires 41 et des organes tubulaires 42 formant agrafes, destinés à relier entre eux les manchons tubulaires 41. Les manchons tubulaires 41, enserrés sur la portion de fond 32', présentent à chacune de leurs extrémités une collerette radiale 44, et ils sont installés de proche en proche le long de la portion de fond 32', collerettes radiales 44 en regard. Par ailleurs, les organes tubulaires 42 présentent, à chacune de leurs extrémités, une partie resserrée.46 adaptée à venir s'engager autour des manchons tubulaires 41 et derrière la collerette radiale 44. Ainsi, un organe tubulaire 42 présente deux extrémités dont la partie resserrée 46 est engagée respectivement autour d'un manchon tubulaire 41, de façon à relier ensemble deux manchons tubulaires 41 contigus en entourant et en recouvrant entièrement la portion de fond 32'. Ainsi, une pluralité de manchons tubulaires et d'organes tubulaires montés ensemble autour de la portion de fond 32', permet de réaliser une gaine articulée, à la fois protectrice et à possibilité de courbure limitée. De la sorte, et ainsi que l'illustre la figure 2B, dès lors que la portion de fond 32' s'incurve, alors que les parties resserrées 46 des extrémités des organes tubulaires 42, viennent en appui l'une contre l'autre dans une portion de contact de leur circonférence, et entre les collerettes radiales 44 d'un même manchon tubulaire 41, leurs portions respectivement diamétralement opposées, viennent, elles en appui contre les collerettes radiales 44. En conséquence, la courbure de la portion de fond 32' est limitée, et ne peut être inférieur à un rayon de courbure déterminé. Ainsi équipée, la portion de fond 32', sans être nécessairement munie de bouées, peut alors former une ondulation en demeurant en appui sur le fond marin, protégée qu'elle est par les organes tubulaires 42 qui eux sont directement en contact et en appui sur le fond marin 12. De la sorte, les variations dimensionnelles de la conduite rigide 18, sont susceptibles de provoquer la déformation de l'ondulation formée par la portion de fond 32', qui, en appui sur le fond marin 12, est d'une part io protégée de l'abrasion par les organes tubulaires 42, et d'autre part est préservée d'un pliage intempestif grâce à la coopération des organes tubulaires 42 et des manchons tubulaires 41
L'invention concerne une méthode et une installation de raccordement d'une conduite sous-marine rigide (18) et d'une conduite sous-marine flexible (20), ladite conduite sous-marine rigide (18) se terminant par une extrémité libre de raccordement (22), ladite conduite sous-marine flexible (20) présentant une portion de fond (32) et une portion suspendue, ladite portion de fond présentant une extrémité d'entrée (19) raccordée à ladite extrémité libre de raccordement (22), ladite installation comportant des moyens d'ancrage (26, 24, 30) pour maintenir ladite portion de fond (32) ancrée en un point d'ancrage (28) de ladite portion de fond et pour autoriser ladite portion de fond à former une ondulation (38) ; selon l'invention, lesdits moyens d'ancrage sont adaptés à maintenir ledit point d'ancrage (26, 24, 30) à distance et rapproché de ladite extrémité libre de raccordement (22) pour former ladite ondulation (38) entre ledit point d'ancrage (28) et ladite extrémité libre de raccordement (22).
1. Méthode de raccordement d'une conduite sous-marine rigide s (18) et d'une conduite sous-marine flexible (20), lesdites conduites sous-marines étant destinées au transport d'hydrocarbures en milieu marin entre une installation sous-marine (14) installée sur un fond marin (12) et une installation marine de surface (16) située à la surface (10) dudit milieu marin, ladite conduite sous-marine rigide (18) s'étendant sur ledit fond io marin (12) à partir de ladite installation sous-marine (14) et se terminant par une extrémité libre de raccordement (22), ladite conduite sous-marine flexible (20) présentant une portion de fond (32) étendue au voisinage dudit fond marin (12) et une portion suspendue destinée à rejoindre ladite installation marine de surface (16), ladite portion de fond (32) étant terminée par une extrémité d'entrée (19), ladite méthode de raccordement étant du type selon laquelle on raccorde ladite extrémité d'entrée (19) et ladite extrémité libre de raccordement (22) en étendant ladite portion suspendue en caténaire sensiblement au droit du voisinage de ladite extrémité libre de raccordement et en maintenant ancrée ladite portion de fond (32) dans ledit fond marin (12) en un point d'ancrage (28) de ladite portion de fond pour autoriser ladite portion de fond à former une ondulation déformable (38); caractérisée en ce qu'on autorise la formation de ladite ondulation entre ledit point d'ancrage (28) et ladite extrémité libre de raccordement (22) de façon à permettre le mouvement relatif de ladite extrémité libre de raccordement par rapport audit point d'ancrage (28) et la déformation de ladite ondulation. 2. Méthode de raccordement selon la 1, caractérisée en ce qu'on relie ledit point d'ancrage (28) à une pile d'ancrage (24) installée le long de ladite conduite rigide (18) par l'intermédiaire d'une ligne d'ancrage (30) flexible. 3. Méthode de raccordement selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'on équipe ladite portion de fond (32) formant ondulation (38) de limiteurs de courbure pour limiter la courbure de ladite ondulation (38). 4. Méthode de raccordement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'on forme ladite ondulation (38) sensiblement dans un plan horizontal 5. Méthode de raccordement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'on forme ladite ondulation (38) io sensiblement dans un plan vertical en équipant ladite portion de fond avec des bouées (34). 6. Installation de raccordement d'une conduite sous-marine rigide (18) et d'une conduite sous-marine flexible (20), lesdites conduites sous-marines étant destinées au transport d'hydrocarbures en milieu marin entre une installation sous-marine (14) installée sur un fond marin (12) et une installation marine de surface (16) située à la surface dudit milieu marin, ladite conduite sous-marine rigide (18) s'étendant sur ledit fond marin (12) à partir de ladite installation sous-marine (14) et se terminant par une extrémité libre de raccordement (22), ladite conduite sous-marine flexible (20) présentant une portion de fond (32) étendue au voisinage dudit fond marin et une portion suspendue destinée à rejoindre ladite installation marine de surface (16), ladite portion de fond étant terminée par une extrémité d'entrée (19), ladite extrémité d'entrée et ladite extrémité libre de raccordement (22) étant raccordées ensemble de façon que ladite portion suspendue s'étende en caténaire sensiblement au droit du voisinage de ladite extrémité libre de raccordement, ladite installation comportant des moyens d'ancrage (26, 24, 30) pour maintenir ladite portion de fond (32) ancrée dans ledit fond marin en un point d'ancrage (28) de ladite portion de fond et de façon à autoriser ladite portion de fond à former une ondulation déformable (38) ; caractérisée en ce que lesdits moyens d'ancrage sont adaptés à maintenir ledit point d'ancrage (26, 24, 30) à distance et rapproché de ladite extrémité libre de raccordement (22) pour autoriser la formation de ladite ondulation (38) entre ledit point d'ancrage (28) et ladite extrémité libre de raccordement (22). 7. Installation de raccordement selon la 6, caractérisée en ce que lesdits moyens d'ancrage (26, 24, 30) comprennent un organe de clampage (26) monté sur ladite portion de fond (32) audit point d'ancrage (28) et une pile d'ancrage (24) installée le long de ladite conduite rigide (18), et en ce que ledit organe de clampage est relié à ladite pile d'ancrage au moyen d'une ligne d'ancrage (30). io 8. Installation de raccordement selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que ladite portion de fond (32) formant ondulation (38) est équipée de limiteurs de courbure (40). 9. Installation de raccordement selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité de bouées (34) installées de proche en proche sur ladite portion de fond (32), entre ledit point d'ancrage (28) et ladite extrémité libre de raccordement (22) pour former ladite ondulation (38) sensiblement dans un plan vertical.
F,B
F16,B63
F16L,B63B
F16L 1,B63B 21
F16L 1/26,B63B 21/50,F16L 1/24
FR2893501
A1
COMPOSITIONS TOPIQUES POUR FAVORISER L'HOMEOSTASIE DE LA PEAU
20,070,525
La présente invention concerne le domaine du soin de la peau et vise notamment à améliorer l'aspect de la peau et/ou du teint. L'invention porte notamment sur une composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un peptide augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur. En particulier, les peptides utilisés selon l'invention sont des peptides de protéines matricielles, en particulier choisies parmi le collagène, la fibronectine et la laminine. Selon une alternative, l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est choisi parmi des sels de zinc, de cuivre, de manganèse, leurs dérivés et leurs mélanges. L'invention porte également sur un kit de soin de la peau comprenant au moins deux compositions comprenant respectivement l'agent tenseur et l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau comprenant l'application simultanée ou séquentielle desdites compositions. La peau constitue une barrière physique entre l'organisme et son environnement. Elle est constituée de deux tissus : l'épiderme et le derme. L'épiderme est un épithélium pluristratifié kératinisant qui se renouvelle constamment. Les kératinocytes constituent la principale population cellulaire épidermique et sont responsables du maintien de la structure épithéliale ainsi que de sa fonction de barrière. L'épiderme repose sur une membrane basale acellulaire, appelée jonction dermo- épidermique, qui assure la cohésion avec le derme. L'épiderme est constitué de plusieurs assises de cellules, dont la plus profonde est l'assise basale constituée de cellules indifférenciées. Au cours du temps, ces cellules vont se différencier et migrer vers la surface de l'épiderme en constituant les différentes assises de celui-ci, jusqu'à former à la surface de l'épiderme les cornéocytes qui sont des cellules mortes qui s'éliminent par desquamation. Cette perte en surface est compensée par la migration de cellules de l'assise basale vers la surface de l'épiderme. Il s'agit du renouvellement continu de la peau. Le derme est un tissu conjonctif de soutien compressible et élastique d'origine mésodermique principalement composé de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire constituée de protéines fibreuses (les collagènes et l'élastine), et de protéines non fibreuses (les protéoglycanes et les glycoprotéines). Le derme est un tissu nourricier pour l'épiderme mais il joue également un rôle fondamental dans le développement et la croissance de l'épiderme, ainsi que dans sa différenciation. Les fibroblastes et la matrice extracellulaire influencent également les propriétés mécaniques de la peau, en particulier son élasticité et sa fermeté. L'homéostasie de la peau, et en particulier de l'épiderme, résulte d'une balance finement régulée entre les processus de prolifération et de différenciation des cellules de la peau. Ces processus de prolifération et de différenciation sont parfaitement régulés : ils participent au renouvellement et/ou à la régénération de la peau et conduisent au maintien d'une épaisseur constante de la peau, et en particulier d'une épaisseur constante de l'épiderme. Cette homéostasie de la peau participe également au maintien des propriétés mécaniques de la peau. Mais cette homéostasie de la peau peut être altérée par certains facteurs physiologiques (âge, ménopause, hormones...), ou environnementaux (stress UV, pollution, stress oxydant, stress irritant...). Le potentiel régénératif de l'épiderme devient moins important : les cellules de la couche basale se divisent moins activement, conduisant notamment à un ralentissement et/ou une diminution du renouvellement épidermique. Par conséquent, le renouvellement cellulaire ne compense plus la perte des cellules éliminées en surface, conduisant à une atrophie de l'épiderme et/ou une diminution de l'épaisseur de la peau et/ou une perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau et/ou la formation de rides ou ridules. Les altérations de l'homéostasie épidermique se traduisent également par un aspect terne et/ou brouillé du teint de la peau. Ce phénomène peut être accentué par la ménopause : les femmes se plaignent de ce que leur peau tire et devient sèche, voire de l'apparition d'une xérose. Les déficits hormonaux associés à la ménopause s'accompagnent notamment d'une baisse d'activité métabolique, ce qui pourrait aboutir à une diminution de la prolifération des kératinocytes et une augmentation de la différenciation épidermique. On comprend alors la nécessité de disposer d'agents capables de favoriser l'homéostasie de la peau afin de maintenir et/ou augmenter l'épaisseur de la peau et ainsi maintenir et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau et/ou favoriser l'éclat du teint. On connaît de l'art antérieur l'utilisation d'agents cosmétiques solubles pour favoriser le renouvellement cellulaire. On peut citer par exemple des dérivés de l'acide rétinoïque et en particulier le rétinol également connu sous le nom de vitamine A, et les dérivés estérifiés du rétinol, qui ont pour effet de favoriser la prolifération des kératinocytes et d'inhiber leur différenciation, permettant ainsi de stimuler le renouvellement épidermique, augmenter l'épaisseur de l'épiderme et/ou de favoriser l'éclat du teint. Les agents cosmétiques solubles agissent classiquement via une liaison à un récepteur qui initie des réponses intracellulaires conduisant à une régulation de l'expression de protéines impliquées dans les processus de prolifération et/ou différenciation épidermique. On parlera d'un effet `biologique' direct. Or la Demanderesse vient de montrer, de façon surprenante et inattendue, que l'on pouvait obtenir une amélioration de l'homéostasie de la peau et/ou de l'éclat du teint via un effet biomécanique apporté par l'application topique d'une quantité efficace d'agents cosmétiques, en particulier d'agents tenseurs. Elle a en effet montré que l'application topique d'une quantité efficace d'agents tenseurs, tels que des copolymères acryliques, sur un modèle de peau reconstruite, avait pour effet de moduler l'expression de protéines impliquées dans l'homéostasie de la peau. Par `effet biomécanique' selon l'invention, on entend la capacité d'un agent cosmétique, et en particulier d'un agent tenseur, à induire une réponse biologique au niveau des cellules de l'épiderme et/ou du derme, via un effet mécanique efficace à la surface de la peau (stratum corneum). Par `effet mécanique efficace à la surface de la peau', on entend la capacité d'un agent cosmétique à induire des tensions mécaniques biologiquement efficaces, c'est-à-dire des tensions mécaniques aptes à transmettre une perturbation mécanique de cellule en cellule ou par l'intermédiaire de la matrice extracellulaire, et impliquant l'activation de mécanorécepteurs présents sur les membranes desdites cellules. Ces cellules sont dites `biologiquement sensibles aux tensions mécaniques' : on s'intéresse notamment aux cellules de l'épiderme et du derme, et en particulier aux kératinocytes et aux fibroblastes. Ces tensions mécaniques, contrairement à une stimulation classique par des molécules solubles telles qu'utilisées jusqu'ici, ont pour effet de modifier, par l'intermédiaire de récepteurs membranaires ou `mécanorécepteurs', un équilibre établi entre la matrice extracellulaire et une cellule, ou entre deux cellules voisines. Les tensions mécaniques sont transmises dans la cellule sous forme de signaux biochimiques par l'intermédiaire de récepteurs membranaires ou mécanorécepteurs. Ces mécanorécepteurs sont des récepteurs membranaires sensibles aux tensions mécaniques, c'est-à-dire des récepteurs membranaires capables d'induire une réponse biologique intracellulaire en réponse à une perturbation mécanique. Parmi eux, on compte les intégrines (Pommerenke et al., Eur J Cell Biol 1996 Jun ; 70(2) : 157-64), les récepteurs du type PECAM1 (Fujiwara et al., Cell struct funct 2001 Feb ; 26(1) :11-7) ou bien les récepteurs au facteur de croissance PDGF (Li et al., Cell Signal 2000 Jul ; 12(7) :435-45). Les tensions, en induisant une perturbation mécanique de ces récepteurs déclenchent, dans une première étape, l'activation de multiples seconds messagers. Les tensions activent notamment la Protéine Tyrosine Kinase (PTK), la Protéine Kinase C (PKC), les G protéines rac et cdc42 ou induisent la libération de flux calciques. L'activation de ces diverses voies de signalisation, conduit à l'activation de protéines kinases d'une même famille, les MAPKinases, Erkl, Erk2 et p38. Les MAPK, une fois activée, induisent l'activation de facteurs transcriptionnels, spécifiques, qui régulent l'expression de nombreux gènes impliqués dans l'homéostasie des kératinocytes. Ces mécanismes d'activation sont par ailleurs bien régulés : au cours des tensions, en particulier, Erk induit l'expression des MAPK phosphatases, connues pour inhiber Erk. Ce processus permet aux cellules de contrôler les signaux induits par les tensions et d'empêcher une hyperprolifération pathologique des kératinocytes. A la connaissance de la Demanderesse, il n'a jamais été décrit ni suggéré jusqu'ici d'améliorer l'homéostasie épidermique et/ou l'éclat du teint par l'application topique sur la peau d'une quantité efficace d'un agent cosmétique à effet biomécanique, en particulier d'un agent tenseur. On connaissait de l'art antérieur l'utilisation des agents tenseurs pour obtenir un effet visuel immédiat et superficiel de lissage du microrelief de la peau, en particulier de lissage des rides et des ridules. Ces agents sont décrits comme capables de former un film provoquant la rétraction du stratum corneum, qui est la couche cornée superficielle de l'épiderme. L'utilisation cosmétique ou dermatologique de tels systèmes polymériques pour atténuer les altérations du microrelief de la peau liées à l'âge est décrite dans la demande de brevet WO 98/29091. D'autres agents tenseurs sont constitués de dispersions de particules colloïdales inorganiques, notamment de silice, comme décrit dans les demandes de brevet FR-A-2 823 113, FR-2 843 024 et FR-2 659 551 ou dans les brevets US-3,819,825 et US-4,777,041, par exemple. D'autres agents tenseurs encore sont des silicates mixtes tels que ceux décrits dans la demande FR-2 816 315. Mais à la connaissance de la Demanderesse, il n'a jamais été décrit jusqu'ici un effet biologique des tenseurs, et en particulier leur capacité à réguler l'expression de protéines impliquées dans l'homéostasie de la peau ni leur utilisation pour favoriser l'homéostasie de la peau et/ou améliorer l'éclat du teint et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau. C'est dans ce contexte que la Demanderesse a imaginé d'utiliser, en association avec ces agents tenseurs, des agents induisant et/ou augmentant l'expression et donc le nombre des mécanorécepteurs au niveau des cellules de la peau afin d'augmenter la capacité desdites cellules à répondre aux sollicitations mécaniques et ainsi de potentialiser et/ou augmenter et/ou prolonger la réponse biologique induite par ces agents tenseurs. Cette association est par ailleurs avantageuse en ce qu'elle permet de limiter la quantité efficace d'agents tenseurs nécessaire pour obtenir l'effet biologique recherché, permettant ainsi d'optimiser le confort des compositions cosmétiques les contenant. Par `mécanorécepteurs' selon l'invention, on entend notamment des récepteurs membranaires sensibles aux tensions mécaniques, c'est-à-dire des récepteurs membranaires capables d'induire une réponse biologique intracellulaire en réponse à une perturbation mécanique. Parmi eux, on compte les intégrines (Pommerenke et al., Eur J Cell Biol 1996 Jun ; 70(2) : 157-64), les récepteurs du type PECAM1 (Fujiwara et al., Cell struct funct 2001 Feb ; 26(1) :11-7) ou bien les récepteurs au facteur de croissance PDGF (Li et al., Cell Signal 2000 Jul ; 12(7) :435-45). On s'intéressera notamment au groupe des intégrines, et en particulier à la classe des intégrines pl impliquées dans la sensibilité des cellules aux contraintes mécaniques. Les intégrines sont des molécules d'adhésion, impliquées dans les intéractions cellules-cellules et cellules-matrice. Ce sont des récepteurs hétérodimériques composés de deux sous-unités a et R associées de manière non covalente. Plus de 17 chaînes de la sous unité a et 8 chaînes de la sous unité R ont été décrites, qui s'associent pour former 23 hétérodimères différents. Le domaine transmembranaire des sous-unités a est constitué d'une hélice a, très conservée d'une sous-unité à l'autre, responsable de la fonction d'ancrage de l'intégrine à la membrane et participe à la transduction de signaux. Le domaine cytoplasmique des sous-unités 13, très conservé d'une sous-unité à l'autre, est responsable d'une part de la formation de l'hétérodimère et d'autre part de la liaison avec des protéines structurales du cytosquelette ; cette association régule aussi la transduction des signaux. Les hétérodimères d'intégrines peuvent être classés en fonction de leur substrat ; on sait notamment que : - les hétérodimères a1(31 et a2131 se lient au collagène ; - les hétérodimères 134131, a5131, a8131 et av131 se lient à la fibronectine ; - les hétérodimères a1(31, a2131, a3131 et a6131 se lient aux laminines. Le collagène, la fibronectine et les laminines sont des protéines matricielles ou protéines de la matrice extracellulaire, qui participent à l'adhésion des cellules et jouent un rôle important dans la migration et la signalisation cellulaire. Au cours des processus d'adhésion et de migration cellulaire, les cellules intéragissent avec les molécules matricielles par l'intermédiaire de récepteurs membranaires et en particulier les intégrines telles que décrites ci-dessus. Et cette intéraction initie des réponses intracellulaires impliquées dans la signalisation cellulaire, la différenciation cellulaire, la migration et/ou la prolifération cellulaire. Des peptides mimant la structure de certaines régions de ces protéines matricielles ont été définis dans l'art antérieur : en particulier il est décrit l'utilisation de peptides de la fibronectine (WO03/008438), de peptides de collagène (WO03/007905) et de peptides de la fibronectine (WO03/077936) dans des compositions, afin d'augmenter l'adhésion cellulaire.35 La présente invention porte sur une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur. Par `agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau', on entend notamment selon l'invention tout agant capable d'induire ou de stimuler l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, en particulier dans les cellules de l'épiderme et du derme (ex : kératinocytes, fibroblastes). De préférence, on s'intéresse aux agents augmentant l'expression des intégrines, et en particulier aux agents augmentant l'expression des intégrines pl. De tels agents peuvent être sélectionnés selon des méthodes classiques de détection par immunofluorescence ou par RT-PCR quantitative. De préférence, on utilisera la technologie RT-PCR quantitative. Le principe de la détection par immunofluorescence consiste à mettre en contact des cellules en culture avec les agents à tester puis à révéler l'effet desdits agents sur l'expression des mécanorécepteurs et en particulier des intégrines (ex : intégrines pl) en utilisant des anticorps anti-intégrines et des anticorps secondaires couplés à un marqueur fluorescent (la fluorescéine). Le principe général de la technologie RT-PCR quantitative, préférée selon l'invention, comprend par exemple les étapes suivantes : - on sélectionne les concentrations des agents à tester à partir d'une étude de cytotoxicité dans les conditions de l'essai ; - on cultive des kératinocytes et ou fibroblastes humains dans un milieu de culture adapté à ces différents types cellulaires ; - on change le milieu de culture contre le même milieu contenant ou non (témoin) l'agent à tester aux différentes concentrations sélectionnées ; - après 24 h d'incubation par exemple, on extrait les ARNm et on élimine les traces d'ADN par traitement à la DNAse, qui est ensuite inactivée ; - on réalise ensuite une réaction de réverse-transcription suivie d'une quantification, par fluorescence, de l'ADNc synthétisé ; - on réalise une première série de Q-PCRs sur le marqueur G3actine (contrôle) pour vérification de l'homogénéité des préparations à comparer ; on réalise ensuite des Q-PCR en triplicate à l'aide de couples de primers spécifiques des séquences R-actine, et des marqueurs spécifiques des mécanorécepteurs et en particulier des intégrines (ex : intégrines pl) ; - on évalue ensuite l'expression différentielle des intégrines par une analyse de fluorescence dans l'ADN amplifié ; - on sélectionne les agents pour lesquels on obtient une augmentation de l'intensité de fluorescence correspondant à une augmentation de l'expression des intégrines par rapport à la condition témoin (non traité par l'agent). Les réactions de PCR (polymerase chain reaction) peuvent otamment être réalisées par PCR quantitative avec le système Light Cycler (Roche Molecular Systems Inc.) et selon les procédures recommandées par le fournisseur. Selon un premier mode de réalisation, l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est un peptide. L'invention concerne donc une composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur et au moins un peptide augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau. Ce peptide peut augmenter l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau notamment (i) soit en se liant aux mécanorécepteurs cibles, (ii) soit en se liant à tout autre récepteur membranaire capable d'induire une réponse intracellulaire conduisant à une augmentation de l'expression des mécanorécepteurs cibles, en particulier des intégrines. Comme exemples de peptides utilisables selon l'invention, on peut citer notamment des peptides mimétiques de protéines matricielles, leurs homologues ou dérivés, capables de se lier aux mécanorécepteurs cibles. En particulier, les peptides mimétiques de protéines matricielles pourront être choisis parmi des peptides mimétiques de collagène, de fibronectine ou de laminine. Par `peptides mimétiques de protéines matricielles', on entend des séquences peptidiques contenues dans les séquences natives des protéines matricielles identifiées comme les séquences clés pour la fonction d'adhésion cellulaire, ou des séquences peptidiques homologues à des séquences contenues dans les séquences natives des protéines matricielles identifiées comme les séquences clés pour assurer la fonction d'adhésion cellulaire. Ces séquences clés des protéines matricielles participent notamment à la liaison des protéines avec les mécanorécepteurs. Ces peptides sont capables de mimer la structure de certaines régions desites protéines matricielles et ainsi d'induire les mêmes types de signaux que celles-ci : en particulier, ils sont notamment capables de se lier aux mécanorécepteurs cibles et d'induire une augmentation de l'expression desdits mécanorécepteurs. Ces peptides auront généralement une séquence allant de 2 à 25 acides aminés, en particulier de 4 à 16 acides aminés. Parmi les peptides utilisables selon l'invention, on peut citer notamment : 1) des peptides de la fibronectine, leurs homologues et dérivés, tels que les peptides de séquence (AA)n-Leu-Asg-Ala-Pro-(AA)n, dans laquelle AA est un quelconque acide aminé ou un de ses dérivés, n est compris entre 0 et 2, et où les acides aminés peuvent être sous la forme L (lévogyre), D (dextrogyre) ou DL. De tels peptides sont décrits dans la demande W003/008438 incorporée par référence dans la présente invention. De préférence on utilisera l'hexapeptide de séquence Lys-Leu-Asp-Ala-Pro-Thr, qui est homologue à une séquence contenue dans la sous unité III de la fibronectine, un homologue ou un dérivé de ce peptide. Ce peptide est commercialisé par la société VINCIENCE sous la dénomination VINCI 02 . Il stimule l'expression des integrines pl sur des cellules en culture, comme décrit dans la demande W003/008438. 2) des peptides de collagène, leurs homologues et dérivés, tels que les peptides de séquence (Gly-Pro-Gln)n-NH2, dans laquelle n est compris entre 1 et 3, et où les acides aminés peuvent être sous la forme L, D ou DL, tels que décrits dans la demande W003/007905 incoprporée dans la présente demande par référence. De préférence, on utilisera l'hexapeptide de séquence Gly-Pro-Gln-Gly-Pro-Gln dont la séquence est contenue dans la séquence du collagène, un homologue ou dérivé de ce peptide. Ce peptide est commercialisé par la société VINCIENCE sous la dénomination COLLAXYL . Il stimule l'expression des integrines R1 lorsqu'il est appliqué sur de la peau ex vivo comme décrit dans Perrin et al. (Int J Tissue React, 2004 ; 26(3-4) :97-104). 3) des peptides de la laminine, leurs homologues et dérivés tels que : - l'hexapeptide SERILESINE commercialisé par la société LIPOTEC dont la séquence est homologue à une séquence contenue dans la chaîne a de la laminine. Ce peptide est décrit pour augmenter l'expression des integrines a6 dans des fibroblastes et des kératinocytes en culture ; - des peptides de séquence X,-Y-Phe-Thr-X2-Ala-Thr-Z-Ile-X3-Leu-X4-Phe-Leu-X5 ; dans laquelle X,, X2, X3, X4, X5=Arg, Lys ou His ; Y=Asp ou Glu ; Z=Asn ou Gln tels que décrits dans la demande W003/077936 incorporée par référence dans la présente demande. En particulier l'oligopeptide ARG-ASP-PHE-TH R-LYS-ALA-THR-ASN-ILE-ARG-LEU-ARGPHE-LEU-ARG dont la séquence en acides aminés est homologue à une séquence contenue dans la séquence de la laminine. Ce peptide stimule l'expression des intrégrines 131 comme décrit dans la demande W003/077936. Ce peptide est commercialisé par la société VINCIENCE sous la dénomination VINCI 01 . L'invention porte donc sur une composition comprenant au moins un peptide augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur, dans laquelle le peptide est choisi parmi : a) un peptide mimétique de la fibronectine de séquence (AA)n-Leu-Asg-Ala-Pro-(AA)n, dans laquelle AA est un quelconque acide aminé ou un de ses dérivés ; n est compris entre 0 et 2 ; b) un peptide mimétique du collagène de séquence (Gly-Pro-Gln)n-NH2 dans laquelle n ets compris entre 1 et 3 ; c) un peptide mimétique de la laminine de séquence X,-Y-Phe-Thr-X2-Ala-Thr-Z-Ile-X3-Leu-X4-Phe-Leu-X5 ; dans laquelle X,, X2, X3, X4, X5=Arg, Lys ou His ; Y=Asp ou Glu ; Z=Asn ou Gln et leurs dérivés. En particulier, le peptide est choisi parmi : 30 d) un hexapeptide mimétique de la fibronectine de séquence Lys-Leu-Asp- Ala-Pro-Thr ; e) un hexapeptide mimétique de collagène de séquence Gly-Pro-Gln-Gly-Pro-Gin ; f) un oligopeptide mimétique de la laminine de séquence Arg-Asp-Phe-Thr35 Lys-Ala-Thr-Asn-Ile-Arg-Leu-Arg-Phe-Leu-Arg ; 25 leurs homologues et leurs dérivés. Ces peptides peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. Par `origine naturelle', on entend un peptide à l'état pur ou en solution à différentes concentrations, obtenu par différents procédés d'extraction à partir d'une matière kératinique (peau, ongle, cheveu, en particulier cheveu) d'origine naturelle ou de tissus conjonctifs. Par `origine synthétique', on entend un peptide à l'état pur ou en solution à différentes concentrations, obtenu chimiquement ou par production dans un organisme après introduction dans cet organisme des éléments nécessaires à cette production. Ces peptides peuvent être obtenus par synthèse chimique ou enzymatique à partir des acides aminés constitutifs ou de leurs dérivés, ou par hydrolyse ménagée de protéines naturelles (végétales ou animales) ou encore par biotechnologie selon les techniques classiques. Par `homologue de ces peptides' on entend notammment toute séquence peptidique identique à au moins 50%, de préférence à au moins 80% et encore plus préférentiellement à au moins 95 % desdites séquences peptidiques identifiées ci-dessus, chez la même espèce ou chez une espèce différente ; dans ce dernier cas, on le désigne également par `polypeptide orthologue'. Et par `pourcentage d'identité' entre deux séquences peptidiques ou séquences d'acides aminés, on entend désigner un pourcentage de résidus d'acides aminés identiques entre les deux séquences à comparer, obtenu après le meilleur alignement, c'est-à-dire l'alignement optimal réalisé par exemple au moyen de l'algorithme d'homologie locale de Smith et Waterman (1981, Ad. App. Math. 2 :482), au moyen de l'algorithme d'homologie locale de Neddleman et Wunsch (1970, J.Mol. Biol. 48 : 443), au moyen de la méthode de recherche de similarité de Pearson et Lipman (1988, Proc. Natl. Acad. Sci. USA 85 :2444), au moyen de logiciels informatiques utilisant ces algorithmes (GAP, BESTFIT, BLAST P, BLAST N disponible sur le site NCBI, FASTA et TFASTA dans le Wisconsin Genetics Software Package, Genetics Computer Group, 575 Science Dr, Madison, WI). 11 Par `dérivé' de ces peptides, on entend notamment un peptide modifié par acylation sur leur fonction N-terminale et/ou par estérification sur leur fonction C-terminale. Les peptides peuvent être préalablement solubilisés dans un ou plusieurs solvants cosmétiquement acceptables comme l'eau, le propylène glycol, le butylène glycol, les diglycols éthoxylés ou propoxylés, l'éthanol, le propanol ou l'isopropanol. Ils peuvent alternativement être solubilisés dans un vecteur cosmétique comme les liposomes ou adsorbé sur des supports organiques ou minéraux. Ces peptides sont utilisés dans la composition selon l'invention en une quantité efficace pour augmenter l'expression des intégrines. La quantité de peptides utilisables selon l'invention peut aller de 0,01% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. L'invention concerne également une composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur et au moins un agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, caractérisée en ce que : -lorsque l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs est un gluconate de zinc, l'agent tenseur n'est pas une particule colloïdale ; -lorsque l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs est un gluconate de manganèse, l'agent tenseur n'est pas choisi parmi un polymère greffé ou un silicate mixte. Selon un mode particulier de l'invention, l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs et en particulier des intégrines, est choisi parmi des sels de zinc, des sels de manganèse, des sels de cuivre, leurs dérivés et leurs mélanges. Par `sels', on entend des sels organiques ou inorganiques.30 Comme sels organiques, on peut citer le gluconate, le carbonate, l'acétate, le citrate, l'oléate ou l'oxalate. Comme sels inorganiques, on peut citer les sels minéraux comme le chlorure, le borate, le nitrate, le phosphate ou le sulfate. On pourraalternativement utiliser le zinc, le cuivre et le manganèse sous une forme ionique, sous forme de sels ou sous forme d'extraits naturels, végétaux ou de micro-organismes, particulièrement bactériens, riches en zinc, cuivre et manganèse. En particulier, on utilisera des sels organiques de zinc, de cuivre ou de manganèse, leurs dérivés ou leurs mélanges. De préférence, on utilisera au moins un sel de gluconate choisi parmi un gluconate de zinc, un gluconate de cuivre, leurs dérivés et leurs mélanges. Ces gluconate de zinc, cuivre et manganèse ont été décrits comme étant capables d'augmenter l'expression des intégrines, en particulier les intégrines a2, a3, a6 av et 131 sur des kératinocytes en culture ou dans des peaux reconstruites (Tenaud et al., British Journal of Dermatology, 1999 : 140 ; 26-34). Ces sels de gluconate sont notamment commercialisés par la société Labcatal. Les sels de zinc, de cuivre ou de manganèse sont présents dans la composition en une quantité efficace pour augmenter l'expression des intégrines. On pourra utiliser une quantité allant de 0,01 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Par `dérivés', on entend des sels complexés à des sucres ou à des acides aminés. Par agent tenseur utilisable selon l'invention, on entend des composés susceptibles 30 d'avoir un effet tenseur, c'est-à-dire pouvant tendre la peau. 25 L'effet tenseur peut être caractérisé par un test in vitro de rétraction. Ce test consiste à quantifier in vitro le pouvoir tenseur d'un matériau déposé sur un substrat en élastomère ayant un module de l'ordre de 20 MPa et d'une épaisseur de 100pm. La solution contenant l'agent tenseur à 7% en poids est donc déposée (30p1) sur une éprouvette rectangulaire (10x40mm) d'élastomère. Après 3-4h de séchage à 22 3 C et 40 10% d'humidité relative HR, la tension exercée par ce dépôt sur le substrat et par conséquent le potentiel tenseur est directement relié à la diminution de la largeur au centre de l'éprouvette. L'effet tenseur (ET) peut alors se quantifier de la façon suivante : 'ET' = (Lo ù L3h / Lo)x100 en % avec Lo = largeur initiale 10mm et L3h = largeur après 3h de séchage De manière très générale on entend par agent tenseur tous composés produisant à une concentration en masse de 7% dans l'eau, ou tout milieu physiologiquement acceptable, une rétractation de plus de 15 % dans le test précédemment décrit. L'agent tenseur peut être choisi parmi : a) les protéines végétales ou animales et leurs hydrolysats ; b) les polysaccharides d'origine végétale ; c) les silicates mixtes ; d) les particules colloïdales de charges inorganiques ; e) les polymères synthétiques ; et les mélanges de ceux-ci. L'homme du métier saura choisir, dans les catégories chimiques listées ci-dessus, les matériaux répondant au test tenseur tel que décrit précédemment. Ces différentes catégories d'agents tenseurs seront maintenant décrites. a) Les protéines véqétales et leurs hvdrolvsats Des exemples de protéines végétales et hydrolysats de protéines végétales utilisables comme agents tenseurs selon l'invention sont constitués des protéines et hydrolysats de protéines de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épeautre, de tabac, de pois, de fève, de lentille, de soja, d'amande et de lupin. Comme protéines animales utilisables selon l'invention, on peut notamment citer les protéines extraites de la soie, du lait, du petit lait, et de l'oeuf. b) Polysaccharides d'oriqine naturelle Les polysaccharides d'origine naturelle convenant pour la formulation des compositions selon l'invention sont tous polysaccharides d'origine naturelle capables de former des gels soit de type thermoréversible soit de type réticulé. De préférence, on utilisera des polysaccharides capables de former des gels thermoréversibles. On entend par thermoréversible le fait que l'état gel de ces solutions de polymère est obtenu de façon réversible une fois la solution refroidie en dessous de la température de gélification caractéristique du polysaccharide utilisé. Une première famille de polysaccharides d'origine naturelle qui peut être utilisée dans la présente invention est constituée par les carraghénanes et tout particulièrement le kappa-carraghénane et le iota-carraghénane. Ce sont des polysaccharides linéaires présents dans certaines algues rouges. Ils sont constitués de résidus 13-1,3 et a-1,4 galactoses en alternance, de nombreux résidus galactoses pouvant être sulfatés. Cette famille de polysaccharides est décrite dans le chapitre 3 du livre Food Gels édité par Peter HARRIS, Elsevier 1989. Une autre famille de polysaccharides qui peut être utilisée est constituée par les Agars. Ce sont également des polymères extraits d'algues rouges et ils sont constitués de résidus 1,4-L-galactose et 1,3-D-galactose en alternance. Cette famille de polysaccharides est également décrite dans le chapitre 1 du livre Food Gels mentionné précédemment. Une troisième famille de polysaccharides est constituée par des polysaccharides d'origine bactérienne appelés gellanes. Ce sont des polysaccharides constitués d'une alternance de résidus glucose, acide glucoronique et rhamnose. Ces gellanes sont décrits en particulier au chapitre 6 du livre Food Gels mentionné précédemment. Enfin, dans le cas des polysaccharides formant des gels de type réticulé, en particulier induits par ajout de sels, on citera les polysaccharides appartenant à la famille des alginates et des pectines.35 Ces polysaccharides tenseurs peuvent présent sous forme de microgels tels que décrit dans la demande FR 2 829 025 ou non. c) Les silicates mixtes Une autre classe d'agents tenseurs utilisables selon l'invention est constituée par les silicates mixtes. Par cette expression, on entend tous les silicates d'origine naturelle ou synthétique renfermant au moins deux cations différents choisis parmi les métaux alcalins (par exemple Na, Li, K) ou alcalino-terreux (par exemple Be, Mg, Ca) et les métaux de transition. On utilise de préférence des phyllosilicates, à savoir des silicates ayant une structure dans laquelle les tétraèdres SiO4 sont organisés en feuillets 15 entre lesquels se trouvent enfermés les cations métalliques. Une famille de silicates particulièrement préférée comme agents tenseurs est celle des laponites. Les laponites sont des silicates de magnésium, de lithium et de sodium ayant une structure en couches semblable à celle des 20 montmorillonites. La laponite est la forme synthétique du minéral naturel appelé "hectorite". On peut utiliser par exemple la laponite commercialisée sous la dénomination Laponite XLS ou Laponite XLG par la société ROCKWOOD. 25 d) Les particules colloïdales de charqe minérale Par "particules colloïdales", on entend des particules en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique ou alcoolique, de préférence aqueux, et ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm. 30 Les particules colloïdales selon l'invention n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tous autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0,05 Pa.s pour un taux de cisaillement égal à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône-plan, les 35 mensurations du cône de mesure étant : diamètre :60 mm et angle : 2 . Ces particules sont généralement préparées selon un procédé sol-gel et se différencient donc notamment des particules de silice pyrogénée, qui s'agglomèrent dans l'eau pour former des aggrégats de plus grandes dimensions. Les particules colloïdales de charge minérale utilisables selon l'invention sont généralement choisies parmi les particules colloïdales de silice, d'oxyde de cérium, d'oxyde de zirconium, d'alumine, de carbonate de calcium, de sulfate de baryum, de sulfate de calcium, d'oxyde de zinc et de dioxyde de titane, les particules colloïdales de platine, les particules colloïdales mixtes comme par exemple les dioxydes de titane enrobés une ou plusieurs fois, tels que le dioxyde de titane à enrobage de silice. On utilisera de préférence dans la composition selon l'invention des silices colloïdales ou des particules colloïdales composites silice-alumine. Particules colloïdales de silice. Par silices colloïdales, on entend, au sens de la demande, des particules colloïdales de silice en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique, alcoolique. Les particules colloïdales de silice ont un diamètre allant de 0,1 à 100 nm, et de préférence de 3 à 30 nm. Ces particules se présentent sous la forme de dispersions aqueuses et n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tout autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0.05 Pa.s pour un taux de cisaillement égale à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône - plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre : 60 mm et angle : 2 . Comme silices colloïdales utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer par exemple celles commercialisées par la société Catalysts et Chemicals sous les dénominations Cosmo S-40 et Cosmo S-50. Particules colloïdales composites silice - alumine. Les particules colloïdales de charges minérales utilisables selon l'invention peuvent être aussi choisies parmi les particules colloïdales composites silice-alumine. Par composite silice-alumine on entend des particules de silice dans lesquelles des atomes d'aluminium ont été substitués en partie à des atomes de silice. Par particules colloïdales, on entend, au sens de la demande, des particules colloïdales en dispersion dans un milieu aqueux, hydroalcoolique, alcoolique. Les particules colloïdales composites silice-aluminium ont un diamètre allant de 0,1 à 100 nm, et de préférence de 3 à 30 nm. Ces particules se présentent sous la forme de dispersions aqueuses et n'ont aucune propriété épaississante dans l'eau, l'alcool, l'huile et tout autres solvants. A une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, la viscosité des solutions ainsi obtenues est inférieure à 0.05 Pa.s pour un taux de cisaillement égale à 10 s-'. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de Haake en configuration cône - plan, les mensurations du cône de mesure étant : diamètre : 60 mm et angle : 2 . A un pH de 7, les particules colloïdales composites silice - alumine selon l'invention ont un potentiel zêta inférieur à -20mV et de préférence inférieur à -25 mV. Les mesures sont réalisées à 25 C à l'aide d'un appareil DELSA 440SX de COULTER Scientific Instrument. Comme particules colloïdales composites silice-alumine utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer par exemple celles commercialisées par la société Grace sous les noms de Ludox AM, Ludox AM- X 6021, Ludox HSA et Ludox TMA. e) Polymères synthétiques Les polymères synthétiques utilisés selon l'invention peuvent être en solution ou en suspension dans un liquide polaire ou apolaire (latex), soit sous forme sèche redispersable dans un solvant cosmétique. Les polymères synthétiques utilisables en tant qu'agent tenseur peuvent être choisis parmi: -les polymères et copolymères de polyuréthanne ; - les polymères et copolymères acryliques ; - les polymères siliconés greffés ; - les polymères hydrosolubles ou hydrodispersibles comprenant des unités hydrosolubles ou hydrodispersibles et des unités à LCST. Les copolymères de polyuréthanne, les copolymères acryliques et les autres polymères synthétiques selon l'invention peuvent notamment être choisis parmi les polycondensats, les polymères hybrides et les réseaux de polymères interpénétrés (IPNs). Ces polymères peuvent se trouver sous la forme de copolymères linéaires statistiques, de réseaux de polymères interpénétrés (IPNs), de polycondensats, de polymère siliconé greffé et de polymère blocs. Quelle que soit sa nature, l'agent tenseur polymèrique synthétique peut avoir une masse moyenne en poids Mw variant de 3000 à 1000000 Da. En particulier, on utilisera un polymère ou un copolymère acrylique, tel qu'un copolymère statistique à chaîne principale linéaire de nature éthylénique. 10 Copolymères linéaires statistiques. Les copolymères linéaires statistiques tenseurs au sens de la présente invention sont de poids moléculaire inférieur à 600000 Da (g/mol), de préférence une masse moléculaire en poids comprise entre 15 000 et 600 000 g/mol et contiennent au moins 70% d'un monomère de transition vitreuse Tg 15 supérieure à 40 C (de préférence > 60 C) dont l'homopolymère correspondant est insoluble dans l'eau et au moins un monomère hydrophile ionique. Ce copolymère peut également contenir un monomère non majoritaire de Tg inférieure à 40 C. Ces copolymères présentent généralement une température globale de transition vitreuse supérieure ou égale à 45 C. 20 Sont préférés tous les copolymères constitués : • de 70 à 90% en poids au global d'au moins un Acrylate et (ou) au moins un Méthacrylate d'alkyle cité dans la liste ci-dessous et (ou) de Styrène • Liste (méth)acrylates d'alkyle préférés : l'acrylate de Benzyle, l'acrylate de Cyclohexyle, l'acrylate de tertiobutyle, l'acrylate d'isobornyle et l'acrylate de norbornyle, le méthacrylate de méthyle, d'éthyle, d'isobutyle, de cyclohexyle, de benzyle, de tertiobutyle, d'isobornyle et de norbornyle de 10 à 30% en poids au global d'au moins un monomère hydrophile ionique décrit dans la liste non exhaustive des monomères hydrophiles ioniques donnée dans la suite du texte. Parmi les polymères cités ci-dessus, on préfèrera particulièrement: - Les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de méthyle / acide acrylique, lesdits copolymères 35 contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de méthyle ; 25 30 - Les copolymères de méthacrylate d'éthyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'éthyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'éthyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobutyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobutyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobutyle ; - Les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de benzyle ; - Les copolymères d'acrylate de benzyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de benzyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de benzyle ; - Les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de cyclohexyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de cyclohexyle ; - Les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères d'acrylate de tertio-butyle/ acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de tertio-butyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de tertio-butyle ; - Les copolymères de méthacrylate d'isobornyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate d'isobornyle ; - Les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate d'isobornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate d'isobornyle ; - Les copolymères de méthacrylate de norbornyle/ acide méthacrylique ; les copolymères de méthacrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de méthacrylate de norbornyle ; - Les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide méthacrylique ; les copolymères d'acrylate de norbornyle / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids d'acrylate de norbornyle et ; Les copolymères de styrène / acide méthacrylique ; les copolymères de styrène / acide acrylique, lesdits copolymères contenant entre 70 et 90 % en poids de styrène. Les copolymères, conformément à la présente invention, se présentent sous la forme de dispersion dans un liquide polaire. Ces copolymères sont mis en dispersion dans l'eau après neutralisation par une base. Polymères interpénétrés Par "réseau de polymères interpénétrés" au sens de la présente invention, on entend un mélange de deux polymères enchevêtrés, obtenu par polymérisation et/ou réticulation simultanée de deux types de monomères, le mélange obtenu ayant une température de transition vitreuse unique. Des exemples d'IPNs convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention, ainsi que leur procédé de préparation, sont décrits dans les brevets US-6,139,322 et US-6,465,001, par exemple. De préférence, l'IPN selon l'invention comprend au moins un polymère polyacrylique et, plus préférentiellement, il comprend en outre au moins un polyuréthane ou un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. Selon une forme d'exécution préférée, l'IPN selon l'invention comprend un polymère polyuréthane et un polymère polyacrylique. De tels IPNs sont notamment ceux de la série Hybridur qui sont disponibles dans le commerce auprès de la société AIR PRODUCTS. Un IPN particulièrement préféré se trouve sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ayant une taille moyenne, en poids, comprise entre 90 et 110 nm et une taille moyenne, en nombre, d'environ 80 nm. Cet IPN a de préférence une température de transition vitreuse, Tg, qui va d'environ -60 C à +100 C. Un IPN de ce type est notamment commercialisé par la société AIR PRODUCTS sous la dénomination commerciale Hybridur 875. Un autre IPN convenant à une utilisation dans la présente invention est référencé Hybridur X18693-21. D'autres IPNs convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention comprennent les IPNs constitués du mélange d'un polyuréthane avec un copolymère de fluorure de vinylidène et d'hexafluoropropylène. Ces IPNs peuvent notamment être préparés comme décrit dans le brevet US-5,349,003. En variante, ils sont disponibles dans le commerce sous forme de dispersion colloïdale dans l'eau, dans un rapport du copolymère fluoré au polymère acrylique comprise entre 70:30 et 75:25, sous les dénominations commerciales KYNAR RC-10,147 et KYNAR RC-10,151 auprès de la société ATOFINA. Polycondensat La composition peut selon une deuxième variante comprendre à titre d'agent tenseur polymérique synthétique au moins un polycondensat. Des polymères sous forme de polycondensats ayant un effet tenseur ont notamment été décrits dans la demande WO 98/29092. Comme polycondensats, on peut citer les polyuréthannes anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, les polyuréthannes-acryliques, les polyuréthannespolyvi nylpyrrolidones, les polyester-polyuréthannes, les polyéther-polyuréthannes, les polyurées, et leurs mélanges. Le polyuréthanne peut être, par exemple, un copolymère polyuréthanne, polyurée/uréthanne ou polyurée, aliphatique, cycloaliphatique ou aromatique, comportant, seul ou en mélange, - au moins une séquence d'origine polyester aliphatique linéaire ou ramifié et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence d'origine polyéther aliphatique et/ou cycloaliphatique et/ou aromatique, et/ou - au moins une séquence comportant des groupes fluorés. Les polyuréthannes peuvent être également obtenus à partir de polyesters, ramifiés ou non, ou d'alkydes comportant des hydrogènes mobiles que l'on modifie par réaction avec un diisocyanate et un composé organique bifonctionnel (par exemple dihydro, diamino ou hydroxyamino), comportant en plus soit un groupement acide carboxylique ou carboxylate, soit un groupement acide sulfonique ou sulfonate, soit encore un groupement amine tertiaire neutralisable ou un groupement ammonium quaternaire. On peut également citer les polyesters, les polyesters amides, les polyesters à chaîne grasse, les polyamides, et les résines époxyesters. En vue de former un polyuréthanne, on peut citer comme monomère porteur de groupement anionique pouvant être utilisé lors de la polycondensation, l'acide diméthylolpropionique, l'acide trimellitique ou un dérivé tel que l'anhydride trimellitique, le sel de sodium de l'acide sulfo-3 pentanediol, le sel de sodium de l'acide 5-sulfo 1,3-benzènedicarboxylique. On peut également citer les polymères acryliques et les les copolymères acryliques (en nom CTFA acrylates copolymer). Parmi les polycondensats, on peut citer les polymères commercialisés sous les dénominations commerciales AVALURE UR410, AVALURE UR405, AVALURE UR460 par la société NOVEON, et sous les dénominations commerciales NEOREZ R974, NEOREZ R981 et NEOREZ R970 par la société AVECIA, ainsi que le copolymère NEOCRYL XK-90 commercialisé par la société AVECIA. Polymère siliconé greffé Parmi les agents tenseurs polymèriques synthétiques utilisés dans la composition selon l'invention, on peut en variante citer les polymères siliconés greffés notamment, tels que définis dans la demande EP-1038519. Il peut s'agir plus particulièrement d'un polymère comprenant une chaîne principale de silicone ou polysiloxane (polymère de Si-O-) sur laquelle se trouve greffé, à l'intérieur de ladite chaîne ainsi qu'éventuellement à l'une au moins de ses extrémités, au moins un groupement organique ne comportant pas de silicone. Un exemple préféré de polymère siliconé greffé est le polysilicone-8 (nom CTFA) qui est un polydiméthylsiloxane sur lequel sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate d'alkyle. Un polymère de ce type est notamment disponible sous la dénomination commerciale VS 80 (à 10% dans l'eau) ou LO 21 (sous forme pulvérulente) auprès de la société 3M. Il s'agit d'un copolymère de polydiméthylsiloxane à groupements propylthio, d'acrylate de méthyle, de méthacrylate de méthyle et d'acide méthacrylique. Polymère en étoile Selon une autre possibilité encore, l'agent tenseur polymérique synthétique pouvant être utilisé dans la composition selon l'invention peut comprendre au moins un polymère de structure en "étoile" représenté par la formule suivante (I) : A-[(M1)pl - (M2)p2 .... (Mi)pj]n (I) dans laquelle : - A représente un centre multifonctionnel, de fonctionnalité "n", n étant un entier supérieur à 2, en particulier supérieur à 5. - [(M1)pl - (M2)p2 .... (Mi)pj] représente une chaîne polymérique, aussi appelée "branche", constituée de monomères Mi polymérisés, identiques ou différents, ayant un indice de polymérisation pj, chaque branche étant identique ou différente, et étant greffée de manière covalente sur ledit centre A, - i est supérieur ou égal à 1, et pj est supérieur ou égal à 2; ledit polymère comprenant un ou plusieurs monomères Mi dont l'homopolymère correspondant présente une Tg supérieure ou égale à environ 10 C, de préférence supérieure ou égale à 15 C, et encore mieux supérieure ou égale à 20 C; et ce ou ces monomères Mi étant présents en une quantité minimale d'environ 45 % en poids, de préférence en une quantité variant entre 55 et 99 % en poids, et encore mieux entre 75 et 90 % en poids, par rapport au poids total de l'ensemble des monomères du polymère final. Ces polymères, ainsi que leur procédé de préparation, sont notamment décrits dans le document EP 1 043 345. Polymère bloc En variante, les agents tenseurs polymèriques synthétiques pouvant être utilisés dans la composition selon l'invention peuvent être des polymères blocs polystyrène (PS) - polyéthyleacrylate (PEA). De manière très générale on entend par polymère bloc un polymère constitué d'au moins deux homopolymères distincts constitués uniquement de monomères A et B respectivement. Ainsi, les blocs selon l'invention sont respectivement des blocs polystyrène (PS) et polyéthylacrylate (PEA). Dans le cadre de cette variante, le polymère peut être un polymère tribloc de type PSPEA-PS ou bien multibloc de type PS-[PEA-PS]n, ou PEA-[PS-PEA]n, où n est un entier positif et de préférence est égal à 1. Avantageusement, ces polymères blocs sont des copolymères linéaires. Le poids moléculaire de ce polymère est de préférence supérieur à 10 000 Dalton, et de façon encore plus préférée supérieur à 50 000 Dalton. Le ratio en poids des monomères PS et PEA peut être défini tel que PS/PEA est supérieur à 1 et de préférence tel que PS/PEA est supérieur à 5. On peut citer le polymère tribloc PS(30000)-PEA(10000)-PS(30000) qui convient tout particulièrement à la mise en oeuvre de l'invention. Ce copolymère à blocs particulièrement avantageux est un copolymère tribloc comprenant : - un premier bloc comprenant des unités dérivant du styrène ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 30 000 g/mol ; - un deuxième bloc constitué d'unités dérivant de l'acrylate d'éthyle ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 10 000 g/mol ; - un troisième bloc comprenant des unités dérivant du styrène ayant une masse moléculaire moyenne en nombre de 30 000 g/mol. Un copolymère répondant à la définition donnée ci-dessus peut être un copolymère pour lequel le premier bloc et/ou le troisième bloc et, de préférence, le premier bloc et le troisième bloc comporte, outre les unités dérivant du styrène, des unités dérivant de l'acide méthacrylique, par exemple, dans un rapport massique (styrène/acide méthacrylique) de 98/2. Les copolymères synthétiques utilisés selon l'invention peuvent aussi en variante être constitué d'un copolymère statistique polystyrène polyéthyleacrylate. Le ratio en poids des monomères PS et PEA est lui défini tel que PS/PEA > 1 et de préférence tel que PS/PEA >5. De façon alternative, les polymères tenseurs selon l'invention peuvent aussi être choisi parmi les dérivés vinyliques tels que les alcools polyvinyliques et les polyvinyles pyrrolidones, qu'ils soient blocs ou bien statistiques. Enfin, des polymères synthétiques appropriés peuvent être des polymères hydrosolubles ou hydrodispersibles comprenant des unités hydrosolubles ou hydrodispersibles et comprenant des unités à LSCT, lesdites unités à LCST présentant, en particulier, une température de démixtion dans l'eau de 5 à 40 C à une concentration massique de 1%. Ce type de polymère est plus amplement décrit dans la demande de brevet FR 2 819 429. L'agent tenseur sera présent dans la composition en une quantité efficace pour obtenir l'effet biologique recherché selon l'invention. Cette quantité efficace sera définie de telle sorte que l'association de l'agenttenseur avec l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules permette d'obtenir l'effet biologique recherché, à savoir un effet sur l'homéostasie de la peau. Cette quantité efficace ou dose efficace peut être par exemple évaluée selon une méthode d'ADNs array comme décrit dans les exemples illustratifs ci-après, dont le principe général est le suivant : - on applique différentes doses d'agents tenseurs et d'agents augmentant l'expression des mécanorécepteurs, en association, sur des cellules en culture ou sur un modèle d'épiderme et/ou de peau reconstruite ; on extrait les ARNm desdites cellules traitées ou non (témoin) et on réalise une `reverse' transcription en utilisant par exemple de l'oligo dT et un déoxynucléotide triphosphate marqué au P33 pour obtenir des séquences ADNc cibles marquées ; ces séquences ADNc cibles sont hybridées sur des minichips dédiées contenant des ADNs spécifiques des marqueurs impliqués dans la physiologie des cellules de la peau, et en particulier dans l'homéostasie de la peau (nommés 'ADNc sondes') ; - après lavage, on mesure la quantité de séquences cibles marquées, que l'on compare au témoin pour évaluer la variation d'expression des gènes cibles induite par l'application topique dudit agent tenseur par rapport au témoin ; - on sélectionne ensuite les quantités ou doses efficaces associées d'agents tenseurs et d'agents augmentant l'expression des mécanorécepteurs pour lesquelles on obtient une variation de l'expression de gènes impliqués dans la prolifération (augmentation) et/ou la différenciation (diminution) des cellules de la peau par rapport à un témoin (non traité). On sélectionne avantageusement les doses efficaces associées pour lesquelles on obtient une diminution de l'expression de gènes impliqués dans la différenciation des kératinocytes (ex : cornéodesmosine, loricrine, suprabasin) et/ou une augmentation des gènes impliqués dans la régénération de la peau (ex : cytokératines) par rapport à un témoin, de préférence une variation de l'expression d'un facteur 2 ou plus par rapport au témoin. A titre d'exemple, l'agent tenseur peut être compris dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 30% en poids de matière active, de préférence de 1% à 30% en poids de matière active, par rapport au poids total de la composition. En particulier, on pourra utiliser une quantité efficace d'agent tenseur allant de 4% à 20% en poids de matière active par rapport au poids total de la composition, par exemple une quantité comprise entre 6 et 10% en poids de matière active par rapport au poids total de la composition. Par matière active , on entend exclure le milieu dans lequel l'agent tenseur se trouve éventuellement solubilisé ou en dispersion sous sa forme commerciale, par exemple dans le cas des dispersions de particules colloïdales. La composition selon l'invention comprend un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau du visage et/ou du corps. Il s'agit de préférence d'un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. La composition selon l'invention peut être une composition de soin du corps ou du visage, ou une composition de maquillage. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel aqueux, d'émulsions de consistance liquide ou semiliquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide, du type crème ou gel, ou sous la forme d'un sérum, d'un stick ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Comme huiles utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone ou encore, par exemple, les huiles végétales telles que l'huile d'amande d'abricot et l'huile de beurre de karité ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R'COOR2 et R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone ; -les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, l'isohexadecane, l'isododecane, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de Parléam ; - des huiles essentielles naturelles ou synthétiques ; - les alcools gras ramifiés ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'octyldodécanol ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que le cyclohexasiloxane et le cyclopentasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl- diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthylsiloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; et - leurs mélanges. Les autres corps gras pouvant être présents dans la phase huileuse sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique et l'acide oléique ; les alcools gras linéaires tels que les alcools cétylique et/ou stéarylique ; les corps gras pâteux comme la lanoline ; les cires ; et les gommes telles que les gommes de silicone (diméthiconol). Ces corps gras peuvent être choisis de manière variée par l'homme du métier afin de préparer une composition ayant les propriétés, par exemple de consistance ou de texture, souhaitées. Cette composition peut en outre contenir divers adjuvants couramment utilisés dans le domaine cosmétique, tels que des émulsionnants dont les esters d'acides gras et de polyéthylène glycol, les esters d'acide gras et de sorbitane éventuellement polyoxyéthylénés, les alcools gras polyoxyéthylénés et les esters ou éthers d'acide gras et de sucres tel que le sucrose ou le glucose ; des charges ; des conservateurs ; des séquestrants ; des parfums ; et des épaississants et/ou des gélifiants, tels que les homo-et copolymères d'acide acrylique, les homo- et copolymères d'acrylamide et/ou d'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane sulfonique (AMPS), les AMPS modifiés (Aristoflex LNC et SNC) et la gomme de xanthane. Comme charges, on peut citer par exemple, les particules de polyamide (Nylon) sous forme sphérique ou sous forme de microfibres ; les microsphères de polyméthacrylate de méthyle ; les poudres de copolymère éthylène-acrylate ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères formées d'un terpolymère de chlorure de vinylidène, d'acrylonitrile et de méthacrylate et commercialisées sous la dénomination EXPANCEL ; les poudres de matériaux organiques naturels tels que les poudres d'amidon, notamment d'amidons de maïs, de blé ou de riz, réticulés ou non, telles que les poudres d'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinique ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone ; la silice ; les oxydes métalliques tels que le dioxyde de titane ou l'oxyde de zinc ; le mica ; les particules hémisphériques creuses de silicone telles que le NLK506 commercialisé par la société Takemoto Oil and Fat ; et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. L'application de la composition selon l'invention se fait selon les techniques habituelles, par exemple par application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, sur la peau destinée à être traitée, en particulier la peau du corps, du visage et/ou du cou. La composition selon l'invention peut également contenir des actifs à effet complémentaire à l'association selon l'invention, tels qu'au moins un composé choisi parmi les agents desquamants, les agents hydratants, les agents stimulant la prolifération et/ou la différenciation des kératinocytes, les agents stimulant la synthèse du collagène et/ou de l'élastine ou prévenant leur dégradation, les agents dépigmentants, les agents anti-glycation, les agents stimulant la synthèse de glycosaminoglycannes, les agents antioxydants et anti-radicalaires, et leurs mélanges. Des exemples de tels actifs sont : le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate de rétinyle ; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que l'ascorbyl phosphate de magnésium et le glucoside d'ascorbyle ; le tocophérol et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; l'acide nicotinique et ses précurseurs tels que la nicotinamide ; l'ubiquinone ; le glutathion et ses précurseurs tels que l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ; les extraits de plantes et notamment les extraits de criste marine et de feuille d'olivier ; les extraits d'algues et en particulier de laminaires ; les extraits bactériens ; les sapogénines telles que la diosgénine et les extraits de Dioscorées, en particulier de Wild Yam, en contenant ; les a-hydroxyacides ; les [3-hydroxyacides, tels que l'acide salicylique et l'acide noctanoyl-5-salicylique ; les oligopeptides et pseudodipeptides et leurs dérivés acylés, en particulier l'acide {2-[acetyl-(3-trifluoromethyl-phenyl)-amino]-3-methyl-butyrylamino} acétique et les lipopeptides commercialisés par la société SEDERMA sous les dénominations commerciales Matrixyl 500 et Matrixyl 3000 ; le lycopène ; et leurs mélanges. L'invention porte également sur un kit de soin de la peau comprenant au moins : - une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs 10 dans les cellules de la peau ; - une seconde composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur. En particulier, lorsque l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les 15 cellules de la peau est un gluconate de zinc, la deuxième composition est exempte d'élastomère d'organopolysiloxane. L'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau peut être choisi parmi (i) des peptides, (ii) des sels de zinc, de cuivre ou de manganèse, leurs 20 dérivés et leurs mélanges. Des exemples de peptides et de sels de zinc, de cuivre ou de manganèse, leurs dérivés et leurs mélanges sont décrits précédemment dans la description. L'agent tenseur présent dans la deuxième composition peut être choisi parmi les 25 polymères synthétiques, les protéines végétales ou animales, les polysaccharides d'origine végétale sous forme ou non de microgels, les silicates mixtes, les particules colloïdales de charges inorganiques et leurs mélanges. Des exemples d'agents tenseurs utilisables selon l'invention sont décrits précédemment 30 dans la description. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique la peau comprenant l'application, via l'utilisation d'au moins une composition, d'au moins un 35 agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et d'au moins un agent tenseur. L'application peut être réalisée de façon simultanée (1 composition) ou séquentielle (2 compositions distinctes). Par `application séquentielle', on entend une application successive (immédiate) ou retardée. En particulier l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est un peptide. En particulier, le procédé selon l'invention est destiné notamment à favoriser l'homéostasie de la peau et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau (ex : fermeté, élasticité) et/ou favoriser l'éclat du teint, en plus d'un effet immédiat de lissage du microrelief cutané et des rides, apporté par l'agent tenseur. Selon un mode particulier, procédé de traitement cosmétique de la peau comprend l'application séquentielle d'au moins une composition comprenant au moins un agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et une composition comprenant au moins un agent tenseur. Pour une application séquentielle, la composition comprenant l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est de préférence appliquée avant la composition comprenant l'agent tenseur lors des premiers jours de traitement. L'ordre d'application des compositions importe peu après quelques jours de traitement. Selon un mode particulier, la ou les compositions selon l'invention pourront être appliquées sur des personnes présentant un teint terne et/ou brouillé pour favoriser l'éclat du teint. Selon un autre mode, la ou les compositions selon l'invention pourront être appliquées sur des personnes présentant présentant une peau molle et/ou flasque ou sur des zones du corps présentant une perte d'élasticité et/ou de fermeté. En particulier, la composition pourra être appliquée sur le visage, le ventre et les cuisses. De façon avantageuse et pour obtenir un effet rémanent dans le temps des agents tenseurs sur l'homéostaise de la peau, l'application de la composition selon l'invention ou du kit de soin pourra être réalisée de façon quotidienne, le matin et/ou le soir. Dans le cadre de ce procédé, la composition peut être, par exemple, une composition de soin ou une composition de maquillage. L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique, dans une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable, d'au moins un agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, comme agent destiné à sensibiliser les cellules aux tensions mécaniques induites par l'application topique d'un agent tenseur. En particulier, l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est destiné à potentialiser et/ou prolonger l'effet biomécanique d'un agent tenseur appliqué topiquement sur la peau, au niveau des cellules de l'épiderme et/ou du derme. L'effet biomécanique de l'agent tenseur au niveau des cellules de l'épiderme et du derme est notamment défini par une amélioration de l'homéostasie de la peau, une augmentation de l'épaisseur de la peau, une amélioration de l'éclat du teint, et/ou une amélioration des propriétés mécaniques de la peau (ex : fermeté, élasticité). En particulier l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est destiné à potentialiser et/ou prolonger l'effet de l'agent tenseur sur la diminution des processus de différenciation épidermique et/ou l'amélioration de la régénération et/ou du renouvellement de la peau. Selon un premier mode, l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et l'agent tenseur sont présents dans une même composition. Selon une alternative, l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et l'agent tenseur sont conditionnés dans deux compositions distinctes.35 Les agents augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et les agents tenseurs utilisables selon la présente invention, peuvent être choisis parmi les exemples d'agents décrits précédemment dans la description. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans ces exemples, sauf indication contraire, les quantités sont exprimées en pourcentages pondéraux. 10 EXEMPLES EXEMPLE 1 : Mise en évidence des effets biologiques des tenseurs a) Effet sur l'expression différentielle de gènes Les effets biologiques des agents tenseurs ont été mis en évidence après application sur des épidermes reconstruits EPISKIN . 20 Conditions de culture des épidermes reconstruits Les épidermes reconstruits EPISKIN utilisés ont été obtenus à J15. Ils ont été placés dans un milieu de maintenance pendant 8 heures. Ils ont été ensuite transférés dans un milieu DMEM/Ham F12 dépourvu d'EGF, d'extrait pituitaire et de sérum foetal de veau. Les épidermes ont été mis à équilibrer dans ce milieu pendant 24 heures. 25 Préparation du tenseur : copolymère éthylénique de type copolymère méthacrylate de méthyle/acide méthacrylique lère étape : Synthèse du polymère Dans un réacteur à double enveloppe de 21, on a placé 1g de Trigonox 21S (tbutylperoxy-2-éthylhexanoate) et 200g de méthyléthyl cétone. Le mélange est chauffé au reflux pendant 1h. Après 1h, un mélange de 170g de méthacrylate de méthyle et 30g d'acide méthacrylique est ajouté au goutte à goutte sur une durée d'l h. Le mélange incolore devient visqueux. Le chauffage est interrompu 6h après l'addition des monomères. 35 Composition par RMN : Méthacrylate de methyle 85,1%, Acide méthacrylique 14,9% 15 Masse par GPC dans le THF (standards polystyrène) : Mp=98772 ; Mn = 61261 ; Mw= 105698 lp=1.7 2ème étape : Mise en dispersion du polymère dans l'eau Au milieu réactionnel ci-dessus, on a rajouté 200g de méthyléthyl cétone et on a chauffé à 60 C. On a ajouté goutte à goutte 30,86g d'amino-2-méthyl-2-propanol et 1200g d'eau. On a évaporé les solvants volatiles en chauffant jusqu'à 100 . On a obtenu une dispersion aqueuse jaune transparente. Cent microlitre d'une dispersion aqueuse de ce copolymère éthylénique a été alors appliquée sur les EPISKIN dans ce milieu de culture et laissée au contact des épidermes pendant 24 heures dans une enceinte thermostatée à 37 C et 40% d'humidité relative. A la fin de cette période, les épidermes ont été prélevés et extraits pour les études de cDNA array Analyse par minichips dédiée L'analyse de l'expression des gènes a été réalisée en utilisant des DNA arrays standards, dédiés à la recherche et adaptés au screening. Ces minichips ont été réalisées sur support de nylon en fixant des cDNAs spécifiques des marqueurs impliqués dans la régulation de la physiologie des kératinocytes. L'analyse est réalisée par une technologie miniaturisée et optimisée propre, basée sur l'utilisation d'ARNm et d'un marquage au Phosphore 33 (P33). Schématiquement, les ARNm des cellules ont été extraits et purifiés à l'aide de triréagent, l'ARNm de chaque culture est reverse transcrit en utilisant de l'oligo dT et un déoxynucléotide triphosphate marqué au P33. Des séquences marquées cibles cDNA multiples, ont donc été réalisées pour chaque épiderme reconstruit EPISKIN . Ces cibles ont ensuite été hybridées, dans des conditions optimisées, aux cDNA sondes en excès, fixées sur les membranes. Après lavage, la quantité de cible marquée est révélée par autoradiographie et par comptage direct sur Phophorlmager. L'analyse des membranes est réalisée par le logiciel Imagequant. Les résultats sont exprimés en unités relatives d'expression. Les niveaux d'expression ont été corrigés 1) du bruit de fond moyen présent sur chaque membrane 2) des différences d'intensité de marquage des différentes sondes utilisées. Cette correction est réalisée sur la base des différences d'intensité de marquages, des gènes de références. La moyenne des résultats de comptage des marqueurs housekeeping genes dont l'expression est généralement considérée comme stable, a été prise comme référence pour quantifier de façon relative l'expression des autres marqueurs. La limite de significativité a été fixée à 180% du contrôle non traité pour un effet stimulant et à 50% du contrôle pour un effet represseur. Résultats Modulation de l'expression de gènes impliqués dans la différentiation des kératinocytes Le copolymère éthylénique testé a diminué l'expression de plusieurs protéines qui 10 constituent le stratum corneum tels que la cornéodesmosine et la loricrine d'un facteur deux, et la suprabasin d'un facteur 3, ce qui suggère que le copolymère diminue le processus de différentiation terminal. Le copolymère acrylique augmente, par ailleurs, l'expression de plusieurs protéines des filaments intermédiaires du cytosquelette, les cytokératines, qui sont retrouvées 15 notamment dans les épithéliums foetaux et les épithéliums régénératifs. Après 24h de traitement, l'expression des cytokeratines 1 est augmentée d'un facteur 10 et l'expression de la cytokératine 19 est augmentée d'un facteur 3. Ces deux cytokératines, bien qu'étant présentes dans les épidermes adultes, ont été décrites comme étant exprimées dans beaucoup de types de tissus épithéliaux, en particulier dans des épithéliums non 20 stratifiés ainsi que les épithéliums foetaux (Haake et al., Exp Cell Res., 1997 Feb 25 ; 231 (1) : 83-95). Est également augmentée l'expression de la cytokeratine 2E/A d'un facteur 10: cette cytokératine 2 a été décrite comme étant exprimée aussi bien dans un épiderme adulte que dans un épiderme foetal. Enfin, l'expression de la cytokératine 6 est augmentée d'un facteur 4. Cette cytokératine 6 a été décrite comme étant surexprimée 25 dans les épidermes régénératifs en particulier au cours de la cicatrisation (Mazzalupo et al., 2003 Feb ; 226(2) :356-65), ce qui suggère qu'au cours des tensions apportées par l'application du copolymère acrylique, les épidermes adoptent des caractéristiques d'épidermes régénératifs. Le copolymère éthylénique selon l'invention diminue l'expression de complexes 30 nécessaires au processus de différentiation des kératinocytes, tels que SPRL encore appelé LEP10 d'un facteur 5 et SPRL6 d'un facteur 2. Parallèlement à cela ces résultats montrent que le copolymère augmente l'expression de la CRBP1, impliquée dans la réponse des cellules au rétinol d'un facteur 3, ce qui 35 suggère que les tensions puissent sensibiliser les cellules au rétinol.5 Modulation de l'expression du TGFb. L'expression du TGFb est augmentée d'un facteur 4. Cette cytokine augmente l'expression de l'ensemble des collagènes fibrillaires aussi bien que du plasminogen activateur de type I ,PA11 et diminue l'expression de plusieurs enzymes impliquées dans la dégradation de la matrice extracellulaire, les métalloprotéinases. Au cours des tensions engendrées par le latex acrylique le TGFb induit, pourrait diffuser au niveau du derme et ainsi induire une réparation tissulaire. L'augmentation de l'expression du TGFb par les tensions, peut être considérée comme un témoin de la sensibilté des cellules aux tensions engendrées par le tenseur de latex acrylique. Augmentation de la réponse des cellules aux stress environnementaux Le copolymère éthylénique a augmenté l'expression de la protéine chaperonne HSP90A d'un facteur 10. Les protéines HSP90A jouent un rôle fondamental au cours du processus de maturation des protéines. Elles régulent la conformation de kinase ou de facteurs de transcription et contrôlent de ce fait leur activité et leur dégradation. L'ensemble de ces données montre que les tensions mécaniques appliquées par l'intermédiaire d'une quantité efficace de l'agent tenseur selon l'invention sont ressenties par les kératinocytes comme un stimulus qui conduit à un ralentissement du processus de différentiation de l'épiderme ; la modulation de l'expression des gènes cités ci-dessus semble montrer que l'épiderme acquière par ailleurs un phénotype d'épiderme régénératif. Ces résultats indiquent qu'une application topique d'une quantité efficace d'au moins un agent tenseur permet de favoriser l'homéostasie de la peau et ainsi augmenter l'épaisseur de la peau et/ou améliorer les propriétés mécaniques de la peau et/ou favoriser l'éclat du teint. Par ailleurs l'augmentation de l'expression de HSP90 laisse penser que les tensions vont renforcer la capacité de l'épiderme à lutter contre l'altération de l'homéostasie de la peau induite par des stress environnementaux. EXEMPLE 2 : Mise en évidence d'un effet des tenseurs sur l'éclat du teint Un sérum comprenant le copolymère éthylénique décrit à l'exemple 1 est préparé : A- Eau 50,45 g Ammonium Polyacryldimethyltauramide (HOSTACERINE AMPS) 2,00 g Conservateurs 0,85 g B- Copolymère éthylénique selon l'exemple 1 (dispersion à 7% dans l'eau) 46,70 g Les effets éclaircissants et homogénéisants ainsi que les aspects cosmétiques de ce sérum ont été évalués sur un panel de 6 sujets à peau normale/mixte. On a observé après application de ce sérum le soir et pendant un mois, un teint moins brouillé. Ces résultats montrent que l'effet biomécanique apporté par l'application topique de tenseurs sur la peau, qui se traduit par une diminution de la différenciation épidermique et/ou une augmentation du pouvoir régénératif de l'épiderme permet d'améliorer l'aspect de la peau et en particulier l'éclat du teint. EXEMPLE 3 : Compositions cosmétiques et kits Emulsion huile dans eau Phase A Glyceryl stearate (et) PEG-100 stearate (ARLACEL 165FL): 2.00 g 20 Dimyristyl tartrate (et) cetearyl alcohol (et) C12-15 pareth-7 (et) PPG-25 laureth-25 (Cosmacol PSE) : 1.50 g Cyclohexasiloxane : 10.00 g Alcool Stearylique : 1.00 g Phase B Eau : 41.5 g Conservateurs : 0.75 g Pentasodium ethylene diamine tetramethylene phosphate : 0.05 g Ammonium Polyacryldimethyltauramide (HOSTACERINE AMPS): 0.40 g Xanthan gum (RHODICARE S): 0.20 g Gluconate de zinc (Labcatal) 1.8g Phase C Copolymère éthylénique selon l'exemple 1 (dispersion à 7% dans l'eau) : 40.90 g Mode opératoire : 35 - chauffer la phase B à environ 75 C et y incorporer l'Ammonium Polyacryldimethyltauramide; agiter jusqu'à obtention d'un gel homogène. - chauffer la phase A à environ 75 C. - réaliser l'émulsion en incorporant la phase A dans la phase B. - à 40-45 C, incorporer la phase C et maintenir l'agitation jusqu'à refroidissement complet. On applique de façon quotidienne la composition sur le visage pour favoriser l'éclat du teint. Emulsion triple E/H/E Émulsion primaire (A): 10,20 g Eau : Polyglyceryl ù 4 isostearate, hexyl laurate et cetyl PEG/PPG 10/1 dimethicone : 3,50 g Cyclopentasiloxane : 16,50 g Dimethicone : 4,00 g Copolymère éthylénique selon l'exemple 1 (dispersion à 7% dans l'eau): 65,00 g Sulfate de Magnesium 0,80 g Émulsion multiple 22,50 g Émulsion primaire (A) : Cyclopentasiloxane : 3,50 g Huile d'amande d'abricot : 4, 00 g Eau : 65,05 g Conservateurs 1,00 g Pentasodium ethylene diamine tetramethylene phosphonate : 0,05 g Copolymère alkylacrylate : 0,60 g Hydroxyde de sodium : 0,30 g Peptide Gly-Pro-Gln-Gly-Pro-Gln (COLLAXYL commercialisé par Vincience) 3 g Mode Opératoire Préparation de l'émulsionprimaire : A température ambiante et sous agitation, on homogénéise le Polyglyceryl ù 4 isostearate, l'hexyl laurate, le cetyl PEG/PPG 10/1 dimethicone, le cyclopentasiloxane et 35 la dimethicone. Sous forte agitation, on incorpore lentement l'eau et le copolymère éthylénique selon l'exemple 1. 15 30 Préparation de l'émulsion triple : A température ambiante et sous agitation, on disperse le copolymère d'alkylacrylate, les conservateurs et le séquestrant (pentasodium éthylène diamine tetramethylene phosphonate). On laisse gonfler environ 45 minutes sous agitation puis on neutralise avec l'hydroxyde de sodium. On dilue l'émulsion primaire avec le cyclopentasiloxane et l'huile d'amande d'abricot puis on incorpore ce mélange lentement sous agitation à la phase aqueuse. On applique la composition de façon quotidienne sur le ventre et les cuisses pour améliorer la fermeté et/ou l'élasticité de la peau. Emulsion eau dans huile A- Polymethylcetyl dimethyl methylsiloxane oxyethylene 1,5 g Isotearate polyglycerole 0,5 g Isohexadécane 4 g Squalane 1,85 g Dimethicone 2,05 g Huile d'amande d'abricot 1,1 g Cyclopentasiloxane 9 g Propylparaben 0,15 g B- Eau 29.2 g Propylène glycol 3 g Sulfate de magnésium 1,75 g Methylparaben 0,2 g Conservateur 0,3 g 30 C- Copolymère éthylénique préparé selon l'exemple 1 (dispersion à 7% dans eau) 40,9g D-Nylon 12 3 g Mode opératoire : - Homogénéiser à température ambiante sous agitation la phase A et la phase B 35 séparément. - réaliser l'émulsion en incorporant la phase B dans la phase A. - Incorporer les phases C et D sous agitation. 25 Peptide Lys-Leu-Asp-Ala-Pro-Thr (Vinci 02 commercialisé par Vincience)1.5 g Sérum A- Eau 46,45 g Ammonium Polyacryldimethyltauramide (HOSTACERINE AMPS) 2,00 g Conservateurs 0,85 g Gluconate de cuivre (labcatal) 4 g B- Copolymère éthylénique préparé selon exemple 1 (dispersion à 7% dans eau) 46,70 g Selon une alternative, le copolymère éthylénique est formulé dans une composition distincte pour la préparation d'un kit de soin de la peau
L'invention concerne notamment une composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un peptide augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et au moins un agent tenseur.Selon une alternative, l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est choisi parmi des sels de zinc, de cuivre, de manganèse, leurs dérivés et leurs mélanges.L'invention porte également sur un kit de soin de la peau comprenant au moins deux compositions comprenant respectivement l'agent tenseur et l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau.L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau comprenant l'application simultanée ou séquentielle desdites compositions.
1. Composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur et au moins un peptide augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le peptide augmente l'expression des intégrines dans les cellules de la peau. 3. Composition selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le peptide est choisi parmi des peptides mimétiques de la fibronectine, du collagène, ou de la laminine. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le peptide est choisi parmi : a) un peptide mimétique de la fibronectine de séquence (AA)n-Leu-Asg-Ala-Pro-(AA)n, dans laquelle AA est un quelconque acide aminé ou un de ses dérivés ; n est compris entre 0 et 2 ; b) un peptide mimétique du collagène de séquence (Gly-Pro-Gln)n- NH2 dans laquelle n ets compris entre 1 et 3 ; c) un peptide mimétique de la laminine de séquence X,-Y-Phe-Thr-X2-Ala-Thr-Z-Ile-X3-Leu-X4-Phe-Leu-X5 ; dans laquelle X,, X2, X3, )Ç, X5=Arg, Lys ou His ; Y=Asp ou Glu ; Z=Asn ou Gln et leurs dérivés. 5. Composition selon la 4 caractérisée en ce que le peptide est choisi parmi: d) un hexapeptide mimétique de la fibronectine de séquence Lys-Leu-Asp-Ala-Pro-Thr ; e) un hexapeptide mimétique de collagène de séquence Gly-Pro-Gln-Gly-Pro-Gln ; f) un oligopeptide mimétique de la laminine de séquence Arg-Asp-Phe-Thr-Lys-Ala-Thr-Asn-Ile-Arg-Leu-Arg-Phe-Leu-Arg ; leurs homologues et leurs dérivés.35 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le peptide est présent dans la composition en une quantité allant de 0,01% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition pour application topique sur la peau comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur et au moins un agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, caractérisée en ce que: - lorsque l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs est un gluconate de zinc, l'agent tenseur n'est pas une particule colloïdale ; - lorsque l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs est un gluconate de manganèse, l'agent tenseur n'est pas choisi parmi un polymère greffé ou un silicate mixte. 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce que l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est un agent augmentant l'expression des intégrines. 9. Composition selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est choisi parmi les sels de zinc, les sels de cuivre, les sels de manganèse, leurs dérivés et leurs mélanges. 10. Composition selon l'une des 7 à 9, caractérisée en ce que l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est choisi parmi le gluconate de zinc, le gluconate de cuivre, le gluconate de manganèse, leurs dérivés, et leurs mélanges. 11. Composition selon l'une des 7 à 10, caractérisée en ce que l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs est présent dans la composition en une quantité allant de 0,01 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent tenseur est choisi parmi les polymères synthétiques, les protéines végétales ou animales, les polysaccharides d'origine végétale sous forme ou non de microgels, les silicates mixtes, les particules colloïdales de charges inorganiques et leurs mélanges. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce que l'agent tenseur est un copolymère éthylénique. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'agent tenseur est présent dans la composition en une quantité allant de 0,1 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition 15. Composition selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisée en ce que l'agent tenseur est présent dans la composition en une quantité allant de 4 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 16. Kit de soin de la peau comprenant au moins : - une première composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau ; - une seconde composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agent tenseur. 17. Kit de soin de la peau selon la 16, caractérisé en ce que l'agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau est choisi parmi (i) des peptides et (ii) des sels de zinc, de manganèse, de cuivre, des dérivés et leurs mélanges. 18. Kit de soin de la peau selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce que les peptides et les sels de zinc, de manganèse et de cuivre sont tels que définis dans l'une quelconque des 1 à 19. 19. Kit de soin de la peau selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que l'agent tenseur est choisi parmi les polymères synthétiques, les protéines végétales ou animales, les polysaccharides d'origine végétale sous forme ou non de microgels, les silicates mixtes, les particules colloïdales de charges inorganiques et leurs mélanges. 20. Procédé de traitement cosmétique de la peau, par l'application sur la peau, via l'utilisation d'au moins une composition, d'au moins un peptide augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et d'au moins un agent tenseur. 21. Procédé de traitement cosmétique de la peau, comprenant l'application séquentielle d'au moins une composition comprenant au moins un agent augmentant l'expression des mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et une composition comprenant au moins un agent tenseur. 22. Procédé selon l'une des 20 ou 21, caractérisé en ce les compositions sont telles que définies dans l'une des 1 à 19. 23. Utilisation cosmétique, dans une composition comprenant un milieu 10 physiologiquement acceptable, d'au moins un agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau, comme agent destiné à sensibiliser les cellules aux tensions mécaniques induites par l'application topique d'un agent tenseur. 24. Utilisation cosmétique, dans une composition comprenant un milieu 15 physiologiquement acceptable, d'au moins un agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau en association avec un agent tenseur, pour potentialiser et/ou prolonger l'effet de l'agent tenseur sur l'amélioration de l'homéostasie de la peau, l'augmentation de l'épaisseur de la peau, l'amélioration de l'éclat du teint, et/ou l'amélioration des propriétés mécaniques de la peau. 20 25. Utilisation selon l'une des 23 ou 24, caractérisée en ce que l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et l'agent tenseur sont présents dans une même composition. 25 26. Utilisation selon l'une des 23 ou 24, caractérisée en ce que l'agent augmentant l'expression de mécanorécepteurs dans les cellules de la peau et l'agent tenseur sont conditionnés dans deux compositions distinctes.5
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/64,A61K 8/25,A61K 8/60,A61K 8/72,A61K 8/73,A61Q 19/00
FR2894023
A1
CAPTEUR MAGNETIQUE DE POSITION POUR UN MOBILE AYANT UNE COURSE LINEAIRE LIMITEE
20,070,601
La présente invention concerne le domaine technique des capteurs magnétiques sans contact, adaptés pour repérer la position d'un mobile évoluant selon un axe de déplacement linéaire. L'objet de l'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusivement, dans le domaine des véhicules automobiles, en vue d'équiper différents organes à déplacement linéaire limité dont la position doit être connue et faisant partie, en particulier, d'un dispositif de freinage électrique pour les véhicules automobiles. Dans l'état de la technique, il existe de nombreux types de capteurs sans contact, adaptés pour connaître la position linéaire d'un mobile se déplaçant en translation. Par exemple, il est ainsi connu, un capteur du type optique dont l'inconvénient majeur réside dans son prix de fabrication. Un capteur du type à courant de Foucault ou bobiné présente, de par sa conception, un encombrement important limitant ses applications. Il est connu, par ailleurs, des capteurs de type magnétique comportant un aimant créant une induction magnétique et un élément de mesure sensible à la valeur du flux d'induction magnétique créé par l'aimant. L'élément de mesure, tel qu'une sonde à effet Hall, est apte à mesurer les variations de la valeur du flux d'induction magnétique consécutif au déplacement relatif entre l'aimant et l'élément de mesure. Les mesures des variations de la valeur du flux d'induction magnétique permettent de déterminer la position linéaire d'un mobile lié à l'aimant ou à l'élément de mesure. Ce type de capteur magnétique présente l'inconvénient de ne pas pouvoir assurer une détection à la valeur d'induction égale au zéro gauss, ce qui conduit à une dérive des mesures effectuées. Par ailleurs, il s'avère qu'un tel capteur magnétique présente une réponse non linéaire, avec une faible dynamique, ce qui affecte sa qualité de détection. L'objet de la présente invention vise donc à remédier aux inconvénients énoncés ci-dessus, en proposant un capteur magnétique sans contact, adapté pour déterminer les positions d'un mobile évoluant selon une course linéaire limitée et étant de conception simple, économique, de faible encombrement et pouvant fonctionner à zéro gauss avec une plage linéaire de variation du flux magnétique relativement importante. Pour atteindre cet objectif, le capteur magnétique comporte : • un premier moyen de création d'une induction magnétique orientée selon un premier sens de la direction de l'axe de translation, • et un deuxième moyen de création d'une induction magnétique orientée selon un deuxième sens de la direction de l'axe de translation, opposé au premier sens, les premier et deuxième moyens de création étant montés en vis-à- vis pour délimiter entre eux un entrefer de mesure dans lequel est disposé l'élément de mesure sensible à la valeur des flux d'induction magnétique créés par les premier et deuxième moyens de création, l'élément de mesure ou les premier et deuxième moyens de création étant lié(s) au mobile. Selon une variante préférée de réalisation, les premier et deuxième moyens de création sont réalisés par des aimants montés en opposition magnétique l'un par rapport à l'autre. De façon avantageuse, les aimants sont associés à un circuit 20 magnétique. Conformément à l'invention, l'élément de mesure est une cellule montée pour être sensible à un champ magnétique qui est orienté dans la direction de translation. Selon une variante de réalisation, l'élément de mesure est lié au mobile. 25 Selon une autre variante de réalisation, les premier et deuxième moyens de création sont liés au mobile. Un autre objet de l'invention est de proposer un dispositif de freinage électrique, en particulier pour véhicule automobile comportant au moins un capteur magnétique conforme à l'invention. 30 Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue schématique d'un premier exemple de réalisation d'un capteur magnétique de position conforme à l'invention. La fig. 2 est une vue schématique d'un deuxième exemple de réalisation d'un magnétique de position conforme à l'invention. Tel que cela ressort plus précisément de la fig. 1, l'objet de l'invention concerne un capteur magnétique 1 adapté pour déterminer la position d'un mobile 2, au sens général, se déplaçant selon un axe ou une direction de translation T. Le mobile 2 est constitué par tous types d'organes ayant une course linéaire faisant partie, de préférence mais non exclusivement, d'un dispositif équipant un véhicule automobile et, de préférence, d'un dispositif de freinage électrique d'un véhicule automobile. Le capteur magnétique 1 comporte un premier moyen 3 de création d'une induction magnétique orientée selon un premier sens de la direction de l'axe de translation T, représenté par la flèche fi. Dans une variante préférée de réalisation, ce premier moyen de création 3 d'une induction magnétique est constitué par un aimant présentant une face polaire 4 s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction de translation T. Le capteur 1 selon l'invention comporte un deuxième moyen 6 de création d'une induction magnétique orientée selon un deuxième sens de la direction de l'axe de translation, opposé au premier sens fi et représenté par la flèche f2. Dans une variante préférée de réalisation, le deuxième moyen 6 de création d'une induction magnétique est réalisé par un aimant présentant une face polaire 7 s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction de translation T. Les aimants 3 et 6 sont montés en vis-à-vis, en opposition magnétique l'un de l'autre, en vue de délimiter, entre leurs faces polaires en regard 4 et 7, un entrefer de mesure 9. Les aimants 3 et 6 délivrent ainsi des flux magnétiques orientés selon la même direction, mais de sens opposés. Dans l'exemple illustré, les flux magnétiques sortent des aimants 3, 6. Bien entendu, les aimants 3, 6 peuvent être montés dans une position inversée, de sorte que les flux magnétiques sont considérés comme entrant dans les faces polaires 4, 7. Le capteur magnétique 1 comporte, également, un élément de mesure 11, destiné à être monté dans l'entrefer 9. Cet élément de mesure 11 est sensible à la valeur des flux d'induction magnétique créés par les aimants 3 et 6. L'élément de mesure 11 est monté dans l'entrefer 9 pour être sensible aux champs magnétiques orientés dans la direction de translation T. Par exemple, un tel élément de mesure peut être constitué par une cellule à effet Hall. L'élément de mesure 11 ou les aimants 3 et 6 sont liés au mobile 2. Dans l'exemple illustré, l'élément de mesure 11 est lié au mobile 2, de sorte que l'élément de mesure 11 se déplace selon l'axe T, entre les faces polaires 4 et 7 des aimants 3 et 6 qui sont fixes. Bien entendu, il peut être envisagé que le mobile 2 se trouve lié aux aimants 3 et 6, de sorte que l'élément de mesure 11 est fixe. Il doit être considéré que l'élément de mesure 11 est apte à mesurer la valeur des flux d'induction magnétique créés par les aimants 3 et 6 et/ou les variations de la valeur des flux d'induction magnétique créés par les aimants 3 et 6. La valeur du flux d'induction magnétique, mesurée par l'élément de mesure 11 varie donc en fonction du déplacement relatif entre l'élément de mesure 11 et les aimants 3 et 6, permettant ainsi de déterminer la position linéaire du mobile le long de l'axe de translation. Le signal de sortie délivré par l'élément de mesure 11 est transmis à des moyens de traitement du signal, non représentés, mais connus en soi, permettant de déterminer la position linéaire du mobile 2 le long de l'axe de déplacement T. Un tel capteur de mesure présente la particularité de permettre d'effectuer des mesures de la valeur d'induction magnétique proche ou centré sur le zéro magnétique, tout en présentant une forte pente de détection. Un tel capteur de mesure ne présente pas d'hystérésis, ni de sensibilité dans le plan perpendiculaire à l'axe de déplacement T. La fig. 2 montre un exemple de réalisation dans laquelle les aimants 3 et 6 sont associés à un circuit magnétique 12 de tous types connus en soi. Dans l'exemple illustré, le circuit magnétique présente une forme de U formée par deux pièces polaires en L inversé et équipées des deux aimants 3. Selon la fig. 2, le circuit magnétique formé est ouvert. Bien entendu, il peut être prévu de réaliser un circuit magnétique 12 fermé selon deux ou trois dimensions. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
L'invention concerne un capteur magnétique comportant :▪ un premier moyen (3) de création d'une induction magnétique orientée selon un premier sens de la direction de l'axe de translation,▪ et un deuxième (6) moyen de création d'une induction magnétique orientée selon un deuxième sens de la direction de l'axe de translation, opposé au premier sens, les premier et deuxième moyens de création étant montés en vis-à-vis pour délimiter entre eux un entrefer de mesure dans lequel est disposé l'élément de mesure sensible à la valeur des flux d'induction magnétique créés par les premier et deuxième moyens de création, l'élément de mesure ou les premier et deuxième moyens de création étant lié(s) au mobile.
1 - Capteur magnétique pour déterminer la position d'un mobile ayant une course linéaire limitée selon un axe de translation, le capteur comportant un élément de mesure (11) sensible à la valeur d'un flux d'induction magnétique et apte à mesurer la valeur et/ou les variations de valeur du flux d'induction magnétique, de manière à déterminer la position linéaire du mobile le long de l'axe de translation, caractérisé en ce qu'il comporte : • un premier moyen (3) de création d'une induction magnétique orientée selon un premier sens de la direction de l'axe de translation, • et un deuxième (6) moyen de création d'une induction magnétique orientée selon un deuxième sens de la direction de l'axe de translation, opposé au premier sens, les premier et deuxième moyens de création étant montés en vis-à-vis pour délimiter entre eux un entrefer de mesure dans lequel est disposé l'élément de mesure sensible à la valeur des flux d'induction magnétique créés par les premier et deuxième moyens de création, l'élément de mesure ou les premier et deuxième moyens de création étant lié(s) au mobile. 2 - Capteur magnétique selon la 1, caractérisé en ce que les premier (3) et deuxième (6) moyens de création sont réalisés par des aimants montés en opposition magnétique l'un par rapport à l'autre. 3 - Capteur magnétique selon la 2, caractérisé en ce que les aimants (3, 6) sont associés à un circuit magnétique (12). 4 - Capteur magnétique selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de mesure (11) est une cellule montée pour être sensible à un champ magnétique qui est orienté selon l'axe de translation (T). 5 - Capteur magnétique selon la 1, caractérisé en ce que l'élément (11) de mesure est lié au mobile. 6 - Capteur magnétique selon la 1, caractérisé en ce que les premier et deuxième moyens (3, 6) de création sont liés au mobile. 7-Dispositif de freinage électrique, en particulier pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un capteur magnétique (1) conforme à l'une des 1 à 6.
G
G01
G01D
G01D 5
G01D 5/12
FR2897748
A1
PROCEDE DE DEPOT DE BARRIERE THERMIQUE PAR TORCHE PLASMA
20,070,824
La présente invention concerne un procédé de dépôt sur un substrat d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique, ce matériau se présentant, avant dépôt, sous forme d'une poudre. Le substrat est par exemple un superalliage, en particulier un superalliage destiné à constituer des pièces de turbomachine. Les deux technologies utilisées industriellement pour le dépôt sur un substrat d'un matériau, typiquement une céramique, jouant le rôle de barrière thermique, sont la projection par plasma, et le dépôt en phase vapeur. La projection par plasma consiste à injecter le matériau à déposer, sous forme pulvérulente, dans le jet plasma d'une torche plasma. Le jet plasma est généré grâce à la création d'un arc électrique entre l'anode et la cathode d'une torche plasma, qui ionise alors le mélange gazeux soufflé à travers cet arc par la torche plasma. La taille des particules de poudre injectées dans le jet varie typiquement entre 1 pm et 50 pm. Le jet plasma, qui atteint une température de 20 000 K et une vitesse de l'ordre de 400 à 1000 mis, entraîne et fait fondre les particules de poudre. Celles-ci viennent heurter le substrat sous forme de gouttelettes qui se solidifient à l'impact sous forme écrasée. Le dépôt en phase vapeur utilise en général un faisceau d'électrons pour vaporiser le matériau à déposer. La technique la plus courante est I'EBPVD ("Electron Beam Physical Vapor Deposition"). Le matériau, une fois vaporisé par le faisceau d'électrons, vient se condenser sur le substrat. A cause de l'utilisation d'un faisceau d'électrons, un vide secondaire doit être maintenu dans l'enceinte enfermant le faisceau d'électrons, le matériau à déposer, et le substrat. Il existe d'autres technologies, mais qui ne sont pas encore au stade industriel. L'EBDVD ("Electron Beam Directed Vapor Deposition") est basée sur le principe de l'EBPVD La TPPVD ("Thermal Plasma Physical Vapor Deposition") utilise une torche plasma comme source de chaleur pour évaporer le matériau à déposer. La torche est couplée à une source radiofréquence pour une efficacité accrue. L'obstacle technique posé par cette méthode est de maintenir dans le plasma la poudre de matériau à déposer suffisamment longtemps pour qu'elle se vaporise. Chacune des deux technologies utilisées industriellement pour le dépôt sur un substrat d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique possède des avantages et des inconvénients : Le dépôt résultant de la projection par plasma présente une morphologie lamellaire, les lamelles superposées étant parallèles à la surface du substrat. Le dépôt possède des microfissures, qui sont dues à la trempe que les gouttelettes subissent à l'impact sur le substrat, et est poreux. Le dépôt a donc l'avantage, de par sa structure et sa porosité, de posséder une faible conductivité thermique. Le substrat est donc mieux protégé thermiquement. Par contre, ce type de dépôt présente une durée de vie limitée, car les dilatations thermiques du substrat ont tendance à fracturer le dépôt et à le délaminer. En outre il est difficile d'obtenir par ce procédé un dépôt d'épaisseur uniforme sur des pièces de forme complexe, car ce procédé est très directionnel. Le dépôt résultant des techniques en phase vapeur par faisceau d'électrons présente une morphologie colonnaire, les colonnes étant agencées les unes à côté des autres et de façon perpendiculaire à la surface du substrat. Ce dépôt a donc une bonne durée de vie, d'une part car sa structure s'accommode bien des dilatations thermiques du substrat, et d'autre part parce que sa résistance à l'érosion est plus élevée que celle d'un dépôt plasma. Par contre, ce dépôt possède une conductivité thermique plus élevée que celle d'un dépôt obtenu par projection plasma, ce qui est indésirable car le dépôt constitue alors une barrière thermique moins efficace. De plus, la vitesse de dépôt et le rendement sont faibles. La faiblesse du rendement est due au fait que ce procédé créé un "nuage" de vapeur, qui se condense donc de façon indiscriminée, y compris sur les parois. Surtout, le dépôt par faisceau d'électrons est une technique coûteuse et délicate car elle nécessite de fortes puissances électriques pour l'alimentation des canons à électrons et l'obtention d'un vide secondaire poussé dans des enceintes de grand volume. La présente invention vise à rerei à ces incor,énien'-, ou tout au moins à les atteruee L'invention vise à proposer une méthode permettant d'une part d'obtenir un dépôt combinant les avantages techniques d'un dépôt 35 lamellaire et d'un dépôt colonnaire, à savoir une faible conductivité thermique, une bonne durée de vie, une ré te- à réresie vitesse de dépôt et un rendement élevés, d'autre part possédant un coût de mise en oeuvre plus faible que celui du procédé de dépôt en phase vapeur. Ce but est atteint grâce au fait que la poudre est introduite dans le jet plasma d'une première torche plasma et dans le jet plasma d'au moins une deuxième torche plasma, la première torche plasma et au moins la deuxième torche plasma étant disposées dans une enceinte et orientées de sorte que leurs jets plasma se croisent de façon à créer un jet plasma résultant dans lequel la poudre est vaporisée, le substrat étant placé dans l'axe du jet plasma résultant. Grâce à l'utilisation de deux torches plasma, la quantité d'énergie reçue par les particules de poudre est augmentée, ce qui favorise l'évaporation de ces particules. Par ailleurs, lors de la rencontre des jets plasma, les particules de poudre les plus grosses, qui ne se sont pas vaporisées, continuent leur trajectoire dans l'axe des jets respectifs, tandis que la poudre vaporisée est entraînée par l'écoulement des gaz dans le jet plasma résultant de la combinaison des jets plasma de chacune des torches. Il se produit donc une séparation entre les particules de poudre non vaporisées et la vapeur de matériau. Ainsi, lorsque le substrat est placé dans l'axe du jet plasma résultant, il est impacté par le matériau en phase vapeur, ce qui favorise un dépôt du matériau sur le substrat sous forme colonnaire. Egalement, grâce au fait que le jet résultant est directionnel, la vitesse de dépôt et le rendement sont plus élevés qu'en utilisant la 25 technique du dépôt en phase vapeur par faisceau d'électrons. En outre, il n'est pas nécessaire d'établir le vide dans l'enceinte contenant les torches et le substrat, et la puissance de fonctionnement des torches plasma est plus faible que celle d'un faisceau d'électrons. Le coût de mise en oeuvre du présent procédé est donc plus faible que celui 30 des technologies actuelles de dépôt en phase vapeur. De plus, en modifiant le, paramètres des torches plasma, on peut diminuer la proportion des pettieules de poudre qui sont évaporées, et ainsi favoriser un dépôt sur le substrat sous forme lamellaire. Au total, on peut donc obtenir par le présent procédé un dépôt de structure 35 hybride, combinant simultanément des dépôts sous forme colonnaire et lamellaire. Ce dépôt hybride possède une faible conductivité thermique, une bonne durée de vie, une bonne résistance à l'érosion, combinant ainsi les avantages des structures colonnaire et lamellaire. Par exemple, deux torches plasma seulement sont utilisées. Avantageusement, il existe une dépression dans l'enceinte. Grâce à la création d'une simple dépression peu importante (vide primaire) dans l'enceinte, le plasma est moins dense, ce qui permet aux particules fines de la poudre de matériau de pénétrer plus facilement dans le jet plasma et donc d'être mieux chauffées. La diminution de la pression permet également de réduire la pression de vapeur saturante du matériau, et donc de favoriser son évaporation. Avantageusement, les axes des torches sont les génératrices d'un cône d'axe central z, l'axe de chacune des torches faisant avec l'axe central z du cône un angle a compris entre 20 et 60 , l'axe central z du cône étant dirigé vers la surface du substrat destinée à recevoir le matériau à déposer. Grâce à cette disposition, les jets plasma se croisent tous en un même point, et l'orientation des torches les unes par rapport aux autres est optimisée pour obtenir un jet plasma où les particules de poudre sont vaporisées. En effet, si les angles entre les axes des torches et l'axe central z du cône sont trop faibles, les particules les plus grosses non vaporisées sont entraînées par le jet. Si les angles entre les axes des torches et l'axe central z du cône sont trop élevés, le jet plasma résultant généré est insuffisant. Avantageusement, la distance D entre chacune des torches et 25 le substrat est comprise entre 50 mm et 500 mm. Grâce à cette disposition, le dépôt de la poudre vaporisée sur le substrat est optimisé. Avantageusement, le matériau est une céramique. Par exemple, la céramique est choisie dans un groupe 30 comprenant de la zircone yttriée, de la zircone pouvant être stabilisée avec au moins un des oxydes sélectionnés dans la liste su!' ,eete : CaO; MgO, CeO2, et les oxydes de terres rares. Avantageusement, le substrat peut comporter en surface une sous-couche de liaison sur laquelle le matériau jouant le rôle de barrière 35 thermique est déposé selon le procédé conforme à l'invention. Grâce à la présence de cette sous-couche, il y a un meilleur accrochage entre le substrat et le matériau déposé. La sous-couche peut également contribuer à jouer le rôle de barrière thermique conjointement au matériau déposé. Avantageusement, le matériau introduit sous forme de poudre dans chacune des torches est différent d'une torche à l'autre. L'invention concerne également une installation destinée au dépôt sur un substrat d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique, le matériau se présentant, avant dépôt, sous forme de poudre. Selon l'invention, l'installation comprend une enceinte dans laquelle est disposé le substrat, une première torche plasma et au moins une deuxième torche plasma disposées dans ladite enceinte de façon que lorsque la poudre est introduite dans le jet plasma de la première torche plasma et dans le jet plasma de la deuxième torche plasma, le jet plasma de ladite première torche plasma et le jet plasma de la deuxième torche plasma se croisent ce par quoi on créé un jet plasma résultant dans lequel la poudre est vaporisée, le substrat étant placé dans l'axe du jet plasma résultant. L'installation comprend en outre un support apte à recevoir le substrat, et des supports pour recevoir chacune des torches plasma, les supports étant réglables de façon à permettre une orientation quelconque des torches. Avantageusement, le diamètre interne de chacune des torches est supérieur à 6 mm. Grâce à cette disposition, la densité du plasma au sortir des tuyères est plus faible, et donc le temps de séjour des particules à l'intérieur du plasma est plus long. Les particules de poudre sont donc mieux vaporisées. L'invention concerne également une pièce thermomécanique 30 obtenue par dépôt sur un substrat d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique selon le procédé conforme à l'invention présenté pt écéder ment. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture de la description détaillée qui suit, d'un mode de 35 réalisation représenté à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels ù la figure 1 est une vue d'ensemble d'une installation permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, la figure 2 est une vue représentant le croisement des jets plasma, et du jet plasma résultant. Comme représenté sur la figure 1, une enceinte 2 comprend une première torche plasma 10, une deuxième torche plasma 20, et un substrat 40. La première torche plasma et la deuxième torche plasma forment chacune un angle a avec un axe z dirigé vers la surface du substrat destinée à recevoir le dépôt (sur l'exemple illustré, l'axe z est perpendiculaire à la surface du substrat 40). Pour des raisons de symétrie, l'angle a est identique pour la première et la deuxième torches plasma 10, 20. Toutefois, cet angle a pourrait être différent pour chaque torche. Idéalement, l'angle a est compris entre 20 et 60 . L'extrémité de chaque torche d'où sort le jet plasma est située à une distance D de la surface 42 du substrat 40 destinée à recevoir le dépôt, la distance D étant mesurée parallèlement à l'axe z. Pour des raisons de symétrie, la distance D est identique pour la première et la deuxième torches plasma 10, 20. Toutefois, cette distance pourrait être différente pour chaque torche. Idéalement, la distance D entre chacune des torches 10, 20 et le substrat 40 est comprise entre 50 mm et 500 mm. La figure 2 illustre plus précisément le procédé de dépôt selon l'invention. La première torche plasma 10 et la deuxième torche plasma 20 fonctionnent de façon classique, sans induction. Ce fonctionnement ne sera donc pas décrit en détails, seuls les grands principes sont rappelés ci- après. Un mélange gazeux est expulsé de chaque torche plasma 10, 20 à travers un arc électrique entre l'anode et la cathode de chaque torche plasma. Ce mélange gazeux est ainsi ionisé et éjecté à grande vitesse (typiquement comprise entre 500 et 2000 m/s) et haute température (typiquement supérieure à 10 000 K), et forme un jet plasma 12, 22. Le matériau destiné à être déposé sur le substrat est introduit deus chacun des jets plasma sous forme de poudre au niveau de l'extrémité de lé torche piasu a d'où est éjecté le jet plasma. La taille des particules constituant la poudre varie typiquement entre 1pm et 100pm. Les particules de poudre introduites dans le jet plasma 12 de la première torche plasma 10, et celles introduites dans le jet plasma 22 de la deuxième torche 8,;= 20, sont chauffées par chacun des jets dès leur introduction dans les jets. Elles sont entraînées jusqu'à la zone de croisement 32 où le premier jet plasma 12 et le deuxième jet plasma 22 se croisent. Au niveau de cette zone de croisement 32, la quantité d'énergie reçue par les particules de poudre est augmentée, ce qui favorise l'évaporation de ces particules. Les particules de poudre les plus grosses 15 du premier jet plasma, et les particules de poudre les plus grosses 25 du premier jet plasma, qui ne se sont pas vaporisées, continuent leur trajectoire dans l'axe des jets respectifs (axes des torches), tandis que la poudre vaporisée est entraînée par l'écoulement des gaz dans le jet plasma résultant 30 formé par la combinaison du premier jet plasma 12 et du deuxième jet plasma 22. Il se produit donc une séparation entre les particules de poudre non vaporisées et la vapeur de matériau. En se déposant sur le substrat 40, la vapeur de matériau transportée par le jet plasma résultant 30 forme un dépôt 50, de morphologie essentiellement colonnaire. Une torche plasma fonctionnant typiquement à pression ambiante, il n'est pas nécessaire d'établir le vide dans l'enceinte 2 contenant les torches plasma 10, 20 et le substrat 40. Le coût de mise en oeuvre du présent procédé, qui permet le dépôt du matériau en phase vapeur sur un substrat, est donc plus faible que celui des technologies actuelles de dépôt en phase vapeur. Pour améliorer le dépôt, il est possible toutefois d'établir un vide primaire dans l'enceinte 2. Mais contrairement aux technologies actuelles de dépôt en phase vapeur, il n'est pas nécessaire d'établir dans l'enceinte un vide secondaire, et le coût de mise en oeuvre du présent procédé est donc moindre. Typiquement le diamètre d'une torche plasma est de 6 mm. Afin d'améliorer le processus d'évaporation, il est possible d'utiliser des diamètres de torche supérieurs. Le matériau à déposer sur le substrat 40 est typiquement une céramique, car les barrières thermiques possédant les meilleures propriétés sont obtenues avec des céramiques. Typiquement, les céramiques utilisées sont des zircones yttriées, en particulier une zircone yttriée comprenant une teneur massique d'oxyde d'yttrium entre 4% et 20%. D'autres céramiques peuvent être utilisées, comme par exemple zircone pouvant être stabilisée avec au moins un des oxydes sélectionnés dans la liste suivante : CaO, MgO, CeO2, et les oxydes de terres rares, à savoir les oxydes de scandium, de lanthane, de cérium, de praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, lutétium. Le substrat 40 peut comporter en surface une sous-couche de liaison sur laquelle le matériau jouant le rôle de barrière thermique est déposé pour former le dépôt 50. Cette sous-couche permet un meilleur accrochage entre le substrat 40 et le matériau déposé formant le dépôt 50, et joue également le rôle d'une barrière thermique supplémentaire. Par exemple, la sous-couche peut être un alliage alumino-formeur résistant à l'oxydation-corrosion tel qu'un alliage apte à former une couche d'alumine protectrice par oxydation, un alliage de type MCrAIY, M étant un métal choisi parmi le nickel, le chrome, le fer ou le cobalt. Il est possible également d'introduire dans chacune des torches plasma 10, 20 un matériau différent, de façon à obtenir sur le substrat 40 un dépôt 50 dont la composition est différente de celle de chacun des matériaux introduits dans les torches plasma 10, 20. Le débit de poudre introduite dans chaque torche 10, 20 peut être le même ou différent d'une torche à l'autre. Par ailleurs, le débit de poudre introduite dans chaque torche 10, 20 peut être constant dans le temps ou variable dans le temps. 20 Le procédé pour le dépôt sur un substrat d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique a été décrit dans le cas où deux torches plasma sont utilisées. Toutefois, un nombre plus important de torches pourrait être utilisé pour le dépôt
L'invention concerne le domaine des procédés de dépôt d'un matériau sur un substrat. Elle se rapporte à un procédé de dépôt sur un substrat d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique et qui se présente avant dépôt sous forme d'une poudre. La poudre est introduite dans le jet plasma (12) d'une première torche plasma (10) et dans le jet plasma (22) d'au moins une deuxième torche plasma (20), la première torche plasma (10) et au moins la deuxième torche plasma (20) étant disposées dans une enceinte (2) et orientées de sorte que leurs jets plasma (12,22) se croisent de façon à créer un jet plasma résultant (30) dans lequel la poudre est vaporisée, le substrat (40) étant placé dans l'axe du jet plasma résultant (30).
1. Procédé pour le dépôt sur un substrat (40) d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique, ledit matériau étant avant dépôt sous forme de poudre, caractérisé en ce que ladite poudre est introduite dans le jet plasma (12) d'une première torche plasma (10) et dans le jet plasma (22) d'au moins une deuxième torche plasma (20), la première torche plasma (10) et au moins la deuxième torche plasma (20) étant disposées dans une enceinte (2) et orientées de sorte que leurs jets plasma (12,22) se croisent de façon à créer un jet plasma résultant (30) dans lequel ladite poudre est vaporisée, ledit substrat (40) étant placé dans l'axe dudit jet plasma résultant (30). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que seulement deux desdites torches plasma (10, 20) sont utilisées. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il existe une dépression dans ladite enceinte (2). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que les axes desdites torches (10, 20) sont les génératrices d'un cône d'axe central (z), l'axe de chacune desdites torches (10, 20) faisant avec l'axe central (z) du cône un angle (a) compris entre 20 et 60 , l'axe central (z) du cône étant dirigé vers la surface (42) du substrat (40) destinée à recevoir le matériau à déposer. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que la distance D entre chacune desdites torches (10, 20) et ledit substrat (40) est comprise entre 50 mm et 500 mm. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que ledit matériau est une céramique. 7. Procédé selon la 6 caractérisé en ce que ladite céramique est choisie dans un groupe comprenant de la zircone yttriée, de la zircone pouvant être stabilisée avec au moins un des oxydes sélectionnés dans la liste suivante : CaO, CeO2, et les oxydes de terres rares. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit substrat (40) peut comporter en surface (42) une sous-couche de liaison sur laquelle ledit matériau jouant le rôle de barrière thermique est déposé. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que ledit matériau introduit sous forme de poudre dans chacune desdites torches (10, 20) est différent d'une torche à l'autre. 10. Installation destinée au dépôt sur un substrat (40) d'un matériau jouant le rôle de barrière thermique, ledit matériau étant avant dépôt sous forme de poudre, caractérisée en ce qu'elle comprend une enceinte (2) dans laquelle est disposé ledit substrat, une première torche plasma (10) et au moins une deuxième torche plasma (20) disposées dans ladite enceinte (2) de façon que lorsque ladite poudre est introduite dans le jet plasma (12) de ladite première torche plasma (10) et dans le jet plasma (22) d'au moins ladite deuxième torche plasma (20), le jet plasma (12) de ladite première torche plasma (10) et le jet plasma (22) de ladite deuxième torche plasma (20) se croisent ce par quoi on créé un jet plasma résultant (30) dans lequel ladite poudre est vaporisée, ledit substrat (40) étant placé dans l'axe dudit jet plasma résultant (30). 11. Installation selon la 10 caractérisée en ce que le diamètre interne de chacune desdites torches (10, 20) est supérieur à 6 mm. 12. Pièce thermomécanique obtenue par un procédé selon l'une 20 quelconque des 1 à 9.
H,C
H05,C01,C23
H05H,C01G,C23C
H05H 1,C01G 25,C23C 16
H05H 1/44,C01G 25/02,C23C 16/44,C23C 16/513,H05H 1/42
FR2897124
A1
DISPOSITIF D'IMMOBILISATION EN ROTATION D'UN ECROU A SERTIR
20,070,810
La présente invention concerne un dispositif d'immobilisation en rotation d'un écrou à sertir monté dans un orifice d'une pièce, en particulier d'une turbomachine telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion. Ce type d'écrou comprend un corps tubulaire fileté, relié à une jupe cylindrique de sertissage ayant une faible épaisseur destinée à être engagée et sertie dans un orifice d'une pièce pour immobiliser l'écrou en translation axiale. Il est connu de former sur le corps de l'écrou des moyens du type dentelure, méplat ou nervure d'indexage destinés à coopérer avec des moyens conjugués formés dans l'orifice de la pièce pour assurer l'immobilisation en rotation de l'écrou par rapport à la pièce lors du serrage ou du desserrage d'une vis dans l'écrou. Le couple de serrage de la vis est transmis par le corps de l'écrou aux bords de l'orifice de la pièce, ce qui crée dans cette zone des contraintes résiduelles importantes qui peuvent fragiliser la pièce. Le risque est accru lorsque la pièce est dimensionnée avec un coefficient de sécurité relativement peu élevé, pour ne pas augmenter trop la masse de la pièce, ce qui est un souci constant dans l'industrie aéronautique. Pour répondre à ce problème, on pourrait former des écrous d'une pièce avec des pattes transversales destinées à coopérer par butée avec les pattes transversales d'écrous adjacents pour immobiliser en rotation les écrous autour de leurs axes et pour transmettre les couples de serrage des vis entre les écrous et non plus aux bords des orifices de la pièce. Cependant, cette solution ne serait pas satisfaisante car ces écrous seraient lourds, complexes et coûteux à réaliser. Les dimensions de leurs pattes seraient déterminées en fonction de la configuration de la pièce équipée de ces écrous et du pas entre les orifices de la pièce qui peut atteindre 20 à 30cm. Les fabricants d'écrous traditionnels ne sont pas 2 équipés de machines capables de fabriquer des écrous à pattes de cette dimension. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. Elle propose à cet effet un dispositif d'immobilisation en rotation d'un écrou à sertir monté dans un orifice d'une pièce, en particulier de turbomachine, cet écrou comprenant un corps tubulaire fileté solidaire d'une jupe de sertissage engagée dans l'orifice de la pièce, caractérisé en ce qu'il comprend un élément indépendant de l'écrou et comportant des premiers moyens coopérant avec l'écrou pour l'immobiliser en rotation autour de son axe, et des seconds moyens coopérant par butée ou par liaison de formes avec un moyen distant indépendant de l'écrou et de l'orifice de la pièce pour immobiliser l'élément en rotation autour de l'axe de l'écrou. L'élément associé à l'écrou permet de transmettre les efforts de vissage d'une vis à un moyen distant indépendant de l'écrou et de l'orifice dans lequel est monté l'écrou, et qui peut supporter ces efforts sans problèmes. Le fait que l'élément qui est associé à l'écrou pour l'immobiliser en rotation, soit indépendant de l'écrou facilite les fabrications de cet élément et de l'écrou. Cela permet également de changer l'écrou si nécessaire, sans changer son élément d'immobilisation en rotation. De plus, le dispositif selon l'invention a l'avantage d'être adaptable à tout type d'écrou à sertir, seules la dimension et la forme de l'élément variant en fonction du type d'écrou et des caractéristiques de la pièce destinée à être équipée de ces écrous, ce qui est plus simple et moins onéreux que d'utiliser des écrous dont les formes et les dimensions sont déterminées en fonction de la pièce sur laquelle ils sont montés. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément comprend au moins une échancrure ou un orifice dans lequel le corps tubulaire de l'écrou est engagé et immobilisé en rotation autour de son axe. 3 L'échancrure ou l'orifice de l'élément est préférentiellement de forme non-circulaire conjuguée de celle de la partie du corps tubulaire qui est engagée dans cette échancrure ou orifice. L'échancrure ou l'orifice de l'élément comprend par exemple une dentelure interne ou au moins une face interne plane. L'élément se trouve préférentiellement entre la pièce et un rebord annulaire du corps de l'écrou et est maintenu sur la pièce par ce rebord. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les seconds moyens de l'élément coopèrent par butée avec des seconds moyens d'un élément identique associé à un autre écrou à sertir pour immobiliser les éléments en rotation autour des axes des écrous. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les seconds moyens de l'élément comprennent une échancrure ou un orifice de forme non-circulaire dans lequel est engagé le corps tubulaire d'un autre écrou à sertir monté dans un autre orifice de la pièce. L'échancrure ou l'orifice des seconds moyens de l'élément a préférentiellement une forme oblongue et comprend deux faces internes planes et parallèles coopérant avec deux méplats du corps de l'autre écrou, pour l'immobiliser en rotation. L'élément est par exemple une plaque plane allongée rectiligne ou en arc de cercle et ses dimensions sont déterminées afin qu'elle puisse transmettre les efforts de vissage et de serrage et également de desserrrage et de dévissage d'une vis dans l'écrou sans se déformer. Les premiers et seconds moyens de l'élément peuvent être reliés par une partie médiane relativement étroite de l'élément afin de minimiser la masse de l'élément. Dans un exemple particulier de réalisation de l'invention, cet élément a une longueur comprise entre 5 et 30cm environ et une épaisseur comprise entre 1 et 5mm environ. L'invention concerne également un stator de turbomachine, en particulier de turboréacteur ou de turbopropulseur d'avion, comprenant au moins une pièce formée avec une bride annulaire présentant des orifices dans lesquels sont montés des écrous à sertir, caractérisé en ce qu'au 4 moins certains de ces écrous sont immobilisés en rotation au moyen d'un dispositif tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne aussi un écrou à sertir, comprenant un corps tubulaire fileté relié par un rebord annulaire à une jupe de sertissage, caractérisé en ce qu'il est associé par liaison de formes à un élément indépendant comportant des premiers moyens d'immobilisation de l'écrou en rotation autour de son axe et des seconds moyens destinés à coopérer par butée ou par liaison de formes avec un moyen distant et indépendant de l'écrou pour l'immobiliser en rotation autour de l'axe de l'écrou. Dans un mode de réalisation, l'élément est une plaque relativement mince comportant un orifice ou une échancrure recevant le corps tubulaire de l'écrou et l'immobilisant en rotation autour de son axe par coopération de formes. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'un écrou à sertir monté dans un orifice d'une pièce, selon la technique antérieure, - la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'un second mode de réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 4 est une vue schématique en perspective d'un troisième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 5 est une vue schématique en perspective d'une variante de réalisation du dispositif de la figure 4. L'écrou à sertir 10 de la figure 1 comprend un corps tubulaire 12 à surface cylindrique interne filetée pour le vissage d'une vis, le corps 12 étant relié par un rebord annulaire externe 13 à une jupe initialement cylindrique 14 de faible épaisseur, destinée à être engagée et sertie dans un orifice 16 d'une pièce 18. La pièce 18 est par exemple une bride annulaire d'une pièce de stator de turbomachine et l'orifice 16 comprend une surface cylindrique 20 5 débouchant à une extrémité sur une face 22 de la bride et reliée à son autre extrémité à une surface tronconique coaxiale 24 débouchant sur l'autre face 26 de la pièce et s'élargissant vers cette face. La jupe cylindrique 14 est engagée dans l'orifice 16 de la bride 18 jusqu'à ce que le rebord annulaire 13 de l'écrou 10 vienne en appui sur la face 22 de la bride, puis la jupe 14 est déformée plastiquement au moyen d'un outil approprié pour venir au contact de la surface tronconique 24 de l'orifice, de manière à ce que l'écrou 10 soit immobilisé en translation axiale sur la bride. Le corps tubulaire 12 de l'écrou comprend une dentelure externe 28 formée entre le rebord externe 13 et la jupe 14 et destinée à coopérer avec une dentelure interne correspondante de la surface cylindrique 20 de l'orifice de la bride 18 pour assurer l'immobilisation en rotation de l'écrou 10 par rapport à son axe lors du vissage ou du dévissage d'une vis dans l'écrou. Le couple de serrage de la vis est transmis par le corps tubulaire 12 de l'écrou directement à la dentelure interne de l'orifice 16 de la bride qui est ainsi soumise à une contrainte non négligeable. Selon l'invention, un élément indépendant de l'écrou 10 est associé à cet écrou pour transmettre les efforts de vissage et serrage d'une vis à un moyen distant et indépendant de l'écrou 10 et de l'orifice 16 de la pièce, et qui peut supporter ces efforts. Dans un premier mode de réalisation représenté en figure 2, cet élément est une rondelle 30 qui est destinée à être traversée axialement par la jupe cylindrique 14 d'un écrou à sertir 10 et à l'immobiliser en rotation autour de son axe, et qui comprend une patte transversale 32 destinée à 6 coopérer par butée avec un moyen distant et indépendant de l'orifice de la pièce pour immobiliser en rotation la rondelle 30 autour de son axe. Dans l'exemple représenté, l'écrou à sertir 10 est du même type que celui de la figure 1 et la rondelle 30 comporte une dentelure interne 34 destinée à coopérer avec la dentelure externe 28 de l'écrou pour l'immobiliser en rotation autour de son axe. Au montage, la rondelle 30 est serrée entre le rebord externe 13 de l'écrou et la pièce comportant l'orifice dans lequel est serti l'écrou 10. La forme et les dimensions de la patte transversale 32 sont déterminées en fonction des caractéristiques de cette pièce afin que l'extrémité libre 36 de cette patte puisse coopérer par butée avec un moyen distant et indépendant de l'orifice de la pièce. L'extrémité 36 de la patte transversale 32 peut par exemple venir en butée sur une surface cylindrique 38 de la bride 18 de la. figure 1 lors du vissage ou du dévissage d'une vis dans l'écrou 10. Dans la variante de réalisation de la figure 3, l'élément associé à l'écrou à sertir est une plaque plane 40 comprenant un orifice 42 dans lequel est engagé et immobilisé en rotation le corps tubulaire d'un écrou à sertir 10, et destinée à coopérer par butée avec une ou plusieurs plaques 40', 40" identiques associées à d'autres écrous à sertir 10', 10" pour immobiliser en rotation les plaques autour des axes des écrous 10. Dans l'exemple représenté, les écrous à sertir 10, 10', 10" sont identiques à celui de la figure 1 et les orifices 42 des plaques 40, 40', 40" comprennent chacun une dentelure interne 44 destinée à coopérer avec la dentelure externe 28 de l'écrou 10, 10', 10" pour l'immobiliser en rotation autour de son axe. Au montage, les plaques 40, 40', 40" sont serrées entre les rebords externes 13 des écrous 10, 10', 10" et la pièce lorsque ces écrous sont sertis dans les orifices de cette pièce. Les plaques 40, 40', 40" ont une forme incurvée en arc de cercle et comprennent un bord annulaire interne 46, un bord annulaire externe 48 et deux bords latéraux droits 50. Ces plaques sont disposées 7 circonférentiellement sensiblement bout à bout de sorte que leurs bords latéraux 50 soient en regard et à faible distance les uns des autres et qu'ils puissent venir mutuellement en butée lors du vissage ou du dévissage des vis dans les écrous 10, 10', 10". Les dimensions circonférentielles des plaques 40, 40', 40" sont déterminées en fonction des caractéristiques de la pièce et du pas entre les orifices dans lesquels sont sertis les écrous 10. Dans le mode de réalisation représenté en figure 4, l'élément associé à l'écrou est une plaque allongée 60 qui immobilise deux écrous en rotation. Elle comprend à une extrémité un orifice 62 dans lequel est engagé et immobilisé en rotation un écrou à sertir 10, et à son autre extrémité un orifice 64 destiné à coopérer par liaison de formes avec un autre écrou à sertir 70. L'écrou à sertir 10 est semblable à celui de la figure 1 et sa dentelure externe 28 est engagée dans une dentelure interne 66 de l'orifice 62 de la plaque 60 pour l'immobilisation en rotation de l'écrou 10 autour de son axe par rapport à la plaque. La plaque 60 est maintenue serrée entre le rebord externe 13 de l'écrou 10 et la pièce après engagement et sertissage de la jupe de l'écrou dans un orifice d'une pièce. L'autre écrou à sertir 70 diffère de l'écrou 10 notamment en ce que le rebord externe de son corps tubulaire comprend deux faces planes 72 parallèles et opposées par rapport à l'axe du corps. L'orifice 64 a une forme oblongue et comprend deux faces internes 74 planes et parallèles séparées d'une distance légèrement supérieure à la distance entre les faces planes 72 de l'écrou 70. Quand les écrous 10 et 70 sont montés dans les orifices 62, 64 de la plaque, la plaque et les deux écrous s'immobilisent mutuellement en rotation. La forme allongée de l'orifice 64 permet de rattraper un défaut de positionnement de l'écrou 70 par rapport à l'écrou 10 dû aux tolérances d'usinage des orifices dans lesquels sont montés les écrous. La plaque 60 peut être rectiligne ou incurvée en arc de cercle. Dans la variante de réalisation de la figure 5, la partie médiane de la plaque 60' qui relie les orifices 62 et 64 est plus étroite que la partie 8 médiane de la plaque 60 de la figure 4 pour réduire la masse de la plaque 60'. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits dans ce qui précède et représentés dans les dessins 5 annexés. Par exemple, les plaques 40, 40', 40", 60, et 60' pourraient comprendre, à la place des orifices 42, 62, des échancrures en U (comme représenté en 80 aux figures 3 à 5) dans lesquelles les corps tubulaires des écrous à sertir 10 seraient engagés et immobilisés en rotation. L'extrémité 10 de la plaque 60 ou 60' (figures 4 et 5) pourrait également comprendre à la place de l'orifice 64 une échancrure en U (représentée en traits pointillés 82), cette échancrure comportant les deux faces planes 74. La rondelle 30 de la figure 2 pourrait également être fendue (comme représenté en 84) tout en restant capable d'immobiliser en rotation l'écrou 10 autour de son 15 axe. Il serait également possible de donner d'autres formes non-circulaires aux orifices ou échancrures des éléments par exemple, des formes polygonales ou à rainures d'indexage. Typiquement, les éléments 30, 40', 40", 60, et 60' sont métalliques 20 et ont une longueur comprise entre 5 et 30cm environ et une épaisseur comprise entre 1 et 5mm environ
Dispositif d'immobilisation en rotation d'un écrou à sertir (10) monté dans un orifice d'une pièce, cet écrou comprenant un corps tubulaire fileté solidaire d'une jupe de sertissage engagée dans l'orifice de la pièce, le dispositif comprenant un plaque (60) indépendante de l'écrou et comportant des premiers moyens (66) coopérant avec l'écrou pour l'immobiliser en rotation autour de son axe, et des seconds moyens (74) coopérant par butée ou par liaison de formes avec un moyen tel qu'un autre écrou à sertir (70) pour immobiliser la plaque (60) en rotation autour de l'axe de l'écrou (10).
1. Dispositif d'immobilisation en rotation d'un écrou à sertir (10) monté dans un orifice (16) d'une pièce (18), en particulier de turbomachine, cet écrou (10) comprenant un corps tubulaire fileté (12) solidaire d'une jupe de sertissage (14) engagée dans l'orifice (16) de la pièce, caractérisé en ce qu'il comprend un élément (30, 40, 60) indépendant de l'écrou et comportant des premiers moyens (34, 44, 66) coopérant avec l'écrou pour l'immobiliser en rotation autour de son axe, et des seconds moyens (36, 50, 74) coopérant par butée ou par liaison de formes avec un moyen distant indépendant de l'écrou et de l'orifice de la pièce pour immobiliser l'élément (30, 40, 60) en rotation autour de l'axe de l'écrou (10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément (30, 40, 60) comprend au moins une échancrure ou un orifice dans lequel le corps tubulaire (12) de l'écrou (10) est engagé et immobilisé en rotation autour de son axe. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que l'échancrure ou l'orifice de l'élément (30, 40, 60) est de forme non-circulaire conjuguée de celle de la partie du corps tubulaire (12) qui est engagée dans cette échancrure ou orifice. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'échancrure ou l'orifice de l'élément (30, 40, 60) comprend une dentelure interne (34, 44, 66) ou au moins une face interne plane. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens (36) de l'élément (30) coopèrent par butée avec des seconds moyens (36) d'un élément (30) identique associé à un autre écrou à sertir (10). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les seconds moyens de l'élément (60) comprennent une échancrure ou un orifice (64) de forme non-circulaire dans lequel est engagé le corps 10 tubulaire d'un autre écrou à sertir (70) monté dans un autre orifice de la pièce. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'échancrure ou l'orifice (64) des seconds moyens de l'élément (60) a une forme oblongue et comprend deux faces internes (74) planes et parallèles coopérant avec deux faces planes (72) du corps de l'autre écrou (70), pour l'immobiliser en rotation. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément (40, 60) est une plaque allongée rectiligne ou en arc de 10 cercle. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers et seconds moyens de l'élément (60') sont reliés par une partie médiane relativement étroite de l'élément. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 15 en ce que l'élément (30, 40, 60) se trouve entre la pièce et un rebord annulaire (13) du corps de l'écrou (10) et est maintenu sur la pièce par ce rebord. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément a une longueur comprise entre 5 et 30cm environ et 20 une épaisseur comprise entre 1 et 5mm environ. 12. Stator de turbomachine, en particulier de turboréacteur ou de turbopropulseur d'avion, comprenant au moins une pièce formée avec une bride annulaire (18) présentant des orifices (16) dans lesquels sont montés des écrous à sertir (10), caractérisé en ce qu'au moins certains de ces 25 écrous sont immobilisés en rotation au moyen d'un dispositif selon l'une des précédentes. 13. Ecrou à sertir, comprenant un corps tubulaire fileté (12) relié par un rebord annulaire (13) à une jupe de sertissage (14), caractérisé en ce qu'il est associé par liaison de formes à un élément (30, 40, 60) indépendant 30 comportant des premiers moyens d'immobilisation de l'écrou en rotation autour de son axe et des seconds moyens destinés à coopérer par butée 11 ou par liaison de formes avec un moyen distant et indépendant de l'écrou pour l'immobiliser en rotation autour de l'axe de l'écrou. 14. Ecrou à sertir selon la 13, caractérisé en ce que l'élément (30, 40, 60) est une plaque relativement mince comportant un orifice ou une échancrure recevant le corps tubulaire de l'écrou (10) et l'immobilisant en rotation autour de son axe par coopération de formes.
F
F16,F02
F16B,F02C
F16B 35,F02C 7,F16B 37,F16B 39
F16B 35/04,F02C 7/00,F02C 7/20,F16B 37/04,F16B 39/00
FR2895141
A1
DISPOSITIF DE COMMUTATION ELECTRIQUE ET MODULE DU TYPE COMPRENANT UN MICRO-INTERRUPTEUR.
20,070,622
-1- La presente invention concerne un dispositif de commutation electrique et un module comprenant un micro-interrupteur. Elie s'applique en particulier a la commande d'un organe electrique de vehicule automobile. On connalt deja dans I'etat de la technique un dispositif de commutation electrique, du type comprenant un coulisseau monte mobile en translation sur un support, deplagable longitudinalement par rapport a ce support dans une position de repos, dans une premiere position active, et dans une seconde position active. Un tel dispositif est utilise en particulier pour commander un leve-vitre de vehicule automobile. En general, le coulisseau comprend des moyens de couplage avec un organe de manoeuvre destine a titre actionne par un utilisateur. Le dispositif comprend des contacts electriques frottants fixe et mobile pones par le support et le coulisseau. Le deplacement relatif de ces contacts permet d'isoler un organe electrique par rapport a une alimentation electrique, de I'alimenter selon un premier sens de circulation du courant, ou bien de I'alimenter selon un second sens de circulation du courant, oppose au premier. La commutation par contacts frottants pose plusieurs problemes. En effet, it est necessaire de graisser le coulisseau et le support pour faciliter leur deplacement. De plus, la rupture de contact est relativement lente du fait qu'elle depend de la vitesse de translation du coulisseau. Enfin, on sait que ce type de commutation est sujet a ('apparition d'arcs electriques, ce qui use les contacts frottants et limite le nombre de cycles de fonctionnements du dispositif de commutation. La presente invention vise a remedier a ces inconvenients en fournissant un dispositif de commutation plus rapide, plus economique et resistant plus efficacement a I'usure. A cet effet, ('invention concerne un dispositif de commutation du type precite, caracterise en ce qu'il comprend des premier et second micro-interrupteurs a rupture de contact rapide, munis chacun d'un bouton de commande deplagable verticalement entre une position de repos et une position active, ce bouton de commande etant manoeuvre par cooperation avec un profil de came menage sur le coulisseau, de fawn que Iorsque le coulisseau est dans sa position de repos, les deux boutons de commande sont en position de repos, - lorsque le coulisseau est dans sa premiere position active, le bouton de commande du premier micro-interrupteur est en position active, et -2- - lorsque le coulisseau est dans sa seconde position active, le bouton de commande du second micro-interrupteur est dans sa position active. On entend par micro-interrupteur a rupture de contact rapide un interrupteur dont I'actionnement est tits rapide, de fawn a avoir une duree d'arc faible. Grace a ('invention, ('utilisation de micro-interrupteurs a rupture de contact rapide, ou brusque, permet d'obtenir une commutation rapide, commandee tors de la translation du coulisseau, grace a son profil de came. L'invention peut en outre comporter rune ou plusieurs des caracteristiques suivantes : - le profil de came coopere avec chaque bouton de commande par I'intermediaire d'un organe flexible correspondant solidaire du support ; - ('organe est flexible sensiblement verticalement et est venu de matiere avec une embase solidaire du support ; - ('organe flexible est forme par une languette elastique decoupee dans I'embase, ayant une extremite solidaire de I'embase et une extremite opposee libre de cooperation avec le bouton de commande correspondant ; - I'embase et le support sont munis de moyens complementaires de positionnement longitudinal et transversal de I'embase par rapport au support, notamment des butees de positionnement ; - les moyens complementaires de positionnement transversal sont du type a rainure et languette et comprennent des rainures menagees sur des saillies du support ; - le dispositif comporte des moyens de guidage complementaires du coulisseau, notamment des moyens de guidage a rainure et languette ; les moyens de guidage complementaires sont portes par le support et le coulisseau ; les moyens de guidage comprennent des languettes menagees sur des saillies du support ; les saillies du support portant les moyens de positionnement et les moyens de guidage sont les memes ; les moyens de guidage complementaires sont portes par I'embase et le coulisseau ; - les moyens de guidage comprennent des languettes menagees sur des decoupes saillantes de I'embase ; -3- le profil de came du coulisseau comprend au moins un bossage, apte a imposer, tors de sa translation, un mouvement vertical de I'extremite libre d'une languette correspondante ; le coulisseau comprend une cavite recouvrant les boutons de commande, delimitee par deux parois transversales formant deux butees de fin de course du coulisseau destinees a cooperer chacune avec un organe flexible correspondant ; - le coulisseau comprend au moins une rampe d'escamotage d'un organe flexible correspondant pour le montage du coulisseau sur le support ; le coulisseau comprend des moyens de couplage avec un organe de manoeuvre destine a titre actionne par un utilisateur ; et - le dispositif est destine a commander un leve-vitre de vehicule automobile. L'invention concerne egalement un module du type comprenant un microinterrupteur, caracterise en ce quill comporte des moyens de liaison destines a cooperer avec des moyens de liaison complementaires d'un autre module du meme type, ces moyens de liaison etant notamment en forme de queue d'aronde, de fawn a former une partie du support d'un dispositif de commutation du type precite. Eventuellement, ce module comprend des moyens de positionnement longitudinal de I'embase, notamment au moins une butee de positionnement de I'embase. L'invention sera mieux comprise a Ia lecture de la description qui va suivre, donnee uniquement a titre d'exemple et faite en se referant aux dessins, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de commutation selon un premier mode de realisation de ('invention ; - Ia figure 2 est une coupe longitudinale du dispositif de la figure 1 ; - la figure 3 est une coupe transversale du dispositif de la figure 1 ; la figure 4 est une vue en perspective du support du dispositif de la figure 1 ; - la figure 5 est une vue en perspective du support de la figure 3, muni d'une embase et de deux organes flexibles ; - la figure 6 est une figure similaire a la figure 3 d'un dispositif selon un second mode de realisation de ('invention ; - la figure 7 est une figure similaire a la figure 5 du dispositif de la figure 6. Dans la suite, la direction longitudinale est la direction X et le plan transversal est le plan transversal a cette direction. Un dispositif 10 de commutation electrique selon I'invention, visible sur la figure 1, est destine a commander un (eve-vitre ou un toit ouvrant de vehicule automobile. II comprend un coulisseau 12, monte mobile en translation sur un support 14, suivant la -4- direction longitudinale X dans une position de repos (representee sur la figure 2), une premiere position active, et une seconde position active. Le dispositif de commutation 10 definit globalement un parallelepipede dont la longueur est d'environ 20 mm, la hauteur d'environ 8 mm et la largeur d'environ 8 mm. Le coulisseau 12 comprend des moyens 16 de couplage avec un organe de manoeuvre (non represents) destine a titre actionne par un utilisateur, tel qu'une touche de leve-vitre. Comme on peut le voir sur la figure 2, le support 14 comprend des premier 17 et second 18 modules, comprenant chacun des premier 20 et second 22 micro- interrupteurs a rupture de contact rapide. Ces micro-interrupteurs 20, 22 sont classiques, capables de fonctionner notamment avec un pic de courant de 30 Amperes et 17 Amperes en continu. Chaque micro-interrupteur 20, 22 est muni d'un bouton de commande 24, 26 deplacable suivant une direction verticale Z du plan transversal, entre une position de repos (illustree sur la figure 2) et une position active, dans laquelle le bouton de commande 24, 26 est abaisse de fawn a faire commuter un circuit de commands du leve-vitre ou a alimenter directement en courant le moteur du leve-vitre. On notera que le plan transversal est defini par la direction Z et une autre direction Y orthogonale aux directions X et Z. Comme on peut le voir sur la figure 4, les deux modules 17, 18 sont du meme type voire identiques. Its comportent chacun des moyens de liaison 19 destines a cooperer avec des moyens de liaison complementaires de I'autre module. Ces moyens de liaison 19 sont en forme de queue d'aronde. Une telle liaison en forme de queue d'aronde permet de realiser un alignement parfait suivant les axes X et Y des modules 17, 18 et reduit les tolerances de positionnement des deux modules. Le dispositif 10 comporte en outre une embase metallique 28, visible sur la figure 5, solidaire du support 14, et deux organes 30, 32 flexibles sensiblement verticalement, venus de matiere avec ('embase 28. Chaque organe flexible 30, 32 est forme par une languette elastique decoupee dans I'embase 28, ayant une extrsmite solidaire de ('embase et une extremite opposee libre de cooperation avec le bouton de commande 24, 26 correspondant. L'embase 28 et le support 14 sont munis de moyens complementaires de positionnement longitudinal et transversal de ('embase par rapport au support, comprenant des butees de positionnement. Plus precisement, les moyens de positionnement longitudinal comprennent des butees de positionnement 34 menagees sur le support 14, constituees de bossages -5- menages sur la surface superieure de chaque module 17, 18, et cooperant avec une partie transversale 36 de I'embase 28, de fawn a bloquer cette partie transversale 36 entre les butees 34. Les moyens de positionnement transversal comprennent des ailes 38 d'immobilisation transversale menagees sur I'embase 28. lls comportent egalement des moyens du type a rainure et languette, a savoir des rainures 40 menagees sur des saillies 42 du support 14, et des bords 41 menages sur I'embase, visibles sur les figures 3 et 5. Le dispositif 10 comporte egalement des moyens complementaires de guidage du coulisseau 12, plus precisement des moyens de guidage du type a rainure et languette. Sur le mode de realisation des figures 1 a 5, les moyens de guidage sont portes par le support 14 et le coulisseau 12. Its comprennent des languettes 44 menagees sur les saillies 42 du support 14, cooperant avec des rainures 46 menagees sur le coulisseau 12. Dans ce mode de realisation, les saillies 42 du support portent a Ia fois les moyens de positionnement transversal 40 de I'embase et les moyens 44 de guidage du coulisseau. Par ailleurs, le coulisseau 12 comporte un profil de came 56, muni de premier 58 et second 59 bossages, visibles sur la figure 2. Ce profil de came 56 coopere avec chacun des boutons de commande 24, 26 par I'intermediaire des organes flexibles 30 ou 32. Le coulisseau 12 comprend egalement une cavite 60, delimitee par des premiere 62 et seconde 63 parois transversales. Le coulisseau 12 comprend egalement deux rampes 64 pour son montage sur le support. Les principaux aspects du fonctionnement du dispositif de commutation 10 vont a present titre decrits. Le coulisseau est initialement dans sa position de repos, visible sur la figure 2, dans laquelle les deux boutons de commande 24, 26 sont en position de repos. Lorsqu'un utilisateur du leve-vitre actionne I'organe de manoeuvre, par exemple en appuyant sur la touche du leve-vitre, les moyens de couplage 16 entrainent le coulisseau 12 de fawn a lui faire subir une translation dans la direction longitudinale, par exemple suivant le sens indique par la fleche 66. Au cours de cette translation, le premier bouton de commande 24 est manoeuvre par cooperation avec le premier bossage 58, par I'intermediaire de la languette 30. Plus precisement, le bossage 58 impose un mouvement vertical de I'extremite libre de la languette 30. Lorsque la translation du coulisseau 12 est suffisante, le mouvement vertical de la languette 30 est d'amplitude suffisante pour deplacer le bouton 24 de sa -6- position de repos vers sa position active. Cette position definit la premiere position active du coulisseau 12. Lorsque le coulisseau 12 est deplace dans le sens oppose a la fleche 66, le second bossage 59 impose un mouvement vertical de I'extremite libre de la languette 32 et coopere ainsi avec le second bouton de commande 26. Lorsque la translation du coulisseau 12 est suffisante, le bouton 26 passe de sa position de repos vers sa position active, ce qui definit la seconde position active du coulisseau 12. On peut remarquer que, lorsque le coulisseau 12 est dans sa premiere position active, c'est-a-dire lorsque le premier bouton de commande 24 est en position active, le second bouton de commande 26 est en position de repos. A ('inverse, lorsque le coulisseau est dans sa seconde position active, c'est-a-dire lorsque le second bouton 26 est en position active, le premier bouton de commande 24 est en position de repos. Par ailleurs, la course du coulisseau 12 est limitee par les deux parois 62, 63 qui cooperent chacune avec rune des languettes 30, 32. Ainsi, lorsque le coulisseau 12 est dans sa premiere position active, deplace dans le sens de la fleche 66, la paroi 63 forme une butee de fin de course en cooperant avec la languette 32. La course du coulisseau est d'environ 4 mm de chaque cote. Les principaux aspects du montage du dispositif de commutation 10 vont a present etre decrits. Tout d'abord, on assemble entre eux les deux modules 17, 18, de fawn a former le support 14 visible sur la figure 4. Puis, on monte I'embase 28 sur le support, selon la direction verticale, en faisant tout d'abord passer les saillies 42 a travers des decoupes 68 menagees sur I'embase 28, et en disposant les ailes 38 autour du support 14. Puis, on fait glisser I'embase dans la direction opposee a Ia direction X, de facon a faire cooperer, dune part, les bords 41 avec Ies rainures 40, et d'autre part, la partie transversale 36 avec les butees de positionnement 34. L'embase 28 est ainsi immobilisee dans la direction longitudinale et dans le plan transversal. On notera que le montage de I'embase 28 sur le support 14 permet d'immobiliser dans la direction verticale les deux supports 17, 18. Une fois I'embase montee, on monte le coulisseau 12 sur le support, selon la direction longitudinale, en faisant cooperer tout d'abord les premieres languettes 44 du support (a gauche sur la figure 5) avec les rainures 46 du coulisseau 12, puis en faisant glisser le coulisseau 12 jusqu'a sa position de repos une des rampes 64 escamotant la languette 32 visible sur la figure 2. -7- Un dispositif selon un second mode de realisation est decrit ci-dessous en se referant aux figures 6 et 7. Les elements analogues aux figures precedentes sont designes par des references identiques. A la difference du premier mode de realisation, les moyens complementaires de guidage du coulisseau 12 sont portes par I'embase 28 et le coulisseau 12. Ces moyens de guidage comprennent des languettes 70 menagees sur des decoupes saillantes de I'embase 28, cooperant avec les rainures 46 du coulisseau 48. En outre, les languettes 70 comprennent des extremites longitudinales 72 destinees a immobiliser les languettes 70 dans les rainures 46. Le fonctionnement et le montage du dispositif des figures 6 et 7 sont sensiblement similaires a ceux du dispositif des figures 1 a 5. On notera toutefois que le montage du coulisseau 12 sur le support 14 consiste a faire glisser les languettes 70 a I'interieur des rainures 46 du coulisseau. Les extremites 72 assurent le positionnement vertical des languettes 70 dans les rainures 46. Comme on peut le constater, on dispose grace a ('invention d'un dispositif de commutation 10 particulierement performant du fait que lion utilise des micro-interrupteurs a rupture de contact rapide. En outre, ('utilisation de deux modules identiques 17, 18 pour former le support 14 est particulierement interessante du point de vue des couts de production, d'autant plus que ces modules 17, 18 peuvent titre utilises comme boitiers de microinterrupteurs utilisables pour d'autres dispositifs de commutation que celui objet de I'invention. On peut constater a cet effet que les modules 17, 18 comportent chacun un moyen de detrompage, comprenant un chanfrein, utilisable dans le cas ou le module 17, 18 est utilise de fawn isolee. On notera enfin que !'invention n'est pas limitee aux modes de realisation precedemment decrits
Ce dispositif de commutation électrique comprend un coulisseau (12) monté mobile en translation sur un support (14), déplaçable longitudinalement par rapport à ce support dans une position de repos, une première position active, et une seconde position active.Ce dispositif comprend des premier (20) et second (22) micro-interrupteurs à rupture de contact rapide, munis chacun d'un bouton de commande (24, 26) déplaçable verticalement entre une position de repos et une position active. Le bouton de commande est manoeuvré par coopération avec un profil de came (56) ménagé sur le coulisseau (12), de façon que lorsque le coulisseau (12) est dans sa position de repos, les deux boutons de commande (24, 26) sont en position de repos, lorsque le coulisseau (12) est dans sa première position active, le bouton de commande (24) du premier micro-interrupteur (20) est en position active, et lorsque le coulisseau (12) est dans sa seconde position active, le bouton de commande (26) du second micro-interrupteur (22) est en position active.
1. Dispositif (10) de commutation electrique, du type comprenant un coulisseau (12) monte mobile en translation sur un support (14), deplacable longitudinalement par rapport a ce support dans une position de repos, - une premiere position active, et - une seconde position active, caracterise en ce qu'il comprend des premier (20) et second (22) micro-interrupteurs a rupture de contact rapide, munis chacun d'un bouton de commande (24, 26) deplacable verticalement entre une position de repos et une position active, ce bouton de commande etant manceuvre par cooperation avec un profil de came (56) menage sur le coulisseau (12), de facon que : - lorsque le coulisseau (12) est dans sa position de repos, les deux boutons de commande (24, 26) sont en position de repos, lorsque le coulisseau (12) est dans sa premiere position active, le bouton de commande (24) du premier micro-interrupteur (20) est en position active, et - lorsque le coulisseau (12) est dans sa seconde position active, le bouton de commande (26) du second micro-interrupteur (22) est en position active. 2. Dispositif de commutation selon la 1, dans lequel le profil de came (56) coopere avec chaque bouton de commande (24, 26) par I'intermediaire d'un organe flexible (30, 32) correspondant solidaire du support (14). 3. Dispositif de commutation selon la 2, dans Iequel I'organe (30, 32) est flexible sensiblement verticalement et est venu de matiere avec une embase (28) solidaire du support (14). 4. Dispositif de commutation selon la 3, dans Iequel I'organe flexible est forme par une languette (30, 32) elastique decoupee dans ('embase (28), ayant une extremite solidaire de ('embase et une extremite opposee libre de cooperation avec le bouton de commande correspondant. 5. Dispositif de commutation selon la 3 ou 4, dans Iequel I'embase (28) et le support (14) sont munis de moyens (34, 36, 40, 41) complementaires de positionnement longitudinal et transversal de I'embase (28) par rapport au support (14), notamment des butees de positionnement. 6. Dispositif selon la 5, dans Iequel les moyens complementaires (40, 41) de positionnement transversal sont du type a rainure et languette et comprennent des rainures menagees sur des saillies du support. 7. Dispositif de commutation selon rune quelconque des 1 a 6, comportant des moyens complementaires (44, 46 ; 70, 72, 46) de guidage du coulisseau (12), notamment des moyens de guidage a rainure et languette. 8. Dispositif de commutation selon la 7, dans lequel les moyens de guidage (44, 46) complementaires sont porter par le support et le coulisseau. 9. Dispositif de commutation selon la 8, dans lequel les moyens de guidage comprennent des languettes (44) menagees sur des saillies (42) du support (10). 10. Dispositif de commutation selon la 9 prise en combinaison avec la 6, dans Iequel les saillies (42) du support portant les moyens de positionnement (40) et Ies moyens de guidage (44) sont les memes. 11. Dispositif de commutation selon la 7 prise en combinaison avec la 3, dans Iequel les moyens de guidage (46, 70), complementaires sont porter par I'embase (28) et le coulisseau (12). 12. Dispositif de commutation selon la 11, dans Iequel les moyens de guidage comprennent des languettes (70) menagees sur des decoupes saillantes de I'embase (28). 13. Dispositif de commutation selon I'une quelconque des 1 a 12 prise en combinaison avec la 3, dans lequel le profil de came (56) du coulisseau comprend au moins un bossage (58, 59), apte a imposer, lors de sa translation, un mouvement vertical de I'extremite libre d'une languette (30, 32) correspondante. 14. Dispositif de commutation selon rune quelconque des 1 a 13 prise en combinaison avec la 2, dans Iequel le coulisseau (12) comprend une cavite (60) recouvrant les boutons (24, 26) de commande, delimitee par deux parois transversales (62) formant deux butees de fin de course du coulisseau destinees a cooperer chacune avec un organe flexible correspondant (30, 32). 15. Dispositif de commutation selon rune quelconque des 1 a 14 prise en combinaison avec la 2, dans Iequel le coulisseau comprend au moins une rampe (64) d'escamotage d'un organe flexible (30, 32) correspondant pour le montage du coulisseau (12) sur le support (14). 16. Dispositif de commutation selon rune quelconque des 1 a 15, dans lequel le coulisseau comprend des moyens de couplage (16) avec un organe de manoeuvre destine a titre actionne par un utilisateur. x 17. Dispositif de commutation selon rune quelconque des 1 a 16, destine a commander un leve-vitre de vehicule automobile. 18. Module (17, 18) du type comprenant un micro-interrupteur (20, 22), caracterise en ce qu'il comporte des moyens de liaison destines a cooperer avec des moyens de liaison (19) complementaires d'un autre module (17, 18) du meme type, ces moyens de liaison etant notamment en forme de queue d'aronde, de fawn a former, avec I'autre module (17, 18), le support (14) d'un dispositif (10) selon rune quelconque des 1 a 17. 19. Module selon la 18 destine a former le support d'un dispositif selon la 5, comprenant des moyens (34) de positionnement longitudinal de I'embase (28), notamment au moins une butee de positionnement de I'embase.
H
H01
H01H
H01H 13
H01H 13/26
FR2896454
A1
DISPOSITIF A PANNEAUX PARE-SOLEIL
20,070,727
La présente invention se rapporte à un dispositif à panneaux pare-soleil. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif à panneaux pare-soleil comprenant une pluralité de panneaux pare-soleil qui peuvent être ouverts et fermés. ARRIERE-PLAN Dans des dispositifs de toits ouvrants dotés d'une ouverture sur le toit d'un véhicule, un panneau fixe ou un panneau mobile comprenant une plaque de verre transparente est prévue au niveau de l'ouverture sur le toit. De manière à régler la quantité de lumière du soleil qui entre dans l'habitacle du véhicule par le panneau, un dispositif à panneaux pare-soleil connu décrit par exemple dans le document JP2003--48433A est employé. Avec la conception du dispositif à panneaux pare-soleil décrit dans le document JP2003-48433A (c'est-à-dire les paragraphes [0029], [0031] les figures 1 et 4), dans un état où le panneau pare-soleil est fermé, plusieurs panneaux, par exemple deux panneaux, sont agencés de façon adjacente les uns aux autres à l'intérieur d'un plan dans un état allongé, alors que dans un état où le panneau pare-soleil est ouvert, la pluralité de panneaux sont disposés pour se chevaucher parallèlement les uns aux autres. De manière à réaliser la structure d'agencement décrite ci-dessus, le dispositif à panneaux pare-soleil décrit dans le document JP200348433A présente la structure suivante. Une broche de raccord s'engageant avec une partie de début d'inclinaison d'une glissière courbée prévue au niveau d'un premier panneau pare-soleil est prévue au niveau d'un deuxième panneau pare-soleil. Le déplacement du panneau pare-soleil est transmis au deuxième panneau pare-soleil par l'intermédiaire de la broche de raccord et de la partie de début d'inclinaison de sorte que les deux panneaux se déplacent de façon synchrone le long d'une voie de guidage s'étendant le long d'une ligne droite. Lorsque le deuxième panneau pare-soleil est déplacé à une position ouverte prédéterminée, une came de guidage prévue au niveau du deuxième panneau pare-soleil est déplacée dans une partie de voie de guidage transversale utilisant une composante d'une force qui s'applique sur la partie de début d'inclinaison. Ensuite, le deuxième panneau pare-soleil est soulevé et le premier panneau pare-soleil est coulissé sous le deuxième panneau pare-soleil de sorte que le panneau pare-soleil chevauche le premier panneau pare-soleil, par conséquent, les premier et deuxième panneaux pare-soleil sont ouverts. Conformément à la conception du dispositif à panneaux pare-soleil connu décrit dans le document JP2003-48433A, lorsque le panneau pare-soleil est déplacé pour être à la position prédéterminée, du fait de la composante de force s'appliquant sur la partie de début d'inclinaison, la came de guidage prévue au niveau du deuxième panneau pare-soleil peut se déplacer en douceur dans la partie de voie de guidage transversale. Cependant, la composante de force agit continuellement sur la partie de début d'inclinaison même lorsque les deux panneaux sont coulissés dans un état aligné de façon adjacente dans un seul et même plan. Par conséquent, deux panneaux sont respectivement comprimés fortement contre les surfaces opposées de la voie de guidage par la composante de force inclinée. Donc, la résistance lors du coulissement des panneaux pare-soleil devient importante, ce qui entraîne un inconvénient de ce que la force d'entraînement doit être augmentée pour faire coulisser les panneaux pare-soleil. Il existe donc un besoin d'un dispositif à panneaux pare-soleil qui soit capable de faire coulisser de façon stable les panneaux pare-soleil avec une faible force d'entraînement. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif à panneaux pare-soleil comprend un premier panneau pare-soleil, un deuxième panneau pare-soleil et un troisième panneau pare-soleil disposés en dessous d'un panneau fixé à une partie de toit d'un véhicule, le premier panneau pare-soleil étant situé au premier plan dans une direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule, le troisième panneau pare-soleil étant situé au dernier plan dans la direction vers l'avant et vers l'arrière et le deuxième panneau pare-soleil étant situé de façon adjacente entre le premier panneau pare-soleil et le troisième panneau pare-soleil, et le premier mécanisme de liaison reliant le deuxième panneau pare-soleil et le troisième panneau pare-soleil de façon à ce que le deuxième panneau pare-soleil et le troisième panneau pare-soleil se déplacent de façon solidaire ou relative d'une manière telle que les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont déplacés entre des positions de fermeture, dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés de façon adjacente l'un à l'autre à l'intérieur du même plan, et des positions d'ouverture, dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés pour se chevaucher l'un par rapport à l'autre en parallèle. Le dispositif à panneaux pare-soleil est caractérisé en ce que le dispositif comprend en outre une glissière supportant les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil pour qu'ils puissent coulisser à l'intérieur du même plan, et une partie de logement de panneaux destinée à recevoir les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil se chevauchant les uns les autres parallèlement et dotée de parties de guidage inclinées aux deux extrémités dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule pour déplacer les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil parallèlement dans une direction vers le haut du véhicule, où le premier dispositif de liaison comprend : une partie de support prévue au niveau de l'un des deuxième et troisième panneaux pare-soleil et supportée pour pouvoir tourner autour d'un axe horizontal parallèle au sens de la largeur du véhicule, une rainure d'engagement prévue au niveau de l'autre des deuxième et troisième panneaux pare-soleil, une partie d'engagement engagée de façon à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement, et un élément de sollicitation destiné à appliquer ur moment de rotation autour de la partie de support. à la partie d'engagement. Comme décrit ci-dessus, le dispositif comprend les parties de guidage inclinées pour déplacer le panneau pare-soleil envoyé depuis les glissières afin de se déplacer vers le haut en parallèle. Les parties de guidage inclinées sont prévues aux deux extrémités de la partie de logement de panneaux dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule. Le mécanisme de liaison destiné à relier les panneaux pare-soleil de façon adjacente les uns aux autres est constitué d'une partie de support supportée avec possibilité de rotation autour d'un axe horizontal parallèle au sens de la largeur dL véhicule et prévu sur l'un des panneaux pare-soleil adjacents les uns des autres, une partie d'engagement engagée avec possibilité de coulissement avec la rainure d'engagement ménagée au niveau de l'autre des panneaux pare-soleil, et l'élément de sollicitation destiné à appliquer un moment de rotation autour de la partie de support à la partie d'engagement. Les panneaux pare-soleil rangés dans la partie de logement de panneaux peuvent être soulevés le long des parties de guidage inclinées tout en tournant avec possibilité de pivotement le mécanisme de liaison. Contrairement aux cas classiques, la partie d'engagement n'a pas à coulisser lors de l'application d'une composante de force aux panneaux pare-soleil et on empêche donc qu'une résistance au coulissement des panneaux pare-soleil soit augmentée. Par conséquent, les panneaux pare-soleil peuvent coulisser de façon stable avec une faible force d'entraînement. En outre, l'élément de sollicitation applique un moment de rotation au mécanisme de liaison et ce moment de rotation peut solliciter les panneaux pare-soleil contre la glissière. Par conséquent, on peut empêcher les panneaux pare--soleil de trembler en raison des vibrations du véhicule. En outre, le premier mécanisme de liaison est maintenu dans une position parallèle à la glissière et retient an mouvement relatif des deuxième et troisième panneaux pare-soleil lorsque les deuxième et troisième panneaux pare-soleil se trouvent aux positions de fermeture, dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés de façon adjacente l'un à l'autre dans le même plan, et le premier mécanisme de liaison est maintenu dans une position inclinée contre la glissière et permet le mouvement relatif des deuxième et troisième panneaux pare-soleil lorsque les deuxième et troisième panneaux pare-soleil se trouvent aux positions d'ouverture, dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare--soleil sont disposés pour se superposer l'un l'autre de façon parallèle. Par conséquent, lorsque les panneaux pare-soleil adjacents les uns aux autres sont situés dans le même plan, la pluralité de panneaux pare-soleil peuvent coulisser de façon synchrone grâce au mécanisme de liaison. En outre, lorsque le mécanisme de liaison se trouve dans l'état incliné, les panneaux pare-soleil peuvent être déplacés de façon relative, la pluralité de panneaux pare-soleil se chevauchant les uns les autres. Encore en outre, le premier mécanisme de liaison comprend de plus un élément intermédiaire, la partie de support est un arbre de support prévu à une première extrémité de l'élément intermédiaire et supportée par l'un des deuxième et troisième panneaux pare-soleil, la partie d'engagement est un arbre d'engagement prévu à l'autre extrémité de l'élément intermédiaire et engagé de façon à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement, le premier mécanisme de liaison comprend en outre un arbre disposé au niveau d'une partie intermédiaire de l'élément intermédiaire et retient un mouvement relatif des panneaux pare-soleil en coopération avec l'arbre d'engagement lorsque les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont situés dans le même plan, et l'arbre de support, l'arbre d'engagement et l'arbre sont agencés parallèlement les uns aux autres et sont alignés le long d'une ligne droite dans une direction de coulissement des panneaux. Au moyen des trois parties d'arbres, le mouvement relatif des panneaux pare-soleil adjacents les uns aux autres peut être facilement retenu et autorisé. Encore en outre, l'arbre de support, l'arbre d'engagement et l'arbre du mécanisme de liaison sont formés en courbant l'élément intermédiaire pour lui donner pratiquement la forme d'une lettre S. Par conséquent, le mécanisme de liaison peut être structuré facilement à faible coût. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents ainsi que d'autres de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective lorsque la totalité d'un dispositif à panneaux pare-soleil est observée depuis l'intérieur du véhicule conformément à un premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est une vue représentant une partie du dispositif à panneaux pare-soleil dans un état en coupe transversale considéré le long de son plan, La figure 3 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite III-III sur la figure 2, La figure 4 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite IV-IV sur la figure 2, La figure 5 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite V-V sur la figure 2, La figure 6 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite VI-VI sur la figure 2, La figure 7 est une vue représentant une structure d'une partie de logement de panneaux, Les figures 8A, 8B et 8C sont des vues représentant le dispositif à panneaux pare-soleil dans un état mis en oeuvre, La figure 9 est une vue représentant une partie du dispositif à panneaux pare-soleil dans une vue en coupe transversale prise suivant son plan conformément à un deuxième mode de réalisation de la présente invention, La figure 10 est une vue en coupe transversale Drise suivant la droite X-X sur la figure 9, La figure 11 est une vue représentant le panneau pare-soleil dans un état mis en oeuvre, La figure 12 est une vue représentant une partie du dispositif à panneaux pare-soleil dans un état en coupe transversale pris suivant son plan conformément à un troisième mode de réalisation de la présente invention, La figure 13 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite XIII-XIII sur la figure 12, La figure 14 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite XIV-XIV sur la figure 12, et La figure 15 est une vue en coupe transversale prise suivant la droite XV-XV sur la figure 12. DESCRIPTION DETAILLEE Des modes de réalisation de la présente invention seront expliqués en faisant référence aux illustrations des figures dessinées comme suit. Un premier mode de réalisation de la présente Invention sera expliqué en faisant référence aux figures 1 à 8. La figure 1 représente un état où un dispositif de toit ouvrant 10 doté d'une partie de toit 11 d'un véhicule est coupé au niveau de la partie centrale dans le sens de la largeur du véhicule. Une direction indiquée par une flèche est une direction. vers l'avant du véhicule. Sur la partie de toit 11 du véhicule, l'ouverture 12 est formée. Un panneau 13 constitué d'une plaque de verre transparente est monté sur l'ouverture 12 de sorte que la lumière du soleil entre dans l'habitacle de véhicule par le panneau 13. En dessous du panneau 13, un dispositif à panneaux pare-soleil 24 est prévu de manière à ajuster l'atténuation de la lumière, ce qui comprend plusieurs (par exemple trois) panneaux pare-soleil 21, 22 et 23. Le panneau pare-soleil 21 est également mentionné comme étant un premier panneau pare-soleil 21 prévu au premier plan du véhicule dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule à l'intérieur du dispositif à panneaux pare-soleil 24, le panneau pare-soleil 22 est également mentionné comme étant un deuxième panneau pare- soleil 22 interposé entre le panneau pare-soleil 21 et le panneau pare-soleil 23, et le panneau pare-soleil 23 est également mentionné comme étant un troisième panneau pare-soleil 23 prévu au dernier plan du véhicule dans des directions vers l'avant et vers l'arrière à l'intérieur du dispositif à panneaux pare-soleil 24. Les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont destinés à ouvrir et fermer une partie de châssis vitré 15 disposée au niveau d'une partie intérieure 14 montée sur une partie de plafond du véhicule comme représenté sur la figure 5. En outre, comme représenté sur les figures 2 à 4, les panneaux pare--soleil 21, 22, 23 comprennent respectivement des corps principaux de panneaux 21a, 22a, 23a qui sont constitués de résine, par exemple du polyuréthane, et des éléments coulissants 25, 26, 27 constitués de résine fixés aux parties d'extrémité des corps principaux de panneaux 21a, 22a, 23a dans le sens da la largeur du véhicule. Les parties de surface des corps principaux de panneaux 21a, 22a, 23a exposées vers l'habitacle du véhicule et les parties d'extrémité des corps principaux de panneaux 21a, 22a, 23a dans la direction avant-arrière da véhicule sont recouverts d'un élément de surface supérieur 16. Une patte de fixation 17 est fixée à la partie de plafond à l'intérieur de la partie de toit 11. Sur la patte de fixation 17, deux glissières 18 s'étendant en parallèle dans une direction avant-arrière du véhicule sont prévues au niveau d'un premier côté et de l'autre côté de l'ouverture 12 dans le sens de la largeur du véhicule. En particulier, dans ce mode de réalisation, deux glissières 18 sont prévues au niveau de l'ouverture 12 de façon à être appareillées dans sens de la largeur du véhicule. Sur la partie de plafond. à l'intérieur de la partie de toit 11, une partie de logement de panneaux 19 est prévue au niveau de la partie arrière de la glissière 18 dans une direction avant-arrière du véhicule. Sur chacune des glissières 18, une rainure de guidage 18a présente une forme de U d'une manière telle que la rainure de guidage 18a formée au niveau de la glissière 18 prévue d'un premier côté fait face à la rainure de guidage 18a formée au niveau de la glissière 18 prévue de l'autre côté. Chacun des éléments coulissants 25, 26, 27 des panneaux pare-soleil 21, 22, 23 est supporté par les rainures de guidage 18a et guidé dans celles-ci de façon à coulisser dans la direction avant-arrière du véhicule. Dans un état de fermeture, les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont disposés de façon adjacente les uns les autres à l'intérieur d'un seul et même plan dans un état étendu. Dans un état ouvert, les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont disposés pour se chevaucher parallèlement les uns les autres. Ci-après, une structure spécifique du dispositif à panneaux pare-soleil 24 sera décrite d'après les figures 2 à 7. Un mécanisme de liaison 35 (deuxième élément de liaison) destiné à se relier les premier et deuxième panneaux pare--soleil 21, 22 de façon adjacente l'un à l'autre (c'est-à-dire les pa.arieaux pare-soleil disposés au niveau de la partie la plus en avant et de la partie centrale dans les directions vers _'avant. et vers l'arrière du véhicule), présente une structure sensiblement identique à un mécanisme de liaison 35 (première élément de liaison), servant d'élément de liaison, pour relier les deuxième et troisième panneaux pare-soleil 22, 23 de façon adjacente l'un à l'autre (c'est-à-dire les panneaux pare-soleil agencés au niveau de la partie intermédiaire et de la partie la plus en arrière dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule). Par conséquent, dans un but d'explication, le mécanisme de liaison 35 destiné à relier les deuxième et troisième panneaux pare-soleil 22, 23 représentés sur la figure 2 sera décrit. Sur les figures 2 à 4, chacun des éléments coulissants 25, 26, 27 fixés à chaque extrémité des panneaux pare-soleil 21, 22, 23 est guidé de façon à pouvoir coulisser à l'intérieur des rainures de guidage 18a, 18a des glissières 18, 18. Sur les éléments coulissants 25, 26, 27, des rainures d'engagement 25a, 26a, 27a sont respectivement formées pour être parallèles aux rainures de guidage 18a. Les rainures d'engagement 25a, 26a, 27a prévues au niveau de la première glissière 18, font: face vers l'intérieur aux rainures d'engagement 25a, 26e, 27s prévues au niveau de l'autre glissière 18. Les hauteurs des éléments coulissants 25, 26, 27 sont établies pour être légèrement plus courtes que la hauteur de la rainure de guidage 18a. Les éléments coulissants 25, 26, 27 sont guidés de façon à pouvoir coulisser à l'intérieur de la rainure de guidage 18a en prévoyant un léger espacement entre les éléments coulissants 25, 26, 27 et la rainure de guidage 18a dans une direction verticale. En outre, les largeurs des rainures d'engagement 25a, 26a, 27a sont établies pour s'inscrire dans la plage des hauteurs des éléments coulissants 25, 26, 27. Les éléments coulissants 25, 26, 27 sont dotés de parties d'engagement 25b, 26b, 27b sur les extrémités avant respectives dans la direction avant-arrière du véhicule. Sur Les éléments d'engagement 25b, 26b, 27b, des parties d'arbres d'engagement 25c, 26c, 27c dépassant chacune au-dessus des glissières 18 et dépassant également vers l'extérieur dans le sens de la largeur du véhicule, sont prévues comme illustré sur la figure 3. Au niveau de la partie d'engagement 27b (26b) formée au niveau de l'élément coulissant 27 (26) du panneau pare-soleil 23 (22), une première partie d'arbre d'extrémité 31a, servant de partie de support et d'arbre de support, dun élément intermédiaire 31, prévue à l'arrière des deux panneaux pare-soleil 22, 23 (21, 22) adjacents l'un à l'autre, est supportée de façon à pouvoir à tourner autour d'une ligne horizontale axiale qui est parallèle au sens de la largeur du véhicule au niveau de la hauteur de la rainure d'engagement 26a (25a) formée sur l'élément coulissant 26 (25) du panneau pare-soleil 22 (21), prévu à l'extrémité avant des deux panneaux pare-soleil 22, 23 (21, 22). L'élément intermédiaire 31 est formé en pliant une barre ronde, ayant un diamètre légèrement plus petit que la largeur des rainures d'engagement 25a, 26a, 27a,, en une forme approximativement de S, et par formage. En particulier, la première partie d'arbre d'extrémité 31a est formée au niveau d'une première partie d'extrémité de l'élément intermédiaire 31, une partie d'arbre centrale 31b servant d'arbre est formée au niveau de la partie centrale de l'élément intermédiaire 31 et l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c, servant de partie d'engagement et d'arbre d'engagement est formée au niveau de l'autre partie d'extrémité de l'élément intermédiaire 31 et la première partie d'arbre d'extrémité 31a, la partie d'arbre centrale 31b ainsi que l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c sont parallèles dans une direction verticale et alignées dans une direction horizontale. Normalement, l'élément intermédiaire 31 est maintenu dans une position horizontale où les trois parties d'arbres 31a, 31b, 31c, sont alignées avec les rainures d'engagement 25a, 26a, 27a le long d'une ligne droite. La première partie d'arbre d'extrémité 31a de l'élément intermédiaire 31 est supportée de façon à pouvoir tourner par la partie d'engagement 27b (26b) comme décrit ci-dessus. L'autre partie d'arbre d'extrémité 31c est engagée de façon à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement 26a (25a) formée sur l'élément coulissant 26 du panneau pare-soleil 22 (21) situé au niveau d'un côté avant du véhicule. La partie d'arbre centrale 31b est amenée en contact avec la surface d'extrémité arrière de l'élément coulissant 26 (25) du panneau pare-soleil 22 (21) situé du côté avant du véhicule, l'élément intermédiaire 31 étant maintenu dans une position horizontale. Dans l'état où les trois panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont disposés de façon adjacente les uns aux autres à l'intérieur dans un seul et même plan (dans un état de fermeture), l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c est engagée avec une première extrémité de la rainure d'engagement 26a (25a), alors que la partie d'arbre centrale 31b est engagée avec la surface d'extrémité arrière de l'élément coulissant 26 (25). Par conséquent, la partie d'extrémité arrière de l'élément coulissant 26 (25) est prise en sandwich entre la partie d'arbre centrale 31b et l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c de l'élément intermédiaire 31, de sorte que le mouvement relatif dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule de l'élément coulissant 26 (25) du panneau pare-soleil 22 (21) situé du côté avant du véhicule est limité. Sur la première partie d'arbre d'extrémité 31a de l'élément intermédiaire 31, un ressort à torsion 33 servant d'élément de sollicitation est adapté. Une première extrémité du ressort à torsion 33 s'engage avec le côté de l'élément coulissant 27 et l'autre extrémité de celui-ci s'engage avec la partie d'arbre centrale 31b. Au moyen du ressort à torsion 33, un moment de rotation est appliqué à l'élément intermédiaire 31 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 3. Du fait de ce moment de rotation, l'autre partie d'arbre 31c de l'élément intermédiaire 31 est en contact avec la surface supérieure de la rainure d'engagement 26a (25) formée au niveau de l'élément coulissant 26 (25), alors que l'élément coulissant 27 (26) supportant une première partie d'arbre d'extrémité 31a de l'élément intermédiaire 31 est en contact avec la surface inférieure de la rainure de guidage 18a. Par conséquent, l'élément coulissant 27 (26) est comprimé par une force de sollicitation appropriée contre la surface inférieure de la rainure de guidage 18a provoquée par son propre poids et la force de sollicitation appliquée par le ressort à torsion 33. L'élément intermédiaire 31 comprenant trois parties d'arbres 31a, 31b, 31c et le ressort à torsion 33 décrits ci-dessus constituent ensemble le mécanisme de liaison 35 pour relier les panneaux pare-soleil 22, 23 (21, 22) de façon adjacente l'un à l'autre dans les directions vers l'avant et vers l'arrière. Comme décrit ci-dessus, lorsque l'élément intermédiaire 31 est installé sur les deux panneaux pare-soleil adjacents au niveau de leurs côtés arrière du véhicule, la partie d'engagement 25b du panneau pare-soleil 21 située au niveau de la partie la plus en avant dans la direction de fermeture et la rainure d'engagement 27a du panneau pare-soleil 23 située au niveau de la partie la plus en arrière dans la direction de fermeture, ne sont quasiment pas nécessaires. Cepencant, dans ce mode de réalisation, de manière à employer la même structure pour la totalité des trois panneaux pare-soleil 21, 22, 23, ces panneaux pare-soleil sont illustrés volontairement avec la partie d'engagement 25b (partie d'arbre d'engagement. 25c) et la rainure d'engagement 27a ménagée dans celle-ci. Au niveau des parties d'extrémité arrière du corps principal de panneaux pare-soleil 22a (21a) situées du côté avant vers la direction le long de laquelle deux panneaux pare-soleil adjacents 22, 23 (21, 22) sont proches l'un de l'autre, comme représenté sur la figure 4, une partie de correspondance 37 dont la surface supérieure est découpée sur le sens de la largeur du véhicule pour présenter une épaisseur mince est formée. Au niveau de la partie d'extrémité avant du corps principal de panneaux pare-soleil 23a (22a) située au niveau du côté arrière du véhicule, une partie de correspondance 38, dont une surface inférieure est découpée sur le sens de la largeur du véhicule pour présenter une épaisseur mince, est formée. Ces parties de correspondance 37, 38 peuvent être associées l'une à l'autre dans un état chevauché à l'intérieur de la plage de l'épaisseur sensiblement identique à l'épaisseur des panneaux pare-soleil 21, 22, 23. Au niveau de la partie d'extrémité arrière de la partie de logement de panneaux 19 prévue au niveau de la glissière 18 à l'arrière du véhicule, comme représenté sur la figure 7, une surface de guidage inclinée 19a est formée. La surface de guidage inclinée 19a s'engage avec chaque extrémité arrière des éléments coulissants 25, 26, 27 des panneaux pare-soleil 21, 22, 23. Au niveau de la partie d'extrémité avant de la partie de logement de panneaux 19, une rainure de guidage inclinée 19b est formée. La rainure de guidage inclinée 19b s'engage avec les parties d'arbres d'engagement 25a, 26c, 27c prévues au niveau des extrémités avant individuelles des éléments coulissants 25, 26, 27. La rainure de guidage inclinée 19b est prévue au-dessus de la glissière 18 pour s'ouvrir vers l'avant dans la direction de fermeture. La surface de guidage inclinée 19a et la rainure de guidage inclinée 19b sont formées pour être sensiblement parallèles l'une à l'autre, de même que pour s'élever prcgressivement vers l'arrière du véhicule. En raison de cette structure, lorsque les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont rétractés pour être rangés, la partie d'extrémité arrière de l'élément coulissant 27 du dernier panneau (troisième) pare-soleil 23 se déplace sur la surface de guidage inclinée 19a et en même temps, la partie d'arbre d'engagement 27c disposée au niveau de la partie d'extrémité avant de l'élément coulissant 27 s'engage avec la rainure de guidage inclinée 19b. Ensuite, le panneau pare-soleil 23 est soulevé en conservant essentiellement sa position horizontalelorsqu'il s'oppose à la force de sollicitation appliquée par le ressort à torsion 33 à l'élément intermédiaire 31 du mécanisme de liaison 35 lors du pivotement de l'élément intermédiaire 31, de façon à créer un espace en dessous de celui-ci pour ranger les panneaux pare-soleil 21, 22 à la suite du panneau pare-soleil 23. La surface de guidage inclinée 19a et la rainure de guidage inclinée 19b prévues au niveau des parties d'extrémité opposées de la partie de logement de panneaux 19 dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule constituent ensemble la partie de guidage inclinée. La partie de logement de panneaux 19 est équipée d'une unité d'entraînement 40 dans ses directions vers l'avant et vers l'arrière (dans la direction de rangement) qui utilise un moteur électrique en tant que source d'entraînement, comme représenté sur la figure 1. L'unité d'entraînement 40 actionne une paire de câbles à entraînement forcé 41, 42 pour se déplacer dans des directions opposées l'un par rapport à l'autre. La paire de câbles à entraînement forcé 41, 42 est guidée vers des éléments de guidage non illustrés individuellement prévus aux parties d'extrémité opposées de la partie de toit 11 et Incurvés au niveau de celle-ci et ensuite, comme représenté sur la figure 5, traversent des trous de guidage de câbles 18 b formés sur les glissières 18. Les parties d'extrémité supérieures de la paire de câbles à entraînement forcé 41, 42 sont reliées par l'intermédiaire d'un outil de raccord 43 (voir figure 2) à l'élément coulissant 25 du panneau pare-soleil 21 situé à la position la plus en avant observée vers la direction de rangement (vers la direction d'ouverture). Dans cette structure, lorsque la paire de câbles à entraînement forcé 41, 42 est entraînée par l'unité d'entraînement 40, les parties d'extrémité individuelles de la paire de câbles à entraînement forcé 41, 42 sont déplacées de façon synchrone l'une avec l'autre dans la même direction dans les directions vers 1t'avant: et vers l'arrière du véhicule. Par conséquent, l'élément coulissant 25 du premier panneau pare-soleil 21 est coulissé vers la direction tirée ou la direction poussée. Ensuite, un fonctionnement du premier mode de réalisation décrit ci-dessus sera décrit. Dans l'état où :Les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont fermés, comme représenté sur les figures 2 et 3, les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont disposés de façon adjacente les uns les autres dans un état étendu dans un seul et même plan où, comme représenté sur la figure 4, les parties d'extrémité individuelles des panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont réunies pour être superposées les unes après les autres. Dans cet état, le ressort à torsion 33 du mécanisme de liaison 35 destiné à relier mutuellement les premier et deuxième panneaux pare-soleil 21, 22 et à relier les deuxième et troisième panneaux pare-soleil 22 et 23 mutuellement amène l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c de l'élément intermédiaire 31 en contact avec la surface supérieure des rainures d'engagement 25, 26 des éléments coulissants 25, 26. Par conséquent, les éléments coulissants 26, 27 qui supportent la première partie d'arbre d'extrémité 31a sont sollicités vers le bas, de façon à être amenés en contact avec la surface inférieure de la rainure de guidage 18a de la glissière 18 par une force de sollicitation appropriée. Donc, la pluralité de panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont maintenus pour se trouver dans un seul et même plan de leur propre poids et par la force de sollicitation appliquée par le ressort à torsion 33. De cette manière, on empêche les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 (éléments coulissants 25, 26, 27) de trembler à l'intérieur des rainures de guidage 18a en raison des vibrations du véhicule. Pour ouvrir les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 par exemple, un commutateur destiné à ouvrir les panneaux pare-soleil est disposé sur un tableau de bord à proximité du conducteur. Ensuite, l'unité d'entraînement 40 est lancée pour déplacer de façon synchrone les parties d'extrémité supérieures de la paire de câbles à entraînement forcé 41, 42 vers l'arrière du véhicule. Par conséquent, le panneau pare-soleil le plus en avant (premier) 21 est tiré vers l'arrière dans la direction de fermeture, de sorte que le panneau pare-soleil 21 est coulissé vers l'arrière le long de la glissière 18. Ensuite, les panneaux pare-soleil 22, 23 sont coulissés intégralement vers l'arrière le long de la glissière 18, et à son tour, le panneau pare-soleil le plus en arrière (troisième) 23 est libéré de la glissière 18 et est rangé à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19 (voir figure 8A). Lorsque le panneau pare-soleil 23 situé à une position la plus en arrière dans la direction de rangement: (dans la direction d'ouverture) est retiré à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19, l'extrémité arrière du panneau pare-soleil 13 se déplace sur la surface de guidage inclinée 19a et en même temps, sa partie d'arbre d'engagement 27c s'engage avec la rainure de guidage inclinée 19b. Par conséquent, le panneau pare-soleil le plus en arrière 23 se déplace vers le haut en conservant sa position rétractée et horizontale telle quelle, tout en balançant l'élément intermédiaire 31 autour d'une première partie d'arbre d'extrémité 31a. Lorsque le panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est soulevé à la position où un espace capable d'y ranger le panneau pare-soleil central (deuxième) 22 est créé sous le panneau pare-soleil 23 (voir figure 8B), l'élément intermédiaire 31 est incliné suivant un angle prédéterminé et sa partie d'arbre centrale 31b s'étend depuis la surface d'extrémité arrière du panneau pare-soleil central 22, et est déplacée à la position au-dessus de la surface supérieure du panneau pare-soleil 22. Il en résulte que la retenue du panneau pare-soleil central 22 par rapport au panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est libérée, de sorte que le mouvement relatif du panneau pare- soleil central 22 par rapport au panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est permis. Donc, en raison de la force d'entraînement exercée sur le panneau pare-soleil le plus en avant 21 vers l'arrière dans la direction de rangement (dans la direction d'ouverture), le panneau pare-soleil central 22 est rétracté à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19 de manière à glisser sous le panneau pare-soleil le plus en arrière 23. A cet instant, l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c de l'élément intermédiaire 31 coulisse relativement à l'intérieur de la rainure d'engagement 26a du panneau pare-soleil central 22. Ensuite, à son tour, lorsque l'extrémité arrière du panneau pare-soleil central 22 est amenée en contact avec la surface de guidage inclinée 19a à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19 et en même temps, que sa partie d'arbre d'engagement 27b est rentrée à la position où elle s'engage avec la rainure de guidage inclinée 19b, comme décrit ci-dessus, le panneau pare-soleil central 22 est déplacé vers le haut lorsqu'il rentre. A cet instant, lorsque le panneau pare-soleil central 22 se soulève, le panneau pare--soleil le plus en avant 21 est également soulevé. Lorsque le panneau pare-soleil central 22 est soulevé à une hauteur prédéterminée, l'élément intermédiaire 31 est incliné à la position où la partie d'arbre centrale 31b est située au-dessus du panneau pare-soleil le plus en avant 21. Par conséquent, le panneau pare-soleil le plus en avant 21 coulisse par rapport au panneau pare-soleil central 22, de sorte que le panneau pare-soleil le plus en avant 21 est rentré à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19 de façon à coulisser sous le panneau pare-soleil central 22. De la manière décrite ci-dessus, comme représenté sur la figure 8C, trois panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont rangés dans la partie de logement de panneaux 19 de façon à être superposés parallèlement les uns après les autres, de sorte que la partie de châssis vitré 15 est totalement ouverte. Lorsque les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont ouverts, cet état d'ouverture est détecté par un moyen de détection non illustré et l'unité d'entraînement 40 est arrêtée. En revanche, lorsque le commutateur destiné à fermer les panneaux pare-soleil est commandé alors cue les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont ouverts, l'unité de commande 40 est lancée dans la direction inverse à la direction décrite ci-dessus, de sorte que le panneau pare-soleil le plus en avant (premier) 21 dans la direction de fermeture est poussé vers l'avant par l'intermédiaire des câbles à entraînement forcé 41, 42. Par conséquent, l'élément coulissant 25 du panneau pare-soleil le plus en avant 21 est de nouveau engagé avec la glissière 18 et est glissé vers l'avant dans la direction de fermeture totale le long de la glissière 18. A cet instant, la partie d'arbre d'extrémité supérieure 31c de l'élément intermédiaire 31, disposée au niveau de la partie d'extrémité avant du panneau pare-soleil central 22, coulisse le long de la rainure d'engagement 25a du panneau pare-soleil le plus en avant 21. Lorsque le panneau pare-soleil le plus en avant 21 est avancé jusqu'à une position prédéterminée, la partie d'arbre d'extrémité supérieure 31c de l'élément intermédiaire 31 s'engage avec la partie d'extrémité arrière de la rainure d'encagement 25a, de façon à transmer,tre la force d'entraînement vers l'avant au panneau pare-soleil central 22. Lorsque le panneau pare-soleil le plus en avant 21 est fermé pour être dans une position prédéterminée et qu'il sort d'en dessous du panneau pare-soleil central 22, le panneau pare-soleil central 22 est guidé par la surface de guidage inclinée 19a et la rainure de guidage inclinée 19b de façon à descendre lorsqu'il est tiré vers l'avant. Lorsque le panneau pare-soleil central 22 descend, la position de l'élément intermédiaire 31 est modifiée en passant de l'état incliné à l'état horizontal où l'élément intermédiaire 31 est aligné avec les rainures d'engagement 25a, 26a et l'élément coulissant 26 du panneau pare-soleil central 22 est engagé avec la glissière 18 de façon correspondante. En conséquence, les panneaux pare-soleil les plus en avant et central 21, 22 sont coulissés vers l'avant dans un seul et même plan le long de la glissière 18. Ci-après, de la même manière que décrite ci-dessus, l'élément coulissant 27 du panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est tiré par l'élément intermédiaire 31 de façon à être engagé avec la glissière 18 et est coulissé vers l'avant dans le seul et même plan que les panneaux pare-soleil précédents 21, 22 le long de la glissière 18. Lorsque le panneau pare-soleil le plus en avant 21 est avancé jusqu'à la position d'extrémité la plus en avant, la partie de châssis vitré 15 est fermée par les trois panneaux pare-soleil 21, 22, 23. Cet état de fermeture est détecté par un moyen de détection non illustré et l'unité d'entraînement 40 est arrêtée. Conformément au premier mode de réalisation décrit ci-dessus, du fait qu'un moment de rotation est appliqué au mécanisme de liaison 35 par le ressort à torsion (élément de sollicitation) 33 sollicitant les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 contre la surface inférieure de la rainure de guidage 15a de la glissière 15, les panneaux pare-soleil 21,. 22, 23 peuvent être maintenus à des positions situées dans un seul et même plan et en même temps, on empêche les panneaux pare-soleil de trembler en raison des vibrations du véhicule. Er outre, une composante de force par la surface de guidage inclinée n'est pas exercée sur les panneaux pare-soleil 21, 22, 23. Donc, la résistance au coulissement des panneaux pare--soleil 21, 22, 23 peut être réduite, de sorte que les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 peuvent être coulissés en douceur avec une faible force d'entraînement. En outre, l'élément intermédiaire 31 qui constitue le mécanisme de liaison 35 est constitué en pliant. une barre arrondie présentant un diamètre légèrement plus petit que la largeur de rainure des rainures d'engagement 25a, 26a, 27a en lui donnant sensiblement la forme d'une lettre S et en formant, au niveau de ses extrémités opposées et au centre, la première partie d'arbre d'extrémité 31a, la partie d'arbre centrale 31b et l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c pour qu'elles soient alignées le long d'une ligne droite. Donc, le mécanisme de liaison 35 peut être constitué facilement et à faible coût. En outre, dans l'état où les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont fermés, le mécanisme de liaison 35 peut être reçu dans la glissière 15 dans sa hauteur. Cette structure contribue à réduire l'espace dans la direction de la hauteur du dispositif à panneau pare-soleil 24. Les figures 9 à 11 illustrent un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Le deuxième mode de réalisation diffère du premier mode de réalisation sur le point que, contrairement au premier mode de réalisation, les mécanismes de liaison 35, qui relient les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 prévus de façon adjacente les uns aux autres, sont respectivement fournis au niveau des parties d'extrémité avant des panneaux pare-soleil 22, 23, dans le deuxième mode de réalisation, les mécanismes de liaison 35 sont respectivement prévus au niveau des parties d'extrémité arrière des panneaux pare-soleil 21, 22. Dans ce cas, les parties d'extrémité avant sont situées au niveau d'une extrémité avant de chaque panneau observé depuis la direction de fermeture des panneaux pare-soleil 22 et 23 et les parties d'extrémité arrière sont positionnées à une extrémité arrière de chaque panneau observé depuis la direction d'ouverture des panneaux pare-soleil 22 et 23. Par conséquent, ci-après, les différences entre ceux-ci seront décrites et les mêmes éléments constitutifs des mêmes structures sont désignés par les mêmes références numériques et leurs descriptions détaillées seront omises. Sur la figure 9, au niveau des parties d'extrémité arrière individuelles des éléments coulissants 26 (25) fixées aux deux parties d'extrémité du panneau pare-soleil 22 (21) dans le sens de la largeur du véhicule, une première partie d'arbre d'extrémité 31, servant de partie de support et d'arbre de support, d'un élément intermédiaire 31 est supportée de façon à pouvoir tourner autour d'un axe horizontal parallèle au sens de la largeur du véhicule, alors qu'une autre partie d'arbre d'extrémité 31c, servant de partie d'engagement et d'arbre d'engagement de l'élément intermédiaire 31 est étendue vers l'arrière et est engagée de façon à pouvoir coulisser avec une rainure d'engagement 27a (26a) formée sur l'élément coulissant 27 (26) du panneau pare-soleil 23 (22). Comme c'est le cas du premier mode de réalisation décrit ci-dessus, l'élément intermédiaire 31 est constitué en pliant une barre arrondie présentant un diamètre légèrement inférieur à la largeur de rainure de la rainure d'engagement 27 pour lui donner sensiblement la forme d'une lettre S. La barre arrondie est formée au niveau de ses extrémités opposées et de son centre de la première partie d'arbre d'extrémité 31a, de la partie d'arbre centrale 31b qui sert d'arbre, et de l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c. La première partie d'arbre d'extrémité 31a, la partie d'arbre centrale 31b et l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c sont disposées parallèlement les unes aux autres. Normalement, l'élément intermédiaire 31 limite le mouvement relatif du panneau pare-soleil suivant 23 (22) grâce à l'utilisation de la partie d'arbre centrale 31b et de l'autre partie d'arbre d'extrémité 31c. Une fois que l'élément intermédiaire 31 est incliné à un angle prédéterminé, il permet le mouvement relatif du panneau pare-soleil suivant 23 (22). Un ressort à torsion 33 est adapté sur la première partie d'arbre d'extrémité 31a de l'élément intermédiaire 31. Le ressort à torsion 33 exerce un moment de rotation sur l'élément intermédiaire 31 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 10. Ce moment de rotation amène l'autre partie d'arbre 31c de l'élément intermédiaire 31 à venir en contact avec la surface inférieure de la rainure d'engagement 27a (26a) formée au niveau de l'élément coulissant 27 (26) du panneau pare-soleil suivant 23 (22). Dans le premier mode de réalisation, l'élément intermédiaire 31 est fixé aux côtés ou extrémités avant des deux panneaux pare-solaire adjacents, comme observé d'après la direction de fermeture. Par conséquent, il est pratiquement inutile de prévoir une rainure d'engagement 25a et une partie d'engagement 25b au niveau du panneau pare-soleil le plus en avant (premier) 21. Dans le deuxième mode de réalisation également, comme c'est le cas du premier mode de réalisation, dans l'état où les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont fermés, lorsque le panneau pare-soleil le plus en avant (premier) 21 est entraîné par l'unité d'entraînement 40 pour être tiré vers l'arrière dans la direction de rangement (dans la direction d'ouverture), la pluralité des panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont totalement coulissés vers l'arrière le long des glissières 18, de sorte que le panneau pare-soleil le plus en arrière (troisième) 23 est rangé dans la partie de logement de panneaux 19 (voir figure 11 (A)) . Lorsque le panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est tiré à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19 d'une quantité prédéterminée, sa partie d'extrémité arrière se déplace sur la surface de guidage inclinée 19a, et en même temps, la partie d'arbre d'engagement 27a s'engage avec la rainure de guide inclinée 19b. Le panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est déplacé vers l'arrière et vers le haut lors du déplacement par pivotement de l'élément intermédiaire 31. Une fois que le panneau pare-soleil le plus en arrière 23 est soulevé à la position où un espace pouvant y recevoir le panneau pare-soleil central 22 est créé en dessous du panneau pare-soleil 23, l'élément intermédiaire 31 est incliné jusqu'à ce que la partie d'arbre centrale 31b de l'élément intermédiaire 31 soit déplacée à la position au-dessus de la surface supérieure du panneau pare-soleil 22. En raison de la force d'entraînement appliquée au panneau pare-soleil le plus en avant 21 pour le déplacement vers l'arrière, le panneau pare-soleil central 22 est stocké dans la partie de logement de panneaux 19 de manière à s'introduire sous le panneau pare-soleil le plus en arrière 23 (figure 11(B)). En outre, lorsque l'extrémité arrière du panneau pare-soleil 40 central 22 est amenée en contact avec la surface de guidage inclinée 19a située à l'intérieur de la partie de logement de panneaux 19 et que sa partie d'arbre d'engagement 27b est tirée jusqu'à la position où la partie d'arbre d'engagement 27b s'engage avec la rainure de guidage inclinée 19b, comme le cas décrit ci-dessus, le panneau pare-soleil central 22 est déplacé vers le haut en étant tiré vers l'arrière. Ensuite, lorsque le panneau pare-soleil central 22 est soulevé vers le haut d'une quantité prédéterminée et que l'élément intermédiaire 31 est incliné suivant un angle prédéterminé, le panneau pare-soleil le plus en avant 21 est rangé dans la partie de logement de panneaux 19 de manière à pénétrer sous le panneau pare-soleil central 22. De la manière décrite ci-dessus, comme représenté sur la figure 11(C), les trois panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont logés dans la partie de logement de panneaux 19 de façon à se chevaucher parallèlement les uns les autres et à passer à des états ouverts. Conformément au deuxième mode de réalisation décrit ci-dessus, les mêmes effets que pour le premier mode de 20 réalisation peuvent être obtenus. Les figures 12 à 15 illustrent un troisième mode de réalisation de la présente invention. Le troisième mode de réalisation diffère des premier et deuxième modes de réalisation en ce qui concerne la structure d'un mécanisme de liaison 25 destiné à relier les panneaux pare-soleil adjacents. En particulier, dans les premier et deuxième modes de réalisation, le mécanisme de connexion 35 est constitué par l'élément intermédiaire 31 formé en pliant une barre arrondie. En revanche, dans le troisième mode de réalisation, le mécanisme de 30 liaison 50 est constitué en disposant trois parties d'arbre 46, 47, 48 sur un élément de liaison de type plaque 45 pour être parallèle les unes aux autres et alignées le long d'une ligne droite. En particulier, une partie d'arbre 46, servant de partie de support et d'arbre de support, prévue à une première 35 extrémité (partie d'extrémité arrière) de l'élément de liaison 45 est supportée de façon à pouvoir tourner sur les parties d'extrémité avant individuelles des deuxième (central) et troisième (le plus en arrière) panneaux pare-soleil 22, 23. Une partie d'arbre 48, servant de partie d'engagement. et d'arbre 40 d'engagement, prévue à l'autre extrémité de l'élémert de liaison 45 (au niveau de son côté d'extrémité avant) est engagée avec des rainures d'engagement 25a, 26a des panneaux pare-soleil adjacents 21, 22 situés sur les côtés avant. Une partie d'arbre 47, servant d'arbre, prévue au centre de l'élément de liaison 45, est amenée de façon amovible en contact avec les surfaces d'extrémité arrière des panneaux pare-soleil 21, 22. Le ressort à torsion 51 est adapté sur la première partie d'arbre d'extrémité 46. Une première extrémité du ressort à torsion 51 est engagée du côté des panneaux pare-soleil 22, 23 et son autre extrémité est engagée avec l'autre partie d'arbre d'extrémité 48. Par conséquent, le ressort à tors=_on 51 exerce un moment de rotation sur l'élément de liaison 45 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 13. Ce moment de rotation amène les panneaux pare-soleil 22 et 23 qui supportent la première partie d'arbre d'extrémité 46 en contact avec la surface inférieure de la rainure de guidage 18a de la glissière 18, de sorte que l'on empêche les panneaux pare-soleil de trembler. La fonction du mécanisme de liaison 50 est: la même que pour le mécanisme de liaison 35 décrit dans le premier mode de réalisation et donc la description de son fonctionnement dans le troisième mode de réalisation sera omise. Dans les modes de réalisation décrits c=_-dessus, le dispositif à panneaux pare-soleil 24 est constitué de trois panneaux pare-soleil 21, 22, 23. La présente invention est également applicable aux dispositifs comprenant au moins deux panneaux pare-soleil ou plus. En outre, le panneau 13 constitué d'une plaque de verre transparente et prévu au niveau de l'ouverture du toit 12 peut être un panneau fixe ou un panneau mobile. En outre, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont constitués par les corps principaux des panneaux pare-soleil 21a, 22a, 23a, les éléments coulissants 25, 26, 27 et autres, respectivement. En variante, les corps principaux de panneaux pare-soleil et les éléments coulissants peuvent respectivement être de structure solidaire. En outre, dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, un exemple où l'unité d'entraînement 40 entraîne les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 pour une ouverture et une fermeture a été décrit. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à celle-ci. La présente invention est également applicable à une structure où les panneaux pare-soleil 21, 22, 23 sont manuellement ouverts et fermés. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, la direction représentée par la flèche sur la figure 1 est définie en tant que direction avant du véhicule. En variante, la direction représentée par la flèche sur la figure 1 peut être définie en tant que direction vers l'arrière du véhicule. Les structures spécifiques décrites dans les modes de réalisation précédents illustrent simplement les exemples de la présente invention et la présente invention n'est Das limitée à ces structures spécifiques. Il va bien entendu de soi que diverses modifications peuvent être apportées tant qu'elles ne s'écartent pas de l'esprit de la présente invention. Les principes, le mode de réalisation préféré et le mode de fonctionnement de la présente invention ont été décrits dans la description précédente. Cependant, l'invention qui est destinée à être protégée rie doit pas être conçue comme étant limitée au mode de réalisation particulier décrit. En outre, les modes de réalisation décrits ici doivent être considérés comme illustratifs plutôt que limitatifs. Des variantes et modifications peuvent être apportées par d'autres et des équivalents peuvent être employés sans s'écarter de l'esprit de la présente invention. Par conséquent, il est expressément prévu que de toutes ces variations, changements et équivalents qui s'inscrivent dans l'esprit et la portée de la présente invention telle que définie dans les revendications soient englobés de cette manière
Un dispositif à panneaux pare-soleil comprend des premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil (21, 22 et 23) et un premier dispositif de liaison reliant les deuxième et troisième panneaux pare-soleil (22, 23) de sorte que les deuxième et troisième panneaux pare-soleil (22, 23) sont déplacés de façon solidaire ou relative. Le dispositif à panneaux pare-soleil est caractérisé en qu'il comprend en outre : une glissière (18) supportant les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil pour pouvoir coulisser dans le même temps et une partie de logement de panneaux (19) dotée de parties de guidage inclinées (19a, 19b) pour déplacer les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil en parallèle dans une direction vers le haut du véhicule. Le premier dispositif de liaison comporte une partie de support (31a, 46), une rainure d'engagement (25a, 26a, 27a), une partie d'engagement (31c, 48) et un élément de sollicitation (33, 51).
1. Dispositif à panneaux pare-soleil comprenant : un premier panneau pare-soleil (21), un deuxième panneau pare-soleil (22) et un troisième panneau pare-soleil (23) prévus sous un panneau (13) fixé à une partie de toit (11) d'un véhicule, le premier panneau pare-soleil (21) étant situé le plus en avant dans une direction vers l'avant et vers l'arrière du véhicule, le troisième panneau pare-soleil (23) étant situé le plus en arrière dans les directions vers l'avant et vers l'arrière et le deuxième panneau pare-soleil (22) situé de façon adjacente entre le premier panneau pare-soleil (21) et le troisième panneau pare-soleil (23) et le premier élément de liaison (35, 50) reliant le deuxième panneau pare-soleil (22) et le troisième panneau pare-soleil (23) de sorte que le deuxième panneau pare-soleil (22) et le troisième panneau pare-soleil (23) sont déplacés de façon solidaire ou relativement d'une manière telle que les deuxième et troisième panneau pare-soleil :22, 23) sont déplacés entre les positions de fermeture dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés de façon adjacente les uns aux autres à l'intérieur c.0 même plan, et des positions d'ouverture dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés de façon à se chevaucher l'un l'autre en parallèle, le dispositif à panneaux paresoleil étant caractérisé par le fait qu'il comprend en outre : un glissière (18) supportant les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil pour pouvoir coulisser dans le même plan et une partie de logement de panneaux (19) destinée à recevoir les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil se chevauchant les uns les autres en parallèle et dotés de parties de guidage inclinées (19a, 19b) aux deux parties d'extrémité dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule pour déplacer les premier, deuxième et troisième panneaux pare-soleil en parallèle dans une direction vers le haut du véhicule, où le premier élément de liaison comprend : une partie de support (31a, 46) prévue au niveau d'un des deuxième et troisième panneaux pare-soleil et supportée pour pouvoir tourner autour d'un axe hcrizontal parallèle au sens de la largueur duvéhicule, une rainure d'engagement (25a, 26e, 27a) ménagée à l'autre des deuxième et troisième panneaux pare-soleil, une partie d'engagement (31c, 48) engagée de façcn à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement (25a, 26a, 27a) et un élément de sollicitation (33, 51) destiné à appliquer un moment de rotation autour de la partie support sur la partie d'engagement (31c, 48). 2. Dispositif à panneaux pare-soleil selon la 1, dans lequel le premier élément de liaison est maintenu dans une position parallèle à la glissière et limite un mouvement relatif des deuxième et troisième panneaux pare-soleil (22, 23) lorsque les deuxième et troisième panneaux pare-soleil se trouvent à des positions de fermeture, dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés de façon adjacente les uns aux autres dans le même plan et le premier élément de liaison est maintenu dans une position inclinée contre la glissière et permet un mouvement relatif des deuxième et troisième panneaux paresoleil lorsque les deuxième et troisième panneaux pare-soleil se trouvent à leurs positions d'ouverture, dans lesquelles les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont disposés pour se chevaucher les uns les autres en parallèle. 3. Dispositif à panneaux pare-soleil selon la _ 2, dans lequel le premier élément de liaison (35) comprend en outre un élément intermédiaire (31), la partie de support est un arbre de support (31e, 46) prévue à une première extrémité de l'élément intermédiaire et supportée par l'un des deuxième et troisième panneaux pare-soleil, la partie d'engagement est un arbre d'engagement (31c, 48) prévue à l'autre extrémité de l'élément intermédiaire et engagée de façon à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement (25a, 26a, 27a), le premier élément de liaison (35) comprend un arbre prévu au niveau d'une partie intermédiaire de l'élément intermédiaire et limite un mouvement relatif des panneaux pare-soleil en coopération avec l'arbre d'engagement lorsque les deuxième et troisième panneaux pare-soleil sont situés dans le même plan et l'arbre de support, l'arbre d'engagement et l'arbre sont agencés parallèlement lesuns aux autres et sont alignés le long d'une ligne droite dans une direction de coulissement des panneaux. 4. Dispositif à panneaux pare-soleil selon la 3, dans lequel l'arbre de support, l'arbre d'engagement et l'arbre de l'élément de liaison sont formés en pliant l'élément intermédiaire pour lui donner sensiblement la forme de la lettre S. 5. Dispositif à panneaux pare-soleil selon la 4, dans lequel l'élément intermédiaire est une barre arrondie. 6. Dispositif à panneaux pare-soleil selon la 1, comprenant en outre : un deuxième élément de liaison (35, 50) reliant le premier panneau pare-soleil (21) et le deuxième panneau pare-soleil (22) de sorte que le premier panneau pare-soleil et le deuxième panneau pare-soleil sont déplacés de façon solidaire ou relative d'une manière telle que les premier et deuxième panneaux pare- soleil sont déplacés entre une position de fermeture dans laquelle les premier et deuxième panneaux pare-soleil sont disposés de façon adjacente les uns aux autres dans le même plan et les positions d'ouverture dans lesquelles les premier et deuxième panneaux pare-soleil sont disposés pour se chevaucher l'un l'autre en parallèle, Le deuxième élément de liaison comprend : une partie de support (31a, 46) prévue au niveau de l'un des premier et deuxième panneaux pare-soleil et supportée de façon à pouvoir tourner autour d'un axe horizontal parallèle au sens de la largeur du véhicule, une rainure d'engagement (25a, 26a, 27a) prévue au niveau de l'autre des premier et deuxième panneaux pare-soleil, une partie d'engagement (31c, 48) engagée de façon à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement (25a, 26a, 27a), et un élément de sollicitation (33, 51) destiné à appliquer un moment de rotation autour de la partie de support à la partie d'engagement (31c, 48). 7. Dispositif à panneaux pare-soleil, comprena-t. : un premier panneau pare-soleil (21) et un deuxième panneau pare-soleil (22) prévus en dessous d'un panneau (13) fixé à une partie de toit (11) d'un véhicule, le premier panneau pare- soleil (21) situé à l'avant dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule et le deuxième panneau pare-soleil (22) situé à l'arrière dans les directions vers l'avant et vers l'arrière et un élément de liaison (35, 50) reliant le premier panneau pare-soleil (21) et le deuxième panneau pare-soleil (22) de sorte que le premier panneau pare-soleil (21) et deuxième panneau pare-soleil (22) soient déplacés de façon solidaire ou relative d'une manière telle que les premier et deuxième panneaux pare-soleil (21, 22) sont déplacés entre une position de fermeture à laquelle les premier et deuxième panneaux pare- soleil sont disposés de façon adjacente les uns aux autres dans le même plan et les positions d'ouverture dans lesquelles les premier et deuxième panneaux pare-soleil sont disposés pour se chevaucher l'un l'autre en parallèle, le dispositif à panneaux pare-soleil étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une glissière (18) supportant les premier et deuxième panneaux pare-soleil pour pouvoir coulisser à l'intérieur du même plan et une partie de logement de panneaux (19) destinée à recevoir les premier et deuxième panneaux pare-soleil se chevauchant l'un l'autre en parallèle et dotée de parties de guidage inclinées (19a, 19b) aux deux parties d'extrémité dans les directions vers l'avant et vers l'arrière du véhicule pour déplacer les premier et deuxième panneaux pare-soleil en parallèle dans une direction vers le haut du véhicule, où l'élément de liaison comprend : une partie de support (31a, 46) prévue au niveau de l'un des premier et deuxième panneaux pare-soleil et supportée pour pouvoir tourner autour d'un axe horizontal parallèle au sens de la largeur du véhicule, une rainure d'engagement (25a, 26a, 27e) ménagée au niveau de l'autre des premier et deuxième panneaux pare-soleil, une partie d'engagement (31c, 48) engagée de façon à pouvoir coulisser avec la rainure d'engagement (25a, 26a, 27a), etun élément de sollicitation (33, 51) destiné à appliquer un moment de rotation autour de la partie de support à la partie d'engagement (31c, 48).
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2897918
A1
ELEMENT DE CONDUITES COAXIALES ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,831
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un élément unitaire d'ensemble de conduites coaxiales, notamment des conduites sous-marines véhiculant des fluides chauds ou froids, de préférence des conduites sous-marines destinées aux grandes profondeurs. Dans la majorité des domaines industriels on recherche des systèmes d'isolation performants pour maintenir les fluides véhiculés dans les tuyauteries à température constante, de manière à ce que les transferts entre équipements puissent être rendus possibles sur des distances importantes, atteignant par exemple plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres. De telles distances sont courantes dans les industries telles que les raffineries de pétrole, les installations de gaz naturel liquéfié (-165 C), les champs pétroliers sous-marins lesquels s'étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres. De tels champs pétroliers sont développés par des profondeurs d'eau de plus en plus importantes lesquelles peuvent dépasser 3000 m. La présente invention concerne en particulier des éléments de conduites coaxiales destinées à la fabrication de conduites sous-marines installées sur les champs pétroliers par très grandes profondeurs, notamment les conduites de liaison fond-surface en suspension entre le fond de la mer et un navire de surface ancré sur ledit champ pétrolier. Ces conduites coaxiales sont appelées "Pipe In Pipe" ou PiP, c'est à dire "conduite dans une conduite", dans laquelle une conduite interne véhicule le fluide et une conduite externe coaxiale à la précédente, appelée aussi "enveloppe externe", est en contact avec le milieu ambiant, c'est-à-dire l'eau. L'espace annulaire entre les deux conduites peut être rempli d'un matériau isolant ou encore être vidé de tout gaz. Ces systèmes ont été développés pour atteindre un haut niveau de performance thermique et des versions spécifiques ont été développées pour répondre de manière plus adaptée aux grands fonds, c'est à dire pour résister à la pression du fond de la mer. En effet, la pression de l'eau étant sensiblement de 0.1 MPa, soit environ 1 bar pour 10m de profondeur, la pression à laquelle doit résister la conduite est alors d'environ 10 MPa, soit environ 100 bars pour 1000m de profondeur et d'environ 30 MPa, soit environ 300 bars pour 3000m. Ces ensembles de conduites coaxiales sont fabriqués par assemblage bout à bout de longueurs unitaires dénommées ci-après "éléments de conduites coaxiales" ou "rames de conduites coaxiales", dont la longueur est en général de 10 à 100 mètres, plus particulièrement d'environ 12, 24 ou 48 mètres chacun(e). Dans le cadre de l'installation de conduites sous-marines par grande profondeur, ces éléments de longueur unitaire sont fabriqués à terre. Puis, ils sont transportés en mer sur un navire de pose. Lors de la pose, les éléments unitaires d'ensemble de conduites coaxiales sont raccordés les uns aux autres à bord du navire et au fur et à mesure de leur pose en mer. Il est donc important que ce raccordement puisse être intégré dans le procédé de montage et d'assemblage de la conduite et de pose de celle-ci au fond de la mer en le retardant le moins possible, et puisse donc être réalisé rapidement et aisément. Pour ce faire, on utilise des pièces de jonction ou pièces de raccordement forgées en acier, assemblées aux extrémités desdits éléments d'ensemble de conduites coaxiales à assembler. La pièce de jonction à l'extrémité aval d'un premier élément d'ensemble de conduites coaxiales non encore assemblé, étant raccordée à la pièce de jonction à l'extrémité libre amont d'un deuxième élément d'ensemble de conduites coaxiales déjà assemblé en aval. Ces pièces de jonction forgées visent également à renforcer la résistance des conduites soumises à des flexions importantes au cours de la 3 pose, notamment dans la zone de raccordement de deux dites longueurs unitaires successives, et plus particulièrement, dans le cas de liaisons fond-surface, à leur conférer une très grande résistance à la fatigue durant toute la durée de vie des installations. Plus particulièrement la présente invention concerne desdites pièces forgées de jonction comprenant deux branches de révolution dont une branche externe et une branche interne formant une fourche délimitant ledit espace annulaire, fourche dont les extrémités cylindriques libres sont assemblées directement aux extrémités cylindriques respectivement des conduites externes et internes. Des conduites coaxiales et pièces de jonction de ce type ont été décrits notamment dans FR 2 873 427. Une opération fondamentale pour la fiabilité mécanique des conduites PiP, réside dans les soudures entre les pièces de jonction forgées et lesdites conduites coaxiales. En particulier, les soudeurs doivent pouvoir contrôler la soudure en cours de réalisation et après réalisation, notamment à l'aide de dispositifs de contrôle de soudure par sonde à ultrasons, qui peuvent etre mis en oeuvre de manière manuelle ou robotisée par un opérateur, et, en tout état de cause, doivent être déplacés contre et à proximité de la soudure, d'une part, axialement en translation d'avant en arrière dans la zone de la soudure, et d'autre part, sur toute la circonférence de la périphérie de la conduite dans ladite zone de soudure. C'est pourquoi, il est souhaitable de pouvoir réaliser les soudures entre les pièces de jonction et les conduites coaxiales, depuis l'extérieur des conduites concernées, pour pouvoir les contrôler plus facilement. Mais, dans le cas de pièces de jonction forgées de type comprenant deux branches de révolution dont les extrémités cylindriques sont assemblées aux extrémités cylindriques respectives des conduites internes et externes, ce soudage depuis l'extérieur n'est pas possible pour ce qui concerne la soudure entre la branche interne de la pièce de jonction forgée et l'extrémité de la conduite interne, au moins par une des deux pièces de 4 jonction pour laquelle la soudure est alors réalisée depuis l'intérieur de ladite conduite interne, comme il sera explicité ci-après. Or, cette opération de soudure, depuis l'intérieur de la conduite interne, est délicate et complexe à réaliser ainsi que le contrôle ultérieur de la soudure. On comprend, en effet, qu'en procédant depuis l'intérieur, un opérateur a de grandes difficultés de se positionner avec précision, aussi bien la torche de soudure que le dispositif de contrôle. Comme rappelé précédemment, les zones de soudage sont particulièrement sensibles au phénomène de fatigue, tant durant la pose que pendant la durée de vie de la conduite, c'est pourquoi il est important de pouvoir en contrôler soigneusement la fiabilité. Pour pouvoir réaliser une soudure de la branche interne de la pièce de jonction forgée avec l'extrémité de la conduite interne, et ce depuis l'extérieur de la conduite interne, et ce aux deux extrémités d'un élément unitaire de conduite coaxiale, une solution est de réaliser des pièces de jonction en plusieurs parties et/ou d'intercaler des pièces rapportées, notamment des demi manchons tubulaires formant deux demi coquilles tubulaires intercalées entre les extrémités de la branche externe d'une pièce de jonction forgée et l'extrémité de la conduite externe correspondante, comme illustré sur la figure 1C. Ces demi coquilles sont rapportées par soudage entre les extrémités de la branche externe de la pièce de jonction forgée et de la conduite externe, et elles sont mises en place après réalisation de la soudure depuis l'extérieur de la conduite interne, entre l'extrémité de la branche interne de la pièce de jonction forgée et l'extrémité de la conduite interne. Mais, ces pièces de jonction complexes et/ou associées à des éléments complémentaires de type coquilles, affectent la fiabilité mécanique de la pièce de jonction elle-même et, donc, de la jonction entre la pièce de jonction et la conduite. Une des raisons tient en ce qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre des soudures dans la direction longitudinale de la conduite pour souder entre elles les deux demi manchons tubulaires, alors que ce type de soudure longitudinale est moins fiable que les soudures circulaires et, de surcroît, implique des croisements de soudure entre les soudures circulaires, assurant le raccordement entre les manchons tubulaires et les pièces de jonction forgées ou les extrémités de conduites coaxiales, et les soudures longitudinales assurant le raccordement entre les deux demi manchons tubulaire rapportés, lesdits croisements de soudure constituant des points de faiblesse supplémentaires. On connaît aussi des systèmes dans lesquels la pièce de jonction est réalisée en deux éléments vissés et collés entre eux, mais ce type de réalisation de pièces de jonction présente également des lacunes dans la fiabilité mécanique. On connaît aussi, dans FR 2 751 721, un mode de réalisation des extrémités d'un PiP, assorti d'un mode de renfort de la zone de raccordement entre deux longueurs unitaires de PiP par un manchon coulissant à jeu réduit sur l'enveloppe externe, ledit manchon coulissant étant solidarisé à ladite enveloppe externe par collage. Cette disposition permet d'augmenter localement l'inertie de la section transversale pour limiter les contraintes dans la zone de raccordement entre deux longueurs unitaires de PiP, mais nécessite la fabrication de plusieurs pièces mécaniques compliquées à monter et nécessite un raccordement relativement difficile à mettre en oeuvre. De plus le collage proposé reste sujet à fluage et se dégrade lors des cycles thermiques dont sont sujet les conduites au cours de leur durée de vie de 20 à 30ans. Enfin, ce type de collage ne pourrait pas être envisagé de manière fiable dans le cas de liaisons fond surface, car les effets dynamiques de la houle et du courant sur la conduite en suspension entre le fond de la mer et le support flottant, dégraderaient rapidement le plan de collage induisant une fatigue rapide et excessive sur la zone de raccordement du PiP. Ainsi le problème posé est de réaliser un raccordement de longueur unitaire d'ensemble de conduites coaxiales de type PiP amélioré de manière à faciliter la mise en oeuvre des moyens de raccordement et opérations de 6 raccordement, notamment moyens et opérations de soudage, et dont les zones de raccordement, notamment zones de soudage entre pièces de jonction et longueurs unitaires de conduites puissent être réalisées, de manière à ce que les contraintes engendrées lors de la pose soient minimisées et que le comportement en fatigue, dans le cas des liaisons fond-surface soit radicalement amélioré. Plus particulièrement, un problème à la base de l'invention est donc de fournir un procédé de fabrication amélioré d'un élément de conduites coaxiales comportant, à chaque extrémité, une pièce de jonction forgée composée d'une unique pièce forgée comprenant deux branches de révolution externe et interne assemblées directement aux extrémités respectives des conduites externe et interne. Pour ce faire, la présente invention fournit un procédé de fabrication d'un élément de conduites coaxiales comprenant une conduite interne et une conduite externe et comportant à chacune de ses extrémités une pièce de jonction forgée de révolution, chaque dite pièce de jonction forgée comportant au moins deux premières branches de révolution, dont une première branche interne et une première branche externe , l'extrémité cylindrique de ladite première branche externe étant en retrait d'une longueur L1 par rapport à l'extrémité cylindrique de ladite première branche interne. Dans le procédé selon la présente invention, on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles : 1/ on soude l'extrémité cylindrique de ladite première branche interne d'une première pièce de jonction, avec une première extrémité de ladite conduite interne non recouverte par la conduite externe, la soudure étant réalisée depuis l'extérieure de ladite conduite interne, et 2/ on déplace ladite conduite externe co-axialement autour de ladite conduite interne, de manière à ce qu'une première extrémité de ladite 30 conduite externe arrive bout à bout avec l'extrémité cylindrique 7 correspondante de la première branche externe de ladite première pièce de jonction, la seconde extrémité de ladite conduite interne étant en retrait par rapport à la seconde extrémité correspondante de ladite conduite externe d'une longueur L3 au moins égale à L,, et 3/ on soude l'extrémité de ladite première branche externe de ladite première pièce de jonction forgée avec l'extrémité de ladite conduite externe, depuis l'extérieur de ladite conduite externe. Puis, selon la présente invention, le procédé est caractérisé en ce que l'on réalise les étapes ultérieures successives suivantes dans lesquelles : 4/ on expanse de manière réversible, dans la direction longitudinale axiale XX', ladite seconde extrémité de ladite conduite interne, de manière à ce que celle-ci dépasse d'une longueur L2 par rapport à ladite seconde extrémité correspondante de ladite conduite externe, et 5/ on soude depuis l'extérieur de ladite conduite interne, l'extrémité 15 de la première branche interne d'une deuxième dite pièce forgée avec ladite seconde extrémité de ladite conduite interne en position expansée, et 6/ on résorbe l'expansion de ladite conduite interne jusqu'à ce que ladite seconde extrémité de la première branche externe de ladite deuxième pièce forgée arrive bout à bout avec ladite seconde extrémité de la conduite 20 externe et 7/ on soude depuis l'extérieur de ladite conduite externe, l'extrémité de ladite première branche externe de ladite deuxième pièce forgée avec ladite seconde extrémité de ladite conduite externe. On comprend que, à l'étape 4, on réalise une expansion de ladite 25 conduite interne d'une longueur L2+L3 telle que la distance L=L,+L2 entre l'extrémité libre de ladite première branche externe de la deuxième pièce forgée et l'extrémité de ladite conduite interne soit suffisante pour permettre, depuis l'extérieur de la conduite interne, la réalisation de la soudure de l'extrémité cylindrique libre de la première branche interne de 8 la deuxième pièce forgée avec l'extrémité de la conduite interne. En pratique, cette distance L=L,+L2 doit être au moins égale à 5 cm (ce qui correspond à la taille de la torche de soudure) et, de préférence, au moins 10 cm lorsque l'on utilise un matériel pour mouvoir en rotation la torche de soudure autour de ladite conduite à souder, comme il sera explicité ci- après. On comprend donc, également, qu'au repos, lorsque les deux conduites externe et interne sont à même température sans traction et sans compression, l'extrémité de la conduite externe dépasse de l'extrémité de la conduite interne d'une longueur L3 au moins égale au différentiel de longueur L, entre lesdites premières branches interne et externe desdites pièces forgées, ceci afin que, après résorption de l'expansion (étape 6), l'extrémité de ladite première branche externe arrive en contact bout à bout avec l'extrémité de ladite conduite externe. Selon une première variante de réalisation du procédé de fabrication d'un élément de conduites coaxiales selon l'invention, à l'étape 4/, on réalise l'expansion de ladite conduite interne par chauffage de celle-ci, de préférence à l'aide de dispositifs de chauffage que l'on introduit et, de préférence que l'on déplace à l'intérieur de ladite conduite interne et que l'on fait agir de manière uniforme ou non le long de ladite conduite, à l'intérieur de celle-ci. On comprend que la résorption de l'expansion de l'étape 4/, se fait alors par simple refroidissement. Dans un second mode de réalisation, à l'étape 4/, on réalise ladite expansion par traction longitudinale XX' mécanique de ladite conduite interne à l'aide d'un dispositif de traction comprenant un treuil ou un vérin disposé à l'extérieur de ladite conduite interne. On comprend que la résorption de l'expansion se fait par relâchement de ladite traction. Il est également intéressant de pouvoir combiner les deux modes d'expansion, comme explicité plus loin. 9 Plus particulièrement, à l'étape 4/, ladite expansion se fait par traction longitudinale de ladite conduite interne et compression longitudinale simultanée de ladite conduite externe au niveau de leurs dites secondes extrémités. Cette compression longitudinale est due à la mise en oeuvre de moyens de blocage de la conduite externe comme explicité plus loin. La présente invention fournit également un élément de conduites coaxiales comprenant une conduite interne et une conduite externe avec un espace annulaire, de préférence rempli d'un matériau d'isolation, de préférence encore maintenu sous vide poussé, et à chaque extrémité une pièce de fermeture dudit espace annulaire constituée chacune par une pièce de jonction de révolution forgée constituée chacune d'un seul bloc, destinée à la jonction de deux dits éléments de conduites coaxiales bout à bout, chaque dite pièce de jonction comportant au moins deux premières branches de révolution dont une première branche de révolution interne soudée directement à une extrémité de ladite conduite interne avec un cordon de soudure circulaire et une première branche externe soudée directement à l'extrémité de ladite conduite externe avec un cordon de soudure circulaire, lesdites premières branches internes de révolution étant plus longues par rapport aux dites premières branches externes d'une longueur L, dans la direction longitudinale axiale XX' dudit élément de conduites coaxiales, caractérisé en ce que tous lesdits cordons de soudure circulaires sont déposés du coté extérieur des conduites interne et externe. On entend ici par "pièce de jonction constituée d'un seul bloc", une pièce de jonction forgée constituée d'un seul tenant et non pas de plusieurs parties assemblées. D'autre part, on entend ici par "soudées directement", le fait que les extrémités desdites conduites internes et externes et de la pièce forgée sont assemblées l'une à l'autre sans pièce ou élément intermédiaire intercalé. 10 Enfin, on entend par "cordon de soudure déposé du coté extérieur", que ledit cordon de soudure est réalisé sur la surface externe des conduites interne et respectivement externe le cas échéant. Dans un mode préféré de réalisation du procédé selon l'invention - à l'étape 2/, ladite seconde extrémité de la conduite externe du coté destiné à être raccordé à ladite deuxième pièce de jonction forgée (2a), est ajustée de manière à dépasser de ladite seconde extrémité correspondante de la conduite interne d'une longueur L3=L,+e, et à l'étape 4/, on réalise une expansion de ladite conduite interne d'une longueur LZ supérieure ou égale à L,+e, de sorte que, à l'issue du soudage de l'étape 7/, ladite conduite interne se trouve soumise à une traction correspondant à un allongement résiduel inférieur ou égal à e. En pratique e représente de 5 à 100 mm pour un élément de conduite interne de 25 à 50 m. On comprend que cet allongement résiduel est dû au fait que l'extrémité de ladite première branche interne de la deuxième pièce forgée dépassant d'une longueur L, par rapport à l'extrémité de ladite première branche externe de ladite deuxième pièce forgée, à l'issue de l'étape 6/, l'extrémité de ladite conduite interne ne peut reculer que d'une longueur L,. Et, à l'issue de l'étape 7/, l'allongement résiduel de ladite conduite interne est inférieur ou égal à e selon les cas suivants - l'allongement résiduel de la conduite interne est sensiblement égal à e dans le cas où l'expansion de la conduite interne a été obtenue par traction directe sur la conduite interne, induisant de manière concomitante une contrainte de compression dans l'enveloppe externe; l'allongement résiduel de la conduite interne représente un pourcentage R,,, de e, dans le cas où l'expansion est obtenue par effet thermique, compte tenu que, lors du refroidissement de la conduite interne après soudure, la traction exercée par ladite conduite interne sur la pièce 11 forgée provoque concomitamment une compression longitudinale de ladite conduite externe au niveau de sa seconde extrémité, ce qui a pour effet de raccourcir la longueur de la rame, réduisant d'autant la contrainte de traction dans la conduite interne. Ledit pourcentage Rt1, est fonction du rapport des surfaces des sections transversales d'acier de la conduite interne et de l'enveloppe externe; - l'allongement résiduel de la conduite interne représente un pourcentage Rm, te de e, dans le cas où l'expansion est obtenue de manière mixte par traction mécanique et par effet thermique, R,,,,,tc étant compris entre 100% et Rth. Ce mode de réalisation avec une conduite interne sous contrainte de traction est particulièrement avantageux car, lorsque la conduite coaxiale est en service en cours d'utilisation au fond de la mer et que la température du fluide la traversant atteint des températures hautes (120-150 C), l'augmentation de température provoque une expansion de la conduite interne relativement à la conduite externe qui reste en contact de la température du fond de la mer (3-5 C), ce qui provoque une compression de ladite conduite interne, cette dernière étant bloquée à ses extrémités au niveau desdites pièces de jonction forgées. Cette mise en compression est traditionnellement jugulée par la mise en place d'éléments centraliseurs entre lesdites conduites interne et externe qui sont d'un coût élevé, difficiles à installer et créent des ponts thermiques qui réduisent d'autant l'efficacité du système d'isolation. Ainsi, la traction résiduelle de la conduite interne au cours du procédé de fabrication selon l'invention, permet de réduire d'autant la contrainte de compression de la conduite interne lorsque celle-ci est en service et, donc, d'augmenter l'espacement des éléments centraliseurs avantageusement et donc réduire leur nombre. La présente invention fournit également un élément de conduites coaxiales tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que ladite conduite 30 interne est soumise à une contrainte de traction. Avantageusement, ladite conduite interne est soumise à une traction correspondant à une contrainte de traction inférieure à 90%, de préférence de 5 à 75% de la limite élastique de l'acier constituant ladite conduite interne, lorsque ledit élément de conduites coaxiales est hors service à température ambiante. Plus particulièrement et en pratique, cette contrainte de traction correspond à la traction à exercer sur une dite conduite interne de 25 à 50 m pour lui faire subir un allongement de 5 à 100 mm. Cette contrainte de traction de la conduite interne peut être détectée et mesurée par des procédés et moyens connus, soit de type non destructif, soit de type semi-destructif. Des procédé et moyens pour détecter une contrainte de traction consistent par exemple à installer sur la conduite externe des jauges de contraintes parallèlement à l'axe XX du PiP et de manière circulaire perpendiculairement à ce même axe, puis à percer à proximité desdites jauges un trou de faible diamètre, par exemple 4mm, sur 75% à 80% de l'épaisseur de la conduite, de manière à ne pas perforer cette dernière. En l'absence de précontrainte, aucune modification de l'état des jauges ne sera mise en évidence. En cas de précontrainte de la conduite intérieure, il se produira dans la zone du trou un relâchement de contraintes de compression existant dans l'enveloppe externe, induisant des allongements localisés, parallèlement à l'axe du PiP, allongements mis en évidence au niveau desdites jauges de contraintes longitudinales et circulaires. En connaissant les valeurs d'élongation obtenues dans la zone du trou, un calcul en éléments finis avec maillage fin, connu de l'homme de l'art, permet de déterminer l'ordre de grandeur des contraintes de 13 compression de ladite enveloppe externe, donc d'en déduire l'ordre de grandeur de la contrainte de traction au sein de la conduite intérieure. Il existe d'autres moyens non destructifs basés soit sur un bombardement de neutrons rapides, dont la trajectoire se trouve modifiée selon que ladite conduite est soumise à une contrainte de traction ou de compression. Cette méthode est très délicate à mettre en oeuvre, mais est utilisée de manière courante pour mettre en évidence l'état de relaxation des contraintes dans certaines pièces mécaniques sensibles utilisées principalement en aéronautique ou dans l'industrie spatiale. On entend ici par "hors service", que ledit élément de conduites coaxiales n'est pas assemblé dans un ensemble d'éléments de conduites coaxiales en service, c'est-à-dire parcouru par un fluide à transporter, ce qui est le cas en fin de processus de fabrication à terre, pendant le transport et l'installation jusqu'à ce que la conduite repose sur le fond de la mer, à la température dudit fond de la mer, en attente du démarrage de la production, et enfin, en cas d'arrêt prolongé de la production, conduite interne et enveloppe externe étant alors stabilisées à la température de l'eau de mer (3-5 C). Il résulte de cette traction de la conduite interne que, lorsque l'on désolidarise les extrémités de l'élément de conduites coaxiales de l'une au moins des dites pièces de jonction forgées soudées à ces extrémités, on observe un raccourcissement de ladite conduite interne. En pratique, on observe un raccourcissement de la conduite interne de 5 à 100 mm pour un élément de conduite interne de 25 à 50 m.. D'autre part, comme mentionné précédemment, on observe en général également une compression de la conduite externe, mais d'une valeur moindre. 14 Plus particulièrement, ledit élément de conduites coaxiales est destiné à l'assemblage de conduites sous-marines en acier et présente une longueur de 10 à 100 m, de préférence de 20 à 50 m. Selon d'autres caractéristiques avantageuses : - lesdites premières branches interne et externe desdites pièces forgées de révolution sont sensiblement de même épaisseur respectivement que lesdites conduites interne et externe à leurs extrémités; - le matériau isolant est un matériaux microporeux ou nanoporeux, de préférence un aérogel, se présentant, de préférence encore, sous forme de grains de 0,5 à 5 mm de diamètre. Avantageusement, on réalise lesdits soudages avec un dispositif comprenant une tête de soudage fixe, de préférence à la verticale au-dessus dudit élément de conduites, et on fait tourner ledit élément de conduites sur lui-même autour de son axe longitudinal XX', de préférence à l'aide de roulettes ou de vireurs motorisés sur lesquels repose ladite conduite externe. Avantageusement encore, ledit dispositif de traction comprend ou coopère avec : - des moyens de blocage de ladite conduite interne, permettant ainsi une translation longitudinale de ladite conduite interne en expansion lorsque le dispositif de traction est actionné, et autorisant la rotation de ladite conduite interne autour de son axe longitudinal XX' le cas échéant, et - des moyens de blocage de ladite conduite externe, empêchant tout mouvement de translation longitudinale de ladite conduite externe, et autorisant sa rotation autour de son axe longitudinal XX'. Plus particulièrement, lesdits moyens de blocage de la conduite externe, comprennent : - un premier dispositif de blocage par compression radiale disposé fixement autour de ladite conduite externe tel qu'un collier à coins bloquant, et - un premier corps périphérique fixe par rapport au sol, coopérant avec ledit premier dispositif de blocage par l'intermédiaire d'un premier palier autorisant la rotation de laditeconduite externe selon son axe longitudinal XX'. Plus particulièrement encore, ledit premier palier comprend des roulements à rouleaux croisés, dans et entre une cage intérieure solidaire dudit collier, et une cage extérieure solidaire dudit premier corps périphérique fixe. Dans un mode préféré de réalisation, ledit dispositif de traction comprend ou coopère avec au moins un tirant, constitué d'un câble ou d'une tige rigide, apte à être déplacé en translation longitudinale XX' par treuil ou un vérin, relié à un deuxième dispositif de blocage de ladite conduite interne par compression radiale de la paroi interne de ladite conduite interne, disposé à l'intérieur de ladite conduite interne, tel qu'un mandrin autobloquant. Plus particulièrement, ledit dispositif de traction comprend au moins deux vérins diamétralement opposés, de préférence au moins quatre vérins régulièrement répartis circulairement, dont les pistons solidaires de tiges viennent en butée avec ledit premier corps périphérique fixe support dudit premier palier, lesdits vérins étant reliés au dit tirant par l'intermédiaire d'un second palier, constitué de préférence d'un roulement à rouleaux croisés, comportant un second corps périphérique fixe par rapport au sol supportant lesdits vérins, apte à coopérer avec un support solidaire dudit tirant, de sorte qu'en appliquant aux vérins une pression P, le tirant exerce une traction sur la conduite interne, tout en autorisant la rotation dudit élément de conduites autour de son axe longitudinal XX', lesdits premier et second corps périphériques ainsi que les tiges des vérins restant fixes par rapport au sol, autorisant ainsi l'utilisation d'une tête de soudage fixe. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, en référence aux figures suivantes dans lesquelles les figures 1A et 1B représentent en coupe longitudinale en vue de côté une rame de type PiP remplie d'un matériau isolant sous pression réduite de gaz et équipée à ses extrémités, respectivement gauche (fig. 1A) et droite (fig. 1B), de pièces forgées de jonction selon l'art antérieur, la figure 1C représente une variante de réalisation, dans laquelle on intercale des demi manchons tubulaires entre les extrémités des branches externes de la pièce forgée et l'extrémité de la conduite externe, la figure 2A représente en coupe longitudinale en vue de côté, l'extrémité droite d'une rame de type PiP selon l'invention, illustrant l'expansion longitudinale transitoire selon l'axe XX' de la conduite interne sur une longueur L3+Lä ladite conduite interne étant initialement en retrait d'une longueur L; par rapport à la conduite externe, de manière à pouvoir effectuer la soudure de ladite conduite interne sur la pièce forgée d'extrémité, depuis l'extérieur, la figure 2B est une coupe identique à la coupe de la figure 2A, après résorption de l'expansion de ladite conduite interne, la pièce forgée d'extrémité venant alors en contact avec la conduite externe et autorisant de ce fait la réalisation de la soudure externe depuis l'extérieur, la figure 3A représente en coupe longitudinale en vue de côté une rame de type PiP selon l'invention, dans laquelle l'expansion de la conduite interne est réalisée par chauffage de ladite conduite interne au moyen de trois cartouches chauffantes électriques réparties le long de ladite conduite interne, la figure 3B illustre un autre mode de chauffage à l'aide d'un brûleur à gaz ou à fuel, ou encore un générateur d'air chaud, 17 la figure 3C illustre un autre mode d'expansion de la conduite interne basé sur la traction de l'extrémité de ladite conduite interne au moyen d'un treuil et d'un câble relié à un dispositif de blocage installé à proximité de l'extrémité de ladite conduite interne, la figure 4A illustre le mode de soudage de la pièce forgée d'extrémité sur la conduite interne du PiP de la figure 3A, l'ensemble du PiP étant mis en rotation pour effectuer ledit soudage à l'aide d'une tête de soudage fixe, la figure 4B illustre le mode de soudage de la pièce forgée d'extrémité sur la conduite extérieure du PiP après rétractation de la conduite interne par simple refroidissement, l'ensemble du PiP étant mis en rotation pour effectuer ledit soudage à l'aide d'une tête de soudage fixe, la figure 4C illustre le mode de soudage de la pièce forgée d'extrémité sur la conduite interne du PiP de la figure 3C, l'ensemble du PiP étant mis en rotation pour effectuer ledit soudage à l'aide d'une tête de soudage fixe, la figure 4D illustre le mode de soudage de la pièce forgée d'extrémité sur la conduite interne du PiP, avec un dispositif de traction comprenant des vérins hydrauliques, l'ensemble du PiP étant mis en rotation pour effectuer ledit soudage à l'aide d'une tête de soudage fixe, la figure 4E est une vue en coupe selon AA de la figure 4A, la figure 4F est une vue en coupe selon BB de la figure 4D, les figures 5A et 5B représentent en coupe longitudinale en vue de côté, l'extrémité droite d'une rame de type PiP selon l'invention, respectivement au repos avant assemblage, et en expansion pour effectuer la soudure de la conduite interne sur la pièce forgée d'extrémité, ladite conduite interne se trouvant soumise à une traction après soudage sur ladite pièce de jonction forgée d'extrémité. 18 Dans les figures 1 à 5, on a représenté une conduite 1 de type PiP constituée d'une conduite externe la et d'une conduite interne lb solidarisées par soudures à une première pièce de jonction forgée 2a située sur la gauche de la figure 1A et à une seconde pièce de jonction forgée 2b située sur la droite de la figure 1B, l'espace annulaire 1d entre les deux dites conduites interne et externe, étant rempli d'un matériau isolant le. Des éléments centraliseurs l c sont répartis, de manière espacée de préférence régulière, autour de la circonférence et le long de la longueur de la conduite interne. Ces centraliseurs maintiennent la distance radiale entre les conduites interne et externe et donc l'épaisseur dudit espace annulaire à une valeur sensiblement constante. Lesdites pièces de jonction 2a, 2b sont délimitées comme suit : ^ dans une direction radiale par rapport à un axe longitudinal XX' de révolution de ladite pièce, elle est délimitée par une paroi interne cylindrique 22 sensiblement de même diamètre que celui de la partie courante de ladite conduite interne lb, et par une paroi externe 2, cylindrique de diamètre sensiblement égal au diamètre externe de la partie courante de ladite conduite externe la, et ^ dans la direction axiale longitudinale XX', • du côté de ladite pièce de jonction destinée à être assemblée par soudage à l'extrémité desdites conduites externe et interne d'un dit élément de conduites coaxiales, lesdites parois externe 2, et interne 22 de ladite pièce de jonction forment en section longitudinale des premières branches respectivement externe 3, et interne 32 sensiblement de même épaisseur que lesdites conduites externe la et interne lb auxquelles elles sont destinées à être assemblées, lesdites premières branches externe 3, et interne (32) délimitant une première cavité annulaire 4, et • du côté opposé de ladite pièce de jonction destinée à être assemblée à une autre dite pièce de jonction, elle-même assemblée par soudage à l'extrémité d'un autre élément d'ensemble de conduites coaxiales, lesdites parois externe 2, et interne 22 forment en section longitudinale des 19 deuxièmes branches respectivement externe 5, et interne 52, délimitant une deuxième cavité annulaire 6ä • les fonds desdites première et deuxième cavités 4,, 6, étant espacés dans ladite direction longitudinale XX', de manière à délimiter une zone pleine de ladite pièce de jonction dans laquelle lesdites parois externe 31 et interne 32 forment les faces externe et interne d'une même paroi cylindrique. La première cavité annulaire 4, est ouverte sur l'espace annulaire 1 d et peut recevoir le matériel d'isolation le de façon à continuer l'isolation de la conduite le plus loin possible. Après assemblage et raccordement de deux longueurs unitaires de PiP équipées de pièces de jonction forgées, la deuxième cavité annulaire 6, d'une première pièce de jonction 2a à l'extrémité aval d'une première longueur de PiP 1 est ouverte sur une deuxième cavité annulaire d'une deuxième pièce de jonction 2a à l'extrémité amont d'une deuxième longueur de PiP formant ainsi une chambre formée par soudage au niveau des extrémités des deuxièmes branches externes 5,. Mais cette chambre n'est pas étanche, car l'extrémité des deuxièmes branches internes 5, des deux pièces de jonction n'est pas soudée, les faces desdites branches étant simplement en contact l'une avec l'autre. Plus particulièrement, dans les pièces de jonction forgées : - l'extrémité libre de ladite deuxième branche externe 5, présente une forme, de préférence un chanfrein 18, la rendant apte à être soudée, depuis l'extérieur de la conduite, à l'extrémité libre d'une autre dite deuxième branche externe d'une autre pièce de jonction à laquelle elle est destinée à être assemblée, ladite autre pièce de jonction étant, elle-même, assemblée à l'extrémité d'un deuxième dit élément d'ensemble de deux conduites coaxiales, et - l'extrémité libre de ladite deuxième branche interne 52 présente une forme la destinant à buter en contact sans lui être soudée avec l'extrémité 20 libre d'une autre dite deuxième branche interne d'une autre dite pièce de jonction assemblée à l'extrémité d'un dit deuxième élément d'ensemble de conduites coaxiales, et - les extrémités libres des dites deuxièmes branche externe 51 et branche interne 52 d'une même pièce de jonction arrivent sensiblement au même niveau dans ladite direction longitudinale XX', et - les deux dites deuxièmes branches externes des deux dites pièces de jonction destinées à être assemblées par soudure étant de même épaisseur, supérieure à l'épaisseur de ladite conduite externe, et de préférence supérieure à l'épaisseur de ladite deuxième branche interne de ladite pièce de jonction. Les extrémités libres desdites premières branches externes 3, et interne 32 présentent de manière connue pénétration , suivie 1A, les chanfreins 18 une forme, en chanfrein 18, ce qui permet d'effectuer une première passe de soudage dite de pleine d'un remplissage complet du chanfrein. Sur la figure sont tournés vers l'extérieur et sont donc aptes à être soudés depuis figure 1B, les l'extérieur desdites conduites externe 3, et interne 32. Sur la chanfreins 18 sont tournés vers l'extérieur à l'extrémité de ladite première branche externe et vers l'intérieur à l'extrémité de ladite première branche interne, les rendant aptes à être soudés respectivement depuis l'extérieur dudit ensemble pour lesdites premières branches externes et depuis l'intérieur de ladite conduite interne pour lesdites premières branches internes. La formation desdites première et deuxième cavités annulaires permet d'une part d'établir une continuité au niveau du diamètre interne de la conduite interne et d'autre part de fournir une relative continuité et identité d'inertie de la section transversale, de la zone courante du PiP et de la zone de raccordement, l'épaisseur de la branche externe de la pièce de jonction forgée étant sensiblement égale ou légèrement supérieure à l'épaisseur courante de la conduite externe. 21 L'éloignement des extrémités desdites premières branches externe et interne par rapport au fond de la première cavité et de l'extrémité de ladite deuxième branche externe par rapport au fond de ladite deuxième cavité, permet de réaliser les soudages dans les meilleures conditions, car la masse d'acier de part et d'autre de la zone de soudage est sensiblement égale et la zone de fusion ne se trouve alors pas perturbée par un effet radiateur provoqué par la zone pleine et massive située entre les fonds desdites première et deuxième cavités, ladite perturbation consistant en un refroidissement déséquilibré entre la gauche et la droite de ladite zone de soudure. Enfin, la continuité du diamètre de la paroi externe au niveau de la dite pièce de jonction par rapport à celui des parties courantes des conduites externes permet de créer une augmentation importante de l'inertie de la section transversale au niveau de la zone de raccordement de deux pièces de jonction adjacentes, et donc de renforcer le raccordement là où précisément les contraintes sont maximales. En effet, l'inertie de la section transversale d'une conduite par rapport à son centre varie comme la puissance 4 du rayon. En conséquence, si la section transversale considérée correspond à celle de la conduite externe du PiP, l'épaisseur nécessaire est fortement réduite, voire même dans certains cas divisée par deux, ce qui simplifie considérablement les opérations d'assemblage par soudage effectuées à bord des navires d'installation, dans des conditions difficiles. D'autre part, le fait que deux pièces de jonction adjacentes soient soudées, uniquement au niveau de l'extrémité desdites deuxièmes branches externes, permet que la totalité des phénomènes de transferts de charge et de contraintes soit localisée au niveau externe et n'implique pas lesdites parois internes, ce qui permet de mieux contrôler les risques de fissuration ou phénomènes de fatigue et d'éviter que le dispositif ne se ruine complètement au niveau de la paroi interne. 22 En outre, le fait que les deux extrémités desdites deuxièmes branches internes de deux pièces de jonction adjacentes, ne soient pas soudées entre elles, autorise des mouvements infimes desdites parois internes face à face dus à des éventuelles flexions ou variations de pression ou de température et autorise que lesdites parois internes puissent se déformer plastiquement et permettre un matage desdites deuxièmes branches internes sans risquer de transférer des charges de compression de contact, ce qui permet d'éviter de perturber la répartition des contraintes dans la zone d'assemblage et que l'essentiel des contraintes soit repris au niveau des parois externes desdites pièces. La formation de ladite paroi interne cylindrique qui assure une continuité presque complète avec la conduite interne, permet d'éviter des phénomènes de turbulence du type vortex dans la circulation du fluide à l'intérieur du dispositif après assemblage, au niveau du raccordement de deux dites pièces de jonction de deux portions de PIP adjacentes. On notera que ladite deuxième cavité ne doit pas être étanche après raccordement de deux pièces de jonction, vis-à-vis de l'intérieur de ladite paroi interne et de ladite conduite interne car lors du démarrage de la circulation d'un fluide à l'intérieur, celui-ci devra migrer vers cette deuxième cavité, l'étanchéité étant assurée par la soudure externe au niveau de l'extrémité desdites deuxièmes branches externes, le fluide se trouvant piégé durant toute le durée de vie de l'installation au niveau de cette deuxième cavité. Toutes ces caractéristiques contribuent à améliorer radicalement le comportement en flexion, ainsi qu'en fatigue, d'un dispositif impliquant deux éléments d'ensemble coaxial équipés de dites pièces de jonction raccordées l'une à l'autre, à bord des navires d'installation, et dans le cas de liaisons fond-surface, durant toute leur durée de vie qui peut excéder 30 ans. Par ailleurs, la fabrication et l'assemblage desdites pièces de jonction sont relativement aisés et fiables en ce qui concerne le raccordement de deux pièces de jonction adjacentes et le raccordement d'une pièce de jonction avec l'extrémité d'un ensemble d'au moins deux conduites coaxiales. Dans les figures 1A et 1B, on a représenté en coupe longitudinale en vue de côté une rame 1 de type PiP remplie d'un matériau isolant le sous pression réduite de gaz et équipée à ses extrémités, respectivement gauche et droite, d'une première pièce de jonction forgée 2a et d'une seconde pièce de jonction forgée 2b, assemblées selon l'art antérieur. L'assemblage est effectué par soudage selon la séquence suivante. La conduite interne lb est soudée en premier sur la branche interne 3, de la première pièce de jonction forgée d'extrémité avec un cordon de soudure lb, réalisé depuis l'extérieur de la conduite interne, comme représenté sur la figure 1A. Puis, l'enveloppe externe la est insérée autour de la conduite interne lb et maintenue de manière concentrique grâce à des centraliseurs le répartis le long de la rame de manière régulière ou non. Ladite enveloppe externe est alors soudée par un cordon de soudure la, réalisé depuis l'extérieur de ladite conduite externe sur la branche externe 3, de ladite première pièce de jonction forgée 2a. Ces deux soudures sont réalisées depuis l'extérieur de manière connue. Pour la clarté des figures, les cordons de soudure sont en général représentés seulement sur la partie basse de la figure, les éléments à souder étant représentés face-à-face en partie haute, prêts à être soudés. La seconde extrémité nécessite un mode particulier de soudage, car les deux conduites sont en position finale coaxiale avec l'extrémité de la conduite externe qui recouvre l'extrémité correspondante de la conduite interne d'une longueur L3. Lors de la mise en place de ladite seconde pièce forgée 2b, il est alors nécessaire de réaliser la soudure de ladite seconde pièce forgée 2b sur la conduite interne lb avec une soudure 1b2 réalisée depuis l'intérieur de ladite conduite interne, ce qui est très délicat et nécessite des moyens compliqués de contrôle, car les soudeurs n'ont pas une vision directe du bain de soudure en raison du confinement à 24 l'intérieur de la conduite. La soudure de la seconde pièce forgée 2b sur l'enveloppe externe la est réalisée de manière conventionnelle en la, depuis l'extérieur. Sur la figure 1C, on a représenté une variante de réalisation selon la technique antérieure, permettant de réaliser toutes les soudures entre les pièces de jonction 2a, 2b et les conduites interne et externe depuis l'extérieur desdites conduites. Pour ce faire, pour la mise en place de la deuxième pièce forgée 2b, on fait dépasser vers l'extérieur l'extrémité de la conduite interne par rapport à celle de la conduite externe, ce qui permet de réaliser une soudure de la conduite interne sur ladite pièce de jonction forgée, depuis l'extérieur de la conduite interne. Puis, on intercale, entre l'extrémité de la branche externe 3, de la pièce de jonction et l'extrémité correspondante de la conduite externe, deux demi coquilles 14 en forme de demi manchons tubulaires. Mais, ce mode de réalisation n'est pas satisfaisant car il affecte la fiabilité mécanique de la jonction entre la deuxième pièce de jonction 2b et l'élément de conduites coaxiales, notamment à cause de la nécessaire mise en oeuvre d'une soudure longitudinale au niveau de la jonction longitudinale 15 des deux demi coquilles, et à cause du nécessaire croisement de soudure entre la soudure circulaire au niveau des chanfreins 16 et la soudure longitudinale au niveau des bords longitudinaux 15, à l'extrémité desdites soudures longitudinales. Dans les figures 2A et 2B, on a représenté en coupe longitudinale en vue de côté, le soudage de la seconde extrémité d'une rame 1 de type PiP à une seconde pièce forgée de jonction 2b assemblée selon l'invention par soudage depuis l'extérieur et selon la séquence suivante. Dans une première étape, la conduite interne et l'enveloppe externe sont soudées à la première pièce forgée, comme expliqué précédemment en regard de la figure 1A. La conduite interne lb dont la seconde extrémité est initialement en retrait d'une longueur L3 par rapport à la seconde extrémité correspondante de la conduite externe, est alors expansée de manière réversible, longitudinalement selon l'axe XX', du coté de sa deuxième extrémité d'une longueur L3+L2, comme il sera expliqué plus avant dans la description, de manière à ce que ladite deuxième extrémité de ladite conduite interne dépasse de l'extrémité de l'enveloppe externe d'une longueur L2, telle que la distance entre ladite extrémité de l'enveloppe externe la et celle correspondante de la branche externe de la seconde pièce de jonction forgée 2b, au niveau de sa périphérie, atteigne une valeur L=L2+L, suffisante pour permettre l'accès à la torche de soudage 9 et aux équipements de soudage conventionnels pour effectuer une soudure lb, depuis l'extérieur, de l'extrémité de la conduite interne avec l'extrémité de la branche interne 32 de la pièce forgée 2b quand lesdites extrémités sont mises bout à bout. Après le soudage et les opérations de contrôle, l'expansion de la conduite interne est alors résorbée et la seconde pièce forgée revient en contact avec l'enveloppe externe pour être soudée de manière connue depuis l'extérieur en la,. Sur la figure 3A, on a représenté un premier mode d'expansion de la conduite interne constitué d'un système de chauffage de ladite conduite interne. A cet effet, depuis la première extrémité, on insère une ou plusieurs cartouches chauffantes 3 constituées d'un cylindre métallique ou une pluralité de cylindres métalliques espacés comportant à leur surface des résistances électriques et introduits à l'intérieur de ladite conduite interne, réparties de manière uniforme ou non le long de ladite conduite interne. Ces cartouches 3 sont, alimentées par un câble 3a. Le chauffage provoque une expansion proportionnelle à la longueur de conduite mise en température et à la variation de température dans la zone considérée. L'expansion de la conduite interne lb permet de dégager un espace libre L=Lä=L2+L, entre les extrémités de la branche externe 3, et de la conduite externe la, permettant d'avoir accès à la zone de soudure pour effectuer l'assemblage de la seconde pièce forgée sur l'extrémité de ladite conduite interne, ladite soudure la, étant effectuée de manière connue depuis l'extérieur. Après le soudage et les opérations de contrôle, le chauffage est supprimé, puis la conduite interne, en se refroidissant, se rétracte et l'espace de valeur L tend vers 0. La seconde pièce forgée 2b vient alors en 26 contact avec l'enveloppe externe la au niveau de sa périphérie et peut être ainsi soudée de manière connue depuis l'extérieur en la,. Pour la clarté des dessins, on a représenté un manchon faisant office de gabarit positionneur 5 de la seconde pièce forgée 2b sur la conduite interne la, seulement sur les figures 3A, 4A et 4C, mais ce dispositif connu de l'homme de l'art est nécessaire dans tous les cas pour maintenir en position ladite seconde pièce forgée pendant toute la durée du processus de soudage. Sur la figure 3B, on a représenté une alternative d'expansion thermique de la conduite interne basée sur l'utilisation d'un générateur d'air chaud 4, ou d'un simple brûleur à gaz ou à mazout, alimenté depuis l'une des extrémités, par exemple depuis la seconde extrémité du PiP, par une conduite 4a. Sur la figure 3C, on a représenté un mode d'expansion basé sur une traction mécanique de la conduite interne effectuée à l'aide d'un treuil 8 extérieur à la conduite, relié par un câble 8a à un mandrin 6 à coins autobloquants 6a situé à l'intérieur de la conduite externe et venant se bloquer contre la paroi interne 2; de ladite conduite interne, dans une zone proche de l'extrémité de ladite conduite interne, par exemple à 1m de ladite extrémité. L'enveloppe externe la du PiP est fermement maintenue par un dispositif de blocage 7 fixé au sol, assurant une compression radiale de ladite conduite externe au niveau de la surface externe 25 de sa deuxième extrémité. Le treuil 8 est alors mis en tension et lorsque l'espace L=Lä recherché est atteint, ledit treuil est bloqué et l'opération de soudage de la seconde pièce forgée 2b sur l'extrémité de la conduite interne est réalisée de manière précédemment décrite depuis l'extérieur. Un dispositif de traction similaire basé sur l'utilisation de vérins hydrauliques 13 sera développé plus avant dans la description, dans une version préférée de l'invention. 27 Dans toutes ces méthodes décrites, le mode conventionnel de soudage utilisé, connu de l'homme de l'art sous le nom de soudage orbital, utilise un dispositif de soudage, de type collier de guidage, installé sur la conduite, sur lequel se déplace un chariot portant la ou les têtes de soudage, le soudage s'effectuant alors sur une conduite fixe par rapport au sol, lesdites têtes de soudage tournant autour de ladite conduite. Dans ce mode de soudage, le maintient du bain de soudure nécessite de faire varier de nombreux paramètres de soudage pour tenir compte de la zone en cours de soudage. En effet la partie supérieure de la conduite est extrêmement simple à souder, car le bain de soudure se tient naturellement, alors que en sous-face, le bain aurait tendance à couler et s'effondrer, les parties latérales et obliques présentant des difficultés complémentaires de niveaux variables. Ainsi, pour un tel type de soudage, les paramètres principaux de soudage, intensité, tension, fréquence, vitesse linéaire de la tête et du fil d'apport, etc., sont modifiés en temps réel en fonction de la position de ladite torche de soudage en rotation autour de la conduite. Dans les figures 4A-4F, on illustre un mode préféré de l'invention, dans lequel la tête de soudage 9 reste fixe par rapport au sol, de préférence à la verticale sur le dessus de la conduite, la longueur complète de conduite reposant sur des roulettes ou vireurs 10 est alors mise en rotation contrôlée par l'intermédiaire d'un vireur motorisé 10a pour effectuer l'opération de soudage dans les meilleurs conditions opérationnelles de maintient du bain de soudage. Sur la figure 4A on a représenté le soudage de la seconde pièce forgée 2b sur la conduite interne lb, l'expansion thermique étant assurée par les cartouches chauffantes 3 précédemment décrites en regard de la figure 3A. Sur la figure 4B, en fin de soudage de la seconde pièce forgée sur la conduite interne lb, le chauffage est arrêté et la conduite interne s'est rétractée, autorisant ainsi le soudage de la branche externe de la seconde pièce forgée 2b sur la seconde extrémité de l'enveloppe externe à l'aide 28 d'une même tête de soudage 9, après repositionnement de cette dernière au droit du cordon de soudure circulaire la, à réaliser. Sur la figure 4C, on a détaillé le dispositif selon l'invention utilisant un treuil de traction 8 tel que décrit en regard de la figure 3c. Pour que la rotation de la rame puisse s'effectuer librement, le dispositif comporte un premier corps périphérique 11 disposé par-dessus la surface externe 25 de la conduite externe, fixe par rapport au sol, coopérant par l'intermédiaire d'un premier palier 1la avec un collier à coins bloquants 1lb venant comprimer la surface externe de la conduite externe, empêchant tout mouvement de translation de la rame 1 selon l'axe XX' vers la gauche, tout en autorisant sa rotation autour dudit axe XX'. Ledit premier palier lia est constitué, par exemple, d'un roulement à rouleaux croisés à l'intérieur d'une première cage extérieure lia, solidaire dudit corps périphérique Il et d'une cage intérieure 1 la2 solidaire dudit collier à coins 1 lb. Le câble de traction 8a est relié au mandrin autobloquant 6 par l'intermédiaire d'un dispositif de type émerillon 6b qui autorise une rotation du mandrin 6 autour de l'axe longitudinal XX'. Le processus d'expansion de la conduite interne lb reste similaire au processus précédemment décrit en regard de la figure 3C, et le processus de soudage reste alors identique à celui décrit en regard desfigures 4A-4B, la rotation de la rame étant assurée par une motorisation, non représentée, intégrée au premier corps périphérique 11 ou par motorisation 10a d'un vireur 10. Sur la figure 4D on a détaillé un dispositif utilisant des vérins hydrauliques 13 pour effectuer l'expansion de la conduite interne lb, et permettant aussi de faire tourner la rame, donc d'utiliser une tête de soudage 9 en position fixe à la verticale, au dessus de la conduite à souder. Le premier corps périphérique 11, le premier palier Il a et le collier à coins autobloquants 11b solidaires de la rame, ainsi que la motorisation 1la permettant de contrôler la rotation de la rame, sont identiques à celui décrit en regard de la figure 4C. Un tirant 12c, constitué d'un câble ou d'une barre rigide, voire d'un vérin, relie le mandrin autobloquant 6 à un 29 second palier 12a, constitué par exemple d'un roulement à rouleaux croisés, par l'intermédiaire d'un support 12b solidaire du tirant 12c. Le second palier 12a est constitué d'un roulement à rouleaux croisés intégré dans et entre une cage intérieure 12a2 solidaire dudit support 12b et une cage extérieure 12a, solidaire d'un deuxième corps périphérique 12 appliqué par-dessus la surface externe de la conduite interne et supportant au moins deux vérins hydrauliques 13 disposés diamétralement opposés par rapport à l'axe XX', en l'espèce 6 vérins hydrauliques répartis régulièrement, circulairement, comme représentés sur la figure 4f. Les pistons 13a desdits vérins 13 sont solidaires de tiges 13b venant en butée en 13c avec le premier corps périphérique 11. Ainsi, en appliquant aux vérins 13 une pression P, le second corps périphérique 12 s'éloigne du premier corps périphérique 11 dans la direction XX', le tirant 12c exerce alors une traction sur la conduite interne par l'intermédiaire du mandrin autobloquant 6. En augmentant progressivement la pression P, la conduite interne lb s'expanse jusqu'à ce que l'espace entre les extrémités de l'enveloppe externe la et la branche externe 3, de la pièce forgé, atteigne la valeur L=Lä nécessaire pour effectuer la soudure de la pièce forgée 2b sur la conduite interne lb, comme expliqué précédemment. Lesdits premier et second paliers 1la-12a, autorisent la rotation de la rame complète alors que lesdits premier et second corps périphériques 11, 12, ainsi que les tiges 13b des vérins 13 restent fixes par rapport au sol, donc autorisent l'utilisation d'une tête de soudage fixe 9, avantageusement située à la verticale, au dessus de la conduite à souder. Lorsque la soudure lb, de la conduite interne lb sur la pièce forgée 2b est terminée, la pression dans les vérins est relâchée, la conduite interne se rétracte alors et la pièce forgée vient en contact avec l'enveloppe externe au niveau de sa périphérie, à laquelle elle peut alors être soudée de la même manière. On a décrit sur les figures 3C et 4C l'utilisation d'un treuil de tensionnement 8, mais on reste dans l'esprit de l'invention en utilisant un vérin solidaire du sol et situé à l'axe XX' de la rame et relié au mandrin 30 autobloquant 6 par l'intermédiaire d'un câble ou d'une barre métallique identique à la barre 12c de la figure 4D. Dans le cas de PiP devant véhiculer des fluides à très haute température, l'enveloppe externe se trouve en général à la température du fond de la mer, c'est-à-dire 3-5 C, alors que la conduite interne se trouve à la température du fluide, laquelle peut atteindre 120-150 C, voire plus. Ainsi, lors de la fabrication de la rame de PiP, les deux conduites, au repos, sont à une température sensiblement identique (20-30 C par exemple). De même, une fois posées au fond, elles se retrouvent toutes deux à la température du fond de la mer (3-5 C), mais dès que le fluide circule, la température dudit fluide crée une contrainte de compression dans ladite conduite interne lb, car cette dernière est bloquée à ses extrémités au niveau des pièces forgées. Cette mise en compression selon l'axe XX' risque de créer des instabilités de type flambage latéral dans le plan perpendiculaire à XX', risque que l'on supprime en installant à intervalles réguliers ou non, des centraliseurs l c qui empêchent l'apparition de tels phénomènes. Mais, ces centraliseurs sont d'un coût élevé, sont délicats à installer et, de plus, créent des ponts thermiques qui réduisent d'autant l'efficacité du système d'isolation et il est avantageux de réduire leur nombre. A cet effet, la conduite interne lb et l'enveloppe externe la étant au repos, à la même température, on ajuste la longueur de la conduite interne de manière à ce qu'elle soit plus courte d'une valeur L,+e par rapport à la conduite externe, tel que représenté sur la figure 5a. L'expansion de la conduite interne est alors réalisée par l'un des procédés précédemment décrit, les mêmes paramètres thermiques ou d'effort donnant alors une expansion ménageant un espace L=Lä-e entre l'extrémité de la branche externe 32 de la pièce et l'extrémité de la conduite externe. Le soudage de la pièce forgée 2b sur la conduite interne lb est alors effectué comme indiqué précédemment, puis la conduite interne est rétractée. Lorsque la pièce forgée vient en contact avec l'enveloppe externe la, la conduite interne présente alors une traction résiduelle proportionnelle à la valeur de e. En pratique, pour une longueur de rame 31 de 50m, L, représente 10 à 100 mm et la valeur de e dépendra du point de fonctionnement en température de la conduite. Par exemple, si la conduite est portée à un différentiel de température par rapport à l'eau de mer 8T=120 C en cours d'utilisation, on prévoira classiquement des valeurs de e de 35 à 45 mm, ce qui correspond à une contrainte, due à la seule température, nulle pour un différentiel de température 8T=60 C, donc à un décalage vers le bas d'environ 50% du niveau de contrainte de compression dans la conduite interne. De la même manière pour 8T=180 C, e=55 à 60 mm pour obtenir le même décalage de 50% vers le bas, de la contrainte de compression dans la conduite intérieure. Ainsi, en cours d'utilisation à haute température, la contrainte de compression de la conduite interne se trouve réduite d'autant, ce qui permet d'augmenter l'espacement des centraliseurs, donc de réduire leur nombre. Pour effectuer la soudure finale de la seconde pièce forgée 2b sur l'enveloppe externe, on prendra soin de maintenir dans la conduite interne un niveau d'expansion (température ou tension) suffisant pour que la face des deux pièces à souder ne soient pas appuyées l'une contre l'autre de manière significative, de manière à ce que la soudure puisse être effectuée sans contraintes de compression dans la zone de soudage. En fin de processus de soudage, l'expansion (chaleur ou tension) peut alors être complètement relâchée et la conduite intérieure atteint alors le niveau de prétension recherché. Pour effectuer les opérations de soudage de la seconde pièce forgée sur la conduite interne, en laissant fixe la rame, comme décrit en regard des figures 3A-3B-3C, la distance L doit être de l'ordre de 10 cm pour autoriser le passage des têtes de soudage et des chariots de guidage circulaires, et avoir une bonne visibilité pour le contrôle du processus. Cette valeur d'expansion n'est possible à obtenir qu'avec des rames de longueur suffisante, par exemple 24-36-48m, voire plus, et ne peut être envisagée de manière réaliste sur des longueurs plus courtes car le différentiel de température ou la contrainte de traction serait alors incompatible avec les aciers utilisés. A titre d'exemple, une rame de type PiP de 50m de long constituée d'une conduite interne de 273, 1 mm de diamètre et de 15,88 mm d'épaisseur, et d'une enveloppe externe de 355,6 mm de diamètre et de 19,1 mm d'épaisseur, nécessite une force de traction de 329,5 tonnes pour obtenir un déplacement de l'extrémité de la conduite interne de sorte que L=100mm, 61,1% du déplacement étant obtenu par l'allongement de la conduite interne (en traction), et 38,9% étant obtenu par contraction de l'enveloppe externe (en compression longitudinale). On reste limité par le fait que la limite élastique de l'acier ne doit pas être dépassé, et pour un acier de qualité X60 selon la norme américaine API-5L, la limite élastique est de 413 MPa, les contraintes respectives de traction dans la conduite interne, et de compression dans l'enveloppe externe sont respectivement de 257MPa et 163MPa soit respectivement 62% et 40% des limites élastiques. Ces valeurs illustrent que si l'on divise par 2 la longueur de la rame (rame de 25 m) ces valeurs doublent pour obtenir l'élongation recherchée (L=100mm), et la contrainte dans la conduite interne devient alors inacceptable, alors qu'elle reste encore acceptable pour l'enveloppe externe. En utilisant l'expansion thermique de la conduite interne, ou ce qui reviendrait au même, mais serait beaucoup plus compliqué à réaliser, le refroidissement cryogénique de l'enveloppe externe, on obtient une expansion à relativement basse température. A titre d'exemple, la même conduite interne de 273,1 mm de diamètre et de 15,88 mm d'épaisseur soumise à une variation de température de 192,3 sur une longueur de 40 m présente une expansion thermique L de 100 mm. Pour un fonctionnement de la conduite interne avec une température différentielle de 8T=120 C par rapport à l'eau de mer, on fabriquera avantageusement le PiP avec une valeur de e=39 mm, ce qui correspond une précontrainte de traction de 100.15 MPa dans la conduite intérieure lorsque le PiP est hors service, ce qui représente 24.3% de la limite élastique, à une contrainte nulle lorsque le différentiel de température est de 8T=60 C, et une contrainte de compression de 100.15 IV1Pa lorsque le différentiel de température est maximum 8T=120 C. Ladite contrainte de traction initiale au repos correspond alors à une pré tension de 128.5 tonnes. En augmentant la valeur de e, on diminue le niveau de contrainte maximale de compression dans la conduite intérieure à la température maximale de fonctionnement. Ces valeurs ne sont données qu'à titre illustratif de l'intérêt de l'invention et ne sont qu'approchées, car le calcul exact des contraintes internes au PiP en fonctionnement doit aussi prendre en compte les effets de la pression interne du fluide circulant, ainsi que les effets de la pression au niveau du fond de la mer qui est approximativement de 1OMPa, soit environ 100bars par tranche de 1000m. Ainsi, en fonction des divers paramètres de fonctionnement du PiP (pression de service, température, profondeur d'eau, ...), on sera amené à considérer des valeurs de e adaptées aux conditions de service, donc à décaler vers le bas la contrainte maximale de compression dans la conduite intérieure d'un pourcentage adapté à chacun des cas rencontrés. Au cas où le système d'isolation pré installé entre les deux conduites présente une limite supérieure à ne pas dépasser, par exemple 120 C, on effectuera avantageusement une expansion mixte, dans laquelle une partie de l'expansion est produite de manière thermique, le solde étant effectué à l'aide d'un des moyens de traction précédemment décrit. Ce dispositif mixte est aussi avantageux sur le plan sécurité, car il permet d'éviter aux opérateurs de travailler à proximité d'éléments mécaniques sous efforts de tension considérables, les dites tensions étant de l'ordre de 300-500 tonnes et pouvant même atteindre 1000 tonnes voire plus dans le cas de très grosses conduites de type PiP. Dans le cas où l'on utilise une tête de soudage fixe et où l'on fait tourner la rame, comme décrit en regard des figures 4A-4B-4C-4D, l'espace 34 nécessaire au seul passage de la tête est beaucoup plus réduit et peut dans certains cas être limité à 5-6 cm, ce qui réduit d'autant les efforts nécessaires, ou l'ampleur des effets thermiques nécessaires pour atteindre le résultat. L'expansion thermique présente un avantage de sécurité, car il n'implique pas de travailler à proximité d'éléments sous fortes contraintes mécaniques. Par contre, la mise en température et le refroidissement de la conduite interne nécessitent une certaine durée qui réduit d'autant les cadences de production. L'expansion mécanique nécessite des efforts considérables qui atteignent plusieurs centaines de tonnes et implique des moyens de sécurité adaptés. En revanche, la mise en tension et le relâchement de ladite tension sont effectués dans des temps très courts de l'ordre de quelques minutes. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, on installe à quelques mètres des extrémités de la conduite intérieure, des bouchons obturateurs, communément appelés packers , permettant ainsi de remplir intégralement d'eau ladite conduite intérieure, puis de la mettre sous pression pour obtenir l'allongement de ladite conduite intérieure. A titre d'exemple, dans le cas de PiP détaillé précédemment, l'expansion sous le seul effet de fond de la conduite intérieure pour une pression de 300 bars est d'environ 32.6mm pour une dite rame de longueur 50 m. Toutefois, ce mode d'expansion n'est intéressant que pour de très longues rames (75-100m), car la valeur de L reste faible pour des rames de 50m. Selon une variante de réalisation de l'invention, on utilise lesdits packers pour réaliser au sein de la conduite intérieure un volume étanche dans lequel on fait circuler de l'eau chaude, l'eau chaude provenant par exemple d'un réservoir calorifugé et maintenu à la température désirée. Ainsi, en début de cycle, après installation des packers, ledit volume est rempli par de l'eau déjà chaude et est maintenue à la température voulu par simple circulation, l'apport de calories étant effectué 35 de préférence au sein du réservoir calorifugé. En fin de cycle, on récupère l'eau chaude que l'on renvoie vers ledit réservoir calorifugé, en attente du prochain cycle. Ce mode de chauffage est avantageusement couplé à un mode de traction mécanique pour atteindre un niveau d'expansion plus élevé
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un élément de conduites coaxiales (1) comprenant une conduite interne (1a) et une conduite externe (1b) et comportant à chacune de ses extrémités une pièce de jonction forgée (2a, 2b), comportant au moins une première branche interne (32) en retrait (L,) par rapport à une première branche externe (31), dans lequel on réalise toutes les soudures circulaires entre lesdites conduites interne et externe et lesdites pièces de jonction, depuis l'extérieur desdites conduites.La présente invention concerne également un élément de conduites coaxiales (1), obtenu par le procédé et caractérisé en ce que ladite conduite interne (1b) est soumise à une contrainte de traction.
1. Elément de conduites coaxiales (1) comprenant une conduite interne (lb) et une conduite externe (1a) avec un espace annulaire (Id), de préférence rempli d'un matériau d'isolation (le), et à chaque extrémité une pièce de fermeture dudit espace annulaire constituée chacune par une pièce de jonction de révolution forgée (2a, 2b) constituée chacune d'un seul bloc, destinée à la jonction de deux dits éléments de conduites coaxiales (1) bout à bout, chaque dite pièce de jonction (2a, 2b) comportant au moins deux premières branches de révolution (31, 32) dont une première branche de révolution interne (32) soudée directement à une extrémité de ladite conduite interne avec un cordon de soudure circulaire (1b,) et une première branche externe (31) soudée directement à l'extrémité de ladite conduite externe avec un cordon de soudure circulaire (la,), lesdites premières branches internes de révolution (32) étant plus longues par rapport aux dites premières branches externes (3,) d'une longueur L, dans la direction longitudinale axiale (XX') dudit élément de conduites coaxiales, caractérisé en ce que tous lesdits cordons de soudure circulaires (1a,, 1b,) sont déposés du coté extérieur des conduites interne et externe. 2. Elément de conduites coaxiales selon la 1, caractérisé en ce que ladite conduite interne (lb) est soumise à une contrainte de traction. 3. Elément de conduites coaxiales selon la 2, caractérisé en ce que ladite conduite interne (lb) est soumise à une traction correspondant à une contrainte de traction inférieure à 90%, de préférence de 5 à 75% de la limite élastique de l'acier constituant ladite conduite interne, lorsque ledit élément de conduites coaxiales est hors service à température ambiante. 4. Elément de conduites coaxiales selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est destiné à l'assemblage de conduites sous-marines en acier et présente une longueur de 10 à 100 m, de préférence de 20 à 50 m. 5. Elément de conduites coaxiales selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites premières branches interne (32) et externe (3,) desdites pièces forgées de révolution (2a, 2b) sont sensiblement de même épaisseur respectivement que lesdites conduites interne (lb) et externe (lb) à leurs extrémités. 6. Elément de conduites coaxiales selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de conduites comporte à chaque extrémité une dite pièce forgée (2a, 2b) délimitée comme suit : ^ dans une direction radiale par rapport à un axe longitudinal XX' de révolution de ladite pièce, elle est délimitée par une paroi interne cylindrique (22) sensiblement de même diamètre que celui de la partie courante de ladite conduite interne (lb), et par une paroi externe (21) cylindrique de diamètre sensiblement égal au diamètre externe de la partie courante de ladite conduite externe (1 a), et ^ dans la direction axiale longitudinale XX', • du côté de ladite pièce de jonction destinée à être assemblée par soudage à l'extrémité desdites conduites externe et interne d'un dit élément de conduites coaxiales, lesdites parois externe (2,) et interne (22) de ladite pièce de jonction forment en section longitudinale des premières branches respectivement externe (3,) et interne (32) sensiblement de même épaisseur que lesdites conduites externe (la) et interne (lb) auxquelles elles sont destinées à être assemblées, lesdites premières branches externe (3,) et interne (32) délimitant une première cavité annulaire (41) et • du côté opposé de ladite pièce de jonction destinée à être assemblée à une autre dite pièce de jonction, elle-même assemblée par soudage à l'extrémité d'un autre élément d'ensemble de conduites coaxiales, lesdites parois externe (2,) et interne (22) forment en section longitudinale des deuxièmes branches respectivement externe (5,) et interne (52), délimitant une deuxième cavité annulaire (6,), 38 • les fonds desdites première et deuxième cavités (4,, 61) étant espacés dans ladite direction longitudinale XX', de manière à délimiter une zone pleine de ladite pièce de jonction dans laquelle lesdites parois externe (3,) et interne (32) forment les faces externe et interne d'une même paroi cylindrique. 7. Elément de conduites coaxiales selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le matériau isolant (1e) est un matériaux microporeux ou nanoporeux, de préférence un aérogel, se présentant, de préférence encore, sous forme de grains de 0,5 à 5 mm de diamètre. 8. Elément de conduites coaxiales selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que - l'extrémité libre de ladite deuxième branche externe (5,) présente une forme, de préférence un chanfrein (18), la rendant apte à être soudée, depuis l'extérieur de la conduite, à l'extrémité libre d'une autre dite deuxième branche externe d'une autre pièce de jonction à laquelle elle est destinée à être assemblée, ladite autre pièce de jonction étant, elle-même, assemblée à l'extrémité d'un deuxième dit élément d'ensemble de deux conduites coaxiales, et -l'extrémité libre de ladite deuxième branche interne (52) présente une forme la destinant à buter en contact sans lui être soudée avec l'extrémité libre d'une autre dite deuxième branche interne d'une autre dite pièce de jonction assemblée à l'extrémité d'un dit deuxième élément d'ensemble de conduites coaxiales, et - les extrémités libres des dites deuxièmes branche externe (5,) et branche interne (52) d'une même pièce de jonction arrivent sensiblement au même niveau dans ladite direction longitudinale (XX'), et - les deux dites deuxièmes branches externes des deux dites pièces de jonction destinées à être assemblées par soudure étant de même épaisseur, supérieure à l'épaisseur de ladite conduite externe, et de préférencesupérieure à l'épaisseur de ladite deuxième branche interne de ladite pièce de jonction. 9. Ensemble d'au moins deux conduites coaxiales constituées de l'assemblage d'au moins deux éléments de conduites coaxiales selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dits éléments d'ensemble de conduites coaxiales selon l'une des 1 à 8, comprenant chacun, à au moins une extrémité, une dite pièce de jonction assemblée par soudage à une pièce de jonction de l'autre dit élément d'ensemble de conduites coaxiales, les deux dites pièces de jonction étant, de préférence, soudées l'une à l'autre uniquement au niveau de l'extrémité desdites deuxièmes branches externes (5,), les extrémités desdites deux branches internes (5,) non soudées venant buter en contact l'une avec l'autre lors de l'assemblage des deux dites pièces de jonction, de sorte que lesdites deuxièmes cavités internes (6,) ne sont pas étanches vis-à-vis de l'intérieur de ladite paroi interne et de ladite conduite interne. 10. Procédé de fabrication d'un élément de conduites coaxiales (1) comprenant une conduite interne (1a) et une conduite externe (lb) et comportant à chacune de ses extrémités une pièce de jonction forgée de révolution (2a, 2b), chaque dite pièce de jonction forgée (2a, 2b) comportant au moins deux premières branches de révolution, dont une première branche interne (32) et une première branche externe (3,), l'extrémité cylindrique de ladite première branche externe (31) étant en retrait d'une longueur L, par rapport à l'extrémité cylindrique de ladite première branche interne (32), procédé dans lequel on réalise les étapes successives suivantes dans lesquelles : 1/ on soude l'extrémité cylindrique de ladite première branche interne (32) d'une première pièce de jonction (2a), avec une première extrémité de ladite conduite interne (lb) non recouverte par la conduiteexterne (la), la soudure étant réalisée depuis l'extérieure de ladite conduite interne, et 2/ on déplace ladite conduite externe (1a) co-axialement autour de ladite conduite interne, de manière à ce qu'une première extrémité de ladite conduite externe arrive bout à bout avec l'extrémité correspondante de la première branche externe (3,) de ladite première pièce de jonction, la seconde extrémité de ladite conduite interne étant en retrait par rapport à la seconde extrémité correspondante de ladite conduite externe d'une longueur L3 au moins égale à L,, et 3/ on soude l'extrémité de ladite première branche externe (3,) de ladite première pièce de jonction forgée (2a) avec l'extrémité de ladite conduite externe (la), depuis l'extérieur de ladite conduite externe, procédé caractérisé en ce que l'on réalise les étapes ultérieures successives suivantes dans lesquelles : 4/ on expanse de manière réversible, dans la direction longitudinale axiale (XX'), ladite seconde extrémité de ladite conduite interne (lb), de manière à ce que celle-ci dépasse d'une longueur L2 par rapport à ladite seconde extrémité correspondante de ladite conduite externe (la), et 5/ on soude depuis l'extérieur de ladite conduite interne (lb), l'extrémité de la première branche interne (3,) d'une deuxième dite pièce forgée (2b) avec ladite seconde extrémité de ladite conduite interne (lb) en position expansée, et 6/ on résorbe l'expansion de ladite conduite interne jusqu'à ce que ladite seconde extrémité de ladite première branche externe (3,) de ladite deuxième pièce forgée (2b) arrive bout à bout avec ladite seconde extrémité de ladite conduite externe (1a) et 7/ on soude depuis l'extérieur de ladite conduite externe, l'extrémité de ladite première branche externe (3,) de ladite deuxième pièce forgée (2b) avec ladite seconde extrémité de ladite conduite externe. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que : - à l'étape 2/, ladite seconde extrémité de la conduite externe (la) du coté destiné à être raccordé à ladite deuxième pièce de jonction forgée (2b), est ajustée de manière à dépasser de ladite seconde extrémité correspondante de la conduite interne d'une longueur L;=L,+e, , et - à l'étape 4/, on réalise une expansion de ladite conduite interne d'une longueur L2 supérieure ou égale à L1+e, de sorte que, à l'issue du soudage de l'étape 7/, ladite conduite interne (lb) se trouve soumise à une traction correspondant à un allongement résiduel inférieur ou égal à e. 12. Procédé l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que, à l'étape 4/, on réalise l'expansion de ladite conduite interne par chauffage de celle-ci, de préférence à l'aide de dispositifs de chauffage (3, 4) que l'on introduit et, de préférence que l'on déplace à l'intérieur de ladite conduite interne et que l'on fait agir de manière uniforme ou non le long de ladite conduite, à l'intérieur de celle-ci. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que, à l'étape 4/, on réalise ladite expansion par traction longitudinale (XX') mécanique de ladite conduite interne à l'aide d'un dispositif de traction (8, 13) comprenant un treuil (8) ou un vérin (13) disposé à l'extérieur de ladite conduite interne. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que, à l'étape 4/, ladite expansion se fait par traction longitudinale de ladite conduite interne et compression longitudinale simultanée de ladite conduite externe au niveau de leurs dites secondes extrémités. 15. Procédé selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que l'on réalise ledit soudage avec un dispositif comprenant une tête de soudage fixe (9), de préférence à la verticale au-dessus dudit élément de conduites (1), et on fait tourner ledit élément de conduites (1) sur lui-même autour de son axe longitudinal (XX'). 42 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que ledit dispositif de traction (8, 13) comprend ou coopère avec : - des moyens de blocage de ladite conduite interne (6-6a-6b), permettant ainsi une translation longitudinale de ladite conduite interne en expansion lorsque le dispositif de traction est actionné, et autorisant la rotation de ladite conduite interne autour de son axe longitudinal (XX) le cas échéant, et - des moyens de blocage de ladite conduite externe (11a-1lb,11), empêchant tout mouvement de translation longitudinale de ladite conduite externe, et autorisant sa rotation autour de son axe longitudinal (XX . 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage de la conduite externe, comprennent : - un premier dispositif de blocage par compression radiale (1lb) disposé fixement autour de ladite conduite externe tel qu'un collier à coins bloquant (11a), et un premier corps périphérique (11) fixe par rapport au sol, coopérant avec ledit premier dispositif de blocage (11b) par l'intermédiaire d'un premier palier (11a) autorisant la rotation de ladite conduite externe selon son axe longitudinal (XX'). 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que ledit premier palier (11a) comprend des roulements à rouleaux croisés (1 1 c), dans et entre une cage intérieure (1 1 a2) solidaire dudit collier (1 l b), et une cage extérieure (liai) solidaire dudit premier corps périphérique fixe (Il). 19. Procédé selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que ledit dispositif de traction comprend ou coopère avec au moins un tirant (12c), constitué d'un câble ou d'une tige rigide, apte à être déplacé en translation longitudinale (XX') par treuil (8) ou un vérin (13), relié à un deuxième dispositif de blocage (6-6a-6b) de ladite conduite interne par compression radiale de la paroi interne (22) de ladite conduite interne,disposé à l'intérieur de ladite conduite interne, tel qu'un mandrin autobloquant. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que ledit dispositif de traction comprend au moins deux vérins (13) diamétralement opposés, de préférence au moins quatre vérins (13) régulièrement répartis circulairement, dont les pistons (13a) solidaires de tiges (13b) viennent en butée (13c) avec ledit premier corps périphérique fixe (11) support dudit premier palier (11a), lesdits vérins étant reliés au dit tirant (12c) par l'intermédiaire d'un second palier (12a), constitué de préférence d'un roulement à rouleaux croisés, comportant un second corps périphérique fixe par rapport au sol (12) supportant lesdits vérins (13, apte à coopérer avec un support (12b) solidaire dudit tirant (12c), de sorte qu'en appliquant aux vérins (13) une pression (P), le tirant (12c) exerce une traction sur la conduite interne, tout en autorisant la rotation dudit élément de conduites autour de son axe longitudinal (XX'), lesdits premier et second corps périphériques (11, 12) ainsi que les tiges (13b) des vérins (13) restant fixes par rapport au sol, autorisant ainsi l'utilisation d'une tête de soudage fixe (9). 21. Procédé selon l'une des 10 à 20, caractérisé en ce que l'on réalise la fabrication d'un élément de conduites coaxiales selon l'une des 1 à 8.
F
F16
F16L
F16L 9,F16L 13,F16L 59
F16L 9/18,F16L 13/02,F16L 59/16
FR2899863
A3
DISPOSITIF DE PROTECTION DES PARTIES ARRIERES DES VEHICULES INDUSTRIELS
20,071,019
La présente invention concerne un . Quand un conducteur met un véhicule à quai, le cadre arrière du châssis absorbe brutalement le choc de butée avec le quai sans pouvoir l'amortir. Ce choc est parfois violent, car le chauffeur n'apprécie pas facilement la distance entre son véhicule et le quai, en effectuant sa marche arrière, ce qui peut entraîner la déformation partielle dudit cadre arrière. De plus, le véhicule est immobilisé contre le bâtiment et n'a plus la possibilité de réagir aux actions de chargement et de déchargement (c'est-à- dire se soulever en cas de déchargement et s'enfoncer en cas de chargement), ce qui entraîne une usure prématurée des tampons de protections arrières. Le dispositif selon l'invention a pour objectif de remédier à ces inconvénients. À cet effet, le dispositif qu'elle concerne comporte : - une ossature située à l'arrière du véhicule, montée coulissante par rapport au châssis du véhicule, cette ossature étant propre à être déplacée entre une position active, dans laquelle elle fait saillie par rapport à l'arrière du véhicule, et une position rétractée, dans laquelle elle ne fait pas saillie par rapport à l'arrière du véhicule ; - des moyens d'actionnement du coulissement de ladite ossature. Lorsque le véhicule vient au contact d'un obstacle, notamment lorsque le véhicule vient à quai, l'ossature est amenée en position active et constitue ainsi un détecteur d'obstacle. Un éventuel choc conduit à un coulissement de l'ossature sans transmission de ce choc au châssis du véhicule. Une fois l'obstacle détecté, l'ossature est coulissée en position de rétraction, de rnanière à être écartée de l'obstacle. Le véhicule peut alors réagir aux actions de chargement et de déchargement sans usure prématurée des tampons arrière de protection. Avantageusement, les moyens d'actionnement comprennent au moins un vérin pneumatique, pouvant utiliser le circuit d'air comprimé généralement présent sur les véhicules industriels. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens de commande maintenant normalement l'ossature en position rétractée et pouvant être actionnés pour amener cette ossature en position active lorsque le véhicule 2 recule ou avant que ce véhicule recule, ces moyens de commande permettant en outre d'actionner une alarme en cas de rencontre de l'ossature avec un obstacle ou en cas de coulissement de cette ossature dans le sens de sa rétraction suite à la rencontre d'un obstacle, alors que le véhicule continue à reculer. Lorsque les moyens d'actionnement du coulissement de l'ossature comprennent un vérin pneumatique, lesdits moyens de commande peuvent notamment réagir au franchissement d'un seuil de surpression dans le vérin pneumatique correspondant audit coulissement de l'ossature vers sa position de rétraction. Les moyens de commande sont de préférence prévus pour déclencher le coulissement de l'ossature vers sa position active par suite de l'enclenchement de la marche arrière ou de l'allumage des feux de recul. Ces mêmes moyens de commande peuvent également être prévus pour déclencher le coulissement de l'ossature vers sa position rétractée par suite soit de la mise au point mort de la transmission, soit de la coupure du contact. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée du dispositif qu'elle concerne. Dans ce dessin, la figure 1 est une vue en perspective d'une partie du châssis d'un véhicule équipé du dispositif selon l'invention ; la figure 2 est une vue de ce dispositif de dessus ; la figure 3 en est une vue de côté, et la figure 4 en est une vue en bout. En référence à ces figures, la figure 1 représente la partie arrière du châssis 1 d'un véhicule, dont deux longerons 2 sont équipés de profilés 3 formant une glissière. Dans cette glissière, coulissent deux longerons 4 d'une ossature coulissante arrière 5, cette ossature 5 comprenant en outre une traverse arrière 6 est une traverse intermédiaire 7. La traverse arrière 6 est fixée aux longerons 4 et comporte des tampons d'amortissement 8. 3 La traverse intermédiaire 7 est reliée, en son centre, à une extrémité d'un vérin pneumatique 10 dont l'autre extrémité est reliée à une traverse 11 du châssis 1. Deux ressorts 12 sont situés de part et d'autre du vérin 10, ces ressorts 12 tendant à rapprocher les traverses 7 et 11. Le vérin 10 utilise le circuit d'air comprimé présent sur le véhicule et permet d'actionner l'ossature 5 vers une position active, dans laquelle cette ossature fait saillie par rapport à l'arrière du véhicule ; les ressorts 12 permettent d'actionner l'ossature 5 vers une position rétractée, dans laquelle elle ne fait pas saillie par rapport à l'arrière du véhicule. Le dispositif comprend en outre des moyens de commande (non représentés) qui agissent sur le vérin 10 de manière à commander ce vérin 10 à amener cette ossature 5 en position de saillie lorsque la marche arrière est enclenchée ; lors de la rencontre de la traverse 6 avec un obstacle, et donc, étant donné que le véhicule continue à reculer, lorsque l'ossature 5 coulisse vers sa position de rétraction à l'encontre de la force du vérin 10, ces moyens de commande détectent la surpression générée dans le vérin 10 et actionnent une alarme avertissant le chauffeur de cette rencontre. Le véhicule est alors immobilisé et le contact est coupé. Cette coupure actionne les moyens de commande de manière à mettre le vérin 10 à l'échappement, ce qui permet aux ressorts 12 de ramener l'ossature 5 en position de rétraction. Ainsi, aucune partie du véhicule n'est en contrainte contre le bâtiment constituant l'obstacle, ce qui autorise un mouvement du véhicule par rapport au bâtiment saris aucune dégradation de quelque nature que ce soit. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées
Selon l'invention, ce dispositif comporte :- une ossature (5) située à l'arrière du véhicule, montée coulissante par rapport au châssis (1) du véhicule, cette ossature (5) étant propre à être déplacée entre une position active, dans laquelle elle fait saillie par rapport à l'arrière du véhicule, et une position rétractée, dans laquelle elle ne fait pas saillie par rapport à l'arrière du véhicule, et- des moyens (10) d'actionnement du coulissement de ladite ossature (5).
1 û Dispositif de protection des parties arrières des véhicules industriels caractérisé en ce qu'il comporte : - une ossature (5) située à l'arrière du véhicule, montée coulissante par rapport au châssis (1) du véhicule, cette ossature (5) étant propre à être déplacée entre une position active, dans laquelle elle fait saillie par rapport à l'arrière du véhicule, et une position rétractée, dans laquelle elle ne fait pas saillie par rapport à l'arrière du véhicule, et - des moyens (10) d'actionnement du coulissement de ladite ossature (5). 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement comprennent au moins un vérin pneumatique (10). 3 û Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande maintenant normalement l'ossature (5) en position rétractée et pouvant être actionnés pour amener cette ossature (5) en position active lorsque le véhicule recule ou avant que ce véhicule recule, ces moyens de commande permettant en outre d'actionner une alarme en cas de rencontre de l'ossature (5) avec un obstacle ou en cas de coulissement de cette ossature (5) dans le sens de sa rétraction suite à la rencontre d'un obstacle, alors que le véhicule continue à reculer. 4 û Dispositif selon la 2 et la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande réagissent au franchissement d'un seuil de surpression dans le vérin pneumatique (10) correspondant audit coulissement de l'ossature (5) vers sa position de rétraction. 5 û Dispositif selon la 3 ou la 4, caractérisé en ce que les moyens de commande sont prévus pour déclencher le coulissement de l'ossature (5) vers sa position active par suite de l'enclenchement de la marche arrière ou de l'allumage des feux de recul. 6 û Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que les moyens de commande sont prévus pour déclencher le coulissement de l'ossature (5) vers sa position rétractée par suite soit de la mise au point mort de la transmission, soit de la coupure du contact.
B
B62
B62D
B62D 21
B62D 21/15
FR2893752
A1
SYSTEME D'INTERFACE A ECRAN D'AFFICHAGE
20,070,525
Domaine de l'invention La présente invention concerne un système d'interface mis à disposition du public pour l'accès à des informations et/ou des services ou borne publique interactive. Plus précisément, la présente invention concerne une borne publique comprenant un écran d'affichage. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente un exemple classique de borne publique 10. La borne 10 comprend une enceinte 12 destinée à être fixée à un mur, non représenté. L'enceinte 12 comporte un écran 14, par exemple un écran tactile, et différents moyens d'interface par l'intermédiaire desquels un utilisateur peut fournir et recevoir des informations. Il peut s'agir d'un moyen de lecture et/ou d'écriture 16 de cartes à puce par contact, un moyen de lecture et/ou d'écriture à distance 18 de cartes à puce ou de cartes magnétiques ou un clavier 19. Une telle borne 10 est destinée à être mise en place de façon à être accessible en permanence au public. Il est donc souhaitable de pouvoir disposer une telle borne 10 à un emplacement quelconque sur la voie publique, en particulier à un emplacement où la borne 10 est susceptible d'être exposée aux rayons du soleil. Une exposition prolongée de la borne 10 au soleil peut entraîner une élévation indésirable de la température dans l'enceinte 12. Ceci peut se traduire par une détérioration des composants électroniques contenus dans l'enceinte 12, ou au moins, par une dégradation du confort d'utilisation de la borne 10. En effet, lorsque la borne 10 comprend un écran 14 tactile, un utilisateur peut ressentir un contact désagréable avec les éléments métalliques situés autour de l'écran 14 aux températures extrêmes élevées ou basses. L'exposition directe des éléments les plus fragiles de la borne aux rayons du soleil est généralement réduite en fixant la borne au niveau d'une niche réalisée dans un mur, en prévoyant un portique qui abrite la borne ou en réalisant directement la borne en forme de niche ou intégrant un portique de protection. En outre, le refroidissement des composants de la borne 10 est obtenu en prévoyant une circulation forcée d'air dans l'enceinte 12 par l'intermédiaire d'un ventilateur, non représenté. Pour cela, on prévoit des ouvertures d'apport d'air 20, disposées, par exemple, à la base de l'enceinte 12, et des ouvertures d'évacuation d'air 22, disposées, par exemple, au sommet de l'enceinte 12. La face avant de l'écran 14 est généralement protégée par une plaque transparente résistant aux chocs, un interstice d'air étant prévu entre la plaque transparente et l'écran. Il est alors également nécessaire de prévoir une circulation d'air forcée dans l'interstice pour refroidir la plaque transparente et l'écran. La mise en place d'une borne publique entraîne des coûts d'installation élevés. En effet, il est nécessaire d'aménager une niche dans le mur au niveau duquel la borne est fixée, de fixer un portique au mur protégeant la borne, de réaliser un pied de fixation, en forme de niche ou de portique, sur lequel la borne est fixée ou de fixer la borne qui a une forme de niche ou de portique. La réalisation d'un pied de fixation nécessite des travaux d'aménagement au sol pour ancrer le pied de manière suffisante pour compenser le poids de la niche ou du portique. L'encombrement global, et en particulier l'encombrement en profondeur, à prendre en compte lors de l'installation d'une borne est donc important. En outre, les éléments utilisés par un usager, tels que l'écran, le clavier et les moyens de lecture étant dissimulés dans une niche ou un portique, la borne risque de ne pas être aperçue par d'éventuels usagers. Il est alors nécessaire de prévoir des moyens de signalisation supplémentaires, augmentant encore davantage le coût d'installation de la borne. La borne doit être accessible aux personnes à mobilité réduite. Il est donc nécessaire de placer l'écran d'affichage à une position basse, d'environ 1,30 mètres par rapport au sol et de prévoir un dégagement suffisant pour les jambes. Ces contraintes sont difficilement compatibles avec la présence d'une niche. En outre, l'efficacité de moyens tels que des auvents pour protéger l'écran des rayons du soleil est réduite en raison du fait que de tels moyens doivent être suffisamment éloignés de l'écran pour ne pas en empêcher l'accès, notamment à des personnes de grande taille. De plus, les ouvertures 20, 22 prévues pour assurer une circulation forcée d'air dans l'enceinte 12 peuvent être obturées par des actes de vandalisme. Ceci concerne particu- lièrement les ouvertures 22 situées au sommet de la borne 10 qui sont directement à la portée d'un individu. L'accès direct aux ouvertures 22 peut être limité en dissimulant les ouvertures 22 par un ensemble de chicanes. Toutefois, de telles chicanes peuvent également être obturées. En outre, l'évacuation forcée de l'air circulant dans la borne entraîne l'apparition de salissures au niveau de la borne ou de la paroi à laquelle la borne est fixée. Ceci dégrade l'aspect visuel de la borne. De plus, lorsqu'une circulation forcée d'air est prévue dans l'interstice séparant la plaque transparente et l'écran, de nombreuses poussières tendent à se déposer sur l'écran ou la plaque transparente, ce qui nuit à la lisibilité des informations affichées sur l'écran. Il est alors nécessaire de prévoir un filtre au niveau des ouvertures d'aspiration d'air dont l'entretien est coûteux. Résumé de l'invention La présente invention vise à obtenir une borne 5 publique susceptible d'être exposée directement aux rayons du soleil. Un autre objet de la présente invention est d'obtenir une borne publique comportant des ouvertures d'évacuation d'air plus difficilement accessibles. 10 Un autre objet de la présente invention est d'obtenir une borne publique dont la visibilité par d'éventuels utilisateurs est améliorée. Pour atteindre ces objets, la présente invention pré-voit un système d'interface comprenant une enceinte comportant 15 un écran d'affichage susceptible d'être exposé au soleil ; une colonne d'aération d'une hauteur supérieure à 1,3 mètres, l'enceinte étant fixée à la colonne d'aération ; et un support contenu dans la colonne d'aération et auquel sont fixés des composants électroniques reliés à l'écran, d'où il résulte la 20 formation d'un écoulement d'air naturel par convection dans la colonne d'aération pour le refroidissement des composants électroniques. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le support est un boîtier contenant les composants électroniques, 25 le boîtier comprenant des ouvertures pour le passage de l'air et étant relié à la colonne d'aération par au moins une entretoise, d'où il résulte une isolation des composants électroniques contenus dans le boîtier. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'enceinte 30 communique avec la colonne d'aération par des ouvertures d'où il résulte la formation d'un écoulement d'air naturel par convection dans l'enceinte pour le refroidissement de l'écran. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'enceinte comprend un moyen d'entraînement d'air adapté à former un écoulement forcé d'air dans l'enceinte pour le refroidissement de l'écran. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'écran comprend une face arrière orientée vers l'intérieur de l'enceinte, le système comprenant un radiateur fixé à la face arrière de l'écran. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le système comprend une plaque transparente disposée en vis-à-vis de l'écran et séparée de l'écran par un interstice d'air et un moyen de mise en circulation de l'air dans l'interstice selon un écoulement en circuit fermé. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le moyen de mise en circulation comprend un cadre creux entourant l'écran et la plaque transparente, l'interstice débouchant dans le cadre au niveau de deux extrémités opposées, le cadre formant au moins un conduit de circulation d'air entre les deux extrémités. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le système comprend au moins un ventilateur disposé dans le cadre. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le cadre comprend une face arrière orientée vers l'intérieur de l'enceinte, le système comprenant un radiateur fixé à la face arrière du cadre. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'enceinte comprend un couvercle susceptible d'être exposé au soleil et entourant l'écran, le couvercle étant constitué ou recouvert d'un matériau thermiquement peu conducteur. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un exemple de réalisation particulier faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple 35 classique de borne publique ; la figure 2 est une vue en perspective de la face avant d'un exemple de réalisation d'une borne publique selon l'invention ; la figure 3 est une vue en perspective de la face 5 arrière de la borne de la figure 2, certains éléments de la borne étant retirés ; la figure 4 est une coupe schématique de la borne de la figure 2 ; et les figures 5 et 6 sont respectivement des vues en 10 perspective des faces avant et arrière du cadre de fixation de l'écran de la borne de la figure 2. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. 15 La figure 2 est une vue en perspective de la face avant d'un exemple de réalisation d'une borne publique 30 selon l'invention. La borne 30 comprend une enceinte 32 qui comporte une base 36, deux parois latérales 38, 40 et un couvercle 42 fixé aux parois latérales 38, 40. Un écran d'affichage protégé 20 par une plaque transparente 43 est disposé dans l'enceinte 32, le couvercle 42 comprenant une ouverture 44 qui expose la plaque transparente 43. L'enceinte 32 est fixée à une colonne d'aération 45, qui a, par exemple, une forme parallélépipédique. La colonne 25 d'aération 45 est destinée à être fixée à un mur ou à un pied d'ancrage, non représentés. La colonne d'aération 45 a, par exemple, une hauteur d'au moins 1,30 mètres, une profondeur de 5 à 10 centimètres et une largeur de quelques dizaines de centimètres. Des ouvertures 46, 47 sont prévues au niveau de la base 30 et du sommet de la colonne d'aération 45 permettant le passage de l'air. La base de la colonne d'aération 45 est placée à au moins 0,7 mètre du sol pour respecter le passage des jambes des personnes à mobilité réduite. Le sommet de la colonne d'aération 45 se trouve donc à une hauteur par rapport au sol supérieure à 35 2 mètres. La présente invention prévoit de réduire les parties de la borne 30 susceptibles de s'échauffer lors d'une exposition directe aux rayons du soleil à la surface de la plaque vitrée 43 et de l'écran sous-jacent. Pour ce faire, l'enceinte 32 et la colonne d'aération 45 sont constituées ou au moins revêtues de matériaux peu conducteurs de la chaleur et peu rayonnants. Il s'agit, par exemple, de matériaux plastiques ou de résines résistantes aux agressions dues à l'environnement. La colonne d'aération 45 agit comme une paroi protectrice vis-à-vis du boîtier 48. Les parois de la colonne d'aération 45 et du boîtier 48 forment un système d'isolation "à double paroi". En outre, le matériau utilisé pour le couvercle 42 qui entoure l'écran a une faible conductibilité thermique de sorte qu'un éventuel contact entre le couvercle 42 et un usager reste agréable même à des températures très hautes ou très basses. La figure 3 est une vue en perspective de la face arrière de la borne 30. La paroi arrière de la colonne d'aération 45 n'est pas représentée. Un boîtier 48, par exemple de forme parallélépipédique, est disposé dans la colonne d'aération 45 et est fixé à la colonne d'aération 45 par des entretoises, non représentées, de sorte qu'un espacement, pour le passage d'air, est maintenu entre les faces du boîtier 48 et les parois de la colonne d'aération 45. Le boîtier 48 comprend des circuits électroniques propres au fonctionnement de l'écran. Des ouver- tures 49, 50 sont prévues à la base et au sommet du boîtier 48 de façon à permettre la circulation d'air dans le boîtier 48. Les dimensions de la colonne d'aération 45 sont telles qu'il tend à se former naturellement un écoulement d'air dans la colonne d'aération 45 du bas vers le haut par convection naturelle, sans requérir l'assistance d'un ventilateur. Les ouvertures 49, 50 prévues au niveau du boîtier 48 permettent à l'air s'écoulant dans la colonne d'aération 45 de pénétrer dans le boîtier 48 et de refroidir les composants électroniques qu'il contient. La figure 4 est une coupe partielle et schématique de la borne publique 30 selon l'invention sensiblement selon un plan de symétrie vertical de la borne 30. L'enceinte 32 est représentée très schématiquement. En particulier, le couvercle 42 n'est pas représenté. La colonne d'aération 45 est fixée à un mur 51. L'enceinte 32 comprend un cadre 52 auquel sont fixés un écran 54 et la plaque transparente 43 de sorte que l'écran 54 est séparé de la plaque 43 par un interstice 58 d'air. Dans la suite de la description, on considère que la face arrière de l'écran 54 est la face de l'écran opposée à l'interstice 58 et on considère que la face arrière du cadre 52 est la face du cadre 52 disposée dans l'enceinte 32 et opposée à l'interstice 58. L'interstice 58 d'air a une épaisseur de l'ordre de quelques millimètres, par exemple 5 millimètres, et est représenté bien plus grand que sa taille réelle en figure 4. Le cadre 52 ferme l'interstice 58 de façon sensiblement hermétique. Comme cela sera expliqué plus en détail par la suite, une circulation forcée d'air en circuit fermé est réalisée dans l'interstice 58 par un ventilateur 60. Un radiateur 61 est fixé à la face arrière du cadre 52. A titre d'exemple, le radiateur 61 est constitué d'ailettes métalliques parallèles. De l'air circule dans l'enceinte 32 par l'intermédiaire d'une ouverture 62 d'aspiration et d'une ouverture 64 d'évacuation. Dans le présent exemple de réalisation, l'ouverture d'aspiration 62 correspond à une ouverture réalisée dans la colonne d'aération 45 et faisant communiquer le volume interne de l'enceinte 32 au volume interne de la colonne d'aération 45 au niveau de la partie basse de l'enceinte 32 et l'ouverture d'évacuation 64 correspond à une ouverture réalisée dans la colonne d'aération 45 et faisant communiquer le volume interne de l'enceinte 32 au volume interne de la colonne d'aération 45 au niveau de la partie haute de l'enceinte 32. Un écoulement d'air (ligne fléchée 65) se produit par convection naturelle dans l'enceinte 32, depuis l'ouverture d'aspiration 62 jusqu'à l'ouverture d'évacuation 64, parallèlement à l'écoulement d'air ayant lieu dans la colonne d'aération 45 (ligne fléchée 66). Un ventilateur 67 peut être disposé dans l'enceinte 32 pour améliorer l'écoulement d'air dans l'enceinte 32. Un déflecteur 68 est disposé dans l'enceinte 32 et est constitué par exemple d'une plaque fixée à la colonne d'aération 45. Le déflecteur 68 dirige l'écoulement d'air dans l'enceinte 32 vers la face arrière de l'écran 54. Un radiateur 70 est fixé à la face arrière de l'écran 54. Le radiateur 70 est, par exemple, constitué d'ailettes métalliques parallèles. Des câbles électriques, non représentés, relient l'écran 54 aux composants électroniques contenus dans le boîtier 48. La figure 5 représente une vue en perspective de la face avant du cadre 52, la plaque transparente 43 et l'écran 54 étant partiellement représentés en traits pointillés. Le cadre 52 est constitué d'un profilé d'un matériau conducteur, par exemple métallique, ayant une section en "U" qui entoure la plaque transparente 43 et l'écran 54. Des parois de fermeture 72, 74 sont prévues entre la plaque transparente 43 et l'écran 54 au niveau des bords latéraux de la plaque transparente 43 et de l'écran 54. Les parois de fermeture 72, 74 isolent l'interstice 58 du volume interne du cadre 52 au niveau des bords latéraux de la plaque transparente 43 et de l'écran 54. Le volume interne du cadre 52 communique avec l'interstice 58 au niveau des bords supérieur et inférieur de la plaque transparente 43 et de l'écran 54. Le ventilateur 60 est disposé dans le volume interne du cadre 52 et, lorsqu'il est activé, provoque un écoulement d'air dans l'interstice 58, par exemple un écoulement sensiblement laminaire du bas vers le haut (flèches 76), cet écoulement se prolongeant par deux écoulements de retour (flèches 78) dans le volume interne du cadre 52 du haut vers le bas. On obtient ainsi une circulation d'air en circuit fermé. La figure 6 représente une vue de la face arrière du cadre 52 seul. La circulation d'air dans l'interstice permet de refroidir la plaque transparente 43 et l'écran 54 lorsque ceux- ci sont exposés aux rayons du soleil. La chaleur prélevée à la plaque transparente 43 et à l'écran 54 est évacuée par l'inter- médiaire du cadre 52 par la face arrière de celui-ci. En effet, l'écoulement d'air prévu dans l'enceinte 32 facilite le refroidissement du cadre 52. Le radiateur 61, disposé sur la face arrière du cadre 52, améliore encore davantage le refroi- dissement du cadre 52. L'écran 54 est par ailleurs refroidi indépendamment du cadre 52 par l'intermédiaire du radiateur 70. Les avantages de la présente invention vont maintenant être décrits. Premièrement, la colonne d'aération 45 permet la formation d'un écoulement d'air naturel par convection. On obtient donc un refroidissement des composants électroniques disposés dans le boîtier 48 sans qu'il soit nécessaire de prévoir une circulation d'air forcée. On obtient également un refroidissement naturel de l'écran 54 et du cadre 52 de fixation de l'écran par la formation d'un écoulement d'air naturel par convection dans l'enceinte 32. L'écoulement d'air naturel dans l'enceinte 32 peut être amélioré en prévoyant une circulation forcée d'air au niveau de la face arrière de l'écran 54 et du cadre 52 si cela s'avère nécessaire. Le refroidissement ainsi obtenu est suffisant pour permettre une exposition directe de la borne aux rayons du soleil. Il n'est alors plus nécessaire de disposer la borne publique au niveau d'une niche ou d'un portique, ce qui diminue grandement les coûts d'installation de la borne. Deuxièmement, la colonne d'aération ayant des dimensions importantes, elle peut être utilisée pour signaler la présence de la borne aux usagers. En effet, des moyens de signalisation, tels que des autocollants, des moyens d'éclairage, etc... peuvent être fixés à la colonne d'aération pour améliorer la visibilité de la borne. Troisièmement, la colonne d'aération s'étend en hauteur au-delà de 2 mètres. Les ouvertures d'évacuation d'air sont donc hors de portée des usagers. Ceci permet de réduire les risques d'obturation de telles ouvertures par des actes de vandalisme. En outre, les ouvertures d'évacuation peuvent être orientées de façon à limiter la formation d'éventuelles traces de salissure sur le mur auquel la borne est fixée. Quatrièmement, de l'air étant mis en circulation dans l'interstice séparant l'écran et la plaque transparente selon un circuit fermé, on limite les dépôts de poussières sur l'écran ou la plaque transparente sans requérir l'utilisation d'un filtre à air. Un tel agencement est possible puisqu'un échauffement lors d'une exposition aux rayons du soleil est limité à la plaque transparente et à l'écran. Le cadre de fixation de l'écran et de la plaque transparente peut alors être directement utilisé comme échangeur thermique pour le refroidissement de l'air circulant dans l'interstice. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, la colonne d'aération peut avoir une forme autre que parallélépipédique. Par exemple, la colonne d'aération peut avoir la forme d'un demi-cylindre, notamment pour des raisons esthétiques
L'invention concerne un système d'interface (30) comprenant une enceinte (32) comportant un écran d'affichage (54) susceptible d'être exposé au soleil ; une colonne d'aération (45) d'une hauteur supérieure à 1,3 mètres, l'enceinte étant fixée à la colonne d'aération ; et un support (48) contenu dans la colonne d'aération et auquel sont fixés des composants électroniques reliés à l'écran, d'où il résulte la formation d'un écoulement d'air naturel par convection dans la colonne d'aération pour le refroidissement des composants électroniques.
1. Système d'interface (30) comprenant : une enceinte (32) comportant un écran d'affichage (54) susceptible d'être exposé au soleil ; une colonne d'aération (45) d'une hauteur supérieure à 1,3 mètres, l'enceinte étant fixée à la colonne d'aération ; et un support (48) contenu dans la colonne d'aération et auquel sont fixés des composants électroniques reliés à l'écran, d'où il résulte la formation d'un écoulement d'air naturel par convection dans la colonne d'aération pour le refroidissement des composants électroniques. 2. Système selon la 1, dans lequel le support (48) est un boîtier contenant les composants électroniques, le boîtier comprenant des ouvertures (49, 50) pour le passage de l'air et étant relié à la colonne d'aération (45) par au moins une entretoise, d'où il résulte une isolation des composants électroniques contenus dans le boîtier. 3. Système selon la 1, dans lequel l'enceinte (32) communique avec la colonne d'aération (45) par des ouvertures (62, 64) d'où il résulte la formation d'un écoulement d'air naturel par convection dans l'enceinte pour le refroidissement de l'écran (54). 4. Système selon la 1, dans lequel l'enceinte (32) comprend un moyen d'entraînement d'air (67) adapté à former un écoulement forcé d'air dans l'enceinte pour le refroidissement de l'écran (54). 5. Système selon la 1, dans lequel l'écran (54) comprend une face arrière orientée vers l'intérieur de l'enceinte (32), le système comprenant un radiateur (70) fixé à la face arrière de l'écran. 6. Système selon la 1, comprenant une plaque transparente (43) disposée en vis-à-vis de l'écran et séparée de l'écran par un interstice d'air (58) et un moyen de mise en circulation (52, 60) de l'air dans l'interstice selon un écoulement en circuit fermé. 7. Système selon la 6, dans lequel le moyen de mise en circulation (52, 60) comprend un cadre (52) creux entourant l'écran (54) et la plaque transparente (43), l'interstice (58) débouchant dans le cadre au niveau de deux extrémités opposées, le cadre formant au moins un conduit de circulation d'air entre les deux extrémités. 8. Système selon la 7, comprenant au moins un ventilateur (60) disposé dans le cadre (52). 9. Système selon la 7, dans lequel le cadre (52) comprend une face arrière orientée vers l'intérieur de l'enceinte (32), le système comprenant un radiateur (61) fixé à la face arrière du cadre. 10. Système selon la 1, dans lequel l'enceinte (32) comprend un couvercle (42) susceptible d'être exposé du soleil et entourant l'écran (54), le couvercle étant constitué ou recouvert d'un matériau thermiquement peu conducteur.
G
G09,G06
G09F,G06F
G09F 27,G06F 1
G09F 27/00,G06F 1/20
FR2898793
A1
MEUBLE MOBILE SECURISE POUR OBJETS TRIES
20,070,928
La présente invention concerne un meuble mobile sécurisé pour des objets triés, plus particulièrement un meuble mobile pour le tri d'objets et pour le stockage sécurisé et le transport sécurisé d'objets triés, 5 notamment de courrier. Dans le domaine de la distribution de courrier par un service postal, il est connu de prévoir un établissement de préparation auquel sont associés un ou plusieurs établissements de distribution indépendants 10 appartenant à une zone géographique déterminée. L'établissement de préparation reçoit d'un centre de tri les objets à distribuer pour être triés par établissement de distribution et par tournée pour chaque établissement de distribution. Les objets dits spéciaux, tels que par 15 exemple des objets recommandés, des objets suivis, des mandats, des valeurs déclarées, des clés ou des badges, sont triés par l'établissement de préparation comme tout autre objet, tel que des lettres simples, et sont par la suite envoyés vers les établissements de distribution. 20 Ces objets doivent ensuite à nouveau être triés par tournée dans chaque établissement de distribution pour être distribués. Chaque objet spécial est ainsi trié deux fois par tournée. Par ailleurs, il est connu dans les bureaux de 25 poste de prévoir des boîtes postales ou casiers postaux réservés à des usagers pour faciliter l'acheminement de leur courrier. Ces boîtes postales se présentent généralement sous la forme d'un meuble fixe, formant un mur ou intégré dans un mur, comprenant un ensemble de 30 cases disposées les unes à côté des autres et accessibles par les deux faces principales du meuble, chaque case du meuble constituant une boîte postale. Le courrier est 2 chargé par les agents du bureau de poste dans les cases par la face arrière du meuble, non accessible au public, et chaque case est fermée en face avant du meuble par une porte individuelle équipée d'une serrure. L'intégration d'un tel meuble de boîtes postales s'avère délicate dans les bureaux de postes de petite taille et nécessite souvent un réagencement complet de l'ensemble du bureau de poste. Le but de la présente invention est de proposer une solution visant à pallier les inconvénients précités, qui permettent d'optimiser les opérations de tri d'objets, notamment d'objet spéciaux et leur transport sécurisé entre des établissements concernés, ainsi qu'une intégration aisée de boîtes postales dans un bureau de poste existant. A cet effet, la présente invention a pour objet un meuble de stockage et de transport d'objets triés, caractérisé en ce qu'il comprend des cases accessibles au moins par les faces principales avant et arrière du meuble, chaque case étant accessible par une porte principale, commune à un ensemble de cases, équipée de moyens de verrouillage principaux, et par une porte individuelle équipée de moyens de verrouillage individuels, et des moyens de déplacement à roues pour rendre le meuble mobile. L'invention propose ainsi un meuble mobile pour le tri d'objets, le stockage sécurisé et le transport sécurisé d'objets triés. Selon une première utilisation, le meuble selon l'invention constitue un meuble dit de reddition de compte pour le stockage et le transport sécurisé d'objets spéciaux entre un établissement de préparation et un 3 établissement de distribution. Dans ce cas, les objets spéciaux peuvent être triés dans les cases du meuble selon l'invention après ouverture de la ou des portes principales, les objets spéciaux d'une même tournée étant placés dans une même case du meuble. Après verrouillage des portes principales, le meuble peut être déplacé dans un véhicule pour être transporté vers l'établissement de distribution, où chaque facteur d'une tournée pourra accéder à sa case dédiée par sa porte individuelle dont il détient la clé. Selon une deuxième utilisation, le meuble selon l'invention peut être utilisé pour former des boîtes postales dans un bureau de poste, le courrier étant chargé dans les cases après ouverture de la ou des portes principales, e caractère mobile du meuble permettant une implantation aisée du meuble dans le bureau de poste pour son chargement et son déchargement. Les objets pourront être triés dans les cases du meuble dans l'espace de triage non ouvert au public, du bureau de poste auquel le meuble est destiné ou d'un établissement différent dudit bureau poste, et une fois le chargement des cases terminé, le meuble est déplacé vers un espace public du bureau de poste. Selon un mode de réalisation, prévu en particulier pour une utilisation en tant que meuble de reddition de compte, chaque case est accessible à la fois par la face principale avant et par la face principale arrière du meuble, chaque case étant accessible par une porte individuelle montée en face principale avant du meuble et par une porte principale montée en face principale arrière du meuble. Le meuble comprend avantageusement en face principale arrière une porte principale formée d'un 4 volet roulant, placé de préférence en partie supérieure du meuble, ou deux portes principales montées pivotantes sur les côtés du meuble et verrouillables en position fermée par les moyens de verrouillage principaux. Selon un autre mode de réalisation, prévu plus particulièrement pour une utilisation en tant que meuble de boîtes postales, le meuble comprend des cases accessibles uniquement par la face principale avant et des cases accessibles uniquement par la face principale arrière, chaque face principale étant équipée d'au moins une porte principale supportant les portes individuelles. Avantageusement, le meuble comprend sur chacune des faces principales cieux portes principales articulées sur les côtés du meuble. Le meuble peut également comprendre, en partie inférieure de chaque face principale, des tiroirs montés coulissants et équipés de moyens de verrouillage individuels, ces derniers étant avantageusement aptes à coopérer avec les portes principales de sorte que, lorsque les portes principales d'une face principale sont en position ouverte, les tiroirs de cette face principale puissent être déverrouillés et re-verrouillés sans disposer de la clé individuelle de chacun des tiroirs, les portes principales ne pouvant être verrouillées en position fermée que lorsque les tiroirs sont verrouillés en position fermée. Avantageusement, le meuble selon l'un des deux modes de réalisation comprend des portes principales rabattables en position ouverte contre les parois latérales du meuble. Selon une particularité, le meuble comprend au moins une surface support d'étiquetage associée à chaque case, visible lors de l'ouverture de la porte principale de la case. Les moyens de déplacement peuvent être constitués d'au moins quatre roues montées directement sur la paroi inférieure du meuble ou par un chariot équipé d'au moins quatre roues sur lequel le meuble est fixé. 5 Avantageusement, le meuble comprend des moyens de freinage aptes à bloquer au moins deux roues. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre de deux modes de réalisation particuliers actuellement préférés de l'invention, en référence au dessin schématique annexé, sur lequel - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un meuble selon un premier mode de réalisation, avec les portes principales en position fermée, une porte individuelle étant en position ouverte ; - la figure 2 représente une vue analogue à la figure 1, les portes principales en position ouverte à 20 environ 90 ; - la figure 3 représente une vue analogue à la figure 1, à échelle réduite, les portes principales bloquées en position ouverte à 270 ; - les figures 4 et 5 représentent des vues 25 schématiques en perspective de deux meubles selon des variantes du premier mode de réalisation ; - les figures 6 et 7 représentent deux vues schématiques en perspective illustrant deux variantes de réalisation du système de verrouillage individuel des 30 tiroirs du meuble de la figure 1 ; 6 - les figures 8 et 9 représentent deux vues en perspective d'un meuble selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et, - les figures 10 et 11 représentent des vues analogues à celles des figures 8 et 9, illustrant une variante de réalisation du second mode de réalisation. Les figures 1 et 2 représentent de manière schématique un meuble de boîtes postales 1 selon l'invention. Le meuble comprend un châssis parallélépipédique sur lequel sont montées une paroi horizontale supérieure 11, une paroi horizontale inférieure 12 et deux parois verticales latérales 13, 14, et un ensemble de parois intermédiaires verticales 15 et horizontales 16 (figure 2) définissant en partie supérieure des cases 2 accessibles par la face principale avant la du meuble et des cases (non visibles) accessibles par la face principale arrière lb du meuble, chaque case constituant une boîte postale. Une paroi verticale centrale assure la séparation entre les cases de la face avant et celles de la face arrière. Le meuble comprend en outre en partie inférieure des tiroirs 3 montés coulissants, chaque tiroir constituant une boîte postale de grande contenance. Dans ce mode de réalisation, le meuble comprend, par face principale, seize cases 2 en quatre rangées superposées de quatre cases, et six tiroirs en deux rangées superposées de trois tiroirs. Chaque face principale la, lb est équipée de deux portes principales, ou portes mères 41a et 42a, 41b et 42b, pour le chargement de courriers ou d'objets, articulées en rotation sur les deux côtés du meuble, et verrouillables en position fermée par une clé principale 7 actionnant un système de verrouillage disposé au centre de ladite face principale, tel qu'un système de serrure à crémone. Les portes principales sont montées sur le châssis du meuble au moyen de charnières permettant un pivotement des portes d'environ 270 , entre la position fermée illustrée à la figure 1 et une position ouverte illustrée à figure 3 dans laquelle les portes sont disposées contre les parois latérales 13, 14. Avantageusement le meuble est équipé de moyens de blocage permettant: le maintien des portes principales dans la position ouverte de la figure 3, notamment par blocage d'une porte d'une face principale contre une porte de l'autre face principale préalablement ramenée contre une paroi latérale. Les portes principales constituent des châssis sur lesquels sont agencées des portes individuelles 5, de sorte qu'une porte individuelle soit en vis-à-vis de chaque case pour permettre le retrait du courrier lorsque les portes principales sont en position fermée. Chaque porte individuelle est articulée en rotation au moyen de charnières sur une porte principale et est équipée d'une serrure individuelle 51 actionnable par une clé individuelle associée, pour le verrouillage de la porte individuelle en position fermée sur sa porte principale. Chaque porte individuelle présente sur sa face avant un support extérieur d'étiquette 52 pour permettre aux usagers porteurs des clés individuelles d'identifier leur case. Les tiroirs 3 sont également équipés de systèmes de verrouillage individuels 31 actionnables par des clés individuelles. Les tiroirs sont avantageusement équipés de systèmes de verrouillage individuel coopérant avec les portes principales de sorte que, lorsque les portes principales d'une face principale sont en position ouverte, les tiroirs de cette face principale puissent être déverrouillés et re-verrouillés, sans disposer de la clé individuelle de chacun des tiroirs. Par ailleurs, les portes principales ne pourront être verrouillées en position fermée que lorsque les tiroirs sont verrouillés en position fermée. En référence à la figure 6, chaque tiroir est par exemple équipé d'une serrure individuelle 31 associée à une clé individuelle. Les cames 31a des serrures de deux tiroirs superposés coopèrent avec un tube creux vertical 35 monté pivotant sur le meuble, partiellement ajouré pour former des ouvertures 35a au niveau desdites cames, et ainsi permettre par pivotement du tube, par exemple de 45 , de libérer les cames tel qu'illustré sur la figure 6, ou de les bloquer. Les tubes 35 sont équipés en partie supérieure de levier de commande 36. Les leviers de commande des tubes de chaque face principale sont reliés au moyen de pions 37 à une barre horizontale 38 en L qui peut être actionnée pour faire pivoter lesdits tubes. Lorsque les tubes sont dans leur position de blocage des cames, les portes principales peuvent être fermées, l'aile verticale de la barre horizontale étant bloquée par les traverses inférieures des cadres formant les portes principales. La barre peut être actionnée uniquement lorsque les portes principales sont ouvertes et elle interdit la fermeture des portes principales lorsque les tubes sont dans leur position de libération des cames. Dans une variante de réalisation illustrée à la figure 7, les tubes pivotants sont remplacés par des fers plats verticaux 135 montés coulissant sur le meuble et équipés de butées 135a à hauteur des cames 31a des serrures de tiroirs superposés. Chaque fer plat est apte à coulisser verticalement entre une position basse dans laquelle les butées bloquent les cames des serrures et une position haute dans laquelle les butées sont disposées au-dessus des cames. Sur la figure 7, le fer plat de gauche et le fer plat central sont en position basse de blocage des cames, tandis que le fer plat de droite est en position haute de libération des cames. Chaque fer plat est équipé à son extrémité supérieure d'une poignée 139 en U, qui permet la manipulation du fer plat entre ses deux positions. Dans la position basse des fers plats, les poignées sont aptes à s'emboîter sur les traverses inférieures des portes principales amenées en position fermée. Les poignées sont accessibles uniquement lorsque les portes principales sont en position ouverte, et interdisent la fermeture des portes principales dans la position haute des fers plats. La face avant des tiroirs 3 présente également un support extérieur d'étiquette 32 pour l'identification des tiroirs par les usagers, ainsi qu'une poignée 34. A chaque case est associée une surface support verticale 21 destinée à recevoir une étiquette portant les coordonnées de l'usager auquel ladite case est réservée pour permettre le triage des objets et courriers dans les cases par les agents des services postaux une fois les portes principales en position ouverte. Pour les cases de la rangée supérieure, les surfaces support sont constituées par de petites plaques verticales 17 assemblées au châssis en partie supérieure des cases. Pour les autres cases, les surfaces support sont formées par des rebords verticaux 161, orientés vers le bas, des parois intermédiaires horizontales. Comme visible sur la figure 1, lorsqu'une porte individuelle est ouverte, les surfaces support des cases adjacentes ne sont pas visibles. Le chant horizontal supérieur de la paroi avant 33 de chaque tiroir 3 sert avantageusement de surface support pour l'étiquetage. Selon l'invention, le meuble est en outre équipé de roues permettant un déplacement aisé du meuble dans le bureau de poste. Le meuble comprend quatre roues 6 montées sur la paroi de fond du meuble, par exemple deux roues pivotantes et deux roues fixes. Avantageusement, la séparation des cases est effectuée aux moyens de parois intermédiaires modulaires amovibles, de sorte qu'en partant d'un même châssis, des meubles avec différentes configurations de cases puissent être formés, en prévoyant des portes principales équipées de portes individuelles correspondantes. Dans la variante illustrée à la figure 4, le meuble 101 comprend douze cases dites simples, identiques à celles du meuble 1 des figures 1 à 3, associées à des portes individuelles simples 105a, deux demi-cases associées à des demi-portes individuelles 105b, et une case double associée à une double porte individuelle 105c, ainsi que quatre tiroirs simples 103a et un tiroir double 103b. Dans la variante illustrée à la figure 5, chaque face du meuble 201 comprend seize demi-portes associées à des demi-cases, huit portes simples 205a associées à des cases simples, et six tiroirs 203. Tel qu'illustré schématiquement sur les variantes des figures 4 et 5, les meubles 101, 201 sont avantageusement équipés sur au moins l'une des parois latérales d'un organe de guidage 171, 271 facilitant la prise du meuble pour son déplacement, et de moyens de freinage à commande centralisée permettant de bloquer simultanément au moins deux des quatre roues du meuble, par exemple les roues pivotantes, lesdits moyens de freinage du meuble étant par exemple commandés par une pédale 172, 272 en partie inférieure, actionnable par le pied. Ladite pédale, disposée du même côté du meuble que l'organe de guidage, pourra avantageusement être bloquée dans une position active dans laquelle les moyens de freinage bloquent les roues. Lesdits moyens de freinage pourront avantageusement être commandés également par l'organe de guidage, les roues étant bloquées dès que l'opérateur lâche ce dernier. Le meuble peut ainsi être immobilisé lors des opérations de tri et de chargement des cases et lors des opérations de déchargement des cases. Le meuble est en outre avantageusement équipé de pare-chocs inférieurs 191, 291 et supérieurs 192, 292, ainsi que de protections verticales d'angle 193, 293 pour éviter tout contact direct du meuble avec son environnement (portes, mur, meubles fixes...). Les figures 8 et 9 illustrent un meuble dit de reddition de compte 301 pour le transport sécurisé d'objets spéciaux. Le meuble comprend une paroi supérieure 311, une paroi inférieure 312 et deux parois verticales latérales 313, 314, et un ensemble de parois intermédiaires verticales 315 et horizontales 316 définissant des cases 302. Les cases sont accessibles à la fois par la face principale avant 301a et la face principale arrière 301b du meuble. En face avant, chaque case est équipée d'une porte individuelle 305 montée pivotante via des charnières sur une paroi du meuble, en particulier une paroi latérale ou une paroi intermédiaire verticale. Chaque case est munie d'une serrure individuelle 351 actionnable au moyen d'une clé individuelle associée pour verrouiller la porte individuelle en position fermée, et d'un support d'étiquette 352. Le meuble comprend en face arrière une porte principale constituée d'un volet roulant 341, monté dans un espace supérieur du meuble au-dessus des cases, qui peut être déroulé jusqu'en bas du meuble, depuis sa position enroulée illustrée à la figure 9, pour recouvrir toute la face arrière 301b du meuble et ainsi fermer toute les cases. Le volet comprend une poignée 3411 pour faciliter son ouverture et sa fermeture, ainsi qu'une serrure 3412 actionnable par une clé principale pour verrouiller le volet en position fermée. Le meuble est monté sur un chariot mobile 308. Le chariot mobile comprend une embase 381 équipée de deux roues pivotantes 306a et de deux roues fixes 306b. Quatre montants 382 sont montés aux quatre coins de l'embase, les montants étant par exemple emmanchés puis rivetés dans des manchons 383 solidaires de l'embase. Les montants sont reliés en partie supérieure deux à deux par des traverses 384. Chaque paire de montants est par ailleurs rigidifiée par une entretoise inférieure 385 montée entre les montants, et un montant intermédiaire 386 monté entre la traverse et l'entretoise. Le meuble 301 est monté entre les paires de montants au moyen d'équerres supérieures 387 fixées aux traverses et d'équerres inférieures 388 fixées sensiblement au niveau des entretoises. Dans un établissement de préparation, les objets spéciaux 7_riés par tournée seront chargés dans les cases par la face arrière, le volet roulant en position ouverte, chaque case correspondant à une tournée. Chaque case 302 comprend en face arrière une surface support 321 pour indiquer aux agents de l'établissement de préparation à quelle tournée est dédiée chaque case, ladite surface de support étant par exemple constituée par le chant vertical d'une paroi horizontale intermédiaire 316. Une fois les objets spéciaux chargés, le volet est verrouillé en position fermée et le meuble peut être transféré vers un établissement de distribution où chaque facteur récupérera les objets spéciaux de sa tournée clans la case correspondante, par la porte individuelle de cette dernière dont il détient la clé individuelle. Dans la variante illustrée aux figures 10 et 11, le meuble 401 se différencie principalement du meuble 301 décrit précédemment par le fait que la face arrière 401b du meuble est équipée de deux portes 441a, 441b, chaque porte étant constituée d'un battant monté articulé en rotation sur le côté du meuble au moyen de charnières 4411. Les deux portes sont verrouillables en position fermée par une clé principale actionnant un système de verrouillage 4412 disposé au centre de la face arrière. Les charnières sont montées coulissantes sur des rails 4413 assemblés sur les parois latérales 413, 414 du meuble, pour permettre de rabattre en position ouverte les portes principales le long desdites parois latérales, entre ces dernières et les montants. Comme précédemment, les cases sont accessibles en face avant par des portes individuelles 405 équipées de serrure individuelle 451, et le meuble est monté sur un chariot 408 équipé de roues 406a, 406b. Le meuble ne comprend pas en partie haute d'espace réservé pour l'enroulement d'un volet, la totalité de l'espace disponible entre la paroi supérieure 411 et inférieure 412 du meuble étant utilisée pour l'agencement de cases. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec deux modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
L'invention concerne un meuble de stockage et de transport d'objets triés, notamment de courrier, comprenant des cases accessibles au moins par les faces principales avant et arrière (301a, 301b) du meuble (301), chaque case étant accessible par une porte principale (341), commune à un ensemble de cases, équipée de moyens de verrouillage principaux, et par une porte individuelle (305) équipée de moyens de verrouillage individuels (351), et des moyens de déplacement à roues (308, 306a, 306b) pour rendre le meuble mobile.
1. Meuble de stockage et de transport d'objets triés, caractérisé en ce qu'il comprend des cases (2, 302) accessibles au moins par les faces principales avant et arrière (la, 301a, 40la ; lb, 301b, 401b) du meuble, chaque case étant accessible par une porte principale (41a, 41, 42a, 42b ; 341 ; 441a, 441b), commune à un ensemble de cases, équipée de moyens de verrouillage principaux (3412, 4412), et par une porte individuelle (5, 305, 405) équipée de moyens de verrouillage individuels (51, 351, 451), et des moyens de déplacement à roues pour rendre le meuble (1, 101, 201, 301, 401) mobile. 2. Meuble (301, 401) selon la 1, caractérisé en ce que chaque case (302) est accessible à la fois par la face principale avant (301a, 401a) et par la face principale arrière (301b, 401b) du meuble, chaque case étant accessible par une porte individuelle (305, 405) montée en face principale avant du meuble et par une porte principale (341 ; 441a, 441b) montée en face principale arrière du meuble. 3. Meuble (301, 401) selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en face principale arrière une porte principale formée d'un volet roulant (341), ou deux portes principales (441a, 441b) montées pivotantes sur les côtés du meuble. 4. Meuble (1, 101, 201) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des cases (2) accessibles uniquement par la face principale avant (la) et des cases accessibles uniquement par la face principale arrière (lb), chaque face principale étantéquipée d'au moins une porte principale (41a, 41b, 42a, 42b) supportant les portes individuelles (5). 5. Meuble (1, 101, 201) selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend sur chacune des faces principales deux portes principales (41a, 41b, 42a, 42b) articulées sur les côtés du meuble. 6. Meuble (1, 101, 201) selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend en partie inférieure de chaque face des tiroirs (3, 103a-b, 203) montés coulissants et équipés de moyens de verrouillage individuels (31, 35, 135). 7. Meuble (1, 101, 201) selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage individuels (31, 35, 135) des tiroirs (3) sont aptes à coopérer avec les portes principales de sorte que, lorsque les portes principales d'une face principale sont en position ouverte, les tiroirs de cette face principale puissent être déverrouillés et re-verrouillés sans disposer de la clé individuelle de chacun des tiroirs, les portes principales ne pouvant être verrouillées en position fermée que lorsque les tiroirs sont verrouillés en position fermée. 8. Meuble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce que les portes principales (41a, 41, 42a, 42b ; 441a, 441b) sont rabattables en position ouverte contre les parois latérales (13, 14 ; 413, 414) du meuble. 9. Meuble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une surface support d'étiquetage (21, 321) associée à chaque case (2, 302), visible lors de l'ouverture de la porte principale de la case. 10. Meuble (1, 101, 201, 301, 401) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les moyens de déplacement sont constitués d'au moins quatre roues (6, 106, 206) montées directement sur la paroi inférieure du meuble (1, 101, 201) ou par un chariot (308, 408) équipé d'au moins quatre roues (306a-b, 406a-b) sur lequel le meuble (301, 401) est fixé. 11. Meuble (1, 101, 201, 301, 401) selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend des 10 moyens de freinage aptes à bloquer au moins deux roues.
A,B
A47,B65
A47G,B65D
A47G 29,B65D 25
A47G 29/12,B65D 25/04
FR2894529
A1
SIEGE COMPRENANT UNE TRAPPE DE MASQUAGE POURVUE D'UN LOGEMENT DE MAINTIEN D'UN OBJET
20,070,615
L'invention concerne un siège arrière de véhicule automobile et une trappe de masquage destinée à être montée sur un siège selon l'invention. Il est connu de réaliser un siège arrière de véhicule automobile comprenant : • un accoudoir monté en rotation entre une position escamotée et une position rabattue sensiblement horizontale, ledit accoudoir comprenant une surface d'appui souple, destinée à permettre un appui confortable, • une ouverture destinée à permettre un accès depuis l'habitacle vers le compartiment à bagages dudit véhicule, ladite ouverture étant disposée derrière ledit accoudoir lorsqu'il en position escamotée, • une trappe de masquage de ladite ouverture, montée en rotation entre une position de masquage et une position d'ouverture de sorte à pouvoir s'étendre en regard de ladite surface d'appui lorsque ledit accoudoir est en position rabattue, Généralement, l'accoudoir est situé sensiblement au centre du siège. Une telle ouverture est notamment destinée à permettre le dépassement, depuis le compartiment à bagages vers l'habitacle, de bagages allongés tels que des skis. Une telle trappe permet notamment de masquer ladite ouverture lorsque l'accoudoir est en position rabattue d'utilisation. Elle est disposée en position d'ouverture notamment lorsque l'utilisateur souhaite accéder au compartiment à bagages ou permettre le dépassement de bagages allongés. On connaît en outre des accoudoirs pourvus, à proximité de leur surface d'appui, d'au moins un logement permettant le maintien d'un objet, notamment de type gobelet ou disque compact. L'intégration d'un tel logement dans un accoudoir présente une certaine complexité. En outre, ledit logement, lorsqu'il n'est pas utilisé et du fait de son éventuelle rigidité, peut dégrader le confort de la surface d'appui. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un siège arrière de véhicule automobile pourvu d'un accoudoir monté en rotation, d'une ouverture et d'une trappe de masquage de l'ouverture, qui intègre au moins un logement de maintien d'objet pouvant être disposé à proximité de la surface d'appui de l'accoudoir sans dégrader le confort de l'accoudoir lorsque le logement n'est pas utilisé. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un siège arrière de véhicule automobile comprenant : • un accoudoir monté en rotation entre une position escamotée et une position rabattue sensiblement horizontale, ledit accoudoir comprenant une surface d'appui souple, • une ouverture destinée à permettre un accès depuis l'habitacle vers le compartiment à bagages dudit véhicule, ladite ouverture étant disposée derrière ledit accoudoir lorsqu'il en position escamotée, • une trappe de masquage de ladite ouverture, montée en rotation entre une position de masquage et une position d'ouverture de sorte à pouvoir s'étendre en regard de ladite surface d'appui lorsque ledit accoudoir est en position rabattue, ladite trappe comprenant au moins un logement agencé pour permettre le maintien d'un objet. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (central, supérieur, inférieur,...) sont pris en référence au siège disposé dans le véhicule. Le logement étant disposé dans la trappe, et ladite trappe étant montée en rotation, il est aisé pour l'utilisateur de la disposer en position de masquage lorsqu'il veut utiliser l'accoudoir, ceci sans dégradation du confort puisque le logement est à distance de la surface d'appui, et de la disposer en en position d'ouverture pour bénéficier d'un logement, notamment de type porte gobelet , à proximité de la surface d'appui. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une trappe de masquage d'une ouverture d'un tel siège arrière, ladite trappe comprenant au moins un logement agencé pour permettre le maintien d'un objet. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation schématique partielle en perspective semi-éclatée d'un siège selon un mode de réalisation de l'invention, l'accoudoir étant en position rabattue et la trappe étant en position d'ouverture, la position de fermeture étant représentée de façon estompée, • la figure 2 est une représentation schématique partielle en coupe AA du siège de la figure 1, l'accoudoir étant en position escamotée et la trappe étant en position de fermeture. En référence aux figures, on décrit à présent un siège arrière 1 de véhicule automobile comprenant : • un accoudoir 2 monté en rotation, autour d'un axe X, entre une position escamotée et une position rabattue sensiblement horizontale, ledit accoudoir comprenant une surface d'appui 3 souple, • une ouverture 4 destinée à permettre un accès depuis l'habitacle vers le compartiment à bagages dudit véhicule, ladite ouverture étant disposée derrière ledit accoudoir lorsqu'il en position escamotée, • une trappe 5 de masquage de ladite ouverture, montée en rotation, autour d'un axe Y, entre une position de masquage et une position d'ouverture de sorte à pouvoir s'étendre en regard de ladite surface d'appui lorsque ledit accoudoir est en position rabattue, ladite trappe comprenant au moins un logement 6,7 agencé pour permettre le maintien d'un objet. La trappe 5 comprend une face supérieure 8, deux logements circulaires 6, destinés à maintenir des gobelets, étant formés dans ladite face supérieure de sorte à être accessibles lorsque ladite trappe est en position d'ouverture. Elle peut comprendre en outre, de façon non représentée, des moyens de verrouillage réversible en position de fermeture, par exemple sous forme de clips. Selon une réalisation, la trappe est à base de matière plastique injectée rigide, les logements 6,7 étant issus de moulage. La trappe 5 comprend en outre une face inférieure 9, un logement 7 étant formé dans ladite face inférieure de sorte à être accessible lorsque ladite trappe est en position de masquage, ledit logement pouvant servir par exemple à loger des disques compacts, accessibles lorsque l'accoudoir 2 est en position rabattue. Le logement 7 formé dans la face inférieure 9 comprend un épaulement 10, disposé en partie inférieure dudit logement, agencé pour optimiser le maintien de l'objet lorsque la trappe 5 est en position de masquage. Selon une réalisation non représentée, au moins un logement 6,7 peut être pourvu d'un couvercle, de sorte à optimiser le maintien ou la protection de l'objet disposé dedans
L'invention concerne un siège arrière (1) de véhicule automobile comprenant :. un accoudoir (2) monté en rotation entre une position escamotée et une position rabattue sensiblement horizontale, ledit accoudoir comprenant une surface d'appui (3) souple,. une ouverture (4) destinée à permettre un accès depuis l'habitacle vers le compartiment à bagages dudit véhicule, ladite ouverture étant disposée derrière ledit accoudoir lorsqu'il en position escamotée,. une trappe (5) de masquage de ladite ouverture, montée en rotation entre une position de masquage et une position d'ouverture de sorte à pouvoir s'étendre en regard de ladite surface d'appui lorsque ledit accoudoir est en position rabattue,dans lequel ladite trappe comprend au moins un logement (6,7) agencé pour permettre le maintien d'un objet.
1. Siège arrière (1) de véhicule automobile comprenant : • un accoudoir (2) monté en rotation entre une position escamotée et une position rabattue sensiblement horizontale, ledit accoudoir comprenant une surface d'appui (3) souple, • une ouverture (4) destinée à permettre un accès depuis l'habitacle vers le compartiment à bagages dudit véhicule, ladite ouverture étant disposée derrière ledit accoudoir lorsqu'il en position escamotée, • une trappe (5) de masquage de ladite ouverture, montée en rotation entre une position de masquage et une position d'ouverture de sorte à pouvoir s'étendre en regard de ladite surface d'appui lorsque ledit accoudoir est en position rabattue, ledit siège étant caractérisé en ce que ladite trappe comprend au moins un logement (6,7) agencé pour permettre le maintien d'un objet. 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que la trappe (5) comprend une face supérieure (8), au moins un logement (6,7) étant formé dans ladite face supérieure de sorte à être accessible lorsque ladite trappe est en position d'ouverture. 3. Siège selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la trappe (5) comprend une face inférieure (9), au moins un logement (7) étant formé dans ladite face inférieure de sorte à être accessible lorsque ladite trappe est en position de masquage. 4. Siège selon la 3, caractérisé en ce que le logement (7) formé dans la face inférieure (9) comprend un épaulement (10) agencé pour optimiser le maintien de l'objet lorsque la trappe (5) est en position de masquage. 5. Siège selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins un logement (6,7) est pourvu d'un couvercle.30 6. Trappe (5) de masquage d'une ouverture (4) de siège arrière (1) selon l'une quelconque des précédentes, ladite trappe comprenant au moins un logement (6,7) agencé pour permettre le maintien d'un objet.
B
B60
B60N,B60R
B60N 2,B60R 5
B60N 2/75,B60R 5/04
FR2895473
A1
EMBRAYAGE MONODISQUE SEC POUR BOITE DE VITESSES DE VEHICULE AUTOMOBILE A DISPOSITIF D'ASSISTANCE A LA FERMETURE
20,070,629
La présente invention concerne de manière générale le domaine des dispositifs de commande interne de boîte dé vitesses pour véhicule automobile. Elle concerne plus particulièrement un embrayage monodisque sec pour boîte de vitesses de véhicule automobile, comprenant une cloche d'embrayage, un premier plateau de pression et un deuxième plateau de pression respectivement fixe et mobile axialement par rapport à la cloche d'embrayage, et un dispositif de mise en pression qui, intervenant entre le deuxième plateau de pression mobile et la cloche d'embrayage, exerce sur ledit deuxième plateau de pression mobile un effort de serrage le poussant vers le premier plateau de pression fixe. Dans cette position de serrage, dite position embrayée de l'embrayage, lesdits plateaux de pression sont en contact de frottement l'un avec l'autre de façon à assurer la transmission d'un couple moteur vers un arbre primaire de la boîte de vitesse. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans les embrayages du type précité déjà connus, afin d'obtenir une pression de serrage suffisante sur les plateaux de pression, le dispositif de mise en pression comporte de gros ressorts à précharge élevée, disposés concentriquement aux plateaux de pression. Il peut être également prévu un dispositif de commande hydraulique d'un diaphragme qui prend appui sur le deuxième plateau de pression mobile. L'implantation d'un dispositif de commande hydraulique à l'intérieur d'un carter de boîte de vitesses peut être relativement difficile et augmente le volume total de la transmission. De même l'utilisation de gros ressorts concentriques à précharge élevée est coûteuse et augmente le volume de la transmission. OBJET DE L'INVENTION Le but de la présente invention est alors de proposer un nouvel embrayage monodisque sec permettant d'obtenir une pression de serrage satisfaisante sur les plateaux de pression en s'affranchissant d'un dispositif de commande hydraulique et en utilisant des ressorts à précharge modérée. A cet effet, on propose selon l'invention un embrayage monodisque sec tel que défini en introduction dans lequel il est prévu des moyens d'amplification de l'effort de serrage appliqué sur le deuxième plateau de pression, qui, agissant entre ledit deuxième plateau de pression et la cloche d'embrayage, sont aptes à provoquer un éloignement relatif dudit deuxième plateau de pression et de ladite cloche d'embrayage lors de la transmission d'un couple par lesdits plateaux de pression. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'embrayage conforme à l'invention sont les suivantes : - lesdits moyens d'amplification comprennent au moins une rampe inclinée rattachée audit deuxième plateau de pression apte à coopérer avec au moins une rampe inclinée complémentaire rattachée à la cloche d'embrayage ; - l'angle d'inclinaison desdites rampes inclinées est compris entre 30 et 60 par rapport à une direction axiale de déplacement relatif du deuxième plateau de pression et de la cloche d'embrayage ; - une des rampes inclinées appartient à un tenon et l'autre rampe inclinée appartient à un siège recevant ledit tenon ; - le dispositif de mise pression comprend des ressorts hélicoïdaux répartis sur la périphérie du deuxième plateau de pression et montés sur des pions axiaux ; - les pions axiaux sont portés par la cloche d'embrayage et les ressorts hélicoïdaux prennent appui sur une coupelle d'appui rapportée sur le bord extérieur du deuxième plateau de pression ; - la cloche d'embrayage comporte des pattes, s'étendant radialement vers l'intérieur, qui portent lesdits pions axiaux ; - la cloche d'embrayage est solidarisée au volant moteur ; et - la cloche d'embrayage comprend des pattes s'étendant radialement vers l'extérieur, traversées par des vis de fixation vissées dans des logements taraudés prévus dans le volant moteur. L'invention concerne également une boîte de vitesse pour véhicule automobile qui comprend un embrayage tel que précité. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en coupe partielle d'une boîte de vitesses d'un véhicule automobile montrant le montage d'un premier mode de réalisation d'un embrayage selon l'invention disposé à l'entrée de ladite boîte de vitesses dans une position embrayée ; - la figure 2 est une vue équivalente à celle de la figure 1 dans une position débrayée de l'embrayage ; - la figure 3 est une vue en coupe partielle d'une boîte de vitesses de véhicule automobile montrant le montage d'un deuxième mode de réalisation de l'embrayage selon l'invention disposé à l'entrée de ladite boîte de vitesses dans une position embrayée ; - la figure 4 est une vue équivalente à celle de la figure 3 dans une position débrayée de l'embrayage ; et - la figure 5 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1. En préliminaire, on notera, que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention, représentés sur les différentes figures, seront dans la mesure du possible référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. En outre, dans la suite du texte, les directions radial et axial sont prises par rapport à l'axe X de l'arbre primaire 2 de la boîte de vitesses. Sur les figures 1 à 4 on a représenté une boîte de vitesses comprenant un carter 1 à l'intérieur duquel est monté un embrayage monodisque sec disposé sur un arbre primaire 2 de la boîte de vitesses. L'arbre primaire 2, s'étendant sensiblement suivant un axe X, est monté à une extrémité du carter 1 par l'intermédiaire d'un roulement 2A pouvant être par 25 exemple un roulement à billes. L'embrayage est pourvu d'un dispositif d'entrée. Selon le premier mode de réalisation représenté plus particulièrement sur les figures 1 et 2, le dispositif d'entrée comporte une cloche d'embrayage 10 solidarisée à un moyeu d'entrée 4 centré sur l'axe X de l'arbre primaire 2. 30 Le moyeu d'entrée 4 est monté dans un flasque d'embrayage 3 fixé sur le carter 1. Le flasque d'embrayage 3 et le carter 1 définissent intérieurement un volume dédié étanche ou non qui contient l'embrayage. Ici, la cloche d'embrayage 10 est solidarisée par soudage à une extrémité du moyeu d'entrée 4. Le moyeu d'entrée 4 comporte à une extrémité une partie tubulaire 4A, émergeant à l'extérieur dudit volume dédié, qui est cannelée pour recevoir le couple et le mouvement du moteur via un volant amortisseur non représenté. À son autre extrémité située à l'intérieur du volume dédié, le moyeu d'entrée 4 comprend à l'extérieur, une portion radiale 4C prolongée par une portion axiale 4D qui entoure une partie tubulaire centrale 4B. La cloche d'embrayage 10 est soudée sur le bord libre de ladite portion axiale 4D. La partie tubulaire centrale 4B du moyeu d'entrée 4 sert de palier de guidage et de retenue du flasque d'embrayage 3. Le guidage du flasque d'embrayage 3 est réalisé par l'intermédiaire de deux roulements étanches 5, par exemple des roulements à billes. Ces roulements étanches 5 sont guidés extérieurement par le flasque d'embrayage 3 et sont séparés par une entretoise 6 afin d'augmenter la longueur du guidage. Les roulements étanches 5 sont bloqués axialement, à gauche sur la figure 1, par un retour du flasque d'embrayage 3, et, à droite sur la figure 1, par une rondelle 7A fixée sur le flasque d'embrayage 3 par exemple par des rivets. Les roulements étanches 5 sont montés glissants sur la partie tubulaire centrale 4B du moyeu d'entrée 4 et sont maintenus axialement par un ensemble comprenant une rondelle ressort 7, une rondelle d'appui 9 et un anneau d'arrêt 9A. La rondelle ressort 7 permet d'appliquer une précharge contrôlée sur les roulements étanches 5, avantageuse pour le fonctionnement de l'ensemble. Cette rondelle ressort 7 permet également de pousser l'ensemble vers le flasque d'embrayage 3. Entre le roulement étanche 5 situé à gauche sur la figure 1 et le moyeu d'entrée 4 est intercalée une rondelle de réglage 8 du positionnement axial de l'ensemble, cette rondelle de réglage 8 permettant le réglage de la garde d'usure. Selon le deuxième mode de réalisation de l'embrayage représenté plus particulièrement sur les figures 3 et 4, le dispositif d'entrée comprend uniquement la cloche d'embrayage 10 qui est avantageusement solidarisée directement au volant moteur 90 fixé sur le nez du vilebrequin 100. Pour cela la cloche d'embrayage 10 comporte des pattes 14 s'étendant radialement vers l'extérieur, traversées par des vis de fixation 92 vissées dans des logements taraudés 91 prévus dans le volant moteur 90. Selon les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 4, l'embrayage comporte un premier plateau de pression 20 fixe axialement par rapport à la cloche d'embrayage 10 et un deuxième plateau de pression 30 mobile axialement par rapport à la cloche d'embrayage 10. Le premier plateau de pression 20 se présente sous la forme d'une couronne qui comporte sur son pourtour extérieur des crans radiaux 21 qui coopèrent avec des évidements axiaux 12 pratiqués à l'extrémité d'un retour axial 11 de la cloche d'embrayage 10. Le premier plateau de pression 20 est en appui axial sur la cloche 10 d'embrayage 10 par ses crans 21 en contact axial dans le fond des évidements 12. II est maintenu dans cette position par un anneau d'arrêt 21A. Le premier plateau de pression 20 fixe est centré radialement dans la cloche d'embrayage 10. Dans sa partie intérieure est fixé radialement un guide de butée 62 qui comporte, d'une part, un flasque venant obturer l'ouverture centrale 15 du premier plateau de pression 20, et, d'autre part, une partie cylindrique qui s'étend selon l'axe X à partir de son flasque. Le deuxième plateau de pression 30 se présente sous la forme d'une couronne sur le bord extérieur de laquelle est rapportée une coupelle d'appui 31. Cette coupelle d'appui 31 assure également le centrage de ce deuxième plateau 20 de pression 30 mobile dans la cloche d'embrayage 10. L'embrayage représenté sur les figures 1 à 4 comporte un dispositif de friction qui transmet le mouvement des premier et deuxième plateaux de pression 20,30 à l'arbre primaire 2 de la boîte de vitesses. Ce dispositif de friction comporte un moyeu central 50, monté fixe en 25 rotation sur l'arbre primaire 2, sur lequel est fixé, par exemple par rivetage, un disque en tôle 51 sur lequel sont accrochés des éléments de friction 52,53 en forme de couronne. L'embrayage représenté sur les figures 1 à 4 comporte un dispositif de mise en pression qui, intervenant entre le deuxième plateau de pression 30 et la 30 cloche d'embrayage 10 exerce sur le deuxième plateau de pression 30 mobile un effort de serrage le poussant vers le premier plateau de pression 20 fixe de façon à le plaquer contre les deux éléments de friction 52,53 qui sont ainsi serrés contre ledit premier plateau de pression 20. De cette manière, l'embrayage est fermé. Ici, le dispositif de mise en pression 40 comporte des ressorts hélicoïdaux 42 répartis sur la périphérie du deuxième plateau de pression 30 et montés sur des pions axiaux 42 (d'axe X1 parallèle à l'axe X) portés par la cloche d'embrayage 10. Plus particulièrement, les ressorts hélicoïdaux 41 engagés sur les pions axiaux 42 prennent appui, d'une part, sur la coupelle d'appui 31 solidaire du deuxième plateau d'embrayage 30, et, d'autre part, sur la cloche d'embrayage 10. Ces ressorts hélicoïdaux 41 sont ici des ressorts de compression qui poussent axialement la coupelle d'appui 31 vers le premier plateau de pression 20 et donc le deuxième plateau de pression 30 contre les éléments de friction 52,53. Selon le mode de réalisation de l'embrayage représenté plus particulièrement sur les figures 1 et 2, les pions axiaux 42 sont portés par une partie radialement extérieure de la cloche d'embrayage 10, et selon le mode de réalisation de l'embrayage représenté sur les figures 3 et 4, les pions axiaux sont portés par des pattes 13, s'étendant radialement vers l'intérieur, de la cloche d'embrayage 10. Pour son ouverture, l'embrayage représenté sur les figures 1 à 4 comporte un dispositif de commande comprenant ici : - une cloche d'ouverture 61 dont une partie axiale extérieure passe entre les crans radiaux 21 du premier plateau de pression 20 pour venir en appui sur la coupelle d'appui 31 liée au deuxième plateau de pression 30, - un tube 61A monté serré sur la partie cylindrique de guide de butée 62 afin d'augmenter sa longueur de guidage, - une première entretoise 63, une rondelle de réglage de la position axiale d'un roulement étanche 64, une seconde entretoise de compensation 65, l'ensemble de ces éléments étant monté sur le tube 61A, - un ensemble 66composé d'une rondelle élastique et d'un dispositif d'arrêt qui maintient en contact les différents éléments montés sur le tube 61A et qui maintient le contact de la cloche d'ouverture 61 sur la coupelle d'appui 31, et - une fourchette de débrayage 60 qui applique un effort axial orienté selon la flèche F (opposé à l'effort axial exercé par les ressorts hélicoïdaux 41) sur le roulement étanche 64 de façon à pousser la cloche d'ouverture 61 sur la cloche d'appui 31 qui comprime les ressorts hélicoïdaux 41 du dispositif de pression afin d'écarter la coupelle d'appui 31 et donc le deuxième plateau de pression 30 des éléments de friction 52, 53 (voir figures 2 et 4). Avantageusement, l'embrayage représenté sur les figures 1 à 4 comporte des moyens d'amplification 70 de l'effort de serrage appliqué sur le deuxième plateau de pression 30 par lesdits ressorts hélicoïdaux 41, qui, agissant entre le deuxième plateau de pression 30 et la cloche d'embrayage 10, sont aptes à provoquer un éloignement relatif dudit deuxième plateau de pression 30 et de la cloche d'embrayage 10 sous l'effet d'un couple transmis par les premier et deuxième plateaux de pression 20,30 serrés l'un contre l'autre. Comme le montre plus particulièrement la figure 5, ici, avantageusement, lesdits moyens d'amplification 70 comprennent au moins une rampe inclinée 71A rattachée audit deuxième plateau de pression 30 apte à coopérer avec au moins une rampe inclinée complémentaire 72A rattachée à la cloche d'embrayage 10. En particulier lesdits moyens d'amplification 70 comprennent plusieurs couples de rampes inclinées 71A,72A répartis régulièrement sur un cercle dont le centre est situé sur l'axe X. Chaque rampe inclinée 71A appartient ici à un tenon 71 fixé au deuxième plateau de pression 20 et chaque autre rampe inclinée 72A appartient à un siège 72 recevant ledit tenon 71 et fixé à la cloche d'embrayage 10. Selon le mode de réalisation de l'embrayage représenté sur les figures 1 et 2, chaque siège 72 des moyens d'amplification 70 est fixé sur une partie radiale intérieure de la cloche d'embrayage 10, et selon le mode de réalisation de l'embrayage représenté sur les figures 3 et 4, chaque siège 72 des moyens d'amplification est fixé sur les pattes 13 s'étendant radialement vers l'intérieur de la cloche d'embrayage 10. Avantageusement, l'angle d'inclinaison de chaque couple de rampes inclinées 71A,72A est compris entre 30 et 60 degrés par rapport à la direction axiale X de déplacement relatif du deuxième plateau de pression 30 et de la cloche d'embrayage 10. Dans la position débrayée (embrayage ouvert), telle que représentée sur les figures 2 et 4, aucune pression axiale n'étant exercée sur les éléments de friction 52,53, le premier plateau de pression 20 entraîné en rotation par la cloche d'embrayage 10 glisse sur l'élément de friction 52 de sorte que le dispositif de friction n'est pas entraîné en rotation, et les couples de rampes inclinées 71A, 72A des moyens d'amplification 70 tournent également avec la cloche d'embrayage 10 sans produire un quelconque effort axial sur le deuxième plateau de pression 30. Dans la position embrayée (embrayage fermé), telle que représentée sur les figures 1 et 3, les premier et deuxième plateaux de pression 20,30 sont serrés par les ressorts hélicoïdaux 41 sur les éléments de friction 52,53 de sorte qu'ils transmettent le couple moteur donné par la cloche d'embrayage 10 au moyeu de friction 50 qui entraîne en rotation l'arbre primaire 2. Lors de la transmission de ce couple moteur, le couple moteur transite également via la cloche d'embrayage 10 vers le deuxième plateau de pression 30 par l'intermédiaire des tenon 71 et des sièges 72 dont les rampes inclinées sont positionnées les unes contre les autres. Les rampes inclinées 71A, 72A coopèrent alors de sorte que le tenon et le siège correspondants se repoussent, en repoussant également le deuxième plateau de pression 30 sur les éléments de friction 52,53 serrés contre le premier plateau pression 20 en appui axial sur la cloche d'embrayage 10. Chaque tenon et chaque siège forme ainsi des moyens d'amplification de l'effort de serrage appliqué sur le deuxième plateau de pression par les ressorts hélicoïdaux 41. Les moyens d'amplification 70 permettent de modérer la précharge de ressorts hélicoïdaux 41 du dispositif de mise en pression 40 et d'atteindre une pression suffisante sur les deux plateaux de pression 20, 30 pour transmettre le couple moteur à l'arbre primaire 2. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais l'homme du métier saura y apporter toutes variantes conforme à son esprit
L'invention concerne un embrayage monodisque sec pour boîte de vitesses de véhicule automobile, comprenant une cloche d'embrayage (10) fixée à un volant moteur (90), un premier plateau de pression (20) et un deuxième plateau de pression (30) respectivement fixe et mobile axialement par rapport à la cloche d'embrayage, et un dispositif de mise en pression (40) qui, intervenant entre le deuxième plateau de pression mobile et la cloche d'embrayage, exerce sur ledit deuxième plateau de pression mobile un effort de serrage le poussant vers le premier plateau de pression fixe.Selon l'invention, il comprend des moyens d'amplification (70) de l'effort de serrage appliqué sur le deuxième plateau de pression, qui, agissant entre ledit deuxième plateau de pression et la cloche d'embrayage, sont aptes à provoquer un éloignement relatif dudit deuxième plateau de pression et de ladite cloche d'embrayage lors de la transmission d'un couple par lesdits plateaux de pression.
1. Embrayage monodisque sec pour boîte de vitesses de véhicule automobile, comprenant une cloche d'embrayage (10), un premier plateau de pression (20) et un deuxième plateau de pression (30) respectivement fixe et mobile axialement par rapport à la cloche d'embrayage, et un dispositif de mise en pression (40) qui, intervenant entre le deuxième plateau de pression (30) mobile et la cloche d'embrayage (10), exerce sur ledit deuxième plateau de pression (30) mobile un effort de serrage le poussant vers le premier plateau de pression (20) fixe, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'amplification (70) de l'effort de serrage appliqué sur le deuxième plateau de pression (30), qui, agissant entre ledit deuxième plateau de pression (30) et la cloche d'embrayage (10), sont aptes à provoquer un éloignement relatif dudit deuxième plateau de pression (30) et de ladite cloche d'embrayage (10) lors de la transmission d'un couple par lesdits plateaux de pression. 2. Embrayage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amplification (70) comprennent au moins une rampe inclinée (71A) rattachée audit deuxième plateau de pression (30) apte à coopérer avec au moins une rampe inclinée (72A) complémentaire rattachée à la cloche d'embrayage (10). 3. Embrayage selon la 2, caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison desdites rampes inclinées (71A,72A) est compris entre 30 et 60 par rapport à une direction axiale de déplacement relatif du deuxième plateau de pression et de la cloche d'embrayage. 4. Embrayage selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'une des rampes inclinées (71A) appartient à un tenon (71) et l'autre rampe inclinée (72A) appartient à un siège (72) recevant ledit tenon (71). 5. Embrayage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de mise pression (40) comprend des ressorts hélicoïdaux (41) répartis sur la périphérie du deuxième plateau de pression (30) et montés sur des pions axiaux (42). 6. Embrayage selon la 5, caractérisé en ce que les pions axiaux (42) sont portés par la cloche d'embrayage (10) et les ressorts hélicoïdaux (41) prennent appui sur une coupelle d'appui (31) rapportée sur le bord extérieur du deuxième plateau de pression (30). 7. Embrayage selon la 6, caractérisé en ce que la cloche d'embrayage (10) comporte des pattes (13), s'étendant radialement vers l'intérieur, qui portent lesdits pions axiaux (42). 8. Embrayage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la cloche d'embrayage (10) est solidarisée au volant moteur (90). 9. Embrayage selon la 8, caractérisé en ce que la cloche d'embrayage (10) comprend des pattes (14) s'étendant radialement vers l'extérieur, traversées par des vis de fixation (92) vissées dans des logements taraudés (91) prévus dans le volant moteur (90). 10. Boîte de vitesse pour véhicule automobile qui comprend un embrayage selon l'une des précédentes.15
F
F16
F16D
F16D 13
F16D 13/04,F16D 13/38
FR2891436
A1
DISPOSITIF ELECTRIQUE COMPORTANT UNE PLAQUE DE CIRCUIT ET UNE PIECE
20,070,330
Etat de la technique La présente invention concerne un dispositif électrique comprenant une plaque de circuit et une pièce, reliées mécaniquement et électriquement par une liaison de pincement. Selon le document DE-198 35 880-Al, on connaît une liaison par pinces pour relier électriquement et mécaniquement un segment conducteur d'une plaque à relier telle qu'une plaque à cristaux liquides ou une plaque à film à cristaux liquides à un segment conducteur d'une plaque de circuit. Le connecteur à pinces ou dispositif de liaison à pinces comporte une pince à ressorts dont les extrémités libres reçoivent les zones en regard de la plaque de circuit et de la plaque à relier en associant ainsi les deux parties par l'installation de la pince dans cette position de précontrainte. Un moyen de fixation pour un boîtier de blindage de pla- que de circuit électrique est connu selon le document DE-197 30 417-C1 qui décrit un profil de pincement en matière électro-conductrice pour pincer une paroi d'un boîtier de blindage ayant au moins une broche de centrage pour fixer le moyen de fixation dans un perçage de la plaque de circuit. Ces deux solutions connues selon l'état de la technique pour relier une plaque de circuit à un boîtier de blindage ou à une plaque ont l'inconvénient de nécessiter des moyens de pincement supplémentaires pour relier les pièces. Dans la zone de montage il faut maintenir ces pièces avec les pièces à relier ce qui augmente de manière gênante les opérations de montage. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un dispositif électrique permettant de relier une plaque de circuit à une pièce sans nécessiter de moyen de pincement supplémentaire pour permettre une liaison simple. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un dispositif électrique du type défini ci-dessus caractérisé en ce que la liaison de pincement est réalisée du côté de la pièce sous la forme d'une zone de maintien élasti- que à ressorts, réalisée en une seule partie avec la pièce, et qui reçoit au moins par zone au moins une zone de pincement de la plaque de circuit. Le dispositif électrique selon l'invention qui comprend une plaque de circuit et une pièce ou boîtier reliée électriquement et mécaniquement par une liaison de pincement telle que défini ci-dessus permet de réaliser cette liaison sans moyen de pincement supplémentaire ce qui simplifie le montage par rapport aux techniques connues et permet ainsi une réalisation économique du dispositif électrique. Selon une autre caractéristique avantageuse caractérisé en ce que la zone de maintien comporte un premier élément de maintien et une première zone d'appui écartée d'un second élément de maintien muni d'une seconde zone d'appui, la première zone d'appui du premier élément de maintien et la seconde zone appui du second élément de maintien étant réalisées respectivement sur les côtés en regard de cha- que élément de maintien par rapport à l'autre et la zone de pincement de la plaque de circuit se trouve entre les zones d'appui lorsque la plaque de circuit est installée. Suivant une autre caractéristique avantageuse la pièce est une pièce emboutie et le premier élément de maintien et le second élément de maintien sont réalisés par les matriçages dans un corps de base de la pièce et on prévoit au moins dans une zone d'un élément de maintien, l'élasticité nécessaire à la fonction de la liaison de pincement, zone qui relie la zone d'appui de cet élément de maintien au corps de base de la pièce. Suivant une autre caractéristique avantageuse au moins une troisième zone d'appui coopère avec la zone d'appui en agissant sur le même côté de la plaque de circuit que la zone d'appui lorsque la plaque de circuit est installée, et la position de la plaque de circuit est pincée à l'état monté par rapport aux zones d'appui des éléments de maintien entre lesquels la plaque de circuit est pincée à l'état monté par sa zone de pincement, par l'appui de la plaque de circuit de façon défi-nie contre les zones d'appui de la pièce qui coopèrent. Suivant une autre caractéristique avantageuse les parties des zones d'appui tournées vers la plaque de circuit sont arrondies. Suivant une autre caractéristique avantageuse les zones d'appui sont des points de contact électriques entre la plaque de circuit et la pièce. Suivant une autre caractéristique avantageuse la zone de pincement de la plaque de circuit est prévue à la périphérie de la plaque de circuit. Suivant une autre caractéristique avantageuse les zones d'appui sont positionnées les unes par rapport aux autres pour qu'au montage, la plaque de circuit s'applique tout d'abord sur les deux zones d'appui qui coopèrent et qu'ensuite par translation, elle arrive entre les deux zones d'appui des éléments de maintien en passant sur les zones d'appui qui coopèrent. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de dispositif électrique représenté d'une manière très schématique dans les dessins annexés dans les-quels: - la figure 1 est une vue en trois dimensions très schématique d'un dispositif électrique selon l'invention; - la figure 2 est une vue partielle en trois dimensions, à échelle agrandie, du boîtier du dispositif électrique de la figure 1. Description d'un mode de réalisation La figure 1 est une vue en trois dimensions fortement schématique d'un dispositif électrique 1 comprenant une plaque de cir- cuit 2 et une pièce 3 réalisée ici sous la forme d'une pièce emboutie constituant le boîtier d'une plaque de circuit PCB (Plaque de Circuit Imprimé). La plaque de circuit 2 est reliée mécaniquement et électriquement au boîtier 3 par une liaison par pincement 4; entre la pla- que de circuit 2 et la pièce 3, on réalise un contact électrique multiple avec une dispersion telle que par comparaison à des dispositifs reliés électriquement de manière classique, on améliore la stabilité de la compatibilité électromagnétique. La liaison par pincement 4 comporte plusieurs zones de pincement 5A - 5H réparties à la périphérie de la plaque de circuit 2; ces zones de pincement reçoivent les zones de maintien 6A - 6H réalisées de manière élastique du côté de la pièce et qui font corps avec le boîtier ou la pièce 3. Les zones de maintien 6A - 6H ont chacune, comme re- présenté à la figure 2, un premier élément de maintien 7 muni d'une première zone d'appui 7A écartée d'un second élément de maintien 8 muni d'une seconde zone de maintien 8A. La première zone d'appui 7A du premier élément de maintien 7 et la seconde zone 8A du second élément de maintien 8 sont réalisées sur les côtés tournés l'un vers l'autre des éléments de maintien 8 et 7 pour que les zones de serrage 5A - 5H de la plaque de circuit 2 à l'état installé, viennent chaque fois entre les zones d'appui 7A et 8A des zones de maintien. Le premier élément de maintien 7 et le second élément de maintien 8 de la zone de maintien 6E de la liaison par pincement 4 sont réalisés par des parties matricées dans un corps de base 3A du boîtier ou de la pièce 3; l'élasticité nécessaire à la fonction de la liaison par pincement 4 est prévue au moins dans une zone du second élément de maintien 8 qui relie la zone d'appui 8A du second élément de maintien 8 au corps de base 3A de la pièce 3. Le premier élément de maintien 7 est plus court que le corps de base 3A du boîtier ou pièce 3 de sorte que l'élasticité du premier élément de maintien 7 est inférieure à celle du second élément de maintien 8 principalement réalisé sous la forme d'un bras élastique ou bras à ressort. Ainsi, lorsque la plaque de circuit 2 est installée, on évite toute déformation du premier élément de maintien 7 au niveau de sa zone d'appui 7A par rapport à l'arête supérieure 9 du boîtier ou pièce 3 et les dimensions du dispositif électrique 1 une fois la plaque de circuit 2 montée dans le boîtier ou pièce 3 ne seront pas changées par rapport aux dimensions du boîtier ou de la pièce 3 à l'état non installé. Cela permet d'installer le dispositif électrique 1 de façon simple à l'emplacement de montage sans tolérance nécessaire au montage. Le second élément de maintien 8 est déformé par le montage de la plaque de circuit 2 au boîtier ou à la pièce 3 dans la di- rection du corps de base 3A de la pièce ou boîtier 3; cette déformation est rendue possible par la partie matricée 10 dégagée du boîtier ou de la pièce 3 et de l'élasticité qui en résulte pour le second élément de main-tien 8. En outre, la liaison par pincement 4 comporte dans les zones de maintien 6A - 6H comme représenté à la figure 2, une troisième zone d'appui 8B coopérant avec la seconde zone d'appui 8A du second élément de maintien 8 et qui, lorsque la plaque de circuit 2 est installée, se trouve du même côté de la plaque de circuit 2 que la zone d'appui 8A qui coopère avec celle-ci. Les deux zones d'appui 8A, 8B constituent des points d'appui pour la plaque de circuit 2 contre le boîtier ou la pièce 3; ces points d'appui définissent de manière exacte la position de la plaque de circuit 2 par rapport aux éléments de maintien 7 et 8 dans la partie comprise entre la première zone d'appui 7A et la seconde zone d'appui 8A des éléments de maintien 7 et 8. Il est ainsi possible de façon simple de positionner la plaque de circuit 2 par rapport à la première zone d'appui 7A et la seconde d'appui 8A des deux éléments de maintien 7 et 8 pour que dans les zones de pincement 5A 5H de la plaque de circuit par la liaison de pin-cement 4, aucun couple de fléchissement gênant ne soit appliqué à la plaque de circuit 2. En outre, les trois zones d'appui 7A, 8A et 8B constituent des points de contact électriques entre la surface électro-conductrice de la plaque de circuit 2 et le boîtier ou pièce 3 de sorte que la troisième zone d'appui 8B assure non seulement une fonction d'appui, mais l'augmentation du nombre de points de contacts électriques entre la plaque de circuit 2 et le boîtier 3, améliore la stabilité de la compatibilité électromagnétique. Lorsqu'on relie la plaque de circuit 2 au boîtier 3, on introduit tout d'abord la plaque de circuit 2 par ses zones de pincement 5A - 5H par le haut dans la zone matricée 11 et ensuite on glisse à la manière d'un tiroir, en exerçant une faible force entre les deux éléments de maintien 7 et 8 ou leur zone d'appui 7A et 8A jusqu'à ce que la plaque de circuit 2 soit en appui contre l'arête de butée 12 du boîtier ou de la pièce 3. Pour que les surfaces supérieures de la plaque de circuit 2 qui au montage arrivent en contact avec les trois zones d'appui 7A, 8A, 8B ne soient pas endommagées quant à la fonctionnalité de la plaque de circuit 2, les zones d'appui 7A - 8B de la plaque de circuit 8 sont arrondies dans les zones en regard pour que la surface supérieure de la plaque de circuit 2 ne risque pas d'être endommagée par des arêtes vives. En principe, la liaison par pincement décrite ci-dessus peut s'appliquer à toutes les pièces ou composants électriques munis d'une surface électroconductrice, pour réaliser une liaison mécanique et électrique de façon simple, sans nécessiter de moyen de liaison compliqué et coûteux tel que le soudage, une liaison par enfichage avec des pièces complémentaires installées séparément telles que des liaisons à ressort complémentaires ou des liaisons à vis
Dispositif électrique (1) comprenant une plaque de circuit (2) et une pièce (3), reliées mécaniquement et électriquement par une liaison de pincement (4).La liaison de pincement (4) est réalisée du côté de la pièce sous la forme d'une zone de maintien (6A - 6H) élastique à ressorts, réalisée en une seule partie avec la pièce (3), et qui reçoit au moins par zone au moins une zone de pincement (5A - 5H) de la plaque de circuit (2).
11 Dispositif électrique (1) comprenant une plaque de circuit (2) et une pièce (3), reliées mécaniquement et électriquement par une liaison de pincement (4), caractérisé en ce que la liaison de pincement (4) est réalisée du côté de la pièce sous la forme d'une zone de maintien (6A -6H) élastique à ressorts, réalisée en une seule partie avec la pièce (3), et qui reçoit au moins par zone au moins une zone de pincement (5A - 5H) de la plaque de circuit (2). 2 ) Dispositif électrique selon la 1, caractérisé en ce que la zone de maintien (6A - 6H) comporte un premier élément de maintien (7) et une première zone d'appui (7A) écartée d'un second élément de 15 maintien (8) muni d'une seconde zone d'appui (8A), la première zone d'appui (7A) du premier élément de maintien (7) et la seconde zone appui (8A) du second élément de maintien (8) étant réalisées respectivement sur les côtés en regard de chaque élément de maintien (7, 8) par rapport à l'autre (8, 7) et la zone de pincement (7A - 7H) de la plaque de circuit (2) se trouve entre les zones d'appui (7A, 8A) lorsque la plaque de circuit est installée. 3 ) Dispositif électrique selon la 2, caractérisé en ce que la pièce (3) est une pièce emboutie et le premier élément de maintien (7) et le second élément de maintien (8) sont réalisés par les matriçages (10, 11) dans un corps de base (3A) de la pièce (3) et on prévoit l'élasticité nécessaire à la fonction de la liaison de pincement (4), au moins dans une zone d'un élément de maintien, (8) qui relie la zone d'appui (8A) de cet élément de maintien (8) au corps de base (3A) de la pièce (3). 4 ) Dispositif électrique selon la 2, caractérisé en ce qu' au moins une troisième zone d'appui (8B) coopère avec la zone d'appui (8A) en agissant sur le même côté de la plaque de circuit (2) que la zone d'appui (8A) lorsque la plaque de circuit (2) est installée, et la position de la plaque de circuit (2) est pincée à l'état monté par rapport aux zo- nes d'appui (7A, 8A) des éléments de maintien (7, 8) entre lesquels la plaque de circuit (2) est pincée à l'état monté par sa zone de pincement (5A - 5H), par l'appui de la plaque de circuit (2) de façon définie contre les zones d'appui (8A, 8B) de la pièce (3) qui coopèrent. 5 ) Dispositif électrique selon la 2, caractérisé en ce que les parties des zones d'appui (7A, 8A, 8B) tournées vers la plaque de circuit (2) sont arrondies. 6 ) Dispositif électrique selon la 2, caractérisé en ce que les zones d'appui (7A, 8A, 8B) sont des points de contact électriques entre la plaque de circuit (2) et la pièce (3). 7 ) Dispositif électrique selon la 1, caractérisé en ce que la zone de pincement (5A - 5H) de la plaque de circuit (2) est prévue à la périphérie de la plaque de circuit (2). 8 ) Dispositif électrique selon la 1, caractérisé en ce que les zones d'appui (7A, 8A, 8B) sont positionnées les unes par rapport aux autres pour qu'au montage, la plaque de circuit (2) s'applique tout d'abord sur les deux zones d'appui qui coopèrent (8A, 8B) et qu'ensuite par translation, elle arrive entre les deux zones d'appui (7A, 8A) des éléments de maintien (7, 8) en passant sur les zones d'appui qui coopèrent (8A, 8B).
H
H05,H01
H05K,H01R
H05K 7,H01R 12
H05K 7/14,H01R 12/16,H01R 12/55
FR2899368
A1
PROCEDE AUTOMATIQUE PERMETTANT L'APPLICATION A DISTANCE DE CONSIGNES DIVERSES PAR UN AUTO CONTROLE INDIVIDUEL PERMANENT
20,071,005
PERMANENTLa présente invention est relative à un procédé d'application de consignes pour l'ensemble des véhicules motorisés circulants sur le réseau routier national, plus particulièrement de limitations de vitesse dans des zones définies et de réponses à des requêtes émises à distance par l'autorité routière dans le cadre de la diminution des accidents de la route, de la protection des personnes et des biens.Actuellement des appareils de mesure fixes ou mobiles, désignés cinémomètres, sont destinés à remplir la fonction d'application de consignes de limitation de vitesse sur le réseau routier national. Ce moyen de mesure bien qu'efficace par la précision et la dissuasion ne permet pas d'effectuer la surveillance permanente de chaque véhicule à chaque endroit sur l'ensemble du réseau routier.Le dénominateur commun qui caractérise ce système de mesures ponctuelles effectuées par les cinémomètres fixes et mobiles et cette invention est de limiter le nombre et la gravité des accidents de la route.Un système individuel adapté à chaque véhicule fonctionnant suivant un protocole établi peut combler cette lacune en utilisant l'association et l'imbrication de cinq technologies existantes: électronique, informatique, signaux de satellites, téléphonie sans fil des opérateurs ou d'un réseau spécifique, émission/réception courte portée permettent de créer le procédé automatique destiné au pilotage d'une pluralité de périphériques mobiles autonomes schématisé sur la figure 1. Le procédé automatique permettant en temps réel, à une distance aléatoire, l'application permanente de données variables pour un applicatif défini, tel que l'application pour véhicules motorisés, émises par un émetteur/récepteur de radiotéléphonie maître identifié, à une pluralité d'émetteurs/récepteurs de radiotéléphonie mobiles identifiés qui reçoivent à l'aide d'au moins un récepteur spécialisé, des données d'une source commune servant de références absolues à la globalité du procédé et destinées à des calculateurs dont les résultats permettent le contrôle du fonctionnement de cet applicatif et qu'il comporte les éléments et étapes suivantes :- des moyens de radio télécommunications terrestres et/ou satellitaires ;- d'au moins une ou plusieurs sources de données communes externes destinées à un applicatif défini ; - d'un émetteur/récepteur maître identifié émettant et recevant des données variables liées à cet applicatif ;- de terminaux d'émission/réception de radiotéléphonie mobiies identifiés, tei qu'un téléphone mobile, pour recevoir les données variables de l'applicatif provenant d'un émetteur maître et transmettre, après interprétation, des données de résultats au récepteur maître ;- d'au moins un ou plusieurs récepteurs spécialisés de données, tel un récepteur GPS portable permettant la navigation personnelle, intégrés ou additifs dans lesdits terminaux ; - d'au moins un ou plusieurs émetteurs/récepteurs courte portée adressés intégrés ou additifs dans lesdits terminaux ;- de terminaux spécifiques d'émission/réception mobiles identifiés de radio téléphonie intégrant au moins un ou plusieurs récepteurs spécialisés et un ou plusieurs émetteurs/récepteurs courte portée adressés ; - de données individuelles fixes attachées à chaque émetteur/récepteur mobile identifié ;- des étapes d'émission de données variables liées à l'applicatif par l'émetteur maître à l'aide du radiotéléphone ; - de réception des données émises par l'émetteur/récepteur maître par une pluralité d'émetteurs/récepteurs mobiles identifiés ;- de réception de données communes relatives à l'applicatif à l'aide d'un ou plusieurs récepteurs spécialisés équipant chaque émetteur/récepteur identifié mobile, lesdites données émanant d'une ou plusieurs sources communes ;- de décodage de l'ensemble desdites données cryptées reçues pour le stockage en mémoire ;- de comparaison desdites données applicatives reçues et décodées avec les valeurs réelles de chaque émetteur/récepteur mobile identifié reçues d'une ou plusieurs sources communes ;- de l'envoi automatique d'un message destiné à l'exploitation de l'applicatif, suivant un protocole, par le radiotéléphone au récepteur maître, en cas d'une concordance ou d'une discordance dans le résultat suite à l'étape de comparaison. - ledit procédé automatique qui est dédié à un applicatif défini, utilisant des données variables, reçues d'un émetteur/récepteur maître et des données communes évolutives reçues d'une ou plusieurs sources relatives au dit applicatif, soumises à un traitement destiné à conduire à distance ledit applicatif en fonction d'un paramétrage depuis l'émetteur/récepteur maître.- ledit procédé automatique qui utilise pour son fonctionnement global, comme références absolues, les données fournies par le groupe de satellites GPS ou GALILEO.- ledit procédé automatique utilise pour ses échanges de radio télécommunication un satellite ou la radiotéléphonie fixe ou une variante de ces deux moyens de télécommunications ou un système indépendant.- ledit procédé automatique qui se compose d'une pluralité de terminaux d'émission/réception identifiés de radiotéléphonie mobile qui reçoit des données communes provenant d'un groupe de satellites GPS ou GALILEO, à l'aide d'un récepteur spécialisé intégré ou indépendant, données destinées au calcul, à la comparaison des données variables relatives à l'applicatif que sont les consignes et requêtes avec les valeurs réelles du véhicule par rapport aux consignes et requêtes émises par le PC.- ledit procédé automatique qui permet à chaque émetteur/récepteur mobile identifié de radiotéléphonie d'intégrer au moins un ou plusieurs émetteurs/récepteurs courte portée adressés permettant d'émettre et de recevoir des données dédiées à un contrôle, des échanges d'informations avec des services divers annexes, des informations internes à l'applicatif.- ledit procédé automatique qui permet au terminal d'émission/réception de radiotéléphonie mobile équipant chaque véhicule d'intégrer ou de s'associer à une fonction réceptrice spécialisée de données communes provenant du groupe de satellites GPS ou GALILEO et d'émettre de façon automatique et autonome les variantes paramétrées des données applicatives avec ces données communes évolutives au PC par la radiotéléphonie. - ledit procédé automatique qui dispose de terminaux d'émission/réception de radiotéléphonie mobile identifiés avec des fonctions spécifiques qui lui autorisent par un fonctionnement manuel, l'échange de données avec l'ensemble des émetteurs/récepteurs courte portée adressés pour un contrôle ou des services divers annexes et la communication avec le récepteur maître.- ledit procédé automatique qui utilise des données cryptées qui font l'objet d'un accusé de réception horodaté, d'un archivage distinct au PC dans une mémoire individuelle fixe pour la constitution d'un histogramme détaillé consultable sur internet et dans la mémoire embarquée du véhicule.- ledit procédé automatique qui permet à chaque véhicule d'être localisable géographiquement par l'émission spontanée d'un message spécifique identifié, au PC lors de l'activation d'une fonction liée au bouton d'urgence.La présente invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante du mode de fonctionnement du procédé nullement limitatif et illustré par les figures annexes, sur lesquelles :- La figure 1 est une vue schématique illustrant le procédé automatique de manière globale en présentant ses principaux éléments.La figure 2 intégrant une partie zoomée représente le principe de fonctionnement du procédé de façon imagée et plus particulièrement ses moyens de communications.- La figure 3 est un organigramme où chaque élément du procédé automatique est représenté en intégrant les sous-ensembles qui le compose et qui sont référencés dans la liste des légendes en annexe.- La figure 4a représente le fonctionnement du procédé en utilisant le satellite (S2) comme moyen de radiotéléphonie (40) sur l'ensemble du territoire, la réception par le véhicule (V1) représentant l'ensemble des véhicules circulants, des signaux GPS (01), la réception des consignes (04) requêtes (05) et messages (27) relatives à l'applicatif du PC (50), le traitement (45) et l'affichage (28) des consignes et messages, l'archivage des accusés de réception (13), consignes et requêtes dans la mémoire embarquée (21 ) du véhicule (V1 ) et l'envoi des résultats des comparaisons, par l'émetteur/récepteur mobile (46), au PC (50) via le satellite (S2). - La figure 4b représente une variante de fonctionnement du procédé en utilisant les émetteurs de radiotéléphonie terrestres (40) uniquement comme moyen de radio télécommunications, en suivant le processus décrit à la figure 4a. On peut voir représentées sur cette figure comme sur la figure 4a, l'utilisation du terminal (11 ) et celle de l'émetteur courte portée adressé (37).La figure 5a représente un mode de diffusion des consignes (04), requêtes (05) et messages (27) émis par le PC (50) destinés à l'ensemble des véhicules motorisés circulant sur le territoire national en utilisant le satellite (S2), les échanges divers de radio télécommunications s'effectuant par la radiotéléphonie terrestre (40). - La figure 5b représente le mode de diffusion par le PC (50), des consignes, requêtes et messages par zones définies par la cartographie numérisée (87), destinés aux véhicules motorisés circulants, en utilisant uniquement le mode de radiotéléphonie terrestre fixe (40).La figure 1 présente les éléments qui composent le procédé automatique et qui se décompose de la façon suivante:- d'un PC (50) qui pilote le procédé, équipé d'un service informatique maître (81) diffusant en temps réel des consignes relatives au code de la route (04), des requêtes (05) et des messages (27) par l'intermédiaire du satellite (S2) et l'émetteur/récepteur (80) et/ou de la radiotéléphonie terrestre fixe (40), à tous les véhicules circulants sur le réseau routier.- de terminaux (1 1 ) présentant les fonctions telles que les terminaux (46) équipant chaque véhicule mais avec un fonctionnement manuel et des fonctions personnalisées destinées à la répression en temps réel, complémentés d'un logiciel évolutif spécifique télé mis à jour par le PC (50).- d'un groupe de satellites (S1 ) fournissant les signaux (01) de positionnement (03), de sens de direction (12), de vitesse (07) après calcul, d'horodatage (44) aux véhicules (V1) et (V2), à tous les véhicules en circulation et à l'ensemble des éléments composant le procédé ;- des émetteurs/récepteurs de radiotéléphonie fixes (40) ou satellite (S2) qui permettent une diffusion des consignes, requêtes et messages aux véhicules et le retour des données traitées vers le PC (50).- d'une pluralité de véhicules motorisés circulants (88) constituant chacun un périphérique identique, équipé d'un même logiciel, gravitant autour du système informatique maître du PC (50), ladite pluralité de véhicules est équipée comme le véhicule (V1 ) :- d'un bloc électronique (99) assurant la gestion des consignes, des requêtes, des signaux GPS, de radiotéléphonie, de courte portée et qui se décompose de la façon suivante : o d'un ensemble (78) comprenant des mémoires (66) destinées à stocker toutes les informations: les signaux (01 ) captés du groupe de satellites (S1), de position (03), d'horodatage (02) ; les consignes (04), les requêtes (05), les messages (27) ; o de comparateurs (30) permettant de confronter les paramètres réels avec les consignes et de valider les requêtes ; o un émetteur/récepteur de radiotéléphonie mobile identifié mobile (46) reliant le véhicule au PC (50) via le satellite (S2) ou la radiotéléphonie fixe (40) et assurant le transfert des données reçues du PC (50) aux mémoires dédiées (66) du véhicule ; o un récepteur spécialisé (44) GPS de paramètres de position (01 ), d'horodatage (02), équipé d'un compas donnant le sens de direction et calculant la vitesse de déplacement du véhicule, transférant ces paramètres dans les mémoires réservées (70) ; o de microprocesseurs (68) permettant le dialogue entre les différents éléments et tous les calculs nécessaires pour le fonctionnement du procédé automatique ; o le logiciel embarqué (69) assurant la supervision des opérations des microprocesseurs, la gestion des radios télécommunications avec le PC (50), l'émission/réception courte portée adressé (37) ; la gestion du bouton d'urgence(84) et de ses fonctions rattachées ; o le système d'émission/réception courte portée adressé (37) qui permet la capture d'informations internes (86) au véhicule et la communication externe avec des services divers annexes (14). d'un ensemble (70) contenant des tables : o d'informations de capteurs divers du véhicule (22); o d'identité du véhicule : numéro d'identification de radiotéléphonie, éléments de la carte grise, numéro des secours (23). o de paramètres GPS : position, horodateur, altitude du véhicule (24). o de consignes et requêtes applicables (25). o d'un fichier administratif (63): validité assurance, vignette, contrôle technique, permis de conduire (26); de maintenance préventive (64) émis par le PC (50).- d'un ensemble (75) composé d'un afficheur très lisible (28) situé sur le tableau de bord du véhicule indiquant au conducteur la vitesse réelle du véhicule (07), la consigne de vitesse (06) et assurant l'affichage de messages spécifiques (27) destinés à ce numéro d'identification de véhicule.- d'un ensemble (71 ) assurant la traçabilité de l'ensemble de l'échange des données transitant par le radiotéléphone (46) comprenant les messages de consigne (04), les requêtes (05), les messages spécifiques (27), les accusés de réception de messages(13), les paramètres au fil de la route (17) en provenance du récepteur spécialisé GPS (44), les informations transitant par l'émetteur/récepteur courte portée adressé (37), les paramètres captés au fil de la route (17), les actions associées suite à un événement par le PC (50), les appels d'urgence (84), un circuit(20) permettant le gestion de cette mémoire embarquée (21).Comme on peut le voir sur la figurel et la figure 2, le poste de commandement PC (50), gérant le procédé automatique, dispose de tout le matériel précédemment décrit, nécessaire à la maîtrise globale du procédé, sur l'ensemble du réseau routier national. ll est identifié par un numéro de radiotéléphonie tout comme l'ensemble des véhicules périphériques qu'il supervise et dispose de moyens de télé communications (40) ou du satellite (S2), destinés à émettre des consignes (04), des requêtes (05), des messages (27), des accusés de réceptions (13), des mises à jour de logiciel (69) à l'ensemble des véhicules motorisés circulant sur le territoire national ; des consignes et mises à jour de logiciel au terminal (11) équipant les policiers (10) en fonction de leur position géographique sur le terrain par rapport à la position des véhicules concernés par une infraction ou répondant à une requête ; ledit PC (50) reçoit en retour par la radiotéléphonie (40) ou le satellite (S2), des accusés de réception (13) de consignes (04), de requêtes (05), de messages (27), de mises à jour de logiciel (69) desdits véhicules motorisés.ll peut associer des actions visuelles, sonores ou mécaniques à distance avec un retour d'informations (29) sur un véhicule identifié ou sur un ensemble de véhicules.Un groupe de satellites GPS ou GALILEO S1 fournit les paramètres de position géographique précise et d'horodatage, qui servent de références absolues pour l'ensemble des éléments composant le procédé et son fonctionnement automatisé.Des émetteurs/récepteurs fixes de radiotéléphonie (40) répartis sur tout le territoire, inter communicants entre eux et avec le satellite optionnel (S2), complètent ce système permettant à un véhicule motorisé où qu'il se trouve sur le réseau routier national, de communiquer automatiquement suivant un protocole avec le PC (50).Le PC (50) utilise l'ensemble de ses moyens de télécommunications pour transmettre sous forme de messages au véhicule (V1), choisit dans l'exemple, les consignes (04) qu'il a préétablies à l'aide des informations recueillies auprès des régions et de la cartographie (87). Ces consignes du code de la route (04), non limitatives, contiennent plus particulièrement des consignes de limitations de vitesse fixes et d'autres aléatoires en fonction de travaux ponctuels ou d'événements divers. Le PC (50) adresse également des requêtes (05) qu'il rédige sous forme de messages numérisés en demandant aux véhicules qui se trouvaient à un horodatage donné et à un lieu précis ou au dessus d'une altitude précise ou la localisation d'un véhicule mobile par son identification à titre d'exemples. Le véhicule (V1) reçoit ces informations par la radiotéléphonie (40) ou le satellite (S2), selon les figures 4a et 4b tout comme l'ensemble des véhicules motorisés circulant sur le territoire, avec son récepteur mobile (46), les décode, les dirige vers les mémoires spécifiques.Il présente les consignes conjointement aux valeurs réelles calculées (09) au conducteur sur un afficheur alphanumérique (28) situé sur le tableau de bord du véhicule et les stocke dans des mémoires dédiées (66) du bloc électronique (99) équipant chaque véhicule.Simultanément le véhicule reçoit par l'intermédiaire du groupe de satellites (S1) des informations d'horodatage et de position individuelle transcrite en sens de direction et en vitesse par le compas et le calculateur équipant le récepteur spécialisé mobile (44).Ces paramètres de données réelles (09) sont transférés dans un module de traitement de consignes et de requêtes (45). Si les consignes (04) reçues par le récepteur (46) du PC (50) sont inférieures ou égales aux valeurs réelles (09), l'afficheur (28) est rafraîchi en permanence et un enregistrement au fil de la route (17) des paramètres en provenance du récepteur spécialisé GPS (44) s'effectue dans la mémoire (21); s'il se produit une transgression de consignes, à n'importe quel moment, quelque soit le lieu, le conducteur est avisé visuellement par son afficheur (28) et par un signal sonore personnalisable.S'il persiste dans cette ligne de conduite au-delà d'une indépendance définie, les données hors tolérance sont transférées dans une mémoire tampon (67) pour assurer leur transmission intégrale au PC (50), et le véhicule envoie au dit PC (50) un message identifié, pré formaté, descriptif de cet écart stocké dans ladite mémoire tampon (67), en composant le numéro de radiotéléphonie dudit PC (50), de manière autonome et automatique avec son émetteur de radiotéléphonie mobile (46) par l'intermédiaire du radiotéléphone (40) ou du satellite (S2).Ce message reçu par le PC (50) est archivé dans une mémoire individuelle fixe (61) réservée à chaque véhicule et située au PC (50) ; ledit PC (50) renvoie un accusé de réception au véhicule contrevenant, accompagné d'un message significatif destiné au conducteur par l'afficheur (28). Ces éléments sont archivés dans la mémoire embarquée (21) du véhicule concerné.Si une égalité de paramètres de requête est vérifiée lors de la scrutation de la mémoire embarquée du véhicule (21), un message identifié, pré formaté intégrant la requête concernée est envoyé automatiquement au PC (50), de la même manière que lors d'un dépassement de consignes (04), par l'émetteur mobile (46), sans en aviser le conducteur.Le PC (50) renvoie un accusé de réception de ce message (13) en réponse à la requête validée, au véhicule, qui l'archive dans sa mémoire embarquée (21). La mémoire individuelle fixe (61) du véhicule sert au PC (50) de base de données pour l'établissement des pénalités destinées aux utilisateurs de véhicules contrevenants et à l'établissement d'un histogramme personnalisé et détaillé consultable via Internet (58) par chaque propriétaire de véhicule.Dans le même temps, le PC (50) alerte par le radiotéléphone (40) ou par le satellite (S2) les policiers (10) équipés du terminal (11), présents sur la zone géographique concernée (90), déterminée par leurs terminaux (11 ) en leur précisant le sens de circulation et la position précise du véhicule contrevenant ou répondant à une requête.Un contrôle de l'événement signalé peut être effectué par consultation de la mémoire embarquée (21) à l'aide du système d'émission /réception courte portée adressé (37), qui équipe le terminal (11) et le véhicule (V1).Si un message contenu dans la mémoire individuelle fixe (61 ) et envoyé au conducteur par le PC (50) sur son afficheur (28) indique la non validité d'un document administratif lié à l'utilisation du véhicule et que le véhicule circule cependant, le PC (50) peut engager la procédure d'alerte des policiers (10).En cas d'une situation critique signalée par le bouton d'urgence (84) ou le déclenchement d'airbags ou l'arrêt immédiat à grande vitesse ou le retournement d'un véhicule en circulation ou d'une élévation de température très importante dans l'habitacle, un message spécifique est aussitôt émis automatiquement par l'émetteur de radiotéléphonie mobile (46) équipant le véhicule au PC (50). Ce message permet de connaître la position géographique précise par les données GPS (01) du véhicule, l'identité du propriétaire et la possibilité au PC (50) d'envoyer un accusé de réception vocal ou sonore et visuel au conducteur. Lors d'un accident, la lecture des derniers paramètres enregistrés dans la mémoire embarquée (21) du ou des véhicules mis en cause, par le terminal (11 ) et transférés au PC (50) par ce biais ou téléchargés directement par le PC (50) à l'aide de l'émetteur de radiotéléphonie (46) du véhicule et du radiotéléphone (40) ou du satellite (S2) peuvent apporter des informations déterminantes.Comme on peut le voir sur la figure 2, destinée plus particulièrement à la schématisation des télécommunications du procédé automatique et qui présente une vue générale imagée à des échelles différentes, sur laquelle on peut voir :- le PC (50) qui émet et reçoit les données, ledit PC (50) étant relié à l'ensemble des éléments de communications mobiles, fixes terrestres et satellitaires ;- l'ensemble des véhicules motorisés représenté par (V1 ) ;- l'ensemble des policiers piétons ou motorisés (10) par le radiotéléphone (40) ou le satellite (S2) ;- ledit PC (50) qui diffuse ses consignes (04), ses requêtes (05), ses messages (27) et consignes spécifiques à tous ces éléments par le système de radiotéléphonie fixe (40) ou par le satellite (S2).- les véhicules qui envoient au PC (50), de manière totalement automatique et autonome leurs écarts de consignes, leurs réponses à des requêtes, leurs accusés de réception, les appels d'urgence avec leur émetteur/récepteur mobile identifié (46);- lesdits véhicules sont équipés d'un émetteur/récepteur adressé courte portée (37) d'un fonctionnement automatique autonome qui permet la communication externe du véhicule avec des services divers annexes (14) tels que les contrôles routiers (11 ), le télépéage, la communication interne du véhicule.- les policiers (10) qui peuvent communiquer avec le PC (50) à l'aide de leur terminal (11) à fonctionnement manuel vocalement et par messages avec le radiotéléphone (40) ou le satellite (S2), ledit terminal (11 ) intégrant le récepteur spécialisé (44), l'émetteur/récepteur adressé courte portée (37) autorisant le contrôle des véhicules avec une liaison sans fil avec la mémoire embarquée (21 ) et les tables contenant la partie administrative du véhicule (70). Un transfert de données du véhicule vers le PC (50) par l'intermédiaire de l'émetteur de radiotéléphonie (46) équipant l'appareil (11 ) est possible.- les émetteurs/récepteurs fixes (40) disposés sur l'ensemble du territoire qui assurent la couverture générale en radiotéléphonie du réseau routier national.- le satellite (S2) qui présente la même fonctionnalité. - le groupe de satellites (S 1) qui fournit les paramètres (01) GPS ouGALILEO de position, d'horodatage, d'altitude qui servent de références absolues à l'ensemble du procédé automatisé et à chaque élément individuel entrant dans la chaîne de son fonctionnement. On notera l'importance particulière des répétiteurs externes d'affichage (82) liés à l'afficheur (28) qui permettent l'auto contrôle permanent pour les autres usagers et pour les policiers (10), chaque véhicule étant un émetteur/répétiteur visuel de consignes et un indicateur de son bon fonctionnement.Comme on peut le voir sur la figure 3, l'organigramme représente l'ensemble des éléments qui constituent le procédé automatique, la liste des légendes jointe page 13 permettra une meilleure compréhension de cette description : - Les ensembles (70), (71 ), 75), (78) détaillent l'équipement d'un véhicule (V1 ) et ses moyens de communications pour l'application du procédé, chaque véhicule circulant est équipé de ce système.- L'ensemble (72) décrit le PC (50), ses moyens de communications (40), (S2), (51 ), (37), son stockage de données (54), la gestion des mémoires individuelles (61 ), son système informatique (81 ).- L'ensemble (73) représentant la radiotéléphonie sur le réseau routier national.- L'ensemble (77) qui représente un policier (10) sur le terrain, équipé de son terminal spécifique de radiotéléphonie (1 1 ).- L'ensemble (76) représentant les services annexes communiquant avec l'émetteur/ récepteur adressé courte portée (37) équipant le véhicule.- Le groupe de satellites (S1 ) qui fournit les paramètres de position, d'horodatage, d'altitude à l'ensemble du procédé automatisé et qui servent de références absolues pour son fonctionnement.- Le satellite (S2) de radiotéléphonie, élément idéal pour le procédé automatique mais classé en option pour sa disponibilité, les données échangées par ce canal procurant le même service sont référencées (40) comme celle de la radiotéléphonie terrestre.Comme on peut le voir sur la figure 4a toutes les informations transitent exclusivement par le satellite (S2) : le véhicule (V1) reçoit d'une part les données communes du groupe de satellites (S1 ) de position (03), de sens de direction calculé (12), de vitesse réelle calculée (07), d'horodatage (24) avec le récepteur spécialisé GPS (44) ; les consignes (04), les requêtes (05), les messages (27), les accusés de réception (13) du satellite (S2) avec le récepteur de radiotéléphonie mobile (46) d'autre part. Un module (45) traite les consignes et les requêtes et dirige vers les archives (21) les accusés de réception (13), les paramètres au fil de la route (17) alimentant les réponses aux requêtes (05) et des éléments précis en cas d'accident, les consignes (04), les requêtes (05), les messages (27). En fonction du résultat des comparaisons, il transmet automatiquement de manière autonome, si besoin, des messages pré formatés en fonction de l'événement au PC (50) par le satellite (S2).Dans le cas d'un envoi de message, il prélève dans l'ensemble (70) les éléments qui signeront l'origine du message : identification (23), horodatage (24), position (03), sens de direction (12), vitesse réelle (07), compteur totalisateur kilométrique (16) du véhicule.Ce module transfert les messages reçus sur l'afficheur (28), destiné à porter à la connaissance du conducteur, sans ambiguïté, la vitesse de consigne valide pour le lieu où il se trouve, la vitesse réelle et les messages émis par le PC (50).Comme on peut le voir sur la figure 4b le satellite (S2) a disparu et la diffusion des consignes (04), des requêtes (05) et des messages (27) émis par le PC (50) s'effectue uniquement par la radiotéléphonie terrestre (40) comme décrit à la figure 5b, à destination de l'ensemble des véhicules circulants sur le réseau routier national ainsi que les données destinées aux policiers (10) équipés de leur terminal (11).La figure 5a présente le procédé automatisé utilisant le satellite (S2), uniquement pour la diffusion des consignes, des requêtes, des messages et accusés de réception en provenance du PC (50) sur l'ensemble du territoire et à destination de l'ensemble des véhicules ; les données émises par les véhicules et les terminaux (11) vers le PC (50) transitant par le réseau de radio téléphonie terrestre (40).Comme on peut le voir la figure 5b présente la diffusion par la radiotéléphonie terrestre fixe (40) par zones, des consignes (04), des requêtes (05) et des messages (27) émis par le PC (50) à destination des véhicules circulants et des terminaux (11 ). En fonction du positionnement du véhicule lors de son démarrage, le PC (50) localise ledit véhicule, lui adresse et archive dans sa mémoire individuelle fixe (61) les consignes destinées à une large zone géographique où il se trouve le mieux centré, pour son évolution incluant une pluralité d'émetteurs/récepteurs de radiotéléphonie fixes (40) suivant des schémas type établis à l'aide de la cartographie (87).Des positions particulières d'émetteurs fixes (41) et le franchissement de passages obligés délimitent ces fins de zones et lorsque le récepteur de radiotéléphonie mobile (46) détecte l'identité ou la position GPS proche de l'un de ces émetteurs fixes (41 ), il envoie automatiquement au PC (50) un message l'informant d'une demande de paramètres pour une nouvelle zone d'évolution (90).Le PC (50) renvoi un accusé de réception accompagné des consignes d'une nouvelle zone (90) au véhicule par rapport à sa positon actuelle, qui chevauche largement la précédente, ceci dans un souci de limitation de demande de paramètres au PC (50) pour un changement de zone par les véhicules, en cas de circulation en limite de zone.Ainsi il y a une égalité parfaite de consignes entre tous les véhicules circulant sur une zone ou un chevauchement de zone, la mémoire embarquée du véhicule (21), la mémoire individuelle fixe (61) située au PC (50) pour chaque véhicule. Cette procédure permet au PC (50) d'avoir à sa connaissance les véhicules qui circulent sur une zone précise.Dans le cas d'un disfonctionnement d'un émetteur de fin de zone, le franchissement de passages obligés désactivera le procédé en inhibant l'autocontrôle du véhicule et en affichant un message relatif à cette situation sur l'afficheur (28). Dès le retour aléatoire des signaux (40), le véhicule s'auto initialisera comme lors d'un démarrage.On s'aperçoit que la description du procédé automatisé permettant l'autocontrôle individuel permanent, rendant chaque véhicule motorisé son propre auto contrôleur de consignes en temps réel, répondeur automatique à des requêtes et recevant des messages personnalisés du PC (50), qui vient d'être faîte, est réalisable en utilisant des éléments électroniques spécifiques individuels mobiles ayant déjà fait leurs preuves et des techniques diverses éprouvées.La conception globale du procédé automatique nécessite un assemblage approprié de ces éléments existants et d'une harmonisation communicative entre eux : de radiotéléphonie (46), de radiocommunication (40) (37) et de réception de signaux spécifiques (44) ; une commutation automatique de numéro radiotéléphonique existant pouvant simplifier l'accès au réseau (40).Une imbrication du récepteur spécialisé mobile (44) et de l'émetteur/récepteur mobile (46), associée à un circuit effectuant le décodage, les calculs et les comparaisons de données, la gestion des radiocommunications, l'archivage, l'affichage, forment un bloc électronique (99) adaptable et répondant à l'équipement nécessaire pour que chaque véhicule devienne son propre auto contrôleur permanent. La mise en oeuvre du procédé automatique s'effectue en intégrant à chaque véhicule motorisé existant, ce bloc électronique personnalisé indépendant (99), doté d'un logiciel assurant le respect du protocole et par la mise en place d'un PC (50) pilotant et supervisant cet applicatif.Le procédé automatique permet l'adaptation progressive des conducteurs à ce nouveau mode d'application de consignes par l'attribution d'une période d'essai allouée au véhicule par le PC (50) en fonction de l'horodateur (02) et du compteur totalisateur kilométrique (16) de chaque véhicule.Durant cette période, tous les conducteurs dudit véhicule pourront tester à leur convenance le fonctionnement du procédé automatique et vérifier l'authenticité de leur histogramme en consultant un site dédié sur Internet (58).A l'issue de cette période d'essai, le PC (50) activera définitivement l'autocontrôle du véhicule en le signifiant par un message sur l'afficheur (28) destiné au conducteur durant une période déterminée.Le résultat tant convoité unanimement par le législateur et les utilisateurs de véhicules motorisés, visant à une réduction drastique des accidents de la route et de leur gravité peut trouver ici une solution par la mise en oeuvre de ce procédé évolutif, traitant rigoureusement cet applicatif particulier de consignes relatives au code de la route en permettant au PC (50) des requêtes, l'envoi de messages préventifs aux conducteurs, une intervention rapide dans une situation d'urgence et tout en faisant appel à des techniques souples et maîtrisées
Système d'échanges d'informations pour véhicule motorisé (88, V1, V2), caractérisé en ce qu'il possède des moyens d'autocontrôle individuel permanent constitués d'émetteurs/récepteurs (37, 44, 46), de calculateurs (68), de comparateurs (30) et de moyens de renvoi automatique (46) de données relatives au véhicule (04, 05, 70) et/ou à son utilisation vers un poste de commandement PC (50) extérieur apte à déclencher une procédure d'alerte via des moyens de radiocommunication terrestres et/ou satellitaires (40, S2) ou variante ou système indépendant. Ledit PC (50) possède des moyens de réception (40, S2), de traitement (45), de comparaisons (30), de stockage (61), de constitution d'histogrammes individualisés (62) et de transmission de messages spécifiques (27), émis par ledit véhicule en cas de transgression de consignes (04) ou de réponse à une requête (05) par rapport à des données références émises (40) par ledit PC (50). Ladite procédure d'alerte est formée d'un message significatif (27) envoyé par ledit PC (50) audit véhicule accompagné de signaux vocaux ou sonores ou visuels et/ou mécaniques et d'un histogramme (62) stocké dans une mémoire du véhicule (21) consultable lors d'un contrôle de services annexes (10, 11, 14) et sur internet (58).
1. Système d'échanges d'informations pour véhicule motorisé (88, V1 , V2), caractérisé en ce qu'il possède des moyens d'autocontrôle individuel permanent constitués d'émetteurs/récepteurs (37, 44, 46), de calculateurs (68) de comparateurs (30) et de moyens de renvoi automatique (46) de données relatives au véhicule (70) et/ou à son utilisation vers un poste de commandement PC (50) extérieur apte à déclencher une procédure d'alerte. 2. Système selon la 1 , caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de radio télécommunication terrestres et/ou satellitaires (40, S2) ou variante ou système indépendant aptes à échanger lesdites données avec lesdits émetteurs/récepteurs via le PC(50). 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit PC (50) possède des moyens de réception (40, S2), de traitement (45), de comparaisons (30), de stockage (61 ), et de transmission de messages spécifiques (27), émis par ledit véhicule en cas de transgression de consignes (04) ou de réponse à une requête (05) par rapport à des données références émises (40) par ledit PC (50). 4. Système selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'autocontrôle de manière automatique et une mémoire tampon (67) où se transfèrent lesdïtes données concordantes avec celles de références émises (40) par ledit PC (50). 5. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite procédure d'alerte est formée d'un message significatif (27) envoyé par ledit PC (50) audit véhicule accompagné de signaux vocaux ou sonores ou visuels et/ou mécaniques et d'un histogramme (62) stocké dans une mémoire du véhicule (21 ) consultable lors d'un contrôle de services annexes (10, 1 1 , 14) et sur internet (58). 6. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits émetteurs/récepteurs (46) sont formés d'au moins un émetteur/récepteur de courte portée (37) et/ou d'au moins un récepteur spécialisé de données tel que GPS ou GALILEO (01 ). 7. Système selon i'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits émetteurs/récepteurs (46) sont sous forme de terminaux équipant le PC (50), lesdits véhicules (88, V1 , V2) et des dispositifs de services divers annexes (10, 14). 8. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une source commune de données externes (01 ) et/ou individuelles (61 , 69, 70). 9. Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un bouton d'urgence (84) activant des émissions spontanées de messages spécifiques au PC (50). 10. Procédé automatique comprenant un système selon i'une des 1 à 9 comprenant les étapes suivantes :- émission de données d'au moins une source depuis un PC (50),- réception de données par une pluralité d'émetteur/récepteur mobiles (37, 44, 46),décodage et comparaison de données, envoi automatique par un véhicule d'un message au PC (50) en cas de concordance d'une requête (05) ou de discordance d'une consigne (04) reçue dudit PC (50).
G
G08
G08G,G08C
G08G 1,G08C 17
G08G 1/16,G08C 17/02
FR2893431
A1
COMPOSANT INTEGRE SECURISE ET PROCEDE DE SECURISATION ASSOCIE
20,070,518
05-GR2-236 COMPOSANT INTEGRE SECURISE ET PROCEDE DE SECURISATION ASSOCIE La présente invention concerne d'une manière générale la validation des données produites par un système informatique. Plus particulièrement, l'invention s'applique au domaine des composants intégrés programmables du type comprenant un premier registre, comme par exemple un registre de réception d'un périphérique, et des moyens tels qu'un système à microprocesseur pour exécuter une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre. Dans le cadre de la présente invention, on entend par périphérique du microprocesseur tout dispositif du circuit intégré programmable distinct de l'unité centrale de traitement (microprocesseur) à laquelle il est relié et qui est susceptible d'assurer l'entrée ou la sortie de données. Il s'agit notamment des périphériques de communication avec l'extérieur du composant intégré. Un inconvénient des périphériques actuels est qu'ils ne sont pas sécurisés. Ainsi, en cas de défaillance logicielle ou matérielle d'un périphérique ou du microprocesseur, une information erronée peut être transmise vers l'extérieur. Or, si une information erronée peut être tolérée pour certaines applications, elle n'est pas acceptable pour des applications pour des applications sensibles. Par exemple, dans le domaine de l'automobile, il n'est pas acceptable qu'un microprocesseur transmette une commande d'activation erronée vers un dispositif de freinage ou vers un dispositif de déclenchement d'un coussin gonflable. Une solution connue et largement utilisée consiste à mettre en parallèle un deuxième composant intégré, généralement identique au premier, parfois appelé "watchdog", dont la fonction principale est de surveiller les informations émises et / ou reçues par le premier composant intégré, et de signaler un défaut éventuel. Le deuxième composant intégré réalise généralement les mêmes fonctions que le premier, puis compare ses résultats avec des résultats produits par le premier composant avant de signaler ou non une erreur. Cette solution est certes efficace, mais elle est particulièrement chère à mettre en oeuvre dans la mesure où elle entraîne l'utilisation d'un deuxième composant intégré, susceptible de réaliser les mêmes fonctions. L'invention a pour but essentiel de proposer une nouvelle solution, beaucoup plus pratique et moins onéreuse que la solution connue. Ce but est atteint avec un composant comprenant, de même qu'un composant connu, un premier registre et des moyens pour exécuter une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre. composant intégré comprend registre, pour mémoriser le contenu du premier le deuxième registre, et exécuter une deuxième tâche logicielle à 25 partir du contenu du deuxième registre. L'invention concerne également un procédé de sécurisation d'un composant intégré programmable comprenant un premier registre et un système à microprocesseur. De même qu'un procédé connu, le procédé selon l'invention comprend les 30 étapes suivantes, consistant à : • mémoriser des données d'entrée dans le premier registre, v Selon l'invention, le également : • un deuxième • des moyens registre dans • des moyens • exécuter, par le système à microprocesseur, une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre. Le procédé selon l'invention se différencie des procédés connus en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à : • mémoriser le contenu du premier registre dans un deuxième registre, • exécuter une deuxième tâche logicielle à partir du contenu du deuxième registre. Ainsi, l'idée essentielle de l'invention est de dupliquer une partie des informations reçues en entrée du composant, et notamment les données d'entrée mémorisées dans un premier registre tel que par exemple un registre de réception d'un port de communication du composant, afin de faire exécuter par le composant deux tâches logicielles de manière totalement indépendantes l'une de l'autre. On pourra prévoir éventuellement, en fonction des besoins des applications choisies, de dupliquer d'autres informations comme par exemple des signaux de commande tels que des signaux d'interruption. Les deux tâches logicielles étant exécutées de manière indépendante, une défaillance logicielle de l'une des tâches pourra être repérée par l'autre tâche. Ainsi, avec un composant selon l'invention, il n'est plus nécessaire d'utiliser un composant parallèle pour détecter une éventuelle défaillance. La deuxième tâche exécutée par le composant est ainsi en quelque sorte une tâche de surveillance de l'exécution de la première tâche. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, d'un exemple de mise en oeuvre d'un composant intégré selon l'invention. La description, faite à titre indicatif et nullement limitatif, est à lire en relation au dessin annexé dans lequel la figure unique est un schéma de principe d'un composant intégré selon l'invention. A titre d'exemple d'application, le composant selon l'invention et son fonctionnement vont être décrit dans le cadre d'un composant utilisé pour le déclenchement d'un coussin gonflable dans un véhicule. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée à cet exemple particulier. Comme dit précédemment, l'invention concerne un composant intégré 100, comprenant notamment un premier registre 110 et des moyens 120 pour exécuter une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre. Dans l'exemple choisi, le premier registre est un premier registre de réception de données d'un port d'entrée du composant intégré ; le dit port est destiné à recevoir des données externes, fournies par exemple par des capteurs de mesure 112 aptes à mesurer par exemple des accélérations ou des décélérations brutales associées à un choc, ou bien des instructions telles qu'une instruction d'activation, d'interruption, etc. fournies par des dispositifs externes 114. Le premier registre sert ainsi à mémoriser des données d'entrée, ou plus généralement des informations telles que des données ou des instructions, nécessaires à l'exécution de la première tâche logicielle. Eventuellement, le premier registre peut également comprendre un premier registre d'état pour mémoriser un signal d'interruption nécessaire à la mise en oeuvre de la première tâche logicielle. Les moyens pour exécuter la première tâche logicielle sont par exemple un système comprenant notamment un microprocesseur et une mémoire de programme dans laquelle est mémorisée la première tâche logicielle sous forme de lignes d'instructions à exécuter. Ils peuvent comprendre également un port de sortie 140, notamment pour fournir à l'extérieur du composant un résultat issu de la première tâche logicielle. La première tâche logicielle est une suite d'instructions, permettant de déterminer, dans l'exemple choisi et en fonction des données d'entrée reçues dans le premier registre, si un coussin gonflable doit être déclenché ou non, et de fournir ce résultat de type oui/non à un dispositif externe de déclenchement d'un coussin gonflable. La première tâche logicielle est connue et utilisée dans les composants actuels. Le composant selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend également : • un deuxième registre 130, • des moyens (non représentés) pour mémoriser le contenu du premier registre 110 dans le deuxième registre 130, et • des moyens 140 pour exécuter une deuxième tâche logicielle à partir du contenu du registre 130. Le deuxième registre est dans un exemple de réalisation, une zone dédiée d'une mémoire de données du composant. Le deuxième registre comprend un deuxième registre de données et éventuellement un deuxième registre de d'état. Le deuxième registre est utilisé pour dupliquer le contenu (données et éventuellement signal d'interruption) mémorisé dans le premier registre. Les moyens pour exécuter la deuxième tâche logicielle sont dans un exemple les moyens 120 prévus également pour réaliser la première tâche logicielle. Dans ce cas, les deux tâches sont réalisées successivement. Dans un autre exemple, les moyens pour réaliser la deuxième tâche logicielle sont des moyens 140 différents mais similaires des moyens 120, ils vont comprendre également un processeur dédié et des ressources telles que une mémoire, un port de sortie, etc. Dans ce cas, les moyens pour exécuter la première tâche logicielle et les moyens pour exécuter la deuxième tâche logicielle sont deux systèmes à microprocesseur exécutant les deux tâches en parallèle. Le ou les systèmes à microprocesseur peuvent comprendre un microprocesseur, au moins une mémoire de travail et au moins un périphérique de sortie et / ou d'entrée. La deuxième tâche logicielle est en quelque sorte une tâche de surveillance, elle comprend une série d'instructions pour vérifier que la première tâche logicielle est exécutée correctement et / ou que le résultat que la première tâche produit est vraisemblable, en fonction des données d'entrée. Après exécution de la deuxième tâche logicielle de surveillance, on peut produire une information de type oui/non. Dans un exemple, la deuxième tâche logicielle est strictement identique à la première tâche et elle comprend la même série d'instructions. Dans ce cas, le composant comprend de préférence également des moyens pour comparer un résultat produit par la deuxième tâche logicielle avec un résultat produit par la première tâche logicielle, et des moyens pour produire un signal d'alerte si le résultat de la comparaison est supérieur à une valeur prédéfinie, par exemple de l'ordre de quelques pourcents ou quelques dizaines de pourcents. Les deux tâches étant identiques, et les données d'entrée étant identiques (puisque le premier registre et son contenu ont été dupliqués à l'identique), les résultats fournis par les deux tâches devraient être identiques, à moins d'une défaillance dans l'exécution de l'une des tâches, ce qui est signalé par le signal d'alerte le cas échéant. Dans un autre exemple, la deuxième tâche logicielle réalise la même fonction que la première tâche, mais elle comprend une série d'instructions différente (c'est le cas par exemple si on utilise deux algorithmes différents produisant soit le même résultat, soit deux résultats différents mais cohérents entre eux. Dans ce cas, le composant comprend de préférence également des moyens pour vérifier qu'un résultat produit par la deuxième tâche logicielle et un résultat produit par la première tâche logicielle sont cohérents entre eux, à quelques pourcent près. Les deux tâches étant identiques, et les données d'entrée étant identiques (puisque le premier registre et son contenu ont été dupliqués à l'identique), les résultats fournis par les deux tâches devraient être identiques ou cohérents, à moins d'une défaillance dans l'exécution de l'une des tâches, ce qui est signalé par le signal d'alerte le cas échéant. Dans un autre exemple, la deuxième tâche logicielle comprend une série d'instructions visant à déterminer, en fonction des données d'entrée, si certaines conditions sont réunies pour que le résultat de la première tâche soit positif (c'est-à-dire dans l'application choisie pour que la première tâche commande le gonflement du coussin). Dans l'application choisie, la deuxième tâche peut par exemple déterminer si la valeur absolue de la décélération mesurée par un capteur de choc est inférieure à une valeur minimale. La deuxième tâche est dans ce cas différente de la première, et on prévoit de préférence dans le composant des moyens (par exemple le port de sortie 160) pour autoriser ou non la transmission à l'extérieur (ou l'utilisation à l'extérieur) d'un résultat produit par la première tâche logicielle, en fonction d'un résultat produit par la deuxième tâche logicielle.35
L'invention concerne un composant intégré sécurisé comprenant un premier registre et des moyens pour exécuter une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre.Selon l'invention, le composant comprend également :● un deuxième registre,● des moyens pour mémoriser le contenu du premier registre dans le deuxième registre, et● des moyens exécuter une deuxième tâche logicielle à partir du contenu du deuxième registre.L'invention permet ainsi de réaliser dans un composant deux tâches logicielles totalement indépendantes l'une de l'autre.
1. Composant intégré comprenant un premier registre et des moyens pour exécuter une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre, le composant étant caractérisé en ce qu'il comprend également • un deuxième registre, • des moyens pour mémoriser le contenu du premier registre dans le deuxième registre, et • des moyens exécuter une deuxième tâche logicielle à partir du contenu du deuxième registre. 2. Composant intégré selon la 1, comprenant également des moyens pour comparer un résultat produit par la deuxième tâche logicielle avec un résultat produit par la première tâche logicielle, et des moyens pour produire un signal d'alerte si le résultat de la comparaison est supérieur à une valeur prédéfinie. 3. Composant intégré selon la 2, comprenant également des moyens pour autoriser ou non la transmission à l'extérieur d'un résultat produit par la première tâche logicielle, en fonction d'un résultat produit par la deuxième tâche logicielle. 4. Composant selon l'une des 1 à 3 dans lequel les moyens pour exécuter la première tâche logicielle et les moyens pour exécuter la deuxième tâche logicielle sont un unique système à microprocesseur exécutant les deux tâches successivement. 5. Composant selon l'une des 1 à 4 dans lequel les moyens pour exécuter la première tâche logicielle et les moyens pour exécuter la deuxième tâche logicielle sont deux systèmes à microprocesseur exécutant les deux tâches en parallèle. 6. Composant selon la 4 à 5, dans lequel le ou les systèmes à microprocesseur comprennent un microprocesseur, au moins une mémoire de travail et au moins un périphérique de sortie et / ou d'entrée. 7. Composant selon l'une des précédentes, dans lequel le premier registre est un registre de réception d'un périphérique de communication du composant. 8. Composant selon l'une des précédentes, dans lequel le deuxième registre est une zone d'une mémoire du composant. 9. Procédé de sécurisation d'un composant intégré programmable comprenant un premier registre et un système à microprocesseur, le procédé comprenant les étapes suivantes, consistant à : • mémoriser des données d'entrée dans le premier registre, • exécuter, par le système à microprocesseur, une première tâche logicielle à partir du contenu du premier registre, le dit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à : • mémoriser le contenu du premier registre dans un deuxième registre, • exécuter une deuxième tâche logicielle à partir du contenu du deuxième registre. 10. Procédé selon la 9 au cours duquel, après exécution de la deuxième tâche logicielle de surveillance, on produit une information de type oui/non. 11. Procédé selon la 1 au cours duquel, après exécution de la deuxième tâche logicielle de surveillance, on autorise ou non la transmission d'un résultat produit par la première tâche logicielle. 12. Procédé selon l'une des 9 à 11 au cours duquel, la tâche logicielle de surveillance est exécutée par un deuxième système à microprocesseur en parallèle de la première tâche logicielle. 13. Procédé selon l'une des 9 à 11, au cours duquel la première tâche logicielle et la deuxième tâche logicielle sont réalisées successivement par un même système à microprocesseur.
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FR2891318
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INJECTEUR DE GAZOLE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention concerne les moteurs diesel à injection directe de type 5 "common rail" pour véhicules automobiles, et se rapporte plus particulièrement au domaine des injecteurs de carburant pour de tels moteurs. Dans ce type de moteurs, une rampe commune alimente en carburant un ensemble d'injecteurs dont chacun est relié à une chambre de combustion. Afin o d'optimiser l'injection et la répartition du carburant dans chacune des chambres de combustion, la tête d'injection de chacun des injecteurs est munie d'un ensemble d'orifices appropriés, dont le nombre et la répartition sont fonction de la géométrie de la chambre de combustion et des performances souhaitées. Le carburant est ici fortement comprimé dans la rampe grâce à une pompe appropriée. Un capteur et un régulateur de pression, liés au dispositif général de gestion du moteur, et placés sur la rampe permettent le pilotage de la quantité de carburant et de la durée d'injection de chaque injecteur. De manière connue dans l'état de la technique, un injecteur de carburant pour ce mode d'injection comporte généralement principalement une vanne électromagnétique ou piézoélectrique actionnant, par des moyens appropriés, un pointeau adapté placé coaxialement dans une cavité d'injection dont l'extrémité comporte un ensemble d'orifices par lesquels le carburant est injecté dans la chambre de combustion: le déplacement du pointeau, gouverné par la vanne commandée par le calculateur de gestion du moteur, permet alors d'injecter des quantités régulées de carburant. Différentes géométries ont été proposées pour le pointeau et la cavité dans laquelle il se déplace, afin d'optimiser l'injection au moyen d'un tel injecteur. Les documents US4313571 ou US5820031 présentent ainsi un pointeau dont la section peut adopter différentes formes - section en forme de croix, de Y, carrée, triangulaire, ou polygonale, par exemple de manière à définir, avec la paroi interne de la cavité dans laquelle ledit pointeau se déplace, un ensemble de canaux appropriés permettant un acheminement optimisé du carburant jusqu'aux orifices d'injection. PJ3373-DC le Zef août 2005 L'écart important entre la pression dans la chambre de combustion et la pression dans chacun des injecteurs peut induire des modifications de l'écoulement au niveau d'un orifice d'injection de l'un des injecteurs, modifications qui peuvent ensuite se propager d'un orifice à l'autre, de manière chaotique. Il peut en résulter une situation de cavitation "en filaments" ou "string cavitation" schématiquement représentée par la figure 1, qui a pour conséquence une perturbation de l'injection et de la pulvérisation du carburant dans la chambre de combustion, ainsi qu'un déséquilibre dans la répartition des jets issus de chacun des orifices de l'injecteur. Une telle situation peut conduire à une dégradation générale des performances du moteur, en termes de consommation de carburant et de pollution, par exemple. La présente invention a pour but de proposer un injecteur pour un moteur diesel à injection directe de type "common rait" permettant d'améliorer l'homogénéité de la répartition du carburant injecté et, en particulier, de limiter au maximum l'effet de "string cavitation" précédemment décrit. L'invention atteint son but grâce à un injecteur de carburant pour moteur diesel à injection directe de type "common rail" comportant, en particulier, une cavité munie d'un ensemble d'orifices d'injection sensiblement radiaux faisant communiquer l'injecteur et la chambre de combustion, ainsi que, inséré selon t'axe de symétrie de ladite cavité, un pointeau approprié dont la surface extérieure permet de définir, avec la surface intérieure de ladite cavité, un ensemble de conduits de passage du carburant; dans lequel l'une au moins des surface extérieure du pointeau ou surface intérieure de la cavité présente, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'injecteur, une section polygonale, caractérisé en ce que le nombre de côtés du polygone défini par le profil extérieur de ladite section du pointeau ou le profil intérieur de ladite section de la cavité est égal au nombre d'orifices d'injection. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à t'axe de l'injecteur, de la cavité, a un profil intérieur polygonal, et le pointeau est cylindrique. Selon des modes de réalisation alternatifs de l'invention: la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'injecteur, de la cavité, a un profil intérieur sensiblement circulaire, et la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'injecteur, du pointeau, présente un profil extérieur polygonal, les surfaces intérieure de la cavité et extérieure du pointeau présentent, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe de l'injecteur, un profil polygonal. Selon différentes variantes de ces différents modes de réalisation: les axes des orifices d'injection sont placés aux sommets du polygone défini par la section de la surface intérieure de la cavité ou par la section de la surface extérieure du pointeau, les axes des orifices d'injection sont placés entre deux sommets du polygone défini par la section de la surface intérieure de la cavité ou par la section de la surface extérieure du pointeau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles: la figure 1 est une vue schématique en coupe, selon un plan sensiblement perpendiculaire à leur axe commun, de la cavité et du pointeau d'un injecteur connu dans l'état de la technique mettant en évidence le phénomène de "string cavitation", les figures 2 à 7 sont des vues schématiques en coupe, selon un plan sensiblement perpendiculaire à leur axe commun, de la cavité et du pointeau d'un injecteur selon l'invention, selon différents modes de réalisation et différentes variantes de l'invention. La figure 1 présente une vue schématique en coupe, selon un plan sensiblement perpendiculaire à leur axe commun Z, de la cavité 1 et du pointeau 2 d'un injecteur tel que connu dans l'état de la technique pour le moteur diesel d'un véhicule automobile à injection directe de type "common rail". La cavité 1 et l'aiguille 2 étant ici cylindriques, leurs sections selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z sont concentriques. La cavité 1 est munie, ainsi qu'il a été précédemment évoqué, d'un certain nombre d'orifices 3 pour l'injection du PJ3373-DC le ter août 2005 carburant dans la chambre de combustion: ces orifices sont ménagés, sensiblement radialement, dans la paroi de la cavité 1. A titre d'exemple non limitatif, la figure 1 ainsi que les figures 2 à 7, présentent un injecteur comportant six orifices d'injection du carburant. La distance entre la surface extérieure 4 du pointeau 2 et la surface intérieure 5 de la cavité 1 étant ici constante, l'écart de pression entre la chambre de combustion et l'injecteur proprement dit peut conduire, ainsi qu'il a été décrit plus haut, à des perturbations dans l'écoulement du carburant, induisant des parcours préférentiels 6 au sein de l'injecteur et dont le résultat peut être un phénomène de cavitation "en filaments" ou "string cavitation" tel que le présente la figure 1. Ici, le parcours préférentiel 6 du carburant entre deux orifices 3 de l'injecteur nuit à l'équi-répartition des jets de carburant par les différents orifices 3, et peut altérer les performances de l'ensemble (consommation, pollution, etc...) ainsi qu'il a été précédemment évoqué. Dans le dispositif selon l'invention, ainsi que le présentent les figures 2 à 7, les profils des sections, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z de l'injecteur, de la cavité 1 et du pointeau 2, sont tels que la distance entre la surface extérieure du pointeau 2 et la surface intérieure de la cavité 1 n'est pas constante, l'une au moins de ces deux surfaces présentant une section polygonale, dont le nombre de côtés est égal au nombre d'orifices 3 ménagés dans la cavité 1 pour l'injection du carburant. Les figures 2 et 3 présentent un premier mode de réalisation d'un injecteur selon l'invention: dans ce premier mode de réalisation, le pointeau 2 est sensiblement cylindrique et la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z de l'injecteur, de la cavité 1, présente un profil intérieur 5 polygonal. Dans le mode de réalisation présenté par les figures, l'injecteur comportant six orifices 3 d'injection de carburant, le polygone 5 comporte six côtés. Selon une première variante de l'invention, présentée par la figure 2, les axes des orifices 3 sont placés aux différents sommets du polygone 5: selon une seconde variante, présentée par la figure 3, les axes des PJ3373-DC le ter août 2005 orifices 3 sont placés entre les sommets dudit polygone 5, sensiblement au milieu de chacun des côtés dudit polygone 5. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le profil intérieur 5 de la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z, de la cavité 1, est sensiblement circulaire, et le profil extérieur 4 de la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z de l'injecteur, du pointeau 2, est polygonal. De même que précédemment, le profil 4 comporte six côtés, l'injecteur représenté comportant six orifices d'injection 3. Selon différentes o variantes de ce mode de réalisation, présentées respectivement par les figures 4 et 5, les axes desdits orifices 3 sont ici placés, soit au regard de sommets du polygone 4 (figure 4), soit au regard des côtés dudit polygone 4 (figure 5), sensiblement face aux milieux des côtés dudit polygone 4. Avantageusement, dans ce cas, l'injecteur comporte des moyens appropriés (non représentés sur les figures) pour bloquer le pointeau 2 en rotation autour de son axe Z afin de conserver les positions relatives des orifices 3 par rapport au polygone 4. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, présenté par les figures 6 et 7, les sections, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe Z de l'injecteur, du pointeau 2 et de la cavité 1 présentent respectivement un profil extérieur 4 et un profil intérieur 5 polygonaux. De même que pour les modes de réalisation précédents présentés par les figures 1 à 5, les polygones 4 et 5 présentent ici six côtés, l'injecteur représenté présentant six orifices d'injection 3. Dans ce cas, les polygones 4 et 5 sont, préférentiellement, décalés, de manière que la distance entre eux ne soit pas constante, et, selon différentes variantes de ce mode de réalisation, les axes des orifices d'injection 3 sont, soit placés aux différents sommets du polygone 5 (et ainsi, au regard des côtés du polygone 4, voir figure 6), soit sur les côtés du polygone 5, sensiblement à égale distance de deux sommets dudit polygone 5 (et ainsi, au regard des sommets du polygone 4, voir figure 7). PJ3373-DC le ter août 2005
Injecteur de carburant pour moteur diesel à injection directe de type "common rail" comportant, en particulier, une cavité (1) munie d'un ensemble d'orifices d'injection (3) sensiblement radiaux faisant communiquer l'injecteur et la chambre de combustion, ainsi que, inséré selon l'axe de symétrie (Z) de ladite cavité (1), un pointeau (2) approprié dont la surface extérieure permet de définir, avec la surface intérieure de ladite cavité (1), un ensemble de conduits de passage du carburant ; dans lequel l'une au moins des surface extérieure du pointeau ou surface intérieure de la cavité (1) présente, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z) de l'injecteur, une section (4), (5) polygonale, caractérisé en ce que le nombre de côtés du polygone (4), (5) défini par le profil extérieur de ladite section du pointeau (2) ou le profil intérieur de ladite section de la cavité (1) est égal au nombre d'orifices d'injection (3).
Revendications 1. Injecteur de carburant pour moteur diesel à injection directe de type "common rail" comportant, en particulier, une cavité (1) munie d'un ensemble d'orifices d'injection (3) sensiblement radiaux faisant communiquer l'injecteur et la chambre de combustion, ainsi que, inséré selon l'axe de symétrie (Z) de ladite cavité (1), un pointeau (2) approprié dont ta surface extérieure permet de définir, avec la surface intérieure de ladite cavité (1), un ensemble de conduits de passage du carburant; dans lequel l'une au moins des surface extérieure du pointeau ou surface intérieure de la cavité (1) présente, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z) de l'injecteur, une section (4), (5) polygonale, caractérisé en ce que le nombre de côtés du polygone (4), (5) défini par le profit extérieur de ladite section du pointeau (2) ou le profil intérieur de ladite section de la cavité (1) est égal au nombre d'orifices d'injection (3). 2. Injecteur selon ta 1, caractérisé en ce que le profil extérieur (4) de la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z), du pointeau (2), est sensiblement circulaire, et le profil intérieur (5) de la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z), de la cavité (1), est polygonal. 3. Injecteur selon ta 2, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont placés aux sommets du polygone (5). 4. Injecteur selon la 2, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont placés sur les cotés du polygone (5). 5. Injecteur selon la 4, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont sensiblement placés au milieu de chacun des côtés du polygone (5). 6. Injecteur selon la 1, caractérisé en ce que le profil intérieur (5) de la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z), de la cavité (1), est sensiblement circulaire, et le profil extérieur (4) de la section, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z), du pointeau (2), est polygonal. 7. Injecteur selon la 6, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont sensiblement placés au regard des sommets du polygone (4). 8. Injecteur selon la 6, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont sensiblement placés au regard des côtés du polygone (4). 9. Injecteur selon la 8, caractérisé en ce que les axes des orifices 15 d'injection (3) sont sensiblement placés au regard du milieu de chacun des côtés du polygone (4). 10. Injecteur selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que des moyens appropriés permettent le blocage en rotation, autour de l'axe 20 (Z), du pointeau (2) par rapport à la cavité (1). 11. Injecteur selon la 1, caractérisé en ce que les profils extérieur (4) et intérieur (5), des sections respectives, selon un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe (Z), du pointeau (2) et de la cavité (1), sont polygonaux. 12. Injecteur selon la 11, caractérisé en ce que les sommets des polygones (4) et (5) sont décalés les uns par rapport aux autres. 13. Injecteur selon la 12, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont placés aux sommets du polygone (5). PJ3373-DC le ter août 2005 14. Injecteur selon la 12, caractérisé en ce que les axes des orifices d'injection (3) sont placés au regard des sommets du polygone (4). 15. Injecteur selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en 5 ce que les sommets du polygone (4) sont sensiblement placés au regard des milieux de chacun des côtés du polygone (5). 16. Véhicule automobile équipé d'un moteur diesel à injection directe de type "common rail" comportant au moins un injecteur selon l'une quelconque des o 1 à 15. PJ3373-DC le ter août 2005
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PROCEDE DE GESTION D'INTERFONCTIONNEMENT POUR LE TRANSFERT DE SESSIONS DE SERVICE D'UN RESEAU MOBILE VERS UN RESEAU LOCAL SANS FIL, ET PASSERELLE TTG CORRESPONDANTE
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L'invention concerne les réseaux de communication, et plus précisément l'inter-fonctionnement (ou inter-working ) entre des réseaux de communication mobile de type 3GPP et des réseaux locaux sans fil de type WLAN ( Wireless Local Area Network ). On entend ici par réseaux de type 3GPP tous les réseaux de communication disposant d'une interface radio 3GPP permettant un accès IP ( Internet Protocol ), et notamment les réseaux mobiles (ou cellulaires) dits de deuxième génération (2G), comme par exemple les réseaux GSM, les réseaux mobiles (ou cellulaires) dits 2,5G, comme par exemple les réseaux GPRS/EDGE, et les réseaux mobiles (ou cellulaires) dits de troisième génération (3G), comme par exemple les réseaux UMTS ou CDMA2000, ainsi que toutes leurs variantes. Par ailleurs, on entend ici par réseaux locaux sans fil tous les réseaux locaux de communication disposant d'une interface radio WLAN permettant un accès IP, et notamment les réseaux WiFi et WiMAX. En outre, on entend ici par interfonctionnement (3GPP/WLAN) la possibilité offerte à un réseau WLAN d'utiliser certaines infrastructures de coeur de réseau 3GPP pour permettre à l'utilisateur d'une station mobile hybride (3GPP/WLAN), connectée à ce réseau WLAN, d'accéder à des services (ou en anglais Packet Services ) offerts par un ou plusieurs fournisseurs d'accès à l'Internet (ou ISP pour Internet Service Provider ). Comme le sait l'homme de l'art, six scénarios d'interfonctionnement 3GPP/WLAN ont été proposés par le 3GPP. Parmi ces six scénarios, le troisième concerne l'accès de stations mobiles hybrides (3GPP/WLAN), connectées à un réseau WLAN, à des services offerts par un ou plusieurs fournisseurs d'accès à l'Internet et accessibles par un réseau 3GPP. Comme 2 2898232 cela est notamment décrit dans les spécifications techniques 3GPP TS 23.234, cet accès nécessite, d'une part, l'établissement d'un tunnel de type bout en bout (ou end-to-end ), par exemple de type VPN/Ipsec, entre la station mobile et une passerelle de terminaison de tunnel dite TTG (pour 5 Tunnel Termination Gateway ) appartenant au coeur de réseau 3GPP offrant l'accès au service, et d'autre part, l'établissement d'un tunnel, par exemple de type GTP (pour GPRS Tunnelling Protocol ), entre la passerelle TTG et un noeud de type GGSN (pour Gateway GPRS Support Node ) assurant la connexion dudit coeur de réseau 3GPP au réseau IP 10 offrant le service. Ce type d'accès est tout à fait adapté aux situations dans lesquelles la station mobile utilise un service via l'interface radio d'un réseau WLAN. Mais, il n'est pas adapté à la mobilité et en particulier au cas où la station mobile qui utilise un service, via l'interface radio d'un réseau 3GPP et un 15 noeud de type SGSN (pour Serving GPRS Support Node ) connecté au noeud GGSN qui assure la connexion au réseau IP offrant ce service, est contrainte de se raccorder à un réseau WLAN. Dans ce cas, le service ne peut pas être maintenu lors du transfert (ou handover ) de la session de communication qu'il utilise du réseau d'accès radio 3GPP vers le réseau 20 d'accès radio WLAN. Il faut alors interrompre la session de communication initiale (établie via l'interface radio 3GPP) et établir une nouvelle session de communication via le réseau WLAN. En d'autres termes, le troisième scénario ne permet pas de maintenir une continuité de service lors d'un transfert entre réseaux d'accès radio 3GPP et WLAN. 25 Le quatrième scénario 3GPP prévoit certes le maintien de la continuité de service pendant le transfert entre des réseaux d'accès radio 3GPP et WLAN, mais il ne précise pas comment l'on peut le mettre en oeuvre. L'invention a donc pour but de proposer une solution permettant de 30 maintenir la continuité de service lors du transfert d'une session de communication (impliquant un service) entre un réseau d'accès radio 3GPP et un réseau d'accès radio WLAN. Elle propose à cet effet un procédé, dédié à la gestion de 3 2898232 l'interfonctionnement entre un réseau local sans fil (WLAN) et un réseau mobile 3GPP, et consistant, lorsqu'une passerelle de terminaison de tunnel (par exemple de type TTG pour Tunnel Termination Gateway ) du réseau mobile reçoit une demande d'établissement de tunnel de type bout en bout 5 émise par une station mobile, lors d'une tentative de transfert, du réseau mobile vers le réseau WLAN, d'une session de communication relative à un service impliquant cette station mobile, un noeud de type SGSN et un noeud de type GGSN du réseau mobile : i) à transmettre à un serveur de type AAA ( Authentication, Authorization lo and Accounting - authentification, autorisation et comptabilité) du réseau mobile un message requérant des informations de localisation du noeud de type SGSN, ii) à récupérer auprès d'un serveur de localisation du réseau mobile, au moyen du serveur de type AAA, les informations de localisation requises 15 afin de les transmettre à la passerelle de terminaison de tunnel, iii) en cas de réception par la passerelle de terminaison de tunnel d'une autorisation d'établissement du tunnel (de type bout en bout) et des informations de localisation, à transmettre au noeud de type SGSN un message requérant une partie au moins du contexte de service de la 20 station mobile, et iv) en cas de réception du contexte de service par la passerelle de terminaison de tunnel, à établir, d'une part, le tunnel de type bout en bout entre cette dernière et la station mobile, et d'autre part, un tunnel (par exemple de type GTP) entre la passerelle de terminaison de tunnel et le 25 noeud de type GGSN de manière à assurer le maintien de la continuité du service pendant le transfert de session de communication du réseau mobile vers le réseau WLAN. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : 30 - au iv) la passerelle de terminaison de tunnel peut générer un message contenant des informations signalant qu'elle s'est substituée au noeud de type SGSN pour gérer le service qui implique la station mobile et le noeud de type GGSN, puis transmettre le message au serveur de type AAA afin 4 2898232 qu'il mette à jour les informations de localisation dans le serveur de localisation en fonction des informations de mise à jour reçues ; > le message de signalement peut contenir l'adresse IP et/ou l'identifiant ISDN de la passerelle de terminaison de tunnel ; 5 D la passerelle de terminaison de tunnel peut générer le message contenant des informations de mise à jour lorsqu'elle reçoit un message de confirmation de mise à jour d'informations de contexte PDP (pour Packet Data Protocol ) du noeud de type GGSN ; > après avoir mis à jour les informations de localisation, le serveur de type 10 AAA peut transmettre à la passerelle de terminaison de tunnel un message de confirmation de mise à jour ; - au iii) la passerelle de terminaison de tunnel peut transmettre au noeud de type SGSN un message requérant au moins des informations définissant le service en cours utilisé par la station mobile et au moins un identifiant de 15 communication du noeud de type GGSN ; - au i) la passerelle de terminaison de tunnel peut transmettre au serveur de type AAA un message requérant simultanément l'autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et les informations de localisation ; 20 au ii) le serveur de type AAA peut transmettre à la passerelle de terminaison de tunnel un message d'autorisation contenant à la fois l'autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et les informations de localisation ; les informations de localisation peuvent définir l'adresse IP et/ou l'identifiant 25 ISDN du noeud de type SGSN. L'invention propose également une passerelle de terminaison de tunnel, pour un réseau de communication mobile 3GPP, comprenant : - des moyens de traitement chargés, lorsqu'ils reçoivent une demande d'établissement de tunnel de type bout en bout d'une station mobile lors 30 d'une tentative de transfert du réseau mobile vers un réseau WLAN d'une session de communication relative à un service impliquant cette station mobile et des noeud de type SGSN et noeud de type GGSN du réseau 5 2898232 mobile, de générer, à destination d'un serveur de type AAA du réseau mobile, un message requérant des informations de localisation du noeud de type SGSN, et, lorsqu'ils reçoivent une autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et les informations de localisation requises en 5 provenance du serveur de type AAA, de générer à destination du noeud de type SGSN un message requérant une partie au moins d'un contexte de service de la station mobile, et des moyens d'établissement de tunnels chargés, lorsqu'ils reçoivent le contexte de service, d'établir le tunnel de type bout en bout avec la station io mobile et un tunnel (par exemple de type GTP) avec le noeud de type GGSN, afin d'assurer le maintien de la continuité du service pendant le transfert de session de communication du réseau mobile vers le réseau WLAN. Cette passerelle de terminaison de tunnel peut comporter d'autres 15 caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : ses moyens de traitement peuvent être chargés de générer à destination du serveur de type AAA un message contenant des informations signalant que leur passerelle s'est substituée au noeud de type SGSN pour gérer le 20 service impliquant la station mobile et le noeud de type GGSN, afin que le serveur de type AAA mette à jour les informations de localisation, stockées dans un serveur de localisation du réseau mobile, en fonction des informations de mise à jour transmises ; D ses moyens de traitement peuvent être chargés de générer, à 25 destination du serveur de type AAA, un message de signalement contenant une adresse IP et/ou un identifiant ISDN de leur passerelle ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de générer le message contenant des informations de mise à jour lorsqu'ils reçoivent un message de confirmation de mise à jour d'informations de contexte PDP 30 en provenance du noeud de type GGSN ; ses moyens de traitement peuvent être chargés de générer, à destination du noeud de type SGSN, un message requérant au moins des informations définissant le service en cours et au moins un identifiant de communication 6 2898232 du noeud de type GGSN ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de générer, à destination du serveur de type AAA, un message requérant simultanément l'autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et les s informations de localisation ; - les informations de localisation peuvent définir une adresse IP et/ou un identifiant ISDN du noeud de type SGSN. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel lo l'unique figure illustre de façon très schématique et fonctionnelle un réseau mobile 3GPP, comprenant un réseau d'accès radio 3GPP et un coeur de réseau 3GPP muni d'un exemple de réalisation d'une passerelle de terminaison de tunnel selon l'invention et connecté à un réseau de service et à un réseau d'accès radio WLAN. Le dessin annexé pourra non seulement 15 servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre le maintien de la continuité de service lors du transfert d'une session de communication (impliquant un service utilisé par une station mobile) d'un réseau d'accès radio 3GPP vers un 20 réseau d'accès radio WLAN. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple illustratif et non limitatif que le réseau d'accès radio 3GPP appartient à un réseau mobile (ou cellulaire) 3GPP de type UMTS. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau mobile. Elle concerne en effet tous les réseaux de communication 25 disposant d'une interface radio 3GPP permettant un accès IP et notamment les réseaux 2G (par exemple GSM), les réseaux 2,5G (par exemple GPRS/EDGE), et les réseaux 3G (par exemple UMTS ou CDMA2000), ainsi que toutes leurs variantes. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple illustratif 30 et non limitatif, que le réseau d'accès radio WLAN fait partie d'un réseau local sans fil (WLAN) de type WiFi ou WiMAX. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau WLAN. Elle concerne en effet tous les réseaux locaux sans fil disposant d'une interface radio WLAN permettant un accès IP. 7 2898232 L'invention propose un procédé dédié à la gestion de l'interfonctionnement entre un réseau local sans fil (WLAN) et un réseau mobile 3GPP. Ce procédé peut être mis en oeuvre au moyen d'une architecture de réseaux du type de celle illustrée sur l'unique figure et 5 comprenant un coeur de réseau 3GPP CRD, un réseau (ou ensemble) de services (ou Packet Services) offerts par un ou plusieurs fournisseurs d'accès à l'Internet (ou ISP), au moins un réseau d'accès radio 3GPP RAN, et au moins un réseau d'accès radio WLAN V V1 d'un réseau WLAN. On considère dans ce qui suit que le réseau d'accès radio 3GPP RAN lo et le coeur de réseau 3GPP CRD font partie d'un même réseau UMTS dont les utilisateurs des stations mobiles MS sont clients. Par conséquent, le coeur de réseau 3GPP CRD constitue pour les stations mobiles MS un coeur de réseau de domicile (ou home core network ). II est important de noter que l'invention ne concerne que les stations 15 mobiles MS de type hybride 3GPP/WLAN, c'est-à-dire disposant d'une carte de communication (par exemple de type UICC pourvu d'un (U)SIM) leur permettant de se connecter à la fois aux réseaux d'accès radio WLAN (WAN) et aux réseaux d'accès radio 3GPP (RAN). Il pourra donc s'agir de tout type d'équipement de communication mobile et notamment d'un téléphone mobile, 20 d'un ordinateur portable ou d'un assistant numérique personnel (ou PDA) équipé d'une carte du type précité. Le procédé selon l'invention doit être mis en oeuvre chaque fois qu'une station mobile MS a établi une session de communication avec un réseau (ou ensemble) de services RS, par l'intermédiaire d'un réseau d'accès 25 radio 3GPP RAN (éventuellement visité) et au moins de son coeur de réseau de domicile CRD, afin d'utiliser un service, et que cette station mobile MS doit se connecter à un réseau d'accès radio WLAN W1 afin de poursuivre cette session de communication utilisée pour ledit service. La procédure d'établissement de la session de communication initiale 30 via le réseau d'accès radio 3GPP RAN est bien connue de l'homme de l'art. Elle ne sera donc pas décrite ici en détail. II est simplement rappelé que : - la station mobile MS est connectée au réseau d'accès radio 3GPP RAN par l'intermédiaire de l'une de ses stations de base, appelées Node B dans 8 2898232 le cas d'un réseau UMTS, le Node B de connexion est connecté à un contrôleur de réseau radio, appelé RNC (pour Radio Network Controler ) dans le cas d'un réseau UMTS et faisant également partie du réseau d'accès radio 3GPP RAN, 5 - le RNC de connexion est connecté au coeur de réseau 3GPP CRD par l'un de ses noeuds de type SGSN (pour Serving GPRS Support Node ) via une interface appelée lu-PS, - le noeud SGSN dispose d'au moins une adresse IP ainsi que généralement d'un numéro (ou identifiant) ISDN, et est connecté, via un tunnel de lo préférence de type GTP (pour GPRS Tunnelling Protocol ), empruntant une interface appelée Gn, à un noeud de type GGSN (pour Gateway GPRS Support Node ) faisant également partie du coeur de réseau 3GPP CRD et servant de point d'accès, via une interface appelée Gi, à un ou plusieurs services à commutation de paquets (PS) offerts par exemple par 15 au moins un serveur d'application d'un réseau de service RS, lorsqu'une session de communication est établie pour une station mobile MS, le noeud SGSN concerné transmet, via une interface appelée Gr, un identifiant de la station mobile MS et au moins sa propre adresse IP ainsi que généralement son propre numéro (ou identifiant) ISDN à un serveur de 20 localisation, appelé HLR (pour Home Location Register ) dans le cas d'un réseau UMTS, afin qu'il les stocke en correspondance les uns des autres. Lorsque la station mobile MS s'apprête à quitter le réseau d'accès radio 3GPP RAN pour se connecter à un réseau d'accès radio WLAN W 1 25 (flèche F1 de l'unique figure), elle démarre une procédure de transfert de session de communication (ou handover ). Cette procédure nécessite tout d'abord que la station mobile MS trouve l'adresse IP d'une passerelle de terminaison de tunnel ou TTG (pour Tunnel Termination Gateway ), appartenant au coeur de réseau 3GPP 30 CRD et impliquée dans le futur tunnel GTP). Elle effectue pour ce faire une demande dite DNS (pour Domain Name System ). Puis, une fois qu'elle dispose de l'adresse IP de la passerelle TTG, la station mobile MS transmet à la passerelle TTG, via un point d'accès AP du réseau d'accès radio WLAN 9 2898232 W1, une requête d'établissement d'un tunnel de bout en bout (ou end-toend ), de type Tunnel Establishment Request (comportant notamment des champs User-ID et W-APN), conformément aux spécifications techniques 3GPP TS 23.234. 5 Le tunnel de type bout en bout (ou end-to-end ) à établir est par exemple de type VPN/Ipsec. Le procédé selon l'invention intervient plus précisément à ce stade. Le procédé a pour objectif de permettre à une passerelle (de terminaison de tunnel) TTG de prendre la relève d'un noeud SGSN, qui est 10 impliqué dans une session de communication d'une station mobile MS, utilisée pour un service via un réseau d'accès radio 3GPP RAN, lorsqu'une station mobile MS quitte le réseau d'accès radio 3GPP RAN pour se connecter à un réseau d'accès radio WLAN W1. Cela nécessite que la passerelle TTG détermine l'identité du noeud SGSN concerné afin de 15 récupérer auprès de celui-ci le contexte qui définit le service utilisé par cette station mobile MS, puis que la passerelle TTG se fasse passer pour un noeud SGSN auprès du noeud GGSN servant de point d'accès à ce service. Plus précisément, lorsque la passerelle TTG reçoit la requête d'établissement d'un tunnel de type bout en bout (désignant le service 20 souhaité) d'une station mobile MS, elle requiert des informations de localisation du noeud de type SGSN, qui est impliqué dans la session de communication objet du transfert, auprès d'un serveur de type AAA ( Authentication, Authorization and Accounting - authentification, autorisation et comptabilité) SA du coeur de réseau 3GPP CRD, via une 25 interface appelée Wm. Cela peut se faire au moyen d'un message (ou requête) dédié(e) désignant la station mobile MS requérant le tunnel, après obtention préalable d'une autorisation d'établissement de tunnel auprès du serveur (de type) AAA SA, conformément aux spécifications techniques 3GPP TS 23.234 et TS 30 29.234 (moyennant quelques adaptations, comme par exemple des ajouts de champs et/ou de messages éventuellement spécifiques). Il est en effet rappelé qu'un tunnel ne peut être établi entre une station mobile MS et une passerelle TTG qu'à condition que le serveur AAA io 2898232 SA ait vérifié auprès d'un serveur d'informations de souscription, appelé HSS (pour Home Subscriber Server ) et auquel il est connecté via une interface appelée Wx, d'une part, si l'utilisateur de la station mobile MS est autorisé, de par son abonnement, à accéder au service désigné, et d'autre part, si 5 l'architecture réseau et les règles de politique instaurées le permettent. C'est ce que l'on appelle la procédure d'authentification (définie par les spécifications techniques 3GPP TS 29.234). Lorsque la procédure d'authentification est positive, le serveur AAA SA peut autoriser la passerelle TTG à établir le tunnel de bout en bout avec la station mobile MS. Il lui io transmet alors un message d'autorisation classique, via l'interface Wm. La passerelle TTG génère alors son message (ou sa requête) dédié(e), qui désigne la station mobile MS requérant le tunnel et qui requiert des informations de localisation du noeud SGSN impliqué dans la session de communication objet du transfert. Puis, elle transmet ce message (ou 15 requête) au serveur AAA SA, via l'interface Wm. Comme cela est illustré sur l'unique figure, la passerelle TTG peut comporter un module de traitement MT chargé de générer les messages (ou requêtes) d'autorisation d'établissement de tunnel et d'obtention d'informations de localisation d'un noeud SGSN. 2-0 Lorsque le serveur AAA SA reçoit la demande d'obtention d'informations de localisation du noeud SGSN, il accède au serveur de localisation HLR, auquel il est connecté via une interface appelée D'/Gr', afin de rechercher des informations de localisation du noeud SGSN stockées, depuis l'établissement de la session de communication via ledit noeud SGSN, 25 en correspondance de l'identifiant de la station mobile MS contenu dans la demande. Par exemple, le serveur AAA SA extrait du serveur de localisation HLR l'adresse IP du noeud SGSN ainsi qu'éventuellement son numéro (ou identifiant) ISDN. 30 Dans ce premier mode de réalisation, une fois en possession des informations de localisation requises, le serveur AAA SA génère de préférence un message de réponse dédié qui les contient, puis le transmet à la passerelle TTG, via l'interface Wm. Il 2898232 Dans une variante, la passerelle TTG peut effectuer simultanément la demande d'autorisation d'établissement de tunnel et la demande d'obtention d'informations de localisation du noeud SGSN concerné auprès du serveur AAA SA, via l'interface Wm. A cet effet, on peut par exemple adapter la 5 requête classique d'autorisation d'établissement de tunnel afin qu'elle comprenne, en complément de la désignation de la station mobile MS, au moins un champ dédié à la demande d'obtention d'informations de localisation du noeud SGSN concerné. Le module de traitement MT est alors chargé de générer la requête Zo d'autorisation d'établissement de tunnel adaptée afin qu'elle soit transmise au serveur AAA SA, via l'interface Wm. Lorsque le serveur AAA SA reçoit la requête d'autorisation d'établissement de tunnel adaptée il effectue tout d'abord la procédure d'authentification décrite ci-avant, puis, si elle est positive, il accède au 15 serveur de localisation HLR, via l'interface D'/Gr', afin de rechercher les informations de localisation du noeud SGSN requises, stockées, depuis l'établissement de la session de communication via ledit noeud SGSN, en correspondance de l'identifiant de la station mobile MS contenu dans la requête précédemment reçue. 20 Une fois en possession des informations de localisation requises, le serveur AAA SA peut par exemple générer un message de réponse d'autorisation adapté qui contient en complément des champs classiques, dédiés à l'autorisation d'établissement d'un tunnel, au moins un champ additionnel dédié aux informations de localisation du noeud SGSN concerné, 25 déterminées dans le serveur HLR. Par exemple, on peut adjoindre à un message de réponse classique (défini par TS 23.234) un champ contenant l'adresse IP du noeud SGSN et un champ contenant le numéro ISDN dudit noeud SGSN. Puis, le serveur AAA SA transmet le message de réponse à la 30 passerelle TTG, via l'interface Wm. Lorsque la passerelle TTG dispose de l'autorisation d'établissement du tunnel de bout en bout et des informations de localisation du noeud SGSN, son module de traitement MT est alors en mesure d'adresser à ce noeud 12 2898232 SGSN, via une interface appelée Gn, un message dédié lui demandant de lui transmettre une partie au moins du contexte du service utilisé par la station mobile MS. La partie au moins du contexte du service qui doit être récupérée est 5 la définition du service en cours, et notamment l'adresse IP du noeud GGSN qui sert de point d'accès à ce service, ainsi qu'éventuellement le numéro (ou identifiant) ISDN dudit noeud GGSN (l'adresse IP et le numéro ISDN forment ce que l'on appelle généralement le contexte PDP (ou PDP context ). Lorsque le noeud SGSN reçoit le message d'obtention de contexte, il 10 génère un message de réponse dans lequel il intègre les informations définissant la partie au moins du contexte du service requise, puis il transmet ce message de réponse à la passerelle TTG, via l'interface Gn. En fait, le noeud SGSN envoie un message de réponse contenant des informations de sécurité (contexte MM û MM context ) et des informations relatives au 15 service en cours (contexte PDP). A réception de ce message de réponse, la passerelle TTG est alors en mesure d'établir, d'une part, un tunnel de bout en bout avec la station mobile MS qui lui a transmis la requête d'établissement de tunnel, via une interface appelée Wu ou parallèlement à celle-ci, et d'autre part, un tunnel 20 avec le noeud GGSN dont elle vient de récupérer l'adresse IP ainsi qu'éventuellement le numéro ISDN auprès du noeud SGSN, via une interface appelée Gn'. Le tunnel de type bout en bout (ou end-to-end ), qui est établi avec la station mobile MS, est par exemple de type VPN/lPsec. 25 Le tunnel, qui est établi avec le noeud GGSN, est par exemple de type GTP (pour GPRS Tunnelling Protocol ). Cet établissement de tunnel (GTP) libère le précédent tunnel GTP, jusqu'alors établi entre les noeuds GGSN et SGSN pour la session de communication considérée. De préférence, une fois que les tunnels ont été effectivement établis, 30 on procède à la mise à jour des informations de localisation. Pour ce faire, le module de traitement MT de la passerelle TTG génère un message qui contient des informations signalant qu'elle s'est substituée au noeud SGSN pour gérer le service impliquant la station mobile 13 2898232 MS et le noeud GGSN. Le message de signalement contient au moins un identifiant de la station mobile MS et l'adresse IP de la passerelle TTG, ainsi qu'éventuellement le numéro (ou identifiant) ISDN de cette passerelle TTG. Il 5 contient également de préférence un identifiant W-APN (pour Wireless-Access Point Name ) et une information de routage désignant le nom du serveur AAA SA (obtenu par exemple dans un champ dit Origin-Host AVP contenu dans un message précédemment reçu). Par ailleurs, le message de signalement est préférentiellement généré lo par la passerelle TTG une fois qu'elle a transmis au noeud GGSN une requête de mise à jour d'informations de contexte relatives à la session de communication (de type Update PDP Context Request ), et qu'elle a reçu un message dit de confirmation de mise à jour d'informations de contexte PDP (pour Packet Data Protocol ) en provenance du noeud GGSN. Ce 15 message de confirmation est généré par le noeud GGSN une fois qu'il a remplacé l'adresse IP du noeud SGSN par l'adresse IP de la passerelle TTG dans les champs de contexte PDP de sa table de routage GTP. Une fois le message de signalement (ou de mise à jour) généré par son module de traitement MT, la passerelle TTG le transmet au serveur AAA 20 SA, via l'interface Wm. Le serveur AAA SA transmet alors au serveur de localisation HLR, via l'interface D'/Gr', un message de mise à jour contenant au moins les informations de localisation reçues (adresse IP et/ou numéro ISDN de la passerelle TTG) et l'identifiant de la station mobile MS. A réception de ce 25 message de mise à jour le serveur de localisation HLR peut alors remplacer les anciennes informations de localisation (relatives au noeud SGSN) par celles reçues (relatives à la passerelle TTG qui s'est substituée audit noeud SGSN). Les nouvelles informations de localisation sont alors stockées en correspondance de l'identifiant de la station mobile MS. 30 Après avoir mis à jour les informations de localisation dans le serveur delocalisation HLR, le serveur AAA SA transmet préférentiellement à la passerelle TTG un message de confirmation de mise à jour, via l'interface Wm. 14 2898232 En parallèle, une fois que le serveur de localisation HLR a été mis à jour par le serveur AAA SA, il transmet préférentiellement au noeud SGSN une requête (ou demande) de suppression de la connexion qu'il a établie avec la station mobile MS (de type Cancel Location ). Puis, une fois que le 5 noeud SGSN a supprimé la connexion, il transmet préférentiellement au serveur de localisation HLR un message de confirmation de la suppression (de type Cancel Location Ack ). La passerelle TTG transmet alors à la station mobile MS un message d'acceptation d'établissement du tunnel de bout en bout (de type Tunnel lo Establishment Ack ) afin de terminer avec elle l'établissement dudit tunnel de bout en bout. Comme cela est illustré sur l'unique figure, la passerelle TTG dispose par exemple d'un module d'établissement de tunnels MET chargé d'établir les tunnels de bout en bout (par exemple de type VPN/IPSec) et les tunnels de 15 type GTP (par exemple). Une fois les deux tunnels établis, le maintien de la continuité du service est alors assuré pour la station mobile MS pendant le transfert de la session de communication du réseau mobile 3GPP vers le réseau WLAN. Les modules d'établissement de tunnels MET et de traitement MT de 20 la passerelle TTG peuvent être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de passerelle de terminaison de tunnel (TTG), de serveur AAA, de noeud SGSN et de procédé 25 de gestion décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 15
Une passerelle de terminaison de tunnel (TTG), pour un réseau mobile, comprend a) des moyens de traitement (MT) chargés, lorsqu'ils reçoivent une demande d'établissement de tunnel de type bout en bout émise par une station mobile (MS) lors d'une tentative de transfert du réseau mobile vers un réseau local sans fil d'une session de communication relative à un service impliquant cette station mobile (MS) et des noeuds SGSN et GGSN du réseau mobile, i) de générer à destination d'un serveur AAA (SA) du réseau mobile un message requérant des informations de localisation du noeud SGSN, et ii) en cas de réception d'une autorisation d'établissement du tunnel et des informations de localisation en provenance du serveur AAA (SA), de générer à destination du noeud SGSN un message requérant le contexte de service de la station mobile (MS), et b) des moyens d'établissement de tunnels (MET) chargés, lorsqu'ils reçoivent le contexte, d'établir le tunnel de type bout en bout avec la station mobile (MS) et un tunnel avec le noeud GGSN, afin d'assurer la continuité du service pendant le transfert de session de communication.
1. Procédé de gestion d'un interfonctionnement entre un réseau local sans fil et un réseau mobile, caractérisé en ce qu'il consiste, en cas de réception par une passerelle de terminaison de tunnel (TTG) dudit réseau mobile d'une demande d'établissement de tunnel de type bout en bout émise par une station mobile (MS) lors d'une tentative de transfert dudit réseau mobile vers ledit réseau local sans fil d'une session de communication relative à un service impliquant cette station mobile (MS) et des noeud de type SGSN lo et noeud de type GGSN dudit réseau mobile, i) à transmettre à un serveur de type AAA (SA) dudit réseau mobile un message requérant des informations de localisation dudit noeud de type SGSN, ii) à récupérer auprès d'un serveur de localisation (HLR) dudit réseau mobile, au moyen dudit serveur de type AAA (SA), lesdites informations de localisation requises afin de les 15 transmettre à ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG), iii) en cas de réception par ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) d'une autorisation d'établissement dudit tunnel et desdites informations de localisation, à transmettre audit noeud de type SGSN un message requérant une partie au moins d'un contexte de service de ladite station mobile (MS), et 20 iv) en cas de réception dudit contexte par ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG), à établir ledit tunnel de type bout en bout entre cette dernière et ladite station mobile (MS) et un tunnel entre ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) et ledit noeud de type GGSN de manière à assurer la continuité dudit service pendant ledit transfert de session de communication. 25 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'au iv) ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) génère un message contenant des informations signalant qu'elle s'est substituée audit noeud de type SGSN pour la gestion dudit service impliquant ladite station mobile (MS) et ledit noeud de type GGSN, puis transmet ledit message audit serveur de type AAA (SA) afin 30 qu'il mette à jour lesdites informations de localisation dans ledit serveur de localisation (HLR) en fonction desdites informations de mise à jour reçues. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit message de signalement contient une adresse IP et/ou un identifiant ISDN de 16 2898232 ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG). 4. Procédé selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) génère ledit message contenant des informations de mise à jour à réception d'un message de 5 confirmation de mise à jour d'informations de contexte PDP par ledit noeud de type GGSN. 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'après avoir mis à jour lesdites informations de localisation ledit serveur de type AAA (SA) transmet à ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) un lo message de confirmation de mise à jour. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au iii) ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) transmet audit noeud de type SGSN un message requérant au moins des informations définissant ledit service en cours de ladite station mobile (MS) et au moins un 15 identifiant de communication dudit noeud de type GGSN. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au i) ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) transmet audit serveur de type AAA (SA) un message requérant simultanément ladite autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et lesdites 20 informations de localisation. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au ii) ledit serveur de type AAA (SA) transmet à ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) un message d'autorisation contenant à la fois ladite autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et lesdites 25 informations de localisation. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdites informations de localisation définissent une adresse IP et/ou un identifiant ISDN dudit noeud de type SGSN. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce 30 qu'au iv) on établit un tunnel de type GTP entre ladite passerelle de terminaison de tunnel (TTG) et ledit noeud de type GGSN. 11. Passerelle de terminaison de tunnel (TTG) pour un réseau de communication mobile, caractérisée en ce qu'elle comprend : 17 2898232 des moyens de traitement (MT) agencés, en cas de réception d'une demande d'établissement de tunnel de type bout en bout émise par une station mobile (MS) lors d'une tentative de transfert dudit réseau mobile vers un réseau local sans fil d'une session de communication relative à un 5 service impliquant cette station mobile (MS) et des noeud de type SGSN et noeud de type GGSN dudit réseau mobile, i) pour générer à destination d'un serveur de type AAA (SA) dudit réseau mobile un message requérant des informations de localisation dudit noeud de type SGSN, et ii) en cas de réception d'une autorisation d'établissement dudit tunnel et desdites lo informations de localisation en provenance dudit serveur de type AAA (SA), pour générer à destination dudit noeud de type SGSN un message requérant une partie au moins d'un contexte de service de ladite station mobile (MS), et des moyens d'établissement de tunnels (MET) agencés, en cas de 15 réception dudit contexte, pour établir ledit tunnel de type bout en bout avec ladite station mobile (MS) et un tunnel avec ledit noeud de type GGSN, de manière à assurer la continuité dudit service pendant ledit transfert de session de communication. 12. Passerelle selon la 11, caractérisée en ce que lesdits 20 moyens de traitement (MT) sont agencés pour générer à destination dudit serveur de type AAA (SA) un message contenant des informations signalant que ladite passerelle s'est substituée audit noeud de type SGSN pour la gestion dudit service impliquant ladite station mobile (MS) et ledit noeud de type GGSN, afin que ledit serveur de type AAA (SA) mette à jour lesdites 25 informations de localisation dans un serveur de localisation (HLR) dudit réseau mobile en fonction desdites informations de mise à jour transmises. 13. Passerelle selon la 12, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour générer à destination dudit serveur de type AAA (SA) un message de signalement contenant une 3o adresse IP et/ou un identifiant ISDN de leur passerelle (TTG). 14. Passerelle selon l'une des 12 et 13, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour générer ledit message contenant des informations de mise à jour à réception d'un 18 2898232 message de confirmation de mise à jour d'informations de contexte PDP en provenance dudit noeud de type GGSN. 15. Passerelle selon l'une des 11 à 14, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour générer à 5 destination dudit noeud de type SGSN un message requérant au moins des informations définissant ledit service en cours de ladite station mobile (MS) et au moins un identifiant de communication dudit noeud de type GGSN. 16. Passerelle selon l'une des 11 à 15, caractérisée en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour générer à io destination dudit serveur de type AAA (SA) un message requérant simultanément ladite autorisation d'établissement du tunnel de type bout en bout et lesdites informations de localisation. 17. Passerelle selon l'une des 11 à 16, caractérisée en ce que lesdites informations de localisation définissent une adresse IP et/ou 15 un identifiant ISDN dudit noeud de type SGSN. 18. Passerelle selon l'une des 11 à 17, caractérisée en ce que lesdits moyens d'établissement de tunnels (MET) sont agencés pour établir un tunnel de type GTP avec ledit noeud de type GGSN.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/66
FR2888704
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'ATTENUATION DES ECHOS D'UN SIGNAL AUDIONUMERIQUE ISSU D'UN CODEUR MULTICOUCHES
20,070,119
La numérisation des signaux sources en signal audionumérique réclame un débit d'autant plus élevé que la qualité du signal restitué est élevée. Pour adapter le débit de transmission des signaux audionumériques précités, on fait appel à des processus de compression grâce à la mise en oeuvre de systèmes de codage du type codage CELP ou codage par transformation. Les codeurs de la famille de codage CELP sont basés sur des techniques de codage prédictif à analyse par synthèse pour des débits de l'ordre de 4 à 32 kbits/s, essentiellement dans le domaine du codage de la parole. Le signal est découpé en tranches de 10 à 30 ms sur lesquelles les paramètres représentatifs de ce dernier sont codés. Les codeurs CELP précités induisent, sur le signal audionumérique obtenu, essentiellement des dégradations du type effet de granularité issu du bruit de quantification, en l'absence de phénomène de pré- ou post-échos notable. Les codeurs de la famille codage par transformée exécutent une transposition temps-fréquence du signal dans un domaine transformé, Fourier, MDCT ou autre, une quantification des coefficients du domaine transformé compte tenu d'un modèle psycho-acoustique, puis une transmission des coefficients codés à un décodeur sous forme de trame binaire. Utilisés pour une grande variété de signaux sonores à des débits compris entre 24 à 64 kbits/s par canal, les signaux sonores présentant de fortes attaques ou déclins sont le siège, au décodage, d'un bruit issu de la quantification sous la forme de pré- ou post-échos. Les codeurs précités peuvent fonctionner à débit fixe ou variable, le débit pouvant être adapté. Certains des codeurs précités, désignés codeurs hiérarchiques, possèdent enfin la capacité de produire un train binaire, dit imbriqué ou hiérarchique, dont les bits les moins significatifs peuvent être ignorés tout en conservant une qualité de codage correcte. La trame binaire est alors structurée en ordonnant les bits à partir des bits essentiels vers les bits les moins significatifs. Les codeurs précités peuvent avantageusement être utilisés pour les communications personnelles sur l'INTERNET par exemple où le débit disponible pour la transmission peut diminuer fortement en un point du réseau. Pendant la transmission, il est alors possible d'ignorer les bits les moins significatifs, tout en gardant un train binaire significatif. La qualité de restitution du signal est fonction de nombre de bits décodés. La présente invention a pour objet la réduction de l'audibilité des bruits dus aux échos inhérents aux systèmes de compression audio comportant une pluralité de couches de codage, tels que les codeurs hiérarchiques, dont l'un au moins n'est pas le siège du phénomène de pré- ou post-échos. Préalablement à l'exposé de l'invention, un rappel du principe de codagedécodage par transformée sera introduit ci-après, en référence à la figure 1. La figure 1 décrit un exemple de codage par transposition dans le domaine fréquence et de décodage correspondant. Dans cet exemple, au codage, la transposition d'un bloc de signal temporel dans le domaine fréquence est effectuée par une transformée MDCT appliquée au signal fenêtré par une fonction sinusoïdale qui permet à la fois d'accroître la résolution fréquentielle et de satisfaire aux conditions de reconstruction parfaite d'un banc de filtre d'analyse-synthèse MDCT à recouvrement. D'autres types de fenêtres peuvent être utilisés. La quantification des coefficients spectraux fait appel à différentes méthodes telles que la quantification par une méthode d'analyse par synthèse ou par un algorithme interactif de quantification. Ces méthodes sont connues de l'état de la technique et ne seront pas décrites en détail pour cette raison. Dans les méthodes de quantification précitées, l'opération de quantification des coefficients spectraux est effectuée compte tenu d'une contrainte de minimisation du bruit de quantification audible, grâce à la prise en compte d'un modèle psycho-acoustique. La quantification est suivie d'un codage entropique, de type Hufman ou autre, lequel permet de tenir compte des densités de probabilité non uniformes des coefficients spectraux. Au décodage, les coefficients spectraux sont décodés par un décodeur entropique, déquantifiés puis transposés dans le domaine temporel par transformée MDCT inverse, notée MDCT INV sur la figure 1. Un traitement par addition-recouvrement, "add-overlap" en anglais, permet d'obtenir le signal reconstitué à partir de deux trames successives en recouvrement partiel, trame courante de rang m et trame précédente, de rang m-1. Le signal reconstitué est de la forme: xrec(n)=h(n+ 2)xprev(n+ 2)+h(n)x, r(n)pournE[0, 2 -1]. Dans la relation précédente, dans l'intervalle des échantillons de rang compris entre 0 et N/2-1: xc r(n) désigne l'échantillon de la trame courante de rang m; - h(n) désigne la fenêtre de la transformée MDCT inverse appliquée à la trame courante; - xprev(n+ Y) désigne l'échantillon de la trame précédente de rang m-1, échantillon décalé de N/2 pour assurer le recouvrement; h(n + 2) désigne la fenêtre de la transformée MDCT inverse appliquée à la trame précédente, fenêtre décalée de N/2 pour assurer le recouvrement; xrec(n) désigne l'échantillon de signal reconstitué dans le domaine temporel. Certains sons musicaux, tels que les percussions, et pour certaines séquences de paroles, notamment les syllabes plosives, sont caractérisés par des attaques extrêmement brusques qui se traduisent par des transitions très rapides et de grande amplitude des signaux sonores dans le domaine temporel. Dans cette situation, l'échantillonnage du signal sonore se traduit par une variation très forte de la dynamique du signal échantillonné en l'espace de quelques échantillons. La découpe en blocs successifs d'échantillons opérée par le codage par transformée est totalement indépendante du signal sonore et les transitions apparaissent donc en un point quelconque de la fenêtre d'analyse. Or en codage par transformée, le bruit est réparti temporellement de façon uniforme sur toute la durée du bloc d'échantillons. Ceci se traduit par l'apparition de pré-échos antérieurement à la transition et de post-échos postérieurement à la transition. Le niveau de bruit est inférieur à celui du signal pour les échantillons de forte énergie, suivant immédiatement la transition, mais il est supérieur à celui du signal pour les échantillons d'énergie plus faible, notamment sur la partie précédant la transition. Pour la partie précitée, le rapport signal à bruit est largement négatif et la dégradation résultante, désignée pré-échos, peut apparaître très gênante. En effet, l'oreille humaine effectue un pré-masquage assez limité, de l'ordre de quelques millisecondes, avant la transmission physiologique de l'attaque. Le bruit produit, ou pré-écho, est audible lorsque la durée du pré-écho est supérieure à la durée du pré-masquage. L'oreille humaine effectue également un post-masquage d'une durée plus longue, de 5 à 60 millisecondes, lors du passage de séquences de forte énergie à des séquences de faible énergie. Le taux ou niveau de gêne acceptable pour les post-échos est donc plus important que pour les prééchos. Le phénomène des pré-échos, plus critique, est d'autant plus gênant que la longueur des blocs en nombre d'échantillons est importante. Or, en codage par transformée, il est nécessaire d'avoir une bonne résolution fréquentielle pour permettre l'attribution des bits sur les zones pertinentes, d'un spectre du signal, d'où l'avantage d'utiliser des blocs de grande longueur. Lorsqu'un processus de codage, l'AAC (Advanced Audio Coding) par exemple, est mis en oeuvre, une fenêtre de grande longueur contient un nombre fixe d'échantillons, 2048, soit sur une durée de 64 ms à une fréquence d'échantillonnage de 32 kHz. Les codeurs utilisés pour les applications conversationnelles utilisent une fenêtre de durée 40 ms et une durée de renouvellement de trame de 20 ms. Pour réduire l'effet gênant précité du phénomène des pré-échos, et dans une moindre mesure des post-échos, différentes solutions ont jusqu'ici été proposées. Une première solution consiste à appliquer un filtrage. Dans la zone précédant la transmission due à l'attaque, le signal reconstitué est en fait constitué du signal original et du bruit de quantification superposé au signal. Une technique de filtrage correspondante a été décrite dans l'article intitulé High Quality Audio Transform Coding at 64 kbits, IEEE Trans on Communications Vol 42 No. 11, November 1994, publié par Y. Mahieux et J. P. Petit. Par un tel processus, lorsqu'un bloc d'échantillons est affecté de prééchos, le filtrage opérant au décodeur sur les échantillons reconstruits après addition/recouvrement réduit la puissance du signal parasite. Basé sur le principe de filtrage de Kalman le filtrage précité est un filtrage adaptatif de façon à suivre les non stationnarités éventuelles du signal dans la partie du bloc d'échantillons précédant l'attaque. Le filtrage de Kalman est appliqué aux échantillons situés avant la transmission et délivre le signal débruité qui remplace, pour la partie correspondante du bloc, les échantillons issus de l'addition/recouvrement. La mise en oeuvre d'un tel filtrage nécessite la connaissance de paramètres dont certains sont estimés au décodeur à partir des échantillons bruités. Par contre, des informations telles que l'énergie du signal d'origine ne peuvent être connues qu'au codeur et doivent par conséquent être transmises. Lorsque le bloc reçu contient une variation brusque de dynamique, le traitement de filtrage lui est appliqué. Le processus de filtrage précité ne permet pas de retrouver le signal d'origine, mais procure une forte réduction des pré-échos. Une deuxième solution consiste à réduire les pré-échos par une concentration dynamique des fenêtres. Une telle technique a été décrite par le brevet US 5214742 délivré à B. Edler. Cette solution a fait l'objet d'applications dans différentes solutions de codage audio selon des normes internationales. Selon cette solution, en raison du fait que la résolution temporelle et fréquentielle des signaux dépendent fortement de la longueur de la fenêtre de codage, les codeurs fréquentiels commutent entre des fenêtres longues, de 2048 échantillons, pour les signaux stationnaires, et des fenêtres courtes 256 échantillons pour des signaux à grande variation de dynamique ou transitoires. Cette adaptation est exécutée dans le module AAC, la décision étant prise trame par trame au codeur. En fait, pour conserver la propriété de reconstruction parfaite, une séquence de fenêtres courtes est précédée et suivie d'une fenêtre transitoire. La sélection est valable pour la deuxième partie de la fenêtre seulement car la forme de la première partie dépend de la décision prise à la trame précédente. Un des inconvénients de cette deuxième solution est qu'elle induit un retard supplémentaire de l'ordre de N/2 échantillons en raison du fait que si une transition commence dans la fenêtre suivante il faut être en mesure de préparer la transition et de commuter sur une fenêtre de transition permettant de conserver la reconstruction parfaite. La réduction des échos peut toutefois être facilitée lorsque le décodeur est constitué de plusieurs étages de transformée, comme c'est le cas pour les codeurs hiérarchiques. Dans ce cas, les étages de codage prédictif qui sont souvent codeur coeur de base ("core layer" en anglais ou étage de coeur) peuvent être utilisés pour la détection de l'écho. Un exemple de décodage de ce type est décrit par la demande de brevet US 2003/0154074 de K. Kikuiri et al. Le mode opératoire décrit par la demande de brevet précitée consiste à effectuer une détection des pré- échos exclusivement à partir du signal du coeur de base CELP décodé. Un tel mode opératoire ne permet pas d'assurer, pour cette raison, un traitement de réduction des pré-échos conjoint et synchrone des trames reconstruites. La présente invention a pour objet la mise en oeuvre d'un procédé de discrimination et d'un dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique issu d'un codeur multicouches ou hiérarchique. Le procédé de discrimination des échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, et d'un codage prédictif, non générateur d'échos, objet de l'invention, est remarquable en ce qu'il consiste au moins, au décodage, pour chaque trame courante du signal audionumérique, à comparer, en temps réel, la valeur du rapport de l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho à l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'échos à une valeur de seuil. Si la valeur de ce rapport est supérieure ou égale à cette valeur de seuil, il consiste à conclure à l'existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante. Sinon, la valeur de ce rapport étant inférieure à cette valeur de seuil, il consiste à conclure à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans cette trame courante. Le dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique, objet de l'invention, opère sur un tel signal engendré par un codeur hiérarchique multicouches, ce codeur comportant une première pluralité de décodeurs prédictifs, non générateurs d'échos, et une deuxième pluralité de décodeurs par transformée, susceptibles de révéler des échos. Chaque codeur prédictif comporte une première sortie délivrant un signal audionumérique décodé et une deuxième sortie délivrant un signal auxiliaire représentatif de l'énergie du signal audionumérique décodé. Chaque décodeur par transformée délivre, après décodage par transformée inverse et addition recouvrement, un signal décodé succession de trames courantes. Il est remarquable en ce qu'il comporte au moins au niveau d'un décodeur, un module de calcul de l'existence, de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante recevant, d'une part, le signal auxiliaire délivré par la deuxième sortie d'un décodeur prédictif de rang i de cette pluralité de décodeurs prédictifs, et, d'autre part, le signal décodé délivré par la sortie d'un décodeur par transformée inverse de rang j de cette pluralité de décodeurs par transformée inverse, ce module de calcul délivrant un signal de présence, de position d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante et un module d'atténuation de l'écho recevant le signal décodé succession de trames courantes délivré par le décodeur par transformée inverse de rang j et le signal de présence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante et délivrant un signal décodé succession de trames courantes dans lequel l'écho est atténué à partir de la position d'origine d'écho. Le procédé et le dispositif, objets de l'invention, trouvent application au traitement de signaux sonores, en particulier de signaux audionumériques codés dont les trames sont le siège de transition d'attaque et/ou de déclin engendrées par des instruments de musique, de signaux vocaux comportant des syllabes plosives, et, plus généralement, aux dispositifs codeurs et décodeurs multicouches incluant des codeurs prédictifs et des codeurs par transformée fréquentielle respectivement des décodeurs prédictifs et des décodeurs par transformée fréquentielle inverse. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels, outre la figure 1 relative à l'art antérieur: la figure 2a représente, à titre illustratif, un chronogramme expérimental des signaux issus d'un codeur multicouches hiérarchique permettant de justifier de la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention; la figure 2b représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes essentielles du procédé objet de la présente invention mis en oeuvre au décodage, à partir des justifications apportées en référence à la figure 2a; - la figure 2c représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes essentielles du procédé objet de la présente invention représenté en figure 2b, rendu conditionnel à la détection au codage de l'existence d'échos dans une trame courante, une signalisation de cette existence étant transmise au décodage conjointement avec la trame courante; - la figure 3a illustre le schéma général d'un décodeur hiérarchique multicouche; la figure 3b représente, à titre illustratif, un schéma synoptique fonctionnel d'un dispositif de discrimination et d'atténuation d'échos, objet de l'invention, implanté dans un décodeur hiérarchique multicouches; la figure 3c représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre zq d'un module de calcul d'un signal de discrimination d'existence, de position d'origine d'un écho et de valeur d'atténuation applicable à une trame courante incorporé dans le dispositif objet de l'invention représenté en figure 3b; la figure 3d représente un organigramme fonctionnel de calcul de l'existence d'écho et de la position d'origine de l'écho dans la trame courante mis en oeuvre dans le module de calcul représenté en figure 3c; la figure 3e représente un organigramme fonctionnel de calcul de la valeur d'atténuation applicable à la trame courante mis en oeuvre dans le module de calcul représenté en figure 3c; la figure 3f représente un organigramme fonctionnel de calcul de l'existence d'écho et de la positon d'origine de l'écho dans la trame courante mis en oeuvre dans le module de calcul représenté en figure 3c, ce processus de calcul étant rendu conditionnel à la détection au codage de l'existence d'échos dans la trame courante, conformément au procédé objet de l'invention; - la figure 4a représente une première variante de mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention, l'atténuation de l'écho étant appliquée directement en sortie du module de décodage par transformée inverse, avant le processus d'addition recouvrement; la figure 4b représente, à titre illustratif, le recouvrement d'une trame courante siège d'une transition SI et d'une trame précédente, siège de pré-échos; la figure 4c représente un chronogramme de la variation du rapport d'enveloppe de signaux, compte tenu de l'existence de la transition représentée en figure 4b; la figure 4d représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre d'un module de calcul d'un signal de discrimination d'existence et de position d'un écho incorporé dans le dispositif objet de l'invention représenté en figure 4a; la figure 4e représente, à titre illustratif, un organigramme fonctionnel de calcul de la valeur d'atténuation applicable à la trame courante mis en oeuvre dans le module de calcul représenté en figure 4a, compte tenu d'une discrimination des pré- et post-échos; la figure 4f représente un détail de mise en oeuvre d'un module d'atténuation, à titre d'exemple non limitatif; la figure 5a représente, à titre illustratif, une deuxième variante de mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention comparable à celui de la figure 4a, dans lequel la mise en oeuvre d'un module d'addition recouvrement auxiliaire est supprimée dans un but de simplification et de diminution des coûts; la figure 5b représente, à titre illustratif, un détail de mise en oeuvre d'un module de calcul d'un signal de discrimination d'existence, de position d'origine d'un écho et de valeur d'atténuation applicable à une trame courante plus particulièrement adaptée au module 1 du deuxième mode de réalisation du dispositif objet de l'invention représenté en figure 5a; la figure 6a et la figure 6b représentent, à titre illustratif, des modules de calcul d'un message de signalisation de présence d'échos dans une trame courante implantables dans un codeur de type hiérarchique multicouches, afin de permettre la mise en oeuvre du procédé et du dispositif objets de l'invention; la figure 7 représente, à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre de la figure 3b, dans laquelle le signal issu du décodeur prédictif de rang i est transmis au décodeur par transformée de rang j dans le domaine fréquentiel; - la figure 8 représente, à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre de la figure 4a, dans laquelle le signal issu du décodeur prédictif de rang i est transmis au décodeur par transformée de rang j dans le domaine fréquentiel; la figure 9 représente, à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre de la figure 5a, dans laquelle le signal issu du décodeur prédictif de rang i est transmis au décodeur par transformée de rang j dans le domaine fréquentiel; la figure 10 représente, à titre illustratif, un perfectionnement aux modes de mise en oeuvre des figures 3b et 7, grâce auquel la détection et l'atténuation de l'écho sont effectuées sur une première voie dans une bande basse de fréquences et sur au moins une autre voie en bande de fréquences distinctes. - la figure 11 représente, à titre illustratif, un perfectionnement au mode de mise en oeuvre de la figure 10, grâce auquel la détection et l'atténuation de l'écho sont effectuées sur une première voie dans une bande basse de fréquences et sur au moins une autre voie en bande de fréquences distinctes, le signal prédictif étant filtré en une pluralité de sous-bandes. Une description du procédé de discrimination d'échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, et d'un codage prédictif, non générateur d'échos, conforme à l'objet de la présente invention sera maintenant donnée en liaison avec les figures 2a et 2b. La figure 2a représente un enregistrement (amplitude, nombre d'échantillons) sur une trame d'une première courbe 1 représentative du rapport calculé au codage entre le signal de différence entre le signal original retardé et le signal codé et décodé par un codage prédictif non générateur d'échos (signal résiduel), vis-à-vis du signal de sortie délivré par le décodeur prédictif. La deuxième courbe 2 représente le rapport entre le signal de différence précité codé et décodé par codage par transformée générateur d'échos et la sortie après décodage par un décodeur prédictif (par exemple un décodeur CELP). Les courbes 1 et 2 précitées permettent de déduire que le rapport est nettement plus important en présence de pré-échos. L'observation expérimentale représentée en figure 2a permet de justifier de la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, tel que représenté en figure 2b. Le procédé objet de l'invention permet de discriminer les échos d'un signal audionumérique au décodage, lorsque ce signal audionumérique est engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée et d'un codage prédictif. En référence à la figure 2b on désigne par: x.(n) le signal délivré par un décodage par transformée inverse délivré par un décodeur par transformée de couche j d'un décodeur hiérarchique multicouches; x,%(n) le signal délivré par un décodage prédictif exécuté par un décodeur prédictif de couche i dans le décodeur hiérarchique correspondant. Le - 12 - signal 4(n) peut être soit le signal de sortie du décodeur prédictif non générateur d'écho soit une version filtrée de ce signal soit une représentation de l'énergie à court terme de ce signal. En référence à la figure 2a et à la figure 2b, on indique que le procédé, objet de l'invention, consiste en une étape A à comparer en temps réel la valeur du rapport de l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'échos à l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'écho à une valeur de seuil S. Sur la figure 2b on indique que l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho est notée EnvTj(k) et l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'écho et notée Envp,(k). En référence à la notation indiquée, on comprend en particulier que l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho et l'amplitude du signal issu d'un décodage non générateur d'écho peut être avantageusement représentée par le signal enveloppe du signal de décodage générateurs d'échos x,.,(n) respectivement du signal issu d'un décodage non générateur d'écho xP1(n) . Sur la figure 2b, l'obtention du signal d'amplitude est représentée par les relations: xTi (n) -+ EnvTj(k) xP; ( n) -+ Envp,(k). D'une manière générale, on indique que le signal d'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho respectivement du signal issu d'un décodage non générateur d'écho peut être représenté non seulement par le signal d'enveloppe précité mais également par tout signal tel que la valeur absolue, ou autre, représentative de l'amplitude précitée. En référence à la même figure 2b on indique que le rapport de l'amplitude du signal issu d'un décodage générateur d'écho à l'amplitude du signal issu du décodage non générateur d'écho est représenté par la relation: EnvT (k) R(k) = Envp; (k) - 13 - En référence aux notations précédentes, on indique que l'étape de comparaison A de la figure 2b consiste à comparer la valeur du rapport R(k) à la valeur de seuil S par comparaison de supériorité et d'égalité. Si la valeur du rapport précité est supérieure ou égale à la valeur de seuil S, en réponse positive à l'étape A, le test précité permet alors de conclure à l'étape B à l'existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante, cet écho étant alors révélé au décodage. L'existence de l'écho est représentée à l'étape B par la relation: 3 écho xri (n) . Sinon, en réponse négative au test de l'étape A, si la valeur du rapport précité est inférieure à la valeur de seuil S le test de l'étape A permet alors de conclure à l'étape C à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante. Cette relation est notée à l'étape C par: ZI écho x7i (n) . D'une manière particulièrement avantageuse, conformément à la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, on indique que la position d'origine de l'écho dans la trame courante est donnée en fait par la position, dans la trame courante, de la valeur du rapport sensiblement égale à la valeur de seuil S. La valeur précitée est donnée à l'étape B de la figure 2b par la relation: Pos=k1R(k)=S. D'une manière générale, en ce qui concerne la mise en oeuvre du test de l'étape A et finalement des test C et B de la figure 2b, en particulier de l'étape B consécutivement à l'étape A, on comprend que le calcul de la valeur du rapport R(k) peut être effectué comme une valeur lissée sur la trame courante, de façon à comparer en temps réel la valeur du rapport précité à la valeur de seuil S. Lorsque la valeur du rapport précité est égale à la valeur de S, alors la position d'origine de l'écho est donnée par la valeur particulière du rang k de l'échantillon correspondant du signal décodé dans la trame courante. Le processus de calcul précité sera décrit de manière plus détaillée ultérieurement dans la description. - 14 - Le procédé objet de l'invention peut en outre être mis en oeuvre de manière non limitative grâce à un prétraitement exécuté au codage sur chaque trame courante de façon à détecter l'existence d'un écho dans la trame courante considérée. Une telle mise en oeuvre est représentée à la figure 2c et sera décrite en référence à la figure précitée. Sur la figure 2c on désigne par C x,) (n) et C 4(n) le signal audionumérique codé à partir d'un codage par transformée, générateur d'écho, respectivement à partir d'un codage prédictif, non générateur d'écho, ce signal étant transmis sous forme de trames courantes successives, ainsi que mentionné précédemment dans la description. Ainsi, le procédé, objet de la présente invention, consiste au codage pour chaque trame émise, en une étape OA, à effectuer la détection de l'existence d'écho dans la trame courante, la détection d'existence d'échos pouvant, bien entendu, être mise en oeuvre conformément au processus opératoire de la figure 2a, ainsi qu'il sera décrit ultérieurement dans la description. Cette opération correspond à la mise en oeuvre de l'étape OA de la figure 2c et permet d'engendrer une variable de présence d'écho Ec laquelle peut consister en une variable binaire de valeur 1 ou 0 constituant en fait un drapeau représentatif de l'existence ou de la non-existence d'échos. L'étape OA est alors suivie, ainsi que représenté sur la figure 2c, par une étape OB de transmission conjointe, du codage au décodage, de la trame courante, c'est-à-dire des signaux codés C (n) et C xp; (n) et de la variable Ec sous forme d'un message de signalisation d'existence d'écho. Au décodage, ainsi que représenté en figure 2c les opérations de décodage des trames reçues sont bien entendu effectuées pour l'obtention des signaux décodés c'est-à-dire des signaux xi) (n) et xP; (n) selon les relations: C xT(n)-*xi,(n) C xp; (n) xP (n) et bien entendu le calcul du rapport R(k) tel que décrit précédemment en liaison avec la figure 2b. - 15 - L'étape de décodage précitée permet alors d'exécuter la discrimination des échos au décodage conditionnellement à l'existence ou à la non existence a priori d'échos discriminée au codage. Ainsi, suite à l'opération de décodage proprement dite et de calcul du rapport R(k) le procédé, objet de l'invention, peut consister, en une étape Ao exécutée au décodage, en une vérification à la valeur vraie de la variable Ec d'existence d'écho a priori. Sur réponse négative au test Ao de la figure 2c, c'est-à-dire lorsque la trame courante ne comporte pas d'écho a priori, l'étape C d'absence d'écho dans la trame courante telle que représentée en figure 2a est appelée en figure 2c. Au contraire, sur réponse positive au test Ao, c'est-à-dire en présence d'écho a priori, les étapes A et B telles que représentées en figure 2b sont alors mises en oeuvre de manière semblable. De préférence, et selon un aspect remarquable du procédé, objet de l'invention, le message de signalisation d'existence d'écho est un message de fausse alarme M (Ec) de présence d'écho dans la trame courante. Dans ces conditions, la variable Ec de signalisation d'existence d'écho peut avantageusement prendre la valeur 0 lorsqu'il existe un écho dans la trame courante et, au contraire, la valeur 1 lorsqu'il n'existe pas d'écho dans la trame courante. Les valeurs précitées sont bien entendu données à titre d'exemple non limitatif, compte tenu de la discrimination de présence respectivement d'absence d'écho en logique négative de fausse alarme. D'une manière générale, on rappelle que la notion de détection d'écho dans la trame courante au codage concerne plus particulièrement l'information trame avec ou sans faux écho, l'écho étant simplement révélé au décodage. En effet, il n'existe pas d'échos au codage proprement dit, puisque les calculs sont effectués sur les signaux non quantifiés. Ceci implique que si l'écho est détecté au codeur et qu'il est également détecté au décodeur il s'agit en fait d'une fausse alarme. Il est alors détecté à tort au décodeur et il ne faut pas appliquer la procédure de réduction des échos. - 16 - Le procédé, objet de l'invention, consiste alors avantageusement à transmettre le message de fausse alarme ainsi que décrit précédemment dans la description. La mise en oeuvre du procédé, objet de l'invention, avec calcul et établissement d'un message de fausse alarme, peut alors être implantée au codeur dans des cas spécifiques et seulement pour certaines configurations de codeurs CELP employées en première couche de codeurs hiérarchiques et codant une bande restreinte de signal comprise entre 0 et 4 kHz par exemple. Une description plus détaillée d'un dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouches, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 3a et les figures suivantes. Sur la figure 3a on a représenté un codeur hiérarchique multicouches comportant des étages de décodage par décodeur prédictif, notées couche 1 à couche i, et des étages de décodage par décodeur par transformée, notées couche 1 à couche j. Chacun des décodeurs précités délivre respectivement un signal audio décodé noté xpi (n) à xp, (n) et xn (n) à x7 (n) respectivement. En outre, les décodeurs prédictifs de couche 1 à i comportent une deuxième sortie auxiliaire délivrant un signal auxiliaire noté x,1(n) à 4(n) . Les signaux de sortie décodés des décodeurs prédictifs et des décodeurs par transformée sont délivrés à un somateur So lequel délivre le signal décodé reconstruit xs(n). Le signal auxiliaire précité délivré par chacun des décodeurs prédictifs est soit le signal de sortie du décodeur prédictif non générateur d'écho soit une version filtrée de ce signal soit un signal auxiliaire représentatif de l'énergie du signal audionumérique décodé, ce signal auxiliaire pouvant être le signal en sortie du décodeur CELP, le signal d'excitation du décodeur CELP ou l'enveloppe de ces signaux, ou finalement tout autre signal représentatif de l'énergie du signal prédictif décodé délivré par le codeur prédictif. Chaque décodeur par transformée délivre, après décodage par transformée inverse et addition recouvrement, un signal décodé succession de trames courantes. Dans certaines configurations ce signal peut être ensuite filtré par un filtre perceptuel inverse 1/W(z). Ce filtre est nécessaire dans les configurations où le codeur par transformée encode une version du signal filtrée par un filtre perceptuel W'(z). Les coefficients de ce filtre sont extraits du train binaire reçu. Ces filtres sont représentés en pointillés sur la figure 3a. Dans les tous les cas de figure traités par la suite, le signal décodé par un décodeur par transformée dans lequel l'écho est atténué sera éventuellement suivi d'un tel filtrage perceptuel inverse, notamment dans le cas où un filtrage perceptuel a été introduit dans le codeur. Dans la suite, ces filtres ne seront plus mentionnés dans le but d'alléger les figures. Chaque décodeur par transformée reçoit le signal auxiliaire précité. En référence à la figure 3b, le dispositif objet de l'invention, comporte alors, de manière particulièrement avantageuse, un module 1 de calcul de l'existence, de la position d'origine de l'écho et de valeur d'atténuation applicable dans la trame courante, ce module recevant, d'une part, le signal auxiliaire xP; (n) délivré par la deuxième sortie du décodeur prédictif de rang i de la pluralité de décodeur prédictif et, d'autre part, le signal décodé x,j(n) délivré par la sortie d'un décodeur par transformée inverse de rang j de la pluralité de décodeurs par transformée inverse. Le module de calcul 1 précité délivre un signal de présence, de position d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante, ce signal étant noté DPG sur la figure 3b. En outre, afin d'assurer l'atténuation des échos indésirables, le dispositif, objet de l'invention, comporte un module 2 d'atténuation de l'écho recevant le signal décodé succession de trames courantes délivré par le décodeur par transformée inverse de rang j et, bien entendu, le signal de présence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante, c'est-à-dire le signal DPG délivré par le module 1. De manière non limitative, le module 2 d'atténuation de l'écho est représenté sur la figure 3b connecté en sortie du module d'addition recouvrement d'étage j, lequel est lui-même connecté en sortie du module de décodage des coefficients spectraux par transformée inverse de rang correspondant. Le module 2 d'atténuation d'écho délivre un signal décodé succession de trames courantes dans lequel l'écho est atténué ou sensiblement supprimé, à partir de la position d'origine de l'écho. Ce signal est bien entendu délivré au somateur So représenté sur la figure 3b, lequel joue le même rôle que dans le cas de la figure 3a. On comprend, en particulier, que le module 1 de calcul de l'existence et de la position d'origine et de la valeur d'atténuation applicable dans la trame courante permet de délivrer le signal DPG conformément à la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention tel que représenté en figure 2b lorsque le rapport des enveloppes est supérieur à la valeur du seuil S, la valeur d'atténuation de l'écho applicable dans la trame courante étant en outre communiqué au module 2 d'atténuation d'écho, ainsi qu'il sera décrit ci-après en liaison avec la figure 3c. La figure 3c représente un mode de mise en oeuvre particulier non limitatif du module 1 de calcul de l'existence de la position d'origine d'écho ainsi que de la valeur d'atténuation d'écho applicable dans la trame courante. Ainsi que représenté sur la figure 3c précitée, le module 1 comprend avantageusement un module 1 o de calcul d'enveloppe temporelle des signaux décodés xa, (n) et x,.,(n) délivré par les étages i et j respectifs des décodeurs prédictifs, respectivement des décodeurs par transformée inverse. Le module 1 comporte en outre un module 11 de calcul du rapport d'enveloppe à partir des signaux Envp, (k) et Env,i(k) délivrés par le module 10 de calcul d'enveloppe temporelle. Le module 11 délivre alors la valeur R(k) du rapport précité à un module 12 de calcul de décision et de position ainsi que la valeur d'atténuation pour finalement délivrer le signal DPG précité. Le module 1 o de calcul d'enveloppe temporelle peut comprendre, avantageusement, un premier module de calcul spécifique permettant le calcul de l'enveloppe du signal auxiliaire 4(n) selon la relation: N 1 Env p, (k) = xP1(kN + n)2,k = 0, ..., K 1. =o Dans la relation précédente: n est le rang de l'échantillon, N est la longueur du sous-bloc sur lequel est calculé un point d'enveloppe, K est le nombre total de sous-blocs dans une trame de longueur K N. Le premier module spécifique peut en outre être constitué par un module numérique permettant de calculer l'enveloppe du signal auxiliaire précité xP1(n) Envp,(n)=aÉMaxuxP1Envp,(n 1))+(1 a)ÉIxP,a(n. En outre, le module 10 peut comporter un deuxième module spécifique de calcul de l'enveloppe du signal de sortie du module de décodage par transformée inverse selon la relation: N 1 Envr,(k)=xTJ(kN+n)2,k=0,..., K 1. n=o Dans la relation précédente, n, N et K désignent les mêmes éléments que dans la relation antérieure. Le deuxième module spécifique peut en outre être constitué par un module numérique permettant de calculer l'enveloppe du signal précité selon la relation pour le signal décodé par transformée inverse: Env,i (n) = aÉMax(JxTi(nl,EnvT, (n 1))+(1 a)ÉIxTj (n). Dans le mode de calcul correspondant précité on calcule en fait l'enveloppe en effectuant un filtrage passe-bas du premier ordre sur la valeur absolue du signal décodé. Les deux modes de calcul de la valeur d'enveloppe du signal décodé par transformée inverse sont, bien entendu, donnés à titre d'exemple non limitatif. Le module 11 de calcul du rapport d'enveloppe est maintenant décrit lorsque l'enveloppe est calculée par sous-blocs de N échantillons. Le module 1 l précité comporte alors avantageusement un module de calcul spécifique délivrant directement le rapport R(k) selon la relation suivante: Envi. (k) R(k) = k=O,K 1. EnvP; (k) En outre, dans un mode de mise en oeuvre préférentiel non limitatif, un calcul de rapport d'enveloppe lissée peut être effectué par l'intermédiaire d'un module spécifique donné dans chaque échantillon successif par la valeur Env, (n) Rrs(n)= n = 0, ...,KN -1. EnvP; (n) On comprend que le rapport d'enveloppe lissée est calculé alors sur une trame de longueur K N sensiblement. Enfin, le module 1 comprend un module 12 de calcul de décision de présence écho, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable à la trame courante, par comparaison de la valeur du rapport R(k) des valeurs d'enveloppe temporelle à la valeur de seuil S. Le module 12 délivre le signal DPG dans les conditions ci-après, lesquelles seront explicitées et décrites en liaison avec les figures 3d, 3e et 3f. La figure 3d représente un organigramme des étapes essentielles mises en oeuvre par un module de calcul de décision de présence écho et de détermination de la position d'origine de l'écho. Le module précité peut être constitué par un module logiciel lequel, ainsi que représenté en figure 3d, comprend une étape d'initialisation 100 consistant à initialiser le rang k à la valeur 0, rang de l'échantillon de la trame courante par exemple. L'étape 100 est suivie d'une étape 101 consistant à comparer la valeur du rapport d'enveloppe R(k) à la valeur de seuil S par comparaison de supériorité ou d'égalité. Sur réponse négative à l'étape 101, une étape 102 est appelée consistant à comparer le rang de l'échantillon k à la valeur maximale K-1 par comparaison d'infériorité stricte. La réponse positive au test 102 précité, permet, en une étape 103, d'incrémenter la valeur k du rang de l'échantillon à la valeur k+l pour un retour au test 101 de comparaison de la valeur du rapport à la valeur de seuil S. - 21 - Lorsqu'au contraire, à l'étape 102, la réponse est négative, c'est-à-dire lorsque le calcul, d'une part, de la valeur du rapport R(k) et de comparaison, d'autre part, de cette valeur à la valeur de seuil S a été effectuée pour tous les échantillons, une étape 105 est appelée laquelle consiste à constater l'absence d'écho et à retourner à une étape de fin 106. Au contraire, sur réponse positive au test 101, une étape 104 et appelée laquelle consiste à constater la présence d'écho et à instancier la valeur de position de l'origine de l'écho, valeur notée Pos, à la valeur k correspondante du rang du sous-bloc, la position d'origine de l'écho correspondant dans ce cas au rang de l'échantillon considéré. L'étape 104 est alors suivie de l'étape 106 de fin de discrimination d'écho. Un exemple de mise en oeuvre d'un module spécifique de calcul constitué par exemple par un module logiciel de calcul numérique de la valeur d'atténuation applicable à la trame courante pour exécuter la suppression ou l'atténuation des échos indésirables est représentée en figure 3e. Le module de calcul logiciel précité peut être implanté ainsi que décrit précédemment dans le module 12 représenté en figure 3e ou, le cas échéant, dans le module d'atténuation 2 lui-même décrit précédemment dans la description en liaison avec la figure 3b sans sortir du cadre de l'objet de la présente invention. En référence à la figure 3e, on dispose en 1 er lieu de la position de l'écho à l'étape 200 k=Pos. Cette position a été déterminée précédemment ainsi que décrit en liaison avec la figure 3d. L'étape 200 est suivie d'une l'étape 201 de calcul de la valeur d'atténuation, c'est-à-dire finalement d'un gain applicable pour chaque échantillon à partir de la position d'origine de l'écho. Selon un aspect remarquable de mise en oeuvre du procédé et du dispositif objet de l'invention, on indique que la valeur d'atténuation est soit la valeur 1 en l'absence d'existence d'écho, soit la valeur de l'inverse du rapport des valeurs d'enveloppe temporelles, en présence d'écho, selon la relation: - 22 - g(k) min( EnvPj (k) ,l. EnvTi(k) La valeur finalement retenue correspond à la valeur minimale entre la valeur 1 et la valeur de l'inverse du rapport des valeurs d'enveloppe temporelles précitées. On comprend ainsi, qu'en l'absence d'écho, la valeur 1 est appliquée mais qu'en présence d'écho, l'application d'une valeur d'atténuation, ou valeur de gain, permet alors de rétablir une situation comparable à celle de l'absence d'écho, en raison de l'application de la valeur inverse du rapport des signaux d'enveloppe. On comprend ainsi, que le procédé et le dispositif, objets de l'invention, apparaissent particulièrement remarquables dans la mesure où l'atténuation d'échos correspond sensiblement à une correction automatique de gain appliquée en fonction et à partir de la position d'origine des échos. L'étape 201 est en effet suivie d'une l'étape 202 laquelle consiste à initialiser la valeur de n rang de l'échantillon à la valeur 0, c'est-àdire la valeur du rang d'échantillon effectif à partir de laquelle l'atténuation est appliquée dans la trame courante. L'étape 202 est suivie de l'étape 203 laquelle consiste à appliquer effectivement la valeur de l'atténuation g(k) au signal d'entrée Si (k N + n) pour engendrer le signal de sortie So 1(k N + n) selon la relation: So (k N + n) = Cte g(k) S,,,(k N + n) . L'étape 203 est alors suivie de l'étape 204 consistant à comparer la valeur de n par comparaison d'infériorité à la valeur N-1 désignant en fait le rang de l'avant dernier échantillon de la trame courante. Sur réponse positive à l'étape 204 une étape 205 est appelée consistant à incrémenter le rang de l'échantillon n à la valeur n+l suivie d'un retour à l'application de la valeur d'atténuation g(k) à l'étape 203. Ce processus est poursuivi tant que le rang n de l'échantillon est inférieur à N-1. Au contraire, sur réponse négative à l'étape 204, le dernier échantillon de la trame courante ayant été traité, une étape 206 est appelée, laquelle consiste à - 23 - comparer la valeur du rang k de l'échantillon à la valeur K-1 avant-dernière valeur du rang des sous-blocs dans une trame de longueur K N. Sur réponse positive au test 206, une étape 207 est appelée consistant à incrémenter la valeur de k à la valeur de k+l puis de retour à l'étape 201 pour l'appel de la valeur d'atténuation g(k) et poursuite du processus tant que le rang du dernier bloc n'est pas atteint. Au contraire, sur réponse négative au test 206, le dernier sous-bloc ayant été atteint, une étape 208 de fin est appelée, la trame courante ayant ainsi été traitée et les échos atténués sur cette dernière. On comprend, en particulier, qu'en ce qui concerne la mise en oeuvre de la figure 3e celle-ci est avantageusement exécutée au niveau du module d'atténuation 2 représenté en figure 3b, mais que, le cas échéant, la valeur d'atténuation g(k) telle que décrite au bloc 201, peut être calculée dans le module 12 représenté en figure 3c et transmis directement au module d'atténuation 2 par exemple. Un tel mode de mise en oeuvre n'est pas limitatif et ne sort pas du cadre de l'objet de la présente invention. Enfin, ainsi que représenté en figure 3b, le dispositif objet de l'invention, comprend en outre au niveau du décodeur, un circuit de réception et de traitement du message de signalisation d'existence d'écho transmis conjointement avec chaque trame courante du codeur au décodeur. Sur la figure 3b précitée, le circuit de réception et de traitement est représenté en pointillés noté Ec et est réputé permettre le traitement et la lecture de la valeur de la variable Ec représentative de la présence ou de l'absence d'écho dans la trame courante transmise. Un tel circuit peut correspondre à la lecture de la valeur d'un bit de drapeau dans le message de signalisation de fausse alarme par exemple. Un tel circuit est connu en tant que tel et, pour cette raison, ne sera pas décrit de manière détaillée. Ainsi que représenté en outre en figure 3f, pour un message de signalisation du type message de fausse alarme de présence d'échos dans la trame courante, le dispositif selon l'invention comprend associé au module 1 de calcul de décision d'existence de position d'origine d'écho et de la valeur d'atténuation applicable aux - 24 - échos dans la trame courante, un module logiciel de lecture de la valeur de la variable Ec, c'est-à-dire du message de fausse alarme. Sur lecture à l'étape 300 de la figure 3f du message de fausse alarme et de la variable Ec à la valeur vraie, l'information délivrée par le message correspond à une absence a priori d'écho sur la trame courante, c'est-à-dire Ec=1 par exemple, c'est-à-dire sur réponse négative au test 300, la présence écho est mise à la valeur 0 à l'étape 301, ECHO=O par inhibition du module de calcul de décision d'existence de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable, aucune des étapes 100, 101 à 106 de la figure 3d et correspondant à la figure 3f n'étant alors mise en oeuvre pour déterminer la position d'écho. L'étape 301 est alors suivie d'une étape d'appel de l'étape 106 de fin de détermination de la position d'écho. On comprend que, l'étape 301 permet d'exécuter une inhibition du processus de calcul de décision d'existence de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable. Au contraire, sur réponse positive au test 300 de la figure 3f, l'information délivrée par le message et en particulier par la variable Ec, Ec=0 dans l'exemple donné, correspond à une présence a priori d'écho sur la trame courante. Dans cette situation, la réponse positive au test 300 précité permet d'activer le processus de calcul de décision d'existence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable selon les étapes 100 à 106 de la figure 3d et de la figure 3f correspondante. On comprend, en particulier, que le procédé, et le dispositif objets de l'invention, permettent, lorsque ces derniers sont mis en oeuvre conformément à la figure 2c et à la figure 3f, une économie en coût de calcul au décodage compte tenu de l'inhibition du processus de calcul de présence écho de position d'origine et de valeur d'atténuation mis en oeuvre, grâce à la détermination a priori de l'existence d'un écho dans la trame courante au niveau du codage et du codeur d'origine. Sur la figure 3b, la flèche en pointillé allant de la partie codage prédictif à la partie décodage des coefficients spectraux représente la possibilité de reconstitution des coefficients spectraux en utilisant partiellement la sortie de décodeur prédictif. A titre d'exemple non limitatif une solution consiste à effectuer une transformation - 25 temps-fréquence du signal de sortie du décodeur prédictif puis à retrancher des coefficients spectraux décodés, les composantes spectrales du signal prédictif que l'on veut éliminer de telle sort que le signal temporel reconstitué XS(n) puisse être obtenu en ajoutant le signal en sortie du décodeur prédictif et le signal en sortie de la transformation fréquence-temps après atténuation. En effet, cette façon de procéder est efficace du fait que les coefficients par transformées reçus représentent le signal et qu'ils peuvent remplacer avantageusement les coefficients spectraux du signal prédictif dans certaines zones de fréquence. Le pseudo code permettant de réaliser l'opération "décodage coefficients spectraux" de la figure 3b est donné ci-après. Pseudo Code for k = 0, ..., Kb-1 CoeffRi(k) = CoeffTj(k) end for k = Kb, . .., Kf-1 if (flag(k) == dispo) CoeffRi(k) = CoeffTj(k) - Coeffp,(k) else CoeffRR(k) = 0 endif end Les coefficients Coeffp;(k) sont obtenus par transformation temps-fréquence du signal issu du décodeur prédictif de la couche i. Cette opération est réalisée dans le boite "décodage coefficients spectraux" de la figure 3b. Une première variante de mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention, sera maintenant décrite en liaison avec la figure 4a et les figures suivantes. La variante de mise en oeuvre précitée est mise en oeuvre pour un décodeur par transformée inverse de rang j comportant un module de décodage fréquentiel inverse désigné décodage coefficients spectraux étage MDCT inverse sur la figure précitée connecté en cascade avec un module d'addition recouvrement. - 26 - Toutefois, ainsi que représenté sur la figure 4a, le dispositif objet de l'invention comprend un module 2 d'atténuation d'écho intercalé entre le module de décodage inverse des coefficients spectraux et le module d'addition recouvrement. En outre, un module d'addition recouvrement auxiliaire portant la référence 3 est prévu, lequel reçoit deux trames successives de coefficients spectraux décodés délivrés par le module de décodage inverse de la couche j et délivre un signal décodé auxiliaire qui n'est autre que le signal (n) précédemment décrit dans la description. Dans le signal précité correspondant à la trame courante, les échos ne sont pas atténués. Ce signal est délivré au module 1 de calcul de l'existence de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation dans la trame courante. Le module 1 de calcul de l'existence de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation applicable dans la trame courante délivre alors le signal de présence de position d'écho et de valeur d'atténuation DPG dans la trame courante au module d'atténuation d'écho 2. Le mode de mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention, tel que représenté en figure 4a, implique une opération directe du module 2 d'atténuation de l'écho sur une trame courante et une trame précédente ainsi qu'il sera décrit ci-après en liaison avec les figures 4b et 4c. La figure 4b représente, de manière schématique, le phénomène d'apparition de pré- et/ou de post-échos qui se produit dans deux fenêtres en recouvrement dans un décodeur par transformée inverse. Sur la figure 4b précitée: xm(n) désigne le signal décodé issu du décodage par transformée inverse pour la trame courante de rang m, trame courante notée Tc. Be désigne le bloc courant de la trame courante Tc comprenant les échantillons compris entre 0 et N/2. Bs désigne Bs le bloc suivant d'échantillons, c'est-à-dire le bloc d'échantillons compris entre les échantillons N/2 et N de la trame courante Tc. - 27 - x,_,(n) désigne le signal décodé par transformée inverse pour la trame précédente Tp comprenant les échantillons de rang N/2 à N/2, la trame précédente et la trame courante étant en recouvrement entre les échantillons 0, N/2 formant le bloc précédent de la trame précédente, bloc Bp en recouvrement avec le bloc courant Bc de la trame courante Tc. Sur la figure 4b on a en outre représenté une transition SI ainsi que le niveau de bruit de la trame courante de rang m. La figure 4c représente la valeur du rapport de signaux d'enveloppe lissé Rs (n) calculé ainsi que mentionné précédemment dans la description. On constate à l'observation de la figure 4c et de la figure 4b que le pré-écho apparaît une demie fenêtre avant la transition de montée du signal de transition SI. Les signaux des fenêtres en recouvrement peuvent alors être découpées ou affaiblies avant la transition montante dans le cas du pré-écho. Elles sont alors découpées ou affaiblies après la transition descendante du signal de transition SI dans le cas du post-écho. Dans ce dernier cas, on constate que l'écho persiste une demi fenêtre après la transition. La mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention conformément à la première variante de réalisation de la figure 4a implique une adaptation des modules de calcul 10, 12 et 13 représentés en figure 3c de la manière ci-après. Le module 1 de calcul de la décision d'existence d'écho, de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation applicable dans la trame courante est mis en oeuvre de façon à calculer un rapport de signaux d'enveloppe lissée à partir du signal auxiliaire 4(n) de l'étage i du décodage prédictif CELP conjointement au signal décodé par transformée inverse xTi (n) en sortie de l'étage j du décodage par transformée MDCT de rang j et du rapport d'enveloppe lissée correspondant. A titre d'exemple non limitatif, on indique que le signal d'enveloppe lissée est donné par la relation: EnvTj (n) = [Max(x(n), EnvTi (n -1)] a + (1 a) ['cri (n)l. Dans la relation précédente, on indique que le signal d'enveloppe du signal décodé par transformée fréquentielle inverse est calculé de manière récursive par rapport à la valeur du signal d'enveloppe pour le rang d'échantillon précédent n-1, c'est-à-dire à partir de la valeur EnvTj(n-1) par le choix du maximum entre cette valeur et la valeur absolue du signal décodé x,:j (n) par transformée inverse de la trame courante, par combinaison linéaire à la valeur absolue précitée affectée d'un coefficient de pondération expérimental désigné a. En outre, ainsi que représenté en figure 4d, le module 11 du calcul du rapport d'enveloppe permet de calculer le rapport d'enveloppe lissée selon la relation précédente à partir des signaux d'enveloppe délivrés par le module 10 délivrant les signaux d'enveloppe précités. La valeur du signal d'enveloppe du signal auxiliaire délivré par le décodeur prédictif de rang i est calculée de la même manière que dans le cas de la figure 3c. La valeur du rapport des signaux d'enveloppe lissée vérifie la relation: EnvT (n) R15(n)= n = 0, ...,KN -1. Env,, (n) La valeur précitée est calculée pour une trame de longueur K N où K désigne le nombre total de sous-blocs dans une trame de longueur K N, N étant la longueur du sousbloc en nombre d'échantillons sur lequel est calculé un point de l'enveloppe. En ce qui concerne le module de calcul spécifique de la valeur d'atténuation applicable dans la trame courante, on indique que le module de calcul précité est un module logiciel lequel est adapté de façon à permettre l'application de la valeur d'atténuation compte tenu de l'existence de pré- ou de post-échos ainsi qu'il sera décrit ci-après en liaison avec la figure 4e. La mise en oeuvre du calcul de la valeur d'atténuation, ainsi que décrit précédemment dans la description, peut être effectuée soit dans le module 1 de calcul de décision d'existence d'écho et de position d'origine d'écho, soit, le cas échéant, dans le module 2 d'atténuation de l'écho de manière non limitative. - 29 - D'une manière générale, en référence à la figure 4e, on indique que pour un signal décodé délivré par le module de décodage par transformée inverse des coefficients spectraux formés par une trame courante et une trame précédente en recouvrement, ainsi que représenté en figure 4b, le module de calcul de décision d'existence, de position d'origine d'écho et de la valeur d'atténuation applicable et, en particulier, le module 13 de ce dernier peut comporter avantageusement ainsi que représenté en figure 4e un module de discrimination de pré-, respectivement de post-échos dans la trame précédente respectivement dans la trame courante par comparaison de l'énergie des échantillons décodés de la trame précédente à l'énergie des échantillons décodés de la trame courante. Pour des énergies E _cur et E _ prev des signaux en recouvrement xm j(n) de la trame courante respectivement xn,_1 j(n) de la trame précédente les énergies correspondantes sont calculées par la relation suivante: N! 2 1 E_cur = E x;22(n) n=0 et N!2 1 E _ prev = E x;,Z 1(n) . n=o Si l'énergie de la trame courante E _ cur est supérieure à l'énergie de la trame précédente E _ prev, alors l'existence de pré-échos est détectée lorsque la valeur du rapport des signaux d'enveloppe et, en particulier, la valeur du rapport des signaux d'enveloppe lissé devient supérieure à la valeur de seuil S. Dans le cas contraire, on se trouve alors en situation de post-échos étant précisé en référence à la figure 4b que la transition SI intervenant sur la trame courante de rang m le post-écho concerne en particulier le bloc d'échantillons N à 3N/2-1 de la trame suivante non représentée au dessin. Un mode opératoire spécifique particulièrement avantageux non limitatif pour effectuer le calcul des valeurs d'atténuation applicables à la trame courante est explicité ci-après en référence à la figure 4e. Suite à une étape 400 d'initialisation à la valeur du rang d'échantillon n=0 comparable à l'étape 202 de la figure 3e, l'étape d'initialisation précitée est suivie d'une étape 401 consistant à discriminer la présence de pré- respectivement de post-échos. L'étape 401 peut avantageusement être exécutée ainsi que mentionné précédemment dans la description, par comparaison des énergies de la trame courante et de la trame précédente. La comparaison porte sur les valeurs E _ cur et E _ prev. Sur discrimination de l'existence de pré-échos, l'énergie de la trame courante étant supérieure à l'énergie de la trame précédente, une étape de test 402 est appelée laquelle consiste à comparer la valeur du rapport du signal d'enveloppe lissé R1;5 (n) par comparaison à la valeur de seuil S. Sur réponse négative au test 402, c'est-à-dire en l'absence de transition valablement détectée, une étape 403 est appelée laquelle maintien la valeur des atténuations pour la trame courante et la trame précédente, valeur d'atténuation notée gnij(n) pour la trame précédente et gnj(n) pour la trame courante à la valeur 1, aucune atténuation n'étant introduite. L'étape 403 est suivie d'une l'étape 404 de retour à l'étape 402 pour continuer le test et incrémentation du rang de l'échantillon n à la valeur n+l. Au contraire, sur réponse positive au test 402 une étape 405 est appelée laquelle consiste à comparer le rang de l'échantillon n à la valeur N/2 valeur d'extrémité du bloc courant B, de la trame courante Tc. Sur réponse positive au test 405, une étape 407 est appelée, laquelle consiste à affecter à la valeur d'atténuation pour la trame précédente g, n_lj(n) et à la valeur les valeurs d'atténuation pour la trame courante gnj(n) les valeurs spécifiques C1 et respectivement C2. Les valeurs Cl et C2 sont des valeurs spécifiques expérimentales tenant compte du fenêtrage appliqué au décodage. L'étape 407 est suivie d'une l'étape 408 consistant à comparer la valeur du rang de l'échantillon n à une valeur maximale N,,,ax par comparaison de supériorité à l'étape 408. Sur réponse négative au test 408, une étape 409 est appelée, laquelle consiste à incrémenter la valeur du rang d'échantillon n=n+l. L'étape 409 précité est suivie d'un retour à l'étape 402 pour poursuite de la procédure tant que le rang de l'échantillon n n'est pas supérieur à la valeur Nmax précitée. Au contraire, sur réponse positive au test 408, une étape 410 de fin de calcul du gain est appelée. Sur réponse négative au test 405, une étape 406 est appelée laquelle consiste à maintenir la valeur d'atténuation de la trame précédente gn_4(n) égale à la valeur 1, aucune atténuation n'étant appliquée à cette dernière, et à appliquer à la trame courante la valeur d'atténuation g, ni(n) prise par exemple à une valeur C3. L'étape 406 est alors suivie d'un retour à l'étape 408 pour une poursuite du processus conformément au test réalisé à l'étape 408 précédemment décrit. Sur discrimination de la présence de post-échos au réponse au test 401, l'énergie de la trame courante E _ cur étant inférieure à l'énergie de la tram précédente E_ prev, le processus de calcul de la valeur d'atténuation appliqué à la trame courante respectivement à la trame précédente, est sensiblement identique au processus décrit relativement à la détection des pré-échos. Ainsi, sur réponse positive au test 401 de présence de post échos, une étape de test 411 est appelée laquelle correspond sensiblement à l'étape de test 402 précédemment décrite. Sur réponse négative au test 411 une étape 412 et appelée laquelle consiste à maintenir la valeur d'atténuation de la trame courante et de la trame précédente à la valeur 1, c'est-à-dire en l'absence d'atténuation, de manière semblable à l'étape 403 précédemment décrite. L'étape 413 est également semblable à l'incrémentation du rang de l'échantillon n à la valeur n+l de l'étape 404. Au contraire, sur réponse positive au test 411, une étape 414 est appelée de comparaison du rang d'échantillon n à la valeur N/2 semblable à l'étape 405 précédemment décrite. Le test de l'étape 414 est toutefois inversé par rapport au test de l'étape 405. En effet, sur réponse négative au test 414, on se trouve en présence de post-échos pour la trame courante et la trame précédente. L'étape 416 appelée permet, dans ce cas, d'affecter une valeur d'atténuation notée gii*(n)=C4 respectivement gnu(n)=C5. Les valeurs de C4 et C5 sont des valeurs spécifiques expérimentales. - 32 - L'étape 416 est alors suivie d'une étape 417 consistant à comparer le rang de l'échantillon n par comparaison de supériorité à la valeur maximale Nmax à l'étape 417. Sur réponse négative au test de l'étape 417 une étape 418 d'incrémentation n=n+1 du rang de l'échantillon est appelée puis, suivie d'un retour au test de l'étape 411 pour poursuite du test et du processus précité. Au contraire, sur réponse positive au test 417 la fin de la trame courante ayant été atteinte, alors une étape de fin de processus 419 est appelée. Sur réponse positive au test 414, une étape 415 est appelée laquelle consiste à maintenir la valeur d'atténuation de la trame courante gmj(n) égale à la valeur 1, aucune atténuation n'étant appliquée à cette dernière et à appliquer à la trame précédente, la valeur d'atténuation gm_ij(n) prise par exemple à une valeur C6. L'étape 415 est alors suivie d'un retour à l'étape 417 pour une poursuite du processus conformément au test réalisé à l'étape 417 précédemment décrit. Pour Une description plus détaillée du choix de la valeur du coefficient d'atténuation C1, C2, C3, C4, C5 et C6, on pourra utilement se reporter à la demande de brevet français n FR 05 04572 déposée au nom de la demanderesse le 4 mai 2005. Enfin, en référence à la figure 4f, le module d'atténuation 2 peut avantageusement être constitué, lorsque ce dernier est mis en oeuvre en amont du module d'addition recouvrement, par application directe des valeurs d'atténuation, c'est-à-dire les valeurs g, 1 (n) et g (n) par l'intermédiaire de multiplicateurs 21 respectivement 22 directement appliquées au signal décodé par transformée inverse, c'est-à-dire aux signaux xn, 1 (n) et respectivement x11 (n) ainsi que représenté à la figure 4f. Les multiplicateurs 21 respectivement 22 délivrent un signal découpé dans lequel les échos ont été atténués, chaque signal correspondant délivré étant noté xrmD j (n) respectivement xn,_, D j (n) lesquels sont directement délivrés au module d'addition recouvrement pour reconstituer le signal reconstruit x; d (n) . Sur la figure 4a, la flèche en pointillé allant de la partie codage prédictif à la partie décodage des coefficients spectraux représente la possibilité de reconstitution - 33 - des coefficients spectraux en utilisant partiellement la sortie de décodeur prédictif. A titre d'exemple non limitatif une solution consiste à effectuer une transformation temps-fréquence du signal de sortie du codeur prédictif puis à retrancher des coefficients spectraux décodés, les composantes spectrales du signal prédictif que l'on veut éliminer de telle sort que le signal temporel reconstitué XS(n) puisse être obtenu en ajoutant le signal en sortie du codeur prédictif et le signal en sortie de la transformation fréquence-temps après atténuation. En effet, cette façon de procéder est efficace du fait que les coefficients par transformées reçus représentent le signal et qu'ils peuvent remplacer avantageusement les coefficients spectraux du signal prédictif dans certaines zones de fréquence. Le pseudo code permettant de réaliser l'opération "décodage coefficients spectraux" est identique à celui décrit pour la figure 3b. Une deuxième variante de mise en oeuvre du dispositif, objet de la présente invention, de conception simplifiée par rapport au mode de mise en oeuvre du dispositif objet de l'invention représentée en figure 4a, sera maintenant décrite en liaison avec la figure 5a et la figure 5b. Sur la figure 5a on considère un décodeur par transformée inverse de rang j dans lequel le module d'addition/recouvrement auxiliaire est représenté en figure 4a est supprimé. Dans ces conditions, le module de décodage par MDTC inverse délivre ?0 directement les signaux décodés xn, j (n) pour la trame courante et x13(n) de la trame précédente au module d'atténuation de l'écho 2, tel que décrit en figure 4f par exemple, lequel délivre luimême les signaux précités au module d'addition/recouvrement. Dans ces conditions, le module 1 de calcul de l'existence de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation délivrant le signal DPG reçoit également une trame courante et une trame précédente successivement de coefficients spectraux décodés par transformée inverse en l'absence d'addition/recouvrement auxiliaire. Ainsi, le module 1 de calcul est adapté de façon à comporter, ainsi que représenté en figure 5b, le module 1 o de calcul d'enveloppe temporelle, le module 11 - 34 - de calcul du rapport d'enveloppe et le module 12 de calcul de discrimination des pré-et post-échos et du calcul du rapport d'enveloppe dans les conditions ci-après. Le module lo de calcul d'enveloppe temporelle reçoit le signal auxiliaire décodé par le décodeur prédictif signal 4(n), le signal décodé représentatif de la trame courante xm j (n) et le signal décodé représentatif de la trame précédente, xm_, j (n) . Le module 1 o permet alors d'examiner conjointement la trame précédente xm_1 j (n) et la trame courante précitée xm](n) qui se trouve en recouvrement, ainsi que représenté en figure 4b. Il délivre les signaux d'enveloppe Envp,(n), Envmj(n) pour la trame courante respectivement, Envm_lj(n) au module de calcul du rapport d'enveloppe 11. Le module 11 de calcul du rapport d'enveloppe permet alors de calculer des valeurs de premier rapport d'enveloppe Rm_1 j (n) entre le signal décodé représentatif de la trame précédente xrn_1 (n) et le signal décodé auxiliaire xp, (n) , d'une part, et de deuxième rapport d'enveloppe Rn, (n) entre le signal décodé de la trame courante x, j (n) et le signal décodé auxiliaire délivré par le décodeur prédictif xp; (n) , d'autre part. Comme dans le cas de la figure 3e par exemple, les valeurs d'atténuation applicables à la trame courante et à la trame précédente, valeurs gm i (n) respectivement g_11 (n) se déduisent alors des rapports d'enveloppe R;,, i (n) et R,,;_, j (n) respectivement. En particulier, les valeurs d'atténuation peuvent être constituées par l'inverse des valeurs des rapports d'enveloppe précitées. A partir des valeurs des rapports d'enveloppe précitées, premier rapport d'enveloppe temporelle de la trame précédente à l'enveloppe temporelle du signal auxiliaire et deuxième rapport d'enveloppe temporelle de la trame courante à l'enveloppe temporelle du signal auxiliaire, un module de calcul de discrimination de présence des pré-échos respectivement des post-échos à partir des rapports premier et deuxième rapports d'enveloppe précités permet alors d'exécuter un processus - 35 -semblable à celui décrit en liaison avec la figure 4e après discrimination des prérespectivement des post-échos. A titre d'exemple non limitatif, si le deuxième rapport d'enveloppe R1 (n) de la trame courante à l'enveloppe temporelle du signal auxiliaire est supérieur à une valeur de seuil et que la valeur du premier rapport d'enveloppe temporelle R,_11 (n) est faible, la présence de pré-échos est alors détectée. Si le premier et le deuxième rapport d'enveloppe Rn, j(n) et i (n) sont tous deux supérieurs à une valeur de seuil, alors le signal de transition SI correspondant à une transition d'attaque ou à une transition de déclin est située dans la trame courante correspondante. Si le premier rapport d'enveloppe temporelle t"_1 j(n) est supérieur à une valeur de seuil et que le deuxième rapport R i (n) présente une valeur faible, alors on est en présence de post-échos. La réduction des pré et post-échos peut être exécutée de manière semblable à celle réalisée et décrite en liaison avec la figure 4e. Toutefois, dans le cas de la mise en oeuvre de la figure 5a du dispositif objet de l'invention, on remplace le rapport d'enveloppe lissée par la valeur Rc j(n) compte tenu de la discrimination des pré- et post-échos tel que décrit précédemment. Les valeurs d'atténuation sont alors dirigées vers les multiplicateurs 21 et 22 de la figure 4f pour effectuer l'exécution de la réduction des échos. Le découpage dans la fenêtre où se produit la transition SI d'attaque ou de déclin peut toutefois être affinée de la façon ci-après: Dans la trame où se produit la transition d'attaque ou de déclin, il est possible de calculer le rapport d'enveloppe entre le signal auxiliaire xP; (n) et le signal somme du signal décodé représentatif de la trame courante et de la trame précédente, le signal somme précitée vérifiant la relation: xsTJ(n) =x,,,(n)+x, 1(n)É Le mode opératoire précité est justifié par le fait que l'enveloppe de cette somme de signaux est comparée à celle du signal auxiliaire xP1(n) . Dans la trame où - 36 - se produit la transition SI telle que représentée en figure 4c, avant la transition précitée, les termes de repliement s'annulent du fait qu'ils sont en opposition de phase conformément à la relation: xn,(n) = h(n) x(n) h(N/2 1 n) x(N/2 1 n) n =0,...,N/2 1 et xn(n)=h(n)x(n)+h(3N 1 n)x(3N 1 n) n=N/2,..., N 1 Lorsque la transition apparaît les termes non repliés sont alors très grands devant les termes repliés et l'écho peut ainsi être détecté. L'invention couvre également un message de signalisation de présence ou d'absence d'échos dans une trame courante de signal audionumérique message M(Ec=[0,1]) tel que décrit notamment en figure 2c. Le message peut être intégré dans une trame courante de signal audionumérique codé par transformée fréquentielle et il constitue un message de signalisation de fausse alarme. Il comporte au moins un champ comportant un bit à la valeur 0 ou 1 déterminé pour indiquer une absence a priori d'écho sur une trame courante de signal audionumérique codé respectivement à une valeur complémentée pour indiquer une présence a priori d'écho sur une trame courante de signal audionumérique codé. Sur la figure 5a, la flèche en pointillé allant de la partie codage prédictif à la partie décodage des coefficients spectraux représente la possibilité de reconstitution des coefficients spectraux en utilisant partiellement la sortie de décodeur prédictif. A titre d'exemple non limitatif une solution consiste à effectuer une transformation tempsfréquence du signal de sortie du codeur prédictif puis à retrancher des coefficients spectraux décodés, les composantes spectrales du signal prédictif que l'on veut éliminer de telle sort que le signal temporel reconstitué XS(n) puisse être obtenu en ajoutant le signal en sortie du codeur prédictif et le signal en sortie de la transformation fréquencetemps après atténuation. En effet, cette façon de procéder est efficace du fait que les coefficients par transformées reçus représentent le signal et qu'ils peuvent remplacer avantageusement les coefficients spectraux du signal prédictif dans certaines zones de fréquence. Le pseudo code permettant de réaliser - 37 - l'opération "décodage coefficients spectraux" est identique à celui décrit pour la figure 3b. Enfin, ainsi que représenté en figure 6a et 6b, le dispositif objet de l'invention, comporte en outre au niveau du codeur, un module de calcul d'un message de signalisation M(Ec) d'existence d'écho dans la trame courante. Le message de signalisation est transmis conjointement avec la trame courante. En particulier pour un codeur multicouches comportant au moins un codeur prédictif et un codeur par transformée de rang j, le module de calcul d'un message de signalisation comporte au moins, ainsi que représenté en figure 6a, un module de calcul d'un signal différence entre un signal décodé auxiliaire reconstitué noté xP; (n) ce signal, ainsi que représenté sur la figure 6a précitée, étant obtenu par codage prédictif, puis décodage prédictif du signal audionumérique avant codage x(n) et le signal audionumérique avant codage retardé d'une durée égale au retard algorithmique de la partie codage-décodage prédictif (anticipation ou look-ahead en anglais et retard des filtres de sous- et suréchantillonnage) par l'intermédiaire d'un circuit retardateur Z-T. Le signal retardé x(n T) est délivré à un circuit soustracteur lequel délivre le signal différence xD,e (n) . En outre, le module de calcul du message de signalisation comporte au moins, ainsi que représenté en figure 6b, un module de calcul des valeurs d'enveloppe temporelles du signal décodé auxiliaire reconstitué, le signal xP1(n) et de l'enveloppe temporelle du signal différence xo.j (n) . On comprend, en particulier, que le module inséré au codeur correspond sensiblement au module lo décrit précédemment dans la description en liaison avec la figure 3b par exemple. Le module 1 o inséré au codeur délivre l'enveloppe des signaux correspondants notée Envp, (k) correspondant au signal d'enveloppe temporelle du signal décodé auxiliaire reconstitué et le signal d'enveloppe temporelle du signal différence notée Envo;f j (k) . - 38 - Le module de calcul du message de signalisation comporte en outre un module 1 I du calcul du rapport d'enveloppe comparable à celui précédemment décrit dans la description en liaison avec la figure 3b. Enfin, le module 13 permet de calculer la valeur de la variable Ec de présence écho Ec, ce module étant comparable à celui décrit précédemment dans la description pour la détection de présence écho à partir de la comparaison de la valeur du rapport d'enveloppe à la valeur de seuil S en liaison avec la figure 3b, 3c et 3d par exemple. Dans la configuration selon la figure 3a, il se peut que dans certaines zones de fréquence le codeur prédictif ne conduise pas à un codage suffisamment précis. Dans ce cas, il est possible de coder directement par les étages de codage par transformée ces zones du spectre. Au décodeur, lorsque les couches d'améliorations par transformée sont reçues, elles remplacent les zones correspondantes des coefficients spectraux issus de la transformation temps-fréquence du signal en sortie du décodeur prédictif. Dans ce cas, le signal reconstitué XS(n) est obtenu au moyen d'une transformation fréquence-temps. Le dispositif d'atténuation des échos traite les échos générés par cette transformation. En relation avec les cas précédents, plusieurs variantes de réalisation ont été considérées, en référence aux figures 7 à 10, les mêmes références désignent les mêmes éléments que dans les figures précédentes lesquels pour cette raison ne seront pas décrits en détail. Dans les figures 7 à 10, les coefficients spectraux reçus au décodeur peuvent représenter dans certaines zones de fréquence (typiquement dans les fréquences hautes) le signal original à coder et non le signal de différence comme cela est typiquement le cas dans les basses fréquences. En effet, dans les hautes fréquences, certaines de zones ne sont pas modélisées avec suffisamment de précision par le codeur prédictif, dans ces zones il est plus intéressant de coder par le codeur par transformée le signal original à la place du signal de différence. Au décodeur, lorsque ces coefficients par transformées sont reçus, ils remplacent les coefficients issus de décodeur prédictif. La figure 7 représente une variante de la figure 3b. Dans cette figure le signal issu du décodeur prédictif est passé dans le domaine fréquentiel, ici l'opération Transformée Temps/Fréquence MDCT délivrant les coefficients Coeffpi(k), puis combiné avec les coefficients spectraux CoeffTi(k) et enfin passés dans le domaine temporel par les opérations de transformée inverse et d'addition/recouvrement. L'atténuation des échos est effectuée après l'addition/recouvrement. La figure 8 représente une variante de la figure 4a. Dans cette figure le signal issu du décodeur prédictif est passé dans le domaine fréquentiel, ici l'opération MDCT, puis combiné avec les coefficients spectraux. Une transformation Fréquence/Temps est effectuée. La sortie est utilisée d'une part pour alimenter l'addition/recouvrement puis le dispositif de décision d'écho; d'autre part pour alimenter le dispositif d'atténuation d'écho dont la sortie produit le signal décodé après addition recouvrement. L'atténuation des échos est effectuée juste avant l'addition/recouvrement. La figure 9 représente une variante de la figure 5a. Dans cette figure le signal issu du décodeur prédictif est passé dans le domaine fréquentiel, ici l'opération MDCT, puis combiné avec les coefficients spectraux. Une transformation Fréquence/Temps est effectuée. La sortie est utilisée d'une part pour alimenter le dispositif de décision d'écho d'autre part pour alimenter le dispositif d'atténuation d'écho dont la sortie produit le signal décodé après addition recouvrement. L'atténuation des échos est effectuée juste avant l'addition/recouvrement, avec la décision prise sur les signaux en sortie de l'étage de décodage des coefficients spectraux et MDCT inverse. Le pseudo code permettant de réaliser l'opération "combinaison des coefficients spectraux" des figures 7, 8 et 9 est donné ci-après. Pseudo Code for k = 0, ..., Kb-1 CoeffRi(k) = Coeffp;(k) + CoeffTT(k) end for k = Kb, ..., Kf-1 if (flag(k) == dispo) - 40 -CoeffRR(k) = CoeffTi(k) else CoeffRR(k) = Coeffpi(k) endif end Dans le mode de réalisation représenté aux figures 7, 8 et 9, on note que le somateur So des figures 3b, 4a et 5a correspondantes n'est plus nécessaire, le traitement correspondant pouvant être effectué sur les coefficients spectraux. La figure 10 représente une variante de la figure 3b et 7 où la détection et l'atténuation d'écho se font séparément sur une pluralité de sousbandes du signal codé par transformée et décodée. On peut noter que le filtrage en sous-bandes est effectué dans le cas présent par une MDCT Inverse et une addition/recouvrement à partir respectivement descoefficients spectraux de la bande basse Coeffeb(k) et de la bande haute CoeffRJBh(k). Ce filtrage en sous bandes peut aussi être effectué de façon non limitative et alternative directement sur le signal temporel issu d'une opération de transposition fréquence/temps et addition recouvrement des coefficients spectraux recombinés CoeffRj(k). Ici, la sortie des étages prédictifs a été séparée en deux bandes, bande basse et bande haute, afin d'alimenter le dispositif de décision et d'atténuation d'écho respectivement de la bande basse et de la bande haute du signal de transformée décodé. Sur la figure 10, le dispositif objet de l'invention comporte ainsi une première voie d'atténuation de l'écho en bande basse et une voie d'atténuation de l'écho par sous-bande. Les modules constitutifs des voies précitées sont semblables mais dédiés aux fréquences respectivement de chaque sous-bande. En outre, selon le mode de réalisation de la figure 10, le nombre de sousbandes de traitement de voies d'atténuation peut être quelconque. Le pseudo code permettant de réaliser l'opération "combinaison des coefficients spectraux" de la figure 10 est donné ci-après. Pseudo Code for k = 0, ..., Kb-1 CoeffRiBb(k) = CoeffTi(k) Coeffeh(k) = 0 -41 - end for k = Kb, ..., Kf-1 if (flag(k) == dispo) Coeffeh(k) = CoeffTT(k) else Coeffeh(k) = Coeffpi(k) endif Coeffeb(k) = 0 end La Figure 11 représente une variante de la Figure 10 où le signal prédictif additionné par le sommateur So n'est pas filtré contrairement à la configuration de la figure 10 et où le signal prédictif est filtré en une pluralité de sous bandes par des filtres numériques pour alimenter le dispositif de détection des échos. Ainsi, le signal prédictif n'est pas filtré mais directement ajouté dans le sommateur So aux signaux issus du décodage par transformée après filtrage dans le domaine fréquentiel. En contre partie le pseudo code de l'opération "combinaison des coefficients spectraux" est modifié de la façon suivante: Pseudo Code for k = 0, ..., Kb-1 Coeffeb(k) = CoeffTi(k) CoeffRJBh(k) = 0 end for k = Kb, ..., Kf-1 if (flag(k) == dispo) CoeffRiBh(k) = CoeffTJ(k) - Coeffp;(k) else CoeffRiBh(k) = 0 endif Coeffeb(k) = 0 end Un avantage de cette façon de procéder est que les signaux sommés par So sont en phase et que les filtres passe-bas et passe-haut de commande des détecteurs d'échos peuvent être réalisés indifféremment par des filtres à réponse impulsionnelle - 42 - à phase linéaire ou par des filtres à réponse impulsionnelle infinie éventuellement à déphasage minimal. Dans le mode de mise en oeuvre précédemment décrit, le signal prédictif est directement ajouté aux signaux des sous-bandes issues du décodage par transformée et la combinaison des coefficients spectraux réalise une soustraction des composantes spectrales du signal prédictif que l'on désire remplacer par celles du signal issues du décodage par transformée. L'invention couvre également un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur, pour la discrimination des échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée générateur d'échos, et d'un codage prédictif non générateur d'échos. Il est remarquable en ce que le produit de programme, objet de l'invention, lorsqu'il est exécuté par un ordinateur permet la mise en oeuvre du procédé tel que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2a, 2b et 2c. Le produit de programme d'ordinateur, objet de l'invention, est en outre remarquable en ce qu'il est implanté dans le module de calcul de présence d'écho, de position d'origine de l'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable à la trame courante, tel que décrit et référencé 1 relativement au dispositif objet de l'invention précédemment décrit en liaison avec les figures 3b, 3c à 3f, 4a à 4e et 5a, 5b et/ou 7 à 10. Le produit de programme d'ordinateur, objet de l'invention, est intégré à un décodeur hiérarchique multicouches, d'un signal audionumérique, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 6a et 6b. Le module de discrimination d'existence d'écho permet d'engendrer un signal différence le signal xD i (n) à partir d'un codage décodage prédictif de ce signal numérique et une variable de présence respectivement d'absence d'écho sous forme d'un message de fausse alarme transmis avec la trame courante, ainsi décrit précédemment dans la description. - 43 -
L'invention concerne un procédé de discrimination et atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, et d'un codage prédictif, non générateur d'échos, consistant au moins au décodage, pour chaque trame courante du signal audionumérique, à comparer (A), en temps réel, la valeur du rapport d'une représentation de l'enveloppe temporelle du signal issu d'un décodage générateur d'écho à celle du signal issu d'un décodage non générateur d'échos ; et, si la valeur dudit rapport est supérieure ou égale à une valeur de seuil, conclure (B) à l'existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante ; sinon, si la valeur du rapport est inférieur à ladite valeur de seuil, conclure (C) à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans la trame courante, à atténuer (D), conditionnellement à l'existence d'écho, les signaux issus du décodage par transformée générateur d'écho afin de réduire l'audibilité des échos.Application à la mise en oeuvre de dispositifs d'atténuation des échos d'un signal audionumérique et de codeurs hiérarchiques incorporant de tels dispositifs.
1. Procédé de discrimination des échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée, générateur d'échos, et d'un codage prédictif, non générateur d'échos, caractérisé en ce que ledit procédé consiste au moins au décodage, pour chaque trame courante dudit signal audionumérique, à : comparer, en temps réel, une variable issue d'une caractéristique de l'enveloppe temporelle du signal issu d'un décodage générateur d'écho à la caractéristique correspondante du signal issu d'un décodage non générateur d'échos à une valeur de seuil; et, en fonction du résultat de la comparaison à la valeur de seuil, conclure à l'existence ou à la non existence d'un écho issu du codage par transformée dans ladite trame courante 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la position d'origine dudit écho dans ladite trame courante est donnée par la position dans ladite trame courante de ladite variable sensiblement égale à ladite valeur de seuil. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que celui-ci consiste en outre, au codage, pour chaque trame émise, à : détecter l'existence d'écho dans la trame courante; et transmettre conjointement dudit codage au décodage ladite trame courante et un message de signalisation d'existence d'écho, ce qui permet d'exécuter la discrimination des échos au décodage conditionnellement à l'existence ou à la non existence a priori d'écho au codage. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit message de signalisation d'existence et de position d'écho est un message de fausse alarme de présence d'échos dans ladite trame courante. 5. Dispositif de discrimination et d'atténuation des échos d'un signal audionumérique engendré par un codeur hiérarchique multicouches, ledit codeur comportant une première pluralité de décodeurs prédictifs, non générateurs d'échos, et une deuxième pluralité de décodeurs par transformée, susceptibles de révéler des - 44 - échos, chaque codeur prédictif comportant au moins une sortie délivrant un signal audionumérique prédictif décodé qui peut être soit ledit signal audionumérique décodé soit ledit signal audionumérique décodé et filtré soit un signal représentatif de l'énergie dudit signal audionumérique décodé, chaque décodeur par transformée délivrant, après décodage par transformée inverse et addition recouvrement un signal décodé succession de trames courantes, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte au moins au niveau d'un décodeur: un moyen de calcul de l'existence et de la position d'origine d'écho dans la trame courante recevant, d'une part, le signal prédictif décodé délivré par la sortie d'un décodeur prédictif de rang i de cette pluralité de décodeurs prédictifs, et, d'autre part, le signal décodé délivré par la sortie d'un décodeur par transformée inverse de rang j de cette pluralité de décodeurs par transformée inverse et délivrant un signal de présence, de position d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable dans ladite trame courante; et, des moyens d'atténuation de l'écho recevant ledit signal décodé succession de trames courantes délivré par ledit décodeur par transformée inverse de rang j et ledit signal de présence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable dans ladite trame courante et délivrant un signal décodé succession de trames courantes dans lequel l'écho est atténué à partir de la position d'origine de l'écho. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ledit signal décodé, en trames successives avec un écho atténué, est suivi d'un filtrage perceptuel inverse. 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ledit moyen de calcul de l'existence et de la position d'origine de l'écho dans la trame courante comporte au moins: un moyen de calcul de l'enveloppe temporelle dudit signal prédictif décodé délivré par la sortie dudit décodeur prédictif de rang i et de l'enveloppe temporelle du signal décodé délivré par la sortie du décodeur par 30 transformée de rang j; - 45 - des moyens de calcul du rapport desdites valeurs d'enveloppe temporelle; des moyens de calcul de décision d'existence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable auxdits échos par comparaison de la valeur dudit rapport desdites valeurs d'enveloppe temporelle à une valeur de seuil. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ladite valeur d'atténuation est soit la valeur 1, en l'absence d'existence d'écho, soit la valeur de l'inverse du rapport desdites valeurs d'enveloppe temporelle. 9. Dispositif selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que celui-ci comporte en outre au niveau dudit décodeur, des moyens de réception et de traitement d'un message de signalisation d'existence d'écho transmis conjointement avec chaque trame courante du codeur audit décodeur. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que, pour un message de signalisation du type message de fausse alarme de présence d'échos dans ladite trame courante, ledit dispositif comprend associés auxdits moyens de calcul de décision d'existence de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable auxdits échos: -des moyens de lecture dudit message de fausse alarme; et, sur lecture d'un message de fausse alarme à la valeur vraie, l'information délivrée par ledit message correspondant à une absence a priori d'écho sur ladite trame courante, des moyens d'inhibition desdits moyens de calcul de décision d'existence, de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable; sinon, l'information délivrée par ledit message correspondant à une présence a priori d'écho sur la trame courante, des moyens d'activation desdits moyens de calcul de décision d'existence de position d'origine d'écho et de valeur d'atténuation applicable. 11. Dispositif selon l'une des 5 à 10, caractérisé en ce que pour un décodeur par transformée inverse de rang j comportant un module de décodage fréquentiel inverse des coefficients spectraux connecté en cascade avec un module d'addition/recouvrement, ledit décodeur comporte: 2888704 - 46 - - lesdits moyens d'atténuation d'écho intercalés entre ledit module de décodage inverse des coefficients spectraux et ledit module d'addition/recouvrement; un module d'addition/recouvrement auxiliaire recevant deux trames successives de coefficients spectraux décodés délivrées par ledit module de décodage inverse et délivrant un signal décodé auxiliaire dans lequel les échos ne sont pas atténués audit moyen de calcul de l'existence, de la position d'origine de l'écho dans la trame courante, ledit moyen de calcul de l'existence, de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation dans la trame courante délivrant ledit signal de présence de position d'écho et de valeur d'atténuation dans la trame courante auxdits moyens d'atténuation d'écho. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que pour un signal décodé délivré par ledit module de décodage fréquentiel inverse des coefficients spectraux formé par une trame courante et une trame précédente en recouvrement, ledit moyen de calcul de décision d'existence de position d'origine d'écho et de la valeur d'atténuation applicable comporte en outre des moyens de discrimination de pré-respectivement de post-échos dans la trame précédente respectivement dans la trame courante, par comparaison de l'énergie des échantillons décodés de la trame précédente à l'énergie des échantillons décodés de la trame courante, ladite trame courante étant le siège de pré-échos pour une énergie des échantillons décodés de la trame courante supérieure à l'énergie des échantillons décodés de la trame précédente, lorsque le rapport des valeurs desdits signaux d'enveloppe est supérieur à ladite valeur de seuil, ladite trame courante étant le siège de post-échos, sinon. 13. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que pour un décodeur par transformée inverse de rang j dans lequel ledit module d'addition/recouvrement auxiliaire est supprimé, ledit moyen de calcul de l'existence, de la position d'origine de l'écho et de la valeur d'atténuation applicable dans la trame courante reçoit une trame courante et une trame précédente de coefficients spectraux - 47 - décodés par transformée inverse, en l'absence d'addition, ledit moyen de calcul comporte: des moyens de calcul de l'enveloppe temporelle de la trame précédente, de la trame courante et du signal auxiliaire délivré par la deuxième sortie du décodeur prédictif de rang i; des moyens de calcul d'un premier rapport d'enveloppe temporelle de la trame précédente à l'enveloppe temporelle du signal auxiliaire et d'un deuxième rapport d'enveloppe temporelle de la trame courante à l'enveloppe temporelle du signal auxiliaire, des moyens de discrimination de présence de prééchos respectivement de post-échos à partir desdits rapports et de calcul de valeurs d'atténuation, compte tenu de la présence de prérespectivement de post-échos et de la valeur dudit premier et du deuxième rapport. 14. Dispositif selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que celui-ci comporte en outre, au niveau du codeur, des moyens de calcul d'un message de signalisation d'existence d'écho, ledit message de signalisation étant transmis conjointement avec la trame courante. 15. Dispositif selon la 14, caractérisé en ce que, pour un codeur multicouches comportant au moins un codeur prédictif de rang i et un codeur par transformée de rang j, lesdits moyens de calcul d'un message de signalisation comportent au moins: des moyens de calcul d'un signal différence entre un signal décodé auxiliaire reconstitué, obtenu par codage-décodage du signal audionumérique au moyen dudit codeur prédictif de rang i et d'un décodeur prédictif, et le signal audionumérique retardé d'une durée égale au retard algorithmique de la partie codage-décodage prédictif; des moyens de calcul des valeurs de l'enveloppe temporelle dudit signal décodé auxiliaire reconstitué et de l'enveloppe temporelle dudit signal différence; des moyens de calcul du rapport desdites valeurs d'enveloppe. - 48 - 16. Dispositif selon l'une des 5 à 15 précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte en outre, au niveau du décodeur, des moyens de reconstitution des coefficients spectraux du décodeur par transformée inverse de rang j, à partir d'une partie au moins du signal de sortie délivré par ledit décodeur prédictif de rang i. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que lesdits moyens de reconstitution des coefficients spectraux comportent au moins: des moyens de transformation temps-fréquence du signal de sortie du décodeur prédictif délivrant les composantes spectrales du signal prédictif; des moyens de combinaison des composantes spectrales du signal prédictif aux coefficients spectraux décodés. des moyens de séparation desdits coefficients spectraux décodés en une pluralité de sous-bandes par une transposition fréquence/temps et addition/recouvrement. des moyens de séparation du signal prédictif en une pluralité de sousbandes 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que lesdits moyens de combinaison des composantes spectrales du signal prédictif aux coefficients spectraux décodés délivrent au moins: des premiers coefficients spectraux combinés dans une bande de fréquence déterminée et un signal temporel correspondant à ladite bande de fréquence déterminée; des deuxièmes coefficients spectraux combinés dans au moins une autre bande de fréquences déterminée et les signaux temporels correspondants auxdites bandes de fréquence déterminées; ledit dispositif comportant une voie de détection et d'atténuation de l'écho dans ladite bande de fréquences respectivement au moins une autre voie de détection et d'atténuation de l'écho dans chaque autre bande de fréquences. 19. Dispositif suivant l'une des 16, 17, 18 précédentes, caractérisé en ce que le signal prédictif est directement ajouté aux signaux des sous- - 49 - bandes issues du décodage par transformée et en ce que la combinaison des coefficients spectraux réalise une soustraction des composantes spectrales du signal prédictif que l'on désire remplacer par celles du signal issues du décodage par transformée. 20. Message de signalisation de présence ou d'absence d'écho dans une trame courante de signal audionumérique codé par transformée fréquentielle, caractérisé en ce que ledit message constitue un message de signalisation de fausse alarme, ledit message comportant au moins un champ comportant un bit de valeur binaire déterminée pour indiquer une absence a priori d'écho sur une trame courante de signal audionumérique codé respectivement de valeur binaire complémentée pour indiquer une présence a priori d'écho sur une trame courante de signal audio numérique codé. 21. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation, exécutable par un ordinateur, pour la discrimination des échos d'un signal audionumérique engendré par codage hiérarchique multicouches à partir d'un codage par transformée générateur d'échos, et d'un codage prédictif non générateur d'échos, caractérisé en ce que ledit produit de programme lorsqu'il est exécuté par un ordinateur permet la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 4. 22. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation, exécutable par un ordinateur, selon la 21, caractérisé en ce qu'il est implanté dans un module de calcul de présence d'écho, de position d'origine de l'écho et de valeur d'atténuation d'écho applicable à la trame courante, intégré à un décodeur hiérarchique multicouches, ledit module recevant, d'une part, un signal décodé représentatif de l'énergie du signal délivré par un décodeur prédictif de rang i, et, d'autre part, au moins un signal décodé délivré par un décodeur par transformée inverse de rang j. 23. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation, exécutable par un ordinateur, selon la 21, caractérisé en ce qu'il est implanté dans un module de discrimination d'existence d'écho intégré à un codeur hiérarchique multicouches, d'un signal audionumérique, ledit module - 50 - permettant d'engendrer un signal différence à partir d'un codage décodage prédictif de ce signal numérique et une variable de présence respectivement d'absence d'écho sous forme d'un message de fausse alarme transmis avec la trame courante.
H,G
H04,G10
H04N,G10L
H04N 7,G10L 19
H04N 7/30,G10L 19/02,G10L 19/025,G10L 19/24
FR2893952
A1
PROCEDE D'IDENTIFICATION DU GENOTYPE EN POSITION 171 DE LA PROTEINE PRION D'OVIN AINSI QUE TROUSSES DE MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE.
20,070,601
L'invention concerne un procédé d'identification du génotype en position 171 de la protéine prion, appelée PrP, d'ovin ainsi que des trousses de mise en oeuvre de ce procédé. Elle concerne également un procédé de sélection d'un ovin pour la reproduction, en fonction de sa résistance aux encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST). La tremblante est une maladie qui affecte les ovins, connue depuis plus de deux siècles en Europe. Elle se manifeste notamment par des troubles du comportement social de l'animal qui a tendance à se mettre à io l'écart, des troubles de son comportement alimentaire et des troubles locomoteurs tels que l'apparition de tremblements et une raideur de l'arrière train. Elle se manifeste en outre généralement par un prurit et une perte de la laine. Des travaux portant sur la transmission expérimentale de la 15 tremblante du mouton ont débuté en 1938 sur des moutons britanniques et ont contribué de façon très importante à montrer l'implication de facteurs génétiques dans la transmission de la maladie. La nature exacte de l'agent de la tremblante comme des autres encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST) n'est pas 20 encore définitivement établie mais fait aujourd'hui l'objet d'un quasi consensus scientifique établi sur de nombreuses preuves expérimentales. L'agent transmissible responsable de ces maladies serait une protéine de l'hôte, la PrP (protéine prion), sous une forme anormale, partiellement résistante à la digestion protéolytique, appelée communément PrPres pour 25 "protéine prion résistante". Le pouvoir infectieux associé à ces protéines prions anormales s'est révélé extrêmement résistant aux procédés d'inactivation connus et mis en oeuvre pour inactiver les microorganismes pathogènes "conventionnels" (bactéries, virus, levures). Le gène de la PrP ovine est porté par le chromosome 13 et code un 30 polypeptide de 256 acides aminés. Il est connu depuis longtemps que l'incidence de la tremblante naturelle chez les ovins est liée au polymorphisme du gène de la PrP et en particulier aux polymorphismes des codons 136, 154 et 171 de cette protéine. Selon le NSP britannique (National Scrapie Plan), la majorité de la population de moutons possède l'un des quinze génotypes, dont la liste suit, aux codons 136, 154 et 171: - A136R154R171/A136R154R171, noté ARR/ARR - A136R154R171/A136H154Q171, noté ARR/AHQ -A136R154R171/A136R154H171, noté ARR/ARH - A136R154R171/A136R154Q171, noté ARR/ARQ - A136H154Q171/A136H154Q171, noté AHQ/AHQ -A136H154Q171/A136R154H171, noté AHQ/ARH - A136H154Q171/A136R154Q171, noté AHQ/ARQ - A136R154H171/A136R154H171, noté ARH/ARH -A136R154H171/A136R154Q171, noté ARH/ARQ - A136R154Q171/A136R154Q171, noté ARQ/ARQ - A136R154R171/V136R154Q171, noté ARR/VRQ -A136H154Q171/V136R154Q171, noté AHQ/VRQ - A136R154H171/V136R154Q171, noté ARH/VRQ - A136R154Q171/V136R154Q171, noté ARQ/VRQ -V136R154Q171/V136R154Q171, note VRQ/VRQ. De façon simplifiée les moutons peuvent être classés en 3 groupes en fonction de leur génotype et de leur résistance aux ESSTs.: - les animaux résistants qui ne sont pas (ou extrêmement rarement) infectés, même lorsqu'ils sont placés dans un environnement présentant une incidence élevée de la maladie ou qui présentent une résistance très élevée dans le cadre d'infections expérimentales. Il s'agit des animaux de génotypes ARR/ARR. Notons toutefois, que la découverte récente de cas atypiques de tremblante affectant aussi le génotype ARR/ARR a partiellement remis en cause la résistance quasi absolue qui était couramment associée à ce génotype. les animaux très sensibles manifestant la maladie à un taux élevé d'incidence et des périodes d'incubation courtes. Il s'agit des animaux ayant les génotypes VRQ/VRQ (le génotype réputé le plus sensible), ARQ/VRQ et ARQ/ARQ, et - les animaux qui peuvent manifester la maladie avec une incidence variable et après une longue période d'incubation. Il s'agit des animaux 35 ayant les autres génotypes. Depuis longtemps, les programmes de lutte contre la tremblante du mouton sont basés sur l'abattage total des troupeaux infectés. Mais on constate que les animaux réintroduits sont généralement réinfectés. Cette situation est probablement liée à la forte persistance de l'agent contagieux dans l'environnement des animaux d'élevage et à sa résistance aux techniques de décontamination. Aux USA, des campagnes d'éradication ont été mises en oeuvre depuis 1952, et d'un point de vue global, n'ont pas été couronnées de succès. Seule la politique de l'Islande semble donner de bons résultats dans ce domaine. Mais elle est très coûteuse et io contraignante. En effet, elle repose en particulier sur la division du territoire en zones affectées et zones saines, sur l'abattage total des troupeaux infectés avec la destruction de l'ensemble de l'équipement utilisé pour l'élevage, sur l'élimination du sol autour de la zone d'élevage et sur l'interdiction de réintroduire des animaux sur ladite zone pendant 15 cinq ans. Bien entendu, les animaux utilisés pour repeupler les zones "assainies" proviennent de zones non affectées. La sélection des animaux homozygotes portant l'allèle A136R154R171, même si elle ne peut pas être considérée comme la solution absolue pour éradiquer les encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) dans le 20 troupeau ovin, demeure toutefois une stratégie très appropriée pour un contrôle de la propagation de la plupart des souches d'EST y compris de l'agent l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) et présente un intérêt économique évident. La Grande-Bretagne, la France et les Pays-Bas ont par exemple 25 déjà commencé la mise en oeuvre de programmes d'enrichissement de la population en animaux résistants dans le but de lutter contre la tremblante. Le programme français comprend ainsi notamment l'élimination des animaux porteurs de l'allèle V136R154Q171 associé à une sensibilité 30 maximale. Sa fréquence élevée au sein de la population représente un facteur de risque important de propagation de la maladie. En conséquence, un mouton portant cet allèle est considéré comme un animal "non agréé". En tant que tel, il ne peut être commercialisé à des fins de reproduction. La mention "génotype sensible à la tremblante" est indiquée sur le certificat délivré par l'UPRA (Union Pour la Promotion des Races Animales) ou par tout autre organisme similaire. Un tel objectif nécessite d'identifier le génotype de la PrP des moutons. Un certain nombre de méthodes basées sur la biologie moléculaire ont déjà été proposées dans ce but. On citera ainsi plusieurs méthodes utilisant la PCR, une méthode dite de pyroséquençage et une méthode permettant une simple détermination colorimétrique après une unique amplification du gène de la PrP par PCR. Cependant ces méthodes qui impliquent toutes une amplification io par PCR, requièrent une mise en oeuvre par des laboratoires spécialisés et sont très coûteuses, ce qui constitue un réel obstacle à leur utilisation à grande échelle. On l'a vu, le génotype A136R154R171/ A136R154R171 est le génotype que l'on souhaite sélectionner chez l'animal destiné à la reproduction. 15 C'est le seul génotype, parmi les quinze génotypes connus, qui a deux acides aminés R aux positions 171 de la PrP. Ce génotype est noté R/R. Or, on a maintenant découvert qu'il était possible d'identifier l'acide aminé présent à la position 171 de la PrP d'ovin grâce à l'utilisation d'au 20 moins un anticorps qui reconnaît spécifiquement certaines formes alléliques de la PrP. Cette méthode peut être mise en oeuvre sur un fluide biologique du mouton tel que le plasma, le sang, le sérum, le lait, la salive, et l'urine. De plus, cette méthode est facile à mettre en oeuvre, rapide et 25 économique. A cet effet, l'invention propose un procédé d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin comprenant les étapes de : a) traitement d'un échantillon de fluide biologique ovin à tester contenant de la PrP avec une solution dénaturante et réductrice, 30 b) immobilisation, éventuellement par l'intermédiaire d'un ligand, de la PrP dénaturée et réduite sur une phase solide, c) mise en contact de la PrP dénaturée, réduite et immobilisée avec au moins un anticorps de détection, et d) détection de la présence éventuelle dudit au moins un anticorps 35 de détection, et dans lequel l'un du ligand et du au moins un anticorps de détection se lie spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171 De préférence la solution dénaturante et réductrice comprend : a) au moins un agent dénaturant choisi parmi : - un agent tensio-actif choisi dans le groupe constitué par : • les tensio-actifs anioniques, tels que le SDS (dodécylsulfate de sodium), le sarcosyl (lauroyl sarcosine), le cholate de sodium, le io glycocholate de sodium, le désoxycholate de sodium, le taurocholate de sodium, le caprylate de sodium, le 1-décanesulfonate de sodium, le laurylsulfate de sodium et le laurylsulfate de lithium ; • les tensio-actifs zwitterioniques, tels que SB 3-10 (décyl-sulfobétaïne), SB 3-12 (dodécyl-sulfobétaïne), SB 3-14 (tétradécyl-sulfobétaïne), SB 3-16 15 (hexadécyl-sulfobétaïne), SB 3-18 (octadécyl-sulfobétaïne), CHAPS et CHAPSO et désoxy CHAPS ; • les tensio-actifs non ioniques, tels que le Triton X-100, le Triton X-114, le Tween 20, le Tween 80, le Brij 35 (polyoxyéthylène 23 lauryléther), le nonidet P-40, le n-décyl-béta-D-glucopyranoside, le n-dodécyl-béta-D- 20 glucopyranoside, le n-octyl-béta-D-glucopyranoside, le n-octyl-alpha-D- glucopyranoside ; • leurs mélanges, et/ou - un agent chaotrope, et b) au moins un agent réducteur. 25 L'agent chaotrope est choisi parmi l'urée, la guanidine, l'hydrochlorure de guanidine, le thiocyanate de guanidine ou un de leurs mélanges. Plus préférablement, la solution dénaturante et réductrice comprend un mélange d'agents tensio-actifs ioniques, en particulier 30 d'agents tensio-actifs anioniques, et plus particulièrement de SDS et de sarcosyl. Plus précisément, la solution dénaturante et réductrice contient au moins 0,5 % en poids d'agent tensio-actif par rapport au volume total du mélange constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice, et en particulier supérieure ou égale à 2 % en poids par rapport au volume total du mélange. Préférablement, le au moins un agent réducteur est choisi dans le groupe constitué par constitué par le DTT (dithiothréitol), le TCEP (hydrochlorure de Tris(2-carboxyéthyl)phosphine), le DTE (dithio érythritol), le Béta mercaptoéthanol, la 2-mercaptoéthylamine ou un de leurs mélanges. Dans ce cas, de préférence, la concentration en agent réducteur est comprise entre 2,5 mM et 100 mM et plus particulièrement comprise entre io 5 mM et 20 mM dans le mélange constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice. Le plus préférablement, la solution dénaturante et réductrice comprend un mélange de sarcosyl, de SDS et de DTT. Quant à la concentration en agent chaotrope, elle est de préférence 15 supérieure ou égale à 1 M, de préférence supérieure ou égale à 3 M. Lorsque l'agent chaotrope est de l'urée, elle est de préférence égale à 8 M. Dans un premier mode de mise en oeuvre du procédé d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin de l'invention, 20 la PrP dénaturée et réduite est immobilisée par l'intermédiaire d'un ligand qui est un anticorps de capture capable de retenir la PrP par liaison affine et l'anticorps de détection est un anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171, cette position étant différente du site épitopique reconnu par l'anticorps de capture. 25 Dans un second mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la PrP dénaturée et réduite est immobilisée par l'intermédiaire d'un ligand qui est un anticorps de capture se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171 et l'anticorps de détection est un anticorps capable de se lier à la PrP par liaison affine à un site 30 épitopique différent de celui reconnu par l'anticorps de capture. Dans un troisième mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la PrP dénaturée et réduite est immobilisée par l'intermédiaire d'un ligand choisi parmi les molécules suivantes : le plasminogène, l'avidine, la streptavidine, les glycose aminoglycans, l'hespéridine, les 35 porphyrines, la streptamicine et la tetracycline, et l'anticorps de détection est un anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171. Dans un quatrième mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la PrP dénaturée et réduite est immobilisée directement sur la phase solide, et l'anticorps de détection est un anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171. Dans tous les modes de mise en oeuvre du procédé de l'invention, de préférence, la phase solide est choisie parmi des plaques de io microtitrage, des billes, des tubes, en polymère, notamment en polystyrène, polyéthylène ou latex. De préférence la phase solide est une plaque de microtitrage en polystyrène. Egalement, dans tous les modes de mise en oeuvre du procédé de l'invention, de préférence, l'échantillon de fluide biologique est choisi 15 parmi du sang, du plasma, du sérum, ou du lait. Dans le premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, de préférence, l'anticorps de capture est choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5. Dans ce cas, l'anticorps de détection est de préférence choisi parmi 20 l'anticorps 2A11 marqué, l'anticorps 1106 marqué, l'anticorps BAR226 marqué et l'anticorps 12F10 marqué. Mais, de préférence, dans le premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, l'anticorps de capture est l'anticorps SAF-34 ou l'anticorps 3B5 et l'anticorps de détection est l'anticorps 2A11 marqué. 25 Dans le second mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, l'anticorps de capture peut être choisi parmi les anticorps 2A11, 12F10, BAR226, 1106 et en ce que l'anticorps de détection est choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5 marqués. 30 L'invention propose également un procédé de sélection d'un ovin pour la reproduction, en fonction de sa résistance aux encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles, caractérisé en ce qu'il comprend la mise en oeuvre du procédé précédemment décrit. L'invention propose encore une trousse d'identification de génotype 35 en position 171 de la PrP d'ovin comprenant : - une phase solide sur laquelle est immobilisée au moins un anticorps de capture choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5, -une solution dénaturante et réductrice, et - au moins un anticorps de détection, en particulier choisi parmi les anticorps 12F10, BAR226, 1106, 2A11 marqués et plus particulièrement le 2A11 marqué. L'invention propose également une trousse d'identification de génotype en position 171 de la PrP d'ovin, caractérisé en ce qu'il 10 comprend : - une phase solide sur laquelle est immobilisée au moins un anticorps de capture choisi parmi les anticorps 12F10, BAR226, 1106 - une solution dénaturante et réductrice, et - au moins un anticorps de détection choisi parmi les anticorps SAF-15, 15 SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5 marqués. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description explicative qui suit et qui est faite en référence aux figures dans lesquelles : 20 -la figure 1 illustre les absorbances relatives, normalisées par rapport au génotype Q/Q, obtenues sur des plasmas de moutons ARR/ARR, c'est-àdire ayant le génotype R/R en position 171 de la PrP, ou ARR/VRQ, c'est-à-dire ayant le génotype R/Q en position 171 de la PrP, ou VRQ/VRQ, c'est-à-dire ayant le génotype Q/Q en position 171 de la PrP. 25 Ces tests, de format ELISA sandwich, sont réalisés après dénaturation et réduction du plasma comme décrit à l'exemple 1. Tous les sandwichs impliquent l'anticorps SAF-34 (anti octa repeat) qui reconnaît indifféremment tous les allotypes en position 171. Selon les cas, l'anticorps SAF-34 est utilisé en tant qu'anticorps de capture (SAF-34) ou en tant 30 qu'anticorps de détection (SAF-34-AChE) ; - la figure 2 illustre la répartition des densités optiques (DO) obtenues sur des plasmas de moutons ayant en position 171 de la PrP, les acides aminés R/R, ou R/H, ou R/Q, ou H/Q et Q/Q. Ces tests ont été réalisés en utilisant l'anticorps SAF-34 comme anticorps de capture et l'anticorps de 35 détection 2A11 marqué biotine comme anticorps de détection. - la figure 3 illustre la répartition des densités optiques (DO) obtenues sur des plasmas de moutons ayant en position 171 les acides aminés Q/Q, ou les acides aminés R/Q, ou les acides aminés R/R. Ces tests ont été réalisés en utilisant comme anticorps de capture l'anticorps SAF-34 et comme anticorps de détection l'anticorps 2A11 marqué AChE, - la figure 4 illustre l'influence de la présence ou l'absence d'un agent réducteur qui est le dithiothréitol ainsi que de l'absence d'un agent dénaturant qui est l'urée, dans la composition de la solution dénaturante. Ces tests ont été réalisés en utilisant en tant qu'anticorps de détection io l'anticorps 2A11 marqué biotine et en tant qu'anticorps de capture l'anticorps SAF-34. L'invention a pour objet un procédé d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin, dans lequel on traite un fluide biologique ovin à tester, contenant de la PrP, avec une solution dénaturante et 15 réductrice, on immobilise la PrP dénaturée et réduite et on met en contact la PrP dénaturée et réduite avec ou moins un anticorps se liant spécifiquement à la PrP d'ovin ayant une forme allélique particulière en position 171 et on détecte la présence éventuelle de l'anticorps à la PrP. Dans le contexte de l'invention, un 'fluide biologique" peut être 20 notamment du sang, du plasma, du sérum, de l'urine, du liquide céphalorachidien, de la salive, du lait etc... Selon un mode de réalisation préféré, ce fluide biologique est choisi parmi du sang, du sérum, du plasma et du lait. Ce fluide biologique contient de la PrP. 25 Le terme 'anticorps" se réfère à tout anticorps entier ou à un fragment fonctionnel d'un anticorps comprenant ou consistant en au moins un site de combinaison antigénique, permettant au dit anticorps de se lier à au moins un déterminant antigénique d'un composé antigénique. A titre d'exemple de fragments d'anticorps on peut citer les fragments 30 Fab, Fab', F(ab')2 ainsi que les chaînes scFv (Single chain variable fragment), dsFv (Double-stranded variable fragment), etc... Ces fragments fonctionnels peuvent notamment être obtenus par génie génétique. La production d'anticorps monoclonaux ou de sérums polyclonaux monospécifiques utiles dans le cadre de l'invention relève de techniques 35 conventionnelles, qui sont détaillées plus loin. Le terme 'spécifiquement, quand il se réfère à une reconnaissance spécifique de, ou à une liaison spécifique à, une forme allélique particulière en position 171 de la PrP d'ovin par un anticorps, signifie que l'anticorps interagit avec la forme allélique particulière de manière préférentielle par rapport aux autres formes alléliques possibles, permettant de différencier et discriminer les différentes formes alléliques possibles entre elles. Des constantes d'association supérieures à 108 L.mol-1 sont préférables. Les anticorps utilisés dans la présente invention sont des anticorps io spécifiquement dirigés contre la protéine prion , et, pour cette raison, sont des anticorps préférentiellement monoclonaux ou des anticorps polyclonaux monospécifiques, c'est à dire qu'ils ne reconnaissent pas d'autre protéine. Les anticorps monoclonaux peuvent être obtenus selon la méthode 15 classique de fusion lymphocytaire et culture d'hybridomes décrite par Kdhler et Milstein, (1975). D'autres méthodes de préparation d'anticorps monoclonaux sont également connues (Harlow et al. (1988)). Les anticorps monoclonaux peuvent être préparés en immunisant un mammifère (par exemple une souris, un rat, un lapin, voire un être 20 humain, etc...) et en utilisant la technique de fusion lymphocytaire conduisant à des hybridomes (Kôhler et Milstein, 1975). Des techniques alternatives à cette technique usuelle existent. On peut, par exemple, produire des anticorps monoclonaux par expression d'un acide nucléique cloné à partir d'un hybridome. On peut également 25 produire des anticorps par la technique d'expression sur phage ("phage display"), en introduisant des ADNc d'anticorps dans des vecteurs, qui sont typiquement des phages filamenteux (par exemple, fUSE5 pour E. co/i, Scott et al. (1990)). Ces derniers constituent des banques et présentent des fragments scFv à leur surface. Des protocoles de 30 construction de ces banques d'anticorps sont décrits dans Marks et al. (1991). Les anticorps polyclonaux peuvent être obtenus à partir du sérum d'un animal immunisé contre un antigène de nature peptidique selon les modes opératoires usuels. D'une manière générale, on peut utiliser, par exemple, comme immunogène, un polypeptide, en particulier recombiné, ou un oligopeptide. Selon un protocole classique, des lapins sont immunisés avec l'équivalent de lmg de l'immunogène peptidique selon la procédure décrite par Benoit et al. (1982). A intervalles de quatre semaines, les animaux sont traités par des injections de 200 pg d'antigène et saignés 10 à 14 jours plus tard. Après la troisième injection, on évalue la capacité de l'anti-sérum à se lier au peptide antigène radiomarqué à l'iode, préparé par la méthode chloramine-T. On le purifie ensuite par chromatographie io sur colonne échangeuse d'ions constituée de carboxyméthyl cellulose (CMC). Les molécules d'anticorps recueillies par élution sont ensuite ajustées à la concentration souhaitée par des méthodes bien connues de l'homme du métier, par exemple, en utilisant du DEAE Sephadex pour obtenir la fraction IgG. 15 Afin d'augmenter la spécificité du sérum polyclonal, les anticorps peuvent être purifiés par une chromatographie d'immuno-affinité (ou d'immunoadsorption) en utilisant des peptides à titre ayant servi à l'immunisation et immobilisés en phase solide. L'antisérum est mis en contact avec un tel peptide immobilisé en phase solide pendant une 20 durée suffisante de façon à faire immuno-réagir le peptide avec la molécule d'anticorps afin de former un complexe immunologique en phase solide. Comme anticorps approprié se liant spécifiquement à une forme allélique particulière en position 171 de la PrP, on citera les anticorps 25 2A11, 1106, BAR226, 12F10, V5 et V61. Cependant, on préférera utiliser comme anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme particulière en position 171, l'anticorps 2A11, l'anticorps 1106, l'anticorps BAR226 ou l'anticorps 12F10. On préférera, plus particulièrement, utiliser l'anticorps 2A11. Cet 30 anticorps a été produit selon le protocole décrit dans J. Brun et ai; Neuroscience Research 48, 2004, 75-83, en immunisant des souris Prpoio avec de la PrP recombinante bovine. Cet anticorps se lie à la séquence 171-179 (QVYYRPVDQ) de la PrP bovine et présente de fortes réactions croisées avec la PrP de la plupart des espèces mammifères qui partagent 35 le même épitope (mouton, chèvre, chat, lapin, souris, cochon et hamster) mais pas avec la PrP humaine qui présente la séquence (QVYYRPMDE). Il a également été montré que son affinité était fortement augmentée lorsque la PrP est réduite et dénaturée, très probablement en raison de la proximité de l'épitope avec le premier résidu de sérine impliqué dans un pont disulfure de la PrP. En outre, une analyse par immunohistochimie montre que l'immunoréactivité est grandement augmentée après un traitement à la protéinase K. Il a été en outre montré que l'anticorps 2A11 se lie spécifiquement aux formes alléliques de la PrP de mouton portant un résidu de glutamine io (Q) ou d'histidine (H) en position 171 alors qu'aucune immunoréactivité n'est observée avec l'allèle ARR. Autrement dit, l'anticorps de 2A11 ne se lie pas au résidu R. Donc une absence de liaison entre l'anticorps 2A11, utilisé aussi bien comme anticorps de détection que comme anticorps de capture, et la protéine 15 PrP, absence de liaison qui se traduit par une densité optique nulle ou proche de nulle, dans le procédé d'identification de l'invention, prouve que le génotype en position 171 de la PrP contenue dans le fluide biologique étudié est le génotype R/R, c'est-à-dire le génotype A136R154R171/ A136R154R171 20 Comme de plus l'anticorps 2A11 se lie de façon quantitativement différente et préférentielle au résidu Q en position 171 de la PrP, par rapport au résidu H, si une liaison entre l'anticorps 2A11 et la protéine PrP est détectée, il sera possible de discriminer, selon l'intensité du signal obtenu (qui se traduit par la DO), entre un fluide biologique provenant 25 d'un mouton homozygote Q/Q et un fluide biologique provenant d'un mouton hétérozygote Q/H, ou homozygote H/H. De la même façon les animaux hétérozygotes porteurs d'un seul allèle R en position 171 (R/Q ou R/H) produiront un signal encore plus faible puisque la moitié de la PrP contenue dans l'échantillon n'est pas 30 reconnue par l'anticorps 2A11. C'est donc bien l'existence d'une éventuelle liaison entre la PrP de l'échantillon et l'anticorps spécifique qui est détectée dans le procédé d'identification de l'invention. Il a ainsi été possible de concevoir un simple test de type 35 immunologique permettant de mettre en évidence une claire différence entre les animaux sur la base du génotype exprimé. Selon un premier mode de réalisation, ce test permet d'identifier les animaux ARR/ARR. Selon un second mode de réalisation, ce test permet d'identifier les animaux hétérozygotes (R/(Q,H)) par rapport aux autres génotypes (Q/Q, Q/H, H/H). Le procédé de l'invention comprend la mise en contact de l'échantillon de fluide biologique avec une quantité appropriée d'une solution dénaturante et réductrice. Avantageusement, ladite solution comprend: io a) au moins un agent dénaturant choisi parmi : - un agent tensio-actif choisi dans le groupe constitué par : • les tensio-actifs anioniques, tels que le SDS (dodécylsulfate de sodium), le sarcosyl (lauroyl sarcosine), le cholate de sodium, le glycocholate de sodium, le désoxycholate de sodium, le taurocholate de 15 sodium, le caprylate de sodium, le 1-décanesulfonate de sodium, le laurylsulfate de sodium et le laurylsulfate de lithium; • les tensio-actifs zwitterioniques, tels que SB 3-10 (décyl-sulfobétaïne), SB 3-12 (dodécyl-sulfobétaïne), SB 3-14 (tétradécyl-sulfobétaïne), SB 3-16 (hexadécyl-sulfobétaïne), SB 3-18 (octadécyl-sulfobétaïne), CHAPS et 20 CHAPSO et désoxy CHAPS; • les tensio-actifs non-ioniques, tels que le Triton X-100, le Triton X-114, le Tween 20, le Tween 80, le Brij 35 (polyoxyéthylène 23 lauryléther), le nonidet P-40, le n-décyl-béta-D-glucopyranoside, le ndodécyl-béta-D-glucopyranoside, le n-octyl-béta-D-glucopyranoside, le n- 25 octyl-alpha -D-glucopyranoside ; • les mélanges de ces tensio-actifs, et/ou - un agent chaotrope, et b) au moins un agent réducteur. Parmi les agents réducteurs pouvant être utilisés dans la présente 30 invention, on peut citer notamment le DTT (dithiothréitol), le TCEP (hydrochlorure de Tris(2-carboxyéthyl)phosphine), le DTE (dithio érythritol), le Béta mercaptoéthanol, la 2ùmercaptoéthylamine ou un mélange de ceux-ci.L'agent réducteur est généralement présent dans le mélange 35 constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice à une teneur allant de 2,5 mM à 100 mM et plus particulièrement à une teneur allant de 5 mM à 20 mM. L'agent chaotrope est choisi parmi l'urée, la guanidine, l'hydrochlorure de guanidine, le thiocyanate de guanidine ou un de leurs mélanges. Les agents chaotropes sont présents à une concentration supérieure ou égale à 1 M, de préférence supérieure ou égale à 3 M. L'agent chaotrope préféré est l'urée à une concentration égale à 8 M. io Le mélange constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice est généralement chauffé à une température allant de 37 C à 100 C, en particulier de 50 C à 70 C et plus particulièrement à 60 C environ, pendant 5 minutes à une heure, en particulier entre 7 et 20 minutes et plus particulièrement environ 15 10 minutes. Ces conditions sont sélectionnées afin de répondre à des exigences contradictoires qui sont d'altérer suffisamment la PrP pour que l'épitope formé par l'acide aminé en position 171 soit démasqué mais de ne pas altérer trop la PrP pour que l'épitope puisse encore être reconnu par 20 l'anticorps. De plus ce traitement ne doit pas affecter la fixation ultérieure de l'anticorps. Selon un mode de réalisation particulier, ladite solution comprend un mélange d'agents tensio-actifs, notamment un mélange d'agents tensio-actifs ioniques, en particulier un mélange d'agents tensio-actifs 25 anioniques et plus particulièrement un mélange de SDS et de sarcosyl. La concentration en agents tensio-actifs dans le mélange constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice est généralement supérieure ou égale à 0,5 % en poids par rapport volume total du mélange, en particulier supérieure ou égale à 2% en poids par 30 rapport au volume total du mélange. Ainsi, la solution dénaturante et réductrice comprend au moins un agent dénaturant qui peut être un agent tensio-actif et/ou un agent chaotrope et au moins un agent réducteur. Le traitement de la PrP par cette solution à la fois dénaturante et réductrice est indispensable pour mettre en oeuvre le procédé de l'invention, comme cela sera démontré à l'exemple 4. Généralement, on laisse la solution contenant l'anticorps spécifique de l'acide aminé en position 171 en contact avec la phase solide sur laquelle est immobilisée la PrP au moins 10 mn, en particulier environ une heure, à une température pouvant aller de 4 à 50 C, et en particulier de 37 C. Il est bien évident que la méthode de détection du marquage sur la io phase solide dépend du marqueur utilisé. Il s'agit de méthodes bien connues de l'homme du métier. On citera par exemple un marquage à la biotine. Par exemple dans un tel cas, on révèle la présence éventuelle de biotine immobilisée sur le support en ajoutant une solution de conjugué streptavidine-peroxydase que l'on laisse réagir pendant environ 10 à 30 15 minutes à une température d'environ 37 C. Enfin, la présence d'une activité peroxydase liée au support est révélée par l'addition d'un substrat chromogénique, par exemple de la tétraméthylbenzidine, que l'on laisse réagir environ 30 minutes à 20 C. On mesure finalement l'absorbance à 450 et à 620 nm. 20 Quant à l'immobilisation de la protéine prion dénaturée et purifiée, il peut s'agir d'une immobilisation directe sur la phase solide ou d'une immobilisation indirecte. La phase solide peut être une plaque de microtitrage, des billes, des tubes, en polymère, notamment en polystyrène, polyéthylène ou latex 25 De préférence la phase solide est une plaque de microtitrage en polystyrène. Dans le cas de l'immobilisation de la PrP directement sur la phase solide, la protéine prion, qui comme toutes les protéines se fixe sur la plaque, doit être purifiée (dénaturée) pour éliminer le plus possible de 30 protéines non désirées de l'échantillon, avant d'immobiliser la protéine PrP elle-même. De plus, la protéine prion doit être réduite. Ensuite, on fait réagir l'anticorps de détection qui sera marqué directement ou indirectement. Dans le cas de l'immobilisation indirecte de la PrP sur la phase solide, l'immobilisation peut s'effectuer par l'intermédiaire d'un anticorps ou d'un autre ligand spécifique qui n'est pas un anticorps. Ainsi, l'immobilisation indirecte peut s'effectuer par l'intermédiaire d'un anticorps, dit anticorps de capture, qui est capable de retenir la PrP par liaison affine, ou à l'aide d'un anticorps se liant spécifiquement à une forme particulière de l'allèle en position 171, ou encore par l'intermédiaire d'un ligand qui n'est pas un anticorps. Ce ligand peut être une molécule telle que le plasminogène, l'avidine, la streptavidine, les glycose io aminoglycans, l'hespéridine, les porphyrines, la streptamicine et la tetracycline. Dans le cas où la PrP est immobilisée par l'intermédiaire d'un ligand ou d'un anticorps capable de retenir par liaison affine la PrP, on fait réagir la protéine PrP ainsi immobilisée avec un anticorps se liant spécifiquement 15 à une forme particulière de l'allèle 171, qui est marquée directement ou indirectement. En revanche, dans le cas où l'immobilisation de la PrP sur la phase solide se fait par l'intermédiaire d'un anticorps se liant spécifiquement à une forme particulière de l'allèle en position 171, la protéine PrP 20 immobilisée est ensuite mise à réagir avec un anticorps capable de la retenir par liaison affine. Dans ce cas, c'est cet anticorps qui est marqué directement ou indirectement. Puis, dans tous les cas, l'anticorps marqué est détecté. 25 Le procédé de l'invention est avantageusement mis en oeuvre sous la forme d'un dosage immunologique de type sandwich, tout particulièrement de type ELISA. Dans un tel cas, il convient d'utiliser à la fois un anticorps dit de capture et un anticorps dit de détection pouvant se lier simultanément à la protéine PrP purifiée et réduite. 30 Par anticorps de capture, on entend un anticorps, ou une partie d'anticorps, de préférence fixé(e) sur une phase solide qui est capable de retenir un antigène présent dans un échantillon biologique soit par liaison affine simple soit par liaison affine en reconnaissant un site épitopique particulier. Lorsque l'antigène est immobilisé par un anticorps de capture, l'anticorps de détection doit être capable de se lier à un site épitopique encore accessible différent de celui reconnu par l'anticorps de capture. Le terme "marqué" se réfère aussi bien à un marquage direct (par le biais d'enzymes, radioisotropes, fluorochromes, composés luminescents, etc.) qu'à un marquage indirect, par exemple par le biais d'anticorps eux-mêmes marqués de manière directe ou à l'aide de réactifs d'une "paire d'affinité" marquée, telle que, mais non exclusivement la paire avidine marquée-biotine, etc. io Ainsi la présente invention a notamment pour objet un procédé d'identification du génotype en position 171 de la PrP comprenant les étapes consistant : à traiter un échantillon de fluide biologique à tester, de manière à dénaturer et à réduire la PrP contenue dans ledit échantillon, 15 à mettre en contact ledit échantillon traité avec une phase solide sur laquelle est immobilisé un anticorps dit anticorps de capture, à laver la phase solide obtenue à l'étape précédente, à mettre en contact ladite phase solide lavée avec une solution d'anticorps marqué dit anticorps de détection, 20 à laver la phase solide obtenue à l'étape précédente, puis à détecter la présence éventuelle de marquage sur la phase solide, l'un des anticorps reconnaissant de manière spécifique la PrP quel que soit le variant allélique en position 171 de la PrP, l'autre anticorps se liant de manière spécifique à la PrP d'ovin ayant un variant allélique particulier en 25 position 171. Comme anticorps reconnaissant de manière spécifique la PrP quel que soit le variant allélique en position 171 de la PrP, on citera en particulier les anticorps capables de reconnaître spécifiquement le motif octapeptide répété tel que ceux décrits dans la demande de brevet 30 WO 01/35104. Parmi ces anticorps, on peut citer en particulier, ceux choisis dans le groupe constitué par les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37 décrits dans la demande WO01/35104. On peut encore citer l'anticorps 3B5 décrit dans Krasemann et al. Krasemann, S., Groschup, M.H., Harmeyer, S., Hunsmann, G. and Bodemer, W. (1996a) Generation of monoclonal antibodies against human prion proteins in PrP "0 mice. MolecularMedec/ne, 2, 725-734. On préféra tout particulièrement l'anticorps SAF-34 ou l'anticorps 3B5. Comme anticorps reconnaissant de manière spécifique un variant allélique particulier de la PrP en position 171, on citera l'anticorps 2A11. On citera encore l'anticorps 12F10 décrit dans Krasemann, S., Jurgens T. and Bodemer, W. (1999) Generation of monoclonal antibodies against prion proteins an unconventional nucleic acid based immunization strategy. Journa/ of Biotechno/ogy, 73, 119-129, et l'anticorps 1106 décrit io dans Krasemann, S., Groschup, M.H., Hunsmann, G. and Bodemer, W. (1996b) Induction of antibodies against human prion proteins (PrP) by DNA-mediated immunization of PrP "0 mice. J. Immun/. Methods, 199, 109-118. On citera encore les anticorps V5 et V61 décrits dans Moudjou et al, 15 Journal of Virology, sept. 2004, page 9270-9276. Il va de soi qu'il est à portée de l'homme du métier de produire ou de se procurer des anticorps monoclonaux, de spécificité épitopique similaire ou identique à celle décrite pour les anticorps ci-dessus, et qui conviennent à la mise en oeuvre de la présente invention. 20 Les figures et exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. I - FIGURES 25 La figure 1 illustre les résultats des tests réalisés sur des plasmas de moutons ARR/ARR, ou ARR/VRQ, ou VRQ/VRQ. Ces tests de format ELISA sandwich sont réalisés après dénaturation et réduction du plasma comme décrit à l'exemple 1. Tous les sandwichs impliquent l'anticorps SAF-34 (anti octa repeat) qui reconnaît 30 indifféremment tous les allotypes en position 171. Selon les cas, l'anticorps SAF-34 est utilisé en tant qu'anticorps de capture (SAF-34) ou en tant qu'anticorps de détection (SAF-34 marqué à l'acétylcholinestérase de gymnote, SAF-34 AChE). La figure 2 illustre la répartition des densités optiques (DO) 35 obtenues sur des plasmas de moutons ayant en position 171 de la PrP, les acides aminés R/R, ou R/H, ou R/Q, ou H/Q ou Q/Q, et obtenues en utilisant l'anticorps SAF-34 comme anticorps de capture et l'anticorps 2A11 marqué biotine comme anticorps de détection. La figure 3 illustre la répartition des densités optiques (DO) obtenues sur des plasmas de moutons ayant en position 171 les acides aminés Q/Q, ou les acides aminés R/Q, ou les acides aminés R/R, et obtenues en utilisant comme anticorps de capture l'anticorps SAF-34 et comme anticorps de détection l'anticorps 2A11 marqué AChE. La figure 4 illustre l'influence de la présence, ou l'absence d'un agent réducteur, qui est le dithiothréitol, ainsi que de l'absence d'agent dénaturant, qui est l'urée, dans la composition de la solution dénaturante, lorsqu'on utilise en tant qu'anticorps de détection 2A11 marqué biotine et en tant qu'anticorps de capture l'anticorps SAF-34. II - EXEMPLES Matériels Obtention et caractérisation des anticorps monoclonaux 20 spécifiques du motif octapeptide répété (SAF). On a préparé les anticorps SAF- 15, 31, 32, 33, 34, 35 et 37, spécifiques du motif octapeptide répété comme décrit dans la demande de brevet WO 01/35104. Synthèse et marquage du peptide 79-92 de la PrP humaine 25 Un peptide représentatif du motif octapeptide répété de la PrP, par exemple le motif G-G-W-G-Q-P-H-G-G-G-W-G- Q-G-(NH2), correspondant à la séquence 79-92 de la PrP humaine, a été synthétisé à l'aide d'un synthétiseur automatique (Milligen 9050, Waters, Milford, MI). Le peptide a été couplé de façon covalente avec l'acétylcholinestérase de gymnote 30 (AChE) par l'intermédiaire d'un réactif hétérobifonctionnel, le succinimidyl 4-( ftbmaléimidométhyl) cyclohexane-1-carboxylate (SMCC, Calbiochem, France), comme décrit précédemment pour d'autres peptides ou protéines (McLaughlin et al., 1987, Grassi et al., 1989). Cette méthode implique la réaction d'un groupement thiol introduit dans le peptide avec la fonction 35 maléimide qui a été fixée sur l'AChE par réaction avec le SMCC. Le groupement thiol a été introduit dans le peptide par réaction avec le succinimidyl S- acétylthioacétate (SATA) comme décrit précédemment (McLaughlin et al., 1987). Le couplage a été obtenu en faisant réagir l'AChE-SMCC avec un excès de peptide thiolé. - Immunisation et préparation des anticorps monoclonaux Une préparation de 'Scrapie-assoc/ated fibrils" (SAFs, préparation de PrPres) a été obtenue à partir de cerveaux de hamster infectés (souche de tremblante 263 K) comme décrit précédemment (Lasmezas et al., 1997). Cette préparation a été inactivée par traitement à l'acide formique avant immunisation des souris. Des souris invalidées (knock-out) pour le gène de la PrP (souris Pr) "0 ) ont été immunisées avec ces préparations de SAF et des cellules d'hybridome ont été préparées comme décrit précédemment (Grassi et al., 1988, 1989). Le criblage des surnageants de culture a été réalisé comme décrit ci-dessous. 57 hybridomes ont pu être identifiés et stabilisés ; ils ont été appelés SAF-1 à SAF-90. Tous ces anticorps se sont avérés reconnaître les SAF immobilisés sur des plaques de microtitrage alors qu'une minorité d'entre eux ont démontré une capacité à reconnaître des conjugués peptide-AChE. Parmi ces derniers, sept reconnaissent clairement le motif octapeptide répété (réaction avec le peptide 79-92 couplé à l'AChE) ;il s'agit des anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35 et SAF-37. Après clonage et expansion sous la forme de liquide d'ascite, les anticorps monoclonaux ont été purifiés par chromatographie d'affinité sur colonne de Protéine A Sépharose et conservés à -20 C jusqu'à utilisation. L'isotype des anticorps a été déterminé par immunodiffusion radiale selon la technique d'Ouchterlony. - Criblage des surnageants de culture d'hybridome La présence d'anticorps spécifiques de la PrP dans les surnageants de culture d'hybridome a été mise en évidence de deux façons, en testant soit leur capacité à lier des conjugués peptide-AChE (et notamment le peptide 79-92-AChE) soit des SAFs de hamster. Dans le premier cas, le criblage a été réalisé dans des plaques contenant un anticorps anti-IgG de souris immobilisé comme décrit précédemment (Créminont et al., 1993, Frobert et al., 1991). En résumé, 100 pl de surnageants de culture et 100 pl de conjugué Peptide-AChE ont été mis à réagir une nuit à 4 C dans des plaques contenant des anticorps de chèvre anti-IgG de souris immobilisés. Après lavage des plaques 200 pl de réactif d'Ellman (Ellman et al., 1961) ont été rajoutés dans les puits afin de détecter la présence d'AChE fixée sur la phase solide. Dans le deuxième cas, des plaques contenant une préparation de SAF immobilisée ont été préparées en faisant réagir 50 pl d'une solution à 2 pg/ml dans un tampon phosphate 0,05 M, pH 7,4, pendant une nuit à température ambiante . Après lavage, les plaques ont été saturées avec le tampon EIA (tampon phosphate 100 mM, pH7,4 contenant du NaCl 150 mM, 0,1% de la sérum albumine io bovine (BSA) et de l'azoture de sodium 0,01%) pendant une nuit à 4 C et ont été conservées à cette température jusqu'à leur utilisation. La liaison des anticorps monoclonaux sur les SAFs immobilisés a été mise en évidence à l'aide d'anticorps de chèvre anti-IgG de souris marqués à l'AChE comme décrit précédemment (Negroni et al., 1998). 15 Marquage des anticorps monoclonaux par l'AChE. Les anticorps monoclonaux marqués par l'AChE sont préparés par couplage de fragments Fab' réduits avec la forme tétramérique de l'enzyme par l'intermédiaire d'un réactif hétérobifonctionnel, le succinimidyl 4-( N maléimidométhyl) cyclohexane-1-carboxylate (SMCC, 20 Calbiochem, France), comme décrit précédemment (Grassi et al., 1989). Cette méthode implique la réaction d'un groupement thiol porté par le fragment Fab' réduit avec la fonction maléimide qui a été fixée sur l'AChE par réaction avec le SMCC. Obtention de l'anticorps monoclonal 3B5, 1106 et 12F10 25 Les anticorps monoclonaux 3B5, 1106 et 12F10 ont été obtenus après immunisation de souris "knock-out" pour la PrP avec de la PrP humaine recombinante et criblés selon différentes techniques comme décrit dans Krasemann et al. 3B5 est un anticorps dirigé contre la PrP humaine recombinante et 30 reconnaît le peptide 79-92. 1106 est un anticorps qui reconnaît un épitope conformationel non identifié. 12F10 est un anticorps dirigé contre la PrP humaine recombinante et reconnaît le peptide 142-160. 35 Obtention de l'anticorps monoclonal Bar226 L'anticorps Bar-226 a été obtenu par immunisation de souris "knock-out" pour le gène de la PrP avec de la PrP recombinante (allotype ARQ) comme décrit dans C. Feraudet, N. Morel, S. Simon, H. Volland, Y. Frobert, C. Creminon, D. Vilette, S. Lehmann, J. Grassi (2005) Screening of 145 anti PrP Monoclonal antibodies for their capacity to inhibit PrPSc Replication in Infected Cells J. Bio% Chem.,280, 11247-11258. Obtention de l'anticorps monoclonal 2A11 L'anticorps monoclonal 2A11 est préparé selon le protocole décrit io dans Brun et al; J. Neuroscience Research 48, 2004, 75-83. Conjugué : Anticorps monoclonal 2A11 ù biotine Un conjugué de l'anticorps monoclonal 2A11 marqué à la biotine est préparé selon le protocole décrit par Greg T. Hermanson en 1996. Conjugué : Streptavidine marqué à la peroxydase 15 Un conjugué de streptavidine marqué à la peroxydase est préparé selon le protocole décrit par Greg T. Hermanson en 1996. Fluides biologiques Les fluides biologiques utilisés étaient des sérums ou des plasmas de moutons de races Cheviot, Romanov, Casserarde et Manech. 20 Température ambiante La température ambiante est définie comme une température comprise entre 18 C et 30 C, inclus. EXEMPLE 1 25 Des échantillons de plasma ont été prélevés sur des moutons ayant le génotype R/R, ou R/Q ou Q/Q en position 171. 65 pl de chaque échantillon de plasma de moutons ont été mélangés à 65 pl de solution dénaturante et réductrice composée d'urée 30 8M et de DTT 10mM. On chauffe ensuite le mélange pendant 30 minutes à 50 C. 100 pl du mélange obtenu sont déposés dans un puits d'une plaque de microtitrage contenant un anticorps de capture qui est soit l'anticorps 12F10, soit l'anticorps BAR233, soit l'anticorps BAR226, soit l'anticorps 35 SAF-34, soit l'anticorps 1106. On effectue ensuite trois lavages des puits avec une solution de lavage contenant du tampon phosphate 10"2 M, pH 7,4 et du Tween 20 0,05 %. Après lavage, on dépose 100 pl par puits d'anticorps de détection qui est soit l'anticorps SAF-34 marqué par l'AChE lorsque l'anticorps de capture est l'anticorps 12F10 ou BAR233 ou BAR226 OU 1106, soit l'anticorps BAR 224 marqué par l'AChE, soit l'anticorps 2A11 marqué à la biotine, soit l'anticorps BAR 208 marqué à la biotine, à 3 pg par litre d'anticorps par rapport au mélange final ainsi obtenu. Les puits sont laissés à incuber une heure à 37 C. On effectue ensuite cinq lavages avec la solution de lavage contenant du tampon phosphate 10-2 M, pH 7,4 et du Tween 20 à 0,05 Io en poids par rapport au poids total de la solution de lavage. Quand les anticorps marqués sont l'anticorps 2A11 et l'anticorps Bar-208 marqués à la biotine, la présence de l'anticorps marqué sur la phase solide est révélée par l'addition d'un conjugué streptavidineperoxydase à 0,2 pg/ml de mélange final Dans ce cas, on laisse incuber 30 minutes à 37 C. On effectue alors 5 lavages avec une solution de lavage contenant du tampon phosphate 10-2 M, pH 7,4 et du Tween 20 à 0,05 % en poids par rapport au poids total de la solution de lavage. 100 pl du substrat de la peroxydase plus 2 ml de solution de tétraméthylbenzidine (TMB) en tant que chromogène sont déposés dans chaque puits. On laisse incuber 30 minutes à température ambiante dans l'obscurité. On dépose 100 pl de solution d'acide sulfurique 1N, en tant que solution d'arrêt, dans chaque puits. L'absorbance est mesurée à 450 nm et 620 nm. Pour les anticorps marqués à l'AChE, après ajout de 200 pl de réactif d'Ellman (Ellman et al., 1961) dans les puits, la présence d'AChE fixée sur la phase solide est détectée par mesure de I'absorbance à 414 nm. Les résultats obtenus sont représentés en figure 1. On voit clairement à partir de la figure 1 que les couples d'anticorps de capture/anticorps de détection 12F10/SAF-34-AChE, BAR 226/SAF-34- AChE, 1106/ SAF-34-AChE, SAF-34/2A11-biotine permettent de différencier nettement les animaux ayant le génotype R/R en position 171 des animaux ayant le génotype R/Q et des animaux ayant le génotype Q/Q à cette même position. On constate également que les autres couples anticorps de capture/anticorps de détection ne permettent pas de discriminer entre les différents génotypes en position 171 de la protéine prion PrP. On voit également clairement en figure 1 que l'anticorps SAF-34 qui est un anticorps ne se liant pas à une forme allélique spécifique en position 171, peut être utilisé aussi bien en tant qu'anticorps de capture qu'en tant qu'anticorps de détection. Lorsqu'il est utilisé en tant qu'anticorps de détection, il est marqué par AChE. On constate également clairement à partir de la figure 1 que le couple permettant d'identifier avec la plus forte discrimination les animaux de génotype R/R des animaux de génotype R/Q et des animaux de génotype Q/Q en position 171 est le couple SAF-34/2A11 marqué biotine. En effet, l'anticorps 2A11 ne se lie pas du tout à la forme allélique R en position 171 de la PrP. EXEMPLE 2 Des échantillons de plasma ont été prélevés sur des moutons ayant le génotype R/R ou R/H ou R/Q ou H/Q ou Q/Q, en position 171 de la PrP. 75 pl de chaque échantillon de plasma de moutons ont été mélangés à 75 pl de solution dénaturante et réductrice composée de 2 0/0 en poids, par rapport au volume total de la solution dénaturante et réductrice, de sarcosyl, de 2 % en poids, par rapport au volume total de la solution dénaturante et réductrice, de dodécylsulfate et de dithiothréitol à 10 mM. On chauffe ensuite le mélange pendant 10 minutes à 60 C. 100 pl du mélange obtenu sont déposés dans un puits d'une plaque de microtitrage contenant un anticorps de capture qui est l'anticorps SAF-34. On effectue ensuite trois lavages des puits avec une solution de lavage contenant du tris 0,01 M, NaCl 0,3 M, pH 7,4, et 0,1 % en poids de Tween 20, par rapport au poids total de la solution de lavage. La solution de lavage est tamponnée à pH neutre ou légèrement alcalin et contient un détergent neutre/non ionique à faible concentration (Tween 20 à 0,01 %). Après lavage, on dépose 100 pl par puits d'anticorps de détection qui est l'anticorps 2A11 conjugué biotine, qui est présent à une concentration de 3 pg par litre d'anticorps par rapport au poids total du mélange final ainsi obtenu. Les puits sont laissés à incuber une heure à 37 C. On effectue ensuite trois lavages avec la solution de lavage 10 précédemment décrite. La présence de l'anticorps marqué sur la phase solide est révélée par l'addition du conjugué streptavidine-peroxydase décrit au paragraphe "Matériels", à 0,2 pg/ml de mélange final. On laisse incuber 30 minutes à 37 C. 15 On effectue cinq lavages avec la solution de lavage précédemment décrite. 100 pl du substrat de la peroxydase plus 2 ml de solution de tétraméthylbenzidine (TMB), en tant que chromogène, sont déposés dans chaque puits. 20 On laisse incuber 30 minutes à température ambiante dans l'obscurité. On dépose 100 pl de solution d'acide sulfurique 1N, en tant que solution d'arrêt, dans chaque puits. L'absorbance (densité optique) est mesurée à 450 et 620 nm. 25 Les résultats obtenus sont représentés en figure 2. La figure 2 représente la répartition des densités optiques obtenues sur les plasmas de chaque catégorie de génotypes de moutons. Comme on le voit en figure 2, le couple d'anticorps SAF-34/2A11 marqué biotine permet d'obtenir une excellente discrimination entre les 30 différents génotypes de moutons. EXEMPLE 3 Dans cet exemple, l'agent dénaturant est un agent chaotrope, plus 35 précisément de l'urée 8 M. Des échantillons de plasma ont été prélevés sur des moutons ayant le génotype R/R ou R/Q ou Q/Q en position 171 de la PrP. 65 pI de chaque échantillon de plasma de moutons ont été mélangés à 65 pl de solution dénaturante et réductrice composée d'urée 8 M et de dithiothréitol 10 mM. On chauffe ensuite le mélange pendant 10 minutes à 60 C. Puis, on ajoute 130 pl de tampon EIA (Enzyme Immuno Assay) contenant un tampon phosphate de potassium 1 M, pH 7,4, NaCI 0,15 M, et 0,1 % en poids, par rapport au volume total du tampon EIA, d'albumine io sérique bovine (BSA). 100 pl du mélange obtenu sont déposés dans un puits d'une plaque de microtitrage contenant un anticorps de capture qui est l'anticorps SAF34. On laisse le mélange incuber une heure à 20 C. 15 On effectue ensuite trois lavages des puits avec une solution de lavage contenant du tris 0,01 M, NaCI 0,3 M, pH 7,4, et 0,1 % en poids, par rapport au volume total de la solution de lavage de Tween 20. Après lavage, on dépose 100 pl par puits d'anticorps de détection, qui est l'anticorps 2A11 marqué biotine, le conjugué anticorps 2A11- 20 biotine étant à une concentration de 0,5 pg/ml par rapport au mélange final ainsi obtenu. Les puits sont laissés à incuber une heure à + 4 C. On effectue ensuite trois lavages avec la solution de lavage précédemment décrite. 25 Après lavage, on dépose 100 pl par puits de conjugué streptavidine-peroxydase décrit au paragraphe "Matériels" à une concentration de 0,1 pg/ml dans la solution finale. On laisse incuber 30 minutes à +20 C. On effectue cinq lavages avec la solution de lavage précédemment 30 décrite. 100 pI du substrat de la peroxydase plus 2 ml de solution de tétraméthylbenzidine (TMB) en tant que chromogène sont déposés dans chaque puits. On laisse incuber 30 minutes à température ambiante dans 35 l'obscurité. On dépose 100 pl de solution d'acide sulfurique IN, en tant que solution d'arrêt, dans chaque puits. L'absorbance est mesurée à 450 et 620 nm. Les résultats obtenus sont représentés en figure 3. En comparant les figures 2 et 3, on constate que le couple d'anticorps SAF-34/2A11 permet d'obtenir une excellente discrimination entre les différents génotypes des moutons, quelque soit la composition de la solution dénaturante et réductrice. EXEMPLE 4 Cet exemple avait pour but d'évaluer l'importance de la présence d'un agent réducteur et d'un agent dénaturant dans la solution dénaturante et réductrice utilisée. Pour cela, des plasmas de moutons ayant le génotype Q/Q ou R/Q ou R/R en position 171 de la PrP ont été testés selon le protocole de l'exemple 3, c'est-à-dire avec une solution contenant en tant qu'agent dénaturant de l'urée 8 M et en tant qu'agent réducteur du DU 10 mM. Les mêmes plasmas de moutons ont été testés avec une solution contenant uniquement un agent dénaturant, qui est l'urée 8 M. Ces mêmes échantillons ont également été traités avec une solution ne contenant qu'un agent réducteur, le DU 10 mM. La densité optique de chacun de ces plasmas a été mesurée à 450-620 nm. Les résultats obtenus sont illustrés en figure 4 où les colonnes blanchesreprésentent les densités optiques obtenues sur les plasmas traités avec une solution contenant un agent dénaturant et un agent réducteur, les colonnes en pointillés représentent les densités obtenues sur les échantillons de fluide biologique traité avec une solution contenant uniquement un agent dénaturant et ne contenant pas d'agent réducteur et les colonnes à hachures croisées représentent les densités optiques obtenues sur les échantillons traités avec une solution contenant un agent réducteur et ne contenant pas d'agent dénaturant. Comme on le voit en figure 4, la présence combinée d'un agent réducteur et d'un agent dénaturant (agent tensio-actif et/ou agent chaotrope) est absolument nécessaire pour discriminer les différents génotypes. Il est à noter que l'anticorps 2A11 ne se liant pas à la forme allélique R en position 171 de la PrP, les résultats obtenus ne montrent pas de différence entre les tests réalisés avec une solution dénaturante comprenant ou non un agent réducteur. Les mêmes essais qu'aux exemples 1 à 4 ont été réalisés sur des sérums de moutons. Des résultats similaires ont été obtenus. Une fois le génotype en position 171 de la protéine identifié, on io pourra sélectionner les moutons destinés à la reproduction. De préférence, on sélectionnera les moutons ayant le génotype R/R, qui sont les plus résistants à la tremblante. Ainsi, on pourra, selon le programme, sélectionner les moutons mâles et femelles ayant ce génotype pour ne produire que des moutons 15 de génotype R/R ou sélectionner uniquement les moutons mâles ayant le génotype R/R et les laisser se reproduire avec les femelles de tous génotypes. Avantageusement, le procédé de l'invention pourra être mis en oeuvre grâce à des trousses. 20 Dans un premier mode de réalisation, la trousse de l'invention comprendra: - une phase solide sur laquelle est immobilisée au moins un anticorps de capture choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5, 25 - une solution dénaturante et réductrice, et - au moins un anticorps de détection, en particulier choisi parmi les anticorps 12F10, BAR226, 1106, 2A11 marqués et plus particulièrement le 2A11 marqué. Dans un second mode de réalisation, la trousse de l'invention 30 comprend : - une phase solide sur laquelle est immobilisée au moins un anticorps de capture choisi parmi les anticorps 12F10, BAR226, 1106 - une solution dénaturante et réductrice, et au moins un anticorps de détection choisi parmi les anticorps SAF-15, 35 SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5 marqués. De préférence, dans les trousses de l'invention, la phase solide est une plaque de microtitrage, de préférence en polystyrène. De préférence, dans le premier mode de réalisation de la trousse de l'invention, l'anticorps de capture est l'anticorps SAF-34 ou l'anticorps 3B5 5 et l'anticorps de détection est l'anticorps 2A11. Egalement de préférence, dans les trousses de l'invention, la solution dénaturante contient du dodécylsulfate de sodium, du dithiothréitol et du sarcosyl
L'invention concerne un procédé d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin ainsi qu'un procédé de sélection d'un ovin pour la reproduction.Elle concerne également des trousses pour la mise en oeuvre de ces procédés.Le procédé d'identification de l'invention comprend les étapes de traitement d'un échantillon de fluide biologique ovin à tester contenant de la PrP avec une solution dénaturante et réductrice, d'immobilisation, éventuellement par l'intermédiaire d'un ligand, de la PrP dénaturée et réduite sur une phase solide, de mise en contact de la PrP dénaturée, réduite et immobilisée avec au moins un anticorps de détection, et de détection de la présence éventuelle dudit au moins anticorps de détection, l'un du ligand et du au moins un anticorps de détection se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171.L'invention trouve notamment son application dans le domaine médical, plus particulièrement vétérinaire et sanitaire.
1. Procédé d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : a) traitement d'un échantillon de fluide biologique ovin à tester contenant de la PrP avec une solution dénaturante et réductrice, b) immobilisation, éventuellement par l'intermédiaire d'un ligand, de la PrP dénaturée et réduite sur une phase solide, c) mise en contact de la PrP dénaturée, réduite et immobilisée avec au moins un anticorps de détection, et d) détection de la présence éventuelle dudit au moins anticorps de détection, et dans lequel l'un du ligand et du au moins un anticorps de détection se lie spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la solution dénaturante et réductrice comprend : a) au moins un agent dénaturant choisi parmi : un agent tensio-actif choisi dans le groupe constitué par : • les tensio-actifs anioniques, tels que le SDS (dodécylsulfate de sodium), le sarcosyl (lauroyl sarcosine), le cholate de sodium, le glycocholate de sodium, le désoxycholate de sodium, le taurocholate de sodium, le caprylate de sodium, le 1-décanesulfonate de sodium, le laurylsulfate de sodium et le laurylsulfate de lithium ; • les tensio-actifs zwitterioniques, tels que SB 3-10 (décyl-sulfobétaïne), SB 3-12 (dodécyl-sulfobétaïne), SB 3-14 (tétradécyl-sulfobétaïne), SB 3-16 (hexadécyl-sulfobétaïne), SB 3-18 (octadécyl-sulfobétaïne), CHAPS et CHAPSO et désoxy CHAPS ; • les tensio-actifs non ioniques, tels que le Triton X-100, le Triton X-114, le Tween 20, le Tween 80, le Brij 35 (polyoxyéthylène 23 lauryléther), le nonidet P-40, le n-décyl-béta-D-glucopyranoside, le n-dodécyl-béta-D-glucopyranoside, le n-octyl-béta-D-glucopyranoside, le n-octyl-alpha-D- glucopyranoside ;• leurs mélanges, et/ou - un agent chaotrope, et b) au moins un agent réducteur. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'agent chaotrope est choisi parmi l'urée, la guanidine, l'hydrochlorure de guanidine et le thiocyanate de guanidine ou un de leurs mélanges. 4. Procédé selon l'une quelconque des io précédentes, caractérisé en ce que ladite solution dénaturante et réductrice comprend un mélange d'agents tensio-actifs ioniques, en particulier d'agents tensio-actifs anioniques et plus particulièrement de SDS et de sarcosyl. 15 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la solution dénaturante et réductrice contient au moins 0,5 % en poids d'agent tensio-actif par rapport au volume total du mélange constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice, et en particulier supérieure ou égale à 2 % en poids par 20 rapport au volume total du mélange. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un agent réducteur est choisi dans le groupe constitué par le DTT (dithiothréitol), le TCEP (hydrochlorure de 25 Tris(2-carboxyéthyl)phosphine), le DTE (dithio érythritol), le béta mercaptoéthanol, la 2-mercaptoéthylamine ou un de leurs mélanges. 7. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel la concentration en agent réducteur est comprise entre 2,5 mM et 30 100 mM et plus particulièrement comprise entre 5 mM et 20 mM dans le mélange constitué par l'échantillon à traiter et la solution dénaturante et réductrice. 8. Procédé selon l'une quelconque des 35 précédentes, caractérisé en ce que ladite solution dénaturante etréductrice comprend un mélange de sarcosyl, de dodécylsulfate de sodium et de dithiothréitol. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la concentration dans la solution dénaturante et réductrice, de l'agent chaotrope est supérieure ou égale à 1 M, de préférence, supérieure ou égale à 3 M. 10. Procédé selon l'une quelconque des , caractérisé 10 en ce que l'agent chaotrope est l'urée à une concentration égale à 8 M. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel à l'étape b) la PrP dénaturée et réduite est immobilisée par l'intermédiaire d'un ligand qui est un anticorps de capture 15 capable de retenir la PrP par liaison affine et dans lequel à l'étape c) l'anticorps de détection est un anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171, cette position étant différente du site épitopique reconnu par l'anticorps de capture. 20 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel à l'étape b) la PrP dénaturée et réduite est immobilisée par l'intermédiaire d'un ligand qui est un anticorps de capture se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171 et dans lequel à l'étape c) l'anticorps de détection est un anticorps 25 capable de se lier à la PrP par liaison affine à un site épitopique différent de celui reconnu par l'anticorps de capture. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel à l'étape b) la PrP dénaturée et réduite est immobilisée par 30 l'intermédiaire d'un ligand choisi parmi choisi parmi les plasminogènes, l'avidine, la streptavidine, les glycose aminoglycans, l'hespéridine, les porphyrines, la streptamicine et la tetracycline et dans lequel à l'étape c) l'anticorps de détection est un anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171. 35 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel à l'étape b) la PrP dénaturée et réduite est immobilisée directement sur la phase solide, et dans lequel à l'étape c) l'anticorps de détection est un anticorps se liant spécifiquement à la PrP ayant une forme allélique particulière en position 171. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la phase solide est choisie parmi des plaques de microtitrage, des billes, des tubes, en polymère, notamment en io polystyrène, polyéthylène ou latex, et de préférence la phase solide est une plaque de microtitrage en polystyrène. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'échantillon de fluide biologique est du sang, du 15 plasma, du sérum, ou du lait. 17. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'anticorps de capture est choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5. 18. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, 13 à 17, caractérisé en ce que l'anticorps de détection est choisi parmi l'anticorps 2A11 marqué, l'anticorps 1106 marqué, l'anticorps BAR226 marqué et l'anticorps 12F10 marqué. 25 19. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'anticorps de capture est l'anticorps SAF-34 ou l'anticorps 3B5 et l'anticorps de détection est l'anticorps 2A11 marqué. 30 20. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'anticorps de capture est choisi parmi les anticorps 2A11, 12F10, BAR226, 1106 et en ce que l'anticorps de détection est choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5 marqués. 20 21. Procédé de sélection d'un ovin pour la reproduction, en fonction de sa résistance aux encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles, caractérisé en ce qu'il comprend la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes. 22. Trousse d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin comprenant : - une phase solide sur laquelle est immobilisée au moins un anticorps de capture choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-10 34, SAF-35, SAF-37, 3B5, - une solution dénaturante et réductrice, et au moins un anticorps de détection, en particulier choisi parmi les anticorps 12F10, BAR226, 1106, 2A11 marqués et plus particulièrement l'anticorps 2A11 marqué. 15 23. Trousse d'identification du génotype en position 171 de la PrP d'ovin, caractérisé en ce qu'il comprend : - une phase solide sur laquelle est immobilisée au moins un anticorps de capture choisi parmi les anticorps 12F10, BAR226, 1106, 20 - une solution dénaturante et réductrice, et - au moins un anticorps de détection choisi parmi les anticorps SAF-15, SAF-31, SAF-32, SAF-33, SAF-34, SAF-35, SAF-37, 3B5 marqués.
C
C12
C12Q
C12Q 1
C12Q 1/68
FR2892477
A1
MECANISME PERMETTANT UN MOUVEMENT RELATIF ENTRE DEUX PIECES RIGIDES, MAIS DOTE D'UN MOYEN ANTI-ROTATION
20,070,427
La présente invention a pour objet un mécanisme permettant de solidariser deux pièces l'une à l'autre en leur permettant d'avoir, l'une par rapport à l'autre, une certaine faculté de pivotement, un tel mécanisme trouvant son application, notamment, dans les équipements utilisés en robotique et les montures de lunettes. Ce mécanisme peut être dépourvu d'axe matériel de rotation, auquel cas on parlera d'articulation, ou comporter un tel axe matériel de rotation auquel cas on parlera de charnière. Plus précisément, l'invention concerne un mécanisme du type précité agencé entre une extrémité d'un premier élément rigide et une extrémité d'un second élément rigide, lesdites extrémités présentant des surfaces d'appui aptes à s'appairer respectivement l'une sur l'autre, des moyens élastiques étant prévus pour maintenir l'appui entre lesdites surfaces. La plupart des équipements utilisés en robotique (robots marcheurs, robots modulaires, robotique manufacturière, robotique médicale, micro-robotique, etc.) sont munis d'articulations permettant un pivotement sur une plage angulaire continue et, souvent, dans une multiplicité de plans. De telles articulations permettent aux équipements d'effectuer, dans l'espace atteignable, une grande variété d'actions et de déplacements. Cependant, les mécanismes de ces articulations sont par nature instables, ou mono-stables en position de repos, et il s'ensuit que ces équipements sollicitent en permanence leur actionneur (par exemple, un vérin de commande) pour les maintenir dans une position choisie, dès qu'il ne s'agit pas de leur position de repos. Or, un pivotement sur une plage peut n'être ni nécessaire, ni même souhaitable. Ainsi, en robotique médicale, l'utilisation sur une plage continue des optiques à visées variables n'intéresse pas réellement les chirurgiens. De même, les débattements des endoscopes poly-articulés, tels qu'ils sont utilisés en pratique, avoisinent le "tout ou rien". En robotique manufacturière, la continuité de la plage de pivotement nuit, en outre, à la précision et à la 5 répétitivité de positionnement dans la durée. S'agissant des robots marcheurs, ils n'ont pas nécessairement besoin de pattes dont l'espace atteignable soit continu. En bref, un concept d'articulation discrète réduirait 10 les coûts, limiterait la sollicitation du ou des actionneurs et, dans le cas de la robotique manufacturière, garantirait, dans le temps, la précision du positionnement. Dans le domaine de la lunetterie, et d'autres (ouvrants d'automobiles, ouvrants de mobilier, par 15 exemple), il est parfois fait usage de charnières dites "élastiques" adaptées à maintenir la partie mobile dans une ou deux positions stables, (telles que positions fermée et ouverte d'une branche de lunettes, par exemple). Ces charnières "élastiques" sont, pour la plupart, 20 munies d'un axe de rotation qui limite le déplacement de la partie mobile à un déplacement dans un plan donné. On connaît aussi, d'après EP-A-O 886 712, des charnières de lunettes dont les parties mobile et fixe sont reliées par un lien élastique, permettant un déplacement de 25 la partie mobile dans n'importe quel plan, entre des limites fixées : ces charnières ont certes un effet séduisant, mais elles sont complexes à fabriquer et à miniaturiser, et leur relative fragilité est mise à rude épreuve par les porteurs qui ont tendance à jouer avec les 30 branches. Ces charnières ne sont pas adaptées à se maintenir dans plusieurs positions stables dans plusieurs plans et/ou à être munies d'un dispositif actionneur qui permettrait de passer d'une position stable à une autre. Il a été proposé dans FR-A-2 850 143 une articulation 35 susceptible de permettre à deux éléments rigides (respectivement fixe et mobile) d'occuper diverses positions angulaires relatives stables et/ou instables, l'extrémité de l'élément mobile opposée à l'articulation se déplaçant le long de trajectoires linéaires répétitives, sans qu'il soit nécessaire de solliciter l'éventuel dispositif actionneur dont pourrait être munie l'articulation. A cette fin, FR-A-2 850 143 a proposé un système d'articulation du type précité qui comporte deux pièces-pivots présentant, chacune, une zone évidée limitée par une surface au moins en partie courbe, chacune desdites pièces-pivots dépendant respectivement d'un desdits éléments rigides, lesdites pièces-pivots étant sensiblement orthogonales l'une à l'autre, et engagées l'une dans l'autre par interpénétration de leur zone évidée respective de façon à pouvoir pivoter l'une par rapport à l'autre, à la manière des maillons d'une chaîne. FR-A-2 850 143 indique que l'une des pièces-pivots est avantageusement fermée (anneau, boucle, etc.) et l'autre ouverte (crochet) car cela peut faciliter le montage ou le démontage. En réalité, cependant, sauf s'il est indéformable, le crochet ne peut pas être laissé ouvert après montage et il est nécessaire de le fermer par soudure, opération minutieuse et consommatrice de temps. Il s'ensuit une augmentation du prix de revient du produit. En outre, il n'est pas possible de démonter l'articulation sans détruire ce point de soudure. Le recours à un crochet indéformable, qui ne peut donc s'ouvrir sous la traction, nécessite, lui, d'utiliser un fil suffisamment gros, ce qui entraîne à la fois des problèmes d'encombrement et des problèmes de mise en oeuvre puisque, tout en débouchant sur un crochet indéformable en service, il faut bien que le fil soit déformable pour permettre la réalisation du crochet. La présente invention a pour objectif de résoudre 35 cette difficulté. A cette fin, elle propose un mécanisme qui comprend, comme FR-A-2 850 143, d'une part, une pièce-pivot en forme 4 de crochet pourvu d'une queue rectiligne montée coulissante dans un logement dépendant d'un desdits éléments rigides, et, d'autre part, une pièce coopérante dépendant de l'autre desdits éléments rigides, ladite pièce-pivot et ladite pièce coopérante étant sensiblement orthogonales l'une à l'autre, et 1a pièce coopérante étant engagée dans la zone évidée délimitée par la partie courbe du crochet, le mécanisme se distinguant toutefois de FR-A-2 850 143 par le fait qu'à son extrémité opposée à ladite queue, ladite partie courbe du crochet comporte une extension rectiligne et parallèle à ladite queue et un fourreau est adapté à recevoir ladite extension, ladite extension étant susceptible d'un déplacement en translation rectiligne et parallèle à ladite queue, tout en restant engagée en permanence dans ledit fourreau. Grâce à cette disposition, il n'est plus nécessaire de réaliser le crochet de façon qu'il soit indéformable en service ou de fermer le crochet par un point de soudure, cette fermeture se faisant par pénétration de l'extension rectiligne dans le fourreau prévu à cet effet. Dans une première forme d'exécution, le fourreau est constitué par une partie de l'extrémité de l'élément rigide dans lequel est ménagé ledit logement, ledit fourreau déterminant une cavité adjacente audit logement et propre à recevoir ladite extension. Cette cavité peut être un trou traversant mais, de préférence, il s'agit d'un trou borgne pour des raisons de solidité générale et d'aspect. L'extension rectiligne peut être immobilisée en place par insertion à force dans la cavité du fourreau. Cependant, dans une forme d'exécution préférée, la queue du crochet est sollicitée par des moyens élastiques dans la direction d'insertion de l'extension rectiligne, ce qui maintient l'extension engagée dans son fourreau. De plus et avantageusement, la queue du crochet constitue un tirant captif dudit logement, ledit tirant coopérant avec lesdits moyens élastiques pour contraindre les faces d'appui desdits éléments rigides à demeurer en contact l'une avec l'autre et, simultanément, maintenir ladite extension engagée dans son fourreau. La géométrie de la section transversale de la cavité du fourreau correspond à celle de l'extension rectiligne et elle sera généralement circulaire, mais rien n'empêche qu'elle soit autre (carrée, rectangulaire, etc.) si les éléments rigides sont réalisés par moulage. Dans une forme d'exécution particulière de l'invention, ledit logement comporte, séparées par une cloison, une partie proximale dans laquelle ledit crochet est captif et une partie distale, ledit fourreau déterminant une cavité, de section transversale oblongue, qui communique longitudinalement avec la partie proximale dudit logement. La fabrication de l'élément rigide dans lequel sont ménagés ledit logement et ladite cavité de fourreau s'en trouve facilitée, ces deux creusures pouvant être usinées simultanément sans la nécessité de ménager une mince et délicate cloison entre elles. Dans une première forme d'exécution de l'invention, formant articulation, la pièce qui coopère avec la pièce-pivot précitée est, elle aussi, une pièce-pivot présentant une zone évidée limitée par une surface au moins partiellement courbe, ledit crochet étant engagé dans ladite seconde pièce-pivot par pénétration dans sa zone évidée, de sorte que les deux pièces-pivots peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre, à la manière des maillons d'une chaîne. Avantageusement, ladite seconde pièce-pivot est un 30 anneau. Dans une seconde forme d'exécution de l'invention, formant charnière, ladite pièce qui coopère avec la pièce-pivot en forme de crochet est un axe. Dans une application particulière de l'invention, 35 lesdits éléments rigides sont respectivement une branche et une face de lunettes. Dans une autre application particulière de l'invention, lesdits éléments rigides appartiennent à une suite articulée pour un usage en robotique. L'invention va maintenant être décrite avec davantage 5 de détails par référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures la à 1c illustrent l'état antérieur de la technique selon FR-A-2 850 143 ; - la figure 2 est une représentation des différentes 10 pièces constitutives du mécanisme selon l'invention, appliqué à la réalisation d'une articulation capable d'une désarticulation sur 90 , - la figure 3 est une coupe de l'articulation résultant du montage des pièces illustrées à la figure 2, 15 dans une première position ; - la figure 4 est une vue semblable à la figure 3, mais dans une autre position, et avec omission des ressorts ; -la figure 5 est une vue en perpective de 20 l'articulation des figures 3 et 4, avec omission d'une partie de l'élément fixe pour montrer le ressort qu'il renferme ; - les figures 6a et 6b représentent, respectivement, en coupe longitudinale et en perpective, l'extrémité de 25 l'élément fixe de la forme d'exécution des figures 3 à 5 ; - les figures 7a et 7b représentent, respectivement, en coupe longitudinale et en perpective, une variante d'exécution de l'extrémité de l'élément fixe de la forme d'exécution des figures 3 à 5 ; 30 - la figure 8a est une vue en perspective d'une variante du mécanisme selon l'invention, appliqué à la réalisation d'une articulation capable d'une désarticulation sur 45 ; la figure 8b est une vue identique à la figure 8a 35 mais avec omission du logement de l'élément mobile ; - les figures 9a-9c sont des vues en perspective d'une variante du mécanisme selon l'invention, appliqué à la réalisation d'une articulation capable d'une désarticulation sur environ 25 ; - les figures 10a et 10b illustrent l'application de l'invention à une charnière, respectivement, en cours de montage et après montage, seul l'un des éléments rigides auquel l'invention est appliquée étant représenté pour la clarté du dessin ; - la figure 11 est une coupe prise dans le plan axial P de la figure 10b, avec représentation d'une partie des 10 deux éléments rigides ; -les figures 12a-12c représentent la zone de la charnière des figures 10a,10b et 11 en position alignée (figure 12a) et déboîtée (figures 12b-12c), la charnière étant capable d'une désarticulation sur environ 10 ;. 15 Les figures la, lb et 1c illustrent une articulation de l'art antérieur, reposant sur la coopération d'un crochet 1 et d'un maillon 3, ladite articulation étant observée dans le plan du crochet 1, respectivement dans une première position stable, dans une position instable et 20 dans une deuxième position stable.(pour plus de détails, se reporter à FRA2 850 143). Comme il ressort de ces figures, le système d'articulation de l'art antérieur est monté partiellement dans un premier élément rigide 7, dit "fixe", et 25 partiellement dans un deuxième élément rigide 8, dit "mobile". Il est bien entendu que cette distinction entre élément "mobile" et élément "fixe" peut être artificielle dans la mesure où, dans certains cas, chacun des éléments peut être considéré comme "mobile" par rapport à l'autre. 30 L'élément fixe 7 définit un logement 9 divisé par une cloison 10 en une partie proximale 11 (proximale par rapport à l'articulation) et une partie distale 12. Un passage 13 est ménagé dans la cloison 10 pour un tirant 14. Le tirant 14 est composé d'une tige ou queue 15 dont 35 l'extrémité proximale forme le crochet 1 et dont l'extrémité distale est pourvue d'une pièce d'arrêt 16. Cette pièce d'arrêt 16 peut être la tête d'une vis vissée dans la queue 15 du crochet 1, un passage non représenté étant prévu dans le fond 17 du logement 9 pour l'introduction de cette vis et de l'extrémité d'un tournevis. Un ressort à boudin 18 est enfilé sur la queue 15 et prend appui, d'une part, sur la pièce d'arrêt 16, d'autre part, sur la cloison 10. La paroi de la partie proximale 11 du logement 9 présente deux encoches 19a et 19b situées dans le plan du crochet 1, à chacune desquelles fait suite une rampe 20a et 20b. L'élément mobile 8 comporte, de même, un logement 23 séparé en une partie proximale 24 et une partie distale 25 par une cloison 26, dans laquelle est ménagé un passage 27 pour un tirant 28. Le tirant 28 est composé d'une tige 29 dont l'extrémité proximale est solidaire d'un bloc parallélépipèdique 32, formant organe anti-rotation, de dimensions sensiblement voisines de celle de la partie proximale 24 du logement 23 et qui se prolonge par une plaque carrée 3 présentant un perçage circulaire, plaque appelée ciaprès le maillon 3. L'extrémité distale de la tige 29 est pourvue d'une pièce d'arrêt 30 qui, comme la pièce d'arrêt 16, peut être une tête de vis. Un ressort à boudin 31 est enfilé sur la tige 29 et prend appui, d'une part, sur la pièce d'arrêt 30, d'autre part, sur la cloison 26. L'extrémité proximale de l'élément fixe 7 présente trois face d'appui 33, 34 et 35 et l'extrémité proximale de l'élément mobile 8 présente une face d'appui 36. Les bords 39 et 40 de l'extrémité proximale des éléments fixe et mobile 7 et 8 sont arrondis pour faciliter le mouvement relatif entre les deux éléments. La tension des ressorts est choisie pour qu'en position stable, le ressort 18 maintienne le crochet 1 en retrait par rapport à la face d'appui 33 et que le ressort 31 maintienne le bloc 32 de telle sorte que sa face proximale affleure la face d'appui 36. A la figure la, l'ensemble occupe une première position stable dans laquelle les éléments fixe 7 et mobile 8 sont dans l'alignement l'un de l'autre, la face d'appui 36 de l'élément mobile 8 étant appliquée contre la face d'appui 33 de l'élément fixe. Dans cette position, le crochet 1 est en retrait par rapport à la face d'appui 33 et le maillon 3 est reçu dans la partie proximale 11 du logement 9 de l'élément fixe 7. A la figure lb, l'élément mobile 8 a été "déboîté" par rapport à la position qu'il occupait à la figure 3a pour pouvoir pivoter selon la flèche Fl. Ce déboîtement est rendu possible par une traction exercée par le maillon 3 sur le crochet 1, à l'encontre de la force des ressorts 18 et 31 qui s'en trouvent comprimés. On peut voir que le crochet 1 affleure maintenant la face d'appui 33 et que le bloc 32 fait légèrement saillie hors de l'élément mobile 8. Le pivotement est également rendu possible par la présence de l'encoche 19a qui autorise le passage du maillon 3 et du bloc 32. A la figure 1c, la face d'appui 36 de l'élément mobile 8 est maintenant appliquée contre la face d'appui 34 de l'élément fixe 7. Le crochet 1 et le bloc 32 ont repris leurs positions de la figure 3a et les ressorts 18 et 31 sont également revenus à leur degré de tension initial. Le maillon 3 est en contact avec la rampe 20a par sa tranche non visible, tandis que sa tranche visible est en contact avec une autre rampe, non visible, symétrique à la rampe 20a. On comprend que, l'élément fixe 7 comportant une deuxième encoche 19b à l'opposé de l'encoche 19a, l'élément mobile 8 pourrait être amené dans une troisième position stable, à savoir avec sa face d'appui 36 appliquée contre la face d'appui 35 de l'élément fixe 7. Alors que, dans les figures la-1c, le crochet 1 est représenté ouvert, dans la pratique, une fois enfilé dans le maillon 3, il doit être fermé par un point de soudure, opération délicate compte tenu de la très petite dimension des pièces concernées et qui augmente le coût en main d'oeuvre. S'il n'est pas soudé, le crochet doit être 10 réalisé de façon à être indéformable, avec les problèmes d'encombrement et de mise en oeuvre rappelés plus haut. Ce problème est résolu par l'invention, comme il ressort des figures 2 à 5 où les pièces identiques ou similaires à des pièces déjà décrites à propos des figures la-1c sont désignées par la même référence augmentée de 100. A la figure 2, on retrouve l'élément fixe 107, l'élément mobile 108, les ressorts à boudin 118 et 131 et la queue 1__5 du tirant équipant l'élément fixe 107. L'articulation selon l'invention se distingue toutefois de l'articulation de l'art antérieur par la configuration du crochet 150 dont l'extrémité 151 opposée à la queue 115 comporte une extension 152 parallèle à ladite queue. Comme il ressort, par ailleurs des figures 3 et 4 (où est représenté, en outre, le tirant 129 de l'élément mobile et où l'on voit les logements 109 et 123), l'extrémité 107a de l'élément fixe 107 dans laquelle est ménagée la partie distale 111 du logement 109 comporte un trou borgne 153 dans lequel est reçue l'extension 152. Sachant que le ressort 118 (figure 3) sollicite en permanence l'ensemble 115,150,152 dans la direction de la flèche F2, l'extension 152, une fois engagée dans le trou borgne 153, y demeure, étant toutefois entendu qu'elle peut y être plus ou moins enfoncée selon l'effort exercé sur le crochet 150 dans le sens contraire à la flèche F2. La longueur du trou borgne 153 et celle de l'extension 152 doivent, bien évidemment, tenir compte du coulissement de l'ensemble 115,150,152 dans l'élément fixe 107 pour qu'à tout moment, et quelles que soient les positions respectives des éléments rigides 107 et 108, l'extension 152 soit engagée dans le trou borgne 153. L'engagement de l'extension 152 dans le trou borgne 153 bloque évidemment en rotation le crochet 150. Comme il ressort en particulier de la figure 2, l'extrémité 107a présente une encoche 119 pour permettre le passage de l'anneau 103 lorsque l'élément 108 est déboîté à 90 par rapport à l'élément 107 (figure 3). La figure 3 montre également que, dans cette position, la face d'appui 136a de l'extrémité 108a de l'élément mobile 108 vient buter contre la face d'appui 134 de l'extrémité 107a de l'élément fixe 107. A la différence du mode de réalisation de l'articulation de l'art antérieur illustré aux figures talc, dans la forme d'exécution des figures 2 à 5, l'élément mobile 108 ne peut pas adopter une position désarticulée à 90 symétrique à celle qu'il a à la figure 3. En effet, il en est empêché par la venue en butée de la face d'appui 136b de l'extrémité 108a contre dans la face d'appui 134b de l'extrémité 107a. A cela près, s'agissant des positions possibles de 15 l'articulation, l'invention ne se distingue pas de l'art antérieur : - à la figure 3, une première position stable est représentée qui correspond à celle de la figure le de l'art antérieur, 20 - à la figure 4, une deuxième position stable est représentée qui correspond à celle de la figure la de l'art antérieur, et - à la figure 5, une position instable intermédiaire est représentée, qui correspond à celle de la figure lb de 25 l'art antérieur. Les figures 6a et 6b montrent en détail la structure de l'extrémité 107a de l'élément fixe 107 adaptée à être appairée avec l'extrémité 108a de l'élément mobile 108. On retrouve un passage 113 équivalent au passage 13 30 des figures 1a-lc ménagé dans une cloison 110 divisant le logement 109 en une partie proximale 111 et une partie distale 112. On voit que le trou borgne cylindrique 153 formant fourreau est séparé par une cloison 164, d'une part, de la partie proximale 111 du logement adaptée à 35 recevoir le crochet 150 et, d'autre part, du passage 113. Dans une variante d'exécution cependant, représentée aux figures 7a et 7b, la cavité 1153 du fourreau et la partie proximale 1111 du logement 1109 communiquent sur toute leur longueur, et il ne subsiste qu'une fraction de cloison 1164 au niveau du passage 1113. Comme on le voit, l'entrée commune 1170 à la cavité 1153 et à la partie proximale 1111 du logement 1109 est oblongue afin de maintenir la fonction antirotation de ladite cavité dont il ne subsiste de section circulaire que l'extrémité 1153a. Si l'on en vient aux figures 8a et 8b, il y est représenté une variante d'exécution d'articulation selon l'invention où les pièces identiques ou similaires à des pièces déjà décrites à propos des figures 2 à 5 sont désignées par la même référence suivie du signe prime. Cette variante ne se distingue de l'articulation précédente que par la configuration des faces libres des extrémités 107a' et 108a'. Comme on le voit, la face libre 160 de l'extrémité 107a' présente deux bordures parallèles en saillie 161 entre lesquelles peut venir se loger la face libre 162 de l'extrémité 108a'. De part et d'autre de ladite face d'extrémité 162, l'extrémité 108a' définit deux épaulements 163 venant s'appliquer sur la face supérieure des bordures 161 lorsque les éléments 107' et 108' sont alignés et dont l'extrémité 165 vient buter sur ladite face supérieure lorsque l'on fait pivoter l'élément 108', limitant ainsi la désarticulation à 45 Les figures 9a-9c représentent une variante d'exécution où les pièces identiques ou similaires à des pièces déjà décrites à propos des figures 2 à 5 sont désignées par la même référence suivie du signe seconde. La variante des figures 9a-9c autorise un pivotement sur un angle a d'environ 25 de part et d'autre de l'axe X-X', ce pivotement étant limité par la venue en butée de saillie 163" de l'élément mobile 108" dans des rainures 165" ménagées dans l'élément fixe 107". Dans cette forme d'exécution, l'extrémité 108a" de l'élément mobile 108" présente une découpe cylindrique 171 adaptée à recevoir un bouchon 172 qui vient bloquer l'anneau 103" dans l'élément mobile 108". 13 S'il l'on en vient maintenant aux figures 10a et suivantes, il y est illustré l'application de l'invention à une charnière où les pièces identiques ou similaires à des pièces déjà décrites à propos des figures la-lc ou 2 à 5 sont désignées par la même référence augmentée de 200. La figure l0a montre l'élément fixe 207 dont l'extrémité 207a comporte un passage 213 pour la queue 215 du crochet 250 et un trou borgne 253 adapté à recevoir l'extension 252 du crochet 250, passage et trou borgne qui sont plus clairement visibles à la figure 11 où est également représenté l'élément mobile 208. A la différence de la forme d'exécution représentée aux figures 2 à 5, le crochet 250 n'est pas en prise avec un anneau mais avec un axe 254. Une telle configuration permet une désarticulation sur un angle R de l'ordre de 15 (voir figures 12a-12c) de part et d'autre de l'axe X-X'.Il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée aux formes d'exécution décrites et représentées. Ainsi, en particulier, la forme d'exécution du fourreau illustrée aux figures 7a-7b à propos d'une articulation pourrait tout aussi bien être appliquée à une charnière
Le mécanisme comprend, d'une part, un crochet (150) pourvu d'une queue rectiligne (115) coulissant dans un logement (109) dépendant d'un (107) des éléments rigides, et, d'autre part, une pièce coopérante (103) dépendant de l'autre (108) élément rigide, et qui est engagée dans la zone évidée du crochet (150). A son extrémité opposée à la queue, la partie courbe du crochet comporte une extension (152) rectiligne et parallèle à ladite queue, et un fourreau (153) est adapté à recevoir ladite extension, laquelle est susceptible d'un déplacement en translation rectiligne et parallèle à ladite queue (115), tout en restant engagée en permanence dans ledit fourreau (153).
1. Mécanisme permettant un mouvement de pivotement relatif entre une extrémité d'un premier élément rigide (107;207) et une extrémité d'un second élément rigide (108;208), lesdites extrémités présentant des surfaces d'appui aptes à s'appairer respectivement l'une sur l'autre, des moyens élastiques (118,131) étant prévus pour maintenir l'appui entre lesdites surfaces, ledit mécanisme comprenant, d'une part, une piècepivot (150;250) en forme de crochet pourvu d'une queue rectiligne (115;215) montée coulissante dans un logement (109;209) dépendant d'un desdits éléments rigides, et, d'autre part, une pièce coopérante (103;254) dépendant de l'autre desdits éléments rigides, ladite pièce-pivot et ladite pièce coopérante étant sensiblement orthogonales l'une à l'autre, et la pièce coopérante étant engagée dans la zone évidée délimitée par la partie courbe du crochet (150;250), caractérisé en ce qu'à son extrémité opposée à ladite queue (115;215), ladite partie courbe du crochet comporte une extension (152;252) rectiligne et parallèle à ladite queue et en ce qu'un fourreau (153;253) est adapté à recevoir ladite extension, ladite extension (152;252) étant susceptible d'un déplacement en translation rectiligne et parallèle à :adite queue (115;215), tout en restant engagée en permanence dans ledit fourreau (153;253). 2. Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce que ledit fourreau est constitué par une partie de l'extrémité de l'élément rigide dans lequel est ménagée ledit logement (109;209), ledit fourreau déterminant une cavité (153;253) adjacente audit logement et propre à recevoir ladite extension (152;252). 3. Mécanisme selon la 2, caractérisé en ce que ladite cavité est un trou borgne (153;253). 4. Mécanisme selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la section transversale de la cavité est circulaire. 15 5. Mécanisme selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit logement (109) comporte, séparées par une cloison (113), une partie proximale (111) dans laquelle ledit crochet (150;250) est captif et une partie distale (112), caractérisé en ce que ledit fourreau (143') détermine une cavité de section transversale oblongue qui communique longitudinalement avec ladite partie proximale (111) dudit logement. 6. Mécanisme selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite pièce coopérante est une seconde pièce-pivot (103) présentant une zone évidée limitée par une surface au moins partiellement courbe, led_t crochet (150) étant engagé dans ladite seconde pièce-pivot par pénétration dans sa zone évidée, de sorte que les deux pièces-pivots (150,103) peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre, à la manière des maillons d'une chaîne. 7. Mécanisme selon la 6, caractérisé en ce que ladite seconde pièce-pivot est un anneau (103). 8. Mécanisme selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite pièce coopérante est un axe (254). 9. Mécanisme selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits éléments rigides (7,8) sont respectivement une branche de lunettes et une face de lunettes. 10. Mécanisme selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits éléments rigides appartiennent à une suite articulée pour un usage en robotique.
F,B,G
F16,B25,G02
F16C,B25J,G02C
F16C 11,B25J 17,G02C 5
F16C 11/06,B25J 17/02,F16C 11/10,G02C 5/22
FR2901275
A1
NOUVEAUX COMPOSES SILANES PORTEURS D'UNE FONCTION HYDRAZONE OU DIAZO POUR FONCTIONNALISER DES SUPPORTS SOLIDES ET IMMOBILISER SUR CES SUPPORTS DES MOLECULES BIOLOGIQUES
20,071,123
La présente invention a trait à de nouveaux composés silanes porteurs d'une fonction hydrazone ou diazo utilisables pour fonctionnaliser des supports solides, à des supports fonctionnalisés par lesdits composés silanes et à leurs utilisations pour l'immobilisation de molécules biologiques, en particulier d'acides nucléiques. L'analyse de la structure, de l'organisation et de la séquence d'une molécule d'acide nucléique est d'une importance majeure dans la prévision, le diagnostic et le traitement de maladie, dans les médecines légales, dans l'épidémiologie et la santé publique et dans l'élucidation des facteurs qui commandent l'expression et le développement des gènes. Des supports porteurs de molécules biologiques immobilisées, telles que des acides nucléiques, sont avantageusement utilisés pour la détection et la reconnaissance d'espèces biologiques, mais également d'autres applications, telles que la séparation et la purification de molécules biologiques. Pour ce faire, il est essentiel de disposer de supports solides fonctionnalisés présentant les caractéristiques suivantes : - permettre l'immobilisation reproductible des molécules biologiques d'intérêt ; - permettre l'immobilisation des molécules biologiques d'intérêt de façon sensible, la sensibilité d'un support solide fonctionnalisé dépendant du taux d'immobilisation et de la méthode de détection d'un signal mais aussi du niveau du bruit fond ; - être réutilisables. L'immobilisation de molécules biologiques d'intérêt sur des supports solides s'effectue généralement en deux étapes : - une première étape de fonctionnalisation des supports qui consiste en une modification chimique de leur surface par greffage d'agents de couplage qui vont assurer la fixation des molécules biologiques sur le support ; une deuxième étape d'immobilisation consistant à établir une interaction entre les molécules biologiques et les agents de couplage greffés sur le support, l'interaction pouvant consister en la formation d'une liaison covalente entre la molécule biologique et l'agent de couplage ou de liaisons plus faible (telles que des interactions électrostatiques, des liaisons datives). Les agents de couplage se greffent à la surface des supports par réaction avec des fonctions - OH ou hydrure du support et des fonctions réactives de l'agent, pour former de fortes interactions ioniques ou covalentes entre l'agent de couplage et le support et s'organisent à la surface du support généralement sous forme d'une monocouche dense et organisée à la surface, par exemple, par formation de liaisons du type Van der Waals entre les molécules d'agents de couplage greffées. Généralement, pour fixer des molécules biologiques du type acide nucléique, il est nécessaire de modifier celles-ci préalablement par introduction d'un groupe réactif susceptible de réagir avec soit directement le support, soit l'agent de couplage. Toutefois, l'utilisation de telles molécules modifiées augmente considérablement le coût de mise en oeuvre des procédés d'immobilisation de ces molécules. Les inventeurs se sont ainsi fixé comme but de proposer de nouveaux composés silanes aptes à être greffés à la surface d'un support solide et comprenant des groupes permettant l'immobilisation directe de molécules biologiques par la formation de liaisons covalentes sans nécessiter de modification préalable desdites molécules. EXPOSE DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a trait, selon un premier objet, à un composé silane répondant à la formule (I) suivante . X E A Z Y dans laquelle :25 - R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle ou un groupe aryle; - R2 et R3 représentent, indépendamment l'un de l'autre, H, NO2, Cl, Br, F, I, OR, SR, NR2, R, NHCOR, CONHR, COOR avec R représentant un groupe alkyle ou aryle ; - Z représente une liaison simple ou un groupe espaceur organique comprenant au moins une double liaison apte à permettre la conjugaison de la double liaison portant le groupe Y et du cycle aromatique ; - X représente un groupe silylé apte à créer une liaison covalente après réaction avec les fonctions hydroxyle ou hydrure d'un support ; E représente un groupe espaceur organique ; - A représente une liaison simple ou un groupe choisi parmi -CONH-, -NHCO-, -0-, -S- ; - Y représente un groupe -N2, -N-NH2. Selon l'invention, le groupe E est un groupe espaceur organique, sa fonction essentielle étant de conférer des propriétés particulières au film résultant du greffage des composés silanes à la surface d'un support. Ce groupe E est généralement un groupe hydrocarboné, comprenant, par exemple, de 2 à 24 atomes de carbone, et comprenant éventuellement une ou plusieurs insaturations et/ou un ou plusieurs groupes aromatiques et/ou un ou plusieurs hétéroatomes. A titres d'exemples, le groupe E peut être un groupe alkylène, c'est-à-dire un enchaînement du type -CH2-, comprenant, par exemple, de 8 à 24 atomes de carbone. Ce type de groupe confère aux composés silanes, une fois greffés sur un support, une capacité à interagir entre eux, par création d'interactions interchaînes et ainsi contribue à l'obtention de monocouches organisées. Le groupe E peut être un groupe fluoroalkylène comprenant de 3 à 24 atomes de carbone. Ces groupes contribuent à conférer au film résultant du greffage des composés silanes les comprenant, des propriétés permettant leur utilisation en chromatographie et en électrophorèse. Le groupe E peut être un groupe hydrocarboné comprenant une ou plusieurs insaturations, par exemple, du type acétylénique. Un exemple d'un tel groupe peut être un groupe alkylène tel que défini ci-dessus interrompu par une ou plusieurs insaturations acétyléniques. Lorsque le groupe E comporte au moins deux insaturations, il peut conférer aux composés silanes, une fois greffés sur un support, une capacité à se réticuler. Le groupe E peut être également un groupe hydrocarboné comprenant un ou plusieurs groupes aromatiques. On peut citer, par exemple, un groupe comprenant des groupes aromatiques conjugués avec des groupes linéaires insaturés, tel qu'un groupe résultant de l'enchaînement d'un motif phénylène-vinylène ou phénylène-acétylène. Ces groupes contribuent à conférer au film résultant du greffage des composés silanes les comprenant, des propriétés optiques non linéaires. On peut citer, par exemple, un groupe comprenant des motifs pyrrole, thiophène. Ces groupes contribuent à conférer au film résultant du greffage des composés silanes les comprenant, des propriétés de conduction électronique. On peut citer, par exemple, un groupe comprenant un ou plusieurs aromatiques substitués par un ou plusieurs groupes hétéroatomiques, tel qu'un groupe comprenant un enchaînement de motifs quinones ou de motifs diazoïques. Ces groupes contribuent à conférer au film résultant du greffage des composés silanes les comprenant, des propriétés de photo/électroluminescence. Selon l'invention, X représente un groupe silylé permettant la fixation covalente du composé silane sur les fonctions hydroxyle ou hydrure d'un support, lequel support peut être, par exemple, un support solide en silicium, en ITO (oxyde d'indium et d'étain) ou en titane. Ce groupe X peut être par exemple un groupe trihalogénosilane (tel qu'un groupe trifluorosilane, un groupe trichlorosilane) ; un groupe trihydrogénosilane ; un groupe trialcoxysilane -Si(0R4)3 avec R4 représentant un groupe alkyle saturé en Cl à C6, linéaire ou ramifié, un groupe phényle (tel qu'un groupe triméthoxysilane, un groupe triéthoxysilane, un groupe triisopropoxysilane) ; un groupe triaminoalcoxyamine -Si (NR5R6) 3, avec les R5 et représentant indépendamment un groupe alkyle saturé en Cl à C6, linéaire ou ramifié, un groupe phényle ; ou un groupe organométallique (tel qu'un groupe organomagnésien, un groupe organolithien) ; un groupe hydrolysable. Z peut être une liaison simple, auquel cas la fonction hydrazone ou diazo pourra se conjuguer directement avec le cycle aromatique adjacent, ou Z peut être un groupe organique comprenant au moins une double liaison permettant une conjugaison entre le cycle aromatique et la fonction hydrazone ou diazo. Par conjugaison, on entend la délocalisation électronique du cycle aromatique le long de la chaîne carbonée du groupe organique. Ce groupe organique peut être un groupe de formule : n étant un entier correspondant au nombre de répétition du motif placé entre parenthèse, n pouvant être égale à 1 ou 2. R1 peut être un groupe alkyle comprenant, par exemple, de 1 à 10 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle ou un groupe aryle comprenant, par exemple, de 6 à 18 atomes de carbone, tel qu'un groupe phényle. A peut être une liaison simple, auquel cas le cycle aromatique sera directement relié au groupe E. A peut être également un groupe -CONH-, -NHCO-, -5-, -0-. Une première famille de composés conforme à l'invention est une famille pour laquelle Y est un groupe de formule -N-NH2, auquel cas ces composés répondent à la formule (II) suivante : R2 X E A Des composés particuliers entrant dans la définition de cette famille sont ceux pour lequel A correspond à -0- et E représente un groupe alkylène comprenant de 8 à 24 atomes de carbone et Z est une liaison simple, R2, R3, R1 et X étant tels que définis ci-dessus. On peut citer, par exemple le composé de formule (III) suivante : NH2 1 N 320 9 Une seconde famille de composés conforme à l'invention est une famille pour laquelle Y est un groupe de formule -N2, auquel cas ces composés répondent à la formule (IV) suivante : X-E-A N2 (IV) Des composés particuliers entrant dans la définition de cette famille sont ceux pour lequel A correspond à -0- et E représente un groupe alkylène comprenant de 8 à 24 atomes de carbone et Z est une liaison simple, R2, R3, R1 et X étant tels que définis ci-dessus. On peut citer, par exemple le composé de formule (V) suivante . (V) Les composés de l'invention peuvent être préparés par des méthodes classiques de synthèse accessibles à un technicien spécialisé en synthèse organique. 1315 A titre d'exemple, pour obtenir des composés pour lesquels E est un groupe alkylène, A est -0- et X est un groupe -Si(0R4)3r la préparation peut s'envisager en trois étapes selon le schéma réactionnel suivant. 1) Réaction d'un componé carbonylé phénolique avec un composé précurseur halogéné vinylique OH + Cette réaction consiste en une substitution nucléophile de l'atome d'halogène Hal. La liaison ondulée entre Hal et = représente un groupe hydrocarboné reliant Hal et =, tel 15 qu'un groupe alkylène. 2) Les composés obtenus à l'issue de l'étape 1 sont ensuite soumis à une réaction de formation de la fonction hydrazone par réaction avec une solution 20 d'hydrazine selon le schéma réactionnel suivant : NH2 N nnr NH2NH2 EtOH 3) Les composés obtenus à l'issue de l'étape 2 sont ensuite soumis à une réaction d'hydrosilylation 25 avec un réactif du type HSi(0R4)3 en présence d'un catalyseur de Karstedt Pt [Si (CH3) 2HC=CH2] 20 selon le schéma réactionnel suivant : /NH2 N /NH2 N SI(OR4)3 Enfin, la fonction hydrazone obtenue ci-dessus peut être transformée en une fonction diazo par une réaction d'oxydation, par exemple avec de l'oxyde de manganèse MnO2. L'homme du métier adaptera ces schémas réactionnels en fonction des composés silanes qu'il souhaite obtenir. Comme mentionné précédemment, les composés silanes de l'invention sont susceptibles de se greffer à la surface d'un support, en raison de la présence du groupe X apte à réagir avec des fonctions hydroxyles ou hydrures (présentes sur le support) pour former des liaisons covalentes. Ainsi, l'invention a trait selon un second objet, à un procédé de fonctionnalisation d'un support solide comportant en surface des fonctions hydroxyle ou hydrure, comprenant une étape de mise en contact d'une solution comprenant au moins un composé silane tel que défini ci-dessus avec ledit support. Ce procédé peut comprendre préalablement un étape de traitement de la surface du support afin de créer sur ladite surface les fonctions hydroxyles ou hydrures nécessaires au greffage. Ainsi, pour un support en silicium 1,0,0 (par exemple, du type wafer), il est préférable, avant fonctionnalisation, de traiter celui-ci en le mettant en contact avec une solution de soude afin de générer des fonctions silanols. Les supports pouvant être fonctionnalisés selon le procédé de l'invention peuvent être des supports organiques (par exemple en matériaux plastiques), des supports inorganiques, par exemple des supports en oxyde métallique (par exemple, silice et ses dérivés comme le verre, le quartz, oxyde d'indium et d'étain...), des supports métalliques (tels que des supports en titane) ou des supports en silicium, l'essentiel étant que ces supports soient susceptibles (éventuellement avec l'étape de traitement préalable mentionnée ci-dessus) de présenter des fonctions hydroxyles ou hydrures pour le greffage des composés silanes de l'invention. L'invention a également pour objet le support solide fonctionnalisé susceptible d'être obtenu par le procédé de l'invention. De part la nature du groupe Y, les composés silanes greffés ont la capacité d'interagir avec des molécules biologiques pour les immobiliser. 30 La présente invention a donc également pour objet un procédé d'immobilisation de molécules25 biologiques sur support solide fonctionnalisé comprenant les étapes suivantes : a) une étape de mise en oeuvre du procédé de fonctionnalisation du support tel que défini ci-dessus ; b) une étape de mise en contact du support obtenu à l'étape a) avec une solution comprenant la (les) molécule(s) biologique(s) à immobiliser. Les molécules à immobiliser peuvent être des oligonucléotides, des acides nucléiques, des polypeptides (protéines, enzymes), des lipides, des carbohydrates ou des hormones, notamment des molécules comprenant des groupes phosphates susceptibles de réagir avec une fonction diazo pour former une liaison covalente. Au sens de la présente invention et dans ce qui suit, on entend par acides nucléiques aussi bien des oligonucléotides que des ADN ou des ARN. L'invention a également pour objet les supports solides obtenus en mettant en oeuvre le procédé d'immobilisation conforme à l'invention, c'est-à-dire les supports solides sur lesquels sont immobilisés par fixation covalente les molécules biologiques d'intérêt. Ces supports solides peuvent ainsi être utilisés comme outils d'analyse (par exemple, pour un diagnostic, un séquençage) ou comme outils de synthèse pour réaliser par exemple des revêtements.30 Les supports trouvent donc des applications dans de nombreux domaines, tels que la synthèse sur supports solides, la séparation et la purification de molécules (électrophorèse et chromatographie), les biocapteurs. L'utilisation de supports solides fonctionnalisés selon la présente invention permet d'immobiliser différents types de molécules biologiques et donc de préparer différents types de puces comme des puces à acides nucléiques telles que des puces à ADN, des puces à polypeptides telles que des puces à protéines. L'utilisation de supports solides modifiés selon la présente invention est particulièrement avantageuse pour la préparation de puces à ADN, à savoir de supports sur lesquels sont fixés, de façon covalente, des oligo- ou polynucléotides de séquences connues. De telles puces à ADN permettent, par hybridation des oligo- ou polynucléotides immobilisés sur le support avec des acides nucléiques ou des oligonucléotides cibles, de déterminer la séquence de ces molécules cibles et de suivre l'expression des gènes. On précise que par puce à ADN, on entend un support solide de dimension réduite où sont fixés une multitude de sondes de capture à des positions prédéterminées. La présente invention a donc pour objet également une puce à acides nucléiques ou à 15 polypeptides, obtenues par le procédé d'immobilisation de l'invention mentionné ci-dessus. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. EXPOSE DE MODES DE REALISATION PARTICULIERS EXEMPLE 1 Cet exemple illustre la préparation d'un composé silane conforme à l'invention : le 11-(pphénylméthylhydrazone) undécyltriméthoxysilane selon le schéma réactionnel suivant : OH K2CO3 DMF Br-(CH2)9 -(CH2)9 = NHZ N NH2NH2 EtOH Reflux -(CH2)9 = HSi(OMe)3 Cat. de Karstedt NHZ N -(CH2)1-Si(OCH3)315 La fonction acétophénone est incorporée par une réaction de type Williamson entre le 11 - bromoundécène et le 4-hydroxyacétophénone. Le groupement hydrazone est synthétisé par réaction dans de l'hydrazine à chaud. L'incorporation de la partie silylée est obtenue après une réaction d'hydrosilylation en présence de catalyseur de Karstedt. a) Etape 1 : Synthèse du 11-(p-acétophénone)undéc-1-ène 19 A une solution de 4-hydroxyacétophénone (8,79g; 63 mmol; 1 éq) dissous dans 150 mL de DMF, sont additionnés du 11-bromoundécène (95%) (15,54g; 14,5 mL; 63 mmol) et du carbonate de potassium (8,74g; 63 mmol; 1 éq). La réaction s'effectue à 50 C durant 16 heures. Après évaporation du DMF et reprise à l'éther éthylique, le mélange réactionnel est lavé successivement avec de l'eau permutée (à trois reprises) et avec une solution saturée de chlorure de sodium, séché sur du sulfate de magnésium anhydre puis concentré. Le résidu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (cyclohexane -> cyclohexane/acétate d'éthyle (75/25)) pour donner un solide blanc. Les caractéristiques du produit obtenu sont les suivantes . Masse obtenue : 14,46 g Rendement : 79% Point de fusion : 35-40 C RMN 1H (200 MHz; CDC13) : 1,31 (12H; m; Hill 6) ; 1,80 (2H; m; H10) ; 2,04 (2H; m; H17) ; 2,56 (3H; s; H1) ; 4,02 (2H; t; H9 ; 3JH-H = 6,5 Hz) ; 4,97 (2H; m; H19) ; 5,82 (1H; m; H18) ; 6,92 (2H; d; H5+7; 3JH-H 9 Hz) ; 7,93 (2H; d; H4 ; 3JH-H = 8,8 Hz) RMN 13c (200 MHz; CDC13) : 26,38; 26,77 (H1) ; 29,33; 29,51 (2C) ; 29,75; 29,82; 29,91; 34,23; 68,67 (C9) ; 114, 55 (Cs+9+i9) ; 130,5 (C3) ; 131,01 (C4+8) ; 139,63 (C33) ; 163,55 (C6) ; 197,29 (C2) . b) Etape 2 : Synthèse du 11-(p-phénylméthylhydrazone)undéc-l-ène 19 A une solution de 4-(11-undéc-lène)acétophénone (14,46g; 69 mmol) dissous dans 200 mL d'éthanol, est additionné de l'hydrazine monohydrate (20,34g; 20,2 mL; 408 mmol; 8,1 éq.). La réaction s'effectue à reflux durant 12 heures puis la solution est refroidie à -20 C. Le précipité formé est filtré pour donner un solide blanc. Les caractéristiques du produit obtenu sont les suivantes . Masse obtenue : 14,54 g Rendement : 96 % RMN 1H (200 MHz; CDC13) : 1,30 (12H; m; H13-16) ; 1,76 (2H; m; H10) ; 2,04 (2H; m; H17) ; 2,12 (3H; s; H1) ; 3, 96 (2H; t; H9 ; 3JH_H = 6,6 Hz) ; 4,97 (2H; m; H19) ; 5,24 (1H; s; H20) ; 5,82 (1H; m; H18) ; 6,87 (2H; d; H5+7 ; 3JH-H = 9 Hz) ; 7,57 (2H; d; H4+8 ; 3JH-H = 9 Hz) RMN 13C (200 MHz; CDC13) : 12,17 (H1) ; 26,44; 29,34; 29,54; 29, 66; 29,80; 29,84; 29, 93; 34,23; 68,42 (C9) ; 114,62 (Cs+7+i9) ; 127,19 (C3) ; 132,23 (C4+8) ; 139,63 (C33) ; 148,21 (C2) ; 159,67 (C6) m/z (NBA) : 303 [M+H]+ c) Etape 3 : Synthèse du 11-(p-phénylméthylhydrazone)undécyltriméthoxysilane (III) NH2 N 21 Le 11 -(p-phénylméthylhydrazone)undéc-1-ène (4g; 13 mmol) est mélangé avec du triméthoxysilane (90%) (2,62g; 2,7mL; 19 mmol; 1,5 éq.). Le catalyseur de Karstedt (0,31g; 0,03 mmol; 0,0025 éq.) est additionné très lentement. La réaction se déroule à température ambiante durant 16 heures. Après évaporation du triméthoxysilane en excès, le brut réactionnel est solubilisé dans du pentane anhydre et refroidie à -20 C. L'ensemble est filtré pour donner un solide jaune. Les caractéristiques du produit obtenu sont les suivantes : Masse obtenue : 2,6 g Rendement : 46% RMN 1H (200 MHz; CDC13) : 0,66 (2H, m, H19) ; 1,28 (12H; m; H11-18) ; 1,78 (2H; m; H10) ; 2,32 (2H; m; H1) ; 3,57 (9H; s; H20) ; 3,99 (2H; t; H9 ; 3JH-H = 6,5 Hz) ; 6,92 (2H; d; H5+7 ; 3JH-H = 9 Hz) ; 7,86 (2H; d; H4+8 ; 3JH-H = 9 Hz) RMN 13C (200 MHz; CDC13): 9,55 (H19) ; 15,20 (H1) ; 23,02; 26,46; 29,68 (2C) ; 29,83; 29, 94; 29, 99; 30,02; 33,58; 19 50, 93 (3C, C20) ; 68,49 (C9) ; 114,58 (C5+7) ; 128,45 (C4+8) ; 131,51 (C3) ; 158,27 (C2) ; 160,82 (C6) m/z (NBA): 425 [M + H]+ d) Silanisation d'un support en silicium par le composé(III) L'hydroxylation du substrat en silicium 10 recouvert d'une couche d'oxyde thermique de 5000 Â est réalisée dans une solution de soude 3,5M pendant 2 heures sous agitation. Le support est ensuite rincé successivement avec de l'eau désionisée et de l'éthanol sous ultrasons (4 minutes chacun). 15 Une solution silanisante de concentration 10-2M dans du trichloroéthylène anhydre est utilisée, et la réaction de silanisation est effectuée à une température contrôlée de 2 C pendant 24h. Le support est ensuite rincé successivement avec du 20 dichlorométhane, de l'éthanol et du chloroforme sous ultrasons (4 minutes chacun). La fonction diazo est obtenue lors d'une réaction post-silanisation du support modifié avec une solution de Mn02 activé dissous dans du 25 diméthylformamide durant 30 minutes. Le support est ensuite rincé avec du diméthylformamide sous ultrasons (4 minutes chacun).5 Si R représentant CH3. EXEMPLE 2 Cet exemple illustre l'immobilisation d'un oligonucléotide sur le substrat modifié selon l'exemple 1 ci-dessus ainsi que l'hybridation de cet oligonucléotide avec une cible complémentaire. 10 a) Immobilisation de l'oligonucléotide sur le substrat modifié Après activation du support solide par 15 oxydation au MnO2, 2 pavés de 3 lignes, chacune comportant 3 plots d'acides nucléiques sont formés à partir des dépôts réalisés de façon manuelle à l'aide d'une micropipette, avec un volume déposé de 0,2pL pour chaque plot. 20 Le pavé supérieur correspond au PNA et l'inférieur à l'ODN (oligonucléotide) de même séquence en bases nucléiques (5' -GAT AAA CCC ACT CTA-3'), et de même concentration de 10pM dans le tampon citrate à 0,35 M avec un pH 9. La différence entre le PNA et l'ODN réside dans le fait que le PNA correspond à un enchaînement d'acides nucléiques, tel que défini ci-dessus, relié par un squelette peptidique tandis que l'ODN correspond au même enchaînement d'acides nucléiques mais relié par un squelette phosphodiester. b) Traitement post-immobilisation Après dépôt, le support solide est placé dans une chambre humide fermée hermétiquement et laissée pendant environ 16 heures. Il est ensuite rincé à l'eau, puis au détergeant SDS (sulfate dodécyl de sodium) à 0,2% puis de nouveau à l'eau, avec une durée de 10 minutes pour chaque étape de lavage. c) Hybridation Ensuite, la révélation des plots d'acides nucléiques déposés sur le support solide est réalisée par l'étape d'hybridation en surface durant une heure à 40 C, avec une solution d'ADN de séquence complémentaire (5'-TAG AGT GGG TTT ATC-3') portant le groupe fluorophore CY3 dilué à 20nM dans un tampon d'hybridation commercial (Hyb buffer solution Sigma Aldrich réf: H7140) à base de citrate de sodium. Le support solide est ensuite rincé au citrate de sodium à 0,2X (X représentant pour le citrate de sodium 15.10 3 mol . L 1) durant 5 minutes. 30 d) Lecture et résultats Les signaux de fluorescence sont obtenus sur un scanner vendu sous la dénomination GenePix par la société AXON. Seuls les plots du pavé inférieur émettent une fluorescence, ce qui atteste de la spécificité de la réaction entre les fonctions phosphates du squelette phosphodiester de l'oligonucléotide ODN et de la fonction aryldiazométhane de surface. Les plots du pavé supérieur n'émettent pas de fluorescence, du fait que les PNA ne se sont pas immobilisés à la surface du substrat, les groupements peptidiques de leur squelette ne pouvant réagir avec les fonctions aryldiazométhane de surface. Il a été constaté également une bonne homogénéité des résultats de fluorescence
L'invention a trait à de nouveaux composés silanes répondant à la formule (I) suivante : dans laquelle R<1> peut représenter un groupe méthyle,R<2> et R<3> un atome d'hydrogène, A peut représenter -O-, E un groupe alkylène, X un groupe méthoxysilane, Z une liaison simple et Y un groupe -N2, -N-NH2.Utilisation de ces composés silanes pour fonctionnaliser des supports solides et pour immobiliser sur ces supports des molécules biologiques.
1. Composé silane répondant à la formule (I) suivante : Z RI Y dans laquelle : - R1 représente un atome d'hydrogène, un 10 groupe alkyle ou un groupe aryle ; - R2 et R3 représentent, indépendamment l'un de l'autre, H, NO2, Cl, Br, F, I, OR, SR, NR2, R, NHCOR, CONHR, COOR avec R représentant un groupe alkyle ou aryle ; 15 - Z représente une liaison simple ou un groupe espaceur organique comprenant au moins une double liaison apte à permettre la conjugaison de la double liaison portant le groupe Y et du cycle aromatique ; - X représente un groupe silylé apte à créer une liaison covalente après réaction avec les fonctions hydroxyle ou hydrure d'un support ; E représente un groupe espaceur organique ; - A représente une liaison simple ou un groupe choisi parmi -CONH-, -NHCO-, -0-, -S- ; 20 25- Y représente un groupe -N2, -N-NH2. 2. Composé selon la 1, dans lequel X représente un groupe trihalogénosilane ; un groupe trihydrogénosilane ; un groupe trialcoxysilane - Si(0R4)3 avec R4 représentant un groupe alkyle saturé en Cl à C6, linéaire ou ramifié ou un groupe phényle ; un groupe triaminoalcoxyamine -Si (NR5R6) 3, avec les R5 et R6 représentant indépendamment un groupe alkyle saturé en Cl à C6, linéaire ou ramifié ou un groupe phényle ; ou un groupe organométallique. 3. Composé selon la 1 ou 2, dans lequel E représente un groupe hydrocarboné, comprenant éventuellement une ou plusieurs insaturations et/ou un ou plusieurs groupes aromatiques et/ou un ou plusieurs hétéroatomes. 4. Composé selon la 3, dans lequel le groupe hydrocarboné comprend de 2 à 24 atomes atomes de carbone. 5. Composé selon la 4, dans lequel le groupe hydrocarboné est un groupe alkylène comprenant de 8 à 24 atomes de carbone. 6. Composé de formule (II) suivante :Z 10 N (II) NH2 dans laquelle A correspond à -0-, E représente un groupe alkylène comprenant de 8 à 24 atomes de carbone, Z est une liaison simple, R2, R3, R1 et X étant tels que définis à la 1. 7. Composé selon la 6 répondant à la formule (III) suivante : NH2 1 N 8. Composé de formule (IV) suivante : 3 15R3 RI N2 (IV) dans laquelle A correspond à -0-, E représente un groupe alkylène comprenant de 8 à 24 atomes de carbone, Z est une liaison simple, R2, R3, R1 et X étant tels que définis à la 1. 9. Composé selon la 8, répondant à la formule (V) suivante : o 3 (V) 10. Procédé de fonctionnalisation d'un support solide comportant en surface des fonctions hydroxyle ou hydrure, ledit procédé comprenant une étape de mise en contact avec ledit support d'une solution comprenant au moins un composé silane tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Procédé selon la 10, 20 comprenant, avant l'étape de mise en contact, un étape de traitement de la surface du support afin de créer 28 sur ladite surface les fonctions hydroxyles ou hydrures nécessaires au greffage. 12. Procédé selon la 10 ou 11, dans lequel le support solide est un support organique ou un support inorganique. 13. Procédé selon la 12, dans lequel le support inorganique est en oxyde métallique, en métal ou en silicium. 14. Support solide susceptible d'être obtenu par le procédé tel que défini selon l'une quelconque des 10 à 13. 15. Procédé d'immobilisation de molécules biologiques sur un support solide comprenant successivement : a) une étape de mise en oeuvre du procédé tel que défini selon l'une quelconque des 10 à 13 ; b) une étape de mise en contact du support obtenu à l'étape a) avec une solution comprenant la (les) molécule(s) biologique(s) à immobiliser. 16. Procédé d'immobilisation selon la 15, dans lequel la molécule biologique à immobiliser est choisie parmi les acides nucléiques, les polypeptides, les lipides, les carbohydrates ou les hormones. 17. Procédé d'immobilisation selon la 15, dans lequel la molécule biologique à immobiliser est l'acide nucléique. 18. Support solide susceptible d'être obtenu par un procédé tel que défini selon l'une quelconque des 15 à 17. 19. Support solide selon la 18, dans lequel les molécules biologiques immobilisées sont des acides nucléiques ou des polypeptides et qu'il constitue une puce à acides nucléiques ou à polypeptides.
C
C07
C07F
C07F 7
C07F 7/18
FR2892086
A1
SYSTEME D'AIDE A LA MANOEUVRE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,420
La présente invention concerne un système d'aide à la manoeuvre d'un véhicule automobile. Plus particulièrement l'invention se rapporte à un système d'aide du type comportant une direction assistée associée à un volant de direction et à un actionneur d'assistance de direction, dont le fonctionnement est piloté par une unité de traitement d'informations pour appliquer un couple d'assistance sur la direction du véhicule. Durant les trente dernières années, l'industrie automobile a bénéficié de l'essor technologique dans le domaine de l'électronique. Des systèmes auparavant purement mécaniques sont maintenant réalisés avec des compétences dans différents domaines de la mécanique, de l'hydraulique et de l'électronique, ces différents systèmes étant connus par exemple sous le nom de systèmes mécatroniques . Ces derniers permettent d'augmenter très nettement les prestations du 15 véhicule pour une commande avancée. Parmi ces derniers, on peut citer par exemple les systèmes d'antiblocage de roues ou systèmes ABS qui évitent aux roues de se bloquer durant les phases de freinage du véhicule. En évitant ce blocage, les pneumatiques peuvent alors générer une force de freinage plus importante et optimiser ainsi la 20 distance de freinage du véhicule. Les systèmes de direction des véhicules ont également été améliorés. De façon historique, l'assistance hydraulique a tout d'abord permis de réduire le niveau d'effort à fournir au volant par le conducteur. Actuellement, la direction assistée électrique dite direction DAE tend à supplanter cette 25 technologie à assistance hydraulique. Les futures innovations porteront notamment sur des systèmes permettant l'ajout de couple sur la colonne de direction (Torque Overlay) permettant ainsi d'aider le conducteur dans certaines situations en lui orientant le volant de direction, des systèmes de commande par fil (steer-by-wire) dans 30 lesquels il n'existe plus de lien mécanique entre le volant et les roues et où seules des informations électriques transitent par un bus électrique, etc... Dans le cadre de ces nouvelles technologies, les organes de type DAE , activation de direction électrique ou hydraulique ou bien steer-by- wire offrent un nouveau degré de liberté qui est un nouveau paramètre dans le réglage des fonctions de la liaison au sol du véhicule. Ce degré de liberté permet un ajout de couple sur la colonne de direction permettant soit de faire varier le couple conducteur, soit de faire de l'autorotation du volant, ce qui était impossible avec une direction assistée hydraulique seule. Cette nouvelle fonctionnalité permet alors d'améliorer les prestations automobiles dans de nombreuses situations de vie, telles que notamment en compensation de tirage, en aide au freinage musplit , etc..., mais également lors de manoeuvres à basse vitesse du véhicule où l'on peut alors aider le conducteur afin que celui-ci produise moins de travail au volant pour effectuer les manoeuvres. La principale fonction d'un système de direction de véhicule automobile est de tourner les roues directrices par exemple avant du véhicule, afin de pouvoir diriger celui-ci. Ceci est réalisé généralement à partir d'un volant de direction, d'une colonne de direction, d'un pignon, d'une crémaillère et de biellettes de direction. Pour diminuer l'effort au niveau du volant, on a introduit des systèmes d'assistance de direction. Ceux-ci étaient par le passé des systèmes hydrauliques pour des questions de puissance. Or, aujourd'hui, on voit apparaître de petits moteurs électriques avec une puissance importante. L'assistance de direction passe alors petit à petit en électrique dans les systèmes appelés systèmes DAE . Les roues sont toujours liées mécaniquement au volant et tout braquage du volant entraîne un braquage des roues directrices du véhicule. Le but de l'invention est de simplifier encore les commandes lors de manoeuvres à basse vitesse d'un véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un système d'aide à la manoeuvre d'un véhicule automobile, du type comportant une direction assistée, associée à un volant et à un actionneur d'assistance de direction dont le fonctionnement est piloté par une unité de traitement d'informations pour appliquer un couple d'assistance sur la direction du véhicule, caractérisé en ce que l'unité de traitement d'informations est raccordée à des moyens de commande du rappel de la direction dans au moins une position prédéterminée, en calculant un couple de rappel à partir d'un couple de rejet de perturbations correspondant au couple résistant appliqué par le système de direction et d'un couple de consigne correspondant au couple nécessaire pour piloter la rotation du volant. Suivant d'autres caractéristiques : - la position prédéterminée est une position centrale de la direction dans laquelle les roues directrices du véhicule sont en ligne droite ; - les moyens de commande comprennent en outre des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule et du couple appliqué par le conducteur sur le volant, pour déclencher le rappel de la direction en position centrale, si la vitesse du véhicule est inférieure à une valeur de seuil prédéterminée et si le conducteur n'applique pas de couple sur le volant ; - la valeur de seuil prédéterminée est égale à 30 Km/h ; - les moyens de commande sont associés à des moyens d'activation/désactivation de leur fonctionnement ; - la position prédéterminée est une position de butée de la direction dans laquelle les roues du véhicule sont braquées ; - les moyens de commande comprennent en outre des moyens formant interface homme-machine de pilotage de l'unité de traitement d'informations. - le couple de rejet de perturbations est calculé principalement à partir des informations de couple volant et de couple total appliqué par l'actionneur ; et - il comprend des moyens formant sommateur pour délivrer à partir du couple de rejet de perturbations et du couple de consigne, le couple de rappel. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig.1 représente un schéma synoptique illustrant la structure générale d'un système d'aide selon l'invention ; -la Fig.2 illustre le fonctionnement de celui-ci ; - la Fig.3 représente un graphique montrant les améliorations apportées ; et - la Fig.4 illustre le calcul du couple de rappel. On a en effet illustré sur la figure 1, un système d'aide à la manoeuvre d'un véhicule automobile qui comporte une direction assistée désignée par la référence générale 1 sur cette figure, associée à un volant de direction désigné par la référence générale 2 et à un actionneur d'assistance de direction désigné par la référence générale 3, dont le fonctionnement est piloté par une unité de traitement d'informations désignée par la référence générale 4 pour appliquer un couple d'assistance sur la direction du véhicule. Comme cela a été indiqué précédemment, l'actionneur 3 de direction assistée peut par exemple être un moteur électrique d'assistance. Selon l'invention, l'unité de traitement d'informations 4 est raccordée à des moyens de commande du rappel de la direction dans au moins une position prédéterminée. Ces moyens sont désignés par la référence générale 5 sur cette figure et peuvent par exemple comporter des moyens de rappel de la direction en position centrale de celle-ci dans laquelle les roues du véhicule sont en ligne droite. Dans ce cas, les moyens de commande 5 comportent des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule et du couple appliqué par le conducteur sur le volant, pour déclencher le rappel de la direction en position centrale, si la vitesse du véhicule est inférieure à une valeur de seuil prédéterminée fixée par exemple à 30 Km/h et si le conducteur n'applique pas de couple sur le volant. Ces informations sont alors délivrées à partir de capteurs de couple et de vitesse correspondants. Les capteurs correspondants sont par exemple désignés par les références générales 6 pour le couple appliqué sur le volant et 7 pour la vitesse du véhicule. On conçoit alors que dans ce cas, lorsque la vitesse du véhicule est inférieure à 30 Km/h et que le conducteur n'applique pas de couple sur le volant de direction, le système permet de rappeler la direction en position centrale, c'est-à-dire les roues en position de ligne droite. Bien entendu, dans ce cas, l'unité de traitement d'informations est reliée à des moyens 8 d'activation/désactivation (M/A) de la fonction correspondante. De même, l'unité de traitement d'informations est également reliée à d'autres capteurs pour asservir le rappel en position. C'est ainsi par exemple que cette unité de traitement d'informations est également reliée à un capteur d'angle de volant, désigné par la référence générale 9, de vitesse de déplacement de celui- ci désigné par la référence générale 10 et de couple total d'actionneur désigné par la référence générale 11. Bien entendu, les moyens de commande 5 peuvent également comporter des moyens de commande de la direction assistée dans une position autre que la position centrale, telle que par exemple une position de butée de la direction dans laquelle les roues du véhicule sont braquées. Ceci est alors réalisé à travers une interface homme-machine désignée par la référence générale 12 sur cette figure, qui permet au conducteur de piloter l'unité de traitement d'informations en fonction de ses souhaits de 10 contrôle du braquage de la direction. On conçoit alors qu'un tel système permet de simplifier les commandes, notamment lors de manoeuvres à basse vitesse du véhicule, et d'utiliser de nouvelles interfaces pour simplifier l'utilisation du véhicule par son conducteur. 15 Le système utilise alors par exemple le moteur d'assistance de direction pour faire tourner le volant et donc les roues, sans que le conducteur ne touche à son volant. L'objectif de l'invention est donc de diviser le travail du conducteur lors des manoeuvres à basse vitesse. 20 Ceci est par exemple illustré sur la figure 2, dans laquelle on peut constater que l'unité de traitement d'informations est adaptée pour calculer un couple de rappel lorsque le conducteur du véhicule lâche le volant et que la vitesse du véhicule est inférieure par exemple à la valeur de seuil prédéterminée de 30 Km/h. 25 Ce couple est ensuite appliqué sur la colonne et au système de direction pour faire tourner le volant et donc amener les roues dans la position prédéterminée. Lors de manoeuvres à basse vitesse avec des systèmes de l'état de la technique comprenant par exemple la vitesse de véhicule nulle, le moment 30 d'auto-alignement du train directeur du véhicule est très faible car la vitesse du véhicule est faible. Celui-ci ne peut donc pas ramener le volant vers le centre, car son effet est très nettement inférieur au couple de ripage des pneumatiques. C'est pour cela qu'à vitesse nulle, lorsque le conducteur lâche le volant de direction, celui-ci reste en place après une légère oscillation due au couple de torsion des pneumatiques. En manoeuvre à basse vitesse, le conducteur travaille donc dans les quatre quadrants illustrés sur la figure 3, illustrant la relation couple conducteur/angle volant. Il doit alors ramener son volant vers le centre lors de manoeuvres dans les quadrants 2 et 4 illustrés. Le système selon l'invention en utilisant le système de direction pour ajouter du couple sur la colonne et ainsi rappeler le volant vers le centre lorsque le conducteur lâche celui-ci, permet au conducteur de ne travailler alors que dans les quadrants négatifs 1 et 3, ce qui divise par deux son travail au volant. Comme cela a été indiqué précédemment, le système peut être piloté à travers une interface homme-machine, c'est-à-dire par exemple des boutons de commande ou être présent de façon permanente dans le véhicule. L'unité de traitement d'informations intégrée dans le système selon l'invention utilise alors les informations d'angle de volant, de vitesse volant, de couple volant et de couple total de l'actionneur de direction assistée. A partir de l'information de couple volant, le système détecte de manière continue si le conducteur maintient ou non son volant. Si le conducteur lâche le volant dans la plage de vitesses ciblée, comprise par exemple entre 0 et 30 Km/h, le système calcule alors un couple de rappel à partir des informations d'angle de volant, de vitesse volant, de couple volant et de couple total d'actionneur pour permettre de ramener le volant vers le centre. Si le conducteur reprend le volant alors le système coupe de manière continue le couple additionnel. Le calcul du couple de rappel en situation de lâché du volant est illustré sur la figure 4. En fait, ce couple de rappel appliqué sur la colonne de direction par l'actionneur peut être décomposé comme étant la somme de deux couples distincts et homogènes. L'un des couples est un couple dit de rejet de perturbations désigné par la référence générale 15 sur cette figure 4, qui correspond au couple résistant appliqué par le système de direction. Ce couple résistant correspond alors aux efforts de crémaillère, aux inerties équivalentes, aux frottements secs et visqueux, etc.. Ce couple est calculé principalement à partir des informations de couple volant et de couple total appliqué par l'actionneur. Le couple volant obtenu si l'on applique ce couple avec un système selon l'invention, est donc nul. L'autre couple est un couple dit de consigne désigné par la référence générale 16 sur cette figure 4, qui est équivalent au couple nécessaire pour piloter la rotation du volant. Ce couple est donc équivalent au couple volant mesuré et est indépendant des conditions extérieures au système de direction. De fait, le couple de rappel peut être calculé à partir d'informations, comme par exemple, l'angle volant, la vitesse, etc.., c'est-à-dire directement ou par calcul direct ou asservissement, c'est-à-dire indirectement. Les moyens de calcul correspondants sont alors raccordés en entrée aux différents détecteurs et capteurs mentionnés précédemment, permettant d'obtenir le couple volant, le couple total actionneur, l'angle volant, la vitesse du volant, la vitesse du véhicule. En sortie, ces moyens de calcul sont raccordés à des moyens formant sommateur désignés par la référence générale 17 sur cette figure 4, pour délivrer à partir de ces deux couples, le couple de rappel appliqué par la fonction en situation de lâché du volant. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés
Ce système d'aide à la manoeuvre d'un véhicule automobile, du type comportant une direction assistée (1), associée à un volant (2) et à un actionneur (3) d'assistance de direction dont le fonctionnement est piloté par une unité de traitement d'informations (4) pour appliquer un couple d'assistance sur la direction du véhicule, est caractérisé en ce que l'unité de traitement d'informations (4) est raccordée à des moyens (5) de commande du rappel de la direction (1) dans au moins une position prédéterminée, en calculant un couple de rappel à partir d'un couple de rejet de perturbations correspondant au couple résistant appliqué par le système de direction et d'un couple de consigne correspondant au couple nécessaire pour piloter la rotation du volant.
1. Système d'aide à la manoeuvre d'un véhicule automobile, du type comportant une direction assistée (1), associée à un volant (2) et à un actionneur (3) d'assistance de direction dont le fonctionnement est piloté par une unité de traitement d'informations (4) pour appliquer un couple d'assistance sur la direction du véhicule, caractérisé en ce que l'unité de traitement d'informations (4) est raccordée à des moyens (5) de commande du rappel de la direction (1) dans au moins une position prédéterminée, en calculant un couple de rappel à partir d'un couple de rejet de perturbations correspondant au couple résistant appliqué par le système de direction et d'un couple de consigne correspondant au couple nécessaire pour piloter la rotation du volant. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la position prédéterminée est une position centrale de la direction dans laquelle les roues directrices du véhicule sont en ligne droite. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de commande (5) comprennent en outre des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule (7) et du couple (6) appliqué par le conducteur sur le volant, pour déclencher le rappel de la direction (1) en position centrale, si la vitesse du véhicule est inférieure à une valeur de seuil prédéterminée et si le conducteur n'applique pas de couple sur le volant. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que la valeur de seuil prédéterminée est égale à 30 Km/h. 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de commande sont associés à des moyens (8) d'activation/désactivation de leur fonctionnement. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la position prédéterminée est une position de butée de la direction dans laquelle les roues du véhicule sont braquées. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que les moyens 30 de commande comprennent en outre des moyens formant interface homme-machine (12) de pilotage de l'unité de traitement d'informations. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le couple de rejet de perturbations est calculéprincipalement à partir des informations de couple volant et de couple total appliqué par l'actionneur. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens formant sommateur (17) pour délivrer à partir du couple de rejet de perturbations et du couple de consigne, le couple de rappel.
B
B62
B62D
B62D 6,B62D 5
B62D 6/00,B62D 5/04
FR2897520
A3
USTENSILE D'ASSUJETTISSEMENT D'OBJETS
20,070,824
La présente invention se rapporte au secteur industriel voué à la fabrication d'instruments pour manier des petits objets comme on peut en trouver dans le domaine de l'alimentation. L'objet de l'invention concerne un ustensile ayant la fonction de pinces ou pincettes qui n'abîme pas les surfaces avec lesquelles il est mis en contact pendant son utilisation. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Dans la préparation et la cuisine des aliments, on connaît l'utilisation de pinces ou pincettes pour attraper l'aliment pendant qu'on le cuisine, le retourner afin de le mélanger à d'autres produits alimentaire, ou bien compléter de toutes parts sa préparation, ou bien pour assaisonner les salades, ou simplement pour extraire l'aliment du récipient culinaire. De telles pinces de cuisine doivent être construites entièrement en matière plastique dans le cas de la manipulation d'aliments froids, ou bien en acier inoxydable pour résister à la température de l'huile ou de l'eau chaude pendant le processus de friture ou de cuisson complet de produits cuisinés. La majorité des poêles et casseroles qui existent actuellement sur le marché sont anti-adhérentes, disposant d'un fond en téflon, car c'est une matière isolante très résistance à la chaleur et à la corrosion. Le problème qui se pose lors de l'utilisation de telles pinces on dispositifs similaires avec ce type de récipients de cuisine, est que les extrémités métalliques des pinces finissent par rayer le fond en téflon. DESCRIPTION DE L'INVENTION La présente invention a pour but de résoudre de façon satisfaisante le problème antérieurement exposé en constituant un , en particulier d'aliments solides, de fabrication simple mais cependant extraordinairement avantageux par rapport aux ustensiles antécédents, parce qu'il est résistant et il ne raye pas les récipients dans lesquels on l'introduit. Concrètement, l'ustensile formant l'objet de l'invention consiste en deux baguettes qui se croisent et peuvent tourner autour d'un axe qui les porte, avec chaque extrémité des branches en bras à la façon de pinces comme celles typiques de la cuisine, avec cependant les extrémités libres de chaque bras en pièces qui sont fabriquées en une matière synthétique qui garantit une résistance aux températures utilisées dans la cuisine des aliments. Un matériau très approprié à cette fin est du nylon, par le fait qu'il supporte efficacement la chaleur jusqu'à 220 C. Mais on peut cependant utiliser d'autres matériaux, comme la silicone. Ainsi, l'ustensile qui est proposé présente, à l'extrémité de ses bras, pour assujettir ou attraper les objets, des pièces en nylon, en particulier, une fourchette et une palette ou cuillère pour les bras respectifs qui forment la pince. En définitive, l'invention permet de manoeuvrer avec de petits objets dans la cuisine ou dans d'autres domaines d'application, cependant les récipients que l'on emploie ne sont pas agressés par le fait que la palette et la fourchette en nylon qui se trouvent aux extrémités ne détériorent pas les parois ou la base du récipient. DESCRIPTION DES DESSINS Pour compléter la description qui est réalisée et afin d'aider à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, en accord avec un exemple préféré de réalisation pratique de celle-ci, un jeu de dessins est joint, comme partie intégrante de ce modèle d'utilité, dans lequel est représenté, avec un caractère illustratif et non limitatif, ce qui suit : - la figure 1 montre une vue en perspective d'une réalisation pratique de l'invention REALISATION PREFEREE DE L'INVENTION A la vue de la figure 1, on peut décrire une réalisation possible de l'invention avec un ustensile d'assujettissement d'objets qui se compose de deux baguettes métalliques, habituellement en acier inoxydable, ou en bois, entrecroisées et articulables entre elles. Une extrémité de chaque baguette est sensiblement droite et constitue un bras 1, 1', tandis que l'extrémité opposée est une poignée 2, 2', de préférence configurée comme un objet dans lequel introduire les deux doigts, pour saisir le dispositif et effectuer commodément le serrement ou la séparation des baguettes pour l'ouverture/fermeture des deux bras 1, 1' au moyen de l'action de moyens d'articulation 3 qui réunissent les deux bras 1, 1'. Les extrémités libres de chaque bras 1, 1' sont pourvues respectivement d'une palette 4 et d'une fourchette 5 qui sont faites en deux pièces de nylon, silicone ou autres matières synthétiques adéquates. Les termes en lesquels a été rédigé ce mémoire doivent toujours être pris dans le sens ample et non pas limitatif
L'invention concerne un ustensile d'assujettissement d'objets qui comprend deux bras réunis à une extrémité ou par des moyens d'articulation, tandis que l'extrémité opposée est une poignée.Selon l'invention, l'extrémité libre des bras (1, 1') comprend au moins une pièce (4) pour la manoeuvre des objets, qui est fabriquée en une matière synthétique résistant aux hautes températures, habituelles dans la cuisine des aliments.L'invention s'applique notamment aux ustensiles de cuisine.
1. Ustensile d'assujettissement d'objets, en particulier pour une application à une utilisation en cuisine, du type comprenant une paire de bras réunis à une extrémité par des moyens d'articulation, tandis que l'extrémité opposée est une poignée caractérisé en ce que l'extrémité libre des bras (1, 1') contient au moins une pièce (4, 5) pour tenir les objets fabriqués en une matière synthétique qui résiste aux hautes températures, usuelles dans la cuisine des aliments. 2. Ustensile selon la 1, caractérisé en ce que la pièce de manoeuvre est en nylon. 3. Ustensile selon la 1, caractérisé 15 en ce que la pièce de manoeuvre est en silicone. 4. Ustensile selon l'une quelconques des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite pièce de manoeuvre a une configuration en palette (4). 5. Ustensile selon l'une quelconque des 20 1 à 3, caractérisé en ce que ladite pièce de manoeuvre a une configuration de fourchette (5).
A
A47
A47G,A47J
A47G 21,A47J 43
A47G 21/10,A47J 43/28
FR2892215
A1
BORNE INTERACTIVE ET/OU D'IDENTIFICATION POUR SYSTEME DE GESTION D'ACCES ET UN SYSTEME DE VERIFICATION D'UN DROIT D'ACCES ASSOCIE A UN VEHICULE ET/OU DE GESTION D'UNE DECHETTERIE EQUIPE D'UNE TELLE BORNE
20,070,420
L'invention concerne une borne interactive et/ou d'identification pour système de gestion d'accès, ainsi qu'un système de vérification d'un droit d'accès associé à un véhicule et/ou de gestion d'une déchetterie équipé d'une telle borne. Les systèmes de gestion d'accès à un site, tel que par exemple une déchetterie, peuvent comprendre une borne fixe située à proximité d'une voie d'accès au site en vue d'identifier les personnes souhaitant accéder au site. L'identification est par exemple réalisée au moyen d'un badge ou par une communication vocale à distance avec le personnel du site. Une fois l'identité de la personne connue et reconnue comme autorisée à pénétrer sur le site, l'accès au site est rendu possible pour cette personne, par exemple par l'ouverture d'une barrière qui fermait au préalable la voie d'accès. Lorsque l'on souhaite automatiser la gestion de l'accès (afin de décharger le personnel du site de ce contrôle), on doit utiliser un identifiant pour les utilisateurs potentiels du site, sur la base duquel il pourra être automatiquement déterminé si l'accès de la personne présentant cet identifiant doit être autorisé. Ce type de solution est toutefois rapidement complexe, que ce soit au niveau de sa mise en oeuvre (attribution et communication des identifiants aux utilisateurs potentiels) ou au niveau de la vérification du droit d'accès. Dans ce cadre, l'invention propose un système de vérification d'un droit d'accès associé à un véhicule, caractérisé par des moyens de prise de vue pour former une image du véhicule, des moyens pour déterminer un identifiant du véhicule au moyen d'une technique de reconnaissance de caractères appliquée à l'image du véhicule, et des moyens pour vérifier le droit d'accès sur la base de l'identifiant ainsi déterminé. L'utilisation d'une partie du véhicule, par exemple sa plaque d'immatriculation, comme identifiant est facile à mettre en oeuvre grâce au système proposé. Ainsi, les moyens pour déterminer un identifiant du véhicule comprennent par exemple des moyens pour appliquer la technique de reconnaissance de caractères à une partie de l'image correspondant à une plaque d'immatriculation du véhicule. On peut également prévoir des moyens pour corriger l'identifiant sur la base d'informations entrées par un utilisateur. Ceci permet d'utiliser la solution envisagée ci-dessus même lorsqu'on peut craindre une défaillance de la technique de reconnaissance de caractères. Les moyens pour corriger l'identifiant peuvent être inclus dans une borne, qui peut alors comprendre également des moyens d'affichage de l'identifiant. Cette solution est pratique et permet une interactivité comme décrit plus loin. Dans ce cadre, les moyens d'affichage sont par exemple aptes à afficher une pluralité d'icones associés chacun à un type de déchet et la borne peut alors comprendre des moyens de saisie pour recevoir d'un utilisateur une information de sélection d'au moins un type de déchet. La borne d'accès est ainsi utilisée également pour la déclaration des apports à la déchetterie. Les moyens de saisie peuvent en outre accepter d'un utilisateur une information de quantité. Selon une possibilité de mise en oeuvre pratique, la borne d'un tel système peut être mobile avec les avantages évoqués plus loin. Dans un mode de réalisation décrit ultérieurement, les moyens pour vérifier le droit d'accès sont inclus dans un poste central et des moyens de communication sans fil transmettent l'identifiant déterminé au poste central. Selon le même concept, l'invention propose également une bome d'un système de vérification d'un droit d'accès associé à un véhicule, caractérisée par des moyens de réception d'un identifiant déterminé au moyen d'une technique de reconnaissance de caractères appliquée à une image du véhicule, des moyens pour initier une vérification du droit d'accès sur la base de l'identifiant reçu. La borne peut présenter les caractéristiques déjà évoquées ci-dessus à propos du système, et les avantages qui en découlent. Dans ce cadre, les moyens pour initier la vérification comprennent par exemple des moyens d'émission d'un identifiant du véhicule à destination d'un poste central mémorisant des informations de droit d'accès relatives chacune à un identifiant. Les moyens pour initier la vérification peuvent également comprendre des moyens pour valider l'utilisation de l'identifiant reçu en tant qu'identifiant du véhicule, ainsi que des moyens d'affichage de l'identifiant reçu et des moyens de saisie pour l'utilisateur d'informations formant au moins une partie d'identifiant du véhicule, afin de pouvoir corriger l'identifiant comme déjà indiqué. L'invention propose ainsi une borne d'identification pour déterminer un identifiant associé à un véhicule, caractérisé par des moyens de réception d'un identifiant obtenu par reconnaissance de caractères sur une image du véhicule, des moyens d'affichage de l'identifiant reçu, des moyens de saisie pour recevoir d'un utilisateur une information de validation ou une information relative à une partie au moins de l'identifiant associé au véhicule, et des moyens pour déterminer l'identifiant associé au véhicule comme égal à l'identifiant reçu en cas de réception de l'information de validation. L'invention propose en outre, éventuellement de manière indépendante de ce qui précède, un système de gestion d'une déchetterie, caractérisé par un poste central mémorisant des informations de droit d'accès relatives chacune à un identifiant et des informations de quantité de déchets, une borne d'identification apte à déterminer un identifiant et à transmettre au poste central l'identifiant déterminé, et un terminal portable pour la saisie d'une quantité de déchets apportés, le terminal portable étant apte à transmettre la quantité de déchets apportés au poste central pour mise à jour des informations de quantité de déchets. On peut prévoir une pluralité de tels terminaux portables aptes à dialoguer avec le poste central. Le poste central comprend par exemple des moyens de commande manuelle à distance d'ouverture d'une barrière. Il peut également comprendre des moyens d'identification de la borne ou du terminal portable et des moyens de téléchargement d'informations de configuration à destination de la borne ou du terminal portable identifié. Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant, des premiers moyens de communication sans fil transmettent l'identifiant déterminé de la borne d'identification au poste central et/ou des seconds moyens de communication sans fil transmettent la quantité de déchets apportés du terminal portable au poste central. En plus des possibilités déjà mentionnées pour la détermination de l'identifiant (reconnaissance de caractère, saisie par l'utilisateur), la borne d'identification peut dans certains cas déterminer l'identifiant au moyen d'un lecteur de badge. Selon une autre caractéristique particulièrement intéressante, le poste central comprend des moyens pour modifier l'information de droit d'accès relative à l'identifiant transmis par la borne d'identification en cas de réception d'un signal d'accord émis par le terminal portable. On peut également prévoir qu'un tel signal d'accord puisse être émis par la borne sur présentation d'un badge appartenant à un agent du site. Comme précédemment, on peut prévoir ici aussi que la borne comprennent des moyens pour afficher une pluralité d'icones associés chacun à un type de déchet, des moyens de saisie pour recevoir d'un utilisateur une information de sélection d'au moins un type de déchet et des moyens pour émettre un message indicatif du type de déchet sélectionné au poste central. Ainsi, et éventuellement de manière indépendante, l'invention propose aussi une borne interactive pour la déclaration de déchets apportés par un utilisateur, caractérisée par des moyens pour afficher une pluralité d'icones associés chacun à un type de déchet et des moyens de saisie pour recevoir d'un utilisateur une information de sélection d'au moins un type de déchet. On réalise ainsi par des moyens simples une borne de déclaration de déchets apportés particulièrement pratique. La borne interactive peut également recevoir une information de quantité 20 associée au type de déchet sélectionné. Le type de déchet sélectionné et la quantité associée sont alors par exemple transmis à un système de gestion de déchets. On propose également de manière indépendante une borne d'identification d'un utilisateur pour vérifier son droit d'accès à un site, caractérisée 25 en ce qu'elle est mobile. Comme expliqué ci-après, la mobilité, pour surprenante qu'elle soit s'agissant d'une borne d'accès, permet de nouvelles fonctions, à savoir par exemple sa mise à l'abri, son utilisation en plusieurs points d'accès du site ou une installation et désinstallation facile du système. La borne comprend par exemple des roues et une base disposées de 30 telle sorte que la base est apte à entrer en contact avec une surface de sol du site lorsque la borne est verticale et à quitter ladite surface dans une position de la borne inclinée par rapport à la verticale, les roues étant alors en contact avec ladite surface. Cette solution est particulièrement pratique. La borne peut comporter en outre une poignée, ce qui simplifie son déplacement vers la position inclinée, ainsi qu'une batterie d'alimentation dans sa partie inférieure (à proximité de la base) ce qui procure une bonne stabilité. Un exemple de réalisation de l'invention va à présent être décrit en 5 référence aux figures 1 à 5, dans lesquelles : -la figure 1 représente une vue de dessus d'une zone d'accès à une déchetterie réalisée conformément aux enseignements de l'invention ; - la figure 2 représente une vue de côté de la zone d'accès de la figure 1; 10 - la figure 3 représente un exemple de borne interactive et d'identification conforme aux enseignements de l'invention ; - la figure 4 représente un exemple d'affichage généré sur la borne de la figure 3 ; la figure 5 représente un second exemple d'affichage généré par la 15 borne de la figure 3. Les figures 1 et 2 représentent une zone d'accès à un site industriel, ici une déchetterie. Sur la figure 1, un véhicule est arrêté sur une voie d'accès 4 à la déchetterie, au niveau d'une bande de signalisation 6 (de type "stop"). 20 Une borne interactive d'identification 8 est située à proximité du véhicule 2 (et de préférence de la vitre conducteur de ce véhicule 2), c'est-à-dire en amont de la bande de signalisation 6 par rapport à la direction (représenté par une flèche 5) empruntée par le véhicule 2 sur la voie d'accès 4. La borne 8 est par exemple disposée entre deux régions surélevées 9, 25 10 de faible hauteur (typiquement 10 cm) qui permettent toutefois de protéger la borne 8 par rapport à la voie d'accès 4. En aval de la bande de signalisation 6 sont disposées une barrière basse 12 et une barrière haute 14. Chaque barrière 12, 14 est essentiellement horizontale et s'étend à travers toute la voie d'accès 4. 30 La barrière basse 12 s'étend à une hauteur de l'ordre de 1 m par rapport au sol afin de fermer l'accès à tout type de véhicule susceptible de pénétrer sur le site, alors que la barrière haute 14 s'étend à une hauteur supérieure (ici de l'ordre de 2 m) afin de ne restreindre l'accès qu'à une partie des véhicules susceptibles de pénétrer sur le site (typiquement les véhicules industriels dont la hauteur est en général supérieure à celle des voitures particulières). La barrière basse 12 et la barrière haute 14 sont naturellement amovibles lorsque l'autorisation d'accès est donnée pour le véhicule qui se 5 présente, selon des modalités détaillées ci-après. La barrière haute 14 est par exemple réalisée en pratique par une barrière du même type que la barrière basse 12, mais montée sur une base 13 qui la surélève d'environ 1 m. Le support 15 de la barrière 12 porte également une caméra vidéo 16 10 dirigée vers la bande de signalisation 6 et donc vers l'avant des véhicules 2 qui viennent à se présenter en vue d'un accès. La caméra vidéo 16 pourrait naturellement en variante être réalisée de manière indépendante du support 15 de la barrière basse 12. La caméra vidéo 16 permet une prise de vue de l'avant du véhicule, et 15 en particulier de sa plaque d'immatriculation pour former une image de celle-ci. Des moyens de reconnaissance de caractères sont associés à la caméra vidéo 16 et permettent de générer un identifiant estimé pour le véhicule à partir de l'image de la plaque d'immatriculation de celui prise par la caméra vidéo 16. 20 Un système de reconnaissance de caractères de ce type est par exemple le système LPRSentinel fourni par la société LPR EDITOR. L'identifiant estimé par le système de reconnaissance de caractères est alors transmis, ici au moyen d'une liaison sans fil, à la borne interactive d'identification 8, qui va à présent être décrite plus en détail. 25 Un exemple de borne interactive d'identification est présenté à la figure 3. Cette borne 8 comprend une antenne 18 qui fait partie de moyens de communication sans fil de la borne, dont une utilisation vient d'être mentionnée. La borne 8 comprend également dans sa partie inférieure une base 20 30 qui permet l'assise de la borne 8 lorsque celle-ci est en position verticale. La borne 8 comprend également une paire de roues 21 montées sur un axe horizontal. Les roues 21 sont au contact du sol, mais le contact de la base 20 et du sol en position verticale de la borne 8 empêche un déplacement de celle-ci sur ses roues 21 en temps normal. En revanche, lorsque la borne est inclinée par exemple par appui sur une poignée 22 prévue dans la partie supérieure de la borne 8 (et du même côté que les roues 21), la base 20 perd contact avec le sol et la borne 8 n'est plus supportée que sur ses roues 21, ce qui permet de la déplacer facilement. La borne 8 est ainsi mobile, ce qui permet par exemple de déplacer celle-ci en fonction des besoins (par exemple si certains points d'accès au site sont ouverts à des heures différentes) ou de l'abriter pendant les périodes de fermeture du site (et d'éviter ainsi d'éventuels actes de vandalisme à son encontre). La borne est de ce fait également facilement amovible, par exemple en cas de changement du système de gestion d'accès au site. On peut d'ailleurs remarquer à ce sujet la présence sur la borne 8 de deux oreilles 19 qui s'étendent vers l'extérieur à partir de la surface inférieure de la base 20. En plus d'assurer une meilleure stabilité de la borne 8, ces oreilles, par exemple pourvues d'un alésage, permettent d'assurer une fixation temporaire de la borne 8 au sol par des moyens simples. Une batterie d'alimentation de la borne 8 est par exemple située dans la partie basse de celle-ci. La borne 8 comprend un dispositif d'affichage (ici un écran 24) ainsi que des moyens de saisie d'une information entrée par l'utilisateur (ici un ensemble de 20 six boutons 26). La borne comprend également un lecteur de badge 28, par exemple un lecteur de carte à distance fonctionnant selon la norme RFID. Lors de l'arrivée du véhicule 2 au niveau de la bande de signalisation 6 (et donc de l'entrée dans le champ de la camera vidéo 16 de ce véhicule 2), une 25 image de la plaque d'immatriculation du véhicule est créée au moyen de la caméra vidéo 16, puis analysée par une technique de reconnaissance de caractères afin de générer un identifiant estimé associé à ce véhicule comme déjà mentionné. L'identifiant estimé est alors transmis par les moyens de communication sans fil (dont l'antenne 18) à la borne 8 qui affiche cet identifiant estimé sur l'écran 30 24. La borne 8 étant située au droit de la vitre conducteur du véhicule 2, le conducteur (c'est-àdire la personne qui souhaite pénétrer dans le site) voit facilement, sur l'écran, l'identifiant estimé qui devrait en temps normal correspondre à l'immatriculation de son véhicule. Il s'avère toutefois que cette reconnaissance ne donne pas un résultat correct dans tous les cas et on prévoit de ce fait ce qui suit. Si le conducteur reconnaît l'identifiant estimé comme l'immatriculation de son véhicule, il peut valider l'identifiant estimé comme son propre identifiant en appuyant sur un bouton dédié à cet effet. Le rôle de chaque bouton est par exemple indiqué par l'affichage d'un message correspondant sur l'écran 24 à proximité du bouton concerné, comme illustré en figure 4. Dans le cas présenté ici et visible en figure 4, le bouton entraînant la validation de l'identifiant estimé en tant qu'identifiant associé au véhicule est le bouton inférieur droit, ce qui est indiqué à l'utilisateur par un message "VALID" sur l'écran 24 à proximité de ce bouton. En revanche, si l'identifiant estimé au moyen de la reconnaissance de caractères appliquée à l'image de la plaque d'immatriculation du véhicule n'est pas l'identifiant correct (c'est-à-dire qu'il ne correspond pas à l'immatriculation effective du véhicule), une partie des moyens de saisie permet de corriger (voire de saisir à nouveau entièrement) l'identifiant du véhicule. Comme précédemment, la fonction de chaque bouton (par exemple les caractères que chaque bouton est susceptible de saisir) peut être indiquée comme précédemment à l'utilisateur au moyen de symboles ou de messages affichés sur l'écran 24 à proximité du bouton correspondant. Dans l'exemple représenté à la figure 4, les boutons de gauche ainsi que le bouton supérieur droit permettent la saisie par l'utilisateur des caractères corrigés de son identifiant (le nombre de pressions sur chaque bouton permettant d'obtenir un caractère particulier parmi un sous-ensemble de caractères associé aux boutons et dont la liste est affichée à proximité du bouton). Par ailleurs, des boutons repérés par une flèche à proximité de ceux-ci sur l'écran 24 permettent un déplacement du curseur lors d'une modification éventuelle de l'identifiant estimé. On prévoit également dans l'exemple représenté à la figure 4 qu'un bouton (repéré ici par le message "APPEL" sur l'écran 24 à proximité du bouton concerné) permette de contacter au moyen d'une télécommunication vocale passant par l'antenne 18 un membre du personnel du site, pour le cas où l'identification au moyen de la borne 8 se révèle sans succès pour l'utilisateur. Dans les deux cas précédents (c'est-à-dire que l'utilisateur ait validé l'identifiant estimé comme son identifiant, ou qu'il ait corrigé l'identifiant estimé afin de faire connaître son identifiant), l'identifiant finalement déterminé est transmis à un poste central au sein duquel une base de données tient à jour les droits d'accès associés à chaque identifiant. On remarque ici que la borne 8 permet d'utiliser un autre identifiant que l'immatriculation du véhicule, ici par exemple un badge qui contient un identifiant de l'utilisateur et communique avec le lecteur de badge 28 à travers une liaison de type RFID. Selon les applications concernées, l'identifiant du badge peut être utilisé comme un identifiant alternatif à l'immatriculation du véhicule (c'est-à-dire qu'un seul des deux identifiants suffit à autoriser l'accès au site), ou alternativement être nécessaire en plus de l'identifiant dérivé de l'immatriculation du véhicule ; on peut également prévoir d'autres solutions, telle que par exemple l'autorisation d'accès pour les véhicules particuliers sur la base de l'identifiant du véhicule seul (avec ouverture de la barrière basse 12 dans ce cas), alors que la présentation d'un badge serait dans ce cas obligatoire pour l'entrée des véhicules industriels (de plus grandes tailles, avec ouverture des deux barrières 12, 14). Dans les différents cas envisagés, le poste central reçoit l'identifiant associé au véhicule et détermine selon les informations de sa base de données si le véhicule concerné est autorisé à pénétrer dans le site (et avec quel degré d'autorisation : voiture particulière ou véhicule industriel). Lorsque l'accès est autorisé, le poste central commande l'ouverture de la barrière 12 (et de la barrière 14 lorsqu'il s'agit d'une autorisation relative à un véhicule industriel). Lorsque l'identifiant ne correspond pas à un véhicule autorisé à pénétrer dans le site, le poste central émet par exemple un message à destination de la borne 8 de telle sorte que celle-ci affiche sur l'écran 24 un message à l'attention de l'utilisateur qui lui signifie qu'il n'est autorisé à pénétrer dans le site. Dans ce cas, on peut prévoir que le poste central émette également un message à destination d'un terminal portable détenu par le personnel comme expliqué plus bas, ce qui peut permettre à l'agent concerné de se rendre au niveau de la zone d'accès afin d'autoriser éventuellement un accès du véhicule, par exemple selon des modalités décrites plus loin. On notera par ailleurs qu'en cas de refus de l'accès, le véhicule 2 peut faire demi-tour entre la borne 8 et la barrière basse 12 comme bien visible sur la figure 1 (flèche 7). La borne 8 permet également à l'utilisateur qui souhaite pénétrer sur le site d'indiquer le type de déchets qu'il y apporte. Pour ce faire, on utilise ici certains des boutons de l'ensemble de boutons 26 : on affiche sur l'écran 24 à proximité de chaque bouton concerné un icone représentant de manière symbolique le type de déchets apporté, comme représenté par exemple en figure 5. L'utilisateur peut alors enfoncer le bouton correspondant au type de déchets qu'il apporte. La borne peut alors par exemple demander une confirmation de ce choix en affichant au centre de l'écran l'icone correspondant au type de déchets sélectionné par l'utilisateur, la sélection de l'utilisateur étant confirmée lorsque celui-ci appuie sur un bouton dédié (bouton à proximité du message "VALID" comme représenté en figure 5). En variante, le type de déchets apporté peut être sélectionné par une simple pression sur le bouton situé à proximité de l'icone décrivant le type de 15 déchets concerné. On peut également prévoir à ce stade que l'utilisateur entre, grâce au même moyen de saisie (bouton 26 dont la fonction est indiquée par des symboles sur l'écran 24), la quantité de déchets apportée pour le type précédemment sélectionné. 20 Une fois ces informations saisies par l'utilisateur, elles sont transmises (par exemple sous la forme d'un message) de la borne 8 au poste central qui peut ainsi mettre à jour ses bases de données en fonction de cette information, que ce soit à des fins statistiques ou à des fins de gestion des flux de matières dans la déchetterie. 25 L'utilisation de la borne interactive 8 permet une grande souplesse dans le fonctionnement du système. Elle permet facilement d'ajouter d'autres fonctionnalités à celui-ci, tel que par exemple l'affichage d'un plan d'accès à une partie spécifique du site déterminée par le type de déchets sélectionné comme indiqué ci-dessus. Il est également possible de prévoir dans ce cadre l'affichage 30 d'autres informations relatives à l'utilisateur, comme par exemple le solde de l'utilisateur pour le cas où celui-ci règle à l'avance le dépôt d'une quantité déterminée de déchets. Comme déjà indiqué, on prévoit des moyens de communication sans fil entre le poste central et la borne interactive d'identification 8. Des moyens de communication de ce même type sont également prévus entre le poste central et un ou plusieurs terminaux portables détenus par des agents qui font partie du personnel de gestion du site. Comme déjà vu, une base de données (qui comporte notamment des 5 données relatives au droit d'accès associé à chaque identifiant et au flux de matières sur le site) est stockée au niveau du poste central. La base de données du poste central est utilisée lorsqu'un identifiant est déterminé par la borne 8 comme déjà expliqué. Les droits d'accès peuvent d'ailleurs être modifiés sur la base d'instructions reçues d'un terminal portable ou de la borne 10 comme décrit plus loin. Enfin, le poste central communique avec chacun des terminaux portables, notamment pour la mise à jour de la base données au moyen d'informations reçues des terminaux portables (et saisies sur ces terminaux par les agents du site) et pour l'échange de messages entre le poste central et les terminaux portables, par exemple une demande d'enlèvement émise par un agent 15 qui constate le dépassement d'un seuil de stockage dans un endroit du site. Cette solution qui utilise une communication sans fil entre les divers éléments précités (borne d'identification, poste central et terminaux portables) permet une mise à jour en temps réel des informations et une action immédiate et relativement automatisée lorsque cela est nécessaire. 20 On peut par exemple utiliser cette solution pour déclencher une alarme au niveau du poste central lorsqu'un agent du site effectue une manipulation dédiée sur son terminal portable (par exemple en cas d'agression de l'agent). On peut ainsi également réaliser facilement une fonction "homme mort', qui consiste à émettre une demande d'accusé de réception à partir du poste central et à destination d'un 25 terminal lorsque ce dernier est inactif pendant une période déterminée et à déclencher une alarme si l'agent ne répond pas à la demande d'accusé de réception. Comme déjà évoqué, cette solution permet également de modifier facilement les droits d'accès associés à un identifiant sur instructions d'un agent 30 équipé d'un terminal portable ou d'un badge spécifique. Pour ce faire, une fois l'identifiant d'un nouvel utilisateur déterminé (par exemple au moyen de la technique de reconnaissance de caractères déjà décrite ou par l'identification au moyen d'un badge), l'identifiant est envoyé au poste central. Si aucun droit d'accès n'est associé à cet identifiant, il est possible par exemple d'autoriser quand même l'entrée du véhicule suite à une instruction du terminal portable d'un agent (situé par exemple dans la zone d'accès). On peut également prévoir que l'agent puisse commander la modification de la base de données afin qu'un droit d'accès soit associé à l'identifiant qui vient d'être reçu. Cette solution est par exemple intéressante lorsque l'utilisateur paie à l'agent le droit d'accéder un nombre prédéterminé de fois au site pour y déposer des déchets. Le poste central peut alors par exemple dans ce cas mémoriser également en regard de l'identifiant le nombre de passages autorisé pour le véhicule concerné et décrémenter ce nombre chaque fois que l'utilisateur pénètre dans le site. On peut également prévoir (à titre de variante ou de solution complémentaire) que la borne d'identification 8, après avoir déterminé l'identifiant (par exemple au moyen de la technique de reconnaissance de caractères), permette l'enregistrement de l'utilisateur au sein de la base de données du poste central : pour ce faire, des données complémentaires relatives à l'utilisateur peuvent être entrées grâce à la borne interactive 8, puis l'enregistrement de l'utilisateur dans la base de données (associé en particulier à un droit d'accès) peut être validé par un agent du site par l'approche de son propre badge du lecteur de badge 28 : le système central qui reçoit l'ensemble de ces informations reconnaît le badge de l'agent comme autorisant à inscrire un nouvel utilisateur et permet donc la modification de sa base de données grâce aux nouvelles informations reçues, dont l'identifiant de l'utilisateur. L'exemple qui vient d'être décrit ne constitue qu'un mode possible de réalisation de l'invention qui ne s'y limite pas
Un système de vérification d'un droit d'accès associé à un véhicule comprend une caméra vidéo apte à former une image de la plaque d'immatriculation du véhicule et un système de reconnaissance de caractères apte à en déduire un identifiant associé au véhicule.Une borne mobile (8) permet d'afficher (24) l'identifiant ainsi déterminé et éventuellement de le modifier (26). La borne mobile permet également de déclarer des déchets apportés.De telles informations sont échangées entre la borne, un poste central et des terminaux portables.
, 1. Système de vérification d'un droit d'accès associé à un véhicule, caractérisé par : - des moyens de prise de vue (16) pour former une image du véhicule ; - des moyens pour déterminer un identifiant du véhicule au moyen d'une technique de reconnaissance de caractères appliquée à l'image du véhicule ; - des moyens pour vérifier le droit d'accès sur la base de l'identifiant ainsi déterminé. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer un identifiant du véhicule comprennent des moyens pour appliquer la technique de reconnaissance de caractères à une partie de l'image correspondant à une plaque d'immatriculation du véhicule. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer un identifiant du véhicule comprennent en outre des moyens pour corriger l'identifiant (24, 26) sur la base d'informations entrées par un utilisateur. 20 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que les moyens pour corriger l'identifiant sont inclus dans une borne (6), la borne comprenant également des moyens d'affichage de l'identifiant (24). 25 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que les moyens d'affichage (24) sont aptes à afficher une pluralité d'icones associés chacun à un type de déchet et en ce que la borne comprend des moyens de saisie (26) pour recevoir d'un utilisateur une information de sélection d'au moins un type de déchet. 30 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de saisie sont aptes à recevoir d'un utilisateur une information de quantité. 7. Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que la borne (8) est mobile.15 8. Système selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens pour vérifier le droit d'accès sont inclus dans un poste central et en ce que des moyens de communication sans fil transmettent l'identifiant déterminé au poste central. 9. Borne d'un système de vérification d'un droit d'accès associé à un véhicule, caractérisée par : - des moyens de réception (18) d'un identifiant déterminé au moyen 10 d'une technique de reconnaissance de caractères appliquée à une image du véhicule ; - des moyens pour initier une vérification du droit d'accès sur la base de l'identifiant reçu. 15 10. Borne selon la 9, caractérisée en ce que la technique de reconnaissance de caractères est appliquée à une partie de l'image correspondant à une plaque d'immatriculation du véhicule. 11. Borne selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que les 20 moyens pour initier la vérification comprennent des moyens d'émission (18) d'un identifiant du véhicule à destination d'un poste central mémorisant des informations de droit d'accès relatives chacune à un identifiant. 12. Borne selon la 11, caractérisée en ce que les moyens 25 d'émission (18) de l'identifiant comprennent des moyens de communication sans fil. 13. Borne selon l'une des 9 à 12, caractérisée en ce que les moyens pour initier la vérification comprennent des moyens pour valider (24, 26) l'utilisation de l'identifiant reçu en tant qu'identifiant du véhicule. 14. Borne selon l'une des 9 à 13, caractérisée en ce que les moyens pour initier la vérification comprennent des moyens d'affichage (24) de l'identifiant reçu. 30. Borne selon l'une des 9 à 14, caractérisée en ce que les moyens pour initier la vérification comprennent des moyens de saisie (26) pour l'utilisateur d'informations formant au moins une partie d'identifiant du véhicule. 16. Borne d'identification pour déterminer un identifiant associé à un véhicule, caractérisée par : - des moyens de réception (18) d'un identifiant obtenu par reconnaissance de caractères sur une image du véhicule ; - des moyens d'affichage (24) de l'identifiant reçu ; - des moyens de saisie (26) pour recevoir d'un utilisateur une information de validation ou une information relative à une partie au moins de l'identifiant associé au véhicule ; -des moyens pour déterminer l'identifiant associé au véhicule comme égal à l'identifiant reçu en cas de réception de l'information de validation.
G
G07
G07C
G07C 9
G07C 9/00
FR2898572
A1
CARROSSERIE ALLONGEE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,921
La présente invention concerne une carrosserie allongée d'un véhicule automobile. La présente invention s'applique plus particulièrement à des véhicules automobiles utilitaires fermés à l'arrière par deux portes ou un hayon. La carrosserie allongée est dérivée d'une carrosserie courte comprenant un pied de volet avec une feuillure en appui sur le côté de l'habitacle. Afin de pouvoir proposer à la clientèle la plus grande diversité de variantes d'un modèle de véhicule automobile donné, on développe un modèle de base et on y ajoute des éléments complémentaires spécifiques pour la variante que l'on souhaite obtenir. Cette façon de procéder est particulièrement d'usage lorsqu'une variante d'un modèle de véhicule automobile ne représente qu'un faible pourcentage de la cadence journalière de fabrication. La figure 1 des dessins annexés représente cette conception d'usage à l'exemple d'un véhicule automobile utilitaire de type fourgonnette fermé à l'arrière par deux battants de porte. On voit sur cette vue en perspective très schématique une carrosserie courte 10 avec un pavillon 1, un anneau arrière de base 2, un panneau latéral gauche 3, un panneau latéral droit 4 (de façon symétrique). Cette carrosserie 10 est rallongée par un pied de volet long et spécifique 20 ayant son propre anneau arrière 5. De plus, la carrosserie allongée nécessite généralement la pose d'une cloison intermédiaire de rigidité pour parer à la torsion du caisson. La figure 2 représente la solution classique en une coupe horizontale d'une partie droite de la carrosserie, vue dans le sens de la marche avant du véhicule. La partie droite du pied de volet 2 est en appui, moyennant une feuillure 6, sur le côté droit 7 de l'habitacle d'un véhicule automobile. Le pied de volet 2 est allongé vers l'arrière du véhicule automobile par une pièce d'extension du pied de volet 5. Pour parer la carrosserie contre une tension autour de l'axe longitudinal de la carrosserie, un raidisseur d'extension 8 est monté entre la pièce d'extension 5 et une extension 9 du côté d'habitacle. La figure 2 montre enfin aussi la position d'une gouttière 11. Cette conception traditionnelle est assez coûteuse sous plusieurs aspects. En premier, les coûts pour la conception et la réalisation de l'outillage nécessaire pour produire les pièces d'extension sont très élevés, notamment par rapport à la production relativement faible pour laquelle ces outils sont utilisés. De plus, cette conception demande une logistique complexe dans le sens de la mise en stock puis du transport des pièces d'extension vers l'atelier ou le poste de montage. Ensuite, aussi bien en cas de montage robotisé qu'en cas de montage par mécanicien, les pièces d'extension demandent des manipulations particulières, spécifiques selon les pièces. Pour cette raison, certains fabricants de véhicules automobiles et certains carrossiers ont recours à une technique hybride, c'est-à-dire les pièces d'extension sont collées sur la carrosserie de base et vissées sur celle-ci à des endroits préparés à cet effet. A la fin, la caisse ainsi rallongée est marouflée pour être peinte sur une petite ligne manuelle. Cette technique hybride a l'avantage de ne pas déranger le rythme ou la cadence de fabrication des véhicules de base ; mais néanmoins, les coûts de fabrication et de logistique élevés ne sont pas réduits pour autant. Le but de l'invention est de proposer une conception d'une carrosserie allongée qui permette de simplifier la fabrication de la carrosserie et qui permette notamment de réduire sensiblement les coûts de fabrication et de stockage des pièces d'extension et les coûts de main-d'œuvre ou d'intervention de robots lors de la fabrication. Le but de l'invention est atteint avec une carrosserie allongée d'un véhicule automobile utilitaire, la carrosserie allongée étant dérivée d'une carrosserie courte comprenant un pied de volet avec une feuillure en appui sur un côté d'habitacle. Conformément à l'invention, la carrosserie allongée comprend un second pied de volet identique au premier pied de volet et espacé de celui-ci dans le sens longitudinal de la carrosserie, les deux pieds de volet étant reliés l'un à l'autre par un élément de liaison de pied de volet. La carrosserie allongée selon l'invention est donc issue d'une modification de la feuillure en appui sur le côté d'habitacle, associée à une modification de la partie arrière du passage de roue arrière. Grâce à ces modifications, on obtient une reconduction du pied de volet en position longue et l'élimination de deux pièces spécifiques, complexes et chers, par l'utilisation d'une liaison de pied de volet simple et économique. En effet, à la place des pièces spécifiques d'extension utilisées avant l'invention, la carrosserie allongée de l'invention utilise deux pieds de volet identiques axialement espacés l'un de l'autre selon la longueur souhaitée de l'allongement de la carrosserie. Grâce à cette disposition de l'invention, l'outillage utilisé pour la carrosserie de base peut être utilisé aussi pour la partie d'allongement. Ainsi, il suffit de prévoir un seul outillage spécifique pour réaliser la liaison entre les deux pieds de volet successifs. Sur le point de la stabilité de la carrosserie, les dispositions de l'invention apportent l'avantage de pouvoir reconduire une torsion de l'anneau arrière identique à la version courte ou de base de la carrosserie. Selon une variante de réalisation de l'invention, les deux pieds de volets sont également reliés l'un à l'autre par une portion du côté d'habitacle, prolongé par une extension du côté d'habitacle. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, la partie arrière d'un passage de roue arrière comporte une extension vers le bas qui permet d'occulter une ouverture formée dans le premier pied de volet, ladite ouverture résultant de l'accostage du second pied de volet sur l'extension du côté d'habitacle. En effet, dans la mesure où les premier et second pieds de volet sont identiques selon l'invention, leur découpe est conditionnée par leur accostage avec respectivement le côté d'habitacle et l'extension du côté d'habitacle, qui ont des formes différentes. Le côté d'habitacle présente un décrochement vers l'intérieur du véhicule à proximité de la partie arrière du passage de roue. Ce décrochement est prévu pour l'intégration du bouclier arrière (non représenté). Ce décrochement est relativement incliné au niveau du côté d'habitacle, tandis qu'il est relativement horizontal au niveau du décrochement. Le but de l'invention est également atteint avec un véhicule automobile ayant une carrosserie allongée telle que décrite ci avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- après d'un mode de réalisation de l'invention. La description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : -les figures 1 et 2 représentent le principe d'une carrosserie allongée de façon traditionnelle, la figure 3 représente les dispositions d'une carrosserie allongée selon l'invention et, la figure 4 montre, comme détail d'une carrosserie selon l'invention, une zone de modification de passage de roue arrière. La figure 3 montre les dispositions de l'invention pour une carrosserie allongée dans une vue en coupe horizontale d'une partie droite de la carrosserie, l'avant de la carrosserie étant situé sur la gauche de la figure. On observe donc tout d'abord que l'invention reprend une partie des dispositions antérieures représentées sur les figures 1 et 2. Ainsi, la carrosserie allongée comprend un premier pied de volet 2A et un panneau latéral formant un côté d'habitacle 17. Le pied de volet 2A est en appui, moyennant une feuillure 6, sur le côté droit 17 de l'habitacle du véhicule automobile. De manière distinctive par rapport à la conception traditionnelle, la carrosserie allongée de l'invention comprend en outre un second pied de volet 2B identique au premier pied de volet 2A et disposé à une distance axiale de celui-ci, vers l'arrière du véhicule, ainsi qu'une pièce de liaison de pied de volet 15 intercalée entre les deux pieds de volet 2A, 2B. Du côté de l'habitacle, on retrouve essentiellement la structure avant l'invention, c'est-à-dire la pièce de côté d'habitacle 17 est rallongée par une pièce d'extension de côté d'habitacle 19. La figure 4 montre par extrait les deux pieds de 35 volet 2A, 2B axialement espacés l'un de l'autre. La partie arrière d'un passage de roue arrière 21 présente une zone de modification 22 du passage de roue. Selon l'invention, la partie arrière d'un passage de roue arrière 21 comporte une extension 22 vers le bas qui permet d'occulter (étancher) une ouverture formée dans le premier pied de volet 2A, ladite ouverture résultant de l'accostage du second pied de volet 2B sur l'extension du côté d'habitacle 19. En effet, dans la mesure où les premier 2A et second 2B pieds de volet sont identiques selon l'invention, leur découpe est conditionnée par leur accostage avec respectivement le côté d'habitacle et l'extension du côté d'habitacle, qui ont des formes différentes. Le côté d'habitacle présente un décrochement 23 vers l'intérieur du véhicule à proximité de la partie arrière du passage de roue 21. Ce décrochement 23 est prévu pour l'intégration du bouclier arrière (non représenté). Ce décrochement 23 est relativement incliné au niveau du côté d'habitacle 17, tandis qu'il est relativement horizontal au niveau du décrochement correspondant de l'extension du côté d'habitacle 19. Ainsi, l'ouverture crée au niveau du premier pied de volet 2A est occultée par l'extension 22 du passage de roue arrière 21.25
L'invention concerne une carrosserie allongée d'un véhicule automobile utilitaire, la carrosserie allongée étant dérivée d'une carrosserie courte comprenant un premier pied de volet (2A) avec une feuillure (6) en appui sur un côté d'habitacle (17).La carrosserie allongée comprend un second pied de volet (2B) identique au premier pied de volet (2A) et espacé de celui-ci (2A) dans le sens longitudinal de la carrosserie, les deux pieds de volet (2A, 2B) étant reliés l'un à l'autre par un élément de liaison de pied de volet (15).
1. Carrosserie allongée d'un véhicule automobile utilitaire, la carrosserie allongée étant dérivée d'une carrosserie courte comprenant un premier pied de volet (2A) avec une feuillure (6) en appui sur un côté d'habitacle (17), caractérisée en ce qu'elle comprend un second pied de volet (2B) identique au premier pied de volet (2A) et espacé de celui-ci (2A) dans le sens longitudinal de la carrosserie, les deux pieds de volet (2A, 2B) étant reliés l'un à l'autre par un élément de liaison de pied de volet (15). 2. Carrosserie selon la 1, caractérisée en ce que les deux pieds de volets (2A, 2B) sont également reliés l'un à l'autre par une portion du côté d'habitacle (17), prolongé par une extension du côté d'habitacle (19). 3. Carrosserie selon la 1, caractérisée en ce que la partie arrière d'un passage de roue arrière (21) comporte une extension (22) vers le bas qui permet d'occulter une ouverture formée dans le premier pied de volet (2A), ladite ouverture résultant de l'accostage du second pied de volet (2B) sur l'extension du côté d'habitacle (19). 4. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une carrosserie selon l'une quelconque des 1 ou 2.
B
B62
B62D
B62D 25,B62D 33
B62D 25/08,B62D 33/00
FR2901107
A1
ROTULE AUTO-BLOQUANTE POUR TETES MALLEABLES
20,071,123
Ensemble étau support de tête malléable d'apprentissage de la coiffure. Cette invention concerne un dispositif en deux parties, l'une fixe (4) se bloquant sur une tablette, l'autre mobile (5) pour insérer une tête malléable d'apprentissage de la coiffure. Habituellement la tête malléable repose sur un support mâle, se bloque et se débloque avec une vis ou un volant de serrage qui est perte de temps et de rythme dans l'exécution du travail. Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier à cet inconvénient. Selon une première caractéristique, la rotule évidée de multi excavitées (2), les billes ressorts incrustées (3) dans la partie supérieure (coque) permettent de s'auto bloquer et de s'auto débloquer sous la pression de la main. Ainsi la tête malléable est emboîtée sur la partie male (5) de l'étau et pourra par rotation et inclinaison (7) être le plus proche des mouvements 15 d'une tête humaine. Les cavités femelles des têtes malléables n'étant pas tout ifait identiques suivant les différentes fabrications des billes rétractables (9) seront incrustées à l'extrémité du support mâle pour éviter tout mouvement de jeu. 20 L'ensemble supérieur fixé à l'étau support de la rotule (4) sera désaxé sur la partie arrière de l'étau pour donner du recul par rapport à la tablette. L'amplitude du degré maximum d'inclinaison du support male (7) sera bloquée par le support fixe de base de la rotule de l'étau (10). Le bord inférieur du support mâle (10) permet aussi l'écoulement de l'eau ou 25 des produits capillaires à l'extérieur de la cavité, ce qui évitera, avec les billes en acier, d'avoir des dépôts de produits capillaires ou autres. Le dessous supérieur de l'étau, une pastille en caoutchouc (11) antidérapante sera incrustée et collée. Les éléments de l'ensemble seront réalisés en matière plastique dur par moulage. La vis de serrage (6) de l'étau sera en acier inoxydable, vissée dans le support inférieur de fixation de l'étau. A titre d'exemple non limitatif, l'ensemble aura des dimensions de l'ordre de 28 cm en hauteur, 5.5 cm en largeur, 8 cm en profondeur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux têtes 10 malléables d'apprentissage de la coiffure. Les dessins annexés illustre l'invention. La figure 1 représente le dispositif de face. La figure 2 représente en coupe le dispositif de profil
Ensemble étau pour support de tête malléable, d'apprentissage de la coiffure.Le dispositif permet par le jeux d'une rotule (1), dont la surface est évidée de multi excavitées (2), de fixer des billes ressorts (3), la tête d'apprentissage se déplacera par rotation dans tous les sens sans avoir à serrer ou desserrer un étau de fixation.L'ensemble est constitué de deux parties : inférieure fixe (4) et supérieure mobile (5).Une vis de serrage (6) permet la fixation de l'ensennble sur une tablette de 5 cm maximum d'épaisseur.La coque supérieure mobile (8) composée à l'intérieur de billes ressorts s'inserre dans les excavitées et fixe ainsi le suppor† mâle par pression (5), la partie femelle de la tête malléable s'emboîte sur la partie mâle (5).Sous la pression des mains, la tête s'articule dans tous les sens (7) sans avoir besoin de serrer ou de desserrer à chaque instant une vis ou un volant de fixation qui empêche toute rythmique nécessaire à l'étude de la coiffure sur tête malléable.
1) Dispositif pour mettre en multi positions une tête malléable qui s'emboîtera sur l'étau articulé par une rotule dont l'embout (5) se déplacera par rotation dans tous les sens sans avoir besoin de serrer ou desserrer cet étau. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par une zone inférieure fixe (4) et supérieure mobile (8) permet la rotation par pression des mains sur la tête malléable. 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les billes ressorts (3) font pression et s'incèrent dans les excavitées (2) pour 10 maintenir l'axe supérieur dans la position souhaitée. 4) Ainsi le dispositif 2, selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que la coque supérieure (8) vienne buter contre l'axe (4) de la partie inférieure bloquant ainsi l'amplitude maximale de rotation.
A,F
A45,F16
A45D,F16M
A45D 44,F16M 11
A45D 44/14,F16M 11/14
FR2893427
A1
SYSTEME ELECTROCHIMIQUE SUR PLASTIQUE
20,070,518
La présente invention concerne le domaine des dispositifs électrochimiques comportant au moins une espèce active, en particulier des dispositifs électrochromes. Ces dispositifs électrochimiques sont notamment utilisés pour fabriquer des vitrages dont la transmission lumineuse et/ou énergétique ou la réflexion lumineuse et/ou énergétique peuvent être modulées au moyen d'un courant électrique. Si l'on prend l'exemple particulier des systèmes électrochromes, on rappelle que ces derniers, de manière connue, comportent au moins une espèce à coloration anodique ou à coloration cathodique comportant deux états de coloration correspondants à deux états d'oxydation, un des états étant généralement transparent. De nombreux systèmes électrochromes sont construits sur le modèle suivant dit 'à cinq couches' : TC1 / EC1 / EL / EC2 / TC2. TC1 et TC2 sont des matériaux conducteurs électroniques, EC1 et EC2 sont des matériaux électrochromes capables d'insérer de façon réversible et simultanée des cations et des électrons et EL est un matériau électrolyte qui est à la fois un isolant électronique et un conducteur ionique. Les conducteurs électroniques sont connectés à une alimentation électrique externe et l'application d'une différence de potentiel adaptée entre les deux conducteurs électroniques commande le changement de coloration du système. Sous l'effet de la différence de potentiel, suivant le système considéré, les états d'oxydations s'inversent ou bien les ions se désinsèrent d'un matériau électrochrome et s'insèrent dans l'autre matériau électrochrome en passant par le matériau électrolyte. L'électroneutralité de tout le système est assurée par les conducteurs électroniques et le circuit d'alimentation extérieur qui permettent le transport des électrons. Le système électrochrome est généralement déposé sur un support transparent ou non, de nature organique ou minérale, qui prend alors le nom de substrat. Dans certains cas deux substrats peuvent être utilisés, soit que chacun possède une partie du système électrochrome et le système complet est obtenu par assemblage des deux substrats, soit qu'un substrat comporte l'ensemble du système électrochrome et que l'autre est destiné à protéger le système. Lorsque le système électrochrome est destiné à travailler en transmission, les matériaux électroconducteurs sont généralement des oxydes transparents dont la conduction électronique a été amplifiée par dopage tels que In2O3:Sn, In2O3:Sb , ZnO:Al ou SnO2:F. L'oxyde d'indium dopé à l'étain (In2O3:Sn ou ITO) est fréquemment retenu pour ses propriétés de conductivité électronique élevée et son absorption lumineuse faible. Lorsque le système est destiné à travailler en réflexion, l'un des matériaux électroconducteurs peut être de nature métallique. L'un des matériaux électrochromes le plus utilisé et le plus étudié est l'oxyde de tungstène, qui passe d'une coloration bleue à une coloration transparente selon son état d'insertion des charges. C'est un matériau électrochrome à coloration cathodique, c'est-à-dire que son état coloré correspond à l'état inséré (ou réduit) et son état décoloré correspond à l'état désinséré (ou oxydé). Lors de la construction d'un système électrochrome à 5 couches il est d'usage de lui associer un matériau électrochrome à coloration anodique tel que l'oxyde de nickel ou l'oxyde d'iridium dont le mécanisme de coloration est complémentaire. Il s'ensuit une exaltation du contraste lumineux du système. Il a également été proposé d'utiliser un matériau optiquement neutre dans les états d'oxydation concernés, comme par exemple l'oxyde de cérium. Tous les matériaux précédemment cités sont de nature inorganique mais il est possible aussi d'associer des matériaux organiques comme les viologènes (sels de bipyridium), les 5,10-dihydrophénazines, les 1,4-phénylènediamines, les benzidines, les métallocènes, les bleus de Prusse ou des polymères conducteurs électroniques (polythiophène, polypyrrole, polyaniline...) ou les métallopolymères à des matériaux électrochromes inorganiques, voire de n'utiliser que des matériaux électrochromes organiques. Lorsqu'on utilise une structure d'empilement à base essentiellement de matériaux organiques, la structure à 5 couches peut se trouver simplifiée en une structure à 3 couches TC1 / AC / TC2, au sein de laquelle la "couche" active AC se présente sous forme d'une matrice polymère, d'un gel ou d'un liquide. La couche AC comprend alors dans un même milieu tous les matériaux électroactifs nécessaires, à savoir notamment les espèces à colorations anodiques et cathodiques et éventuellement des sels ioniques ayant une fonction d'électrolyte, solubilisés dans un solvant de type carbonate de propylène. En outre, la couche AC peut aussi contenir un ou plusieurs polymères et des additifs. Les systèmes polymères à réseaux interpénétrés décrits dans la demande FR2857759 sont aussi construits sur ce modèle à trois couches. Par ailleurs, les systèmes simples appelés classiquement "viologènes", dans lesquels des espèces à coloration cathodiques de type des sels de bipyridinium (matériaux viologènes proprement dits) et des espèces à coloration anodique (par exemple des phénazines) sont solubilisés dans un liquide ou un gel à base par exemple de carbonate de propylène, sont également des systèmes à 3 couches. Quelle que soit la structure envisagée, on prévoit que ces systèmes électrochimiques soient déposés sur un substrat à fonction verrière de nature organique classiquement à base de PMMA (poly(méthacrylate de méthyle)), de PC (polycarbonate), de PET (polyéthylène téréphtalate, de PEN (polyéthylène naphtoate) ou de COC (copolymères de cyclo-oléfine). Or le dépôt des structures électrochimiques évoquées sur un substrat de nature essentiellement organique pose un certain nombre de problèmes auxquels la présente invention se propose de remédier. Ainsi, les inventeurs ont tout d'abord remarqué que des constituants entrant dans la composition de la couche précédemment mentionnée AC et qui étaient déposés directement sur une portion de surface du substrat de nature organique pouvaient vieillir prématurément ce dernier suite à un phénomène d'attaque chimique. D'autre part, le substrat organique n'autorise pas toujours la fonctionnalité de la couche AC. En outre, l'interaction avec le substrat peut dégrader la fonctionnalité de la couche AC. Les inventeurs ont également fait le constat suivant : La couche TC 1 ou TC2, de nature essentiellement minérale, qui est nécessaire au fonctionnement du système électrochimique qu'il soit tout solide ou tout polymère (elle permet l'amenée de courant nécessaire au passage d'un état coloré à un état décoloré et réciproquement) pose des problèmes à l'interface avec le substrat organique. En effet, TC1 ou TC2, généralement à base d'ITO et au demeurant épaisse pour obtenir la résistivité requise (inférieure à 5 ohm carré), demande un dépôt à chaud (plusieurs centaines de degrés) afin d'améliorer sa cristallinité, ce qui est possible lorsque le substrat à fonction verrière est inorganique (en verre) mais très difficilement envisageable lorsque le substrat est organique. La présente invention vise donc à pallier les inconvénients en proposant une modification du substrat de nature organique pour le rendre compatible avec une structure d'empilement électrochimique. A cet effet, la présente invention a pour objet un système électrochimique comportant au moins un substrat de nature organique, au moins une couche électroconductrice et au moins une espèce active, qui se caractérise en ce qu'il comprend au moins une couche organique située entre la couche électroconductrice et le substrat. Grâce à l'utilisation d'une couche à l'interface entre le substrat et la couche électroconductrice, il est possible d'une part, d'améliorer l'adhésion entre le substrat et la couche électroconductrice (en compensant les différences de contraintes et de dilatation du substrat et de la couche électroconductrice) et d'autre part on limite les agressions chimiques du substrat par les composants du système AC. Dans d'autres modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le substrat comprend du PMMA - le substrat est du PMMA étiré - la couche organique est un vernis à base de polysiloxane, - la couche organique possède une épaisseur comprise entre 0.5 m à 10 m et préférentiellement de 1 à 3 m. - la couche électroconductrice est du type métallique ou du type TCO (Transparent Conductive Oxide) en ITO, SnO2:F, ZnO :Al, ou être un multi-couche du type TCO/métal/TCO, ce métal étant choisi notamment parmi l'argent, l'or, le platine, le cuivre, ou un multi-couche de type NiCr/métal/NiCr, le métal étant choisi également notamment parmi l'argent, l'or, le platine, le cuivre. - le système électrochimique comprend en outre une couche barrière, qui est à base de nitrure, d'oxyde ou d'oxynitrure de silicium, ou à base de nitrure ou d'oxynitrure d'aluminium ou d'un mélange d'au moins deux de ces composés (nitrures ou oxynitrures mixtes Si-Al), cette couche étant interposée entre la couche de vernis et la couche électroconductrice, - la couche barrière possède une épaisseur de 50 nm à 500 nm et préférentiellement de 100 nm à 300 nm, - Le système à 3 couches avec la couche centrale AC électrochimiquement active comprend dans un même milieu les matériaux électroactifs à coloration anodique et cathodique, un ou plusieurs solvants, éventuellement un ou plusieurs polymères et éventuellement un ou plusieurs sels ioniques jouant le rôle d'électrolyte si nécessaire, - les espèces à coloration anodique sont des composés organiques comme les dérivés de la phénazine comme par exemple la 5,10-dihydrophénazine, de la 1,4-phénylènediamine, de benzidine, de métallocène, de phénothiazine, de carbazole, - les espèces à coloration cathodique sont des composés organiques comme les dérivés de viologène (sel de bipyridinium) comme les méthyl-viologène tétrafluoroborates ou les octyl-viologène tétrafluoroborates, ou de quinone ou encore de polythiophènes, - les solvants peuvent être du diméthylsulfoxyde, du N,N-diméthylformamide, du carbonate de propylène, du carbonate d'éthylène, de la N-méthyl pyrolidinone, de la gamma butyrolactone, des liquides ioniques, des éthylène glycols, des alcools, des cétones, des nitriles, - les polymères peuvent être des polyéthers, des polyesters, des polyamides, des polyimides, des polycarbonates, des polyméthacrylates, des polyacrylates, des polyacétates, des polysilanes, les polysiloxanes, des celluloses, les sels ioniques sont par exemple du perchlorate de lithium, des sels de trifluorométhanesulfonate (triflate), des sels de trifluorométhanesulfonylimide, des sels ammoniums ou encore des liquides ioniques, - la couche AC possède une épaisseur de 50 m à 500 m et préférentiellement de 150 m à 300 m - l'espèce active se présente sous la forme d'une couche électrochimiquement active qui comporte au moins un des composés suivants : oxyde de tungstène W, de niobium Nb, d'étain Sn, de bismuth Bi, de vanadium V, de nickel Ni, d'iridium lr, de l'antimoine Sb, du tantale Ta, seul ou en mélange, et comprenant éventuellement un métal additionnel tel que le titane, le tantale ou le rhénium, - le système comprend en outre une couche à fonction électrolyte qui est choisie parmi le nitrure de silicium (Si3N4), l'oxyde de molybdène (MoO3), l'oxyde de tantale (Ta2O5), l'oxyde d'antimoine (Sb2O5), l'oxyde de nickel (Ni0X), l'oxyde d'étain (SnO2), l'oxyde de zirconium (ZrO2), l'oxyde d'aluminium (Al2O3), de l'oxyde de silicium (SiO2), l'oxyde de niobium (Nb2O5), l'oxyde de chrome (Cr2O3), l'oxyde de cobalt (Co3O4), l'oxyde de titane (TiO2), l'oxyde de zinc (ZnO) éventuellement allié avec de l'aluminium, l'oxyde d'étain et de zinc (SnZnOX), l'oxyde de vanadium (V2O5), au moins un de ces oxydes étant éventuellement hydrogéné, ou nitruré, Dans le contexte de l'invention, on peut exploiter une configuration simplifiée de type substrat transparent / TC1 / couche AC / TC2 / Substrat transparent (système à 3 couches) dans lequel le matériau de la couche AC est cloisonné entre deux substrats organiques. Par ailleurs, dans une configuration tout solide (système à 5 couches), la fabrication est simplifiée, puisque l'on peut déposer l'ensemble des couches du système, l'une après l'autre, sur un unique substrat porteur. On allège en outre le dispositif, puisqu'il n'est plus indispensable d'avoir deux substrats porteurs. L'invention concerne également les applications du dispositif électrochimique qui concerne les vitrages électrochromes. Dans ce cas, avantageusement, on prévoit que le ou les substrat(s) du dispositif est (sont) transparent(s), en plastique, quand les vitrages sont destinés à fonctionner en transmission lumineuse variable. Quand le vitrage est destiné à fonctionner en transmission lumineuse variable, avec un dispositif muni d'un ou deux substrats transparents, on peut le monter en vitrage multiple, notamment en double-vitrage avec un autre substrat transparent, et/ou en vitrage feuilleté. Si l'on revient à l'application des vitrages électrochromes, ces derniers peuvent avantageusement être employés en tant que vitrages pour le bâtiment, pour l'automobile, vitrages de véhicule industriel/de transport collectif, vitrages de transport terrestre, aérien (hublot en particulier), fluvial ou maritime, rétroviseurs, miroirs ou en tant qu'éléments d'optique tels que les objectifs d'appareil photographique, ou encore en tant que face avant ou élément à disposer sur ou à proximité de la face avant d'écrans de visualisation d'appareils tels que les ordinateurs ou les télévisions. Les substrats organiques sont en plastique clair ou foncé, de forme plane ou bombée et sont extrêmement légers comparés au substrats verriers inorganiques. Leur épaisseur peut varier entre 0.6 mm et 19 mm, en fonction des attentes et des besoins des utilisateurs finaux. Les substrats peuvent être partiellement revêtus d'un matériau opaque, en particulier sur leur périphérie, en particulier pour des raisons esthétiques. Les substrats peuvent aussi posséder une fonctionnalité propre (issue d'un empilement d'au moins une couche de type contrôle solaire, anti-reflets, bas-émissive, hydrophobe, hydrophile...) et dans ce cas le vitrage électrochrome associe les fonctions apportées par chaque élément afin de répondre aux besoins des utilisateurs. Un intercalaire polymère est ici utilisé dans un but d'associer les deux substrats selon la procédure de feuilletage couramment utilisée dans le monde automobile ou du bâtiment afin d'aboutir à un produit de sécurité ou de confort : sécurité anti-éjection ou anti-balles pour une utilisation dans le domaine des transports et sécurité anti-effraction (anti-bris de verre) pour une utilisation dans le domaine des bâtiments, ou apportant grâce à cet intercalaire de feuilletage, une fonctionnalité acoustique, d'anti-solaire, ou de coloration. L'opération de feuilletage est aussi favorable dans le sens qu'elle isole l'empilement fonctionnel contre les agressions chimiques ou mécaniques. L'intercalaire est choisi de préférence à base d'éthylène vinylacétate (EVA) ou de ses copolymères, il peut aussi être en polyuréthane (PU), en polyvinylbutyral (PVB) en résine pluri ou mono-composants réticulable thermiquement (époxy, PU) ou aux ultraviolets (époxy, résine acrylique). L'intercalaire de feuilletage est généralement transparent, mais il peut être coloré totalement ou partiellement pour répondre aux souhaits des utilisateurs. L'isolation de l'empilement de l'extérieur est généralement complétée par des systèmes de joints placés sur les chants des substrats, voire partiellement à l'intérieur des substrats. L'intercalaire de feuilletage peut aussi inclure des fonctions supplémentaires comme inclure une fonction anti-solaire apportée par exemple par un film plastique comportant des multicouches ITO/Métal/ITO ou un film composé d'un empilement de couches organiques. L'invention concerne également le procédé de fabrication du dispositif selon l'invention : on peut déposer les couches de l'empilement fonctionnel (TC1 / EC1 / EL / EC2 / TC2) par une technique utilisant le vide, du type pulvérisation cathodique, éventuellement assistée par champ magnétique, par évaporation thermique ou assistée par un flux d'électrons, par ablation laser, par CVD (Chemical Vapor Deposition), éventuellement assistée par plasma ou par micro-ondes. La couche active AC peut être déposée par une technique à pression atmosphérique, notamment par dépôt de couches par synthèse sol-gel, notamment de type trempé, spray-coating ou enduction laminaire. Dans le cas des systèmes simplifiés de types viologènes il peut être avantageux de recourir à un système d'injection du milieu AC entre les deux substrats. Les couches TC1 et TC2 sont déposées par une technique similaire à la structure d'empilement à 5 couches. En fait, il est ici particulièrement avantageux de recourir à une technique de dépôt sous vide, notamment du type pulvérisation, car elle permet une maîtrise très fine des caractéristiques de la couche constituant l'électrolyte (vitesse de dépôt, densité, structure....) - D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortent de la description faite ci- après en référence aux dessins annexés qui représentent : - la figure 1 est vue de face de l'objet de l'invention, -la figure 2 est une vue en coupe selon AA de la figure 1 illustrant un mode de réalisation de l'invention mettant en oeuvre un système électrochimique de nature essentiellement inorganique dit aussi tout solide (système classiquement à 5 couches), - la figure 3 est une vue en coupe selon BB de la figure 1 illustrant un mode de réalisation de l'invention mettant en oeuvre un système électrochimique de nature essentiellement inorganique, - la figure 4 est une vue en coupe selon AA de la figure 1 illustrant un mode de réalisation de l'invention mettant en oeuvre un système électrochimique de nature essentiellement organique, la figure 5 est une vue en coupe selon BB de la figure 1 illustrant un mode de réalisation de l'invention mettant en oeuvre un système électrochimique de nature essentiellement organique, - les figures 6a et 6b illustrent respectivement une image de la surface et une courbe de rugosité obtenue (sur l'axe AA) du PMMA nu sur lequel aucun solvant n'a été déposé, - les figures 7a et 7b illustrent respectivement une image de surface et une courbe de rugosité obtenue (sur l'axe AA) du PMMA nu sur lequel une goutte de carbonate de propylène a été déposée, - les figures 8a et 8b illustrent respectivement une image de surface et une courbe de rugosité obtenue (sur l'axe AA) du PMMA recouvert de vernis organique sur lequel aucun solvant n'a été déposé, - les figures 9a et 9b illustrent respectivement une Image de la surface et une courbe de rugosité obtenue (sur l'axe AA) du PMMA recouvert de vernis organique sur lequel une goutte de carbonate de propylène a été déposée. Sur les dessins annexés, certains éléments peuvent être 15 représentés à des dimensions plus grandes ou plus petites que dans la réalité, et ce afin de faciliter la compréhension de la figure. L'exemple illustré par les figures 1, 2 et 3, concerne un vitrage 1 électrochrome. Il comprend successivement, de l'extérieur vers l'intérieur de l'habitacle, deux substrats S1, S2 en plastique en PMMA 20 étiré, ou en PC, COC de respectivement 2,1 mm ; 2,1 mm d'épaisseur par exemple. Les substrats S1 et S2 sont de même taille et leurs dimensions sont 150 mm x 150 mm. Le substrat S1 représenté en figures 2 et 3 comporte en face 2 un 25 empilement de couches minces de type électrochrome tout solide (à 5 couches). Le substrat S1 est feuilleté au substrat S2 par une feuille fl thermoplastique en polyuréthane (PU) de 0,8 mm d'épaisseur (elle peut être remplacée par une feuille d' éthylènevinylacétate (EVA) ou de polyvinylbutyral (PVB)). 30 On peut remarquer sur les figures que les couches de collecteur de courant 2 et/ou 4 (couches TC1 et/ou TC2 par exemple) ne sont pas en contact direct avec les substrats S1 et/ou S2. On interpose entre le substrat et la couche électroconductrice au moins une couche organique 10 (visible en figure 2 et 3), améliorant l'adhésion de la couche TC1 et/ou TC2 avec le substrat et empêchant les attaques chimiques du substrat par la couche AC, qui est de nature organique et la couche électroconductrice qui est de nature essentiellement minérale. Cette couche organique 10 est un vernis à base de polysiloxane. Ces polysiloxanes sont préparés à partir de silanes disponibles commercialement (par exemple chez Sigma-Aldrich-Fluka) préférentiellement à partir de tetraéthoxysilane (TEOS), méthyltriméthoxysilane (MTMS), ou encore phenyl triméthoxysilane (PTMS) et selon une épaisseur comprise entre 0.5 m à 10 m et préférentiellement de 1 à 3 m. On peut aussi recouvrir la couche organique 10 d'une couche inorganique 11 (représentée sur les figures 2 et 3, 4 et 5), la couche 11 étant par exemple Si3N4 si une couche barrière est nécessaire ou une couche SiOx faite par PECVD (Plasma Enhanced Chemical Vapor Deposition) L'empilement de couches minces électrochrome comporte un empilement actif 3 placé entre deux matériaux conducteurs électroniques appelés aussi collecteurs de courant 2 et 4. Le collecteur 2 est destiné à être au contact de la face 2. Les collecteurs 2 et 4 et l'empilement actif 3 peuvent être soit sensiblement de dimensions et de formes identiques, ou soit sensiblement de dimensions et de formes différentes, et on conçoit alors que le cheminement des collecteurs 2 et 4 sera adapté en fonction de la configuration. Par ailleurs, les dimensions des substrats en particulier S1 peuvent être essentiellement supérieures à celles de 2, 4 et 3. Les collecteurs 2 et/ou 4 peuvent aussi se présenter sous forme de grille, réseaux de fils ou similaires. Les collecteurs 2 et 4 sont de type métallique ou du type TCO (Transparent Conductive Oxide) en ITO, SnO2:F, ZnO :Al, ou être un multi-couche du type TCO/métal/TCO, ce métal étant choisi notamment parmi l'argent, l'or, le platine, le cuivre. Il peut s'agir également d'un multi-couche de type NiCr/métal/NiCr, le métal étant choisi également notamment parmi l'argent, l'or, le platine, le cuivre. Selon les configurations, ils peuvent être supprimés et dans ce cas des amenées de courant sont directement en contact avec l'empilement actif 3. Le vitrage 1 incorpore des amenées de courant 8, 9 qui permettent de commander le système actif via une alimentation électrique. Ces amenées de courant sont du type de celles utilisées pour les vitrages chauffants (à savoir clinquant, fils ou similaire). Une forme préférée de réalisation du collecteur 2 consiste à déposer en face 2 un bicouche constitué d'une première couche à base de SiO2 dopée ou non (notamment dopé avec de l'aluminium ou du bore) d'environ 20 nm surmontée d'une seconde couche d'ITO d'environ 100 à 600 nm (deux couches de préférence déposées successivement, sous vide, par pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique et réactive en présence d'oxygène). Une autre forme de réalisation du collecteur 2 consiste à déposer en face 2 une mono couche constituée d'ITO d'environ 100 à 600 nm (une couche de préférence déposée, sous vide, par pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique et réactive en présence d'oxygène). Le collecteur 4 est une couche d'ITO de 100 à 500 nm également déposée par pulvérisation cathodique réactive assistée par champ magnétique sur l'empilement actif. L'empilement actif 3 représenté en figures 2 et 3 se décompose de la façon suivante : • une couche de matériau électrochrome anodique en oxyde de nickel de 100 à 300 nm, alliée ou non à d'autres métaux. En variante non représentée sur les figures, la couche de matériau anodique est à base d'une couche en oxyde d'iridium de 40 à 100 nm. • une couche en oxyde de tungstène de 100 nm, • une couche en oxyde de tantale hydraté ou d'oxyde de silice hydraté ou d'oxyde de zirconium hydraté de 100 nm ou un mélange de ces derniers, • une couche de matériau électrochrome cathodique à base d'oxyde de tungstène hydraté de 200 à 500 nm, préférentiellement de 300 et 400 nm, notamment voisine de 370 nm, L'empilement actif 3 peut être incisé sur tout ou partie de sa périphérie de gorges réalisées par des moyens mécaniques ou par attaque par rayonnement laser, éventuellement pulsé, et ce afin de limiter les fuites électriques périphériques comme cela est décrit dans la demande française FR-2 781 084. Par ailleurs, le vitrage représenté en figures 1, 2 et 3 incorpore (non représenté sur les figures) un premier joint périphérique en contact avec les faces 2 et 3, ce premier joint étant adapté pour réaliser une barrière aux agressions chimiques extérieures. Un deuxième joint périphérique est en contact avec le chant de S1, le chant de S2 et la face 4, de manière à réaliser : une barrière, un moyen de montage avec le moyen de transport, une étanchéité entre l'intérieur et l'extérieur, une fonction esthétique, un moyen d'incorporation d'éléments de renfort. Selon d'autres variantes de réalisation de l'invention, l'empilement 20 actif 3 tout solide peut être remplacé par d'autres familles d'électrochromes du type polymère. Dans la configuration représenté sur les figures 4 et 5, le système électrochrome (à 3 ou 5 couches) est directement assemblé entre deux substrats S1 et S2. Il s'agit d'une configuration du type : S1 /couche 25 organique (10) / couche inorganique (Il)/ TC 1(2) / milieu actif (3) / TC2 (4) / couche inorganique (11') / couche organique (10') / Substrat S2. Le milieu actif 3 peut être constitué de 3 couches polymères selon une première variante, ou d'un empilement mixte de couches inorganique et polymères selon une deuxième variante, ou encore d'un 30 milieu unique constitué de viologènes et de phénazines solubilisés à une concentration typiquement de 3.10-2 M dans, par exemple, du carbonate de propylène et dans lequel on pourra ajouter un sel de tertabutyl ammonium tetrafluoroborate à une concentration de 5.10-2M pour constituer l'électrolyte support. Ces formes de réalisation intègrent les mêmes collecteurs 2 et 4 décrits précédemment pour les systèmes électrochimiques de type tout 5 solide. En revanche, elles en diffèrent par le fait qu'elles ne requièrent pas pour l'assemblage des substrats organiques S1 et S2 d'intercalaire de feuilletage fl. Ainsi, selon un premier exemple illustré en figure 4, une première 10 partie formée d'une couche de matériau électrochrome ou autrement appelée couche active, en poly(3, 4-éthylène-dioxythiophène) de 10 à 10000 nm, de préférence de 50 à 500 nm sur un substrat PET recouvert d'une couche ITO; en variante il peut s'agir de l'un des dérivés de ce polymère, est déposée par des techniques connues de dépôt par 15 voie liquide (pulvérisation ou spray coating , trempage ou dip coating , pulvérisation rotative ou spin coating ou par coulée), ou encore par électrodéposition, sur un substrat revêtu de son collecteur de courant, ce collecteur de courant pouvant être une couche conductrice inférieure ou supérieure formant l'électrode (l'anode ou la 20 cathode), éventuellement pourvue de fils ou similaires. Quel que soit le polymère constituant cette couche active, ce polymère est particulièrement stable, notamment au UV, et fonctionne par insertion-désinsertion d'ionslithium (Li+) ou alternativement d'ions H+. Une seconde partie jouant le rôle d'électrolyte, et formée d'une 25 couche d'épaisseur comprise entre 50 nm à 2000 m, et de préférence comprise entre 50 nm à 1000 m, est déposée par une technique connue de dépôt par voie liquide (pulvérisation ou spray coating , trempage ou dip coating , pulvérisation rotative ou spin coating ou par coulée, entre les première et troisième parties sur la première 30 partie ou encore par injection. Cette seconde partie est à base de polyoxyalkylène, notamment du polyoxyéthylène. En variante, il peut s'agit d'un électrolyte de type minéral, à base par exemple d'oxyde hydraté de tantale, de zirconium, ou de silicium. Cette seconde partie d'électrolyte déposée sur la couche de matériau électrochrome active, elle-même supportée par le substrat organique comportant sa couche de vernis organique, est alors revêtue par une troisième partie dont la constitution est analogue à la première partie, à savoir cette troisième partie se décompose en un substrat, revêtu d'un collecteur de courant, ce collecteur de courant étant lui- même recouvert par une couche active. Un second exemple correspond à un vitrage fonctionnant par transfert protonique. Il est constitué d'un premier substrat S1 organique en PMMA étiré par exemple 1, de 4 mm, puis d'une couche de vernis 10 • d'une première couche électroconductrice 2 de type TCO de 300 nm , • d'une première couche de matériau électrochrome anodique en oxyde de nickel hydraté NiOXHy de 185 nm, (elle pourrait être remplacée par une couche en oxyde d'iridium hydraté de 55 nm), • d'un électrolyte se décomposant en une première couche en oxyde de tantale hydraté de 70 nm, une seconde couche en solution solide de polyoxyéthylène avec de l'acide phosphorique POE-H3PO4 de 100 micromètres, ou alternativement une solution solide de polyéthylène imine avec de l'acide phosphorique PEI-H3PO4, • d'une seconde couche de matériau électrochrome cathodique à base d'oxyde de tungstène de 350 nm, • d'une seconde couche électroconductrice 4 de type TCO de 300 nm, • d'une couche de vernis 10 • puis d'un second substrat organique S2 identique au premier. On a donc, dans cet exemple, un électrolyte bi-couche à base de polymère habituellement utilisé dans ce type de vitrage, qui est doublé d'une couche d'oxyde de tantale hydraté suffisamment conductrice pour ne pas pénaliser le transfert de protons via le polymère et qui protège la contre-électrode en matériau électrochrome anodique du contact direct avec ce dernier, dont l'acidité intrinsèque lui serait préjudiciable. A la place de la couche en Ta2O5 hydraté peut être utilisée une 5 couche de type Sb2O5 ou TaWOx hydraté. On peut aussi prévoir un électrolyte tri-couche, avec deux couches d'oxyde hydraté, soit de part et d'autre de la couche de polymère, soit superposées l'une à l'autre du côté de la couche de matériau électrochrome anodique . 10 Selon encore une variante de réalisation, on prévoit de disposer entre la couche organique et la couche électroconductrice TC1 et/ ou TC2, une couche barrière 11 (visible notamment en figure 3 et en figure 4) à base de nitrure ou d'oxynitrure de silicium, ou à base de nitrure ou d'oxynitrure d'aluminium ou d'un mélange d'au moins deux de ces 15 composés (nitrures ou oxynitrures mixtes Si-Al), cette couche barrière possède une épaisseur de 50 nm à 500 nm et préférentiellement de 100 nm à 300 nm. Un troisième exemple (illustrés globalement par les figures 1 à 3, sauf en ce qui concerne la couche organique 10 qui est absente) 20 correspond à un système à 5 couches en utilisant un substrat organique de type dalle de PMMA de 4mm d'épaisseur qui a subit pour seul traitement un lavage au RBS avant les dépôts de couches d'oxydes métalliques . Il est constitué - d'un premier substrat S1 organique par exemple en PMMA étiré 25 de 4mm - d'une couche TCO 2 à base d'ITO a été déposée avec une épaisseur de 500nm, - d'un empilement EC 1 / EL/ EC2 (formant le système 3) judicieusement choisies parmi les couches d'oxydes précédemment 30 citées ont été déposées, d'une couche TCO 4 à base d'ITO, - d'un second substrat S2 organique par exemple en PMMA étiré de 4 mm Le substrat S1 en PMMA étiré sur lequel l'empilement précédemment décrit a été déposé est ensuite feuilleté, à S2 en même temps que sont posées les connectiques, à l'aide d'un intercalaire fl en PU et d'un contre verre inorganique. La cellule ainsi obtenue est ensuite cyclée entre -2V et 1V de manière à la colorer et la décolorer. Quels que soient les temps d'équilibre à un potentiel donné (2min, 10min ou 6Omin), les transmissions lumineuses mesurées aux deux potentiels sont proches de 50%. La cellule est donc non fonctionnelle et de nombreuses craquelures sont observées, à l'oeil nu, au niveau des couches, et sont le signe d'une mauvaise adhésion entre le substrat organique et les couches électroconductrices et/ou électroactives. Un quatrième exemple (illustrés par les figures 1 à 3) correspond à un système à 5 couches en utilisant un substrat organique de type dalle de PMMA de 4mm d'épaisseur sur laquelle a été déposée par ruissellement (ou flow coating) une couche de vernis organique 10 à base de polysiloxane. Exactement les mêmes couches d'oxydes métalliques que celles décrites dans le troisième exemple ont ensuite été déposées sur la dalle de PMMA + le vernis à base de polysiloxanes en conservant les mêmes conditions de dépôts que celles utilisées dans le troisième exemple. L'assemblage de la cellule par feuilletage avec un intercalaire de PU ainsi que la pose des connectiques demeurent aussi identiques à ceux du troisième exemple. La cellule ainsi obtenue est ensuite cyclée entre -2V et 1V de manière à la colorer et la décolorer. La cellule passe ainsi d'une couleur bleu foncé à une couleur gris-brunâtre et les valeurs de transmission lumineuses, mesurées après des temps d'équilibre de 2 minutes, varient de 2% à 50%. La fonctionnalité de cette cellule réalisée sur dalle de PMMA + vernis 10 à base de siloxane est tout à fait satisfaisante, avec un contraste de 25, et aucune craquelure n'est observée, que ce soit à l'oeil nu ou au microscope. Un cinquième exemple illustre, dans le cadre de l'invention, la protection qu'apporte le vernis organique sur un substrat polymère tel que le PMMA. Des gouttes de carbonate de propylène (environ 2mL) ont été déposées sur trois substrats à base de PMMA : - PMMA nu, - PMMA + vernis organique (à base de polysiloxane) - PMMA + vernis organique (à base de polysiloxane) + couche d'ITO Après plusieurs heures à température ambiante, le carbonate de propylène a réagi avec le PMMA nu, alors qu'aucune réaction n'est observée sur les deux autres substrats : une fois essuyée, la goutte de carbonate de propylène laisse une trace sur le PMMA nu, cette trace correspond à une zone gonflée, avec une surépaisseur globale d'environ 6 microns par rapport à la zone qui n'a pas été en contact avec le carbonate de propylène. De plus, sur le PMMA nu et le PMMA + vernis organique, les zones sur lesquelles des gouttes de carbonate de propylène avaient été déposées ont été analysées au profilomètre et ont été comparées aux zones n'ayant jamais été en contact avec du carbonate de propylène. Les figures 6a à 9a représentent les images des surfaces ainsi les courbes de rugosité ainsi obtenues (6a à 9b). Les surfaces sur les figures 6b et 7b sont très différentes, de plus, la distance moyenne PV (distance entre le haut des pics et le creux des vallées) des courbes de rugosité passe de 0.10 à 0. 54 microns entre le PMMA nu sur lequel aucun solvant n'a été déposé et le PMMA nu sur lequel une goutte de carbonate de propylène a été déposée. Ceci correspond à des rayures plus profondes sur le PMMA nu mis en contact avec du carbonate de propylène que sur le PMMA nu jamais mis en contact avec le carbonate de propylène. En revanche, les images de surfaces sur les figures 8a et 9a sont semblables et la distance moyenne PV est identique pour la zone de PMMA + vernis organique sur laquelle une goutte de PMMA a été déposée et sur la zone de PMMA + vernis organique sur laquelle aucun solvant n'a été déposé
Système électrochimique comportant au moins un substrat de nature organique, au moins une couche électroconductrice et au moins une espèce active, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une couche organique située entre la couche électroconductrice et le substrat.
1- Système électrochimique comportant au moins un substrat de nature organique, au moins une couche électroconductrice et au moins une espèce active, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une couche organique située entre la couche électroconductrice et le substrat. 2- Système électrochimique selon la 1, caractérisé 10 en ce que le substrat comprend du PMMA. 3- Système selon la 1, caractérisé en ce que le substrat est du PMMA étiré. 4- Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche organique est un vernis à base de 15 polysiloxane. 5- Système selon la 4, caractérisé en ce que la couche organique possède une épaisseur comprise entre 0.5 m à 10 m et préférentiellement de 1 à 3 m. 6- Système selon l'une des précédentes, 20 caractérisé en ce que la couche électroconductrice est du type métallique ou du type TCO (Transparent Conductive Oxide) en ITO, SnO2:F, ZnO:AI, ou un multi-couche du type TCO/métal/TCO, ce métal étant choisi notamment parmi l'argent, l'or, le platine, le cuivre, ou un multi-couche de type NiCr/métal/NiCr, le métal étant choisi également 25 notamment parmi l'argent, l'or, le platine, le cuivre. 7- Système selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le système électrochimique comprend en outre une couche barrière, qui est à base de nitrure, d'oxyde ou d'oxynitrure de silicium, ou à base de nitrure ou d'oxynitrure d'aluminium ou d'un 30 mélange d'au moins deux de ces composés (nitrures ou oxynitrures mixtes Si-Al), cette couche étant interposée entre la couche de vernis et la couche électroconductrice. 8- Système selon la précédente, caractérisé en ce que la couche barrière possède une épaisseur de 50 nm à 500 nm et préférentiellement de 100 nm à 300 nm. 9- Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche active AC comprend dans un même milieu les matériaux électroactifs à coloration anodique et cathodique, un ou plusieurs solvants, éventuellement un ou plusieurs polymères et éventuellement un ou plusieurs sels ioniques jouant le rôle d'électrolyte si nécessaire. 10- Système selon la précédente, caractérisé en ce que les espèces à coloration anodique des composés organiques comme les dérivés de la phénazine comme par exemple la 5,10-dihydrophénazine, de la 1,4-phénylènediamine, de benzidine, de métallocène, de phénothiazine, de carbazole. 11-Système selon la 9, caractérisé en ce que les espèces à coloration cathodique sont des composés organiques comme les dérivés de viologène (sel de bipyridinium) comme les méthylviologène tétrafluoroborates, les octyl-viologène tétrafluoroborates, ou de quinone ou de polythiophène. 12- Système selon la 9, caractérisé en ce que les solvants peuvent être du diméthylsulfoxyde, du N,N-diméthylformamide, du carbonate de propylène, du carbonate d'éthylène, de la N-méthyl pyrolidinone, de la gamma butyrolactone, des liquides ioniques, des éthylène glycols, des alcools, des cétones, des nitriles. 13- Système selon la 9, caractérisé en ce que les polymères peuvent être des polyéthers, des polyesters, des polyamides, des polyimides , des polycarbonates, des polyméthacrylates, des polyacrylates, des polyacétates, des polysilanes, les polysiloxanes, des celluloses. 14- Système selon la 9, caractérisé en ce que les sels ioniques sont par exemple du perchlorate de lithium, des sels de trifluorométhanesulfonate (triflate), des sels detrifluorométhanesulfonylimide, des sels ammoniums ou encore des liquides ioniques. 15- Système selon la 9, caractérisé en ce que la couche AC possède une épaisseur de 50 m à 500 m et 5 préférentiellement de 150 m à 300 m. 16- Système selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'espèce active est sous forme de couche électrochimiquement active comportant au moins un des composés suivants : oxyde de tungstène W, de niobium Nb, d'étain Sn, de 10 bismuth Bi, de vanadium V, de nickel Ni, d'iridium lr, de l'antimoine Sb, du tantale Ta, seul ou en mélange, et comprenant éventuellement un métal additionnel tel que le titane, le tantale ou le rhénium. 17- Système selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une couche à fonction 15 électrolyte choisie parmi le nitrure de silicium (Si3N4), l'oxyde de molybdène (MoO3), l'oxyde de tantale (Ta2O5), l'oxyde d'antimoine (Sb2O5), l'oxyde de nickel (Ni0X), l'oxyde d'étain (Sn02), l'oxyde de zirconium (ZrO2), l'oxyde d'aluminium (Al2O3), de l'oxyde de silicium (SiO2), l'oxyde de niobium (Nb2O5), 1 `oxyde de chrome (Cr2O3), l'oxyde de 20 cobalt (Co3O4), l'oxyde de titane (TiO2), l'oxyde de zinc (ZnO) éventuellement allié avec de l'aluminium, oxyde d'étain et de zinc (SnZnOX), l'oxyde de vanadium (V2O5), au moins un de ces oxydes étant éventuellement hydrogéné, ou nitruré, le matériau électrochimiquement actif et le matériaux à fonctions électrolyte sont 25 compris dans un même milieux. 18-Vitrage électrochrome, caractérisé en ce qu'il comporte le système électrochimique selon l'une des précédentes, présentant notamment une transmission et/ou réflexion lumineuse et/ou énergétique variable, avec le substrat ou au moins une partie des 30 substrats transparent(s) ou partiellement transparent(s), en matériau plastique, de préférence monté en vitrage multiple et/ ou feuilleté, ou en double vitrage. 19- Vitrage électrochrome, comportant le système électrochimique selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il est associé à au moins une autre couche adaptée pour apporter une fonctionnalité supplémentaire (contrôle solaire, bas émissif, hydrophobe, hydrophile, anti-reflet) audit vitrage. 20- Procédé de fabrication du dispositif électrochimique selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce qu'on dépose au moins l'une des couches du système électrochimique par une technique utilisant le vide, du type pulvérisation cathodique, éventuellement assistée par champ magnétique, par évaporation thermique ou assistée par un flux d'électrons, par ablation laser, par CVD, éventuellement assistée par plasma ou par micro-ondes, ou par une technique à pression atmosphérique, notamment par dépôt de couches par synthèse sol-gel, notamment de type trempé, spray-coating ou enduction laminaire. 21- Utilisation du vitrage selon l'une des 18 ou 19 en tant que vitrage pour le bâtiment, vitrage pour l'automobile, vitrage de véhicules industriels ou de transport collectif, ferroviaire, maritime, aérien, en particulier hublot, rétroviseurs, miroirs.
G,B,E
G02,B32,E06
G02F,B32B,E06B
G02F 1,B32B 27,E06B 3
G02F 1/15,B32B 27/30,E06B 3/66
FR2899693
A1
FIBRE OPTIQUE MONOMODE.
20,071,012
La présente invention concerne le domaine des transmissions par fibre optique, et plus spécifiquement, une fibre de ligne présentant des pertes en courbure 5 et en microcourbures réduites. Pour des fibres optiques, on qualifie généralement le profil d'indice en fonction de l'allure du graphe de la fonction qui associe au rayon de la fibre l'indice de réfraction. On représente de façon classique sur les abscisses la distance r au centre de la fibre, et sur les ordonnées la différence entre l'indice de réfraction et 10 l'indice de réfraction de la gaine de la fibre. On parle ainsi de profil d'indice en "échelon", en "trapèze" ou en "triangle" pour des graphes qui présentent des formes respectives d'échelon, de trapèze ou de triangle. Ces courbes sont généralement représentatives du profil théorique ou de consigne de la fibre, les contraintes de fabrication de la fibre pouvant conduire à un profil sensiblement différent. 15 Une fibre optique est classiquement composée d'un coeur optique, ayant pour fonction de transmettre et éventuellement d'amplifier un signal optique, et d'une gaine optique, ayant pour fonction de confiner le signal optique dans le cœur. A cet effet, les indices de réfraction du cœur n, et de la gaine ng sont tels que ne>ng. Comme cela est bien connu, la propagation d'un signal optique dans une fibre 20 optique monomode se décompose en un mode fondamental guidé dans le coeur et en des modes secondaires guidés sur une certaine distance dans l'ensemble coeur-gaine, appelés modes de gaine. On utilise classiquement comme fibre de ligne pour les systèmes de transmission à fibres optiques, des fibres à saut d'indice, appelées aussi fibres SMF 25 (acronyme de l'anglais "Single Mode Fiber"). Ces fibres présentent une dispersion chromatique et une pente de dispersion chromatique répondant à des normes de télécommunication spécifiques. Pour des besoins de compatibilité entre systèmes optiques de constructeurs différents, l'union internationale des télécommunications, dont l'acronyme est ITU 30 pour International Telecommunication Union en anglais, a défini un standard R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -2 avec une norme, référencée ITU-T G.652, à laquelle doit répondre une fibre optique de transmission standard, dite SSMF pour Standard Single Mode Fiber en anglais. Cette norme G.652 recommande entre autre pour une fibre de transmission la plage [8.6 ;9.5 m] pour la valeur du diamètre de mode, MFD pour Mode Field Diameter en anglais, à la longueur d'onde de 1310nm ; un maximum de 1260nm pour la valeur de la longueur d'onde de coupure en câble ; la plage [1300 ;1324nm] pour la valeur de la longueur d'onde d'annulation de la dispersion, notée )o ; un maximum de 0.092 ps/nm2-km pour la valeur de la pente de dispersion chromatique. La longueur d'onde de coupure en câble est classiquement mesurée comme la longueur d'onde à laquelle le signal optique n'est plus monomode après propagation sur vingt deux mètres de fibre, tel que défini par le sous-comité 86A de la commission électrotechnique internationale dans la norme CEI 60793-1-44. On définit par ailleurs, pour une fibre donnée, une valeur dite MAC définie comme le rapport du diamètre de mode de la fibre à 1550 nm et la longueur d'onde de coupure effective k-eff. La longueur d'onde de coupure effective est classiquement mesurée comme la longueur d'onde à laquelle le signal optique n'est plus monomode après propagation sur deux mètres de fibre, tel que défini par le sous-comité 86A de la commission électrotechnique internationale dans la norme CEI 60793-1-44. Le MAC constitue un paramètre d'appréciation des performances de la fibre, en particulier pour trouver un compromis entre le diamètre de mode, la longueur d'onde de coupure effective et les pertes par courbures. La figure 1 illustre les résultats expérimentaux de la demanderesse et représente les pertes en courbures à la longueur d'onde de 1625 nm avec un rayon de courbure de 15 mm dans une fibre standard à saut d'indice SSMF en fonction de la valeur du MAC à la longueur d'onde de 1550 nm. On constate que la valeur du MAC influe sur les pertes en courbures de la fibre et que ces pertes en courbures peuvent être réduites en diminuant le MAC. Or, une diminution du MAC, en réduisant le diamètre de mode et/ou en augmentant la longueur d'onde de coupure effective, peut conduire à sortir de la norme G.652 et rendre la fibre commercialement incompatible avec certains systèmes de transmission. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -3 En effet, la valeur de la longueur d'onde de coupure effective 1^ceff ne peut être augmentée au-delà d'une valeur limite afin de respecter la valeur maximale de 1260nm pour la longueur d'onde de coupure en câble kc. De même, la valeur de diamètre de mode MFD pour une longueur d'onde donnée est strictement imposée pour minimiser les pertes par couplage entre fibres. La réduction du critère MAC pour limiter les pertes par courbures doit donc se combiner avec une limitation de la valeur de la longueur d'onde de coupure effective %k'eff afin de limiter la propagation des modes d'ordres supérieurs dans la fibre, tout en conservant un diamètre de mode suffisant pour permettre un couplage sans trop de pertes optiques. En particulier, le respect de la norme G.652 et la réduction des pertes en courbures constituent un véritable enjeu pour des applications à des fibres destinées à des systèmes optiques de fibre jusqu'au particulier, dites FTTH pour Fiber To The Home en anglais, ou à des systèmes optiques de fibre jusqu'au trottoir ou jusqu'au bâtiment, dites FTTC pour Fiber To The Curb en anglais. En effet. un système de transmission par fibres optiques comprend des boîtiers de jonction dans lequel des surlongueurs de fibres sont prévues en cas d'interventions futures ; ces surlongueurs sont enroulées dans les boîtiers. Du fait de la volonté de miniaturisation de ces boîtiers pour les applications FTTH ou FTTC, les fibres monomodes seront destinées dans ce contexte à être enroulées sur des diamètres de plus en plus petits (pour atteindre des rayons de courbures aussi petits que 15 mm). Par ailleurs, dans le cadre des applications FTTH ou FTTC, la fibre risque d'être soumise à des contraintes d'installations plus sévères que dans les applications à plus longues distances, à savoir la présence de courbures accidentelles liées au faible coût de l'installation et à l'environnement. Il faut prévoir la présence de rayons de courbures accidentels égaux à 7,5 mm, voire 5 mm. Il est donc indispensable, pour répondre aux contraintes liées aux boîtiers de jonction et aux contraintes d'installation, que les fibres monomodes utilisées pour les applications FTTH ou FTTC présentent des pertes par courbures limitées. Il est néanmoins entendu que cette réduction des pertes par courbures ne doit pas se faire au détriment R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -4 d'une perte du caractère monomode du signal qui dégraderait fortement le signal ou au détriment d'une introduction de pertes optiques importantes de jonction. Pour répondre au besoin d'une réduction des pertes par courbures, trois types de solutions ont été proposés. Une première solution consiste à réaliser des fibres à saut d'indice classiques avec un diamètre de mode réduit. Les pertes par courbures sont effectivement réduites, par diminution du MAC du fait de la réduction du diamètre de mode, et le caractère monomode est conservé avec une longueur d'onde de coupure en câble qui reste inférieure à 1260 nm. Néanmoins, de telles fibres présentent des pertes de couplage importantes et ne sont pas adaptées aux applications FTTH décrites plus haut. La publication de I. Sakabe et al., "Enhanced Bending Loss Insensitive Fiber and New Gables for CWDM Access Networks", Proceeding 53rd IWCS, pp 112- 118 (2004), propose de réduire le diamètre de mode de la fibre pour réduire les pertes en courbures. Cette réduction du diamètre de mode conduit cependant à sortir de la norme G.652. La publication de T. Yokokawa et al., "Ultra-low Loss and Bend Insensitive Pure-silica-core Fiber Complying with G.652 CID and its Applications to a Loose Tube Cable, Proceeding 53rd IWCS, pp 150-155 (2004), propose une fibre en coeur de silice pure PSCF, pour Pure Silica Core Fiber en anglais, présentant des pertes réduites en transmission et en courbures, mais avec un diamètre de mode réduit qui se situe hors de la norme G.652. Une deuxième solution consiste à réaliser des fibres à saut d'indice avec une tranche enterrée ; soit un coeur central, une gaine intermédiaire et une gaine enterrée. Une telle structure permet de réduire effectivement les pertes par courbures à MAC constant pour de petits rayons de courbure, typiquement 10 mm. Les publications de S. Matsuo et al., "Low-bending-loss and low-splice-loss single-mode fibers employing a trench index profile", Journal of Lightwave Technology, vol. 23, n 11, p. 3494-3499, 2005 et de K. Himeno et al., "Low- bending-loss single-mode fibers for fiber-to-the-home", Journal of Lightwave R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -5 Technology, vol. 23, n 11, p. 3494-3499, 2005 proposent de telles structures de fibres à tranche enterrée pour réduire les pertes par courbures. Or, des analyses effectuées par la demanderesse ont montré que si un profil de fibre à tranche enterrée permet d'améliorer sensiblement les pertes par courbures, un tel profil provoque également une augmentation de la longueur d'onde de coupure effective par l'apparition de mode de fuite résistants se propageant principalement dans la gaine intermédiaire et la tranche enterrée. Cette constatation oblige alors à sélectionner des fibres présentant un MAC inférieur à 7,9 à 1550 nm pour compenser le fait que la longueur d'onde de coupure effective est plus élevée que les prévisions tout en garantissant des pertes par courbures à 1625 nm inférieures à 0,1 dB/tour pour un enroulement avec un rayon de 15 mm ; alors que pour une SSMF, il suffit de sélectionner les fibres ayant un MAC inférieur à 8,1 à 1550 nm pour garantir des pertes inférieures à 0,1 dB/tour à 1625 nm pour un rayon de courbure de 15 mm (à partir des résultats de la figure 1). Le rendement de fabrication de telles fibres à saut d'indice avec une tranche enterrée est donc réduit. Une troisième solution consiste à réaliser des fibres à sauts d'indice assistées de trous. La publication de K. Bandou et al., "Development of Premise Optical Wiring Components Using Hole-Assisted Fiber", Proceeding 53rd IWCS, pp 119-122 (2004), propose une fibre à trous qui présente les caractéristiques optiques d'une fibre standard à saut d'indice SSMF avec des pertes en courbures réduites. De telles fibres à saut d'indice assistées de trous pour réduire les pertes par courbures ont également été décrites dans les publications de T. Hasegawa et al., "Bend-insensitive single-mode holey fiber with SMF-compatibility for optical wiring applications", in proceedings ECOC'03, paper We2.7.3, Rimini, Italy, 2003 ; de D. Nishioka et al., "Development of holey fiber supporting extra-small diameter bending", SEI Technical Review, n 58, p. 42-47, 2004 ; de K. Miyake et al., "Bend resistant photonic crystal fiber compatible with conventional single mode fiber", in proceedings ECOC'04, paper Mo3.3.4, Stockholm, Sweden, 2004 ; de Y. Tsuchida et al., "Design and characterization of single-mode holey fibers with low bending R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -6 tosses", Optics Express, vol. 13, n 12, p. 4470-4479, 2005 ; de K. Ohsono et al., "High performance optical fibers for next generation transmission systems", Hitachi Cable Review, n 22, p. 1-5, 2003; de K. Nakajima et al., "Hole-assisted fiber design for small bending and splice loss", IEEE Photonics Technology Letters, vol. 15, n 12, p. 1737-1739, 2003; de K. Ieda et al., "Transmission characteristics of a holeassisted fiber cord for flexible optical wiring", Proceeding 54"i IWCS, pp 63-68 (2005); de N. Guan et al., "Hole-assisted single-mode fibers for low bending loss", in proceedings ECOC'04, paper Mo3.3.5, Stockholm, Sweden, 2004 et de K. Himeno et al., "Low-bending-loss single-mode fibers for fiber-to-the-home", Journal of Lightwave Technology, vol. 23, n 11, p. 3494-3499, 2005. Le coût de fabrication d'une telle fibre et les niveaux d'atténuations pour le moment élevés (>0.25dB/km) la rendent cependant difficile à exploiter commercialement dans les systèmes FTTH ou FTTC. En outre, ces fibres ne permettent pas d'atteindre simplement les caractéristiques optiques préconisées par la norme G.652, notamment en terme de dispersion chromatique. Il existe donc un besoin pour une fibre de transmission qui permet de répondre aux critères de la nonne G.652, c'est-à-dire qui soit commercialement exploitable dans des systèmes de transmission du type FTTH ou FTTC, et qui présente des pertes en courbures et en microcourbures réduites. En particulier, il existe un besoin pour une fibre qui présente des pertes réduites pour un rayon de courbure de 15 mm et également pour un rayon de courbure aussi faible que 7,5 mm. En effet, dans les applications FTTH, des surlongueurs de fibres sont généralement enroulées dans des boîtiers de jonction de plus en plus miniaturisés; par ailleurs la fibre sera soumise à des contraintes de courbures importantes liées à l'environnement de son installation. A cet effet, l'invention propose une fibre optique présentant un profil particulier à saut d'indice avec une première tranche fortement enterrée et une deuxième tranche faiblement enterrée. Une telle structure permet de réduire effectivement les pertes par courbures à MAC constant tout en atténuant fortement les modes de fuite d'ordre supérieur. Ainsi, contrairement aux fibres de l'art antérieur ayant une structure à saut d'indice R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc - 7 avec une tranche enterrée, la fibre de l'invention présente une longueur d'onde de coupure en câble qui reste inférieure à 1260 mm. La fibre de l'invention respecte donc la norme G.652. L'invention propose plus particulièrement une fibre optique de transmission, 5 comprenant : - un coeur central présentant une différence d'indice Dn1 avec une gaine optique extérieure; - une première gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn2 avec la gaine extérieure; 10 - une première gaine enterrée présentant une différence d'indice Dn3 avec la gaine extérieure est inférieure ou égale à -5.10-3 ; - une seconde gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn4 avec la gaine extérieure; - une seconde gaine enterrée présentant une différence d'indice 15 Dns avec la gaine extérieure inférieure, en valeur absolue, à la différence d'indice Dn3 de la première gaine enterrée; la fibre optique présentant pour une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,1 dB/l0tour pour un rayon de courbure de 15 mm et des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,5 20 dB/tour pour un rayon de courbure de 7,5 mm. Selon les modes de réalisation, la fibre de l'invention peut comprendre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la différence d'indice entre la seconde gaine enterrée et la gaine optique extérieure est comprise entre -0,3.10-3 et -3.10-3 ; 25 - la différence d'indice entre le coeur central et la première gaine intermédiaire est comprise entre 4,5.10-3 et 6,0.10-3; - le coeur central présente un rayon compris entre 3,5 pm et 4, 5 m pour une différence d'indice avec la gaine optique extérieure comprise 5,0.10-3 et 5,6.10-3 ; 30 - la première gaine intermédiaire présente un rayon compris entre 9Amet12pm; R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -8 la première gaine enterrée présente un rayon compris entre 14 gm et 16gm; la seconde gaine intermédiaire présentant une différence d'indice avec la gaine extérieure sensiblement nulle ; la seconde gaine intermédiaire présente un rayon compris entre 18gmet20gm; la seconde gaine enterrée présente un rayon compris entre 25 gm et 40gm; des pertes par courbures inférieures ou égales à 0,1 dB/100tour pour un rayon de courbure de 20 mm, à la longueur d'onde de 1625nm; des pertes par courbures inférieures ou égales à 1 dB/tour pour un rayon de courbure de 5 mm, à la longueur d'onde de 1625 nm ; des pertes en microcourbures selon la méthode dite du touret fixe, inférieures ou égales à 0,8 dB/km, jusqu'à une longueur d'onde de 1625 nm ; une longueur d'onde de coupure en câble inférieure ou égale à 1260nm; un diamètre de mode compris entre 8,6 gin et 9,5 gm pour une longueur d'onde de 1310 nm ; un rapport du diamètre de mode de la fibre à 1550 nm sur la longueur d'onde de coupure effective )\Ceff inférieur à 8,2 ; une longueur d'onde d'annulation de la dispersion chromatique comprise entre 1300 nm et 1324 nm avec une pente de dispersion chromatique inférieure ou égale à 0,092 ps/nm2/km à cette longueur d'onde. L'invention concerne aussi un module optique comportant un boîtier dans lequel est enroulée au moins une portion de fibre selon l'invention ; ainsi qu'un boîtier de jonction dans lequel est enroulée au moins une portion de fibre selon 30 l'invention. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc 10 15 20 25 - 9 Selon des modes de réalisation, la fibre est enroulée avec un rayon de courbure inférieur à 15 mm, et/ou avec un rayon de courbure inférieur à 7,5 mm. L'invention concerne en outre un système optique de fibre jusqu'au domicile comprenant au moins un module optique ou un boîtier de jonction selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés, qui montrent - figure 1, précédemment décrite, un graphe illustrant les pertes en courbures à la longueur d'onde de 1625 mn avec un rayon de courbure de 15 mm dans une fibre standard à saut d'indice en fonction de la valeur du MAC à la longueur d'onde de 1550 nm ; - figure 2, une représentation graphique du profil de consigne d'une 15 fibre à saut d'indice selon un mode de réalisation de l'invention; - figure 3, des graphes illustrant les pertes par courbures à la longueur d'onde de 1625 nm en fonction du rayon de courbure pour une fibre à saut d'indice standard SSMF, pour une autre fibre de l'art antérieur et pour une fibre selon l'invention. 20 La fibre de l'invention présente un coeur central, une première gaine intermédiaire et une première gaine enterrée. La fibre présente aussi une seconde gaine intermédiaire et une seconde gaine enterrée. On entend par gaine enterrée, une portion radiale de la fibre présentant un indice de réfraction inférieur à l'indice de la 25 gaine extérieure. La première gaine enterrée, présente une forte différence d'indice avec la gaine extérieure ; inférieure à -5.10-3 et pouvant atteindre -15.10-3. La seconde gaine enterrée présente une différence d'indice avec la gaine extérieure plus faible que la première gaine enterrée; qui peut être comprise entre -0,3.10-3 et -3.10-3. La figure 2 illustre un profil d'indice pour une fibre de transmission selon 30 l'invention. Le profil illustré est un profil de consigne, c'est-à-dire représentatif du R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -10- profil théorique de la fibre, la fibre réellement obtenue après fibrage d'une préforme pouvant présenter un profil sensiblement différent. La fibre de transmission à saut d'indice selon l'invention comprend un coeur central présentant une différence d'indice Dnt avec une gaine extérieure, faisant fonction de gaine optique ; une première gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn2 avec la gaine extérieure ; une première gaine enterrée, présentant une forte différence d'indice Dn3 avec la gaine extérieure; une seconde gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn4 avec la gaine extérieure et une seconde gaine enterrée présentant une faible différence d'indice Dn5 avec la gaine extérieure. Les indices de réfraction dans le coeur central, dans les première et seconde gaines enterrées et dans les première et seconde gaines intermédiaires sont sensiblement constants sur toutes leurs largeurs; on a bien comme consigne une fibre à saut d'indice. On définit la largeur du coeur par son rayon ri et la largeur des gaines par leurs rayons extérieurs respectifs, r2 à r5. Pour définir un profil d'indice de consigne pour une fibre optique, on prend généralement comme référence la valeur d'indice de la gaine extérieure. Les valeurs d'indice du coeur central, des gaines enterrées et de l'anneau sont alors présentés comme des différences d'indice On1,2,3. Généralement, la gaine extérieure est composée de silice mais cette gaine peut être dopée pour augmenter ou diminuer son indice de réfraction, par exemple pour modifier les caractéristiques de propagation du signal. Le tableau ci-dessous donne des valeurs limites des rayons et des différences d'indices qui permettent de réaliser un profil de fibre tel que la fibre présente des pertes en courbures réduites tout en répondant aux critères de propagations optiques de la norme G.652 pour les fibres de transmission. Les valeurs des tableaux correspondent à des profils de consigne de fibres. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc TABLEAU ri r2 r3 r4 r5 Dnt Dnt-Dn2 Dn3 Dn5 ( m) (lm) ( m) ( m) ( m) (.103) (.103) (.103) (.103) 3,5 9,0 14,0 18,0 25,0 5,0 4,5 -5 -0,3 4,5 12,0 16,0 20,0 40,0 5,6 6,0 -15 -3 La présence de la seconde gaine faiblement enterrée (r5, Dn5) permet de limiter la présence de modes de fuites susceptibles de se propager le long de la libre et qui induisent une augmentation de la longueur d'onde de coupure effective. La présence de la première gaine intermédiaire (r2, Dn2) permet d'assurer un bon confinement du signal monomode dans le coeur central et de conserver un diamètre de mode compatible avec la norme G.652. La présence de la première gaine fortement enterrée (r3, Dn3) permet en outre de réduire les pertes par courbures. La fibre de transmission selon l'invention, présentant un profil d'indice tel que décrit précédemment, présente des pertes en courbures réduites aux longueurs d'onde utiles. En particulier, la fibre selon l'invention présente, pour une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,1 dB pour un enroulement de 100 tours autour d'un mandrin de rayon de courbure de 20 mm ; des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,1 dB pour un enroulement de 10 tours autour d'un mandrin de rayon de courbure de 15 mm ; des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,2 dB pour un enroulement d'un tour autour d'un mandrin de rayon de courbure de 10 mm ; des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,5 dB pour un enroulement d'un tour autour d'un mandrin de rayon de courbure de 7,5 mm et des pertes par courbure inférieures ou égales à 1 dB pour un enroulement d'un tour autour d'un rayon de courbure de 5 mm. La fibre selon l'invention présente des pertes par courbures encore inférieures à la longueur d'onde de 1550 nm. En particulier, la fibre selon l'invention présente, pour une longueur d'onde de 1550 nm, des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,02 dB pour un enroulement de 10 tours autour d'un mandrin de rayon de courbure de 15 mm ; des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,05 dB pour un enroulement d'un tour autour d'un mandrin de rayon de courbure de 10 mm ; des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,2 R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc - 12- dB pour un enroulement d'un tour autour d'un mandrin de rayon de courbure de 7,5 mm. De plus, la fibre selon l'invention présente aussi des pertes en microcourbures réduites par rapport à un SSMF. Les pertes en microcourbures peuvent être estimées avec un test dit test de la grille (10 aiguilles de 1,5 mm) à la longueur d'onde de 1550 nm. Dans ce test, on utilise une grille formée de dix aiguilles polies de 1,5 mm de diamètre, espacées de 1 cm. La fibre traverse sur deux passages la grille orthogonalement à l'axe des aiguilles. La fibre et la grille sont pressées entre deux plaques rigides recouvertes d'une couche d'environ 3 mm de mousse de polyéthylène de haute densité. Les couches du montage (plaques, grilles, fibre) sont positionnées horizontalement et l'ensemble est recouvert d'un poids de 250g. Avec ce test, la fibre selon l'invention présente des pertes en microcourbures inférieures ou égales à 0,025 dB à 1550 nm. Les pertes en microcourbures peuvent aussi être estimées à l'aide de la méthode dite du touret à diamètre fixe à la longueur d'onde de 1625 nm. Cette méthode est décrite dans la recommandation technique de la commission électrotechnique internationale du sous-comité 86A sous la référence CEI TR-62221. Le diamètre du touret utilisé est de 60 cm; le touret est recouvert de papier de verre extra-fin. Avec cette méthode, la fibre selon l'invention présente des pertes en microcourbures inférieures ou égales à 0,8 dB/km à 1625 nm. En outre, la fibre de l'invention répond aux critères de la norme G.652. En particulier, elle présente une longueur d'onde de coupure effective k-eff inférieure à 1330nm de manière à ce que la longueur d'onde de coupure en câble Xcc soit inférieure à 1260 nm, en conformité avec la norme G.652. La fibre selon l'invention présente aussi un diamètre de mode MFD pour une longueur d'onde de 1310 nm compris entre 8,6 gm et 9,5 gm. La fibre selon l'invention pourra aussi présenter un rapport MAC allant jusqu'à 8,2; le rendement pour la fabrication de la fibre selon l'invention est donc meilleur car on n'est plus contraint de sélectionner uniquement les fibres ayant un MAC inférieur à 7,9. Le graphe de la figure 3 illustre les pertes par courbure à 1625 nm en fonction du rayon de courbure pour une fibre standard SSMF, pour une fibre R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -13- identique à l'invention mais sans deuxième tranche enterrée et pour deux fibres selon l'invention. Une première courbe (3A) montre les pertes par courbures d'une fibre standard à saut d'indice SSMF. Cette fibre présente un MAC de 8,1. On remarque que pour de petits rayons de courbure, inférieurs à 7,5 mm, les pertes par courbures augmentent considérablement et dépassent la valeur de 1 dB pour un enroulement d'un tour. Une telle fibre classique, couramment utilisée pour les transmissions longue distance n'est donc pas bien adaptée à une application FTTH ou FTTC car elle ne peut ni être enroulée dans un boîtier miniature d'un module optique, ni subir d'éventuelles courbures accidentelles liés à l'installation sans induire de fortes pertes optiques. Une deuxième courbe (3B) montre les pertes par courbures d'une fibre identique à l'invention mais sans deuxième tranche enterrée. Cette fibre présente un MAC de 8,2 et répond aux critères de la norme G.652. On remarque que pour de petits rayons de courbure, inférieurs à 7,5 mm, les pertes par courbures sont inférieures à la valeur de 1 dB/tour. En revanche, les pertes par courbures restent relativement importantes pour des rayons de courbure plus grands. Ainsi, la fibre présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,5 dB pour un enroulement de 10 tours autour d'un mandrin de rayon égal à 20 mm et de l'ordre de 0, 4 dB pour un enroulement de 100 tours autour d'un mandrin de rayon égal à 20mm. Ces valeurs de pertes par courbures pour de rayons de courbure de 15 mm et 20 mm ne permet pas d'utiliser cette fibre dans des boîtiers de jonction avec de tels rayons d'enroulement. Une troisième courbe (3C) montre les pertes par courbures d'une fibre selon l'invention. La fibre correspondant à cette courbe présente un MAC de 8,2 et répond aux critères de la norme G.652. On remarque que pour de petits rayons de courbure,inférieurs à 7,5 mm, les pertes par courbures sont de l'ordre de 0,4 dB/tour, soit bien inférieures à la valeur de 0,5 dB/tour ; et pour un rayon de courbure de 10 mm, la fibre selon l'invention présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,2 dB/tour, soit la valeur limite supérieure visée. De même, pour des rayons de courbure plus grands, les pertes par courbures restent limitées ; ainsi pour un rayon de courbure de 15 mm, la fibre selon l'invention présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,04 R:\Brevets\24900\24952--060405-texte depot.doc - 14- dB/10 tours, soit bien inférieures à la valeur de 0,1 dB/10 tours ; et pour un rayon de courbure de 20 mm, la fibre selon l'invention présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,03 dB/100 tours, soit bien inférieures à la valeur de 0,1 dB/100 tours. Une quatrième courbe (3D) montre les pertes par courbures d'une fibre selon l'invention. La fibre correspondant à cette courbe présente un MAC de 8,1 et répond aux critères de la norme G.652. On remarque que pour de petits rayons de courbure, inférieurs à 7, 5 mm, les pertes par courbures sont de l'ordre de 0,1 dB/tour, soit bien inférieures à la valeur de 0,5 dB/tour ; et pour un rayon de courbure de 10 mm, la fibre selon l'invention présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,07 dB/tour, soit bien inférieures à la valeur de 0,2 dB/tour. De même, pour des rayons de courbure plus grands, les pertes par courbures restent limitées ; ainsi pour un rayon de courbure de 15 mm, la fibre selon l'invention présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,04 dB/10 tours, soit bien inférieures à la valeur de 0,1 dB/10 tours ; et pour un rayon de courbure de 20 mm, la fibre selon l'invention présente des pertes par courbures de l'ordre de 0,1 dB/100 tours, soit bien inférieures à la valeur de 0,01 dB/100 tours. La fibre de transmission selon l'invention peut être fabriquée par fibrage d'une préforme présentant un profil d'indice tel que décrit ci-dessus. De manière connue en soi, une fibre optique est réalisée en étirant une préforme sur une tour de fibrage. Une préforme comprend par exemple une préforme primaire constituée d'un tube de verre de très haute qualité constituant une partie de la gaine et le coeur de la fibre. Cette préforme primaire est ensuite rechargée ou manchonnée pour augmenter son diamètre et former une préforme utilisable sur une tour de fibrage. L'opération de fibrage homothétique consiste à placer la préforme verticalement dans une tour et à tirer un brin de fibre d'un bout de la préforme. Pour cela, une haute température est appliquée localement à une extrémité de la préforme jusqu'à ce que la silice soit ramollie, la vitesse de fibrage et la température sont ensuite contrôlées en permanence pendant le fibrage car elles déterminent le diamètre de la fibre. La géométrie de la préforme doit respecter parfaitement les rapports des indices de réfraction et des diamètres du coeur et de la gaine de la fibre afin que la fibre étirée présente le profil requis. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc -15- Le dépôt de composant dans le tube est communément désigné par l'expression dopage , c'est-à-dire que des impuretés sont ajoutées à de la Silice pour modifier son indice de réfraction. Ainsi, le Germanium (Ge) ou le Phosphore (P) augmentent l'indice de réfaction de la silice ; ils sont souvent utilisés pour doper le coeur central de la fibre. Par ailleurs, le Fluor (F) ou le Bore (B) abaissent l'indice de réfraction de la silice ; le Fluor est souvent utilisé pour constituer des gaines enterrées. Une préforme avec une gaine fortement enterrée est délicate à réaliser. En effet, le Fluor s'incorpore mal dans la silice chauffée au-delà d'une certaine température alors qu'une température élevée est nécessaire à la fabrication du verre. Le compromis entre une température élevée, nécessaire à la fabrication du verre, et une température faible favorisant la bonne incorporation du Fluor ne permet pas d'obtenir des indices très inférieurs à celui de la Silice. Il est proposé de réaliser la préforme de la fibre selon l'invention selon une technique de PCVD (Plasma Chemical Vapor Deposition) parce qu'elle permet de réaliser les réactions à des températures plus faibles que les techniques classiques (CVD, VAD, OVD) grâce à une ionisation des composés de réaction. Une telle technique de fabrication est décrite dans les documents US RE 30,635 et US 4,314,833 ; elle permet une incorporation importante de Fluor dans la silice afin de constituer des gaines fortement enterrées. Il est cependant possible de réaliser la préforme de la fibre selon l'invention aussi par les techniques de CVD, VAD ou OVD. Un tube de silice, pure ou légèrement dopé au Fluor, est fourni et monté dans un tour verrier. Le tube est alors mis en rotation et un mélange gazeux de silice et de dopants est injecté dans le tube. Le tube traverse une cavité micro-onde dans laquelle le mélange gazeux est chauffé localement. Le chauffage micro-onde engendre un plasma par ionisation des gaz injectés dans le tube et les dopants ionisés réagissent fortement avec les particules de silice pour provoquer le dépôt de couches de silice dopées à l'intérieur du tube. La forte réactivité des dopants engendrée par le chauffage micro-onde, permet d'incorporer une forte concentration de dopants dans les couches de silice. En R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc - 16- particulier dans le cas du Fluor, qui s'incorpore mal dans la silice avec un chauffage local au chalumeau, le PCVD permet un dopage d'une couche de silice avec une forte concentration de Fluor pour constituer la première gaine fortement enterrée (r3, Dn3). La seconde gaine faiblement enterrée (r5, Dn5) peut être également obtenue par dépôt du type PCVD comme la première gaine fortement enterrée, ou peut être constituée par le tube de silice lui-même, faiblement dopé au Fluor, ou encore peut être réalisée lors du manchonnage ou de la recharge de la préforme en utilisant par exemple un tube de manchonnage intermédiaire faiblement fluoré ou en réalisant une partie de recharge avec du grain de silice faiblement fluoré. La fibre de transmission selon l'invention peut être utilisée dans un module d'émission ou de réception dans un système FTTH ou FTTC ou dans un câble de transmission optique haut débit et longue distance, avec des pertes optiques réduites. La fibre de l'invention est compatible avec les systèmes commercialisés car elle répond à la norme G.652. En particulier, des surlongueurs de la fibre selon l'invention peuvent être enroulées dans des boîtiers de jonction associés à des modules optiques de systèmes FTTH ou FTTC, la fibre selon l'invention pouvant être enroulées avec un rayon de courbure inférieur à 15 mm, voire inférieur à 7,5 mm sans induire de fortes pertes optiques. La fibre selon l'invention est aussi bien adaptée pour supporter les courbures accidentelles liées à son installation chez un particulier avec des rayons de courbure allant jusqu'à 5 mm. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et aux utilisations décrites à titre d'exemple. En particulier, la fibre selon l'invention peut aussi être utilisée dans d'autres applications que le FTTH ou FTTC. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc
Une fibre optique de transmission comprend un coeur central, une première gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn2 avec la gaine extérieure, une première gaine enterrée présentant une différence d'indice Dn3 avec la gaine extérieure est supérieure ou égale à -5.10, une seconde gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn4 avec la gaine extérieure et une seconde gaine enterrée présentant une différence d'indice Dn5 avec la gaine extérieure. La fibre optique présente pour une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,1 dB/10tour pour un rayon de courbure de 15 mm et des pertes par courbure inférieures ou égales à 1 dB/tour pour un rayon de courbure de 7,5 mm.La fibre présente des pertes en courbures et en microcourbures réduites tout en présentant les performances optiques d'une fibre de transmission à saut d'indice standard (SSMF)
1 Une fibre optique de transmission, comprenant : - un coeur central présentant une différence d'indice Dni avec une gaine 5 optique extérieure; - une première gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn2 avec la gaine extérieure; - une première gaine enterrée présentant une différence d'indice Dn3 avec la gaine extérieure est inférieure ou égale à -5.10-3 ; 10 - une seconde gaine intermédiaire présentant une différence d'indice Dn4 avec la gaine extérieure; - une seconde gaine enterrée présentant une différence d'indice Dn5 avec la gaine extérieure inférieure, en valeur absolue, à la différence d'indice Dn3 de la première gaine enterrée; 15 la fibre optique présentant pour une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,1 dB/10tour pour un rayon de courbure de 15 mm et des pertes par courbure inférieures ou égales à 0,5 dB/tour pour un rayon de courbure de 7,5 mm. 2. La fibre de la 1, dans laquelle la différence d'indice (Dn5) 20 entre la seconde gaine enterrée et la gaine optique extérieure est comprise entre -0,3.10-3 et -3.10-3. 3. La fibre de la 1 ou 2, clans laquelle la différence d'indice entre le coeur central et la première gaine intermédiaire (Dni -Dn2) est comprise entre 4,5.10-3 et 6,0.10-3. 25 4. La fibre de l'une des 1 à 3, dans laquelle le coeur central présente un rayon (ri) compris entre 3,5 m et 4,5 atm pour une différence d'indice avec la gaine optique extérieure (Dni) comprise 5,0.103 et 5,6.10-3. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc - 18- 5. La fibre de l'une des 1 à 4, dans laquelle la première gaine intermédiaire présente un rayon (r2) compris entre 9 m et 12 m. 6. La fibre de l'une des 1 à 5, dans laquelle la première gaine enterrée présente un rayon (r3) compris entre 14 m et 16 m. 7. La fibre de l'une des 1 à 6, dans laquelle la seconde gaine intermédiaire présentant une différence d'indice (Dn4) avec la gaine extérieure sensiblement nulle. 8. La fibre de la 1 à 7, dans laquelle la seconde gaine intermédiaire présente un rayon (r4) compris entre 18 !lm et 20 m. 9. La fibre de l'une des 1 à 8, dans laquelle la seconde gaine enterrée présente un rayon (r5) compris entre 25 pm et 40 m. 10. La fibre de l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle présente, pour une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes par courbures inférieures ou égales à 0,1 dB/100tour pour un rayon de courbure de 20 mm. 11. La fibre de l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle présente, pour une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes par courbures inférieures ou égales à 1 dB/tour pour un rayon de courbure de 5 mm. 12. La fibre de l'une des 1 à 11, caractérisée en ce qu'elle présente, jusqu'à une longueur d'onde de 1625 nm, des pertes en microcourbures selon la méthode dite du touret fixe, inférieures ou égales à 0,8 dB/km. 13. La fibre de l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle présente une longueur d'onde de coupure en câble inférieure ou égale à 1260 nm. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc - 19- 14. La fibre de l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle présente, pour une longueur d'onde de 1310 nm, un diamètre de mode (MFD) compris entre 8,6 m et 9,5 atm. 15. La fibre de l'une des 1 à 14, caractérisée en ce qu'elle présente un rapport (MAC) du diamètre de mode de la fibre à 1550 nm sur la longueur d'onde de coupure effective keff inférieur à 8,2. 16. La fibre de l'une des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle présente une longueur d'onde d'annulation de la dispersion chromatique (M comprise entre 1300 nm et 1324 nm avec une pente de dispersion chromatique inférieure ou égale à 0,092 ps/nm2/km à cette longueur d'onde. 17. Module optique comportant un boîtier dans lequel est enroulée au moins une portion de fibre selon l'une des 1 à 16. 18. Boîtier de jonction dans lequel est enroulée au moins une portion de fibre selon l'une des 1 à 16. 19. Module ou boîtier selon la 17 ou 18, dans lequel la fibre est enroulée avec un rayon de courbure inférieur à 15 mm. 20. Module ou boîtier selon la 17 ou 18, dans lequel la fibre est enroulée avec un rayon de courbure inférieur à 7,5 mm 21. Système optique de fibre jusqu'au domicile (FTTH) ou de fibre optique jusqu'au trottoir (FTTC) comprenant au moins un module optique ou un boîtier de jonction selon l'une des 17 à 20. R:ABrevets\24900\24952--060405-texte depot.doc
G
G02
G02B
G02B 6
G02B 6/036,G02B 6/50
FR2897822
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE DE DIRECTION ASSISTEE ELECTRIQUE
20,070,831
Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif de commande de direction assistée électrique qui délivre une force d'assistance issue d'un moteur à une direction de véhicule en fonction du couple de braquage appliqué par un conducteur du véhicule à un volant, et elle concerne plus particulièrement une nouvelle technique permettant de limiter une tension appliquée au moteur d'une manière appropriée dès l'apparition d'une anomalie dans un système de commande du courant moteur. Description de l'art connexe A ce jour, on connaît un dispositif de commande de direction assistée électrique, lequel, afin de délivrer une force d'assistance optimale à la direction à partir d'un moteur, est pourvu de différents types de sections de détection (un détecteur de couple, un circuit de détection du courant moteur, etc.), d'une section de calcul du courant cible, d'une section de calcul du courant maximal, et d'une section de commande du courant, et dans lequel la section de calcul du courant cible calcule différents types de courants cibles pour le moteur en se basant sur un signal de couple de braquage, un signal de vitesse du véhicule, un signal de tension moteur, etc. (voir, par exemple, un premier document de brevet : la publication examinée de la demande de brevet japonais n 11 147479). En outre, afin que le moteur produise une force appropriée d'assistance à la direction même si une anomalie se produit dans le signal de tension moteur ou similaires, la section de calcul du courant maximal sert à limiter les courants cibles individuels de telle sorte que la somme totale de ces courants cibles individuels constitue une valeur limite supérieure des courants cibles prédéterminés en fonction du signal de couple de braquage, etc. Ainsi, dans les cas où le détecteur de couple ou un circuit de détection de la tension aux bornes du moteur est en panne, le courant cible du moteur est limité de manière à conserver une force appropriée d'assistance à la direction issue du moteur. En outre, afin que le courant moteur détecté par le circuit de détection du courant moteur coïncide avec le courant moteur cible, la section de commande du courant détermine une tension devant être appliquée au moteur tout en effectuant une commande par rétroaction de celle-ci. Dans le dispositif de commande de direction assistée électrique susmentionné que l'on connaît, la notion de limitation de la polarité de la tension d'application est absente et de ce fait, une limitation de la tension d'application n'est pas prévue. Se pose alors le problème suivant. En effet, en cas de défaillance du circuit de détection du courant moteur, d'erreur de calcul des valeurs ou des quantités de commande pour la commande par rétroaction du courant moteur, etc., le courant fourni au moteur est interrompu. En revanche, il se peut qu'une tension inappropriée continue d'être appliquée au moteur pendant un certain temps jusqu'à ce que l'alimentation du moteur en courant électrique soit effectivement interrompue ou arrêtée. RESUME DE L'INVENTION Par conséquent, la présente invention vise à résoudre la difficulté évoquée ci-dessus, et a pour objet d'obtenir un dispositif de commande de direction assistée électrique qui soit capable de maintenir une puissance moteur appropriée en limitant une tension devant être appliquée à un moteur même en cas de défaillance d'un circuit de détection du courant moteur et d'erreur de calcul de la commande par rétroaction du courant moteur. En vue de réaliser l'objet ci-dessus, selon l'invention, il est prévu un dispositif de commande de direction assistée électrique comprenant : un détecteur de couple qui détecte un couple de braquage appliqué par un conducteur à une direction ; un moteur qui délivre une force d'assistance à la direction ; une section de traitement d'entrée qui reçoit un signal de couple de braquage du détecteur de couple ; une section de traitement de sortie qui entraîne le moteur ; et une unité de traitement qui fournit une instruction à la section de traitement de sortie en fonction du signal de couple de braquage. L'unité de traitement comprend : une section de calcul de la tension d'application qui calcule une tension à appliquer au moteur selon le signal de couple de braquage ; et une section de limitation de la tension d'application qui limite la tension d'application à une valeur limite prédéterminée ou inférieure correspondant au sens du signal de couple de braquage. Selon la présente invention, il est possible de conserver une puissance moteur appropriée en limitant une tension devant être appliquée à un moteur même en cas de défaillance d'un circuit de détection du courant moteur et d'erreur de calcul des valeurs ou des quantités de commande pour une commande par rétroaction du courant moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après des modes de réalisation préférés de la présente invention, faite en référence aux dessins annexés. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma de principe montrant un dispositif de commande de direction assistée électrique selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est un schéma de principe d'un circuit 25 montrant la configuration matérielle détaillée d'un régulateur de la figure 1. La figure 3 est un schéma de principe fonctionnel montrant une unité de traitement sous forme de logiciel dans un microcontrôleur de la figure 2. 30 La figure 4 est une vue explicative montrant la caractéristique de calcul d'un courant cible utilisée pour le traitement d'une section de calcul du courant cible de la figure 3. La figure 5 est une vue explicative montrant la caractéristique de limitation d'une tension d'application utilisée pour le traitement d'une section de limitation de la tension d'application de la figure 3. La figure 6 est un organigramme illustrant l'opération de traitement d'une section de limitation de la tension d'application du dispositif de commande de direction assistée électrique selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est un schéma de principe fonctionnel montrant une unité de traitement sous forme de logiciel dans un microcontrôleur d'un dispositif de commande de direction assistée électrique selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention. La figure 8 est un schéma de principe fonctionnel montrant une unité de traitement sous forme de logiciel dans un microcontrôleur d'un dispositif de commande de direction assistée électrique selon un cinquième mode de réalisation de la présente invention. La figure 9 est une vue explicative montrant la caractéristique de limitation d'une tension d'application selon une section de limitation de la tension d'application de la figure 8. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Nous allons détailler, ci-après, les modes de 30 réalisation préférés de la présente invention en faisant référence aux dessins annexés. Mode de réalisation 1 (Limitation de puissance d'un régulateur de courant proportionnel-intégral de moteur à balai) 5 Revendications 1, 2, 7 Référons-nous tout d'abord à la figure 1, qui montre de manière schématique un dispositif de commande de direction assistée électrique selon un premier mode de réalisation de la présente invention. 10 Sur cette figure 1, un volant 1, lequel constitue une direction de véhicule, est monté sur une extrémité d'un arbre de direction 2 de manière, par exemple, à être manoeuvré par un conducteur du véhicule. Un détecteur de couple 3 est monté sur l'arbre de 15 direction 2 pour détecter une force de braquage appliquée au volant 1 par le conducteur. Un signal de couple de braquage Ts émis par le détecteur de couple 3 est transmis à un régulateur 8 (que nous décrirons dans de plus amples détails ultérieurement) qui comprend un 20 microordinateur. D'un autre côté, un moteur 4 est monté sur l'arbre de direction 2 par le biais d'un réducteur de vitesse 5. Le moteur 4 se présente sous la forme d'un moteur à courant continu, par exemple du type à commutation par 25 balai, et il est entraîné à fonctionner sous la commande du régulateur 8, moyennant quoi une force d'assistance (couple d'assistance) est produite dans l'arbre de direction 2 de la direction pour assister la force de braquage du conducteur. Le réducteur de 30 vitesse 5 sert à réduire le couple d'assistance produit par le moteur 4 d'une manière appropriée et à transmettre celui-ci à l'arbre de direction 2. Un capteur de vitesse du véhicule 6 détecte la vitesse de déplacement du véhicule (vitesse du véhicule), et transmet celle-ci au régulateur 8 en tant que signal de vitesse du véhicule Vs. Une batterie embarquée 7 constitue une alimentation d'entraînement pour le régulateur 8. Le régulateur 8 calcule un courant cible Im* basé sur le signal de couple de braquage Ts du détecteur de couple 3 et le signal de vitesse du véhicule Vs du capteur de vitesse du véhicule 6, puis calcule un degré de fonctionnement Vm* correspondant au courant cible Im*, moyennant quoi une tension d'application Vm correspondant au degré de fonctionnement Vm* est appliquée au moteur 4 pour entraîner celui-ci. En outre, le moteur 4 est pourvu d'un circuit de détection de courant et d'un circuit de détection de tension (décrits ultérieurement), lesquels servent à renvoyer par rétroaction leurs signaux de détection au régulateur 8 respectivement sous la forme d'un courant moteur Imsns et d'une tension moteur Vmsns. La figure 2 est un schéma de principe d'un circuit qui montre la configuration matérielle détaillée du régulateur 8, et dans lequel les parties ou composants similaires à ceux décrits ci-dessus (figure 1) sont identifiés par les mêmes symboles, sans qu'une description détaillée de ceux-ci soit fournie. Sur la figure 2, le régulateur 8 comprend un microcontrôleur 9 se présentant comme un composant principal, un circuit d'entraînement du moteur 10, une paire de circuits de commande de grille 11a, 11b, un circuit de détection du courant moteur 12, un circuit de détection de la tension moteur 13, un circuit d'entrée du détecteur de couple 14, et un circuit d'entrée du capteur de vitesse du véhicule 15. Le microcontrôleur 9 comprend un microprocesseur MPU se présentant comme un composant principal, une section de mémoire ROM dans laquelle est stocké un programme de commande pour faire fonctionner le microprocesseur MPU, une section de mémoire RAM utilisée pour le traitement des calculs du microprocesseur MPU, un modulateur d'impulsions en largeur PWM pour délivrer un signal de modulation d'impulsions en largeur au circuit de commande de grille 11a, un convertisseur analogique-numérique A/D qui transforme les signaux analogiques issus des circuits de détection 12, 13 et du circuit d'entrée du détecteur de couple 14 en signal numérique et reçoit ceux-ci, et une section d'entrée-sortie I/O qui délivre une impulsion d'entraînement au circuit de commande de grille 11b et reçoit un signal à impulsions du circuit d'entrée du capteur de vitesse du véhicule 15. Le circuit d'entraînement du moteur 10 comprend quatre transistors de puissance MOS P1 à P4 qui sont reliés pour former un circuit de pont, des diodes étant reliées de manière antiparallèle aux transistors de puissance MOS P1 à P4, respectivement. Le circuit de commande de grille 11a entraîne en modulation d'impulsions en largeur les transistors de puissance MOS P1, P2 du côté positif du circuit d'entraînement du moteur 10, et le circuit de commande de grille 11b entraîne en modulation d'impulsions en largeur les transistors de puissance MOS P3, P4 du côté neutre du circuit d'entraînement du moteur 10, pour mettre ceux-ci sous tension et hors tension. Le circuit de détection du courant moteur 12 détecte le courant d'armature du moteur 4 en tant que courant moteur Imsns, et le transmet au microcontrôleur 9. Le circuit de détection de la tension moteur 13 détecte la tension aux bornes du moteur 4 en tant que tension moteur Vmsns, et la transmet au microcontrôleur 9. Le circuit d'entrée du détecteur de couple 14 constitue une section de traitement d'entrée pour recevoir le signal de couple de braquage Ts du détecteur de couple 3, et transmet ce signal de couple de braquage Ts au microcontrôleur 9. D'une manière similaire, le circuit d'entrée du capteur de vitesse du véhicule 15 transmet le signal de vitesse du véhicule Vs délivré par le capteur de vitesse du véhicule 6 au microcontrôleur 9. Le circuit d'entraînement moteur 10 et les circuits de commande de grille 11a, 11b constituent conjointement une section de traitement de sortie destinée à l'entraînement du moteur 4. Le microprocesseur MPU du microcontrôleur 9 constitue une unité de traitement destinée à fournir, lors de son fonctionnement en tant que logiciel, une instruction à la section de traitement de sortie en fonction du signal de couple de braquage Ts. La figure 3 est un schéma de principe fonctionnel qui montre une unité de traitement 20 sous la forme d'un logiciel du microcontrôleur 9. Sur la figure 3, l'unité de traitement 20 est pourvue d'une section de calcul du courant cible 21, d'une section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 comportant un soustracteur 22a, et d'une section de limitation de tension d'application 23. La section de calcul du courant cible 21 et la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 constituent conjointement une section de calcul de la tension d'application qui calcule, en tant que degré de fonctionnement Vm*, la tension d'application Vm exercée sur le moteur 4 selon signal de couple de braquage Ts. La section de calcul du courant cible 21 produit le courant cible Im* basé sur le signal de vitesse du véhicule Vs émis par le capteur de vitesse du véhicule 6 et sur le signal de couple de braquage Ts émis par le détecteur de couple 3 selon une caractéristique prédéterminée (voir, par exemple, figure 4). Le soustracteur 22a calcule un écart de courant DIm (= Im* -Imsns) entre le courant cible Im* et le courant moteur Imsns du circuit de détection du courant moteur 12. La section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 produit le degré de fonctionnement Vm* permettant de faire coïncider le courant moteur Imsns avec le courant cible Im* (autrement dit, l'écart type DIm = 0) sur la base de l'écart de courant DIm au moyen d'un algorithme de commande par rétroaction, par exemple une commande proportionnelle-intégrale ou similaires. La section de limitation de la tension d'application 23 produit une tension d'application Vm qui est limitée selon la caractéristique prédéterminée (voir, par exemple, figure 5) sur la base du degré de fonctionnement Vm* et du signal de couple de braquage Ts. La tension d'application Vm produite par la section de limitation de la tension d'application 23 est modulée en impulsions en largeur par le modulateur PWM du microcontrôleur 9 pour entraîner les MOSFET de puissance P1, P2 du circuit d'entraînement 10 par l'intermédiaire du circuit de commande de grille 11a. En outre, la tension d'application Vm agit comme une tension destinée à mettre sous tension et hors tension les MOSFET de puissance P3, P4 du circuit d'entraînement 10 par l'intermédiaire du circuit de commande de grille 11b. La figure 4 est une vue explicative qui montre la caractéristique de calcul du courant cible Im* utilisée pour le traitement de la section de calcul du courant cible 21. Sur la figure 4, l'axe des abscisses représente le courant cible Im* gauche et droit, et l'axe des ordonnées représente le signal de couple de braquage Ts gauche et droit. Lorsque le signal de vitesse du véhicule Vs montre une vitesse faible, le courant cible Im* est défini sur la base du signal de couple de braquage Ts selon une caractéristique qui suit un trait alternant entre pointillés longs et pointillés courts, alors que lorsque le signal de vitesse du véhicule Vs montre une vitesse élevée, le courant cible Im* est défini sur la base du signal de couple de braquage Ts selon une caractéristique qui suit un trait plein. La figure 5 est une vue explicative qui montre la caractéristique de limitation de la tension d'application Vm utilisée pour le traitement de la section de limitation de la tension d'application 23. Sur la figure 5, l'axe des abscisses représente le signal de couple de braquage Ts gauche et droit, et l'axe des ordonnées représente la tension d'application Vm gauche et droite. En outre, une valeur limite droite VRL et une valeur limite gauche VLL sont définies comme valeurs limites prédéterminées selon les sens droit et gauche du signal de couple de braquage Ts. Afin que la tension dans une région anormale Z2 ou Z3 devienne une valeur dans une région normale Z1, la tension d'application Vm est limitée à une valeur inférieure ou égale à la valeur limite droite VRL ou à la valeur limite gauche VLL (dans chacun des cas, la valeur de tension étant considérée comme une valeur absolue) selon le sens droit ou gauche du signal de couple de braquage Ts. Nous allons à présent évoquer de manière plus détaillée le traitement de suppression de la tension de la section de limitation de tension d'application 23 de la figure 3, en nous reportant aux figures 4 et 5. Sur la figure 3, le degré de fonctionnement Vm* calculé par la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 est soumis à l'influence de perturbations externes telles que la force contre-électromotrice du moteur 4, les variations de tension de la batterie 7, etc., de sorte que la relation entre le degré de fonctionnement Vm* et le courant cible Im* n'est pas une relation de simple proportionnalité. En revanche, lorsque le courant cible Im* est élevé, le degré de fonctionnement Vm* tend à devenir élevé lui aussi, et la relation entre le signal de couple de braquage Ts et le courant cible Im* est une relation d'augmentation monotone, comme le montre la figure 4. Ainsi, lorsque le signal de couple de braquage Ts est généralement élevé, comme nous le voyons dans la région normale Z1 de la figure 5, le degré de fonctionnement Vm* tend lui aussi à être élevé. En revanche, sur la figure 5, la tension d'application Vm dans chacune des régions anormales Z2, Z3 est une valeur qui engendre un courant d'anti-assistance en raison d'une erreur de calcul, d'une défaillance de circuit, etc. ou une valeur liée à l'influence d'un bruit électromagnétique, etc., elle est donc considérée comme une valeur de tension pouvant provoquer un fonctionnement inutile du système de commande de direction. Par conséquent, en limitant le degré de fonctionnement Vm* correspondant à la tension d'application Vm à une valeur située dans la région normale Z1 de la figure 5, la section de limitation de la tension d'application 23 peut supprimer une tension d'application Vm inappropriée sans limiter inutilement la tension d'application lorsque le degré de fonctionnement Vm* est normal. Nous allons maintenant étudier l'opération de traitement de la section de limitation de la tension d'application 23 susmentionnée en nous référant à un organigramme de la figure 6 conjointement avec la figure 5. Ici, on notera qu'un programme illustré sur la figure 6 est stocké dans la section de mémoire ROM intégrée dans le microcontrôleur 9 de la figure 2, et est appelé et exécuté par le microprocesseur MPU de façon périodique. Sur la figure 6, l'étape S21 correspond à l'opération de traitement de la section de calcul du courant cible 21, et l'étape S22 correspond à l'opération de traitement de la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22, et les étapes S231 à S237 correspondent à l'opération de traitement de la section de limitation de la tension d'application 23. Tout d'abord, la section de calcul du courant cible 21 calcule le courant cible Im* (étape S21). Ensuite, la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 calcule le courant moteur Imsns de manière rétroactive en se basant sur l'écart de courant DIm (= Im* - Imsns) calculé par le soustracteur 22a, et calcule également le degré de fonctionnement Vm* (étape S22). Ensuite, la section de limitation de la tension d'application 23 entraîne le moteur 4 en modulation par impulsions en largeur au moyen de la tension d'application Vm qui est limitée correctement par le traitement des étapes S231 à S237 suivantes. A ce stade, on considère que la valeur limite droite VRL et la valeur limite gauche VLL permettant de distinguer ou d'identifier la région normale Z1 sont stockées sous forme de table de données dans la section de mémoire RAM située à l'intérieur du microcontrôleur 9, comme le montre la figure 5. En premier lieu, la section de limitation de la tension d'application 23 acquiert, au moyen d'un calcul par table, la valeur limite droite VRL et la valeur limite gauche VLL en se basant sur le signal de couple de braquage Ts et en se reportant à la table de données de la figure 5 (étape S231). Ensuite, le degré de fonctionnement Vm* calculé à l'étape S22 est comparé à la valeur limite droite VRL, de manière à déterminer si le degré de fonctionnement Vm* est supérieur à la valeur limite droite VRL (étape S232). Lorsqu'il s'avère que le degré de fonctionnement Vm* > VRL à l'étape S232 (c'est-à-dire OUI), la tension d'application Vm est fixée comme étant égale à la valeur limite droite VRL (autrement dit, Vm = VRL) de telle sorte que la tension d'application Vm soit inférieure ou égale à la valeur limite droite VRL (étape S233). Ainsi, la tension d'application Vm est limitée à une valeur inférieure ou égale à la valeur limite droite VRL. En revanche, lorsqu'il s'avère que Vm* VRL à l'étape S232 (c'est-à-dire NON), la tension d'application Vm est maintenue égale au degré de fonctionnement Vm* (autrement dit, Vm = Vm*) (étape S234). Ensuite, de manière similaire au traitement susmentionné (étapes S232 à S234) basé sur la valeur limite droite VRL, la section de limitation de la tension d'application 23 effectue le traitement de limitation (étapes S235, S236) pour la valeur limite gauche VLL. Premièrement, il s'agit de déterminer si la tension d'application Vm définie à l'étape S233 ou S234 est inférieure à la valeur limite gauche VLL (dans le cas où le côté gauche a une polarité négative) (étape S235), et lorsqu'il s'avère que Vm < VLL (c'est-à-dire OUI), la tension d'application Vm est définie comme étant égale à la valeur limite gauche VLL (autrement dit, Vm = VLL) de telle sorte que la tension d'application Vm soit supérieure ou égale à la valeur limite gauche VLL (étape S236). Ainsi, la tension d'application Vm est limitée à une valeur supérieure ou égale à la valeur limite gauche VLL. Ici, on considère qu'à l'étape S235, la valeur de la tension d'application Vm gauche sur la figure 5 n'est pas traitée en tant que valeur absolue mais en tant que valeur de polarité négative. En revanche, lorsqu'il s'avère que Vm VLL à l'étape S235 (c'est-à-dire NON), le flux de commande avance au traitement suivant sans executer le traitement de limitation (étape S236) puisqu'il est déjà clair que la tension d'application Vm est une valeur située à l'intérieur de la région normale Z1. Autrement dit, lorsque le degré de fonctionnement Vm* est dans la plage située entre les valeurs limites respectives VLL et VRL (dans la région normale Z1), la tension d'application Vm définie à l'étape S234 est maintenue, et la tension d'application Vm devient égale au degré de fonctionnement Vm*. La tension d'application Vm est limitée à l'intérieur de la plage de la région normale Z1 de la figure 5 selon le traitement des étapes S231 à S237 ci-dessus. Enfin, la section de limitation de la tension d'application 23 produit la tension d'application Vm limitée à l'intérieur de la région normale Z1 par le biais du modulateur d'impulsions en largeur PWM du microcontrôleur 9, du circuit de commande de grille 11a et du circuit d'entraînement 10 (voir figure 2), afin d'entraîner ainsi le moteur 4 en modulation d'impulsions en largeur (étape S237). En outre, l'unité de traitement 20 détermine si une période ou cycle prédéterminé s'est écoulé (étape S24), et lorsqu'il s'avère qu'une période ne s'est pas écoulée (c'est-à-dire NON), un retour à l'étape 24 est effectué, où une attente pendant un temps prédéterminé est observée afin que les étapes S21 à S237 puissent être exécutées à la période prédéterminée, tandis que lorsqu'il s'avère à l'étape S24 que la période en question s'est écoulée (c'est-à-dire OUI), un retour est effectué à l'étape S21 où le traitement susmentionné (étapes S21 à S237) est répété à la période prédéterminée. Comme expliqué ci-dessus, le dispositif de commande de direction assistée électrique selon le premier mode de réalisation de la présente invention comprend le détecteur de couple 3 qui détecte le couple de braquage appliqué par le conducteur à la direction (le volant 1 et l'arbre de direction 2), le moteur 4 qui délivre une force d'assistance à la direction, la section de traitement d'entrée (le circuit d'entrée du détecteur de couple 14) qui reçoit le signal de couple de braquage Ts du détecteur de couple 3, la section de traitement de sortie (le circuit d'entraînement moteur 10 et les circuits de commande de grille 11a, 11b) qui entraîne le moteur 4, et l'unité de traitement 20 qui fournit une instruction à la section de traitement de sortie en fonction du signal de couple de braquage Ts. L'unité de traitement 20 comprend la section de calcul de la tension d'application (la section de calcul du courant cible 21 et la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22) qui calcule la tension d'application Vm exercée sur le moteur 4 selon le signal de couple de braquage Ts, et la section de limitation de la tension d'application 23 qui limite la tension d'application Vm aux valeurs limites prédéterminées VRL, VLL ou inférieures selon le sens du signal de couple de braquage Ts. Ainsi, le degré de fonctionnement Vm* (correspondant à la tension d'application Vm) calculé par la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 est limité à l'intérieur de la plage prédéterminée (la région normale Z1) sur la base du sens et de l'amplitude du signal de couple de braquage Ts, en limitant l'amplitude de la tension d'application par une limitation de la polarité de tension selon le signal de couple de braquage Ts. Ainsi, même si le degré de fonctionnement Vm* prend une valeur inappropriée en raison d'une erreur de calcul du microcontrôleur 9, etc., la tension d'application Vm est toujours limitée au voisinage d'une valeur normale (une valeur située à l'intérieur de la région normale Z1), de sorte qu'il est possible de supprimer toute influence néfaste sur le comportement du système de commande de direction. En outre, la valeur limite comprend une première valeur limite (la valeur limite droite VRL lorsque le signal de couple de braquage Ts représente le sens droit) qui est dans le même sens que le signal de couple de braquage Ts, et une seconde valeur limite (la valeur limite gauche VLL lorsque le signal de couple de braquage Ts représente le sens gauche) qui est dans un sens opposé à celui du signal de couple de braquage Ts, comme le montre la caractéristique de limitation de tension de la figure 5, dans laquelle lorsque la valeur de tension est considérée comme une valeur absolue, la première valeur limite est définie comme étant supérieure ou égale à la seconde valeur limite. Autrement dit, une valeur limite dans un sens opposé au signal de couple de braquage Ts est inférieure ou égale en valeur absolue à une valeur limite dans le même sens que le signal de couple de braquage Ts. Ainsi,il est possible d'autoriser l'entraînement du moteur 4 dans le même sens que le signal de couple de braquage Ts tout en empêchant le moteur 4 d'être entraîné dans le sens opposé au signal de couple de braquage Ts. Cela permet, par conséquent, d'éliminer encore une influence néfaste sur le comportement du système de commande de direction tout en conservant un certain degré de la fonction de direction assistée. En outre, la section de calcul de la tension d'application (la section de calcul du courant cible 21 et la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22) et la section de limitation de la tension d'application 23, qui constituent conjointement l'unité de traitement 20, sont formées dans le même microcontrôleur 9, de sorte que la configuration matérielle de celui-ci peut être simplifiée. Mode de réalisation 2 Bien que dans le premier mode de réalisation susmentionné, nous ayons illustré le cas où le moteur 4 est un moteur en courant continu du type commutation à balai, celui-ci peut être remplacé par un moteur triphasé du type sans balai. Dans ce cas, la section de calcul de la tension d'application de l'unité de traitement 20 calcule, comme tension d'application Vm, une tension de division du flux magnétique pour commander le flux magnétique du moteur 4 et une tension de division du couple pour commander le couple de sortie du moteur 4, et la section de limitation de la tension d'application 23 est configurée de manière à limiter la tension de division du couple à une valeur limite ou inférieure. En général, on commande un moteur triphasé du type sans balai en transformant une tension alternative triphasée en une tension d'axe d (tension de division du flux magnétique) et en une tension d'axe q (tension de division du couple), mais selon ce deuxième mode de réalisation de la présente invention, on peut obtenir un effet fonctionnel similaire à l'effet ci-dessus en limitant la tension d'axe q à une valeur limite ou inférieure au moyen de la section de limitation de la tension d'application 23. Mode de réalisation 3 Dans les premier et deuxième modes de réalisation susmentionnés, les programmes de commande de la section de calcul de la tension d'application (la section de calcul du courant cible 21 et la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22) et de la section de limitation de la tension d'application 23, qui constituent conjointement l'unité de traitement 20 (voir figure 3), sont stockés dans la section de mémoire ROM (voir figure 2) d'un seul et même microcontrôleur 9, mais un microcontrôleur supplémentaire (non représenté) similaire au microcontrôleur 9 peut être prévu dans le régulateur 8 (voir figure 1), de sorte que les sections ou programmes de commande susmentionnés peuvent être stockés et exécutés individuellement et séparément dans les deux microcontrôleurs. Ainsi, selon ce troisième mode de réalisation de la présente invention, les sections de calcul par rétroaction du courant moteur 22 et les sections de limitation de la tension d'application 23 vont fonctionner comme un système redondant au moyen d'une pluralité de microcontrôleurs. La probabilité que les sections de calcul par rétroaction du courant moteur 22 et les sections de limitation de la tension d'application 23 tombent en panne en même temps s'en trouvent ainsi réduites, ce qui permet d'obtenir une fonction de supervision extrêmement fiable et encore plus stricte. Mode de réalisation 4 Dans les premier à troisième modes de réalisation susmentionnés, on se contente de limiter la tension d'application Vm à l'intérieur d'une plage prédéterminée (la région normale Z1) au moyen de la section de limitation de la tension d'application 23 de l'unité de traitement 20, mais comme le montre la figure 7, on peut prévoir une section d'interruption du moteur 24 dans une unité de traitement 20A, de manière à pouvoir interrompre le courant fourni au moteur 4 au cas où la tension d'application (le degré de fonctionnement Vm*) calculée par la section de calcul de la tension d'application (la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22) ou la tension d'application Vm limitée par la section de limitation de la tension d'application 23 (c'est-à-dire limitée par les valeurs limites respectives VRL et VLL) présenterait une valeur anormale. La figure 7 est un schéma de principe fonctionnel montrant une unité de traitement 20A d'un dispositif de commande de direction assistée électrique selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention, dans lequel les parties ou sections similaires à celles décrites ci-dessus (voir figure 3) sont identifiées par les mêmes symboles ou par des symboles identiques ayant le suffixe "A", sans qu'une explication détaillée de celles-ci soit fournie. Sur la figure 7, l'unité de traitement 20A se présente sous la forme d'une configuration logicielle (programme de commande) située dans le microcontrôleur 9 (voir figure 2), comme indiqué ci-dessus. Cette unité de traitement 20A est pourvue de la section d'interruption du moteur 24 qui est associée à au moins une de la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 et de la section de limitation de la tension d'application 23. La section d'interruption du moteur 24 agit comme une section de blocage en cas de défaillance pour le moteur 4, et fonctionne de la façon suivante. Par exemple, dans le cas où le degré de fonctionnement Vm* calculé par la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22 s'écarte de façon notoire de la région normale Z1 de sorte qu'un écart de tension entre le degré de fonctionnement Vm* et au moins une des valeurs limites (VRL, VLL) présente une valeur supérieure ou égale à une valeur maximale admissible, on considère que l'unité de traitement 20A se trouve dans un état d'apparition d'une d'anomalie, et le courant fourni au moteur 4 est interrompu. L'état d'interruption du moteur 4 engendré par la section d'interruption du moteur 24 est conservé jusqu'à ce que le microcontrôleur 9 soit réactivé. Comme décrit ci-dessus, selon ce quatrième mode de réalisation de la présente invention, dans le cas où l'unité de traitement 20A est en panne et où le degré de fonctionnement Vm* présente une valeur anormale, la présence de la section d'interruption du moteur 24 sert à empêcher qu'une tension inappropriée soit appliquée au moteur 4, ce qui permet de réaliser un traitement à sécurité intégrée. En outre, lorsque le degré de fonctionnement Vm* s'écarte de manière continue de la région normale Z1 (autrement dit, lorsqu'il est supérieur à la valeur limite VRL ou VLL) pendant une période prédéterminée ou plus longtemps, la section d'interruption du moteur 24 peut interrompre le courant fourni au moteur 4. Autrement dit, lorsque l'état, dans lequel la tension d'application sur le moteur 4 calculée par la section de calcul de la tension d'application est supérieure à une valeur limite de la section de limitation de la tension d'application 23, se poursuit pendant ce temps prédéterminé ou plus longtemps, la section d'interruption du moteur 24 interrompt le courant fourni au moteur 4, assurant ainsi un traitement à sécurité intégrée comme indiqué ci-dessous. En outre, la section d'interruption du moteur 24 lit la tension moteur Vmsns détectée par le circuit de détection de la tension moteur 13 comme étant la tension d'application Vm limitée par la section de limitation de la tension d'application 23 (ou lit la tension d'application Vm directement à partir de la section de limitation de la tension d'application 23), et interrompt le courant fourni au moteur 4 pour effectuer de manière similaire un traitement à sécurité intégrée lorsque l'écart de tension entre la tension d'application Vm et une valeur limite (VRL ou VLL) présente la valeur prédéterminée ou une valeur supérieure. Dans ce cas, il est possible d'empêcher l'application d'une tension inappropriée sur le moteur 4 même si la section de limitation de la tension d'application 23 est en panne. En outre, la section d'interruption du moteur 24 peut être formée dans ce même microcontrôleur 9 (l'unité de traitement 20A) où est prévue la section de limitation de la tension d'application 23, ou peut être formée dans un microcontrôleur différent, également prévu et dans lequel ne figure pas la section de limitation de la tension d'application 23. Mode de réalisation 5 Dans les premier à quatrième modes de réalisation susmentionnés, le signal de couple de braquage Ts est transmis à la section de limitation de la tension d'application 23 (voir figure 3 et figure 7), de sorte qu'on obtient la tension d'application Vm définitive sur le moteur 4 en limitant la tension d'application Vm (le degré de fonctionnement Vm*) au moyen de la caractéristique de limitation de tension (voir figure 5) basée sur le signal de couple de braquage Ts, mais comme le montre la figure 8, le courant cible Im* peut être transmis à une section de limitation de la tension d'application 23B, de sorte qu'on peut obtenir la tension d'application Vm définitive sur le moteur 4 en limitant le degré de fonctionnement Vm* au moyen d'une caractéristique de limitation de tension (voir figure 9) basée sur le courant cible Im*. La figure 8 est un schéma de principe fonctionnel qui montre une unité de traitement 20B d'un dispositif de commande de direction assistée électrique selon un cinquième mode de réalisation de la présente invention, dans lequel les parties ou sections similaires à celles décrites ci-dessus (voir figure 3) sont identifiées par les mêmes symboles ou par des symboles identiques ayant le suffixe "B", sans qu'une explication détaillée de celles-ci soit fournie. Sur la figure 8, l'unité de traitement 20B se présente sous la forme d'une configuration logicielle (programme de commande) située dans le microcontrôleur 9 (voir figure 2), comme indiqué ci-dessus. En outre, la figure 9 est une vue explicative qui montre la caractéristique de limitation de tension utilisée dans la section de limitation de la tension d'application 23B de l'unité de traitement 20B, dans laquelle les parties ou sections similaires à celles décrites ci-dessus (voir figure 5) sont identifiées par les mêmes symboles, sans qu'une description détaillée de celles-ci soit fournie. Sur la figure 9, la caractéristique de limitation de tension illustrée sur celle-ci est similaire à celle de la figure 5, exception faite que l'axe des abscisses représente le "courant cible Im*" gauche et droit. Dans ce cas, la section de limitation de la tension d'application 23B sert à limiter la tension d'application Vm définitive sur le moteur 4 à des valeurs limites prédéterminées (VRL, VLL) ou inférieures, selon le courant cible Im*. En outre, de manière similaire aux indications ci-dessus, une première valeur limite dans un sens identique à celui du courant cible Im* est définie comme étant supérieure ou égale à une seconde valeur limite qui se trouve dans un sens opposé à celui du courant cible Im*. Comme décrit ci-dessus, selon le cinquième mode de réalisation de la présente invention, la section de limitation de la tension d'application 23B limite la tension d'application Vm à l'intérieur de la région normale Z1 en se basant sur la caractéristique de limitation de la tension de la figure 9. Ainsi, il est possible de maintenir une puissance moteur appropriée même en cas de défaillance du circuit de détection du courant moteur 12 ou d'erreur de calcul des valeurs ou des quantités de contrôle pour une commande par rétroaction du courant moteur Imsns. Ici, on notera que lorsque le moteur 4 est un moteur triphasé, la section de calcul du courant cible 21 calcule, en tant que courant cible Im*, la tension de division du flux magnétique pour commander le flux magnétique du moteur 4 et la tension de division du couple pour commander le couple de sortie du moteur 4, et que la section de calcul de la tension d'application (la section de calcul par rétroaction du courant moteur 22) calcule, comme tension d'application Vm (le degré de fonctionnement Vm*), la tension de division du flux magnétique susmentionnée et la tension de division du couple susmentionnee. En outre, la section de limitation de la tension d'application 23B limite la tension de division du couple à une valeur limite ou inférieure correspondant au courant de division du couple. Par conséquent, la tension d'axe q peut être limitée à cette valeur limite ou à une valeur inférieure, comme indiqué ci-dessus. Bien que nous ayons décrit l'invention à la lumière de modes de réalisation préférés, l'homme du métier comprendra qu'il est possible de pratiquer l'invention moyennant certaines modifications tout en restant dans l'esprit et la portée des revendications annexées
L'invention concerne un dispositif de commande de direction assistée électrique qui comprend un moteur (4) et une unité de traitement (20), caractérisé en ce que l'unité de traitement (20) comprend :une section de calcul de tension d'application qui calcule une tension d'application sur ledit moteur en fonction d'un signal de couple de braquage ; etune section de limitation de tension d'application (23) qui limite ladite tension d'application à une valeur limite prédéterminée ou inférieure correspondant au sens dudit signal de couple de braquage.
1. Dispositif de commande de direction assistée électrique comprenant : un détecteur de couple (3) qui détecte un couple de braquage appliqué par un conducteur à une 5 direction ; un moteur (4) qui délivre une force d'assistance à ladite direction ; une section de traitement d'entrée qui reçoit un signal de couple de braquage (Ts) dudit détecteur de 10 couple ; une section de traitement de sortie (10, 11a, 11b) qui entraîne ledit moteur (4) ; et une unité de traitement (20, 20A, 20B) qui fournit une instruction à ladite section de traitement de 15 sortie (10, 11a, 11b) en fonction dudit signal de couple de braquage (Ts) ; caractérisé en ce que ladite unité de traitement (20, 20A, 20B) comprend : une section de calcul de tension d'application qui 20 calcule une tension d'application sur ledit moteur en fonction dudit signal de couple de braquage ; et une section de limitation de tension d'application (23) qui limite ladite tension d'application à une valeur limite prédéterminée ou inférieure correspondant 25 au sens dudit signal de couple de braquage. 2. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 1, dans lequelladite valeur limite comprend une première valeur limite dans un sens identique à celui dudit signal de couple de braquage et une seconde valeur limite dans un sens opposé à celui dudit signal de couple de braquage ; et ladite première valeur limite est supérieure ou égale à ladite seconde valeur limite. 3. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 1, dans lequel ledit moteur (4) comprend un moteur triphasé ; ladite section de calcul de tension d'application calcule, comme dite tension d'application, une tension de division du flux magnétique pour commander un flux magnétique dudit moteur et une tension de division du couple pour commander un couple de sortie dudit moteur ; et ladite section de limitation de tension d'application limite ladite tension de division du couple à ladite valeur limite ou à une valeur inférieure. 4. Dispositif de commande de direction assistée électrique comprenant : un détecteur de couple (3) qui détecte un couple de braquage (Ts) appliqué par un conducteur à une direction ; un moteur (4) qui agit sur ladite direction ; une section de traitement d'entrée qui reçoit un signal de couple de braquage (Ts) dudit détecteur de couple ;une section de traitement de sortie qui entraîne ledit moteur ; et une unité de traitement (20A) qui fournit une instruction à ladite section de traitement de sortie en 5 fonction dudit signal de couple de braquage ; caractérisé en ce que ladite unité de traitement (20A) comprend : une section de calcul du courant cible (21) qui calcule un courant cible fourni audit moteur en 10 fonction dudit signal de couple de braquage ; et une section de calcul de tension d'application qui calcule une tension d'application audit moteur ; et une section de limitation de tension d'application (23) qui limite ladite tension d'application à une 15 valeur prédéterminée ou inférieure correspondant audit courant cible. 5. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 4, dans lequel 20 ladite valeur limite comprend une première valeur limite dans un sens identique à celui dudit courant cible et une seconde valeur limite dans un sens opposé à celui dudit courant cible ; et ladite première valeur limite est supérieure ou 25 égale à ladite seconde valeur limite. 6. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 5, dans lequel ledit moteur (4) comprend un moteur triphasé ; 30 ladite section de calcul du courant cible calcule, comme dit courant cible, une tension de division duflux magnétique pour commander un flux magnétique dudit moteur et une tension de division du couple pour commander un couple de sortie dudit moteur ; et ladite section de calcul de tension d'application calcule, comme dite tension d'application, une tension de division du flux magnétique pour commander un flux magnétique dudit moteur et une tension de division du couple pour commander un couple de sortie dudit moteur ; et ladite section de limitation de tension d'application limite ladite tension de division du couple à ladite valeur limite ou inférieure correspondant audit courant de division du couple. 7. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 1, dans lequel ladite section de calcul de tension d'application et ladite section de limitation de tension d'application sont formées dans le même microcontrôleur (9). 8. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 1, dans lequel ladite section de calcul de la tension d'application et ladite section de limitation de la tension d'application sont respectivement formées dans des microcontrôleurs différents. 9. Dispositif de commande de direction assistée 30 électrique selon la 1, dans lequelladite unité de traitement (20A) comprend une section d'interruption du moteur (24) ; et ladite section d'interruption du moteur (24) interrompt un courant fourni audit moteur lorsque la tension d'application calculée par ladite section de calcul de tension d'application ou la tension d'application limitée par ladite section de limitation de tension d'application présente une valeur anormale. 10. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 9, dans lequel ladite section d'interruption du moteur (24) interrompt un courant fourni audit moteur lorsqu'un écart de tension entre la tension d'application calculée par ladite section de calcul de tension d'application et ladite valeur limite présente une valeur maximale permissible ou supérieure. 11. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 9, dans lequel ladite section d'interruption du moteur (24) interrompt un courant fourni audit moteur lorsque la tension d'application calculée par ladite section de calcul de tension d'application est supérieure à ladite valeur limite pendant une durée prédéterminée ou plus. 12. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 9, dans lequel ladite section d'interruption du moteur (24) interrompt un courant fourni audit moteur lorsqu'un écart de tension entre ladite valeur limite et latension d'application limitée par ladite valeur limite présente une valeur prédéterminée ou supérieure. 13. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 9, dans lequel ladite section de limitation de la tension d'application (23) et ladite section d'interruption du moteur (24) sont formées dans le même microcontrôleur. 14. Dispositif de commande de direction assistée électrique selon la 9, dans lequel ladite section de limitation de la tension d'application (23) et ladite section d'interruption du moteur (24) sont respectivement formées dans des microcontrôleurs différents.
B
B62
B62D
B62D 5
B62D 5/04
FR2891965
A1
PROCEDE, DISPOSITIF ET PROGRAMME D'ORDONNANCEMENT D'UNITES DE DONNEES D'UN FLUX VIDEO SCALABLE, ET TERMINAL CORRESPONDANT.
20,070,413
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui du codage et du décodage de flux de données, et plus particulièrement de flux de données scalables (ou échelonnables), présentant une structure hiérarchique en couches, ou en niveaux. Ces couches peuvent être définies dans plusieurs dimensions, et classiquement les dimensions temporelle, en qualité et/ou spatiale. De manière générale, il est souhaitable d'ordonner les unités de données constituant le flux de données selon leur efficacité, c'est-à-dire selon l'amélioration de qualité qu'elles apportent, par rapport au débit requis. Ceci permet, dans le cas où toutes les unités de données ne sont pas utilisées dans le terminal, de fournir une qualité de restitution optimisée. On définit donc des niveaux de priorité pour ordonner les unités de données d'un flux de données. En d'autres termes, on doit définir une liste ordonnée des unités de données. L'invention concerne plus précisément cet aspect. Elle vise donc à proposer une technique d'ordonnancement telle que les données les plus pertinentes soient extraites en premier lors d'une adaptation en débit et/ou résolution spatio-temporelle. L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, aux codeurs vidéos échelonnables (ou SVC pour Scalable Video Coding en anglais) (aussi appelés par la suite codeurs vidéos scalables ) fonctionnant en boucle fermée. Il est clair cependant que d'autres codeurs scalables en boucle fermée peuvent mettre en oeuvre l'invention. 2. Techniques de l'art antérieur 2.1. Codage vidéo scalable La plupart des codeurs vidéo génèrent un seul flux compressé correspondant à l'intégralité de la séquence codée. Si plusieurs clients souhaitent exploiter le fichier compressé pour décodage et visualisation, ils devront pour cela télécharger (ou streamer ) le fichier compressé complet. Plus récemment sont apparus des algorithmes de codage vidéo dit scalables (à qualité adaptable et résolution spatio-temporelle variable) pour lesquels le codeur génère un flux compressé en plusieurs couches, chacune de ses couches étant emboîtée dans la couche de niveau supérieur. De tels codeurs sont très utiles pour toutes les applications pour lesquelles la génération d'un seul flux compressé, organisé en plusieurs couches de scalabilité, peut servir à plusieurs clients de caractéristiques différentes, et par exemple : - services de vidéo à la demande (en anglais video on demand , ou VOD), pour des terminaux de type UMTS, PC ADSL, TV ADSL... mobilité de session (reprise sur un PDA (assistant personnel électronique) d'une session vidéo commencée sur un téléviseur ; ou sur un mobile UMTS d'une session commencée sur le réseau GPRS) ; - continuité de session (partage de la bande passante avec une nouvelle application) ; télévision haute définition (encodage unique pour servir des clients à une définition standard (SD) ou à une haute définition (HD) ; visioconférence (encodage unique pour des clients UMTS et des clients Internet). Certains de ces algorithmes de codage vidéo scalables sont aujourd'hui en cours d'adoption par la norme MPEG ("Moving Picture Expert Group" pour "Groupe d'experts en codage d'images"), dans le cadre du groupe de travail MPEG4. Notamment, le modèle qui a été retenu récemment par le groupe de travail MPEG-4 AVC ( Scalable Video Coding pour codage vidéo scalable ) est appelé SVM ( Scalable Video Model pour modèle vidéo scalable ), et est fondé sur un codeur scalable basé sur des solutions de type AVC ( Advanced Video Coding pour codage vidéo avancé ). Ce modèle est décrit plus en détails dans le document N6716 ISO/IEC JTC 1/SC 29/WG 11, intitulé Scalable Video Model 3.0 , Octobre 2004, Palma de Mayorque, Espagne. Le groupe de travail MPEG 4 a pour objectif de proposer une norme de fourniture de flux scalables à grain moyen dans les dimensions temporelle, spatiale et en qualité. 2.2 Le codeur SVM MPEG-4 SVC 2.2.1 Principales caractéristiques du codeur La figure 1 illustre la structure d'un tel codeur, qui présente une structure pyramidale. Les composantes d'entrée vidéo 10 subissent un sous-échantillonnage dyadique (décimation 2D par 2 référencée 11, décimation 2D par 4 référencée 12). Chacun des flux sous-échantillonnés subit ensuite une décomposition temporelle 13 de type MCTF ( Motion Compensated Temporal Filtering pour filtrage temporel compensé en mouvement ). Une version basse résolution de la séquence vidéo est codée 19 jusqu'à un débit donné qui correspond au débit maximum décodable pour la résolution spatiale basse (ce niveau de base est compatible AVC). Les niveaux supérieurs sont ensuite codés 19 par soustraction du niveau précédent reconstruit et sur-échantillonné et codage des résidus sous forme : d'un niveau de base ; éventuellement d'un ou plusieurs niveaux de rehaussement obtenus par codage multipasse de plans de bits (appelé par la suite FGS pour Fine Grain Scalability , échelonnabilité à grain fin). Selon cette approche, on distingue les informations de mouvement 17 et les informations de texture 18. Afin de réaliser une adaptation en débit, les informations de texture 18 sont codées à l'aide d'un schéma progressif : codage d'un premier niveau de qualité minimale (appelé Base Layer en anglais, ou Couche de Base) ; codage de niveaux de raffinement progressif (appelés Enhancement Layer en anglais, ou Couche de Réhaussement). En référence à la figure 1, les informations de texture 18 alimentent un module de codage de la couche de base de quantification 19. Les données codées, en sortie du module 19 servent à alimenter un bloc 21 de transformation spatiale et de codage entropique, qui travaille sur les niveaux de raffinement du signal. Les données en sortie du module 21 alimentent une interpolation 20 depuis le niveau de base. Un module de multiplexage 22 ordonne les différents sous-flux générés dans un flux de données compressé global 23. Le flux compressé 23, en sortie du codeur, est donc structuré en unités de données élémentaires appelées NALU ( Network Abstraction Layer Unit en anglais). Chaque NALU est associée à une image issue de la décomposition spatio-temporelle, un niveau de résolution spatiale, et un niveau de quantification. Cette structuration en unités élémentaires permet de réaliser une adaptation en débit et/ou résolution spatio-temporelle en supprimant les NALUs de résolution spatiale trop grande, ou de fréquence temporelle trop grande ou bien encore de qualité d'encodage trop grande. 2.2.2 Mécanisme de niveaux de priorité Le principe du mécanisme de niveaux de priorité a été développé par les inventeurs de la présente demande de brevet, et est décrit dans la demande de brevet FR-05 00331, non encore publiée. Elle consiste à associer à des éléments ou portions d'éléments d'un flux SVC ( Scalable Video Coding pour codage vidéo scalable ) une information, dite de niveaux de priorité. Ainsi, cette information de niveau de priorité permet à un extracteur (aussi appelé module d'adaptation de qualité) d'extraire de façon efficace les informations les plus pertinentes lors d'une adaptation en débit et/ou résolution spatio-temporelle. La figure 2 illustre les résultats obtenus au moyen du codeur scalable de la figure 1, sous la forme de courbes débit-distorsion, représentées pour des fonctionnements avec et sans mécanisme de niveaux de priorité et pour une résolution QCIF ( Quarter Common Interface Format , le QCIF correspond à un quart de format TV) à 15 Hz. En ordonnée, on a représenté le PSNR ( Peak Signal to Noise Ratio pour rapport signal à bruit crête ) et en abscisse, le débit exprimé en kbits/s. Ainsi, la courbe référencée 24 correspond à un fonctionnement sans mécanisme de niveaux de priorité et la courbe référencée 25 à un fonctionnement avec mécanisme de niveaux de priorité. Le mécanisme de niveaux de priorité permet donc pour une même qualité de gagner de l'ordre de 10 à 15% de débit. L'estimation des niveaux de priorité à utiliser repose sur un formalisme débit-distorsion, ce type d'estimation comprend quatre étapes : une première étape au cours de laquelle on estime, pour chaque sous-partie du flux considéré, les variations en débit deltaR et en qualité deltaD engendrées ; lors de l'étape suivante, on calcule à partir des variations estimées, l'enveloppe convexe de l'ensemble des couples débit-qualité pour chaque image codée dans le flux ; ensuite lors d'une troisième étape, on récupère les points qui sont définis par des couples débit-qualité se positionnant sur l'enveloppe convexe calculée et en lesquels il est possible d'associer une valeur de pente ; enfin lors d'une quatrième étape, on associe à chaque point récupéré un niveau de priorité correspondant à une valeur quantifiée de pente. 2.2.3 Fonctionnement du codeur MPEG-4 SVC en boucle ouverte et en boucle fermée 20 Le codeur MPEG-4 SVC peut mettre en oeuvre deux types de décorrélation temporelle : la décorrélation temporelle de type MCTF, qui comprend une phase de prédiction consistant en un calcul de résidu sur des images issues d'une prédiction par compensation en mouvement, et une phase de mise à jour ( update en anglais) consistant en une réinjection par compensation du mouvement des résidus préalablement calculés dans les images de références ayant servies à la prédiction précédente ; - la décorrélation temporelle de type UMCTF ( Unconstrained Motion Compensated Temporal Filtering pour filtrage temporel 10 15 25 30 compensé en mouvement non contraint ) qui comprend uniquement la phase de prédiction précitée. Il est à noter que cette phase de prédiction unique s'applique également pour le cas d'une transformation temporelle d'images B de type hiérarchique ( hierarchical B-frames en anglais). Ce codeur peut également fonctionner dans deux modes distincts : en mode boucle ouverte ( open loop en anglais), dans lequel les compensations de mouvement au codeur sont effectuées en utilisant les valeurs originales des images ; en mode boucle fermée ( closed loop en anglais), dans lequel les compensations de mouvement au codeur sont effectuées en utilisant les valeurs codées-décodées de ces images. La technique de codage en boucle fermée est une technique couramment utilisée dans les codeurs par prédiction (par exemple dans les schémas de codage MPEG1, MPEG2, ...) pour éviter les phénomènes de dérive. En effet, un codeur peut faire une prédiction à partir d'images originales, alors que le décodeur correspondant ne dispose que de versions codées-décodées de ces images. Cette technique de codage en boucle fermée permet donc de fournir au codeur et au décodeur les mêmes images de référence. Dans le document JVT-P059, intitulé Comparison of MCTF and closed-loop hierarchal B pics , Juillet 2005, Poznan, il est montré que l'adjonction d'une technique de codage en boucle fermée et d'une transformation temporelle d'images B de type hiérarchique permet d'obtenir de meilleures performances (en termes de débit-distorsion) qu'une technique de codage par MCTF en boucle ouverte. 2.2.4 Structure de codage de type hierarchical B-frames en boucle fermée Dans toute la suite de ce document, on considérera la notation suivante : pour une image B, ,y le premier indice x correspond au niveau hiérarchique temporel (ou couche de réhaussement temporelle) de cette image et le deuxième indice y à l'indice de cette image dans son niveau hiérarchique temporel. On entend ici par niveau hiérarchique le niveau de résolution temporelle. Le niveau hiérarchique maximal temporel correspond au niveau de plus haute résolution, c'est-à-dire de fréquence temporelle la plus élevée. On parlera aussi dans ce cas de niveau hiérarchique le plus profond. Une structure de codage de type hierarchical B-frames en boucle fermée donne lieu à une décomposition dyadique : à chaque nouveau niveau hiérarchique, une nouvelle image est insérée entre chaque couple d'image des niveaux hiérarchique préalables. Bien entendu, de manière plus générale, il est possible d'avoir pour chaque nouveau niveau hiérarchique, l'insertion d'aucune, une ou plusieurs images entre chaque couple d'image des niveaux hiérarchiques préalables. On décrit maintenant en relation avec la figure 3, une structure de codage par utilisation d'images B de type hiérarchique ( hierarchical B-frames ) : l'image à t+2 (B,,,) est codée en utilisant une prédiction obtenue à partir des images à t (Bo,,) et à t+4 (Bo,2) ; - l'image à t+l (B2,1) est codée en utilisant une prédiction obtenue à partir des images à t (Bo,,) et à t+2 (B,,,) ; -l'image à t+3 (B2,2) est codée en utilisant une prédiction obtenue à partir des images à t+2 (B,,,) et à t+4 (80,2). Lors d'un fonctionnement en boucle fermée, les prédictions des différentes images sont obtenues en utilisant les versions codées-décodées des images de référence. Dans le cadre d'un codage scalable (c'est-à-dire à plusieurs niveaux de qualité), un codage en boucle fermée est effectué à chaque niveau de quantification. Les résidus de prédiction à chaque niveau de quantification sont codés de façon différentielle par rapport au résidu de prédiction codée-décodée du niveau de quantification précédent. Les informations ainsi codées forment un incrément de qualité (également appelé incrément de quantification). Avec une telle structure de codage en boucle fermée, les incréments de résidus codés pour une image sont donc conditionnels au fait que les images de référence sont au préalable codées-décodées pour le niveau de qualité de codage considéré. 3. Inconvénients de l'art antérieur La technique de calcul des niveaux de priorité utilisée actuellement est une technique qui repose sur le concept de séparabilité des images à coder. C'est-à-dire que l'on suppose que l'influence du niveau de codage d'une image n'influe pas sur les performances attendues par le codage d'une autre image. Cette propriété est assurée par l'utilisation d'une technique de codage de type MCTF en boucle ouverte comme outil de décorrélation temporelle. Dans le cadre d'une technique de codage par hierarchical B-frames (ou par UMCTF) en boucle fermée, cette propriété n'est plus valide, puisque le codage des images dépend pour chaque niveau hiérarchique temporel d'au moins deux images de référence, dites images parentes, d'un niveau hiérarchique temporel supérieur. Il en résulte que la technique actuelle de calcul des niveaux de priorité n'est pas bien adaptée. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique d'ordonnancement des unités de données d'un flux vidéo scalable, notamment codé en boucle fermée, qui soit plus efficace, en termes de qualité et/ou débit, que les techniques connues. En d'autres termes, un objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui maximise l'efficacité de la reconstruction du flux, en particulier lorsque celui-ci n'est exploité que partiellement. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui n'introduise pas de complexité ni de traitements importants. Notamment, un objectif de l'invention est de permettre une extraction simple et efficace des données les plus importantes d'un flux SVC lors d'une adaptation en débit et/ou résolution spatio-temporelle. L'invention a encore pour objectif de fournir une telle technique qui, dans un mode de réalisation particulier, soit adaptée à un codeur et à un décodeur de type MPEG4-SVC mettant en oeuvre une technique de codage par hierarchical B-frames et fonctionnant en boucle fermée. 5. Caractéristiques principales de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé d'ordonnancement d'unités de données d'un flux vidéo scalable au moins dans les dimensions temporelle et de quantification, obtenues par un codage hiérarchique, lesdites unités de données étant organisées en couches successives comprenant une couche de base temporelle et au moins une couche de réhaussement temporelle dans ladite dimension temporelle et une couche de base de quantification et au moins une couche de raffinement de quantification dans ladite dimension de quantification, chaque unité de données d'une couche de réhaussement temporelle donnée étant codée en tenant compte d'au moins une unité de données de référence d'une couche temporelle inférieure. Selon l'invention, le procédé comprend une étape d'ordonnancement 20 délivrant une liste ordonnée desdites unités de données comprenant, pour un ensemble d'unités de données à ordonner, les étapes suivantes : introduction dans ladite liste ordonnée des unités de données de la couche de base de quantification ; association, à chaque unité de données d'une couche de raffinement de 25 quantification, d'une information d'efficacité représentative d'un accroissement de qualité et/ou d'un accroissement de débit procurés par ladite unité de données ; ordonnancement desdites unités de données de couches de raffinement de quantification en fonction desdites informations d'efficacité et d'un critère 30 de présence, indiquant que lesdites unités de données de référence de l'unité de données considérée sont déjà présentes dans ladite liste ordonnée. Ainsi, on organise les unités de données de façon optimisée et adaptée en particulier à un codage en boucle fermée. Notamment, on obtient une efficacité supérieure à celle de l'art antérieur. De façon avantageuse, le procédé comprend une étape de définition de relations de dépendance entre lesdites unités de données, de façon à contrôler ledit critère de présence. Il est en effet souhaitable de connaître au préalable ces relations de dépendance, en particulier pour la mise en oeuvre du codage en boucle fermée. Préférentiellement, ladite étape de définition de relations de dépendance comprend une étape d'identification, pour chaque unité de données d'une couche de réhaussement temporelle, d'une unité de données de référence unique, dite unité de données de référence père, choisie de façon que la présence de ladite unité de données de référence père dans ladite liste ordonnée garantisse la présence dans ce dernier de l'ensemble desdites unités de données de référence. De façon avantageuse, ladite unité de données de référence père d'une unité de données d'une couche de réhaussement temporelle de niveau n est l'unité de données de référence présentant l'indice le plus élevé, respectivement le plus faible, parmi l'ensemble des unités de données de référence de la couche de réhaussement temporelle de niveau n-1. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, lesdites unités de données sont codées à l'aide d'un codage hiérarchique mettant en oeuvre une transformation temporelle délivrant des images codées en mode bidirectionnel en boucle fermée. Dans ce cas, lesdites unités de données peuvent comprendre : des images Intra, dites images I ; des images prédites en mode monodirectionnel, dites images P ; des images prédites en mode bidirectionnel, dites images B. Ladite étape d'ordonnancement consiste alors avantageusement à sélectionner, couche de raffinement de quantification par couche de raffinement de quantification, en commençant par ladite couche de base, l'ensemble desdites images I, puis l'ensemble desdites images P et enfin l'ensemble desdites images B ordonnées par couches de réhaussement temporelles. Selon un aspect avantageux de l'invention, ladite étape d'ordonnancement traite simultanément des groupes d'au moins deux unités de données, de façon à prendre en compte la somme desdites informations d'efficacité et privilégier un groupe par rapport à un autre, s'il est globalement plus efficace. De façon préférentielle, ladite étape d'ordonnancement peut sélectionner lesdits groupes d'unités de données de façon qu'une courbe débit / qualité représentative dudit chemin corresponde à une enveloppe convexe de l'ensemble des différents chemins de hiérarchisation admissibles. Avantageusement, ladite étape d'ordonnancement comprend, pour chaque couche de réhaussement temporelle n, une étape de fusion de sous-listes ordonnées des unités de données dépendantes, pour chaque unité de données de ladite couche de réhaussement temporelle n, puis une étape de fusion des listes ordonnées de l'ensemble des couches de raffinement de quantification. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le procédé comprend une étape d'insertion, dans un signal comprenant lesdites unités de données, d'au moins une information représentative de ladite liste ordonnée. L'invention concerne également un dispositif de transmission et/ou de stockage d'un flux vidéo scalable mettant en oeuvre le procédé tel que décrit ci-dessus. Il est à noter que le procédé peut être mis en oeuvre dans de nombreux dispositifs, à différents emplacements d'une chaîne de transmission ou de stockage de données, en fonction des besoins. L'invention concerne encore un produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, comprenant des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé d'ordonnancement décrit ci-dessus. L'invention s'applique également aux terminaux aptes à recevoir un flux dont les unités de données sont ordonnées selon le procédé décrit ci-dessus. Un tel terminal comprend des moyens de sélection d'une partie desdites unités de données à l'intérieur dudit flux, à partir de ladite liste ordonnée et en fonction d'au moins un critère de débit, de résolution spatiale et/ou de fréquence d'affichage, et des moyens de reconstruction d'un flux vidéo adapté audit critère, à l'aide desdites unités de données sélectionnées. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1, déjà décrite en relation avec l'art antérieur, présente un synoptique du codeur MPEG-4 SVC décrit dans le document N6716 précité ; la figure 2, également décrite en relation avec l'art antérieur, illustre les courbes débit-distorsion obtenues à partir du codeur de la figure 1 avec et sans mécanisme de niveaux de priorité ; la figure 3, commentée en relation avec l'art antérieur, illustre une structure de codage par utilisation de hierarchical B-frames ; la figure 4 est un organigramme général du procédé de l'invention ; la figure 5 est un exemple d'ordonnancement d'incréments d'éléments de données ; la figure 6 illustre l'évolution de la distorsion en fonction du débit de deux ordonnancement d'éléments de données envisagés ; la figure 7 présente un mode de réalisation de l'algorithme d'ordonnancement mis en oeuvre dans l'invention ; les figures 8a à 8d illustrent le résultat de l'algorithme présenté en relation avec la figure 7 ; la figure 9 est elle aussi une illustration de l'algorithme d'ordonnancement des éléments de données de l'invention ; les figures 10A et l0B illustrent schématiquement un dispositif de codage et un terminal mettant en oeuvre l'invention. 7. Description d'un mode de réalisation particulier L'invention propose donc une technique optimisée et efficace d'ordonnancement d'éléments de données composant des images, qui puisse s'appliquer au cas d'images codées selon une structure en boucle fermée. On rappelle que pour ce type de codage, et comme illustré sur la figure 3, les éléments d'images d'un niveau hiérarchique temporel (ou couche de réhaussement temporelle) n dépendent chacun d'au moins un élément d'image de référence, à un niveau hiérarchique temporel de résolution inférieure n-1 (la fréquence temporelle est plus faible). De plus, comme détaillé précédemment, ce codage en boucle fermée est effectué pour chaque niveau de quantification afin d'obtenir une variation qualité/débit. Cet incrément de qualité est une information d'efficacité représentative de l'accroissement de qualité en fonction de l'accroissement de débit. Le problème principal à résoudre pour l'ordonnancement des unités de données composant un flux d'images est donc de définir un chemin, ou liste ordonnée, qui représente une hiérarchisation des données selon leur importance, de façon à obtenir la meilleure efficacité, lorsqu'on considère l'évolution de la qualité en fonction du débit. 7.1 Principe général Les étapes principales de l'invention sont présentées sous la forme d'un algorithme sur la figure 4. Les images codées 51 sont utilisées pour une première étape 52 de définition des relations de dépendance entre elles. Ces relations de dépendance vont permettre par la suite de poser des contraintes sur l'ordonnancement des éléments de chaque incrément de qualité. Il s'en suit, pour chaque image (ou incrément, ou unité de données) de chaque niveau hiérarchique temporel, une étape 53 de calcul des variations de débit en fonction du niveau de quantification (selon l'approche décrite précédemment) : on obtient ainsi une information d'efficacité associé à chaque élément de donnée. Plus la pente de la variation de débit en fonction de la qualité est forte, plus l'efficacité est grande. A partir de ces deux premières étapes 52 et 53, une étape 54 d'ordonnancement de ces informations d'efficacité est réalisée. Par cette étape 54 nouvelle d'ordonnancement, on verra par la suite qu'on obtient une enveloppe convexe d'évolution de la qualité en fonction du débit, générant ainsi les meilleures performances possibles en termes de qualité d'image en fonction du débit, et donc en termes d'efficacité. L'ordonnancement obtenu dans l'étape 54 permet d'obtenir une liste ordonnée, c'est-à-dire d'ordonner les différentes informations d'efficacité associées à chaque élément de donnée. Un niveau de priorité croissant avec leur ordre d'apparition est alors attribué à ces éléments par exemple, à l'aide d'une quantification de leur ordre d'apparition. Il s'ensuit une étape 55 de quantification des niveaux de priorité, lesquels sont transmis au décodeur dans une étape 56 de transmission des niveaux de priorité. Le nombre k de niveaux de quantification disponible est différent de la taille de l'ordre d'apparition, allant jusqu'à une valeur n. On peut alors quantifier une valeur d'ordre d'apparition comprise entre 1 et n sur une plage de valeurs de quantification comprise entre 1 et k. On réalise ainsi une hiérarchisation des données, par ordre d'importance, ou d'apparition. On détaille maintenant certaines des étapes du procédé de l'invention. 7.2 Notations préalables On considère la cas d'une transformation temporelle de type hierarchical B-frame . Une image notée B~ 1 correspond donc à la i-ième image se situant au nième niveau de décomposition, c'est-à-dire au n-ième niveau hiérarchique de raffinement temporel (ou couche de réhaussement temporelle). On rappelle de plus que les prédictions de chaque image Bn,1 sont obtenues à partir de deux images de références, de niveau hiérarchique inférieur (résolution fréquentielle plus faible), par raffinement temporel. De plus, pour chaque image de chaque niveau hiérarchique temporel, on 5 définit desniveaux de quantification, d'indice q. On notera alors Bn,;(q) le q-ième incrément de quantification de codage, associé à l'image Bn,;. Par ailleurs, on notera alors Bn,,r, et 13n2.2 les deux images de références utilisée pour la prédiction de Bn,;. Dans un cadre plus général, on peut bien sûr 10 prendre en compte un nombre d'images de référence supérieur à deux. 7.3 Définition des contraintes de dépendances On détaille dans cette section l'étape 52 de l'algorithme de l'invention. Du fait de la dépendance des éléments (ou unités, ou NALUs en anglais) de données avec d'autres éléments de données de niveau hiérarchique 15 temporel supérieur (résolution plus basse), il faut établir une relation de dépendance entre chacune d'entre elles : en effet, il est nécessaire que deux éléments de données de référence soient connus, et donc présents pour le décodage de l'élément de donnée de niveau hiérarchique temporel inférieur (raffinement supérieur). 20 Pour cela, la technique de l'invention associe à chaque information d'efficacité de l'élément de donnée Bn,;(q) les deux informations d'efficacité des éléments de données de référence utilisés dans la prédiction de l'image Bn;. Parmi ces deux informations d'efficacité des éléments de données de référence, et du fait de la structure du codage hierarchical B-frame , il y a 25 forcément parmi les deux éléments de référence utilisés dans la prédiction de l'élément Bn,; un élément de référence se situant au niveau hiérarchique de décomposition temporelle directement supérieur n-1. Parmi ces éléments de référence situés au niveau n-1, on définit alors un élément de donnée de référence parent Bnp,;p. Cet élément de donnée parent est 30 obtenu en choisissant l'élément de donnée de référence d'indice le plus élevé, au niveau hiérarchique n-1. Sur la figure 3, l'élément de donnée parent de B21 1 sera par exemple B111. Cette construction de relation entre les éléments de données permet alors de prendre en compte les contraintes de dépendance entre les informations de réhaussement, en affirmant que l'information de qualité de l'élément de données Bn,;(q) n'apparaîtra qu'après l'information de réhaussement de l'élément de donnée Bnn,;n(q). On note que les images de premier niveau hiérarchique, c'est-à-dire de plus basse résolution temporelle, n'ont pas d'image de référence parent. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, il est possible de regrouper toutes ces images du premier niveau hiérarchique en une seule valeur d'information de quantification. Finalement, à chaque incrément de qualité BX,y(q) (q-ième niveau de quantification de la y-ième image du niveau hiérarchique x), on associe une liste de référencements dépendants LDX,y(q). Cette liste de référencements LDX,y(q) contient alors l'ensemble des éléments qui dépendent de BX,y(q). En d'autres termes, LDX,y(q) contient les informations d'efficacité des éléments de donnée fils ayant pour élément de donnée de référence parent BX,y (d'incrément de qualité BX,y(q))• Ces listes de référencement peuvent être construites de façon récursive : - LD,,,y(q) est vide si aucun élément parent Bn,; n'a pour élément de référence parent BX,y. LDX,y(q) contient les Bn,;(q) et les LDn,;(q), tels que BX,y est élément de référence parent de Bn,;. On voit donc qu'un élément de référence parent peut avoir plusieurs éléments de donnée fils. 7.4 Calcul des variations de débit et distorsion Grâce à l'étape 52, on sait que les éléments de données de référence parent doivent apparaître avant les éléments de données qui en dépendent. Il reste alors à définir l'ordre dans lequel les éléments de données fils apparaissent (pour une même image de référence parent). Pour cela, on réalise une étape 53 de calcul des variations de débit et distorsion. En d'autres termes, on établit pour chaque incrément de qualité B,,,;(q) quel est son impact deltaRn,,(q) sur le débit global, ainsi que son impact deltaD,u(q) sur la qualité de reconstruction globale. L'impact sur le débit global est obtenu par exemple en utilisant la taille des bits des informations codées relatives à cet incrément de qualité : on obtient alors une information d'efficacité relative à chaque élément de donnée. L'impact sur la distorsion des images reconstruites est quant à lui obtenu par exemple en mesurant la différence de distorsions entre le cas de figure où l'incrément de qualité est présent et celui où il est non présent. 7.5 Ordonnancement des incréments de qualité L'étape 54 d'ordonnancement a donc pour but de rechercher la combinaison la plus efficace des incréments de qualité parmi les différentes combinaisons qui vérifient la contrainte que B,,,;(q) apparaisse avant les éléments inclus dans leur liste correspondante LDn,;(q). Un exemple d'ordonnancement est illustré par la figure 5. On se place dans le cas simple où deux éléments de donnée B1.2 et B,,, ont le même élément de donnée de référence parent Bo,l. Dans cet exemple, l'ensemble 61 est formé de l'élément de donnée B,,, associée à ses deux variations de débit deltaR = 2 et de qualité deltaD = 1. De même l'ensemble 62 est formé de l'élément de donnée B12 2 ayant une variation de débit deltaR = 2 et une variation de qualité deltaD = 2. Enfin, l'ensemble 63 est formé de l'élément de donnée Bo,i et de ses variations de débit deltaR = 1 et de qualité deltaD = 1. On a donc une structure hiérarchique : les deux ensembles 61 et 62 sont au même niveau hiérarchique N = 1 et dépendant (611, 621) de l'ensemble 63 au niveau hiérarchique directement inférieur N = 0, de fréquence temporelle plus faible. Les relations de dépendance permettent de savoir que l'incrément de qualité de Bo,,(q) doit apparaître avant les incréments de qualité B1.2(q) et B1,1(q) des deux éléments de donnée fils. Il reste ensuite à déterminer laquelle de ces deux éléments de donnée fils doit apparaître en premier, de façon à optimiser le débit et la qualité de la restitution des images. En relation avec la figure 6, on étudie pour cela l'évolution du débit en fonction de la distorsion pour chaque élément de donnée 61, 62, 63. L'axe des abscisses représente l'évolution du débit et l'axe des ordonnées l'évolution de la qualité. Les deux stratégies possibles concernant l'ordre d'apparition des informations d'efficacité sont illustrées par les enveloppes 71 et 72. On fait apparaître tout d'abord l'incrément de qualité de Bo,l. La stratégie 1 consiste à ensuite faire apparaître B1,2 puis La stratégie 2 consiste inversement à d'abord faire apparaître B22 2 puis B1,2. L'enveloppe 71 de la stratégie 1 est convexe. On adapte alors cette stratégie pour l'ordonnancement. L'ordonnancement optimal est l'ordonnancement qui correspond à l'enveloppe convexe supérieure des différentes stratégies compatibles d'ordonnancement. 7.6 Algorithme général d'ordonnancement des incréments de qualité La méthode d'ordonnancement développée dans la partie précédente concerne un unique niveau hiérarchique temporel, pour un unique niveau de quantification q. On présente maintenant l'algorithme de l'invention qui permet de trouver l'ordonnancement général et de trouver l'enveloppe convexe supérieure, en fonction de l'information d'efficacité obtenue pour chaque élément de données, généralisée à l'ensemble des niveaux hiérarchiques ainsi qu'à l'ensemble des niveaux de quantification. En relation avec la figure 7, on commence par deux étapes 811 et 812 d'initialisation au premier niveau de quantification q = 1, et au niveau hiérarchique temporel de plus haute fréquence temporelle n = N (on parle de niveau maximal pour le niveau hiérarchique temporel de fréquence maximale). II s'ensuit une étape 82 d'initialisation des listes de ce niveau. Par liste de niveau, on entend le procédé détaillé dans le paragraphe précédent qui ordonne l'apparition des éléments contenus dans les listes LOX,y(q) de chaque élément de référence parent. L'étape suivante 83 récupère, pour chaque élément d'incrément Bn,i de niveau n, les listes de référencements ordonnées LOfn,fi(q) associés aux éléments 5 Bf,,,f1, dont Bpi est l'élément de donnée de référence parent. Dans cette même étape, on fusionne alors l'ensemble des listes de référencements ordonnés de manière à les imbriquer les unes dans les autres et à optimiser ainsi l'ordonnancement général pour un niveau hiérarchique donné. L'algorithme de fusion des listes d'ordonnancement est détaillé dans la 10 section suivante. Un test 84 suit l'étape 83 pour vérifier si le dernier niveau hiérarchique temporel est atteint. Si non, on décrémente 85 l'indice n de niveau hiérarchique et les étapes 82 et 83 sont réitérées. Si le test 84 est positif, un second test 86 est réalisé pour vérifier si le 15 traitement en cours est effectué sur le dernier niveau de quantification. Sinon, on incrémente 87 le niveau de quantification et l'ensemble des étapes 812, 82, 83, 84, 85 et 86 est réitéré. Si oui, une étape finale 88 de fusion des listes obtenues pour chaque niveau de quantification est réalisée. A l'issue des étapes 82 à 86 réitérées pour chaque niveau de quantification, 20 l'algorithme a généré pour chaque niveau de quantification q une liste ordonnée LO(q) des incréments de qualité relatifs au niveau de codage q. L'étape 88 concatène alors les listes par ordre de niveau de codage afin d'obtenir une liste finale LO regroupant les différents niveaux de quantification de codage. 7.7 Algorithme de fusion des liste ordonnées 25 Dans l'étape 83 de la figure 7, une opération de fusion des listes ordonnées de chaque élément dépendant des éléments de référence parent est effectuée. On détaille ici l'algorithme mis en oeuvre, toujours de façon à obtenir une enveloppe convexe. On considère l'élément d'incrément de qualité Bn,i(q). Il comprend une 30 liste de référencement ordonnée, composée d'éléments de qualité dépendant de Bn,;(q), et chacun desquels est associé une liste de référencements ordonnée LOfn,fi(q). Les figures 8a, 8b, 8c et 8d illustrent par un exemple l'évolution de la fusion de listes de référencements. On considère en relation avec la figure 8a la variation de qualité par rapport à la variation de débit d'un élément de référence parent Bn,i. Cet élément est parent de deux éléments Bfn,,,;, et Bfn2 2 à chacun desquels est associée une liste d'ordonnancement (ce qui signifie qu'eux-mêmes sont chacun élément de référence parent d'autres éléments de données), illustrées respectivement par les figures 8b et 8c. Ces listes de référencement sont déterminées selon le procédé détaillé au paragraphe 7.5. La figure 8d expose le résultat de l'ordonnancement des deux listes fusionnées. On insère tout d'abord l'élément de référence parent, de pente a. On choisit ensuite parmi les premiers éléments de chaque liste dont dépend (figures 8b et 8c), celui qui a la pente la plus forte. Cet élément correspond à l'élément de pente b1 dans cet exemple particulier. C'est ensuite l'élément de pente et qui a la pente la plus importante. L'algorithme continue sa progression en juxtaposant les éléments de pente de moins en moins forte. La liste finale est illustrée par la figure 8d et a une enveloppe convexe. Les éléments des deux listes de référencement (des figures 8b et 8c) ont été progressivement introduits en prenant en compte les pentes de l'enveloppe convexe associée. On généralise maintenant cet algorithme de fusion des listes ordonnées des incréments dépendants, en relation avec la figure 9. Un éléments d'incrément de qualité Bn,;(q) est associé à une série de listes LOfn,i(q) de liste d'ordonnancement, associées chacune aux éléments d'incrément de qualité dépendant de Bn,;(q). Le déroulement de l'algorithme est le suivant : -Etape 1 :on calcule et obtient les pentes de l'enveloppe convexe pour chaque point des différentes listes ordonnées LOf,fn(q) ; Etape 2 : on fusionne effectivement les listes ; Etape 2a : on initialise la liste de sortie LOn,;(q) en prenant l'élément B,u(q), qui est l'élément de référence parent ; Etape 2b : Tant que toutes les listes LOfn,f,(q) ne sont pas vides : 2b i : On recherche l'élément B d'incrément de qualité en tête de l'une des listes LOfn,f;(q) ayant la plus grande pente, nommé B ; 2b ii : on supprime alors cet élément B de la liste où il se situait. Le premier élément de cette liste devient alors l'élément qui suivait B auparavant dans cette liste ; 2b iii : On ajoute B en fin de la liste de sortie LO,,,;(q) (correspondant à la liste fusionnée de l'élément B,,,;(q)). Une illustration du résultat de cet algorithme de fusion est présenté sur la figure 9. Au point PO est associée la pente PEO. Aux points P1 et P2 est associée la pente PT1. On associe respectivement aux points 3 et 4 les pentes PT2 et M. On note qu'une seule pente PT1 est associée à l'ensemble des points P1 et P2 : on se trouve dans une situation où tous les premiers éléments des listes concernées ont une pente plus faible que le premier élément suivant. Pour ne pas perdre la convexité de la l'enveloppe, on fusionne les deux pentes en une seule de manière à maintenir la convexité. Dans une variante de cet algorithme, il est possible, pour chaque niveau de quantification q, d'ordonner les incréments de qualités selon leur valeur de niveau hiérarchique. 7.8 dispositifs de mise en ouvre Le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre dans de nombreux dispositifs, tels que des serveurs de flux, des noeuds intermédiaires d'un réseau, des émetteurs, des dispositifs de stockage de données,... La structure générale simplifiée d'un tel dispositif est illustrée schématiquement par la figure 10A. Il comprend une mémoire M 100, une unité de traitement 101, équipée par exemple d'un microprocesseur, et pilotée par le programme d'ordinateur Pg 102. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 102 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 101. L'unité de traitement 101 reçoit en entrée un flux de données à ordonner 103. Le microprocesseur P de l'unité de traitement 101 met en oeuvre le procédé décrit ci-dessus, selon les instructions du programme Pg 102. L'unité de traitement 101 délivre en sortie un flux de données ordonné et/ou une liste ordonnée 104. L'invention concerne également les récepteurs d'un flux ordonné selon l'invention, dont la structure générale simplifiée est illustrée schématiquement par la figure IOB. Il comprend une mémoire M 110, une unité de traitement 111, équipée par exemple d'un microprocesseur, et pilotée par le programme d'ordinateur Pg 112. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 112 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 111. L'unité de traitement 111 reçoit en entrée un flux de données ordonnée et/ou une liste ordonnée 113. Le microprocesseur tP de l'unité de traitement 111 met en oeuvre le procédé selon les instructions du programme Pg 112, pour délivrer une vidéo de qualité optimisée 114, en fonction des capacités du récepteur, et le cas échéant du réseau de transmission
L'invention concerne un procédé d'ordonnancement d'unités (51) de données d'un flux vidéo scalable au moins dans les dimensions temporelle et de quantification, obtenues par un codage hiérarchique, comprenant une étape d'ordonnancement délivrant une liste ordonnée desdites unités de données comprenant, pour un ensemble d'unités de données à ordonner, les étapes suivantes :- introduction dans ladite liste ordonnée des unités de données de la couche de base de quantification ;- association (53), à chaque unité de données d'une couche de raffinement de quantification, d'une information d'efficacité représentative d'un accroissement de qualité et/ou d'un accroissement de débit procurés par ladite unité de données ;- ordonnancement (54) desdites unités de données de couches de raffinement de quantification en fonction desdites informations d'efficacité et d'un critère de présence, indiquant que lesdites unités de données de référence de l'unité de données considérée sont déjà présentes dans ladite liste ordonnée.
1. Procédé d'ordonnancement d'unités (51) de données d'un flux vidéo scalable au moins dans les dimensions temporelle et de quantification, obtenues par un codage hiérarchique, lesdites unités de données étant organisées en couches successives comprenant une couche de base temporelle et au moins une couche de réhaussement temporelle dans ladite dimension temporelle et une couche de base de quantification et au moins une couche de raffinement de quantification dans ladite dimension de quantification, chaque unité de données d'une couche de réhaussement temporelle donnée étant 10 codée en tenant compte d'au moins une unité de données de référence d'une couche temporelle inférieure, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'ordonnancement délivrant une liste ordonnée desdites unités de données comprenant, pour un ensemble d'unités de données à ordonner, les étapes suivantes : 15 introduction dans ladite liste ordonnée des unités de données de la couche de base de quantification ; association (53), à chaque unité de données d'une couche de raffinement de quantification, d'une information d'efficacité représentative d'un accroissement de qualité et/ou d'un accroissement de débit procurés par 20 ladite unité de données ; ordonnancement (54) desdites unités de données de couches de raffinement de quantification en fonction desdites informations d'efficacité et d'un critère de présence, indiquant que lesdites unités de données de référence de l'unité de données considérée sont déjà présentes 25 dans ladite liste ordonnée. 2. Procédé d'ordonnancement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (52) de définition de relations de dépendance entre lesdites unités de données, de façon à contrôler ledit critère de présence. 3. Procédé d'ordonnancement selon la 2, caractérisé en ce que 30 ladite étape (52) de définition de relations de dépendance comprend une étaped'identification, pour chaque unité de données d'une couche de réhaussement temporelle, d'une unité de données de référence unique, dite unité de données de référence père, choisie de façon que la présence de ladite unité de données de référence père dans ladite liste ordonnée garantisse la présence dans ce dernier de l'ensemble desdites unités de données de référence. 4. Procédé d'ordonnancement selon la 3, caractérisé en ce que ladite unité de données de référence père d'une unité de données d'une couche de réhaussement temporelle de niveau n est l'unité de données de référence présentant l'indice le plus élevé, respectivement le plus faible, parmi l'ensemble des unités de données de référence de la couche de réhaussement temporelle de niveau n-1. 5. Procédé d'ordonnancement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdites unités (51) de données sont codées à l'aide d'un codage hiérarchique mettant en oeuvre une transformation temporelle délivrant des images codées en mode bidirectionnel en boucle fermée. 6. Procédé d'ordonnancement selon la 5, caractérisé en ce que lesdites unités (51) de données comprennent : des images Intra, dites images I ; des images prédites en mode monodirectionnel, dites images P ; des images prédites en mode bidirectionnel, dites images B. 7. Procédé d'ordonnancement selon la 6, caractérisé en ce que ladite étape d'ordonnancement consiste à sélectionner, couche de raffinement de quantification par couche de raffinement de quantification, en commençant par ladite couche de base, l'ensemble desdites images I, puis l'ensemble desdites images P et enfin l'ensemble desdites images B ordonnées par couches de réhaussement temporelles. 8. Procédé d'ordonnancement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite étape d'ordonnancement traite simultanément des groupes d'au moins deux unités de données, de façon à prendre en compte la' somme desdites informations d'efficacité et privilégier un groupe par rapport à un autre, s'il est globalement plus efficace. 9. Procédé d'ordonnancement selon la 8, caractérisé en ce que ladite étape d'ordonnancement sélectionne lesdits groupes d'unités de données de S façon qu'une courbe débit / qualité représentative dudit chemin corresponde à une enveloppe convexe de l'ensemble des différents chemins de hiérarchisation admissibles. 10. Procédé d'ordonnancement selon la 9, caractérisé en ce que ladite étape d'ordonnancement comprend, pour chaque couche de réhaussement 10 temporelle n, une étape de fusion de sous-listes ordonnées des unités de données dépendantes, pour chaque unité de données de ladite couche de réhaussement temporelle n, puis une étape de fusion des listes ordonnées de l'ensemble des couches de raffinement de quantification. 15 11. Procédé d'ordonnancement selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'insertion, dans un signal comprenant lesdites unités de données, d'au moins une information représentative de ladite liste ordonnée. 12. Dispositif de transmission et/ou de stockage d'un flux vidéo scalable au 20 moins dans les dimensions temporelle et de quantification, obtenues par un codage hiérarchique, formées d'unités de données organisées en couches successives comprenant une couche de base temporelle et au moins une couche de réhaussement temporelle dans ladite dimension temporelle et une couche de base de quantification et au moins une couche de raffinement de quantification dans 25 ladite dimension de quantification, chaque unité de données d'une couche de réhaussement temporelle donnée étant codée en tenant compte d'au moins une unité de données de référence d'une couche temporelle inférieure,` caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'ordonnancement définissant une liste ordonnée desdites unités de données et comprenant, pour un ensemble d'unités de données à ordonner : des moyens d'introduction dans ladite liste ordonnée des unités de données de la couche de base de quantification ; des moyens d'association à chaque unité de données d'une couche de raffinement de quantification d'une information d'efficacité représentative d'un accroissement de qualité et/ou d'un accroissement de débit procurés par ladite unité de données ; des moyens d'ordonnancement desdites unités de données de couches de raffinement de quantification en fonction desdites informations d'efficacité et d'un critère de présence, indiquant que lesdites unités de données de référence de l'unité de données considérée sont déjà présentes dans ladite liste ordonnée. 13. Produit programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions de code de programme pour la mise en oeuvre du procédé d'ordonnancement selon au moins une des 1 à 11. 14. Terminal de réception d'unités de données représentatives d'un flux vidéo ordonnées selon le procédé d'au moins une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de sélection d'une partie desdites unités de données à l'intérieur dudit flux, à partir de ladite liste ordonnée et en fonction d'au moins un critère de débit, de résolution spatiale et/ou de fréquence d'affichage, et des moyens de reconstruction d'un flux vidéo adapté audit critère, à l'aide desdites unités de données sélectionnées.
H
H03,H04
H03M,H04N
H03M 7,H04N 7
H03M 7/30,H04N 7/015,H04N 7/30,H04N 7/50
FR2895951
A1
PIECE DE FINITION DE CARROSSERIE DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,713
La présente invention concerne une pièce de finition de carrosserie ce véhicule automobile. La présente invention concerne en particulier une pièce de finition destinée à être mise en place sur la feuillure d'une porte de véhicule automobile. Une porte de véhicule comprend une peau interne et une peau externe, qui se rejoignent à leurs extrémités inférieure et supérieure. La feuillure de la porte est la jonction supérieure des peaux interne et externe. La pièce de finition de carrosserie automobile est montée sur cette jonction supérieure des peaux interne et externe. Une vitre peut coulisser dans la porte à proximité de la peau interne.. La pièce de finition comporte en outre généralement un joint en forme de lèvre, appelé joint lécheur de vitre, destiné à assurer un minimum d'étanchéité à la porte au niveau de la feuillure en appuyant sur la vitre. Il est connu en particulier trois exemples de pièces de finition représentées en coupe transversale sur les figures 1 à 3. Dans ces trois exemples, la pièce le finition comprend une armature métallique 1 profilée sur laquelle est extrudé une matière plastique et/ou un caoutchouc. La pièce a alors sensiblement une forme de U inversé. Le U inversé est destiné à accueillir la feuillure 3 d'une porte. A l'intérieur de ce U inversé, la pièce comporte au moins un joint 2 en matière plastique et/ou en caoutchouc. Ce joint 2 est en forme de lèvre et est orienté vers le fond du U inversé, de façon à limiter les possibilités de démontage de la pièce une fois qu'elle est montée sur la feuillure. Les termes "avant" et "arrière" sont définis selon la direction de rJulage du véhicule sur lequel est montée la pièce de finition. Les termes " nférieur", "supérieur", "haut" et "bas" sont définis selon une direction verticale du véhicule sur lequel est montée la pièce de finition. Plusieurs parties de la pièce de finition doivent pouvoir être découpées de façon à réaliser, d'une part, des passages pour les montants de la porte, d'autre part, des découpes spécifiques aux extrémités de la pièce de finition. Des exemples de pièces de finition découpées sont représentés sur la figure 4. La ré'érence 4 représente une pièce de finition de porte avant. La découpe 40 de la pièce de finition 4 permet le passage du montant de porte situé à l'arrière de la porte avant. Les références 5 et 6 représentent deux exemples de pièces de finition de porte arrière. R:ABrevets\24700A24725--051221-demande FR.doc Les découpes 50, 60 des pièces de finition 5, 6 permettent le passage du montant de porte situé à l'avant de la porte arrière. Les découpes 51, 61 des pièces de finition 5, 6 permettent le passage du montant de la vitre fixe de la porte arrière. Le; pièces 41, 42, 52, 62 et 63 sont des capots de fermeture des extrémités des pièces de finition 4, 5, 6, après réalisation des découpes spécifiques. L'inconvénient des pièces de finition de véhicule automobile décrites ci-dessus est que les découpes sont difficiles à réaliser. En effet, la pièce de finition est maintenue dans une matrice pendant les découpes et l'outil de coupe doi: pénétrer à l'intérieur du U de la pièce de finition. L'espace à l'intérieur de la pièce de finition est limité, ce qui limite nécessairement la taille de l'outil. Il peut alors ne pas être assez solide pour résister à la découpe d'une pièce ayant par exemple une armature en acier inoxydable. Le but de l'invention est donc de proposer une pièce de finition (le véhicule automobile qui puisse être découpée facilement pour laisser un paso age à des montants de porte du véhicule. Ce but est atteint par une pièce de finition de carrosserie d véhicule automobile comprenant : - une partie principale ayant la forme d'un U inversé en coupe transversale, - un système d'accrochage articulé à une extrémité du U inversé c e la partie principale, et comprenant au moins un joint adapté à être comprimé contre la carrosserie. Selon une autre particularité, le système d'accrochage est articulé à la partie principale par une première charnière. Selon une autre particularité, le système d'accrochage comprend une barre de liaison et une semelle, la barre de liaison étant articulée sur la partie principale et la semelle étant articulée sur la barre de liaison. Selon une autre particularité, la semelle est articulée sur la barre de iaison par une deuxième charnière. Selon une autre particularité, chaque joint a la forme d'une lèvre. Selon une autre particularité, chaque lèvre comprend à son extrémité libre un pied de compression sur la carrosserie. R:ABrevets\24700,24725-051221-demnnde FR.doc Selon une autre particularité, une fois que la pièce de finition est mcntée sur un véhicule automobile, la semelle est en appui contre une paroi interne de la partie principale. Selon une autre particularité, une fois que la pièce de finition est montée sur un véhicule automobile, chaque lèvre et chaque pied est en matière souple pour permettre un double arc-boutement du système d'accrochage entre la partie principale et le véhicule. Selon une autre particularité, chaque lèvre et chaque pied est en thermoplastique élastomère. Selon une autre particularité, chaque lèvre et chaque pied est en caoutchouc. Selon une autre particularité, la partie principale comprend une armature métallique profilée en forme de U, sur laquelle est extrudée de la matière plastique. Selon une autre particularité, l'armature est en acier inoxydable. Selon une autre particularité, l'armature est en aluminium. Selon une autre particularité, une partie du système d'accrochage fait partie de la matière plastique extrudée sur l'armature métallique. Selon une autre particularité, la semelle est en polypropylène. Selon une autre particularité, la pièce de finition comprend en out:•e un joint lécheur de vitre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemple uniquement et en référence aux dessins qui montrent - figures 1 à 3, une vue en coupe transversale de trois exemples de pièces de finition de véhicules automobiles de l'art antérieur, déjà décrites ; - figure 4, une vue en perspective de pièces de finition découpées, déjà décrite , - figure 5, une vue en coupe transversale d'une pièce de finition selon l'invention, en position de découpe ; - figure 6, une vue en coupe transversale d'une pièce de finition selon 30 l'invention, en position de livraison ; - figure 7, une vue en coupe transversale d'une pièce de finition selon l'invention, montée sur une feuillure de porte. R AB revet s\24700\,24725--051221-demande FR doc Les références qui sont identiques sur les différentes figures représentent des éléments similaires. La pièce de finition de véhicule automobile selon l'invention comprend une partie principale ayant la forme d'un U inversé en coupe transversale, et zn système d'accrochage sur le véhicule automobile. Le système d'accrochage est articulé à une extrémité du U inversé de la partie principale. De cette façon, le système d'accrochage est hors de la partie principale lors de la fabrication de la pièce de finition. De cette façon, l'espace à l'intérieur du U inversé est plus important que pour les pièces de finition de l'art antérieur. Cela permet d'utiliser des outils d: coupe de taille plus importante et donc a priori plus résistants. Cela permet également de réaliser une découpe plus facile du système d'accrochage. Le système d'accrochage est rentré à l'intérieur de la partie principale pour la livraison de la pièce de finition. Ainsi, la pièce de finition a une forme finale qui est adaptée au positionnement sur une feuillure de porte. La pièce de finition présente ainsi l'avantage que l'i atérieur de la pièce de finition peut être externalisé le temps de la découpe et rentré me fois la découpe effectuée pour pouvoir monter la pièce de finition sur une carrosserie de véhicule automobile. Le système d'accrochage comprend en outre au moins un joint adapté à être comprimé contre la carrosserie. Cela lui permet une bonne accroche sur la feuillure 20 de la porte. La figure 5 représente une vue en coupe transversale d'une pièce de finition selon l'invention, en position de découpe. C'est la position dans laquelle la pièce de finition est fabriquée. La pièce de finition joue le rôle d'une pince pour se fixer sur la feuillure d'une porte. La pièce de finition comprend une partie principal e 7 et un 25 système d'accrochage 8. La partie principale 7 comprend une armature 1. L'armature 1 est métallique, par exemple en acier inoxydable ou en aluminium. L'armature 1 est profilés, de façon à lui donner sensiblement une forme de U inversé. L'armature 1 est extrudée avec de la matière plastique. La matière plastique recouvre au moins partiellement l'armature. 30 La matière plastique 16 recouvrant l'armature 1 est par exemple du polypropylène. Le système d'accrochage 8 est articulé sur une extrémité du U inversé de la partie principale 7. Cette articulation est réalisée au moyen d'une charni ire 9. De cette façon, le système d'accrochage 8 peut être hors de la partie principale 7 pendant R:\Brevets\24700\24725--051221-demande FR.doc la découpe de la pièce de finition et dans la partie principale après la dé 'coupe de la pièce de finition. Le système d'accrochage 7 est monobloc avec la partie principale. Le système d'accrochage est en matière plastique et en caoutchouc. Le système d'accrochage 7 est extrudé en même temps que la matière plastique recouvrant l'armature 1. Le système d'accrochage 7 comprend une barre de liaison 10, une semelle 11 et au moins un joint 2a, 2b. La barre de liaison 10 est articulée à la partie principale par la charnière 9. La semelle I l est articulée à la barre de liaison 10 par une deuxième charn ère 12. La barre de liaison 10 et la semelle 11 sont par exemple en polypropylène. Le système d'accrochage comprend de préférence deux joints 2a, 2b. Ces joints sont sur la semelle 11 et sont adaptés à être comprimés contre la feuillure d'une porte de véhicule pour permettre un bon maintien de la pièce de finition sur la feuillure de porte. Les joints 2a, 2b ont par exemple une forme de lèvre. Chaque joint 2a, 2b comporte à son extrémité libre un pied 20a, 20b. Ces pieds 20a, 20b permettent en particulier d'empêcher le déchaussage du système d'accrochage 8 hors de la partie principale 7 lorsque le système d'accrochage 8 est rentré à l'intérieur d~ la partie principale 7. Les joints 2a, 2b et les pieds 20a, 20b sont par exemple en thermoplastique élastomère ou en caoutchouc. Ainsi, les joints 2a, 2b et les pieds 20a, 20b sont en matière plastique plus souple que la semelle 11. La pièce de finition est co-extrudée avec par exemple deux matières plastiques différentes ou une matière plastique et un caoutchouc. La fabrication de Li pièce de finition est simple et rapide. Dans la position représentée sur la figure 5, la pièce de finition peut iàcilement être découpée comme expliqué plus haut. De plus, le fait de bénéficier d'une place plus importante à l'intérieur de la partie principale 7 et d'avoir le système d'accrochage 8 à l'extérieur de la partie principale permet également de pouvoir réaliser des découpes de meilleure qualité que sur les pièces de finition de l'art antérieur décrites plus haut. La figure 6 représente une vue en coupe transversale d'une pièce de finition selon l'invention, en position de livraison. En effet, une fois les découpes d: la pièce de finition effectuées, le système d'accrochage 8 est rentré à l'intérieur de la partie R:\Brevets\24700'Q4725--051221-demande FR.doc principale 7, par exemple manuellement, et se retrouve dans la position Je la figure 6. C'est la position dans laquelle est livrée la pièce de finition destinée à itre montée sur une feuillure de porte. La partie principale comprend un épaulement 17 adapté à retenir la semelle 11 du système d'accrochage 8 à l'intérieur de la partie principale 7. La partie principale comprend également un deuxième épaulement 22 adapté à retenir le système d'accrochage 8 à l'intérieur de la partie principale 7 par butée des pieds 20a, 20b contre ce deuxième épaulement 22. La figure 7 représente une vue en coupe transversale d'une pièce de finition selon l'invention, montée sur une feuillure 3 de porte. La pièce de finition est insérée en force sur cette feuillure 3 de porte, par pression vers le bas. Le bord 3 est alors pris en sandwich entre les pieds 20a, 20b du système d'accrochage et une paroi interne du U inversé de la partie principale 7. La semelle 11 est en appui sur l'épaulement 17 et sur l'autre paroi interne du U inversé de la partie principale 7. Ainsi, la pièce de finition est maintenue en place sur la feuillure de porte de façon efficace. Lorsqu'on essaye de retirer la pièce de finition par une traction vers le haut, le système d'accrochage s'arc-boute doublement pour aller à l'encontre de la force de traction et empêcher un démontage aisé de la pièce de finition. Le d Juble arc-boutement est possible en particulier grâce au caractère souple des jointe 2a, 2b et des pieds 20a, 20b. Un arc-boutement est réalisé autour de deux axes de rotation : l'un 21 situé sensiblement à l'intersection des plans d'un joint 2a, 2b et d'un pied 20a, 20b, l'autre 19 situé à l'endroit où la semelle 11 est en appui à la bis contre l'épaulement 17 et une paroi interne du U inversé. Ainsi, la pièce de finition est plus facile à mettre en place sur la feuillure qu'à retirer de la feuillure. La pièce de finition peut également comprendre un joint 14 lécheur de vitre 15 adapté à étanchéifier un minimum la porte. La figure 7 montre en particulier une vitre 15. La partie principale 7 peut également comporter un deuxième joint 13 lécheur de vitre, par exemple en thermoplastique élastomère ou en caoutchcuc. RR\Bres'ets\24700^24725--051221-dernande FR.doc
L'invention concerne une pièce de finition de carrosserie de véhicule automobile comprenant :- une partie principale (7) ayant la forme d'un U inversé en coupe transversale,- un système d'accrochage (8) articulé à une extrémité du U inversé de la partie principale (7), et comprenant au moins un joint (2a, 2b) adapté à être comprimé contre la carrosserie.La pièce de finition présente ainsi l'avantage que l'intérieur de la pièce de finition peut être externalisé le temps des découpes et rentré une fois les découpes effectuées pour pouvoir monter la pièce de finition sur une carrosserie de véhicule automobile.
1. Pièce de finition de carrosserie de véhicule automobile comprenant : -une partie principale (7) ayant la forme d'un U inversé en coupe transversale, - un système d'accrochage (8) articulé à une extrémité du U inversé de la partie principale (7), et comprenant au moins un joint (2a, 2b) adapté à être comprimé contre la carrosserie. 2. Pièce de finition selon la 1, dans laquelle le système d'accrochage est articulé à la partie principale par une première charnière (9). 3. Pièce de finition selon la 1 ou 2, dans laquelle le système d'accrochage (8) comprend une barre de liaison (10) et une semelle (Il), la barre de liaison (10) étant articulée sur la partie principale (7) et la semelle (Il) étant articulée sur la barre de liaison (10). 4. Pièce de finition selon la 3, dans laquelle la semelle est articulée sur la barre de liaison (10) par une deuxième charnière (12). 5. Pièce de finition selon l'une des 1 à 4, dans laquelle chaque joint (2a, 2b) a la forme d'une lèvre. 6. Pièce de finition selon la 5, dans laquelle chaque lèvre (2a, 2b) comprend à son extrémité libre un pied (20a, 20b) de compression sur la carrosserie. 7. Pièce de finition selon la 6, dans laquelle, une fois que la pièce de finition est montée sur un véhicule automobile, la semelle (11) est en appui contre une paroi interne de la partie principale (7). 8. Pièce de finition selon la 7, dans laquelle, une fois que la pièce de finition est montée sur un véhicule automobile, chaque lèvre (2a, 2b) et chaque pied (20a, 20b) est en matière souple pour permettre un double arc-boutement du système d'accrochage (8) entre la partie principale (7) et le véhicule. R.\Brevets24700\24725--060406-notif irreg modifrcvs. doc r 9. Pièce de finition selon la 8, dans Iaquelle chaque lèvre (2a, 2b) et chaque pied (20a, 20b) est en thermoplastique élastomère. 10. Pièce de finition selon la 8, dans laquelle chaque lèvre (2a, 2b) et chaque pied (20a, 20b) est en caoutchouc. 11. Pièce de finition selon I'une des 1 à 10, dans laquelle la partie principale (7) comprend une armature (1) métallique profilée en forme de U, sur laquelle est extrudée de la matière plastique. 12. Pièce de finition selon la 11, dans laquelle l'armature (1) est en acier inoxydable. 13. Pièce de finition selon la 11, dans laquelle l'armature (1) est en aluminium. 14. Pièce de finition selon l'une des 11 à 13, dans laquelle une partie du système d'accrochage (8) fait partie de la matière plastique extrudée sur l'armature métallique. 15. Pièce de finition selon l'une des 3 et 4 à 14 lorsqu'elles dépendent de la 3, dans laquelle la semelle (11) est en polypropylène. 16. Pièce de finition selon l'une des 1 à 15, comprenant en outre un joint (13, 14) lécheur de vitre (15). R '.Brevels,24700\24725--060406-notif irreg modifrces doc
B
B60
B60R,B60J
B60R 13,B60J 10
B60R 13/04,B60J 10/04
FR2890783
A1
CIRCUIT ELECTRONIQUE INTEGRE INCORPORANT UN CONDENSATEUR
20,070,316
La présente invention concerne un circuit électronique intégré qui incorpore un condensateur. Elle concerne aussi un procédé de réalisation d'un tel circuit. Il existe déjà de nombreux circuits électroniques intégrés qui incorporent un ou plusieurs condensateurs. On peut citer notamment des circuits de mémoire statique à accès aléatoire, ou SRAM pour Static Random Access Memory en anglais, dans lesquels deux condensateurs sont généralement associés à chaque cellule de mémoire de stockage d'un bit. Lorsque la capacité de stockage d'un tel circuit est élevée, un grand nombre de condensateurs doivent être incorporés au circuit. Usuellement, un circuit électronique intégré comprend un substrat à la surface duquel sont réalisés des transistors, et des couches de métallisation qui sont superposées au dessus de la surface du substrat. Les condensateurs qui sont incorporés dans un tel circuit sont disposés au sein de couches de métallisation spécifiques, qui sont intercalées entre des couches de métallisation dédiées à la formation de connexions électriques. Ces connexions relient entre eux différents composants électroniques du circuit, ainsi que des bornes de connexions extérieures du circuit intégré, destinées par exemple à l'alimentation électrique ou à des entrées/sorties du circuit. Mais, le volume au sein du circuit qui est occupé par un condensateur intégré peut être relativement important, notamment par rapport à la portion de la surface du substrat qui est occupée par chaque transistor, pour les technologies récentes de réalisation de transistors MOS (pour Métal-Oxyde-Semiconducteur). Or les capacités de stockage des circuits SRAM qui sont requises pour certaines applications augmentent encore, en même temps que le niveau d'intégration des transistors. Il est donc nécessaire de réaliser des condensateurs intégrés dans des circuits électroniques, qui ne limitent pas, ou peu, le niveau d'intégration de ces circuits. Un but de la présente invention est de proposer une configuration de 2890783 -2- circuit électronique intégré incorporant un condensateur, qui est compatible avec un niveau d'intégration élevé du circuit et, éventuellement, avec l'intégration d'un grand nombre de condensateurs dans le circuit. Pour cela, l'invention propose un circuit électronique intégré qui comprend un substrat et des connexions électriques disposées dans des couches de métallisation superposées au dessus d'une surface du substrat, le circuit incorporant au moins un condensateur à deux armatures superposées et parallèles à la surface du substrat. Selon l'invention, les deux armatures du condensateur sont disposées dans des couches de métallisation adjacentes qui contiennent chacune, en outre, des connexions électriques. Ainsi, une couche de métallisation qui contient une armature du condensateur contient aussi des connexions électriques. Ces connexions électriques sont disposées dans la couche de métallisation à distance de l'armature, de sorte que la couche de métallisation peut être utilisée dans toute son étendue parallèlement à la surface du substrat. En outre, la disposition de connexions électriques dans les mêmes couches de métallisation que celles qui contiennent les armatures du condensateur permet de relier facilement chaque armature à d'autres composants du circuit. Une optimisation supplémentaire du circuit lors de sa conception en résulte, ainsi qu'un niveau d'intégration supérieur pour le circuit. L'encombrement du circuit, parallèlement à la surface du substrat, qui est provoqué par le condensateur et les connexions qui le relient électriquement est réduit. En particulier, une piste peut relier directement une armature à l'intérieur d'une même couche. L'une des deux armatures du condensateur peut aussi posséder un prolongement qui déborde d'un côté de l'autre armature, parallèlement à la surface du substrat. Un via réalisé dans un niveau adjacent et aboutissant sur le prolongement peut alors former très simplement une connexion électrique de l'armature. L'invention est compatible avec les procédés Damascène et dual-Damascène, qui sont bien maîtrisés à l'heure actuelle, si bien que des rendements élevés sont obtenus pour la production de circuits à condensateurs selon l'invention. Ainsi, les couches de métallisation sont avantageusement des 2890783 -3- couches Damascène ou dual-Damascène. Les deux armatures sont alors à base de cuivre et sont situées dans des cavités respectives des couches de métallisation correspondantes. Avantageusement, l'armature la plus proche du substrat peut être située dans une couche Damascène, c'est-à-dire dans une couche de métallisation qui ne comporte qu'un niveau unique, de pistes et/ou de vias. Cette armature peut alors être reliée électriquement par des pistes gravées dans la même couche en même temps que l'armature. Le prix de revient du circuit est ainsi réduit. L'armature la plus éloignée du substrat est de préférence située dans un niveau de vias d'une couche dual-Damascène, c'est-à-dire d'une couche de métallisation qui comporte ce niveau de vias ainsi qu'un niveau de pistes situé juste au dessus du niveau de vias, ces pistes et ces vias étant gravés en une seule étape puis remplis simultanément d'un ou plusieurs matériau(x) conducteur(s). Le prix de revient du circuit peut ainsi être encore réduit. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le condensateur comprend, dans l'ordre en partant d'un côté du condensateur le plus proche du substrat: une première armature, éventuellement une première couche formant barrière contre une diffusion d'atomes, une couche de matériau diélectrique, une seconde couche formant barrière contre une diffusion d'atomes et une seconde armature. Le circuit n'est alors pas altéré par des atomes provenant des armatures, qui pourraient diffuser en dehors de celles-ci lorsque le circuit est chauffé pendant sa réalisation ou son utilisation. De préférence, les première et seconde couches formant barrières sont constituées de matériaux identiques. Les deux armatures présentent alors des propriétés d'interface, notamment électroniques, vis-à-vis de la couche de matériau diélectrique qui sont identiques. Une symétrie de fonctionnement électrique du condensateur en résulte, lorsque la polarisation du condensateur est inversée. Avantageusement, le ou les matériau(x) de la ou des deux couche(s) formant barrière(s) est (sont) conducteur(s) électriquement, afin d'obtenir une capacité plus élevée pour le condensateur. En effet, l'épaisseur de l'espace isolant électriquement qui est situé entre les armatures est alors limitée à l'épaisseur de la couche de matériau diélectrique seulement. Néanmoins, pour certaines configurations de condensateur, les première et seconde couches formant barrières peuvent être respectivement isolante et conductrice électriquement. Le circuit électronique intégré peut comprendre un empilement de 2n armatures superposées et parallèles à la surface du substrat, comptées à partir de l'armature la plus proche du substrat, n étant un nombre entier strictement supérieur à 1, les armatures 2i et 2i-1 formant ensemble un condensateur tel que décrit précédemment pour chaque nombre entier i de 1 à n. Un tel circuit possède les liaisons électriques suivantes: - les armatures 2j et 2j+1 sont reliées électriquement entre elles, pour chaque nombre entier j strictement positif et inférieur à n; - les armatures 1 et 4k+1 sont reliées électriquement entre elles pour former une première entrée d'un système capacitif comprenant les 2n 15 armatures, pour tout nombre entier k strictement positif et inférieur ou égal à n/2; et - les armatures 3 et 41+3 sont reliées électriquement entre elles pour former une seconde entrée du système capacitif, pour tout nombre entier I strictement positif et inférieur à n/2. Dans un tel circuit, les condensateurs formés par les armatures 2i et 2i1 sont connectés en série et/ou en parallèle. L'empilement d'armatures obtenu est compact et compatible avec un niveau d'intégration élevé du circuit. Il constitue un système capacitif dont la capacité peut être variée facilement en augmentant le nombre n. Avantageusement, les armatures 2j et 2j+1 sont disposées dans des couches de métallisation adjacentes et sont en contact électrique l'une avec l'autre selon une aire de contact sensiblement égale à une aire de l'armature 2j parallèle à la surface du substrat. Ainsi, les armatures 2j et 2j+1 sont connectées électriquement entre elles sans nécessiter de connexions supplémentaires. Le système capacitif est alors simplifié et encore plus compact, notamment selon la direction de l'empilement. Eventuellement, les armatures 2i et 2i' sont identiques, i et i' étant deux nombres entiers strictement positifs et inférieurs ou égaux à n. Dans ce cas, la 2890783 -5- forme et les dimensions des armatures 2i et 2i' peuvent être définies par un même masque lithographie. Toutes les armatures 2i peuvent être identiques, et réalisées en utilisant un masque de lithographie unique qui est repris lors de la réalisation de chacune d'elles. Il en résulte un surcoût minimal du circuit provoqué par l'incorporation du système capacitif dans les couches de métallisation. L'invention propose enfin un procédé de réalisation d'un circuit électronique qui incorpore un condensateur. Un tel procédé comprend les étapes suivantes: /a/ former une première couche d'un matériau isolant électriquement au dessus de et parallèlement à une surface d'un substrat du circuit; /b/ creuser, dans la première couche de matériau isolant, des premières cavités qui correspondent respectivement à des premières connexions électriques et à au moins une première armature de condensateur; /c/ combler les premières cavités avec un premier matériau conducteur électriquement de façon à former les premières connexions et la première armature; /d/ retirer le premier matériau conducteur entre les premières connexions et autour de la première armature au dessus de la première couche de matériau isolant; /e/ former une seconde couche d'un matériau isolant électriquement sur la première couche; /f/ creuser, dans la seconde couche de matériau isolant, au moins seconde cavité qui correspond à une seconde armature du condensateur, disposée au dessus de la première armature; /g/ former une couche d'un matériau diélectrique recouvrant un fond et des parois de la seconde cavité correspondant à la seconde armature; /h/ creuser, dans la seconde couche de matériau isolant, des secondes cavités qui correspondent à des secondes connexions électriques; /i/ combler les secondes cavités avec au moins un second matériau conducteur électriquement de façon à former les secondes connexions et la seconde armature; et 2890783 -6- /j/ retirer le second matériau conducteur entre les secondes connexions et/ou autour de la seconde armature au dessus de la seconde couche de matériau isolant. Certaines de ces étapes peuvent être réalisées conformément aux procédés Damascène ou dual-Damascène. Elles sont donc bien maîtrisées par l'Homme du métier, de sorte qu'un rendement de fabrication élevé peut être obtenu. En outre, les outils de production et les composés chimiques nécessaires sont disponibles commercialement. Le procédé peut avantageusement comprendre certains au moins des perfectionnements suivants, qui peuvent chacun être mis en oeuvre séparément ou en combinaison avec d'autres perfectionnements: - les étapes /d/ et/ou /j/ peuvent comprendre chacune au moins un polissage mécano-chimique; - la seconde cavité correspondant à la seconde armature du condensateur, creusée à l'étape /f/, peut traverser la seconde couche de matériau isolant entre deux côtés opposés de celle-ci, selon une direction perpendiculaire à la surface du substrat; - la première cavité correspondant à la première armature du condensateur peut posséder un prolongement qui s'étend au delà d'un bord de la seconde armature du condensateur parallèlement à la surface du substrat, et une des secondes cavités correspondant à une seconde connexion peut être creusée à l'étape /h/ dans la seconde couche de matériau isolant pour former une connexion électrique qui relie la première armature sur le prolongement; - certaines des premières connexions électriques formées en même temps que la première armature du condensateur à l'étape /c/ peuvent comprendre des pistes; - le procédé peut comprendre en outre les étapes suivantes: entre les étapes /f/ et /g/, former une première couche d'un matériau réalisant une barrière contre une diffusion d'atomes, en recouvrant un fond et des parois de la seconde cavité correspondant à la seconde armature; et entre les étapes /g/ et /i/, former une seconde couche d'un matériau réalisant une barrière contre une diffusion d'atomes, en recouvrant le fond et les parois de la seconde cavité correspondant à la seconde armature et déjà munie de la couche de matériau diélectrique; - les matériaux respectifs des première et seconde couches formant barrières peuvent être identiques, conducteurs électriquement, ou être 10 respectivement isolant et conducteur électriquement; - le procédé peut comprendre encore les étapes suivantes: /k/ former une troisième couche d'un matériau isolant électriquement sur la seconde couche de matériau isolant; /I/ creuser, dans la troisième couche de matériau isolant, des troisièmes cavités qui correspondent respectivement à des troisièmes connexions électriques et à au moins une électrode de contact avec la seconde armature du condensateur, la troisième cavité qui correspond à l'électrode étant disposée au dessus de la seconde armature et traversant la troisième couche de matériau isolant entre deux côtés opposés de celle-ci, selon la direction perpendiculaire à la surface du substrat; et /m/ remplir les troisièmes cavités d'un troisième matériau conducteur électriquement de façon à former les troisièmes connexions et l'électrode de contact avec la seconde armature. Eventuellement, l'étape /h/ peut être effectuée en même temps que l'étape /1/, après l'étape /k/. L'étape /i/ est alors effectuée en même temps que l'étape /m/. Les secondes et troisièmes connexions peuvent alors être respectivement des vias et des pistes d'une couche de métallisation de type dual-Damascène. Une des troisièmes cavités qui correspond à une troisième connexion peut être creusée à l'étape /I/ à travers la troisième couche de matériau isolant 20 2890783 -8- pour former une connexion électrique qui prolonge celle qui relie la première armature du condensateur à travers la seconde couche de matériau isolant. La troisième cavité qui correspond à l'électrode de contact avec la seconde armature du condensateur peut posséder un prolongement parallèle à la surface du substrat qui s'étend au delà d'un bord de la seconde armature du condensateur, d'un côté de la seconde armature opposé au prolongement de la première cavité correspondant à la première armature. Un tel prolongement de la troisième cavité correspondant à l'électrode permet de relier facilement cette électrode par un via disposé à travers la deuxième couche de matériau isolant, ou à travers une quatrième couche de matériau isolant formée sur la troisième couche de matériau isolant. Pour obtenir un empilement à plus de deux armatures, les étapes /e/ à /j/ peuvent encore être répétées, à partir de l'électrode de contact avec la seconde armature remplissant la fonction de la première armature du condensateur. Notamment, un masque de lithographie qui a été utilisé lors de la première exécution de l'étape /f/ peut être repris pour les répétitions de cette étape, afin d'obtenir des armatures qui sont identiques dans les couches de métallisation correspondantes. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - les figures 1 à 6 illustrent différentes étapes d'un procédé de réalisation d'un circuit électronique intégré selon un mode particulier de mise en ceuvre de l'invention; et - les figures 7 à 10 illustrent différentes étapes d'un procédé de réalisation d'un circuit électronique intégré selon un perfectionnement de l'invention. Dans ces figures, pour raison de clarté, les dimensions des différentes parties de composants représentées ne sont pas en proportion avec leurs dimensions réelles. Ces figures sont des vues en coupe d'un substrat sensiblement plan sur lequel est élaboré un condensateur de type MIM (pour Métal-Isolant-Métal ). Les vues en coupe sont considérées dans un plan perpendiculaire à la surface du substrat. Le substrat est placé dans la partie inférieure de chaque figure, et N désigne une direction perpendiculaire à la surface du substrat, orientée vers le haut des figures. L désigne la direction parallèle à la surface du substrat contenue dans le plan des figures. Dans la suite, les termes sur , sous , inférieur et supérieur sont utilisés en référence à cette orientation. Par ailleurs, sur toutes les figures, des références identiques correspondent à des éléments identiques. Dans ce qui suit, les étapes élémentaires de procédé de fabrication d'un circuit électronique intégré qui sont connues de l'Homme du métier ne sont pas décrites en détail. On s'attache seulement à décrire une succession d'étapes élémentaires qui permet de réaliser un circuit selon l'invention. Selon la figure 1, un substrat 1001, par exemple de silicium, porte différents composants électroniques, tels que des transistors 1002, au niveau de sa surface supérieure, notée S. Les transistors 1002 peuvent être séparés les uns des autres par des portions isolantes électriquement 1003, qui peuvent être du type STI (pour Shallow Trench Isolator en anglais). Une couche intermédiaire isolante 1010 est disposée sur la surface S, à travers laquelle des connexions électriques 1004 relient des grilles des transistors 1002. Le substrat 1000 et la couche 1010, avec les composants qui y sont formés, constituent ensemble une partie inférieure du circuit électronique intégré, qui est référencée globalement 1000. En général, la partie inférieure 1000 du circuit comprend les composants actifs de celui-ci. Une première couche de métallisation est alors réalisée sur la couche intermédiaire 1010. Pour cela, une couche isolante électriquement 101 est déposée sur la couche 1010. Selon le procédé Damascène, la couche 101 est essentiellement à base de silice (SiO2), et comporte des cavités formées par gravure. Les cavités C11 représentées correspondent à des pistes, par exemple, dont certaines peuvent être disposées au dessus des connexions 1004. II est entendu que les cavités C11 peuvent être réalisées en nombre quelconque dans la couche 101, avoir des formes quelconques et être positionnées librement parallèlement à la surface S en dehors de l'emplacement prévu pour le condensateur, en fonction de la conception du circuit. - 10- Une cavité Cl est formée en même temps que les cavités C11, à l'emplacement prévu pour une première armature de condensateur. Les dimensions de la cavité Cl peuvent être comprises entre 1 pm (micromètre) et 100 pm, parallèlement à la surface S. La profondeur de la cavité Cl, parallèlement à la direction N, est identique à celle des cavités C11 et correspond à l'épaisseur de la couche 101. Une couche 10 de nitrure de titane (TiN), de nitrure de tantale (TaN), de tungstène (W) ou de nitrure de silicium (Si3N4), par exemple, puis une couche conductrice 100, par exemple en cuivre (Cu), sont successivement déposées sur l'ensemble du circuit. L'épaisseur de la couche 10 peut être inférieure à 5 nm (nanomètres), par exemple, et l'épaisseur de la couche 100 est suffisante pour combler les cavités Cl et C11. La couche 10 forme une barrière contre la diffusion d'atomes de la couche 100 dans le matériau de la couche 101. Enfin, le circuit est poli sur sa surface supérieure pour retirer les matériaux des couches 10 et 100 présents entre les cavités C11 et Cl. Ce polissage peut être effectué en utilisant le procédé mécano-chimique CMP, pour Chemical-Mechanical Polishing , en anglais. Un premier niveau de connexions du circuit est ainsi obtenu, qui comprend une armature de condensateur 1 (figure 2) formée dans la cavité Cl par une portion résiduelle de la couche 100, et des pistes 15 formées dans les cavités C11. Il est précisé que dans le mode de réalisation de l'invention qui est décrit ici, la formation de l'armature 1 ne nécessite pas d'étapes de procédé supplémentaire, ni de masque de lithographie supplémentaire, par rapport au procédé connu de réalisation d'un niveau de métallisation de circuit électronique intégré. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ici, le procédé de formation du premier niveau de métallisation, qui contient l'armature 1, est le procédé Damascène. Une seconde couche de matériau isolant 102 est alors formée sur le circuit, puis un masque de résine lithographique M1. La couche 102 peut être en silice et présenter une épaisseur d'environ 50 nm selon la direction N. Une ouverture 01 est réalisée dans le masque M1, par lithographie, puis la couche 102 est sélectivement gravée, par exemple en dirigeant un flux FI de particules de plasma accélérées contre la surface supérieure du circuit, parallèlement à la direction N et en sens opposé à celle-ci. Un tel procédé de gravure est connu sous l'appellation de gravure sèche directionnelle ( anisotropic dry etching en anglais). La gravure est poursuivie jusqu'à ce que le matériau de la couche 102 soit entièrement retiré à l'endroit de l'ouverture 01, et arrêtée lorsqu'une partie de l'armature 1 est découverte. Une cavité C2 (figure 3) est ainsi formée dans la couche 102, qui traverse entièrement cette dernière selon la direction N. Des couches 20 puis 21 sont ensuite déposées sur le circuit, dans des conditions adaptées pour obtenir des dépôts conformes: les couches 20 et 21 sont continues et recouvrent en particulier le fond et les parois latérales de la cavité C2. La couche 20 peut être identique à la couche 10, et la couche 21 est constituée d'un matériau diélectrique qui peut présenter une valeur élevée de permittivité. A titre d'exemples, la couche 21 peut être en nitrure de silicium (Si3N4), en oxyde d'hafnium (HfO2), en oxyde de tantale (Ta2O5), en alumine (AI2O3) ou en oxyde de strontium et de titane (SrTiO3), notamment. La couche 21 peut aussi être constituée de plusieurs couches élémentaires superposées. La configuration du circuit illustrée par la figure 3 est alors obtenue. En utilisant le procédé Damascène, on dépose alors successivement des couches 22 puis 200 sur le circuit (figure 4), qui peuvent être respectivement identiques aux couches 20 et 100. La couche 20 recouvre d'une façon conforme le circuit dans sa configuration illustrée par la figure 3 et la couche 200 comble la cavité C2. Le circuit est alors poli sur sa surface supérieure, par exemple en utilisant le procédé CMP, jusqu'à retirer les matériaux des couches 200, 22, 21 puis 20 entre et autour de la cavité C2. La configuration du circuit illustrée par la figure 5 est obtenue. La cavité C2 contient alors des portions résiduelles respectives des couches 20, 21, 22 et 200. La portion résiduelle de couche 200 forme une seconde armature de condensateur, référencée 2. Elle est située au dessus de l'armature 1 et est séparée de celle-ci par les portions résiduelles des couches 20-22. Les armatures 1 et 2 forment ainsi, avec les portions résiduelles des couches 20-22, un condensateur noté FI. Des vias 23 et 25 (figure 6) sont ensuite formés dans la couche 102, en nombre quelconque en fonction de la conception du circuit. Ces vias, la portion de matériau diélectrique 21 et l'armature 2 font partie d'un second niveau de connexions du circuit, qui est situé au dessus du premier niveau de connexions. Ce second niveau de connexions a été réalisé en adaptant le procédé Damascène tel que connu de l'Homme du métier. Cette adaptation n'a nécessité qu'un unique masque de lithographie supplémentaire pour définir les dimensions de l'armature 2. Les vias 23 et 25 peuvent réaliser des connexions électriques qui relient certaines des pistes 15 du premier niveau de connexions. En outre, selon la figure 6, l'armature 1 possède un prolongement P1 qui déborde d'un côté de l'armature 2, parallèlement à la surface S. Le via 23, qui est en contact électrique avec l'armature 1 sur le prolongement P1, peut constituer une borne de connexion de l'armature 1. Dans ce mode particulier de réalisation de l'invention, les portions résiduelles de la couche 20 dans les cavités C23 et C25 assurent des contacts électriques entre les vias 25 et les pistes 15 d'une part, et entre le via 23 et l'armature 1 d'autre part. Pour cela, le matériau de la couche 20 est conducteur électriquement. Les portions résiduelles des couches 20 et 22 dans la cavité C2 forment des barrières contre la diffusion d'atomes de cuivre des armatures 1 et 2 dans la portion de matériau diélectrique 21. De cette façon, la portion 21 reste essentiellement dépourvue d'impuretés, ce qui contribue à l'obtention d'une tension de claquage élevée du condensateur FI. Pour cela, les matériaux des couches 20 et 22 sont étanches aux atomes des couches 100 et 200. Par ailleurs, les couches 20 et 22 sont préférablement constituées d'un même matériau, de sorte que le condensateur r1 présente un comportement électrique identique quelque soit sa polarité. Le nitrure de titane, le nitrure de tantale et le tungstène sont alors des matériaux particulièrement appropriés pour les couches 20 et 22. Lorsque le matériau diélectrique de la portion 21 est du nitrure de silicium, la couche formant barrière 20 n'est pas indispensable et peut être supprimée. Dans ce cas, la portion 21 remplit simultanément les fonctions de barrière contre la diffusion d'atomes et de diélectrique du condensateur. La réalisation du circuit électronique intégré peut alors être poursuivie d'une façon usuelle, connue de l'Homme du métier, en formant des niveaux de connexions supérieurs, disposés au dessus du second niveau de connexions. Un perfectionnement de l'invention est maintenant décrit, qui permet de réaliser plusieurs condensateurs superposés perpendiculairement à la surface du substrat, tout en conservant un niveau d'intégration élevé. On suppose qu'un circuit électronique intégré en cours de réalisation correspond à la configuration illustrée à la figure 5, la couche 20 étant supprimée ou en matériau isolant électriquement. Pour cette raison, la couche 20 n'est pas représentée avec des hachures sur les figures 7 à 10. Une troisième couche de matériau isolant électriquement, référencée 103 sur la figure 7, est formée au dessus de la couche 102. La couche 103 peut avoir une épaisseur, selon la direction N, identique à celle de la couche 101. On forme alors des cavités C3, C33, C35, C23 et C25 de la façon suivante: les cavités C3, C33 et C35 sont situées dans la couche 103 uniquement et traversent cette dernière sur toute son épaisseur; les cavités C3 et C33, disjointes, sont situées au dessus de l'armature 1, les cavités C33 et C35 présentent des dimensions, parallèlement à la surface S, qui correspondent à des pistes; la cavité C3 présente des dimensions,parallèlement à la surface S, qui correspondent à une armature de condensateur; - les cavités C23 et C25 sont situées dans la couche 102 et traversent cette dernière sur toute son épaisseur; - les cavités C23 et C25 présentent des dimensions, parallèlement à la surface S, qui correspondent à des vias; et certaines des cavités C33 et C35 peuvent être situées au dessus de cavités C23 et C25, selon la direction N. Conformément à la figure 8, on dépose alors successivement sur le 3o circuit une couche formant barrière 30, puis une couche de matériau conducteur 300. Les matériaux des couches 30 et 300 peuvent être respectivement identiques à ceux des couches 10 et 100. La couche 30 - 14 - possède une épaisseur de 5 nm, par exemple, et est déposée dans des conditions adaptées pour obtenir une couche conforme. La couche 300 possède une épaisseur suffisante pour remplir les cavités C23, C25, C3, C33 et C35 jusqu'au niveau de la surface supérieure de la couche 103. Le circuit est alors poli sur sa surface supérieure, de façon à obtenir une surface plane et à retirer le matériau conducteur de la couche 300 entre les cavités C3, C33 et C35. La configuration du circuit illustrée par la figure 9 est alors obtenue. La deuxième couche de connexions du circuit correspond maintenant à la réunion des couches 102 et 103, et possède la structure d'une couche dualDamascène. La couche 102 contient des vias 23 et 25 respectivement formés dans les cavités C23 et C25, et la couche 103 contient des pistes 33 et 35 respectivement formées dans les cavités C33 et C35. Les vias 23, 25 et les pistes 33 et 35 ont été réalisées en utilisant le procédé dual- Damascène. La couche 103 contient en outre une électrode 3 de matériau conducteur formée dans la cavité C3. L'armature 2 est située dans le même niveau de couche que les vias 23 et 25, et l'électrode 3 est située dans le même niveau de couche que les pistes 33 et 35. L'électrode 3 peut être définie par le même masque de lithographie que les pistes 33 et 35, de sorte qu'elle n'engendre pas de surcoût significatif pour le circuit. Une troisième couche de métallisation peut être réalisée sur la couche 103, de la même façon que la deuxième couche de métallisation sur la couche 101. Cette troisième couche de métallisation, encore de type dualDamascène, regroupe des couches élémentaires 104 et 105 de matériau isolant (figure 10). Des vias 43, 44, ainsi qu'une une armature 4 disposée au dessus de l'électrode 3, sont formés dans la couche 104. L'armature 4 est séparée de l'électrode 3 par une portion de matériau diélectrique 41, qui peut être elle-même enserrée entre deux portions de couches formant barrières contre la diffusion d'atomes provenant de l'électrode 3 et/ou de l'armature 4. Ces couches formant barrières peuvent être en matériaux isolant et conducteur électriquement, respectivement pour la couche située en dessous et la couche située au dessus de la portion de matériau diélectrique 41. Eventuellement, la couche 2890783 -15- formant barrière située en dessous de la portion de matériau diélectrique 41 peut être supprimée. En particulier, le masque de lithographie qui a été utilisé pour définir l'armature 2 peut être repris pour définir l'armature 4, ce qui permet de réduire le prix de revient du circuit. Néanmoins, les couches 104 et 105 peuvent comprendre des connexions, i.e. des pistes et/ou des vias, en nombre et de formes quelconques. Ces connexions des couches 104 et 105 peuvent être situées au dessus du substrat à des endroits variables, et notamment à des endroits différents de ceux des connexions des couches 102 et 103, en utilisant des masques de lithographie dédiés à chaque couche. Dans le circuit ainsi obtenu, l'électrode 3 possède deux fonctions électriques distinctes. D'une part, elle constitue une connexion électrique qui relie l'armature 2, étant donné qu'elle est en contact avec cette dernière par sa face inférieure. Ce contact, qui est formé sur toute la surface supérieure de l'armature 2, présente une résistance électrique très faible. D'autre part, l'électrode 3 forme, par sa surface supérieure, un second condensateur avec l'armature 4 et la portion de matériau diélectrique 41. Ce second condensateur est noté 12 sur la figure 10. L'électrode 3 constitue donc aussi une armature inférieure du condensateur F2. Le via 43 et la piste 33 peuvent être superposés au dessus du via 23 pour prolonger la connexion électrique de l'armature 1 à travers les couches 103 et 104. Par ailleurs, l'électrode 3 peut avantageusement présenter un prolongement P3 qui s'étend latéralement au delà d'un bord de l'armature 2. Le prolongement P3 est situé d'un côté de l'armature 2 différent de celui du prolongement P1 de la cavité Cl. Le via 44 peut alors former une connexion électrique qui relie l'électrode 3 sur le prolongement P3, à travers la couche 104. Sur la figure 10, les prolongements P1 et P3 sont situés sur deux côtés opposés des condensateurs I-1 et F2 selon la direction L, mais toute autre disposition de ces prolongements peut être adoptée, selon laquelle les prolongement P1 et P3 ne sont pas superposés selon la direction N. La couche 105 contient une piste 54 et une électrode 5, qui ont été formées de la même façon que la piste 33 et l'électrode 3. Eventuellement, 2890783 -16- l'électrode 5, qui est en contact avec l'armature 4, peut présenter un prolongement analogue au prolongement P1 de l'armature 1, qui vient alors en contact avec le via 43. L'électrode 5 peut ainsi être reliée électriquement à l'armature 1. La figure 10 illustre un circuit électronique intégré pour lequel le procédé de réalisation des couches 104 et 105 qui vient d'être décrit a été répété deux autres fois. La couche 106 comprend l'armature 6, la portion de matériau diélectrique 61 et les vias 63, 64. De même, la couche 108 comprend l'armature 8, la portion de matériau diélectrique 81 et les vias 83, 84. Eventuellement, les armatures 6 et 8 peuvent être réalisées en reprenant le masque de lithographie utilisé pour définir les dimensions de la cavité C2 correspondant à l'armature 2. Les couches 107 et 109 comprennent des électrodes 7, 9 et des vias 73, 94. Du fait de la superposition des électrodes 3, 5, 7, 9 et des armatures 1, 2, 4, 6, 8, un condensateur r3 est obtenu qui comprend une partie supérieure de l'électrode 5, la portion de matériau diélectrique 61 et l'armature 6. Un condensateur r4 est aussi obtenu qui comprend une partie supérieure de l'électrode 7, la portion de matériau diélectrique 81 et l'armature 8. Pour raison de clarté de la figure 10, les portions de couches formant barrières contre d'éventuelles diffusions atomiques n'ont pas été représentées dans les couches 102 à 109. De même, des connexions peuvent être formées dans les couches 102-109, autres que celles représentées sur la figure 10, en dehors de la partie du circuit occupée par les condensateurs r1 r4. Les condensateurs r1 - r4 ainsi réalisés peuvent être assemblés électriquement de différentes façons, en fonction de la disposition des vias et des pistes dans chaque niveau de connexions. Le système capacitif qui regroupe l'ensemble des condensateurs r1 r4 peut alors présenter des valeurs variables de capacité, tout en conservant des dimensions identiques pour les parties des niveaux de connexions qui sont occupées par le système. Ces dimensions sont réduites, grâce à la superposition des différents éléments du système capacitif au sein du circuit électronique intégré, et à la double fonction électrique des électrodes 3, 5 et 7. Lorsque les vias des troisième, cinquième, septième et neuvième niveaux, respectivement référencés 33, 54, 2890783 -17- 73 et 94, sont alternativement situés à l'aplomb des prolongements P1 et P3, comme représenté sur la figure 10, un assemblage mixte en série et parallèle des condensateurs r1 r4 est obtenu. Il est entendu que de nombreuses modifications peuvent être introduites dans les circuits électroniques intégrés qui ont été décrits en détail cidessus, tout en conservant certains au moins des avantages de l'invention. En particulier, certaines des portions de couches formant barrières contre des diffusions atomiques peuvent avoir des compositions différentes de celles qui ont été indiquées en exemples. De même, le nombre de couches de o métallisation dans lesquelles sont formés des éléments de condensateur selon l'invention peut aussi être changé ou augmenté, par exemple pour obtenir des capacités supérieures. 2890783 -18-
Un circuit électronique intégré comprend des connexions électriques (15, 23, 25) disposées dans des couches de métallisation (101, 102) superposées au dessus d'un substrat (1001). Le circuit incorpore en outre un condensateur F1 à deux armatures (1, 2) disposées dans deux des couches de métallisation qui sont adjacentes et qui contiennent chacune, en outre, des connexions électriques. Le condensateur est compatible avec un niveau d'intégration élevé du circuit et peut être réalisé en utilisant le procédé Damascène.
1. Circuit électronique intégré comprenant un substrat (1001) et des connexions électriques (15, 23, 25) disposées dans des couches de métallisation (101, 102) superposées au dessus d'une surface dudit substrat (S), ledit circuit incorporant au moins un condensateur à deux armatures (1, 2) superposées et parallèles à la surface du substrat, caractérisé en ce que les deux armatures du condensateur sont disposées dans des couches de métallisation adjacentes contenant chacune, en outre, des connexions électriques. 2. Circuit selon la 1, dans lequel l'une des deux armatures du condensateur (1) possède un prolongement (P1) débordant d'un côté de l'autre armature du condensateur (2), parallèlement à la surface du substrat (S). 3. Circuit selon la 1 ou 2, dans lequel les couches de métallisation (101, 102) sont des couches Damascène ou dual-Damascène, et dans lequel les deux armatures (1, 2) sont à base de cuivre et sont situées dans des cavités respectives des couches de métallisation correspondantes (Cl, C2). 4. Circuit selon la 3, dans lequel l'armature la plus proche du substrat (1) est située dans une couche Damascène. 5. Circuit selon la 3 ou 4, dans lequel l'armature la plus éloignée du substrat (2) est située dans un niveau de vias d'une couche dual-Damascène. 6. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le condensateur comprend, dans l'ordre en partant d'un côté du condensateur le plus proche du substrat: une première armature (1), une couche de matériau diélectrique (21), une couche (22) formant barrière contre une diffusion d'atomes et une seconde armature (2). 2890783 -19- 7. Circuit selon la 6, dans lequel la couche (22) formant barrière est constituée de matériau conducteur électriquement. 8. Circuit selon la 6 ou 7, comprenant une autre couche (20) formant barrière contre une diffusion d'atomes, située entre la première armature (1) et la couche de matériau diélectrique (21), et dans lequel les matériaux respectifs des deux couches (20, 22) formant barrières sont identiques. 9. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un empilement de 2n armatures (1-8) superposées et parallèles à la surface du substrat (S), comptées à partir de l'armature la plus proche du substrat, n étant un nombre entier strictement supérieur à 1, les armatures 2i et 2i-1 formant ensemble un condensateur pour chaque nombre entier i de 1 à n, dans lequel: - les armatures 2j et 2j+1 sont reliées électriquement entre elles, pour 15 chaque nombre entier j strictement positif et inférieur à n; - les armatures 1 et 4k+1 sont reliées électriquement entre elles pour former une première entrée d'un système capacitif comprenant les 2n armatures, pour tout nombre entier k strictement positif et inférieur ou égal à n/2; et - les armatures 3 et 41+3 sont reliées électriquement entre elles pour former une seconde entrée du système capacitif, pour tout nombre entier I strictement positif et inférieur à n/2. 10. Circuit selon la 9, dans lequel les armatures 2j et 2j+ 1 sont disposées dans des couches de métallisation adjacentes et sont en contact électrique l'une avec l'autre, pour chaque nombre entier j strictement positif et inférieur à n, selon une aire de contact sensiblement égale à une aire de l'armature 2j parallèle à la surface du substrat. 11. Circuit selon la 9 ou 10, dans lequel les armatures 2i et 2i' sont identiques, i et i' étant deux nombres entiers strictement positifs et 30 inférieurs ou égaux à n. - 20 - 12. Procédé de réalisation d'un circuit électronique incorporant un condensateur, le procédé comprenant les étapes suivantes: /a/ former une première couche (101) d'un matériau isolant électriquement au dessus de et parallèlement à une surface (S) d'un substrat du circuit; /b/ creuser, dans la première couche de matériau isolant (101), des premières cavités (C11, Cl) correspondant respectivement à des premières connexions électriques (15) et à au moins une première armature de condensateur (1) ; /c/ combler les premières cavités (C11, Cl) avec un premier matériau conducteur électriquement (100) de façon à former les premières connexions (15) et la première armature (1) ; /d/ retirer le premier matériau conducteur (100) entre les premières connexions (15) et autour de la première armature (1) au dessus de la première couche de matériau isolant (101) ; /e/ former une seconde couche (102) d'un matériau isolant électriquement sur la première couche (101) ; /f/ creuser, dans la seconde couche de matériau isolant (102), au moins seconde cavité (C2) correspondant à une seconde armature du condensateur (2), disposée au dessus de la première armature (1) ; /g/ former une couche d'un matériau diélectrique (21) recouvrant un fond et des parois de la seconde cavité correspondant à la seconde armature (C2) ; /h/ creuser, dans la seconde couche de matériau isolant (102), des secondes cavités (C23, C25) correspondant à des secondes connexions électriques (23, 25) ; /i/ combler les secondes cavités (C23, C25, C2) avec au moins un second matériau conducteur électriquement (200, 300) de façon à former les secondes connexions (23, 25) et la seconde armature (2) ; et - 21 - /j/ retirer le second matériau conducteur (200, 300) entre les secondes connexions (23, 25) et/ou autour de la seconde armature (2) au dessus de la seconde couche de matériau isolant (102). 13. Procédé selon la 12, suivant lequel les étapes /d/ et/ou /j/ comprennent chacune au moins un polissage mécano-chimique. 14. Procédé selon la 12 ou 13, suivant lequel la seconde cavité correspondant à la seconde armature du condensateur (C2), creusée à l'étape traverse la seconde couche de matériau isolant (102) entre deux côtés opposés de ladite seconde couche, selon une direction (N) perpendiculaire à la surface du substrat (S). 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14, suivant lequel la première cavité correspondant à la première armature du condensateur (Cl) possède un prolongement (P1) s'étendant au delà d'un bord de la seconde armature du condensateur (2) parallèlement à la surface du substrat (S), et suivant lequel une des secondes cavités correspondant à une seconde connexion (C23) est creusée à l'étape /h/ dans la seconde couche de matériau isolant (102) pour former une connexion électrique (23) reliant ladite première armature (1) sur ledit prolongement (P1). 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, suivant lequel certaines des premières connexions électriques (15) formées en même temps que la première armature du condensateur (1) à l'étape /c/ comprennent des pistes. 17. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 16, comprenant en outre les étapes suivantes: - entre les étapes /f/ et /g/, former une première couche (20) d'un matériau réalisant une barrière contre une diffusion d'atomes, en recouvrant un fond et des parois de la seconde cavité correspondant à la seconde armature (C2) ; et - entre les étapes /g/ et /i/, former une seconde couche (22) d'un matériau réalisant une barrière contre une diffusion d'atomes, en recouvrant le - 22 - fond et les parois de la seconde cavité correspondant à la seconde armature (C2) et déjà munie de la couche de matériau diélectrique (21). 18. Procédé selon la 17, suivant lequel les matériaux respectifs des première (20) et seconde (22) couches formant barrières sont identiques. 19. Procédé selon la 17 ou 18, dans lequel les matériaux respectifs des première (20) et seconde (22) couches formant barrières sont conducteurs électriquement. 20. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 19, comprenant en outre les étapes suivantes: /k/ former une troisième couche d'un matériau isolant électriquement (103) sur la seconde couche de matériau isolant (102) ; /l/ creuser, dans la troisième couche de matériau isolant (103), des troisièmes cavités correspondant respectivement à des troisièmes connexions électriques (33, 35) et à au moins une électrode (3) de contact électrique avec la seconde armature du condensateur (2), la troisième cavité correspondant à l'électrode étant disposée au dessus de la seconde armature (2) et traversant la troisième couche de matériau isolant (103) entre deux côtés opposés de ladite troisième couche, selon la direction perpendiculaire à la surface du substrat (N) ; et /m/ remplir les troisièmes cavités d'un troisième matériau conducteur électriquement (300) de façon à former les troisièmes connexions (33, 25 35) et l'électrode de contact avec la seconde armature (3). 21. Procédé selon la 20, suivant lequel l'étape /h/ est effectuée en même temps que l'étape /1/, après l'étape /k/, et suivant lequel l'étape /i/ est effectuée en même temps que l'étape /m/. - 23 - 22. Procédé selon la 21, suivant lequel les secondes (23, 25) et troisièmes connexions (33, 35) sont respectivement des vias et des pistes d'une couche de métallisation de type dual-Damascène. 23. Procédé selon la 15 ensemble l'une quelconque des 20 à 22, suivant lequel une des troisièmes cavités correspondant à une troisième connexion est creusée à l'étape /1/ à travers la troisième couche de matériau isolant (103) pour former une connexion électrique (33) prolongeant la connexion (23) qui relie la première armature du condensateur (1) à travers la seconde couche de matériau isolant (102). 24. Procédé selon la 23, suivant lequel la troisième cavité correspondant à l'électrode de contact avec la seconde armature du condensateur (3) possède un prolongement (P3) parallèle à la surface du substrat (S) s'étendant au delà d'un bord de la seconde armature du condensateur (2), d'un côté de ladite seconde armature (2) opposé au prolongement (P1) de la première cavité correspondant à la première armature (Cl). 25. Procédé selon la 23 ou 24, suivant lequel les étapes /e/ à /j/ sont répétées, à partir de l'électrode de contact avec la seconde armature (3) remplissant la fonction de la première armature du condensateur (1)- 26. Procédé selon la 25, suivant lequel un masque de lithographie utilisé lors de la première exécution de l'étape /f/ est repris pour certaines au moins des répétitions de cette étape, afin d'obtenir des armatures (2, 4, 6, 8) identiques dans les couches de métallisation correspondantes (102, 104, 106, 108).
H
H01
H01L
H01L 27,H01L 21
H01L 27/08,H01L 21/02,H01L 21/8244,H01L 27/11
FR2896138
A1
COUETTE UTILISEE SANS HOUSSE DE REVETEMENT, ET POSSEDANT UN ELEMENT DE TYPE SUPPORT DE MOTIF(S) ESTHETIQUE(S)
20,070,720
Couette utilisée sans housse de revêtement, et possédant un élément de type support de motif(s) esthétique(s) Secteur technique de l'invention : La présente demande concerne le secteur des couettes ou tout article matelassé techniquement comparable tel que duvet , oreiller, molleton, 10 couvre-lit, dessus-de-lit, traversain, édredon, sac de couchage, etc , ci-après couettes , et plus particulièrement concerne celui des couettes qui sont destinées à être utilisées sans housse de revêtement. Art antérieur : 15 On connaît des couettes qui se placent dans une housse de couette ou de revêtement. Cette housse a pour but de protéger la couette contre la poussière et les éventuelles salissures. En effet, les housses de couettes sont plus faciles à nettoyer que la couette elle-même, qui est plus lourde 20 et plus encombrante que la housse. De plus, un des intérêts de la housse est de pouvoir posséder des motifs esthétiques permettant d'embellir la couette qui est principalement blanche. 25 Il existe des couettes qui peuvent s'utiliser seules, possédant également des motifs imprimés sur la couette, mais ceux ci sont souvent imprimés directement sur la couette et sont nettement moins esthétiques que les housses, car la couette possède des points de coutures disposés régulièrement sur toute la surface de la couette, en piquage carreaux , (afin d'empêcher que la ouate puisse bouger à l'intérieur de la couette). De ce fait, les motifs utilisés sont souvent simplement des motifs unis (une couleur). L'intérêt d'utiliser des couettes seules est d'éviter la manipulation de la housse de couette qui peut s'avérer fastidieuse, surtout pour une personne seule. De nos jours, on utilise de plus en plus des couettes possédant des actions (ou fonctions) anti-acariennes, anti-microbiennes, antibactériennes, anti-statiques, anti-fongiques, et actions analogues, actions relaxantes (capsules libérant des parfums progressivement), etc... Ces couettes, pour un usage optimal, ne doivent évidemment pas être munies de housse. De plus, il n'est pas rare de constater qu'après plusieurs nuits, la couette s'est déplacée à l'intérieur de la housse de revêtement, entraînant une gène pour l'utilisateur lors de son sommeil. En effet, les mouvements du dormeur peuvent provoquer l'apparition de plis. La housse devient alors un inconvénient qui s'ajoute aux inconvénients précités. Problème technique posé : Il existe un besoin réel de posséder une couette s'utilisant sans housse de revêtement et comprenant néanmoins des motifs qui soient réellement 5 esthétiques. Résumé de l'invention : L'invention concerne une couette qui s'utilise seule (c'est-à-dire sans housse) et qui possède un motif réellement esthétique placé au moins sur sa face supérieure (c'est-à-dire celle visible). Description détaillée de l'invention : La présente invention concerne donc une couette n'utilisant pas de housse de revêtement et possédant un motif réellement esthétique sur au 20 moins sa face supérieure. La figure 1 est une vue en perspective de la couette et de l'élément de type support qui vient se fixer sur ladite couette. 25 La figure 2 est une vue en perspective de la couette et de l'élément de type support qui est fixé sur la couette. 10 15 La présente invention concerne une couette standard (1) sur laquelle on vient placer un élément de type support (2) de motif(s) esthétique(s) (4) en tissu, textile, toile ou tout autre matériau adéquat au support d'un motif. Ledit élément: (2) possède les mêmes dimensions que la couette. Ledit élément (2) se fixe au niveau de la surface supérieure de la couette (1) et la recouvre au moins partiellement. Néanmoins, ledit élément peut éventuellement dépasser de la couette selon les exigences des utilisateurs. On fixe ledit élément de type support (2) à la couette (1) par tout moyen de fixation (3) connu de l'homme du métier c'est-à-dire notamment par couture, collage, thermocollage, bandes VelcroTM, boutons-pression, etc... De préférence, on ne fixe ledit élément à la couette, qu'au niveau des rebords de celle-ci, afin de ne pas détériorer le motif esthétique. Ledit élément (2) possède un motif esthétique (4) qui peut être de tout type choisi parmi notamment les oeuvres d'art, les motifs unis, les motifs complexes (c'est-à-dire plusieurs couleurs), les productions personnelles (c'est-à-dire issues de photos personnelles etc...), etc ... Dans le cas où l'on utilise un moyen de fixation (3) permettant de rendre cet ensemble couette + élément décoratif amovible, il sera donc possible de nettoyer seulement la couette sans laver l'élément décoratif, évitant ainsi une possible détérioration du motif (usure des couleurs). De manière très préférée, ledit élément de support (2) peut être traité anti- acariens, anti-bactérien, anti-statique et notamment traité Bactistop (textile commercialisé par le déposant) qui possède des propriétés antibactériennes (et même anti-virus dans certaines conditions) permettant par exemple de lutter contre les infections nosocomiales. L'invention couvre également tous les modes de réalisation et toutes les applications qui seront directement accessibles à l'homme de métier à la lecture de la présente demande, et de ses connaissances propres
The comforter (1) has an upper surface on which a support type element (2) is fixed using a fixation unit (3) such as snap fastener. The support type element partially covers the comforter and has an aesthetic pattern (4) which is chosen among work of art, combined pattern, complex pattern and personal photo. The fixation unit permits the support type element to be removed from the comforter.
1. Couette standard caractérisée en ce que on vient placer sur ladite couette (1), un élément de type support (2) de motif(s) esthétique(s) (4) en tissu, textile, toile ou tout autre matériau adéquat au support d'un motif, et en ce que ledit élément (2) se fixe au niveau de la surface supérieure de la couette et la recouvre au moins partiellement. 2. Couette selon la 1, caractérisée en ce que ledit élément (2) de type support est fixé à la couette par un moyen de fixation (3) choisi parmi la couture, le collage, le thermocollage, les bandes VelcroTM, les boutons-pression ; et en ce que on ne fixe ledit élément (2) à la couette (1), qu'au niveau des rebords de celle-ci. 3. Couette selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit élément (2) possède les mêmes dimensions que ladite couette (1), mais peut éventuellement dépasser de la couette selon les exigences des utilisateurs. 4. Couette selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit motif esthétique (4) est choisi parmi les oeuvres d'art, les motifs unis, les motifs complexes (c'est-à-dire plusieurs couleurs), les productions personnelles. ). Couette selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit élément de support (2) peut être traité anti-acariens, antibactérien, anti-statique et traité Bactistop (textile commercialisé par le 5 déposant) qui possède des propriétés anti-bactériennes (et même anti- virus dans certaines conditions) permettant de lutter contre les infections nosocomiales.
A
A47
A47G
A47G 9
A47G 9/02
FR2888130
A1
TRAITEMENT D'EFFLUENTS GAZEUX PAR PLASMA A PRESSION ATMOSPHERIQUE
20,070,112
Procédé et appareil d'uniformisation de la pression des gaz injectés dans un plasma. La présente invention concerne un procédé de transformation d'un premier gaz ou mélange de gaz comportant au moins certaines molécules ayant au moins une liaison entre deux atomes constituant lesdites molécules, en un deuxième gaz ou mélange de gaz, contenant éventuellement des produits liquides et/ou solides issus de cette transformation, dans lequel au moins une liaison entre deux atomes desdites molécules est rompue sous l'action d'un champ électrique et/ou magnétique auquel ledit premier gaz ou mélange de gaz est soumis. Un procédé de ce type dans son application de destruction d'effluents est connu notamment de US-A-5,965,786. Les plasmas sont notamment appliqués à la dépollution des rejets émis par les procédés de dépôt et gravure de couches minces pour la fabrication des semi-conducteurs. Ces effluents (gaz perfluorés, halogénés corrosifs, hydrures gazeux, précurseurs organométalliques...) se présentent à l'échappement des pompes à vide primaires avec des concentrations relativement élevées dans un flux de 15 à 60 litres d'azote pour chaque pompe. Pour convertir la plus grande partie de ces quantités importantes de molécules nuisibles, les décharges micro-ondes à la pression atmosphérique sont préférables à d'autres en raison de leur densité électronique élevée (1012 à 1015 cm-3) permettant d'induire un grand nombre de collisions inélastiques dissociatives. Une caractéristique des plasmas micro-ondes atmosphériques est l'énergie moyenne relativement élevée prise par les particules lourdes (neutres et ions). La température du gaz peut en effet atteindre de 3000 à 7000 K dans la zone de l'axe de l'enceinte diélectrique contenant la décharge. La paroi de cette enceinte (par exemple un tube diélectrique) doit quant à elle demeurer à une température plus basse compatible avec son intégrité physique. Aussi est-elle de préférence refroidie par la circulation à son contact d'un fluide diélectrique caloporteur. Il existe donc un gradient radial de température décroissant de l'axe vers la périphérie. Lorsque la température diminue, la densité du gaz augmente, l'ionisation est moins probable et la recombinaison des particules chargées est favorisée. Ainsi la densité électronique décroît en même temps que la température de l'axe du tube vers la périphérie. Visuellement, on a constaté que l'intensité lumineuse de la décharge s'atténue lorsqu'on s'éloigne de l'axe. Dans certains cas, la densité électronique devient très faible pour une position axiale inférieure au rayon du tube et la décharge ne remplit plus la section de ce dernier. On dit alors que la décharge est contractée. La forme de cette distribution radiale décroissante vers la périphérie de la densité électronique dépend notamment des paramètres opérationnels du plasma: nature et concentrations des différents gaz polluants dans l'azote, débit total, puissance micro-ondes. Elle dépend aussi de paramètres fixés au préalable comme le diamètre interne du tube à décharge, et la nature du matériau le constituant (via notamment la conductivité thermique). On conçoit que la répartition radiale de densité électronique et de température du gaz influence la relation d'échange thermique entre le milieu gazeux et la paroi du tube, et par là -même la fiabilité de cette dernière. On a constaté que certains gaz comme l'hélium et l'hydrogène, à partir de concentrations dans l'azote de l'ordre du pour cent, ont pour effet de favoriser l'expansion radiale de la décharge et donc d'augmenter la température du gaz au voisinage de la paroi du tube. Ainsi le vieillissement de ce dernier par effet thermique est accentué. On a également constaté que d'autres gaz ont l'effet inverse et favorisent la contraction radiale de la décharge. Dans ce cas, on observe généralement que le plasma ne reste pas constamment centré sur l'axe, mais se déplace de manière aléatoire dans la section du tube. Lorsque le plasma se décentre et se rapproche de la paroi du tube, celle-ci est exposée temporairement à une température de gaz très élevée ainsi qu'à l'action d'électrons hors d'équilibre thermodynamique, d'énergie encore plus haute. Le cas limite est celui où le plasma se présente comme un ou plusieurs filaments très denses qui, s'ils viennent en contact pendant un temps suffisant de la paroi, induisent des contraintes localisées extrêmes sur cette dernière. Il y a alors risque de rupture de la paroi par surcharge thermomécanique, d'érosion ponctuelle de la paroi du tube par les espèces fluorées de haute énergie, et également de carbonisation du fluide diélectrique de refroidissement sur la surface externe du tube en regard du point de contact du plasma sur la paroi. Une première solution pour ce type de problèmes consiste à utiliser un tube de matériau à très hautes performances comme le nitrure d'aluminium, avec lequel ce phénomène de dégradation devient extrêmement rare sans qu'il soit impossible d'en prévoir l'occurrence, cependant. Notamment, les paramètres gouvernant le phénomène de contraction et de filamentation sont généralement imposés par les caractéristiques des recettes des procédés de l'utilisateur qui peuvent mettre en oeuvre des gaz halogénés divers, un gaz plasmagène comme l'argon et différents adjuvants comme l'hélium, l'hydrogène ou d'autres additifs chimiques, voire des gaz rares lourds, tout cela dans des proportions très variables et généralement non connues. Comme de plus le phénomène de contact du plasma et de la paroi est luimême totalement aléatoire, il est donc très difficile de se prémunir contre ces phénomènes qui induisent un risque d'avarie de fonctionnement et donc de sécurité de l'installation. Par ailleurs, l'existence d'un gradient radial de densité du plasma joue également un grand rôle dans la limitation des performances des systèmes de destruction d'effluents. En effet, la zone périphérique de l'enceinte est plus froide et appauvrie en électrons. Par conséquent, la dissociation des molécules de gaz polluants est moins probable dans cette zone périphérique que dans la zone centrale et leur reformation à partir de leurs fragments est favorisée (du fait que l'on se trouve à des concentrations absolues relativement élevées). Une molécule de gaz polluant traversant l'enceinte en restant dans cette zone périphérique de basse énergie a une probabilité beaucoup plus faible d'être dissociée que si elle transitait près de l'axe. On pourrait envisager que ladite molécule, au cours de son parcours, migre vers la zone centrale plus chaude par diffusion, convection ou turbulence. Toutefois, dans l'azote, la colonne de plasma est relativement courte et la vitesse de passage relativement élevée si l'on tient compte du débit total d'azote en sortie des pompes primaires, de sorte que ces processus d'échange de matière n'ont guère le temps de s'accomplir. L'invention concerne également les générateurs de gaz tels que le fluor F2 obtenus par craquage dans un plasma d'une molécule telle que NF3. Un tel procédé et le générateur associés sont décrits dans la demande internationale N PCT/FR05/01652 déposée le 29 juin 2005 au nom de la Demanderesse. L'invention permet notamment de répondre aux problèmes posés par les plasmas micro-ondes dans une enceinte, notamment un tube: - d'une part, en s'opposant aux variations de diamètre et aux décentrages axiaux aléatoires du plasma pour améliorer l'endurance et la fiabilité du tube à décharge; d'autre part, en forçant les molécules de gaz polluants à effectuer un parcours notablement plus long dans les zones denses du plasma afin de mieux utiliser l'excès d'espèces actives disponibles en moyenne dans le système, et ainsi d'augmenter l'efficacité de conversion ramenée à la puissance injectée. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que le flux de gaz ou mélange de gaz est injecté à travers le champ électrique et/ou magnétique de manière non rectiligne afin d'augmenter la longueur parcourue par les molécules de gaz au travers dudit champ et ainsi augmenter l'efficacité de destruction des molécules de gaz ou mélange de gaz. De préférence, le gaz ou mélange de gaz est injecté dans le champ avec une quantité de mouvement tangentielle du gaz ou mélange de gaz supérieure à la quantité de mouvement axiale dudit gaz ou mélange de gaz; plus préférentiellement, la quantité de mouvement tangentielle est très supérieure à la quantité de mouvement axiale. Selon un aspect de l'invention, au moins une partie du gaz ou mélange de gaz est injectée avec une composante tangentielle de vitesse dans une cavité, de préférence tubulaire avant d'être soumise à l'action du champ électrique et/ou magnétique. De préférence, le gaz ou mélange de gaz est injecté par l'intermédiaire d'une pluralité d'injection comportant une composante tangentielle. Selon une variante préférentielle, les injections tangentielles sont régulièrement réparties sur la circonférence. Différentes variantes de réalisation sont possibles et notamment: les injections ou mélanges de gaz sont toutes situées dans le même plan; 5 ou les injections sont situées dans différents plans. Les injections qui sont situées dans un même plan sont régulièrement réparties dans ce plan. Selon une variante de réalisation: au moins un plan ne comporte qu'une injection; et/ou au moins un plan comporte deux injections à 180 ; et/ou au moins un plan comporte trois injections à 120 ; et/ou au moins un plan comporte quatre injections à 90 . En général, le ou les plans d'injection sont perpendiculaires à l'axe du tube ou de la cavité soumis au champ. Cependant, selon une variante de l'invention, au moins une des injections est réalisée au travers d'un orifice orienté de manière à donner une composante de vitesse des gaz injectés parallèle à la direction d'écoulement souhaité pour les gaz vers ou dans la cavité. Ainsi dans le cas d'une injection gazeuse dans une cavité, notamment tubulaire, qui en cours d'utilisation, est disposée généralement verticalement, le gaz s'écoulant du haut vers le bas, on préférera, dans certains cas, réaliser cette injection non pas horizontalement, mais selon une direction inclinée vers le bas par rapport à l'axe vertical de la cavité, selon un angle qui pourra varier entre 0 et 90 , de préférence entre 20 et 70 , plus préférentiellement aux environs de 45 . Les conditions de fonctionnement des dispositifs plasma situés à la sortie des pompes des réacteurs de gravure et dépôt (à pression atmosphérique ou proche de la pression atmosphérique) doivent, en général, permettre d'absorber un débit total en entrée supérieur à 80 litres par minute (slm) lorsque les échappements de plusieurs chambres de gravure sont connectées simultanément à l'unité de dépollution et fonctionnent simultanément. Le gaz est alors constitué essentiellement d'azote. Pour obtenir une bonne efficacité de conversion des molécules les plus stables, comme les PFC, la puissance totale nécessaire doit être en général supérieure à 3 kW et on prévoit un refroidissement de la paroi externe de la cavité, notamment du tube à décharge. La mise en oeuvre de l'invention permet en général l'établissement d'un système de forces hydrodynamiques qui tendent à maintenir une symétrie axiale du système et empêcher qu'une perturbation aléatoire notamment de nature électromagnétique ou thermique n'écarte le plasma de la position axiale. Parmi les avantages de l'invention, on notera: - la diminution de la température moyenne de la paroi permettant ainsi d'espacer davantage les opérations de maintenance préventive du tube à décharge; - le maintien du plasma à distance de la paroi de la cavité (le tube, par 20 exemple) évitant des élévations localisées de température de cette paroi, pouvant atteindre des températures de l'ordre de 1000 C. L'écoulement du fluide selon l'invention permet d'allonger considérablement le parcours du gaz dans la zone active en imprimant au flux de préférence un mouvement hélicoïdal (lorsqu'on utilise une cavité à symétrie axiale), et aussi en favorisant les échanges de matière par turbulence entre zones de haute et basse énergie du plasma. En pratique, il est préférable, notamment lorsqu'on veut maintenir le mouvement hélicoïdal de respecter un certain nombre de contraintes. De préférence: - Il faut d'abord conserver la compacité du dispositif, sans ajouter si possible d'encombrement supplémentaire notable au dispositif ne comportant par l'injection de gaz selon l'invention. - Il faut également conserver une perte de charge limitée sur le flux de gaz à traiter, imposée par la pression de fonctionnement à l'échappement de la pompe primaire dans le cas d'une utilisation pour la destruction des effluents issus d'un réacteur de fabrication de semi-conducteurs. D'une manière générale, l'injection de gaz sera de préférence tangentielle et réalisée au moyen d'un ou plusieurs canaux ménagés dans la bride de raccordement de la canalisation d'amenée du courant d'effluents gazeux en amont du tube à décharge. Dans le cas notamment d'un mouvement hélicoïdal du gaz, ce flux gazeux moteur utilisé pour obtenir un tel mouvement peut se réduire aux effluents gazeux susmentionnés provenant de l'échappement de la pompe primaire. Pour maintenir un tel mouvement de manière stable, il faut généralement que la quantité de mouvement tangentielle du gaz soit de préférence nettement plus grande que son homologue axiale. Cela implique de ménager des canaux d'arrivée tangentiels du gaz au niveau du raccord d'alimentation du tube qui soient chacun d'une section sensiblement plus faible que le diamètre du tube à décharge. Ceci ajoute une composante non négligeable à la perte de charge du dispositif, qui ne doit pas atteindre une valeur telle que la surpression totale à l'échappement de la pompe primaire dépasse la limite pratique permise. Cependant, les systèmes de traitement d'effluents sont généralement exploités à capacité variable souvent en permanence avec un à quatre réacteurs de procédé débitant à la fois. Pour maintenir le mouvement hélicoïdal, notamment tout en respectant une perte de charge maximale, le diamètre des canaux d'injections de gaz sera adapté au flux traité. Pour s'adapter aux débits variables dans une large gamme, on pourra par exemple utiliser pour le lancement du vortex un flux de gaz moteur auxiliaire supplémentaire, qui ne sera pas nécessairement soumis à la contrainte d'une surpression maximale en entrée. De manière plus précise, le fonctionnement d'un système de traitement d'effluents par plasma notamment micro-ondes nécessite en général l'ajout d'un ou plusieurs gaz auxiliaires réactifs, par exemple de l'air, de l'oxygène, de la vapeur d'eau, etc... apportés par exemple sous forme d'air comprimé. Très souvent également, pour des raisons liées à l'exploitation, on augmente ce flux d'air au-delà de la simple valeur nécessaire à l'accomplissement des réactions chimiques de conversion des polluants. Ce flux d'air additionnel peut provenir du réseau de distribution de l'usine de fabrication de semi-conducteurs, sous une pression de plusieurs bars. Il est donc parfaitement utilisable sur des orifices de petit diamètre. De plus la dilution supplémentaire introduite est largement compensée par l'augmentation de l'efficacité spécifique de destruction des polluants induite par la présence du flux de gaz selon l'invention, notamment le mouvement hélicoïdal de ces gaz. Concrètement, le système d'injection peut prendre plusieurs formes. Les canaux tangentiels peuvent déboucher à un seul niveau ou à plusieurs. L'alimentation en gaz en amont des canaux d'injection (division du flux) est ménagée, de manière connue en soi, afin à ne pas ajouter de perte de charge significative. Lorsqu'on utilise un tube diélectrique, par exemple comme décrit dans le brevet US-A-5,965,786, le diamètre interne maximal du tube est imposé par le phénomène de gradient radial de densité électronique de la décharge. Lorsqu'on augmente la valeur du diamètre interne du tube, toutes choses égales par ailleurs, on constate que l'efficacité de conversion des polluants croît tout d'abord du fait de l'augmentation du temps de résidence avec celle de la section. Toutefois, au-delà d'une certaine valeur, l'efficacité diminue du fait que la section de la décharge remplit une fraction de moins en moins importante de la section du tube et l'extension radiale de la zone froide périphérique augmente. Ainsi une proportion de plus en plus grande de molécules polluantes est susceptible de traverser le tube dans une région de faible activité réactionnelle et le rendement de conversion du dispositif diminue. En adjoignant un mouvement hélicoïdal aux gaz, on peut utiliser un diamètre interne de tube diélectrique sensiblement plus grand que celui utilisé sans ce mouvement des gaz, sans risque de chute importante de l'efficacité de conversion. L'utilisation d'un tube de plus grand diamètre permet de traiter des débits plus grands en augmentant la puissance fournie au plasma, sans accentuer la sollicitation thermique du tube et sans augmenter la perte de charge. Le gaz à traiter peut être injecté sous pression, en général, comprise entre 105 et 7 x 105 Pascal (1 à 7 bars en pression relative). On peut y ajouter un gaz inerte (azote, argon) pour compléter le débit de gaz à traiter ou décomposer, de manière à avoir toujours de préférence un débit total de gaz qui doit en général rester supérieur à 20 I/mn (slm) pour éviter de courir le risque d'éteindre le plasma (voir définition des minima ci-après). Selon une variante de l'invention, on pourra prévoir une chambre d'uniformisation de la pression en amont des injections non rectilignes, par exemple, dans une cavité cylindrique. Les injections de gaz ou mélange de gaz pourront être réalisées soit à un même niveau, soit sur deux niveaux séparés. En général, on préfèrera des injections positionnées toutes au même niveau, notamment lorsqu'il s'agit de traiter un gaz sous faible pression, par exemple un gaz en refoulement d'une pompe à vide primaire, généralement à une pression qui reste inférieure à 2 X 104 Pascal (200 mbars). Par contre, si l'on utilise un gaz additionnel inerte sous pression de manière à obtenir un mélange à pression relative jusqu'à 7 x 105 Pascal (7 bars), on pourra utiliser des systèmes d'injection positionnés sur deux niveaux séparés. Par exemple, l'étage supérieur (pour un mouvement des gaz plasmagènes dirigés verticalement vers le bas) recevra les injections de gaz inerte et l'étage inférieur des gaz à traiter. On peut ainsi créer avec ces systèmes séparés de gaz inerte supplémentaire un gainage du plasma dans le tube diélectrique, par exemple, permettant de mieux isoler le plasma des parois du tube et d'éloigner celui-ci desdites parois. Dans le procédé selon l'invention, le premier gaz ou mélange de gaz est un mélange comportant des effluents gazeux fluorés tels que notamment PFC, HFC ou gaz similaires. De plus, le premier gaz ou mélange de gaz comporte des molécules ayant une liaison entre un atome de fluor et un autre atome susceptibles d'engendrer du fluor moléculaire par passage dans le champ électrique et/ou magnétique. Les injections de gaz à traiter sont en général réalisées dans un premier plan et une injection de gaz moteur tel que l'air, l'azote ou l'oxygène, est réalisée dans un second plan, de préférence parallèle au premier. L'invention va être illustrée sur les figures qui représentent: la figure 1, une vue en coupe du système d'injection de gaz selon l'invention; la figure 2, une vue en coupe selon A du dispositif de la figure 1; la figure 3, une vue en coupe selon B du dispositif de la figure 1; - les figures 4 et 5, en vue des différents résultats de mesures; - la figure 6, une vue en coupe verticale d'une tête d'injection dynamique à simple étape; la figure 7, même en coupe verticale d'une tête d'injection dynamique à deux étages. Sur la figure 1, le dispositif d'injection de gaz 1 a été modifié par rapport aux dispositif décrit dans US-A-5,965,786 dans lequel on avait par exemple une seule injection tangentielle de gaz réalisée dans une ouverture cylindrique latérale de diamètre sensiblement égal à celle du tube diélectrique 5 où se produit le plasma (grâce à des moyens non représentés sur la figure). Si l'on considère l'axe X-A' orienté verticalement (axe du tube diélectrique 5 et de la cavité d'injection de gaz 4) les injections de gaz à traiter sont réalisées selon cet exemple au travers de la pièce 2 selon quatre orifices d'injection 7, 8, 9 et 10 (figures 1 et 2) situées dans un plan perpendiculaire à X-X'. Ces orifices se prolongent respectivement par des canalisations respectivement 11, 12, 13 et 14 pour rejoindre la cavité d'injection des gaz 4. Ces quatre canalisations et orifices sont orientés respectivement à 90 selon cet exemple. Voir figure 2 qui est une coupe selon le plan orthogonal A-A au travers de la pièce 2. Au-dessus de la cavité d'injection des gaz se trouve l'électrode 3 permettant d'allumer le plasma. Dans le plan orthogonal B-B (voir coupe figure 3) se trouvent une seconde série d'orifices 20, 21 et de canalisations 22, 23 d'injection de gaz, disposées respectivement à 180 l'une de l'autre. Dans ces orifices, on injecte un gaz par exemple sous pression (par exemple de 2 à 10 x 105 Pa) tel que l'air comprimé toujours disponible dans une usine de fabrication. Ce gaz sous pression va avoir un effet moteur pour former le mouvement hélicoïdal du gaz à traiter issu des quatre orifices dans le plan A-A. On peut injecter également le gaz de procédé à détruire dans le plan B-B, mais on préfère injecter de l'air, de l'azote, éventuellement un gaz oxydant favorisant une réaction avec les molécules détruites et sous pression, de préférence (entre 1 et 10 x 105 Pa). Toutes les orientations d'injection des différents gaz sont possibles, en particulier des orientations qui ne se faisaient pas dans un plan perpendiculaire à l'axe du tube, mais selon un angle inférieur à 90 (co- courant) ou supérieur à 90 (contre-courant),... etc. La division préalable du flux total pour alimenter de façon uniformément répartie les 4 canaux 7, 8, 9 et 10 dans l'exemple se fait usuellement à partir d'une chambre d'uniformisation (non représentée) dans laquelle se mélangent les flux de gaz et dont les conditions s'uniformisent, dans laquelle débouche la canalisation principale provenant des échappements des pompes. De cette chambre partent de manière relativement symétrique quatre canalisations dérivées. Autant que possible, le flux d'entrée et les flux divisés de sortie de cette chambre doivent être parallèles pour ne pas ajouter de pertes de charge. A fort débit (par exemple, quatre chambres de gramme connectées simultanément) un tel débit, il n'est pas nécessaire d'utiliser les canaux d'injection du flux de gaz auxiliaire (plan B-B) pour avoir une impulsion tangentielle suffisante pour maintenir le mouvement hélicoïdal du gaz. Toutefois, on peut injecter par ces canaux 22, 23 un flux d'air comprimé minimal servant à apporter la quantité d'oxygène nécessaire à l'accomplissement des réactions chimiques de conversion des molécules perfluorées. Des expériences de destruction ont été réalisées avec un mélange de SF6 dilué dans l'azote, à une concentration représentative de 5000 parties par million en volume (ppmv). On ajoute de l'oxygène comme gaz auxiliaire réactif à raison de 1,5 fois environ la quantité en volume de SF6 à traiter. La figure 4 montre l'évolution du taux de destruction de SF6 en fonction de la puissance micro-onde (nette) fournie au plasma, ainsi que la perte de charge totale entre l'entrée du gaz dans la chambre d'uniformisation et la sortie des gaz après refroidissement dans un échangeur thermique (non représenté sur la figure) servant à refroidir le gaz sortant en aval du tube diélectrique où a lieu la décharge. Les performances du même dispositif (toutes choses égales par ailleurs) selon USP 5,965,786 sans l'invention et avec l'invention (c'est-à-dire avec une pièce 2 comportant une seule entrée de gaz radiale selon un diamètre voisin de celui du tube 4 et une pièce selon l'invention avec ses injections tangentielles de gaz) sont considérablement améliorées. En effet, selon l'invention un taux de destruction de 90% est obtenu à une puissance de 3000 W environ, et un taux de destruction de 99% à 3500 W. Sans l'invention, il n'est pas possible de traiter un débit de 80 litres/mn (slm) avec des performances suffisantes pour présenter un intérêt pratique. En utilisant un dispositif sans mise en oeuvre de l'invention et avec seulement 60 slm de débit, il faut plus de 5500 W pour détruire à 95 % la même concentration de 5000 ppmv de SF6. Par comparaison avec l'invention (60 slm et même mélange) il suffit de moins de 2500 W. Des mesures additionnelles à 80 slm ont montré que le résultat dépend peu 10 de la concentration de SF6 entre 1000 et 5000 ppmv. La perte de charge reste parfaitement dans les limites prescrites pour l'exploitation industrielle, avec une certaine marge pour le cas des fluctuations inopinées qui pourraient résulter de certaines conditions de fonctionnement. En outre, on constate effectivement un changement radical dans la répartition spatiale du plasma et sa stabilité dans le temps. Le plasma reste bien centré sur l'axe et présente une extension radiale apparente moins grande que dans le cas de l'injection sans injection hélicoïdale des gaz. On a visualisé avec une caméra à travers un tube transparent en silice en incidence latérale: cette visualisation a montré l'absence d'instabilités avec décentrage et l'absence de collage du plasma à la paroi du tube. On a également réalisé des visées axiales dans un tube de céramique qui confirment la fixité du plasma au centre de la section du tube. On a également constaté que la quantité de chaleur rayonnée par le plasma était moindre avec l'invention que sans l'invention. Des expériences de destruction dans les conditions nominales ont pu être poursuivies pendant plusieurs heures dans un tube à décharge en silice, sans aucun dommage constaté sur les parois du tube, notamment de dépolissage suite à l'attaque chimique en surface par les composés fluorés corrosifs. En comparaison, sans mise en oeuvre de l'invention et dans les même conditions, un tube en silice est percé par érosion chimique et/ou fusion locale en quelques minutes. Pour des débits totaux de 50 et 60 slm, on utilise le même mode d'injection (effluents de procédé entrant par les 4 canaux tangentiels de diamètre environ moitié de celui du tube diélectrique et injection d'air comprimé par les deux canaux 22, 23 de diamètre environ moitié des canaux 1, 8, 9 et 10). Le taux de destruction ramené à la puissance micro-onde est sensiblement meilleur qu'à 80 slm et la perte de charge diminue. Lorsqu'on réduit le flux total en-dessous de 50 slm, on peut encore dans cette configuration d'alimentation entretenir un mouvement hélicoïdal stable pour un débit aussi bas que 30 slm. Toutefois, on constate un peu moins de stabilité dans l'écoulement des gaz. A faible débit, il est donc préférable d'utiliser les canaux d'injections auxiliaires 22, 23 pour apporter une force motrice supplémentaire pour l'entretien du mouvement hélicoïdal du gaz, en augmentant le débitadditionnel d'air ou d'azote à concurrence d'un débit total de 50 slm par exemple. Ainsi, lorsqu'une seule chambre de gravure est en fonctionnement (débit de 20 slm environ) on ajoute 30 slm d'air ou d'azote par les canaux d'injection 25 auxiliaires lorsque l'échappement de l'équipement de procédé débite 20 slm (une) On ajoute 10 slm d'air ou d'azote par les canaux d'injection auxiliaires lorsque l'échappement de l'équipement de procédé débite 40 slm (deux chambres de gravure en fonctionnement). La figure 5 montre l'évolution du taux de destruction et de la perte de charge en fonction de la puissance micro-ondes nette, dans le premier cas ci-dessus (20 + 30 slm). On notera que les courbes sont très similaires pour le second cas (40 + 10 slm) quelle que soit la concentration en gaz perfluoré, notamment comprise entre 1000 ou 5000 ppm. Sur la figure 6, est représentée une tête d'injection dynamique à un seul étage comportant une chambre d'uniformisation 101 de pression du gaz ou mélange de gaz. Le gaz à traiter est injecté via le canal 100 dans la chambre 101 où la pression du gaz est égalisée. Cette chambre est délimitée comme une couronne cylindrique 101 entourant le tube 105 dans lequel sont injectés les gaz à traiter via les injections 106 à travers le corps 108 qui entoure la partie supérieure du tube 105 et le bloc électrode 104 d'allumage du plasma qui traverse le couvercle 102 de la chambre 101 et du corps de chambre 103. La partie inférieure du tube 105 s'élargie en 107 pour venir s'emboîter sur le tube diélectrique (non-représenté). Sur la figure 7, est représentée une tête d'injection dynamique à deux étages sur laquelle les mêmes éléments que ceux de la figure 6 portent les mêmes références. Les injections de gaz à traiter se font par les orifices 201 sur la partie supérieure, tandis que les injections de gaz auxiliaire (azote, argon) se font par les orifices bas 203 en communication avec la chambre d'uniformisation de pression 205, alimentée via le canal 204. La tête d'injection dynamique est installée directement à la verticale du tube céramique dans lequel le plasma s'établit. La tête décrite sur les figures 6 et 7 donne aux gaz un mouvement circulaire avec un déplacement vers le bas coaxial au tube de sorte que le plasma créé ne colle pas accidentellement à la paroi et s'en trouve suffisamment éloigné pour offrir une protection renforcée du tube. Le tube céramique ainsi protégé (5) voit sa charge thermique réduite de 25 à 35 %, qui se traduit par une température d'huile de refroidissement sensiblement plus basse qu'en l'absence de mouvement circulaire vers le bas des gaz. L'huile du système de refroidissement ne se dégrade pas au contact de la paroi céramique chaude (l'absence de dépôt carboné sur la paroi externe du tube (côté huile) témoigne de l'efficacité du dispositif et de l'homogénéité de la température de peau du tube). La fréquence des maintenances préventives de l'appareil a pu être réduite. Pour un fonctionnement efficace de l'injection dynamique, il est généralement nécessaire d'injecter un débit minimum de gaz de 2 à 60 I/m environ selon la configuration géométrique de la tête (Nombre d'injecteurs, diamètre des injecteurs, angle d'incidence, ...etc.). Pour rester dans un régime permanent de Vortex au niveau du plasma le débit total doit être ajusté en permanence en ajoutant un débit complémentaire d'azote en autre gaz neutre (de 0 à 50 I/m) (le débit est calculé en fonction du nombre des chambres à traiter, plusieurs chambres étant branchées en parallèles sur le système). Dans tous les cas, la somme des débits des pompes primaires à traiter et de 5 l'azote additionnel doit être supérieure au débit minimum de fonctionnement du plasma, qui dans tous les cas ne peut être inférieur à 2 I/mn. L'invention décrite ci-dessus ne se limite pas aux plasmas d'onde de surface mais concerne tout plasma micro-ondes atmosphérique entretenu dans une cavité, notamment un tube diélectrique, que ce soit à partir d'une cavité résonnante ou à l'intérieur d'un circuit micro-ondes, par exemple dans un guide rectangulaire creux
Un premier gaz ou mélange de gaz comportant au moins certaines molécules ayant au moins une liaison entre deux atomes constituant lesdites molécules est transformé en un deuxième gaz ou mélange de gaz, contenant éventuellement des produits liquides et/ou solides issus de cette transformation, au moins une liaison entre deux atomes desdites molécules étant rompue sous l'action d'un champ électrique et/ou magnétique auquel ledit premier gaz ou mélange de gaz est soumis. Le flux de gaz ou mélange de gaz est injecté à travers le champ électrique et/ou magnétique de manière non rectiligne afin d'augmenter la longueur parcourue par les molécules de gaz au travers dudit champ et ainsi augmenter l'efficacité de rupture des liaisons des molécules du premier gaz ou mélange de gaz, la pression du gaz ou mélange de gaz étant uniformisée avant l'injection de celui-ci dans le champ électrique et/ou magnétique.
1. Procédé de transformation d'un premier gaz ou mélange de gaz comportant au moins certaines molécules ayant au moins une liaison entre deux atomes constituant lesdites molécules, en un deuxième gaz ou mélange de gaz, contenant éventuellement des produits liquides et/ou solides issus de cette transformation, dans lequel au moins une liaison entre deux atomes desdites molécules est rompue sous l'action d'un champ électrique et/ou magnétique auquel ledit premier gaz ou mélange de gaz est soumis, le flux de gaz ou mélange de gaz étant injecté à travers le champ électrique et/ou magnétique de manière non rectiligne afin d'augmenter la longueur parcourue par les molécules de gaz au travers dudit champ et ainsi augmenter l'efficacité de rupture des liaisons des molécules au premier gaz ou mélange de gaz, la pression du gaz ou mélange de gaz étant uniformisée avant l'injection de celui-ci dans le champ électrique et/ou magnétique. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le premier gaz ou mélange de gaz est un mélange comportant des effluents gazeux fluorés tels que notamment PFC, HFC ou gaz similaires. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le premier gaz ou mélange de gaz comporte des molécules ayant une liaison entre un atome de fluor et un autre atome, susceptibles d'engendrer du fluor moléculaire par passage dans le champ électrique et/ou magnétique. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le gaz ou mélange de gaz est injecté dans le champ avec une quantité de mouvement tangentielle du gaz ou mélange de gaz supérieure à la quantité de mouvement axiale dudit gaz ou mélange de gaz. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la quantité de mouvement tangentiel est très supérieure à la quantité de mouvement axiale. 6. Procédé selon les 1 à 5, caractérisé en ce que, au moins une partie du gaz ou mélange de gaz est injectée avec une composante tangentielle de vitesse dans une cavité tubulaire avant d'être soumise à l'action du champ électrique et/ou magnétique. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le gaz ou mélange de gaz est injecté par l'intermédiaire d'une pluralité d'injection comportant une composante tangentielle. 8. Procédé selon les 1 à 7, caractérisé en ce que les injections tangentielles sont régulièrement réparties sur la circonférence. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les injections sont situées dans le même plan. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les injections sont dans des plans différents. 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les injections situées dans un même plan sont régulièrement réparties. 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les injections de gaz à traiter sont réalisées dans un premier plan et une injection de gaz moteur tel que l'air, l'azote ou l'oxygène est réalisée dans un second plan, de préférence parallèle au premier. 13. Appareil d'injection de gaz pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 12, comportant au moins un premier canal d'injection de gaz, ce canal débouchant dans une chambre d'égalisation de pression (101). 14. Appareil selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un second canal d'injection de gaz, de préférence situé dans un plan perpendiculaire à l'axe du tube. 15. Appareil selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comporte une tête d'injection dynamique à deux niveaux comportant également des orifices d'injection de gaz auxiliaire (203).
B
B01
B01J,B01D
B01J 19,B01D 53
B01J 19/08,B01D 53/32,B01D 53/70,B01J 19/26
FR2894340
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN ARTICLE OPTIQUE ET ARTICLE AINSI OBTENU
20,070,608
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un article optique polarisé, en particulier d'une lentille ophtalmique polarisée, comprenant une étape d'imbibition de l'article par un absorbeur UV dans des conditions déterminées. Elle concerne également un article optique polarisé, en particulier susceptible d'être obtenu selon le procédé précédent. Il est connu d'introduire des substances telles que des colorants ou des absorbeurs UV dans des lentilles optiques par un procédé dit d'imprégnation ou d'imbibition. Ainsi, la demande WO 02/059054 divulgue un procédé d'imprégnation d'une couche mince, constituée d'une matrice de polymère latex (notamment de polyuréthanne éventuellement réticulé) déposée sur un verre optique. La solution d'imprégnation est appliquée par centrifugation sur la couche mince et renferme un additif tel qu'un colorant. Un tel procédé permet notamment d'obtenir une lentille ophtalmique comprenant un revêtement teinté. La demande JP11-052101 divulgue un procédé d'imprégnation du substrat d'une lentille par une solution renfermant un absorbeur UV et un colorant destiné à compenser la coloration de la lentille induite par ledit absorbeur UV. Le procédé d'imprégnation est mis en oeuvre à 90 C pendant 15 minutes. Enfin, la demande JP09-145901 divulgue un procédé d'imprégnation d'un substrat de lentille en plastique, à l'aide de deux solutions successives renfermant, pour la première, un absorbeur UV (destiné à protéger l'oeil et le matériau de la lentille contre les UV) associé à un assistant de coloration et éventuellement à un dispersant, et, pour la seconde, un colorant. Les inventions décrites dans les demandes citées précédemment ont permis d'introduire des absorbeurs UV dans des articles optiques, et plus particulièrement dans le substrat constitutif dudit article. Néanmoins elles ne sont pas toujours adaptées pour protéger des colorants sensibles à la photodégradation due aux rayonnements ultraviolets. Parmi les colorants sensibles à de telles réactions ont peut citer les colorants dichroïques ou photochromiques qui contiennent notamment des motifs aromatiques dont certains peuvent être sensibles aux rayonnements UV. De tels colorants dichroïques sont notamment utilisés en combinaison avec des cristaux liquides afin d'apporter une propriété de polarisation de l'objet qui les comprend, tel que par exemple les lentilles ophtalmiques polarisées. Les lentilles polarisées ont connu un grand développement ces dernières années, dans la mesure où elles améliorent grandement le confort de vision en limitant l'éblouissement provoqué par les reflets provenant de surface réfléchissante telle que l'eau notamment. Il en résulte une meilleure perception des contrastes et de la profondeur. En particulier, il est connu d'utiliser un revêtement bicouche à fonction polarisante contenant une couche de polymère à cristaux liquides (LCP) renfermant des colorants dichroïques, et une couche de "photopolymère linéaire (LPP)" pour conférer au substrat le comprenant une fonction polarisante. De tels revêtements sont notamment utilisés dans des écrans d'affichage, mais peuvent également être utilisés avec des articles optiques (US 5 602 661, US 2005/0151926; EP 1 593 990). Précisément, la couche de LPP est constituée d'un matériau qui, une fois polymérisé sous l'effet des UV polarisés linéairement, va se structurer et permettre l'organisation des molécules de cristaux liquides et l'alignement des colorants dichroïques suivant une direction particulière. L'utilisation d'un tel revêtement bicouche sur un article optique, tel qu'une lentille ophtalmique, permet de conférer à ladite lentille des propriétés polarisantes particulièrement performantes. Il est ainsi possible d'obtenir des lentilles ophtalmiques présentant un facteur de transmission relatif dans le visible (Tv) compris entre 80% et 6%, associé à un rapport de contraste qui est supérieur à celui généralement observé pour des lentilles polarisantes obtenues par collage ou laminage d'un film polarisant, et qui atteint couramment des valeurs supérieures à 100. Le revêtement de type photopolymère linéaire (LPP) et de type polymères cristaux liquides (LCP) peut être déposé par centrifugation (spin) sur un substrat organique. Ce procédé s'intègre pleinement dans les chaînes de production et permet notamment l'obtention de lentille ophtalmique dont la lentille est constituée par tout type de substrat. Ce procédé est particulièrement bien adapté pour la réalisation de lentille comprenant un substrat à haut indice de réfraction (n = 1,6 - 1,67 ou 1,74), car ce procédé n'altère pas l'épaisseur centre de la lentille, optimisation particulièrement recherchée pour les matériaux à haut indice. Comme indiqué précédemment, les colorants dichroïques présents dans ces revêtements polarisants bicouches sont sensibles aux UV, ce qui se traduit généralement par une perte des performances polarisantes, en particulier par une chute du rapport de contraste (CR), une augmentation de la transmission (Tv%) et un changement de teinte (AE), ce qui n'est pas acceptable pour une lentille polarisante qui doit être utilisable dans des conditions de fort ensoleillement. L'intégration directe d'absorbeurs UV au sein de la solution (LCP) (mélanges de cristaux liquides, de colorants dichroïques et de solvant(s)) avant polymérisation de la couche risque d'empêcher l'organisation des cristaux liquides et par conséquent conduire à un mauvais alignement des colorants dichroïques, ceci conduisant à de faible performances polarisantes. La protection efficace des colorants dichroïques nécessiterait des proportions d'absorbeurs UV pour lesquelles la réalisation de ce risque deviendrait très probable. Cette solution n'est donc pas compatible avec les pré requis. Il est donc nécessaire de disposer d'un procédé permettant l'introduction d'absorbeurs UV dans un article optique polarisé, qui ne présente pas les inconvénients mentionnés ci-dessus, et plus particulièrement qui n'entraîne pas de modification des propriétés polarisantes du système et qui n'engendre pas de problème d'adhérence avec d'éventuels autres revêtements que l'article polarisé pourrait contenir. Or, la Demanderesse a découvert que l'imbibition de l'article optique dans des conditions déterminées permettait de satisfaire ce besoin. La présente invention a donc pour objet un procédé de fabrication d'un article optique polarisé, en particulier d'une lentille ophtalmique polarisée, comprenant au moins les étapes successives consistant respectivement . - à appliquer, sur un substrat constitutif de l'article optique, un revêtement polymérisé comprenant au moins un colorant sensible à la photodégradation, et - à introduire un absorbeur UV dans ledit revêtement, caractérisé en ce que (a) le revêtement polymérisé comprenant au moins un colorant sensible à la photodégradation est un revêtement bicouche comprenant une première couche de photopolymères linéaires (LPP) et une seconde couche de polymères à cristaux liquides (LCP) comprenant au moins un colorant dichroïque, et (b) l'absorbeur UV est introduit par imbibition au sein dudit revêtement, ladite imbibition comprenant les étapes suivantes: ()Dl) immersion de l'article dans une solution aqueuse comprenant l'absorbeur UV et au moins un agent dispersant, pendant une durée comprise entre 10 secondes et 2 minutes, ladite solution étant maintenue à une température comprise entre 80 C et 99 C, puis (b2) rinçage de l'article par un alcool inférieur. La présente invention a également pour objet un article optique polarisé susceptible d'être obtenu selon le procédé défini précédemment. Elle a encore pour objet un article optique polarisé, en particulier une lentille ophtalmique polarisée, comprenant : - un substrat, - un revêtement bicouche comprenant une première couche de photopolymères linéaires (LPP) et une seconde couche de polymères à cristaux liquides (LCP) renfermant au moins un colorant dichroïque, et - un absorbeur UV présent au moins partiellement dans ledit revêtement bicouche. Dans la présente demande, les définitions de certains termes doivent être comprises de la façon suivante . - par article optique on entend les lentilles optiques 15 d'instrumentation et de visée, les visières et les lentilles ophtalmiques, - par lentille ophtalmique, on entend les lentilles s'adaptant notamment à une monture de lunette, ayant pour fonction de protéger l'oeil et/ou de corriger la 20 vue, ces lentilles étant choisies parmi les lentilles afocales, unifocales, bifocales, trifocales et progressives, - par substrat, on entend le matériau transparent constitutif de base de la lentille optique et plus 25 particulièrement de la lentille ophtalmique. Ce matériau sert de support à l'empilement d'un ou plusieurs revêtements comprenant notamment les revêtements polarisants, - par revêtement, on entend toute couche, film ou 30 vernis pouvant être en contact avec le substrat, et/ou avec un autre revêtement déposé sur celui-ci, et pouvant notamment être choisi parmi les revêtements teintés, anti-reflets, antisalissures, anti-chocs, anti-rayures, polarisants et antistatiques. En outre, par alcool inférieur , on entend un mono-alcool renfermant de 2 à 4 atomes de carbone tel que l'éthanol ou l'isopropanol et en particulier 1'isopropanol. Le substrat de l'article optique, en particulier de la lentille ophtalmique, peut être de type minéral ou organique. A titre indicatif mais non limitatif, on peut citer comme substrat organique pouvant être utilisé dans le cadre de l'invention les substrats classiquement utilisés en optique et en ophtalmie. Par exemple, sont adaptés les substrats du type polycarbonate; polyamide ; polyamides polysulfones copolymères de poly(éthylènetérephtalate) et polycarbonate; polyoléfines, notamment polynorbornènes ; polymères et copolymères de diéthylèneglycol bis(allylcarbonate); polymères et copolymères (méth)acryliques notamment polymères et copolymères (méth)acryliques dérivés de bisphenol-A; polymères et copolymères thio(méth)acryliques ; polymères et copolymères uréthane et thiouréthane ; polymères et copolymères époxy et polymères et copolymères épisulfide. D'une façon avantageuse, l'invention est particulièrement bien adaptée pour les lentilles ophtalmiques dont le substrat est un poly(thio)uréthane. La première étape du procédé selon l'invention comprend l'application du revêtement bicouche. Ce revêtement comprend une couche de photopolymère(s) ou polymère(s) photo-orientable(s) déposée sur le substrat et sur laquelle est déposée la couche de polymère(s) à cristaux liquides. L'application de ce revêtement peut être effectuée suivant un procédé comprenant les étapes générales successives consistant . 1- à préparer une solution d'au moins un photo-polymère linéaire, 2- à appliquer ladite solution sur le substrat, pour former une couche de photo-alignement, 3- à appliquer un rayonnement UV, en présence d'un polariseur, à ladite couche de photo- 10 alignement, de manière à la structurer, 4- à préparer une solution de cristaux liquides contenant au moins un colorant dichroïque, 5- à appliquer ladite solution sur ladite couche de photo-alignement structurée, 15 6- à réticuler la couche de cristaux liquides à l'aide d'une source de lumière UV. Les solutions de cristaux liquides et/ou de photo- polymère linéaire peuvent être appliquées par centrifugation (spin coating), trempage ou pulvérisation. 20 L'application par centrifugation est préférée dans la présente invention. Un revêtement bicouche de ce type est notamment décrit dans la demande EP-1 593 990. La couche de photo-polymère linéaire peut ainsi être 25 constituée de polymères acryliques ou méthacryliques, de dendrimères ou de polyimides, possédant des groupes réactifs du type dérivés d'acide cinnamique, chalcones ou coumarines. Ces matériaux peuvent être véhiculés dans un solvant tel que l'acétone, le dichlorométhane, ou dans un 30 mélange de solvant tel que méthyléthylcétone/cyclopentanone. L'étape de photo- polymérisation peut être réalisée après une étape5 éventuelle de séchage de la solution, et être réalisée par exposition à la lumière UV polarisée. Les polymères à cristaux liquides et les colorants dichroïques peuvent être véhiculés dans un solvant tel que cyclohexanone ou dans des mélanges tels que anisole/acétone, anisole/acétate d'éthyle ou anisole/cyclopentanone. Le revêtement constitué du mélange de cristaux liquides et de colorants dichroïques peut être soumis (éventuellement après une étape de séchage) à une irradiation UV afin de permettre sa polymérisation. Les colorants dichroïques peuvent ou non être polymérisables, de préférence polymérisables. Les colorants dichroïques préférés ont un rapport dichroïque élevé, un coefficient d'extinction élevé et une bonne solubilité. Il peut s'agir de colorants azoïques, perylènes, anthraquinones ou phénoxazines. Les colorants azoïques et anthraquinones sont préférés car particulièrement bien compatibles avec les polymères à cristaux liquides utilisés dans le cadre de l'invention. La Demanderesse a démontré que ce système polarisant, bien qu'ayant une faible température de transition vitreuse une fois réticulé (Tg z 20 C), pouvait être imbibé par une solution d'absorbeurs UV à une température supérieure à 80 C sans affecter notablement l'orientation des colorants dichroïques. Ceci est aisément mis en évidence par des mesures de contraste ratio avant et après l'étape d'imbibition. Il est ainsi possible, avec ce système, d'utiliser des températures d'imbibition élevées, de l'ordre de 95 C, qui permettent une diffusion rapide de l'absorbeur UV dans le système polarisant et donc l'obtention d'une coupure UV proche de 380 nm dès 30 secondes d'imbibition. En outre, compte tenu de son caractère réticulé, le système polarisant précité empêche la désorption de l'absorbeur UV lors du traitement ultérieur de l'article optique, par exemple lors de l'application d'un revêtement anti-abrasion bicouche en présence de soude et d'alcool, et confère ainsi une bonne tenue chimique à l'article. Le revêtement ainsi obtenu a généralement une épaisseur de 1 à 20 m (micromètre), et de préférence de 3 à 8 m. La seconde étape du procédé selon l'invention comprend l'imprégnation d'au moins un absorbeur UV dans l'article optique polarisé. Des exemples non limitatifs d'absorbeurs UV utilisés dans le procédé selon l'invention sont choisis parmi les benzotriazoles, en particulier l'hydroxyphénylbenzotriazole ; les triazines telles que l'hydroxyphényl-S-triazine ; les hydroxy-benzophénones ; et les anilides oxaliques. L'absorbeur UV est préférentiellement choisi parmi les absorbeurs de la famille des benzophénones et des benzotriazoles. Ces absorbeurs sont particulièrement adaptés pour absorber les UV aux longueurs d'onde engendrant le plus de photodégradation des colorants sensibles aux UV, dans la plage intéressante dans le cadre de l'invention. Les absorbeurs UV préférentiellement choisis sont le CYASORB UV 24, le CYASORB UV-1164L, le CYASORB UV-1164 A, le CYASORB UV-2337, le CYASORB UV-531, le CYASORB UV-5411 et le CYASORB UV-9, tous disponibles 30 dans le commerce auprès de la société CYTEC. D'autres absorbeurs UV utilisables dans la présente invention sont l'UVINUL 300, l'UVINUL 3008, l'UVINUL 3040, l'UVINUL 3048, l'UVINUL 3049 et l'UVINULo 3050, disponibles auprès de la société BASF. D'autres exemples encore d'absorbeurs UV sont le TINUVIN 1130, le TINUVIN 292, le TINUVIN 5151, le TINUVIN 99-2, le TINUVIN 384-2, le TINUVIN 3050, le TINUVIN 5055 et le TINUVIN 5060 disponibles auprès de la société CIBA. D'autres exemples encore d'absorbeurs UV sont le SANDUVOR 3041, le le SANDUVOR 3051, le SANDUVOR 3063, le SANDUVOR 3070 et le SANDUVOR 3225 disponibles auprès de la société CLARIANT. Le CYASORB UV 24 est particulièrement préféré dans la présente invention ; il s'agit de la 2,2'-dihydroxy-4-méthoxybenzophenone. Au sein de la solution aqueuse d'imprégnation, un agent dispersant tel que l'acide dodécylbenzènesulfonique est introduit. Cet agent dispersant permet d'éviter la formation d'agrégat de l'absorbeur UV au sein de ladite solution d'imprégnation. La quantité d'absorbeur UV au sein de la solution d'imprégnation doit être suffisamment importante pour permettre une imprégnation rapide du revêtement polarisant présent sur l'article optique, et suffisamment faible pour ne pas conduire à la formation d'agrégat au sein de la solution d'imprégnation. L'imprégnation rapide de l'article optique est une condition importante. En effet si le temps d'immersion de l'article optique est trop long (supérieur à 2 minutes) on constate un décollement du revêtement de la surface du substrat constitutif de l'article optique. Le procédé selon l'invention permet d'introduire l'absorbeur UV au moins partiellement dans le revêtement bicouche polarisant. Pour ce faire, la durée d'immersion de l'article optique dans le bain d'immersion est comprise entre 10 secondes et 2 minutes. Il s'agit d'une durée optimale pour obtenir un article optique présentant une résistance à la photodégradation optimisée, tout en conservant de bonnes propriétés cosmétiques, un rapport de contraste similaire à celui obtenu pour un article polarisé n'ayant pas subi le procédé d'imprégnation, ainsi que de bonnes propriétés d'adhésion sur l'article optique tant de ladite bicouche que des éventuels revêtements pouvant être déposés sur cette bicouche. Une durée d'immersion d'environ 30 secondes est particulièrement préférée. En outre, la température du bain d'immersion, qui va de 80 C à 99 C, est de préférence comprise entre 90 C et 96 C, plus préférentiellement égale à 94 C. Le bain d'immersion est une solution aqueuse. En plus du revêtement polarisant précité, l'article optique fabriqué selon l'invention pourra comprendre un ou plusieurs revêtements tels que par exemple : un revêtement anti-abrasion, par exemple de type bicouche, éventuellement appliqué sur une couche de primaire ; un revêtement teinté ; un revêtement formant barrière contre l'oxygène ; un revêtement anti-reflet, par exemple à quatre couches ; un revêtement anti-salissures hydrophobe et oléophobe ; ou un revêtement antistatique. Un ou plusieurs de ces différents revêtements peuvent être déposés directement sur le substrat avant dépôt du revêtement polarisant bicouche ou bien sur ledit revêtement bicouche. La couche de primaire, lorsqu'elle est utilisée, améliore la résistance au choc de l'article sur laquelle elle est déposée et également l'ancrage de la couche résistant à l'abrasion. La couche de primaire peut être toute couche de primaire classiquement utilisée dans le domaine optique et en particulier ophtalmique. Typiquement, ces primaires, en particulier les primaires anti-choc, sont des revêtements à base de polymères (méth)acryliques, de polyuréthanes, de polyesters, ou encore à base de copolymères époxy/(méth)acrylate. Le revêtement anti-abrasion peut être tout revêtement anti-abrasion classiquement utilisé dans le domaine de l'optique et en particulier de l'optique ophtalmique. Par définition, un revêtement anti-abrasion est un revêtement qui améliore la résistance à l'abrasion de l'article d'optique fini comparé au même article ne comportant pas le revêtement anti-abrasion. Les revêtements anti-abrasion préférés sont ceux obtenus par durcissement d'une composition incluant un ou plusieurs époxyalcoxysilanes ou un hydrolysat de ceux-ci, de la silice et un catalyseur de durcissement. Des exemples de telles compositions sont décrits dans la demande internationale WO 94/10230 et les brevets US 4 211 823, US 5 015 523, ainsi que dans le brevet européen EP 614 957 et en particulier dans l'Exemple 3 de ce brevet. On peut ainsi utiliser un revêtement anti-abrasion fabriqué à partir de composés commercialisés par la société ULTRA OPTICS sous la référence UV-NV. Le revêtement formant barrière à l'oxygène comprend généralement soit une couche d'oxyde métallique dense, soit une couche d'oxyde métallique non dense, soit un système comprenant un empilement de 1 à 4 couches d'oxydes métalliques différents. Ce revêtement peut être constitué d'un film mono- ou multicouche, de matériaux tels que SiO, SiO2, Si3N4, TiO2, ZrO2, Al2O3, MgF2 ou Ta2O5, ou leurs mélanges. D'une façon avantageuse, le système monocouche comprend du dioxyde de silicium, et présente une épaisseur comprise entre 10 et 100 nm. L'empilement comprend avantageusement une alternance d'au moins deux monocouches d'oxydes différents ces derniers étant avantageusement choisis parmi les oxydes de silicium, de titane, et de zirconium. L'empilement présente avantageusement une épaisseur comprise entre 50 nm et 300 nm, préférentiellement entre 100 et 200 nm. Ce revêtement formant barrière à l'oxygène est appliqué par des méthodes bien connues de l'homme du métier, et généralement par dépôt sous vide selon l'une des techniques suivantes : - par évaporation, éventuellement assistée par faisceau ionique; - par pulvérisation par faisceau d'ions; - par pulvérisation cathodique; - par dépôt chimique en phase vapeur assistée par plasma. L'invention sera maintenant illustrée par l'exemple non limitatif suivant. EXEMPLE : préparation d'une lentille ophtalmique polarisée 1. Application du revêtement polarisé Un revêtement polarisant est appliqué sur une lentille haut indice dont le substrat est un polythiouréthane. Le polythiol préféré est le 1,2-bis(2'-mercaptoéthylthio)-3-mercaptopropane (MDO). L'isocyanate préféré est le m-xylènediisocyanate. Le mode opératoire est tel que décrit dans la demande de brevet EP 1 593 990. A. Préparation de la couche LPP et dépôt La lentille est lavée dans une solution de soude à 5% dans un bain d'ultrasons à 55 C. Elle est ensuite trempée dans de l'eau puis dans de l'eau désionisée (éventuellement dans de l'isopropanol). Une solution à 2% en poids comprenant un polymère acrylique présentant des fonctions acides cinnamiques est préparée dans un mélange de méthyléthylcétone et de cyclopentanone (10:1). Cette solution est déposée par centrifugation (spin) sur le substrat de la lentille. La vitesse de rotation est de 500 rpm pendant 3 secondes, puis de 2500 rpm pendant 20 secondes. Le solvant est évaporé par chauffage dans une étuve à 100 C pendant 20 minutes. Cette couche est irradiée sous un polariseur UV à une dose de 100 mJ/cm2. B. Préparation de la couche LCP et dépôt Une solution contenant des molécules de cristaux liquides et des colorants dichroïques sensibles à la dégradation par les ultraviolets est préparée dans la cyclohexanone. La partie solide contenue dans cette solution est typiquement de 40% en poids. La quantité de colorant dichroïque est d'environ 10% en poids. Cette solution est déposée par centrifugation sur la couche de LPP (vitesse de rotation = 500 rpm pendant 25 secondes). La couche de LCP est séchée pendant 10 minutes à une température de 87 C. Après évaporation des solvants, cette couche est réticulée sous atmosphère d'azote par irradiation en présence d'une source UV à une dose de 30 J/cm2. 2. Imbibition de la lentille polarisée A. Préparation du bain d'imbibition 1500 ml d'eau distillée sont chauffés à 94 C, sous agitation, dans un bécher en verre placé sur un agitateur magnétique. Quand la température atteint 90 C, 3 g d'agent dispersant (l'acide dodécylbenzènesulfonique) sont ajoutés et dispersés dans l'eau. Puis 13,05 g d'absorbeur UV CYASORB UV-24 sont ajoutés à la solution contenant l'agent dispersant. Le mélange est ensuite agité et chauffé pendant environ 2 heures. La température du bain est alors de 94 C. B. Imbibition de la lentille La lentille est plongée 30 secondes dans le bain préparé comme décrit ci-dessus, avant d'être rincée dans un bain d'isopropanol afin d'éliminer les résidus d'acide et d'absorbeur UV présents en surface de la lentille. C. Mesure de la coupure UV. La coupure UV (Longueur d'onde pour laquelle la transmission devient inférieure à 1%) du revêtement polarisé seul est égale à 380 nm. Cette coupure UV est mesurée à l'aide d'un spectromètre sur un revêtement polarisé déposé sur un biplan minéral. La figure 3 présente les coupures UV obtenues pour des temps d'imbibition nul, de 10 secondes et 30 secondes. La coupure UV, initialement de 330 nm devient égale à 345 nm après 10 secondes d'imbibition puis égale à 385 nm après 30 secondes. 3. Application de revêtements anti-abrasion et anti-reflet Un revêtement bicouches anti-abrasion est appliqué selon les étapes suivantes: - premièrement une couche de primaire latex est obtenue selon le protocole décrit dans l'exemple 1 du brevet US 5,316,791 en utilisant comme substrat une dispersion aqueuse de polyuréthane commercialisée par la société Baxenden sous la référence W-240. Cette première couche est déposée par trempage sur la lentille portant le revêtement polarisant décrit dans l'étape 1 et le revêtement de protection contre la photodégradation tel que décrit dans l'étape 2 et est chauffée à 87 C pendant 4 minutes; l'épaisseur de cette couche est de 1 m ; sur cette première couche est déposée une couche obtenue selon le protocole décrit dans l'exemple 3 du brevet EP 0 614 957. Cette deuxième couche comprend, par rapport au poids total de la composition, 22% de glycidoxypropylméthyl diméthoxysilane, 62% de silice colloïdale, représentant 30% de la partie solide dans le méthanol, et 0,70% d'aluminium acétylacétonate (un catalyseur), la différence jusqu'à 100 % en poids consistant principalement en eau. Cette couche est déposée par trempage de la lentille dans ladite solution puis est polymérisée pendant 3 heures à 100 C. L'épaisseur de cette couche est de 3,5 m. Un revêtement anti-reflet traditionnel à quatre couches, comprenant une alternance de couches d'oxydes de zirconium et de silicium est ensuite appliqué jusqu'à atteindre une épaisseur totale d'empilement de 200 nm. Les différentes couches sont réalisées dans une 30 machine BAK, en rotation sous un vide poussé de 2 x 10-5. 18 4. Test au vieillissement aux UV - Suntest On a comparé par des essais de vieillissement accéléré effectués à l'aide d'un Suntest les configurations suivantes . Exemple 1 : lentille comprenant un revêtement polarisé bicouches, un revêtement bicouche anti-abrasion et un revêtement anti-reflet à quatre couches Exemple 2 : lentille comprenant un revêtement polarisé bicouches imbibé, un revêtement bicouche anti- abrasion et un revêtement antireflet à quatre couches Le principe de ce test est décrit ci-dessous : Les verres sont placés dans l'équipement Suntest qui produit un éclairement de 60 klux. Ils subissent des cycles successifs de vieillissement solaire de 50 heures. La durée totale d'exposition varie de 50 à 200 heures. A l'issue de chaque cycle d'éclairement, une ou plusieurs caractéristiques optiques du produit sont mesurées pour déterminer une éventuelle évolution. Il s'agit principalement de la transmission visuelle (Tv), du rapport de contraste (CR) et de la détermination des paramètres colorimétriques (L*, a*, b*). Pour chacune des configurations, on a mesuré la 25 transmission (Tv), le rapport de contraste (CR) et l'écart colorimétrique (LE = (AL2+Aa2+Ab2) 1/2). Les résultats sont rassemblés dans les Tableaux 1 et 2 suivants : 30 Tableau 1 : Lentille polarisée non imbibée Temps Tv (%) OTv/Tv DE CR Suntest Oh 16.01 0 0 298 25h 16.91 5.6 2.0 / 50h 17.81 11.2 3.7 188 75h 17.78 11.0 4.0 127 100h 19.50 21.8 6.2 121 200h 21.09 31.7 8. 7 75Tableau 2 : Lentille polarisée imbibée Temps Tv (~) ~Tv/Tv ~E CR Suntest Oh 17.47 0 0 210 25h 17.99 2.9 1.0 / 50h 17.95 2.7 1.1 156 75h 18.22 4.2 1.4 123 100h 18.96 8.4 2.3 123 200h 18.90 8.2 3.7 84 Comme il ressort de ces tableaux, l'imbibition de la lentille entraîne une moindre diminution de l'efficacité de polarisation, mesurée par le rapport de contraste CR après 50h au Suntest. Surtout, le changement de coloration nE des lentilles est moindre et la transmission Tv augmente nettement moins. Les figures 1 et 2 illustrent les variations des valeurs de Tv et de la teinte (LE)
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un article optique polarisé, en particulier d'une lentille ophtalmique polarisée, comprenant au moins les étapes successives consistant respectivement :- à appliquer, sur un substrat constitutif de l'article optique, un revêtement comprenant au moins un colorant sensible à la photodégradation, et- à introduire par imbibition un absorbeur UV dans ledit revêtement.L'invention concerne également l'article optique susceptible d'être obtenu selon ce procédé.
1. Procédé de fabrication d'un article optique polarisé, en particulier d'une lentille ophtalmique polarisée, comprenant au moins les étapes successives consistant respectivement : - à appliquer, sur un substrat constitutif de l'article optique, un revêtement polymérisé comprenant au moins un colorant sensible à la photodégradation, et - à introduire un absorbeur W dans ledit revêtement, caractérisé en ce que (a) le revêtement polymérisé comprenant au moins un colorant sensible à la photodégradation est un revêtement bicouche comprenant une première couche de photopolymères linéaires (LPP) et une seconde couche de polymères à cristaux liquides (LCP) comprenant au moins un colorant dichroïque, et (b) l'absorbeur W est introduit par imbibition au sein dudit revêtement, ladite imbibition comprenant les étapes suivantes: (bl) immersion de l'article dans une solution aqueuse comprenant l'absorbeur UV et au moins un agent dispersant, pendant une durée comprise entre 10 secondes et 2 minutes, ladite solution étant maintenue à une température comprise entre 80 C et 99 C, puis (b2) rinçage de l'article par un alcool inférieur. 30 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit substrat est choisi parmi : les substrats du type polycarbonate; polyamide ; polyimides ; polysulfones ; copolymères de poly(éthylènetérephtalate)25et polycarbonate; polyoléfines, notamment polynorbornènes ; polymères et copolymères de diéthylèneglycol bis(allylcarbonate); polymères et copolymères (méth)acryliques notamment polymères et copolymères (méth)acryliques dérivés de bisphenol-A; polymères et copolymères thio(méth)acryliques ; polymères et copolymères uréthane et thiouréthane ; polymères et copolymères époxy et polymères et copolymères épisulfide. 3. Procédé selon la 2 dans lequel le substrat est un poly(thio)uréthane. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'application du revêtement 15 bicouche est effectuée suivant un procédé comprenant les étapes générales successives consistant : 1- à préparer une solution d'au moins un photo-polymère linéaire, 2- à appliquer ladite solution sur le substrat, pour former une couche de photo-alignement, 3- à appliquer un rayonnement UV, en présence d'un polariseur, à ladite couche de photo- alignement, de manière à la structurer, 4- à préparer une solution de cristaux liquides contenant au moins un colorant dichroïque, 5- à appliquer ladite solution sur ladite couche de photo-alignement structurée, 6- à réticuler la couche de cristaux liquides à l'aide d'une source de lumière UV. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit absorbeur UV est choisi parmi : les benzotriazoles, en 20 25 30particulier l'hydroxyphénylbenzotriazole ; les triazines telles que l'hydroxyphényl-S-triazine ; les hydroxybenzophénones ; et les anilides oxaliques. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit absorbeur UV est la 2,2'-dihydroxy-4-méthoxybenzophénone. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'agent dispersant est l'acide dodécylbenzènesulfonique. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la durée d'immersion de l'article optique dans la solution contenant l'absorbeur UV est d'environ 30 secondes. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la température du bain d'immersion est comprise entre 90 C et 96 C. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la température du bain d'immersion est égale à 94 C. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'article optique comprend un ou plusieurs revêtements choisis parmi : un revêtement anti-abrasion, par exemple de type bicouche, éventuellement appliqué sur une couche de primaire ; un revêtement teinté ; un revêtement formant barrière contre l'oxygène ; un revêtement anti-reflet,par exemple à quatre couches ; un revêtement anti-salissures hydrophobe et oléophobe ; et un revêtement antistatique. 12. Article optique susceptible d'être obtenu selon le procédé défini dans l'une quelconque des 1 à 11. 13. Article optique polarisé, en particulier une lentille ophtalmique polarisée, comprenant : - un substrat, - un revêtement bicouche comprenant une première couche de photopolymères linéaires (LPP) et une seconde couche de polymères à cristaux liquides (LCP) renfermant au moins un colorant dichroïque, et - un absorbeur UV présent au moins partiellement dans ledit revêtement bicouche.
G
G02
G02B,G02C
G02B 5,G02C 7
G02B 5/30,G02C 7/12
FR2894239
A1
DISPOSITIF D'OUVERTURE D'UN RECIPIENT OPERCULE PAR DECOLLEMENT DE L'OPERCULE
20,070,608
L'OPERCULE. De plus en plus de produits et notamment de produits alimentaires sont conditionnés en emballages individuels, pour faciliter leur utilisation en secteur hôtelier. Par exemple, il est courant de rencontrer dans les établissements hôteliers des conditionnements individuels en pochettes souples pour les sauces et autres condiments tels que Ketchup, moutarde, vinaigre, sel, poivre etc... Ces pochettes réalisées généralement en papier ou film plastique , disposent le plus souvent à un endroit précis de leur soudure périphérique, d'une petite coupure destinée à faciliter leur ouverture par déchirement. Le consommateur souhaitant consommer le contenu de la pochette, exerce à l'endroit de la coupure et entre ses doigts une force suffisante pour provoquer la déchirure locale de la pochette. Pour pouvoir disposer du contenu, il doit alors exercer entre ses doigts une pression suffisante sur chacune des faces de la pochette de manière à expulser le produit qu'elle contient. Ce type de conditionnement compressible n'est pas concerné par la présente invention. Un autre type de conditionnement est fréquemment rencontré dans les restaurants et établissements hôteliers. Il s'agit de petits conditionnements rigides, en aluminium ou matière plastique contenant le plus souvent des produits alimentaires tels que confiture, beurre, miel, crème etc.. Ce conditionnement de contenance réduite à quelques centimètre cubes appelé communément coupelle compte tenu du rapport existant entre sa surface d'ouverture et sa hauteur, est le plus souvent utilisé pour des produits alimentaires plus exigeants en matière de conservation comme par exemple les produits lactés ou sucrés (confitures, miels, crèmes à tartiner etc.) ou encore les cafés et autres poudres de produits lyophilisés. Contrairement au précédent, ce type de conditionnement n'exige pas de compression sur ses parois pour provoquer l'expulsion de son contenu mais une simple ouverture par décollement total ou partiel de l'opercule qui l'obture libérant l'accès au produit contenu. Ce type de conditionnement rigide est le plus souvent constitué d'un récipient creux par exemple de forme cylindrique, conique ou parallélépipédique, d'une hauteur inférieure à la moitié de la plus grande dimension de son plan d'ouverture, sur lequel est apposé un opercule en papier aluminisé ou en aluminium généralement scellé à chaud. Lorsque la qualité de la conservation doit être optimum, le conditionnement est préférablement constitué d'un container en aluminium rigide obtenu par exemple par emboutissage et obturé dans sa partie supérieure par un opercule également en aluminium et le plus souvent thermoscellé. C'est ce type de conditionnement qui est directement concerné par la présente invention. L'ouverture de ce petit container implique aujourd'hui que le consommateur décolle totalement ou partiellement et au moyen de ses doigts, l'opercule thermoscellé. Or, les proportions du conditionnement rendent cette opération délicate et conduisent fréquemment à des petits accidents désagréables. En effet, les difficultés de manipulation sont majoritairement rencontrées pour les récipients appelés communément coupelles , c'est à dire les containers dont la profondeur est inférieure ou égale à la moitié de la plus grande dimension du plan d'ouverture. Elles sont moins évidentes pour les containers plus hauts et appelés communément pot . Ces difficultés sont accrues par le fait que la surface de la zone de préhension de l'opercule prévue par les fabricants est très faible et la résistance au décollement dudit opercule assez forte pour pouvoir satisfaire aux critères de conservation des produits contenus. Une mauvaise manipulation conduit généralement à la déchirure pure et simple de l'opercule sur une petite surface, ce qui gêne l'accès au contenu et conduit l'utilisateur à mettre ses doigts dans le contenu pour parfaire l'ouverture. D'autre part, il est fréquent de constater que l'utilisateur ayant utilisé sans incident ce type de conditionnement garde quand même les doigts souillés et collants, ce qui est une sensation très désagréable dans certaines circonstances. On imagine le désagrément lorsque les produits conditionnés sont de la confiture, du miel ou encore du beurre.35 Plusieurs aménagements du conditionnement concerné sont aujourd'hui proposés au consommateurs pour parvenir à décoller l'opercule et ouvrir le container. Par exemple, la zone de préhension de l'opercule, c'est à dire l'endroit même où l'utilisateur doit se saisir d'une partie de l'opercule pour le retirer par traction et décollement, est souvent constituée par une extension locale du plan d'ouverture du container qui reçoit l'opercule. L'opercule qui possède la même extension de surface est apposé sur le plan d'ouverture du container de manière à ce que les extensions de surfaces soient plaquées parfaitement l'une sur l'autre. L'opercule est alors thermoscellé sur toute la périphérie du container excepté sur cette petite zone de préhension de telle manière qu'à cet endroit précis, l'opercule peut être relevé et saisi par l'utilisateur pour être tiré et décollé. Dans ce cas précis, la difficulté est de se saisir de l'opercule sur cette zone, celui-ci étant le plus souvent plaqué au container par effet électrostatique. Le recours aux ongles est donc un impératif. Pour certains autres containers réalisés par exemple en matière plastique et appelés coupelle sécable , le container et l'opercule présentent dans leur forme et à un endroit précis de leur bord périphérique, le même type de déformation tournée vers l'extérieur. Dans ce mode d'ouverture, contrairement au cas précédent, l'opercule est thermoscellé sur toute la périphérie du container mais également dans la zone de préhension, c'est à dire au niveau de la déformation. L'extension de surface du bord du container en matière plastique est munie sur sa face inférieure d'une amorce de rupture pour faciliter et localiser sa cassure. Lors de l'utilisation, le consommateur casse entre ses doigts l'extension de surface du container qui reste collée à l'opercule. Il n'a plus alors qu'à tirer l'ensemble pour décoller 1 'opercule. Un autre mode d'ouverture est parfois proposé pour ce type de conditionnement. Il consiste simplement en une extension de surface localement appliquée cette fois sur la périphérie de l'opercule et non pas sur le bord du container. Ainsi, lorsque l'opercule est appliqué et soudé sur le container, cette extension de surface de l'opercule dépasse du bord du container et peut être saisie par l'utilisateur. Dans ce type de conditionnement, la déformation locale de l'opercule qui dépasse à l'extérieur du bord du container est souvent insuffisante, ne permet pas une bonne préhension et provoque souvent la déchirure de l'opercule. Tous ces moyens de préhension de l'opercule présentent des inconvénients dus à la très faible surface de la zone de préhension qui est insuffisante pour rendre l'ouverture du container facile et sécurisée. D'autre part, la faible surface de cette zone de préhension qui complique et insécurise l'opération d'ouverture du container rend tout à fait impossible le recours à un ustensile qui simplifierait l'opération d'ouverture en évitant tout risque de souillure des doigts de l'utilisateur. C'est pourquoi, le dispositif de la présente invention implique que le container soit 10 obturé au moyen d'un opercule de préférence en aluminium et de forme particulière, compatible avec l'ustensile de l'invention. La présente invention consiste en un ustensile prioritairement réservé à l'usage manuel mais pouvant également être mis en oeuvre de manière mécanisée et automatisée. 15 Cet ustensile permet à l'utilisateur d'ouvrir un container obturé par un opercule et de l'éliminer après usage, sans aucun risque de déchirure de l'opercule ou de souillure lors de l'opération. L'ustensile de la présente invention est conçu de telle manière que lors de l'opération 20 d'ouverture du container et lors de l'élimination après usage dudit container et de son opercule, l'utilisateur n'a aucun contact physique ni avec le container ni avec la zone de l'opercule souillée par le contenu. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif comprend en premier 25 lieu un petit container rigide communément appelé coupelle car de hauteur inférieure ou égale à la moitié de la plus grande dimension de son plan d'ouverture, similaire en forme et matériau, aux coupelles rencontrées en secteur hôtelier et restauration contenant le plus souvent de la confiture, du miel ou des produits lactés. Ledit container de l'invention est caractérisé en ce qu'il est obturé par un opercule 30 spécial, de préférence en papier aluminisé ou en aluminium, le plus souvent thermoscellé et disposant localement sur sa périphérie d'une languette dirigée vers l'extérieur, dont l'axe passe de préférence par le centre de l'opercule. Pour faciliter son ouverture et être compatible avec le fonctionnement de l'ustensile de l'invention, cette languette a préférablement une longueur au moins égale à un tiers de la plus grande 35 dimension du plan d'ouverture du container. Selon son mode de réalisation préféré, l'invention comprend en second lieu, un ustensile permettant de décoller l'opercule du container de l'invention afin de libérer son contenu par gravité dans un gobelet, un verre, une tasse ou tout autre récipient et évacuer le container vide et son opercule vers un bac à déchets, sans que l'utilisateur ne soit jamais en contact physique ni avec le container ni avec la zone souillée de l'opercule au cours de l'opération. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'ustensile est conçu de manière à 10 être apposé sur un plan vertical, par exemple un mur ou le carter d'une machine, par tout moyen de fixation et par exemple au moyen d'un ruban adhésif. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, l'ustensile est manuel et ambulatoire pour permettre à l'utilisateur une mise en oeuvre en tout lieu hors domicile 15 et hors secteur professionnel. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile est adapté pour être intégré au sein même d'un mécanisme comme par exemple un distributeur automatique de boissons. Dans ce mode de réalisation, l'ustensile est par exemple mis 20 en œuvre sur commande du consommateur appuyant sur un bouton après que celui-ci ait introduit le container et sa languette dans un logement prévu à cet effet dans la machine de distribution. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'ustensile est conçu pour recevoir, 25 maintenir et guider le petit container rempli et obturé, en position verticale, la languette de l'opercule étant dirigée vers le bas. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le container obturé est introduit verticalement, languette dirigée vers le bas, dans un couloir de l'ustensile de section 30 adaptée à sa forme et ses dimensions, de manière à se placer par simple gravité en position préalable au fonctionnement. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le container est introduit frontalement en position verticale, c'est à dire plan d'ouverture perpendiculaire à un plan horizontal, 35 languette dirigée vers le bas, dans un logement ou entre deux guides prévus à cet effet. Il est par exemple maintenu dans cette position par la fermeture d'un plan mobile articulé de l'ustensile venant se refermer sur le plan d'ouverture obturé du container. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, le container est introduit dans 5 l'ustensile en position verticale, languette dirigée vers le bas et poussé de bas en haut par exemple entre deux plans fixes de l'ustensile. Les modes d'insertion du container dans l'ustensile ne sont nullement limitatifs, ils sont déterminés selon les critères du marketing et de la fabrication. 10 Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, et quel que soit le mode d'introduction du container dans l'ustensile, le container une fois introduit est retenu en position à l'intérieur de l'ustensile au moyen d'une butée rétractable sur laquelle il vient s'appuyer pour limiter son mouvement de descente par gravité à l'intérieur de 15 l'ustensile. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque le container est ainsi placé en butée à l'intérieur de l'ustensile, l'ustensile laisse apparaître la languette de l'opercule dans sa partie inférieure et au dessous d'une zone de pliage, constituée par 20 exemple par l'arête arrondie et horizontale d'un plan fixe de largeur au moins équivalente à la plus grande dimension du plan d'ouverture du container, de manière à ce que la languette puisse être aisément saisie par les doigts de l'utilisateur pour engager le cycle de fonctionnement de l'ustensile. 25 Selon un mode de réalisation différent de l'invention, la zone de pliage est constituée par une barre fixe horizontale de section circulaire ou tubulaire et de longueur au moins équivalente à la plus grande dimension du plan d'ouverture du container, Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la zone de pliage est constituée par 30 un rouleau tournant autour d'un axe, dont le diamètre et la longueur sont compatibles avec le pliage de l'opercule lors du fonctionnement de l'ustensile. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lors de la mise en oeuvre de l'ustensile, l'utilisateur prend la languette entre ses doigts et la rabat autour de la zone 35 de pliage en lui appliquant de bas en haut un effort de traction suffisant pour provoquer l'effacement de la butée escamotable sous l'effet du déplacement du container de haut en bas et à l'intérieur de l'ustensile. L'opercule se décolle du container de manière progressive et simultanément au déplacement du container. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le mouvement de descente du container pendant l'effort de traction et consécutivement le décollement de l'opercule et donc a surface d'ouverture du container, sont limités par une seconde butée rétractable placée en partie basse de l'ustensile. Ainsi, lorsque le corps du container est appuyé sur cette deuxième butée rétractable, l'ouverture du container est optimum pour permettre l'écoulement maximum du contenu et l'opercule est décollé sur une grande partie de sa périphérie. Au terme du cycle d'ouverture, l'opercule reste toutefois solidaire du container sur une faible partie de sa périphérie. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque le contenu du container s'est totalement écoulé par gravité, l'éjection du container vide et de l'opercule souillé vers un bac à déchets placé sous l'ustensile, est réalisée lorsque l'utilisateur poursuit entre ses doigts la traction de la languette de bas en haut. Ainsi, sous l'effet de cette dernière traction, le container reprend son déplacement vers le bas pour vaincre la butée rétractable qui limitait sa position basse et rejoindre le bac à déchets. L'opercule totalement détaché du container et restant en main de l'utilisateur est placé par celui-ci dans le bac à déchets. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile est conçu de telle manière que lorsque le corps du container est dans sa position la plus basse autorisant l'écoulement du contenu, celui-ci reste accessible à l'utilisateur pour permettre à celui-ci d'éjecter le container vide auquel est resté attaché l'opercule, en appliquant d'un doigt sur l'extérieur du corps du container resté dans l'ustensile, une pression suffisante pour vaincre la butée basse escamotable de l'ustensile. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, l'ustensile est muni sur une de ses surfaces externes d'un poussoir permettant d'appliquer sur le corps du container et depuis l'extérieur de l'ustensile, une force suffisante pour que celui-ci arrive à vaincre la butée basse escamotable de l'ustensile pour rejoindre avec l'opercule le bac à déchets. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile est conçu de telle manière que la préhension de la languette et sa traction générant l'ouverture du container par décollement de l'opercule est opérée par l'intermédiaire d'un rouleau animé par les doigts de l'utilisateur. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, l'ustensile est conçu de telle manière que la préhension de la languette et sa traction générant l'ouverture du container par décollement de l'opercule est opérée par l'intermédiaire d'une pièce coulissante animée par les doigts de l'utilisateur. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile est intégré à un mécanisme assurant automatiquement, après mise en place du container, le pliage et la traction de la languette et l'élimination du container et de l'opercule après écoulement du produit. La description suivante, en regard des dessins annexés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de comprendre comment l'invention peut être mise en pratique. La figure 1 est une vue en perspective d'un petit container rigide operculé du type de 20 ceux rencontrés en secteur restauration et hôtellerie et particulièrement concerné par la présente invention. Les figures 2a, 2b, et 2c sont des coupes diamétrales partielles schématisées des petits containers operculés rencontrés aujourd'hui en secteur restauration et hôtellerie, 25 montrant les différents mode de préhension de l'opercule. La figure 3 montre en perspective le petit container de l'invention, obturé au moyen de l'opercule de l'invention. 30 La figure 4 est une coupe diamétrale partielle schématisée du container de l'invention, obturé au moyen de l'opercule de l'invention La figure 5 est une vue en perspective du container de l'invention ouvert par décollement de l'opercule et laissant s'écouler son contenu par gravité. 10 15 35 La figure 6 est une vue partielle en perspective montrant le mode d'introduction frontale du container de l'invention dans l'ustensile de l'invention. La figure 7 est une vue partielle en perspective montrant le mode d'introduction de bas 5 en haut du container de l'invention dans l'ustensile de l'invention. La figure 8 est une vue partielle en perspective montrant le mode d'introduction de haut en bas du container de l'invention dans un tunnel de forme adaptée de l'ustensile de l'invention. La figure 9a est une coupe latérale schématique de l'ustensile de l'invention montrant le container de l'invention en position dans l'ustensile, avant le démarrage du cycle de fonctionnement. 15 La figure 9b est une coupe latérale schématique de l'ustensile de l'invention montrant le container de l'invention dans l'ustensile, en milieu de cycle de fonctionnement. La figure 9c est une coupe latérale schématique de l'ustensile de l'invention montrant le container de l'invention dans l'ustensile, dans la position de fin du cycle d'ouverture. La figure 9d est une coupe latérale schématique de l'ustensile de l'invention montrant l'éjection du container de l'invention après complète utilisation. La figure 10 est une vue schématique de l'ustensile de l'invention montrant l'ouverture 25 du container de l'invention par traction de la languette de l'opercule au moyen d'un rouleau intermédiaire animé par l'utilisateur. La figure 11 est une vue schématique de l'ustensile de l'invention montrant l'ouverture du container de l'invention par traction de la languette de l'opercule au moyen d'une 30 pièce intermédiaire coulissante. animée par l'utilisateur. La figure 12 est une vue schématique de l'ustensile de l'invention permettant l'éjection du container de l'invention et son opercule par introduction d'un doigt dans l'ustensile. 35 La figure 13 est une vue schématique du container de l'invention et de la zone de pliage de l'ustensile, constituée par une barre de section cylindrique. 10 20 La figure 14 est une vue schématique en perspective de l'ustensile de l'invention disposant sur sa face avant d'un poussoir mobile destiné à éjecter le container de l'invention et son opercule après utilisation. La figure 15 est une vue schématique du container de l'invention et de la zone de pliage de l'ustensile, constituée par un rouleau tournant sur son axe. La présente invention consiste en un ustensile (B) permettant à l'utilisateur d'ouvrir un 10 container operculé (A) par décollement de l'opercule (1) et d'éliminer le corps (2) du container (A) et son opercule (1) après usage, sans aucun risque de déchirure de l'opercule (1) ou de souillure lors de l'opération. (Voir fig 5). L'ustensile (B) de la présente invention est conçu de telle manière que lors de 15 l'opération d'ouverture du container (A) et lors de son élimination après usage , l'utilisateur agit sans aucun contact physique ni avec le container (A) ni avec la zone de son opercule (1) souillée par le contenu (5). (Voir fig 5). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif comprend en premier 20 lieu un corps (2) de container (A) rigide, communément appelé coupelle (2), généralement de profondeur inférieure ou égale à la moitié de la plus grande dimension de son plan d'ouverture et le plus souvent réalisé en aluminium embouti ou matière plastique thermoformée. Ledit corps (2) de container (A) est caractérisé en ce qu'il est obturé après remplissage par un opercule spécial (1), de préférence en papier 25 aluminisé ou en aluminium, le plus souvent thermoscellé et disposant localement sur sa périphérie d'une languette (4) dirigée vers l'extérieur, dont l'axe passe de préférence par le centre de l'opercule (1). Pour faciliter l'ouverture du container (A) par décollement de l'opercule (1) et être compatible avec le fonctionnement de l'ustensile de l'invention (B), cette languette (4) a préférablement une longueur égale ou 30 supérieure au tiers de la plus grande dimension du plan d'ouverture du corps (2) du container (A). (Voir figures 3 & 5). Selon son mode de réalisation préféré, l'invention comprend en second lieu, un ustensile (B) permettant de décoller l'opercule (1) du container (A) de l'invention afin de 35 libérer son contenu (5) par gravité et évacuer le corps (2) du container (A) vide et son opercule (1) vers un bac à déchets (10), sans que l'utilisateur ne soit amené à être en5 contact ni avec le corps (2) du container (A) ni avec la zone souillée de l'opercule (1), au cours de l'opération. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'ustensile (B) est conçu de manière à être apposé sur un plan vertical, par exemple un mur ou le carter d'une machine, par tout moyen de fixation et notamment au moyen d'un ruban adhésif. Selon un mode de réalisation différent de l'invention, l'ustensile (B) est manuel et ambulatoire pour permettre à l'utilisateur une mise en ceuvre en tout lieu hors domicile et hors secteur professionnel. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile (B) est adapté pour être intégré au sein même d'un mécanisme, comme par exemple un distributeur automatique de boissons. Dans ce mode de réalisation, l'ustensile (B) est par exemple mis en oeuvre par le consommateur qui appuie sur un bouton après avoir introduit le container (A) et sa languette (4) dans un logement prévu à cet effet dans la machine de distribution. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'ustensile (B) est conçu pour recevoir, maintenir et guider le container rempli et obturé (A), en position verticale, la languette (4) de l'opercule (1) étant dirigée vers le bas. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le container rempli et obturé (A) est introduit verticalement, languette (4) dirigée vers le bas, par le dessus de l'ustensile (B), dans un tunnel ou couloir adapté à ses formes et dimensions, de manière à se placer par simple gravité en position de démarrage de cycle.. (Voir fig 8). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le container rempli et obturé (A) est introduit frontalement dans l'ustensile (B) en position verticale, c'est à dire plan d'ouverture perpendiculaire à un plan horizontal, languette (4) dirigée vers le bas, dans un logement ou entre deux guides prévus à cet effet. Il est par exemple maintenu dans cette position par la fermeture d'un plan mobile articulé (non représenté) de l'ustensile (B) venant se refermer sur le plan d'ouverture du container (A) . (Voir fig 6). Selon un mode de réalisation différent de l'invention, le container rempli et obturé (A) est introduit dans l'ustensile (B) en position verticale, languette (4) dirigée vers le bas et poussé de bas en haut par exemple entre deux plans fixes de l'ustensile (B). (Voir fig 7). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, et quel que soit le mode d'introduction du container rempli et obturé (A) dans l'ustensile (B), le container rempli et obturé (A), une fois introduit à l'intérieur de l'ustensile (B), est retenu en position de démarrage de cycle, au moyen d'une butée rétractable (6) sur laquelle il vient s'appuyer pour limiter son mouvement de descente par gravité. (Voir fig 9a) Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque le container rempli et obturé (A) est placé en butée à l'intérieur de l'ustensile (B), l'ustensile (B) laisse apparaître la languette (4) de l'opercule (1) dans sa partie inférieure et au dessous de la zone de pliage (8), constituée par exemple par l'arête arrondie et horizontale d'un plan fixe de largeur au moins équivalente à la plus grande dimension du plan d'ouverture du corps (2) du container (A), de manière à ce que la languette (4) puisse être aisément saisie par les doigts de l'utilisateur afin que celui-ci engage le cycle de fonctionnement de l'ustensile (B).( Voir fig 9a). Selon un mode de réalisation différent de l'invention, la zone de pliage est constituée par une barre fixe horizontale (8a) de préférence de section circulaire ou tubulaire et de longueur au moins équivalente à la plus grande dimension du plan d'ouverture du corps (2) du container (A), (Voir fig 13). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la zone de pliage est constituée par un rouleau (8b) tournant autour d'un axe, dont le diamètre et la longueur sont compatibles avec le pliage de l'opercule (1) lors du fonctionnement de l'ustensile. (B) (Voir fig 15). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lors de la mise en ceuvre de l'ustensile (B), l'utilisateur prend la languette (4) entre ses doigts, la rabat autour de la zone de pliage (8) et lui applique de bas en haut une force de traction (T) suffisante pour provoquer l'effacement de la butée escamotable (6) sous l'effet du déplacement simultané du container rempli et obturé (A) de haut en bas à l'intérieur de l'ustensile (B). L'opercule (1) se décolle du corps (2) du container (A) de manière progressive et simultanément au déplacement du container (A). (Voir fig 9b). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le mouvement de descente du container (A) pendant l'effort de traction et consécutivement le décollement de l'opercule (1) et donc la surface d'ouverture du corps (2) du container (A), sont limités par une seconde butée rétractable (7) placée en partie basse de l'ustensile (B). (Voir fig 9c). Ainsi, lorsque le corps (2) du container (A) est appuyé sur cette deuxième butée rétractable (7), l'ouverture du container (A) est optimum pourpermettre l'écoulement maximum du contenu (5) et l'opercule (1) est décollé sur une grande partie de sa périphérie. Au terme du cycle d'ouverture, l'opercule (1) reste toutefois solidaire du corps (2) du container (A) sur une faible partie de sa périphérie. (Voir fig 9c). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque le contenu (5) du container (A) s'est totalement écoulé par gravité, l'éjection du corps (2) du container (A) vide et de l'opercule (1) souillé, vers un bac à déchets (10) placé sous l'ustensile (B), est réalisée lorsque l'utilisateur poursuit entre ses doigts la traction (T) de bas en haut de la languette (4). Ainsi, sous l'effet de cette dernière traction, le container (A) reprend son déplacement vers le bas pour vaincre la butée rétractable (7) qui limitait sa position basse et rejoindre le bac à déchets (10). L'opercule (1) totalement détaché du corps (2) du container (A) , reste en main de l'utilisateur qui le jète dans le bac à déchets (10). (Voir fig 9d). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile (B) est conçu de telle manière que lorsque le corps (2) du container (A) est dans sa position la plus basse autorisant l'écoulement du contenu (5), celui-ci reste accessible à l'utilisateur pour permettre à celui-ci d'éjecter le corps (2) du container (A) vide auquel est resté attaché l'opercule (1), en appliquant d'un doigt sur l'extérieur du corps (2) du container (A) resté dans l'ustensile (B), une pression suffisante pour vaincre la butée basse escamotable (7) de l'ustensile (B) . (Voir fig 12). Selon un mode de réalisation différent de l'invention, l'ustensile (B) est muni sur une de ses surfaces externes d'un poussoir (11) permettant d'appliquer sur le corps (2) du container (A) resté dans l'ustensile (B) et depuis l'extérieur , une force suffisante pour que celui-ci arrive à vaincre la butée basse escamotable (7) de l'ustensile (B) pour rejoindre avec l'opercule (1) le bac à déchets (10). (Voir fig 14). 5 10 Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile (B) est conçu de telle manière que la préhension de la languette (4) et sa traction (T) générant l'ouverture du container (A) par décollement de l'opercule (1) est réalisée par l'intermédiaire d'un rouleau animé par les doigts de l'utilisateur. (Voir fig 10). Selon un mode de réalisation différent de l'invention, l'ustensile (B) est conçu de telle manière que la préhension de la languette (4) et sa traction (T) générant l'ouverture du container (A) par décollement de l'opercule (1) est réalisée par l'intermédiaire d'une pièce coulissante animée par les doigts de l'utilisateur. (Voir fig 11). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'ustensile (B) est intégré à un mécanisme assurant automatiquement, après mise en place du container (A), le pliage et la traction (T) de la languette (4) et l'élimination du corps (2) du container (A) et de l'opercule (1) après écoulement du produit (5). 15 20 25 30 35
The utensil (B) has a body (2) of a rigid container (A) with a depth lesser than or equal to half of the dimension of the body`s opening plane, where the body is made of stamped aluminum or thermoformed plastic material. A membrane seal (1) closes the body, and has a tab (4) on its periphery and below a bending zone (8). The tab has a length equal to or higher than one third of the dimension of the plane, and a tensile force (T) is applied on the tab for progressively un-sticking the seal. A retractable stop (6) supports the container to limit descending movement of the container by gravity.
1.1 Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), caractérisé en ce que l'ouverture du récipient (A) est réalisée par le décollement progressif de l'opercule (1). 2 / Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon la 1, caractérisé en ce que le décollement progressif de l'opercule (1) est généré par l'application d'une force de traction (T) à un endroit précis dudit opercule (1). 3 / Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon la précédente, caractérisé en ce que l'opercule (1) du récipient operculé (A) dispose à un endroit de sa périphérie d'une extension de surface vers l'extérieur appelée languette (4), de forme et dimensions suffisantes et compatibles avec le fonctionnement du dispositif d'ouverture (B). 4 / Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la force de traction (T) est appliquée directement sur la languette (4) de l'opercule (1), dans la direction opposée à la direction initiale de ladite languette (4), après que celle-ci ait été rabattue autour d'une zone de pliage (8). 5/ Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon la précédente, caractérisé en ce que la zone de pliage, autour de laquelle la languette (4) est rabattue avant de subir la force de traction (T), est constituée par l'arrête (8) d'un plan de l'ustensile (B), une barre de section circulaire, un tube (8a) ou un rouleau mobile sur son axe (8b). 6 / Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la force de traction (T) est appliquée sur la languette (4) de l'opercule (1) directement et manuellement par l'utilisateur de l'ustensile (B).71 Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la force de traction (T) est appliquée sur la languette (4) de l'opercule (1) indirectement et par l'intermédiaire d'une pièce animée par l'utilisateur. 81 Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture du récipient (A) est réalisée progressivement par la combinaison de deux mouvements simultanés, l'un constitué par la traction (T) appliquée à l'opercule (1) et l'autre par le déplacement consécutif du récipient (A) à l'intérieur de l'ustensile (B). 9 l Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A) selon la précédente, caractérisé en ce que les mouvements du récipient (A) à l'intérieur du dispositif (B) sont limités par une ou plusieurs butées escamotables (6,7). 10 I Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, au terme du cycle de fonctionnement, après ouverture du récipient (A) et libération de son contenu (5), le corps (2) du récipient (A) et l'opercule (1) sont éjectés hors du dispositif (B) vers un bac à déchets (10). 11 I Dispositif (B) pour faciliter l'ouverture en toute propreté d'un récipient operculé (A), selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les opérations d'ouverture du récipient (A) et d'élimination du corps (2) et de l'opercule (1) en fin de cycle de fonctionnement, sont réalisées sans que l'utilisateur n'ait à être en contact physique avec le corps (2) du récipient (A) et la zone souillée de l'opercule (1) du récipient (A).30
B,A
B67,A47
B67B,A47F,A47G
B67B 7,A47F 13,A47G 23
B67B 7/12,A47F 13/00,A47G 23/00
FR2888337
A1
TELEMETRE A ULTRASONS POUR DETERMINER UNE DISTANCE MESUREE
20,070,112
La présente invention concerne un télémètre, et plus particulièrement, un télémètre à ultrasons qui détermine une distance mesurée à travers la détection d'un temps de propagation d'ultrasons dans la distance mesurée. A l'heure actuelle, les télémètres à ultrasons sont largement utilisés dans de nombreux domaines tels que la télémétrie d'ingénierie et similaire. Généralement, les télémètres à ultrasons détectent un temps de propagation des ultrasons dans une distance mesurée, puis la distance mesurée peut être obtenue en multipliant le temps de propagation des ultrasons par une vitesse de propagation des ultrasons. Mais la vitesse de propagation des ultrasons dans divers environnements n'est pas une valeur constante, elle varie souvent par rapport aux changements d'environnement. Les facteurs d'environnement affectant la vitesse de propagation des ultrasons sont principalement la température, l'humidité, la pression d'air de l'atmosphère, les composants d'atmosphère, etc., la température et l'humidité étant les principaux. Le brevet chinois n ZL 02248586.4 décrit un télémètre à ultrasons avec un circuit de compensation de température, dans lequel une résistance sensible à la température du circuit de compensation de température détecte la température d'environnement de sorte que la vitesse de propagation des ultrasons peut être compensée. Cependant, un tel télémètre ne compense pas en considérant les autres facteurs d'environnement, de sorte que la précision de la mesure ne peut pas être garantie. Le brevet US n 4 581 726 décrit en détail un télémètre à ultrasons avec un capteur qui détecte un grand nombre de caractéristiques atmosphériques. Mais ce capteur est si coûteux que le coût de fabrication du télémètre est certainement augmenté. En particulier, lorsque le télémètre est déplacé d'un environnement à un autre, le capteur susmentionné mesure les caractéristiques atmosphériques de façon précise uniquement après un temps long (peut-être plusieurs à plusieurs dizaines de minutes dans différentes conditions) si les caractéristiques atmosphériques d'un environnement diffèrent considérablement de celles de l'autre, avec pour résultat que le temps de mesure est allongé. Il est évident que cela limite l'utilisation du télémètre à ultrasons. Un objet de la présente invention est de proposer un télémètre à ultrasons pour mesurer une distance de façon rapide et précise dans différents environnements. Le télémètre à ultrasons détecte un temps de propagation d'ultrasons produits par le télémètre dans une distance de référence constante pour déterminer une vitesse de propagation des ultrasons dans l'environnement courant. De cette manière, la détermination de la vitesse de propagation des ultrasons n'est pas affectée par les caractéristiques atmosphériques et la vitesse de propagation des ultrasons peut être déterminée de façon rapide et précise dans un quelconque environnement de manière à réaliser la mesure de la distance de façon rapide et précise. Un autre objet de la présente invention est de proposer un télémètre à ultrasons qui peut produire une marque visible sur une surface cible à une distance devant être mesurée de sorte que l'utilisateur peut aligner les ultrasons avec la surface cible. Un autre objet de la présente invention est de proposer un télémètre à ultrasons avec une cible objet de mesure de sorte que la mesure de la distance peut encore être réalisée lorsqu'il n'existe aucune surface cible naturelle au niveau de la distance à mesurer. Pour atteindre les objets susmentionnés, dans un mode de réalisation préféré selon la présente invention, un télémètre à ultrasons comprend un boîtier, une unité d'émission/réception d'ultrasons, un circuit de traitement du signal qui est monté dans le boîtier et est raccordé à l'unité d'émission/réception d'ultrasons, un groupe de boutons d'actionnement sur le boîtier et une unité d'affichage. Le télémètre à ultrasons comprend en outre une tige de calibrage qui comprend une première extrémité raccordée au boîtier. La tige de calibrage peut comprendre également une deuxième extrémité extensible dans une direction dans laquelle l'unité d'émission/réception émet des ultrasons par rapport au boîtier, et un corps entre la première extrémité et la deuxième extrémité. Un parmi la tige de calibrage et le boîtier peut comprendre au moins un élément de butée pour limiter le corps de la tige de calibrage dans une longueur fixe. Le corps de la tige de calibrage peut être télescopique ou pliable. Le télémètre à ultrasons peut comprendre en outre une unité d'émission laser qui est raccordée au boîtier et peut produire une marque visible sur la surface cible au niveau d'une distance à mesurer. Le télémètre à ultrasons peut comprendre en outre une cible objet comprenant un boîtier. Le boîtier de la cible objet peut comprendre une rainure de positionnement correspondant à la deuxième extrémité de la tige de calibrage. La cible objet peut comprendre en outre une unité d'émission/réception d'ultrasons dans le boîtier et un circuit de commande raccordé électriquement à celle-ci et un voyant de signalisation raccordé électriquement au circuit de commande et monté sur le boîtier. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins annoncés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un télémètre à ultrasons selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 2 est une vue en perspective du télémètre à ultrasons de la figure 1 avec un boîtier droit retiré pour montrer une configuration intérieure; - la figure 3 est une vue en perspective d'une tige de calibrage du télémètre à ultrasons représenté sur la figure 2; -la figure 4 est une vue en coupe le long de la ligne A-A représenté sur la figure 3 d'une partie de connexion d'un premier tube et d'un deuxième tube de la tige de calibrage; - la figure 5 est une vue en perspective du télémètre à ultrasons représenté sur la figure 2, la tige de calibrage étant partiellement extraite; - la figure 6 est une vue en perspective d'une cible objet du télémètre à ultrasons du mode de réalisation préféré. Comme cela est représenté sur les figures 1 et 2, un mode de réalisation préféré prévoit un télémètre à ultrasons 1 qui comprend un boîtier comprenant un boîtier droit 11 et un boîtier gauche 12, une unité d'émission/réception d'ultrasons 20, un circuit de traitement du signal (non représenté sur les figures), un groupe de boutons d'actionnement 13, une unité d'affichage 14 destinée à afficher le résultat d'une mesure de distance, et une tige de calibrage 30. Une bride 206 et une bride 208 sont en saillie respectivement depuis deux côtés d'une extrémité de l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20. Des trous 202 et 204 sont prévus sur les brides 206 et 208, respectivement. Deux boulons (non représentés) pénètrent dans les trous 202 et 204 pour fixer l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20 dans le boîtier, respectivement. Le circuit de traitement du signal est monté dans le boîtier et est raccordé électriquement à l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20. Lorsque l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20 émet un signal à ultrasons vers l'avant, le circuit de traitement de signal commence un comptage, et lorsque l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20 reçoit le signal à ultrasons réfléchi en retour depuis une surface cible au niveau d'une distance à mesurer, le circuit de traitement de signal finit le comptage. Le temps mesuré par le circuit de traitement du signal est un temps de propagation en boucle du signal à ultrasons dans la distance mesurée. De ce fait, la distance mesurée est calculée tant qu'une vitesse de propagation des ultrasons est connue. Le groupe de boutons d'actionnement 13 comprend au moins un bouton de calibrage. La tige de calibrage 30 comprend une première extrémité 302, une deuxième extrémité 304 et un corps entre les première et deuxième extrémités. Dans le mode de réalisation préféré, la première extrémité 302 est pourvue d'un trou 303. Un côté intérieur du boîtier gauche 12 est pourvu d'une saillie en forme de gradin 112 avec un trou de boulon 113. Une partie supérieure de la saillie en forme de gradin 112 avec un rayon inférieur passe partiellement à travers le trou 303. En couplant un boulon (non représenté) au trou de boulon 113 de la saillie 112, la première extrémité 302 de la tige de calibrage 30 est solidement ajustée par pression sur la saillie 112. Comme cela est représenté sur les figures 3 et 4, le corps de la tige de calibrage 30 est formé en raccordant trois tubes 3061, 3062 et 3063 un par un. Un diamètre intérieur du premier tube 3061 est supérieur à un diamètre extérieur du deuxième tube 3062. Une extrémité 3064 du premier tube 3061 est raccordée solidement à la première extrémité 302 de la tige de calibrage 30, et l'autre extrémité 3065 de celui-ci est fixée dans un trou 102 au niveau de l'extrémité avant du boîtier. Et l'autre extrémité 3065 du premier tube 3061 comprend encore un trou 3066 dont le diamètre intérieur est égal au diamètre extérieur du deuxième tube 3062. Le deuxième tube 3062 passe à travers le trou 3066 au niveau de l'extrémité 3065 du premier tube 3061, et une extrémité 3067 du deuxième tube 3062 qui est placée dans le premier tube 3061 comprend un cylindre court 3068 dont le diamètre extérieur est égal au diamètre intérieur du premier tube 3061 de sorte que l'extrémité 3067 du deuxième tube peut toujours être maintenu dans le premier tube 3061. Avec le trou 3066 au niveau de l'extrémité 3065 du premier tube 3061 qui sert d'élément de butée pour le cylindre court 3068 du deuxième tube 3062, le deuxième tube 3062 est limité dans une plus grande longueur d'extension lorsqu'il est extrait du premier tube 3061. De même, le troisième tube 3063 est raccordé au deuxième tube 3062. Une extrémité 3069 du troisième tube 3063 exposée hors du deuxième tube 3062 est raccordée solidement à la deuxième extrémité 304 de la tige de calibrage 30. La figure 5 représente un état où la tige de calibrage 30 du télémètre à ultrasons 1 est extraite. Pendant le fonctionnement, l'utilisateur tire tous les tubes à la plus grande longueur d'extension en tirant la deuxième extrémité 304 de la tige de calibrage et met la deuxième extrémité 304 de la tige de calibrage 30 en butée contre une surface plate pour déterminer une distance de référence constante, puis enfonce le bouton de calibrage, de sorte qu'un temps de propagation en boucle d'un signal à ultrasons dans la distance de référence constante est obtenue par le télémètre à ultrasons. De ce fait, la vitesse de propagation précise du signal à ultrasons est calculée dans l'environnement courant. Il doit être apprécié par l'homme du métier que la tige de calibrage peut présenter d'autres structures. Dans d'autres modes de réalisation, la tige de calibrage peut être une bande ayant une longueur fixe et flexible par rapport au boîtier. Dans ce cas, l'extrémité de la bande la raccordant au boîtier est un élément de butée limitant la tige de calibrage dans une longueur fixe. Certainement, la tige de calibrage peut également être une bande commune montée dans le boîtier, et le boîtier ou la bande est pourvu(e) d'un élément de blocage destiné à bloquer la bande dans une longueur d'extension prédéterminée, puis l'élément de verrouillage est un élément de butée pour la tige de calibrage. Le corps de la tige de calibrage peut être encore d'autres structures télescopiques ou pliées. Dans ce mode de réalisation préféré selon la présente invention, le télémètre à ultrasons 1 comprend en outre une unité d'émission laser 22, comme cela est représenté sur la figure 2. L'unité d'émission laser 22 est fixée dans le boîtier et peut émettre un faisceau laser visible parallèle à la direction d'émission des ultrasons vers l'extérieur du boîtier et, de ce fait, former une marque visible sur une surface cible au niveau d'une distance à mesurer. Comme cela est représenté sur la figure 6, dans ce mode de réalisation préféré selon la présente invention, le télémètre à ultrasons 1 peut comprendre en outre une cible objet 40. La cible objet 40 comprend un boîtier comprenant un boîtier avant 402 et un boîtier arrière 401. Sur la surface du boîtier avant 402 est prévue une rainure de positionnement 403 qui correspond en forme avec celle de la deuxième extrémité 304 de la tige de calibrage 30. L'utilisateur peut mettre en butée la deuxième extrémité 304 de la tige de calibrage 30 directement contre la rainure de positionnement 403 du boîtier avant 402 de la cible objet 40 pour un calibrage sans que soit requise une autre surface plate pour le calibrage. De préférence, la cible objet 40 comprend en outre une unité d'émission/réception d'ultrasons 404, un circuit de commande (non représenté), un ou un groupe de voyants de signalisation DEL 405 montés sur le boîtier avant 402. L'unité d'émission/réception 404 et les voyants de signalisation 405 sont raccordés électriquement au circuit de commande. Si l'unité d'émission/réception d'ultrasons 404 de la cible objet 40 reçoit un signal à ultrasons en provenance de l'unité d'émission/réception d'ultrason 20, le circuit de commande de la cible d'objet émet un signal électrique correspondant pour commander aux voyants de signalisation 405 de clignoter, et pour commander à l'unité d'émission/réception d'ultrasons 404 d'envoyer le signal à ultrasons comme un signal de rétroaction vers l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20. De cette manière, lorsqu'il n'existe aucune surface plate comme surface cible au niveau d'une distance à mesurer ou la distance à mesurer est trop éloignée, le télémètre à ultrasons 1 réalise également la mesure de distance si l'unité d'émission/réception d'ultrasons 20 et le circuit de traitement de signal raccordé à celle-ci sert de dispositif de mesure hôte, et l'unité d'émission/réception d'ultrasons 404 de la cible objet 40 et le circuit de commande de la cible objet 40 sert de dispositif de mesure esclave. Un tel télémètre à ultrasons 1 présente deux modes de télémétrie, dont l'un est un mode de télémétrie de type réfléchi sans cible objet, et dont l'autre est un mode de télémétrie de type à rétroaction avec une cible objet. De préférence, le groupe de boutons 13 comprend en outre un bouton de commutation de mode pour commuter sélectivement les deux modes de télémétrie
La présente invention est destinée à proposer un télémètre à ultrasons (1) pour mesurer une distance rapidement et précisément dans différents environnements. Le télémètre à ultrasons (1) comprend un boîtier (11, 12), une unité d'émission/réception d'ultrasons (20), un circuit de traitement du signal raccordé électriquement à l'unité d'émission/réception d'ultrasons (20) dans le boîtier (11, 12), un groupe de boutons d'actionnement (13) sur le boîtier (11, 12) et une unité d'affichage (14). Le télémètre à ultrasons (1) comprend en outre une tige de calibrage (30) pour fournir une distance de référence constante. La tige de calibrage (30) comprend une première extrémité raccordée au boîtier (11, 12), et une deuxième extrémité (304) extensible vers l'extérieur par rapport au boîtier (11, 12) et un corps entre les première et deuxième (304) extrémités. En mesurant un temps de propagation d'un signal à ultrasons dans la distance de référence constante, une vitesse de propagation d'ultrasons peut être déterminée rapidement et précisément.
1. Télémètre à ultrasons (1) comprenant: un boîtier (11, 12) ; une unité d'émission/réception d'ultrasons (20) ; un circuit de traitement de signal qui est monté dans le boîtier (11, 12) et est raccordé à l'unité d'émission/réception d'ultrasons (20) ; un groupe de boutons d'actionnement (13) sur le boîtier (11, 12) ; et une unité d'affichage (14), dans lequel ledit télémètre à ultrasons (1) comprend en outre une tige de calibrage (30) qui comprend une première extrémité (302) raccordée au boîtier (11, 12). 10 2. Télémètre à ultrasons (1) selon la 1, dans lequel ladite tige de calibrage (30) comprend également une deuxième extrémité (304) extensible dans une direction dans laquelle ladite unité d'émission/réception d'ultrasons (20) émet des ultrasons par rapport audit boîtier (11, 12), et un corps (3061, 3062, 3063) entre la première extrémité (302) et la deuxième extrémité (304). 3. Télémètre à ultrasons (1) selon la 2, dans lequel un parmi ladite tige de calibrage (30) et ledit boîtier (11, 12) comprend au moins un élément de butée pour limiter ledit corps (3061, 3062, 3063) de ladite tige de calibrage (30) dans une longueur fixe. 4. Télémètre à ultrasons (1) selon la 2, dans lequel ledit corps (3061, 3062, 3063) de ladite tige de calibrage (30) est télescopique ou pliable. 5. Télémètre à ultrasons (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit télémètre (1) à ultrasons comprend en outre une unité d'émission laser (22) qui est raccordée au boîtier (11, 12) et peut produire une marque visible sur une surface cible au niveau d'une distance à mesurer. 6. Télémètre à ultrasons (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel ledit télémètre à ultrasons (1) comprend en outre une cible objet (40) comprenant un boîtier (401, 402). 7. Télémètre à ultrasons (1) selon la 6 lorsqu'elle dépend de la 2, dans lequel ledit boîtier (401, 402) de la cible objet (40) comprend une rainure de positionnement (403) correspondant à la deuxième extrémité (304) de ladite tige de calibrage (30). 8. Télémètre à ultrasons (1) selon la 6, dans lequel ladite cible objet (40) comprend en outre une unité d'émission/réception d'ultrasons (404) dans ledit boîtier (401, 402) et un circuit de commande raccordé électriquement à celle-ci, et un voyant de signalisation (405) raccordé électriquement au circuit de commande et monté sur ledit boîtier (401, 402).
G
G01
G01S
G01S 15
G01S 15/00
FR2888217
A1
DISPOSITIF POUR AIDER A L'INVIOLABILITE ET A LA TRANCABILITE D'UN CONTENANT (CARTON, VALISE, PORTE-DOCUMENTS, PALETTE..) ET ALERTER LE PROPRIETAIRE OU LE DESTINATAIRE D'UNE EVENTUELLE EFFRACTION
20,070,112
La présente invention concerne un dispositif qui garantit qu'un contenant (carton, valise, sac, palette par exemple) n'a pas était ouvert par une autre personne que son propriétaire ou destinataire, au cours d'un transport, que rien n'a pu être enlevé ou ajouté dans ce contenant après son enregistrement ou un contrôle de sécurité (de douane, de police par exemple) et assure la traçabilité de ce contenant. Les contenants et plus particulièrement les bagages sont souvent l'objet d'effraction entre le moment où le propriétaire les a fait enregistrer par le transporteur ou son mandataire et le moment où ils sont réceptionnés, après un transport, par leur propriétaire ou le destinataire. De même, certains individus n'hésitent pas à mettre dans des contenants des objets ou produits dangereux ou illicites pour les faire transporter par un tiers à son insu et éviter les risques de contrôle (douane, police par exemple) et leur permettre d'accomplir des actes délictueux (détournement, attentats par exemple) sans prendre de risque. Ce dispositif peut être également une preuve de passage à un contrôle (douane, 15 police ou autre). Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Selon une première caractéristique, il comporte une bande souple et conformable (1) d'épaisseur, de longueur et de largeur suffisante, terminée à l'une de ses extrémités par un adhésif (2) qui dépose un message sur son substrat lorsqu'il est décollé et qui ne peut pas se recoller à l'identique après avoir été décollé, le message reste apparent, cet adhésif assure la fermeture du dispositif après cerclage du contenant. L'adhésif est collé en partie sur l'extrémité de la bande (1), l'autre partie (libre) est protégée par une pellicule anti adhésive (3) (papier ou film par exemple). (photos 1, 2 et 3). L'utilisateur cercle (manuellement ou avec une machine appropriée) le contenant avec la bande (1) avec un serrage maximum, en utilisant les formes du contenant (poignée par exemple) pour retenir la bande (1), puis retire la pellicule protectrice de l'adhésif (3) et colle l'adhésif (2) sur le dispositif de sorte que le dispositif devienne continu ou fermé. Si le contenant est de trop grande taille, plusieurs dispositifs peuvent être raccordés bout à bout au moyen de l'adhésif. L'objectif est d'alerter le propriétaire ou le destinataire d'une éventuelle effraction ou tentative d'effraction entre l'enregistrement du contenant et la réception, ce qui permet au propriétaire ou destinataire du contenant ou aux services de sécurité de prendre les mesures nécessaires en cas d'alerte, en cas d'ouverture ou de tentative -2d'ouverture du contenant par effraction: 1. Par extension de la bande la déformation de la bande est irréversible (photo 4), le fait que le dispositif soit déformé alertera de cette effraction ou d'une tentative d'effraction. 2. Par décollement de l'adhésif, ce décollement fait apparaître un message irréversible (photo 5) qui alertera de cette effraction ou tentative d'effraction, de plus l'adhésif après avoir été décollé ne peut pas être recollé à l'identique, le message reste apparent. 3. Par découpe de la bande, si le dispositif est découpé, il ne tiendra plus sur le 10 contenant et risque de ne plus être présent, ce qui alertera de l'effraction ou tentative d'effraction, le dispositif n'est pas collé sur le contenant. Le simple fait de la présence de ce dispositif pourra dissuader de toute effraction (photo 2). Le fait que le dispositif ne soit pas collé sur le contenant, aucun résidu de colle 15 ne subsistera sur le contenant. Selon des modes particuliers de réalisation: Pour assurer la sécurité des contenants sans forme de retenue (sans poignées par exemple) o Le dispositif peut être croisé et solidaire avec un dispositif identique, le dispositif 20 entourera alors le contenant en croix, ce qui garantira le non glissement du dispositif (Photo 6 et 7). Pour assurer la traçabilité du contenant: 1. Le dispositif peut être imprimé à un nom, à une marque ou autre, à la demande du client, à des fins d'indentification, d'information ou de 25 publicité par exemple. 2. Le dispositif peut être imprimé avec un numéro en séquence. 3. Le numéro en séquence peut être repris sur une partie détachable du dispositif qui pourra servir de reçu par exemple. 4. Le dispositif peut être imprimé avec un code barre en séquence. 30 5. Le code barre en séquence peut être repris sur une partie détachable du dispositif qui pourra servir de reçu. 6. Le dispositif peut être équipé d'un système de détection électronique. 7. Le message laissé par l'adhésif peut être personnalisé. 8. La face non adhésive de l'adhésif peut être personnalisée. 9. Une conjugaison de 2 ou plusieurs des points 1, 2, 3,4, 5, 6, 7 ou 8 ci-dessus est possible. Ce qui aidera à la traçabilité du contenant. Le dispositif est particulièrement adapté pour les contenants voyageant individuellement (colis, bagages, palettes par exemple) ou les contenants accompagnés (bagages de cabine par exemple). Les photos annexées illustrent l'invention: Photo 1 représente le dispositif avant utilisation. Photo 2 représente le dispositif en utilisation. Photo 3 représente le détail de l'adhésif et de sa pellicule de protection, en situation. Photo 4 représente un exemple de déformation du dispositif. Photo 5 représente un exemple de texte mis en évidence après décollement de l'adhésif Photo 6 représente un dispositif double, croisé et solidaire. Photo 7 représente un dispositif double croisé et solidaire en situation. En référence aux photos, le dispositif comporte une bande souple et conformable (1), un adhésif (2), une pellicule de protection de l'adhésif (3)
L'invention concerne un dispositif permettant d'encercler le contenant, sans dégrader ce contenant, pour aider à l'inviolabilité , la traçabilité, de ce contenant, et alerter le propriétaire ou le destinataire, de façon évidente, qu'une effraction a pu être commise après l'enregistrement ou après un contrôle de sécurité.Il est constitué d'une bande réalisée dans une matière conformable (1) et imprimable, terminée à une des ses extrémités par un adhésif (2) qui dépose un message sur son substrat lorsqu'il est décollé et qui ne peut pas se recoller à l'identique après avoir été décollé, le message reste apparent, cet adhésif assure la fermeture du dispositif après cerclage du contenant. Si aucun élément du contenant ne permet d'empêcher le glissement de la bande, nous proposons un dispositif double, croisé et solidaire.Le dispositif est particulièrement adapté pour les contenants voyageant individuellement (colis, bagages, palettes... ) ou les contenants accompagnés (bagages de cabine par exemple... ).
4- 1) Dispositif pour cercler individuellement tout contenant (cartons, porte-documents, valises, palettes par exemple) pour limiter la violabilité et aider à la traçabilité sans dégradation du contenant. Le dispositif est constitué d'une bande souple et conformable (1) de largeur et de longueur adaptées pour permettre le cerclage d'un contenant, d'un adhésif (2) qui dépose un message sur son substrat lorsqu'il est décollé et qui ne peut pas se recoller à l'identique après avoir été décollé, le message reste apparent, l'adhésif assure la fermeture du dispositif après cerclage du contenant, il est appliqué sur une partie de sa largeur sur une extrémité de la bande, l'autre partie de cet adhésif est protégée par un papier ou un film anti-adhérant (3). Le dispositif agit comme une ceinture de sécurité pour le contenant, il permet de limiter voir d'interdire l'ouverture du contenant et de signaler toute éventuelle effraction ou tentative d'effraction grâce aux dispositions suivantes. 2) Le dispositif selon la 1, assure l'inviolabilité d'un contenant et l'alerte à l'effraction sur ce contenant: le dispositif est fabriqué avec une matière 15 déformable de manière irréversible (1). 3) Le dispositif, suivant les 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un adhésif (2) est appliqué sur une de ses extrémités, cet adhésif fait apparaître un message d'alerte irréversible s'il est décollé (photo 5) et ne peut pas se recoller à l'identique, le message d'alerte restant apparent. 4) Suivant les ci-dessus, si le dispositif est coupé, il ne sera plus solidaire du contenant. L'alerte sera donnée par l'absence du dispositif. La simple mise en place du dispositif peut suffire à dissuader d'éventuelles tentatives d'effraction. 5) Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes est caractérisé par le fait qu'il peut être imprimé pour assurer la traçabilité du contenant, il peut être pré-imprimé avec un numéro séquencé et (ou) un code barre par exemple. 6) Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes est caractérisé par le fait qu'une partie du dispositif peut être détachable et imprimée à l'identique, cette partie peut être remise au propriétaire comme reçu. 7) Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes est caractérisé par le fait qu'il peut être équipé d'un système de traçabilité électronique. 8) Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes est caractérisé par le fait qu'il peut être imprimé par exemple avec un nom, une marque, un logo ou message à des fins d'information, d'identification ou de publicité par exemple. 9) Le dispositif selon l'une quelconque des précédentes est caractérisé par le fait qui ne détériore pas le contenant, il est rendu solidaire du contenant par serrage lors du cerclage, il convient d'utiliser toutes les formes possibles du contenant pour rendre le dispositif solidaire avec le contenant (poignée par exemple). 10) Si le dispositif selon l'une quelconque des précédentes ne 10 peut pas être retenu par une forme du contenant, nous pourrons utiliser un double dispositif croisé et solidaire (photos 6 et 7) .
B
B65
B65D
B65D 55,B65D 63
B65D 55/06,B65D 63/10
FR2888222
A1
BOITE D'EMBALLAGE POUR LE CONDITIONNEMENT, LA CONSERVATION, LA CUISSON VAPEUR AU FOUR A MICRO-ONDES ET LA CONSOMMATION D'ALIMENTS
20,070,112
La présente invention concerne le domaine technique du conditionnement et de la cuisson de produits alimentaires. En particulier, la présente invention a pour objet un nouveau réceptacle, adapté pour la cuisson au four à micro-ondes d'une préparation alimentaire, et en particulier de pâtes alimentaires, un emballage et un produit alimentaire conditionné mettant en oeuvre un tel réceptacle. Pour répondre aux besoins de certains consommateurs qui souhaitent pouvoir déguster des plats chauds et savoureux, sans perte de temps, le marché des plats cuisinés et de la restauration rapide s'est développé. Le document FR 2 860 213, au nom des demandeurs, décrit un emballage jetable pour une préparation alimentaire destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes comportant un premier réceptacle isotherme, en polystyrène expansé notamment, à l'intérieur duquel un deuxième réceptacle destiné à recevoir la préparation alimentaire est logé. Pour permettre une cuisson satisfaisante dans un four à micro-ondes, le fond du deuxième réceptacle est maintenu à distance du fond du premier réceptacle, le fond du premier réceptacle étant destiné à accueillir une réserve d'eau et les parois et/ou le fond du deuxième réceptacle étant perforés pour autoriser la diffusion de vapeur d'eau au sein de la préparation alimentaire, lors de la cuisson aux micro-ondes. A l'usage, il a été constaté que cet emballage, ne permet pas au consommateur de manipuler l'emballage sans se brûler, lorsque la préparation alimentaire vient d'être chauffée aux micro-ondes. En effet, la vapeur d'eau générée diffuse dans l'espace situé entre les parois des deux réceptacles, et le premier réceptacle ne permet pas de ce fait d'assurer une isolation thermique suffisante. De plus, le polystyrène expansé étant un matériau perméable à l'air, la préparation alimentaire ne peut être conservée sous atmosphère modifiée, ce qui est avantageux dans le cas de produits frais notamment. Un des objectifs de la présente invention est, justement de remédier aux inconvénients des emballages de l'art antérieur et de proposer un nouveau réceptacle destiné à recevoir une préparation alimentaire, qui une fois associé à une enveloppe externe, pour constituer un emballage, autorise une meilleure manipulation de l'emballage quand la préparation alimentaire qu'il contient est chaude et donc prête à être consommée. Dans ce contexte, la présente invention a pour objet un nouveau réceptacle destiné à recevoir une préparation alimentaire devant subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes. Ce réceptacle avec une paroi périphérique et un fond délimitant un volume interne est en un matériau laissant passer les micro-ondes et comporte, d'une part, un logement destiné à accueillir une réserve de liquide et, d'autre part, une série de canaux de diffusion pour la vapeur d'eau générée à partir du liquide, lors de l'étape de cuisson dans un four à micro-ondes, lesdits canaux de diffusion étant connectés au logement et au volume interne du réceptacle. Un autre objectif de l'invention est de fournir un emballage jetable, peu cher, adapté au conditionnement, à la conservation notamment en frais ou en surgelé, à la cuisson vapeur au four à micro-ondes et enfin à la consommation d'aliments. Cet emballage est particulièrement destiné à des préparations alimentaires composées d'aliments pré-préparés, partiellement cuits, devant subir une étape finale de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes. Par conséquent, l'emballage selon l'invention doit tout d'abord permettre le conditionnement de la préparation alimentaire, de façon aisée et propre. Ensuite, l'emballage selon l'invention doit permettre la conservation et le stockage de la préparation alimentaire et donc notamment son gerbage. L'emballage selon l'invention doit également permettre la fin de la cuisson à la vapeur de la préparation alimentaire, dans un four à microondes. Enfin, la préparation alimentaire doit pouvoir être directement consommée dans l'emballage qui constitue un récipient facilement manipulable, sans qu'il soit besoin de déplacer la préparation alimentaire d'un récipient à un autre. La présente invention a également pour objet un emballage jetable pour une préparation alimentaire destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes comportant: - un réceptacle en un matériau laissant passer les micro-ondes, avec une paroi périphérique et un fond délimitant un volume interne destiné à recevoir la préparation alimentaire, ledit réceptacle comportant, d'une part, un logement destiné à accueillir une réserve de liquide et, d'autre part, une série de canaux de diffusion pour la vapeur d'eau générée à partir du liquide, lors de l'étape de cuisson dans un four à micro-ondes, lesdits canaux de diffusion étant connectés au logement et au volume interne du réceptacle, - une enveloppe externe disposée autour de la paroi périphérique du réceptacle jouant le rôle de barrière thermique. Selon un autre de ses aspects, la présente invention a également pour objet un produit alimentaire qui comprend une préparation alimentaire destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes, conditionnée, de préférence hermétiquement, pour une conservation au frais ou en surgelé, dans un emballage conforme à l'invention, ladite préparation étant logée à l'intérieur du réceptacle, et une réserve de liquide étant disposée dans le logement prévu à cet effet aménagé dans le réceptacle. Diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous, en référence aux figures annexées qui illustrent des modes de réalisation de l'invention. Les Fig. 1 et 3 sont respectivement, une vue en perspective et une vue de dessus d'un exemple de réceptacle conforme à l'invention. La Fig. 2 est une vue selon la coupe A-A d'un réceptacle conforme aux Fig. 1 et 3, comportant une préparation alimentaire, ainsi qu'une réserve de liquide et mettant en évidence la diffusion de la vapeur d'eau générée. La Fig. 4 est une vue en perspective de différents éléments d'un emballage conforme à l'invention. La Fig. 5 est une vue en coupe d'un produit alimentaire conditionné dans un emballage conforme à la Fig. 4. La Fig. 6 est une vue partielle de la Fig. 5 volontairement agrandie pour mettre en évidence une partie de l'emballage conforme à l'invention. La Fig. 7 est une vue en coupe analogue à la Fig. 5 d'une autre variante de produit alimentaire conforme à l'invention. Comme le montre la Fig. 1, le réceptacle 1 comporte une paroi 2 périphérique et un fond 3 qui délimitent un volume interne 4. Le réceptacle 1 est destiné à recevoir une préparation alimentaire 5 qui va être positionnée au niveau du volume interne 4. Le réceptacle 1 peut être assimilé à une cuvette ou à un bol ouvert. Le réceptacle 1 est équipé d'un logement 6 destiné à accueillir une réserve de liquide 7, tel que de l'eau ou de l'eau aromatisée. En effet, la préparation alimentaire 5, pour laquelle le réceptacle 1 est adapté, est destinée à subir une étape ultime de cuisson dans un four à microondes. Pour permettre cette cuisson vapeur, il est prévu de disposer à l'intérieur du réceptacle 1, une réserve de liquide 7, et en particulier d'eau. Cette réserve d'eau pourra notamment se présenter sous la forme d'un tampon 8 imbibé d'eau comme illustré Fig. 2 ou sous la forme d'une quantité d'eau éventuellement congelée. Cette eau peut également être aromatisée, par exemple avec une infusion d'origan, pour parfumer la préparation alimentaire lors de sa cuisson. Le logement 6 est associé à des canaux de diffusion 9 pour la vapeur d'eau qui va être générée à partir du liquide, lors de l'étape de cuisson dans un four à micro-ondes. Lesdits canaux de diffusion 9 sont connectés au logement 6 et au volume interne 4 du réceptacle 1, comme illustré Fig. 1 et 3 et vont donc permettre à la vapeur d'eau générée lors de la cuisson de circuler et de pénétrer au sein de la préparation alimentaire 5 alors disposée dans le volume interne 4. Ces canaux de diffusion 9 vont donc permettre à la vapeur d'eau générée de se répartir dans le volume interne 4 du réceptacle 1, autorisant ainsi une cuisson homogène de la préparation alimentaire 5 qui va y être positionnée. Avantageusement, le logement 6 est situé au fond 3 du réceptacle 1. Comme illustré Fig. 1, le logement 6 est aménagé sur la face interne 31 du fond 3 du réceptacle 1. Il constitue donc un renfoncement sur la face interne 31, de façon à être ouvert sur le volume interne 4 du réceptacle 1. Toujours sur l'exemple illustré sur les Fig. 1 et 2, la paroi 2 du réceptacle 1 est équipée de canaux de diffusion 9 pour la vapeur générée lors de l'étape de cuisson à partir du liquide notamment. Les canaux 9 de diffusion constituent, par exemple des rainures aménagées sur la face interne 21 de la paroi périphérique 2. Ces canaux de diffusion 9 sont connectés au logement 6 par tous moyens de connexion appropriés. Sur l'exemple illustré, et tel que mis en évidence sur les Fig. 1 et 3, le logement 6 est constitué d'une cavité circulaire 10 centrale connectée par des canaux Il disposés en étoile débouchant sur un canal annulaire 12. Ces différents éléments 10, 11 et 12 sont aménagés sur la face interne 31 du fond 3 du réceptacle 1 et sont, dans l'exemple illustré, ouverts sur le volume interne 4. Comme le montre la Fig. 2, la vapeur d'eau circule donc le long de la face interne 2- de la paroi 2. Dans les exemples illustrés sur les figures, les différents canaux de diffusion 9 sont reliés à la gorge annulaire 12. On peut d'ailleurs noter que la réserve de liquide pourra être disposée uniquement dans la cavité circulaire 10, par exemple sous la forme d'un tampon imbibé, comme illustré Fig. 2. Il est également possible de remplir partiellement avec la quantité de liquide souhaitée, la cavité circulaire 10 centrale, les canaux 11 disposés en étoile et la gorge annulaire 12 qui jouent alors tous le rôle de logement 6, comme illustré Fig. 5. De façon à faciliter encore la circulation de vapeur le long des canaux, le réceptacle 1 présente, de façon avantageuse, un corps sensiblement tronconique s'évasant à partir du fond 3. Dans ce cas, les canaux de diffusion 9 s'étendront avantageusement comme illustré Fig. 1 notamment, parallèlement à la ligne génératrice du corps tronconique du réceptacle 1. Les canaux de diffusion 9 peuvent s'étendre du fond 3 jusqu'au bord supérieur 13 du réceptacle 1. Ou bien, lorsque le réceptacle 1 est destiné à être operculé, il pourra être avantageux comme illustré Fig. 7 que les canaux de diffusion 9 ne s'étendent pas jusqu'au bord supérieur 13, afin de ménager un passage pour la vapeur d'eau en haut du réceptacle 1. Selon une variante préférée, les canaux de diffusion 9 se présentent sous la forme de demi-cylindre ouvert vers le volume interne 4 du réceptacle 1. Ces demi-cylindres présentent de préférence un diamètre compris entre 3 et 10 mm, avantageusement de l'ordre de 7 mm. En règle générale, la consistance de la préparation alimentaire 5 est telle que cette dernière ne pénètre pas, ou peu, dans le logement 6, ni dans les canaux de diffusion 9. Le nombre de canaux 9 de diffusion, répartis sur la périphérie du réceptacle 1, est choisi pour assurer une circulation homogène, favorisant une cuisson homogène de la préparation alimentaire 5, permettant ainsi de diminuer le temps de cuisson. On pourra, par exemple, disposer 10 à 20 canaux de diffusion 9, le long de la paroi 2 du réceptacle 1. Contrairement au réceptacle accueillant la préparation alimentaire, utilisé dans la technique de l'art antérieur précédemment décrite, ni le fond 3, ni la paroi 2 du réceptacle 1 n'est pas perforé. Le réceptacle 1 est auto-porteur, c'est-à-dire qu'il possède une tenue propre une fois posé, par exemple par opposition à un sachet en un film souple qui est complètement mou et s'affaisse une fois posé. Il est donc avantageusement constitué en un matériau qui présente une certaine rigidité. Le matériau constitutif de ce réceptacle 1 est par exemple un polymère, tel que le polypropylène ou le polyéthylène. Dans certains cas, il pourra être avantageux que le réceptacle 1 soit dans un matériau imperméable au gaz. A titre d'exemple de tel matériau, on peut citer un mélange XPS/EVOH/PE ou XPP/EVOH/PE avec XPS = polystyrène expansé, EVOH = éthylène alcool vinylique, XPP = polypropylène expansé et PE = polyéthylène. De façon avantageuse, les canaux de diffusion 9 et le logement 6 seront directement moulés respectivement dans la paroi périphérique 2 et le fond 3 du réceptacle 1. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux tel qu'illustré sur les figures, les canaux de diffusion 9 sont aménagés de manière telle qu'ils forment des nervures sur la face externe 22 de la paroi périphérique 2 du réceptacle 1. De même, le logement 6, et éventuellement les moyens de connexion aux canaux de diffusion 9 sont aménagés pour former saillie sur la face externe 32 du fond 3 du réceptacle 1. Néanmoins, la face externe 32 du fond 3 du réceptacle 1 constituera, de préférence, une surface d'appui stable pour le réceptacle 1. Le réceptacle 1 est destiné à être associé à une enveloppe externe pour former un emballage I qui va permettre une manipulation aisée directement après la cuisson. L'enveloppe externe va jouer le rôle de barrière thermique et permettre à l'utilisateur de saisir l'emballage 1 sans se brûler, quand l'emballage I sort d'un four à micro-ondes et contient une préparation alimentaire chaude. L'enveloppe externe pourra jouer également le rôle de support d'informations qui pourront être directement imprimées sur l'enveloppe ou apposées sur une étiquette collée sur l'enveloppe. De façon préférée, il existe un espace entre au moins une partie de la face externe 22 de la paroi périphérique 2 du réceptacle 1 et la face interne de la paroi périphérique de l'enveloppe externe, espace qui joue le rôle de barrière thermique. Ainsi, après cuisson, l'emballage I peut être aisément manipulé, alors que la préparation alimentaire, disposée à l'intérieur de l'emballage I, est chaude. Des moyens de maintien à distance d'au moins une partie de la face externe 22 de la paroi périphérique 2 du réceptacle 1, par rapport à la face interne de la paroi périphérique de l'enveloppe externe, telles que des pâtes d'espacement aménagées par exemple à l'intérieur de l'enveloppe externe ou à l'extérieur du réceptacle 1, peuvent être prévus. De façon avantageuse, on utilise un réceptacle 1 présentant sur la face externe 22 de sa paroi périphérique 2, des moyens d'espacement. On pourra utiliser un réceptacle 1, tel que représenté aux Fig. 1 et 3 notamment, dans lequel les canaux de diffusion 9 constituent des nervures sur la face externe 22 de la paroi 2 du réceptacle, ces nervures jouant le rôle de moyens d'espacement. Dans ce cas, les canaux forment des protubérances sur la face externe 22 de la paroi 2 du réceptacle 1, la paroi du réceptacle 1 et celle de l'enveloppe ne seront en contact qu'au niveau des canaux de diffusion 9. Il peut également être prévu qu'il n'existe quasiment aucun point de contact, en ajoutant d'autres moyens d'espacement. L'enveloppe externe peut revêtir différentes formes. Selon une première variante représentée Fig. 4 à 6, cette enveloppe externe est constituée d'un conteneur externe 22, sous la forme d'une cuvette ou bol ouvert. Dans l'exemple illustré, le corps du réceptacle est de forme tronconique. Ce conteneur externe 22 va accueillir un réceptacle 1, tel que défini ci-dessus, nommé alors réceptacle interne 1. Le réceptacle 1 est positionné à l'intérieur du conteneur externe 22 et vient s'emboîter dans ce dernier. C'est donc le conteneur externe 22 qui est directement manipulé par les individus lors des étapes de conditionnement, conservation, cuisson et consommation. De façon avantageuse, le réceptacle 1 est équipé de moyens de support sur le conteneur 22. Ces moyens de support peuvent se présenter sous la forme d'ergots ou d'un anneau périphérique aménagé à partir de la face externe 22 de la paroi 2 du réceptacle 1, venant prendre appui sur la face interne 231 de la paroi 23 du conteneur 22. Selon une variante illustrée Fig. 2 et 6, le réceptacle 1 pourra présenter en tant que moyens de support une collerette 24 s'étendant sur sa circonférence. Ladite collerette 24 pourra alors venir prendre appui sur un épaulement 25 aménagé dans le conteneur externe 22. De la même façon, il sera avantageux que la face externe 32 du fond 3 du réceptacle 1 soit, au moins pour partie, maintenue à distance de la face interne 261 du fond 26 du conteneur externe 22. On pourra, par exemple, utiliser des pieds aménagés sous le fond 3 du réceptacle 1, afin de le maintenir à quelques millimètres de distance du fond 26 du conteneur 22. La distance peut également être obtenue grâce à la collerette 24 et à l'épaulement 25. Dans ce cas, la distance entre le fond 26 du conteneur externe 22 et l'épaulement 25 est légèrement supérieure à la distance existant entre le fond 3 du réceptacle 1 et la collerette 24. Par ailleurs, il est préférable que le réceptacle 1 soit emboîté dans le conteneur 22 selon un ajustement serré, de façon à assurer le maintien du réceptacle 1 dans le conteneur 22 par friction. Cet ajustement serré peut être obtenu comme illustré Fig. 6, avec une collerette 24 dont le diamètre externe de la collerette 24 correspond sensiblement à la circonférence du conteneur 22 au niveau de l'épaulement 25. L'emballage I une fois rempli avec la préparation alimentaire que l'on souhaite conditionner, est généralement fermé par tout moyen approprié. La fermeture peut s'opérer directement sur le réceptacle 1 ou sur le conteneur externe 22. Le conteneur externe 22 pourra être fermé avec un couvercle. La préparation alimentaire devant subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes, le couvercle comportera de préférence au moins un orifice destiné à autoriser, dans un premier temps, l'évacuation de l'excès de vapeur d'eau généré lors de l'étape de cuisson au four à micro-ondes. De préférence, il est également possible d'apposer un opercule 27 sur le réceptacle 1 ou sur le conteneur externe 22. On pourra notamment utiliser un opercule, appliqué par thermoscellage notamment sous la forme d'un film transparent pour des raisons esthétiques. Les Fig. 4 et 5 montrent le cas où un opercule est utilisé. Sur les Fig.4 et 5, c'est le conteneur externe qui est operculé et le bord supérieur 28 du conteneur 22 se prolonge alors en une surface d'appui pour l'opercule. Comme présenté Fig. 5, l'opercule sera percé ou légèrement soulevé avant cuisson au four à micro-ondes. Dans le cas où c'est réceptacle 1 qui est operculé, le bord supérieur 13 du réceptacle 1 se prolongera alors en une surface d'appui pour l'opercule. Cette surface d'appui pourra notamment correspondre à la colerette 24. Le conteneur 22 peut être en un matériau isolant tel que le polystyrène expansé ou un carton à micro ou nano cannelures. Lorsque le conditionnement s'opère par fermeture du conteneur 22, afin de permettre un conditionnement sous atmosphère modifiée, le matériau constitutif du conteneur 22 sera avantageusement choisi pour être imperméable aux gaz, et sera, par exemple, un mélange XPS/EVOH/PE ou XPP/EVOH/PE. Selon une autre variante illustrée Fig. 7, l'enveloppe externe peut se présenter, sous la forme d'un manchon 30 venant se positionner autour de la paroi périphérique 2 du réceptacle 1. Le manchon 30 est, le plus souvent solidaire du réceptacle 1, la liaison peut être assurée par collage par exemple, ou bien le manchon peut être directement moulé sur la face externe 22 de la paroi 2 du réceptacle 1. Le manchon peut être en un carton ayant des propriétés d'isolation thermique, tel qu'un carton à micro ou nano cannelures. 11 est également possible d'utiliser du polystyrène expansé. Comme présenté Fig. 7, c'est donc le réceptacle 1 qui est directement fermé, par exemple operculé. Ce dernier présente alors une surface d'appui pour l'opercule, telle qu'une collerette. Pour permettre un conditionnement sous atmosphère modifiée, le réceptacle sera alors en un matériau imperméable aux gaz, tel que décrit précédemment. L'emballage I selon l'invention présente différents avantages. En effet, cet emballage, permet en peu de manipulations de conditionner, conserver, cuire et consommer la préparation alimentaire pour lequel il est destiné. Ensuite, le consommateur va pouvoir effectuer l'étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes directement dans l'emballage I. Dans le cas où la fermeture de l'emballage est obtenu par un opercule, ledit opercule sera légèrement soulevé pour permettre à la vapeur d'eau générée lors du chauffage de s'échapper et ainsi, éviter une surpression trop importante à l'intérieur de l'emballage. Les différents canaux 9 ouverts sur le volume interne 4 du réceptacle 1 et s'étendant le long de la paroi interne 2 du réceptacle 1 permettent une diffusion rapide de la vapeur d'eau créée par les micro-ondes, au sein de la préparation alimentaire 5 et une cuisson homogène de cette dernière. La vapeur d'eau est en quelque sorte canalisée dans le réceptacle 1. Par conséquent, le temps de décongélation et de cuisson à la vapeur est très rapide. Il en résulte une excellente qualité de la préparation alimentaire sans constatation d'aucun dessèchement. Enfin, un des avantages essentiel de l'invention est que le consommateur peut déguster directement la préparation alimentaire, une fois cuite, directement dans son emballage I. En effet, dans tous les cas l'enveloppe externe présente une température acceptable, étant donné qu'elle constitue une barrière thermique, éventuellement complétée par un espace situé entre le réceptacle 1 et cette dernière, qui assure une ban-ière isolante supplémentaire. L'emballage I conforme à l'invention peut donc être utilisé pour le conditionnement, la conservation, la cuisson et la consommation d'une préparation alimentaire, et en particulier, une préparation alimentaire destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes. L'invention a également pour objet un produit alimentaire comportant une préparation alimentaire conditionnée dans un emballage tel que défini cidessus. La préparation alimentaire, destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes, est disposée à l'intérieur du réceptacle 1, une réserve de liquide étant logée dans le logement 6 prévu à cet effet, le tout étant conditionné, de préférence hermétiquement, pour une conservation au frais ou en surgelé. En particulier, la préparation alimentaire sera constituée de pâtes partiellement cuites intimement mélangées à une sauce hydratée. Par pâtes alimentaires, on entend les pâtes pour consommation culinaire pouvant se présenter sous différentes formes de type nouilles, tagliatelles, spaghettis ou autres. Avant leur précuisson, ces pâtes peuvent se trouver sous forme sèche ou sous forme de pâtes fraîches. La précuisson se fait selon les techniques de cuisson classique des pâtes, bien connues de l'homme du métier. Avantageusement, la précuisson est réalisée en plongeant les pâtes dans un grand volume d'eau bouillante. Au sens de l'invention, les pâtes sont partiellement cuites, c'est à dire qu'elles n'ont pas encore atteint le degré de cuisson dans lesquelles elles vont être consommées. Avantageusement, elles ont été cuites pendant une durée inférieure de 15 à 50 % environ à la durée nécessaire pour une cuisson al dente. La cuisson al dente est connue de tous et correspond à une cuisson de pâtes prêtes pour être consommées mais présentant en leur coeur une infime partie non cuite, de manière à ce que les pâtes ainsi cuites restent fermes sous la dent. Pour chaque type de pâtes, il existe donc un temps ou durée de cuisson al dente. Les pâtes précuites mises en oeuvre dans le procédé selon l'invention ne sont donc pas directement consommables: leur cuisson a été interrompue. Pendant leur précuisson, les pâtes ont néanmoins absorbé une certaine quantité d'eau. Cependant, elles devront subir une étape de cuisson ultérieure pour atteindre l'état de cuisson désiré. Pendant cette étape de cuisson ultérieure, elles vont absorber la quantité d'eau complémentaire nécessaire pour leur donner la souplesse et l'hydratation désirée. Par sauce hydratée, on entend une préparation contenant une certaine quantité d'eau et de consistance liquide ou semi-liquide, par opposition à une sauce déshydratée se présentant sous forme sèche. Cette sauce a deux fonctions essentielles: tout d'abord fournir au moins une partie de l'eau nécessaire à l'hydratation complémentaire des pâtes précuites lors de la cuisson au four à micro- ondes et d'autre part donner aux pâtes le goût désiré. La sauce présente de préférence une consistance suffisamment épaisse pour adhérer aux pâtes après mélange et vient ainsi enrober les pâtes. C'est pourquoi, il est indiqué que les pâtes sont intimement mélangées à la sauce hydratée. De préférence, cette sauce hydratée sert de sauce d'enrobage et se trouve, après mélange, en contact avec chaque pâte. La sauce hydratée permet, ainsi, de générer, sous l'effet des microondes, de la vapeur d'eau au plus près des pâtes. Cette vapeur d'eau va être absorbée par les pâtes qui vont gonfler au cours de l'étape de cuisson finale au four à micro-ondes, pour les amener dans leur état de consommation optimal. La sauce hydratée peut contenir différents éléments de type aromates, légumes, matières grasses, protéines, tels que des morceaux de poisson, de viande, de fruits de mer, en fonction du goût désiré. Dans tous les cas, la sauce hydratée contient une certaine quantité d'eau. De façon avantageuse, la sauce hydratée contient une quantité d'eau au moins égale à la quantité d'eau supplémentaire que les pâtes précuites absorberaient dans le cadre d'une cuisson al dente. Selon une autre variante, on peut considérer que cette sauce est surhydratée en référence à une sauce adaptée pour être mélangée avec des pâtes cuites al dente. Par sauce adaptée pour être mélangée avec des pâtes cuites al dente , on entend une sauce prête à l'emploi, par exemple disponible dans le commerce, et qui est généralement consommée avec des pâtes cuites directement consommables. De préférence, la sauce hydratée correspond à une sauce adaptée pour être mélangée avec des pâtes cuites al dente, à laquelle a été ajouté un pourcentage pondéral de 15 à 45 % d'eau, de préférence de 20 à 30 %. Cet apport d'eau supplémentaire peut bien évidemment être réalisé par l'intermédiaire de tout liquide aqueux pouvant se présenter sous différentes formes, par exemple sous forme de bouillons de volaille, vin, lait de coco... En particulier, cet apport d'eau complémentaire correspondra environ à la quantité d'eau supplémentaire que les pâtes absorberaient dans le cadre d'une cuisson al dente. De façon avantageuse, le mélange destiné à être cuit par micro-vapeur au four à micro-ondes contient un pourcentage pondéral de sauce hydratée parrapport aux pâtes alimentaires compris entre 50 et 100 %. Le produit alimentaire selon l'invention est prêt, très rapidement et aisément, et l'on obtient un plat de pâtes savoureux et riche en goût et ce sans nuisance d'odeur ou autres et directement consommable sans être transvasé dans un autre récipient. Un tel emballage est donc parfaitement adapté pour être utilisé dans les hôtels, brasseries, établissements de restauration rapide, les clubs de sport ou de loisir, et d'une manière générale dans tous les endroits où un service restauration peut être réalisé
Réceptacle (1) en un matériau laissant passer les micro-ondes, destiné à recevoir une préparation alimentaire (5) devant subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes, ce réceptacle (1) comportant une paroi périphérique (2) et un fond délimitant un volume interne caractérisé en ce qu'il comporte, d'une part, un logement (6) destiné à accueillir une réserve de liquide et, d'autre part, une série de canaux de diffusion (9) pour la vapeur d'eau générée à partir du liquide, lors de l'étape de cuisson dans un four à micro-ondes, lesdits canaux de diffusion (9) étant connectés au logement (6) et au volume interne du réceptacle (1).
1 - Réceptacle (1) en un matériau laissant passer les micro-ondes, destiné à recevoir une préparation alimentaire (5) devant subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes, ce réceptacle (1) comportant une paroi périphérique (2) et un fond (3) délimitant un volume interne (4) caractérisé en ce qu'il comporte, d'une part, un logement (6) destiné à accueillir une réserve de liquide et, d'autre part, une série de canaux de diffusion (9) pour la vapeur d'eau générée à partir du liquide (7), lors de l'étape de cuisson dans un four à micro- ondes, lesdits canaux de diffusion (9) étant connectés au logement (6) et au volume interne (4) du réceptacle (1). 2 - Réceptacle (1) selon la 1, caractérisé en ce que le logement (6) est situé sur la face interne (3i) du fond (3) du réceptacle (1) et en ce que la paroi périphérique (2) du réceptacle (1) est équipée de canaux de diffusion (9) pour la vapeur, générée lors de l'étape de cuisson, à partir du liquide notamment, lesdits canaux (9) étant connectés au logement (6). 3 - Réceptacle (1) selon la 2, caractérisé en ce que la connexion entre le logement (6) et les canaux de diffusion (9) est assurée par des canaux (11) positionnés en étoile reliés à une gorge annulaire (12) aménagés sur la face interne (31) du fond (3) du deuxième réceptacle (1). 4 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente un corps sensiblement tronconique s'évasant à partir du fond (3) du réceptacle. - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les canaux de diffusion (9) sont aménagés pour former des nervures sur la face externe (22) de la paroi périphérique (2). 6 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le logement (6) est aménagé pour former une saillie sur la face externe (32) du fond (3). 7 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il présente une surface d'appui pour un opercule. 8 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il présente des moyens de support sur un conteneur externe dans lequel le réceptacle est destiné à être emboîté. 9 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que son bord supérieur (13) se prolonge en une collerette (24). - Réceptacle (t) selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que ni sa paroi périphérique, ni son fond n'est perforé. 11 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le matériau constitutif du réceptacle est imperméable aux gaz. 12 - Réceptacle (1) selon la 11, caractérisé en ce que le matériau constitutif du premier réceptacle est un mélange XPS/EVOH/PE ou PPX/EVOH/PE. 13 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que le matériau constitutif du réceptacle est en polypropylène ou polyéthylène. 14 - Réceptacle (1) selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que les canaux de diffusion se présentent sous la forme de demicylindre ouvert vers le volume interne (4) du réceptacle (1), de préférence de diamètre compris entre 3 et 10 mm, avantageusement de l'ordre de 7 mm. - Emballage (I) jetable pour une préparation alimentaire destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes comportant: - un réceptacle (1) selon l'une des 1 à 14, et - une enveloppe externe disposée autour de la paroi périphérique (2) du réceptacle (1) jouant le rôle de barrière thermique. 16 - Emballage (I) selon la 15 caractérisé en ce que la face externe (22) de la paroi périphérique (2) du réceptacle (1) est, au moins pour partie, maintenue à distance de la face interne de la paroi de l'enveloppe externe. 17 - Emballage (I) selon la 15 ou 16 caractérisé en ce que l'enveloppe externe est un conteneur (22). 18 - Emballage (I) jetable selon la 17, caractérisé en ce que le réceptacle (1) présente une collerette (24) s'étendant sur sa circonférence, ladite collerette venant prendre appui sur un épaulement (25) aménagé dans le conteneur (22). 19 - Emballage (I) jetable selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que le réceptacle (1) est emboîté dans le conteneur (22) selon un ajustement serré, de façon à assurer le maintien du réceptacle (1) dans le conteneur (22) par friction. - Emballage (I) jetable selon l'une des 17 à 19, caractérisé en ce que le conteneur (22) comporte une surface d'appui pour un opercule. 21 - Emballage (I) jetable selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce que le matériau constitutif du conteneur (22) est imperméable aux gaz. 22 - Emballage (I) jetable selon la 21, caractérisé en ce que le matériau constitutif du conteneur (22) est un mélange XPS/EVOH/PE ou PPX/EVOH/PE. 23 - Emballage (I) jetable selon l'une des 17 à 22, caractérisé en ce que la face externe (32) du fond (3) du réceptacle (1) est, au moins pour partie, maintenue à distance de la face interne (261) du fond (26) du conteneur (22). 24 - Emballage (I) selon la 15 ou 16 caractérisé en ce que l'enveloppe externe est un manchon (30). - Emballage (I) selon la 24 caractérisé en ce que le manchon (30) est en polystyrène expansé ou en carton nanocannelé ou microcannelé. 26 - Produit alimentaire caractérisé en ce qu'il comporte une préparation alimentaire (5) destinée à subir une étape ultime de cuisson à la vapeur dans un four à micro-ondes, conditionnée, de préférence hermétiquement, pour une conservation au frais ou en surgelé, dans un emballage (I) conforme à l'une des 15 à 25, ladite préparation étant disposée à l'intérieur du réceptacle (1), et en ce qu'une réserve de liquide (7) est disposée dans le logement (6) prévu à cet effet aménagé dans le réceptacle (1). 27 - Produit alimentaire selon la 26 caractérisé en ce que la préparation alimentaire se compose de pâtes alimentaires partiellement cuites, intimement mélangées à une sauce hydratée. 28 - Produit alimentaire selon la 26 ou 27 caractérisé en ce que la préparation alimentaire est conditionnée sous atmosphère modifiée. 29 - Produit alimentaire selon la 26 ou 27 caractérisé en ce que la préparation alimentaire est conditionnée sous forme surgelée. - Produit alimentaire selon l'une des 26 à 29 caractérisé en ce que le l'emballage (I) est fermé au moyen d'un opercule positionné sur le réceptacle (1). 31 - Produit alimentaire selon l'une des 26 à 29 caractérisé en ce que l'emballage (I) est fermé au moyen d'un opercule positionné sur l'enveloppe.
B,A
B65,A23
B65D,A23L
B65D 81,A23L 7,B65D 77
B65D 81/34,A23L 7/113,B65D 77/04,B65D 81/26
FR2901247
A1
PROCEDE D'ORIENTATION ET DE STOCKAGE DE MOLLUSQUES BIVALVES
20,071,123
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la préparation de mollusques, et notamment de l'ostréiculture. Plus précisément l'invention concerne la préparation (positionnement et/ou conditionnement) des huîtres ou d'autres coquillages, c'est-à-dire le processus allant de la récolte des huîtres à leur conditionnement. Plus généralement, l'invention concerne la production et la préparation des mollusques bivalves ou non. 2. Art antérieur Les huîtres sont des mollusques bivalves que l'on peut répartir en deux catégories : les huîtres plates et les huîtres creuses. Les huîtres creuses possèdent une coquille calcaire formée de deux valves asymétriques secrétées par le manteau : la valve inférieure et la valve supérieure. La valve inférieure est creuse et est fixée au substrat. La valve supérieure constitue le couvercle de l'huître. Depuis toujours, la production des huîtres est un processus essentiellement manuel. Les huîtres, placées dans des poches, sont élevées dans des parcs 20 généralement situés en mer. Dès lors que leur taille est jugée satisfaisante par un ostréiculteur, commence le processus de préparation des huîtres. Le processus de préparation des huîtres débute par leur récolte et s'achève par l'expédition des huîtres conditionnées en bourriches. Ce processus comprend notamment l'ouverture des poches et le lavage des huîtres, le calibrage des 25 huîtres, le tri manuel des huîtres, le conditionnement en bourriches des huîtres et la fermeture des bourriches. Le calibrage consiste à séparer les huîtres suivant leur taille. À l'issue de cette étape, les huîtres sont réparties en plusieurs calibres numérotés du quadruple 0 à 5. Plus le numéro du calibre est petit, plus la taille de l'huître est importante. L'étape de calibrage peut être réalisé de manière automatique à l'aide de calibreuses. Le tri des huîtres, ou la sélection des huîtres pour le conditionnement, consiste à séparer les huîtres mauvaises des huîtres bonnes. Une huître bonne : c'est une huître vivante n'ayant pas une coquille altérée et qui ne perd pas son eau. Une huître mauvaise : c'est une huître morte ou blessée. Une huître blessée est une huître fermée, présentant une altération visible ou non à l'oeil nu, se traduisant par la perte de l'eau intervalvaire de façon naturelle ou forcée. Cette étape de tri des huîtres est réalisée manuellement. Pour cela, un opérateur entrechoque deux huîtres, de manière à déterminer, après analyse du son émis, si l'huître est bonne ou mauvaise. Cette opération demande à celui qui en a la charge un bon niveau d'expertise notamment en ce qui concerne l'analyse du son émis. Le conditionnement des huîtres en bourriches est une étape primordiale pour la bonne conservation des huîtres. En effet, les huîtres doivent être positionnées de telle sorte que leur valve inférieure soit orientée vers le bas. Les huîtres doivent également êtres régulièrement tassées de manière qu'elles soient bien calées et ne s'ouvrent pas au cours de leur transport et que le colis soit le plus compact possible. Ces précautions permettent aux huîtres de ne pas se vider de leur eau durant leur transport et de subsister jusqu'à ce qu'elles soient consommées. Les opérations de positionnement des huîtres sur leur valve inférieure, ou retournement, et de calage des huîtres sont réalisées manuellement par un opérateur. La fermeture des bourriches se fait généralement de manière semi- automatique à l'aide d'une machine de cerclage ou agrafage. Il y a eu de nombreuses tentatives d'automatisation de la préparation des huîtres. Toutes sont restées infructueuses mises à part celles qui concernent le nettoyage des huîtres, leur calibrage et la fermeture des bourriches. L'étape de nettoyage des huîtres qui succède à l'ouverture des poches contenant les huîtres se fait le plus souvent de manière automatique à l'aide de machines dédiées. Le calibrage des huîtres peut également être réalisé au moyen de machines conçues à cet effet. La fermeture des bourriches, demeure dans la plupart des exploitations ostréicoles une étape semi-automatique. En revanche, les tentatives d'automatisation de l'étape de positionnement des huîtres sur leur valve inférieure dans les bourriches sont restées vaines. La préparation des huîtres est un travail particulièrement difficile. Elle reste encore essentiellement manuelle et extrêmement pénible et les opérateurs sont soumis au froid, à l'humidité et au respect de cadences élevées. Cette activité demande également un bon niveau d'expertise notamment en ce qui concerne la séparation des huîtres bonnes et des huîtres mauvaises, leur positionnement sur leur valve inférieure et leur conditionnement en bourriche. La préparation des huîtres est encore difficile du fait que cette activité est saisonnière. Il n'est effectivement pas rare de voir l'effectif d'une société de production d'huîtres plus que doubler en fin d'année, période durant laquelle l'activité est la plus importante. La gestion d'une activité ostréicole et notamment la gestion du personnel d'une telle activité s'avère être d'autant plus compliquée qu'il est difficile de recruter une main d'oeuvre qualifiée. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique qui facilite l'automatisation du processus de préparation des huîtres pour le conditionnement. L'invention a aussi pour objectif de faciliter le positionnement des huîtres sur leur valve inférieure et leur conditionnement en bourriche. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui contribue à rendre plus sûre une telle activité. Encore un objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette de soulager les opérateurs oeuvrant à la préparation des huîtres. L'invention a pour objectif la proposition d'une telle technique qui soit peu coûteuse et simple à mettre en oeuvre. L'invention a encore pour objectif d'améliorer le rendement et la productivité d'une exploitation ostréicole, et d'en faciliter la gestion notamment en ce qui concerne les variations d'effectif. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de stockage de mollusques bivalves dans un récipient de stockage, qui selon l'invention, comprend une étape d'orientation de chacun des mollusques sur sa valve inférieure comprenant un basculement de chacun des mollusques sous l'effet de la gravité s'il n'est pas dans le bon sens, et une étape de mise en place de chacun des mollusques dans le récipient de stockage sans changer l'orientation des mollusques. De manière avantageuse, le basculement comprend une mise en chute libre de chacun des mollusques dans un fluide. En effet, la mise en chute libre des huîtres dans un fluide, par exemple un liquide, sur une distance prédéterminée, par exemple en fonction du calibre des huîtres, peut permettre leur retournement pendant leur chute, si leur valve inférieure n'est pas orientée vers le bas. Aussi, de part la situation de son centre de gravité au niveau de sa valve inférieure contenant son organisme, une huître pivote autour d'un axe principal passant par son talon et sa pointe, au cours de sa chute libre dans un fluide, et se positionne sa valve inférieure orientée vers le bas. Ainsi, les huîtres peuvent être récupérées positionnées sur leur valve inférieure après qu'elles se soient retournées sous l'effet de la gravité et déplacées en direction d'une zone de stockage comme une bourriche sans qu'il ne soit nécessaire d'en changer l'orientation. Dans un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention, on ajoute au fluide au moins un additif permettant de faire varier sa densité et/ou sa viscosité. Ainsi l'utilisation d'eau de mer (ou d'une eau plus salée que l'eau de mer) plus dense que l'eau douce permet de réduire la vitesse de chute des huîtres et d'améliorer de manière considérable leur retournement. On pourra, par exemple, adapter la viscosité et/ou la densité du liquide aux calibres des huîtres. Selon un mode de réalisation préférentiel, le procédé selon l'invention comprend une étape de maintien de chacun des mollusques entre deux éléments venant en contact respectivement avec la pointe et le talon du mollusque, de façon que l'axe principal passant par la pointe et le talon soit sensiblement horizontal. Il est ainsi possible de faciliter le pivotement des huîtres autour de leur axe principal et d'aboutir à leur retournement. Le travail des opérateurs oeuvrant à la préparation des huîtres est donc simplifié dans la mesure où ils n'ont pas à opérer au retournement des huîtres, étape fastidieuse et répétitive, avant de les conditionner en bourriche. L'invention concerne également un dispositif de rangement de mollusques bivalves dans un récipient, comprenant des moyens d'orientation permettant le basculement de chacun des mollusques par gravité sur sa valve inférieure et des moyens de déplacement de chacun des mollusques vers un récipient de stockage, et/ou de mise en place dans le récipient de stockage. Un dispositif selon l'invention permet l'automatisation du redressement des huîtres et de leur conditionnement de manière simple, sûre et peu coûteuse, et donc de simplifier la tâche des opérateurs et d'améliorer le rendement et la productivité des exploitations ostréicoles. Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens d'orientation comprennent deux surfaces d'appui sensiblement verticales se faisant face et agissant respectivement au niveau du talon et de la pointe des mollusques. De manière préférentielle, les moyens d'orientation sont libres en rotation autour d'un axe sensiblement horizontal. Les huîtres maintenues sensiblement horizontalement pivotent alors facilement autour de leur axe principale et s'orientent leur valve inférieure dirigée vers le bas. Avantageusement, les moyens de maintien comprennent des moyens de centrage des mollusques par rapport aux surfaces. Les huîtres peuvent donc être correctement maintenues entre les moyens de maintien de manière à optimiser leur retournement et améliorer les résultats escomptés. Selon un autre mode de réalisation préférentiel, le dispositif selon l'invention comprend un élément d'orientation formant réceptacle dont au moins deux parois se resserrent progressivement vers le bas. Chaque huître peut ainsi glisser le long du réceptacle jusqu'à ce qu'elle se bloque au niveau de sa pointe et de son talon, son axe principal R sensiblement à l'horizontal, et se positionner sous l'effet de la gravité sa valve inférieure orientée vers le bas. L'invention concerne encore l'application du procédé selon l'une quelconque au rangement des huîtres dans une bourriche. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 présente un schéma simplifié de la physionomie d'une huître ; la figure 2 présente une vue simplifiée et schématisée d'un dispositif de rangement de mollusques bivalves dans un récipient selon un premier mode de réalisation comprenant des moyens de mise en chute libre des huîtres dans l'eau ; les figures 3a à 3e illustrent un dispositif de rangement de mollusques bivalves selon un second mode de réalisation mettant en oeuvre des moyens permettant le maintien des mollusques bivalves leur axe principal sensiblement à l'horizontal ; les figures 4a à 4d décrivent un troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention comprenant des moyens de maintien présentant deux demi cônes ; - la figure 5 illustre une variante des moyens de maintien mis en oeuvre dans le second mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 6 illustre une autre variante des moyens de maintien mis en oeuvre dans le second mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 7 présente un synoptique du procédé de rangement de mollusques bivalves dans un récipient selon l'invention. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention L'invention présente donc une technique permettant de conditionner des huîtres, par exemple en bourriche, sans qu'un opérateur n'ait à les retourner, c'est-à-dire à les positionner sur leur valve inférieure (ou valve en creux, par opposition à la valve supérieure, ou plate). Cette technique consiste à orienter les huîtres sur leur valve inférieure sous l'effet de la gravité et à les récupérer après qu'elles se soient retournées afin de les conditionner sans devoir en changer l'orientation manuellement. En effet, de part l'emplacement de son centre de gravité au niveau de sa valve inférieure, une huître pivote autour d'un axe principal passant par son talon et sa pointe, au cours de sa chute libre dans un fluide, ou si elle est maintenue libre en rotation autour de son axe principal maintenu sensiblement à l'horizontal. 6.1 Physionomie d'une huître La figure 1 illustre deux vues simplifiées d'une huître. Leur description permet de mieux appréhender la physionomie d'une huître telle qu'elle a été présentée dans l'état de l'art. La coquille d'une huître se compose de deux parties : la valve inférieure 11 et la valve supérieure 12. La région la plus étroite des valves inférieures et supérieures constitue le talon 13. La partie la plus large des valves inférieures et supérieures constitue la pointe 14. Un axe R passant par la pointe et le talon d'une huître est ici représenté par des traits mixtes. 6.2 1er mode de réalisation : retournement par chute libre dans un fluide On présente, en relation avec la figure 2, un premier mode de réalisation d'un dispositif de rangement d'huîtres dans un récipient de stockage selon l'invention, comprenant des moyens de mise en chute libre des huîtres dans de l'eau, ou un autre fluide adapté. Effectivement, la mise en chute libre d'une huître dans un fluide sur une distance prédéterminée en fonction de caractéristiques de l'huître, comme son calibre, et/ou en fonction de caractéristiques du fluide, comme sa densité et/ou sa viscosité, permet à l'huître de se positionner sur sa valve inférieure. Les huîtres 24 sont acheminées au-dessus d'une cuve 21 par un moyen d'acheminement qui est ici représenté par un tapis roulant 23, et mises en chute libre dans un fluide 22 contenu par la cuve 21. Dans le mode de réalisation présenté, le fluide utilisé est de l'eau de mer. Au cours de leur chute, les huîtres 24 pivotent, de part le positionnement de leur centre de gravité au niveau de leur valve inférieure, autour de leur axe principal R. Elles se positionnent alors sur leur valve inférieure sous l'effet de la gravité et tombent ainsi dans le bon sens au fond du récipient 21 sur un réceptacle qui peut, par exemple, être un second tapis roulant 25. Après que les huîtres ont achevé leur chute sur le tapis roulant 25, elles sont convoyées vers une zone de stockage où un opérateur peut les récupérer sans en changer l'orientation et les conditionner en bourriche, ou les placer dans tout autre lieu de stockage sur leur valve inférieure de manière à favoriser leur conservation. Cette dernière opération peut être rélisée de façon automatique par un convoyeur. D'autres moyens de transport et/ou de préhension sont bien sûr envisageables. 6.3 2e mode de réalisation : retournement par basculement entre deux plateaux Les figures 3a à 3e illustrent un second mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention mettant en oeuvre des moyens de maintien des huîtres de façon que leur axe principal soit sensiblement à l'horizontal. En effet, de part l'emplacement de son centre de gravité au niveau de sa valve inférieure, une huître maintenue libre en rotation autour de son axe principal maintenu sensiblement à l'horizontal pivote autour de cet axe, sa valve inférieure se trouvant ainsi orientée vers le bas. 6.3.1 Orientation par basculement entre deux plateaux En références aux figures 3a et 3b, une huître 301 est placée puis maintenue entre deux moyens de maintien mettant ici en oeuvre deux plateaux 302 et 303. Les plateaux 302 et 303 présentent une forme sensiblement circulaire et se font face. Chacun de ces deux plateaux est monté libre en rotation autour d'un axe P sensiblement horizontal et commun à ces deux plateaux. Les plateaux 302 et 303 sont liés par des paliers, représentés ici sous la forme de deux liaisons pivot 308 et 309, aux tiges de deux vérins 304 et 305. Préférentiellement, ces paliers mettent en oeuvre des roulements à billes. On peut également envisager que, dans un autre mode de réalisation, ces paliers comprennent des coussinets. En tout état de cause, les deux paliers possèdent un coefficient de frottement suffisamment faible pour que les plateaux 302 et 303 soient animés par un mouvement de rotation sous l'unique effet d'un couple engendré par le poids d'une huître maintenue entre eux. De manière avantageuse, les plateaux 302 et 303 sont réalisés dans un matériau léger comme un matériau plastique. Le recours à un matériau léger pour la réalisation des plateaux 302 et 303 permet notamment de limiter les efforts engendrés au niveau des paliers 308 et 309 et de réduire en conséquence leur dimensionnement et l'encombrement général d'un tel dispositif. La surface de chacun des plateaux 302 et 303 qui entre en contact avec la coquille des huîtres peut être recouverte d'un matériau sensiblement souple, n'apparaissant pas sur les figures. Cette précaution permet d'éviter tout risque de détérioration de la coquille des huîtres au cours de leur maintien entre les deux plateaux 302 et 303. Cette couche de matériau souple permet également d'améliorer le maintien des huîtres entre ces deux plateaux. Cette couche est préférentiellement constituée par un matériau de type élastomère. Bien entendu, tout type de matériau présentant une certaine élasticité, une certaine souplesse, peut être utilisé. Après que l'huître 301 est placée entre les deux plateaux 302 et 303, elle est maintenue entre ces deux plateaux de telle sorte que son axe principal R est sensiblement horizontal et est sensiblement confondu avec l'axe P des plateaux 302 et 303. A cet effet, les vérins 304 et 305 transmettent une force à chacun des plateaux 302 et 303 de manière à ce que ces derniers exercent dans la région de la pointe et du talon de l'huître 301 un léger effort de compression orienté sensiblement selon son axe principale R. Compte tenu du faible poids de l'huître 301 et de la fragilité de sa coquille, l'effort de compression qui lui est imprimé est suffisamment important pour assurer un bon maintien de l'huître entre les plateaux 302 et 303 tout en restant suffisamment faible pour qu'elle ne soit pas détériorée. Une fois que l'huître 301 est placée et maintenue entre les deux plateaux 302 et 303, que son axe principale R est sensiblement horizontal et est sensiblement confondu avec l'axe P des plateaux 302 et 303, les plateaux 302 et 303, montés libres en rotation, pivotent autour de l'axe P sous l'effet de la gravité. Après que les plateaux 302 et 303 ont achevé leur rotation, la valve inférieure de l'huître 301 se trouve orientée vers le bas. L'huître 301 se trouve ainsi orientée dans le bon sens. Après que l'huître 301 se trouve orientée dans le bon sens, l'effort de compression imprimé à sa coquille par l'intermédiaire des plateaux 302 et 303 et des vérins 304 et 305 est inhibé. L'huître 301 est alors relâchée dans le bon sens, sa valve inférieure orientée vers le bas. Un opérateur peut alors la saisir et la placer en bourriche sans se préoccuper de son orientation. Cette dernière opération peut être réalisée de façon automatique par un convoyeur. 6.3.2 Utilisation en série de ce principe Les figures 3c et 3d illustrent un exemple de mise en oeuvre en série du second mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention tel qu'il a été décrit plus haut. Les huîtres 301 sont convoyées sur un moyen d'acheminement prenant ici la forme d'un tapis roulant 310 en direction des deux plateaux 302 et 303. Les huîtres 301 sont placées sur le tapis roulant 310 de manière à ce que leur axe principale R soit sensiblement perpendiculaire à celui du tapis roulant. Pour ce faire, le tapis roulant 310 est préférentiellement constitué par un convoyeur à bande à rouleaux comme il est illustré aux figures 3c et 3d. Le tapis roulant 310 comprend une succession de bandes verticales 317 permettant de définir une série de compartiments 316, chacun d'entre eux étant destiné à accueillir une seule huître 301 son axe R orienté convenablement (perpendiculairement à l'axe du tapis roulant 301). Avantageusement, le tapis roulant 310 présente une largeur inférieure à la longueur d'une huître 301, c'est-à-dire à la distance séparant son talon de sa pointe. Ainsi, chaque huître 301 dépasse légèrement de part et d'autre du tapis roulant 310. Tout autre système peut être mis en oeuvre pour permettre la préhension entre les plateaux 302 et 303 de façon automatique. Lorsqu'une huître 301 arrive au niveau des plateaux 302 et 303, ceux-ci exercent, sous l'action des vérins 304 et 305, un effort de compression au niveau du talon et de la pointe de l'huître de manière à ce qu'elle soit maintenue. Les deux plateaux 302 et 303 subissent alors une translation simultanée, représentée par la flèche 313, en direction d'un second tapis roulant 311. À cet effet, chaque vérin 304 et 305 est solidaire d'une poutre 314 et 315 dont l'extrémité inférieure peut coulisser dans un rail 306, 307. De manière à augmenter la rigidité de l'ensemble, les deux poutres 314 et 315 sont reliées par une traverse n'apparaissant pas sur les figures. Le mouvement de translation est animé par un moteur entraînant en rotation deux pignons chacun solidaire d'une des poutres 314 et 315 et se déplaçant le long de deux crémaillères logées chacune au niveau des rails 306 et 307. Pour des raisons de clarté, le mécanisme à crémaillère décrit avant n'est pas représenté sur les figures. Au cours de cette translation, l'huître 301 placée et maintenue entre les deux plateaux 302 et 303 de manière à ce que son axe principal R est sensiblement horizontal, et les plateaux 302 et 303, montés libres en rotation, pivotent autour de l'axe P sous l'effet de la gravité. Après que les plateaux 302 et 303 ont achevé leur rotation, la valve inférieure de l'huître 301 se trouve orientée vers le bas. L'huître 301 se trouve alors orientée dans le bon sens. Lorsque la translation des plateaux 302 et 303 est achevée, l'huître est orientée dans le bon sens et se trouve audessus du second tapis roulant 311. L'effort de compression exercé sur l'huître 301 par les plateaux 302 et 303 et les vérins 304 et 305 est alors inhibé de sorte que l'huître 301 n'est plus maintenue et est posée ou déposée clans le bon sens sur le tapis roulant 311. L'huître 301 est ensuite convoyée vers une zone de stockage où un opérateur peut les récupérer sans en changer l'orientation et les conditionner en bourriche, ou les placer dans tout autre lieu de stockage sur leur valve inférieure de manière à favoriser leur conservation. Lorsque l'huître 301 est relâchée, les plateaux 302 et 303 subissent une nouvelle translation en direction du tapis roulant 310 représentée par la flèche 313. Un nouveau cycle peut alors être initié. Les mouvements de translation des tapis roulants 310 et 311, des plateaux 302 et 303 (représentés par les flèches 312 et 313), ainsi que la génération et l'inhibition des efforts de compression engendrés au niveau de la coquille de chaque huître 301 sont synchronisés. Ainsi, dès qu'une huître 301 se présente en bout du tapis roulant 310, elle est maintenue par les plateaux 302 et 303 sous l'effet de l'effort de compression imprimé par les vérins 304 et 305. Dès que l'huître 301 est maintenue entre les deux plateaux, ces derniers subissent une translation selon la flèche 312. Une fois la translation selon la flèche 312 achevée, l'effort de compression imprimé à l'huître 301 par les vérins 304 et 305 est inhibé de sorte que l'huître 301 est posée ou déposée dans le bon sens sur l'un des compartiments 316 du tapis roulant 311 et est dirigée vers une zone de stockage. Lorsque l'huître 301 est sur le tapis roulant 311, les plateaux 302 et 303 subissent alors une translation selon la flèche 313 et arrivent en fin de course alors qu'une nouvelle huître 301 se présente au bout du tapis roulant 310. Dans une variante de ce mode de réalisation illustrée à la figure 3e, le mouvement de translation suivant la flèche 312 que subissent les plateaux 302 et 303 est remplacé par un mouvement de rotation. À cet effet, les huîtres 301 sont convoyées sur un moyen d'acheminement prenant ici la forme d'un tapis roulant 310 en direction des deux plateaux 302 et 303 chacun lié à un carrousel 319 par une liaison pivot. Les plateaux 303 et 304 sont libres en rotation par rapport au carrousel 319 de sorte qu'ils pivotent sous l'effet de la gravité de manière à ce que les huîtres 301 se trouvent leur valve inférieure orientée vers le bas. Le carrousel 319 subit une rotation suivant la flèche 318 et dépose les huîtres 301, leur valve gauche orientée vers le bas, sur le tapis roulant 311. 6.4 3e mode de réalisation : retournement par basculement entre deux surfaces coniques Les figures 4a à 4d présentent différentes vues d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention mettant en oeuvre des moyens de maintien présentant deux surfaces se rapprochant l'une de l'autre, telles que deux demi cônes. 6.4.1 Orientation par basculement entre deux demi cônes En référence aux figures 4a et 4b, chaque huître 41 est dirigée vers un moyen de maintien 40 au-dessus duquel elle est déposée par un opérateur. Le moyen de maintien 40 se compose de deux surfaces de maintien prenant la forme de deux demi cônes 400 et 401, liées l'une à l'autre par deux surfaces planes 402 et 403. Préférentiellement, ce moyen de maintien 40 est réalisé dans une matière plastique. L'utilisation d'une telle matière permet notamment d'en réduire le poids, d'en faciliter la fabrication (par exemple par injection), et de limiter le risque de détérioration de la coquille des huîtres 41 lorsque celle-ci glissent le long du moyen de maintien 40. Après avoir été déposée au-dessus du moyen de maintien 40, chaque huître glisse le long des deux demi cônes. Les surfaces de maintien 400 et 401 formant sensiblement un cône, l'huître 41 se bloque au niveau de sa pointe et de son talon, son axe principal R sensiblement à l'horizontal et sensiblement parallèle aux deux surfaces planes 402 et 403. L'huître peut alors se positionner sous l'effet de la gravité sa valve inférieure orientée vers le bas. Une fois retournée, l'huître 41 est récupérée par un opérateur qui la place dans un lieu de stockage comme une bourriche sans devoir se préoccuper de son orientation. 6.4.2 Utilisation en série de ce principe Les figures 4c et 4d illustrent une mise en série du troisième mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention mettant en oeuvre un moyen 40 de maintien tel qu'il a été décrit plus haut. Chaque huître 41 est convoyée en direction du moyen de maintien 40 à l'aide d'un moyen d'acheminement mettant ici en oeuvre un tapis roulant 42. Chaque huître est placée sur le tapis roulant 42 de façon à ce que son axe principal R soit sensiblement perpendiculaire à l'axe du tapis roulant 42 et soit parallèle aux surfaces planes 402 et403. Lorsqu'une huître 41 arrive au bout du tapis roulant 42, elle est poussée par une des lamelles 441 solidaires d'une roue 44 animée par un mouvement de rotation de manière à ce que l'huître 41 glisse dans le moyen de maintien 40. La roue est entraînée en rotation par un moteur n'apparaissant pas sur les figues. Son mouvement de rotation est indexé au mouvement de translation du tapis roulant de sorte qu'a chaque fois qu'une huître 41 se présente au bout du tapis roulant 42, elle est poussée par une lamelle 441. Les lamelles 441 disposées régulièrement le long de la conférence de la roue 44 sont préférentiellement réalisées dans un matériau plastique offrant une certaine légèreté, une certaine souplesse et limitant le risque de détérioration de la coquille des huîtres 41. L' huître 41 glisse le long des deux demi cônes. Les surfaces de maintien 400 et 401 formant (si elles étaient rassemblées) sensiblement un cône, l'huître 41 se bloque au niveau de sa pointe et de son talon, son axe principal R sensiblement à l'horizontal et sensiblement parallèle aux deux surfaces planes 402 et 403. L'huître pivote alors autour de son axe principal R et s'oriente sous l'effet de la gravité sa valve inférieure dirigée vers le bas. Une fois que l'huître 41 est dans le bon sens, c'est-à-dire sa valve inférieure orientée vers le bas, elle est déplacée hors du moyen de maintien 40 à l'aide d'un éjecteur 46 animé par un vérin 45. L'éjecteur 46 permet de placer l'huître 41 au niveau d'un second tapis roulant 43. L'huître est alors poussée sur le tapis roulant 43 par une des lamelles 441. L'huître est ainsi dirigée vers une zone de stockage où un opérateur peut la récupérer sans en changer l'orientation et la conditionner en bourriche, ou la placer dans tout autre lieu de stockage sur sa valve inférieure de manière à favoriser sa conservation. Le mouvement de rotation de la roue 44 est également indexé au mouvement de translation de l'éjecteur 46 et à celui du second tapis roulant 43 de sorte que lorsqu'une huître 41 est ramenée au niveau du tapis roulant 43, elle est poussée vers ce dernier par une lamelle 441. 6.5 Variantes des modes de réalisation présentés plus haut Dans le premier mode de réalisation, le fluide utilisé est de préférence de l'eau douce ou de l'eau salée comme l'eau de mer. L'eau salée, plus dense, permet de diminuer la vitesse de chute libre des huîtres et d'améliorer le résultat escompté, c'est-à-dire d'augmenter le taux de réussite du retournement des huîtres. Dans une variante de ce mode de réalisation, on peut imaginer ajouter à l'eau un additif permettant par exemple de faire varier sa densité et/ou sa viscosité. Il est par exemple possible d'utiliser de l'eau salée dans des proportions supérieures à l'eau de mer. Dans une variante du second mode de réalisation, les plateaux 302 et 303 peuvent comporter des éléments de centrage 50, illustré à la figure 5, permettant le centrage de chacune des huîtres de manière que son axe principale R soit le plus proche possible de l'horizontal. Dans une autre variante du second mode de réalisation, les plateaux 302 et 303 peuvent également présenter un profil sensiblement accidenté 60 épousant sensiblement la forme des huîtres, tel qu'il est illustré à la figure 6, de manière à en faciliter la prise et à en améliorer le maintien. De tels éléments permettent d'améliorer sensiblement le résultat escompté. La mise en oeuvre de ces différents modes de réalisation peut bien sûr être combinée et/ou adaptée, et notamment être dupliquée pour fonctionner en parallèle. Les dispositifs ainsi décrits permettent de limiter la tâche d'un opérateur chargé du conditionnement en bourriche des huîtres à leur mise en place et à leur calage dans une bourriche sans devoir se préoccuper de leur réorientation sur leur valve inférieure si nécessaire. Un tel dispositif permet donc de soulager le travail des opérateurs oeuvrant au sein d'exploitations ostréicoles et d'augmenter en conséquence leur productivité et leur rendement. Les dispositifs présentés plus haut sont particulièrement bien destinés au rangement des huîtres dans des bourriches. Ils peuvent tout aussi bien s'appliquer au conditionnement d'autres mollusques comme les moules sans pour autant sortir du champ de la présente invention. 6.5 Description du procédé selon l'invention La figure 7 présente un synoptique du procédé rangement d'huîtres dans un récipient selon l'invention. Ce procédé comprend deux étapes 71 et 72. L'étape 71 permet d'orienter chacune des huîtres dans le bon sens. À l'issue de cette étape 71, la valve inférieure des huîtres est dirigée vers le bas. L'étape 72 permet la récupération des huîtres dans le bon sens et leur déplacement vers un lieu de stockage comme une bourriche sans en changer l'orientation. Le procédé décrit plus haut s'applique particulièrement bien au conditionnement des huîtres en bourriches. Il peut cependant également être
L'invention concerne un procédé de stockage de mollusques bivalves dans un récipient de stockage comprenant :- une étape d'orientation de chacun desdits mollusques sur sa valve inférieure comprenant un basculement de chacun desdits mollusques sous l'effet de la gravité s'il n'est pas dans le bon sens ;- une étape de mise en place de chacun desdits mollusques dans ledit récipient de stockage sans changer l'orientation dudit mollusque.
1. Procédé de stockage de mollusques bivalves dans un récipient de stockage, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape d'orientation de chacun desdits mollusques sur sa valve inférieure comprenant un basculement de chacun desdits mollusques sous l'effet de la gravité s'il n'est pas dans le bon sens ; une étape de mise en place de chacun desdits mollusques dans ledit récipient de stockage sans changer l'orientation dudit mollusque. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit basculement comprend une mise en chute libre de chacun desdits mollusques dans un fluide. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'on ajoute au fluide au moins un additif permettant de faire varier sa densité et/ou sa viscosité. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de maintien de chacun desdits mollusques entre deux éléments venant en contact respectivement avec la pointe et le talon dudit mollusque, de façon que l'axe principal passant par ladite pointe et ledit talon soit sensiblement horizontal. 5. Dispositif de rangement de mollusques bivalves dans un récipient caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'orientation permettant le basculement de chacun desdits mollusques par gravité sur sa valve inférieure et des moyens de déplacement de chacun desdits mollusques vers un récipient de stockage, et/ou de mise en place dans ledit récipient de stockage. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'orientation comprennent deux surfaces d'appui sensiblement verticales se faisant face et agissant respectivement au niveau du talon et de la pointe desdits mollusques. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'orientation sont libres en rotation autour d'un axe sensiblement horizontal. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent des moyens de centrage desdits mollusques par rapport audites surfaces. 9. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend un élément d'orientation formant réceptacle dont au moins deux parois se resserrent progressivement vers le bas. 10. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 au rangement des huîtres dans une bourriche.
B,A
B65,A01
B65B,A01K
B65B 35,A01K 61
B65B 35/56,A01K 61/00
FR2896305
A1
PLAQUES VITROCERAMIQUES, LEUR PROCEDE DE FABRICATION ET TABLES DE CUISSON EQUIPEES DE CES PLAQUES
20,070,720
La présente invention concerne les plaques de cuisson réalisées en vitrocéramique ou en un autre matériau analogue résistant à haute température et présentant un coefficient de dilatation nul ou quasi-nul. Ces plaques, planes ou essentiellement planes, sont destinées à venir recouvrir des éléments ou foyers de cuisson afin de constituer des tables de cuisson. Les foyers de cuisson sont de différents types, en particulier : éléments de cuisson électriques, tels que les éléments de chauffage par résistance électrique ou éléments radiants ou lampes halogènes ; inducteurs ou foyers à induction concourant à un chauffage par induction ; et brûleurs à gaz. Les foyers de cuisson d'une même table de cuisson peuvent être d'un même type ou de types différents, tels qu'éléments radiants et brûleurs à gaz, inducteurs et brûleurs à gaz, éléments radiants et inducteurs, etc (tables de cuisson dites mixtes ). Les tables de cuisson comportent également des moyens de commande et de régulation permettant de faire varier la puissance des foyers (lesquels sont la plupart du temps au nombre de quatre) et éventuellement des voyants divers. Ces plaques de cuisson en vitrocéramique ou similaire connaissent un immense succès et sont très largement répandues notamment car elles bénéficient d'un aspect extérieur plus moderne que les traditionnelles plaques électriques et d'une facilité de nettoyage du fait que la surface d'une plaque vitrocéramique est plane ou essentiellement plane. Par essentiellement plane , on entend que la plaque en vitrocéramique est plate mais peut aussi comporter en certains endroits des déformations consistant notamment en des concavités ou zones en creux, ou en des bossages ou reliefs ou vagues, ces déformations étant généralement obtenues par déformation de plaques planes en sortie du four de fusion ou en reprise, par exemple par pliage, bombage avant céramisation, affaissement (naturel ou assisté) pendant la céramisation, etc. On peut notamment citer les plaques du type de celles décrites dans la demande de brevet français FR-A-2 773 873 qui comportent au moins une concavité sous laquelle est placé un foyer de cuisson, le bord périphérique supérieur de la concavité pouvant par ailleurs être surélevé par rapport au plan de la plaque. On peut également citer les plaques selon EP-A-O 930 806 qui comportent des creux et des reliefs permettant le repérage tactile d'une zone et/ou d'une fonction déterminées de la plaque par un utilisateur non-voyant, ou les plaques selon WO 01/38796 qui possèdent des parties déformées constituant les parties hautes des chambres de combustion de brûleurs à gaz, ces parties déformées présentant des fentes de sortie des flammes et d'arrivée d'air. Pour réaliser les moyens de commande et de régulation permettant de faire varier la puissance des éléments de cuisson, les boutons traditionnels fixés sur des axes traversant des trous pratiqués dans la plaque sont maintenant généralement remplacés par des touches sensitives électroniques ou touches capacitives, actionnées par le contact d'un doigt. Le moyen de commande et de régulation pour un moyen de cuisson ou de maintien en température consiste notamment en une ou plusieurs paires de touches dont l'une sert à incrémenter la puissance délivrée au foyer associé à chaque contact du doigt de l'utilisateur sur cette touche, tandis que l'autre sert, à l'inverse, à diminuer pas à pas la puissance de ce même foyer. On peut aussi prévoir une multiplicité de touches correspondant à des puissances de chauffage distinctes. Par ailleurs, les plaques vitrocéramiques comportent généralement une surface inférieure dotée de picots afin, notamment, d'améliorer la résistance mécanique de la plaque et de limiter la vision à l'intérieur du caisson tout en évitant le cas échéant que l'utilisateur soit ébloui lors de l'utilisation. La surface supérieure reste elle de préférence lisse pour permettre le cas échéant un bon contact avec les récipients de cuisson et transférer la chaleur dans les meilleures conditions et pour la facilité de nettoyage et l'esthétique. La fabrication des plaques vitrocéramiques comporte d'une manière générale les étapes suivantes : - Fusion-laminage : dans un four de fusion, on fond le verre de composition choisie pour former la vitrocéramique, puis on lamine le verre fondu en un ruban ou feuille standard en faisant passer le verre fondu entre deux rouleaux de laminage, généralement un rouleau supérieur à surface lisse dans le but d'obtenir une surface supérieure lisse pour la plaque et un rouleau inférieur gravé en négatif, de façon à obtenir une surface inférieure de plaque dotée d'un réseau de bosses ou picots, par exemple semi-sphériques ou semi- elliptiques; - Découpe du ruban de verre aux dimensions souhaitées ; en règle générale, deux plaques seront découpées dans un même ruban ; Céramisation : on procède à une cuisson des plaques découpées (et le cas échéant préalablement revêtues de zones décoratives et/ou fonctionnelles) suivant le profil thermique choisi pour transformer le verre en matériau polycristallin appelé vitrocéramique dont le coefficient de dilatation est nul ou quasi-nul et qui résiste à un choc thermique pouvant aller jusqu'à 700 C, tout en cuisant le cas échéant tout ou partie du revêtement (par exemple l'émail), permettant ainsi son accrochage sur le substrat ; Le cas échéant, revêtement par une ou plusieurs couches 35 et/ou zones fonctionnelles et/ou décoratives, avant et/ou après céramisation selon le type de revêtement. Dans le cas où la plaque de vitrocéramique comporte des zones mises en forme (surélevées ou en creux), le procédé de fabrication comprendrait une opération, pouvant être effectuée à tout moment de ce procédé classique, d'effondrement, de moulage ou de pressage avec utilisation d'un support ou de surfaces de moulage ou pressage ayant la géométrie désirée, pourvu que le matériau qui constitue la plaque soit à une température suffisamment élevée pour en permettre la déformation plastique. Plus récemment, des plaques vitrocéramiques sans picots en face inférieure ont également été proposées, permettant d'élargir la gamme des produits traditionnels, ces plaques présentant un aspect plus fonctionnel de par un revêtement de peinture ou de couche réfléchissante (obtenue avec des pigments à effet par exemple), avantageusement en face inférieure, permettant ainsi de réaliser des zones contrastées esthétiques (contraste mat/brillant, effet moucheté, piqueté...). De telles plaques font l'objet notamment de la demande de brevet français n 05 53709 déposée le 5 décembre 2005. Poursuivant ses recherches, la Société déposante a découvert qu'un tel aspect plus fonctionnel et esthétique, recherché conformément à la demande de brevet précitée, pouvait être obtenu de manière plus simple que par l'application de couches diverses sur la plaque vitrocéramique. Elle a en effet pu montrer qu'il est possible de réaliser des plaques vitrocéramiques dont l'état de surface de base (ou de référence) pouvait être modifié par action sur le verre lui-même (action dans la masse) au cours de la fabrication de la plaque, et sans opération supplémentaire: une telle modification est obtenue par transfert d'un état de surface différencié (avantageusement différenciation légère comme précisé ultérieurement) créé sur l'un des rouleaux de laminage, ou les deux, à la surface du ruban de verre en sortie de ces rouleaux. En cherchant une solution au problème posé précédent, la Société déposante a donc mis au point un nouveau procédé permettant d'obtenir plus facilement un contraste de type mat-brillant ou satiné-brillant sans opération coûteuse ou complexe supplémentaire et sans risque de blesser ou former des microfractures à la surface de la vitrocéramique (risques pouvant découler de traitements, notamment dans la plaque vitrocéramique, opérés en reprise après fabrication de la vitrocéramique), donc sans fragiliser celle-ci, laquelle peut donc conserver ses propriétés mécaniques et sa facilité de nettoyage, aucune porosité n'étant en outre formée qui pourrait donner prise à un accrochage de corps gras ou laisser des traces de doigts. La ou les régions ainsi imprimées à chaud de la plaque de céramique par une surface ou partie de surface d'un rouleau de laminage subissent, après le laminage puis pendant la céramisation, des évolutions conduisant à un aspect très particulier d'aspérités sans porosités, imperceptibles ou pratiquement imperceptibles au toucher mais permettant d'obtenir des aspects contrastés pour former un décor ou donner des indications sans nuire à la facilité de nettoyage et à la bonne répartition de la chaleur de la plaque. Il va de soi que de telles impressions sur la plaque vitrocéramique, obtenues conformément à la présente invention, peuvent aussi être combinées avec tout moyen de marquage connu : émail, peinture, couche réfléchissante... ainsi qu'avec la présence de picots, pouvant ainsi procurer bon nombre d'effets attrayants pour le consommateur, tout en conservant les propriétés mécaniques requises. La présente invention concerne tous les types de plaques qui viennent d'être décrits, lesquelles pourraient le cas échéant présenter des perçages et/ou éventuellement des reliefs et/ou des creux, dès l'instant où elles sont dans leur ensemble ou leur majorité planes. La présente invention a donc d'abord pour objet une plaque vitrocéramique (généralement plane ou sensiblement plane), ladite plaque étant par exemple destinée à venir équiper une table de cuisson, caractérisée par le fait qu'elle comporte sur au moins l'une de ses faces, au moins un état de surface différencié, ledit état de surface différencié étant formé dans la masse de la (plaque) vitrocéramique nue. Par état de surface différencié, on entend que la plaque présente au moins une zone d'aspect contrasté par rapport à l'aspect lisse habituel des plaques vitrocéramiques, cet état de surface différencié par rapport à la surface lisse de base de la vitrocéramique pouvant se traduire par exemple par un effet satiné, ou mat, ou en filigrane, etc. L'état de surface différencié formé sur une face de la plaque peut couvrir la totalité ou la quasi-totalité de ladite face. Il peut aussi et de préférence couvrir une ou plusieurs zones de ladite face, formant par exemple un décor, en particulier à motifs, et/ou des indications (logo, marque, symbole,...) et/ou marquant l'emplacement d'éléments fonctionnels, etc. On peut également prévoir que l'état de surface différencié peut contribuer au masquage d'éléments sous-jacents au repos tout en permettant la détection des éléments de chauffage et afficheurs éventuels lorsqu'ils sont en service, etc. L'état de surface différencié par rapport à une surface lisse peut être lui aussi dans une certaine mesure lisse ou uniforme (en particulier non détectable au toucher par rapport, le cas échéant, au reste, lisse, de la surface de la plaque), tout en présentant cependant un aspect (détectable au moins visuellement avantageusement) différencié. En particulier, l'état de surface différencié peut résulter préférentiellement de micro-rugosités sans angles vifs, constituant des zones plus diffusantes que des zones lisses, ces zones pouvant être imperceptibles au toucher tout en étant perceptibles visuellement sous certaines inclinaisons de la plaque, du fait qu'elles sont à variations microscopiques de rugosité. Généralement, la plaque selon l'invention présente, en au moins une face (généralement sa face supérieure), au moins une zone de fond lisse (présentant un état de surface lisse traditionnel) et au moins une zone d'état de surface différencié (par rapport à ladite surface lisse) selon l'invention, formant une zone de signalisation et/ou de décor, ou inversement présente une zone de fond différenciée par rapport à la zone de signalisation et/ou de décor lisse. Selon un mode de réalisation avantageux de la présente invention, l'état de surface différencié présente par rapport à la surface lisse (ou à une surface lisse habituelle) un dénivelé inférieur à 1 mm, de préférence inférieur à 500 }gym, de façon particulièrement préférée inférieure à 5 }gym (par exemple de l'ordre de 1 à 5 }gym), de façon notamment à ne pas perturber l'uniformité du chauffage, éviter de constituer des butées pour les ustensiles de cuisson, éviter un éventuel dépôt de salissures, etc ; De préférence également, la rugosité moyenne Ra de l'état de surface différencié est choisie de façon à être égale à au moins 1,5 fois, et au plus à 5 fois, la rugosité moyenne Ra de la surface lisse (la rugosité moyenne Ra est définie comme la moyenne arithmétique des écarts du profil de rugosité filtré, de la ligne moyenne au sein de la course de mesure ou longueur d'évaluation, selon en particulier la norme ISO/DIN 4287/1) ; Comme explicité ultérieurement, l'état de surface différencié (ou le cas échéant cette rugosité particulière) est avantageusement obtenu à chaud lors de la fabrication de la plaque par application à la surface de celle-ci d'un élément comportant l'état de surface recherché gravé en négatif, en particulier est obtenu lors du laminage à chaud du verre fondu entre deux rouleaux de laminage dont la surface lisse d'origine a été modifiée pour comporter l'état de surface différencié gravé en négatif afin de former ledit état de surface par transfert du rouleau sur la surface correspondante de la plaque. De préférence, l'état de surface différencié est choisi imperceptible au toucher et/ou l'état de surface différencié est tel qu'il n'est pas sensible aux salissures et/ou qu'il ne laisse pas de traces de doigts. Comme indiqué précédemment, la plaque vitrocéramique selon l'invention peut éventuellement comporter des picots sur sa face inférieure. Egalement, elle peut comporter sur au moins une partie de l'une de ses faces au moins un revêtement d'une peinture et/ou d'un émail et/ou d'une couche réfléchissante, etc. La présente invention porte également sur un procédé de fabrication de plaques vitrocéramiques telles que définies ci-dessus, dans lequel le laminage du verre fondu (en un ruban ou feuille) est effectué en faisant passer le verre fondu entre des rouleaux de laminage dont au moins un a été modifié pour présenter, gravé en négatif, l'état de surface différencié recherché (pour la face de la plaque vitrocéramique qui lui correspond), afin d'obtenir ledit état de surface différencié par transfert sur la matière en feuille ou en ruban. Ce laminage particulier peut être mis en place dans les procédés de fabrication des plaques vitrocéramiques habituels sans changement ou perturbation des autre étapes de traitement ; pour mémoire, le laminage s'inscrit, en particulier, dans les étapes suivantes : dans un four de fusion, on fond le verre de composition choisie pour former la vitrocéramique, puis on effectue le laminage du verre fondu en un ruban ou feuille standard et on découpe le ruban de verre aux dimensions souhaitées. Les plaques obtenues sont ensuite céramisées de manière connue en soi, la céramisation comprenant généralement une étape d'élévation progressive de la température jusqu'au domaine de nucléation, généralement situé au voisinage du domaine de transformation du verre, une étape de traversée en plusieurs minutes de l'intervalle de nucléation, une nouvelle élévation progressive de la température jusqu'à la température du palier de céramisation, le maintien de la température du palier de céramisation pendant plusieurs minutes, puis un refroidissement rapide jusqu'à la température ambiante. Le procédé comprend ensuite généralement une autre opération de découpe, suivie éventuellement par une opération de façonnage (meulage, biseautage...). Le procédé intègre également généralement des opérations de décoration (par exemple par sérigraphie, pulvérisation, etc), ces opérations pouvant intervenir selon les cas avant et/ou après la céramisation. L'invention porte également sur un appareillage (ou dispositif) pour la fabrication d'une plaque vitrocéramique telle que définie ci-dessus, cet appareillage comportant un dispositif (ou organe) de laminage constitué par au moins un rouleau supérieur et un rouleau inférieur (entre lesquels on fait passer le verre fondu à laminer), caractérisé par le fait qu'au moins un rouleau a été modifié pour présenter, gravé en négatif, l'état de surface différencié recherché (pour la face de la plaque vitrocéramique qui lui correspond). La modification de l'état de surface d'un rouleau peut notamment avoir été effectuée par grenaillage (ou sablage ou satinage), notamment à l'aide de grains d'alumine de type corindon et/ou de billes de verre, d'une granulométrie par exemple de l'ordre de 10 à 500 pm (par exemple de 150 pm en moyenne), l'état de surface recherché étant déterminé notamment par la nature et la granulométrie du grenaillage, la vitesse de rotation du rouleau lors du grenaillage et la durée de ce dernier. Dans le cas où l'état de surface différencié est formé sur des parties seulement du rouleau, celles-ci sont par exemple délimitées par des évidements pratiqués dans une feuille de pochoir entourant le rouleau. L'invention porte aussi sur un procédé de fabrication d'un rouleau de laminage destiné à équiper l'appareillage tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'on prend un rouleau (généralement métallique) cylindrique à surface lisse, revêtu (ou entouré) par au moins une feuille pochoir (généralement autocollante) comportant des évidements correspondant aux emplacements où l'on souhaite effectuer un grenaillage (la feuille pochoir pouvant également être éventuellement revêtue par au moins un papier de protection externe, que l'on enlève avant grenaillage, et/ou être positionnée sur un premier papier support, éclatant lors du grenaillage aux emplacements des évidements, revêtant le rouleau, et/ou le rouleau pouvant être traité directement sans feuille pochoir sur toute sa surface), on fait tourner le rouleau autour de son axe (à raison par exemple de 50 à 200 tours par minute), et l'on projette simultanément (à l'aide par exemple d'une buse alimentée en air comprimé, sous une pression notamment de l'ordre de 2 à 5 bars) le matériau de grenaillage le long d'une génératrice dudit rouleau. L'appareil de projection du matériau de grenaillage est préférentiellement mobile en translation, à une vitesse notamment de l'ordre de 0.01 à 1 m/min, de préférence de 0.05 à 0.5 m/min, pour effectuer des passes ou va-et-vient sur toute la longueur du rouleau, pendant une durée de l'ordre de 1 à 100 minutes (par exemple de l'ordre de 20 minutes). Après le grenaillage, on retire le revêtement (feuille pochoir et le cas échéant fragments d'autres feuilles telles que feuille interne), et on lave le rouleau (par exemple à l'alcool). La présente invention porte enfin sur une table de cuisson notamment de type à éléments radiants, à éléments halogènes, à induction, à brûleurs à gaz, ou de type mixte, ladite table de cuisson étant équipée d'une plaque vitrocéramique telle que définie ci-dessus. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenant en décrire des modes de réalisation particuliers avec référence au dessin annexé sur lequel : la Figure 1 est une vue schématique en coupe partielle d'un rouleau de laminage supérieur à la périphérie duquel est appliqué un dispositif de pochoir en vue de modifier, par grenaillage, des parties de sa surface ; la Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1, le dispositif de pochoir étant réalisé selon une variante ; la Figure 3 est une vue partielle, de la feuille de pochoir appliquée autour du rouleau de la Figure 1; et la Figure 4 est une vue partielle correspondant à la Figure 3 de la surface supérieure de la plaque de cuisson comportant des régions à état de surface différencié. Sur la Figure 1, on a représenté une vue fragmentaire d'un rouleau de laminage 1 à surface lisse autour duquel sont disposées successivement, en vue du grenaillage, les feuilles suivantes (représentées sur la figure volontairement grossies) . une feuille interne 2 très fine (de protection ou de fixation, cette feuille pouvant également être retirée pour appliquer la feuille pochoir directement sur le verre) ne résistant pas au grenaillage ; une feuille pochoir 3, auto-collante, en papier, matière plastique ou caoutchouc, résistant au grenaillage et comportant des évidements 4 ; et une feuille 5 de protection externe, pelable, que l'on enlève avant le grenaillage. Le rouleau 1 est un rouleau cylindrique métallique, par exemple de 1 à 2 m de long et d'un diamètre de 10 à 50 cm. Les feuilles 2, 3 et 5 sont enroulées sur toute sa 35 longueur. Pour effectuer le grenaillage, on projette sur le rouleau 1 doté de la feuille 3 (et le cas échéant de la feuille 2), une grenaille constituée notamment de corindon d'une granulométrie de l'ordre de 150 }gym. La pression de jet de grenaille sortant par une buse alimentée en air comprimé est de l'ordre de 4 bars ; le rouleau 1 tourne à environ 120 tours par minute et la buse est déplacée en va-et-vient le long du rouleau à une vitesse de 0.05 à 0.5 m/min (par exemple 1 passe toutes les 20 minutes, chaque aller/retour constituant une passe). En environ 4 à 15 passes, on assure la formation d'un état de surface dit satiné sur les parties du rouleau 1 se trouvant en regard des évidements 4. Lors du grenaillage, la feuille 2, très fine, éclate dans les emplacements correspondants aux évidements 4. Une fois le grenaillage terminé, on retire la feuille 3 et les fragments de feuille 2 et on lave le rouleau 1 à l'alcool. Dans l'exemple représenté, les évidements 4 (Figures 1 et 3) sont constitués par des motifs disposés en quinconce ayant chacun la forme de l'image dans un miroir d'une lettre K stylisée, ce qui conduira à l'aspect de la plaque vitrocéramique représenté sur la Figure 4 : fond lisse 6 et zones K 7 satinées. Sur la Figure 2, on a représenté un autre pochoir qui conduirait à une plaque vitrocéramique ayant un aspect inverse de celui de la Figure 4 : fond satiné et zones K lisses. On a donc une plaque vitrocéramique transparente dont la face supérieure comporte les motifs K , à partir d'un verre ayant par exemple la composition décrite dans la demande européenne EP 0 437 228, le rouleau de laminage supérieur étant celui de la figure 1 et le rouleau de laminage inférieur étant un rouleau classique. Les plaques de verre sont par exemple céramisées sur des grilles céramiques selon un cycle de céramisation comprenant les étapes suivantes : - élévation de la température à raison de 50 -80 C/ minute 5 jusqu'au domaine de nucléation, généralement situé au voisinage du domaine de transformation du verre; - traversée de l'intervalle de nucléation (670 -800 C) en une vingtaine de minutes avec maintien en température de quelques minutes ; 10 - élévation de la température en 15 à 30 minutes jusqu'à la température T du palier de céramisation de l'ordre de 900960 C ; - maintien de la température T du palier de céramisation pendant un temps t de l'ordre de 10-25 minutes ; 15 - refroidissement rapide jusqu'à la température ambiante. Il est bien entendu que les modes de réalisation particuliers décrits ci-dessus ont été donnés à titre indicatif et non limitatif et que des modifications et variantes peuvent être apportées sans que l'on s'écarte 20 pour autant du cadre de la présente invention. Les plaques selon l'invention peuvent notamment être utilisées avec avantages pour réaliser une nouvelle gamme de plaques de cuisson pour cuisinières ou tables de cuisson. 25
L'invention concerne une plaque vitrocéramique, destinée par exemple à venir équiper une table de cuisson, et comportant sur au moins l'une des ses faces, un état de surface différencié formé dans la masse de ladite plaque vitrocéramique nue.L'invention concerne également des procédés de fabrication et appareillages en rapport avec ladite plaque.
1 - Plaque vitrocéramique destinée par exemple à venir équiper une table de cuisson, caractérisée en ce qu'elle comporte sur au moins l'une de ses faces, au moins un état de surface différencié, ledit état de surface différencié étant formé dans la masse de la vitrocéramique nue. 2 - Plaque vitrocéramique selon la 1, caractérisée en ce que l'état de surface différencié résulte de microrugosités sans angles vifs. 3 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que l'état de surface différencié présente par rapport à la surface lisse un dénivelé inférieur à 1 mm, de préférence inférieur à 500 }gym, de façon particulièrement préférée inférieure à 5 }gym. 4 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la rugosité moyenne Ra de l'état de surface différencié est choisie de façon à être égale à au moins 1,5 fois, et au plus à 5 fois, la rugosité moyenne Ra de la surface lisse. 5 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'état de surface différencié est obtenu à chaud lors de la fabrication de la plaque par application à la surface de celle-ci d'un élément comportant l'état de surface recherché gravé en négatif, en particulier est obtenu lors du laminage à chaud du verre fondu entre deux rouleaux de laminage dont la surface lisse d'origine a été modifiée pour comporter l'état de surface différencié gravé en négatif afin de former ledit état de surface par transfert du rouleau sur la surface correspondante de la plaque. 6 - Plaque vitrocéramique selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que l'état de surface différencié est imperceptible au toucher. 7 - Procédé de fabrication de plaques vitrocéramiques telles que définies dans l'une des 1 à 6,dans lequel le laminage du verre fondu est effectué en faisant passer le verre fondu entre des rouleaux de laminage dont au moins un a été modifié pour présenter, gravé en négatif, l'état de surface différencié recherché afin d'obtenir ledit état de surface différencié par transfert sur la matière en feuille ou en ruban. 8 - Appareillage pour la fabrication d'une plaque vitrocéramique telle que définie dans l'une des 1 à 6, cet appareillage comportant un dispositif de laminage constitué par au moins un rouleau supérieur et un rouleau inférieur, caractérisé en ce qu'au moins un rouleau a été modifié pour présenter, gravé en négatif, l'état de surface différencié recherché. 9 - Appareillage selon la 8, caractérisé en ce que la modification de l'état de surface d'un rouleau est effectuée par grenaillage ou sablage ou satinage, notamment à l'aide de grains d'alumine de type corindon et/ou de billes de verre, d'une granulométrie par exemple de l'ordre de 10 à 500 pm. 10 - Procédé de fabrication d'un rouleau de laminage destiné à équiper l'appareillage tel que défini dans l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que l'on prend un rouleau cylindrique à surface lisse, revêtu le cas échéant par au moins une feuille pochoir comportant des évidements correspondant aux emplacements où l'on souhaite effectuer un grenaillage, on fait tourner le rouleau autour de son axe et l'on projette simultanément le matériau de grenaillage le long d'une génératrice dudit rouleau. 11 - Table de cuisson notamment de type à éléments radiants, à éléments halogènes, à induction, à brûleurs à gaz, ou de type mixte, ladite table de cuisson étant équipée d'une plaque vitrocéramique telle que définie dans l'une des 1 à 6.
F,B,C
F24,B21,B24,C03
F24C,B21H,B24C,C03B
F24C 15,B21H 1,B24C 1,C03B 13,C03B 31
F24C 15/10,B21H 1/14,B24C 1/10,C03B 13/00,C03B 31/00
FR2902932
A1
ENSEMBLE A LIGNE DE TRANSMISSION A DISPERSION NON LINEAIRE
20,071,228
Z_/t sn La présente invention concerne un . Plus précisément, l'invention concerne un tel ensemble à ligne de transmission à dispersion non linéaire qui convient particulièrement bien à la production de signaux électriques à hautes fréquences de grande puissance. Les générateurs de hautes fréquences et de microondes de grande puissance sont nécessaires pour la production de signaux à hautes fréquences de grande puissance. Dans de tels géné-rateurs, il faut produire des puissances de crête qui peuvent atteindre au moins 100 MW et, dans le présent mémoire, l'expression "hautes fréquences" est utilisée pour décrire le rayonnement aux fréquences du spectre électromagnétique allant des hautes fréquences aux microondes. On sait que les lignes de transmission à dispersion non linéaire telles que représentées sur la figure 1 des dessins annexés peuvent être utilisées pour la création d'impulsions de sortie à hautes fréquences par modulation d'un signal électrique pulsé d'entrée qui est injecté dans la ligne. Une telle ligne peut donner des signaux à hautes fréquences à grande puissance de crête avec une puissance de crête qui dépasse 100 MW. La ligne de la figure 1 est une ligne de transmission à réseau en échelle à inductance-capacité à laquelle ont été ajoutées des caractéristiques de dispersion et de défaut de linéarité. Cette figure représente cinq tronçons complets de ligne de transmission qui peut comprendre jusqu'à cent ou deux cents de ces tronçons. Une impulsion d'entrée injectée du côté gauche de la ligne au point 1 se propage vers le côté droit de la ligne pour sortir sous forme d'un signal à hautes fréquences de sortie au point 2. Des condensateurs 3 ayant chacun une valeur Co et des selfs 4 ayant chacune une valeur Lo forment les éléments primaires de la ligne de transmission. Un matériau magnétique saturable est placé dans chaque self 4, si bien que les selfs ne sont pas linéaires. Les condensateurs 5 qui ont une valeur C' forment des condensateurs de couplage et assurent la liaison capacitive d'une cellule sur deux de la ligne en donnant des caractéristiques supplémentaires de dispersion à la ligne. Du fait de l'addition du défaut de linéarité et d'une dispersion à la ligne de transmission, une impulsion électrique qui se propage le long de la ligne du point 1 au point 2 subit une distorsion en fonction des caractéristiques spécifiques de la ligne de transmission. De telles lignes de transmission non linéaires classiques sont utilisées comme circuits de modulation par impulsion dans lesquels par exemple une ligne convenable peut modifier une impulsion électrique d'entrée dont la partie supérieure est plate pour former un signal de sortie â hautes fréquences de forme convenable quelconque. Lorsque l'impulsion injectée se propage le long de la ligne, de l'énergie est transférée de l'impulsion injectée au signal à hautes fréquences qui se propage aussi du point 1 au point 2 dans la ligne de la figure 1. Le signal à hautes fréquences et les restes de l'impulsion injectée sont extraits au point 2. La propagation de l'impulsion injectée par la ligne de la figure 1 constitue une source d'énergie électrique qui se propage le long de la ligne de transmission. L'effet de l'incorporation du défaut de linéarité à la ligne est une modification de la configuration de l'impulsion d'entrée lorsqu'elle se propage le long de la ligne. La vitesse de propagation d'un point particulier dans l'impulsion d'entrée dépend de l'amplitude du signal en ce point si bien que diverses parties du signal se propagent avec des vitesses différentes. Dans ces circonstances, l'avant de l'impulsion d'entrée peut s'amincir et former un front de choc ayant un très court temps de montée. L'addition d'une dispersion à la ligne de la figure 1 donne des caractéristiques électriques qui permettent la création, puis la propagation de signaux oscillatoires dans la ligne. En pratique, l'impulsion d'entrée injectée au point 1 dans la ligne excite la formation d'un signal à hautes fréquences. L'énergie est transférée de l'impulsion injectée au signal à hautes fréquences au flanc avant de l'impulsion injectée. En conséquence, le flanc avant du signal injecté coïncide avec l'oscillation avant du signal à hautes fréquences, le synchronisme des signaux étant conservé lorsque l'impulsion d'entrée et le signal à hautes fréquences se propagent le long de la ligne. Au flanc avant de l'impulsion d'entrée, de l'énergie de l'impulsion est perdue de diverses manières. Par exemple, de l'énergie est perdue par transfert au signal à hautes fréquences, par réflexion par le front de choc et par dissipation dans le matériau non linéaire qui peut être constitué de perles de ferrite enfilées sur des tronçons d'un fil métallique conducteur. La proportion d'énergie transformée en un signal à hautes fréquences dépend de la compétition entre ces processus de perte. En outre, la proportion d'énergie qui peut être transformée en un signal à hautes fréquences dépend de la durée relative d'une période d'oscillation à hautes fréquences et de la durée du front de choc qui peut être produit par l'impulsion d'entrée. Pour que le rendement de formation des hautes fréquences soit accru, il faut réduire la durée du front de choc par rapport à la période doscillation à hautes fréquences. Le rendement des circuits tel que représenté sur la figure 1 est limité par la durée du front de choc qui peut être produit par l'impulsion d'entrée. Ces circuits classiques peuvent former des signaux à hautes fréquences avec des rendements pouvant atteindre 40 % aux fréquences d'oscillation de 1 GHz. Pour des fréquences d'oscillation plus grandes, le rendement de formation des hautes fréquences diminue pour les trois raisons indiquées précédemment. Des pertes supplémentaires d'énergie de hautes fréquences se produisent après la formation de l'oscillation à hautes fréquences. Lorsque l'oscillation à hautes fréquences se propage vers le point de sortie 2 du circuit, elle passe dans de nombreux tronçons ou cellules de la ligne de transmission. Ce phénomène crée plusieurs mécanismes de perte par dissipation dont l'un est constitué par les pertes magnétiques dans le matériau magnétique saturé. Malgré la saturation du matériau magnétique par l'impulsion d'entrée, les courants élevés à hautes fréquences qui sont associés au signal à hautes fréquences peuvent provoquer une nouvelle aimantation partielle du matériau magnétique. Cette nouvelle aimantation partielle extrait de l'énergie du signal à hautes fréquences et provoque une atténuation du signal à hautes fréquences. Un ensemble à ligne de transmission à dispersion non linéaire perfectionné est donc nécessaire de façon générale afin qu'il présente un meilleur rendement de production du signal à hautes fréquences à partir d'une impulsion d'entrée. Dans un premier aspect, l'invention concerne un ensemble à ligne de transmission à dispersion non linéaire destiné à produire des signaux électriques à hautes fréquences de grande puissance, comprenant une ligne de transmission possédant plusieurs selfs connectées en série comprenant chacune un matériau magnétique saturable destiné à donner un défaut de linéarité, un premier arrangement de condensateurs interconnectant les extrémités les plus externes de paires de selfs immédiatement adjacentes, et un second arrangement de condensateurs interconnectant les extrémités les plus externes de paires de selfs immédiatement adjacentes, les points d'interconnexion du second arrangement étant séparés par une self des points d'inter-connexion du premier arrangement, et un dispositif d'application d'un premier champ magnétique à la ligne de transmission en direction pratiquement perpendiculaire à la direction du second champ magnétique produit dans la ligne de transmission, par application à celle-ci d'une impulsion d'entrée à haute tension destinée à favoriser la formation d'un front de choc de très courte durée au flanc avant de l'impulsion d'entrée lors de la propagation dans la ligne de transmission, avec réduction de la compétition pour l'énergie et de la dissipation d'énergie dans la ligne de transmission et augmentation de cette manière du transfert d'énergie de l'impulsion d'entrée au signal électrique de sortie à hautes fréquences et de puissance élevée, et avec réduction de l'atténuation du signal électrique de sortie à hautes fréquences et de puissance élevée. De préférence, les condensateurs du premier arrangement comprennent un sous-arrangement de condensateurs de couplage connectés en parallèle les uns avec les autres et connectés chacun à une extrémité la plus externe de paires de selfs immédiatement adjacentes, et un sous-arrangement de condensateurs de liaison connectés en série les uns avec les autres aux connexions du premier arrangement avec les extrémités les plus externes des selfs, chaque condensateur de liaison assurant la liaison des deux condensateurs de couplage connectés aux extrémités externes des paires de selfs. Les condensateurs du second arrangement comprennent avantageusement un sous-arrangement de condensateurs de couplage connectés en parallèle les uns avec les autres et connectés chacun à une extrémité la plus externe de paire de selfs immédiatement adjacentes, et un sous-arrangement de condensateurs de liaison connectés en série les uns avec les autres aux connexions du second arrangement, aux extrémités les plus externes des selfs, chaque condensateur de liaison du second arrangement reliant les deux condensateurs de couplage du second arrangement qui sont connectés aux extrémités les plus externes d'une paire de selfs. Les selfs sont avantageusement chacune sous forme de perles de ferrite enfilées sur des tronçons d'un fil conduc- teur de l'électricité ou d'un enroulement en hélice conducteur de l'électricité formé autour d'un toroïde magnétique. De préférence, les selfs sont interconnectées en série sous forme d'une séquence linéaire, et les condensateurs du premier et du second arrangement sont placés en direction pratiquement transversale à l'axe linéaire passant par les selfs. Le premier dispositif d'application d'un champ magné-tique est avantageusement un enroulement conducteur de l'électricité formant un solénoïde qui s'étend autour d'un axe linéaire et destiné à transporter un courant continu ou pulsé destiné à produire un champ magnétique axial dans le matériau des selfs. 6 Le premier dispositif d'application d'un champ magné-tique comprend avantageusement plusieurs aimants permanents disposés avec un pôle différent tourné vers un pôle différent sous forme alignée en direction pratiquement parallèle â l'axe linéaire et à distance de celui-ci et destiné à produire un champ magnétique essentiellement axial avec le champ magnétique des selfs. Dans une variante, les selfs sont interconnectées en série et sont disposées pratiquement en parallèle les unes avec les autres en direction pratiquement transversale à l'axe linéaire passant dans l'ensemble. De préférence, le premier dispositif d'application d'un champ magnétique est un arrangement d'aimants permanents disposés afin qu'ils soient pratiquement parallèles à l'axe linéaire de l'ensemble et espacés à l'extérieur de cet axe linéaire, des pôles semblables étant dirigés vers l'axe linéaire. Le premier dispositif d'application d'un champ magné-tique est avantageusement un arrangement d'aimants perma- vents disposés de manière que chaque self comporte deux aimants de l'arrangement placés chacun à une extrémité de la self et destinés à produire un champ magnétique pratiquement axial dans le matériau magnétique de la self. L'ensemble comprend avantageusement un récipient dans lequel sont placés les arrangements de condensateurs et les selfs. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'une partie d'une ligne classique de transmission à dispersion non linéaire selon l'invention ; la figure 2 est un schéma d'une ligne de transmission destinée à être utilisée dans un ensemble à ligne de trans- mission à dispersion non linéaire selon l'invention ; la figure 3 est un schéma d'un ensemble à ligne de transmission dans un premier mode de réalisation de l'invention, comprenant la ligne de transmission de la figure 2 ; la figure 4 est un schéma d'un ensemble à ligne de transmission dans un second mode de réalisation de l'invention, comprenant la ligne de transmission de la figure 2 ; la figure 5 est un schéma d'une autre variante d'une ligne de transmission destinée à être utilisée dans l'ensemble à ligne de transmission selon l'invention ; la figure 6 est un schéma d'un ensemble à ligne de transmission selon un troisième mode de réalisation de l'invention, comprenant une ligne de transmission telle que représentée sur la figure 5 ; la figure 7 est un schéma d'un ensemble à ligne de transmission dans un quatrième mode de réalisation de l'invention, comprenant une ligne de transmission selon la figure 5 ; et la figure 8 est un schéma représentant la configuration géométrique des toroïdes magnétiques non linéaires utilisés dans l'ensemble à ligne de transmission selon l'invention. Un ensemble à ligne de transmission à dispersion non linéaire selon l'invention est utilisé pour la production de signaux électriques à hautes fréquences de puissance élevée. A cet effet, l'ensemble comprend une ligne de transmission telle que désignée de façon générale par la référence 6 sur la figure 2 et la référence 7 sur la figure 5 des dessins annexés. Chaque ligne de transmission comporte plusieurs selfs 8 connectées en série et comprenant chacune un matériau magnétique saturable destiné à donner un défaut de linéarité. Les selfs 8 peuvent être formées de toute manière commode. De préférence, chaque self comporte des perles 9 de ferrite enfilées sur des tronçons d'un fil conducteur de l'électricité, de préférence un fil métallique, comme indiqué sur la figure 8 des dessins annexés, ou peut être constituée d'un enroulement conducteur en hélice formé autour d'un toroïde magnétique. Chaque ligne de transmission 6, 7 comporte un premier arrangement 11 de condensateurs interconnectant des extrémités externes de paires immédiatement adjacentes de selfs 8. Ainsi, le premier arrangement 11 comprend un sous-arrangement de condensateurs de couplage 12 connectés en parallèle les uns aux autres et qui sont connectés chacun à l'extrémité la plus externe des paires immédiatement adjacentes de selfs 8 et un sous-arrangement de condensateurs de liaison 13 connectés en série les uns avec les autres aux connexions du premier arrangement, aux extrémités les plus externes des selfs, chaque condensateur 13 de liaison reliant les deux condensateurs de couplage 12 connectés entre les extrémités externes d'une paire de selfs 8. Chaque ligne de transmission utilisée dans l'ensemble de transmission selon l'invention comporte aussi un second arrangement 14 de condensateurs assurant l'interconnexion des extrémités les plus externes des paires de selfs immédiatement adjacentes 8, les points d'interconnexion du second arrangement étant séparés par une self 8 des points d'interconnexion du premier arrangement. Ainsi, le second arrangement 14 de condensateurs comprend un sous-arrangement de condensateurs 15 de couplage connectés en parallèle les uns avec les autres et connectés chacun à une extrémité la plus externe de paires immédiatement adjacentes de selfs 8 et un sous-arrangement de condensateurs 16 de liaison connectés en série les uns avec les autres entre les connexions du second arrangement, aux extrémités les plus externes des selfs, chaque condensateur 16s de liaison du second arrangement reliant les condensateurs 15 de couplage du second arrangement connectés entre les extrémités externes d'une paire de selfs 8. Dans les modes de réalisation de l'invention représentés sur les figures 2, 3 et 4, les selfs 8 sont interconnectées en série suivant une séquence linéaire, et les condensateurs 11 et 14 du premier et du second arrangement sont placés pratiquement transversalement à l'axe linéaire passant par les selfs 8. Un petit courant continu ou pulsé est utilisé de façon classique pour la préparation du matériau magnétique non linéaire de chaque self avant l'injection de l'impulsion principale d'entrée au point 1. Ce courant de préparation est commode pour déterminer l'état initial du matériau 9 magnétique non linéaire. Le courant de préparation est injecté dans le circuit au point 1 par des éléments de protection de circuit (non représentés) à l'entrée et à la sortie 1 et 2 de la ligne de transmission et circule dans chaque self 8 du circuit à ligne de transmission. Le courant de préparation produit un champ magnétique circonférentiel qui oriente les domaines magnétiques du matériau magnétique en direction convenable. Le courant appliqué de préparation ne produit qu'un champ magnétique circonférentiel si bien que l'aimantation interne du matériau magnétique n'a qu'une composante circonférentielle. Cette composante 17 représentée sur la figure 8 peut se trouver n'importe où entre la position la plus éloignée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre et la position la plus éloignée dans le sens des aiguilles d'une montre, mais elle ne possède aucune composante d'aimantation axiale. L'ensemble à ligne de transmission selon l'invention comporte aussi un dispositif destiné ,à appliquer un premier champ magnétique à la ligne 6 de transmission en direction 18 qui est pratiquement perpendiculaire à la direction du champ magnétique 17 produit dans la ligne 6 de transmission par application à celle-ci d'une impulsion d'entrée à haute tension au point 1 afin que la formation d'un front de choc de très courte durée soit favorisée au flanc avant de l'impulsion d'entrée lors de la propagation dans la ligne de transmission et réduise la compétition pour l'énergie et la dissipation d'énergie dans la ligne de transmission et augmente aussi le transfert d'énergie de l'impulsion d'entrée au signal électrique de sortie à hautes fréquences et de grande puissance au point 2 tout en réduisant l'atténuation du signal électrique de sortie à hautes fréquences et puissance élevée au point 2. Ce disposition supplémentaire d'application d'un champ magnétique peut avoir un certain nombre de formes différentes. Ainsi, dans le premier mode de réalisation représenté sur la figure 3, le champ supplémentaire peut être produit par le premier dispositif d'application d'un champ magné-4tique sous forme d'un enroulement conducteur 19 constituant un solénoïde de transport de courant placé autour de l'axe linéaire et destiné à transmettre un courant continu ou pulsé de production d'un champ magnétique axial dans le matériau magnétique des selfs 8. L'enroulement 19 transmet un courant continu ou pulsé qui produit un champ magnétique axial de direction 18 dans les perles 9 de ferrite comme représenté sur la figure 8. Dans une variante, comme l'indique la figure 4, le premier dispositif d'application d'un champ magnétique peut être formé de plusieurs aimants permanents 20 placés de manière qu'un pôle différent soit tourné vers un pôle différent sous forme alignée en direction pratiquement parallèle à l'axe linéaire et à distance de celui-ci et produisant un champ magnétique essentiellement axial dans le matériau magnétique des selfs. Dans le présent mémoire, l'axe linéaire est l'axe passant par les selfs 8 dans la direction de l'entrée 1 vers la sortie 2. Il est commode que ces aimants 20 puissent être placés le long de l'extérieur d'un récipient 21 dans lequel sont placés les arrangements de condensateurs 11 et 14 et les selfs 8. De même, dans le mode de réalisation de la figure 3, les enroulements 19 formant des solénoïdes peuvent être placés à l'extérieur du récipient 21 et autour de celui-ci. Le mode de réalisation de la figure 4 donne un champ magnétique, dans les composants magnétiques, qui est essentiellement axial par rapport aux perles 9 de ferrite formant les selfs 8, bien que des composantes non axiales du champ magnétique soient aussi produites. Le mode de réalisation de la figure 4 peut donner une impulsion à hautes fréquences qui est modulée en amplitude parce que les composantes axiale et non axiale du champ magnétique ne sont pas uniformément réparties le long de la ligne de transmission. Dans les modes de réalisation de l'invention des figures 5, 6 et 7, les selfs 8 sont interconnectées en série et placées pratiquement en parallèle les unes avec les autres en direction pratiquement transversale à l'axe linéaire suivant la ligne 1-2 dans l'ensemble. Dans ce cas, le courant circule en sens diamétralement opposé dans les selfs adjacentes 8 lorsqu'il circule dans la ligne de transmission. Dans le mode de réalisation de la figure 6 selon l'invention, le premier dispositif d'application d'un champ magnétique est un arrangement d'aimants permanents 22 qui sont pratiquement parallèles et placés à distance à l'extérieur de l'axe linéaire de l'ensemble, des pôles identiques étant dirigés vers l'axe linéaire, avec interposition des selfs 8. Les aimants 22 peuvent être placés à l'intérieur ou à l'extérieur du récipient 21, bien que, sur la figure 6, les aimants se trouvent à l'extérieur du récipient 21. Le champ axial appliqué aux selfs 8 sur la figure 6 est parallèle et anti-parallèle aux courants qui circule dans les selfs, en alternance. Ceci est dû au fait que le sens de circulation du courant change dans chaque tronçon de la ligne de transmission 7. Ainsi, sur la figure 6, le courant circule du nord vers le sud dans une self puis du sud vers le nord dans la suivante, du nord vers le sud dans la suivante, etc., alors que le champ magnétique appliqué est orienté dans le même sens sur toute l'étendue de la ligne de transmission 7. Les orientations qui alternent du courant du circuit et du champ magnétique axial n'ont pas d'effet nuisible sur le comportement du circuit. Le mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 7 des dessins annexés comporte un premier dispositif d'application d'un champ magnétique sous forme d'un arrangement de petits aimants permanents 23 disposés afin que chaque self comporte deux aimants 23 de l'arrangement placés à chaque extrémité de la self et destinés à produire un champ magnétique pratiquement axial dans le matériau magné-tique de la self. Les aimants 23 ont des dimensions analogues à celles des toroïdes magnétiques non linéaires 10 des selfs 8 et cette disposition réduit le volume du matériau magnétique permanent nécessaire pour la production d'un champ magnétique axial convenable, avec réduction de cette manière du coût, et la direction du champ magnétique axial peut aussi être choisie dans chaque self. 12 L'effet d'incorporation d'un champ magnétique axial selon l'invention est la modification de la dynamique des changements rapides d'aimantation dans le matériau magnétique non linéaire lorsque l'impulsion d'entrée est injectée au point 1 dans la ligne de transmission 6 ou 7. Le champ magnétique axial permet une aimantation rapide du matériau non linéaire dans les selfs 8 et permet la formation d'un front de choc très court au flanc avant de l'impulsion d'entrée. La création de conditions qui per-mettent la formation d'un front de choc de très courte durée permet la modification des processus de compétition pour l'énergie dans la ligne de transmission, déterminant la division de l'énergie entre les pertes et la formation du signal à hautes fréquences. Grâce à la création de ces conditions, une plus grande proportion de l'énergie d'entrée peut être transférée au signal à hautes fréquences et le rendement de formation du signal à hautes fréquences est donc accru. Il faut noter que l'application d'un champ magnétique circonférentiel uniquement comme dans le cas habituel des circuits générateurs de hautes fréquences classiques provoque des changements d'aimantation qui sont considérés comme non cohérents et qui sont notablement plus lents que les changements d'aimantation cohérents produits par l'ensemble selon l'invention. Une seconde caractéristique avantageuse de l'introduction d'un champ magnétique axial dans le circuit de la présente invention est la réduction de la dissipation d'énergie dans le signal à hautes fréquences lorsque ce signal se propage le long de la ligne de transmission. Après la formation des oscillations à hautes fréquences, ces oscillations se propagent le long de la ligne de transmission et passent dans de nombreux tronçons d'inductance-capacité de la ligne. Divers processus de perte d'énergie provoquent une atténuation du signal à hautes fréquences dans la ligne de transmission, l'un des processus étant constitué des pertes magnétiques dans le matériau magnétique non linéaire. Les pertes magnétiques se produisent parce que le courant à hautes fréquences de grande intensité associé au signal à hautes fréquences produit un champ magnétique à hautes fréquences appliqué au matériau magnétique non linéaire. Ce champ magnétique à hautes fréquences a tendance à moduler l'aimantation du matériau magnétique à une fréquence très élevée. Les pertes magnétiques à hautes fréquences peuvent être très importantes si l'aimantation du matériau magnétique non linéaire est modulée de façon notable. La présence d'un puissant champ magnétique axial a tendance à maintenir l'aimantation du matériau non linéaire à une orientation fixe après le passage du front de choc. Dans ces circonstances, l'effet de modulation du courant à hautes fréquences sur l'aimantation du matériau non linéaire est réduit et les pertes d'énergie magnétique sont réduites. En conséquence, l'atténuation du signal à hautes fréquences est réduite par la présence d'un puissant champ d'aimantation axial dans le matériau magnétique non linéaire. En conséquence, le champ magnétique supplémentaire augmente le transfert d'énergie de l'impulsion d'entrée au signal à hautes fréquences et réduit ainsi l'atténuation du signal à hautes fréquences provoquée par les pertes magnétiques. Tous ces effets augmentent les performances de l'ensemble de transmission selon l'invention. Il est bien entendu que l'invention n'a été décrite et représentée qu'à titre d'exemple préférentiel et qu'on pourra apporter toute équivalence technique dans ses éléments constitutifs sans pour autant sortir de son cadre
L'invention concerne les lignes de transmission.Elle se rapporte à un ensemble destiné à produire des signaux électriques à hautes fréquences de grande puissance, comprenant une ligne de transmission possédant plusieurs selfs (8), un premier arrangement (11) de condensateurs interconnectant les extrémités les plus externes de paires de selfs (8), et un second arrangement (14) de condensateurs interconnectant les extrémités les plus externes de paires de selfs (8), les points d'interconnexion du second arrangement (14) étant séparés par une self (8) des points d'interconnexion du premier arrangement (11) , et un dispositif (22) d'application d'un champ magnétique pratiquement perpendiculaire au champ magnétique produit dans la ligne de transmission.Application aux émetteurs des radars.
1. Ensemble à ligne de transmission à dispersion non linéaire destiné à produire des signaux électriques à hautes fréquences de grande puissance, caractérisé en ce qu'il comprend une ligne de transmission possédant plusieurs selfs (8) connectées en série comprenant chacune un matériau magnétique saturable destiné à donner un défaut de linéarité, un premier arrangement (11) de condensateurs interconnectant les extrémités les plus externes de paires de selfs (8) immédiatement adjacentes, et un second arrangement (14) de condensateurs interconnectant les extrémités les plus externes de paires de selfs (8) immédiatement adjacentes, les points d'interconnexion du second arrangement (14) étant séparés par une self (8) des points d'interconnexion du premier arrangement (11), et un dispositif d'application d'un premier champ magnétique à la ligne de transmission en direction pratiquement perpendiculaire à la direction du second champ magnétique produit dans la ligne de transmission, par application à celle-ci d'une impulsion d'entrée à haute tension destinée à favoriser la formation d'un front de choc de très courte durée au flanc avant de l'impulsion d'entrée lors de la propagation dans la ligne de transmission, avec réduction de la compétition pour l'énergie et de la dissipation d'énergie dans la ligne de transmission et augmentation de cette manière du transfert d'énergie de l'impulsion d'entrée au signal électrique de sortie à hautes fréquences et de puissance élevée, et avec réduction de l'atténuation du signal électrique de sortie à hautes fréquences et de puissance élevée. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les condensateurs du premier arrangement (11) comprennent un sous-arrangement de condensateurs de couplage connectés en parallèle les uns avec les autres et connectés chacun à une extrémité la plus externe de paires de selfs (8) immédiatement adjacentes, et un sous-arrangement de condensateurs de liaison connectés en série les uns avec les autres aux connexions du premier arrangement (11) avec les extrémités les plus externes des selfs (8), chaque 15 condensateur de liaison assurant la liaison des deux condensateurs de couplage connectés aux extrémités externes des paires de selfs (8). 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que les condensateurs du second arrangement (14) comprennent un sous-arrangement de condensateurs de couplage connectés en parallèle les uns avec les autres et connectés chacun à une extrémité la plus externe de paire de selfs (8) immédiatement adjacentes, et un sous-arrangement de condensateurs de liaison connectés en série les uns avec les autres aux connexions du second arrangement (14), aux extrémités les plus externes des selfs (8), chaque condensateur de liaison du second arrangement (14) reliant les deux condensateurs de couplage du second arrangement (14) qui sont connectés aux extrémités les plus externes d'une paire de selfs (8). 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que les selfs (8) sont chacune sous forme de perles de ferrite enfilées sur des tronçons d'un fil conducteur de l'électricité ou d'un enroulement (19) en hélice conducteur de l'électricité formé autour d'un toroïde magnétique. 5. Ensemble selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que les selfs (8) sont interconnectées en série sous forme d'une séquence linéaire, et les conden- sateurs du premier et du second arrangement (14) sont placés en direction pratiquement transversale à l'axe linéaire passant par les selfs (8). 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le premier dispositif d'application d'un champ magné- tique est un enroulement (19) conducteur de l'électricité formant un solénoïde qui s'étend autour d'un axe linéaire et destiné à transporter un courant continu ou pulsé destiné à produire un champ magnétique axial dans le matériau des selfs (8). 7. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le premier dispositif d'application d'un champ magné-tique comprend plusieurs aimants permanents (22, 23) disposés avec un pôle différent tourné vers un pôledifférent sous forme alignée en direction pratiquement parallèle à l'axe linéaire et à distance de celui-ci et destiné à produire un champ magnétique essentiellement axial avec le champ magnétique des selfs (8). 8. Ensemble selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que les selfs (8) sont interconnectées en série et sont disposées pratiquement en parallèle les unes avec les autres en direction pratiquement transversale à l'axe linéaire passant dans l'ensemble. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le premier dispositif d'application d'un champ magné-tique est un arrangement d'aimants permanents (22, 23) disposés afin qu'ils soient pratiquement parallèles à l'axe linéaire de l'ensemble et espacés à l'extérieur de cet axe linéaire, des pôles semblables étant dirigés vers l'axe linéaire. 10. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que le premier dispositif d'application d'un champ magné-tique est un arrangement d'aimants' permanents (22, 23) disposés de manière que chaque self (8) comporte deux aimants de l'arrangement placés chacun à une extrémité de la self (8) et destinés à produire un champ magnétique pratiquement axial dans le matériau magnétique de la self. 11. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend un récipient (21) dans lequel sont placés les arrangements de condensateurs et les selfs (8).
H,G
H01,G01
H01P,G01S
H01P 3,G01S 13
H01P 3/00,G01S 13/00
FR2900218
A1
CONNECTEUR POUR RACCORDER DEUX EXTREMITES CREUSES DE PROFILE
20,071,026
L'invention concerne un connecteur pour raccorder deux extrémités creuses de profilé, afin de former par exemple un cadre constituant io l'intercalaire d'un vitrage isolant. Le connecteur comporte un corps et un élément d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau agencé de manière solidaire sur une partie du corps. L'invention sera plus particulièrement décrite en regard d'une application relative à un vitrage sans y être toutefois limitée et peut 15 s'adresser à d'autres applications non verrières. Un type de vitrage isolant bien connu comporte deux feuilles de verre qui sont espacées par une lame de gaz tel que de l'air et, qui sont écartées et réunies au moyen d'un cadre entretoise constitué par des profilés métalliques creux pliés ou par des profilés assemblés par des pièces 20 médianes et/ou d'angle nommées connecteurs. Les profilés sont garnis d'un tamis moléculaire qui a pour rôle d'absorber les molécules d'eau emprisonnées dans la lame d'air intercalaire au moment de la fabrication du vitrage, ou susceptibles de s'introduire dans le vitrage au cours de sa vie (l'étanchéité d'un vitrage isolant n'est jamais parfaite), et qui seraient 25 susceptibles de se condenser par temps froid, entraînant l'apparition de buée. Pour assurer l'étanchéité du vitrage, le cadre entretoise est collé aux feuilles de verre par un cordon élastomère du type caoutchouc butyle appliqué directement sur les profilés formant le cadre entretoise par extrusion 30 au travers d'une buse. Une fois le vitrage assemblé, le cordon élastomère d'étanchéité joue un rôle de maintien mécanique provisoire des feuilles de verre. Enfin, on injecte dans la gorge périphérique délimitée par les deux feuilles de verre et le cadre entretoise un mastic d'étanchéité réticulable du type polysulfure, 35 polyuréthane, ou silicone qui termine l'assemblage mécanique des feuilles de verre. Le caoutchouc butyle a principalement comme rôle de rendre étanche l'intérieur du vitrage à la vapeur d'eau, tandis que le mastic assure une étanchéité à l'eau liquide ou aux solvants. On connaît comme connecteur pour profilés d'entretoise de vitrage isolant, celui par exemple décrit dans la demande de brevet EP 0 283 689. Ce connecteur est inséré à force dans les extrémités creuses de profilé et maintenu fermement grâce à des saillies latérales de retenue qui sont orientées dans le sens opposé au sens de traction selon lequel il conviendrait de tirer sur les extrémités de profilé en cas de démontage. io Une fois les deux extrémités de profilé aboutées, il existe irrémédiablement au niveau de la jonction un espace minime qui doit nécessairement être étanché au gaz. On ajoute généralement au niveau de cette jonction et sur les faces de l'intercalaire qui seront opposées à la lame de gaz, un joint d'étanchéité du type butyle comme déjà expliqué plus haut, is ou bien davantage de mastic. Dans la demande de brevet US 2003/0059253, l'étanchéité au niveau de la jonction des deux extrémités de profilé est réalisée avec un matériau d'étanchéité qui est, non pas ajouté à l'extérieur des extrémités de profilé après aboutement, mais disposé à l'intérieur des deux extrémités creuses de 20 profilé, plus exactement agencé dans une cavité prévue dans le corps du connecteur au niveau de la jonction. C'est un matériau qui est injecté dans la cavité du connecteur après le raccordement de l'une des extrémités de profilé et qui flue aux endroits appropriés pour former l'étanchéité, la seconde extrémité étant ensuite rapportée contre la première. 25 Ces documents décrivent des connecteurs sensiblement plats pour abouter des profilés sur un côté du cadre selon une jonction longiligne. Le principe de raccordement est similaire pour le raccordement des angles d'un cadre, lorsque ce dernier n'est pas constitué d'un profilé plié au niveau des angles. Le cadre rectangulaire est en effet constitué de profilés longilignes 30 que l'on raccorde dans les angles par des connecteurs d'angle, l'étanchéité étant réalisée par du butyle rapporté. Cependant, ces diverses méthodes pour étancher la jonction entre deux extrémités de profilé selon une jonction longiligne ou une jonction d'angle engendrent dans la fabrication du cadre une opération supplémentaire de dépôt de matière étanche, ce qui nécessite un apport de matière et un outillage spécifique pour assurer cette opération. En outre, si sur certaines lignes de fabrication, l'opération d'étancher est faite ultérieurement à l'opération de raccordement des extrémités de profilé (notamment lorsque le matériau est rapporté après aboutement), il est nécessaire par des moyens adaptés, en particulier pour la jonction longiligne, de connaître la position exacte de la ou des jonctions afin de rapporter la matière au bon endroit. Aussi, une telle opération ne participe pas à une économie des coûts io de fabrication et à la rapidité de fabrication. Or, il est toujours souhaitable dans un procédé de fabrication de réduire le nombre d'étapes nécessaires et/ou de les simplifier ainsi que de minimiser les coûts de fabrication. La demande de brevet WO 05/106177 propose une nouvelle solution 15 et décrit un connecteur dont le corps dans sa partie médiane et sur l'une de ses faces, est directement pourvu de moyens d'étanchéité aux gaz et à la vapeur d'eau. Ces moyens d'étanchéité présentent une forme adaptée, ou sont associés, sur la face opposée du corps du connecteur, à un système de mise en compression desdits moyens d'étanchéité, de sorte que lors de 20 l'insertion du connecteur dans les extrémités creuses de deux profilés à abouter, une force de poussée est exercée par l'une des parois intérieures des profilés contre la face du connecteur opposée à celle munie des moyens d'étanchéité, comprimant ainsi les moyens d'étanchéité contre la paroi intérieure opposée des profilés. 25 La solution préconisée dans ce document permet, en dotant directement le connecteur des moyens d'étanchéité, de simplifier l'opération de raccordement de deux profilés. L'invention a donc pour but de fournir un connecteur incorporant également des moyens d'étanchéité, mais selon une autre réalisation, pour 30 raccorder de manière étanche deux extrémités de profilé selon une jonction longiligne ou d'angle. Ainsi, les moyens d'étanchéité sont intrinsèques au connecteur. Une fois le raccordement effectué, l'étanchéité est également assurée. Aucune opération supplémentaire pour étancher, n'a besoin d'être effectuée. Selon l'invention, le connecteur comporte un corps et un élément d'étanchéité qui est imperméable aux liquides, aux gaz et à la vapeur d'eau et qui est supporté par une partie du corps, et est caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité comporte deux protubérances opposées qui font latéralement saillie par rapport à la partie support de l'élément d'étanchéité de manière à ménager entre ces protubérances et le corps respectivement deux espaces d'accueil. Le corps du connecteur et l'élément d'étanchéité sont à base de deux matériaux distincts ou d'un même matériau. io Selon une caractéristique, les protubérances comportent des extrémités respectives qui sont courbées selon un même sens et qui sont faites d'un matériau élastique. Selon une autre caractéristique, l'élément d'étanchéité est constitué d'un matériau plastique de dureté comprise entre 20 et 60 Shore A, tel qu'un is élastomère, de type par exemple Styrène-Ethylène-Butylène-Styrène (SEBS), ou un thermoplastique tel que du polyuréthane injectable, ou encore un EPDM. En vue de l'étanchéité à fournir au dispositif auquel le connecteur sera associé, l'élément d'étanchéité recouvre au moins une face de la partie de du 20 connecteur et retombe de préférence sur une portion de bord des faces latérales de ladite partie du connecteur. La hauteur de l'élément d'étanchéité n'excède pas 1 mm, et est de préférence de l'ordre de 0,5 mm. En effet, comme nous le verrons par la suite, le connecteur, une fois associé aux profilés pour former un cadre, 25 présente l'élément d'étanchéité en saillie de la face externe des profilés, de sorte que la face externe du cadre obtenu n'est pas du même niveau sur l'ensemble de sa périphérie. Or, il est préférable que cette différence de niveau ne soit pas trop importante pour garantir un bon résultat quant à l'étape automatisée de dépôt du butyle sur les parois latérales des profilés en 30 vue du collage du cadre contre les feuilles de verre. Le dépôt du cordon de butyle par la ou les extrudeuses sur les profilés du cadre est programmé à une certaine hauteur par rapport à la bande de défilement sur laquelle repose le cadre ; une différence de niveau décale donc d'autant, la hauteur de disposition du cordon, engendrant le risque de ne pas déposer suffisamment de butyle au bon endroit pour assurer le collage adéquat du cadre contre les feuilles de verre. Selon l'utilisation du connecteur, le corps peut par exemple être longiligne pour assurer une jonction longiligne, et comporte en particulier deux ailes qui s'étendent chacune de part et d'autre de la partie support en étant raccordées à deux faces opposées de ladite partie, selon une hauteur partielle et à distance des bords des faces, les ailes étant en regard des protubérances de l'élément d'étanchéité. Dans un autre mode de réalisation, pour assurer une connexion io d'angle, le corps comporte deux ailes qui s'étendent chacune de part et d'autre de la partie de support de manière angulaire, généralement à angle droit, en étant raccordées à deux faces opposées de ladite partie de support selon une hauteur partielle et à distance des bords des faces, les ailes étant en regard des protubérances de l'élément d'étanchéité. 15 La partie de support de l'élément d'étanchéité présente une largeur minimisée, en particulier inférieure à 3 mm, et de préférence de l'ordre du mm, pour optimiser la longueur supplémentaire résultante du raccordement, lors de l'aboutement de deux profilés avec le connecteur. Les profilés viennent en effet en butée contre cette partie de support comme nous le 20 verrons par la suite, alors que jusqu'à présent un connecteur présentait l'ensemble de son corps inséré dans la partie creuse des profilés. Aussi, on veillera à adapter la longueur des profilés en conséquence pour répondre aux longueurs voulues des côtés du cadre à obtenir. Selon une autre caractéristique, le corps du connecteur est réalisé 25 d'une seule pièce, et est en particulier à base d'une matière plastique, mais pourrait tout aussi bien être métallique. Le corps du connecteur comme l'élément d'étanchéité peuvent être obtenus par moulage. Différentes variantes de réalisation sont envisageables pour rendre 30 solidaire l'élément d'étanchéité du corps du connecteur, tel que par clipsage, collage, soudage, surmoulage. Mais le corps et l'élément d'étanchéité peuvent également être obtenus par un seul procédé, tel qu'un moulage selon une injection bi-matière. Enfin, lorsque le corps du connecteur comporte des ailes, celles-ci présentent avantageusement en saillie de leurs parois latérales un système de retenue, tel qu'une aiguille métallique ou plastique traversant l'aile de part en part. Ce système de retenue engendre de rentrer en force le connecteur dans le dispositif auquel il est destiné pour être maintenu en place et éviter son retrait intempestif. Ainsi, le connecteur de l'invention permet de constituer un ensemble formé d'au moins deux extrémités creuses de profilé, et d'au moins un connecteur raccordant lesdites extrémités de profilé, chacun des espaces io d'accueil du connecteur logeant la paroi d'une extrémité respective de profilé, et l'élément d'étanchéité présentant ses protubérances latérales qui sont plaquées contre la face externe de chacune desdites parois des extrémités de profilé, les deux extrémités creuses coopérant avec le corps du connecteur et venant en butée contre respectivement deux faces opposées 15 de la partie support de l'élément d'étanchéité. Ainsi, l'étanchéité qui est faite par le matériau constituant la face externe ou extérieure du profilé destinée à être tournée vers l'environnement extérieur est rendue continue au niveau de la jonction de deux extrémités de profilés, grâce à l'élément d'étanchéité recouvrant intimement la face 20 extérieure des extrémités de profilé. L'élément d'étanchéité par ses protubérances latérales permet en outre de tolérer un jeu éventuel du positionnement en butée des extrémités de profilé contre la partie du connecteur, sans rupture de la continuité d'étanchéité. 25 Par ailleurs, les protubérances latérales de l'élément d'étanchéité retombent de préférence sur une portion en bord de la face externe des parois latérales des extrémités de profilé, de façon à confirmer davantage l'étanchéité du raccordement des profilés au niveau de leur face extérieure. Dans un exemple de réalisation, le corps du connecteur est doté de 30 deux ailes s'étendant respectivement depuis deux faces opposées de la partie support de l'élément d'étanchéité, les deux ailes étant respectivement insérées dans les deux extrémités creuses de profilé. Le connecteur est alors maintenu bloqué dans les extrémités creuses de profilé grâce à des systèmes de retenue présents sur les parois latérales des ailes. Un tel ensemble d'au moins un connecteur avec deux extrémités de profilé(s) permet notamment de réaliser un cadre, pour être par exemple utilisé dans un vitrage isolant, l'élément d'étanchéité assurant la continuité d'étanchéité au niveau de la jonction avec les extrémités creuses de profilé, la face du ou des profilés formant le cadre et recouverte au niveau des extrémités de profilé par les protubérances de l'élément d'étanchéité, présentant une étanchéité aux liquides, gaz et vapeur d'eau. Pour procéder au raccordement de deux extrémités creuses de profilé à l'aide d'un connecteur selon l'invention, le connecteur est inséré en force, par io l'une de ses ailes, dans la partie creuse de l'une des extrémités de profilé, tandis que la seconde extrémité de profilé est rapportée autour de l'aile opposée libre du connecteur, en établissant également une force de poussée jusqu'à obtenir l'aboutement des deux extrémités de profilé contre la partie support de l'élément d'étanchéité, l'élément d'étanchéité recouvrant la 15 jonction des extrémités de profilé, au moins sur la face destinée à être en regard de l'environnement extérieur. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention vont à présent être décrits plus en détail en regard des dessins annexés sur lesquels : • La figure 1 est une vue de profil du connecteur de l'invention 20 destiné à une jonction longiligne, une partie du connecteur étant raccordée à l'extrémité creuse d'un profilé ; • La figure 2 est une vue schématique en coupe du connecteur plat de la figure 1 ; • La figure 3 est une vue en coupe schématique du 25 raccordement de deux extrémités de profilé à l'aide du connecteur plat de la figure 2 ; • La figure 4 est une vue de profil du connecteur de l'invention destiné à une jonction d'angle, une partie du connecteur étant raccordée à l'extrémité creuse d'un profilé ; 30 • La figure 5 est une vue en coupe schématique et de dessus du connecteur d'angle de la figure 4; • La figure 6 est une vue schématique en coupe et de dessus du raccordement de deux extrémités de profilé à l'aide du connecteur d'angle de la figure 5 ; • La figure 7 est une vue schématique partielle en coupe d'un vitrage isolant dont le cadre est pourvu d'un connecteur selon l'invention. Les figures 1 et 2 illustrent un connecteur plat 1 de l'invention destiné à raccorder de manière étanche deux extrémités creuses 5 de profilé selon une jonction longiligne telle que visible sur la figure 3. Le connecteur 1 comporte un corps 10 pouvant être fait d'un premier matériau et un élément d'étanchéité 3 pouvant être fait d'un second matériau et associé au corps 10. io Le corps 10 du connecteur plat s'étend de manière longitudinale pour assurer la jonction longiligne. Il est par exemple réalisé en une matière plastique, obtenu de préférence par moulage par injection. On peut notamment citer comme matières, du polyamide, du polyéthylène, du SAN. En variante, le corps peut être métallique. 15 Le corps 10 comporte une partie support 11 de l'élément d'étanchéité, et deux ailes 20 et 21 s'étendant de part et d'autre de la partie support 11 selon une même direction. Les ailes 20 et 21 sont de forme sensiblement parallélépipédique. Elles présentent chacune deux faces longitudinales opposées 22 et 23, et 20 deux parois latérales opposées 24 et 25 s'étendant selon la plus grande extension d'une aile et se raccordant aux faces longitudinales 22 et 23. La partie 11 de raccordement des ailes est de forme par exemple sensiblement parallélépipédique. Elle présente deux faces opposées de butée 12 et 13 qui sont jointes aux ailes de raccordement, deux faces 25 opposées 14 et 15 qui sont parallèles et situées du même côté que les faces longitudinales 22 et respectivement 23 des ailes, et deux faces latérales opposées 16 et 17 qui sont parallèles et situées du même côté que les parois latérales 24 et respectivement 25 des ailes. Les faces 14 et 15 de la partie 11 sont en saillies par rapport aux 30 faces longitudinales 22 et 23 des ailes ; de même que les faces latérales 16 et 17 sont en saillies par rapport aux parois latérales 24 et 25 des ailes. Ainsi, les ailes s'étendent de part et d'autre de la partie support en étant raccordées aux deux faces opposées 12 et 13 de la partie 11 selon une hauteur partielle et à distance des bords des faces, les ailes étant en regard des protubérances de l'élément d'étanchéité. Enfin, chacune des ailes 20 et 21 comporte un système de retenue 26 faisant saillie par rapport à chaque paroi latérale 24 et 25, ce système étant destiné à maintenir bloqué le connecteur, une fois engagé dans les extrémités creuses de profilé. Ce système de retenue est à titre d'exemple une aiguille métallique agencée dans l'épaisseur de l'aile et traversant de part en part les parois latérales 24 et 25. L'élément d'étanchéité 3 est constitué d'un matériau polymère io imperméable à l'eau, aux gaz et à la vapeur d'eau. Il est disposé sur la partie support 11 du corps 10 en étant solidaire au moins de la face 14. Le matériau de l'élément d'étanchéité présente une dureté comprise entre 20 et 60 shore A. Un tel matériau est par exemple un élastomère, de type par exemple is Styrène-Ethylène-Butylène-Styrène (SEBS), ou un polyuréthane injectable (TPU), ou un matériau thermoplastique adapté tel que le matériau de marque VITAPRENE commercialisé par la société VTC. L'élément d'étanchéité présente une forme sensiblement plate à la manière d'une pastille. Sa hauteur n'excède pas 1 mm, et est de préférence 20 de l'ordre de 0,5 mm. Il recouvre, selon une partie 30, la face 14 du corps 10, et retombe avantageusement en 30a sur une portion de bord des faces latérales 16 et 17. L'élément d'étanchéité présente par ailleurs des protubérances latérales opposées 31 et 32 de largeur au moins égale à la largeur du côté de la face 25 14 depuis lequel elles s'étendent. Les protubérances 31 et 32 s'étendent en direction des ailes 20 et respectivement 21 du corps 10. La face 14 de la partie 11 du corps étant en saillie par rapport aux faces longitudinales 22 et 23 des ailes, les protubérances 31 et 32 de l'élément d'étanchéité en regard des faces 30 longitudinales des ailes ménagent ainsi respectivement deux espaces d'accueil ou gorges opposées 40 et 41, de part et d'autre de la partie 11. En outre, les protubérances 31 et 32 comportent respectivement des extrémités sensiblement recourbées 33 et 34 en direction des ailes du corps 10. i0 L'élément d'étanchéité 3 est solidarisé avec la face 14 du corps 10 en étant rapporté par collage, ou par soudage, ou surmoulage selon une accroche mécanique ou chimique, ou encore par clipsage selon des formes coopérantes (non illustrées ici) de la partie 11 du corps 10 et de l'élément d'étanchéité 3. En variante, l'élément d'étanchéité 3 et le corps 10 peuvent être obtenus selon une même pièce réalisée par exemple par moulage selon une injection bi-matière, l'accroche entre les deux matières étant, soit mécanique, soit chimique si ces matières sont compatibles telles qu'un polyamide et un io polyuréthane adaptés. Le connecteur 1 de la figure 1 sert donc au raccordement de deux extrémités 5 de profilés selon une jonction longiligne (figure 3). Ces extrémités de profilé peuvent être en inox, en aluminium, en plastique, en une combinaison de matériaux, en fait en tout matériau adapté selon la 15 destination du profilé. L'aboutement de deux extrémités de profilé peut servir à la constitution par exemple d'un cadre, destiné notamment à la fabrication d'un vitrage isolant. Un vitrage isolant tel qu'illustré sur la figure 7 comporte en effet au moins deux feuilles de verre 60 et 61 écartées de manière étanche à 20 l'aide d'un cadre intercalaire 5a, qui est solidarisé sur toute la périphérie à la face interne des feuilles de verre par du butyle 63, du gaz 62 étant emprisonné entre les deux feuilles de verre. Du mastic d'étanchéité est déposé du côté extérieur, entre les deux feuilles de verre et le cadre intercalaire. 25 Le cadre intercalaire est donc fabriqué au moyen d'un profilé plié dans ses angles, et dont les deux extrémités libres sont aboutées au niveau d'un côté du cadre à l'aide d'un connecteur plat. Pour assurer au vitrage d'être étanche aux liquides, aux gaz et à la vapeur d'eau, le profilé comporte au moins sur la face 50a destinée à être en 30 regard de l'extérieur du vitrage, nommée ci-après face extérieure, et de préférence également sur une partie des faces latérales en connexion avec la face extérieure, un revêtement d'étanchéité adapté tel que de l'aluminium, ou bien lesdites faces à protéger sont faites entièrement d'un matériau adapté d'étanchéité. On peut se reporter pour un profilé de cadre intercalaire à la demande de brevet EP 852 280. Aussi, la jonction entre le connecteur et les extrémités de profilé doit également être étanche, au moins au niveau de la face extérieure 50a, et de préférence également sur une partie des faces latérales non revêtue de butyle 63. Le raccordement à l'aide du connecteur 1 de l'invention s'effectue de la manière suivante. Chaque extrémité creuse 5 est emboîtée autour respectivement, de chacune des ailes 20 et 21 du connecteur. io Chaque extrémité 5 de profilé comporte deux parois opposées 50 et 51, dont une, ici la paroi 51, est destinée à être en regard de la lame de gaz du vitrage isolant. Les parois 50 et 51 sont raccordées de manière fermée par deux parois latérales opposées 52 et 53 qui sont destinées à être solidarisées par du butyle 63 avec les faces internes des feuilles de verre. is L'extrémité creuse 5 de profilé est engagée sur l'une des ailes 20 ou 21 du connecteur 1, et cela en force en raison de la présence du système de retenue 26. L'extrémité 5 est enfoncée jusqu'à ce que son bord libre vienne par coopération en butée contre l'une des parois 12, ou respectivement 13, de la partie 11 du connecteur. Puis, on enfonce de manière similaire 20 l'extrémité creuse du second profilé sur l'autre aile du connecteur. Les parois de chaque extrémité de profilé entoure ainsi chaque aile du connecteur. La face externe 51a de la paroi 51 de l'extrémité de profilé est de niveau avec la face 15 de la partie 11 du corps du connecteur, de sorte que lorsque les extrémités 5 de profilé sont toutes deux enfoncées sur les 25 ailes du connecteur, les faces externes 51a des parois 51 des profilés et la face 15 du connecteur forment une surface plane. La paroi opposée 50 de chaque extrémité de profilé est logée dans chacune des gorges 40 et 41 du connecteur, chacune des protubérances 31 et 32 de l'élément d'étanchéité recouvrant intimement la face externe 50a de 30 la paroi 50 avec une précontrainte exercée par les extrémités recourbées 33 et 34 des protubérances. Le matériau des extrémités de protubérances est suffisamment élastique pour que celles-ci soient déformées lorsque le connecteur est engagé en force autour des ailes du connecteur et contre la partie 11, tout en exerçant une force suffisante pour maintenir plaqué fermement l'élément d'étanchéité 3 contre la paroi 50 des extrémités de profilé. L'élément d'étanchéité 3 recouvre ainsi la jonction des extrémités de profilé au niveau de la partie 11 du connecteur. Seule la paroi 50 sera exposée à l'environnement extérieur, sa face extérieure 50a est donc étanche comme déjà dit plus haut; l'élément d'étanchéité est ainsi configuré ici pour recouvrir intimement la face extérieure 50a de la paroi 50 des extrémités de profilé et assure ainsi une continuité de l'étanchéité au niveau de la jonction. Avantageusement, une portion de bord des parois latérales opposées 52 et 53 des extrémités de profilé, qui présente également un revêtement étanche, est également recouverte par l'élément d'étanchéité confortant sur les côtés la continuité d'étanchéité de la jonction. La figure 4 illustre un connecteur d'angle selon l'invention destiné à assurer une jonction d'angle étanche, telle qu'illustrée sur la figure 6, entre deux profilés creux 5a et 5b aboutés en angle. Le corps 10 du connecteur comporte, tout comme pour le connecteur plat, deux ailes 20 et 21 qui font un angle équivalent à l'angle avec lequel on désire connecter les extrémités de profilés 5 (ici un angle de 90 ). Les deux ailes se raccordent au niveau de la partie 11 du corps 10 disposée dans l'angle. De manière identique au connecteur plat, les ailes du corps 10 présentent les mêmes caractéristiques accompagnées des mêmes références. Les ailes, du côté de l'une des faces longitudinales 23 sont raccordées au niveau de la partie 11 en formant une saillie de butée 11 a. A l'opposé, sur la face 14 de la partie 11 de raccordement des ailes qui sont en saillie par rapport aux faces longitudinales 22 de cet angle, la partie 11 reçoit l'élément d'étanchéité 3. L'élément d'étanchéité 3 comporte des protubérances latérales opposées 31 et 32 s'étendant en direction des ailes et présentant une largeur plus grande que celle des ailes, adaptée au moins à la largeur de la paroi 50 de l'extrémité de profilé. Les protubérances 31 et 32 qui sont en regard des faces longitudinales 22, respectivement, des ailes 20 et 21, ménagent des gorges respectives 40 et 41. De manière similaire au connecteur plat, l'élément d'étanchéité 3 est rapporté par solidarisation contre la face 14 de la partie 11, ou est obtenu directement de manière combinée avec le corps 10 par un procédé de fabrication adapté, tel que par moulage selon une bi-injection de matière. L'aboutement de deux extrémités 5 de profilé 5a et 5b peut également servir à la constitution d'un cadre de vitrage isolant, les profilés qui correspondent aux côtés du cadre étant joints au niveau des angles du cadre à l'aide d'un tel connecteur d'angle. Le raccordement à l'aide du connecteur d'angle 1 de l'invention s'effectue de la manière suivante. Chaque extrémité creuse 5 est emboîtée autour, respectivement de chacune des ailes 20 et 21 du connecteur, et cela en force en raison de la présence des systèmes de retenue 26. L'extrémité 5 est enfoncée jusqu'à ceque son extrémité libre vienne par coopération en butée contre la partie 11 du connecteur. La paroi 51 de chaque extrémité de profilé destinée à être en regard de la lame de gaz vient en butée contre la saillie 11 a, de sorte que la face externe 51 a des parois 51 des profilés et la saillie angulaire 11 a forment un parfait équerrage. La paroi 50 de chaque extrémité de profilé vient en butée dans chaque gorge respective 40 et 41 ; les protubérances 31 et respectivement 32 recouvrent intimement la face externe 50a desdites parois, avec une précontrainte exercée par les extrémités recourbées 33 ou 34 des protubérances. Avantageusement, la portion d'extrémité des parois latérales 52 et 53 des profilés reliées à la face 50 est également recouverte par l'élément d'étanchéité 3 de manière à assurer totalement l'étanchéité de la face de la jonction des profilés qui est en regard de l'extérieur. Dans les exemples de réalisation décrits ci-dessus, le corps du connecteur comprend deux ailes s'étendant de part et d'autre de la partie 11 de support de l'élément d'étanchéité, les deux ailes permettant une coopération aisée avec les extrémités creuses de profilé. Néanmoins, il est aussi possible d'envisager une partie 11 seule, le corps 10 et l'élément d'étanchéité 3 formant comme un champignon, les bords libres des extrémités des profilés coopérant avec les faces de butée 12 et 13 de la partie 11, une solidarisation pouvant être faite par collage, et l'élément d'étanchéité recouvrant la face extérieure de l'une des parois des extrémités de profilé
Connecteur (1) destiné à raccorder deux extrémités creuses de profilé, comportant un corps (10) et un élément (3) d'étanchéité qui est imperméable aux liquides, aux gaz et à la vapeur d'eau et qui est supporté par une partie (11) du corps (10), caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (3) comporte deux protubérances opposées (31,32) qui font latéralement saillie par rapport à la partie de support (11) de l'élément d'étanchéité de manière à ménager entre ces protubérances et le corps (10) respectivement deux espaces d'accueil (40, 41).
1. Connecteur (1) destiné à raccorder deux extrémités creuses de profilé, comportant un corps (10) et un élément d'étanchéité (3) qui est imperméable aux liquides, aux gaz et à la vapeur d'eau et qui est supporté par une partie (11) du corps (10), caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (3) comporte deux protubérances opposées (31,32) qui font latéralement saillie par rapport à la partie de support (11) de l'élément d'étanchéité de manière à ménager entre ces protubérances et le corps (10) respectivement deux espaces io d'accueil (40, 41). 2. Connecteur selon la 1, caractérisé en ce que le corps (10) est réalisé en une matière plastique et l'élément d'étanchéité (3) est constitué d'un matériau polymère imperméable à l'eau, aux gaz et à la vapeur d'eau. 15 3. Connecteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les protubérances (31,32) comportent des extrémités respectives (33, 34) qui sont courbées selon un même sens. 4. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les protubérances (31,32) sont faites d'un matériau 20 élastique. 5. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (3) est constitué d'un matériau plastique de dureté comprise entre 20 et 60 Shore A. 6. Connecteur selon l'une quelconques des précédentes, 25 caractérisé en ce que le matériau de l'élément d'étanchéité (3) est un élastomère, de type par exemple Styrène-Ethylène-Butylène-Styrène (SEBS), ou un thermoplastique tel qu'un polyuréthane injectable (TPU), ou encore un EPDM. 7. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (3) recouvre au moins une face (14) 30 de la partie de support (11), et de préférence, retombe sur une portion de bord des faces latérales (16, 17) de ladite partie de support (11). 8. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (3) n'excède pas 1 mm de hauteur, et est de préférence de l'ordre de 0,5 mm. 9. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) est longiligne et comporte deux ailes (20, 21) qui s'étendent chacune de part et d'autre de la partie support (11) en étant raccordées à deux faces opposées (12, 13) de la partie (11) selon une hauteur partielle et à distance des bords des faces, les ailes étant en regard des protubérances (31, 32) de l'élément d'étanchéité (3). 10. Connecteur selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le corps (10) comporte deux ailes (20, 21) qui s'étendent chacune de part et d'autre de la partie support (11) de manière angulaire, en io étant raccordées à deux faces opposées (12, 13) de la partie (11) selon une hauteur partielle et à distance des bords des faces, les ailes étant en regard des protubérances (31, 32) de l'élément d'étanchéité (3). 11. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) est réalisé d'une seule pièce. 15 12. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) est à base de matière plastique ou est métallique. 13. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps (10) et l'élément d'étanchéité (3) sont obtenus par 20 moulage. 14. Connecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité (3) est rapportée sur la partie support (11) du corps (10) par clipsage, collage, soudage, surmoulage. 15. Connecteur selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce 25 que l'élément d'étanchéité (3) et le corps (10) sont obtenus par moulage selon une injection bi-matière. 16. Connecteur selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que chaque aile (20, 21) du corps (10) comporte en saillie de ses parois latérales (24, 25) un système de retenue (26), tel qu'une aiguille métallique ou plastique 30 traversant l'aile de part en part. 17. Ensemble formé d'au moins deux extrémités creuses (5) de profilé, et d'au moins un connecteur (1) selon l'une quelconque des précédentes et raccordant lesdites extrémités de profilé, chacun des espaces d'accueil (40, 41) du connecteur logeant la paroi (50) d'une extrémité respectivede profilé, et l'élément d'étanchéité (3) présentant ses protubérances latérales (31, 32) qui sont plaquées contre la face externe (50a) de chacune desdites parois (50) des extrémités de profilé, les deux extrémités creuses coopérant avec le corps du connecteur et venant en butée contre respectivement deux faces opposées (12, 13) de la partie support (11). 18. Ensemble selon la 17, caractérisé en ce que les protubérances latérales (31, 32) de l'élément d'étanchéité (3) retombent sur une portion en bord de la face externe des parois latérales des extrémités de profilé. 19. Ensemble selon la 17 ou 18, caractérisé en ce que le io corps (10) du connecteur est doté de deux ailes (20, 21) s'étendant respectivement depuis deux faces opposées (12, 13) de la partie support (11), les deux ailes étant respectivement insérées dans les deux extrémités creuses (5) de profilé. 20. Ensemble selon la 19, caractérisé en ce que les ailes 15 sont dotées de systèmes de retenue (26) qui maintiennent les extrémités creuses (5) de profilé en place sur le corps du connecteur. 21. Cadre constitué d'au moins un ensemble selon l'une des 17 à 20. 22. Vitrage isolant comportant au moins un cadre selon la 20 21, l'élément d'étanchéité (3) assurant la continuité d'étanchéité au niveau de la jonction avec les extrémités creuses de profilé, la face du ou des profilés formant le cadre et recouverte au niveau des extrémités de profilé par les protubérances de l'élément d'étanchéité, présentant une étanchéité aux liquides, gaz et vapeur d'eau. 25 23. Procédé de raccordement de deux extrémités creuses (5) de profilé à l'aide d'un connecteur selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que le connecteur (1) est inséré en force, par l'une de ses ailes, dans la partie creuse de l'une des extrémités (5) de profilé, tandis que la seconde extrémité (5) de profilé est rapportée autour de l'aile opposée libre du connecteur, en 30 établissant également une force de poussée jusqu'à obtenir l'aboutement des deux extrémités de profilé contre la partie support (11) de l'élément d'étanchéité, l'élément d'étanchéité (3) recouvrant la jonction des extrémités (5) de profilé, au moins sur la face destinée à être en regard de l'environnement extérieur.
F,E
F16,E06
F16S,E06B
F16S 3,E06B 3
F16S 3/02,E06B 3/667
FR2899884
A1
DISPOSITIF D'ALIMENTATION DE PREFORMES A GRANDE CADENCE
20,071,019
L'invention se rapporte au domaine technique des procédés de fabrication de corps creux en matériau thermoplastique, notamment récipients tels que pots, flacons ou bouteilles, procédés dans lesquels on fabrique d'abord une préforme par injection avant d'obtenir le récipient final au cours d'une étape de soufflage ou d'étirage-soufflage. L'invention trouve une application avantageuse dans les installations de soufflage de récipients, par exemple en polyéthylène téréphtalate (PET) à partir de préformes préalablement moulées par injection, préformes qui sont introduites dans un four de conditionnement thermique, constituant une partie de l'installation, avant d'être transférées vers la zone de soufflage proprement dite de l'installation. On rappelle qu'une préforme est un objet sensiblement tubulaire fermé à une extrémité axiale et dont l'ouverture présente la forme définitive du col du corps creux final. Depuis quelques années, la fabrication de récipients en matière plastique à partir de préformes préalablement injectées a connu un essor considérable, notamment grâce à l'emploi du polyéthylène téréphtalate (PET). Entre-temps, d'autres matériaux ont été envisagés et/ou utilisés avec plus ou moins de succès tels, à titre d'exemples non limitatifs, le polyéthylène naphtalate (PEN), le polypropylène (PP), ou des mélanges ou superpositions de divers matériaux. Dans l'installation de soufflage, les préformes sont déversées en vrac dans un bac ou trémie. Elles sont conventionnellement prélevées de ce bac par un tapis élévateur qui vient les déverser à l'extrémité supérieure d'une trémie d'alignement. Les préformes glissent vers le fond de la trémie où elles sont récupérées dans un rail d'alimentation lui-même relié à la machine de soufflage. Les installations de soufflage à grande cadence comportent conventionnellement un grand nombre d'unités de soufflage ou d'étirage soufflage montés sur une machine tournante de type carrousel. Les installations de soufflage à carrousel permettent d'obtenir de fortes cadences de production. Ainsi, par exemple, pour un matériau tel que le PET, il est possible de produire, par étirage soufflage, plus de 1500 récipients par heure et par moule. Une opération particulièrement délicate consiste, en partant de préformes en vrac, à les orienter correctement pour leur entrée dans la machine de soufflage. Cette opération est complexe pour les souffleuses actuelles fonctionnant à une cadence pouvant atteindre 50 000 bouteilles par heure. La demanderesse a développé des trémies de démêlage et d'alignement ainsi que des rails d'alimentation en préformes pour machines de soufflage, comprenant pour certaines des dispositifs d'éjection avec des moyens permettant l'évacuation des préformes mal orientées ou imbriquées, emboîtées, ces moyens étant décrits par exemple dans les documents FR 2 675 481, FR 2 816 297 et FR 2 864 051. Les rails d'alimentation en préformes comprennent deux rouleaux parallèles motorisés tournant en sens inverse et inclinés par rapport au sol. L'écartement entre les rouleaux est réglable et calculé pour laisser passer le corps des préformes mais pas leur collerette. Les préformes sont déversées en haut des rouleaux et viennent se loger entre les rouleaux, sous l'effet de la gravité. L'inclinaison des deux rouleaux et leur rotation permet aux préformes, suspendues par leur collerette, de se déplacer. II existe une demande de machines de soufflage permettant des cadences de fabrication très supérieures à celles actuellement atteintes. La demanderesse a constaté que, pour alimenter une souffleuse à cadence de fabrication de 80 000 bouteilles par heure ou plus, il est nécessaire de prévoir des rails d'alimentation d'une très grande longueur de sorte à constituer une zone tampon d'alimentation en préformes. Les dispositifs d'alignement ou encore les dispositifs d'éjection de préformes mal positionnées provoquent en effet des irrégularités dans le flux des préformes. Or il est important de disposer d'un nombre sensiblement constant de préformes en entrée de machine de soufflage. La mise en oeuvre de rails d'alimentation de grande longueur a pour résultat de devoir placer le système d'orientation des préformes à plusieurs mètres au dessus du sol. Les interventions des opérateurs et la maintenance sont désagréables à des hauteurs de plusieurs mètres. La mise en oeuvre de rails d'alimentation de grande longueur conduit par ailleurs à un encombrement important au sol. Une autre solution, envisagée pour permettre de hautes cadences, a été de mettre en parallèle deux dispositifs dont les rails de sortie aboutissent en un point de jonction. Toutefois, cette solution pose des problèmes au niveau de la jonction où certaines préformes peuvent se coincer. Pour tenter de résoudre les problèmes des diverses solutions connues, le document FR 2 850 641 propose la mise en place d'un réceptacle cylindrique pourvu de deux plateaux superposés tournant au dessus d'une plaque de glissement circulaire inclinée, les deux plateaux tournant en sens inverses l'un de l'autre. Le plateau supérieur est d'un diamètre plus faible que le plateau inférieur. Le plateau inférieur est pourvu d'alvéoles dimensionnées pour ne pouvoir contenir qu'une seule préforme. La plaque de glissement est pourvue, en partie haute du réceptacle, d'une fente oblongue sur en secteur d'arc d'environ 90 . Les préformes sont déversées en partie basse du réceptacle, zone dans laquelle les préformes viennent se loger dans les alvéoles du plateau inférieur. Lorsqu'une alvéole logeant une préforme vient en regard de la fente de la plaque de glissement, la préforme bascule puis tombe du réceptacle. Le dispositif décrit dans le document FR 2 850 641 présente des inconvénients. En premier lieu, ce dispositif ne peut être employé pour différents types de préformes. La fente oblongue de basculement des préformes a deux largeurs bien déterminées pour un type de préforme donnée : la première largeur est inférieure au diamètre de la collerette mais supérieure au diamètre du corps de la préforme. De plus, le remplissage des alvéoles s'effectue au point bas du réceptacle incliné, ce point bas constituant une zone d'accumulation dans laquelle viendront stagner les préformes imbriquées et emboîtées, sans que l'opérateur puisse immédiatement les voir. L'invention vise à pallier les problèmes mentionnés ci-dessus, en proposant un nouveau dispositif d'alimentation en préformes pour machines de soufflage qui puisse le cas échéant atteindre de très hautes cadences, pouvant par exemple dépasser les 80 000 préformes par heure. L'invention concerne, selon un premier aspect, un dispositif d'alimentation centrifuge comprenant une enceinte extérieure recevant d'une part un anneau monté en rotation dans l'enceinte et s'étendant dans un plan sensiblement horizontal, et d'autre part un disque monté en rotation à l'intérieur dudit anneau, l'axe de rotation du disque étant incliné par rapport à l'axe de rotation de l'anneau, le disque et l'anneau étant sensiblement tangents l'un à l'autre dans une zone de transfert et étant distants l'un de l'autre dans une zone de chargement située à un niveau inférieur à celui de la zone de transfert, l'anneau étant entouré par un guide latéral déterminant, avec le rebord intérieur de l'anneau, une largeur utile de l'anneau, l'anneau desservant un canal de sortie dont l'entrée est située au dessus d'une partie de largeur utile de l'anneau, l'anneau étant pourvu de crans sensiblement radiaux, le dispositif comportant des moyens permettent de régler la largeur utile de l'anneau. Ainsi, par largeur utile on désigne ici la largeur de la surface de l'anneau employée lors du fonctionnement du dispositif, cette largeur étant mesurée suivant une direction radiale à l'axe de rotation de l'anneau. Dans une mise en oeuvre, les moyens permettant de régler la largeur utile de l'anneau sont constitués par des moyens de déplacement du guide latéral ; ils comprennent des tronçons courbes de guide montés en coulissement radial sur un support solidaire de l'enceinte. Dans une réalisation particulière avantageuse, l'anneau est tronconique, de sorte que son rebord intérieur est à un niveau supérieur à son 25 rebord extérieur. Dans une mise en oeuvre avantageuse, le dispositif comprend des moyens permettant de régler indépendamment la vitesse de rotation de l'anneau et du disque, l'anneau tournant dans le même sens que le disque et à une vitesse sensiblement égale ou supérieure à celle du disque. 30 L'invention concerne, selon un deuxième aspect, une machine de soufflage de récipients, notamment en PET ou PEN, cette machine comprenant un dispositif tel que présenté ci-dessus, pour son alimentation en préformes. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, cette description étant effectuée à la lumière des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un dispositif d'alimentation centrifuge en préformes selon l'invention ; la figure 2 est une vue de détail d'un dispositif selon l'invention. Le dispositif 1 représenté en figure comprend une enceinte 2 cylindrique fixe, cette enceinte 2 recevant intérieurement un anneau 3 et un disque 4 tournant chacun dans l'enceinte. L'axe 5 de rotation du disque 4 est incliné par rapport à l'axe 6 de rotation de l'anneau 3 de sorte que le disque 4 est incliné par rapport à l'anneau 3. Dans l'exemple illustré, l'axe 6 de rotation de l'anneau 3 est sensiblement vertical, c'est-à-dire que l'anneau 3 s'étend dans un plan sensiblement horizontal. Dans une mise en oeuvre, l'angle d'inclinaison entre les deux axes est d'environ 10 . La projection du rebord intérieur de l'anneau 3 parallèlement à son axe 6 de rotation délimite un cylindre virtuel, d'axe 6, dans lequel le disque 4 est circonscrit. Le disque 4 est disposé de façon telle qu'une portion de son bord, dans la zone référencée 10 sur la figure 1, est située à proximité du rebord intérieur de l'anneau 3, sensiblement au niveau du plan supérieur de ce dernier, et la portion du disque diamétralement opposée est située à un niveau inférieur. En d'autres termes, au niveau de la zone 10, le disque 4 et l'anneau 3 sont sensiblement tangents l'un à l'autre. Une paroi latérale 7, dont le rebord supérieur, sensiblement circulaire, est situé à proximité de et en regard du rebord intérieur de l'anneau 3, entoure le disque 4 au plus près. Ainsi, du fait de l'inclinaison du disque 4 relativement à l'anneau 3, le disque 4 et la paroi latérale 7 définissent un creux constituant une zone de chargement 8 dans laquelle les préformes 9 peuvent être déversées en vrac, par exemple par une bande transporteuse ou tout autre moyen, tel que celui schématisé sous la référence 90 sur la figure 1, en parvenant au dessus de la zone de chargement 8. Comme on le comprendra plus loin, la zone 10 constitue une zone de transfert des préformes 9 entre le disque 4 et l'anneau 3. Un guide latéral 15, qui sera décrit en détail ultérieurement, est disposé relativement à l'anneau 3, de façon à constituer une butée périphérique permettant aux préformes 9 de rester sur l'anneau 3. L'anneau 3 présente une largeur radiale réglable, par le biais de moyens qui seront décrits en détail par la suite, permettant de déplacer le guide. L'anneau 3 présente également des crans ou saillies radiales 3a, régulièrement réparties sur son pourtour. Pour un type de préformes données, l'opérateur règle la largeur de l'anneau 3 de telle sorte que cette largeur soit sensiblement égale au diamètre maximum des préformes 9 chargées dans le dispositif. Ce diamètre maximum correspond le plus souvent au diamètre externe de la collerette 11 (visible en figure 2) des préformes 9. Ce réglage a pour effet d'éviter que deux préformes 9 se retrouvent côte à côte sur l'anneau 3. La largeur ainsi obtenue est appelée "largeur utile" de l'anneau 3. L'anneau 3 et le disque 4 sont mis en rotation par tous moyens moteurs appropriés, des moyens permettant le réglage séparé de la vitesse de rotation de l'anneau 3 et du disque 4. Dans un mode de mise en oeuvre, le diamètre de l'anneau 3 est de l'ordre de 2 mètres, la vitesse de rotation de l'anneau 3 de l'ordre de 60 tours par minute, et de préférence celle du disque 4 est légèrement inférieure. La rotation du disque 4 provoque le déplacement des préformes depuis la zone de chargement 8 jusque vers la zone de transfert 10. Au niveau de cette zone de transfert 10, la force centrifuge exercée par la rotation du disque 4 fait passer les préformes 9 sur l'anneau 3 et la présence de crans sur l'anneau 3 provoque l'accrochage des collerettes 11 des préformes 9 sur cet anneau 3. Suite à l'accrochage, la rotation de l'anneau 3, avantageusement à une vitesse supérieure à celle du disque 4, a pour effet d'amener chaque préforme 9 à reposer complètement sur l'anneau 3, l'axe d'élancement 12 de la préforme 9 étant sensiblement perpendiculaire à l'axe de révolution 6 de l'enceinte 2. De plus, pour contrer la force centrifuge exercée par la rotation de l'anneau 4, il est prévu un guide latéral 15 entourant au moins partiellement l'anneau 3 et qui sera décrit plus en détail ultérieurement. De préférence, l'anneau 3 est conique, et la conicité est telle que le rebord intérieur de l'anneau 3 est à un niveau supérieur au rebord extérieur, de sorte que lors de l'arrêt du dispositif 1, les préformes 9 se trouvant sur l'anneau 3 restent maintenues sur l'anneau 3, en venant se mettre en butée contre le guide latéral, par leur propre poids. Du fait de la distance angulaire séparant la zone de chargement 8 et la zone de transfert 10, la rotation du disque 4 a pour effet d'amener un grand nombre de préformes 9 en une position favorable au transfert vers l'anneau 3, l'axe d'élancement 12 de ces préformes 9 étant déjà sensiblement perpendiculaire à l'axe de révolution 6 de l'enceinte 2 lorsque ces préformes 9 glissent le long de la paroi latérale 7 de l'enceinte 2. Les préformes 9 qui ne sont pas positionnées avec leur axe d'élancement 12 tangent à l'anneau 3 se trouvent en déséquilibre dans la zone de transfert 10, et retombent sur le disque 4. Les préformes entraînées par l'anneau 3 sortent du dispositif 1 par un canal 13 de sortie dont l'entrée est située au dessus de l'anneau 3 et dont un côté est dans le prolongement du guide latéral 15 susmentionné, qui sera décrit en détail ultérieurement. Il est à noter que les préformes 9 entrent dans ce canal 13 de sortie aléatoirement avec leur ouverture 14 placée vers la sortie ou à l'opposé de la sortie du canal 13. Dans l'exemple, l'entrée du canal 13 est dans une zone sensiblement diamétralement opposée à la zone de transfert 10. II est à noter que la disposition diamétralement opposée n'est pas limitative : il convient avant tout que l'entrée du canal 13 soit éloignée de la zone de transfert 10 de façon telle que, statistiquement, un nombre suffisant de préformes 9 y parviennent correctement stabilisées eu égard à la cadence souhaitée. L'on décrit maintenant les moyens permettant de régler la largeur utile de l'anneau 3, pour l'adapter à différentes tailles de préformes. Le dispositif 1 comprend le guide latéral 15 susmentionné qui est formé de tronçons sensiblement identiques et en arc de cercle. Ce guide latéral 15 forme surface latérale circulaire d'appui des préformes 9 entraînées par l'anneau 3. Les tronçons de guide latéral 15 sont montés, via des tiges radiales 16, sur un support externe 17 solidaire de l'enceinte 2. Le coulissement radial de ces tiges 16 par rapport au support externe 17 permet de modifier la largeur de l'anneau 3 tournant laissé accessible aux préformes 9. En d'autres termes, le guide latéral permet de modifier la largeur du trottoir formé par l'anneau 3, trottoir mobile sur lequel sont entraînées les préformes 9 dans la zone de transfert 10. Le dispositif présente de nombreux avantages. En premier lieu, il permet une alimentation en préformes à très haute cadence. En théorie, avec les valeurs numériques évoquées auparavant (diamètre de 2 mètres, vitesse de l'anneau à 60 tours par minute, il est possible de distribuer plus de 200 000 préformes de 10 cm de longueur par heure, en supposant que les préformes soient transférées sur l'anneau à la queue leu leu. Pratiquement on dépasse largement les 80 000 préformes par heure qui n'étaient pas atteignables par les dispositifs connus jusqu'alors. Les préformes 9 sont transportées sur l'anneau 3 sensiblement à l'horizontale et ne sont basculées qu'après sortie du dispositif. De plus, l'enceinte peut être placée à l'horizontale et près du sol, les interventions de maintenance et dé dépannage étant ainsi aisées. Le réglage de la largeur utile de l'anneau permet d'adapter le dispositif à différentes préformes (ou autres objets analogues)
Dispositif d'alimentation centrifuge comprenant une enceinte (2) extérieure recevant d'une part un anneau (3) monté en rotation dans l'enceinte et s'étendant dans un plan sensiblement horizontal, et d'autre part un disque (4) monté en rotation à l'intérieur dudit anneau (3), l'axe de rotation (5) du disque (4) étant incliné par rapport à l'axe de rotation de l'anneau (3), le disque (4) et l'anneau (3) étant sensiblement tangents l'un à l'autre dans une zone de transfert (10) et étant distant l'un de l'autre dans une zone de chargement (8) située à un niveau inférieur à celui de la zone de transfert (10), l'anneau étant entouré par un guide latéral (15) déterminant, avec le rebord intérieur de l'anneau, une largeur utile de l'anneau, caractérisé en ce que l'anneau dessert un canal (13) de sortie dont située à un niveau inférieur à celui de la zone de transfert (10), l'anneau étant entouré par un guide latéral (15) déterminant, avec le rebord intérieur de l'anneau, une largeur utile de l'anneau, et en ce que l'anneau (3) est pourvu de crans sensiblement radiaux, et en ce que le dispositif comporte des moyens permettant de régler la largeur utile de l'anneau (3).
, 1. Dispositif d'alimentation centrifuge comprenant une enceinte (2) extérieure recevant d'une part un anneau (3) monté en rotation dans l'enceinte et s'étendant dans un plan sensiblement horizontal, et d'autre part un disque (4) monté en rotation à l'intérieur dudit anneau (3), l'axe de rotation (5) du disque (4) étant incliné par rapport à l'axe de rotation (6) de l'anneau (3), le disque (4) et l'anneau (3) étant sensiblement tangents l'un à l'autre dans une zone de transfert (10) et étant distants l'un de l'autre dans une zone de chargement (8) située à un niveau inférieur à celui de la zone de transfert (10), l'anneau (3) étant entouré par un guide latéral (15) déterminant, avec le rebord intérieur de l'anneau, une (largeur utile de l'anneau, caractérisé en ce que l'anneau dessert un canal (13) de sortie dont l'entrée est située au dessus d'une partie de largeur utile de l'anneau, et en ce que l'anneau (3) est pourvu de crans (3a) sensiblement radiaux, et en ce que le dispositif comporte des moyens permettent de régler la largeur utile de l'anneau (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens permettant de régler la largeur utile de l'anneau sont constitués par des moyens de déplacement du guide latéral (15). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de déplacement du guide latéral (15) comprennent des tronçons courbes de guide montés en coulissement radial sur un support (17) solidaire de l'enceinte. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'anneau (3) est tronconique, de sorte que son rebord intérieur est à un niveau supérieur à son rebord extérieur. 30 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant de régler indépendamment la vitesse de rotation de l'anneau (3) et du disque (4), l'anneau (3) tournant dans le même sens que le disque (4) et à une vitesse25sensiblement égale ou supérieure à celle du disque (4). 6. Machine de soufflage de récipients, notamment en PET ou PEN, cette machine comprenant un dispositif tel que présenté dans l'une quelconque 5 des précédentes pour son alimentation en préformes.
B
B65,B29
B65G,B29C
B65G 47,B29C 31,B29C 49
B65G 47/80,B29C 31/08,B29C 49/42,B65G 47/14
FR2891823
A1
REFROIDISSEMENT DE MOULE POUR MACHINE SECTIONNELLE.
20,070,413
La présente invention concerne le refroidissement de moules dans une machine du type sectionnelle. Contexte de l'invention Dans la fabrication de récipients en verre sur la machine de type sectionnelle bien connue, le verre est transformé en paraison dans un moule ébaucheur puis soufflé pour être transformé en bouteille dans un moule de soufflage, chacun parmi le moule ébaucheur et le moule de soufflage comprenant deux éléments de moule mobiles entre une position fermée, dans laquelle ils définissent une cavité de moule, et une position ouverte. Le moule ébaucheur et le moule de soufflage sont tous les deux refroidis au cours du fonctionnement de la machine et un tel refroidissement est souvent réalisé en pourvoyant les éléments de moule de passages de refroidissement s'étendant dans le sens axial à travers ceux-ci d'une face d'extrémité inférieure à une face d'extrémité supérieure de chaque élément de moule, et en fournissant de l'air de refroidissement à ces passages. Lorsque les passages de refroidissement dans les éléments de moule sont approvisionnés en air de refroidissement provenant d'une chambre d'alimentation, il est possible de calculer l'effet de refroidissement d'un passage de refroidissement, et ainsi de déterminer une configuration de passages de refroidissement qui apportera le refroidissement requis. Cependant, il est parfois souhaitable de modifier le refroidissement d'un élément de moule, mais ceci exige habituellement une modification des passages de refroidissement en ajoutant ou retirant des passages de refroidissement, laquelle modification n'est pas facilement réversible. Objet de l'invention Un des objets de la présente invention est de fournir un procédé amélioré de refroidissement d'un élément de moule. Un autre des objets de la présente invention est de fournir un moule amélioré destiné à être utilisé dans une machine de fabrication de verrerie. D'autres objets et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement à la lecture de la partie suivante de cette mémoire et des dessins en annexe, qui illustrent un mode de réalisation présentement préféré incorporant les principes de l'invention. Brève description des dessins La figure 1 illustre un élément de moule présentant des passages de refroidissement s'étendant dans le sens axial ; la figure 2 illustre une bande métallique 25 torsadée ; la figure 3 illustre, schématiquement, un passage de refroidissement doté d'une bande métallique torsadée insérée à l'intérieur de celui-ci ; et la figure 4 illustre, schématiquement, un passage 30 de refroidissement doté d'une bande métallique torsadée insérée à l'intérieur de celui-ci et présentant une partie de diffuseur à son extrémité supérieure. Brève description du mode de réalisation préféré La figure 1 illustre un élément de moule 2 destiné à être utilisé dans une machine sectionnelle à mouler le verre. Ce moule, conjointement avec un élément de moule correspondant, fournit une cavité de moule d'un moule ébaucheur ou de soufflage dans une machine sectionnelle. Une cavité d'ébauche définit une partie d'une paraison formée dans le poste ébaucheur de la machine, et une cavité de soufflage définit une partie d'une bouteille formée dans le poste de soufflage de la machine. L'élément de moule 2 présente généralement une forme semi-cylindrique et comprend une surface externe 3 généralement cylindrique, un creux de moule (non illustré) et une face d'extrémité supérieure 4 adjacente à deux oreilles de bride 6 et 8 par lesquelles l'élément de moule peut être supporté dans la machine. L'élément de moule 2 comprend un réseau de passages de refroidissement rectilignes 10 qui s'étendent dans le sens axial à travers l'élément de moule de sa face d'extrémité supérieure 4 à une face d'extrémité inférieure 12. Lorsque l'élément de moule 2 est utilisé dans une machine sectionnelle, l'air sous pression provenant d'une chambre d'alimentation est amené aux extrémités inférieures des passages de refroidissement 10 pour refroidir l'élément de moule. En général, les passages 10 sont prévus dans l'élément de moule 2 selon une configuration et une dimension calculées pour fournir le refroidissement souhaité. Cependant, de temps en temps, on observe qu'au cours de la fabrication d'un récipient particulier, le refroidissement calculé est insuffisant. Il est possible de remédier à une telle insuffisance (à la fois dans les profils horizontal et vertical de température dans l'élément de moule) en modifiant la configuration des passages de refroidissement, mais une telle modification est habituellement irréversible et l'élément de moule 2 ne peut facilement revenir à sa configuration originale. Lorsque l'air passe à travers un passage de refroidissement dans un moule, le flux d'air est généralement turbulent, mais une couche limite laminaire est formée qui est en contact avec le matériau du moule et qui devient très chaude. Il a été observé qu'en prévoyant un insert approprié dans le passage de refroidissement, cette couche limite peut être interrompue et l'air chaud provenant de la couche limite mélangé à l'air de refroidissement du centre du courant d'air pour extraire ainsi plus efficacement la chaleur du moule. Selon l'invention, l'élément de moule 2 est modifié par rapport à sa configuration originale en positionnant (par ajustement frottant) une bande métallique torsadée 14 dans un ou plusieurs des passages de refroidissement. Une telle bande présentant une torsion de 360 est illustrée sur la figure 2. La bande métallique torsadée peut présenter une ou plusieurs torsades, de préférence deux, de 360 . La longueur de la bande est liée à la quantité de torsion. La bande peut s'étendre sur sensiblement la longueur du passage de refroidissement, mais il est préférable d'utiliser une bande dotée de deux torsions de 360 s'étendant sur environ la moitié de la longueur du passage de refroidissement dans lequel elle est insérée. Si la quantité de torsion est trop importante, la résistance au flux d'air est telle que l'effet de refroidissement est réduit plutôt qu'augmenté. De préférence, la bande présente au moins une torsade complète totale de 360 . La bande est de préférence en ajustement à jeu très faible dans le passage de refroidissement, et est fabriquée à partir d'un matériau qui présente un coefficient de dilatation identique ou légèrement supérieur à celui du matériau de l'élément de moule. Lorsque l'air passe à travers un passage non obstrué 10, il présente un flux turbulent, mais doté d'une couche limite laminaire en contact avec la paroi du passage de refroidissement. Ceci a pour effet que la partie externe du flux d'air, qui est en contact avec le métal chaud de l'élément de moule, devient plus chaude que la partie centrale du flux d'air. Dans un passage de refroidissement 10, avec une bande métallique torsadée 14 positionnée dans celui-ci (comme cela est illustré sur la figure 3), ce flux laminaire de la couche limite est interrompu et il en résulte qu'une quantité supérieure de chaleur est extraite de l'élément de moule. La bande 14 est composée d'acier doux et mesure environ 0,2 mm d'épaisseur. Des bandes mesurant jusqu'à 0,5 mm d'épaisseur peuvent être utilisées. Un tel matériau peut être facilement torsadé. Du cuivre pourrait également être utilisé. La bande 14 s'étend sur un peu plus de la moitié de la longueur du passage 10, est formée avec deux torsions de 360 , et est en ajustement serré dans le passage 10. Il a été observé que l'air passant à travers un passage 10 avec la bande 14 en position extrait approximativement 15% de plus de chaleur du moule que l'air similaire passant à travers un passage non modifié 10. Il est préférable d'utiliser une bande 14 présentant deux torsades de 360 . Si la quantité de torsion est trop importante, la résistance au flux d'air est telle que l'effet de refroidissement est réduit plutôt qu'amélioré. Dans le cas d'une bande présentant une torsade complète de 360 , approximativement 6% de plus de chaleur sont extraits que par l'air similaire passant à travers un passage non modifié. En sélectionnant des bandes de longueurs appropriées, il est possible de modifier le profil vertical de température dans l'élément de moule. La figure 4 illustre un passage de refroidissement 10 dans un élément de moule, lequel passage présente une partie inférieure 17 de petit diamètre et une partie supérieure conique plus courte 18 s'étendant vers la face d'extrémité supérieure 4. L'angle de la conicité est environ de 7 . Cette partie conique 18 agit comme un diffuseur. La présence d'un diffuseur augmente la chaleur extraite par le passage d'air jusqu'à environ 20%. La figure 4 illustre un passage 10 présentant un diffuseur qui est également pourvu d'une bande 14, qui s'étend sur la longueur de la partie inférieure 17, et à nouveau, est formé avec deux torsades de 360 . Dans ce cas, la chaleur extraite par le passage d'air 10 est augmentée d'encore environ 20%. Il sera compris que tandis que l'invention a été décrite en ce qui concerne un moule de soufflage, l'utilisation correspondante des bandes insérées peut être réalisée avec un moule ébaucheur présentant des passages de refroidissement axiaux. Un aspect de l'invention est, pour résumer, un dispositif dans lequel qu'une paire de moules définit la surface de paroi latérale d'une paraison/bouteille dans le poste ébaucheur/de soufflage de la machine sectionnelle, ledit moule présentant une face d'extrémité inférieure (12), une face d'extrémité supérieure (4) et une pluralité de passages de refroidissement (10) s'étendant verticalement entre les faces d'extrémité inférieure (12) et supérieure (4), comprenant une bande métallique allongée torsadée (14) située à l'intérieur d'au moins un parmi ladite pluralité des passages de refroidissement (10). Préférentiellement, ledit un des passages de refroidissement (10) comprend une partie adjacente à la face d'extrémité supérieure (4) qui est évasé jusqu'à un diamètre supérieur au reste du passage et agit comme un diffuseur, et la bande métallique (14) ne s'étend pas à l'intérieur de ladite partie évasée (18). Un autre aspect de l'invention est un procédé de modification du refroidissement d'un élément de moule (2) d'une machine sectionnelle pourvu de passages de refroidissement (10) s'étendant verticalement dans le sens axial à travers celui-ci d'une face d'extrémité inférieure (12) à une face d'extrémité supérieure (4) de l'élément de moule (2), caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'insertion à l'intérieur d'au moins un des passages de refroidissement (10) d'une bande métallique torsadée (14) allongée qui est en ajustement glissant juste dans le passage
Ensemble de moule destiné à être utilisé dans une machine de fabrication de verrerie comprenant deux éléments de moule (2) comportant chacun une pluralité de passages de refroidissement (10) s'étendant verticalement au travers d'eux d'une face d'extrémité inférieure (12) à une face d'extrémité supérieure (4), et au moins une bande métallique torsadée (14).
1. Moule destiné à être utilisé dans une machine à mouler le verre présentant un poste ébaucheur et un poste de soufflage, caractérisé en ce qu'une paire de moules définit la surface de paroi latérale d'une paraison/bouteille dans le poste ébaucheur/de soufflage de la machine sectionnelle, ledit moule présentant une face d'extrémité inférieure (12), une face d'extrémité supérieure (4) et une pluralité de passages de refroidissement (10) s'étendant verticalement entre les faces d'extrémité inférieure (12) et supérieure (4), comprenant une bande métallique allongée torsadée (14) située à l'intérieur d'au moins un parmi ladite pluralité des passages de refroidissement (10). 2. Moule selon la 1 caractérisé en ce que ladite bande métallique (14) comprend deux torsades de 360 . 3. Moule selon la 1 caractérisé en 20 ce que ladite bande métallique (14) comprend une torsade de 360 . 4. Moule selon la 1 caractérisé en ce que l'épaisseur de ladite bande métallique (14) est 25 comprise entre 0,2 et 0,5 mm. 5. Moule selon la 4 caractérisé en ce que ladite bande métallique (14) est composée d'acier doux. 6. Moule selon la 1 caractérisé en ce que ladite bande métallique (14) s'étend sur sensiblement la moitié de la longueur du passage. 7. Moule selon la 1 caractérisé en ce que ledit un des passages de refroidissement (10) comprend une partie adjacente à la face d'extrémité supérieure (4) qui est évasé jusqu'à un diamètre supérieur au reste du passage et agit comme un diffuseur, et la bande métallique (14) ne s'étend pas à l'intérieur de ladite partie évasée (18). 8. Procédé de modification du refroidissement d'un élément de moule (2) d'une machine sectionnelle pourvu de passages de refroidissement (10) s'étendant verticalement dans le sens axial à travers celui-ci d'une face d'extrémité inférieure (12) à une face d'extrémité supérieure (4) de l'élément de moule (2), caractérisé en ce qu'il comprend l'étape d'insertion à l'intérieur d'au moins un des passages de refroidissement (10) d'une bande métallique torsadée (14) allongée qui est en ajustement glissant juste dans le passage. 9. Procédé selon la 8 caractérisé en ce que la bande (14) comprend deux torsades à 360 . 10. Procédé selon la 9 caractérisé en ce que la bande métallique (14) s'étend sur 30 sensiblement la moitié de la longueur du passage.
C
C03
C03B
C03B 9
C03B 9/38,C03B 9/347
FR2902751
A1
DISPOSITIF DE SUPPORT POUR CONTAINER DE RADEAU DE SURVIE
20,071,228
La présente invention concerne d'une façon générale le domaine des radeaux de survie et elle concerne plus spécifiquement les dispositifs de support propres à supporter un container renfermant au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ce dispositif comportant un plateau de support propre à supporter ledit container et des moyens d'arrimage propres à solidariser le container au plateau de support. L'invention vise notamment, bien que non exclusivement, de tels dispositifs destinés à la navigation de plaisance, c'est-à-dire au support de containers qui renferment des radeaux de taille réduite ou relativement réduite (d'une capacité n'excédant pas habituellement l'ordre de la dizaine de personnes) et donc relativement peu volumineux et relativement peu lourds. On connaît diverses réalisations de dispositifs de support de container de radeau de survie, qui peuvent notamment être destinés à être fixés (par exemple par vissage) sur le pont, le balcon, le toit d'un habitacle, le tableau arrière ou une superstructure équivalente d'un navire de plaisance. Dans ces dispositifs connus, le plateau de support, quelle que soit sa forme (notamment plateau en panier constitué de profilés métalliques mis en forme), est dimensionnellement adapté à la conformation et aux dimensions d'un container spécifique, de sorte qu'il faut concevoir autant de plateaux de support qu'il existe de containers de dimensions différentes. Etant d'une diffusion limitée en raison de leur conformation spécifique, de tels plateaux de support sont d'un prix de revient élevé. Certains plateaux à structure simplifiée à l'extrême ne procurent pas une retenue suffisamment 5 efficace du container, qui risque d'être emporté par exemple par une lame violente. La solidarisation du container au plateau de support se fait généralement à l'aide de sangles fixées au plateau de support en étant serrées par-dessus le 10 container. L'inconvénient du mode de fixation réside dans la mauvaise tenue des sangles dans le temps en présence du soleil, de la pluie et de l'atmosphère marine. Les sangles se détendent et doivent être retendues régulièrement ; elles se détériorent rapidement et doivent être remplacées 15 régulièrement. Parfois, la solidarisation du container au plateau de support se fait à l'aide d'une ou plusieurs barres métalliques fixées au plateau en chevauchant le container. L'inconvénient de cette solution réside, là aussi, dans le 20 fait que les barres sont dimensionnellement adaptées à la conformation et aux dimensions d'un container déterminé. Il existe donc une attente de la pratique pour des dispositifs de support de container de radeau de survie qui retiennent efficacement le container, qui soient d'un 25 prix de revient aussi faible que possible à la fabrication, et qui ne nécessitent en utilisation qu'un entretien minimum. L'invention a pour but de proposer un dispositif de support de container de radeau de survie de conception perfectionnée qui réponde aux diverses exigences de la 30 pratique mieux que ceux actuellement connus. A ces fins, l'invention propose un dispositif de support pour supporter un container renfermant au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ce dispositif comportant un plateau de support propre à supporter ledit container et des moyens d'arrimage propres à solidariser le container au plateau de support, lequel dispositif se caractérise, étant agencé selon l'invention, en ce que le plateau de support comprend deux embases indépendantes, en forme générale de plaques, disposées en vis-à-vis dans le prolongement l'une de l'autre et à distance l'une de l'autre. Grâce à ces dispositions, les deux embases peuvent être disposées à des distances ajustables l'une de l'autre en fonction d'une dimension correspondante du container de sorte que le dispositif de support peut supporter des containers de dimensions correspondantes (longueurs) diverses. Dans un mode de réalisation préféré, les moyens d'arrimage comprennent au moins une bride rigide s'étendant d'une embase à l'autre, une extrémité de la bride rigide étant solidarisée à une embase de façon articulée en rotation et l'autre extrémité de la bride rigide étant solidarisable par des moyens de solidarisation relâchable à l'autre embase, ladite bride rigide ayant une longueur variable ajustable en fonction de la distance entre les deux embases et étant conformée pour, en position d'arrimage, chevaucher le container et empêcher celui-ci de se soulever du plateau, et des moyens de blocage transversal du container sont propres à bloquer le container dans une direction transversale à l'étendue de la bride rigide. Ainsi, le dispositif de support présente une grande universalité d'emploi, qui peut éventuellement être encore accrue en prévoyant que la au moins une bride rigide possède une hauteur variable ajustable, de sorte que le dispositif de support peut aussi supporter des containers ayant des hauteurs diverses. Autrement dit, le dispositif de support conforme à l'invention peut accepter des containers qui, présentant tous la même dimension transversale (largeur), peuvent avoir n'importe quelle longueur et n'importe quelle hauteur comprises dans des fourchettes respectives prédéterminées par la structure du dispositif. Le fait que la dimension transversale (largeur) soit figée pour tous les containers recevables ne constitue pas une contrainte gênante, car la modulation du volume du container en relation avec la capacité du radeau peut sans difficulté être obtenue par adaptation de la longueur et/ou éventuellement de la hauteur du dispositif de support. Un tel dispositif de support devient d'une grande universalité d'emploi, et de ce fait, étant fabriqué en séries importantes, son prix de revient est notablement réduit. Au surplus, la fixation du container ne fait plus appel à des sangles, de sorte que se trouvent écartées les contraintes associées à celles-ci. La maintenance est réduite. Le dispositif de support de l'invention est facilement adaptable aux formes que peuvent présenter les containers de radeau de survie. S'il est destiné à supporter des containers de forme générale globalement parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle, qui est la forme la plus courante des containers de radeau de survie utilisés dans le domaine de la navigation de plaisance, on prévoit que les moyens de blocage transversal comprennent au moins deux paires de plots latéraux solidaires respectivement des deux embases, les deux plots d'une paire étant fixés à une embase respective de part et d'autre de la dimension du container transversale à l'étendue de la bride rigide. En pratique alors, chaque embase peut comporter au moins un plot médian et deux plots latéraux non alignés avec le plot médian, lesdits plots étant propres à coopérer avec une extrémité respective du container. Les radeaux pneumatiques de survie destinés à la navigation de plaisance ont des capacités relativement restreintes (en général de l'ordre de 4 personnes jusqu'à un nombre n'excédant pas la dizaine de personnes) et les volumes des divers types de radeaux à l'état dégonflé et plié ne diffèrent pas de façon importante. Il en résulte que les volumes des containers de forme parallélépipédique destinés à enfermer ces divers types à l'état dégonflé et plié peuvent en principe être obtenus sans difficulté par un ajustement dimensionnel selon une dimension (longueur ou hauteur) ou éventuellement deux dimensions (longueur et hauteur). Le dispositif de support ajustable dimensionnellement en longueur et/ou en hauteur qui est exposé ci-dessus doit permettre de recevoir l'un quelconque de ces containers qui, alors, présentent tous la même dimension transversale (largeur). Le dispositif de support conforme à l'invention, qui permet de satisfaire ces besoins, se distingue par sa simplicité de structure, le petit nombre de pièces composantes et la facilité des réglages dimensionnels. Cependant, on peut concevoir la nécessité de disposer, au moins pour couvrir des besoins spécifiques, de containers susceptibles de présenter des dimensions transversales (largeurs) différentes, nonobstant les deux autres dimensions (longueur, hauteur). Pour couvrir ces besoins, l'invention propose que le dispositif de support comportant les dispositions ci-dessus appropriées aux containers de forme sensiblement parallélépipédique soit agencé de façon que chaque embase soit constituée sous forme de demi-embases indépendantes en forme générale de plaques, disposées à distance l'une de l'autre selon une direction transversale à l'étendue de la bride rigide et qu'au moins une bride rigide soit montée sur une demi- embase, et en prévoyant de préférence, afin d'assurer un arrimage stable et fiable du container, que deux brides rigides soient montées respectivement sur les deux demi-embases constitutives d'une embase. Le dispositif de support ainsi agencé présente alors des capacités de réglage selon les trois dimensions, au prix certes d'un nombre accru de pièces composantes et donc d'un prix de revient supérieur. Par contre, si le dispositif de support est destiné à supporter des containers de forme générale globalement cylindrique de révolution, on prévoit que les moyens de blocage transversal comprennent deux berceaux solidaires respectivement des deux embases. Quelle que soit la conception du dispositif de support, sa fabrication peut être simple et ne nécessiter que des outillages de base (emboutissage, pliage, perçage) si l'on prévoit que chaque embase, respectivement chaque demi-embase est formée dans une plaque de tôle découpée et pliée et que les moyens de blocage sont des pattes intégrales en saillie sur un ou des bords et relevées vers le haut. Si l'on souhaite encore améliorer la retenue du container sur le dispositif de support, on peut en outre prévoir un aménagement du container de manière telle que les moyens de blocage transversal comprennent au moins une échancrure prévue dans le container et dans laquelle est reçue au moins une partie de la bride rigide. La conception et la réalisation de la bride rigide peuvent donner lieu à de nombreuses variantes de réalisation. Dans un mode de réalisation simple à fabriquer et à mettre en œuvre et, à ce titre, préféré, on prévoit que la bride rigide est en forme générale de L avec une jambe verticale ayant une extrémité libre qui est solidarisée à libre rotation à une embase, respectivement une demi-embase et avec un bras horizontal qui prolonge ladite jambe et qui s'étend au-dessus du container sur toute la dimension correspondante de celui-ci, ledit bras ayant une longueur variable adaptable à la dimension correspondante du container et ayant une extrémité libre qui est propre à être solidarisée de façon relâchable à l'autre embase, respectivement l'autre demi-embase. Dans ce cas, de préférence le bras de la bride rigide possède une structure télescopique. Dans un tel mode de réalisation, on peut prévoir avantageusement que la jambe verticale de la bride rigide possède une structure télescopique. Les moyens de solidarisation relâchable mis en oeuvre pour solidariser la bride rigide à l'embase opposée, respectivement la demi-embase opposée peuvent être de tout type approprié en fonction de la distance entre cette embase opposée et l'extrémité de la bride ; en général, ces moyens pourront consister en une chaîne, un câble ou analogue. On notera cependant que la conception du dispositif de support conforme à l'invention autorise que les moyens de solidarisation relâchable incorporent des moyens de largage hydrostatiques. On soulignera que le dispositif conforme à l'invention fait appel à un nombre réduit de pièces métalliques, qui sont de fabrication simple ne nécessitant qu'un outillage traditionnel. La fabrication de ces pièces ne requiert pas de main d'oeuvre qualifiée et les coûts de production sont réduits. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains modes de 5 réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples nullement limitatifs. Dans cette description, on se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - les figures lA et 1B sont des vues en perspective d'un mode de réalisation préféré d'un 10 dispositif de support de container de radeau de survie agencé conformément à l'invention, montré respectivement dans deux conformations d'utilisation ; - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif des figures 1A et 1B montré dans la position 15 qu'il occupe lors de la mise en place d'un container ; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif des figures précédentes en position fonctionnelle avec un container en place ; - la figure 4 est une vue partielle en perspective 20 d'une variante de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention agencé pour recevoir un container de forme générale cylindrique de révolution ; et - la figure 5 est une vue en perspective analogue à la figure lA montrant une variante possible de réali- 25 sation du dispositif de support conforme à l'invention. En se reportant tout d'abord à la figure 1A, il y est représenté un dispositif de support, désigné dans son ensemble par la référence numérique 1, propre à supporter un container (non représenté sur cette figure) renfermant 30 au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié. Le dispositif de support 1 comporte un plateau de support, désigné dans son ensemble par la référence 2, propre à supporter ledit container et des moyens d'arrimage, désignés dans leur ensemble par la référence 3, propres à solidariser le container au plateau de support 2. Conformément à l'invention, le plateau de support 5 2 comprend deux embases 4 (désignées respectivement 4a et 4b) indépendantes, en forme générale de plaques, disposées en vis-à-vis dans le prolongement l'une de l'autre et à distance l'une de l'autre. Les moyens d'arrimage 3 comprennent au moins une 10 bride 5 rigide s'étendant d'une embase 4 à l'autre. Une extrémité 6 de la bride 5 rigide est solidarisée à une 4a des embases de façon articulée en rotation. L'autre extrémité 7 de la bride 5 rigide est solidarisable par des moyens de solidarisation relâchable, dont un exemple sera 15 donné plus loin, à l'autre embase 4b. La bride 5 rigide possède une longueur variable ajustable en fonction de la distance entre les deux embases 4a, 4b et est conformée pour, en position d'arrimage, chevaucher le container et empêcher celui-ci de se soulever du plateau comme cela 20 sera exposé plus loin. Enfin, des moyens 8 de blocage transversal du container sont propres à bloquer le container dans une direction transversale à l'étendue de la bride 5 rigide Dans ce qui suit, on supposera que la bride 5 25 rigide s'étend approximativement selon une dimension du container qui pourra être dénommée longueur du container, tandis que la dimension transversale à l'étendue de la bride 5 rigide et parallèle au plateau de support pourra être dénommée largeur du container (cas d'un container de 30 forme parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle) ou diamètre du container (cas d'un container de forme cylindrique). La dimension du container qui est sensiblement perpendiculaire aux deux précédentes pourra être dite hauteur du container (cas d'un container de forme parallélépipédique) ou diamètre du container (cas d'un container de forme cylindrique). Les deux embases 4a, 4b peuvent être fabriquées de façon strictement identique, de sorte qu'elles sont parfaitement interchangeables ; leur coût de fabrication se trouve ainsi réduit. Ces embases, qui doivent supporter et retenir le container renfermant le radeau de survie qui selon le modèle et la capacité peut être lourd, doivent être mécaniquement résistantes. Il est donc préférable qu'elles soient métalliques. On peut avantageusement les fabriquer par matriçage, découpe et pliage d'un flan de tôle d'acier inoxydable ou d'aluminium, de telle manière que toutes les parties constitutives soient formées sans nécessiter de reprise d'usinage. Dans l'exemple de réalisation qui est illustré à la figure 1A, chaque embase 4 comprend une partie en forme de plaque 9 sensiblement plane qui est appropriée pour reposer sur la partie de l'embarcation destinée à la supporter (par exemple le pont, le balcon, le tableau arrière, etc.) et lui être fixée, par exemple par vissage (à cet effet, la plaque 9 peut être percée aux emplacements appropriés, comme montré par les trous 10). Centralement sur son bord transversal (c'est-à- dire s'étendant selon la largeur du container) extérieur, la plaque 9 peut présenter une zone découpée en saillie qui, après des pliages appropriés, forme un palier 12 propre à recevoir un axe de rotation 11 pour la bride 5 rigide. Dans le cas où le dispositif de support 1 est destiné à supporter des containers de forme générale globalement parallélépipédique, notamment parallélépi- pédique rectangle, les moyens 8 de blocage transversal peuvent avantageusement comprendre, de façon simple, au moins deux plots 13 latéraux solidaires respectivement de chaque embase 4, les deux plots 13 étant fixés à l'embase respective symétriquement sur ses deux bords s'étendant parallèlement à la longueur du container. De préférence cependant, le nombre des plots peut être plus élevé et chaque embase 4 peut comporter au moins un plot 14 d'extrémité (deux dans l'exemple illustré à la figure 1A) et deux plots 13 latéraux non alignés avec le plot 14 d'extrémité. Dans le mode préféré de fabrication plus spécifiquement envisagé plus haut, chaque plot 13, 14 est constitué par une zone découpée en saillie sur la plaque 9 et repliée vers le haut sous forme d'une patte intégrale approximativement verticale comme visible à la figure 1A. Pour ce qui est des moyens d'arrimage 3 qui comprennent au moins une bride 5 rigide comme mentionné plus haut, on peut avoir recours à tout agencement propre à assurer la fonction requise de l'arrimage du container. En particulier, on pourrait envisager une bride rigide unique en forme générale de U inversé chevauchant le container d'une embase à l'autre, ou bien deux brides rigides en L supportées respectivement par les deux embases et se rejoignant par dessus le container. Toutefois la solution qui paraît aujourd'hui la plus simple à la fois pour la fabrication, le montage et l'exploitation consiste à mettre en œuvre une bride 5 rigide unique en forme de L. Ainsi, cette bride 5 rigide en forme de L possède une jambe 15 verticale ayant son extrémité libre 6 qui est solidarisée, par l'axe 11 précité, à libre rotation à l'embase 4a. La bride 5 rigide possède également un bras 16 horizontal qui prolonge ladite jambe 15 approximativement à angle droit et qui est propre à s'étendre au-dessus du container sur toute la longueur de celui-ci ; le bras 16 a une longueur variable adaptable à la longueur du container et son extrémité libre 7 est propre à être solidarisée de façon relâchable à l'autre embase 4b. L'ajustement de la longueur du bras 16 peut être réalisé de toute manière appropriée dans le contexte de la présente invention. Toutefois, une solution qui est très simple à mettre en oeuvre par l'utilisateur et qui n'entraîne pas une complication extrême de la fabrication consiste en ce que le bras 16 possède une structure télescopique. A cet effet, le bras 16 peut comporter un tronçon principal 17 qui est solidaire de la jambe 15 et qui est fixe ; un tronçon 19 coulissant, dont l'extrémité libre constitue l'extrémité 7 précitée de la bride 5 rigide, peut être conformé, sur au moins une partie de sa longueur, avec deux ailes latérales repliées de manière à former une glissière 18 dans laquelle est engagé le tronçon principal 17 (l'agencement des deux tronçons pouvant tout aussi bien être inversé). Eventuellement, on peut prévoir des moyens de blocage mutuel des deux tronçons 17 et 19 soit dans n'importe quelle position de réglage, soit dans des positions prédéterminées correspondant à des longueurs prédéterminées de containers. Pour accroître encore l'universalité d'emploi du dispositif de support conforme à l'invention, on peut également prévoir que les moyens d'arrimage soient agencés de manière à accepter des containers de hauteurs diverses et qu'à cette fin la au moins une bride rigide possède une hauteur variable ajustable. Autrement dit, dans le contexte de la bride 5 rigide unique en forme de L plus spécifiquement envisagé dans l'exemple préféré de réalisation décrit ci-dessus et illustré à la figure 1A, la jambe 15 de la bride 5 rigide possède une hauteur ajustable. Pour les mêmes raisons que celles exposées au sujet du bras 16, il est préférable que la jambe 15 soit agencée sous forme télescopique. A cette fin, on peut reconduire l'agencement décrit plus haut pour la constitution du bras 16. Ainsi, on prévoit que la jambe 15 soit formée par un tronçon 20 fixe dont l'extrémité libre constitue la susdite extrémité 6 qui est articulée sur l'embase 4a ; ce tronçon 20 peut être engagé à libre coulissement dans une glissière 21 définie par deux ailes latérales appartenant à un tronçon 22 coulissant, lequel est solidaire à angle droit du tronçon 17 principal précité du bras 16. A la figure 1A, le dispositif de support 1 est montré dans sa conformation minimale, c'est-à-dire avec la jambe 15 et le bras 16 de la bride 5 rigide positionnés dans leurs extensions respectives minimales. Le dispositif de support 1 ainsi conformé peut recevoir un container de petites dimensions aussi bien en longueur qu'en hauteur. L'embase 4b est disposée à une distance de l'embase 4a qui est en correspondance avec la petite longueur du container. A la figure 1B, le dispositif de support 1 est montré dans sa conformation maximale, c'est-à-dire avec la jambe 15 et le bras 16 de la bride 5 rigide positionnés dans leurs extensions respectives maximales. Le dispositif de support 1 ainsi conformé peut recevoir un container de grandes dimensions aussi bien en longueur qu'en hauteur. L'embase 4b est disposée à une distance de l'embase 4a qui est en correspondance avec la grande longueur du container. Compte tenu des solutions constructives adoptées pour la constitution du bras 16 et de la jambe 15, le dispositif de support peut être ajusté dans toutes les conformations dimensionnelles intermédiaires en longueur et/ou en hauteur, l'ajustement du bras et celui de la jambe étant indépendants l'un de l'autre. Le dispositif de support 1 illustré aux figures lA et 1B est prévu pour recevoir des containers ayant tous la même largeur. Pour recevoir des containers ayant des largeurs différentes, il est nécessaire de concevoir des embases conçues de façon identique, mais ayant des largeurs adaptées. Pour la mise en oeuvre, les embases 4a, 4b ayant la largeur appropriée à la largeur du container sont montées et fixées, par exemple par vissage, à l'emplacement souhaité sur l'embarcation, par exemple sur son pont P, avec un écartement mutuel approprié à la longueur du container C. La bride 5 portée par l'embase 4a est soulevée comme montré à la figure 2 et le container C est déposé sur le support défini par les embases 4a, 4b, à l'intérieur du contour défini par les plots de retenue 13, 14. Puis, la bride 5, préalablement ajustée en longueur et éventuellement en hauteur, est rabattue par- dessus le container C comme montré à la figure 3. Des moyens 23 de solidarisation relâchable sont alors ajustés à l'extrémité 7 de la bride 5 pour la solidariser à l'embase 4b, de sorte qu'elle ne puisse pas être soulevée et que le container C soit assujetti au dispositif de support 1, et donc à l'embarcation. Les moyens 23 de solidarisation peuvent être de tout type approprié à la ou aux fonction(s) requise(s). Dans l'exemple illustré à la figure 3, les moyens 23 de solidarisation sont montrés comme étant constitués d'un lien 24, tel qu'une chaîne, engagé à travers des manilles 25 fixées à l'extrémité 7 de la bride 5 et à l'embase 4b et maintenu fermé sur lui-même par un organe 26 approprié de verrouillage de sécurité, qui peut notamment être un dispositif de largage hydrostatique. Eventuellement, notamment si le dispositif est destiné à recevoir des containers ayant une largeur sensible et/ou de poids important, il est possible de renforcer les moyens d'arrimage notamment en prévoyant plusieurs brides 5 parallèles, indépendantes ou couplées mécaniquement, de manière à assujettir le container de façon plus stable. Les dispositions qui viennent d'être exposées permettent de concevoir un dispositif de support approprié pour recevoir des containers de forme sensiblement parallélépipédique se différenciant par une dimension (longueur) ou deux dimensions (longueur et hauteur), mais ayant tous la même dimension transversale (largeur), ce qui en principe permet de couvrir tous les besoins nécessaires à la navigation de plaisance (radeaux pneumatiques de survie ayant une capacité alors d'environ 4 personnes à la dizaine de personnes). Toutefois, si besoin en est, le dispositif de support conforme à l'invention peut être agencé pour recevoir également des containers de forme sensiblement parallélépipédique ayant des dimensions transversales (largeurs) diverses. Comme illustré à la figure 5, chaque embase 4 est constituée sous forme de deux demi-embases 4', 4" indépendantes, en forme générale de plaques, disposées à distance l'une de l'autre selon une direction transversale à l'étendue de la bride 5. Ainsi, l'embase 4a est composée des deux demi-embases 4a' et 4a" et l'embase 4b est composée des deux demi-embases 4b' et 4b". Une bride 5 rigide est montée de la façon exposée plus haut sur une demi-embase 4a'. Chaque demi-embase est équipée des plots 13, 14 de retenue précités. On notera que, dans l'agencement représenté à la figure 5, la bride 5 n'est plus disposée centralement par rapport au container, mais est déportée vers un bord de celui-ci ; de ce fait, l'arrimage du container risque d'être incertain. Pour procurer un arrimage fiable, il est alors avantageux de prévoir une seconde bride 5 (représentée en tirets sur la figure 5) montée sur l'autre demi-embase 4a" de manière à s'étendre parallèlement à la première bride. Pour simplifier la fabrication, le montage et la tenue des stocks de pièces, on réalise les demi-embases 4', 4" symétriquement identiques comme visible à la figure 5, chacune en particulier étant pourvue d'un palier 12 équipant une partie en forme de plaque 9', 9" dont les bords sont pourvus des plots 13, 14 de blocage. De la même manière que les embases 4 intégrales, les demi-embases 4', 4" peuvent être fabriquées dans une plaque de tôle découpée et mise en forme, avec les paliers 12 et les plots 13, 14 de blocage formés sous forme de pattes intégrales en saillie mises en forme par pliage. Les dispositions de l'invention qui viennent d'être exposées ont été présentées plus particulièrement en relation avec des containers de forme générale parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle, car c'est ce type de container qui est le plus couramment utilisé dans le cadre de la navigation de plaisance plus spécifiquement, bien que non exclusivement, visé par l'invention. Toutefois, les dispositions conformes à l'invention peuvent trouver une application également en liaison avec des containers de forme générale cylindrique de révolution. Dans ce cas, comme illustré à la figure 4, les moyens 8 de blocage comprennent respectivement deux berceaux 27 agencés respectivement sur les deux embases 4. Chaque berceau 27 peut être constitué de façon intégrale, sous forme d'une zone saillante, dont lebord est découpé en arc de cercle, qui est formée sur le bord transversal intérieur de la plaque 9 et qui est pliée vers le haut approximativement perpendiculairement à la plaque 9. Dans ce contexte, il peut être avantageux de compléter les moyens 8 de blocage transversal en prévoyant au moins une échancrure, continue ou discontinue, d'étendue longitudinale à la partie supérieure du container, dans laquelle est reçue la bride 5 rigide en tout ou partie (non représenté), une telle disposition pouvant également être envisagée pour les containers parallélépipédiques
Dispositif (1) de support d'un container renfermant un radeau pneumatique de survie, comportant un plateau (2) de support et des moyens (3) d'arrimage du container au plateau qui comprend deux embases (4) indépendantes situées en vis-à-vis dans le prolongement et à distance l'une de l'autre ; les moyens d'arrimage peuvent comprendre une bride (5) rigide de longueur variable s'étendant d'une embase à l'autre en chevauchant le container, avec une extrémité (6) articulée en rotation (11, 12) sur une embase (4a) et son autre extrémité (7) solidarisable par des moyens de solidarisation relâchable à l'autre embase (4b) ; des moyens (8) de blocage bloquent le container transversalement à la bride ; ce dispositif de support peut supporter des containers de dimensions diverses.
1. Dispositif (1) de support pour supporter un container (C) renfermant au moins un radeau pneumatique de survie à l'état dégonflé et plié, ce dispositif (1) comportant un plateau (2) de support propre à supporter ledit container (C) et des moyens (3) d'arrimage propres à solidariser le container (C) au plateau (2) de support, caractérisé en ce que le plateau (2) de support comprend deux embases (4) indépendantes, en forme générale de plaques, disposées en vis-à-vis sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et à distance l'une de l'autre, ce grâce à quoi les deux embases peuvent être disposées à des distances ajustables l'une de l'autre en fonction d'une dimension correspondante du container de sorte que le dispositif de support peut supporter des containers de dimensions correspondantes (longueurs) diverses. 2. Dispositif de support selon la 20 1, caractérisé en ce que les moyens (3) d'arrimage comprennent au moins une bride (5) rigide s'étendant d'une embase (4a) à l'autre (4b), une extrémité (6) de la bride (5) rigide étant solidarisée à une embase (4a) de façon articulée en 25 rotation (11, 12) et l'autre extrémité (7) de la bride (5) rigide étant solidarisable par des moyens (24-26) de solidarisation relâchable à l'autre embase (4b), ladite bride (5) rigide ayant une longueur variable ajustable en fonction de la distance entre les deux embases (4) et 30 étant conformée pour, en position d'arrimage, chevaucher le container (C) et empêcher celui-ci de se soulever du plateau (2), eten ce que des moyens (8) de blocage transversal du container (C) sont propres à bloquer le container (C) dans une direction transversale à l'étendue de la bride (5) rigide. 3. Dispositif de support selon la 2, caractérisé en ce que la au moins une bride (5) rigide possède une hauteur variable ajustable (15, 20-22), ce grâce à quoi le dispositif de support peut supporter des containers (C) ayant des hauteurs diverses. 4. Dispositif de support selon la 2 ou 3, destiné à supporter des containers (C) de forme générale globalement parallélépipédique, notamment parallélépipédique rectangle, caractérisé en ce que les moyens (8) de blocage transversal comprennent au moins deux paires de plots (13) latéraux solidaires respectivement des deux embases (4), les deux plots (13) d'une paire étant fixés à une embase (4) respective de part et d'autre de la dimension du container (C) qui est transversale à l'étendue de la bride (5) rigide. 5. Dispositif de support 4, caractérisé en ce que chaque moins un plot (14) médian et deux alignés avec le plot (14) médian, étant propres à coopérer avec une container (C). 6. Dispositif de ou 5, caractérisé en ce tituée sous forme de demi-embases (4', 4") indépendantes, en forme générale de plaques, disposées à distance l'une de l'autre selon une direction transversale à l'étendue de la bride (5) rigide et en ce qu'au moins une bride (5) rigide est montée sur une demi-embase (4a'). selon la embase (4) comporte au plots (13) latéraux non lesdits plots (13, 14) extrémité respective du support selon la 4 que chaque embase (4) est cons- 7. Dispositif de support selon la 6, caractérisé en ce que deux brides (5) rigides sont montées respectivement sur les deux demi-embases (4a', 4a") constitutives d'une embase (4a). 8. Dispositif de support selon la 2 ou 3, destiné à supporter des containers (C) de forme générale globalement cylindrique de révolution, caractérisé en ce que les moyens (8) de blocage transversal comprennent deux berceaux (27) solidaires respectivement des deux embases (4). 9. Dispositif de support selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que la bride (5) rigide est en forme générale de L avec une jambe(15) verticale ayant une extrémité (6) libre 15 qui est solidarisée à libre rotation (11, 12) à une embase (4a), respectivement une demi-embase (4a') et avec un bras (16) horizontal qui prolonge ladite jambe (15) et qui s'étend au-dessus du container (C) sur toute la dimension correspondante de celui-ci, ledit bras (16) 20 horizontal ayant une longueur variable adaptable à la dimension correspondante du container (C) et ayant une extrémité (7) libre qui est propre à être solidarisée de façon relâchable à l'autre embase (4b), l'autre demi-embase (4b') . 25 10. Dispositif de support selon la 9, caractérisé en ce que le bras (16) horizontal de la bride (5) rigide possède une structure (17-19) télescopique. 11. Dispositif de support selon les 30 3 et 9, caractérisé en ce que la jambe (15) verticale de la bride (5) rigide possède une structure (20-22) télescopique. 12. Dispositif de support selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que chaque embase (4), respectivement chaque demi-embase (4', 4") est formée dans une plaque (9 ; 9', 9") de tôle découpée et mise en forme et en ce que les moyens (13, 14, 27) de blocage sont des pattes intégrales en saillie sur un ou des bords de cette plaque (9 ; 9', 9") et relevées vers le haut.
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FR2888084
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PROCEDE POUR FORMER UN APPAREIL DE JARDINAGE, APPAREIL AINSI FORME ET DISPOSITIF POUR Y MONTER UN OUTIL
20,070,112
Procédé pour former un appareil de jardinage, appareil ainsi formé et dispositif pour y monter un outil " La présente invention se rapporte à un appareil de jardinage adapté pour limiter les efforts et la fatigue du jardinier. La présente invention se rapporte à des dispositifs de montage pour un outil de jardinage dans un tel appareil. Les appareils de jardinage à main sont généralement munis d'un manche équipé, en l'une de ses extrémités, d'un outil métallique. L'outil peut prendre différentes formes selon le travail à effectuer et il est généralement monté par emboîtement conique sur le manche. De nombreux parmi ces appareils de jardinage sont prévus pour être utilisés debout en tirant sur le manche. Ce sont, par exemple, des scarificateurs, des buttoirs ou des serfouettes. Le jardiner se tient debout, légèrement penché vers l'avant, pour pouvoir tirer plus efficacement. Cette position est inconfortable et rapidement fatigante. A long terme elle peut provoquer des douleurs chroniques. De tels outils sont donc mal adaptés à l'utilisation d'une population relativement âgée, notamment des retraités, qui est pourtant très adepte des travaux de jardinage dont elle fait un de ses loisirs principaux. Pour limiter cette fatigue, il est proposés des appareils de jardinage sous la forme de chariots, à une ou plusieurs roues, permettant de jardiner en poussant l'outil et en conservant une position dressée, beaucoup moins fatigante pour le jardinier. Cependant, ces appareils spécifiques restent coûteux, notamment si on les compare aux outils à mains. Ils touchent donc une population très réduite. Le but de l'invention est notamment de proposer un appareil permettant un jardinage peu fatigant tout en restant simple d'utilisation et de montage, et pour un coût adapté à toutes les bourses. Selon l'invention, un procédé pour former un tel appareil de jardinage comprenant: - la fourniture d'un cadre de bicyclette équipé d'une roue à l'arrière du cadre. - la mise en place sur le cadre, en partie basse d'un dispositif de montage pour un outil de jardinage. - 2 2888084 On peut ensuite y monter un outil de jardinage qui est généralement fourni avec un manche. Un tel procédé permet de recycler une bicyclette inutilisée ou inutilisable pour sa vocation première. Ainsi, un tel appareil de jardinage est formé d'un cadre de bicyclette, une roue étant monté sur la fourche arrière du cadre, et il est caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de montage pour un outil de jardinage sur le cadre. En outre l'appareil comprend avantageusement un guidon, par exemple celui de la bicyclette ainsi recyclée, le guidon étant bloqué en rotation sur le cadre. Un dispositif de montage pour l'outil de jardinage sur le cadre de bicyclette, est de préférence prévu pour être fixé au moins sur un arbre de pédalier, ce qui permet de le fixer en partie basse du cadre, a proximité du sol qu'il doit travailler. D'autre part, ce dispositif peut aussi comprendre des moyens de fixation sur une fourche arrière du cadre, ce qui permet ainsi d'avoir deux points de fixation et donc notamment de pouvoir régler la position de l'outil. Si la fourche est équipée d'un support de béquille celui-ci pourra avantageusement être utilisé pour y fixer le dispositif. Le dispositif comprendra avantageusement des moyens d'articulation avec le cadre autour d'un axe d'inclinaison transversal au cadre, et des moyens pour régler une inclinaison de l'outil relativement au cadre. Ceci permet de régler l'angle d'attaque de l'outil sur le sol à travailler et/ou la profondeur de pénétration de l'outil dans le sol Le dispositif comprend avantageusement un fourreau pour y immobiliser un manche pour l'outil, ledit fourreau étant articulé par une première extrémité autour de l'axe d'inclinaison, ledit axe d'inclinaison étant porté par un étrier formant moyens d'articulation et prévu pour être fixé sur la fourche arrière. Les moyens de réglage peuvent comprendre une barrette comprenant plusieurs orifices répartis à partir d'une première extrémité de la barrette, chacun des orifices étant prévu pour pouvoir y introduire l'arbre de pédalier, ladite barrette étant montée articulée par une deuxième extrémité à une deuxième extrémité du fourreau. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non limitatifs. - 3 - 2888084 Aux dessins annexés: - la figure 1 illustre l'utilisation d'un appareil selon l'invention par un jardinier; - la figure 2 est une vue en élévation d'un appareil selon l'invention; - la figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de montage pour un outil sur l'appareil équipé d'un outil; et, - la figure 4 est une vue en élévation du dispositif de montage, sans outil. La figure 1 représente un appareil de jardinage 1 adapté pour être poussé par un jardinier 2. Comme particulièrement illustré par la figure 2, l'appareil 1 est composé d'un cadre de bicyclette 3, d'une roue de bicyclette 4 montée sur les fourches arrières du cadre 3. Par fourches arrières, on entant les fourches qui seraient disposées à l'arrière si l'on utilise le cadre en tant que bicyclette. Dans le cas de l'utilisation illustré à la figure 1 et objet de la présente invention, la roue ainsi portée par les fourches arrière se trouve située à l'avant de l'appareil de jardinage 1, dans le sens de la poussée. La roue 4 utilisée, peut être préférablement une roue avant, dépourvue de pignons. Un guidon 6 de la bicyclette est monté bloqué en rotation pour servir au maintien et au guidage de l'appareil de jardinage 1 par le jardinier 2. L'appareil de jardinage 1 comprend en outre un dispositif de montage 7 pour un outil 8 de jardinage sur le cadre 3. Le dispositif de montage 7 comprend un fourreau 10 formé d'un tube de section carrée, une barrette de réglage 11, un étrier 12 et une contreplaque 13. Le cadre utilisé dans l'exemple illustré aux figures est muni d'un support de béquille 14 fixé sous la fourche 5A qui parmi les fourches arrières 5 s'étend en partie basse du cadre 3 depuis le support de pédalier 15. L'étrier 12 et la contreplaque 13 sont disposés de part et d'autre de la fourche 5A et maintenu entre eux par boulonnage, de sorte que l'étrier s'étende vers le bas depuis la fourche 5A. C'est-à-dire que dans cette position l'étrier à la forme d'un U dont l'ouverture est dirigée vers le bas. Une première extrémité 10A du fourreau 10 est montée articulée entre les deux branches du U formé par l'étrier 12, autour d'un axe d'inclinaison sensiblement horizontal X1012. - 4 - 2888084 La barrette de réglage 11 comporte plusieurs orifices de réglage 16 traversant la barrette. Dans l'exemple illustré la barrette comporte six orifices disposés sensiblement parallèles entre eux. Ils sont disposés sensiblement alignés sur la barrette à partir d'une première extrémité 11A de la barrette en direction d'une deuxième extrémité opposée 11B. Le pédalier du vélo ayant été préalablement retiré du cadre, les orifices 16 sont dimensionnés pour permettre la fixation de la barrette sur l'arbre 17 de pédalier, de sorte que la barrette est articulée autour de l'axe de pédalier X17. La deuxième extrémité 11B est montée articulée sur une deuxième extrémité 10B du fourreau 10, autour d'un axe sensiblement horizontal X1011. Ainsi triangulés autour des axes X1012, X17, X1011 parallèles entre eux, les dispositifs de montage sont donc rigidement et de façon indéformable fixés au cadre 3, dans le plan général du cadre. En outre, l'inclinaison du fourreau 10 est déterminée par le choix de l'orifice de réglage 16 dans lequel sera monté l'arbre de pédalier. En effet, chaque orifice 16 ayant une distance différente à l'axe X1011, en choisissant l'orifice, on détermine ainsi distance entre les axes X17 et X1011, les distances entre l'axe X1012 et respectivement l'axe X17 et l'axe X1012 étant figées par construction. Le dispositif de montage de l'outil comprend en outre un manche court 20. Ce manche peut être fourni ou vendu séparément. Le manche est une pièce d'usure qui peut être aisément remplacé, notamment si le manche est en bois. On peut aussi utiliser un manche existant d'un outil, soit en le raccourcissant s'il est trop long, soit en l'utilisant tel quel si c'est le manche court d'un outil de rocaille, par exemple. Le manche utilisé dans l'appareil tel qu'illustré aux figures est un manche en bois. Le dispositif de montage comprend une vis de blocage 21 montée à travers une paroi du fourreau 10. Cette vis est prévue pour être vissée de sorte que lorsque le manche est introduit dans le fourreau, elle permet d'y bloquer le manche. Avantageusement, ce blocage est assuré par une pénétration de la vis dans la surface du manche. L'outil 8 est monté de sorte que le travail a effectuer le soit en poussant l'appareil de jardinage 1 devant soi, la roue 4 à l'avant et le guidon 6 à l'arrière. - 5 - 2888084 Plusieurs types d'outils peuvent être utilisés avec un tel appareil. A titres d'exemples, un butoir est illustré à la figure 1 et une griffe à 3 dents aux figures 2 et 3. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être 5 décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. En particulier d'autres types d'outils sont adaptés à être utilisés avec l'appareil de l'invention en particulier, et a titre d'exemple seulement, ceux connus sous les noms de butteur ou butoir, d'émietteur, de râteau, de scarificateur, de sillonneur, de serfouette, de binette, de cultivateur, de ratissoire, de sarcloir ou de sarcleuse. Si le cadre n'est pas équipé d'un support de béquille, l'étrier peut être fixé directement sur la fourche, par exemple par pincement avec la contreplaque, soudage, ou par boulonnage ou même collage
Procédé pour former un appareil de jardinage (1) comprenant:- la fourniture d'un cadre (3) de bicyclette équipé d'une roue (4) à l'arrière du cadre.- la mise en place sur le cadre, en partie basse d'un dispositif de montage (7) pour un outil de jardinage (8).L'invention porte aussi sur l'appareil ainsi formé et sur un dispositif pour adapter un outil de jardinage à main sur le cadre.Cette invention permet pour un faible coût d'obtenir un appareil permettant de jardiner sans effort.
6 2888084 1. Procédé pour former un appareil de jardinage (1) comprenant: -la fourniture d'un cadre (3) de bicyclette équipé d'une roue (4) à l'arrière du cadre. - la mise en place sur le cadre, en partie basse d'un dispositif de montage (7) pour un outil de jardinage (8). 2. Appareil de jardinage (1) formé d'un cadre de bicyclette, une roue étant monté sur la fourche arrière du cadre, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de montage pour un outil de jardinage sur le cadre. 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un guidon (6) bloqué en rotation sur le cadre. 4. Dispositif de montage (7) pour un outil de jardinage sur un cadre de bicyclette, caractérisé en ce qu'il est prévu pour être fixé au moins sur un arbre (17) de pédalier. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de fixation (12) sur une fourche arrière (5A) du cadre. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de fixation sur la fourche arrière sont prévus pour être montés sur un support de béquille (14). 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'articulation (12) avec le cadre autour d'un axe d'inclinaison (X1012) transversal au cadre, et des moyens pour régler (11) une inclinaison de l'outil relativement au cadre. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend un fourreau (10) pour y immobiliser un manche (20) pour l'outil (8), ledit 35 fourreau étant articulé par une première extrémité (10A) autour de l'axe - 7 2888084 d'inclinaison (X1012), ledit axe d'inclinaison étant porté par un étrier (12) formant moyen d'articulation et prévu pour être fixé sur la fourche arrière. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent une barrette (11) comprenant plusieurs orifices répartis à partir d'une première extrémité (11A) de la barrette, chacun des orifices étant prévu pour pouvoir y introduire l'arbre de pédalier, ladite barrette étant montée articulée par une deuxième extrémité (11B) à une deuxième extrémité (10B) du fourreau.
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A01
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A01B 1,A01B 51
A01B 1/06,A01B 51/00
FR2895446
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PROCEDE DE GESTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE EQUIPE D'UNE INSTALLATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT Y
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne comportant deux groupes de cylindres et une installation d'échappement en Y qui conduit les gaz d'échappement des deux groupes séparément à travers chaque fois un catalyseur amont et les réunit en amont d'un catalyseur accumulateur commun aux deux groupes, le catalyseur accumulateur étant régénéré de manière répétée dans une atmosphère réductrice de gaz d'échappement, générée par l'un des deux groupes. L'invention concerne également un appareil de com- mande pour l'exécution du procédé et un programme d'ordinateur. Un tel procédé ainsi qu'un tel appareil de commande et un programme d'ordinateur sont connus selon le document DE-101 31 587-Al. Les installations de gaz d'échappement en Y à deux catalyseurs amont et un volume de catalyseur accumulateur en aval, dans la partie commune de l'installation de gaz d'échappement servent à nettoyer les gaz d'échappement dans le cas de moteurs à combustion interne à plusieurs cylindres conçus pour un mode de fonctionnement en régime maigre. C'est ainsi que par exemple dans le cas des moteurs à essence à injection directe, en mode de fonctionnement maigre, on fonctionne avec des coefficients d'air lambda (X) > 2 c'est-à-dire avec une quantité d'air plus que double de celle nécessaire à la combustion stoechiométrique du carburant. Pour un tel mode de fonctionnement maigre, on a de fortes émissions d'oxydes d'azote brut. Les oxydes d'azote émis sont tout d'abord stockés dans un catalyseur accumulateur. Pour maintenir sa capacité d'accumulation, on régénère périodiquement le catalyseur accumulateur dans une atmosphère réductrice de gaz d'échappement. Alors que les phases d'accumulation ont une durée de l'ordre d'une minute, la régénération se fait en des temps beaucoup plus courts de l'ordre de quelques secondes. Les deux branches séparées des gaz d'échappement en amont du volume de catalyseur accumulateur, à proximité du moteur sont ces catalyseurs amont en général des catalyseurs à trois voies servant à convertir les hydrocarbures imbrûlés (HC) et le monoxyde de carbone (CO). Ces catalyseurs ont notamment une certaine capacité de stockage d'oxygène. Cette capacité de stockage d'oxygène retarde l'arrivée d'une atmosphère réductrice de gaz d'échappement en amont du catalyseur accumulateur car une atmosphère réductrice de gaz d'échappement générée par le moteur à combustion interne réagit tout d'abord avec l'oxygène accumulé dans les catalyseurs amont. Selon le document DE-101 31 587-Al on fournit l'atmosphère de gaz d'échappement réductrice en ne faisant fonctionner que l'un des deux groupes de cylindres avec un mélange riche. L'autre groupe continue explicitement de fonctionner avec un mélange pauvre. C'est pourquoi avant que ne se produise une atmosphère réductrice de gaz d'échappement dans le volume de catalyseur accumulateur, il faut ne consommer que l'oxygène stocké préalablement dans l'un des catalyseurs amont. Comme chaque consommation d'oxygène est liée lors d'une régénération à une surconsommation de carburant, on économise ainsi du carburant. La réglementation aux Etats-Unis et en Europe prévoit un diagnostic embarqué des composants caractéristiques du système de gaz d'échappement. Cela concerne notamment également le ou les catalyseurs amont et les sondes installées dans le système de gaz d'échappement. Le diagnostic de ces composants nécessite certaines valeurs pour la composition du mélange ou le coefficient d'air et/ou des modulations du coefficient X. Cela ne peut se faire ni en mode maigre (mode maigre en continu) ni en mode riche continu, bref, des régénérations. C'est pourquoi on interrompt le mode de fonctionnement maigre avantageux pour la consommation jusqu'à présent non seule-ment pour la régénération requise du catalyseur accumulateur mais en plus pour le diagnostic des capteurs de gaz d'échappement et des catalyseurs amont. Exposé et avantages de l'invention Contrairement à cela, dans un procédé du type défini ci-dessus, pendant une régénération du catalyseur accumulateur on vérifie le fonctionnement d'un composant de l'installation de gaz d'échappement en Y qui est associé à l'autre des deux groupes. La même remarque s'applique à l'appareil de commande selon l'invention et au programme d'ordinateur qui l'exécute. Avantages de l'invention Selon l'invention, on effectue différents diagnostics pendant une interruption de toute façon nécessaire pour la régénération du mode de fonctionnement maigre avantageux du point de vue de la con- sommation. Le mode de fonctionnement maigre avantageux du point de la consommation doit ainsi être interrompu non plus de façon supplémentaire ou au moins plus rare pour le diagnostic du composant à vérifier. Cela se traduit par des avantages de consommation. Selon l'invention on effectue différents diagnostics pendant une interruption du mode de fonctionnement maigre avantageux du point de vue de la consommation, et qui de toute façon se produit pour la régénération. Ce mode de fonctionnement maigre avantageux du point de vue de la consommation n'a pas à être interrompu ainsi en plus ou du moins plus rarement pour un diagnostic du composant à 15 contrôler. Cela se traduit par un avantage de consommation. Il est avantageux que l'autre des deux groupes fonctionne avec une composition de mélange en moyenne stoechiométrique dans le temps. La composition du mélange en moyenne stoechiométrique per-met par exemple le diagnostic du catalyseur amont d'une sonde de ré- 20 gulation X installée avant le catalyseur amont et d'un capteur de gaz d'échappement installé derrière le catalyseur amont. Cet autre capteur ou sonde de gaz d'échappement sert à diagnostiquer le catalyseur amont et à compléter la régulation du coefficient X. De façon préférentielle, on vérifie si les sondes des gaz 25 d'échappement parmi lesquelles une est installée derrière l'un des catalyseurs amont peuvent être échangées. L'expression échange con-cerne le traitement de leurs signaux dans l'appareil de commande. Il est en outre avantageux que l'aptitude au fonctionnement du catalyseur amont des autres des deux groupes soit vérifiée. Il est également avan- 30 tageux que l'autre des deux groupes fonctionne de préférence aussi longtemps avec un mélange riche jusqu'à ce que le signal de la sonde de gaz d'échappement installée derrière le catalyseur amont affiche un manque d'oxygène. En outre, on vérifie de préférence le fonctionnement d'une sonde de gaz d'échappement installée devant le catalyseur amont 35 de l'autre des deux groupes. ,. 4 Grâce à ces développements, tous les composants principaux de l'installation de gaz d'échappement en Y, classiques sont vérifiés, ces moyens étant associés à un certain groupe de cylindres alors que ceux de l'autre des deux groupes sont à une atmosphère réductrice pour régénérer le catalyseur accumulateur. D'une manière particulièrement préférentielle, l'atmosphère de gaz d'échappement, réductrice pour une régénération d'ordre n est fournie par l'un des deux groupes et pour une régénération d'ordre n+l est fournie par l'autre des deux groupes. Cette réalisation permet au cours de deux phases de régénération, de vérifier tous les composants tels que les sondes a, et les catalyseurs amont installés devant le volume de catalyseur accumulateur. En variante, il est avantageux que l'atmosphère de gaz réductrice pour la nième régénération soit fournie dans une première phase par l'un des deux groupes et dans une seconde phase par l'autre des deux groupes. Cette réalisation permet de vérifier tous les composants indiqués dès la phase de régénération si cette phase de régénération est globalement suffisamment longue. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre schématiquement un moteur à combustion in-terne avec une installation de gaz d'échappement Y ; et - la figure 2 montre les chronogrammes de signaux de sondes de gaz d'échappement produits dans l'exemple de réalisation d'un procédé selon l'invention. Description des modes de réalisation De façon détaillée, la figure 1 montre un moteur à corn- bustion 10 muni d'un premier groupe 12 de cylindres 14, 16 et d'un second groupe 18 de cylindres 20, 22. Un système d'admission 24 alimente en air le moteur à combustion interne 10. Une installation de dosage de carburant 26 assure le dosage du carburant. L'installation de dosage de carburant 26 comporte un ou plusieurs injecteurs 26-14, 26- 16, 26-20, 26-22 qui dosent le carburant dans le système d'admission .5 24 ou directement dans les chambres de combustions des cylindres 14, 16, 20, 22. Le moteur à combustion interne 10 comporte également une installation de gaz d'échappement en Y 27 qui conduit les gaz d'échappement d'un premier groupe 12 de cylindres 14, 16 et d'un second groupe 18 de cylindres 20, 22 à travers chaque fois un catalyseur amont 28, 30, et réunit les veines de gaz d'échappement séparées en amont d'un catalyseur accumulateur 32 commun aux deux groupes 12, 18. Le moteur à combustion interne 10 est commandé par un appareil de commande 34 fournissant des grandeurs de réglage. En liaison avec la présente invention, sont importantes les grandeurs de réglage réglant le coefficient d'air X des charges des chambres de combustion du moteur à combustion interne 10. Les signaux de commande de l'installation de dosage de carburant 26 font partie de ces grandeurs de réglage au même titre que les signaux de commande de l'alimentation en air frais du moteur à combustion interne 10. La figure 1 montre dans ce contexte un volet d'étranglement 36 dont l'angle d'ouverture est réglé par l'appareil de commande 34 par l'intermédiaire d'un actionneur combiné de volets d'étranglement et capteurs d'angle 36. D'autres possibilités pour influencer l'alimentation en air frais consistent en une commande variable des soupapes avec étranglement par le réglage de la levée des soupapes d'admission et/ou en influençant un recyclage interne ou externe des gaz d'échappement du moteur à combustion interne 10. Pour former les signaux de commande, l'appareil de commande 34 traite en général les signaux de nombreux capteurs. A titre d'exemple de cette multiplicité, la figure 1 montre à côté du capteur d'angle 36 du débitmètre massique d'air 38, un capteur de vitesse de rotation 40 et différents capteurs ou sondes de gaz d'échappement 42, 44, 46, 48, 50. La connaissance du débit massique d'air mL et de la vitesse de rotation n permet à l'appareil de commande 34 de calculer des valeurs de base des signaux de commande de l'installation de dosage de carburant 26. Ces valeurs de base sont corrigées dans l'appareil de commande 34 par une action de régulation utilisant des signaux d'au moins l'un des capteurs ou des sondes de gaz d'échappement 42, 44, ..., 50. En général les sondes de gaz d'échappement amont 42, 46 encore appelées sondes à bandes larges servent à la saisie du coefficient d'air 1 dans une bande large de valeurs possibles 0,7 < X < 4. Les sondes de gaz d'échappement arrière 44, 48 sont en revanche en général des sondes à dioxyde de zirconium dont la courbe caractéristique varie brusquement pour 1 = 1. La sonde de gaz d'échappement 50 installée en aval du catalyseur accumulateur 32 est de façon caractéristique une sonde NO. avec un capteur de dioxyde de zirconium, intégré. Si l'on considère le premier groupe 12, on corrige les va-leurs de base des signaux de commande des injecteurs 26-14, 26-16 des cylindres 14, 16 de ce groupe 12 en fonction des signaux S-42, S-44 15 des deux sondes de gaz d'échappement 42, 44. La sonde de gaz d'échappement avant 42 permet une compensation rapide des grandeurs perturbatrices alors que la sonde arrière 44 complète la précision de la régulation pour 1 = 1. La précision plus élevée résulte de l'emplacement de montage car le catalyseur amont 28 met les gaz 20 d'échappement à l'équilibre thermodynamique et diminue les contraintes thermiques de la sonde arrière 44. Cette action de régulation complémentaire nécessite également la sonde arrière des gaz d'échappement 44 pour le diagnostic du catalyseur amont 28. Si l'on considère le second groupe 18 des cylindres 20, 25 22, les explications concernant les modifications nécessaires des sondes de gaz d'échappement 46, 48 s'appliquent également. La sonde des gaz d'échappement 5 prévue en option peut servir en variante ou en complément des sondes de gaz d'échappement 44, 48 pour augmenter la précision de la régulation 1. En outre elle sert à surveiller le comporte-30 ment combiné de stockage d'oxygène et d'azote du catalyseur accumulateur 32, et à son diagnostic. La figure 2 montre les courbes moyennes M(S) des signaux S de différentes sondes de gaz d'échappement ainsi que les signaux S fournis par ces sondes de gaz d'échappement en fonction du 35 temps t dans le cas d'un exemple de réalisation d'un procédé selon l'invention. La courbe M(S-42) correspond ainsi aux concentrations d'oxygène en fonction du coefficient d'air concentration qui résulte du signal de la sonde de gaz d'échappement 42. De façon analogue, les courbes M(S-44), M(S-46), M(S-48) représentent les concentrations d'oxygène moyennes en fonction des coefficients d'air moyens X, comme cela résulte des signaux des sondes de gaz d'échappement 44, 46, 48. Le coefficient d'air X donne de manière connue un rapport entre une première masse d'air au dénominateur et une seconde masse d'air au numérateur. La seconde masse d'air est définie en ce qu'elle est nécessaire pour une combustion stoechiométrique d'une certaine masse de carburant. La première masse d'air est définie comme la masse d'air effectivement disponible pour la même masse de carburant. Les coefficients supérieurs à l'unité correspondent à un excédant d'air ou à un gaz d'échappement maigre ; les coefficients X inférieurs à l'unité correspondent à un manque d'air ou à un gaz d'échappement riche. Jusqu'à l'instant t1, tous les cylindres 14, 16, 20, 22 du moteur à combustion interne 10 fonctionnent pendant une période prolongée de l'ordre de grandeur des minutes, avec des coefficients d'air > 1. C'est pourquoi toutes les sondes de gaz d'échappement indiquent 20 des coefficients d'air supérieurs à 1. A l'instant t 1, on charge le catalyseur accumulateur 32 avec de l'oxygène de façon à déclencher une ré-génération. L'atmosphère de gaz d'échappement, riche nécessaire à la régénération en amont du catalyseur accumulateur 32 est fournie principalement par le premier groupe 12 de cylindres 14, 16 qui à cet effet 25 fonctionne à partir de l'instant t1 avec un mélange riche. Son coefficient d'air X est ainsi réglé de manière caractéristique à des valeurs comprises entre 0,9 et 0,95. L'atmosphère de gaz d'échappement, riche s'établit ainsi tout d'abord en amont du catalyseur amont 28. L'atmosphère de gaz d'échappement riche réagit tout d'abord avec l'oxygène accumulé 30 dans le catalyseur accumulateur amont 28. Le signal S-44 réagit ainsi d'abord à l'instant t1 à la variation de coefficient d'air X. La quantité d'oxygène consommée est alors une mesure de la capacité d'accumulation d'oxygène du catalyseur amont 28 et se calcule à partir de la masse des gaz d'échappement pondérée par le coefficient S-42, 35 arrivée entre les instants t1 et t2 dans le catalyseur amont 28. Ce calcul est effectué par l'appareil de commande 34 qui dispose de toutes les informations nécessaires telles que le débit massique d'air mL et la quantité de carburant dosé ainsi que des signaux des sondes de gaz d'échappement S-42, S-44, S-46, S-48. La capacité d'accumuler l'oxygène est proportionnelle à la capacité de conversion du catalyseur amont. L'appareil de commande 34 juge ainsi la capacité de conversion du catalyseur amont 28 dans une réalisation par comparai-son de la capacité calculée d'accumulation d'oxygène à un certain seuil. Le groupe 12 continue ensuite de fonctionner avec des coefficients d'air inférieurs à 1 pour générer une atmosphère de gaz d'échappement riche dans le catalyseur accumulateur 32. Ainsi de façon analogue, pendant qu'une régénération du catalyseur accumulateur 32 a été déclenchée à l'instant t 1 par une modification du coefficient d'air du premier groupe de cylindres 14, 16, on vérifie le bon fonctionnement ou aptitude au fonctionnement d'un composant dans l'installation de gaz d'échappement en Y 27 correspondant à l'autre groupe 18 parmi les deux groupes 12, 18. Selon une réalisation, on fait ainsi fonctionner également les cylindres 20, 22 du second groupe pendant la régénération du catalyseur accumulateur 32 avec des coefficients d'air inférieurs à 1. Dans la réalisation selon la figure 2, cela se fait à partir de l'instant t 1 comme le montre l'évolution de la va-leur moyenne M (S-46) du signal S-46. Le coefficient d'air du second groupe 18 peut être différent du coefficient d'air du premier groupe 12. Il est toutefois avantageux qu'à l'instant tl le second groupe 18 fonctionne également avec un coefficient d'air inférieur à 1 pour accélérer le développement d'une atmosphère de gaz d'échappement riche en amont du catalyseur accumulateur 32. A l'instant t3, la sonde de gaz d'échappement 48 (signal S-48 ou valeur moyenne M (S-48)) derrière le catalyseur amont 30 donne un coefficient d'air X inférieur à 1 et indique ainsi une consommation d'oxygène accumulé. L'appareil de commande 34 calcule alors de façon analogue au procédé décrit pour le catalyseur amont 28, la capacité d'accumulation d'oxygène du catalyseur amont 30 et compare cette capacité à une valeur de seuil prédéfinie. Selon un développement constituant une variante ou utilisé de manière complémentaire, pour un niveau de remplissage défini en oxygène du catalyseur amont 30 on contrôle la sonde amont des gaz d'échappement 46. Un premier défaut possible d'une sonde à bandes larges constituant la sonde de gaz d'échappement 46 réside dans un décalage trop important. Cela correspond à une courbe caractéristique de signal décalée au-delà des valeurs effectives selon un certain dé-calage. Dans la réalisation de la figure 2, le catalyseur amont 30 est complètement vidé de l'oxygène à l'instant t3. Lorsque s'établit un coefficient d'air égal à 1 ou inférieur à 1 il faut que les deux sondes de gaz d'échappement 46, 48 affichent le même coefficient d'air. En général on peut supposer que le signal de la sonde aval 48 des gaz d'échappement est fiable au moins à proximité du coefficient X = 1. Des déviations entre les signaux des deux sondes de gaz d'échappement 46, 48 sont ainsi 15 exploitées par l'appareil de commande 34 comme décalage du signal de la sonde amont 46 et sont comparées à un seuil de diagnostic. Le dé-passement du seuil indique que la sonde amont 46 des gaz d'échappement est défectueuse. En variante ou en complément du contrôle de décalage, 20 selon un autre développement, on vérifie les qualités dynamiques de la sonde amont 46 des gaz d'échappement. Pour cela, on combine au coefficient d'air du mélange air/carburant brûlé dans les cylindres 20, 22 du second groupe 18, une perturbation et on observe si et comment la perturbation se traduit dans le signal de la sonde de gaz d'échappement 25 46 et/ ou dans la grandeur de réglage de la régulation du coefficient traitant le signal de la sonde de gaz d'échappement 46. Pour cela on fait de préférence fonctionner le second groupe 18 avec une composition de mélange stoechiométrique en moyenne dans le temps c'est-à-dire avec un coefficient d'air X = 1. Dans cette réalisation de la figure 2, on a une 30 modulation rectangulaire du coefficient d'air X autour de la valeur 1 à partir de l'instant t4 dans le signal S-46 ce qui pour une fixation correspondante de la fréquence de modulation de l'appareil de commande 34 est un indice pour une sonde de gaz d'échappement 46 réagissant suffisamment rapidement. Du fait de l'effet de filtre passe-bas du cata- lyseur amont 30, la modulation n'est pas perceptible dans le signal fourni par la sonde aval 48 des gaz d'échappement. En outre, en variante ou en complément, on vérifie si les sondes de gaz d'échappement 44, 46 ont été échangées quant au traiterrent de leurs signaux dans l'appareil de commande 34. Si le branchement est correct, le signal S-42 doit afficher des coefficients d'air inférieurs à l'unité pour des durées supérieures à t2 alors que le signal S-48 doit afficher les coefficients d'air voisins de 1. Pour effectuer les diagnostics décrits pour le second groupe 18 également pour le premier groupe 12, on échange le rôle des deux groupes 12, 18 selon un autre développement avec régénération consécutive du catalyseur accumulateur 32. En d'autres termes : pour la régénération d'ordre n, de l'un des deux groupes 12, 18 et pour la régénération d'ordre n + 1 de l'autre des deux groupes 12, 18 on four- nit une atmosphère de gaz d'échappement réductrice au catalyseur accumulateur 32. Si la régénération dure suffisamment longtemps, l'atmosphère de gaz d'échappement, réductrice est fournie selon un autre développement, pour régénération d'ordre n dans la première phase par l'un des deux groupes 12, 18 et dans une seconde phase par l'autre des deux groupes 12, 18.25
Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) comportant deux groupes (12, 18) de cylindres (14, 16, 20, 22) et une installation d'échappement en Y (27) qui conduit les gaz d'échappement des deux groupes (12, 18) séparément à travers chaque fois un catalyseur amont (28, 30) et les réunit en amont d'un catalyseur accumulateur (32) commun aux deux groupes, le catalyseur accumulateur (32) étant régénéré de manière répétée dans une atmosphère réductrice de gaz d'échappement, générée par l'un des deux groupes (12, 18).Pendant une régénération du catalyseur accumulateur (32), on vérifie le fonctionnement d'un composant de l'installation de gaz d'échappement en Y (27) associé à l'autre des deux groupes (12, 18).
1 ) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) comportant deux groupes (12, 18) de cylindres (14, 16, 20, 22) et une installation d'échappement en Y (27) qui conduit les gaz d'échappement des deux groupes (12, 18) séparément à travers chaque fois un catalyseur amont (28, 30) et les réunit en amont d'un catalyseur accumulateur (32) commun aux deux groupes, le catalyseur accumulateur (32) étant régénéré de manière répétée dans une atmosphère réductrice de gaz d'échappement, générée par l'un des deux groupes (12, 18), caractérisé en ce que pendant une régénération du catalyseur accumulateur (32), on vérifie le fonctionnement d'un composant de l'installation de gaz d'échappement en Y (27) associé à l'autre des deux groupes (12, 18). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'autre des deux groupes (12, 18) fonctionne avec une composition de mélange stoechiométrique en moyenne dans le temps. 3 ) Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu' on vérifie si les capteurs de gaz d'échappement (44, 48) dont chaque fois un capteur est installé en aval d'un catalyseur amont (28, 30) peuvent être échangés l'un avec l'autre. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on vérifie le fonctionnement du catalyseur amont (28, 30) de l'autre des deux groupes (12, 18). 5 ) Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu' on fait fonctionner provisoirement l'autre des deux groupes (12, 18 avec un mélange riche jusqu'à ce qu'un signal (S-48) du capteur de gazd'échappement (48) installé derrière le catalyseur amont correspondant (30) affiche un manque d'oxygène. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on vérifie le fonctionnement d'un capteur de gaz d'échappement (46) installé devant le catalyseur amont (30) de l'autre des deux groupes (12, 18). 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'atmosphère de gaz d'échappement réductrice est fournie pour la régénération d'ordre (n) par l'un des deux groupes (12, 18) et pour la régénération d'ordre (n + 1) par l'autre des deux groupes (12, 18). 8 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'atmosphère de gaz d'échappement réductrice est fournie pour la régénération d'ordre (n) dans une première phase par l'un des deux groupes (12, 18) et dans une seconde phase par l'autre des deux groupes (12, 18). 9 ) Appareil de commande (34) pour gérer un moteur à combustion in-terne (10) comprenant deux groupes (12, 18) de cylindres (14, 16, 20, 22) et une installation de gaz d'échappement en Y (27) qui conduit les gaz d'échappement des deux groupes (12, 18) séparément à travers chaque fois un catalyseur amont (28, 30) et réunit les gaz d'échappement en amont d'un catalyseur accumulateur (32) commun aux deux groupes (12, 18), le catalyseur accumulateur (32) étant régé- néré de manière répétée dans une atmosphère de gaz d'échappement réductrice générée par l'un des deux groupes (12, 18), caractérisé en ce que pendant une régénération du catalyseur accumulateur (32) l'appareil de commande (34) vérifie le fonctionnement d'un composant de l'installation de gaz d'échappement en Y (27) et fait fonctionner l'autredes deux groupes (12, 18) avec une composition de mélange en moyenne stoechiométrique.5
F
F01,F02
F01N,F02D
F01N 11,F01N 3,F02D 43
F01N 11/00,F01N 3/08,F02D 43/00
FR2895198
A1
SYSTEME DE TELECOMMUNICATION POUR TERMINAUX MOBILES, BALISE ET TERMINAL UTILISES DANS UN TEL SYSTEME
20,070,622
La presente invention concerne un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles qui est nouveau en ce sens quill comporte des moyens pour declencher la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture d'une zone predetermine. On connait deja des systemes de telecommunication pour terminaux mobiles et on peut citer celui qui fait 1'objet de recommandations aupres de 1'ETSI (European Telecommunications Standards Institute) et qui est connu sous le nom de GSM (Global System for Mobile Communications). Bien que la presente description soit faite en relation avec ce systeme de telecommunication par mobile, 1'invention s'applique a tout systeme equivalent tel que le systeme UMTS (Universal Mobile Telecommunication System). Dans ces systemes de telecommunication, it est impossible d'appliquer un protocole ou une procedure particuliers si un terminal mobile se trouve a 1'interieur d'une zone predeterminee, en particulier si cette zone a une etendue inferieure a celle d'une cellule desservie par une station de base. Par exemple, it nest pas possible de fournir a un utilisateur un service particulier ou de lui appliques une tarification particuliere s'il se trouve chez lui, dans son immeuble ou dans une zone d'etendue relativement faible comparee a 1'etendue geographique d'une cellule. Le but de la presente invention est de proposer un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles qui comportent des moyens pour permettre la mise en oeuvre de protocoles ou procedures particuliers en fonction de la presence ou pas d'un terminal mobile concerne dans une zone particuliere. La presente invention concerne done un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles comportant au moins une station de base et au moins un terminal mobile susceptible d'entrer en communication avec ladite ou au moins une desdites stations de base, ladite ou chacune desdites stations de base etant prevue pour emettre des informations specifiques aux cellules qu'elle couvre. Selon la presente invention, ledit systeme comporte : - au moins une balise prevue pour emettre, a 1'instar de toute station de base 30 dudit systeme de telecommunication, des informations specifiques a une zone qu'elle couvre, et - des moyens pour declencher la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de ladite zone d'une balise et en recoit ainsi lesdites informations specifiques de ladite zone. 2 Selon une autre caracteristique avantageuse de la presente invention, ledit systeme de telecommunication pour terminaux mobiles comporte en outre - des moyens pour associer, lors d'une phase d'initialisation, un terminal mobile particulier a une balise, - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone d'une balise et recoil ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si ledit terminal mobile est ledit terminal mobile associe a ladite balise, lesdits moyens de declenchement declenchant la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque ledit terminal mobile est ledit terminal mobile particulier et ne la declenchant pas dans le cas contraire. Selon une autre caracteristique avantageuse de la presente invention, ledit systeme de telecommunication pour terminaux mobiles comporte en outre des moyens pour detecter le deplacement d'une balise par rapport au lieu ou elle a ete initialisee. Dans un premier mode de leur realisation, ces moyens de detection comportent : - des moyens pour associer, lors d'une phase d'initialisation, ladite balise aux coordonnees terrestres du lieu ou elle se trouve alors, - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone d'une balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si les coordonnees terrestres du lieu ou se trouve ladite balise a ce moment correspondent a celles qui ont ete associees a ladite balise. Selon ce premier mode, lesdits moyens de declenchement declenchent la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque lesdites coordonnees terrestres du lieu ou se trouve ladite balise a ce moment correspondent auxdites coordonnees terrestres associees et ne la declenchant pas dans le cas contraire. Dans un second mode de leur realisation, lesdits moyens de detection comportent : - des moyens pour associer, fors d'une phase d'initialisation, une balise a des caracteristiques liees a la ou les stations de base avoisinantes, - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone d'une balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si les caracteristiques liees a la ou les stations de base alors avoisinantes correspondent a celles qui ont ete associees a ladite balise. Selon ce second mode, lesdits moyens de declenchement declenchent la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque lesdites caracteristiques liees a la ou les stations de base alors avoisinantes correspondent auxdites caracteristiques associees et ne la declenchant pas dans le cas contraire. Selon un premier mode de realisation de la presente invention, lesdits moyens pour mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers sont inclus dans un terminal mobile. Selon un second mode de realisation de la presente invention, lesdits moyens pour mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers sont inclus dans une unite de controle que comporte ledit systeme et sont declenches a la reception par ladite unite de controle desdites informations specifiques a ladite zone ou d'informations qui en derivent transmises par le terminal mobile. Avantageusement, Ies informations qui sont transmises par le terminal mobile et qui derivent desdites informations specifiques a ladite zone sont des informations d'un rapport des mesures du niveau de puissance revue de la balise et des stations de base avoisinantes. Ainsi, ledit systeme de telecommunication peut comporter en outre - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone de ladite balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si le niveau de puissance revue de la balise depasse un niveau seuil predetermine, lesdits moyens de declenchement declenchant la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque le niveau de puissance revue de la balise depasse ledit niveau seuil et ne la declenchant pas dans le cas contraire. Selon une autre caracteristique du systeme de telecommunication selon la presente invention, ladite ou chaque balise transmet, dans lesdites informations specifiques a ladite zone, une information selon laquelle ale ne peut pas etre selectionnee par un terminal mobile pour effectuer des communications. Selon une autre caracteristique du systeme de telecommunication selon la presente invention, it comporte des moyens pour associer un protocole ou une procedure particuliers a un terminal mobile. Avantageusement, pour certaines applications de la presente invention, la puissance d'emission de ladite balise est limitee a une puissance telle que 1'etendue de la couverture de ladite balise soit inferieure a celle de la ou des cellules avoisinantes qui la recouvrent. Selon une autre caracteristique du systeme de telecommunication selon la presente invention, ladite balise est pourvue, d'une part, de moyens de reception afin de lui permettre, dans une phase d'initialisation, de recevoir les informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes et, d'autre part, de moyens pour deduire desdites informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes, les informations specifiques de la zone couverte par ladite balise qui soient coherentes avec les informations specifiques des cellules avoisinantes. Alternativement, ladite balise comporte des moyens de liaison a un terminal mobile, des moyens pour deduire des informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes dudit terminal mobile qui sont transmises par ledit terminal mobile, les informations specifiques de la zone couverte par ladite balise qui soient coherentes avec lesdites informations specifiques des cellules avoisinantes, et des moyens pour transmettre a ladite balise, via lesdits moyens de liaison, lesdites informations specifiques a la zone couverte par ladite balise. La presente invention concerne egalement une balise d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles tel qu'il vient d'etre decrit, ladite balise etant prevue uniquement pour emettre, a l'instar de toute station de base dudit systeme de telecommunication pour terminaux mobiles, des informations specifiques a une zone qu'elle couvre. Avantageusement, elle transmet, dans lesdites informations specifiques a ladite cellule, une information selon laquelle elle ne peut pas are selectionnee par un terminal mobile pour effectuer des communications. Avantageusement, sa puissance d'emission est limitee a une puissance telle que 1'etendue de sa couverture soit inferieure a celle de la ou des cellules avoisinantes qui la recouvrent. Avantageusement, elle est pourvue, d'une part, de moyens de reception afin de lui permettre, a la premiere mise en service, de recevoir les informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes et, d'autre part, de moyens pour deduire desdites informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes, les informations specifiques de la zone qu'elle couvre qui soient coherentes avec les informations specifiques des cellules avoisinantes. Enfin, elle comporte avantageusement des moyens de liaison a un terminal mobile pour y recevoir les informations specifiques a la zone qu'elle couvre. La presente invention concerne un terminal mobile d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles tel que decrit ci-dessus, ledit terminal mobile incluant des moyens pour mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers lorsqu'il se trouve sous la couverture d'une zone couverte par une balise dudit systeme et qu'il en recoit les informations specifiques a ladite zone de ladite balise. La presente invention concerne un terminal mobile d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles tel que decrit ci-dessus, ledit terminal mobile incluant des moyens pour transmettre a une balise dudit systeme les informations specifiques a la zone que couvre ladite balise. Les caracteristiques de l'invention mentionnees ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaitront plus clairement a la lecture de la description suivante d'un exemple de realisation, ladite description etant faite en relation avec le dessin joint dans lequel : La Fig. 1 est une vue schematique d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la presente invention, et La Fig. 2 est une vue schematique illustrant 1'initialisation d'une balise selon la presente invention. Le systeme de telecommunication pour terminaux mobiles represents schematiquement a la Fig. 1 est forme d'un reseau constitue de deux stations de base BTS 1 et BTS2 respectivement reliees a une unite de controle UC elle-meme reliee, par exemple, a un reseau telephonique commute RTC. La station de base BTS1 couvre une cellule Cl alors que la station de base BTS2 couvre une cellule C2. Evidemment, la presente invention s'applique a des reseaux comportant un nombre quelconque de stations de base, le nombre de deux etant donne a titre uniquement illustratif. L'unite de controle UC peut regrouper un certain nombre d'unites telles que, par exemple en ce qui concerne un reseau de type GSM, des controleurs de station de base generalement nommes BSC, des commutateurs pour mobiles generalement nommes MSC, des registres de localisation HLR et VLR, etc. On a represents un terminal mobile MS1, ici un telephone mobile, qui se trouve a la fois sous la couverture de la station de base BTS1 et de la station de base BTS2. On a egalement represents un terminal mobile MS2, egalement un telephone mobile, qui lui se trouve sous la seule couverture de la station de base BTS2. Lorsqu'il est en veille ou en communication, le terminal MS1 recoit regulierement, via des canaux de diffusion descendants BCH1 et BCH2 (encore appeles voies balises, beacon channels, etc.), des informations specifiques aux cellules respectives CI et C2 couvertes par les stations de base BTS1 et BTS2. Quant au terminal MS2, it ne recoit, via le canal de diffusion descendant BCH2', que les informations specifiques a la cellule C2 couverte par la station de base BTS2. Ces terminaux mobiles MS1 et MS2 peuvent transmettre des informations a 1'unite de controle UC via respectivement les stations de base BTS 1 et BTS2 et des canaux montants associes UL 1 et UL2. On notera que le terminal mobile MS1 a selectionne, a l'instant considers, suite a la mesure des niveaux de puissance qu'il a recus des stations de base BTS1 et BTS2, la station de base BTS1 en tant que station de base avec laquelle it communiquera. Selon une caracteristique de 1'invention, le systeme de telecommunication comporte au moins une balise BAL qui emet regulierement, via un canal de diffusion descendant BCH3, dans sensiblement les memes conditions qu'une station de base BTS, des informations specifiques a une zone CB qu'elle couvre. Ainsi, lorsqu'un terminal mobile, tel que le terminal mobile MS1, se trouve sous la couverture d'une balise BAL, it recoit, outre les informations specifiques des cellules avoisinantes Cl et C2, les informations specifiques de la zone CB couverte par cette balise BAL et ce, dans les memes conditions que les informations specifiques de ces cellules avoisinantes C 1 et C2. Ainsi, pour la reception de ces informations de la zone CB, it n'est pas necessaire de prevoir des modifications des parties radio des terminaux mobiles du systeme de telecommunication. Ces informations specifiques sont recues modulees sur une porteuse dont la frequence peut egalement etre specifique de la cellule ou de la zone consideree. Dans la suite de la description, les informations specifiques dune cellule ou d'une zone sont sensees incorporer l'information sur la frequence de la porteuse de modulation. Selon une autre caracteristique de la presente invention, le systeme de telecommunication comporte des moyens pour mettre en couvre un protocole ou une procedure particuliers lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de ladite zone et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone. Par exemple, a la reconnaissance des informations specifiques a la zone CB couvertes par la balise BAL, le terminal mobile MS1 peut lui-meme mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers lies a ces informations. Par exemple, it peut emettre un message proposant Faeces a un service particulier lie aux informations recues, composer un numero pour Faeces a un tel service, etc. Selon une variante, it peut egalement transmettre ces informations specifiques a la zone CB (ou des informations qui en derivent) a 1'unite de controle UC du reseau qui, les ayant reconnues et en deduisant que le terminal mobile MS1 est sous la 7 couverture de la balise BAL, peut alors mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliere. Ainsi, 1'unite de controle UC peut transmettre un message, par exemple de type message SMS, au terminal mobile MS1 afin de lui proposer 1'acces a un service particulier. Elie peut egalement mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers lorsque le terminal mobile MS1 qui se trouve sous la couverture de la zone CB de la balise BAL est le terminal mobile qui est associe a la balise BAL (par exemple au cours d'une procedure d'initialisation de la balise BAL) et que 1'unite de controle UC connait cette association. A contrario, si un terminal mobile MS2 autre que le terminal mobile MS1 qui est associe a la balise BAL entre sous la couverture de la zone CB de la balise BAL et transmet a l'unite de controle UC les informations specifiques A. la zone CB, 1'unite de controle UC ne mettra pas en oeuvre ce protocole ou cette procedure particuliers car elle reconnaitra que ce terminal mobile MS2 n'est pas celui qui est associe a la balise BAL. Par exemple, une procedure qui peut etre mise en oeuvre dans le cadre qui vient d'etre decrit est un procedure de tarification momentanement speciale appliquee aux communications passees par le terminal mobile MS1 qui est associe a la balise BAL lorsque celui-ci se trouve sous la couverture de la zone CB de la balise BAL. On notera que les communications en question sont passees avec une station de base classique, en 1'occurrence BTS 1 ou BTS2. On notera que le protocole ou la procedure particuliers qui sont mis en oeuvre peuvent dependre d'une identite du terminal mobile qui se trouve sous la couverture d'une zone d'une balise, ceci a des fins de traitement personnalise. Le terminal mobile MS1 peut egalement traiter les informations de la zone CB quill a revues de la balise BAL a l'instar des informations des cellules avoisinantes Cl et C2. Par exemple, it effectue des mesures du niveau de puissance revue de chacune des stations de base ou de la balise sous la couverture desquelles it se trouve et forme un rapport de mesure qui est transmis, sous forme d'un message, a 1'unite de controle UC. C'est sur la base de ce rapport de mesure que 1'unite de controle UC reconnaitra que le terminal mobile MS1 est sous la couverture de la balise BAL et qu'elle peut alors mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers. Par exemple, 1'unite de controle UC reconnaitra que le terminal mobile MS 1 est sous la couverture de la balise BAL lorsque le niveau de puissance revue de la balise 8 BAL tel qu'elle a ete mesuree par le terminal mobile MS 1 est superieure a un seuil predetermine. L'avantage de ce mode de realisation reside dans le fait que 1'application de la presente invention ne necessite pas de prevoir des modifications des protocoles et procedures normalement mis en oeuvre par des terminaux mobiles du systeme de telecommunication. On notera que tout terminal mobile, tel que le terminal mobile MS2, qui ne se trouve pas sous la couverture d'une balise BAL, ne renvoie pas a l'unite de controle UC un message de rapport de mesure relatif a la balise BAL et que, a contrario, seuls ceux qui se trouvent sous la couverture d'une balise BAL renvoient a 1'unite de controle UC des messages de rapport de mesure relatif a la balise BAL sous laquelle ils se trouvent. On notera que generalement un terminal mobile MS effectue des mesures de niveau de puissance revue de chaque station de base avoisinante afin de determiner celle avec laquelle it devra se mettre en communication. Selon la presente invention, une balise BAL, dans les informations qu'elle delivre sur son canal de diffusion descendant BCH, doit preciser qu'elle ne peut pas etre selectionnee par le terminal mobile MS. Elle est alors dite barree. Dans ces conditions, une balise BAL n'a pas besoin d'etre prevue pour recevoir des signaux radio d'un terminal mobile, tel que le terminal mobile MS 1. Elle est done de structure relativement simple. On notera que la balise BAL n'a pas besoin d'etre reliee a 1'unite de controle UC car elle n'a pas besoin de lui transmettre des informations. La aussi, cela implique que sa structure est relativement simple. On notera encore que 1'etendue de la zone CB couverte par une balise BAL peut etre inferieure a celle de la ou des cellules (en 1'occurrence les cellules Cl ou C2) qui la recouvrent. Pour ce faire, la puissance d'emission d'une balise BAL est limitee a une puissance telle que les signaux emis par elle ne puissent plus are reps par un terminal mobile se trouvant en dehors de la zone qu'elle est destinee a couvrir. Une telle balise BAL pourrait 'are installee dans une piece d'un local, appartement ou maison. L'etendue de la zone CB correspondante serait alors environ celle de la piece. Elle pourrait etre installee de maniere a couvrir une etendue correspondant a celle d'un ensemble d'appartements d'un immeuble ou d'un ensemble de maisons d'un lotissement. Elle pourrait egalement etre installee sur un site touristique qu'elle couvrirait. Comme on le comprendra, cette etendue depend de l'utilisation envisagee de la presente invention. Dans les exemples donnes ci-dessus, la balise BAL est lies a une zone particuliere. Le systeme de telecommunication de la presente invention est avantageusement pourvu de moyens qui permettent a 1'unite de controle UC de savoir que la balise BAL a ete deplacee par rapport a 1'emplacement ou elle a ete initialisee. Par exemple, la balise BAL peut comporter un systeme de determination de position, du type GPS (Global Positionning Sytem) don peuvent titre extraites des informations de position sur les coordonnees terrestres du lieu ou elle se trouve. Au moment de l'initialisation de la balise BAL, les informations de position sont determines et renvoyees a 1'unite de controle UC qui les associe a la balise BAL consideree. Ensuite, en fonctionnement normal, 1'unite de controle UC qui recoit d'un terminal mobile MS ces informations specifiques de la zone CB de la balise BAL auxquelles sont adjointes les informations de position de la balise BAL au moment considers, peut decider de ne mettre en oeuvre le protocole ou la procedure que lorsque ces informations de position correspondent a celles qui ont ete associees a la balise BAL lors de la phase d'initialisation. Selon un autre exemple, au moment de 1'initialisation de la balise BAL, des caracteristiques liees a la ou aux stations de base, par exemple BTS1, BTS2, sont envoyees a 1'unite de controle UC qui les associe a la balise BAL consideree. I1 peut s'agir de leur identification, telle que le code de couleur BSIC, de 1'identite de leur aire de localisation LAI, de leur temps d'avance, dit Time Advance, etc. Ensuite, en fonctionnement normal, 1'unite de controle UC qui reroit d'un terminal mobile MS les informations specifiques de la zone CB de la balise BAL auxquelles sont adjointes, par le terminal mobile considers, les caracteristiques liees A. la ou aux stations de base avoisinantes du moment considers, peut decider de ne mettre en oeuvre le protocole ou la procedure que lorsque ces caracteristiques correspondent a celles qui ont ete associees a la balise BAL lors de la phase d'initialisation. Dans le cas d'un reseau GSM, les informations specifiques dune zone CB couverte par une balise BAL sont portees par un canal de diffusion descendant normalement emis par une station de base BTS sur une frequence particuliere, appelee frequence balise (beacon frequency) et a une puissance constante. Comme mentionne ci-dessus, la valeur de la frequence balise est specifique, a l'instar de toute station de base, de la balise BAL. Le canal de diffusion descendante comporte les canaux logiques suivants : - un canal de correction de frequence FCCH (Frequency Correction CHannel), - un canal de synchronisation SCH (Synchronisation CHannel), et - un canal de controle de diffusion BCCH (Broadcast Control CHannel). Le canal de synchronisation SCH porte, entre autres, un code d'identite de station de base BSIC (Base Station Identity Code), encore appele code de couleur, qui permet de discriminer deux stations de base dont les canaux de diffusion descendants sont sur la meme frequence balise. Les informations portees par le canal de controle de diffusion BCCH sont en autres 1'identite de Faire de localisation LAI (Location Aera Identity), 1'identite de la cellule ou zone concernee, et divers parametres dont les parametres de controle pour un acces aleatoire du mobile sur le canal RACH (Random Access CHannel). Toutes ces informations sont decrites dans la recommandation GSM 04.08 de 1'ETSI. Parmi ces dernieres, le parametre dit CELL _BAR ACCESS est, pour une balise BAL selon la presente invention, positionne a 1 de maniere a ce que le terminal mobile ayant rep les informations specifiques a la zone CB d'une balise, ne cherche pas a acceder a ladite balise (voir a ce sujet la recommandation GSM 03.22 de l'ETSI). Le message qui est transmis a 1'unite de controle UC par un terminal mobile MS 1 qui se trouve sous la couverture d'une balise BAL selon l'invention, est un rapport de mesure tel que celui qui est decrit dans la recommandation GSM 04.08 de 1'ETSI. Il incorpore, pour chaque station de base et la balise BAL concernee, une information liee a la frequence balise ainsi que l'information d'identite de station de base BSIC. Munie de ces deux informations pour la balise BAL (ainsi que de 1'identifiant LAI de l'aire de localisation ou se trouve le terminal mobile), 1'unite de controle UC peut reconnaitre la balise BAL, ce qui signifie que le terminal mobile MS 1 est sous la couverture de la balise BAL. Elle peut directement mettre en oeuvre une procedure ou un protocole particuliers ou, au contraire, au prealable, verifier que 1'identite du terminal mobile MS 1 en question est Bien celle qui est associee a la balise BAL. Elle peut egalement verifier que les caracteristiques de ou des stations de base Avoisinantes correspondent a celles qui ont ete associees tors de l'initialisation de la balise BAL. Du fait qu'une balise BAL a un fonctionnement identique au fonctionnement en emission d'une station de base, elle doit disposer d'un certain nombre d'informations telles que les informations decrites ci-dessus, a savoir : un code d'identite de station de base BSIC (Base Station Identity Code), 1'identite de Faire de localisation LAI 11 (Location Aera Identity), 1'identite de la cellule ou zone concernee, etc. Ces informations doivent titre de plus coherentes du point de vue de 1'infrastructure du reseau. Or, ces informations ne sont pas a priori connues, c'est-a-dire connues avant l'implantation physique de la balise BAL a son lieu de destination. La balise BAL doit pouvoir mettre en oeuvre une procedure d'initialisation sur le site meme de son fonctionnement. Un moyen de mettre en ceuvre cette procedure d'initialisation envisage par la presente invention est de pourvoir la balise BAL, d'une part, de moyens de reception afin de lui permettre, a la premiere mise en service, de recevoir du ou des canaux de diffusion descendant de la ou des cellules avoisinantes les informations specifiques de la ou des cellules avoisinantes et, d'autre part, de moyens pour deduire de ces informations, les informations specifiques de la zone couverte par la balise BAL qui soient coherentes avec les informations specifiques des cellules avoisinantes. Un autre moyen de mettre en ceuvre cette procedure d'initialisation envisage par la presente invention qui ne necessite pas la mise en oeuvre dans la balise BAL de moyens de reception, est illustre A. la Fig. 2 dans laquelle on voit une balise BAL reliee, par exemple par une liaison infrarouge, a un terminal mobile MS. Comme on comprendra par la suite, la liaison terminal-balise pourrait n'etre que dans le sens terminal mobile vers balise. Ceci etant, pour des aspects de protocole strangers A. la presente invention, cette liaison pourrait titre bidirectionnelle. La station mobile MS recoit le ou les canaux de diffusion d'informations specifiques, par exemple BCH 1 et BCH2, de la ou des cellules avoisinantes couvertes par la ou les stations de base, par exemple BTS 1 et BTS2. Munie de ces informations, elle transmet a 1'unite de controle UC (voir Fig. 1), via la station de base BTS1 avec laquelle elle communique, une requete REQ contenant ces informations specifiques. L'unite de controle UC deduit de ces informations les informations specifiques a la balise BAL, forme un message qu'elle transmet au terminal mobile MS par un canal descendant dedie RCH. Elie transmet ensuite a la balise BAL ces informations specifiques a la balise BAL via la liaison entre le terminal mobile MS et la balise BAL
La présente invention concerne un système de télécommunication pour terminaux mobiles, balise et terminal utilisés dans un tel système. Ledit système est du type qui comporte des moyens pour déclencher la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procédure particuliers lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture d'une zone prédéterminée. Selon l'invention, ledit système est caractérisé en ce qu'il comporte :- au moins une balise prévue pour émettre, à l'instar de toute station de base dudit système de télécommunication, des informations spécifiques à une zone qu'elle couvre, et- des moyens pour déclencher la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procédure particuliers lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de ladite zone d'une balise et en reçoit ainsi lesdites informations spécifiques à ladite zone.
1) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles comportant au moins une station de base et au moins un terminal mobile susceptible d'entrer en communication avec ladite ou au moins une desdites stations de base, ladite ou chacune desdites stations de base etant prevue pour emettre des informations specifiques aux cellules qu'elle couvre, caracterise en ce qu'il comporte : - au moins une balise prevue pour emettre, a 1'instar de toute station de base dudit systeme de telecommunication, des informations specifiques a une zone qu'elle couvre, et - des moyens pour declencher la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de ladite zone d'une balise et en recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone. 2) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte en outre - des moyens pour associer, tors d'une phase d'initialisation, un terminal mobile particulier a une balise, - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone d'une balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si ledit terminal mobile est ledit terminal mobile associe a ladite balise, lesdits moyens de declenchement declenchant la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque ledit terminal mobile est ledit terminal mobile particulier et ne la declenchant pas dans le cas contraire. 3) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la 1 ou 2, caracterise en ce qu'il comporte en outre des moyens pour detecter le deplacement d'une balise par rapport au lieu ou elle a ete initialisee. 4) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la 3, caracterise en ce que lesdits moyens de detection comportent : - des moyens pour associer, lors d'une phase d'initialisation, une balise aux coordonnees terrestres du lieu ou elle se trouve alors, - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone d'une balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si les coordonnees terrestres du lieu ou se trouve ladite balise a ce moment correspondent a celles qui ont ete associees a ladite balise,lesdits moyens de declenchement declenchant la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque lesdites coordonnees terrestres du lieu ou se trouve ladite balise a ce moment correspondent auxdites coordonnees terrestres associees et ne la declenchant pas dans le cas contraire. 5) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la 3, caracterise en ce que lesdits moyens de detection comportent : - des moyens pour associer, lors d'une phase d'initialisation, une balise a des caracteristiques liees a la ou les stations de base avoisinantes, - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone d'une balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques a ladite zone, si les caracteristiques liees a la ou les stations de base alors avoisinantes correspondent a celles qui ont ete associees a ladite balise, lesdits moyens de declenchement declenchant la mise en ceuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque lesdites caracteristiques liees a la ou les stations de base alors avoisinantes correspondent auxdites caracteristiques associees et ne la declenchant pas dans le cas contraire. 6) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des precedentes, caracterise en ce que lesdits moyens pour mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers sont inclus dans un terminal mobile. 7) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des 1 a 5, caracterise en ce que lesdits moyens pour mettre en ceuvre un protocole ou une procedure particuliers sont inclus dans une unite de controle du reseau et sont declenches a la reception par ladite unite de controle desdites informations specifiques a ladite zone ou d'informations qui en derivent transmises par le terminal mobile. 8) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la 7, caracterise en ce que les informations qui sont transmises par le terminal mobile et qui derivent desdites informations specifiques a ladite zone sont des informations d'un rapport des mesures du niveau de puissance revue de la balise et des stations de base avoisinantes. 9) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon la 8, caracterise en ce qu'il comporte en outre : - des moyens pour verifier, lorsqu'un terminal mobile se trouve sous la couverture de la zone de ladite balise et recoit ainsi lesdites informations specifiques aladite zone, si le niveau de puissance revue de la balise depasse un niveau seuil predetermine, lesdits moyens de declenchement declenchant la mise en oeuvre d'un protocole ou d'une procedure particuliers lorsque le niveau de puissance revue de la balise depasse ledit niveau seuil et ne la declenchant pas dans le cas contraire. 10) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des precedentes, caracterise en ce qu'il comporte des moyens pour associer un protocole ou une procedure particuliers a un terminal mobile. 11) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des precedentes, caracterise en ce que ladite balise transmet, dans lesdites informations specifiques a ladite zone, une information selon laquelle elle ne peut pas etre selectionnee par un terminal mobile pour effectuer des communications. 12) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des precedentes, caracterise en ce que la puissance d'emission de ladite balise est limitee a une puissance telle que 1'etendue de la couverture de ladite balise soit inferieure a celle de la ou des cellules avoisinantes qui la recouvrent. 13) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des precedentes, caracterise en ce que ladite balise est pourvue, dune part, de moyens de reception afin de lui permettre, dans une phase d'initialisation, de recevoir les informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes et, d'autre part, de moyens pour deduire desdites informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes, les informations specifiques de la zone couverte par ladite balise qui soient coherentes avec les informations specifiques des cellules avoisinantes. 14) Systeme de telecommunication pour terminaux mobiles selon une des 1 A. 12, caracterise en ce que ladite balise comporte des moyens de liaison a un terminal mobile, des moyens pour deduire des informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes dudit terminal mobile qui sont transmises par ledit terminal mobile, les informations specifiques de la zone couverte par ladite balise qui soient coherentes avec lesdites informations specifiques des cellules avoisinantes, et des moyens pour transmettre a ladite balise, via lesdits moyens de liaison, lesdites informations specifiques a la zone couverte par ladite balise. 15) Balise d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles, ledit systeme etant conforme a rune des 1 a 14 precedentes, caracterisee en ce qu'elle est prevue uniquement pour emettre, a l'instar de toute station de base dudit 15 systeme de telecommunication pour terminaux mobiles, des informations specifiques a une zone qu'elle couvre. 16) Balise selon la 15, caracterisee en ce qu'elle transmet, dans lesdites informations specifiques a ladite cellule, une information selon laquelle elle ne peut pas titre selectionnee par un terminal mobile pour effectuer des communications. 17) Balise selon une des 15 et 16, caracterisee en ce que sa puissance d'emission est limitee a une puissance telle que 1'etendue de sa couverture soit inferieure a celle de la ou des cellules avoisinantes qui la recouvrent. 18) Balise selon une des 15 A. 17, caracterisee en ce qu'elle est pourvue, d'une part, de moyens de reception afin de lui permettre, a la premiere mise en service, de recevoir les informations specifiques a la ou aux cellules avoisinantes et, d'autre part, de moyens pour deduire desdites informations specifiques A. la ou aux cellules avoisinantes, les informations specifiques de la zone qu'elle couvre qui soient coherentes avec les informations specifiques des cellules avoisinantes. 19) Balise selon une des 15 a 18, caracterisee en ce qu'elle comporte des moyens de liaison a un terminal mobile pour y recevoir les informations specifiques a la zone qu'elle couvre. 20) Terminal mobile d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles, ledit systeme etant conforme a la 6, caracterise en ce quill inclut des moyens pour mettre en oeuvre un protocole ou une procedure particuliers lorsqu'il se trouve sous la couverture d'une zone couverte par une balise dudit systeme et quill en recoit les informations specifiques a ladite zone de ladite balise. 21) Terminal mobile d'un systeme de telecommunication pour terminaux mobiles, ledit systeme etant conforme A. la 14, caracterisee en ce qu'il inclut des moyens pour transmettre a une balise dudit systeme les informations specifiques A. la zone que couvre ladite balise.
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H04
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H04W 16/00
FR2901041
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ETIQUETTE INTEGRANT UNE ANTENNE ANTI-VOL RF ET UN TRANSPORTEUR RFID UHF
20,071,116
1 - Etiquette intégrant une antenne anti-vol RF et un transpondeur RFID UHF Domaine de l'invention L'invention a pour objet l'intégration d'un complexe RFID assurant la traçabilité des objets ou des biens sur une étiquette possédant par ailleurs une antenne antivol RF standard fonctionnant entre 5 et 10 Mhz. Etat de la technique Parmi les principales préoccupations des gestionnaires d'entrepôts et de magasins concernant les flux de marchandises, on trouve, d'une part la traçabilité (c'est-à-dire l'identification, la localisation et le suivi du déplacement) d'un objet, et d'autre part, sa protection contre le vol, notamment dans les points de vente. Une première préoccupation est la protection des articles contre le vol dans les points de vente. Aujourd'hui de plus en plus d'étiquettes antivol sont intégrées à l'article lors de sa fabrication ou lors de son conditionnement selon le principe du marquage à la source (en anglais source tagging ). Le fait d'apposer l'élément antivol à la source (c'est-à-dire lors de la fabrication ou conditionnement de l'article) évite la pose de celui-ci dans les autres étapes de la vie commerciale du produit. Plusieurs types de systèmes antivol existent sur le marché. Les deux systèmes les plus vendus dans le monde sont le système antivol à radiofréquence (RF) avec une antenne spirale ( coil ) ou à boucle fermée fonctionnant entre 5 - 2 - et 8,2 Mhz et le système acousto-magnétique, avec un élément fonctionnant à 58 Khz. Les systèmes EAS (electronic article surveillance) renvoient un signal résonnant par l'intermédiaire d'une antenne lorsqu'ils se déplacent à travers un champ magnétique alternatif dont la fréquence coïncide avec la fréquence de résonance de l'antenne ; ce champ magnétique alternatif est fourni par des bornes à la sortie du magasin. Selon l'état de la technique, le signal renvoyé par l'antenne EAS ne comporte pas d'identifiant. Une deuxième préoccupation des gestionnaires d'entrepôts et magasins est l'identification et la localisation à distance d'un objet dans un entrepôt ou magasin. L'identification d'un objet est possible grâce aux systèmes d'identification par fréquence radio (RFID). Ces systèmes comportent un lecteur et un transpondeur. Le lecteur comporte un émetteur d'ondes radio et de champs magnétiques ; il reçoit les réponses des transpondeurs (transmetteur-récepteur) se trouvant dans son champ de lecture. Le transpondeur comprend un circuit intégré, avec ou sans mémoire, et une antenne. Le marché de la RFID est généralement décomposé selon les plages de fréquences utilisées : - La RFID basse fréquence (100 - 250 KHz) 25 La RFID Haute fréquence (HF) (12MHz - 100 MHz) - La RFID Ultra haute fréquence (UHF)(400 MHz - 2.45 GHz) La RFID UHF est de plus en plus utilisée pour assurer un bon suivi des objets ou des biens de consommation. Pour ce 30 faire, un transpondeur comprenant une antenne UHF et un circuit intégré est appliqué sur le bien ou sur l'objet à - 3 -tracer. L'antenne est conçue de manière à ce que son inductance ait une valeur déterminée permettant de former un circuit résonant avec la capacité du circuit intégré. L'ensemble communique avec des récepteurs ou lecteurs dont la puissance d'émission et la plage de fréquence de fonctionnement doivent s'adapter aux exigences des législations et règlements en vigueur dans les différents pays. Selon l'état de la technique, le transpondeur est mis en oeuvre sous forme d'étiquette papier, carton, étiquette adhésive, étiquette de prix, de contexture, griffe tissée ou autre support. Ces étiquettes sont ensuite ajoutées au produit. Cela est décrit par exemple dans le brevet US 6,147,662 (Moore North America, Inc.) et dans la demande de brevet WO 2005/119617 (Filtrona United Kingdom Ltd.). Or, s'il est souvent intéressant de pouvoir suivre un produit soit depuis sa fabrication jusqu'à sa vente soit depuis les centres de distribution jusqu'au point de vente, en revanche il est coûteux et fastidieux de rajouter une nouvelle étiquette à un article après sa fabrication. Actuellement seul l'élément antivol peut être posé à la source, l'élément UHF étant ajouté à un stade ultérieur de la chaîne de commercialisation, et il n'existe pas de produit associant l'élément RF antivol HF et l'élément RFID UHF sur un même support indissociable ou sur une même étiquette. Objet de l'invention Un premier objet de la présente invention est une étiquette 30 apte à assurer les fonctions d'une étiquette anti-vol (EAS) -4 - et d'un transpondeur de type RFID UHF, caractérisée en ce qu'elle comprend : (a) un substrat 4, de préférence une feuille en matière plastique, (b) une antenne boucle EAS 2 apte à fonctionner en mode radiofréquence, (c) un transpondeur comportant une antenne UHF de type dipôle 3. Un autre objet est un procédé de fabrication d'une étiquette (appelée étiquette RFID/antivol ) comportant les étapes de : (a) Fabrication d'une antenne boucle de type self sur un premier substrat ; (b) Positionnement d'un circuit intégré sur ladite antenne boucle, réalisant ainsi un premier assemblage ; (c) Fabrication d'un produit intermédiaire constitué par une antenne RF EAS et une antenne UHF déposées, gravées ou fabriquées sur le même second substrat; (d) Fabrication d'un deuxième assemblage par positionnement et fixation du premier assemblage réalisé à l'étape (b) sur la face avant ou sur la face arrière dudit produit intermédiaire en regard de l'antenne UHF réalisée à l'étape (c), et dans lequel les étapes (a) et (b) sont réalisées de manière séquentielle, et dans lequel l'étape (c) peut être réalisée avant, en même temps ou après les étapes (a) et (b) . -5 - Encore un autre objet est un procédé d'utilisation d'une telle étiquette RFID / antivol. Description des figures La figure 1 montre une étiquette 1 selon un mode de réalisation de l'invention : l'antenne EAS 2 et l'antenne dipôle UHF 3 sont gravées sur la même face 6 (face dite face avant) du substrat 4. La figure 2 montre la mini-antenne sous forme d'une boucle 10 (self) 5 avec son circuit intégré 11. La figure 3 montre une étiquette 1 selon un autre mode de réalisation de l'invention : sur l'étiquette de la figure 1, on ajoute une boucle 5 et un circuit intégré 11 sur la face arrière 7 du substrat 4. 15 La figure 4 montre une coupe transversale selon la ligne A-A du dispositif de la figure 3 : les contacts 10 du circuit intégré 11 sont en contact électrique avec les brins de la boucle 5 ; la boucle 5 et le circuit intégré 11 sont déposés sur la face arrière 7 du substrat 4, alors que 20 l'antenne dipôle UHF se trouve sur la face avant 6 du substrat 4. La figure 5 montre la mini-antenne de type strap 12 avec son circuit intégré 11. La figure 6 montre l'étiquette 1 selon encore un autre mode 25 de réalisation de l'invention : sur l'étiquette de la figure 1, on ajoute un strap 12 et un circuit intégré 11 sur la face avant 6 du substrat 4. La figure 7 montre un diagramme de flux concernant le procédé d'utilisation de l'étiquette selon l'invention le 30 long de la chaîne logistique. Description de l'invention La présente invention associe sur une même étiquette une antenne UHF et un transpondeur RFID à une antenne EAS fonctionnant en mode RF, évitant ainsi l'ajout d'une seconde étiquette sur le produit à protéger ou à tracer. Un premier problème résolu par l'invention concerne l'intégration sur une même étiquette de deux antennes : une première antenne EAS antivol RF fonctionnant de préférence à des fréquences de résonance comprises entre 2 et 10 MHz, et plus préférentiellement entre 5 et 8 MHz, et une seconde antenne UHF fonctionnant de préférence à des fréquences de résonance comprises entre 0,8 et 2,5 GHz avec comme fonction l'identification et le suivi d'objets. Les antennes RF EAS sont le plus souvent fabriquées en aluminium, sur la base d'une technologie soustractive de métal d'aluminium (typiquement par gravure) sur les deux faces d'un support plastique, par exemple en polypropylène (PP) ou polyéthylène téréphthalate (PET). Ces antennes ont typiquement une forme de spirale ( coil ) ou une forme en boucle fermée. Lorsque l'antenne RF EAS est réalisée sur les deux faces du substrat, un pont doit être réalisé afin d'assurer la continuité électrique entre les dépôts sur les deux faces, typiquement soit par sertissage mécanique ( crimping en anglais) soit par un trou métallisé ( vias ). L'antenne RF de l'EAS ne peut pas être utilisée pour résonner avec un circuit intégré fonctionnant dans les plages de fréquences UHF. En revanche, l'inventeur a constaté que le procédé de fabrication de l'antenne EAS RF habituellement utilisé par l'homme du métier, permet la fabrication, selon les mêmes - 6 - 7 - techniques que celles employées pour l'antenne EAS, d'une seconde antenne fonctionnant en mode UHF à proximité de celle-ci. Cette antenne UHF est typiquement une antenne de type dipôle. Il pourra s'agir par exemple soit d'une antenne dipolaire simple, soit d'une antenne dipolaire avec boucle d'ajustement de l'impédance. Pour ne pas perturber le bon fonctionnement des deux antennes, même si celles-ci fonctionnent dans des plages de fréquences très éloignées, une distance minimale de séparation entre les deux antennes doit être respectée. Pour simplifier le procédé de fabrication, l'antenne UHF peut être fabriquée en même temps que l'antenne RF EAS. Un autre problème résolu par l'invention concerne l'assemblage du circuit intégré UHF avec l'antenne UHF fabriquée en même temps que l'antenne EAS RF. En effet, afin d'obtenir une performance optimale de l'antenne RF EAS et de limiter son coût, celle-ci est généralement déposée sur un substrat de polypropylène ou PET. Sur ce type de support, l'interconnexion par la technologie flip chip d'un circuit intégré à l'antenne aluminium UHF est difficile car d'une part le polypropylène ne résiste pas aux températures permettant une bonne soudure du circuit intégré, et d'autre part, l'ensemble du complexe étant très souple, le circuit intégré se décolle facilement lorsqu'il est fixé de manière classique. Ce sont probablement les raisons pour lesquelles il n'a pas encore été envisagé de déposer l'antenne EAS RF et l'antenne UHF sur le même substrat. Pour résoudre ce problème et permettre une connexion entre le circuit intégré et l'antenne UHF, un aspect de l'invention consiste à utiliser une antenne boucle en aluminium, cuivre, à base d'encre conductrice (déposée par exemple par sérigraphie), ou réalisée en tout autre -8- matériau conducteur approprié, sur laquelle sera connecté un circuit intégré qui peut fonctionner par induction capacitive avec l'antenne UHF. La taille de cette antenne boucle dépend de la valeur de la capacité du circuit intégré. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on pourra également connecter le circuit intégré à une mini-antenne d'une taille de quelques millimètres, par exemple une mini-antenne dipolaire de type strap . Le strap pourra être soit serti à l'antenne UHF soit collé avec une colle conductrice afin d'assurer une liaison électrique. Selon l'invention, le circuit intégré présentant une capacité sera couplé à une antenne de type self, par exemple une antenne boucle, qui fonctionne comme un résonateur magnétique. La taille de cette antenne self doit être telle qu'elle puisse résonner en LC sur la base de la formule F=1/( 2iPiLC), F étant ici la capacité du circuit intégré. Cette antenne self se présente avantageusement sous la forme d'une boucle ou d'un mini brin. Elle fonctionne par induction avec l'antenne UHF dont la dimension des brins est déterminée pour fonctionner aux fréquences désirées. L'antenne self peut être réalisée en aluminium, cuivre, encre conductrice ou tout autre matériau conducteur approprié, de préférence sur un substrat en matière plastique, tel que le PET ou tout autre matériau plastique présentant une résistance suffisante à la chaleur. L'inductance de l'antenne est déterminée en fonction de la valeur capacitive du circuit intégré 11. Normalement, l'antenne self est plus petite, i.e. plus courte, que l'antenne UHF ; une mini-antenne peut convenir. Le circuit intégré 11 est connecté par flip chip ou par tout autre - 9 - type de connexion aux brins de l'antenne self 5. Il peut être collé sur le substrat sur lequel est déposé la boucle ou le mini brin. L'antenne self 5, avec le circuit intégré 11, sur son substrat, de préférence en matière plastique, est ensuite fixée, de préférence par un adhésif, sur la face avant 6 ou sur la face arrière 7 du substrat 4, à proximité de l'antenne UHF. Par exemple, le substrat comportant l'antenne self 5 et le circuit intégré 11 peut être collé directement en contact de l'antenne UHF, ou sur un support de protection qui couvre l'antenne UHF et l'antenne RF EAS. Dans un mode de réalisation avantageux, le positionnement de l'antenne self est réalisé par fixation sur un adhésif préalablement déposé sur la face arrière du support plastique ou papier des antennes HF et UHF. L'antenne self 5 est positionnée en regard des deux brins de l'antenne UHF et fonctionne comme un élément rayonnant. Lorsque le circuit intégré 11 est posée avec son antenne self 5 en regard des deux brins de l'antenne UHF 3 servant de grandes capacités celle-ci devient complètement isolée du courant statique de l'élément rayonnant qui se trouve sur l'autre face du circuit. L'isolation permet de toucher l'élément rayonnant sans avoir de contact physique avec le circuit intégré ce qui permet d'éviter toute dégradation de celle ci par l'effet des courants statiques. L'antenne self fonctionne par couplage capacitif avec l'antenne UHF de type dipôle. Cela permet d'alimenter par couplage le circuit intégré et autorise une lecture à distance de l'identifiant contenu dans la mémoire du circuit intégré 11. -10 - Dans le cas d'une mini-antenne dipolaire (de type strap ), la résonance s'effectue simplement par effet capacitif si le strap est posé sur la face arrière 7 de l'étiquette 1, ou par conduction électrique si le strap est posé sur la face avant 6. Dans un mode de réalisation avantageux de l'invention, le module RF en mode UHF peut fonctionner à une fréquence de 850 à 950 MHz et à une fréquence de 2,3 à 2,5 GHz avec des bases stations fonctionnant à des puissances comprises entre 100 mW et 16 W pour l'identification d'objets à la volée sans contact, en fonction des réglementations nationales en vigueur, alors que la fonction antivol peut fonctionner en mode radiofréquence entre 2 et 10 MHz. L'antenne self permettra au dispositif RFID de fonctionner 15 en champ proche sur des objets comportant soit du liquide (de l'eau par exemple) soit du métal. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication du transpondeur décrit ci-dessus. Le procédé comporte les étapes de : 20 (a) Fabrication d'une antenne de type self ou dépôt d'une antenne de type dipolaire sur un premier substrat ; (b) Positionnement d'un circuit intégré sur ladite antenne self ou dipolaire, réalisant ainsi un premier assemblage ; 25 (c) Fabrication d'un produit intermédiaire constitué par une antenne RF EAS et une antenne UHF déposées sur la même face d'un deuxième substrat; (d)Fabrication d'un deuxième assemblage par positionnement et fixation du premier assemblage 30 réalisé à l'étape (b) sur la face avant ou sur la face - 11 - arrière dudit produit intermédiaire en regard de l'antenne UHF réalisée à l'étape (c), et dans lequel les étapes (a) et (b) sont réalisées de manière séquentielle, et dans lequel l'étape (c) peut être réalisée avant, en même temps ou après les étapes (a) et (b) . Lors du positionnement et fixation du premier assemblage réalisé à l'étape (b), la fixation peut être effectuée par collage à l'aide d'un adhésif standard. Elle doit être fixée en regard de l'antenne UHF 3 réalisée à l'étape (c), sur la face avant 6 ou sur la face arrière 7 du deuxième substrat 4, de manière à ce que les composants du premier assemblage puissent fonctionner en couplage capacitif avec l'antenne UHF 3. Les étapes (a) et (b) sont réalisées de manière séquentielle. L'étape (c) est chronologiquement indépendante des étapes (a) et (b) et peut indifféremment être réalisée, par exemple, avant, en même temps ou après les étapes (a) et (b). A l'étape (c), l'antenne RF EAS peut être réalisée sur les deux faces du substrat, auquel cas un pont entre les deux faces de métal (typiquement ce métal est de l'aluminium) doit être réalisé, typiquement soit par sertissage, soit par un vias. Le circuit intégré peut être connecté à l'antenne self par flip chip. Les antennes RF EAS-HF et UHF peuvent être fabriquées par exemple par gravure (etching) de l'aluminium, sur des rouleaux de matériaux complexes aluminium - plastiques ou - 12 - aluminium - papier, le plastique pouvant être par exemple le polypropylène ou le PET. Ensuite l'antenne self 5 ou le dipôle 12 et le circuit intégré 11 peuvent être posés sur la face arrière 7 ou sur la face avant 6 du substrat 4 selon un procédé de lamination avec de l'adhésif, ou avec tout autre moyen et procédé adapté. L'invention concerne également l'utilisation du transpondeur décrit ci-dessus pour assurer la protection antivol et/ou la traçabilité des objets protégés, et préférentiellement les deux fonctions à la fois. Ce procédé d'utilisation de l'étiquette (appelée étiquette RFID/antivol ) comporte les étapes suivantes : a) l'étiquette RFID/antivol est adjointe au produit à protéger et/ou à tracer à l'issue de la fabrication dudit produit ; b) le circuit intégré de l'étiquette est chargé avec des données D, et l'antenne EAS RF est activée ; c) les données D sont lues au moins une fois depuis la sortie de l'usine de fabrication dudit produit jusqu'à la désactivation de l'antenne EAS lors du passage du produit en caisse d'un point de vente ; d) l'antenne antivol EAS est désactivée lors du passage 25 dudit produit en caisse dudit point de vente ; sachant que les étapes a) et b) peuvent être exécutées dans n'importe quel ordre, alors que les étapes c) et d) sont exécutées dans l'ordre indiqué, et après les étapes a) et b). 30 L'antivol EAS fonctionne de manière classique. - 13 -En ce qui concerne la partie UHF, l'antenne d'un lecteur émet des ondes UHF qui vont exciter le circuit intégré. La boucle magnétique va fonctionner par effet capacitif avec l'antenne dipôle UHF, qui est de préférence située en périphérie de l'antenne antivol. Le circuit intégré envoie par le biais de l'antenne UHF des données à l'antenne réceptrice du lecteur. Ces données peuvent être de nature à identifier l'objet sur lequel l'étiquette est placée. Le procédé d'utilisation du dispositif décrit plus haut est 10 par exemple décrit sur la figure 7 : (a) l'étiquette RFID/antivol est adjointe au produit à protéger et/ou à tracer à l'issue de la fabrication dudit produit ; (b)le circuit intégré de l'étiquette est initialisée avec 15 des données D, et l'antenne EAS RF est activée ; (c) les données D sont lues au moins une fois depuis la sortie de l'usine de fabrication dudit produit jusqu'à la désactivation de l'antenne EAS lors du passage du produit en caisse d'un point de vente ; 20 (d)l'antenne antivol EAS est désactivée lors du passage dudit produit en caisse dudit point de vente ; sachant que les étapes (a) et (b) peuvent être exécutées dans n'importe quel ordre, alors que les étapes (c) et (d) sont exécutées dans l'ordre indiqué, et après les étapes 25 (a) et (b). Les données D sont des données relatives au produit à protéger et / ou à tracer. Dans le magasin, les principales fonctions de l'étiquette selon l'invention sont une fonction antivol grâce à l'antenne EAS RF-HF, une fonction d'inventaire et de 30 gestion des assortiments grâce au transpondeur RFID. - 14 - Ce procédé d'utilisation présente de nombreux avantages. L'utilisation de étiquette RFID/antivol facilite les opérations de marquage à la source ( source tagging ) des objets et des biens de consommation en intégrant la fonction de traçabilité au même endroit et en même temps que le système antivol. Cette intégration facilite le déploiement des solutions RFID et limitera les coûts de l'intégration des systèmes RFID au niveau de l'article. Exemple On a réalisé sur un premier substrat en polypropylène (PP), se présentant sous la forme d'une feuille en rouleau, par gravure (etching) d'aluminium, une antenne EAS conçue pour résonner à une fréquence d'environ 8,2 MHz, et simultanément une antenne UHF de type dipôle, conçue pour résonner à une fréquence de 915 MHz, 950 MHz ou 869 MHz (ce qui correspond à trois variantes différentes, la fréquence étant choisie en fonction des réglementations en vigueur dans les différents pays). L'antenne EAS a été réalisée sur les deux faces de la feuille, et la continuité électrique a été réalisée par sertissage mécanique. On a ensuite déposé sur un deuxième substrat en PET ou papier une mini-antenne boucle par dépôt d'une encre conductrice. On a ensuite connecté un circuit intégré sur cette antenne. Ce deuxième substrat avec l'antenne boucle et le circuit intégré a ensuite été collé à l'aide d'un adhésif double-face sur la face arrière du premier substrat en PP.30
La présente invention associe sur une même étiquette une antenne UHF et un circuit intégré RFID à une antenne EAS fonctionnant en mode RF, évitant ainsi l'ajout d'une seconde étiquette sur un produit à protéger et/ou à tracer. Un aspect de l'invention consiste à utiliser une antenne boucle sur laquelle sera connecté un circuit intégré qui peut fonctionner par induction capacitive avec l'antenne UHF. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une telle étiquette, et un procédé d'utilisation de l'étiquette.
1. Etiquette apte à assurer les fonctions d'une étiquette anti-vol (EAS) et d'un transpondeur de type RFID UHF, 5 caractérisée en ce qu'elle comprend : (a) un substrat (4), de préférence une feuille en matière plastique, (b) une antenne boucle EAS (2) apte à fonctionner en mode radiofréquence, 10 (c)un transpondeur comportant une antenne UHF de type dipôle (3). 2. Etiquette selon la 1, caractérisée en ce que l'antenne EAS et l'antenne UHF de type dipôle sont 15 déposées sur la même face (6) dudit substrat (4). 3. Etiquette selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en plus (i) une antenne self (5) ou une antenne dipolaire de type 20 straps (12), avec (ii) un circuit intégré (11), posés sur la face avant (6) ou arrière (7) dudit substrat (4). 25 4. Etiquette selon la 3, caractérisée en ce que ladite antenne self (5) ou ladite antenne dipolaire (12) a été réalisée sur un support, de préférence une feuille en matière plastique, et en ce que ledit support- 16 - est collé sur la face avant (6) ou la face arrière (7) dudit substrat (4). 5. Procédé de fabrication de l'étiquette de l'une 5 quelconque des 3 ou 4, comportant les étapes de . (a) Fabrication d'une antenne de type self ou dépôt d'une antenne de type dipolaire sur un premier substrat ; (b) Positionnement d'un circuit intégré sur ladite antenne 10 boucle ou ladite antenne de type dipolaire, réalisant ainsi un premier assemblage ; (() Fabrication d'un produit intermédiaire constitué par une antenne RF EAS et une antenne UHF déposées, gravées ou fabriquées sur la même face d'un deuxième 15 substrat; (d)Fabrication d'un deuxième assemblage par positionnement et fixation du premier assemblage réalisé à l'étape (b) sur la face avant ou sur la face arrière dudit produit intermédiaire en regard de 20 l'antenne UHF réalisée à l'étape (c), et dans lequel les étapes (a) et (b) sont réalisées de manière séquentielle, et dans lequel l'étape (c) peut être réalisée avant, en même temps ou après les étapes (a) et (b) . 6. Procédé selon la 5, dans lequel à l'étape (d), la fixation du premier assemblage sur la face avant ou arrière dudit produit intermédiaire est effectuée par collage. 25- 17 - 7. Procédé d'utilisation de l'étiquette (appelée étiquette RFID/antivol ) selon l'une quelconque des 3 ou 4, ou de l'étiquette obtenue par le procédé selon les 5 ou 6, ledit procédé d'utilisation comportant les étapes suivantes : (a) l'étiquette RFID/antivol est adjointe au produit à protéger et/ou à tracer à l'issue de la fabrication dudit produit ; (b)le circuit intégré de l'étiquette est initialisée avec des données D, et l'antenne EAS RF est activée ; (c) les données D sont lues au moins une fois depuis la sortie de l'usine de fabrication dudit produit jusqu'à la désactivation de l'antenne EAS lors du passage du produit en caisse d'un point de vente ; (d)l'antenne antivol EAS est désactivée lors du passage dudit produit en caisse dudit point de vente ; sachant que les étapes (a) et (b) peuvent être exécutées dans n'importe quel ordre, alors que les étapes (c) et (d) 20 sont exécutées dans l'ordre indiqué, et après les étapes (a) et (b). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les données D sont des données relatives au produit à 25 protéger et / ou à tracer.
G,H
G06,G01,H01
G06K,G01V,H01Q
G06K 19,G01V 15,H01Q 1
G06K 19/077,G01V 15/00,H01Q 1/22
FR2898101
A1
DISPOSITIF DE PREHENSION D'UN CAPOT DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,907
AUTOMOBILE. L'invention se rapporte à un dispositif de préhension d'un capot de véhicule automobile. Les véhicules automobiles sont de mieux en mieux motorisés. L'implantation d'un moteur plus puissant n'est pourtant pas aisée du fait de son encombrement plus important. Le moteur prend alors largement la place qui lui est dévolue sous le capot. Cela peut générer des problèmes de proximité avec des io éléments qui, par conséquent, sont d'avantage soumis à la chaleur émise par le moteur. Notamment, la doublure de capot peut être tellement proche du moteur qu'elle emmagasine de la chaleur, se qui rend difficile voir impossible toute préhension du capot après que le moteur ait fonctionné un certain temps. 15 Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients cités précédemment. A cet effet, l'invention se rapporte à un dispositif de préhension pour un capot de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte, sur un bord extérieur formant une zone 20 de préhension, un moyen de protection thermique permettant à une personne de saisir ledit bord extérieur sans se brûler ; Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : le moyen de protection thermique est constitué d'une plaque accolée contre un flan caché du capot lorsque ce 25 dernier est en position fermée, - le moyen de protection thermique est fixé sur une face inférieure de la doublure de capot, - le moyen de protection thermique 0 comporte une pluralités de reliefs de manière à présenter une surface 30 en contact avec l'air augmentée, - les reliefs sont des picots orientés vers le bas, - les reliefs sont des nervures, - la plaque formant le moyen de protection thermique a une forme générale rectangulaire, - le moyen de protection thermique est en matière plastique. L'invention a également pour objet un capot de véhicule automobile articulé sur son bord arrière sur la structure dudit véhicule, comportant au moins un dispositif de préhension selon l'une des variantes précédemment citées, disposé sur un bord avant du capot. io Enfin, l'invention a pour objet un capot de véhicule automobile comportant un dispositif de préhension selon l'une des variantes précédemment citées, situé latéralement par rapport à la zone centrale du capot. D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de 15 la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquelles : - la figure 1 est une représentation du capot vu de dessous comportant un dispositif de préhension selon l'invention ; 20 - la figure 2 est une vue agrandie de la zone de préhension du capot comportant un dispositif de préhension selon l'invention ; On a représenté à la figure 1 un capot avant 1 de véhicule automobile, vu de dessous. Traditionnellement le capot 1 est 25 articulé par son bord arrière, représentée en bas à la figure 1, sur la structure du capot 1 et est verrouillé sur ladite structure par une zone médiane de son bord avant, représenté en haut à la figure 1, via une serrure (non représentée). Le capot comporte deux pièces de tôlerie accolées, une peau 30 extérieure 2 et une doublure intérieure 3. Selon l'invention, un moyen de protection thermique 4, ayant la forme générale d'une plaque 41, est fixé sur une zone de préhension 5 du capot 1, et plus précisément sur la face inférieure de la doublure 3 (figure 2). Cette zone 5 est par exemple située latéralement par rapport à un plan médian longitudinal du véhicule. En effet, le dispositif de verrouillage du capot 1 constitué par la serrure est généralement situé dans le plan médian longitudinal du véhicule (ou proche de celui-ci), de sorte qu'une personne agissant sur ce dispositif io de verrouillage sera naturellement amenée à saisir le bord avant du capot 1, dans une zone espacée latéralement par rapport à audit plan médian longitudinal du véhicule. La plaque 41 formant la base du moyen de protection thermique 4 peut avoir une forme rectangulaire, par exemple 15 de 10mm par 100mm. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le moyen de protection thermique 4 comporte une pluralité de reliefs 6 s'élevant depuis la plaque 41, de manière à présenter une surface de contact avec l'air qui soit supérieure à la 20 surface simple de la plaque 41 exempte de relief. Ces reliefs sont préférentiellement des picots, alignés sur plusieurs rangées. Dans une variante de réalisation non représentée, les reliefs peuvent être une série de nervures. Les nervures peuvent être 25 alignées, ondulées, circulaires. Elles peuvent être parallèles ou se croiser. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de protection est en matière plastique, ou dans tout autre matériau limitant la conduction thermique. 30 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit et comprend tous les équivalents techniques de ces moyens
L'invention se rapporte à un dispositif de préhension pour un capot (1) de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte, sur un bord extérieur formant une zone de préhension (6), un moyen de protection thermique (1) permettant à une personne de saisir ledit bord extérieur sans se brûler.L'invention trouve son application notamment dans le domaine des ouvrants.
1. Dispositif de préhension pour un capot (1) de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte, sur un bord extérieur formant une zone de préhension (6), un moyen de protection thermique (1) permettant à une personne de saisir ledit bord extérieur sans se brûler. 2. Dispositif de préhension selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de protection thermique (4) est constitué d'une plaque (41) accolée contre un flan caché du io capot (4) lorsque ce dernier est en position fermée. 3. Dispositif de préhension selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de protection thermique (1) est fixé sur une face inférieure de la doublure (3) de capot. 4. Dispositif de préhension selon la 3, 15 caractérisé en ce que le moyen de protection thermique (4) comporte une pluralité de reliefs (6) de manière à présenter une surface en contact avec l'air augmentée. 5. Dispositif de préhension selon la 4, caractérisé en ce que les reliefs (6) sont des picots orientés 20 vers le bas. 6. Dispositif de préhension selon la 4 caractérisé en ce que les reliefs sont des nervures. 7. Dispositif de préhension selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que la plaque (41) 25 formant le moyen de protection thermique (4) a une forme générale rectangulaire. 8. Dispositif de préhension selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de protection thermique (4) est en matière plastique. 9. Capot de véhicule automobile articulé sur son bord arrière sur la structure dudit véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif de préhension selon l'une quelconque des précédentes, disposé sur un s bord avant du capot (1). 10. Capot de véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que le dispositif de préhension est situé latéralement par rapport à la zone centrale du capot (1). io
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 13
B62D 25/12,B60R 13/08
FR2888428
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MIXAGE DE SIGNAUX
20,070,112
La présente invention concerne le mixage de signaux modulés en fréquence pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par une combinaison des fréquences des premier et second signaux. Les dispositifs de mixage connus utilisent deux étages à résistance 5 variable, connectés en série entre une tension d'alimentation et une tension de référence, la variation de résistance de chaque étage étant commandée par un des deux signaux à mixer. Classiquement, chacun de ces deux étages est réalisé sous la forme de deux transistors montés en cascode, les variations des signaux en entrée entraînant des variations du courant circulant dans les transistors. Tous les transistors conduisent l'un des signaux à mixer, de sorte qu'ils doivent chacun répondre à des contraintes de fonctionnement strictes. Notamment, afin de réduire la surface de circuit utilisée ainsi que la consommation d'énergie électrique, ces transistors présentent une résistance interne élevée et doivent fonctionner à des fréquences importantes avec des tensions faibles. En conséquence, ces transistors présentent une excursion de tension élevée à leurs bornes, ce qui réduit la puissance utile disponible au niveau du signal de sortie. Toutefois, dans de nombreuses applications telles que les 20 télécommunications, il est nécessaire de disposer d'une puissance de sortie déterminée. En conséquence, il se pose un problème de puissance disponible à la sortie des dispositifs de mixage existants. Le but de la présente invention est de résoudre ce problème grâce à 25 un dispositif de mixage apte à délivrer en sortie un niveau de puissance plus important. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de mixage d'un premier et d'un second signal, modulés respectivement à une première et une seconde fréquence pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des première et seconde fréquences, comprenant un étage à résistance variable commandé par le second signal et destiné à être connecté entre un premier et un second potentiel pour délivrer le signal de sortie, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un étage de commande configuré pour piloter également la variation de résistance de l'étage à résistance variable en fonction du premier signal. L'invention a également pour objet un procédé de mixage d'un premier et d'un second signal modulés respectivement à une première et une seconde fréquence pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des première et seconde fréquences, comprenant: -la variation de la résistance, en fonction du second signal, d'un étage à résistance variable destiné à être connecté entre un premier et un second 10 potentiel; et - la variation de la résistance de cet étage à résistance variable également en fonction du premier signal. Grâce à l'utilisation d'un seul étage à résistance variable, le dispositif de l'invention présente une excursion de tension plus faible, ce qui permet de disposer d'une puissance plus importante pour le niveau du signal de sortie. D'autres avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des revendications, de la description et des dessins sur lesquels: - la figure 1 est un schéma de principe d'un dispositif de mixage selon l'invention; -la figure 2 est un schéma détaillé d'un mode de réalisation particulier; et - la figure 3 représente le signal de commande du dispositif décrit en référence à la figure 2. Selon un mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 1, le dispositif de mixage comprend un étage 2 à résistance variable destiné à être connecté entre une tension d'alimentation notée VDD au travers d'une résistance de charge dans la quelle circule un courant ID et une tension de référence notée VREF. Ce dispositif de mixage est adapté pour réaliser le mixage d'un premier signal modulé en basse fréquence FI, également appelé signal en bande de base et noté BB, et d'un second signal modulé en haute fréquence F2, également appelé signal d'oscillateur local et noté LO. II délivre un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des fréquences FI et F2. Dans le mode de réalisation décrit, l'étage 2 à résistance variable comprend une pluralité de composants formant un transistor de taille variable, la variation de la taille de ce transistor constituant la variation de la résistance. Avantageusement, le dispositif comprend également un étage 4 de mise en forme du signal LO comprenant une capacité 6 et une résistance 8 permettant la polarisation de l'étage 2 ou tout dispositif de polarisation assurant ces fonctions. Avantageusement, l'étage 4 de mise en forme comprend également un dispositif de contrôle du gain du signal LO. Par ailleurs, le dispositif comprend un étage de commande 10 apte à piloter la variation de la valeur de résistance de l'étage 2 à résistance variable à la fréquence F1 du premier signal BB. Cet étage de commande influe, dans le mode de réalisation décrit, sur la taille du transistor formant l'étage 2. En conséquence, la sortie du dispositif dépend du second signal LO à la fréquence F2 et également du premier signal BB à la fréquence F1. En effet, la résistance de l'étage 2 dépend du signal LO qui influe sur le courant qui circule dans le transistor et du signal BB qui influe sur la taille de ce transistor. En conséquence, le signal de sortie varie en fonction des deux fréquences F1 et F2 et constitue un produit de mixage. L'utilisation d'un seul étage à résistance variable 2 permet de limiter 20 l'excursion de tension subie par la tension d'alimentation VDD de sorte qu'une puissance importante est disponible au niveau du signal de sortie. La figure 2 décrit le détail d'un mode de réalisation du dispositif de la figure 1. Dans ce mode de réalisation, l'étage 2 à résistance variable comprend une pluralité de transistors 121 à 12n montés en parallèle. Chaque transistor 12; reçoit en entrée le second signal LO et est connecté en série entre la tension d'alimentation VDD et la tension de référence VREF au travers d'interrupteurs 141 à 14n. Les interrupteurs 14; sont commandés individuellement ou en groupe par l'étage de commande 10. Dans ce mode de réalisation, le nombre d'interrupteurs 14; fermés détermine la taille globale du transistor équivalent formé par l'ensemble de ces transistors 12; et donc la résistance de l'étage 2. En effet, lorsqu'un des interrupteurs 14; est fermé, le transistor correspondant qui est monté en série entre la tension d'alimentation VDD et la tension de référence VREF, est passant. A l'inverse, lorsque le transistor 14; est ouvert, le transistor correspondant 12; ne fonctionne plus, ce qui augmente la résistance de l'étage 2. Par exemple, les interrupteurs 14; sont formés par des transistors, de sorte que chaque ensemble formé d'un transistor 12; et d'un transistor 14; constitue un montage dit cascode. Toutefois, les transistors 14; ne véhiculent pas directement le signal à mixer et fonctionnent uniquement comme des interrupteurs de commande. En conséquence, ils ne doivent pas répondre aux mêmes exigences que les transistors 12; et peuvent être formés de composants de grande taille et présenter une résistance interne de faible valeur et donc une faible excursion de tension à leurs bornes pour conserver un maximum de puissance au niveau de la sortie. Dans le mode de réalisation décrit, l'étage de commande 10 reçoit en entrée le signal BB à la fréquence FI, sous la forme d'un signal analogique, et délivre en sortie une pluralité de signaux de commande CI à C,, destinés respectivement aux interrupteurs 141 à 14n. De plus, dans le mode de réalisation décrit, chaque transistor 14; est monté en parallèle avec un condensateur 16;. L'utilisation des condensateurs 16; permet de également de filtrer une fuite du signal LO ou tout autre fréquence indésirable sur le transistor interrupteur 14; en jouant le rôle d'une masse radio-fréquence. Dans l'exemple, l'étage 10 comprend un comparateur multi-seuils 18, le franchissement par le signal BB des seuils entraînant la commande des interrupteurs 14; comme cela est représenté à la figure 3. Sur cette figure, les signal BB est représenté sous la forme d'un signal en escalier correspondant à la sortie du comparateur 18, chaque marche entraînant la commutation d'un interrupteur. La commande des interrupteurs peut également être réalisée en numérique à l'aide d'un DSP ou d'une sortie analogique convertie en numérique. Ce dispositif de mixage permet de mettre en oeuvre un procédé de mixage du premier et du second signal BB et LO, modulés respectivement à une première et une seconde fréquence FI et F2, pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des première et seconde fréquences FI et F2. Ce procédé comprend: - l'introduction du second signal LO en entrée de l'étage 2 à résistance variable, destiné à être connecté entre un premier et un second potentiel VREF etVDD; et - la variation de la résistance de cet étage 2 à résistance variable également en fonction de la première fréquence FI du premier signal BB. Plus précisément, dans le cas où l'étage 2 à résistance variable comprend une pluralité de transistors 12; montés en parallèle, chacun recevant en entrée le second signal LO et étant destiné à être connecté entre les premier et second potentiels VDD et VREF en série avec un interrupteur 14; , le procédé comprend la commande individuellement ou en groupe de ces interrupteurs 14; en fonction de la fréquence FI du premier signal BB. Ainsi, la variation de résistance de l'étage 2 est commandée à la fois par la fréquence F2 du signal LO qui influe sur le courant circulant dans le transistor et par la fréquence FI du signal BB qui influe sur la taille du transistor. Bien entendu, d'autres moyens de réaliser l'étage 2 à résistance variable ou l'étage 10 de commande peuvent être envisagés. Notamment, dans l'exemple, la fréquence FI du signal BB est 20 inférieure à la fréquence F2 du signal LO et d'autres combinaisons peuvent être envisagées. Par ailleurs, dans d'autres modes de réalisation, un mélangeur comprend plusieurs étages à résistance variable tels que ceux décrits précédemment. Chaque étage reçoit le même second signal LO avec un déphasage prédéterminé et un étage de combinaison reçoit les sorties de manière à délivrer un signal présentant essentiellement uniquement une combinaison prédéterminée des fréquences FI et F2 par une combinaison appropriée des signaux de sortie de chacun des étages en déphasage. La génération d'un tel signal de sortie pour la combinaison de signaux en décalage est réalisée de manière classique. II est également possible d'utiliser plusieurs étages à résistance variable connectés en parallèle les uns avec les autres, chacun délivrant un signal de sortie et tous les signaux de sortie étant additionnés entre eux. Un tel montage permet d'appliquer ainsi un gain statique sur le signal de sortie correspondant au nombre d'étages connectés. Un tel dispositif de mixage peut être intégré dans toute sorte de circuit électronique comme un syntoniseur, un modulateur numérique ou autre. Ce dispositif peut être réalisé sous la forme de circuits dédiés ou encore peut être intégré dans un autre circuit comportant plusieurs fonctions. Un tel circuit peut à sont tour faire partie d'un appareil électronique tel que par exemple, un téléphone portable, un ordinateur ou un appareil équivalent
Ce dispositif de mixage d'un premier et d'un second signal (BB et LO, modulés respectivement à une première et une seconde fréquence (F1 et F2) est adapté pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des première et seconde fréquences (F1 et F2). Il comprend un étage (2) à résistance variable commandé par le second signal (LO) et destiné à être connecté entre un premier et un second potentiel (VREF et VDD) pour délivrer le signal de sortie. Il est caractérisé en ce qu'il comprend en outre un étage (10) de commande configuré pour piloter également la variation de résistance de l'étage (2) à résistance variable en fonction du premier signal (BB).
1. Dispositif de mixage d'un premier et d'un second signal (BB et LO), modulés respectivement à une première et une seconde fréquence (FI et F2) pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des première et seconde fréquences (FI et F2), comprenant un étage (2) à résistance variable commandé par le second signal (LO) et destiné à être connecté entre un premier et un second potentiel (VREF et VDD) pour délivrer le signal de sortie, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un étage (10) de commande configuré pour piloter également la variation de résistance de l'étage (2) à résistance variable en fonction du premier signal (BB). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la première fréquence (FI) est inférieure à la seconde fréquence (F2). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'étage à 15 résistance variable (2) est un transistor de taille variable dont la taille varie en fonction du premier signal (BB). 4. Dispositif selon la 3, dans lequel l'étage à résistance variable (2) comprend une pluralité de premiers transistors (12;) montés en parallèle, chacun recevant en entrée le second signal (LO) et étant destiné à être connecté entre les premier et second potentiels (VDD et VREF) en série avec un interrupteur (14;), ces interrupteurs (14i) étant commutés individuellement ou en groupe par l'étage de commande (10) en fonction du premier signal (BB). 5. Dispositif selon la 4, dans lequel l'étage de commande (10) reçoit en entrée le premier signal (BB) et comprend un module de comparaison multi-seuils, le franchissement des seuils par le premier signal (BB) entraînant la commutation des interrupteurs (14;). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 4 et 5, dans lequel les interrupteurs (14;) sont des seconds transistors montés en cascode avec les premiers transistors (12;) recevant le second signal (LO) . 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, dans lequel chaque interrupteur (14i) est monté en parallèle avec un condensateur (16;). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, 10 comprenant en outre un étage de mise en forme (4) du second signal (LO) disposé en amont de l'étage (2) à résistance variable. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel ledit étage (4) de mise en forme du second signal (LO) comprend un dispositif de contrôle de gain. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, comprenant plusieurs étages à résistance variable recevant chacun le second signal (LO) avec un déphasage déterminé, et un étage de combinaison recevant les sorties de chacun desdits étages à résistance variable pour délivrer un signal de sortie du dispositif présentant une combinaison voulue des première et seconde fréquences. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, 25 comprenant plusieurs étages à résistance variable montés en parallèle, chaque étage pouvant être inhibé pour modifier le gain statique du dispositif. 12. Circuit électronique caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de mixage selon l'une quelconque des 1 à 11. 13. Appareil électronique caractérisé en ce qu'il comprend un circuit électronique selon la 12. 14. Procédé de mixage d'un premier et d'un second signal (BB et LO) modulés respectivement à une première et une seconde fréquence (FI et F2) pour délivrer un signal de sortie à une fréquence obtenue par combinaison des première et seconde fréquences (FI et F2), comprenant: -la variation de la résistance, en fonction du second signal (LO), d'un étage (2) à résistance variable destiné à être connecté entre un premier et un second potentiel (VREF et V00) ; et - la variation de la résistance de cet étage (2) à résistance variable également en fonction du premier signal (BB). 15. Procédé selon la 14, dans lequel l'étage (2) à résistance variable comprend une pluralité de transistors (12;) montés en parallèle, chacun recevant en entrée le second signal (LO) et étant destiné à être connecté entre les premier et second potentiels (VDD et VREF) en série avec un interrupteur (14;), le procédé comprenant la commande individuellement ou en groupe de ces interrupteurs (14;) en fonction du premier signal (BB).
H
H04
H04B,H04L
H04B 1,H04L 27
H04B 1/40,H04L 27/00
FR2892676
A3
PLANCHE DE BORD AVEC ORGANE OU ACTIONNEUR POSITIONNE DANS UNE CAVITE DE RANGEMENT
20,070,504
-1- DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne une planche de bord pour véhicule motorisé, tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant des cavités ou bacs de rangement et des organes d'information, de confort et/ou des actionneurs de commande, utilisables par le ou les occupants du véhicule. Par ailleurs, la présente invention se rapporte également à un véhicule motorisé équipé d'une telle planche de bord. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Dans un véhicule motorisé, la planche de bord désigne l'ensemble qui s'étend d'un côté à l'autre à l'avant de l'habitacle du véhicule entre le pare-brise avant et les sièges avant. De manière connue, une planche de bord loge des éléments d'interface entre le véhicule et ses occupants. 20 De tels éléments d'interface comprennent généralement des organes d'information et/ou de confort pour les occupants du véhicule, tels qu'un indicateur de la vitesse du véhicule, un indicateur du régime moteur ou compte-tours, un haut-parleur, une grille de ventilation, un indicateur de jauges de niveau de l'un des fluides 25 nécessaires au fonctionnement du véhicule, un compteur kilométrique, un écran de navigation par satellite, un indicateur du niveau de charge de l'accumulateur électrique, un allume-cigare etc. Les éléments d'interface comprennent également des actionneurs pour 30 commander un ou plusieurs composants du véhicule, comme par exemple un interrupteur de commande des feux de détresse, un interrupteur de commande des feux anti-brouillard, une façade de commande d'un autoradio, un interrupteur de commande du dégivrage des vitres, un interrupteurs de commande des moteurs électriques d'abaissement/élévation des vitres, un variateur de commande de la climatisation etc. 10 15 -2- En général, de tels éléments d'interface, organes et/ou actionneurs, sont logés dans la planche de bord de manière à se trouver à la portée, visuelle ou tactile, des occupants des sièges avant, conducteur et/ou passager. En effet, ces occupants doivent pouvoir agir sans difficulté sur ces actionneurs et bénéficier facilement des informations et/ou du confort procuré par ces organes. Pour cela, de tels éléments d'interface sont donc généralement logés dans la partie supérieure de la planche de bord, c'est-à-dire la partie la plus éloignée du plancher de l'habitacle. Par ailleurs, les habitacles des véhicules actuels sont presque tous équipés de volumes de rangement. Outre les bacs latéraux, dits vide-poches , installés sur les faces intérieures des portières avant, on connaît la boîte à gants, qui est fréquemment ménagée face au siège du passager avant et sous ou dans la partie inférieure de la planche de bord. Parfois, la boîte à gants, ou boîte de rangement, est ménagée sur la partie supérieure de la planche de bord, comme le montrent les documents US-A-4 552 399 et FR-A-2 851 530. De telles boîtes de rangement permettent donc de ranger et/ou de stocker divers objets pour la commodité des occupants du véhicule. Compte tenu de leur position, de telles boîtes de rangement sont facilement et rapidement accessibles aux occupants du véhicule. Cependant, le volume d'une boîte de rangement ou boîte à gants est nécessairement limité, d'une part, par les dimensions de l'habitacle du véhicule, et d'autre part, par l'intégration des autres composants présents sur la planche de bord, tels que les éléments d'interface précédemment mentionnés. Or, on sait que ces éléments d'interface peuvent être répartis sur l'ensemble de la surface de la planche de bord. Ainsi, l'interrupteur des feux de détresse ou l'interrupteur des feux antibrouillard se trouve monté sur la partie centrale de la planche de bord, correspondant approximativement à l'intervalle ménagé entre le siège conducteur et le siège passager. De même, la façade de l'autoradio, l'écran de navigation par satellite et parfois un compteur sont également installés sur cette partie centrale de la planche de bord. -3 Par conséquent, sur les planches de bord des véhicules de l'art antérieur, il s'avère souvent difficile, voire impossible, d'installer une cavité de rangement dans une zone de la planche de bord qui n'est pas complètement dépourvue d'élément d'interface. A fortiori, il n'est pas possible d'aménager plusieurs cavités de rangement, juxtaposées ou non, sur la partie supérieure d'une planche de bord d'un véhicule de l'art antérieur. Les planches de bord de l'art antérieur ne permettent donc pas d'augmenter le nombre et/ou le volume total de cavités ou boîtes de rangement disponibles pour les occupants du véhicule. Avec les évolutions récentes du domaine automobile, cet inconvénient s'avère d'autant plus pénalisant que les planches de bord doivent loger de plus en plus d'éléments d'interface, ce qui tend à limiter davantage la capacité des cavités de rangement qu'elles peuvent loger. Or, le volume total disponible pour le rangement conditionne en partie le confort et l'habitabilité de l'habitacle. Et ces deux qualités sont devenues des critères importants dans le choix des acheteurs de véhicules. C'est pourquoi il est avantageux pour les constructeurs de les améliorer, donc, notamment, d'augmenter le nombre et/ou le volume total de cavités ou boîtes de rangement disponibles pour les occupants du véhicule. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention a donc pour objet une planche de bord pour véhicule motorisé, offrant aux occupants une ou plusieurs cavités de rangement dont le volume total et/ou la position sur la planche de bord ne dépendent pas du nombre et du positionnement des éléments d'interface logés sur celle-ci. 30 -4- L'invention concerne donc une planche de bord pour véhicule motorisé tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant au moins une cavité susceptible de servir de zone de rangement/stockage, des organes destinés à l'information et/ou au confort des occupants du véhicule, ainsi que des actionneurs destinés à la commande d'un ou plusieurs composants du véhicule. Selon l'invention, au moins un des organes et/ou actionneurs est positionné en tout ou partie dans ladite cavité. En d'autres termes, certains ou la totalité des éléments d'interface, organes et/ou actionneurs, sont situés dans la ou les cavité(s) de rangement prévue(s) sur la planche de bord. Cela permet de prévoir une cavité de rangement malgré la présence d'un élément d'interface et, partant, d'augmenter le nombre et/ou le volume total de cavités ou boîtes de rangement disponibles pour les occupants du véhicule. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, l'intégralité d'au moins un des organes et/ou actionneurs peut être positionnée dans la cavité. Autrement dit, l'afficheur ou l'actionneur est totalement intégré dans la cavité dont il émerge. Dans une forme de réalisation particulière, la planche de bord comporte en outre au moins un couvercle mobile apte à recouvrir la cavité. Ce couvercle peut présenter un orifice débouchant de dimensions et de position correspondant à celles de l'organe et/ou l'actionneur dans la cavité, de façon à ce qu'il recouvre, en position fermée, la cavité sans recouvrir l'organe et/ou actionneur. Autrement dit, la cavité de rangement peut être recouverte pas un couvercle tout en laissant apparent l'organe et/ou l'actionneur positionné à l'intérieur. Ainsi, cet organe et/ou actionneur est toujours visible par les occupants du véhicule. Selon une forme de réalisation différente, cet orifice débouchant peut être situé dans une zone périphérique ou dans une zone centrale du couvercle. Ainsi, l'organe et/ou actionneur peut être positionné en tout emplacement situé dans ou sur le côté de la cavité, afin d'optimiser sa position en fonction des besoins des occupants du véhicule. -5 Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, le couvercle de la cavité peut être mobile en rotation autour d'un axe de pivotement sensiblement parallèle à l'axe principal de la planche de bord, à savoir l'axe gauche- droite, et situé sur le côté avant de la cavité, selon le sens de marche du véhicule. La boîte de rangement peut ainsi être facilement ouverte ou fermée par les occupants du véhicule au moyen d'un couvercle ainsi articulé sur la planche de bord. Selon une forme de réalisation alternative de l'invention, le couvercle peut être mobile en translation selon l'un des axes principaux de ladite cavité. Ainsi, la boîte de rangement peut ainsi être facilement ouverte ou fermée par les occupants du véhicule au moyen d'un couvercle ainsi relié sur la planche de bord. De plus, le couvercle en position ouverte peut occuper une position peu gênante pour la visibilité des occupants du véhicule, notamment en direction de la route. De manière avantageuse, le couvercle peut comporter un volet mobile par rapport audit couvercle, de manière à recouvrir, en position fermée, ledit organe et/ou actionneur. Un tel volet permet de protéger l'organe et/ou actionner par exemple de la chaleur du rayonnement solaire direct. De préférence, le couvercle peut être muni d'au moins une unité de fermeture coopérant avec une pièce complémentaire solidaire de la planche de bord. Cette unité de fermeture permet d'empêcher toute ouverture intempestive de l'espace de rangement et, partant, d'éviter la chute des objets rangés dans la cavité. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, la planche de bord peut être munie de plusieurs cavités. Cette forme de réalisation permet d'augmenter le nombre, donc le volume total, de cavités rangement disponibles pour les occupants du véhicule. 25 30 -6 Ainsi, selon une forme de réalisation particulière de l'invention, la planche de bord peut comporter deux couvercles mobiles, juxtaposés de manière à encadrer l'organe et/ou actionneur. Ces deux couvercles peuvent présenter chacun une découpe complémentaire à une partie substantielle du périmètre de l'organe et/ou actionneur, de façon à ce que les couvercles en position fermée recouvrent deux cavités juxtaposées sans recouvrir l'organe et/ou actionneur. Autrement dit, l'organe et/ou actionneur est tout ou partie encadré par les deux cavités. Ainsi, cet organe et/ou actionneur ne constitue pas un obstacle à l'augmentation du nombre, donc du volume total, de cavités rangement disponibles pour les occupants du véhicule. De préférence, le couvercle peut être formé essentiellement d'une coque en au moins un matériau plastique moulé. En outre, cette coque peut présenter une surface gauche ou irrégulière. Cela permet de fabriquer une planche de bord présentant la ligne de style souhaitée. Avantageusement, les bords de l'orifice débouchant peuvent former une légère saillie par rapport au reste dudit couvercle. Une telle structure permet de protéger l'organe et/ou actionneur visible à travers cet orifice débouchant des chocs latéraux. Dans le cas d'un organe d'information, cette forme permet de conserver une bonne visibilité des informations affichées par l'organe en limitant les reflets des sources lumineuses extérieures. En pratique, l'organe destiné à l'information et/ou au confort des occupants peut être choisi parmi le groupe comprenant un indicateur de la vitesse du véhicule, un indicateur du régime moteur ou compte-tours, un haut-parleur, une grille de ventilation, un indicateur de jauges de niveau de l'un des fluides nécessaires au fonctionnement du véhicule, un compteur kilométrique, un écran de navigation par satellite, un indicateur du niveau de charge de l'accumulateur électrique, un allume-cigare.30 -7- En outre, l'actionneur destiné à la commande d'un ou plusieurs composants du véhicule peut être choisi parmi le groupe comprenant un interrupteur de commande des feux de détresse, un interrupteur de commande des feux anti-brouillard, une façade de commande d'un autoradio, un interrupteur de commande du dégivrage des vitres, un interrupteurs de commande des moteurs électriques d'abaissement/élévation des vitres, un variateur de commande de la climatisation. Par ailleurs, l'invention concerne également un véhicule équipé d'une planche de bord conforme à l'un des modes de réalisation décrits ci-dessus. BREVE DESCRIPTION DE LA FIGURE L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants, qui font référence à l'unique figure. L'objet de 15 l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. La figure unique est une représentation schématique, en perspective, de la partie de l'habitacle d'un véhicule motorisé comprenant une planche de bord conforme à une 20 première forme de réalisation de l'invention. MODES DE REALISATION DE L'INVENTION La figure représente donc la partie avant de l'habitacle d'un véhicule motorisé 25 équipé d'une planche de bord 1 conforme à une première forme de réalisation de l'invention. Sur cette figure, on peut reconnaître, sur les côtés droit et gauche, l'intérieur des portières 2,3 et le plancher 4. Le véhicule est en outre équipé de deux sièges (non représentés) situés dans cette partie avant et positionnés sur chacun des côtés droit et gauche face à la planche de bord 1. 30 -8 Sur le côté gauche de la figure, la planche de bord 1 loge une première cavité de rangement 5. Par définition, cette cavité forme un volume creux dans lequel les occupants du véhicule peuvent ranger et/ou stocker divers objets, tels qu'une carte routière, les papiers du véhicule, des stylos, etc. En l'occurrence, la boîte de rangement définie par la cavité 5 est plutôt destinée à être utilisée par le conducteur, puisqu'elle se trouve face à lui. Sur le côté gauche de la partie supérieure de la planche de bord 1, au niveau de la cavité de rangement 5, la planche de bord comprend un organe destiné à l'information du ou des occupants du véhicule. Il s'agit ici d'un indicateur des vitesses instantanée et moyenne du véhicule. Il est représenté sous la forme d'un écran d'affichage électroluminescent, mais il pourrait s'agir d'un indicateur à aiguilles. Selon une caractéristique de l'invention, cet organe 6 est totalement entouré par la cavité 5. Ainsi, dans cette première forme de réalisation de l'invention, la présence d'une boîte de rangement est tout à fait compatible avec l'intégration d'un élément d'interface sur la planche de bord. Cet élément d'interface est en effet positionné au sein de la cavité de rangement qui forme la boîte de rangement. Selon une caractéristique avantageuse de la présente invention, un couvercle 7 est monté pivotant par rapport à la planche de bord 1 par l'intermédiaire d'une articulation 9. Ce couvercle 7 est essentiellement constitué d'une coque à surface gauche ou irrégulière et composé de deux matériaux plastiques moulés. Grâce à son articulation, il peut être rabattu par rotation jusqu'à recouvrir la cavité 5 partiellement ou totalement en fonction de ses dimensions par rapport à celles de cette cavité 5. Ainsi, les objets rangés dans cette boîte de rangement 5 ne risquent pas de quitter ce logement, ni donc de chuter ou de blesser l'un des occupants du véhicule. De plus, ces objets sont à l'abri des convoitises et du vieillissement par les rayons ultraviolets solaires, car ils sont cachés par le couvercle 7. -9 Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on peut prévoir d'équiper le couvercle 7 d'une unité de fermeture (non représentée) coopérant avec une pièce complémentaire (non représentée) solidaire de la planche de bord, de manière à empêcher toute ouverture intempestive de l'espace de rangement. De manière connue en soi, cette unité de fermeture peut comporter des pattes élastiquement déformables venant se clipser sur un fermoir de forme complémentaire. Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention, le couvercle 7 présente un orifice débouchant situé sur une position correspondant à la position de l'organe d'information 6 dans la cavité 5. Ainsi, lorsque le couvercle 7 est rabattu en position fermée et qu'il recouvre la cavité 5, l'organe d'information ou écran d'affichage 6 demeure visible par le ou les occupants du véhicule, puisque ses dimensions et sa position dans la cavité correspondent à celles de l'orifice débouchant 8. Par conséquent, la planche de bord 1 objet de l'invention permet l'adaptation au sein d'une cavité de rangement d'un élément d'interface, tel qu'un organe d'information ou de confort et/ou un actionneur de commande. En l'occurrence, et selon une caractéristique de l'invention, l'orifice débouchant 8 est situé dans une zone centrale du couvercle 7 pour s'adapter à la position de l'organe 6. Conformément à une autre caractéristique de l'invention, on voit sur la figure que les bords de l'orifice débouchant 8 forment une légère saillie ou protubérance par rapport au reste du couvercle 7, en particulier le bord avant dans le sens de marche du véhicule. Une telle structure permet de protéger l'organe et/ou actionneur visible à travers cet orifice débouchant des chocs latéraux et, dans le cas des organes destinés à l'information des occupants du véhicule, de conserver une bonne visibilité des informations affichées par l'organe 6 en limitant les reflets des sources lumineuses extérieures.30 - 10 - Alternativement, et selon une variante à cette forme de réalisation de l'invention, il est possible de remplacer l'articulation pivotante 9 du couvercle par une liaison glissière permettant le déplacement en translation du couvercle 7 de la cavité de rangement. Une liaison par glissière permet par exemple de limiter la gêne occasionnée par le couvercle ouvert pour la visibilité des occupants, en particulier de la route. Ainsi, si le couvercle coulisse parallèlement à l'axe principal (gauche-droite) de la planche de bord, une fois ouvert, il n'est pas susceptible de limiter la visibilité des occupants. Par ailleurs, et conformément à une forme de réalisation de l'invention, la planche de bord 1, est munie de deux cavités de rangement analogues à la cavité 5. Ainsi, dans la zone centrale de la partie supérieure de la planche de bord, se trouve une cavité 11 obturable par un couvercle 16, qui est pivotant sur son articulation 17 et ici représenté en position ouverte. En outre et selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, deux grilles de ventilation 15 sont situées sur les côtés droit et gauche de cette cavité centrale 11. Ces deux grilles de ventilation 15 constituent donc des organes de confort pour les occupants qui sont entourés partiellement par la cavité centrale 11. Par conséquent, le couvercle 16 présente, au niveau de chacune de ces grilles d'aération 15, une découpe 18 complémentaire au contour défini entre ces grilles 15 et la cavité centrale 11. Ces découpes 18 constituent donc des orifices débouchant situés dans la zone périphérique du couvercle 16. Bien évidemment, la planche de bord objet de l'invention peut loger la plupart des éléments d'interface présents sur les planches de bord connues de l'art antérieur. Ainsi, les organes d'information des occupants, tels qu'un haut-parleur 12, un indicateur de vitesse, un indicateur de jauge de niveau de fluide, un compte-tours, un compteur kilométrique etc. peuvent être intégrés dans la cavité 5 ou dans la cavité centrale 11, à la manière de l'écran d'affichage 6. -11- De même, des organes de confort, tels qu'une grille de ventilation, un allume-cigare ou des actionneurs 13, 14 comme l'interrupteur de commande des feux de détresse, l'interrupteur de commande des feux anti-brouillard, la façade de commande d'un autoradio, peuvent être logés de façon analogue sur la planche de bord. Cependant, puisque les composants de la planche de bord sont pour la plupart composés de plastique injecté ou moulé, il faut naturellement intégrer les éléments d'interface dès la conception de cette planche de bord. Ainsi, les emplacements prévus pour ces éléments d'interface sont réalisés lors de la fabrication de cette planche de bord. 10 Selon une forme de réalisation de l'invention non illustrée sur la figure, l'orifice débouchant 8 du couvercle 7 peut présenter un volet mobile, par exemple pivotable, et de dimensions telles qu'il recouvre, en position rabattue, toute la surface de l'orifice débouchant 8. Un tel volet permet par exemple de protéger un afficheur à cristaux 15 liquides de la chaleur du rayonnement solaire direct. Ainsi, un véhicule équipé d'une planche de bord conforme à la présente invention permet d'améliorer l'habitabilité de l'habitacle du véhicule motorisé qui en est équipé, puisque le nombre et le volume total des boîtes de rangement et/ou leur 20 positionnement sur la planche de bord peuvent être adaptés de façon optimale au besoin des occupants du véhicule, contrairement aux cavités de rangement de l'art antérieur qui ne peuvent être ménagées là où la planche de bord loge un organe ou un actionneur. 25 D'autres formes de réalisation de telles planches de bord sont possibles, sans pour autant sortir du cadre de cette invention.5
Planche de bord pour véhicule motorisé tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant au moins une cavité susceptible de servir aux occupants du véhicule de zone de rangement/stockage, des organes destinés à l'information et/ou au confort desdits occupants, ainsi que des actionneurs destinés à la commande d'un ou plusieurs composants dudit véhicule, caractérisée en ce qu'au moins un desdits organes et/ou actionneurs est positionné en tout ou partie dans ladite cavité.
1. Planche de bord (1) pour véhicule motorisé tel qu'une automobile ou un véhicule utilitaire, comprenant au moins une cavité (5, 11) susceptible de servir de zone de rangement/stockage, des organes (6, 12, 15) destinés à l'information et/ou au confort des occupants dudit véhicule, ainsi que des actionneurs (13, 14) destinés à la commande d'un ou plusieurs composants dudit véhicule, caractérisée en ce qu'au moins un desdits organes (6, 12, 15) et/ou actionneurs (13, 14) est positionné en tout ou partie dans ladite cavité (5). 2. Planche de bord selon la 1, caractérisée en ce que l'intégralité d'au moins un desdits organes (6, 12, 15) et/ou actionneurs (13, 14) est positionnée dans ladite cavité (5). 3. Planche de bord selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins un couvercle (7) mobile apte à recouvrir ladite cavité (5), ledit couvercle (7) présentant un orifice débouchant (8) de dimensions et de position correspondant à celles dudit organe (6, 12, 15) et/ou actionneur (13, 14) dans ladite cavité, de façon à ce que ledit couvercle en position fermée recouvre ladite cavité (5) sans recouvrir ledit organe (6, 12, 15) et/ou actionneur (13, 14). 4. Planche de bord selon la 3, caractérisée en ce que ledit orifice débouchant (8) est situé dans une zone périphérique ou dans une zone centrale dudit couvercle (7). 5. Planche de bord selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit couvercle (7) est mobile en rotation autour d'un axe de pivotement (9) sensiblement parallèle à l'axe principal gauche-droite de ladite planche de bord (1) et situé sur le côté avant de ladite cavité (5), selon le sens de marche dudit véhicule.- 13 - 6. Planche de bord selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit couvercle (7) est mobile en translation selon l'un des axes principaux de ladite cavité (5). 7. Planche de bord selon l'une des 3 à 6, caractérisée en ce que ledit couvercle (7) comporte un volet mobile par rapport audit couvercle (7), de manière à recouvrir, en position fermée, ledit organe (6, 12, 15) et/ou actionneur (13, 14). 8. Planche de bord selon l'une des 3 à 7, caractérisée en ce que ledit couvercle (7) est muni d'au moins une unité de fermeture coopérant avec une pièce complémentaire solidaire de ladite planche de bord (1). 9. Planche de bord selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est munie de plusieurs cavités (5). 10. Planche de bord selon la 9, caractérisée en ce qu'elle comporte deux couvercles (7, 11) mobiles, juxtaposés de manière à encadrer ledit organe (6, 12, 15) et/ou actionneur (13, 14), et présentant chacun une découpe complémentaire à une partie substantielle du périmètre dudit organe (6, 12, 15) et/ou actionneur (13, 14, de façon à ce que lesdits couvercles (7, 11) en positions fermées recouvrent deux cavités (5) juxtaposées sans recouvrir ledit organe (6, 12, 15) et/ou actionneur (13, 14). 11. Planche de bord selon l'une des 3 à 10, caractérisée en ce que ledit couvercle (7) est formé essentiellement d'une coque en au moins un matériau plastique moulé, ladite coque présentant une surface gauche ou irrégulière. 12. Planche de bord selon l'une des 3 à 11, caractérisée en ce que les bords dudit orifice débouchant (8) forment une légère saillie par rapport au reste dudit couvercle (7).- 14 - 13. Planche de bord selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit organe (6, 12, 15) est choisi parmi le groupe comprenant un indicateur de la vitesse du véhicule, un indicateur du régime moteur ou compte-tours, un haut-parleur, une grille de ventilation, un indicateur de jauges de niveau de l'un des fluides nécessaires au fonctionnement du véhicule, un compteur kilométrique, un écran de navigation par satellite, un indicateur du niveau de charge de l'accumulateur électrique, un allume-cigare, et en ce que ledit actionneur (13, 14) est choisi parmi le groupe comprenant un interrupteur de commande des feux de détresse, un interrupteur de commande des feux antibrouillard, une façade de commande d'un autoradio, un interrupteur de commande du dégivrage des vitres, un interrupteurs de commande des moteurs électriques d'abaissement/élévation des vitres, un variateur de commande de la climatisation.
B
B60
B60R,B60K
B60R 7,B60K 37
B60R 7/06,B60K 37/02,B60K 37/04,B60K 37/06
FR2892106
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE PALETTISATION AUTOMATIQUE
20,070,420
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de palettisation automatique des palettes de colis ayant des références produit différentes, ainsi qu'un procédé de préparation de commandes de colis intégrant ledit procédé de palettisation automatique et une installation de préparation de commandes de colis correspondante. Dans le domaine de préparation de commandes de colis de référence produit différentes, les colis correspondant à une commande de colis d'un client sont classiquement prélevés sur une ou plusieurs rampes de stockage d'une zone de prélèvement, appelée couramment zone de picking, pour être placés sur un convoyeur de prélèvement. Les colis sont ensuite transférés depuis ledit convoyeur de prélèvement vers l'un des convoyeurs d'accumulation d'une zone de palettisation. Dans cette zone de palettisation, des opérateurs récupèrent les colis sur les convoyeurs d'accumulation pour les placer en colonne sur des palettes afin de former des palettes colis correspondant aux commandes de colis des clients. Chaque palette de colis peut comporter de nombreux colis de références produit différentes qui doivent être agencés sur la palette dans un ordre précis selon les souhaits du client. Les taux d'erreurs dans les zones de palettisation sont à ce jour importants. Par ailleurs, les réglementations actuelles et à venir concernant les poids maximums à soulever et à porter par un opérateur sont très sévères, le poids des colis pour la palettisation de commandes de colis comprenant des colis de références produit différentes, est donc limité. Le but de la présente invention est de proposer une solution visant à palier les inconvénients précités. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de palettisation automatique pour former des palettes de colis ayant des références produit différentes et empilés en colonnes, chaque colonne de colis d'une palette de colis consistant en une ou plusieurs cheminées, chaque cheminée étant formée d'un ou plusieurs colis de références produit identiques. Le procédé de palettisation automatique selon l'invention se caractérise en ce qu'il comprend : a) une étape dite de pré-palettisation dans laquelle sont définis informatiquement pour chaque palette de colis son contenu en colis et l'agencement de ces colis, et b) une étape de reconstitution automatique des colonnes de chaque palette de colis par empilage vertical des colis, et de mise en place automatique des colonnes reconstituées sur une palette pour former la palette de colis selon la définition informatique de l'étape a). Selon l'étape a) de pré-palettisation, on définit virtuellement l'architecture de chaque palette de colis contenant plusieurs références produit différentes, notamment le nombre de colonne, le nombre de cheminées par colonne, le positionnement des cheminées dans les colonnes multi-cheminées et le positionnement de chaque colonne sur la palette. Selon une particularité, lors de l'étape b), chaque colonne d'une palette de colis est reconstituée soit par empilage unique, soit par des premiers empilages, chaque premier empilage étant formé d'une ou plusieurs 30 cheminées, et par un empilage final desdits premiers empilages. La présente invention a également pour objet, un procédé de préparation de commande de colis contenant des colis de référence produit différentes, caractérisé en ce qu'il comprend le procédé de palettisation automatique défini précédemment, l'étape a) de pré-palettisation consistant à définir informatiquement une ou plusieurs palettes de colis pour chaque commande de colis, ledit procédé de préparation de commande comprenant, entre les étapes a) et b), pour chaque palette de colis : - une étape création d'ordres de prélèvements des colis, consistant par exemple à associer un ordre de prélèvement d'une quantité de colis de référence produit donnée à chaque cheminée de la palette de colis, - une étape de prélèvement des colis depuis une ou plusieurs rampes de stockage d'une zone de prélèvement, selon les ordres de prélèvement, pour les placer sur un convoyeur de prélèvement, et - une étape de transfert des colis depuis ledit convoyeur de prélèvement vers une zone de palettisation 20 réalisant l'étape b). Selon une particularité, les colis sont acheminés en flux tiré vers la zone de palettisation, l'étape de prélèvement étant initiée pour chaque palette de colis en fonction de la possibilité de traitement de la zone de 25 palettisation. Avantageusement, le procédé comprend une étape de lecture de la référence produit de chaque colis provenant de la zone de prélèvement, et une étape d'association de chaque colis à une palette de colis en cours de 30 réalisation, dont les ordres de prélèvement ont été envoyés, et une étape de pose d'une référence client représentative de ladite palette de colis. L'invention a également pour objet un dispositif de palettisation automatique pour la mise en oeuvre du procédé de palettisation automatique définis précédemment. Le dispositif de palettisation automatique selon l'invention se caractérise en ce qu'il comprend au moins une ligne d'empilage comportant - un convoyeur d'empilage fonctionnant pas à pas, destiné à recevoir dans sa partie amont des colis d'une même palette de colis, les colis d'une même palette de colis pouvant être traités sur une ou plusieurs lignes, - un ensemble d'empileurs verticaux disposés le long dudit convoyeur d'empilage, chaque empileur comportant une structure de stockage et des moyens de transfert automatique aptes à transférer un colis du convoyeur d'empilage vers la structure de stockage pour former, dans ladite structure de stockage, des cheminées de colis d'une palette de colis, en fonction de la définition informatique de ladite palette de colis préalablement effectuée par une unité de traitement informatique, et - des moyens de préhension et de transfert automatiques aptes à saisir des colonnes de colis dans la structure de stockage d'un empileur pour la transférer sur une palette pour former une palette de colis selon ladite définition informatique. Selon une particularité, lesdits moyens de préhension et de transfert automatiques sont aptes à transférer une ou plusieurs cheminées d'un empileur vertical vers un autre empileur vertical pour reconstituer une colonne d'une palette de colis. Avantageusement, lesdits moyens de préhension et de transfert automatiques comprennent un système de déplacement automatique, par exemple de type cartésien, équipé d'un préhenseur, ledit préhenseur comprenant des moyens d'aspiration pour saisir latéralement par aspiration les colonnes de colis par une face latérale ouverte des structures de stockage, et éventuellement une pelle inférieure pour supporter verticalement les colonnes. Avantageusement, le système de déplacement automatique est apte à déplacer ledit préhenseur pour 10 extraire les colonnes de colis par le haut des structures de stockage des empileurs. Selon un mode de réalisation, le dispositif de palettisation automatique comprend des empileurs verticaux de type à empilage par le bas, chaque empileur 15 comportant une structure de stockage présentant une ouverture inférieure disposée au-dessus du brin supérieur du convoyeur d'empilage, et des moyens de transfert comprenant un plateau support de charge déplaçable verticalement entre une position basse rétractée dans 20 laquelle ledit plateau est disposé en dessous du brin supérieur du convoyeur d'empilage et une position active permettant d'introduire les colis dans la structure de stockage par son ouverture inférieure, de préférence au-delà de taquets escamotables de la structure de stockage. 25 Selon un autre mode de réalisation, le dispositif de palettisation automatique comprend des empileurs verticaux de type à empilage par le haut, chaque empileur comprenant une structure de stockage vertical disposée d'un côté du convoyeur d'empilage, son ouverture 30 supérieure ouverte sensiblement au niveau du brin supérieur du convoyeur d'empilage, et des moyens de transfert comprenant un système poussoir apte à transférer latéralement les colis du brin supérieur du convoyeur d'empilage vers la structure de stockage par son ouverture supérieure, la structure de guidage étant équipée d'un plateau support pour supporter les colis, se décalant automatiquement vers le bas après réception d'un nouveau colis. Avantageusement, le dispositif de palettisation automatique comprend des moyens de lecture disposés en partie aval du convoyeur d'empilage pour lire en automatique la référence produit des colis et éventuellement une référence client des colis. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend un convoyeur d'accumulation destiné à recevoir les colis, un système de transfert de colis disposé en aval du convoyeur d'accumulation pour transférer les colis du convoyeur d'accumulation sur le convoyeur d'empilage. La présente invention a également pour objet une installation de préparation de commandes de colis pour la mise en oeuvre du procédé de préparation de commandes de colis défini précédemment, ladite installation comprenant une unité de traitement informatique apte à définir informatiquement une ou plusieurs palettes de colis pour chaque commande de colis ; une zone de prélèvement des colis comprenant une ou plusieurs rampes de stockage de colis et au moins un convoyeur de prélèvement pour convoyer les colis prélevés desdites rampes de stockage ; et une zone de palettisation comprenant une unité de palettisation automatique comportant au moins un dispositif de palettisation automatique tel que défini précédemment, la zone de prélèvement et la zone de palettisation étant sous contrôle de l'unité de traitement informatique. Selon un mode de réalisation, la zone de palettisation comprend une unité de palettisation manuelle et/ou une unité de palettisation semi-automatique comprenant un système d'évacuation de palettes de colis et d'alimentation de palette vide en automatique, vers lesquelles seront orientés les colis de palettes de colis ne répondant pas à des critères de palettisation automatique, ladite installation comprend au moins un convoyeur de triage, recevant les colis provenant du convoyeur de prélèvement, apte à transférer les colis d'une même palette de colis vers l'une des unités de palettisation. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence au dessin schématique annexé sur lequel: - la figure 1 représente une vue schématique de dessus d'une installation de préparation de commande de colis comprenant une unité de palettisation automatique comportant deux dispositifs de palettisation automatique selon l'invention ; - la figure 2 représente une vue partielle agrandie de la zone de palettisation de l'installation de la figure 1, illustrant un dispositif de palettisation automatique ; - la figure 3 représente une vue partielle de côté du dispositif de palettisation automatique de la figure 2 illustrant le convoyeur d'empilage et des empileurs verticaux d'une ligne d'empilage ; - la figure 4 représente une vue en perspective de l'unité de palettisation automatique ; et, - la figure 5 représente une vue de côté d'un dispositif de palettisation automatique selon une 5 variante de réalisation. La figure 1 illustre un dispositif de préparation de commande de colis, en particulier pour préparer des commandes dites client, et pour former automatiquement des palettes de colis en vue de leur expédition auxdits 10 clients. Le dispositif peut bien entendu être utilisé pour traiter des commandes en interne. On entend par palette, le support par exemple en bois, destiné à supporter les colis et par palette de colis, l'ensemble constitué par la palette supportant des colonnes de 15 colis. On entend par colis tout type de contenant, par exemple un carton, dans lequel sont placés un ou plusieurs articles ou produits identiques ou non. Chaque colis présente une référence produit représentative du ou des produits qu'il contient, par exemple sous la forme 20 d'un code barre formé sur une étiquette dite étiquette produit ou étiquette stock. Chaque colis est par exemple formé d'un carton, éventuellement ouvert sur le dessus, et éventuellement muni de système de blocage de type ergot/renfoncement permettant un emboîtement des colis 25 lors de leur empilement pour une meilleure stabilité des colonnes. Le dispositif comprend une zone de prélèvement 2, appelé couramment zone de picking, une zone d'étiquetage 3, une zone de palettisation 4, chaque zone étant sous 30 contrôle d'une unité de traitement information représentée schématiquement sous la référence 1. L'unité de traitement informatique 1 traite les différentes commandes de colis, chaque commande comportant des colis de référence produit différentes. L'unité de traitement informatique reçoit les différentes commandes de colis et va générer virtuellement des palettes de colis pour la préparation des commandes. L'unité de traitement va ordonnancer les colis de chaque commande de colis sur une ou plusieurs palettes en fonction des colis en stock dans la zone de prélèvement. Après cette étape d'ordonnancement, l'unité de traitement va effectuer une étape de pré-palettisation consistant à définir précisément l'architecture définitive de chaque palette de colis. Chaque palette de colis comprend m colonnes et n cheminées. Une cheminée est constituée par un empilement de 1 à q colis ayant la même référence produit, une colonne étant constituée de une ou plusieurs cheminées agencées dans un certain ordre. Certaines colonnes contiennent plusieurs cheminées de références produit différentes ou une seule cheminée si le nombre de colis de même référence est suffisant. Une même référence produit peut donc se trouver dans deux cheminées et donc deux colonnes différentes. Les colis de référence produit peuvent avoir des dimensions différentes en longueur, largeur et/ou hauteur. Les colonnes sont formées avec des colis ayant des bases (longueur sur largeur) identiques pour permettre leur empilement, la hauteur des colis de référence produit différente dans une même colonne pouvant varier. Les colonnes seront définies de manière à placer les cheminées les plus grandes en dessous, et/ou en fonction de la taille des colis (hauteur), et/ou du poids des colis (colis les plus lourds en dessous), et/ou en fonction d'autres priorités, qui peuvent notamment être définies par le client de la commande de colis et prises en compte par l'unité de traitement, par exemple en fonction de l'ordre de rangement des colis dans un rayonnage. Avantageusement, l'architecture de la palette sera définie de manière à tendre vers une palette de colis comprenant de colonnes ayant sensiblement la même hauteur. A chaque cheminée de 1 à q colis de même référence produit, l'unité de traitement va associer un ordre de prélèvement de 1a q colis (OPC) à destination de la zone de prélèvement, n OPC étant ainsi générés pour chaque palette de colis. La zone de prélèvement 2 comprend un ou plusieurs postes de prélèvement 20, chaque poste comportant deux rangées de rampes de stockage de colis 21 disposées de part et d'autre d'un convoyeur de prélèvement 22 de type à bande sans fin, appelé également collecteur, apte à convoyer sur son brin supérieur les colis prélevés des rampes de stockage vers la zone d'étiquetage 3. Chaque rampe de stockage comprend des colis de même référence produit, stockés par exemple par palette 23, les rampes pouvant être réapprovisionnées au moyen de transpalette 24. Chaque colis stocké présente une étiquette produit portant sa référence produit sous forme d'un code à barre. La zone de prélèvement comprend des afficheurs de type écran rétro-éclairés pour afficher les ordres de prélèvement envoyés par l'unité de traitement informatique. Un afficheur est disposé au niveau de chaque rampe de stockage pour assister les opérateurs de prélèvement 01. Un moyen de lecture, de type lecteur de code barre (LCB) 25, est disposé dans la partie aval du convoyeur pour lire la référence produit des colis. La zone d'étiquetage, représentée schématiquement sous la référence 3, comprend un poste d'étiquetage automatique comportant d'amont en aval, des moyens de lecture LCB de la référence produit des colis entrant, des moyens d'impression et de pose d'une étiquette dite étiquette client portant une référence client sous la forme d'un code barre, et des moyens de lecture des étiquettes produit et palette, par exemple deux lecteurs LCB, pour contrôler l'association référence client/référence produit de chaque colis. La zone d'étiquetage peut comprendre en outre un poste d'étiquetage manuel pour traiter les colis nécessitant des opérations particulières sur les produits qu'ils contiennent, telles que la pose d'une étiquette personnalisée sur chaque produit. La zone de palettisation 4 comprend, une unité de palettisation automatique 5, une unité de palettisation manuelle 7, une unité de palettisation semi-automatique 8, et un convoyeur de triage 41. Le convoyeur de triage 41 reçoit en entrée les colis provenant de la zone d'étiquetage 3 et permet de trier les colis vers les unités de palettisation ou vers un convoyeur dit de rebus 42. Le convoyeur de triage de type à bande sans fin transporte sur son brin supérieur les colis et comprend des moyens de transferts de type poussoir 43, commandés par l'unité de traitement, permettant de pousser latéralement les colis défilant sur le convoyeur de triage vers chacune des unités de palettisation, ainsi que vers le convoyeur de rebus. Il est équipé, en amont des unités de palettisation et du convoyeur de rebus d'un lecteur LCB 44 apte à lire l'étiquette client des colis, et éventuellement l'étiquette produit des colis. L'unité de palettisation manuelle 7 comprend au moins un poste comportant un convoyeur d'accumulation gravitaire 71 pour l'accumulation des colis affecté audit poste, disposé perpendiculairement au convoyeur de triage, en vis-à-vis d'un système de transfert. Les colis seront récupérés par un opérateur 02 sur le convoyeur d'accumulation pour être placés sur des palettes 72 posées aux sols afin de former des palettes de colis. L'unité de palettisation 8 semi-automatique comprend au moins un poste, par exemple deux postes 80a, 80b, comportant chacun un convoyeur d'accumulation gravitaire 81 pour l'accumulation des colis affectés audit poste, des convoyeurs de palettes bidirectionnels 82, disposées côte à côte, parallèlement au convoyeur d'accumulation, chaque convoyeur de palettes étant apte à transporter une palette dans deux directions opposées perpendiculaire au convoyeur d'accumulation, un couloir de circulation 86 étant défini entre le convoyeur d'accumulation et les convoyeurs bidirectionnels pour un ou plusieurs opérateurs 03. Un chariot ou navette double 83, pouvant transporter deux palettes, est monté sur des rails disposés parallèlement aux convoyeurs bidirectionnels, du côté opposé au couloir. Le chariot est déplaçable automatique entre, d'une part, les convoyeurs bidirectionnels pour recevoir une palette de colis terminée et amener une palette vide, et d'autre part, une station de chargement 84 pour charger une palette vide sur le chariot et une station de transfert 85 pour transférer une palette de colis vers le convoyeur d'entrée 91 d'une zone d'évacuation 9. Un afficheur est associé à chaque convoyeur bidirectionnel pour assister l'opérateur 03 lors des opérations de palettisation. Le nombre de palettes ouvertes en même temps par poste est par exemple limité physiquement à six, chaque poste comprenant six convoyeurs de palette. L'unité de palettisation automatique 5 comprend un ou plusieurs postes ou dispositifs de palettisation automatique 50, par exemple deux postes 50a, 50b, tel qu'illustré sur les figures, permettant chacun de reconstituer les colonnes d'une palette de colis, puis de déplacer ces colonnes sur une palette, tout en respectant l'architecture de la palette de colis. En référence aux figures 2 et 3, chaque poste 50 comprend au moins une ligne d'empilement 51 comportant un convoyeur d'accumulation 52 recevant les colis du convoyeur de triage 41, un convoyeur d'empilage 53 fonctionnant au pas à pas, un ensemble d'empileurs verticaux 54, de type à empilage par le dessous, disposés côte à côte le long du convoyeur d'empilage, permettant le stockage vertical de colis qui vont former les cheminées de la future palette de colis, un système de déplacement automatique ou robot 60 équipé d'une tête de préhension ou préhenseur 55, et des moyens de réception 56 d'au moins une palette. Dans l'exemple illustré, chaque poste comprend trois lignes d'empilage 51. Le convoyeur d'accumulation 52 est disposé sensiblement perpendiculairement au convoyeur de triage. Un système de transfert 57 de type poussoir, disposé au niveau de la partie aval du convoyeur d'accumulation, permet de transférer latéralement un par un les colis du convoyeur d'accumulation sur le brin supérieur 53a sensiblement horizontal du convoyeur d'empilage, au niveau de sa partie amont. Comme mieux visible sur la figure 3, le convoyeur d'empilage, disposé sensiblement parallèlement au convoyeur d'accumulation est de type transporteur à taquets, le pas d'écartement entre taquets 531 correspondant au pas d'écartement entre les empileurs 54. I1 est équipé d'un moteur à vitesse variable et d'un codeur lui permettant d'affiner la courbe d'accélération/décélération ainsi que l'arrêt en position. Des moyens de lecture 58, de type lecteur de code barre, sont disposés en partie aval du convoyeur d'empilage pour lire la référence produit et la référence client du colis venant d'être transféré sur le convoyeur d'empilage. Les lignes sont espacées les unes des autres pour former des allées 59 pour le passage du robot. Chaque empileur est formé d'une colonne ou structure de stockage et de guidage vertical 541, de section rectangulaire, par exemple de hauteur égale à 2 mètres, disposée au-dessus du brin supérieur du convoyeur d'empilage et d'un système poussoir 542 intégré au convoyeur d'empilage pour transférer les colis du brin supérieur du convoyeur d'empilage vers la structure de stockage par son ouverture inférieure 541a. La structure de guidage est équipée en partie inférieure de taquets escamotables 543, qui s'efface lors du passage d'un colis, permettant le maintien du colis ou des colis d'une cheminée après descente du système poussoir. Le système poussoir comprend un plateau support de charge 544 déplaçable verticalement entre une position basse rétractée dans laquelle le plateau est disposé en dessous du brin supérieur du convoyeur d'empilage et une position active permettant d'introduire les colis de différentes hauteurs au-delà des taquets escamotables de la structure de stockage. Le déplacement vertical du plateau est réalisé au moyen d'une crémaillère 545 solidaire du plateau 544 qui engrène avec le pignon d'un moteur à vitesse variable monté fixe sur un support. Le moteur à vitesse variable est contrôlé par un calculateur selon une courbe d'accélération/décélération permettant notamment au colis soulevé d'arriver avec une vitesse quasi nulle au contact du dernier colis placé dans la structure de stockage. Au moins la face latérale 541c (figure 2) des structures de stockage, opposée au convoyeur d'accumulation, orientée côté allée 59, est ouverte sur toute leur hauteur pour permettre l'extraction des colis par le robot. Dans le mode de réalisation illustré, les empileurs des trois lignes sont tous identiques, ils peuvent recevoir dans leur structure de stockage uniquement des colis de base identique. Dans des variantes de réalisation, les empileurs diffèrent dans une même ligne et/ou d'une ligne d'empilage à l'autre pour traiter des colis de base différente (longueur et/ou largeur différentes). Différents paramètres de chaque poste de palettisation automatique peuvent être modifiés en fonction de l'utilisation de l'installation, notamment : nombre d'empileurs par ligne d'empilage; nombre de lignes d'empilage par poste taille des convoyeurs d'accumulation; entraxe entre les lignes d'empilage ; entraxe entre les empileurs d'une même ligne d'empilage ; vitesse de la ligne d'empilage ; temps de transfert d'un colis dans un empileur ; hauteur des empileurs. Les colis qui n'ont pas été empilés dans un des empileurs tombent par gravité sur un convoyeur de rebus 67 est disposé en aval de chaque convoyeur d'empilage. Le robot 60 équipé du préhenseur 55 permet de transférer automatiquement les colonnes de colis des empileurs vers une palette pour former la palette de colis, et le cas échéant, de transférer une ou plusieurs cheminées d'un empileur vers un autre empileur pour reconstituer une colonne de colis. Le robot est de type cartésien à trois axes avec des axes X et Y sur pont roulant, et un axe Z pour un déplacement de la tête au-dessus des empileurs d'une ligne à l'autre et déplacement de la tête vers le bas pour manipuler les colonnes ou cheminées des empileurs et pour déposer les colonnes sur une palette. En référence à la figure 4, sur laquelle les convoyeurs d'accumulation ne sont pas représentés, le robot 60 comprend un premier chariot 61 monté mobile selon une première direction horizontale X entre les deux poutres support parallèles 621 d'un portique 62, un deuxième chariot 63 monté mobile sur le premier chariot selon une deuxième direction horizontale Y perpendiculaire à la première, et un troisième chariot 64 monté mobile sur le deuxième chariot selon une troisième direction verticale Z. Les déplacements du premier, deuxième et troisième chariots sont assurés par des moyens d'entraînement embarqués sur chacun d'entre eux, et asservis par l'unité de traitement. En référence à la figure 5, le préhenseur 55 est assemblé à l'extrémité inférieure du troisième chariot 64, de manière pivotante, de manière à pouvoir pivoter de 180 autour de l'axe Z embarqué. Le préhenseur 55 comprend un front ou caisson vertical d'aspiration 551 apte à venir en contact avec tous les colis d'une colonne formée dans un empileur, pour le maintien latéral de la colonne, et une pelle à dégagement 552 apte à venir sous le colis inférieur de la colonne pour le support vertical de la colonne. Le préhenseur du robot cartésien entre en contact avec les colis par la face ouverte 541c de la structure de stockage pour extraire la colonne de colis par le haut, par l'ouverture supérieure 541b, les colis de la colonne étant plaqués par aspiration contre le front vertical du préhenseur. Le robot comprend plusieurs paramètres modifiables, notamment les vitesses et accélérations en X et Y du robot, la hauteur de dégagement au-dessus des trois lignes du poste, le temps de prise d'un ou plusieurs colis. Chaque poste de palettisation automatique assure l'empilage et la palettisation automatique par exemple à une cadence de 1250 colis/heure. Les moyens de réception 56 sont formés de convoyeurs bidirectionnels analogues à ceux décrits précédemment, par exemple au nombre de deux, disposés du côté des lignes opposé au convoyeur de triage. Ces convoyeurs bidirectionnels sont également associés à un système de navette 65 pour l'évacuation de la palette de colis une fois finie vers le convoyeur d'entrée 92 de la zone d'évacuation 9 et pour l'alimentation d'une palette vide depuis une station de chargement 66. Le fonctionnement de l'installation selon le procédé selon l'invention va à présent être décrit. L'unité de traitement 1 détermine pour chaque palette de colis le nombre m de colonne, du nombre n de cheminées parcolonne et le positionnement de chaque colonne sur la palette de colis, associe les n ordres de prélèvement correspondant aux n cheminées. L'unité de traitement détermine pour chaque palette de colis dans quelle unité de palettisation sera constituée la palette de colis. Les palettes de colis qui répondent à des critères définis permettant de maintenir une cadence horaire annoncée, tel qu'un nombre de colis minimum par cheminée, un nombre de cheminées maximum et un nombre total de cheminée minimum, seront affectées à un poste 50a, 50b de l'unité de palettisation automatique 50. Les palettes de colis ne répondant pas aux critères de palettisation automatique seront affectées à l'un des postes 80a, 80b de palettisation semi-automatique 8. Les palettes de colis comprenant un petit nombre de colis (palette incomplète), des formats de colis spécifiques et/ou dont l'architecture est compliquée (nombre de cheminée très important, temps d'ouverture de la palette importante) seront affectées à l'unité de palettisation manuelle 7. Dans le procédé de palettisation automatique selon l'invention, l'objectif est de réguler l'arrivée des colis et de limiter le nombre de palettes ouvertes dans la zone de palettisation, et plus particulièrement dans chacun des postes de l'unité de palettisation automatique, tout en maintenant une productivité en rapport avec les contraintes de délais classiques de préparation de commandes, notamment dans le domaine agroalimentaire. Les colis sortant de la zone de prélèvement arrive en flux dit tiré, initié par la zone de palettisation. C'est la baisse de charge de travail de la zone de palettisation qui commande le lancement d'une nouvelle palette de colis. Lorsque l'un des postes de l'unité de palettisation automatique est disponible pour le lancement d'une nouvelle de palette de colis, les nOPC correspondant à une palette de colis complète seront annoncés sur les afficheurs de la zone de prélèvement 2. Dès que l'on affiche les OPC d'une palette de colis, l'unité de traitement réserve des empileurs dans ledit poste de palettisation automatique. Pour chaque palette de colis, l'unité de traitement aura préalablement calculé les délais théoriques de parcours des colis, et les temps théoriques de passage aux différents points de contrôle de l'installation formés par les lecteurs LCD. Sur l'ensemble du circuit de convoyage de l'installation, du collecteur aux unités de palettisation, les colis seront suivis informatiquement par l'unité de traitement par la lecture de produit et/ou de la référence client des s'assurer de l'arrivée, dans le délai l'ensemble des colis d'une palette de colis de palettisation qui lui a été affectée. Le colis attendu à un point de contrôle pourra soit par lancement d'un nouvel OPC, soit 20 manuelle de la palette de colis en sortie de palettisation automatique. Chaque afficheur associé à une rampela référence colis, pour imparti, de sur l'unité manque d'un être traité par reprise son poste de de stockage affiche le nombre de colis de même référence produit formant une cheminée. L'opérateur prend sur la rampe de 25 stockage 21 la quantité de colis affichée et les dépose sur le collecteur 22, puis valide l'opération sur l'afficheur. Les colis posés sur le collecteur sont contrôlés par le lecteur LCB 25 (validation du temps par l'unité de traitement), les colis non attendus (en trop) 30 seront éjectés et sortis du circuit. Les colis sont ensuite convoyés jusqu'à la zone d'étiquetage 3. La référence produit de l'étiquette stock des colis est lue. En fonction de la référence produit, les colis sont orientés vers un poste d'étiquetage automatique ou un poste d'étiquetage manuel. En automatique, l'unité de traitement fait la relation entre la référence produit du colis et les palettes de colis en cours de réalisation et associe le colis à une référence client, qui est imprimée sur une étiquette client, l'étiquette client étant apposée en automatique sur le colis. L'association des deux références d'un colis est alors contrôlée. Les colis sont évacués vers le convoyeur de triage 41 ou vers un convoyeur de rebus en cas d'erreur détectée dans l'association des références. En manuel, un opérateur lit l'étiquette stock avec un pistolet LCB. L'unité de traitement informe alors l'opérateur via un afficheur des opérations à effectuer sur les produits et commande l'édition d'une étiquette client, et éventuellement l'édition d'étiquettes personnalisées pour les produits du colis. L'opérateur effectue les opérations sur les produits (pose des étiquettes personnalisées) et colle l'étiquette client sur le colis. L'opérateur valide les opérations et évacue le colis vers le convoyeur de triage. La référence client des colis collectés sur le convoyeur de triage 41 est lue par le lecteur 44. Les colis de même référence client sont alors transférés par les systèmes poussoir 43 sur le poste de palettisation qui leur avait été prédéfini au lancement des OPC. En cas d'erreur de lecture, de problème sur l'un des postes de palettisation, ou si un colis est non attendu, il est orienté vers le convoyeur de rebus 42. Dans l'unité de palettisation manuelle 7, l'opérateur 02 traite les colis dans l'ordre d'arrivée sur le convoyeur d'accumulation 71. L'opérateur identifie les colis par leur étiquette produit et leur étiquette client et les place sur des palettes 72 posées au sol pour reconstituer les palettes de colis. Dans les postes 80a, 80b de l'unité de palettisation semi-automatique 8, les palettes sont posées sur les convoyeurs de palette. L'opérateur 03 reconstitue les palettes de colis comme dans l'unité manuelle, et une fois une palette de colis terminée, l'opérateur commande son évacuation. La navette double 83 de ce poste se présente devant la palette de colis à sortir, la charge sur sa place vide, se décale et livre une palette vide. La navette va ensuite décharger la palette de colis à la station de transfert 85 et recharge une palette vide à la station de chargement 84. Dans l'unité de palettisation automatique 5, les colis d'une même palette de colis sont éjectés du convoyeur de triage vers le(s) convoyeur(s) à accumulation 52 d'un poste 50a, 50b. Les colis d'une même palette de colis pourront être traités sur une ou plusieurs lignes d'empilage d'un poste. La cadence instantanée du convoyeur de triage étant supérieure à celle de la ligne d'empilage, le convoyeur d'accumulation permet d'absorber les pointes dans le flux de colis entrant. Les colis sont ensuite mis au pas et transférés un par un sur le convoyeur d'empilage 53 via le système de transfert 57. Les étiquettes de chaque colis entrant sur le convoyeur d'empilage sont lues par le lecteur 58. Le convoyeur d'empilage fonctionnant au pas à pas, les colis s'arrêtent à chaque empileur et sont poussés dans un empileur ou non, en fonction de leur référence produit, pour reconstituer les colonnes de la palette colis. Chaque cheminée dans un empileur comprend des colis de même référence produit et de même référence client. Lorsque les colis arrivent dans leur ordre de placement dans les colonnes, les colonnes multi-cheminées peuvent se constituer dans un seul empileur au fur et à mesure de l'arrivée des colis. Les cheminées d'une même colonne peuvent être constituées dans plusieurs empileurs différents, le robot va alors déplacer ces cheminées pour reconstituer la colonne. Les colis arrivés par erreur sur la ligne d'empilage, dont la référence produit et/ou la référence client ne correspondent pas aux colis d'une palette de colis affectée à cette ligne, sont évacués sur le convoyeur de rebus 67. Grâce à la lecture des références produit et référence client des colis en entrée du convoyeur de triage et en entrée du convoyeur d'empilage, l'unité de traitement informatique sait à quel moment une cheminée est complète et sait donc aussi à quel instant le robot peut venir reconstituer une colonne ou réaliser une palette de colis. Par ailleurs, une cellule peut être prévue au niveau de l'ouverture inférieure de la structure de stockage des empileurs pour valider le passage de chaque colis introduit. L'unité de traitement établit une liste d'action à réaliser par le robot. Ces actions seront réalisées suivant un ordre défini en fonction de priorités à respecter. L'objectif est de libérer les empileurs le plus rapidement possible et d'optimiser les déplacements robot. Selon un mode de réalisation : - la réalisation d'une palette de colis par le 30 robot ne peut commencer que lorsque toutes ses cheminées sont présentes dans les empileurs ; - le robot constitue une seule et unique palette de colis à la fois ; - le robot reconstitue les colonnes dans un empileur et les déplace au fur et à mesure sur la palette (certaines colonnes seront déjà prêtes) ; - lorsque aucune palette n'est prête à être réalisée, le robot reconstitue les colonnes des palettes en attente, une colonne ne pouvant être reconstituée que si toutes ses cheminées sont en attente dans les empileurs. Les palettes de colis terminées sont collectées par la navette 65 en sortie des postes de palettisation automatique et transférées jusqu'à la zone d'évacuation 9. Cette zone évacuation peut comprendre un dispositif de type banderoleuse 93. Pour chaque palette de colis banderolée, une étiquette récapitulative palette-client peut être éditée, après lecture de la référence client d'un colis de la palette de colis, puis posée en automatique sur la palette de colis banderolée. La figure 5 illustre une variante de réalisation dans laquelle chaque ligne d'empilage 151 d'un poste 150 de l'unité de palettisation automatique comprend des empileurs 154 du type à chargement par le dessus. La ligne comprend un convoyeur d'empilage 153 fonctionnant pas à pas et des empileurs 154 disposés le long du convoyeur d'empilage comprenant une structure de stockage et de guidage vertical 1541, disposée d'un côté du convoyeur d'empilage, son ouverture supérieure ouverte 1541b sensiblement au niveau du brin supérieur du convoyeur d'empilage et un système poussoir 1542 pour transférer latéralement les colis du brin supérieur du convoyeur d'empilage vers la structure de stockage par son ouverture supérieure. La face latérale ouverte 1541c de la structure de stockage se prolonge vers le haut au-delà de l'ouverture supérieure pour former une butée 1546 garantissant l'alignement vertical des colis entrant dans la structure de stockage. La structure de guidage est équipée d'un plateau support motorisé 1543 apte à supporter les colis, se décalant automatiquement vers le bas après réception d'un nouveau colis. Cet empileur permet l'utilisation de système de transfert latéral simple de conception adapté à différents formats de colis. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de palettisation automatique pour former des palettes de colis ayant des références produit différentes et empilés en colonnes, chaque colonne de colis d'une palette de colis consistant en une ou plusieurs cheminées, chaque cheminée étant formée d'un ou plusieurs colis de références produit identiques, ainsi qu'un procédé de préparation de commandes de colis et une installation de préparation de commandes de colis correspondante. Le procédé de palettisation automatique comprend une étape a) dite de pré-palettisation dans laquelle sont définis informatiquement pour chaque palette de colis son contenu en colis et l'agencement de ces colis, et une étape b) de reconstitution automatique des colonnes de chaque palette de colis par empilage vertical des colis, et de mise en place automatique des colonnes reconstituées sur une palette pour former la palette de colis selon la définition informatique de l'étape a).
1. Procédé de palettisation automatique pour former des palettes de colis ayant des références produit différentes et empilés en colonnes, chaque colonne de colis d'une palette de colis consistant en une ou plusieurs cheminées, chaque cheminée étant formée d'un ou plusieurs colis de références produit identiques, caractérisé en ce qu'il comprend : a) une étape dite de pré-palettisation dans laquelle sont définis informatiquement pour chaque palette de colis son contenu en colis et l'agencement de ces colis, et b) une étape de reconstitution automatique des colonnes de chaque palette de colis par empilage vertical des colis, et de mise en place automatique des colonnes reconstituées sur une palette pour former la palette de colis selon la définition informatique de l'étape a). 2. Procédé de palettisation automatique selon la 1, caractérisé en ce que, lors de l'étape b), chaque colonne d'une palette de colis est reconstituée soit par empilage unique, soit par des premiers empilages, chaque premier empilage étant formé d'une ou plusieurs cheminées, et par un empilage final desdits premiers empilages. 3. Procédé de préparation de commande de colis contenant des colis de référence produit différentes, caractérisé en ce qu'il comprend le procédé de palettisation automatique selon la 1 ou 2, l'étape a) de pré-palettisation consistant à définir informatiquement une ou plusieurs palettes de colis pour chaque commande de colis, ledit procédé de préparation decommande comprenant, entre les étapes a) et b), pour chaque palette de colis : - une étape création d'ordres de prélèvements des colis, - une étape de prélèvement des colis depuis une ou plusieurs rampes de stockage (21) d'une zone de prélèvement (2), selon les ordres de prélèvement, pour les placer sur un convoyeur de prélèvement (22), - une étape de transfert des colis depuis ledit convoyeur de prélèvement vers une zone de palettisation (4) réalisant l'étape b). 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que les colis sont acheminés en flux tiré vers la zone de palettisation (4), l'étape de prélèvement étant initiée pour chaque palette de colis en fonction de la possibilité de traitement de la zone de palettisation. 5. Dispositif de palettisation automatique pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une ligne d'empilage (51, 151) comprenant - un convoyeur d'empilage (53, 153) fonctionnant pas à pas, destiné à recevoir dans sa partie amont des colis d'une même palette de colis, - un ensemble d'empileurs verticaux (54, 154) disposés le long dudit convoyeur d'empilage, chaque empileur comportant une structure de stockage vertical (541, 1541) et des moyens de transfert automatique (542, 1542) aptes à transférer un colis du convoyeur d'empilage vers la structure de stockage pour former dans ladite structure de stockage des cheminées de colis d'une palette de colis en fonction de la définition informatique de ladite palette de colis préalablementeffectuée par une unité de traitement informatique (1), et - des moyens de préhension et de transfert automatiques (55, 60) aptes à saisir des colonnes de colis dans la structure de stockage d'un empileur pour la transférer sur une palette pour former une palette de colis selon ladite définition informatique. 6. Dispositif de palettisation automatique (50, 150) selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de préhension et de transfert automatiques (55, 60) sont aptes à transférer une ou plusieurs cheminées d'un empileur vertical (54, 154) vers un autre empileur vertical pour reconstituer une colonne d'une palette de colis. 7. Dispositif de palettisation automatique (50, 150) selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de préhension et de transfert automatiques comprennent un système de déplacement automatique (60) équipé d'un préhenseur (55), ledit préhenseur comprenant des moyens d'aspiration (551) pour saisir latéralement par aspiration les colonnes de colis par une face latérale ouverte (541c, 1541c) des structures de stockage (54, 154), et éventuellement une pelle inférieure (552) pour supporter verticalement les colonnes. 8. Dispositif de palettisation automatique (50) selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des empileurs verticaux (54) de type à empilage par le bas, chaque empileur comportant une structure de stockage (541) présentant une ouverture inférieure (541a) disposée au-dessus du brin supérieur (53a) du convoyeur d'empilage (53), et des moyens de transfert comprenant un plateau support de charge (544)déplaçable verticalement entre une position basse rétractée dans laquelle ledit plateau est disposé en dessous du brin supérieur du convoyeur d'empilage et une position active permettant d'introduire les colis dans la structure de stockage par son ouverture inférieure, au-delà de taquets escamotables (543) de la structure de stockage. 9. Dispositif de palettisation automatique (150) selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend des empileurs verticaux (154) de type à empilage par le haut, chaque empileur comprenant une structure de stockage vertical (1541) disposée d'un côté du convoyeur d'empilage (153), son ouverture supérieure ouverte (1541b) sensiblement au niveau du brin supérieur du convoyeur d'empilage, et des moyens de transfert comprenant un système poussoir (1542) apte à transférer latéralement les colis du brin supérieur du convoyeur d'empilage vers la structure de stockage par son ouverture supérieure, la structure de guidage étant équipée d'un plateau support (1543) pour supporter les colis, se décalant automatiquement vers le bas après réception d'un nouveau colis. 10. Installation de préparation de commande pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 3 25 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend - une unité de traitement informatique (1) apte à définir informatiquement une ou plusieurs palettes de colis pour chaque commande de colis ; - une zone de prélèvement (2) des colis comprenant 30 une ou plusieurs rampes de stockage de colis (21) et au moins un convoyeur de prélèvement (22) pour convoyer les colis prélevés desdites rampes de stockage ; et,- une zone de palettisation (4) comprenant une unité de palettisation automatique (5) comportant au moins un dispositif de palettisation automatique (50, 150) selon l'une des 5 à 9, la zone de prélèvement et la zone de palettisation étant sous contrôle de l'unité de traitement informatique. 11. Installation selon la 10, caractérisée en ce que la zone de palettisation (4) comprend une unité de palettisation manuelle (7) et/ou une unité de palettisation semi-automatique (8) comprenant un système d'évacuation de palettes de colis et d'alimentation de palette vide en automatique, vers lesquelles seront orientés les colis de palettes de colis ne répondant pas à des critères de palettisation automatique, et au moins un convoyeur de triage (41), recevant les colis provenant du convoyeur de prélèvement (22), apte à transférer les colis d'une même palette de colis vers l'une des unités de palettisation (5, 7, 8).20
B
B65
B65G
B65G 57,B65G 61
B65G 57/24,B65G 61/00
FR2892599
A1
DISPOSITIF DE CONVOYAGE D'ANIMAUX VIVANTS ET SYSTEME DE SEXAGE AUTOMATIQUE DE POUSSINS COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,504
La présente invention concerne un dispositif de convoyage d'animaux vivants, notamment de poussins, et un système de sexage automatique de poussins comprenant un tel dispositif de convoyage. Il est connu, notamment par le document brevet EP 1 092 347 un procédé de sexage automatique de poussins, dans lequel la détermination du sexe des poussins est basée sur un examen des cartilages des plumes aux extrémités supérieures des ailes. Dans une première étape de ce procédé, le poussin est convoyé de sorte qu'il perd son équilibre et qu'il écarte automatiquement ses ailes par reflexe. Les ailes écartées sont prises en photo, et les photos sont ensuite analysées pour en déduire le sexe des poussins, les poussins étant ensuite triés suivant leur sexe. Ce document brevet propose plusieurs dispositifs de convoyage permettant d'obtenir cette perte d'équilibre des poussins. Dans l'un des modes de réalisation proposés, les poussins sont initialement placés au centre d'un carrousel, ils glissent dans des canaux du carrousel et tombent dans des entonnoirs qui reposent sur les godets d'un convoyeur à godets. Les pieds de chaque poussin reposent sur le fond du godet, le godet est descendu vers le bas par rapport à l'entonnoir de sorte que le poussin perd son équilibre et retombe les ailes écartées dans le godet, ses ailes restant écartées sur un rebord supérieur horizontal du godet. Lorsque le godet descend, le poussin se retrouve uniquement en appui par ses ailes contre l'entonnoir et doit plier davantage ses ailes vers le haut pour retomber dans le godet, ce qui peut provoquer certains traumatismes au niveau des ailes. En outre le poussin peut rester bloqué dans l'entonnoir, ses ailes en appui contre la paroi inclinée de l'entonnoir. Il est également proposé dans ce document brevet des dispositifs de convoyage, de type à bande sans fin, dans lesquels les poussins sont disposés les uns à la suite des autres, l'écartement automatique des ailes étant obtenu par vibration, oscillation ou décharge électrique. Toutefois, ces dispositifs ne permettent pas de garantir un pas d'écartement précis entre les poussins, nécessaire pour la prise des photos. Le but de la présente invention est de proposer un nouveau dispositif de convoyage palliant les inconvénients précités. A cet effet, la présente invention a pour objet un dispositif de convoyage d'animaux vivants, comprenant notamment dans le cas de poussins une section de convoyage de poussins dans laquelle lesdits poussins sont positionnés dans des godets avec leurs ailes écartées, caractérisé en ce qu'il comporte un premier convoyeur sans fin à godets comportant des godets de pré-positionnement aptes à recevoir et transporter individuellement un animal vivant entre des moyens de renvoi amont et des moyens de renvoi aval, depuis une zone de chargement amont jusqu'à une zone de transfert aval, et un second convoyeur sans fin à godets, comportant des godets de triage aptes à recevoir et transporter individuellement un animal vivant entre des moyens de renvoi amont et des moyens de renvoi aval, ledit premier convoyeur et ledit second convoyeur étant disposés de sorte que chaque animal vivant pré-positionné dans un godet de pré-positionnement tombe dudit godet de pré-positionnement dans un godet de triage disposé en dessous dudit godet de pré-positionnement. Selon l'invention, le dispositif de convoyage permet de faire chuter chaque animal vivant depuis un godet de 5 pré-positionnement du premier convoyeur dans un godet de triage du second convoyeur. Selon une particularité, les godets de pré-positionnement du brin inférieur du premier convoyeur sont aptes à recevoir par le haut les animaux vivants, 10 ledit premier convoyeur comprenant des moyens de maintien permettant de maintenir les animaux vivants dans lesdits godets depuis une zone de chargement jusqu'à une zone de transfert au niveau de laquelle les animaux vivants chutent par le fond ouvert des godets dans les godets de 15 triage du brin supérieur du deuxième convoyeur, les moyens de renvoi amont du second convoyeur étant disposés en dessous des moyens de renvoi aval du premier convoyeur, le second convoyeur étant par exemple disposé dans le prolongement du premier convoyeur. 20 Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de maintien comprennent une bande sans fin montée entre des moyens de renvoi amont et des moyens de renvoi aval et dont le brin supérieur est disposé en dessous du brin inférieur, parallèlement à ce dernier, en vis-à-vis des 25 extrémités inférieures ouvertes des godets de triage dudit brin inférieur et avance sensiblement en synchronisme avec ledit brin inférieur, de sorte que les animaux vivant présents dans lesdits godets de triage viennent en appui par leur pied sur ledit brin supérieur 30 de la bande sans fin, les animaux vivant chutant des godets de pré-positionnement lorsque ces derniers dépassent les moyens de renvoi aval de la bande sans fin. Selon un mode de réalisation, les godets de pré-positionnement sont formés de tubes creux montés sur des platines rectangulaires disposées parallèlement entre elles les unes à la suite des autres et assemblées par leur extrémités latérales entre deux chaînes sans fin parallèles synchronisées. Avantageusement, le pas d'écartement entre deux godets de triage successifs est supérieur au pas d'écartement entre deux godets de pré-positionnement 10 successifs, la vitesse d'avancement du convoyeur de triage étant supérieure à celle du convoyeur de pré- positionnement. Avantageusement, le premier convoyeur comprend des rangées transversales successives d'au moins deux godets 15 de pré-positionnement, le convoyeur de triage comprenant des rangées transversales successives d'au moins deux godets de triage. Le dispositif de convoyage peut comprendre en outre un système de chargement apte à amener les animaux 20 vivants les uns à la suite des autres au niveau des godets de pré-positionnement, en particulier au niveau de chaque ligne de godets de pré-positionnement. La présente invention a également pour objet un système de sexage automatique de poussins, caractérisé en 25 ce qu'il comprend un dispositif de convoyage tel que défini précédemment, chaque godet de triage comprenant un rebord, de préférence incliné, sur lequel sont destinées à- reposer les ailes écartées des poussins tombant des godets de pré-positionnement, et des moyens d'acquisition 30 d'image aptes à obtenir une photo d'au moins une des ailes de chaque poussin présent dans un godet de triage pour en déterminer le sexe. Avantageusement, ledit rebord des godets de triage se prolonge par le haut par une paroi inclinée de guidage. Selon un mode de réalisation, chaque godet de triage est équipé d'une trappe munie de moyens d'ouverture/ fermeture, ledit convoyeur de triage étant équipé de moyens d'actionnement desdits moyens d'ouverture/fermeture pour l'éjection par le bas du poussin vers différents moyens de récupération, par exemple de type convoyeur à bande sans fin, en fonction du résultat du traitement des images. Le système de sexage peut en outre comprendre des systèmes de soufflerie disposés au dessus du brin supérieur du convoyeur de triage, aptes à souffler de l'air en direction de chaque godet de triage lors de l'ouverture de sa trappe. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre d'un mode de réalisation particulier actuellement préféré de l'invention, en référence au dessin schématique annexé. Sur ce dessin : - les figures 1 et 2 représentent des vues en perspective d'un système de sexage automatique de poussins conforme à l'invention ; - la figure 3 représente une vue de côté du dispositif de sexage automatique des figures 1 et 2 ; - les figures 4 et 5 représentent respectivement des vues partielles agrandies des figures 1 et 3, illustrant la zone de transfert des poussins du premier convoyeur à godets vers le deuxième convoyeur à godets ; - les figures 6A et 6B représentent des vues en perspective d'un godet du deuxième convoyeur à godets, avec sa trappe en position fermée ; - les figures 7A et 7B représentent des vues de côté 5 du godet illustré aux figures 6A et 6B, avec sa trappe en position ouverte ; et, - la figure 8 représente une partielle agrandie de la figure 2, illustrant les zones d'éjection des poussins du deuxième convoyeur à godets. 10 En référence aux figures 1 à 3, le dispositif de sexage automatique comprend un dispositif de convoyage de poussins 1 qui comporte un premier convoyeur sans fin à godets 2, dit de pré-positionnement et un second convoyeur sans fin à godets, dit de triage 6, ces 15 convoyeurs étant conformés et disposés l'un par rapport à l'autre de sorte que des poussins pré-positionnés dans les godets du convoyeur de pré-positionnement tombent dans les godets du convoyeur de triage, les poussins venant se positionner dans les godets de triage avec 20 leurs ailes maintenues écartées. Le convoyeur de pré-positionnement 2 comprend des godets de pré-positionnement 21 montés en boucle les uns à la suite des autres autour de moyens de renvoi amont supérieur et inférieur, respectivement 31 et 32, et des 25 moyens de renvoi aval inférieur et supérieur, respectivement 33 et 34. Le transport des poussins est réalisé dans les godets 21 du brin inférieur 2a du convoyeur défini entre les moyens de renvoi inférieur amont et aval 32, 33, entre une zone amont de chargement 30 25 et une zone aval de transfert 26 définie ci-après. Un ou plusieurs godets, chacun formé d'un tube creux de section circulaire 210, est monté sur une platine rectangulaire 22. Les platines sont assemblées parallèlement les unes aux autres par leurs extrémités aux maillons de deux chaînes sans fin parallèles 23 qui engrènent sur des paires de roues dentées 331 (figure 5), chaque paire constituant un moyen de renvoi défini précédemment. Les roues de chaque paire sont solidaires d'un axe 332 monté mobile en rotation sur un châssis support 24. Le châssis support comprend deux cadres rectangulaires latéraux 241, 242 reliés parallèlement entre eux par des traverses 243. Les axes des paires de roues amont supérieures sont montés entre les cadres, aux quatre coins de ces derniers. Le châssis support repose sur le sol par des pieds (non représentés), de sorte que le brin inférieur 2a soit disposé sensiblement à l'horizontal. L'écartement entre les moyens de renvoi supérieurs 31, 34 et les moyens de renvoi inférieurs 32, 33 est déterminé pour obtenir un espace entre le brin supérieur 2b et le brin inférieur 2a suffisamment important pour permettre le chargement et le transport des poussins dans les godets de pré-positionnement du brin inférieur, ainsi que l'éventuelle intervention d'un opérateur, dans des conditions ergonomiques, pour placer des poussins dans lesdits godets. L'avancement du brin inférieur du convoyeur de pré-positionnement dans la direction d'avancement illustrée par la flèche référencée Dl, est assuré au moyen d'au moins un moteur apte à entraîner en rotation l'axe des roues formant les moyens de renvoi amont inférieur et/ou aval inférieur. Dans l'exemple illustré sur les figures, chaque platine 22 porte trois godets 21 disposés côte à côte, transversalement à la direction d'avancement Dl, le convoyeur de pré-positionnement comprenant ainsi trois lignes parallèles de godets. Les tubes 210 formant les godets sont assemblés perpendiculairement aux platines dans des ouvertures traversantes de ces dernières, de sorte que l'extrémité supérieure ouverte des tubes affleure sensiblement la face intérieure 22b des platines. Les tubes sont en saillie vers l'extérieur, leur extrémité extérieure ouverte 21a à distance de la face extérieure 22a des platines. Le convoyeur de pré-positionnement est équipé d'une bande sans fin 40 disposée en dessous dudit convoyeur pour permettre de maintenir les poussins dans les godets du brin inférieur 2a. Comme mieux visible sur la figure 5, le brin supérieur 40a de la bande sans fin est disposé parallèlement au brin inférieur 2a, en vis-à-vis des extrémités extérieure 21a des godets, appelées également extrémités inférieures. La bande sans fin est montée entre un rouleau de renvoi en amont 41, disposé sensiblement au niveau du moyen de renvoi amont inférieur 32, et un sabre de renvoi 42. Le rouleau de renvoi amont est entrainé en rotation par un moteur 43, de sorte que le brin supérieur 40a de la bande sans fin avance sensiblement en isovitesse avec le brin inférieur, dans la direction d'avancement Dl. L'extrémité du sabre de renvoi aval est disposée en amont du moyen de renvoi aval inférieur 33 du convoyeur de pré-positionnement, de sorte que le brin inférieur 2a du premier convoyeur comprend au moins une rangée de trois godets d'une même platine qui ne soit pas disposée en vis-à-vis du brin supérieur 40a de la bande sans fin. Chaque platine défile sensiblement horizontalement au-delà de l'extrémité du sabre de renvoi 42 avant de venir s'enrouler sur les moyens de renvoi aval inférieur. Lorsqu'un godet de pré-positionnement arrive au niveau de la zone de transfert 26 définie au-delà du sabre de renvoi, le poussin contenu dans ledit godet de pré-positionnement tombe vers le bas par gravité. Le convoyeur de pré-positionnement est en outre équipé d'un système de chargement 5 comprenant trois convoyeurs de chargement de type à bande sans fin 51, 52 53 pour permettre le chargement de poussins dans les godets de chaque ligne. Les convoyeurs de chargement, représentés schématiquement sur les figures, sont disposés perpendiculairement au convoyeur de pré-positionnement, et parallèlement les uns aux autres, et sont destinés à recevoir sur leur brin supérieur les poussins les uns à la suite des autres. Les roues de renvoi aval des convoyeurs de chargement sont disposées au dessus du brin inférieur 2a, au niveau de la zone de chargement 25, et sont décalées transversalement par rapport à la direction d'avancement Dl, de sorte qu'une extrémité aval de convoyeur de chargement soit disposée à l'aplomb de chaque ligne de godets. Les convoyeurs de chargement sont équipés de rives latérales de guidage (non représentées) pour maintenir les poussins sur leur brin supérieur. Le convoyeur de triage 6 est disposé dans le prolongement du convoyeur de pré-positionnement et comprend des rangées successives de trois godets de triage 61 montées en boucle autour d'un moyen de renvoi amont 63 et un moyen de renvoi aval 64. En référence aux figures 4 et 5, le brin supérieur 6a est disposé sensiblement horizontalement en dessous du brin inférieur 2a du convoyeur de pré-positionnement, de sorte qu'une rangée de godets de triage 61 soit disposée sensiblement en vis-à-vis d'une rangée de godets de pré-positionnement 21 se déplaçant au-delà de l'extrémité du sabre de renvoi 42. Suivant les figures 6A-B et 7A-B, chaque godet de triage 61 est formé d'un réceptacle en forme d'entonnoir comprenant une partie inférieure tubulaire 611 se prolongeant par le haut par une partie intermédiaire 612 de section transversale sensiblement ovale, définissant deux rebords intermédiaires 612a, 612b légèrement inclinés, diamétralement opposés, de part et d'autre du plan de symétrie P1 (Figure 7B), et une partie supérieure 613 de section sensiblement ovale définissant une paroi inclinée de guidage pour guider les poussins vers la partie inférieure tubulaire. Cette partie supérieure présente un bord supérieur horizontal rectangulaire 614 comprenant deux rebords opposés 615 de part et d'autre du plan Pl, s'étendant perpendiculairement vers le bas, chaque rebord étant muni de deux pattes d'assemblage 616 avec encoche 616a. Les différentes parties 611-613 du réceptacle, et le bord supérieur horizontal 614, sont reliés entre eux par des zones de jonction coudées 617-619 (Figure 6B). Le réceptacle ne comprend ainsi aucune arête susceptible de blesser le poussin lorsqu'il tombe dans le réceptacle. Les godets de triage sont montés sur des tiges transversales parallèles 65 assemblées par leurs extrémités sur les maillons de chaînes sans fin parallèles 66 (figure 5), à déplacement synchrone, les chaînes étant montées en boucle sur des roues crantées de renvoi amont et aval, constituants les moyens de renvoi précités 63, 64. Les paires de roues sont chacune solidaire d'un axe monté mobile en rotation sur un châssis porteur 67, au moins l'une des paires de roues étant entraînée en rotation par un moteur 68, de sorte que le brin supérieur 6a soit entrainé dans la direction d'avancement illustrée par la flèche référencée D2. L'assemblage de chaque godet de triage est réalisé par l'enclenchement de deux tiges adjacentes 65 dans les encoches 616a des pattes d'assemblage, le plan de symétrie Pl des godets disposé parallèlement à la direction d'avancement D2, la dimension la plus large des parties 612 et 613 à section ovale disposée perpendiculairement à la direction d'avancement D2. Une fois assemblés sur les tiges transversales, les godets de triage d'une même rangée et d'une même ligne sont disposés bord à bord. Chaque godet comprend une trappe 620 formée d'une plaque montée pivotante autour d'un axe 621 qui est assemblé entre deux demi-brides de fixation 622, 623 serrées au moyen de vis 624 sur la partie tubulaire 611. L'axe de pivotement de la trappe est disposé perpendiculairement à la direction d'avancement D2. Une lame élastique 626 s'étendant de bas en haut est fixée par une extrémité sur l'une des faces d'une demi-bride parallèle à la direction d'avancement et présente une extrémité libre inférieure 626a, recourbée vers l'extérieur, apte à venir s'enclencher au repos avec une patte latérale 625 de la trappe pour maintenir cette dernière en position fermée. La lame présente sur sa face extérieure un plot d'actionnement 628 sur lequel une pression pourra être exercée pour désenclencher l'extrémité recourbée 626a de la patte de la trappe et permettre ainsi l'ouverture de la trappe. Le dispositif de sexage automatique comprend des moyens d'acquisition d'image 70 disposés en aval de la zone de transfert au dessus du brin supérieur 6a du deuxième convoyeur. Ces moyens comprennent une caméra numérique 71 disposée au dessus de chaque ligne de godets de triage. Les trois caméras numériques sont montées sur une rampe support 74 disposée transversalement au-dessus du convoyeur de triage au niveau de sa partie aval, et fixée au châssis 67. Chaque caméra est apte à prendre une photo des ailes de chaque poussin disposé dans les godets successifs d'une ligne. Des sources lumineuses sont montées sur la rampe pour éclairer les ailes des poussins au moment de la prise des photos. Deux sources lumineuses 72, 73 sont par exemple disposées de part et d'autre de la caméra, l'une 72 en amont, l'autre 73 en aval de la caméra. Avantageusement, les sources lumineuses sont de type LED bleue, afin d'accentuer la différence entre le cartilage par rapport au duvet. Ces caméras sont reliées à une unité de contrôle (non représentée) qui traite les images prises par les caméras pour déterminer le sexe des poussins. Le pas d'écartement entre deux godets de triage successifs d'une même ligne est suffisant pour permettre les prises de photo. Ce pas d'écartement est supérieur au pas d'écartement de deux godets de pré-positionnement successifs d'une même ligne du convoyeur de prépositionnement, la vitesse d'avancement du convoyeur de pré-positionnement étant inférieure à celle du convoyeur de triage. Le convoyeur de pré-positionnement peut ainsi fonctionner à une vitesse suffisamment réduite pour permettre à un opérateur de placer manuellement dans les godets les poussins arrivant depuis les convoyeurs de chargement. A titre d'exemple, le pas d'écartement entre les godets de triage est deux fois plus important que celui des godets de pré-positionnement, la vitesse d'avancement du convoyeur de triage étant sensiblement deux fois supérieure à celle du convoyeur de pré-positionnement. Les moteurs du convoyeur de triage et du convoyeur de pré-positionnement sont commandés par l'unité de contrôle. Selon une variante de réalisation, le convoyeur de triage est entraîné par le moteur 68 tel que décrit précédemment, et le convoyeur de pré-positionnement est avantageusement entraîné par le convoyeur de triage via une synchronisation mécanique, telle qu'une chaîne de transmission ou une courroie crantée reliant par exemple les axes des moyens de renvoi amont 63 et des moyens de renvoi aval inférieur 33.Suivant la figure 8, le dispositif de sexage comprend en outre des moyens d'actionnement 69, reliés à l'unité de contrôle, et disposés en aval des caméras, en dessous du brin supérieur 6a du convoyeur de pré-positionnement pour actionner les trappes des godets afin d'évacuer les poussins vers le bas. Chaque moyen d'actionnement comprend un piston de commande apte à déplacer une came entre une position de repos dans laquelle la came est écartée des plots 628 des lames des godets d'une ligne, et une position active dans laquelle le plot d'un godet vient en appui contre ladite came de manière à déplacer la lame 626 et ainsi libérer l'extrémité recourbée 626a de la patte 625 de la trappe pour permettre l'ouverture de cette dernière. Le dispositif comprend trois ensembles de trois moyens d'actionnement. Les trois moyens d'actionnement de chaque ensemble sont disposés transversalement côte à côte pour actionner chacun les trappes des godets de triage d'une même ligne, les trois ensembles étant décalés le long du chemin de transport du convoyeur de triage. Un moyen d'actionnement de chaque ensemble est représenté sous les références 69a, 69b et 69c sur la figure 8. Le dispositif de sexage comprend d'amont en aval un premier, un deuxième et un troisième convoyeurs de récupération à bande sans fin, respectivement 81, 82 et 83, disposés sensiblement transversalement au convoyeur de pré-positionnement, entre son brin supérieur 6a et son brin inférieur 6b. Chaque convoyeur de récupération est associé à un ensemble de moyen d'actionnement pour récupérer sur son brin supérieur les poussins tombant des godets de triage. A titre d'exemple, les poussins dont le sexe n'a pu être déterminé suite au traitement des images par l'unité de contrôle seront transférés sur le premier convoyeur de récupération 81, pour être réorientés par la suite vers le convoyeur de pré-positionnement pour un nouveau traitement. Les poussins identifiés comme étant des mâles et ceux identifiés comme étant des femelles seront transférés respectivement sur le deuxième convoyeur de récupération 82 et le troisième convoyeur de récupération 83. Les convoyeurs de récupération fonctionneront de manière continue ou discontinue, sous contrôle de l'unité de contrôle, le premier convoyeur de récupération 81 évacuant les poussins vers la droite du convoyeur de pré-positionnement par rapport à la direction d'avancement, tandis que le deuxième et le troisième convoyeur de récupération 82, 83 évacuent les poussins vers la gauche. Les flèches référencées D3, D4 et D5 sur la figure 2 représentent respectivement les directions d'avancement des brins supérieurs du premier, du deuxième et du troisième convoyeurs de récupération. Afin d'assurer l'évacuation des poussins hors des godets lors de l'ouverture des trappes, le dispositif de sexage comprend trois rampes 91, 92, 93 disposées transversalement au dessus du brin supérieur 6a du convoyeur de triage, portant chacune trois systèmes de soufflerie 94, chaque système de soufflerie étant apte à souffler de l'air vers le bas via une buse 94a en direction des godets de triage d'une ligne. Une rampe est disposée au niveau de chaque convoyeur de récupération. Une description du fonctionnement va à présent être effectuée. Les poussins sont amenés les uns derrière les autres sur le brin inférieur 2a du convoyeur de pré- positionnement, au niveau de la zone de chargement 25, les poussins tombent dans les godets des trois lignes défilant dans la direction d'avancement Dl. Les éventuels poussins tombant sur les platines sont positionnés manuellement par un ou plusieurs opérateurs dans des godets de pré-positionnement vides. Chaque poussin placé dans un godet a ses pattes en appui sur le brin supérieur 40a de la bande sans fin défilant sensiblement à la même vitesse que le convoyeur de pré-positionnement. L'écartement entre l'extrémité inférieure ouverte 21a des godets de pré-positionnement et le brin supérieur 40a de la bande sans fin permet d'éviter un blocage des pattes en cas d'éventuel écart entre la vitesse linéaire du brin inférieur 2a du convoyeur de pré-positionnement et la vitesse linéaire du brin supérieur de la bande sans fin. La profondeur des godets de pré-positionnement est déterminée de sorte que le poussin ne puisse pas en sortir. Lorsqu'une rangée de godets de pré-positionnement arrive au-delà de l'extrémité du sabre de renvoi aval 42, au niveau de la zone de transfert 26, les poussins tombent par l'extrémité inférieure ouverte des godets de pré-positionnement dans la rangée de godets de triage vides disposée en vis-à-vis. Dès que les poussins perdent contact avec la bande sans fin, ils écartent instinctivement leurs ailes. Lorsqu'un poussin tombe dans un godet de triage, la paroi inclinée de guidage de la partie supérieure 613 guide le poussin avec ses ailes écartées vers le fond du godet dans la partie inférieure tubulaire 611. Le poussin est en appui par les extrémités de ses pieds sur la plaque formant trappe, et ses ailes écartées reposent sur les rebords intermédiaires 612a, 612b. La paroi inclinée de la partie supérieure présente un angle d'inclinaison compris entre 60 et 30 par rapport à l'horizontal, par exemple de l'ordre de 45 . L'inclinaison légère des rebords permet d'éviter que le poussin prenne appui contre ces dernières par ses ailes pour sortir du réceptacle. L'angle d'inclinaison de ces rebords est compris entre 5 et 10 par rapport à l'horizontal, par exemple de l'ordre de 10 . Les rangées de godets défilent successivement sous les caméras 71. Les trois caméras prennent simultanément une photo des ailes des poussins disposés dans les trois godets de chaque rangée. Les photos sont récupérées et traitées par l'unité de contrôle pour déterminer le sexe des poussins contenus dans les godets. Pour chaque godet d'une ligne, l'unité de contrôle commande le déplacement de l'un des trois pistons des moyens d'actionnement 69 correspondant à ladite ligne, pour évacuer le poussin soit sur le premier convoyeur de récupération 81 lorsque le traitement de la photo n'a pas pu permettre de déterminer le sexe du poussin, soit sur le deuxième convoyeur de récupération 82 lorsque le poussin a été identifié comme étant un mâle, soit sur le troisième convoyeur de récupération 83 lorsque ledit poussin a été identifié comme étant une femelle. Lors de l'actionnement d'un des pistons pour ouvrir la trappe d'un godet, l'unité de contrôle commande la buse 94a du système de soufflerie 94 disposé au dessus dudit godet pour souffler de l'air en direction du fond du godet. Les godets défilant au-delà du troisième ensemble de moyen d'actionnement ont leur trappe en position ouverte, les trappes se refermant automatiquement, éventuellement par simple gravité, lors de l'enroulement des godets autour des moyens de renvoi aval 64. Dans une variante de réalisation, en remplacement de la bande sans fin 40 permettant le maintien des poussins dans les godets 21 du brin inférieur 2a, le convoyeur de pré-positionnement comprend des godets de pré- positionnement munis de trappes, des moyens d'actionnement alors étant prévus pour permettre l'ouverture simultanée des trappes destrois godets d'une même rangée, lorsque cette dernière est disposée en vis à-vis d'une rangée de godets de triage du deuxième convoyeur de triage. Bien entendu, le dispositif de convoyage selon l'invention peut être utilisé pour effectuer le triage de différents animaux vivants, en particuliers des volailles, en fonction de leur sexe, ou en fonction d'autre critère tel que leur couleur, taille et/ou poids. Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
La présente invention concerne un dispositif de convoyage d'animaux vivants, comprenant notamment dans le cas de poussins une section de convoyage de poussins dans laquelle lesdits poussins sont positionnés dans des godets avec leurs ailes écartées, et un système de sexage automatique de poussins comprenant un tel dispositif de convoyage. Le dispositif de convoyage comporte un premier convoyeur sans fin à godets (2) comportant des godets de pré-positionnement (21) aptes à recevoir et transporter individuellement un animal vivant, et un second convoyeur sans fin à godets (6), comportant des godets de triage (61) aptes à recevoir et transporter individuellement un animal vivant, ledit premier convoyeur et ledit second convoyeur étant disposés de sorte que chaque animal vivant pré-positionné dans un godet de pré-positionnement tombe dudit godet de pré-positionnement dans un godet de triage disposé en dessous dudit godet de pré-positionnement.
1. Dispositif de convoyage d'animaux vivants, comprenant notamment dans le cas de poussins une section de convoyage de poussins dans laquelle lesdits poussins sont positionnés dans des godets avec leurs ailes écartées, caractérisé en ce qu'il comporte un premier convoyeur sans fin à godets (2) comportant des godets de pré-positionnement (21) aptes à recevoir et transporter individuellement un animal vivant entre des moyens de renvoi amont (32) et des moyens de renvoi aval (33), et un second convoyeur sans fin à godets (6), comportant des godets de triage (61) aptes à recevoir et transporter individuellement un animal vivant entre des moyens de renvoi amont (63) et des moyens de renvoi aval (64), ledit premier convoyeur et ledit second convoyeur étant disposés de sorte que chaque animal vivant pré-positionné dans un godet de pré-positionnement tombe dudit godet de pré-positionnement dans un godet de triage disposé en dessous dudit godet de pré-positionnement. 2. Dispositif de convoyage (1) selon la 1, caractérisé en ce que les godets de pré-positionnement (21) du brin inférieur (2a) du premier convoyeur (2) sont aptes à recevoir par le haut les animaux vivants, ledit premier convoyeur comprenant des moyens de maintien (40) permettant de maintenir les animaux vivants dans lesdits godets depuis une zone de chargement (25) jusqu'à une zone de transfert (26) au niveau de laquelle les animaux vivants chutent par le fond ouvert des godets dans les godets de triage (61) du brin supérieur (6a) du deuxième convoyeur. 3. Dispositif de convoyage (1) selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de maintien comprennent une bande sans fin (40) montée entre des moyens de renvoi amont (41) et des moyens de renvoi aval (42) et dont le brin supérieur (40a) est disposé en dessous du brin inférieur (2a), parallèlement à ce dernier, en vis-à-vis des extrémités inférieures ouvertes (21a) des godets de triage dudit brin inférieur (2a) et avance sensiblement en synchronisme avec ledit brin inférieur. 4. Dispositif de convoyage (1) selon la 3, caractérisé en ce que les godets de pré-positionnement sont formés de tubes creux (210) montés sur des platines rectangulaires (22) disposées des autres entre deux d'avancement du convoyeur de triage (6) étant supérieure à celle du convoyeur de pré-positionnement (2). 25 6. Dispositif de convoyage (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le premier convoyeur (2) comprend des rangées transversales successives d'au moins deux godets de pré-positionnement (21), le convoyeur de triage (6) comprenant des rangées 30 transversales successives d'au moins deux godets de triage (61). 20 1 à 4, caractérisé en ce que le d'écartement entre deux godets de triage est supérieur au pas d'écartement entre pré-positionnement (21) successifs, parallèlement entre elles les unes à la suite et assemblées par leur extrémités latérales chaînes sans fin parallèles synchronisées. 5. Dispositif de convoyage (1) selon des pas (61) successifs deux godets de la vitesse l'une7. Dispositif de convoyage (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un système de chargement (5) apte à amener les animaux vivants les uns à la suite des autres au niveau des godets de pré-positionnement. 8. Système de sexage automatique de poussins, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de convoyage (1) selon l'une des 1 à 7, chaque godet de triage (61) comprenant un rebord (612a, 612b), de préférence incliné, sur lequel sont destinées à reposer les ailes écartées des poussins tombant des godets de pré-positionnement, et des moyens d'acquisition d'image aptes à obtenir une photo d'au moins une des ailes de chaque poussin présent dans un godet de triage pour en déterminer le sexe. 9. Système de sexage automatique de poussins selon la 8, caractérisé en ce que ledit rebord (612a, 612b) se prolonge par le haut par une paroi inclinée de guidage (613). 10. Système de sexage automatique de poussins selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que chaque godet de triage est équipé d'une trappe (620) munie de moyens d'ouverture/ fermeture (625, 626), ledit convoyeur de triage étant équipé de moyens d'actionnement (69) desdits moyens d'ouverture/fermeture pour l'éjection par le bas du poussin vers différents moyens de récupération en fonction du résultat du traitement des images.
A
A01
A01K
A01K 45
A01K 45/00
FR2898784
A1
DISPOSITIF POUR PORTER DES SACHETS ET CONTENANTS AVEC DES ANSES
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif permettant de porter ses courses alimentaires dans des sachets en plastique, tissus ou autres qui ont deux anses et cela de deux façons différentes en évitant à l'utilisateur des douleurs et coupures de circulation sanguine suite à un serrage des doigts de la main. Cela peut également s'appliquer à tous contenants avec une anse comme un pack de bouteille d'eau ou bonbonne de vin avec une anse. Le transport des sachets en plastique se fait traditionnellement en prenant les sachets de courses dans les mains. Ces derniers restent le long du corps et de part la gravité, ils occasionnent un serrage au niveau des doigts de la main et parfois à un tel point que l'utilisateur est obligé de s'arrêter afin de procéder à une pose ou de changer de main. Les sachets peuvent se fixer de deux façons différentes sur cette poignée : Il suffit de les enfiler dans le milieu de la poignée en forme de U et en les passant à l'intérieur de la fente centrale cote repérée N 1 sur le plan ).Cette fente a la particularité d'être inclinée à 45 dans le plan XZ ce qui évite que les anses des sachets ne sortent de celle-ci lorsqu'on les pose à terre en attendant de terminer une autre action (retirer de l'argent à un distributeur de billets de banque, ouvrir la porte de son appartement, ouvrir le coffre de sa voiture, etc.) L'autre possibilité est d'accrocher le ou les sachets plastiques au niveau des repères N 2 et N 3(cf. plan figl ). Ce cas est rencontré lorsque l'on place un objet à fort volume dans un sachet de façon que l'on ne puisse plus rapprocher suffisamment les anses pour pouvoir les prendre dans la main. Il faut alors écarter les doigts et cela n'est vraiment pas pratique sur une longue distance. Cette deuxième possibilité confère à cette poignée l'avantage de transporter un sachet avec un écartement important des anses. Cela évite là aussi de se faire mal aux mains qui est un problème incontestable. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ce problème. Il se compose en effet selon une première caractéristique, d'une partie circulaire supérieure servant de prise. Cette partie est prolongée et forme un U dans lequel vient se glisser les anses. Cette forme en U confère à l'objet une stabilité du centre de gravité lors de son utilisation
Dispositif pour porter des sachets ou contenants avec une ou deux anses, comme sachets pour faire ses courses, petits fûts de vin ou de bière...L'invention concerne un dispositif permettant de porter de façon ergonomique plusieurs contenants tels que des sachets sans à avoir la circulation du sang coupée au niveau des doigts et permet également de faire tenir ensemble les anses lorsque l'on pose ces contenants à terre ou dans son véhicule. Il est constitué d'une pièce mono-bloc en forme de U présentant une fente centrale(1) ainsi que de deux fentes (2 et3) afin d'y introduire les anses. La partie (4), que l'on prend en main, possède une forme reprenant les formes des doigts afin d'avoir une bonne ergonomie lors de l'utilisation. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au transport des sachets en plastic recyclable ou non lorsque les gens vont faire leurs courses et que ces derniers doivent marcher de façon prolongée.
1)Dispositif pour porter des sachets en plastiques ou autres contenants avec une ou deux anses caractérisé en ce que l'ouverture du U de la poignée permet l'enfilement des anses. 2)Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la fente(repère N 1 )inclinée à 45 dans le plan XZ empêche la sortie des anses lorsque l'on pose les contenants à terre. 3)Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les fentes (repère N 2 et N 3) permettent d'accrocher les anses trop espacét pour pouvoir les porter simplement avec la main et se faire mal. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé par la présence de forme ergonomique arrondies (repère N 4 afin que la prise de la poignée soit optimale et évite de se faire mal aux mains.
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A45
A45F,A45C
A45F 5,A45C 3
A45F 5/10,A45C 3/04
FR2895253
A1
UTILISATION D'UN AGONISTE DU NEUROPEPTIDE Y POUR REPULPER ET/OU COLORER NATURELLEMENT LES LEVRES
20,070,629
Le domaine de l'invention concerne le soin et/ou le maquillage des lèvres, en particulier le maquillage naturel des lèvres. Par maquillage naturel des lèvres, on entend selon l'invention un moyen permettant de colorer et/ou repulper naturellement les lèvres, par opposition au maquillage classique des lèvres qui met en oeuvre des agents de maquillage tels que des colorants, des pigments spécifiques ou des particules réfléchissantes aptes à conférer un effet optique de coloration et/ou de volume (effet de pulping) des lèvres. Par colorer naturellement , on entend selon l'invention stimuler la coloration naturellement rosée des lèvres. Par repulper , on entend selon l'invention augmenter la taille et/ou le volume et/ou l'épaisseur des lèvres et/ou les remodeler et/ou les lisser et/ou leur donner un aspect plus gonflé ou charnu. L'invention concerne l'utilisation cosmétique d'au moins un agoniste du neuropeptide Y dans une composition de maquillage et/ou de soin des lèvres, comme agent destiné à repulper et/ou colorer naturellement les lèvres. Le neuropeptide Y (NPY) est un peptide de 36 acides aminés fortement exprimé dans le système nerveux central. C'est un médiateur qui joue un role important dans l'homéostasie énergétique. Le NPY est un stimulateur extrêmement puissant du comportement alimentaire, il a été mis en évidence que le NPY est associé à une masse corporelle graisseuse plus importante et des prises alimentaires plus nombreuses, c'est l'effet orexigène (PNAS 1985, 82, 3940- 3943). Les effets pharmacologiques du NPY sur la douleur sont également connus depuis longtemps (J. Pharma. Exp. Ther. 1991, 258, 243-248). Sur le plan anatomique, les stimuli douloureux sont véhiculés par les fibres nerveuses sensorielles issues des ganglions de la racine dorsale de la moelle épinière. Au sein de ces ganglions, les neurones nociceptifs se caractérisent par leur petite taille. Leur terminaisons axonales centrales sont retrouvées dans les couches surperficielles de la corne dorsale de la moelle épinière, d'où le signal est transmis à des structures supraspinales. L'expression des récepteurs Y1 au NPY par ces neurones sensoriels de petites taille (PNAS 1997, 94,729-734) expliquerait les effets analgésiques observés chez l'animal lors de l'administration d'agonistes spécifiques (Brain 1999, 833, 251-257). Parallèlement, le neuropeptide Y est impliqué dans l'inflammation neurogène où il favorise la libération de substance P via les récepteurs de type Y1. Plusieurs autres rôles physiologiques ont été assignés au NPY : contrôle du rythme circadien, fonction sexuelle, anxiété, résistance vasculaire et contrôle des processus immunitaires A ce jour, plusieurs récepteurs au NPY ont été caractérisés : Y1, Y2, Y5 et Y6 (m/s 2001, 17, 519-522). Le ou les rôles de chacun de ces récepteurs ne sont pas encore parfaitement élucidés. En plus des rôles décrits ci-dessous, Y1, ainsi que Y5, intervendraient dans l'effet orexigène. Le récepteur Y2 n'a été détecté dans des neurones sensoriels qu'à la suite de lésion du nerf sciatique et l'induction de son expression serait à la base des effets analgésiques des agonistes de Y2. Enfin, les effets du NPY peuvent être variables d'un organe à l'autre, en particulier, le NPY est un puissant vasoconstricteur au niveau du coeur et du cerveau mais agit en tant que vasodilatateur au niveau de la peau (Wallengren et al. J. Investig. Dermatol. Symp. Proc. 1997, 2(1) 49-55). La demanderesse a découvert l'existence d'une expression importante du NPY dans les lèvres. Cette découverte est étonnate au regard d'autres régions innervées de la face comme les paupières où l'expression de NPY est faible. 25 Selon un autre de ses objets, l'invention porte également sur des compositions particulières de soin et/ou de maquillage des lèvres contenant ledit composé agoniste de NPY, ainsi que sur un procédé cosmétique visant à rendre les lèvres naturellement colorées et/ou pulpeuses mettant en oeuvre lesdites compositions. 30 Les lèvres fines, en particulier chez les femmes, peuvent être considérées comme inesthétiques. Pour augmenter l'épaisseur des lèvres, les femmes ont notamment recours à des techniques de chirurgie esthétique, d'injections ou de tatouage, et l'utilisation de ces techniques a tendance à se généraliser y compris chez les femmes à lèvres normales, désireuses de lèvres charnues ou pulpeuses. Cependant ces 35 techniques sont chères, peuvent donner pour certaines un résultat irréversible (ex :20 chirurgie esthétique, tatouage), ou être génératrices pour d'autres d'effets secondaires de type infection ou allergie (ex : injection de collagène, tatouage...). Le brevet US 5,571,794 décrit l'utilisation de mélanges d'agents choisis parmi (i) des vasodilatateurs locaux tels que des agents bloquants les récepteurs beta-adrénergiques ou des agents activateurs des récepteurs acétylcholine muscarinique ; (ii) des agents irritants locaux ; et (iii) des éléments à dose homéopathique ; pour augmenter la taille des lèvres. Plus récemment, la demande WO03/072039 décrit des compositions contenant un polymère de 7 à 15 unités de L-Arginine destiné à augmenter la taille des matières kératiniques telles que la peau, les cheveux, les lèvres et les gencives. Il subsiste néanmoins le besoin de trouver des agents efficaces pour le maquillage naturel des lèvres, en particulier des agents capables de colorer et/ou repulper naturellement les lèvres, qui soient cosmétiquement acceptables et formulables dans des compositions pour une application topique sur les lèvres. La Demanderesse propose d'utiliser un composé agoniste NPY sur les lèvres pour répondre à ce besoin. Ainsi l'objet de la présente invention se rapporte à l'utilisation cosmétique d'une quantité efficace d'au moins un composé agoniste du NPY pour améliorer l'aspect des lèvres, en particulier, leur texture, leur taille et leur couleur. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé agoniste du neuropeptide Y (NPY) pour augmenter la taille et/ou le volume des lèvres et/ou à les modeler et/ou à les rendre plus lisses. Les composés selon l'invention sont aussi destinés à stimuler la coloration naturellement rosée des lèvres. Les composés agonistes du NPY sont soit des molécules chimiques, peptidiques ou non peptidiques, ou encore tout type d'extrait caractérisé par une activité de type agoniste NPY, préférentiellement, de type Y1. Ces composés peuvent être identifiés sur le base d'une fixation réceptorielle au récepteur au NPY de type Y1, par exemple décrite par les méthodes de Fuhlendorf J. et al (PNAS- USA, 1990, 87, p182) ou de Wieland et al. (J. Pharmacol. Exp. Ther. 1995, 275, 143-149). Comme exemple d'agonistes de NPY, on peut citer le peptide NPY lui-même, par exemple obtenu par procédé biotechnologique, les agonistes NPY d'origine végétales, [34Pro]NPY, NPY[13-36], [Leu3l ,Pro34]NPY. Le composé sera présent dans les compositions selon l'invention en une quantité efficace pour obtenir l'effet recherché, à savoir l'effet repulpeur des lèvres et/ou l'effet de coloration naturelle des lèvres. Cet effet peut être directement mesuré par simple observation visuelle ou par analyse comparative d'images. A titre d'exemple, ledit composé sera présent dans la composition en une quantité allant de 10-8 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10-6 à 5 % et mieux de 10-4 à 2 %, et encore mieux, de 10-2 à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, ledit composé utilisé selon l'invention pourra être incorporé dans un système permettant sa libération au niveau des lèvres, après application de la composition sur celles-ci. En particulier, ledit composé peut être adsorbé ou incorporé dans des structures particulaires de taille pouvant aller de 1 nm à quelques m (10 m), telles que par exemple des microcapsules, microparticules, dispersions vésiculaires de type ionique (liposomes ou oléosomes) et/ou non ionique (niosomes) et/ou dispersions de nanosphères. Ces particules peuvent être avantageusement poreuses et être constituées de silicates ou d'aluminosilicates. Des exemples de telles formulations sont décrits notamment dans les brevets EP 0 199 636, EP 0 375 520, EP 0 447 318, EP 0 557 489, WO 97/12602, EP 1 151 741 ou US 5,914,126. A titre d'exemple, les microsphères pourront être préparées selon la méthode décrite dans la demande de brevet EP 0 375 520. Les nanosphères pourront se présenter sous forme de suspension aqueuse et être préparées selon les méthodes décrites dans les demandes de brevet FR 00 15686 et FR 01 01438. Les oléosomes consistent en une émulsion huile dans eau formée par des globules huileux pourvus d'un enrobage cristal liquide lamellaire dispersé dans une phase aqueuse (voir les demandes de brevet EP 0 641 557 et EP 0 705 593). L'agent selon l'invention pourra aussi être encapsulé dans des nanocapsules consistant en un enrobage lamellaire obtenu à partir d'un tensio-actif siliconé tel que décrit dans la demande de brevet EP 0 780 115 ; les nanocapsules pourront également être préparées à base de polyesters sulfonique hydrodispersibles selon par exemple la technique décrite dans la demande de brevet FR 01 13337. Selon un autre de ses objets, la présente invention se rapporte à une composition comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un agoniste du NPY. La composition pourra comprendre en outre au moins un agent choisi parmi les solvants, les huiles, les cires, les corps pâteux, les gommes, les charges, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les épaississants, les tensioactifs, les hydratants, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les neutralisants, les conservateurs, les antioxydants, les filtres UV, les bactéricides, les oligoéléments les absorbeurs d'odeurs et leurs mélanges. Les quantités de ces différents agents sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. La composition peut se présenter sous toute forme galénique normalement utilisée pour une application topique et notamment sous forme anhydre, sous forme d'une solution huileuse ou aqueuse, d'un gel huileux ou aqueux, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau- dans-huile, d'une émulsion multiple, d'une dispersion d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules situés à l'interface huile/eau. La composition de l'invention peut être sous forme de liquide, de solide ou de semisolide, notamment de produit coulé en stick ou en coupelle, de bâtonnet, de pâte, ou de crème plus ou moins fluide. La composition de l'invention peut être obtenue selon les procédés de préparation classiquement utilisés en cosmétique. Par milieu physiologiquement acceptable , on désigne un milieu compatible avec les lèvres d'êtres humains.35 Le milieu physiologiquement acceptable sera adapté à la nature du support sur lequel doit être appliqué la composition ainsi qu'à la forme sous laquelle la composition est destinée à être conditionnée, notamment solide ou fluide à température ambiante et pression atmosphérique. La composition selon l'invention peut comprendre un milieu cosmétique aqueux et/ou une phase grasse. La composition peut comprendre de l'eau ou un mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles comme les alcools et notamment des monoalcools inférieurs linéaires ou ramifiés ayant de 2 à 5 atomes de carbone comme l'éthanol, l'isopropanol ou le n-propanol, les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le penthylène glycol, les polyéthylène glycols. La phase hydrophile peut, en outre, contenir des éthers en 02 et des aldéhydes en 02-04 hydrophiles. L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être présent dans la composition selon l'invention, ou l'une des compositions de base et/ou de surface, en une teneur allant de 0 % à 90 0/0 (notamment 0,1 % à 90 %) en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0 % à 60 % en poids (notamment 0,1 % à 60 % en poids). La composition peut également comprendre une phase grasse, notamment constituée de corps gras liquides à température ambiante (25 C en général) et/ou de corps gras solides à température ambiante tels que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Cette phase grasse peut, en outre, contenir des solvants organiques lipophiles. Comme corps gras liquides à température ambiante, appelés souvent huiles, utilisables dans l'invention, on peut citer : les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, ou encore les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam ; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l' hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol ; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ; les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées ; les huiles siliconées comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques, liquides ou pâteux à température ambiante comme les cyclométhicones, les diméthicones, comportant éventuellement un groupement phényle, comme les phényl triméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl siloxanes, les diphénylméthyldiméthyl-trisiloxanes, les diphényl diméthicones, les phényl diméthicones, les polyméthylphényl siloxanes ; leurs mélanges. Ces huiles peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 90 %, et mieux de 0,1 à 85 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut en outre avantageusement comprendre un corps gras solide ou pâteux à température ambiante, comme les gommes ou les cires. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires peuvent présenter une température de fusion supérieure à 25 C et mieux supérieure à 45 C. Comme cire utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone. Les gommes pouvant être utilisées sont généralement des polydiméthylsiloxanes (PDMS) à haut poids moléculaire ou des gommes de cellulose ou des polysaccharides et les corps pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés comme les lanolines et leurs dérivés ou encore des PDMS. Par pâteux , on entend un composé gras lipophile, à changement d'état solide/liquide réversible, comportant à la température de 23 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux , le polylaurate de vinyle. Les composés pâteux sont avantageusement choisis parmi : - la lanoline et ses dérivés, - les composés fluorés polymères ou non, - les composés siliconés polymères ou non, - les polymères vinyliques, notamment : - les homopolymères d'oléfines - les copolymères d'oléfines - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C8-C30 - les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8- C30 -les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C8-C30, - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-C100, de préférence en C2-050, - les esters, et leurs mélanges. Parmi les polyéthers liposolubles, on préfère en particulier les copolymères d'éthylène- oxyde et/ou de propylène-oxyde avec des alkylènes-oxydes à longue chaîne en C6-C30, de préférence encore tels que le rapport pondéral de l'éthylène-oxyde et/ou de propylène-oxyde avec alkylènes-oxydes dans le copolymère est de 5:95 à 70:30. Dans cette famille, on citera notamment les copolymères tels que les alkylènesoxydes à longue chaîne sont disposés en blocs ayant un poids moléculaire moyen de 1.000 à 10.000, par exemple un copolymère bloc de polyoxyethylène/polydodécyle glycol tel que les éthers de dodécanediol (22 mol) et de polyéthylène glycol (45 OE) commercialisés sous la marque ELFACOS ST9 par Akzo Nobel. Parmi les pâteux esters, on préfère notamment : les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyle des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique et l'acide 12- hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol, le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, les esters de phytostérol, les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un diacide ou un 10 polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, différent du polyester décrit précédemment, les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide monocarboxylique aliphatique; et leurs mélanges, comme l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 1 (1/1) ou monoisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 2 (1/2) ou le diisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, l'ester résultant de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec l'acide isostéarique dans les proportions 1 pour 3 (1/3) ou triisostéarate d'huile de ricin hydrogénée, et leurs mélanges. 25 Parmi les composés pâteux d'origine végétale, on choisira de préférence un mélange de stérols de soja et de pentaérythritol oxyéthyléné (5OE) oxypropyléné (5 OP), commercialisé sous la référence Lanolide par la société VEVY. 30 Le composé pâteux représente de préférence 1 à 99 %, mieux 1 à 60 %, mieux 2 à 30 0/0 et mieux encore 5 à 15 % en poids de la composition. La nature et la quantité des corps solides sont fonction des propriétés mécaniques et des textures recherchées. La composition peut contenir de 0 à 50 % en poids de cires, par 35 rapport au poids total de la composition et mieux de 1 à 30 % en poids. 15 20 Par charges , il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Ces charges servent notamment à modifier la rhéologie ou la texture de la composition. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc). On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) (Orgasol de chez Atochem), de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap 603 de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore L 200 (Chemdal Corporation). On peut encore citer les charges à base de silice comme l'Aerosil 200, l'Aerosil 300 ; le Sunsphare L-31, le Sunphare H-31 commercialisés par Asahi Glass ; le Chemicelen commercialisé par Asahi Chemical ; les composites de silice et de dioxyde de titane comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass. Enfin, on peut citer les poudres de polyuréthanne, en particulier les poudres de polyuréthanne réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone. En particulier, il peut s'agir d'un polymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone. De telles particules sont notamment disponibles dans le commerce, par exemple sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400 ou PLASTIC POWDER D-800 de la société TOSHIKI. La teneur en charges pourra aller de 0,01 % à 50 % en poids, de préférence allant de 0,01 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. On entend par matière colorante au sens de la présente invention, un composé susceptible de produire un effet optique lorsqu'il est formulé en quantité suffisante dans un milieu cosmétique approprié. Les matières colorantes peuvent être présentes, dans la composition, en une teneur allant de 0,01 % à 50 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 % à 30 % en poids. La matière colorante peut être notamment choisie parmi les colorants, les pigments, les nacres et leurs mélanges. Les colorants sont de préférence des colorants liposolubles, bien que les colorants 10 hydrosolubles puissent être utilisés. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D & C Red 17, le D & C Green 6, le 13-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D & C Yellow 11, le D & C Violet 2, le D & C orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Ils peuvent représenter de 0 à 20 % du poids de la composition et mieux de 0,1 à 6 %. Lorsqu'ils sont utilisés, les colorants hydrosolubles sont notamment le jus de 15 betterave, le bleu de méthylène et peuvent représenter de 0,1 à 6 % en poids de la composition. Les pigments peuvent être choisis parmi les pigments minéraux, les pigments organiques, et les pigments composites (c'est-à-dire des pigments à base de matériaux 20 minéraux et/ou organiques). Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, dotées d'un effet optique, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée. Les pigments minéraux peuvent être choisis parmi les pigments d'oxyde métallique, le mica recouvert de dioxyde de titane, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica 25 titane recouvert d'oxyde de fer, le mica-titane recouvert de bleu ferrique, le mica titane recouvert d'oxyde de chrome, et leurs mélanges. Les pigments d'oxyde métallique sont par exemple les oxydes de fer, le dioxyde de titane, les oxydes de zinc, les oxydes de zirconium, les oxydes de cérium, et leurs mélanges. Les pigments minéraux sont de préférence des pigments d'oxyde métallique. 30 Les pigments peuvent être présents dans la composition en une teneur allant de 0,01 à 25 % en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 1 à 12 % en poids, et préférentiellement allant de 3 à 8 % en poids. Les pigments organiques peuvent être choisis parmi les pigments et laques cités dans 35 l'ouvrage International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook , Edition 1997,5 pages 371 à 386 et 524 à 528, publié par The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association , dont le contenu est incorporé dans la présente demande à titre de référence. Les nacres peuvent être choisies par exemple parmi le mica recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth tel que le mica titane coloré. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents actifs présentant une activité simillaire ou complémentaire des agonistes du NPY. En particulier, comme agents actifs, il poura s'agir de composés qui agissent via (i) une stimulation de la vasodilatation et/ou un effet anticoagulant et/ou un effet antihypertenseur, on peut citer : - des agents anti-hypertenseurs ; en particulier des ouvreurs de canaux potassiques ; - des agents inhibiteurs de phosphodiestérases ; - des extraits végétaux aux propriétés vasodilatatrices ; - des peptides vasodilatateurs non donneurs de NO ; - d'autres agents vasodilateurs, comme par exemple, la capsaicine, les derivés du minoxidil, des composés anticalciques. Les agonistes du NPY peuvent également être associés dans les compositions selon l'invention à des actifs cosmétiques hydrophiles ou lipophiles, en particulier dans le but d'embellir l'aspect des lèvres. Ces actifs pourront être choisis notamment parmi : - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation (ex : synthèse collagène, élastine...), - les agents hydratants, - les agents anti-pollution ou anti-radicalaire, - les agents apaisants, - les agents tenseurs. Agents stimulant la synthèse de macromolécules Les cellules du derme, en particulier les fibroblastes, produisent des molécules de collagène, d'élastine et de glycoprotéines. Ces molécules confèrent le volume et la densité aux lèvres et leur contour, ainsi que leur fermeté. Avec l'effet de l'âge ou bien encore sous l'effet des rayons UV, il se produit une diminution notable de ces molécules ainsi qu'une dégradation des fibres de collagène et d'élastine sous l'effet de la collagénase ou de l'élastase. Cette dégradation ou diminution de la production de ces molécules induit une perte de la fermeté des lèvres et de leur contour, provoquant notamment l'apparition de rides. Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent : - soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés, tels que ses sels ou ses esters, enparticulier le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate (vendu par Exsymol sous la référence PRO-AA), le sel de potassium du dl-alpha-tocopheryl-dl-ascorbyl-phosphate (vendu par Senju Pharmaceutical sous la référence SEPIVITAL EPC), l'ascorbyl phosphate de magnésium, l'ascorbyl phosphate de sodium (vendu par Roche sous la référence Stay-C 50) et l'ascorbyl glucoside (vendu par Hayashibara) ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes ; le palmitoyle de pentapeptide lysine-thréonine-thréonine-lysine-sérine vendu notamment sous la dénomination MATRIXYL par SEDERMA : le diméthyl amino éthanol ; les extraits de rizhome de Bupleurum Chinensis, tels que ceux vendus sous les dénominations PLEURIMINCYL , LIPOCARE par SEDERMA ; les hydrolysats de protéine de blé acylés notamment par un groupement palmitoyle, tel que celui vendu sous la dénomination LIPACID PVB par SEPPIC ; la créatine ; le coenzyme Q10 ; - soit sur la synthèse d'élastine, tels que l'extrait de Saccharomyces cerivisiae commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie ; le mélibiose ; les protéines de soja ; - soit sur la synthèse des glycosaminoglycanes, tels que le produit de fermentation du lait par Lactobacillus vulgaris, commercialisé par BROOKS sous la dénomination commerciale Biomin yogourth ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; et l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift ou auprès de LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; - soit sur la synthèse de la fibronectine, tels que l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G ; l'extrait de levure disponible notamment auprès de ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale Drieline ; et le palmitoyl pentapeptide commercialisé par SEDERMA sous la dénomination commerciale Matrixil ; les C-glycosides et leur dérivés tels que décrits dans l'EP 1 345 919 ; - soit sur l'inhibition des métalloprotéinases (métalloprotéinases matricielles ou MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1, 2, 3, 9 . On peut citer : les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de Rosmarinus officinales ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB ), de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge ; - soit sur l'inhibition des sérine protéases telles que l'élastase leucocytaire ou la cathepsine G. On peut citer : l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; les héparinoïdes ; et les pseudodipeptides tels que l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhylphényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique. Parmi les actifs stimulant la fillagrine et les kératines, on peut citer notamment l'extrait de lupin commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; l'extrait de bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline ; et l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G . De préférence, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation sont choisis parmi les extraits de Centella asiatica, l'acide ascorbique et ses dérivés, les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine , l'extrait de Saccharomyces cerivisiae commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; les rétinoïdes et dérivés ; les extraits de Rosmarinus officinalis ; l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique et les analogues tels que décrits dans l'EP 1 292 608 ; l'extrait de lupin ; et leurs mélanges. Agents hydratants Par "agent hydratant", on entend : - soit un composé agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou un composé occlusif. On peut citer les céramides, les composés à base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, 13-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; - soit un composé augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides comme le produit commercialisé sous la référence Pentavitin, le miel, les alginates (notamment le produit Sobalg PH 154 commercialisé par Grindsted), les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique ou ses sels, notamment le sel de sodium commercialisé sous la référence Nalidone, et la N-a-benzoyl-L-arginine ; - soit un composé activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéroïdiens (dont la DHEA, ses dérivés 7-oxydés et/ou 17-alkylés et les sapogénines), le dihydrojasmonate de méthyle, et la vitamine D et ses dérivés. Ces composés peuvent représenter de 0,001 à 30 %, et de préférence de 0,01 à 20 %, du poids total de la composition selon l'invention. Agent anti-pollution ou anti-radicalaire Par l'expression "agent anti-pollution", on entend tout composé capable de piéger l'ozone, les composés aromatiques mono- ou polycycliques tels que le benzopyrène et/ou les métaux lourds tels que le cobalt, le mercure, le cadmium et/ou le nickel. Par "agent anti-radicalaire", on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres.35 Comme agents piégeurs d'ozone utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier la vitamine C et ses dérivés dont le glucoside d'ascorbyle ; les phénols et polyphénols, en particulier les tannins, l'acide ellagique et l'acide tannique l'épigallocatéchine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de feuille d'olivier ; les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les anthocyanes ; les extraits de romarin les acides phénols, en particulier l'acide chorogénique ; les stilbènes, en particulier le resvératrol ; les dérivés d'acides aminés soufrés, en particulier la S-carboxyméthylcystéine ; l'ergothionéine ; la N-acétylcystéine ; des chélatants comme la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; des caroténoïdes tels que la crocétine ; et des matières premières diverses comme le mélange d'arginine, ribonucléate d'histidine, mannitol, adénosinetriphosphate, pyridoxine, phénylalanine, tyrosine et ARN hydrolysé commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale CPP LS 2633-12F , la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl , le mélange d'extrait de fumeterre et d'extrait de citron commercialisé sous la dénomination Unicotrozon C-49 par Induchem, et le mélange d'extraits de ginseng, de pomme, de pêche, de blé et d'orge vendu par PROVITAL sous la dénomination commerciale Pronalen Bioprotect . Comme agents piégeurs de composés aromatiques mono- ou polycycliques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les tannins tels que l'acide ellagique ; les dérivés indoles, en particulier l'indol-3-carbinol ; les extraits de thé en particulier de thé vert, les extraits de Jacinthe d'eau ou eichornia crassipes ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Enfin, comme agents piégeurs de métaux lourds utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les agents chélatants tels que l'EDTA, le sel pentasodique d'éthylènediamine tétraméthylène phosphonique, et la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters l'acide phytique ; les dérivés de chitosan ; les extraits de thé, en particulier de thé vert les tannins tels que l'acide ellagique ; les acides aminés soufrés tels que la cystéine ; les extraits de Jacinthe d'eau (Eichornia crassipes) ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl .35 Les agents anti-radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent, outre certains agents anti-pollution mentionnés précédemment, la vitamine E et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; les bioflavonoïdes ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone ; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases ; le glutathion ; le benzylidène camphre ; les benzylcyclanones ; les naphtalénones substituées ; les pidolates ; le phytantriol ; le gamma-oryzanol ; la guanosine ; les lignanes ; et la mélatonine. Aqents apaisants Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex : Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide 13-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3-stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, les extraits de plantes telles que Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, Laminaria saccharina, Boswellia serrata, Centipeda cunnighami, Helianthus annuus, Linum usitatissimum, Cola nitida, Epilobium Angustifolium, Aloe vera, Bacopa monieri, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'ecchium, ou de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et nymphea alba) de Seppic, les tocotrienols, le piperonal, un extrait de clou de girofle, les phytostérols, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. Ainsi, que les antogonistes de substance P ou de CGRP décrits dans l'EP 0 680 749 et EP 0 723 774, les eaux thermales du bassin de Vichy ou de la Roche Posay, les extraits de Vitreoscilla filiformis décrits dans les demandes de brevet FR 2 279 382, EP0765667, EP 0 876 813 et EP 1 531 158. Agents tenseurs On peut citer notamment : (1) les polymères synthétiques, tels que les latex de polyuréthanne ou les latex acrylique-silicone, en particulier ceux décrits dans la demande de brevet EP-1038519, tels qu'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique), ou encore un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par la Société 3M sous les dénominations commerciales VS 80, VS 70 ou LO21, (2) les polymères d'origine naturelle, notamment (a) les polyholosides, par exemple (i) sous forme d'amidon issu notamment de riz, de maïs, de pomme de terre, de manioc, de pois, de froment, d'avoine, etc... ou (ii) sous forme de carraghénanes, alginates, agars, gellanes, polymères cellulosiques et pectines, avantageusement en dispersion aqueuse de microparticules de gel, et (b) les latex constitués par la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les dérivés cellulosiques, et leurs mélanges, (3) les protéines et hydrolysats de protéines végétales, en particulier de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin, (3) les silicates mixtes, notamment les phyllosilicates et en particulier les Laponites, (4) les microparticules de cire, choisies par exemple parmi les cires de Carnauba, de Candelila ou d'Alfa, (5) les particules colloïdales de charge inorganique ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm, et choisies par exemple parmi : la silice, les composites silice-alumine, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane. La composition de soin et/ou de maquillage des lèvres pourra être sous la forme d'un stick de rouge à lèvres, d'un gloss liquide, d'une pâte de rouges à lèvres, d'un crayon pour le contour des lèvres, d'un baume à lèvres, d'un vernis à lèvres autrement nommé laque à lèvres. Le baume à lèvres sera notamment destiné à protéger les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent. Le gloss liquide, encore appelé rouge à lèvres liquide ou brillant à lèvres, est un produit fluide destiné à être appliqué sur les lèvres et conditionné par exemple dans un récipient pourvu d'un applicateur, cet applicateur comportant un organe de préhension qui sert également de capuchon de fermeture du récipient, et un élément d'application.35 Selon un mode particulier de l'invention, ledit agent à effet naturel repulpeur et/ou stimulant la coloration des lèvres utilisé dans les compositions de l'invention est associé à au moins un agent de maquillage à effet optique de volume. Cet agent de maquillage à effet optique de volume est destiné à renforcer l'effet de volume obtenu par le premier agent et/ou conférer à la composition appliquée sur les lèvres un effet optique volumateur immédiat, relayé dans le temps par l'effet volumateur naturel médié par le premier agent. La présence du premier agent dans la composition permet également de diminuer les concentrations normalement efficaces du second agent pour obtenir l'effet recherché sur le volume et/ou la coloration des lèvres, de sorte à favoriser l'aspect naturel du maquillage. Comme agent de maquillage à effet optique de volume , on pourra par exemple utiliser les pigments goniochromatiques, les particules réfléchissantes et leurs mélanges. Par pigment goniochromatique , on entend notamment un pigment susceptible de produire différentes couleurs selon l'incidence de la lumière et l'angle d'observation. De préférence, les pigments goniochromatiques sont des pigments goniochromatiques à structure multicouche interférentielle. En particulier on pourra utiliser les pigments goniochromatiques décrits dans la demande EP 1 382 323. La structure multicouche des pigments goniochromatiques peut comporter au moins deux couches, chaque couche, indépendamment ou non de la (ou les) autre(s) couche(s), étant réalisée en au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par les matériaux suivants : MgF2, CeF3, ZnS, ZnSe, Si, SiO2, Ge, Te, Fe2O3, Pt, Va, AI2O3, MgO, Y2O3, S2O3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, TiO2, Ag, Al, Au, Cr, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, MoS2i cryolithe, alliages, polymères et leurs associations. A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par MERCK. On peut encore citer Sicopearl Fantastico fabriqué ou commercialisé par BASF, Colorstream fabriqué ou commercialisé par MERCK, Chromaflair fabriqué ou commercialisé par FLEX, Xirallic fabriqués ou commercialisés par MERCK ; les pigments INFINITE COLORS de SHISEIDO. On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par 3M sous la dénomination COLOR GLITTER. Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la dénomination 5 HELICONE HC par WACKER. En général, la structure est composée d'une alternance de couches de bas indice optique et haut indice optique. 10 Les pigments goniochromatiques peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 50 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 30 % en poids, et mieux de 0,3 à 20 % en poids. Par particules réfléchissantes , on entend notamment des particules dont la taille, la 15 structure, et l'état de surface, leur permettent de réfléchir la lumière incidente avec une intensité suffisante pour pouvoir créer à la surface de la composition revendiquée, lorsque cette dernière est appliquée sur le support à maquiller, des points de surbrillance visibles à l'oeil nu, c'est-à-dire des points plus lumineux qui contrastent avec leur environnement en semblant briller. On peut citer par exemple les particules comportant 20 un substrat naturel ou synthétique, enrobé au moins partiellement par une couche d'au moins un métal, les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'un composé métallique et notamment d'un oxyde métallique, les particules formées d'un empilement d'au moins deux couches à indices de réfraction différents, notamment deux couches de polymères, et les particules d'oxydes 25 métalliques. Le métal peut être choisi par exemple parmi Ag, Au, Cu, Al, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs alliages. Ag, Au, Al, Zn, Ni, Mo, Cr, Cu et leurs alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés. A titre d'exemples, on peut utiliser des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en 30 forme de plaquettes, vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par TOYAL ; ou des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société. 35 Les particules réfléchissantes, quelles que soient leur forme, peuvent également être choisies parmi les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'au moins un composé métallique, notamment un oxyde métallique, choisi par exemple parmi les oxydes de titane, notamment TiO2, de fer notamment Fe2O3, d'étain, de chrome, le sulfate de baryum et les composés suivants : MgF2, CrF3, ZnS, ZnSe, SiO2, AI2O3, MgO, Y2O3, SeO3, SiO, HfO2, ZrO2, CeO2, Nb2O5, Ta2O5, MoS2 et leurs mélanges ou alliages. A titre d'exemple de telles particules, on peut citer par exemple les particules comportant un substrat de mica synthétique revêtu de dioxyde de titane, ou les particules de verre enrobé soit d'oxyde de fer brun, soit d'oxyde de titane, d'oxyde d'étain ou d'un de leurs mélanges comme celles vendues sous la marque REFLECKS par ENGELHARD. Conviennent également à l'invention, les pigments de la gamme METASHINE 1080R commercialisée par NIPPON SHEET GLASS CO. LTD. Ces pigments, plus particulièrement décrits dans la demande de brevet JP 2001-11340, sont des paillettes de verre C-GLASS comprenant 65 à 72 % de SiO2, recouvertes d'une couche d'oxyde de titane de type rutile (TiO2). Ces paillettes de verre ont une épaisseur moyenne de 1 micron et une taille moyenne de 80 microns soit un rapport en taille moyenne/épaisseur moyenne de 80. Elles présentent des reflets bleus, verts, jaunes ou de teinte argent selon l'épaisseur de la couche de TiO2. On peut encore citer les particules de dimension comprise entre 80 et 100 m, comportant un substrat de mica synthétique (fluorophlogopite) revêtu de dioxyde de titane représentant 12% du poids total de la particule, vendues sous la dénomination PROMINENCE par NIHON KOKEN. Les particules réfléchissantes peuvent être présentes dans la composition en étant dispersées de manière homogène par exemple à une teneur allant de 0,1 à 20 % par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 à 15 % en poids, et mieux de 1 à 10 % en poids, par exemple environ 2 % notamment pour une composition destinée à être appliquée sur les lèvres. L'invention porte également sur une composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé agoniste du NPY, et caractérisée en ce qu'elle est sous la forme d'un rouge à lèvres, d'un gloss liquide, d'une pâte à lèvres, d'un crayon de contour des lèvres, d'un baume à lèvres, ou d'un vernis à lèvres autrement nommé laque à lèvres.35 En particulier, ledit composé est choisi parmi le NPY lui-même, le peptide [34Pro]NPY, NPY[13-36], [Leu3l ,Pro34]NPY, des agonistes de NPY d'origine vegetale. Avantageusement, ledit composé sera incorporé dans un système permettant sa libération au niveau de la peau, après application de la composition sur celle-ci. En particulier, ledit composé peut être adsorbé sur ou encapsulé dans des structures particulaires telles que décrites plus haut. La composition pourra se présenter sous toutes les formes galéniques adaptées à une application topique sur les lèvres, en particulier une forme parmi celles décrites précédemment dans la description. Dans une composition particulière de l'invention, ledit composé est associé à au moins un agent de maquillage à effet optique de volume des lèvres, de préférence choisi parmi les pigments goniochromatiques, les particules réfléchissantes et leurs mélanges, tels que décrits précédemment. La composition pourra comprendre en outre au moins un agent choisi les charges, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les épaississants, les tensioactifs, les hydratants, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les neutralisants, les conservateurs, les antioxydants, les filtres UV, les bactéricides, les oligoéléments et leurs mélanges. Des exemples de tels composés sont décrits précédemment dans la description. L'invention concerne également un procédé de maquillage et/ou de soin des lèvres, caractérisé en ce que l'on applique sur les lèvres une composition telle que définie précédemment. En particulier, la composition est appliquée sur des lèvres fines ou des femmes à lèvres fines. Les exemples soumis ci-après sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention.35 EXEMPLES Exemple 1 û mise en évidence de la présence de neuropeptide Y dans les lèvres - Immunomarquage La mise en évidence a été réalisée par immunomarquage en fluorescence sur coupes tissus (paupières et lèvres). Les tissus prélevés sont fixés dans un milieu de Zamboni à 4 C puis congelés à -80 C. Les coupes sont ensuite réalisées à 10 gm et incubées avec l'anticorps primaire (anti-NPY, Chemicon AB1915, 1/300 , 3h). Après rinçage, elles sont incubées avec l'anticorps secondaire fluorescent (couplé à l'Alexa 488, Molecular Probes, 1 h). Enfin, elles sont rincées puis contre-colorées au DAPI et montées sur lames. - Capture d'image Les captures d'image ont été réalisées sur un système Pathfinder Morphoscan en fluorescence. Figures 1 et 2 : les clichés obtenus démontrent la présence de NPY dans les lèvres, contrairement aux paupieres. L'immunofluorescence du stratum corneum qui apparaît sur les clichés des paupieres est un artefact d'autofluorescence. En conclusion, independamment du niveau d'innervation tissulaire, les levres présentent la particularité d'exprimer très fortement le NPY Exemple 2 - composition Baume à lèvre Les pourcentages sont exprimés en poids. - polymère de poly(acrylate d'isobornyle/methacrylate d'isobutyle /acrylate d'isobutyle) 90,7 - Polyisobutène Hydrogéne 2,1 - Octyldodécanol 0,9 - Phényltriméthicone (DC 556, 20 cSt, Dow Corning) 2,1 - Copolymère vinylpyrrolidone/1-éicosène (Antaron V-220, ISP) 1,2 - NPY[13-36] 10-3 Mode opératoire 1. On mélange l'ensemble des ingrédients de la formule. 2. On place le mélange sous agitation Rayneri pendant 45 min à température ambiante. 23
L'invention concerne l'utilisation cosmétique d'au moins un composé agoniste du neuropeptide Y dans une composition de maquillage et/ou de soin des lèvres, comme agent destiné à repulper et/ou colorer naturellement les lèvres.Elle porte également sur des compositions particulières de soin et/ou de maquillage des lèvres contenant ledit composé agoniste, ainsi que sur un procédé cosmétique visant à rendre les lèvres naturellement pulpeuses et/ou colorées mettant en oeuvre lesdites compositions.
1. Utilisation d'au moins un composé agoniste du neuropeptide Y (NPY) pour augmenter la taille et/ou le volume des lèvres et/ou à les modeler et/ou à les 5 rendre plus lisses. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ledit composé est destiné à stimuler la coloration naturellement rosée des lèvres. 10 3. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ledit composé est caractérisé par une affinité receptorielle pour les recepteurs au NPY, notamment le type Y1. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce 15 que ledit composé est choisi parmi des extraits végétaux, le peptide [34Pro]NPY, NPY[13-36], [Leu3l,Pro34]NPY, le peptide NPY. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit agent est présent dans la composition en une quantité allant de 10"8 à 20 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10-6 à 5 %, et encore plus préférentiellement de 104 à 2 % en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce 25 que ledit agent est adsorbé ou incorporé dans des particules de taille allant de 1 nm à 10 pm. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la composition comprend en outre au moins un agent choisi parmi les 30 solvants, les huiles, les cires, les corps pâteux, les gommes, les charges, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les épaississants, les tensioactifs, les hydratants, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les neutralisants, les conservateurs, les antioxydants, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeurs, les oligoéléments et leurs mélanges. 35 8. Utilisation selon la 7, caractérisée en ce que les actifs cosmétiques sont choisis parmi les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, les agents hydratants, les agents anti-pollution ou anti-radicalaire, les agents apaisants, les agents tenseurs. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit agent est associé dans la composition à au moins un agent de maquillage à effet optique de volume des lèvres, tels que les pigments goniochromatiques, les particules réfléchissantes et leurs mélanges. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la composition est sous la forme d'un rouge à lèvres, un gloss liquide, une pâte à lèvres, un crayon de contour des lèvres, un baume à lèvres, un vernis à lèvres. 11. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé agoniste du NPY et caractérisée en ce qu'elle est sous la forme d'un rouge à lèvres, d'un gloss liquide, d'une pâte à lèvres, d'un crayon de contour des lèvres, d'un baume à lèvres, ou d'un vernis à lèvres. 12. Composition selon l'une des 11, caractérisée en ce que ledit composé est présent dans la composition en une quantité allant de 10-8 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 10-6 à 5%, et encore plus préférentiellement de 10-4 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que ledit agent est associé dans la composition à au moins un agent de maquillage à effet optique de volume des lèvres, tels que les pigments goniochromatiques, les particules réfléchissantes et leurs mélanges. 14. Composition selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce que la composition comprend en outre au moins un agent choisi les charges, les matières colorantes, les actifs cosmétiques, les épaississants, les tensioactifs,les hydratants, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les neutralisants, les conservateurs, les antioxydants, les filtres UV, les bactéricides, les oligoéléments et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisée en ce que ledit agent est adsorbé ou incorporé dans des particules de taille allant de 1 nmà10pm. 16. Procédé cosmétique visant à rendre les lèvres naturellement pulpeuses et/ou colorées, caractérisé en ce que l'on applique sur les lèvres une composition telle que définie dans les 11 à 15.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/97,A61Q 1/04
FR2897458
A1
PROCEDE POUR INDEXER ET RECHERCHER DES INFORMATIONS ASSOCIEES A DES EMPLACEMENTS GEOGRAPHIQUES SITUES DANS LE VOISINAGE D'UN RESEAU DE TRANSPORT EN COMMUN,EN FONCTION DE LA STRUCTURE DE CE RESEAU.
20,070,817
-1- La présente invention concerne un procédé d'indexation et de recherche d'informations associées à un ou plusieurs emplacements géographiques situés dans le voisinage d'un réseau de transports en commun, en fonction des distances au sein de ce même réseau et des distances extérieures au réseau. Il est déjà possible de calculer le plus court chemin entre deux stations d'un réseau de transports en commun. Il est aussi possible de connaître le chemin le plus court entre deux emplacements situés dans le voisinage d'un réseau de transport en commun, empruntant si il y a lieu ce réseau. De même, la recherche d'informations dans une base de données peut déjà se faire selon de multiples façons en fonction de différents critères de sélection fixés par un utilisateur. Il est ainsi possible d'enregistrer une information, de l'associer à un ensemble d'emplacements géographique et de faire ensuite des recherches en prenant comme critère la présence d'un ou de plusieurs emplacements dans les informations enregistrées. Il est aussi possible de rechercher dans les informations enregistrées en utilisant un critère de proximité géographique entre les emplacements associés à l'information et un emplacement particulier spécifié dans la recherche. Dans le cas particulier où chaque emplacement est un point d'entrée du réseau de transport en commun, il est possible de prendre en compte la structure du réseau de transport en commun pour faire des recherches avec un critère portant sur l'éloignement par rapport à certains points d'entrée du réseau au sein de ce même réseau. Mais ce procédé, qui prend en compte la structure du réseau de transports en commun dans l'indexation et dans la recherche des informations, ne s'applique pas au cas où les emplacements sont autres que des points d'entrée du réseau. La présente invention propose d'améliorer ce procédé en permettant de le généraliser à des emplacements géographiques quelconques dans le voisinage d'un réseau de transport en commun. Ainsi, l'invention est un procédé, sur un serveur connecté à un réseau informatique, d'indexation et de recherche d'informations multicritères, comportant une composante décrivant une localisation géographique dans le voisinage d'un réseau de transport en commun, dans une base de données. Ce procédé, sur un serveur connecté à un réseau informatique, d'indexation et de recherche d'informations multicritères comportant une composante décrivant une localisation dans le voisinage un réseau de transports en commun, dans une base de données, peut se caractériser en ce qu'il comporte les étapes suivantes : -2- Saisie, sur un terminal, d'informations multicritères à indexer et comportant une composante de localisation géographique dans le voisinage d'un réseau de transports en commun. Transmission des informations à indexer par un réseau de communication vers un serveur, puis enregistrement, par le serveur, des informations dans une base de données. En plus des informations saisies, le procédé enregistre également l'explicitation de la composante de localisation pour chaque information saisie sur le terminal, selon les étapes suivantes : pour chaque emplacement qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, en employant si il y a lieu les transports en commun, sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourues le long des trajets). Puis, le procédé regroupe les emplacements non associés à une distance maximale admissible avec, pour chaque emplacement associé à une distance maximale admissible, l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, précédemment calculé, pour former la composante de localisation explicite pour l'information. Cette composante de localisation explicite est alors associée avec l'information correspondante et enregistrée dans la base de donnée. - Saisie des critères de la recherche, sur un terminal, dont un critère de localisation géographique dans le voisinage d'un réseau de transports en commun Transmission de la requête par le réseau vers le serveur où est stockée la base de données qui contient les informations. Comparaison, réalisée par le serveur, entre les critères de la recherche et chaque information enregistrée puis tri. Par rapport au critère de la recherche portant sur la localisation géographique, la comparaison s'effectue selon les étapes suivantes : a. Explicitation du critère de localisation pour la recherche : concernant le critère de localisation pour la recherche, pour chaque emplacement qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, en employant si il y a lieu les transports en commun, sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourus le long des trajets). Puis, le procédé regroupe les emplacements non associés à une distance maximale admissible avec, pour chaque emplacement associé à une distance -3- maximale admissible, l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, pour former la composante de localisation explicite pour la recherche. b. Comparaison, réalisée par le serveur, entre les localisations ainsi explicitées : la localisation explicite pour la recherche est comparée à la localisation explicite pour chaque ;information. - Transmission des résultats par un réseau de communication vers le terminal sur lequel ont été saisis les critères de la recherche.. - Affichage des résultats par ce terminal. Dans ce procédé, la composante de localisation géographique de l'information à indexer est un emplacement, ou un emplacement associé à une distance maximale admissible, ou une liste d'emplacements, ou une liste d'emplacements associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). Dans ce procédé, le critère de localisation géographique pour la recherche porte sur un emplacement, ou un emplacement associé à une distance maximale admissible, ou une liste d'emplacements, ou une liste d'emplacements associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). Dans ce procédé, un emplacement peut être notamment une adresse, un point d'entrée du réseau de transports en commun, ou des coordonnées géographiques, longitude-latitude ou GPS par 20 exemple. Dans ce procédé, par distance entre deux emplacements , on entend le temps de trajet du plus court chemin les reliant en employant si il y a lieu le réseau de transports en commun, ou bien la longueur de ce plus court chemin, ou bien le nombre de points d'entrée du réseau de transports en commun traversés au sein de ce plus court chemin si celui-ci emprunte le réseau de transports 25 en commun. Dans ce procédé, l'étape d'explicitation de la composante de localisation des informations à indexer peut se faire entre la saisie et la transmission des données, ou entre la transmission et l'enregistrement des informations dans la base de données, ou après cet enregistrement. Dans ce procédé, la comparaison entre les localisations de la recherche et les localisations des 30 informations, peut consister en ce que le procédé ne retienne que les informations dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche ou en ce que lors de la comparaison entre les localisations de la recherche et les localisations des informations, le procédé trie simplement les informations en fonction des distances entre les localisations explicites des informations et la localisation 35 explicite pour la recherche. -4- Ici une station d'un réseau de transports en commun désigne n'importe quel point d'entrée de ce réseau. On utilisera indifféremment les deux termes. Selon des modes particuliers de réalisation : - n informations sont enregistrées. On a préalablement associé à chaque information une composante de localisation géographique, un ensemble d'emplacements associés éventuellement à une distance maximale admissible, dans le voisinage d'un réseau de transports en commun. - Pour une information donnée et pour chaque emplacement géographique associé à cette information, on détermine l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à la distance maximale admissible correspondante, en empruntant s'il y a lieu le réseau de transport en commun. On fusionne cet ensemble avec les emplacements non associés à une distance maximale admissible. L'ensemble obtenu est la composante de localisation explicite pour l'information. Cet ensemble peut être décrit par un ensemble d'emplacements associés chacun à une distance maximale. - Un utilisateur fait une recherche dans nos n informations. Sa recherche comporte des critères spécifiques et elle est associée à une localisation géographique, un ensemble d'emplacements associés éventuellement à une distance maximale admissible. Pour cette localisation, le système détermine sa localisation explicite selon le procédé décrit au paragraphe précédent. - Les informations sont filtrées selon les critères généraux de la recherche et selon le critère de localisation pour la recherche. Deux approches sont: alors possibles : • on compare les deux composantes de localisation explicite. Le procédé ne retient que les informations correspondant aux critères généraux de la recherche et dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. Les résultats sont ensuite triés suivant les critères de la recherche, ou suivant les distances, ou suivant un autre type de tri. • On trie les informations sur les critères généraux de la recherche et sur les distances entre une ou plusieurs parties de la localisation explicite pour l'information et une ou plusieurs parties de la localisation explicite pour la recherche35 -5- Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente le procédé de comparaison entre l'information et la recherche dans un cas favorable pour le critère spécifique de localisation : la composante de localisation explicite pour l'information présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la. recherche. Ainsi, si les autres composantes de l'information correspondent aux autres critères de la recherche, l'information sera retenue et fera partie des résultats de la recherche. Le procédé est particulièrement destiné à la consultation de petites annonces sur Internet, chaque annonce ayant en plus des informations qui lui sont propres une composante de localisation dans le voisinage d'un réseau de transports en commun. Par exemple, pour une recherche d'un bien immobilier, une personne X, qui travaille au 10 rue de la Paix, Paris , et qui utilise les transports en commun, cherche à se rapprocher de son lieu de travail. Cette personne souhaite chercher des appartements parmi ceux qui sont à moins de 35 minutes de 10 rue de la Paix, Paris en utilisant les transports en commun. Elle rentre les critères de recherche propres à son appartement (loyer, surface,...) et indique comme localisation l'emplacement géographique 10 rue de la Paix, Paris avec pour distance maximale admissible la durée de 35 minutes (la distance utilisée ici étant le temps de parcours du plus court chemin en employant si il y a lieu les transports en commun). Le système va déterminer alors le critère spécifique de localisation explicite pour la recherche, à savoir la réunion des ensembles suivants : • l'ensemble des stations à moins de 35 minutes de 10 rue de la Paix, Paris en utilisant les transports en commun. Chaque station S; ainsi obtenue sera associée à une distance maximale d, définie par 35 minutes moins le temps mis pour atteindre S; • l'ensemble des emplacements à moins de 35 minutes de 10 rue de la Paix, Paris sans utiliser les transports en commun, c'est-à-dire l'emplacement 10 rue de la Paix, Paris associé à la distance maximale 35 minutes. La réunion de ces deux ensembles est la localisation explicite de la recherche caractérisée par un simple ensemble d'emplacements associés chacun à une distance maximale ou à la distance nulle. Cette localisation est explicite dans le sens où, ayant déjà pris en compte les transports en commun pour la construire. ceux-ci ne sont plus à prendre en compte pour déterminer les points `à moins de 35 minutes de 10 rue de la Paix, Paris en utilisant si il y a lieu les transports en commun'. En effet, il suffit de se référer aux emplacements inclus dans le périmètre défini par chaque distance associée aux emplacements cette localisation explicite. Préalablement, n petites annonces immobilières ont été rentrées par des annonceurs. Pour chaque annonce, l'annonceur a rentré les caractéristiques de son bien ainsi que son adresse. Pour -6- ce bien, l'emplacement sera donc cette adresse et la distance maximale admissible sera nulle, car la portée de l'annonce ne concerne que l'emplacement du bien et par conséquent la composante de localisation pour ce type d'information ne se limite qu'à un emplacement discret. La localisation explicite de chaque information générée par le système est donc réduite à un seul emplacement. Le système va ensuite chercher parmi les annonces celles qui correspondent aux critères imposés par l'utilisateur et celles dont l'emplacement est inclus dans l'ensemble des emplacements décrit par la localisation explicite pour la recherche, c'est-à-dire les emplacements à moins de 35 minutes de 10 rue de la Paix, Paris en utilisant si il y a lieu les transports en commun. L'utilisateur a ensuite la possibilité de trier les biens trouvés en fonction de leur éloignement par rapport à 10 rue de la Paix, Paris ou d'autres critères comme le prix, la surface, etc... Remarques : Ici la composante de localisation explicite pour l'information était réduite à un seul élément. On peut trouver d'autres exemples où la composante de localisation explicite pour la recherche est réduite à un seul élément et où la composante de localisation explicite pour les informations ne l'est pas forcément. On peut également trouver d'autres exemples où les composantes de localisation explicite pour la recherche et pour l'information peuvent comporter simultanément plusieurs emplacements selon une répartition discrète ou continue
Procédé pour indexer et rechercher dans une base de données des informations associées à des emplacements géographiques situés dans le voisinage de transport en commun en fonction des temps de parcours au sein de ce réseau.L'invention permet de consulter des informations associées à emplacements géographiques situés dans le voisinage d'un réseau de transport en commun en considérant la proximité de ces emplacements, en utilisant si il y a lieu les transports en commun, depuis un (ou plusieurs) emplacement(s) origine(s) spécifié(s) par l'utilisateur.Le dispositif comporte une phase d'indexation de l'information et une phase de consultation.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la publication et à la consultation de petites-annonces dans les grandes villes équipées d'un réseau de transport en commun.
1) Procédé, sur un serveur connecté à un réseau informatique, d'indexation et de recherche d'informations multicritères comportant une composante décrivant une localisation dans le voisinage un réseau de transports en commun, dans une base de données, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : Saisie, sur un terminal, d'informations multicritères à indexer et comportant une composante de localisation géographique dans le voisinage d'un réseau de transports en commun. - Transmission des informations à indexer par un réseau de communication vers un serveur, puis enregistrement, par le serveur, des informations dans une base de données. En plus des informations saisies, le procédé enregistre également l'explicitation de la composante de localisation pour chaque information saisie sur le terminal, selon les étapes suivantes : pour chaque emplacement qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, en employant si il y a lieu les transports en commun, sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourus le long des trajets). Puis, le procédé regroupe les emplacements non associés à une distance maximale admissible avec, pour chaque emplacement associé à une distance maximale admissible, l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, précédemment calculé, pour former la composante de localisation explicite pour l'information. Cette composante de localisation explicite est alors associée avec l'information correspondante et enregistrée dans la base de donnée. - Saisie des critères de la recherche, sur un terminal, dont un critère de localisation géographique dans le voisinage d'un réseau de transports en commun. Transmission de la requête par le réseau vers le serveur où est stockée la base de données qui contient les informations. - Comparaison, réalisée par le serveur, entre les critères de la recherche et chaque information enregistrée puis tri. Par rapport au critère de la recherche portant sur la localisation géographique, la comparaison s'effectue selon les étapes suivantes : a. Explicitation du critère de localisation pour la recherche : concernant le critère de localisation pour la recherche, pour chaque emplacement qui a été associé à une distance maximale admissible, le procédé détermine l'ensemble des-8- emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, en employant si il y a lieu les transports en commun, sur la base d'un calcul efficace de chemin minimal (trajet et distance parcourue le long du trajet), ou sur la base d'enregistrements de chemins minimaux (trajets et distances parcourus le long des trajets). Puis, le procédé regroupe les emplacements non associés à une distance maximale admissible avec, pour chaque emplacement associé à une distance maximale admissible, l'ensemble des emplacements situés à une distance inférieure à cette distance maximale, pour former la composante de localisation explicite pour la recherche. b. Comparaison, réalisée par le serveur, entre les localisations ainsi explicitées : la localisation explicite pour la recherche est comparée à la localisation explicite pour chaque information. Transmission des résultats par un réseau de communication vers le terminal sur lequel ont été saisis les critères de la recherche. - Affichage des résultats par ce terminal. 2) Procédé selon la 1) caractérisé en ce que la composante de localisation géographique de l'information à indexer est un emplacement, ou un emplacement associé à une distance maximale admissible, ou une liste d'emplacements, ou une liste d'emplacements associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). 3) Procédé selon les 1) et 2) caractérisé en ce que le critère de localisation géographique pour la recherche porte sur un emplacement, ou un emplacement associé à une distance maximale admissible, ou une liste d'emplacements, ou une liste d'emplacements associés chacun à une distance maximale admissible (`ou' inclusif). 4) Procédé selon les 1) à 3) caractérisé en ce que un emplacement peut être notamment une adresse, un point d'entrée du réseau de transports en commun, ou des coordonnées géographiques, longitude-latitude ou GPS par exemple. 5) Procédé selon les 1) à 4) caractérisé en ce que par distance entre deux emplacements , on entend le temps de trajet du plus court chemin les reliant en employant si il y a lieu le réseau de transports en commun, ou bien la longueur de ce plus court chemin, ou bien le nombre de points d'entrée du réseau de transports en commun traversés au sein de ce plus court chemin si celui-ci emprunte le réseau de transports en commun.-9- 6) Procédé selon les 1) à 5) caractérisé en ce que l'étape d'explicitation de la composante de localisation des informations à indexer peut se faire entre la saisie et la transmission des données, ou entre la transmission et l'enregistrement des informations dans la base de données, ou après cet enregistrement. 7) Procédé selon les 1) à 6) caractérisé en ce que, lors de la comparaison entre les localisations de la recherche et les localisations des informations, le procédé ne retient que les informations dont la composante de localisation explicite présente une partie commune à une partie de la localisation explicite pour la recherche. 8) Procédé selon les 1) à 6) caractérisé en ce que, lors de la comparaison entre les localisations de la recherche et les localisations des informations, le procédé trie les informations en fonction des distances entre les localisations explicites des informations et la localisation explicite pour la recherche.
G
G06
G06F
G06F 17
G06F 17/30,G06F 17/40
FR2892927
A1
UTILISATION D'UNE COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT DES PARTICULES SPHERIQUES FLEXIBLES POUR LA MISE EN FORME DES CHEVEUX
20,070,511
L'invention se rapporte à l'utilisation d'une composition cosmétique pour la mise en forme des cheveux comprenant une dispersion de particules sphériques flexibles comportant dans leur structure au moins un dérivé de sucre ou de protéine et au moins un polymère synthétique, ainsi qu'à un procédé de mise en forme des cheveux. L'invention se rapporte encore à une composition particulière comprenant une telle dispersion. Parmi les compositions cosmétiques de mise en forme des cheveux, on distingue les produits de permanente permettant une mise en forme durable de la chevelure, et les produits de coiffage permettant de fixer la coiffure de façon non permanente. Les produits de coiffage sont généralement des laques, des gels, des solutions ou des mousses contenant un polymère fixant. Pour que la coiffure ait une bonne tenue dans le temps, on utilise souvent des polymères très fixants. L'inconvénient de ces compositions de coiffage comprenant des polymères très fixants est que les coiffures obtenues après application de ces compositions sont souvent trop rigides ou manquent de flexibilité. Si l'on utilise pour les compositions de coiffage des polymères fixants ayant des propriétés plus flexibles, le revêtement formé par les polymères sur le cheveu confère aux cheveux un toucher chargé peu esthétique très désagréable pour l'utilisateur. La présente invention vise donc à remédier aux problèmes de l'art antérieur et à proposer une composition cosmétique de coiffage qui donne du volume à la chevelure, et qui permet de créer des liaisons flexibles entre les cheveux et donc d'apporter plus de flexibilité à la coiffure, tout en altérant moins le toucher de la fibre capillaire qu'un revêtement effectué avec des polymères coiffants. La Demanderesse a découvert que l'utilisation, dans une composition cosmétique, de particules sphériques flexibles comprenant au moins un matériau polymère synthétique et au moins un dérivé de sucre ou de protéine permettait de résoudre les problèmes de l'art antérieur et de conférer plus de flexibilité à la coiffure tout en altérant moins le toucher de la fibre capillaire que par l'utilisation de polymères fixants. On connaît du document WO 01/70291 des compositions comprenant des microsphères sphériques élastiques et hydrophiles, lesdites microsphères comprenant des élastomères et étant recouvertes par des promoteurs d'adhésion cellulaire, tels que le collagène, la gélatine, les glucosaminoglycanes, les fibronectines, les lectines ou les polycations. Ces compositions sont utilisées dans des applications dermatologiques ou thérapeutiques. On connaît également du brevet WO 99/44643 des compositions comprenant des microparticules cationiques hydrophiles comportant des copolymères hydrophiles et recouvertes par des promoteurs d'adhésion cellulaire, tels que le collagène, la gélatine, les glucosaminoglycanes, les fibronectines, les lectines ou les polycations. Ces compositions sont utilisées pour l'amélioration des rides de la peau et pour lutter contre l'incontinence. Le document WO 2001/070289 décrit des compositions injectables comprenant des microsphères sphériques gonflables et hydrophiles comprenant des polymères réticulés et recouvertes par des promoteurs d'adhésion cellulaire, tels que le collagène, la gélatine, les glucosaminoglycanes, les fibronectines, les lectines ou les polycations. Ces compositions sont utilisées dans des applications thérapeutiques. On connaît également du document WO 2004/030658 des capsules formées d'un polymère filmogène soluble dans l'eau, d'un polymère acide insoluble dans l'eau et éventuellement d'un plastifiant telle que la gélatine par exemple. Par ailleurs, le document WO 01/74310 divulgue des compositions cosmétiques pour augmenter le volume de la chevelure, comprenant un fluide encapsulé dans des microsphères flexibles. Les microsphères sont composées d'un matériau thermoplastique. Mais ces microsphères ne comprennent pas de dérivé de sucre ou de protéine. Enfin, le document GB 2 376 227 divulgue des particules solides insolubles dans l'eau, dont le coeur est par exemple un pigment organique ou minéral ou une charge, ces particules étant recouvertes d'une couche d'un produit de réaction entre une molécule capable de s'hydrater au contact de l'eau et d'une molécule lipophile. Les particules solides décrites dans ce document ne sont pas des particules flexibles. L'invention a donc pour objet l'utilisation pour la mise en forme des cheveux d'une composition cosmétique comprenant une dispersion, dans un milieu cosmétiquement acceptable, de particules sphériques flexibles comprenant dans leur structure au moins un dérivé de sucre ou de protéine et au moins un polymère synthétique différent d'un dérivé de sucre ou de protéine. Par particule sphérique flexible, on entend une particule qui sous l'effet d'une contrainte mécanique extérieure subit un changement de sa forme et/ou de ses dimensions et qui retrouve partiellement ou totalement sa forme et/ou ses dimensions initiales lorsque la contrainte disparaît. Cette contrainte mécanique peut par exemple correspondre à une pression de 10 bars. Par dérivé de sucre, on entend au sens de la présente invention tout composé mono, oligo ou polysaccharide. Les particules sphériques présentes dans la composition utilisée selon l'invention ont généralement un diamètre variant de 10 nm à 200 pm, de préférence de 20 nm à 50 pm. Avantageusement, les particules sphériques présentes dans la composition utilisée selon l'invention sont dispersibles dans l'eau ou dans les milieux hydroalcooliques. Les particules sphériques peuvent être pleines ou creuses. Ces dérivés de sucre ou de protéine apportent la flexibilité ou contribuent à la flexibilité des particules utilisées selon l'invention. Comme expliqué précédemment, les particules sphériques présentes dans la composition utilisée selon l'invention comprennent au moins dans leur structure un polymère synthétique. Le ou lesdits polymères synthétiques des particules sphériques sont choisis parmi les élastomères synthétiques réticulés du groupe constitué par les homo-et copolymères de l'acide acrylique, de préférence les polyacrylates de sodium et les polyacrylates de sodium-co-alcool vinylique, les homo- et copolymères de l'acide méthacrylique, les homo- et copolymères d'acrylate d'alkyle, les homo- et copolymères de méthacrylates d'alkyle, les homo- et copolymères d'acrylamide et de ses dérivés, les homo-et copolymères de méthacrylamide et de ses dérivés, les homo- et copolymères d'alcool vinylique, les homo- et copolymères de vinyle, les homo- et copolymères d'esters de vinyle, de préférence un produit saponifié de copolymère d'acétate de vinyle et d'ester d'acide acrylique ou d'acétate de vinyle et de maléate de méthyle, les homo- et copolymères d'alkyle, les homo- et copolymères d'oxyde d'alkylène, de préférence un poly(oxyde d'éthylène) réticulé, les copolymères d'oléfine et d'anhydride d'acide de préférence un copolymère isobutylène-anhydride maléique, les silicones et leurs mélanges. De préférence, le ou les polymères synthétiques des particules sphériques sont choisis parmi les polymères synthétiques réticulés du groupe constitué par les homo- et copolymères de l'acide acrylique, les homo- et copolymères d'acrylamide et de ses dérivés. On peut citer en particulier le poly(méthacrylate de méthyle) et le poly-2-hydroxyéthylméthacrylate. Les dérivés de sucre peuvent être des mono ou polysaccharides éventuellement modifiés chimiquement. De préférence, ce ou ces dérivés de sucre sont des polysaccharides tels que les amidons modifiés, les celluloses modifiées et les glucosaminoglycanes. Le ou les dérivés de protéine peuvent être des protéines naturelles, des hydrolysats de protéines, des hydrolysats partiels de protéines, des protéines naturelles modifiées chimiquement ou des protéines synthétiques. En particulier, le ou les dérivés de protéines peuvent être des collagènes, des gélatines, des fibronectines ou des lectines. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les particules sphériques flexibles comprennent un noyau formé par le ou lesdits polymères synthétiques, ledit noyau comportant en surface le ou lesdits dérivés de sucre ou de protéine. Selon ce premier mode de réalisation de l'invention, le noyau des particules sphériques comporte en surface au moins un dérivé de sucre ou de protéine qui est avantageusement choisi parmi le collagène, la gélatine, les glucosaminoglycanes, les fibronectines, les lectines et les polycations, en particulier la polylysine. Le ou lesdits dérivés de sucre ou de protéine peuvent être introduits en surface du noyau des particules sphériques par des méthodes de couplage chimique. Le lien chimique entre le noyau constitué du polymère synthétique et le dérivé de sucre ou de protéine peut être par exemple une liaison covalente, une liaison ionique ou une liaison hydrogène. De telles particules sphériques flexibles selon ce premier mode de réalisation de l'invention sont décrites dans les documents WO 01/070291, 5 WO 99/44643 et WO 01/070289. Ces particules sphériques sont commercialisées sous la référence commerciale EMBOSPHERE par la société BIOSPHERE MEDICAL. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les particules sphériques présentes dans la composition utilisée selon l'invention sont 10 formées d'au moins un polymère filmogène soluble dans l'eau dérivé de sucre ou de protéine, d'au moins un polymère acide synthétique insoluble dans l'eau et d'au moins un plastifiant. Conformément à la présente invention, le polymère filmogène soluble dans l'eau est choisi parmi les hydroxyalkyl cellulose, les alkyl cellulose et la 15 gélatine. Comme hydroxyalkyl cellulose, on peut citer en particulier l'hydroxypropyl méthylcellulose. Comme alkyl cellulose, on peut citer en particulier la méthyl cellulose. Le polymère acide synthétique insoluble dans l'eau est choisi parmi 20 les copolymères de l'acide acrylique et les copolymères de l'acide méthacrylique. On peut citer en particulier à titre de polymère acide synthétique insoluble dans l'eau les copolymères acide acrylique ù acide méthacrylique, commercialisés sous la référence EUDRAGIT par la société ROLUN 25 AMERICA. Le plastifiant est choisi parmi le sorbitol, le glycérol, le polyéthylène glycol, les polyols ayant 3 à 6 atomes de carbone, l'acide citrique, les esters de l'acide citrique, de préférence le citrate de triéthylène, et leurs combinaisons. 30 De telles particules sphériques selon le deuxième mode de réalisation de l'invention sont décrites dans le document WO 04/030658. Les particules sphériques présentes dans la composition selon l'invention représentent généralement 0,05 à 20 %, de préférence 0,1 à 15 %, du poids total de la composition. Dans le but d'améliorer les propriétés cosmétiques des fibres capillaires ou encore d'atténuer ou d'éviter leur dégradation, la composition cosmétique utilisée selon l'invention peut également comprendre, outre les particules sphériques flexibles, un ou plusieurs actifs cosmétiques. Le ou les actifs cosmétiques peuvent être choisis parmi les polymères fixants, les silicones sous forme soluble, dispersée, micro ou nano-dispersée, les agents épaississants, les agents tensio-actifs non-ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères, les agents conditionneurs, les agents adoucissants, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les pigments minéraux ou organiques, colorés ou non colorés, les charges minérales, les argiles, les nacres, les opacifiants, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides et pseudo-céramides, les vitamines et provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcalinisants, les agents anti-corrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. Le ou les polymères fixants pouvant être compris dans la composition utilisée selon l'invention peuvent être anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères et peuvent être siliconés ou non. Comme polymères fixants anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, on peut utiliser tous les polymères fixants classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques de coiffage. Comme polymères siliconés anioniques, on peut citer le VS 80 (commercialisé par la société 3M), le LUVISET SI PUR (commercialisé par la société BASF). Comme polymères non siliconés amphotères, on peut citer l'AMPHOMER LV 71 (commercialisé par la société NATIONAL STARCH) et 30 le MERQUAT 280 (commercialisé par la société PALSON). Comme polymères non siliconés non ioniques, on peut citer la polyvinylpyrrolidone (PVP) et les copolymères PVP/VA. Comme polymères non siliconés anioniques, on peut citer le FIXATE G 100L (commercialisé par la société NOVEON), l'ULTRA HOLDSTRONG (commercialisé par la société BASF), le MEXOMERE PW (commercialisé par la société CHIMEX). Comme polymères non siliconés cationiques, on peut citer le MERQUAT 100 (commercialisé par la société CALGON), le MERQUAT 550 (commercialisé par la société CALGON), le SALCARE SC 95 (commercialisé par la société CIBA), le SALCARE SC 96 (commercialisé par la société CIBA), le JAGUAR C13S (commercialisé par la société RHODIA), le JR 400 (commercialisé par la société AMERCHOL), le GAFQUAT 734 (commercialisé par la société ISP), le GAFQUAT 755 (commercialisé par la société ISP), le MEXOMERE PO (commercialisé par la société CHIMEX), le LUVIQUAT F905 (commercialisé par la société BASF). Les agents épaississants pouvant être utilisés dans la composition utilisée selon l'invention peuvent être choisis parmi tous les agents épaississants classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. On peut citer en particulier le Carbomer, commercialisé sous la référence Synthalen par la société 3V ou CARBOPOL par la société NOVEON. Les conservateurs pouvant être utilisés dans la composition utilisée selon l'invention peuvent être choisis parmi tous les conservateurs classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. On peut citer en particulier l'acide benzoïque, l'alcool benzylique, l'éthyl paraben, le propyl paraben, le benzyl paraben et le butyl benzoate. Les agents alcalinisants pouvant être utilisés dans la composition utilisée selon l'invention peuvent être choisis parmi tous les agents alcalinisants classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. On peut citer en particulier l'ammoniaque, la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, la 1,3-propanediamine, un hydroxyde alcalin, tel que le 2-amino-2-méthyl-1-propanol. Généralement, le ou lesdits actifs cosmétiques représentent de 0,05 à 30%, de préférence de 0,1 à 10%, en poids du poids total de la composition 30 cosmétique. Comme expliqué précédemment, la composition cosmétique utilisée selon l'invention comprend un milieu cosmétiquement acceptable. De préférence, le milieu cosmétiquement acceptable comprend un solvant physiologiquement acceptable. Le solvant physiologiquement acceptable peut être choisi parmi l'eau, les alcools en CI à Clo, les cétones en C2 à C6, les esters d'alkyle en C3 à C6, les alcanes alcoxylés en C3 à C6, les alcanes en C6 à Cao et leurs mélanges. Le ou les solvants alcooliques en C1-C10 peuvent être choisis parmi tous types de solvants alcooliques classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. De préférence, le ou les solvants alcooliques sont choisis parmi les alcanols et les polyols, dont les alcanediols. A titre d'alcanols, on peut citer en particulier le méthanol, l'éthanol, le propanol et l'isopropanol, de préférence l'éthanol. A titre d'alcanediols, on peut citer le propylène glycol et l'hexylène glycol. Parmi les cétones utilisables comme solvant dans la composition cosmétique utilisée selon l'invention, on peut citer par exemple l'acétone et la méthyléthylcétone. Parmi les esters d'alkyle utilisables comme solvant, on peut citer l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle et l'acétate de butyle. Parmi les alcanes alkoxylés utilisables comme solvant, on peut citer le diéthoxyéthane et le diméthoxyéthane. La composition utilisée selon l'invention peut se présenter sous forme liquide, semi-liquide, épaissie ou solide. Elle peut se présenter sous forme d'une phase grasse ou aqueuse, sous forme d'une émulsion, en particulier eau-dans-huile ou huile-dans-eau, ou sous forme encapsulée. Lorsque la composition se présente sous forme d'une émulsion, elle comprend avantageusement un ou plusieurs agents tensioactifs. Le ou les tensioactifs pouvant être compris dans la composition utilisée selon l'invention peuvent être choisis parmi tous les tensioactifs non-ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères ou zwittérioniques classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques. Parmi ceux-ci, on peut citer les alkyl sulfates, les alkyl benzènesulfates, les alkyl éthersulfates, les alkyl sulfonates, les sels d'ammonium quaternaire, les alkyl bétaïnes, les alkyl amidoalkyl bétaïnes, les alkyl phénols oxyalkylénés, les acides gras oxyalkylénés (alkyléther carboxylates), les alcools gras oxyalkylénés, les amides grasses oxyalkylénés, les esters d'acides gras oxyéthylénés. La composition utilisée selon l'invention peut être conditionnée dans un flacon pulvérisation ou dans un flacon pompe. La composition utilisée selon l'invention peut également être conditionnée sous forme d'aérosol et contenir un agent propulseur. L'agent propulseur peut être choisi parmi les hydrocarbures volatiles, tels que le n-butane, le propane, l'isobutane, le pentane, les hydrocarbures halogénés et leurs mélanges. On peut également utiliser en tant que propulseur le gaz carbonique, le protoxyde d'azote, le diméthyléther (DME), l'azote, ou l'air comprimé. On peut aussi utiliser des mélanges de propulseurs. De préférence, on utilise le diméthyl éther. Avantageusement, l'agent propulseur est présent à une concentration comprise entre 5 et 90% en poids par rapport au poids total de la composition dans le dispositif aérosol, et, plus particulièrement, à une concentration comprise entre 10 et 60%. L'invention concerne encore un procédé de mise en forme des cheveux consistant à appliquer sur les cheveux une composition telle que définie précédemment et à mettre en forme les cheveux après un éventuel temps de pose de 30 secondes à 30 minutes. Les cheveux pouvant être rincés à l'eau après le temps de pose et 20 avant la mise en forme. L'invention concerne également une nouvelle composition contenant au moins une dispersion de particules telles que décrites ci-dessus, ladite composition présentant une viscosité d'au moins 200 cps, de préférence entre 200 cps et 10 poises, mesurée à 25 C, à pression atmosphérique, à 25 l'aide d'un rhéomètre cône plan et à un taux de cisaillement de 1 s-'. Exemple Composition cosmétique selon l'invention La formulation est la suivante, en poids par rapport au poids total de la composition : 30 35 particules sphériques 2% 10 Synthalen K 0,15 % conservateur 0,4% 2-amino-2-méthyl-1-propanol qs pH7 eau qsp 100 g Les particules sphériques sont des particules commercialisées sous la référence Embosphères S120GH par la société BIOSPHERE MEDICAL. Il s'agit de particules comprenant un noyau de copolymère acrylique comprenant en surface de la gélatine. Ces particules sphériques ont un diamètre variant de 40 à 120 pm
Utilisation pour la mise en forme des cheveux d'une composition cosmétique comprenant une dispersion, dans un milieu cosmétiquement acceptable, de particules sphériques flexibles comprenant dans leur structure au moins un polymère synthétique différent d'un dérivé de sucre ou de protéine et au moins un dérivé de sucre ou de protéine.
1. Utilisation pour la mise en forme des cheveux d'une composition cosmétique caractérisée en ce que la composition comprend une dispersion, dans un milieu cosmétiquement acceptable, de particules sphériques flexibles comprenant dans leur structure au moins un polymère synthétique différent d'un dérivé de sucre ou de protéine et au moins un dérivé de sucre ou de protéine. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que les 10 particules sphériques ont un diamètre de 10 nm à 200 pm, de préférence de 20 nm à 50 pm. 3. Utilisation selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que les particules sphériques sont dispersibles dans l'eau ou dans les milieux hydroalcooliques. 15 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les particules sphériques sont pleines ou creuses. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le ou lesdits polymères synthétiques des particules sphériques est choisi parmi les élastomères synthétiques réticulés du groupe 20 constitué par les homo-et copolymères de l'acide acrylique, de préférence les polyacrylates de sodium et les polyacrylates de sodium-co-alcool vinylique, les homo- et copolymères de l'acide méthacrylique, les homo- et copolymères d'acrylate d'alkyle, les homo- et copolymères de méthacrylates d'alkyle, les homo- et copolymères d'acrylamide et de ses dérivés, les homo- 25 et copolymères de méthacrylamide et de ses dérivés, les homo- et copolymères d'alcool vinylique, les homo- et copolymères de vinyle, les homo- et copolymères d'esters de vinyle, de préférence un produit saponifié de copolymère d'acétate de vinyle et d'ester d'acide acrylique ou d'acétate de vinyle et de maléate de méthyle, les homo- et copolymères d'allyle, les 30 homo- et copolymères d'oxyde d'alkylène, de préférence un poly(oxyde d'éthylène) réticulé, les copolymères d'oléfine et d'anhydride d'acide de préférence un copolymère isobutylène-anhydride maléique, les silicones et leurs mélanges. 6. Utilisation selon la 5, caractérisée en ce que le ou 35 lesdits polymères synthétiques des particules sphériques est choisi parmi les élastomères synthétiques réticulés du groupe constitué par les homo-etcopolymères de l'acide acrylique, les homo- et copolymères d'acrylamide et de ses dérivés. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisée en ce que le ou les dérivés de sucre sont choisis parmi les mono ou polysaccharides éventuellement modifiés chimiquement. 8. Utilisation selon la 7 caractérisée en ce que le ou les dérivés de sucre sont choisis parmi les amidons modifiés, les celluloses modifiées et les glucosaminoglycanes. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le ou les dérivés de protéine sont choisis parmi les protéines naturelles, les hydrolysats de protéines, les hydrolysats partiels de protéines, les protéines naturelles modifiées chimiquement et les protéines synthétiques. 10. Utilisation selon la 9 caractérisée en ce que le ou les dérivés de protéine sont choisis parmi les collagènes, les gélatines, les fibronectines et les lectines. 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que les particules sphériques flexibles comprennent un noyau formé par le ou lesdits polymères synthétiques, ledit noyau comportant en surface le ou lesdits dérivés de sucre ou de protéine. 12. Utilisation selon la 11, caractérisée en ce que le dérivé de sucre ou de protéine est choisi parmi le collagène, la gélatine, les glucosaminoglycanes, les fibronectines et les lectines. 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que les particules sont formées d'au moins un polymère filmogène soluble dans l'eau dérivé de sucre ou de protéine, d'au moins un polymère acide synthétique insoluble dans l'eau et d'au moins un plastifiant. 14. Utilisation selon la 13, caractérisée en ce que le polymère filmogène soluble dans l'eau est choisi parmi l'hydroxypropyl méthylcellulose, la méthyl cellulose et la gélatine. 15. Utilisation selon la 13 ou 14, caractérisée en ce que le polymère acide insoluble dans l'eau est choisi parmi les copolymères de l'acide acrylique et les copolymères de l'acide méthacrylique. 16. Utilisation selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisée en ce que le plastifiant est choisi parmi le sorbitol, le glycérol, lepolyéthylène glycol, les polyols ayant 3 à 6 atomes de carbone, l'acide citrique, les esters de l'acide citrique, de préférence le citrate de triéthylène, et leurs combinaisons. 17. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée en ce que les particules sphériques représentent 0,05 à 20 %, de préférence 0,1 à 15 %, du poids total de la composition. 18. Utilisation selon l'une des 1 à 17, caractérisée en ce que la composition comprend un ou plusieurs actifs cosmétiques choisis parmi les polymères fixants, les silicones sous forme soluble, dispersée, micro ou nano-dispersée, les agents épaississants, les agents tensio-actifs non-ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères, les agents conditionneurs, les agents adoucissants, les agents anti-mousse, les agents hydratants, les agents émollients, les plastifiants, les filtres solaires hydrosolubles et liposolubles, siliconés ou non siliconés, les colorants permanents ou temporaires, les pigments minéraux ou organiques, colorés ou non colorés, les charges minérales, les argiles, les nacres, les opacifiants, les colloïdaux, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les céramides et pseudo-céramides, les vitamines et provitamines dont le panthénol, les protéines, les agents séquestrants, les agents solubilisants, les agents alcalinisants, les agents anti-corrosion, les corps gras tels que les huiles végétales, animales, minérales et synthétiques, les agents réducteurs ou antioxydants, les agents oxydants. 19. Utilisation selon la 18 caractérisée en ce que le ou les actifs cosmétiques représentent de 0,05 à 30%, de préférence de 0,1 à 10%, en poids du poids total de la composition cosmétique. 20. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée en ce que le milieu cosmétiquement acceptable comprend au moins un solvant physiologiquement acceptable. 21. Utilisation selon la 20, caractérisée en ce que le solvant est choisi parmi l'eau, les alcools en CI à Clo, les cétones en C2 à C6, les esters d'alkyle en C3 à C6, les alcanes alcoxylés en C3 à C6, les alcanes en C6 à Clo et leurs mélanges. 22. Utilisation selon l'une des 1 à 21, caractérisée en ce que la composition est conditionnée dans un flacon pulvérisation ou un 35 flacon pompe. 23. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisée en ce que la composition comprend en outre un agent propulseur et est conditionnée sous forme d'aérosol. 24. Procédé de mise en forme des cheveux caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 23 est appliquée sur les cheveux, - on laisse éventuellement poser ladite composition entre 30 secondes et 30 minutes, - les cheveux sont mis en forme. 27. Procédé selon la 24 caractérisé en ce que les cheveux sont rincés à l'eau après le temps de pose et avant la mise en forme. 28. Composition comprenant une dispersion dans un milieu cosmétiquement acceptable de particules sphériques flexibles comprenant dans leur structure, au moins un dérivé de sucre ou de protéine et au moins un polymère synthétique différent des dérivés de sucre ou de protéine, la viscosité de la composition à 25 C, à la pression atmosphérique et à un taux de cisaillement de 1 s-' étant supérieure ou égale à 200 cps et de préférence comprise entre 200 cps et 104 poises.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/81,A61Q 5/06
FR2888612
A3
COUPELLE SUPERIEURE D'APPUI DE RESSORT DE SOUPAPE
20,070,119
La présente invention concerne les coupelles supérieures d'appui de ressort de soupape pour les systèmes de distribution des moteurs à combustion interne. Pour réduire l'inertie du système de distribution, on cherche à diminuer la masse des composants de ce système. Plusieurs solutions existent pour diminuer la masse des coupelle supérieures d'appui de ressort, tout en essayant de conserver une bonne rigidité : on peut utiliser des coupelle supérieures ressorts en tôles embouties (EP0535759), on peut également utiliser des coupelle supérieures composées de plusieurs parties (US5381765). Toutefois, ces solutions présentent des rigidités, des tenues mécaniques, ou bien des coûts de fabrication qui ne sont pas satisfaisants. Un des objectifs de l'invention est de diminuer la masse de la coupelle supérieure, tout en garantissant une forte rigidité. Avec cet objectif en vue, l'invention fournit une coupelle supérieure d'appui de ressort de soupape composée d'un corps circulaire comportant deux parties circulaires coaxiales, la deuxième ayant un diamètre inférieur à celui de la première, les deux parties circulaires définissant une surface d'appui et une surface de guidage du ressort de soupape. Selon l'invention, au moins une partie circulaire définit des encoches s'étendant jusqu'à son bord. Les encoches peuvent être disposées sur la première partie circulaire, sur la deuxième partie circulaire, ou encore sur les deux. Selon une autre caractéristique de l'invention, les encoches qui sont disposées sur la première partie circulaire peuvent définir des congés de raccordement à la surface d'appui du ressort. La présente invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples et nullement limitatifs, et illustré par les dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe d'une coupelle supérieure existante, la figure 2 est une vue de dessous et de côté d'une coupelle supérieure selon un premier mode de réalisation, la figure 3 est une vue de dessous et de côté d'une coupelle supérieure selon un deuxième mode de réalisation, la figure 4 est une vue de dessous et de côté d'une coupelle supérieure selon un troisième mode de réalisation. La figure 1 représente une vue en coupe d'une coupelle supérieure d'appui 1 de ressort de soupape. La coupelle supérieure 1 est composée d'un corps circulaire 2 qui définit un alésage conique coaxial 3 recevant deux demilunes coniques de forme complémentaire (non représentée) et solidaires d'une queue de soupape (non représentée). La coupelle supérieure 1 comporte deux parties circulaires coaxiales 4 et 5. La première partie circulaire 4 possède un bord 4a, a un diamètre d4 et une épaisseur e4. La deuxième partie circulaire 5 a un diamètre d5 inférieur au diamètre d4, et une épaisseur e5. Les deux parties circulaires 4 et 5 définissent une surface d'appui 6 et une surface de guidage 7 d'un ressort de soupape (non représenté). La surface de guidage 7 correspond au bord de la deuxième partie circulaire 5. Selon l'invention, au moins une partie circulaire définit des encoches s'étendant jusqu'à son bord. Selon un premier mode de réalisation représenté à la figure 2, les encoches 8 sont disposées sur la première partie circulaire 4. Ces encoches 8 permettent ainsi de diminuer la masse de la coupelle supérieure tout en diminuant la surface de contact entre le ressort et la surface d'appui 6. Ces encoches 8 sont réparties symétriquement par rapport à l'axe de la coupelle supérieure. De manière non limitative, les encoches peuvent être au nombre de cinq, réparties symétriquement selon un angle de 72 degrés entre deux encoches successives. Les encoches 8 qui sont disposées sur la première partie circulaire peuvent définir un arc de cercle de rayon e8 et de centre c8. Les dimensions de ces encoches 8 sont définies en fonction de la taille de la surface d'appui 6. Les encoches 8 peuvent définir des congés de raccordement à la surface d'appui 6. Ces congés de raccordement permettent d'éviter que la spire d'extrémité du ressort qui est en contact avec la surface d'appui 6 ne puisse se bloquer dans une encoche 8. Selon un deuxième mode de réalisation, les encoches 10 sont disposées sur la deuxième partie circulaire 5. Ces encoches 10 permettent également de diminuer la masse de la coupelle supérieure tout en diminuant la surface de contact entre le ressort et la surface de guidage 7. Ces encoches 10 sont réparties symétriquement par rapport à l'axe de la coupelle supérieure. De manière non limitative, les encoches 10 peuvent être au nombre de cinq, réparties symétriquement selon un angle de 72 degrés entre deux encoches successives. Les encoches 10 qui sont disposées sur la deuxième partie circulaire 5 peuvent définir un arc de cercle de rayon e10 et de centre c10, l'arc de cercle se raccordant à des parties rectilignes qui s'étendent jusqu'à la surface de guidage 7 du ressort. Les encoches 10 sont réalisées sur toute l'épaisseur de la deuxième partie circulaire 5, et elles peuvent définir des congés de raccordement à la surface de guidage 7. Selon un troisième mode de réalisation, les encoches sont disposées sur les deux parties circulaires 4 et 5. Il s'agit de combiner les deux modes de réalisation précédents. Ainsi, dans ce troisième mode de réalisation, les deux parties circulaires 4 et 5 comportent chacune une série d'encoches 8, 10 réparties symétriquement par rapport à l'axe de la coupelle supérieure, dont le nombre pour chaque série peut être de cinq. Les encoches 8 disposées sur la première partie circulaire peuvent être décalées par rapport aux encoches 10 disposées sur la deuxième partie circulaire 5. Ce décalage peut être symétrique par rapport à l'axe de la coupelle supérieure, en alternant une encoche 8 disposée sur la première partie circulaire 4 puis une encoche 10 disposée sur la deuxième partie circulaire 5, et ainsi de suite avec un angle de 36 degrés entre deux encoches successives. Les encoches 8 peuvent définir des congés de raccordement à la surface d'appui 6. Ces congés de raccordement permettent d'éviter que la spire d'extrémité du ressort qui est en contact avec la surface d'appui 6 ne puisse se bloquer dans une encoche 8. Les encoches 10 sont réalisées sur toute l'épaisseur de la deuxième partie circulaire 5, et elles peuvent définir des congés de raccordement à la surface de guidage 7. Un avantage de la présente invention est que la coupelle conserve une excellente rigidité tout en ayant une masse diminuée. Un autre avantage est que l'invention diminue les frottements entre les surfaces de contact du ressort de la coupelle supérieure et le ressort. Ceci contribue à la diminution de l'usure de la coupelle. De manière non limitative, ces encoches peuvent être réalisées par usinage. Elles peuvent être également réalisées lors d'une opération de forgeage, en utilisant des moules qui possèdent déjà les formes prévues pour réaliser ces encoches dans une coupelle en une seule partie, de type monobloc
Coupelle supérieure (1) d'appui de ressort de soupape composée d'un corps circulaire (2) comportant deux parties circulaires coaxiales (4,5), la première (4) de diamètre d4 et la deuxième (5) de diamètre d5 inférieur au diamètre d4, les deux parties circulaires (4,5) définissant une surface d'appui (6) et une surface de guidage (7) d'un ressort de soupape. Selon l'invention, au moins une partie circulaire (4 ;5) définit des encoches (8 ;10 ;8,10) qui s'étend jusqu'à son bord.
Revendications 1) Coupelle supérieure (1) d'appui de ressort de soupape composée d'un corps circulaire (2) comportant deux parties circulaires coaxiales (4,5), la première (4) de diamètre d4 et la deuxième (5) de diamètre d5 inférieur au diamètre d4, les deux parties circulaires (4,5) définissant une surface d'appui (6) et une surface de guidage (7) d'un ressort, au moins une partie circulaire (4;5) définissant des encoches (8;10; 8,10) s'étendant jusqu'à son bord, caractérisée en ce que les encoches (8) sont disposées au moins sur la première partie circulaire (4), et en ce que les encoches (8) qui sont disposées sur la première partie circulaire (4) définissent des congés de raccordement à la surface d'appui du ressort. 2) Coupelle supérieure d'appui selon la 1, caractérisée en ce que les encoches (8) sont au nombre de cinq et sont réparties symétriquement. 3) Coupelle supérieure d'appui selon la 1, caractérisée en ce que les encoches (8,10) sont disposées sur les deux parties circulaires. 4) Coupelle supérieure d'appui selon l'une quelconque la 3, caractérisée en ce que les deux parties circulaires (4,5) comportent chacune une série de cinq encoches (8,10) réparties symétriquement. 5) Coupelle supérieure d'appui selon la 4, caractérisée en ce que les encoches (8) disposées sur la première partie circulaire (4) sont décalés par rapport aux encoches (10) disposées sur la deuxième partie circulaire (5).
F
F01
F01L
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F01L 3/10
FR2899745
A1
PROCEDE DE CODAGE SPATIO-TEMPOREL POUR SYSTEME DE COMMUNICATION MULTI-ANTENNE DE TYPE UWB IMPULSIONNEL
20,071,012
5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne à la fois le domaine des télécommunications en ultra-large bande ou UWB (Ultra Wide Band) et celui des systèmes multiantenne à codage spatio-temporel ou STC (Space Time 10 Coding). ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les systèmes de télécommunication sans fil de type multi-antenne sont bien connus de l'état de la technique. Ces systèmes utilisent une pluralité 15 d'antennes à l'émission et/ou à la réception et sont dénommés, selon le type de configuration adoptée, MIMO (Multiple Input Multiple Output), MISO (Multiple Input Single Output) ou SIMO (Single Input Multiple Output). Par la suite nous emploierons le même terme MIMO pour 20 couvrir les variantes MIMO et MISO précitées. L'exploitation de la diversité spatiale à l'émission et/ou à la réception permet à ces systèmes d'offrir des capacités de canal nettement supérieures à celles des systèmes mono-antenne classiques (ou SISO pour Single 25 Input Single Output). Cette diversité spatiale est généralement complétée par une diversité temporelle au moyen d'un codage spatio-temporel. Dans un tel codage, un symbole d'information à transmettre se trouve codé sur plusieurs antennes et plusieurs instants de 30 transmission. On connaît deux grandes catégories de systèmes MIMO à codage spatio-temporel : les systèmes à codage en treillis ou STTC (Space Time Trellis Coding) et les systèmes à codage par blocs ou STBC (Space Time Block Coding). Dans un système à codage en treillis, le codeur spatio-temporel peut être vu comme une machine à états finis fournissant P symboles de transmission aux P antennes en fonction de l'état courant et du symbole d'information à coder. Le décodage à la réception est réalisé par un algorithme de Viterbi multidimensionnel dont la complexité augmente de manière exponentielle en fonction du nombre d'états. Dans un système à codage par blocs, un bloc de symboles d'information à transmettre est codé en une matrice de symboles de transmission, une dimension de la matrice correspondant au nombre d'antennes et l'autre correspondant aux instants consécutifs de transmission. La Fig. 1 représente schématiquement un système de transmission MIMO 100 avec codage STBC. Un bloc de symboles d'information S=(al,...,ab) par exemple un mot binaire de b bits ou plus généralement de b symboles M-aires est codé en une matrice spatio-temporelle : C11 C12 C21 C22 C= CT,1 CT 2 CT,P où les coefficients etp, t=1,..,T;p=1,..,P du code sont en règle générale des coefficients complexes dépendant des symboles d'information, P est le nombre d'antennes utilisées à l'émission, T est un entier indiquant Cl P C2 P (1) l'extension temporelle du code, c'est-à-dire le nombre d'instants d'utilisation du canal ou PCUs (Per Channel Use). La fonction f qui à tout vecteur S de symboles d'information fait correspondre le mot de code spatio-temporel C est appelée fonction de codage. Si la fonction f est linéaire, on dit que le code spatio- temporel est linéaire. Si les coefficients ctp sont réels, le code spatio-temporel est dit réel. Sur la Fig. 1, on a désigné par 110 un codeur spatio-temporel. A chaque instant d'utilisation de canal t, le codeur fournit au multiplexeur 120 le t-ème vecteur-ligne de la matrice C. Le multiplexeur transmet aux modulateurs 1301,430p les coefficients du vecteur ligne et les signaux modulés sont transmis par les antennes 1401,...,140p . Le code spatio-temporel est caractérisé par son débit, c'est-à-dire par le nombre de symboles d'information qu'il transmet par instant d'utilisation de canal (PCU). Le code est dit à plein débit s'il est P fois plus élevé que le débit relatif à une utilisation mono-antenne (SISO). Le code spatio-temporel est caractérisé en outre par sa diversité qui peut être définie comme le rang de la matrice C. On aura une diversité maximale si pour deux mots de code C1 et C2 quelconques correspondant à deux vecteurs S1 et S2, la matrice C1-C2 est de rang plein. Le code spatio-temporel est enfin caractérisé par son gain de codage qui traduit la distance minimale entre différents mots du code. On peut le définir comme : min det((CI -C2)H(CI -C2)) (2) c,≠c2 ou, de manière équivalente, pour un code linéaire : min det(CHC) c~o 10 où det(C) signifie le déterminant de C et CH est la matrice conjuguée transposée de C. Pour une énergie de transmission par symbole d'information, le gain de codage est borné. Un code spatio-temporel sera d'autant plus résistant à l'évanouissement que son gain de 15 codage sera élevé. En règle générale, le gain de codage n'est pas fixe mais décroît avec l'ordre de modulation d'information, ordre dont dépend l'efficacité spectrale. Dans certains cas, lorsque l'efficacité 20 spectrale augmente, le gain de codage ne tend pas vers zéro mais vers une valeur asymptotique non nulle. Un tel code est dit à déterminant sans anéantissement. On veille enfin à ce que l'énergie moyenne transmise par le système soit uniformément répartie 25 entre antennes et instants de transmission. On appelle code parfait un code à plein débit, à diversité maximale, à déterminant sans anéantissement et à énergie répartie au sens ci-dessus. (3) 30 0 = 2cos uq=1+j+Oq ; vq=(1+j8q+Oq 2(q +1)n 7 / ; Wq =1+20q+~Oq ; ( 27L1 pour q=0,1,2; j=exp ; i= 3 Des exemples de codes spatio-temporels parfaits pour un système MIMO à 2,3,4 ou 6 antennes de transmission ont été proposés dans l'article de Frédérique Oggier et al. intitulé Perfect space time block codes soumis à publication dans IEEE Transactions on Information Theory et disponible sous le site www.comelec.enst.fr/-belfiore. Ainsi un code spatio-temporel parfait pour un 10 système MIMO à trois antennes de transmission est fourni par la matrice : c= 1 15 avec : et où a1, i=1,...,9 sont les symboles d'information. 20 Des variantes de codes spatio-temporels parfaits ont été proposées pour un nombre quelconque d'antennes de transmission dans l'article de Petros Elia intitulé Perfect space-time codes with minimum and non-minimum 25 delay for any number of antennas publié dans IEEE Transactions on Information Theory le 6 Décembre 2005. u0a1+v0a2+w0a3 u0a4+v0a5+w0a6 u a +v a +W a j(ula7 +vies +Wla9 ) u1a1 +vlan + Wla3 j(u2a4 + v2a5 + W2a6 ) j(u2a7 + v2a8 + W2a9 ) 212ai + v2a2 + W2a3 / 0 7 0 8 0 9 ula4+via5+Wia6 (4) Un autre domaine des télécommunications fait actuellement l'objet de recherches considérables. Il s'agit des systèmes de télécommunication UWB, pressentis notamment pour le développement des futurs réseaux personnels sans fil (WPAN). Ces systèmes ont pour spécificité de travailler directement en bande de base avec des signaux très large bande. On entend généralement par signal UWB un signal conforme au masque spectral stipulé dans la réglementation du FCC du 14 Février 2002 et révisé en Mars 2005, c'est-à-dire pour l'essentiel un signal dans la bande spectrale 3.1 à 10. 6 GHz et présentant une largeur de bande d'au moins 500 MHz à -10dB. En pratique, on connaît deux types de signaux UWB, les signaux multi-bande OFDM (MB- OFDM) et les signaux UWB de type impulsionnel. Nous nous intéresserons par la suite uniquement à ces derniers. Un signal UWB impulsionnel est constitué d'impulsions très courtes, typiquement de l'ordre de quelques centaines de picosecondes, réparties au sein d'une trame. Afin de réduire l'interférence multi-accès (MAI pour Multiple Access Interference), un code de sauts temporels (TH pour Time Hopping) distinct est affecté à chaque utilisateur. Le signal issu ou à destination d'un utilisateur k peut alors s'écrire sous la forme: NS -1 Sk (t) _ L W(t ù nTS ù Ck (n)Tc) (5) n=0 où w est la forme de l'impulsion élémentaire, T, est une durée bribe (ou chip), T3 est la durée d'un intervalle élémentaire avec NS = NcTT où N, est le nombre de chips dans un intervalle, la trame totale étant de durée Tf =NSTS où N3 est le nombre d'intervalles dans la trame. La durée de l'impulsion élémentaire est choisie inférieure à la durée chip, soit TN, On a représenté en Fig. 2A un signal TH-UWB associé à un utilisateur k. Afin de transmettre un symbole d'information donné en provenance ou à destination d'un utilisateur k, on module généralement le signal TH-UWB à l'aide d'une modulation de position (PPM pour Pulse Position Modulation), soit pour le signal modulé : N, -1 Sk (t) _ L W(t ù ni; -ck(n) T, ù dks ) (6) n=0 où E est un retard de modulation (dither) sensiblement inférieur à la durée chip T, et dk E {0,..,M -1} est la position M-aire PPM du symbole. Alternativement, les symboles d'information peuvent être transmis au moyen d'une modulation d'amplitude (PAM). Dans ce cas, le signal modulé peut s'écrire : NS -1 Sk (t) _ L a (k) .w(t ù nTs ù Ck (n)Tc) (7) n=0 où a(k) =2m'-1-M' avec m'=l,..,M', est le symbole M'-aire de la modulation PAM. On peut par exemple utiliser une modulation BPSK (M'=2). Les modulations PPM et PAM peuvent aussi être combinées en une modulation composite M.M'-aire. Le signal modulé a alors la forme générale suivante : Ns-1M-1 Sk (t) =E Lam k~ .w(t ù nTs ù Ck (n)T, ù me) (8) n=0 m=0 L'alphabet de cette modulation de cardinal M.M' a été représenté en Fig. 3. Pour chacune des M positions temporelles, M' amplitudes de modulation sont possibles. Un symbole (d,a) de l'alphabet peut être représenté par une séquence am, m = 0,..,M -1 avec am =8(m-d)a où d est une position de la modulation PPM, a une amplitude de la modulation PAM et 8(.) la 20 distribution de Dirac. Au lieu de séparer les différents utilisateurs au moyen de codes de sauts temporels, il est également possible de les séparer par des codes orthogonaux, par 25 exemple des codes de Hadamard, comme en DS-CDMA. On parle alors de DS-UWB (Direct Spread UWB). Dans ce cas on a pour l'expression du signal non modulé, correspondant à (5) . Nsù1 Sk (t) = L bnk) w(t ù nTs ) ( 9 ) n=0 où bnk), n = 0,..,Ns ù1 est la séquence d'étalement de l'utilisateur k. On remarque que l'expression (9) est analogue à celle d'un signal DS-CDMA classique. Elle en diffère cependant par le fait que les chips n'occupent pas toute la trame mais sont répartis à la période Ts. On a représenté en Fig. 2B un signal DS-UWB associé à un utilisateur k. Comme précédemment, les symboles d'information peuvent être transmis au moyen d'une modulation PPM, d'une modulation PAM ou d'une modulation composite PPMPAM. Le signal DS-UWB modulé en amplitude correspondant au signal TH-UWB (7) peut s'exprimer, en conservant les mêmes notations . NS -1 Sk(t) _ L a(k)bnk).w(tùnTs) (10) n=0 Enfin, il est connu de combiner codes de sauts temporels et codes d'étalement spectral pour offrir des accès multiples aux différents utilisateurs. On obtient ainsi un signal UWB impulsionnel TH-DS-UWB de forme générale : NS -1 Sk (t) _ L bnk) .w(t ù nTs ù Ck (n)T, ) (Il) n=0 On a représenté en Fig. 2C un signal TH-DS-UWB associé à un utilisateur k. Ce signal peut être modulé par une modulation composite PPM-PAM M.M'-aire. On obtient alors pour le signal modulé : NS -1Mù1 sk (t) = L L amk)bnk) .w(t - nTs - Ck (n)TC -me) (12) n=0 m=0 Il est connu de l'état de la technique d'utiliser des signaux UWB dans des systèmes MIMO. Dans ce cas, 10 chaque antenne transmet un signal UWB modulé en fonction d'un symbole d'information ou d'un bloc de tels symboles (STBC). Les techniques de codage spatio-temporel initialement développées pour des signaux à bande 15 étroites ou pour le DS-CDMA s'appliquent mal aux signaux UWB impulsionnels. En effet, les codes spatio-temporels connus, comme les codes parfaits mentionnés plus haut sont généralement à coefficients complexes et portent par conséquent une information de phase. Or, il 20 est excessivement difficile de récupérer cette information de phase dans un signal à bande aussi large que celle des signaux UWB impulsionnels. Le support temporel très étroit des impulsions se prête beaucoup mieux à une modulation en position (PPM) ou en 25 amplitude (PAM). Un codage spatio-temporel des signaux UWB a été proposé dans l'article de Chadi Abou-Rjeily et al. intitulé Space-Time coding for multiuser Ultra-Wideband communications soumis à publication dans5 IEEE Transactions on Communications, Sept. 2005 et disponible sous www.tsi.enst.fr . Conformément aux contraintes posées plus haut, le code spatio-temporel proposé est réel. Ainsi, pour une configuration à trois antennes en émission, il peut s'écrire : 1 2 ual+va2+wa3 23(ua4+va5 +wa6) 23(ua7 +vag+wag) 2 1 23(wa7 +uag+vag) wal+ua2+va3 23 (wa 4 + ua5 + va6 ) (13) 1 2 23(Va4+wa5+ua6) 23(va7+wa8 +ua9 ) Val+wag+ua3 avec u=ù2+200+360 ; v=ù2+201+3012 ; w=ù2+202+30z où les valeurs 00,01,02 ont été définies précédemment et où S=(al,a2,a3,a4,a5,a6,a7,a8,a9) est un vecteur de symboles d'information PAM, à savoir ai E {ùM'+1,..,M'ù1} . 15 Dans ce même article, on propose de généraliser ce code spatio-temporel au codage d'un bloc de symboles d'information appartenant à un alphabet PPM-PAM. Pour une configuration à trois antennes d'émission, ce code 20 peut s'exprimer par la matrice de taille 3Mx3: c=1 710 ua10 +va20 +wa30 23(ua40 +vaso +wa6,0) 2 23(wa70 +ua80 +va90) wa10 +ua20 + va30 23,o +ua50 +va6,0) 2 23(ua70+va80+wa90) 1,M-1 +Va2 M-1 +Wa3,M_1 2 + va5,M+ wa 6,M_1 ) 1 C=ù 7 2 2 3 (wa7 M+ ua8 M+ va9 M-1) wa 1 M+ ua2 M+ va3 M23(w 1 + ua5,M-1 +Va6,M-1 ) 2 23(va40 +wa50 +ua60) 23(val0 +wa80 +ua90) va10 +Wa20+ua30 2 23 (Va4 M1 + Wa 5 M+ ua6 M-1) 2 3 (Va7 M_1 + Wa 8 M_1 + ua9 M-1) Val M+ Wa 2 M+ ua3 M_1 / (14) Chaque symbole d'information ai est ici un vecteur représentant un élément de l'alphabet PPMPAM avec aZm =ai8(mùdi) où ai est un élément de l'alphabet PAM et di de l'alphabet PPM. Le bloc de symboles d'information codés par le code C n'est autre que S = (aoa2,a3,a4,a5,a6,a7,a8, Plus précisément, le bloc de symboles d'information S donne lieu à la génération des signaux UWB selon les expressions données ci-après. On a supposé, pour simplifier les notations, une utilisation mono utilisateur (pas d'indexation par k, ni de séquence d'étalement). L'antenne 1 transmet pendant la durée de la première trame Tf le signal: N -1M-1 s1(t)=LL(ualm+va2m+wa3m)w(tûni;ûc(n)TTûme) (15) n=0 m=020 signal qui correspond au premier vecteur colonne des M premières lignes du code (14). L'antenne 2 transmet simultanément pendant la durée de la première trame Tf le signal : 1 N,ù1Mù1 s2(t)= 23LL(uagm+va5 m+wa6m)w(tùnTsùc(n)TTùmE) (16) n=0 m=0 signal qui correspond au second vecteur colonne des M premières lignes du code. 10 Enfin, l'antenne 3 transmet simultanément pendant la durée de la première trame Tf le signal : 2 N,,ù1Mù1 s3(t) 23 LL(ua7m+vagin+wa9m)w(tùnTs ùc(n)TTùmE) (17) n=0 m=0 15 signal qui correspond au troisième vecteur colonne des M premières lignes du code. L'antenne 1 transmet ensuite pendant la durée de la seconde trame, en prenant à nouveau l'origine des 20 temps au début de la trame : 2 N,,ù1Mù1 sl(t)=23LL(wa7m+uagm+va9m)w(tùnTsùc(n)TTùmE) (18) n=0 m=0 25 signal qui correspond au premier vecteur colonne des M secondes lignes du code. L'antenne 2 transmet simultanément pendant la durée de la seconde trame le signal:5 N, -1Mù1 s2(t)=LL(walm+uazm+va3m)w(tùnTsùc(n)TTùme) (19) n=0 m=0 signal qui correspond au second vecteur colonne des M secondes lignes du code. Enfin, l'antenne 3 transmet simultanément pendant la durée de la seconde trame le signal: 1 N,ù1Mù1 s3(t) 23LL(wa4m+ua5m+va6m)w(tùnTsùc(n)TTùme) (20) n=0 m=0 signal qui correspond au troisième vecteur colonne des M secondes lignes du code. De même pendant la durée de la troisième trame, les signaux transmis par les trois antennes sont donnés respectivement par : 1 N, ù1Mù1 si(t) 23LL(va4m+wasm+ua6m)w(tùnTsùc(n)TTùme) (21) n=0 m=0 2 N,,ù1Mù1 s2(t)=23 LL(va7m+wa8m+ua9m)w(tùnTs ùc(n)TTùme) (22) n=0 m=0 Neù1Mù1 s3(t)=LL(valm+wa2 m+ua3m)w(tùnTsùc(n)TTùme) (23) n=0 m=0 correspondant respectivement au premier, second et troisième vecteurs colonne des M dernières lignes du 25 code.20 Le code spatio-temporel défini ci-dessus présente de très bonnes performances en terme de diversité. Toutefois son gain de codage est inférieur à celui du code parfait défini par (4). En outre, les termes 1 2 scalaires 23,23 apparaissant dans la matrice (14) créent, à chaque trame, un déséquilibre énergétique entre les antennes. Le but de la présente invention est de proposer un code spatio-temporel réel pour un système MIMO à signaux UWB impulsionnels qui possède un gain de codage supérieur à ceux des codes connus pour de tels systèmes, en particulier le code défini par (14). En outre, le but de la présente invention est de prévoir un code spatio-temporel présentant à chaque trame une distribution d'énergie équilibrée entre les antennes. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention est définie par un procédé de codage spatio-temporel pour système de transmission UWB comprenant trois éléments radiatifs, dans lequel un bloc de neuf symboles d'information (S = (al,a2,a3,a4,a5,a6,a7,a8,a9)) appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM, présentant un nombre de positions temporelles égal à 3 ou bien supérieur ou égal à 5 est codé en neuf vecteurs (c ,cz,c3, c~,cz,c3, c~,cz,c3), les composantes d'un vecteur étant destinées à moduler un signal UWB impulsionnel pour un élément radiatif dudit système et pour un intervalle de transmission donné (Tf), chaque vecteur étant obtenu à partir d'une combinaison linéaire distincte de trois desdits symboles d'information, une permutation des composantes étant appliquée à un sous-ensemble desdits vecteurs (ci,ci,cz) avant de moduler ledit signal UWB impulsionnel. L'invention concerne aussi un dispositif de codage spatio-temporel pour mettre en oeuvre le procédé ci-dessus, le dispositif comprenant : - trois modules élémentaires, chaque module élémentaire étant adapté à recevoir trois symboles d'information, chaque symbole d'information (ai) étant constitué de M composantes avec M=3 ou M >_ 5 , chaque composante pouvant prendre M' valeurs où M'>_1 , chaque module élémentaire comprenant au moins un module de combinaison linéaire, chaque module de combinaison linéaire étant adapté à effectuer trois combinaisons linéaires distinctes des composantes de même rang desdits trois symboles pour générer trois composantes respectives de même rang de trois vecteurs intermédiaires; - une pluralité de modules de permutation, chaque module de permutation étant adapté à effectuer une permutation sur les composantes desdits vecteurs intermédiaires ; - des moyens de démultiplexage recevant les composantes desdits vecteurs intermédiaires ou les composantes de ces vecteurs permutées par les modules de permutation pour fournir lesdits neuf vecteurs par groupe de trois en trois instants consécutifs. L'invention est également définie par un procédé de codage spatio-temporel pour système de transmission UWB comprenant quatre éléments radiatifs, dans lequel un bloc de seize symboles d'information (S = (a1,...,a16)) appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM, présentant un nombre de positions temporelles égal à 3 ou 5 ou bien supérieur ou égal à 7, est codé en seize vecteurs (cp; p =1,..4;q = 0,..,3) , les composantes d'un vecteur étant destinées à moduler un signal UWB impulsionnel pour un élément radiatif dudit système et 10 pour un intervalle de transmission donné (Tf), chaque vecteur étant obtenu à partir d'une combinaison linéaire distincte de quatre desdits symboles d'information , une permutation des composantes étant appliquée à un sous-ensemble desdits vecteurs 15 ( c~,c~,cz,c~,cz, c3 ) avant de moduler ledit signal UWB impulsionnel. L'invention concerne enfin un dispositif de codage spatio-temporel pour mettre en oeuvre le procédéci-dessus, le dispositif comprenant: 20 - quatre modules élémentaires, chaque module élémentaire étant adapté à recevoir quatre symboles d'information, chaque symbole d'information (ai) étant constitué de M composantes avec N I=3 ou N I=5 ou NI7, chaque composante pouvant prendre M' 25 valeurs où M'>_1 , chaque module élémentaire comprenant au moyen un module de combinaison linéaire, chaque module de combinaison linéaire étant adapté à effectuer quatre combinaisons linéaires distinctes des composantes de même rang desdits quatre symboles pour générer quatre composantes respectives de même rang de quatre vecteurs intermédiaires; -une pluralité de modules de permutation, chaque module de permutation étant adapté à effectuer une permutation des composantes desdits vecteurs intermédiaires ; - des moyens de démultiplexage recevant les composantes desdits vecteurs intermédiaires ou les composantes de ces vecteurs permutées par les modules de permutation pour fournir lesdits seize vecteurs par groupe de quatre en quatre instants consécutifs. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention fait en référence aux figures jointes parmi lesquelles : la Fig. 1 représente schématiquement un système de transmission MIMO avec codage STBC connu de l'état de la technique ; les Fig. 2A à 2C représentent les formes respectives de signaux TH-UWB, DSUWB et TH-DS-UWB ; la Fig. 3 représente un exemple de constellation d'une modulation PPM-PAM ; la Fig. 4 représente schématiquement un système de transmission MIMO utilisant un premier codage spatio-temporel selon l'invention ; la Fig. 5 représente schématiquement la 30 structure d'un premier codeur spatio-temporel selon mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 6 représente schématiquement la structure d'un module élémentaire utile à la réalisation du codeur spatio-temporel de la Fig.5 ; la Fig. 7 représente schématiquement la structure d'un module de permutation utile à la réalisation du codeur spatio-temporel de la Fig.5 ; la Fig. 8 représente schématiquement un système de transmission MIMO utilisant un second codage spatio-temporel selon l'invention ; la Fig. 9 représente schématiquement la structure d'un second codeur spatio-temporel selon un mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 10 représente schématiquement la structure d'un module élémentaire utile à la réalisation du codeur spatio-temporel de la Fig. 9 . EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'idée à la base de l'invention est de créer un code spatio-temporel s'affranchissant à la fois des valeurs complexes figurant dans le code parfait (4), incompatibles comme on l'a dit avec l'utilisation de signaux UWB impulsionnels, et des valeurs scalaires 1 2 23,23 figurant dans les codes (13) et (14), à l'origine d'une distribution déséquilibrée de l'énergie sur les antennes. Le code spatio-temporel proposé s'applique aux systèmes MIMO à trois ou quatre antennes de transmission utilisant des signaux UWB impulsionnels dans lesquels les symboles d'information sont modulés à l'aide d'une modulation PPM-PAM avec certaines 10 restrictions sur le cardinal M de la modulation PPM. Il est clair pour l'homme du métier que ce type de modulation inclut en particulier les modulations uniquement PPM sous réserve des mêmes restrictions. Nous en envisagerons successivement le cas à 3 antennes et le cas à 4 antennes de transmission. Pour un système à 3 antennes, le code proposé peut être représenté par la matrice de dimension 3M x3 ua1 + va2 + wa3 ua4 + vas + wa6 \SL(va4 + wa5 + ua6 ) il(va, + wa8 + uag ) ua,+vag+wa9 wa4 + ua5 + va6 (24) val + wa2 + ua3 / C= ~ il(wa, + uag + vag ) wax + uag + va3 notation que pour ai = (agi o,...,a~ M 1) i =l,..,9 et il est une matrice Par exemple, il est un avec les mêmes conventions de l'expression (13). Les vecteurs 15 sont les symboles d'information de permutation de dimension MxM. simple décalage circulaire : (0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 1 0 (25) 1 0M-1x1 / SZ = 20 où IM 1>< 1 est la matrice identité de taille M-1, 01xM-1 la matrice C est 25 réelle et ne présente pas de pondération dissymétrique est le vecteur ligne nul de taille M-1, vecteur colonne nul de taille M-1. Comme on peut le constater, 0M-bd est le selon les antennes. Elle peut s'écrire de manière plus explicite, par exemple pour l'expression de il donnée en (25) : ua10 + vat 0 + wa3,0 ua1 1 +vat 1 + wa3,1 ual,M-1 + vat M-1 + wa3,M-1 wax M-1 + ua8 M-1 + va9 M-1 wa7 0 + ua8 0 + va9,0 wax M_2 + ua8 M_2 + va9 M_2 Va4,M-1 + waS,M-1 + ua6,M-1 va40 + wa50 + ua60 + va5 0 + wa6,0 + va51 + wa6,1 1 + vas M-1 + wa 6 M-1 wa1 0 + ua2 0 + va3,0 wa1 1 + ua2 1 + va3,1 wal,M-1 + ua2 M-1 + va3,M-1 val M-1 + wa8 M-1 + ua9 M-1 val 0 + wa8 0 + ua9,0 ua7 M + va8 M + wa9 M-1 wa40 + ua50 + va60 wa4 1 + ua5 1 + va6 1 + uaS,M + va6,M val 0 + wa2 0 + ua3,0 val 1 + wa2 1 + ua3,1 M-2 + wa5 M_2 + ua6 M2 vas M_2 + wa8 M-2 + val,M + wa 2 M + ua3,M-1 / (26) M-2 1 C=ù7 D'après (26), on voit que l'effet de la multiplication par la matrice il se traduit par une permutation sur le premier vecteur colonne des M secondes lignes et M dernières lignes ainsi que sur colonne des M dernières lignes de que pendant la première trame (M C), l'ordre chronologique des identique pour les trois antennes, seconde trame (M secondes lignes le second vecteur la matrice C. Alors premières lignes de positions PPM est en revanche pour la de C) et pour la troisième trame (M dernières lignes de C) les positions PPM relatives aux symboles a,,a8,a9 , d'une part et celles relatives aux symboles a4,a5,a6,a,,a8,a9, d'autre part, subissent une permutation par rapport aux positions PPM des symboles al,a2,a3. Dans l'exemple ci- dessus, la permutation est un simple décalage circulaire. En d'autres termes, dans ce cas précis, tout se passe comme si pendant la seconde trame la constellation PPM-PAM des symboles a,,ag,a9 et dans la troisième trame la constellation PPM-PAM des symboles a4,a5,a6,a,,ag,a9 (telle qu'illustrée en Fig. 3) avait fait l'objet d'une rotation cyclique d'une position vers la droite. De manière générale, la matrice il est une matrice de permutation d'ordre M. Les expressions (15) à (23), donnant les signaux UWB générés par les trois antennes pendant les trois trames consécutives, sont alors à remplacer par les expressions (27) à (35) suivantes, en faisant abstraction du facteur de normalisation 1V7: première trame : N, -1Mù1 s1(t)=LL(ualm+va2m+wa3m)w(tùnTsùc(n)TTùms) (27) n=0 m=0 N - 1Mù1 s2(t)= LE(ua4m+va5m+wa6m)w(tùnTs ùc(n)TTùms) (28) n=0 m=0 N eù1Mù1 s3(t)=LL(ua7m+vagin+wa9m)w(tùnTsùc(n)TTùmE) (29) n=0 m=0 seconde trame : N , -1Mù1 s1(t)=LL(wa76(m) +uag6(m) +va96(m w(tùnTsùc(n)TTùmE) (30) n=0 m=0 N, -1Mù1 25 s2(t)=LL(walm+ua2 m+va3m)w(tùnTsùc(n)TTùms) (31) n=0 m=020 Neù1Mù1 s3(t)=LL(wa4m+uasm+va6m)w(tùnTsùc(n)TTùms) (32) n=0 m=0 troisième trame : N -1Mù1 si (t) =E L (va4,6 (m) + wa s,6 (m) + ua6,6 (m w(t ù nTs ù c(n)TT ù ms) (33) n=0 m=0 N, -1Mù1 s2(t)=LL(va-,6(m) +wag6(m) +ua96(m w(tùnTsùc(n)TTùms) (34) n=0 m=0 N , -1Mù1 s3(t)=LE(valet+wa2m+ua3m)w(tùnTsùc(n)TTùmE) (35) n=0 m=0 où 6 est une permutation de l'ensemble {0,1,..,M -1} . 10 La matrice il du code proposé peut être encore une matrice de permutation (circulaire ou non) associée à un changement de signe d'un quelconque ou d'une pluralité de ses éléments. Dans le cas de l'exemple 15 donné en (25), les matrices : il= 0 (36) avec xi= l, peuvent également être employées dans le 20 code C selon l'invention. On notera qu'une permutation associée à une inversion de signe revient à effectuer dans la constellation PPM-PAM (cf. Fig. 3) un brassage des positions PPM et une symétrie par rapport à l'axe d'amplitude nulle de la constellation PAM pour les positions concernées par cette inversion. En outre toute permutation de lignes et/ou de colonnes de la matrice (24) du code spatio-temporel revient à effectuer une simple permutation sur les intervalles de transmission et/ou les antennes et conduit également à un code spatio-temporel au sens de l'invention. En outre, il est important de noter que quelle que soit la forme du code envisagée une permutation quelconque sur les indices des symboles ai est encore un code spatio-temporel au sens de l'invention, puisqu'une telle permutation est équivalente à un simple réarrangement temporel au sein du bloc S. Les coefficients u,v,w de la matrice (24) ont été définis par u=û2+200+300 , v=û2+201+302, w=û2+202+3022. Toutefois des valeurs proportionnelles à ces coefficients conduisent à des performances identiques du code. Il est possible de s'écarter de cette contrainte de proportionnalité au prix d'une dégradation du gain de codage. Il importe toutefois que les rapports entre les coefficients u,v,w soient des nombre non rationnels, c'est-à-dire : u,v,wE RûQ . On a pu montrer qu'un écart 10% à la proportionnalité n'altérait pas significativement les performances du code spatio-temporel, autrement dit si : u=x,0(û2+200+300), v=x(û2+20,+30x2), w=X2(û2+202+302 X. ùX avec 0.9≤ ` Quelle que soit la forme du code envisagée, celui- ci est réel. Il permet en outre de transmettre neuf symboles d'information sur trois antennes pour trois utilisations du canal et, par conséquent, est à plein débit. On peut également montrer que le code est à diversité maximale pour N I=3 ou Af5 et ce VM'>_1. Enfin, son gain de codage est plus élevé que celui du code défini par les expressions (13) et (14). La Fig. 4 illustre un exemple de système de transmission utilisant le codage spatio-temporel selon l'invention. Le système 400 reçoit des symboles d'informations par bloc S=(a1,a2,a3,a4,a5,a6,aäa8,a9) où les ai sont des symboles d'une constellation PPM-PAM. Alternativement, les symboles d'information peuvent provenir d'une autre constellation M.M'-aire à condition de subir préalablement un transcodage (mapping) dans la constellation PPM-PAM. Bien entendu, les symboles d'information peuvent être issus d'une ou d'une pluralité d'opérations bien connues de l'homme du métier telles que codage source, codage canal de type convolutionnel, par bloc ou bien encore turbocodage série ou parallèle, entrelacement, etc. Le bloc de symboles d'information subit une opération de codage dans le codeur spatio-temporel 410. Plus précisément, le module 410 calcule les coefficients de la matrice C selon (24) ou selon les variantes envisagées plus haut. Les trois vecteurs colonne c,c2,c3 constitués des M premières lignes de C sont transmis respectivement aux modulateurs UWB 420,425,427 pour la première trame, puis les trois vecteurs colonne ci,c2,c3 constitués des M lignes suivantes de C, pour la seconde trame et enfin trois vecteurs colonne c2 i,c2,c3 constitués des M dernières lignes de C, pour la troisième trame. L'indice supérieur désigne ici la trame et l'indice inférieur l'élément radiatif 430, 435 ou 437. Le modulateur UWB 420 génère à partir des vecteurs c ,cl,ci les signaux UWB impulsionnels modulés correspondants. De même, les modulateurs UWB 425 et 427 génèrent respectivement à partir des vecteurs c2,c2,c2 et c3,c3,c3 les signaux UWB impulsionnels modulés correspondants. Par exemple, si l'on utilise la matrice de codage spatio-temporel (24) comme indiqué sur la figure, le modulateur UWB 420 fournit successivement les signaux (27),(30) et (33), alors que le modulateur UWB 425 fournit successivement les signaux (28),(31) et (34) et le modulateur UWB 427, les signaux (29) , (32) et (35). De manière générale, les signaux UWB impulsionnels servant de support à la modulation peuvent être du type TH-UWB, DS-UWB ou THDS-UWB. Les signaux UWB impulsionnels ainsi modulés sont transmis ensuite aux éléments radiatifs 430, 435 et 437. Ces éléments radiatifs peuvent être des antennes UWB ou bien des diodes laser ou des DELs, fonctionnant par exemple dans le domaine infrarouge, associées à des modulateurs électro-optiques. Le système de transmission proposé peut alors être utilisé dans le domaine des télécommunications optiques sans fil. La Fig. 5 illustre un mode de réalisation avantageux du codeur spatio-temporel 410 de la Fig. 4. Le codeur utilise des modules élémentaires 510,515,517 à trois entrées et trois sorties, des modules de permutation 520 et un démultiplexeur 530 à 9 entrées et trois sorties. Chaque module élémentaire 510,515,517 a la structure indiquée en Fig. 6. Ce module élémentaire comprend trois convertisseurs série-parallèle 610, trois convertisseurs parallèle-série 630 et M modules de combinaison linéaire 620. Selon un mode de réalisation, ces modules 620 effectuent chacun l'opération linéaire suivante: X =ux+vy+wz Y=wx+uy+vy (37) Z=vx+wy+uz où toutes les valeurs sont scalaires ; x,y,z sont les valeurs d'entrée ; X,Y,Z sont les valeurs de sortie. Les modules 620 peuvent être constitués de multiplicateurs et d'additionneurs câblés ou bien être réalisés au moyen d'opérations microséquencées. Les convertisseurs série-parallèle 610 convertissent une séquence de M symboles PAM successifs en un vecteur de dimension M. Inversement, les convertisseurs parallèle-série 630 convertissent un vecteur de dimension M (symbole PPM-PAM) en une séquence de M symboles PAM successifs. Les modules de permutation 520 de la Fig. 5 ont la structure représentée en Fig. 7. Chaque module de permutation possède une entrée et une sortie. Un convertisseur série-parallèle transforme une séquence de M symboles PAM d'entrée en un mot constitué de M symboles, représentant un symbole PPM-PAM. Inversement, en sortie, après que les symboles du mot ont été permutés dans le module 720, le convertisseur parallèle-série transforme le mot en une séquence de M symboles PAM successifs. Le démultiplexeur 530 de la Fig. 5 reçoit les symboles PPM-PAM du code spatio-temporel (plus précisément les séquences de symboles PAM correspondantes) issus des modules élémentaires 510,515,517, le cas échéant après permutation dans les modules 520 (ainsi, les symboles cci, cz sont obtenus après permutation) et les transmet aux modulateurs UWB à l'instant de transmission requis. Pour ce faire, le démultiplexeur 530 pourra comprendre des buffers FIFO pour retarder les composantes des symboles à transmettre pendant les seconde et troisième trames. Si des inversions de signe sont présentes dans la matrice SZ, celles-ci peuvent être prises en compte en changeant le (s) signe (s) des coefficients u,v, w au sein des modules 515 et 517, relatifs à la ou aux composantes concernées. Plus précisément, le changement de signe sera effectué dans les modules de combinaison linéaire 620 des modules 515 et 517. Le mode de réalisation représenté en Figs. 5-7 30 utilise une sérialisation des composantes des symboles PPM-PAM entre les différents modules, notamment entre les modules 515,517 et 520 d'une part et entre les modules 520 et 530 d'autre part. Cependant, il est clair pour l'homme du métier que de nombreuses variantes architecturales sont envisageables selon le degré de parallélisme souhaité. Par exemple, les échanges entre les différents modules peuvent être effectués symbole par symbole, auquel cas les convertisseurs série-parallèle et parallèle-série peuvent être supprimés en tout ou partie. On peut aussi utiliser un seul module de combinaison linéaire 620 dans les modules élémentaires en multiplexant les entrées et démultiplexant les sorties à un rythme correspondant au triple du débit des composantes. Le cas d'un codage spatio-temporel pour système MIMO à quatre antennes de transmission est envisagé ci-après. Le code spatio-temporel proposé est défini par la matrice de dimension 4Mx4 : I C2 C2 2 2 C3 C4 3 3 3 3 \C1 C2 C3 C4 / C2 C3 / o o o o\ C1 C2 C3 C4 1 1 C= (38) avec : c = uoal + voa2 + w0a3 + toa4 et = SL(u1a13 + v1a13 + w1a15 + tlal6 ) c i = il(u2a9 + v2alo + w2a11 + t2a12 ) c i = SZ(u3a5 + v3a6 + w3a7 + t3a8 ) c2 = uoa5 + voa6 + woa, + toag cz =ula1 +v1a2 +wla3 +tla4 c2 = il(uza13 + vza13 + w2a15 + tza16 ) c 2 = SZ(u3a9 + v3a10 + w3a11 + t3a12 )25 c = uoa9 + v0a10 + woa11 +t oa12 c4 = uoa13 + v0a13 + woa15 + toa16 C3 = ula5 + V1a6 + W1a7 + t1a8 cq = ula9 + v1alo + wiall + t1a12 c3 = uzal + v2a2 + wza3 + tzaq cq = u2a5 + v2a6 + w2a, + t2a8 C3 =1-1(u3a13+v3a13+w3a15+t3a16) cq =u3a1+v3a2+w3a3+t3aq uq=1; Vq=ù1ù30q+~q+0q : Wq=ù1ù20q; tq=ù1+30qù~q ~q = 2cos/2`g151 pour q = 0,.., 3 , indice désignant la trame i de transmission. Les vecteurs al=(ao,...,ai,M_i) i=1,..,16 sont les symboles d'information de S et il est une matrice de permutation de dimension MxM. Les variantes envisagées pour le code spatio-temporel à trois antennes de transmission s'appliquent comme précédemment, à savoir inversion de signe de coefficient(s) dans la matrice SZ, permutation de lignes et de colonnes dans C, permutation des indices des symboles d'information ai. En outre, il est possible de choisir des coefficients proportionnels aux valeurs uq,vq,wq,tq ci-dessus ou sensiblement proportionnels à ces valeurs avec une marge de tolérance de 10% sans dégradation sensible des performances du code. Quelle que soit la forme du code envisagée, celui- ci est réel. Il permet en outre de transmettre seize symboles d'information sur quatre antennes pour quatre utilisations du canal et, par conséquent, est à plein débit. On peut également montrer que le code est à diversité maximale pour M=3, M=5 ou M=7 et ce Enfin, son gain de codage est plus élevé que celui connu de l'état de la technique. La Fig. 8 illustre un exemple de système de transmission utilisant le codage spatio-temporel à quatre antennes selon l'invention. Le système 800 reçoit des symboles d'informations par bloc S de 16 symboles. Le bloc de symboles d'information subit une opération de codage dans le codeur spatio-temporel 810. Plus précisément, le module 810 calcule les coefficients de la matrice C selon (38) ou selon les variantes envisagées plus haut. Les quatre vecteurs colonnes c ,c2,c3,c4 constitués des M premières lignes de C sont transmis respectivement aux modulateurs UWB 820,823,825,827 pour la première trame, puis les quatre vecteurs colonne ci,c2,c3,c4 constitués des M lignes suivantes de C, pour la seconde trame, puis les quatre vecteurs colonne c2 i,c2,c3,c4 constitués des M lignes suivantes de C, pour la troisième trame et enfin les quatre vecteurs colonne c3 i,c2,c3,c4 constitué des M dernières lignes de C, pour la quatrième trame. L'indice supérieur désigne ici la trame et l'indice inférieur l'élément radiatif 830, 833, 835 ou 837. Le modulateur UWB 820 génère à partir des vecteurs lli les signaux UWB impulsionnels modulés correspondants. De même, les modulateurs UWB 823, 825 et 827 génèrent respectivement à partir des vecteurs c et c2 c3 c et c2 c3 t c et c2 c3 les signaux , 3,3,3,3 et UWB impulsionnels modulés correspondants. Les signaux UWB impulsionnels servant de support à la modulation peuvent être là aussi type TH-UWB, DS-UWB ou TH-DS-UWB. Les signaux UWB impulsionnels ainsi modulés sont 32 transmis ensuite aux éléments radiatifs 830,833,835 et 837. La Fig. 9 illustre un mode de réalisation avantageux du codeur spatio-temporel 810 de la Fig. 8. Le codeur utilise des modules élémentaires 910,913,915,917 à quatre entrées et quatre sorties, des modules de permutation 920 et un démultiplexeur 930 à seize entrées et quatre sorties. Chaque module élémentaire 910,913,915,917 a la structure indiquée en Fig. 10. Ce module élémentaire comprend quatre convertisseurs série-parallèle 1010, quatre convertisseurs parallèle-série 1030 et M modules de combinaison linéaire 1020. Selon un mode de réalisation, ces modules 1020 effectuent chacun l'opération linéaire suivante: A=uoa+vob+woc+tod B=usa+v1b+wIc+tid C = uza + vzb + wzc + tzd D =u3a+v3b+w3c+t3d où toutes les valeurs sont scalaires ; a,b,c,d sont les valeurs d'entrée ; A,B,C,D sont les valeurs de sortie. Comme précédemment, les modules 1020 peuvent être constitués de multiplicateurs et d'additionneurs câblés ou bien être réalisés au moyen d'opérations microséquencées. Les convertisseurs série-parallèle 1010 convertissent une séquence de M symboles PAM successifs en un vecteur de dimension M. Inversement, les convertisseurs parallèle-série 1030 convertissent un (39) vecteur de dimension M (symbole PPM-PAM) en une séquence de M symboles PAM successifs. Les modules de permutation 930 de la Fig. 9 ont la structure représentée en Fig. 5 et ne seront donc pas davantage détaillés. Le démultiplexeur 930 de la Fig. 9 reçoit les symboles PPM-PAM du code spatio-temporel (plus précisément les séquences de symboles PAM correspondantes) issus des modules élémentaires 910,913,915,917, le cas échéant après permutation dans les modules 920 (pour les symboles c~,c~,cz,c~,cz,c3 ) et les transmet aux modulateurs UWB à l'instant de transmission requis. Pour ce faire, le démultiplexeur 930 pourra comprendre des buffers FIFO pour retarder les composantes des symboles à transmettre pendant les seconde, troisième et quatrième trames. Si des inversions de signe sont présentes dans la matrice SZ, celles-ci peuvent être prises en compte en changeant le (s) signe (s) des coefficients uk,vk,Wk,tk au sein des modules 913,915 et 917, relatifs à la ou aux composantes concernées. Plus précisément, le changement de signe sera effectué dans les modules de combinaison linéaire 1020 de ces derniers. Bien entendu, là aussi, selon le degré de parallélisme souhaité, les convertisseurs série-parallèle et parallèle-série peuvent être supprimés en tout ou partie. On peut également utiliser un seul module de combinaison linéaire par module élémentaire en effectuant un multiplexage des composantes en entrée et un démultiplexage en sortie de 1020 à un rythme correspondant à quatre fois le débit de ces composantes. Les signaux UWB transmis par le système illustré en Fig. 4 ou Fig. 8 peuvent être traités par un récepteur multi-antenne de manière classique. Le récepteur pourra par exemple comprendre un étage de corrélation de type Rake suivi d'un étage de décision, utilisant par exemple un décodeur par sphère connu de l'homme du métier
La présente invention concerne un procédé de codage et un dispositif de codage spatio-temporel pour système de transmission UWB comprenant trois ou quatre éléments radiatifs. Elle concerne également un procédé de transmission d'une pluralité de symboles d'information appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM utilisant ce codage spatio-temporel.
1. Procédé de codage spatio-temporel pour système de transmission UWB comprenant trois éléments radiatifs, caractérisé en ce qu'un bloc de neuf symboles d' information (S = (al,a2,a3,a4,a5,a6,a7,a8,a9) ) appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM, présentant un nombre de positions temporelles égal à 3 ou bien supérieur ou égal à 5 est codé en neuf vecteurs (cl,c2,c3 , ci,c2,c3 , cl,c2,c3) , les composantes d'un vecteur étant destinées à moduler un signal UWB impulsionnel pour un élément radiatif dudit système et pour un intervalle de transmission donné (Tf), chaque vecteur étant obtenu à partir d'une combinaison linéaire distincte de trois desdits symboles d'information et que l'on applique une permutation des composantes à un sous-ensemble desdits vecteurs (ci,ci,cz) avant de moduler ledit signal UWB impulsionnel. 2. Procédé de codage spatio-temporel selon la 1, caractérisé en ce que lesdits vecteurs ayant subi ladite permutation sont soumis à une inversion d'une ou d'une pluralité de ses composantes avant de moduler ledit signal UWB impulsionnel. 3. Procédé de codage spatio-temporel selon la 1, caractérisé en ce que lesdits vecteurs sont définis par les composantes blocs Mx1 de la matrice de dimension 3Mx3: ua1 + vat + wa3 ua4 + vas + wa6 il(wa, + ua8 + vag ) wa1 + ua2 + va3 ~SL(va4 + wa5 + ua6) il(va, + wa8 + uag ) ua7 + va8 + wa9 wa4 + ua5 + va6 val + wa2 + ua3 i à une permutation des lignes et/ou des colonnes près et dans lesquels a1,a2,a3,a4,a5,a6,a,,a8,a9 sont lesdits symboles d'information, M est l'ordre de la modulation PPM, SZ est une matrice MxM de permutation des composantes desdits vecteurs, ayant subi ou non une inversion de signe de l'un ou d'une pluralité de ses coefficients (X1) et les coefficients u,v, w sont tels que leurs rapports respectifs sont des nombres non rationnels. 4. Procédé de codage spatio-temporel selon la 3, caractérisé en ce que les coefficients u,v,w sont proportionnels à 10% près aux valeurs respectives -2+200+300 , -2+201+3012, -2+202+302 2(q +1) n pour q= 0,1,2 . 5. Procédé de transmission d'une pluralité de symboles d'information appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM présentant un nombre de positions temporelles égal à 3 ou bien supérieur ou égal à 5 , dans lequel lesdits symboles d'information sont codés au moyen du codage spatio-temporel selon l'une des où 0q = 2cos 7 i précédentes pour lesdits neuf vecteurs, les composantes de chacun de ces neuf vecteurs modulant la position ou bien la position et l'amplitude des impulsions composant un signal UWB impulsionnel pour obtenir neuf signaux UWB impulsionnels modulés, ces neuf signaux étant respectivement transmis par ledits trois éléments radiatifs pendant trois intervalles de transmission consécutifs. 6. Procédé de codage spatio-temporel pour système de transmission UWB comprenant quatre éléments radiatifs, caractérisé en ce qu'un bloc de seize symboles d'information (S = (a1,...,a16)) appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM, présentant un nombre de positions temporelles égal à 3 ou 5 ou bien supérieur ou égal à 7, est codé en seize vecteurs (cp; p =1,..4;q = 0,..,3) , les composantes d'un vecteur étant destinées à moduler un signal UWB impulsionnel pour un élément radiatif dudit système et pour un intervalle de transmission donné (Tf), chaque vecteur étant obtenu à partir d'une combinaison linéaire distincte de quatre desdits symboles d'information , et que l'on applique une permutation des composantes à un sous-ensemble desdits vecteurs ( ci,cc2,ci,c2,c3 ) avant de moduler ledit signal UWB impulsionnel. 7. Procédé de codage spatio-temporel selon la 6, caractérisé en ce que lesdits vecteurs ayant subi ladite permutation sont soumis à une inversion d'une ou d'une pluralité de ses composantes avant de moduler ledit signal UWB impulsionnel. 8. Procédé de codage spatio-temporel selon la 6, caractérisé en ce que lesdits vecteurs sont définis par les composantes blocs Mx1 de la matrice de dimension 4Mx4: / o o o o\ et C2 C3 C4 1 1 1 1 C1 c2 c3 c4 2 2 2 2 c1 c2 c3 c4 3 3 3 3 \C1 C2 C3 C4 / C= où c = uoal + voa2 + w0a3 + toa4 ci = 11(u1a13 +v1a13 +w1a15 +t1a16) C2 = SL(u2a9 + v2alo + w2a11 + t2a12 ) ci = SZ(u3a5 + v3a6 + w3a7 + t3a8 ) c2 = uoa5 + voa6 + woa, + toag et = ula1 + v1a2 + wla3 + tla4 c2 = il(u2a13 + v2a13 + w2a15 + t2a16 ) c2 = SZ(u3a9 + v3a10 + w3a11 + t3a12 ) c3 = uoa9 + voalo + woa11 + toa12 c4 = uoa13 + voa13 + woa15 + toa16 c3 =ula5+vla6+wla,+tlag cq =ula9+vlalo+wia11+t1a12 c3 = u2al + v2a2 + w2a3 + t2a4 cq =u2a5 +v2a6 +w2a7 + tzag c3 =II(u3a13+v3a13+w3a15+t3a16) cq =u3a1+v3a2+w3a3+t3a4 à une permutation des lignes et/ou des colonnes près et dans lesquels a1,..., a16 sont lesdits symboles d'information, M est l'ordre de la modulation PPM, SZ est une matrice MxM de permutation des composantes desdits vecteurs, ayant subi ou non une inversion de signe de l'un ou d'une pluralité de ses coefficients (xi) et les coefficients uq,vq,wq,tq sont proportionnels à 10% près aux valeurs respectives 1; -1- 20q +02 q +0q ; -1+30q -03 avec 4q = 2cos -1-30q+ + ; '2(q+1)z 15 ~ pour q = 0,..,3 . 9. Procédé de transmission d'une pluralité de symboles d'information appartenant à une constellation de modulation PPM ou de modulation composite PPM-PAM présentant un nombre de positions temporelles égal à 3 ou 5 ou bien supérieur ou égal à 7, dans lequel lesdits symboles d'information sont codés au moyen du codage spatio-temporel selon l'une des 6 à 8 pour obtenir lesdits seize vecteurs, les composantes de chacun de ces seize vecteurs modulant la position ou bien la position et l'amplitude des impulsions composant un signal UWB impulsionnel pour obtenir seize signaux UWB impulsionnels modulés, ces seize signaux étant respectivement transmis par lesdits quatre éléments radiatifs pendant quatre intervalles de transmission consécutifs. 10. Procédé de transmission selon la 5 ou 9, caractérisé en ce que les éléments radiatifs sont des antennes UWB. 11. Procédé de transmission selon la 5 ou 9, caractérisé en ce que les éléments radiatifs sont des diodes laser ou des diodes électro-luminescentes. 30 12. Procédé selon l'une des 5,9,10,11, caractérisé en ce que ledit signal impulsionnel est un signal TH-UWB. 13. Procédé selon l'un des 5,9,10,11, caractérisé en ce que ledit signal impulsionnel est un signal DS-UWB. 14. Procédé selon l'une des 5,9,10,11, caractérisé en ce que ledit signal impulsionnel est un signal TH-DS-UWB. 15. Dispositif de codage spatio-temporel pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend : -trois modules élémentaires (510,515,517), chaque module élémentaire étant adapté à recevoir trois symboles d'information, chaque symbole d'information (ai) étant constitué de M composantes avec N I=3 ou NI5, chaque composante pouvant prendre M' valeurs où M'>_1 , chaque module élémentaire comprenant au moins un module de combinaison linéaire (620), chaque module de combinaison linéaire étant adapté à effectuer trois combinaisons linéaires distinctes des composantes de même rang desdits trois symboles pour générer trois composantes respectives de même rang de trois vecteurs intermédiaires; - une pluralité de modules de permutation (520), chaque module de permutation étant adapté àeffectuer une permutation sur les composantes desdits vecteurs intermédiaires - des moyens de démultiplexage (530) recevant les composantes desdits vecteurs intermédiaires ou les composantes de ces vecteurs permutées par les modules de permutation (520) pour fournir lesdits neuf vecteurs par groupe de trois en trois instants consécutifs. 16. Dispositif de codage spatio-temporel pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend : quatre modules élémentaires (910,913,915,917), chaque module élémentaire étant adapté à recevoir quatre symboles d'information, chaque symbole d'information (ai) étant constitué de M composantes avec M=3 ou M=5 ou M >_ 7 , chaque composante pouvant prendre M' valeurs où M'>_1 , chaque module élémentaire comprenant au moyen un module de combinaison linéaire (920), chaque module de combinaison linéaire étant adapté à effectuer quatre combinaisons linéaires distinctes des composantes de même rang desdits quatre symboles pour générer quatre composantes respectives de même rang de quatre vecteurs intermédiaires; une pluralité de modules de permutation (920), chaque module de permutation étant adapté à effectuer une permutation des composantes desdits vecteurs intermédiaires ;- des moyens de démultiplexage (930) recevant les composantes desdits vecteurs intermédiaires ou les composantes de ces vecteurs permutées par les modules de permutation (920) pour fournir lesdits seize vecteurs par groupe de quatre en quatre instants consécutifs. 17. Dispositif de codage selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que chaque module élémentaire et chaque module de permutation comportent en entrée des moyens de conversion série-parallèle (610,710,1010) pour convertir une séquence de M composantes en un mot de M constitué par ces M composantes et en sortie des moyens de conversion parallèle-série (630,730,1030) pour effectuer l'opération inverse. 18. Dispositif de codage selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que chaque module de permutation comprend un buffer pour stocker au moins un vecteur intermédiaire et des moyens pour brasser les adresses d'écriture ou de lecture dudit buffer.
H
H04
H04B,H04J,H04L
H04B 7,H04B 1,H04J 99,H04L 27
H04B 7/04,H04B 1/69,H04J 99/00,H04L 27/34
FR2898274
A1
COMPOSITION CONTENANT DES DERIVES D'AMIDINE OU DE CARBOXAMIDE ET DES STEROIDES A TITRE DE MEDICAMENT
20,070,914
La présente invention a pour objet une composition contenant au moins un dérivé d'amidine ou de carboxamide en association avec au moins un composé choisi parmi les stéroïdes, les corticoïdes ou les corticostéroïdes. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant cette composition et leur utilisation à des fins thérapeutiques, en particulier en tant qu'inhibiteurs de calpaïnes et/ou inhibiteurs de la peroxydation lipidique. Compte tenu du rôle potentiel des calpaïnes et des radicaux libres en physiopathologie, es nouvelles compositions selon l'invention peuvent produire des effets bénéfiques ou favorables dans le traitement de pathologies où ces enzymes (calpaïnes) et formes réactives de l'oxygène (radicaux libres) sont impliquées, et notamment pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, la néphrotoxicité ou le cancer. Afin de répondre aux exigences des industriels, il est devenu nécessaire de trouver de nouveaux médicaments inhibiteurs de calpaïnes et/ou inhibiteurs de la peroxydation lipidique. Aussi le problème que se propose de résoudre l'invention est de fournir de nouvelles compositions capables d'inhiber les calpaïnes et/ou d'inhiber la peroxydation lipidique. De manière inattendue, les inventeurs ont mis en évidence que les compositions contenant au moins un composé de formule générale (I) ou (A) décrits ci-après ou leurs sels, sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes et au moins un composé choisi parmi les stéroïdes, les corticoïdes ou les corticostéroïdes présentent une activité capable de traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, -2- les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, la néphrotoxicité ou le cancer. Avantageusement la composition selon l'invention peut produire des effets bénéfiques ou favorables dans le traitement des pathologies suivantes : - les maladies inflammatoires et immunologiques comme par exemple l'arthrite rhumatoïde, les pancréatites, la sclérose en plaques, les inflammations du système gastro-intestinal (par exemple la colite ulcérative ou non, la maladie de Crohn), - les maladies cardio- vasculaires et / ou cérébro-vasculaires comprenant par exemple l'hypertension artérielle, le choc septique, les infarctus cardiaques ou cérébraux d'origine ischémique ou hémorragique, les ischémies ainsi que les troubles liés à l'agrégation plaquettaire, -les troubles du système nerveux central ou périphérique comme par exemple les maladies neurodégénératives où l'on peut notamment citer les traumatismes cérébraux ou de la moelle épinière, l'hémorragie sub arachnoïde, l'épilepsie, le vieillissement, les démences séniles, y compris la maladie d'Alzheimer, la chorée de Huntington, la maladie de Parkinson, les neuropathies périphériques, - la cachexie, - la sarcopénie, - la perte d'audition, en particulier la perte d'audition provoquée par la presbyacousie, par un traumatisme acoustique, ou par l'administration d'un médicament tel que les antibiotiques comme par exemple la gentamicine, les anti-cancéreux comme par exemple le cisplatine, les agents anti-inflammatoires non stéroïdiens comme par exemple les dérivés de l'acide salicylique ou l'ibuprofène, les diurétiques tel que par exemple la furosémide, les anti-ulcéreux tel que par exemple la cimétidine ou l'oméprazole, les agents anticonvulsivants tel que par exemple la carbamazépine ou l'acide valproique, - l'ostéoporose, - les dystrophies musculaires, comme par exemple en particulier la dystrophie musculaire de Duchenne, la dystrophie musculaire de Becker, la dystrophie musculaire myotonique ou maladie de Steiner, la dystrophie musculaire congénitale, la dystrophie musculaire des ceintures et la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale, -3- - les maladies prolifératives non cancéreuses comme par exemple l'athérosclérose ou la resténose, - la cataracte, - les transplantations d'organes, - les maladies auto-immunes ou virales comme par exemple le lupus, le sida, les infections parasitaires ou virales, le diabète et ses complications, - la néphrotoxicité induite par les antibiotiques tel que entre autres les aminoglycosides comme par exemple la gentamicine, - le cancer et les maladies prolifératives cancéreuses, -toutes les pathologies caractérisées par une activation des calpaïnes, -toutes les pathologies caractérisées par une production accrue de radicaux libres. Un autre avantage de la présente invention est que l'association selon l'invention présente une synergie comparativement aux composés utilisés séparément. Encore plus avantageusement, la composition selon l'invention peut permettre de bloquer ou de ralentir la dégénérescence des cellules en particulier des cellules musculaires. L'invention a également pour avantage de pouvoir présenter un effet protecteur des cellules vis-à-vis de la mort cellulaire. Dans le cas du traitement de la dystrophie musculaire, l'invention a pour avantage de proposer un traitement alternatif aux traitements usuels, et notamment de permettre de réduire les doses de corticoïdes actuellement utilisées soit en augmentant l'efficacité du traitement soit sans perdre l'efficacité de ce traitement. Ceci a pour autre avantage de permettre de réduire ou retarder les effets secondaires dus aux corticoïdes. La composition selon l'invention a pour avantage également de pouvoir être utile pour traiter la perte d'audition. L'invention a pour avantage de pouvoir être mise en oeuvre dans toutes industries, notamment l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. Les compositions selon l'invention ou leurs sels présentent une solubilité accrue dans les milieux biologiques, en particulier dans les milieux aqueux. -4- D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description et des exemples donnés à titre purement illustratifs et non limitatifs qui vont suivre. La présente invention a tout d'abord pour objet une composition contenant au 5 moins un composé choisi parmi les stéroïdes, les corticoïdes ou les corticostéroïdes ou leurs sels et contenant au moins un composé choisi parmi soit a) les composés de formule générale (I) ou leurs sels (I) 10 sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes dans laquelle : R', R2, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment, un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, le groupe OH, un radical alkyle, alkoxy, cyano, nitro, amino, alkylamino ou acide carboxylique ; 15 R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou un groupe ùCOR10 ; Rt0 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique ; W représente un atome d'oxygène ou un atome de soufre ou bien -W- représente une liaison ; 20 R' représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; R8 représente un atome d'hydrogène, un radical haloalkyle ou alkényle, un radical cycloalkyle, un radical alkyle linéaire ou ramifié, substitué ou non qui lorsqu'il est substitué porte une fonction chimique telle qu'acide carboxylique, amine, alcool, guanidine, amidine, thiol, thioéther, thioester, alkoxy, hétérocyclique ou carboxamide ; -5- R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 ; étant entendu que : ou signifie H H /N\ N\ N HN,R7 ou N`R7 ou N R7 soit b) les composés de formule générale (A) ou leurs sels 0 OR (A) sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes, dans laquelle R représente l'atome d'hydrogène ou -C(0)R' dans lequel R' représente un radical alkyle. La composition selon l'invention comprend à titre de premier constituant au moins 15 un composé de formule générale (I) décrit ci-dessus ou au moins un composé de formule générale (A) décrit ci-dessus ou leurs sels. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R1 qui est un atome d'hydrogène. -6- De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R2 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R3 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R4 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R5 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R6 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R7 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R8 qui est un radical isobutyle. De préférence l'atome W du composé de formule générale (I) décrit ci-dessus est un atome de soufre. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R9 qui est un atome d'hydrogène. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R9 qui est un radical acétyle. De préférence le composé de formule générale (1) décrit ci-dessus possède un radical R9 qui est un radical méthyle. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R9 qui est un radical benzyle. De préférence le composé de formule générale (I) décrit ci-dessus possède un radical R9 qui est un radical naphtylméthyle. De préférence le composé de formule générale (A) décrit ci-dessus possède un radical R qui est un radical -C(0)-CH3. -7 Par alkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical alkyle linéaire ou ramifié comptant de 1 à 12 atomes de carbone, et de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus préférentiellement de 1 à 4 atomes de carbone. Par alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 6 atomes de carbone, on entend en particulier les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, sec-butyle et tert-butyle, pentyle, néopentyle, isopentyle, hexyle, isohexyle. Par haloalkyle, on entend un radical alkyle dont l'un au moins des atomes d'hydrogène est substitué par un atome d'halogène. Par haloalkyle, on entend par exemple le radical -CF3, ùCHF2 ou -CH2CI. Par alkényle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical alkényle linéaire ou ramifié comptant au moins 1 insaturation et comptant de 2 à 12 atomes de carbone, et de préférence de 2 à 6 atomes de carbone. Par alkoxy, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical R-0-dont la chaîne carbonée R est linéaire ou ramifiée et compte de 1 à 6 atomes de 15 carbone. Par cycloalkyle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical carbocyclique saturé comptant de 3 à 7 atomes de carbone. Par cycloalkyle comptant de 3 à 7 atomes de carbone, on entend en particulier un radical cyclohexyle. Par aryle, lorsqu'il n'est pas donné plus de précisions, on entend un radical 20 carbocyclique aromatique, comptant de préférence de 1 à 3 cycles fusionnés. Par aryle, on entend notamment les radicaux phényle, naphtyle et phénantryle, de préférence les radicaux phényle et naphtyle et plus préférentiellement le radical phényle. Par radicaux arylalkyle, on entend des radicaux arylalkyle dont respectivement les radicaux alkyle et aryle qui les composent ont les significations indiquées 25 précédemment étant entendu que le radical aryle est attaché à la molécule (I) via un radical alkyle. Par bisarylalkyle on entend au sens de la présente invention un radical carbocyclique aromatique comprenant au moins 2 cycles, dont l'un au moins est aromatique, et comprenant au plus 14 atomes de carbone, de préférence au plus 30 10 atomes de carbone, étant entendu que le radical bisarylalkyle est attaché à la molécule (I) via un radical alkyle. -8- Par hétérocyclique, on entend au sens de la présente invention un radical cyclique aromatique ou non comprenant de 1 à 14 atomes, ces atomes étant choisis parmi le carbone, l'azote, l'oxygène ou le soufre, ou une de leurs combinaisons. Il est entendu que le radical hétérocyclique peut être partiellement insaturé. Par hétérocyclique, on entend par exemple un radical hétéroaryle ou un radical hétérocycloalkyle. Par hétérocyclique alkyle, on entend au sens de la présente invention un radical hétérocyclique alkyle dont les radicaux hétérocyclique et alkyle qui les composent ont les significations indiquées précédemment et dont le radical hétérocyclique est attaché à la molécule (I) via un radical alkyle. Par atome d'halogène, on entend un atome choisi parmi les atomes de fluor, de chlore, de brome ou d'iode. Par amino, on entend au sens de la présente invention un radical -NH2. Par alkylamino, on entend au sens de la présente invention un radical ûNRH ou ûN(R")2 avec R" étant un radical alkyle tel que précédemment défini. Les exemples suivants indiquent des groupements protecteurs pouvant protéger des fonctions portées par le radical R8 : des esters de méthyle. d'éthyle, de tert-butyle ou de benzyle peuvent protéger des fonctions acides ; des carbamates de tert-butyle de benzyle ou de fluorènylméthyle peuvent protéger des fonctions amines ; - des acétamides peuvent protéger des fonctions amines ; et - des éthers de tert-butyle, de benzyle, de tétrahydropyrane ou de silyle peuvent protéger des fonctions alcools ; et - des acétyles peuvent protéger des fonctions alcools ; et - des thioéthers de méthyle ou des thioesters de méthyle peuvent protéger des fonctions thiol. En particulier, l'invention concerne une composition comprenant au moins un composé choisi parmi les composés suivants ou leurs sels : -9-N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-Ieucinamide ; N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-Ieucinamide ; N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-Ieucinamide (3S)-3-({N-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino)tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]- L-Ieucinamide ; N-[(1 S)-1-({[(2S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -1OH-phenothiazine-2-carboxamide ; N-[( 1 S)-1-({[(2R)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -1OH-phenothiazine-2-carboxamide ; N-[(1 R)-1-({[(2S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -1OH-phenothiazine-2-carboxamide N-[(1 R)-1-({[(2R)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -1OH-phenothiazine-2-carboxamide (2R)-3-{[N-(1 OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-L-leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (2S)-3-{[N-(1 OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-L-leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (2R)-3-{[N-(1 OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-D-leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (2S)-3-{[N-(10H-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-D-leucyl]amino} tetrahydrofuran-2-yl acetate -3-{[N-(1OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate. -10- La terminologie utilisée pour la nomenclature des composés ci-dessus est la terminologie anglaise IUPAC. La composition selon l'invention comprend à titre de deuxième constituant au moins un composé choisi parmi les stéroïdes, les corticoïdes ou les corticostéroïdes ou leurs sels. Parmi les stéroïdes convenant selon l'invention, on peut citer la dexamethasone dont la formule chimique est 9 alpha-fluoro-11 bêta,17 alpha,21-trihydroxy-16 alphaméthylprégna-1,4-diène-3,20-dione 21-isonicotinate, on peut encore citer l'oxandrolone dont la formule chimique est hydroxy-17beta methyl-17 oxo-3 oxa-2 5alpha-androstane. Parmi les corticoïdes convenant selon l'invention, on peut citer la cortisone ou un de ses dérivés. Parmi les corticostéroïdes convenant selon l'invention, on peut citer : la prednisone : 11[3,17a,21-trihydroxyprégna-1,4-diène-3,20-dione Corticostéroïde ; - la prednisolone : 17a.21-dihydroxyprégna-1,4-diène-3,11,20-trione Corticostéroïde ; l'a-methylprednisolone ; - le deflazacort qui est un dérivé oxazolone de la prednisone. La présente invention a également pour objet une composition telle que définie ci-dessus pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active. Encore plus particulièrement la composition selon l'invention et telle que définie ci-dessus peut être utilisée comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, la néphrotoxicité ou le cancer. De préférence l'invention a pour objet une composition selon l'invention et telle que définie ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter la perte d'audition. -11- De préférence l'invention a pour objet une composition selon l'invention et telle que définie ci-dessus, pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter les dystrophies musculaires en particulier la dystrophie musculaire de Duchenne, la dystrophie musculaire de Becker, la dystrophie musculaire myotonique ou maladie de Steiner, la dystrophie musculaire congénitale, la dystrophie musculaire des ceintures et la dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale. La présente invention a également pour objet un médicament comprenant au moins une composition telle que définie précédemment ou un de ses sels. De préférence il s'agit de sels pharmaceutiquement acceptables de tels composés. A titre de médicament, la composition telle que définie précédemment ou ses sels pharmaceutiquement acceptables. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant au moins une composition telle que définie précédemment, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable de cette composition. De préférence la composition pharmaceutique comprend au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. De préférence la composition selon l'invention et telle que définie précédemment, ou son sel est contenu dans la composition pharmaceutique à titre de principe actif. Par sel pharmaceutiquement acceptable, on entend notamment des sels d'addition d'acides inorganiques tels que par exemple chlorhydrate, bromhydrate, iodhydrate, sulfate, phosphate, diphosphate ou nitrate ou d'acides organiques tels que par exemple acétate, maléate, fumarate, tartrate, succinate, citrate, lactate, méthanesulfonate, p-toluènesulfonate, benzènesulfonate, pamoate ou stéarate. Pour d'autres exemples de sels pharmaceutiquement acceptables, on peut se référer à "Sait selection for basic drugs", Int. J. Pharm. (1986), 33, 201-217. La composition selon l'invention ou son sel utilisée selon l'invention peuvent être sous forme d'un solide, par exemple des poudres, des granules, des comprimés, des gélules, des liposomes, ou des suppositoires. Les supports solides appropriés peuvent être, par exemple, le phosphate de calcium, le stéarate de magnésium, le talc, les sucres, le lactose, la dextrine, l'amidon, la gélatine, la cellulose, la cellulose de méthyle, la cellulose carboxyméthyle de sodium, la polyvinylpyrrolidine ou la cire. La composition selon l'invention ou son sel utilisée selon l'invention peuvent être sous forme semi-solide, par exemple sous forme d'un gel, d'une mousse ou d'une pommade. -12- La composition selon l'invention ou son sel peut aussi se présenter sous forme liquide, par exemple, des solutions, des émulsions au sens large, des suspensions, des vaporisations ou des sirops. Les supports liquides appropriés peuvent être, par exemple, l'eau, les solvants organiques tels que le glycérol ou les glycols, de même que leurs mélanges, dans des proportions variées, dans l'eau. L'invention concerne en outre l'utilisation d'une composition selon l'invention et telle que définie précédemment, ou d'un sel pharmaceutiquement acceptable d'une telle composition, pour préparer un médicament destiné à traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, ou le cancer. L'administration d'une composition selon l'invention ou son sel pourra se faire par voie topique, orale, parentérale, par injection intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée etc. La dose de la composition selon l'invention, à prévoir pour le traitement des maladies ou troubles mentionnés ci-dessus, varie suivant le mode d'administration, l'âge et le poids corporel du sujet à traiter ainsi que l'état de ce dernier, et il en sera décidé en définitive par le médecin ou le vétérinaire traitant. Une telle quantité déterminée par le médecin ou le vétérinaire traitant est appelée ici "quantité thérapeutiquement active". Selon un mode de réalisation des compositions selon l'invention, le ratio des constituants [premier constituant / deuxième constituant] peut être compris entre 1 / 99 et 99 / 1, avantageusement entre 5 / 95 et 95 / 5, ou entre 10 / 90 et 90 / 10. Selon une variante de la composition selon l'invention, le ratio des constituants est de 50 / 50. Selon une autre variante de la composition selon l'invention, le ratio des constituants est de 80 / 20. Selon une autre variante de la composition selon l'invention, le ratio des constituants est de 20 / 80. -13- L'invention a également pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention ou son sel dans l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, chimique, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture. Préparation des composés de formule qénérale (I) Les composés de formule générale (I) selon l'invention peuvent être préparés selon la voie de synthèse représentée dans le schéma 1 ci-dessous. Les composés de formule générale (I) dans laquelle R9 représente un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 avec R10 représentant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique sont appelés les composés de formule générale (I)1. Les composés de formule générale (I) dans laquelle R9 représente un atome d'hydrogène étant appelés les composés de formule générale (1)2 dans la suite de l'exposé. Dans le schéma 1 ci-dessous, ainsi que le schéma 2, la signification de W, R1, R2, R3, R4, R5' R6, R7, R8, R9, R10 et R11 dans les composés de formules générales (Il), (III), (I)1 et (1)2, est telle que décrite plus haut dans la description : -14- XwSùR R / H2N R4 N 3 R N''R' R8 H 1 R (II) 6 R R 11 O 9 OR R 9 (I)2 Schéma 1 Les composés de formules générales (I)1 et (1)2 sont obtenus selon le schéma 1 par condensation des dérivés thioimidates de formule générale (II) sur les amino-lactols de formule générale (III), de préférence par chauffage entre 25 et 60 C, préférentiellement dans un solvant polaire, tels que par exemple l'isopropanol, DMF ou bien le THF, pendant une période de 4 à 20 heures. La fonction hémiacétalique des composés de formule générale (1)1 peut ensuite être déprotégée pour conduire aux composé de formule générale (1)2, par exemple en milieu acide, à l'aide d'un acide minéral tel que HCI ou HBr ou bien d'un acide organique, tel que par exemple l'acide benzène sulfonique, en solution dans un solvant organique tel que, par exemple, l'acétone, le THF, le dioxanne, l'acétonitrile ou l'éthanol. La réaction s'effectue généralement vers 20 C et pendant un temps qui peut varier de 4 à 20 heures selon la nature de R9. -15- Préparation des intermédiaires de formule qénérale (II) : Les thioimidates de formule générale (II) non commerciaux, dans lesquels W, R', R2, R3, R4, R5, R6 et R7 sont tels que décrits plus haut dans la description, peuvent être préparés selon la voie synthétique détaillée dans le schéma 2. R6 W R' 0 5 R--~ R R N R2 OH R3 (II.1) R6 SiWRR S R--f-~R~N~~~2 R4 1 R' R3 H (II.3) Schéma 2 5 Les thioimidates de formule générale (Il), dérivés de la phénothiazine (W = S), de la phénoxazine (W = O) ou du carbazole (-W- est une liaison) peuvent être obtenus en 3 étapes à partir des acides carboxyliques de formule générale (11.1) correspondants. Ces acides carboxyliques sont accessibles à partir de méthodes décrites dans la littérature telle que, par exemple, Pharmazie 1984, 39(1), 22-3 ; Bull. Soc. Chim. 1968, (7), 2832-42, Pharmazie 1966, 21(11), 645-9, Synthesis 1988, (3), 215-17, J. Mec". Chem. 1992, 35(4), 716-24, J. Org. Chem. (1960), 25, 747-53, Heterocycles (1994), 39(2), 833-45 ; J. Indian Chem. Soc. (1985), 62(7), 534-6 ; J. Chem. Soc. Chem. Comm. (1985), (2), 86-7. La formation des carboxamides de formule générale (11.2) est effectuée en présence d'une solution aqueuse concentrée d'ammoniaque (R7 = H) ou bien d'une amine (R7 = alkyle), à l'aide d'un réactif de couplage peptidique, tel que par exemple DCC ou HBTU, dans un solvant tel que, par exemple, le DMF. Les thiocarboxamides de formule générale (11.3) peuvent être obtenus par action du réactif de Lawesson en solution dans du 1,4-dioxanne. L'alkylation des thiocarboxamides pour générer les thioimidates de formule générale (II) peut être opérée à l'aide de R11-X, X étant un groupe partant tel que par exemple un atome d'halogène, un groupement sulfate ou triflate. Le mélange réactionnel est agité, par exemple, dans l'acétone R R 11X -16- pendant 15 heures. Les thioimidates (Il) sont obtenus sous forme de sels, par exemple, iodhydrate si on utilise du iodométhane (R11-X) et peuvent être éventuellement désalifiés à l'aide d'une base telle que, par exemple, le carbonate de sodium. Préparation des intermédiaires de formule générale (III) : Les dérivés amino-lactols de formule générale (III), dans lesquels R8 et R9 sont tels que décrits ci-dessus, avec Gp étant un groupement protecteur de préférence de type carbamate, sont accessibles en utilisant par exemple les voies de préparation représentées dans le schéma 3 ci-après. -17-GpNH O O O (111.3) Gp-N~,~,N O HzN (111.7) R8 H H (111.1) Gp-N, CO2H R8 O H(111.2) G p- N R8 H 1O Gp H H2N OR /GP_yCO2H R8 (II1.1) OH 9 Gp-N O H Gp-NN R8 H Schéma 3 Les dérivés d'amirio-butyrolactone de formule générale (111.2) peuvent être obtenus par condensation des aminoacides protégés de formule générale (111.1), dans laquelle R8 est un radical d'acide aminé tel que précédemment défini dans la formule générale (I) et Gp est un groupe protecteur tel que, par exemple, un carbamate de benzyle, de tert-butyle ou de fluorènylméthyle, sur la (S)-a-aminobutyrolactone dans les conditions classiques -18- de la synthèse peptidique pour conduire aux carboxamides intermédiaires de formule générale (111.2). La lactone (111.2) est ensuite réduite en lactol à l'aide d'un agent réducteur tel que, par exemple, l'hydrure de diisobutylaluminium (DIBAL), dans un solvant inerte tel que, par exemple, THF ou CH2Cl2, à une température de préférence inférieure à -50 C, par exemple à environ -78 C. La fonction hémiacétalique des dérivés lactols de formule générale (111.3) est ensuite protégée soit en milieu alcoolique, par exemple dans du méthanol ou l'alcool benzylique, à l'aide d'un acide fort tel que, par exemple, l'acide trifluoroacétique ou l'acide camphorsulfonique, soit en présence d'un anhydride d'acide carboxylique, par exemple l'anhydride acétique, en présence de 4-diméthylaminopyridine dans un solvant inerte, tel que le dichlorométhane, pour conduire aux acétals de formule générale (111.4). Alternativement, les amino-lactols de formule générale (III), peuvent être préparés en 5 étapes à partir de (S)-a-aminobutyrolactone protégées commerciales. Les étapes successives de réduction de la lactone et de protection de l'hémiacétal pour conduire aux intermédiaires (111.5) et (111.6) sont identiques à celles décrites pour la génération des intermédiaires (111.3) et (111.4). La préparation des intermédiaires (111.7) est effectuée de préférence par hydrogènolyse, en présence de Pd/C, du groupe benzyloxycarbonyle principalement utilisé dans cette stratégie. Les intermédiaires de formule générale (111.4) peuvent ensuite être obtenus par condensation peptidique dans les conditions précédemment décrites pour (111.2), entre les intermédiaires (111.7) et les aminoacides de formule générale (111.1). La fonction amine des intermédiaires de formule générale (111.4) est ensuite déprotégée selon des méthodes décrites dans la littérature (T.W. Greene et P.G.M. Wuts, Protective Groups in Organic Synthesis, Second edition (Wiley-Interscience, 1991)). A moins qu'ils ne soient définis d'une autre manière, tous les termes techniques et scientifiques utilisés ici ont la même signification que celle couramment comprise par un spécialiste ordinaire du domaine auquel appartient cette invention. De même, toutes les publications, demandes de brevets, tous les brevets et toutes autres références mentionnées ici sont incorporées par référence. Préparation des composés de formule générale (A) La préparation des composés de formule générale (A) est décrite dans la demande WO 01/32654. Les exemples suivants sont présentés pour illustrer les procédures ci-dessus et ne doivent en aucun cas être considérés comme une limite à la portée de l'invention. EXEMPLES La terminologie utilisée pour la nomenclature des exemples ci-dessous est la terminologie anglaise IUPAC. Dans les exemples suivants, les points de fusion ont été mesurés grâce à un capillaire à l'aide d'un appareil de marque Bûchi, modèle B-545. Exemple 1 : lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : 1.1) N2-[(benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-oxotétrahydrofuran-3-yl]-Lleucinamide : On dissout, dans 60 ml de DMF anhydre, 3,51 g (13,25 mmol) de Cbz-L-Leucine, 2,41 g (1 éq.) de bromhydrate de (S)-2-amino-4-butyrolactone, 1,97 g de HOBT (1,1 éq.) et 5,59 g (2,2 éq.) de chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthylcarbodiimide (EDC) puis on ajoute 7,64 ml (3,3 éq.) de N,N-diisopropyléthylamine. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures à 20 C avant d'être versé dans 200 ml d'un mélange 1/1 d'acétate d'éthyle/eau. Après agitation et décantation, la solution organique est lavée successivement avec 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau, 100 ml d'une solution 1M d'acide citrique et finalement 100 ml d'une solution de saumure. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée à sec sous vide. L'huile obtenue est lavée à l'aide d'isopentane et cristallisée ensuite dans un mélange dichlorométhane/isopentane. On obtient un solide blanc avec un rendement de 68 %. Point de fusion : 130-131 C. 1.2) N2-[(benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-hydroxytétrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : Sous argon, dans un tricol contenant 60 ml de dichlorométhane anhydre, on dissout 1,24 g (3,56 mmol) de l'intermédiaire 1.1. L'ensemble est refroidi à -60 C avant l'addition, goutte-à-goutte, de 10,7 ml (3 éq.) d'une solution 1M de DIBAL dans le dichlorométhane. A la fin de l'addition, le bain réfrigérant est enlevé et l'agitation est maintenue pendant 15 minutes supplémentaires. Le milieu réactionnel est alors versé, avec précaution, dans 100 ml d'une solution de sel de Rochelle à 20 %. Après 2 heures d'agitation vigoureuse, 100 ml de dichlorométhane sont ajoutés et le tout est versé dans une ampoule à décanter. La phase organique est récupérée et lavée avec 50 ml d'eau et 50 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium et filtration, la solution organique est concentrée à sec sous vide. Le résidu d'évaporation est purifié sur une -19- - 20 - colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 2/8). On obtient un solide blanc avec un rendement de 72 %. Point de fusion : 48-49 C. 1.3) N2-[(benzyloxy)carbonyl]-N'-[(3S)-2-méthoxytétrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : On ajoute, goutte-à-goutte à 20 C, un excès d'acide trifluoroacétique (5 ml) à une solution de 0,82 g (2,34 mmol) de l'intermédiaire 1.2 dans 50 ml de méthanol. L'agitation est maintenue 15 heures à 20 C. Le mélange réactionnel est ensuite partiellement concentré sous vide et redissous dans 50 ml de dichlorométhane. La solution organique est lavée successivement avec 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau et 50 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium, filtration et concentration sous vide, le résidu d'évaporation est purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 3/7). On obtient un solide blanc avec un rendement de 80 %. Point de fusion : 112-113 C. 1.4) N'-[(3S)-2-méthoxytétrahydrofuran-3-y/]-L-leucinamide : Dans un réacteur en inox contenant 60 ml de méthanol, on introduit 2 g (5,5 mmol) de l'intermédiaire 1.3 et 600 mg de Pd/C à 10 %. Le mélange est agité sous 2 atm. de pression d'hydrogène pendant 1 heure. Après filtration du catalyseur, le méthanol est évaporé sous vide. Le résidu huileux obtenu (1,20 g ; 94 %) est utilisé tel quel dans l'étape suivante. 1.5) 1OH-phenothiazine-2-carbothioamide : Un mélange réactionnel composé de 3, 4 g (14 mmoles) de 10H-phénothiazine-2-carboxamide (J. Org. Chem. 1961, 26, 1138-1143) et de 3,4 g (8,4 mmoles) de réactif de Lawesson en solution dans 40 ml de 1,4-dioxanne additionné de 20 ml de pyridine est chauffé à 110 C pendant 1 h 30. La solution brune est ensuite concentrée sous vide et le résidu est dilué dans 200 ml d'AcOEt et 100 ml d'H20. Après agitation et décantation, la phase organique est lavée successivement par 100 ml d'une solution aqueuse 1 N d'HCI et 100 ml de saumure. Après séchage sur sulfate de sodium, filtration et évaporation du solvant sous vide on obtient une poudre orange. Cette poudre est lavée par Et2O, le filtrat est éliminé, et extraite par de l'acétone. Le filtrat acétonique est alors concentré sous vide et le résidu d'évaporation est alors purifié sur une colonne de silice (éluant : Heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 4/6). Poudre orange. Point de fusion : 208-209 C. - 21 - 1.6) lodhydrate de methyl 10H-phenothiazine-2-carbimidothioate : A une solution de 1,05 g (4,1 mmoles) de l'intermédiaire 1.5 dans 10 ml d'acétone, on ajoute 0,3 ml (1,2 éq.) de iodométhane à 23 C. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures. Le précipité formé est filtré et rincé successivement par de l'acétone et de l'isopentane. On obtient un solide brun violet avec un rendement de 85 %. Point de fusion : 207-208 C. 1.7) lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : A une solution de 0,68 g (2,95 mmoles) de l'intermédiaire 1.4 dans 20 ml d'isopropanol, on ajoute 1,18 g (1 éq.) de l'intermédiaire 1.6. Le mélange réactionnel est agité à 60 C pendant 15 heures. Le méthanethiol libéré lors de la réaction est successivement piégé à l'aide d'une solution de soude et d'une solution de permanganate de potassium. Le solide formé est isolé par filtration et rincé par Et2O avant d'être purifié sur une colonne de silice (éluant : heptane/AcOEt : 1/1 à 0/1). On obtient un solide orange avec un rendement de 70 %. Point de fusion : 155-165 C. Exemple 2 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide : 2.1) N2-((9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-((3S)-2-oxotetrahydrofuran-3-yl] -L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.1, la Fmoc-L-Leucine remplaçant la Cbz-L-Leucine. On obtient par cristallisation dans AcOEt 3,15 g d'un solide blanc avec un rendement de 72 %. Point de fusion : 175-176 C. 2.2) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbonyl]-N'-[(3S) -2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-L- leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.2, l'intermédiaire 2.1 remplaçant l'intermédiaire 1.1. On obtient après purification sur colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1) 2,16 g d'un solide blanc avec un rendement de 68 /'D. Point de fusion : 155-156 C. 2.3) N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy) carbonyl]-L-leucinamide : - 22 - On ajoute 0,41 ml (1,1 éq.) d'alcool benzylique et 0,11 g (0,13 éq.) d'acide camphorsulfonique à une suspension de 1,57 g (3,58 mmoles) de l'intermédiaire 2.2 dans 7 ml de dichlorométhane. Au fur et à mesure de l'avancement de la réaction, le milieu réactionnel devient homogène. Après 24 heures d'agitation, l'ensemble est dilué par 25 ml d'eau et 25 ml de dichlorométhane, agité et décanté. La solution organique est séchée sur sulfate de sodium, filtrée et concentrée à sec. Le résidu est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/0 jusqu'à 1/1). On obtient, après évaporation, 1,43 g d'un solide blanc avec un rendement de 76 %. Point de fusion : 116-117 C. 2.4) N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : A une solution de 0,2 g (0,38 mmole) de l'intermédiaire 2.3 en solution dans 3, 5 ml de dichlorométhane, on ajoute goutte-à-goutte 0,2 ml (5 éq.) de diéthylamine. Le mélange réactionnel est agité à 23 C pendant 5 h 30 avant d'être concentré à sec sous vide. Le résidu est partiellement redissous par Et2O et stocké à 4 C pendant quelques heures. Le précipité blanc formé est éliminé par filtration et le filtrat concentré à sec. Le résidu d'évaporation est investi tel quel dans l'étape suivante. 2.5) lodhydrate de N'-((3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino (10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, par réaction de l'intermédiaire 1.6 avec l'intermédiaire 2.4 qui est utilisé en place de l'intermédiaire 1.4. Le produit de la réaction est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 0/1). Après évaporation des fractions les plus pures, le résidu est mélangé dans isopentane/AcOEt pour conduire à un précipité orange pâle. On obtient 430 mg du produit attendu avec un rendement de 53 %. Point de fusion : 140-145 C. Exemple 3 : lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : 3.1) N2-[(9H-fluoren-9-ylmethoxy)carbony/]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-y/]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 2.3 à partir de l'intermédiaire 2.2 et du 2-hydroxyméthylnaphtalène utilisé à la place de l'alcool benzylique. On obtient après purification sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 7/3) 1,38 g d'un solide blanc avec un rendement de 66 %. Point de fusion : 79-80 C. - 23 - 3.2) N'-((3S)-2-(2-naphthylmethoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 2.4. l'intermédiaire 3.1 remplaçant l'intermédiaire 2.3. Le produit est obtenu après élimination des dérivés dibenzofulvènes et est utilisé tel quel dans l'étape suivante. 3.3) lodhydrate de N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-((3S)-2-(2-naphthyl methoxy)tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, à partir de l'intermédiaire 1.6 et de l'intermédiaire 3.2 utilisé à la place de l'intermédiaire 1.4. Le produit de la réaction de condensation est purifié sur une colonne de silice (heptane/AcOEt : 1/1 jusqu'à 0/1). Après évaporation des fractions les plus pures, le résidu est mélangé dans isopentane/AcOEt pour conduire à un précipité orange. On obtient 530 mg du produit attendu avec un rendement de 64 %. Point de fusion : 145-148 C. Exemple 4 : lodhydrate de (3S)-3-({N-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-LIeucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate : 4.1) (3S)-3-({N-[(benzyloxy)carbonyl]-L-Ieucyl}amino)tetrahydrofuran-2-yl acetate : Sous atmosphère d'argon, 2 g (5,73 mmoles) de l'intermédiaire 1.2 et 0,14 g (0,2 éq.) de 4-dimethylaminopyridine sont dissous dans 13 ml de dichlorométhane anhydre. A cette solution on ajoute, goutte-à-goutte, 5,4 ml (10 éq.) d'anhydride acétique. Après 5 heures d'agitation à 23 C, le mélange réactionnel est dilué par 50 ml de dichlorométhane et 50 ml d'eau. La phase organique est ensuite lavée successivement par 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3, 50 ml d'eau et finalement de la saumure. La solution de dichlorométhane est séchée sur Na2SO4, filtrée et concentrée à sec sous vide. Le résidu obtenu est mélangé avec Et2O, filtré et rincé par de l'isopentane. On obtient 1,14 g d'un solide blanc avec un rendement de 50 %. Point de fusion : 158-159 C. 4.2) (3S)-3-(L-leucylamino)tetrahydrofuran-2-yl acetate : Dans un réacteur en inox contenant 30 ml d'acide acétique, on introduit 1,14 g (2,89 mmoles) de l'intermédiaire 4.1 et 227 mg de Pd/C à 10 %. Le mélange est agité sous 2 atm. de pression d'hydrogène pendant 4 h 30. Après filtration du catalyseur, l'acide acétique est évaporé sous vide. Le résidu huileux obtenu est partagé entre 50 ml - 24 - de dichlorométhane et 50 ml d'une solution saturée de NaHCO3. Agitation et décantation sont suivies d'un lavage de la phase organique par de l'eau et de la saumure. Après séchage sur Na2SO4, filtration et concentration à sec l'huile incolore obtenue cristallise spontanément pour conduire à 0,45 g d'un solide blanc avec un rendement de 60 %. Point de fusion : 75-80 C. 4.3) lodhydrate de (3S)-3-({N-(imino(10H-phenothiazin-2-y0methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour la synthèse de l'intermédiaire 1.7, à partir de l'intermédiaire 1.6 et de l'intermédiaire 4.2 excepté le solvant de la réaction qui dans ce cas est le THF et le temps de chauffage qui est limité à 4 heures. Le mélange réactionnel est directement adsorbé sur de la silice et déposé au sommet d'une colonne de chromatographie (heptane/AcOEt : 3/7 jusqu'à 0/1) pour purification. Après collection et évaporation des fractions pures, on obtient 0,27 g d'un solide orange avec un rendement de 18 %. Point de fusion : 130-131 C. Exemple 5 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide : A une solution de 0,42 g (0,69 mmole) de l'intermédiaire 4.3 dans 42 ml de THF, on ajoute, à 23 C, 12 mg (0,1 éq.) d'acide benzènesulfonique. Après 5 h 30 d'agitation à 23 C, on ajoute 137 pl d'une solution 0,5 M de NaHCO3 (0,1 éq.). L'agitation est maintenue 5 minutes supplémentaires avant filtration du précipité formé. Le filtrat est concentré à sec et le résidu purifié sur une colonne de silice (dichlorométhane/EtOH : 95/5 jusqu'à 90/10). Les fractions pures sont collectées et évaporées pour conduire à 171 mg d'un solide orange avec un rendement de 43 %. Point de fusion : 148-150 C. Exemple 6 : 6.1) N-ethyl-1OH-phenothiazine-2-carboxamide : A une solution de 2,43 g (10 mmoles) d'acide 10H-phenothiazine-2-carboxylique, de 1,79 g (2,2 éq.) de chlorhydrate d'éthylamine et de 4,17 g (1,1 éq.) de HBTU dans 50 ml de DMF, refroidie à 0 C, on ajoute goutte-à-goutte 5,8 ml (3,3 éq.) de DIEA. Le mélange réactionnel est agité pendant 15 heures, à 23 C, et versé ensuite dans un mélange de 100 ml d'une solution saturée de NaHCO3 et 100 ml d'AcOEt. Après quelques minutes d'agitation, le précipité formé est éliminé par filtration et le filtrat est décanté. La phase organique est successivement lavée par de l'eau, une solution 1M d'acide citrique et de la saumure. La solution organique est séchée sur sulfate de -25sodium, filtrée, concentrée à sec sous vide. Le solide obtenu est suspendu dans Et2O, trituré et filtré. On obtient un solide beige avec un rendement quantitatif. Point de fusion : 150-151 C. 6.2) N-ethyl-10H-phenothiazine-2-carbothioamide : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour l'intermédiaire 1.5, l'intermédiaire 6.1 remplaçant la 10H-phénothiazine-2-carboxamide. On obtient 2,17 g d'un solide jaune avec un rendement de 60 %. Point de fusion : 155-156 C. 6.3) Chlorhydrate de methyl N-ethyl-1 OH-phenothiazine-2-carbimidothioate : Le protocole expérimental utilisé est le même que celui décrit pour l'intermédiaire 1.6 à l'aide de iodométhane, l'intermédiaire 6.2 remplaçant l'intermédiaire 1.5. Le composé obtenu salifié, sous forme iodhydrate, est ensuite partagé entre une solution saturée de NaHCO3 et AcOEt. Après décantation, la phase organique est lavée par de l'eau et de la saumure, séchée sur sulfate de sodium et filtrée. A cette solution organique refroidie à 0 C, on ajoute ensuite 1,1 éq. d'une solution titrée 1N d'HCI dans Et2O anhydre. Après une heure d'agitation à 23 C, le mélange réactionnel est concentré à sec sous vide. Le résidu d'évaporation est finalement suspendu dans Et2O et filtré. On obtient un solide rouge foncé. Point de fusion : 142-143 C. Etude pharmacoloqique des composés de l'invention : Les compositions selon l'invention sont les suivantes : Composition 1 : lodhydrate de N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl) methyl]-L-leucinamide (Exemple 5) + a-methylprednisolone ; Composition 2 : -3-{[N-(10H-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate + a-methylprednisolone ; Effet protecteur de la composition selon l'invention sur la mort cellulaire induite par la maitotoxine sur des cellules squelettiques humaines ( SKM) Le principe du test est le suivant : la maitotoxine est une toxine qui provoque l'ouverture des canaux calciques des cellules. Le flux intra-cellulaire de calcium qui en résulte est à l'origine de la mort de la cellule. Au cours de ce processus de mort cellulaire, une protéase cystéine dépendante, la calpaine, est activée et des radicaux libres sont produits abondamment. Le test consiste à incuber des cellules en présence de la - 26 - composition à tester, afin de retarder ou d'inactiver la mort cellulaire et ainsi déterminer leur effet protecteur. Les myoblastes sont ensemencés à 2500 cellules par puits dans des plaques à 96 puits dans un milieu de culture DMEM 10 % FBS (sérum de veau foetal) supplémenté avec de l'amphotericin B, du facteur épidermal de croissance recombinant humain et de la dexamethasone. Trois jours après l'ensemencement, les cellules ont adhéré au fond du puits, la différentiation des cellules en myotubes est induite par addition de 100 pl de milieu DMEM F12 contenant 2 % de sérum de cheval. Après trois jours supplémentaires, 100 pl de la composition à tester sont déposés au fond des puits. Après une heure d'incubation à 37 C sous une atmosphère de 5 % de CO2, la maitotoxine (MTX) (Wako, ref : 131-10731) est ajoutée pour évaluer l'effet protecteur (effet-concentration) du composé à tester sur la mort cellulaire. Après un temps d'incubation de 24 h, le milieu de culture est remplacé par un milieu DMEM 10 % FBS supplémenté par 10% de WST-1. Le WST-1 (Roche, référence 1644807) est un réactif colorant des cellules métaboliquement actives, c'est-à-dire des cellules en vie. Les cellules sont incubées pendant l heure en présence de WST-1. Puis le nombre de cellules en vie est déterminé à l'aide d'un appareil Perkin Elmer Wallac Envision 2101 par lecture de l'absorbance à 450nm. L'effet-concentration est ensuite calculé ainsi que le taux de survie des cellules. La CE50 (concentration de la composition à tester qui protège 50 % des cellules de la mort cellulaire) est calculée à partir de cet effet-concentration. La CE50 est déduite par une régression linéaire : concentration par rapport au pourcentage de protection. La méthode mathématique utilisée est l'approche par isobologramme décrite dans : Drug synergism and dose-effect data analysis, Ronald J. Tallarida, Chapman & Hall / GRC, 2000 . Les résultats sont présentés dans le tableau 1 ci-dessous : -27- Composés Proportion Taux de CE%a pM AIB mortalité Après 24 h cellulaire d'incubation induite avec la par la toxine toxine Composé de l'exemple 5 1 6,26 pM A a-methylprednisolone B 1 87,64 pM 84 /o Composition 1 (B+A) 0,925 B + 0,075 A 28,12 pM Effet additif théorique attendu pour la (B+A) 0.925 B + 0.075 A 81,53 pM composition 1 Zadd.= 0.925 x 87.64 M +0.075 x 6.26 M -3-{[N-(10H-phenothiazin-2- C 1 97% 29,10 pM ylcarbonyl)- leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate a-methylprednisolone B 1 106,98 pM Composition 2 (C+B) 0,8 C+ 0,2B 50,51 pM 0.8 C + 0.2B Effet additif théorique attendu pour la 91,40 pM (C+B) Zadd.= 0.8 x 106.98 M+ 0.2 x 29.10 M composition 2 La composition 1 présente, à ce test, une CE50 de 28,12 pM après 24 heures d'incubation en présence de maitotoxine. Un test comparatif est réalisé avec l'a-methylprednisolone qui est un composé utilisé pour le traitement de la dystrophie musculaire de Duchenne. En comparaison, avec le même test et dans les mêmes conditions, l'a-methylprednisolone présente une CE50 de 87,64 pM après 24 heures d'incubation en présence de maitotoxine. L'effet de synergie entre les composés est démontré par un calcul. En effet par la méthode d'isobologramme, il est calculé qu'une simple addition de l'effet des constituants de la composition 1 aurait montré une CE50 de 81,53 M. Or une CE50 de 28,12 pM a été montrée, indiquant bien un effet de synergie entre les constituants. La composition 2 présente, à ce test, une CE50 de 50,51 pM après 24 heures d'incubation en présence de maitotoxine. Un test comparatif est réalisé avec l'a-methylprednisolone dans des conditions plus drastiques (97 % de mortalité induite). En comparaison, avec le même test et dans les mêmes conditions, l'a-methylprednisolone présente une CE50 de 106,98 pM après 24 heures d'incubation en présence de maitotoxine. - 28 - L'effet de synergie entre les composés est démontré par un calcul. En effet par la méthode d'isobologramme, il est calculé qu'une simple addition de l'effet des constituants de la composition 2 aurait montré une CE50 de 91,40 M. Or une CE50 de 50,51 pM a été montrée, indiquant bien un effet de synergie entre les constituants
La présente invention a pour objet une composition contenant au moins un dérivé d'amidine ou de carboxamide de formule générale (1) ou (A) en association avec au moins un composé choisi parmi les stéroïdes, les corticoïdes ou les corticostéroïdes, ladite composition convenant pour la préparation d'un médicament.
1. Composition contenant au moins un composé choisi parmi les stéroïdes, les corticoïdes ou les corticostéroïdes ou leurs sels et contenant au moins un composé choisi parmi soit a) les composés de formule générale (I) ou leurs sels R6 O 5 I V , /\ R ùt 4R2 N` 7 R8 H R R3 R (I) sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes dans laquelle : R1, R2, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment, un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, le groupe OH, un radical alkyle, alkoxy, cyano, nitro, amino, alkylamino ou acide carboxylique ; R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle ou un groupe ùCOR10 ; R10 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, alkoxy, aryle, ou un radical hétérocyclique ; W représente un atome d'oxygène ou un atome de soufre ou bien -W- représente une liaison ; R7 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ; R8 représente un atome d'hydrogène, un radical haloalkyle ou alkényle, un radical cycloalkyle, un radical alkyle linéaire ou ramifié, substitué ou non qui lorsqu'il est substitué porte une fonction chimique telle qu'acide carboxylique, amine, alcool, guanidine, amidine, thiol, thioéther, thioester, alkoxy, hétérocyclique ou carboxamide ; 9 OR-30- R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle, aryle, arylalkyle, bisarylalkyle, un radical hétérocyclique, un radical hétérocyclique alkyle ou un groupe ûCOR10 ; étant entendu que : signifie ,N, H R H 1 ou HrN~R7 ou N~R7 7 soit b) les composés de formule générale (A) ou leurs sels O OR (A) sous forme racémique, de diastéréoisomères ou toutes combinaisons de ces formes, dans laquelle R représente l'atome d'hydrogène ou -C(0)R' dans lequel R' représente un radical alkyle. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R1 est un atome 15 d'hydrogène. 3. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R2 est un atome d'hydrogène. 4. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R3 est un atome d'hydrogène.- 31 - 5. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R4 est un atome d'hydrogène. 6. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R5 est un atome d'hydrogène. 7. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R6 est un atome d'hydrogène. 8. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R7 est un atome d'hydrogène. 9. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R8 est un radical isobutyle. 10. Composition selon la 1, caractérisée en ce que W est un atome de soufre. 11. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R9 est un atome d'hydrogène. 12. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R9 est un radical acétyle. 13. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R9 est un radical méthyle. 14. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R9 est un radical benzyle. 15. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R9 est un radical naphtylméthyle. 16. Composition selon la 1, caractérisée en ce que R est un radical -C(0)-CH3. 17. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé choisi parmi les composés suivants ou leurs sels : N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S) -2-methoxytetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ;-32-N'-[(3S)-2-(benzyloxy)tetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide ; N2-[imino(10H-phenothiazin-2-yl)methyl]-N'-[(3S)-2-(2-naphthylmethoxy) tetrahydrofuran-3-yl]-L-leucinamide ; (3S)-3-({N-[imino(1OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucyl}amino) tetrahydrofuran-2-yl acetate ; N'-[(3S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]-N2-[imino(1 OH-phenothiazin-2-yl)methyl]-L-leucinamide ; N-[(1 S)-1-({[(2S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -10H- phenothiazine-2-carboxamide ; N-[(1 S)-1-({[(2R)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -10H-phenothiazine-2-carboxamide ; N-[(1 R)-1-({[(2S)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -10H-phenothiazine-2-carboxamide ; N-[(1 R)-1 -({[(2R)-2-hydroxytetrahydrofuran-3-yl]amino}carbonyl)-3-methylbutyl] -10H-phenothiazine-2-carboxamide ; (2R)-3-{[N-(1OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-L-leucyl]amino} tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (2S)-3-{[N-(10H-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-L-leucyl]amino} tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (2R)-3-{[N-(10H-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-D-leucyl]amino} tetrahydrofuran-2-yl acetate ; (2S)-3-{[N-(1OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-D-leucyl]amino} tetrahydrofuran-2-yl acetate ; -3-{[N-(1OH-phenothiazin-2-ylcarbonyl)-leucyl]amino}tetrahydrofuran-2-yl acetate. 18. Composition selon l'une des 1 à 16 caractérisée en ce que le stéroïde est la dexamethasone ou l'oxandrolone. 19. Composition selon l'une des 1 à 16 caractérisée en ce que le corticoïde est la cortisone ou un de ses dérivés.- 33 - 20. Composition selon l'une des 1 à 16 caractérisée en ce que le corticostéroïde est la prednisone ou la prednisolone ou l'a-methylprednisolone ou le deflazacort. 21. Composition selon l'une des 1 à 20 pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter les maladies et désordres choisis parmi les maladies inflammatoires ou immunologiques, les maladies cardio-vasculaires, les maladies cérébro-vasculaires, les troubles du système nerveux central ou périphérique, la cachexie, la sarcopénie, la perte d'audition, l'ostéoporose, les dystrophies musculaires, les maladies prolifératives cancéreuses ou non, la cataracte, les réactions de rejet suite à des transplantations d'organes, les maladies auto-immunes, les maladies virales, la néphrotoxicité ou le cancer. 22. Composition selon l'une des 1 à 20 pour son utilisation comme substance thérapeutiquement active pour traiter les dystrophies musculaires en particulier la dystrophie musculaire de Duchenne, la dystrophie musculaire de Becker, la dystrophie musculaire myotonique ou maladie de Steiner, la dystrophie musculaire congénitale, la dystrophie musculaire des ceintures et la dystrophie musculaire facioscapulo-humérale. 23. A titre de médicament, la composition telle que définie dans les 1 à 20 ou leurs sels pharmaceutiquement acceptables. 24. Compositions pharmaceutiques contenant au moins une composition telle que définie dans les 1 à 20, ou au moins un sel pharmaceutiquement acceptable de cette composition. 25. Utilisation d'une composition selon l'une des 1 à 20 ou 24 ou son sel dans l'industrie pharmaceutique, vétérinaire, chimique, cosmétique, alimentaire, ainsi que dans les domaines de l'agriculture.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 9,A61P 19,A61P 25,A61P 27,A61P 29,A61P 37
A61K 31/585,A61K 31/341,A61K 31/5415,A61K 31/573,A61K 31/58,A61P 9/00,A61P 19/08,A61P 19/10,A61P 25/00,A61P 27/00,A61P 29/00,A61P 37/00
FR2893664
A3
SIEGE DE ROULEAUX DE GUIDAGE POUR UN CORDON DE STORE DE FENETRE
20,070,525
La présente invention porte sur un siège de rouleaux de guidage pour un store de fenêtre, notamment un store intérieur de fenêtre, tel qu'un store vénitien, une jalousie ou similaires. Un store de fenêtre classique 6, représenté sur la Figure 9, comprend un rail de tête 60, un mécanisme d'enroulement automatique 62 monté sur le rail de tête 60, un corps d'habillage de store 64 s'étendant à partir du rail de tête 60, un rail inférieur 68 monté sur la partie inférieure du corps d'habillage de store 64, et un cordon 66 s'étendant entre le mécanisme d'enroulement automatique 62 et le corps d'habillage de store 64 et entraîné par le mécanisme d'enroulement automatique 62 pour plier ou étendre le corps d'habillage de store 64. Cependant, le cordon 66 s'étend directement vers l'extérieur à partir du rail de tête 60 et est attaché au corps d'habillage de store 64, de telle sorte que le cordon 66 est facilement tiré par une force externe. Ainsi, lorsque la force externe n'est pas distribuée d'une manière uniforme sur le cordon 66, le cordon 66 sur un côté du rail de tête 60 est tiré vers le haut, alors que le cordon 66 sur un autre côté du rail de tête 60 n'est pas tiré par la force externe, de telle sorte que le corps d'habillage de store 64 s'incline facilement. L'objectif principal de la présente invention est 30 de proposer un siège de rouleaux de guidage pour guider un cordon d'un store de fenêtre. La présente invention a donc pour objet un siège de rouleaux de guidage, caractérisé par le fait qu'il comprend : 35 - un corps de siège; une pluralité de rouleaux de guidage montés à rotation dans le corps de siège pour guider le mouvement d'un cordon qui s'étend entre un mécanisme d'enroulement automatique et un corps d'habillage de store d'un store de fenêtre. Le siège de rouleaux de guidage est avantageusement disposé dans une direction tangentielle du mécanisme d'enroulement automatique. Le corps de siège du siège de rouleaux de guidage peut avoir une pluralité de glissières pour le montage des rouleaux de guidage, et chacun des rouleaux de guidage peut être déplaçable en rotation dans la glissière respective. Les glissières du siège de rouleaux de guidage peuvent être dirigées dans une direction perpendiculaire à, parallèle à ou inclinée par rapport à un axe horizontal. Chacun des rouleaux de guidage peut être poussé par un élément élastique monté sur le corps du siège, de telle sorte que chacun des rouleaux de guidage est maintenu dans un côté externe de la glissière respective à un état normal. Pour mieux illustrer l'objet de la présente 20 invention, on va maintenant en décrire plusieurs modes de réalisation préférés avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins . 25 - la Figure 1 est une vue en perspective d'un store de fenêtre équipé de sièges de rouleaux de guidage selon la présente invention ; la Figure 2 est une vue en perspective d'un siège de 30 rouleaux de guidage selon la présente invention ; la Figure 3 est une vue en perspective éclatée du siège de rouleaux de guidage de la Figure 2 ; 35 - la Figure 4 est une vue en coupe du siège de rouleaux de guidage de la Figure 2 ; la Figure 5 est une vue en plan de dessus du siège de rouleaux de guidage de la Figure 2 ; la Figure 6 est une vue opérationnelle en coupe du siège de rouleaux de guidage de la Figure 2 avec le mécanisme d'enroulement automatique ; la Figure 7 est une vue opérationnelle en coupe du siège de rouleaux de guidage d'un autre mode de réalisation préféré de la présente invention ; la Figure 8 est une vue opérationnelle en perspective d'un siège de rouleaux de guidage conforme à un autre mode de réalisation préféré de la présente invention ; la Figure 9 est une vue en perspective d'un store de fenêtre classique. Si l'on se réfère à la Figure 1, on peut voir qu'un store de fenêtre de la présente invention comprend un rail de tête 1, un mécanisme d'enroulement automatique 2 monté sur le rail de tête 1, un corps d'habillage de store 3 monté sur et s'étendant à partir du rail de tête 1, et un cordon 21 s'étendant entre le mécanisme d'enroulement automatique 2 et le corps d'habillage de store 3. Le cordon 21 est entraîné par le mécanisme d'enroulement automatique 2 pour plier ou étendre le corps d'habillage de store 3. Si l'on se réfère aux Figures 1 à 4, on peut voir qu'un siège 4 de rouleaux de guidage selon la présente invention est monté sur le rail de tête 1 du store de fenêtre pour guider le mouvement du cordon 21. Le siège 4 de rouleaux de guidage comprend un corps de siège 41 monté 35 dans le rail de tête 1, et plusieurs rouleaux de guidage 42 montés à rotation dans le corps de siège 41 pour guider le mouvement du cordon 21. Le cordon 21 est passé sur chacun des rouleaux de guidage 42 et s'étend vers l'extérieur à partir du corps de siège 41. De cette manière, le cordon 21 est maintenu à un état normal avec une tension déterminée par une action de traction des rouleaux de guidage 42, de telle sorte que le cordon 21 a une tension déterminée pour agir à l'encontre d'une force externe irrégulière et pour guider la force externe irrégulière dans une direction correcte, empêchant de cette façon le cordon 21 sur un côté du rail de tête 1 d'être tiré ou relâché de façon excessive en raison de la force externe irrégulière. Ainsi, le cordon 21 est tiré par guidage des rouleaux de guidage 42 de façon à plier ou étendre le corps d'habillage de store 3 sans à-coups et de manière uniforme, empêchant ainsi le corps d'habillage de store 3 d'être incliné, de telle sorte que le corps d'habillage de store 3 est maintenu à un état horizontal de façon constante pendant l'action de traction du cordon 21, facilitant ainsi à un utilisateur l'actionnement du cordon 21, et rehaussant de cette façon l'aspect externe du corps d'habillage de store 3. En variante, le siège 4 de rouleaux de guidage peut être monté sur un rail inférieur 5 du store de fenêtre 25 pour guider le mouvement du cordon 21. Si l'on se réfère à la Figure 5, on peut voir que le siège 4 de rouleaux de guidage est disposé dans une direction tangentielle du mécanisme d'enroulement automatique 2, et que le cordon 21 est passé sur chacun des 30 rouleaux de guidage 42 dans une direction tangentielle de ceux-ci, empêchant ainsi le cordon 21 de glisser vers la gauche et vers la droite par rapport aux rouleaux de guidage 42, de telle sorte que le cordon 21 est déplacé sans à-coups, facilitant de cette façon à un utilisateur 35 d'actionner le cordon 21. Si l'on se réfère aux Figures 3 et 6, on peut voir que le corps de siège 41 a une pluralité de glissières 411 pour le montage des rouleaux de guidage 42. Les glissières 411 sont dirigées dans différentes directions. Chacun des rouleaux de guidage 42 est déplaçable en rotation dans la glissière respective 411. Lorsque la position du cordon 21 est changée par le mécanisme d'enroulement automatique 2, chacun des rouleaux de guidage 42 est entraîné par le cordon 21 pour se déplacer dans la glissière respective 411, de telle sorte que le cordon 21 est entraîné par le mécanisme d'enroulement automatique 2 sans à-coups par le mouvement des rouleaux de guidage 42 pour empêcher le cordon 21 d'être enchevêtré sur le mécanisme d'enroulement automatique 2, facilitant ainsi l'actionnement du cordon 21. Si l'on se réfère aux Figures 3 et 7, on peut voir que les glissières 411 sont dirigées dans une direction perpendiculaire à, parallèle à, ou inclinée par rapport à un axe horizontal. De plus, chacune des glissières 411 a un trajet linéaire. Si l'on se réfère à la Figure 8, on peut voir que chacun des rouleaux de guidage 42 est poussé par un élément élastique 43 monté sur le corps de siège 41, de telle sorte que chacun des rouleaux de guidage 42 est maintenu dans un côté externe de la glissière respective 411 à un état normal. Ainsi, lorsque le cordon 21 a une tension plus grande, chacun des rouleaux de guidage 42 est déplacé vers un côté interne de la glissière respective 411, et lorsque le cordon 21 a une tension plus petite, chacun des rouleaux de guidage 42 est déplacé vers le côté externe de la glissière respective 411 par la force de restauration de l'élément élastique 43, facilitant de cette façon le fonctionnement du mécanisme d'enroulement automatique 2. De plus, l'une des glissières 411 a un trajet incurvé.35
Un siège (4) de rouleaux de guidage pour un store de fenêtre comprend un corps de siège (41) et une pluralité de rouleaux de guidage (42) montés à rotation dans le corps de siège pour guider le mouvement d'un cordon qui s'étend entre un mécanisme d'enroulement automatique et un corps d'habillage du store de fenêtre. Ainsi, le cordon est maintenu avec une tension déterminée par l'action de traction des rouleaux de guidage, de telle sorte que le cordon est tiré par guidage des rouleaux de guidage de façon à plier ou étendre le corps d'habillage de store sans à-coups et de manière uniforme, empêchant ainsi le corps d'habillage de store d'être incliné pendant l'action de traction du cordon.
1 - Siège (4) de rouleaux de guidage, caractérisé par le fait qu'il comprend : un corps de siège (41) ; une pluralité de rouleaux de guidage (42) montés à rotation dans le corps de siège (41) pour guider le mouvement d'un cordon (21) qui s'étend entre un mécanisme d'enroulement automatique (2) et un corps d'habillage de store (3) d'un store de fenêtre. 2 - Siège (4) de rouleaux de guidage selon la 1, caractérisé par le fait que le siège (4) de rouleaux de guidage est disposé dans une direction tangentielle du mécanisme d'enroulement automatique (2). 3 - Siège (4) de rouleaux de guidage selon la 1, caractérisé par le fait que le corps de siège (41) du siège (4) de rouleaux de guidage a une pluralité de glissières (411) pour le montage des rouleaux de guidage (42), et chacun des rouleaux de guidage (42) est déplaçable en rotation dans la glissière respective (411). 4 - Siège (4) de rouleaux de guidage selon la 3, caractérisé par le fait que les glissières (411) du siège (4) de rouleaux de guidage (41) sont dirigées dans une direction perpendiculaire à, parallèle à ou inclinée par rapport à un axe horizontal. 5 - Siège (4) de rouleaux de guidage selon la 3, caractérisé par le fait que chacun des rouleaux de guidage (41) est poussé par un élément élastique (43) monté sur le corps du siège (41), de telle sorte que chacun des rouleaux de guidage (42) est maintenu dans un côté externe de la glissière respective (411) à un état normal.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/26,E06B 9/262,E06B 9/322
FR2888274
A1
MECANISME DE SUPPORT D'UN OUVRANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE EN COMPORTANT APPLICATION
20,070,112
La présente invention se rapporte au domaine automobile. Plus précisément, elle concerne un mécanisme de support d'un ouvrant tel qu'un couvercle de coffre arrière sur une structure de véhicule automobile. Elle concerne également un véhicule automobile équipé d'un tel mécanisme de support. Il est connu de monter un ouvrant de véhicule automobile en utilisant un mécanisme de support articulé. Un exemple d'un tel mécanisme de support connu est représenté à la figure 6. Sur cette figure 6, un couvercle de coffre arrière 1000 est monté sur une structure 1001 d'un véhicule automobile, par l'intermédiaire de mécanismes de support symétriques gauche et droit 1002, de manière à être déplaçable entre une position ouverte et une position d'obturation d'une ouverture 1003 donnant accès au coffre arrière du véhicule automobile. Chacun des mécanismes 1002, dont seulement un est visible à la figure 6, comporte quatre biellettes 1004 à 1007, dont deux 1004 et 1005 sont articulées à la structure 1001 au moyen de deux articulations 1008 et 1009. Les deux autres biellettes 1006 et 1007 sont articulées au couvercle 1000, au moyen de deux articulations 1010 et 1011. La biellette 1004 croise la biellette 1006, à laquelle elle est articulée au moyen d'une articulation 1012. Elle est également articulée à la biellette 1007, au moyen d'une articulation 1013. La biellette 1005 est articulée à la biellette 1006, au moyen d'une articulation 1014. Le mécanisme 1002 comporte donc sept articulations. Dans sa position ouverte, le couvercle 1000 est décalé de l'ouverture 1003 non seulement angulairement, mais également selon une direction oblique, de sorte qu'il est alors aisé d'accéder au contenu du coffre arrière du véhicule, à condition de se placer derrière ce véhicule. En effet, les mécanismes 1002 rendent difficile l'accès au contenu de ce coffre depuis un côté du véhicule, puisqu'ils ferment en grande partie les passages latéraux entre le couvercle 1000 et le bord de l'ouverture 1003. Par ailleurs, les mécanismes 1002 définissent la trajectoire du couvercle 1000, qui est guidé par eux jusqu'à l'ouverture 1003 avec une précision suffisante pour s'y verrouiller correctement. Cela requiert toutefois des réglages longs et complexes des mécanismes 1002. Chaque mécanisme 1002 est suffisamment compact pour pouvoir se loger dans le coffre arrière du véhicule lorsque le couvercle est en position d'obturation. Toutefois, si ce mécanisme 1002 était encore plus compact, un plus grand volume de rangement serait disponible à l'intérieur du coffre arrière. Enfin, chaque mécanisme 1002 a pour inconvénient de présenter une faible rigidité dans la direction transversale, c'est-à-dire dans la direction perpendiculaire à la direction antéro-postérieure du véhicule. L'invention a donc au moins pour but de rendre plus rigide la tenue d'un ouvrant par un mécanisme articulé. A cet effet, l'invention a pour objet un mécanisme de support d'un ouvrant sur une structure d'un véhicule automobile, ce mécanisme comprenant plusieurs biellettes articulées entre elles pour déplacer ledit ouvrant entre une position ouverte et une position d'obturation d'une ouverture, caractérisé en ce qu'une première biellette parmi lesdites biellettes relie directement entre eux la structure et l'ouvrant auxquels cette première biellette est articulée. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de ce mécanisme intermédiaire de support: - la structure, les biellettes et l'ouvrant forment ensemble des premier et deuxième polygones déformables, la structure et l'ouvrant faisant respectivement partie du premier et du deuxième polygone; - parmi lesdites biellettes, une deuxième et une troisième biellette sont articulées l'une à l'autre et sont respectivement articulées à la structure et à l'ouvrant; - une quatrième biellette parmi les biellettes est articulée à un premier élément choisi parmi la première biellette et l'ouvrant, ainsi qu'à un deuxième élément choisi parmi les deuxième et troisième biellettes, de manière à former un côté commun aux premier et deuxième polygones; - la quatrième biellette est articulée à la fois à la première biellette et à l'ouvrant au moyen d'une seule et même articulation; - la quatrième biellette est articulée à la fois à la deuxième et à la troisième biellette au moyen d'une seule et même articulation; - lesdites biellettes sont articulées de manière à pouvoir basculer autour d'axes qui sont parallèles entre eux; - au moins deux desdites biellettes sont configurées pour se chevaucher sur la majeure partie de leur longueur au moins lorsque l'ouvrant est en position ouverte. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, qui comporte une structure, un ouvrant et un mécanisme de support tel que défini cidessus, par l'intermédiaire duquel l'ouvrant est monté sur la structure. Avantageusement, l'ouvrant est un couvercle de coffre arrière. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 est une coupe selon un plan longitudinal de la partie arrière d'un véhicule automobile et représente schématiquement un couvercle d'un coffre arrière porté en position ouverte par un mécanisme de support selon un premier mode de réalisation de l'invention; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1 et illustre la position du mécanisme de support de cette figure 1 lorsque le couvercle est en position d'obturation d'une ouverture donnant accès au coffre arrière du véhicule; - la figure 3 est un schéma d'un mécanisme de support selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, dans la position ouverte du 2 0 couvercle de coffre; - la figure 4 est une vue en perspective du mécanisme de la figure 3 se trouvant dans la même position que sur cette figure 3; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 4 et représente le mécanisme de support du couvercle de coffre en position d'obturation; - la figure 6 représente un couvercle de coffre porté en position ouverte par un mécanisme de support connu. Dans le présent texte et dans les revendications annexées, les termes arrière , avant , latéral , ainsi que les termes analogues, se réfèrent au sens de progression normal du véhicule automobile. Sur la figure 1 est représenté l'un des deux mécanismes de support symétriques gauche et droit 1, qui sont articulés à un élément 2 de la structure d'un véhicule automobile et auxquels est articulé un couvercle 3 prévu pour obturer une ouverture 4 donnant accès au coffre arrière 5 de ce véhicule automobile. Dans l'exemple représenté, l'élément 2 délimite l'ouverture 4, de part et d'autre de laquelle sont disposés les mécanismes 1. Chaque mécanisme 1 est constitué de quatre biellettes articulées 6 à 9. La biellette 6 relie directement entre eux l'élément 2 et le couvercle 3, à chacun desquels elle est articulée. L'articulation 10 entre la biellette 6 et l'élément 2 ne permet à cette biellette 6 de basculer par rapport à l'élément 2 qu'autour d'un axe X,-X'1 sensiblement horizontal. L'articulation 11 entre le couvercle 3 et la biellette 6 ne permet à ce couvercle 3 de pivoter par rapport à la biellette 6 qu'autour d'un axe X2X'2 sensiblement horizontal. Les biellettes 7 et 8 sont articulées l'une à l'autre au moyen d'une articulation 12, de manière à ne pouvoir pivoter l'une par rapport à l'autre qu'autour d'un axe X3-X'3 sensiblement horizontal. La biellette 7 est en outre articulée à l'élément 2, au moyen d'une articulation 13, de manière à ne pouvoir basculer par rapport à cet élément 2 qu'autour d'un axe X4-X'4 sensiblement horizontal. Le couvercle 3 est articulé à la biellette 8, au moyen d'une articulation 14, de manière à ne pouvoir pivoter par rapport à cette biellette 8 qu'autour d'un axe X5-X'5 sensiblement horizontal. La biellette 9 relie la biellette 7 à la fois à la biellette 6 et au couvercle 3, auquel elle est articulée à l'aide de l'articulation 11. Cette dernière maintient déjà assemblés la biellette 6 et le couvercle 3, si bien qu'elle remplit deux fonctions, ce qui est avantageux. A l'opposé de cette articulation 11, la biellette 9 est articulée à la biellette 7, à l'aide d'une articulation 15, de manière à ne pouvoir basculer par rapport à cette biellette 7 qu'autour d'un axe X6-X'6 sensiblement horizontal. L'articulation 15 se trouve entre les articulations 12 et 13. Les axes X1-X'1, X2-X'2, X3-X'3, X4-X'4, X5-X'5, X6-X'6 sont parallèles entre eux et sensiblement orthogonaux à la direction antéro-postérieure YY' du véhicule automobile. L'élément 2 et les biellettes 6, 7 et 9 forment ensemble un premier polygone déformable 16. Le couvercle 3 et les biellettes 7 à 9 forment un deuxième polygone déformable 17. Les polygones 16 et 17 sont attenants et ont un côté commun, à savoir celui défini par la biellette 9. Sur la figure 1, les deux mécanismes 1 supportent le couvercle 3 audessus et à l'écart de l'ouverture 4, c'est-à-dire en position ouverte. Ce couvercle 3 est alors décalé de l'ouverture 4 non seulement selon une direction oblique, mais également angulairement, de sorte qu'il est aisé d'accéder au coffre arrière 5 depuis l'arrière du véhicule. Toujours lorsque le couvercle 3 est en position ouverte, chaque mécanisme 1 présente un faible encombrement. En particulier, il ferme peu un 5 passage latéral entre l'élément 2 et le couvercle 3, ce qui facilite l'accès au coffre depuis un côté du véhicule. Lorsqu'ils maintiennent le couvercle 3 en position ouverte, les deux mécanismes 1 présentent une rigidité très satisfaisante dans la direction transversale au véhicule, c'est-à-dire dans la direction parallèle aux axes X1-X'1, X2-X'2, X3-X'3, X4-X'4 et X5-X'5, conformément au but de l'invention. Cette rigidité résulte du fait que, au niveau de chaque biellette 6, le nombre d'articulations entre le couvercle 3 et l'élément 2 n'est que de deux et non de trois. Les biellettes 9 augmentent aussi la rigidité des mécanismes 1, puisqu'elles relient des éléments déjà reliés entre eux. Lorsqu'on déplace le couvercle 3 selon la flèche F représentée à la figure 1, c'est-à-dire vers l'ouverture 4, les biellettes 6 guident avec précision le couvercle 3, ce qui est avantageux. En particulier, elles assurent un positionnement précis du couvercle 3 par rapport à l'ouverture 4, selon la direction antéro-postérieure Y-Y', c'est-à-dire selon une direction orthogonale aux axes X1-X'1, X2-X'2, X3-X'3, X4-X'4 et X5-X'5. Parallèlement, les biellettes 7 à 9 assurent le positionnement angulaire du couvercle 3 par rapport à l'ouverture 4. Par conséquent, lorsqu'il atteint cette ouverture 4, le couvercle 3 se verrouille aisément et obture l'ouverture 4, comme montré à la figure 2. Sur cette figure 2, un mécanisme de verrouillage, connu en soi et non représenté dans un souci de clarté, retient le couvercle 3, qui obture l'ouverture 4. L'encombrement de chaque mécanisme 1 est toujours faible, ce qui se traduit par un gain de place disponible pour le rangement d'objets à l'intérieur du coffre 5. Les mécanismes 1 assurent un positionnement précis du couvercle 3 dans l'ouverture 4, grâce à quoi un joint d'étanchéité non représenté dans un souci de clarté assure correctement l'étanchéité de l'obturation de cette ouverture 4. Chaque mécanisme 1 présente l'avantage de ne comporter que six articulations. Les mécanismes 1 sont donc peu complexes. Leur coût est faible, tandis que leur robustesse est élevée. Lors de sa fermeture, le couvercle 3 se positionne correctement dans l'ouverture 4 moyennant le réglage des mécanismes 1. Ce réglage est aisé à réaliser, puisque les biellettes 6 n'assurent que le positionnement du couvercle 3 selon la direction Y-Y', tandis que les autres biellettes 7 à 9 n'assurent que le positionnement angulaire de ce couvercle 3. Un mécanisme de support 101 selon un autre mode de réalisation de l'invention est représenté aux figures 3 à 5. Dans ce qui suit, on ne décrit que ce qui le distingue du mécanisme 1. En outre, une référence utilisée ci-après pour désigner une partie de ce mécanisme 101 semblable ou équivalente à une partie référencée du mécanisme 1 est obtenue en augmentant de 100 la référence repérant cette partie sur le mécanisme 1. De cette manière sont notamment construites les références des biellettes 106, 107, 108 et 109 du mécanisme 101, les références des articulations 110, 111, 112, 113 et 114 de ce même mécanisme 101, ainsi que les références des polygones 116 et 117. L'élément de structure auquel est articulé le mécanisme 101, c'est-à-dire l'élément analogue à l'élément 2, ne délimite pas une ouverture d'accès, mais présente la forme d'un pied de fixation 150, qui est destiné à être rapporté sur un élément de structure. Comme le couvercle 3, le couvercle 103 est destiné à obturer une ouverture d'accès à un coffre arrière de véhicule automobile. Il comporte deux pattes latérales 151, sur chacune desquelles est articulé l'un de deux mécanismes 101 symétriques. Chaque patte 151 est rapportée sur le couvercle 103 au moyen d'un rebord de fixation supérieur 152. L'une des extrémités de la biellette 109 est articulée à la biellette 106, au moyen d'une articulation 153, entre les articulations 110 et 111. L'autre extrémité de cette biellette 109 est articulée à la fois à la biellette 107 et à la biellette 108, à l'aide de l'articulation 112, qui remplace donc l'articulation 15 tout en continuant à maintenir assemblées les biellettes 107 et 108 de telle manière que ces dernières puissent basculer l'une par rapport à l'autre. En d'autres termes, l'articulation 112 remplit deux fonctions. La biellette 109 est pourvue d'un rebord 154, qui remplit la fonction d'une butée d'arrêt lorsque le mécanisme 101 atteint la position de la figure 4, c'est-à-dire sa position de support du couvercle 103 en position ouverte. Chacune des biellettes 106 à 109 présente la forme d'une plaque allongée. Notamment lorsque le mécanisme 101 supporte le couvercle 103 en position ouverte, certaines de ces biellettes 106 à 109 se chevauchent sur la majeure partie de leur longueur, ce qui présente l'avantage d'augmenter la rigidité transversale des mécanismes 101 et l'avantage de réduire l'encombrement de ces mécanismes. Parmi les paires de biellettes qui se chevauchent, il y a celle constituée des biellettes 106 et 107, dont chacune est sensiblement plus longue que la biellette 108 et que la biellette 109. Le chevauchement des biellettes 106 et 107 sur la majeure partie de leur longueur résulte notamment de la forme particulière de la biellette 107 qui est courbe sur sensiblement toute sa longueur de manière à présenter une concavité tournée dans la direction opposée au couvercle 103. La biellette 107 est également courbe sur sensiblement toute sa longueur de manière à présenter une concavité tournée dans la direction opposée au couvercle 103. Grâce notamment à la forme des biellettes 106 et 107, le mécanisme 101 présente un faible encombrement non seulement lorsque le couvercle 103 est en position d'obturation, mais surtout quand ce couvercle 103 est ouvert. En particulier, lorsque le couvercle 103 est en position d'ouverture maximale, une grande partie du mécanisme 101 se trouve à l'arrière du pied 150, de sorte qu'il est aisé d'accéder au coffre arrière du véhicule depuis un côté de ce véhicule
Ce mécanisme de support est placé entre une structure (2) de véhicule automobile et un ouvrant (3) de véhicule automobile, de manière à pouvoir supporter cet ouvrant en position ouverte. Il comprend plusieurs biellettes (6 à 9) articulées entre elles. L'une (6) de ces biellettes relie directement la structure (2) et l'ouvrant (3), auxquels elle est articulée.
1. Mécanisme de support d'un ouvrant (3; 103) sur une structure (2; 150) d'un véhicule automobile, ce mécanisme comprenant plusieurs biellettes (6 à 9; 106 à 109) articulées entre elles pour déplacer ledit ouvrant entre une position ouverte et une position d'obturation d'une ouverture, caractérisé en ce qu'une première biellette (6; 106) parmi lesdites biellettes (6 à 9; 106 à 109) relie directement entre eux la structure (2; 150) et l'ouvrant (3; 103) auxquels cette première biellette (6; 106) est articulée. 2. Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce que la structure (2; 150), les biellettes (6 à 9; 106 à 109) et l'ouvrant (3; 103) forment ensemble des premier et deuxième polygones déformables (16, 17; 116, 117), la structure (2; 150) et l'ouvrant (3; 103) faisant respectivement partie du premier (16; 116) et du deuxième polygone (17; 117). 3. Mécanisme selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que, parmi lesdites biellettes (6 à 9; 106 à 109), une deuxième (7; 107) et une troisième biellette (8; 108) sont articulées l'une à l'autre et sont respectivement articulées à la structure (2; 150) et à l'ouvrant (3; 103). 4. Mécanisme selon les 2 et 3, caractérisé en ce qu'une quatrième biellette (9; 109) parmi les biellettes (6 à 9; 106 à 109) est articulée à un premier élément choisi parmi la première biellette (6; 106) et l'ouvrant (3; 103), ainsi qu'à un deuxième élément choisi parmi les deuxième et troisième biellettes (7, 8; 107, 108), de manière à former un côté commun aux premier et deuxième polygones (16, 17; 116, 117). 5. Mécanisme selon la 4, caractérisé en ce que la quatrième biellette (9) est articulée à la fois à la première biellette (6) et à l'ouvrant (3) au moyen d'une seule et même articulation (11). 6. Mécanisme selon la 4, caractérisé en ce que la quatrième biellette (109) est articulée à la fois à la deuxième (107) et à la troisième biellette (108) au moyen d'une seule et même articulation (112). 7. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdites biellettes (6 à 9; 106 à 109) sont articulées de manière à pouvoir basculer autour d'axes (X1-X'1, X2-X'2, X3-X'3, X4-X'4 et X5-X'5) qui sont parallèles entre eux. 8. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins deux desdites biellettes (106 à 109) sont configurées pour se chevaucher sur la majeure partie de leur longueur au moins lorsque l'ouvrant (103) est en position ouverte. 9. Véhicule automobile, comportant une structure (2; 150), un ouvrant (3; 103) et au moins un mécanisme de support (1; 101) par l'intermédiaire duquel l'ouvrant (3; 103) est monté sur la structure (2; 150), caractérisé en ce que ce mécanisme de support (1; 101) est selon l'une quelconque des précédentes. 10. Véhicule automobile selon la 9, caractérisé en ce que l'ouvrant est un couvercle (3; 103) de coffre arrière.
E,B
E05,B60
E05D,B60J
E05D 15,B60J 5
E05D 15/00,B60J 5/10,E05D 15/02,E05D 15/40
FR2899561
A1
PROCEDE ET DISPOSTIF DE PILOTAGE D'UN AERONEF AUTOUR D'UN AXE DE PILOTAGE
20,071,012
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, autour d'un axe de pilotage. Bien que non exclusivement, la présente invention s'applique plus particulièrement au pilotage d'un avion autour de son axe de roulis. On sait que le contrôle et le pilotage en roulis d'un avion s'effectuent par la mise en mouvement de gouvernes de roulis que sont les ailerons et/ou les spoilers. Si la voilure cle l'avion est suffisamment souple, et si la mise en mouvement des ailerons et/ou des spoilers est relativement dynamique, ce 1 o pilotage en roulis engendre une excitation structurale non négligeable, qui génère des accélérations inconfortables le long de la cabine de l'avion. Une solution usuelle pour minimiser cette excitation structurale et ainsi augmenter le confort du pilote et des passagers consiste à filtrer les mouvements des ailerons et des spoilers, afin d'atténuer les composantes 15 hautes fréquences (supérieures à 1 Hz) de l'ordre de pilotage. Toutefois, cette solution usuelle engendre un problème important de pilotage, car les mouvements des ailerons et des spoilers sont alors déphasés par rapport aux ordres, ce qui peut engendrer une perte de précision du pilotage, voire un couplage instable entre le pilote et la structure de l'avion. 20 La présente invention concerne un procédé de pilotage d'un aéronef autour d'un axe de pilotage, qui permet de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, selon l'invention, ledit procédé de pilotage d'un aéronef autour d'un axe de pilotage, ledit aéronef comportant une pluralité de 25 N surfaces aérodynamiques commandables susceptibles d'engendrer un mouvement de l'aéronef autour dudit axe de pilotage, procédé selon lequel 2 on réalise, de façon automatique et répétitive, la suite d'opérations successives suivante : a) on engendre un ordre de pilotage global relatif audit axe de pilotage ; b) à partir de cet ordre de pilotage global, on détermine des ordres de commande individuels destinés auxdites N surfaces aérodynamiques commandables ; et c) on applique lesdits ordres de commande individuels auxdites surfaces aérodynamiques, est remarquable en ce que : à l'étape b), on forme, à partir dudit ordre de pilotage global, N ordres de pilotage individuels relatifs respectivement auxdites N surfaces aérodynamiques, en muNtipliant à chaque fois ledit ordre de pilotage global par au moins un gain Ki, i étant un entier variant de 1 à N et N étant un entier supérieur à 1, lesdits gains Ki étant tels que : EIKiI=N ; • ils permettent de réduire l'excitation de N-1 modes souples de l'aéronef, qui sont responsables d'un inconfort de ce dernier ; et • appliqués ensemble lesdits N ordres de pilotage individuels engendrant des effets qui correspondent globalement à l'effet dudit ordre de pilotage global, en ce qui concerne le pilotage de l'aéronef autour dudit axe de pilotage ; à l'étape b), on déduit ensuite desdits ordres de pilotage individuels les-dits ordres de commande individuels ; et à l'étape c), on applique auxdites surfaces aérodynamiques : • initialement, uniquement les ordres de commande individuels qui ont été déduits d'ordres de pilotage individuels obtenus à partir de gains Ki positifs ; et 3 • après une durée prédéterminée, tous lesdits ordres de commande individuels déduits à l'étape b). Ainsi, grâce à 'invention, on différencie l'ordre de pilotage global envoyé aux différentes surfaces aérodynamiques dans le but de réduire l'excitation d'un nombre N-1 de modes souples qui sont responsables de l'inconfort de l'aéronef. Ceci permet de réduire cet inconfort, tout en engendrant un pilotage autour dudit axe de pilotage qui est conforme audit ordre de pilotage global. De façon avantageuse, ladite durée prédéterminée est la demi-pé- riode d'un mode souple qui engendre l'effet le plus négatif sur le confort de l'aéronef. Dans un premier mode de réalisation : û les gains Ki sont tels que la somme E Ki est égale à zéro ; et ù à l'étape c) : • initialement, on applique des ordres de commande engendrant l'ef- fet global Effg suivant : Effg = E Kj.Eff(t), les différents j étant les entiers i pour lesquels les gains Kj correspondants sont positifs, et Eff(t) étant l'ordre qu'on enverrait de ma- nière égale aux N surfaces aérodynamiques pour obtenir l'effet glo- bal N.Eff(t) ; et • après ladite durée prédéterminée T, on applique des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Eff g = E Kj.Eff(t) + K.e .Eff(t û T) les différents .e étant les entiers i pour lesquels les gains K,e corres- pondants sont négatifs. En outre, dans un second mode de réalisation permettant de supprimer un éventuel biais sur l'ordre de pilotage pour le laps de temps entre t=O ett=T: ù les gains Ki sont tels que la somme E Ki est différente de zéro ; et à l'étape c) : • initialement, on applique des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Eff g = KA.E Kj.Eff(t), les différents j étant les entiers i pour lesquels les gains Kj corres-pondants sont positifs, Eff(t) étant l'ordre qu'on enverrait de manière égale aux N surfaces aérodynamiques pour obtenir l'effet global N.Eff(t), et KA étant un gain qui vérifie la relation suivante : KA.E Kj = N après ladite durée prédéterminée T, on applique des ordres de cornmande engendrant l'effet global Effg suivant : Effg = [KA.l Kj. IEff(t) ù [KB.E Kj. Eff(t ù T) + [(KA + KB) .E I K.e .Eff(t ù T) les différents étant les entiers i pour lesquels les gains Kt correspondants sont négatifs, et KB étant un gain qui vérifie la relation suivante : [(KA KB).Kj + [(KA + KB),I KeI = N e Dans une application préférée de l'invention, ledit axe de pilotage est l'axe de roulis de l'aéronef qui est muni de deux ailes, lesdites surfa- ces aérodynamiques sont des ailerons (et/ou des spoilers) qui sont montés sur lesdites ailes, et N est le nombre d'ailerons (et de spoilers). Toutefois, la présente invention peut également être appliquée au pilotage en lacet d'un aéronef de sorte que, dans ce cas, ledit axe de pilotage est l'axe de laces: de l'aéronef, et lesdites surfaces aérodynamiques sont des gouvernes de direction dudit aéronef. 5 La présente invention concerne également un dispositif de pilotage d'un aéronef autour d'un axe de pilotage, par exemple son axe de roulis ou son axe de lacet, ledit aéronef comportant une pluralité de N surfaces aérodynamiques commandables susceptibles d'engendrer un mouvement de l'aéronef autour dudit axe de pilotage. A cet effet, selon l'invention, ledit dispositif du type comportant : des premiers moyens pour engendrer un ordre de pilotage global relatif audit axe de pilotage ; des deuxièmes moyens pour déterminer, à partir de cet ordre de pilotage global, des ordres de commande individuels destinés auxdites N surfaces aérodynamiques commandables ; et des troisièmes moyens pour appliquer lesdits ordres de commande individuels auxdites surfaces aérodynamiques, est remarquable en ce que : lesdits deuxièmes moyens comportent des moyens pour former, à partir dudit ordre de pilotage global, N ordres de pilotage individuels relatifs respectivement auxdites N surfaces aérodynamiques, en multipliant à chaque fois ledit ordre de pilotage global par au moins un gain Ki, i étant un entier variant de 1 à N et N étant un entier supérieur à 1, les-dits gains Ki étant tels que : EIKi1 =N ; • ils permettent de réduire l'excitation de N-1 modes souples de l'aéronef, qui sont responsables d'un inconfort de ce dernier ; et • appliqués ensemble lesdits N ordres de pilotage individuels engendrant des effets, qui correspondent globalement à l'effet dudit ordre de pilotage global en ce qui concerne le pilotage de l'aéronef autour dudit axe de pilotage ; lesdits deuxièmes moyens comportent, de plus, des moyens pour déduire desdits ordres de pilotage individuels lesdits ordres de commande individuels ; et lesdits troisièmes moyens sont formés pour appliquer auxdites surfaces aérodynamiques : ^ initialement, uniquement les ordres de commande individuels qui ont été déduits d'ordres de pilotage individuels obtenus à partir de gains Ki positifs ; et • après une durée prédéterminée, tous lesdits ordres de commande individuels. L'unique figure du dessin annexé fera bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Cette figure unique est le schéma synoptique d'un dispositif de pilotage conforme à l'invention. Le dispositif 1 conforme à l'invention et représenté schématique-ment sur la figure est destiné au pilotage d'un aéronef, en particulier d'un avion de transport, autour d'un axe de pilotage, par exemple l'axe de roulis ou l'axe de lacet. Dans le cadre de la présente invention, ledit aéronef (non représenté) comporte une pluralité de N surfaces aérodynamiques 2A, 2B, ., 2N usuelles, qui sont commandables et qui sont susceptibles d'engendrer un mouvement de l'aéronef autour dudit axe de pilotage, N étant un entier supérieur à 1. Dans une application préférée de l'invention, ledit axe de pilotage est l'axe de roulis de l'aéronef qui correspond à un avion (et qui est donc muni de deux ailes), (lesdites surfaces aérodynamiques 2A à 2N sont des 7..DTD: ailerons et/ou des spoilers qui sont montés sur lesdites ailes, et N est le nombre d'ailerons et de spoilers. Toutefois, la présente invention peut également être appliquée au pilotage en lacet d'un aéronef de sorte que, dans ce cas, ledit axe de pilo- tage est l'axe de lacet de l'aéronef, et lesdites surfaces aérodynamiques 2A à 2N sont des gouvernes de direction dudit aéronef. Ledit dispositif 1 est du type comportant : des moyens usuels 3 permettant d'engendrer un ordre de pilotage global qui est relatif à l'axe de pilotage considéré. De façon usuelle, lesdits moyens 3 comportent notamment un moyen de commande, tel qu'un minimanche ou un palonnier par exemple, qui est susceptible d'être actionné par un pilote de l'aéronef ; une pluralité de moyens 4A, 4B, ..., 4N qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 5A, 5B, ..., 5N auxdits moyens 3 et qui sont destinés à déterminer, à partir de l'ordre de pilotage global reçu desdits moyens 3, des ordres de commande individuels destinés respectivement auxdites N surfaces aérodynamiques 2A, 2B, ..., 2N commandables ; et des moyens 6A, 6B, ..., 6N, par exemple des moyens d'actionnement usuels, qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 7A, 7B, ..., 7N auxdits moyens 4A, 4B, ..., 4N et qui sont destinés à appliquer les ordres de commande individuels reçus desdits moyens 4A, 4B, ., 4N auxdites surfaces aérodynamiques 2A, 2B, ..., 2N. De plus, selon l'invention : lesdits moyens 4A à 4N comportent des moyens 8A, 8B, ..., 8N qui sont destinés à former, à partir dudit ordre de pilotage global reçu des-dits moyens 3, N ordres de pilotage individuels relatifs respectivement auxdites N surfaces aérodynamiques 2A à 2N. Lesdits moyens 8A à 8N calculent ces ordres de pilotage individuels, en multipliant à chaque fois ledit ordre de pilotage global par au moins un gain Ki, i étant un entier variant de 1 à N et N étant un entier supérieur à 1. Selon l'invention, lesdits gains Ki son: tels que les conditions a) à c) suivantes sont vérifiées simultanément : a)EIKi=N% b) ils permettent de réduire l'excitation de N-1 modes souples de l'aéro- nef, qui sont responsables d'un inconfort de ce dernier ; et c) appliqués ensemble lesdits N ordres de pilotage individuels engendrant des effets, qui correspondent globalement à l'effet dudit ordre de pilotage global en ce qui concerne le pilotage de l'aéronef autour 1 o dudit axe de pilotage (roulis ou lacet) ; lesdits moyens 4A à 4N comportent, de plus, des moyens 9A à 9N qui sont reliés par l'intermédiaire de liaisons 10A à 10N auxdits moyens 8A à 8N et qui sont destinés à déduire, de façon usuelle, desdits ordres de pilotage individuels lesdits ordres de commande individuels. Pour ce 15 faire, ils réalisent une conversion usuelle ; et lesdits moyens 6A à 6N sont formés pour appliquer auxdites surfaces aérodynamiques 2A à 2N : initialement (à un temps t = 0), uniquement les ordres de commande individuels qui ont été déduits d'ordres de pilotage individuels obtenus à partir de gains Ki positifs ; et après une durée T prédéterminée précisée ci-dessous (c'est-à-dire à un temps t = T), tous lesdits ordres de commande individuels (engendrés par lesdits moyens 9A à 9N). On sait qu'un aéronef dit souple possède de nombreux modes 25 souples (fréquence entre 1 et 15 Hz environ), dont de nombreux parmi les plus bas en fréquence (et donc ceux qui sont le plus ressentis par les per-sonnes se trouvant à bord de l'aéronef) présentent une déformée importante de la structure de l'aéronef, et notamment de sa voilure, où appa- 9..DTD: raissent des noeuds (point immobile par rapport à ce mode) et des ventres (présentant la plus forte déformée entre deux noeuds). Comme les différentes surfaces aérodynamiques 2A à 2N ne sont pas toutes situées au même endroit de la structure, ils sont plus ou moins éloignés de ces ven-tres et de ces noeuds. Ces caractéristiques géométriques engendrent un principe de base utilisé dans la présente invention, à savoir qu'avec un braquage identique, les différentes surfaces aérodynamiques 2A à 2N n'excitent, ni avec les mêmes gains, ni avec les mêmes phases, les différents modes souples qui présentent un impact sur le confort de l'aéronef 1 o en cabine. Aussi, avec N surfaces aérodynamiques 2A à 2N, il existe un ensemble de gains Ki (i allant de 1 à N) tels qu'en demandant une efficacité Effg = Ki à chaque surface aérodynamique 2A à 2N, on réduit très sensiblement l'excitation de N-1 modes souples qui sont responsables de l'inconfort en cabine, 1:out en vérifiant l'équation suivante : 1 5 E Ki I = N, qui est obtenue de façon usuelle par résolution d'un système linéaire de N-1 équations à N inconnues. De plus, on considère que les surfaces aérodynamiques 2A à 2N sont toutes, soit en phase, soit en opposition de phase, en ce qui 20 concerne l'excitation des différents modes concernés. En conséquence, les différents gains Ki sont soit positifs, soit négatifs. Aussi, pour une fréquence donnée, un signal à t = 0 est en opposition de phase avec le même signal à t =1, où t1 correspond à la demi-période du signal. On peut donc considérer que, pour chacune des fréquences qui les composent, les si- 25 gnaux qui possèdent un gain Ki négatif sont égaux aux mêmes signaux multipliés par -1 (donc possédant un gain 1 Ki I ), et sont décalés dans le temps d'une demi-période de la fréquence considérée. Si on considère à t =o une demande d'efficacité Eff(t) envoyée, de façon usuelle, à chacune des N surfaces aérodynamiques 2A à 2N [on effectue donc une demande globale N.Eff(t)], cette demande va exciter les modes souples générateurs d'inconfort. Si, à la place de cette demande usuelle (réalisée jusqu'à présent), on effectue, conformément à la présente invention, la demande suivante : à t=0, on demande une efficacité Ki.Eff(t) à chacune des surfaces aérodynamiques, dont le gain Ki est positif ; puis, à partir de t =1-, on demande en plus l'efficacité 'Ki l .Eff(t-T) à 1 o chacune des surfaces aérodynamiques dont le gain Ki est négatif, on obtient, à partir de t = T, une demande équivalente à Eff(t), mais l'excitation de N-1 modes souples a été fortement réduite, voire annulée. Bien entendu, on choisit à cet effet les N-1 modes qui impactent principalement le confort de l'aéronef. 15 Le dispositif de pilotage 1 conforme à l'invention met en oeuvre le principe présenté ci-dessus. Pour ce faire, il différencie donc l'ordre de pilotage global envoyé aux différentes surfaces aérodynamiques 2A à 2N dans le but de réduire l'excitation d'un nombre N-1 de modes souples qui sont responsables de l'inconfort de l'aéronef. Ceci permet de réduire voire 20 d'annuler cet inconfort, tout en engendrant un pilotage autour dudit axe de pilotage (roulis ou lacet) qui est conforme audit ordre de pilotage global. On notera que ladite durée prédéterminée T est, de préférence, la demi-période du mode souple (parmi lesdits N-1 modes souples) qui im- 25 pacte le plus le confort de l'aéronef. Le mode de réalisation tel que précité du dispositif de pilotage 1 conforme à l'invention permet donc, à l'aide d'un décalage de durée T d'une partie de l'ordre de pilotage, d'obtenir la même commande (pour t supérieur à T) que dans le cas d'un pilotage usuel, mais sans une excitation souple génératrice d'inconfort. Dans un premier mode de réalisation simplifié, pour lequel les gains Ki sont tels que la somme E Ki est égale à zéro, le dispositif de pilotage 1 est formé de manière à réaliser les opérations suivantes : ù initialement (à t= 0), appliquer des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Effg = E Kj.Eff(t) , les différents j étant les entiers i pour lesquels les gains Kj corres-pondants sont positifs, et Eff(t) étant l'ordre qu'on enverrait de manière égale aux N surfaces aérodynamiques 2A à 2N pour obtenir l'effet global N.Eff(t) ; et ù après ladite durée prédéterminée T (à t =Th appliquer des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Eff g = E Kj.Eff(t) + 1: Kt (.Eff(t ù T) e les différents .e étant les entiers i pour lesquels les gains Kt corres- pondants sont négatifs. Toutefois, il peut subsister un biais sur l'ordre de pilotage pendant le laps de temps entre t =0 et t = T, pendant lequel l'ordre de pilotage n'est pas complètement réalisé avec la solution précitée. Pour remédier à cet inconvénient, dans un second mode de réalisa- tion, pour lequel les gains Ki sont tels que la somme E Ki est différente de zéro, le dispositif de pilotage 1 est formé de manière à réaliser les opérations suivantes : ù initialement (à t = 0), appliquer des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : 12 Effg = KA. E Kj.Eff(t),. KA étant un gain qui vérifie la relation suivante : KA.E Kj = N après ladite durée prédéterminée T (à t = T), appliquer des ordres de 5 commande engendrant l'effet global Effg suivant : Effg = [KA.E Kj. Eff(1:) -- 1KB.E Kj. Eff(t û T) + [(KA + KB).EI Kî .Eff(t û T) les différents .e étant les entiers i pour lesquels les gains Ki correspondants sont négatifs, et KB étant un gain qui vérifie la relation sui-10 vante : (KA û KB).EKj + (KA + KB).EI KeI = N On notera que le dispositif de pilotage 1 conforme à l'invention permet mathématiquement d'annuler l'excitation de N-1 modes souples, mais, pratiquement, il est très efficace sur au moins N modes structuraux, 15 car plusieurs d'entre eux présentent des déformées très similaires. Un jeu de gains adapté à un mode particulier se trouve naturellement adapté aux autres modes de déformées proches
- Procédé et dispositif de pilotage d'un aéronef autour d'un axe de pilotage.- Le dispositif de pilotage (1) permet, à l'aide d'un décalage d'une partie d'un ordre de pilotage conforme à un axe de pilotage particulier, d'obtenir la même commande que dans le cas d'un pilotage usuel, mais sans une excitation souple génératrice d'inconfort de l'aéronef.
1. Procédé de pilotage d'un aéronef autour d'un axe de pilotage, ledit aéronef comportant une pluralité de N surfaces aérodynamiques (2A à 2N) commandables susceptibles d'engendrer un mouvement de l'aéronef autour dudit axe de pilotage, procédé selon lequel on réalise, de façon automatique et répétitive, la suite d'opérations successives suivante : a) on engendre un ordre de pilotage global relatif audit axe de pilotage ; b) à partir de cet ordre de pilotage global, on détermine des ordres de commande individuels destinés auxdites N surfaces aérodynamiques (2A à 2N) commandables ; et c) on applique lesdits ordres de commande individuels auxdites surfaces aérodynamiques (2A à 2N), caractérisé en ce que ; û à l'étape b), on forme, à partir dudit ordre de pilotage global, N ordres de pilotage individuels relatifs respectivement auxdites N surfaces aéro-dynamiques (2A, 2N), en multipliant à chaque fois ledit ordre de pilo-tage global par au moins un gain Ki, i étant un entier variant de 1 à N et N étant un entier supérieur à 1, lesdits gains Ki étant tels que : • EIKi =N ; • ils permettent de réduire l'excitation de N-1 modes souples de l'aéronef, qui sont responsables d'un inconfort de ce dernier ; et appliqués ensemble, lesdits N ordres de pilotage individuels engendrent des effets qui correspondent globalement à l'effet dudit ordre de pilotage global, en ce qui concerne le pilotage de l'aéronef autour dudit axe de pilotage ; à l'étape b), on déduit ensuite desdits ordres de pilotage individuels les-dits ordres de commande individuels ; et à l'étape c), on applique auxdites surfaces aérodynamiques (2A à 2N) : 14 initialement, uniquement les ordres de commande individuels qui ont été déduits d'ordres de pilotage individuels obtenus à partir de gains Ki positifs ; et après une durée prédéterminée, tous lesdits ordres de commande individuels déduits à l'étape b). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite durée prédéterminée est la demi-période d'un mode souple qui engendre l'effet le plus négatif sur le confort de l'aéronef. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que : ù les gains Ki sont tels que la somme EKi est égale à zéro ; et à l'étape c) : initialement, on applique des ordres de commande engendrant l'ef- fet global Effg suivant : Effg = E Kj.Eff(t), les différents j étant les entiers i pour lesquels les gains Kj correspondants sont positifs, et Eff(t) étant l'ordre qu'on enverrait de manière égale aux N surfaces aérodynamiques (2A à 2N) pour obtenir l'effet global N.Eff(t) ; et après ladite durée prédéterminée T, on applique des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Eff g = E Kj.Eff(t) + E K I. Eff(t ù T) les différents 2 étant les entiers i pour lesquels les gains KL corres- pondants sont négatifs. 4. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que :les gains Ki sont tels que la somme E Ki est différente de zéro ; et à l'étape c) : • initialement, on applique des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Effg = KA.E Kj.Eff(t), i les différents j étant les entiers i pour lesquels les gains Kj correspondants sont positifs, Eff(t) étant l'ordre qu'on enverrait de manière égale aux N surfaces aérodynamiques (2A à 2N) pour obtenir l'effet global N.Eff(t), et KA étant un gain qui vérifie la relation sui- vante : KA.E Kj = N • après ladite durée prédéterminée T, on applique des ordres de commande engendrant l'effet global Effg suivant : Ef f g = [KA.E Kj. Eff(t) ù [KB. E Kj. Eff(t ù T) + [(KA + KB).E I Ke I . Eff(t ù T) e les différents étant les entiers i pour lesquels les gains K correspondants sont négatifs, et KB étant un gain qui vérifie la relation suivante : (KA ù KB).E Kj + [(KA + KB).E KI = N i e 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit axe de pilotage est l'axe de roulis de l'aéronef qui est muni de deux ailes, lesdites surfaces aérodynamiques (2A à 2N) sont des ailerons qui sont montés sur lesdites ailes, et N est le nombre d'ailerons. 16 6. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit axe de pilotage est l'axe de lacet de l'aéronef, et lesdites surfaces aérodynamiques (2A à 2N) sont des gouvernes de di-rection dudit aéronef. 7. Dispositif de pilotage d'un aéronef autour d'un axe de pilotage, ledit aéronef comportant une pluralité de N surfaces aérodynamiques (2A à 2N) commandables susceptibles d'engendrer un mouvement de l'aéronef autour dudit axe de pilotage, ledit dispositif (1) comportant : des premiers moyens (3) pour engendrer un ordre de pilotage global relatif audit axe de pilotage ; des deuxièmes moyens (4A à 4N) pour déterminer, à partir de cet ordre de pilotage global, des ordres de commande individuels destinés auxdites N surfaces aérodynamiques (2A à 2N) commandables ; et des troisièmes moyens (6A à 6N) pour appliquer lesdits ordres de corn- mande individuels auxdites surfaces aérodynamiques (2A à 2N), caractérisé en ce que : lesdits deuxièmes moyens (4A à 4N) comportent des moyens (8A à 8N) pour former, à partir dudit ordre de pilotage global, N ordres de pilotage individuels relatifs respectivement auxdites N surfaces aérodynamiques (2A à 2N), en multipliant à chaque fois ledit ordre de pilotage global par au moins un gain Ki, i étant un entier variant de 1 à N et N étant un entier supérieur à 1, lesdits gains Ki étant tels que : • jKiI=N; • ils permettent de réduire l'excitation de N-1 modes souples de l'aéronef, qui sont responsables d'un inconfort de ce dernier ; et • appliqués ensemble, lesdits N ordres de pilotage individuels engen- drent des effets qui correspondent globalement à l'effet dudit ordre 17 de pilotage global, en ce qui concerne le pilotage de l'aéronef autour dudit axe de pilotage ; ù lesdits deuxièmes moyens (4A à 4N) comportent, de plus, des moyens (9A à 9N) pour déduire desdits ordres de pilotage individuels lesdits or- dres de commande individuels ; et ù lesdits troisièmes moyens (6A à 6N) sont formés pour appliquer auxdites surfaces aérodynamiques (2A à 2N) : • initialement, uniquement les ordres de commande individuels qui ont été déduits d'ordres de pilotage individuels obtenus à partir de gains 1 o Ki positifs ; et • après une durée prédéterminée, tous lesdits ordres de commande individuels. 8. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) susceptible de mettre en 15 oeuvre le procédé spécifié sous l'une quelconque des 1 à 6. 9. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) tel que celui spécifié sous la 7.
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FR2889346
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SOURDINE DE SAXOPHONE ET CLARINETTE INTERNE
20,070,202
L'invention concerne une sourdine souple en matière déformable élastiquement, apte à équiper les pavillons, bocaux et becs des saxophones et clarinettes. Les différents éléments qui constituent cette sourdine ayant un profil sensiblement complémentaire de ceux des pavillons, bocaux et becs de manière à pouvoir être maintenus à l'intérieur de ceux-ci à une place définie. Chacun des éléments constituant cette sourdine est amovible à l'aide d'un support préhensible. Selon l'invention, le matière déformable élastiquement, est apte à dimunuer la puissance du son émis. La présente invention concerne une nouvelle sourdine pour saxophone et clarinette. On sait que dans les instruments tels que le saxophone et la clarinette, le son est un phénomène vibratoire de l'air produit par l'excitation de l'anche sous l'effet du souffle du musicien. Le souffle étant considéré comme la source d'énergie nécessaire à faire vibrer l'anche. La perce de ces instruments est constituée par l'ensemble des trous, ouverts ou fermés, et leur pavillon. Cette perce permet de laisser échapper une petite partie de l'onde, issue du phénomène vibratoire, dans l'atmosphère produisant le son audible. La présente invention vise à limiter la partie de l'onde qui s'échappe dans l'atmosphère et ainsi diminuer la puissance du son audible. A cet effet, l'invention a pour objet une sourdine composée de différentes parties en matériaux souple et déformable élastiquement, apte à équiper les pavillons, bocaux et becs d'un saxophone ou clarinette, ces éléments constituants la sourdine ayant un profils sensiblement complémentaire de ceux des pavillons, bocaux et becs, de manière à pouvoir être maintenus dans ceux-ci à une place bien définie. En outre, les caractéristiques du matériaux souple utilisé permet d'obtenir la limitation de la puissance du son émis par l'instrument sans modification des fréquences des notes jouées. Ces caractéristiques permettent de plus d'éviter l'absorption de l'eau de condensation provoquée par le souffle du musicien. Dans une forme de réalisation préférée de cette sourdine, qui sera décrite ci-après plus en détail, les parties fabriquées dans le matériaux souple déformable élastiquement, sont réunies entre elles par un support cylindrique permettant de positionner les éléments de cette sourdine dans le pavillon, bocal et bec à une position définie. Ce support cylindrique permet en outre la manipulation des différentes parties. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée qui va suivre, dans laquelle on se référera aux dessins annexés, qui n'ont pas de caractère limitatif. Sur ces dessins: Les figure 1 et 2 sont des vues en perspective éclatée d'une première forme de réalisation de la sourdine selon l'invention, d'un bec de saxophone, d'un bocal de saxophone et du pavillon du saxophone. Les figures 3 et 4 sont des figures en coupe du bec, du bocal et du pavillon, montrant respectivement la partie du bec, du bocal et du pavillon sur laquelle la sourdine prend position. On se réfère d'abord aux figures 1 et 2 Sur ces figures, le bec de saxophone est désigné par la référence 1, le bocal par la référence 2, le pavillon par la référence 3. La partie de la sourdine conforme à l'invention, utilisée par le bec et par l'entrée du bocal est désignée par la référence 4a, la partie de la sourdine conforme à l'invention, utilisée par la sortie du bocal est désignée par la référence 4b, la partie de la sourdine confoline à l'invention, utilisée par le pavillon est désignée par le référence 4c. La partie 4a de la sourdine est composée d'un support cylindrique rigide 5 reliant les éléments actifs 6 et 7 fabriqués dans la matière conforme à l'invention. Les éléments 6 et 7 sont disposés de façon fixe l'un par rapport à l'autre. L'élément 6 est de forme ovoïde à son extrémité libre et de forme plane à son extrémité reliée au support 5. La dimension extérieure de l'élément 6 est sensiblement complémentaire à la dimension intérieure du bec, permettant le maintient de la partie 6 à l'intérieur du bec. La partie 7 est de forme conique, sensiblement complémentaire à la forme intérieure du bocal 2a. Après emmanchement du bec 1 sur le bocal 2, la partie 4a de la sourdine devient invisible-figure 3. Le positionnement de la partie 4a après emmanchement du bec 1 sur le bocal 2 est réalisé par coincement du cône de la partie 7 dans le cône du bocal 2. La partie 4b de la sourdine est composée d'un support cylindrique rigide 8 recevant la partie active 9 fabriquée dans la matière conforme à l'invention. L'élément 9 est de forme conique avec en son centre un alésage conique sur la totalité de sa longueur, La dimension du cône extérieur est sensiblement complémentaire du cône intérieur du bocal 2b. La partie 9 de la sourdine s'emboîte complètement à l'intérieur de la partie 2b du bocal, seul le support 8 dépasse du bocal 2, permettant la manipulation de la partie 4b de la sourdine.Figure 3. La partie 4c de la sourdine est composée d'un support cylindrique rigide 10 reliant les parties actives 11,12 et 13 fabriquées dans la matière conforme à l'invention. Les éléments Il, 12 et 13 sont positionnés sur le support 10 de façon fixe les uns par rapport aux autres. L'élément 11 est de forme sphérique, les éléments 12 et 13 sont de forme conique.Les dimensions extérieures 11,12 et 13 sont sensiblement complémentaires aux dimensions de la perce du pavillon. Les éléments 11,12 et 13 sont positionnés à l'intérieur du pavillon par coincement du cône extérieur de la partie 13 dans le cône intérieur de la perce du pavillon 3. Une, fois en position, seule l'extrémité du support 10 dépasse du pavillon permettant la manipulation de la partie 4c de la sourdine. Figure 4. L'invention apporte donc un moyen extrêmement simple et particulièrement facile à actionner pour réduire la puissance sonore d'un saxophone ou d'une clarinette puisqu'il suffit de glisser les 3 parties de la sourdine dans les éléments de l'instrument
L'invention concerne une sourdine souple en matière déformable élastiquement, apte à équiper les pavillons, bocaux et becs des saxophones et clarinettes. Les différents éléments qui constituent cette sourdine ayant un profil sensiblement complémentaire de ceux des pavillons, bocaux et becs de manière à pouvoir être maintenus à l'intérieur de ceux-ci à une place définie. Chacun des éléments constituant cette sourdine est amovible à l'aide d'un support préhensible.Selon l'invention, la matière déformable élastiquement, est apte à diminuer la puissance du son émis.
Revendications 1-Sourdine pour saxophone ou clarinette composée de plusieurs parties fabriquées dans un matériau souple déformable élastiquement (4a) (4b), (4c) ayant un profil sensiblement complémentaire de celui du bec, du bocal ou du pavillon de manière à pouvoir être positionnées dans le bec, le bocal ou le pavillon en respectant une position définie. 2-Sourdine selon 1, caractérisée en ce qu'elle comprend un support cylindrique permettant de positionner les parties en matériau souple déformable et de les manipuler.
G
G10
G10D
G10D 9
G10D 9/06
FR2890115
A1
SYSTEME D'INJECTION DE CARBURANT A RAMPE COMMUNE CONCU POUR EVITER UNE ERREUR DANS LA DETERMINATION DE LA PRESSION DE LA RAMPE COMMUNE
20,070,302
La présente invention concerne de manière générale un système d'injection de carburant à rampe commune équipé d'un capteur de pression de carburant fonctionnant pour mesurer la pression de carburant à l'intérieur d'une rampe commune et une unité de contrôle électronique fonctionnant pour surveiller une sortie du capteur de pression de carburant pour déterminer la pression à l'intérieur de la rampe commune, et plus particulièrement un tel système conçu pour éviter une erreur dans la détermination de la pression à l'intérieur de la rampe commune. Le brevet japonais N 2002-276500 décrit un exemple de système typique d'injection de carburant à rampe commune qui comprend une rampe commune dans laquelle le carburant est accumulé sous une haute pression donnée et des injecteurs de carburant fonctionnant pour injecter le carburant dans la rampe commune dans le moteur. A l'intérieur de la rampe commune est installé un capteur de pression de carburant qui mesure la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune. Le système fonctionne pour surveiller une sortie du capteur de pression de carburant et pour contrôler la quantité de carburant à faire passer d'une pompe de haute pression dans la rampe commune pour mettre la pression dans la rampe commune en conformité avec une valeur de cible. Le capteur de pression de carburant est couplé à une unité de contrôle électronique à travers un faisceau. L'unité de contrôle électronique est dotée d'un 20 circuit d'alimentation électrique conçue pour produire une tension d'alimentation électrique constante à partir d'une batterie de stockage et pour la fournir au capteur de pression de carburant. A l'intérieur du capteur de pression de carburant est installé un élément de capteur qui est sensible à la pression dans la rampe commune. L'élément de capteur est constitué d'un semi-conducteur conçu pour présenter un effet de piézo résistance dans lequel la valeur de résistance change en fonction de la déformation de celui-ci. Spécifiquement, l'élément de capteur a une résistivité électrique qui change en fonction de la pression dans la rampe commune. Ce changement de résistivité est trouvé en utilisant les tensions appliquées à, et délivrées par, l'élément de capteur. La tension appliquée à l'élément de capteur est la tension d'alimentation électrique constante qui est produite par le circuit d'alimentation électrique. L'unité de contrôle électronique surveille la tension délivrée par le capteur de pression de carburant et détermine la pression dans la rampe commune par une recherche en utilisant un graphique ou tableau montant une relation obtenue de manière expérimentale entre la pression de carburant à l'intérieur de la rampe commune et la tension de sortie du capteur de pression de carburant. L'unité de contrôle électronique contrôle la quantité de carburant fourni à la rampe commune pour mettre la pression déterminée dans la rampe commune en accord avec une valeur de cible sous un contrôle de retour. La tension appliquée à l'élément de capteur peut descendre au-dessous de la tension d'alimentation électrique produite par le circuit d'alimentation électrique en raison de l'addition d'une résistance dans le faisceau se connectant entre le capteur de pression de carburant et l'unité de contrôle électronique pour accroître une sortie du moteur ou d'une déconnexion du faisceau du capteur de pression de carburant ou de l'unité de contrôle électronique. Cela amène la tension, telle qu'elle est délivrée par le capteur de pression de carburant, à avoir un niveau inférieur à celui indiquant une valeur réelle de la pression dans la rampe commune. L'unité de contrôle électronique calcule ainsi la valeur de la pression dans la rampe commune par erreur comme étant plus petite que la valeur réelle de celle-ci. Cela amène une quantité excessive de carburant à être alimentée de la pompe de haute pression à la rampe commune, de manière à ce que la pression de carburant à l'intérieur de la rampe commune soit élevée au-dessus de la valeur de cible, ce qui engendre une augmentation indésirable de la sortie du moteur, ce qui peut conduire à des dégradations physiques ou à une réduction de la durée de vie de la rampe commune. Un objet principal de l'invention consiste donc à fournir un système d'injection de carburant à rampe commune conçu pour éviter une erreur dans la détermination de la pression dans une rampe commune. Un autre objet de l'invention consiste à fournir un système d'injection de carburant à rampe commune conçu pour éviter une erreur du contrôle de retour de pression de carburant grâce à, par exemple,une reconception d'une unité de contrôle électronique et d'un capteur de pression de carburant pour accroître une sortie d'un moteur, ce qui minimise les dégradations physiques de la rampe commune pour assurer la durée de vie souhaitée de celle-ci. 2890115 3 Selon un aspect de l'invention, il est fourni un système d'injection de carburant à rampe commune qui peut être employé pour les moteurs automobiles diesels à rampe commune. Le système d'injection de carburant à rampe commune comprend: (a) une rampe commune stockant à l'intérieur de celle-ci du carburant à une pression donnée qui doit être injecté dans un moteur; (b) un capteur de pression de carburant doté d'un élément de capteur qui fonctionne pour délivrer un signal de tension en fonction d'une pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune; (c) une unité de contrôle électronique dotée d'un circuit d'alimentation électrique qui est conçu pour fournir une tension d'alimentation électrique constante au capteur de pression de carburant à travers un faisceau, la tension d'alimentation électrique constante étant utilisée dans le capteur de pression de carburant en tant que tension d'entraînement appliquée pour entraîner l'élément de capteur, l'unité de contrôle électronique fonctionnant pour assurer le contrôle de retour de la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune sur la base du signal de tension tel qu'il est délivré par le capteur de pression de carburant; (d) un circuit d'échantillonnage de tension fonctionnant pour échantillonner la tension d'entraînement appliquée à l'élément de capteur du capteur de pression de carburant; et (e) un moniteur d'erreur de tension fonctionnant pour surveiller si la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur ou pas. Si une résistance est ajoutée au faisceau ou s'il y a une déconnexion du faisceau de l'unité de contrôle électronique ou du capteur de pression de carburant, cela engendre un changement indésirable de la tension d'entraînement appliquée à l'élément de capteur du capteur de pression de carburant. Dans ce cas, le moniteur d'erreur de tension détermine que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur pour éviter une erreur dans le calcul de la pression dans la rampe commune. Cela permet à l'unité de contrôle électronique d'éviter une augmentation excessive de la pression dans la rampe commune, ce qui protège la rampe commune contre toute détérioration physique pour assurer la durée de vie souhaitée de la rampe commune. Dans le mode préféré de l'invention, l'unité de contrôle électronique détermine une pression de carburant de cible avec laquelle la pression à l'intérieur de la rampe commune est mise en conformité sous le contrôle de retour et elle corrige la pression de carburant de cible en utilisant la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, ce qui met la pression dans la rampe commune à l'intérieur d'une plage permissible. Lorsqu'il est déterminé par le moniteur d'erreur de tension que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur, l'unité de contrôle électronique peut corriger la pression de carburant de cible avec laquelle la pression dans la rampe commune est mise en conformité sous le contrôle de retour à une valeur qui est au moins requise pour assurer un fonctionnement du moteur. Lorsqu'il est déterminé par le moniteur d'erreur de tension que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur, l'unité de contrôle électronique peut arrêter le contrôle de retour pour contrôler la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune. Le moniteur d'erreur de tension fonctionne pour surveiller si la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur ou pas pendant un fonctionnement régulier du moteur dans lequel une sortie du capteur de pression de carburant est stable. Le faisceau raccordant l'unité de contrôle électronique au capteur de pression de carburant comprend une ligne de référence à travers laquelle l'unité de contrôle électronique et le capteur de pression de carburant sont placés à un potentiel de référence donné, une première ligne de signal à travers laquelle le signal de tension est transmis du capteur de pression de carburant à l'unité de contrôle électronique, et une deuxième ligne de signal à travers laquelle la tension d'entraînement est transmise du capteur de pression de carburant au circuit d'échantillonnage de tension installé dans l'unité de contrôle électronique. Le système d'injection de carburant à rampe commune peut en outre comprendre un circuit arithmétique qui comprend le circuit d'échantillonnage de tension et le moniteur d'erreur de tension et est installé dans le capteur de pression de carburant. Le circuit arithmétique fonctionne pour délivrer à l'unité de contrôle électronique un signal indiquant le fait que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par le circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur. Selon un autre aspect de l'invention, il est fourni un système d'injection de carburant à rampe commune qui comprend: (a) une rampe commune stockant à l'intérieur de celle-ci du carburant à une pression donnée qui doit être injecté dans un moteur; (b) un capteur de pression de carburant doté d'un élément de capteur qui est entraîné par une tension d'entraînement appliquée à celui-ci pour délivrer un signal de tension en fonction d'une pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune; (c) une unité de contrôle électronique dotée d'un circuit d'alimentation électrique qui est conçu pour fournir une alimentation électrique au capteur de pression de carburant à travers un faisceau, l'unité de contrôle électronique fonctionnant pour effectuer le contrôle de retour de la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune sur la base du signal de tension, tel qu'il est délivré par le capteur de pression de carburant; et (d) un circuit de tension constante qui est installé dans le capteur de pression de carburant et fonctionne pour convertir l'alimentation électrique, telle qu'elle est fournie par le circuit d'alimentation électrique de l'unité de contrôle électronique, en une alimentation électrique d'une tension constante qui est appliquée à l'élément de capteur du capteur de pression de carburant en tant que signal d'entraînement pour entraîner l'élément de capteur. Même lorsque la tension fournie au capteur de pression de carburant subit un changement en raison, par exemple, de l'addition d'une résistance à une connexion entre un capteur de pression de carburant et l'unité de contrôle électronique pour accroître une sortie du moteur, le circuit d'alimentation électrique installé dans le capteur de pression de carburant sert à produire la tension d'alimentation électrique constante, ce qui garantit la stabilité de la production d'une sortie du capteur de pression de carburant. Cela évite une erreur dans la détermination de la pression dans la rampe commune. Dans le mode préféré de l'invention, l'unité de contrôle électronique fonctionne pour faire varier de manière cyclique un niveau de l'alimentation électrique devant être fourni au capteur de pression de carburant. L'unité de contrôle électronique et le capteur de pression de carburant comprennent respectivement des circuits de communication qui établissent la communication entre eux en synchronisation avec une variation du niveau de l'alimentation électrique. En conséquence, par exemple, lorsqu'une sortie du capteur de pression de carburant est modifiée de manière intentionnelle pour élever la pression dans la rampe commune pour augmenter la sortie du moteur, cela nécessite une analyse du codage du signal dans la communication entre le capteur de pression de carburant et l'unité de contrôle électronique pour transmettre un signal de commande à l'unité de contrôle électronique qui lui commande d'augmenter la pression dans la rampe commune, ce qui accroît la difficulté de modification incorrecte de la sortie du capteur de pression de carburant. La présente invention peut être plus complètement comprise à partir de la description détaillée fournie ci-dessous et à partir des dessins annexés des modes de réalisation préférés de l'invention, qui ne doivent pas néanmoins être considérés comme des limitations de l'invention aux modes de réalisation spécifiques, mais qui sont fournis uniquement à titre d'explication et de compréhension. Sur les dessins la figure 1 est un schéma de principe qui représente un système d'injection de carburant à rampe commune selon le premier mode de réalisation de l'invention; la figure 2 est un schéma de circuit qui représente les structures internes d'une unité de contrôle électronique et d'un capteur de pression de carburant qui sont installés dans le système d'injection de carburant à rampe commune de la figure 1; la figure 3 est un graphique montrant une relation entre un signal de tension délivré par un capteur de pression de carburant et une pression de rampe commune qui est utilisée pour déterminer la pression de carburant à l'intérieur d'une rampe commune; la figure 4 est un organigramme d'un programme de surveillance d'erreur de sortie de capteur à exécuter dans un cycle pour déterminer si la valeur d'une tension d'entraînement utilisée pour entraîner un capteur de pression de carburant est en erreur ou pas; la figure 5 est un organigramme d'un programme de contrôle de retour pour contrôler la pression du carburant dans une rampe commune en utilisant les résultats de la détermination d'erreur de tension d'entraînement sur la figure 4; la figure 6 est un schéma de circuit qui représente les structures internes d'une unité de contrôle électronique et un capteur de pression de carburant selon le deuxième mode de réalisation de l'invention; et la figure 7 est un schéma de circuit qui représente les structures internes d'une unité de contrôle électronique et d'un capteur de pression de carburant selon le troisième mode de réalisation de l'invention. Par référence aux dessins, sur lesquels les numéros de référence identiques renvoient à des parties identiques de vues différentes, particulièrement sur la figure 1, il est représenté un système d'injection de carburant selon le premier mode de réalisation de l'invention qui est conçu en tant que système d'injection de carburant à , rampe commune (également appelé système d'injection d'accumulateur) fonctionnant pour contrôler l'injection de carburant dans les moteurs diesels à plusieurs cylindres. Le système d'injection de carburant comprend des injecteurs fonctionnant avec des solénoïdes 11, à raison d'un pour chacun des cylindres du moteur 10. Les injecteurs 11 sont connectés hydrauliquement à une rampe commune 12 qui sert d'accumulateur de carburant. Une pompe de haute pression 13 est connectée à la rampe commune 12 et fonctionne pour fournir du carburant à la rampe commune 12 et l'accumuler à une pression sensiblement équivalente à une pression requise d'injection de carburant. Une électrovanne de contrôle d'aspiration 13a est installée sur la pompe de haute pression 13. La pompe de haute pression 13 aspire le carburant pompé par une pompe d'alimentation (c'est-à-dire, une pompe de basse pression) 14 d'un réservoir de carburant 15 à travers l'électrovanne de contrôle d'aspiration 13a. A l'intérieur de la rampe commune 12 est installé un capteur de pression de carburant 16 qui est conçu pour mesurer la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune 12 (qui sera également reportée ci-dessous en tant que pression de rampe commune) et délivrer un signal indicatif de celle-ci à une unité de contrôle électronique (ECU) 20. La pression de rampe commune est généralement de l'ordre de 20 Mpa à 180 Mpa. La pression de résistance de la rampe commune 12 est généralement de l'ordre de 200 Mpa. La rampe commune 12 a également une électrovanne ou un clapet mécanique de réduction de pression (non représenté) qui doit être ouvert lorsque la pression dans la rampe commune 12 dépasse un niveau permissible donné pour vidanger le carburant de la rampe commune 12. L'ECU 20 est dotée d'un microprocesseur 21 qui est d'une structure typique se composant d'une CPU, d'une ROM, d'une RAM, etc. L'ECU 20 surveille une sortie du capteur de pression de carburant 16 et les informations sur les conditions de fonctionnement du véhicule comme le régime du moteur 10 et la position ou la course d'une pédale d'accélérateur. Le micro-ordinateur 21 fonctionne pour analyser les conditions de fonctionnement du véhicule surveillées pour déterminer les timings d'injection optimaux et une quantité optimale du carburant à injecter dans le moteur 10 et délivrer des signaux de contrôle d'injection aux injecteurs 11. Chacun des injecteurs 11 répond à l'un des signaux de contrôle d'injection pour injecter la quantité de carburant à un timing, comme cela est déterminé par le micro-ordinateur 21. Le micro-ordinateur 21 surveille également les valeurs instantanées du régime du moteur 10 et la quantité d'injection pour déterminer une valeur de cible de la pression dans la rampe commune 12 et régule la quantité de carburant fourni à partir de la pompe de haute pression 13 pour mettre la pression dans la rampe commune 12 en conformité avec la valeur de cible sous le contrôle de retour. Spécifiquement, le micro-ordinateur 21 détermine une quantité de cible du carburant à fournir à partir de la pompe de haute pression 13 qui est nécessaire pour compenser une différence entre une valeur réelle de la pression dans la rampe commune 12 et la valeur de cible de celle-ci pour contrôler une position ouverte de l'électrovanne de contrôle d'aspiration 13a de la pompe de haute pression 13. La figure 2 illustre les structures internes du capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 sont couplés l'un à l'autre à travers un faisceau 30. Le faisceau 30 se compose de quatre fils et des connecteurs (non représentés) joints aux extrémités des fils. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 ont également des connecteurs qui s'accouplent avec les connecteurs du faisceau 30. Des parties du capteur de pression de carburant 16 et de l'ECU 20, délimitées par une ligne de chaîne A, sont ce qui constitue la caractéristique de l'invention. D'autres parties sont des agencements de circuits connus qui vont d'abord être abordés ci-dessous. L'ECU 20 comprend un circuit d'alimentation électrique 22, des convertisseurs analogiques/numériques 23 et 25, et des résistances 24 et 26. Le circuit d'alimentation électrique 22 est couplé à une borne +B d'une batterie de stockage et fonctionne pour produire une tension constante Vc de, par exemple, 5 V qui est à son tour fournie au capteur de pression de carburant 16 à travers la ligne d'alimentation électrique 31 du faisceau 30. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 sont placés à un potentiel de référence commun à travers la ligne de potentiel de référence 32. Le capteur de pression de carburant 16 comprend un élément de capteur 16a qui est sensible à la pression dans la rampe commune 12 (à laquelle il est fait également référence ci-dessous en tant que pression de rampe commune Pc). L'élément de capteur 16a est constitué d'un semi-conducteur de silicium conçu pour présenter l'effet de piézo résistance dans lequel la valeur de résistance change en fonction de la déformation de celui-ci. Spécifiquement, l'élément de capteur 16a a une résistivité électrique qui change en fonction d'un changement de la pression de rampe commune Pc. Ce changement de résistivité peut être trouvé en utilisant la tension appliquée aux bornes diamétralement opposées a et c du circuit de pont et la tension appliquée aux bornes diamétralement opposées b et d du circuit de pont. La tension appliquée aux bornes a et c est maintenue constante. Un changement de pression de rampe commune Pc engendre donc un changement de tension entre les bornes b et d. Le capteur de pression de carburant 16 échantillonne la tension entre les bornes b et d à travers un amplificateur différentiel 17 et la délivre sous la forme d'un signal de tension Vout. La figure 3 représente une relation entre la pression de rampe commune Pc et le signal de tension Vout. La relation indique que le niveau de tension du signal de tension Vout augmente au fur et à mesure que la pression de rampe commune Pc augmente également. Le signal de tension Vout, tel qu'il est produit par le capteur de pression de carburant 16, est entré dans l'ECU 20 à travers la ligne de signal 33 du faisceau 30 et échantillonné par le microprocesseur 21 à travers le convertisseur analogique/numérique 23. Le micro-ordinateur 21 fonctionne pour analyser le signal de tension Vout pour déterminer la pression de rampe commune Pc sur la base de la relation de tension et de pression, comme cela est démontré sur la figure 3. La ligne de signal 33 est tirée jusqu'à la tension d'alimentation électrique Vc à travers la résistance 24 (par exemple, 200 kQ) à l'intérieur de l'ECU 20. Pour faire monter la pression dans la rampe commune 12 pour accroître une sortie du moteur 10 de manière intentionnelle ou illicite, une résistance peut être disposée dans la ligne d'alimentation électrique 31 à travers laquelle le circuit d'alimentation électrique 22 fournit l'alimentation électrique au capteur de pression de carburant 16 pour produire une baisse de tension à travers la résistance, ce qui amène une tension d'entraînement interne Vin appliquée à l'élément de capteur 16a à être inférieure à la tension d'alimentation électrique Vc. Cela amène le signal de tension Vout, tel qu'il est délivré par le capteur de pression de carburant 16, à avoir un niveau inférieur à celui indiquant une valeur réelle de la pression de rampe commune Pc. Le micro-ordinateur 21 calcule ainsi la valeur de la pression de rampe commune Pc comme étant inférieure à la valeur réelle de celle-ci et contrôle la pompe de haute pression 13 pour faire monter la pression de carburant à l'intérieur de la rampe commune 12 au-dessus de la valeur de cible pour accroître la sortie du moteur 10 sous le contrôle de retour de pression de carburant. Cela peut néanmoins engendrer des dégradations physiques ou une réduction de la durée de vie de la rampe commune 12. Pour surveiller une telle altération ou une erreur de la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16, le système d'injection de carburant comprend un moniteur de tension d'entraînement interne, comme cela est délimité par la ligne de chaîne A sur la figure 2. Spécifiquement, le moniteur de tension d'entraînement interne se compose d'un amplificateur opérationnel 18, du convertisseur analogique/numérique 25, et de la résistance 26. L'amplificateur opérationnel 18 échantillonne et délivre la tension d'entraînement interne Vin au convertisseur analogique/numérique 25 de l'ECU 20 à travers la ligne de signal 34. Le micro-ordinateur 21 surveille la tension d'entraînement interne Vin, telle qu'elle est convertie sous forme numérique par le convertisseur analogique/numérique 25, et détermine si la valeur de la tension d'entraînement interne Vin est correcte ou pas par comparaison avec la tension d'alimentation électrique Vc. La ligne de signal 34 est tirée jusqu'à la tension d'alimentation électrique Vc à travers la résistance 26 (par exemple, 200 kS2) à l'intérieur de l'ECU 20. La figure 4 est un organigramme d'un programme de surveillance d'erreur de sortie de capteur à exécuter par le micro-ordinateur 21 dans un cycle de 10 millisecondes pour déterminer si la valeur de la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16 est en erreur ou pas. Après être entrée dans le programme, la routine passe à l'étape 101 à laquelle il est déterminé si une détermination pour savoir si la tension d'entraînement interne Vin est en erreur ou pas a déjà été effectuée ou pas dans un cycle d'exécution précédent du programme en utilisant un drapeau de surveillance F 1. La résistance décrite ci-dessus est généralement installée dans la ligne d'alimentation électrique 31 au cours de l'arrêt du moteur 10. Ce programme doit donc être initié après le démarrage du moteur. Si le drapeau de surveillance F1 indique zéro (0), c'est-à-dire que là détermination d'erreur de tension d'entraînement interne n'a pas encore été effectuée, la routine passe alors à l'étape 102. En variante, si le drapeau de surveillance F 1 indique un (1), c'està-dire que la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne a déjà été effectuée, la routine se termine alors. A noter que le drapeau de surveillance F 1 est initialisé à zéro (0) lorsque le micro-ordinateur 21 est mis en marche. A l'étape 102, il est déterminé si le moteur 10 se trouve ou pas dans un mode de fonctionnement régulier. Cette détermination est effectuée en surveillant le régime du moteur 10 ou un changement de la quantité de carburant injecté dans le moteur 10 par unité de temps. La raison pour laquelle la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne est effectuée pendant le mode de fonctionnement régulier du moteur 10 est l'augmentation de la fiabilité de la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne. Spécifiquement, la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne est effectuée lorsque la pression de rampe commune Pc est maintenue sensiblement constante, de manière à ce que le signal de tension Vout, tel qu'il est produit par l'élément de capteur 16a, soit dans un état régulier. Si une réponse OUI est obtenue, c'est-àdire que le moteur 10 se trouve dans le mode de fonctionnement régulier, la routine passe alors à l'étape 103. Réciproquement, si une réponse NON est obtenue, la routine se termine. A l'étape 103, un compteur C est incrémenté de un (1), pour indiquer le nombre de fois que la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne a été effectuée. Pour assurer la fiabilité souhaitée de la détermination d'une erreur de la tension d'entraînement interne Vin, la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne doit être effectuée un nombre donné de fois K (par exemple, 100 fois). Le compteur C est, comme le drapeau de surveillance F1, initialisé à zéro (0) à la mise en marche du micro-ordinateur 21. Ensuite, la routine passe à l'étape 104 à laquelle la tension d'entraînement interne Vin est échantillonnée. La routine passe à l'étape 105 à laquelle il est déterminé si la tension d'entraînement interne Vin est correcte ou pas. Cette détermination est effectuée en calculant un pourcentage de la tension d'entraînement interne Vin par rapport à la tension d'alimentation électrique Vc et en déterminant si une baisse de la tension d'alimentation interne Vin par rapport à la tension d'alimentation électrique Vc ne dépasse pas 10 %. Si une telle baisse ne dépasse pas 10 %, il est déterminé que la tension d'entraînement interne Vin est correcte, c'est-à-dire à un niveau admissible. La routine passe à l'étape 105. Réciproquement, si la baisse dépasse 10 %, c'est-à-dire que la tension d'entraînement interne Vin est en erreur, la routine passe alors à l'étape 107. A l'étape 106, il est déterminé si la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne a déjà été effectuée le nombre de fois donné K ou pas. Cette détermination est effectuée en déterminant si le compteur C est inférieur au nombre donné de fois K ou pas. Si une réponse OUI est obtenue, c'est-à-dire que la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne n'a pas encore été effectuée le nombre de fois K, la routine se termine alors. A un démarrage ultérieur du moteur 10, ce programme est initié à nouveau. Réciproquement, si une réponse NON est obtenue, la routine passe alors à l'étape 109. Si la résistance est disposée dans la ligne d'alimentation électrique 31, et s'il est déterminé à l'étape 105 que la tension d'entraînement interne Vin est en erreur, la routine passe à l'étape 107 à laquelle une opération d'alarme d'erreur est effectuée. Spécifiquement, dans un mode de diagnostic, le micro-ordinateur 21 allume un voyant d'avertissement informant un opérateur du véhicule du fait que la sortie du capteur de pression de carburant 16 est en erreur, c'est-àdire hors du niveau admissible, et stocke les données d'erreur indiquant le fait que la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16 a baissé de manière indésirable dans une mémoire de journaux de diagnostic d'erreur comme une mémoire EEPROM ou une mémoire RAM de secours. La routine passe à l'étape 108 à laquelle un drapeau d'erreur F2 est réglé sur un (1) indiquant la présence de l'erreur de la tension d'entraînement interne Vin et est stocké dans une mémoire RAM. Lorsque le drapeau d'erreur F2 est réglé sur zéro (0), cela signifie que la tension d'entraînement interne Vin est correcte. Le drapeau d'erreur F2 est initialisé à zéro (0) à la mise en marche initiale du micro-ordinateur 21. S'il est déterminé que la tension d'entraînement interne Vin est en erreur ou que le compte C a atteint le nombre de fois K, la routine passe à l'étape 109. En d'autres termes, lorsqu'il existe une condition dans laquelle la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne doit être terminée, le drapeau de surveillance F l est réglé sur un (1) pour empêcher que ce programme ne soit initié au démarrage suivant du moteur 10. La figure 5 est un organigramme d'un programme de contrôle de retour pour contrôler la pression de carburant dans la rampe commune 12 en utilisant les résultats de la détermination d'erreur de tension d'entraînement interne sur la figure 4. Ce programme est exécuté dans le microordinateur 21 dans un cycle par exemple de 10 millisecondes. Après être entrée dans le programme, la routine passe à l'étape 201 à laquelle les informations de fonctionnement du moteur sur le régime du moteur 10 et la quantité de carburant à injecter dans le moteur 10 sont échantillonnées. La routine passe à l'étape 202 à laquelle la pression de rampe commune de cible Pctg est déterminée sur la base du régime du moteur 10 et de la quantité de carburant à injecter dans le moteur 10, comme cela a été échantillonné à l'étape 201, par une recherche en utilisant une carte ou un tableau listant une relation entre le régime du moteur 10 et la quantité de carburant à injecter dans le moteur 10. La routine passe à l'étape 203 à laquelle il est déterminé si le drapeau d'erreur F2 est un (1) ou pas. Si une réponse OUI est obtenue (c'est-àdire, F2 = 1), ce qui signifie que la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16 est en erreur, la routine passe alors à l'étape 204 à laquelle la pression de rampe commune de cible Pctg est corrigée à une valeur minimale (par exemple, 20 Mpa) nécessaire pour assurer le fonctionnement du moteur 10, c'est-à-dire pour permettre au moteur 10 de continuer à fonctionner. Réciproquement, si une réponse NON est obtenue (c'est-à-dire, F2 = 0) à l'étape 203, ce qui signifie que la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression 16 n'est pas en erreur ou après l'étape 204, la routine passe alors à l'étape 205. A l'étape 205, le signal de tension Vout, tel qu'il est délivré par le capteur de pression de carburant 16, est échantillonné pour déterminer la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune 12 (c'est-à-dire, la pression de rampe commune Pc) par une recherche en utilisant la carte de la figure 3. La routine passe à l'étape 206 à laquelle une différence 0 P entre la pression de rampe commune de cible Pctg et la pression de rampe commune Pc est calculée. La routine passe à l'étape 207 à laquelle une quantité de cible du carburant à fournir par la pompe de haute pression 13 qui est nécessaire pour éliminer la différence de pression A P est déterminée. Une position ouverte de cible de l'électrovanne de contrôle d'aspiration 13a est également déterminée pour atteindre la quantité de cible du carburant à fournir par la pompe de haute pression 13. La routine passe à l'étape 208 à laquelle un signal de contrôle est délivré à l'électrovanne de contrôle d'aspiration 13a pour mettre la position ouverte de celle-ci en conformité avec la position ouverte de cible, comme cela est dérivé à l'étape 207. Comme cela est apparent dans la description ci-dessus, lorsque la résistance est disposée dans la ligne d'alimentation électrique 31 entre le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 pour augmenter la sortie du moteur 10 ou lorsque le faisceau 30 est déconnecté du capteur de pression de carburant 16 ou de l'ECU 20, cela amène la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16 à être réduite de plus d'un certain niveau. Le micro-ordinateur 21 exécute le programme de surveillance d'erreur de tension d'entraînement interne de la figure 4 et détermine que la tension d'entraînement interne Vin est en erreur. Le micro-ordinateur 21 corrige la pression de rampe commune de cible Pctg à la valeur minimale nécessaire pour assurer le fonctionnement du moteur 10 et détermine la quantité de cible de carburant à fournir à partir de l'électrovanne de contrôle d'aspiration 13a qui est nécessaire pour atteindre la valeur corrigée de la pression de rampe commune de cible Pctg. Cela amène la pression du carburant à l'intérieur de la rampe commune 12 à rester basse, ce qui évite une augmentation indésirable de la pression dans la rampe commune 12 découlant de l'erreur de la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16. Cela protège la rampe commune 12 et assure sa durée de vie. La figure 6 illustre les structures internes de l'ECU 20 et du capteur de pression de carburant 16 selon le deuxième mode de réalisation de l'invention. Les mêmes numéros de référence que ceux employés sur la figure 2 renvoient aux mêmes parties, et leur explication détaillée est omise ici. Le capteur de pression de carburant 16 comprend un circuit arithmétique 51 constitué d'un micro-ordinateur qui fonctionne pour déterminer si la tension d'entraînement interne Vin est en erreur ou pas. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 sont couplés l'un à l'autre 30 à travers un faisceau 40. Le faisceau 40 se compose de trois fils et de connecteurs (non représentés) joints aux extrémités des fils. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 ont également des connecteurs qui s'accouplent aux connecteurs du faisceau 40. L'ECU 20 comprend le circuit d'alimentation électrique 22 qui fournit l'alimentation électrique au capteur de pression de carburant 16 à travers la ligne d'alimentation électrique 41. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 sont maintenus à un potentiel de référence commun à travers la ligne de potentiel de référence 42. L'amplificateur opérationnel 18 échantillonne et délivre la tension d'entraînement interne Vin, telle qu'elle est appliquée à travers les bornes a et c de l'élément de capteur 16a, au circuit arithmétique 51 à travers un convertisseur analogique/numérique (non représenté). L'amplificateur différentiel 17 échantillonne et délivre la tension développée à travers les bornes b et d de l'élément de capteur 16a au circuit arithmétique 51 à travers un convertisseur analogique/numérique. Le circuit arithmétique 51 détermine un rapport de tension de la tension d'entraînement interne Vin sur la tension apparaissant à travers les bornes b et d de l'élément de capteur 16a et délivre un signal indicateur de cela à l'ECU 20 à travers la ligne de signal 43. Le circuit arithmétique 51 calcule un pourcentage de la tension d'entraînement interne Vin par rapport à la tension d'alimentation électrique Vc et détermine si une baisse de la tension d'entraînement interne Vin par rapport à la tension d'alimentation électrique Vc ne dépasse pas 10 %. Si une telle baisse dépasse 10 %, le circuit arithmétique 51 détermine que la tension d'entraînement interne Vin est en erreur et règle le rapport de tension à délivrer à l'ECU 20 sur une valeur d'erreur donnée (par exemple, 0). Le micro-ordinateur 21 de l'ECU 20 échantillonne le rapport de tension, tel qu'il est transmis par le circuit arithmétique 51 à travers la ligne de signal 43, et exécute le programme de contrôle de retour de pression de carburant sur la figure 5. Spécifiquement, à l'étape 203, le micro-ordinateur 21 détermine si le rapport de tension est la valeur d'erreur (par exemple, 0) ou pas, au lieu d'utiliser le drapeau d'erreur F2. Si le rapport de tension est la valeur d'erreur, le micro-ordinateur 21 détermine à l'étape 205 la tension d'entraînement interne Vin pour être la tension d'alimentation électrique Vc, dérive le signal de tension Vout du rapport de tension échantillonné, et détermine la pression de rampe commune Pc par une recherche en utilisant le graphique de la figure 3 ou en utilisant une relation obtenue de manière expérimentale entre les tensions d'entrée et de sortie de l'élément de capteur 16a. D'autres opérations sont identiques à celles du premier mode de réalisation, et leur explication détaillée est omise ici. Le circuit arithmétique 51 fonctionnant pour surveiller une erreur de la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16 est, comme cela est décrit ci-dessus, installé dans le capteur de pression de carburant 16, ce qui engendre une réduction de la charge de fonctionnement sur le micro-ordinateur 21 de l'ECU 20. Le circuit arithmétique 51 échantillonne la tension de sortie de l'élément de capteur 16a et détermine le rapport de tension de la tension d'entraînement interne Vin sur la tension de sortie échantillonnée pour fournir un signal indicateur de celui-ci à l'ECU 20, ce qui permet à l'ECU 20 de calculer la pression de rampe commune Pc en fonction de la tension d'entraînement interne Vin. La figure 7 illustre les structures internes de l'ECU 20 et du capteur de pression de carburant 16 selon le troisième mode de réalisation de l'invention. Les mêmes numéros de référence que ceux employés sur la figure 2 renvoient aux mêmes parties, et leur explication détaillée est omise ici. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 sont couplés l'un à l'autre à travers un faisceau 60. Le faisceau 60 se compose de trois fils et de connecteurs (non représentés) joints aux extrémités des fils. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 ont également des connecteurs qui s'accouplent aux connecteurs du faisceau 40. L'ECU 20 est dotée d'un transistor 71 et d'une résistance 72. Le transistor 71 est connecté par une de ses bases au micro-ordinateur 21, par un de ses émetteurs au circuit d'alimentation électrique 22, et par un de ses collecteurs au capteur de pression de carburant 16 à travers la résistance 72 et la ligne d'alimentation électrique 61. Le microordinateur 21, le circuit d'alimentation électrique 22, le transistor 71 et la résistance 72 constituent une unité d'alimentation électrique. Le micro-ordinateur 21 fonctionne pour délivrer des signaux d'activation et de désactivation dans un cycle au transistor 71 pour produire et fournir un signal d'alimentation électrique constitué d'une combinaison de signaux d'horloge et d'alimentation au capteur de pression de carburant 16. Le capteur de pression de carburant 16 et l'ECU 20 sont maintenus à un potentiel de référence commun à travers la ligne de potentiel de référence 62. Le capteur de pression de carburant 16 est doté d'un filtre 73 et d'un circuit de communication/arithmétique 74 qui peut être exécuté par un micro-ordinateur. Le filtre 73 fonctionne pour supprimer les bruits électriques du signal d'alimentation électrique délivré par l'ECU 20. Le circuit de communication/arithmétique 74 extrait les signaux d'horloge du signal d'alimentation électrique ayant traversé le filtre 73. Un circuit d'alimentation électrique 75, constitué d'un convertisseur CC-CC (courant continu - courant continu) et d'un circuit de lissage, est connecté à une borne de sortie du filtre 73. Le circuit d'alimentation électrique 75 fonctionne pour produire une tension d'alimentation électrique constante Vc à partir d'un signal d'alimentation électrique et par fournir une alimentation électrique de la tension Vc à l'élément de capteur 16a et au circuit de communication/arithmétique 74. Le circuit de communication/arithmétique 74 fonctionne pour échantillonner le signal de tension Vout, tel qu'il est produit par l'amplificateur différentiel 17, à travers un convertisseur analogique/numérique, code le signal de tension Vout en données de communication, et les délivre à travers un tampon de communication 76 par la communication série. Les données de communication sont entrées dans l'ECU 20 à travers la ligne de signal 63 et acquises par le micro- ordinateur 21 à travers un tampon de communication 77. Lorsqu'elles sont codées, les données de communication sont ajoutées avec un code de contrôle. La communication série est réalisée en synchronisation avec les signaux d'horloge entrés dans le circuit de communication/arithmétique 74. Le micro-ordinateur 21 échantillonne les données de communication, telles qu'elles sont transmises de manière synchrone avec les signaux d'horloge à partir du circuit de communication/arithmétique 74, dans le contrôle de retour de pression de carburant exécuté dans un cycle de, par exemple, 10 millisecondes, et les décode pour déterminer la pression de rampe commune Pc par une recherche en utilisant la carte de la figure 3. Le microordinateur 21 contrôle la position ouverte de l'électrovanne de contrôle d'aspiration 13a pour amener la pression de rampe commune déterminée Pc en conformité avec la valeur de cible. D'autres opérations sont identiques à celles du premier mode de réalisation, et leur explication détaillée est omise ici. Le capteur de pression de carburant 16 du présent mode de réalisation est, comme cela est décrit ci-dessus, équipé du circuit d'alimentation électrique 75 conçu pour convertir l'alimentation électrique entrée en alimentation électrique de tension constante Vc. Une tension constante Vc est donc appliquée à l'élément de capteur 16a. Cela amène le capteur de pression de carburant 16 à produire une sortie indépendamment d'un changement de tension appliquée au capteur de pression de carburant 16 qui découle de l'addition de la résistance dans la ligne d'alimentation électrique 61 pour augmenter la sortie du moteur 10 ou de la déconnexion du faisceau 60 du capteur de pression de carburant 16 ou de l'ECU 20, ce qui évite une erreur dans la détermination de la pression de carburant à l'intérieur de la rampe commune 12. Cela permet au micro-ordinateur 21 d'effectuer correctement le contrôle de retour de pression de carburant, ce qui évite une augmentation indésirable de la pression dans la rampe commune 12 pour protéger la rampe commune 12 physiquement et pour assurer sa durée de vie. L'ECU 20 fournit l'alimentation électrique à variations cycliques au capteur de pression de carburant 16. Le capteur de pression de carburant 16 transmet les données de communication, telles qu'elles sont dérivées par codage du signal de tension Vout, à l'ECU 20 à travers la communication série. Comme cela est décrit ci-dessus, il en découle un besoin d'analyse du codage du signal de tension Vout et de la communication série pour produire les données de communication lorsque le système d'injection de carburant est remodelé illicitement ou intentionnellement pour augmenter la pression dans la rampe commune 12 pour accroître la sortie du moteur 10, ce qui engendre des difficultés accrues pour modifier la sortie du capteur de pression de carburant 16 de manière inappropriée. Le système d'injection de carburant du premier mode de réalisation ou du deuxième mode de réalisation peut être modifié ci-dessous. La détermination consistant à savoir si la tension d'entraînement interne Vin est en erreur ou pas peut être effectuée en utilisant un écart de la tension d'entraînement interne Vin par rapport à la tension d'alimentation électrique Vc ou en comparant la tension d'entraînement interne Vin à une valeur seuil, comme cela est déterminé sur la base de la tension d'alimentation électrique Vc. Dans le programme sur la figure 4, la détermination de l'erreur de tension d'entraînement interne est effectuée pendant l'opération régulière du moteur 10 pour accroître la fiabilité de celle-ci, mais néanmoins elle peut être en variante effectuée au cours d'un fonctionnement irrégulier du moteur 10, par exemple immédiatement après le démarrage du moteur 10. Dans le premier mode de réalisation, le micro-ordinateur 21 est conçu pour échantillonner la tension d'entraînement interne Vin du capteur de pression de carburant 16 pour effectuer l'opération de surveillance d'erreur de tension d'entraînement interne sur la figure 4, mais il peut néanmoins en variante être conçu pour échantillonner, à travers un convertisseur analogique/numérique, une sortie d'un comparateur sur lequel la tension d'alimentation électrique Vc et la tension d'entraînement interne Vin sont respectivement entrées à travers des bornes d'entrée de celui-ci. Dans ce cas, un critère pour déterminer si la tension d'entraînement interne Vin est en erreur ou pas peut être réglé en sélectionnant un décalage du comparateur sur la base d'un seuil donné. Dans le premier mode de réalisation, lorsqu'il est déterminé que la tension d'entraînement interne Vin est en erreur, la pression de rampe commune de cible Pctg est corrigée à la valeur minimale requise pour assurer le fonctionnement du moteur 10, mais néanmoins elle peut en variante être corrigée en fonction de la tension d'entraînement interne Vin. Par exemple, la pression de rampe commune de cible Pctg est réduite au fur et à mesure de la diminution de la tension d'entraînement interne Vin (c'est-à-dire une augmentation de la différence entre la tension d'entraînement interne Vin et la tension d'alimentation électrique Vc). La pression dans la rampe commune 12 peut en variante être régulée sous le contrôle de retour en utilisant la pression de rampe commune Pc calculée sur la base d'un rapport de tension de la tension d'entraînement interne Vin sur le signal de tension Vout. Pour éviter une augmentation excessive de la pression de rampe commune Pc, le contrôle en boucle ouverte peut être effectué au lieu du contrôle de retour de pression de carburant ou une alimentation de carburant peut en variante être coupée pour arrêter le moteur 10. Le circuit arithmétique 51 ou le circuit de communication/arithmétique 74 peut être mis en oeuvre par un circuit intégré spécial au lieu du microordinateur ou un autre type de circuit électrique. Dans le troisième mode de réalisation, le circuit d'alimentation électrique 22 est utilisé pour fournir l'alimentation électrique au capteur de pression de carburant 16, mais néanmoins l'alimentation électrique peut être fournie directement de la borne +B de la batterie de stockage au capteur de pression de carburant 16. L'invention peut également être utilisée avec un système d'injection de carburant conçu pour accumuler de l'essence dans une rampe commune (également appelée une conduite d'alimentation) et l'injecter dans un moteur à injection d'essence dans les cylindres. Bien que la présente invention ait été décrite en termes des modes de réalisation préférés pour faciliter une meilleure compréhension de celleci, il faut bien se rendre compte que l'invention peut être mise en oeuvre de différentes manières sans se départir du principe de l'invention. Par conséquent, l'invention doit être comprise comme comprenant tous les modes de réalisation et toutes les modifications possibles des modes de réalisation représentés qui peuvent être mis en oeuvre sans se départir du principe de l'invention tel qu'il est défini dans les revendications annexées
Un système d'injection de carburant à rampe commune qui comprend une unité de contrôle électronique (20) et un capteur de pression de carburant (16). L'unité de contrôle électronique (20) a un circuit d'alimentation électrique (22) fournissant une tension d'alimentation électrique au capteur de pression de carburant (16) par un faisceau (30). La tension d'alimentation électrique est utilisée dans le capteur (16) comme tension d'entraînement d'un élément de capteur (16a) du capteur (16). L'unité de contrôle électronique (20) surveille une tension de sortie du capteur (16) pour déterminer la pression du carburant dans une rampe commune (12) et la tension d'entraînement appliquée au capteur (16) pour déterminer si la tension d'entraînement est inférieure à la tension d'alimentation électrique. Si tel est le cas, l'unité de contrôle électronique (20) prend des mesures pour éviter une augmentation excessive de la pression dans la rampe commune (12) pour la protéger physiquement.
1. Système d'injection de carburant à rampe commune comprenant: une rampe commune (12) stockant à l'intérieur de celle-ci du carburant à une pression donnée qui doit être injecté dans un moteur (10) ; un capteur de pression de carburant (16) doté d'un élément de capteur (16a) qui fonctionne pour délivrer un signal de tension en fonction d'une pression du carburant à l'intérieur de ladite rampe commune (12) ; une unité de contrôle électronique (20) dotée d'un circuit d'alimentation électrique (22) qui est conçu pour fournir une tension d'alimentation électrique constante au dit capteur de pression de carburant (16) à travers un faisceau (30), la tension d'alimentation électrique constante étant utilisée dans ledit capteur de pression de carburant (16) en tant que tension d'entraînement appliquée pour entraîner ledit élément de capteur (16a), ladite unité de contrôle électronique (20) fonctionnant pour effectuer le contrôle de retour de la pression du carburant à l'intérieur de ladite rampe commune (12) sur la base du signal de tension, tel qu'il est délivré par ledit capteur de pression de carburant (16) ; un circuit d'échantillonnage de tension fonctionnant pour échantillonner la tension d'entraînement appliquée à l'élément de capteur (16a) dudit capteur de pression de carburant (16) ; et un moniteur d'erreur de tension fonctionnant pour surveiller si la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par ledit circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur ou pas. 2. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 1, dans lequel ladite unité de contrôle électronique (20) détermine une pression de carburant de cible avec laquelle la pression à l'intérieur de ladite rampe commune (12) est mise en conformité sous le contrôle de retour et corrige la pression de carburant de cible en utilisant la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par ledit circuit d'échantillonnage de tension. 3. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 1, dans lequel lorsqu'il est déterminé par ledit moniteur d'erreur de tension que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par ledit circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur, ladite unité de contrôle électronique (20) corrige une pression de carburant de cible avec laquelle la pression à l'intérieur de ladite rampe commune (12) est mise en conformité sous le contrôle de retour à une valeur qui est au moins requise pour assurer un fonctionnement du moteur. 4. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 2, dans lequel lorsqu'il est déterminé par ledit moniteur d'erreur de tension que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par ledit circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur, ladite unité de contrôle électronique (20) arrête le contrôle de retour pour contrôler la pression du carburant à l'intérieur de ladite rampe commune (12). 5. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 1, dans lequel ledit moniteur d'erreur de tension fonctionne pour surveiller si la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par ledit circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur ou pas pendant un fonctionnement régulier du moteur (10). 6. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 1, dans lequel le faisceau (30) se connectant entre ladite unité de contrôle électronique (20) et ledit capteur de pression de carburant (16) comprend une ligne de référence à travers laquelle ladite unité de contrôle électronique (20) et ledit capteur de pression de carburant (16) sont placés à un potentiel de référence donné, une première ligne de signal à travers laquelle le signal de tension est transmis dudit capteur de pression de carburant (16) à ladite unité de contrôle électronique (20), et une deuxième ligne de signal à travers laquelle la tension d'entraînement est transmise dudit capteur de pression de carburant (16) au dit circuit d'échantillonnage de tension installé dans ladite unité de contrôle électronique (20). 7. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 1, comprenant en outre un circuit arithmétique qui comprend ledit circuit d'échantillonnage de tension et ledit moniteur d'erreur de tension et est installé dans ledit capteur de pression de carburant (16), ledit circuit arithmétique fonctionnant pour délivrer à ladite unité de contrôle électronique (20) un signal indiquant le fait que la tension d'entraînement, telle qu'elle est échantillonnée par ledit circuit d'échantillonnage de tension, est en erreur. 8. Système d'injection de carburant à rampe commune comprenant: une rampe commune (12) stockant à l'intérieur de celle-ci du carburant à une pression donnée qui doit être injecté dans un moteur (10) ; un capteur de pression de carburant (16) doté d'un élément de capteur (16a) qui est entraîné par une tension d'entraînement appliquée à celui-ci pour délivrer un signal de tension en fonction d'une pression du carburant à l'intérieur de ladite rampe commune (12) ; une unité de contrôle électronique (20) dotée d'un circuit d'alimentation électrique (22) qui est conçu pour fournir une alimentation électrique au dit capteur de pression de carburant (16) à travers un faisceau (30), ladite unité de contrôle électronique (20) fonctionnant pour effectuer le contrôle de retour de la pression du carburant à l'intérieur de ladite rampe commune (12) sur la base du signal de tension, tel qu'il est délivré par ledit capteur de pression de carburant (16) ; et un circuit de tension constante qui est installé dans ledit capteur de pression de carburant (16) et fonctionne pour convertir l'alimentation électrique, telle qu'elle est fournie par le circuit d'alimentation électrique (22) de ladite unité de contrôle électronique (20), en une alimentation électrique d'une tension constante qui est appliquée à l'élément de capteur (16a) dudit capteur de pression de carburant (16) en tant que signal d'entraînement pour entraîner l'élément de capteur (16a). 9. Système d'injection de carburant à rampe commune selon la 8, dans lequel ladite unité de contrôle électronique (20) fonctionne pour faire varier cycliquement un niveau de l'alimentation électrique à fournir au dit capteur de pression de carburant (16), et dans lequel ladite unité de contrôle électronique (20) et ledit capteur de pression de carburant (16) comprennent respectivement des circuits de communication qui établissent une communication entre eux en synchronisation avec une variation du niveau d'alimentation électrique.
F
F02
F02D,F02M
F02D 41,F02M 63
F02D 41/14,F02M 63/02
FR2899897
A1
COMPOSES MONOCHROMOPHORIQUES MONOCATIONIQUES PARTICULIERS DE TYPE HYDRAZONE COMPRENANT UN MOTIF 2-, 4-PYRIDINIUM OU 2-, 4-QUINOLINIUM, LEUR SYNTHESE, COMPOSITIONS TINCTORIALES LES COMPRENANT, PROCEDE DE COLORATION DE FIBRES KERATINIQUES
20,071,019
2- , 4-PYRIDINIUM OU 2-, 4- QUINOLINIUM, LEUR SYNTHESE, COMPOSITIONS TINCTORIALES LES 5 COMPRENANT, PROCEDE DE COLORATION DE FIBRES KERATINIQUES La présente invention a pour objet des colorants monochromophoriques monocationiques particuliers de type hydrazone de formule particulière comprenant un motif 10 2- ou 4-pyridinium ou 2- ou 4-quinolinium, des compositions tinctoriales comprenant dans un milieu approprié pour la teinture des fibres kératiniques, de tels composés à titre de colorant direct, un procédé de coloration de fibres kératiniques mettant en oeuvre cette composition, ainsi qu'un dispositif à plusieurs compartiments. Elle concerne de même un procédé de synthèse de tels composés. 15 II est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux, avec des compositions tinctoriales contenant des colorants directs. Ces composés sont des molécules colorées et colorantes ayant une affinité pour les fibres. Il est connu par exemple d'utiliser des colorants directs du type nitrés 20 benzéniques, des colorants anthraquinoniques, des nitropyridines, des colorants du type azoïque, xanthénique, acridinique azinique, triarylméthane ou encore des colorants directs aromatiques comprenant une fonction hydrazone. Les colorants directs à fonction hydrazone sont des composés intéressants mais ils présentent l'inconvénient de ne permettre d'accéder dans la majorité des cas, qu'à des 25 nuances allant du jaune à l'orange. Dans de très rares cas, les colorants à motif hydrazone fournissent d'autres nuances. Par exemple, les colorants de type hydrazone à motif acridinium du brevet GB924601 fournissent des nuances violettes, les colorants de type hydrazone à motif 2-oxopyrimidinium du brevet FR1532806 fournissent des nuances allant du jaune au violet. 30 Cependant, ces colorants sont instables en conditions alcalines et éclaircissantes. Ils présentent également une mauvaise tenue aux shampooings répétés. Il a été découvert de manière surprenante que l'on pouvait étendre de manière substantielle la gamme de couleurs susceptible d'être obtenue à partir de cette famille de colorants directs, ces colorants étant stables en conditions alcalines éclaircissantes. Ainsi, 35 les composés selon l'invention permettent d'obtenir des nuances allant jusqu'au violet. Obtenir une telle variation était a priori loin d'être évidente car les colorants de type hydrazone connus ont une couleur variant relativement peu même lorsque la nature du groupement porté par le noyau aromatique et se trouvant en para de la fonction hydrazone passe d'un atome d'hydrogène à un atome d'halogène, ou encore à un groupement alcoxy. 40 Ces buts et d'autres sont atteints par la présente invention qui a donc pour objet des composés monochromophoriques monocationiques comprenant une fonction hydrazone de Ces buts et d'autres sont atteints par la présente invention qui a donc pour objet des composés monochromophoriques monocationiques comprenant une fonction hydrazone de formules (I) et (II) suivantes, leurs formes mésomères ainsi que leurs sels d'additions avec un acide et leurs solvates : (1) R5 (R3)n' N An NR6R, An (R3)n' Formules (I) et/ou (Il) dans lesquelles : * Le radical R, représente : un hydrogène un radical alkyle en C1-C20, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo un radical phényle éventuellement substitué un radical benzyle éventuellement substitué un radical alkylcarbonyle (R-CO-) dans lequel R représente un radical alkyle en C,-C4. un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel R représente un radical alkyle en C,- C4. un radical arylsulfonyle (R'SO2-) dans lequel R' représente un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué. un radical (di-)(alkyl)aminosulfonyle ((R)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R indépendamment représentent un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical (di-)(alkyl) aminocarbonyle (R)2N-CO-) dans lequel les radicaux R indépendamment représentent un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. * Les radicaux R5, identiques ou différents, représentent : un radical alkyle en C1-C20, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo Un radical trimethylsilyl alkyl en C1-C4. - un radical phényle éventuellement substitué un radical benzyle éventuellement substitué * Les radicaux R2 et R3, indépendamment l'un de l'autre, identiques ou différents, 5 représentent : - un atome d'halogène un radical alkyle en C1'-C16 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, 10 SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo un radical hydroxyle un radical alcoxy en C1-•C4 ; un groupement (poly)hydroxyalcoxy en C2-C4 un radical alcoxycarbonyle (RO-CO-) dans lequel R représente un radical alkyle en 15 C1-C4. un radical alkylcarbonyloxy (RCO-O-) dans lequel R représente un radical alkyle en C1-C4. un radical aryloxy éventuellement substitué - un radical (di-)arylamino éventuellement substitué 20 - un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, lesdits radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, éventuellement aromatique, 25 comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote ; - un radical alkylcarbonylamino (RCO-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. - un groupement (di-)(alkyl)aminocarbonyle ((R)2N-CO-) dans lequel les radicaux R, indépendamment l'un de l'autre représentent un hydrogène, un radical alkyle en C,- 30 C4. - un radical uréido (N(R)2-CO-NR'-) dans lequel les radicaux R, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. - un radical (di-)(alkyl) arninosulfonyle ((R)2N-SO2-) dans lequel le radical R représente 35 un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. - un radical alkylthio (R -) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4. un radical alkylsulfonylamino (RSO2-NR'-) dans lequel dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4, et le radical R' représente un atome 40 d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. - un radical cyano (-C=N) - un radical phényle un radical trifluorométhyle (-CF3) - un radical thio (-SH) - un radical alkylsulfinyle (RSO-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4. - un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4. * R1 peut former avec un radical R2 en ortho du groupement NR1 et avec l'atome d'azote substitué par R1, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons, substitué ou non. * Deux radicaux R2 adjacents peuvent former entre eux et avec les atomes de carbone auxquels ils sont reliés, un radical (hétéro)cyclique aromatique ou non, à 5 ou 6 chaînons, substitué ou non ; * Deux radicaux R3 adjacents peuvent former entre eux et avec les atomes de carbone auxquels ils sont rattachés, un cycle aromatique à 5 ou 6 chaînons, substitué ou non ; * Le radical R4, représente : - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C16, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, S02, ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, lesdits radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons saturé ou insaturé ou aromatique éventuellement substitué, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote un radical alkylcarbonylamino (RCO-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 un radical uréido (N(R)2-CO-NR'-) dans lequel les radicaux R, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical alkylsulfonylamino (RSO2-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 un radical hydroxycarbonyle un radical alcoxycarbonyle en C1-C4 - un radical cyano un radical phényle éventuellement substitué un radical benzyle éventuellement substitué * Les radicaux R6 et R7, identiques ou différents, représentent : - un atome d'hydrogène un radical alkyle en C1-C16 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. - un radical (alcoxy)aryle (-Ph-OR) dans lequel le radical R représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 un radical (di-)(alkyl) aminoaryle (-Ph-N(R)2) dans lequel les radicaux R indépendamment l'un de l'autre représentent un hydrogène, un radical alkyle en C,- C4 éventuellement substitué par un hydroxyle. un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 un phényle un benzyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy et/ou amino. 15 * les radicaux R6 et R7 peuvent éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote * l'un des radicaux R6 ou R7 peut également former avec l'atome d'azote auquel il est 20 rattaché et avec un radical R2 situé en ortho du groupement NR6R7, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons substitué ou non * les radicaux R6 et R7 peuvent former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés et chacun avec un radical R2 situé en ortho du groupement NR6R7, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons substitué ou non 25 * n est un entier compris entre 0 et 4, lorsque n est inférieur à 4, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène * n' est un entier compris entre 0 et 4, lorsque n' est inférieur à 4, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène 30 * l'électroneutralité des composés de formules (I) et/ou (II) étant assurée par un ou plusieurs anions An cosmétiquement acceptables, identiques ou non. La présente invention a de même pour objet des compositions tinctoriales comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture des fibres kératiniques, de tels composés, à titre de colorants directs. 35 Elle concerne de plus un procédé de coloration de fibres kératiniques consistant à mettre en contact une composition selon l'invention avec lesdites fibres, sèches ou humides, pendant une durée suffisante pour obtenir l'effet souhaité. Elle a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments comprenant, dans un premier compartiment, la composition selon l'invention, et dans un second compartiment, 40 une composition oxydante. Un dernier objet de l'invention est enfin constitué par plusieurs procédés de préparation des composés selon l'invention. On a constaté que les composés à fonction hydrazone tels que définis précédemment, permettaient d'élargir la palette de couleur et présentaient une bonne ténacité vis-à-vis d'agents extérieurs comme notamment les shampooings, et cela, même lorsque la fibre kératinique est sensibilisée.. Ils sont également stables en conditions alcalines éclaircissantes. Par ailleurs ces composés peuvent constituer des intermédiaires de synthèse pour de 10 colorants comprenant plusieurs chromophores reliés entre eux par un ou plusieurs bras de liaison. Mais d'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui vont être présentés. Dans ce qui va suivre et à moins qu'une autre indication ne soit donnée, les bornes délimitant un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Au sens de la présente invention, et à moins qu'une indication différente ne soit 20 donnée : Un radical alkyle est linéaire ou ramifié, Un radical alkyle ou la partie alkyle, d'un radical est dite 'substituée' lorsqu'elle 25 comprend au moins un substituant choisi parmi les groupements : ^ hydroxyle, • alcoxy en C1-C4, (poly)hydroxyalcoxy en C2-C4, • amino éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un 30 groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote. De préférence, les radicaux alkyle ne portent pas de groupement alkyle-SO2-O-, aryle-35 SO2-O- avec un groupement aryle substitué par un radical alkyle. Un radical aryle ou hétéroaryle ou la partie aryle ou hétéroaryle d'un radical est dite `substituée' lorsqu'elle comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone, choisi parmi 40 . un radical alkyle en C1-C16, de préférence en C1-C8, éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, 15 (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, acylamino, amino substitué par deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4 , éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou, les deux radicaux pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, de préférence de 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote ; • un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; • un groupement hydroxyle • un radical alcoxy en C1-C2 ; un radical (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4 ; . un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyles, identiques ou différents, en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou amino par deux radicaux alkyles en C1-C2 éventuellement substitués ; ^ un radical alkylcarbonylamino (-NR-COR') dans lequel le radical R est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R' est un radical alkyle en C1-C2 ; ^ un radical (di-)(alk:yl-)aminocarbonyl ((R)2N-CO-) dans lequel les radicaux R, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle ; ^ un radical alkylsulfonylamino (R'SO2-NR-) dans lequel le radical R représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R' représente un radical alkyle en C1-C4, un radical phényle ; ^ un radical aminosulfonyle ((R)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle. La partie cyclique ou hétérocyclique d'un radical non aromatique ou un radical (hétéro-)cyclique est dit substitué lorsqu'il comprend au moins un substituant porté par un atome de carbone choisi parmi les groupements : • hydroxyle, • alcoxy en C1-C4, (poly)hydroxyalcoxy en C2-C4, • alkylcarbonylamino ((RCO-NR'-) dans lequel le radical R' est un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 éventuellement porteur d'au moins un groupement hydroxyle et le radical R est un radical alkyle en C1-C2, amino substitué par deux groupements alkyle identiques ou différents en C1-C4 éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle, lesdits radicaux alkyle pouvant former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome différent ou non de l'azote. Comme indiqué auparavant, un premier objet de l'invention consiste en des composés correspondant aux formules (I) et/ou (II) précitées. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le radical R1 représente : 5 - un hydrogène - un radical alkyle en C1-C6, éventuellement substitué par au moins un groupement hydroxy, par au moins un groupement alkoxy en C1-C2, par au moins un groupement un groupement hydroxycarbonyle - un radical phényle éventuellement substitué par au moins un atome d'halogène tels 10 que le chlore, le brome, l'iode, le fluor ; par au moins un groupement hydroxyle un radical benzyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy et/ou amino - un radical alkyl(C1-C4)carbonyle un radical alkyl(C1-C4)sulfonyle. 15 De préférence, le radical R1 représente un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, un radical 2-hydroxyéthyle, un radical 3-methoxypropyle, un radical (di-) (methyl)aminoéthyle, un radical CH3CO-, un radical! CH3SO2-, un radical phényle, un radical 4-chlorophényl, un radical benzyle éventuellement substitué par un ou deux groupement(s) hydroxy, amino ou leur combinaison. 20 Conformément à une variante plus précise de l'invention, les radicaux R5, identiques ou non, représentent un radical alkyle en C1-C16, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au 25 moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, S02 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. Un radical triméthylsilylalkyl en C1-C4 un radical phényle éventuellement substitué. 30 - un radical benzyle éventuellement substitué. De préférence, les radicaux R5, identiques ou différents, représentent les radicaux méthyle, ethyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, heptyle, octyle, 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, 6-hydroxyhexyle, 2-methoxyéthyle, 3-methoxypropyle, 3- 35 trimethylsilylpropyle, 2-((di-)methyl)aminopropyle, 3-((di-)methyl)aminopropyle, phényle, 4-chlorophényl, benzyle, 3,4-dihydroxybenzyle. Plus particulièrement, les radicaux R2, R3, identiques ou différents, représentent : - un atome d'halogène choisi parmi le brome, le chlore, le fluor, l'iode. 40 - un radical alkyle en C1-C16 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2, ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. un radical hydroxyle - un radical alcoxy en C1•-C4 ; un groupement (poly)hydroxyalcoxy en C2-C4 un radical alcoxy(C,-C4)carbonyle un radical alkyl(C,-C4)carbonyloxy un radical aryloxy éventuellement substitué un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, lesdits radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote ; par un ou deux radicaux phényle, aminophényle, N,N-diethylaminophényl ou méthoxyphényle - un radical alkyl(C,-C4)carbonylamino dans lequel la fonction amino est substituée ou non par un radical alkyle en C1-C4 - un radical aminocarbonyle, un groupement (di)alkyl(C,-C4)aminocarbonyle - un radical uréido substitué ou non par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4 - un radical aminosulfonyle, (di)alkyl(C,-C4)aminosulfonyle un radical alkyl(C,-C4) thio un radical alkyl(C,-C4)sulfonylamino dans lequel la fonction amino est substituée ou non par un radical alkyle en C1-C4 - un radical cyano un radical phényl un radical trifluorométhyle un radical thio un radical alkyl(C,-C4)sulfinyle un radical alkyl(C,-C4)sulfonyle. De façon préférée, les radicaux R2, R3, identiques ou différents, représentent : un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le fluor. un radical alkyle en C1-C8 éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy ou ((di-)alkyl)amino ou sulfonylamino, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, le soufre, SO, SO2, ou leurs combinaisons - un radical hydroxyle - un radical alcoxy en C1-•C4 ; un radical alcoxy(C,-C4)carbonyle un radical aryloxy éventuellement substitué - un radical amino éventuellement substitué : ^ par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, ^ par un ou deux radicaux phényle, aminophényle ou méthoxyphényle - un radical alkyl(C,-C4)c:arbonylamino dans lequel la fonction amino est substituée ou non par un radical alkyle en C1-C4 - un radical aminocarbonyle un radical aminosulfonyle, (di)alkyl(C,-C4)aminosulfonyle - un radical alkyl(C,-C4)thio - un radical phényle - un radical trifluorométhyle - un radical thio. De façon encore plus préférée, les radicaux R2, R3, identiques ou différents, représentent : un atome de chlore ou de fluor. un méthyle, un éthyle, un propyle, un butyle, un pentyle, un hexyle. - Un 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, 6-hydroxyhexyle - un hydroxyle un methoxy, un ethoxy, un propoxy, un butoxy. un hydroxycarbonyle un methoxycarbonyle, un ethoxycarbonyle un phenyloxy un phenylamino un amino un (di-)methylamino, un (dii-)ethylamino un aminophényleamino ou méthoxyphényleamino un radical 4-N,N-diéthylaminophénylamino un methylcarbonylamino un aminocarbonyle un aminosulfonyle, dimethylaminosulfonyle un radical methylthio un radical phényl - un radical trifluorométhyle un radical thio Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les composés de formule (I) et/ou (Il) sont tels que deux radicaux R2 adjacents forment entre eux et avec les atomes de carbone auxquels ils sont reliés, un radical cyclique , éventuellement aromatique comprenant 5 ou 6 chaînons, substitué ou non. Selon un autre mode de réalisation, deux radicaux R3 adjacents peuvent former entre eux et avec les atomes de carbone auxquels ils sont rattachés, un cycle aromatique à 6 chaînons, substitué ou non. De préférence, si ledit cycle aromatique est substitué, il l'est par un ou plusieurs radicaux choisis parmi l'hydroxyle, l'amino, le diéthylamino, l'hydroxycarbonyl, le methoxycarbonyle, le chlore, le methyl, l'éthyle, le methoxy. Avantageusement, le raclical R4 représente plus particulièrement : - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C8, éventuellement substitué, - un radical hydroxycarbonyle un radical alcoxycarboriyle en C1-C2 - un radical phényle - un radical benzyle éventuellement substitué par un ou deux groupement(s) hydroxy, amino ou leur combinaison. De préférence, le radical R4 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle, un radical méthoxycarbonyle, un radical phényle, un radical benzyle éventuellement substitué par un ou deux hydroxy ou amino ou leur combinaison. En ce qui concerne les radicaux R6 et R7, ces derniers, identiques ou non, représentent plus particulièrement : un atome d'hydrogène un radical alkyle en C-1-C8 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. - un phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alcoxy en C1-C4 et/ou par un ou plusieurs radicaux (di-)(alkyl (C1-C4)-)amino. un benzyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle et/ou amino - un radical aminocarbonyle, un radical (di)alkyl(C1-C4)aminocarbonyle. De préférence, les radicaux R6 et R7, identiques ou non, représentent : Un atome d'hydrogène Un méthyle, un éthyle, un 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, un 3-methoxypropyle Un phényle Un benzyle éventuellement substitué par un ou deux hydroxyles et/ou amino Un methoxyphényle Un aminophényle - Un (4-N,N-)diéthylaminophényle. En ce qui concerne n, il s'agit d'un nombre entier compris entre 0 et 4, lorsque n est inférieur à 4, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène. De préférence, n est compris entre 0 et 2. Pour ce qui a trait à n', ce coefficient est un nombre entier compris entre 0 et 4, lorsque n' est inférieur à 4, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène. De préférence n' est compris entre 0 et 2. Conformément à une variante intéressante de l'invention, les composés de formule (I) et/ou (II) sont tels que les radicaux R6 et R7, notamment dans le cas de radicaux alkyle tels que définis auparavant, forrnent avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5, 6 ou 7 chaînons, de préférence saturé, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote. A titre d'exemple de tel groupement, on peut citer les cycles pyrrolidine, pipéridine, pipérazine, morpholine, homopipérazine, homopipéridine. Selon une seconde variante avantageuse de l'invention, les composés de formule (I) et/ou (II) sont tels que l'un des radicaux R6 ou R, peut également former avec l'atome d'azote auquel il est rattaché et avec un radical R2 situé en ortho du groupement NR6R7, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons substitué ou non ; Par exemple, le groupement --NR6R7, avec le noyau aromatique éventuellement substitué par un hydroxyle peut correspondre aux composés suivants : avec p = 0 ou 1 (OH)p (OH)p Selon une troisième variante avantageuse de l'invention, les composés de formule (I) 25 et/ou (II) sont tels que les deux radicaux R6 et R, peuvent former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés et chacun avec un radical R2 situé en ortho du groupement NR6R7, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons substitué ou non Par exemple, le groupement -NR6R7, avec le noyau aromatique éventuellement 30 substitué par un hydroxyle peut correspondre aux composés suivants : avec p=0ou1 Dans les formules des composés de formules (I) et/ou (Il), Anreprésente un anion ou un mélange d'anions, organiques ou minéraux permettant d'équilibrer la ou les charges des composés de formule (I) et/ou (Il), par exemple choisi parmi un halogénure tel que chlorure, bromure, fluorure, iodure ; un hydroxyde ; un sulfate ; un hydrogénosulfate ; un alkylsulfate pour lequel la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, est en C1-C6, comme l'ion méthylsulfate ou éthylsulfate ; les carbonates et hydrogénocarbonates ; des sels d'acides carboxyliques tels que le formiate, l'acétate, le citrate, le tartrate, l'oxalate ; les alkylsulfonates pour lesquels la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, est en C1-C6 comme l'ion méthylsulfonate ; les arylsulfonates pour lesquels la partie aryle, de préférence phényle, est éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4 tel que par exemple le 4-toluylsulfonate ; les alkylsulfonyles tel que le mésylate. Les sels d'addition avec un acide des composés de formules (I) et/ou (II), peuvent être à titre d'exemple les sels d'addition avec un acide organique ou minéral tel que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique ou les acides (alkyl- ou phényl-) sulfoniques tels que l'acide p-toluènesulfonique ou l'acide méthylsulfonique. Les solvates des composés de formules (I) et/ou (II), représentent les hydrates de tels composés et/ou l'association d'un composé de formule (I) et/ou (II), avec un alcool linéaire ou ramifié en C1-C4 tels que le méthanol, l'éthanol, l'isopropanol, le n-propanol. Selon un mode de réalisation particulier, les composés de formule (I) et/ou (II) sont 25 représentés par les formules suivantes, ainsi que leurs formes résonnantes et/ou leurs sels d'addition avec un acide et/ou leurs solvates : OH OH An OMe NN N r~ N R5 R4 R1 An RF R4 R1 An An An An N HO N'N"N R5 R4 R1 An H An An NH2 NH2 OH R5, N e II R5, R5, An N R5,N. R5, N, N I I An 16 OH OH An OMe An NH2 N An An An OH N NH2 R5, N. N N R4 R1 An An N dans lesquelles les radicaux R1, R4, R5, An sont tels que définis précédemment. De manière particulière, les colorants monochromophoriques monocationiques particuliers de type hydrazone de formule particulière comprenant un motif 2- ou 4-pyridinium ou 2- ou 4-quinolinium de formules (I) et/ou (Il) selon la présente invention, sont représentés par les composés suivants : 19 OH ~N.~~N•N I 1 OH An NN I 1 An o_ An An An n N I 1 N 1 1 OMe NH2 An An '~iN N N 1 An An An HO 1 N-N N-N I 1 AnN''-->N-N An N An HO \pN' N 1 An H N r~ IN`~N N I I 1 An An OH An N-N I CO2Me li \ , N - n ~N I CO2Me1 An NH2 An OMe OH 1 N N N ~N N1 N I C0Me 2 I CO2Me1 An An An HO N-N I CO2Me N*-,,.%N-N CO2Me\ An An HO, NN I CO2MJ -.ù N-N ~ CO2Me1 I 'N'y-"-" I CO2Me\ An N An OH An An OH N-N N-N An An OMe An NH2 AnAn An N An An N-N N-N OH i 1 N-N An An ÇCNN N 1 An N-N An N An OMe *N-N An N-N An An N-N N-N N-N An An HO An H2 s â An N-N CO,Me OH OH l.yN-N CO,MeA An An s N-N COzMe' rv-N CO,Me An s N-N CO,Mes An N-N COzMe1 An s N-N COzMe' s n YN-N COzMe An OMe -N CO,Me1 An NH2 s s s N-N CO2Me An `N N'N CO,Me1N-N CO,Me OH An An HO N-N CO,Me An N-N COzMe An N-N CO2MeI s An N N-N CO,Me1 s An An HO rv-N1 COZMè An s N-N CO2Me An -N An An An OMe N-N OH N- N ,N An An An An An NHZ An An An N-N An N N-N OH An OH An N-N N-N OMe ''N* 1 N-N NH2 An An An An N An An An N-N N-N HO An An N An An N-N CO,Me An N N CO, Me H An OH N -N CO,Me An %\ N-N CO,Me CO,Me OMe \NI -N CO,Me' An An N'N..> N-N CO,Me H N An N-N COzMe N' COzMe An NH2 N S OH An An H An OH N. An An N An An N N \ N~~ HO Il An N-N An N An r rv ~N 1 1 NN HO OMe n An NH2 An An N-N An OMe H2 An N-N An An N-N OH An An An N An HO dans lesquelles An est tel que défini précédemment. Un autre objet de l'invention concerne des procédés de préparation des composés qui 5 viennent d'être décrits. An An OH N---''' OH \N'es I N N 1 - / 1 CO2Me An An \N \ v 'NN' \ I I N COZMe\ An N CO2Me An An An 1 N An An An \ N \ N'N I N'N CO,Met CO2Me1 HO An An An NH2 \N" CO2Me1 n An An An H Selon un premier mode de réalisation, les composés de formules (I) et/ou (Il) peuvent être obtenus en mettent en oeuvre les étapes décrites ci-dessous : (a) Condensation d'un aldéhyde ou d'une cétone hétéroaromatique avec un dérivé d'hydrazine : + R4 Solvant polaire (a)protique catalyse acide NR6R, R4 R1 (Rz)n NR6R, (R3)n' H2N (R3)n' (R2) n (III) (IV) (V) (v) (I) ou (II) An (b) Quaternisation du noyau hétérocyclique : NR6R, Agent alkylant (R3)n' R4 R1 (R2)n (R3)n' Selon ce procédé, on effectue une première étape de condensation d'un dérivé d'hydrazine en présence d'un aldéhyde ou d'une cétone hétéroaromatique de manière connue de l'homme du métier (voir à titre d'exemple le brevet GB924601). Habituellement cette réaction a lieu à une température comprise entre -20 C et 120 C de préférence entre 0 C et 70 C. De manière classique, la réaction a lieu dans un solvant approprié comme par exemple l'eau, les alcools tels que le méthanol, l'éthanol, le propanol ; la diméthylformamide, le tétrahydrofuranne, la N-méthylpyrrolidone, le 1,3-diméthyl-2-oxohexahydropyrimidine ou leur mélange. La réaction a habituellement lieu en présence d'une quantité catalytique d'acide choisi parmi les acides organiques tels que l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide paratoluènesulfonique ou les acides inorganiques tels que l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique. Une fois la réaction réalisée, on effectue dans une seconde étape une réaction de quaternisation. Habituellement cette réaction est mise en oeuvre dans un solvant qui peut être celui de l'étape précédente ou dans un autre solvant organique approprié tel que l'acétate d'éthyle, le dichlorométhane, le 1,2-dichloroéthane, le toluène,.... L'agent alkylant R5X peut être un halogénure d'alkyle comme par exemple l'iodure de méthyle, le 1-bromopropyle, le 3-chlorohexane ou bien un alkyl- ou arylsulfonate comme par exemple le méthyl 4-toluènesulfonate ou le benzyl 4-toluènesulfonate, ou bien un dialkylsulfate comme par exemple, le diméthylsulfate, le diéthylsulfate ou le dipropylsulfate. La température est classiquement comprise entre 0 et 100 C, de préférence entre 20 C et 70 C. A titre d'exemple, on peut mettre en oeuvre ce premier procédé pour la préparation du composé suivant : (M) (V) (V (I) + N H2N N Il est à noter que le composé (IV') représenté ci-dessus peut être obtenu en utilisant le protocole opératoire décrit dans Org. Lett., 3, 23, 2001, 3803-3806 ou W099/43643. Selon un deuxième mode de réalisation, les composés de formules (I) et/ou (II) 10 peuvent être obtenus en mettent en oeuvre les étapes décrites ci-dessous : (a) Condensation d'un aldéhyde ou d'une cétone hétéroaromatique avec un dérivé d'hydrazine + H2N Solvant polaire (a)protique r catalyse acide (R3)n'- 'N' (R2)n R4 N H (R2)n (R3)n, T ''N~ N._N H R4 x= 1, Br, Cl x=1, Br, Cl 15 (b) Réaction de quaternisation du noyau hétérocyclique X (R3)n N- N H YI/ R4 (R2)n Agent d'alkylation (R2) n' An x = I, Br, Cl x = I, Br, Cl 32 (c) Réaction d'amination i \J* R5 R4 An (R3)n' x=1, Br, CI Catalyseur, HNR6R, (X) NR6R, (R3)n. N =N (R2)n (d) Réaction d'alkylation NR6R, Agent alkylant (R3)n (X) ou (XI) N I (R2)n R5 R4 R1 An (I) ou (II) Les conditions de mises en oeuvre des étapes (a) et (b) sont les mêmes que celles décrites dans la variante de synthèse précédente et l'on pourra s'y reporter. Dans une troisième étape, on réalise une réaction d'amination entre l'halogénure arylique précédemment obtenu et une amine aliphatique ou arylique HNR6R, de manière connue de l'homme du métier. Lorsque HNR6R7 est une amine aliphatique, la réaction d'amination peut se faire via 15 une catalyse au cuivre (Cul, Cu2O,...). A titre d'exemple, cette étape pourra être réalisée en s'inspirant des protocoles opératoires décrits dans les publications suivantes : - Org. Lett. 4, 4, 2002, 581-584 - Org. Lett. 5, 6, 2003, 793-796 - Tetrahedron 61, 27, 2005, 6553-6560 20 Lorsque HNR6R7 est une amine aliphatique ou aromatique, la réaction d'amination peut se faire via une catalyse au palladium (Pd2(dba)3, Pd (OAc)2,...). A titre d'exemple, cette étape pourra être réalisée en s'inspirant des protocoles opératoires décrits dans les publications suivantes : 25 - J. Org. Chem. 69, 2004, 9135-9142 - Ang. Chem. Int. Ed. Engl, 34, 12, 1995, 1348-1350 Une fois la réaction réalisée, on effectue dans une quatrième étape une réaction d'alkylation en présence d'une base inorganique (MgO, K2CO3, Na2CO3,...). L'agent alkylant R1X peut être un halogénure d'alkyle comme par exemple l'iodure de méthyle, le 1-bromopropyle, le 3-chlorohexane ou bien un alkyl ou arylsulfonate comme par exemple le méthyl 4-toluènesulfonate ou le benzyl 4-toluènesulfonate, ou bien un dialkylsulfate comme par exemple, le diméthylsulfate, le diéthylsulfate ou le dipropylsulfate. Habituellement cette réaction est mise en oeuvre dans un autre solvant organique approprié tel que le dichlorométhane, l'isopropanol, l'acétate d'éthyle, le 1,2-dichloroéthane, le toluène,.... La température est classiquement comprise entre 0 et 100 C de préférence entre 20 C et 70 C. A titre d'exemple, on peut mettre en oeuvre ce second procédé pour la préparation du composé suivant : + EtOH, AcOH cat. N 0 \N~ N 0 C puis 40 C, 2 h. H N (VI) (VII) H N_N H Me2SO4, CH2Cl2 McSO,- N"---N N 1 H McSO; H 10 mol% Cul, 2 éq. HOCH2CH2OH, 2 éq. K3PO4, iPrOH, 35 h. 80 C ' N N NH2Bn NHBn (X) NHBn Me2SO4, CH2Cl2, iPrOH, K2CO3 40 C, 12 h NHBn McSO; (X) (I) Selon un troisième mode de réalisation, les composés de formules (I) et/ou (II) peuvent 15 être obtenus en mettent en oeuvre les étapes décrites ci-dessous : (a) Réaction de quaternisation (X)11) GEA = Groupe Electro-Attracteur An Agent alkylant GEA R4 GEA R4 b Réaction de co ulation d'un sel de diazonium sur un s stème activé (R3)n --t- ^ /NON 1-NaNO2 N R5 R4 2-pH alcalin (x) ou R4 NR6R7 N_N (R2)n NR6R, (R2)n (XN) GEA J + H,N NR6R, An (R2)n (R3)n' (c) Réaction d'alkylation (X) ou (XI) Agent alkylant (R3)n' (I) ou (II) Selon ce procédé, on effectue une première étape de quaternisation du composé (XII). Habituellement cette réaction est mise en oeuvre dans un solvant approprié parmi lesquels on peut citer les alcools tels que le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol ; la dimethylformamide, le tetrahydrofuranne, la N-methylpyrrolidone, le 1,3-dimethyl-2-oxohexahydropyrimidine, l'acétate d'éthyle, le 1,2-dichloroéthane, le toluène,.... L'agent alkylant R5X peut être un halogénure d'alkyle comme par exemple l'iodure de méthyle, le 1-bromopropyle, le 3-chlorohexane ou bien un alkyl- ou arylsulfonate comme par exemple le méthyl 4-toluènesulfonate ou le benzyl 4-toluènesulfonate, ou bien dialkylsulfate comme par exemple, le diméthylsulfate, le diéthylsulfate ou le dipropylsulfate. La température est classiquement comprise entre 0 et 100 C de préférence entre 20 C et 70 C. Les composés (XII) sont commerciaux ou peuvent être obtenus par exemple à partir des protocoles opératoires décrits dans : ^ Chem. Pharm. Bull 30(5) 1680-1691, 1982 ^ Tet. Lett. 27(49) 6005-8, 1986 Dans une seconde étape, on réalise une réaction de copulation d'un sel de diazonium obtenu à partir d'une amine aromatique (XIV) sur le composé (X111) précédemment obtenu de manière connue de l'homme du métier (voir à titre d'exemple le brevet FR2123267). Habituellement cette réaction est mise en oeuvre dans un solvant approprié comme par exemple l'eau, les alcools tels que le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'isopropanol. La température est classiquement comprise entre -20 et 40 C de préférence entre -5 C et 20 C. Le pH de la réaction est compris entre 1 et 13 de préférence entre 3 et 12. Le pH peut être contrôlé à l'aide d'acides organiques ou inorganiques tels que l'acide acétique, l'acide w propionique, l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide iodhydrique, l'acide sulfurique ou à l'aide de bases inorganiques tels que les carbonates de potassium, de sodium, de césium, les hydroxydes de sodium, de potassium, de lithium... Dans cette seconde étape, il est aussi possible d'utiliser des sels de diazonium 15 disponibles dans le commerce tels que : Structures de sels de diazonium commerciaux o.$o - q- O OH N N- NùN CH3 N\ N / N 0 FùBùF N=N' [ùCH, 0- ô Q IHI, q N omù CH3 N N 1 a-mea N Y N CI CI N N_N N N=Nù N 0 H,c F CH3 CI -CH3 Cl F-B-F NN~ N\ N=N ù{~ ùN aH N-N~ N F CH3 ùCH3 CI Zn CH3 CI N' N~-O-I a N :N O NEN ~~a â~-O H3C O' \ _ N / • \ I( C~ CH3 a- NCH OH ol w' I N= N' N /ùc"3 N-N' i N N O o F yc/ * _ FùBùF ùCH3 F CH3 a CH3 p CH3 N ZnùCI CH3 INl F F CI o f CN~ HC O N_N \ / N N+_N p \ ppH N p- F~9 FF CHj G ~Cu h ~ a/a N-N. N a et NiN N\/~JCM3 CIE 'q CH3 / F cJ ,~ cJ Na 0.A-a a r/CH3 a ` CI Zn CH3 Cl N- H c-\ `o o F NON, ,CH, N aùzn a ù H,cJ .F F--.:'p--F N-N CH3 ~N N F et F 1 F O 1~~/1 F o J oM On pourra de même envisager de les réaliser soi-même à partir des amines aromatiques (XIV) correspondantes (voir à titre d'exemple le brevet FR2123267) ; Les amines aromatiques (XIV) sont elle-mêmes commerciales ou peuvent être synthétisées en s'inspirant par exemple des brevets FR2806299, FR2807650, DE3016216, DE3433594, EP911317. Une fois deuxième étape réalisée, on effectue, dans une troisième étape, une réaction d'alkylation en présence d'une base inorganique (MgO, K2CO3, Na2CO3,...). L'agent alkylant R1X et le solvant mise en oeuvre ont été décrits lors d'une variante de synthèse précédente et l'on pourra s'y référer. Un autre objet de la présente invention est constitué par une composition comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture des fibres kératiniques, au moins un composé de formules (I) et/ou (II), ou ses sels d'addition avec un acide, à titre de colorant direct. La concentration en composé de formules (I) et/ou (II) ou en chacun des composés de formules (I) et/ou (II) peut varier entre 0,001 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale, plus particulièrement entre 0,01 à 10 % en poids, et de préférence entre 0,05 et 5 % en poids. La composition selon l'invention peut de plus comprendre une base d'oxydation. Cette base d'oxydation peut être choisie parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées en teinture d'oxydation, par exemple les paraphénylènediamines, les bis- phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. Parmi les paraphénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-(13-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(33-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(I3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-8-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-Q3-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, 3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-((3,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-([3-méthoxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4 aminophenyl pyrrolidine, le 2 thiényl paraphénylène diamine, le 243 hydroxyéthylamino 5-amino toluène et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-[3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-((3-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 2,3-diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-((3-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2 359 399 ; JP 88-169 571 ; JP 05 163 124 ; EP 0 770 375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6- triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7- diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol, le 2-(7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino] -éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3 843 892, DE 4 133 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-([3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-([3-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. La composition selon l'invention peut contenir de plus un ou plusieurs coupleurs conventionnellement utilisés pour la teinture de fibres kératiniques. Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques et les coupleurs hétérocycliques. A titre d'exemple, on peut citer le 2-méthyl 5-aminophénol, le hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2-méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(13-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-f3-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'cx-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(f3-hydroxyéthyl)amino-3,4- méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(R-hydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition avec un acide. Dans la composition de la présente invention, le ou les coupleurs sont en général présents en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids du poids total de la composition tinctoriale et plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids. La ou les bases d'oxydation sont présentes en quantité de préférence comprise entre 0,001 à 10 % en poids du poids total de la composition tinctoriale, et plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide utilisables dans le cadre des compositions tinctoriales de l'invention pour les bases d'oxydation et les coupleurs sont notamment choisis parmi les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. La composition selon l'invention peut éventuellement comprendre au moins un colorant direct additionnel différent des composés de formules (I) et/ou (II). Celui-ci peut être choisi parmi les espèces cationiques ou non ioniques. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, azométhiniques, méthiniques, tétraazapenthaméthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane et les colorants naturels, seuls ou en mélanges. II peut par exemple être choisi parmi les colorants benzéniques nitrés rouges ou orangés suivants : - le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(y-hydroxypropyl)amino benzène, - le N-(13-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-4-amino benzène, - le 1-amino-3-méthyl-4-N-(6-hydroxyéthyl)amino-6-nitro benzène, - le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(3-hydroxyéthyl)amino benzène, - le 1,4-diamino-2-nitrobenzène, - le 1-amino-2-nitro-4-méthylamino benzène, -la N-(13-hydroxyéthyl)-2-nitro-paraphénylènediamine, - le 1-amino-2-nitro-4-(G3-hydroxyéthyl)amino-5-chloro benzène, - la 2-nitro-4-amino-diphénylamine, - lei-amino-3-nitro-6-hydroxybenzène. - le 1-((3-aminoéthyl)amino-2-nitro-4-((3-hydroxyéthyloxy) benzène, - le 1-(6, y-dihydroxypropyl)oxy-3-nitro-4-03-hydroxyéthyl)amino benzène, - le 1-hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène, - le 1-hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène, - le 1-méthoxy-3-nitro-4-(13-hydroxyéthyl)amino benzène, - la 2-nitro-4'-hydroxydiphénylamine, - le 1-amino-2-nitro-4-hydroxy-5-méthylbenzène. Le colorant direct additionnel peut aussi être choisi parmi les colorants directs benzéniques nitrés jaunes et jaune-verts, on peut par exemple citer les composés choisis parmi: - le 1-(3-hydroxyéthyloxy-3-méthylamino-4-nitrobenzène, - le 1-méthylamino-2-nitro-5-([3,y-dihydroxypropyl)oxy benzène, - le 1-([3-hydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4-nitrobenzène, - le 1-(6-aminoéthyl)amino-2-nitro-5-méthoxy-benzène, - le 1,3-di((3-hydroxyéthyl)amino-4-nitro-6-chlorobenzène, - le 1-amino-2-nitro-6-méthyl-benzène, - le 1-(13-hydroxyéthyl)amino-2-hydroxy-4-nitrobenzène, - la N-([3-hydroxyéthyl)-2-nitro-4-trifluorométhylaniline, - l'acide 4-([3-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-benzènesulfonique, - l'acide 4-éthylamino-3-nitro-benzoïque, - le 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène, - le 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-méthylbenzène, - le 4-03,y-dihydroxypropyl)amino-3-nitro-trifluorométhylbenzène, - le 1-03-uréidoéthyl)amino-4-nitrobenzène, - le 1,3-diamino-4-nitrobenzène, -le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène, - le 1-amino-2-[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène, - le 1-((3-hydroxyéthyl)amino-2-nitrobenzène, - le 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3-nitrobenzamide. On peut aussi mentionner les colorants directs benzéniques nitrés bleus ou violets, comme par exemple : - le 1-([3-hydroxyéthyl)amino-4-N,N-bis-([3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-(y-hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-([3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-((3-hydroxyéthyl)amino 4-(N-méthyl, N-13-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-([3-hydroxyéthyl)amino 4-(N-éthyl, N-[3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-((3,y-dihydroxypropyl)amino 4-(N-éthyl, N-[3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - les 2-nitroparaphénylènediamines de formule suivante : NHRa NO2 dans laquelle : - Rb représente un radical alkyle en C1-C4, un radical [3-hydroxyéthyle ou (3-hydroxypropyle ou y-hydroxypropyle ; Ra et Rc, identiques ou différents, représentent un radical 6-hydroxyéthyle, -[3-hydroxypropyle, y-hydroxypropyle, ou [3,y-dihydroxypropyle, l'un au moins des radicaux Rb, Rc ou Ra représentant un radical y-hydroxypropyle et Rb et Rc ne pouvant désigner simultanément un radical [3-hydroxyéthyle lorsque Rb est un radical y-hydroxypropyle, telles que celles décrits dans le brevet français FR 2 692 572. NRbRc 30 35 40 Parmi les colorants directs azoïques utilisables selon l'invention on peut citer les colorants azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO 95/01772 et EP 714954. 5 Parmi ces composés on peut tout particulièrement citer les colorants suivants : chlorure de 1,3-diméthyl-2-[[4-(diméthylamino)phényl]azo]-1 H-Imidazolium, - chlorure de 1,3-diméthyl-2-[(4-aminophényl)azo]-1H-Imidazolium, méthylsulfate de 1-méthyl-4-[(méthylphénylhydrazono)méthyl]-pyridinium. 10 On peut également citer parmi les colorants directs azoïques les colorants suivants, décrits dans le COLOUR INDEX INTERNATIONAL 3e édition : -Disperse Red 17 -Acid Yellow 9 - Acid Black 1 15 -Basic Red 22 - Basic Red 76 - Basic Yellow 57 -Basic Brown 16 - Acid Yellow 36 20 -Acid Orange 7 -Acid Red 33 -Acid Red 35 -Basic Brown 17 -Acid Yellow 23 25 -Acid Orange 24 -Disperse Black 9. On peut aussi citer le 1-(4'-aminodiphénylazo)-2-méthyl-4bis-(8-hydroxyéthyl) aminobenzène etl'acide 4-hydroxy-3-(2-méthoxyphénylazo)-1-naphtalène sulfonique. Parmi les colorants directs quinoniques on peut citer les colorants suivants : -Disperse Red 15 -Solvent Violet 13 - Acid Violet 43 -Disperse Violet 1 -Disperse Violet 4 -Disperse Blue 1 -Disperse Violet 8 - Disperse Blue 3 -Disperse Red 11 -Acid Blue 62 -Disperse Blue 7 -Basic Blue 22 -Disperse Violet 15 -Basic Blue 99 ainsi que les composés suivants : -1-N-méthylmorpholiniumpropylamino-4-hydroxyanthraquinone -1-Aminopropylamino-4-méthylaminoanthraquinone -1-Aminopropylaminoanthraquinone -5-6-hydroxyéthyl-1,4-diaminoanthraquinone -2Aminoéthylaminoanthraquinone -1,4-Bis-((3,y-dihydroxypropylamino)-anthraquinone. Parmi les colorants aziniques on peut citer les composés suivants : -Basic Blue 17 -Basic Red 2. Parmi les colorants triarylméthaniques utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants : -Basic Green 1 -Acid blue 9 -Basic Violet 3 -Basic Violet 14 - Basic Blue 7 -Acid Violet 49 -Basic Blue 26 -Acid Blue 7 Parmi les colorants indoaminiques utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants : -2-(3-hydroxyéthyyamino-5-[bis-((3-4'-hydroxyéthyl)amino]anilino-1, 4-benzoquinone 2-(3-hydroxyéthylamino-5-(2'-méthoxy-4'-amino)anilino-1,4-benzoquinone 3-N(2'-Chloro-4'-hydroxy)phényl-acétylamino-6-méthoxy-1,4-benzoquinone imine 3-N(3'-Chloro-4'-méthylamino)phényl-uréido-6-méthyl-1,4benzoquinone imine 3-[4'-N-(Ethyl,carbamylméthyl)-amino]-phényl-uréido-6-méthyl-1, 4-benzoquinone imine. Parmi les colorants de type tétraazapentaméthiniques utilisables selon l'invention, on peut citer les composés suivants : le chlorure de 2-((E)-{(E)-[(1,3-dimethyl-1,3-dihydro-2H-imidazol-2-ylidene)hydrazono] methyl}diazenyl)-1,3-dimethyl-1 H-imidazol-3-ium, le chlorure de 2-{(E)-[(1 Z)-N-(1,3-dimethyl-1,3-dihydro-2H-imidazol-2-ylidene)ethanehydrazonoyl] diazenyl}-1,3-dimethyl-1H-imidazol-3-ium, le chlorure de 4-methoxy-2-((E)-{(1E)-1-[(2E)-(4-methoxy-1-methylpyridin-2(1 H)-ylidene)hydrazono]ethyl} diazenyl)-1-methylpyridinium, le chlorure de 1-methyl-2-((E)-{(1 E)-1-[(2E)-(1-methylpyridin-2(1 H)-ylidene)hydrazono]ethyl} diazenyl)pyridinium, le chlorure de 1-(2-hydroxyethyl)-2-[(E)-((1E)-1-{(2E)-[1-(2-hydroxyethyl)pyridin-2(1H) -ylidene]hydrazono} ethyl)diazenyl]pyridinium, le chlorure de 1methyl-2-((E)-{(E)-[(2Z)-(1-methylpyridin-2(1 H)-ylidene)hydrazono]methyl}diazenyl) pyridinium, l'acétate de 1-(2-hydroxyethyl)-2-[(E)-((E)-{(2E)-[1-(2-hydroxyethyl)pyridin-2(1H) -ylidene]hydrazono}methyl)diazenyl]pyridinium. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. S'ils sont présents, la teneur en colorant(s) direct(s) additionnels dans la composition varie en général de 0,001 à 20% en poids par rapport au poids de la composition, et de préférence de 0,01 à 10% en poids par rapport au poids de la composition. Le milieu approprié pour la teinture, appelé aussi support de teinture, est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. Plus particulièrement, les solvants organiques sont choisis parmi les monoalcools ou les diols, linéaires ou ramifiés, de préférence saturés, comprenant 2 à 10 atomes de carbone, tels que l'alcool éthylique, l'alcool isopropylique, l'hexylèneglycol (2-méthyl 2,4- pentanediol), le néopentylglycol et le 3-méthyl-1,5-pentanediol ; les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique, l'alcool phényléthylique ; les glycols ou éthers de glycol tels que, par exemple, les éthers monométhylique, monoéthylique et monobutylique d'éthylèneglycol, le propylèneglycol ou ses éthers tels que, par exemple, le monométhyléther de propylèneglycol, le butylèneglycol, le dipropylèneglycol ; ainsi que les alkyléthers de diéthylèneglycol, notamment en C1-C4, comme par exemple, le monoéthyléther ou le monobutyléther du diéthylèneglycol, seuls ou en mélange. Les solvants usuels décrits ci-dessus, s'ils sont présents, représentent habituellement de 1 à 40 % en poids, plus préférentiellement de 5 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Ces adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule suivante : Ra\ ~Rb NW-N Rc Rd dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; Ra, Rb, Rd et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, de pâtes ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La composition selon l'invention peut en outre comprendre au moins un agent oxydant. On parle dans ce cas de composition prête à l'emploi. Par composition prête à l'emploi, on entend au sens de la présente invention, la composition destinée à être appliquée immédiatement sur les fibres kératiniques, c'est à dire qu'elle peut être stockée telle quelle avant utilisation ou résulter du mélange extemporané de deux ou plusieurs compositions. Selon cette variante, la composition de l'invention comprend au moins un agent oxydant afin d'obtenir notamment un éclaircissement des fibres. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la coloration des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Selon un mode de réalisation particulier, la composition contient un agent oxydant de type peroxyde et/ou un agent oxydant de type persels, par exemple un mélange peroxyde d'hydrogène et persulfates, le peroxyde d'hydrogène seul ou le persulfate seul. La teneur en agent oxydant est en général comprise entre 1 et 40 % en poids, par rapport au poids de la composition prêt à l'emploi de préférence entre 1 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition prêt à l'emploi. Généralement, la composition oxydante utilisée est une composition aqueuse et peut se trouver sous la forme d'une solution ou encore d'une émulsion. Habituellement, on mélange la composition exempte d'agent oxydant avec environ 0,5 à 10 équivalents en poids de la composition oxydante. Notons que le pH de la composition prête à l'emploi est plus particulièrement compris 15 entre 4 et 12, de préférence entre 7 et 11,5. Le pH de la composition peut être réglé au moyen d'un agent alcalinisant ou acidifiant, notamment choisis parmi ceux mentionnés auparavant, dans le cadre de la description selon l'invention. 20 L'invention a aussi pour objet un procédé de coloration qui comprend l'application d'une composition tinctoriale selon l'invention sur les fibres kératiniques, sèches ou humides. L'application sur les fibres de la composition tinctoriale comprenant le ou les composés de formule (I) et/ou (II) ou ses sels d'addition avec un acide, éventuellement au moins une base d'oxydation éventuellement associée à au moins un coupleur, éventuellement au moins 25 un colorant direct additionnel, peut être mise en oeuvre en présence d'agent oxydant. Cet agent oxydant peut être ajouté à la composition comprenant le ou les composés de formule (I) et/ou (II) ainsi que les éventuels base d'oxydation, coupleurs et/ou colorants directs additionnels, soit au moment de l'emploi, soit directement sur la fibre kératinique. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés 30 classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 4 et 12 environ, et encore plus préférentiellement 35 entre 7 et 11,5. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels 40 ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. 30 Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention est exempte de base d'oxydation et de coupleur. La composition appliquée peut éventuellement comprendre au moins un agent oxydant. La composition est donc appliquée sur les fibres kératiniques, sèches ou humides, puis laissée pendant un temps de pose suffisant pour obtenir la coloration recherchée. Quelle que soit la variante retenue (avec ou sans agent oxydant) le temps de pose est en général compris entre quelques secondes et une heure, de préférence entre 3 et 30 minutes. La température à laquelle la composition est laissée agir, est en général comprise entre 15 et 220 C, plus particulièrement entre 15 et 80 C, de préférence entre 15 et 40 C. A l'issue du temps de pose, la composition est éliminée par un rinçage à l'eau, suivi éventuellement d'un lavage avec un shampooing, puis éventuellement d'un séchage. Un autre objet de l'invention est un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme la composition tinctoriale de l'invention et un deuxième compartiment renferme la composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLE Exemple 1- Synthèse du sel de méthosulfate de 24(E)-({4-f(4-methoxyphenyl)aminolphenyl} (methyl)hydrazonolmethyl}-1-methylpyridinium 35 Etape 1 : O + O\ ,,O CH2Cl2 O NaOH /\ O O 35 C, 1 nuit N+v~Oi O Composé 1 McSO4 Composé 2 Le composé 1 est commercial et le composé 2 peut aussi être obtenu en s'inspirant du protocole opératoire décrit dans J.A.C.S., 126(48), 15777-15783, 2004. Dans un ballon de 100mL surmonté d'un réfrigérant, on met sous agitation à température ambiante le composé 1 (36g ; léq) solubilisé dans 25mL de dichlorométhane. On ajoute par la suite le diméthylsulfate (36g ; 1.2éq). Le milieu réactionnel est mis à chauffer à 35 C pendant 1 nuit. Après réaction, on élimine sous pression réduite le dichlorométhane puis on verse le milieu réactionnel sur un mélange composé d'eau, de glace et de soude (pH 11-12). Un produit jaune précipite. Celui-ci est filtré sur fritté, lavé plusieurs fois à l'eau puis séché sous vide. 32,6 g d'une poudre jaune correspondant au composé 2 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 2 attendu. Etape 2 : NaOH N=N 1 o ii + N=N+ Cl Composé Variamine Blue B Salt Composé 3 Composé 4 o c MeOH, H2O Dans un tricol muni d'un thermomètre et d'un pH-mètre, on introduit le composé 2 (4g) en solution dans un mélange eau / méthanol (50mL / 50mL). La solution est refroidie à 5 C par un bain d'eau glacée. La Variamine Blue (6.3g, produit commercial), solubilisée dans 50mL de méthanol est ajoutée au goutte à goutte à 5 C au milieu réactionnel précédent. On laisse agiter 4h tout en laissant par la suite la température du milieu réactionnel revenir à température ambiante. Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur un mélange d'eau glacée et de soude (pH12-13) ; un précipité apparait. Une analyse réalisée sur le précipité indique qu'il s'agit du composé 3. Cette solution hétérogène basique est laissée sous agitation pendant 2 jours à température ambiante. Un solide de couleur différente du composé 3 est obtenu. Celui-ci est filtré puis séché 30 sous vide. Le produit obtenu est purifié sur colonne de silice (éluant CH2Cl2 / MeOH / AcOH 8/2/1 ). 417mg d'une poudre violet foncée correspondant au composé 4 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 4 attendu. Etape 3 : o,, o o_ + ,S, 1 1 N.~N McSO,- Composé 5 NN=N Composé 4 CH2Cl2 K2CO3 35 C 20 25 Dans un ballon surmonté d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 4 (200mg) solubilisé dans 5mL de dichlorométhane et on additionne 3 pointes de spatule de K2CO3. On introduit ensuite à 35 C le diméthylsulfate (0.082g ; 1.1éq) et on laisse agiter 1 nuit à 35 C. Après réaction, un produit a précipité. On le filtre et celui-ci est réempaté au dichlorométhane. On obtient le composé 5 sous la forme d'une poudre orange (500mg). Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 5 attendu. Exemple 2 ù Synthèse du sel de méthosulfate de 2-((1Z)-2-methoxy-N-{4-f(4-methoxyphenyl) aminolphenyl}-N-methyl-2-oxoethanehydrazonoyl)-1-methylpyridinium (61 Dans un ballon de 10mL surmonté d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le 30 composé 3 précédemment obtenu (200mg ; 1éq) solubilisé dans 5mL de dichlorométhane. Deux pointes de spatule de K2CO3 sont ajoutées. Composé 3 Composé CH2Cl2 1 K2CO3 McSO4 N 35 C NON 5 On introduit ensuite à 35 C le diméthylsulfate (0.082g ; 1.1éq) et on laisse agiter 1 nuit à 35 C. Après réaction, le produit est précipité avec 100mL d'éther diisopropylique. On le filtre et on le reprend par 20mL de méthanol, puis on évapore à sec le solvant. 420 mg d'un solide jaune-orangé correspondant au composé 6 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 6 attendu. Exemple 3-Synthèse du sel de méthosulfate de 2-{(E)-f(2,5-dibutoxy-4-morpholin-4- 10 ylphenyl)(methyl) hydrazonolmethyl}-1-methylpyridinium (91 N McSO4- o O Composé 9 Etape 1 : 15 Composé Z o No NEW-F BF Composé 2 F F / / \ 0 c N O McOH,H20 O_/ O Dans un tricol surmonté d'un thermomètre et d'un pH-mètre, on introduit le composé 2 (0.8g) en solution dans un mélange eau / méthanol (10mL / 15mL). La solution est refroidie à 20 5 C par un bain d'eau glacée. La 2,5-dibutoxy-4-(4-morpholinyl)benzenediazonium tetrafluoroborate (2.04g, produit commercial), solubilisée dans 10mL de méthanol est ajoutée au goutte à goutte au milieu réactionnel précédent. On laisse agiter 3h tout en laissant la température du milieu réactionnel revenir à température ambiante.Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur un mélange d'eau glacée et de soude (pH12-13). 25 On extrait ensuite au dichlorométhane la phase aqueuse obtenue. La phase organique est séchée sur Na2SO4 puis concentrée sous vide. Le produit obtenu est repris par de l'éther diisopropylique, filtré, puis séché sous vide. Une poudre violette foncée (1.73g) correspondant au composé 7 est obtenue. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 7 attendu. Etape 2 : Composé Z Composé 8 o N''N /--N O NaOH / \ MeOH / H2O N.N=N N\ O 40 C puis TA Dans un tricol muni d'un pH-mètre, on introduit le composé 7 (1,5g), en solution dans 25mL de méthanol et 5mL d'eau. On ajoute au milieu réactionnel précédent une solution aqueuse concentrée 10 d'hydroxyde de sodium pour atteindre un pH de 12-13. On laisse agiter à 40 C pendant 3 heures puis à température ambiante pendant une nuit. Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur 200mL d'eau glacée ; une poudre foncée précipite. Celle-ci est filtrée sur fritté, puis séchée sous vide. 350mg dune poudre 15 violette foncée correspondant au composé 8 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 8 attendu. Etape 3 : 20 O, 0 ~N=N N 0 + O,S,O o Composé 9 CH2Cl2 K2CO3 TA Composé 8 Dans un ballon surmonté d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 8 précédemment obtenu (306mg ) solubilisé dans 5mL de dichlorométhane. Trois pointes de 25 spatule de K2CO3 sont ajoutés au milieu réactionnel précédent. Le diméthylsulfate (0.lg ; 1.1éq) est ensuite introduit au milieu réactionnel et celui-ci est laissé sous agitation une nuit. Après réaction, le produit est précipité par addition de 100mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel, puis filtré, et enfin séché sous vide. On obtient 320 mg d'une poudre orange foncée correspondant au composé 9. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 9 attendu. Exemple 4-Synthèse du sel de méthosulfate de 2-{(E)-ff4-(diethylamino)phenyll(methyl) hydrazonolmethyl}-1-methylpyridinium (121 N, " N McSO4- Composé 12 Etape 1 : 15 Dans un tricol équipé d'un thermomètre et d'un pH-mètre, on introduit le composé 2 (1g) en solution dans un mélange eau / méthanol (10mL / 15mL). La solution est préalablement refroidie à 5 C par un bain d'eau glacée. La 4-(diethylamino)-benzenediazonium tetrafluoroborate (1.6g, composé commercial), solubilisée dans 10mL de 20 méthanol et 10mL d'eau, est ajoutée au goutte à goutte au milieu réactionnel précédent. On laisse sous agitation le milieu réactionnel 2h tout en laissant sa température revenir à température ambiante. Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur un mélange composé d'eau, de glace et de soude (pH12-13). 25 Un solide précipite. Celui-ci est filtré puis séché sous vide. Une poudre foncée correspondant au composé 10/10' est obtenue (1.63g). Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit attendu (mélange des formes 10 et 10'). Etape 2 : Composé 70 Composé 10' n o FN ~ F,B F N N / N N f- C N MeOH, H2O + N-N* F, B,F F N 1 N 30 Composé Ion o. NaOH McOH/H20 70 C NN=Nû~ rN 15 Composé 11 Dans un ballon muni d'un bulleur, on introduit à température ambiante le composé 10/10' (750mg), en solution dans 12mL de méthanol et 2mL d'eau. 4mL d'une solution aqueuse concentrée d'hydroxyde de sodium sont ajoutés au milieu réactionnel précédent (pH 12-13). On laisse le milieu réactionnel sous agitation à 70 C pendant 2 heures. Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur 200mL d'eau glacée et on extrait au dichlorométhane la phase aqueuse obtenue. La phase organique est séchée sur Na2SO4 filtrée puis concentrée sous vide. Une poudre rouge foncée correspondant au composé 11 est obtenue (441mg). Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 11 attendu. Etape 3 : Dans un ballon équipé d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 11 (291 mg) solubilisé dans 5mL de dichlorométhane. Trois pointes de spatule de K2CO3 sont ajoutées au milieu réactionnel précédent. 20 On introduit ensuite à 35 C le diméthylsulfate (1,146g ; 1,1éq) et on laisse sous agitation 1 heure. Après réaction, le produit est précipité par addition de 100mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel précédemment obtenu. Une poudre rouge foncée brillante correspondant au composé 12 est obtenue (191mg). 25 Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 12 attendu. Exemple 5- Synthèse du sel de méthosulfate de 44(Z)4{44(4-methoxyphenyl)aminolphenyl} 30 (methyl)hydrazonolmethyl}-1-methylquinolinium (171 ,O CH2Cl2 N=N Nomù + 'S /ù/-- N 0 O K CO N 2 2 N Composé 11 Composé 12 35 C McSO4- Composé 17 Etape 1 : S N i i TA N McSO4 + O,. ,O CH2Cl2 Composé 13 Composé 14 15 Dans un ballon équipé d'un bulleur, on met sous agitation le composé 13 (10g û produit commercial) solubilisé dans 50mL de dichlorométhane. Le diméthylsulfate (8.91g ; léq) est ensuite introduit au milieu réactionnel précédent. On laisse sous agitation à température ambiante pendant 1 nuit. Après réaction, on observe la formation d'un précipité. Celui-ci est filtré puis séché sous vide. Une poudre blanche correspondant au composé 14 (15g) est obtenue. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit attendu. Etape 2 : Composé 15 Composé 16 N McSO; Composé 14 + NaOH Composé 15 H2O 0-5 C MeOH 20 Dans un erlen, on introduit le composé 14 (3,1g) en solution dans 50mL d'eau glacée. Une solution d'hydroxyde de sodium à 35% est additionnée au goutte à goutte au milieu réactionnel précédent. Un précipité apparaît alors ; celui-ci est filtré puis séché sous vide. Une poudre rosâtre correspondant au composé 15 est obtenue. Dans un bécher, on solubilise 2 g de variamine blue dans 30 mL de méthanol. La solution est refroidie à 0-5 C par un bain d'eau glacée et on ajoute lentement une suspension de 1,81 g de composé 15 dans 20mL de méthanol. On laisse agiter 2h tout en laissant la température du milieu réactionnel revenir à 10 température ambiante. Après réaction, le milieu réactionnel est versé sur un mélange constitué d'eau, de glace et de soude (pH12-13) : un précéipité apparaît ; celui-ci est filtré sur fritté puis séché sous vide. 2.46g d'une poudre bleue foncée correspondant au composé 16 sont obtenus. 15 Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 16 attendu. Etape 3 : N=N N ~\ rom CH2Cl2 , EtOH K2CO3 TA Composé 17 Composé 16 20 Dans un ballon équipé d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 16 (200mg) solubilisé dans 10mL de dichlorométhane et 1 mL d'éthanol. 2 pointes de spatule de K2CO3 sont ajoutées au milieu réactionnel précédent. 25 Le diméthylsulfate (0.0665g ; 1.1éq) est introduit ensuite au milieu réactionnel que l'on laisse sous agitation 3 heures. Après réaction, le produit est précipité par addition de 300mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On obtient une poudre bleue foncée correspondant au composé 17 (146mg). 30 Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 17 attendu. Exemple 6Synthèse du sel de méthosulfate de 4-{(Z)-F14-(diethylamino)phenyll(methyl) 35 hydrazonolmethyl}-1-methylquinolinium (19) N N+2 McSO4 Composé 19 Etape 1 : McSOg Composé 14 Composé 15 1N, + NaOH O C + N-N{ N McOH, H2O F F H2O Composé 15 Composé 18 Dans un erlen, on introduit le composé 14 (5g) en solution dans 50mL d'eau glacée. Une solution d'hydroxyde de sodium à 35% est additionnée au goutte à goutte au milieu réactionnel précédent. Un précipité apparaît alors ; celui-ci est filtré puis séché sous vide. Une poudre rosâtre correspondant au composé 15 est obtenue. Dans un bécher est refroidi à 0 C par un bain d'eau glacée, la 4-(diethylamino)-benzenediazonium tetrafluoroborate (4.06g û produit commercial), solubilisée dans 40mL de méthanol et 10mL d'eau. On y ajoute lentement le composé rosâtre 15 (2.92 g) précédemment obtenu en suspension dans 30mL de méthanol. On laisse sous agitation 2 heures tout en laissant la température du milieu réactionnel revenir à température ambiante. Après réaction, le milieu réactionnel est versé sur un mélange constitué d'eau, de glace et de soude (pH12-13) : un précéipité foncé apparaît. Celui-ci est filtré sur fritté puis séché sous vide. 4.6g d'une poudre noire correspondant au composé 18 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 18 attendu. 15 Etape 3 : Dans un ballon équipé d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 18 5 (1.97g) solubilisé dans 10mL de dichlorométhane et 3mL d'éthanol. Deux pointes de spatule de K2CO3 sont ajoutées au milieu réactionnel précédent. Le diméthylsulfate (1,622g ; 2.2éq) est ensuite introduit au milieu réactionnel précédent, et on laisse sous agitation 8h à 35 C, puis une nuit à température ambiante. Après réaction, le produit est précipité par addition de 300mL d'acétate d'éthyle au 10 milieu réactionnel. Celui-ci est filtré puis séché sous vide. Après purification sur colonne de silice flash (éluant CH2Cl2 / MeOH / AcOH 8/2/1), 0.5 g d'une poudre correspondant au composé 19 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 19 attendu. Exemple 7- Synthèse du sel de méthosulfate de 4-{(Z)-î(4-anilino-2-methoxyphenyl)(methyl) hydrazonolmethyl}-1-methylquinolinium (21) 20 Etape 1 : 57 ùNùi N McSOâ Composé 21 o McSO; Composé 14 Composé 15 Composé 15 Composé 20 + NaOH H2O + NEN HSO,- ) ùO MeOH, H2O o 0 C Dans un erlen, on introduit le composé 14 (3.07g) en solution dans 50mL d'eau glacée. Une solution d'hydroxyde de sodium à 35% est additionnée au goutte à goutte au milieu réactionnel précédent. Un précipité apparaît alors ; celui-ci est filtré puis séché sous vide. Une poudre rosâtre correspondant au composé 15 est obtenue. Dans un bécher est refroidi à 0 C par un bain d'eau glacée, la 2-methoxy-4-(phenylamino)benzenediazonium hydrogenosulfate (3.34g ù produit commercial), solubilisée dans 30mL de méthanol et 30mL d'eau. On y ajoute lentement le composé rosâtre 15 (1,81 g) en suspension dans 50mL de méthanol. On laisse agiter 2h tout en laissant la température du milieu réactionnel revenir à température ambiante. Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur un mélange constituéd'eau, de glace et de soude (pH12-13) : un précipité apparaît. Celui-ci est filtré sur fritté puis séché sous vide. Après purification sur colonne de silice (éluant CH2Cl2 / MeOH / AcOH 8/2/1). 1,19g d'une poudre noire correspondant au composé 20 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 20 attendu. Etape 2 : Composé 20 o\, ,O CH2Cl2 1 + S. O O o K2CO3 35 C o N McSOq Composé 2125 Dans un ballon équipé d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 20 (200mg) solubilisé dans 15mL de dichlorométhane. Deux pointes de spatule de K2CO3 sont ajoutés au milieu réactionnel précédent. Le diméthylsulfate (0.0665g ; 1.1éq) est ensuite introduit et on laisse sous agitation 4 5 heures à 35 C. Après réaction, le produit est précipité par addition de 300mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. Le précipité est par la suite filtré sur fritté puis séché sous vide. Après purification sur colonne de silice (éluant CH2Cl2 / MeOH / AcOH 8/2/1), 51 mg d'une poudre noire correspondant au composé 21 sont obtenue 10 Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 21 attendu. Exemple 8- Synthèse du sel de méthosulfate de 4-{(Z)-ff4-(acetylamino)-2-hydroxyphenyll(methyl) 15 hydrazonolmethyl}-1-methylquinolinium methyl sulfate (241 Etape 1 : HO N+ ~ McSO,- Composé 24 20 Composé 22 0 C EtOH, H20 HNy I O HO Composé 14 Composé a + CIH + NaNO2 + O Dans un tricol muni d'un thermomètre, on introduit le composé 22 (200mg) en solution dans 1mL d'eau, 3mL d'éthanol et 2mL d'HCI concentré (12N). La solution est 25 préalablement refroidie à 0 C à l'aide d'un bain d'eau glacée, puis une solution de nitrite de sodium (68mg dans 2ml d'eau) est additionnée au goutte à goutte. Après 5min d'agitation à 0 C, on introduit une solution d'urée (65mg dans 2ml d'eau). Dans un tricol muni d'un thermomètre et d'un pH-mètre, on refroidie à 0 C, le composé 30 14 (197mg), solubilisée dans 5mL d'éthanol et 2mL d'eau. Le pH de la solution est ramené à 10,5 à l'aide d'une solution de carbonate de potassium (13g dans 75ml d'eau). On y ajoute i0 lentement le sel de diazonium issu du composé 22 en maintenant la température du milieu réactionnel à 0 C et un pH de réaction comprit entre 8 et 10,5. On laisse sous agitation pendant 2h tout en laissant la température du milieu réactionnel revenir à température ambiante. Après réaction, on verse le milieu réactionnel sur un mélange d'eau glacée et de soude (pH12-13) : un précipité apparaît. Celui-ci est filtré sur fritté puis séché sous vide. 95.5mg d'une poudre bleue foncée correspondant au composé 23 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 23 attendu. Etape 2 : o\\ o CH2Cl2 S o 1 K2CO3 35 C HO + Composé 23 Composé 24 Dans un ballon équipé d'un bulleur, on met sous agitation et à 35 C le composé 23 15 (200mg) solubilisé dans 3mL de dichlorométhane et 2 mL d'une solution aqueuse saturée en K2CO3. Le diméthylsulfate (0.133g ; 1.5éq) est ensuite introduit et on laisse sous agitation 4h à 35 C, puis 2 jours à température ambiante. Après réaction, le produit est précipité par addition de 100mL d'éther diisopropylique 20 au milieu réactionnel. Celui-ci est filtré sur fritté puis séché sous vide. Le produit obtenu est ensuite purifié par solubilisation dans un minimun d'éthanol puis par précipitation dans l'AcOEt. 168mg d'une poudre marron û orangée correspondant au composé 24 sont obtenus. Les spectres RMN et les spectres de Masse sont conformes au produit 24 attendu. Exemples de teintures : On a préparé les compositions tinctoriales dans les proportions suivantes Solution 1 : Alkyl (C8/C10 50/50) polyglucoside (2) en 120 g solution aqueuse à 60% Ethanol absolu pur 200 g 25 30 Polyéthylène glycol(8 0E) 400 6Q Alcool benzylique pur 40~c Eau déminéralisée qsp 1000g Solution 2 : TAMPON pH 9,5 Chlorure d' ammonium (NH4g 54 g Ammoniaque en sol. à 20% qsp pH=9,5 (env. 40 ml) Eau déminéralisée qsp 1000 ml Solution 3 : TAMPON pH 7 KH2PO4 0,026mol/I Na2PO4 0,041 mol/I Eau déminéralisée qsp 500ml A pH 7, les compositions de coloration sont obtenues en dissolvant le colorant indiqué ci-dessous (5x10-3mol/l) dans la solution 1 puis en ajoutant un volume équivalent 10 de solution tampon 3. En condition alcaline éclaircissante, les compositions de coloration sont obtenues en dissolvant le colorant indiqué ci-dessous (5x10-3mol/l) dans la solution 1 puis en ajoutant un volume équivalent de solution tampon 2 et un volume d'eau oxygéné à 40 volumes. Chaque composition est appliquée sur des cheveux gris à 90% de blancs, (1g de 15 mèche pour 6g de solution). Après 30 min de pause, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les résultats de teinture suivants ont été obtenus Après coloration pH7 Condition alcaline éclaircissante Jaune Jaune chromatique chromatique N McSO4 C. 1 Basic Yellow 87: composé I non-conforme à l'invention Composé 5 Acajou Acajou intense intense Composé 12 Rouge Rouge intense intense Composé 17 Violet terne Violet terne
La présente invention a pour objet des composés monochromophoriques monocationiques de formules (I) et/ou (II) suivantes : dans laquelleR1 représente un hydrogène, un radical alkyle, phényle, benzyle, alkylcarbonyle, alkylsulfonyle, aminosulfonyle, aminocarbonyle ;R5, représentent un radical alkyle, phényle, benzyle ;R2 et R3, représentent un halogène, un radical alkyle, aryloxy, arylamino, hydroxyle, alcoxy, (poly)hydroxyalcoxy, alcoxycarbonyle, alkylcarbonyloxy, amino, alkylcarbonylamino, aminocarbonyle, uréido, aminosulfonyle, alkylthio, alkylsulfonylamino, cyano, trifluorométhyle, thio, alkylsulfinyle, alkylsulfonyle ;R4 représente un hydrogène, radical alkyle, amino, alkylcarbonylamino, uréido, alkylsulfonylamino, hydroxycarbonyle, alcoxycarbonyle, cyano, phényle, benzyle ;R6 et R7, représentent un hydrogène, un radical alkyle, alkylcarbonyle, alcoxycarbonyle, alcoxyaryle, aminoaryle, aminocarbonyle, alkylsulfonyle,n est compris entre 0 et 4, n' est compris entre 0 et 4,l'électroneutralité des composés de formule (I) étant assurée par un ou plusieurs anions An cosmétiquement acceptables.Elle a de plus pour objet des compositions tinctoriales comprenant lesdits composés à titre de colorant direct, ainsi qu'un procédé de coloration de fibres kératiniques mettant en oeuvre cette composition et un dispositif à plusieurs compartiments.Elle concerne enfin des procédés de synthèse des composés de formule (I) et/ou (II).
1. Composés monochromophoriques monocationiques comprenant une fonction hydrazone de formules (I) et (Il) suivantes, leurs formes mésomères ainsi que leurs sels d'additions avec un acide et leurs solvates : (R3)n' An R5 An (1) NR6R, Formules (I) et/ou (II) dans lesquelles : * Le radical R, représente : - un hydrogène un radical alkyle en C1-C20, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo - un radical phényle éventuellement substitué un radical benzyle éventuellement substitué un radical alkylcarbonyle (R-CO-) dans lequel R représente un radical alkyle en C,-C4. un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel R représente un radical alkyle en C,-C4. un radical arylsulfonyle (R'SO2-) dans lequel R' représente un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué. un radical (di-)(alkyl)aminosulfonyle ((R)2N-SO2-) dans lequel les radicaux R indépendamment représentent un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical (di-)(alkyl) aminocarbonyle (R)2N-CO-) dans lequel les radicaux R indépendamment représentent un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. * Les radicaux R5, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle en C1-C2C, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, le soufre, CO, SO, SO2ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo Un radical trimethylsilyl alkyl en C1-C4. un radical phényle éventuellement substitué un radical benzyle éventuellement substitué * Les radicaux R2 et R3, indépendamment l'un de l'autre, identiques ou différents, représentent : un atome d'halogène un radical alkyle en C1-C16 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo un radical hydroxyle un radical alcoxy en C,-C4 ; un groupement (poly)hydroxyalcoxy en C2-C4 un radical alcoxycarbonyle (RO-CO-) dans lequel R représente un radical alkyle en C1-C4. un radical alkylcarbonyloxy (RCO-O-) dans lequel R représente un radical alkyle en C1-C4. - un radical aryloxy éventuellement substitué un radical (di-)arylamino éventuellement substitué un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, lesdits radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote ; - un radical alkylcarbonylamino (RCO-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un groupement (di-)(alkyl)aminocarbonyle ((R)2N-CO-) dans lequel les radicaux R, indépendamment l'un de l'autre représentent un hydrogène, un radical alkyle en C,-C4. un radical uréido (N(R)2-CO-NR'-) dans lequel les radicaux R, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un 35 hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical (di-)(alkyl) aminosulfonyle ((R)2N-SO2-) dans lequel le radical R représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical alkylthio (R-S-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en Cl- C4.- un radical alkylsulfonylamino (RSO2-NR'-) dans lequel dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4, et le radical R' représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical cyano (-CEN) un radical phényle - un radical trifluorométhyle (-CF3) un radical thio (-SH) un radical alkylsulfinyle (RSO-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4. un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4. * R1 peut former avec un radical R2 en ortho du groupement NR1 et avec l'atome d'azote substitué par R1, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons, substitué ou non. * Deux radicaux R2 adjacents peuvent former entre eux et avec les atomes de carbone auxquels ils sont reliés, un radical (hétéro)cyclique aromatique ou non, à 5 ou 6 chaînons, substitué ou non ; * Deux radicaux R3 adjacents peuvent former entre eux et avec les atomes de carbone auxquels ils sont rattachés, un cycle aromatique à 5 ou 6 chaînons, substitué ou non ; * Le radical R4, représente : - un atome d'hydrogène un radical alkyle en C1-C16, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2, ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. - un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, lesdits radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons saturé ou insaturé ou aromatique éventuellement substitué, comprenant éventuellement au moins un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote un radical alkylcarbonylamino (RCO-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 un radical uréido (N(R)2-CO-NR'-) dans lequel les radicaux R, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4. un radical alkylsulfonylamino (RSO2-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 et R' représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 un radical hydroxycarbonyle un radical alcoxycarbonyle en C1-C4 un radical cyano- un radical phényle éventuellement substitué - un radical benzyle éventuellement substitué * Les radicaux R6 et R7, identiques ou différents, représentent : - un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C16 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, S02 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. un radical (alcoxy)aryle (-Ph-OR) dans lequel le radical R représente un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 - un radical (di-)(alkyl) aminoaryle (-Ph-N(R)2) dans lequel les radicaux R indépendamment l'un de l'autre représentent un hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un hydroxyle. - un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en C1-C4 - un phényle un benzyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy et/ou amino. * les radicaux R6 et R7 peuvent éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote * l'un des radicaux R6 ou R7 peut également former avec l'atome d'azote auquel il est rattaché et avec un radical R2 situé en ortho du groupement NR6R7, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons substitué ou non * les radicaux R6 et R7 peuvent former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés et chacun avec un radical R2 situé en ortho du groupement NR6R7, un hétérocycle saturé ou insaturé à 5 ou 6 chaînons substitué ou non * n est un entier compris entre 0 et 4, lorsque n est inférieur à 4, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène * n' est un entier compris entre 0 et 4, lorsque n' est inférieur à 4, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène * l'électroneutralité des composés de formules (I) et/ou (II) étant assurée par un ou plusieurs 35 anions An cosmétiquement acceptables, identiques ou non. 2. Composés selon la précédente, caractérisés en ce que le radical R1 représente : - un hydrogène- un radical alkyle en C1-C6, éventuellement substitué par au moins un groupement hydroxy, par au moins un groupement alkoxy en C1-C2, par au moins un groupement un groupement hydroxycarbonyle un radical phényle éventuellement substitué par au moins un atome d'halogène tels que le chlore, le brome, l'iode, le fluor ; par au moins un groupement hydroxyle un radical benzyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy et/ou amino - un radical alkyl(C1-C4)carbonyle un radical alkyl(C1-C4)sulfonyle. 3. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que le radical R1 représente un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, un radical 2-hydroxyéthyle, un radical 3-methoxypropyle, un radical (di-) (methyl)aminoéthyle, un radical CH3CO-, un radical CH3SO2-, un radical phényle, un radical 4-chlorophényl, un radical benzyle éventuellement substitué par un ou deux groupement(s) hydroxy, amino ou leur combinaison. 4. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les radicaux R5, identiques ou non, représentent un radical alkyle en C1-C16, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. Un radical triméthylsilylalkyl en C1-C4 un radical phényle éventuellement substitué. un radical benzyle éventuellement substitué. 5. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les radicaux R5, identiques ou différents, représentent les radicaux méthyle, ethyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, heptyle, octyle, 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, 6-hydroxyhexyle, 2-methoxyéthyle, 3-methoxypropyle, 3-trimethylsilylpropyle, 2-((di-) methyl)aminopropyle, 3-((di-)methyl)aminopropyle, phényle, 4-chlorophényl, benzyle, 3,4-dihydroxybenzyle. 6. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les radicaux R2, R3, identiques ou différents, représentent : un atome d'halogène choisi parmi le brome, le chlore, le fluor, l'iode. un radical alkyle en C1-C16 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO,SO, SO2, ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. un radical hydroxyle un radical alcoxy en C1-C4 ; un groupement (poly)hydroxyalcoxy en C2-C4 - un radical alcoxy(C,-C4)carbonyle un radical alkyl(C,-C4)carbonyloxy - un radical aryloxy éventuellement substitué un radical amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, lesdits radicaux alkyle pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote ; par un ou deux radicaux phényle, aminophényle, N,N-diethylaminophényl ou méthoxyphényle - un radical alkyl(C,-C4)carbonylamino dans lequel la fonction amino est substituée ou non par un radical alkyle en C,-C4 un radical aminocarbonyle, un groupement (di)alkyl(C,-C4)aminocarbonyle un radical uréido substitué ou non par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4 - un radical aminosulfonyle, (di)alkyl(C,-C4)aminosulfonyle un radical alkyl(C,-C4) thio un radical alkyl(C,-C4)sulfonylamino dans lequel la fonction amino est substituée ou non par un radical alkyle en C,-C4 - un radical cyano un radical phényl - un radical trifluorométhyle un radical thio - un radical alkyl(C,-C4)sulfinyle un radical alkyl(C,-C4)sulfonyle. 7. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les radicaux R2, R3, identiques ou différents, représentent : un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le fluor. - un radical alkyle en C1-C8 éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy ou ((di-)alkyl)amino ou sulfonylamino, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, le soufre, SO, SO2, ou leurs combinaisons un radical hydroxyle un radical alcoxy en C1-C4 ; un radical alcoxy(C,-C4)carbonyleun radical aryloxy éventuellement substitué un radical amino éventuellement substitué : ^ par un ou deux radicaux alkyle en C1-C4, identiques ou différents, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-C2, • par un ou deux radicaux phényle, aminophényle ou méthoxyphényle un radical alkyl(C,-C4)carbonylamino dans lequel la fonction amino est substituée ou non par un radical alkyle en C1-C4 un radical aminocarbonyle un radical aminosulfonyle, (di)alkyl(C,-C4)aminosulfonyle - un radical alkyl(C,-C4)thio un radical phényle - un radical trifluorométhyle - un radical thio. 8. Composés l'une des précédentes, caractérisés en ce que le radical R4 représente : un atome d'hydrogène - un radical alkyle en C1-C8, éventuellement substitué, un radical hydroxycarbonyle - un radical alcoxycarbonyle en C1-C2 un radical phényle un radical benzyle éventuellement substitué par un ou deux groupement(s) hydroxy, amino ou leur combinaison. 9. Composés l'une des précédentes, caractérisés en ce que le radical R4 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle, un radical méthoxycarbonyle, un radical phényle, un radical benzyle éventuellement par un ou deux hydroxy ou amino ou leur combinaison. 10. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les radicaux R6 et R7, identiques ou non, représentent : - un atome d'hydrogène un radical alkyle en C1-C8 éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. un phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alcoxy en C1-C4 et/ou par un ou plusieurs radicaux (di-)(alkyl (C1-C4)-)amino. un benzyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle et/ou amino un radical aminocarbonyle, un radical (di)alkyl(C,-C4)aminocarbonyle. 11. Composés selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les radicaux R6 et R7, identiques ou non, représentent : Un atome d'hydrogène Un méthyle, un éthyle, un 2-hydroxyéthyle, 3-hydroxypropyle, un 3-methoxypropyle - Un phényle Un benzyle éventuellement substitué par un ou deux hydroxyles et/ou amino Un methoxyphényle Un aminophényle Un (4-N,N-)diéthylaminophényle. 12. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que l'anion An cosmétiquement acceptable est choisi parmi halogénures, comme les chlorures, les bromures ; les hydroxydes ; les sulfates ; les hydrogénosulfates ; les carbonates, les hydrogénocarbonates ; les perchlorates ; les sels d'acides carboxyliques comme les acétates ; les citrates ; les tartrates ; les alkylsulfates pour lesquels la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, est en C1-C6, comme les ions méthosulfates, éthosulfates ; les alkylsulfonates pour lesquels la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, est en C1-C6 ; les arylsulfonates pour lesquels la partie aryle, de préférence phényle, est éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4. 13. Composés selon l'une quelconque des précédentes caractérisés en ce qu'ils correspondent aux formules suivantes, à leurs formes mésomères, à leurs sels d'addition avec un acide ou à leurs solvates :OH OH OMe NHZ N-N R5 R4 R1 An N-N R5 R4 R1 OH An N An AnOH R5, , N `N N R4 R1 An H R5, N N N R4 R1 R5,N`N. Il _N-N 1 An O R4 R1 An N-N R4 R1 R5, NR5,N ~ R5, N. N 11 /'~N R4 R1 N-N R4 R1 ,N -N R4 R1 N-N R4 R1 s An An R4 R1 O An s n R5`N OMe s An R5, N s N -N R4 R1 AnR5, N,. N-N R4 RI AnÎNN R4 R1 OH An s An R5 N_N 1 R4 R1 An N N R4 R1 RS,N.~ 1 Nç NN R4 R1 R5, N R5, N`1 I~ I 1 R4 R1 N N R4 R1 ,N-1\11 R4 RI An An s An An H2 An N HOH OH OMe NH, An HO N-N N - 1 N R5 R4 R1 R5 R4 R1 An H N An N ~N-N N,' ~N - N R5 R4 R1 O R5 R4 R1 An AnH R5.N~ Nom/ R5. N \ jl N N 1 R4 R1 An NH2 OH RS,N+ R4 R1 An OMe An R5,N+ N'N R4 R1 An N R5,N+ N N [1 R4 R1 An An dans lesquelles les radicaux R1, R4, R5, An sont tels que définis précédemment. 14. Composition tinctoriale comprenant dans un milieu approprié pour la teinture des fibres kératiniques, à titre de colorant direct, au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des précédentes, ainsi que ses formes mésomères, ses sels d'additions avec un acide et ses solvates. 25 15. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la teneur en composé de formule (I) ou en chacun des composés de formule (I) varie entre 0,001 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale, plus particulièrement entre 0,01 à 10 % en poids,. 16. Composition selon l'une quelconque des 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un colorant direct additionnel, au moins une base d'oxydation éventuellement associée à au moins un coupleur, ou leurs mélanges. 10 17. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que le colorant direct additionnel est un colorant cationique ou non ionique, choisi parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, azométhiniques, méthiniques, tétraazapenthaméthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux 15 dérivés du triarylméthane, les colorants naturels, seuls ou en mélanges. 18. Composition selon la 16, caractérisée en ce que la base d'oxydation est choisie parmi les o-phénylènediamines, les p-phénylènediamines, les bases doubles, les o-aminophénols, les p-aminophénols, les bases hétérocycliques, leurs sels d'addition 20 avec un acide, ainsi que leurs mélanges. 19. Composition selon la 16, caractérisée en ce que le coupleur est choisi parmi les m-aminophénols, les m-phénylènediamines, les m-diphénols, les naphtols, les coupleurs hétérocycliques, leurs sels d'addition avec un acide, ainsi que leurs mélanges. 20. Composition selon l'une quelconque des 14 à 19, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un agent oxydant. 21. Procédé de coloration de fibres kératiniques consistant à mettre en contact une 30 composition selon l'une quelconque des 14 à 20, avec lesdites fibres, sèches ou humides, pendant une durée suffisante pour obtenir l'effet souhaité. 22. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel un premier compartiment renferme la composition selon l'une quelconque des 14 à 20 et un deuxième 35 compartiment renfermant une composition oxydante. 23. Procédé de préparation des composés de formule (I) et/ou (II) selon l'une des 1 à 13, dans lequel on met en oeuvre les étapes suivantes : (a) Condensation d'un aldéhyde ou d'une cétone hétéroaromatique avec un dérivé 40 d'hydrazine :5) R4 R1 NR6R, Solvant polaire (a)protique catalyse acide NR6R, (R2)n (R3)n' (R3)n' (R2)n N + H2N (III) (IV) (V) (b) Quaternisation du noyau hétérocyclique : ~/ NR6R7 Agent alkylant (R3)n, (v) 7 ùN (R2)n R4 R1 (R3)n, (I) ou (II) An 24. Procédé de préparation des composés de formule (I) et/ou (II) selon l'une des 1 à 13, dans lequel on met en oeuvre les étapes suivantes : (a) Condensation d'un aldéhyde ou d'une cétone hétéroaromatique avec un dérivé d'hydrazine R4 (R2)n (R3)n' --f (R2)n (R3)n' Solvant polaire (a)protique catalyse acide NùN H R4 x=1, Br, CI x=1, Br, Cl (b) Réaction de quaternisation du noyau hétérocyclique x Agent d'alkylation (R3)n' (R3)n' (R2)n An x =-I, Br, Cl x =1, Br, CI (c) Réaction d'amination N\~NN R5 R4 An (R3)n'~ /N_N R5 R4 (R2)n NR6R7 X Catalyseur, HNR6R, (R3)n' x=1, Br, Cl (R2)n (x)(d) Réaction d'alkylation Agent alkylant (R3)n' (X) ou (XI) 25. Procédé de préparation des composés de formule (I) et/ou (II) selon l'une des 5 1 à 13, dans lequel on met en oeuvre les étapes suivantes : (a) Réaction de quaternisation b) Réaction de copulation d'un sel de diazonium sur un système activé Agent alkylant +~Y N 1 R4 R5 (R3)n' GEA (X111) GEA = Groupe Electro-Attracteur GEA (R3)n' An 77 (I) ou (II) (R3)n GEA + H2N NR6R N^~rv---=N RI 5 R4 (R3)n, NR6R (R2)n 1-NaNO2 2-pH alcalin N 1 R5 R4 An (x) ou NR6R, (R2)n (xIv) 10 (c) Réaction d'alkylation (X) ou (XI) (I) ou (II) 15
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61Q
C07D 213,A61K 8,A61Q 5
C07D 213/78,A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2891020
A1
REPARTITEUR D'ADMISSION INTEGRANT UNE PARTIE D'UN CIRCUIT DE RECIRCULATION DES GAZ D'ECHAPPEMENT ET MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT UN TEL REPARTITEUR D'ADMISSION
20,070,323
La présente invention concerne un répartiteur d'admission d'un moteur à combustion interne, préférentiellement un moteur du type diesel. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moteurs à combustion interne comprennent une culasse à l'intérieur de laquelle se trouve la chambre de combustion pourvue de cylindres, et sur laquelle sont fixés un répartiteur d'admission d'air ainsi qu'un collecteur d'échappement des gaz brûlés. Habituellement, les moteurs à combustion interne de type diesel 10 comprennent également un circuit de recirculation des gaz d'échappement appelé circuit EGR (Exhausted Gaz Recirculation). Le circuit de recirculation des gaz d'échappement récupère une partie des gaz d'échappement du collecteur d'échappement et la redirige après refroidissement dans le répartiteur d'admission d'air. Ces gaz d'échappement de recirculation sont ainsi rebrûlés dans les cylindres. Ce recyclage par recirculation d'une partie des gaz d'échappement permet de diminuer le rejet de composants polluants des gaz d'échappement dans l'atmosphère. Un tel circuit de recirculation des gaz d'échappement comporte un échangeur de chaleur pour refroidir les gaz d'échappement, une vanne pour réguler le flux de ces gaz d'échappement de recirculation et les conduits nécessaires au transport des gaz d'échappement de recirculation. L'introduction de tous ces composants dans l'environnement du moteur pose un problème d'encombrement car l'espace disponible y est limité. Ces différents éléments tels que la vanne et l'échangeur de chaleur sont généralement fixés à la culasse ou au carter cylindre par des pattes de fixation et/ou des béquilles, ce qui accroit la complexité et le temps d'assemblage du moteur. En outre, les pattes ou béquilles de fixation sont soumises à 30 d'importantes vibrations du moteur ce qui augmente le bruit du moteur et risque de provoquer leur rupture. Enfin, elles représentent un surcoût en tant que pièces supplémentaires du circuit de recirculation des gaz d'échappement et elles augmentent la masse du moteur. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau répartiteur d'admission qui permet de s'affranchir des pattes ou béquilles de fixation des différents éléments du circuit de recirculation des gaz d'échappement. À cet effet, on propose selon l'invention un répartiteur d'admission d'un moteur à combustion interne, qui comporte une chambre assurant la jonction entre plusieurs pièces d'un circuit de recirculation des gaz d'échappement, cette chambre comportant une entrée destinée à être connectée directement à un canal de recirculation des gaz d'échappement, une sortie destinée à être connectée directement à l'entrée d'un échangeur de chaleur et, entre l'entrée et la sortie, une ouverture de régulation pour l'introduction dans la chambre du mécanisme d'une vanne. Avantageusement, dans le répartiteur d'admission selon l'invention, la chambre qui fait aussi partie du circuit de recirculation des gaz d'échappement sert de support pour la fixation des éléments dudit circuit de recirculation. En particulier, la vanne et l'échangeur de chaleur qui sont directement reliés à ladite chambre du répartiteur d'admission résistent mieux aux vibrations du moteur. Ainsi, grâce au répartiteur d'admission selon l'invention, il est possible de diminuer le nombre de pièces du circuit de recirculation des gaz d'échappement et de rendre l'ensemble constitué du répartiteur d'admission et du circuit de recirculation plus compact. Enfin, grâce à la chambre de jonction du répartiteur d'admission selon l'invention, une partie du circuit de recirculation des gaz d'échappement est intégrée au répartiteur d'admission, ce qui diminue le temps d'assemblage, le coût et la masse du moteur. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du répartiteur d'admission selon l'invention sont les suivantes: la sortie de la chambre est formée d'une tubulure dont l'extrémité est bordée par un support de fixation destiné à recevoir l'échangeur de chaleur; l'ouverture de régulation de la chambre est bordée par un support de fixation destiné à recevoir la vanne; l'entrée de la chambre est formée d'une tubulure dont l'extrémité est bordée par un support de fixation destiné à recevoir le canal de recirculation des gaz d'échappement; - le moteur comporte une culasse qui comprend le canal de recirculation des gaz d'échappement; la chambre est située sur un bord extérieur du répartiteur d'admission, à proximité de la culasse; la chambre vient de formation avec le répartiteur d'admission. L'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant un répartiteur d'admission tel que décrit ci-dessus. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: la figure 1 est une vue en perspective d'un répartiteur d'admission selon l'invention sur lequel sont rapportés des éléments d'un circuit de recirculation des gaz d'échappement; - la figure 2 est une vue en perspective sous un autre angle de la figure 1. Sur les figures 1 et 2 on a représenté un répartiteur d'admission d'air 7 d'un moteur à combustion interne. Ce répartiteur d'admission d'air 7 est fixé sur une culasse (non représentée) pour déboucher dans la chambre de combustion définie à l'intérieur de quatre cylindres (non représentés). II comporte une entrée 70 par laquelle arrive de l'air frais issu de l'atmosphère et des orifices de sortie 79 sensiblement alignés qui débouchent dans les cylindres de la chambre de combustion. Autour des orifices de sortie 79, il est prévu un support de fixation 79A pour la fixation du répartiteur d'admission 7 à la culasse. L'air frais injecté par le répartiteur d'admission est mélangé au carburant et le mélange d'air frais et de carburant est brûlé dans les cylindres. Pour évacuer les gaz brûlés après leur combustion, il est prévu un collecteur d'échappement fixé sur la culasse et dans lequel débouchent les cylindres. Ce collecteur d'échappement comprend des conduits d'échappement (non représentés) en vis-à-vis des cylindres pour véhiculer les gaz d'échappement vers une ligne d'échappement (non représentée). Le moteur à combustion interne comprend aussi un circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement. Avantageusement selon l'invention, le répartiteur d'admission 7 du moteur à combustion interne comporte une chambre 8 assurant la jonction entre plusieurs pièces du circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement. Cette chambre 8 de jonction constitue une partie supplémentaire du répartiteur d'admission 7 qui vient de formation avec celui-ci. Cette chambre 8 de jonction constitue aussi une partie du circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement. Elle comporte tout d'abord une entrée 84 destinée à être connectée directement à un canal de recirculation (non représenté) des gaz d'échappement. L'entrée de la chambre 8 est formée d'une tubulure 84 dont l'embouchure, située à une extrémité de la rangée formée par les orifices de sortie 79, est bordée par un support de fixation 84A destiné à recevoir l'extrémité d'un canal de recirculation des gaz d'échappement. Le support de fixation 84A bordant l'embouchure de la tubulure 84 d'entrée de la chambre 8 s'étend dans le prolongement des supports de fixation 79A entourant les orifices de sortie 79 du répartiteur d'admission 7. D'ailleurs, le support de fixation 84A et les supports de fixation 79A forment un seul support qui entoure les orifices de sortie 79 et l'embouchure de la tubulure 84. La chambre 8 est située sur un bord extérieur du répartiteur d'admission 7, à proximité de la culasse de sorte que l'embouchure de la tubulure d'entrée 84 de la chambre 8 est positionnée en vis-à-vis du canal de recirculation des gaz d'échappement. Avantageusement le canal de recirculation des gaz d'échappement est pratiqué dans la culasse. Un tel canal de recirculation des gaz d'échappement intégré à la culasse permet d'avoir un moteur plus compact. La chambre 8 comporte aussi une sortie destinée à être connectée directement à l'entrée d'un échangeur de chaleur 92. La sortie de la chambre est formée d'une tubulure 82 dont l'embouchure est bordée par un support de fixation 82A destiné à recevoir l'échangeur de chaleur 92. En sortie de cet échangeur de chaleur 92, il est prévu un conduit 94 qui permet de relier cet échangeur de chaleur 92 à l'entrée du circuit d'admission 7. L'échangeur de chaleur 92 comprend aussi un circuit de refroidissement qui comporte un canal d'entrée 95 d'un liquide de refroidissement et un canal de sortie 96 de ce liquide de refroidissement. Ce circuit de refroidissement traverse l'échangeur de chaleur 92 et permet de refroidir les gaz d'échappement qui transitent par cet échangeur de chaleur 92. Enfin, entre la tubulure 84 d'entrée et la tubulure 82 de sortie, la chambre 8 comporte une ouverture de régulation pour l'introduction dans la chambre 8 du mécanisme d'une vanne 91 de régulation. L'ouverture de régulation de la chambre 8 est bordée par un support de fixation 91A destiné à recevoir la vanne 91 de régulation. Le support de fixation 91A sur lequel est fixée la vanne 91 est ici situé en partie supérieure de la chambre 8. Le mécanisme de la vanne 91 permet de réguler le flux des gaz d'échappement de recirculation dans le circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement. Ainsi, la chambre 8 du répartiteur d'admission 7 selon l'invention, qui sert à la fixation des différents éléments du circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement et qui constitue une partie de ce circuit de recirculation, permet d'avoir un moteur compact. Le fonctionnement du moteur est le suivant. Les gaz d'échappement issus de la combustion du mélange de gaz frais et de carburant dans les cylindres sont évacués vers le collecteur d'échappement. Une partie des gaz d'échappement est redirigée vers le circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement en passant par le canal de recirculation. Les gaz d'échappement de recirculation passent alors à travers la tubulure 84 d'entrée de la chambre 8 de jonction. L'ouverture de la vanne 91, au moyen de son mécanisme introduit au sein de la chambre 8, permet de faire circuler les gaz d'échappement de recirculation dans la tubulure 82 de sortie, en direction de l'échangeur de chaleur 92. Lors de son passage dans l'échangeur de chaleur 92 les gaz d'échappement de recirculation sont refroidis au moyen du liquide de refroidissement circulant dans les conduits d'entrée 95 et de sortie 96 du circuit de refroidissement. Puis, en sortie de cet échangeur de chaleur 92, les gaz d'échappement de recirculation sont véhiculés par le conduit 94 relié à l'entrée du circuit d'admission 7. Les gaz d'échappement de recirculation sont alors mélangés à l'air frais admis par l'entrée 70 du répartiteur d'admission 7 et sont dirigés vers les orifices de sortie 79 du répartiteur d'admission 7. Au-delà de ces orifices de sortie 79, le mélange d'air frais et de gaz d'échappement de recirculation est admis dans les cylindres de la culasse. Les gaz d'échappement de recirculation sont alors rebrûlés dans les cylindres. Puis les gaz d'échappement issus de cette combustion sont évacués vers le collecteur d'échappement et la ligne d'échappement, tandis qu'une partie de ces gaz d'échappement est prélevée pour être recyclée dans le circuit de recirculation 9 des gaz d'échappement. Avantageusement, la chambre 8 du répartiteur d'admission peut aussi servir de support de fixation pour d'autres pièces. Par exemple, elle peut servir de support de fixation d'une jauge à huile 99 qui, ici, sur les figures 1 et 2, est fixée par une patte de fixation 99A à l'échangeur de chaleur 92. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne un répartiteur d'admission (7) d'un moteur à combustion interne.Selon l'invention, le répartiteur d'admission comporte une chambre (8) assurant la jonction entre plusieurs pièces d'un circuit de recirculation (9) des gaz d'échappement, cette chambre comportant une entrée destinée à être connectée directement à un canal de recirculation des gaz d'échappement, une sortie destinée à être connectée directement à l'entrée d'un échangeur de chaleur (92) et, entre l'entrée et la sortie, une ouverture de régulation pour l'introduction dans la chambre du mécanisme d'une vanne (91).
1. Répartiteur d'admission (7) d'un moteur à combustion interne, caractérisé en ce qu'il comporte une chambre (8) assurant la jonction entre plusieurs pièces (91, 92) d'un circuit de recirculation (9) des gaz d'échappement, cette chambre (8) comportant: - une entrée destinée à être connectée directement à un canal de recirculation des gaz d'échappement, une sortie destinée à être connectée directement à l'entrée d'un échangeur de chaleur (92) et, - entre l'entrée et la sortie, une ouverture de régulation pour l'introduction dans la chambre (8) du mécanisme d'une vanne (91). 2. Répartiteur d'admission (7) selon la 1, caractérisé en ce que l'entrée de la chambre (8) est formée d'une tubulure (84) dont l'extrémité est bordée par un support de fixation (84A) destiné à recevoir le canal de recirculation des gaz d'échappement. 3. Répartiteur d'admission (7) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la sortie de la chambre (8) est formée d'une tubulure (82) dont l'extrémité est bordée par un support de fixation (82A) destiné à recevoir l'échangeur de chaleur (92). 4. Répartiteur d'admission (7) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture de régulation de la chambre (8) est bordée par un support de fixation (91A) destiné à recevoir la vanne (91). 5. Répartiteur d'admission (7) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le moteur comporte une culasse qui comprend le canal de 25 recirculation des gaz d'échappement. 6. Répartiteur d'admission (7) selon la précédente, caractérisé en ce que la chambre (8) est située sur un bord extérieur du répartiteur d'admission (7), à proximité de la culasse. 7. Répartiteur d'admission (7) selon l'une des précédentes, 30 caractérisé en ce que la chambre (8) vient de formation avec le répartiteur d'admission (7). 8. Moteur à combustion interne comprenant un répartiteur d'admission (7) selon l'une quelconque des précédentes.
F
F02
F02M
F02M 25,F02M 31,F02M 35
F02M 25/07,F02M 31/00,F02M 35/10
FR2902563
A1
SYSTEME ELECTRONIQUE DE CONTROLE DE CONNAISSANCE UTILISANT DEUX SUPPORTS AMOVIBLES
20,071,221
La présente invention a pour objet un système de contrôle de connaissance à l'aide d'un questionnaire présentant au moins une série de questions et un boîtier autonome de saisie, de modification et de mémorisation de réponses auxdites questions caractérisé en ce que le boîtier utilise deux supports amovibles distincts pour le contrôle des réponses et l'enregistrement des scores obtenus. Ce système est avantageusement destiné à des individus souhaitant s'exercer à un examen de contrôle de connaissance où l'énoncé des questions est réalisé sur un support d'information collectif. Un tel système pourra être avantageusement utilisé pour les entraînements des examens ou des questionnaires à choix multiples, tel que ceux proposés dans les auto-écoles pour la préparation à l'examen du code de la route. Les systèmes actuellement employés dans le cadre de l'entraînement à des questionnaires possèdent de nombreux inconvénients. En effet, dans le cas ou le système propose un boîtier électronique de saisie, celui ci doit pouvoir vérifier les bonnes réponses aux questions posées. Ces réponses sont présentes au sein d'un second boîtier électronique, dit de contrôle, dialoguant avec le boîtier de saisie par diverses connections (couplage capacitif par exemple). Ce dernier exemple est d'ailleurs employé dans le cas ou il est nécessaire de disposer d'une sécurité concernant les données enregistrées suffisante afin d'éliminer autant que faire se peu les risques de fraude. Dans le cas où l'on ne dispose pas de boîtier électronique de saisie, les réponses aux questions doivent être intégrées sur le support proposant les questions, l'individu devant, s'il veut vérifier les réponses à ses questions, manipuler son support. L'individu devra également s'équiper d'un support, en général une feuille de papier, permettant d'y inscrire ses réponses à fin de vérification en fin de questionnaire. dans le cas contraire le support du questionnaire serait rapidement inutilisable. La présente invention vise à pallier à ces inconvénients en y apportant de nombreuses fonctionnalités permettant ainsi, à l'individu candidat au passage de l'examen du code de la route, de bénéficier d'un outil convivial et simple d'utilisation et aux moniteurs de disposer d'un système adapté, à moindre coût, pédagogique et disposant d'une sécurité optimale sur les risques de fraude. La présente invention a pour objet un système du type précité qui est notamment remarquable en ce qu'il décrit un système électronique de contrôle des connaissances d'au moins un individu à l'aide d'un questionnaire présentant au moins une série de questions, du type comprenant un boitier autonome de saisie, de modification et de mémorisation de réponses audites questions, ledit boitier comportant un clavier de touches de saisie, une mémoire d'enregistrement des réponses et un dispositif de visualisation caractérisé en ce que le boîtier coopère avec deux supports amovibles indépendants, l'un comprenant au moins une série de bonnes réponses auxdites questions desdits questionnaires, et le second destiné à mémoriser les scores obtenus par ledit individu en fonction des données comparées entre lesdites réponses enregistrées dans ladite mémoire du boitier et celle fournies par le premier support. Ce mode de réalisation remarquable permet de disposer un système simple d'utilisation, de faible cout de fabrication et évite l'utilisation, pour le contrôle des réponses fournies, l'adjonction d'un second dispositif de contrôle ou un système onéreux et à fiabilité à démontrer permettant un transfert desdites réponses à fins de contrôle. Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux supports amovibles sont des cartes à mémoire, aussi appelée carte à puce par l'homme de l'art, aujourd'hui très répandue dans le grand public, et présentant des caractéristiques très performante dans la sécurisation des données contenues dans ladite carte. Ce mode de réalisation permet donc au système d'assurer une sécurité contre les fraudes car les bonnes réponses ne sont jamais contenues, ni dans le boitier électronique, ni dans le second support (206). Ces données sont uniquement lues au sein de la carte DVD (207) pour être comparées, à la fin du questionnaire et après l'introduction du second support, aux réponses fournies par l'individu. Selon au autre mode de réalisation, le premier support contient des informations d'identification unique pour chaque individu. Ce mode de réalisation permet que chaque individu se présentant lors d'une séance collective de test d'entrainement au passage du code de la route, puisse disposer de sa propre carte à mémoire stockant ainsi, individuellement ses propres résultats auxdits questionnaires. Suivant ce mode de réalisation, les résultats obtenus sont avantageusement indexés suivant des thématiques prédéterminées afin de connaitre plus précisément les lacunes des connaissances acquises par l'individu. Selon un autre mode de réalisation, le boitier électronique comprend un afficheur élaboré présentant des indicateurs aptes à présenter le mode dans lequel il se trouve. Ce mode permet d'indiquer à l'utilisateur, de façon claire et sans ambiguïté, la phase en cours dans le déroulement du test (EXAMEN, CORRECTION, CONTROLE ou ECRITURE), de plus, les indicateurs contenus dans ledit dispositif de visualisation précisent également à l'utilisateur, le moment ou il doit introduire l'un des deux supports. Selon un autre mode de réalisation, le boitier électronique se met en veille après une période déterminée si aucune touche du clavier n'est activée. Ce mode permet de couper l'alimentation interne dudit boitier, économisant ainsi ses piles et donc, leurs durées de vie. De plus, ce boitier ne se remettra en mode de fonctionnement uniquement par l'appui, pendant une durée déterminée, de la touche de mise en marche, ceci permettant de ne pas le mettre en fonctionnement de manière inopportune. Un mode remarquable de réalisation permet avantageusement de créer rapidement et quasi-automatiquement le contenu des cartes à mémoires (207) utilisés pour le contrôle des réponses données par l'utilisateur du boitier électronique. Un logiciel spécifique permet de faire correspondre la ou les bonnes réponses aux questions posées au sein d'un questionnaire. Lors de l'utilisation de ce logiciel, son utilisateur introduira les paramètres suivants : la référence du questionnaire ainsi qu'un intitulé associé, le nombre de question du questionnaire, la ou les bonnes réponses a chaque question et le paramètre thématique lié à chacune des questions. En fin de saisie, le logiciel enregistrera ces données, qui seront formatés suivant un format adapté, dans le support carte à mémoire (207), via une interface couplée à l'ordinateur utilisé. Selon un mode privilégié de réalisation, le système inclus un procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : édition sous forme électronique au moins des données relatives : à l'identifiant univoque dudit individu à l'identifiant univoque dudit questionnaire au nombre de questions composant ledit questionnaire ù au nombre de bonnes réponses obtenues par ledit individu lors dudit questionnaire à la thématique des questions composant ledit questionnaire au nombre de mauvaise réponses indexées par thématiques obtenues par ledit individu lors dudit questionnaire stockage sur une unité informatique desdites données 30 Ce mode remarquable de réalisation permet avantageusement dans un premier temps, à l'aide du matériel précédemment cités (ordinateur, logiciel 25 spécifique et l'interface), d'introduire dans le support (206) propre à chaque individu, un identifiant spécifique. Dès lors, et suite à chaque questionnaire effectués, le boitier électronique (1) enregistrera dans ledit support (206), les informations liées aux réponses données par l'individu au questionnaire. Le logiciel spécifiquement développé permettra également, via l'interface spécifique, de relire et d'enregistrer ces informations dans une base de données informatique pour le suivi pédagogique des individus. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, faite à titre non limitatif, en se référant aux dessins ci-dessous annexés sur lesquels : la figure 1 est la vue de dessus du boîtier électronique la figure 2 est la vue détaillée de l'afficheur - la figure 3 est le schéma synoptique du boîtier électronique La figure 1 représente le boîtier électronique. La forme de ce boîtier, d'un format calculette, permet une prise en main facile par l'individu. Il est constitué de touches permettant : de mettre en fonctionnement le boitier électronique, de saisir les réponses aux questions posées (6, 7, 8 et 9), de naviguer (2 et 3), de valider (10) et de corriger (4) un choix, d'une fente (13) disposée à son extrémité supérieure permettant l'introduction d'une carte à mémoire, d'un écran LCD (12) permettant de visualiser diverses informations comme cela sera décrit ci-dessous. La figure 2 est la vue détaillée de l'afficheur (12). Celui-ci, de type afficheur LCD, permet l'affichage de plusieurs types d'informations. Les zones (106) et (107) permettent l'affichage du nombre de questions contenues dans le questionnaire, du numéro de la question en cours et du score de bonnes réponses du questionnaire et du nombre de mauvaises réponses suivant les catégories de questions. Les zones A, B, C et D (101 à 104) permettent l'affichage de la, ou des réponses, données par l'utilisateur à la question posée. La zone 105 permet l'affichage du type de catégorie liée à la question, comme cela a été décrit dans le fonctionnement de l'invention, et, également de prévenir l'utilisateur que le boitier est entré en mode CORRECTION et est en attente de l'introduction d'une carte à mémoire. Enfin, les caractères (108 à 111) indiquent à l'utilisateur le mode actuel du boitier électronique (EXAMEN, CORRECTION, CONTROLE OU ECRITURE) comme décrit précédemment. La figure 3 représente le synoptique interne du boîtier électronique. Hormis les touches et l'afficheur explicités précédemment, le boitier est constitué de deux piles (205) alimentant électriquement le boîtier, d'un microprocesseur (201) contenant les programmes destinés à gérer les différents périphériques, d'une mémoire (204), contenue dans le microprocesseur, permettant de stocker les réponses fournies par l'utilisateur liées aux questions posées. Selon un des modes de réalisation, les dimensions du boîtier sont de 6,5 x 9,5 cm. Le fonctionnement du système selon l'invention sera décrit ci-après en se référant au descriptif du boitier électronique (Fig.1) et de l'afficheur (Fig. 2) ainsi qu'à l'organigramme du déroulement du questionnaire (Fig. 3) Lors d'un entrainement à l'examen au code de la route, chaque candidat se verra proposer un boitier électronique. La mise en route dudit boitier se fait par l'appui de la touche 11 (MARCHE) pendant une durée d'environ deux secondes. Si aucune manipulation du boitier n'est effectuée pendant quatre minutes, le boitier s'éteint automatiquement, ceci afin d'économiser sa pile. Si le boitier avait été utilisé précédemment, il se repositionne à l'étape ou il s'était éteint. Pour effectuer une remise à zéro complète de l'appareil, il est nécessaire d'appuyer simultanément, durant environ quatre secondes, sur les touches CORRECTION ET VALIDATION (4 et 10). A partir de cette étape, le boitier est en mode EXAMEN, signalé par l'allumage de l'indicateur correspondant (108). Le boitier propose, par défaut, un questionnaire de 40 questions. Si tel n'est pas le cas, l'utilisateur peut, à l'aide des touches de NAVIGATION (2) et (3), sélectionner un questionnaire de 10 à 60 questions par incrément ou décrément de 10 unités. Dès que le choix est fait, l'utilisateur valide sa préférence en appuyant sur la touche VALIDATION (10). A partir de cette étape, l'utilisateur doit répondre aux questions qui font l'objet du questionnaire. Le boitier affiche le numéro de la question en cours et se met en attente de la ou des réponse(s) proposée(s) par l'utilisateur. Les réponses sont introduites dans le boitier à l'aide des touches A, B, C ou D (6, 7, 8 ou 9). Si l'utilisateur pense avoir fait une erreur, il peut corriger sa réponse en appuyant sur la touche CORRECTION (4) et réintroduire sa nouvelle réponse. Celle-ci sera mémorisée dans la mémoire du boitier électronique dès que l'utilisateur aura appuyé sur la touche VALIDATION (10), suite à cet appui, le boitier affichera le numéro de la question suivante. Après l'appui de la touche VALIDATION (10) de la dernière question du questionnaire, le boitier se positionne en mode CORRECTION signalé par le clignotement de l'indicateur correspondant (109) et l'affichage du symbole (105). Après l'appui de la touche VALIDATION (10), le boitier affiche le numéro de la première question et la réponse qu'avait introduit l'utilisateur. Dans cette étape, l'utilisateur visualise ses réponses en écoutant les explications et les commentaires de l'examinateur. Le défilement des réponses données aux différentes questions se faisant par l'utilisation, alternées ou non, des touches de NAVIGATION (2 et 3). L'introduction d'une carte à mémoire (appelé couramment carte à puce, par l'homme de l'art) dans la fente (13) prévue à cet effet, forcera le boitier (1) à se mettre en mode CONTROLE signalé par le clignotement de l'indicateur correspondant (110). Cette carte à mémoire (207) contient notamment les bonnes réponses de plusieurs questionnaires et sera nommée carte DVD dans la suite du descriptif. Le boitier électronique affiche le numéro du premier questionnaire contenu dans ladite carte à mémoire (207). L'utilisation des touches de NAVIGATION (2 et 3) permet de faire défiler les numéros des différents questionnaires contenus dans ladite carte à mémoire (207). Lorsque le numéro de questionnaire correspondant est affiché et que l'utilisateur appuie sur la touche VALIDATION (10), le boitier électronique compare les réponses données par l'utilisateur aux bonnes réponses contenues dans la carte à mémoire (207) et affiche le cumul des bonnes réponses. Dès lors, l'utilisation des touches de NAVIGATION (2 et 3) permettra l'affichage du nombre de réponses fausses de l'utilisateur classées par catégorie. On dénombre, dans la présente invention, les catégories suivantes : A pour Arrêts et stationnements, C pour Croisement et dépassement, P pour Priorité, R pour règles de circulation, S pour signalisation, V pour visibilité et éclairage, D pour Divers. Cette présentation des mauvaises réponses permet au futur candidat à l'examen du code de la route de bien visualiser les catégories qu'il doit encore étudier afin de parfaire ses connaissances. Enfin, en dernière étape, le candidat insère sa carte à mémoire (206) dans la fente (13) du boitier électronique. Cette carte à mémoire est personnelle et à lui a été fournie lors de son inscription dans son auto-école. Le boitier passe alors en mode ECRITURE signalé par le clignotement de l'indicateur correspondant (111). Un appui de la touche de VALIDATION (10) enregistrera dans la carte personnelle du candidat (206) la référence du questionnaire ainsi que ses scores correspondants. Les différents tests passés par le candidat seront donc présents dans sa carte à mémoire personnelle (206) et pourrons faire l'objet de statistiques et suivi par le moniteur de l'auto-école, ce dernier pouvant donc à loisirs adapter le choix des questionnaires en fonction des résultats déjà obtenus et du type d'erreurs commises. Le moniteur dispose d'un ordinateur équipé d'un lecteur de carte à mémoire comme il en existe de nombreux dans le commerce. Ce dernier peut être est connecté via la prise appelée communément USB ou via une liaison RS232. Un logiciel spécifiquement développé pour cette application sera chargé de paramétrer la carte personnelle du candidat (206) avec des informations de type, identifiant unique, nom, adresse, etc., et de lire les résultats des tests déjà effectués contenus dans les cartes à mémoires des candidats (206) et de les stocker, dans l'ordinateur, dans la fiche informatique suivi du candidat correspondante, à fins d'analyse statistique et de suivi pédagogique des candidats. Cet ordinateur servira également à la création des cartes à mémoires DVD (207) ou le moniteur de l'auto-école y introduira, via un logiciel spécifique, un certain nombre de tests avec les bonnes réponses correspondantes, le nombre de tests étant directement lié à la capacité mémoire de ladite carte à mémoire (207)
La présente invention à pour objet un système de contrôle de connaissance à l'aide d'un questionnaire présentant au moins une série de questions et un boîtier autonome de saisie, de modification et de mémorisation de réponses audites questions caractérisé en ce que le boîtier utilise deux supports amovibles distincts pour le contrôle des réponses et l'enregistrement des scores obtenus.
1. Système électronique de contrôle des connaissances d'au moins un individu à l'aide d'au moins un questionnaire présentant au moins une série de questions, du type comprenant un boitier (1) autonome de saisie, de modification et de mémorisation de réponses auxdites questions, ledit boitier comportant un clavier de touches de saisie (2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 10 et 11), une mémoire d'enregistrement des réponses (204) et un dispositif de visualisation (12) caractérisé en ce que ledit boîtier (1) comprend des moyens de lecture et/ou d'écriture destinés à coopérer avec au moins deux supports amovibles indépendants (206 et 207) : un premier support comprenant au moins une série de bonnes réponses auxdites questions ; un second support destiné à mémoriser au moins un total de bonnes réponses obtenu par ledit individu, ledit total étant obtenu par une comparaison entre lesdites réponses enregistrées dans ladite mémoire d'enregistrement (204) et celles fournies par ledit premier support. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les lesdits supports amovibles (206 et 207) sont constitué par des cartes à mémoire. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le ledit support amovible (206) contient des informations identifiant de façon unique ledit individu. 4. Système selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites bonnes réponses auxdits questionnaires contenues dans le support amovible (207) sont indexées suivant des thématiques prédéterminées. 5. Système selon les 1 à 4, caractérisé en ce que ledit dispositif de visualisation (12) comprend des indicateurs spécifiques (108 à 11) pour indiquer à l'utilisateur la phase du test en cours. 6. Système selon les précédentes, caractérisé en ce que ledit boitier électronique (1) comprend des moyens permettant de mettre ledit boitier (1) en état de veille si aucune touche du clavier (12) n'est activée pendant une période prédéterminée. 7. Système selon les précédentes, caractérisé en ce que le boitier électronique (1) comprend des moyens permettant son initialisation lors de l'appui simultané, pendant une durée déterminée, des touches (4) et (10). 8. Procédé pour la constitution d'un système électronique de contrôle des connaissances d'au moins un individu à l'aide d'au moins un questionnaire présentant au moins une série de questions, du type comprenant un boitier autonome de saisie, de modification et de mémorisation de réponses audites questions, ledit boîtier (1) comprenant des moyens de lecture et/ou d'écriture destinés à coopérer avec au moins deux supports amovibles indépendants (206 et 207) : un premier support (207) comprenant au moins une série de bonnes réponses auxdites questions ; un second support (206) destiné à mémoriser au moins un total de bonnes réponses obtenu par ledit individu, ledit total étant obtenu par une comparaison entre lesdites réponses enregistrées dans ladite mémoire d'enregistrement (204) et celles fournies par ledit premier support (207), une interface électronique apte à coopérer avec ledit support (207) relié à une unité informatique,ledit procédé caractérisé en qu'il comprend les étapes de : édition dudit questionnaire au sein de ladite unité informatique édition au sein de ladite unité informatique au moins des données 5 relatives : à l'identifiant dudit questionnaire au nombre de questions composant ledit questionnaire ù à la thématique des questions composant ledit questionnaire stockage desdites données sur ledit support (207) 10 9. Procédé pour la constitution d'un système électronique de contrôle des connaissances d'au moins un individu à l'aide d'au moins un questionnaire présentant au moins une série de questions, du type comprenant un boitier autonome de saisie, de modification et de mémorisation de réponses audites 15 questions, ledit boîtier (1) comprenant des moyens de lecture et/ou d'écriture destinés à coopérer avec au moins deux supports amovibles indépendants (206 et 207) : ù un premier support (207) comprenant au moins une série de bonnes réponses auxdites questions ; - un second support (206) destiné à mémoriser au moins un total de bonnes réponses obtenu par ledit individu, ledit total étant obtenu par une comparaison entre lesdites réponses enregistrées dans ladite mémoire d'enregistrement (204) et celles fournies par ledit premier support (207), une interface électronique apte à coopérer avec ledit support (206) relié à une unité informatique, ledit procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : 30 ù édition sous forme électronique au moins des données relatives : ù à l'identifiant dudit individu 20 255à l'identifiant dudit questionnaire au nombre de questions composant ledit questionnaire au nombre de bonnes réponses obtenues par ledit individu lors dudit questionnaire à la thématique des questions composant ledit questionnaire au nombre de mauvaise réponses, indexées par thématique, obtenues par ledit individu lors dudit questionnaire stockage desdites données sur ladite unité informatique 10
G
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FR2891274
A1
PROCEDE DE PREPARATION DU (3-CHLORO-4-FLUORO-PHENYL)-(4- FLUORO-4-{°(5-METHYL-PYRIMIDIN-2-YLMETHYL)-AMINO!-METHYL}- PIPERIDIN-1-YL)-METHANONE ET NOUVEAUX DERIVES PYRIMIDINIQUES INTERMEDIAIRES.
20,070,330
(1) (3) PROCEDE DE PREPARATION DU (3-CHLORO-4-FLUOROPH ENYL)-(4-FLUORO-4-{f(5-M ETHYL-PYRI M I DI N-2-YLM ETHYL)-AM I NOl-METHYL}-PIPERIDIN-1-YL)METHANONE ET NOUVEAUX DERIVES PYRIMIDINIQUES INTERMEDIAIRES La présente invention concerne un procédé de préparation du (3-chloro-4fluorophényl)-(4-fl uoro-4-{[(5-méthyl-pyri m id i n-2-yl méthyl)-amino]méthyl}-pipéridin-1-yl)-méthanone de formule (2) O N H N N F (2) Le composé (2), revendiqué dans la demande internationale WO 03/106449, est un agoniste efficace et sélectif des récepteurs sérotoninergiques du sous-type 5-HT1A.. A ce titre, il est potentiellement utile dans le traitement des pathologies associées avec un désordre du système sérotoninergique. Du fait de son potentiel thérapeutique important, un procédé de synthèse du composé de formule (2), applicable industriellement apparaît fortement souhaitable. La demande internationale WO 02/064585 fait état d'un nouveau procédé de préparation d'analogues structuraux du composé (2). Toutefois, l'application du dit procédé pour la préparation de la molécule (2) suppose la mise au point préalable d'une méthode de préparation de la 5méthylpyrimidine-2-méthylamine de formule (1). De plus, de façon inexpliquée, dans le cas particulier de la préparation du composé de formule (2) l'application du dit procédé ne donne pas des résultats satisfaisants. De ce fait, la présente invention porte aussi sur une modification du procédé antérieur (WO 02/064585) afin de rendre la synthèse du composé de formule (2) réalisable au plan industriel. La présente invention concerne un procédé de préparation du (3-chloro-4fluoro-phényl)-(4-fluoro-4-{[(5-méthyl-pyrimidin-2-ylméthyl) -amino]méthyl}-pipéridin-1-yl)-méthanone de formule (2) F (2) par condensation entre la 5-méthyl-pyrimidine-2-méthylamine de formule (1) N H N/H et la cyanohydrine de formule (3) (1) (3) Avantageusement, cette condensation est réalisée en présence 10 d'un agent capable de piéger l'eau libérée en cours de réaction, en particulier en présence de tamis moléculaire. Comme rappelé précédemment, la préparation du composé de formule (2), selon le procédé décrit dans WO 02/064585, est difficilement réalisable, en particulier à cause du faible rendement (c'est-à-dire, inférieur à 30 %). La présente invention a donc amélioré le procédé antérieur afin de le rendre économiquement viable (c'est-à-dire, rendement supérieur à 50 %), plus respectueux de l'environnement et donc globalement plus favorable à une exploitation industrielle. La chimie des pyrimidines est bien connue (D. J. Brown, The Pyrimidines; Wiley & Sons: New York, 1962; M. G. Hoffmann, A. Nowak, M. Müller, Pyrimidines in Methods of Organic Chemistry; Georg Thieme Verlag: Stuttgart, 1998). Ainsi, la méthode de préparation qui consiste à condenser un dérivé du type amidine avec un di-électrophile-1,3 fait partie des méthodes classiques. Pour situer l'état de la technique, on peut citer à titre d'exemples les préparations de pyrimidines rapportées dans les publications suivantes: P. C. Mitter, J. C. Bardhan, Journal of the Chemical Society 1923, 123, 2179-84; C. C. Price, J. Zomlefer, J. Org. Chem. 1949, 14, 210-215; A. Dornow, E. Neuse, Arch. Pharm. 1954, 287, 361-376; H. Bredereck, H. Herlinger, E. H. Schweizer Chem. Ber. 1960, 93, 1208-1211; A. Tanaka, Y. Motoyama, H. Takasugi, Chem. Pharm. Bull. 1994, 42, 1828-1834; WO 97/38995. Toutefois, de façon surprenante, la synthèse de la 5-méthylpyrimidine-2-méthylamine n'a pas été décrite dans la littérature chimique. L'intérêt de la méthode d'obtention de la 5-méthyl-pyrimidine-2méthylamine, selon l'invention, réside dans l'utilisation d'un dérivé du type amidine issue de la glycine. La synthèse du composé (1) selon l'invention ne comporte alors que deux étapes et procède avec un rendement élevé. A partir du composé (1), la préparation du composé de formule (2) peutêtre conduite selon un procédé analogue à celui décrit dans WO 02/064585. Toutefois, il est particulièrement avantageux de modifier ledit procédé, selon les conditions spécifiées dans la présente demande. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la 5-méthylpyrimidine-2-méthylamine de formule (1) est obtenue à partir d'un dérivé pyrimidinique de formule (4) N R N/,NR2 dans lequel les radicaux RI et R2 représentent séparément un atome d'hydrogène et un groupement tert-butyloxycarbonyle ou un groupe benzyloxycarbonyle; où RI et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupe phtalimido. Le procédé de synthèse de la 5-méthylpyrimidine-2-méthylamine 30 de formule (1) comprend deux étapes (schéma 1). (4) N RI N (A) (B) (4) N H N-H (1) Selon une variante avantageuse de la présente invention, on met en oeuvre la condensation d'une amidine dérivée de la glycine de formule (B), avec un dipolarophile-1,3 de formule (Al) dans lequel R3 représente un groupement libérable tel que, par exemple, un groupe alcoxy en CI à C4, en particulier méthoxy, la double liaison dans le composé (Al) pouvant être indifféremment de stéréochimie E ou Z. NH2 R p + HNNR2 (B) N R I NNR2 (4) pour donner le composé de formule (4) dans lequel les radicaux RI e R2 ont la même signification que précédemment. La première étape consiste à faire réagir un di-électrophile-1,3 de formule (A) avec l'amidine appropriée de formule (B) pour donner une pyrimidine de formule (4) dont la fonction amine primaire est protégée. A titre d'exemples de composés de formule (A), les inventeurs ont utilisé des composés disponibles commercialement, tels que la 3-éthoxyméthacroléine (R est alors un groupe éthoxy) [42588-57-8], la 3-amino-2méthylacroléine (R représente dans ce cas un groupe amino) [30989-81-2] et la 2-méthyl-3-diméthylaminoacroléine (R est alors un groupe diméthylamino) [19125-76-9]. De même, divers groupements protecteurs peuvent être utilisés pour masquer la fonction amine primaire au niveau de I'amidine de formule (B) par exemple, T. W. Greene, P. G. M. Wuts, Protective Groups in Organic Synthesis; Wiley & Sons: New york, 1999. Afin d'illustrer la présente invention, les inventeurs ont utilisé, comme amidines dérivées de la glycine: la 2-(N-tert-butoxycarbonylamino)glycinamidine [251294-65-2], la 2-(N-benzyloxycarbonylamino)glycinamidine [77390-81-9] et la N-(méthylamidine)-phtamidide. Ce dernier composé [N(méthylamidine)-phtamidide] n'est pas rapporté dans la littérature mais peut être facilement obtenu par addition d'ammoniaque sur le N(cyanométhyl)-phtalimide [3842-20-4] correspondant, selon une méthode analogue à celle décrite dans Tetrahedron Letters 1999, 40, 7067-7071. La condensation entre les réactifs (A) et (B) est ensuite effectuée en milieu basique dans des conditions identiques à celles indiquées dans la littérature: J. Org. Chem. 1993, 58, 241-244 ou Chem. Heterocycl. Compd. 1997, 33, 843-846. Dans la deuxième étape, la fonction amine primaire est libérée par coupure du groupement protecteur selon des techniques classiques bien connues de l'homme du métier (par exemple, T. W. Greene, P. G. M. Wuts, Protective Groups in Organic Synthesis; Wiley & Sons: New york, 1999). La 5-méthyl-pyrimidine-2-méthylamine (1) ainsi formée peut être purifiée, si on le désire, par distillation ou par chromatographie sur gel de silice puis salifiée si on le souhaite. Le procédé de préparation de la 5méthylpyrimidine-2-méthylamine tel qu'il est décrit ci-dessus est robuste et réalisable au plan semi- ou industriel. Selon une autre variante de mise en oeuvre de l'invention, la 5-méthylpyrimidine-2-méthylamine de formule (1) est obtenue à partir d'un 30 dérivé de pyrimidine de formule (4-1) N R4 N-NR5 (4-1) lui-même obtenu par mise en uvre de la condensation d'un dipolarophile-1,3 de formule (A) ou de formule (Al), (A) et (Al) ayant les mêmes significations que celles données précédemment, et d'une amidine dérivée de la glycine de formule (B1) dans laquelle les radicaux R4 et R5 représentent ensemble ou séparément un atome d'hydrogène ou un groupement protecteur, en particulier un groupe alkylcarbonyle tel qu'un groupe trifluorocarbonyle H O + R R3tr'. (A ou Al) Comme énoncé précédemment, un aspect essentiel de la présente invention consiste en l'amélioration du procédé de synthèse du composé de formule (2) à partir des composés intermédiaires (1) et (3). Ainsi, selon la demande de brevet WO 02/064585, la synthèse du composé (1) met en oeuvre la condensation entre une arylméthylamine et une cyanohydrine, typiquement en milieu alcoolique, en présence d'une base, d'un agent donneur d'hydrure et d'un agent capable de piéger les ions cyanure. Cependant, l'application de ces conditions expérimentales, pour la préparation du composé (2) à partir des intermédiaires(1) et (3), donne un rendement en produit (2) qui n'est pas satisfaisant (c'est-à- dire, inférieur à 30 %). Les inventeurs ont découvert que l'utilisation de tamis moléculaire lors de la réaction entre (1) et (3) permettait d'améliorer le rendement en produit (2) de façon importante (c'est-à-dire, rendement supérieur à 50 %). Cette amélioration du procédé diminue la quantité de d'effluents, facilite la purification du principe actif (2) et réduit de façon considérable les coûts d'exploitation. NH2 R4 HNR5 (4-1) - R5 Enfin, la présente invention s'étend également aux produits chimiques nouveaux mis en évidence au cours des procédés décrits ci-dessus et en particulier aux produits suivants: la 5-méthyl-pyrimidine-2-méthylamine de formule (1) N H N/NH (1) les dérivés de pyrimidine de formule (4) N RI 1 N N dans laquelle les radicaux RI et R2 représentent séparément un atome d'hydrogène et un groupement tert-butyloxycarbonyle ou un groupe benzyloxycarbonyle; où RI et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupe phtalimido. 15. les dérivés de pyrimidine de formules (4a), (4b) et (4c) N H NO/ (4a) N O (4) (4b) O (4c) Les exemples suivants illustrent l'invention. Exemple 1: 5-méthyl-2-(N-tent-butoxycarbonylamino)pyrimidine (4a) N H O Méthode A: à partir de la 3-éthoxyméthacroléine. Ajouter par portions 32 g de sodium (1,39 atome gramme) dans 2,5 L de méthanol en contrôlant la température au moyen d'un bain d'eau froide. Lorsque le sodium est entièrement dissous, on ajoute 70 g de 3éthoxyméthacroléine (0,613 mol), puis 69,3 g (0,4 mol) de tertbutoxycarbonylaminométhyl-amidine (préparée selon: Tetrahedron Lett. 1999, 40, 7067-7071). Le mélange est porté au reflux du solvant durant 5 h puis évaporé. Le résidu est repris dans de l'eau puis extrait avec du dichlorométhane. Les phases organiques sont séchées sur sulfate de magnésium puis évaporées. Le résidu est cristallisé dans l'hexane froid, et le produit récupéré par filtration sous la forme d'un solide blanc. 67, 4 g (75 %). Méthode B: à partir de la 3-amino-2-méthylacroléine. Une suspension de 0,5 g de 3-amino-2-méthylacroléine (5,9 mmol), 1,89 g de N-(tert-butyloxycarbonyl)-2-aminoacétonitrile (12,2 mmol), 1,63 g de K2CO3 (11,8 mmol) dans 50 mL d'éthanol est portée au reflux pendant 24 h. Filtrer les insolubles et évaporer l'éthanol puis purifier le résidu sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane 95/méthanol 4, 5/ammoniaque 0,5. On obtient 1,04 g de solide blanc (79 %). Méthode C: à partir de la 2-méthyl-3-diméthylaminoacroléine. Une solution de 1 g (5,8 mmol) de tert-butoxycarbonyl-aminométhyl-amidine (préparée selon: Tetrahedron Left. 1999, 40, 7067-7071), de 0,65 g de méthylate de sodium (11,8 mmol), et 0,79 g de 2-méthyl- (4a) 3diméthylaminoacroléine (6,9 mmol) dans 10 mL de méthanol est portée au reflux durant 5 h puis évaporée. Le résidu est repris dans de l'eau puis extrait avec du dichlorométhane. Les phases organiques sont lavées à l'eau, salée et séchées sur sulfate de magnésium puis concentrées. Le résidu est purifié sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane 97/méthanol 3. On récupère ainsi 110 mg de produit (4a). Analyses du composé (4a) : point de fusion: 92 C; 1H-RMN (DMSOd6) : b 8, 59 (s, 2H) ; 7,44 (t, 1 H) ; 4,26 (d, 2H) ; 2,25 (s, 3H) ; 1,38 (s, 9H). Exemple 2: 5-méthyl-2-(N-benzyloxycarbonylamino)pyrimidine (4b) (4b) Dissoudre 5,01 g de N-(benzyloxycarbonyl)-2-aminoacétonitrile (26,3 mmol) et 0,49 g de N-acétylcystéine (3 mmol) dans 30 mL de méthanol. Ajouter 2, 39 g d'acétate d'ammonium (31 mmol) et agiter 48 h à 50 C. Evaporer le méthanol sous pression réduite et reprendre le résidu dans un mélange eau/dichlorométhane, décanter puis évaporer la phase aqueuse sous pression réduite et sécher le solide blanc obtenu sous vide (5,45 g de benzyloxycarbonylaminométhylamidine). Ajouter par portions 2,68 g de sodium (0,116 atome gramme) dans 200 mL de méthanol en contrôlant la température au moyen d'un bain d'eau froide. Lorsque le sodium est entièrement dissous, on ajoute 3 g de 3éthoxyméthacroléine (26,3 mmol) puis 5,45 g de benzyloxycarbonylaminométhyl-amidine (26,3 mmol) préparée précédemment. Le mélange est chauffé au reflux pendant 5 h, puis le méthanol est évaporé sous pression réduite. Le résidu est repris dans de l'eau et la phase aqueuse extraite au dichlorométhane, les phases organiques sont séchées sur sulfate de magnésium, puis concentrées. Le produit est purifié sur gel de silice avec comme éluant un mélange dichlorométhane 95/méthanol 4,5/ammoniaque 0,5. On obtient 2,25 g du produit du titre sous la forme d'un solide blanc (33 %). Analyses du composé (4b) : MS: ESI+ ; MH+ = 258,10. Exemple 3: N-[(5-méthyl)-pyrimidin-2-ylméthyl)]-phtalimide (4c) (4c) 0,48 g d'hydrure de sodium (12 mmol) sont mis en suspension dans 20 mL de tétrahydrofurane puis ajouter 0,5 g de 3-amino-2-méthylacroléine (5,9 mmol) et agiter 40 min à température ambiante. Introduire 1,1 g de phtalimidoacétonitrile (5,9 mmol) et chauffer au reflux pendant 17 h. Filtrer les insolubles puis concentrer le filtrat sous pression réduite. Le composé du titre est récupéré sous la forme d'un solide jaune (0,3 g). Analyses du composé (4c) : 1H-RMN (DMSOd6) : 8 8,58 (s, 2H) ; 7,91 (m, 4H) ; 4,96 (s, 2H) ; 2,23 (s, 3H). Exemple 4: 5-méthylpyrimidine-2-méthylamine (1) N H N/H (1) Méthode A: à partir de la 5-méthyl-2-(N-tert-butoxycarbonylamino) pyrimidine 25 (4a) 67 g de 5-méthyl-2-(N-tert-butoxycarbonylamino) pyrimidine (4a) (0,3 mol.) sont agités 4 h à température ambiante dans 1 L d'une solution de HCI 5 N dans I'isopropanol. Après dissolution, le chlorhydrate du composé Il du titre précipite. Filtrer et laver le précipité avec de l'isopropanol puis de l'heptane, puis le sécher sous vide. On obtient 57,7 g (98 %) du composé (1) sous la forme de dichlorhydrate. Méthode B: à partir de la 5-méthyl-2-(N-benzyloxycarbonylamino)pyrimidine (4b) L'hydrogénolyse du composé de formule (4b) est réalisée selon la méthode rapportée dans: Chem. Pharm. Bull. 1980, 28 (5), 1408-1414. Méthode C: à partir du N-[(5-méthyl)-pyrimidin-2-ylméthyl)]-phtalimide (4c) Une solution de 0,3 g (1,2 mmol) de N-[(5-méthyl)-pyrimidin-2ylméthyl)]-phtalimide (4c) dans 20 mL d'éthanolamine est agitée 3 h à 70 C. La solution est diluée avec de l'eau puis extraite au dichlorométhane. Les phases organiques combinées sont séchées sur sulfate de magnésium et concentrées. Le résidu est dissous dans l'isopropanol et cristallisé par ajout d'une solution de HCI 5 N dans l'isopropanol. Le précipité est filtré puis lavé à l'isopropanol et à l'heptane, il est ensuite séché sous vide pour donner le composé (1) sous forme d'un dichlorhydrate (0,18 g, 78 %). Analyses du composé (1) dichlorhydrate: point de fusion: décomposition à partir de 240 C; C6H11N3Cl2: 196.08; Calculé % : C 36.75; H 5.65; N 21.43 Trouvé %: C 36.52; H 5.35; N21.27; 1H-RMN (DMSOd6) : S 11,67 (s, 1H) ; 8, 73 (s, 2H) ; 8,67 (s, 3H) ; 4,2 (m, 2H) ; 2,31 (s, 3H). Exemple 5: (3-chloro-4-fluorophényl)-(4-fluoro-4-{[(5-méthylpyrimidin-2ylméthyl) -amino]-méthyl}-pipéridin-l-yl)-méthanone (2) (2) F Un mélange de 8,31 g (42,4 mmol) de 5-méthylpyrimidine-2-méthylamine dichlorhydrate (1), 13,29 g (42,2 mmol) de la cyanohydrine (3), 14,7 g de 1,4-diazabicyclo[2,2,2]octane (131 mmol), 2,70 g de cyanoborohydrure de sodium (43 mmol), 13 g de tamis moléculaire 4 A et 250 mL de méthanol est agité 6 h à 50 C. Les insolubles sont filtrés, le filtrat est concentré sous pression réduite, le résidu repris dans de l'eau et extrait au dichlorométhane. Extraire les phases organiques combinées au moyen d'une solution aqueuse de HCI 2 N, les phases aqueuses combinées sont lavées à l'acétate d'éthyle. La phase aqueuse est rendue basique par addition d'ammoniaque puis extraite au dichlorométhane, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous vide pour donner le composé du titre sous la forme d'une huile (11,87 g, 71 %). Analyses du fumarate du composé (2) : point de fusion 105 C (décomposition) ; C23H25CIF2N4O5:510.93; Calculé % : C 53,39; H 4,85; N 10,38 Trouvé%:C53,20;H5,11;N 10,52; 1H-RMN (DMSOd6) : S 1,67-1,91 (m, 4H) ; 2,26 (s, 3H) ; 2,60 (d, 2H) ; 3,10-3,40 (m, 3H) ; 3,92 (s, 2H) ; 4,24 (s, 1 H) ; 6,61 (s, 2H) ; 7,42-7,61 (m, 2H) ; 7,66 (d, 1 H) ; 8,62 (s, 2H)
La présente invention concerne le procédé de préparation du (3-chloro-4-fluoro-phényl)-(4-fluoro-4-{[(5-méthyl-pyrimidin-2-ylméthyl)-amino]-méthyl}-pipéridin-1-yl)-méthanone de formule (2) par condensation entre la 5-méthyl-pyrimidine-2-méthylamine de formule (1) et la cyanohydrine de formule (3)
1. Procédé de préparation du (3-chloro-4-fluoro-phényl)-(4-fluoro-4-{[(5méthyl-pyrimidin-2-ylméthyl) -amino]-méthyl}-pipéridin-1-yl)-méthanone 5 de formule (2) (2) par condensation entre la 5-méthyl-pyrimidine-2méthylamine de formule (1) N H (1) NH et la cyanohydrine de formule (3) (3) 2. Procédé de préparation selon la 1, caractérisé en ce que ladite condensation est réalisée en présence d'un agent capable de piéger l'eau libérée en cours de réaction. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit agent capable de piéger l'eau est un tamis moléculaire. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la 5-méthyl-pyrimidine-2-méthylamine de formule (1) est obtenue à partir d'un dérivé pyrimidinique de formule (4). (4) dans lequel les radicaux RI et R2 représentent séparément un atome d'hydrogène et un groupement tert-butyloxycarbonyle ou un groupe benzyloxycarbonyle; où RI et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupe phtalimido. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le dérivé de pyrimidine de formule (4) est choisi parmi les composés suivants de formules (4a), (4b) et (4c) (4a) O N H N (4b) (4c) 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il met en 15 ceuvre la condensation d'une amidine dérivée de la glycine de formule (B), avec un dipolarophile-1,3 approprié de formule (A) dans lequel R est un groupe éthoxy ou un groupement amino ou diméthylamino H + R,tr'x" (A)15 NH2 R1 HNN R2 (B) N R1 N- R2 (4) pour donner le composé de formule (4) dans laquelle les radicaux R1 et R2 ont la même signification que précédemment. 7. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il met en ceuvre la condensation d'une amidine dérivée de la glycine de formule (B), avec un dipolarophile-1,3 de formule (Al) dans lequel R3 représente un groupement libérable tel que, par exemple, un groupe alcoxy en C1 A C4, en particulier méthoxy, la double liaison dans le composé (Al) pouvant être indifféremment de stéréochimie E ou Z. H NH2 R1 Y'C) + N HN R2 R3 N R1 I NNR2 (4) pour donner le composé de formule (4) dans lequel les radicaux R1 e R2 ont 15 la même signification que précédemment. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la 5-méthyl-pyrimidine-2-méthylamine de formule (1) est obtenue à partir d'un dérivé de pyrimidine de formule (4-1) N R4 I N N R5 (4-1) lui-même obtenu par mise en oeuvre de la condensation d'un dipolarophile1,3 de formule (A) ou de formule (Al), (A) et (Al) ayant les mêmes significations que celles données aux 6 et 7, et d'une amidine dérivée de la glycine de formule (BI) dans laquelle les radicaux R4 et R5 représentent ensemble ou séparément un atome d'hydrogène ou un groupement protecteur, en particulier un groupe alkylcarbonyle tel qu'un groupe trifluorocarbonyle NH2 R4 HNN R \/ N R4 1 N + (A ou Al) (B1) (4-1) 9. La 5-méthyl-pyrimidine-2méthylamine de formule (1) NI H H (1) 10. Les dérivés de pyrimidine de formule (4) N R NNR2 dans laquelle les radicaux RI et R2 représentent séparément un atome d'hydrogène et un groupement tert-butyloxycarbonyle ou un groupe benzyloxycarbonyle; où RI et R2 forment ensemble avec l'atome d'azote qui les porte un groupe phtalimido. (4) 11. Les dérivés de pyrimidine de formules (4a), (4b) et (4c) O (4b) (4c)
C
C07
C07D
C07D 401,C07D 209,C07D 211,C07D 239
C07D 401/12,C07D 209/48,C07D 211/32,C07D 239/26
FR2898165
A1
PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UN CAPUCHON AVEC UNE TETE DE VIS ET VIS ASSEMBLEE
20,070,907
L'invention est relative à une vis assemblée par sertissage avec un capuchon. L'invention est également relative à un procédé d'assemblage d'une vis avec un capuchon, pour obtenir une vis assemblée par sertissage avec un 5 capuchon. Des vis assemblées par sertissage avec un capuchon inoxydable sont bien connues et sont bien répandues sur le marché de la fixation, notamment dans le domaine de la fixation des tôles de couvertures et bardages. Dans la construction de bâtiments industriels, composés de bacs ou de 10 tôles de couleurs constituant l'enveloppe visible du bâtiment, on utilise généralement des vis colorées au moins du côté visible pour obtenir une apparence esthétique. A cet effet, il suffit de colorer les têtes de vis ou les capuchons apparents du côté visible de l'enveloppe du bâtiment. 15 A cet effet, on peut pulvériser au pistolet une peinture liquide sur les têtes de vis ou pulvériser une peinture en poudre sur les têtes de vis, après fabrication ou assemblage des vis. Si la coloration est appliquée à toute la vis, il en résulte une importante consommation de peinture ou de colorant. 20 Si la coloration est appliquée uniquement aux têtes de vis, il est nécessaire d'utiliser des machines de positionnement des têtes de vis par rapport aux moyens de pulvérisation. Ces installations onéreuses doivent être nettoyées à chaque changement de couleur, de sorte qu'elles sont destinées à des fabrications en séries importantes. 25 Dans les deux cas, les stocks de vis colorées au moins sur les têtes sont importants, car le nombre de références de vis variant en types, longueurs et diamètres doit être multiplié par le nombre de couleurs retenues. Pour diminuer les stocks de vis colorées au moins sur les têtes, on peut gérer séparément un stock de vis sans têtes ou non colorées et un stock de 30 têtes ou de pièces de couleur. II est ainsi connu de poser des capuchons de couleur sur des têtes de vis déjà posées. Ces capuchons généralement en matière plastique sont difficiles à poser et présentent une durée de vie limitée, en raison de leur sensibilité aux rayons ultraviolets et aux variations de température. Il est également connu de visser un écrou borgne coloré sur une vis non colorée, avant ou après sa pose. Cet écrou borgne coloré est alors utilisable comme une tête de vis. Cependant, cette solution nécessite la fabrication de vis à tête filetée plus onéreuse que les vis classiques et présente d'autres inconvénients dus aux difficultés de fabrication et de coloration des écrous borgnes. Un premier but de l'invention est de permettre la gestion séparée d'un stock de capuchons et d'un stock de vis colorées ou non. Cependant, l'assemblage mécanique d'un capuchon avec une tête de vis impose de prévoir des jeux d'assemblage entre le capuchon et la tête de vis. La présence de jeux d'assemblage induit un risque de déformation de la vis assemblée lors de sa pose, ainsi qu'un risque de corrosion ou de condensation dans l'espace d'air correspondant. Le document AT 353 062 décrit un élément de fixation en métal avec une tige et une tête, qui porte un capuchon en un autre métal ou un autre alliage métallique. Une couche isolante empêchant en particulier la corrosion électrolytique est prévue sur l'élément de fixation, au moins entre la partie supérieure de la tête et le capuchon entourant la tête. Cependant, du fait que la couche isolante est déposée selon une épaisseur sensiblement constante, il subsiste des espaces d'air après assemblage qui n'éliminent pas le risque de condensation. Un deuxième but de l'invention est de perfectionner l'état de la technique, en éliminant les risques de déformation, de corrosion et de condensation de l'art antérieur. L'invention a pour objet un procédé d'assemblage d'une vis avec un 30 capuchon, pour obtenir une vis assemblée avec un capuchon, comportant une étape avant assemblage de remplissage du volume compris entre un capuchon et une tête de vis. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : le procédé comporte une étape de préparation d'un capuchon métallique 5 coloré, le procédé peut comporter une étape de coloration de vis, le procédé comporte une étape d'assemblage définitif, en exerçant une pression apte à remplir tous les espaces vides par un produit ou matériau de fluage, 10 l'étape d'assemblage définitif est une étape de sertissage. L'invention a également pour objet une vis assemblée par assemblage d'un capuchon avec la tête de la vis avec interposition d'un remplissage du volume compris entre le capuchon et la tête de vis. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : 15 la vis assemblée comporte un capuchon métallique coloré, la vis assemblée peut comporter une vis colorée, la vis assemblée comporte un produit ou matériau de fluage mis en place par pression pour remplir tous les espaces vides entre capuchon et tête de vis, 20 le produit ou matériau de fluage est mis en place lors du sertissage du capuchon avec la tête de vis. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : 25 La figure 1 représente schématiquement un organigramme de procédé selon l'invention. La figure 2 représente schématiquement un capuchon de vis selon l'invention et une tête de vis selon l'invention avant assemblage. La figure 3 représente schématiquement un capuchon de vis selon l'invention et une tête de vis selon l'invention en cours d'assemblage. La figure 4 représente schématiquement une vis selon l'invention assemblée par sertissage avec un capuchon. Sur la figure 1, un procédé d'assemblage selon l'invention peut comporter une étape préalable 100 de coloration de capuchons métalliques avant assemblage. Les colorations des capuchons sont très simples à mettre en oeuvre, car 10 il n'est pas nécessaire d'orienter les pièces puisque le capuchon peut être intégralement coloré à l'intérieur et à l'extérieur. On peut notamment colorer les capuchons en vrac, par exemple par coloration ou peinture au tonneau. Le fait de colorer ou peindre les capuchons métalliques impose l'emploi 15 de colorants ou peintures possédant des propriétés de déformation élastique. En effet, pour obtenir un produit présentable, la peinture ne doit pas s'écailler lors du sertissage du capuchon et de la déformation importante correspondante. Si le capuchon est en matériau inoxydable, la couche de peinture à 20 l'intérieur servira également à réaliser une couche barrière évitant le contact entre le matériau inoxydable du capuchon et l'acier de la vis, lequel peut être protégé par zinguage. Cette couche barrière permet d'éviter les contacts formant des piles ou couples électrolytiques favorisant les phénomènes de corrosion. 25 Un procédé d'assemblage selon l'invention peut comporter une autre étape alternative préalable 101 de fabrication de capuchons métalliques avant assemblage. Au lieu de pratiquer une coloration, on peut en effet réaliser les capuchons métalliques à partir d'une tôle métallique prélaquée, par exemple 30 par emboutissage d'une bande de feuillard prélaqué.5 Un procédé d'assemblage selon l'invention peut comporter éventuellement une étape 102 de coloration de vis avant assemblage, dans le cas où l'on souhaite obtenir un produit à deux couleurs, après assemblage. Un procédé d'assemblage selon l'invention peut comporter une étape 103 de contrôle et de tri des capuchons métalliques colorés préparés à une étape 100 ou 101. Un procédé d'assemblage selon l'invention peut comporter une étape 104 de contrôle et de tri des vis préparées ou éventuellement colorées à une étape optionnelle 102 de coloration de vis. Un procédé d'assemblage selon l'invention comporte une étape 105 de remplissage du volume compris entre un capuchon et une tête de vis par un produit ou matériau apte à fluer dans les espaces vides. Les modalités de remplissage des espaces vides sont adaptées au produit ou matériau de remplissage utilisé. On peut remplir un capuchon avec un volume de produit liquide ou visqueux correspondant au volume libre ; à cet effet, on peut utiliser un liquide siliconé visqueux injecté par un organe de dosage d'une machine d'assemblage. On peut remplir un capuchon avec un produit liquide durcissable après assemblage ; à cet effet, on peut utiliser un produit liquide durcissable après assemblage ou durcissable par changement de température, par chauffage ou par refroidissement. On peut appliquer sur une tête de vis un volume de produit liquide ou visqueux correspondant au volume libre ; à cet effet, on peut utiliser un liquide siliconé visqueux déposé par un organe de dosage d'une machine d'assemblage. On peut aussi insérer avant assemblage un matériau fluable entre un capuchon et une tête de vis ; à cet effet, on peut utiliser un matériau élastomère, une bande siliconée, ou un feutre bitumé. Un procédé d'assemblage selon l'invention comporte ensuite une étape 106 d'assemblage définitif, en exerçant une pression apte à remplir tous les espaces vides par le produit ou matériau de fluage. A cet effet, on peut procéder par sertissage de la jupe inférieure d'un 5 capuchon sous le rebord d'une tête de vis. Grâce à l'invention, aucun volume d'air ne reste entre les deux pièces de l'assemblage réalisé, ce qui élimine tout risque de déformation, de corrosion et de condensation. Les produits ou matériaux de fluage peuvent être choisis : soit parmi les 10 liquides visqueux du genre silicones, résines souples, graisses, mastics, ou analogues ; soit parmi les solides élastiques du genre résines souples, mastics, silicones, ou analogues ; soit parmi les solides du genre feutres bitumés, bitumes, pâtes molles ou analogues. Ces produits ou matériaux de fluage peuvent être durcissables ou à 15 durcissement contrôlable : dans ce cas, la rigidité de la vis assemblée augmente après durcissement. Sur la figure 2, un capuchon métallique 1 comporte une couche 1 a de couleur ou de peinture, déposée par exemple par coloration ou peinture en vrac au tonneau. 20 Une tête 2 de vis, autoperceuse ou autotaraudeuse par exemple, présente un contour adapté au contour interne du capuchon 1 avec prévision d'un jeu mécanique autorisant leur assemblage. Sur la figure 3, un matériau ou produit 3 de fluage est appliqué sur la tête 2 de vis avant descente du capuchon 1 sur la tête 2 de vis. 25 Alternativement, sans sortir du cadre de la présente invention, le matériau ou produit 3 de fluage peut être appliqué à l'intérieur du capuchon 1 avant descente du capuchon 1 sur la tête 2 de vis. Sur la figure 4, le matériau ou produit 3 de fluage remplit tous les espaces libres entre le capuchon 1 et la tête 2 de vis. Le sertissage de la jupe inférieure du capuchon 1 autour du rebord 2a de la tête 2 de vis génère une conformation 4 rentrante sur la jupe inférieure du capuchon 1. L'assemblage ainsi réalisé grâce à l'invention permet, dans le cas d'un 5 produit ou matériau de fluage durcissable, de renforcer la résistance mécanique de la vis assemblée selon l'invention lors de l'entraînement par vissage. L'invention décrite en référence à plusieurs modes de réalisation particuliers n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre et l'esprit de l'invention
Dans un procédé d'assemblage d'une vis (2) avec un capuchon (1), pour obtenir une vis assemblée avec un capuchon, comportant une étape avant assemblage de remplissage du volume compris entre le capuchon (1) et la tête (2) de vis, la vis assemblée comporte un produit (3) ou matériau de fluage mis en place par pression lors de l'assemblage.
1. Procédé d'assemblage d'une vis (2) avec un capuchon (1), pour obtenir une vis assemblée avec un capuchon, comportant une étape (105) avant assemblage de remplissage du volume compris entre un capuchon (1) et une tête (2) de vis. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que le procédé comporte une étape (100 ou 101) de préparation d'un capuchon métallique coloré. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que le procédé comporte une étape (102) de coloration de vis. 4. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que le procédé comporte une étape (106) d'assemblage définitif, en exerçant une pression apte à remplir tous les espaces vides par un produit ou matériau (3) de fluage. 5. Procédé selon la 4, caractérisé par le fait que l'étape (106) d'assemblage définitif est une étape (106) de sertissage. 6. Vis assemblée par assemblage d'un capuchon (1) avec la tête (2) de la vis avec interposition d'un remplissage du volume compris entre le capuchon 20 (1) et la tête (2) de vis. 7. Vis assemblée selon la 6, caractérisée par le fait que la vis assemblée comporte un capuchon (1) métallique coloré. 8. Vis assemblée selon la 6 ou la 7, caractérisée par le fait que la vis assemblée comporte une vis colorée. 25 9. Vis assemblée selon la 6 ou la 7, caractérisée par le fait que la vis assemblée comporte un produit (3) ou matériau de fluage mis en place par pression pour remplir tous les espaces vides entre le capuchon (1) et la tête (2) de vis. 8 10. Vis assemblée selon la 9, caractérisée par le fait que le produit (3) ou matériau de fluage est mis en place lors du sertissage du capuchon (1) avec la tête (2) de vis.
F
F16
F16B
F16B 35
F16B 35/06
FR2893947
A1
COMPOSITION PULVERULENTE DE NANOTUBES DE CARBONE, SES PROCEDES D'OBTENTION ET SES UTILISATIONS, NOTAMMENT DANS DES MATERIAUX POLYMERES.
20,070,601
Composition pulvérulente à base de nanotubes de carbone, ses procédés d'obtention et ses utilisations, notamment dans des matériaux polymères La présente invention concerne des matériaux à base de nanotubes de carbone (NTC) et plus particulièrement des compositions pulvérulentes à base de NTC. Les nanotubes Je carbone sont composés de feuillets graphitiques enroulés terminés par des hémisphères constitués de pentagones et d'hexagones de structure proche des fullerènes et présentent une structure tubulaire de diamètre compris entre 0,4 et 50 nm, préférentiellement inférieur à 100 nm et de ratio longueur/diamètre très élevé, typiquement supérieur à 10 et le plus souvent supérieur à 100. On distingue les nanotubes composés d'un seul feuillet et on parle alors de SWNT (pour Single Wall Nanotubes) des nanotubes composés de plusieurs feuillets concentriques appelés alors MWNT (pour Multi Wall Nanotubes), les is SWNT étant en général considérés comme plus difficiles à fabriquer que les MWNT. Les procédés de synthèse des NTC sont bien connus : on peut citer WO 86/03455A1 d'Hyperion Catalysis International Inc. correspondant à EP 225.556 B1 que l'on peut considérer comme l'un des brevets de base sur la 20 synthèse des NTC de type MWNT. D'autres documents revendiquent des améliorations de procédé, telles que l'utilisation d'un lit fluidisé continu qui permet de contrôler l'état d'agrégation du catalyseur et des matériaux carbonés formés (voir par exemple WO 02/94713A1 au nom de l'Université de Tsinghua), des améliorations de produits tels que par exemple WO 02/095097 Al au nom 25 de Trustees Of Boston College qui propose des nanotubes de morphologie variée et non alignés, en jouant sur la nature du catalyseur et les conditions de réaction. A l'issue de la synthèse, on obtient des NTC sous forme de poudre (les NTC sont fixés sur les grains de catalyseur sous forme de réseau enchevêtré), 30 de granulométrie le plus souvent supérieure ou égale à 300 pm. Les NTC sont utilisés pour leurs excellentes propriétés de conductivité électrique et thermique ainsi que leurs propriétés mécaniques (agents de renfort, etc.). Ils sont ainsi de plus en plus utilisés en tant qu'additifs pour apporter aux matériaux notamment ceux de type macromoléculaire des propriétés électriques, thermiques et/ou mécaniques mais un frein à leur développement, outre leur coût élevé par rapport aux autres additifs apportant l'une et/ou l'autre de ces propriétés, est qu'ils sont difficiles à disperser et à manipuler à cause de leur faible taille et de leur pulvérulence. Pour ce qui concerne les aspects HSE (hygiène-sécurité-environnement), les NTC sont encore mal connus. Dans l'attente d'études approfondies, on préfère, à titre de précaution, éviter de manipuler des NTC "nus", par exemple issus directement de la synthèse. io Il existe une demande non satisfaite pour mettre en oeuvre des NTC plus manipulables, notamment au niveau industriel, que ceux issus de la synthèse proprement dite tout erg présentant moins ou pas de fines. Il existe aussi une demande non satisfaite pour améliorer la dispersibilité des NTC au sein des matériaux, notamment polymères, dans lesquels ils sont 15 incorporés afin d'obtenir des matériaux plus homogènes. Pour essayer de résoudre le problème de la dispersibilité des NTC, on a fait appel à l'une ou l'autre des nombreuses techniques de mélange en voie solvant pour positionner à la surface des nanotubes des agents (polymères, tensio-actifs ou autres) servant à aider à la dispersion comme par exemple dans 20 EP1.495.171. Une autre voie consiste à réaliser une dispersion de NTC dans un solvant et un monomère, lequel monomère est ensuite polymérisé in-situ, et dans certains cas, une telle voie permet de fonctionnaliser les NTC comme décrit dans EP 1.359.121 et EEP 1.359.169. 25 Mais ces différentes techniques présentent les désavantages suivants : les mélanges ou polymérisations sont réalisés en présence de solvant(s) en milieu très dilué en NTC (en général inférieur à 20 parties en poids), ceci conduit à limiter les applications de ces solutions de NTC à des cas qui sont compatibles avec la forte quantité de solvant(s) utilisée qu'il faut ensuite éliminer . Ceci 30 conduit aussi à devoir incorporer une quantité importante de l'agent dispersant pour introduire une quantité donnée de NTC. Dans la littérature sont décrites des polymérisations en masse en présence de NTC comme dans l'article Macromol. Rapid Commun. 2003, 24, vol. 18, 3 1070-1073 de Park et al. Ces différentes techniques ont également pour inconvénient de se limiter à des taux de NTC très bas, très largement inférieurs à 20%. Pour résoudre les problèmes de dispersibilité des NTC, il a également été proposé dans EP 692.136 des mélanges maîtres à base de matériaux polymères et pouvant contenir jusqu'à 60 % de NTC en voie fondue dans des outils à fort cisaillement de type extrudeuse ; cependant dans les exemples de EP 692.136, la concentration en NTC des mélanges-maîtres ne dépasse jamais 20 %. La présente invention concerne des compositions à base de NTC, se présentant sous forme de poudre mais ne présentant pas les inconvénients HSE des NTC bruts, par exemple issus directement de la synthèse, énoncés précédemment. Par rapport aux NTC bruts de synthèse, les compositions pulvérulentes de /s l'invention présentent l'avantage d'avoir une masse volumique et une densité plus élevées, d'offrir une dispersibilité dans des matrices polymères, tout en évitant la manipulation de poudres de NTC brutes. A la différence des mélanges-maîtres de l'art antérieur contenant des NTC, les compositions selon l'invention peuvent contenir un très fort taux de NTC, tout 20 en conservant d'excellentes propriétés de dispersion lorsqu'elles sont incorporées à des matériaux, notamment polymères. L'invention a également pour objet les procédés d'obtention de ces compositions pulvérulents ainsi que les utilisations de ces compositions. Sauf indications contraires, dans le présent texte, les pourcentages sont 25 des pourcentages massiques. Les compositions pulvérulentes selon l'invention comprennent au sens large de 10 % à 95 % de NTC, préférentiellement de 20 % à 95 % de NTC, encore plus préférentiellement de 35 % à 90 % de NTC. La taille moyenne des particules des compositions pulvérulentes selon l'invention est en général 30 inférieure ou égale à 1 mm, de préférence inférieure ou égale à 800 pm. De manière préférentielle, au plus 10 %, et avantageusement au plus 5 %, des particules des compositions selon l'invention ont une taille inférieure à 40 pm mesurée par tamisage à sec sur tamis vibrant. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en remplaçant jusqu'à 50 parties en poids des NTC de la composition selon l'invention telle que définie ci-dessus par une ou plusieurs autres charges pulvérulentes. A titre d'exemple de charges, on peut citer les noirs de carbone, les charbons actifs, les silices, les fibres de verre. La présente invention a également pour objet un procédé d'obtention de ces compositions pulvérulentes. Le procédé selon l'invention pour préparer les compositions pulvérulentes définies précédemment: comprend : a) une étape de mise en contact/dispersion des NTC avec au moins un composé A, b) éventuellement une étape consistant en un traitement thermique, c) éventuellement une étape de purification et/ou séparation de la composition d'avec les réactants en vue de sa récupération. /5 L'étape a) consiste à disperser les NTC avec au moins un composé A qui fait office d'agent dispersant. Dans ce qui suit, par simplification, l'expression "composé A" peut correspondre à un ou à plusieurs composés A. Le composé A peut être un monomère, un mélange de monomères, un mélange de polymères fondus, une solution de monomère(s) et/ou de 20 polymère(s) dans un solvant, un polymère fondu, un ou plusieurs polymères en solution dans un ou plusieurs monomères, un mélange de polymères en solution dans un ou plusieurs monomères, une espèce non réactive de type d'huile ou de type plastifiant, un agent émulsifiant ou tensioactif, un agent de couplage (destiné à favoriser la dispersion d'une charge dans une composition 25 élastomérique), et/ou un acide carboxylique. Le terme polymère couvre également les oligomères ; le terme "solution" couvre non seulement les mélanges où les composés sont miscibles et ne forment qu'une seule phase mais aussi les mélanges non-miscibles tels que les émulsions, les suspensions ou autres. 30 Par monomère utilisable comme composé A, on entend tout monomère ou mélange de monomères polymérisable(s) ou copolymérisable(s) par voie radicalaire, ionique, par polyaddition ou polycondensation. Parmi les monomères susceptibles de polymériser par voie radicalaire utilisables comme composés A, on peut citer les monomères présentant une double liaison carbone-carbone, tels que les monomères vinyliques, de préférence le chlorure de vinyle, vinylidéniques, diéniques et oléfiniques, allyliques, acryliques, méthacryliques, etc. On peut notamment citer les monomères vinylaromatiques tels que le styrène ou les styrènes substitués notamment l'a-méthylstyrène et le styrène sulfonate de sodium, les diènes tels que le butadiène ou l'isoprène, le 1,4-hexadiène, les monomères acryliques tel que l'acide acrylique ou ses sels, les acrylates d'alkyle, de cycloalkyle ou d'aryle zo tels que l'acrylate de méthyle, d'éthyle, de butyle, d'éthylhexyle ou de phényle, les acrylates d'hydroxyalkyle tel que l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, les acrylates d'étheralkyle tel que l'acrylate de 2-méthoxyéthyle, les acrylates d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol tels que les acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates de 15 méthoxypolypropylèneglycol, les acrylates de méthoxy-polyéthylèneglycolpolypropylèneglycol ou leurs mélanges, les acrylates d'aminoalkyle tel que l'acrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (ADAME), les acrylates de sel d'amines tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy)éthyl]triméthylammonium ou le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy) éthyl]diméthylbenzylammonium, les 20 acrylates fluorés, les acrylates silylés, les acrylates phosphorés tels que les acrylates de phosphate d'alkylèneglycol, les monomères méthacryliques comme l'acide méthacrylique ou ses sels, les méthacrylates d'alkyle, de cycloalkyle, d'alkényle ou d'aryle tels que le méthacrylate de méthyle, de lauryle, de cyclohexyle, d'allyle ou de phényle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle tel que le 25 méthacrylate de 2-hydroxyéthyle ou le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, les méthacrylates d'étheralkyle tel que le méthacrylate de 2-éthoxyéthyle, les méthacrylates d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol tels que les méthacrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les méthacrylates de méthoxy- 30 polyethylèneglycol-polypropylèneglycol ou leurs mélanges, les méthacrylates d'aminoalkyle tel que le méthacrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (MADAME), les méthacrylates de sel d'amines tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]triméthylammonium ou le chlorure ou le sulfate de [2- (méthacryloyloxy)éthyl]diméthylbenzylammonium, les méthacrylates fluorés tels que le méthacrylate de 2,2,2-trifluoroéthyle, les méthacrylates silylés tels que le 3-méthacryloylpropyltrirnéthylsilane, les méthacrylates phosphorés tels que les méthacrylates de phosphate d'alkylèneglycol, le méthacrylate d'hydroxyéthylimidazolidone, le méthacrylate d'hydroxyéthylimidazolidinone, le méthacrylate de 2-(2-oxo-1-imidazolidinyl)éthyle, l'acrylonitrile, l'acrylamide ou les acrylamides substitués, la 4-acryloylmorpholine, le N-méthylolacrylamide, le chlorure d'acrylamidopropyltriméthylammonium (APTAC), l'acide acrylamidométhylpropane-sulfonique (AMPS) ou ses sels, le méthacrylamide ou io les méthacrylamides substitués, le N-méthylolméthacrylamide, le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthyl ammonium (MAPTAC), l'acide itaconique, l'acide maléique ou ses sels, l'anhydride maléique, les maléates ou hémimaléates d'alkyle ou d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, la vinylpyridine, la vinylpyrrolidinone, les (alkoxy) poly(alkylène glycol) vinyl éther ou divinyl éther, is tels que le méthoxy poly(éthylène glycol) vinyl éther, le poly(éthylène glycol) divinyl éther, les monomères oléfiniques, parmi lesquels on peut citer l'éthylène, le propylène, le butène, l'hexène et le 1-octène ainsi que les monomères oléfiniques fluorés, et les monomères vinylidéniques, parmi lesquels on peut citer le fluorure de vinylidène, de préférence le chlorure de vinylidène, seuls ou 20 en mélange d'au moins deux monomères précités. La polymérisation radicalaire peut être réalisée en présence ou non d'au moins un amorceur de polymérisation choisi par exemple parmi les peroxydes organiques ou minéraux, des composés azoïques, des couples redox et/ou d'alcoxyamines. 25 Par monomère utilisable comme composé A, on entend également les monomères pouvant être (co)polymérisés par voie ionique, anionique ou cationique, par polycondensation ou par polyaddition, étant entendu que certains monomères peuvent être polymérisés selon l'une ou plusieurs de ces techniques de polymérisation. 30 A titre d'exemple de monomères utilisables comme composés A, (certains monomères pouvant être cités plusieurs fois dans la présente description), on peut citer les monomères carboxyliques, leurs sels et leurs anhydrides, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés ou insaturés tels 7 que par exemple l'acétate ou le propionate de vinyle ; les aminoacides, tels les acides aminocaproïques, amino-7-heptanoïque, amino-1 1 -undécanoïque et amino-12-dodécanoïque, les lactames tels que caprolactame, oenantholactame et lauryllactame ; les sels ou mélanges de diamines telles que l'hexaméthylènediamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylylènediamine, le bis-p aminocyclohexylméthane et la triméthylhexaméthylène diamine avec des diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azélaïque, subérique, sébacique et dodécanedicarboxylique. Par monomère utilisable comme composé A, on entend également les r0 monomères de type résine époxy polymérisable par ouverture de cycle, tels que les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que l'allyle glycidyléther, le vinyle glycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, le (méth)acrylate de glycidyle, les esters et éthers de glycidyle alicycliques tels que le 2-cyclohexène-1-glycidyléther, le cyclohexène-4,5-diglycidyl dicarboxylate, le cyclohexène-4- 1s glycidyl carboxylate, le 5-norbornène-2-méthyl-2-glycidyl carboxylate et l'endo cis-bicyclo(2,2,1)-5-heptène-2,3-diglycidyl dicarboxylate. Par résine époxy, on entend dans la présente description, tout composé organique, seul ou en mélange, possédant au moins deux fonctions de type oxirane, polymérisable par ouverture de cycle et désignant toutes les résines 20 époxy usuelles liquides à température ambiante (20-25 C) ou à température plus élevée. Ces résines époxy peuvent être monomériques ou polymériques d'une part, aliphatiques, cycloaliphatiques, hétérocycliques ou aromatiques d'autre part. A titre d'exemples de telles résines époxy, on peut citer le diglycidyl éther de résorcinol, le diglycidyl éther de bisphénol A, le triglycidyl p-amino 25 phénol, le diglycidyléther de bromo-bisphénol F, le triglycidyléther de m-amino phénol, le tétraglycidyl méthylène dianiline, le triglycidyl éther de (trihydroxyphényl) méthane, les polyglycidyl éthers de phénol-formaldéhyde novolac, les polyglyciclyls éthers d'orthocrésol novolac et/ou les tétraglycidyl éthers de tétraphényl éthane. 30 A la résine époxy peut être ajouté au moins une seconde espèce chimique appelée durcisseur, destiné à assurer la réticulation ultérieure de la résine époxy en réagissant avec elle. S'agissant du durcisseur, on peut citer : -les anhydrides d'acide, parmi lesquels l'on peut citer l'anhydride succinique ; 8 - les polyamines aromatiques ou aliphatiques, parmi lesquelles l'on peut citer la diamino diphényl sulphone (DDS), la méthylène dianiline, la 4,4'-méthylènebis-(3-chloro-2,6-diéthylaniline) (MCDEA), la 4,4'-méthylènebis(2,6-diéthylaniline) (MDEA) ; -la dicyandiamide at ses dérivés ; -les imidazoles ; - les acides polycarboxyliques ; - les polyphénols. Dans le cas où la sont simultanément mis en contact avec les NTC, il peut ro être préférable d'utiliser la composition selon l'invention avant que la résine époxy et le durcisseur n'aient réagi entre eux. D'autres monomères de résines thermodurcissables peuvent être également utilisés comme composés A comme les monomères dont sont issues les résines phénoliques, par exemple de type résines méthyl- rs phénolformaldéhyde et bromo-méthylphénoiformaldéhyde alkylées réactives, les résines poly-ester ou vinyl-ester, les résines polyuréthanes. Des exemples de résines polyester insaturées ou vinyl ester sont décrits dans l'article de M. Malik et al dans J.M.S. - Rev. Macromol. Chem. Phys., C40 (2&3), p.139-165 (2000), qui décrit une classification de telles résines sur la base de leur structure en cinq 20 groupes : (1) ortho résines telles 1,2-propylène glycol, éthylène glycol, diéthylène glycol, triéthylène glycol, 1,3-propylène glycol, dipropylène glycol, tripropylène glycol, néopentyl glycol ou bisphenol-A hydrogené, (2) iso-résines, (3) bisphénol-A-fumarates, (4) résines chlorées et (5) résines de vinyl esters telles que les résine vinylesters de type bisphénol A, les résines vinylesters de type novolaque, 25 les résines vinylesters "mixtes" ayant les deux types de motifs et les résines vinylesters halogénes. Par polymère(s) utilisable(s) comme composé(s) A, on entend dans tout ce qui suit toute composition à base de polymère(s) de toute nature : thermoplastique ou thermodurcissable, rigide ou élastomérique, amorphe, 30 cristallin et/ou semi-cristallin, homopolymère, copolymère, à gradient, à bloc, statistique ou séquencé, ces compositions peuvent être des mélanges d'un ou plusieurs polymères avec un ou plusieurs additifs, adjuvants et/ou charges classiquement ajoutés aux polymères, tels que stabilisants, plastifiants, catalyseurs de polymérisation, colorants, pigments, lubrifiants, ignifugeants, renforts et/ou charges, solvants de polymérisation,... Les polymères peuvent être obtenus de manière non limitative à partir d'un ou plusieurs monomères listés ci-dessus et/ou à partir d'un ou plusieurs autres 5 entités monomériques connues de l'homme de l'art. Par polymère utilisable comme composé A, on entend aussi tous les copolymères statistiques, gradients ou à blocs réalisés à partir des homopolymères correspondant à la description ci-dessus. Cela couvre notamment les copolymères à blocs réalisés par voie anionique de type SBS, 'o SIS, SEBS, SB et les copolymères de type SBM (polystyrène-co-polybutadièneco-polyméthylméthacrylate) Cela couvre aussi les copolymères réalisés par polymérisation radicalaire contrôlée tels que par exemple les copolymères de type SABuS (polystyrène-co-polyacrylate de butyle-co-polystyrène), MABuM (polyméthylméthacrylate-co-polyacrylate de butyle-co-polyméthylméthacrylate) et /5 tous leurs dérivés fonctionnalisés. Parmi les polymères utilisables comme composés A, on citera tout particulièrement le polystyrène (PS) ; les polyoléfines et plus particulièrement le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP) ; les polyamides (par exemple PA-6, PA-6,6, PA-11, PA-12) ; le polyméthylmétacrylate (PMMA) ; le 20 polyéthertéréphtalate (PET) ; les polyéthersulfones (PES) ; le polyphénilène éther (PPE) ; le polyfluorure de vinylidène (PVDF) ; le polystyrène acrilonitrile (SAN) ; les polyéthyléther cétones (PEEK) ; le polychlorure de vinyle (PVC) ; les polyuréthanes, constitués de blocs polyéthers souples qui sont des restes de polyétherdiols et de blocs rigides (polyuréthanes) qui résultent de la réaction d'au 25 moins un diisocyanate avec au moins un diol court ; le diol court allongeur de chaîne pouvant être choisi parmi les glycols cités plus haut dans la description ; les blocs polyuréthanes et les blocs polyéthers étant reliés par des liaisons résultant de la réaction des fonctions isocyanates avec les fonctions OH du polyétherdiol ; les polyesteruréthannes par exemple ceux comprenant des motifs 30 diisocyanates, des motifs dérivés de polyesters diols amorphes et des motifs dérivés d'un diol court allongeur de chaîne, choisi par exemple parmi les glycols listés ci-dessus ; les copolymères à blocs polyamides et blocs polyéthers (PEBA) résultant de la copolycondensation de séquences polyamides à extrémités réactives avec des séquences polyéthers à extrémités réactives, telles que, entre autres 1) séquences polyamides à bouts de chaîne diamines avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes dicarboxyliques, 2) séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des séquences s polyoxyalkylènes à bouts de chaînes diamines obtenues par cyanoéthylation et hydrogénation de séquences polyoxyalkylène alpha-oméga dihydroxylées aliphatiques appelées polyétherdiols,3) séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des polyétherdiols, les produits obtenus étant, dans ce cas particulier, des polyétheresteramides ; les polyétheresters. i0 Les polymères utilisables comme composés A peuvent être des polymères contenant des fonctions de type époxyde et/ou glycidyle éther, de type acide mono-, di- ou polycarboxylique, insaturé ou non, aromatique ou non, ou dérivé fonctionnel d'acide tel qu'anhydride, ester, amide et/ou imide, de type vinyle, vinyle aromatique, etc., étant entendu que les définitions des polymères 15 données ci-dessous peuvent être redondantes dans la mesure où certains polymères contiennent plusieurs des fonctions énumérées précédemment. Par additif de type huile utilisable comme composé A, on entend tout type de plastifiant utilisé dans l'industrie des polymères. On peut citer par exemple: - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le 20 perhydrosqualène (ou squalane) ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore les huiles d'origine végétale, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de 25 courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, ide ricin, d'avocat, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité, ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations commerciales Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit 30 Nobel ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules RICOOR2 et R1OR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; - les esters hydrcxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; ~o - les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrytyle; les dérivés lipophiles d'acides aminés, tels que le lauroyl sarcosinate d'isopropyle (nom INCI: Isopropyl Lauroyl sarcosinate) commercialisé sous la clénomination Eldew SL 205 par la société Ajinomoto ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origines minérale ou 15 synthétique, tels que les huiles minérales (mélange d'huiles hydrocarbonées dérivées du pétrole; nom INCI: Minerai oil), les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, l'isohexadécane, l'isododécane, l'isoparaffine hydrogéné tel que l'huile de Parléam commercialisée par la société NOF Corporation (nom INCI; Hydrogenated 20 Polyisobutene) ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclopentasiloxane et la cyclohexadiméthylsiloxane; 25 - les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényldiméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthylsiloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes; - les huiles fluorées telles que celles partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les éthers tels que l'éther dicaprylique (nom CTFA: Dicaprylyl ether) ; et les 35 benzoates d'alcools gras en C12-C15 (Finsolv TN de FINETEX) ; - leurs mélanges. On peut citer également les huiles de type trimellitate, comme la tri-octyl trimellitate ou encore cles huiles majoritairement naphténiques telle que l'huile Catenex N956 de Shell, les huiles de type paraffinique (typiquement Primol 352, d'Exoon-Mobil), de type polybutène liquide (typiquement Napvis 10) et les produits de type résorcinol bis(diphényl phosphate) (RDP) qui agissent comme agent plastifiant tout en apportant des propriétés additionnelles, comme une ro résistance au feu améliorée. Des plastifiants externes utilisés de façon commune dans la transformation des matières plastiques peuvent également être utilisés comme composé A. A titre d'exemple, on peut citer de façon non restrictive : l'octadécanol, l'acide stéarique, l'acide palmitique. 15 Par agent émulsifiant utilisable comme composé A, on entend tout tensioactif anionique, cationique ou non ionique. L'agent émulsifiant peut aussi être un tensioactif amphotère ou quaternaire ou fluoré. Il peut par exemple être choisi parmi les sulfates d'alkyle ou d'aryle, les sulfonates d'alkyle ou d'aryle, les sels d'acide gras, les alcools polyvinyliques, les alcools gras polyéthoxylés. 20 A titre d'exemple, l'agent émulsifiant peut être choisi dans la liste suivante : - laurylsulfate de sodium, - dodécylbenzenesulfonate de sodium, - stéarate de sodium, - nonylphénolpolyéthoxylé, 25 dihexylsulfosuccinate de sodium, - dioctylsulfosuccinate de sodium, -bromure de lauryl diméthyl ammonium, - lauryl amido bétaine, - perfluoro octyl acétate de potassium. 30 L'agent émulsifiant peut également être un copolymère amphiphile à blocs ou statistique ou greffé, comme les copolymères du styrène sulfonate de sodium et en particulier le polystyrène-b-poly(styrène sulfonate de sodium) ou tout copolymère amphiphile préparé par toute autre technique de polymérisation. Le composé A peut également être choisi parmi les agents de couplage destinés à favoriser la dispersion d'une charge dans une composition élastomérique et notamment les polysulfures de poly(alkyl phénol) décritsdans WO 05/007738 dont le contenu est incorporé par référence ; à titre d'agents de couplage, on peut également citer les organosilanes polysulfurés décrits dans EP 501.227, dans WO 97/42256 et dans WO 02/083719. Le composé A peut également être un acide carboxylique. On entend par acide carboxylique, un composé contenant au moins une fonction acide carboxylique. A titre d'exemple, on peut citer l'acide acétique, l'acide acrylique, r0 l'acide méthacrylique, seuls ou en mélange. Le solvant présent avec le composé A peut être choisi parmi l'eau, les éthers cycliques ou linéaires, les alcools, les cétones, les esters aliphatiques, les acides, tels que par exemple l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide butyrique, les solvants aromatiques tels que le benzène, le toluène, les xylènes, is l'éthyl benzène, les solvants halogénés tel que le dichlorométhane, le chloroforme, le dichlorc> éthane, les alcanes tel que le pentane, le n-hexane, le cyclohexane, l'heptane, l'octane, le nonane ou le dodécane, les amides tel que le diméthyl formamide (DMF), le diméthyl sulfoxyde (DMSO), seuls ou en mélange. 20 La mise en contact des NTC avec le composé A peut s'effectuer de différentes manières : • Dans le cas où le composé A est sous forme liquide, la mise en contact de la poudre de NTC avec A correspond par exemple à une dispersion soit par introduction directe par déversement du composé A dans la poudre (ou 25 le contraire), soit par introduction goutte à goutte de composé A dans la poudre de NTC, soit par nébulisation de composé A à l'aide d'un pulvérisateur sur la poudre de NTC. La méthode de dispersion peut également se faire par déversement de la poudre de NTC dans la solution de composé A qui peut être ou non mise sous 30 forme de film fluide ou de fines gouttelettes (rosée) déposé sur une surface solide. • Dans le cas où le composé A est sous forme gazeuse, la mise en contact de la poudre de NTC avec A correspond à une adsorption de vapeurs de A transportées ou non par un gaz, inerte de préférence. • Dans le cas où le composé A est sous forme solide, la mise en contact de la poudre de NTC avec A correspond à un mélange à sec de poudres ou dry-blend et doit être suivie de l'étape b) (traitement thermique) où a lieu le passage de A sous forrne liquide ou gazeuse afin d'assurer le mélange intime et homogène du composé A avec les NTC. La dispersion entre les NTC et le composé A peut également être effectuée ~o en utilisant une étape préliminaire de mise en solution du composé A en présence des NTC dans un solvant à une concentration en (NTC et composé A) en général inférieure à ;30 %, préférentiellement inférieure à 20 % et encore plus préférentiellement inférieure à 15 %. Dans ce cas, cette étape préliminaire sera suivie d'une phase d'évaporation 15 du solvant réalisée de préférence sous agitation de manière à récupérer la composition sous forme de poudre. On peut avantageusement utiliser un procédé de filtration de manière à accélérer le temps de cycle visant à obtenir la composition en poudre de NTC et de composé A sous forme sèche. Dans le cas où or introduit des composés A de forme physique différente, 20 la mise en contact des composés de forme physique différente avec les NTC sera faite de préférence successivement ; par exemple, adsorption de composé(s) A sous forme gazeuse sur les NTC puis mélange en sec avec un 2nd composé A sous forme solide ou sous forme liquide. Cette étape a) peut être réalisée dans des réacteurs de synthèse 25 traditionnels, des réacteurs à lit fluidisé ou dans des appareils de mélange type mélangeur bras en Z, Brabender, extrudeuse, ou tout autre appareil de mélange du même type connu de l'homme de l'art. Au terme de cette première étape a), le mélange entre les NTC et le composé A reste sous forme de poudre solide et conserve de bonnes propriétés 30 de coulabilité (il ne prend pas en masse). Si nécessaire, il peut être agité mécaniquement ou non, mis en suspension dans un gaz sous forme de lit fluidisé ou non. La quantité de composé A introduite est telle, qu'au terme de cette étape a), elle est en deçà du seuil pour lequel on obtient soit une suspension liquide de NTC, soit une pâte dans laquelle les grains de NTC sont totalement ou partiellement empâtés. Ce seuil dépend notamment de la capacité du composé A à imprégner la poudre de NTC, et dans le cas où A est un liquide ou une solution, de sa viscosité du liquide introduit. Dans le cas où le composé A est l'acide acrylique, elle est en général comprise entre 30 et 90 %. Le procédé d'obtention des compositions selon l'invention comprend une ~o éventuelle étape b) qui consiste en un traitement thermique de la poudre issue de l'étape a). Ce traitement thermique consiste en une mise en température de la poudre obtenue après l'étape a) de telle sorte que les propriétés physico-chimiques de la poudre soit modifiées par ce traitement thermique. 15 Dans le cas où un liquide contenant des monomères a été introduite dans l'étape a) (monomère(s) à l'état liquide, solution de monomère(s),...), cette étape de traitement thermique peut consister par exemple en un chauffage qui permet la polymérisation des monomères et/ou une adsorption physique forte et/ou une adsorption chimique avec création de liaisons entre les NTC et une fraction des 20 monomères ou du ou des polymères formés. La création de liaisons entre le NTC et le polymère synthétisé in-situ via les monomères introduits dans la première étape ou avec le polymère additionné durant la première étape est caractérisée en ce qu'une partie de ce polymère créé in situ ou additionnée aux NTC avant le traitement thermique de l'étape b) 25 n'est plus extractible du NTC par différents lavages par des solvants sélectifs du polymères, alors que les mêmes lavages sur le mélange (NTC / composé A) issu de l'étape a) permettent d'extraire tout le composé A des NTC. Dans le cas où une solution de (co)polymère(s) a été utilisée dans l'étape a), l'étape b) de traitement thermique permet d'obtenir une adsorption physique 30 forte et/ou une adsorption chimique avec création de liaisons covalentes entre les NTC et le polymère et/ou la poursuite de la polymérisation, avec par exemple augmentation de la masse molaire du polymère. Dans le cas où le composé A est sous forme liquide ou en solution dans un solvant, l'étape b) peul: également permettre d'améliorer la répartition entre le liquide et les NTC. Lorsqu'on souhaite qu'ait lieu une polymérisation pendant l'étape b), les conditions de pression et de température de cette étape de traitement thermique seront en accord avec les conditions usuelles de polymérisation connues de l'homme de l'art. L'atmosphère au cours de la polymérisation peut être inerte ou non selon la nature des monomères et des polymères concernés. Dans le cas de la polymérisation de l'acide acrylique au cours de l'étape b), i0 la pression est en général comprise 0 et 3 bars et la température entre 40 et 150 C. Le temps de chauffage est alors compris entre 5 et 1.000 min et plus précisément entre 300 et 600 min. De manière avantageuse, le traitement thermique (étape b) se déroule selon le cycle thermique suivant : d'abord un palier à 64 C pendant 150 à 500 min suivi d'une deuxième palier à 120 C /5 pendant 100 à 200 min avant refroidissement à température ambiante, la pression reste sensiblernent égale à la pression atmosphérique. Au terme de l'étape b) facultative, le produit obtenu reste sous forme de poudre solide et conserve de bonnes propriétés de coulabilité (il ne prend pas en masse). Au terme de cette étape, le produit obtenu, comme celui issu de l'étape 20 a) est en deçà du seuil pour lequel on obtient soit une suspension liquide de NTC, soit une pâte clans laquelle les grains de NTC sont totalement ou partiellement empâtés. Le procédé d'obtention des compositions selon l'invention comprend une éventuelle étape c) qui consiste en la séparation éventuelle des composés 25 présents dans la composition en poudre à base de NTC et non liés à la composition issue de l'étape a) ou b) par adsorption physique et/ou chimique. Cette étape peut par exemple consister en un lavage à l'aide d'une solution comportant un solvant des composés à éliminer et/ou en un séchage pour dévolatiliser les produits volatils. Pour mener à bien le lavage, on peut par 30 exemple utiliser une solution de solvant. Le lavage peut se faire en plusieurs étapes, de préférence entre 1 et 5 étapes, pour améliorer la séparation des composés non liés. II est également possible de combiner plusieurs techniques de séparation, telles que lavage et séchage. Le séchage consiste à mettre les composés volatils dans des conditions de température et de pression telles que leur désorption soit facilitée. Ainsi on pourra de préférence utiliser une mise sous vide partiel à une température plus basse que la température de décomposition chimique des composés, plus particulièrement inférieure à 200 C et une pression comprise entre 100 Pa et 200 kPa. Pour accélérer cette extraction des composés volatils, il est également possible de commencer par une première phase de filtration. Dans cette étape c), il est possible de réaliser la phase finale de séchage par exemple, sous agitation afin de récupérer une poudre de NTC non agglomérée qui sortirait du cadre de l'invention. Dans le cas où d un procédé sans étape b) où le composé A est l'acide acrylique, l'étape c) peut consister en un lavage avec une solution aqueuse d'alcool et plus particulièrement une solution aqueuse à 50 % d'éthanol. Les compositions selon l'invention peuvent être utilisées dans de nombreux domaines, notamment en électronique (selon la température et leur structure, elles peuvent être conductrices, semi-conductrices ou isolantes), en mécanique, par exemple pour le renfort des matériaux composites (les NTC sont cent fois plus résistants et six fois plus légers que l'acier) et électromécanique (ils peuvent s'allonger ou se contracter par injection de charge) On peut par exemple citer les matériaux destinés par exemple à l'emballage de composants électroniques, au blindage électromagnétique et à la dissipation antistatique, tels que les boîtiers de téléphone portable, les ordinateurs, les appareils électroniques embarqués sur les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, de pièces de structures pour les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, les instruments médicaux, les conduites d'essence (fuel line), les matériaux adhésifs, les revêtements ou coating antistatiques, des thermistors, des électrodes, notamment pour supercapacités, etc. Etant donné leur excellente aptitude à se disperser dans les polymères, les compositions selon l'invention peuvent avantageusement être utilisées comme mélange-maître que l'on dilue dans le matériau final, par exemple à base de polymère(s). La dilution de la composition selon l'invention peut être réalisée dans des réacteurs de synthèse traditionnels, des réacteurs à lit fluidisé ou dans des appareils de mélange l:ype mélangeur bras en Z, Brabender, extrudeuse, dans des fondoirs lorsque le matériau polymère est thermodurcissable ou tout autre appareil de mélange du même type connu de l'homme de l'art. Exemples Dans tous les exemples, on a utilisé des nanotubes multi-parois (notés NTC dans la suite obtenus par méthode CVD (déposition chimique en phase vapeur) sur support catalytique. Une étude statistique par microscopie électronique en transm ssion a montré que près de 100 % des tubes sont multiparois avec un diamètre variant entre 10 et 50 nm. Leur conductivité électrique lorsqu'ils sont pressés sous forme de pastille est supérieure à 20 S/cm. Le taux de cendre évalué par calcination à 650 C sous air est d'environ 7%. Exemple 1 composition selon l'invention à base de NTC et d'acide acrylique (impréqnation par vaporisation d'acide acrylique) 10 g d'acide acrylique sont incorporés à 10 g de poudre de NTC en vaporisant la solution d'acide acrylique à l'aide d'un pulvérisateur de type vaporisateur de parfum cosmétique. La poudre est agitée au cours de la pulvérisation à l'aide d'un agitateur mécanique de type barreau aimanté pour faciliter la bonne répartition de l'acide acrylique (étape a). La poudre obtenue est ensuite mise à chauffer dans un récipient hermétique. La température suit le cycle de température qui consiste en un 1er palier de température à 64 C pendant environ 250 min suivi d'un 2r,d palier de température à 120 C pendant environ 100 min avant refroidissement à température ambiante (étape b). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC1a) sont réunies dans le tableau 1. La poudre ainsi obtenue est alors lavée et séchée (étape c). Le lavage se fait à l'aide d'une solution d'alcool éthylique dilué à 50 % dans de l'eau. 2 lavages successifs sont effectués sur la poudre qui est à chaque fois essorée en utilisant un filtre büchner avec une porosité de 11 pm. La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 120 "C sous un vide partiel de 1000 Pa pendant 1h. Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC1 b) sont réunies dans le tableau 1. La taille moyenne des particules de la poudre NTC1b est 200 pm et le taux de fines (< 100 pm) est inférieur à 2 % (mesurés par tamisage à sec sur tamis vibrant). Exemple 2 composition selon l'invention à base de NTC et de polyacide acrylique (étape a) : imprégnation par déversement goutte à goutte d'un mélange acide acrylique + amorceur radicalaire Une solution contenant 40 g d'acide acrylique et 0,04g d'AIBN sont incorporés à 10 g de poudre de NTC en versant goutte à goutte la solution à ro l'aide d'une pipette pasteur . La poudre est agitée au cours de l'imprégnation à l'aide d'un agitateur mécanique de type barreau aimanté pendant 1 h pour faciliter la bonne répartition de l'acide acrylique. La poudre obtenue est ensuite mise à chauffer dans un récipient hermétique. La température suit le cycle de température de l'étape b) de /5 l'exemple 1 (étape b). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC 2a) sont réunies dans le tableau 1. La poudre est ensuite séchée à 120 C sous un vide partiel de 1 kPa pendant 1 h (étape c), on obtient alors une poudre (notée NTC 2b) dont les 20 propriétés sont réunies dans le tableau 1. De manière alternative, il est possible de laver et de sécher la poudre (notée NTC 2a) pour extraire les monomères n'ayant pas réagi et les chaînes de polymères n'étant pas greffées ou adsorbées de façon irréversible sur les NTC. Le lavage se fait à l'aide d'une solution d'alcool éthylique dilué à 50 % dans de l'eau. 2 lavages successifs sont 25 effectués sur la poudre qui est à chaque fois essorée en utilisant un filtre büchner avec une porosité de 11 pm. La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 120 C sous un vide partiel de 1 kPa pendant 1h et elle a les mêmes propriétés que la poudre notée NTC 2b. Exemple 3 imprégnation par adsorption de vapeurs d'acide acrylique (étape 30 a) puis traitement thermique (étape b)) Dans un récipient contenant une solution d'acide acrylique, on fait barboter à température ambiante un courant d'azote gazeux. Les vapeurs sont ensuite introduites dans un flacon laveur contenant des NTC en traversant un verre fritté ce qui permet de mettre en suspension les NTC et favoriser les échanges entre la poudre de NTC et les vapeurs gazeuses. Les vapeurs sont ensuite piégées dans un récipient réfrigéré à l'azote liquide. Cette imprégnation en phase vapeur (étape a) dure 4 h. Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC3a) sont réunies dans le tableau 1. La poudre NTC3a est ensuite chauffée dans un récipient hermétique. La température suit le cycle de température de l'étape b) de l'exemple 1 (étape b). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC3b) sont réunies dans le tableau 1. io La poudre ainsi obtenue est alors lavée et séchée (étape c). Le lavage se fait à l'aide d'une solution d'alcool éthylique dilué à 50 % dans de l'eau. 2 lavages successifs sont effectués sur la poudre qui est à chaque fois essorée en utilisant un filtre büchner avec une porosité de 11 pm. La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 121) C sous un vide partiel de 1 k Pa pendant 1 h. Les 15 propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC3c) sont réunies dans le tableau 1. Exemple 4 Imprégnation par vaporisation d'acide acétique g d'acide acétique sont incorporés à 10 g de poudre de NTC en vaporisant la solution d'acide acétique à l'aide d'un pulvérisateur de type 20 vaporisateur de parfurn cosmétique. La poudre est agitée au cours de la pulvérisation à l'aide d'un agitateur mécanique de type barreau aimanté pour faciliter la bonne répartition de l'acide acétique. La poudre obtenue est ensuite mise à chauffer dans un récipient hermétique. La température suit le cycle de température qui consiste en un Zef 25 palier de température à 80 C pendant environ 250 min suivi d'un 2"d palier de température à 125 (; pendant environ 100 min avant refroidissement à température ambiante (étape b). La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 120 C sous un vide partiel de 1000 Pa pendant 2 h (étape c). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée 30 NTC 4) sont réunies dans le tableau 1. Dans le tableau 1, sont indiqués, pour chaque composition, le pourcentage de NTC de la poudre, la densité non compactée de la poudre, ainsi que la conductivité d'un échantillon de PVDF à 2% ou à 1 % de NTC obtenu par dilution de la quantité de composition nécessaire à obtenir cette concentration dans le mélange final. La masse volumique non compactée de la poudre est déterminée en mesurant le volume occupé par 1 g de poudre mis dans un tube à essais après trois retournements successifs lents du tube. Trois mesures sont effectuées et la moyenne du volume obtenue est utilisée pour déterminer la masse volumique. La dispersion dans le PVDF est préparée de la manière suivante : dds mélanges PVDF (Kynar 720 de la société Arkema) avec des NTC ou des compositions en poudre à base de NTC telles que définies précédemment sont io réalisés à l'aide d'un micro-mélangeur Rhéocord Haake 90. Les conditions de mélange sont les suivantes : - température du mélange : 230 C - vitesse rotor : 5C) trs/min - durée de malaxage : 15 min 15 Les échantillons sont ensuite moulés par compression à 230 C. Des pastilles sont prélevées à l'emporte-pièce pour mesurer de conductivité. Les essais de conductivité sont effectués sur un appareil à cellule 4 fils. Tableau 1 Composition NTC Masse Résistivité moyenne Résistivité moyenne (% en poids) volumique d'un mélange à 2% d'un mélange à 1 % (g/ml) de NTC dans PVDF de NTC dans PVDF (0.cm) (Q.cm) NTC pur 100 0,09 209 Non conducteur NTC 1 a 50 0,18 14, 5 NTC 1 b 82 0,11 38 NTC 2a 20 0,4 - NTC 2b 79,6 0,12 11,5 3230 NTC 3a 77 0,118 68,09 NTC 3b 77 0,105 13,29 NTC 3c 77 0,108 - NTC 4 50 0,098 50 1,58 104 22 Exemple 5 composition selon l'invention à base de NTC et de polyacide acrylique PAA (étape a) : mélange NTC avec un polymère PAA en solution avec éventuellement étape b) greffage postérieur) Dans un mélangeur bras en Z, on réalise un mélange contenant 80 parts en poids de solution de DV1256 de la société Coatex, 100 parts en poids de NTC et 40 parts en poids d'eau. Le DV1256 est une solution aqueuse à 25 % en poids de PAA et de méthacrylate de méthyle. Une partie du produit obtenu est séchée sous vide à température ambiante pour éliminer l'eau. Lorsque la poudre issue de ce séchage est lavée suivant le /0 protocole décrit dans l'exemple 2, tout le polymère est extrait du NTC. Une autre partie de la poudre est séchée en température à 100 C pendant 5 h 30 min. Lorsque la poudre issue de ce séchage est lavée suivant le protocole décrit dans l'exemple 2, seulement 21 % du polymère est extrait du NTC : 79% du polymère introduit par l'ajout de DV1256 au NTC semble s'être greffé ou être 15 adsorbé de manière irréversible sur le NTC. Exemple 6 mélanges NTC avec divers composés A sous agitation mécanique Pour chacun des mélanges réalisé avec un micromalaxeur Rhéocord 20 (étape a) les conditions opératoires sont détaillées dans le tableau 2 (température, vitesse et temps de malaxage) pour chaque mélange. On se fixe une masse totale de 20 g dans le malaxeur dont la chambre de mélange possède un volume de 66 cm3. Pour tous les mélanges, on opère de la manière suivante : 25 1. on introduit dans la chambre de malaxage les deux tiers de NTC qui occupent tout le volume disponible. 2. on ajoute le polymère par petites quantités successives, ce qui a pour effet de réduire le volume global de NTC. 3. Il est alors possible d'ajouter au mélange le tiers restant de NTC. 30 Tableau 2 Composé A Ratio température durée masse NTC / Malaxage malaxage volumique comp. A ( C) (min) (g/ml) en poids Aucun (NTC témoin 100/0 25 0 0,09 issu de la synthèse) Aucun (NTC témoin 100/0 25 30 0,1 après malaxage) _ 50/50 210 30 0,22 PMMA HT121 _ 50/50 80 30 35BA320 M22 50/50 180 30 0,22 M22N 50/50 180 30 0,23 _ D320 50/50 180 30 0,17 DER332 50/50 60 30 0,27 PAA G E 1903 50/50 25 30 0,31 _ Vultac TB7 50/50 140 30 0,22 _ 50/50 180 30 0,22 Evatane 2803 SBM E40 50/50 180 30 0,24 Evazole 50/50 40 30 0,29 _ 25 30 0,24 Primol 352 50/50 DER332 75/25 60 30 0,17 PAA G E 1903 dans 75/25 25 30 0,18 l'eau Noram M2C 50/50 25 30 0,29 HT 121 est un grade de PMMA de la société Arkema de Melt Flow Index 2 5 à 230 C sous 3,8kg et de température Vicat 121 C mesurée sous 50N selon la norme ISO306. 35BA320 est une polyoléfine fonctionnalisée Lotryl éthylène- acrylate de butyl de la société Arkéma de MFI mesuré pendant 10 min entre 260 et 350. M22 et M22N sont des copolymères polyméthylmétacrylate- ~o polybutylacrylate-polyméthylmétacrylate (MAM) de la société Arkema dont la viscosité en solution à 10 % dans le toluène est de l'ordre de 8 cP pour le M22 et respectivement de l'ordre de 15 cP pour le M22N. SBM E40 est un copolymère polystyrène-polybutadiènepolyméthylméthacrylate (SBM) de la sociéte Arkema dont la viscosité en solution 15 à 10 % dans le toluène est de l'ordre de 4cP. D320 est un modifiant choc acrylique de type core-shell de la société Arkema. DER 332 est un monomère de diglycidyléther de bisphénol A (DGEBA) de la société Dow de haute pureté (équivalent poids époxyde de 171 à 175 g/eq) et 5 de viscosité d'environ 5 Pa.s à température ambiante. PAA GE1903 dans l'eau est un PAA en solution aqueuse de la société Coatex. Vultac TB7 est un agent de couplage selon WO 05/007738 de la société Arkema . io Evatane 2803 est un copolymère d'éthylène et de vinylacétate (EVA) de la société Arkema contenant environ 28 % de vinylacétate et ayant un MFI de l'ordre de 3 g/10 min. Evazole est un copolymère EVA de basse masse moléculaire de la société Arkema. 15 Primol 352 est une huile minérale dont la viscosité cinématique à 40 C est de 70 mm2/seg. Noram M2C est un tensioactif de la société CECA de type méthyl di coco amine. Après l'étape de rnélange, on obtient dans tous les cas des compositions 20 en poudre dont la coulabilité est très bonne et dont la densité (ou la masse volumique) a été augmentée par rapport à la densité (ou la masse volumique) de la poudre de NTC initiale (issue de la synthèse mais aussi obtenue après malaxage). La granulométrie de ces poudres est indiquée dans le tableau 3. Les 25 mesures de granulométrie ont été réalisées en voie sèche avec un granulomètre Malvern Mastersizer en prenant comme indices de référence pour les NTC de (1,45 ; 0,100). Il est à noter qu'en voie sèche, l'envoi sous air comprimé de la poudre a tendance à réduire la taille des particules et à accroître la quantité de fines, et ce, pour chaque poudre. La taille moyenne des particules de la poudre 30 NTC+ DER 332 est 200 pm et le taux de fines (< 40 pm) est inférieur à 4 0/0 (mesurés par tamisage à sec sur tamis vibrant) alors que son D10 est de 42 pm (cf. tableau 3) Tableau 3 Taille Diamètre supérieur correspondant moyenne au <10% des particules les plus D50 (pm) fines (pm) D10 témoin NTC malaxé 61 14,7 NTC / HT121 146 15,6 NTC / Vultac TB7 107 13,9 NTC / 35BA320 165 31,0 NTC / Primo' 352 266 66,4 NTC / DER 332 185 42,1 NTC / Evazole 241 50,9 NTC / PAA GE1903 253 73,2 NTC la 354 56,5 4 % de mélange NTC/ DER332 (50/50) préparé précédemment est redispersé dans 96 % de résine époxy DER 332 sous agitation mécanique puis via une sonde ultra-son pendant 30 minutes. De la DER 332 est ensuite ajoutée de manière à amener le taux de NTC à 0,16 % dans la composition finale. Un mélange comparatif contenant 98% de DER 332 et 2% de NTC est réalisé sous agitation mécanique puis mis sous agitation via une sonde ultra-sons pendant 30 minutes. De la DER 332 est ensuite ajoutée de manière à ramener le taux de NTC: à 0,16% dans la composition finale. Des échantillons de chacun des mélanges sont ensuite observés sous microscope pour évaluer la dispersion comme illustré ci-dessous. Au même grossissement, on constate que la dispersion de la poudre de la composition /5 dans la résine époxy selon l'invention est améliorée par rapport à la dispersion de poudre de NTC seuls dans de la résine époxy : Si dans les deux cas, il peut exister quelques agglomérats individuels dont la taille peut aller de 40 pm à 300 pm, on peut voir : Pour la dispersion de NTC directement dans la résine époxy, on voit une mauvaise dispersion/distribution des NTC dans la matrice polymère: présence de nombreux amas dont la taille peut aller jusqu'à environ 45 pm. Pour la dispersion de la composition pulvérulente selon l'invention dans la 5 résine époxy, on ne voit: pas d'amas de cette taille, mais seulement de très rares amas dont la taille ne dépasse qu'exceptionnellement 10 pm. Exemple 7 composition en poudre obtenue par mélange en voie solvant de NTC et de copolymère à blocs (étape a) On réalise un mélange composé de NTC et de copolymère à bloc dans un 10 solvant dont la descripton est donnée dans le tableau 4. Ce mélange est mis à agitation sous une sonde ultra-son pendant 30 minutes puis séparé en deux parties. Une partie est filtrée sur un verre fritté n 2 ou n 3 jusqu'à obtention d'une pâte dont le taux solide est de l'ordre de 20 %. Il est à noter qu'une partie du 15 copolymère mise dans la solution de départ est extraite dans la quantité de solvant filtrée. Pour réaliser l'extraction du solvant restant dans la pâte ainsi obtenue, le mélange est mis sous agitation dans un malaxeur bras en Z ou dans un malaxeur de type Brabender dans des conditions de température permettant une évaporation suffisamment rapide du solvant (soit une température d'environ 20 40 C sur l'acétone et d'environ 80 C sur le toluène). Tableau 4 % NTC % et type de copolymère dans la Solvant composition 4,5 4,5 SBM E40 Acétone ou Toluène 4,5 4,5 MAM M22 Acétone ou Toluène 4,5 4,5 SBM E20 Acétone ou Toluène 2,7 6,3 SBM A250 Acétone ou Toluène Une partie de la solution est mise telle quelle directement dans le 25 mélangeur type Brabender ou bras en Z de manière à évaporer le solvant dans les conditions de température décrite ci-dessus. Le temps nécessaire à l'évaporation du solvant est plus long suivant ce protocole que suivant le protocole précédent. A l'issue des deux protocoles expérimentaux décrits ci-dessus, on obtient des poudres de NTC chargées en polymères similaires aux poudres décrites dans l'exemple 5 dont la densité apparente non tassée est de l'ordre de 6 à 9 cm3/g. La dispersion de ces compositions en poudre utilisées comme mélange-maître dans de la résine époxyde DER 332 suivant le mode opératoire décrit à l'exemple 5 est similaire à celle des poudres NTC obtenues dans l'exemple 5 ; io elle est nettement améliorée parrapport au mélange direct de NTC et de résine DER 332 pour un même taux de NTC. Dans le tableau 5, on montre que la dispersion dans le PVDF (selon le mode opératoire de l'exemple 3) de cette composition est améliorée par rapport à la dispersion de NTC directement dans le PVDF . '5 Tableau 5 Composition finale NTC % mélange- Résistivité (% en poids) maître (û.cm) PVDF + NTC (témoin) 2 - 193 PVDF + mélange-maître 2 4 125 (NTC/SBM E40) Exemple 8 (comparatif) dispersion avec une composition à base de NTC qui n'est pas sous forme de poudre 20 La solution obtenue dans l'exemple 6 contenant 50% de NTC et 50% de MAM M22 dans le toluène est mise à évaporer dans une étuve sans agitation. Lorsque tout le solvant est évaporé sans agitation, on n'obtient pas une poudre mais des blocs macroscopiques de NTC et copolymères de forme très irrégulière et de taille de l'ordre de un à dix millimètres. 25 Lorsqu'on essaie de disperser ces agrégats dans du PVDF de manière à obtenir 2 % de NTC dans le mélange final, on obtient un produit non conducteur et très mal dispersé : macroscopiquement on constate la présence de nombreux agrégats dont la taille est voisine de celle des blocs de NTC introduits initialement (1 à 10 mm)
La présente invention concerne des compositions pulvérulentes à base de nanotubes de carbone qui présentent une excellente dispersibilité dans les matériaux polymères et peuvent avantageusement être utilisées comme renforts et/ou modifiants de propriétés conductrices et/ou thermiques ; elles peuvent être aisément incorporées au sein de matrices polymères sous forme de mélange-maître.
Revendications 1. Procédé c'obtention de compositions pulvérulentes comprenant au sens large de 10 % à 95% de NTC, préférentiellement de 20 % à 95 % de NTC, encore plus préférentiellement de 35 % à 90 % de NTC, caractérisé en ce qu'il comprenant un ou plusieurs des étapes suivantes : a) une étape de mise en contact/dispersion des NTC avec au moins un composé A, b) éventuellement une étape consistant en un traitement thermique, c) éventuellemenÉ une étape de purification et/ou séparation de la io composition d'avec les réactants en vue de sa récupération, et en ce que le(s) composé(s) A est(sont) un monomère, un mélange de monomères, un mélange de polymères fondus, une solution de monomère(s) et/ou de polymère(s) dans un solvant, un polymère fondu, un ou plusieurs polymères en solution dans un ou plusieurs monomères, un mélange de /5 polymères en solution dans un ou plusieurs monomères, une espèce non réactive de type d'huile ou de type plastifiant, un agent émulsifiant ou tensioactif, un agent de couplage et/ou un acide carboxylique. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) sous forme liquide. 20 3. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) sous forme solide. 4. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) sous forme gazeuse. 5. Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'on met en oeuvre 25 plusieurs composés A de forme physique différente. 6. Procédé selon la 1 à 5 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) choisi(s) parmi les monomères (méth)acryliques, de préférence l'acide acrylique, oléfiniques, de préférence l'éthylène, le propylène, le butène, l'hexène et/ou le 1-octène, diéniques, de préférence le butadiène, vinyliques, de 30 préférence le chlorure de vinyle, vinylidéniques, de préférence le chlorùre de vinylidène, vinylaromatques, et notamment les monomères styréniques, les amino acides, les lactames, les monomères carboxyliques, leurs sels et leur anhydrides, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés ou insaturés depréférence l'acétate de vinyle, les monomères de type résine époxy polymérisable par ouverture de cycle, de préférence le diglycidyl éther de bisphénol A. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une 5 étape b) avec (co)polymérisation de(s) composé(s) A. 8. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le(s) composé(s) A est(sont) choisi(s) parmi le PS, les polyoléfines, les polyamides, le PMMA, le PET, les PES, le PPE, les PEEK, le PVC, le PVDF, les poly(ester)uréthanes, les PEBA, les polyétheresteramides, les polyétheresters, les copolymères à blocs lo SBS, SIS, SEBS, SB ,SBM, SABuS (polystyrène-co-polyacrylate de butyle-copolystyrène), MABuM, les polymères contenant des fonctions de type époxyde et/ou glycidyle éther. 9. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le(s) composé(s) A est(sont) choisi(s) parmi les tensioactifs, les espèces non réactives de type 15 d'huile ou de type plastifiant, les agents de couplage, et/ou un acide carboxylique. 10. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le(s) composé(s) A est(sont) l'acide acétique, l'acide acrylique et/ou l'acide méthacrylique. 11. Composition pulvérulente susceptible d'être obtenue selon le procédé 20 tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 10. 12. Composition selon la 11, dont la taille moyenne des particules est inférieure ou égale à 1 mm, de préférence inférieure ou égale à 800 m, et de préférence dont au plus 10 %, et avantageusement au plus 5 %, des particules des compositions selon l'invention ont une taille inférieure à 40 25 m. 13. Composition selon la 11 ou 12, dans laquelle jusqu'à 50 parties en poids des NTC est remplacée par un ou par plusieurs autres charges pulvérulentes, telles que les noirs de carbone, les charbons actifs, les silices, les fibres de verre. 30 14. Utilisation d'une composition selon les 11 à 13 dans des matériaux, notamment polymériques, comme agent de renfort et /ou comme modifiant des propriétés conductrices et thermiques. 15. Utilisation d'une composition selon la 14 pour la réalisation : d'emballages de composants électroniques, le blindage électromagnétique et à la dissipation antistatique, tels que boîtiers s de téléphone portable, ordinateurs, pour des appareils électroniques embarqués sur les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, de pièces de structures pour les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, d'instruments médicaux, Io - de conduites d'essence (fuel line), des revêtements ou coating antistatiques, de matériaux adhésifs, de thermistors, d'électrodes, notamment pour supercapacités. 15
C,B,H
C09,B82,C08,H01
C09C,B82B,C08K,H01B
C09C 1,B82B 3,C08K 3,C08K 9,H01B 1
C09C 1/46,B82B 3/00,C08K 3/04,C08K 9/04,H01B 1/04,H01B 1/24
FR2888537
A1
DISPOSITIF DE FIXATION AUTOMATIQUE POUR SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET SIEGE DE VEHICULE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,119
La présente invention est relative à la fixation de sièges de véhicule relativement au plancher dudit véhicule. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif de fixation automatique pour siège de véhicule et un siège équipé d'un tel dispositif. Il est notamment connu de fixer les sièges au Io plancher d'un véhicule par vissage à l'aide d'une visseuse. Cependant l'architecture intérieure de certains véhicules ne laisse pas toujours assez de place pour permettre à une visseuse d'accéder aux éléments à visser. La présente invention a notamment pour but de remédier à cet inconvénient en proposant un dispositif comprenant un axe destiné à être fixé au plancher du véhicule et un ensemble de verrouillage solidaire du siège, ledit ensemble de verrouillage comportant: - un support présentant une fente destinée à 20 recevoir l'axe, ladite fente s'étendant entre une extrémité ouverte et une extrémité fermée, et - un étrier monté mobile sur le support entre: É une position escamotée dans laquelle l'étrier autorise le déplacement de l'axe entre l'extrémité ouverte et l'extrémité fermée de la fente, et É une position active dans laquelle l'étrier vient en regard de l'extrémité ouverte de la fente pour empêcher l'axe de se déplacer de l'extrémité fermée jusqu'à l'extrémité ouverte et ainsi retenir l'axe dans ladite fente, dans lequel dispositif, la fente présente une zone intermédiaire disposée entre l'extrémité ouverte et l'extrémité fermée, la fente étant adaptée pour que le déplacement de l'axe de l'extrémité ouverte jusqu'à la zone intermédiaire engendre le déplacement de l'étrier jusqu'à sa position escamotée et le déplacement de l'axe de la zone intermédiaire jusqu'à l'extrémité fermée engendre le déplacement de l'étrier jusqu'à sa position active. Ainsi, le dispositif de fixation permet un montage simple et automatique d'un siège en verrouillant l'ensemble de verrouillage lorsque l'axe est amené à l'extrémité fermée de la fente. On se dispense ainsi de moyen de fixation annexe tel qu'une visseuse. Selon une caractéristique avantageuse conforme à l'invention, le dispositif comprend en outre un moyen de rappel tendant à amener l'étrier en position active. Ainsi, dès que l'axe cesse d'agir sur l'étrier, ce dernier revient automatiquement en position active. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'ensemble de verrouillage comprend en outre un tampon élastiquement déformable, porté par l'étrier, s'intercalant entre l'étrier et l'axe, lorsque l'axe est à l'extrémité fermée de la fente. On évite ainsi que l'étrier endommage l'axe en venant le percuter du fait des vibrations du véhicule et on réduit le bruit généré par le dispositif. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la fente comprend: une première portion sensiblement rectiligne s'étendant sensiblement entre l'extrémité ouverte et la zone intermédiaire, et une deuxième portion sensiblement rectiligne s'étendant sensiblement entre la zone intermédiaire et l'extrémité fermée, sensiblement perpendiculairement à la première portion. Cette réalisation simple permet aisément de déplacer l'étrier jusqu'à sa position escamotée lorsque 35 l'axe se déplace de l'extrémité ouverte jusqu'à la zone intermédiaire engendre et de déplacer l'étrier jusqu'à sa position active lorsque l'axe se déplace de la zone intermédiaire jusqu'à l'extrémité fermée. De plus, la manipulation du dispositif par un opérateur pour lui imprimer ces déplacements est aisée. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, l'étrier est monté pivotant sur le support. Le guidage de l'étrier entre ses positions active et escamotée est ainsi aisément réalisé et de manière robuste. L'invention concerne en outre un siège de véhicule comportant deux dispositifs de fixation automatique, ledit siège comprenant en outre un levier reliant les deux étriers, afin de permettre de man uvrer simultanément les deux étriers. L'escamotage simultané des deux étriers est ainsi facilité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints sur lesquels: la figure 1 est une représentation schématique en perspective d'un siège comprenant deux dispositifs conformes à l'invention, la figure 2 est une vue en perspective des deux dispositifs de la figure 1, la figure 3 est une vue de côté selon la flèche repérée III à la figure 2 d'un des dispositifs de la figure 1, la figure 4 est une vue en perspective selon la flèche repérée IV à la figure 2 du dispositif de la figure 3, avant fixation du siège, la figure 5 est une vue en perspective du dispositif conformément à la figure 4, pendant la fixation du siège, la figure 6 est une vue en perspective du 5 dispositif conformément à la figure 4, après la fixation du siège, Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 illustre un siège 3 de véhicule automobile comprenant essentiellement une structure d'assise 18 et deux dispositifs de fixation 10 décalés l'un par rapport à l'autre suivant une direction transversale T sensiblement horizontale. Chaque dispositif de fixation 10 comprend un axe de fixation 1 et un ensemble de verrouillage 2 coopérant ensemble. Les axes de fixation 1 s'étendent suivant la direction transversale T et sont fixés au plancher 5 du véhicule. Chaque ensemble de verrouillage 2 comprend essentiellement un support 21 et un étrier 25. Les supports 21 sont fixés à la structure d'assise 18 du siège 3 par l'intermédiaire de rivets 12. Chaque support 21 présente une fente 22 destinée à recevoir l'axe de fixation 1 correspondant. Chaque fente 22 s'étend entre une extrémité ouverte 23 une extrémité fermée 24. Elle forme une boutonnière ouverte à l'extrémité ouverte 23 et présente plus précisément une première portion 7 sensiblement rectiligne s'étendant suivant une direction Dl et une deuxième portion 8 sensiblement rectiligne s'étendant suivant une direction D2. La direction Dl est perpendiculaire à la direction transversale T et sensiblement verticale. La direction D2 est sensiblement horizontale et, perpendiculaire à la direction transversale T et à la direction Dl. La première portion 7 s'étend entre l'extrémité ouverte 23 et une zone intermédiaire 29 de la fente 22. La deuxième portion 8 s'étend entre la zone intermédiaire 29 et l'extrémité fermée 24 de la fente 22. L'étrier 25 est monté pivotant sur le support 21, pour tourner autour d'un axe d'articulation 14 s'étendant parallèlement à la direction transversale T. L'étrier 25 peut ainsi pivoter entre une position active représentée en trait fantôme à la figure 3 et illustrée aux figures 1, 2, 4 et 6, et une position escamotée illustrée en trait fort à la figure 3 et représentée à la figure 5. Lorsque l'étrier 25 est dans la position escamotée, il s'étend sensiblement à l'écart de la fente 22 et permet un libre coulissement de l'axe de fixation 1 dans la fente 22 entre l'extrémité ouverte 23 et l'extrémité fermée 24. Lorsque l'étrier 25 est en position active, une partie de l'étrier 25 formant butée 16 s'étend en regard de la première portion 7 de la fente 22, au moins dans la zone intermédiaire 29. Un ressort de rappel 26, plus précisément ici un ressort de torsion, exerce une pression tendant à amener l'étrier 25 en position active. Ce ressort de rappel 26 pourrait également être constitué par un ressort de traction ou de compression, voire être omis dans la mesure où la force de pesanteur remplirait la même fonction. Afin de fixer le siège 3 sur le plancher 5 du véhicule par l'intermédiaire des dispositifs 10 de fixation automatique, un opérateur doit engager les axes de fixation 1 dans les fentes 22 par leur extrémité ouverte 23 jusqu'à leur extrémité fermée 24. Pour ce faire, l'opérateur amène le siège dans une position où les axes de fixation 1 sont sensiblement à l'extrémité ouverte 23 des fentes 22, tel qu'illustré en trait fantôme à la figure 3 et représenté à la figure 4, puis l'opérateur déplace (abaisse) le siège 3 suivant la direction Dl pour amener les axes de fixation 1 dans la zone intermédiaire 7, tel qu'illustré en trait fort à la figure 3 et représenté à la figure 5. Ceci induit un déplacement des axes de fixation 1 de l'extrémité ouverte 23 jusqu'à la zone intermédiaire 7 au cours duquel les axes de fixation 1 poussent sur la partie formant butée 16 de l'étrier 25, provoquant ainsi la rotation de l'étrier 25 de sa position active à sa position escamotée. Le siège 3 repose alors par l'intermédiaire des supports 21 sur les axes de fixation 1. Puis, l'opérateur déplace (fait coulisser vers l'avant du véhicule) le siège 3 suivant la direction D2 pour amener les axes de fixation 1 de la zone intermédiaire 7 jusqu'à l'extrémité fermée 24, tel qu'illustré en trait fantôme à la figure 3 et représenté à la figure 6. Ceci induit un déplacement relatif des axes de fixation 1 dans la deuxième portion 8 des fentes 22 de la zone intermédiaire 7 vers l'extrémité fermée 24, au cours duquel les étriers 25 pivotent autour des axes d'articulation 14 de leur position escamotée vers leur position active pour se rabattre dans la zone intermédiaire 7 et plus généralement dans la première portion 6 des fentes 22 lorsque les axes de fixation 1 les ont quittées. Ainsi, les axes de fixation 1 cessent d'agir sur les étriers 25 lorsqu'ils arrivent à l'extrémité fermée 24 de la fente 22. La butée 16 présente une forme telle que lorsque les axes de fixation 1 tendent à se déplacer de l'extrémité fermée 24 vers l'extrémité ouverte 23, ils ne provoquent pas une rotation des étriers 25 vers leur position escamotée mais au contraire, un maintien des étriers 25 dans leur position active. Les axes de fixation 1 sont alors emprisonnés dans les fentes 22 à leur extrémité fermée 24. Afin d'amortir les chocs entre les étriers 25 et les axes de fixation 1, l'ensemble de verrouillage 2 comprend en outre un tampon 27 élastiquement déformable porté par chacun des étriers 25 et s'intercalant entre l'étrier 25 et l'axe de fixation 1 lorsque l'axe de fixation 1 est à l'extrémité fermée 23 de la fente 22. Ce tampon 27 est avantageusement constitué d'un matériau élastiquement déformable tel qu'un élastomère. Le siège 3 présentant à l'avant deux pieds 4 en complément des deux dispositifs 10 de fixation automatique disposés à l'arrière du siège, l'opérateur peut venir terminer la fixation du siège 3 au plancher 5 du véhicule en fixant les pieds 4 notamment par vissage sur la plancher 5 du véhicule. Inversement, pour libérer le siège 3 du plancher 5 du véhicule, l'opérateur peut faire pivoter manuellement les étriers 25 autour des axes d'articulation 14 de leur position active vers leur position escamotée, puis déplacer le siège 3 de manière à amener les axes de fixation 1 de l'extrémité fermée 24 à l'extrémité ouverte 23, en procédant en sens inverse des déplacements décrits précédemment. Pour faire pivoter les étriers 25 de leur position active vers leur position escamotée, le dispositif 10 comprend en outre un levier 28 reliant rigidement les deux étriers 25, afin de pouvoir les faire pivoter simultanément
Dispositif (10) de fixation automatique pour siège (3) de véhicule automobile, comprenant un axe (1) et un ensemble de verrouillage (2) comportant:- un support (21) présentant une fente (22) destinée à recevoir l'axe (1), ladite fente (22) s'étendant entre une extrémité ouverte (23) et une extrémité fermée (24), et- un étrier (25) monté mobile sur le support (21) entre:. une position escamotée dans laquelle l'étrier (25) autorise le déplacement de l'axe (1) entre l'extrémité ouverte (23) et l'extrémité fermée (24) de la fente (22), et. une position active dans laquelle l'étrier (25) retient l'axe (1) dans ladite fente (22),dans lequel la fente (22) est adapté pour que le déplacement de l'axe (1) de l'extrémité ouverte (23) jusqu'à l'extrémité fermée (24) engendre successivement le déplacement de l'étrier (25) jusqu'à sa position escamotée, puis jusqu'à sa position active.
1. Dispositif (10) de fixation automatique pour siège (3) de véhicule automobile, comprenant un axe (1) destiné à être fixé au plancher (5) du véhicule et un ensemble de verrouillage (2) solidaire du siège (3), ledit ensemble de verrouillage (2) comportant: un support (21) présentant une fente (22) destinée à recevoir l'axe (1), ladite fente (22) s'étendant entre une extrémité ouverte (23) et une extrémité fermée (24), et un étrier (25) monté mobile sur le support (21) entre: É une position escamotée dans laquelle l'étrier (25) autorise le déplacement de l'axe (1) 15 entre l'extrémité ouverte (23) et l'extrémité fermée (24) de la fente (22), et É une position active dans laquelle l'étrier (25) vient en regard de l'extrémité ouverte (23) de la fente (22) pour empêcher l'axe (1) de se déplacer de l'extrémité fermée (24) jusqu'à l'extrémité ouverte (23) et ainsi retenir l'axe (1) dans ladite fente (22), dans lequel dispositif, la fente (22) présente une zone intermédiaire (7) disposée entre l'extrémité ouverte (23) et l'extrémité fermée (24), la fente (22) étant adaptée pour que le déplacement de l'axe (1) de l'extrémité ouverte (23) jusqu'à la zone intermédiaire (7) engendre le déplacement de l'étrier (25) jusqu'à sa position escamotée et le déplacement de l'axe (1) de la zone intermédiaire (7) jusqu'à l'extrémité fermée (24) engendre le déplacement de l'étrier (25) jusqu'à sa position active. 2. Dispositif de fixation automatique selon la 1, comprenant en outre un moyen de rappel (26) tendant à amener l'étrier (25) en position active. 3. Dispositif de fixation automatique selon la 1 ou 2, dans lequel l'ensemble de verrouillage (2) comprend en outre un tampon (27) élastiquement déformable, porté par l'étrier, s'intercalant entre l'étrier (25) et l'axe (1), lorsque l'axe (1) est à l'extrémité fermée (24) de la fente (22). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la fente (22) comprend: une première portion (6) sensiblement rectiligne s'étendant sensiblement entre l'extrémité ouverte (23) et 15 la zone intermédiaire (7), et une deuxième portion (8) sensiblement rectiligne s'étendant sensiblement entre la zone intermédiaire (7) et l'extrémité fermée (24), sensiblement perpendiculairement à la première portion (6). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étrier (25) est monté pivotant sur le support (21) . 6. Siège (3) de véhicule comportant deux dispositifs (10) de fixation automatique selon l'une quelconque des précédentes, ledit siège (3) comprenant en outre un levier (28) reliant les deux étriers (25) , afin de permettre de man uvrer simultanément les deux étriers (25).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/015
FR2896790
A1
UNITE INTEGREE A REFORMEUR AUTOTHERMIQUE/RECUPERATEUR
20,070,803
L'invention concerne des reformeurs de combustible, et plus particulièrement des applications à des reformeurs de combustible qui utilisent un reformage autothermique et un récupérateur. Il est connu dans la reformation d'un combustible d'utiliser un reformeur autothermique ("ATR") ayant une conception classique à plaques en empilage et de prévoir un récupérateur en tant que constituant distinct séparé. Bien que de telles conceptions puissent fonctionner pour le but prévu, il est toujours possible de les perfectionner. Par exemple, il est toujours possible de réduire le coût, et/ou de diminuer l'encombrement, et/ou d'augmenter la durée de vie, etc. Conformément à une caractéristique de l'invention, il est proposé une destinée à être utilisée dans le reformage d'un écoulement de gaz d'alimentation pour produire un écoulement de reformat. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend une enveloppe, une paroi cylindrique placée dans l'enveloppe ; une structure de catalyseur de reformeur autothermique placée à l'intérieur de la paroi cylindrique ; et un échangeur de chaleur du récupérateur placé dans l'enveloppe. L'enveloppe comporte une entrée de gaz d'alimentation et une sortie d'écoulement de reformat. La paroi cylindrique a une extrémité d'entrée destinée à recevoir l'écoulement de gaz d'alimentation dans un volume intérieur entouré par la paroi cylindrique, et elle est positionnée par rapport à l'entrée de gaz d'alimentation et à la sortie de façon à diriger l'écoulement de gaz d'alimentation de l'entrée de gaz d'alimentation vers l'extrémité d'entrée et à diriger l'écoulement de reformat du volume intérieur vers la sortie d'écoulement de reformat. La structure de catalyseur du reformeur autothermique est contenue dans le volume intérieur pour recevoir l'écoulement de gaz d'alimentation et délivrer un écoulement de reformat au volume intérieur. L'échangeur de chaleur du récupérateur comprend un chemin d'écoulement de gaz d'alimentation en relation d'échange de chaleur avec le chemin d'écoulement de reformat. Le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation est défini entre l'enveloppe et la paroi cylindrique en un emplacement situé en amont de l'extrémité d'entrée par rapport à l'écoulement de gaz d'alimentation, et le chemin d'écoulement de reformat est placé dans le volume intérieur en aval de la structure de catalyseur par IO rapport à l'écoulement de reformat. Selon une caractéristique, le chemin d'écoulement de reformat est défini entre la paroi cylindrique et une seconde paroi cylindrique contenue dans le volume intérieur. 15 Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend en outre une chicane placée entre la structure de catalyseur et le chemin d'écoulement de reformat pour diriger l'écoulement de reformat jusque dans le chemin d'écoulement de reformat. 20 Selon une caractéristique, la structure de catalyseur comprend un monolithe catalyseur. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend en outre une chicane d'extrémité reliée à la paroi cylindrique à une extrémité de la paroi cylindrique opposée 25 à l'extrémité d'entrée de façon à diriger l'écoulement de reformat du chemin d'écoulement de reformat vers la sortie d'écoulement de reformat. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend en outre un collecteur de gaz d'alimentation à l'intérieur 30 de l'enveloppe pour diriger l'écoulement de gaz d'alimentation de l'entrée de gaz d'alimentation vers le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation, le collecteur de gaz d'alimentation entourant une partie de la sortie d'écoulement de reformat. 35 Selon une caractéristique, la paroi cylindrique a un diamètre extérieur uniforme s'étendant depuis une entrée vers le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation jusqu'à l'extrémité d'entrée. Selon une caractéristique, la paroi cylindrique comprend deux pièces cylindriques qui sont jointes l'une à l'autre, l'une des pièces cylindriques définissant les chemins d'écoulement de gaz d'alimentation et de reformat de l'échangeur de chaleur du récupérateur et l'autre pièce cylindrique entourant la structure de catalyseur. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend en outre une bougie de réchauffage s'étendant dans l'enveloppe en un emplacement adjacent à l'extrémité d'entrée pour fournir de la chaleur à l'écoulement de gaz d'alimentation entrant dans la structure de catalyseur. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend en outre un puits thermométrique pénétrant dans l'enveloppe et la paroi cylindrique pour s'étendre dans le volume intérieur en un emplacement situé entre la structure de catalyseur et le chemin d'écoulement de reformat. Selon une autre caractéristique, le puits thermométrique est fixé à l'enveloppe et peut flotter par rapport à la paroi cylindrique. Selon une autre caractéristique encore, la paroi cylindrique présente un trou de dégagement à travers lequel s'étend le puits thermométrique, et comprenant en outre un disque monté sur le puits thermométrique recouvrant le trou de dégagement pour limiter l'écoulement de gaz à travers le trou de dégagement. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend une liaison structurale entre la paroi cylindrique et l'enveloppe à une extrémité de la paroi cylindrique opposée à l'extrémité d'entrée, et dans laquelle l'extrémité d'entrée est libre de se dilater longitudinalement par rapport à l'enveloppe. Conformément à une caractéristique de l'invention, l'unité intégrée comprend une enveloppe cylindrique ayant une entrée de gaz d'alimentation et une sortie d'écoulement de reformat placées de façon à être adjacentes à une première extrémité de l'enveloppe cylindrique ; une structure de catalyseur de reformeur autothermique placée dans l'enveloppe et espacée de la première extrémité ; un échangeur de chaleur du récupérateur placé dans l'enveloppe entre la première extrémité et la structure de catalyseur ; un chemin d'écoulement de gaz d'alimentation dans l'enveloppe s'étendant de l'entrée de gaz d'alimentation, à travers l'échangeur de chaleur du récupérateur, et jusqu'à la structure de catalyseur ; et un chemin d'écoulement de reformat dans l'enveloppe s'étendant de la structure de catalyseur, à travers l'échangeur de chaleur du récupérateur, jusqu'à la sortie du reformat. Le chemin d'écoulement du reformat est en relation d'échangeur de chaleur avec le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation dans l'échangeur de chaleur du récupérateur. Selon une caractéristique, les trajets d'écoulement de gaz d'alimentation et de reformat sont définis par une paroi cylindrique placée dans l'enveloppe, et la structure de catalyseur du reformeur autothermique est contenue dans un volume intérieur entouré par la paroi cylindrique. Selon une autre caractéristique, le chemin d'écoulement de reformat s'étendant à travers l'échangeur de chaleur du récupérateur est défini entre la paroi cylindrique et une seconde paroi cylindrique contenue dans le volume intérieur. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend en outre une bougie de réchauffage pénétrant dans l'enveloppe en un emplacement adjacent à la structure de catalyseur pour fournir de la chaleur à l'écoulement de gaz d'alimentation entrant dans la structure de catalyseur. Selon une caractéristique, l'unité intégrée comprend une liaison structurale entre une extrémité de la paroi cylindrique et l'enveloppe à la première extrémité, et dans laquelle une extrémité opposée de la paroi cylindrique est libre de se dilater longitudinalement par rapport à l'enveloppe. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif, et sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective avec coupe 5 d'une unité intégrée à ATR/récupérateur selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective avec coupe montrant un autre ensemble intégré à ATR/récupérateur selon l'invention ; la figure 3 est une vue en perspective éclatée de 10 l'ensemble de la figure 2 ; et la figure 4 est une vue en coupe partielle à échelle agrandie suivant la ligne 4-4 de la figure 2. Une unité intégrée 10 à reformeur autothermique (ATR/récupérateur) est représentée sur la figure 1 et 15 comprend une structure de catalyseur d'ATR (reformeur autothermique) sous la forme d'un monolithe de catalyseur 12, entouré d'une paroi cylindrique 14, et un échangeur de chaleur 16 constituant un récupérateur, le récupérateur 16 et le monolithe ATR 12 étant tous deux contenus dans une 20 enveloppe cylindrique 18. L'enveloppe 18 comporte une première extrémité 20 et une seconde extrémité 22, la structure de catalyseur 12 étant placée à proximité immédiate de la seconde extrémité 22 et l'échangeur de chaleur récupérateur 16 étant placé entre la première 25 extrémité 20 et la structure de catalyseur 12. L'unité intégrée 10 comprend en outre un chemin d'écoulement d'alimentation, indiqué par les flèches 24, dans l'enveloppe 18, s'étendant d'une entrée 26 de gaz d'alimentation à travers le récupérateur 16 et jusqu'à la 30 structure de catalyseur 12 ; et un chemin d'écoulement de reformat, indiqué par des flèches 30, dans l'enveloppe 18, s'étendant entre la structure de catalyseur à travers le récupérateur 16 et jusqu'à une sortie 32 de reformat, le chemin 30 d'écoulement de reformat étant en relation 35 d'échange de chaleur avec le chemin 24 d'écoulement de gaz d'alimentation dans le récupérateur 16. La paroi cylindrique 14 a une extrémité d'entrée 34 destinée à recevoir l'écoulement de gaz d'alimentation dans un volume intérieur 36 qui est entouré par la paroi cylindrique 14. La structure du catalyseur 12 est contenue dans le volume intérieur 36 pour recevoir l'écoulement de gaz d'alimentation et délivrer un écoulement de reformat à la partie restante du volume intérieur 36. De préférence, lorsque la structure 12 se présente sous la forme d'un monolithe, comme illustré, le monolithe est enveloppé dans un mat intumescent 37 et est fixé à l'aide de brides à ses extrémités. Tout catalyseur de reformage autothermique approprié peut être utilisé pour la structure de catalyseur 12. De même, bien que la structure de catalyseur 12 ait été représentée sous la forme d'un monolithe, d'autres structures de catalyseur peuvent être souhaitables pour certaines applications. Le récupérateur 16 comprend la paroi cylindrique 14 qui sépare le chemin 24 d'écoulement de gaz d'alimentation du chemin 32 d'écoulement de reformat dans le récupérateur 16. De préférence, des ailettes 38 et 40 de serpentins ou d'autres moyens appropriés d'accentuation thermique et/ou d'écoulement sont incluses dans le chemin 24 d'écoulement de gaz d'alimentation et dans le chemin 30 d'écoulement de reformat, respectivement, et sont en contact de transmission de chaleur, et avantageusement liées, avec la paroi cylindrique 14 pour améliorer la transmission de la chaleur de l'écoulement de reformat à l'écoulement de gaz d'alimentation. A cet égard, on préfère aussi que l'ailette 38 dans le chemin 24 d'écoulement de gaz d'alimentation ne soit pas liée à l'enveloppe extérieure 18, ce qui permet une dilatation thermique différentielle entre l'ailette 38 et l'enveloppe 18. Le récupérateur 16 comprend aussi, de préférence, une paroi cylindrique intérieure 41 qui coopère avec la paroi 14 pour définir le chemin 30 d'écoulement de reformat à travers le récupérateur 16. Le chemin 24 d'écoulement de gaz d'alimentation dans le récupérateur 16 est défini entre la paroi 14 et l'enveloppe cylindrique 18 de l'unité 10. Une chicane 42 en forme de dôme est avantageusement prévue sur le côté d'entrée de la paroi cylindrique intérieure 41 afin de diriger l'écoulement de reformat dans le chemin 30 d'écoulement de reformat à travers le récupérateur 16. On préfère qu'un chapeau d'extrémité 43 (représenté sur la figure 1) ou qu'un bloc isolant 44 (représenté sur les figures 2 et 3) soit prévu pour fermer ou remplir le volume intérieur de la paroi cylindrique 41 afin de minimiser le volume combustible interne de l'unité intégrée 10. La partie 46 de la paroi cylindrique 14 entourant la structure 12 de catalyseur est avantageusement formée à partir d'une pièce séparée de matière qui est reliée à une autre partie 48 de la paroi cylindrique 18 qui s'étend à travers le récupérateur 16. Cette construction permet de faciliter la fabrication à la fois du récupérateur 16 et la structure de catalyseur 12. Une chicane d'extrémité 50 est reliée à la paroi cylindrique 14 à une extrémité de la paroi cylindrique 14 opposée à l'extrémité d'entrée 34 afin de diriger l'écoulement de reformat vers la sortie 32 d'écoulement de reformat. Une structure 52 de collecteur de gaz d'alimentation entoure une partie de la sortie 32 d'écoulement de reformat et dirige l'écoulement de gaz d'alimentation de l'entrée 26 de gaz d'alimentation vers le chemin 24 d'écoulement de gaz d'alimentation à travers le récupérateur 16. La chicane d'extrémité 50 et la structure 52 de collecteur de gaz d'alimentation coopèrent ensemble avec la sortie 32 d'écoulement de reformat pour réaliser une liaison structurale entre la paroi cylindrique 14 et l'enveloppe 18 à l'extrémité 20. L'extrémité d'entrée 34 de la paroi cylindrique 14 ne comporte aucune liaison directe avec l'enveloppe 18, permettant ainsi à l'extrémité d'entrée 34 de se dilater librement dans la direction longitudinale par rapport à l'enveloppe 18 pour s'adapter à des différences de croissance thermique entre les structures. De préférence, l'unité intégrée ATR/récupérateur comprend aussi une bougie de préchauffage 60 placée de façon à être adjacente à l'entrée de la structure de catalyseur 12, et un puits thermométrique 62 placé entre une extrémité de sortie du monolithe ATR et le côté d'entrée du chemin d'écoulement de reformat à travers le récupérateur pour loger une sonde 63 de température pour contrôler la température du reformat sortant de la structure de catalyseur 12 et pour générer un signal représentatif de la température à des fins de contrôle et/ou de commande du cycle de reformage de combustible. Dans certains systèmes, la bougie de préchauffage 60 peut être souhaitable pour élever la température du gaz d'alimentation lors de conditions de démarrage. Bien que le puits thermométrique 62 soit représenté comme étant placé entre la sortie de la structure 12 de catalyseur et l'entrée du chemin 30 d'écoulement de reformat dans le récupérateur 16, il est possible de contrôler la température du gaz d'alimentation et/ou du reformat en d'autres emplacements et de l'utiliser pour une commande dans certains systèmes. Il peut donc être souhaitable de placer le puits thermométrique 62 en d'autres positions à l'intérieur de l'unité intégrée ATR/récupérateur 10. Le puits thermométrique 62 pénètre avantageusement à la fois dans l'enveloppe 18 et la paroi cylindrique 14 afin de s'étendre dans le volume intérieur 36, la paroi cylindrique 18 ayant un trou de dégagement 64 à travers lequel s'étend le puits thermométrique 62, et un disque 66 étant monté sur le puits thermométrique recouvrant le trou de dégagement 64 pour limiter l'écoulement transversal de gaz à travers le trou de dégagement 64. Ceci permet des différences de dilatation thermique entre l'enveloppe 18 et la paroi cylindrique 14 sans appliquer de contrainte au puits thermométrique 62, à la paroi cylindrique 14 ou à l'enveloppe 18. Bien que n'importe quelle orientation soit possible, dans certaines applications, on préfère que l'unité intégrée 10 soit orientée verticalement, comme montré sur la figure 1, l'extrémité 20 étant en bas et l'extrémité 22 en haut. En outre, bien que les matières particulières choisies pour l'unité intégrée 10 dépendent fortement de l'application particulière, une matière appropriée est un acier inoxydable de type 310S (UNS31008), les constituants étant reliés par une brasure appropriée, telle que AWS BNi-5. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'unité décrite et représentée, sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne une unité intégrée (10) à reformeur et autothermique/récupérateur comportant une enveloppe cylindrique (18) ayant une entrée (26) de gaz d'alimentation et une sortie (32) d'écoulement de reformat adjacentes à une extrémité (20) de l'enveloppe cylindrique (18). Une structure (12) de catalyseur est placée dans l'enveloppe et espacée de la première extrémité, et un échangeur de chaleur (16) formant un récupérateur est placé dans l'enveloppe (18) entre la première extrémité (20) et la structure (12) du catalyseur.Domaine d'application : Reformage de combustibles, etc.
1. Unité intégrée à reformeur autothermique/récupérateur pour une utilisation dans le reformage d'un écoulement de gaz d'alimentation afin de produire un écoulement de reformat, l'unité étant caractérisée en ce qu'elle comporte : une enveloppe (18) comprenant une entrée (26) de gaz d'alimentation et une sortie (32) d'écoulement de reformat ; une paroi cylindrique (14) placée dans l'enveloppe, la paroi cylindrique ayant une extrémité d'entrée (34) destinée à recevoir l'écoulement de gaz d'alimentation dans un volume intérieur (36) entouré par la paroi cylindrique, la paroi cylindrique étant positionnée par rapport à l'entrée de gaz d'alimentation et à la sortie de façon à diriger l'écoulement de gaz d'alimentation de l'entrée de gaz d'alimentation vers l'extrémité d'entrée et à diriger l'écoulement de reformat du volume intérieur vers la sortie d'écoulement de reformat ; une structure (12) de catalyseur de reformeur autothermique contenue dans le volume intérieur pour recevoir l'écoulement de gaz d'alimentation et délivrer un écoulement de reformat au volume intérieur ; et un échangeur de chaleur (16) de récupérateur comportant un chemin (24) d'écoulement de gaz d'alimentation en relation d'échange de chaleur avec un chemin (30) d'écoulement de reformat, le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation étant défini entre l'enveloppe et la paroi cylindrique en un emplacement en amont de l'extrémité d'entrée par rapport à l'écoulement de gaz d'alimentation, et le chemin d'écoulement de reformat étant placé dans le volume intérieur en aval de la structure de catalyseur par rapport à l'écoulement de reformat. 2. Unité intégrée selon la 1, dans laquelle le chemin d'écoulement de reformat est défini entre la paroi cylindrique et une seconde paroi cylindrique (41) contenue dans le volume intérieur. 3. Unité intégrée selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une chicane (42) placée entre la structure de catalyseur et le chemin d'écoulement de reformat pour diriger l'écoulement de reformat dans le chemin d'écoulement de reformat. 4. Unité intégrée selon la 2, caractérisée en ce que la structure de catalyseur comprend un monolithe (12) de catalyseur. 5. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une chicane (50) d'extrémité reliée à la paroi cylindrique à une extrémité de la paroi cylindrique opposée à l'extrémité d'entrée afin de diriger l'écoulement de reformat du chemin d'écoulement de reformat vers la sortie d'écoulement de reformat. 6. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un collecteur (52) de gaz d'alimentation dans l'enveloppe pour diriger l'écoulement de gaz d'alimentation de l'entrée de gaz d'alimentation vers le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation, le collecteur de gaz d'alimentation entourant une partie de la sortie d'écoulement de reformat. 7. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce que la paroi cylindrique a un diamètre extérieur uniforme s'étendant d'une entrée vers le chemin d'écoulement de gaz d'alimentation jusqu'à l'extrémité d'entrée. 8. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce que la paroi cylindrique comporte deux pièces cylindriques (46, 48) qui ont été jointes l'une à l'autre, l'une des pièces cylindriques définissant les chemins d'écoulement de gaz d'alimentation et de reformat de l'échangeur de chaleur du récupérateur et l'autre pièce cylindrique entourant la structure de catalyseur. 12 9. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une bougie (60) de préchauffage s'étendant dans l'enveloppe en un emplacement adjacent à l'extrémité d'entrée pour fournir de la chaleur à l'écoulement de gaz d'alimentation entrant dans la structure de catalyseur. 10. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un puits thermométrique (62) pénétrant à la fois dans l'enveloppe et dans la paroi cylindrique pour s'étendre dans le volume intérieur en un emplacement situé entre la structure de catalyseur et le chemin d'écoulement de reformat. 11. Unité intégrée selon la 10, caractérisée en ce que le puits thermométrique est fixé à l'enveloppe et peut flotter par rapport à la paroi cylindrique. 12. Unité intégrée selon la 11, caractérisée en ce que la paroi cylindrique présente un trou (64) de dégagement à travers lequel s'étend le puits thermométrique, et comportant en outre un disque (66) monté sur le puits thermométrique et recouvrant le trou de dégagement pour limiter l'écoulement de gaz à travers le trou de dégagement. 13. Unité intégrée selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une liaison structurale entre la paroi cylindrique et l'enveloppe à une extrémité de la paroi cylindrique opposée à l'extrémité d'entrée, et en ce que l'extrémité d'entrée est libre de se dilater longitudinalement par rapport à l'enveloppe. 35
C
C01
C01B
C01B 3
C01B 3/38
FR2892605
A1
INSTALLATION POUR LA PREPARATION DE PRODUITS ALIMENTAIRES ET LEUR RECOUVREMENT PAR UNE MATIERE PREMIERE ALIMENTAIRE DU TYPE NOTAMMENT CHOCOLAT
20,070,504
L'invention se rattache au secteur technique des installations et matériels utilisés dans la fabrication, transformation de produits alimentaires notamment destinés à des activités pâtissières, chocolatières et similaires. 10 La fabrication de produit de pâtisserie requiert souvent la mise en forme d'un produit à l'état intermédiaire ayant déjà un volume et des formes spécifiques qu'il y a lieu ensuite de recouvrir par la projection d'une matière première alimentaire se trouvant à l'état fluide et projetée par un pistolet à aire comprimé qui est lui-même raccordé à un réservoir ou contenant d'un 15 certain volume de ladite matière première. C'est le cas, par exemple, de la projection de chocolat, de beurre, de blancs d'oeufs, d'amidon qui sont utilisés à cette fin selon les caractéristiques des produits à obtenir. Dans le cadre d'activités pâtissières chocolatières à caractère 20 professionnel, le recouvrement de produits à un état intermédiaire de préparation, à l'aide de pistolets à air comprimé de projection, pose des problèmes importants environnementaux. La projection de la matière alimentaire fluide par le pistolet entraîne un phénomène de turbulences avec des particules issues des produits, et de la matière alimentaire, et d'autres 25 aussi se trouvant dans l'environnement immédiat créant une sorte de brouillard. Le travail du pâtissier chocolatier s'effectue dans un environnement d'autant plus gênant et perturbateur que les quantités de produits à recouvrir sont importantes. En outre, la force de projection de la5 matière alimentaire l'amène à être propulsée sur des zones en surfaces relativement importantes avec, bien sûr et toujours, une perte de matière qui se dépose ailleurs. Pour remédier à cet inconvénient, certains pâtissiers chocolatiers ont aménagé un endroit plus ou moins fermé en forme d'enceinte, et ce sont les parois de celle-ci qui reçoivent les déchets de matière alimentaire. L'enceinte crée, à son tour, un environnement propice à la stagnation des particules de matières premières et autres. L'opérateur qui effectue une projection de matière première alimentaire fluidisée a en fait très peu de temps à consacrer à chaque produit à recouvrir de sorte que les mouvements du bras, par l'opérateur, restent empiriques. L'environnement ambiant au sein de l'enceinte est donc source d'un brouillard de particules quand les opérations se prolongent. Il faut aussi, à l'aide d'outils, racler et enlever les déchets de matière première alimentaire qui se sont agglutinés et qui ont séché. Ces opérations de nettoyage sont fastidieuses et peu pratiques en fonction de la matière alimentaire projetée. A la connaissance du demandeur qui est un professionnel averti de la pâtisserie chocolaterie, aucune solution n'a été trouvée et mise en oeuvre, chaque pâtissier chocolatier essayant, comme il le peut, de faire ce travail dans les conditions les moins gênantes possibles. Par ailleurs, le changement de matières premières alimentaires projetées fait qu'il y a des sous-couches de matières différentes qui s'agglutinent sur les éventuels parois de l'enceinte et l'enlèvement de l'agrégat de couches de matières diversifiées est encore plus difficile à exécuter. Face à ces nombreux problèmes et inconvénients cités de cette pratique, le demandeur a recherché une solution facile à mettre en oeuvre et qui réponde parfaitement au double problème posé du contrôle de l'environnement dans l'enceinte où s'effectue la projection de matière alimentaire, et de celui du nettoyage de l'enceinte. Cette solution devrait être par ailleurs d'une grande efficacité compte tenu du travail à la chaîne du pâtissier chocolatier à confectionner des produits en grand nombre et, dans un temps très court, à les recouvrir de la matière alimentaire souhaitée. Le demandeur a ainsi trouvé une solution simple qui, dans l'application particulière des activités d'un pâtissier chocolatier, répond aux besoins de ce dernier dans les meilleures conditions environnementales par rapport à l'art antérieur. La démarche du demandeur a ainsi été de concevoir une solution qui exige un faible encombrement et qui soit parfaitement intégrable dans des locaux de pâtissier chocolatier mais aussi de restaurants et, de manière plus générale, dans tous lieux de préparation de produits alimentaires requérant un enrobage complémentaire de produits alimentaires. Le demandeur a ainsi conçu une installation pour la préparation de produits alimentaires et leur recouvrement par une matière première alimentaire qui est remarquable en ce qu'elle comprend une structure de base étagée avec carter de protection incluant, dans sa partie centrale, une enceinte fermée sur trois côtés et ouverte vers l'avant avec un plan d'appui inférieur de travail recevant un ou des produits alimentaires non finis à recouvrir, et en ce que ladite enceinte présente des parois latérales, de fond et de plafond aménagées pour recevoir des panneaux démontables aérés, lesdites parois latérales de fond et de plafond définissant, par rapport aux parois extérieures du carter, des cavités pour le passage d'air et de particules de matières alimentaires, et en ce que lesdites cavités sont communicantes entre elles et définissent un circuit de ventilation, et en ce que dans la partie de dessus de l'enceinte est disposé un moyen de filtration débouchant dans un conduit d'évacuation d'air, et en ce que la mise en fonction de l'installation et du pistolet permet l'enrobage des produits et l'évacuation de l'air et des particules chargées de matière. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée de manière non limitative aux figures des dessins où : - La figure 1 est une vue de l'installation selon l'invention. - La figure 2 est une vue en coupe partielle selon la ligne A.A. de la figure 1. - La figure 3 est une vue des panneaux en forme de grilles disposées sur les côtés latéraux et de fond de l'enceinte intérieure. - La figure 4 est une vue en coupe et de dessus, selon la ligne B.B. de la figure 3 de l'installation. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative aux figures des dessins. L'installation pour la préparation de produits alimentaires et leur recouvrement par une matière première alimentaire est référencée dans son ensemble par (A). On entend par matière première alimentaire un produit à l'état fluide pouvant être du chocolat, du beurre, du blanc d'oeuf, de l'amidon et, de manière générale, toute matière alimentaire utilisée en pâtisserie chocolaterie pour recouvrir des produits alimentaires préparés et se trouvant ainsi à un stade intermédiaire de produits non finis. L'installation est autonome, de faible encombrement, soit fixe, soit montée sur des moyens de roulement, pour permettre son intégration dans un local existant. Ladite installation (A) comprend ainsi une structure de base (1) étagée protégée par un carter ou enveloppe de protection (2) démontable en tout ou partie pour avoir accès à l'intérieur de l'installation. Celle-ci comprend, dans sa partie centrale, une enceinte (3) fermée sur trois côtés et ouverte vers l'avant avec un plan d'appui inférieur (3a) de travail recevant ou non un plateau support (4) fixe ou rotatif, horizontal pour la réception d'un ou des produits alimentaires (P) à l'état non fini et destiné à être recouvert d'une matière alimentaire. L'enceinte se trouve en appui sur une partie meuble (5) de rangement d'accessoires et/ou de produits, alimentaires et autres, aménagée de manière bien classique avec des étagères et portes de fermeture. L'enceinte (3) définit, par rapport aux parois extérieures (2a) de l'installation, des parois intermédiaires, latérales (3b) et de fond (3c) verticales, ainsi qu'une paroi de plafond (3d) qui définissent, par rapport aux parois extérieures (2a), des cavités latérales (6a), de fond (6b), supérieure de plafond (6c), de passage d'air. Les parois latérales (3b), de fond (3c), et de plafond (3d) sont aménagées avec des encadrements autorisant le positionnement de panneaux (7) aérés démontables. Ces panneaux sont agencés sous forme de grilles et autorisent donc le passage d'air et de particules à l'extérieur de l'enceinte dans les cavités (6a û 6b) latérales, de fond, et supérieure (6c). Le maintien des grilles, dans leur encadrement, s'effectue de toute manière appropriée à l'aide de moyens de retenue et de verrouillage (8) du type à serrure ou équivalent. Avantageusement, les parois latérales de l'enceinte peuvent recevoir des couples de grilles superposées comme représentés aux dessins. La partie supérieure de l'enceinte autorise ainsi la fixation d'un panneau (7) grille supérieur. Les différentes cavités (6a ù 6b ù 6c) formées entre les parois de l'enceinte et l'enveloppe extérieure de l'installation sont communicantes entre elles de manière à créer ainsi un circuit de ventilation. A titre complémentaire, au dessus de l'enceinte (3) se trouve être disposé un moyen de filtration (9), sous forme cylindrique ou autre et entourant le conduit (10) d'évacuation d'air vers l'extérieur. Le moyen de filtration (9) est tenu de toute manière appropriée avec une plaque support (11) et des tirants (11a) et similaires, solidaires de la structure de base. Un dispositif d'aspiration d'air est disposé dans la partie haute de l'installation et permet ainsi l'aspiration de l'air et des particules, en particulier de l'air projeté par le pistolet (12) à air comprimé. Ce dernier qui est manipulé manuellement par l'opérateur est raccordé par un conduit (13) à une source de projection d'air comprimé situé soit à côté de l'installation, soit, si l'installation le permet, à la bouteille réservoir d'air si elle se trouve rangée et stockée dans la partie meuble sous jacente à l'enceinte (3). Le pistolet est agencé pour recevoir un réservoir (14) de la matière première à projeter. Ce système de ventilation et aspiration est commandé par tous moyens appropriés. Ainsi, selon l'invention, l'installation décrite ci avant, dans sa fonction et ses moyens dans l'application très particulière de l'invention, permet de procéder au recouvrement des produits alimentaires non finis destinés à être enrobés, et ce dans des conditions environnementales sans nuisances. Le produit à enrober étant disposé sur le plateau horizontal de l'enceinte, fixe ou tournant, l'opérateur met en marche l'installation avec le système ventilation aspiration, et la projection d'air comprimé est assurée sur le pistolet. L'opérateur déplace le pistolet autour du produit à recouvrir avec la projection de la matière première alimentaire à l'état fluide. L'air est simultanément aspiré à travers les différentes grilles latérales, de fond et de plafond, avec toutes les particules de matières alimentaires. Il y a donc création d'un flux directionnel d'évacuation matérialisé par les différentes flèches à la figure 2 des dessins. Le système de filtration collecte les particules de matières et l'air déchargé des particules est évacué vers l'extérieur à travers le conduit d'évacuation supérieur. Sans sortir du cadre de l'invention, les panneaux grilles peuvent ainsi être conçus avec des moyens de filtration, assurant ainsi une double filtration avec le filtre (9). Les panneaux sont démontables et peuvent être nettoyés facilement et aussi souvent que possibles et nécessaires, soit par des moyens de raclage, soit dans des bains d'eau. La puissance d'aspiration peut être réglée en fonction des besoins par tous moyens de réglage appropriés. Le plateau récepteur de produits peut être aménagé pour recevoir une batterie de produits à recouvrir, et sa mise en rotation peut s'effectuer par tous moyens appropriés. Le volume de l'installation dépend des besoins du professionnel et ladite installation peut être aménagée sous forme de kit de montage. L'installation est réalisée en matériau inox alimentaire répondant aux normes en vigueur. La partie meuble (5) peut être agencée avec des moyens de chauffage et/ou de refroidissement susceptibles d'avoir, par convection, un effet dans le volume de l'enceinte (3) et, en particulier, du plateau support des produits à recouvrir. L'enceinte aspirante peut ainsi être posée sur un soubassement isolé avec une température contrôlée (étuve chaude ou partie réfrigérée) pour la conservation des matières premières utilisées pour la projection. L'invention trouve ainsi de nombreux avantages et la qualité de l'environnement du travail de l'opérateur est largement améliorée
L'installation pour la préparation de produits alimentaires et leur recouvrement par une matière première alimentaire projetée par un pistolet à air comprimé récepteur d'un récipient de matière alimentaire fluide à projeter, est remarquable en ce qu'elle comprend une structure de base (1) étagée avec carter de protection (2) incluant, dans sa partie centrale, une enceinte (3) fermée sur trois côtés et ouverte vers l'avant avec un plan d'appui inférieur (3a) de travail recevant un ou des produits alimentaires non finis à recouvrir,et en ce que ladite enceinte présente des parois latérales (3b), de fond (3c) et de plafond (3d) aménagées pour recevoir des panneaux (7) démontables aérés, lesdites parois latérales de fond et de plafond (3b - 3c - 3d) définissant, par rapport aux parois extérieures (2a) du carter (2), des cavités (6a - 6b - 6c) pour le passage d'air et de particules de matières alimentaires, et en ce que lesdites cavités sont communicantes entre elles et définissent un circuit de ventilation,et en ce que dans la partie de dessus de l'enceinte (3) est disposé un moyen de filtration (9) débouchant dans un conduit d'évacuation d'air,et en ce que la mise en fonction de l'installation et du pistolet permet l'enrobage des produits (P) et l'évacuation de l'air et des particules chargées de matière.
1- Installation pour la préparation de produits alimentaires et leur recouvrement par une matière première alimentaire projetée par un pistolet à air comprimé récepteur d'un récipient de matière alimentaire fluide à projeter, caractérisée en ce qu'elle comprend une structure de base (1) étagée avec carter de protection (2) incluant, dans sa partie centrale, une enceinte (3) fermée sur trois côtés et ouverte vers l'avant avec un plan d'appui inférieur (3a) de travail recevant un ou des produits alimentaires non finis à recouvrir, et en ce que ladite enceinte présente des parois latérales (3b), de fond (3c) et de plafond (3d) aménagées pour recevoir des panneaux (7) démontables aérés, lesdites parois latérales de fond et de plafond (3b û 3c û 3d) définissant, par rapport aux parois extérieures (2a) du carter (2), des cavités (6a û 6b û 6c) pour le passage d'air et de particules de matières alimentaires, et en ce que lesdites cavités sont communicantes entre elles et définissent un circuit de ventilation, et en ce que dans la partie de dessus de l'enceinte (3) est disposé un moyen de filtration (9) débouchant dans un conduit d'évacuation d'air, et en ce que la mise en fonction de l'installation et du pistolet permet l'enrobage des produits (P) et l'évacuation de l'air et des particules chargées de matière. - 2- Installation, selon la 1, caractérisée en ce que les panneaux sont établis sous forme de grilles. - 3- Installation, selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de filtration (9) est disposé sur une plaque support (10) maintenue par des tirants par rapport à la structure de base.- 4- Installation, selon la 1, caractérisée en ce que des moyens de verrouillage (8) du type serrures permettent le maintien des panneaux. - 5- Installation, selon la 1, caractérisée en ce que l'enceinte (3) est disposée sur une partie meuble (5) de rangement d'accessoires et/ou de produits alimentaires. 10 -6- Installation, selon la 5, caractérisée en ce que la partie meuble (5) est agencée avec des moyens de chauffage et/ou de refroidissement susceptibles d'avoir, par convection, un effet dans le volume de l'enceinte (3) et, en particulier, du plateau support des produits à recouvrir. 15 7-Installation, selon la 6, caractérisée en ce que l'enceinte aspirante est posée sur un soubassement isolé avec une température contrôlée (étuve chaude ou partie réfrigérée) pour la conservation des matières premières utilisées pour la projection. 20
A
A23,A21
A23P,A21D,A23G
A23P 1,A21D 13,A23G 1
A23P 1/08,A21D 13/08,A23G 1/54
FR2900632
A1
DAVIER BASCULANT MANUEL ASSISTE PAR VERIN A GAZ SE DISSIMULANT DANS LE PUITS A CHAINE DU BATEAU
20,071,109
L'invention a pour objet un davier manuel basculant pour manoeuvrer une ancre de bateau, ledit davier s'escamotant complètement dans le puits à chaîne du bateau, ledit davier est assisté par au moins un vérin à gaz et un moyen de fixation assure son accrochage dans le puits à chaîne. Actuellement, la plupart des daviers sont fixés à l'avant du bateau et dépassent de celui-ci, ce qui peut endommager les autres bateaux, lors d'accostages ou de manoeuvres dans un port. De plus, de la place est perdue sur le pont et les occupants du bateaux risquent de se blesser avec. Il existe io des systèmes de daviers escamotables qui nécessitent un circuit hydraulique ou une alimentation électrique, ce qui utilise beaucoup de place sur le bateau et entraîne un entretien rigoureux de l'ensemble du système. L'état de la technique peut être défini notamment par : - Le brevet américain US 4,526,123 qui décrit un davier basculant de 15 manière manuelle, fixé sur le pont du bateau et permettant de ranger le système à la verticale sur le pont. Cette solution permet d'éviter l'endommagement des autres bateaux mais le stockage du système à la verticale ne résout pas le problème de la place perdue sur le pont, ni du risque de blessure des occupants du bateau. 20 - Le brevet international WO 8909160 décrivant un davier avec un bras basculant ayant pour but de faciliter la mise à l'eau, le remontage et le rangement de l'ancre, à la verticale sur le pont. De même que précédemment cette technique ne permet pas de dissimuler le davier et l'ancre dans le puits à chaîne. 25 La présente invention offre une solution complète à ces problèmes, en ayant pour objet un davier basculant de manière manuelle assistée par vérin à gaz et se dissimulant entièrement dans le puits à chaîne du bateau, une fois l'utilisation du davier finie. Ainsi le pont est libre, il n'y a aucun risque 30 d'endommager d'autres bateaux, ni de blesser les occupants dudit bateau. Ce système est entièrement manuel et la présence d'au moins un vérin à gaz facilite son utilisation : la sortie du système pour mouiller l'ancre est aisée et lors du rangement de l'ancre, la chute du système dans le puits à chaîne est ralentie. Par ailleurs l'entretien du système est minime, puisque le vérin à gaz ne requiert pas d'attention particulière et que l'ensemble du système est en matériau inoxydable ce qui permet d'éviter toute corrosion du mécanisme. L'invention a pour objet un davier manuel basculant pour manoeuvrer une ancre de bateau, ledit davier s'escamotant complètement dans le puits à chaîne du bateau, ledit davier est assisté par au moins un vérin à gaz et un moyen de fixation assure son accrochage dans le puits à chaîne. La fixation de l'ensemble dudit davier se fait dans le puits à chaîne par io une plaque de fixation solidaire du puits à chaîne, ladite plaque de fixation reçoit une plaque perpendiculaire qui reçoit un axe d'articulation sur lequel est fixé une extrémité du bras articulé du davier, l'autre extrémité dudit bras articulé recevant les moyens de guidage et de roulement pour le câblot, la chaîne et l'ancre. 15 De manière à faciliter la manoeuvre dudit davier, ledit davier est assisté par un vérin à gaz à double effet fixé par ses extrémités, l'une des extrémités sur l'ensemble de plaques fixées au puits à chaîne et l'autre extrémité à un point judicieusement choisi de l'extrémité dudit bras articulé du davier, du coté de l'axe d'articulation. Aux deux extrémités du vérin à gaz, la fixation se fait par 20 l'intermédiaire d'axes permettant un décalage du vérin à gaz par rapport au davier, ceci dans le but de permettre la rotation du bras articulé. Le bras articulé dudit davier à la forme d'un L. La branche la plus longue sert de rampe de guidage et de roulement pour l'ancre, la chaîne et le câblot. La branche la plus courte permet la fixation du bras articulé sur l'ensemble de 25 plaques par l'axe d'articulation, son extrémité libre est pourvue d'une petite patte déportée dont l'extrémité est fixée à une extrémité du vérin à gaz, pour faire office de levier de commande. Le basculement du bras articulé dudit davier est conçu pour faire une rotation d'environ 250 à 270 de manière à obtenir un escamotage complet 30 dans le puits à chaîne. Le bras articulé dudit davier est formé par deux lames parallèles reliées entre-elles par des moyens de fixation, ceci dans le but de permettre le basculement dudit bras articulé à environ 250-270 . Selon un mode de réalisation, l'ensemble dudit davier peut s'intégrer dans une cage de fixation, ladite cage occupe le volume du puits à chaîne. La cage est constituée d'une plaque de base de la forme du puits à chaîne, de montants qui relient dans la partie supérieure, un cadre qui défini le pourtour du puits à chaîne. Ladite cage assure la fixation de l'ensemble du davier et protége le pont de mouillage de la coque, les parois et les autres parties fragiles du bateau. Avantageusement, les moyens de guidage et de roulement sont constitués d'au moins deux rouleaux à l'extrémité du bras articulé permettant au io câblot, à la chaîne et à l'ancre de glisser correctement sur ledit bras articulé. Dans un mode de réalisation préféré, le bras articulé dudit davier possède un moyen de fixation pour fixer l'ancre audit bras articulé lorsqu'elle est en position remontée, ainsi qu'un moyen permettant de maintenir ledit davier en position sortie et en position rentrée. 15 Dans un mode de réalisation préféré le davier est constitué d'un matériau inoxydable. Avantageusement, le davier est constitué d'acier inoxydable pour le bras articulé, l'ensemble de plaques, le vérin à gaz, les systèmes de fixation et les axes des rouleaux et de bronze pour l'axe d'articulation du bras articulé. 20 Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l'invention et permettront de la comprendre aisément. 25 Figure 1 : Vue générale de l'ensemble du davier basculant en position rentrée. Figure 2 : Vue général de l'ensemble du davier basculant en position sortie et à moitié sortie. Figure 3 : Vue latérale du bras articulé du davier. Figure 4 : Vue du dessus du bras articulé du davier. 30 Figure 5 : Vue latérale de l'ensemble de plaque de fixation. Figure 6 : Vue de face l'ensemble de plaque de fixation. Figure 7 : Vue du dessus l'ensemble de plaque de fixation. L'objet de la présente invention est un davier (1) manuel basculant pour manoeuvrer une ancre (2), caractérisé par le fait que ledit davier s'escamote dans le puits à chaîne (3) et qu'au moins un vérin à gaz (4) à double effet facilite la manoeuvre dudit davier. Dans un mode de réalisation préféré, ledit davier (1) est fixé dans le puits à chaîne (3) par une plaque de fixation (5) solidaire du puits à chaîne (3), ladite plaque de fixation (5) reçoit une plaque perpendiculaire (6) qui reçoit un axe d'articulation (7) sur lequel est fixé une extrémité (8) du bras articulé (10) du davier (1), l'autre extrémité (9) dudit bras articulé (10) recevant les moyens de io guidage et de roulement pour le câblot, la chaîne et l'ancre (2). Avantageusement, le vérin à gaz (4) à double effet est fixé par ses extrémités, l'une sur l'ensemble de plaques (5) (6) fixées au puits à chaîne(3) et l'autre extrémité à un point judicieusement choisi de l'extrémité (8) dudit bras articulé (10) du davier (1), du coté de l'axe d'articulation (7). Aux deux 15 extrémités du vérin à gaz (4), la fixation se fait par l'intermédiaire d'axes (18) (19) permettant un décalage du vérin à gaz (4) par rapport au davier (1), ceci dans le but de permettre la rotation du bras articulé (10). Le davier (1) est caractérisé par le fait que le bras articulé (10) dudit davier à la forme d'un L. La branche la plus longue (11) sert de rampe de 20 guidage et de roulement pour l'ancre, la chaîne et le câblot. La branche la plus courte (12) est fixée à l'axe d'articulation (7), son extrémité libre est pourvue d'une petite patte (13) déportée dont l'extrémité est fixée à une extrémité du vérin à gaz (4), pour faire office de levier de commande. Le basculement du bras articulé (10) dudit davier (1) est conçu pour faire 25 une rotation d'environ 250 à 270 de manière à obtenir un escamotage complet dans le puits à chaîne (3). Le bras articulé (10) dudit davier est formé par deux lames parallèles (17) reliées entre-elles par des moyens de fixation, ceci dans le but de permettre le basculement dudit bras articulé (10) à environ 250-270 . Selon un mode de réalisation, non représenté dans les figures, 30 l'ensemble dudit davier (1) peut s'intégrer dans une cage de fixation, ladite cage occupe le volume du puits à chaîne (3). La cage est constituée d'une plaque de base de la forme du puits à chaîne (3), de montants qui relient dans la partie supérieure, un cadre qui défini le pourtour du puits à chaîne (3). Ladite cage assure la fixation de l'ensemble dudit davier (1) et protége le pont de mouillage de la coque, les parois et les autres parties fragiles du bateau. Dans un mode de réalisation préféré les moyens de guidage et de roulement sont constitués d'au moins deux rouleaux (14) à l'extrémité (9) du bras articulé (10) permettant au câblot, à la chaîne et à l'ancre (2) de glisser correctement sur ledit bras articulé (10). Dans un mode de réalisation préféré, le bras articulé (10) dudit davier possède un moyen de fixation (15) pour fixer l'ancre audit bras articulé (10) lorsqu'elle est en position remontée, ainsi qu'un moyen permettant de maintenir io ledit davier (1) en position sortie et en position rentrée (16). Dans un mode de réalisation préféré le davier (1) est constitué d'un matériau inoxydable. Avantageusement, le davier (1) est constitué d'acier inoxydable pour le bras articulé (10), l'ensemble de plaques (5) (6), le vérin à gaz (4), les systèmes 15 de fixation (15) (16) et les axes des rouleaux (14) et de bronze pour l'axe d'articulation (7) du bras articulé (10). REFERENCES 1. Davier 2. Ancre 3. Puits à chaîne 4. Vérin à gaz 5. Plaque de fixation 6. Plaque perpendiculaire 7. Axe d'articulation io 8. Extrémité du bras articulé 9. Extrémité du bras articulé comportant les rouleaux 10. Bras articulé 11. Branche la plus longue 12. Branche la plus courte 15 13. Petite patte 14. Rouleaux 15. Fixation ancre/davier 16. Fixation en position rentrée/sortie 17. Lames du bras articulé 20 18.Axe de fixation vérin/bras articulé 19.Axe de fixation vérin/plaque
«L'invention a pour objet un davier (1) manuel basculant pour manoeuvrer une ancre (2) de bateau, ledit davier (1) s'escamotant complètement dans le puits à chaîne (3) du bateau, ledit davier est assisté par au moins un vérin à gaz (4) et un moyen de fixation assure son accrochage dans le puits à chaîne (3).La fixation de l'ensemble dudit davier (1 ) se fait dans le puits à chaîne (3) par une plaque de fixation (5) solidaire du puits à chaîne (3), ladite plaque de fixation (5) reçoit une plaque perpendiculaire (6) qui reçoit un axe d'articulation (7) sur lequel est fixé une extrémité du bras articulé (10) dudit davier (1), l'autre extrémité dudit bras articulé (10) recevant les moyens de guidage et de roulement pour le câblot, la chaîne et l'ancre (2).L'invention s'applique au bateau utilisant un davier manuel.»
1. Davier (1) manuel basculant pour manoeuvrer une ancre (2) de bateau, caractérisé par le fait - que ledit davier (1) s'escamote complètement dans le puits à chaîne (3) du bateau - qu'il est assisté par au moins un vérin à gaz (4) ; et - qu'un moyen de fixation assure son accrochage dans le puits à chaîne (3). 2. Davier selon la 1 caractérisé par le fait io - que la fixation de l'ensemble dudit davier (1) se fait dans le puits à chaîne (3) par une plaque de fixation (5) solidaire du puits à chaîne (3) ; - que ladite plaque de fixation (5) reçoit une plaque perpendiculaire (6) qui reçoit un axe d'articulation (7) sur lequel est fixé une extrémité du bras articulé (10) dudit davier, l'autre extrémité dudit bras articulé (10) recevant les moyens 15 de guidage et de roulement pour le câblot, la chaîne et l'ancre. 3. Davier selon la 1 caractérisé par le fait - que pour faciliter la manoeuvre dudit davier, ledit davier (1) est assisté par un vérin à gaz (4) à double effet, fixé par ses extrémités, l'une des extrémités sur l'ensemble de plaques (5) (6) fixées au puits à chaîne (3) et l'autre extrémité à 20 un point judicieusement choisi de l'extrémité dudit bras articulé (10) dudit davier (1), du coté de l'axe d'articulation (7). - qu'aux deux extrémités du vérin à gaz (4), la fixation se fait par l'intermédiaire d'axe (18) (19) permettant un décalage du vérin à gaz (4) par rapport audit davier (1), ceci dans le but de permettre la rotation du bras articulé (10). 25 4. Davier selon la 1 caractérisé par le fait - que le bras articulé (10) dudit davier (1) a la forme d'un L ; - que la branche la plus longue (11) sert de rampe de guidage et de roulement pour l'ancre (2), la chaîne et le câblot ; - que la branche la plus courte (12) permet la fixation du bras articulé (10) sur 30 l'ensemble de plaques (5) (6) par l'axe d'articulation (7) ; - que la branche la plus courte (11) possède à son extrémité libre une petite patte (13) déportée dont l'extrémité est fixée à une extrémité du vérin à gaz (4) pour faire office de levier de commande. 5. Davier selon la 1 caractérisé par le fait que le basculement dudit bras articulé (10) est conçu pour faire une rotation d'environ 250 à 270 de manière à obtenir un escamotage complet dans le puits à chaîne (3). 6. Davier selon la 4 caractérisé par le fait que ledit bras articulé (10) dudit davier (1) est formé de deux lames (17) parallèles, reliées entre-elles par des moyens de fixation. 7. Davier selon la 1 caractérisé par le fait - que l'ensemble du davier peut s'intégrer dans une cage de fixation ; io - que ladite cage occupe le volume du puits à chaîne ; et - que ladite cage est constituée d'une plaque de base de la forme du puits à chaîne (3) et de montants qui relient dans la partie supérieure, un cadre définissant le pourtour du puits à chaîne (3) ; - que ladite cage assure la fixation de l'ensemble dudit davier (1) ; 15 - que ladite cage protége le pont de mouillage de la coque, les parois et les autres parties fragiles du bateau. 8. Davier selon la 4 caractérisé par le fait que les moyens de guidage et de roulement sont constitués d'au moins deux rouleaux (14) à l'extrémité du bras articulé (10) permettant au câblot, à la 20 chaîne et à l'ancre (2) de glisser correctement sur ledit bras articulé (10). 9. Davier selon la 1 caractérisé par le fait que ledit bras articulé (10) dudit davier (1) possède un moyen de fixation (15) pour fixer l'ancre (2) audit bras articulé (10), lorsqu'elle est en position remontée. 25 10. Davier selon la 1 caractérisé par le fait qu'un moyen permet de maintenir le davier en position sortie et en position rentrée.
B
B63
B63B
B63B 21
B63B 21/22
FR2889284
A1
PROCEDE DE MONTAGE D'UN RATELIER DE SUPPORT MULTIPLE DE CABLES OU TUYAUTERIES SOUS LE PLANCHER DE L'HABITACLE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,202
La présente invention est relative à un ensemble comportant un axe porteur, propre à être solidarisé de la partie inférieure d'un appui fixe, notamment du plancher de la caisse qui forme l'habitacle d'un véhicule automobile, et sous lequel doit être disposé et immobilisé par l'intermédiaire d'un ou de plusieurs axes de ce genre, au moins un râtelier multiple assurant le support de tuyauteries, câbles, faisceaux ou éléments similaires, de forme allongée et répartis parallèlement les uns aux autres, ces éléments assurant, dans le cas de tuyauteries ou de conduits analogues, par exemple le transfert d'un liquide aux organes de freinage des roues ou du carburant du réservoir vers le moteur, ou encore dans le cas de câbles, l'acheminement d'informations électriques à divers organes du véhicule. L'invention concerne les structures particulières de l'axe porteur et du râtelier multiple adapté à être monté sur cet axe porteur, également d'un organe de protection du râtelier qui lui est associé et vise en outre le procédé mis en oeuvre pour réaliser ce montage. La mise en place simple et le maintien sûr d'éléments divers du genre précité sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile constituent des impératifs essentiels, exigeant la mise en oeuvre de moyens de support appropriés, assurant une grande fiabilité de ce montage et notamment de la fixation mutuelle de ces éléments, évitant en particulier que le râtelier sur lequel sont disposés les câbles et tuyauteries ne se détache intempestivement en raison des chocs, secousses et autres efforts multiples qui surviennent lors de l'utilisation du véhicule, notamment lorsqu'il roule ou par suite d'un freinage brutal, tout en permettant une accessibilité aisée à ces moyens pour autoriser leur démontage en cas de besoin, en vue de réparation, entretien ou remplacement. De façon usuelle, les râteliers de support de ce genre sont montés et fixés sous le plancher de l'habitacle, puis bloqués en position à l'aide d'un écran de protection situé en dessous, également fixé au plancher par des organes de liaison qui traversent les râteliers ainsi maintenus immobilisés entre le plancher et l'écran. A titre indicatif, une solution de ce type est décrite dans le brevet européen EP 0 599 662, qui illustre une attache pour tuyauteries, tubes ou câbles sous le plancher de la carrosserie d'un véhicule, réalisée au moyen d'un râtelier porteur comprenant en son centre un orifice de passage pour un goujon solidaire de la partie inférieure du plancher de l'habitacle, ce râtelier comprenant des encoches ouvertes vers le haut, parallèles entre elles et aptes à contenir les tuyauteries ou câbles, avant d'être appliqué sous le plancher et bloqué par un organe de protection extérieur formant écran, qui s'accouple avec le râtelier en étant rendu solidaire celui-ci grâce à un écrou coopérant avec l'extrémité filetée du goujon. Or, ce système à goujon fileté et écrou de blocage n'est pas bien adapté et notamment ne permet pas une intervention rapide sur les câbles ou tuyauteries portés par le râtelier De plus, si l'écrou monté sur le goujon se dévisse accidentellement ou si ce dernier est rompu par suite d'un choc ou autre, l'organe de protection formant écran de maintien se détache immédiatement de sorte que le râtelier n'est plus maintenu et tombe à son tour en s'écartant du plancher, les câbles et tuyauteries qu'il supporte n'étant plus immobilisés mais restent suspendus sous l'habitacle avec un risque rapide de détérioration. La présente invention est relative à un ensemble de montage particulier où entrent en jeu un axe porteur, un râtelier de support multiple et un organe de protection situé en dessous, dont la structure et les modalités de mise en oeuvre évitent cet inconvénient, le retrait délibéré ou accidentel de l'organe de protection n'ayant pas pour effet de libérer simultanément le râtelier qui reste en place sur l'axe porteur sous le plancher de l'habitacle jusqu'à ce qu'il soit lui-même éventuellement retiré par une opération distincte de la précédente. A cet effet, l'invention propose en premier lieu un axe porteur propre à être fixé par une de ses extrémités en dessous d'un panneau d'appui du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, s'étendant perpendiculairement vers le bas à partir de ce panneau et destiné à l'immobilisation, d'une part d'un râtelier multiple de support de câbles, tuyauteries ou analogues, disposés parallèlement à et sous la surface du panneau d'appui, et d'autre part d'un organe de protection et de blocage monté sous le râtelier pour appliquer et immobiliser celui-ci contre le panneau, caractérisé en ce qu'il comporte, faisant saillie externe et centrés sur cet axe, un premier et un deuxième éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage sur celui-ci, respectivement du râtelier multiple et de l'organe de protection l'un en dessous de l'autre, ces premier et deuxième éléments sphériques coopérant avec des moyens formant pince, respectivement portés par le râtelier et l'organe de protection pour les maintenir en position déterminée sous le panneau d'appui. De préférence, les deux éléments sphériques de l'axe porteur présentent des diamètres différents, le premier élément, qui est le plus proche du panneau d'appui et qui supporte le râtelier multiple, ayant un diamètre supérieur à celui du deuxième élément, qui est le plus éloigné du panneau et qui supporte l'organe de protection. De préférence également, le deuxième élément sphérique est prévu en bout de l'axe porteur à son extrémité opposée à celle qui est fixée au panneau d'appui. Selon le cas, l'axe porteur est fixé sous le panneau d'appui par soudage, vissage, matriçage... ou par tout autre moyen approprié. L'invention concerne également un râtelier de support multiple, apte à être monté sur l'axe porteur, qui se caractérise pour sa part en ce qu'il comporte un plateau transversal, comprenant sensiblement dans sa partie centrale une ouverture pour le passage du deuxième élément sphérique de l'axe porteur, cette ouverture étant prolongée dans le râtelier en direction du panneau d'appui par une collerette circulaire délimitant un logement de réception et de maintien du premier élément sphérique. Selon une caractéristique particulière, le logement de la collerette du râtelier multiple recevant le premier élément sphérique de l'axe porteur, comporte une partie terminale évasée en regard du panneau d'appui, à l'opposé de l'ouverture de passage de l'axe. Dans un premier mode de réalisation, la partie terminale de la collerette du râtelier multiple présente une paroi suffisamment mince pour lui conférer une faculté limitée d'expansion vers l'extérieur apte à accommoder l'introduction du premier élément sphérique de l'axe porteur dans le logement qui ainsi forme pince pour le maintien de cet élément. En variante, la partie terminale de la collerette du râtelier multiple comporte des fentes radiales, délimitant des doigts susceptibles de fléchir légèrement vers l'extérieur pour la réception dans le logement du premier élément sphérique de l'axe porteur. Selon une autre caractéristique, le diamètre de l'ouverture de passage de l'axe porteur dans la partie centrale du râtelier de support multiple est supérieur à celui du deuxième élément sphérique. Selon encore une autre caractéristique, le plateau transversal du râtelier de support multiple comporte une pluralité de nervures parallèles en saillie par rapport au plateau transversal, délimitant deux à deux des rainures ouvertes longitudinales, parallèles entre elles et s'étendant selon la longueur du plateau pour la réception des câbles et tuyauteries portés par le râtelier. De préférence, les rainures longitudinales de réception du râtelier multiple sont ménagées dans le plateau transversal de part et d'autre de l'axe porteur. Le cas échéant, notamment lorsque le diamètre des câbles et tuyauteries est supérieur à la largeur des rainures longitudinales du plateau transversal du râtelier de support multiple, celles-ci sont associées, conformément à un autre aspect de l'invention, à des agrafes souples de maintien de ces câbles et tuyauteries sur ce plateau, à l'extérieur de ces rainures. La structure particulière de telles agrafes constitue une autre caractéristique de cette invention. Dans un mode de réalisation préféré, chaque agrafe est constituée d'un matériau souple et comporte une semelle plane avec au moins deux éléments en saillie sous la semelle, propres à s'engager dans deux rainures voisines du plateau transversal pour immobiliser l'agrafe sur ce plateau, cette semelle étant prolongée à une de ses extrémités par une boucle propre à entourer et immobiliser les câbles et tuyauteries en les appliquant contre la semelle. Avantageusement, la boucle de l'agrafe comporte une partie terminale munie d'un moyen de fermeture de celle-ci sur l'extrémité opposée de la semelle, notamment constitué par un crochet de fixation. Selon une caractéristique additionnelle, la boucle de l'agrafe comporte une saillie interne, formant ressort, appliquée sur la semelle lors de la fermeture de la boucle et propre à agir sur celle-ci pour aider à son ouverture après retrait du crochet de fixation. Selon encore un autre aspect caractéristique de l'invention, l'organe de protection du râtelier multiple est constitué par un écran, apte à s'étendre sensiblement parallèlement au plateau transversal du râtelier multiple et, disposé au droit de l'axe porteur, par un coupleur comprenant une empreinte ouverte dont le diamètre est sensiblement égal à celui du deuxième élément sphérique de l'axe qui s'y engage sur une profondeur appropriée, de telle sorte que l'écran s'applique fermement sous le plateau transversal en bloquant le râtelier multiple contre le panneau d'appui. Avantageusement, l'écran comporte en son centre une collerette circulaire qui entoure l'axe porteur et s'applique contre le fond d'un évidement en regard prévu sous le plateau transversal. De préférence, le coupleur associé à l'écran dans l'organe de protection, comporte un coupelle comprenant l'empreinte de réception du deuxième élément sphérique de l'axe porteur, prolongé vers le haut en direction du panneau d'appui par une zone évasée de manière à guider l'introduction de cet axe dans cette empreinte. De préférence également, le matériau du coupleur présente une relative élasticité pour lui permettre de former pince de maintien du deuxième élément sphérique, après introduction de celui-ci dans son empreinte. En variante, le coupleur comporte au moins une collerette mince, expansible, délimitant l'empreinte de réception du deuxième élément sphérique de l'axe porteur. L'invention concerne enfin un procédé de montage sur l'axe porteur fixé au panneau d'appui du râtelier de support multiple et de son organe de protection formé d'un écran et d'un coupleur, caractérisé en ce qu'il consiste à garnir les rainures longitudinales ouvertes du plateau transversal avec les câbles et tuyauteries, à présenter le plateau ainsi garni sous le panneau d'appui et à l'appliquer contre ce plancher avec son organe de protection de telle sorte que l'axe porteur traverse l'ouverture de passage du plateau jusqu'à ce que le premier élément sphérique s'engage dans la partie terminale qui prolonge le logement de réception où il est immobilisé par l'effet de pincement assuré par cette partie terminale, le deuxième élément sphérique de l'axe porteur traversant librement l'ouverture en se prolongeant sous le râtelier de support multiple de sorte que l'écran de l'organe de protection monté sous le râtelier soit simultanément immobilisé par engagement de ce deuxième élément sphérique dans le logement de réception du coupleur qui maintient l'écran. D'autres caractéristiques des divers éléments matériels entrant en jeu dans l'invention et de leur procédé de montage sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels. - La Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale des moyens pour supporter des câbles ou tuyauteries sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile conformément à l'invention, l'axe porteur, le râtelier multiple et l'organe de protection de celui-ci étant représentés en position séparée. - La Figure 2 est une vue en coupe analogue à la Figure 1 où seul le râtelier multiple est illustré en position montée sur l'axe porteur, l'organe de protection étant séparé du râtelier. - La Figure 3 est une vue des éléments de la Figure 1 dans leur position assemblée sur l'axe porteur. - La Figure 4 est conforme à la Figure 3, le râtelier multiple comportant dans ce cas et selon une variante, une agrafe de maintien conforme également à l'invention, pour le maintien des câbles et tuyauteries sur ce râtelier. - La Figure 5 illustre une variante de 35 réalisation de l'organe de protection. - La Figure 6 est une vue de dessus de la variante de la Figure 5. - Les Figures 7 et 8 sont des vues similaires à celles des Figures 1 et 2, illustrant des modifications de détail pouvant être apportées au râtelier multiple et à son organe de protection. - La Figure 9 est une vue en coupe partielle de la Figure 7, selon la ligne IX - IX de cette dernière. On repris sur ces diverses figures les mêmes 10 chiffres de référence pour désigner les organes identiques illustrés sur chacune d'elles. Sur ces figures, la référence 1 désigne un panneau d'appui métallique, notamment constitué par le plancher de la caisse ou de l'habitacle (non représenté) d'un véhicule automobile, sous lequel doivent être fixés des câbles ou tuyauteries 2, destinées à assurer le transfert de fluides appropriés (liquide de freinage, carburant, liquide en circulation dans le système de chauffage du véhicule...) ou d'informations électriques échangées entre des organes disposés respectivement à l'avant et à l'arrière de l'habitacle. Ces câbles et tuyauteries 2 se présentent de façon générale sous la forme d'éléments allongés, figurés schématiquement sur les dessins, avec une section circulaire et qui s'étendent sous le plancher de l'habitacle au voisinage immédiat de la face inférieure de celui-ci. On conçoit aisément que ces câbles et tuyauteries doivent être convenablement immobilisés et maintenus en position, sans que les chocs auxquels le véhicule peut être soumis en fonctionnement, notamment lorsqu'il roule sur un terrain lui imposant des secousses variées et répétées, ou encore lorsqu'il est soumis à des efforts notables, en particulier lors des phases d'accélération et de freinage, aient une incidence sur cette fixation. Dans ce but, les câbles et tuyauteries 2 sont avantageusement supportés par un râtelier multiple 3 dans lequel ils sont convenablement immobilisés, en étant disposés parallèlement les uns aux autres sous le panneau d'appui 1, ce râtelier, dont la structure particulière est décrite ci-après, étant aménagé pour coopérer avec un axe porteur 4 d'une part, et avec un organe de protection inférieur 5 d'autre part, ce dernier étant spécialement conçu pour immobiliser le râtelier 3 sur cet axe. L'axe porteur 4 comporte un corps cylindrique 6, s'étendant verticalement sous le panneau d'appui 1, lui-même sensiblement horizontal, et présente dans l'exemple considéré un épaulement 7, prévu à son extrémité supérieure. Cet axe 4 est fixé au panneau 1 au droit de l'épaulement 7 par tout moyen approprié (non représenté), notamment par vissage, soudage, matriçage ou autre et dont la nature est indifférente. Conformément à l'invention, l'axe porteur 4 comporte un premier élément sphérique 8, prévu en relief dans la partie courante du corps 6 et à son extrémité basse, opposée à l'épaulement 7, un deuxième élément sphérique 9, dont le diamètre est légèrement supérieur à celui de cette partie courante de l'axe 4 mais notablement inférieur à celui du premier élément 8. Entre le panneau d'appui 1 et le premier élément sphérique 8 d'une part, entre les deux éléments sphériques 8 et 9 d'autre part, le corps cylindrique 6 de l'axe porteur 4 peut également présenter des diamètres différents. La hauteur totale de l'axe porteur 4 est déterminée par ailleurs en fonction des conditions de montage sur celui-ci du râtelier de support multiple 3 et de l'organe de protection 5, comme exposé ci-dessous. Le râtelier multiple 3, supportant les câbles ou tuyauteries 2, comporte un plateau transversal 10 avec, dans sa partie centrale, une ouverture 11 dont la dimension en largeur est suffisante pour permettre le libre passage de l'axe porteur 4 et notamment du deuxième élément sphérique 9 lorsque le râtelier est engagé sur cet axe. L'ouverture 11 se prolonge dans le plateau 10 du râtelier de support 3 par une collerette circulaire 12 délimitant intérieurement un logement de réception sphérique 13 dans lequel peut être amené le premier élément 8 de l'axe 4 lorsque ce râtelier est engagé sur cet axe pour se situer au plus près de la face inférieure du panneau d'appui 1. La collerette 12 comporte une partie terminale évasée 14, raccordée au logement 13, facilitant le guidage de l'axe, cette partie terminale 14 présentant une paroi suffisamment mince pour lui conférer une faculté limitée d'expansion vers l'extérieur, de telle sorte que, sous l'effort axial qui s'exerce sur elle par le contact avec le premier élément sphérique 8, elle puisse ainsi s'ouvrir momentanément et autoriser l'introduction de cet élément dans le logement avant qu'elle ne se rétracte pour reprendre sa forme initiale en pinçant l'élément et en immobilisant de la sorte le plateau transversal 10 du râtelier sur l'axe porteur 4. Le plateau 10 peut être réalisé en tout matériau adapté à sa fonction et à son environnement; il peut être métallique ou formé d'un matériau composite. La collerette 12 peut être venue de fabrication avec le plateau ou rapportée sur celui-ci, notamment si elle est réalisée en un matériau permettant à la partie terminale évasée 14 de s'expanser convenablement dans les conditions précitées. En variante, la partie terminale 14 de la collerette 12 peut comporter des fentes radiales (non représentées), délimitant entre elles des doigts susceptibles de fléchir légèrement vers l'extérieur lorsque le premier élément sphérique 8 de l'axe porteur 4 force l'entrée dans le logement 13, avant qu'il ne s'immobilise en étant ainsi pincé sur cet axe. Le plateau transversal 10 s'étend de préférence de façon symétrique de part et d'autre de l'axe porteur 4 en présentant, dans l'exemple de réalisation illustré, deux ailes légèrement inclinées vers le bas, cette disposition n'ayant aucun caractère impératif, le plateau pouvant comporter toute autre forme appropriée pour s'adapter au mieux sous le panneau 1 qui constitue le plancher de l'habitacle. Notamment, ce plateau pourrait comporter, au lieu de deux ailes inclinées vers le bas, deux ailes droites situées dans le même plan horizontal dans le prolongement l'une de l'autre sous le panneau 1. Dans sa face dirigée vers le panneau 1, le plateau 10 comporte une pluralité de nervures parallèles en saillie 15, qui délimitent deux à deux, sur le dessus du plateau et en regard du panneau d'appui 1, des rainures ouvertes 16 dans lesquelles les câbles ou tuyauteries 2 peuvent être mis en place. Avantageusement, ces nervures comportent une 35 partie d'extrémité 17 légèrement débordante vers l'intérieur des rainures correspondantes pour assurer le maintien des câbles et tuyauteries sur le plateau, en évitant que les chocs ou secousses créées lors de l'utilisation du véhicule n'aient tendance à les faire sortir de ces rainures, en n'étant plus dans ce cas supportées et maintenues dans le râtelier 3. Le montage du râtelier de support multiple 3 sous le panneau d'appui 1 sur l'axe porteur 4 étant ainsi effectué, on met ensuite en place sous le plateau transversal 10 du râtelier l'organe de protection 5. Celui-ci se compose principalement d'un écran protecteur 18 dont les côtés, adaptés pour se placer sous les deux ailes du plateau 10, présentent en conséquence un profil sensiblement identique. L'écran 18 comporte par ailleurs, fixé à celui-ci en son centre, un coupleur 19, lequel est principalement constitué par une coupelle 20, obtenue par surmoulage et comprenant intérieurement une empreinte 21, ouverte en partie supérieure vers le panneau d'appui 1, cette empreinte de forme sphérique étant adaptée à recevoir le deuxième élément 9 prévu en bout de l'axe porteur 4, de manière à ce que l'écran 18 s'applique sous le plateau 10 en le bloquant ainsi en position contre le panneau. Comme la collerette 12 du plateau, le coupleur 19 comporte avantageusement une partie terminale évasée 22, apte à guider l'extrémité de l'axe 4 munie du deuxième élément sphérique 9, de manière à amener ce dernier à l'intérieur de l'empreinte 21. Le coupleur 19 peut être réalisé en un matériau présentant une relative élasticité lui permettant de manière analogue de s'expanser légèrement vers l'extérieur pour assurer l'introduction dans l'empreinte 21 de cet élément avant de le pincer une fois mis en place. En variante et comme illustré sur les dessins, le coupleur 19 peut comporter, du côté opposé à sa partie évasée 21, au droit de l'empreinte 21 et au moins une collerette mince 23 dont les bords peuvent être légèrement rapprochés pour produire par réaction une ouverture momentanée de l'empreinte 21 lors de l'introduction du deuxième élément sphérique 9, le relâchement de la collerette permettant de pincer et d'immobiliser en place sous le râtelier 3 l'organe de protection 5 formé de l'écran 18 et du coupleur 19. La hauteur de l'axe porteur 4, en particulier entre la base du plateau transversal 10 et le coupleur 19 qui se fixe sur le deuxième élément sphérique 9, est déterminée par construction de telle sorte que l'organe de protection 5 puisse s'appliquer exactement sous le plateau 10, en maintenant fermement celui-ci sous le panneau d'appui 1, comme illustré sur la Figure 3. Les Figures 1 à 3 illustrent clairement les phases successives du procédé de montage tel qu'il découle des explications qui précèdent, le plateau transversal 10 du râtelier de support 3, préalablement garni avec les câbles et tuyauteries 2, étant d'abord engagé sur l'axe porteur 4 jusqu'à pincement du premier élément sphérique 8 dans le logement 13, l'organe de protection 5 avec le coupleur 19 monté dans la partie centrale de l'écran 18 étant ensuite fixé sous le râtelier par engagement du deuxième élément sphérique 9 dans l'empreinte 21 du coupleur. La Figure 4 illustre un perfectionnement pouvant être avantageusement apporté au plateau râtelier de support multiple 3, en particulier lorsque les câbles et tuyauteries 2 à monter dans les rainures 16 du plateau transversal 10, présentent un volume dépassant celui de ces rainures, comme ce peut être notamment le cas avec des faisceaux de fils électriques, groupés entre eux. Dans cette éventualité, le plateau transversal 10 du râtelier 3 peut être avantageusement associé à une agrafe de liaison 24, réalisée en un matériau souple et dont la structure est illustrée dans la partie gauche de la vue en coupe de cette Figure 4. Cette agrafe 24 comporte notamment une semelle plate 25, solidarisée d'au moins deux éléments en saillie 26 et 27, agencés pour pouvoir s'engager dans deux rainures voisines 16 du plateau 10 afin d'immobiliser l'agrafe sur celui-ci. La semelle 25 se prolonge selon un de ses bords d'extrémité 28, par une boucle 29, propre à entourer le faisceau de fils (non représenté), et à l'appliquer contre la face supérieure de la semelle, cette boucle se terminant, à son extrémité opposée à celle réunie au bord 28, par un moyen de fermeture 30 en forme de crochet de fixation, aménagé pour venir se fixer sur l'autre bord 31 de la semelle 25. Avantageusement, la boucle 29 comporte intérieurement une saillie en forme de languette 32, qui s'applique contre la semelle 25 lorsque la boucle est fermée par son crochet 30, cette languette pouvant ainsi fléchir légèrement en procurant un effet de ressort à l'ouverture de la boucle. Dans l'exemple décrit, l'écran 18 de l'organe de protection 5 présente des parties planes qui viennent directement s'appliquer sous des surfaces en regard dans le plateau transversal 10 du râtelier 3 afin de bloquer celui-ci en position. Dans la variante illustrée sur les Figures 5 et 6, l'écran 18 de l'organe de protection 5 comporte avantageusement une collerette circulaire 33, en saillie par rapport à l'écran et dirigée vers le panneau d'appui 1, cette collerette venant s'appliquer contre le fond d'un évidement 34 ménagé sous le plateau 10 du râtelier 3, en immobilisant celui-ci de façon similaire. En outre et comme illustré dans la variante illustrée sur les Figures 7 et 8, on peut améliorer encore l'immobilisation relative du râtelier de support multiple 3 vis-à-vis de son organe de protection 5 lorsque ces deux éléments sont montés sur l'axe porteur 4, en faisant comporter à la face inférieure du plateau 10 des saillies 44 en relief sous ce plateau et présentant une face d'appui plane, apte à s'appliquer étroitement contre une portée horizontale 45 de l'écran 18, ce dernier pouvant de plus comporter, sur ses côtés latéraux parallèles aux ailes planes inclinées du plateau 10, des nervures d'entretoisement 46 et 47, entre lesquelles se dispose le plateau qu'elles maintiennent en position, comme le montre la vue en coupe transversale partielle de la Figure 9. On réalise ainsi un ensemble de montage qui présente l'avantage d'assurer une fixation autonome sur l'axe porteur, d'une part du râtelier de support multiple, d'autre part de l'organe de protection avec son écran et son coupleur, de telle sorte que, en cas de démontage, voire de séparation accidentelle de l'écran, le râtelier reste en place sur l'axe, ce qui évite que les câbles et tuyauteries qu'il supporte ne soient eux- mêmes libérés, avec des risques immédiats de détérioration. L'ensemble est simple à réaliser, facile à monter et à démonter pour intervention sur les câbles ou tuyauteries. Il s'applique bien entendu à n'importe quel type de véhicule et se prête aisément à un montage automatique en usine sur chaîne de fabrication. Bien entendu, il va de soi que les moyens de l'invention ne se limitent pas aux exemples de réalisation plus spécialement décrits ci-dessus et représentés sur les dessins annexés; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. De plus, l'invention s'étend également au procédé mis en oeuvre pour réaliser le montage (ou le démontage) des différents éléments à réunir, notamment de l'axe porteur, du râtelier de support multiple, de l'agrafe souple fixée à ce râtelier et enfin de l'organe de protection disposé sous le râtelier. Pour assurer ce montage, on procède en premier lieu au positionnement des axes porteurs par immobilisation de ceux-ci sous le panneau d'appui quiforme le plancher ou la caisse de l'habitacle du véhicule, selon les dimensions propres de celui-ci et le nombre des câbles ou tuyauteries à supporter, avec l'élément sphérique de plus grand diamètre près de la face inférieure du panneau et l'élément de plus petit diamètre en dessous, pour la fixation du râtelier et de son organe de protection l'un en dessous de l'autre. Indépendamment, on assure en atelier l'assemblage du ou des râteliers de support avec leurs organes de protection par mise en place et centrage de leurs écrans et des coupleurs qui assurent leur centrage relatif et leur liaison mutuelle, la forme de ces écrans et des coupleurs étant adaptée pour présenter le meilleur profil aérodynamique. De préférence, cet assemblage est réalisé en positionnant l'organe de protection en dessous puis en faisant reposer sur celui-ci le râtelier de support avant de garnir ce dernier avec les câbles et tuyauteries Ces câbles, notamment les faisceaux électriques nécessaires à la distribution d'énergie ou à la transmission de signaux, et ces tuyauteries ou conduites servant à acheminer des fluides divers, sont montés dans les rainures des râteliers de support, directement ou si nécessaire, pour tout ou partie de ceux-ci, groupés et maintenus dans des agrafes souples, rapportées et fixées sur ces râteliers de la façon décrite plus haut. Les ensembles ainsi formés par les râteliers de support et les organes de protection, destinés à équiper chacun un des véhicules automobiles en cours de montage sur une chaîne de fabrication en série de ceux-ci, sont placés sur des luges ou autres moyens de portage équivalents, chaque luge étant, en défilement continu avec la chaîne, amenée et centrée en position inférieure sous le véhicule concerné puis accostée automatiquement sous le panneau d'appui qui forme le plancher de celui-ci par un mouvement de déplacement vertical permettant de venir fixer positivement chaque ensemble sous ce panneau par engagement et encliquetage simultané des évidements respectifs du râtelier et du coupleur formant pince sur les éléments sphériques de l'axe porteur en regard. En variante, on peut prévoir de monter successivement et non plus simultanément, d'abord le râtelOier équipé préalablement avec les câbles et tuyauteries, ensuite l'organe de protection formé de l'écran et de son coupleur. Le pincement ainsi réalisé, notamment en partie inférieure et par le dessous, respectivement du logement de réception du râtelier de support et de la partie évasée du coupleur, avec les éléments sphériques de diamètres différents de l'axe porteur, procure une fixation particulièrement efficace à la manière d'une clé de voûte avec report des efforts dus au poids des pièces supportées sur ces moyens de pincement dans le sens qui accroît leur serrage relatif. En effet, plus le poids est élevé, plus le pincement est grand, palliant de façon sûre aux efforts en sens inverse qui peuvent se produire lors de l'utilisation du véhicule, dus aux chocs ou autres sollicitations exercées sur les ensembles ainsi rapportés sur les axes porteurs prévus sous la caisse. A noter que un ou plusieurs de ces axes peuvent ne pas avoir à supporter un râtelier mais seulement une partie d'un écran maintenu sous le panneau d'appui formant le plancher du véhicule au droit de cet axe, avec pincement dans ce cas, dans la coupelle surmoulée du coupleur associé à l'écran, du seul élément sphérique inférieur de l'axe porteur considéré. Un autre avantage particulièrement décisif de la solution proposée par l'invention, est que, en cas de démontage des écrans seuls, les râteliers restent en place sous le plancher, ce qui évite aux câbles et tuyauteries portées par ceux-ci de se désolidariser du véhicule, en accroissant la sécurité du montage. Bien entendu, si le démontage des râteliers est nécessaire, cette opération peut s'effectuer sans difficulté après retrait préalable des écrans et des coupleurs des organes de protection, avec seulement application d'un effort de traction vers le bas plus important que celui de poussée vers le haut exigé pour leur fixation sous la caisse. Enfin, on peut relever que les démontages s'effectuant sans aucune détérioration des pièces concernées par simple traction, il est possible d'effectuer en suivant autant de remontages par simple poussée en sens inverse des râteliers et des écrans ce qui constitue un autre avantage de cette solution
Procédé de montage sur un axe porteur (4) fixé en dessous d'un panneau d'appui (1) formant le plancher d'un habitacle de véhicule automobile, d'une part d'un râtelier multiple (3) comprenant un plateau transversal (10) de support de câbles ou tuyauteries (2) et d'autre part d'un organe de protection et de blocage (5) monté sous le râtelier, l'axe comportant un premier (8) et un deuxième (9) éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage par pincement sur celui-ci, respectivement du râtelier multiple (3) et de l'organe de protection (5) l'un en dessous de l'autre, caractérisé en ce qu'il consiste en premier lieu à garnir le plateau transversal avec les câbles et tuyauteries, à présenter et accoster le plateau ainsi garni sous le panneau d'appui, à monter simultanément ou successivement l'organe de protection sous le râtelier et à immobiliser l'ensemble sur l'axe sous le panneau.
1 - Procédé de montage sur un axe porteur (4) fixé par une de ses extrémités en dessous d'un panneau d'appui (1) formant le plancher d'un habitacle de véhicule automobile, cet axe s'étendant perpendiculairement vers le bas à partir de ce panneau et étant destiné à l'immobilisation séparément ou successivement, d'une part d'un râtelier multiple (3) de support de câbles, tuyauteries ou analogues (2) disposés parallèlement à et sous la surface du panneau d'appui, et d'autre part d'un organe de protection et de blocage (5) monté sous le râtelier, comprenant un écran (18) et un coupleur (19) muni d'une empreinte de réception (20) pour appliquer et immobiliser cet organe contre le panneau, l'axe porteur comportant, faisant saillie externe et centrés sur cet axe, un premier (8) et un deuxième (9) éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage sur celui-ci, respectivement du râtelier multiple (3) et de l'organe de protection (5) l'un en dessous de l'autre, ces premier et deuxième éléments sphériques coopérant avec des moyens (13,21) formant pince, respectivement portés par le râtelier et l'organe de protection pour les maintenir en position déterminée sous le panneau d'appui (1), le râtelier multiple comportant d'une part un plateau transversal (10), comprenant, sensiblement dans sa partie centrale, une ouverture (11) pour le passage du deuxième élément sphérique (9) de l'axe porteur (4), cette ouverture étant prolongée dans le râtelier multiple (3) en direction du panneau d'appui (1) par une collerette circulaire (12) délimitant un logement de réception et de maintien (13) du premier élément sphérique (8), et d'autre part une pluralité de nervures parallèles (15) en saillie par rapport au plateau transversal, délimitant deux à deux des rainures ouvertes longitudinales (16), parallèles entre elles et s'étendant selon la longueur du plateau pour la réception des câbles et tuyauteries (2), caractérisé en ce qu'il consiste en premier lieu à garnir les rainures longitudinales ouvertes du plateau transversal avec les câbles et tuyauteries, à présenter et accoster le plateau ainsi garni sous le panneau d'appui de telle sorte que l'axe porteur traverse l'ouverture de passage du plateau jusqu'à ce que le premier élément sphérique s'engage dans le logement de réception où il est immobilisé par effet de pincement, le deuxième élément sphérique de l'axe porteur traversant librement l'ouverture en se prolongeant sous le râtelier multiple, à monter l'écran de l'organe de protection sous le râtelier et à immobiliser celui-ci sous le panneau d'appui par engagement du deuxième élément sphérique dans l'empreinte de réception du coupleur qui maintient l'écran. 2 - Procédé de montage selon la 1, caractérisé en ce qu'on dispose d'abord l'écran de l'organe de protection sous le râtelier multiple préalablement garni avec les câbles et tuyauteries, et on engage ensuite l'ensemble formé par le râtelier et l'organe de protection sur l'axe porteur, pour l'immobiliser sous le panneau d'appui par ses deux éléments sphériques. 3 - Procédé de montage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'immobilisation successive ou simultanée, sous le panneau d'appui, du râtelier multiple et/ou de l'organe de protection est réalisée sur une chaîne de fabrication en série de véhicules.
F,B
F16,B60,B62
F16L,B60T,B62D
F16L 3,B60T 17,B62D 65
F16L 3/22,B60T 17/04,B62D 65/02